Le vendredi 2 décembre dernier, jour de la grande prière du Djoumah, l’heure était à la ferveur religieuse, à la prière et à l’imploration du Tout Puissant en faveur du raffermissement de la paix et de la quiétude sociale au Niger en général et au village de Zagoré, dans la Commune rurale de Harikanassou, département de Boboye en particulier. En effet, à l’invitation de M. Hamani Abdou, plus connu sous le nom de Hamani Tolafric, un natif dudit village, des délégations d’officiels (dont le Haut Représentant du Président de la République, M. Foumakoye Gado), de responsables administratifs, des chefs traditionnels de plusieurs cantons, des amis et des connaissances ont afflué de presque partout pour prendre part à la 14ème édition de lecture du Saint Coran suivie d’une fatyia pour la paix au Niger.
C’est ainsi que tout au long de la matinée, plusieurs oulémas, parmi lesquels des Cheicks et autres grands érudits, se sont retrouvés dans l’enceinte de la mosquée du village pour une séance de lecture du Saint Coran. Cette séance a été suivie de la prière collective du vendredi et d’une fatyia pour implorer Dieu, le Tout Puissant à couvrir le Niger de sa Miséricorde et ses immenses bienfaits pour que, partout et toujours, la paix, la quiétude et la cohésion règnent dans le pays.
S’exprimant à l’issue de la cérémonie, l’initiateur de cette activité, M. Hamani Abdou dit Tolafric, a d’abord précisé que cette séance de lecture du Saint Coran, qui est à sa 14ème édition à Zagoré, vise à implorer Allah, Le Tout Puissant et Détenteur d’immenses bienfaits, à descendre sa miséricorde sur le Niger tout entier, pour en faire un pays où règne la paix, la concorde et la quiétude sociale, un pays lancé sur la voie du développement économique et social.
«Qu’Allah le Tout Puissant accompagne nos dirigeants dans les efforts qu’ils mènent pour conduire notre pays sur la voie de la paix et du développement, pour le grand bonheur des Nigériens», a-t-il souhaité. Aussi, visiblement très touché par l’affluence des invités venus de Niamey, de plusieurs entités administratives et coutumières de la région de Dosso ainsi que d’autres régions du pays, pourhonorer cette 14ème édition de leur présence massive, M. Hamani Tolafric a tenu à les remercier de vive voix, tout en leur témoignant sa sincère reconnaissance.
«Pour la circonstance, le Haut Représentant du Président de la République, SE. Foumakoye Gado, pour la première fois, a foulé le sol de la localité de Zagoré ; j’en suis infiniment ravi et je lui exprime toute ma reconnaissance. Mes remerciments vont également à l’endroit du ministre de l’Intérieur qui a apporté tout son soutien et ses encouragements à poursuivre la lecture du Saint Coran dédiée au renforcement de la paix au Niger, je le remercie pour ce geste. Je remercie aussi les députés, les gouverneurs, les Préfets, les Secrétaires généraux, les maires, les Chefs de canton de Harikanassou, de Koygolo, de Hamdallaye, de Karma, les chefs de village et les populations des villages voisins, ainsi que les amis et les connaissancesqui nous ont fait l’honneur de briller par leur présence à cette 14ème édition», a-t-il déclaré.
«Egalement, je prie Dieu Le Tout Puissant afin qu’Il guide et protège nos braves et infatigables Forces de Défense et de Sécurité dans leur noble combat pour la préservation de la paix et la sécurité au Niger», a déclaré M. Hamani Abdou. Il a enfin souhaité que les prochaines éditions de lecture du Coran soient encore plus grandioses et porteuses d’espoir pour une paix durable pour notre cher pays, le Niger.
Après la réunion des Chefs d’Etats-majors généraux des armées des pays de l’Espace G5 Sahel, une réunion des ministres en charge de la défense dudit espace élargie au CEMAGA/CEMA s’est tenue hier à Niamey au Niger, sous la présidence du ministre Délégué à la Présidence du Conseil du Tchad, chargé de la Défense Nationale, des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre, président en exercice de la réunion des Ministres en charge de la Défense du G5, le général DAOUD YAYA Brahim. Cette rencontre a été l’occasion pour les parties prenantes de discuter sur la nouvelle configuration de la Force conjointe du G5 Sahel, de réfléchir et de décider ensemble pour parvenir à fixer des bases solides qui leur permettront d’adopter des nouvelles stratégies afin de lutter efficacement contre les groupes armés terroristes qui sévissent dans la zone.
A l’issue des travaux, le ministre Tchadien en charge de la Défense a rappelé que depuis le 20 septembre les responsables du G5 Sahel sont à Niamey pour échanger sur la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Il a par la suite salué les travaux accomplis par les experts ajoutant qu’ils ont été appréciés par les Chefs d’Etats-majors de l’Espace puis validés par les ministres en charge de la Défense des pays de l’Espace G5 Sahel.
Il a aussi rappelé la décision historique prise par les chefs d’Etats des pays de l’Espace Sahélien qui a permis de créer la Force Conjointe G5 Sahel dans le but de consolider leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme. Depuis lors, plusieurs actions ont été menées et des résultats sont obtenus. « Cette lutte a certes besoin du soutien de nos Etats mais aussi des partenaires qui soutiennent nos pays dans ce combat de sécurisation de notre espace commun », a-t-il ajouté.
Auparavant lors de l’ouverture des travaux, le ministre tchadien aussi a exprimé sa gratitude à l’endroit des autorités nigériennes pour l’accueil chaleureux qui a été réservé aux différentes délégations. Puis il a expliqué le but de la réunion qui consiste à échanger sur la nouvelle configuration de la Force Conjointe suite au retrait du Mali de toutes les instances du G5 Sahel et à celui de la Force Barkhane de ce pays. « Cette situation nous impose d’adopter de nouvelles stratégies pour lutter efficacement contre les Groupes Armés Terroristes (GAT) dans l’espace commun », a-t-il déclaré. Le ministre Tchadien en charge de la Défense a souligné que, malgré les efforts consentis par les Etats avec l’appui des partenaires techniques et financiers, la situation sécuritaire demeure préoccupante, notamment dans la zone des trois frontières, du fait des attaques récurrentes contre les populations et les Forces de Défense et de Sécurité. Tout en mettant en exergue les multiples défis observés dans la bande du Sahel nécessitant des réponses urgentes et adéquates, le général DAOUD YAYA Brahim a mentionné que le défi lié aux contributions des Etats au fonctionnement des structures de Défense et sécurité du G5 Sahel impacte les rendements desdites structures. Il a dit aussi que des résultats probants ne pourront être observés sans l’appui conséquent des Etats et des partenaires techniques et financiers aux différentes structures de Défense et sécurité du G5 Sahel.
Dans son mot de bienvenue, le ministre de la Défense Nationale du Niger, M. Alkassoum Indataou a souligné la nécessité de revisiter le Concept Stratégique de la Force Conjointe du G5 Sahel, pour une meilleure adaptation à la nouvelle donne sécuritaire. Aussi, le ministre Alkassoum Indataou a relevé l’importance du renforcement de la confiance entre les Forces de défense et de Sécurité (FDS) et les populations civiles de l’espace du G5 Sahel pour plus d’efficacité et un meilleur rendement dans la lutte contre le terrorisme. Le ministre Alkassoum Indatou a par ailleurs précisé que cette lutte contre le terrorisme n’est pas seulement armée, elle prend aussi en compte le développement de notre espace à travers des actions concrètes pour soutenir les populations dans la lutte contre la pauvreté qui est aussi un facteur qui accentue le terrorisme.
Les assises de la 15ème réunion consultative du Comité régional pour la gestion des catastrophes en Afrique de l’Ouest (GECEAO) ont été ouvertes hier matin à Niamey. Cette rencontre qui réunit les directeurs généraux et directeurs de protection civile et les responsables des agences de gestion de catastrophe des pays membres de la CEDEAO et de la Mauritanie se veut un cadre de partage d’expérience et une opportunité pour renforcer la coopération inter-agences et inter-Etats dans ce domaine, en termes d’échanges d’informations et de renforcement des capacités.
Le GECEAO est une plateforme d’échanges dont l’objectif est la synergie en matière de préparation et de réponse aux situations d’urgence de toutes origines, afin d’assurer une meilleure gestion des catastrophes en Afrique de l’Ouest.
Au cours de ces assises, il s’agira pour les participants d’échanger sur quatre (4) thèmes spécifiques à savoir : Aperçu des tendances des risques de catastrophes dans la région de l’Afrique de l’Ouest, réponse régionale aux inondations, partage d’expériences et de leçons apprises pour améliorer la gestion des inondations au niveau national. A cela s’ajoute, le thème relatif à la gestion des catastrophes dans les situations de conflit : coordination civilo-militaire et accès au renforcement des capacités régionales de préparation, de réponse et de coordination en cas d’urgence.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a encouragé le GECEAO à développer davantage l’alerte précoce, à poursuivre la mutualisation des expériences réussies et de bonnes pratiques ; mais aussi à travailler sur les facteurs sous-jacents ou causes structurelles de la survenue des catastrophes en Afrique de l’Ouest. M. Hamadou Adamou Souley a déclaré attendre des participants, des conclusions opérationnelles pour permettre aux Etats de faire face efficacement aux défis générateurs de catastrophes et favoriser une plus grande résilience des populations.
Abondant dans le même sens, le président dudit comité, le Colonel-Major Boubacar Bako a fait savoir aux participants qu’il est attendu de ces travaux, des réflexions profondes et d’excellentes conclusions qui fourniront des pistes de solution pour un renforcement continu des capacités des services de gestion de catastrophes dans les pays.
Le représentant de la CEDEAO au Niger, l’ambassadeur Guillaume N’dri Gnamien a également exhorté les participants à promouvoir les échanges techniques et à collaborer en vue d’une réponse coordonnée.
Pour le représentant de la Coordonnatrice humanitaire du Système des Nations Unies Dr. Modibo Traoré, les recommandations et résultats issus de cette consultation joueront un rôle clé dans le renforcement des capacités collectives, d’apporter une réponse adéquate aux populations à risque de catastrophes naturelles dans les mois à venir.
Cela fait deux (2) ans jour pour jour que Bakari Seidou et ses compagnons d'infortune sont en prison sans jugement, bien qu'ils aient été innocentés au moins à trois reprises : l'audit commandité par les donateurs; l'enquête préliminaire de la gendarmerie et les services de l'OPVN qui, à la suite d'une sommation de dire qui leur a été adressée, attestent avoir réceptionné, dans leurs magasins, les 30.500 tonnes de céréales en question, en quantité comme en qualité.
Rappelons que sous la même accusation, l'ancien DG de la CAIMA, a très vite recouvré la liberté après un bref séjour en prison. Il est membre du Bureau politique du PNDS. D'ailleurs, d'autres pontes du régime, plus veinards que lui, n'ont pas pas été inquiétés une seconde, impliqués pourtant dans des scandales de milliards.
Quelque 16.000 déplacés civils ont été enregistrés depuis janvier dans l'ouest du Niger, une zone instable frontalière du Mali et théâtre de nombreuses incursions de groupes jihadistes, a annoncé mercredi l'ONU.
"L’insécurité croissante depuis janvier fait bondir le nombre de personnes déplacées (...) Plus de 16.000 personnes déplacées internes dans les régions de Tillabéri et de Tahoua", deux régions proches du Mali, selon des chiffres du Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha) de l'ONU, transmis à l'AFP.
Pour "le seul mois de mai 2.867" personnes déplacées ont été recensées et seulement "540 en janvier", précise l'agence onusienne.
Entre janvier et mars, l'ONU avait dénombré 8.432 personnes déplacées internes" dans ces zones où l'état d'urgence, en vigueur depuis mars 2017, a été reconduit la semaine passée.
L'ONU justifie cette flambée de déplacés par des "attaques répétées des groupes armés non étatiques" et "une intensification des conflits intercommunautaires" sur la frontière avec le Mali depuis avril 2018.
"Environ 60%" de ces déplacés "sont des filles et des garçons" qui se sont s'installées dans les localités d'Inatès, Abala, Ayorou et Banibangou, souligne l'ONU.
Niamey et ses partenaires ont déjà distribué des vivres dont du riz, du mil et d'autres opérations similaires sont programmées, assure-t-elle.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, a effectué, du 27 au 28 mai 2022, une visite de travail à Malabo, en Guinée Equatoriale, où il a pris part aux travaux de la 16ème Session extraordinaire de la Conférence de l’Union Africaine sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de Gouvernement en Afrique.
Le vendredi 27 mai, peu après son arrivée dans la capitale équato-guinéenne, le Président Mohamed Bazoum a pris part à un sommet humanitaire extraordinaire de l’UA et à la conférence des donateurs. A cette occasion, le Président en exercice de l’UA, S.E.M Macky Sall, a annoncé la mise en place d’un fonds humanitaire africain auquel le Niger participera à hauteur d’un (1) million de dollars, 3 millions de dollars de la part du Sénégal, 200 mille dollars pour le Gabon, 2 millions de dollars pour la Côte d’Ivoire, 30 millions de dollars pour la Guinée Equatoriale, etc…
Dans une intervention qu’il a faite à cette occasion, le Président Mohamed Bazoum a détaillé la situation des déplacés internes au Niger et les efforts du Gouvernement pour les ramener chez eux, notamment dans la région de Diffa. Le Chef de l’Etat a annoncé également le début d’une grande campagne de retour des déplacés internes au Niger courant mois de juin.
Le samedi 28 mai 2022, le Chef de l’Etat a pris la parole à l’ouverture de la 16ème Session extraordinaire de la Conférence de l’Union Africaine sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de Gouvernement en Afrique.
Lire ci-dessous l’intégralité du discours du Président de la République)
« Le terrorisme sahélien ne peut être bien compris s'il n'est pas corrélé au contexte de la grave crise économique que traverse cet espace du fait d'une pauvreté de masse provoquée notamment par le changement climatique », déclare SEM Mohamed Bazoum
« Monsieur le Président,
Excellences Mesdames et Messieurs, Chefs d’Etat, Chefs de Gouvernements et Chefs de délégations,
Monsieur le Président de la Commission,
Mesdames et Messieurs les chefs des comités exécutifs des communautés économiques régionales,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais remercier le Président João Lourenço pour l’initiative qu’il a prise de nous réunir autour de ces deux grandes questions de l’actualité politique de notre continent que sont le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de gouvernement.
La région du Sahel à laquelle appartient mon pays, le Niger, est particulièrement affectée par ces deux phénomènes et les coups d’Etat militaires survenus au Mali et au Burkina Faso ont été présentés par leurs auteurs comme les moyens auxquels ils ont été contraints de recourir pour mettre notamment fin à la détresse des populations victimes des affres du terrorisme. C’est dire par conséquent si ces deux questions sont intimement liées dans cet espace où les différents pays partagent un même niveau de fragilité dû à la prévalence d’une grande pauvreté entretenue, entre autres facteurs, par des chocs climatiques récurrents et une démographie débridée.
L’intérêt de notre débat d’aujourd’hui réside dans le fait que dans certaines régions de notre continent le terrorisme est un phénomène en expansion et que les institutions sur lesquels reposent nos États sont plutôt fragiles dans bien de nos pays. En effet, si les constitutions en vigueur affirment de façon unanime leur attachement aux principes de la démocratie et de l’Etat de droit, force est de reconnaître qu’entre la gouvernance telle qu’elle est proclamée et telle qu’elle est à l’œuvre, il n’est pas rare de constater un décalage de nature à exposer à des risques de déstabilisation.
Monsieur le Président, mesdames et Messieurs,
Ma contribution à notre débat d’aujourd’hui portera sur la situation propre à l’Afrique de l’ouest où plusieurs pays sont victimes du terrorisme et où d’autres en voient pointer la menace à plus ou moins longue échéance. Sur le terrorisme sahélien deux choses méritent d’être sues:
Premièrement. Il n’est pas porteur d’un projet politique et comme tel n’a pas vocation à mettre en œuvre un projet de société basé sur des règles d’une forme quelconque d’administration de territoire.
Et deuxièmement, sa rhétorique islamiste ne saurait cacher l’absence de réelle motivation religieuse des jeunes qui s’enrôlent dans ses rangs, leur engagement ayant plus à voir avec les effets du dérèglement climatique et la remise en cause de leur cadre de vie traditionnel.
Ces deux caractéristiques qui n’en font rigoureusement qu’une seule attestent que ce terrorisme-là est extrêmement dangereux dans l’immédiat car il peut déstabiliser rapidement les États et commettre de grands dégâts, même s’il n’a aucune capacité de représenter quelque alternative que ce soit à moyen et long termes.
La plus grande tare du terrorisme sahélien c’est qu’il ne recrute qu’au sein de communautés bien déterminées, y compris dans les espaces où il prospère le plus. Cela est vrai pour Boko Haram dans le bassin du lac Tchad qui ne recrute qu’au sein de la communauté Kanouri (et les communautés assimilées) tout autant que cela se vérifie pour les organisations terroristes qui opèrent dans la zone des trois frontières du Mali-Burkina-Niger, où le gros des troupes provient de la communauté Peul. Toutefois dans ce dernier cas, il y’a lieu de relever que bien que les soldats soient en très grande majorité des Peuls, la direction de l’Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS) est composée exclusivement d’Arabes maliens et Maghrébins. L’autre grand groupe, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GNIM) affilié à ALQAIDA au Maghreb Islamique est quant à lui dirigé par des Touareg, des Arabes et des Peuls, ces derniers assurant le gros des troupes des soldats.
Cette malformation pour ainsi dire, en vertu de laquelle les organisations terroristes sont perçues comme relevant exclusivement de communautés ethniques bien déterminées et assimilées à elles, les prive d’un large soutien populaire indifférencié et leur commande d’imposer leur autorité par la violence et la crainte. Au surplus pour exister, les groupes terroristes, quand ils ne volent pas le cheptel des populations riveraines, imposent à celles-ci des taxes appelées Zakat présentées comme une dîme à caractère religieux alors même qu’il s’agit d’une vulgaire extorsion particulièrement douloureuse pour les populations. Ils vivent aussi des rançons qu’ils font payer aux populations à l’occasion des rapts qu’ils opèrent ainsi que d’autres activités criminelles telles que le trafic de drogue.
Ce que nous venons de dire indique clairement que le terrorisme sahélien est entaché de tares congénitales qui le privent de toute capacité de devenir un mouvement politique viable à même de mettre en place des structures administratives susceptibles de fonder et gérer un État. C’est pourquoi au cours de ses presque dix années d’existence, malgré ses succès militaires réels, il n’a pas été en mesure d’attirer à lui un tant soit peu de cadres. Seuls y adhèrent des jeunes cultivateurs ruraux et des bergers mus par des motifs alimentaires. Ce déficit d’intelligence structurel est le talon d’Achille du terrorisme sahélien qui se voit ainsi réduit à l’aspect strictement militaire de son action, sans réels vision et projet politiques. Si ce terrorisme ne peut rien construire, même dans le cadre de son funeste projet, il peut néanmoins provoquer de grandes destructions sur les sociétés où il sévit.
Mesdames et Messieurs,
La violence exercée sur les populations par les groupes armés terroristes ainsi que les conflits intercommunautaires meurtriers qui ont par endroits résulté de leur action provoquent le déplacement de populations très nombreuses induisant une détresse humanitaire à grande échelle. Cela a un contrecoup considérable sur l’économie des zones affectées où les services sociaux de base ne fonctionnent plus tout autant que sont totalement perturbées les activités à caractère économique.
Mais les effets du terrorisme ont un potentiel d’impact encore plus fort dans la déstabilisation des institutions étatiques. Les changements anticonstitutionnels survenus au Mali en août 2020 et au Burkina Faso en janvier 2022 sont une conséquence des victoires remportées par les terroristes sur les armées de ces deux pays. Pour légitimer leur action les auteurs des coups d’Etat ont invoqué le désarroi des populations face à cette agression terroriste brutale et la désolation qu’elle a provoquée. Dans leur narratif justifiant leur intervention les militaires ont promis une victoire rapide sur le terrorisme d’une part et la promotion d’une gouvernance frappée au coin de la vertu d’autre part.
Dans les deux pays la situation sécuritaire s’est plutôt dégradée depuis lors et la promesse des changements dans la gouvernance tarde à se manifester. En vérité l’arrivée des militaires à la tête de ces deux pays a eu pour effets d’affaiblir leurs armées respectives mises sens dessus dessous, d’isoler ces pays à un degré plus ou moins important de la communauté internationale et d’affecter leur coopération financière et militaire avec celle-ci. Tous ces facteurs ont objectivement diminué leurs capacités et réduit leurs chances de l’emporter contre le terrorisme.
Quand par ailleurs on sait que les militaires conditionnent la durée de leur pouvoir à la fin totale du terrorisme sur leurs territoires, on peut affirmer sans risque de se tromper qu’ils envisagent de se maintenir en place pendant longtemps. Cette tentation éternitaire est porteuse de risques graves auxquels ces deux pays, s’ils ne prennent garde, sont condamnés à succomber à plus ou moins longue échéance.
Monsieur le président, mesdames, Messieurs,
Le terrorisme sahélien ne peut être bien compris s’il n’est pas corrélé au contexte de la grave crise économique que traverse cet espace du fait d’une pauvreté de masse provoquée notamment par le changement climatique.
Tout en étant un phénomène plutôt rural, son impact a néanmoins un retentissement de portée générale. En effet, les images des populations terrorisées fuyant en masse leurs villages et abandonnant tout derrière elles, transportées par les réseaux sociaux ont un effet corrosif sur le prestige des gouvernements en place. Le sentiment d’impuissance généralisé qui en résulte porte une atteinte grave à leur légitimité et rend ces gouvernements très vulnérables.
Dans le contexte de nos démocraties entachées assez souvent de pratiques de gouvernance pas toujours vertueuses, de logiques d’éternels bras de fer entre pouvoirs et oppositions, de l’activisme de sociétés civiles hyperpolitisées et de mal vivre de la jeunesse, des militaires peuvent aisément se poser en sauveurs de la nation. Mais à l’expérience, au vu de ce qui s’est passé jusqu’ici, ces militaires en déstabilisant les institutions affaiblissent les États et renforcent les groupes terroristes. Ils ne sont donc nullement une solution ni pour lutter contre le terrorisme encore moins pour promouvoir la bonne gouvernance. Ils constituent assurément un facteur de régression pour l’Etat de droit et la démocratie et exposent les pays à des périls inédits.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier mardi, 29 novembre 2022, de retour d’Abuja, au Nigeria, où il a pris part aux travaux du 16ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT).
Au cours des travaux, les Chefs d’Etat ont examiné le Rapport du Conseil des ministres de la Défense, celui de l’Envoyé spécial du Sommet sur la situation au Tchad et le rapport de la 68ème session ordinaire du Conseil des ministres de la CBLT.
Dans son discours d’ouverture, le Président de la République Fédérale du Nigéria, M. Mahammadu Buhari, a largement évoqué la lancinante question de l’assèchement du Lac Tchad et ses conséquences, non sans évoquer le projet phare de transfert des eaux interbassins pour lequel l’étude de faisabilité est déjà réalisée.
Notant que c’est une étape décisive qui est franchie, le Président Mahammadu Buhari a salué au passage les interventions en matière de développement comme le projet PRESIBALT et la Stratégie régionale de stabilisation et de relèvement des zones affectées par Boko Haram. « La menace est réelle et nécessite une synergie d’action entre les Forces de Défense et de Sécurité des différents Etats », a-t-il souligné.
Le Président de la République est accompagné dans ce déplacement de M. Hassoumi Massaoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indatou, ministre de la Défense Nationale ; M. Adamou Mahamane, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement; M. Daouda Toukoubakoye Djibo, Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République ; M. Alat Mogaskia, ambassadeur du Niger au Nigeria.
Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, accompagné de la Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou Mahamadou, a participé activement samedi après-midi, 12 octobre 2019, au panel intitulé : « Vers un nouveau partenariat pour l’Afrique », dans le cadre du 17ème Forum de Rhodes, organisé par l’Institut « Dialogue des Civilisations.»
Economie et Développement, Afrique en tant que future locomotive du développement mondial, Recherche de solutions africaines aux défis africains, Relation Afrique-Occident et Afrique-Asie, tels ont été les principaux thèmes débattus par les panélistes. Ce sont le Fondateur de Transparency International, Coprésident de Africa Progress Panel (Germany) M. Peter Eigen, le Fondateur et Président de la Fondation Brazzaville (France) M. Jean Yves Olivier, l’ancien Premier Ministre de Guinée M. Kabiné Komara, le Président de ABO Capital (Angola) M. Zandre Campos et l’industriel, entrepreneur et philanthrope sud-africain M. Ivor Ichikovitz.
Le Président Issoufou Mahamadou, qui a pris la parole en tant qu’Invité Spécial pour conclure ce débat sur le partenariat entre l’Afrique et le reste du monde, a, dans une intervention, évoqué l’ensemble des questions ayant trait à cette thématique et précisé sa vision pour le développement de l’Afrique. SEM Issoufou Mahamadou a insisté sur les défis et perspectives inhérents au développement du continent africain, rappelant la situation de l’Afrique dans divers domaines et soulignant les efforts menés par ses dirigeants à travers, entre autres, l’Agenda 2063 et ses différents Plans et Projets dont la ZLECAf.
L’Afrique recèle d’importantes ressources en matières premières, dispose de plus de 60% des terres arables non encore exploitées au niveau mondial et d’une population en pleine croissance qui se caractérise par sa jeunesse d’où un énorme potentiel de main d’œuvre et de consommateurs, a dit le Chef de l’Etat. Pour l'instant pourtant, l’Afrique est le continent le moins développé du monde, particulièrement au Sud du Sahara, parce qu’elle est « restée enchaînée dans le pacte colonial, c'est à dire pourvoyeuse de matières premières et consommatrice de produits finis fabriqués ailleurs. Elle reste victime de l’échange inégal », a-t-il expliqué.
La Ville d’Eugène dans l’Oregon, aux Etats Unis d’Amérique abrite du 15 au 24 juillet 2022, le Championnat du Monde d’athlétisme. Pendant une semaine, les meilleurs athlètes hommes et femmes de la planète tenteront de décrocher une ou des médailles mondiales. 48 épreuves (24 chez les hommes, 24 chez les dames) sont au menu de ces 18ème Championnat du monde d’athlétisme. Déjà plusieurs athlètes continuent de marquer leur présence à cette messe mondiale d’athlétisme. Parmi eux figure la ‘’gazelle’’ nigérienne Aminatou Seyni qui vient de se qualifier pour la finale des 200m devant la jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce.
Après avoir perdu la qualification en demi-finale des 100m le dimanche dernier, notre compatriote a arraché la qualification en finale des 200m. Devant plusieurs concurrentes dont la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce la ‘’Gazelle’’ nigérienne a réussi son départ et a réalisé un chrono de 21’98, battant ainsi son propre record national. Cette performance laisse croire à un bon espoir pour la suite de la compétition. Déjà, à ce stade elle fait parler de son pays le Niger au plan mondial. Sur les réseaux sociaux, plusieurs compatriotes ne cessent de lui adresser des messages de bonne chance. Les plus hautes autorités nigériennes, à leur tête le Président de la République, SE Mohamed Bazoum, suivent avec une attention particulière cette compétition. Un soutien de taille pour Aminatou qui ambitionne de décrocher une autre médaille, l’or surtout, et hisser plus haut les couleurs nationales. Faire flotter le drapeau du Niger et retentir l’hymne national dans le ciel Américain.
La population de Kotchiri a célébré jeudi dernier, la 18ème édition du Mouloud. Une initiative de Cheikh Hassane Kotchiri qui aujourd’hui est en train de prendre de l’ampleur. Comme par les années précédentes, la population de Kotchiri et leurs invités ont célébré dans la joie cette fête. Cette célébration placée sous les auspices du nouveau Cheikh de Kotchiri Amadou Tidjani a été marqué par la présence du Président de l’Assemblée nationale, SE Ousseini Tinni, du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed, les autorités administratives et coutumières ainsi que de nombreux invités.
Cette année encore, les fidèles n’ont pas manqué le désormais traditionnel rendez-vous de Kotchiri, village situé à une vingtaine de km sur la route de Ouallam, en prenant massivement part à la célébration de la 18ème édition du mouloud dans ce village. En réalité, ils ont gardé le même rythme et la même ardeur pour ce rituel combien important en terme de dévotion et de reconnaissance de la valeur du ‘’Sceau des prophètes’’. Ce qui explique les actes de dévotion qui duré toute la nuit du 7 au 8 décembre dernier et ce jusqu’au petit matin. Comme d’habitude le lieu réservé à cette pratique religieuse a été très vite occupé par les fidèles venus d’un peu partout avant même l’arrivée des officiels, des oulémas et surtout du nouveau calife. Cette année a été surtout marquée par l’absence de l’un des grands initiateurs de mouloud à Kotchiri à savoir Cheikh Hassane Kotchiri qui a rendu l’âme, il y a juste quelques mois. Une absence qui n’a réduit en rien la détermination des fidèles qui sont venus en grand nombre pour rendre un hommage mérité à l’illustre disparu mais aussi récolter le fruit de ‘’l’arbre qu’il a plantée’’.
A l’instar de la communauté internationale, le Niger a célébré, hier 14 juin 2021, la 18ème Journée mondiale du donneur de sang. A Niamey, c’est la Première Dame Hadjia Hadiza Bazoum qui a présidé, au Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), le lancement officiel de cette journée placée sous le thème : "Donner votre sang pour faire battre le cœur du monde". L’objectif de la célébration de cette journée, indique-t-on, est de susciter une prise de conscience accrue du besoin en sang et en produits sanguins sûrs pour la transfusion, mais aussi sensibiliser sur la contribution essentielle des donneurs de sang volontaires et bénévoles aux systèmes de santé nationaux. Dons de sang, allocutions, remises des témoignages de satisfaction, chants, sketches de sensibilisation et une visite guidée du CNTS, étaient au programme de la cérémonie. Plusieurs personnalités civiles et militaires ont pris part à l’activité.
Dans son intervention, la Première Dame a indiqué que « le don de sang représente une forme de solidarité exceptionnelle. Il ne s’agit pas de donner une chose ou quelque chose, il s’agit d’un don d’une partie de soi-même, ce qui suppose un engagement profond, solidaire et responsable ». Pendant plusieurs années les donneurs de sang ont offert bénévolement et gracieusement leur sang, a-t-elle rappelé. « Un geste qui a non seulement contribué à assurer l’approvisionnement de notre pays en produit sanguin, mais aussi et surtout qui a aidé à sauver des vies humaines », a ajouté Hadjia Hadiza Bazoum. « Au nom de tous les malades, soyez-en remerciés de tout cœur », a dit la Première Dame du Niger à l’endroit des Donneurs de sang, soulignant que grâce à eux « nous avons l’occasion de porter secours de la manière la plus anonyme et la plus altruiste possible à tous ces milliers d’hommes, de jeunes mères et d’enfants dont la vie ne tient qu’à un seul fil : notre sang ». Elle a rappelé que le sang, c’est la vie et on ne peut s’y imaginer un plus beau geste de solidarité entre hommes que celui de donner son sang pour soulager une souffrance ou sauver une vie humaine. Elle a ensuite lancer un vibrant appel à la population à emboiter le pas aux donneurs volontaires et bénévoles pour accomplir cet acte humain, afin de sauver des vies.
Quant à la représentante de l’OMS au Niger, Dr Blanche Anya, elle a rappelé que le dernier rapport de l’OMS sur la situation mondiale en 2019 révèle que dans les pays à faible revenu, les enfants de moins de 5 ans constituent les principaux bénéficiaires des dons de sang avec 54% de transfusions sanguines réalisées, alors que, pour les pays à revenu élevé, 75% des transfusions ont bénéficié aux patients de plus de 60 ans. Selon elle, au Niger, grâce aux actions louables de l’Etat et ses partenaires, il y a une augmentation significative du nombre de don de sang, qui est passé de près de 158.000 en 2019 à plus de 168.000 en 2020, soit une augmentation de plus de 10.000 dons, parmi lesquels plus de 70% proviennent des membres des familles des malades. « Ceci montre que beaucoup d’efforts restent à fournir pour mobiliser et fidéliser plus les donneurs de sang bénévoles », a précisé la responsable de l’OMS au Niger.
La Directrice du CNTS, Dr Zoubayda Mayaki a, auparavant, remercié les plus hautes Autorités de la République, les partenaires techniques et financiers et les autres bonnes volontés qui accompagnent le CNTS dans l'accomplissement dans sa mission. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des responsables des Institutions, du ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara, du Gouverneur et du président du Conseil de Ville de Niamey, l’essentiel de ces personnalités ont fait don de leurs sangs au CNTS, une manière pour eux de répondre promptement à l’appel de la 1ère dame, qui s’est aussi prêtée à l’exercice.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a pris part dimanche, 3 novembre 2019, à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis (EAU), à la cérémonie officielle d’ouverture de la 18ème Session de la Conférence Générale de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), sur invitation du Directeur Général de cette institution.
L’ouverture de cette session a été marquée par le discours du Ministre de l’Energie et de l’Industrie des Emirats Arabes Unis M. Suhail Al Mazrouei, Président de la Conférence et celui du Directeur Général de l’ONUDI, M. Li Yong.
Lors de la séance plénière ayant suivi cette cérémonie d’ouverture, le Président Issoufou Mahamadou a pris la parole ainsi que le Président malgache, SEM Andry Rajoelina.
Dans son allocution, le Chef de l’Etat, Champion IDA III (Troisième Décennie du Développement Industriel de l’Afrique 2016-2025), a souligné les avantages de l’industrialisation qui génère, entre autres, une croissance forte, inclusive et solide.
Elle crée des emplois, procure des revenus, renforce la classe moyenne, engendre la consommation, encourage le développement humain et la recherche scientifique, a-t-il ajouté, affirmant que « les pays africains ont tout intérêt à se tourner résolument vers l’industrialisation. »
Pour y parvenir, ils doivent cependant affronter de nombreux défis, a dit le Chef de l’Etat, précisant que « pour réussir l’industrialisation, le leadership de l’Etat et l’attachement du gouvernement au développement industriel sont indispensables, notamment s’agissant de la réalisation des infrastructures et de la nécessité de créer un bon climat des affaires. »
C’est en 1983, soit 14 ans après la création du Festival Panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (FESPACO) que le Marché International du Cinéma Africain (MICA) a vu le jour. Cet espace qui, depuis fait partie des activités du FESPACO est né de la volonté des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel du continent d’avoir un marché autonome et propre au film africain. Pour sa 19ème édition qui a eu lieu du 24 février au 1er mars 2019, en marge du cinquantenaire du FESPACO, le MICA s’est installé à la Place de La Nation, au centre de Ouagadougou. La délégation du Niger était présente à ce 19ème MICA où elle a pris un stand, avec au programme plusieurs activités pour la visibilité et le développement du cinéma nigérien.
Présents lors des différentes projections, les membres de la délégation nigérienne ont mené également, d’autres activités. Comme l’a indiqué le Directeur général du CNCN, M. Sani Magori, ils ont saisi cette opportunité pour des rencontres professionnelles et vendre aussi l’image du pays. Entres autres activités, il y a eu la cérémonie de vernissage du livre intitulé Oumarou Ganda, le cinéaste de la révolte des pauvres, coécrit par Harouna Niandou et Maizama et édité par le CNCN. Aussi, les centres de la cinématographie de la Tunisie, du Maroc, du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso et celui du Niger représenté par M. Sani Magori ont signé dans le cadre d’un projet, un mémorandum en vue de permettre la réalisation des films dans de bonnes conditions. Le Niger a adhéré également au projet d’ouverture d’un pavillon de cinéma africain à Cannes.
La conférence sur le thème « mémoire et avenir du cinéma nigérien»animée par M. Harouna Niandou, a permis au public d’avoir une vue sur le cinéma nigérien. Le conférencier qui fut à l’origine journaliste, critique de cinéma, a évoqué les trois temps du cinéma nigérien. La période, a-t-il rappelé, celle dite des anciens va de 1950 aux années 1980. Ce temps a été marqué par des difficultés, mais aussi la détermination des acteurs. Malgré tout, a relevé le conférencier, les cinéastes comme Oumarou Ganda, Moustapha Alassane, Inoussa Ousseini, etc …, ont réussi à montrer la voie à tous ceux qui sont venus dans le domaine par la suite. La deuxième période que M. Harouna Niandou appelle celle « des vaches maigres », de la léthargie du cinéma nigérien va approximativement des années 1980 à 2000. Il y a eu selon le conférencier une stagnation dont personne ne voulait assumer la responsabilité. « Nous avons vogué de l’espoir à la désillusion », a-t-il fait remarquer.
Après un an d’exercice de pouvoir à la tête de la magistrature suprême, les Nigériens apprécient positivement les orientations et les actions accomplies par le Président de la République. Toutefois, les Nigériens ont conscience qu’un an est un temps très cours pour apprécier ou évaluer les actes posés tout en gardant espoir que le Chef de l’Etat conservera ce bon rythme en faveur du développement économique et social du Niger.
Pour M. Chaibou Habou Ibrahim, ce début de mandat est positif mais le Président doit redoubler d’efforts pour faire face aux multiples défis du pays. «Après un d’exercice de pouvoir par le Président Bazoum, je pense personnellement que ce mandat est positif pour des raisons qui me sont propres. J’ai constaté des avancées surtout en matière de lutte contre l’insécurité grandissante dans notre pays. Je crois qu’il y a eu une certaine accalmie observée surtout dans les deux régions les plus touchées, c’est-à-dire la région de Tillabéri (ouest) et à l’est dans la région de Diffa. Toutefois, je pense que le Président de la République doit aussi redoubler d’efforts dans ce domaine pour un retour progressif et définitif de la sécurité qui permettra à la population de vaquer à ses occupations. Que le président sache aussi qu’il y a des défis devant lui surtout en ce qui concerne l’emploi des jeunes. Vraiment cette couche de la population chôme. Il doit mener un combat ardu dans ce domaine qui fera en sorte que cet épineux problème soit résolu le plus vite possible. Toutefois, nous le félicitons pour cet exercice d’un an mais il doit s’efforcer de faire en sorte que les citoyens trouvent satisfaction dans les actes qu’il aura à poser».
Quant à M. Hamidou Sidi, les éléments de jugement sont peu pour faire une évaluation ou appréciation objective. «Pour le moment, les éléments que nous disposons ne peuvent pas nous permettre d’apprécier positivement ou négativement cette première année du mandat. Nous sommes toujours en observation. Certes, les jalons sont en train d’être posés mais nous attendons la concrétisation de ces actes car le peuple attend beaucoup du Président de la République. Donc, présentement il serait prématuré de dire son point de vue par rapport à cette gestion mais nous souhaitons à ce que tout marche comme prévu. Le plus grand problème, c’est surtout la lutte contre la corruption, nous espérons que le Président de la République va accompagner la HALCIA pour qu’elle puisse accomplir sa tâche régalienne, c’est-à-dire celle de conduire les dossiers à bon port», soutient Hamidou.
M. Zayanou Idrissa pense que l’espoir est permis car le Président est ouvert et proche de ses administrés. «Je vois en lui un Président qui prône la proximité avec son peuple. Un Chef de l’Etat qui s’intéresse à tous les secteurs de la vie socioprofessionnels prioritaires. Pour moi, un an n’est pas suffisant pour se permettre de juger quelqu’un. S’il y a jugement à faire, c’est de le faire par rapport à tout ce qu’il a donné comme directives, ce qu’il a comme agenda pour notre pays. Moi je pense que le Président de la République a donné l’impression qu’il veut travailler pour le bonheur des Nigériens. Ce travail de construction nationale n’est pas une œuvre du Président de la République à lui seul mais une préoccupation de l’ensemble des Nigériens qui doivent apporter leur soutien au Chef de l’Etat dans cette mission. En bref, s’il faudrait juger cet an de mandat du Président Bazoum, je dirais que nous avons eu une année d’espoir car le Président de la République est conscient de tous les problèmes prioritaires du Niger et je continue à fonder espoir que son mandat sera une réussite».
Le quotidien privé ‘’Le Matinal’’ a fêté son 1er premier anniversaire le 27 juin dernier. Pour marquer cet anniversaire, les responsables dudit journal ont organisé une collation à l’endroit des invités. Cette célébration a été marquée par la présence de plusieurs acteurs du domaine notamment les responsables du ministère de la Communication, ceux du Conseil Supérieur de la Communication et des médias publics et privés. Dans son mot de bienvenue, le Rédacteur en Chef du Journal “Le Matinal’’, M. Abdoulaye Abdouraharnane, a rappelé qu’il y a un an, soit précisément le 26 juin 2017, paraissait le numéro 00 du quotidien «Le Matinal ». «Cette aventure, comme nous l'appelions à l'époque, avait démarré dans un bureau que nous a offert notre Editeur "les Editions Pyramides" », a-t-il ajouté. Selon lui, cette action du journal ‘’Le Matinal’’ est assurément le fruit d'une témérité et d'une passion des hommes et des femmes qui l'animent. Cette jeune équipe composée de 12 agents, dont des collaborateurs externes, se démène, jour et nuit, pour assurer sa régularité dans les kiosques.
Situant le contexte dans lequel exercent nos médias, notamment ceux du privé, le Rédacteur en Chef du journal ‘’Le Matinal’’ explique que « cet environnement est dominé par la politique à outrance, le manque de soutien de l'Etat aux entreprises de presse et/ou obtenir la publicité est une affaire de copinage, faire paraitre au quotidien un journal d'informations générales est un grand défi ». C’est pourquoi, il a invité les responsables en charge de cette question à l'application effective de la loi sur la publicité qui constituera assurément le meilleur moyen pour la presse nigérienne de sortir de la précarité et de l'instrumentalisation dont elle fait l'objet.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Mohamed Bazoum, a procédé hier matin au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, à l’ouverture des travaux du premier Forum des Affaires Union Européenne-Niger. Co-organisé par le Niger et l’UE, ce forum vise à renforcer le lien de partenariat entre les investisseurs européens et ceux du Niger afin de favoriser une croissance inclusive au Niger. Pendant deux jours, il y aura entre autres des rencontres bilatérales B2B, et d’autres évènements parallèles. Un village d’exposition d’une quarantaine de stands est mis en place pour permettre la représentation effective des sociétés et entreprises nigériennes afin de faciliter les échanges avec les partenaires européens et africains venus nombreux.
L’ouverture de cette rencontre a été marquée par la présence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, du vice-président de l’Assemblée nationale, du Haut-représentant du Président de la République, des membres du gouvernement, des Secrétaires d’Etat à la Coopération de la France, du Portugal et de la Grèce, de la directrice générale des politiques de développement durable auprès du Ministère des Affaires Etrangères de l’Union européenne et Coopération du Royaume d’Espagne, de l’ambassadeur de l’Union européenne au Niger, les ambassadeurs, les représentants des partenaires techniques et financiers, des autorités régionales et celle de la Ville de Niamey.
Pour le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada, ce forum traduit la volonté commune des deux parties de mutualiser leurs efforts pour l’avènement d’un secteur fort au Niger, pierre angulaire économique où tous les investisseurs se sentiront sécurisés pour mener leurs affaires dans un environnement favorable. Il a ensuite exprimé son souhait de voir tous les participants pleinement impliqués dans les panels afin d’avoir un éclairage sur les potentialités du Niger et les avantages qu’offrent notre pays pour faciliter le développement des affaires et ouvrir la voie à des partenariats B2B. Selon le ministre Alhada, il y a 70 entreprises européennes mobilisées qui interviennent dans des domaines diversifiés aussi que les mines, les infrastructures, les banques, les assurances, la pétrochimie, les télécommunications, l’ingénierie et voire l’automobile, le civil, ainsi que le militaire.
De son côté, la Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, chargé du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux (France), Mme Chrysoula Zacharopoulou a assuré les autorités du Niger ainsi que la population du Niger en général que leur mobilisation aux côtés du Niger ne fait que commencer. «Nous sommes fortement et durablement engagés à vos côtés. Nous sommes déterminés à accompagner votre pays face aux nombreux défis qu’il affronte courageusement. Nous voulons accompagner une croissance inclusive, qui développe un secteur privé pourvoyeur d’emplois, et surtout qui améliore le bien-être de la population nigérienne», a-t-elle dit.
Abondant dans le même, le Secrétaire d’Etat du Portugal et celui de la Grèce, ont aussi exprimé la volonté commune de leurs délégations de développer des partenariats fructueux entre leur pays et le Niger, de tirer profit des opportunités qui s’offrent, d’œuvrer en étroite synergie entre les deux parties. Tout en reconnaissant les défis à relever, ils ont réitéré leur engagement à soutenir la volonté du Niger vers une croissance inclusive.
