Au Palais de la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat préside la réunion du Conseil national de Sécurité
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SE. Mahamed Bazoum a présidé, hier matin, au palais de la Présidence, la réunion du Conseil National de Sécurité (CNS). Le CNS, rappelle-t-on, est un organe constitutionnel qui donne des avis sur les questions relatives à la sécurité nationale, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et de manière générale, sur toutes les questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays. Il regroupe, autour du Président de la République, le Premier ministre Chef du gouvernement, certains membres du gouvernement ainsi que des hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
09 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Décentralisation/Interview avec le maire de la Commune urbaine de Gaya : «Nous avons pris l’engagement de ne plus faire d’arriérés de salaires pour la remise au travail des agents», confie Elhadj Mounkaïla Boureima
Couvrant une superficie de 360 km2 pour une population de 63.875 habitants selon le recensement général de la population et de l’habitat de 2012, la commune urbaine de Gaya est située dans l’extrême sud de la région de Dosso. Elle est limitée au sud-ouest par la République du Bénin en l’occurrence la commune de Malanville, au sud-est par la commune rurale de Tounouga, au nord par les communes rurales de Bengou, Bana et Yélou et à l’ouest par la commune rurale de Tanda. Gaya est une ville qui fait peau neuve depuis l’arrivée de la nouvelle équipe du conseil municipal dirigé par le maire Elhadj Mounkaïla Boureima élu le 25 mai 2021.
Monsieur le maire, le 8 décembre 2021 vous avez tenu votre session budgétaire. Quel bilan pouvez-vous faire à l’issue de cette session ?
Le 8 décembre 2021, nous avons tenu notre session budgétaire au titre de l’année 2022. Il s’était agi pour nous, de nous pencher sur deux points à savoir le bilan de l’exécution du budget 2021 et les prévisions budgétaires au titre de l’année 2022.
Par rapport au bilan du budget 2021, nous pourrons retenir qu’il n’y a aucun problème dans le recouvrement des taxes fiscales. A titre d’exemple, le recouvrement au titre de l’année 2021 s’élève à 192.464.428 francs dont 58.229.747 francs du 1er juin 2021 au 30 novembre 2021 qui concerne notre gestion. Ces recettes ont permis beaucoup de réalisations parmi lesquelles on peut citer le paiement régulier des salaires. Il faut rappeler qu’à notre arrivée à la tête de la commune, nous avions hérité de six mois d’arriérés de salaires. Nous avons pris l’engagement de ne plus faire d’arriérés de salaires et d’assurer la régularité de salaires pour la remise au travail des agents.
Ainsi, à la date du 8 décembre, jour de l’ouverture de notre session budgétaire qui coïncide avec notre septième mois à la tête de la mairie, nous avons payé 7 mois de salaires et la masse salariale mensuelle s’élève à 4.601.675 francs soit 32.211.725 francs qui ont été payés au titre de salaires. Toujours dans le domaine des réalisations, nous avons pu négocier le rétablissement de la fourniture d’eau et d’électricité qui étaient suspendues. C’est ainsi qu’avec la NIGELEC, nous avons obtenu le retour de l’électricité sur la base d’un échéancier mensuel de l’ordre de 500.000 francs.
Nous avons initié dans la même lancée des opérations de grandes envergures de salubrité, d’évacuation des ordures ménagères, de déchets solides et plastiques. C’est le lieu pour nous de remercier très sincèrement les partenaires qui nous ont appuyés dans l’évacuation de ces ordures ménagères principalement la commune de Kamba au Nigéria et les grandes sociétés de la place à l’image de SOGBA, MOREY, SATOM qui nous ont appuyés en engins dans cette opération de salubrité de la ville de Gaya. Pour celui qui connaissait Gaya, il serait aujourd’hui frappé par la propreté qui règne au niveau des deux morgues dont les devantures étaient auparavant jonchées d’immondices.
D’autres actions ont également vu le jour au nombre desquelles la réparation de notre benne et tracteur qui étaient sur cale. Une extension du réseau d’eau jusqu’au cimetière a été faite pour assurer l’accès à l’eau aux populations. La commission foncière communale a, de son côté, bénéficié de la réparation d’un véhicule pour assurer le déplacement de ses membres dans le cadre du règlement des litiges champêtres. Par rapport aux taxes des marchés, une organisation a été mise sur pied dans la collecte. Cela a permis de multiplier par cinq le recouvrement qui était de l’ordre de 300.000 francs grâce à l’appui de la Police et de la Garde nationale auxquels je tiens à exprimer mes remerciements. Le curage des caniveaux avec l’aide inestimable de la FADA KOKARI, la réalisation du mur de clôture du marché central de Gaya figurent également en bonne place des réalisations de la mairie.
Quelles sont les actions que vous comptez réaliser en 2022 ?
Nous avons fait des prévisions au titre de l’année 2022. Les investissements se résument à une extension du réseau d’eau et d‘électricité, des travaux de lotissement, la réalisation des ouvrages de franchissement, la construction de cuvettes, le réaménagement du parking de gros porteurs pour faire face au problème de parking anarchique qui cause beaucoup de dégâts dans la ville. Les actions porteront aussi sur l’achat de poubelles mobiles qui seront placées le long des grandes artères de la ville, le tout pour un coût de 398.598.000 francs.
La commune de Gaya a également prévu dans son budget 2022 la construction d’une case de passage pour les personnalités, la réalisation de magasins pour le stockage de matériels vétustes. A cela s’ajoute la réfection de la mairie pour une somme de 31.776.716 francs. Le village de Wadata bénéficiera de branchement d’eau et la réhabilitation du point d’eau de Koira-Tondi, des ouvrages hydrauliques qui coûteront 9.418.345 francs.
Dans le domaine de l’éducation, il s’agit pour la commune urbaine de sécuriser les établissements scolaires qui ne sont pas clôturés. Il s’agira aussi de construire des classes dans certaines écoles et de réparer des tables-bancs pour une enveloppe de 29.875.000 francs. Sur le plan sanitaire, la commune urbaine de Gaya va appuyer l’hôpital de district et les centres de santé intégrée pour une enveloppe de 3.449.000 francs.
Cette année, la commune a décidé d’effectuer un recensement administratif: les chiffres actuels ne reflètent plus la réalité car cela fait dix ans qu’il n’y a pas eu de recensement administratif. La formation des élus locaux figure aussi en bonne place dans le programme 2022 de la mairie. D’autre part, la commune envisage l’achat d’un véhicule pour une somme de 11 millions de francs.
Sur le plan de l’environnement, les fiches d’opération ont prévu la lutte contre les feux de brousse. Dans le domaine de l’élevage, la santé animale a été prise en compte. Ainsi le budget titre 1 s’élève à une enveloppe de 304.623.642 francs. Le budget d’investissement au titre 2 lui s’élève à une somme de 535.329.503 francs. C’est donc un total de 839.942.845 francs qui représente le budget de la commune urbaine de Gaya pour l’année 2022.
M. le maire, la sécurité dit-on n’a pas de prix. Comment parvenez-vous à assurer la sécurité des populations ?
Dans le domaine sécuritaire, la mairie apporte ses modestes moyens en appuyant les forces de défense et de sécurité pour faire face à l’insécurité résiduelle. Par rapport à l’insécurité dans la région, nous saisissons cette opportunité pour remercier les autorités de la 7ème République au premier rang desquelles le Président de la République Mohamed Bazoum et le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou pour les efforts inlassables qu’elles déploient pour faire face à la situation.
M. le maire, quel appel avez-vous à lancer à l’endroit des populations de la Commune de Gaya ?
Je saisis l’opportunité que vous m’offrez pour demander aux chefs coutumiers et aux populations d’apporter leur contribution dans la dénonciation des cas suspects car sans la sécurité, aucun développement n’est possible. J’invite les populations à conjuguer leurs efforts pour la construction de leur commune car personne ne peut le faire à leur place.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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Editorial : Pour un débat politique serein et apaisé !
«Face à l’intolérance et à la haine, il n’y a pas de transaction possible, pas de compromission possible, pas de débat possible ». Ces phrases pleines de sagesse ont été prononcées par Jacques Chirac, ancien Président de la République française, disparu en 2019.
Aujourd’hui, au Niger, à l’occasion de la campagne électorale pour le second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021, nous assistons à une polarisation excessive du climat politique national, qui devient de plus en plus tendu, électrique, au point d’inquiéter les uns et les autres sur l’issue finale de l’actuel processus électoral. En effet, à la place du débat démocratique pour éclairer les électeurs sur leur choix de programmes politiques des deux candidats – c’est là, assurément, le but ultime de la campagne électorale -, c’est plutôt une hystérisation de la présente campagne électorale que l’on a observée avec des passes d’armes indignes d’une démocratie respectable, non pas entre les deux protagonistes de ce second acte, mais bien entre de seconds couteaux des deux camps opposés. Descendant dans les fins fonds des égouts politiques, ‘’ces soupapes d’occasion’’ n’ont pas fait dans la dentelle en se livrant à des attaques personnelles d’une bassesse inqualifiable dans une République. A vrai dire, à entendre ces insanités débitées par certains hauts responsables politiques, on se croirait dans une scène de ménage entre coépouses, et non dans une arène politique où doivent triompher les idées.
Pourtant, la démocratie véritable, telle que conçue par les ingénieux Athéniens de l’Antiquité, suppose toujours la confrontation des idées, des projets de société, mais pas des états d’âme, des humeurs ou autres ressentiments personnels. Le grand philosophe et penseur politique français du 20ème siècle, Paul Ricœur, ne s’y trompait pas d’ailleurs, quand il écrivait dans son ouvrage, ‘’L’idéologie et l’utopie’’ que : « Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est-à-dire traversée par des contradictions d’intérêts, et qui se fixe comme modalité d’associer à parts égales chaque citoyen dans l’expression, l’analyse, la délibération et l’arbitrage de ces contradictions. » !
Rien qu’à la veille de l’actuel processus électoral, au moment de retirer sa carte électorale biométrique, le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, avait émis le souhait ardent que chaque candidat privilégie la force des arguments pour convaincre les électeurs sur la pertinence de son programme politique, de sa capacité à mieux diriger le pays. Et d’appeler de tous ses vœux à ce que la campagne électorale se déroule dans le calme, la sérénité, et dans un contexte de programmes contre programmes, projets contre projets ! Car, il est vrai, c’est par le débat d’idées que progresse la culture démocratique dans un pays. Tout au long de sa longue et riche carrière politique, le Président Issoufou Mahamadou a fait de la force des arguments (et non l’argument de la force) sa ligne de conduite politique, convaincu en cela que le salut du Niger contemporain ne saurait être trouvé en dehors de la démocratie.
Pendant ces trois (3) décennies de son engagement politique, il aura su toujours privilégier le débat contradictoire d’idées et faire preuve de beaucoup d’esprit de tolérance même envers ses adversaires politiques. Personne au Niger, à moins d’être de mauvaise foi, ne l’a entendu proférer des injures, des insultes contre X ou Y parmi ses adversaires politiques ; tout ce qui comptait pour lui, c’était d’exposer sa vision politique, ses grandes ambitions pour le Niger, quitte à y adhérer ou pas. C’est par cette sage méthodologie que patiemment, il se forgea une stature d’homme d’Etat qui lui permit d’avoir la confiance et l’attachement d’une majorité de concitoyens au point de lui confier les destinées du pays par deux fois. C’est cette même démarche programmatique qui lui aura permis d’avoir un leadership régional, continental et international, qui aura valu aujourd’hui au Niger une place importante dans le concert des nations.
Aujourd’hui, face à l’exacerbation du débat politique à l’occasion de la présente campagne électorale pour le second tour, l’on ne peut être que sidéré et saisi de colère devant tant d’infantilisation des masses populaires avec ces dérives langagières qui n’honorent ni la classe politique nigérienne dans son ensemble, ni la démocratie nigérienne.
Au cours de cette même campagne, l’on aura aussi assisté au paroxysme du discours xénophobe, identitaire qui met à mal la notion chère du vivre ensemble. Cela n’est pas simplement regrettable, mais pitoyable pour des gens qui aspirent à présider aux destinées d’un peuple.
En réalité, la polarisation excessive du débat politique actuelle n’est que la traduction de l’incapacité de camps politiques à s’en sortir autrement que par le recours facile à la violence verbale, aux invectives personnelles et autres instincts primaires synonymes ahurissants d’une absence totale de démarche programmatique valable pour convaincre le peuple autour d’un projet de société viable et crédible. C’est cette faiblesse programmatique qui explique aujourd’hui, en profondeur, la migration vers l’extrême polarisation du débat politique national actuel. C’est aussi cela qui explique, sans doute, le refus injustifié d’une partie de participer au ‘’face à face’’ télévisé qui devrait pourtant constituer le clou final de ce second round de l’élection présidentielle. Il est bien évident que ce débat télévisé aurait semblé redoutable pour certains, car cela reviendrait à tenir un discours responsable et argumenté devant un parterre de journalistes expérimentés triés sur le volet ! A cet exercice démocratique périlleux, visiblement, la politique de la chaise vide était l’option la plus ‘’censée’’, voire la plus facile !
Voilà, hélas, où nous en sommes aujourd’hui, dans cette campagne de l’entre-deux- tours de l’élection présidentielle. La place doit être au débat, sur un ton apaisé et démocratique, elle sera ensuite dans les urnes. Car, à l’évidence, nous ne saurions être en permanence dans une démocratie de la contestation et du règne des réseaux sociaux. Encore moins, nous ne saurions être dans une démocratie du dénigrement personnel, de la stigmatisation identitaire et du discours xénophobe, mais bien dans une démocratie républicaine qui associe tous les citoyens sans exclusive ni distinction de leurs origines sociales, religieuses ou autres.
Voyez-vous, le soleil se lève, inexorablement, à l’Est et se couche, immanquablement, à l’Ouest, c’est à Allah Le Très Haut que revient la signification de ce mouvement orbital. Que Dieu, le Très Miséricordieux bénisse le choix des Nigériens le 21 février prochain.
Amen !
12 février 2021
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Visite du ministre des transports dans les services relevant de son département ministériel : M. Oumarou Malam Alma salue et encourage l’engagement du personnel
Le ministre des transports, M. Oumarou Malam Alma, poursuit ses visites de prise de contact dans les services relevant de son département ministériel. Hier, ce sont les services de l’administration centrale, de la direction régionale des transports de Niamey et les services techniques, notamment l’Inspection Générale des Services, la direction générale de la météorologie et La société Haroun Printing pour le permis biométrique qui ont reçu cette visite. Le ministre Oumarou Malam Alma est accompagné dans ce déplacement d’une importante délégation.
Partout où il a passé, le ministre des transports a constaté la présence effective du personnel, les agents et les appelés du service civique et les stagiaires mis à la disposition du ministère. Du secrétariat général du ministère et ses services rattachés à l’inspection générale des services en passant par les divisions, les services annexes et la direction régionale des Transports de Niamey, M. Oumarou Malam Alma a relevé quelques insuffisances. Il s’agit principalement de l’exiguïté des locaux, des besoins en matériel d’édition et d’établissement des documents administratifs. Le ministre des transports a exprimé sa disponibilité et son engagement à améliorer les conditions de travail du personnel. «Je vous demande d’être ponctuels, patients, disciplinés et soyez solidaires», a conseillé le ministre Alma aux agents.
Au niveau de chaque service visité, les responsables ont, dans une maitrise totale, présenté leur service, leur activités et missions et ont exprimé leurs besoins. Le ministre des Transports a suivi avec attention les présentations des différents services et a apprécié la qualité des services rendus à la population par tous ces services techniques, notamment à la direction générale de la météorologie et au Haroun Printing nigérienne.
Pour l’ensemble des besoins exprimés par les différents services, le ministre a rassuré les responsables et les agents de sa disponibilité à étudier toutes les difficultés et apporter des réponses nécessaires dans la mesure des moyens du ministère. «C’est difficile que nous demandions de rendement à des gens qui sont dans ces conditions de travail. Notre rôle, c’est de voir en fonction de la disponibilité et des moyens de l’Etat comment faire pour avoir un meilleur espace de travail. C’est fondamental parce que le rendement tient aussi aux conditions de travail. Notre rôle c’est aussi la remise des agents de l’Etat au travail. Mais nous ne pouvons être exigeants envers eux que quand nous les mettons dans les conditions de travail. J’ai remarqué avec satisfaction combien les agents ont le cœur à l’ouvrage. Notre rôle, c’est de les encourager», a indiqué le ministre.
Par rapport à la météorologie, le constat fait état d’insuffisance de ressources financières pour faire face aux investissements en cours dans le cadre de la modernisation desdits services. «La météorologie a des interactions avec tout les autres secteurs, notamment l’agriculture, l’environnement, tout ce qui concerne le changement climatique et tous ce qui concerne l’aéronautique, qui nécessite d’importants investissements. Nous avons demandé aux responsables de la météorologie de nous faire le point de leurs ambitions et de leurs attentes et nous verrons les arbitrages que nous pouvons obtenir», a souligné le ministre des transports.
M. Oumarou Malam Alma a tout de même rappelé que l’Etat ne peut pas résoudre l’ensemble des problèmes au même moment. «Certains problèmes datent de longues dates. On ne peut les résoudre en un seul jour. Mais avec la volonté et l’ambition affichée au niveau de l’Etat nous verrons ce que nous pouvons faire pour accompagner le ministère des Transports en vue de répondre aux ambitions du Président de la République dans son Programme et dans la déclaration de la politique générale du gouvernement», a déclaré le ministre des transports. M. Oumarou Malam Alma a exprimé sa satisfaction d’avoir effectué ces visites qui lui ont permis de se rendre compte des conditions de travail des agents de son département ministériel. Il a enfin salué et encouragé l’ensemble du personnel à qui il a aussi demandé d’être patient et discipliné.
Ali Maman(onep)
10 juin 2021
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17ème réunion du Comité Interministériel de la gestion de la riposte à la pandémie du Coronavirus : Faire le point de la gestion de la pandémie et mesures d’accompagnement relatives à la rentrée scolaire
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Brigi Rafini, président du comité interministériel de gestion de la riposte à la pandémie du coronavirus, a présidé, hier après-midi, à Niamey, la 17e réunion dudit comité.
Selon la synthèse du ministre de la santé Publique, Dr. Idi Illiassou Mainassara, les principaux points inscrits à l’ordre du jour étaient de faire l’état de la mise en œuvre de la réponse sanitaire à la COVID-19 ; l’état de la mise en œuvre des mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la pandémie et aussi de faire le point de la préparation de la rentrée scolaire prévue pour le 15 octobre. En effet, a précisé le ministre de la santé publique, c’est une rentrée qui intervient dans le cadre de la COVID -19 et des inondations.
Le tour de table des différents acteurs a permis de ressortir d’abord, en ce qui concerne la gestion de la COVID-19, l’évolution de cette pandémie qui est encore favorable au Niger, s’est réjoui Dr. Idi Illiassou Mainassara. Les discussions ont également porté sur l’impact de la levée de certaines mesures, dont celle relative aux frontières aériennes. D’après le ministre de la Santé publique, « des résultats satisfaisants ont été enregistrés. Mais quelques cas positifs, importés, ont été enregistrés du 1er août à la date du 1er octobre ».
Enfin, le ministre de la Santé publique a indiqué que la réunion a servi de cadre pour discuter sur la préparation de la rentrée scolaire 2020-2021. Il s’agit en effet de l’application des mesures barrières qui vont être proposées au conseil des ministres pour validation afin que de fortes décisions soient prises non seulement dans le cadre de la rentrée scolaire mais également de la gestion de la pandémie.
A la date du 30 septembre 2020, sur 25. 275 personnes testées, 1. 197 sont déclarées positives à la COVID -19 parmi lesquelles 14 en cours de traitement, 1.114 sorties et 69 décès. Le Ro (taux de transmission du virus) est à 0,185.
Issoufou A. Oumar(onep)
02 octobre 2020
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2ème édition du Youth Agribusiness forum (Yafo-Niger 2020) : Réflexions sur les mesures d’accompagnement des jeunes entrepreneurs dans le contexte de la covid 19
En marge de la journée mondiale de la jeunesse, le réseau AgriProFocus Niger en collaboration avec le Ministère de l’Entrepreneuriat des Jeunes a organisé hier matin, à Niamey, la 2ème édition du Youth Agribusiness Forum (Yafo-Niger 2020). Placé sous le thème «Quelle mesure d’accompagnement pour l’entrepreneuriat des jeunes dans le contexte de la pandémie à coronavirus ou COVID-19 au Niger», le lancement officiel des activités a été donné par le ministre de l’Entrepreneuriat des Jeunes, M. Souleymane Boureima en présence de la présidente du Réseau des Structures d’Accompagnement de l’Entrepreneuriat au Niger (RESAEN).
Procédant au lancement des activités, le ministre de l’Entrepreneuriat des Jeunes M. Souleymane Boureima a précisé que cette 2ème édition du YAFO Niger vient appuyer les efforts du Gouvernement dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes. Cependant, a-t-il souligné, elle intervient dans un contexte mondial secoué par la crise sanitaire à coronavirus qui n’a pas épargné notre pays. D’où le thème choisi pour la célébrer : «Quelles mesures d’accompagnement pour l’entrepreneuriat des jeunes dans le contexte de la Covid19 au Niger». Outre ce thème qui est d’une importance capitale, selon les explications du ministre Boureima Souleymane, deux autres panels seront animés par d’éminents spécialistes. C’est pourquoi, le ministre a invité les participants à suivre attentivement afin de tirer largement profit de leurs expériences. Il s’agit du panel: ‘’Opportunités entrepreneuriales chez les structures d’accompagnement’’ et du panel ’’Impact de la Covid19’’.
Pour le ministre de l’Entrepreneuriat des Jeunes, le forum des jeunes dans l’agrobusiness «Yafo Niger» constitue un cadre d’échanges, de partage d’expériences et d’informations sur l’entrepreneuriat agricole. Un cadre qui, selon lui, fait désormais partie intégrante des initiatives innovantes qui contribuent fortement à la mise en œuvre de l’initiative 3N «Les Nigériens Nourrissent les Nigériens», une initiative si chère à SE Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat. Le ministre Boureima a relevé que de par ses enjeux stratégiques, le forum des jeunes dans l’agrobusiness s’inscrit dans une logique d’accompagnement et de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes. C’est pourquoi, sa première édition tenue en 2019 a suscité chez les jeunes et les partenaires un engouement certain, les amenant ainsi à recommander vivement la poursuite de l’évènement en vue de toucher plus de jeunes et d’avoir un impact collectif.
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Atelier de lancement des études de faisabilité du projet d’électrification rurale de 250 villages au Niger : Accroître le taux d’accès des ménages ruraux à l’électricité
Image d'illustrationLe Conseiller Technique de la Ministre de l’Energie, M. Harouna Ibrahim a présidé hier matin dans les locaux de l’Agence Nigérienne de Promotion de l’Electrification en milieu Rural (ANPER), la cérémonie de lancement des études de faisabilité du projet d’électrification rurale de 250 villages au Niger. Cette réunion de haut niveau a pour objectif de partager avec les partenaires techniques et financiers, les acteurs publics et privés (locaux et internationaux) les opérateurs de mini-réseaux, la méthodologie, les choix des localités ainsi que les perspectives de financement et d’investissement qui sont liés aux résultats de ces études. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du président du réseau des parlementaires sur l’électrification rurale, du Directeur général de l’Agence Française de Développement (AFD), du Directeur général et des administrateurs de l’ANPER, ainsi que de plusieurs invités.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le Conseiller Technique de la Ministre de l’Energie a indiqué que cet atelier intervient dans un contexte de mobilisation générale au niveau national, régional et international en faveur de l’accès universel à l’énergie pour qu’elle soit abordable, fiable et respectueuse de l’environnement gage d’un développement durable. Selon M. Harouna Ibrahim, la mise en œuvre du projet 250 villages joint pleinement les objectifs du Programme de renaissance II contenus dans le PDES 2017-2021, de SEM Issoufou Mahamadou sur la transformation du monde rural à travers le développement de l’électrification, avec comme objectif à court terme de porter le taux d’accès des ménages à l’électricité de moins de 1% aujourd’hui, à 10% en 2021 en zone rurale.
«Ces études de faisabilité portées par l’ANPER, visent à sélectionner des localités bénéficiaires dans les régions d’Agadez, de Tahoua et de Tillabéri, suivant des critères techniques appropriés qui permettront de définir l’option de mise en œuvre technico-économique la plus judicieuse du projet » a ajouté le Conseiller Technique de la Ministre de l’Energie. Il a souligné que cette volonté politique de rehausser de façon significative le taux d’accès à l’électricité en zone rurale s’est traduite par plusieurs réformes intervenues dans le secteur de l’énergie. M. Harouna Ibrahima a enfin lancé un appel à tous les acteurs intervenant dans le domaine de l’électrification rurale à intégrer cette dynamique afin de mieux réussir cette mission.
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Atelier de sensibilisation sur les exploitations des mines artisanales de l’or et des carrières : Vers une réorganisation du secteur pour un meilleur impact sur l’économie
La ministre des Mines, Mme Ousseini Hadiza Yacouba a présidé hier matin à Maradi, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de sensibilisation, d’information et de communication sur les dispositions législatives, réglementaires et les bonnes pratiques en matière d’exploitation artisanale de l’or et des carrières.
Selon le Secrétaire général du Ministère des Mines, M. Hama Abdou, la région de Maradi a connu un regain d’activités d’orpaillage au cours du dernier semestre de cette année. «Ces activités qui ne sont pas conduites dans les normes, ont engendré des accidents avec des pertes en vie humaine. Face à cette situation, un comité a été mandaté pour réfléchir sur les stratégies à mettre en œuvre en vue d’une meilleure organisation de l’activité», a-t-il dit. Cet atelier s’inscrit justement dans ce cadre pour analyser les fruits des réflexions faites par ce comité qui a travaillé un mois durant et fait des propositions. Le Secrétaire général du Ministère des Mines a énuméré les différentes actions posées depuis l’accident survenu sur le site de Kandamao. Il s’agit entre autres de la décision de fermeture immédiate du site prise par le Conseil des ministres, la prise des actes au niveau régional relativement à la fermeture du site d’extraction, la sécurisation du site.
Le gouverneur de la région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar, a indiqué que depuis le mois de juillet, la commune de Dan Issa est devenue une zone d’attraction avec l’apparition de l’or. Il a indiqué que le site actuel de Kandamao qui a suscité un espoir auprès de toutes les populations de Katsina et du Gobir est peuplé d’environ 30.000 personnes et exploité de manière anarchique. «C’est dans ces conditions qu’est intervenu le malheureux accident du 7 novembre ayant occasionné des pertes en vie humaine» a-t-il précisé. Après la fermeture du site, suite à ce drame, et l’analyse de la situation, le gouvernement envisage la réorganisation de l’exploitation de l’or sur ces sites, a-t-il ajouté.
La Ministre des Mines, Mme Ousseini Hadiza Yacouba pour sa part a estimé que la fermeture du site de Kandamao constitue un tournant décisif dans la réorganisation des exploitations artisanales de l’or et des carrières dans la région de Maradi. Elle a reconnu que l’activité d’orpaillage occupe depuis plusieurs années des milliers de nos compatriotes. Mais, du fait de l’informel que caractérise ce secteur, l’Etat ne dispose d’aucune statistique fiable notamment sur les quantités d’or produites et commercialisées. Elle a indiqué que l’organisation de cet atelier est la preuve de la détermination du gouvernement à traduire dans les faits, l’importance qu’il accorde à la lutte contre la pauvreté en général et à la promotion du secteur minier en particulier.
Madame Ousseini Hadiza Yacouba a indiqué que le Gouvernement est décidé à accompagner l’orpaillage avec l’assistance des partenaires au développement en vue de créer les conditions favorables à son développement et à l’amélioration de son impact sur l’économie nationale. «Il s’agit pour le gouvernement de repenser à la fois son organisation et les conditions de son exercice tout en sauvegardant les intérêts de tous les acteurs», a-t-elle averti. Aussi, la ministre des Mines a rappelé aux participants que leurs réflexions doivent prendre en compte l’épineuse question de l’ouverture des carrières de matériaux de construction. «La région de Maradi et les arrondissements de Maradi connaissent des exploitations anarchiques des carrières dont certaines menacent dangereusement les infrastructures routières et autres édifices publics et privés», regrette-t-elle. La ministre des Mines a fondé l’espoir qu’à l’issue de ces travaux, le gouvernement disposera d’un document stratégique sur les exploitations des mines artisanales de l’or et des carrières dans la région de Maradi.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
30 décembre 2021
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Célébration de la fête de l’Aid El-Fitr : Des prières invocations pour la paix et le développement du pays à Zinder
La communauté musulmane de Zinder a célébré,le dimanche 1er mai dernier, la fête de l’Aid El-Fitr marquant la fin du mois de Ramadan. A cette occasion, des milliers de fidèles parmi lesquels le Gouverneur de la Région, M. Laouali Amadou Madougou se sont rendus à la place de la Grande prière pour accomplir les deux Raka’at recommandées par le Saint –Coran en pareille circonstance.
Peu avant la prière,les marabouts prêcheurs ont entretenu les fidèles musulmans sur les versets du Saint-Coran pour leur rappeler la grandeur et la puissance de Dieu ainsi que l’importance du jeûne et les récompenses attendues du Créateur à l’au-delà.
A la fin des deux Raka’at, le Gouverneur de la région de Zinder et l’Honorable Sultan du Damagaram ont tour à tour pris la parole pour demander aux fidèles musulmans de multiplier les invocations pour la paix,la sécurité et le développement du Niger.
Enfin, les responsables administratifs ont effectué le déplacement du Gouvernorat pour présenter au gouverneur Laouali Amadou Madougou leurs vœux de bonne fête. Le Sultan du Damagaram, Aboubacar Sanda Oumarou qu’accompagne l’ensemble des acteurs du Palais ont également rencontré le Gouverneur de la région pour les mêmes motifs.
SidoYacoubaANP-ONEP, Zinder
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Décentralisation / Redevance pétrolière au titre de l’année 2021 : La Ville de Zinder investit 110 millions de FCFA dans le secteur de l’éducation
La Ville de Zinder a bénéficié d’une enveloppe de 123 millions de FCFA dans le cadre de la redevance pétrolière en 2021. Une grande partie de ces fonds, soit 110 millions ont servi à faire des investissements dans le secteur de l’éducation. Les 13 millions restants ont été orientés, selon le maire, pour servir de fonctionnement à l’administration de la Ville de Zinder.
Lors de ses récentes assisses, le Conseil de Ville a décidé d’injecter 110 millions de FCFA pour construire des classes et la réhabilitation des classes au niveau des cinq Arrondissements communaux de Zinder ainsi que l’acquisition de 1000 tables-bancs, la réalisation des clôtures au niveau de certaines écoles. Il s’agit à travers de choix de donner un cachet particulier au secteur de l’éducation qui constitue, à en croire le maire central, M. Abdoul Rahim Balarabé, une grande préoccupation dans la région de Zinder d’une part et un vœu cher au Président de la République M. Mohamed Bazoum d’autre part.
L’école N’Wala et l’école Birni Sud implantées depuis plus de quatre décennies vont enfin être dotées de murs de clôture de près de 1000 mètres linéaires. A cela s’ajoutent la construction des blocs de toilette au niveau de la tribune officielle, la mise en place d’un restaurant en chantier et le logement du gardien. Les cinq Arrondissements communaux ont bénéficié chacun de deux blocs de classes et des réhabilitations de classes ainsi qu’une dotation en tables-bancs, armoires et chaises de bureau.
Le maire central de Zinder s’est rendu le week-end dernier au niveau des chantiers de construction de ces nouvelles infrastructures pour mesurer l’impact des réalisations en cours dans les villages périphériques. Il s’agit notamment des villages de Dan Kyapo, Tagoyé, Garin Bardé, Dan Bourandia et Angoual Bawa.
A l’issue de ces visites, M. Abdoul Rahim Balarabé s’est félicité de la qualité des réalisations en cours et du suivi rigoureux accordé par les services techniques de la municipalité dans la mise en œuvre desdits travaux. Il a saisi l’occasion pour appeler l’Association des parents d’élèves, les COGES et le corps enseignant à veiller à l’entretien de ces infrastructures construites en matériaux définitifs pour remplacer les classes en paillotte.
Sido Yacouba : ANP-ONEP/Zinder
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Diffa/Préparatifs du la fête du 18 décembre : La capitale du Manga prête pour accueillir les festivités
Tout est prêt pour accueillir les festivités entrant dans le cadre de la fête commémorant de la proclamation de la République du Niger, le 18 décembre 1958, dont Diffa accueille cette année les activités.
Le comité d’organisation Diffa N’glaa, dans une de ses dernières missions, a rencontré la population le 19 novembre 2021 pour leur confirmer la tenue de la fête du 18 décembre dans la région où la population, restée optimiste, s’active pour accueillir leurs hôtes.
Presque tous les travaux sont achevés au niveau des infrastructures qui devraient accueillir les festivités. Ainsi la tribune officielle, l’aéroport Tandja Mamadou, le stade de la concorde, les bâtiments de la cité Diffa N’glaa, la maison des jeunes et de la culture, et un certain nombre d’institutions et écoles publiques, le palais du chef de canton de la komadougou, de la grande Mosquée et la cité du 18 décembre ont connu des retouches dans le cadre de cette fête.
La ville brille avec des lampadaires installés sur les grandes artères, et surtout sur la grande voie bitumée et des ronds-points où des monuments ont été construits pour rappeler l’histoire ou la culture du Manga, le tout pour rendre Diffa vraiment ‘’N’glaa’’.
La mairie avec le soutien des jeunes de la ville continue des mener des actions de salubrité contribuant ainsi à rendre la ville propre avant l’arrivée des participants à cette fête.
Déjà, depuis quelques semaines, les répétitions pour les différentes compétitions ont débuté. Certaines écoles de la capitale du Manga accueillent les festivaliers.
Rappelons que Diffa devrait abriter ces festivités depuis le 18 décembre 2020, mais ont été reportées pour raison d’insécurité à cette époque. ‘’Diffa N’Glaa’’ est un programme triennal de modernisation de la ville.
(ANP)
13 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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- Catégorie : Société
Faut-il croire encore aux regroupements régionaux en Afrique ? Connectionivoirienne
I – Dans le train de nuit reliant Genève et Zurich vendredi dernier, nos deux voisins étaient deux fonctionnaires du BIT. L’un Canadien et l’autre un Mauricien. La discussion que nous eûmes porta sur la capacité des pays africains à conjuguer leurs forces pour réaliser des projets communs afin de se prendre en main et s’auto-suffire dans différents domaines. Notre position est très tranchée sur cette question.
Des exemples pertinents existent pour que l’intégration économique et politique soit une réalité, mais on a l’impression que nos malheureux pays africains travaillent à s’affaiblir eux mêmes. Comment est-il possible que deux capitales africaines comme Kinshasa et Brazzaville distantes de 4km, n’ont jamais pu se mettre d’accord pour construire un pont pour favoriser leurs échanges ?
Comment expliquer que depuis les indépendances, nos pays n’ont rien fait pour prolonger le chemin de fer de Dakar à Niamey, de Ouagadougou vers Niamey, ce qui était le but voulu par le colonisateur quand il engageait les travaux de construction.
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- Catégorie : Economie
L’air du temps : Défi : décrocher le Bac !
Après les candidats au BEPC, qui ont déjà eu ‘’leur part’’ avec des résultats pas très reluisants, c’est au tour de leurs ainés du Lycée d’affronter les épreuves du Baccalauréat. Au moment où ils abordent la date butoir du 18 juillet qui marquera le début des épreuves, que d’angoisse et d’incertitude ! Même chez les réputés ‘’super-cracks’’, le suspense est total. Ne parlons pas du cas de ceux qui, comme la cigale dans la fable de La Fontaine, ont passé toutes les soirées à ‘’s’enjailler’’ dans les ‘’fada’’ du quartier ou à tripoter leur smartphone pour écouter la musique, échanger des messages et visionner des vidéos sur Tik-tok. Pour ces derniers, l’atmosphère est plutôt lourde ! L’inquiétude est d’autant plus grande que désormais, les jeunes candidats ne pourront plus compter sur le fameux ‘’tuyau’’ qui, à une certaine époque, faisait des heureux parmi les candidats. Le temps de l’opportunisme étant révolu, l’on ne peut plus compter que sur ce qu’on a enregistré et validé dans son ‘’disque dur’’. Comme on peut le deviner, les nuits sont longues pour les candidats soucieux de leur réussite. Pour parler comme eux, ça carbure !
Toujours est-il que, de nos jours, force est de constater que rien ne se passe plus comme avant. A une certaine époque, la rage de réussir au Baccalauréat prenait le ton d’un défi crucial, comme si la vie des candidats en dépendait. C’était l’époque où les candidats déclamaient à tue-tête, souvent entre deux exercices ardus, le fameux slogan : ‘’le Bac ou l’exil !…’’. Ceci pour rappeler que pour l’ancienne génération, la réussite était d’abord et avant tout une question d’honneur personnel, un défi à relever absolument pour toute âme bien née.
Aussi, à cette époque-là, c’est peine perdue que de tenter de consoler un candidat qui venait à échouer au Bac. Il serait inconsolable ! Tandis que les plus sages d’entre eux se retiraient dans une profonde détresse en déversant des larmes intarissables, d’autres moins coriaces sombraient dans une totale dépression, allant souvent jusqu’à mettre fin à leurs jours.
Aujourd’hui, ces slogans chers à l’ancienne génération de candidats au Bac ont presque tout perdu de leur sens et de leur vigueur. Exit donc la farouche compétition entre les candidats, voire entre les écoles, qui avait permis jadis à des candidats voués à l’échec d’arracher le Bac avec leurs tripes, et à des établissements de réaliser des taux de réussite à la limite de l’exceptionnel ! Mais, c’était une époque…
Bonne chance et plein de succès pour les candidats !
Assane Soumana(onep)
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- Catégorie : L'air du temps
M. Alkabouss Moussana, Directeur Général de la Société Nigérienne du Charbon d’Anou-Araren (SONICHAR) : « Il serait suicidaire pour SONICHAR, voire même pour notre pays, d’abandonner brutalement et totalement la production de l’électricité à partir de
Comme on le sait, la SONICHAR, dont vous assurez les fonctions de Directeur Général, est un maillon important du dispositif énergétique de notre pays. Pour créer cette société de grande envergure, il a fallu une volonté politique affirmée, mais surtout des investissements colossaux. Comment se présente aujourd’hui la SONICHAR, après plus de quarante ans d’existence?
D’abord, je vous remercie de l’opportunité que vous m’offrez pour parler de SONICHAR. En effet la SONICHAR, comme vous l’avez si bien dit est une société très importante et stratégique pour le pays car étant la seule source d’énergie fiable dans la zone Nord du pays non connectée du réseau électrique national.
Rappelons que sa création en 1975, procède d’une vision et d’une volonté politique extraordinaires, d’autant plus qu’à l’époque l’énergie électrique produite par les groupes électrogènes coutait beaucoup moins chère. C’est un complexe industriel comportant une mine à ciel ouvert de charbon et une Centrale thermique à charbon de deux tranches de 18,8MW chacune. La première tranche a été mise en service le 27 avril 1981 et la deuxième tranche le 4 octobre 1982 ; le tout conçu pour une durée de vie de 25 ans. Précisons qu’en raison de la qualité médiocre de son charbon, la Centrale SONICHAR est un prototype construit pour consommer ce charbon de teneur faible. Ce complexe a couté 65 Milliards FCFA comme investissement initial. Cette dette rétrocédée aurait pu être épongée n’eut été la dévaluation de 1994.
Pour répondre précisément à votre question, vos constatez aisément que cette Centrale a plus de 40 ans de fonctionnement alors que conçue pour 25 ans d’où sa très faible santé mécanique. Elle est donc vétuste aujourd’hui et peut s’arrêter à tout moment. Elle tient grâce à l’expertise de son personnel qui est 100 % Nigériens et un plan de maintenance et d’entretien très rigoureux.
Du point de vue santé financière, après avoir traversée des années difficiles durant lesquelles, elle a vu son capital social de 19,730 millions FCFA s’effondrer pratiquement de moitié, SONICHAR depuis 2012 a reconstitué complétement ce capital et a commencé à payer les dividendes à ses actionnaires pour la première fois de sa vie et aussi à primer son personnel à partir de 2013. Actuellement, ses capitaux propres sont passés de 18 milliards FCFA à plus de 25 milliards FCFA de 2011 à fin 2021.
Quels sont les résultats réalisés de nos jours par la SONICHAR en termes d’exploitation du gisement de charbon et de production d’énergie électrique?
Pour produire l’énergie électrique, nous utilisons 3 matières premières : le charbon, l’eau et l’air. Ainsi de 1980 à 2021, 7 577 569 tonnes de charbon et 66 141 589 mètres cube de stérile ont été extraits, 108 717 614 mètres cubes d’eau ont été consommés dont 49% par la Centrale et 51% gratuitement par la population, le maraichage et l’élevage pour une production de 6 590 997 MWh d’électricité avec une disponibilité des tranches thermiques supérieure à 97%.
Quelles sont les difficultés majeures qui entravent le fonctionnement à plein régime de la SONICHAR?
En effet, face à une demande d’énergie en constante évolution et face au vieillissement de la centrale actuelle qui est hors limite d’âge, la difficulté majeure réside dans la continuité à assurer la production d’énergie électrique dans la Zone Nord du Niger non interconnectée au reste du réseau. À cela s’ajoutent : l’arrêt de la COMINAK en Mars 2021, un client majeur qui faisait 40% de son chiffre d’affaires. Bien que la mise en œuvre du plan de sauvetage 2021-2023 conclu entre l’Etat, les Miniers (SOMAIR, COMINAK), NIGELEC et SONICHAR, ait été bien respecté en 2021, il demeure fragile pour les années 2022 et 2023 en raison de la flambée des prix des pièces de rechange et des matières ; la difficulté d’approvisionnement et la hausse significative des coûts des pièces de rechange et de certains produits du fait de la pandémie de la COVID-19 et de la guerre en Ukraine.
Il y a aussi d’autres difficultés liées au problème sécuritaire de la région et la COVID19 qui limitent la venue des prestataires étrangers dans le cadre des révisions annuelles programmées des installations ; à la saturation des deux (2) lignes de 20 kV de NIGELEC alimentant la ville d’Agadez en énergie électrique ; au renouvellement des installations actuelles dû à la difficulté de trouver le financement pour les projets d’accroissement de la capacité de production composés de la construction d’une centrale thermique au charbon de 2 x 25 MW et de la construction d’une centrale photovoltaïque de 10 MW dont les études de faisabilité ont été achevées respectivement en 2013 et en 2017. Ces difficultés de financement sont liées aux considérations environnementales dont notamment la COP21 à Paris (2015), le sommet du G20 à Rome (2021) et la COP26 à Glasgow (2021).
La SONICHAR doit sa création à un besoin réel de faire profiter notre pays de ses énormes potentialités en charbon, notamment au niveau du gisement d’Anou-Araren. Quel est l’état du potentiel de charbon dont renferme son sous-sol nigérien?
Les réserves prouvées de charbon sur la concession de Tefereyre (SONICHAR) sont estimées au 31 décembre 2021 à environ 15,46 millions de tonnes. Ce qui permettra encore à SONICHAR de fonctionner pendant plus de 60 ans au rythme actuel de production. À ces réserves viennnent s’ajouter des réserves probables de 9 millions de tonnes du périmètre Tarouadji5 concédé par l’Etat. Il y’a également des indices prometteurs de charbon de bonne qualité à Asoloumi à quelques 20 km au Nord-Est de Anou-Araren, mais qui n’ont pas fait l’objet d’exploration donc d’évaluation.
Quelle estimation peut-on faire aujourd’hui des richesses générées par la SONICHAR en termes d’apport pour l’économie nationale?
A défaut de vous donner des chiffres, on peut qualitativement citer les points suivants : la valorisation des ressources minérales et l’allégement de leur coût de production; la contribution à l’indépendance énergétique et l’amélioration de la balance commerciale; le transfert de technologie ; la création d’emplois directs et indirects et la maîtrise d’une technologie de pointe ; la contribution à l’amélioration du taux de couverture à l’accès à l’électricité ; des appuis significatifs pour la consolidation de la paix et de la sécurité ; la lutte contre la déforestation par l’utilisation domestique du charbon carbonisé produit par la société SNCC à Tchirozérine.
S’ajoutent aussi des appuis aux secteurs sociaux de bases dont la construction des salles de classe pour l’éducation et la prise en charge gratuitement des populations pour la santé (environ 80% des coûts par an soient plus de 329 millions FCFA en consultation, examens, soins, hospitalisations et évacuations) ; fourniture gratuite de l’eau à la population urbaine de Tchirozérine, aux villages et campements environnants, aux maraîchers pour le jardinage et aux éleveurs pour leurs troupeaux à travers 10 abreuvoirs sur une distance de 30 kilomètres (51% de la production totale en eau) ; des appuis multiples à l’administration et collectivités ; contributions aux activités culturelles et sportives.
En conclusion, les dépenses relatives à la responsabilité sociétale de SONICHAR s’élèvent en moyenne par an à plus de 895 millions FCFA durant les 10 dernières années.
Monsieur le Directeur Général, le contexte international n’est plus favorable à l’exploitation du charbon, avec à la clé l’interdiction de tout investissement dans ce domaine. Pensez-vous qu’avec tous les défis énergétiques auxquels notre pays est confronté, et au regard des toutes les potentialités dont il dispose, il serait possible pour le Niger de tourner la page de cette énergie fossile?
