Education
La fédération communale du comité de gestion des établissements scolaires Niamey 2 (FC-CGES) a tenu hier à la maison de la presse sa première assemblée générale. Cette assemblée générale a un double objectif. Ainsi, il s’agira au cours de ladite assemblée de valider le projet du plan d’action 2021-2022 mais aussi de renouveler le bureau de la fédération communale pour un mandat de 4 ans. L’ouverture des travaux de cette assemblée a été présidée par le représentant du maire de la commune Niamey 2,M. Halidou Alfari Seydou en présence, du président de la FC-CGDES, M. Hachimou Sadikou, du représentant du DREN et du président régional de l’association des parents d’élèves, M. Dembélé Adamou.
En procédant à l’ouverture des travaux, le représentant du maire de la commune 2 a émis le souhait que le plan d’action qui sera adopté lors de cette assemblée général soit une stratégie de développement pour arriver à un résultat probant. A cet effet, il a demandé aux participants de faire preuve de responsabilité. Prenant la parole, le représentant du DREN a également intervenu pour encourager la FC-CGES à persévérer dans les actions qu’ils mènent pour le bien des établissements scolaires.
En amont, le président du FC-CGDES, M. Hachimou Sadikou a intervenu pour affirmer qu’au vu du double objectif de cette assemblée générale, il est impératif que tous les acteurs de l’éducation veillent au respect des textes qui régissent les CGDES. Cela tout en rappelant que leur structure est une institution de l’Etat.
Il a également fait savoir qu’au cours de leur mandat, les responsables de la commune Niamey 2 ainsi que ceux académiques n’ont cessé de déployer tous les efforts en les accompagnant pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Cependant, a poursuivi M. Hachimou Sadikou, face au morcellement des espaces dédiés aux écoles, il est impératif qu’ils prennent des mesures pour que soit restitués tous les terrains. Relativement au renouvellement du bureau, il dit espérer que les choix seront faits en fonction de l’engagement de chacun des postulants.
Présent à cette assemblée générale, le président régional de l’association des parents d’élèves M. Dembélé Adamou a saisi l’opportunité pour demander à la fédération de prendre en compte l’existence de l’association des parents d’élèves en partageant avec eux toutes les informations relatives au COGES.
Par Rahila Tagou(onep)
31 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Les responsables de l’Office National du Baccalauréat (OBN) ont proclamé hier dans les locaux du ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, les résultats définitifs des examens de la session 2020 du Baccalauréat, organisés du lundi 17 au 29 août 2020. Ainsi, le taux global de réussite de la session 2020 est de 33,76%, toutes séries et spécialités confondues.
En procédant à la proclamation des résultats, le directeur de l’OBN, Pr Mounkaila Laouali Abdo Serki, a rappelé que la session de cette année, s’est déroulée sur l’ensemble du territoire national, dans un contexte inhabituel marquée par la crise sanitaire liée à la Covid-19.
Au total, 72.763 candidats, (25.096 filles et 47.667 garçons) étaient inscrits et répartis dans 179 centres d’examen. Et, 68.141 de ces candidats inscrits (23.926 filles et 44.215 garçons) ont effectivement composé. Il est à noter que les filles représentent 34,49% des inscrits. La répartition par type de baccalauréat donne 68.018 candidats inscrits (23.644 filles et 44.374 garçons) pour le baccalauréat secondaire général. 3.091 (746 filles et 2.345 garçons), pour le baccalauréat professionnel. 1.654 inscrits (706 filles et 948 garçons) pour le baccalauréat technique.
La répartition des candidats présents et le taux de réussite par région se présentent comme suit : la région d’Agadez compte 3.253 (1.374 filles et 1.879 garçons), avec un taux de réussite de 34,83% ; la région de Diffa :1336 (586 filles et 750 garçons), avec un taux de réussite de 31,96% ; la région de Dosso :6.740 (2.152 filles et 4.488 garçons), avec un taux de réussite de 35,95% ; la région de Maradi : 12.569 (3.234 filles et 9.335 garçons), avec un taux de réussite de 26,95% ; la ville de Niamey : 24.006 (10.479 filles et 13.527 garçons), avec un taux de réussite de 37,98% ; la région de Tahoua :7.112 (1.733 filles et 5.379 garçons), avec un taux de réussite de 32,41% ; la région de Tillabéri :5.717 (2.080 filles et 3.637 garçons), avec un taux de réussite de 29,58% ; et la région de Zinder : 7.408 (2.288 filles et 5.120 garçons), avec un taux de réussite de 33,99%.
S’agissant du taux de réussite par type de baccalauréat, on a enregistré pour le BAC général un taux de 32,45% ; le baccalauréat technique: 46,08% et 58% pour le baccalauréat professionnel. En somme, 24.359 candidats ont été déclarés admis, dans les différentes séries et spécialités. Il y a 8.385 filles (soit 34,42% des admis) et 15.974 garçons. «À la suite du Conseil des Ministres, nous réitérons nos sincères remerciements à tous ceux qui ont œuvré pour le bon déroulement de cette session : correcteurs, présidents des jurys, membres des secrétariats, autorités administratives et coutumières, forces de défense et de sécurité, presse, etc. Je profite de cette tribune pour présenter, au nom de toute l’équipe de l’OBN, nos excuses aux uns et aux autres, pour les imperfections constatées», a déclaré le directeur de l’OBN.
Par ailleurs, Pr Mounkaila Laouali Abdo Serki a déclaré que le Gouvernement a instruit son institution pour moderniser tout le processus d’organisation du baccalauréat afin de se conformer aux standards internationaux, à travers des réformes appropriées à prendre en compte dès la prochaine session. Il s’agit surtout de digitaliser l’inscription des candidats, ce qui permettra une meilleure maitrise des effectifs qui doublent pratiquement tous les cinq (5) ans ; d’organiser le baccalauréat en un seul groupe d’épreuves, tout en repêchant directement les candidats admissibles, ce qui présente l’avantage d’alléger l’organisation et de raccourcir la durée de la session ; de créer des centres de correction des copies. «Je puis vous assurer que nous sommes déjà à pied d’œuvre pour rendre opérationnelle cette vision des plus hautes autorités de notre pays», a rassuré Pr Mounkaila Laouali Abdo Serki.
Pour rappel, c’est la première fois que, l’Office National du Baccalauréat (OBN) organise les examens du BAC. En effet, pour cette 1ère expérience, le directeur de l’OBN, Pr Mounkaila Laouali Abdo Serki, se réjouit du taux de réussite en nette augmentation, laissant apparaître une progression de 7,20 points par rapport à la session de l’année dernière.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley(onep)
07 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
L’éducation des élèves était jadis l’un des facteurs les plus importants dans la vie sociale. Les parents et les enseignants faisaient de leur mieux pour assurer une éducation de qualité aux enfants à tous les niveaux. Cependant, ces dernières années, le niveau des élèves se dégrade de façon drastique. Et le phénomène affecte tous les cycles d’enseignement de l’école primaire jusqu’à l’Université. Qu’est-ce qui explique cette situation ? Chacun y va de son explication indexant les nouvelles réformes du système éducatif, la démission des parents, le manque de formation des enseignants, la dégradation des conditions de travail et d’apprentissage, etc.
Selon M. Almoctar Issifi, instituteur à la retraite et animateur de l’émission "le vieil instit" sur Télé Sahel, il faut voir d’abord l’enseignant. Car, ces dernières années, beaucoup des gens ne viennent pas dans l’enseignement par vocation ou pour l’amour du métier, mais juste par défaut (comme dit un adage : à défaut de sa mère on se contente de sa grand-mère). En plus, les enseignants auxquels on confie les élèves n’ont pas la formation requise, et la formation continue sur le terrain n’a pas suivi pour remédier aux problèmes. Il y a aussi les réformes qui ont transformé le système en un simple enseignement de masse. Les classes sont saturées, l’enseignant se retrouve avec une pléthore d’élèves (plus de 100). Certains n’arrivent pas à bien suivre les cours.
Cette recherche du rehaussement du taux de scolarisation a fait qu’il n’y a plus de rigueur pour le passage aux classes supérieures. L’essentiel, c’est d’atteindre le taux fixé de scolarisation. «La sélection que nous connaissons par le passé n’est plus de mise et finalement les élèves vont avec des tares depuis le primaire jusqu’à l’Université. Il y a même des étudiants qui ont un niveau de doctorat mais qui ne maitrisent pas convenablement la langue et ça se perçoit à la lecture de leurs thèses. C’est en fait ça qui a précipité le système éducatif dans une situation déplorable», estime M. Almoctar Issifi.
Autrefois, explique-t-il, c’est la société qui définit le programme qu’on confie à l’enseignant qui n’est qu’une personne qui doit exécuter le programme avec l’obligation d’atteindre cet objectif. Pour y remédier à cette dégradation du niveau, cet instituteur à la retraite préconise de ‘’toujours revenir à la source’’, c'est-à-dire au niveau l’enseignant, car aucun enfant ne met le pied à l’école pour échouer. «En principe, le maitre à qui on confie l’élève doit être à la hauteur et l’Etat doit le mettre dans les conditions de travail. Il faut s’assurer que l’enseignant est compétent, il faut faire régulièrement le suivi», estime M. Almoctar Issifi. Aussi, le matériel doit être mis à la disposition des enseignants pour que l’école nigérienne retrouve ses lettres de noblesse. Mettre les enseignants qu’il faut à la place qu’il faut. Il est du domaine régalien de l’Etat d’assurer l’éducation de qualité à ses concitoyens.
Pour illustrer le niveau de conscience des enseignants d’antan, M. Almoctar Issifi a raconté l’histoire d’un ancien enseignant qui amenait ses élèves pour le concours d’entrée en 6ème et l’examen du certificat d’étude primaire. Depuis le départ de l’école cet enseignant était soucieux, il passait en revue tout le programme qu’il a dispensé dans un silence parfait, à un certain niveau du trajet, il a demandé au chauffeur de s’arrêter parce qu’il s’est rappelé que quelque part il y a un aspect du programme qu’il n’a pas bien dispensé. Il a fait descendre les élèves du camion, a repris le chapitre et a fait des exercices et tous les élèves ont compris.
Il leur a demandé de remonter dans le camion et se mettre en route. «C’est ça la conscience professionnelle aigue et quand vous n’avez pas cette conscience professionnelle quoi qu’on vous met dans la main vous ne réussirez pas. C’est dire que le niveau, la conscience professionnelle et l’amour du métier doivent être privilégiés dans le recrutement des enseignants. Voilà ce qui peut régler cette situation dans laquelle se trouve notre système éducatif», résume M. Almoctar Issifi, instituteur à la retraite.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
Les épreuves d'évaluation du troisième groupe ont été lancées le samedi dernier par le secrétaire de la région de Tahoua Harouna Assakalé, en présence du secrétaire général adjoint du gouvernorat , le préfet de Tahoua, une mission du nouveau centrale l'honorable chef de groupement de Tahoua Amadou dey, et le responsable académique régionaux et le F D S. Lesdites épreuves concernent 1535 contractuels recalés lors de la première évaluation, et qui relèvent tous du niveau primaire. 4 centres, tous implantés dans la ville de Tahoua, ont été retenus pour cette évaluation après la formation accélérée des contractuels de l'éducation concernés.
En procédant à l'ouverture de l'enveloppe scellée contenant la première épreuve en français à l'école normale de Tahoua, le secrétaire général de la région de à vivement encouragé les candidats, avant de leur prodiguer des conseils. Harouna Assakalé à attiré l'attention des candidats d'éviter toute forme de tricherie car à t'il martelé, aucune tentative dans ce sens ne sera toléré. Au plan organisationnel, selon le directeur régional, de l'enseignement primaire de l'alphabétisation, de langues nationales Baro chekaraw, toutes les dispositions utiles ont été prises à temps pour que cette évaluation se déroule dans les meilleures conditions.
Hachim Mohamed
- Détails
- Catégorie : Education
Le siège du LASDEL a servi de cadre pour la tenue de la 3ème assemblée générale de l’Association des anciens élèves, de la promotion 1977-1982, du Lycée de Tahoua (LYTA). De nombreux membres de cette association, dont une bonne partie est actuellement à la retraite, ont pris part à cette rencontre, qui a pour ordre du jour : la présentation du rapport moral et financier, le bilan sur les actions de ladite association et les perspectives pour les années à venir.
«Notre association des anciens élèves du lycée de Tahoua (LYTA) des promotions 1977-1982 est fondée sur l’esprit de fraternité, de solidarité et tout ce qui peut aider à servir l’intérêt général», a déclaré dans son mot de bienvenue, le président de l’association, M. Salaou Nouhou. Il a par la suite précisé que l’on peut un peu partout dans la sphère de l’administration de l’État trouver un élément de LYTA, c’est qu’il qualifie de fierté pour les différentes promotions dudit établissement.
Le président du LYTA a rappelé les multiples et diverses actions que sa structure a eu à mener à l’endroit de plusieurs personnes et au Lycée de Tahoua, devenu le Lycée Agaba. Parmi ces actions, M. Nouhou a cité la remise de six (6) prix d’excellences aux meilleurs élèves des Terminales A et D de l’année scolaire 2020-2021, du lycée Agaba de Tahoua ; la remise des lots de livres, de matériels scolaires, de matériels informatiques, la plantation d’arbres ; les conférences-débats ; les séances de salubrité, etc. «L’objectif des remises des prix d’excellences aux élèves, que nous avons eu à faire et que nous continuerons à faire, est d’encourager modestement les meilleurs élèves à avoir d’éclatants résultats scolaires qui sont les gages d’une réussite personnelle, mais surtout pour mieux et efficacement contribuer à la construction nationale voire au rayonnement d’une vie sociale plus humaine, plus agréable dans la concorde et la paix», a-t-il précisé. Selon M. Nouhou, l’amicale aide aussi ses membres financièrement et matériellement lors de certains évènements sociaux comme les mariages, les baptêmes et même en cas de maladie et de décès. «Nous avons même fait évacuer, par avion au Niger, le corps d’un de nos membres décédé à Nantes (France)», a rappelé M. Salaou Nouhou. Le président Salaou Nouhou a enfin tenu à remercier les plus hautes autorités du Niger pour avoir fait de l’Education une de leurs préoccupations majeures, ainsi que tous ceux qui œuvrent pour le rayonnement de notre système éducatif.
Le Lycée de Tahoua, faut-il le rappeler, accueillait de 1977 à 1982, en tant que Lycée national placé sous le régime d’internat, les lycéens venant de tous les quatre coins du Niger. Il s’agissait donc pour les anciens élèves des promotions 1977-1982, de se constituer en association, afin ‘‘d’apporter leur contribution à l’amélioration des conditions et de la qualité de l’enseignement mais aussi d’inciter et encourager les meilleurs élèves de cet établissement qui leur a tout donné et dont ils en sont fiers et reconnaissants’’.
Mahamadou Diallo(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
Du 9 au 13 septembre s’est tenue la 6ème édition du Tour d’excellence, placée sous le thème : ‘‘La transformation sociale par le travail’’. Comme les précédentes, cette édition est un programme mis en place par l’Agence ‘‘Tact&Dev’’, dans le cadre de la promotion de l’excellence des jeunes apprenants et de l’esprit d’entreprise. Plusieurs meilleurs élèves en provenance des huit régions du pays ont pris part à cette activité. La cérémonie de clôture, qui s’est déroulée hier 13 septembre à Niamey, a vu la présence notamment du ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman, de l’Ambassadrice d’Italie au Niger, Mme Emilia Gatto, du D.G de Niger Poste, M. Idrissa Kane, des représentants de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Niger, ainsi que de nombreux invités. Des animations culturelles, des allocutions, des témoignages de satisfaction et de la remise de divers cadeaux étaient au menu de cette cérémonie.
A cette occasion, le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a indiqué qu’il est urgent que soient davantage cultivées, chez les jeunes Nigériens, les valeurs fortes de l’effort, du mérite et de la culture de la qualité, qui constituent des bases essentielles de la réussite et de la promotion sociale. «Aujourd’hui, plus que par le passé, il nous faut résolument, chacun à son niveau, poser des actes de grande ambition pour construire le Niger de demain», a estimé Dr Ousman. «Promouvoir l’excellence est un vœu partagé par les plus hautes autorités de notre pays, au premier rang desquelles, le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Mohamed Bazoum qui fait de la qualité du système éducatif le fondement et la stabilité d’un développement durable dans un monde de plus en plus compétitif», a-t-il déclaré.
Selon le ministre, l’un des objectifs du Tour d’excellence est de s’appuyer sur les meilleurs d’aujourd’hui pour bâtir et repositionner les mentalités, en termes des choix qui tiennent compte des besoins de nos communautés. «C’est sur des choix des enfants dynamiques d’aujourd’hui, leviers de la promotion des entrepreneurs et cadres de qualité, que le Niger compte pour son ascension en tant que pays émergent», a souligné Dr Rabiou Ousman. Le ministre de l’Education Nationale a par la suite encouragé les promoteurs, les organisateurs, les parrains, les apprenants et toutes les parties prenantes au Tour de l’excellence à ‘‘œuvrer à son institutionnalisation, en tant que facteur d’émulation et vecteur de valeurs positives dans la formation des enfants Nigériens, en vue de l’optimisation des performances’’.
Intervenant à cette occasion, le parrain de la présente édition, le Directeur Général de Niger Poste, M. Idrissa Kane a tracé le parcours des participants à ce Tour d’excellence. «Vous avez eu à visiter des entreprises, fait des séances de lectures. Vous avez aussi planté des arbres, suivi des films documentaires, visité les dunes d’Eheket, échangé avec le Sultan du Damagaram, bref vous avez vécu une véritable épopée qui renforce votre apprentissage et votre savoir», a précisé M. Kane. Le DG de Niger Poste a rappelé l’engagement fort du président de la République relativement au secteur de l’éducation lorsqu’il déclarait : «Je ferai de l’éducation un domaine dont je m’occuperai personnellement autant que je m’occuperai de la sécurité». Pour M. Idrissa Kane, l’on ne peut hisser le Niger très haut parmi les grandes nations que si les jeunes leaders Nigériens travaillent ardemment, pour se distinguer depuis les bancs d’écoles, jusqu’à décrocher leurs diplômes qui leur donneront l’occasion de contribuer, à leur tour, à la construction de notre cher pays. Il a encouragé les apprenants à chercher toujours à s’améliorer afin d’obtenir les meilleurs résultats. «Ce qui fera la fierté de vos parents certes mais surtout de vous-mêmes. Les mots rigueur, sens du détail, recherche de l’excellence, abnégation, doivent constituer votre boussole. Vous aurez, certainement, des moments de doute surtout quand vous atteindrez le cycle supérieur, ce sera normal mais il ne faut pas à ce moment vous décourager, bien au contraire, il faudra puiser dans les valeurs que j’ai citées pour garder le cap, pour réussir», a lancé aux apprenants, M. Idrissa Kane.
Dans son mot introductif, l’un des promoteurs du Tour d’excellence, M. Kader Kané, a décliné les valeurs qui caractérisent le bon élève, le bon entrepreneur, la meilleure réussite, le leadership, ainsi que les défis auxquels peuvent être confrontés tous ceux qui aspirent ou arrivent à la réussite, tant sur le plan éducatif que sur le pan entreprenariat. «Si vous demeurez meilleurs, vous allez venir, un jour ou l’autre au Tour d’excellence. Et nous tiendrons compte de vos compétences, de vos capacités, pour vous appuyer et vous accompagner», a lancé M. Kané, rassurant les jeunes.
Quant à Mme Rabi Arzika, une autre promotrice de l’évènement, elle a tenu à vivement remercier les nombreux et multiples partenaires qui ont soutenu cette initiative depuis son démarrage en 2016. Selon Rabi Arzika, le Tour d’excellence fait office d’internat virtuel permettant aux élèves et étudiants des différentes établissements du Niger et d’ailleurs d’interagir à travers les réseaux sociaux. «Cela permettra aux jeunes de définir très tôt leurs projets et ainsi préparer leur avenir afin qu’il soit meilleur. Ils interagissent avec des mentors qui leur servent de guides ou de source d’inspiration », a-t-elle ajouté. Mme Arzika n’a pas aussi caché sa fierté de voir qu’en six ans d’existence du Tour, comment les jeunes de tout horizon se mobilisent et sont motivés d’année en année.
Mahamadou Diallo(onep)
14 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministère de l’éducation nationale à travers la direction du curriculum et de la promotion des langues nationales a organisé hier matin à Niamey en collaboration avec l’UNESCO, un atelier national d’élaboration d’un cadre commun d’orientation curriculaire pour la formation des enseignants au Niger. C’est le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, M. Mohamed Zeidane qui a présidé l’ouverture des travaux dudit atelier en présence du représentant du Bureau International de l’éducation de l’UNESCO (UNESCO-BIE), du responsable national du projet «Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel», ainsi que de plusieurs invités.