Pour sa part, l’ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union européenne au Niger, SE Salvador Pinto Da França a expliqué que l’objectif de ce Business-Forum, c’est d’amener les entreprises sur le terrain pour qu’elles puissent découvrir les potentialités du Niger, favoriser un investissement de qualité, promouvoir l’intégration régionale. «Il s’agit de créer le contact pour développer le secteur privé entre les entrepreneurs privés. C’est aussi une opportunité d’un cadre de dialogue entre les secteurs privés, entre les investisseurs étrangers et les autorités du Niger sur le climat des affaires et les reformes potentielles», a-t-il ajouté.
Lire ci-dessous le Discours du Président de la République au Business Forum Union Européenne – Niger/Investir au Niger
«Dans nos secteurs prioritaires, nous souhaitons des partenariats d’affaires exemplaires qui serviront de modèles et de locomotives qui vont tirer d’autres acteurs vers le haut», déclare SE. Mohamed Bazoum.
Mesdames, Messieurs
J’ai le plaisir de vous saluer à l’occasion du Forum des Affaires Union Européenne – Niger qui est organisé dans la foulée de la table ronde du PDES 2022 – 2026 tenue récemment à Paris. Je tiens ici à vous remercier tous, participants et organisateurs, pour l’intérêt que vous portez aux investissements au Niger dont témoignent l’ampleur de votre participation et l’intensité de votre mobilisation.
Ce premier Forum des Affaires Union Européenne – Niger qui a pour objet de renforcer la coopération économique entre le Niger et l’Union Européenne, est le lieu de la découverte du potentiel économique du Niger et d’une réflexion commune entre les entreprises, les hommes d’affaires, les responsables politiques de l’Union Européenne, de l’Afrique et du Niger pour définir des stratégies efficaces pour la mise en valeur de ce potentiel. Bien entendu, ces stratégies efficaces seront élaborées et ajustées dans le temps, l’accent devant être mis au cours de cette première édition du Business Forum sur les projets structurants choisis à cet effet.
Mesdames et Messieurs,
Que ne dit-on pas sur les handicaps de mon pays le Niger ? Il ne s’agit pas pour nous de les nier, mais de changer de perspective pour nous diriger vers nos objectifs de développement en surmontant les obstacles. Pour bien résoudre un problème, il faut le poser, et le bien poser. Au-delà du Niger et de ses problèmes, ces dernières années ont été denses en événements majeurs à portée globale, dont le Covid 19 et la guerre en Ukraine.
Nous sommes en train de changer d’ère, et tout changement d’ère se fait suite à des crises catalysantes. Cette fois-ci nous assistons à la conjonction de crises, climatique, environnementale, géopolitique, économique, financière, sécuritaire, migratoire, de valeurs et de sens. Si ces crises systémiques de grande ampleur n’épargnent aucune partie du monde, elles semblent s’être donné rendez-vous au Niger, confirmant ainsi que notre pays est un nœud géostratégique multidimensionnel critique pour la stabilité de l’Afrique, et même de l’Europe.
‘’Si le Niger a des handicaps, il a aussi des atouts considérables’’
Si le Niger a des handicaps, il a aussi des atouts considérables. Sa position géographique, sa richesse en ressources naturelles dont l’eau, ses terres arables et un cheptel considérable, de nombreuses sources d’énergie, des minéraux, son héritage humain et civilisationnel, et sa jeune population, en font une charnière entre le Nord et le Sud du continent africain et entre l’Europe et l’Afrique, et un pivot de stabilisation et d’échanges commerciaux.
Les entreprises et les investisseurs de l’Union Européenne, outre le capital financier, disposent de capitaux technologiques et industriels dont l’économie nigérienne a tant besoin. Aujourd’hui, on peut dire que l’Union Européenne et le Niger se trouvent chacun dans le voisinage stratégique de l’autre. La transition mondiale douloureuse que nous traversons, s’accompagne donc d’opportunités à saisir, ensemble, européens et nigériens, européens et africains, pour nous donner les meilleures chances possibles dans la nouvelle ère qui s’annonce globale et digitale.
La rencontre des offres et demandes réciproques Union Européenne – Niger qui découle d’une complémentarité maintenant évidente, et que nous souhaitons, est un partenariat gagnant-gagnant où les bénéfices financiers concrétisent et couronnent le transfert technologique, le renforcement du capital humain, les normes sociales et environnementales les plus exigeantes et la localisation de la valeur ajoutée, seuls garants d’un développement inclusif durable. Dans nos secteurs prioritaires, nous souhaitons des partenariats d’affaires exemplaires qui serviront de modèles et de locomotives qui vont tirer d’autres acteurs vers le haut.
Ainsi, résolument engagés pour la construction de relations économiques privilégiées, le Niger et l’Union Européenne, au travers de ce Business Forum, entreprennent de formuler avec clarté une vision commune pour les années à venir. Un cadre législatif et règlementaire propice aux investissements est une condition sine qua non et le lieu de l’épanouissement de ces relations. Son amélioration est une priorité du gouvernement. Aussi, inviterai-je tous les participants à ce Forum à formuler des suggestions et des propositions sur l’amélioration de ce cadre et sur les bonnes pratiques en matière de gouvernance économique, et de gouvernance tout court.
‘’Il ne sert à rien de se préparer juste à franchir 1m.99 si la barre est à 2m, et il ne sert à rien de courir, il faut partir à temps’’
Mesdames et Messieurs,
La période couverte par le présent PDES, 2022-2026 marque une étape charnière pour le Niger. A son terme notre pays sera à moins d’une décade de l’an 2035 et aux portes de 2030 date butoir pour l’atteinte des ODD. Pour que nous soyons au rendez-vous de nos propres destinées, il nous faudra impérativement avoir réalisé voire dépasser l’ensemble des objectifs que nous nous sommes fixés.
Cela suppose une mobilisation des ressources conséquentes pour atteindre le niveau d’investissements publics et privés nécessaire pour une croissance économique forte, durable et inclusive. La mobilisation des ressources doit non seulement atteindre le seuil critique nécessaire au démarrage du moteur de la croissance, mais aussi se faire à temps, car le timing est déterminant. Tous les efforts en deçà du seuil critique et en dehors de la fenêtre de tir dont nous disposons seront presque vains.
Il ne sert à rien de se préparer juste à franchir 1m.99 si la barre est à 2m, et il ne sert à rien de courir, il faut partir à temps. Ces «quelques poussières» qui séparent la réussite de l’échec, peuvent avoir plusieurs causes. Ces causes ne doivent plus résulter des dysfonctionnements administratifs. Aussi, demanderai-je à tous les responsables nigériens de traiter les investisseurs et les talents dont l’économie nigérienne a tant besoin comme du lait sur le feu.
La mobilisation des participants, entrepreneurs, investisseurs, et responsables politiques et ainsi que l’accompagnement des partenaires techniques et financiers sont indispensables. C’est aussi pour cela que nous apprécions, chers amis européens, votre mobilisation et votre présence parmi nous aujourd’hui. La tenue et la réussite du Business Forum UE – Niger dans le format Team Europe que je salue, sont donc primordiales. Le décor est planté, il faut que la pièce se joue. Je compte donc sur la mise en commun de vos savoirs, savoir-faire et expériences, pour échanger et concevoir des stratégies efficaces à moyen terme. Et des partenariats gagnant-gagnant à l’issue de ce Forum.
Le ministre d’État, ministre de l’intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général Mohamed TOUMBA a participé du 21 au 22 octobre au 1er Forum sur la paix et la sécurité de Lomé. Un événement auquel avait pris part une dizaine d’États Africains et qui a permis aux représentants des pays invités de se prononcer par rapport au thème du forum qui est ; «Comment renforcer les transitions politiques vers une gouvernance démocratique en Afrique ?»
A ce forum qui s’est voulu, un cadre Africain d’échange et de partage sur la paix et la sécurité mais aussi sur le devenir du continent Africain, le ministre Nigérien de l’intérieur a tenu tout simplement à porter la voix du Niger en faisant la genèse de l’actualité au Niger du 26 juillet (date de la prise du pouvoir par le CNSP), à ce jour. Ainsi au cours de la vingtaine de minutes qui lui a été accordée, le Général Mohamed TOUMBA, en tant que représentant du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie a tenu à faire un rappel des faits, ces faits qui ont contraint les militaires à prendre le pouvoir. Parmi ces raisons, figure l’insécurité grandissante dans le pays.
Sans pour autant donner l’occasion aux Forces de défense et de sécurité nigérienne de s’expliquer, d’expliquer à la face du monde les raisons de leur venue, la CEDEAO, s’est empressée pour prendre des sanctions à l’encontre du Niger. Étant donné que le but du présent forum était de réfléchir sur comment renforcer les transitions politiques vers une gouvernance démocratique en Afrique, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, a profité de cette occasion pour d’abord expliquer à l’assistance les raisons qui ont conduit le CNSP à prendre le pouvoir le 26 juillet mais aussi les attentes des autorités de la transition Nigérienne vis à vis des autres nations du monde.
Ainsi, a-t-il plaidé pour un accompagnement en faveur de cette transition pour qu’elle atteigne ses objectifs. Des objectifs qui se résument à la création des conditions permettant de mettre fin au terrorisme et au banditisme sur le territoire Nigérien. Le Général Mohamed TOUMBA de dire à ce propos « Nous avons promis que nous n’allons pas dépasser trois ans, et on ne dépassera pas 3 ans. Nous savons que c’est réaliste ». Parlant toujours du délai de la transition, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur a fait comprendre que c’est au forum inclusif qui réunira toutes les composantes de la nation nigérienne d’en décider. « Notre attente vis à vis de la communauté internationale, c’est de nous accompagner mais pas d’imposer des sanctions qui sont d’une autre nature sur le Niger et son peuple », a-t-il fait entendre.
Les centrales syndicales, membres de l’Intersyndicale des travailleurs du Niger (ITN) à savoir l’Union syndicale progressiste des travailleurs (USPT), l’Union des syndicats des travailleurs du Niger (USTN), la Confédération générale des syndicats libres du Niger (CGSL-Niger) et la Confédération nigérienne du travail (CNT) ont célébré, hier matin à Niamey, le 137ème anniversaire des évènements tragiques de Chicago de 1886 ou fête du 1er mai. A cette occasion une déclaration a été lue par le secrétaire général de la CNT, M. Mounkaila Halidou.
Dans cette déclaration, le secrétaire général de la CNT, M. Mounkaila Halidou a rappelé que les acquis de la lutte syndicale sont de tout temps les résultats des rapports de force difficiles très souvent pénibles et même périlleux, mais légitimes, quand ils viennent satisfaire les besoins fondamentaux des militantes et militants.
Par rapport à la situation au Sahel, le secrétaire général de l’ITN a souligné que, les populations subissent des assauts répétés des groupes armés non étatiques de façon régulière, lesquels assauts se traduisent aussi par des prélèvements d’impôts et taxes. L’ITN exprime sa profonde compassion à toutes ces victimes de la barbarie humaine, à leurs familles et à l’ensemble du peuple Nigérien. L’ITN a aussi apporté son soutien ferme et indéfectible aux Forces de défense et de sécurité (FDS), qui sont véritablement capables d’assurer, de manière pérenne la protection, l’intégrité et la défense des citoyens et de leurs biens. Elle a demandé au gouvernement de continuer à mieux les équiper pour que nos soldats puissent relever le défi sécuritaire.
Relativement aux points revendicatifs, l’ITN a relevé entre autres le recrutement à la Fonction publique des contractuels de l’éducation et de la santé, l’harmonisation du régime indemnitaire, la question des incidences financières et l’octroi d’une prime spéciale de départ à la retraite. «L’ITN demande à ses militants de rester sereins et tient à les rassurer que la lutte ne fait que commencer et elle se poursuivra jusqu’à ce que nous trouvions une issue heureuse aux problèmes qui assaillent le monde des travailleurs», précise la déclaration.
Mamane Abdoulaye(onep)
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L’ATN reclame l’organisation des élections professionnelles 2ème édition au plus tard avant le 25 septembre 2023
Les travailleurs du monde entier ont commémoré, hier lundi 1er mai 2023, le 137ème anniversaire des tragiques évènements de Chicago qui ont servi de déclic au mouvement syndical mondial. Les membres de l’Alliance des Travailleurs du Niger (ATN) ont défilé du Rond-point Mairie Garage au Rond-point Baré où s’est tenu le meeting.
Dans ses propos liminaires, le coordinateur de l’Alliance des Travailleurs du Niger, M. Soumana Yacouba a fait le bilan essentiel de leurs activités de l’année. Il s’agit de l’organisation d’une série de rencontres avec le gouvernement dans le cadre de la défense des intérêts matériels et moraux de leurs militants et militantes ; le rapprochement de l’ATN avec les organisations socioprofessionnelles des travailleurs de l’ITN et du Collectif des Syndicats des Commerçants dans le but de fédérer leurs actions à travers la création d’une Unité d’Actions Syndicale, dénommée ‘’AS Niger’’; le renforcement de l’ATN dans le cadre de la prise en charge des préoccupations des travailleurs ; la prise de position courageuse de l’ATN sur l’ensemble des problèmes qui touchent la population nigérienne en général et les travailleurs en particulier à travers des déclarations, interviews, débats radio-télévisés, communiqués de presse etc.
S’en est suivi la lecture de cahier des doléances par le secrétaire général de l’Union Générale des Travailleurs du Niger (UGTN), M. Abdou Souley. Ces doléances pour noms entre autres l’application intégrale de tous les protocoles d’accord signés avec les centrales syndicales dont l’ATN est membre ; l’organisation immédiate et sans conditions des élections professionnelles 2ème édition au plus tard avant le 25 septembre 2023 ; l’octroi d’une prime de départ à la retraite ; la réduction du prix des hydrocarbures à la pompe ; la révision à la baisse du tarif de communication par les compagnies de téléphonie cellulaire.
A ceux-là s’ajoutent la construction des logements sociaux sur le budget de l’Etat ; la révision à la hausse du taux du SMIG ; l’augmentation conséquente des salaires tenant compte du coût de la vie ; l’harmonisation de la grille salariale et du régime indemnitaires à tous les corps des fonctionnaires de l’Etat ; l’apurement des arriérés des incidences financières liées aux avancements et reclassements ; le recrutement de tous les contractuels à la Fonction publique ; la réduction conséquente du barème inéquitable de l’impôt sur les traitements et salaires ; l’opérationnalisation de la CARENI à travers le transfert effectif par le Ministère des Finances des compétences et des moyens qui lui ont été conférés par la loi 2012-69 du 31 décembre 2012 ; l’institution d’un contrôle médical annuel pour tous les travailleurs ; la création d’une mutuelle de santé pour les artistes et les autres fonctionnaires de l’état ; l’implication des partenaires sociaux dans la gestion de la fonction publique territoriale qui va s’occuper rationnellement de la carrière du personnel des collectivités territoriales.
La fin de cette cérémonie a été marquée par la remise de cahier des doléances à la représentante du ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Mme Binia Ghaïchatou qui, à son tour a promis de le transmettre au ministre Dr Ibrah Boukary.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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La CDTN poursuivra les négociations afin d’aboutir à un accord global sur les doléances des travailleurs
Comme les travailleurs du monde entier, ceux du Niger ont célébré le 1er mai qui correspond au 137ème anniversaire des événements tragiques de Chicago, événements qui ont déclenché l’histoire syndicale dans le monde. La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN), première centrale syndicale représentative composée de 55 syndicats, a organisé un défilé sur le boulevard Zarmaganda jusqu’au Stade Général Seyni Kountché. Pour la CDTN, l’année 2023 peut être considérée comme une année qui s’annonce riche en termes d’acquis pour les travailleurs. Aussi, selon le Secrétaire Général, M. Idrissa Djibrilla, la Confédération poursuivra les négociations avec le gouvernement afin d’aboutir à un accord global sur les doléances des travailleurs dont principalement l’augmentation des salaires.
Dans une ambiance joyeuse et festive, les syndicats affiliés à la CDTN ont défilé. C’est l’occasion pour les hommes et femmes de différents domaines d’activités de présenter brièvement leur métier. C’est aussi l’occasion pour certaines industries de mieux faire connaître leurs domaines d’intervention. En conséquence, des brochures, échantillons et tout autre support permettant de connaître les activités professionnelles sont distribués au public.
Comme à l’accoutumée, la commémoration du 1er mai est une occasion pour les syndicats de jeter un regard rétrospectif sur les évènements ayant marqué la vie du pays, du continent et celle du reste du monde. Ainsi, à l’issue du défilé, le Secrétaire général de la CDTN M. Idrissa Djibrilla a indiqué qu’au plan national, l’année 2022 et le début de l’année 2023 ont été marqués par des attaques sporadiques des groupes terroristes sur le plan sécuritaire malgré la montée en puissance des forces armées nigeriennes qui continuent à se battre sur plusieurs fronts pour garantir la paix, la sécurité et défendre l’intégrité du territoire national.
A cet effet, la CDTN par la voix du SG a lancé un appel au gouvernement à équiper l’armée en moyens aériens pour rendre autonomes les FDS dans l’accomplissement de leurs missions. Au plan social, M. Idrissa Djibrilla a souligné «la relative accalmie qui ne doit nullement nous faire oublier les multiples difficultés qui assaillent la population». Il s’agit notamment, a-t-il-précisé, de la flambée généralisée des prix des denrées de première nécessité, malgré les efforts consentis par l’Etat en matière de tarification douanière sur certains produits. «Il est tout aussi urgent de revoir à la baisse le prix des hydrocarbures à la pompe pour satisfaire cette exigence sociale, car il est inexplicable qu’un pays producteur de pétrole puisse continuer à garder des prix comme les nôtres au vu du pouvoir d’achat des ménages», a –t-il ajouté.
Sur le plan éducatif, le SG de la CDTN a souligné que les progrès enregistrés sont à saluer en termes de partenariat ayant permis une diminution de la perte du temps. Ainsi, pour la CDTN, le dialogue doit être poursuivi et maintenu pour jeter les bases d’une reforme totale du système éducatif qui tient compte de la réalité socio-culturelle et économique et qui reste ouverte à l’innovation technologique et scientifique mondiale. Pour mieux remettre le système éducatif nigérien sur les rails, «la Confédération propose une consultation nationale autour de la problématique de son développement», a déclaré M. Idrissa Djibrilla. Il a par ailleurs fait savoir d’autres domaines requièrent l’attention dont l’agriculture, l’élevage ou encore l’hydraulique où le Niger doit se préparer dans ces secteurs clés pour une entrée conséquente dans la zone de libre-échange continentale (ZLECAf).
Parlant des acquis, M. Idrissa Djibrilla a rappelé que, le 23 janvier 2023, la CDTN a signé un protocole d’accord avec le Gouvernement, fruit d’un dialogue social fécond qui a vu la prise en compte des préoccupations urgentes exprimées par la Confédération à plusieurs reprises notamment le respect des engagements précédemment pris avec le gouvernement. Cependant, il a noté que malgré ces acquis concrets, la CDTN poursuivra les négociations afin d’aboutir à un accord global sur les doléances des travailleurs dont principalement l’augmentation des salaires.
Oumar Issoufou(onep)
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L’USPT demande l’harmonisation de la grille salariale des travailleurs de la Fonction publique
Dans le cadre de la célébration de la fête des travailleurs, l’Union Syndicale Progressiste des Travailleurs (USPT) a rendu publique, lundi 1er Mai, une déclaration à l’académie des arts martiaux de Niamey. Cette déclaration est relative à la commémoration du 137ème anniversaire des événements de Chicago. La cérémonie de la commémoration a été présidée par le secrétaire général de l’USPT, M. Mamane Saliya Ibrahim.
Dans son discours, M. Mamane saliya Ibrahim a indiqué, qu’il y a de cela 17 ans, plus précisément le 03 Août 2006 un groupe d’organisations syndicales de base a communié pour créer l’Union Syndicale Progressiste des Travailleurs (l’USPT). «Une centrale syndicale d’obédience progressiste et ayant pour devise : Solidarité – Action Progrès. La centrale syndicale à l’époque s’était donnée comme objectifs principaux de cultiver la solidarité entre les travailleurs, d’améliorer leurs conditions de vie et de travail, de renforcer l’unité d’action entre les syndicats membres», a-t-il expliqué.
Pendant ces 17 ans d’existence, l’USPT a cheminé avec plusieurs acteurs syndicaux et leaders qui ont, chacun à sa manière apporté, leur pierre à l’édification de la centrale. «Dans une histoire récente jusqu’en 2014 avant le 2ème congrès tenu en avril 2015, plusieurs cadres syndicaux continuaient encore à œuvrer pour servir l’USPT. Cependant la monotonie, la culture de l’adversité et certaines pratiques de plus en plus condescendantes ont commencé à faire surface de manière accrue et insupportable dans la gestion au plus haut sommet de la centrale, rendant le fonctionnement du BEN très difficile», a-t-il déclaré. Selon, le Secrétaire général de l’Union Syndicale Progressiste des Travailleurs (USPT) entre 2015 à 2019, la plupart de ces cadres ont arrêté leur participation au sein du mouvement tant les conditions de l’exercice des activités syndicales étaient devenues rudes du fait de l’instauration de la pensée unique en vue de faire trôner des individus pour être des responsables à vie de la centrale syndicale.
Au chapitre des doléances, l’USPT tient à l’application effective de tous les points des protocoles d’accord signés entre le gouvernement et les partenaires ; l’harmonisation de la grille salariale, la révision du décret déterminant le montant des frais alloués aux agents de l’état de façon à établir l’équité entre les agents surtout les auxiliaires, l’application effective du statut particulier des auxiliaires de l’administration publique arrachée de haute lutte par la FESYNAAP et la réintégration de tous les fonctionnaires et enseignants contractuels suspendus du fait de leur activité syndicale conformément aux accords.
Du 25 au 27 Novembre 2021,l'Afrique de l'Ouest accueillera à Niamey la capitale de la République du Niger la toute première édition (du Salon de l'Ecologie et du Bien être) dénommé " AFRICA GREEN EXPO".
Cet événement international qui rassemble plus de trois pays a pour vocation de mettre en responsabilité et en capacité d'action la jeunesse face à la problématique de la protection de l'environnement.
C'est ce qui explique le thème de l'évènement: " l'Engagement des jeunes leaders dans la promotion des Energies renouvelables pour la relève des défis écologiques".
Africa Green Expo 2021 se veut être un creuset qui rassemblera pendant les 72 heures de sa durée un large éventail social allant des acteurs du monde écologique aux populations en passant par les universités et les lycées.
Cette diversité permettra de mieux vulgariser la nécessité de protection environnementale car l'écologie est et doit être l'affaire de tous.
Avec le Bénin,le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire comme pays invités, Africa Green Expo 2021 attend plus de 1500 participants qui s'apprêtent à donner une nouvelle dynamique à la promotion écologique en Afrique.
AFRICA GREEN EXPO : Le Fer de Lance de l'Ecologie Africaine.
L’Association Yali RLC Niger avec le soutien de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) organise du 15 au 16 mars 2023, au Centre international de Conférences Mahatma Gandhi, son premier sommet des ALUMNI du YALI de l’Afrique. Ce sommet placé sous le parrainage de la ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes Mme Gourouza Magagi Salamatou se penche a pour thème «Le pari d’un Leadership constructif dans un contexte d’insécurité, de crises migratoires et de menaces environnementales». Durant deux jours de centaines de jeunes discuteront sur plusieurs questions les concernant afin de faire des propositions à même de renforcer leur combat continu pour une croissance économique inclusive et le bien-être des populations à travers l’entreprenariat des jeunes.
L’ouverture de cette rencontre a été marquée par la présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou, la directrice de la mission de l’USAID, les présidents des institutions, les autorités régionales et celles de la Ville de Niamey et des partenaires. Ce sommet est suscité par cette volonté de développer au niveau du continent une masse critique de jeunes outillés et prêts à agir pour le développement de leurs communautés. C’est aussi un cadre majeur de partage d’expériences, de développement de partenariat, de renforcement des capacités, de promotion des réalisations et impacts au sein des communautés. Ce forum a vu aussi la mobilisation de quelque 250 jeunes africains dont 30 champions qui ont été sélectionnés à travers une compétition appelée ‘’le challenge pour le sommet de ALUMNI’’qui sont repartis dans six domaines à savoir l’éducation, l’entreprenariat, l’environnement, la santé, la migration, la paix et la sécurité. Notons que le Niger compte 278 ALUMNI dont 54% des femmes.
A l’ouverture des travaux, la ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, a rappelé que l’Afrique est le continent le plus jeune avec près de 62% de la population âgée de -25 ans. «S’il est vrai que cette situation peut constituer une opportunité pour le développement, il n’en demeure pas que, c’est un défi immense pour nos Etats», a-t-elle relevé. Cependant, a fait Mme Gourouza Magagi Salamatou quand l’on se réfère à cette frange de la population engagée que représentent les diplômés de Yali et les milliers d’autres disséminés dans le continent, ce défi devient une opportunité génératrice de croissance et de prospérité. C’est pourquoi, les autorités nigériennes accordent une place importante à la formation des jeunes afin de développer leurs compétences techniques et professionnelles pour qu’ils puissent jouer pleinement leur partition dans l’essor économique et social du pays. «C’est en ce sens que nous saluons l’avènement du Yali qui constitue une réelle opportunité qui donne à notre jeunesse les moyens de pouvoir contribuer au renforcement du tissu économique et à l’édification d’une communauté épanouie», a-t-elle soutenu.
Auparavant, la directrice de la mission de l’USAID au Niger, Mme Maria Ilena Barron, a ouligné que le Programme de l’éducation de l’USAID soutient directement la vision des Yali précisant que dans ce programme d’éducation sont intégrés les autres secteurs clefs à savoir la santé, l’agriculture et la gouvernance. Selon elle, l’une des questions les plus urgentes auxquelles sont confrontés les pays comme le Niger, c’est surtout les perspectives économiques difficiles des jeunes alors qu’ils détiennent le plus grand potentiel de la prospérité de la région.
Pour sa part, la présidente de l’association Yali-Niger, Mme Rakia Abdoulaye Issa Boubé a rappelé que depuis sa création, cette association est active dans les huit régions du Niger à travers des actions comme la création d’un réseau des jeunes leaders aptes à une contribution économique, la conduite des plaidoyers au niveau des décideurs, la formation des jeunes en leadership, en élaboration des projets et en développement personnel.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a débuté, hier dans la soirée, la proclamation des résultats du 1er tour de l’élection présidentielle couplée aux législatives du 27 décembre dernier. Comme par le passé, l’institution en charge des élections au Niger a installé son quartier général au Palais des Congrès de Niamey.
Avant, le début de la proclamation des résultats, le président de la CENI Me Issaka Souna a fait une mise au point en direct sur les antennes de la télévision nationale. Ainsi, a-t-il tenu, à préciser que la CENI va commencer à proclamer les résultats de l’élection présidentielle 1er tour avant d’arriver à ceux des législatives, cela dans le but d’éviter toute confusion entre les résultats des deux scrutins. D’ores et déjà, les résultats de plusieurs communes ont été reçus et proclamés au cours de la nuit d’hier.
Sur place il y a un dispositif composé de plusieurs équipes dont celle chargée de la saisie et de l’impression des résultats communiqués par téléphone ; l’équipe chargée de la réception des résultats par téléphone, celle chargée de la réception des résultats par faxe, ainsi que les équipes de la télévision et de la radio nationale pour la retransmission des résultats en direct sur les ondes de la télévision et de la radio nationales (ORTN) et une équipe du personnel d’appui de la CENI.
Ce dispositif est, depuis son installation, opérationnel 24/24heures pour recevoir, vérifier, saisir, imprimer et enfin diffuser les résultats qui parviennent. La salle est dotée de plusieurs lignes téléphoniques, de faxes et de tout le matériel nécessaire pour l’accomplissement de la tâche. En ce qui concerne la diffusion et la publication des résultats, le quartier général est doté d’une liaison spécialisée de retransmission en direct sur les ondes de l’ORTN.
Comme pour le déroulement des scrutins, le QG de la CENI pour la proclamation des résultats est accessible pour les médias, les observateurs et les autres acteurs accrédités par la CENI.
On connait désormais le poids électoral de chacun des 30 candidats engagés pour le 1er tour des présidentielles du 27 janvier 2020. Ils sont au nombre de 25 à n’avoir pas atteint le cap de 5% de suffrages exprimés. Leur débâcle convertie en argent donne 625 millions de FCFA jetés par la fenêtre.
Aucune surprise à l’issue du double scrutin du 27 décembre 2020, en dehors de la percée de la Convergence Pour la République (CPR Inganci) de Kassoum Moctar aux législatives. Au 1ertour des présidentielles, rien d’inattendu. Le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), Bazoum Mohamed était pronostiqué 1er même dans les sondages de ses adversaires. Pour certains, ce serait avec la formule ‘’un coup K.O’’. Au finish, ce ne fut pas le cas. Tout de même Bazoum Mohamed prend la première place.
Avec le soutien du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN/FA Lumana/Africa) et la consigne de ‘’l’autorité morale’’ donnée à ses adeptes en faveur de Mahamane Ousmane, on ne pouvait pas ne pas s’attendre à ce que le candidat du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR Tchandji) prenne la seconde place. Disons de même des positions occupées par Seini Oumarou du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara), Albadé Abouba du Mouvement Patriotique et Républicain (MPR Jamhuriya) et Ibrahim Yacoubou du Mouvement Patriotique Nigérien (MPN Kiishin Kassa). Ce sont là, ceux qui ont pu franchir le cap de 5%.
Pour les autres, c’est l’intervalle compris entre inférieur ou égale à 2,99% (score du Général 4 étoiles à la retraite Salou Djibo du parti Paix Justice Progrès (PJP Génération Doubara)) et supérieur ou égale à 0,25% ( score du candidat Ismael Oumarou Idé de FANN Niger). Ils sont 25 candidats compris dans cet intervalle à avoir jeté par la fenêtre 25 millions de FCFA, chacun ; ce qui fait un total de 625 millions de FCFA. Imaginez combien de voisins ces 25 candidats pourraient aider à se réaliser en injectant leur caution non pas dans un but uniquement humanitaire mais en investissant en faveur des initiatives très porteuses portées par exemple par des jeunes. Et dire qu’il s’agit pour la plupart de jeunes candidats censés connaitre les besoins et les préoccupations des jeunes autour d’eux. Et dire que c’est la relève générationnelle qui se prépare ainsi.1er tour des présidentielles du 27 décembre 2020
625 millions jetés par la fenêtre
On connait désormais le poids électoral de chacun des 30 candidats engagés pour le 1er tour des présidentielles du 27 janvier 2020. Ils sont au nombre de 25 à n’avoir pas atteint le cap de 5% de suffrages exprimés. Leur débâcle convertie en argent donne 625 millions de FCFA jetés par la fenêtre.
Aucune surprise à l’issue du double scrutin du 27 décembre 2020, en dehors de la percée de la Convergence Pour la République (CPR Inganci) de Kassoum Moctar aux législatives. Au 1ertour des présidentielles, rien d’inattendu. Le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), Bazoum Mohamed était pronostiqué 1er même dans les sondages de ses adversaires. Pour certains, ce serait avec la formule ‘’un coup K.O’’. Au finish, ce ne fut pas le cas. Tout de même Bazoum Mohamed prend la première place.
Avec le soutien du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN/FA Lumana/Africa) et la consigne de ‘’l’autorité morale’’ donnée à ses adeptes en faveur de Mahamane Ousmane, on ne pouvait pas ne pas s’attendre à ce que le candidat du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR Tchandji) prenne la seconde place. Disons de même des positions occupées par Seini Oumarou du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara), Albadé Abouba du Mouvement Patriotique et Républicain (MPR Jamhuriya) et Ibrahim Yacoubou du Mouvement Patriotique Nigérien (MPN Kiishin Kassa). Ce sont là, ceux qui ont pu franchir le cap de 5%.
Pour les autres, c’est l’intervalle compris entre inférieur ou égale à 2,99% (score du Général 4 étoiles à la retraite Salou Djibo du parti Paix Justice Progrès (PJP Génération Doubara)) et supérieur ou égale à 0,25% ( score du candidat Ismael Oumarou Idé de FANN Niger). Ils sont 25 candidats compris dans cet intervalle à avoir jeté par la fenêtre 25 millions de FCFA, chacun ; ce qui fait un total de 625 millions de FCFA. Imaginez combien de voisins ces 25 candidats pourraient aider à se réaliser en injectant leur caution non pas dans un but uniquement humanitaire mais en investissant en faveur des initiatives très porteuses portées par exemple par des jeunes. Et dire qu’il s’agit pour la plupart de jeunes candidats censés connaitre les besoins et les préoccupations des jeunes autour d’eux. Et dire que c’est la relève générationnelle qui se prépare ainsi.
L’acheminement des pèlerins nigériens pour le Hadj 2023 est désormais lancé avec le départ, hier matin, des premiers vols officiels avec à leur bord 609 pèlerins. Comme promu par les autorités, le premier vol a embarqué à son bord 158 pèlerins du Hadj qui ont raté leurs vols et qui, cette année, vont accomplir le rite religieux en terre sainte. Le premier vol a décollé en présence d’une délégation conduite par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley et le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma.
Le hadj, a rappelé le ministre Hamadou Adamou Souley qui s’est adressé aux pèlerins, exige beaucoup de patience. «Il faut toujours garder en tête ce qui vous a amené et faire preuve de beaucoup de patience car, le hadj est rempli de bienfaits», leur a-t-il dit. Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a demandé aux pèlerins, une fois en terre sainte, de prier pour le pays et surtout, de «supporter et cohabiter en paix» jusqu’à la fin du Hadj 2023. «Nous devons remercier Dieu qui nous a montré un jour comme celui-ci où les pèlerins partent pour accomplir leur rite religieux», a déclaré M. Hamadou Adamou Souley.
M. Mahamadou Hafizou, Secrétaire général par intérim du Commissariat à l’organisation du Hadj (COHO), a expliqué que le Niger, cette année, a fait le plein du quota qui lui est alloué avec 15.891 pèlerins. Tout le nécessaire, a-t-il dit, est fait pour que cette phase aller se déroule dans les meilleures conditions possibles. «Vous avez suivi avec nous le départ du premier vol qui est composé de 609 pèlerins dont les 158 pèlerins de l’année dernière qui ont raté leurs vols. Dieu a fait en sorte que cette année ils sont parmi les premiers qui ont embarqué» s’est réjoui M. Mahamadou Hafizou.
Ces pèlerins qui ont été repêchés par les autorités, sont essentiellement issus des groupes Baba Makka et Sawki voyage. Cheik Abass, PDG de Sawki voyage, a remercié le gouvernement pour avoir tenu sa promesse d’embarquer dans le premier vol, l’ensemble des pèlerins concernés. «Les 158 pèlerins qui ont raté leurs vols l’année dernière ont déjà oublié leurs mésaventures. Ils sont reconnaissants et nous leur avons demandé de prier pour le pays», a-t-il indiqué, tout en se réjouissant de l’accomplissement à temps, par les pèlerins, des formalités administratives.
La phase aller des vols va se poursuivre jusqu’au 22 juin prochain, conformément à la nouvelle vision du COHO qui s’inscrit dans une dynamique axée sur le changement.
Chaque année, le mois d’octobre est consacré à la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer. Une femme sur huit (8) court le risque de développer la maladie. Pourtant s’il est détecté tôt, le cancer peut être guéri dans 90% des cas ; il faut en parler, informer, sensibiliser pour le prévenir. C’est pourquoi l'Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC-Niger) en partenariat avec l'ONG Cancer Action organise la première édition de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus pour les femmes des Médias.
Le lancement des activités a eu lieu le samedi 16 octobre au Centre de la Santé de la Reproduction sis au quartier Poudrière. Au cours d'une cérémonie de lancement ponctuée par des interventions aussi importantes les unes que les autres. Avec en ligne de mire des messages forts sur la maladie, et un accent particulier sur la prévention. Les femmes des medias ont bien répondu à l’appel pour cette noble cause, celle de lutter contre la propagation de la maladie. Elles étaient bien là, pour se faire dépister et dire non au cancer de sein ; et aussi pour se préserver, préserver la santé des femmes, des filles en les sensibilisant sur le cancer de sein et du col de l’utérus.
Pour marquer leur engagement à lutter contre cette terrible maladie et aussi pour mener à bien la campagne, il y' a eu la remise par APAC-Niger et ses partenaires de 200 kits de dépistage de cancer du col de l'utérus. Ces kits sont acquis sur fonds propres.
En lançant les activités de la première édition du dépistage des lésions précancéreuses du col de l’utérus et du sein , la Directrice générale du Centre National de la Santé de la Reproduction Dr Saadatou Ibrahim, a présenté ses remerciements à APAC Niger et l’ONG Cancer action qui n’ont ménagé aucun effort pour appuyer le centre pour la réalisation de cette activité dont elle souhaite la pérennisation et une extension surtout au niveau des femmes membres de l’association qui se trouvent dans les régions afin qu’elles puissent aussi en bénéficier. Selon elle, le cancer du sein est une maladie non transmissible, non infectieuse et qui peut être évitée grâce à une pratique importante simple et régulière qui est l'autopalpation des seins. Mais malheureusement 90% des cas de cancer sont diagnostiqués aux stades avancés avec 63, 37% des cas de décès. Elle a ajouté que les cancers invasifs du col de l’utérus quant à eux sont précédés par une longue période de la maladie à l’état précancéreux. « Le combat contre le cancer doit être actif et doit nécessairement passer d’abord par la sensibilisation sans relâche de la population puis le dépistage qui est une attitude active et très simple de recherche de lésions précancéreuses». Elle a saisi l’opportunité pour inviter toutes ses sœurs quel que soit leur âge, à se mobiliser massivement et sans hésiter pour se faire dépister au Centre National de Santé de la Reproduction ; le dépistage est simple , indolore , gratuit et les résultats sont disponibles immédiatement. La Présidente de APAC-Niger Mme Amina Niandou a souligné l’importance de la journée avec pour objectif essentiel de sensibiliser les femmes en général sur l’importance du dépistage du Cancer et d'informer sur les dangers du cancer de sein et du col de l'utérus. Au Niger, le cancer de sein (27,36%) représente le cancer féminin le plus fréquent suivi du cancer du col de l'utérus (13,41%). C’est pourquoi, a-t-elle dit, depuis 28 ans, du 1er au 31 Octobre, associations, chercheurs et scientifiques des quatre coins du monde se rassemblent dans un but commun qui est celui d’informer sur l’importance du dépistage précoce du cancer du sein à travers un symbole fort : le ruban rose. La Coordinatrice de l'ONG Cancer Action Mme Nadia Zouladeini a, de son côté brièvement rappelé le but assigné à cette rencontre avant de présenter l’organisation qu’elle dirige. Ce mois d’octobre est pour nous associations et organisations, un mois marqué par des activités aussi intenses que diverses, notamment des séances d’informations et de sensibilisation sur le cancer, et des dépistages gratuits sur cette dangereuse maladie. « Nous invitons les uns et les autres à porter ce ruban rose pour montrer notre engagement en faveur de la lutte contre le cancer » a dit Nadia Zouladeini. Tout le long de la journée du samedi, des femmes principalement celles issues des médias publics et privés, sont venues des quatre coins de Niamey pour se faire dépister. Et la campagne concernera tout le mois d’octobre.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, M. Bazoum Mohamed a présidé hier matin à l’Auditorium Sani Bako, la 1ère Conférence de l’Association des Criminologues du Niger (ACRINI). Le thème de la conférence est «Pensées et pratiques de la criminologie au Niger, un nouvel axe à la croisée des enjeux sécuritaires». A travers cette conférence, il s’agit pour l’ACRINI de susciter auprès des autorités politiques, un plus grand intérêt et une meilleure place pour la criminologie, vue que cette science a un rôle fondamental à jouer dans notre pays face à la petite et à la grande criminalité ainsi que face à la criminalité organisée qui sont aujourd’hui une menace sérieuse à la paix sociale.
L’objectif de cette conférence est de créer un environnement interdisciplinaire d’expertise criminologique et développer un cadre d’échange scientifique et pratique dans le domaine de la lutte contre la criminalité, la prévention du crime et de la délinquance. Un thème qui sera animé par le Pr Gueu Denis, Enseignant Chercheur à l’URF de criminologie de l’Université Felix Houphouêt Boigny de Cote d’Ivoire.
«On ne saurait parler de la criminologie sans faire référence à l’histoire de l’Institut National de Criminologie d’Abidjan aujourd’hui devenu l’URF de criminologie et notamment le 16ème cours international de criminologie qui s’est tenu à Abidjan du 12 au 24 septembre 1966, marquant ainsi le début de la criminologie en Afrique noire suite à une résolution des délégués des nations participantes à ce cours. Les participants à cette réunion scientifique en 1966 ont constaté l’augmentation et la gravité croissante de la criminalité tant en milieu urbain qu’en milieu rural en Afrique Subsaharienne. Ils ont donc reconnu qu’il fallait dès lors promouvoir la recherche scientifique systématique sur tous les aspects de la criminalité africaine», a dit la Secrétaire Exécutive de l’Association et Présidente du Comité d’organisation, Mme Fatouma Ly.
Le gouverneur de la région de Maradi, M. Zakari Oumarou, a présidé, samedi dernier à Dakoro, les travaux de l’atelier de lancement et de validation du plan d’activité de la Tribune Pastorale. Financée par le Projet d’Appui à la Sécurisation de la Mobilité Pastorale (Zamtapo), cette « Tribune Pastorale » a pour objectif principal de contribuer à la promotion d’une société civile pastorale responsable, dynamique et suffisamment outillée pour la défense des intérêts des éleveurs et le développement du secteur de l’élevage. Dans son discours de lancement, le gouverneur de la région de Maradi a rappelé que le secteur de l’élevage représente un atout majeur pour le Niger et contribue de manière substantielle à la sécurité alimentaire, à la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de la balance commerciale du pays. Pour lui, malgré que ce sous-secteur ait généré 62 % des exportations globales et contribué pour 11% au PIB en 2012, il est confronté à de nombreuses contraintes qui limitent sa contribution au développement socioéconomique du pays.
Les confrontations entrant dans le cadre de la 1ère édition de la Coupe du Président de la République se sont déroulées du 18 au 20 Juin 2021 dans la nouvelle Arène Yacouba Ango dit Kantou de Maradi dans la discipline et le fair-play. Ce sont des combats riches en techniques et des belles chutes que les lutteurs ont offerts au public dans l’aire de combat d’une arène entièrement rénovée. La finale s’est soldée par le sacre de lutteur de Dosso Issaka Issaka à l’issue d’un affrontement tendu, un combat épique entre deux gladiateurs de la lutte traditionnelle bien connus du public.
La finale de la 1ère édition de la Coupe du Président de la République a en effet opposé Kadri Abdou dit Issaka Issaka de Dosso et Ousmane Hassane de Tillabéry. Le pugilat était plus long que prévu dans une arène de Maradi pleine à craquer. Issaka Issaka a été mené tout au long de la confrontation par le Champion national en titre pendant près de 30 minutes. Il a fallu, selon beaucoup d’observateurs avertis de la lutte, une défaillance arbitrale pour que Issaka Issaka arrive au bout de son adversaire s’offrant ainsi la prestigieuse coupe du Président de la République, SE Mohamed Bazoum. Il a reçu des mains du ministre de la Jeunesse et des Sports une Coupe et une enveloppe d’un million de FCFA et le trophée.
Pour ce qui est du classement général, Noura Hassan de Dosso a été classé 3ème, tandis que Sabo Abdou de Niamey a occupé la 4ème place. Tous les lutteurs ayant pris part à la compétition ainsi que les membres des délégations ont été récompensés.
Pour ce qui est des demi-finales, Ousmane Hassane a affronté Noura Hassan qu’il a éliminé en une minute 28 secondes ; tandis que Issaka Issaka a battu Sabo Abdou après l’avoir épuisé physiquement et mentalement.