En effet, le contexte international marqué par les enjeux environnementaux pénalise grandement les activités de SONICHAR surtout dans la mise en œuvre des projets d’accroissements de la capacité de production dont je parlais tantôt. Au vu des énormes potentialités de charbon que possède le Niger et de la compétitivité qu’offre l’énergie thermique à charbon par rapport à l’énergie produite par les groupes électrogènes, il serait difficile pour le Niger de se priver de cette source d’énergie fiable et disponible. Les énergies renouvelables présentent des alternatives intéressantes, mais sont des sources d’énergie intermittentes et dépendent beaucoup des aléas climatiques. D’ailleurs, nous notons que les positions à l’échelle mondiale sont en train d’évoluer avec la guerre en Ukraine et la crise énergétique qui secouent les Etats Européens, qui aujourd’hui sont obligés d’utiliser les énergies fossiles pour atténuer les effets de cette crise énergétique.
Quelles sont, aujourd’hui, les perspectives et les solutions qui se présentent pour la SONICHAR ?
La reprise du marché de l’Uranium va permettre l’installation de nouvelles sociétés minières dont GLOBAL ATOMIC, GOVIEX et IMOURAREN qui viendront se connecter sur le réseau électrique dont déjà la demande est supérieure à l’offre.
La seule solution à court terme pour SONICHAR est la mise en œuvre rapide des projets d’accroissement de sa capacité de production. Ainsi les besoins de NIGELEC et des sociétés minières seront satisfaits à travers ces projets qui consistent à l’hybridation de la centrale actuelle et à mettre l’accent sur le mix énergétique et sur les énergies renouvelables.
Par conséquent, les projets de construction d’une centrale thermique à charbon de 2 x 25 MW et d’une centrale photovoltaïque de 10 MW dont les études de faisabilité ont été faites, seront remplacés par une centrale photovoltaïque de 50 MW et une tranche thermique à charbon de 32 MW. Il serait suicidaire pour SONICHAR, voire même pour notre pays, d’abandonner brutalement et totalement la production de l’électricité à partir des énergies fossiles. Actuellement, la zone Nord isolée ne peut pas se passer de SONICHAR à court terme pour son développement, car n’ayant aucune unité de production d’énergie d’origine non fossile.
Quel plaidoyer voudriez-vous lancer en faveur d’une relance des activités de la SONICHAR?
Le principal plaidoyer que nous voulons lancer:
- À l’endroit de l’État et des partenaires techniques et financiers : le financement rapide des projets SONICHAR pour remplacer et ou renforcer la capacité de la Centrale actuelle vétuste en vue de satisfaire les besoins en énergie électrique de la région d’Agadez ;
- À l’endroit de la NIGELEC : la construction d’une ligne de 132 kV Anou-Araren-Agadez et des lignes MT permettant le raccordement de la ligne 132 kV Anou-Araren-Arlit aux nouvelles sociétés minières en instance d’exploitation dans la zone ;
- À l’endroit de la population de la région d’Agadez : l’accompagnement et la compréhension de SONICHAR dans la réalisation de sa mission stratégique de producteur indépendant d’énergie qu’elle assure depuis sa création.
Par Assane Soumana(onep)
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- Catégorie : Interview
Maradi / fortes précipations : 4 décès, 1043 maisons effrondrées, 1057 personnes sinistrées
Image d'illustration Cette année encore, certaines localités de la région de Maradi ont connu des inondations dues aux fortes précipitations enregistrées. Selon les statistiques du Dispositif de prévention et de gestion des crises alimentaires et catastrophes, on enregsitre, pour toute la région de Maradi à la date de 30 août 2019, quelque 32 villages qui ont connu des inondations, avec 1043 maisons effondrées, 137 cases endommagées, 969 ménages sinistrés totalisant 1057 personnes. On dénombre malheureusement 4 décès, 37 blessés.
Selon le Secrétaire permanent régional du Dispositif de prévention et gestion des crises alimentaires et Catastrophes par Intérim, M. Saminou Moussa, à la date du vendredi 30 août 2019, cinq (5) des huit (8) départements que compte la région de Maradi sont touchés par des inondations et deux villages du département de Mayahi ont enregistré des chutes de grêle qui ont endommagé des centaines d’hectares de culture.
Au niveau du département d’Aguié, un décès a été enregistré, 22 blessés, 229 personnes sinistrées, 56 maisons effondrées, une case endommagée.
Dans le département de Dakoro, ce sont les communes de Dakoro, de Dan Goulbi, de Roumbou 1, de SolyTagriss, de SabonMachi et de Birnin Lallé qui ont été touchées. Au total pour ce département, 6 villages ont été touchés avec 377 maisons effondrées, 55 cases endommagées, 408 ménages sinistrés pour un total de 3470 personnes sinistrées. De ces villages du département de Dakoro, il a été enregistré un (1) décès, dix (10) blessés et des dégâts sur les classes, les mosquées et les greniers.
Pour le département de Guidan Roumdji, la commune de Guidan Roumdji et celle de Guidan Sori ont connu des inondations. Pour ce département, six (6) villages ont été touchés avec 224 maisons, 81 cases endommagées, 259 ménages qui comptent 3172 personnes sont sinistrés.
Dans le département de Madarounfa, seule la commune rurale de Gabi est touchée par ces inondations. Le seul village concerné a enregistré 92 maisons effondrées, 89 ménages sinistrés. Au total, 989 personnes sinistrées ont été enregistrées au niveau de la commune rurale de Gabi.
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Mme Khadijah Diallo, Directrice Générale de la Haute Autorité du Waqf : « C’est à nous de trouver les investissements Waqf les plus profitables qui vont servir les objectifs de développement durable du Niger dans les secteurs sociaux »
Mme la Directrice Générale, la Haute autorité du Waqf a mis en place au mois de mars dernier, un fonds waqf destiné aux-ayant droits des agents des Forces de Défense et de Sécurité décédés ou disparus en service commandé. Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est le fonds Waqf et d’où émane l’idée de la création du fonds Waqf ?
Merci de nous recevoir et de nous donner l’opportunité d’apporter des informations supplémentaires et complémentaires par rapport à la Haute Autorité du WAQF et de ses actions de façon générale. En vérité, La Haute Autorité du Waqf n’a pas mis en place le fonds waqf destiné aux ayants-droits des FDS au cours du mois de mars 2021.
En réalité, le Fonds avait été annoncé par le Chef de l’Etat le 17 décembre 2019 et le décret le mettant en place date de février 2020. Ce qu’on a fait en mars c’est le lancement officiel de la phase de transition de ce fonds. Cela me ramène à expliquer ce qu’est le principe du Waqf. Qu’est-ce que c’est que le Waqf ? Le Waqf dans le droit Islamique c’est un bien dont la jouissance est mise à la disposition soit d’un bénéficiaire public en ce qui concerne le Waqf public, soit d’un bénéficiaire privé. Traditionnellement, c’est quelqu’un qui met à disposition un bien dont il permet la jouissance aux membres de sa famille, on appelle cela le Waqf de famille. Il peut aussi décider que la jouissance peut bénéficier et aux bénéficiaires publics et aux bénéficiaire privés, ce qu’on appelle Waqf mixte. Il peut aussi décider que le Waqf va bénéficier à la protection de l’environnement par exemple ou tout autre objet licite. Alors le Fonds Waqf dont vous parlez au profit des ayant-droits des FDS décédés ou disparus sur le champ d’honneur est un projet parmi tant d’autres des projets dont s’occupent la Haute Autorité. Les missions de la Haute Autorité de Waqf se résument en gros à trois ou quatre points. Le premier c’est la gestion de tout projet de Waqf public. Le deuxième, c’est la supervision et le contrôle des autres types de Waqf. Le troisième, c’est la mobilisation des ressources pour le financement des Waqf public. Et enfin, le quatrième que j’aimerais ajouter c’est la promotion et la vulgarisation ou la démocratisation du concept de Waqf au Niger qui existait déjà parce que le Niger est un pays de tradition musulmane. J’aurais appris que par exemple dans l’Aïr on l’appelle le « Habouss ». C’est le même terme qui est utilisé au Maghreb pour désigner les Waqf. Au Maroc c’est bien connu, il y’a même un ministère des Habouss qui dépend de la Cour Royale. Donc il en existe au Niger et traditionnellement ce sont des champs et des terres agricoles que les riches mettent à la disposition des populations plus vulnérables.
Depuis l’installation de ce fonds, pouvez-vous nous dire Madame, quelles sont concrètement les actions que vous avez menées au-delà de l’assistance alimentaire ?
La particularité de ce fonds Waqf c’est que c’est un Waqf indirect. Ça veut dire qu’il s’agit d’un fond d’investissement dont les bénéfice et profits vont à la cible désignée, en l’occurrence les ayant-droits des FDS. Qui dit investissement dit un processus de mise en place qui prend du temps. C’est ce que le chef de l’Etat a remarqué lorsqu’il a convoqué en octobre 2020 une réunion spéciale du Conseil de Sécurité sur la mise en œuvre de ce Fonds Waqf. Il a alors insisté qu’on devait tout faire pour que les familles puissent commencer à jouir de ce Waqf le plus tôt possible. Et il a ainsi instruit de procéder en deux phases. Une phase de transition d’un an pour lequel un montant de 500 millions de francs CFA a été alloué pour apporter une assistance immédiate aux familles en attendant qu’on mette en place un mécanisme d’investissement avec le reste de fonds et les ressources qu’on devrait mobiliser. La mise en œuvre de cette phase de transition est assurée par un comité dirigé par la Haute Autorité du Waqf et dans lequel siègent les représentants de tous les corps des FDS ainsi que les représentants des familles des FDS. Ensemble on a identifié les besoins à couvrir immédiatement et on a aussi arrêté les modalités de mise en œuvre. Parmi ce qui a été décidé c’est d’apporter une assistance financière trimestrielle aux familles. Au début il était convenu que ce serait mensuel, mais c’est très difficile d’être ponctuel dans la mise en œuvre du fait que les familles sont éparpillées sur tout le territoire et un mois ça passe très vite. Une autre partie du montant a été alloué aux familles parmi les bénéficiaires qui ont été victimes des inondations des mois de mai et juin de l’année dernière. Puis il y’a eu aussi une partie qui a été dédiée pour aider les familles des FDS qui font face à des situations d’éviction pour des impayés des loyers. Il a été décidé aussi l’allocation d’une partie du fonds comme une assistance scolaire pour payer la scolarité des enfants à la rentrée et enfin un petit fonds est alloué aux activités d’autonomisation et de renforcement des capacités productives des familles, pour celles qui exercent déjà une activité productive. L’objectif pour moi c’est vraiment de contribuer à toute action qui vise à préserver la dignité des familles. C’est l’orientation générale qu’on a donné à ce fonds. On a demandé aussi au gouvernement de nous octroyer des terrains pour accompagner les familles à acquérir un logement dans le long terme. Ainsi nous avons obtenu 550 terrains à Niamey qui seront mise à disposition des familles. Ceci a également fait l’objet d’une annonce en mars lors du lancement du fonds.
Par ailleurs, on mobilise des ressources auprès de nos partenaires qui ont acceptés de prendre en charge plus de 300 orphelins avec de bourses mensuelles.
Pouvez-vous nous donner quelques statistiques concernant le nombre de ménages qui ont bénéficié de ces pécules ainsi que la scolarité des enfants ?
La première activité qu’on a essayé de faire pour être le plus efficace possible pour l’assistance qu’on veut apporter aux familles, c’est le recensement de celles-ci. Les corps de FDS ont des chiffres. Il faut les mettre à jour pour avoir une base de données assez fiable. En plus les familles sont malheureusement sur tout le territoire national. Il va falloir faire l’effort de les atteindre tous. Quant à l’assistance scolarité, ce sera déroulé à la rentrée de septembre 2021.
Concrètement madame comment sont identifiés les personnes bénéficiaires de ce fonds-là ?
Les bénéficiaires sont prévus par les textes de lois en vigueur. L’assistance du Waqf est destinée uniquement aux « Ayants droits FDS décédés en service commandé avec engagement ou ayant succombé de suite des blessures survenues sur le champ d’opérations a tombées ou blessées grave sur les champs d’honneur) tels que définis par le décret n°2020-142 /PRN/MF du 07 février 2020 et selon les textes en vigueur notamment le décret N :2013-214/PRN/MI/SP/ D/AR/MDN/MH/E/MF du 7 juin 2013.
Comme je l’ai dit, l’armée a ses bases de données. Pour le moment c’est cela notre base pour identifier les familles.
Cette opération envers les FDS est l’une de grandes opérations que vous avez menée…
En effet, c’est le projet phare de l’institution parce que le décret créant ce Fonds Waqf a été pris le même jour que le décret créant la Haute Autorité de Waqf elle-même. On a commencé presque en même temps. Maintenant, il y a d’autres projets sur lesquels on travaille comme le projet de modernisation de la morgue.
Est-ce que la collecte des fonds servant à la pratique de vos activités se fait au niveau national ?
En créant la Haute Autorité de Waqf, on a mis en place une vision stratégique pour définir l’orientation qu’on souhaitait donner au Waqf au Niger. Moi, je le considère comme un secteur économique à part entière. On a le secteur public et le secteur privé et ce troisième secteur hybride qui peut combler le gap entre les deux. Ainsi nous travaillons à faire du Waqf l’outil principal de promotion de l’inclusion socioéconomique des couches vulnérables au Niger et du financement des secteurs sociaux. C’est pourquoi, en développant notre document d’orientation stratégique on s’est aligné sur les objectifs du développement du Niger à savoir l’inclusion financière et économique car le Waqf est un outil de mobilisation de ressources. Pour le moment la plupart des ressources sont mobilisées à l’extérieur. Toutefois, il y a des volontés sur le plan national mais il faudrait trouver des mécanismes pour permettre à ceux qui veulent contribuer aux projets d’intérêt national de le faire. En quelque sorte il faut qu’on organise le secteur. Je vous rappelle que le Waqf se repose sur deux piliers, l’investissement qui finance l’action sociale. Cela sous-entend que nous devons nous focaliser sur les investissements pour pouvoir dégager assez de ressources pour financer les secteurs sociaux. Le travail qu’on est en train de faire à l’heure actuelle, c’est d’identifier les projets d’investissement les plus bancables au Niger afin de les proposer aux investisseurs qui sont intéressés à ce type d’investissement.
La caractéristique du Waqf c’est que, c’est le seul investissement égoïste que la personne fait pour elle-même et pour l’éternité, parce que, que la personne soit en vie ou pas, le Waqf continue à travailler pour la personne et rempli sa balance des bénédictions.
Qui parle de gestion et de contrôle, parle de défis et de difficultés, alors quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confronté?
Je n’aime pas parler de difficultés, si c’était facile on n’aurait pas eu besoin d’un cadre règlementaire et institutionnel pour gérer les Waqf. Toute difficulté fait partie d’un processus de mise en œuvre, donc pour moi il n’y a pas de difficultés, c’est des challenges qu’il faut résoudre par des outils appropriés.
La difficulté que j’ai c’est peut-être le temps, je me mets personnellement beaucoup de pression. Je veux attendre des objectifs et des résultats concrets et ça va nous prendre du temps parce qu’il faut retravailler les textes et tout le cadre règlementaire. On a fait beaucoup de travail de cadrage stratégique pour nous tracer une voie à suivre. Il y a tellement de choses à faire pour assurer l’appropriation de l’outil du Waqf dans notre pays et moi je veux qu’on avance avec des pas sûrs. Alhamdulillah, les gens ont accueilli le Waqf favorablement et c’est une chance pour nous que d’autres pays n’ont pas eue. On a également le soutien des autorités, donc tout ce qu’il nous faut c’est de travailler.
La grande difficulté, s’il y a une, c’est la modélisation des projets Waqf propre au contexte du Niger. Et c’est ça pour moi le plus grand défi. Il faut qu’on puisse monter des projets types pilotes qui marchent, qui nous encouragent, qui nous montre que cet outil est vraiment efficace et contribue aux objectifs de développement de notre pays. L’autre challenge c’est la mobilisation des ressources qui a été rendue difficile par le contexte du Covid-19 car toutes les ressources des bailleurs ont été dirigés à la lutte contre la pandémie.
Quels appels avez-vous à lancer aux autorités et à la population relativement aux activités que vous menez?
L’appel que j’aurai à lancer aux autorités c’est de nous soutenir davantage et de s’approprier davantage de l’outil du Waqf et de développer de façon générale la finance sociale islamique parce qu’elle siet comme réponse aux défis de lutte contre la pauvreté dans notre pays. Si on décide d’être aujourd’hui d’être le centre d’excellence de la finance sociale islamique en Afrique de l’ouest on a tout ce qu’il faut. On a une population 99% musulmane qui demande cette offre de produits financiers conforme à ses valeurs morales et spirituelles, on a une université islamique qui forme des cadres compétents dans le domaine de la finance islamique et des banques commerciales islamiques sur place. On a aussi des partenaires techniques et financiers qui nous font confiance comme la BID et sont prêtes à accompagner nos efforts dans ce sens.
À la population de s’approprier de l’outil du Waqf et de comprendre que toute personne peut contribuer à faire un Waqf
Est ce qu’on peut identifier le Waqf à la Zakat?
Non, C’est deux choses différentes. La Zakat est un des 5 piliers de l’islam. Le Waqf est une aumône surérogatoire, donc pas une obligation religieuse, c’est d’ailleurs pour ça qu’un État laïc comme le Niger peut avoir une loi sur le Waqf.
Par Fatouma Idé et Oumar Issoufou(onep)
28 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Montée des eaux du fleuve Niger à Karma : Les habitants des îles et des villages riverains sur le qui-vive
Samedi dernier, c’était le qui-vive à Karma. En effet, les habitants des îles et de certains villages riverains du fleuve Niger ont été délogés de leurs habitations par la montée des eaux du fleuve qui ont atteint un niveau largement au-dessus de la côte d’alerte.
Tout comme à Niamey et dans les autres localités riveraines du Djoliba, la situation a largement atteint la côte d’alerte maximale au niveau de la Commune rurale de Karma, créant une situation d’extrême urgence. Aussi, samedi matin l’heure était au branle-bas général de déménagement pour les habitants des villages insulaires et autres localités situées sur les rives du fleuve.
A pied d’œuvre depuis quelques jours déjà, le maire de la commune, M. Ali Seydou, assure avec prévenance le bon déroulement de l’opération de déménagement et de relogement des sinistrés. Aussi, a-t-il identifié, de concert avec le Chef de canton, des établissements scolaires pouvant servir de centres d’accueil des sinistrés.
Pourtant, le maire qui a très vite mesuré la portée de la menace des eaux, avait voulu anticipé en demandant aux habitants des îles de plier les bagages pour quitter les lieux. Mais ces derniers, qui avaient sous-estimé la gravité de la menace d’inondation, ont d’abord rechigné à partir. C’est le cas du village de Goungou, situé en plein milieu du fleuve où, en dépit des injonctions du maire de quitter l’ile, ont trainé à le faire. Trop tard ! Ce n’est que, le samedi, quand l’eau a commencé à envahir leurs habitations qu’ils se sont résolus à le faire.
« Pratiquement, tous les villages situés au bord du fleuve ainsi que dans les îles sont menacés d’inondation. J’ai personnellement effectué des visites pour mesurer l’ampleur de la menace, et j’ai pu constater que la menace était réelle notamment à Kondi Tondi, Koutoukalé Kourté, et dans les villages insulaires où l’eau a débordé de tous les côtés. Ayant compris la portée de la menace d’inondation, nous avons demandé aux populations de quitter ces localités en leur promettant de leur trouver des lieux d’accueil, notamment dans les écoles », confie M. Ali Seydou.
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Niger, Mali-Azawad : Revenir aux origines politiques de la crise au Sahel
Les milliards, les armes et les forums n’y feront rien tant que perdureront l’injustice, l’impunité et la mal gouvernance. Plus que toute autre chose, les pays sahéliens ont d’abord besoin d’une gouvernance inclusive pragmatique et soucieuse des équilibres nationaux constitutifs de la légitimité des États, une gouvernance destinée à produire des récits nationaux partagés et susceptibles de générer un patriotisme effectif chez chaque citoyen.
La paix et la stabilité au Sahel passent nécessairement par une évaluation audacieuse des politiques publiques conduites depuis les indépendances. La manière dont les Etats ont appréhendé la diversité ethnoculturelle de leurs populations constitue en effet une grille de lecture essentielle à la compréhension des maintes difficultés qui font aujourd’hui le lit des groupes jihadistes. L’iniquité et les injustices inhérentes au fonctionnement de ces Etats devraient constituer le premier écueil à surmonter plutôt que d’exhorter les populations concernées à s’inscrire dans des agendas qui n’ont finalement pour objectif que la perpétuation et la consolidation des systèmes qui les ont toujours marginalisées.
Au Niger, la relative stabilité que connaît le pays depuis plus de vingt ans n’a pas été suffisamment mise à profit pour résorber les problèmes de fond qui avaient abouti à la rébellion des années 90. Le court-termisme et le clientélisme ont prévalu sur une gestion sérieuse des questions de gouvernance. Le terrain demeure éminemment fragile et les élites politiques du pays tardent à prendre enfin la mesure des conséquences périlleuses des politiques menées depuis les indépendances.
Au Mali, contrairement à une idée répandue à dessein, par certains esprits partisans, la crise libyenne n’est pas à l’origine de la décomposition actuelle de l’Etat. La cause, réelle et profonde, est plutôt à rechercher dans le fonctionnement d’un système qui a, depuis toujours, choisi de se structurer autour de certaines communautés, en maintenant d’autres à la marge de la décision politique. Vouloir réduire le conflit actuel à une conséquence du chaos libyen est un déni du véritable problème qui oppose l’Azawad à l’Etat central du Mali depuis la création des frontières actuelles. Les moyens matériels et humains venus de Libye, après la chute de Kadhafi, ont certes contribué à la reprise des hostilités en 2012 mais ils ne constituent pas l’origine réelle du conflit.
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Plusieurs mesures préventives prises pour protéger la communauté universitaire
Dans le cadre du combat contre la pandémie du Covid 19, les autorités politiques et sanitaires ont institué plusieurs mesures préventives. Parmi celles-ci, le fait de rester à la maison, de limiter les déplacements, de respecter une distance d’un mètre, de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, d’utiliser les mouchoirs jetables, d’éviter de se toucher le visage, de se désinfecter les mains et de porter un masque de protection, surtout en cas de toux. Ces mesures doivent être scrupuleusement respectées surtout au niveau des marchés, des commerces et des autres places publiques. En plus de ces mesures, l’Université Abdou Moumouni de Niamey, a mis en place des dispositions, pour mieux protéger la communauté universitaire de cette pandémie.
Selon le Délégué en charge de la communication du Comité exécutif de l’Union des Etudiants Nigériens de l’Université de Niamey (CE/UENUN), M. Illiassou Idrissa, en plus des mesures édictées par les autorités, l’une des premières dispositions prises au niveau du campus, est la publication et la diffusion d’un communiqué interdisant l’accès, à toute personne étrangère à l’Université de Niamey, l’interdiction des visites, tout en sensibilisant les étudiants sur la nécessité de protéger individuellement et collectivement la communauté universitaire. «Aussi, en collaboration avec le Centre National des œuvres universitaires (CNOU), nous avons proposé et demandé à ce que la distanciation sociale d’un mètre soit respectée par les camarades, surtout au niveau de la restauration, où les camarades sont obligés à faire la queue pour se faire servir et inviter les restaurateurs à accélérer les services, pour réduire, sinon éviter des attroupements des camarades. Même au niveau des places assises, dans le restaurant, ou en salles de cours, nous veillons à ce que la distance d’au moins un mètre soit respectée entre les camarades», précise M. Idrissa.
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Reportage chez les collectionneurs d’objets d’art à Niamey : Une présence gagnante et inspirée
Tout domaine à ses professionnels et ses passionnés et l’art ne fait pas exception. Repérer des œuvres et les assembler est un travail de l’esprit et des sens c’est cela le travail des collectionneurs. Dans les centres artisanaux, les ateliers et ou les galeries aux encablures du Petit marché de Niamey, on trouve des tableaux, sculptures et autres créations de l’imagination qui plaisent à la vue, émerveillent et interpellent sur le monde.
« Il faut aller partout si possible pour voir le travail des autres. Voir comment ils développent leur inspiration, car l’art est muable, changeant il faut apprendre toujours des autres » se veut Traoré Abdoulaye, studieux et sage. Il est l’un des plus grands peintres du coin, l’art est relatif et est une passion aussi bien pour les artistes que pour les collectionneurs. « Ce sont des gens qui ont une certaine condition sociale qui collectionnent, qui achètent pour leur patrimoine. Certains revendent des œuvres pour en racheter d’autres », explique celui dont le prestige a depuis longtemps franchi les frontières du pays. Selon lui, on ne peut pas définir la source d’inspiration, on ne peut pas non plus définir la provenance de ce que l’on a en soi, l’inspiration est spontanée, elle est par nature indéfinissable. On a tous un don en soi. « J’essaie juste d’améliorer ce que j’observe dans la vie quotidienne. C’est un jeune qui a compris très tôt que l’argent se gagne à la sueur de son front tout en déplorant la manière par laquelle la jeunesse nigérienne est minée par la recherche du gain facile et c’est cela qui nuit à une production de qualité, en matière artistique.
Non loin de cet espace un autre artiste s’exclame « Depuis plus d’une décennie, nous collectionnons des tableaux de deux genres « figuratif et surréaliste », annonce le maitre des lieux Mamadou Idrissa, collectionneur d’art à côté de la voix longeant le cinéma Vox de Niamey. Au pied de l’escalier qui mène à sa toiture qui lui serve de bureau, la sculpture d’un homme, légèrement incliné, main sous le menton, « troublé », interpelle les passants.
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Situation des prix sur les marchés agricoles : Constance des prix des produits céréaliers
Selon le Bulletin hebdomadaire N°650 Volet Céréales, réalisé par le Système d’Informations sur les Marchés Agricoles (SIMA), tout comme la semaine passée, la situation des prix sur les marchés céréaliers au cours de la Semaine N°15 du mercredi 06 au mardi 12 Avril 2022, était restée relativement constante pour la plupart des céréales. En effet, les prix moyens de toutes les céréales suivies sont restés constants par rapport à leurs niveaux de la semaine précédente, excepté le sorgho dont le prix moyen connait une baisse négligeable de 2%.
Cette constance des prix peut s’expliquer par côté par la régularité de l’offre face à la pression de la demande des produits sur les marchés suivis à cause de la campagne nationale de vente à prix modéré des céréales et la distribution gratuite ciblée aux ménages vulnérables initiées par l’Etat et ses partenaires dans plusieurs localités.
Toutefois, comparés à la même période de l’année passée (2021), les prix moyens de toutes les céréales suivies ont connu des hausses : 17% pour le mil, 19% pour le sorgho, 18% pour le maïs et 2% pour le riz importé. Comparés aussi à la moyenne des cinq dernières années (2017/2021) à la même période, les prix moyens de ces produits, affichent les variations suivantes : +25% pour le mil, +37% pour le sorgho, +34% pour le maïs et +16% pour le riz importé.
Le mil
Cette semaine, le prix moyen du sac de mil d’environ 100 Kg reste sans changement par rapport à son niveau de la semaine précédente du fait de la mise sur le marché continue de cette céréale fortement demandée pendant cette période de Ramadan1. Le prix moyen national du sac de cette céréale est à 29 147 contre 29 111 FCFA précédemment. En glissement annuel, le prix du sac de 100 kg affiche une hausse de 17%. Comparé à la moyenne quinquennale (2017/2021), ce prix moyen est en hausse de 25%.
Au niveau national, le prix le plus bas (25 000FCFA) est relevé sur le marché de Gaya, tandis que le prix le plus élevé (37 500FCFA) est pratiqué toujours à Gothèye. Niamey, le prix moyen du sac de 100 Kg de cette céréale reste constant comparé à son niveau de la semaine antérieure. Ces prix varient entre 30 000 FCFA à Bonkaneye et Katako et 31 000 FCFA à Harobanda, Wadata et Dole.
Le sorgho
Contrairement au prix du mil, cette semaine, le prix moyen national du sac de sorgho d’environ 100 Kg affiche une légère baisse de 2% comparativement à son niveau de la semaine passée. Le prix moyen national du sac de cette céréale s’établit actuellement à 26 392 contre 26 853 FCFA la semaine passée. Par rapport à la même période de l’année passée et à la moyenne quinquennale (2017/ 2021), le prix moyen du sorgho affiche des hausses notoires de 19% et 37% respectivement.
Au plan national, le prix du sac le plus bas (19 200 FCFA) est enregistré sur le marché de Diffa et le plus élevé (40 000 FCFA). Sur le marché d’Arlit. Sur les marchés suivis de la capitale, le prix moyen du sac de 100 Kg de cette céréale a connu une baisse de 5%, en variation hebdomadaire et variable selon les marchés. Le sac de 100 kg s’obtient à 25 000 FCFA sur le marché de Katako pendant qu’il se vend au Marché Dolé à 27 000 FCFA.
Le Maïs
A l’image du prix moyen national du mil, le prix moyen du sac d’environ 100 Kg de maïs est resté constant cette semaine comparativement à la semaine précédente du fait de l’équilibre entre son offre et sa demande sur les marchés suivis. Il s’établit à 27 995 FCFA cette semaine contre 28 062 FCFA la semaine écoulée. Comparé à l’année passée (2021) à la même période, et à la moyenne quinquennale (2017/2021), le prix du sac de 100kg est en hausse de 18% et 34% respectivement.
Au niveau national, les prix du sac de 100 kg ont varié entre 21 000FCFA sur le marché de Dioundou, et 34 000 FCFA sur les marchés d’Arlit, Mirriah et Filingué. Sur les marchés de la Ville de Niamey, le prix moyen du sac de 100kg a baissé de 3% comparativement à son niveau de la semaine passée. Il est à 26 800 FCFA en moyen et variable selon les marchés. Il est à 25 000 FCFA sur le marché de Bonkanèye, 27 000 FCFA sur le marché de Katako et 28 500 FCFA sur les autres marchés suivis de la capitale.
Le Riz importé
Comparé à son niveau de la semaine passée, le prix moyen du sac de 50 Kg de riz importé n’a pas enregistré de changement important au cours de cette semaine, en raison de la régularité de son importation et la constance des consommateurs. Son niveau de prix varie très rarement. Le prix moyen national de sac de 50 Kg s’établit à 22 402FCFA contre 22 682 FCFA la semaine précédente. Comparé à l’année passée (2021) à la même période, le prix du sac de 50 kg est en légère hausse de 2%. Aussi, comparé à la moyenne quinquennale (2017/2021), ce prix moyen est en hausse de 16%.
Au niveau national, les prix du sac de 50 Kg oscillent entre 20 000 FCFA sur les marchés de Doutchi, Tessaoua, d’Ayorou, Abala et Karofane et 26 000 FCFA sur le marché de Tanout. A Niamey, le prix moyen du sac de 50 Kg de riz importé demeure constant comparé à son niveau de la semaine précédente. Il est à 22 000 FCFA sur tous les marchés suivis de la capitale.
Prix des fruits et légumes sur les marchés : Hausse majoritaire des prix des produits horticoles
Selon le Bulletin hebdomadaire N°499 Volet « Fruits et Légumes » réalisé par le Système d’Informations sur les Marchés Agricoles (SIMA), tout comme la semaine écoulée, la situation des prix des fruits et légumes au cours de la Semaine N°15 du mercredi 06 au mardi 12 Avril 2022 a été aussi marquée par une hausse de la majorité des prix des produits horticoles suivis. En effet, à l’exception du citron et de la datte qui ont respectivement baissé de 12% et 1%, les autres produits suivis ont tous haussé : banane 14%, pomme de terre 14%, orange 8%, chou pommé 6%, tomate fraiche 4%. Quant au poivron frais, son prix est resté inchangé. Par rapport à la même période de l’année passée (2021), la plupart des prix produits horticoles suivis comme la tomate fraiche (83%), la pomme de terre (51%), le poivron frais (42%), l’orange (28%), le citron (25%), le chou pommé (22%), la courge 20% sont à la hausse tandis que la datte (7%) et la banane (4%) sont à la baisse. Pour les semaines à venir, avec la forte demande liée au Ramadan, l’on assistera au renchérissement des prix des produits qui redeviendront à la normale aussitôt après la fête.
Analyse des niveaux de prix des fruitsBanane
Le prix moyen de la banane (853FCFA/Kg), affiche une hausse de (14%) par rapport à son niveau de la semaine passée du fait de la forte demande du produit sur les marchés suivis. Le prix le plus bas (750 FCFA) est enregistré sur les marchés de Djamagué et Tillabéry tandis que le prix le plus élevé (1111FCFA/Kg) est collecté à Dosso. Par rapport à la même semaine de l’année passée 2021, le prix de la banane est en baisse de 4%.
Datte
Le prix moyen de la datte a connu une baisse de 1% par rapport à son niveau de la semaine dernière du fait, de l’amélioration de l’offre du produit sur certains marchés suivis. Il se situe à 612 FCFA/Kg. Le prix le plus bas (500 FCFA/Kg) est collecté à Agadez et le plus élevé (800 FCFA/kg) est relevé à Maradi. Par rapport à la même période de l’année passée, le prix de la datte affiche une baisse de 7%.
Citron
Le prix moyen du citron 1081 FCFA/Kg, a connu une baisse de 12% par rapport à son niveau de la semaine écoulée, du fait de l’augmentation de l’offre du produit sur les marchés suivis. Le prix le plus bas (218 FCFA/Kg) est collecté sur le marché de Maradi et le plus élevé (2000FCFA/Kg) est relevé à Agadez. Par rapport à son niveau de l’année passée, le prix du citron connait une hausse de 25%.
Orange
Le prix moyen de l’orange a haussé de 13% par rapport à son niveau de la semaine passée du fait de la forte demande du produit sur les marchés. Il se situe actuellement à 478 FCFA/kg. Le prix le plus bas (129 FCFA/Kg) est collecté sur le marché de Zinder tandis que, le plus élevé (1000 FCFA/kg) est relevé à Agadez. Par rapport à la même semaine de l’année passée, le prix de l’orange présente une hausse de 28%.
Analyse des niveaux de prix des légumes
Chou pommé
Le prix moyen du chou pommé qui est de 200 FCFA/KG cette semaine, a connu une hausse de 6% par rapport à son niveau la semaine passée en raison de l’augmentation de la demande du produit sur les marchés suivis. Les prix moyens oscillent, à l’image de la semaine écoulée, entre (71 FCFA/Kg) sur le marché de Zinder et (400 FCFA/Kg) sur celui d’Agadez. Par rapport à son niveau de l’année passée, le prix du chou pommé a connu une hausse de 22%.
Poivron frais
Le prix moyen du poivron frais situé actuellement à 742 FCFA/Kg, reste constant par rapport à la semaine passée, à cause de la stabilité entre l’offre et la demande du produit sur les marchés suivis. Le prix le plus bas (429 FCFA/Kg) est enregistré sur le marché de Zinder et le plus élevé (1597 FCFA/Kg), est relevé sur le marché de Diffa. Par rapport à son niveau de l’année passée, le prix du poivron frais a haussé de 42%.
Courge
Le prix moyen de la courge se situant à 211FCFA/Kg, a connu une hausse de 8% par rapport à son niveau de la semaine passée, du fait de la diminution de l’offre du produit sur les marchés suivis. Le prix le plus bas 158 FCFA/Kg) est pratiqué sur le marché de Tillabéry et le plus élevé (349 FCFA/Kg) enregistré à Diffa. Par rapport à la même période de l’année antérieure, le prix de la courge est en hausse de 20%.
Pomme de terre
Le prix moyen de la pomme de terre a affiché une hausse de 14% par rapport à son niveau de la semaine écoulée, du fait de la supériorité de la demande du produit sur les marchés. Il se situe actuellement à 484 FCFA/Kg. Le prix le plus bas (350 FCFA/Kg) est pratiqué sur les marchés de Katako et Wadata tandis que le plus élevé (785 FCFA/Kg) est relevé à Diffa. Par rapport à la même semaine de l’année passée, le prix de la pomme de terre est en hausse notable de 51%.
Tomate fraîche
Le prix moyen de la tomate fraîche affiche une hausse de 4% par rapport à son niveau de la semaine passée à cause de l’augmentation de la demande du produit sur les marchés suivis. Il se situe actuellement à 339FCFA/Kg. Le prix minimum (107FCFA/Kg) est enregistré sur le marché de Zinder et le maximum (1000 FCFA/Kg), sur celui d’Agadez. Par rapport à la même semaine de l’année précédente, le prix de la tomate fraîche est en hausse importante 83%.
(Source : SIMA)
ONEP
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- Catégorie : Economie
Vers un Niger uni et prospère : Ensemble pour la défense de la Patrie !
En cette période critique de transition politique, l'heure est à la défense inébranlable de la patrie. Les événements récents ont mis en lumière le besoin urgent de cohésion et d'engagement sincère envers le Niger nouveau qui se dessine. Face à cette conjoncture décisive, chaque Nigérien a un rôle crucial à jouer pour bâtir un avenir meilleur pour notre nation bien-aimée.
Il est indéniable que des éléments opportunistes et hypocrites tentent de semer la confusion et de poursuivre leurs intérêts personnels au détriment de l'intérêt général. Cependant, en rejetant ces attitudes nocives et en se concentrant sur l'intérêt supérieur de notre pays, nous pouvons construire une société plus unie et prospère.
La contribution de chacun est la bienvenue dans cette quête d'un Niger nouveau, plus fort et plus juste. Nous avons besoin de l'engagement de tous les citoyens, qu'ils soient politiciens, membres de la société civile ou simples citoyens, pour créer ensemble un environnement où règnent la transparence, la démocratie et le respect des droits de l'homme.
En restant solidaires et en mettant de côté nos différences pour l'intérêt commun, nous pouvons consolider notre unité nationale et faire face aux défis qui se dressent sur notre chemin. C'est un moment décisif pour notre pays, et chaque geste, chaque parole compte.
Soyons des acteurs engagés dans la défense de la patrie, en mettant de côté nos égos et en travaillant ensemble pour construire un Niger nouveau, résolument tourné vers un avenir meilleur. Le temps est venu de faire preuve de patriotisme et de dévouement envers notre pays, car c'est en unissant nos forces que nous pourrons surmonter les obstacles et bâtir un avenir prometteur pour les générations à venir.
Ensemble, en tant que peuple uni et déterminé, nous pouvons écrire un nouveau chapitre de l'histoire du Niger, empreint de progrès, de justice et de prospérité. La patrie a besoin de nous tous, et notre contribution collective est essentielle pour construire un Niger fort et florissant.
Le moment est venu de se tenir côte à côte, main dans la main, pour écrire ensemble l'histoire d'un Niger nouveau, d'un Niger rayonnant, où la fierté nationale est portée haut et où l'espoir est offert à chaque citoyen. Unis dans notre engagement envers la patrie, nous pouvons forger un avenir radieux pour le Niger, un avenir qui sera le fruit de notre dévouement et de notre amour pour cette terre que nous chérissons tant.
En avant, vers un Niger nouveau, où chaque voix compte, où chaque action a du sens, où chaque Nigérien peut se sentir fier d'appartenir à cette grande nation !
Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)
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Agriculture : Soutien inestimable pour accroitre la production et la productivité agricoles
C’est connaissant l’importance que les populations nigériennes accordent au domaine de l’agriculture que le Gouvernement continue à injecter des ressources considérables dans ce secteur afin de répondre aux attentes des uns et des autres, et d’en faire un réel moteur de développement. Les efforts déployés sont entre autres la mise à la disposition des producteurs des intrants des qualités, notamment engrais, pesticides, fongicide, etc.
Chaque année, le Gouvernement apporte son soutien aux populations en vue de mieux préparer la campagne agricole. A cet effet, l’Etat a mis en place d’importantes quantités d’intrants agricoles. Il s’agit notamment de 4.960 tonnes de semences sélectionnées mobilisées au profit des populations des zones déficitaires de la campagne précédente; 18.388 tonnes d’engrais entreposées dans plusieurs points de vente ou centrales communales d’approvisionnement en engrais; 74.415 litres de pesticides; 14.627 sachets de ffongicide; 513 tracteurs et 8.404 motopompes.
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- Catégorie : Agriculture
Au conseil des ministres : Adoption de plusieurs projets de textes dont celui relatif à la protection des données à caractère personnel et mesures nominatives
Le Conseil des Ministres s’est réuni le vendredi 08 janvier 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation des recherches et sauvetages d’aéronefs en détresse en temps de paix
L’adoption du présent projet de décret répond aux exigences de l’article 99 de l’ordonnance n°2010-023 du 14 mai 2010, portant Code de l’Aviation Civile en République du Niger qui dispose que l’organisation des recherches et sauvetages des aéronefs en détresse est déterminée par décret pris en Conseil des Ministres. Il consacre une refonte du système de recherches et sauvetages (SAR) au Niger.
Le présent projet de décret a pour objectif de permettre au Niger de disposer d’un instrument juridique efficace d’organisation du système des recherches et sauvetages pour porter assistance à tout aéronef en détresse, quels que soient son Etat d’immatriculation et la nationalité de ses occupants, conformément à la convention de Chicago. Par l’adoption du présent projet de décret, notre pays se conforme aux standards internationaux, en matière de recherches et de sauvetages, notamment les dispositions de l’annexe 12 à la Convention relative à l’Aviation Civile Internationale, signée le 07 décembre 1944 à Chicago.
- AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant le décret n°2020-309/PRN/MJ du 30 avril 2020 fixant les modalités d’application de la loi n° 2017-28 du 03 mai 2017, relative à la protection des données à caractère personnel, modifiée et complétée par la loi n°2019-71 du 24 décembre 2019.
Les données à caractère personnel constituent l’ensemble des informations permettant d’identifier directement ou indirectement les personnes à travers un support informatisé ou non, comportant des informations identifiants fournies volontairement à l’occasion d’une prestation de service quelconque auprès d’un opérateur public ou privé.
Au regard des menaces éventuelles que leur usage malveillant pourrait présenter pour la vie privée des citoyens, le Niger, à l’instar des autres pays de la sous-région, a règlementé la protection des données à caractère Personnel. Ainsi, la protection des données à caractère personnel a été confiée à la Haute Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel en abrégé la « HAPDP » par la loi n° 2017-28 du 03 mai 2017, et le décret n°2020-309/PRN/MJ du 30 avril 2020 pris pour son application.
Sur le plan opérationnel et à l’épreuve des faits, l’étendue de la mission assignée à cette institution nécessite la mobilisation de ressources financières conséquentes. La modification, objet du présent projet de décret vise à permettre, entre autres, à l’institution de disposer de ressources optimales générées par ses propres prestations de service d’une part, et de fixer les modalités de recouvrement de ces redevances prévues par la loi d’autre part. En outre, le présent projet de décret prévoit, eu égard à l’importance de leurs attributions, une délibération de la plénière des membres de la HAPDP pour déterminer les attributions des directeurs.
III. AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modification du décret n° 2016-521/PRN/MP du 26 septembre 2016 portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité national de coordination des actions du G5 sahel du Niger.
Le présent projet de décret est pris pour mettre en conformité le décret n° 2016-521/PRN/MP du 26 septembre 2016 portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité national de coordination des actions du G5 sahel du Niger avec la décision n° 08/G5S/PCM/2018 du Conseil des Ministres du G5 Sahel, fixant les missions des Comités Nationaux de Coordination (CNC) et régissant leurs relations fonctionnelles avec le Secrétariat Permanent du G5 Sahel.
- AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE LA SALUBRITE URBAINE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modification du décret n° 2012-075/PRN/MH/E du 06 mars 2012 portant classement de la Réserve Nationale Naturelle de Termit et Tin-Toumma (RNNTT).
La Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma a été créée pour la préservation et la gestion durable de la biodiversité sahélo-saharienne. Le présent projet de décret a pour objet de redéfinir les limites de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma afin de disposer d’une aire de conservation répondant aux enjeux universels de conservation de la biodiversité sahélo-saharienne.
- MESURES NOMINATIVES
AU TITRE DU MINISTERE DE LA RENAISSANCE CULTURELLE, DES ARTS ET DE LA MODERNISATION SOCIALE
- Monsieur Tahirou Boubacar Ibrahim, directeur administratif, Mle 139542/Y, est nommé directeur des statistiques, au Ministère de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale en remplacement de Monsieur Abdoullahi Tahé.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE LA SALUBRITE URBAINE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
- Le Colonel Yacouba Abdourahaman, ingénieur en aménagement et protection de l’environnement, est nommé inspecteur des services, au Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable.
- Le Colonel Seydou Moussa Ali, ingénieur des eaux et forêts, est nommé directeur général du développement durable et des normes environnementales, au Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable.
- Le Lieutenant-colonel Amadou Hamsatou, ingénieur des eaux et forêts, est nommée directrice de l’économie environnementale et de la promotion des filières vertes, au Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable.
AU TITRE DU MINISTERE DES POSTES, DES TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE
- Monsieur Malam Garba Abdou, juriste et ingénieur en télécommunications, Mle 44847/F, est nommé directeur général de l’Ecole Supérieure de Télécommunications (EST), au Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique.
AU TITRE DU MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS PROFESSIONNELS ET TECHNIQUES
- Monsieur Moumouni Halidou, titulaire d’un DEA en histoire politique et sociale, Mle 101473/E, est nommé conseiller technique du Ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, en remplacement de Monsieur Silémane Ousmane, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
- Monsieur Amadou Issoufou, professeur d’enseignement secondaire, Mle 57273/A, est nommé conseiller technique du Ministre des Enseignements Professionnels et Techniques.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE
- Monsieur Illiassou Bako, ingénieur général industriel, Mle 63139/B, est nommé secrétaire général du Ministère de l’Industrie.