Durant cinq (5) jours d’intenses travaux, les participants vont analyser et consolider le document support proposé par le BIE sur la base des ressources documentaires officielles en vigueur. A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale a précisé que cet atelier est l'aboutissement d'un processus et d'une fructueuse collaboration entre le gouvernement du Niger d'une part et l'Union européenne et l'UNESCO d'autre part. «Au cours de ces dernières années, la région du Sahel est confrontée à une insécurité récurrente consécutive aux attaques des groupes armés non étatiques dont les exactions commises ont provoqué des déplacements forcés de populations déjà durement frappées par la pauvreté», a-t-il rappelé.
Pour M. Mohamed Zeidane, le projet «Améliorer l'enseignement dans les pays du G5 Sahel» vient en réponse à cette situation difficile que vit la région du Sahel. «L'objectif global de ce projet est de promouvoir le développement du capital humain à travers l'amélioration de la gouvernance et la gestion des enseignants ainsi que l'appui en faveur de leur formation initiale et continue», a-t-il affirmé. Ce projet constitue donc un levier important pour le Gouvernement dans la poursuite de la cible 4.C du cadre d'action Education 2030 visant à accroître, d’ici 2030, l'offre d'enseignants qualifiés pour une éducation inclusive, équitable et de qualité. «Il est financé par l'Union européenne et mis en œuvre par l'UNESCO en étroite collaboration avec le Ministère de l'Education Nationale», a-t-il indiqué.
Selon le SG du ministère de l’éducation nationale, l'UNESCO a requis l’expertise du Bureau international d'éducation (BIE-UNESCO), pour accompagner ce processus qui aboutira, à terme, à l'adoption d'un cadre commun d'orientation curriculaire pour la professionnalisation des enseignants de l'éducation de base dans les pays du G5 Sahel.
Pour sa part, le responsable national du Projet ‘’Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel, M. Ousmane Djibo a rappelé que le projet ambitionne de répondre aux défis multidimensionnels auxquels les pays de la région du Sahel font face et en particulier le déficit de la qualité de la formation des enseignants relevé par des évaluations nationales et internationales. «L’objectif global recherché étant de contribuer à améliorer la qualité de l'éducation à travers le renforcement de qualifications des enseignants et des enseignantes afin d'impacter positivement les résultats d'apprentissage des élèves», a-t-il précisé.
De son coté, le directeur général du curriculum et de la promotion des langues nationales, Khamisse Cherfedine a précisé que cet atelier est une occasion pour les participants de nourrir et enrichir la perspective de la relance et la poursuite de la reforme curriculaire. «Nous apprécions très positivement la tenue de cet atelier parce que nous sommes convaincus que la situation actuelle de nos pays du G5 Sahel en termes sécuritaire nous impose de changer de pratique à tous les niveaux. C’est pourquoi, j’invite les participants à accorder la plus grande importance sur les échanges au cours de cet atelier», a-t-il indiqué.
Yacine Hassane (Onep)
- Détails
- Catégorie : Education
Les examens du Brevet de Technicien Supérieur (BTS d’Etat) session 2021 ont démarré hier sur toute l’entendue du territoire national. Le lancement officiel des épreuves a été donné au CEG 25 de Niamey par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, PhD. Mamoudou Djibo, en présence des autorités administratives de la capitale ainsi que des cadres de l’éducation.
Au total quelque 5222 candidats sont repartis dans 15 jurys dont 11 à Niamey. Au niveau des jurys 9 et 10 où a eu lieu le lancement de la session, les épreuves se passent dans la sérénité selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. PhD. Mamoudou Djibo a assuré que la transparence absolue sera de mise pour que les résultats qui seront proclamés soient les résultats mérités issus d’une formation sérieuse et d’une correction sérieuse.
Pour ce faire, le ministre Mamoudou Djibo a indiqué que le gouvernement a mis à la disposition de l’ONECS (Office national des examens et concours du supérieur) tous les moyens indispensables et l’organisation nécessaire. «Dieu merci. Jusqu’alors tout se passe sans faute», s’est-il réjoui avant de souhaiter bonne chance à tous les candidats.
Cependant, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a été ferme quant à la crédibilité et qualité des examens. «Nous veillerons, comme nous avons veillé au BAC, pour qu’on ait des examens propres et des résultats tout aussi propres. Nous ne fléchirons pas et celui qui se fait prendre (NDLR : dans la tricherie), tant pis pour lui», a prévenu PhD Mamoudou Djibo.
Une rigueur que le ministre de l’Enseignement supérieur explique par l’importance des cadres titulaires de ce diplôme pour les administrations publiques et privées. Le BTS d’Etat, soutient le ministre, est un diplôme de cadres moyens qui se situent entre les cadres de conception et ceux d’exécution. Les administrations et entreprises des secteurs public et privé ont besoin selon le ministre PhD Mamoudou Djibo, «de techniciens compétents qui mettent en œuvre la réflexion des cadres de conception et transmettent leur intrant aux agents d’exécution pour qu’ils réussissent leurs missions».
A noter que cet examen (le BTS) comprend des épreuves écrites et orales ainsi que des travaux pratiques en atelier. Outre les onze (11) centres logés dans la capitale, on compte quatre autres centres à l’intérieur du pays notamment à Agadez, Maradi, Tahoua et Zinder.
Siradji Sanda(onep)
25 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le groupe de recherche et d’Action pour le Développement (GRADE) en partenariat avec les acteurs de la société civile pour un plaidoyer en faveur de l’éducation non formelle du Burkina Faso, Mali, Niger et du Tchad ont organisé du 25 mars au 1er avril 2022 à Niamey, une campagne de mobilisation des acteurs et une mise en place d’une coalition des acteurs de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle. La clôture de cette 1ère réunion du bureau de la coalition des acteurs de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle a été présidée par le directeur de Grade Africa, Dr Nouhou Abdoul Moumouni.
A la clôture cette 1ère réunion du bureau de la coalition, le président Grade Africa, Dr Nouhou Abdoul Moumouni a rappelé que ce consortium est disposé à faire la mise en place d’une coalition de sorte que toutes les énergies et toutes les manifestations puissent être prises en compte pour que ce cadre soit fonctionnel. «Il y a des cadres qui ont existé et certainement qu’il y’aura d’autres cadres qui vont suivre mais, concentrons-nous à faire en sorte que le cadre que nous venons de mettre en place soit dynamique et fonctionnel. Le Niger est toujours cité comme exemple dans la création et la mise en place des initiatives ; il y a des gens qui viennent souvent copier sur nous et aller de l’avant et c’est difficile pour nous de maintenir le cap», a-t-il indiqué.
«A la fin de ce projet, il ne sera une réussite que si nous arrivons à mener un plaidoyer en faveur de l’augmentation des ressources domestiques octroyées au secteur et quand nous serons capables de proposer une feuille de route sur le repositionnement de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle et inviter en même temps les ministres chargés de l’éducation des pays membres vu le contexte d’insécurité où chaque jour des écoles sont fermées», a ajouté le président Grade Africa. Dr Nouhou Abdoul Moumouni a lancé un appel aux présidents de la COSENF et du conseil consultatif d’inclure et de faire de leur mieux pour que finalement ce cadre mis en place puisse être capable d’intégrer les différentes énergies et de canaliser les différentes ambitions.
Le coordonnateur du partenariat de la société civile pour un plaidoyer en faveur de l’éducation non formelle, Dr Bako Al Moctar a rappelé que ce projet a pour objectif général d’améliorer l’environnement sous régional dans le sous-secteur de l’éducation non formelle. Ce projet est mis en œuvre dans quatre pays le Niger, le Mali, le Tchad et le Burkina Faso avec le financement du partenariat mondial pour l’éducation mis en œuvre par quatre structures qui sont basées dans ces pays qui forment un consortium dont l’ONG Grade Africa au Niger et qui est le chef de fil de ce consortium.
«Quand on sait que dans nos pays il y a beaucoup d’enfants et d’adultes qui sont en dehors du système éducatif, l’objectif sera de contribuer à repositionner l’alphabétisation et l’éducation non formelle comme facteur de développement socio-économique» a souligné Dr Bako Al Moctar. Ainsi, ce projet vise à mobiliser tous les acteurs dans le domaine autour de la thématique. Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet, a-t-il ajouté, il est prévu la mise en place de la Coalition de la Société Civile pour l’Education non Formelle dans les 4 pays et qui vas aboutir à la mise en place d’une coalition internationale.
Au Niger, la campagne de mobilisation couplée à l’atelier ont permis de mettre en place cette coalition qui regroupe les structures de la société civile. Ainsi, à l’issue de l’atelier ayant regroupé aussi bien les acteurs de l’État, les divisionnaires en charge de l’éducation non formelle de l’alphabétisation que les structures de la société civile de toutes les régions qui sont actives dans ce sous-secteur, un bureau de 9 membres a été mis en place. «C’est le bureau qui va porter de façon conséquente ce plaidoyer pour mobiliser, pour contribuer à rehausser l’enveloppe budgétaire allouée par l’État à ce sous-secteur mais aussi mobiliser plus de ressources destinées à ce sous-secteur», a précisé le coordonnateur du partenariat de la société civile pour un plaidoyer en faveur de l’éducation non formelle.
Rachida Abdou Ibrahim (stagiaire)
- Détails
- Catégorie : Education
L’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey célèbre cette année, son cinquantenaire. Depuis septembre 1971 où elle a commencé sa mission jusqu’à aujourd’hui, l’institution académique a joué un rôle de premier rang dans la formation supérieure et la recherche académique au Niger. Le lancement officiel des festivités a été présidé par le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, venu rendre hommage aux acteurs de l’enseignement supérieur et réaffirmer son soutien indéfectible à l’enseignement au Niger. La cérémonie s’est déroulée dans l’amphithéâtre mille (1000) places de la Faculté des sciences et Techniques de l’UAM, en présence du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, de certains membres du Gouvernement, des principaux responsables de l’UAM et des leaders estudiantins et de toute la communauté universitaire mobilisée pour la circonstance.
C’est sur un terrain qu’il connait bien que le Chef de l’Etat s’est déplacé hier matin pour marquer sa présence le lancement des festivités de la célébration du cinquantenaire de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Les étudiants, la «grande base souveraine» comme on le dit dans le milieu, se sont mobilisés pour venir écouter celui qui a décidé de faire du secteur de l’enseignement la priorité de ses priorités. Et les longues et nombreuses ovations qui ont interrompu l’intervention du Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, ont mis en exergue l’adhésion des étudiants aux idées novatrices qu’il nourrit pour l’enseignement supérieur.
«Je suis venu pour rendre hommage à ceux qui ont le mérite d'avoir eu cette initiative et à tous ceux qui ont entretenu cette Université qui a produit des cadres de qualité grâce auxquels, aujourd'hui, notre pays existe», a commenté le Président Mohamed Bazoum, qui s’est par ailleurs félicité de l’immense contribution de l’UAM dans la formation des cadres de l’administration nigérienne. «C'est parce que nous avons construit cela sur une base solide et je vais le dire sans toute forme de prétention, que nous pouvons envisager notre avenir avec sérénité pourvu que nous restions justement rigoureux et que nous soyons dignes de cet héritage que nous ont légué ceux qui nous ont précédé», a-t-il déclaré.
Le Chef de l’Etat qui explique à chacune de ses sorties que «la compétition entre les Etats, c'est la compétition entre leurs systèmes éducatifs», reconnait que le pays entame cette compétition avec retard et demande à l’ensemble des acteurs de l’enseignement en général, de se battre aux côtés des autorités pour rattraper, le plutôt possible, ce retard. Pour S.E Mohamed Bazoum, les acteurs de l’éducation ne doivent pas «être complexés» de cette position, de même qu’elle ne doit pas «servir d’alibi pour rester toujours en retard». Il a rappelé que l’Université de Niamey occupait dans un passé encore récent, une place de référence dans le milieu académique régional avec des enseignements, des professeurs et des formations de qualité.
Le Président Mohamed Bazoum a relevé que le chevauchement de plusieurs promotions d’étudiants dans un même cycle universitaire grippe les efforts consentis dans le secteur et constitue le symptôme d'un dysfonctionnement qui nécessite une analyse approfondie. Cela a valu à l’Etat, sur 32 milliards dépensés au cours de l'année 2021 dans l'enseignement supérieur, d’allouer plus de 20 milliards au paiement de bourses des étudiants. La raison de cette dispersion des énergies, selon lui, est due au nombre de plus en plus élevé d’étudiants qui «trainent encore en deuxième et en troisième année», non pas à cause d’un échec scolaire, mais seulement parce que les conditions n’ont pas permis qu’ils évoluent normalement dans leurs études. «Ça s'appelle du gâchis. Du gâchis pour les étudiants et du gâchis pour l'Etat», regrette-t-il.
Aux enseignants et chercheurs de l’UAM, le Chef de l’Etat leur demande d’abandonner la bureaucratie, à partir de ce jubilé de l’Université, pour se consacrer à leur devoir de porter un regard critique sur le fonctionnement de la société, et aux étudiants d’éviter de sécher les cours de manière répétée. «Il nous faut un sursaut. Je suis venu vous implorer, vous demander de faire ce sursaut, d'avoir pour ambition de ne pas perdre du temps. Pour cela il nous faut créer les conditions qui permettront d'améliorer les conditions d'étude et de travail à l'UAM», s’est exclamé le Président Mohamed Bazoum qui nourrit l’espoir d’être témoin de la disparition du chevauchement des promotions à l’UAM à l'horizon 2023.
La réforme du curricula pour créer les conditions d'une formation «professionnalisante» des étudiants est aussi une priorité du Chef de l’Etat qui permettra de faciliter leur accès au marché du travail. Pour accompagner tout cela et en faire un schéma solide et pérenne, le Président de la République a annoncé la multiplication des chantiers sur le site de l’Université Abdou Moumouni de Niamey et sur les autres sites des universités du pays afin de les doter d’infrastructures à même de résorber le problème des chevauchements et d’améliorer conséquemment les conditions d’étude et de recherches académiques. Il a également promis de maintenir le dialogue direct avec les enseignants et les leaders des étudiants afin de contribuer à la promotion d’un dialogue apaisé dans le secteur.
Souleymane Yahaya(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
L’Ecole nationale de santé publique (ENSP) Damouré Zika de Niamey a organisé le vendredi 24 décembre 2021 dans ses locaux, une cérémonie de prestation de serment des élèves et étudiants de la promotion 2018-2021 baptisée ‘’ Promotion Mme Diambeidou Justine’’. C’est la représentante du ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Mme Massaoudou Hassoumi Aissa qui a présidé cette cérémonie en présence du ministre de l’Emploi, du travail et de la protection sociale ainsi que plusieurs invités.
Ils sont au total 362 candidats de l’ENSP Damouré Zika à s’être présentés pour l’examen unique de certification en santé session 2021. A l’issue des différentes épreuves, 335 élèves et étudiants ont obtenu leur parchemin, soit un taux de réussite de 92,54%. En licence sciences infirmières et obstétricales, ce sont 99 candidats qui se sont présentés sur lesquels 92 sont admis, soit un taux de réussite de 92,92%. Toujours en licence sciences infirmières obstétricales option sage-femme sur 94 candidates 90 sont admises, soit un taux de 95,74%. S’agissant de la filière Technicien de développement social 20 candidats se sont présentés et tous sont admis, soit un taux de 100%. En licence biologie médicale, les 36 candidats qui se sont présentés, on a enregistré un taux de réussite de 100%. Pour ce qui est de la filière Agent de Santé de Base (ASB), il a été enregistré un taux de réussite de 85,84% soit 97 admis sur 113 candidats présentés.
Dans le discours qu’elle a prononcé à cette occasion, la représentante du ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales a rappelé aux récipiendaires que le serment marque le début de leur entrée dans la vie professionnelle. «Je voudrais que vous ayez tous, ainsi que vos proches qui vous accompagnent, conscience de l’importance et de la puissance de ce moment par le prononcé d’un serment magnifique qui est celui du respect de la déontologie, de l’éthique, du secret qui ne tient compte ni de la religion et autres appartenances du patient pour lui administrer des soins», a-t-elle précisé. Mme Massaoudou Hassoumi Aissa a, par la suite, prodigué des sages conseils aux récipiendaires en leur demandant d’être généreux, exigeants, tout en se rappelant chaque jour des termes du serment prêté dans toute leur vie professionnelle. «Dans vos postes respectifs départissez-vous de certains actes et attitudes qui ternissent l’image des agents de santé et engendrent des mésententes voire des conflits», a-t-elle déclaré.
La représentante du ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales a enfin salué les efforts de l’ENSP Damouré Zika pour avoir été retenue par l’OOAS avec la Banque mondiale, comme ‘’Centre d’excellence régional’’ pour abriter la filière de Master en Sciences infirmières et obstétricales, option gynécologie obstétrique de la région ouest Africaine depuis 2018. «Ayant capitalisé une certaine expérience dans le domaine de la formation du niveau master, l’ENSP Damouré Zika s’engage à ouvrir d’autres filières au niveau master, homologuées par l’OOAS pour la rentrée académique 2021-2022», a-t-elle indiqué.
Pour sa part, le directeur général de l’l’ENSP/Damouré Zika, M. Yacouba Moussa a précisé que la prestation de serment est un moment hautement significatif, en tant qu’institution de formation qui met sur le marché de l’emploi national et international des cadres qualifiés, performants et jugés aptes à assurer leur fonction de maintien et de restauration de la santé. «C’est pourquoi je salue l’accompagnement technique et administratif du ministère de la Santé publique, de la population et des affaires sociales de reconnaitre et louer les efforts consentis par le personnel de l’ENSP/DZ en général, mais en particulier, souligner les sacrifices et l’abnégation des enseignants permanents et vacataires», a-t-il souligné.
Au cours de cette cérémonie, des prix d’excellence ont été remis aux meilleurs récipiendaires ainsi que des témoignages de satisfaction au personnel de ladite école.
Yacine Hassane(onep)
27 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Après trois années académiques, les élèves et étudiants de la promotion 2019-2020 de l’Institut de Formation aux Technique de l’information et de la communication (IFTIC) ont reçu, le 20 octobre dernier dans les locaux dudit institut, leurs parchemins. A cette occasion les majors des promotions ont été récompensés avec des cadeaux. C’était au cours d’une cérémonie solennelle placée sous le haut patronage du ministre de la communication représenté par son son conseiller technique M. Ali Ousseini Sountalma et en présence du Haut commandant en second de la Gendarmerie nationale, du conseiller politique et juridique de l’Ambassade de Turquie au Niger, des responsables de medias, des parents des étudiants récipiendaires et de plusieurs élèves et étudiants.
A cette occasion, le représentant du ministre de la Communication s’est dit heureux d’être à l’institut de formation aux techniques de l’information et de la communication pour célébrer le mérite après un cursus académique de trois années. «Vous voilà, sortis avec en poche votre diplôme qui vous ouvre la porte de la vie professionnelle. Une vie professionnelle que je vous souhaite très riche et bénéfique pour vous, pour les médias et surtout pour le pays», a dit M. Ali Ousseini Sountalma aux nouveaux diplômés. Pour certain, sil s’agit de diplôme d’étude professionnel (BEP) en journalisme, en documentation ou en technico artistique. Pour d’autres le sésame obtenu est la licence professionnelle en journalisme audiovisuel, en journalisme presse écrite et en science de l’information documentaire. Le représentant du ministre de la Communication a prodigué de sages conseils aux heureux récipiendaires, leur demandant d’être rigoureux, curieux et plus actifs dans les tâches qui leurs seront confiées dans leur vie professionnelle.
De son coté, le président du Conseil d’administration de l’IFTIC, M. Sadi Arimy a précisé que deux niveaux d’études sont concernés par cette remise de diplômes, notamment le niveau moyen et le niveau licence. Les élèves du niveau moyen ont subi un examen de sortie et les étudiants en licence ont soutenu un mémoire, a-t-il expliqué. Aussi, M. Sadi Arimy a ajouté que les candidats à l’examen du niveau moyen sont au total 60. Tous sont admis soit un taux de réussite de 100%. Pour cette catégorie, 4 élèves ont été récompensés. Les premiers des filières journalisme, science de l’information documentaire, prise de vue et Montage. Quant aux candidats à la licence professionnelle, ils sont au total 50. Sur les 50 candidats, 48 obtiennent une licence soit un taux de réussite de 96%. «Ces étudiants obtiennent leur parchemin en journalisme audiovisuel, en journalisme Presse écrite et en science de l’information documentaire», a-t-il déclaré.