Il est important de rappeler que la première journée des compétions a mis aux prises les lutteurs ayant produits des combats extraordinaires. A l’issue de pugilats, 16 lutteurs ont franchi la première phase à savoir Aibo Hassan, Sani Abou, Badamassi Oumarou et Maty Souley qui sont tous de la région hôte Maradi, tandis que Tahoua a pu s’en sortir qu’avec trois gladiateurs notamment Yahaya Kaka, Abdousalami Soumaila et Laouali Dan Tambeye. La région de Niamey a également sauvé trois de ses lutteurs à savoir Tassiou Ibrahim, Sabo Abdou et Aminou Ali qui a brisé l’espoir de Saley Daouda d’Agadez dans une confrontation qui semblait pourtant à la portée de Saley compte tenu de son expérience et de son gabarit. La région de Tillabéri a fini la première phase avec deux lutteurs dont le champion en titre Ousmane Hassane et Halidou Garba.
Dosso a traversé la phase de 16ème de finale avec deux lutteurs notamment Issaka Issaka, et Noura Hassan qui a écourté le parcours de Idi Chaibou Chirganiya de Tahoua. Les régions d’Agadez et Zinder ont fini avec un lutteur par région respectivement Souleymane Haladou et Laouali Abdou Dan Tela. Quant à la région de Diffa, elle a perdu tous ses combattants. Les compétitions ont repris le Samedi matin avec la phase de 8ème des finales. Les invaincus de la première journée se sont retrouvés pleins d’émotion. Si certains lutteurs se sont affirmés, d’autres ont été désillusionnés. C’est le cas de Sani Abou emporté par la foudre de Tassiou Ibrahim de Niamey. Quant à Abdousalami Soumaila, il a été éjecté de la course par Laouali Abdou Dan Tela. Même s’il était donné favori de la confrontation, Abdousalami Soumaila a été surpris par la technique de Dan Tela. Pour sa part, Sabo Abdou a mis en déroute Laouali Dan Tambeye avant de rejoindre les sept autres qualifiés au quart de finales qui sont Tassiou Ibrahim, Aibo Hassan, Badamassi Oumarou, Noura Hassan, Kadri Abdou dit Issaka Issaka, Laouali Abdou Dan Tela, Ousmane Hassane.
Dans la soirée, les huit lutteurs invaincus se sont affrontés. C’était un exercice ayant permis d’éliminer quatre lutteurs pour passer en demi-finales qui se sont tenues dans la matinée du dimanche 20 Juin 2021. Des chutes se sont enchainées, certaines plus impressionnantes que d’autres. Aibo Hassan de Maradi qui est la coqueluche de la région hôte a affronté Issaka Issaka. Le jeune lutteur de Maradi a secoué son adversaire avant de mordre le sol par manque d’expérience et du fait de l’écart technique. Pour ce qui est de Laouali Dan Tela, il a observé une vive résistance de la part de Ousmane Hassane. Malgré ses belles intentions, il a fini par céder et libérer le boulevard au champion national en titre. S’agissant de Tassiou Ibrahim, il estimait se débarrasser de Noura Hassan, mais il a été surpris par la force physique du lutteur de Dosso. Il a été mis au sol de force par son challenger. Quant à Sabo Abdou, il a très vite écarté Badamassi Oumarou de son chemin. Ajoutons que les quatre lutteurs qualifiés se sont retrouvées en demi-finales. Il s’agit de Kadri Abdou dit Issaka Issaka de Dosso, Noura Hassan de Dosso, Ousmane Hassane de Tillabéry, et Sabo Abdou de Niamey.
Les femmes entrepreneures et promotrices des différentes sociétés de restauration notamment la société de Suivi et Assistance Tarbiya (SAT) ; Berry’s ; Denny’s ; Sahara Sahel Foods, en collaboration avec le Centre Nigérien de Promotion Touristique, ont organisé le 15 juin dernier à Niamey une journée gastronomique «les Mille et une Bouffes» typiquement nigérienne. L’objectif de la foire est de présenter aux étrangers le savoir-faire mais aussi de faire la promotion des recettes locales. La cérémonie qui a pour thème « un voyage culinaire à travers le Niger» était placée sous le haut patronage du Haut Commissariat à l’Initiative 3N.
Selon la Directrice de la société de Suivi et Assistance Tarbiya (SAT) et organisatrice du festival gastronomique, Mme Nadia Tari Bako, la journée gastronomique «Les Milles et une Bouffe» est une exposition des mets de toutes les régions du Niger. «Nous avons choisi cette journée pour exposer tous nos mets, les mettre en valeur et aussi présenter aux étrangers nos mets locaux pour leur dire qu’on a une culture propre à nous et il y aussi du tourisme » a-t-elle déclaré.
Le Haut Commissaire à l’initiative 3N, M. Ali Bety, parrain de cette cérémonie a salué l’initiative de ces jeunes entrepreneurs. « Ce qu’ils ont présenté ici confirme qu’on a eu raison de les soutenir parce qu’ils valorisent les produits du répertoire Nigérien et ils contribuent à promouvoir les activités de l’initiative 3N » a déclaré M. Ali Bety. Il a encouragé les initiateurs pour cette belle initiative, en particulier dans le contexte actuel du Niger où nous avons le sommet de l’Union Africaine dans quelques semaines. «Faire ces exercices, promouvoir la gastronomie Nigérienne à partir des produit locaux de l’Agriculture ou des produits forestiers non ligneux, c’est quelque chose d’extraordinaire » a-t-il dit.
Comme pour talonner l’évènement annuel du monde rural nigérien qu’est le Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage (SAHEL- Niger), un autre événement s’ouvre ce matin 21 février toujours à Niamey. Il s’agit de la 1ère édition du Festival international du Mil (FESTIMIL). Organisé conjointement par le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage et la Fondation Tattali Iyali de la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou, le FESTIMIL se veut un cadre d’échanges entre les différents acteurs pour la promotion et le développement de la production et de la valorisation de cette céréale – le mil.
Le FESTIMIL se veut un cadre d’échanges entres les pouvoirs publics, les institutions de recherches, les experts, les producteurs, les transformateurs et le secteur privé. Le mil occupe une place de choix dans les communautés nigériennes tant dans la perspective de la production agricole que dans celle de leur alimentation. Cet attachement des populations nigériennes est a attiré la curiosité des scientifiques. En effet, souligne un document du ministère de l’Agriculture (le TDR du FESTIMIL), Le mil est largement utilisé en Afrique au sud du Sahara. « En tant que ‘’Smart Food’’ (aliment intelligent), il est bon pour l’environnement, les consommateurs (plus de 80% de la population en consomme matin, midi et soir durant toute leur vie), et l’agriculteur. Sa tolérance aux fortes températures, à la sécheresse et ses faibles besoins en eau font de lui une culture idéale, climato-intelligible et adaptée aux zones arides. Le mil constitue la principale source d’énergie alimentaire dans le Sahel, c’est aussi la source la moins chère pour apporter du fer et du zinc dans les régimes alimentaires des populations de la région» explique la même source.
Le Comité Indépendant des Jeunes de la Diaspora Nigérienne a tenu le weekend dernier au Palais des Congrès de Niamey, la 1ère édition du symposium des jeunes de la diaspora nigérienne. Placé sous le haut patronage de la Première dame Hadja Aissata Issoufou, le forum ayant pour thème « participation réelle et active de la jeunesse de la diaspora aux défis et aux opportunités du développement du Niger » a été présidé à son ouverture par son représentant, le Directeur Exécutif de la fondation Guri Vie Meilleure, M. Ousmane Nouhou Kadri, en présence de la ministre Déléguée chargée de l’intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, du ministre Porte-Parole du gouvernement, M. Zakaria Abdrahamane, et des représentants de plusieurs organisations nationales et internationales.
La 1ère édition de ce forum de la jeunesse nigérienne de l’extérieur, étalée sur les deux jours s’est déclinée en diverses activités scientifiques, culturelles et sportives. Le tout, dans l’objectif de permettre un climat d’échange et de concertation entre les nigériens de l’extérieur et ceux du pays, les jeunes entrepreneurs et leaders, et toute partie prenante sensible aux questions du rôle de la diaspora dans le développement du pays. « La cérémonie ouverte en ce jour marque sans aucun doute l’avènement d’une jeunesse de la diaspora nigérienne entrepreneuse, outillée, et motivée à relever les défis du développement » a affirmé la ministre déléguée chargée de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, Mme Lamido Ousseini Salamatou Bala Goga, sur un ton plein d’enthousiasme, après avoir adressé de vive voix les salutations et la reconnaissance de la nation à l’endroit de la jeunesse nigérienne dans sa généralité et à celle de la diaspora en particulier. C’est pourquoi, elle a exprimé au nom du gouvernement, ses nobles encouragements à l’égard de la belle initiative qu’est le symposium des jeunes de la diaspora nigérienne. « La jeunesse nigérienne, étant le fer de lance de l’émergence, dans son ensemble occupe une place de choix dans l’agenda politique des plus hautes autorités de notre pays, au premier rang desquelles, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou» a indiqué la ministre.
Le Haut Commissariat à l’Informatique et aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (HC/I/NTIC) a organisé, samedi dernier, la première édition de la journée ‘’portes ouvertes’’ sur les TIC. C’est le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique M. Sani Maigochi qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette journée dans les locaux de l’Ecole Supérieure des Télécommunications (EST) de Niamey en présence des membres du gouvernement, des députés nationaux, du Haut Commissaire aux TIC, des responsables des opérateurs des télécommunications et de plusieurs invités. Cette activité vise entre autres à booster l’utilisation des TIC au Niger, à encourager l’innovation et à inciter les populations à consommer les produits issus de nos talents.
Le samedi et dimanche derniers ont constitué les deux premiers jours des compétitions de la 42ème édition du Sabre national de lutte traditionnelle qui se tiennent cette année à Niamey. Ces deux premières journées ont vu la chute de plusieurs lutteurs parmi lesquels des grands favoris. Elles ont aussi permis au public de découvrir d'autres jeunes lutteurs talentueux et d'avenir. Les spectateurs ont assisté à des combats de grande facture.
Hier dimanche 26 décembre, deuxième journée les rencontres se sont poursuivies avec au programme Zinder contre Agadez et Dosso contre Tahoua dans la matinée, puis Niamey contre Maradi et Tillabéri contre Diffa dans l’après midi.
Ainsi, à l'issue des deux rencontres de la matinée Agadez a battu Zinder sur le score de 5 à 4 et un match nul. Ce qu'il faut retenir dans cette confrontation, c’est que Zinder a perdu un de ses invaincus, le lutteur Gali Kabirou, mais elle a conservé son favori Lawali Abdou Dan Tela qui a pu passer que grâce à un avertissement écopé par le lutteur d’Agadez. Cette région (Agadez) a conservé ses deux favoris invaincus que sont Saley Daouda et son dauphin Mahaman Baba. La deuxième rencontre de la matinée, certes la plus alléchante a vu s’affronter les écuries de Dosso et Tahoua. Elle s’est soldée par un score de 5 victoires pour chacune des deux équipes. On retiendra que les deux équipes ont chacune perdu des invaincus et pas des moindres. Tahoua a perdu deux et garde 4, tandis que Dosso a perdu 3 invaincus et en garde 4 dont l’archi favori au Sabre en la personne de Issaka Issaka. Toutefois, son combat face Dan Tambèye a été jugé truqué par la commission chargée des combats truqués. Ce qui a amené la fédération nigérienne de luttes (FENILUTTES) à infliger de lourdes sanctions au lutteur de Tahoua Dan Tambèeye, dont une suspension d’un an de toutes les compétitions ainsi que son non remplacement par l’équipe de Tahoua pour la suite des compétitions de cette 42ème édition, cela conformément aux dispositions du Code de la lutte traditionnelle.
Dans l'après-midi, l’écurie de la région de Niamey a croisé le fer avec celle de Maradi tandis que l’écurie de Tillabéri a affronté celle de Diffa. La première confrontation s’est soldée par un score de 5 victoires pour Niamey et 4 pour Maradi et un match nul. Une rencontre électrique et plein de rebondissements. En effet, au deuxième combat qui a opposé Sabo Abdoulaye de Niamey à Dala Abani de Maradi et qui s’est soldé par un match nul, l'entraîneur de Niamey Barmou Lallé a saisi le jury pour une victoire en faveur de son lutteur Sabo Abdoulaye car selon lui, "le lutteur de Maradi aurait saisi la culotte de son lutteur et l’aurait même mordu pendant du combat". Mais le jury a entériné la décision de l'arbitre. Le lutteur de Niamey et son encadrement ont protesté retardant le combat suivant. La tension s’est finalement estompée et les combats ont repris après une trentaine de minutes d'interruption. A l'issue de cette rencontre 5 invaincus de Niamey y compris son leader Yacouba Adamou sont sortis, mais Niamey a perdu deux gros morceau Sabo Abdoulaye et Adamou Abdou. Maradi elle a conservé 4 invaincus dont Aïbo Hassane un des favoris de cette édition.
La deuxième rencontre d’hier après-midi était tout aussi attendue parce qu’il ya le champion en titre Ousmane Hassane de Tillabéri sur la liste. Entré en combats en 4ème position, le détenteur du Sabre n’a pas fait trop de détails et a fait mordre la poussière à son adversaire de Diffa. La rencontre entre les deux régions de l’extrême Est et l’extrême Ouest du pays s’est finalement soldée par le score de 5 victoires à 4 en faveur de Tillabéri et un match nul. Il faut noter aussi ici, l’issue du combat de Mansour Issa, fin technicien de Diffa est allée jusqu’au comité ad’hoc, à la suite d’une réclamation formulée par Tillabéri, puis un appel de Diffa.
Il faut rappeler que le samedi 25 novembre, première journée des compétitions, a vu s’opposer dans la matinée, la région de Dosso (incontestable favori) à celle de Tillabéri (détentrice du Sabre). Cette rencontre s'est soldée par une victoire de Dosso par 7 contre 3 pour Tillabéri. A l'issue de cette rencontre il faut noter que de grands favoris des deux régions sont sortis invaincus sauf Noura Hassan et Soumaila Abdou de Dosso. Le détenteur en titre du Sabre à savoir Ousmane Hassane de Tillabéri s'en est sorti à l'issue de son combat contre Moussa Oumarou, après une minute 56 secondes. Ousmane Hassane sera accompagné par deux autres invaincus de Tillabéri à savoir Halirou Aminou et Anass Amadou. Quand au leader de Dosso Issaka Issaka et ses compagnons Ali Seyni, Issiakou Moussa, Ibrahim Namata ont remporté leurs combats.
La deuxième rencontre de la matinée a opposé les lutteurs d'Agadez à ceux de Maradi. Cette rencontre s’est soldée par une victoire de Maradi, avec 6 victoires contre 2 pour Agadez et 2 combats nuls. Là également, il faut noter la victoire sans difficulté du grand favori Aïbo Hassan de Maradi qui a lutté en dernière position. Outre Aïbo Maradi garde d'autres potentiels favoris à l'image de Dala Abani, Idi Yelo, Malam Klemboua, Maty Souley. Cependant Maradi a perdu un de ses grands et expérimentés lutteurs, Moussa Abdoulaye tombé sous la foudre de Saley Daouda, grand favori et espoir d'Agadez. Saley Daouda sera accompagné par Mahaman Baba Harouna qui n'est pas des moindres parmi les favoris. Mais Agadez a perdu également un favori en la personne de Rabiou Abdou Kankoura qui s'est vu contraint à un match nul face au jeune lutteur de Maradi Badamassi Oumarou.
Dans l'après-midi, de cette première journée les compétitions ont mis aux prises les régions de Tahoua contre Diffa et Niamey contre Zinder.
Dans la première opposition, Tahoua a remporté la partie face à Diffa sur le score de 6 victoires à 3 et un match nul. Dans cette rencontre Tahoua a perdu deux de ses favoris, à savoir Dan Tambaye et Yahaya Kaka. Si Dan Tambaye a été terrassé par son adversaire, Mourtala Ibrahim, Yahaya Kaka lui a été tenu en échec par le jeune espoir de Diffa Ibrahim Laouali. Pour Diffa, son favori Mansour Issa est sorti victorieux de son combat face à un jeune de l'Ader Bello Illa. Mansour sera accompagné par Mourtala Ibrahim tombeur de Dan Tambaye et de Daouda Sarko. Mais Diffa perd Ari Kabaléwa un autre espoir de cette région.
La deuxième rencontre a mis aux prises, la région de Zinder à celle de Niamey. Cette rencontre s'est soldée par un score sans appel de 8 contre 2 en faveur de Niamey. Il faut dire que Niamey avec sa jeune équipe n'a pas eu des difficultés pour arriver à bout de l'équipe de Zinder. Tous les grands favoris de Niamey sont sortis victorieux de leurs combats. Il s'agit de Yacouba Adamou, Adamou Abdou, Tassiou Ibrahim et Sabo Abdoulaye. Mais il faut compter avec les autres invaincus de Niamey, Abdoulaye Habibou, Aboubacar, Abdou Hassan et Aminou Ibrahim. La région de Zinder garde encore son leader Laouali Abdou Dan Tela, qui sera accompagné du jeune Kabirou Gali. Le public a apprécié des combats très bien animés entre Zinder et Niamey.
Le programme d'aujourd'hui lundi 27 décembre 2021 prévoit, dans la matinée la rencontre entre Tahoua et Maradi, puis Tillabéri et Zinder. Dans l’après, Diffa croisera Agadez et la soirée sera clôturée par le choc entre Dosso et Niamey.
A la fin de la 2ème journée, 22 lutteurs restent encore invaincus sur les 80.
Les compétitions entrant dans le cadre de la première et de la deuxième journée de la 43ème édition du Sabre National de lutte traditionnelle se sont déroulées le weekend dernier dans l’arène improvisée du stade de la concorde de Diffa. Hier dimanche, la matinée a été marquée par la double confrontation Tahoua- Niamey et Dosso-Zinder ; et dans l’après-midi Diffa-Tillabéri et Agadez-Maradi. Il importe de faire une mention spéciale au public sportif de la capitale du Manga, qui impressionne par sa mobilisation sans faille pour remplir les gradins du stade de la concorde.
Hier matin, les colosses de Niamey n’ont pas fait de détails dans leur opposition face à leurs adversaires de l’écurie de l’Ader qu’ils ont laminés sur le score sans appel de 7 victoires contre 3. Mais le plus grave, c’est que Tahoua a perdu deux ténors de son écurie, en l’occurrence Zakirou Zakari, 4ème du dernier championnat de Niamey, devant Abdoul Rachid Chagon Yacouba ; et l’ancien champion Yahaya Kaka qui a trébuché devant Illia Mamane. Mais Niamey a perdu aussi un étalon en l’occurrence Adamou Abdou qui a mordu la poussière face à Noura Hassane. Lors de la deuxième opposition matinale, l’écurie de Dosso a dicté sa loi à l’équipe de Zinder en lui infligeant un score de 7 victoires contre 3. Cependant Zinder a pu sauver ses deux invaincus Laouali Dan Tela et Idi Nabagaoua, vainqueurs de Soumaila Abdou et de Jamilou Chaibou. Dans l’après-midi, Diffa a affronté Tillabéri ; et Agadez a rencontré Maradi.
Samedi dernier, la 1ère journée a démarré tôt le matin par l’opposition Dosso-Agadez. Pendant qu’on attendait un naufrage collectif des coéquipiers de Saley Daouda, on eut plutôt droit à une rencontre des plus serrée tant la rivalité entre les vingt lutteurs était grande. Les dossolais qui avaient les faveurs des pronostics, ont donné le ton en alignant une belle série de victoires avant de se faire rejoindre au score aux forceps 5 victoires partout. En effet aux brillantes sorties de Ali Seyni face à Ayouba Hassane d’Agadez, de Issiakou Moussa devant Oumarou Salifou, de Kadri Abdou alias Issaka Issaka devant Chaibou Arji, de Lawali Dan Tambey et Jamilou Chaibou devant respectivement Harouna Baba et Dardayé Zakari sont venus répondre les exploits de Saley Daouda face à Soumaila Abdou de Dosso, de Rabiou Abdou Kankoura devant Abdou Saadou, de Almayaou Mahamadou face à Habibou Moussa, de Souleymane Halidou face à Moussa Oumarou et de Hassane Adamou devant Abdoul Aziz Souley. C’est dire que dans ce duel à couteaux tirés, Agadez a tenu la dragée haute à Dosso et parfaitement partagé les points, 5 victoires partout, à l’issue de la confrontation.
Cette rencontre a laissé la place à l’opposition Niamey- Tillabéri. C’est Niamey qui sort vainqueur de ce derby de la région du fleuve sur le score 6 victoires contre 4 pour Tillabéri. Les ténors des deux écuries ont su tirer leur épingle du jeu à l’exception d’Aminou Ibrahim qui a brillé de mille feux lors de l’édition de 2021, mais qui a courbé l’échine cette année face à Saadou Bagouma. Dans l’après-midi, le public du stade de la concorde a eu droit à une belle correction de Zinder face à Maradi (7 victoires contre 3), et celle de Diffa face à Tahoua sur le même score de 7 victoires contre 3. La chute de Mansour Issa devant Noura Hassane de Tahoua, est perçue par ses fans diffalais comme un véritable désastre. A une moindre mesure, la chute de Souley Rabagardama de Diffa face à Abdel salam Samaila de Tahoua est un autre signe de la mauvaise forme qu’affiche l’écurie du Manga.
A l’issue des confrontations de la soirée, il ne reste plus que 24 lutteurs invaincus. Pour la journée d’aujourd’hui, Zinder rencontrera Agadez et Tillabéri croisera Tahoua dans la matinée. Dans l’après midi, on assistera à la rencontre entre Maradi et Dosso puis Niamey et Diffa.
Le Sabre National 2023 a enflammé l'arène Aboubacar Djibo d'Agadez avec des moments de lutte traditionnelle palpitants. La deuxième journée a tenu toutes ses promesses, avec des oppositions mémorables entre Dosso et Zinder, ainsi que Tillabéri et Diffa.
Matinée Explosive
Dosso surpasse Zinder (6-4) Dosso, après une défaite initiale face à Agadez, a repris le contrôle avec une victoire significative de 6 à 4 contre Zinder. Les lutteurs d'Issaka Issaka ont imposé leur domination, envoyant au sol le leader de Zinder, Dan Tela, et Roufai Salissou. Zinder conserve néanmoins trois invaincus.
Tillabéri Domine Diffa (8-2) Dans un autre affrontement, Tillabéri a écrasé Diffa 8 à 2. Kamilou Lawan et Mahamadou Moudjitaba de Diffa ont subi des défaites, ne laissant que Mansour Issa invaincu. La forme impressionnante de Mansour Issa a été un point fort de la compétition. Récapitulatif de la Première Journée
La compétition avait commencé avec Tillabéri s'imposant contre Maradi 7 à 3. La chute prématurée de Badamassi Oumarou de Maradi a marqué une entrée ratée pour l'équipe du Katsina. Le match Zinder-Niamey a vu Yacouba Adamou de Niamey surpris par Oumarou Abdou Hadi de Zinder, aboutissant à un match nul de 5 victoires chacun.
Après-Midi Intense
Diffa Tombe Face à Tahoua (3-7) L'après-midi a commencé avec une lutte acharnée entre Diffa et Tahoua. Tahoua l'a emporté 7 à 3, marquant la débâcle de l'écurie du Manga avec les éliminations de Malam Klé M’Boua et Dalla Abani.
Agadez Surclasse Dosso (6-4) L'événement phare de l'après-midi a été l'affrontement entre Dosso et la région hôte, Agadez. Dans une revanche impressionnante, Agadez l'a emporté 6 à 4. Le retour de Laminou Maidaba après une décennie d'absence a ajouté une dose de spectacle, tandis que le champion en titre, Issaka Issaka, a démontré sa détermination.
Perspectives pour la Suite
Avec des éliminations surprenantes, des moments forts et des performances exceptionnelles, le Sabre National 2023 se profile comme l'un des tournois les plus passionnants de ces dernières années.
Le processus de concrétisation de l’Alliance des Etats du Sahel (A.E.S) se poursuit à travers les réunions d’experts et celles des ministres des pays membres de ladite organisation. C’est ainsi que les ministres en charge des Affaires étrangères se sont réunis le 30 novembre 2023 à Bamako, au Mali. Mme Olivia Ragnaghnewendé Rouamba du Burkina Faso, M. Bakary Yaou Sangaré du Niger et M. Abdoulaye Diop du Mali ont ainsi examiné les recommandations issues des travaux des Experts tenus préalablement. Il s’est agi notamment pour les chefs de la diplomatie des trois pays d’examiner le processus d’opérationnalisation stratégique de l’AES ; de déterminer les aspects relatifs aux organes à mettre en place ainsi que l’articulation entre l’expertise existante et les acquis capitalisés par l’Autorité de Développement intégré du Liptako-Gourma et l’AES et d’accorder une attention particulière à la coordination de leurs actions diplomatiques et politiques ainsi que les questions de communication, en ces temps de guerre informationnelle.
Dans son discours à l’ouverture de cette réunion, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, M. Bakary Yaou Sangaré a rappelé les relations séculaires, fraternelles et amicales qui ont toujours existé entre les trois pays et entre les peuples du Liptako Gourma. Pour lui, cette 1ère réunion des ministres des Affaires étrangères est un tournant décisif et historique dans la marche inexorable des peuples du Liptako Gourma vers leur indépendance véritable et leur pleine souveraineté. Il a ensuite souligné que la signature de la Charte du Liptako Gourma instituant l’Alliance des Etats du Sahel (A.E.S) traduit la détermination des trois chefs d’Etat de doter cette organisation d’une architecture institutionnelle pleinement opérationnelle.
« Sous le leadership du Général de Brigade Abdourahamane Tiani, du Colonel Assimi Goïta et du Capitaine Ibrahim Traoré, l’AES est en train de prendre son envol et rien ne peut l’arrêter», a déclaré sans ambages M. Bakary Yaou Sangaré et d’ajouter que l’espoir que suscite cette organisation va au-delà des peuples de l’espace Sahelien. « L’Afrique toute entière a les yeux rivés sur cette nouvelle dynamique de coopération stratégique basée sur les principes de souveraineté, d’intégration et de solidarité agissante », a-t-il estimé. En effet, en décidant de mutualiser leurs efforts, les trois pays entendent aussi prendre leur destin en main. Du reste, initialement limitées à la sécurité et à la défense, les compétences de l’AES ont été élargies aux domaines politique, diplomatique et au développement économique, conformément à la vision des trois Chefs d’Etat.
La ministre burkinabè des Affaires étrangères a abondé dans le même sens soulignant les défis communs auxquels les trois pays sont confrontés depuis plus d’une décennie, notamment sur le plan sécuritaire. « Des armées étrangères aux moyens colossaux ont été déployées, des stratégies endogènes ont été expérimentées, des rencontres sous régionales, régionales et internationales sur la question ont été organisées sans grand succès sur le terrain de la lutte contre le terrorisme dans notre région », a-t-elle rappelé. Elle a ajouté à cela le manque de solidarité évident des instances sous régionales et régionales africaines, beaucoup plus préoccupées à prendre des sanctions injustes et inhumaines contre les populations des pays en transition politique déjà durement éprouvées par les effets néfastes du terrorisme.
Mme Olivia Ragnaghnewendé Rouamba a souligné la clairvoyance des Chefs d’Etats des trois pays pour avoir mis en place l’AES et à travers elle, une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle dont les premiers résultats se font déjà ressentir sur le terrain ainsi que l’atteste la reprise de la ville de Kidal par les FAMas.
Procédant à l’ouverture officielle de cette réunion, le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale a exprimé tout l’honneur que ressent le peuple malien de recevoir les délégations des deux pays frères. Surtout en cette période de l’histoire de la sous-région où la menace terroriste est élevée, nos pays, berceaux de cultures riches et de communautés diverses, ont été touchés par les actions des Groupes armés terroristes. « La réaction résolue de nos Armées nationales, leur dévouement indéfectible et leur courage ont été des piliers essentiels. C’est grâce à l’engagement de nos forces armées que des progrès significatifs ont été réalisés dans la restauration de la paix et de la stabilité. Nous leur rendons un hommage appuyé car ils incarnent la résilience de nos peuples et je m’incline respectueusement à la mémoire de toutes les victimes, civiles comme militaires, de la crise au Sahel », a déclaré M. Abdoulaye Diop.
Le ministre malien a insisté sur la nécessaire coordination sans faille et une collaboration étroite dans la lutte contre le terrorisme, tout en précisant que l’AES ne se limite plus à la défense et à la sécurité. « Nous aspirons, entre autres, à faire de l’AES un espace où l’indépendance et le développement économique dans toutes leurs composantes sont solidement ancrés. Nous parviendrons à l’atteinte de ces objectifs à travers, entre autres, la poursuite de nos concertations diplomatiques et politiques », a-t-il expliqué. Il a appelé ses pairs à démontrer ensemble que l’engagement des trois pays n’est pas seulement un acte formel, mais une promesse vivante. « Le monde regarde vers nous », fait-il observer.
Le ministre malien des affaires étrangères a aussi insisté sur les nouveaux paradigmes de coopération avec nos pays, notamment le respect de notre souveraineté pleine et entière, et le refus de tout diktat extérieur, d’où qu’il vienne.
Le ministre de l’Élevage, porte-parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a présidé mardi matin, la réunion du cadre de concertation Etat- Partenaires Techniques et Financiers (PTFs) du sous-secteur de l’élevage. L’objectif visé à travers cette 1ère réunion, est d’accompagner ledit Ministère dans la mise en œuvre des orientations politiques du gouvernement dans le sous-secteur de l’élevage. L’ouverture des travaux a été marquée par la présence de la Cheffe de file des Partenaires Techniques et Financiers du sous-secteur de l’élevage, SE Mme Myriam Bacquelaine, ambassadeur de Belgique et de plusieurs invités.
A l’ouverture de cette rencontre, le ministre de l’Elevage, porte-parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri a rappelé que la politique agricole du Niger a consacré une place de choix à l’élevage à travers sa déclinaison sectorielle. En effet, le Gouvernement de la République du Niger en adoptant cette initiative a placé l’intensification de la production et des investissements au cœur de son dispositif opérationnel à travers des instruments d’intervention adaptés aux chaînes de valeur, aux régions et aux types d’exploitation.« Particulièrement dans le domaine de l’élevage, le Gouvernement du Niger a pris l’engagement de créer un environnement favorable à une meilleure compétitivité des productions animales et ce à travers entre autres, la mobilisation des ressources nécessaires et la création d’un cadre de référence coordonné pour le financement du sous-secteur de l’élevage », a-t-il affirmé.
Pour ce faire, l’Etat du Niger a mis l’accent sur le développement des chaînes de valeurs dont les avantages comparatifs et compétitifs sont connus. Il s’agit particulièrement de la chaîne de valeur lait, de la chaine de valeur bétail sur pied, viande, cuir et peaux et de la chaine de valeur avicole et pintade.
Dans le même cadre, le 14 juillet 2022, pour mieux accompagner ces chaînes de valeur, le Gouvernement a adopté un Programme dénommé Programme Pôles agro-industriels dont l’objectif est la transformation du monde rural et la modernisation de l’agriculture et de l’élevage à travers le développement des chaines de valeur végétales et animales.
La synergie dans les interventions, qui assurément va créer les conditions d’une source d’économie des ressources humaines, financières et matérielles sont attendues à l’endroit des partenaires et autres acteurs selon le ministre de l’Elevage.
Pour sa part, la Cheffe de file des Partenaires Techniques et Financiers du sous-secteur de l’élevage, Mme Myriam Bacquelaine, a indiqué que le secteur de l’élevage est soumis de manière récurrente aux aléas climatiques cycliques importants qui ont pour conséquence la persistance des déficits fourragers chroniques, voire les pertes de productions pastorales et la limitation des productions animales. Aussi, le déficit fourrager de la production pastorale de 2022 en est l’une des preuves, avec un gap de 36%. Quant à la transhumance, il faut noter qu’elle est tributaire et est mise à rude épreuve avec entre autres les défis sécuritaire, démographique, climatique, ….
Afin de soutenir le secteur laitier, la Cheffe de file des Partenaires Techniques et Financiers du sous-secteur de l’élevage indique que, le Ministère a facilité la mise en place de l’interprofession lait en fin d’année 2021, avec pour objectif de promouvoir la filière lait. Ainsi, selon les données du Programme National de Développement de la Filière lait (PNDF-lait), en 2020, la consommation moyenne de lait et produits laitiers était de 35 litres/habitant/an au Niger et se décompose comme suit : 31 litres issus de la production nationale 04 litres provenant des importations.
« La consommation de lait et produits laitiers importés (moyenne de 04 litres/habitant/an en 2020) coûte 20 milliards de francs CFA à l’économie nationale. Malgré ces importations, la consommation moyenne du Nigérien en lait et produits laitiers accuse un gap de 59 litres/habitant/an comparée à la norme recommandée par les Nations Unies qui est de 94 litres/habitant/an », a-t-elle souligné. C’est pourquoi, elle a affirmé que développer la filière lait local au Niger est primordiale car elle contribue à la réduction de la malnutrition infanto-juvénile, elle contribue à combattre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle ; elle favorise la transformation structurelle de l’économie de la production animale et augmente la résilience des acteurs de la filière.
Ils étaient nombreux les journalistes ayant choisi de mettre de côté toutes leurs préoccupations au profit de la couverture médiatique de la première session ordinaire du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) tenue le vendredi 9 septembre 2022 au Palais des Congrès de Niamey. Ce soir-là, les journalistes reporters venus d’organes divers, ne pouvaient pas imaginer le non-respect de leur profession de la part de la classe politique intervenu quelques minutes seulement après la cérémonie d’ouverture des travaux. « Nous demandons à la presse de se retirer de la salle », annonçait un des organisateurs de la réunion sans pour autant donner des motifs. Surpris, les reporters n’ont d’autre choix que d’obéir et d’accepter l’humiliation alors même qu’ils sont à la recherche de l’information susceptible d’édifier et de sensibiliser le public sur la situation d’insécurité et l’organisation des élections des nigériens de la Diaspora. Ce qui s’est passé au Palais des Congrès est un véritable recul de la classe politique nigérienne, incapable de comprendre que dans le processus de collecte, de traitement et de diffusion de l’information, le manque de précision du journaliste reporter, peut induire tout un peuple en erreur. Ce raccourci regrettable et déplorable du CNDP est totalement contraire à la vérité et à la promotion d’une démocratie digne de son nom. Déjà, les structures des médias se demandent sur les motivations de la classe politique en décidant de mettre hors salle les reporters ? C’est pour la première fois que de tel comportement se produit depuis la création en janvier 2004 du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP). Certes, on peut demander aux caméramans de se retirer de la salle mais pas aux journalistes dès lors qu’il ne s’agit pas d’un conseil de sécurité. Au regard des défis énormes auxquels fait face notre pays, notamment les questions sécuritaires mais aussi et surtout, celle de redynamisation du joyau commun aux partis politiques qu’est le Conseil National de Dialogue Politique (CNDP), la classe politique dans son ensemble doit revoir cette lacune afin de renforcer sa crédibilité et sa visibilité car sans les médias, le CNDP ne peut venir au bout des problèmes qui menacent la Nation, elle, qui aspire instituer désormais le dialogue au niveau des régions et des communes.
Le président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, le Général Mahamadou Abou Tarka a présidé, hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux de la première réunion du Comité de pilotage du Projet Mu Gina Gobé consacrant ainsi le lancement dudit projet. Ce projet est une des composantes du programme «d’Intervention au Soutien à la Sécurité et à la Stabilité au Niger» (I3S). Le Programme I3S est une contribution importante de l’Union Européenne à la stabilité du Niger et au renforcement de sa sécurité.
Ce projet est une initiative de l’Instrument contribuant à la stabilité et à la paix de l’Union Européenne soutenu par la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix et mis en œuvre par Search for Common Ground. Doté d’une enveloppe globale de 16,4 millions d’euros, le programme est articulé en trois composantes. Une première composante appelée RENFORCES est destinée à soutenir les Forces Armées Nigériennes. Une deuxième composante avec l’acronyme SOSESTA a pour objectif d’appuyer les Forces de Sécurité Intérieure. Enfin, la troisième composante, objet de la présente réunion, appuiera les efforts de la Haute Autorité a la Consolidation de la Paix dans ses missions de renforcement de la cohésion sociale et de la résilience des communautés frappées de plein fouet par les effets de l’activité des groupes armés terroristes. L’ensemble du Programme est sous la supervision du Premier Ministre.
Le projet Mu Gina Gobe, d’une durée de 18 mois vise notamment à soutenir le gouvernement du Niger, l’Union européenne et d’autres partenaires pour mettre fin à la violence qui affecte les populations des régions frontalières. L’action de ce Projet s’articule autour de trois objectifs spécifiques : renforcer la confiance entre les forces de défense et de sécurité, les autorités et les populations ; renforcer la cohésion verticale entre les autorités civiles, les autorités coutumières et les populations et renforcer la cohésion horizontale inter- et intra-communautaire.
A l’ouverture des travaux, le président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, le Général Mahamadou Abou Tarka s’est réjoui du fait que le Premier ministre vient de signer l’arrêté portant création, organisation et attribution du Comité Stratégique du Programme. «Cette instance est chargée de la coordination des composantes du programme de manière à en assurer la cohérence et obtenir la complémentarité dans les actions mises en œuvre», a-t-il ajouté. Selon le président de la HACP ce programme se propose de contribuer à la lutte contre l’insécurité et l’instabilité qui règnent dans certaines parties du territoire nigérien spécialement dans les régions de Tahoua et de Tillabéri, précisant que le premier défi qui se pose a la zone d’intervention du Projet est le retour et un fonctionnement optimal des services de l’Etat.
Auparavant, l’ambassadeur de l’Union Européenne en République du Niger, SE Dr Denisa-Elena Ionette a rappelé que face à la détérioration croissante du contexte sécuritaire et des réalités socioéconomiques dans les régions de Tillabéri et de Tahoua, l’Union européenne (UE) a décidé, en concertation avec l’Etat du Niger, de lancer un programme multisectoriel intitulé «Intervention au Soutien à la Sécurité et à la Stabilisation au Niger».
Dans son mot de bienvenue, la directrice pays de Search for Common Ground (Search), Mme Béatrice Abouya, a expliqué que Search est une organisation internationale spécialisée dans la consolidation de la paix depuis 1982. «Notre mission est de transformer la façon dont le monde gère les conflits, loin des approches conflictuelles, vers des approches collaboratives», a-t-elle déclaré. Search travaille au Niger depuis 2011 dans le cadre de programmes axés sur l’engagement des jeunes et des femmes dans la prévention de la violence. Cette organisation est aujourd’hui présente dans 3 régions à savoir Tillabéri, Tahoua et Diffa.
Le nouveau siège de la commission électorale nationale indépendante (CENI) de Niamey a abrité, hier 24 octobre 2019, la première réunion officielle du comité technique de coordination et supervision de l’appui de la communauté internationale à l’organisation des élections au Niger. Il s’agit de l’un des mécanismes de la mise en exécution du projet d’appui au cycle électoral du Niger (PACE-Niger). Ce projet s’inscrit, en effet, dans le cadre de l’assistance multiforme de la communauté internationale au renforcement des capacités techniques et opérationnelles des principaux acteurs impliqués dans le cycle électoral du Niger pour des élections crédibles et transparentes et la promotion de la bonne gouvernance.
Le comité technique sert donc de structure de coordination technique de l’appui de la communauté internationale au processus électoral, étant l’organe opérationnel du comité de pilotage. Et cette 1ère session officielle devait être mise à profit pour faire, dans un premier temps, l’état d’avancement dudit processus. Ensuite, définir les besoins pour les périodes 2019, 2020 et 2021 avant de déterminer les contributions et interventions des PTF dans le cadre de cette l’assistance au cycle électoral au Niger. Ainsi, la rencontre a réuni autour du président de la CENI, Me Issaka Souna, et le représentant-résident adjoint du PNUD, M. José Herman Wabo, plusieurs représentants des missions diplomatiques et consulaires, des partenaires techniques et financiers et évidemment des représentants de l’Etat.
Le Conseil National de Travail (CNT) a tenu, hier après-midi, sa 1ère session ordinaire au titre de l'année 2021 dans la salle des banquets du Cabinet du Premier ministre à Niamey. Six points sont inscrits à son ordre du jour. Il s’agit de l’examen et l’adoption du compte rendu de la dernière session ordinaire ; l’examen et l’adoption de l’état de mise en œuvre des recommandations de la dernière session du Conseil ; l’examen de l’état de mise en œuvre du projet d’acquisition de 15.000 parcelles ; discussion sur la revalorisation du SMIG, des salaires minima et de la pension ; l’examen de l’impact de la pandémie de la COVID 19 sur les entreprises au Niger ; l’examen de la problématique d’accès aux marchés publics par les entreprises nigériennes. C'est le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, président du Conseil National de Travail qui a présidé les travaux de ladite instance en présence des membres du CNT.
Procédant à l’ouverture des travaux, le Premier ministre a indiqué que cette session intervient au lendemain du 100ème jour d’une transition démocratique saluée par le monde entier, une transition, a-t-il dit, qui a consacré le passage de pouvoir entre deux Présidents démocratiquement élus qui a permis de conforter la maturité politique du peuple nigérien et la stabilité politique et sociale entretenue ces 10 dernières années. Le Chef du gouvernement a ensuite rappelé que le Conseil National du Travail est un organe tripartite de consultation et de concertation permanente dans le domaine du travail et des préoccupations qui s’y rattachent. «Sa mission est de créer les conditions d’une paix sociale indispensable à la consolidation des institutions démocratiques et républicaines et au développement socio-économique de notre pays», a-t-il précisé.
Pour le Premier ministre, les points inscrits à l’ordre du jour de la session présentent un intérêt particulier pour le Conseil. Ainsi, parlant des 15.000 parcelles «qui seront mises gratuitement à la disposition des travailleurs nigériens», le Chef du gouvernement a déclaré: «Il nous revient donc, aujourd’hui, de vérifier l’effectivité de la mise en œuvre de cette recommandation et de rechercher, si besoin est, d’autres mesures pouvant assurer la réussite dudit projet». Par rapport à la question de la revalorisation du SMIG, des salaires minima et des pensions, M. Ouhoumoudou Mahamadou a appelle «à la sagesse de tous pour mener des débats en tenant compte des défis actuels auxquels notre pays fait face et en jugeant de l’opportunité de cette demande».
Pour ce qui est de l’impact négatif de la pandémie de la COVID-19 sur les entreprises au Niger, le Premier ministre a d’abord rappelé le plan global de riposte qui comporte 3 volets, à savoir la gestion sanitaire, le soutien aux populations vulnérables et l’atténuation de l’impact du coronavirus sur la situation économique. Sur ce point précis, a-t-il souligné, «les échanges se pencheront sur l’impact de ces mesures sur la résilience de nos entreprises, de vérifier leur efficacité et de rechercher, au besoin, d’autres mesures susceptibles de relancer l’économie de notre pays». Le Chef du gouvernement a de ce fait rassuré que le gouvernement est et restera aux côtés des entreprises du secteur privé pour qu’elles soient plus performantes surtout dans le contexte d’intégration sous régionale et régionale où elles doivent prendre toute leur part. «Je suis tout aussi déterminé à renforcer le nécessaire dialogue avec l’ensemble des partenaires sociaux ainsi que j’ai pris l’engagement dans la Déclaration de Politique Générale que j’ai présentée devant l’Assemblée Nationale», a-t-il ajouté.
Le ministre de l'Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a présidé le 22 octobre à Niamey, l’ouverture des travaux de la première session du Cadre de Concertation sur l'Education Nationale de l'année scolaire 2021-2022. La présente session cadre avec un autre engagement du Président de la République de promouvoir des relations saines avec la société civile. Plusieurs questions relatives à l’éducation ont été débattues afin d’asseoir un climat de confiance et de dialogue entre les acteurs.
Au cours de cette journée, les participants ont échangé sur le cadre d'organisation dudit Ministère qui sera désormais le socle d’échanges et de réflexions sur le système éducatif mais également sur d'importantes thématiques ayant fait l'objet de la note de cadrage relative à la rentrée scolaire 2021-2022. Il s'agit entre autres mesures contenues dans ce document de cadrage d’assurer la qualité des enseignements apprentissages à travers un paquet d'activités notamment de mettre l'accent sur l'enseignement apprentissage de la lecture-écriture au primaire et au collège, d’assurer un soutien scolaire aux élèves en risque de décrochage, de mettre en œuvre les stratégies de remédiation pédagogique aux élèves des classes de 6ème en difficultés, d’organiser les formations continues des enseignants en lien avec leurs besoins spécifiques, de confier les classes de CI-CP ; 6ème et 5ème aux enseignants les plus expérimentés et d’utiliser les enseignants expérimentés comme référents pour accompagner les débutants.