- Monsieur Zoubeirou Ousmane Ousseini, Mle 116517/L, est nommé directeur de l’innovation industrielle et du développement technologique, au Ministère de l’Industrie.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE,
- Monsieur Mahaman Elhadji Ousman, Mle 69990/S, est nommé directeur de cabinet du Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, chargé des Relations avec les Institutions.
- Monsieur Ousmane Garba, inspecteur adjoint de promotion humaine, Mle 122901/C est nommé secrétaire général du Conseil Supérieur de la Communication.
- COMMUNICATIONS
Le Conseil des Ministres a entendu neuf (09) communications :
deux (02) communications du Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes :
la première communication est relative à la situation humanitaire à Toumour dans la région de Diffa.
Le village de Toumour a fait l’objet d’une attaque dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 décembre 2020, par des éléments des Groupes Armés Non-Etatiques (GANEs). Cette attaque a occasionné d’énormes pertes en vies humaines et en biens matériels mettant ainsi la population dans une vulnérabilité accrue. L’Etat et ses partenaires ont apporté les premiers secours et continuent d’apporter d’autres assistances tout en suivant cette situation humanitaire de près.
Les premières évaluations rapides des besoins sur le site de Toumour à la suite de l’attaque font état de 4.300 ménages sinistrés, 28.000 personnes se trouvant dans un besoin d’assistance en urgence et 34 pertes en vies humaines dont 10 enfants.
En ce qui concerne les dégâts matériels, on dénombre 450 boutiques et kiosques brulés, 1.250 têtes de bétail décimées, 1 classe d’école détruite, 61 véhicules détruits, 5 digues endommagées, 80 moulins brûlés et 16 points d’eau détruits dont 2 châteaux.
Sur la base de cette évaluation des besoins, des organisations humanitaires opérationnelles sont à pied d’œuvre, chacune selon son domaine, pour assister ces populations vulnérables.
La deuxième communication est relative à la Situation Humanitaire à Tchiombangou et Zaroum Dareye dans le département de Ouallam, région de Tillabéri
Dans la journée du Samedi 2 Janvier 2021, un groupe armé terroriste a attaqué les villages de Tchiombangou et Zaroum Dareye dans le département de Ouallam, région de Tillabéri. Les assaillants se sont pris à tout ce qui bouge, tuant 70 personnes dans le village de Tchiombangou, 30 autres dans celui de Zaroum Dareye et blessant 26 autres personnes. Tous les greniers autour de ces deux (02) villages ont été incendiés.
On dénombre un total de 1.523 ménages déplacés dont 1473 ménages à Mangaizé et 50 ménages à Tondikiwindi. Ces ménages totalisent 10.600 personnes vivant dans des familles d’accueil qui sont aussi vulnérables.
Une mission conduite par le Premier Ministre en compagnie des Ministres chargés de la défense, de l’intérieur et de l’Action Humanitaire s’est rendue le dimanche 3 janvier 2021 dans le village de Tchiombangou pour adresser au nom de SEM le Président de la République les condoléances aux populations des deux villages. La mission a entretenu les populations sur le thème de la coexistence pacifique entre les communautés. La mission a pris la décision séance tenante qu’un détachement des forces de défense et de sécurité soit installé dans le village en attendant la formalisation de la présence d’une base militaire dans la zone.
Pour soulager les souffrances des populations, la mission a apporté une assistance composée de :
- 10 tonnes de riz ; 20 tonnes de mil et 500 litres d’huile ;
- 10 cartons de savon Lavibel ; 100 couvertures ; 100 moustiquaires et 100 bidons vides de 5 litres.
- une somme de 10.000.000 de francs CFA.
D’autres assistances sont en cours d’acheminement et la situation est suivie de près. La communauté humanitaire a conduit le mardi 5 janvier 2021 une mission conjointe d’évaluation rapide de la situation humanitaire à Ouallam. Cette mission a tenu une réunion qui a regroupé les autorités locales, les leaders des groupes sectoriels, les ONGs présentes dans le département et le Haut-commissariat aux Réfugiés.
Deux communications du Ministre de la Santé Publique :
La première communication est relative à la situation de la Pandémie de la COVID-19 au NIGER qui se présente comme suit , à la date du 07 janvier 2021 :
Le R0 est à 0,297 à la date du 05/01/2021 contre 0,273 à la date du 20/12//2020. L’évolution de la Pandémie de la COVID-19 se présente comme suit :
- STRATEGIES DE LA RIPOSTE (au 06/01/2021)
- CONFINEMENT
- Total cas confinés : 20.859
- Total cas sortis du confinement : 19.844
- Total cas en cours d’auto confinement : 1.015
- SITUATION DU POINT D’ENTREE D’AYEROU
Il faut noter la particularité de la situation du point d’entrée d’Ayérou qui se caractérise par :
- une baisse significative des cas de COVID 19 enregistrée cette semaine au point d’entrée d’Ayerou ;
- une baisse significative des cas de la COVID-19 enregistrée cette semaine au niveau de la région de Tillabéri ;
- l’ouverture d’un site de prise en charge des cas à la frontière du Mali ;
- la réduction du trafic au niveau de la frontière en aller et retour ;
- l’accompagnement des autorités locales dans la gestion de la situation.
Les actions menées
- la supervision du Point d’Entrée d’Ayérou par le niveau central ;
- la mise en place d’un site de dépistage systématique avec les TDR ;
- le déplacement du point d’entrée à Yassen ;
- la création d’un nouveau site de prise en charge des cas ;
- la poursuite de la mission de l’équipe multidisciplinaire d’appui à la gestion de la COVID-19 au niveau de la région de Tillabéri pour 3 semaines ;
- la mission du comité technique national de suivi des activités de gestion de la COVID-19 à Tillabéri.
- SITUATION DU FOYER DE COVID 19 DE GALMI À PARTIR DE LA 1ÈRE SEMAINE DE DÉCEMBRE 2020 :
- Cumul de 93 cas à la date du 06/01/2021, soit 69% des cas de la région dont 7 décès parmi les 8 notifiés par Tahoua ;
- 33 agents de santé infectés au niveau de l’Hôpital de Galmi avec impact sur le fonctionnement des services (fermeture du bloc opératoire et de la maternité) ;
Une Mission de supervision des activités de gestion de la COVID 19 du comité technique national s’est rendue le 2 et le 4 janvier 2021 à Malbaza, Galmi et Tahoua. Il a été relevé des insuffisances de prise en charge des cas (notamment en ce qui concerne le respect du protocole et le suivi du confinement des cas). La mission a recommandé, en accord avec le niveau régional, le transfert du site de prise en charge à l’hôpital de Malbaza.
Actions entreprises
- organisation de la prise en charge des cas à Galmi avec le district sanitaire de Malbaza ;
- isolement des cas pour leur prise en charge au niveau de l’hôpital de Galmi ;
- appui en intrants pour la prise en charge et en matériel pour la prévention et le contrôle de l’infection ;
- fourniture de tentes pour la création du site à Malbaza ;
- approvisionnement en médicaments et matériel de protection
- missions d’investigation du niveau régional ;
- mission de supervision du comité technique national à Malbaza, Galmi et Tahoua ;
- appui financier pour la restauration, le transport et la motivation des agents ;
- suivi journalier de la situation au niveau régional et national ;
- STRATEGIE DE PRISE EN CHARGE
Au total 65.157 tests sont réalisés au 07 janvier 2021, à l’issue desquels on dénombre
- 3.706 cas confirmés ;
- 2.253 sortis guéris ;
- 119 décès enregistrés ;
- 1.334 patients actifs ;
- 127 patients en hospitalisation dont six (06) en réanimation.
Au 31 décembre 2020, 3.327 cas ont été enregistrés. Sur ce total enregistré le seul mois de décembre compte 1 779 cas, soit 53,4%.
Afin d’augmenter l’accès et améliorer la qualité de la prise en charge, les actions suivantes ont été entreprises :
- intégration de la prise en charge des cas de COVID 19 dans l’organisation des soins au sein de tous les hôpitaux nationaux et régionaux à travers :
- La mise en place d’un système de tri des patients ;
- Le dépistage sur place des cas avec les machines GeneXperts ;
- La prise en charge des cas positifs ;
- Et le contrôle de sortie.
- Mise en place d’une machine Genexpert au village chinois pour faciliter l’accès au diagnostic pour les cas suspects ;
- Intégration du dépistage à travers les TDR au niveau de 6 CSI pilotes de la région de Niamey.
On note avec satisfaction une prise de conscience de plus en plus manifeste de la maladie par la communauté surtout au niveau de la région de Niamey.
- STRATEGIE DE PREVENTION CONTRE L’INFECTION
- Mise à disposition des établissements scolaires de la ville de Niamey de 450 dispositifs de lavage des mains.
- DECISIONS
- Le renforcement de la communication ;
- Le maintien des mesures jusqu’à nouvel ordre.
- la deuxième communication est relative à la situation épidémiologique de la méningite.
Deux (2) foyers de méningite sont observés au niveau des aires de santé de Guéza Mahaman et de Dinney dans le district sanitaire de Mirriah, région de Zinder.
A la date du 07 janvier 2021, la situation est la suivante :
o Guéza Mahaman : 149 cas dont 9 décès,
o Dinney : 223 cas dont 3 décès
Le cumul pour le district est de 372 cas dont 12 décès, soit une létalité de 3,3 décès pour 100 cas.
On enregistre 308 patients guéris et 52 sous traitement. La situation est sous contrôle et la riposte en cours.
- La troisième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public pour l’achat de produits de réanimation dans le cadre de la gestion de la pandémie de la COVID-19.
Ce marché d’un montant d’un milliard neuf cent soixante-seize millions cinq cent soixante-dix-huit mille cinq cents (1 976 578 500) francs CFA toutes taxes comprises a pour attributaire l’Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques (ONPPC) avec un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours.
Trois (03) communications du Ministre de l’Equipement :
- La première communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par Demande de Proposition (DP) pour le Contrôle et la Surveillance des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Dogon Doutchi-Dogon Kiria-Bagaroua-Tebaram y compris 5 km de voiries dans la ville de Dogon Doutchi.
Ce marché d’un montant d’un milliard cent quatre-vingt-deux millions six cent vingt-deux mille (1.182.622.000) francs CFA ,toutes taxes comprises a pour attributaire GERMS Consulting, avec un délai d’exécution de trente (30) mois.
- La deuxième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par Demande de Proposition (DP) pour le Contrôle et la Surveillance des travaux de réhabilitation de la route Dogon Doutchi – Birni N’Konni – Tsernaoua y compris 10 km de voiries dans la ville de Birni N’Konni.
Ce marché d’un montant d’un milliard cinq cent cinquante-quatre millions quatre-vingt mille cinq cents (1.554.080.500) francs CFA Toutes Taxes Comprises a pour attributaire URBATEC avec un délai d’exécution de trente et un (31) mois.
- La troisième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par Demande de Proposition (DP) pour le Contrôle et la Surveillance des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Malbaza-Dabnou (33 km) y compris la bretelle de Nobi.
Ce marché d’un montant de huit cent cinquante-cinq millions dix-huit mille (855.018.000) francs CFA, toutes taxes comprises a pour attributaire LAMCO Ingénierie, avec un délai d’exécution de dix-neuf (19) mois.
- une communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par appel d’offres ouvert national pour les travaux de construction d’un amphithéâtre de mille (1000) places à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH).
Ce marché d’un montant d’un milliard cinquante neuf millions cent vingt sept mille deux cent seize (1.059.127.216) francs CFA, toutes taxes comprises a pour attributaire l’Etablissement Alpha Oumarou et Fils, avec un délai d’exécution de huit (08) mois.
Les cinq (05) dernières communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019 , fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13: «Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500.000.000) de francs CFA hors Taxe sur la Valeur Ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président la République a levé la séance.
11 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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- Catégorie : Politique
Dépigmentation de la peau au Niger : Un teint avec des dommages irrémédiables
Image d'illustrationSéduire, c’est charmer, attirer l’attention de quelqu’un vers sa personne. C’est en un mot, le fait de se rendre désirable. La séduction consiste à mettre tout en œuvre pour se rendre irrésistible aux yeux des autres. Dans le cas précis de la femme, il s’agit de se faire coquette par la coiffure, les vêtements, le maquillage, d’autres par contre cherchent à s’éclaircir la peau en utilisant des Dop, des top gel, des movates, des laits, des pommades à base d’hydroquinone. L’embellissement de la femme ne se limite pas à l’application cutanée de ces genre cosmétiques surtout avec bientôt la période de fraicheur et que la beauté englobe un ensemble de notions à savoir : la culture, la santé, l’éducation, le savoir vivre…
Elles sont de plus en plus fréquentes s à vouloir coute que coute avoir le teint arabe, le teint arabe ou l’utilisatrice fait tout un mélange de laits, pommades, sérums, huiles….Aujourd’hui nous vivons dans un environnement de plus en plus exigeant. Aussi, la question qui se pose, c’est comment concilier la beauté et les multiples devoirs et préoccupations. Nombreuses sont les femmes qui pensent que s’éclaircir la peau est un signe de réussite, le teint arabe selon beaucoup de femmes interviewées, fait fantasmer et rêver les hommes. Les habituées de ces produits, bien que naturellement noire considèrent que le teint de couleur noir est démodé, donc moins attractif. Selon beaucoup d’hommes, elles se leurrent en pensant que le teint clair, leur permet de changer de statut, et en quelques jours d’utilisation les effets sont visibles et les dommages irrémédiables. Les femmes qui se dépigmentent la peau ignorent ou font semblant d’ignorer totalement les risques qu’elles encourent. Des pommades, des laits, des solutions injectables qui intègrent des grandes quantités de cortisones sont des produits éclaircissements.
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Le Comité des sages de la Commission Nationale des Droits Humains, la CNDH, doit agir au lieu de se contenter de lancer un appel : Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.
Ce qui se passe actuellement sur les réseaux sociaux est un grand recul pour notre jeune et fragile démocratie.
Par respect à l'exercice des libertés démocratiques et publiques , les acteurs politiques nigériens se devraient de fixer des limites , des lignes rouges à ne pas dépasser dans les jougs oratoires, ces invectives violentes ne contribuent pas à la création d'un climat social apaisé, à consolider notre unité nationale chèrement acquise. Non seulement elles discreditent notre manière de faire de la politique mais aussi elles ternissent, entre autres, l'image de marque de notre jeune démocratie, de notre beau pays, à l'extérieur .
La démocratie c'est l'exercice : de liberté des choix , de liberté d'expressions, de liberté publiques , de liberté d'opinions mais aussi le respect de la dignité d'autrui.
La liberté des uns s'arrête la où commence celle des autres .
La majorité de ces anciens acteurs politiques se connaissent très bien , ils avaient eu à cheminer ensemble, ils avaient eu à partager beaucoup des choses ensemble, certains d'entre eux avaient géré ce pays ensemble. Malheureusement au lieu de donner des bons exemples de pratiques politiques aux jeunes , encadrer ces jeunes leaders politiques, ils se livrent chaque jour sur les réseaux sociaux à des guerres de clochers déconcertantes , des invectives réciproques contreproductives contraires à nos valeurs socio-culturelles.
Les jeunes partis politiques paraissent curieusement plus pondérés !
Les insultes qui fusent sur les réseaux sociaux proviennent en général des anciens qui sont sensés guider les jeunes sur le bon chemin. Ce n'est pas admissible pour notre jeune démocratie.
Le président de la République doit user de ses prérogatives et de sa position du chef suprême de l'administration envue d'amener les uns et les autres à la raison.
Ces invectives douloureuses risqueraient de laisser des traces dans le temps, il faudrait y mettre fin .
Le comité des sages doit agir, aller à la rencontre de tous les acteurs politiques, les acteurs de la société civile et se retrouver autour du président de la République. C'est très nécessaire, il faudrait convaincre le chef suprême de l'administration de la nécessité qu'il s'implique dans le débat.
Tous les goulots d’étranglement doivent faire l'objet d'un débat constructif, franc ,honnête et serein , dans le fair-play, en vue de parvenir à un consensus national acceptable par tous pour aller aux élections générales constitutionnelles dans la quiétude sociale.
Les affrontements qui se profilent à l'horizon ne pourront pas nous faire économie d'un dialogue politique franc et constructif. Quelle que soit la situation, l'on finira par un dialogue.
Par conséquent, il serait hautement souhaitable d'épargner à notre pays des épreuves inutiles douloureuses et d'emprunter dès présent la voie de dialogue, de compris nécessaires acceptables par tous, c'est ça la grandeur des hommes d'Etat .
C'est le Niger qui gagne et qui progresse !
Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.
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- Catégorie : Politique
Lutte contre l’insécurité : l’état d’urgence prorogé à Diffa, Tahoua et Tillabéry
Le dernier conseil des ministres du 15 septembre dernier a été marqué par plusieurs grandes mesures dont entre autres celle consistant à la prorogation de l’état d’urgence dans trois régions du pays à savoir, Diffa, Tahoua et Tillabéry. Une décision qui découle du constat de la persistance de la situation de menace qui prévaut dans ces trois régions, du fait des activités des groupes terroristes et autres groupes criminels. Au vu de l’efficacité de la mesure d’état d’urgence, l’on peut dire sans risque de se tromper que la décision du gouvernement va encore plus rassurer les populations des zones concernées en proie à la menace permanente des bandits armés.
Concernant le projet d'ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans la Région de Diffa, le communiqué du Conseil des ministres indique que « la situation sécuritaire dans la région de Diffa demeure fragile depuis l’avènement de la secte Boko Haram. Cet état de fait a conduit, depuis février 2015, à la proclamation de l’état d’urgence et à sa reconduction à plusieurs reprises dans cette partie du territoire national ». En termes concrets, le présent projet d’ordonnance proroge l’état d’urgence dans la région de Diffa pour une durée de 3 mois à compter du 18 septembre 2017.
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Permis biométrique : L'évidence du complot contre Mahamadou KARIDIO
Tout était parti du communiqué du du 19 juillet 2019 du Ministère des Transports qui informait les usagers du démarrage des activités du Centre de Traitement et d’Edition du Permis de conduire biométrique et des Titres de transports sécurisés. Cette information avait donné le sentiment à certaines personnes, qui travaillaient pour des intérêts occultes, qu’il y avait péril en la demeure. Des éléments publiés par la Presse désigneraient certaines personnes, qui jouissent vraisemblablement d’une certaine position dans le système, comme principales instigatrices de toute cette cabale contre le Ministre des Transports, M. Mahamadou KARIDIO. Les Djermas ne disent-ils pas que « tout ce qui pourrit dans l’eau remonte à la surface »? Le Ministre des Transports leur porterait-il ombrage ? De quoi s’agit-il?
Le passage au permis biométrique a été interrompu, en 2015, en raison des difficultés rencontrées dans le processus de la sélection du partenaire et d’attribution du marché. M. Mahamadou KARIDIO, qui s’était résolument engagé dans la concrétisation des projets de réforme et de modernisation du secteur des transports, après sa nomination à la tête du Ministère des Transports en octobre 2017, trouvait qu’il était tout naturel et légitime de s’attaquer au passage à la biométrie du permis de conduire pour se conformer au nouveau Code de la route et aux directives communautaires de l’UEMOA. C’est ainsi qu’à l’issue d’un processus, qui a suivi toutes les procédures en matière de passation de marché public, un partenaire stratégique, HAROUN printing en l’occurrence, a été sélectionné. L’attribution de ce marché s’est faite « dans les règles de l’art », comme l’a confirmé M. Ibrahim HAMANI, le Directeur des Marchés Publics et des Délégations de Service Public du Ministère des Transports, au cours d’une conférence de presse.
D’autres intérêts dans la course
Ce marché d’édition du permis biométrique attribué à HAROUN printing était convoité depuis longtemps par d’autres intérêts qui chercheraient, vraisemblablement, à le fourguer à un autre opérateur, en usant de méthodes peu orthodoxes, en violation de la réglementation en vigueur. On comprend mieux la dimension du complot contre Mahamadou KARIDIO quand la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) entre dans la danse, en faisant croire qu’elle s’était autosaisie. Avec les révélations de la presse, on se rend compte, dès lors, que certaines personnes s’étaient juré de faire payer cash leur frustration au Ministre des Transports.
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Succession d’Issoufou : La confusion des dauphins annoncés : la diversion qui tue l’action gouvernementale
Á près de quatre ans de la fin du mandat usurpé, sans fichier électoral, sans argent, le régime revient polluer le débat politique qui a d’autres urgences, avec cette histoire de la succession du président. L’invite de ce sujet dans les débats ne vise qu’à divertir car ce sujet n’a aucun intérêt pour le Niger, en tout cas aujourd’hui, sinon que d’éloigner les Nigériens des préoccupations urgentes de l’heure et notamment de ces vastes scandales pour lesquels les Nigériens cherchent la vérité et que le gouvernement mis à mal cherche d’étouffer. D’ailleurs, si le problème de la succession devait être un problème, c’est peut-être au parti présidentiel que ça l’est mais pas pour les Nigériens et pour le Niger. C’est une cuisine interne, que le PNDS doit gérer à l’interne, et c’est détourner les consciences que de vouloir leur imposer un débat dont la futilité et l’inopportunité commandent de s’y détourner. Alors, les Nigériens ne sont pas partants pour ce débat et la presse doit elle-même se détourner de ce sujet artificiellement voulu pour endormir les Nigériens dont on sait les malaises qui les préoccupent depuis des mois. Il fallait donc faire en sorte que ce sujet insidieux et inopportun fasse oublier Africard, l’Uraniumgate, et tant d’autres scandales.
Mieux pour ces affaires, l’on peut également relever que l’on veut se jouer en même du PNDS, agrippé à ce débat, pour lui sortir à la surprise générale, le pion dissimulé avec lequel, le clan fort du parti estime pouvoir tirer son épingle du jeu le moment venu. Mais dans un cas comme dans un autre, c’est un jeu malsain. A quoi bon faire saliver des gens pour un poste qu’on ne peut leur confier sinon que de se jouer d’eux, pour enfin, ainsi qu’on en a l’art, de les rouler dans la farine ? Salou doit faire attention. Bazoum aussi. Ils ne sont pas dans le jeu. On peut en être sûr. Peutêtre le savent-ils aussi. C’est les Nigériens qui éliront un président, cela ne dépend pas d’un président, fut-il un sortant ! Il ne faut se faire harakiri.
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- Catégorie : Politique
Zinder : L’INS organise une réunion de sensibilisation des opérateurs économiques sur le recensement général des Entreprises au Niger
L‘Institut National de la Statistique (INS) a organisé le dimanche 30 janvier dernier une réunion d’information et de sensibilisation des opérateurs économiques de la région de Zinder sur le Recensement général des entreprises au Niger, (REGEN). La réunion a été présidée par le Secrétaire Général de la Chambre de Commerce de Zinder, M. Hamada Ado.
Cette rencontre d’une journée a pour objectif essentiel de renforcer la prise de conscience des acteurs économiques sur leur implication et leur participation au développement économique et financier du Niger, d’améliorer la régularité et la qualité des données collectées auprès des entreprises, de disposer d’une base de données actualisée, fiable et de qualité sur les unités économiques du Niger, de disposer d’un répertoire des entreprises faibles et d’asseoir un recensement des institutions sans but lucratif aux services des ménages.
Pour le Secrétaire général de la Chambre de Commerce, M. Hamada Ado cette ‘’opération constitue une source importante de données socio-économiques qui permettront de disposer de façon exhaustive, des données sur le poids et les caractéristiques des unités industrielles, aussi bien modernes qu’informelles, pour ainsi contribuer à mieux comprendre la dynamique de l’économie du pays.’’ Ce recensement a-t-il insisté est un ‘’instrument précieux pour l’élaboration des programmes de promotion du secteur productif.’’
Le plan de communication mis en place par l’INS, faut-il le préciser, prévoit d’organiser en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie du Niger des réunions d’information et de sensibilisation des chefs d’entreprise par branche d’activité pour leur expliquer l’importance et l’utilité des statistiques d’entreprise en vue d’instaurer un climat de confiance entre l’Institut National de la Statistique et les chefs d’entreprise.
Pour la réussite de ce recensement des entreprises, l’INS a décidé d’impliquer en plus de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN) et les opérateurs influents des différentes régions, les autorités administratives et coutumières dont l’apport dans les opérations de collecte des données est d’une importance capitale, ajoute la même source. M. Hamada Ado a, enfin, demandé la franche collaboration des chefs d’entreprise du secteur formel et informel ainsi que celle de toute la population de la région de Zinder pour la réussite de cette grande opération d’envergure nationale.
Le Directeur régional de la Statistique de Zinder a, dans son intervention, exhorté les participants à s’impliquer pleinement dans cette vaste opération qui va concourir à la relance significative des activités socio économiques du Niger.
Les opérateurs économiques ont émis le vœu de voir l’Etat procéder à la baisse des taxes et autres impôts jugés astronomiques dans l’optique de promouvoir la création et la promotion des entreprises au Niger.
Sido YacoubaANP-ONEP/Zinder
1er février 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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" Wallgate" : De l'entente gagnant-gagnant à la prison pour Mukuri Daniel
L'information a fait le buzz sur les médias en ligne et les réseaux sociaux : Daniel Mukuri, le puissant et intouchable directeur général de la société Wallgates, est appréhendé dans des conditions assez cocasses. Après un bref séjour à la Police judiciaire, l'homme, recherché par Interpole Belgique depuis des années pour escroquerie, est acheminé à la Prison civile de Niamey. Une destination surprenante, eu égard à ses atomes crochus à Niamey. Qu'est-ce qui s'est passé pour que ce belge d'origine congolaise qui a trouvé refuge et fortunes au Niger, connaisse subitement des déboires avec la justice ? Des personnes-ressources au fait du dossier soupçonnent un manquement grave de Daniel Mukuri à ses obligations contractantes avec ses "amis nigériens". Ce qui est certain, c'est que, dans une lettre du 27 mars 2017, portant en objet " résiliation du contrat entre l'État du Niger et la société Wallgates ", le ministre des Finances, Hassoumi Massoudou, indiquait que " le Cabinet Clarity a réalisé les audits techniques et financiers de la mise en œuvre de la plateforme de contrôle de la qualité de service et de la facturation du trafic téléphonique (voix et données) des opérateurs des réseaux de télécommunications disposant d'une licence d'exploitation au Niger et que ce rapport a fait ressortir d'importants manquements de la part du délégataire ".
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(Vidéo)Fin des opérations d'enrôlement biométrique de la Diaspora nigérienne du Sénégal : Une grande satisfaction
Les opérations d'enrôlement biométrique de la Diaspora nigérienne particulièrement au Sénégal ont pris fin en apothéose.
Un satisfecit total est noté et les résultats obtenus, ont dépassé largement ceux du premier enrôlement en 2016.
Profitant de la cérémonie de remise d'Attestation de Témoignage officiel de Satisfaction aux représentants de la CENI qui sont les superviseurs généraux et les opérateurs, présidée par son Excellence Mr ABBAMI ARI Ambassadeur du Niger au Sénégal, nous avons recueilli les impressions de Mr Assoko Mamane, Commissaire CENI Niger et de Ismaïl Hassane, Commissaire de police représentant le ministère en charge des élections.
Alpha Sidibé
Source : https://www.facebook.com/newsafrique/
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1ère Session du Comité Ministériel Conjoint de Pilotage du Projet d’Interconnexion Electrique WAPP Dorsale Nord à Abuja (Nigéria) : Le Niger choisi pour accueillir la cérémonie de la pose de la première pierre du projet
Le Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou a pris part, le jeudi 10 juin 2021 à Abuja au Nigeria, à la première Session du Comité Ministériel Conjoint de Pilotage (CMCP) du Projet Régional d’Interconnexion Electrique ou West African Power Pool (WAPP) Dorsale Nord. Cette rencontre, présidée par le Ministre Fédéral de l’Energie du Nigeria, M. Sale Mamman, a regroupé les Ministres en charge de l’Energie de l’ensemble des pays membres de cette Dorsale Nord du Projet WAPP que sont le Nigéria, le Niger, le Burkina Faso, le Bénin et le Togo, ainsi que le Commissaire à l’Energie et aux Mines de la Commission de la CEDEAO, le Secrétaire Général du Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA-CEDEAO), les Directeurs Généraux des Sociétés nationales d’électricité (TCN, NIGELEC, CEB, SBEE, CEET, SONABEL).
La rencontre d’Abuja a pour objectifs de faire le point sur l’état d’avancement du projet, de statuer sur la situation sécuritaire dans la zone du projet, la condition suspensive sur la signature des contrats des travaux relative aux Contrats d’Achat d’Energie (CAE) et Contrats de Services de Transport (CST), la proposition de désignation de nouveaux membres du Comité Conjoint de Supervision (CCS) et d’échanger sur les modalités de la pose de la première pierre pour le lancement effectif du projet.
Cette cérémonie conjointe de pose de première pierre du projet est prévue pour se dérouler au Niger, en ont décidé les Ministres en charge de l’Energie des pays membres de WAPP Dorsale Nord.
Conçu par les autorités en charge de l’énergie des cinq pays ouest-africains dans le cadre du Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA, Institution spécialisée de la CEDEAO chargée de l’intégration du système électrique régional et de la mise en œuvre du marché électrique régional), ce projet, également appelé Projet 330 kV Dorsale Nord de l’EEEOA, consiste en la construction d’une ligne de transport de 330 kV d’environ 880 km pour relier Birnin Kebbi (Nigéria) à Ouagadougou (Burkina Faso) via Zabori et Niamey au Niger et Malanville au Bénin.
Le projet prévoit également l’électrification de quelque 611 localités rurales situées dans un rayon de 5 km de part et d’autre de la ligne électrique et la mise en œuvre de plusieurs mesures d’atténuation environnementales et sociales. Il s’agit, entre autres, de la mise en œuvre des plans d’action en matière de réinstallation (PAR) destinés aux personnes et aux collectivités touchées par les activités de mise en œuvre du projet.
Le projet est financé à hauteur de 568,16 millions $ US, soit un peu plus de 300 milliards de francs CFA, par l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque Africaine de Développement (BAD), l’Union Européenne (UE), la Banque Mondiale (BM) et le Gouvernement fédéral du Nigéria.
Il est mis en œuvre par une unité centralisée de gestion qui construira les infrastructures avant de les mettre à la disposition des sociétés nationales d’électricité des différents pays membres de la Dorsale. Cette Unité de gestion du projet (UGP) est logée à la Telecommunication Company of Nigeria (TCN) pour une meilleure exécution du projet qui a déjà démarré ses activités en mai 2019.
L’achèvement de ce projet d’interconnexion régionale, dont la mise en service est prévue pour le 2ème semestre 2023, concrétisera le rêve de la CEDEAO d’intégrer les réseaux électriques nationaux dans un marché régional unifié de l’électricité en vue d’assurer, à court terme, le transport de l’électricité à moindre coût à partir du Nigéria vers le Niger, le Bénin et le Burkina Faso.
A moyen et long terme, il servira de socle pour faciliter les exportations à partir du Niger, où il est prévu d’électrifier 252 localités représentant quelque 243.000 personnes.
Au finish, entre 2025 et 2030, ce sont quelque 600 MW qui transiteront à travers cette dorsale et permettre ainsi aux entités des pays concernés de mettre en place un système commercial adapté, basé sur une offre adéquate à des prix compétitifs en équilibrant de manière optimale les ressources et les demandes de chaque pays.
C’est donc compte tenu de la dimension régionale du projet, et afin d’améliorer sa coordination, que les Ministres en charge de l’Energie des pays traversés par le projet Dorsale Nord ont mis en place un cadre institutionnel qui prévoit la création d’une Unité de Gestion du Projet (UGP) pour aider, entre autres, à l’élaboration et à la réalisation physique dudit projet.
Destiné à fluidifier les échanges énergétiques entre tous les pays de la région, ce Projet comprend deux volets : un premier volet dédié à la construction des lignes d’interconnexion entre le Nigéria, le Niger, le Burkina Faso et le Bénin, et un deuxième volet consacré à l’assistance technique au Système d’Echange d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA), afin de faciliter l’intégration des pays participants.
KAÏLOU PANTCHO Maman Attaché de Presse MP/E/ER
14 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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28ème édition de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse (lundi, 3 mai 2021) : «Mon département ministériel s’attachera, (…), à poursuivre les efforts en vue d’un renforcement des capacités des journalistes»
«Mesdames et messieurs ;
Le Niger, à l’instar du reste du monde, célèbre le 3 mai, la 28ème édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse. La date commémorative de ce grand évènement a été proclamée Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée Générale des Nations Unies, en 1993, et ceci en souvenir de la 26ème session de la Conférence générale de l’UNESCO de 1991.
Cette conférence générale, elle-même, se tenait en réponse à l’appel des journalistes africains qui, la même année, proclamaient la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias et dont nous célébrons cette année le 30è anniversaire.
Cette année 2021, le Niger a été classé au 59ème rang sur 180 pays évalués par Reporters sans Frontières (RSF). Il convient surtout de relever et souligner que notre pays a gagné sept places ces deux dernières années. Mieux, il tient le rang honorable de 9ème au plan continental, selon toujours le classement 2021 établi par RSF. Nous occupons en effet cette place, loin devant certains pays cités auparavant en exemples.
Pour 2021, RSF a mis l’accent sur l’exercice du journalisme dans le monde dans une période de pandémie du Coronavirus. Pour RSF, «le virus de la désinformation montre que l’exercice du journalisme, principal vaccin contre le virus de la désinformation, est gravement entravé dans 73 des 180 pays du classement et restreint dans 59 autres». Dieu merci, le Niger n’en fait pas partie. Du reste, comment en serait-il autrement, dans la mesure où la gestion stratégique et opérationnelle de la Covid-19 dans notre pays a prévu, très tôt, un système d’information au quotidien des médias et du public ainsi qu’une vaste campagne nationale de sensibilisation.
{xtypo_quote}«Mon département ministériel s’attachera, (…), à poursuivre les efforts en vue d’un renforcement des capacités des journalistes», assure M. Zada Mahamadou, ministre de la Communication, chargé des Relations avec les institutions{/xtypo_quote}
Pour leur part, les Autorités de la VIIème République, au premier rang desquelles le Président de la République Son Excellence Mohamed BAZOUM et le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Son Excellence Ouhoumoudou MAHAMADOU, ne ménagent aucun effort pour renforcer les importants acquis obtenus en faveur de l’accès à l’information, de la liberté d’expression et de la promotion du paysage médiatique nigérien, comme le démontrent l’extraordinaire floraison de journaux, la diversité des chaînes de radio et de télévision et la remarquable liberté de ton qui les caractérise.
C’est dire que mon département ministériel s’attachera, dans le même ordre d’idées, à poursuivre les efforts en vue d’un renforcement des capacités des journalistes, par la formation, en vue d’un meilleur respect des règles d’éthique et de déontologie. De même, nous poursuivrons les efforts pour accélérer et faciliter la signature de la Convention collective des journalistes.
Les consultations entre les différentes parties prenantes ont d’ores et déjà été relancées, en vue d’une campagne nationale de sensibilisation à l’endroit des employés et employeurs du secteur de la presse, et ceci dans l’optique de la signature, avant la fin de cette année, Inshaa Allah, de cet important document appelé à régir les relations entre travailleurs et patronat.
Sur cette note d’espoir, je souhaite une bonne journée mondiale de la presse aux journalistes et médias du Niger et du reste du monde.
Vive la liberté de la presse ! Je vous remercie.».
03 mai 2021
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2ème session du Conseil Economique, Social et Culturel : Les recettes pétrolières et leurs incidences sur le développement exposées aux conseillers du CESOC
Les travaux de la 2ème session de l’institution au titre de l’année 2020 du Conseil Economique, Social et Culturel poursuivent se poursuivent à Niamey. C’est ainsi que le mercredi 28 octobre 2020, les conseillers ont suivi une communication du Ministère du Pétrole sur le thème «contributions des ressources pétrolières à l’économie nationale». Cette présentation a été faite par le Directeur général des Hydrocarbures, M. Boubé Hamani, entouré pour la circonstance par une équipe technique. Devant le président de cette institution, M. Boubé Hamani a exposé aux conseillers les recettes pétrolières de 2011 à 2020 ; les avantages tirés par le Niger dans l’exploitation de cette ressource naturelle ; les incidences directes de l’exploitation du pétrole sur le développement socio-économique et enfin les perspectives.
Devant les difficultés du secteur agricole à insuffler un dynamisme à long terme sur la croissance économique du Niger, du fait des chocs exogènes auxquels l’agriculture nigérienne est confrontée, le pétrole constitue une véritable aubaine pour l’économie de notre pays. Dans ses propos préliminaires, le Directeur général des Hydrocarbures a relevé que le potentiel pétrolier nigérien est lié à deux grands bassins sédimentaires, susceptibles d’abriter des hydrocarbures (gazeux, liquides ou solides), qui couvrent 90 % du territoire national. M. Boubé Hamani souligne que les réserves pétrolières en place sont estimées à environ 3,984 milliards de barils dont près de 1 milliard de barils récupérables (juin 2018-Ministère du Pétrole). Dès le début de la production, le secteur du pétrole a boosté l’économie nationale du Niger à travers les recettes engendrées.
Ces recettes pétrolières sont essentiellement composées de Bonus de signature : 23.039.772.215 CFA ; des droits fixes : 73.000.000 CFA ; de redevance superficiaire : 24.129.871.504 CFA ; de redevance ad valorem: 223.221.395.156 CFA ; de tax oil : 187.509.439.985 CFA ; de profit oil : 42.188.843.638 CFA et celles de l’aval petrolier d’un montant cumulé de 318.600.000.000 CFA, soit au total 818.762.322.498 FCFA. Pour que la population nigérienne puisse tirer des avantages des ressources pétrolières, plusieurs dispositions ont été prises par l’Etat. Il s’agit entre autres de la politique pétrolière et du nouveau code pétrolier 2017. Ainsi, l’article 129 du code stipule que les recettes pétrolières constituées par la Redevance ad Valorem, les droits fixes et la redevance superficiaire sont réparties comme suit : 85% pour le budget national et 15% pour le budget des collectivités territoriales de la région concernée par les Opérations Pétrolières, pour le financement du développement local.
En ce qui concerne les incidences directes de l’exploitation du pétrole sur le développement socio-économique, le Directeur général des Hydrocarbures, M. Boubé Hamani, a expliqué que l’apport du secteur pétrolier au Niger a permis de faire d’énormes investissements au profit de la population (construction des routes, investissement dans le domaine sociétal) et la création des emplois. Ainsi, entre 2011 et 2019, le secteur pétrolier a largement contribué au développement de l’économie nigérienne. Il a, en effet, représenté en moyenne : 4% du PIB ; 19% des recettes fiscales ; 16% des exports et 5% des emplois salariés formels du Niger. M. Boubé Hamani devait préciser qu’à la date d’aujourd’hui, trois compagnies pétrolières opèrent sur le territoire national, à savoir la CNPC ; Savannah Petroleum; et SIPEX Niger. Parallèlement à leurs travaux, ces opérateurs accompagnent l’Etat par la réalisation, au profit des populations locales, d’actions sociétales. Il y a aussi les contributions de la SORAZ.
Toujours au titre des incidences de l’exploitation du pétrole, il faut noter la réalisation en cours de la route de l’unité qui relie Diffa, N’guigmi et la frontière du Tchad d’un linéaire de 181,556 km. Le coût de cette route est estimé à 181.556.000 de dollars, soit environ 105 milliards de FCFA. En perspectives, avec l’autorisation Exclusive d’Exploitation appelée «Grande AEE», ce sont des investissements d’environ 4000 milliards de FCFA qui sont prévus. Cette Grande AEE, a dit le Directeur général des Hydrocarbures, a pour objectif de multiplier la production actuelle par plus de 5, soit plus de 100,000 barils par jour, dont la majorité sera destinée à l’export. Par ailleurs, dans le but de pouvoir exporter ces quantités, le groupe CNPC-NP a créé une filiale dénommée WAPCO (West African Pipeline Company) qui sera chargée de financer, de construire et d’opérer un pipeline export d’une capacité de 100.000 barils par jour et d’une longueur de 1.980 km reliant Agadem au port de Sémé (près de Cotonou) au Bénin.
Hassane Daouda(onep)
02 novembre 2020
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31ème édition de la Journée nationale de la femme nigérienne dans la région de Dosso : Diverses activités socioculturelles inscrites à l’agenda des femmes de la région
Placée sous le thème «Femmes, actrice de la sécurité au sein de la communauté», la 31ème édition de la journée nationale de la femme nigérienne s’est déroulée le vendredi 13 mai dans la commune rurale de Farey située à 60 kms de Dosso. Plusieurs groupements féminins ont effectué le déplacement de Farey pour communier ensemble avec leurs sœurs des villages environnants cette journée dans la région. La cérémonie a été placée sous la présidence du Secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Soumana Karimou en présence des autorités administratives, des cadres régionaux, des responsables des ONG partenaires ainsi que de plusieurs invités.
Dans le discours de bienvenue qu’elle a prononcé à cette circonstance, la mairesse de la commune rurale de Farey Mme Amina Hassane Attinine a présenté sa commune et félicité les populations pour cette forte mobilisation qui a donné un cachet particulier à la manifestation. Elle a saisi l’opportunité pour exprimer sa reconnaissance à l’endroit des ONG partenaires pour leurs appuis inestimables à l’endroit des populations de la commune.
Les femmes de Farey ont profité de la présente cérémonie pour exprimer leurs doléances se rapportant notamment à une ambulance pour l’évacuation des malades vers les centres de référence, la construction d’un deuxième château d’eau à Farey, une route latéritique et un appui pour des activités génératrices de revenus.
Prononçant son discours officiel, le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso a tout d’abord mis l’accent sur l’importance de la présente édition. D’importants efforts, a-t-il dit, ont été fournis par le gouvernement pour la promotion de la femme au Niger. Dans le contexte sécuritaire actuel, M. Soumana Karimou a souligné que les femmes doivent davantage jouer pleinement leur partition pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale. Le SG du gouvernorat de Dosso a pris bonne note des doléances présentées par les femmes de Farey.
La cérémonie a été marquée par la présentation des femmes élues de la commune de Farey, la remise de témoignages de satisfaction et un sac de mil de 100 kg à de braves femmes dont les maris sont partis en exode il y a de cela quatre ans. Malgré cela, ces femmes ont continué à assurer leur vie de ménage.
Plusieurs manifestations artistiques et culturelles ont agrémenté la cérémonie à la satisfaction de tous.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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32ème anniversaire du décès de Elhadj Taya : Les artistes rendent hommage à l’une des icones de la musique moderne nigérienne
Le Bureau Exécutif National de l’Association Nigérienne des Auteurs et Compositeurs, Interprètes et des Métiers de la Musique (ANACIMM) a organisé, dimanche dernier dans l’après-midi, au Centre de Formation et Promotion Musicale (CFPM) Taya de Niamey, un concert à l’occasion de l’anniversaire du décès d’Elhadj Taya. Cette occasion a été mise à profit par plusieurs artistes nationaux pour interpréter les chansons de feu Elh Taya. C’était un grand moment d’émotion pour beaucoup d’artistes qui se rappelaient de l’homme en écoutant ses chansons interprétées par les jeunes musiciens. L’événement s’est déroulé en présence de plusieurs acteurs culturels nigériens et des membres de la famille de l’illustre défunt.
«Elhadj Taya fut l’icône de la musique moderne nigérienne, il fût le premier président de l’ANACIMM créée pendant les années 80. Une association qui a tout son sens pour les artistes nigériens», a indiqué l’actuel président de ladite association M. Issoufou Oumarou dit Phéno. Il a ensuite souligné que cette structure qui était dans une grande léthargie a été réhabilitée grâce à la volonté de la jeune génération, qui est «désespérément à la recherche d’une référence, d’un modèle», comme Elhadj Taya. «Ce retour aux sources, aux fondamentaux a permis de dépoussiérer les textes de cette structure, les revisiter et les adapter aux réalités actuelles. Ce fut un travail acharné et ardu que nous avions tous exécuté dans l’esprit patriotique. Si Elhadj Taya est de ce monde, il serait certainement fier de nous, de l’honorer comme nous sommes fiers de lui pour commémorer le 32ème anniversaire de la date de son retour vers notre créateur», a déclaré M. Issoufou Oumarou.
Selon le président de l’ANACIMM, Taya est, pour tous les artistes nigériens, une école de formation musicale, une discothèque, bref une source intarissable d’inspiration. «Toujours souriant, toujours à l’œuvre, toujours à l’écoute des autres, Taya a bercé notre tendre jeunesse. Il nous a fallu très longtemps pour accepter que tu ne sois plus parmi nous, tant tes chansons te rendent éternel et ta voix si familière nous apporte de la bonne humeur (…). Comment oublier l’ami fidèle et généreux, l’artiste exceptionnel, le chef d’orchestre, le collègue apprécié, le père attentionné, le mari aimant que tu as toujours été ? Impossible. Ta mémoire sera toujours gravée dans nos cœurs», a déclaré Phéno en citant les qualités humaines et artistiques de l’homme.
C’est avec beaucoup d’émotion et de compassion que les artistes nigériens réunis autour de l’ANACIMM ont rendu ce grand hommage au feu Elhaj Taya, dimanche 23 Aout 2020. Pour rappel Elhadj Hadj Maman Taya est né en 1951, et il est décédé le 23 août 1988 à Niamey. Il est incontestablement la figure la plus emblématique de la musique moderne nigérienne. Il était pionnier car il domina la scène musicale des années des indépendances jusqu’ à sa mort prématurée.