Pour sa part, le Directeur général de l’IFTIC, M Amadou Sadou Illiassou a indiqué que cette cérémonie consacre la promotion de l’excellence et de la qualité. «La réunion des cadres du ministère de la Communication qui s’est tenue en septembre dernier à Tahoua a formulé à notre institution une recommandation visant à tout mettre en œuvre pour obtenir et maintenir la qualité à l’IFTC», a-t-il rappelé. «Nous avons pris bonne note, et nous faisons de la qualité notre crédo et c’est pourquoi nous avons placé l’année académique 2020-2021 sous le sceau de la rigueur, de la discipline et du travail», a-t-il noté. Aussi, le directeur général de l’IFTIC a ajouté que pour apporter sa contribution pour la promotion de la femme, la Direction générale décide d’accorder une remise pour les femmes par rapport à l’inscription. Toujours sur le plan social, selon M Amadou Sadou Illiassou, l’IFTIC a décidé, cette année, d’octroyer 5 bourses aux orphelins des éléments des FDS tombés sur le champs d’honneur.
Yacine Hassane (onep)et Mourtala Alhassane
22 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le colloque organisé en 2015 par l’Université de Diffa sur la culture de la paix, a recommandé la formation d’un réseau des Universités du Bassin du Lac Tchad. Cette recommandation invitait ces Universités à développer des synergies entre elles afin qu’elles apportent leur contribution dans la lutte contre l’extrémisme violent et la mitigation des impacts du changement climatique. Cette recommandation a été également formulée à l’issue du Colloque Scientifique International et Jumelage Universitaire, organisé du 7 au 9 décembre 2020 à Diffa, par l’Université de Diffa sous le thème « Bassin du Lac Tchad : Changements, Vulnérabilités, Sécurité et Résiliences ». C’est dans ce cadre que le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du Niger, Mamoudou DJIBO, Ph.D. et le Ministre de la l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation du Tchad, Dr Ali WAIDOU se sont réunis à N’Djaména pour consacrer la création de l’Ecole Doctorale Sous Régionale (EDSR).
A travers cette Ecole Doctorale ouverte aux autres Universités du bassin du Lac Tchad, l’Université de N’Djaména et l’Université de Diffa, analyseront les conditions permettant aux institutions de formation et de recherche de mieux organiser la recherche à travers la mutualisation des ressources humaines et l’implication de la jeunesse dans le développement.
Cette réunion des Ministres a été précédée par un atelier de travail de trois jours. Au cours de cet atelier, les experts des deux Ministères, des deux Universités, des Unités de Mise en Œuvre du PROLAC (UMOP) du Niger et du Tchad, de l'Institut Tchadien de Recherche Agricole pour le Développement (ITRAD) et de l’Institut de Recherche en Elevage pour le Développement (IRED), ont élaboré l’Accord-cadre de partenariat entre les deux Universités de N’Djaména et de Diffa, et la Convention Relative à la création de l’Ecole doctorale Sous Régionale « Paix, Sécurité, Environnement et Développement Durable (EDSR/PSEDD)» dans le bassin du Lac Tchad. S’agissant de l’Accord-cadre de partenariat entre les deux Universités de N’Djaména et de Diffa, des points ont guidé leur engagement pour le concrétiser. Il s’agit entre autres, du partage de la vision commune de promouvoir la qualité de l’enseignement supérieur public au Tchad et au Niger ; de la considération de la nécessité de promouvoir la coopération entre les établissements d’enseignement supérieur du Bassin du Lac Tchad ; de la considération de la nécessité de renforcer les capacités opérationnelles des établissements d’enseignement supérieur du Bassin du Lac Tchad à travers la création d’opportunités d’enseignement et de recherche au bénéfice des étudiants, des chercheurs, des enseignants-chercheurs et des enseignants technologues ; de la considération de la mission fondamentale de l’Université de Diffa (UDA), qui est l’enseignement supérieur, l’enseignement scientifique et technologique, la formation professionnelle et le perfectionnement des cadres supérieurs, la recherche scientifique fondamentale et appliquée et la diffusion des résultats, le développement de l’innovation technologique ; de la considération des domaines de formation, de recherche et d’expertise couverts par l’Université de Diffa à savoir l’environnement, l’agro écologie, la foresterie, l’élevage, la paix, la sécurité, la protection sociale, l’agriculture, l’ingénierie, l’industrie de transformation et de production, et dans le but de participer au développement socioéconomique de la région de Diffa et partant du Niger ; de la considération des missions fondamentales assignées à l’Université de N’Djaména (UNDJ) à savoir la formation initiale, continue et professionnelle, la formation à la recherche, la recherche scientifique et technologique et la valorisation de leurs résultats, et la diffusion de la culture et de l’information scientifique et technique ; de la considération des domaines de formation, de recherche et d’expertise couverts par l’Université de N’Djaména, à savoir les sciences exactes et appliquées, la santé humaine, les sciences juridiques et politiques, les sciences économiques et de gestion, les sciences de l’éducation, les sciences humaines et sociales, et les lettres, langues, arts et communication. S’agissant de l’élaboration de la Convention Relative à la création d’une Ecole doctorale Sous Régionale « Paix, Sécurité, Environnement et Développement Durable (EDSR/PSEDD)» dans le Bassin du Lac Tchad, il a été mis en avant entre autres, le partage de la vision commune de promouvoir la qualité de l’enseignement supérieur public dans les pays membres du Bassin du Lac Tchad et la nécessité de les doter en cadres compétents ; la considération de la nécessité de promouvoir la coopération entre les établissements d’enseignement supérieur du Bassin du Lac Tchad ; la considération de la nécessité de renforcer les capacités opérationnelles des établissements d’enseignement supérieur du Bassin du Lac Tchad à travers la création d’opportunités d’enseignement et de recherche au bénéfice des étudiants, des chercheurs, des enseignants-chercheurs et des enseignants technologues ; la considération de la nécessité de proposer aux doctorants un vaste champ de recherche et de formation sur les problématiques du Bassin du Lac Tchad ; la considération de la nécessité de mobiliser et de mutualiser les ressources humaines et matérielles des Universités du Bassin du Lac Tchad ; la considération de la nécessité de la création d’une plate-forme stratégique et analytique de suivi et évaluation de la recherche dans le Bassin du Lac Tchad pour favoriser l’échange de connaissances, la collaboration et les partenariats ; et le souci de trouver des solutions idoines aux crises sécuritaires et celles liées au changement climatique dans le Bassin du Lac Tchad.
Les deux (2) Ministres ont lancé un appel au Forum des Gouverneurs du Bassin du Lac Tchad, à la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), à la Force Mixte Multinationale (FMM), à la Banque Mondiale, au PNUD et à tous les partenaires de la Stratégie Régionale de Stabilisation (SRS) du Bassin du Lac Tchad, à soutenir l’intégration des Universités de ce Bassin au bénéfice des populations soumises aux exactions de l’extrémisme violent et aux affres des impacts du changement climatique. La formalisation du partenariat entre les Universités de cet espace géographique et la création de l’Ecole doctorale impulsera une nouvelle dynamique dans la recherche/développement et permettre aux Universités de contribuer à la recherche de solutions durables et à l’élaboration des outils d’aide aux prises de décisions politiques, pour le bien-être des populations des pays riverains du Lac Tchad.
Les deux Ministres ont engagé le Recteur de l’Université de Diffa et le Président de l’Université de N’Djaména à poursuivre le réseautage tant souhaité des Universités du Bassin du Lac Tchad à travers cette Ecole Doctorale Sous Régionale. Leur ambition est que les Universités du Bassin du Lac Tchad conjuguent leurs capacités pour soutenir efficacement les efforts engagés par les Etats et les partenaires Techniques et Financiers dans la stabilisation du Bassin du Lac Tchad. Les deux Ministres se sont accordés à organiser une seconde session des Ministres en charge de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur des pays riverains du lac Tchad pour une mobilisation globale. Ils ont à cet effet instruit le Président de l’Université de N’Djaména et le Recteur de l’Université de Diffa à travailler dans cette dynamique.
Oumarou Moussa(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
«Exprimes-toi» est une initiative d’un groupe d’étudiants de l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey. C’est une émission scène ouverte qui a vu le jour en 2012. Elle est un cadre d’expression où les jeunes étudiants débattent des préoccupations de l’heure. Les sujets d’actualité et ceux qui concernent directement la jeunesse font aussi l’objet d’échange.
Ainsi, chaque mercredi soir, les étudiants de l’Université de Niamey se retrouvent à la place AB (Amadou Boubacar) sur le plateau de l’émission «Exprimes-toi». L’émission enregistre la participation de plus de 1000 personnes étudiants ou non. ‘’Exprime –toi’’ est animée par trois étudiants tous passionnés de la culture à savoir Coulibaly ; Zaman Allah, et une jeune étudiante Mlle Zeinabou Lokette. Ce cadre d’expression et d’échange a été créé grâce la Commission des Affaires Culturelles de l’Union des Etudiants de l’Université de Niamey. Initialement l’animateur principal de l’émission était Coulibaly et Zaman Allah, son assistant. Aujourd’hui, c’est Zaman Allah qui assure seul l’ambiance sur le plateau avec le soutien de la Commission des Affaires Culturelle de l’Union des Etudiants de l’Université de Niamey (CAC/UENUN).
Le déclic est parti d’un simple constat selon lequel à l’Université Abdou Moumouni, il n’y a que la structure syndicale comme cadre propice à l’expression des étudiants. La majorité des étudiants n’avait pas assez de possibilité de s’exprimer parce que les tribunes que sont les Assemblées Générales, le Conseil Syndical, les conférences débats, ne sont le cadre idéal pour tous les débutants. En effet, dans les structures syndicales de l’Université Abdou Moumouni, l’étudiant doit être suffisamment outillé en vocabulaire et en culture générale. Ce sont des structures dans lesquelles celui qui veut s’engager doit s’initier tôt à l’éloquence et au ton syndical. A travers l’émission «exprimes-toi», c’est une tribune de plus qui vient d’être offerte aux étudiants pour qu’ils puissent s’exprimer librement.
L’initiative vise aussi à promouvoir les jeunes talents dans le domaine de l’art et de la culture. Selon Coulibaly, ancien animateur de l’émission, l’initiative «Exprimes-toi» offre aux étudiants un espace pour s’informer ; se former ; apprendre à parler en public ; échanger des idées, des leçons de morales ; éveiller la conscience des uns et des autres sur des faits et des pratiques, amener à une prise de conscience sur de la nécessité d’un changement de comportement, se détendre afin d’apaiser la frustration, etc. «Parler en public n’est pas donné à n’importe qui, et les étudiants sont appelés à débattre sur des sujets d’intérêt général. C’est à travers cela qu’ils peuvent être suffisamment formés pour participer activement à l’œuvre de construction nationale avec leur forte implication dans la chaine de prise de décisions qui engage leur avenir», estime-t-il.
- Détails
- Catégorie : Education
Déclaration de presse de l’AMINESS .
- Vu l’acte n°1 portant statut de la Conférence nationale souveraine ;
- Vu l’acte n°27 de la conférence nationale souveraine portant, reconnaissance juridique de l’Union des Scolaires Nigériens (USN) ;
- Vu le préambule de la constitution du 25 Novembre 2010 qui reconnait et consolide les acquis de la conférence nationale souveraine ;
- Vu l’article 23 alinéa 2 de la constitution du Niger portant sur le rôle de l’Etat et les collectivités publiques à veiller par leur action à la promotion et à l’accès à un enseignement public, gratuit et de qualité ;
- Vu l’article 24 alinéa 1 de la constitution du Niger portant sur la protection de la jeunesse par l’Etat et les collectivités publiques contre l’exploitation et l’abandon ;
- Vu l’article 24 alinéa 2 de la même constitution qui stipule que l’Etat veille à l’épanouissement matériel et intellectuel de la jeunesse ;
- Vu l’article 14 du statut de l’USN reconnaissant les scolaires Nigériens de chaque pays comme une section entière ;
- Vu l’article 5 alinéa 2 du statut de l’Amicale des Nigériens, Etudiants et stagiaires au Sénégal (AMINESS) posant les principes de la défense des intérêts matériels et moraux des scolaires nigériens au Sénégal.
- Détails
- Catégorie : Education
Le Secrétaire général du Gouvernorat de Diffa M. Hambaly Bouweye a présidé, le vendredi 18 février 2022, une cérémonie d’hommage à Dr Youssoufa Issiaka, directeur de l’Institut supérieur en environnement et écologie en fin de mission. Cette cérémonie s’est déroulée à l’Hôtel 18 en présence du Recteur de l’Université de Diffa, du préfet, du Secrétaire général du Conseil régional, des directeurs de l’IUT sortant et entrant, des directeurs régionaux, des enseignants, du personnel administratif et technique, des étudiants et de plusieurs invités.
A cette occasion, le Recteur de l’Université de Diffa a tout d’abord salué la présence des invités avant de souligner l’importance de la cérémonie. Pr Ali Mahamane a noté que l’Université de Diffa a été créée en août 2014 avec comme mission de relever les défis environnementaux et écologiques. C’est ainsi que l’Institut Supérieur en Environnement et Ecologie (IS2E) a été installé avec comme Directeur Dr Youssoufa Issiaka depuis 2015. Le Recteur a souligné que Dr Youssoufa Issiaka a servi l’Université de Diffa de manière efficace, rigoureuse et surtout pragmatique dans sa sphère de compétence. «Il a activement participé à la mise en place de la Commission Colloque Scientifique International dans le cadre de Diffa N’Glaa» a rappelé Pr Ali Mahamane.
Cette Commission a-t-il poursuivi a procédé à une profonde analyse de l’Environnement passé et présent du Bassin du Lac Tchad à travers une approche pluridisciplinaire en vue de mieux cerner les dynamiques en cours et faire des projections pour l’avenir. Pour le Recteur de l’Université de Diffa, Dr Youssoufa Issiaka a été l’un des éléments-clés dans l’organisation du Symposium International sur la déradicalisation et la réinsertion des repentis de Boko Haram en Juin 2016.
Peu avant de remettre un témoignage officiel de satisfaction décerné par l’Université au Directeur sortant de l’IS2E, le Secrétaire général du Gouvernorat de Diffa a félicité le Récipiendaire pour une mission bien accomplie au sein de l’Université. M. Hambaly Bouweye a souligné que Dr Youssoufa Issiaka a été un directeur exemplaire et doit être un modèle pour la jeunesse estudiantine qui a d’ailleurs apprécié les qualités humaines et professionnelles de l’Intéressé. M. Hambaly Bouweye a ensuite rendu un vibrant hommage au Recteur de l’Université pour sa forte implication dans la recherche de la Paix à travers l’organisation de plusieurs séminaires, ateliers et colloques initiés par l’Université.
Auparavant, les représentants des enseignants, du personnel administratif et technique (PAT) et des étudiants ont pris la parole pour souligner et saluer les qualités humaines intrinsèques du Dr Youssoufa Issiaka qui a été un collaborateur de haute facture morale.
Peu après avoir reçu son témoignage officiel de satisfaction, le récipiendaire a, dans une émotion difficilement contenue, tenu à saluer et à remercier les invités. Il a ensuite rappelé que durant sa mission à l’Université, il a été appuyé et accompagné par l’ensemble du personnel. Ce qui lui a permis de travailler durant 7 ans dans un cadre convivial. «Aussi, j’ai trouvé des étudiants responsables ayant l’amour de leurs études», a ajouté Dr Youssoufa Issiaka avant de rendre un vivrant hommage au Recteur. «Il est un responsable engagé, rigoureux, soucieux de voir la promotion de l’Université de Diffa dans la paix et dans la sérénité» a-t-il conclu.
Notons que le directeur entrant de l’Institut Issarou Issaka a été présenté par le directeur sortant à l’assistance.
Mato Adamou ONEP Diffa
- Détails
- Catégorie : Education
La Fondation Bank of Africa (BOA) a procédé, le vendredi 11 février dernier à Tahoua, à la remise officielle d’infrastructures scolaires neuves et d’autres réhabilitées. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités administratives et coutumières, des responsables régionaux de l’éducation, des représentants des organisations actives dans le domaine de l’éducation ainsi que plusieurs invités.
Ces réalisations de la Fondation BOA au profit de l’éducation comprennent notamment deux (2) blocs de trois (3) classes neuves équipées de tables bancs et du bureau de l’enseignant ; la réhabilitation de deux (2) autres blocs de deux (2) classes chacun et un (1) bloc de deux (2) sanitaires. A travers ces réalisations, il s’agit, pour la Fondation BOA, de contribuer à l’amélioration des conditions d’enseignement et d’apprentissage pour les enseignants et leurs élèves.
Cet appui n’est pas le premier dans le secteur. En effet, en mai 2021, la Fondation BOA a remis à l’école primaire Route Filingué XV de Niamey, un bloc de trois (3) nouvelles classes et des sanitaires. Cet engagement de la Fondation BOA est motivé par le souci des autorités nationales de mettre fin aux classes en paillote et les drames récents que le pays a connus, où plusieurs écoliers ont péri dans des incendies de leurs classes en paillotes à Niamey et à Maradi. «Nous suivons avec une très grande attention tous ces événements malheureux subis par certaines écoles de notre pays ces dernières années dont certains ont endeuillé des familles et laissé des séquelles inoubliables sur certains de nos très jeunes enfants», a déclaré le représentant du président de la Fondation BOA, lors de la cérémonie.
L’autre préoccupation de la BOA, en s’engageant dans le secteur de l’éducation, c’est de soutenir et accompagner l’éducation de la jeune fille. «Nous savons que le Niger et les Nigériens sont de plus en plus convaincus de la place de l’éducation dans le développement durable d’un pays et également de l’importance de l’éducation des filles et nous sommes vraiment satisfaits et enthousiastes à l’idée de pouvoir participer à cette grande dynamique», a confié le représentant du président de la Fondation BOA.
Il faut par ailleurs noter que le Fondation BOA ne se limite pas uniquement au secteur de l’éducation. Elle est aussi présente dans l’humanitaire, la santé, le soutien à la culture et aux sports, etc.
Siradji Sanda(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
Le jeudi 24 mars dernier, la Fondation Banque Of Africa (BOA) Niger a remis officiellement un bloc de deux classes construites en matériaux définitifs et équipées ainsi que des sanitaires à l’école primaire du village de Guidan Alou dans la commune urbaine de Mayahi, région de Maradi. La cérémonie s’est déroulée dans une ambiance de fête en présence du Secrétaire général du département, du maire de Mayahi, des responsables de l’éducation, des chefs de villages, des enseignants et surtout des élèves enthousiastes.
Normal, puisque ces classes flambant neuves et équipées de tables-bancs les mettent dans les conditions optimales d’apprentissage. Selon le représentant du président de la Fondation BOA, la remise de ces infrastructures vient concrétiser l’engagement solennel pris, il y a environ trois ans, par la fondation pour apporter son appui aux membres du COGES de cette école afin que les enfants puissent étudier dans de meilleures conditions. C’est pourquoi, le représentant du président de la Fondation a exprimé toute sa fierté de procéder à la remise des deux classes équipées de tables-bancs, de l’équipement complet de trois autres salles de classes, ainsi que deux blocs de deux sanitaires.
Pour rappel cette réalisation n’est pas la première du genre chez la Fondation BOA. Elle vient, en effet, s’ajouter à plusieurs autres actions dans le domaine éducatif notamment la construction de 10 salles de classes équipées de tables bancs avec trois blocs de latrines au profit de deux écoles différentes de Yama dans la commune de Badaguichiri à Tahoua en février dernier, ainsi que la création d’une bibliothèque numérique au profit des élèves de SOS village d’enfant pour ne citer que cela.
En outre, les interventions de la Fondation BOA ne se limitent pas uniquement à l’éducation. Elles touchent d’autres secteurs de base tels que la santé, l’hydraulique, etc. Elles traduisent ainsi la politique sociétale du Groupe Bank Of Africa qui, s’est engagé depuis 1995 à travers ses fondations, auprès des populations des pays dans lesquels il est implanté afin d’améliorer les conditions de vie des plus vulnérables et contribuer au développement local.
Siradji Sanda(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
Les cérémonies de baptême des établissements scolaires publics en l’honneur de certains citoyens se poursuivent au Niger. Le samedi 19 mars passé, le CEG 4 de Niamey au quartier Poudrière à changé de nom pour devenir Complexe d’enseignement général Modieli Amadou (CES- Modieli Amadou), du nom d’un illustre enseignant qui fut le tout premier directeur de cet établissement d’enseignement public. La cérémonie de baptême s’est déroulée en présence du maire du 3ème Arrondissement communal de Niamey et de plusieurs membres de l’amical des anciens élèves de cet établissement parmi lesquels les anciens Premiers Ministres Cheffou Amadou et Hamid Algabit.
