Cette mise en quarantaine de la ‘’Pullule’’ est positivement accueillie par les riverains de la Capitale, de surcroît, ceux de la Rive Droite de Niamey (Harobanda ou 5ème arrondissement communal) sur laquelle se situe ce lieu réputé de tous les vices. En effet, il ne se passe pas un mois sans qu’on ne signale un incident grave et/ou un accident terrible du fait de la fréquentation de ce lieu où drogués, délinquants et dévergondés pullulent. « Ce n’était pas très tôt mais pas aussi trop tard », apprécie un habitant du village de Saguia, situé à quelques encablures de la ‘’Pullule’’, après cette décision de fermeture. Il ajoute : «  C’est vraiment un acte salutaire, car il faut arrêter cette dépravation de mœurs ». Un autre d’affirmer : « Ce qui se passe sur ce lieu est inacceptable et intolérable dans un pays qui se dit à 99% musulman ». Tout naturellement, il ne manque pas de voix pour exprimer un mécontentement suite à cette mesure : « On ferme la ‘’Pullule’’, une autre pullule verra le jour », allusion faite aux mêmes pratiques qui commencent à voir le jour sur les plages de la rive du fleuve Niger du côté du quartier Nogaré et ou à proximité du quartier Gnalga. Comme quoi, on chasse le naturel, il revient au galop.

Oumarou Kané

20 août 2017
Source : La Nation