Autres objectifs à atteindre, c’est aussi d’améliorer le pilotage du système. Il s’agit à ce niveau de créer le Groupe de travail éducation dans chacune des régions pour rendre le système éducatif plus résilient et prendre en charge les problèmes les plus sensibles, d’instaurer des réunions de coordination à tous les niveaux des structures du ministère, de renforcer le dispositif de suivi et de contrôle à tous les niveaux, d’élaborer un tableau de bord de gestion et de suivi du personnel enseignant mis à disposition ainsi que des effectifs des élèves et de la situation des infrastructures et équipements, de procéder à un contrôle des effectifs des élèves notamment dans les classes d'examens pour vérifier la régularité des inscriptions et des transferts. A cet effet des inspections inopinées seront diligentées pour identifier les inscriptions irrégulières des élèves dans les établissements publics et des sanctions sévères seront en conséquence envisagées contre les agents incriminés.
Toujours en ce qui concerne l’amélioration du pilotage du système éducatif, on retient entre autres mesures celle d’interdire formellement de faire payer des frais aux parents d'élèves, autres que ceux prévus de façon régulière par les structures communautaires dans le cadre de la mise en œuvre de leur plan d'action, d’ interdire également les cours privés dans les établissements publics, de procéder au contrôle régulier des établissements privés par rapport au respect de la règlementation en vigueur et réprimer les contrevenants, de mettre en œuvre toutes les stratégies incitatives à la scolarisation des filles contenues dans la Stratégie nationale d'accélération de l’éducation et de la formation des filles et des femmes” au Niger (SNAEFFF), notamment celles relatives à son maintien à l'école, de mettre en œuvre toutes les reformes
relatives à l'organisation administrative et pédagogique des Ecoles Normales et de lutter aussi contre toute forme de pratiques corruptives en milieu scolaire. Selon le ministre Rabiou Ousman, la présente session du cadre de concertation sur l'éducation nationale est une preuve que les responsables de l'éducation nationale ont pris le flambeau du combat pour une éducation de qualité.
La 1ère réunion du Comité de pilotage du Projet d’Accélération de l’Accès à l’Electricité (HASKE), s’est tenue le samedi 05 novembre 2022 à Niamey. Cette rencontre vise à jeter les jalons de mise en œuvre des activités du projet Haské qui vise à accélérer l’accès à des services énergétiques modernes au Niger, aux moyens de solutions d’énergie en réseaux et hors réseaux, ainsi que des solutions de cuisson propre. Ce projet, qui a une durée de cinq (5) ans, concerne toutes les huit (8) régions du Niger et est financé par la Banque Mondiale à hauteur de 317,5 millions USD. C’est le Secrétaire général du Ministère de l’Energie et des Energies Renouvelables et président dudit Comité, M. Balla Mahaman Rabiou, qui a présidé la cérémonie de lancement des travaux, en présence de plusieurs responsables administratifs des Ministères et des projets intervenant dans le domaine de l’énergie.
Dans son intervention, M. Rabiou a indiqué que le Projet Haské est une approche multi phases, qui vise à accélérer durablement l’accès à l’électricité au Niger mais aussi à soutenir la mise en œuvre de la Stratégie Nationale d’Accès à l’Electricité, à travers la construction d’infrastructures électriques. Le financement total de cette phase s’élève à 317,5 millions USD. Le projet comprend cinq (5) composantes. La 1ère composante ‘‘Renforcement et expansion des réseaux de transport et de distribution, pour accroître l’accès à l’électricité du réseau, pour un coût estimé à 195 million USD; La 2ème porte sur le renforcement de l’écosystème pour le développement des mini-réseaux solaires pour l’électrification rurale pour un coût estimé à 40 millions USD; la 3ème relative à l’amélioration de l’accès à l’électricité solaire, hors réseau, pour les Institutions publiques, les ménages, les usages productifs et aux solutions de cuisson propre et efficaces pour un coût de 50 millions USD ; la 4ème est l’amélioration opérationnelle des services publics, renforcement institutionnel, assistance technique et appui à la mise en œuvre, dont le coût est estimé à 32,5 millions USD et enfin l’intervention d’urgence contingente dont l’objectif est de fournir une intervention immédiate dans le cadre d’une urgence ou d’une crise qui répond aux critères d’éligibilité, le cas échéant.
Pour le Coordonnateur du Projet Haské, M. Liman Gamadadi, cette réunion a pour but d’examiner et d’approuver le plan de travail et le budget annuel dudit projet. «Il s’agit du tout premier budget de ce projet qui est en phase de démarrage. D’ores et déjà un plan de passation de marchés pour les 18 premiers mois est élaboré portant environ 80 marchés à passer pendant cette période. Les appels d’offres ont déjà été lancés. Nous voulons faire en sorte qu’à la fin de la 1ère année de sa mise en œuvre, Haské atteigne un taux significatif de décaissement, afin de permettre au gouvernement d’initier les étapes suivantes», a relevé le coordonnateur du projet.
Déclinant les objectifs de développement du programme, M. Gamadadi a noté que l’objectif de développement du programme est d’accroitre l’accès à des services énergétiques durables, fiables et à un coût abordable au Niger. Selon le Coordonnateur du Projet Haské, les indicateurs de niveau proposés pour la phase 1 sont les suivants : 2,5 millions de personnes approvisionnées en services d’électricité nouveaux dont 50% de femmes ; 550.000 réfugiés et hôtes bénéficiant de services d’électricité grâce au réseau, aux mini-réseaux et aux institutions publiques électrifiées ; 3.950 institutions publiques bénéficiant de services électriques ; 10.000 installations publiques dotées de services d’électricité nouveaux ou améliorés ; 3,3 millions de personnes approvisionnées en solutions de cuisson nouvelles ou améliorées, propres et efficaces, dont 50% de femmes.
Le projet vise aussi la construction ou la réhabilitation de 9 MW de capacité de production d’énergie renouvelable par le biais de mini-réseaux solaires et de systèmes autonomes hors réseau ; la réduction des pertes de transmission et de distribution : 24 à 16%. En plus, l’énergie non distribuée réduite dans les réseaux de transmission et de distribution 11 GWhan. Par rapport aux résultats, il faut souligner que 270 km de lignes de transmission seront construites ou réhabilitées ; 5.150 km de lignes de distribution seront construites ou réhabilitées dans le cadre du projet. Il y aura l’installation de 140.000 KVA de capacité des transformateurs de distribution ; le financement et la diffusion de 12.000 utilisations productives fonctionnant à l’énergie solaire et l’électrification de 1.450 institutions publiques (écoles, établissements de santé.
Le comité de pilotage du projet Niger-Lire (Learning improvment for results in education) a tenu hier matin sa première session ordinaire. Ce comité a pour mission de conduire les orientations stratégiques pour une mise en œuvre coordonnée du projet dans ses zones d’interventions. L’objectif assigné à cette première session est d’adopter les projets de rapport-bilan de l’exercice 2021, le projet de PTBA 2022 et le PTBA 2021 à titre de régularisation. Il s’agira aussi pour les participants de débattre sur des questions diverses ayant trait à la vie du projet. Les travaux de la session ce sont déroulés sous la présidence de M. Saadou Bakoye, président du comité de pilotage et par ailleurs secrétaire général du ministère du plan.
Au cours de la session, plusieurs documents ont été présentés (PTBA 2021 et PTBA 2022) sur lesquels les participants ont eu à débattre et formuler des recommandations afin d’assurer une mise en œuvre efficace et efficiente du PTBA 2022 en particulier et du projet en général.
En amont à ces présentations, le coordonnateur du projet Niger-Lire, Dr. Ayoub Yahaya a rappelé les missions du comité instauré par arrêté N°111/MEN/SG/DL du 19 Aout 2021. Selon lui, le comité a pour principales missions de veiller à l’atteinte des objectifs et la mise en œuvre satisfaisante du projet Niger-Lire, d’assurer la coordination avec d’autres activités ou programmes existants qui pourraient se chevaucher avec le projet. Il a également pour mission d’approuver les plans de travail et budgets annuels du projet, d’examiner et approuver les rapports d’activités, les rapports d’audits des comptes et les rapports de suivi-évaluation. Enfin, le comité a pour mission d’évaluer le progrès de la mise en œuvre du projet et de proposer des réorientations ou des remédiassions en cas de besoin.
On note aussi dans cette présentation que ce comité se réunit en session ordinaire tous les six mois et peut se réunir en session extraordinaire sur convocation du président ou à la demande des deux tiers de ses membres.
Relativement à la composition du comité de pilotage, Dr. Ayoub Yahaya a fait savoir qu’il est composé de deux types de membres dont les membres de droit et les membres observateurs.
Outre les missions du comité de pilotage, il a également été rappelé les différentes composantes du projet Niger-Lire: la première composante est de favoriser l’amélioration des pratiques d’enseignement et de la pédagogie en classe. La seconde facilitera les interventions directes visant à améliorer l’apprentissage chez tous les enfants et à remédier aux déficits d’apprentissage les plus critiques. La troisième va renforcer la gestion globale du système éducatif notamment en intensifiant les efforts de suivi et d’évaluation des processus et des résultats éducatifs. La quatrième quant à elle est axée sur l’administration du projet. Enfin, la cinquième intitulée intervention d’urgence contingente qui a été ajoutée dans l’éventualité où une intervention d’urgence imprévue serait nécessaire.
Le siège de la Haute Autorité du Waqf a servi de cadre ce mardi 1er décembre 2020, a la tenue, de la 1ère session du Conseil d’Orientation et de Contrôle de la dite institution. Au menu de cette session, l’examen et l’approbation de plusieurs documents fondamentaux de la Haute Autorité du Waqf, notamment, l’organigramme, le statut du personnel ou encore, l’approbation du budget de l’exercice 2020.
C’est Dr. Hamid Algabid, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux, en présence de la Directrice Générale de la Haute Autorité du Waqf, Mme Diallo Kadijah, des anciens cadres de l’OCI, des responsables de l’institution et de plusieurs autres invités de marques.
Dans son mot à cette occasion, la Directrice Générale de la Haute Autorité du Waqf, Mme Diallo Kadijah s’est tout d’abord appesantie sur l’importance de son institution et le contexte dans lequel elle a été créée sur décret N° 2020-136/PRN en date du 07 février 2020.
« J’étais encore à la Banque islamique de développement(BID) où je préparais des dossiers sur le Waqf de certains pays de la sous-région, quand je me suis rendu compte que le Niger est doté de tous les critères pour bénéficier du financement de ce projet. En effet, le Niger est un pays à 99% musulman où ils existent des projets qui viennent en aide aux couches vulnérables. C’est ainsi que je me suis déplacée pour voir le Président de la République et lui parler de Waqf. Le président de la République m’a dirigé vers le Docteur. Hamid Algabid qui travaille dessus, depuis quelques années. Séance tenante, je suis allé le voir, et Macha Allah, j’ai découvert que Dr. Algabid est très méthodique. Il m’a préparé ce qu’il possede. Il a même copié les notes qu’il a prises en marge de la conférence financée par la Banque Islamique de Développement. Ça a été un peu la base de notre travail et quand, il fallait nommer quelqu’un à la tête du Conseil d’Orientation et de Contrôle, on n’a pas eu à chercher loin, parce que la personne était là, en l’occurrence Dr. Algabid » a expliqué Mme Diallo Kadijah.
La directrice générale de la Haute Autorité du Waqf, a par la suite, présenté aux membres du Conseil d’Orientation et de Contrôle, l’état de lieu de la mise en place du cadre réglementaire et institutionnel du Waqf.
« Je remercie Dieu pour les différents soutiens dont nous bénéficions. Je remercie le Président de la République SE Mahamadou Issoufou pour son soutien » a conclut Mme Kadijah Diallo.
Cette 1ere session, a été aussi marquée par des échanges et des éclaircissements riches et variés, sur plusieurs sujets en liens avec le Waqf et ses missions dont entres autres, la Finance Islamique, l’importance du Waqf ou encore sa crédibilité. Des sujets sur lesquels, la Directrice Générale de la Haute Autorité du Waqf, Mme Diallo Kadijah a longuement éclairé et édifié l’assistance.
Pour rappel, retenez que le Waqf selon le droit musulman, est un bien dont la jouissance est donnée soit à un destinataire public (Waqf Public), soit à des membres spécifiques de la famille du donateur ou des tiers (Waqf de Famille), soit aux deux catégories de bénéficiaires (Waqf Mixtes). La constitution du Waqf, dont la jouissance peut bénéficier à diverses œuvres de bienfaisance, a un impact positif direct sur le développement économique, le bien-être des populations bénéficiaires notamment, dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’emploi, de l’agriculture, etc.
La 1ère session du conseil d’orientation et de contrôle de la Haute Autorité du Waqf vient ainsi, ouvrir une nouvelle voie à des perspectives prometteuses pour le Niger.
La première session au titre de l’année 2022 du dialogue politique entre le Niger et l’Union Européenne s’est tenue le vendredi 8 juillet 2022 à Niamey. A l’ouverture des travaux, les deux parties ont salué le dynamisme de leur coopération et ont opté pour son renforcement en ces temps de crises majeures à travers le monde. L’Union Européenne à travers la cheffe de sa délégation au Niger, a salué la perspicacité du modèle démocratique nigérien de même que son impact positif sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. La Délégation nigérienne à ce dialogue était conduite par le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou.
A l’ouverture officielle des échanges, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a indiqué que le dialogue politique entre le Niger et l’Union Européenne est un exercice de partage d’informations qui vise à raffermir le partenariat entre les deux parties. Les sessions de dialogue, a-t-il poursuivi, représentent le baromètre de ce partenariat qui se veut « respectueux, constructif et axé sur les défis du présent et les perspectives d’avenir ». Le chef de la diplomatie nigérienne a également apprécié la franchise prônée par ce mécanisme dans la conduite des travaux, ainsi que la diversité des thèmes retenus dans l’ordre du jour de la 1ère session au titre de l’année 2022.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a souligné le soutien multiforme qu’apporte la commission de l’Union Européenne à l’actuel Gouvernement et a salué « la présence des ambassadeurs des pays membres de l’Union Européenne » aux travaux. Cette mobilisation de la partie amie « est le témoignage éloquent de la grande considération que vos pays respectifs portent à l’endroit du Niger dans ses efforts pour la construction de la démocratie et de l’Etat de droit, la bonne gouvernance, la lutte contre la pauvreté, et la lutte contre le terrorisme », a-t-il reconnu.
La cheffe de la délégation de l’Union Européenne au Niger, Mme Denisa-Elena Ionete, s’est réjouie du dynamisme de la démocratie nigérienne, tout en saluant son impact positif sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Elle a précisé que la première session de ce dialogue qui est soutenu par un travail quotidien et par la disponibilité et l’ouverture d’esprit des parties prenantes, se tient à un moment critique caractérisé par des évolutions politiques et sécuritaires au niveau global et régional et qui aggravent la situation sécuritaire et politique dans la région du Sahel.
Selon Mme Denisa-Elena Ionete, le présent dialogue permettra d’amener des éléments d’analyse et des recommandations afin de soutenir les réflexions en cours pour la suite de l’engagement de l’Union Européenne au Niger. Il pourra également contribuer « à affiner et améliorer le design et la mise en œuvre des différentes actions au stade de planification » afin de mieux les ancrer dans la politique du « gouvernement de la recevabilité mutuelle », a insisté la cheffe de la délégation de l’Union Européenne au Niger. Elle a, dans son allocution d’ouverture, remercié les partenaires nigériens de sa délégation pour leur « disponibilité et la qualité des échanges basés sur la confiance et la transparence ». Le dialogue politique entre la République du Niger et la délégation de l’Union Européenne au Niger s’inscrit dans le cadre de l’application de l’Accord de Cotonou de Juin 2000.
La 1ère session ordinaire du Conseil de Ville de Niamey a débuté hier matin. La cérémonie d’ouverture des assises présidée par le député maire, président du Conseil de ville de Niamey, M. Oumarou Dogari Moumouni s’est déroulée dans la salle de conférences de l’Hôtel de ville. Au cours de cette session qui durera 4 jours, les conseillers plancheront sur plusieurs points, notamment la convocation d’une table ronde intitulée ‘’Zéro classe en paillotte à Niamey’’; l’acceptation du Fonds du projet ASTON pour sa phase d’expérimentation ; la mise à disposition du terrain devant abriter trois (03) centres de santé intégrés de type 2 sur financement de l’AIMF, des réflexions sur le projet d’assistance CODATU ; le recrutement et la mise en formation des agents de la police municipale ; la modernisation du commerce de rue à travers la confection et la vulgarisation d’équipements marchants de type préfabriqués, etc.
A l’ouverture de cette 1ère session ordinaire du Conseil de ville de Niamey, le député maire Oumarou Dogari a rappelé que le dernier Conseil de ville de Niamey au titre de l'année 2021, l’institution a exprimé sa préoccupation par rapport à la situation très peu enviable dans laquelle s'étaient retrouvés les agents de la Ville de Niamey. «Si l'exécutif a fort bien relevé cette situation de paie, ce n'est pas sans l'inestimable apport de l'Etat. Nous voudrons conséquemment exprimer encore une fois notre reconnaissance à l'endroit du Président de la République S.E. Mohamed Bazoum pour le soutien constant qui se traduit par un appui multiforme à la Ville de Niamey. Nous continuerons à compter sur la disponibilité du gouvernement sans laquelle la réussite des collectivités territoriales dans leurs missions régaliennes ne peut se réaliser», a-t-il souligné.
Par ailleurs, le député maire a notifié que plusieurs actions ont été menées par la Ville, notamment l'élaboration d’un plan quinquennal 2022-2026 à travers lequel la Ville s'engage à renforcer la mobilisation démocratique autour des objectifs de développement du territoire communal en tendant naturellement vers le développement économique local et à mettre en place des services publics essentiels qui amélioreront les conditions de vie des populations, l’électrification des CSI et leurs dotations en médicaments et en personnel d'appui, etc.
Concernant l’éducation, M. Oumarou Dogari a précisé que l'exécutif de la Ville de Niamey a fait la suggestion à tous les acteurs impliqués dans la question scolaire d'envisager la substitution intégrale des classes paillotes par des classes à structure évolutive pour juguler les phénomènes récurrents et désolants des incendies. «Actuellement, nous travaillons à tenir une table ronde afin de mobiliser les réflexions pour l'atteinte de l'objectif ‘’Zéro classe paillote à Niamey à l’horizon 2024’’», a-t-il déclaré.
Pour ce qui est de la mobilité urbaine, a indiqué l’honorable Oumarou Dogari, le Conseil de ville poursuivra la construction des voies latéritiques de manière à rendre accessibles les différents quartiers de Niamey, car le désenclavement de la ville constitue un axe majeur de l’engagement politique du Conseil. Le député maire a enfin affirmé qu’un des volets importants de planification pour la Ville de Niamey est le projet ‘’Nourrir Niamey’’. «Par Nourrir Niamey, nous entendons la modernisation de nos structures marchandes avec l'appui de l'AFD. Nous travaillons à faire construire le marché Djamadjé ou marché dolé, le marché de Darsalam et celui de la rive droite», a-t-il mentionné.
Auparavant, le gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka a exhorté les membres du Conseil de ville à être ponctuels et assidus au regard des thématiques d’actualités inscrites à l’ordre du jour de la session. Pour le gouverneur de Niamey, ces thématiques cadrent parfaitement avec les ambitions des autorités du pays, notamment l’atteinte des objectifs du développement socioéconomique durable.
Rachida Abdou Ibrahim(onep) et NafissaYahaya (Stagiaires)
Le Conseil de Ville de Niamey a débuté hier, mardi 14 février à Niamey, sa première session ordinaire au titre de l’année 2023. L’ouverture des travaux a été présidée par le président du Conseil de Ville de Niamey, le député maire Oumarou Moumouni Dogari. Sept points sont inscrits à l’ordre du jour dont la présentation de l’état général de la ville de Niamey. L’ouverture s’est déroulée en présence du Gouverneur de la région de Niamey et des autres membres du conseil municipal et cadres municipaux.
Au cours de cette session, les participants auront à discuter sur entre autres points inscrits à l’ordre du jour l’examen et l’adoption des délibérations issues des conseils des Arrondissements communaux ; la programmation du hadj sollicitée par les présidents, les chefs traditionnels des Arrondissements communaux de la ville de Niamey ; la présentation du compte administratif de l’ordonnateur et sa concordance avec le compte de gestion du receveur municipal, exercice 2021 ; la présentation de l’état général de la ville de Niamey ; l’acceptation des fonds de l’Agence norvégienne de coopération pour le développement (NORAD) pour la mise en œuvre d’un projet intitulé «Développement de la chaine de valeur pour l’alimentation des poulets, des poissons et des engrais organiques à l’aide du traitement des bio- déchets urbains par la mouche soldat noire au Ghana, au Mali et au Niger». Ils aborderont aussi la question de l’institution des marchés hebdomadaires dans les villages des cinq Arrondissements communaux et les communications.
A l’ouverture des travaux, le président du Conseil de Ville de Niamey a rappelé que les dispositions de l’ordonnance 2010-54 du 17 septembre 2010 stipulent à son article 86 que le maire crée et organise, par arrêté, les services propres de la commune après délibération du Conseil municipal, et l’article 87 précise que le maire est le chef hiérarchique du personnel municipal. «Il nomme aux différents emplois de la commune conformément aux lois et règlements en vigueur. Toute création de poste d’emploi doit être autorisée par le conseil municipal et inscrite au budget. Le maire dispose du pouvoir de sanction», a expliqué député maire Oumarou Moumouni Dogari.
Le député maire a dit que, la délibération relative à l’audit du personnel vient de connaitre un début d’exécution avec la tenue de la réunion de cadrage avec le consultant chargé de l’audit, dans cette même salle en présence des acteurs clés de la Ville de Niamey concernés par la question. «Il en sera de même pour la délibération numéro 012-2021 PVN portant autorisation d’audit de la gestion foncière de la ville de Niamey. Il y a eu attribution d’un marché en faveur de l’Institut Géographique National du Niger (IGNN) par entente directe et pour un montant de huit cent soixante-dix-sept millions neuf cent cinquante-huit mille deux cent francs (877 958 200) pour un délai d’exécution de dix-huit (18) mois», a-t-il déclaré.
Pour M. Oumarou Moumouni Dogari, la Ville de Niamey ayant fait du développement économique, social et environnemental de son territoire, son option fondamentale, conformément aux directives de l’ordonnance 2010-54 du 17 septembre 2010, poursuivra l’opération de dépollution jusqu’à l’évacuation complète des déchets du site et envisage même de l’étendre partout où de besoin. «Nous restons disposés encore une fois à recevoir l’accompagnement de la population. Avec les moyens mobilisés, sous sommes arrivés à cette date à évacuer 15.074 m³ à travers 828 voyages de camions», a-t-il conclu.
Le Conseil Régional de Tillabéri a tenu le lundi, 27 mars 2023, sa première session ordinaire au titre de l’année 2023. Cette session constitue une occasion pour les élus régionaux de plancher sur les 8 points inscrits à l’ordre du jour notamment : l’adoption du projet de procès-verbal de la session précédente ; l’examen et l’adoption du projet de budget 2023 réamenagé ; l’examen et l’adoption du projet d’adhésion à la cellule de Coopération décentralisée transfrontalière des collectivités territoriales du Sahel (C3 Sahel) ; l’examen et l’adoption du projet de rapport du Plan d’Investissement Annuel 2022 ; l’examen et l’adoption du projet de Plan d’Investissement Annuel 2023 ; la présentation de l’état général de la région, du compte rendu des activités menées au cours de l’intersession et divers.
Ainsi, le nouveau budget équilibré en recettes et en dépenses s’élève à 2.272.997.396 FCFA contre 1.948.015.229 FCFA pour le budget initial soit une augmentation d’un peu moins de 17%.
Procédant à l’ouverture des travaux, le président du Conseil Régional de Tillabéri, M. Issoufou Oumarou a précisé que cette session se tient dans un contexte caractérisé par une amélioration de la sécurité dans la région de Tillabéri, malgré la persistance par endroits des actes de sabotage, de prélèvement d’impôts et d’assassinats ciblés. M. Issoufou Oumarou a exprimé, au nom des populations de la région de Tillabéri, sa gratitude aux plus hautes autorités du pays pour les efforts importants consentis en vue du retour d’une paix durable dans la région de Tillabéri. Il leur a demandé de poursuivre les actions afin que cette paix soit effective. «Je voudrai particulièrement relever l’engagement particulier du Gouverneur dans la recherche d’un retour de la paix et la sécurité dans la région de Tillabéri. Monsieur le Gouverneur, recevez, par ma voix, la reconnaissance des populations de Tillabéri», a déclaré le président du Conseil Régional de Tillabéri tout en adressant ses vifs remerciements aux différents partenaires de son institution particulièrement l’Agence du Barrage de Kandadji pour son soutien constant au Conseil régional.
Par ailleurs, M. Issoufou Oumarou a souligné l’importance des différents points inscrits à l’ordre du jour de la session. Bien que tous les points inscrits soient importants a précisé en substance le président du conseil régional, le réamenagement budgétaire et l’adhésion de la région de Tillabéri à la «C3 Sahel» paraissent plus novateurs en ce sens que c’est le premier exercice du Conseil Régional de Tillabéri en la matière. «Ce premier réamenagement budgétaire est motivé par la prise en compte de ressources additionnelles dont le Conseil Régional a bénéficié notamment l’appui du Fonds commun aux COGES et le règlement des derniers décomptes dans le cadre de la mise en œuvre du PHRASEA. Quant au point relatif à l’adhésion à la C3 Sahel, il dénote de l’engagement et de la volonté des collectivités territoriales de l’espace sahélien (Burkina, Mali, Niger) de mutualiser leurs efforts pour amorcer un développement harmonieux de l’espace d’une part et renforcer la solidarité entre les communautés vivant dans cet espace d’autre part» a expliqué le président du Conseil Régional avant de saluer les participants pour l’intérêt qu’ils accordent au développement de la région et les exhorter à faire une analyse minutieuse et objective des projets des documents soumis pour adoption.
Présents pour la circonstance, le Gouverneur de la Région de Tillabéri, M. Yayé Arouna et le maire de la Commune urbaine de Tillabéri, M. Moussa Douma ont auparavant salué et félicité les membres du Conseil Régional de Tillabéri pour les efforts consentis afin d’améliorer les conditions des vies des populations.
Pour immortaliser la cérémonie d’ouverture de cette session, le président du Conseil Régional de Tillabéri a décerné des témoignages de satisfaction pour exprimer et manifester sa reconnaissance à certains membres de l’exécutif et à des responsables de services techniques déconcentrés de l’Etat pour leur implication dans le processus du parachèvement au niveau régional du Schéma d’Aménagement Foncier et du Plan de Développement Régional.
A l’instar des autres pays du continent, le Niger célèbre aujourd’hui, 31 août 2022, la 20ème édition de la Journée Africaine de la médecine traditionnelle. A cette occasion, le ministre de l’Action humanitaire et de la Gestion des catastrophes, M. Laouan Magagi assurant l’intérim de celui de la Santé Publique, de la population et des Affaires Sociales, a livré hier, un message dans lequel il a fait le point des avancées enregistrées dans ce domaine. Il a également invité le public à découvrir la richesse de la médecine traditionnelle. Le thème retenu cette année est : «Deux décennies de la journée africaine de la médecine traditionnelle : les progrès réalisés jusqu’à présent».
Pour le ministre de la Santé Publique, de la population et des affaires sociales par intérim, le thème de cette journée invite les différents pays concernés à faire le point sur les avancées enregistrées dans ce domaine après deux décennies. En effet, la médecine traditionnelle constitue pour l’Afrique en général et pour le Niger en particulier un patrimoine riche qui contribue à son développement économique.
La médecine traditionnelle est également un domaine dans lequel travaillent de nombreux chercheurs pour la mise au point de remèdes conventionnellement admis en médecine moderne. «La valorisation des plantes médicinales constitue une préoccupation majeure de nombreux chercheurs et responsables de nos pays, car une grande partie de la population recourt largement à la médecine traditionnelle» a rappelé le ministre Laouan Magagi.
En effet, selon une étude menée en 1997 au Niger, la médecine traditionnelle reste le premier recours de 60 à 80% de la population en cas de maladie.
Evoquant les avancées enregistrées dans ce domaine après deux décennies au Niger, le ministre Laouan Magagi a cité les formations des Tradi praticiens de Santé sur les bonnes pratiques de cueillette et de séchage des plantes médecinales, le traitement de certaines maladies telles que le diabète,
l’hypertension artérielle, le paludisme ; le VIH SIDA, l’élaboration d’un manuel de médecine traditionnelle qui sera intégré dans le curricula de formation dans les écoles et instituts de santé, l’attribution d’autorisation d’exercice à titre privé pour les tradi praticiens de santé , et la révision d’un lexique de plantes médicinales du Niger.
Le ministre de la Santé Publique par intérim devait préciser que, la célébration de cette journée vise à promouvoir le rôle important que la riche biodiversité de plantes et d’herbes médicinales joue dans l’amélioration du bien-être sur le continent et particulièrement au Niger. Pour la manifestation de cette journée, le ministre Laouan Magagi a annoncé la tenue d’une exposition des produits de la médecine traditionnelle en face de la grande mosquée de Niamey à partir du 15 septembre 2022; une série de sensibilisations à partir de cette même date seront conduites par des équipes de santé en collaboration avec les tradi praticiens, au niveau des 5 arrondissements de Niamey sur la prévention de la COVID-19, et le 20 septembre aura lieu la séance de formation sur les bonnes pratiques de broyage et de conservation des médicaments au jardin botanique de l’Université Abdou Moumouni de Niamey.
C’est pourquoi, le ministre de la Santé Publique par intérim a invité le public à découvrir la richesse de notre médecine traditionnelle. Il a enfin renouvelé le soutien et les remerciements de SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, à tous les tradi-thérapeutes qui ne cessent de faire valoir notre culture.
La réunion de la 20ème mission conjointe de supervision du programme kandadji a été ouverte, lundi matin au Ministère du Plan. Cette rencontre des différentes parties prenantes va permettre de passer en revue les objectifs de la mission. La présente réunion se veut aussi un lieu d’échange sur l’état de mise en œuvre des recommandations formulées lors de la précédente supervision afin de savoir quels sont les goulots d’étranglements qui ralentissent la mise en œuvre et les perspectives y afférentes.
A l’ouverture des travaux, le secrétaire général adjoint du Ministère du Plan, M. Sama Mahamane a indiqué qu’outre ces objectifs, la réunion va également permettre de partager les conclusions de la rencontre de haut niveau que le gouvernement du Niger avec l’appui des PTFs a organisé le 12 avril 2023 à Washington une réunion, à l’issue de laquelle le Niger a perçu une adhésion totale des PTFs au programme Kandadji.
M. Sama Mahamane a indiqué qu’après la présentation de ces conclusions, des échanges seront ouverts pour l’élaboration d’une feuille de route sur la mise en œuvre des recommandations formulées au cours de la réunion de haut niveau.
Dans sa présentation, le directeur général de l’Agence du Barrage de Kandadji (ABK), M. Amadou Harouna, a décliné le contenu de l’agenda des différentes activités de cette 20ème mission conjointe de supervision des partenaires techniques et financiers (PTFs). Selon le DG de l’ABK, la première journée portera essentiellement sur le programme des différentes composantes infrastructures tandis qu’à la seconde journée, l’accent sera mis sur les questions de sauvegarde environnementale. Après ces différentes activités, une visite de chantier à Tillabéri sera organisée le mercredi 17 mai 2023 selon M. Amadou Harouna, à la suite de laquelle, il y aura des échanges sur la mise en œuvre du barrage.
Pour sa part, le représentant résident de la Banque Mondiale au Niger, chef des partenaires techniques et financiers, M. John EC Andrianarisata a déclaré que les partenaires estiment qu’il est nécessaire qu’en dehors des missions conjointes, que la partie nationale et les PTFs effectuent ensemble différentes étapes pour ne pas attendre la mission 21 de supervision pour voir l’état de mise en œuvre afin de définir les modalités qui permettent de s’assurer qu’en 2025 le barrage sera effectif et actif.
Le Président de la République, Chef de l'État, son SEM Issoufou Mahamadou a présidé, hier lundi 5 Novembre 2019, la 20ème réunion du Comité interministériel d'orientation (CIO) du programme de l'Initiative 3N. Cette réunion regroupe autour du Chef de l'État, le Premier ministre, le Haut-commissariat à l'Initiative 3N et les ministères techniques concernés par la mise en œuvre de ce programme. Elle vise à rendre compte, au Chef de l’Etat, des activités du CIO. D’après le Haut commissaire à l’Initiative 3N, le ministre Ali Béty cette 20ème réunion du CIO a porté sur cinq points.
Le premier point porte sur l'état de la mise en œuvre des recommandations des précédents CIO ; le deuxième point sur l'état de mise en œuvre des recommandations sur les missions ministérielles qui ont eu lieu en juillet 2019 relativement à l'installation de la campagne agricole ; le troisième point porte sur le plan intérimaire d'urgence que l'initiative 3N a élaboré pour prendre en charge les situations d'urgence assez exceptionnelles qu'il y a eu cette année, notamment les inondations, le déplacement des populations et des écoliers en raison de l'insécurité mais aussi des déficits alimentaires particulièrement graves à la suite de cette saison de pluie. Le quatrième point porte sur l'évolution des cibles du programme de la renaissance et le dernier point est relatif à la situation de la campagne agro-sylvo-pastorale à la date de la fin de cette saison de pluie.
Des recommandations des précédents CIO.
Faisant le point de la mise en œuvre des recommandations des précédents CIO, le Haut commissaire à l’Initiative 3N a souligné que sur les 27 recommandations, onze (11) ont été reconduites. «Nous avons reconduit ces 11 recommandations à l'occasion de ce CIO, parce que la réunion a estimé que ce sont des recommandations qui méritaient encore un suivi et dont le niveau d'exécution n'était pas assez satisfaisant. Ainsi nous avons présenté leur niveau d'avancement et démontré que leur mise en œuvre ne peut pas être achevée en 2 ou 3 mois », a expliqué le ministre Béty.
Dans le cadre du suivi et de l’accompagnement de l’agriculture urbaine, le directeur général de l’Agence de Modernisation des Villes (AMV), M. Moctar Mamoudou, en compagnie de ses proches collaborateurs, a entrepris hier matin à Niamey, une visite au niveau des sites maraichers de la capitale. Il s’agit notamment du site de Harobanda Banguisto et du site ‘’union bani bani’’ de Gamkalé. L’objectif de ce déplacement est de s’enquérir des conditions de travail des maraichers.
A l’issue de la visite, le directeur général de l’AMV a rappelé qu’il y a de cela deux à trois mois, plus précisément pendant le mois d’octobre, ils ont lancé la deuxième édition de Niamey ‘’Noman Rani’’. « Un lancement au cour duquel nous avons apporté un appui en matériels et en semences et pour bien d’autres besoins exprimés par la chambre régionale de l’agriculture à travers les coopératives enregistrées dans la ville de Niamey. Aujourd’hui, nous sommes venus faire le suivi, discuter avec ces maraichers des conditions dans lesquelles ils travaillent et leur apporter l’accompagnement nécessaire avec l’appui des techniciens dans le domaine », a-t-il déclaré.
D’après lui, l’idée de Niamey ‘’Noman Rani’’ est partie de deux situations. « Il vous souviendra que pendant le covid, les portes de Niamey ont été fermées, et très rapidement, la ville s’est retrouvée essoufflée, parce que tout simplement Niamey n’arrivait pas à se nourrir elle-même », a-t-il dit.
M. Moctar Mamoudou, a en plus indiqué que dans les fonctions des villes, la première c’est de nourrir ses habitants, et l’agence de modernisation a capitalisé sur cette situation. L’agriculture urbaine a toujours existé dans le milieu urbain, mais face à l’urbanisation, l’homme est entrain d’écarter cela dans les pratiques urbaines.
La deuxième raison est liée aux inondations récurrentes. « Nous avons en face de ses inondations récurrentes, des solutions techniques de constructions de caniveaux, nous nous sommes rendus compte qu’à l’égard des expériences enregistrées ailleurs, ces techniques n’ont jamais été suffisantes pour absorber, pour régler la question des inondations. Après réflexion, on s’est rendu compte que les villes d’une manière générale, et Niamey en particulier est en train de se développer en porte à faux de sa réalité », a-t-il souligné
Poursuivant, M. Moctar Mamoudou a affirmé que développer l’agriculture urbaine, c’est veiller à la sécurisation foncière notamment des zones inondables en développant des activités qui sont en harmonie avec la réalité du terrain. « Vous avez vu on était à Harobanda ; la zone de Banguisto, est une zone connue historiquement très inondable, et aujourd’hui en développant l’agriculture urbaine, nous allons occuper cet espace, je pense qu’il n’y aura pas de conflit entre l’eau et la pratique de maraichages. Et il y a plusieurs endroits dans la ville de Niamey que nous avons enregistrés. Nous sommes en train d’encourager, les coopératives maraichères à les développer », a soutenu M. le directeur général de l’AMV. Aussi, il a saisi cette occasion pour lancer un appel, particulièrement aux organisations de femmes. « Nous allons développer des nouveaux métiers. Aujourd’hui, nous avons discuté avec des maraichers, nous allons repartir riche de beaucoup d’expériences, de connaissances qu’ils ont développées à travers le maraichage ; ce sont des nouveaux métiers que nous allons développer en milieu urbain », a assuré Moctar Mamoudou.
M. Moctar Mamoudou a demandé à toutes les organisations, à toutes les personnes désireuses de développer l’agriculture urbaine, de s’approcher de la chambre régionale de l’agriculture qui est la structure en charge de la question. « Nous, au niveau de l’agence de modernisation des villes, nous allons les soutenir, les accompagner », a-t-il ajouté
Pour sa part, la présidente de la chambre régionale de l’agriculture, Mme Nasser Aichatou, a indiqué qu’elle est satisfaite de cette initiative qui démontre l’engagement des plus hautes autorités à accompagner l’agriculture en général, et l’agriculture urbaine en particulier. Elle a rassuré de leur disponibilité à continuer à travailler, à collaborer avec l’AMV. « Nous lançons un appel aux autres partenaires qui peuvent accompagner cette initiative de vraiment se manifester, nous allons faire de très belles choses au niveau de la ville de Niamey en ce qui concerne l’agriculture urbaine », a-t-elle conclu.
Le 22ème Championnat d’Afrique d’Athlétisme s’est déroulé du 8 au 12 Juin à Saint-Pierre, à Maurice. Les compétitions ont vu le sacre de notre compatriote Mlle Aminatou Seini Moumouni, désormais championne d’Afrique des 200 mètres et vice-championne sur les 100 mètres. Ainsi après avoir remporté la médaille d’argent quelques jours plutôt sur les 100 mètres la sprinteuse nigérienne a arraché la médaille d’Or hier dimanche. Sur la toile, ils sont très nombreux les nigériens à s’invertir pour féliciter la jeune ambassadrice du Niger en athlétisme.
Elle l’a promis et elle l’a réalisé ; ce rêve qu’elle a transformé en réalité. Ainsi, l’hymne national, la nigérienne, a effectivement retenti au sein du Complexe sportif de Côte-d’Or de Saint-Pierre, à Maurice. Aminatou a décroché avec brio deux médailles : l’argent et l’Or avec au chrono 11,05s pour l’argent sur les 100 mètres et 22,62s sur les 200 mètres. Elle continue ainsi de recevoir les félicitations de tous les Nigériens sur la toile. Le Président de la République, Chef de l’Etat SE Mohamed Bazoum l’a également félicitée à travers sa page officielle sur tweeter. «Bravo à Aminatou Seini qui vient brillamment de remporter l’épreuve des 200m au Championnat d’Afrique d’athlétisme en Île Maurice. Cette médaille d’or, fruit du travail de toute une équipe ravit le peuple nigérien et fait honneur à notre pays. Bravo», a écrit le Chef de l’Etat.
En postant cette victoire pour l’Or sur sa page officielle Facebook, Aminatou Seini a déclaré «Ma fierté ce n’est pas seulement la Médaille récoltée, mais aussi notre hymne qui retentit sur tout le continent». Sur la même page, Aminatou n’a pas manqué de saluer tous ses fans, tous ceux qui ont cru en elle et l’ont accompagnée.
Le ministre de la Santé publique par intérim, M. Ahmed Boto, a présidé, hier 7 janvier 2021, à la salle de réunion de l’ONAREM, la réunion du Comité Interministériel de la Gestion de la riposte à la Covid-19. Cette session qui s’est déroulée en présence de plusieurs ministres membres dudit comité, les membres du Comité scientifique et des responsables du Ministère de la Santé Publique, a inscrit à son ordre du jour un certain nombre de points, à savoir : l’état de la mise en œuvre de la réponse au Covid-19 ; celui de la mise en œuvre des mesures édictées, l’évaluation des décisions prises en Conseil des ministre dans le cadre de la gestion de la seconde vague de la Covid-19 et la validation des recommandations à proposer au Conseil des ministres.
Par rapport à l’état de la mise en œuvre de la réponse à la pandémie de la Covid-19, le Comité a noté qu’à la date du 8 décembre 2020, sur les 38 mesures prises, dans le cadre de la riposte contre la pandémie, 12 ont été appliquées à 32 %, 8 à 21 %, 17 à 44 % et 1 à 3 %. Par rapport au point sur la mise en œuvre des mesures édictées, selon le Comité, la réouverture des frontières aériennes est effective depuis le 1er août 2020 et les préalables requis ont été mis en place. « Malgré la fermeture des frontières, il a été noté beaucoup de passages frauduleux », a constaté le comité. En plus, il y a eu l’instauration progressive de tests et le renforcement des mesures de contrôle à tous les niveaux. Par ailleurs, le comité estime que la reprise des cours a été effective à partir du 1er juin 2020. Concernant la fermeture immédiate des restaurants, bars, boîtes de nuit, lieux de spectacle décidée le 13 décembre dernier, elle a été reconduite le 5 janvier, avec pour prise d’effet à compter du 7 janvier 2021. Par rapport à la proclamation de l’état d’urgence sanitaire, sur toute l’étendue du territoire national, selon le comité, cette mesure est bien appliquée et est prorogée le 5 janvier 2021 en Conseil des ministres pour une période de 3 mois à compter de 8 janvier 2021. Sur le plan de la justice, 1.540 détenus ont bénéficié de remise gracieuse de peines pour des raisons humanitaires et pour désengorger les maisons d’arrêts. En dépit de toutes ces mesures, le Niger comme d’autres pays fait face à une seconde vague de la Covid-19. « Cette situation a poussé les Autorités à renforcer certaines mesures déjà édictées et à faire adopter des nouvelles », a signalé le ministre Boto. Parmi ces mesures, on note : la fermeture des établissements scolaires du 17 décembre 2020 au 1er janvier 2021 inclus ; rendre effective l’obligation du port de bavettes ; prendre des sanctions à l’encontre des agents publics en cas de refus de ports de bavettes ; le renforcement du dispositif de lavage de mains au niveau de toutes les administrations publiques, privées et des grandes surfaces ; la suspension de la tenue des ateliers, séminaires, jusqu’à nouvel ordre ; le renforcement de la communication préventive ; l’invitation des leaders politiques à intégrer la sensibilisation sur la Covid-19 dans leurs messages, l’acquisition en cours des vaccins contre la Covid-19. Sur ce dernier point, selon le Comité, il est prévu de vacciner environ 6 millions de personnes d’ici août 2021, pour un montant de près de 76 millions FCFA. En outre, pour mieux faire face à cette 2ème phase de la pandémie, plusieurs recommandations ont été faites par les participants, parmi lesquelles des sanctions administratives, des amendes, à l’endroit de ceux qui ne respecteront pas les mesures de préventions édictées, notamment le port de bavette, le renforcement de la sensibilisation sur la Covid-19 et les mesures à prendre pour s’en protéger. Ces nombreuses recommandations seront examinées lors du prochain Conseil des ministres, indique-t-on.
Je saisis l’occasion de la célébration de la Journée de la Concorde nationale pour proposer à mon cousin songhaï de nous arrêter un instant sur la signification de cette journée tout en nous arrêtant un peu sur le chemin parcouru depuis son instauration, il y a vingt-deux années et qui devait valoriser au mieux la consolidation de l’unité nationale...