En procédant à l’officialisation du changement de nom, M. Mahamane Boukari représentant le ministre de l’Education nationale, s’est réjoui du choix fait pour baptiser l’établissement. «M. Modieli Amadou est un grand homme, un grand éducateur, un enseignant travailleur, rigoureux, qui fait la fierté de notre ministère dans un premier temps et qui fait aussi la fierté du Niger tout entier», a déclaré le représentant du ministre de l’Education nationale. M. Mahamane Boukari a demandé aux responsables actuels de l’établissement de s’atteler au travail pour que le CES Modieli Amadou imprime son nom dans le milieu scolaire par le travail et la discipline.
«Il était une fois un établissement aux allures squelettiques sis dans le quartier le plus excentré de la ville de Niamey, il était une fois dis-je, des adolescentes et des adolescents devenus aujourd'hui des grands-parents, venus de différents établissements scolaires de Niamey et de ses environs se sont retrouvés ici pour poursuivre leur parcours scolaire», se souvenait Mme Rabi Valentine, vice-présidente de l’amicale des anciens élèves du CEG 4. 40 ans après, voire un peu plus pour certain membres, a-t-elle poursuivi, la vie a fait ses preuves avec le temps, mais l’ensemble des anciens élèves gardent tous, jusqu’ici, le lien nostalgique de camaraderie à travers leur groupement dénommé Amicale des Anciens Elèves du CEG 4.
Présent à la cérémonie de baptême de l’école qui porte désormais son nom, M. Modieli Amadou, a sur un ton philosophique affirmé qu’il arrive dans la vie des hommes un moment «où l’horizon s’efface entre rêve et réalité, nous abandonnant sur un nuage d’interrogations». Afin de montrer sa gratitude pour ce geste, il a déclaré que le plus beau cadeau offert à un homme n’est rien d’autre que d’immortaliser son nom de son vivant, tout en se réjouissant que cela soit accompli par celles et ceux qu’il a vu grandir, de 1975 à 1977. En effet, cela fait plus de 40 années, comme l’a souligné M. Modieli Amadou, qu’il a quitté la direction du CEG 4 de Niamey, transformé depuis en CES.
Au cours de la cérémonie, le proviseur actuel du CES Modieli Amadou et le représentant des élèves sont intervenus pour successivement faire l’historique de l’établissement et expliquer les différents problèmes auxquels il fait face. Ils ont aussi remercié toutes les bonnes volontés, dont l’Amicale des anciens élèves, qui continuent à les appuyer dans le sens de faire de l’établissement, l’un des meilleurs de la capitale.
Omar Abdou(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
Image d'illustration Au fur et à mesure de la multiplication exponentielle des écoles privées surtout dans la Capitale, favorisée par le désengagement croissant de l'Etat de ce secteur fondamental, on assiste à une inflation des frais d'inscription et d'études dans ces écoles. Bien que jusqu'ici, malgré tout, la qualité des enseignements- apprentissages à l'école publique reste meilleure. Il y a désormais une concurrence des plus rudes entre ces écoles en la matière sans que l'on sache exactement pourquoi, en dehors de la recherche effrénée de l'argent. On a l'impression que c'est à qui fixe le coût le lus exorbitant. Au préscolaire déjà, les frais d'inscription grimpent à 200 voire 300 cent mille FCFA. Au primaire, au collège et au lycée, il faut débourser dans certaines écoles des centaines de mille ou au-delà du million et demi.
Sans compter tous les autres besoins de l'enfant au cours de l'année scolaire : documentation, transport, et autres cours complémentaires rendus obligatoires, auxquels les parents doivent faire face. Il est vrai que le cadre de travail est plus convenable dans certains cas, la discipline nécessaire au travail plus observée, et même le couvert assuré. En plus, beaucoup de responsables de ces écoles " nouvelle formule ", recrutent comme vacataires, les enseignants du public, considérés comme les meilleurs dans leur discipline. Il y a également les facilités d'inscription dans les écoles européennes après le BAC pour les élèves ayant fréquenté certaines de ces écoles. Mais tout de même. Des millions à verser chaque année pour inscrire son enfant dans notre pays, ce n'est pas à la portée de tous. Et à regarder de près le profil de ceux qui y inscrivent leurs enfants, on comprend aisément que les fonds destinés à l'inscription ne sont pas toujours d'origine licite. En tout cas, ce n'est pas avec le salaire, même renforcé par des avantages légaux et licites, qui permet à tout ce beau monde d'inscrire deux ou trois enfants dans une école où il faut débourser un million cinq cent mille (1.500.000) ou même trois millions (3.000.000) FCFA par an. L'école, il est vrai est un droit pour l'enfant, un devoir pour la société et les parents. Tout parent veut le meilleur pour son enfant, à commencer par l'école qu'il doit fréquenter. On ne peut pas empêcher aux parents d'inscrire leurs enfants dans les écoles de leur choix, ou du choix de leur progéniture. On ne peut pas non plus empêcher l'ouverture d'écoles privées. Puisque l'école, bien que secteur vital pour une société, ne relève plus uniquement des fonctions régaliennes de l'Etat. L'Etat partage l'école, tout comme la santé et les transports, avec le privé. Néanmoins, l'Etat a le droit, et même l'obligation de voir ce qui se passe dans ces écoles privées.
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, M. Tidjani Idrissa Abdoukadri a procédé, hier à Zinder, au lancement des épreuves des examens du Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP) 2020. Cette année, sur l’ensemble du territoire national, ils sont au total 3.180 candidats, dont 36 % de filles, à se lancer à la conquête dudit diplôme, qui ouvrira pour certains les portes de l’emploi et pour d’autres la poursuite de leurs études.
Alors que certains candidats compéteront pour le CAP des collèges d’enseignement technique, section Industriel, d’autres affronteront des épreuves du CAP du centre de Formation Professionnelle et Technique AMA et du CFPP et une troisième partie des candidats, affrontera les épreuves du CAP Aide Comptable et Employé de Banque (CAP/AC-EB), secteur tertiaire. Au total, il y a 13 filières sur lesquelles les différents candidats vont composer. Ces examens qui dureront 12 jours, concerneront des épreuves écrites et pratiques.
Après avoir ouvert l’enveloppe scellée à la cire et distribué la première épreuve, le ministre Abdoulkadri a indiqué que l’Etat a pris toutes les dispositions nécessaires pour la réussite de ces examens. Et cela malgré l’interruption des cours durant deux mois due à la pandémie de la Covid-19. «Le taux de 36% de filles sur les 3.180 montre que l’engagement pris par le Président de la République de favoriser l’engagement technique concernant la gente féminine est en train de se concrétiser», a-t-il déclaré. Le ministre a relevé que les effectifs ont globalement augmenté. «Ce qui dénote tout l’intérêt que le gouvernement accorde à la formation technique et professionnelle. Cette progression illustre aussi l’atteinte de l’engagement pris par le Président de la République SE. Issoufou Mahamadou et le gouvernement pour porter les effectifs globaux de l’Enseignement Technique et Professionnel à 40% des effectifs du secondaire d’ici 2021» a-t-il ajouté.
- Détails
- Catégorie : Education
Dans le Pays le pouvoir est dans leurs mains, les commerçants de marchandises et vies humaines. Depuis les élections présidentielles et politiques jusqu’à l’adhésion à la Zone de Marché Africain Libre, ZLECAF avec un acronyme improbable, tout passe par leurs mains et surtout leur portemonnaie. Un cas particulier de cette hégémonie, qui se confirme par la prise en otage des hommes politiques et la démission en bloc de la classe intellectuelle nigérienne, c’est le domaine de l’éducation scolaire. Le démantèlement graduel, cohérent et systématique de l’institution éducative a commencé, selon la plupart des commentateurs, avec les ‘Plans d’Ajustement Structurels’, les PAS dans les années ’80. La batterie des mesures économico-idéologiques pour ‘normaliser’ les Pays trop nationalistes et autonomes par rapport à la narration dominante a frappé le Niger et bien d’autres Pays de l’Afrique subsaharienne. Parmi les secteurs frappés on trouvera l’école !
La dérive de l’éducation formelle a vite prospérée et les écoles de l’Etat, qui jouissaient d’un niveau reconnu dans les années après l’indépendance, ont vu leur rôle et modèle confisqué surtout dans la qualité de l’enseignement. Le poids des écoles privées s’est accru jusqu’à constituer ce qu’en définitive on cherchait depuis le début de l’opération de démantèlement. On visait la création d’une classe sociale de marginaux soumise aux élites qui continueront à les exclure du pouvoir.
En effet les fils et les ‘sous-fils’ dans l’école sont les fils et les ‘sous-fils’ de la société nigérienne. Certains sont nés pour commander et s’enrichir et les derniers fonctionnels au système et comme des ‘marchandises’ utiles au système global. Les fils, les filles et en général la grande famille de ceux qui ont assez d’argent dans la banque et peuvent voyager à l’étranger, sont inscrits dans les écoles privées, les universités privées pour un monde qui ‘prive’ les autres qu’on peut appeler à juste titre ‘sous-fils’. Les fils, les filles et la grande famille des pauvres n’ont qu’aller, par la force naturelle des choses, dans les écoles d’Etat où l’enseignement et les conditions minables des structures scolaires révèlent l’abandon comme un destin quasi inéluctable.
Une vingtaine les enfants brulés l’année passée dans un quartier proche de l’aéroport international de Niamey et un nombre supérieur immolé le passé lundi dans la capitale économique du Pays, Maradi. Ils représentent la tragique métaphore de notre système éducatif. Il s’agit du miroir fidèle de la société où il a été engendré car, à mourir, sont surtout les pauvres, les jeunes, les enfants et leur futur, brulé sur l’autel des intérêts des classes privilégiées. Ce sont des classe sociales qui commercent et spéculent sur tout et tous, de la politique à l’économie pour se garantir la transmission du pouvoir de père en fils. Les ‘sous-fils’ en revanche, c’est-à-dire la foule immense des laissés pour compte, sont sacrifiés aux intérêts des puissants qui disposent sans scrupule de leurs vies. Dans notre Pays les classes en paillote sont calculées à 36 mille et sont les sousfils des pauvres qu’y sont accueillis pour apprendre par coeur que leur vie ne sera jamais comme celle des fils des commerçants. Le gouvernement a récemment interdit ce type de classes pour les plus petits.
Dans le Pays le pouvoir est dans leurs mains, les sousfils des pauvres. L’incendie des classes en paillote de Niamey et celui des classes de Maradi, qui ha consommé la vie de dizaines d’enfants et de leur familles, a été comme une apocalypse qui a démasqué la violence cachée dans le système. Ce groupe d’enfants, ensevelis dans des fosses communes et enveloppés dans le drapeau national, continuent leur école ailleurs et ont déposé dans les mains des commerçants des braises qui ne vont plus s’éteindre.
Mauro Armanino
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar a procédé le vendredi 17 décembre 2021 à Niamey au lancement d’une formation de reconversion en soudure spécialisée : tuyauterie, bac et charpente. Financée par le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et l’apprentissage (FAFPA) et pilotée par l’entreprise MIGAS, cette formation d’une durée de 45 jours concerne 60 jeunes diplômés en difficulté d’insertion professionnelle, venus de toutes les régions du Niger.
Etaient présents au lancement de cette formation, le Directeur général du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et l’apprentissage (FAFPA), M. Abdou Lawal Djerma, le directeur général de l’entreprise, MIGAS M. Hassane Sabo, etc.
Au cours de cette cérémonie, le ministre de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar a salué cette initiative. En ce sens, il a souhaité que cette formation ne s’arrête pas seulement à ces 60 jeunes retenus pour suivre la formation. «Je demande au directeur général du FAFPA d’approcher les autorités pour que toutes les portes soient ouvertes afin de multiplier la formation des jeunes nigériens. Le combat du Président de la République, c’est de faire en sorte que nos entreprises locales profitent au maximum. Nous allons faire en sorte qu’on ait également des jeunes bien formés que nous pouvons exporter dans d’autre pays», a dit M. Kassoum Maman Moctar.
D’après le directeur général du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et l’apprentissage (FAFPA) M. Abdou Lawal Djerma, le FAFPA est depuis plusieurs années au cœur des sollicitations des différentes couches socio professionnelles, pour répondre aux différents besoins en renforcement des compétences. En initiant cette formation, le FAFPA entend apporter, comme toujours, sa contribution à la lutte contre le désœuvrement et le chômage des Jeunes.
S’adressant aux jeunes participants essentiellement composés des diplômés dans les domaines de la mécanique, de l’électricité, de l’électromécanique, etc., M. Abdou Lawal Djerma a rassuré que le FAFPA sera à leur côté, pour les mettre dans les meilleures conditions d'apprentissage, et les accompagner dans leur insertion socio professionnelle.
Par ailleurs, M. Abdou Lawal Djerma a rappelé le contexte dans lequel s’inscrit la formation de ces jeunes. En effet, depuis 2011, le Niger s’est hissé au rang des pays producteurs de pétrole. Ce nouveau contexte exige la mobilisation d’importants moyens financiers, matériels et humains, mais surtout l’implication d’une main d’œuvre qualifiée. «Dans le but de favoriser le recrutement des jeunes nigériens au sein des sociétés qui seront amenées à travailler sur les chantiers de construction des installations mais également dans celles qui assureront la gestion, l'exploitation et la maintenance de ces dernières, pendant les 20 voire les 30 prochaines années, le Ministère du Pétrole et le FAFPA ont initié, un ambitieux programme de formation. Celle-ci, est destinée aux jeunes nigériens dans les métiers du secteur pétrolier et celui de tous les métiers qui seront utiles à la phase d'exploitation des installations pétrolières», a expliqué le directeur général du FAFPA avant d’inviter les jeunes participants à la formation de reconversion à s’investir pleinement pour bien assimiler les modules qui leur seront présentés.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
21 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le Président de la République a rencontré le vendredi 1er octobre dernier à Niamey, l’ensemble des partenaires et acteurs du secteur de l’enseignement technique et professionnel au Niger. Une rencontre qui a permis au Président de la République de souligner ses priorités et son engagement politique pour le secteur. Les échanges avec le Président de la République interviennent à un moment où le Fonds d’appuis à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), enregistre des taux allant jusqu’à 77,85% d’insertion sur 34.155 personnes formées.
Suite à cette rencontre, le directeur général du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), M. Abdou Lawal Djerma, s’est réjoui des priorités énoncées par le Président de la République pour le secteur afin d’en faire « un outil par excellence de renforcement des compétences et de lutte contre le chômage et la pauvreté » au Niger. Il précise qu’au cours des dix (10) dernières années, la formation technique et professionnelle a enregistré des avancées illustrées par la création de plusieurs établissements tels que les centres de formations aux métiers qui sont implantés dans chaque commune. Malgré ces points positifs, a-t-il nuancé, il ressort de l’analyse du secteur «qu’il y'a des insuffisances à solutionner tels que la conformité aux standards internationaux de nos centres de formation professionnelle, mais aussi en terme d'équipements et de la qualité des formateurs».
Pour M. Abdou Lawal Djerma les échanges permettront «de changer la donne pour garder les acquis» dans le secteur de la formation. Il a expliqué qu’il faudra non seulement renforcer les outils et résultats satisfaisant qui existent, mais aussi faire en sorte que les étudiants issus des différentes formations techniques et professionnelles sortent avec des compétences avérées. «C'est pour cela que le président a demandé aux différents partenaires extérieurs et intérieurs de soutenir le secteur pour l'atteinte de ses objectifs», a conclu le directeur général du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), M. Abdou Lawal Djerma.
Au cours de la rencontre avec le Chef de l’Etat, les partenaires techniques et financiers, représentés par la délégation de l’Union Européenne au Niger, ont apprécié l’engagement personnel du Chef de l’Etat et les priorités qu’il a soulignées. En effet, ont-ils reconnu, le renforcement du secteur de l'éducation et de la formation technique et professionnelle ne pourra se faire qu’à travers un leadership fort et continue en la matière et l'alignement des financements par rapport aux priorités nationales énoncées par le Président de la République. «Ce secteur est un secteur stratégique car, c'est la passerelle entre l'éducation et l'économie, entre l'enfance et le monde du travail et c'est le déterminant pour la jeunesse», disent-ils.
Mme Denisa-Elena Ionete, cheffe de file des partenaires du secteur, a assuré les autorités de l’accompagnement des partenaires, malgré les défis énormes qui attendent a être relevés. Elle a considéré la rencontre comme étant un point départ et un engagement de leadership fort et sans précèdent, de même qu’un signal important pour le secteur, et notamment pour sa gouvernance. «Le dialogue de qualité qui a été initié aujourd'hui sur ce sujet, permettra de mettre en œuvre ces priorités d'intervention pertinentes, de s'attaquer aux prérequis pour le secteur pour en permettre tant son plein essor, mais aussi l'accompagnement efficace de nous, les partenaires techniques et financiers», a indiqué l’ambassadeur de l’Union Européenne au Niger.
L’Association des parents d’élèves et étudiants du Niger, l’Associations des promoteurs des établissements privés d’enseignement technique et professionnel, ainsi que les syndicats ont apporté leur soutien aux reformes prônées dans le secteur afin de «reformer notre système éducatif pour un meilleur avenir des futurs cadres du Niger». Ils saluent également la volonté du Président de la République de faire de l’éducation en général et l'enseignement technique et la formation professionnelle en particulier, un levier important de développement socio-économique au Niger.
Souleymane Yahaya
06 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
C’est incontestablement la principale information qui fait la « Une » ce dernier temps sur les lèvres des citoyens en particulier les élèves et étudiants, enseignants, parents d’élèves, partenaires de l’éducation mais aussi, dans les « Fadas » à Niamey, tout comme dans les autres grandes villes du pays. Le faible taux d’admission au BEPC et Baccalauréat de cette année malgré l’accalmie observée tout au long de l’année, inquiète sérieusement les acteurs éducatifs. Les grincements de dents s’élèvent de partout pour fustiger cet état de fait dans les médias et sur les réseaux sociaux. Des manquements pour la plupart attribués à ceux qu’ils appellent, la décision impopulaire qui a été prise en plein cours de l’année 2019 ou le ministre en charge des questions de l’enseignement secondaire, interdisait à travers un arrêté, les cours de répétition organisés au sein des établissements publics et privés. Ce qui du reste n’a pas permis aux enfants des pauvres de suivre les séances d’exercices avec d’autres enseignants en dehors de ceux qui les tiennent en classe. « Nous ne pouvons pas comprendre malgré ce que clament haut et fort les autorités en charge de l’éducation au Niger, aujourd’hui c’est un échec patent par rapport à tout ce qu’elles ont dit au cours de cette année en termes d’investissements et de réformes entreprises, on se rend compte que les résultats programmés n’ont pas été atteints. Certains centres ont un taux de réussite qui varie entre 12 et 15%, ce qui est inadmissible et incompréhensible. Il faut revoir toute la politique éducative si vraiment l’on estime que cette dernière, peut-être la base essentielle de tout développement d’un pays ou d’une nation respectée et respectable », a indiqué sur les ondes d’une radio de la place, le Secrétaire Général du Syndicat National des Agents Contractuels de l’Enseignement Secondaire (SYNACES). Mais ce qui choque le plus dans l’organisation des examens du BEPC et BACCLAUREAT de cette année, c’est la mauvaise foi de certaines administrations des établissements scolaires du pays. En effet, plusieurs candidats au BAC ont été victimes du choix de la langue vivante, des choix remplacés volontairement par ces administrations pour des raisons qui leur sont propres. C’est le cas du Lycée Douara de Magaria dans la région de Zinder ou les parents d’élèves ont porté plainte contre le proviseur dudit établissement pour disent- ils, manquements graves observés dans le déroulement des examens.