Ali Maman(onep)
26 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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3ème Edition du Festival International du Mil (FESTIMIL) 2022 : Le mil, un aliment du futur dans les pays du Sahel
Du 28 février au 1er Mars 2022 s’est tenue, à l’Académie des Arts martiaux de Niamey, la 3ème édition du Festival International du Mil (FESTIMIL). Organisé par le Ministère de l’Agriculture sous le parrainage de la Première Dame Mme Hadiza Bazoum, présidente de la Fondation NOOR, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) et l’Institut International de Recherche sur les Cultures des Zones Tropicales Semi-arides (ICRISAT), cet événement constitue un cadre de promotion de la production, la transformation et la consommation du mil. Cette 3ème Edition est placée sous le thème ‘‘Adaptation du mil au contexte du changement climatique’’. Sensibiliser les acteurs impliqués dans la chaine de valeur sur la forte résilience du mil face aux changements climatiques, ainsi que la population sur ses valeurs nutritives et sanitaires du mil, mais aussi, promouvoir la culture intensive et la consommation des mets faits à base de cette céréale, tels sont les principaux objectifs assigné à ce festival.
La 3ème édition du Festival International du Mil dénommé FESTIMIL, a été lancée par la Secrétaire Exécutive de la Fondation Noor, Mme Aïchatou Foumakoye, Représentante aussi de la présidente de ladite Fondation, Mme Hadiza Bazoum, en présence notamment du ministre de l’Agriculture, des responsables de l’I3N, des partenaires techniques et financiers du FESTIMIL et de nombreux autres invités. Expositions-ventes, conférences, débats, concours culinaires, dégustations, visites des stands et prestations culturelles étaient au menu de ce rendez-vous.
Avant le lancement officiel de cette rencontre, deux (2) panels ont été animés par d’éminents experts en agro-alimentaire. Le 1er est relatif à ‘‘l’amélioration de la production du mil au Sahel dans le contexte de changement climatique : perspectives et recommandations, et le second porte sur ‘‘le développement des marchés des produits transformés à base du mil : perspectives et recommandations’’.
Procédant à l’ouverture du festival, le ministre de l’Agriculture, a d’abord mis l’accent sur les qualités nutritives du mil et sur l’importance de sa consommation aussi bien au Niger qu’ailleurs. «Le mil est une culture présentant de multiples avantages notamment alimentaire, économique et même culturel. C’est aussi une culture climato-intelligente adaptée à l’environnement sahélien du fait de sa tolérance aux fortes températures et de ses faibles besoins en eau», a souligné Dr Alambedji. Du fait de la richesse de certaines variétés en fer et en zinc, selon le ministre, la consommation du mil peut constituer une source moins chère pour améliorer l’état nutritionnel des populations en leur assurant ainsi une nutrition saine, équilibrée et intelligente. Cependant, a-t-il poursuivi, la production, la consommation et la valorisation du mil fait actuellement face à de nombreux défis : changement climatiques, peu de consommation du mil en milieu urbain, introduction de nouveaux aliments dans la consommation même en milieu rural, etc. «C’est pourquoi, étant la principale céréale et la première source alimentaire du Nigérien, le mil mérite une attention particulière pour atteindre ces cibles. Et c’est dans ce sens que le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, en collaboration avec plusieurs partenaires organise, chaque année le Festival International du Mil dénommé ‘‘FESTIMIL’’», a indiqué l’intervenant.
Le FESTIMIL se veut un cadre d’échanges entre les pouvoirs publics, les institutions de recherches, les experts, les producteurs, les transformateurs et le secteur privé. Le mil occupe une place de choix dans les communautés nigériennes tant dans la perspective de la production agricole que dans celle de leur alimentation. Cet attachement des populations nigériennes a attiré la curiosité des scientifiques. «Il est juste de dire que le mil est largement utilisé en Afrique au sud du Sahara. En tant que ‘‘Smart Food’’ (aliment intelligent), il est bon pour l’environnement, les consommateurs (plus de 80% de la population en consomme matin, midi et soir durant toute leur vie), et l’agriculteur» a ajouté le ministre en charge de l’Agriculture. Il a enfin indiqué que, c’est ce côté ‘’Smart Food’’ du mil que le FESTIMIL entend promouvoir avec le soutien et l’engagement total de nombreux partenaires du Ministère de l’Agriculture.
Sur le plan international, le mil a acquis une grande notoriété dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. «Cette importance a conduit les Nations-Unies à faire de l’année 2018, l’Année Internationale de mil, sur proposition de l’Inde avec le soutien de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), et de plusieurs pays comme le Niger», a précisé le ministre Alambedji.
Quant à Mme Aïchatou Foumakoye, elle a indiqué que le choix du thème de la présente Edition du FESTIMIL, s’explique par l’actualité, car la campagne agricole de cette année est hautement déficitaire sur le plan alimentaire et fourrager. «Cette 3ème Edition de relance est aussi une opportunité pour faire découvrir au grand public, d’autres variétés du mil, avec des techniques et des technologies pouvant permettre à ces variétés de contribuer efficacement à une production suffisante pour répondre au besoin fondamental de la sécurité alimentaire», dira la Secrétaire Exécutive de la Fondation Noor. Elle a tenu, par ailleurs, à renouveler les engagements de la Fondation Noor, à savoir contribuer à promouvoir l’égalité des chances, l’autonomisation des femmes et des jeunes, améliorer la qualité du bien-être de la population, assurer l’accès et le maintien de tous à une éducation de qualité, promouvoir la paix et les droits humains, renforcer la résilience des communautés, préserver et restaurer l’environnement. «C’est pour cela qu’a été créée la Fondation Noor, afin d’accompagner les efforts du gouvernement dans la mise en œuvre du Programme de la Renaissance Acte III », a-t-elle expliqué.
Le mil, un aliment du futur pour la région du Sahel
M. Yacouba Bouda, Directeur Général de l’Agriculture et Rapporteur du comité d’organisation, indique que le thème de cette édition reflète tout l’enjeu autour de la problématique de la production du mil. «Ainsi, FESTIMIL se présente comme une plateforme d’échanges où producteurs, transformateurs et chercheurs se retrouvent, chacun dans sa sphère de compétence, pour développer son génie créateur face au défi du changement climatique. En clair, pour promouvoir la production, il importe de promouvoir la transformation, mais aussi la consommation», estime-t-il.
À l’issue de cette édition, de nombreux exposants ont émis le vœu de voir développer, dans la tradition culinaire des Nigériens, ces initiatives de transformation du mil mises en relief durant ces trois jours de festival du mil. Le mil est la base de l’alimentation quotidienne des 50 millions d’habitants du Sahel. Extrêmement résistant à la sécheresse et bien adapté aux sols pauvres, il reste la seule culture correspondant véritablement aux conditions du milieu et aux habitudes alimentaires traditionnelles. Au Niger, le deuxième producteur d’Afrique après le Nigeria, il couvre par exemple plus de 65% de la surface cultivée et constitue près des trois quarts de la production céréalière du pays. C’est en effet la culture la mieux adaptée aux zones arides et semi-arides. C’est un aliment de base pour 80% des Nigériens, notamment pour ceux qui vivent dans les régions rurales du pays.
Mahamadou Diallo(onep)
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4ème Réunion de la Task Force Présidentielle de la CEDEAO sur la monnaie unique : Les Présidents Alassane Ouattara et Nana Akufo Addo, depuis hier à Niamey
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, a accueilli, hier dans l’après-midi à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, ses homologues ivoirien et ghanéen.
Le premier à avoir foulé le sol nigérien, le Président ivoirien Alassane Ouattara, a été accueilli au pied de la passerelle de l’avion par le Président Issoufou Mahamadou. Après les hymnes nationaux des deux pays, les deux Chefs d’Etat ont passé en revue un détachement de la Gendarmerie nationale qui leur rendait les honneurs.
Le Président ivoirien a ensuite été salué par d’importantes personnalités notamment le Président de l’Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, le Haut représentant du Président de la République M. Seyni Oumarou, les présidents des Institutions de la République, les membres du gouvernement ainsi que plusieurs autres personnalités civiles et militaires présentes à l’Aéroport.
Quelques instants après, ce fut le Président du Ghana Nana Akufo Addo qui a été accueilli par le Président Issoufou Mahamadou. Après le même protocole, s’en est suivie une séance photo au salon d’honneur de l’Aéroport.
En début de soirée le Président Issoufou Mahamadou a offert un dîner à ses deux hôtes. Les Chefs d’Etats ivoirien et ghanéen séjournent au Niger dans le cadre de la 4ème réunion de la Task Force Présidentielle sur le programme de la monnaie unique de la CEDEAO qui se tient aujourd’hui même à Niamey.
A Tchiroma(onep)
24 octobre 2017
Source : http://lesahel.org/
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60 ANS D’INDEPENDANCE, neuf (9) Présidents de la République : Quels héritages ? / Regard croisé de deux historiens et politologues

Le Niger est une république indépendante depuis le 3 Aout 1960. Chez l’homme, 60 ans est l’âge mur. Celui de la sagesse et du discernement propice à une longue réflexion en vue d’esquisser le bilan d’une vie. A cette occasion et à la veille de l’élection d’un nouveau président de la République (le 10ème), le journal Seeda a sollicité la contribution de deux universitaires nigériens de rang magistral pour nous dresser un état de lieux, une rétrospective des réalisations les plus significatives depuis 1960. Il s’agit respectivement de Mamoudou Djibo PhD de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines spécialiste de l’histoire politique du Niger et Issoufou Yahaya de la Faculté des Sciences de l’éducation historien et politologue.
JOURNAL SEEDA - Depuis 1960, 9 chefs d’état se sont succédé au pouvoir. Certains d’entre eux comme Diori Hamani et Seyni Kountché sont restés assez longtemps au pouvoir. D’autres comme Daouda Mallam Wanké et Salou Djibo le temps d’une transition à peine 1 an. Est-il normal de les mettre au même pied d’égalité en ce qui concerne les réalisations ? Commençons si vous le voulez bien par le Président Diori Hamani, qu’est-ce qu’on peut retenir de son passage au pouvoir ?
M. DJIBO : On peut retenir beaucoup de choses du passage du président Diori au pouvoir parce que quand le Niger accédait à l’indépendance y’avait rien il fallait tout construire ; il fallait tout inventer. Le Niger n’avait pas d’infrastructures ni de ressources humaines. Le président avait tout mis en place. Par ailleurs Diori a laissé au Niger environ 71 unités industrielles, même si ce ne sont pas de très grosses industries, il a quand même construit un tissu économique qui malheureusement a disparu aujourd’hui. Le président Diori a également réussit a marqué le Niger sur le plan international par une diplomatie dynamique très active, même si on l’appelait le pigeon voyageur ; Diori a réussit sur tous les fronts de crises en Afrique à intervenir pour faire entendre raison aux gens et les ramener au calme. Diori a joué au plan international au moins deux actions de taille. La première action c’est par rapport à la guerre du Biafra où la France, la Côte d’ivoire de Félix Houphouet-Boigny et le Gabon d’Omar BONGO soutenait la sécession Biafraise mais Diori a refusé. Il a analysé et apprécier à sa juste valeur que si le Nigéria éclatait sur une base ethnique s’en est finit de la stabilité du Niger et il a fait le choix qui a payé de soutenir le gouvernement fédéral envers et contre la France et la Côte d’ivoire qui ont été pour lui les parrains politiques qui l’ont porté au pouvoir. Les témoins racontent qu’au moment du déclenchement de la guerre l’armée nigériane était totalement démunie et que c’est l’intégralité de l’armement de l’Etat du Niger que Diori a fait convoyer nuitamment pour aller doter l’armée nigériane. Il a aussi fermé les yeux sur le recrutement de volontaires nigériens pour aller faire la guerre. Le président Diori a aussi refusé d’être associé à l’embargo car la France voulait que le Niger soit acquis pour la cause du Biafra pour prendre en étau le gouvernement fédéral mais Diori a refusé.
Par ailleurs Diori a également refusé de soutenir le Général DE GAULE dans sa campagne pour l ’ indépendance du QUEBEC, il a estimé que le CANADA était un pays fédéral et qu’il ne fallait pas le diviser.
Puis quand Diori a eu l’initiative de la FRANCOPHONIE qu’on attribue aujourd’hui à SENGHOR et BOURGUIBA la France ne voulait surtout pas que sa soit le CANADA qui soit invité, elle voulait que sa soit le QUEBEC, il a refusé en réussissant par une diplomatie discrète mais très efficace à faire venir non seulement le gouvernement fédéral de Pierre-ELIOT TRUDEAU mais également le gouvernement québécois et celui du nouveau Brunswick (MONCTON). C’est comme ça que par la prouesse du président Diori l’ACCT l’ancêtre de l’OIF fut créée à Niamey le 20 mars 1970.
Les exploits de Diori ne s’arrêtent pas là. Les canadiens ayant reconnu ses efforts pour la consolidation de l’unité du Canada vont prendre des mesures pour aider le Niger à leur tour notamment en finançant l’intégralité des études pour le transport de l’électricité à partir de KAINJI au Nigéria. Le président Diori a également demandé aux canadiens de l’aider à recoller la partie EST du Niger à savoir la région de Diffa au reste du pays. Parce que cette région était extravertie car orientée vers le Nigéria et le Tchad. C’est donc avec le président Diori que le gouvernement fédéral du Canada construisit la route Gouré- N’Guiguimi en plein désert, une vraie prouesse pour l’époque. En conclusion on peut dire qu’il est vrai que le président Diori était surtout à ces débuts entre les mains des français, il est aussi vrai qu’ils ont réussit à lui faire avaler beaucoup de couleuvres mais sur certaines questions il a beaucoup osé. Et même sur la question de l’Uranium qui lui a valu le coup d’Etat car il a demandé la revalorisation du prix de ce produit très stratégique pour les français.
I. YAHAYA : Pour ce qui est de l’action publique, la première remarque qu’il faut faire c’est qu’on n’a pas besoin de rester 10 ans, 20 ans au pouvoir pour marquer son époque, pour laisser des traces indélébiles. Comparaison n’est pas raison comme on dit, vous avez des chefs d’Etats qui se sont succédés, on a autant de personnalités que d’actions publiques. Puisque vous voulez adopter l’ordre chronologique, si on commence avec le président Diori HAMANI, ce qui doit rester aujourd’hui de ce grand homme d’Etat c’est cette capacité à avoir construit un pays à partir de rien. Pendant 14 ans dans des conditions difficiles car le Niger à l’époque n’avait pas de ressources. Il n’avait pas le pétrole, il n’avait pas l’or, l’uranium ét a i t jus t e au d é b u t de s o n exploitation. Malgré tout ce régime avait construit un pays avec des institutions. Pour moi ce qui est le plus important c’est surtout le fait d’avoir scellé l’unité nationale sur des aspects socioculturels. Donc l’unité nationale a été mise en place, consolidée au point où le nigérien peu importe d’où il est se sent nigérien en dépit de beaucoup de contingences. Donc pour ce qui est du président Diori il y’a un pays qui a été construit, une unité nationale, et des sociétés d’états qui ont été mises en place et sur ce point je pense qu’on ne peut pas égaler le régime Diori.
JOURNAL SEEDA « Après 15 ans de règnes », pour paraphraser le CMS, les militaire ont pris le pouvoir et Président Kountché a succédé à Diori, que faut-il retenir du règne du général Seyni KOUNTCHE ?
PhD M. DJIBO : s’agissant du début du règne de Seyni KOUNTCHE il faut signaler un paradoxe. La France a cautionné son coup d’Etat contre le président Diori mais cela n’a pas empêché Kountché de demander le départ du détachement militaire français qui était à Niamey et c’est là que se trouve le paradoxe.
Contrairement à Diori qui s’est beaucoup investit dans la diplomatie externe, Kountché s’est surtout intéressé à relever la dignité de l’homme nigérien. Il s’est présenté en modèle d’intégrité. Une dictature militaire implacable a remplacé une dictature civile. Sur le plan économique Kountché a bénéficié d’un bonus de l’uranium car la France a quadruplé la part concédée au Niger. Ceci lui a permis d’engager des grands travaux (le palais des congrès, l’hôtel gaweye, le stade Seyni Kountché, la route Tahoua Agadez Arlit, des aménagements hydro agricoles…) qui ont fini par endetter le Niger. Mais Seyni Kountché a réussi a moralisé la gestion des affaires publiques tant il traquait la corruption et les fonctionnaires indélicats.
Pr I. YAHAYA : A p r è s l e président Diori, le militaire Seyni KOUNTCHE est venu au pouvoir avec ses frères d’armes. Ils ont hérité d’un pays durement frappé par la sécheresse, par les calamités naturelles mais ce qu’il faut beaucoup retenir du président KOUNTCHE c’est son nationalisme. Il a consacré sa vie au pays et en dépit de toutes les contraintes, je pense qu’il est à la base de ce rayonnement politique que le Niger a connu. Une diplomatie beaucoup plus offensive, un sens aigu de l’Etat, la préservation des biens de l’Etat, la lutte contre la corruption, la lutte contre l’impunité, l’austérité aussi caractérisait le président Seyni KOUNTCHE. Il a aussi était en mesure de consolider l’unité nationale parce que pour lui tous les citoyens sont égaux devant la loi.
JOURNAL SEEDA Le président KOUNTCHE était un exemple d’intégrité reconnu par tous mais comment expliquer le cas BONKANO ?
Pr Issoufou YAHAYA : Bon vous savez il y’a toujours des réalités qui échappent, Bonkano c’était un homme de l’intérieur et les intrigues politiques ont toujours existées de même que les révolutions de palais. Je pense que Bonkano avait la primeur de l’information. Probablement il était l’un de ceux qui savait que le président KOUNTCHE était malade.Donc y’avait une situation qu’il pouvait exploiter. Alors d’ici à là, je pense qu’il a franchi le pas et comme il l’a expliqué de son vivant ils l’ont conçu ensemble et la fiction à dépasser la réalité et il s’est retrouvé malgré un lourd handicap, ce manque de légitimité à diriger un pays. Puisque il y’a des réalités qui sont là dont on ne peut pas faire l’économie et bien il s’est totalement empêtré, malheureusement il a perdu le fil du contrôle et il s’est retrouvé largué…
PhD M. DJIBO : Malgré tous les efforts du président Seyni Kountché il y’a eu des abus. Il ne faut pas oublier que Bonkano était le bras droit de Kountché et qu’il s’était enrichi plus que n’importe quel homme politique au Niger, pour l’époque en tout cas et Kountché a cautionné en fermant les yeux la dessus. Par ailleurs ce personnage a réussi à prendre sur lui tous les abus du régime avec son Bureau de Coordination et de Liaison BCL qui symbolisait le bras armé du régime qui empêchait aux nigériens de respirer. Ce qui explique que sa disgrâce fut beaucoup saluée et que nos concitoyens pardonnent au général Kountché l’épisode BONKANO. Ce qui avec les expériences du processus de démocr a t i s a t i o n amène les nigériens à ê t r e m ê m e nostalgiques de l’époque Kountché ce qui dénote la faillite de notre démocratie. Quand dans un système démocratique on en arrive à avoir l a n o s talgie de la dictature, c’est terrible…
JOURNAL SEEDA : Comme vous venez de faire la transition entre l’époque de la dictature et le processus démocratique dans notre pays alors nous en arrivons au président Mahamane OUSMANE. Dans quels domaines a-t-il laissé un héritage perceptible aux nigériens ?
Pr Issoufou YAHAYA :Apres Kountché, avant d’aborder Mahamane Ousmane, il convient d’ évoquer le le président Ali SAIBOU qui était un militaire particulier parce qu’il était resté loyal envers le président Seyni KOUNTCHE. Mais ce qu’il faut retenir surtout du général Ali SAIBOU c’est le fait d’avoir décrispé le climat politique qui était très chargé et d’avoir eu cette vision comme il l’a dit de ne pas faire obstacle au cours de l’histoire. Je pense que pour tous ces éléments c’est un homme qui a laissé une empreinte, puisque c’est aussi avec lui que la démocratie est revenue et il n’a pas fait obstacle. C’est quelqu’un qui ne sait pas opposé au vent de l’histoire c’est-à-dire l’avènement de la démocratie. Beaucoup de ces homologues et contemporains (NDLR MOUSSA TRAORE, GNASSIMBE EYADEMA…) s’y étaient opposés, il y’a eu des tueries mais lui avait une lecture totalement différente, au fond c’était un humaniste, il n’a pas beaucoup de sang sur les mains. Même le cas du 9 février est discutable, peut être que les véritables auteurs seront un jour connus et pourtant il a eu le grand mérite d’avoir assumé…
PhD M.DJIBO : Le président Mahamane OUSMANE a surtout laissé aux nigériens un mauvais souvenir. Intelligent qu’il était, on a découvert que c’était un régime pratiquement défaillant, carrant. L’affairisme s’est rapidement développé, l’exclusion ethno régionaliste de son fait ou pas je n’en sais rien a été systématisée et de toutes les façons le président Mahamane OUSMANE ne pouvait pas réussir. Au premier tour des élections le Candidat TANDJA Mamadou du MNSD avait fait 44% des électeurs, Mahamane OUSMANE 32%, Issoufou MAHAMADOU 16% et Adamou Moumouni DJERMAKOYE 12%. C’est dans ce contexte que le premier ministre Cheffou AMADOU, au mépris de l’article 39 du code électoral qui condamnait et interdisait toute alliance sur la base de partage, a inventé l’AFC. On comprend aujourd’hui que c’était pour couvrir ses arrières car jusqu’à présent on n’a pas encore fait le bilan de sa transition. Taiwan ou le Chaos personne ne sait ce qui s’est passé qu’est ce que Cheffou a trouvé qu’est ce qu’il a laissé ? où est ce qu’ils ont mis l’argent de Taiwan que le président Issoufou était obligé de payer quand il est arrivé au pouvoir ? Donc il a organisé sur la base de la violation du code électoral une AFC qui est née malade précisément de ce pécher originel. Et l’AFC a mis à l’opposition le parti qui représentait 44% des nigériens. Il va de soit que le pays ne pouvait pas être gérable. Puis l’alliance ne s’était pas fait sur des affinités idéologiques alors rapidement la gourmandise des uns et des autres a pris le dessus et a dévoyé le processus. Le président OUSMANE voulant tout prendre, le premier ministre Issoufou MAHAMADOU refusant et finalement en septembre 1994 le PNDS a décidé de quitter l’alliance. C’est vrai que Mahamane OUSMANE est le premier à être élu démocratiquement (NAFARKO 1er), mais je ne connais pas de bons souvenirs de son passage au pouvoir, sur le plan historique en tout cas.
Pr Issoufou YAHAYA : En ce qui concerne le président Mahamane Ousmane, il est arrivé dans un contexte totalement différent parce que c’était par le biais d’élections libres, démocratiques et transparentes. Il est venu au pouvoir après une transition due à la conférence nationale. Donc c’est quelqu’un qui avait la légitimité des urnes comme on dit et c’est la première véritable alternance que le Niger ait connu. Alors qui dit alternance dit avènement de nouvelles autorités. Ça été l’une des grosses difficultés puisque le président OUSMANE est venu dans le cadre d’une coalition alors est ce que ses camarades de la coalition étaient déjà sincères à l’époque ? Aujourd’hui on peut bel et bien se poser la question, en particulier le PNDS parmi ses alliés. Son parti a remplacé l’ancien parti Etat donc il a eu beaucoup de difficultés à s’imposer et le PNDS ne faisait pas franc jeu car il a rapidement connu des difficultés du fait d’un certain nombre de démembrements d’institutions, pour ne pas la citer la commission d’attribution des marchés qui était au cabinet du premier ministre et qui devait être rattachée à la présidence. Donc le président Mahamane OUSMANE a perdu son principal allié et s’est vite retrouvé en cohabitation. Alors la démocratie nigérienne à peine née a connu une évolution politique significative parce que les français ont mis pas moins d’une vingtaine d’années pour connaitre une cohabitation politique. Au Niger juste après 18 mois on se retrouve en cohabitation, je pense que c’est un pas majeur. Mais ce qu’il faut retenir du président OUSMANE c’est que c’est un démocrate. Quoi qu’on puisse dire de Mahamane OUSMANE on retiendra que c’est un grand démocrate. Les libertés individuelles, les libertés collectives et les libertés constitutionnelles, le président Mahamane OUSMANE les a respectées. Et aujourd’hui encore si on fait un retour en arrière on constatera que le président OUSMANE a joué le jeu de la démocratie jusqu’à se perdre, jusqu’à perdre le pouvoir, Mahamane OUSMANE a été un démocrate vraiment modèle.
Propos recueillis par
Maman Moumouni
Mooussa Abdoul Rahmane
AbdoulKarim A.Gado
Source : SEEDA - Mensuel nigérien d’informations générales
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8ème anniversaire MODEN-FA LUMANA : L’inextinguible flamme
Créée le 12 mai 2009, le parti de Hama Amadou souffle aujourd’hui sur ses huit bougies. Né comme le voulait la légende, avec ses trente-deux dents, le jeune parti de Hama Amadou va vite s’imposer sur l’échiquier, fort de la personnalité de celui le créa. C’était dans l’après-midi du vendredi 12 mai que le Moden-Fa Lumana a célébré à son siège national le huitième anniversaire de sa création. Que le temps va vite. Huit ans déjà ! C’était une rencontre sobre par laquelle le parti avait choisi de fêter dans la modestie l’événement. Sans faire un tapage sur son organisation, des militants ayant appris la préparation de l’événement par les réseaux sociaux s’y sont rendu avec la même ferveur. Et pourtant, il y avait du monde et dont la qualité réside aussi dans l’âge de ceux qui ont fait le déplacement. C’était des hommes et des femmes responsables que l’on avait vus, chacun venant de lui-même, convaincu du choix qu’il avait fait, pour la grandeur tutélaire du parti. Il n’y avait pas ces bambins que l’on a l’habitude de voir à l’occasion de certaines messes politiques surfacturées pour mobiliser des foules afin de garnir les fonds des caméras manipulateurs. Comme toujours donc au Moden Fa Lumana, c’est le volontarisme qui fonde le militantisme des hommes et des femmes qui ont fait le choix de lutter aux côtés de Hama Amadou. Même absent, n’en déplaise à certains esprits chagrins, la ferveur reste la même, toujours vivace. Pour donner à l’événement un caractère festif, des troupes se sont succédé pour chanter et célébrer la grandeur du parti, ses valeurs, la force et le charisme qu’incarne son leader Hama Amadou. La Troupe de Hadjia Fati Sogha, celle de Hadjia Hamsou Garba, et « La Tempête du désert » dans des styles différents avaient égayé une foule conquise, transportée et exaltée par la puissance et la beauté des textes. L’art est une drogue… La foule était aux anges, soulevée par la puissance et la vérité des mots.
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A l’Assemblée Nationale : Adoption du projet de loi portant organisation de la concurrence au Niger
Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée Nationale au titre de l’année 2019, dite Session budgétaire se poursuivent à l’hémicycle, Place de la Concertation à Niamey. Le 15 novembre dernier, les parlementaires ont discuté et adopté le projet de loi portant organisation de la concurrence au Niger. Ce projet de loi a été voté par 82 voix pour, 1 contre et 0 abstention. Les travaux ont été présidés par le Président de l’Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni en présence des commissaires du Gouvernement, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Sadou Seydou et celui chargé de Relations avec les Institution, M. Brakaï Issouf.
Les travaux ont commencé par la présentation et l’adoption du compte rendu sommaire de la séance précédente. Par la suite, la Commission des Affaires Economiques et du Plan (CAE/P) saisie sur le fonds a présenté son rapport sur le Projet de loi portant organisation de la concurrence au Niger, peu avant l’ouverture du débat général. Il ressort de l’exposé que le Niger s’est doté en 1992 d’une ordonnance, consacrant les principes de la liberté des prix, la libre concurrence et la protection des consommateurs. Toutefois, souligne le rapport de la CAE/P, des insuffisances ont été constatées dans l’application de cette ordonnance.
Le présent projet de loi est donc élaboré pour corriger non seulement ces insuffisances, mais aussi intégrer dans le droit interne les actes et règlements communautaires en matière de concurrence, conformément aux exigences des traités de l’UEMOA et de la CEDEAO que le Niger a ratifiés. En outre, le projet de loi introduit également des réformes en vue d’harmoniser les textes en vigueur avec les dispositions réglementaires dans les États membres de l’UEMOA et de la CEDEAO. C’est ainsi qu’après des discussions, ce projet de loi a été voté à 82 voix pour, 1 contre et 0 abstention en tenant compte des observations, remarques et amendements.
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À l’Assemblée nationale : Dr Rabi Maitournam Moustapha élue présidente réseau des femmes parlementaires du Niger
Les 50 femmes sur les 166 députés que compte l’Assemblée Nationale du Niger de cette troisième législature de la 7ème République, ont procédé le vendredi, 21 mai 2021 à la mise en place d’un réseau de femmes parlementaires. Le bureau qui est composé de 23 membres est dirigé par Dr Rabi Maitournam Moustapha. Deux députés hommes ont été désignés comme présidents d’honneurs à savoir les députés Ibrahim Yacoubou et Kalla Ankouraou. Les travaux de cette séance ont été présidés par la 2ème Vice-présidente de l’Assemblée nationale, l’honorable Hadiza Seyni Zarmakoye, elle aussi présidente d’honneur dudit réseau.
Le Réseau des Femmes Parlementaires du Niger a pour objectif selon la présidente élue pour un mandat d’un an, d’apporter sa contribution dans l’amélioration du bien-être de couches vulnérables à savoir les femmes et les enfants. «Nous allons veiller à ce que les lois en faveur de ces couches soient votées. Nous allons également veiller au respect et la prise en compte des besoins particuliers des femmes dans l’élaboration des lois», a-t-elle déclaré. Dr Rabi Maitournam Moustapha, a annoncé aussi que des missions de sensibilisation seront organisées pour sillonner toutes les régions du pays afin d’informer le peuple, particulièrement les femmes de ce qui se passe à l’Assemblée nationale. «Nous envisageons des déplacements sur le terrain pour rencontrer nos sœurs femmes et échanger avec elles sur les sujets d’actualité sensibles au genre. Nous avons déjà mené des premières actions concernant les déplacés pour cause d’insécurité et leur condition de vie. Nous allons également combattre les pratiques néfastes pour la femme et les enfants», a rassuré Dr Rabi Maitournam Moustapha.
La présidente d’honneur du réseau, l’honorable Hadiza Seyni Zarmakoye a, quant à elle, expliqué que l’organisation des femmes parlementaires dispose de plusieurs partenaires dont le premier est le gouvernement du Niger et l’Assemblée nationale. Pour la 2ème Vice présidente de l’Assemblée nationale, la mise en place de ce réseau a été motivée par les partenaires techniques et financiers afin de pouvoir travailler avec le principal partenaire, l’Etat qui est soucieux des problèmes de cette couche vulnérable. «Nous avons déjà commencé les activités. Pour rappel, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la femme nigérienne, le 13 mai 2021, nous nous sommes rendues dans le village de Moli Sorkay Do pour commémorer la fête avec nos sœurs. Ce village était victime d’inondation à la dernière saison des pluies, les femmes députées ont fait un don de kits alimentaires composés de 80 sacs de riz, 80 sacs de sel et 80 cartons d’huile de cuisine», a-t-elle rappelé.
Seini Seydou Zakaria(onep)
25 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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À l’heure du choix : Par Amadou Bounty Diallo
Depuis bientôt une décennie, notre pays, notre beau pays dont l’hymne du même nom chante les vertus et la gloire, est confronté à une menace, certes, au départ insidieuse, mais de plus en plus pressante, le terrorisme. En 2015, grâce à l’alliance entre nos forces, celles du Tchad, du Cameroun et du Nigeria, nous avons cru avoir vaincu ce mal du siècle. Mais, comme une hydre, le voila qui rebondit, qui ressuscite à nos frontières septentrionales à chaque fois. Ce terrorisme, qui l’anime ? Des hordes, des cohortes conglomérées dans des multinationales du crime qui ont pour nom, Al-Qaïda, Daesh, groupe de soutien aux musulmans, etc…bref, des forces obscures, animées par des criminels reconnus et recherchés par divers pays, pillent nos villages, tuent nos concitoyens, volent nos bétails. Au nom des normes religieuses n’ayant leur fondement ni dans le Saint coran, ni dans la sunna authentique du Prophète, et s’appuyant sur une conception déphasée de l’interprétation des textes religieux, les séditieux d’un genre nouveau veulent saccager nos Etats, fouler au pied nos valeurs morales et religieuses. Pendant une décennie, au nom de la politique politicienne, le président s’est laissé enfermé dans une logique d’exclusion, s’entourant de courtisans dont le seul objectif est la concussion , portée par la cupidité et des ambitions véreuses. Nous voyons ou cela nous a conduits. Le danger terroriste n’est plus contenu à nos frontières, il est entré sur notre sol et menace même la capitale. L’heure est donc grave et il faut des décisions fortes. Pendant une décennie, l’intérêt public a été superbement ignoré pour céder la place à des intérêts particuliers, plus sordides les uns que les autres. La corruption n’est plus un sport national, elle est devenue un fléau, une pandémie plus pernicieuse et plus dévastatrice que la Covid-19. Que dire du détournement de fonds destinés à la guerre contre le terrorisme ? Il faut que ça change. Il faut que ça change, car, la République est en danger, nos vies aussi. Désormais le président ne pourra plus dire qu’il ne savait pas. Les audits ont démontré l’innommable, la dissipation, la disparition de 1700 milliards de nos francs dans les entrailles du ministère de la Défense. L’heure est grave, mais le choix est simple. Il faut que ceux qui sont en cause répondent de leurs actes et que le peuple rentre dans ses droits. Désormais la vertu doit prendre le pas sur les ambitions sans bornes et la recherche effrénée du lucre. Oui, l’ambition de chacun, la volonté de nous tous est de tendre vers la vertu, la concorde et la sauvegarde de l’intérêt public. Le salut public passe par le refus de voter pour un candidat imposé par les forces du mal. Ce n’est pas le Pnds qui a choisi le candidat se réclamant de lui, mais un mentor nommé Issoufou Mahamadou. Il a choisi de sponsoriser Bazoum dans le cadre de la «modernisation de nos moeurs politiques». Depuis, on nous parle de continuité. Continuité, comment ? Dans la médiocrité ? Pour sortir du gouffre dans lequel les dix de gestion hasardeuse d’Issoufou et ses affidés ont plongé notre pays, il nous faut un homme d’exception .Cet homme, ce n’est pas le candidat désigné par Issoufou contre la volonté de son parti et de tous. Quand la république est en péril il n’ ya ni amitié, ni parenté, ni esprit partisans ; le seul esprit toléré c’est celui qui tend à sauvegarder l’intégrité de notre territoire, nos vies, l’honneur et la dignité du peuple. Sur ce terrain, rappelons-nous l’histoire de notre pays. Nous avons de qui tenir. Nous sommes héritiers d’Amadou kouran Daga, Idrissa Alaouma, Alfa Saidou de Dosso, Alamy Samori, El hadji Omar Tall, Diallo Alfa Yahaya.
Nous n’avons pas le choix. Il faut défendre notre pays. Seul Ousmane est capable de le faire. Seul Ousmane fait consensus. Gageons que tous les nigériens soucieux de l’avenir de notre nation votent, le 21 février prochain, comme un seul homme, pour le triomphe de celui qui, comme le messie, est attendu pour mettre fin à la descente aux enfers du Niger, du grand Niger.
Amadou Bounty Diallo
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A la Présidence de la République : L'ambassadeur des Etats Unis reçu par le Chef de l'Etat
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, s'est entretenu, vendredi dernier, avec l'ambassadeur sortant des Etats Unis au Niger, SE Mme Eunice Sharron Reddick.
Aux termes d'un séjour de 3 ans au Niger, la diplomate américaine est venue faire ses adieux au Chef de l'Etat avec qui elle a dit avoir eu l'opportunité de parler de la coopération entre les Etats Unis et le Niger qui a connu un bon niveau dans les questions de développement et de la sécurité. Elle a confié qu’elle quitte le Niger en gardant de bons souvenirs, notamment de l'hospitalité et la gentillesse des Nigériens.
Onep
23 octobre 2017
Source : http://lesahel.org/
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À la Présidence de la République : Le Chef de l'État préside une réunion sur les préparatifs de la conférence de l'UA Niger-2019
Comme il le fait régulièrement, afin d’être au fait des dossiers concernant la bonne marche et le développement du pays, le Président de la République, Chef de l'Etat SEM. Issoufou Mahamadou a présidé hier à son cabinet, une réunion de haut niveau sur une thématique de portée nationale et continentale. Cette réunion a porté sur les activités de l'Agence Nationale pour la préparation de la conférence de l'Union Africaine Niger 2019, qui devait présenter au président Issoufou, l'état d'avancement des préparatifs de la conférence de l'UA prévue au Niger en juillet 2019. La réunion s'est tenue en présence du Premier ministre M. Birigi Rafini, du ministre en charge des affaires étrangères M. Ibrahim Yacoubou et de plusieurs autres membres du gouvernement et des cadres de l'État concernés par la question.
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat préside la réunion du Conseil National de Sécurité
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SE Issoufou Mahamadou a présidé, hier dans la matinée, au Palais de la Présidence, la réunion du Conseil National de Sécurité. Cette réunion s’est déroulée en présence des membres dudit conseil. Il faut noter que le Conseil National de Sécurité est un organe constitutionnel qui a pour rôle de donner «son avis au Président de la République sur toutes les questions relatives à la Sécurité de la Nation, à la défense de la nation, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays», selon l’article 65 de la constitution de la 7ème République. Il regroupe, autour du Chef de l’Etat, certains membres du gouvernement ainsi que les hauts responsables des forces de défense et de sécurité.
Ali Maman
31 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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À la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat préside la réunion du Conseil national de sécurité
Le Président de la République SE. Issoufou Mahamadou, Chef de l’Etat et Chef suprême des Armées, a présidé hier matin, au palais de la Présidence, une réunion du Conseil national de sécurité (CNS). Cette instance est un organe constitutionnel qui regroupe autour du Chef de l’Etat, le Premier ministre, les ministres en charge de la Défense, de la Sécurité, des Affaires étrangères, de la Justice et des Finances ainsi que des Hauts responsables de l’Armées et des Forces de sécurité. Le Conseil national de sécurité assiste le Chef de l’Etat et donne des avis sur les questions relatives à la sécurité de la Nation, à la défense du territoire, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays.
ONEP
19 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat préside le Conseil National de Sécurité
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées, SEM. Issoufou Mahamadou, a présidé, hier matin au Palais de la Présidence, la réunion du Conseil National de Sécurité. Cette rencontre intervient après l’attaque terroriste perpétrée, le samedi 21 octobre 2017, contre la Brigade de Gendarmerie d'Ayorou, qui a fait 13 gendarmes tués et 05 autres blessés.
Onep
24 octobre 2017
Source : http://lesahel.org/
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat préside une réunion sur le secteur de la population et le dividende démographique
Le Président de la République, S.E. Mohamed Bazoum a présidé, hier matin, une réunion avec les acteurs intervenant dans le domaine de la population et du dividende démographique. Outre, le Premier ministre, la réunion a regroupé autour du Chef de l’Etat les ministres en charge des questions de population et du dividende démographique ainsi que le ministre des Finances. Elle est placée sous le thème «la problématique de la capture du dividende démographique et de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale au Niger».
L’objectif de cette réunion est de présenter au Président de la République, l’état des lieux par rapport à tous ce qui a été fait à travers les financements de l’Etat et l’appui des partenaires. Il s’est également agi de dégager tous les défis qui se posent à la thématique mais aussi de prendre des dispositions idoines.
A l’issue de la réunion, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr. Idi Illiassou Mainassara, a indiqué que plusieurs orientations ont été données par le Président de la République en vue de mieux cerner les problèmes. Le Chef de l’Etat a également instruit de prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire en sorte que la question de la population et du dividende démographique soit bien cernée et que tous les indicateurs par rapport à cette thématique soient bien maitrisés et rehaussés.
«Des recommandations ont été faites. Ce qui est sûr, des décisions vont être prises dans les jours à venir», a précisé le ministre de la Santé, de la Population et des Affaires Sociales. «Le comité qui a été mis en place va continuer de travailler. Vous aurez plus de précisons dans les jours à venir par rapport à l’amélioration de cette thématique», a annoncé Dr Idi Illiassou Maïnassara.
Rahila Tagou(Onep)
02 février 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit la Commissaire européenne aux partenariats internationaux
Le Président de la République, S.E Mohamed Bazoum, a reçu hier après-midi, Mme Jutta Urpilainen, Commissaire européenne aux partenariats internationaux. Les échanges entre le Chef de l’Etat et la Commissaire européenne aux partenariats internationaux ont porté sur la coopération entre l’Union Européenne et le gouvernement du Niger ainsi que sur les questions régionales et particulièrement sur la situation dans le Sahel. On note que la diplomate européenne était pour l’occasion accompagnée par la Cheffe de délégation de l’Union Européenne, Dr. Denisa Elena Ionette.
Au sortir de l’entretien, Mme Jutta Urpilainen s’est réjouie d’avoir rencontré le Président de la République du Niger tout en précisant qu’il s’agit de sa première visite dans ‘’ce beau pays’’. Elle a affirmé que le Niger est un partenaire important pour l’Union européenne. En effet, le Niger a récemment coparrainé une résolution qui a été présentée aux Nations Unies et qui portait sur la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Pour la Commissaire européenne, il est très important d’avoir d’autres pays comme le Niger qui, tout comme l’Union Européenne, veulent défendre la démocratie, l’Etat de droit, les droits humains et le droit international.
Mme Jutta Urpilainen a ajouté que son entrevue avec le Président de la République, leur ont permis d’identifier trois priorités pour renforcer le partenariat. La première étant la gouvernance, il faut avoir, a-dit Mme Jutta Urpilainen, des institutions fortes; renforcer la
redevabilité, la reddition des comptes et la transparence. A ce niveau, elle s’est dit heureuse d’entendre tout ce que le gouvernement a prévu de faire sur ces différentes questions et également sur la corruption. Elle a aussi confié que l’UE est en mesure d’apporter un soutien budgétaire de presque 200 millions d’euros pour justement venir en appui à ces mesures qui sont prévues.
L’autre priorité, a dit Mme Jutta Urpilainen, est l’éducation. A ce niveau, il a été prévu 50 millions d’euros pour garantir un accès à l’éducation pour tous les enfants au Niger en l’occurrence les jeunes filles. Selon la Commissaire européenne, il est très important de renforcer la qualité de l’éducation et c’est là où le rôle des enseignants est tout à fait crucial. La troisième des priorités est la sécurité et là encore, elle a fait savoir que l’UE est en mesure de fournir un soutien financier de 50 millions d’euros.
La Commissaire européenne a ajouté avoir échangé avec le Chef de l’Etat sur les perspectives d’avenir pour le pays. Pour Mme Jutta Urpilainen, il sera important d’avoir des investissements privés parce que les transitions vertes et numériques seront favorisées au Niger. Aussi, la transition énergétique à ce niveau sera
également très importante. «L’Union Européenne vient de se doter d’une nouvelle stratégie le «globogetway» qui vise à accélérer les investissements notamment sur le continent africain et je suis sûre que le Niger en bénéficiera», a annoncé Mme Jutta Urpilainen. Enfin, la Commissaire européenne aux partenariats internationaux a qualifié son entretien avec le Chef de l’Etat de «très fructueux» et a réaffirmé l’engagement de l’Union Européenne à poursuivre la coopération avec le Niger.
RahilaTagou(onep)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit le bureau de la Commission Nationale des Droits Humains et l’Ambassadeur de Chine au Niger
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a successivement reçu, hier dans l’après-midi en audience, une délégation de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), conduite par son président, M. Maty Ehadj Moussa et l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng.
A l’issue de la première audience, le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a déclaré que sa délégation et lui sont venus présenter au Chef de l’Etat, les nouveaux membres du bureau de l’Institution qui, ont prêté serment le samedi 9 octobre 2021. «Nous avons profité de l’occasion pour exposer un certain nombre de préoccupations relatives au fonctionnement des services et des moyens d’actions. Nous sommes sortis heureux parce que le Président de la République a décidé de renforcer nos moyens d’actions et de nous allouer de ressources additionnelles», a confié M. Maty Ehadj Moussa.
En ce qui concerne les moyens logistiques de l’Institution, le président de la CNDH a dit que, la mobilité sera renforcée et un nouveau local leur sera attribué, situé en plein centre ville de Niamey pour mettre fin à la location de l’actuel bâtiment. «Nous avons assuré le Chef de l’Etat de tout mettre en œuvre pour exécuter notre mandat dans le strict respect de la constitution de la République, des instruments juridiques internationaux auxquels le Niger a souscrit et les lois et règlements du pays en toute indépendance et responsabilité. Le Chef de l’Etat nous a ordonné de faire notre travail conformément au respect de la loi. Nous allons œuvrer aux côtés des institutions de la République pour répondre aux légitimes aspirations de nos concitoyens, pour la paix, la sécurité et la stabilité», a rassuré le président M. Maty Ehadj Moussa.
Quelques instants après, le Chef de l’Etat a reçu l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng qui est venu lui transmettre les salutations du Président de la Chine, SE. Xi Jinping et celui du gouvernement chinois suite à la libération de deux otages chinois. «Ce qui est un grand succès dans la lutte contre le terrorisme que mène le Niger», a-t-il déclaré. Le diplomate chinois devait ensuite souligner que, malgré l’éloignement géographique entre les deux pays, leur amitié reste consolidée avec une coopération fructueuse, notamment dans le domaine pétrolier. «La Chine demeure aujourd’hui, le premier pays investisseur et premier partenaire en travaux publics du Niger. Elle se positionne également deuxième partenaire commercial. Nous entretenons aussi de très bonnes relations culturelles et d’autres coopérations pragmatiques afin de construire ensemble une communauté d’avenir», a conclu SE. Jiang Feng.