Nos canaux traditionnels de communication ont peu à peu perdu de leur vigueur ; mais, si nous possédons encore la volonté de communiquer, nous savons que nous disposons, et nous ne nous en privons pas pour tout autre chose, de tous les moyens modernes pour le faire afin de compenser des abandons dont nous souffrons toujours. D’où l’impatience qui me gagne et qui ne me permet plus d’évaluer ton silence à sa juste mesure face à tout ce que nous devrions analyser et décider en commun pour le bien de tous.
Depuis plusieurs semaines, la population d'hippopotames du département d'Ayorou est en train de payer les foudres d'une population excédées par les agissements de ces animaux. A la date d'aujourd'hui selon le préfet d'Ayourou Gendo Richi Ag Alher, au moins 27 hippopotames ont été massacrés par les habitants malgré l'intense campagne de sensibilisation menée par les autorités départementales en relation avec le service des eaux et forets. Environ une dizaine de personnes sont actuellement détenues dans le cadre de cette affaire.
Pour rappel, dans une de ses parutions, le jour journal La Nation avait évoqué cette mauvaise cohabitation entre la population d'Ayorou et les troupeaux d'hippopotames qui évoluent sur cette partie du fleuve Niger. Ces animaux qui étaient alors estimés à environ 300 têtes, sont en train d'être décimés par une partie de la population qui fait fi de toutes les mises en garde et les campagnes de sensibilisation menées par les services compétents en relation avec les autorités départementales.
Djibrilla Mainassara Baré Ancien Délégué et Président des Organisations Internationales à la Conférence Nationale Souveraine (1991) - Ancien membre Fondateur et président de la Section PNDS Tarreya du Sénégal (1995) – Membre Fondateur du RDP JAMA’A (1997)- Ancien Conseiller Spécial du Président Baré
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Cher grand frère,
D'après Asma Bint Yazid (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur Lui) a dit que « Celui qui défend l'honneur de son frère alors qu'il est absent, c'est un devoir pour Allah que de l'affranchir du feu ». C’est pourquoi, j’ai ressenti l’impérieuse nécessité de m’adresser à mon grand-frère et ancien élève de mon père Directeur de l’école Birni de Zinder, en cette occasion qui m’est offerte par le 23 ème anniversaire du coup d’Etat du Colonel Ibrahim Mainassara Baré perpétré le 27 janvier 1996 par lequel vous aviez été renversé. Il coïncide avec le 20 ème anniversaire de son assassinat et le devoir fraternel de mémoire me dicte de vous écrire, et à travers vous, les Nigériens dans leur ensemble. Le président Baré est mort physiquement, mais puisque Winston Churchill a dit que "La politique est plus dangereuse que la guerre... A la guerre, vous ne pouvez être tué qu'une seule fois. En politique, plusieurs fois", je tenterais d’éviter qu’on ne le tue à nouveau en travestissant l’histoire, exercice désormais favori de certains nigériens.
Cher grand frère,
Avant tout propos, j’ai le devoir de rappeler à l’opinion nationale que je vous ai connu depuis près d’un demi-siècle, soit en 1967, comme tous les anciens lycéens, à mon entrée en 6ème au Lycée National de Niamey, puisque vous y étiez depuis un certain temps. Et ensuite j’ai retrouvé vos traces dans la haute administration. A la Conférence Nationale Souveraine tenue en 1991, en tant que Délégué des Organisations Internationales et Président de cette structure, nous nous sommes croisés à plusieurs reprises. Je dois reconnaître que vous m’aviez fait l’honneur de me recevoir par deux fois en tant que Président de la République à domicile et surtout, vous m’aviez bien accueilli quand j’ai sollicité votre soutien pour l’appui de ma candidature pour un mandat au poste de vice-Gouverneur de la BCEAO en 1993. J’ai ainsi pu bénéficier de l’hospitalité de Hadjia Nana, que je ne puis oublier. Je rappellerai notre première retrouvaille à la veille de l’élection présidentielle de 2016 à laquelle j’étais un candidat à la candidature du RDP Jama’a, rencontre rendue possible par de bonnes volontés et votre déclaration au titre de l’ARDR en 2014 demandant l’ouverture d’une enquête indépendante sur la mort du président Baré engageant en même temps le premier ministre Hama Amadou et le président Tanja Mamadou , alors même que « l’admirateur du Calife Omar Ibn Kattab », faisait faux bon à la veuve et aux orphelins du défunt après avoir pris un engagement ferme en 2012.
Comme vous le savez, le Sage Amadou Hampâté Bâ a enseigné qu’il y a trois (3) vérités : il y a « Ma » vérité, il y’a « Ta » Vérité et il y’a « La » Vérité », c’est pourquoi, à travers cette lettre qui vous est adressée, ma seule et unique prétention est de dire ma part de vérité pendant que nous sommes tous les deux encore présents sur cette terre bénie du Niger, que nous sommes inévitablement appelés à quitter.
Le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a participé, samedi 7 mai dernier, à Tchintabaraden (dans la région de Tahoua) aux festivités commémorant le 27ème anniversaire de la journée nationale de la Concorde. Célébrée chaque année à la date historique du 24 avril, l’édition 2022 a dû être reportée pour se tenir ainsi après le mois de Ramadan. Après la cérémonie solennelle d’ouverture, sous la présidence du Premier ministre, la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP) a organisé un forum sur la paix et la cohésion sociale.
Etaient notamment présents à Tchintabaraden le ministre d’Etat à la présidence, M. Rhissa Ag Boula, ainsi que plusieurs membres du gouvernement, la Représentante résidente de la CEDEAO, des chefs traditionnels et leaders religieux, des responsables des Forces de défense et de sécurité et plusieurs autres personnalités.
Le 24 avril 1995 rappelle le jour où le Gouvernement du Niger et les responsables des ex-combattants, regroupés au sein de l’organisation de la rébellion armée (ORA) et de la Coordination de la Résistance Armée (CRA), se sont retrouvés autour d’une table pour signer un accord historique pour une nation unie et prospère. Ce faisant, il y a d’abord une certaine volonté affichée des parties à respecter les engagements, et les quelques difficultés ou insuffisances qui ont apparu, ont été prises en compte par les accords additionnels, notamment celui de 2007 avec le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ).
C’est cette concorde nationale retrouvée, qui a été célébrée avec beaucoup d’éclat, et la participation des sensibilités communautaires de l’Azawagh aux festivités dans la paix, la joie et la fraternité. «Pour avoir fait l’expérience d’un conflit, nous avons compris que rien ne vaut la paix, la solidarité et le vivre ensemble. Rien ne vaut la concorde et la coexistence pacifique, qui sont autant de conditions nécessaires au développement économique et social de notre cher pays», a déclaré le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou. Aussi, le Chef du gouvernement a rappelé avec fierté, que «les Accords de paix ont ouvert la voie à la mise en œuvre de la décentralisation, qui est la voie idoine pour promouvoir un véritable développement local».
Ensuite, pour pérenniser les acquis d’une paix durable, le gouvernement a créé des institutions étatiques comme la Haute Autorité à la consolidation de la paix (HACP) et la Stratégie de sécurité et de développement dans les zones sahélo-sahariennes. Ces deux institutions importantes ont pour mission de conduire des investissements importants dans les zones fragiles affectées ou menacées par des tensions conflictuelles et d’organiser des forums, afin de renforcer le développement local. Stratégiques, elles ont le mérite d’élaborer et de mettre en œuvre diverses initiatives de stabilisation des zones fragiles, notamment les zones affectées par le conflit, en facilitant l’accès aux opportunités économiques et aux services sociaux de base aux populations concernées ; des services sociaux de base tels que les soins de santé primaire, l’éducation, l’accès à l’eau potable, la sécurité de proximité, la vaccination et les abreuvoirs pour le bétail, les produits de consommation courante, les pistes rurales pour désenclaver les villages-hameaux et campements, etc. «Ce sont autant des réalisations qui favorisent la résilience de la population et qui contribuent fortement à la préservation de la paix et à la cohésion sociale», a affirmé le Chef du gouvernement. Notons qu’à cette occasion, M. Ouhoumoudou Mahamadou a offert 200 tonnes de vivres aux populations de l’Azawagh.
Un investissement de plus de 25 milliards de FCFA annoncé pour «Renforcer la paix et la cohésion sociale»
A travers les structures étatiques et les partenaires au développement du Niger, le gouvernement s’active à apporter des réponses aux défis économiques que connaissent les régions du pays. Ces réponses sont structurelles, à l’exemple de celle liée à la transformation du monde rural. «Le gouvernement ne ménage aucun effort, pour mobiliser des financements, afin de mettre en œuvre des projets et programmes destinées aux populations nigériennes», a réaffirmé le Premier ministre. D’ores et déjà, un grand programme de développement intitulé ‘’Renforcer la paix et la cohésion sociale’’, découlant du programme intégral de «résilience et consolidation de la paix», une initiative locale suite à une précédente édition de la journée nationale de la concorde, est en voie d’élaboration selon le Premier ministre. «Financé par l’un de nos grands partenaires au développement, à savoir la coopération allemande, ce programme bénéficie déjà à ce stade, d’une formulation d’une enveloppe de 37,6 Millions d’euros, soit plus de 25 milliards de francs CFA. L’étude de faisabilité a démarré, et probablement, le programme connaitra son installation courant 2023», a annoncé M. Ouhoumoudou Mahamadou.
D’autres programmes de développement sont déjà en cours dans l’Azawagh, tels que le FICOD qui finance les Plans de développement communaux (PDC) des communes à travers des subventions annuelles ciblées, le Programme de promotion de l’Education (PPE) centré sur les infrastructures scolaires et l’emploi des jeunes. «La paix, la stabilité et le développement que nous voulons pour l’Azawagh, nous les voulons aussi pour l’ensemble de notre pays afin que le Niger reste et demeure cet ilot de paix et de prospérité, charnière entre le Maghreb et l’Afrique au Sud du Sahara», a lancé le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, avant de réaffirmer l’engagement du gouvernement et des forces de défenses et de sécurité à relever le défi.
Selon le gouverneur de la région de Tahoua, M. Issa Moussa, des avancées significatives ont été enregistrées, dans le cadre desdits accords. Il s’agit notamment: de la démobilisation et du désarmement des ex-combattants dont les succès a permis la tenue de la cérémonie de la flamme de la paix en septembre 2001 à Agadez ; de la réinsertion socio-économique des ex-combattants et la création d’emplois au profit des jeunes ; de la création des projets et programmes de développement dans les zones affectées par le conflit ; des activités génératrices de revenus ; de la mise en œuvre du programme de décentralisation. Le gouverneur de la région de Tahoua a ensuite souligné, la mise en place d’une Gouvernance inclusive dans notre pays, depuis 2011. «L’Etat a fait ici le choix du Dialogue et de la résolution pacifique du conflit et non celui de l’utilisation de la force dans un conflit interne à notre pays, même s’il ne représentait pas, en réalité, un défi militaire insurmontable», a précisé M. Issa Moussa.
Le pari de la 7ème République sur une gouvernance inclusive pour la consolidation de l’Unité Nationale, la paix et la cohésion sociale
«Les événements intervenus en Libye en 2011, ont permis de tester et d’attester la solidité de la gouvernance que les autorités de la 7ème République ont instituée au Niger, une gouvernance inclusive, tournée essentiellement vers la consolidation de l’unité nationale, la paix et la cohésion sociale. Une gouvernance qui implique et rassure toutes les composantes nationales au point qu’aucune d’entre elles ne peut se sentir marginalisée», a dit le gouverneur de Tahoua. Effectivement, ces mérites sont à souligner, parce que le Niger tient et n’a cédé aucune portion de son immense territoire face au phénomène terroriste qui enflamme la sous-région du Sahel. «Grace à la gouvernance inclusive imprimée par les autorités de la 7ème République, à l’engagement fort de tout le peuple Nigérien et grâce à Dieu, le Niger n’a pas cédé et ne cédera pas in cha Allah», dixit le gouverneur qui félicite les forces de défenses et de sécurité qui veillent nuit et jour pour garantir la sécurité des biens et des personnes ainsi que l’intégralité du territoire national.
M. Issa Moussa a lancé un appel particulièrement aux chefs traditionnels, afin de continuer à s’impliquer pour asseoir la sécurité et la paix, aux leaders religieux, de poursuivre les prières afin qu’Allah le Tout Puissant descende sa miséricorde sur notre pays.
L’Unité Nationale retrouvée en 1995 sous le Président Baré, consolidée en 2007 sous le Président Tandja, et renforcée aujourd’hui par la gouvernance inclusive de la 7ème République, se traduit par la résilience relative des Nigériens contre la résurgence de l’irrédentisme. Raison pour laquelle, les mouvements djihadistes n’ont jamais pu s’implanter dans notre pays, a expliqué le président de la Haute autorité à la consolidation de la paix, le Général Mahamadou Abou Tarka. Car, a-t-il dit, «c’est quand le mur se fissure que le margouillat s’engouffre dans les fentes», comme le dit un adage.
Cependant, des menaces sans doute plus sérieuses que celles des années 90, surgissent. «Les mouvements terroristes qui déstabilisent les régions de Diffa et de Tillabéri et dont l’action se fait sentir au nord-ouest de la régions de Tahoua (dans les départements de Tillia, Bagaroua et Tahoua) sont militairement plus redoutables que l’ancienne rébellion et leur discours idéologique empruntent ostensiblement à la rhétorique du Jihad international popularisé par les deux organisations mondiales les plus dangereuses à savoir Al Qaida et l’Etat Islamique», a indiqué le Général Abou Tarka. Le président de la HACP estime que le recours aux alliances ne saurait nous dispenser de redoubler nos efforts pour compter sur nos propres forces. Le Président de la République a l’habitude de le dire d’ailleurs, «ce que nous demandons à nos alliés c’est de nous fournir les équipements, de mieux former nos Forces Spéciales, mais c’est bien à nous, à nos Forces Armées, à nos Forces de Sécurité Intérieures, à nos administrations de faire le travail ; personne ne le fera à notre place quelles que soient la volonté et la sincérité de nos partenaires», a-t-il rappelé.
Main tendue aux «compatriotes égarés»
Pour la Haute autorité à la consolidation de paix, la lutte contre le terrorisme ne se résume pas seulement à une affaire militaire. Le Président de la République SE Mohamed Bazoum l’a expliqué lors de sa récente rencontre avec le Secrétaire général des Nations Unies, la majorité de jeunes qui rejoignent les groupes terroristes le font pour des raisons économiques. Il y’a, en effet, une véritable crise de la campagne avec la dégradation de l’environnement et la compétition pour les terres entre les communautés. Il faudrait alors combiner la sécurité et le développement, la réponse militaire et la réponse économique. Mais, «ces deux réponses ne peuvent à elles seules venir à bout de la crise (…). Nous devons trouver la force de tendre la main à nos compatriotes égarés. Nous l’avons fait à Diffa où plus de 500 ex combattants de Boko Haram, après un séjour à Goudoumaria, ont pu être réintégré dans leur communauté à la grande satisfaction de leurs parents», a souligné le président de la HACP. «Une des pistes de solution est d’engager le dialogue avec les leaders communautaires des terroristes identifiés. De les mettre du côté de l’Etat, et les aider à envoyer des messages à leurs enfants», a-t-il poursuivi.
D’ores et déjà, il y’a quelques mois, la Haute Autorité a organisé ici à Tchintabaraden, capitale de l’Azawagh où l’épée de guerre est enterrée (symbole monumental de la Concorde Nationale), un Forum consacré essentiellement à cette question. Ce forum avait écouté les plaintes de la communauté qui serait victime de stigmatisation et qui subissaient des agressions répétées notamment dans la région de Tillia. Les débats, lors du forum de la présente journée, ont permis de voir si la situation a évolué vers une meilleure cohabitation ou si elle s’est encore davantage dégradée. «Le souci du Président de la République et du Gouvernement est de renforcer notre cohésion pour faire face à l’ennemi extérieur», a précisé le Général Abou Tarka. Il est question donc de «sortir nos enfants des groupes terroristes».
En introdisant les débats, le président de la HACP a pu dresser un tableau de la situation et parler des efforts entrepris par le Comité de Réconciliation sous la houlette du Ministre de l’Intérieur pour arriver à une trêve avec les intéressés. Il a également parlé des perspectives et des limites de cet exercice. Le Forum a été, en effet, un moment d’échange franc et sincère, une tribune pour donner la parole aux autorités, aux élus locaux, aux administrateurs et aux chefs traditionnels pour aborder les préoccupations de l’heure. Les interventions se sont appesanties sur les perspectives de la paix au Niger et comment renforcer la cohésion, comment surmonter les tensions qui peuvent naitre des attaques, des meurtres et du pillage tels qu’on en a connu dans un passé récent dans la zone de Tillia.
Il noter qu’en marge des festivités de la célébration de cette 27ème édition de la Journée nationale de la Concorde, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a eu une série de rencontres à huis clos notamment avec les Chefs traditionnels et leaders communautaires, avec les autorités administratives et les élus locaux et avec les responsables des forces de défense et de sécurité.
Le ministre de l’intérieur M. Hamadou Adamou Souley est arrivé, cet après-midi, à la tête d’une forte délégation à Tchintabaraden (dans la région de Tahoua) où il procédera, demain 24 avril au lancement des festivités commémorant le 28ème anniversaire de la journée nationale de la Concorde. Célébrée chaque année en date historique du 24 avril qui rappelle ce jour où le Gouvernement du Niger et les responsables des ex-combattants, regroupés au sein de l’organisation de la rébellion armée (ORA) et de la Coordination de la Résistance Armée(CRA), se sont mis à table pour s’accorder pour une nation unie et prospère. La délégation ministérielle a été accueillie à sa descente d’avion, à l’aéroport de Tahoua, par les autorités régionales au premier rang desquelles le gouverneur Issa Moussa, avant de rallier la destination. Demain sera ainsi célébrée la Concorde Nationale, notamment en présence du ministre en charge de l’action humanitaire et développement communautaire et du président de la haute autorité à la consolidation de la paix, sous le signe de pérennisation des acquis d’une paix durable.
Les festivités entrant dans le cadre de la célébration du 28ème anniversaire de la journée nationale de la Concorde ont été lancées, hier lundi 24 avril 2023 à Tchintabaraden (dans la région de Tahoua) par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley. Célébré chaque année en cette date historique du 24 avril, l’évenément rappelle ce jour où le Gouvernement du Niger et les responsables des ex-combattants, regroupés au sein de l’Organisation de la rébellion armée (ORA) et de la Coordination de la résistance armée(CRA), se sont retrouvés autour d’une table pour s’accorder pour une nation unie et prospère. Le ministre de l’intérieur, est accompagné dans ce déplacement par le ministre en charge de l’Action humanitaire, des hauts responsables des forces de la sécurité intérieure, ainsi que du président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix. Les festivités de la journée placée sous le signe de la pérennisation des acquis d’une paix durable se sont déroulées en présence des autorités régionales et locales et de plusieurs leaders communautaires.
Le 24 avril 1995 à Niamey, le gouvernement du Niger signait les accords de paix qui mettent fin à une rébellion animée par des cadres pour l’essentiel Touareg. Avec la mise en œuvre de cet accord historique, y compris dans ses volets d’intégration des ex-combattants dans les Forces de Défense et de Sécurité, notre pays a prouvé aux yeux du monde qu’aucun compromis allant dans le sens de la sauvegarde de l’essentiel, que sont la paix et la coexistence pacifique, n’est de trop pour faire vivre et prospérer le pays dans l’unité nationale et l’intégrité territoriale. C’est en effet, cette culture d’ouverture, de tolérance, prompte à accepter l’intégration et à privilégier l’inclusion, que cette Concorde Nationale et célébrée chaque 24 avril, malgré le contexte d’une autre forme d’insécurité transfrontalière liée au terrorisme et à la criminalité transnationale organisée, occasionnant une dégradation d’une situation humanitaire déjà née des effets du changement climatique.
C’est dire que la célébration du 24 avril à Tchintabaraden, une zone aussi concernée par le nouveau défi sécuritaire avec ses corolaires humanitaires, est plus qu’un jour de festivités. C’est également le lieu de recueillement et de réflexion autour des questions y relatives. ‘’Nous avons bâti, sur le socle des accords de paix, notre ambition de construire dans notre pays un véritable Etat de droit et de démocratie, qui fait la place à tous”, a déclaré du haut de la tribune de place de la Concorde Nationale, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley, porteur du message du Premier ministre, Chef du gouvernement. C’est dire que ces accords de paix ont ouvert la voie à la mise en œuvre de la décentralisation, en vue de promouvoir une gouvernance de proximité et un véritable développement local. ”Le Gouvernement accorde une attention particulière au bon fonctionnement des conseils locaux afin qu’ils soient en capacité de fournir des services publics de base auxquels nos concitoyens ont légitimement droit”, a-t-il indiqué. Outre le développement local qu’elle favorise, la décentralisation est aussi un instrument qui fait la promotion de la paix et de la cohésion sociale, et qui promeut le dialogue et la participation citoyenne qui sont des exigences démocratiques auxquelles le gouvernement accorde un réel intérêt, a expliqué le ministre de l’Intérieur.
Ce faisant, grâce à l’engagement déterminé du Gouvernement, des chefs traditionnels, des leaders religieux et communautaires ainsi que des comités de paix, le Niger est en train de gagner le pari d’une paix irréversible. Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation rapelle qu’en ce sens, pour marquer sa volonté de suivre de près l’application des clauses des accords de paix, le gouvernement a créé l’institution dénommée Haute Autorité à la Consolidation de la Paix dont le mandat a été élargi au regard des bonnes performances qu’elle a enregistrées. “En vue de renforcer les opportunités qui permettent de mieux consolider les accords de paix, le gouvernement a aussi mis en place la Stratégie de Développement des Zones Sahélo-Sahariennes du Niger (SDS Sahel Niger), démontrant ainsi sa volonté de donner un contenu au nexus paix-développement suivant une approche holistique et stratégique” a-t-il mentionné.
Le ministre Hamadou Adamou Souley se réjouit de constater que ”ces structures collaborent harmonieusement en mettant en œuvre des initiatives de stabilisation des zones fragiles notamment les zones affectées par le conflit du début des années 90 en facilitant l’accès aux opportunités économiques et aux services sociaux aux populations”. Ces réalisations répondent, a-t-il dit, aux besoins exprimés par les populations. Ce qui favorise leur résilience et contribue significativement à la préservation de la paix et de la cohésion sociale dans les communautés.
Par ailleurs, il faut souligner que cette 28ème édition de la journée nationale de la concorde intervient à un moment où le département de Tchintabaraden a accueilli des milliers de réfugiés et des retournés en situation de détresse, alors que la localité n’était pas préparée à accueillir un nombre aussi important de personnes et d’animaux. «Cette situation a créé un contexte humanitaire préoccupant dans la zone», a déclaré le gouverneur de la région de Tahoua, M. Issa Moussa dans son allocution. Il signale que la pression est forte sur les infrastructures hydrauliques et le pâturage. «Cela, dit-il, a failli provoquer un conflit entre les communautés d’accueil et les déplacés. Mais grâce au concours des partenaires humanitaires et la perspicacité des responsables administratifs et des leaders communautaires, la situation est en train d’être relativement bien gérée», a-t-il assuré.
L’expérience réussie inspire une approche décisive dans la lutte contre le terrorisme
Selon le président de la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP), le Général de division Mahamadou Abou Tarka, c’est grâce à la culture d’inclusion et à l’expérience réussie de l’intégration des rebelles au sein de la Garde Nationale à travers les Unités Sahariennes Motorisées, que le Niger a pu procéder aux recrutements spéciaux tant au sein des Forces Armées Nigériennes qu’au sein de la Garde Nationale. ”Ces recrutements spéciaux, comme ceux que nous avons fait à Tillia il y a de cela plus d’un an, ont pour objectif de prolonger les capacités de nos Forces de Défense et de Sécurité en leur assurant un ancrage local. Ces recrutements ont aussi pour but, de prévenir la constitution de milices d’auto-défense, qui, finissent toujours par devenir une menace pour la population et un danger pour le monopole de la force qui doit toujours rester dans les mains de l’Etat”, a-t-il relevé.
”C’est également, sans doute, grâce à l’expérience que nous avons tirée de la gestion de la rébellion que nous avons pu lancer l’appel à la repentance et mettre en oeuvre le programme d’accueil des repentis de Boko Haram, et maintenant d’accueil des repentis dans la région de Tillabéri, repentis en provenance de l’Etat Islamique dans le Grand Sahara et du JNIM affilié à Al Qaida au Maghreb Islamique”, a laissé entendre le Général Mahamadou Abou Tarka. En effet, explique-t-il, le Programme des Repentis vise à affaiblir les groupes en les privant de combattants, et à exploiter au maximum les renseignements sur l’ennemi et la connaissance du milieu que ces hommes ont accumulé car certains ont passé plusieurs années en leur sein. ”Le Programme est conduit sous la supervision d’un Comité National au sein duquel siègent tous les commandements des Forces de Défense et de Sécurité”, précise le président de la HACP qui rassure autant que ”toutes les précautions sont prises pour éviter les intrusions de l’ennemi ou l’exploitation de ce programme pour mener des actes terroristes dans nos villes”. À la limite de certains détails, l’on peut retenir que ”toute initiative qui aboutirait au retour des jeunes nigériens engagés dans les groupes terroristes est la bienvenue”, a t il lancé.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou prend part, aux travaux du 28ème Sommet des Chefs d’État de l’Union africaine (UA) qui se sont ouverts, hier, dans l’après-midi, à Addis-Abeba, en Ethiopie. Cette 28ème Conférence qui durera deux jours (du 30 au 31 janvier) comporte des enjeux très importants.
En effet, en plus du fait qu’elle sera l’occasion pour les dirigeants du continent de se prononcer sur des sujets assez déterminants pour l’avenir de l’organisation panafricaine, cette rencontre comporte à son ordre du jour, l’élection du nouveau président de la Commission de l’UA qui succèdera à la sud-africaine, Mme Nkosazana Dlamini Zuma, ainsi que des différents commissaires.
Le Premier ministre M. Ouhoumoudou Mahamadou, président du Comité Interministériel de la Gestion de la riposte à la Covid-19, a présidé, hier 26 juillet 2021, la 29ème Session dudit Comité. A l’ordre du jour de cette session, le point sur la gestion de la riposte volet sanitaire (défis et perspectives), sur le déroulement de la vaccination, sur les directives actualisées (transport aérien), le suivi de discussions et recommandations par rapport à la situation du variant ‘‘Delta’’. Des membres du gouvernement, des leaders religieux, des cadres de la santé ainsi que de nombreux autres invités ont pris part à cette réunion.
Il ressort de cette session que la tendance épidémiologique de la Covid-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. On note une réduction drastique du nombre de nouveaux cas positifs notifiés par rapport à la semaine précédente. Ainsi, selon les documents mis à la disposition des participants, presque tous les cas de la semaine ont été notifiés au niveau de la région de Niamey, contrairement à la semaine précédente où sur les 49 cas plus de la moitié (27 cas) proviennent de la région d’Agadez, dont 25 importés notifiés parmi les migrants d’Assamaka. Les défis majeurs évoqués lors de la rencontre se résument à la menace d’une 3ème vague, au vu de la situation dans la sous-région ; la notification des cas importés au niveau de la région d’Agadez, provenant d’un pays où sévit le variant ‘‘Delta’’; le renforcement de la surveillance dans le contexte de la recrudescence dudit variant en Europe et dans certains pays africains et la disponibilité urgente de réactifs et consommables pour la réalisation du séquençage avec le matériel de haute technologie acquis. Présentant le résumé de la rencontre, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara a indiqué que le variant ‘‘Delta’’, qui circule jusque dans certains pays limitrophes, suscite un véritable point d’inquiétude au Niger. Ce variant est la cause principale de la montée des cas de contamination et celle de la mortalité liée à cette pandémie. «Cette réunion a aussi pour but de faire toute la situation sur ces différents aspects. La situation faite sera présentée en Conseil des ministres pour la prise des nouvelles mesures, en vue d’améliorer les directives qui sont en vigueur», a déclaré le ministre Maïnassara. «Même si jusque-là, il n’a été enregistré aucun cas de variant ‘‘Delta’’ au Niger, le gouvernement doit, au vue de ce qu’on observe dans la sous-région, prendre toutes les dispositions pour faire face à une éventuelle arrivée de ce variant, même si on ne le souhaite pas», a estimé le ministre de la Santé publique. Cependant ajoute le ministre, de la même manière que depuis mars 2020, des dispositions ont été prises, le gouvernement doit faire de même pour efficacement lutter contre ce nouveau variant, afin de minimiser le risque. Ainsi, d’importantes mesures vont être prises selon le ministre et déjà des directives sont en train d’être améliorées et des nouvelles sont proposées et validées au niveau du Comité interministériel d’orientation. «La seule arme contre la circulation du virus reste la vaccination. Actuellement, nous sommes à 4% de taux de vaccination sur le plan national, pour un objectif de 10% d’ici fin septembre. Cela veut dire que beaucoup reste à faire», a-t-il estimé. Dr Illiassou Idi Mainassara a ajouté que l’essentiel des doses de vaccin reçues par notre pays a été utilisé, ainsi près de 97% des doses du vaccin Sinopharm ont été administrées et près de 98% pour le vaccin Astra Zeneca. Le Niger a récemment reçu, à travers un appui du Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique de 151.200 doses de vaccins Johnson and Johnson et un autre lot est attendu dans le cadre de l’initiative Covax. «C’est donc toutes ces questions qui ont été débattues avant leur validation en Conseil des ministres», a conclu le ministre Maïnassara. Notons qu’à la date du 25 juillet 2021, 127.429 tests ont été réalisés, dont 5.599 cas confirmés ; 5.300 patients de Covid sont guéris, soit un taux de guérison de 94,6% ; 195 décès enregistrés, soit un taux de létalité de 3,4% ; 104 patients actifs sont recensés et 31 patients en cours d’hospitalisation dont aucune en réanimation.
La Chambre nationale des huissiers de justice du Niger organise, du 10 au 11 juin 2021, à Niamey, la deuxième édition du colloque de l’Union africaine des huissiers de justice (UAHJ). Placée sous le haut patronage du premier ministre, chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, cette rencontre panafricaine qui réunit plusieurs délégation des pays membres de UAHJ, se tient sous le thème « recouvrement des créances et voies d’exécution des décisions de justice en Afrique: état des lieux et perspectives d’évolution », avec la participation de l’Union internationale des huissiers de justice et officiers judiciaires (UIHJ) et la chambre d’arbitrage et de justice de l’OHADA.
Ce 2ème colloque panafricain des huissiers et officiers de justice qu’a l’honneur d’accueillir la capitale nigérienne, coïncide avec la 14ème journée mondiale des huissiers de justice, célébrée tous les 10 juin. Au cours des deux jours, des praticiens et experts venus des quatre coins du globe partageront leurs expériences autour de la problématique de recouvrement des créances et voies d’exécution de décisions de justice, et décideront au terme de leurs travaux, des orientations pour l’évolution de l’exercice des fonctions d’huissier et d’officier de justice.
« Le recouvrement d’une créance, par un huissier, est extrêmement ardue en Afrique. La difficulté se trouve très souvent renforcée par la faible connaissance de la profession d’huissier. Et les textes et lois sont pris, à tort ou à raison, comme plus protectrice des débiteurs », a déploré le président de la chambre nationale des huissiers du Niger, Me Aboubacar Chalare, hier matin, dans son mot de bienvenue. Pour ainsi dire, ce colloque est un cadre idéal qui s’offre aux professionnels du domaine pour analyser les difficultés et réfléchir aux perspectives d’avenir du recouvrement des créances en Afrique.
La rencontre intervient après l’entame du chantier de la réforme de l’acte uniforme portant procédure modifiée de recouvrement de créance et des voies d’exécution, a indiqué le président de l’UAHJ. Me Alain N’Gongang explique, l’association continentale, partenaire technique de l’OHADA est interpellée. A ce titre, « notre Union parlera d’une seule voix dans le cadre de ce processus, avec une contribution unique et enrichie en tenant compte des diversités à l’échelle du continent », a-t-il déclaré.
Le président de l’Union Africaine des huissiers de justice a saisi l’occasion pour louer la qualité de leur partenariat avec l’Union internationale des huissiers de justice (UIHJ) dont le président Me Mark Schimitz a fait le déplacement de Niamey.
« Nous pouvons et devons écrire une nouvelle page de l’histoire du partenariat qui lie nos deux organisations. Tel est le souhait ardent de tous les chefs des délégations des huissiers africains présentes au colloque », affirme Me Alain N’Gongang.
Dans son discours solennel à l’ouverture de ce colloque de Niamey, le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a loué le rôle important des huissiers et officiers de justice dans le système judiciaire des pays d’Etat de Droit, comme le Niger, avant de les inviter à veiller au respect de la dignité humaine et aux droits des plus faibles, dans l’exercice de leurs fonctions.
La politique générale du gouvernement qu’a présentée récemment SE Ouhoumoudou Mahamadou devant le parlement contient, autant d’engagements sur l’amélioration de la qualité de notre système judiciaire, afin qu’il soit davantage équitable et accessible à tous. « Cette volonté politique que nous avons clairement affichée et que nous entendons traduire en actes se déclinera à travers plusieurs actions qui prendront en compte la poursuite des réformes juridiques et institutionnelles, la diligence dans le traitement des affaires judiciaires en toutes matières, l’élargissement de la carte judiciaire et l’installation des juridictions spécialisées pour désengorger les tribunaux », a indiqué le Premier ministre. Il assure que l’exécutif nigérien a fait sien le défi de la consolidation de l’Etat de Droit afin de favoriser le respect des lois et règlements qui s’imposent à tous. A cet effet, explique le chef du gouvernement, les différents corps de métiers judiciaires dont celui de l’huissier de justice, sont essentiels pour garantir au système judiciaire toute la plénitude de son rôle.
La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest suit avec une grande préoccupation l’évolution de la situation au Burkina Faso.
Elle réitère les termes de son communiqué du 30 septembre 2022 : ferme condamnation de la prise du pouvoir par la force.
Elle demande aux forces de Défense et de Sécurité d’éviter l’escalade et, en toutes circonstances, de protéger les civils.
La CEDEAO demande l’arrêt des violences et des pillages, de tous genres, qui ne peuvent être tolérés.
La CEDEAO soutient le peuple burkinabè dans sa quête de démocratie et, dans ce cadre, réaffirme son attachement au chronogramme adopté par le Sommet du 3 juillet 2022 qui prévoit le retour à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024.
La Commission de la CEDEAO reste saisie de l’évolution de la situation au Burkina Faso.
Fait à Abuja le 02 octobre 2022
Le Président de la Commission de la CEDEAO
Lire aussi le premier communiqué
COMMUNIQUÉ DE LA COMMISSION DE LA CEDEAO SUR LA SITUATION SOCIOPOLITIQUE AU BURKINA FASO
La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) condamne avec la plus grande fermeté la prise de pouvoir par la force qui vient de s’opérer ce vendredi 30 septembre 2022 au Burkina Faso.
La CEDEAO trouve inopportun ce nouveau coup de force au moment où des progrès ont été réalisés, grâce à la diplomatie et aux efforts de la CEDEAO pour un retour méthodique à l'ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024.
La CEDEAO réaffirme son opposition sans réserve à toute prise ou maintien du pouvoir par des moyens non constitutionnels et exige le respect scrupuleux du chronogramme déjà retenu avec les Autorités de la Transition pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024.
La CEDEAO met en garde toute institution, force ou groupe de personnes qui par des actes empêcherait le retour programmé à l’ordre constitutionnel ou contribuerait à la fragilisation de la paix et la stabilité du Burkina Faso et de la Région.
La Commission de la CEDEAO reste saisie de l’évolution de la situation.
Dès son arrivée à Addis-Ababa, le Président de la République SE. Mohamed Bazoum a présidé la cérémonie d’ouverture de la 2ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CCRS. C’était en présence de plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement. Présidée par le Niger, la CCRS compte 17 Etats membres. Cette structure se charge de la coordination et du suivi des initiatives prioritaires dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques et du développement durable ainsi que la mobilisation des partenaires bilatéraux et multilatéraux aux fins de recueillir les ressources nécessaires pour la mise en œuvre des initiatives identifiées. (Lire ci-dessous le discours prononcé par le Chef de l’Etat à l’ouverture des travaux)
«Excellence Monsieur MACKY SALL, Président de la République du Sénégal, Président en Exercice de l’Union Africaine ;
Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine ;
Mesdames et Messieurs, Distingués Invités ;
Prenant la parole en ma qualité de Président de la Commission Climat pour la Région du Sahel, permettez que je m’acquitte d’un agréable devoir, celui d’exprimer, à mon nom et au nom de toutes les délégations présentes, nos vifs remerciements ainsi que notre profonde gratitude au gouvernement et au peuple éthiopiens pour la qualité de l’accueil et la sollicitude coutumière dont nous faisons l’objet depuis notre arrivée dans la prestigieuse ville d’Addis-Abeba. C’est le lieu également de saluer et de féliciter la Commission de l’Union Africaine pour toutes les commodités et les facilités qui ont permis la bonne organisation de cette rencontre.
Mesdames et Messieurs,
La présente Conférence se tient dans un contexte mondial caractérisé par des crises diverses notamment, sécuritaires et politiques mais également marquée par l’exacerbation des effets du changement climatique se traduisant dans notre Région sahélienne par des catastrophes naturelles. En effet, s’agissant des risques climatiques, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) nous alerte à travers ses deux derniers rapports publiés en 2022, qu’avec l’état actuel des engagements d’actions climatiques, l’humanité court le risque de vivre d’ici la fin du siècle un réchauffement deux fois plus grand que l’objectif de l’Accord de Paris.
Face à ces prévisions, il est urgent d’accélérer la conjugaison des efforts à travers la promotion d’une coopération et d’une diplomatie climatique entre les pays par la mise en œuvre des politiques publiques soutenues de résilience des populations et de leurs moyens d’existence. Ce qui illustre à bien d’égards dans le contexte africain, la pertinence de la vision qui a présidé à la création des trois Commissions Climat africaines, ainsi que l’enjeu que constitue leur opérationnalisation.
Mesdames et Messieurs,
Il me plait de rappeler que la première Conférence de la Commission tenue à Niamey le 25 février 2019, avait notamment doté la Région du Sahel d’un Plan d’Investissement Climat à l’horizon 2030 assorti d’un Programme Prioritaire pour Catalyser les Investissement Climat au Sahel.
Cette Conférence avait aussi décidé de la mise en place d’un Secrétariat Exécutif pour notre Commission, d’un Fonds Climat pour la Région du Sahel ainsi que de la création d’un cadre transitoire chargé de conduire le processus de mise en place de ces deux organes. Ce cadre transitoire avait élaboré un ensemble d’instruments stratégiques et réglementaires nécessaires à l’opérationnalisation effective de notre Commission.
Mesdames et Messieurs,
Je saisi ainsi la présente occasion pour féliciter l’équipe de l’organe transitoire pour le travail remarquable abattu dans le cadre de l’opérationnalisation de la Commission et remercier par ailleurs l’ensemble des pays membres pour leur parfaite adhésion et leur participation régulière à ce processus. Aussi, je félicite tout particulièrement l’instance Ministérielle de la Commission, appuyée par le Groupe de Travail Conjoint des experts des pays membres, pour la qualité du travail accompli en prélude à la présente Conférence. C’est le lieu également de saluer tous nos partenaires pour leur soutien résolu au processus.
Il me plait à cet égard d’adresser toute notre reconnaissance au Royaume du Maroc, qui, grâce au leadership de Sa Majesté, le Roi Mohammed VI, n’a de cesse apporté sa contribution à l’opérationnalisation de notre Commission. Je note à son actif les appuis techniques et financiers qui ont permis la réalisation de l’étude de mise en place du Fonds Climat Sahel, un bel exemple de coopération sud-sud, de mon point de vue à relever et encourager.
Le succès de l’opérationnalisation de notre Commission Climat a été aussi rendu possible grâce à l’accompagnement soutenu de nos partenaires multilatéraux notamment la Banque Africaine de Développement et le Programme des Nations Unies pour le Développement auxquels nous adressons nos vifs remerciements.
Par ailleurs, permettez-moi de louer l’excellente collaboration entre nos différentes Commissions Climat en particulier, celle du Bassin du Congo sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Denis Sassou N’Guesso, Président de la République du Congo, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo.
Mesdames et Messieurs,
Tel que défini dans son agenda, la Conférence qui nous réunit aujourd’hui, constitue une étape déterminante pour la mise en place effective des organes opérationnels de notre Commission que sont le Secrétariat Exécutif et le Fonds Climat Sahel.
En effet, ces organes, en relation avec les autres organisations sous régionales, régionales et internationales, sont appelés à jouer désormais un rôle décisif dans la lutte contre les changements climatiques au Sahel, une région éprouvée par des effets conjugués des défis multiformes dont j’ai parlés précédemment.
C’est pourquoi, je me réjouis de voir le Secrétariat Exécutif de notre Commission doté des missions de coordination, de suivi et de mobilisation des ressources dans le cadre de la mise en œuvre des politiques de résilience climatique et de développement durable au Sahel. Au nombre de ces missions je cite :
– (i) Assurer un bon fonctionnement des cadres de concertation avec toutes les parties prenantes (Pays membres, Partenaires Techniques et Financiers, Acteurs non étatiques, instances statutaires des commissions sœurs et des autres initiatives africaines et internationales sur le climat) ;
– (ii) Appuyer les pays membres dans l’accomplissement de leurs engagements multilatéraux dans le domaine du développement durable et de la lutte contre le changement climatique ;
– (iii) Apporter une assistance technique aux pays membres dans la formulation de projets de résilience bancables et la mobilisation des financements climatiques ;
– (iv) Assurer la coordination et le suivi de l’élaboration des projets entrant dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel;
– (v) Veiller au bon fonctionnement des relations fonctionnelles avec le Fonds Climat Sahel.
Je me réjouis également que l’étude pour la mise en place du Fonds Climat Sahel, l’outil opérationnel du Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel, ait abouti à des mécanismes, outils et procédures innovants et adaptés pour le financement des actions climatiques et pour l’accompagnement technique régulier et soutenu des pays de la Région du Sahel.
La première capitalisation de ce Fonds pour les cinq (5) prochaines années, devrait ainsi mobiliser deux (2) milliards de dollars US pour contribuer à la mise en œuvre des initiatives déjà identifiées ou lancées dans la Région du Sahel à travers des actions promouvant entre autres, l’atteinte de la sécurité alimentaire, la valorisation du potentiel des énergies renouvelables et du capital humain ainsi que le développement des emplois verts.
Au regard de sa caractérisation et des objectifs qui lui sont fixés, ce Fonds garantira de bonnes perspectives pour la Région du Sahel dans le cadre de l’appui à la meilleure mise en œuvre de leurs Contributions Déterminées au niveau National qui déclinent les engagements d’actions climatiques auxquels les pays ont souscrit.
Mesdames et Messieurs,
L’opérationnalisation d’une organisation intergouvernementale de la taille de la Commission Climat du Sahel nécessite à n’en point douter qu’on y consacre beaucoup d’efforts qu’il nous faille mutualiser. C’est pourquoi, la première Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission avait décidé que chaque pays membres contribue à hauteur de 10% en termes de contrepartie au financement du Programme Prioritaire pour Catalyser les Investissements Climat au Sahel.
C’est dans cet esprit qu’une contribution de 200 millions USD, représentant les 10% du montant de la première capitalisation du Fonds Climat Sahel ci-dessus cité, est attendue des pays membres.
De ce montant, 170 millions de dollars US sont prévus pour financer les activités suivantes:
– Les charges liées au renforcement des capacités des pays et à l’élaboration des projets climatiques structurants ;
– Les coûts d’assistance de la Banque de Développement chargée de l’accompagnement et de la gestion de la fiducie du Fonds Climat Sahel ;
– Les ressources initiales de démarrage et de capitalisation minimale du Fonds Climat Sahel ;
– Les ressources attendues des pays pour le cofinancement des projets nationaux ou régionaux.
Les 30 millions de dollars US restant sont prévus pour contribuer au financement du fonctionnement du Secrétariat Exécutif et du Fonds Climat Sahel pour une durée de cinq (05) ans. Au-delà de cette période, ces deux organes devront se prendre en charge à travers d’autres mécanismes de financement tout en continuant à assurer leurs missions au bénéfice de nos pays.