- Détails
- Catégorie : Education
Le Ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, Docteur Daouda Mamadou Marthé n’est pas content de la façon dont l’administration scolaire est traitée par certains enseignants. Et, il est décidé à ne pas laisser prospérer cette insubordination. Dans une correspondance en date du 29 janvier 2018, le Ministre de l’Enseignement Primaire a lancé une mise en garde à l’endroit de ses administrés. Dans sa ligne de mire, les enseignants, ou disons certains enseignants. « Il m’a été signalé, çà et là, que des menaces et intimidations sont proférées par certains enseignants et/ou groupements d’enseignants à l’endroit des responsables de nos services déconcentrés (Directeurs régionaux, directeurs départementaux, conseillers pédagogiques et directeurs d’écoles) dans le cadre de l’exercice normal de leurs fonctions. Il me plait de rappeler, à toutes et à tous, que ces actes de provocation et d’insubordination sont inadmissibles et passibles de sanctions administratives ». Qu’est-ce qui a exactement amené le Ministre Marthé à taper à ce point sur la table ? Plus loin, il donne les précisions : « En tout état de cause, j’apporte mon soutien ferme à tous mes collaborateurs, que j’encourage fortement à aller de l’avant dans l’action salvatrice du redéploiement du personnel enseignant en vue d’assurer une gestion plus rationnelle de nos ressources humaines ». Comme quoi, c’est le redéploiement des enseignants entamé depuis le début de l’année par le Ministère de l’Enseignement Primaire qui continue à faire l’objet de contestations. Pourtant, récemment, ce même ministère a signé un accord avec les deux principaux regroupements des syndicats enseignants, à savoir la FUSEN et CAUSE-Niger/ SYNACEB sur le redéploiement du personnel, avec des critères bien déterminés. Il a été alors retenu l’affectation de plus de 1000 enseignants en surnombre à Niamey vers les directions régionales de Tillabéry et Dosso. La même dynamique devrait se maintenir dans les autres régions du pays. En effet, il existe de grandes disparités dans la répartition des enseignants entre les villes et les campagnes. Quand les classes des centres urbains fonctionnent en surnombre d’enseignants, celles des centres ruraux en manquent. C’est ce déséquilibre qui handicape le fonctionnement normal de l’école nigérienne que Marthé cherche à réparer. « Nous l’encourageons dans cette œuvre salutaire » ; Dixit Amadou. A, parent d’élèves. C’est là un sentiment partagé par une large opinion.
Oumarou Kané
1er février 2018
Source : La Nation
- Détails
- Catégorie : Education
L’éduction est un droit universel. A ce titre, les garçons et les filles doivent avoir les mêmes chances pour l’acquisition du savoir. Malheureusement on constate qu’il y a encore les perceptions négatives ou les stéréotypes par rapport à l’éduction de la jeune fille dans nos sociétés. La survivance de ces clichés fait que de nombreuses filles sont privées de l’éducation, alors que les femmes constituent plus de la moitié de la population nigérienne.
Selon Souley Abdou, parent d’élève, l’éducation de la jeune fille est d’une importance capitale pour la société entière. N’est-ce pas ce qu’affirmait James Emman Aggrey «Eduquer un homme, c’est éduquer un individu alors qu’éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation»? Ceci pour dire que la femme est le fondement de toute société. Or, on constate que jusque-là, il y a des parents qui hésitent à envoyer leurs filles à l’école. Leur principal argument, c’est que la place de la fille se trouve dans le foyer et non à l’école. Quelle vision réductrice à l’égard de la mère de l’humanité ! Pour se convaincre que cette vision est simpliste, il suffit d’interroger l’islam, la religion du plus grand nombre de la population nigérienne qui nous recommande sans distinction de sexe ‘’de chercher le savoir même si c’est en Chine’’.
Abondant dans le même sens, M. Hadi Abdou Salam est éberlué d’entendre des idées saugrenues par rapport à l’éducation de la jeune fille. Sans éducation, l’être humain n’est point différent de l’animal. Selon lui, les défenseurs de cette thèse antihumaniste ne sont ni plus ni moins que des «ignorants» car, ajoute-t-il, tout comme les garçons, les jeunes filles ont bel et bien droit à l’éducation. L’instruction contribue à l’émancipation de la jeune fille et lui permet d’échapper à des contraintes comme le mariage précoce et ses corollaires. Mieux, l’éducation aide aussi la jeune fille à être indépendante en ayant son propre revenu. L’instruction de la jeune fille permet de réduire la pauvreté dans la communauté. Et il y’a bon nombre de femmes qui ont réussi dans le monde. «Je pense qu’elles doivent servir d’exemple à la jeune génération. J’exhorte les parents à inscrire leurs filles à l’école afin de leur garantir un bel avenir», a suggéré M. Hadi.
Le témoignage de Dayaba Ali, une jeune infirmière qui habite à Niamey est assez édifiant et poignant par rapport à la perception que certains parents ont de l’éducation de la jeune fille. «J’ai été victime des personnes qui ignorent l’importance de l’éducation de la jeune fille car, de toute ma famille il n’y a que mon père qui était pour mon éducation. Les gens de chez nous n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. C’est pourquoi, ils sont réticents à inscrire leurs enfants à l’école. Ils s’opposent carrément à l’éducation de la jeune fille car, pour eux, elle n’a sa place qu’au foyer. Chaque fois que je reviens passer mes vacances, les gens me décourageaient en portant des critiques acerbes sur l’école et les jeunes filles qui la fréquentent», a témoigné Mme Dayaba Ali. «En plus, ils n’hésitent pas à m’envoyer des phrases décourageantes comme celle-ci: "Tu ferais mieux d’aller te marier avant qu’il ne soit trop tard", a-t-elle ajouté. Heureusement, il y a son père pour l’encourager à ne pas céder aux discours négationnistes. «Après l’obtention du BEPC, je suis orientée vers les études professionnelles. C’est ainsi que j’avais entrepris une formation en santé. Actuellement, je suis infirmière dans un hôpital. Le temps leur a donné tort, je gagne bien ma vie. Etant mariée, j’aide mes parents grâce à mon revenu mensuel. Je pense que l’éducation de la jeune fille est un plus aussi bien la sa famille que pour la société toute entière. J’exhorte les parents d’enfants à inscrire davantage leurs enfants», a-t-elle lancé.
Harouna Souley Abdourazak(Stagiaire)
1er septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Il vous souviendrait que lors d’une de ses interventions, le ministre des Enseignements Primaires avait affirmé que dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’enseignement tant dans le public, que dans le privé, les écoles privées seront désormais dotées d’enseignants qualifiés venant du public pour combler le manque à gagner dans le cadre de la subvention de l’Etat. Cela a été très bien accueilli dans le milieu des écoles privées qui en ont tant besoin. Mais deux mois après la rentrée, les concernés attendent toujours : car ces fondateurs privés ont investi des moyens financiers énormes pour apporter leur contribution au développement socio-économique du pays. La loi a prévu de leur apporter les appuis nécessaires au bon fonctionnement de leurs établissements avec un encadrement pédagogique conséquent. Cet encadrement doit se faire comme cela se doit au public par les conseillers pédagogiques. Mais hélas, cela n’est pas le cas depuis un certain temps ; Il se passe des pratiques peu orthodoxes à Niamey. C’est ainsi que des conseillers pédagogiques exigent à des fondateurs d’écoles privées des retombée contre ces encadrements pédagogiques. Cette pratique est très courante chez certains conseillers pédagogiques de Niamey. Les fondateurs des privés en ont aujourd’hui ras le bol de ces comportements qui n’honorent pas leurs auteurs… En dehors des conseillers Pédagogiques, on compte parmi ces indélicats des agents chargés de l’enseignement privé de la région de Niamey et ceux des autres démembrements du Ministère. En effet, quelques uns parmi ces agents aussi profitent de certaines situations irrégulières de ces écoles privées pour les raquetter, plongeant ainsi ces établissements dans une léthargie totale : dans une perpétuelle situation d’irrégularité ! On trouve des écoles qui ont plus de 4 ans sans papiers à jour et qui prennent en charge tous les niveaux d’enseignement. Ces agents cachent des vérités à leurs hiérarchies. Cela cause un manque à gagner non seulement à l’Etat, mais aussi sape le moral public.
Il est très urgent que ces brebis galeuses soient dé- masquées et écarter de l’école Nigérienne pour que celle-ci retrouve enfin ses lettres de noblesse. Affaire à suivre !
Dan Mallam
25 novembre 2017
Source : L'Actualité
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara, a procédé le samedi 14 novembre 2020, au CEG 11 de Niamey au lancement officiel de l’examen unique de certification en santé session 2020. Pour cette année, ils sont au total 4.800 candidats, sur le territoire national, qui ont été retenus pour cet examen, nécessaire pour exercer le travail d'agent de santé au Niger. Par ailleurs, près de 300 candidatures ont été rejetées pour diverses raisons par le Comité chargé d’organiser cet examen.
Procédant au lancement, Dr Idi Illiassou Mainassara a rappelé que cet examen est le couronnement d’un processus qui a démarré depuis 2011 et qui consiste, après trois années de formation effective et de stage, à mettre les futurs agents de santé ensemble, le même jour, sur l’ensemble du territoire, pour composer les mêmes épreuves et en fonction du niveau pour avoir le même diplôme. Dr Mainassara a ensuite indiqué que cet examen est géré par un comité national indépendant, dirigé par des cadres qui donnent entière satisfaction. Le ministre de préciser depuis la mise en place de ce comité, les résultats sont satisfaisants, il n'y a pas de fraudes et tout se passe bien, assure-t-il. Le ministre de la Santé Publique a toutefois reconnu que quelques mécontents ont certes saisi le Conseil d’Etat par rapport aux missions de ce Comité et aussi par rapport aux candidatures rejetées.
A la lumière des explications fournies, selon le ministre le Conseil d'Etat a donné le droit pour que l’examen se passe parce que toutes les conditions étaient réunies et c’est un examen qui est suivi par toute la nation et par les hautes autorités du pays. «Le fait est que, ces candidats vont travailler sur des vies humaines et la simple erreur au niveau d’une perfusion ou d’une injection peut être fatale pour le malade et c’est pour cela qu’on soutient la commission de continuer à mettre en œuvre tous les critères qui ont été définis pour assurer un examen fiable», a déclaré Dr Mainassara soulignant que le principal souci est la préservation et l’amélioration de la santé des populations qui passe inévitablement par la qualité des soins.
Le ministre de la Santé publique a précisé que, le but poursuivi à travers l’organisation de cet examen est de garantir dans l’espace CEDEAO en général et au Niger en particulier, une meilleure santé à la population en mettant ainsi l’accent sur l’offre des soins de qualité par un personnel compétent, motivé et mieux formé. «Dans le cadre de la mise en œuvre des Plans de Développement des Ressources Humaines (PDRH) 2020-2021, mon département ministériel avait mis en œuvre plusieurs réformes visant à améliorer la gestion des ressources humaines. Parmi ces réformes, figure en bonne place l’organisation d’un examen unique de certification pour toutes les écoles publiques et privées de formation en santé au Niger», a précisé Dr. Mainassara. L’examen concerne toutes filières confondues.
Les filières de formation initiale en santé concernées sont : Agent de Santé de Base, (BEPC+3 ans), Licence en Soins Infirmiers (BAC+3), Licence en Soins Obstétricaux (BAC+3), Licence en Biologie Médicale (BAC+3), Licence en Santé Environnementale (BAC+3), Technicien de Développement Social (Bac+3). Cet examen unique de certification en santé est étalé sur deux phases, notamment les épreuves théoriques et les épreuves pratiques. L’organisation de cet examen a été confiée à un organe compétent. Il est composé d’une commission nationale, présidée par le Secrétaire général du Ministère de la Santé publique, et huit (8) commissions régionales avec la pleine implication du ministère en charge des Enseignements professionnels et techniques ; celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ainsi que des représentants de certaines institutions de l’Etat telles que, la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) et le Haut-commissariat à la modernisation de l’Etat (HCME).
Mahamadou Diallo(onep)
16 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du COVID-19, l’Union des Scolaires Nigériens (USN), l’Union des Etudiants Nigériens à l’Université de Niamey (UENUN) et la Commission des Affaires Féminines de l’UENUN ont respectivement rendu public, jeudi 30 avril 2019, au centre de presse du Palais de Congrès de Niamey, un message de sensibilisation concernant tous les élèves et étudiants du Niger ainsi que l’ensemble de la population.
Dans les trois messages respectivement lus par le Secrétaire général du l’USN, M. Ider Algabit ; le Secrétaire général de l’UENUN, M. Omar Albadé et la déléguée générale de la Commission des Affaires Féminines de l’UENUN, Mlle Maman Chitou Mariama, les représentants des scolaires nigériens appellent l’ensemble de la population en général et les élèves et étudiants du Niger en particulier au respect strict des gestes barrières qui constituent le moyen le plus efficace pour la prévention de la pandémie du COVID-19.
Dans son message, le Secrétaire général de l’Union des Scolaires Nigériens, M. Ider Algabit a précisé que le monde entier est en proie à une pandémie provoquée par le COVID-19 depuis le mois de décembre 2019. A cette date, a dit M. Ider Algabit «il n’existe ni traitement ni vaccin contre cette pandémie qui a déjà causé la mort de plus de 200.000 personnes dont plus d’une trentaine au Niger. La seule arme pour la combattre, c’est la prévention. C’est pourquoi, le respect des gestes barrières comme le lavage des mains à l’eau et au savon ou au gel hydro-alcoolique, le port du masque, la distanciation physique d’au moins un mètre, s’impose à tous pour préserver notre santé et celle des autres».
Quant au Secrétaire général de l’UENUN, il a fait remarquer que le monde vit l’une des grandes pandémies de son histoire. Cette pandémie pernicieuse est une tragédie pour l’humanité tout entière. «Cette crise qui est à la fois sanitaire, économique et sociale nous interpelle en tant que jeunesse estudiantine. Elle nous appelle à plus d’action, à plus d’engagement pour la combattre», a relevé M. Omar Albadé.
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd. Mamoudou Djibo a animé hier un point de presse relativement à la proclamation des résultats définitifs des examens du baccalauréat, session 2021. Pour rappel, cette année, la session du baccalauréat s'est déroulée du 4 au 17 août sur toute l'étendue du territoire national. Ainsi, sur les 78.372 candidats qui ont composé, 17.829 ont obtenu leurs parchemins dans les différentes séries et spécialités du baccalauréat nigérien dont 6.442 filles, soit un taux de réussite de 22,75% et donc un recul de 11 points par rapport à la session précédente.
Au total, ils étaient 82.133 candidats dont 30.633 filles inscrits à la session de baccalauréat 2021. Ils étaient répartis dans 197 centres d'examen dont 58 à Niamey. 3.762 candidats inscrits dont 929 filles se sont absentés, soit 4,58% de l'effectif. Selon le ministre l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ce sont donc, 78.372 qui ont composé, dont 29.771 filles. «Les filles représentent 37,29% des candidats inscrits et 37,98% des candidats présents», a-t-il insisté sur la question du genre.
Le ministre Mamoudou Djibo a présenté en détail le taux de réussite par région qui se présente comme suit. Ainsi, la région d’Agadez compte 3.891 candidats présents dont 1 810 filles et a enregistré un taux de réussite de 23,75%. Quant à la région de Diffa, elle a présenté 1.710 candidats dont 858 filles et a enregistré un taux de réussite de 23,68%. Pour la région de Dosso, ils étaient 8.210 candidats dont 2 843 filles et le taux de réussite est de 22,74%. La région de Maradi a présenté 14.530 candidats dont 4.383 filles et a enregistré un taux de réussite de 17,98%. Quant à Niamey, elle a présenté 24.717 candidats dont 11.143 filles et a enregistré un taux de réussite de 27,02%. La région de Tahoua a présenté 8.527 candidats présents dont 2 472 filles et un taux de réussite de 22,13%. Tillabéri a présenté 6 358 candidats dont 2.533 et a enregistré un taux de réussite de 20,70% tandis que la région de Zinder qui a 10.414 candidats présents dont 3.725 filles a enregistré un taux de réussite de 20,50%.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a ensuite donné les résultats et le taux de réussite par type de baccalauréat. Ainsi, la session 2021 a enregistré un taux de réussite de 21,79% pour le baccalauréat de renseignement secondaire général; 25,35% pour le baccalauréat de l'enseignement technique; 40,38% pour le baccalauréat de l'enseignement professionnel. Phd. Mamoudou Djibo a en outre précisé que, s'agissant des séries classiques du baccalauréat de l'enseignement secondaire général et de la série E, qui concentrent plus de 93% des candidats ayant composé, le taux de réussite se présente comme suit : 23,55% pour la série A4 avec 10.298 candidats admis sur les 43.737 présents; 28,65% pour la série A8 avec 1.251 candidats admis sur les 4.367 présents; 50,99% pour la série C avec 103 candidats admis sur les 202 présents; 17,26% pour la série D avec 4.266 admis sur les 24.714 présents et 52% pour la série E avec 26 candidats admis sur les 50 présents.
Le ministre Mamoudou Djibo a souligné que globalement, le taux de réussite au baccalauréat 2021 qui est de 22,75% toutes séries et spécialités confondues est en très net recul avec une chute significative de 11 points par rapport aux 33,76% de la session de l’année dernière. «Les filles représentent 36,13% de l'effectif total des admis. De ces candidats admis, 994 dont 370 filles ont obtenu la mention assez bien, 89 dont 54 filles ont eu la mention bien et 7 dont 3 filles ont obtenu la mention très bien», a-t-il précisé.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a, au cours de ce point de presse tenu à remercier, au nom du gouvernement, la HALCIA, les acteurs de l'école nigérienne et toutes les bonnes volontés qui ont œuvré pour la réussite de cette session qui vient de s'achever sur une note de satisfaction générale. Toutefois Phd. Mamoudou Djibo a appelé les parents et les élèves à cultiver l’esprit de l’effort dans le travail pour un mérite honorable. Relativement à l’organisation de baccalauréat, le ministre a déploré la pratique de certains chefs de département qui, dit-il, envoie des individus non qualifiés dans l’organisation de baccalauréat. «Je porterai plainte contre les contrevenants de cette pratique devant les juridictions compétentes», a-t-il prévenu.
Phd. Mamoudou Djibo a déploré le fait qu’une tricherie se développe sur toute la chaine surtout avec les établissements privés d’enseignement supérieur. Le ministre a relevé l’existence de 382 appellations de filières alors qu’on devrait se retrouver avec 23 filières uniquement. Autre chose, a-t-il ajouté, «Nous avons des établissements privés supérieurs qui prennent des élèves sous réserve de bac. C’est de la tromperie. Nous sommes en train de décourager les candidats recalés de reprendre la classe de Terminale afin de se mettre à niveau», a-t-il expliqué avant d’assurer que toutes les leçons vont être tirées en vue d'améliorer l'ensemble du processus dans ce pays.
Seini Seydou Zakaria(onep)
14 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Après deux mois d'intenses travaux, la commission nationale en charge de l'organisation de l'examen unique de certification en santé, session 2018, vient de proclamer les résultats définitifs. Au total, ce sont 2.756 candidats qui ont été évalués par les membres de cette commission, avec l’expertise du Haut-Commissariat à la modernisation de l’État (HCME) et celle de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA). Cette année, le taux de réussite globale est de 63,46%, contre 87,57% en 2017 et 94,76% en 2016. Les membres de la commission nationale en charges de ces examens, ont aussi accordé des mentions dont une mention ‘’Excellent’’, 56 mentions ‘’Très Bien’’, 325 mentions ‘’Bien’’, 691 mentions ‘’Assez Bien’’ et enfin 676 mentions ‘’Passables’’. Le Président de la Commission Nationale en charge de l'organisation de l'examen unique de certification en santé, Dr Ranaou Abaché, a souligné l'importance de la rigueur dont les membres de cette commission ont fait montre tout au long des deux mois qu'ont duré les travaux. Cette rigueur et cette transparence s’illustrent à travers les résultats proclamés. (Nous y reviendrons)
Souleymane Yahaya (Stagiaire)
25 septembre 2018
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l’Education nationale, Dr. Rabiou Ousman a réceptionné hier après-midi, au lycée Issa Korombé, un important lot de manuels scolaires acquis par le Ministère sur financement du Fonds commun sectoriel de l’éducation. Cette cérémonie concrétise un énorme travail et un partenariat multi acteurs exemplaire bâti autour de la logique d’alignement des appuis extérieurs sur les procédures et programmes de l’Etat voulue par le gouvernement du Niger depuis plusieurs années. A cet égard, c’est plus de 140.000 manuels de français et de mathématiques destinés aux élèves de 6ème et 5ème qui ont été réceptionnés. C’est l’ambassadeur de la France au Niger, M. Alexandre Garcia qui a procédé à la remise des manuels en présence des différents partenaires du fonds commun sectoriel de l’éducation.
Lors de la réception, le ministre de l’éducation nationale a souligné l’importance du manuel scolaire qui, a –t-il dit, est un outil pédagogique et didactique qui remplit une triple fonction comme : le premier intrant après l’enseignant et avant le temps scolaire, l’un des supports le plus accessible et le plus pratique pour l’élève, l’enseignant, le parent. Enfin, il est le symbole des apprentissages dans toutes les formes et tous les types d’éducation. C’est pourquoi a déclaré Dr. Rabiou Ousman, le manuel est et reste un outil indispensable qui transforme un environnement d’enseignement/ apprentissage en un terreau d’éducation de qualité.