Seini Seydou Zakaria (Onep)
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit le ministre algérien des Affaires Etrangères
Le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou a reçu, hier matin, en audience, le ministre des affaires étrangères de la République Algérienne Démocratique et Populaire, M. Sabri Boukadoum.
A sa sortie d’audience, le ministre algérien, des affaires étrangères qui est en visite de travail au Niger, a indiqué avoir présenté les salutations du Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, SE Abdelmajid Tebboune, au Président de la République du Niger, SE Issoufou Mahamadou, avec qui il a eu des échanges. « J’ai écouté le Président de la République. J’ai écouté sa vision des choses sur les relations bilatérales que nous voulons encore plus denses, encore plus importantes et, incha Allah, elles le seront, et aussi sa vision sur la situation dans la région qui nous concerne tous, que ça soit au Mali, en Libye et au-delà. C’est sont des réunions très importantes, il nous faut les continuer dans la franchise et la fraternité. Nous sommes heureux du niveau de compréhensions mutuelles sur toutes les questions qui nous concernent », a déclaré le chef de la diplomatie algérienne, M. Sabri Boukadoum.
Notons que l’audience s’est déroulée en présence du Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou, la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, chargée de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, Mme Ataka Zaharatou, l’ambassadeur algérien au Niger, SE Ali Drouiche.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley(onep)
22 septembre 2020
S
ource : http://www.lesahel.org/
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A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat reçoit trois délégations en Mission d’Observation Electorale au Niger
Le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou a reçu, hier dans l’après-midi, les trois chefs de mission d’observation électorale au Niger. A la tête d’une forte délégation, Mme. Tsegan Yawa Djigbadi, présidente de l’Assemblée Nationale du Togo, cheffe de mission d’observation électorale de l’OIF ; M. Namadi Sambo, ancien Vice-président du Nigéria, chef de mission d’observation électorale de la CEDEAO et M. Said Sghair, ancien Premier ministre de la Mauritanie, chef de mission d’observation électorale de l’U.A, sont allés faire part, au Président Issoufou, des conclusions de leur mission dans le cadre des élections législatives couplées au 1er tour de la Présidentielle.
S’exprimant à leur sortie d’audience, la Cheffe de Mission d’observation électorale de l’OIF, a confié qu’outre le but de faire part des conclusions, il s’est agi pour eux de rendre une visite de courtoisie au Président de la République. La présidente de l’Assemblée Nationale du Togo, Mme. Tsegan Yawa Djigbadi, a confié qu’il ressort des conclusions de leurs missions, un constat positif et satisfaisant. En effet, a-t- elle souligné, les opérations de vote et tout ce qui a concerné le processus électoral se sont passés dans de très bonne conditions. Cela témoigne a affirmé la cheffe de Mission d’Observation électorale de l’OIF, de la maturité politique du peuple du Niger. «Toute la série d’élections s’est déroulée dans des conditions paisibles et transparente» a précisé Mme. Tsegan Yawa Djigbadi.
Aussi, elle a souligné que toutes les structures en charge de l’organisation de ces élections ont accompli un travail irréprochable. «Nous avons vu beaucoup d’avancées», a ajouté Mme. Tsegan Yawa Djigbadi. En ce qui concerne les failles ayant été décelées au cours de ces élections, la cheffe de la mission de l’OIF a affirmé que l’être humain est imparfait. «C’est pourquoi, nous avons beaucoup plus mis l’accent sur les efforts consentis qu’autres», a-t-elle conclu.
Intervenant dans le même sens, le Chef de Mission d’observation électorale de la CEDEAO, a également félicité le peuple Nigérien pour les élections apaisées. Cela affirme-t-il, témoigne du respect que voue le peuple nigérien à la démocratie. «Nous avons été dans 130 bureaux de vote ou nous avons vu que les femmes ainsi que les jeunes sont sortis massivement pour voter. Et cela dans l’accalmie et la transparence», a déclaré M. Namadi Sambo.
Rahila Tagou(onep)
30 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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A la présidence de la République : Le Général Abdourahamane Tiani accueille une délégation d'Oulémas du Nigeria
Le Général Abdourahamane Tiani, à la tête du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a accueilli en ce mercredi 23 août 2023, en fin de journée, une délégation éminente des Oulémas de la République fédérale du Nigeria. L'éminente délégation était dirigée par Cheikh Bala Lau Abdullahi.
Le climat de cette rencontre, restée à huis clos, a été marqué par un mutisme complet à l'égard des médias. Les acteurs présents ont gardé le silence, ne laissant filtrer aucune déclaration officielle à la presse.
Il est important de souligner que cette réunion d'importance stratégique s'est déroulée en présence de M. Lamine Zeine Ali Mahaman, Premier Ministre du Niger. Aux côtés du Premier Ministre, les membres du CNSP ont participé activement, ainsi que des figures religieuses influentes du pays.
Il convient de rappeler dix jours auparavant, le samedi 12 août, une délégation d'éminents Oulémas originaires du Nigeria avait fait escale à Niamey. Sous la direction du même Cheikh Bala Lau Abdullahi, la délégation avait eu l'honneur d'une audience avec le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, actuel président de la transition. L'objet central de cette rencontre résidait dans son rôle de médiation, particulièrement suite aux sanctions jugées injustes infligées au Niger par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Nigerdiaspora
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A propos du licenciement à la SOMAÏR : La population en colère contre AREVA
Depuis le Lundi 09 Octobre 2017, une information de licenciement des agents de la société SOMAÏR annoncé par AREVA anime les débats des citoyens à Arlit et à Agadez. En effet, selon des informations distillées, plusieurs centaines de salariés seraient concernés par cette décision en 2018. SOMAÏR doit adapter son organisation industrielle et ajuster ses effectifs, a affirmé le service de presse d’Areva à Niamey. Cette mesure concernera également plus de 500 postes de sous-traitants. Cette décision du tout puissant AREVA vient aggraver le climat déjà tendu entre cette puissance nucléaire et la population, les élus locaux et la société civile.
Une décision attendue
Cette décision de licencier plus de 200 agents et 500 postes de sous-traitants à la SOMAÏR n’est pas une surprise pour la société civile à Arlit. Almoustapha ALHACEN président de l’ONG AGHIRIN’MAN confie au journal « La Nation » : ‘’ Le licenciement n’est pas une surprise. De toute les façons, AREVA n’a jamais cherché le bien de ses employés, encore moins celui de la population. De tous les temps, cette puissance nucléaire ne fait que contribuer à dégrader notre environnement. Aujourd’hui après 50 ans d’exploitation, la ville d’Arlit ressemble à un tas de ruine. On ne voit aucun aspect de développement, et avec ce licenciement, AREVA veut tout simplement se débarrasser d’un personnel qui bénéficie d’un certain nombre d’avantages comme le logement, l’eau et l’électricité. Mais ce sont des agents déjà détruits par la radiation qui vont quitter avec des maladies dont ils ne pourront pas supporter la charge des soins’’.
Le président de l’ONG AGHIRIN’MAN bien connu dans la lutte pour le bien être de la population de la région d’Agadez ajoute : ‘’ Aujourd’hui, la lutte que nous menons, c’est comment vivre sans les mines. On a déjà préparé les gens, et on continue de faire de sensibilisation. Tôt ou tard, AREVA va fermer. On doit apprendre à vivre sans les mines d’AREVA. Dans tous les cas, on a rien gagné avec AREVA en dehors de la poussière et des maladies. Nous avons hérité de ce que nous appelons à AGHIRIN’MAN, la pollution durable. S’agissant du licenciement dont on parle, nous disons qu’AREVA continue encore dans sa logique de piller le Niger d’avantage de ses ressources. Nous disons AREVA est en faillite. Je vous dis cette puissance nucléaire est un désastre pour la population, et nous leur demandons de nous aider dans cette lutte que nous menons depuis des années pour arracher les droits des pauvres citoyens de la région d’Agadez’’.
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Accès des quartiers périphériques à l’eau et à l’électricité : D’énormes moyens déployés, mais la configuration de certains quartiers rend leur raccordement aux réseaux difficile
L’eau et l’électricité sont de plus en plus demandées par les populations nigériennes qui entendent profiter du développement de la classe moyenne dans le pays. A Niamey, il n’est pas rare de croiser des chefs de quartiers et autres délégués d’habitants dans les couloirs des mairies, du gouvernorat, de la SPEN, de la NIGELEC, et même dans les quartiers généraux des partis politiques pour demander le raccordement total de leurs quartiers aux réseaux d’adduction d’eau courante et d’électricité. Malgré les moyens déployés par l’Etat et ses partenaires et la pression sans cesse exercée par les chefs de quartiers, l’occupation anarchique des espaces classés et l’usage abusif des champs pour habitations, sans la production d’un plan de cadastre, rendent quasi impossible les extensions dans certaines zones d’habitation.
Le phénomène est bien connu à Niamey. Dans les quartiers périphériques, une partie est raccordée aux réseaux d’adduction d’eau et d’électricité et une autre ne l’est pas du tout, donnant l’impression d’une croissance à double vitesse d’une même zone. Dans certains quartiers, c’est même l’eau courante qui manque totalement. Cette situation qui impose aux autorités et responsables des sociétés en charge de l’eau et de l’électricité à réaliser des prouesses afin de mener à bien les extensions, fait ressembler de vastes portions de la capitale à des villages reculés du Niger.
Alors les accusations fusent : les populations se disent victimes d’un jeu politique qui favorise des personnalités au détriment des plus vulnérables alors que les services de l’urbanisme et la direction régionale de Niamey de la NIGELEC se justifient en indexant les problèmes de lotissements et des constructions anarchiques. La situation est partie pour durer : une forte pression est actuellement exercée sur les terres à Niamey et les lotissements, qu’ils soient de promoteurs immobiliers ou de détenteurs de titres coutumiers qui morcellent leurs champs, se poursuivent.
A Lossagoungou, dans le secteur densément peuplé de Lamba Ga Zada, les populations se désolent de vivre à quelques encablures de la capitale du pays sans avoir accès à l’eau courante et à l’électricité. « Nous cherchons de l'aide car les citoyens sont égaux. Il y'a des endroits où c'est en excès (ndlr : l’eau et l’électricité) et des endroits où il n'y a rien. Nous voulons qu'on nous aide pour avoir l'eau et l'électricité », s’exclame notre guide sur le terrain, M. Moumouni Moussa dit Ladan, bras droit du chef de quartier de Lossagoungou, sur la rive droite du fleuve. Tout comme la demi-douzaine de résidents qui nous a rejoint plus tard, ils dénonce vigoureusement qu’après une vingtaine d’années d’occupation, une grande partie de ce secteur soit encore sans eau courante ni électricité.
Le choix de nous amener dans le secteur précis de Lamba Ga Zada, avoue ce « notable, est de nous faire constater de visu ce qu’il considère comme une injustice sociale envers des contribuables, fulmine-t-il ». Ce manque pèse lourdement sur le budget et sur le bien-être des habitants. « Il faut payer des revendeurs d'eau pour avoir quelque chose à boire. Les endroits du quartier où il y'a de l'eau et de l'électricité, il y'a un grave problème car il faut attendre tard dans la nuit pour avoir une bonne pression au robinet », tient-il à préciser.
Seuls ceux qui sont en contrebas du quartier ont l'eau en permanence, même si la pression reste à désirer. Ce qui alimente même les débats dans les fadas et des blagues du genre « les habitants de Lossagoungou jeûnent toute l’année », ou le surnom de « Gardiens de l’eau » donné aux habitants du quartier. M. Moumouni Moussa indique que le chef du quartier et ses notables ont eu plusieurs discussions avec des responsables de la Société de patrimoine des eaux du Niger (SPEN) et de la Société nigérienne d’électricité (NIGELEC), les deux sociétés en charge de l’extension des réseaux d’eau et d’électricité.
Même son de cloche de l’autre côté du fleuve, à quelques détails prêts. Ici, dans le quartier Djanyawai situé à la rive droite non loin du pont Général Seyni Kountché, tous ceux qui ont les moyens sont raccordés au réseau d’électricité car l’extension tant attendu a eu lieu, malgré le retard pris. En dépit de son positionnement à moins de 4kms du siège de la mairie du 5ème arrondissement et sur un axe vital pour la sécurité et l’économie de la capitale Niamey, l’extension du réseau d’eau courante n’a toujours pas eu lieu.
M. Boubacar Sambo se plaint du comportement de certains résidents qu’il juge aisés. Ces personnes issues de la nouvelle classe et qui se sont installées après le lotissement du village à partir de 2006, ont majoritairement investis dans des forages individuels « au lieu de s’associer pour investir dans l’extension du réseau d’eau potable afin de permettre au grand public d’avoir accès à cette denrée, source de vie. Plusieurs personnes se ravitaillent ainsi chez les rares particuliers qui n’ont pas encore restreint l’accès à leurs forages, contre rémunération dans la plupart des cas.
Le notable précise avoir déposé plusieurs demandes à la mairie du 5ème arrondissement communal de Niamey, à l’hôtel de ville, au gouvernorat et dans les sociétés qui sont en charge de la gestion des secteurs de l’eau et de l’électricité. Même si la question de l’eau est la plus brûlante pour les résidents, il existe toujours une petite partie du quartier de Djanyawai qui manque toujours d’électricité. « Vous savez, un pauvre peut vivre sans électricité mais s'il manque d'eau, il a tous les problèmes du monde », se résigne M. Boubacar Sambo.
De son côté, M. Moumouni Moussa tient le même langage. « L'eau, dit-il, c'est la vie. S'il n'y a pas d'eau, il n'y a pas de vie ». Il explique que la disponibilité permanente de l'eau et de l'électricité permet d'améliorer les conditions de vie des populations et de contribuer à la richesse du pays en renforçant le commerce dans le quartier. Par exemple, dit-il, à Lamba Ga Zada, il y'a des boutiques qui veulent être raccordées à l'eau et à l'électricité, mais l’extension de ces réseaux tarde à venir. Pour l’instant, les propriétaires des ateliers de soudure et autres commerces qui nécessitent de l’électricité apportent une partie de leur travail dans d’autres quartiers afin de livrer à temps les commandes.
L’extension du réseau d’électricité ralentie par les lotissements anarchiques et les conflits fonciers
A la Direction régionale de la Société nigérienne d’électricité de Niamey, on explique que les moyens sont disponibles pour subvenir à l’extension du réseau électrique et au raccordement des populations des zones périphériques. Le problème de la disponibilité de l’électricité, comme nous l’avons constaté sur le terrain avec une équipe de la Nigelec, est plutôt dû à de conflits fonciers qu’à la disponibilité du matériel et des compétences. Le deuxième facteur, bien que moindre, étant d’ordre programmatique. Ces deux facteurs sont donc à la base de la croissance différentielle du réseau électrique et probablement de celui de l’eau.
M. Abdoul Aziz Ibrahim, directeur régional Niamey de la Nigelec confirme que la question de l’extension du réseau « est également une préoccupation pour la Société nigérienne d’électricité ». Généralement, a-t-il indiqué, les projets d'extension ne tiennent pas compte de la localisation elle-même, mais plutôt des potentiels abonnés. Les études programmatiques concernent donc une zone très précise et souvent, avant le financement du projet, des gens s’installent au-delà des limites de la mise en œuvre du projet d’extension. Il faut préparer un autre projet pour couvrir la nouvelle zone d’habitation et ainsi de suite.
L’autre problème qui entrave véritablement l’extension du réseau électrique, souligne le responsable régional, est le problème de cadastre et les conflits de fonciers que cela engendre. La Nigelec, dit-il, travaille avec les plans conformes à ceux de l’IGNN qui est son partenaire désigné dans sa politique d’extension. « Du coup, on saute certains quartiers parce qu’on n’a pas une référence réelle, étatique, sur laquelle on peut se baser pour essayer de faire nos études et les exécuter sous forme de projets ». Le constat fait sur le terrain montre que le secteur de Lamba Ga Zada, dans le quartier de Lossagoungou, fait partie des zones dans lesquelles la pose de poteaux en béton armée est pratiquement impossible du fait de l’exiguïté des ruelles.
Selon M. Abdoul Aziz Ibrahim, l’objectif de la Nigelec et de ses partenaires techniques et financiers que sont l'Etat et les projets, est d'arriver à 80% de desserte sur le plan national, avec Niamey comme priorité. «Notre objectif en moyen terme, c'est de couvrir toutes les zones d'habitation et qui, dans le cadre de la ceinture verte, sont déclassées. Dans ce dernier cas, on travaille avec les services de l'environnement et nous arrivons à raccorder les clients uniquement après l’autorisation délivrée par ces services. M. Abdoul Aziz Ibrahim annonce qu’avec les projets, la pose de poteaux tubulaires (PT) sera réalisée aux endroits où le camion-grille ne pourra pas passer, plusieurs secteurs de Niamey bénéficieront de l’extension de l’électricité, malgré leurs lotissements qui ne répondent pas aux normes.
Renforcer l’application de la loi cadastrale pour favoriser l’accès à l’eau et à l’électricité
M. Balla Illotchi Mahaman Salissou, Directeur de l'urbanisme au ministère de l'urbanisme et du logement, déclare que la fourniture en eau et électricité des zones d’habitation est prise en compte dans le cadre des projets de lotissement. L'urbanisme, rappelle-t-il, est régi au Niger par la loi 2017-20 du 12 avril 2017 qui fixe les principes fondamentaux de l'urbanisme et de l'aménagement urbain. « Cette loi a défini le lotissement comme étant une division d'un terrain en plusieurs parcelles qui doit être utilisée pour avoir des terrains avec des numéros cadastraux et des repères en vue de matérialiser des ouvertures qui serviront à la délimitation des voies, l'installation des réseaux d'eau, d'électricité, de téléphone, et aussi du réseau d'évacuation des eaux des pluies pour l’assainissement », dit-il.
Dans les quartiers dits spontanés, selon le Directeur de l'urbanisme, la règlementation a prévu de procéder à leurs restructurations en temps voulu. Ces quartiers sont en réalité des terrains vagues ou des champs occupés par des familles et transformés en zones résidentielles, sans obtenir au préalable les autorisations nécessaires. La grande majorité d’entre elles manquent de rues qui assurent la mobilité et d’espaces dédiés aux écoles et autres centres socio-sanitaires. Elles sont généralement en proie à un problème d’assainissement qui empêche l’acheminement de l’eau et de l’électricité aux résidents. La restructuration va consister à « ouvrir dans ces quartiers des voies, créer des équipements sociaux de base et permettre l'installation des réseaux d'eau, d'électricité et d'assainissement », précise le Directeur de l'urbanisme.
D’un autre côté, le problème de l’extension des réseaux d’eau et d’électricité trouve aussi sa source dans la libéralisation des lotissements dans les années 90. Pour pallier aux manquements constatés dans la viabilisation des parcelles distribuées aux fonctionnaires lors d’une vaste opération pour éponger leurs arriérés, l’Etat a autorisé les lotissements de promoteurs privés. « En fin de compte, détaille M. Balla Illotchi Mahaman Salissou, on s'est rendu compte que le lotissement privé a peut-être fait plus de mal que de bien. Beaucoup de promoteurs se sont enrichis sur le dos des détenteurs coutumiers, en plus la viabilisation qui était inscrite dans presque tous les arrêtés de ces lotisseurs privés-là n'a pas suivi ».
Au ministère de l’urbanisme et du logement où la question de la viabilisation des lotissements est prise au sérieux pour permettre à l’Etat de se concentrer sur ses priorités au lieu de dépenser pour combler les défaillances des promoteurs immobiliers privés, la direction de l’urbanisme assure avoir fait le point des lotissements qui ne sont pas viabilisés en terme notamment d'eau et d'électricité. « On va s'appuyer sur l’expérience de l’audit de la ceinture verte que nous avons fait et auditer tous les lotisseurs privés autour de Niamey. Le but étant de voir dans quelle mesure l'Etat et les acquéreurs de bonne foi, y compris les propriétaires coutumiers cessionnaires, qui ont fait des actions sur leurs parcelles, que chacun puisse rentrer dans ses droits », souligne M. Balla Illotchi Mahaman Salissou.
En attendant de mettre de l’ordre dans le cadastre, les extensions du réseau électrique et les raccordements des clients par la Société nigérienne d’électricité se poursuivent à un rythme accéléré en 2022. Les sites de fabrication des poteaux en béton armé (PBA) tournent à plein régime. La société, sollicitée par les populations des quartiers spontanés a initié des projets pour commander des poteaux tubulaires (PB) adaptés à ces types de situations. Il ne reste que le lancement de projets d’extension du réseau d’eau potable pour donner un visage moderne aux quartiers périphériques des villes nigériennes.
Souleymane Yahaya
19 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Affaire affection illégale d’un agent à la Douane nationale : Quand la subjectivité prend le pas sur le mérite
L’affaire fait grand bruit, depuis quelques temps, à la direction générale des Douanes. Une affaire que d’aucuns qualifient d’illégale, car en violation flagrante des textes qui régissent le Statut Autonome des Agents des Douanes et contraire aux bonnes moeurs de l’administration douanière. Elle est d’autant gravissime qu’elle dénote de l’injustice sociale et surtout non fondée sur le mérite et la compétence. Le 8 juillet 2020, à peine installé à son poste, le nouveau chef de bureau des Douanes de Maradi a été rappelé à l’administration centrale. Une décision surprenante, injuste et injustifiée qui n’a pas d’égale dans l’histoire de la Douane nigérienne. Une situation qui, selon des sources proches du ministère des Finances, a indigné et provoqué la colère du Syndicat national des agents des Douanes. C’est pourquoi, dans une correspondance en date du 21 juillet 2020, adressée au ministre des Finances, le SNAD a exprimé son indignation et sa désapprobation face à une telle mesure dont le caractère injuste est de toute évidence. Aussi, dans sa correspondance, le SNAD rappelle au ministre des Finances les dispositions pertinentes de protection et de droits que confère le statut autonome aux agents des Douanes. Et exige, par ailleurs, du ministre Mamadou Diop de reconsidérer sa décision pour faire rentrer le chef de bureau sortant de Maradi dans ses droits. Aussi, le syndicat des agents des Douanes compte user de tous les moyens légaux pour amener le ministre Mamadou Diop à respecter les textes et éviter de se jeter dans des considérations subjectives qui s’écartent de dispositions légales et toute morale, et qui n’avancent guerre l’administration publique nigérienne. Pour le syndicat, face à des telles dérives, il n’est point question de se résigner. Le risque donc d’un bras de fer entre le SNAD et sa tutelle est grand dans cette affaire qui fait grincer des dents au niveau de la Douane Nationale. Surtout que, selon des sources dignes de foi, la victime est un agent de Douane émérite et constant dans le travail bienfait. Il aurait été toujours félicité et encouragé par ses supérieurs hiérarchiques dont le ministre des Finances lui-même. Selon nos sources, le 17 septembre 2019, le ministre des Finances Mamadou Diop a adressé une lettre de félicitations au chef de bureau de Niamey-Aéroport, qu’il était, suite aux efforts de recouvrement et à sa performance exceptionnelle pour l’atteinte des objectifs assignés à la Douane au titre de l’année 2019. Malgré toute cette performance et assiduité dans l’atteinte des objectifs, l’agent de Douane a été remercié comme un bon à rien. Parce que, dit-on, à la Douane nationale, un baron du régime voudrait le poste de chef de bureau de Maradi pour un affidé. Cela, selon toujours nos sources, pour faire des micmacs et autres affaires personnelles. Apparemment, abusé, le ministre DIOP serait tombé dans ce travers qui ternit son image et celle de la Douane. Pour dire que, dans cette affaire qui fait grand bruit, c’est le mérite qui est malmené au profit de la médiocrité et de l’injustice. Et c’est également l’image de marque du ministre qui est écornée. Lui qu’on aurait fait faire. Si bien sûr, ce n’en est pas son propre jeu. Le doute est permis
Norbert
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Affaire des Taxis Iraniens : Où sont passés les taxis jaunes de la ville de Niamey ?
Il vous souviendra qu’au temps de la gestion de Monsieur Oumarou Dogari président du conseil de ville de Niamey, la communauté urbaine de Niamey avait bénéficié d’un don de véhicules de la part de la République Islamique D’Iran, dans le cadre de l’amitié qui lie de nos deux pays, une amitié de haut niveau ayant même occasionné la visite du président Iranien de l’époque, Mahamoud Ahmaninedjad. C’est un ainsi, le Niger, notamment la ville de Niamey s’est vu dotée d’un important lots de véhicule et des pièces de maintenance à hauteur de plus d’un milliards de nos francs pour étoffer son parc automobile, longtemps délaissé par les politiques publiques. Par stratégie de gestion, alors même que la ville de Niamey faisait face à une grève récurrente des transporteurs, les autorités ont décidé de convertir le lot grand en taxis, qui pouvaient déservir contre pouvoir, pour dire que ces taxis étaient mis en circulation pour atténuer la souffrance des populations, toutes les fois que les transporteurs s’en allaient en grève. Depuis que, le sieur Dogari a quitté les commandes de la ville de Niamey, son successeur, Hassan Seydou a décidé de les mettre en location vente, en complicité avec une société fictive dénommée « city transport ». C’est aussi le point de départ du projet de disparition de ces véhicules tel qu’il a été lancé. Il faut noter qu’au départ, la ville disposait 90 taxis Jaunes comme on les appelle, aujourd’hui pas de moins dix seulement circulent à Niamey… Alors où est passé toute la palette de taxis qui était pourtant d’une grande nécessité pour les populations ? Il semblerait que, ce don de la République Iranien a fini sa course dans une simple villa, au quartier Dar Es Salam de Niamey. Mais à la solde de qui, doit-on légitimement se demander ? A l’heure actuelle la ville de Niamey a été certainement dépossédée de ses précieux taxis ; Mais aussi de l’importante quantité de pièces détachés qui a suivi le don et dont le montant est évalué à plus d’un milliards de nos Francs. Par de telles pratiques, nous croyons que le nouveau président de la HALCIA a véritablement du pain sur la planche, ne serait-ce que pour mettre les populations de Niamey dans leur droit, avec cette histoire de « taxis volés ».
28 décembre 2017
Source : L'Actualité
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Afrique/La révolution numérique est en marche : L’Afrique a raté la seconde révolution industrielle, elle n’a pas le droit de rater la troisième ?
Dès 2014, Alassane Ouattara, président de Côte d’Ivoire avait prévenu ses compatriotes : "L’Afrique a raté la seconde révolution industrielle, elle n’a pas le droit de rater la troisième ?" Et il semble bien avoir été entendu.
Pour Jean-Michel Huet, associé BearingPoint, l'Afrique se prépare à une transformation digitale sans précédent. Et celle-ci devrait concerner aussi bien les États que les entreprises et les citoyens.
L'auteur du livre "Le digital en Afrique" prévoit cinq "étapes majeures" du développement de la capacité africaine de produire, stocker et échanger de l'information. Le premier saut, qui a déjà commencé, est celui du développement des télécoms. Alors qu'elle a traditionnellement affiché un faible taux de pénétration des accès téléphoniques, l'Afrique devrait se rattraper sans passer par la ligne fixe.
Deuxième saut, celui du paiement par mobile. Il est en train de se mettre en place plus vite qu'en Europe ou en Amérique, et ce alors que les pays africains restent peu bancarisés. Troisième saut : le e-commerce, un secteur auquel le continent africain offre une toute nouvelle voie de développement. "Les sites à succès tel Jumia sont plus des places de marché ne gérant pas leur stock", s'enthousiasme M. Huet. Il évoque un modèle qui "s'adapte à la spécificité locale" tout en permettant d'enrichir le catalogue.
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Allocution du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur à la 72ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, à New York (USA)
Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Ibrahim Yacoubou, était, le samedi 23 Septembre dernier, à la tribune de la 72ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, à New York (USA). Dans son adresse devant l’immense assistance, le ministre Ibrahim Yacoubou a d’abord abordé les défis auxquels fait face notre pays le Niger en matière de développement. « Le Niger est conscient que chaque pays est responsable de son propre développement et chaque peuple, de son propre destin », a dit le Chef de la diplomatie nigérienne avant de souligner le devoir de solidarité qui incombe aux Nations les plus nanties vis-à-vis des pays les plus vulnérables. M. Ibrahim Yacoubou a également attiré l’attention de la communauté internationale sur des préoccupations relatives au contexte sécuritaire dans la sous-région sahélienne qui constitue une entrave réelle aux efforts de développement de nos pays. (Lire-ci-dessous l’intégralité de l’allocution du ministre en Charge des Affaires Etrangères).
«Mesdames, Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Monsieur le Président,
Monsieur le Secrétaire Général,
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi avant tout propos d’adresser au Président de la 72ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, Monsieur Miroslav Lajcak mes sincères félicitations, ainsi que tous mes vœux de réussite. Je voudrais aussi féliciter le nouveau Secrétaire Général de l’ONU, Monsieur Antonio Guterres, et lui souhaiter plein succès dans sa mission. Le Niger l’assure de tout son soutien.
Monsieur le Président
La présente session se tient dans un contexte particulier marqué par la dégradation de la situation sécuritaire pour certains d’entre nous, et tout récemment, par les destructions occasionnées par les cyclones dans d’autres Etats membres.
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Allocution du Président de la république, Chef de l’Etat, lors de la 75ème Session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies : « Je saisis la présente occasion pour annoncer solennellement que c’est la dernière fois que je m’y exprime en ...
Allocution du Président de la république, Chef de l’Etat, lors de la 75ème Session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies : « Je saisis la présente occasion pour annoncer solennellement que c’est la dernière fois que je m’y exprime en qualité de Président de la République du Niger », déclare S.E.M Issoufou Mahamadou,
Thème : L’avenir que nous voulons, les Nations Unies qu’il nous faut : Réaffirmer notre engagement collectif en faveur du multilatéralisme – faire face à la COVID-19 par une action multilatérale efficace
« Monsieur le Président,
Excellences Messieurs les chefs d’État et de Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégations,
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais tout d'abord, Monsieur le Président, vous adresser mes chaleureuses félicitations pour votre élection à la Présidence de cette 75ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Vos qualités personnelles, votre longue et riche expérience et votre leadership constituent, je ne le doute pas, un atout important qui permettra à l’Assemblée Générale de réaliser des progrès dans l’accomplissement du mandat qui lui a été confié par les Etats membres. Je puis vous assurer de la disponibilité du Niger à vous apporter tout l’appui dont vous aurez besoin dans l’exercice de votre mission.
Je voudrais également rendre un hommage mérité au président sortant, Monsieur Tijjani MUHAMMAD-BANDE pour son leadership dans la direction de la 74eme session.
Je tiens enfin à féliciter le Secrétaire général Monsieur António GUTERRES pour le travail exemplaire accompli en vue de rendre notre Organisation plus apte à répondre aux besoins des peuples à plus de solidarité, de sécurité et de développement, à travers la promotion du multilatéralisme. Je salue son leadership dans la gestion de la crise sans précédent de la COVID-19, en particulier son vibrant plaidoyer en faveur des pays en développement. Il a fait montre de courage dans la mise en œuvre des reformes. Le Niger apprécie son engagement personnel en faveur d’un cessez-le-feu mondial du fait de la covid-19 et ses initiatives pour le climat et la stabilité au Sahel et en Afrique de l’ouest.
Monsieur le Président,
Depuis le 1er janvier 2020, le Niger est membre non-permanent du Conseil de Sécurité, qu’il préside pendant ce mois de septembre.
Je tiens à remercier les États membres pour cette marque de confiance et d’estime à l’endroit de mon pays. Nous travaillons avec les membres du Conseil et avec tous les autres membres des Nations Unies pour promouvoir la paix et la sécurité internationales.
L’Assemblée Générale est certainement le meilleur endroit pour communiquer directement avec la communauté internationale. C’est pourquoi je saisis la présente occasion pour annoncer solennellement que c’est la dernière fois que je m’y exprime en qualité de Président de la République du Niger. La prochaine élection présidentielle qui se tiendra en décembre prochain dans mon pays sera l’occasion pour les nigériennes et les nigériens de choisir leur nouveau dirigeant. Quand on sait que c’est pour la toute première fois de son histoire que le Niger connaitra un transfert de pouvoir de façon démocratique, cette échéance me remplit de fierté.
Cette échéance sera, un moment décisif pour le Niger dans le cadre de ses efforts visant à l’approfondissement de son processus démocratique et de sa maturité politique. Il est comme d’autres pays africains, en transition démocratique. Il consolide progressivement ses institutions démocratiques et je ne doute pas qu’à terme, notre pays laissera loin derrière lui les souvenirs des vicissitudes qui ont si longtemps jalonné son évolution institutionnelle.
{xtypo_quote}« Je saisis la présente occasion pour annoncer solennellement que c’est la dernière fois que je m’y exprime en qualité de Président de la République du Niger », déclare S.E.M Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}
{xtypo_quote}« Mon souhait était de voir le Niger opérer une transformation sur tous les plans »{/xtypo_quote}
Cette évolution qualitative est le résultat du travail effectué durant mes deux mandats. En effet, dès le début de mon premier mandat, j’ai fait du respect des textes constitutionnels et des institutions une vertu cardinale de ma gouvernance pour la renaissance du Niger. Mon souhait était de voir le Niger opérer une transformation sur tous les plans: politique, économique et social.
Le bilan de dix ans de mise en œuvre du programme de renaissance est largement positif. Nous avons construit des routes, électrifié des villages, développé des infrastructures de télécommunication, nourri les Nigériens grâce à l'initiative 3N " les Nigériens Nourrissent les Nigériens", éduqué et soigné nos enfants, promu l'accès à l'eau et à l'assainissement et enfin, créé des emplois notamment pour la jeunesse. Par ailleurs, en dépit des menaces des organisations terroristes et criminelles qui secouent le Sahel et le bassin du Lac Tchad, nous avons su conserver l'intégrité de notre territoire.
Monsieur le Président,
En cette période de crise internationale liée à la pandémie de la COVID-19, le thème choisi pour notre session est plus que jamais important. Des décisions et des consensus sont attendus des Nations Unies pour que la communauté internationale agisse de la manière la plus effective pour surmonter ensemble les conséquences de la pandémie. C’est le moment de donner suite aux dispositions de la Charte stipulant avec force que les Nations Unies ont été créées pour servir les peuples.
Nous devrons donc réfléchir à notre avenir commun, 75 ans après la création des Nations Unies. Il est indispensable que nous prenions des dispositions pour rendre l’ONU plus apte à répondre aux défis auxquels le monde est confronté. La gouvernance démocratique doit être mieux reflétée au niveau mondial. Nous avons besoin d’un multilatéralisme plus inclusif, plus à l’écoute des pays en développement et reflétant mieux les réalités du monde d’aujourd’hui. Ainsi, nous construirons ensemble un multilatéralisme plus efficace pour une meilleure gouvernance mondiale. Il faut renforcer la confiance. Il faut développer l’inclusion et la transparence.
Nous devons réaffirmer notre engagement collectif en faveur du multilatéralisme. Nous devons revenir à une action résolue en faveur de l’efficacité, la représentativité, la responsabilité et la solidarité.
Monsieur le Président,
Les mesures prises par le gouvernement nigérien pour faire face à la pandémie nous ont permis de maitriser sa propagation tout en prenant les mesures appropriées pour faire face à ses impacts socioéconomiques. Ainsi, notre plan de réponse couvre à la fois la réponse sanitaire immédiate et les mesures d’atténuation économique et sociale plus larges. Des éléments clés sont déjà mis en œuvre, tels que la distribution de nourriture, deux mois de services publics gratuits pour les ménages les plus vulnérables et un allègement fiscal temporaire pour les secteurs durement touchés. Nous mettons également en place un soutien au secteur privé sous la forme de garanties de prêt.
La COVID-19 met sous forte tension nos systèmes de santé. Elle a également un effet sur les réponses que nous apportons dans la lutte contre le paludisme, la tuberculose et les autres maladies tropicales trop souvent négligées. Je voudrais ici réitérer mon appel en faveur de la vaccination pour tous. En plus des efforts pour la mise à disposition du vaccin contre la COVID-19, nous devons continuer à soutenir la recherche de vaccins ou encore de meilleurs traitements, contre des maladies comme le paludisme, le cancer, le diabète et le virus Ébola.
Je me réjouis à cet égard que la polio ait été officiellement éradiquée en Afrique. Par ailleurs, c’est le lieu de saluer et de féliciter les soldats de la santé dans la guerre contre la covid19. Je sais que depuis 2013, il est célébré la semaine moniale de la santé, début avril de chaque année, à l’initiative de l’OMS. Je propose la célébration d’une journée internationale des travailleurs de la santé de première ligne compte tenu de leur rôle dans la lutte contre la COVID19.
La COVID-19 doit nous amener à renforcer nos investissements dans le système de santé, en particulier, la prise en charge pour les femmes et les filles. Les besoins sont particulièrement importants sur le Continent africain, qui concentre environ 17% de la population mondiale, pour 1% des dépenses globales de santé. Il est également important de repenser la question de l’accès aux médicaments car selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la sante, 42% des produits médicaux vendus en Afrique sont de qualité inférieure ou contrefaits. La pandémie de coronavirus nous rappelle que le système sanitaire mondial reste fragile. Il est nécessaire de mener une action politique coordonnée, décisive et innovante, en partenariat avec les Nations Unies et d’autres organisations internationales, pour faire face à la pandémie de la COVID-19. Vaincre la COVID-19 implique d’inclure l’Afrique dans la riposte mondiale sur la base de la Stratégie continentale commune de l’Afrique.
Je voudrais saluer les efforts du G20 et du Secrétaire général des Nations Unies, ainsi que d’autres partenaires, en faveur d’un moratoire sur la dette des États les plus fragiles. Face à l’urgence actuelle, nos États ont besoin d’un soutien financier, à la hauteur de la crise économique qu’ils connaissent. Un simple moratoire sur la dette, ne suffira pas, au regard des défis qui doivent être relevés. Il faut annuler purement et simplement la dette, concevoir et mettre en œuvre un nouveau paradigme pour prendre en charge les besoins de développement des pays les plus pauvres. "La difficulté ne réside pas tant dans le fait de concevoir de nouvelles idées, que d'échapper aux anciennes" disait un éminent économiste. C'est pourquoi, c'est toujours après des chocs que le monde se réforme.
Le paradigme actuel date des lendemains des deux chocs pétroliers de 1973 et 1979. Sa domination sans partage a fait croire à la fin de l'histoire. Mais il a produit des inégalités telles que le monde est, dans ce domaine, dans la situation où il se trouvait à la fin du 19ème siècle. On a cru que la crise financière de 2008 serait l'occasion de procéder à sa réforme: il n'en fut rien. Le choc de la COVID-19 peut-il en être une? Je l'espère profondément. Ce choc doit être l'occasion d'ouvrir le débat, y compris sur des questions qui paraissent utopiques aujourd'hui comme celles relatives à l'impôt mondial sur le capital pour lutter contre les inégalités, au revenu universel de base pour lutter contre la pauvreté, à la réduction du temps de travail pour lutter contre le chômage, ou même à l'ouverture des frontières pour mieux soutenir la croissance de l'économie mondiale. D'aucuns pensent qu'il s'agit de rêves. La fin de l'esclavage, l'émancipation des femmes, le suffrage universel, étaient aussi considérés comme des rêves.
Monsieur le Président,
Pour répondre aux aspirations des peuples africains contenues dans l’Agenda 2063, j’ai piloté au nom de mes pairs Africains depuis 2017, la nouvelle dynamique d’intégration régionale avec l’opérationnalisation de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf), dont la phase opérationnelle a été lancée le 7 Juillet 2019 à Niamey. La ZLECAf permettra à l’Afrique de mettre en place un marché unique, de soutenir la croissance économique, de créer la prospérité à travers notamment la création d’emplois pour les jeunes dont 10 à 12 millions arrivent aujourd'hui chaque année sur le marché du travail.
La croissance et le développement de l’Afrique étaient prometteurs en début de l’année 2020. La croissance devait passer de 2,9% en 2019 à 3,2% en 2020 et 3,5% en 2021. Des progrès non négligeables étaient enregistrés dans la réduction de la pauvreté et au niveau des indicateurs de santé. La COVID-19 a brisé cet élan et beaucoup de nos pays seront en récession. Avant la COVID-19, l’Afrique avait besoin de 600 milliards de dollars par an pour réaliser les ODDs. Ce chiffre sera certainement réévalué à la hausse.
La pandémie commande donc de renforcer les partenariats bilatéraux, régionaux et interrégionaux. Elle commande de développer une meilleure coordination aussi bien avec les agences des Nations Unies qu’avec les institutions financières internationales. Le moment est venu de renforcer davantage les liens entre paix, sécurité au sens large et développement. Il s’agit de faire face ensemble à un état d’urgence mondial qui est autant sanitaire, économique, social, climatique que sécuritaire.
Le Niger est convaincu que les nombreuses menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité internationales ne peuvent pas être résolues par les États pris individuellement, mais par une action collective de la communauté internationale. Je voudrais à cet égard rendre hommage aux vaillants soldats de la paix et aux éléments de nos forces de défense et de sécurité aux côtés desquels ils sont tombés sur le champ d'honneur notamment au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad. Nous nous félicitons du renforcement des capacités opérationnelles et de renseignement des forces de défense et de sécurité au niveau national, de l'opérationnalisation de la Force Mixte Multi Nationale (FMM) dans le bassin du Lac Tchad et de la Force conjointe du G5 Sahel.
Espoir d'une victoire sur le terrorisme et le crime organisé
Pour un financement pérenne de celle-ci, je salue la proposition de notre Secrétaire Général, Monsieur Antonio Guterrès, qui préconise de s'inspirer du modèle de la mission de l'Union Africaine en la Somalie (AMISOM). Par ailleurs, la création de la coalition de lutte contre le terrorisme au Sahel, la mise en place d'un commandement conjoint pour toutes les forces participantes dont Barkhane et Takuba, le déploiement prochain par l'Union Africaine 75e Session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Uniesd'un contingent de 3000 hommes, les initiatives de la CEDEAO, sont autant d'éléments qui suscitent l'espoir d'une victoire sur notre ennemi commun: le terrorisme et le crime organisé. C'est le lieu de faire part de notre préoccupation par rapport à l'évolution de la situation au Mali, surtout après le coup d'État intervenu dans ce pays le 18 Aout dernier.
Le Niger et les autres pays de la CEDEAO sont pleinement engagés dans la recherche de solutions pour une sortie de crise au Mali. Cela nécessite le retour des militaires dans leurs casernes et une transition dirigée par des autorités civiles. Au Mali, et sur l’ensemble de l’espace du G5 Sahel, nous avons besoin du multilatéralisme pour poursuivre le combat contre le terrorisme sous toutes ses formes en prenant dument en compte les dimensions femmes et jeunes, parce que c’est sur le terreau de la pauvreté que prospère le terrorisme. Les enfants sont parmi les premières victimes des attaques terroristes qui ciblent les écoles dans la région du Sahel Central où des milliers d'enfants sont privés d'éducation.
Or, notre région n’a pas créé ces maux. Ils lui ont été imposés. Notre région est une victime. C’est dire que la menace sécuritaire qui s’abat sur le Sahel n’est pas seulement une problématique locale mais une préoccupation de portée globale. Les efforts des États du Sahel doivent donc être adéquatement accompagnés sur le plan aussi bien bilatéral que multilatéral. C’est également le lieu de saluer les sacrifices consentis par les travailleurs humanitaires. Je sais que la résolution 2175 de 2014 les protège mais cette protection doit être renforcée.
Un mécanisme de surveillance de communication de l’information et de sanctions concernant les attaques contre les humanitaires, doit être mis en place.
Monsieur le Président,
Depuis le sommet d’Abidjan, le partenariat entre l’Afrique et l’Europe s’inscrit dans une nouvelle dynamique qui permet aux deux continents de définir conjointement leurs priorités. C’est à partir de cette approche innovante et plus inclusive que le groupe trilatéral ONU-UA-UE a été institué pour faire face à la situation dramatique des migrants africains dans les centres de détention en Libye.
Je voudrais ici réaffirmer la solidarité du Niger à l’endroit du peuple frère Libyen, soumis à d’indicibles souffrances depuis plus d’une dizaine d’années. Il est regrettable que les conclusions pourtant prometteuses de la Conférence de Berlin sous le leadership de la Chancelière Merkel, n’aient pas été respectées par ceux-là même qui les ont adoptées. Dans la recherche d’une solution à cette crise, le rôle de l’Union africaine et des pays voisins de la Libye ne doit pas être négligé. Nous attendons vivement l’organisation d’une Conférence de Réconciliation Nationale inter-libyenne en vue de privilégier une solution politique de cette crise. Nous souhaitons la mise en place d'un envoyé spécial en Libye qui soit commun à l'ONU et à l'UA.
Ailleurs dans le monde, les situations en Syrie, en Birmanie, en Afghanistan, en Irak, au Yémen ou dans la Région du Moyen Orient, le Niger participe activement aux efforts de la communauté internationale pour la paix et la sécurité des populations.
Sur la question palestinienne le Niger estime que le traitement durable de cette question passe nécessairement par des pourparlers entre Israël et la Palestine fondés sur des bases justes et unanimement acceptées, c’est-à-dire une solution à deux Etats, Israël et la Palestine, vivants côte-à-côte dans la paix et la sécurité, dans le strict respect des frontières de 1967, et conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
En cette période de pandémie, nous exprimons notre solidarité à l’endroit du peuple palestinien en renforçant l’UNURWA dans son travail au profit des populations palestiniennes vulnérables. Nous étendons cette solidarité à tous les pays en crise. C’est pourquoi nous soutenons l’appel du Secrétaire Général des Nations Unies pour une suspension ou la levée des mesures coercitives unilatérales pouvant entraver la capacité des états à combattre efficacement la pandémie du COVID-19 et à répondre aux besoins de leurs populations.