Aussi, je vous exhorte à la mobilisation de la contribution de nos pays dans les meilleurs délais afin de donner un signal fort à nos partenaires quant à notre détermination de faire du Fonds Climat Sahel un outil régional crédible et capable de promouvoir une levée d’importants flux de financements climatiques.
Dans cette dynamique, le Niger qui a inscrit une première contribution de cinq cent mille dollars (500.000 USD) dans sa programmation budgétaire pour l’exercice 2023, tient à assurer par ailleurs, toutes les parties qu’il ne ménagera aucun effort pour la mobilisation effective et régulière de sa part de contribution.
J’adresse ainsi un appel à l’endroit de tous les pays membres pour un respect des délais convenus dans le cadre de la mobilisation de leurs contributions respectives et ce, afin de permettre, entre autres, aux organes opérationnels de notre Commission de poursuivre leurs missions.
J’exhorte aussi tous nos partenaires pour poursuivre et renforcer leur soutien à cet effet, afin de permettre à notre région de rester sur la trajectoire de l’atteinte de la résilience de ses populations et de leurs moyens d’existence.
Sur ce, Je déclare ouverts les travaux de la deuxième Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat pour la Région du Sahel.
2ème congrès ordinaire du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) : M. Albadé Abouba propose un programme pour un développement durable
Les militantes et militants du MPR Jamhuriya (Mouvement Patriotique pour la République) se sont fortement mobilisés ce matin au Palais du 29 juillet de Niamey pour le 2ème congrès de leur parti. En effet, le MPR Jamhuriya est un parti politique nigérien très respectueux des valeurs socioculturelles. Les assises de ce 2ème congrès de cette formation politique, pnt été l’occasion pour les présidents des sections, des coordinations, des sous sections et des comités des bases, des structures de participations ainsi que l’ensemble des militants de placer leur confiance et leur soutien indéfectible au président investi pour la bataille électorale au nom du PMR Jamhuriya aux prochaines élections présidentielles.
Ainsi, M. Albadé abouba a pris le flambeau du MPR Juamhuriya très confiant et rassurant avec une détermination de défendre les valeurs de son parti. Peu après l’adoption des résolutions du congrès statutaire par les congressistes, le président du MPR Jamhuriya a déclaré que ces résolutions qui restent logiques et responsables dans le contexte actuel et pour tout parti politique crédible, offrent l’occasion de proposer aux Nigériennes et Nigériens une vision de projet de société original et réaliste fondée sur les valeurs partagées de Démocratie, de l’Etat des droits, de bonne Gouvernance, de développement participative, de justice, de probité et d’équité.
Ainsi Albadé Abouba a eu une pensé spéciale aux populations en détresse. Il appelé qu’au moment où il s’adressait aux militants, d’autre concitoyens, ainsi que des ressortissants des pays amis, vivent la perte douloureuse des leurs, soit par les violences faites par les bandits armés, soit par les inondations générées par une pluviométrie exceptionnelle dans notre pays et dans l’espace sahélien en général, etc.
Par ailleurs M. Albadé Abouba a annoncé que dans quelques jours, le MPR Jamahuriya soumettra son programme intégral à la sanction des Nigériens. Cependant le président dudit parti a donné quelques éléments saillants et points forts de son programme qui de toute évidence sont en conformité avec les capacités et les réalités du Niger. « Les partis politiques ont la triste réputation de tout promettre et de ne rien faire. Nous ! Nous ne nous inscrivons jamais sur cette voie, tout juste pour la conquête du pouvoir. Nous ne trahirons jamais, au grand jamais la confiance de nos concitoyens » a promu, sur un ton ferme et sincère le président du MPR Jamhuriya. En ce sens, M. Albadé Abouba affirme, en somme, le préalable incontournable et impératif qu’il y a lieu de créer pour garantir une paix, une sécurité et un développement pérenne dans notre pays.
Du reste, le Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) se veut un parti d’espoir et d’avenir qui ambitionne de faire du Niger un pays fort, uni, pacifique, bien gouverné et prospère qui offre à ses citoyens un accès juste et équitable aux opportunités que leur offre leur pays. Pour ce faire, M. Albadé Abouba dévoile que sa vision se fonde sur la nécessité d’assoir un pays paisible, prospère et respecté auquel tous citoyens seraient fiers d’appartenir. Le MPR va magnifier un peuple fièr amoureux de son pays et respectueux des valeurs socioculturelles et religieuses dont entres autres celle d’un Islam authentique et tolérant hérité des racines des grands empires musulman qui ont modelé l’espace et la société nigérienne. « C’est pourquoi, dans le sens de la vision du MPR Jumhuriya, la paix, l’unité nationale et la sécurité doivent tenir compte des réalités autours desquelles une union sacrée de tous les citoyens nécessaire pour donner la pérennité à la lutte contre, le terrorisme, le banditisme et le trafic en tous genres. Promouvoir ainsi, un développement équilibré des régions soutenu par des politiques publiques efficacement déconcentré et réellement décentralisé, promouvoir la quiétude et la cohésion sociale, etc. » a dit M. Albadé Abouba.
La gouvernance des pays très exposés aux nombreux défis sécuritaires comme le Niger, requiert beaucoup de lucidité et de pragmatisme. C’est pourquoi le président du MPR Jamhuriya précise que ; « entre ce que nous voulons et ce que nous pouvons pour notre cher et grands pays, il y a lieu d’opérer des choix judicieux très en adéquation avec les réalités de notre pays et de l’environnement géopolitique auquel nous appartenons. C’est pourquoi au-delà des principes, il y a lieu d’engager des actions rassurantes autant pour nos concitoyens que pour nos partenaires par la sécurisation intégrale de notre pays. A ce niveau, il me parait impératif de consolider non seulement les acquis des dispositions sécuritaires actuelles dans la solidarité régionale et internationale, mais aussi et surtout d’assurer une formation permanente de qualité à nos forces de défense et de sécurité dans tous les domaines. De renforcer leur capacité opérationnelle par des équipements et des matériels modernes et adaptés aux besoins réels et de ressources humains en nombre et en qualité pour leur utilisation ou leur exploitation ».
S’agissant de son programme qui sera mis à la disposition de la population, M. Albadé Abouba a largement mis l’accent sur les questions sécuritaires. En ce sens, il a rappelé que la sécurité est un fondement au préalable certes, mais sans développement, la sécurité ne peut résoudre le problème de notre pays. Fort heureusement à plusieurs égards, selon lui, le Niger est un pays béni de Dieu. « Les potentialités pétrolières minières et agropastorales sont si importantes que rares les pays du continent qui peuvent s’en prévaloir. C’est pourquoi, l’exploitation judicieuse de ces richesse, ainsi que les ressources qu’elle pourrait générer suffisent à elles seules à résoudre tous les problèmes structurels qui freinent l’élan de développement de notre pays. Ces ressource seraient consacrées pour l’essentiel à financer des secteurs sociaux de base dont l’éducation la santé, l’hydraulique villageoise et pastorale par des politique ardue et mise en œuvre sur la durée pour résoudre définitivement les maux qui freinent le développement de ces secteurs dont les indicateurs continuent perpétuellement à contenir notre pays à un rang peu honorable dans le concert des Nations.
En ce qui concerne le monde rural, il faut repenser la politique de développement de modernisation de ces secteurs dont la production constitue le support principal de notre économie. Il faut davantage des projets structurants susceptibles d’assurer une transformation véritable à travers des investissements massive dans ces secteurs particulièrement porteurs » a ajouté M. Albadé Abouba avant d’expliquer aux congressistes que pour capitaliser les expériences des uns et des autres, pour asseoir des institutions fortes et stables, le MPR Jamhuriya propose aux nigériens de remplacer le CESOC actuel en Senat. Ce Senat qui constitue une chambre haute sera destiné à accueillir autant des personnalités élues que des personnes représentant légitimement les différentes composantes socioprofessionnelles religieuses et coutumières du Niger. « Cette chambre offrira certainement un cadre idéal pour mieux traiter les toutes les questions inhérentes à la vie de la nation avec plus de recul, plus d’expériences et plus de hauteur. Le MPR Jamhuriya propose également, la mise en place d’un véritable Conseil Islamique plus représentatif jouissant davantage des ressources et des prérogatives afin de mieux assister l’Etat dans la gestion de l’épineuse question religieuse sur toutes ses facettes et dans le respect des limités définies par la constitution » a conclu le président du MPR Jamhuriya.
Le Mouvement Patriotique pour la République (MPR- Jamhuriya), a tenu samedi 19 septembre 2020 au Palais du 29 juillet de Niamey son deuxième congrès ordinaire couplé à l'investiture du candidat aux élections présidentielles 2020-2021. Le thème du congrès est : « Rassembler, sécuriser et bâtir un Niger de demain ! ». A l’issue des assises, les délégués venus de toutes les régions du pays et de la diaspora ont porté leur choix à l’unanimité sur M. Albadé Abouba, président de la formation politique en l’investissant candidat aux prochaines élections présidentielles de 2020-2021 au Niger. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs responsables des partis politiques du Niger et de ceux des pays voisins invités à l’évènement.
Les assises ont été marquées par une grande affluence de militants et sympathisants du parti. Après avoir reçu le Fanion du parti des mains du Secrétaire Général M. Hama Zada, le président Albadé Abouba a pris l’engagement de défendre les couleurs du MPR aux échéances électorales. Il a ensuite remis le même fanion au porte-parole du Parti Mouvement Patriotique pour le Salut (MPS) du Tchad, Me Jean Bernard Paderé, très réconforté de la marque de considération. Il a publiquement promis de transmettre au président de son parti, Marechal Idriss Deby Itno le message du MPR-Jamhuriya.
Le président du MPR-Jamhuriya a déclaré que la tenue de ces assises est un grand événement pour lui non pas pour la grande mobilisation des participants, mais la portée et la symbolique des résolutions adoptées par le congrès. « Ces résolutions, qui restent logiques, et responsables dans le contexte actuel pour tout parti politique crédible. Elles nous offrent l’occasion de proposer aux nigériennes et aux nigériens notre vision d’un projet de société original et réaliste fondé sur des valeurs partagées de démocratie, de l’état de droit, de bonne gouvernance, de développement participatif, de justice de probité et d’équité », a-t-il dit.
Il devait ensuite poursuivre en disant que, le MPR-Jamhuriya, se veut un parti d’espoir et d’avenir qui ambitionne de faire du Niger un pays fort, uni, pacifique bien gouverné et prospère qui permet à ses citoyens un accès juste et équitable aux opportunités multiformes qu’offre le pays.
Selon lui, les nigériens sont un des peuples pour lequel la chose politique est familière pour avoir vécu toutes les expériences et toutes les formes de gouvernement de 1958 à ce jour. « C’est à se demander souvent si ce sont nos textes fondamentaux qui sont mal conçus ou si ce sont nos exceptionnelles qualités de Nigérien, excusez, qui justifient ces nombreux changements qui ne semblent jamais nous satisfaire », s’est-il interrogé avant de dire que pour une fois il est temps que les nigériens se ressaisissent pour mutualiser les énergies et les compétences au service exclusif de notre peuple. Le président Albadé Abouba a fait une brève présentation de leur vision d’un projet de société originel et réaliste fondé sur des valeurs partagées de démocratie, d’Etat de droit, de bonne gouvernance, de développement participatif, de justice et d’équité. Le parti soumettra dans quelques jours, son programme intégral à la sanction des nigériens. « Les partis politiques ont la triste réputation de tout promettre et de ne rien faire. Nous ne nous inscrirons jamais sur cette voie tout juste pour la conquête du pouvoir. Nous ne trahirons jamais, au grand jamais, la confiance de nos concitoyens. Et que Dieu nous en garde et LUI SEUL sait de quoi demain sera fait », a confié M. Abadé Abouba. Il a enfin, remercié les participants pour la grande mobilisation effectuée ce jour pour présenter et soutenir le président du MPR-Jamhuriya aux élections présidentielles, et il a prié Dieu pour qu'il lui donne la force de porter haut le flambeau du parti.
Il faut rappeler qu’à l’ouverture des travaux du congrès, le président du comité d'organisation du MPR-Jamhuriya, Pr. Mamoudou Djibo et le président de la Section de Niamey, ont pris successivement la parole pour leurs mots de bienvenue et de remerciement aux congressistes. Ensuite les représentants des partis invités notamment du Niger, la Mouvance pour la Renaissance du Niger, l’opposition politique, l’APR, les Non Affiliés, et ceux du Tchad et du Nigeria ont pris la parole pour transmettre leurs messages respectifs.
Il est à noter qu’en prélude au 2ème congrès, les femmes, jeunes et les cadres ont tenu les conseils nationaux du parti MPR-Jamhuriya où ils ont renouvelé leurs instances et formulé plusieurs des résolutions et recommandations.
Seini Seydou Zakaria(onep)
21 septembre 2020 Source : http://www.lesahel.org/
Le Syndicat Alternatif des Enseignants du Niger (SAEN), affilié à la centrale syndicale, Union Syndicale Progressiste des Travailleurs (USPT) a tenu, le dimanche 11 septembre dernier, son 2ème congrès ordinaire, placé sous le thème : ‘‘Rôle des syndicats dans la promotion de la carrière des enseignants dont le recrutement à la fonction publique’’. L’ouverture des travaux a été marquée par la présence des responsables de l’USPT, ceux de plusieurs syndicats affiliés à l’USPT ainsi que de nombreux militants du SAEN.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général adjoint du Syndicat Alternatif des Enseignants du Niger (SAEN), M. Aghali Silimane, a indiqué que cette date du 11 septembre 2022 est un jour mémorable, qui sera inscrit en lettre d’or dans les annales du SAEN, puisqu’il consacre le renouvellement de son Bureau Exécutif National’’. «Depuis sa création, en 2018 à ce jour, le SAEN a connu une importante évolution dans le cadre de la défense des intérêts matériels et moraux de ses militants», a noté M. Silimane. En effet, ajoute-t-il, en quatre ans d’exercice, le SNAE a demandé et obtenu l’affectation d’un nombre important de ses militants, certains pour le besoin du syndicat et d’autres dans le cadre de l’exercice de leur fonction d’enseignant. «Déjà bien installé à Niamey, la capitale, le SAEN pose les prémisses d’une installation progressive dans les départements et communes de notre vaste pays. Notre syndicat lutte pour l’égalité sociale, la démocratie et des meilleures conditions de vie et de travail pour ses militants», a ajouté le SGA du BEN/SEAN, Aghali Silimane.
Dans son intervention, le SG du BEN/USPT, M. Souleymane Bandado a d’abord situé les contextes international et national dans lesquels se tiennent ces assises. Il a ensuite demandé la fin de la contractualisation dans le système éducatif national, avant d’appeler les militants du SEAN à une mobilisation, sans faille pour défendre leurs intérêts matériels et moraux. A l’issue des travaux dudit congrès, un nouveau bureau exécutif a été mis en place et plusieurs recommandations, résolutions et motions ont été formulées à l’endroit des partenaires du SEAN.
Après quatre jours de travaux, la 2ème session ordinaire du Conseil de ville de Niamey, au titre de l’année 2022 a pris fin, hier jeudi 11 août 2022. Au cours de cette session, les participants ont axé leur réflexion autour de (6) points afin de multiplier les efforts allant dans le sens de l’amélioration de l’aménagement urbain. Il s’agit de l’exécution du Budget au 30 juin 2022, de Caducité des protocoles d’accord entre la Ville de Niamey et le Consortium «YMMY-S.Y» pour la réalisation du projet: « VILLE NOUVELLE DE NIAMEY » favorisant la réalisation et commercialisation de 36.960 logements sociaux, un Centre Commercial à Niamey-Niger et d’autres infrastructures, du projet d’aménagement des Berges du fleuve Niger par la société britannique DUE SOUTH GROUP, la présentation des protocoles d’entente avec la Ville de Isfaha, la Ville de Qom de la République Islamique d’Iran et celui de CODATU dans le cadre du processus d’acquisition de bus, l’examen et l’adoption des documents issus des conseils des Arrondissements Communaux et de Communications diverses.
Lors de la clôture de cette session, le président du conseil de ville de Niamey, l’honorable Oumarou Dogari Moumouni a précisé que la ville de Niamey va se servir de la carte de la diplomatie locale pour rechercher des partenaires véritablement dégourdis et motivés pour la concrétisation du grand-Niamey, une vision chère à SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat. C’est le lieu pour nous, a-t-il précisé, de requérir l’appui-Conseil du gouvernement de SE. Ouhoumoudou Mahamadou, Chef du Gouvernement pour que le grand-Niamey devienne une réalité plutôt qu’un vœu. « Dans tous les cas, le Conseil de ville de Niamey recherchera les voies et moyens, bien entendu avec la bénédiction des plus hautes autorités du pays pour réaliser le projet d’aménagement des berges du fleuve, car nous avons obligation d’imaginer un avenir meilleur autant que faire se peut pour les habitants. Par rapport à la délibération relative à Due South Group, la ville de Niamey souhaiterait, après approbation de la délibération y relative, par la tutelle, prendre les dispositions nécessaires, pour la réalisation d’une enquête initiale pour un coût de 120.000 Euros, dans un avenir proche. Là, aussi, la ville de Niamey aura besoin forcément du soutien des autorités nationales, car pour que Due South Group bénéficie d’un prêt de 35.000.000 de Livres Sterling avec le département de financement des exportations du gouvernement britannique (UKEF), il faut inéluctablement qu’il soit inscrit sur la liste des projets prioritaires établie par le ministère des finances de notre pays », a expliqué le président du conseil de ville de Niamey, l’honorable Oumarou Dogari Moumouni.
Pour ce qui est des différents protocoles d’entente établis entre la ville de Niamey et les villes sœurs et partenaires, l’honorable Oumarou Dogari Moumouni a notifié que très rapidement, ils se sont convenus d’un commun accord d’accélérer les processus afin d’aboutir à une concrétisation de plusieurs desdits projets, pour le grand bonheur des concitoyens.
A l’ouverture de cette session, le député maire, président du Conseil de la ville de Niamey a rappelé que l’ordonnance 2010-54 du 17 septembre 2010 a fixé aux Collectivités Territoriales du Niger l’objectif de promouvoir le développement social, et l’exécutif de la ville de Niamey a mené une réflexion sur la précarité des infrastructures scolaires. « C’est ainsi que nous avons cheminé vers la tenue effective de la table ronde pour servir de prolongement aux hautes autorités de notre pays qui se sont formellement engagées à apporter des solutions durables et pérennes aux moult difficultés qui assaillent notre système éducatif», a-t-il relevé.
Du 8 au 9 février derniers a eu lieu à Silankey dans la commune de Birni’n Gaouré la fête des éleveurs ou ‘’ Hottungo’’. Une fête qui fait la promotion et le maintien des liens culturels entre les communautés sédentaires et les nomades. C’est le cadre de concertation Kawtal Waafakey et les organisations d’éleveurs de la localité qui ont organisé l’évènement. Le thème de cette deuxième édition est ‘’Education, formation emploi pour la sécurité et le développement’’. C’est le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba, qui a procédé au lancement des activités de cette 2ème édition en présence du Ministre d’Etat à la Présidence, M. Massoudou Hassoumi, du ministre d’Etat et du Pétrole, M. Foumakoye Gado, et de plusieurs ambassadeurs accrédités au Niger.
Cette année, c’est une mobilisation grandiose qui est l’expression d’un attachement fort aux valeurs culturelles et sociales que véhicule le Hottungo. Le Hottungo de Birni’n Gaouré est en passe de devenir l’une des grandes manifestations culturelles annuelles qui offre une occasion exceptionnelle de retrouvailles, d’échanges, de brassage socioculturels. Pour rendre agréable le séjour des invités fans de la culture peulhe, les participants ont eu droit à des prestations des artistes, des hommages aux éleveurs, des expositions de créations d’œuvres d’art, de décoration intérieure des maisons. Des visites autour des tentes, de défilé faggo et de défilé des animaux, notamment des vaches avec le langage mimique entre les bergers et les vaches. Les spectateurs ont suivi avec enthousiasme ces animations, une façon de magnifier cette culture dans toute sa diversité et l’importance de hottungo dans son apport socio-économique dans notre pays.
« Au niveau du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, nous accordons une attention toute particulière à cet évènement qui constitue un grand rassemblement des éleveurs, une des composantes majeures des producteurs du secteur rural et donc de l’économie nationale », a dit le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M Albadé Abouba.
Selon lui, la présente édition a lieu dans un contexte marqué par une campagne agropastorale relativement médiocre dans la zone par endroit et pour lesquels certaines mesures sont prises, à savoir la mise à disposition des pasteurs et agropasteurs dans toutes les régions de notre pays d’intrants zootechniques pour atténuer les effets des déficits, le développement des cultures fourragères et l’aménagement de certaines aires de pâturage, la protection sanitaire du cheptel contre toutes les maladies particulièrement des maladies telluriques, les carences vitaminiques… ; la réhabilitation des puits et stations de pompage pastoraux pour permettre aux éleveurs d’accéder aux zones encore pourvues de pâturage. Le Hotungo de cette année intervient également dans un contexte contraignant pour les éleveurs transhumants eu égard aux mesures restrictives édictées et mises en œuvre par certains pays voisins tendant à réduire fortement la circulation transfrontalière des animaux.
Le Ministre a félicité et encouragé les animateurs de Kawtal Wafaakey et les organisateurs de ce grand rassemblement d’éleveurs dénommé hottungo qui offre un cadre privilégié dédié à la concertation et à des échanges multiples aux plans social, culturel, économique, environnemental et aussi sécuritaire.
Le Ministre d’Etat a tenu une fois de plus à réaffirmer la disponibilité constante de son département ministériel à accompagner les organisateurs de l’évènement dans toutes les réflexions relatives à l’examen de la problématique de la transhumance , dans le contexte actuel de l’espace communautaire mais aussi et plus particulièrement celles qui concerne la nécessaire modernisation du secteur de l’élevage au Niger afin de parvenir à des solutions novatrices et pérennes. Il a salué au nom des autorités nigériennes la présence des frères venus du Nigeria, du Benin, du Burkina Faso en dépit de leurs multiples occupations pour partager ces moments de bonheur avec les populations nigériennes.
Se réapproprier les valeurs culturelles traditionnelles de ‘’ Fina Tawa’’
Selon Mme Sani Fatouma Oumarou, présidente du comité d’organisation et présidente dudit cadre, cette association dans la poursuite de ses engagements a retenu le Hottungo comme une activité phare et d’envergure qui permet de fédérer tous les acteurs autour de ses nobles objectifs. « Il s’agit pour nous d’apporter une aide significative et substantielle au développement dans les régions et aux communautés villageoises déshéritées. Nous avons en une année mené de façon durable des activités diverses au sein de la commune la première édition de hottungo, qui de l’avis général a connu un franc succès au point que les différents acteurs ont réclamé une célébration annuelle conforme à nos us et coutumes », a-t-elle soutenu.
Pour elle, cette célébration de Hottungo au-delà de ses aspects festifs poursuit deux objectifs de très grandes noblesses. Il s’agit de se réapproprier les valeurs culturelles traditionnelles ‘’ notre Fina Tawa’’. Avoir foi en elle et le pérenniser ; à cette occasion, il est en effet question d’exhumer et mettre en lumière les codes éthiques pratiques depuis la nuit des temps par les sociétés agro pastorales et de renforcer la pratique du vivre ensemble.
« Fédérer dans une grande et belle synergie ces populations, autorités et acteurs de développement autour de la nécessité de se mettre ensemble pour des actions de solidarité en soutien à l’Etat mais aussi au profit des populations », a dit Mme Sani avant de poursuivre : « les activités menées nous ont permis en un an de trouver nos repères et d’apprécier les besoins ; ce qui a été réalisé n’est en réalité que la partie visible de l’iceberg …. Une manière d’avouer que nos ambitions sont grandes et nos projets immenses et que c’est bien cette volonté qui nous a inspiré et même imposé le thème de hottungo 2020 qui se décline ainsi : Education, formation, emploi pour le développement et la sécurité».
L’éducation est le canal principal de transmission des connaissances rationnelles et d’instructions civiques en même temps qu’elle prépare au vivre ensemble et l’acceptation du droit à la différence. L’éducation prépare à l’accès à des formations professionnelles valorisantes et à l’intégration au mode de l’emploi ; l’emploi participe à la génération des ressources et de la création des richesses. Ce triptyque à savoir éducation, formation, emploi sont les leviers d’un programme de vie , mais aussi et surtout un schéma de sortie de la précarité et de la pauvreté , c’est bien connu la précarité, l’ignorance et la pauvreté sont les terreaux de nombreuses menaces sécuritaires ( banditisme, immigration clandestine, djihadisme, etc.) ; la volonté de Kawtal waffakey est de s’attaquer à l’ignorance par l’éducation et la formation au désœuvrement par la formation et l’emploi afin de vaincre la misère et le sentiment d’injustice qui alimente les velléités nocives et le recours à des pratiques répréhensibles ; en langage simple, nous dirons que la personne éduquée formée disposant d’une activité lucrative lui permet d’assurer sa pitance, ne s’adonnera pas au grand banditisme, elle ne sera pas non plus tentée par l’immigration clandestine et ou par une quelconque rébellion.
« Nos rêves sont immenses ; nous rêvons d’une association forte qui pourra œuvrer sur l’ensemble du territoire et à terme être reconnue d’utilité publique. Nous rêvons d’un hottungo national inscrit à l’agenda national des grands évènements de la nation à l’image de la cure salée ou du festival de l’Aïr.
Le Ministère de l’Urbanisme et du Logement avec le parrainage du Bureau de l’ONG Association Nigérienne de Construction Sans Bois (ANCSB) et ceux des Ordres Professionnels des secteurs de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction organise du 26 au 28 octobre au Palais des Congrès de Niamey, la deuxième édition de la Semaine de l’Habitat et du Patrimoine. C’est le ministre de l’Urbanisme et du Logement, Maïzoumbou Laouali Amadou qui a lancé les activités de ladite semaine.
La présente manifestation est organisée dans le cadre des activités de ‘’l’octobre urbain’’ 2022 au Niger. Octobre urbain est un cadre de réflexion institué, depuis 2014, par l’Organisation des Nations Unies, à l’effet d’amener tous les acteurs du développement urbain et de l’habitat à organiser des événements, des rencontres, des discussions, des sensibilisations sur des sujets concernant la problématique du logement et les dispositions en vue d’un développement urbain durable face aux défis d’une croissance très rapide des villes. La présente manifestation fait donc partie de trois activités programmées par le Ministère de l’Urbanisme et du Logement dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de l’Habitat, le lundi 3 octobre 2022 sous le thème «Attention à l’écart. Ne laisser personne ni aucun endroit de côté». Elle s’inscrit aussi dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale des Villes prévue le lundi 31 octobre 2022 sous le thème «Agir localement pour devenir global».
En lançant ces activités, le ministre de l’Urbanisme et du Logement a rappelé qu’à l’occasion des journées 2021 de l’Habitat et du Patrimoine célébrées à l’initiative de l’Association Nigérienne de Construction Sans Bois, le Ministère avait demandé aux différents Ordres Professionnels des sous-secteurs du Développement Urbain, de l’Habitat et de la Construction de mener des réflexions pour entreprendre eux-aussi des manifestations devant déboucher sur des dispositions permettant d’assurer un cadre de vie propice à un développement harmonieux de la personne humaine. Le ministre Maïzoumbou Laouali Amadou s’est réjoui que cet appel ait été entendu comme le témoigne l’organisation de la présente manifestation. C’est ainsi qu’il a réitéré son invitation à leur endroit des participants à prospecter les voies et moyens de mener des réflexions pour accompagner le Gouvernement dans la recherche de réponses appropriées aux importantes problématiques développées dans le Programme de la Renaissance Acte III.
Il s’agit notamment de la mise en œuvre d’un Programme d’amélioration du développement urbain consistant à mettre l’accent sur l’élaboration et/ou la réactualisation de tous les documents de planification urbaine s’appuyant sur des pratiques urbaines fédératrices des acteurs urbains, la conception et la mise en œuvre d’un procédé innovant de construction de salles de classe moins cher et adapté à notre climat aux fins du remplacement rapide des classes en paillotes, la construction de 2500 villages modèles en matériaux convenables aux fins d’une amélioration et d’une évolution substantielles de l’habitat rural, la construction de centres administratifs et le renforcement des équipements marchands et l’incitation à la construction en hauteur dans les grands centres.
Le ministre de l’Urbanisme et du Logement a présenté au public nigérien quelques-unes des multiples actions menées, en cours ou en perspective en vue d’assurer un développement harmonieux des centres urbains. Il s’agit, entre autres en matière d’urbanisme de la promulgation de la loi 2017-20 du 12 avril 2017 fixant les principes fondamentaux de l’urbanisme et de l’aménagement urbain et ses textes d’application, la mise en place des organes consultatifs en matière d’Urbanisme et d’Habitat, la validation du document de la Politique Nationale du Développement Urbain (PNDU) les 6 et 7 septembre 2022, la réalisation ou réactualisation des outils de planification urbaine et l’aménagement d’une nouvelle Zone industrielle.
Relativement à l’habitat et au logement, le ministre a noté la relecture des textes de création du Fonds National de l’Habitat, la mise en œuvre d’un programme de construction de 5.000 logements sociaux, la réactivation du projet réhabilitation des villages urbains de Gamkallé et Saga et des dossiers d’autres opérations d’amélioration de l’habitat, la signature de plusieurs conventions de partenariat avec des promoteurs immobiliers pour la construction des logements sociaux ainsi que de murs de clôtures dans le cadre du projet 15.000 parcelles viabilisées et clôturées à Bangoula».
Le palais des congrès de Niamey a abrité dans la nuit du samedi 15 juillet 2023, la cérémonie de nomination de la 2ème édition des Awards Tarmamun mu. Le but de cette nuit culturelle est de contribuer à honorer les plus talentueux parmi les pionniers du mouvement culturel nigérien et de célébrer la persévérance et l’innovation de la jeune garde. L’édition de cette année a été placée sous le parrainage de M. Mohamed Hamid, ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat.
Les awards Tarmamun mu célèbrent les plus talentueux dans les catégories hip hop, music moderne, slam, cinéma, web comédiens, sport et stylisme. Pour faire la promotion de la culture nigérienne dans toute sa plénitude et dans toute sa richesse, les organisateurs ont intégré également les catégories promoteurs culturels et grands groupes médias, maitres de cérémonie et influenceurs, ainsi que d’autres catégories qui font le renom du Niger. Plusieurs trophées d’honneurs ont été décernés à des repères vivants de la culture nigérienne tels que Mamane Sani le pianiste et la Diva Fati Mariko. Pour honorer l’ensemble de son œuvre la défunte cantatrice Hamsou Garba a hérité, à titre posthume, d’un trophée d’honneur.
Moussa yaro, Abdel Zamany et Ali Master sont respectivement lauréats dans les catégories musique moderne, music urbaine et tarmamunu mu de la Diaspora, tandis que « Yita yeta » remporte le trophée de meilleur clip de l’année. Nourath, Damanzo junior et Leo Razak remportent, dans l’ordre, les catégories slam, révélation de l’année et maître de cérémonies. Wanousky remporte le trophée de meilleur web comédien, Elpoloko celui d’humoriste, Djobala, consacré meilleur promoteur culturel de l’année. En sport, cinéma, stylisme et photographie, trônent successivement Aminatou Seini, Serge Clément, Omaris et Didy chekaraw. Et Bab’s Magagi remporte le prestigieux trophée d’influenceur de l’année.
Outre la reconnaissance du travail de Mamane Sani, Fati Mariko et Hamsou Garba, la 2ème édition des awards Tarmamun mu a honoré des femmes et des hommes qui ont consacré leur jeunesse à la promotion des valeurs culturelles du Niger et qui, grâce à leurs travaux, ont inspiré plusieurs générations. Il s’agit de Lawan B., Antoinette Tidjani, Alphadi, Mamane Gondwana, Jérôme Labeur, Bouba Magagi et Dan Sounsou, le web activiste. Toutes ces personnes ont contribué, par leur disponibilité et leurs expertises, au rayonnement de la culture nigérienne et à l’encadrement des plus jeunes.
La soirée a permis de savourer un spectacle culturel haut de gamme réalisé par les anciens et actuels étudiants de la filière Art et Culture de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, accompagnés d’autres étudiants de la même Université. Dans une chorégraphie millimétrée et bien exécutée, les danseurs ont exécuté des pas de danses traditionnelles revisitées dans un contexte de modernité, d’innovation, et surtout de soutien à la cohésion sociale et au vivre ensemble. Ce spectacle, au son du tamtam et de la flute traditionnelle, a su combiner et harmoniser l’énergie nouvelle du slam à la sagesse ancestrale du Kirari pour inciter à la recherche de l’excellence culturelle.
Procédant à l’ouverture officielle de la 2ème édition des awards Tarmamun mu, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a indiqué que le Niger regorge de talents, de compétences, de créativité et de dynamisme dans tous les domaines d’activités. « Il est donc juste et nécessaire, a-t-il dit, de célébrer ces personnes qui font la fierté et le rayonnement du Niger tant au niveau national qu’international. C’est pourquoi je salue l‘organisation Tarmamun mu qui se veut être une véritable institution rassemblant des personnalités de divers horizons pour mettre en lumière leurs réalisations et leurs contributions au développement de notre pays». Il a appelé les plus expérimentés à persévérer dans leurs efforts qui font d’eux des modèles à suivre pour les jeunes.
Pour sa part, le promoteur de Tarmamun mu a réaffirmé la volonté de son équipe de redoubler d’efforts pour faire de ces Awards une référence reconnue et pour lui assurer une pérennité. Il s’est félicité du foisonnement de jeunes talents nigériens au Niger et à l’international, et aussi de la disponibilité de leurs aînées à les accompagner. M. Abdoul-Rachid Sanda Maiga a également plaidé auprès du ministre Mohamed Hamid et du gouvernement, la promulgation du statut de l’artiste au Niger afin que certains métiers du monde culturel soit officiellement reconnu comme un travail professionnel.
La 2ème édition du Festival de l’OCI se tient depuis le 24 et ce jusqu’au 27 avril, à Abu Dhabi, la capitale des Emirats Arabes Unis (E.A.U). Le thème de cette édition est « Une seule Oummah unie par les liens de la coopération au service du bien, de la justice et de la tolérance ». Spécialement invitée à cette occasion, la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou a reçu une distinction de l’OCI, « pour ses efforts dans le cadre de sa Fondation "Tattali Iyali", dans le domaine du bien-être de la femme et de la jeune fille ». La présidente de la Fondation Tattali Iyali était l’une des trois personnalités distinguées cette année, les deux autres étant Cheikh Tahir Mahmoud Al Ashrafi et Koweït Zakat House.
Cheikh Tahir est un érudit de la République islamique du Pakistan très actif dans les conférences internationales. Il est président du Conseil des Oulémas du Pakistan qui compte plus de 100.000 membres. Quant à la Koweït Zakat House, il s’agit d’un organe gouvernemental indépendant koweitien chargé de la mobilisation et du développement de la Zakat légale ainsi que de la collecte des dons afin de les allouer à des œuvres de charité tant à l’interne qu’à l’externe. C’est dire qu’avec cette distinction, la Fondation Tattali rentre dans ‘’la cour des grands’’. Cette distinction est en effet une reconnaissance internationale de la pertinence et de l’impact des actions que mène la Première Dame Dr Malika à travers sa fondation.
Répondant à la presse peu après avoir reçu la distinction, la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou a tout d’abord exprimé sa gratitude aux autorités émiraties et à l’OCI pour l’invitation ainsi que pour la distinction à elle remise. La présidente de la Fondation Tattali Iyali a ensuite évoqué l’attachement du Niger aux valeurs de l’Islam. « Le Niger fait de la protection et de la promotion des valeurs et des traditions islamiques une préoccupation permanente. Membre fondateur de l’OCI, le Niger est profondément attaché au monde islamique, et au rayonnement de l’Islam. L’une des actions que notre pays porte, sous le leadership du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, est d’encourager l’enseignement islamique à travers notamment les écoles coraniques, les établissements franco-arabes et l’Université islamique de Say créée par l’OCI » a expliqué la Première Dame.
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage,M. Albadé Abouba a donné hier à l’Académie des Arts le coup d’envoi des activités de la 2ème édition du Festival International du Mil (FESTIMIL). Cette cérémonie s’est déroulée sous le haut parrainage de la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou, présidente de la Fondation TattaliIyali.
Plusieurs personnalités ont par leur présence, rehaussé l’éclat de cette cérémonie.
Dans l’allocution d’ouverture qu’il a prononcée en cette occasion, le Ministre Albadé Abouba a indiqué que la production et la transformation du mil participent au processus de l’adaptation de nos populations aux conditions de plus en plus sévères induites par les effets du changement climatique, notamment dans les zones arides de l’espace sahélien. Sur la base des perspectives qui ressortent des travaux de recherche, il est aisé de comprendre que le mil continuera de s’imposer de lui-même «de par sa qualité organoleptique, ses vertus nutritives et sa résilience au climat», car il s’est révélé très efficace dans la prévention et la lutte contre plusieurs carences et maladies «pour être considéré désormais comme la céréale du futur dans les zones agricoles de nos pays».
Il a rappelé également que le mil est une culture rustique qui peut se développer sur des terres peu fertiles et arides «d’où sa position stratégique pour notre pays situé au cœur du Sahel et de ses adversités. C’est pourquoi, fit-il, le thème retenu pour cette 2ème édition du festival international du mil vise à promouvoir une alimentation saine et équilibrée de la famille, notamment en milieu rural, afin de mieux lutter contre la malnutrition. «Dans ce cadre, la bio fortification du mil déjà entreprise au niveau de la recherche pour lutter contre la malnutrition chez les enfants, contribuera à résoudre le défi qui consiste à réduire le retard de croissance des enfants en le ramenant autour de 10% et l’insuffisance pondérale à 5%, d’ici 2025», a expliqué le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage.
Pour sa part, Dr Lalla Malika Issoufou, cette 2ème édition du Festimil intervient au lendemain du lancement de deux autres événements importants pour le monde rural. Il s’agit de la tenue du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage au Niger (SAHEL-Niger) et celle de la Journée du Conseil National de la Recherche Agronomique du Niger (CNRA). La tenue simultanée de ces événements, démontre à suffisance «le fort attachement du Président de la République et du Gouvernement à l’avènement d’un secteur rural porteur de croissance et moteur du développement socio-économique de notre pays». La présidente de la fondation Tattali Iyali a salué l’importante contribution que les chercheurs apportent dans le domaine du mil et a réitéré l’engagement pris par sa Fondation pour accompagner le Festimil dans «la promotion, la valorisation et la vulgarisation de nos productions en général, et des produits transformés à base du mil en particulier».
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a pris part, hier mardi 12 novembre 2019, à la Grande Halle de La Villette (XIXe arrondissement de Paris), à la cérémonie officielle d’ouverture de la deuxième Edition du Forum de Paris sur la Paix, présidée par le Président de la République française SEM Emmanuel Macron.
L’inauguration de ce cadre de dialogue de haut niveau s’est déroulée en présence notamment de plusieurs autres Chefs d’Etat ainsi que des dirigeants des Organisations Internationales.
Plusieurs allocutions ont été prononcées à l’ouverture de cette rencontre dont celle du Président Macron, de la Présidente de la Commission Européenne Mme Ursula Von Der Leyen, du Vice-président chinois SEM Wang Qishan et du Président de la République Démocratique du Congo SEM Félix Tshisekedi.
La paix et le développement durable dans le monde, le multilatéralisme, la gouvernance mondiale, le terrorisme, le réchauffement climatique, la biodiversité, la sécurité et le développement au Sahel ont été entre autres évoqués au cours de cette rencontre qui prendra fin mercredi après-midi, 12 novembre 2019.
Après l’ouverture de ce forum, le Président Issoufou Mahamadou et ses homologues du Tchad, SEM Idriss Deby Itno, et du Mali, SEM Ibrahim Boubacar Keita, ont animé un panel de haut niveau sur la Sécurité et le Développement au Sahel.
Le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a été convié, hier lundi 11 novembre 2019, à Paris, au Palais de l’Elysée, à un Diner Officiel offert par le Président de la République française, SEM Emmanuel Macron. Plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement ainsi que les dirigeants des Organisations Internationales y ont également été conviés.
Le Président Issoufou Mahamadou prend part, du mardi 12 et mercredi 13 novembre 2019, à la Grande Halle de La Villette (XIXe arrondissement de Paris), à la deuxième Edition du Forum de Paris sur la Paix, à l’invitation du Président de la République Française.
Ce forum est organisé à l’initiative de la France, à l’occasion de la commémoration, lundi 11 novembre 2019, du 101ème anniversaire de l’Armistice de la Première Guerre Mondiale.
Plusieurs activités sont inscrites à l’ordre du jour de cette rencontre dont un Panel de haut niveau sur les ‘’défis sécuritaires au Sahel» et un déjeuner offert par le Président Macron aux Chefs d’Etat du Niger, du Tchad et du Mali.
Le Président de la République, rappelle-t-on, avait pris part, l’année dernière, à la commémoration du Centenaire de l’Armistice de la Première Guerre Mondiale et au Premier Forum de Paris sur la Paix.
Le 32ème forum des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) s’est tenu hier jeudi 9 février 2023 sous la présidence de SE. Julius Maada Bio, Président de la République de Sierra Leone, Président en exercice du MAEP. Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum est intervenu par visioconférence lors de ce forum au cours duquel le premier rapport d’évaluation du Niger a été présenté par M. Cherif Rahmani, Responsable de l’évaluation Pays du Niger. La synthèse du rapport révèle que le Niger a globalement enregistré des progrès notables dans tous les domaines thématiques du Mécanisme. Ce rapport s’articule autour de trois (3) points essentiels à savoir les atouts indéniables ; les défis lourds de conséquences à relever et enfin les opportunités et les risques.
En termes d’atouts, le rapport de M. Cherif Rahmani souligne la position géographique stratégique du Niger qui est situé entre l’Afrique du Nord et celle au Sud du Sahara. Il y a aussi les ressources naturelles (4è producteur mondial d’uranium, producteur du pétrole, d’or, de charbon, etc.), un potentiel agricole important, un climat des affaires qui s’est fortement amélioré, des traditions millénaires, des valeurs sociales et une diversité ethnique qui fait la richesse humaine et la fraternité de la population et une population jeune, etc. A cela, il faut ajouter une constitution et des institutions stables qui ont permis au pays de réaliser sa 1ère alternance pacifique à la tête de l’Etat en 2011 et 2021.
Toutefois précise le rapport, ces atouts ne sont pas des acquis. «Ils sont pour le Niger, une responsabilité que la génération actuelle doit savoir assumer, et une opportunité qui ne manquera pas d’être contestée», souligne le rapport.
Les principaux défis qui se posent au Niger se présentent sur différents plans. Ainsi sur le plan politique, le défi majeur demeure celui de la sécurité, de la reconquête de la confiance des citoyens, de la consolidation des institutions démocratiques, de leur efficacité et de leur protection contre toutes les formes de dérives et d’instrumentalisation.
Sur le plan économique et managérial, le rapport note que le pays ‘’reste partagé entre des politiques dites pro-pauvres et de soutien aux couches les plus vulnérables et d’autres approches plus favorables à l’accumulation du capital et à la croissance’’. Les autres défis sur ce même plan demeurent encore le poids du secteur informel dans l’économie, la concurrence des produits étrangers à la faveur de la libéralisation ayant conduit à la désindustrialisation du pays, etc.
Enfin sur le plan social, les défis relevés se résument fondamentalement à la problématique de la forte et rapide croissance démographique.
A côté de ces défis, le rapport souligne des opportunités certaines sur lesquelles le Niger peut compter et exploiter pour sa prospérité. Il s’agit notamment de sa jeune population (source d’énergie, de créativité et de résilience) ; les transformations technologiques et numériques notamment ; les ressources naturelles et le potentiel en énergies renouvelables ; le mouvement d’intégration africaine et enfin les valeurs traditionnelles et la cohésion sociale des Nigériens. «La résilience des Nigériens, leur ‘’fraternité’’ et leur unité constitueront un socle d’avenir», précise le rapport.
Le dernier aspect de ce rapport porte sur les risques futurs pour le Niger. Ces risques ont pour noms une croissance démographique débridée et incontrôlée avec des jeunes mal formés ; les changements climatiques ; la situation sécuritaire de l’ensemble de la région ; la dépendance des matières premières et des minerais ; l’insuffisance des compétences nécessaires dans l’administration publique et enfin le rôle des nouveaux médias et des réseaux de communication.