Pour le ministre de l’Education nationale, cette acquisition des manuels dans les deux disciplines fondamentales va permettre d’améliorer les indicateurs de qualité de l’éducation des niveaux 6ème et 5ème. En effet, a expliqué Dr. Rabiou Ousman, ces deux niveaux, mais plus particulièrement le niveau 6ème, enregistrent des taux de redoublement et d’abandon. Cette perdition plus criarde chez les filles, a déploré le ministre, met fin à la scolarisation de beaucoup d’enfants. Les motifs avancés par les spécialistes en éducation pour expliquer cette déperdition sont pour l’essentiel le faible niveau des apprenants en français et en mathématiques. C’est pourquoi, cette acquisition des manuels coïncide avec les engagements des hautes autorités du pays à savoir la recherche de la qualité de l’éducation et de la formation des jeunes du Niger.
Le ministre de l’Education nationale a fait savoir que le Fonds commun sectoriel de l’éducation (FCSE) est un outil qui sert à financer le programme de transition du secteur de l’éducation et de la formation (PTSEF 2020-2022), avec des grandes ambitions dans le domaine des infrastructures. Les contributeurs à ce fonds sont l’Agence française de développement (AFD), la coopération Luxembourgeoise, la coopération Suisse, la Norvège, l’Unicef et le partenariat mondial de l’éducation (PME).
Enfin le ministre Rabiou Ousman a annoncé qu’avec la réception de ces manuels, le Ministère de l’Education nationale garantit désormais aux élèves 1 livre pour 2 élèves dans les disciplines fondamentales citées plus haut alors qu’il était question d’un manuel pour environ 5 élèves.
Intervenant à son tour, l’ambassadeur de la France au Niger, a indiqué que depuis 2018, le fonds commun a permis d’accompagner plus de 5000 établissements primaires et secondaires avec des subventions directes pour leur permettre de faire face à leurs petites dépenses et améliorer les conditions d’apprentissages des élèves. Aussi, ce fonds a contribué à opérationnaliser la décentralisation en transférant aux communes la construction de 163 salles de classes et l’acquisition de plus de 68.000 tables bancs pour accueillir et améliorer les conditions d’apprentissage de plus de 130.000 élèves. D’après M. Alexandre Garcia, le Fonds commun a également permis d’acquérir depuis 2018, plus de 1,1 million de supports pédagogiques au primaire et au
secondaire pour faciliter l’apprentissage des élèves. «Ces supports ont été d’une grande utilité au plus fort de la pandémie de COVID-19 en mars 2020 lors de la fermeture des écoles/établissements» a souligné M. Alexandre Gracia.
De ce fait, ces manuels réceptionnés hier, compléteront les 198.000 manuels déjà disponibles dans les mêmes disciplines et pour les mêmes niveaux acquis en 2020.
Rahila Tagou (Onep)
- Détails
- Catégorie : Education
Du 11 au 12 octobre dernier, le Réseau des Enseignantes Syndicalistes de l’Afrique de l’Ouest (RESEAO) a organisé un atelier à l’attention des responsables régionales des syndicats. L’ouverture des travaux s’est déroulée samedi dernier dans la salle de réunion du Centre Culturel Oumarou Ganda de Niamey, sous la présidence de Mme Tiga Haoua, présidente du RESAO. C’était en présidence des secrétaires généraux des syndicats affiliés et de plusieurs invités.
Après avoir souhaité la chaleureuse bienvenue aux participantes. La présidente du RESAO-Niger a rappelé aux unes et aux autres, que le RESAO du Niger a vu le jour en mars 2014 avec pour objectif principal de rassembler, d’unir dans un esprit commun de travail et de consécration, toutes sensibilités confondues, les enseignantes syndicalistes en vue de mieux défendre leurs intérêts professionnels au sein des syndicats, un monde dominé par les hommes; ceci, a-t-elle précisé, malgré notre poids numérique. Pourtant un adage n’a-t-il pas dit ‘’pas de syndicat fort sans les femmes. Nous devons, devait-elle poursuivre, être conscientes et libérer par tous les moyens, dans la profondeur de nos consciences, nos énergies afin de mieux combattre dans la discipline toutes formes de violences basées sur le genre dans nos établissements scolaires et nous battre pour une place plus importante dans la société.
«Devant ce défi, nous devons renforcer nos capacités à tous les niveaux étant donné soyez convaincues, chères participantes, personnes d’autre ne le fera à notre place. C’est là, une réalité bien réelle», a déclaré Mme Tiga Haoua. D’ailleurs, a-t-elle précisé, l’internationale de l’Education l’a si bien compris à telle enseigne qu’elle a initié ce dit programme pour accompagner les femmes enseignantes où la nécessité s’avère et s’impose. Un droit, dira-t-elle ne se donne pas, il s’arrache en toute conscience et responsabilité. Avant de terminer, Mme Tiga Haoua a tenu à remercier et féliciter l’Internationale de l’Education, particulièrement la camarade Anais Dayemba laquelle depuis son ascension au poste de coordinatrice sous régionale ne cesse de s’activer au profit de ses camarades enseignantes.
Ainsi trois jours devait-elle conclure, les participantes ont suivi, avec attention, des présentations sur des thèmes aussi riches que variés qui leur ont servi de base de réflexions relatives à la syndicalisation de la femme enseignante ; la manière de combattre la violence basée sur le genre en milieu scolaire et de développer le Leadership féminin dans les syndicats. «Tous ces rudiments, doivent nous servir à mieux redorer le blason de la femme en public afin de mieux amener le maximum de femmes dans nos rangs, encore une fois toutes sensibilités confondues, dans les rangs de la femme syndicaliste», a conclu la présidente du RESAO.
Correspondance particulière de Dubois Touraoua
14 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Un protocole d’accord a été signé, hier dans l’après-midi, à Niamey entre le gouvernement et la Dynamique de 30 syndicats du domaine de l'éducation et de la formation, relativement à la plate forme revendicative déposée le 25 mai 2021. Sur les 19 points de la plateforme, rappelle-t-on, les négociations se sont ouvertes officiellement le vendredi 3 décembre 2021, sous la présidence de PhD Mamoudou Djibo, ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, et en présence des membres du comité interministériel chargé de négocier avec les partenaires du secteur de l'éducation et de la formation, représenté par sept (7) de ses membres. Avec cet accord, les parties se sont entendues, comprises et convenues pour la bonne marche de l’école nigérienne.
A travers cet accord, le gouvernement s'engage, entre autres, à payer les pécules à terme échu, un engagement pour lequel tous les ministères concernés prendront les dispositions nécessaires pour son effectivité. Le gouvernement accepte aussi de libéraliser la bancarisation, et les enseignants contractuels concernés pourront bientôt transmettre leur domiciliation. Les arriérés des pécules seront payés en deux tranches (fin mars 2022 et fin juillet 2022). Par rapport aux arrêtés de promotion aux grades au titre des années 2017 et 2018 étant déjà signés, le gouvernement a accepté de régulariser les commissions 2019 et 2020, l'objectif étant d'aller à la normalisation, avant le 31 mars 2022.
Les deux parties se réjouissent du recrutement à la Fonction publique décidé par le Président de la République, et conviennent de poursuivre les discussions pour l'élaboration d'un plan de résorption du stock des enseignants contractuels. «Tous les enseignants contractuels âgés de plus de 45 ans, seront recrutés comme enseignants contractuels de la Fonction publique afin de bénéficier d'une pension de retraite», peut-on lire dans le document de convention. Il est ensuite mentionné que pour les recrutements au titre de l'année 2022, «les dispositions sont prises pour leur effectivité. Le comité soumettra cette sollicitation de délai d'ouverture du recrutement 2022 à l'appréciation de la hiérarchie».
Négocier n’est pas facile, parvenir à un accord n’est pas évident. «L’essentiel est fait, nous nous sommes compris», s’est réjoui le président du comité interministériel chargé de négocier avec les partenaires du secteur de l'éducation et de la formation, le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD Mamoudou Djibo.
Le protocole d’accord ainsi signé sera bientôt remis solennellement au Premier ministre. L’étape marquera symboliquement l’engagement du gouvernement à se l’approprier et à se l’assumer. Le président du comité interministériel a exprimé son souhait de voir chacune des parties s’assumer et s’attacher au respect scrupuleux de cet accord. «La partie gouvernementale, aussi bien le Président de la République et le Premier ministre, ont donné leur accord, leur adhésion à ce protocole d’accord», rassure pour sa part le ministre. Au regard de la volonté manifeste réaffirmée au quotidien par le Chef de l’Etat de faire de l’éducation, sa principale priorité après la sécurité, PhD Mamoudou Djibo se dit convaincu qu’il va «donner tout le poids qu’il faut, tout l’élan qu’il faut, pour que cet accord puisse être honoré».
«Nous allons espérer que cet accord va donner corps véritablement au large consensus jamais obtenu qui est en train de prévaloir, afin que l’école nigérienne gagne et que la vision du redressement de cette école, enclenchée par le Président de la République et consentie par toute la communauté éducative, puisse être une réalité», a dit à son tour, l’un des porte-paroles de la Dynamique, le Secrétaire Général du Syndicat national des enseignants du Niger (SNEN), M. Issoufou Arzika.
Ismaël Chékaré(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
Le 11 septembre dans l’après-midi, l’étudiant Oumarou Boubacar s’est présenté devant un jury présidé par Pr Mahamadou Moustapha Ousmane, pour soutenir sa thèse de Doctorat sur le thème «Jeunesse et consolidation de la paix dans la région de Tillabéry». Après avoir défendu sa thèse et écouté les critiques de ses examinateurs, l’étudiant a été déclaré apte au grade de Docteur, option Histoire et Civilisation, à l’unanimité des membres du jury avec la mention «Très Honorable». Au vu de l’importance du thème pour le pays, plusieurs personnalités ont fait le déplacement dont le ministre de la Jeunesse et du sport, deux (2) députés, le président du Conseil régional de Tillabéri, le président du Conseil de dialogue inter et intra religieux (CDIIR) et les leaders de la jeunesse de la région de Tillabéri et de la commune rurale de Torodi.
On ne pouvait imaginer un aussi bon jury pour examiner le travail de l’étudiant Oumarou Boubacar sur un thème d’intérêt national. Outre son Président, Pr Mahamadou Moustapha Ousmane, le jury est composé de trois (3) membres examinateurs à savoir les Professeurs Moustapha Magagi, Moulaye Hassane et Salao Alassane. Ces chercheurs ardus, appréciés et estimés par leurs pairs pour la qualité de leurs recherches et craints par les candidats pour leur qualité d’examinateurs pointus, ont, après avoir écouté le candidat et porté des critiques objectives sur son travail de recherche, à l’unanimité déclaré l’étudiant Oumarou Boubacar apte au grade de Docteur, option Histoire et Civilisation, assortie de la mention «Très Honorable». Les résultats de la délibération ont créé l’euphorie au sein de la centaine de personnes venues soutenir le candidat.
Le Professeur Mahamadou Moustapha Ousmane qui est aussi le recteur de l’université Franco-Arabe Attadamoun de Niamey précise que la région de Tillabéri, comme l’a souligné l’étudiant Oumarou Boubacar dans sa thèse, est une zone d’insécurité historique où cohabitent plusieurs communautés ethniques. C’est en cela, poursuit-il, que les résultats de la thèse peuvent guider les décideurs à prendre des décisions par rapport à la consolidation de la paix pour la jeunesse de la région de Tillabéri. A sa suite, Pr Moulaye Hassane, membre examinateur du jury et chercheur senior au Centre national d’études stratégiques et de sécurité (CNESS), rappelle qu’il n’est pas courant de trouver des recommandations dans les thèses de Doctorat. Il salue donc cette innovation apportée par M. Oumarou Boubacar et qui «doit faire école» dans la rédaction des thèses de Doctorat.
A la fin de la cérémonie de soutenance, le tout nouveau Docteur en Histoire et Civilisation a témoigné sa satisfaction à l’endroit de son directeur de thèse, des examinateurs et des personnes venues le soutenir dans cette phase qu’il juge importante dans sa vie. Il affirme que la question de la Paix et de la Sécurité au Niger doit concerner chaque citoyen. «D’abord en tant que citoyen, ensuite en tant que consultant international en gestion des conflits et consolidation de la paix, je me dis que je dois apporter ma modeste contribution à la consolidation de la paix dans notre pays», dit-il. Conscient de l’impact positif des résultats de sa recherche sur la population, il ajoute qu’un chercheur nigérien devrait être capable d’accompagner les organisations de la société civile et l’Etat nigérien «à asseoir des stratégies pour résoudre les conflits ou atténuer leurs conséquences».
Dr Oumarou Boubacar qui exerce dans la vie active en tant que consultant international en gestion des crises et consolidation de la paix, vise la région de Diffa pour conduire prochainement ses activités de recherche car, il estime qu’un chercheur doit aussi apporter sa contribution pour faire comprendre aux jeunes qu’ils ont un rôle à jouer et que la communauté a besoin d’eux. «Je vais continuer dans la même lancée, pas seulement à Tillabéri mais sur l’étendue du territoire et pourquoi pas dans la zone Sahélo-Saharienne parce qu’aujourd’hui les solutions à tous ces conflits sont transfrontalières», affirme-t-il. Il estime enfin que l’ensemble des pays en proie à l’insécurité doivent se mettre en synergie afin de résoudre les problèmes nés des conflits grâce à des actions conjuguées.
Le Président du Conseil régional de Tillabéri, M. Issoufou Oumarou, a jugé très pertinent pour sa région et pour le Niger le thème de la thèse de Doctorat sur «Jeunesse et consolidation de la paix dans la région de Tillabéry», d’où son déplacement sur Niamey afin de s’approprier les résultats de l’enquête. «Tout développement, affirme-t-il, est conditionné par l’existence de la Paix. Cela repose aussi sur les jeunes parce que, partout où nous avons des conflits, les acteurs principaux sont des jeunes. Il y’a une grande corrélation entre la jeunesse et la paix». Le Président du Conseil régional de Tillabéri ne doute point que les résultats de la recherche de Oumarou Boubacar, «contribueront à la consolidation de la Paix dans cette région», en appui aux efforts permanents de l’Etat dans le domaine et dans la même zone.
Au sortir de la cérémonie de la soutenance de sa thèse, Dr Oumarou Boubacar affirme qu’il s’attèle à parfaire les résultats de sa recherche. Déjà chercheur téméraire avant sa soutenance, il apprécie positivement le nouveau grade académique qui vient s’ajouter à ses nombreuses formations en Afrique et en Europe. Ses collègues de services qui apprécient ses qualités professionnelles et sociales ont fait le déplacement de la Côte d’Ivoire, de la France et de pays généralement méconnus de Nigériens tels que la Macédoine et la Bosnie pour le soutenir, aux côtés des membres de sa famille et des étudiants qu’il encadre au sein de l’université Franco-Arabe Attadamoun de Niamey.
Souleymane Yahaya(onep)
14 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Moins d’un mois après la rentrée des classes, l’heure semble être celle des comptes pour les syndicats enseignants. Si pour les uns, il faut aller à la rencontre de l’interlocuteur gouvernemental pour jauger du niveau d’exécution des engagements, pour d’autres, il faut retourner sur le sentier de la guerre.
La FUSEN consolide les acquis
Le 18 octobre dernier, la Fédération Unitaire des Syndicats de l’Education du Niger (FUSEN) a rencontré la partie gouvernementale. Il s’agissait pour elle de passer en revue l’exécution des engagements signés le 7 juin 2017 entre ses représentants et le comité interministériel. Il ressort de cette rencontre que les deux partenaires sont sur la même compréhension à quelques divergences près, relativement à l’essentiel des points, notamment sur les coupures abusives des salaires pour faits de grève, le paiement à terme échu des pécules, le parachèvement de la mise en solde des enseignants recrutés, la modification du décret 2009-072/PRN/MFPT/T du 29 février 2009 fixant les conditions et les modalités de recrutement sans concours des enseignants contractuels à la fonction publique. Le seul point d’achoppement entre les deux parties a trait à l’évaluation des enseignants sur laquelle la FUSEN campe sur sa position continuant à qualifier cette opération d’illégale. Visiblement les pourparlers sont au beau fixe entre la FUSEN et le gouvernement.
- Détails
- Catégorie : Education
La salle de conférence du Projet SWEDD (Projet Régional d’Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel-PRAF/DD-SWEDD) a servi de cadre d’échanges, par visioconférence, sur le maintien des jeunes filles à l’école en période du Covid-19. C’est le Secrétaire Général du ministère de l’Education nationale, M. Mohamed Zeidane et le Coordonnateur pays dudit projet, M. Ali Doungou Boubakar qui ont dirigé les échanges. Plus de 140 personnes, dont une trentaine au Niger, ont suivi ces débats qui ont regroupé les 9 pays participants aux projets dont les partenaires de mise en œuvre, des leaders religieux et des acteurs de la société civile. Des échanges fructueux ont permis aux participants de faire l’état des lieux des décrochages scolaires des filles surtout en période de Covid-19, leurs conséquences et les moyens d’y remédier.
En mars 2020, suite à la découverte du 1er cas du Coronavirus et face au risque de pandémie, le Niger avait fermé ses écoles. Le système éducatif est déjà en proie à de nombreuses difficultés. C’est ainsi qu’environ, 3,7 millions d’élèves se sont retrouvés sans accès à l’éducation. Les services connexes ont également été suspendus, notamment la restauration scolaire qui représente pour de nombreux enfants le seul repas équilibré de la journée. Aussi, le plus gros risque, dans une telle situation, reste que les enfants se déscolarisent alors que le système éducatif est déjà fragile, car plus de 45% des enfants ne vont pas à l’école. D’où l’importance du sujet de débat et de réflexion sur le maintien des filles à l’école en période de pandémie.
Dans son intervention, le Coordonnateur du Projet SWEDD-Niger a décliné les leçons apprises et les perspectives pour remédier au phénomène du décrochage scolaire dans les pays du SWEDD. M. Boubakar, souligne que les leçons apprises conformément au champ de l’étude d’une enquête sur le maintien des filles à l’école font ressortir que les effectifs des échecs scolaires au Secondaire ou des filles à risque sont plus élevés dans les collèges ruraux que dans les établissements semi urbains d’une part et que les élèves filles des milieux défavorisés sont plus victimes de décrochage ou de risque de décrochage d’autre part. «Selon les résultats de l’enquête les raisons les plus saillantes de ces échecs sont la vulnérabilité du ménage, l’analphabétisme des parents d’élèves, les travaux domestiques, le petit commerce, le mariage d’enfant; l’éloignement des établissements scolaires et le manque de transport ; la précarité des conditions d’accueil et d’hébergement des filles ; l’insuffisance des infrastructures d’accueil, les difficultés de trouver un tuteur convenable», a dit M. Boubakar.
Les perspectives pour remédier, selon le Coordonnateur du SWEDD se résument à la création des internats et des centres d’hébergement dans les zones rurales; la réinsertion des filles hors école dans le système éducatif ; la prise de mesures incitatives pour le maintien des filles (bourses, rations sèches, repas chauds, divers kits, etc.) ; des appuis aux parents en Activités génératrices de revenus (AGR) et en matériel d’allègement des tâches domestiques; des appuis pour le fonctionnement des internats et des centres d’hébergement créés par le gouvernement, le renforcement des capacités des structures d’appui à la gestion de l’école (AME et COGES). L’intensification de la sensibilisation ; l’alphabétisation des parents d’élèves et l’application ou la prise des lois qui protègent mieux la scolarité des filles.
Quant au secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, il est intervenu pour évoquer la nécessité d’intégrer les résultats de cette enquête dans les programmes pays, à travers plusieurs stratégies prévues dans la programmation des ministères en charge de l’Education et de la Formation. Selon M. Mohamed Zeidane, le Programme de Transition Sectoriel de l’Education et de la Formation (PTSEF) a prévu trois (3) formules de réinsertion des enfants et adolescents non scolarisés et précocement déscolarisés. Il y a la formule dite «passerelle» qui vise à offrir une formation accélérée d’un an aux enfants (non scolarisés âgés de 9 à 12 ans et aux déscolarisés précoces des CI et CP) en vue de leur insertion ou réinsertion dans le circuit du cycle de Base 1.