Monsieur le Président,
La COVID-19 nous interpelle sur le monde que nous voulons. Quel monde post-COVID-19 voulons-nous créer ? Quelles relations voulons-nous avoir avec notre planète ? Les réponses à ces questionnements sont comme je le disais tantôt d’ordre sanitaire, économique, humanitaire et politique. Le Niger perd chaque année, environ cent mille (100 000) hectares de terres arables, ce qui met les populations en situation d’insécurité alimentaire. Il convient par conséquent de protéger les terres et l’écosystème indispensable à la vie humaine. Le temps est venu de créer un nouveau contrat social pour la nature à l’échelle planétaire. Pour mieux nous remettre de la crise, nous devons aligner nos stratégies de sortie sur les Objectifs de Développement durable à l’horizon 2030 et créer une économie durable et inclusive en réduisant le risque de chocs futurs.
« La COVID-19 nous interpelle sur le monde que nous voulons »
Nos modes de vies et de consommation ont un impact non négligeable sur la planète et sur l’utilisation des ressources. Il est impératif que nous y apportions des changements. C’est pourquoi nous travaillons en Afrique dans le cadre de la Commission Climat pour la région du Sahel que j’ai l’honneur de présider pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris, sur le continent. C’est dans cet esprit que nous avons élaboré un Plan d’investissements climat global, pour la région du Sahel couvrant la période 2018-2030 qui constitue désormais un outil d’opérationnalisation de la mise en œuvre de l’Accord de Paris dans la région. Dans la même veine, l’Initiative de la Grande Muraille Verte nous permet également de construire un avenir plus durable et plus équitable et de concrétiser notre vision de la neutralité en matière de dégradation des terres. En préservant la santé de nos terres et en favorisant des solutions fondées sur le respect de la nature, nous préservons aussi la santé de nos peuples.
Monsieur le Président,
Il y a un siècle, lorsque la grippe espagnole a frappé un monde déchiré par la Grande guerre, peu d’institutions multilatérales existaient. Les pays ont combattu la pandémie avec les moyens qui n’existaient pas aujourd’hui et ont beaucoup appris. Aujourd’hui, l’Organisation Mondiale de la Santé est devenue le cadre multilatéral le plus pertinent à notre disposition pour faire face de manière concertée aux épidémies. D’autres institutions multilatérales comme l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) sont autant d’outils pour démultiplier notre capacité collective à régler les problèmes mondiaux.
Nous exhortons les États membres à soutenir les efforts du Secrétaire général visant à reformer l’Organisation, à renforcer son rôle et à la doter des moyens pouvant lui permettre de remplir ses missions de façon adéquate. Le Niger réitère une fois de plus son attachement à la position africaine commune telle qu’exprimée à travers le consensus d’Ezulwini. Le système multilatéral issu de la seconde guerre mondiale a permis la définition et la mise en œuvre de normes et principes fondés sur le développement de l’humain. Aujourd’hui, le respect de l’individu, la défense des libertés, la lutte contre la pauvreté ou les épidémies sont des priorités du système multilatéral mondial.
Au-delà des réformes institutionnelles, c’est aussi dans nos sociétés que ce combat se gagne, par le changement en profondeur de nos comportements et de nos politiques. Il faut que nous inventions une économie respectueuse de l’humain, de l’environnement.
Monsieur le Président,
Le 75eme Anniversaire des Nations Unies est l’occasion de réfléchir sur la manière de les rendre encore plus apte à relever les nouveaux défis. Nous devons préserver les acquis générés par le multilatéralisme et les renforcer. Si le système international continue d’être perçu comme injuste et inégal, si nous n’assurons pas la primauté du droit sur la force, si nous ne répondons pas aux besoins de nos citoyens, alors les facteurs d’instabilité se multiplieront et la manifestation d’hostilité idéologique envers la gouvernance mondiale et les modèles démocratiques prospéreront.
Le monde multilatéral que nous voulons ne pourra reposer exclusivement sur les rapports de force entre les grandes puissances
Le monde multilatéral que nous voulons ne pourra reposer exclusivement sur les rapports de force entre les grandes puissances. Voilà peut-être, Monsieur le Président, le plus important des enseignements que la crise de la COVID-19 nous aura prodigués. Dans cet esprit, je voudrais rappeler les propos de Dag Hammarskjöld qui disait que l’ONU est vouée non pas à nous emmener au paradis, mais à nous sauver de l’enfer. Nous avons aujourd’hui besoin d’une ONU plus agile, plus démocratique, plus coordonnée et plus efficace, qui nous mène vers un monde plus sécurisé, plus inclusif et durable.
Je voudrais pour conclure, m’inspirer de la fameuse phrase de Thucydide : « Nous méritons des éloges, pour nous être montrés plus justes que ne l’impliquait notre puissance ». Être plus juste, c'est aussi tout faire pour éviter de tomber dans le piège éponyme afin de protéger l’humanité d'une confrontation mondiale aux conséquences irréparables. Nous devons trouver un nouvel équilibre mondial. Voilà l’opportunité que nous offre la COVID19.
Je vous remercie de votre aimable attention.
28 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Amères vérités : On ne décrète pas le progrès, on le construit
À quelque chose, malheur est bon, diton. Le COVID 19 est, certes, un désastre humain, mais il aura permis, aux citoyens, de comprendre plein de choses et aux gouvernants de constater à quel point ils sont nus. Du moins, la pandémie du COVID 19 a permis de mettre à nu leurs discours ; des discours fantaisistes où l’autosatisfaction frise la démence. Là où fleurit et prospère la corruption, l’on prétend qu’il y a plutôt une politique des infrastructures jamais égalée. Le COVID a tout balayé, mettant les gouvernants actuels devant leurs échecs. S’ils peuvent se féliciter que la pandémie n’ait pas connu, chez nous, l’ampleur du phénomène en Occident, en Asie ou encore en Amérique, et qu’ils n’ont pas eu à rougir des insuffisances et carences du système sanitaire, ils n’ont toutefois pas eu la même chance avec l’école.
Depuis mars 2020, l’école a dû être mise en congé forcé pour éviter la propagation du virus. La fermeture prolongée risquait d’aboutir à une année blanche. Que faut-il faire ? Recourir aux technologies de l’information et de la communication pour dispenser des cours via les réseaux sociaux. C’est l’idée, non pas géniale, mais simplement naturelle, qui s’impose, eu égard aux possibilités qu’offre la technologie. Le gouvernement a vite fait de sauter sur l’idée, surtout que des compétences en matière d’élaboration de plateformes se sont volontairement proposées pour l’accompagner dans ce sens. Les cours en ligne sont bien possibles, mais pas dans n’importe quel contexte. Ceux qui s’y sont jetés l’ont assurément préparé, sans attendre qu’une pandémie du genre COVID 19 les y oblige. Pour créer les infrastructures à même de faciliter ce recours judicieux, ceux qui savent ce qu’ils ont à gagner en investissant dans l’éducation, ont mis en place, dans leurs universités en particulier, les outils et les équipements modernes de formation qu’il faut.
Faut-il attendre d’être confronté à une telle situation pour comprendre que les universités publiques nigériennes végètent dans un dénuement matériel quasi total ? Il a pourtant fallu le COVID pour que le gouvernement nigérien se rende compte qu’il est bien possible de doter les étudiants nigériens de tablettes afin de rendre possibles les cours en ligne. Aussi a-t-il pris l’engagement de mettre en oeuvre un programme « Un étudiant, une tablette ». Qu’importe qu’il ait copié sur un voisin ! Ce qui compte, c’est de le faire. Seulement, le gouvernement nigérien l’a décidé dans l’urgence, pour parer au plus pressé et des programmes pareils finissent toujours par un couac.
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Amères vérités : Omar Hamidou Tchana est certainement sur un fil de rasoir, victime d’une machination politique dont il connaît si bien les facettes, lui-même ayant été utilisé pour déstabiliser le Moden Fa Lumana Africa et faire mal à Hama Amadou
Africa et faire mal à Hama Amadou. Il a défié l’autorité du parti, traîné son président dans la boue et agi de concert avec l’adversaire politique pour tramer des coups bas dont le dessein est d’enterrer le Moden Fa Lumana Africa. Et tandis qu’Omar HamidouTchana promettait monts et merveilles aux militants qui sont prêts à le suivre dans son aventure ambiguë, Hassoumi Massoudou promettait, lui, enfer et damnation à ceux qui se réclament de ce parti, allant jusqu’à les assimiler à de vulgaires terroristes qui doivent être traités comme tels. Comme tant d’autres, Assane Saïdou profite ainsi de l’aubaine et se fait hisser, à la place légitime de Dogari Oumarou Moumouni, à la tête du Conseil de ville de Niamey. La stratégie était bien pensée et Omar Hamidou Tchana se voyait pousser des ailes. Après avoir cherché, en vain, à saborder son parti pour renforcer le pouvoir qu’il diabolise aujourd’hui, il créa alors, avec d’autres comme Mohamed Imbareck et Gérard Delanne, le parti Amen-Amin, un creuset politique imaginé pour capter tous les ventres mous. Le PndsTarayya, déterminé à couler le Moden Fa Lumana Africa pour faire la preuve qu’aucun parti politique ne peut survivre en dehors de l’alliance au pouvoir et contre le PndsTarayya, accorde tous les privilèges et avantages à Omar Hamidou Tchana. A la ville de Niamey, notamment, Assane Saïdou et ses camarades du parti se livrent à un véritable wassoso, détournant des milliards de francs CFA tandis que Niamey croule sous le poids des déchets et des ordures ; que les rues manquent cruellement d’éclairage ; que les voies goudronnées sont cabossées, etc. Selon le gouvernement, Assane Saïdou a détourné plus de trois milliards de francs CFA, et pourtant il reste libre et tranquille. Non seulement, le gouvernement ne l’a pas livré à la justice, mais le Parquet aussi n’a pas cru juste et bon de le poursuivre au nom de son pouvoir, que dis-je, de son devoir, de s’autosaisir dans des cas pareils. Et lorsque les conseillers de ville ont décidé de le déchoir par une motion de défiance, c’est encore le même gouvernement qui est intervenu pour jouer aux pompiers et sauver Assane Saïdou qui est demeuré président du Conseil de ville malgré les graves défaillances, manquements et violations des textes qui lui sont reprochés.
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Après les émeutes du dimanche dernier : ACTICE Niger interdite de toute activité sur l’ensemble du territoire national
La manifestation dite pacifique de la société civile en date du dimanche 29 octobre 2017 qui a tourné à l’émeute a commencé à livrer ses secrets. De l’infiltration de la lutte qui se voulait citoyenne par des éléments subversifs, on s’oriente désormais vers les pistes de la manipulation politique. En attendant les éléments de l’enquête, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, en charge de la Sécurité Publique et des Associations a pris ses responsabilités.
Au moment où nous écrivons ces lignes, nous apprenons la convocation dans les locaux du commissariat central de Niamey, suivie une heure plus tard de l’interpellation par la Police Judicaire de celui par qui le mal est arrivé, à savoir Abass Abdoulaziz de l’Association de défense des droits des Consommateurs des Technologies et de l’Information, de la Communication et de l’Energie (ACTICE), demandeur de la manifestation du 29 octobre 2017. Il y aura certainement du nouveau à l’issue de son audition. Le maître de cérémonie du dimanche va sans doute chercher à dégager sa responsabilité quant au débordement survenu. Mais le pourra-t-il vraiment, dès lors qu’en réponse à l’autorisation à manifester, à lui, accordée par le Président de la Délégation Spéciale de Niamey à condition de se conformer à un nouvel itinéraire (Rond-point Terrain Musulman-Place Toumo), il s’en est tenu à son desiderata de départ ? Tenez ! Sa réplique en date du 27 octobre 2017 au patron de la capitale : « Nous accusons réception de votre courrier référencé n°00000124/MP/CVN/SG du 26 octobre 2017, je viens par la présente vous confirmer que l’Association de Défense des Droits des Consommateurs des Technologies de l’Information, de la Communication et de l’Energie (ACTICE Niger) maintient son itinéraire pour la marche suivie de meeting le dimanche 29 octobre 2017 de 8h00 à 14h00 à savoir Place Toumo vers rond-point terrain musulman et direction rond-point église et destination place de la concertation, lieu de meeting ». Cette rigidité peut coûter très chère à Abass Abdoulaziz même si selon certaines sources, il serait revenu, entre temps, à des meilleurs sentiments sur les ondes d’un média de la place promettant de s’en tenir à l’arrêté de Mouctar Mamoudou. Pour autant, son association qui a été incapable d’organiser une manifestation d’à peine un millier de personnes, elle n’a pas été épargnée. Le Ministre d’Etat, en charge la sécurité des personnes et des biens sur le territoire du Niger, en charge également de la vie des associations, Bazoum Mohamed a tout simplement dissous ACTICE. C’est là un avertissement à tous ceux qui seraient tentés d’une telle irresponsabilité. Comme si cela ne suffisait pas, nous apprenons une plainte en justice en cours du Président de la Délégation Spéciale de Niamey à l’encontre des organisateurs de la mobilisation dite citoyenne du dimanche dernier. Ainsi, le choix de date du 29 octobre 2017 s’est avéré désastreux. Manifestement, les oracles se sont une fois de plus trompés.
Oumarou Kané
1er novembre 2017
Source : La Nation
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Arrivée, hier, du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, à Zinder : Le Chef de l’Etat procède, aujourd’hui, au lancement des travaux de construction de la route Tanout-Tiguidit
De retour de N’ Djamena au Tchad où il a participé, du 15 au 16 février au 7ème sommet ordinaire des Chefs d’État du G5 Sahel et au Sommet élargi de la Coalition Sahel, le Président de la République est arrivé, hier dans l’après-midi, à Zinder où il effectue, aujourd’hui, une série de visites de travail dans la région, notamment dans le domaine des infrastructures routières. Le Chef de l’Etat procédera au lancement officiel des travaux de construction de la route Tanout-Tiguidit longue de 225 km.
A Zinder, le Président de la République a été chaleureusement accueilli par la population de la ville sortie massivement pour la circonstance. Ainsi, à sa descente d’avion, le Président Issoufou Mahamadou a été accueilli au pied de la passerelle par le Gouverneur de la région, puis salué par les autorités administratives et coutumières de la région de Zinder.
Oumar Issoufou, envoyé spécial(onep)
17 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Ascèse politique ‘’ Quand un ami se noie on ne lui met pas la main pour l’enfoncer, mais on lui tend la main pour le sauver de sa noyade’’
La vie quotidienne des nigériens dégringole. La cité idéale de la Renaissance n’a-t-elle pas atteint ses limites ? Est-ce encore un artéfact crédible ? Pleins d’échecs, d’insuccès inclinent à penser que ce concept est plus futuriste, surréaliste (surréalisme politique), que moderne, c’est-à-dire en inadéquation avec les aspirations actuelles des nigériens. Une Renaissance prise en otage par un slogan des 3N qui ne parviennent pas à s’objectiver. Les Nigériens nourrissent les Nigériens, est plus une fiction de l’esprit après plus de six (6) ans de gouvernance qu’une réalité palpable. Il existe un abîme entre ceux qui vivent bien, qui profitent et jouissent de manière insultante des richesses du pays, et les autres qui croupissent dans la misère. Comment nourrir grâce à un slogan des millions d’individus ? Platon a été plus pragmatique en réduisant arithmétiquement le nombre des habitants de sa cité idéale à nourrir raisonnablement. Il l’estimait raisonnablement à 5.000 citoyens, or au Niger nous sommes des millions. Il suit donc que la Renaissance n’a pas suffisamment paramétré son concept des 3N, car en lieu et place de ripaille ou de bombance nationale, nous on a fortement consommé des images en juste des présidentielles 2016. Dans le fond l’idée de Renaissance est géniale, car elle a des accents de patriotisme (exclusivement pour les nigériens). Mais à l’épreuve des réalités, il faut s’incliner avec courage et s’atteler à inventer un autre concept plus fédérateur, et sans fiction, voire utopique, dans laquelle chaque Nigérien doit s’attacher, se reconnaître comme lorsqu’on parlerait de la patrie. Sans trop flétrir la Renaissance, nous aidons à soigner le politique, et à recorriger leur idéalisme, et à se faire plus marxistes et réalistes devant les faits sociaux : les Nigériens ont besoin de bonnes politiques de croissance et de développement qui avantagent le peuple, et non pas une classe de privilégiés. Les dirigeants, ceux d’aujourd’hui, comme à venir (ceux qui aspirent à gouverner en 2021) doivent changer, ou plus exactement se défaire de cette gouvernementalité dévoreuse et égocentrique qui est leur tare commune et congénitale. L’esprit démocratique doit se hausser au-delà de l’intérêt de classe, de parti politique, et favoriser l’intérêt commun. Il est en effet clair qu’une Renaissance qui a maille à s’harmoniser avec l’opposition et la Presse privée, est foncièrement décadente. Elle (la Renaissance) aurait pu gagner le Jackpot de la bonne gouvernance, si elle avait eu le génie de fonder l’esprit national et républicain, qu’elle a maladroitement concouru à déliter. D’où aujourd’hui le bras de fer auquel nous assistons de part en part : l’opposition contre le régime de la Renaissance, la société civile contre le régime de la Renaissance, et le quatrième pouvoir : la Presse Privée contre le pouvoir de la Renaissance. A quelques encablures des futures échéances présidentielles, on peut en effet s’attendre à une chaîne interrompue de manifestations, de contestations, etc. Bref autant de situations qui viendront ternir immanquable la fin du concept de Renaissance. Ces divisions et contestations n’amèneront pas la tranquillité dans la Cité, a fortiori l’unité politique, car tout le monde sait, ou entend à travers les médias que l’opposition depuis belle lurette parle de « concassage des partis » qui est la nouvelle réalité de la Renaissance. Pire que le social est en ébullition, cette atmosphère n’augure pas de bons auspices.
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Assemblé Nationale : Les parlementaires entérinent le projet de loi portant première rectification de la loi des finances pour l’année budgétaire 2021
Les travaux en séance plénière de la première session extraordinaire au titre de l’année 2021 se sont tenus hier à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. Au cours de la séance plénière présidée par SE. Seini Oumarou, président de l’Institution, les députés ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi portant première rectification de la loi n°2020-067 du 10 décembre 2020 portant loi de finances pour l’année budgétaire 2021. La séance plénière s’est déroulée en présence des commissaires du gouvernement, M. Jidoud Ahmat, ministre des Finances et M. Mahamadou Zada, ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions.
Ce projet de loi portant première rectification de la loi n°2020-067 du 10 décembre 2020 portant loi de finances pour l’année budgétaire 2021 a été adopté par 127 voix favorables, 30 contre et Zéro (0) abstention. Pour rappel, le budget général de l'État, au titre de l'année 2021, a été arrêté initialement en recettes et en dépenses à un montant de 2.644,53 milliards de FCFA. La situation politique du pays caractérisée par la tenue des élections en fin d'année 2020 et au début de l'année 2021 a consacré l'installation des autorités élues avec de nouvelles priorités contenues dans le Programme de Renaissance Acte III du Président de la République et déclinées à travers la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre.
Selon le ministre des Finances, la configuration actuelle du gouvernement différente de la précédente, l'obtention de ressources additionnelles et la nécessité de prendre en charge certains besoins supplémentaires justifient la rectification de la loi de finances initiale. « Cette rectification opérée conformément aux dispositions de l'article 48 de la loi n02012-09 du 29 mars 2012, portant loi organique relative aux lois de finances, porte ainsi le montant du budget général de l'Etat, en recettes et en dépenses, à 2.826,09 milliards de FCFA, soit une augmentation de 181,55 milliards de FCFA, correspondant à 6,87% », a-t-il expliqué.
Le ministre des Finances devait ajouter que pour l'année 2021, la politique budgétaire est orientée vers la mise en œuvre des actions de relance de l'économie, à travers une mobilisation forte des ressources internes et une meilleure allocation et efficacité des dépenses, dans un contexte de gestion de la crise sanitaire induite par la COVID-19. Sur la base des hypothèses initiales, le taux de croissance réel du PIB s'établirait à 6,9% en 2021, 12,8% en 2022 et 11,1 % en 2023, soit une moyenne de 10,3% sur la période 2021-2023 contre 3,5% en 2020. Cette croissance reflèterait principalement l'orientation favorable de l'activité dans les trois secteurs (primaire, secondaire et tertiaire). L'inflation serait maintenue en moyenne annuelle à 2,0%, en dessous de la limite maximale de 3,0% fixée par l'UEMOA.
Dans son exposé le ministre Jidoud Ahmat a indiqué qu’au premier trimestre 2021, les recettes du budget général de l'Etat ont été recouvrées à hauteur de 415,38 milliards de FCFA pour des prévisions annuelles de 2.644,53 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 15,71%. S'agissant des dépenses, elles ont été exécutées à hauteur de 389,19 milliards de FCFA pour des prévisions annuelles de 2 644,53 milliards de FCFA, soit un taux d'exécution de 14,72%. Comparativement aux crédits libérés, ce taux est de 84,69%.
En ce qui concerne les modifications apportées à la loi des finances 2021, elles portent sur certaines mesures fiscales, des ouvertures additionnelles de recettes ainsi que des ouvertures et des annulations de crédits. Pour le ministre des Finances, les modifications des mesures fiscales proposées portent sur la facture certifiée, les régimes d'imposition, la Taxe sur la Terminaison du Trafic International Entrant (TATTIE) et la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (TIPP). « Ces modifications sont motivées par le besoin de corriger les insuffisances relevées dans certaines dispositions en vigueur en vue de les renforcer et de les adapter aux réalités nationales ou aux exigences communautaires », a-t-il dit.
Ainsi, « en matière de facture certifiée, le dispositif actuellement en vigueur a été renforcé pour permettre une application plus efficace. En ce qui concerne la TATTIE, il est proposé sa suppression pour les appels émis à partir des Etats membres de la CEDEAO et du G5 Sahel », a-t-il précisé.
Selon lui, cette mesure vise à adapter le Code Général des Impôts à la décision des Chefs d'Etat du G5 Sahel, relative à la suppression des frais d'itinérance au sein du Groupe et au Règlement C/REG.21/12/17 du 16 décembre 2017, portant sur l'itinérance sur les réseaux de communications mobiles ouverts au public à l'intérieur de l'espace CEDEAO.
Seini Seydou Zakaria(onep)
29 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Assemblé nationale : SE. Seini Oumarou reçoit une délégation des parlementaires français et les membres de l’Association des anciens ambassadeurs du Niger
Le président de l'Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a accordé, hier, deux audiences. C’est ainsi qu’il s’est d’abord entretenu avec une délégation du groupe parlementaire d’amitié France-Niger conduite par son président le député Jacques-Maire en visite de travail au Niger avant de recevoir les membres de l’Association des Ambassadeurs et consuls généraux du Niger à la retraite, conduite par l’ancien ambassadeur, M. Adani Illo.
La première audience s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur de France au Niger, SE. Alexandre Garcia et du président du groupe d’amitié parlementaire Niger-France à l’Assemblée nationale, le député Kalla Ankouraou, premier Vice-président de l’Assemblée nationale. A l’issue de cette audience, le chef de la délégation parlementaire française a déclaré qu’ils sont venus rendre compte, au président de l’Assemblée nationale, des activités menées au Niger pendant leur séjour d’une semaine au Niger où ils ont échangé avec leurs homologues nigériens aussi bien de la majorité que de l’opposition. «Nous avons aussi fait preuve de transparence et d’ouverture en visitant la base de barkhane à Niamey où les collègues ont posé toutes les questions aux forces françaises parce que nous sommes ici en partenaires, nous n’avons rien à cacher», a déclaré le député français Jacques Maire.
Mais le moment le plus marquant, selon le parlementaire français, était les trois jours complets passés dans la région de Maradi à la rencontre des populations. «Nous y avons vu toute la palette d’activités économiques et éducatives et l’Alliance française qui fait un excellent travail. Nous avons beaucoup apprécié notre séjour à Maradi avec des activités culturelles et sportives observées dans le cadre de la célébration de la fête de la proclamation de la République du Niger», a ajouté M. Jacques Maire.
La seconde audience a été accordée aux membres de l’Association des anciens ambassadeurs et consuls généraux du Niger, conduite par l’ancien ambassadeur, M. Adani Illo. Ceux-ci sont venus présenter le bureau de l’association qui a pour objectif de nouer un partenariat avec les institutions de la République. «Nous donnons des conseils et des avis dans tout ce qui concerne la diplomatie, les relations extérieures, la politique extérieure ; la formation, parce qu’il y a un besoin réel de formation. Nous allons restituer nos expériences aux nouvelles générations», a déclaré M. Adani Illo avant d’affirmer qu’ils sont sortis satisfaits de la rencontre parce que le président de l’Assemblée nationale a la volonté de les accompagner pour l’atteinte leurs objectifs.
Seini Seydou Zakaria(onep)
21 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Assemblée générale de l’ONIMED (Observatoire Nigérien des Médias pour l’Ethique et la Déontologie) : Le nouveau bureau de l’ONIMED dévoilé !
M. Oumarou Moussa, le président du bureau sortant de l’ONIMEDRéuni en Assemblée générale ordinaire le 18 octobre dernier dans la grande salle de la Maison de la presse, les journalistes des différents organes de presse de la place ont choisi les membres du tout nouveau bureau de l’ONIMED (Observatoire Nigérien des Médias pour l’Ethique et la Déontologie). Auparavant, les participants à l’Assemblée Générale ont jeté un coup d’œil sur plusieurs dispositions du statut de l’ONIMED qu’ils ont soit amendés, soit gardés intacts au regard des dernières évolutions de notre espace mé- diatique national. L’une des dernières innovations consacre le principe de la Co-régulation entre l’ONIMED et le Conseil supérieur de la communication.
En effet, les deux structures ont convenu de travailler ensemble pour bien jouer le rôle de veille qui leur est assigné. Une des autres réformes tient au rôle plus important que doit désormais jouer l’ONIMED dans le principe désormais adopté d’auto-saisine. Soit que les usagers n’auront même pas besoin de se plaindre que l’ONIMED se doit de prendre en charge certaines situations. Toutes les corrections envisagées ne l’ont été que dans le seul objectif de rendre l’organe d’autorégulation plus efficace et donc elles ont pu rencontrer l’accord général des participants à l’AG. Ensuite, le président du bureau-sortant Oumarou Moussa a présenté un bilan du mandat que ses autres camarades membres du bureau et lui-même ont dirigé. Il est somme toute « satisfaisant même si beaucoup reste encore à faire » a dit Oumarou Moussa. Après quoi, le président du bureau de séance a ordonné l’ouverture des candidatures aux différents postes de l’ONIMED. Sans grande surprise, le poste de président a été raflé par Mamane Djaharou de «L’indépendant plus » et ancien secrétaire général du bureau sortant. Il aura comme vice-président Moussa Douka du journal « la griffe » et le secrétariat Général est conquis par Ibrahim Moussa de « Roue de l’histoire ». Les trois autres postes du secrétariat général adjoint ont été attribués à Sani Aboubacar de « l’évènement », Rékiatou Abdoulaye Hima du groupe de presse « Niger 24 » et enfin Alou Mahamadou de « saraounia »
C’est dire que le bureau a été revu dans des proportions de 90%, puisque c’est le seul Djaharou issu des rangs de l’ancienne équipe qui a été reconduit. Le nouveau bureau a comme grand capital de départ la confiance dont il a bénéficié de presque tous les participants à l’Assemblée générale. Fort de cette légitimité, Djaharou et ses camarades du nouveau bureau devront tout faire pour faire fonctionner l’ONIMED dans sa grande mission d’autorégulation de notre espace médiatique national.
A. Moussa
25 novembre 2017
Source : L'Actualité
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Assemblée Générale Ordinaire de la Fondation Issoufou Mahamadou (FIM) : Plusieurs points abordés dont la présentation du projet Forêt pilote, le plan d’actions et le budget 2021
Le Président de la Fondation Issoufou Mahamadou (FIM), l’ancien Président de la République du Niger, M. Issoufou Mahamadou, a présidé le samedi 12 juin 2021 l’ouverture des travaux de la première Assemblée Générale Ordinaire de la Fondation qui porte son nom et dont il est le Fondateur. La cérémonie s’est déroulée au Centre International des Conférences, Mahatma Gandhi de Niamey. C’était en présence des membres fondateurs de ladite fondation et des invités de marque.
Le projet de création de la Fondation Issoufou Mahamadou (FIM) avait été annoncé le 27 Mars 2021. La fondation a été reconnue officiellement par les autorités compétentes par l’arrêté N°00301/MISPD/ ACR/ DGAPJ/DLP du 09 Avril 2021.
A l’occasion de cette première Assemblée Générale Ordinaire de la Fondation, M. Issoufou Mahamadou a rendu un grand hommage aux membres fondateurs de la structure. Le but commun des membres de cette fondation a souligné M. Issoufou Mahamadou c’est la promotion de la paix, la démocratie, le panafricanisme, le capital humain et le climat. « Il s’agit là d’un but ambitieux, d’autant plus ambitieux qu’il s’inscrit dans la perspective du double centenaire : celui des indépendances, en 2060 et celui de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) en 2063. Il s’agit donc d’un but de très long terme qui concerne plusieurs générations, un but qui nécessite beaucoup de réflexions et beaucoup d’actions », a-t-il déclaré. La devise de la FIM est « penser pour agir », a-t-il ajouté. Un slogan qui trouve tout son sens pour faire face aux différents défis dans le continent grâce au concours de toutes et de tous.
Aussi, il a évoqué entre autres défis qui se posent sur le continent, la nécessité d’instaurer la paix; faire taire les armes ; mettre fin à la violence ; promouvoir des institutions démocratiques fortes et stables ; la réalisation du panafricanisme ; la modernisation de nos sociétés pour réaliser les conditions de leur transition démographique ; la modernisation de la politique ; faire connaître le modèle politique nigérien ; la renaissance du continent ; l’accélération de la mise en œuvre de l’agenda 2063 notamment celle de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) et des plans de développement de l’agriculture, des infrastructures et des industries en Afrique ; le débat sur la gouvernance mondiale post-covid. L’ambition de la FIM, a-t-il relevé, est de contribuer à trouver des réponses à ces préoccupations. Pour y arriver, la Fondation fera appel au service de diverses compétences, a-t-il précisé.
« La FIM contribuera au développement du capital humain. Notre continent a un actif démographique extraordinaire. Néanmoins, cet actif ne peut être transformé en dividende économique que si nos pays réalisent leur transition démographique,…C’est à travers l’éducation, notamment celle de la jeune fille et la santé notamment celle de la reproduction, que les Gouvernements s’efforcent de réaliser cet objectif majeur en vue du progrès et du bien-être des populations. La FIM y contribuera non seulement à travers la réalisation d’infrastructures scolaires et sanitaires mais aussi à travers la sensibilisation. Pour compléter ce volet de son action, elle apportera sa contribution à la réalisation d’infrastructures hydrauliques », a-t-il déclaré.
L’ambition de la FIM concernant le climat, a précisé le Président de la Fondation, est de participer à la lutte contre la désertification pour la défense et la restauration des terres, pour la protection de la biodiversité et des écosystèmes. « Nous allons démarrer ce vaste chantier par la mise en place d’un puits de carbone, une immense forêt avec une dizaine de millions d’arbres. La réussite de ce projet pilote permettra sa mise à l’échelle de l’ensemble du pays», a-t-il notifié.
Pour réussir le pari, le Président de la FIM a invité tous les membres, chacun en ce qui le concerne, de mettre son expérience conformément à son profil sur les problématiques et les questions évoquées. L’ordre du jour de cette Assemblée Générale annoncé par le président de la FIM, comporte les points suivants : la présentation du plan d’actions de la fondation, la présentation du projet « puits de carbone » et enfin la présentation du projet de budget pour l’année 2021.
« Pour l’exécution de son budget, la fondation compte mobiliser des ressources internes et externes. S’agissant des ressources externes nous avons eu déjà des rencontres avec certains partenaires et écrit à d’autres. La montée en puissance de la fondation se fera progressivement mais notre ambition est qu’elle atteigne son plein régime rapidement », a indiqué le Président dans son discours.
Il faut noter qu’à cette occasion, la liste des membres fondateurs de cette fondation a été présentée à l’assistance. Le Vice-Président de la Fondation est l’ancien Premier Ministre du Niger, M. Brigi Rafini., et la liste reste encore ouverte pour d’éventuelles adhésions.
Ali Maman(onep)
14 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Assemblée Nationale : Déclenchement des procédures de levée d’immunité d’un député et de mise en accusations de deux anciens ministres
Longtemps annoncées par la rumeur publique, les requêtes de levée d’immunité d’un député et de mises en accusation de deux anciens ministres formulées par le Gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres du 17 février 2017, sont finalement reçue à l’Assemblée nationale.
Au cours de la séance plénière d’hier, les députés ont déclenché les procédures de leur traitement par la mise en place de trois Commissions ad’ hoc chargées de présenter chacune un Rapport sur la demande de la levée d’immunité chacune des mises en accusation des deux anciens ministres.
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Assemblée Nationale : Des députés instruits pour éradiquer la corruption et maîtriser les finances publiques !"
Le 24 mai 2023, la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale a organisé une journée parlementaire soutenue financièrement par la délégation de l'Union Européenne. Présidée par M. Alkabouss Jalaoui, deuxième vice-président du parlement, cette journée avait pour objectif de sensibiliser et former les parlementaires sur la lutte contre la corruption et la gestion des finances publiques.
Les thèmes abordés lors de cette journée étaient variés et comprenaient la prévention et la lutte contre la criminalité financière, telle que la corruption, les flux financiers illicites et le financement du terrorisme. Les participants ont également examiné la question de la transparence, du contrôle externe et de la reddition de comptes des politiques publiques.
Un autre sujet important était le contrôle physique des investissements publics ainsi que les missions d'évaluation des politiques publiques et de la fiscalité. Les participants ont accordé une attention particulière à l'analyse des rapports de la Cour des comptes.
Le président de la Commission des finances et du budget, M. Issaka Assoumane, a souligné l'engagement du Niger dans des réformes visant à assurer la transparence budgétaire et financière, l'efficacité des dépenses publiques et le recouvrement des ressources budgétaires. Il a également souligné le rôle essentiel de l'Assemblée Nationale dans l'examen, le vote et le contrôle des lois de finances, et a encouragé les députés, en particulier les membres de la commission des finances et du budget, à se familiariser avec les nouvelles méthodes de gestion budgétaire.
La Chargée d'Affaires par intérim de la délégation de l'UE au Niger, Mme Jamila El Assaidi, a salué la pertinence des thèmes abordés lors de cette journée. Elle a souligné l'importance de travailler ensemble pour promouvoir la transparence, prévenir la corruption et renforcer les institutions, afin de réaliser les objectifs de développement durable fixés par le Niger.
La délégation de l'UE a soutenu la Commission des Finances et du Budget à travers une subvention visant à renforcer l'éthique et la transparence dans la gouvernance budgétaire et financière. Cette subvention vise à renforcer la capacité de la commission des finances et du budget de l'Assemblée Nationale à remplir ses missions conformément à la loi. La délégation de l'UE contribue également aux efforts du gouvernement nigérien par le biais de programmes d'appui budgétaire, du dialogue politique et du suivi des réformes des finances publiques.
Il convient de noter que les membres de la Commission des finances et du Budget ont été formés de manière détaillée sur ces sujets au cours des jours précédant cette journée parlementaire.
L'objectif global de cette journée parlementaire était de renforcer la lutte contre la corruption, d'améliorer la gestion des finances publiques et d'assurer une plus grande transparence et responsabilité dans la gouvernance budgétaire et financière du Niger.
Nigerdiaspora avec L'ANP
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Assemblée Nationale : Les députés adoptent deux projets de loi dont celui portant 2ème rectification de la loi de finances pour l'année budgétaire 2020
Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l'année 2020, dite session Budgétaire de l'Assemblée Nationale se poursuivent à l’Hémicycle. Hier, les parlementaires ont discuté et adopté deux projets de loi à savoir le Projet de loi portant 2ème rectification de la loi n°2019-76 du 31 décembre 2019 portant loi de finances pour l'année budgétaire 2020 et le projet de loi modifiant et complétant la loi n°2016-45 du 06 décembre 2016, portant création, mission, attributions, organisation et fonctionnement d'une «Autorité de Régulation et de Sureté Nucléaires (ARSN)». Les travaux se sont déroulés sous la présidence du 4èmeVice-Président de l’institution, l’honorable Souley Idi en présence du ministre des Finances, M. Mamadou Diop et celui chargé des Relations avec les Institutions, M. Brakaï Issouf.
Le premier projet de loi soumis à l’appréciation des élus est celui 2ème rectification de la loi de finances pour l'année budgétaire 2020. Ainsi, après cette seconde rectification, le total du budget général de l'Etat 2020 s'élève en recettes et en dépenses à la somme de 2.513,33 milliards de FCFA contre 2422,33 milliards de FCFA au titre de la 1ère rectification de la loi de finances 2020 soit une augmentation de 3,77%. Ce projet de loi a été approuvé par 93 voix pour, 21 contre et 0 abstention. Lors des discussions, plusieurs questions ont été posées au ministre des Finances, M. Mamadou Diop qui a apporté des précisions aux préoccupations des élus. Dans ses explications, le ministre Diop a dit que le niveau de consommation de crédits ne dépend pas du Ministère des Finances dès lors que les crédits sont libérés. «Il appartient aux ministères sectoriels de prendre les dispositions pour leur consommation», a-t-il précisé.
Cependant, le ministre des Finances a noté que dans le cadre de la régulation budgétaire, la libération des crédits est faite en adéquation avec le niveau des recettes à mobiliser, de manière à ne pas affecter la qualité de la gestion de la trésorerie de l'Etat. «C'est pour cette raison que la Loi organique relative aux lois de finances confère un pouvoir de régulation au Ministre des Finances», a-t-il déclaré.
S’agissant du niveau de l'endettement du Niger, M. Mamadou Diop a dit qu’il est de 40,3% à fin 2019. «Il est prévu à 46,5% en 2020, largement en dessous de la norme communautaire qui est de 70% au plus», a-t-il ajouté. Pour ce qui est de la CENI, il a dit que de la coupe effectuée reflète les économies identifiées sur le budget initial et les nouveaux appuis reçus des partenaires extérieurs. «La coupe a été faite de concert entre le Ministère en charge de l'Intérieur et la CENI», a-t-il expliqué.
Quant à la répartition des charges communes, le ministre des Finances a dit qu’elle se présente comme suit : 40 milliards pour la participation du Niger au capital de la société WAPCO ; 3 milliards pour la Cellule de Crises Alimentaires ; 1,5 milliard pour les charges d'électricité et d'eau ; 1 milliard pour les loyers ; 0,8 milliard de contribution aux organisations internationales ; 1 milliard d'autres dépenses COVID- 19 ainsi que des dépenses communes interministérielles de fonctionnement, transferts et investissements pour 7,8 milliards. Au sujet de la route de l'Hôpital général de référence, dont l'enveloppe est de 2,5 milliards, le ministre des Finances a expliqué qu’elle porte sur un linéaire de 2.200m, avec des caniveaux et l’électrification, ainsi que les frais de contrôle.
Concernant la faiblesse de la contribution de l'or dans le budget national, le ministre des Finances a rappelé que la contribution de l'or industriel dans la création du produit intérieur brut et aux recettes fiscales n'est pas importante, en raison notamment de la faible capacité de la société d'exploitation (la Société des mines du Liptako). Par ailleurs, le ministre Mamadou Diop s’est réjoui de l’approbation des élus à cette rectification de la loi de finances qui témoigne, selon lui, leur soutien aux actions du gouvernement. Il a fait remarquer que malgré les différentes crises notamment sécuritaires et celle causée par la pandémie Covid-19, la mobilisation de recettes internes est relativement en hausse.
Le second projet de loi voté par 105 pour, 0 contre et 0 abstention est celui portant création, missions, attributions, organisation et fonctionnement d'une «Autorité de Régulation et la Sureté Nucléaires (ARSN). Pour le gouvernement, les modifications introduites dans ce texte visent à établir des critères et règles d'exigence, de rigueur et de qualité spécifiques au secteur nucléaire, d'une part, et d’autre part harmoniser le mode de désignation des responsables des organes de gouvernance de l’ARSN d'avec ceux des autres secteurs régulés afin d'y placer des personnes compétentes, d’établir un lien organique entre la Direction Générale (DG) et le Conseil National de Régulation (CNR) ; de ne pas permettre à l'autorité de régulation de recevoir des dons et legs provenant des secteurs régulés.
Notons enfin que les travaux en séance plénière reprendront le jeudi 15 octobre.
Mamane Abdoulaye(onep)
13 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Assemblée nationale : Les députés adoptent le nouveau statut du personnel du cadre de la Police Nationale
Les travaux de 2ème session ordinaire au titre de l'année 2020, dite session Budgétaire de l'Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle Place de la Concertation à Niamey. Au cours de la séance plénière du vendredi 30 octobre dernier présidée par SE. Ousseini Tinni, président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni, les parlementaires ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi déterminant les règles statutaires applicables au personnel du cadre de la Police Nationale. La séance plénière s’est déroulée en présence du ministre en charge de l’Intérieur et de la sécurité publique, M. Alkache Alhada et du commissaire du gouvernement, M. Issouf Barkaï, ministre chargé de Relation avec les Institutions.
Le projet de loi déterminant les règles statutaires applicables au personnel du cadre de la police Nationale adopté avec 95 voix pour, zéro contre et zéro abstention est destiné à corriger les insuffisances de la loi portant statut autonome du cadre de la Police Nationale qui, selon le gouvernement ne permet plus de gérer au mieux la carrière du personnel du cadre de la Police Nationale. Ce nouveau statut adopté répondra aux aspirations actuelles et futures du corps de la Police nationale qui évolue dans un environnement économique, social et culturel en perpétuelle mutation.
En effet, le cadre de la Police Nationale était jusqu’à cette date régi par les dispositions de la loi n°2004-03 du 12 janvier 2004 portant statut autonome du cadre de la Police Nationale, modifiée et complétée par l’ordonnance n°2010-60 du 7 octobre 2010. Après plusieurs années de mise en œuvre, il a été constaté que le texte ne permet plus de gérer au mieux la carrière du personnel de la Police Nationale au regard des exigences croissantes de sécurité des populations et de bien d’autres contingences de la vie quotidienne. C’est pour répondre aux aspirations profondes de ce cadre que le projet de loi a été initié.
Ainsi, ce nouveau statut adopté répond aux exigences croissantes de sécurité des populations, qui n’étaient pas prises en compte dans l’ancienne loi, en plus de motiver le personnel du cadre de la Police Nationale à mieux assumer les missions de protection des personnes et de leurs biens. Il prend aussi en compte les recommandations du Conseil National de Sécurité relatives aux départs massifs à la retraite. Selon le ministre en charge de l’Intérieur et de la sécurité publique, M. Alkache Alhada, les députés ont accompli un travail intéressant pour avoir manifesté leur solidarité à une institution qui constitue un des principaux piliers de l’Etat. M. Alkache d’ajouter que grâce au courage et à l’abnégation de la Police nationale, la sécurité et la paix règnent dans le pays.
Il faut noter que les travaux de la séance plénière reprennent ce lundi 2 novembre 2020 à partir de 9h avec pour ordre du jour, l’examen et le vote du projet de loi portant loi de règlement pour l’année budgétaire 2018.
Seini Seydou Zakaria(onep)
02 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Assemblée nationale : Les députés donnent feu vert au redéploiement des forces Barkhane et Takuba au Niger
Les travaux de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2022, dite session des lois se poursuivent à l’hémicycle Place de la Concertation. La plénière du vendredi 22 avril 2022 a été consacrée à l’examen et au vote du texte modifiant et complétant l’axe 1 de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement défendu par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou. A l’issue des débats, les parlementaires ont par une très large majorité, adopté le texte ainsi soumis par le Gouvernement, donnant par la même occasion, le feu vert au redéploiement, au Niger, des forces Barkhane et Takuba en cours de retrait du Mali. La plénière a été dirigée par le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou en présence des membres du Gouvernement.
Après un long et vif débat d’une journée autour de la proposition de modification de texte présentée par le Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou concernant la révision de l’axe 1 de sa Déclaration de Politique Générale relatif à la sécurité pour intégrer l’accueil des forces étrangères au Niger, les députés nationaux ont voté le texte en examen par 131 voix pour, 31 voix contre et Zéro (0) abstention.
Pour rappel, la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement était approuvée par l'Assemblée nationale le 26 Mai 2021. Le document comporte sept (7) grands axes d'orientation de l'action gouvernementale. Il s’agit respectivement de la sécurité et la quiétude sociale ; la bonne gouvernance et la consolidation des Institutions républicaines ; le développement du capital humain ; la modernisation du monde rural ; le développement des infrastructures économiques ; l'exploitation des potentialités économiques ; la solidarité et l'inclusion socioéconomique des catégories en situation de vulnérabilité.
Selon le Premier ministre nigérien, un des défis majeurs auxquels fait face le pays, à l'instar des autres nations du monde, est la recherche de la sécurité et de la quiétude sociale qui constitue fort justement le premier axe. Pour M. Ouhoumoudou Mahamadou, la paix, la sécurité et la coexistence pacifique entre les nations et à l'intérieur d'une même nation, est l'objectif ultime que visent les nations du monde réunies au sein de l'Organisation des Nations Unies (ONU) créée en 1945 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Les Nations prises individuellement et collectivement, à travers les organisations sous régionales, régionales et à travers l'ONU, déploient des efforts intenses pour l'atteinte de cet objectif. Malgré tout, a-t-il poursuivi, des foyers de tension, plus ou moins intenses, émergent, se développent et deviennent des sources de préoccupation. C'est le cas pour les pays du Sahel central, dont le Niger, qui vivent une situation d'insécurité sévère depuis 2011, suite à la crise qui sévit en Libye.