Dans sa réaction sur la présentation du rapport, le Président Mohamed Bazoum a articulé son intervention autour de quatre (4) thématiques prévues par le document de base du MAEP que sont : la démocratie et la gouvernance politique ; la gouvernance économique ; la gestion et la gouvernance des entreprises et enfin le développement socio-économique à large assise. Certaines questions transversales essentielles pour le Niger ont aussi été évoquées par le Chef de l’Etat.
Des avancées notables
Ainsi à l’entame de son discours, le Président Bazoum a rendu hommage à son prédécesseur, le Président Issoufou Mahamadou qui a fait adhérer le Niger au MAEP en juillet 2012, marquant ainsi l’acceptation par le Niger des principes et valeurs de solidarité et de partage qui sous-tendent ce dispositif conçu par les africains, pour les africains. Il a ensuite félicité les cadres nigériens des Instituts Techniques de Recherche, ceux du Secrétariat National Permanent et les membres de la Commission Nationale de Gouvernance du MAEP, les experts africains, ainsi que les partenaires techniques et financiers qui ont contribué à la production de ce rapport.
Ainsi, relativement à la démocratie et la gouvernance politique, le président Bazoum a souligné le caractère démocratique de l’Etat avec en toile de fond l’attachement du peuple nigérien aux principes de la démocratie pluraliste et au respect des droits humains, consacré par la Constitution. Ce qui a permis au pays d’enregistrer des progrès politiques importants qui se sont traduits entre autres par la vitalité des partis politiques et de leur pleine participation aux compétions électorales, la limitation des mandats présidentiels qui lui a permis de réaliser sa première alternance par une transmission pacifique du pouvoir d’Etat entre deux Présidents successivement élus.
Le Chef de l’Etat a également évoqué la ratification de plusieurs instruments internationaux et leur intégration dans le dispositif juridique national, l’adoption de politiques et stratégies nationales et la mise en place de plusieurs Institutions et mécanismes pour consolider les acquis démocratiques, protéger et promouvoir les droits et libertés de la population sans discrimination.
Au titre de la gouvernance et gestion économique, le Président Bazoum a relevé que l’Etat du Niger a entrepris des réformes économiques majeures. Celles-ci ont eu entre autres pour résultats, «une croissance assez forte et soutenue du PIB avec un taux moyen d’environ 5,6% entre 2018 et 2020, assortie d’une inflation contenue et une tendance à un recul du déficit budgétaire», selon les mots du Chef de l’Etat.
Des efforts pour aller de l’avant
Le Président Bazoum garde toutefois une claire conscience des défis qui restent à relever sur le plan de la gouvernance économique. Des défis qu’il a décidé de relever à travers 5 grands engagements. Il s’agit premièrement de la lutte contre la corruption et l’impunité. «A ce sujet, nous avons accru les moyens de la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) pour qu’elle accomplisse son travail de moralisation de la gestion des deniers publics», a-t-il précisé.
Le deuxième engagement est celui de l’accélération de la décentralisation financière et du renforcement des capacités humaines et techniques des administrations régionales et communales. Le troisième engagement est celui de la réduction de la forte dépendance financière de l’économie nigérienne du concours de ses partenaires pour son équilibre budgétaire. Sur ce point, le pays mise sur l’essor attendu du secteur pétrolier, la modernisation des administrations fiscale et douanière, l’élargissement de l’assiette fiscale, l’intensification de la lutte contre la corruption et l’amélioration du climat des affaires.
Quant au quatrième engagement, il porte sur la réduction du déficit structurel de la balance commerciale. Enfin le cinquième engagement est relatif à la maîtrise de l’énergie électrique. Ainsi à travers la Stratégie nationale d’accès à l’électricité (SNAE) qui est en cours de mise en œuvre, le Niger vise à faire passer le taux d’électrification de 20% aujourd’hui à 80% à l’horizon 2035 avec un objectif intermédiaire de 40% en 2025.
Au titre de la gouvernance des entreprises, le Président de la République a relevé les importantes avancées enregistrées par le pays au cours de ces dix dernières années. En effet, rappelle le Chef de l’Etat, le Niger a occupé le 22e rang à l’échelle du continent dans le classement «Doing Business», 2020 tandis que son classement à l’échelle mondiale s’est amélioré de 11 places entre 2019 et 2020. «Ces performances sont le fruit, non seulement, de la stabilité politique de la dernière décennie, mais aussi des réformes économiques et institutionnelles mises en œuvre», a estimé le Président Bazoum.
Sur le plan du développement socio- économique, le Chef de l’Etat souligne que l’exploitation optimale des potentialités économiques du pays, conformément aux axes stratégiques du Plan de Développement Economique et Social (PDES 2022-2026), commande au gouvernement de focaliser ses efforts sur le développement du capital humain, l’inclusion et la solidarité, la consolidation de la gouvernance, de la paix et de la solidarité, et la transformation structurelle de notre économie.
Relevant que le Niger fait partie des pays qui enregistreront une forte croissance économique à partir de 2023, le Chef de l’Etat a annoncé sa volonté de mettre à profit cette opportunité pour développer plusieurs secteurs économiques notamment l’agriculture, les infrastructures, l’énergie, les industries, les nouvelles technologies, etc. «Nous mettrons un accent particulier sur la modernisation de notre secteur rural à travers la mise en place d’un programme de pôles agro-industriels basés notamment sur un partenariat public-privé. Cela se traduira par la création d’unités dans chacune de nos régions, en fonction des avantages comparatifs de celles-ci, intégrant des centres ruraux de collecte et de transformation des produits agricoles», a-t-il détaillé, avant de préciser que l’inclusion et la solidarité sont parmi les fils conducteurs de ce Programme.
Le Président Bazoum a par ailleurs tenu à souligner la pertinence de la prise en compte et en charge de certaines questions qu’il a qualifiées de «hautement prioritaires». Il s’agit entre autres de la prévention et la gestion des effets pervers du changement climatique, l’accès aux services sociaux de base (santé, eau, énergie et surtout l’éducation)
Le Président de la République a enfin souligné l’importance du MAEP qui dit-il, vise l’instauration d’une culture d’évaluation de la gouvernance de nos Etats, entre pairs soucieux d’un développement socio-économique harmonieux profitable aux populations, résultant de transformations structurelles. «Nous avons apprécié à travers le Rapport, la certification des actions menées au Niger dans les quatre domaines de gouvernance du MAEP. Nous avons également pris bonne note des recommandations pertinentes susceptibles de nous permettre d’aller de l’avant», a conclu SE. Mohamed Bazoum.
La deuxième édition de la rencontre des nigériens d’Europe s’est tenue le samedi 4 octobre dernier au stadium de Lille, sous le thème « L’approche de l’unité par la solidarité ». Placé sous la présidence de la ministre Déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur, Mme Lamido Ousseini Salamatou Bala Goga, cette rencontre est composée des délégués venus de plusieurs pays européens, des cadres techniques des ministères en charge de l’Intérieur et du Plan et des représentants de plusieurs structures gérant, au plan national comme à l’international, les dossiers de l’immigration et de la participation de la diaspora à la gestion du pays et de son développement socio-économique.
Après un rappel des grandes lignes issues de la précédente rencontre tenue en 2016, les intenses travaux de la réunion ont été axés sur plusieurs tables rondes qui ont porté sur les thématiques suivantes : la restitution de la participation des Nigériens d’Europe à la foire de l’emploi des jeunes au Niger ; la campagne consommons nigériens ; la stratégie nationale des migrations ; les opportunités d’investissement pour la diaspora au Niger ; la paix et la sécurité au Sahel notamment.
Les séances de questions-réponses, instaurées au terme de chaque exposé, ont été fructueuses entre exposants et participants. Elles ont permis aux uns et aux autres d’avoir des échanges d’informations utiles et d’enregistrer des contributions très pertinentes, sur les questions et sujets débattus, répondant ainsi aux attentes de la ministre Déléguée, qui dans son discours inaugural, avait exhorté nos compatriotes de la diaspora à un esprit de cohésion et de convergence, vers les intérêts supérieurs de notre pays.
C’est dans cet esprit et pour cela, a-t-elle rappelé, que le Président de la République a élevé la diaspora au rang de 9ème région de notre pays et que le gouvernement a pris de nombreuses mesures, au profit de cette diaspora ; mesures capitalisées, aujourd’hui, comme des acquis plus que salutaires. Il s’agit, entre autres, de l’institution de la double nationalité, l’établissement du vote des Nigériens de l’extérieur, la représentation de la diaspora à l’Assemblée nationale.
L’United Nation Capital Development Fund (UNCDF) a organisé le jeudi 19 mai 2022, en partenariat avec le Secrétariat Exécutif de la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive (SE-SNFI), la 2ème réunion du Cadre National sur la Finance Inclusive au Niger. Cette réunion consacrée à l’installation des groupes de travail et adoption du plan d’activités a été présidée par le Secrétaire général du Ministère des Finances, M. Boukari Mamane.
Dans son allocution à l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère des Finances a d’abord remercié la présence effective des acteurs à cette deuxième réunion du Cadre National de Concertation sur la Finance Inclusive (CNC-FI) au titre de l’année 2022. M. Boukari Mamane a ensuite rappelé que le CNC-FI est un cadre de concertation élargi à tous les acteurs de l’Inclusion Financière, dont la mission est d’identifier les obstacles à l’inclusion financière des populations vulnérables du Niger et aussi de proposer des solutions visant à les supprimer.
Cette réunion est consacrée à l’installation officielle des groupes de travail, créés par arrêtés du Ministre des Finances et à l’élaboration et l’adoption de leurs chronogrammes de travail respectifs. «Une fois installés, ces groupes pourront librement travailler sur des thématiques liées à l’inclusion financière dont les résultats nous serviront de guides pour mieux réorienter les politiques d’inclusion financière de notre pays» a indiqué le SG du ministère des finances. M. Boukari Mamane s’est dit convaincu que grâce à la qualité des profils, pluridisciplinaire, et le ferme engagement des acteurs, des résultats probants sortiront des travaux de ces groupes de travail. Il a assuré que ces résultats, ainsi que les propositions de réformes qui en découleront, seront transmis aux autorités compétentes qui prendront assurément les mesures appropriées.
«La question de l’inclusion financière n’est pas l’apanage de l’appareil du gouvernement mais des secteurs privés et des partenaires car le gouvernement a fait le choix d’ouvrir cette question à tous les secteurs et que chacun amène sa pierre à l’édifice. Il ya lieu ici d’identifier tous les obstacles liés à l’inclusion pour pouvoir contribuer à atteindre les objectifs», a ajouté le Secrétaire général du Ministère des Finances. M. Boukari Mamane a enfin exprimé ses vœux de réussite, pour les travaux et des recommandations constructives pour notre pays.
Pour sa part M. Olivier Yara, Directeur-pays de l’UNCDF a rappelé que l’organisation qu’il représente est un acteur très important dans la stratégie nationale d’inclusion financière au Niger. C’est dans ce cadre que l’UNCDF a toujours accompagné la stratégie nationale d’inclusion financière dans l’implantation et dans l’élaboration des différentes activités relatives à la stratégie nationale, précise Olivier Yara. Il a enfin souligné que l’UNCDF accompagne la tenue des différents ateliers du cadre national de la concertation sur la finance inclusive. En outre, l’organisation de ces ateliers s’inscrit dans un cadre beaucoup plus global d’un projet appelé ’’DFC résilience‘’ financé par l’Union européenne.
Le ministre des Finances, M. Mamadou Diop, ordonnateur national du Fonds européen de développement a présidé hier dans l’après-midi, dans la salle des réunions dudit ministère, la 2èmeréunion du comité de pilotage des appuis budgétaires de l’Union Européenne au Niger. Cette rencontre vise essentiellement à faire le point de la mise en œuvre des différents appuis budgétaires, des reformes subséquentes et d’apporter des solutions innovantes pour une meilleure réussite de la coopération entre le Niger et l’Union Européenne. Elle a regroupé plusieurs membres du gouvernement ainsi que l’Ambassadeur, chef de délégation de l’Union Européenne au Niger, S.E Denisa-Elena Ionete.
Dans ses propos liminaires, le ministre des Finances a précisé que les appuis budgétaires de l’Union Européenne représentent un peu plus de 80% de l’enveloppe du programme indicatif national du Niger, 11èmeFED, estimée à 686 millions d’Euros, soit 450 milliards de FCFA. En effet, au titre de l’année 2019 en cours, 35 millions d’Euros de la tranche fixe ont déjà été décaissés et une requête de décaissement portant sur 78 millions d’Euros sera introduite pour traitement par les services compétents de l’Union Européenne. A cet égard, le ministre des Finances a remercié et félicité au nom des autorités nigériennes l’Union Européenne qui ne ménage aucun effort pour accompagner le Niger dans l’atteinte des objectifs fixés par le gouvernement en vue de relever les défis de développement et de réduction de la pauvreté.
Ainsi, l’agenda de cette rencontre s’articule autour du dialogue de politique sur les thématiques relatives à la Justice ; la sécurité intérieure et la migration ; la mobilisation des ressources internes et les reformes budgétaires et comptables ; le développement du secteur privé ; la stratégie de couverture sanitaire universelle et la prise en charge de la malnutrition et de la planification familiale sans oublier le processus électoral. Il s’agit aussi pour les membres du comité de pilotage de faire le point sur la réalisation des indicateurs en insistant sur ceux qui sont à risque et d’indiquer les mesures d’accompagnement envisagées pour assurer l’atteinte des cibles des différents programmes.
En mission de travail à Agadem dans le département de N’gourti depuis le 9 mars 2023, le ministre du Pétrole, M. Mahamane Sani Mahamadou et son homologue du Bénin chargé de l’Eau et des Mines, M. Samou Seidou Adambi ont co-présidé le vendredi 10 mars 2023, la réunion du comité interministériel de pilotage sur le pipeline Export Niger-Bénin. Cette réunion se veut un cadre d’échanges mis en place dans le cadre de l’Accord bilatéral signé, le 23 janvier 2019 entre la République du Niger et la République du Bénin, relatif à la construction et à l’exploitation d’un système de transport des hydrocarbures par pipeline. Le comité de pilotage se réunit alternativement au Bénin et au Niger, d’où sa deuxième réunion qui s’est tenue à Koulélé, la zone dans laquelle se trouve la station initiale du pipeline export Niger-Bénin.
Le pipeline Export Niger-Bénin, est un projet structurant aussi bien pour le Niger que pour le Bénin où le pétrole brut sera acheminé pour être vendu. Dans cette optique, les deux Chefs d’Etat portent une attention particulière à l’aboutissement de ce projet gigantesque. D’ailleurs, pour matérialiser cette collaboration entre les deux pays, un comité Inter-Etat de pilotage du projet de construction du Pipeline Export Niger-Bénin a été mis en place. Il est chargé du suivi de la mise en œuvre de l’Accord bilatéral ; du suivi auprès des autorités compétentes de chaque Partie de la mise en œuvre des procédures et de l’exécution de toute diligence en vue de la mise à la disposition des Transporteurs des terrains nécessaires au Système de Transport ; de l’évaluation et l’établissement de la liste des produits, matériels, matériaux et équipements nécessaires au Système de Transport, conformément à la réglementation en vigueur dans les Etats Parties.
A l’issue de cette réunion, le ministre du Pétrole, M. Mahamane Sani Mahamadou a rappelé que le Niger, le Bénin et le groupe CNPC se sont entendus à travers un accord bilatéral et des conventions bipartites afin que le pipeline export suive un tracé Niger-Bénin. «Cette visite à Koulélé nous a permis de constater que l’état d’avancement global des travaux du pipeline et de surface est estimé à 75%. On ne le dit pas suffisamment, les travaux de surface sont aussi importants que le chantier du pipeline. Ce sont ces travaux de surface qui vont permettre à notre production de passer de 20.000 barils par jour à 110.000 barils par jour d’ici la fin de l’année. Nous avons hâte de nous retrouver avec mon frère du Bénin pour le début de l’exportation du pétrole brut du Niger par pipeline», a confié le ministre Mahamane Sani Mahamadou.
Pour sa part, le ministre béninois chargé de l’Eau et des Mines, M. Samou Seidou Adambi s’est dit heureux d’effectuer cette visite en territoire nigérien dans le cadre de la réunion du comité interministériel de pilotage. Cette rencontre de travail a permis aux membres du comité de passer en revue un certain nombre de points qui concourent à l’aboutissement de ce grand projet structurant pour les deux pays (Niger- Bénin). «Au regard de l’évolution des travaux sur le chantier et des points sur lesquels nous avons échangé, nous pouvons dire que le délai de l’exportation du pétrole brut du Niger à travers la canalisation du pipeline à destination du Bénin sera respecté. Nous pensons que tout est en bonne marche pour l’atteinte de cet objectif. Les populations de nos deux pays attendent impatiemment l’effectivité du transport de ce pétrole qui va à coup sûr, changer le quotidien de nos compatriotes. C’est le lieu pour nous de féliciter toutes les entreprises notamment CNPC, Wapco ; CPC, etc., pour le travail remarquable et les encourager à maintenir le cap pour que nous puissions tenir le calendrier lié aux premiers essais du pétrole brut du Niger à travers le pipeline», a déclaré le ministre béninois de l’Eau et des Mines.
Il faut souligner qu’en marge de cette réunion du comité interministériel, les ministres nigériens et béninois, accompagnés de leurs collaborateurs respectifs ont effectué des visites sur plusieurs sites en lien avec le projet du pipeline.
Pour rappel, le pipeline sera d’une longueur de 1950 km (1275 km au Niger et 675 km au Bénin) de la station initiale située à Agadem au Niger jusqu’au terminal de Sèmé au Bénin. D’un diamètre de 20 pouces, il sera composé de 8 stations de pompage (6 au Niger et 2 au Bénin), de 59 stations des vannes, d’un terminal pétrolier à Sèmé (d’une capacité de 2 millions de barils de stockage) duquel deux pipelines sous-marins de 15 kilomètres seront destinés à charger des tankers d’une capacité d’un million de barils. Le pipeline aura une capacité nominale supérieure à 100.000 barils par jour et le montant de l’investissement s’élève à 2,1 milliards de dollars. L’Etat est actionnaire à hauteur de 15% dans le pipeline. Ce projet d’infrastructure gigantesque à cheval entre le Niger et le Bénin sera le plus long pipeline d’Afrique.
Notons qu’en plus de la CNPC, deux autres compagnies pétrolières opèrent également sur d’autres blocs au Niger. Il s’agit du Groupe Sonatrach (SIPEX) et la société Savannah Energy. Toutes deux, en phase de recherche active, ont réalisé des découvertes significatives au cours des trois (3) dernières années : SIPEX sur le bloc Kafra (frontière avec l’Algérie) et Savannah sur R3 (rendu de CNPC). Il en résulte que les trois (3) compagnies pétrolières ayant mené des activités intensives de recherche depuis leur installation au Niger ont toutes réalisé des découvertes significatives sur des bassins différents. Ces succès sont très encourageants pour le Niger qui souhaite attirer de nouveaux investisseurs pour mener des opérations de recherche sur les 35 blocs pétroliers encore libres. Pour ce faire, le Niger dispose d’un Centre de Données Pétrolières (CDP) de qualité situé à Niamey, ouvert aux investisseurs potentiels souhaitant réaliser des pré-études sur la base des travaux antérieurs.
Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou a présidé, hier lundi 21 février 2022, au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi, la deuxième Session du Comité Ministériel Conjoint de Pilotage (CMCP) du Projet Régional d’Interconnexion Electrique ou West African Power Pool (WAPP) Dorsale Nord. L’objectif de cette rencontre de Niamey est de faire le point sur les avancées enregistrées par rapport à la mise en œuvre dudit projet et de formuler de nouvelles recommandations pour la conduite des activités à mener, en vue d’atteindre les résultats escomptés dans des délais raisonnables.
Cette rencontre a regroupé les ministres en charge de l’Energie et de la Défense, ou leurs représentants, de l’ensemble des pays membres de cette Dorsale Nord du Projet WAPP que sont le Nigéria, le Niger, le Burkina Faso, le Bénin et le Togo, ainsi que le Commissaire à l’Energie et aux Mines de la Commission de la CEDEAO, le Secrétaire Général du Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA-CEDEAO), les Directeurs Généraux des Sociétés nationales d’électricité (TCN, NIGELEC, CEB, SBEE, CEET, SONABEL), ainsi que les Représentants des partenaires techniques et financiers du Projet.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre Mahamane Sani Mahamadou, a indiqué qu’il s’agit, à travers cette 2ème session ‘‘de consolider les acquis du Projet Régional d’Interconnexion Electrique, par des actions continues et de mettre en œuvre des stratégies intégrées en matière de sécurité, pour la création d’un environnement de paix durable’’. «Plus spécifiquement, il s’agira d’obtenir un engagement concret des ministres en charge de la Défense, pour assurer la sécurité dans la zone d’exécution du Projet Dorsale Nord. La sécurité sera une condition sine qua non pour la réussite de ce projet», a-t-il précisé. Pour atteindre cet objectif, à poursuivi le ministre nigérien en charge de l’Energie, il est crucial que les autorités compétentes de chaque pays, collaborent avec leurs partenaires bi et multi latéraux, pour assurer la sécurité des personnes et des biens, mais aussi pour établir un climat de paix durable, au sein des zones d’intervention du Projet Dorsale Nord. «Je suis convaincu que cette réunion, à laquelle participent les ministres de la Défense et de la Sécurité, des pays concernés par ce projet, marquera le début d’un partenariat encore plus étroit entre nos autorités respectives», a souhaité M. Mahamane Sani Mahamadou.
Le ministre en charge de l’Energie a saisi l’occasion pour féliciter les gouvernements et les Ministères respectifs en charge de la Défense et de la Sécurité des pays concernés par le projet, pour les actions concrètes qu’ils mènent dans le cadre de la lutte contre l’insécurité dans la sous-région. «C’est l’occasion aussi de féliciter l’Unité de gestion de ce projet et ses partenaires, notamment les sociétés nationales d’électricité, le WAPP et la Commission de la CEDEAO, pour le travail exceptionnel, déjà accompli», a-t-il conclu.
Auparavant, le Secrétaire Général de la EEEOA, M. Siengui Apollinaire Ky, a pris la parole pour se féliciter de la mobilisation et des efforts consentis par les différents ministres en charge de l’Energie des pays concernés par le projet pour favoriser l’intégration énergétique dans l’espace communautaire. «A messieurs les ministres de la Défense, qui ont répondu au rendez-vous de Niamey, je vous exprime ma plus grande gratitude, pour l’intérêt manifesté pour ce projet, mais aussi vous remercier pour le grand soutien que représente votre présence parmi nous aujourd’hui», a-t-il ajouté. M. Apollinaire Ky a aussi remercié la NIGELEC et les autorités nigériennes et plus précisément, S.E. Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, pour l’accueil et l’attention particulière dont les participants à cette session ont bénéficié.
Quant au Commissaire chargé de l’Energie et des Mines de la CEDEAO, M. Sédiko Douka, il a noté que ce projet, est un des programmes phares, programmes prioritaires et intégrateurs de la CEDEAO, contenu dans son plan directeur de développement des moyens régionaux de production et de transport de l’énergie électrique 2019-2033. Selon M. Douka, la Dorsale Nord augmentera le commerce de l’électricité dans l’espace CEDEAO, qui est actuellement de 10%. Elle contribuera à résorber le déficit énergétique, qui est couvert à seulement 60%.
Conçu par les autorités en charge de l’énergie des cinq pays ouest-africains dans le cadre du Système EEEOA, Institution spécialisée de la CEDEAO chargée de l’intégration du système électrique régional et de la mise en œuvre du marché électrique régional), ce projet, également appelé ‘‘Projet 330 kV Dorsale Nord de l’EEEOA’’, consiste en la construction d’une ligne de transport de 330 kV d’environ 880 km pour relier Birni Kebbi (Nigéria) à Ouagadougou (Burkina Faso) via Zabori et Niamey au Niger et Malanville au Bénin. Notons que, le projet prévoit également l’électrification de quelques 611 localités rurales situées dans un rayon de 5 km de part et d’autre de la ligne électrique et la mise en œuvre de plusieurs mesures d’atténuation environnementales et sociales. Il s’agit, entre autres, de la mise en œuvre des plans d’action en matière de réinstallation (PAR) destinés aux personnes et aux collectivités touchées par les activités de mise en œuvre du projet.
Destiné à fluidifier les échanges énergétiques entre tous les pays de la région, ce Projet comprend deux volets : un premier volet dédié à la construction des lignes d’interconnexion entre le Nigéria, le Niger, le Burkina Faso et le Bénin, et un deuxième volet consacré à l’assistance technique au Système d’Echange d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA), afin de faciliter l’intégration des pays participants. La pose de la première pierre de ce gigantesque chantier est prévue ce jour, mardi 22 février 2022, à Gorou Banda, distant d’une dizaine de kms de Niamey, la capitale.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Brigi Rafini a présidé lundi 24 décembre dernier, dans la salle de banquet de la Primature, la 2ème session ordinaire du Conseil National de la Recherche Agronomique (CNRA). Deux points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette session à savoir la présentation des réalisations physiques et financières de l’année 2018 et programmation des activités 2019 et l’examen des textes réglementaires d’attribution de prise en charge des deux comités qui siègent au sein du Secrétariat permanent du CNRA.
Cette session s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement ainsi que des membres des comités œuvrant dans la validation des documents techniques et scientifiques du CNRA, avant de les soumettre à l’appréciation du conseil. Au cours de cette 2ème session ordinaire du Conseil National de la Recherche Agronomique, les membres de cette instance décisionnelle ont engagé des échanges ayant permis d’aboutir à un certain nombre de résolutions. Selon la Secrétaire permanente du CNRA, Dr. Boukari Habsatou, les résolutions qui ont été prises par la session sont relatives au financement de la recherche.
Les membres du Conseil sont unanimes sur le fait que la recherche doit être financée. En effet, la recherche constitue le moteur du développement rural. Une autre résolution de ce conseil est de voir comment rendre effectif le fonctionnement du CNRA. A ce sujet, les membres du Conseil ont apporté leurs contributions afin que le conseil National de la Recherche Agronomique puisse véritablement mener ses activités.
Par ailleurs, la session a formulé des recommandations ayant trait à la synergie entre les structures de recherche et la communication. Les membres du Conseil ont demandé au CNRA de mettre beaucoup l’accent sur la communication parce que les recherches ont besoin être vulgarisées. En outre, les conclusions auxquelles cette 2ème session ordinaire du CNRA a abouties permettront d’améliorer les insuffisances constatées dans les réalisations de l’année 2018.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a pris part hier après-midi, par visioconférence, au 2ème Sommet sur la démocratie présidé par le Président des Etats-Unis, SE. Joe Biden. Ce sommet a permis aux différents Chefs d’Etat de présenter les progrès réalisés dans leurs pays respectifs et d’annoncer de nouveaux engagements et initiatives à travers une action collective pour relever les défis dans le domaine de la démocratie. En effet, la construction d’un système démocratique est une œuvre de longue haleine qui requiert surtout un dialogue permanent entre les acteurs. «La démocratie est notre bien commun, soutenons-nous les uns les autres et faisons-la vivre avec l’exigence la plus rigoureuse», a déclaré le Président Bazoum dans son intervention au sommet. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours)
Discours prononcé par le Président de la République au Sommet pour la Démocratie
«La démocratie est notre bien commun, soutenons-nous les uns les autres et faisons-la vivre avec l’exigence la plus rigoureuse», a déclaré SE. Mohamed Bazoum
Excellences, Mesdames, Messieurs
Je suis honoré et ravi de participer à vos côtés à ce Sommet pour la Démocratie. Je vous remercie bien vivement pour cette invitation.
De tous temps les sociétés humaines se sont dotées des formes de gouvernance les plus à même de leur assurer cohésion, sécurité et pérennité. Au cœur de chaque personne réside un désir de liberté, condition sine qua non de son intégrité. Philosophes, hommes d’état et citoyens se sont investis au cours de l’histoire pour trouver la meilleure forme de gouvernement.
Pour nous, engagés dans le concret, le débat philosophique et moral a été tranché par l’expérience : la démocratie est la meilleure forme de gouvernement et c’est à juste titre que Winston Churchill avait dit cyniquement qu’elle était la pire, à l’exception de toutes les autres qui ont été essayées. C’est notre choix irrévocable et assumé, dans le cadre duquel nous réfléchissons dans l’action sur les modalités de l’exercice de la démocratie selon les contextes propres à chaque pays et les circonstances contingentes. Ces modalités, pour autant qu’elles visent l’absolu, restent néanmoins relatives, justement.
Dans mon pays le Niger, depuis une trentaine d’années, une vague irrépressible, somme des énergies des militants et citoyens engagés, mus par une volonté inflexible, a imposé formellement la démocratie. Notre jeune démocratie vient de réussir en 2021 une première alternance par les urnes, reflet de la maturité du peuple et de la sagesse des dirigeants.
La démocratie, matrice de la dignité et de la liberté, repose sur la capacité des citoyens à faire des choix sereins et éclairés. C’est pour cela que le Niger fait de la bonne gouvernance, condition de la stabilité des institutions étatiques et de l’éducation surtout l’éducation des jeunes filles une priorité. Car nous sommes convaincus que pour que prospère la démocratie nous avons besoin de citoyens éduqués, aptes à assumer leurs droits et leurs devoirs. La démocratie est un idéal qui se vit et se pratique, elle ne peut être subie. Elle se mérite. Elle est fragile et nous devons toujours garder la dignité humaine et la liberté comme compas pour naviguer à travers le tumulte des crises globales et multidimensionnelles en cours.
Excellences, Mesdames, Messieurs,
En ces moments historiques de rupture de modèles et de soubresauts paradigmatiques, des forces dénigrent et menacent la démocratie en la présentant comme un concept propre à une certaine culture. Elles mènent à cet égard un combat dont le dessein est de remettre en selle des modèles de pouvoir autoritaires en porte à faux avec l’évolution de l’humanité.
La démocratie est notre bien commun, soutenons-nous les uns les autres et faisons-la vivre avec l’exigence la plus rigoureuse, car l’autre danger auquel la démocratie est exposée est endogène ; résultant de la baisse des exigences démocratiques.
Le bureau politique national de l’Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès (ANDP ZAMAN-LAHIYA) s’est réuni le 31 janvier à son siège pour se prononcer sur son soutien à l’un des candidats qualifiés au second tour de l’élection présidentielle. Dans la déclaration publique à la fin de la réunion, l’ANDP et son candidat réaffirment leur volonté commune d’œuvrer au sein de la MRN et se rallient à M. Bazoum Mohamed pour l’élection du 21 février.
Dans sa déclaration publique de ralliement, l’ANDP Zaman Lahiya indique qu’après examen de la situation politique et soucieux de préserver la stabilité et la paix, avoir décidé d’œuvrer dans l’alliance MRN aux côtés du PNDS Tarraya et de soutenir le candidat Bazoum Mohamed au second tour de l’élection du 21 février 2021. Par ailleurs, le bureau politique national s’est félicité de la grande mobilisation et de la participation de ses militants, en particulier les femmes et les jeunes aux élections municipales, législatives et présidentielle.
L’ANDP Zaman Lahiya invite ainsi ses militants et ses sympathisants «à se mobiliser davantage pour assurer la victoire éclatante au candidat Bazoum Mohamed en vue de pérenniser, consolider et faire avancer dans la continuité, les actions salvatrices entreprises par S.E Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat, dans le cadre du Programme de renaissance acte I et II», note le communiqué.
Auparavant, l’ANDP Zaman Lahiya a exprimé sa volonté de consolider et de préserver les acquis républicains au Niger, ainsi que sa ligne de conduite qui reste et demeure la recherche du consensus. Le parti s’est félicité de la bonne tenue des élections municipales et présidentielles premier tour couplées aux législatives, de même que la volonté affichée de la classe politique et de la société civile à sauvegarder et à préserver la quiétude sociale.
Le Bureau Politique National du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) s’est réuni en session extraordinaire, hier 3 février 2021, au siège du parti à Niamey, avec pour ordre du jour l’analyse de la situation socio-politique nationale. Suite à cette réunion, le Bureau Politique National a rendu publique une déclaration dans laquelle, le parti a décidé d’apporter son soutien au candidat du PNDS Tarrayya, M. Bazoum Mohamed à l’occasion du Second tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain. La déclaration a eu lieu en présence du président du parti, M. Seyni Oumarou et des autres membres du bureau politique national.
Dans la déclaration, le Bureau Politique National du MNSD Nassara s’est tout d’abord réjoui du bon déroulement des scrutins du 13 et 27 décembre 2020 dans notre pays, «marqués par une forte participation des citoyens pour voter dans le calme, la tranquillité et la paix». Tout en saluant cette grande mobilisation, le parti a félicité le peuple nigérien pour sa maturité politique. Le Bureau Politique du MNSD Nassara a saisi cette occasion pour saluer et féliciter particulièrement les militants ainsi que les alliés qui, «malgré les conditions souvent difficiles de l’organisation des scrutins, ont apporté leur soutien au MNSD Nassara». Le Bureau Politique National du MNSD Nassara a pris acte de la proclamation par la Cour Constitutionnelle des résultats définitifs de l’élection présidentielle 1er tour.
Après une analyse rétrospective de la situation socio politique du pays, le Bureau politique National du MNSD Nassara a décidé d’apporter son soutien à M. Bazoum Mohamed Candidat du PNDS Tarrayya pour le second tour de élection présidentielle. Le Bureau Politique National a appelé les militants et sympathisants du MNSD Nassara ainsi que ceux de ses alliés de l’Alliance pour la Paix et la République (APR) «à sortir massivement le 21 février 2021 pour voter en faveur du candidat Bazoum Mohamed, en vue d’une victoire éclatante; celle de la stabilité». Le Bureau Politique National du MNSD Nassara a lancé un vibrant appel à tous les citoyens en vue d’un comportement exemplaire et patriotique à l’occasion de ce scrutin en mettant en avant le Niger et son peuple.
Le Bureau Politique National du MNSD Nassara a expliqué que son choix est fondé entre autres sur : le souci du respect scrupuleux de la Constitution, en particulier des dispositions de son article 134 qui stipule que «les arrêts de la Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours. Ils lient les pouvoirs publics et toutes les autorités administratives, civiles, militaires et judiciaires» ; le souci de renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale ; le souci de créer et de maintenir durablement les conditions d’un développement économique et social pour le pays. Le BPN justifie aussi ce choix par la conscience de l’attachement de notre peuple à la stabilité politique et institutionnelle, gage d’une paix durable ; le constat de la similitude entre le programme du Candidat du PNDS Tarrayya et celui du MNSD Nassara, ainsi que l’engagement du candidat à accorder une importance de premier ordre aux questions de sécurité, d’équité, d’accès aux services sociaux de base, de développement rural inclusif et de bonne gouvernance et enfin le désir de poursuivre sa collaboration avec le PNDS Tarrayya dans un esprit désormais fait de loyauté, de confiance mutuelle et d’engagement résolu à promouvoir un développement humain équitable et accéléré pour les vaillantes populations nigériennes.
Poursuivant sa campagne électorale pour le 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain, le candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya) M. Bazoum Mohamed a animé mardi dernier un imposant meeting au stade régional de Dosso. Plusieurs leaders des partis de la Coalition Bazoum 2021 et alliés l’accompagnent dans ce déplacement.
Plusieurs interventions ont marqué la cérémonie notamment celle du coordonnateur mixte régional de campagne M. Ousseïni Tinni, du président de l’ANDP ZAMAN-LAHIYA Moussa Hassane Barazé, de M. Issa Mounkaïla du RND ANNEYMA, de M. Issoufou Idrissa du MCD JAROUMIN-TALLAKAWA, de M. Hassoumi Massaoudou représentant le PNDS et de M. Seyni Oumarou du MNSD NASSARA. Tous ces leaders ont salué, à sa juste valeur, cette grande mobilisation des partis alliés avant de renouveler leurs engagements à accompagner le candidat Bazoum Mohamed pour une éclatante victoire au 2ème tour de l’élection présidentielle. Le président de l’ANDP a saisi l’opportunité pour soumettre au candidat quelques doléances des populations de Dosso qui se résument au problème d’eau dans la ville de Dosso, la construction d’un marché moderne à Dosso, la reprise de la construction du port sec ainsi que la construction de routes.
Dans son discours, le candidat a d’abord salué tous les partis alliés qui se sont mobilisés pour accueillir la délégation qui l’accompagne. Cela, a-t-il dit, démontre leur attachement à la cause pour laquelle ils ont effectué ce déplacement. M. Bazoum Mohamed a rappelé son engagement lors de la campagne du 1er tour de l’élection présidentielle basée sur une vision inscrite dans un programme dont il avait présenté certains éléments. Le candidat Bazoum a alors donné plus de détails sur son programme dont la rédaction, a-t-il précisé, a mobilisé les meilleurs experts de notre pays, «ceux qui sont sur le terrain et qui savent ce dont ils parlent quand il s’agit d’un sujet bien déterminé».
Le candidat de la Coalition Bazoum 2021 s’est longuement appesanti sur quelques grands axes de son programme. Par rapport à la question de l’eau, M. Bazoum Mohamed a indiqué qu’il sera mis en œuvre à Dosso un projet qui va se baser sur un nouveau champ de captage vers la caserne Agali qui va permettre d’alimenter Dosso. Ce projet, a-t-il notifié, est déjà envisagé dans le programme de Renaissance 3, consolider et avançer » qui compte mobiliser et investir pour une période de cinq ans une enveloppe de 13 mille milliards de francs CFA. Abordant ensuite la situation géographique de la région de Dosso,le candidat s’est attardé sur les importantes potentialités agricoles que renferme la région particulièrement dans les départements de Gaya et de Dioundiou.
C’est alors que le candidat a rappelé la promesse faite dans cette région lorsqu’il deviendra président de la République. Il s’agit en l’occurrence de la construction des routes Sabongari-Dioundiou-Boureïmi, Bella-Dioundiou, Guéchémé-Doumega-Tibiri-Koré Maïrouwa et Dogondoutchi-Bagaroua. A cela s’ajoute l’aménagement et le bitumage de la route Margou-Harikanassou-Yéda et de la route de la boucle qui va quitter Bolbol-Lido en direction de Guéchémé-Tibiri –Koré-Maïroua. Partout où ces routes seront réalisées, il sera construit des bretelles pour connecter ces zones au Nigéria, a indiqué le candidat.
«Dans le domaine de l’agriculture, il sera développé un secteur secondaire basé sur la promotion des chaînes de valeurs dont nous avons besoin pour faire en sorte que tout reste dans notre pays», a-t-il promis. Par rapport à la question du port sec, le candidat du PNDS TARAYYA a souligné que la convention a été signée. C’est un projet lié au chemin de fer et les discussions avec le Bénin vont se poursuivre, a-t-il précisé. Sur le plan scolaire, M. Bazoum Mohamed a évoqué son projet de construction d’internat dans les collèges ruraux pour promouvoir la scolarisation des jeunes filles.
Les élections en Afrique de façon générale constituent encore un défi pour les pays et la population. L’un des défis demeure les violences électorales ou post électorales qui sont particulièrement entretenues par les acteurs politiques à travers la diffusion et la publication des propos discourtois et inappropriés et des fosses informations. Depuis le lancement de la campagne électorale pour le 2ème tour de l’élection présidentielle, l’opinion, les réseaux sociaux et certains médias traditionnels sont inondés des propagandes à outrance avec des attaques personnelles, des diffamations, des injures et bien d’autres. Ces attitudes constituent des risques graves pour le bon déroulement du scrutin du 21 février prochain. D’où la nécessité de prendre des garde-fous en vue de prévenir les violences électorales. C’est dans ce sens que certaines personnalités et acteurs des médias et de la société civile s’activent en faveur des élections apaisées au Niger. Des appels sont lancés chaque jour à l’endroit des leaders politiques en premier et des militants mais aussi aux autorités pour que chacun s’implique davantage pour des actions concrètes de prévention des violences électorales.
La campagne électorale pour le second tour de l’élection présidentielle bat son plein. D’ores et déjà, les deux camps à savoir la Coalition Bazoum 2021 et alliés pour le candidat du PNDS Tarrayya M. Bazoum Mohamed et la CAP 20-21 et alliés pour le candidat du RDR-Tchanji M. Mahamane Ousmane ont lancé leur campagne respectivement le Samedi 6 février à Niamey et le Dimanche 7 février 2021 à Tillabéri. Une campagne très électrique au regard des propos véhiculés par certains militants et sympathisants des deux camps sur les réseaux sociaux où les insultes, les fausses informations, les rumeurs, les accusations gratuites sont véhiculées en masse.
Ce 2ème tour intervient aussi dans un contexte marqué par une insécurité permanente dans plusieurs localités du pays. C’est dire que le peuple nigérien a le devoir historique de se dresser comme un seul homme pour des élections apaisées le 21 février 2021 afin de garantir à notre pays la stabilité, la quiétude, la paix et l’unité de son peuple. Des personnalités aux citoyens ordinaires, en passant par les acteurs de la société civile et des médias, tous sont conscients de la délicatesse de la situation. Ils multiplient par conséquent les initiatives et les appels à la tolérance pendant la campagne électorale pour des élections apaisées au Niger.
«Aucun acteur politique ne peut engager le peuple sur une voie autre que celle de la paix et de la fraternité», Pr Khalid Ikhiri, président de la CNDH
«Au Niger nous avons pris un bon départ avec les élections de 13 et 27 décembre 2020. Nous avons montré à la face du monde que le peuple nigérien est mûr, que le peuple nigérien est jaloux de la paix et qu’aucun acteur politique ne peut engager ce peuple sur une voie autre que celle de la paix, de la sérénité, de la fraternité entre les citoyens. Je suis convaincu que les idéaux de la paix, seront les idéaux que défendront les jeunes, les femmes et les enfants de ce pays. Je ne doute pas de leur capacité à faire en sorte que le Niger puisse sortir grandi en maintenant constant leur comportement citoyen, comme ils l’ont démontré aux élections précédentes. Mon souhait est, tout naturellement, de confirmer encore cette attitude citoyenne»
«Les électeurs doivent se comporter de manière citoyenne (…) pour préserver le Niger de tout trouble», soutient Me Ali Sirfi Maïga, Médiateur de la République
Pour sa part, le Médiateur de la République a initié une vaste campagne de sensibilisation pour des élections apaisées dans toutes les régions du pays. Lancée le dimanche 7 février à Zinder, cette campagne conduite par Me Ali SirfiMaïga se poursuit dans les autres régions du Niger. Au cours de cette campagne, le Médiateur de la République est allé à la rencontre des différents acteurs de la vie sociopolitique du pays. Il s’agit notamment des chefs traditionnels, des leaders religieux, des membres des organisations de la société civile, des organisations des jeunes et des femmes, des acteurs politiques. Il s’agit à travers ces échanges interactifs et inclusifs initiés par l’institution Médiateur de la République de «donner plus de souffle de vie à la paix, à la quiétude sociale et à la coexistence pacifique particulièrement dans ce contexte du processus électoral en cour au Niger. C’est aussi pour le Médiateur l’occasion de contribuer à instaurer le dialogue intercommunautaire pour des élections apaisées au Niger». Pour Me Ali Sirfi Maïga, les électeurs doivent se comporter de manière citoyenne, en concentrant tout le sacrifice permettant de préserver le Niger de tout trouble, de tout désordre. Ainsi, dire que tous les acteurs politiques, les citoyens, les autorités et toutes les organisations socioprofessionnelles sont interpelés et appelés à contribuer pour des élections apaisées en prélude de ce second tour.
«Les leaders des partis politiques doivent sensibiliser leurs militants sur l’utilisation abusive et malsaine des réseaux sociaux», Illiassou Algabid, WANEP-Niger.
Présent au Niger depuis le début du processus électoral, le WANEP fait un travail de monitoring en vue d’identifier les risques et les facteurs qui peuvent favoriser la survenue des violences électorales. D’après M. Illiassou Algabid, chargé du système d’alerte précoce des risques de violences électorales au Niger au niveau de WANEP-Niger, cette structure a relevé une forte utilisation des réseaux sociaux pour véhiculer des fausses informations, la désinformation, les diffamations et les rumeurs à travers les contenus audio et visuels, les écrits et les photos. «C’est malheureusement cette attitude qui prend le dessus sur les réseaux sociaux et est relayée par certains médias traditionnels. Les militants, les partisans et les sympathisants des différents candidats et de partis se lancent des messages de nature à déstabiliser la cohésion sociale et la quiétude. Notre responsabilité en tant que société civile, c’est de traquer ces informations, surtout entretenues généralement par les jeunes, pour apporter des réponses qu’il faut. Il s’agit de conduire des campagnes de sensibilisation à travers les mêmes outils par lesquels ces messages se propagent. C’est une responsabilité pour tous de contribuer à des élections apaisées, à la paix, à la stabilité, à la cohésion et à la quiétude sociale. Les leaders des partis politiques doivent à travers leurs meeting de campagne, interpeler leurs militants, les sensibiliser dans ce sens. Ils doivent leur demander de cesser cette utilisation abusive et malsaine des réseaux sociaux.», lance-t-il.