Il ya ensuite la formule dite ‘‘Centre d’éducation alternative – CEA’’, qui vise à la fois une mise à niveau rapide et une préparation des jeunes à la vie active. Elle s’adresse aux non scolarisés de 10-14 ans et aux déscolarisés précoces. La formation sera centrée sur les compétences instrumentales de base. M. Mohamed Zeidane a aussi évoqué la nécessité que le programme de formation sur les compétences soient non seulement formels mais utiles dans la vie courante, pour qu’une proportion significative d’élèves disposent de compétences préprofessionnelles leur permettant un accès à une activité productive. «Ce sont toutes ces stratégies prévues dans la programmation des ministères de la formation professionnelle et de l’éducation qui seront mises en œuvre pour l’insertion, la réinsertion et le maintien des filles à l’école», estime –t-il.
En outre, a poursuivi le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, suite à la signature du décret Présidentiel N°20170935/ PRN/MEP/A/PLN/EC/MES portant protection, soutien et accompagnement de la jeune fille en cours de scolarité et ses Arrêtés d’application, toutes les filles exclues pour raison de mariage ou de grossesses sont autorisées à revenir à l’école si elles le désirent. Enfin, M. Mohamed Zeidane a suggéré que les PTF à travers des projets comme le projet ‘‘LIRE’’, envisagent d’accompagner l’État dans cette dynamique. «C’est ainsi que le projet dans une de ses composantes relative au volet Réinsertion des enfants et adolescents hors école prévoit de grandes actions pour l’insertion et la réinsertion des enfants (plus de 53% dont les filles sont majoritaires) dans le système formel», a-t-il souligné.
Mahamadou Diallo(onep)
22 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Quelques jours après sa prise de fonction, le nouveau ministre de l’Education Nationale, Pr. Ibrahim Natatou s’est rendu hier matin à Kollo pour des visites au niveau de certains établissements scolaires de cette localité. C’est ainsi qu’il s’est rendu au CES Kollo puis à l’école primaire Amadou Katakoré. Ces visites visent à encourager les encadreurs et les élèves, constater les conditions de travail des enseignants et encadreurs et s’enquérir aussi du niveau d’exécution du programme. Le ministre de l’Education Nationale était accompagné par les autorités administratives de Kollo notamment le préfet du département de Kollo ainsi que des cadres de son département ministériel.
Au cours de ces visites, le ministre Ibrahim Natatou a pu constater les conditions de travail, remarquer la motivation à la fois des encadreurs que des élèves. Au CES Kollo tout comme à l’école primaire Amadou Katakoré, le ministre Ibrahim Natatou a reçu d’amples explications sur le fonctionnement de ces écoles. Les élèves et leurs encadreurs se disent confiants pour les différents examens de fin d’année notamment le BEPC et le BAC. Selon les responsables du CES Kollo, cet établissement a un effectif de 1048 élèves répartis dans 24 classes, avec 56 enseignants, 11 agents du personnel administratif et de soutien et deux bibliothécaires.
Selon les responsables trouvés sur place, les classes de 3ème ont pu exécuter leur programme autour de 70%, celui du lycée est autour de 80 à 85%. Quant aux niveaux intermédiaires, c’est-à-dire celui des classes qui ne sont pas en examen, le taux d’exécution est de près de 60%. Ceci est à l’actif des efforts supplémentaires fournis à la fois par les enseignants et les élèves à travers des cours de rattrapage. C’est ainsi que le ministre Ibrahim Natatou a encouragé ses collaborateurs à continuer dans ce sens tout en exhortant les élèves en classe d’examen à continuer à réviser leurs leçons et à ne négliger aucune matière car en classe d’examen toute les matières comptent.
A l’école primaire Amadou Katakoré, le ministre de l’Education Nationale a suivi avec intérêt les chansons exécutées par les enfants et les a encouragés à continuer avec passion leur apprentissage.
A l’issue de ces visites, le ministre de l’Education Nationale s’est dit impressionné de trouver les élèves ainsi que leurs encadreurs motivés et en plein cours, ce qui présage de bons résultats. Il a par la suite salué les responsables ainsi que les élèves pour le bon entretien de leurs établissements à travers une propriété remarquable de ces centres d’apprentissage. S’agissant des classes en paillotes, le ministre de l’Education nationale a reconnu que le Niger a un besoin de près de 40.000 classes en matériaux définitifs. Selon lui, le Gouvernement en est conscient de cette réalité et s’attèle à apporter des réponses idoines pour mettre fin à ce problème récurrent.
«Les classes en paillotte diminuent le présentiel, c’est-à-dire le face-à-face entre l’enseignant et les élèves. Elles sont construites après la saison de pluies, soit en novembre. Dès les premières pluies les cours s’arrêtent. Ce qui fait que pratiquement les apprenants ne font qu’au maximum six mois sur neuf que compte l’année académique. Ce retard de trois mois se répercute sur le niveau des élèves car il s’accumule autant d’année que l’enfant passe dans ces classes en paillottes», a expliqué Pr Ibrahim Natatou. Toutefois, le ministre de l’Education Nationale a fait remarquer que le gouvernement a dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’enseignement créé des Ecoles normales un peu partout dans les régions afin de pouvoir restaurer une éducation de qualité dans notre pays.
Mamane Aboulaye(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
Le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat en collaboration avec l’Agence de Promotion du Tourisme du Niger (APTN) a organisé le week-end dernier à Mirriah un Camp d’été pour les meilleurs élèves du Niger admis au BEPC dont dix élèves par région pour promouvoir le développement et la promotion du Tourisme intérieur au Niger.
La tenue annuelle de ce Camp d’été qui a duré cinq jours vise selon les organisateurs, à « permettre aux jeunes nigériens venus des quatre coins du pays de se familiariser avec les réalités socio-économiques, culturelles et touristiques du pays tout en cultivant certaines vertus liées à l’éducation, dont la vie associative, le respect et la solidarité ».
Ce regroupement a permis, faut-il le préciser, aux jeunes de visiter certains sites historiques de la région dont les collines de Tirmini qui ont été utilisées par les vaillants soldats du Sultanat de Zinder pour s’abriter en vue de combattre les envahisseurs Français pendant la pénétration coloniale.
Les jeunes campeurs ont également visité le Palais du Sultan du Damagaram pour comprendre la résistance des Sultans face à la pénétration coloniale et les sacrifices consentis par les vaillants soldats avant de se rendre au Palais du Chef de Canton de Mirriah pour s’imprégner de l’historique du Royaume de Sossébaki.
En outre, des ateliers de formation aux petits métiers liés à la maroquinerie, la couture et des cours de sensibilisation leur ont été administrés.
Le Président du Conseil Régional de Zinder, M. Moutari Ousmane a effectué le déplacement de Mirriah pour féliciter et encourager ces jeunes nigériens ainsi que leurs encadreurs pour l’intérêt particulier accordé aux excursions et à la formation aux petits métiers.
Il a salué cette belle initiative du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat pour l’organisation de cette rencontre qui a permis aux jeunes de ‘’savoir tout court, savoir être et savoir vivre en communauté.’’ Ce regroupement a-t-il dit constitue une véritable école du donner et du recevoir.
La directrice des produits et de la promotion touristique de l’Agence de Promotion du Tourisme du Niger, Mme Kadijatou Salifou Moumouni s’est réjouie du bon déroulement des activités organisées au Camp d’été où les jeunes ont été pleinement impliqués et édifiés.
Elle a rendu un vibrant hommage au Président du Conseil Régional de Zinder pour son engagement sur des questions liées à la formation, à la jeunesse et à l’éducation.
La cérémonie de clôture du Camp d’été s’est déroulée au Palais du Chef de Canton de Mirriah sous la présidence du Président du Conseil Régional, M. Moutari Ousmane en présence du Préfet du déépartement et de l’Honorable Moutari Moussa, Chef de Canton.
Dans une brève intervention, le Préfet de Mirriah, M. Moussa Dan Tani s’est réjoui du choix porté sur son entité administrative pour accueillir cette édition du Camp d’été 2020.
Il a également tenu à remercier le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat pour l’organisation de cette rencontre avant de féliciter l’ensemble des campeurs pour leur bon comportement constaté tout au long de leur séjour dans la région.
La cérémonie a été sanctionnée par la remise des cadeaux symboliques à trois élèves qui ont fait preuve de brillantes prestations tout au long de la formation.
Il s’agit de Naziratou Ali Djibo, Yassine Mahamane Sani et Laouan Bounté, venant tous de Niamey.
Deux élèves participant au Camp d’été interrogés en fin de formation estiment « avoir fait de nombreuses découvertes sur les grandes valeurs de la culture traditionnelle de la région, sur la résistance de la chefferie face aux colons Français, et tant bien d’autres faits historiques non encore révélés par les historiens nigériens et Français ».
Razinatou Ali Moumouni (ASCN)
Haouaou Ibrahim Dan Zagui (ASCN)
Sido Yacouba
ANP-ONEP Zinder
24 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
« On ne peut pas réussir l’éducation dans un pays sans les enseignants », dit-on. En ce jour de rentrée scolaire 2019-2020, les organisations et structures syndicales des enseignants se disent prêtes pour la réussite de l’année scolaire. C’est le cas du Syndicat National des Agents Fonctionnaires et Contractuels de l’Enseignement Secondaire (SYNAFCES) dirigé par M. Djariri Labo Seydou.
Depuis un certains temps, la rentrée scolaire se fait de deux manières : d’abord, le lycée qui effectue sa rentrée et ensuite le premier cycle du secondaire (les collèges) et le niveau primaire. Cette année, les activités académiques ont commencé au niveau des lycées le lundi 16 septembre 2019. Celle des collèges et des écoles primaires, a lieu ce matin. Selon M. Djariri Labo Seydou, la rentrée a été effectuée dans d’énormes difficultés pour leurs militants. « Nos camarades contractuels qui constituent la grande majorité de l’effectif des enseignants n’ont pas été payés. Il a fallu le mardi 17 septembre, pour qu’on puisse commencer à payer les pécules du mois d’août. Et jusqu’au 20 septembre, les enseignants du primaire ne sont pas encore mis dans leur droit. Quand vous partez dans les zones rurales, ils n’ont pas fait la rentrée », a-t-il déploré.
Un autre facteur qui va permettre une bonne rentrée, et qui tarde toujours, c’est l’affectation des enseignants, selon M. Djariri Labo Seydou. « Nous avons siégé, rappelle-t-il, dans la commission nationale des affectations des enseignants du secondaires, depuis le 27 aout dernier, et jusque-là nous attendons la matérialisation de ces affectations. Il y a beaucoup de besoins en termes d’effectif d’enseignants et qui ne sont pas sur place, du fait que les autorités qui sont en charge de ces questions n’ont pas signé les différents arrêtés qui puissent permettre aux enseignants de faire leur prise de service », a dit le secrétaire général du SYNAFCES.
- Détails
- Catégorie : Education
L’IPSP vient de fêter ses 20 années d’existence qui en ont fait un fleuron de la formation en santé au Niger. Ce fut dans la liesse et la ferveur, que l’institut, avec son Président Directeur Général, Abdoulaye Sanda Maïga, des partenaires de l’institut, et les responsables de l’enseignement supérieur, avaient vécu l’événement, semant de nouveaux rêves pour cette école de renom. Regardant dans le rétroviseur, l’Institut a dressé une rétrospective pour apprécier les vingt années de parcours somme toute élogieux. Le premier Institut privé de santé qui traçait la voie, donnait l’exemple, le bon exemple, un exemple de rigueur, de sérieux, de persévérance, d’audace, d’innovation, le premier à obtenir la certification ISO 9001 version 2015.
En portant ces valeurs, l’IPSP, par son expérience, avec le sérieux de son management qui lui a permis de rayonner, incarne aujourd’hui le leadership de la formation professionnelle en santé. Et Par ses résultats qui font son palmarès, et qui l’ont distingué dans la constellation d’écoles de santé, l’IPSP s’est imposé comme une école de référence au Niger et dans la sous-région.
En portant ses nouveaux projets de grandeur, l’IPSP n’a pas tort de faire ce choix : « A l’IPSP nous ne nous contentons pas d’être bons, mais d’être les meilleurs ! »
Boubé Boureima G.
- Détails
- Catégorie : Education
Le Comité Exécutif de l’Union des Etudiants Nigériens à l’Université de Niamey (UENUN) organise du 30 janvier 2020 au 16 février 2020, à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, plusieurs activités dans le cadre de la commémoration des événements du 9 février 1990. Il s’agit de tout une gamme d’activités sportives et culturelles dont entre autres le football, le basketball, le handball, le rugby, la lutte traditionnelle, l’athlétisme, les arts martiaux et une grande soirée culturelle.
Cette tradition initiée depuis plusieurs années, par les étudiants de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, a pour objectif de rendre un hommage aux martyrs du 9 février 1990. L’édition 2020 du tournoi des martyrs n’a pas dérogé à la règle. Toutes les six facultés plus EMIG et l’Ecole Normale Supérieur (ENS) se sont engagées dans les différentes compétitions sportives prévues. En football chacune des facultés et les deux écoles du Supérieur disposent d’une équipe et la phase des groupes a commencé le 30 janvier dernier, pour une semaine. Il faut retenir que les matches se jouent sur le terrain gazon de l’Université, plus connu sous le nom Complexe Alio Nahantchi. La finale de la coupe des martyrs de football est prévue pour le 9 février 2020, dans l’après-midi.
En lutte traditionnelle, qui a été intégrée en 2016 dans les activités du tournoi des martyrs, 16 lutteurs issus des différentes facultés ont été retenus et les combats vont se déroulées les 5 et 6 février 2020 à l’arrêt bus du campus universitaire. Le comité d’organisation a également prévu de l’athlétisme avec des courses en hommes (5 km) et en dames (3 km) le 11 février ; le Rugby à 7 avec un match entre l’Université et le club Karkandam de l’Aéroport, le 16 février. En Basketball et handball, des matchs de gala seront joués le 11 février et les démonstrations en arts martiaux les 12 et 13 février 2020.
D’après Bah-Traoré Bignozi, président du Comité d’organisation toutes les dispositions sont prises sur le plan organisationnel pour la bonne marche des différentes compétitions. Parlant de la lutte traditionnelle, il a souligné que de plus en plus cette discipline mobilise plus du monde et de l’engouement au sein de la communauté universitaire. C’est pourquoi, il a saisi l’occasion pour inviter toute la population de Niamey à venir suivre les différentes activités.
- Détails
- Catégorie : Education
Les activités entrant dans le cadre de la 14ème édition des cours de vacances, couplée à la célébration de la Walima de la lecteur et mémorisation du Saint Coran des Femmes de la Makaranta Daroul Bayane ont pris fin le dimanche 4 septembre 2022, au Palais du 29 Juillet de Niamey. L’événement a été sanctionné par une cérémonie présidée par la conseillère de la ministre de la Promotion de la femme et la Protection de l’enfant, Mme Djibo Sadi Haoukoye. Cette année, la sortie de 231 jeunes bénéficiaires des cours de vacances coïncide avec celle de 84 femmes qui ont réussi à mémoriser le noble Coran. La cérémonie de clôture des activités s’est déroulée présence de la fondatrice du groupe ‘’La Perle’’, Mme Nassirou Sayada Zahara Cheick Aboubacar, des leaders religieux, des apprenants et formateurs.
Daroul Bayane, composante du groupe ‘’La Perle’’ a pour rôle fondamental l’apprentissage de la lecture du saint Coran pour parfaire et consolider les acquis en la matière. Cette première promotion est composée de 84 femmes reparties dans cinq salles de cours tous âges confondus. La formation s’est déroulée selon un programme pédagogique bien établi avec des séances de lecture du Coran dans le respect du Tajwid, des assemblées religieuses mensuelles de rappel appelées ‘’Waazou’’ sur divers thèmes, des séminaires périodiques de formation islamique sur des thèmes d’actualités, des cours de perfectionnement sur les pratiques, les droits et devoirs des femmes musulmanes, l’apprentissage et la mémorisation des invocations et hadiths et l’initiation à la langue arabe. Ainsi, après une décennie d’apprentissage du Coran, ces femmes ont vu leur endurance couronnée de succès. Une occasion pour ces femmes de partager ce savoir religieux avec leur entourage.
Au cours de cette journée, les participants ont suivi entre autres ; la lecture du Coran, la projection de la biographie du Prophète Mohamed (SAW) ainsi que les démonstrations des ablutions, de la prière et des sketchs.
A travers les cours des vacances, il s’agit chaque année, de mettre ensemble et cela pendant deux mois de vacances, des enfants issus de différentes couches sociales, de toutes les régions ainsi que ceux de la diaspora particulièrement de la sous-région. Chaque édition annuelle concerne en moyenne 200 jeunes enfants (filles et garçons). Ce programme est composé de trois axes stratégiques que, le centre continue à améliorer, renforcer et consolider depuis 2008 en vue de contribuer à l’enseignement des valeurs culturelles de paix, de tolérance et de développement. Ce programme a pour but de permettre un développement harmonieux de tous les enfants et leur plein épanouissement.
Lors de la clôture, la conseillère de la ministre de la Promotion de la Femme et la Protection de l’enfant, Mme Djibo Sadi Haoukoye a salué l’initiative du groupe ‘’La Perle’’ car utile aux jeunes et aux femmes. «Au regard de votre focus programmatique ainsi que les activités et mesures de vos programmes, les projets du développement de la petite enfance, la promotion de la femme et de la jeunes fille, nous nous réjouissons que vos activités cadrent parfaitement avec la mission assignée au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’enfant», a souligné Mme Djibo Sadi Haoukoye. Par ailleurs, la conseillère de la ministre de la Promotion de la femme et de la protection de l’enfant a salué cette action louable en faveur de la femme et de la jeune fille tout en invitant d’autres bonnes volontés à s’inspirer de cet exemple.
Pour sa part, la fondatrice du groupe ‘’La Perle’’, Mme Nassirou Sayada Zahara Cheick Aboubacar a rappelé que, depuis 2008, son centre travaille dans le cadre du développement de la petite enfance, de la promotion de la jeune fille à travers la réalisation des projets et programmes à impacts rapides significatifs sur un nombre important du groupe cible. Elle a précisé que le principal objectif de cette rencontre est de saluer les efforts des femmes, des jeunes filles et garçons, de les encourager et de les soutenir afin de construire une nouvelle génération de citoyens musulmans tolérants, épris de paix et orientés vers le développement économique et social tant souhaité par les autorités et les peuples du monde entier. «Notre source de base est l’Islam à travers le noble Coran et l’enseignement du prophète Mohamed (SAW). Nous sommes entourés et encadrés par des sages Oulémas, Cheikhs et guides spirituels qui savent allier les principes de l’Islam et le développement économique et social dans tous les domaines conformément aux textes fondamentaux, lois et règlements du Niger», a-t-elle conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
La salle de conférence de l’INDRAP a accueilli le samedi 31 octobre dernier, le 1er congrès statutaire du Syndicat National des Agents de l’Alphabétisation et de l’Education Non Formelle (SYNAAENF). La cérémonie d’ouverture de cette instance, qui a vu aussi la participation des délégués de l’intérieur du pays, a été présidée par la Directrice générale de l’Education non formelle, Mme Hatchabi Kouriram. Plusieurs recommandations ont marqué la fin des travaux.
Al’issue des assises M. Hama Amadou Sidibé a été élu Secrétaire général du syndicat. Il faut rappeler qu’à l’ouverture dudit congrès, la Directrice générale de l’Education non formelle a indiqué que l’éducation de base constitue une arme pour lutter contre plusieurs fléaux sociaux auxquels font face nos communautés. «Il est de notre devoir, en tant que Ministère de l’Education de base, de faire en sorte que tous les citoyens nigériens puissent accéder à l’Education de base, qui est aujourd’hui une arme pour lutter contre les fléaux sociaux auxquels nos communautés font face», a-t-elle déclaré. Parmi ces fléaux, Mme Kouriram a cité la question de la sécurité, celles de la paix, du développement, etc. En effet, a-t-elle ajouté, la jeunesse qui constitue une grande partie de la population nigérienne est le bras valide pour promouvoir toute action de développement, d’où la nécessité de son éducation et de son activité. La Directrice générale de l’Education non formelle a souligné que depuis plusieurs années, le gouvernement met l’accent sur la qualité et l’accessibilité à l’éducation de base au Niger. Cette instance du SYNAAENF intervient dans un contexte où le sous-secteur de l’Alphabétisation et de l’Education non formelle traverse une période difficile, selon le S.G du Bureau exécutif national provisoire du SYNAAENF, M. Hama Amadou Sidibé. «La situation de notre soussecteur est loin d’être reluisante. Pour pallier cet état de fait, nous devons structurellement et fondamentalement repenser la politique de notre secteur, pour qu’il soit un levier pour le développement plutôt que d’être perçu comme un enseignement au rabais. Il faudra donc repenser aussi bien le cadre institutionnel, les stratégies, le mode de financement, que nos propres comportements qui sont, de fois, en déphasage avec les exigences d’une administration au service exclusif du bien-être de la population», a souligné M. Sidibé.