S'agissant du Niger en particulier, M. Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que, l'évolution négative de l'environnement géostratégique rend particulièrement compliquée la réalisation de cet objectif de paix et de sécurité malgré les efforts incommensurables déployés par le gouvernement et ses forces de défense et de sécurité, auxquelles il a rendu un hommage bien mérité. Le Niger est enclavé, partageant des frontières avec seps (7) autres pays. Le pays se trouve au centre des soubresauts qui affectent malheureusement plusieurs d'entre eux. C'est le cas de la Libye, du Mali, du Burkina Faso, du Tchad et du Nigeria. «De ce fait, nous devons gérer de façon concomitante quatre foyers actifs de tension sécuritaire : la frontière avec la Libye au nord-Est, le bassin du Lac Tchad à l'est, la frontière avec le Nigeria au sud, la zone des trois frontières Burkina-Mali- Niger à l'ouest. Cette situation amène notre pays à fournir d'énormes efforts pour préserver son immense territoire malgré ses ressources limitées», a-t-il expliqué.
Dans son intervention peu avant le vote, le Premier ministre a largement édifié les députés sur la configuration des menaces qui planent sur le pays avec des facteurs aggravants. Ainsi selon lui, les opérations menées par Barkhane et Takuba au Mali et en particulier non loin des frontières du Niger ont permis de réduire l’ampleur de la menace en neutralisant les principaux leaders des groupes terroristes. C’est donc face à cette situation et aux perspectives de son évolution, en accord avec le Président de la République, chef de l'Etat, chef suprême des armées, soucieux d'assurer la paix et la quiétude aux populations, que le gouvernement a pris l'initiative de réviser le premier axe de la déclaration de politique Générale, de l'adapter au nouveau contexte et de soumettre le texte y relatif à l'adoption de l'Assemblée Nationale. Le Chef du gouvernement a aussi dit que, la communauté internationale est disposée à repenser son appui aux Etats du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest face au défi du terrorisme.
C'est pourquoi il y a lieu d'accueillir favorablement la décision de l'Union Européenne de lever les restrictions qui pèsent sur l'achat des armes et équipements militaires sur les fonds d'aide de la communauté. «Je voudrais vous remercier pour ce vote favorable qui a permis à mon gouvernement de dérouler progressivement les engagements du Président de la République, chef de l'Etat, SE. Mohamed Bazoum contenus dans le Programme de Renaissance III et dans les orientations pertinentes déclinées dans son discours d'investiture du 2 avril 2021», a déclaré le Premier ministre peu après le vote du texte.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a en outre notifié aux parlementaires que cette modification majeure de la déclaration de Politique Générale du Gouvernement a besoin d'une forte approbation du peuple nigérien à travers ses représentants légitimes que sont les députés nationaux. C'est pour cela qu'un débat, suivi d'un vote de la représentation nationale sur ce texte modificatif de l'axe l de la Déclaration de Politique Générale, apparait comme la voie la mieux indiquée. Cela prouve que l’attachement du Gouvernement à la paix et à la sécurité des concitoyens est si profond que pour l'adoption de ce texte le gouvernement n’a pas hésité à engager sa responsabilité conformément à l'article 107 de la constitution qui dispose, que : «le Premier Ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du gouvernement devant l'Assemblée Nationale sur le vote d'un texte. Le texte est considéré comme adopté s'il recueille la majorité absolue des votes».
Dans les débats, la majorité des députés ont affirmé que face à cette situation, le Niger seul ne peut mener cette guerre, la recherche des partenaires s'impose nécessairement. Le Premier ministre a enfin salué la compréhension du souci du gouvernement face à l’insécurité dans le pays. «J'avais retenu de ce bel exercice de démocratie votre volonté de faire droit aux profondes aspirations de nos concitoyens qui ont placé leur confiance en vous par le mandat qu'ils vous ont donné de les représenter», a conclu M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Assemblée nationale : Plusieurs membres du gouvernement interpellés sur des questions d’actualité nationale
Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2017 dite session budgétaire se poursuivent à l’hémicycle de l’Assemblée nationale sous la présidence SE. Ousseini Tinni, président de ladite institution. La session plénière du samedi 14 octobre dernier a été réservée aux questions d’actualité pour lesquelles six membres du gouvernement ont été interpelés pour répondre aux questions d’actualité à eux posées par les élus nationaux. Certaines de ces questions ont un caractère spontané et ne sont ni déposées au préalable ni publiées au journal officiel des débats.
Ainsi la première question d’actualité est adressée au ministre de l’Equipement, M. Kadi Abdoulaye par le député Ousmane Garba du groupe parlementaire PNDS Tarayya sur la construction des routes au Niger. Le ministre a apporté en cinq minutes des réponses précises sur le programme du gouvernement dans la finalisation des projets de construction de routes et les perspectives en 2018 jusqu’à 2020 sur l’ensemble du pays.
La Seconde question formulée par le député Sabo Gado a été adressée à la ministre de l’Energie, représentée par son collègue, M. Foumakoye Gado, ministre du Pétrole. Cette question concerne l’électrification rurale de plus de 1200 villages du Niger. Selon le ministre en charge de l’Energie, à la date d’aujourd’hui, seules, 52 communes ne sont pas encore électrifiées. Les villages non électrifiés se situent loin des lignes électriques. Mais pour cela, M. Foumakoye Gado a informé que, le gouvernement a pris des dispositions avec ses partenaires au développement pour le faire, à travers, l’Agence créée pour l’électrification solaire au Niger. « Bientôt en 2018, les installations solaires de 50 villages verront le jour dans la région de Dosso, Tillabéri et Tahoua en 2018. 26 villages autres villages des ces régions vont avoir des mini-centrales solaires sous le financement de la BOAD », a-t--il déclaré avant de préciser que le solaire est en train susciter un engouement au Niger.
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Assemblée nationale : Remise des plans de rénovation de la Maternité Issaka Gazobi au Réseau des Femmes Parlementaires du Niger
La présidente d’honneur du Réseau des Femmes Parlementaires du Niger, Mme Hadiza Seyni Zarmakoye, 2ème Vice-présidente de l’Assemblée nationale a reçu des mains du Directeur Général de la Maternité Issaka Gazobi (MIG), Pr Madi Nayama, le document des plans de rénovation de ladite maternité. La cérémonie s’est déroulée en présence de la Secrétaire générale du réseau et des membres.
En remettant le document, le Directeur Général de la MIG a rappelé la mission principale de son établissement sanitaire avant d’indiquer qu’il est confronté à plusieurs difficultés dont l’exigüité des locaux à tous les niveaux, un surnombre de patientes par manque de place. Mais, depuis la dernière visite des membres du réseau à la Maternité, «nous étions fiers de l’engagement pris par les femmes parlementaires pour soutenir notre établissement. Nous avons établi différents plans de rénovation avec un cabinet d’architecte. Je suis convaincu que le projet va réussir avec l’engagement ferme des femmes parlementaires», a déclaré Pr Madi Nayama.
Pour sa part la Secrétaire générale du réseau des femmes parlementaire, Mme Mariama Adamou a assuré que le réseau fera tout pour accompagner les efforts de l’Etat afin de soulager les souffrances des femmes. «Nous allons aussi aller vers les partenaires pour plaider à ce que la Maternité soit rénovée en attendant sa délocalisation plus tard», a-t-elle expliqué.
La présidente d’honneur du Réseau des Femmes Parlementaires a rassuré que le Président de l’Assemblée nationale soutient leur initiative jusqu’à l’aboutissement du projet. «C’est une priorité pour nous les femmes parlementaires de s’engager pour l’honneur et la dignité de la femme nigérienne», a appuyé Mme Hadiza Seyni Zarmakoye avant de rassurer que le document ne sera pas dans les tiroirs. «Nous irons vers les partenaires en trouver des fonds conséquents pour que ce projet soit parachevé», a-t-elle promis.
Seini Seydou Zakaria(onep)
16 décembre 2021
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Assemblée nationale/Installation et mise en place du bureau du Parlement des jeunes du Niger : Melle Ouma-kaltouma-Elhadj Abala élue présidente du parlement junior
Le président de l’Assemblée nationale, M Seini Oumarou a procédé, le samedi 16 avril 2022, à l’installation solennelle de la 6ème législature du Parlement des jeunes du Niger à l’hémicycle de l’Assemblée nationale place de la Concertation. Par la suite, le parlement junior a mis en place son bureau le dimanche 17 avril 2022 à travers des élections justes et transparentes à l’issue desquelles, Melle Ouma-Kaltouma-Elhadj Abala est élue présidente de l’instance parlementaire des jeunes. Ils sont au total 171 députés juniors dont 96 filles venus des huit (8) régions du pays et de la diaspora constituant la 9ème région. La cérémonie d’installation solennelle s’est déroulée en présence des présidents des institutions de la République, du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou, du gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka, du Président du Conseil de Ville de Niamey, le député-maire Oumarou Moumouni Dogari, du président du réseau parlementaire nigérien relatif au parlement des jeunes et de la protection de l’Enfant, le député Amadou Massalatchi, des représentants des organisations internationales accréditées au Niger et de plusieurs invités.
Procédant à l’installation de l’instance des jeunes parlementaires du Niger, le président de l’Assemblée nationale a tout d’abord remercié les membres du réseau en charge des questions de jeunesse pour les efforts déployés afin de sélectionner avec rigueur et impartialité les nouveaux membres de ce parlement junior pour lequel, le peuple nourrit beaucoup d’espoirs d’en faire une vitrine pour la jeunesse, un incubateur aux hautes vocations à la gestion future des affaires publiques et un référentiel de bonnes pratiques pour tous les jeunes nigériens.
M. Seini Oumarou devait ensuite appeler les responsables du réseau à prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’élaborer et d’exécuter, avec efficacité, un programme d’encadrement des députés juniors. Pour lui, le programme devra en priorité faire place à l’apprentissage de la citoyenneté responsable, à la connaissance de l’Etat, des institutions de la République ainsi qu’aux problématiques majeures du développement de pays. «L’Assemblée nationale ne peut que se féliciter des résultats atteints par chacune des législatures juniors qui se sont succédé depuis le début des années 90, certainement en raison du sérieux avec lequel ces législatures étaient conduites. Fort de l’expérience capitalisée par votre réseau depuis bientôt trois décennies, je sais que vous conduirez ce programme avec réussite à la satisfaction des jeunes députés, de leurs parents et surtout de notre institution», a déclaré M. Seini Oumarou.
Pour le président de l’Assemblée nationale, le sérieux et l’esprit de responsabilité avec lesquels les différentes législatures se sont déroulées, «valent aujourd’hui au parlement nigérien, respect et considération de la part des parlements des pays comparables au nôtre. En effet, de tous ces pays qui se sont essayés à cette pratique de parlements juniors, sous l’égide de l’Union interparlementaire, notre pays est l’un des rares à la poursuivre encore, avec bonheur et sans discontinuer», a affirmé M. Seini Oumarou. Le président du parlement nigérien devait par ailleurs, relever que cela a valu au Niger la reconnaissance des organisations interparlementaires comme l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie qui, pour cette raison, a préféré le Niger à d’autres pour le lancement du parlement des jeunes des pays du G 5 Sahel. «C’est dire alors qu’avec ce nouveau parlement, vous aurez à relever le défi de la permanence des pratiques et surtout de la qualité», a-t-il ajouté.
Les députés juniors sont sélectionnés sur la base du mérite des résultats scolaires. «Nous sommes fiers de vous, en effet, parce que pour être ici vous avez dû passer entre les mailles étroites d’un tamis sélectif basé sur l’unique critère du mérite scolaire. Je voudrais le rappeler ici, c’est pour nous le seul critère qui vaille lorsqu’il s’agit de sélectionner des scolaires. Plus que par le passé, ce critère représente pour notre pays le symbole d’une école qui retrouve sa vocation à former les élites et les travailleurs compétents susceptibles d’impulser le développement économique et social auquel nous aspirons depuis toujours», a dit M. Seini Oumarou. Pour le président du parlement nigérien, cette école, efficace dans l’instruction et la formation du citoyen, est l’une des premières priorités du Président de la République, M. Mohamed Bazoum. Il l’a fait un des axes majeurs de sa gouvernance qui poursuit l’objectif d’une éducation porteuse de changements qualitatifs pour les concitoyens et pour le pays.
Le président de l’Assemblée nationale a, en outre, exhorté les jeunes parlementaires à aborder avec beaucoup de sérieux, la dignité de député qui leur est conférée et d’être cet exemple vertueux que l’on peut spontanément donner à leur classe d’âge. Il les a appelés à être dignes représentants de cette classe en étant assidus à leurs séances, en prenant part à toutes les activités de terrain que leurs encadreurs seront amenés à organiser pour eux. «Prenez l’exemple sur vos prédécesseurs qui étaient d’excellents députés tout en restant de brillants élèves. En effet, presque tous les anciens députés juniors ont pu conduire d’excellentes études supérieures et s’insérer aisément dans la vie active où leur comportement citoyen et leur esprit d’engagement les font facilement remarquer et apprécier», a conseillé le président de l’Assemblée nationale.
Auparavant, le Gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka a présenté ses félicitations et encouragements aux jeunes filles et garçons sélectionnés sur la base du mérite scolaire et de la discipline, venus de toutes les contrées du Niger à l’image de la représentation nationale.
Quant au député-maire de la Ville de Niamey, il a rappelé aux jeunes parlementaires que la richesse d’un pays se mesure au dynamisme de sa jeunesse, au degré de son civisme, à sa détermination pour le travail bien fait. M. Oumarou Moumouni Dogari a rassuré de sa disponibilité à les accompagner. «Nous resterons par conséquent à votre disposition pour vous accompagner lors de votre séjour à Niamey», a-t-il souligné.
Le président du réseau du parlement des jeunes a quant à lui rappelé les objectifs poursuivis à travers la création de l’instance des députés juniors qui est de développer la culture démocratique auprès des jeunes, de les initier à la procédure parlementaire, de favoriser l’éveil des jeunes à la culture de la paix et de tolérance, de développer le sens de responsabilité sociale des jeunes, de susciter la participation active des jeunes à la promotion de leurs droits et leurs devoirs puis à la recherche de solutions à leurs problème etc. Selon le député Amadou Massalatchi, la particularité de la présente législature est la proportion des jeunes filles membres du parlement des jeunes. «Au tout début, le réseau a déployé beaucoup d’efforts pour qu’il ait parité quant à l’effectif des membres. Aujourd’hui, la tendance s’est fortement inversée au point où la présente législature compte 96 filles pour 75 garçons soit une proportion de plus de 56% », a-t-il déclaré avant de les féliciter.
Enfin, après la mise en place le dimanche 17 avril 2022 du bureau à l’issue des élections qui se sont déroulées dans la transparence, les députés juniors ont assisté à deux présentations sur la gouvernance démocratique et la présentation de l’Assemblée nationale par des directeurs de l’administration centrale de l’Assemblée nationale.
Dans le programme, les jeunes parlementaires ont visité hier dans la matinée du lundi 18 avril 2022, le Musée National Boubou Hama et dans l’après-midi le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou a accordé une audience aux membres du bureau élus conduits par la présidente.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Atelier d’échanges sur la chefferie traditionnelle : Le Conseil d’Etat planche sur le contentieux relatif à la chefferie traditionnelle
Du 28 au 29 juin 2021, le Conseil d’Etat organise, au Centre Atlas de Bangoula (route de Tillabéry), un atelier d’échanges sur la Chefferie traditionnelle. L'objectif général de cet atelier est d'améliorer la gestion du contentieux relatif à la chefferie traditionnelle et même de faire en sorte que le Conseil d'Etat soit de moins en moins saisi. L’ouverture de cette rencontre, dirigée par le Président dudit Conseil, M. Nouhou Hamani Mounkaïla, s’est tenue en présence notamment du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Alkache Alhada, des représentants des Chefs traditionnels, des magistrats, des agents du Conseil d’Etat, des représentants des Archives nationales et des personnes ressources.
Dans son mot introductif, le ministre Alkache Alhada a d’abord souligné l’importance et l’utilité du Conseil d’Etat, qui selon lui, ‘‘est un des principaux éléments du renforcement de l’Etat de droit et de son enracinement au Niger’’. «Le Conseil d’Etat que j’ai eu l’honneur de présider, m’a donné l’occasion d’approfondir mes connaissances sur ce pays. Au niveau de ce Conseil, on a une meilleure vision de ce qu’est la société nigérienne, de ses problèmes mais aussi des solutions qu’elle peut apporter, ainsi que de la grande contribution que ce Conseil apporte pour la préservation de la paix et de la sécurité sociales», a indiqué M. Alhada. Il a ajouté que le contentieux de la Chefferie traditionnelle occupe la 1ère place au sein dudit Conseil, tout en témoignant du caractère particulier et spécifique de l’organisation administrative du Niger.
«Au Niger, nous avons eu beaucoup de chance, parce que ceux qui ont dirigé les premiers ce pays, ont eu la présence d’esprit de conserver la Chefferie traditionnelle comme un des maillons essentiels de l’organisation administrative. Ce qui nous a donné une chance de surmonter et de survivre à des crises, contrairement à d’autres pays ayant connu les mêmes situations, mais qui n’ont pas pu les gérer comme nous avons pu le faire au Niger», a déclaré le ministre Alhada, estimant que si la Chefferie traditionnelle fonctionne bien, c’est parce qu’elle bénéficie aussi de l’encadrement nécessaire de la part de la Justice, encadrement aujourd’hui assuré par le Conseil d’Etat.
Le 1er Président dudit Conseil a indiqué que l’idée de cet atelier est née d’un certain nombre de constats, consécutivement à la gestion du contentieux de la Chefferie traditionnelle, ‘‘contentieux combien spécial et délicat par la charge de convoitise, de haine et de manipulation qu’il draine’’. «D’ où donc notre volonté de trouver des solutions à même d'amener un peu plus de sérénité en la matière», a-t-il souligné. En effet, a poursuivi M. Nouhou Mounkaïla, le Conseil d'Etat a été installé en 2013. Et depuis lors ce contentieux est resté le plus important en termes de flux, loin devant la fonction publique, l'urbanisme, les marchés publics et autres. Illustrant ses propos, il a précisé qu’il ressort du rapport général de 2016 que le contentieux de la chefferie traditionnelle occupe du point de vue quantitatif, la première place avec 26 des 98 décisions rendues par le Conseil d'Etat, soit un taux de 26,53 %. «En 2019, 16 référés sur 34 introduits au Conseil d'Etat, soit 47, 05 % sont relatifs à la chefferie traditionnelle. Cette tendance se poursuit encore en 2020 avec 30 référés sur 45 soit 66,67 %. Une dernière information statistique significative nous indique que les 6 chefferies qui ont été les plus disputées ont donné lieu à 59 requêtes de toutes natures soit une moyenne arrondie de 10 saisines du Conseil d'Etat par chefferie. Au vue de cette situation et de la difficulté pour le Conseil d'Etat de s'appuyer dans la plus part des cas sur des archives et des documents fiables, vous conviendrez avec moi que ce sujet mérite des réflexions approfondies», a relevé le président du Conseil d’Etat.
M. Nouhou Mounkaïla estime que le Conseil d'Etat verra le flux de sa saisine diminuer et le temps de traitement des requêtes amélioré si le processus d'élection des chefs traditionnels était mieux encadré. Selon lui, il est urgent de doter l'administration territoriale de notes circulaires, pourquoi pas de mémentos expliquant aux autorités départementales et régionales le contenu de la règlementation en vigueur et la façon de l'appliquer. «Il est tout aussi urgent de faire en sorte que l'administration et le Conseil d'Etat ne soient pas tributaires des seuls renseignements et documents fournis par les parties», a-t-il ajouté. «Nous allons d'abord faire notre auto critique en analysant la jurisprudence du Conseil d'Etat sur le contentieux de la chefferie traditionnelle en mettant le doigt sur les difficultés récurrentes afin de proposer des solutions. Nous allons ensuite discuter du rôle et des responsabilités des acteurs au regard de la réglementation en vigueur dans le processus d'élection des chefs traditionnels», a dit M. Nouhou Hassoumi Mounkaïla.
Le président du Conseil d’Etat a par ailleurs noté que le Conseil effectuera un état des lieux des archives et de la documentation relative à la connaissance de l'histoire de nos chefferies traditionnelles. «Nous allons enfin examiner la pertinence et la faisabilité d'une monographie par entité et d'un répertoire général de la chefferie traditionnelle du Niger», a-t-il a ajouté. A l'issue du processus qui sera engagé après ces deux jours de travaux, le Conseil d'Etat, le ministère en charge de l'Intérieur, le Bureau de l'Association des chefs traditionnels et les Avocats auront à leur disposition un référentiel solide de travail.
Mahamadou Diallo(onep)
29 juin 2021
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Attaque à Ouagadougou : Vigilance permanente à Niamey
L’attaque terroriste, ayant une fois de plus endeuillé le Burkina Faso, continue de faire la une de l’actualité. Dans la sous région, la psychose est totale. Des pays déjà frappés par ces types d’attaques, craignent une attaque similaire sur leurs sols. Le Niger fait partie des pays frontaliers qui font régulièrement l’objet d’attaques terroristes sur sol. La capitale semble cependant épargnée pour le moment depuis l’enlèvement des deux ressortissants Français au Restaurant Le Toulousain de Niamey et l’évasion de plusieurs éléments terroristes de la prison civile de Niamey en 2013. La vigilance est donc plus que jamais de mise.
On se rappelle que le 7 janvier 2011, deux ressortissants Français à savoir Vincent Délory et Antoine de Leocourt avaient été enlevés nuitamment au restaurant Le Toulousain situé en pleine capitale Niamey. La course poursuite engagée par les forces de défense et de sécurité nigériennes appuyées par l’armée française, avait entrainé la mort des terroristes et des deux ressortissants français. Le 1er juin 2013, c’est un autre point névralgique de la capitale à savoir la prison civile de Niamey qui va être pris pour cible par des éléments terroristes emprisonnés qui vont réussir à s’évader. Parmi eux, Chebani Ould Hamma qui va par la suite être capturé au Mali par les éléments de la force barkhane.
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Attaque contre une patrouille de la Garde Nationale du Niger dans la zone de Tillia (Tahoua) : Un bilan lourd, 16 morts, 6 blessés et un porté disparu du côté des FDS
Une patrouille de la Garde Nationale en mission de sécurisation des personnes et de leurs biens dans le département de Tillia a été la cible d’une attaque terroriste perpétrée par des bandits armés à motos, le samedi le 1er mai 2021 dernier. Selon les informations recueillies c'est aux environs de 14h30 que l’attaque a été menée contre la patrouille par des individus armés se déplaçant au moyen de motos, et qui ont vraisemblablement réussi à attirer nos braves FDS dans une embuscade. Le bilan est lourd, 16 morts, 6 blessés et un porté disparu.
Suite à cette tragédie, le secrétaire général de la région de Tahoua, M. Ibrahima Miko, accompagné par les autorités administratives et coutumières ainsi que les responsables des forces de défense et de sécurité, s'est rendu, dimanche matin au Centre hospitalier régional de Tahoua pour s'enquérir de l'état de santé des blessés pris en charge par l'État.
Dans l'après-midi, la délégation conduite par le secrétaire général de la région a assisté à l'inhumation du capitaine Namewa tombé sur le champ d'honneur. C’est sur un ton dominé par une forte étreinte de l’émotion que M. Ibrahima Miko a rendu un hommage au capitaine Namewa, chef de la mission, pour sa bravoure. «Nous pleurons nos hommes, c'est vrai, mais nous louons leur vaillance parce qu'ils sont morts l'arme à la main. Ces bandits armés que nous combattons sur des vastes étendues dans le nord de la région de Tahoua comme toujours profitent de l'absence de nos forces de défense et de sécurité pour commettre des dégâts», conclut –il. Il faut rappeler que cette attaque intervient un mois après celle perpétrée à Bakorat et Intazayen dans le département de Tillia le 21 mars 2021 dernier.
Abdou Abdourahmane, ONEP Tahoua.
04 mai 2021
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Attaque du camp de gendarmerie d’Ayorou : Quelques interrogations ?
Le jeudi 11 mai, aux environs de 17 heures, des individus non identifiés ont attaqué le camp de la gendarmerie d'Ayorou situé en pleine ville. Suite à cette attaque intervenue dans cette localité distante de 180 kilomètres de Niamey, l’on ne dénombre aucune perte en vie humaine. Cependant, du matériel appartenant aux gendarmes a été emporté notamment 6 véhicules dont l’un appartenant à un particulier et abandonné en route par les assaillants.
Les hommes armés ont également emporté des armes et des munitions avant de se diriger par la suite vers la direction de la frontière du Nord-Mali, située à une vingtaine de kilomètres. Selon nos sources, les assaillants ont fait l’objet d’une course poursuite engagée par les renforts avec l’appui des éléments de la garde nationale ainsi que des avions de combat qui ont décollé de Niamey.
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Attaque terroriste à Kouré : Vives condamnations sur fond de détermination à combattre le terrorisme au Sahel
Barbare, lâche, ignoble, haineux... En réalité, aucun mot n’est de trop pour qualifier proprement l’attaque perpétrée par des individus armés, le dimanche 9 août dernier aux environs de Kouré, causant la mort de huit (8) personnes notamment deux Nigériens (un chauffeur et un guide touristique) et six travailleurs humanitaires de nationalité française. Les victimes, faut-il le rappeler, étaient parties, à bord d'un véhicule appartenant à l'ONG ACTED, pour aller à la découverte des girafes dans la zone de Kouré, dans le département de Kollo (région de Tillabéri), où elles ont été prises pour cibles par des assaillants à motos, surgis on ne sait d’où.
Au Niger, en France, et dans les autres pays de la sous-région, cette attaque sanglante a soulevé de vives émotions au regard de sa cruauté. C’est ainsi que, réagissant sur le vif par un tweet publié sur sa page officielle, le même jour, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a vivement condamné cette attaque terroriste "Je condamne l'attaque terroriste lâche et barbare perpétrée ce dimanche dans la paisible localité de Kouré. En cette circonstance douloureuse pour tous, j'adresse mes sincères condoléances aux familles des victimes nigériennes et françaises. J’adresse mes condoléances au Président Emmanuel Macron, dont l’engagement à nos côtés dans la lutte contre le terrorisme est sans faille.", a écrit le Chef de l’Etat.
Par un communiqué qu’il a rendu public, dimanche, le Ministère nigérien en charge de l'Intérieur et de la Sécurité Publique, a assuré qu’une «enquête et des opérations de ratissage sont en cours en vue de dénicher et juger les auteurs de cet acte ignoble, et renforcer la sécurité dans la zone».
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Au Conseil des ministres : Adoption de plusieurs projets de textes dont celui baptisant l’aéroport de Diffa ‘’Aéroport TANDJA Mamadou de Diffa’’
Le Conseil des Ministres s’est réuni le vendredi 29 janvier 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans le Département de Filingué (Région de Tillabéri).
L’état d’urgence a été proclamé dans le département de Filingué par décret n° 2020-79/PRN/MDN/MISPD/ACR/MJ du 24 janvier 2020, pour donner aux autorités administratives du département et aux Forces de Défense et de Sécurité déployées dans la zone, les pouvoirs légaux nécessaires pour protéger la population et garantir l’intégrité du territoire nigérien face à la menace terroriste.
Devant la persistance de ce phénomène, le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger cette mesure, pour une nouvelle période de trois (03) mois, à compter du 04 février 2021 dans le département de Filingué. Ce projet d’ordonnance est pris en application des dispositions de la loi n° 2020-68 du 10 décembre 2020, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession parlementaire et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.
- AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant l’ordonnance n° 2010-034 du 04 juin 2010, portant création d’un Fonds de Sécurisation de l’Elevage (FOSEL).
Le sous-secteur de l’élevage occupe une place de choix dans l’économie du Niger. Il contribue à hauteur de 12% au PIB et les recettes des marchés à bétail contribuent à hauteur de 60% des recettes des budgets des collectivités territoriales. Malgré cette importance de l’élevage, les programmes d’investissements, aussi bien publics que privés, restent en deçà des opportunités offertes.
Le Fonds de Sécurisation de l’Elevage est destiné au financement des plans d’urgence en cas de sècheresse, de feux de brousse, d’inondations et d’épizooties d’une part et des actions de sécurisation des systèmes d’élevage et de prévention des crises pastorales d’autre part. Ainsi, il est apparu nécessaire de procéder à la modification des dispositions de l’ordonnance n° 2010-034 du 04 juin 2010, portant création d’un Fonds de Sécurisation de l’élevage (FOSEL) pour élargir le champ d’intervention de ce Fonds au financement des campagnes de vaccination du cheptel en temps normal. Le présent projet de décret est pris conformément à l’article 103 de la Constitution et après avis de la Cour Constitutionnelle.
III. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant appellation de l’Aéroport de Diffa.
Pour honorer la mémoire de certaines personnalités qui se sont illustrées au niveau national ou régional dans les domaines des sciences, de la culture ou de la politique certains bâtiments et monuments publics sont baptisés en leur nom. C’est le cas notamment de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey et de l’Aéroport international Mano Dayak d’Agadez. Le présent projet de décret a pour objet de baptiser l’Aéroport de Diffa qui prend désormais l’appellation de : «Aéroport Mamadou TANDJA de Diffa».
- AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE LA SALUBRITE URBAINE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi portant régime de la Pêche et de l’Aquaculture au Niger.
Le sous- secteur de la Pêche et de l’Aquaculture est régi depuis 1998 par la loi n° 98-042 du 07 décembre 1998, portant régime de la Pêche au Niger. Après 22 ans de mise en œuvre, on relève que cette loi présente de nombreuses insuffisances à savoir la non prise en compte de la commercialisation des produits halieutiques et l’absence de dispositions relatives au contrôle de qualité de ces produits.
En outre, il faut souligner que la loi en question ne prend pas en compte le volet aquaculture qui constitue pourtant un important levier économique dans le sous-secteur de la pèche. Ainsi, le constat qui se dégage est que le secteur de la pêche et de l’aquaculture reste globalement sous encadré juridiquement.
C’est dans cet esprit qu’interviennent les directives n°03/2014/ CM/UEMOA et n° 04/2014/CM/UEMOA instituant respectivement un régime commun de suivi, de contrôle et de surveillance des pêches au sein de l’UEMOA et un régime commun de gestion durable des ressources halieutiques dans les Etats membres de l’UEMOA.
En effet, les dispositions de ces deux textes font obligation aux Etats de l’espace communautaire de procéder à leur transposition dans leur ordonnancement juridique interne. C’est pour prendre en compte les dispositions de ces deux directives que le présent projet de loi est initié pour fixer le régime juridique de la pêche et de l’aquaculture. Il vise à assurer une gestion durable du secteur dans sa globalité en vue de soutenir les objectifs de développement durable, la conservation de la biodiversité et la préservation des écosystèmes aquatiques. Ce présent projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.
- MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES
- Monsieur Daouda Algabid, est nommé préfet du département de Say.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE
- Monsieur Elhadji Maman Issiaka, directeur administratif, Mle 58027/U, est nommé inspecteur général des services, au Ministère de la Santé Publique.
- Madame Mahadi Nana Aïcha Ayouba, docteur en soins infirmiers, Mle 72200/Y, est nommée inspectrice des services, au Ministère de la Santé Publique.
- Docteur Saley Daouda, Mle 79006/G, est nommé directeur général de la Santé Publique, au Ministère de la Santé Publique.
- Docteur Assan Abdoul Nasser, Mle 74275/L, est nommé directeur des immunisations, au Ministère de la Santé Publique.
- Monsieur Souley Habou, docteur en soins infirmiers, Mle 66470/P, est nommé directeur général adjoint de l’Hôpital National de Niamey, au Ministère de la Santé Publique.
- Docteur à la retraite Hamet Mamadou Kaou, est nommé président du conseil d’administration du Service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU), au Ministère de la Santé Publique.
AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS
- Monsieur Djibo Mahamadou, ingénieur d’application en travaux publics, Mle 51728, est nommé conseiller technique du Ministre des Transports.
AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES
- Monsieur Aboubacar Hamani Diori, inspecteur principal des douanes, Mle 55665/A, est nommé Directeur de la Comptabilité et des Etudes à la Direction Générale des Douanes en remplacement de monsieur Moumouni Hamidou admis à faire valoir ses droits à la retraite.
- COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu trois (03) communications.
Deux communications du Ministre de la Santé Publique :
la première communication est relative à la situation de la Pandémie de la COVID-19
- STRATEGIES DE LA RIPOSTE (au 28/01/2021)
- CONFINEMENT
- total cas confinés : 23.291 ;
- total cas sortis du confinement : 21.846;
- total cas en cours d’auto confinement : 1.445.
- SITUATION DU POINT D’ENTREE D’AYEROU
La situation du point d’entrée d’Ayérou est sous contrôle.
- SITUATION DU FOYER DE COVID-19 DE GALMI
Le cumul de la région de Tahoua à la date du 28/01/2021 est de 288 nouveaux cas positifs à la Covid-19 dont 29 décès ;
51% des cas de la région sont enregistrés à Galmi.
La mise en place du site de prise en charge des cas à Malbaza est planifiée avec l’appui de l’Etat et des partenaires.
- STRATEGIE DE PRISE EN CHARGE
Au total 72.931 tests sont réalisés au 28 janvier 2021, à l’issue desquels on dénombre :
- 4.474 cas confirmés ;
- 3.622 sortis guéris ;
- 157 décès enregistrés ;
- 695 patients actifs ;
- 64 patients en hospitalisation dont un (01) en réanimation.
- DEFIS ET DIFFICULTES :
Le défi majeur reste l’introduction dans les plus brefs délais de vaccins contre la Covid 19 au Niger pour renforcer la prévention et la lutte contre la pandémie.
La deuxième communication est relative au Plan national de déploiement et vaccination contre la Covid-19 au Niger.
Ce plan est à un stade très avancé de préparation.
Une Communication du Ministre de l’Equipement relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par Appel d’Offres ouvert pour les Travaux d’aménagement et de bitumage de la route Loga PK 30 (Kotaki), y compris 10 km de voiries dans les villes de Loga et de Balleyara.
Ce marché d’un montant de quatorze milliards huit cent trente-cinq millions six cent quatre-vingt-quatre mille deux cent trente-trois (14.835.684.233) Francs CFA, Toutes Taxes Comprises a pour attributaire l’Entreprise MOREY avec un délai d’exécution de quinze (15) mois.
Cette communication est faite en application des dispositions de l’arrêté n° 107/PM/ARMP du 24 juillet 2019 , fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics et des délégations de service public qui dispose en son article 13: «Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000 )de francs CFA hors Taxes sur la Valeur Ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
ONEP
1er février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Au Conseil des ministres : Adoption de plusieurs projets de textes dont celui définissant les conditions d’installation et d’exploitation d’unités de valorisation des substances minières précieuses au Niger
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, lundi 12 juillet 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités d’application de la loi n° 2019-62 du 10 décembre 2019, déterminant les principes fondamentaux relatifs à l’insertion des personnes handicapées.
Le présent projet de décret est pris en application de l’article 32 de la loi n° 2019-62 du 10 décembre 2019, déterminant les principes fondamentaux relatifs à l’insertion des Personnes Handicapées.
Il précise les modalités pratiques de mise en œuvre des droits édictés en faveur des personnes handicapées, notamment dans les domaines suivants :
- l’éducation et la formation professionnelle ;
- l’accès à l’emploi et au travail ;
- la gratuité des soins de santé ;
- le transport terrestre.
Ce projet de décret prévoit des droits spécifiques aux femmes et aux enfants handicapés, notamment en ce qui concerne la protection de l’intégrité physique et morale.
II. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
2.1. Projet de décret portant modification du décret n° 2006-265/PRN/MME du 18 août 2006, fixant les modalités d’application de la loi Minière.
Le présent projet de décret intervient pour corriger des erreurs et combler certaines omissions constatées dans la mise en œuvre du décret n° 2006-265/PRN/MME du 18 août 2006, fixant les modalités d’application de la loi Minière.
Il s’agit, entre autres :
- de fixer un délai imparti au requérant pour accomplir les formalités complémentaires en cas d’approbation de la convention minière ou de la disponibilité de l’acte d’octroi du titre minier demandé ;
- d’uniformiser les taux des droits d’instruction des dossiers et des droits fixes par titre minier ;
- de réajuster les taux de la redevance superficiaire prévus pour certains titres miniers et de préciser le taux de la redevance superficiaire appliqué aux transferts des concessions ainsi que les délais de versement des redevances concernées.
2.2. Projet de décret définissant les conditions d’installation et d’exploitation d’unités de valorisation des substances minières précieuses au Niger.
La loi Modèle de la CEDEAO sur l’exploitation minière et le développement des ressources minérales, objet de l’acte Additionnel A/SA.1/6/19, adopté le 29 juin 2019, par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, dispose en son article 9 que :
1.Les Etats membres doivent interdire à toute personne morale ou physique d’exporter des minéraux à l’état brut, sans une autorisation, délivrée à cette fin, par le Gouvernement de l’Etat membre.
2. Les Etats membres adoptent des politiques qui incitent à mettre en place les installations nécessaires pour assurer un apport optimisé de valeur ajoutée aux minéraux dans le pays en tant que première option. Lorsqu’il n’est pas possible d’ajouter de la valeur dans le pays, les Etats membres envisagent la possibilité de transformer la ressource minérale au sein de la communauté comme solution de rechange et, lorsque cette solution n’est pas réalisable, le reste de l’Afrique sera privilégié.
Le présent projet de décret est pris dans le cadre de la mise en œuvre de ces dispositions communautaires, en définissant les conditions générales d’installation d’unités de valorisation des substances minières précieuses au Niger.
2.3. Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société des MINES D’AZELIK (SOMINA) pour le permis de recherche « TEGUIDDA 1 » pour Uranium et Substances connexes, dans le Département d’Ingall, Région d’Agadez.
2.4. Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société des MINES D’AZELIK (SOMINA) pour le permis de recherche « TEGUIDDA 3 » pour Uranium et Substances connexes, dans le Département d’Ingall, Région d’Agadez.
2.5. Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société des MINES D’AZELIK (SOMINA) pour le permis de recherche « TEGGUIDDA 4 » pour Uranium et Substances connexes, dans le département d’Ingall, Région d’Agadez.
La SOMINA SA est une société minière de droit Nigérien, avec un capital social de cinq cent millions (500 000 000) de FCFA.
Elle s’engage pendant les trois (3) premières années suivant la signature des trois (03) Conventions Minières, à créer au moins quatre-vingt-cinq (85) emplois permanents et à investir pour la réalisation de son programme triennal, un montant minimum de dix millions quarante mille (10 040 000) dollars US, soit environ cinq milliards quatre-cent-vingt-un millions six cent mille (5 421 600 000) FCFA dont :
- seize millions deux-cent mille (16 200 000) FCFA par an pour la contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités;
- seize millions deux-cent mille (16 200 000) FCFA par an pour la contribution au renforcement des capacités des agents de l'Administration des mines et de la géologie.
III. AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi portant 1ère rectification de la loi n° 2020-067 du 10 décembre 2020, portant loi de finances pour l’année budgétaire 2021.
Le budget général de l’État, au titre de l’année 2021, consacré par la loi n° 2020-67 du 10 décembre 2020, portant loi de finances pour l’année budgétaire 2021, a été arrêté initialement en recettes et en dépenses à un montant de 2.644,55 milliards de francs CFA.
La situation politique du pays caractérisée par la tenue des élections en fin d’année 2020 et début 2021 a consacré l’installation des autorités élues avec de nouvelles priorités contenues dans le Programme de Renaissance Acte III du Président de la République et déclinées à travers la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre.
En outre, la nouvelle configuration du Gouvernement traduite par la fusion de certains départements ministériels, l’obtention de ressources additionnelles et la nécessité de prendre en charge certains besoins supplémentaires rendent nécessaire une rectification de la loi de finances initiale. Ce réaménagement, opéré en conformité avec les dispositions de l’article 47 de la loi n° 2012-09 du 29 mars 2012, portant loi organique relative aux lois de finances, porte ainsi le montant du budget général de l’Etat, en recettes et en dépenses, à 2.826,01 milliards de francs CFA, soit une hausse de 181,55 milliards de francs CFA.
Le présent projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.
IV. MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
· Professeur Issoufou Katambé, est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Agence du Barrage de Kandadji.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION
· Madame Ousmane Mariama Mahaman Abdoulaye, juriste, Mle 87287/J, est nommée directrice de la législation, au Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification.
· Colonel Salissou Yahouza, ingénieur des Eaux et Forêts, Mle 46905/S, est nommé directeur de la gestion durable des terres et des forêts.
V. COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu huit (08) communications :
1). deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales :
- la première communication est relative à la situation de la pandémie de la Covid-19.
L’analyse de la tendance épidémiologique de la Covid-19 montre que la situation est toujours sous contrôle.
La tendance actuelle du taux d’attaque hebdomadaire est en réduction comparativement à la semaine précédente. Il est passé de 0, 14 cas/100 000 habitants la semaine précédente à 0,10 cas/100 000 habitants cette semaine.
A. STRATEGIES DE LA RIPOSTE A LA DATE DU 11 JUILLET 2021
- total cas confinés 25.568, soit une légère augmentation par rapport à la semaine précédente ;
- total cas sortis du confinement 25.365, soit une légère augmentation par rapport à la semaine précédente ;
- total cas en cours d’auto confinement 203, soit une nette augmentation par rapport à la semaine précédente.
B. STRATEGIES DE LA PRISE EN CHARGE A LA DATE DU 11 JUILLET 2021
cumul cas positifs 5.538, soit 25 nouveaux cas par rapport à la semaine précédente ;
cumul décès enregistrés 194 (stationnaire) ;
cumul des cas guéris enregistrés 5.233, soit une augmentation de 22 cas par rapport à la semaine précédente ;
patients actifs 111, soit une légère augmentation par rapport à la semaine précédente ;
patients en cours d’hospitalisation 24, soit une réduction de 27% par rapport à la semaine précédente.
C. Stratégie de Vaccination
La vaccination contre la COVID-19 se poursuit. Il est fortement recommandé à la population cible de se faire vacciner surtout avec l’avènement des variants dont le DELTA qui sévit aujourd’hui dans beaucoup de pays Africains.
Il faut noter le renforcement prochain du dispositif de cette vaccination avec l’annonce de l’arrivée des vaccins PFIZER et JHONSON and JHONSON dans le cadre de la facilité COVAX.
- la deuxième communication est relative à l’attribution d’un marché public par entente directe avec mise en concurrence pour l’acquisition des équipements de laboratoire au profit de vingt (20) formations sanitaires publiques.
Ce marché, d’un montant d’un milliard deux cent vingt-quatre millions huit cent cinquante-trois mille vingt (1 224 853 020) francs CFA hors taxe, a pour attributaire provisoire la Société Africaine pour le Commerce International, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
2). deux (02) communications du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement :
- la première communication est relative à la revue annuelle 2021 du secteur de l’eau et de l’assainissement ;
- la deuxième communication est relative à l’attribution d’un marché public par Appel d’offres ouvert international pour les travaux de réalisation des ouvrages de quatre (04) systèmes d’alimentation en eau potable multi-villages y compris la réhabilitation d’un (01) système simple d’alimentation en eau potable existant dans la région de Tillabéri.
Ce marché, d’un montant de huit milliards trois cent trente-deux millions trois cent quatre-vingt-un mille huit cent quatre-vingt-dix-huit (8 332 381 898) francs CFA, hors taxes, a pour attributaire provisoire le groupement d’entreprises VERGNET/HYDRO-MTK Services, avec un délai d’exécution de vingt-un (21) mois.
3). une communication du Ministre de l’Agriculture relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres international pour la construction de la piste rurale de Likaridi-Bouné, longue de 41,54 Km dans le pôle de développement économique de Guidiguir (Région de Zinder).
Ce marché, d’un montant d’un milliard deux cent trente-cinq millions six cent soixante-deux mille deux cents (1 235 662 200) francs CFA hors taxes, a pour attributaire provisoire l’entreprise HYBAT SARL, avec un délai d’exécution de quinze (15) mois.
Les trois (03) communications relatives aux marchés publics sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».
4). deux (02) communications du Ministre du Plan :
- la première communication est relative à la note d’orientation pour la formulation du PDES 2022-2026.
- la deuxième communication porte sur la participation du Niger au Forum Politique de Haut Niveau 2021 sur le Développement Durable.
5). une (01) communication du Ministre de l’Education Nationale sur l’évaluation des enseignants du secondaire.
6). une (01) communication de la Ministre de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification sur la préparation de la participation de la délégation du Niger à la 26ème Conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP21).
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
13 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Au Conseil des Ministres : Le gouvernement décide du report de la fête du 18 décembre 2020 « Diffa N’GLAA » à une date ultérieure
Le Conseil des ministres s’est réuni hier, mardi 08 décembre 2020, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
- AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE
Le Conseil des Ministres a entendu le compte rendu de la mission conduite par le Ministre d’Etat, Ministre du Pétrole en vue d’évaluer l’état d’avancement des travaux entrepris dans le cadre de la fête du 18 décembre 2020 « Diffa N’GLAA ».
Il ressort des constats effectués par la mission que le niveau de réalisation de plusieurs chantiers ne permet pas la tenue des festivités dans des conditions satisfaisantes.
Aussi, en raison du faible niveau d’avancement des travaux auquel s’ajoutent la tenue des élections et la recrudescence de la COVID-19, il a été convenu de reporter cette fête à une date ultérieure.