«Il faut savoir quelle est la portée d’une information et son utilité pour la population avant de la diffuser», Souleymane Brah Journaliste, Spécialiste de «fact-checking»
M. Souleymane Brah, journaliste spécialiste du «fact-checking» ou vérification des faits abonde dans le même sens. Il fait remarquer que l’avènement des réseaux a contribué au développement d’un certain activisme des citoyens sur les espaces publics. Malheureusement, souligne-t-il, les messages des haines et les injures sont diffusés à travers ces plateformes. Les gens ont une certaine liberté d’écrire, de filmer et de diffuser tous ce qu’ils veulent. Aujourd’hui avec ces réseaux sociaux, il suffit juste d’avoir son Smartphone pour devenir en quelque sorte un «journaliste» parce chacun a cette possibilité d’enregistrer et de diffuser ce qu’il veut. Selon Souleymane, l’analyse des données par rapport aux différentes publications sur
wathApp et facebook, fait ressortir une monté en puissance du ton, depuis la validation des résultats définitifs du 1er tour par la Cour Constitutionnelle.
«On assiste à une campagne électorale avec une montée en puissance de l’intolérance et de l’incivisme. C’est seulement cette année qu’on a vu des chefs de familles ou des familles toutes entières se faire diffamer, insulter, calomnier sans réserve sur ces plateformes. La difficulté c’est qu’il n’y a aucune possibilité de censurer et les gens qui reçoivent ces informations ne prennent pas le temps de vérifier les faits avant de les partager. Donc, il n’y a pas ce souci de savoir quelle est la portée de cette information et de chercher à savoir si c’est une information utile pour la population. C’est ce qui est dangereux pour la paix, la quiétude et la cohésion sociale parce que nous sommes dans une période électorale», a alerté M. Souleymane Brah, qui a demandé aux autorités de prendre leur responsabilité et d’appeler les jeunes et les usagers des réseaux sociaux à la prudence et à la retenue. M. Souleymane Brah déplore également le comportement de certains journalistes qui s’identifient aux internautes.
«On a besoin des acteurs politiques qui présentent leurs programmes de société (…) pour éclairer le choix des citoyens», Maman Jaharou Président de l’ONIMED
«D’un premier regard, on peut dire que le Niger n’a jamais connu une campagne aussi riche en langage inapproprié en politique du moment où on constate que les acteurs politiques eux mêmes descendent plus bas dans leur majorité, dans les débats, dans le langage utilisé et dans la manière de gérer l’adversité politique. Il est regrettable de constater que des acteurs qui sont sensés présenter aux citoyens leurs programmes de gouvernance et de société ont carrément opté pour des questions de vie privée, pour des questions communautaristes et plus grave ethno-régionalistes», regrette le président de l’Observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Ethique et la Déontologie (ONIMED). M. Jaharou salue et encourage les efforts des partenaires aux élections et de la société civile pour les actions qu’ils mènent depuis le début de ce processus en vue de sensibiliser la population surtout les jeunes sur l’utilisation des réseaux sociaux en période électorale dans le souci de prévenir les violences électorales.
«Cette campagne me fait croire qu’il y’a un travail de citoyenneté à faire, un travail républicain à faire après les élections pour que le Niger ne se retrouve plus dans ce genre de débats. On a besoin des acteurs politiques d’un type nouveau, on a besoin des acteurs politiques qui nous présentent plus des programmes de société et particulièrement on a besoin des citoyens qui nous relayent ces programmes-là, qui relayent l’ambition républicaine des différents leaders politiques afin d’éclairer le choix aux populations», estime M. Jaharou. Dans son analyse il a suggéré aux prochaines autorités de prendre en charge la question de la formation citoyenne et républicaine des populations notamment les jeunes. «Il faut que les réseaux sociaux soient profitables à la République et à la société», soutient-il.
Votre site d’informations, Nigerdiaspora, a fait pour vous le déplacement de Paris pour vous rapporter les temps forts de cette mémorable activité, la toute première du genre, organisée par la diaspora Nigérienne de France. Une activité riche en couleur qui a été rehaussée de la présence du Ministre d’Etat à la présidence, Mohamed Bazoum, en mission à Paris, et en présence de l’ambassadeur du Niger à Paris, SEM Mayaki Hassane.
Trente (30) ans séparent Seyni Kountché de ce pays qu'il a tant aimé. Á la volonté de Dieu, on ne peut que se soumettre. Trois décennies suffisent pour faire un recul dans le passé et comprendre les agissements et les agitations de certains concitoyens qui, à l'époque, étaient les opposants clandestins à son régime. Il est mort d'une belle mort parce que c'est fini entre lui et son pays pour l'amour du quel, il n'hésite pas à taper très fort pour peu qu'il te suspecte de trahison vis-à-vis du Niger. Il n'a jamais eu besoin de prêter serment pour servir son pays. Sa profession de foi et son ambition démesurée de voir le pays aussi développé que libre suffisent comme serment pour se mettre au service de son peuple. Ce serment est resté intrinsèque et secret entre lui et son créateur. C'est ainsi qu'il se mit résolument au travail et sans relâche jusqu'à atteindre l'incapacité physique et intellectuelle lui permettant de vaquer à sa passion qui consiste à servir son Niger avec plaisir et abnégation sans rien demander en retour. Seyni Kountché a aimé son peuple. Et à l'époque, beaucoup le taxaient pour être un dictateur tellement il a tapé très fort sur ceux qui ont osé transgresser l'intérêt général. Une fois par an, il se donne le devoir de se rendre dans le Niger profond pour être en contact direct avec son peuple sans donner la chance aux intermédiaires et autres conseillers tapis à l'ombre des institutions pour dire les vraies réalités que vivent les Nigériens. À bord de sa Land-Rover, Seyni Kountché Sillonne villes, villages et hameaux du Niger tout entier. Il échange en direct avec tous villageois du Niger sans exception. Quand Seyni Kountché prend sa canne de pèlerinage pour parcourir le monde, c'est que l'hivernage n'a pas ré- pondu à l'attente des paysans. Il a insufflé son amour du travail partout dans les compartiments de l'appareil de l'État. Il surveillait tout et au grain. C'est ce qui a fait penser à beaucoup de Nigériens qu'il est présent partout et en même temps dans tous les services publics du Niger. Ainsi le service public était rendu dynamique et au bénéfice de tous les Nigé- riens sans oligarchie ni népotisme. Il a fait du mérite le seul pont pour accéder aux postes de responsabilité nationale, sous régionale et internationale. Aujourd’hui, 30 ans nous séparent de sa gouvernance. Et c'est maintenant que nous devons nous servir de cette célèbre phrase de son successeur, le Général Ali Saïbou qui disait à la Conférence nationale souveraine : " L'histoire va nous juger ". Et l'histoire a jugé vite ceux-là qui le dénigraient et mentaient sur sa gouvernance.
Ce 15 octobre 2017, cela fera trente ans que le père de la révolution burkinabè, Thomas Sankara, a été assassiné. Sur le plan judiciaire, le dossier a connu quelques avancées, après sa réouverture en janvier 2015, suite à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a emporté le régime de Blaise Compaoré. Pendant ses 27 ans de règne, l’enfant terrible de Ziniaré avait posé une véritable dalle de plomb sur ce dossier qui n’a pas bougé d’un iota. Mais depuis sa réouverture, d’importants actes d’instruction ont été posés, selon ses avocats, qui ont permis au dossier de connaître des avancées. Ainsi, de nombreuses auditions ont été faites, des inculpations prononcées, et deux personnes font l’objet de procédure d’extradition, en l’occurrence l’ex-président Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando, sans oublier l’exhumation des corps à des fins d’autopsie et de tests ADN. C’est donc dire que le dossier avance et que l’espoir est permis.
Thomas Sankara est en passe de prendre une véritable revanche sur l’histoire
Mais pas au point de laisser croire que toute la lumière sera faite sur cette affaire dont les implications semblent aller largement au-delà du Burkina Faso, avec des nations et pas des moindres dont les noms reviennent sans cesse dans les commentaires.
C’est pourquoi, même si l’on peut avoir le sentiment que le dossier titube sur le plan judiciaire, sur un tout autre plan, les idées de l’homme du 4 août ont refait surface au point qu’il est de nos jours une icône adulée de la jeunesse, au-delà même des frontières de son pays. Et aujourd’hui, il est question d’ériger un mémorial à sa mémoire, sur les lieux qui l’ont vu tomber sous les balles assassines de tueurs dont on attend toujours de savoir la cause qu’ils servaient. C’est dire si 30 ans après sa mort, Sankara est un mythe qui défie le temps. Et la réalisation de ce mémorial dont le lancement des souscriptions a eu lieu le 2 octobre dernier, sera sans nul doute le couronnement de la perpétuation de la mémoire de l’illustre disparu. Et tout porte à croire que le projet est bien parti pour connaître un succès, car les premiers bilans font état de la bagatelle de plus de 1 milliards de FCFA mobilisés lors de la seule journée de lancement des souscriptions, avec des dons venant de différents horizons, au-delà même des frontières nationales.
Cela dit, trente ans après, le mystère est loin d’être totalement levé sur les événements du 15 octobre 1987, mais on commence à avoir une idée de plus en plus précise de ce qui s’est passé ce jeudi noir. Petit à petit, les langues se délient, et des témoignages de première main sont donnés par des acteurs majeurs tels Alouna Traoré, le seul rescapé de la tuerie du 15 octobre ou encore Yamba Malick Sawadogo qui dit avoir fait partie de l’équipe de prisonniers qui ont enterré le président du Conseil national de la révolution. Mieux, Thomas Sankara est en passe de prendre une véritable revanche sur l’histoire qui l’a véritablement réhabilité et porté au panthéon, au moment où ses bourreaux rasent les murs quand ils ne sont pas réduits à squatter les catacombes dans l’espoir de se faire oublier. Hyacinthe Kafando par exemple, celui-là même qui, dit-on, bombait la poitrine et se vantait d’avoir tué Sankara, est depuis lors porté disparu. Blaise Compaoré, l’ami, le frère, le confident dont le nom est gravé dans l’histoire comme celui qui a poignardé dans le dos son compagnon d’armes, vit difficilement un exil forcé chez ses beaux-parents en Eburnie, au point de nourrir, à en croire certaines sources, des velléités de retour au bercail parce que nostalgique de ce pays d’où il a été chassé du pouvoir comme un malpropre, emporté par une insurrection populaire qui lui a réglé son compte en 48 heures.
Ses assassins courent toujours
Mais aujourd’hui plus qu’hier, le mythe Sankara est plus vivant que jamais. Il a défié le temps à tel point que l’enfant de Téma-Bokin paraît aujourd’hui comme le chemin, pour beaucoup de Burkinabè et de jeunes Africains. Mais force est de constater que même si ses idées sont toujours célébrées, l’homme n’a apparemment pas encore eu d’héritier politique à sa taille, capable de chausser ses bottes et se hisser à la hauteur des espoirs qu’il avait suscités. D’où cette sorte de paradoxe qui semble quelque peu rédhibitoire pour les ambitions de ceux qui se réclament aujourd’hui de son obédience, mais qui sont pratiquement réduits à jouer les seconds rôles sur un échiquier politique qui devrait pourtant leur être favorable, surtout après l’insurrection populaire d’octobre 2014 sur laquelle a fortement plané l’esprit du père de la révolution d’août 83. Mais ses héritiers politiques n’arrivent pas à parler d’une même voix, quand certains ne donnent pas l’impression de faire de ce legs un véritable fonds de commerce.
En tout état de cause, trente ans après la mort de Thomas Sankara, ses assassins courent toujours. Mais ses bourreaux étaient certainement loin de s’imaginer qu’un quart de siècle plus tard, le peuple déroulerait le tapis rouge à celui qui passe aujourd’hui à ses yeux comme l’espoir assassiné, au moment précis où eux seraient traités comme des parias de l’histoire.
En tout état de cause, la graine que Sankara a semée semble avoir germé et porté fruit. Celle de la prise de conscience du peuple de sa force et de sa capacité à prendre son destin en main. Aujourd’hui, les Burkinabè peuvent dire qu’ils ont les yeux ouverts, grâce en partie à Thomas Sankara. Mais en dehors de cela, l’on se demande si les valeurs d’intégrité que défendait l’homme du 4 août, ont encore un sens dans un pays où les institutions semblent se disputer la palme d’or de la corruption et où le principe de la « courte échelle » est visiblement devenu le credo de biens des citoyens. Pour que le combat de Thom Sank ne fût pas vain si tant est que les éloges dont il est l’objet ne soient pas empreints d’hypocrisie, il est impératif que ceux qui veulent marcher dans ses pas, se revêtent du manteau de ce qui faisait la distinction de l’homme : son intégrité.
Image d'illustrationUne trentaine de djihadistes ont été tués dimanche au Mali par des forces françaises et maliennes, près de la frontière avec le Niger, a révélé jeudi l'armée française. Une preuve supplémentaire que les Casques bleus canadiens qui seront bientôt déployés dans le pays se trouveront en terrain hostile.
Selon un porte-parole de l’état-major français, le colonel Patrick Steiger, les djihadistes tués faisaient partie d’un groupe d’une soixantaine d’individus interceptés dans la région d’Akabar, dans le sud-est du pays, à environ 90 km au sud de Ménaka et à 3 km de la frontière nigérienne.
Cette zone sert de refuge au groupe armé État islamique au Grand Sahara (EIGS), a précisé le colonel Steiger.
Fondé il y a près de trois ans par un dénommé Abou Walid Al-Sahraoui, EIGS a notamment revendiqué l’embuscade de Tongo Tongo, au Niger, qui s’est soldée par la mort de quatre membres des forces spéciales américaines et de quatre soldats nigériens en octobre dernier.
L’accrochage de dimanche est survenu dans le cadre d’une « opération de reconnaissance et de contrôle de zone » menée depuis le 28 mars par des commandos parachutistes de l’opération Barkhane, qui vise à combattre les réseaux djihadistes actifs dans la région du Sahel.
Les militaires français étaient accompagnés par « des forces armées maliennes, en liaison avec les forces armées nigériennes et accompagnées par un groupe d’autodéfense local », a détaillé le colonel Steiger.
Dans un Point de Presse animé en cette journée dominicale de ce Samedi, le Ministre de L’Enseignement Primaire de L’Alphabétisation de la Promotion des Langues Nationales et de L’Education Civique Daouda Mamadou Marthé annonçait qu’une mission d’inspection de la Direction de L’Enseignement Primaire a relevé que de nombreuses écoles contreviennent aux règles en vigueur. elles sont trente-une école en tout qui devraient fermées dans les plus brefs délais. Parmi ces écoles 12 n’ont pas d’autorisation de création et 19 écoles n’ont pas d’autorisation d’ouverture. Le Ministre note part ailleurs que « ces écoles sont considérées comme n’ayant pas d’existence juridique et qu’elles doivent par conséquent cesser toute activité ». « Les élèves que ces dernières accueillent s’inscriront dans les écoles qui remplissent les conditions » a précisé un Directeur central du Ministère de l’Enseignement Primaire. Le Ministère y tient mordicus « Ne peuvent débuter ses activités que les écoles qui s y conformeraient aux normes ».
Le Gouvernement est déterminé à promouvoir l’équité de genre pour l’épanouissement de la femme nigérienne
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le samedi 13 mai à Niamey, la cérémonie officielle de lancement des activités commémoratives de la 32e édition de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne. L’édition 2023 est placée sous le thème «Femme et Développement». La Journée est célébrée pour rendre hommage aux femmes nigériennes. Mais elle constitue également une occasion pour réfléchir sur leurs conditions de vie, les progrès enregistrés depuis 1991 et les défis qui restent à relever. Le Président de la République, M. Mohamed Bazoum attache une attention particulière à la promotion et à l’épanouissement de la Femme Nigérienne. Ce qui justifie cette année dans le cadre de la commémoration de cette journée historique, la décision du Chef de l’Etat, en sa qualité de Grand Maître des Ordres Nationaux, de décorer des femmes pionnières dans divers domaines clés.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a participé, par visioconférence, au 34ème sommet ordinaire de l’Union Africaine (UA), dont les travaux ont débuté dans la matinée du samedi 6 février 2021. La cérémonie d’ouverture des travaux a été marquée par l’entrée en fonction du nouveau président en exercice de l’UA, M. Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo. A cet effet, le Président Tshisekedi s’est largement prononcé sur le thème de l’année 2021 correspondant à la période de son mandat: «Art, culture et patrimoine : leviers pour construire l’Afrique que nous voulons».
Le nouveau Président en exercice de l’UA estime que l’Afrique dispose d’une richesse culturelle importante qu’il faudrait nécessairement valoriser. M. Félix Tshisékedi a tenu à expliquer que la culture est transversale à tous les défis du continent. Pour ce faire, «nous voulons une Afrique avec une participation active et massive des femmes et des jeunes (…)», a-t-il lancé. Relativement à la question cruciale de l’intégration économique, le nouveau Président de l’UA a salué le leadership du Président Issoufou Mahamadou qui a porté le projet de la réalisation de la Zone Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf).
Auparavant, le Président sortant de la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union Africaine, M. Cyril Ramaphosa, Président de la République sud-africaine, a souligné la résilience encourageante qu’ont fait montre les pays africains face à la pandémie de la COVID-19.
Outre les questions de la lutte contre le coronavirus, il est inscrit, entre autres sujets à l’ordre du jour de cette session : la présentation du rapport de la réforme des organes de l’institution ; la présentation du nouveau bureau de la Commission pour les quatre prochaines années ; la situation sécuritaire; et le défi lié au développement et à l’intégration économique.
Il faut noter qu’au cours de la première journée, les Chefs d’Etats ont aussi entériné leur choix sur le président sénégalais, M. Macky Sall qui assurera la présidence de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernements, pour le mandat 2022-2023. Quant au Président de la Commission de l’UA sortant, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, il a été, pour sa part, reconduit à la présidence de la Commission de l’Union Africaine.
Le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum a regagné Niamey, hier, dans l’après-midi, de retour d’Addis-Abeba, en Ethiopie, où il a pris part aux travaux de la 35ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UA, au siège de l'Union Africaine qui se sont tenus en présentiel les 5 et 6 février 2022. Au cours de ce sommet, dont le thème central est "Renforcer la résilience en matière de nutrition sur le continent africain : accélérer le capital humain et le développement social et économique", le Président Mohamed Bazoum a prononcé une allocution (dont nous publions ci-dessous l’intégralité).
A l’issue de la Conférence, le Président sénégalais Macky Sall a été désigné pour assurer la présidence tournante de la Conférence des Chefs d’Etat de l'Union africaine (UA), remplaçant ainsi son homologuede la République démocratique du Congo, SEM. Etienne Tshisékédi.
Dans son allocution, le tout nouveau Président de l’UA a noté que l'Afrique est confrontée à de grands défis en ce qui concerne la multiplication des changements anticonstitutionnels de gouvernements et la pandémie de nouveau coronavirus qui a durement touché les services de santé et les économies du Continent. "Nos urgences sont aussi économiques. L'Afrique continue d'accuser du retard dans le domaine du développement malgré ses énormes potentialités", a poursuivi SEM. Macky Sall, tout en soulignant que " l'Afrique dispose du potentiel nécessaire pour assurer les conditions de son émergence".
Auparavant, lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence, le président de la Commission de l'Union africaine (UA), M. Moussa Faki Mahamat, exprimait sa préoccupation sur la situation sécuritaire sur le continent africain qui, a-t-il dit, "est aujourd'hui profondément marquée par le terrorisme et la résurgence dangereuse des changements anticonstitutionnels de gouvernements".
M. Moussa Faki Mahamata ensuite affirmé que le terrorisme et l'extrémisme violent étaient le défi sécuritaire de l'Afrique l'année dernière car des liens avec le terrorisme international sont établis en Afrique orientale, occidentale et australe."La situation sécuritaire sur le continent appelle désormais une approche véritablement nouvelle qui puisse remettre en question notre architecture de paix et de sécurité et sa corrélation avec les nouveaux facteurs de déstabilisation en Afrique", a-t-il indiqué. Aussi, a-t-il ajouté, le financement du développement du continent par une lutte énergique contre les flux de capitaux illicites et la création d'institutions financières africaines restent un défi majeur pour l'Afrique.
Pour sa part, le Secrétaire général de l'ONU, M. Antonio Guterres, qui s’adressait aux participants à la Conférence par liaison vidéo, a annoncé l’engagement de l'Organisation des Nations Unies (ONU) à travailler avec l'Union africaine (UA) pour renforcer les structures de gouvernance démocratiques et réactives en Afrique. "Nous devons allumer le moteur de la paix à travers l'Afrique", a-t-il dit. M. Guterres a également souligné la nécessité de soutenir les plateformes d'inclusion, en mettant particulièrement l'accent sur les jeunes Africains, qui ont besoin de connectivité pour accéder à l'information, à la communication, à l'éducation et à l'emploi.
Assane Soumana(Onep) (Sources : Agences)
Discours du Président de la République à l’occasion de la 35ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de l’Union Africaine : “Je saisis l’occasion (...) pour exhorter mes pairs à une mobilisation soutenue dans le combat contre le terrorisme et tous les facteurs de violence qui ont cours dans notre continent”, déclare SEM. Mohamed Bazoum
Monsieur le Président,
Excellences Mesdames et Messieurs, Chefs d’Etat, Chefs de Gouvernements,
Excellences Messieurs les anciens Chefs d’Etat,
Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
Distinguées Premières Dames,
Monsieur le Président de la Commission,
Excellences Mesdames et Messieurs,
Je voudrais avant tout vous saluer et vous remercier de m’accueillir aujourd’hui dans ce cadre prestigieux de la Conférence des Chefs d’Etat, dans la salle Nelson Mandela que j’ai plaisir à retrouver pour me ressourcer aux valeurs de fraternité, de solidarité et d’engagement panafricain incarnées par cette grande figure Nelson Mandela dont je salue la mémoire et le combat exemplaire.
Monsieur le Président,
Excellences Mesdames et Messieurs,
Je salue la présence des anciens Chefs d’Etat africains dont le Président Issoufou Mahamadou, celui-là même qui, au lendemain de son élection à la tête du Niger en 2011 affirmait, ici même, son attachement à la Charte Africaine de la Démocratie, des élections et de la bonne gouvernance, et son engagement à respecter la Constitution nigérienne en s’en tenant à la légalité constitutionnelle.
Il a tenu parole et pour la première fois au Niger, un Président démocratiquement élu a passé le témoin à un autre Président choisi par le peuple. Le 02 Avril dernier, j’ai ainsi prêté serment et je me suis solennellement engagé à continuer l’œuvre de construction nationale dans le respect des règles et principes démocratiques.
Je me suis également engagé, dans mon discours d’investiture à renforcer la coopération bilatérale avec tous les pays amis et à affirmer la présence du Niger sur la scène multilatérale, singulièrement dans le combat de construction de l’Afrique que nous voulons pour nous-mêmes et pour les générations futures.
Je voudrais vous assurer que je veillerai tout au long de mon mandat, à ce que mon pays, le Niger reste actif dans la création des partenariats et des synergies continentales et régionales pour une Afrique plus unie et mieux intégrée.
Je saisis l’occasion de cette 35ème session ordinaire de la Conférence de l’Union pour exhorter mes pairs à une mobilisation soutenue dans le combat contre le terrorisme et tous les facteurs de violence qui ont cours dans notre continent.
Mesdames et Messieurs
Je voudrais me féliciter des avancées réalisées par notre continent, notamment avec la mise en place de la ZLECAF. Cet instrument doit nous servir à développer le commerce entre nos pays et mettre fin à cette situation inadmissible relevée par la Banque africaine de développement consistant dans le fait que les échanges intra-africains représentent seulement 16% de notre commerce extérieur.
Pour cela, nous devons continuer les discussions techniques mais aussi poursuivre la mise en œuvre du Programme de Développement des Infrastructures (PIDA), de la Convention de Yamoussoukro sur le Transport aérien en Afrique ainsi que l’adoption rapide d’un système harmonisé des paiements et des échanges financiers.
Venant d’un pays du Sahel, confronté aux impacts des changements climatiques, à l’insécurité alimentaire, à la désertification, aux inondations, je ne peux terminer mon propos sans appeler au respect des engagements des pays gros émetteurs de gaz à effet de serre, souscrits à Paris, à Marrakech et à Glasgow.
J’exprime enfin ma bonne appréciation du travail que réalise le Président de la Commission, M. Moussa Faki Mahamat. Il dirige en effet notre commission avec compétence et loyauté. Qu’il reçoive ici mes encouragements et à travers lui, l’ensemble de son équipe.
Le Niger, à travers le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, était à l’honneur, hier soir à New York (Etats Unis), au cours du 36ème gala annuel virtuel des Prix de l’Africa-America Institute (AAI), une cérémonie solennelle consacrée à la remise des distinctions aux lauréats de l’édition 2020 des ‘’Prix Leadership’’ décernés par l’Africa America Institute. En effet, cet institut qui, depuis 1984, célèbre les femmes, les hommes et les jeunes qui ont eu un impact très significatif sur la vie des populations africaines, a décidé de décerner, pour cette édition 2020, son prestigieux ‘’Prix de Leadership Présidentiel 2020’’ au Président Issoufou Mahamadou. Parmi les heureux récipiendaires, on peut citer il y a le Président sénégalais, SEM. Macky Sall, qui a reçu le «Prix de l’excellence», ainsi que d’autres lauréats classés à divers niveaux, et dans différents domaines. Il importe de préciser que le ‘’Prix Leadership Présidentiel’’ est l’une des plus hautes distinctions décernées par l’AAI pour récompenser les dirigeants qui, pendant leur mandat, ont fait preuve d’un leadership exemplaire à travers leur engagement pour la paix et la démocratisation de l’Afrique ainsi que pour le développement politique et socio-économique. C’est ainsi que ce prix a déjà été attribué à neuf (9) autres dirigeants distingués,
parmi lesquels on citera, le Président Nelson Mandela, le Président Thabo Mbeki, la Présidente Ellen Johnson Shirleaf et le Président Bill Clinton.
Dans un discours d’acceptation du prix, qu’il a prononcé en vidéo conférence, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a souligné qu’il perçoit cette distinction « comme une autre évaluation externe positive de la mise en œuvre du Programme de Renaissance», affirmant qu’il la partage avec les membres du Gouvernement et tous le Nigériens qui ont participé à ce combat pour le progrès du Niger.
(Lire ci-dessous l’intégralité du discours du Chef de l’Etat).
Assane Soumana(onep)
Discours d'acceptation par le Président de la République du Prix de Leadership Présidentiel 2020, décerné par l’Africa America Institute (AAI)
{xtypo_quote}«Je partage ce prix que vous me décernez avec les membres du Gouvernement et tous le Nigériens qui ont participé à ce combat pour le progrès du Niger», déclare SEM. Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}
« Excellence Macky Sall, Président de la République du Sénégal, cher Frère
Kofi Appenteng, Président et PDG de l'Africa America Institute,
Steve Pfeiffer, Président du conseil d’administration de l’Africa America Institute,
Distingués Participants,
Permettez-moi de féliciter l’Africa America Institute pour son caractère unique dans le raffermissent des liens entre africains et américains. Nous devons également souligner la tradition établie par AAI, qui, depuis trente-six (36) ans, célèbre les femmes, les hommes et les jeunes qui ont eu un impact très significatif sur la vie des populations Africaines.
Son action a contribué à la formation d’une masse critique d’experts de haut niveau dans divers secteurs pour assurer le développement socioculturel, économique et politique de nos pays. Cet investissement dans le capital humain a porté ses fruits. A ce jour, l’institut a formé plus de 23 000 femmes et hommes africains dans divers domaines.
Les anciens boursiers et stagiaires d’Africa America Institute occupent des positions de haut niveau dans le secteur public, privé et la société civile. Parmi ceux-ci se trouvent des Chefs d’État, des ambassadeurs, des chercheurs émérites, des ministres et de nombreux experts.
Au Niger, l’Institut a été particulièrement efficace. En effet, AAI a formé au total plus de 200 experts nigériens, et non des moindres. Un membre de votre conseil d’administration, le professeur Ousseina Alidou, vient d’être nommée vice-présidente de l'Association des études africaines des USA. Sa sœur jumelle, le professeur Hassana Alidou, a été notre Ambassadeur aux États-Unis et au Canada. Une autre bénéficiaire de l’Institut, l’Ambassadeur Fatouma Sidikou, représente actuellement le Niger au Sénégal après avoir occupé les mêmes fonctions en Suisse.
Je suis moi-même très fier d’avoir fait partie de la cohorte ou l’équipe africaine qui a participé en 1981 au Programme des visiteurs internationaux (IVP) d’Africa America Institute. C’était la première fois que je visitais les États-Unis.
En tant qu'ingénieur des Mines, j'ai été très heureux de visiter, dans différents Etats, les sites du cycle du combustible nucléaire, de la mine à la centrale nucléaire en passant par les usines de conversion et d’enrichissement de l’uranium.
L'Africa America Institute continue d'apporter son soutien à ses anciens boursiers et stagiaires. Il y a trois ans, lorsque nous avons organisé le « Forum Investir au Niger» à la Fondation Ford, M. Kofi Appenteng, président de l’Africa America Institute, nous a fait l’honneur de modérer le panel présidentiel.
J’ai eu le plaisir de recevoir à Niamey M. Kofi Appenteng, accompagné de M. Steve Pfeiffer, président du conseil d’Administration de AAI, et du professeur Ousseina Alidou, membre du conseil d’Administration de AAI. Au cours de notre rencontre, M. Appenteng m'a informé de ma sélection pour le Prix de leadership Présidentiel 2020. Cette distinction prestigieuse récompense les Chefs d’État africains qui, pendant leur mandat, ont fait preuve d’un leadership exemplaire à travers leur engagement pour la paix et la démocratisation de l’Afrique ainsi que pour le développement politique et socio-économique. J’ai également appris qu’à ce jour, neuf (9) dirigeants distingués ont reçu ce prix dont le Président Nelson Mandela, le Président Thabo Mbeki, la Présidente Ellen Johnson Shirleaf et le Président Bill Clinton.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, le programme de renaissance que je mets en œuvre depuis bientôt dix ans est bâti autour des huit priorités suivantes :
La renaissance culturelle pour réaliser trois modernisations : politique, économique et sociale ;
La mise en place d’institutions démocratiques fortes ;
La sécurité notamment la lutte contre le terrorisme et le crime organisé ;
Les infrastructures routières, ferroviaires, énergétiques urbaines et de télécommunication;
L’initiative 3N les « Nigériens Nourrissent les Nigériens » que la FAO a reconnue comme étant une des meilleures politiques en matière agricole et de nutrition ;
L’accès à l’eau et à l’assainissement ;
L’éducation et la santé pour développer le capital humain et créer les conditions de la transition démographique ;
La création d’emploi notamment pour les jeunes afin de transformer notre actif démographique en dividende économique.
Dans tous ces domaines des résultats importants ont été enregistrés et le Niger est en cours de transformation dans les villes comme dans les campagnes. Nous avons connu une croissance économique soutenue. Cette croissance a été inclusive. Elle a permis, en effet, d’accroitre la classe moyenne et de faire reculer la pauvreté. En outre comme le témoigne l’élection de notre pays comme membre non permanent du Conseil de Sécurité, le Niger a gagné en crédibilité vis-à-vis de ses partenaires extérieurs. Ces résultats ont été obtenus en dépit des défis sécuritaires, climatiques et démographiques auxquels notre pays est confronté. Je perçois donc la distinction que m’offre l’AAI comme une autre évaluation externe positive de la mise en œuvre du programme de renaissance. Je partage ce prix que vous me décernez avec les membres du Gouvernement et tous le Nigériens qui ont participé à ce combat pour le progrès du Niger.
Je saisis l’opportunité que vous m’offrez pour remercier le Gouvernement Américain d’avoir accompagné le Niger dans la mise en œuvre des priorités du programme de renaissance notamment s’agissant de la lutte contre le terrorisme et les organisations criminelles et de la promotion de la bonne gouvernance politique et économique.
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi d’insister sur deux questions qui me paraissent fondamentales non seulement pour le Niger mais aussi pour l’ensemble de notre continent. .
La première question porte sur l’intégration africaine. L’Afrique doit s’unir. La prise de conscience de cette nécessité s’est traduite dans la naissance d’un panafricanisme porté par une première génération constituée d’afro-américains celle du Dr Williams E. Dubois qui est allé jusqu’à écrire, en 1919 « le mouvement africain signifie pour nous ce que le mouvement sioniste doit obligatoirement signifier pour les juifs : la centralisation de l’effort racial et la reconnaissance d’une couche raciale ». Il est vrai que les africains ont souffert de multiples avanies mais l’Afrique est multiraciale. Aussi notre génération conçoit-elle le panafricanisme au-dessus des questions raciales et « se concentre sur la promotion d’un changement radical dans les structures de l’économie » Africaine, «la mise en œuvre d’une stratégie introspective de production et de développement » à travers « l’unification des marchés financiers, l’intégration économique, une stratégie nouvelle pour l’accumulation initiale de capital et l’établissement d’une nouvelle carte politique de l’Afrique ». Le panafricanisme est porteur de valeurs pour toute l’humanité. En concevant et en mettant en œuvre l’agenda 2063, notre génération est en train de traduire dans la réalité les rêves des premiers panafricanistes. Je suis fier d’y avoir apporté ma contribution en tant que champion de la zone de libre-échange continentale Africaine dont le lancement a eu lieu à Niamey le 7 Juillet 2019, à l’occasion d’un sommet extraordinaire de l’Union Africaine. La COVID19 n’a pas permis le commencement des transactions dans le cadre de cet accord de libre-échange en juin 2020, comme initialement prévu mais l’Union Africaine met tout en œuvre pour que cela soit possible en Janvier 2021. L’Union Africaine fera également tout pour que la mise en œuvre des autres programmes de l’agenda 2063 soit accélérée.
La mise en œuvre de tous ces plans et programmes permettra de booster la croissance économique du continent et de créer des emplois notamment pour les jeunes dont 10 à 12 millions arrivent chaque année sur le marché du travail.
La deuxième question porte sur les institutions. L’Afrique en général et le Niger en particulier ont besoin d’institutions démocratiques fortes pour garantir le bien-être des citoyens, des institutions capables de promouvoir la bonne gouvernance politique et économique. C’est pour avoir compris cela que j’ai décidé de respecter la Constitution de mon pays et de ne pas briguer un troisième mandat à l’occasion de la prochaine élection présidentielle dont le premier tour se déroulera le 27 Décembre 2020 prochain. J’ai aussi compris qu’une des conditions de la force des institutions c’est leur légitimité, légitimité qui doit être fondée sur le choix libre et transparent des dirigeants par le suffrage universel. Je mets un point d’honneur à ce qu’il en soit ainsi à l’occasion des prochaines élections qui auront lieu au Niger. Il s’agit d’un moment historique car ce sera la première fois, depuis notre indépendance en 1960, qu’un président démocratiquement élu passera le témoin à un autre président démocratiquement élu. Le jour de ce passage de témoin sera un des plus grands de ma vie. Je dois la réalisation de cet objectif à mon pays qui m'a offert la meilleure éducation et la meilleure formation possible.
En démocrate convaincu, je suis respectueux de mon engagement devant mes concitoyens et de l’Etat de droit. Aussi, en avril 2021, deviendrai-je un simple citoyen et un ancien de l'AAI. À ce titre, je serai honoré de servir AAI comme tous les anciens boursiers. Le leadership de l’AAI peut compter sur ma disponibilité. Nous devons travailler ardemment afin de permettre à nos jeunes de bénéficier du type de formation dont ils ont besoin pour construire une Afrique pacifique et prospère ! La jeunesse est notre présent et notre avenir !
Permettez-moi de féliciter mon frère le Président Macky Sall pour avoir aussi reçu ce prix de leadership octroyé par l’AAI ainsi que les autres lauréats. Enfin, je remercie AAI pour le grand honneur qu’il nous fait et lui souhaite longue vie et beaucoup de réussite.
Je vous remercie. ».
23 septembre 2020 Source : http://www.lesahel.org/
Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a participé, les 18 et 19 février 2023, à la 36ème Session ordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA) qui s’est tenue à Addis Abeba (Ethiopieà siège de ladite institution. En marge de ce sommet, le Président Mohamed Bazoum a participé à d’autres rencontres de haut niveau notamment la 2ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) et un sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO.
Il faut souligner que le 36ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine a été placée cette année sous le thème de «l’année de la ZLECAf : accélération de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine». Ce sommet vise à générer un plus grand engagement politique dans le commerce en tant qu’agenda de développement pour l’Afrique. Il servira à mobiliser des solutions et la solidarité pour transformer cette vision en réalité, en vue de créer des liens avec les États membres, les organes de l’UA, les acteurs du secteur privé, les partenaires au développement et d’autres parties prenantes qui ont des rôles importants à jouer pour accélérer la mise en œuvre de la Zone de Libre-échange de l’Afrique (ZLECAf).
Mais durant ce raout, les chefs d’État et de gouvernement ont examiné et pris aussi des décisions de grande envergure dans divers domaines politiques et socio-économiques pour promouvoir et faire progresser le bien-être et la qualité de vie des citoyens africains.
C’est ainsi que plusieurs rapports ont été soumis à l’appréciation des dirigeants continentaux concernant la paix et sécurité et des stratégies pour un retour à la stabilité ; le rapport d’évaluation des plans de l’Agenda 2063 ; les effets du changement climatique ; la gouvernance mondiale des politiques financières et énergétiques et la crise alimentaire en Afrique…
Le Président Mohamed Bazoum honore de sa présence à cette grande rencontre annuelle où ses recommandations avisées notamment sur les questions sécuritaire, énergétique ou climatiques sont sollicitées.
Le 36ème Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine a été précédée par la 42ème Session ministérielle ordinaire du Conseil exécutif tenu les 15 – 16 février 2023 et se poursuivra avec la 45ème Session ordinaire du Comité des Représentants Permanents (COREP) au niveau des Ambassadeurs accrédités auprès de l’organisation continentale du 16 au 27 janvier 2023.
A l’issue de cette Conférence, c’est le Chef de l’Etat Comorien Azali Assoumani qui assurera la Présidence tournante de l’UA pour un an, succédant ainsi au sénégalais Macky SALL.
Le Président de la République est accompagné dans ce déplacement de :
• Mme Khadidja Bazoum, Première Dame de la République du Niger ;
• M. Hassoumi Massoudou, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ;
• Mme GARAMA Saratou RABIOU INOUSSA, ministre de l’environnement et de la Lutte contre la Désertification ;
• M. Youssouf MOHAMED ELMOUCTAR, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration Africaine ;
• M. Ibrahim SANI ABANI, Directeur de Cabinet du Président de la République;
• M. Amadou HASSANE MAI DAWA, Ambassadeur en Ethiopie et Représentant permanent du Niger auprès de l’Union Africaine
Direction de la Communication de La Présidence de la République
Ils étaient quatre-vingt au départ. Seulement deux étaient encore debout cette après-midi : le champion sortant Yahaya Kaka de Tahoua, en toute logique et Tassiou Sani de Zinder qui semblait relevé de la surprise. À l’arène de lutte Langa Langa de Zinder, c’était la finale de la 39e édition du championnat national de lutte traditionnelle du Niger. Comme à l’accoutumé, le Premier Ministre à fait le déplacement. Le public y était aussi, une marée de Zinderois venus applaudir le fils du terroir. L’après-midi était même chômé pour l’occasion. Férié, chômé et payé, sur toute l’étendue du territoire. Une autre tradition liée au sport roi du Niger. Ainsi, à Niamey également on a pu suivre cette finale. Et dans toutes les autres régions du pays. À la télé ou à la radio, tous les Nigériens étaient scotchés. Ça ne se passe qu’une fois par an, le jeu en vaut la chandelle. Il devrait d’abord y avoir la petite finale c’est-à-dire la bataille pour la troisième place. Issaka Issaka de Dosso devait affronter Dan Tambay de Tahoua. Ce combat n’a jamais eu lieu. Alors que le Dossolais s’était présenté dans l’arène dès l’appel, le combattant de l’Ader a été attendu pendant au moins 20 mn, mais en vain. Après trois coups de sifflet comme prévu par le règlement, il est déclaré forfait. Verdict, Issaka Issaka de Dosso est troisième sans avoir combattu. C’est après plusieurs protocoles et ce combat de troisième place manqué que l’objet de la cérémonie a été enfin annoncé. La finale allait finalement commencer. Le suspense était à son comble. Dans l’arène Yahaya Kaka avec sur le dos, le titre de l’édition passée qui vaut son pesant et Tassiou Sani qui, lui, a la charge de l’espoir de toute une région, un fardeau quand on lutte devant son public. Le combat n’avait pas duré. Après six minutes de tentative des deux parts, Tassiou Sani de Zinder réussi à prendre le pied de celui qui était jusqu’alors le roi des lutteurs et le pousse sur le dos. Le Damagaram évince l’Ader au trône. Yahaya Kaka est tombé. Dans les tribunes et la ville de Zinder c’est l’euphorie. Même Niamey a crié. Sans attendre, le nouveau roi et son second sont enturbannés. C’est la tradition. Le champion reçoit le Sabre, un cheval et la bagatelle de 10 millions de fcfa en plus des dons qu’il a reçus tout au long de la compétition depuis qu’il a passé le premier tour. 1 million du Président de la république, un billet de voyage, des parcelles, d’autres sommes en espèce, mêmes des matelas. C’est l’ensemble de ces dons en nature et en espèce qui, ajouté à son prix, amènent chaque année le vainqueur du sabre national a avoisiné les 20 millions de nos francs. Le vice-champion tourne, quant à lieu, autour de la moitié. C’est Tassiou qui est champion mais c’est tout le Niger qui a gagné pour avoir une fois de plus, réussi, malgré quelques couacs, à oublier la pauvreté, la faim, l’insécurité, tous les maux dont il lui arrive de souffrir et communier, dix jours durant, dans la joie et le partage, autour d’un bien qui appartient au patrimoine culturel de tous. Félicitation au champion et bravo aux autres qui n’ont pas démérité car comme l’a souvent chanté le griot des lutteurs, le célèbre feu Elh Maman Sagalo : « Arziki abun Allah ne, kuma rishin arziki abun Allah ne ». Sagalo qui, pour consoler Kadadé, son préféré parmi les lutteurs, ajoute, « douk may kaasua, a na kada shi ».
Le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, invité d’honneur du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi d’Arabie Saoudite Sa Majesté Salman Bin Abdulaziz, a pris part, hier mardi 29 octobre 2019, à la Troisième édition de l ’Initiative Investissements pour le Futur'', organisée à Riyad par le Fonds des Investissements Publics.
Le Président Issoufou Mahamadou, aux côtés du Prince Héritier Mohamed Ben Salman et de plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement ainsi que des investisseurs et innovateurs du monde entier, a suivi notamment les interventions du Roi Abdallah de Jordanie et du Premier Ministre indien SEM Narendra Modi.
Au cours de la séance de l’après-midi, plusieurs thèmes ont été évoqués au Centre International de Conférence Roi Abdelaziz, notamment le Futur Positif ; la Banque Mondiale ; la prochaine étape pour les Etats Unis ; l’Incroyable Inde ? Comment le pays pionnier dans l’externalisation est-il devenu une force économique mondiale ? Faire face aux défis mondiaux ; Quelles perspectives pour la vie et le travail ?
Dans la matinée, les débats ont porté sur plusieurs thèmes dont : ‘’Moyens pour atteindre les Objectifs de Développement Durable de l’ONU ?’’ ; ‘’Lieux de négoce : quels nouveaux centres financiers émergents dans le monde ?’’ ; ‘’Banque du Futur : comment les principales institutions financières resteront-elles compétitives dans la nouvelle économie ?’’. Les discussions se poursuivront mercredi et jeudi autour de plusieurs autres thèmes.