Le Conseil des Ministres a demandé aux Ministres concernés de maintenir la pression sur la poursuite des travaux afin que cet évènement soit organisé dans les meilleurs délais.
- AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret complétant le décret n° 2020-886/PRN du 04 décembre 2020, constatant la démission de certaines personnalités candidates aux élections législatives 2020. Il s’agit de :
2.1 PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
- Monsieur Djibo Takoubakoye, Secrétaire Général de la HANEA.
2.2 MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES
- M. Illa Ousmane, préfet du département de Boboye
- M. Moustapha Mamane, préfet du département de Say;
- M. Laouali Adamou, Secrétaire général de la Préfecture de Madaoua;
- M. Abdoulahi Zeiyana, Secrétaire Général de la Préfecture de Keita ;
- M. Mohamed Kamed Almoctar, Secrétaire Général de la Préfecture de Bouza ;
- Mme Amina Ousmane Barmou, Secrétaire Générale de la Préfecture de Belbédji ;
- M. Mahamadou Ibrahim, Secrétaire Général de la Préfecture de Banibangou ;
- M. Salissou Ibrahim, Secrétaire Général de la Préfecture de Dakoro ;
- M. Abdou Midou, Secrétaire Général de la Préfecture de Loga ;
- M. Kailou Chaibou, Secrétaire Général de la Mairie de Malawa;
- M. Issa Haya, Secrétaire Général de la Mairie de Birni N’Konni ;
- M. Ibro Kakalé, Secrétaire Général de la Mairie de Douméga ;
- M. Mahamane Rabiou Djimarou, Receveur de la Commune Rurale de Guidan Amoumoune ;
- M. Mahamane Laouali Daouda, Secrétaire Général de la Mairie de Kanambakaché ;
- M. Seydou Adamou, Secrétaire Général de la Mairie de Farka ;
- M. Mahamadou Hadi Mounkaila, Secrétaire Général de la Mairie de Kankandi ;
- M. Moussa Adamou Chaibou, Receveur municipal de Ourno.
2.3 MINISTERE DES POSTES, DES TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.
- M. Aboubacar Chaibou, Secrétaire Général Adjoint ;
- M. Illiassou Nahantchi, Directeur des Statistiques ;
- M. Abdou Harouna, Directeur Général Niger Télécoms.
2.4 MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT
- M. Maman Moussa, Secrétaire Général Adjoint ;
- M. Ali Amadou Issa, Inspecteur Général des Services;
- M. Hamed Haidara Ag Elgafiat, Directeur Général de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger ;
- M. Oumarou Mamoudou, Directeur de l’hydraulique villageoise ;
- M. Oumarou Chaibou, Directeur Régional de l’hydraulique et de l’assainissement de Maradi.
2.5 MINISTÈRE DES FINANCES
- M. Mali Ousseini, Directeur du Matériel et des affaires financières ;
- M. Mahaman Paul Laouel, Payeur Général du Trésor ;
- M. Abdou Ibrahim, Trésorier Régional de Zinder ;
- M. Mansour Aboubacar, Directeur des Moyennes entreprises ;
- M. Rabiou Abdou, Directeur Général de la Banque de l’Habitat du Niger.
2.6 MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
- M. Oumarou Habou, Doyen de la Faculté de Médecine à l’Université de Zinder ;
- M. Moustapha Gréma, Directeur de l’Enseignement Supérieur Public.
2.7 MINISTERE DES TRANSPORTS
- M. Alkassoum Saley, Directeur Général de la NITRA.
2.8 MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS PROFESSIONNELS ET TECHNIQUES
- M. Laouali Abdoul Baki, Directeur Général de l’Orientation et de l’insertion professionnelle ;
- M. Jibji Habibou, Directeur des Infrastructures et des Equipements Pédagogiques;
- M. Moussa Hassane, Directeur Régional des Enseignements professionnels et Techniques de Zinder.
2.9 MINISTÈRE DE L’EQUIPEMENT
- M. Ali Mamane, Directeur des travaux d’entretien ;
- M. Yayé Bilan, Chef de Projet Loga-Dogondoutchi.
2.10 MINISTERE DU COMMERCE ET DE LA PROMOTION DU SECTEUR PRIVE
- M. Yahaya Sani Djanjouna, Directeur de Cabinet du Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé.
2.11 MINISTERE DE LA RENAISSANCE CULTURELLE, DES ARTS ET DE LA MODERNISATION SOCIALE
- M. Abdoulahi Tahé, Directeur des Statistiques.
2.12 MINISTERE DES DOMAINES, DE L’URBANISME ET DU LOGEMENT
- M. Nouhou Abdou, Secrétaire Général Adjoint ;
- M. Abbass Maazou, Directeur Régional des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement de Maradi.
2.13 MINISTERE DE L’ENERGIE
- M. Morou Mounkaila, Directeur des Energies Domestiques.
2.14 COMMISSION NATIONALE DE CONTRÔLE DES INTERCEPTIONS DE SECURITE (CNCIS)
- M. Saddi Soumaila, Membre de la Commission de Nationale de contrôle des Interceptions de Sécurité.
III. MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
3.1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES
- Monsieur Saidou Halidou, directeur administratif, Mle 34336/N, est nommé Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses.
- Monsieur Mamane Abdou, Adjoint administratif, est nommé préfet du Département de Dakaro, en remplacement de Monsieur Djaharou Ibrahim, candidat aux élections législatives.
- Monsieur Issoufou Mamane, titulaire d’un DESS en gestion et administration des entreprises, est nommé préfet du département de Bankilaré, en remplacement de monsieur Barmini Kaboyé Sabo, candidat aux élections législatives.
- Monsieur Batouré Dan Dodo est nommé préfet du département de Kantché, en remplacement de monsieur Tsayabou Moussa, candidat aux élections législatives.
- Monsieur Adamou Harouna, professeur d’enseignement secondaire, Mle 67067/L, est nommé préfet du département de Gaya, en remplacement de monsieur Hamidou Diouga, candidat aux élections législatives.
- Monsieur Adam Bello est nommé préfet du département de N’guigmi, en remplacement de monsieur Fougou Boucar, candidat aux élections législatives.
- Monsieur Saley Sadou, précédemment Secrétaire Général de la Préfecture de Tesker, est nommé préfet du département de Tesker, en remplacement de monsieur Issa Sakolé, candidat aux élections législatives.
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
09 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Au Niger, l’imam salafiste qui n’a pas pu empêcher Boko Haram de commettre des massacres
Mercredi 9 août, une petite foule se masse devant la mairie de Kabelawa, un village à mi-chemin entre le lit du lac Tchad et Diffa, la capitale de la région du même nom, au Niger. Le gouverneur de Bol, du côté tchadien du lac, a fait le déplacement, escorté par une centaine de pick-up débordant de soldats. L’élite politique, aristocratique, religieuse et économique de cette région du sud-est du Niger se retrouve aux côtés de la société civile pour appeler à la libération des 39 personnes enlevées par Boko Haram le 2 juillet, à quelques kilomètres de là.
Un grand et bel homme à la barbiche soignée s’est joint discrètement à l’assemblée. Nul ne prête vraiment attention à ce religieux. Appelons-le « l’imam Abakar » – il préfère, par mesure de sécurité, que l’on taise son vrai nom. A sa manière, cet érudit salafiste qui officie dans cette région frontalière du Nigeria est l’un des pionniers de la lutte contre Boko Haram, avant que la secte islamiste se mue en un groupe armé hyperviolent.
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Au Niger, le régime du PNDS est en voie d’assassiner la démocratie en vue d'instaurer la ploutocratie (gouvernement par les plus fortunés)/Par Issa Kanga
Au Niger, le régime du PNDS est en voie d’assassiner la démocratie en vue d'instaurer la ploutocratie (gouvernement par les plus fortunés).
En effet, l'article 109 de la Constitution stipule que « le gouvernement a l'initiative des lois concurremment avec les membres de l'Assemblée nationale ». Fort de cette prérogative constitutionnelle, le régime des Renaissants a jugé utile et opportun de préparer un projet de loi pour réviser à la hausse les montants des cautions pour la participation aux élections présidentielles, législatives et locales. Ainsi, le gouvernement projette les modifications suivantes : pour la candidature aux élections présidentielles la caution passe de 25 millions à 200 millions soit une hausse de 700 % ; pour la caution aux élections législatives au niveau des circonscriptions ordinaires la caution passe de 250 mille à 50 millions soit une hausse de 19 900 % et au niveau des circonscriptions spéciales, la caution passe de 100 mille à 25 millions soit une hausse de 24 900 % ; pour les élections locales, la caution passe de 10 mille à 2 millions soit une hausse de 19 900 %.
Voilà la nouvelle recette aux maux dont souffre le Niger que le régime du PNDS illimi trouve mieux à servir aux citoyens dans un des pays les plus pauvres au monde, où le PIB par habitant n’est que de 590 dollars (environ 300 000 francs).
Au vu des projets de modification du code électoral, pour qu'un parti puisse participer aux élections générales au niveau de toutes les circonscriptions électorales, il lui faut nécessairement disposer de 1 milliard 332 millions dont présidentielles : 200 millions ; législatives : 400 millions pour les 8 circonscriptions ordinaires et 200 millions pour 8 circonscriptions spéciales ; locales : 532 millions pour les 266 communes.
Rappelons que les taux des hausses proposées sont de l’ordre de 700 %, 19 900 % et 24 900 %. Alors, sur quelle base se fondent ces hausses faramineuses des cautions aux élections générales ? Seuls Ouhoumoudou et ses camarades sauraient répondre à cette interrogation. En tout cas, les sources de financement officielles des partis ne pourraient les justifier quand on sait que sept (7) ans durant aucun parti n'a bénéficié de la subvention de l'Etat, en toute violation des dispositions de l'article 30 de la charte des partis politiques. En plus, les militants des partis vivent, en général, dans une misère crasse qui annihile leur capacité contributive pour le financement des activités des partis. En outre, la richesse nationale est fortement concentrée entre les mains de quelques Renaissants labellisés dans le détournement, la concussion et les fausses factures de sorte qu'actuellement, tous les richissimes du Niger ne répondent que d'un seul parti : le PNDS Tarayya.
Dans le contexte actuel, quel que soit le montant des cautions, ce parti n'en a cure car ses dépenses de fonctionnement sont excédentairement prises en charge par les militants richissimes pondus ou même par le trésor public, désormais mis en coupes réglées.
Alors, ce projet de loi modificative du code électoral relève d’une stratégie politique du PNDS : après avoir instrumentalisé la justice pour éliminer les candidats gênants, il faudrait utiliser le trésor public pour éliminer les partis gênants. A cette fin, ils ont d’abord pris le soin d'enrichir excessivement leurs militants et de clochardiser exécrablement les militants des autres partis. Aujourd'hui, combien sont les leaders politiques qui peuvent disposer de 200 millions de caution ? A partir de là, on comprend aisément que la présidence est réservée ‘’aux princes du golf’’ et leurs rejetons qui, au cours de leur service civique politique, déclarent déjà plus du milliard de fortune personnelle.
Mon Dieu ! Vraiment l’être humain a une courte mémoire. C’est incroyable que l’idée d’une gouvernance du pays par des seuls fortunés germe dans la tête de ceux-là qui, récemment encore, faisaient des pannes de carburant en pleine circulation ou se pintaient à crédit. Sacré PNDS ! On comprend désormais pourquoi depuis son arrivée au pouvoir « la course à la fortune est devenue un sport national », pour emprunter l'expression du footballeur camerounais Joseph-Antoine Bell.
Comment peut-on avoir à l’esprit l’initiative d’un tel projet de loi satanique si ce n’est pour promouvoir, à tous les échelons de l’administration publique, la discrimination et le détournement ?
La discrimination car, à l’avenir, les mandats électifs au Niger (conseillers, députés, présidents) seront réservés exclusivement aux fortunés. Les moins nantis ne sont désormais que des moins que rien faisant office de bétail électoral à qui les fortunés distribueront quelques billets de banque pour obtenir de leurs voix lors des élections.
Le détournement car le trésor public sera entièrement privativisé au profit d’hommes politiques affairistes de tout acabit qui en auront une mainmise à travers leurs mandats électifs. C’est logique non ? quand le capital à investir est rehaussé, on doit s’attendre à ce que le retour sur investissement se déchaîne au détriment du trésor public.
Bref ! avec le régime du PNDS, le détournement des fonds publics connaitra donc de beaux jours devant lui : l’unité de détournement qui a passé du million au milliard remontera à la centaine de milliards très bientôt. Les plus fortunés ne sont-ils pas les plus voraces face à l’argent public ? Cet adage du terroir le confirme en disant « qu’il vaudrait mieux qu’un rat passe un mois dans une rizière qu’un hippopotame y séjourne pendant une nuit. » Malheureusement, nos Renaissants ne se font aucun souci pour la rizière.
Mais, pour ne pas aller vite en besogne, nous attendons de voir si ledit projet de loi, aux conséquences désastreuses, aura l’adhésion des 166 autres partis politiques auxquels le secrétariat du CNDP l’a transmis, pour observations, sur instruction du Premier Ministre.
Issa Kanga
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Au Palais de la Présidence : Le Chef de l’Etat rencontre les responsables des Organisations de la Société civile du Niger
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum a rencontré hier dans l’après-midi l’ensemble des acteurs des Organisations de la Société Civile du Niger pour discuter des voies et moyens d’une meilleure collaboration pour la gouvernance démocratique. La rencontre, qui a duré trois heures d’horloge, s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Ouhoumoudou Mahamadou. Avec une telle entrevue, on constate aisément que le Président de la République attache une grande importance au rôle attendu des acteurs de la société civile, que ce soit les associations locales, les organisations nationales, les syndicats professionnels et estudiantins et les autres structures dans la construction et le développement du pays.
Dans son mot introductif, le Chef de l’Etat a exprimé sa gratitude à l’assistance d’avoir répondu présente à son invitation. Il a indiqué qu’il est très rare de voir l’ensemble des responsables de la société civile se réunir comme aujourd’hui. Ensuite, Mohamed Bazoum a donné la définition de la société civile, son rôle et son importance au Niger. Le Président de la République a aussi cité les différents droits de la société civile comme celui de la liberté d’association, le droit de fonctionner librement sans ingérence injustifiée de l’État, la liberté de presse et d’expression, de communication et de coopération. Il y a également, le droit à la liberté de réunion pacifique, de solliciter et d’obtenir des ressources et enfin le devoir de protection de l’État. Tous ces aspects ont été évoqués pendant la rencontre.
Le Président de la République a rappelé que l'État a le devoir de promouvoir le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales et l'obligation de protéger les droits de la société civile. Le Chef de l’Etat a fait savoir aux acteurs de la société civile qu’il est prêt à collaborer avec eux pour le développement du pays. En effet, lorsque des citoyens qui partagent les mêmes intérêts se rassemblent pour exprimer leurs préoccupations, les démocraties fonctionnent mieux. La société civile apporte des contributions au bon fonctionnement de la démocratie et à la bonne gouvernance.
Cette première rencontre qui regroupé les différents groupes de la société civile a été très appréciée par les participants. Ils ont salué l’initiative. «Je suis très satisfaite de la rencontre avec le Président de la République qui nous a tendu la main pour pouvoir l’aider à développer le pays, pour lutter contre la corruption, les inégalités, promouvoir les politiques énergétiques locales, l’éducation etc. C’est vraiment une rencontre aussi de consultation sur les voies du progrès de la société civile vers plus d’efficacité dans la décision locale», a déclaré Mme Kako Fatima, présidente de la Coordination des Organisations Non-Gouvernementales et Associations Féminines du Niger (CONGAFEN). Elle a également souligné que tous les acteurs présents ont bien compris le sens de cette rencontre parce que les débats ont été constructifs, parce que chacun a compris son rôle.
La rencontre a été l’occasion encore pour les représentants de la société civile locale de soulever une série de préoccupations et de suggestions qui seront sans doute examinées dans le cadre d’une stratégie nationale d’encadrement de la société civile afin de contribuer à la construction du Niger.
Il faut enfin noter qu’au cours de la rencontre d’échange, les intervenants ont également plaidé pour l’implication du mouvement associatif dans le développement local, le renforcement des canaux de dialogue avec les autorités, la dynamisation des regroupements des acteurs de la société civile.
Se confiant à la presse à l’issue de ces échanges, le Secrétaire Général de l'Association Alternative Espaces Citoyens, M. Moussa Tchangari, a estimé que cette initiative de rencontres est bonne, mais elle n’est pas suffisante. «Le Président engage un processus de discussions avec la société civile, c’est bien. Mais, nous voulons un espace pour parler des revendications. Nous espérons plus que ça. Nous avons des lois liberticides qui sont encore en vigueur dont nous demandons l’abrogation. Le cadre légal de la société civile doit être revu. Nous devons parler du problème de la gestion des ressources du pays et le problème de la justice qui fait partie des réformes à faire », a-t-il dit avant de réaffirmer qu’ils attendent le Président de la République sur tout ce qu’il avait dit.
Seini Seydou Zakaria(onep)
08 juin 2021
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Banquière intègre au Niger, un métier à haut risque
Licenciée pour avoir dénoncé des pratiques frauduleuses au sein de la Banque agricole du Niger, Falamata Aouami est aujourd’hui poursuivie par son ancien employeur. Elle avait toutes les cartes en main pour réussir une brillante carrière dans la banque : un master 2 en audit et contrôle de gestion obtenu au prestigieux Centre africain d’études supérieures en gestion (Cesag, à Dakar), une solide expérience professionnelle et, à seulement 32 ans, un poste de directrice de l’audit et de l’inspection des services. Pour gravir les échelons, Falamata Aouami n’avait qu’une chose à faire : feindre de ne rien voir des pratiques déviantes au sein de la Banque agricole du Niger (Bagri), son employeur.
Pour s’y être refusée, la jeune femme a été brutalement débarquée en mai 2015. « J’ai découvert que la banque, après quatre années d’existence, ne disposait que de 3,374 milliards de francs CFA de fonds propres [soit 5,1 millions d’euros], pour un capital social 10 milliards de francs CFA. Je me suis dit qu’il y avait un problème et que je devais tirer la sonnette d’alarme », raconte-t-elle d’une voix posée.
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Bébé stigmatisés : Lokoko, un ouvrier zélé en panne d’inspiration
On aura vu, après l’arrêt rendu par la Cour d’appel sur l’affaire des bébés stigmatisés, des gens jubiler, heureux que des enfants soient déclarés sans famille, que l’avenir d’enfants innocents soit compromis, que l’honneur de famille soit entaché. Il s’agit d’enfants pour lesquels le régime doit se débrouiller aujourd’hui à trouver une poubelle pour les jeter étant entendu que personne ne les réclame mais, l’on a trouvé qu’il était devenu urgent et nécessaire, on ne sait pour quel besoin, de condamner leurs parents, condamnation qui pouvait vouloir dire qu’ils auraient des parents reconnus quelque part. Nous sommes, semble-t-il, dans un pays musulman, et dans ce que d’autres pourraient appeler un État de droit. Si les parents, par la méchanceté des Guristes sont condamnés pour une année ferme, peine bien gentille quand on sait la gravité du crime dont les accable mais pour un objectif politique que le monde entier a fini par comprendre, les enfants, eux, sont condamnés pour toute une vie même si expressément, cela ne ressort pas dans les termes de l’arrêt. Car, quelle vie peuvent avoir ces enfants, quand, devenus conscients de leur être, ils apprendront que des hommes avaient jugé qu’ils ne devaient pas avoir d’existence sociale ?
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Billet : A propos cocasses, mise au point sans ambiguïté - Par Alou Moustapha
Il est patent que depuis l’accession au pouvoir du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), à l’aube du 26 Juillet 2023, la parole a été libérée dans notre pays, les langues se sont déliées.
Il est clair que le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani, à travers les rencontres qu’il a initiées avec tous les acteurs et couches socioprofessionnelles notamment ceux des médias et métiers de la communication, a démantelé le rideau de fer érigé par les tenants de l’ordre ancien, adeptes de la pensée unique, entre les filles et fils de la Nation qui, aujourd’hui, se parlent, discutent, échangent, en toute liberté, sur les médias traditionnels et sociaux, sans une once de crainte d’être envoyés remplir les cellules des services de police ou de gendarmerie ou étoffer les registres des gardés à vue pour leur opinion.
Il est évident que les hommes de médias et tous les acteurs de l’information exercent, agissent, en toute liberté, subjugués par le désir ardent du CNSP et de son Président de libérer la parole et qui du reste, ne manquent jamais une occasion pour relever, remercier et féliciter tous les acteurs de l’information qui les accompagnent depuis quatre mois en vulgarisant les idéaux du CNSP. Il est enfin entendu que le gouvernement est décidé à préserver les acquis relatifs à la liberté de la presse et compte améliorer l’environnement juridique et professionnel des médias.
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, c’est dans ce climat de décrispation des opinions, voulu et entretenu par le CNSP et le gouvernement, qu’une organisation faitière des médias, dont le bureau est au terme de son dernier mandat, s’est lancé depuis quelques temps, depuis la prise du pouvoir par le CNSP et la fin du régime déchu, dans une agitation aux relents politiciens du haut de toutes les tribunes, même à l’extérieur du Niger, à Accra par exemple récemment, pour pulvériser tous les efforts du CNSP et du gouvernement dans le domaine du respect de la liberté de la presse et d’expression en général.
Probablement, étreint par l’émotion de voir crouler sous ses pieds, la source de tout son bonheur à travers la fin de son mandat et le renouvèlement imminent du bureau qu’il dirige, il s’est lancé dans une campagne de dénigrement systématique de l’ordre nouveau et de l’ère nouvelle qui souffle sur notre pays.
Hier, lors de la cérémonie commémorative de la Journée Nationale de la Liberté de la Presse que la structure faitière des médias a organisée et à laquelle le ministre en charge de la Communication a assisté pour marquer justement l’importance qu’accorde le CNSP et le gouvernement à l’exercice des métiers de la communication, ce responsable au mandat finissant a maladroitement débité une diatribe incompréhensible parce que lui-même étant incompréhensif.
En toute responsabilité et avec toute la rigueur qu’impose le comportement condescendant et les propos cocasses voire outranciers de ce responsable de l’organisation faitière des médias, le ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique a tenu à dire la vérité, rétablir les faits, les narrer tels qu’ils se sont passés avant de jeter dans les poubelles de la désinformation les propos irréalistes du concerné nostalgique d’une période révolue.
S’il est vrai que le Président du CNSP, les autres membres du CNSP et le gouvernement font preuve de compréhension, de sagesse et surtout de patience face à certains propos et accusations mensongers afin que les Nigériennes et Nigériens, tous ensemble, convergent vers le boulevard du progrès et du développement de notre pays, il est judicieux, quelques fois, d’apporter des réponses claires et précises à la hauteur de l’incartade des intéressés qui croient avoir un blanc-seing pour tout dire parce qu’ils ont tout perdu.
Alou Moustapha (ONEP)
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- Catégorie : Politique
Brevet de Technicien Supérieur (BTS-d’Etat) session 2021 : 5222 candidats repartis dans 15 centres face aux épreuves
Les examens du Brevet de Technicien Supérieur (BTS d’Etat) session 2021 ont démarré hier sur toute l’entendue du territoire national. Le lancement officiel des épreuves a été donné au CEG 25 de Niamey par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, PhD. Mamoudou Djibo, en présence des autorités administratives de la capitale ainsi que des cadres de l’éducation.
Au total quelque 5222 candidats sont repartis dans 15 jurys dont 11 à Niamey. Au niveau des jurys 9 et 10 où a eu lieu le lancement de la session, les épreuves se passent dans la sérénité selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. PhD. Mamoudou Djibo a assuré que la transparence absolue sera de mise pour que les résultats qui seront proclamés soient les résultats mérités issus d’une formation sérieuse et d’une correction sérieuse.
Pour ce faire, le ministre Mamoudou Djibo a indiqué que le gouvernement a mis à la disposition de l’ONECS (Office national des examens et concours du supérieur) tous les moyens indispensables et l’organisation nécessaire. «Dieu merci. Jusqu’alors tout se passe sans faute», s’est-il réjoui avant de souhaiter bonne chance à tous les candidats.
Cependant, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a été ferme quant à la crédibilité et qualité des examens. «Nous veillerons, comme nous avons veillé au BAC, pour qu’on ait des examens propres et des résultats tout aussi propres. Nous ne fléchirons pas et celui qui se fait prendre (NDLR : dans la tricherie), tant pis pour lui», a prévenu PhD Mamoudou Djibo.
Une rigueur que le ministre de l’Enseignement supérieur explique par l’importance des cadres titulaires de ce diplôme pour les administrations publiques et privées. Le BTS d’Etat, soutient le ministre, est un diplôme de cadres moyens qui se situent entre les cadres de conception et ceux d’exécution. Les administrations et entreprises des secteurs public et privé ont besoin selon le ministre PhD Mamoudou Djibo, «de techniciens compétents qui mettent en œuvre la réflexion des cadres de conception et transmettent leur intrant aux agents d’exécution pour qu’ils réussissent leurs missions».
A noter que cet examen (le BTS) comprend des épreuves écrites et orales ainsi que des travaux pratiques en atelier. Outre les onze (11) centres logés dans la capitale, on compte quatre autres centres à l’intérieur du pays notamment à Agadez, Maradi, Tahoua et Zinder.
Siradji Sanda(onep)
25 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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- Catégorie : Education
Cabale contre Amadou Boubacar Cissé dans les médias et sur les réseaux sociaux : Qui cherche des poux sur le crâne d’un chauve ?
Depuis quelques jours, Amadou Boubacar Cissé, homme politique nigérien bien connu, président du parti UDRTabatt, fait l’objet d’une cabale savamment orchestrée, mais jugée grotesque par de nombreux acteurs politiques et de la société civile. Interrogé au téléphone par le Courrier, l’homme s’est dit surpris de constater à quel point la méchanceté humaine peut conduire certains à l’aveuglement total au point de chercher à salir leurs prochains par tous les moyens. ABC, qui dit avoir quitté le Niger en toute sérénité, n’est poursuivi devant aucune juridiction guinéenne. Un mandat d’arrêt, note un policier, est consécutif à une procédure judiciaire. Il ne sort pas ex nihilo. D’ailleurs, aucune notice rouge contre ABC, relativement à un présumé mandat d’arrêt, n’a été émise, contrairement à ce qui est avancé pompeusement par certains médias nigériens selon lesquels, c’est le président Alpha Condé qui aurait porté plainte devant les tribunaux guinéens. Un fakenew ! De fait, Amadou Boubacar Cissé continue de voyager tranquillement dans le monde. Il séjourne actuellement en France depuis plus d’une semaine. Pourquoi, a-t-il demandé, s’il existe, le mandat d’arrêt ne lui pas été notifié ? Evidemment, c’est une question qui n’a pas échappé au Courrier qui a cherché à savoir, dans le cas de l’existence réelle d’un mandat d’arrêt contre ABC, comment se fait-il que l’intéressé ne soit inquiété nulle part dans le monde ?
Pourquoi cette cabale par la voix des médias et des réseaux sociaux ?
Si pour nombre d’observateurs avisés, il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’une reprise de la même cabale organisée contre l’homme à l’approche des élections de 2016, il reste que l’on ignore tout de l’identité du ou des commanditaires de cette sordide affaire. Une affaire qui est lancée à cinq mois des élections locales, arrachées de haute lutte au Pnds Tarayya. Qui cherche à nuire à ABC qui indique ne pas avoir d’affaire en Guinée ? Selon toute probabilité, explique un agent de police qui a requis l’anonymat, il ne peut s’agir que d’un montage politique visant à discréditer, voire à invalider la candidature d’Amadou Boubacar Cissé aux prochaines élections législatives et présidentielle. Exactement comme l’affaire Hama Amadou. ABC est amer et on le comprend aisément. Après une carrière, nationale et internationale, aussi riche que la sienne, ce n’ est pas aujourd’hui, à plus de 70 ans, qu’il va entamer une carrière d’escroc. Assurément, l’explication est à rechercher ailleurs.
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- Catégorie : Politique
Campagne agricole 2017 : Un excédent de 28 680 tonnes se dégage
Lors du dernier conseil des ministres tenu le 19 janvier dernier, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage M.Albadé Abouba a fait une communication relative à la restitution de l’évaluation de la campagne agrosylvo- pastorale 2017 menées par des missions ministérielles de pré-évaluation de la campagne agrosylvo- pastorale et hydraulique 2017-2018 dépêchées dans les huit (8) régions du pays, du 07 au 24 novembre 2017. Il ressort des rapports de ces missions que « de façon générale », « la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique d’hivernage 2017 a connu un démarrage précoce dans presque toutes les régions comparativement à celle de 2016. Concernant la production agricole, il se dégage un excédent de 28 680 tonnes à terme, selon la communication du ministre de l’Agriculture et de l’Elevage.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, prometteuse jusqu’en fin juillet, la pluviométrie a été marquée par des séquences de sécheresses, plus ou moins longues selon les endroits, de fortes précipitations et surtout l’arrêt des pluies dans plusieurs localités alors que les cultures sont au stade de floraison. La situation phytosanitaire a été caractérisée par une pression parasitaire relativement faible (147 762,82 ha infestés), comparativement à la moyenne des dix dernières années (160 703 ha infestés) et à celle de la campagne précédente (244 468 ha infestés).
Cependant indique le communiqué, la situation alimentaire est actuellement satisfaisante dans toutes les régions. Cependant dit le communiqué, les prix du mil, du sorgho, du maïs et du niébé sont en légère hausse comparés à la même période en 2016. L’appréciation qualitative des niveaux de productions céréalières par département donne la situation suivante : productions bonnes : 18 départements ; productions moyennes : 16 départements ; productions médiocres : 29 départements.
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- Catégorie : Agriculture
Carte postale de la région de Zinder : Le Damagaram, une région au passé plein de vicissitudes
Le relief de la région de Zinder ou Damagaram présente un profil assez plat (400-500 m), où l'on distingue au Sud, les Plaines de l'Est et les Vallées Korama ; au centre et d'Ouest en Est les plaines et plateaux du Damagaram-Mounio-Koutous (région de Zinder et de Gouré) et les Cuvettes de l'Est de Gouré; au Nord-Est le Massif du Termit et au Nord-Ouest des vallées-sources de la Tarka.
La région de Zinder couvre une superficie de 155 788km2 soit 11,57% du territoire national. Cette région qui comprend aujourd'hui les territoires historiques du royaume du Damagaram, du territoire du Damergou et du Mounio est située au centre Est du pays. En effet Zinder est limitée à l'Est par la région de Diffa, à l'Ouest par la région de Maradi, au Nord par la région d'Agadez et au Sud par la République Fédérale du Nigeria (sur 300 km) .Le chef-lieu de la région (Zinder) est situé à 925 km de Niamey et à 250 km de Kano (Nigéria). La région compte 3 556 239 habitants (RGPH, 2012), avec un taux d'accroissement de 3,2 % et une densité de 22,83 hbts/km² qui peut dépasser 100 hbts/ km² à l'extrême Sud.
La ville de Zinder devient un chef-lieu de cercle jusqu'en 1954, date à laquelle elle fut érigée en commune mixte. En novembre 1956, elle devient commune de moyen exercice et en 1976, commune de plein exercice. La ville constitue aujourd'hui une communauté urbaine depuis 2002 qui est découpée en 5 communes urbaines : Zinder I, Zinder II, Zinder III [2], Zinder IV et Zinder V. Toute une partie du canton de Baban Tapki, soit 37 villages, fut rattachée dans le même temps à la Communauté urbaine de Zinder.
Ce nouveau découpage présente la configuration suivante : 24 quartiers constituant le noyau urbain et 80 villages périphériques répartis en 5 communes, qui sont : Birni, Garin Malam, Zengou, N'Wala et Baban Tapki. Avec ce nouveau découpage, la communauté urbaine de Zinder couvre une superficie de 559, 66 km2 .Ainsi, la région de Zinder est subdivisée en : (10) départements (Gouré, Magaria, Matamèye, Myrriah, Tanout, Damagaram-Takaya, Belbédji, Doungass, Takiéta, Tesker) et une (1) Ville (Zinder) chel lieu de la Communauté urbaine.Les populations de Zinder sont majoritairement Hausa et Kanuri .Mais existe plusieurs groupements peuls , touaregs,de toubou et d'arabes .
Le massif de Termit est situé à l'extrême nord-est dans le département de Gouré et le Damergou à l'ouest (département de Tanout), constitué d'un réseau de vallées qui entaille un plateau couvrant la partie ouest du département de Tanout. Le Sud-Est de la région (gouré) correspondant au bassin sédimentaire du Manga est formé d'une succession de dunes et de dépressions interdunaires en proie aux effets de l'érosion éolienne.
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- Catégorie : Société
Célébration du cinquantenaire de la création de l’Université Abdou Moumouni de Niamey : Le Chef de l’Etat plaide pour la transformation de l’Université pour en faire une référence continentale
L’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey célèbre cette année, son cinquantenaire. Depuis septembre 1971 où elle a commencé sa mission jusqu’à aujourd’hui, l’institution académique a joué un rôle de premier rang dans la formation supérieure et la recherche académique au Niger. Le lancement officiel des festivités a été présidé par le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, venu rendre hommage aux acteurs de l’enseignement supérieur et réaffirmer son soutien indéfectible à l’enseignement au Niger. La cérémonie s’est déroulée dans l’amphithéâtre mille (1000) places de la Faculté des sciences et Techniques de l’UAM, en présence du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, de certains membres du Gouvernement, des principaux responsables de l’UAM et des leaders estudiantins et de toute la communauté universitaire mobilisée pour la circonstance.
C’est sur un terrain qu’il connait bien que le Chef de l’Etat s’est déplacé hier matin pour marquer sa présence le lancement des festivités de la célébration du cinquantenaire de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Les étudiants, la «grande base souveraine» comme on le dit dans le milieu, se sont mobilisés pour venir écouter celui qui a décidé de faire du secteur de l’enseignement la priorité de ses priorités. Et les longues et nombreuses ovations qui ont interrompu l’intervention du Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, ont mis en exergue l’adhésion des étudiants aux idées novatrices qu’il nourrit pour l’enseignement supérieur.
«Je suis venu pour rendre hommage à ceux qui ont le mérite d'avoir eu cette initiative et à tous ceux qui ont entretenu cette Université qui a produit des cadres de qualité grâce auxquels, aujourd'hui, notre pays existe», a commenté le Président Mohamed Bazoum, qui s’est par ailleurs félicité de l’immense contribution de l’UAM dans la formation des cadres de l’administration nigérienne. «C'est parce que nous avons construit cela sur une base solide et je vais le dire sans toute forme de prétention, que nous pouvons envisager notre avenir avec sérénité pourvu que nous restions justement rigoureux et que nous soyons dignes de cet héritage que nous ont légué ceux qui nous ont précédé», a-t-il déclaré.
Le Chef de l’Etat qui explique à chacune de ses sorties que «la compétition entre les Etats, c'est la compétition entre leurs systèmes éducatifs», reconnait que le pays entame cette compétition avec retard et demande à l’ensemble des acteurs de l’enseignement en général, de se battre aux côtés des autorités pour rattraper, le plutôt possible, ce retard. Pour S.E Mohamed Bazoum, les acteurs de l’éducation ne doivent pas «être complexés» de cette position, de même qu’elle ne doit pas «servir d’alibi pour rester toujours en retard». Il a rappelé que l’Université de Niamey occupait dans un passé encore récent, une place de référence dans le milieu académique régional avec des enseignements, des professeurs et des formations de qualité.
Le Président Mohamed Bazoum a relevé que le chevauchement de plusieurs promotions d’étudiants dans un même cycle universitaire grippe les efforts consentis dans le secteur et constitue le symptôme d'un dysfonctionnement qui nécessite une analyse approfondie. Cela a valu à l’Etat, sur 32 milliards dépensés au cours de l'année 2021 dans l'enseignement supérieur, d’allouer plus de 20 milliards au paiement de bourses des étudiants. La raison de cette dispersion des énergies, selon lui, est due au nombre de plus en plus élevé d’étudiants qui «trainent encore en deuxième et en troisième année», non pas à cause d’un échec scolaire, mais seulement parce que les conditions n’ont pas permis qu’ils évoluent normalement dans leurs études. «Ça s'appelle du gâchis. Du gâchis pour les étudiants et du gâchis pour l'Etat», regrette-t-il.
Aux enseignants et chercheurs de l’UAM, le Chef de l’Etat leur demande d’abandonner la bureaucratie, à partir de ce jubilé de l’Université, pour se consacrer à leur devoir de porter un regard critique sur le fonctionnement de la société, et aux étudiants d’éviter de sécher les cours de manière répétée. «Il nous faut un sursaut. Je suis venu vous implorer, vous demander de faire ce sursaut, d'avoir pour ambition de ne pas perdre du temps. Pour cela il nous faut créer les conditions qui permettront d'améliorer les conditions d'étude et de travail à l'UAM», s’est exclamé le Président Mohamed Bazoum qui nourrit l’espoir d’être témoin de la disparition du chevauchement des promotions à l’UAM à l'horizon 2023.
La réforme du curricula pour créer les conditions d'une formation «professionnalisante» des étudiants est aussi une priorité du Chef de l’Etat qui permettra de faciliter leur accès au marché du travail. Pour accompagner tout cela et en faire un schéma solide et pérenne, le Président de la République a annoncé la multiplication des chantiers sur le site de l’Université Abdou Moumouni de Niamey et sur les autres sites des universités du pays afin de les doter d’infrastructures à même de résorber le problème des chevauchements et d’améliorer conséquemment les conditions d’étude et de recherches académiques. Il a également promis de maintenir le dialogue direct avec les enseignants et les leaders des étudiants afin de contribuer à la promotion d’un dialogue apaisé dans le secteur.
Souleymane Yahaya(onep)
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Cérémonie d'intronisation du Chef de canton de Kouré, Honorable Amirou Mohamed Sidikou le samedi 10 novembre 2018 à Sébéri (sortie de Kollo)
Cérémonie d'intronisation du Chef de canton de Kouré, Honorable Amirou Mohamed Sidikou le samedi 10 novembre 2018 à Sébéri (sortie de Kollo)
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Cérémonie de distinction de l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique : L’ambassadeur des USA élevé au grade de Commandeur dans l’Ordre de mérite du Niger
Le ministère en charge des Affaires Etrangères a organisé vendredi 26 novembre, au sein dudit Ministère, une cérémonie de distinction à l’honneur de l’ambassadeur des d’Etats-Unis d’Amérique en fin de mission au Niger, M. Eric P. Whitaker, qui a été élevé au grade du Commandeur dans l’Ordre de mérite du Niger. Cette cérémonie présidée par le ministre d’Etat, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a été marquée par la présence des membres du gouvernement, du doyen du corps diplomatique, des ambassadeurs et consuls généraux et les représentants des organisations internationales.
Cette cérémonie organisée à l’honneur de l’ambassadeur des USA marque l’appréciation des plus hautes autorités nigériennes à l’endroit de ce diplomate pour l’œuvre accomplie et riche, depuis sa prise de fonction le 26 janvier 2018 en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des Etats-Unis d’Amérique au Niger. A cette occasion, le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération a rappelé que la République du Niger et les USA entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération qui remontent aux lendemains de l’indépendance du Niger. «Au cours de votre séjour au Niger, vous avez en effet œuvré inlassablement et avec efficacité, pour impulser une nouvelle dynamique aux relations d’amitié et de coopération entre le Niger et les USA», a ajouté M. Hassoumi Massoudou.
Dans le domaine du renforcement de la démocratie, le ministre d’Etat a salué l’accompagnement des USA à notre pays dans la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit à travers notamment le Projet USAID sur l’assistance électorale par la contribution de 4,7 millions de dollars US depuis 2018.
S’agissant du renforcement de la capacité opérationnelle des Forces de défense et de sécurité, le ministre Hassoumi Massoudou a reconnu que durant le mandat l’ambassadeur Eric P. Whitaker, les USA sont devenus un allié de taille en augmentant sensiblement leur assistance au Niger dans le domaine de la formation, notamment d’unités des forces spéciales en renseignements, en assistance financière, en logistique et matériel, en partenariat opérationnel avec les forces armées du Niger pour faire face à la montée de l’insécurité et au terrorisme dans la région du Sahel.
En ce qui concerne le domaine du développement, le ministre Hassoumi Massoudou a souligné entre autres acquis l’élargissement du champ de cette coopération dans les domaines de la santé, de l’agriculture, de l’éducation et de l’humanitaire. Il a fait constater que sous l’impulsion de l’ambassadeur sortant, des nouveaux acquis de coopération ont été enregistrés parmi lesquels on peut retenir l’entrée en vigueur en 2018 de l’Accord signé le 29 Juillet 2016 entre le gouvernement du Niger et celui américain par le biais du Millenium Challenge Corporation. Suite à l’entrée en vigueur de cet accord «mon pays a bénéficié d’un contrat quinquennal de 437 millions de dollars US, finançant plusieurs projets et programmes qui contribuent à la baisse significative de la pauvreté par une croissance des revenues ainsi qu’une utilisation durable des ressources naturelles», a-t-il déclaré.
Dans ses mots d’au revoir, l’ambassadeur des USA au Niger, Mr Eric P. Whitaker a rassuré que les USA continueront de travailler avec le Niger et tous les partenaires du Niger pour trouver des solutions inclusives et équitables aux problèmes de sécurité ici et dans la région. «Notre bureau régional de sécurité gère l'un des programmes d'assistance antiterroriste les plus solides au monde», a-t-il dit. «Nous avons également apporté notre appui à la sécurité à travers la formation des éléments de la Garde Nationale, de la gendarmerie et des unités de la police nationale à Niamey ainsi que dans plusieurs autres régions du Niger. Notre partenariat en matière de sécurité est un aspect clé de notre relation dans nos efforts d'éradication du terrorisme partout au Sahel», a rappelé l’ambassadeur des USA au Niger.
Mamane Abdoulaye(onep)
29 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Cérémonie de remise des attestations de diplôme à l’IFTIC : Un taux de réussite de 100% pour le niveau moyen et 96% pour le supérieur
Après trois années académiques, les élèves et étudiants de la promotion 2019-2020 de l’Institut de Formation aux Technique de l’information et de la communication (IFTIC) ont reçu, le 20 octobre dernier dans les locaux dudit institut, leurs parchemins. A cette occasion les majors des promotions ont été récompensés avec des cadeaux. C’était au cours d’une cérémonie solennelle placée sous le haut patronage du ministre de la communication représenté par son son conseiller technique M. Ali Ousseini Sountalma et en présence du Haut commandant en second de la Gendarmerie nationale, du conseiller politique et juridique de l’Ambassade de Turquie au Niger, des responsables de medias, des parents des étudiants récipiendaires et de plusieurs élèves et étudiants.
A cette occasion, le représentant du ministre de la Communication s’est dit heureux d’être à l’institut de formation aux techniques de l’information et de la communication pour célébrer le mérite après un cursus académique de trois années. «Vous voilà, sortis avec en poche votre diplôme qui vous ouvre la porte de la vie professionnelle. Une vie professionnelle que je vous souhaite très riche et bénéfique pour vous, pour les médias et surtout pour le pays», a dit M. Ali Ousseini Sountalma aux nouveaux diplômés. Pour certain, sil s’agit de diplôme d’étude professionnel (BEP) en journalisme, en documentation ou en technico artistique. Pour d’autres le sésame obtenu est la licence professionnelle en journalisme audiovisuel, en journalisme presse écrite et en science de l’information documentaire. Le représentant du ministre de la Communication a prodigué de sages conseils aux heureux récipiendaires, leur demandant d’être rigoureux, curieux et plus actifs dans les tâches qui leurs seront confiées dans leur vie professionnelle.
De son coté, le président du Conseil d’administration de l’IFTIC, M. Sadi Arimy a précisé que deux niveaux d’études sont concernés par cette remise de diplômes, notamment le niveau moyen et le niveau licence. Les élèves du niveau moyen ont subi un examen de sortie et les étudiants en licence ont soutenu un mémoire, a-t-il expliqué. Aussi, M. Sadi Arimy a ajouté que les candidats à l’examen du niveau moyen sont au total 60. Tous sont admis soit un taux de réussite de 100%. Pour cette catégorie, 4 élèves ont été récompensés. Les premiers des filières journalisme, science de l’information documentaire, prise de vue et Montage. Quant aux candidats à la licence professionnelle, ils sont au total 50. Sur les 50 candidats, 48 obtiennent une licence soit un taux de réussite de 96%. «Ces étudiants obtiennent leur parchemin en journalisme audiovisuel, en journalisme Presse écrite et en science de l’information documentaire», a-t-il déclaré.
Pour sa part, le Directeur général de l’IFTIC, M Amadou Sadou Illiassou a indiqué que cette cérémonie consacre la promotion de l’excellence et de la qualité. «La réunion des cadres du ministère de la Communication qui s’est tenue en septembre dernier à Tahoua a formulé à notre institution une recommandation visant à tout mettre en œuvre pour obtenir et maintenir la qualité à l’IFTC», a-t-il rappelé. «Nous avons pris bonne note, et nous faisons de la qualité notre crédo et c’est pourquoi nous avons placé l’année académique 2020-2021 sous le sceau de la rigueur, de la discipline et du travail», a-t-il noté. Aussi, le directeur général de l’IFTIC a ajouté que pour apporter sa contribution pour la promotion de la femme, la Direction générale décide d’accorder une remise pour les femmes par rapport à l’inscription. Toujours sur le plan social, selon M Amadou Sadou Illiassou, l’IFTIC a décidé, cette année, d’octroyer 5 bourses aux orphelins des éléments des FDS tombés sur le champs d’honneur.
Yacine Hassane (onep)et Mourtala Alhassane
22 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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