A l’issue des travaux, les participants ont formulé des recommandations. Ils ont notamment recommandé la tenue des états généraux de l’Alphabétisation et de l’Education non formelle ; l’attribution d’un quota au sous-secteur de l’Alphabétisation et de l’Education non formelle lors des concours de recrutement des enseignants contractuels ainsi que lors des intégrations directes à la Fonction publique. Il ya aussi l’adaptation du contrat actuel au contexte spécifique du sous-secteur de l’Alphabétisation et de l’Education non formelle ; la nomination des cadres de l’Alphabétisation comme responsables au niveau des Directions régionales et Départementales de l’Education, aux même titre que ceux du formel.
Mahamadou Diallo
04 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le Syndicat National des Encadreurs Pédagogiques (SYNEPS) a tenu le dimanche 5 février 2023, son 1er congrès statutaire, placé sous le thème «L’encadrement pédagogique, quelles contributions pour un Enseignement/Apprentissage de qualité ? ». C’est le conseiller technique du ministre de l’Education Nationale, M. Yahouza Ibrahim qui a présidé l’ouverture des travaux en présence de plusieurs invités. Au cours de ces assises, les congressistes vont se pencher sur le bilan de la période écoulée, les perspectives de l’avenir et le renouvellement du bureau national de leur structure.
Dans ses propos liminaires à l’ouverture des travaux, le conseiller technique du ministre de l’Education Nationale a précisé que depuis la création de ce syndicat en 2018, les membres du bureau provisoire ont su apporter une grande contribution dans le rayonnement et le positionnement de la profession d’encadreur pédagogique, particulièrement au secondaire. «C’est pourquoi, le succès éclatant, enregistré dans les actions de ce syndicat, s’est illustré par le grand nombre d’adhésion parmi les encadreurs pédagogiques du secondaire, au cours de ces derniers temps», a-t-il estimé.
Pour M. Yahouza Ibrahim, l’encadrement pédagogique est l’une des variables les plus déterminantes de l’amélioration de la qualité des enseignements/apprentissages, afin que l’école nigérienne puisse retrouver ses lettres de noblesse, conformément à la volonté des autorités de la 7ème République, au premier rang desquelles son excellence Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat. «Et c’est dans cette perspective d’ailleurs, que le Ministère de l’Education Nationale a mis en place, un dispositif d’encadrement pédagogique complet, allant des inspecteurs pédagogiques régionaux aux directeurs d’école en passant par les inspecteurs et les conseillers pédagogiques», a-t-il indiqué.
Le conseiller technique du MEN a exhorté les participants à des débats francs et constructifs pour aboutir à des conclusions et des recommandations pertinentes, susceptibles d’améliorer les pratiques enseignantes, au service d’une éducation de qualité pour tous les enfants du Niger. «Le Ministère de l’Education Nationale est disponible pour tous les partenaires sociaux, comme l’atteste la tenue régulière des réunions des cadres de concertation ministérielle, sectorielle et intersectorielle», a-t-il ajouté.
Pour sa part, le Secrétaire général du Syndicat National des Encadreurs Pédagogiques (SYNEPS), M. Abdou Laouali a rappelé que depuis la tenue de l’assemblée générale constitutive de leur structure en septembre 2018, c’est le bureau exécutif provisoire mis en place qui conduisait la politique du SYNEPS. Ce bureau doit être tout au moins entériné par une instance statutaire. Malheureusement, des événements dont les questions sécuritaires, l’avènement de la pandémie de la Covid-19, l’évaluation des enseignants «craie en main», les élections générales et d’autres raisons n’ont pas facilité la tenue de l’instance statutaire qu’est le congrès. «Ce congrès est l’occasion donnée à chacune et à chacun de nous, de faire le bilan de la période écoulée et surtout de contribuer à la définition des mandats et revendications du SYNEPS pour affronter la période qui va suivre. Notre structure syndicale à la claire conscience que notre système éducatif traverse un moment difficile, mais cette difficulté peut être surmontée avec votre détermination, votre sens de sacrifice, votre attachement à notre profession mais aussi grâce à l’attention particulière que les plus hautes autorités accordent au secteur de l’éducation», a-t-il conclu.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
La célébration de la journée de la femme de l’Ecole Nationale de l’Administration (ENA) a eu lieu le 10 juin dernier dans les locaux dudit établissement. Une journée qui vise à valoriser l’image de la femme, le talent et la compétence professionnelle de la femme énarque. C’est la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme administrative, Mme Rekiatou Christelle Jackou représentante de la Première Dame Malika Issoufou qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence du ministre Porte Parole du Gouvernement, M. Abdourahamane Zakaria, des épouses de plusieurs personnalités, des responsables des associations féminines et de centaines de filles et de femmes toutes vêtues aux couleurs de cette école de renommée.
Des allocutions riches en enseignement, des témoignages vivants des anciennes élèves, des animations des chants et la remise des prix et des témoignages de satisfaction aux élèves et aux partenaires ont marqué les moments forts de cette cérémonie. L’ambiance était festive et conviviale dans la grande cour de l’école ornée pour la circonstance aux couleurs de l’ENA.
En lançant les activités de cette 1ère édition de la journée de la femme énarque, la ministre de la Fonction Publique et de la Reforme administrative a mis l’accent sur le renforcement des liens de solidarité et surtout de partage entre les anciens et les nouveaux élèves. Pour Mme Rekiatou Christelle Jackou, cette journée offre l’occasion pour montrer à l’opinion publique que la femme énarque occupe une place de choix dans le dispositif institutionnel et administratif de notre pays. « Cette journée donne également plus de visibilité à nos rôles et responsabilités au sein de vos structures respectives afin de servir de modèle et de source d’inspiration aux élèves de l’ENA et de l’Enseignement en général » a dit la Ministre tout en expliquant que « c’est pourquoi le Président de la République SE Issoufou Mahamadou dans le programme de la Renaissance a pris l’engagement de faire de notre administration une administration de développement, une administration décomplexée et résolument orientée vers la satisfaction de l’intérêt général. Ce chantier est en cours. Nous devons continuer à y travailler chacune à partir de là où le devoir l’a appelé ».
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l'Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a présidé le 22 octobre à Niamey, l’ouverture des travaux de la première session du Cadre de Concertation sur l'Education Nationale de l'année scolaire 2021-2022. La présente session cadre avec un autre engagement du Président de la République de promouvoir des relations saines avec la société civile. Plusieurs questions relatives à l’éducation ont été débattues afin d’asseoir un climat de confiance et de dialogue entre les acteurs.
Au cours de cette journée, les participants ont échangé sur le cadre d'organisation dudit Ministère qui sera désormais le socle d’échanges et de réflexions sur le système éducatif mais également sur d'importantes thématiques ayant fait l'objet de la note de cadrage relative à la rentrée scolaire 2021-2022. Il s'agit entre autres mesures contenues dans ce document de cadrage d’assurer la qualité des enseignements apprentissages à travers un paquet d'activités notamment de mettre l'accent sur l'enseignement apprentissage de la lecture-écriture au primaire et au collège, d’assurer un soutien scolaire aux élèves en risque de décrochage, de mettre en œuvre les stratégies de remédiation pédagogique aux élèves des classes de 6ème en difficultés, d’organiser les formations continues des enseignants en lien avec leurs besoins spécifiques, de confier les classes de CI-CP ; 6ème et 5ème aux enseignants les plus expérimentés et d’utiliser les enseignants expérimentés comme référents pour accompagner les débutants.
Autres objectifs à atteindre, c’est aussi d’améliorer le pilotage du système. Il s’agit à ce niveau de créer le Groupe de travail éducation dans chacune des régions pour rendre le système éducatif plus résilient et prendre en charge les problèmes les plus sensibles, d’instaurer des réunions de coordination à tous les niveaux des structures du ministère, de renforcer le dispositif de suivi et de contrôle à tous les niveaux, d’élaborer un tableau de bord de gestion et de suivi du personnel enseignant mis à disposition ainsi que des effectifs des élèves et de la situation des infrastructures et équipements, de procéder à un contrôle des effectifs des élèves notamment dans les classes d'examens pour vérifier la régularité des inscriptions et des transferts. A cet effet des inspections inopinées seront diligentées pour identifier les inscriptions irrégulières des élèves dans les établissements publics et des sanctions sévères seront en conséquence envisagées contre les agents incriminés.
Toujours en ce qui concerne l’amélioration du pilotage du système éducatif, on retient entre autres mesures celle d’interdire formellement de faire payer des frais aux parents d'élèves, autres que ceux prévus de façon régulière par les structures communautaires dans le cadre de la mise en œuvre de leur plan d'action, d’ interdire également les cours privés dans les établissements publics, de procéder au contrôle régulier des établissements privés par rapport au respect de la règlementation en vigueur et réprimer les contrevenants, de mettre en œuvre toutes les stratégies incitatives à la scolarisation des filles contenues dans la Stratégie nationale d'accélération de l’éducation et de la formation des filles et des femmes” au Niger (SNAEFFF), notamment celles relatives à son maintien à l'école, de mettre en œuvre toutes les reformes
relatives à l'organisation administrative et pédagogique des Ecoles Normales et de lutter aussi contre toute forme de pratiques corruptives en milieu scolaire. Selon le ministre Rabiou Ousman, la présente session du cadre de concertation sur l'éducation nationale est une preuve que les responsables de l'éducation nationale ont pris le flambeau du combat pour une éducation de qualité.
Mamane Abdoulaye
25 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le comité de pilotage du projet Niger-Lire (Learning improvment for results in education) a tenu hier matin sa première session ordinaire. Ce comité a pour mission de conduire les orientations stratégiques pour une mise en œuvre coordonnée du projet dans ses zones d’interventions. L’objectif assigné à cette première session est d’adopter les projets de rapport-bilan de l’exercice 2021, le projet de PTBA 2022 et le PTBA 2021 à titre de régularisation. Il s’agira aussi pour les participants de débattre sur des questions diverses ayant trait à la vie du projet. Les travaux de la session ce sont déroulés sous la présidence de M. Saadou Bakoye, président du comité de pilotage et par ailleurs secrétaire général du ministère du plan.
Au cours de la session, plusieurs documents ont été présentés (PTBA 2021 et PTBA 2022) sur lesquels les participants ont eu à débattre et formuler des recommandations afin d’assurer une mise en œuvre efficace et efficiente du PTBA 2022 en particulier et du projet en général.
En amont à ces présentations, le coordonnateur du projet Niger-Lire, Dr. Ayoub Yahaya a rappelé les missions du comité instauré par arrêté N°111/MEN/SG/DL du 19 Aout 2021. Selon lui, le comité a pour principales missions de veiller à l’atteinte des objectifs et la mise en œuvre satisfaisante du projet Niger-Lire, d’assurer la coordination avec d’autres activités ou programmes existants qui pourraient se chevaucher avec le projet. Il a également pour mission d’approuver les plans de travail et budgets annuels du projet, d’examiner et approuver les rapports d’activités, les rapports d’audits des comptes et les rapports de suivi-évaluation. Enfin, le comité a pour mission d’évaluer le progrès de la mise en œuvre du projet et de proposer des réorientations ou des remédiassions en cas de besoin.
On note aussi dans cette présentation que ce comité se réunit en session ordinaire tous les six mois et peut se réunir en session extraordinaire sur convocation du président ou à la demande des deux tiers de ses membres.
Relativement à la composition du comité de pilotage, Dr. Ayoub Yahaya a fait savoir qu’il est composé de deux types de membres dont les membres de droit et les membres observateurs.
Outre les missions du comité de pilotage, il a également été rappelé les différentes composantes du projet Niger-Lire: la première composante est de favoriser l’amélioration des pratiques d’enseignement et de la pédagogie en classe. La seconde facilitera les interventions directes visant à améliorer l’apprentissage chez tous les enfants et à remédier aux déficits d’apprentissage les plus critiques. La troisième va renforcer la gestion globale du système éducatif notamment en intensifiant les efforts de suivi et d’évaluation des processus et des résultats éducatifs. La quatrième quant à elle est axée sur l’administration du projet. Enfin, la cinquième intitulée intervention d’urgence contingente qui a été ajoutée dans l’éventualité où une intervention d’urgence imprévue serait nécessaire.
Par Rahila Tagou (Onep)
- Détails
- Catégorie : Education
La 1ère session ordinaire du Conseil de Ville de Niamey a débuté hier matin. La cérémonie d’ouverture des assises présidée par le député maire, président du Conseil de ville de Niamey, M. Oumarou Dogari Moumouni s’est déroulée dans la salle de conférences de l’Hôtel de ville. Au cours de cette session qui durera 4 jours, les conseillers plancheront sur plusieurs points, notamment la convocation d’une table ronde intitulée ‘’Zéro classe en paillotte à Niamey’’; l’acceptation du Fonds du projet ASTON pour sa phase d’expérimentation ; la mise à disposition du terrain devant abriter trois (03) centres de santé intégrés de type 2 sur financement de l’AIMF, des réflexions sur le projet d’assistance CODATU ; le recrutement et la mise en formation des agents de la police municipale ; la modernisation du commerce de rue à travers la confection et la vulgarisation d’équipements marchants de type préfabriqués, etc.
A l’ouverture de cette 1ère session ordinaire du Conseil de ville de Niamey, le député maire Oumarou Dogari a rappelé que le dernier Conseil de ville de Niamey au titre de l'année 2021, l’institution a exprimé sa préoccupation par rapport à la situation très peu enviable dans laquelle s'étaient retrouvés les agents de la Ville de Niamey. «Si l'exécutif a fort bien relevé cette situation de paie, ce n'est pas sans l'inestimable apport de l'Etat. Nous voudrons conséquemment exprimer encore une fois notre reconnaissance à l'endroit du Président de la République S.E. Mohamed Bazoum pour le soutien constant qui se traduit par un appui multiforme à la Ville de Niamey. Nous continuerons à compter sur la disponibilité du gouvernement sans laquelle la réussite des collectivités territoriales dans leurs missions régaliennes ne peut se réaliser», a-t-il souligné.
Par ailleurs, le député maire a notifié que plusieurs actions ont été menées par la Ville, notamment l'élaboration d’un plan quinquennal 2022-2026 à travers lequel la Ville s'engage à renforcer la mobilisation démocratique autour des objectifs de développement du territoire communal en tendant naturellement vers le développement économique local et à mettre en place des services publics essentiels qui amélioreront les conditions de vie des populations, l’électrification des CSI et leurs dotations en médicaments et en personnel d'appui, etc.
Concernant l’éducation, M. Oumarou Dogari a précisé que l'exécutif de la Ville de Niamey a fait la suggestion à tous les acteurs impliqués dans la question scolaire d'envisager la substitution intégrale des classes paillotes par des classes à structure évolutive pour juguler les phénomènes récurrents et désolants des incendies. «Actuellement, nous travaillons à tenir une table ronde afin de mobiliser les réflexions pour l'atteinte de l'objectif ‘’Zéro classe paillote à Niamey à l’horizon 2024’’», a-t-il déclaré.
Pour ce qui est de la mobilité urbaine, a indiqué l’honorable Oumarou Dogari, le Conseil de ville poursuivra la construction des voies latéritiques de manière à rendre accessibles les différents quartiers de Niamey, car le désenclavement de la ville constitue un axe majeur de l’engagement politique du Conseil. Le député maire a enfin affirmé qu’un des volets importants de planification pour la Ville de Niamey est le projet ‘’Nourrir Niamey’’. «Par Nourrir Niamey, nous entendons la modernisation de nos structures marchandes avec l'appui de l'AFD. Nous travaillons à faire construire le marché Djamadjé ou marché dolé, le marché de Darsalam et celui de la rive droite», a-t-il mentionné.
Auparavant, le gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka a exhorté les membres du Conseil de ville à être ponctuels et assidus au regard des thématiques d’actualités inscrites à l’ordre du jour de la session. Pour le gouverneur de Niamey, ces thématiques cadrent parfaitement avec les ambitions des autorités du pays, notamment l’atteinte des objectifs du développement socioéconomique durable.
Rachida Abdou Ibrahim(onep) et NafissaYahaya (Stagiaires)
- Détails
- Catégorie : Education
Sous le haut patronage du Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, SWISS UMEF University of Niger a organisé le samedi 11 septembre, la deuxième cérémonie de graduation de ses étudiants baptisée promotion Mme Salifou Fatimata Bazeye (magistrat connu pour son intégrité). Au cours de cette cérémonie, le Chef du gouvernement a remis les distinctions et diplômes aux quatre meilleurs étudiants de cette université. Ce sont près de 200 étudiants qui ont reçu leurs parchemins. Ce groupe d’université intervient en Afrique, en Asie et en Europe pour faire des jeunes les moteurs du changement positif de leurs pays.
Les quatre étudiants auxquels le Chef du gouvernement a remis la distinction sont le major de la promotion école d’affaire, celui de la promotion école de droit, celui de l’école de diplomatie et celui qui a eu le meilleure mémoire Bachélor. Par la même occasion, les meilleurs bacheliers de chaque région a reçu sa distinction de la part du ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle M. Kassoum Mahamane Moctar assurant l’intérim du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Lors de cette cérémonie, le président du Groupe SWISS UMEF UNIVERSITY, Pr Djawed Sangdela a rappelé que cette université a commencé ses activités en juin 2017 à la suite d’une visite effectuée en Janvier 2017 au Niger par une délégation de ladite université. Selon le président du Groupe SWISS UMEF UNIVERSITY, l’ambition de son école n’est pas seulement de former les futurs diplômés mais des créateurs de valeurs au service de leur pays, de continent voire du monde entier. «Les africains ont de la valeur, c’est à dire de talent, il suffit de le réveiller», a-t-il affirmé. S’adressant à ses étudiants, le président du Groupe SWISS UMEF UNIVERSITY a dit qu’il ne leur demande pas de devenir des dirigeants ou leaders mais plutôt des créateurs de valeurs. «Je ne vous demande pas de chercher un emploi mais de créer des emplois. Soyez les moteurs de l’économie de votre pays. L’avenir dépend des actions d’aujourd’hui», a-t-il lancé à ces jeunes.
La représentante du corps professoral, Dr Elisabeth Cherif a salué l’accompagnement des autorités nigériennes à cette jeune université. À cet effet, elle a rappelé qu’en quatre ans d’existence, ce groupe a pu former 400 diplômes, ce qui prouve sa place déterminante dans l’espace des universités privées nigérienne à travers une formation respectueuse du calendrier académique avec des outils pédagogiques modernes dans le respect des normes internationales et la spécificité du contexte nigérien. Par ailleurs, Dr Elisabeth Cherif a rappelé aux étudiants de traduire en acte concret le savoir acquis tout au long de leur formation à travers une transformation de vie grâce aux initiatives permettant de soulager les souffrances humaines, de renforcer la conscience sociale afin de faire du Niger un pays prospère.
Dans ses mots de remerciements, le représentant de récipiendaires, M. Ibrahim Seini Omar a dit que leur promotion est honorée d’être baptisée ‘’Promotion Mme Salifou Fatimata Bazeye’’, «un modèle pour nous et pour notre société eu égard à son intégrité morale et son sens élevé du patriotisme», a-t-il estimé.
Mamane Abdoulaye (onep)
13 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le Syndicat Alternatif des Enseignants du Niger (SAEN), affilié à la centrale syndicale, Union Syndicale Progressiste des Travailleurs (USPT) a tenu, le dimanche 11 septembre dernier, son 2ème congrès ordinaire, placé sous le thème : ‘‘Rôle des syndicats dans la promotion de la carrière des enseignants dont le recrutement à la fonction publique’’. L’ouverture des travaux a été marquée par la présence des responsables de l’USPT, ceux de plusieurs syndicats affiliés à l’USPT ainsi que de nombreux militants du SAEN.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général adjoint du Syndicat Alternatif des Enseignants du Niger (SAEN), M. Aghali Silimane, a indiqué que cette date du 11 septembre 2022 est un jour mémorable, qui sera inscrit en lettre d’or dans les annales du SAEN, puisqu’il consacre le renouvellement de son Bureau Exécutif National’’. «Depuis sa création, en 2018 à ce jour, le SAEN a connu une importante évolution dans le cadre de la défense des intérêts matériels et moraux de ses militants», a noté M. Silimane. En effet, ajoute-t-il, en quatre ans d’exercice, le SNAE a demandé et obtenu l’affectation d’un nombre important de ses militants, certains pour le besoin du syndicat et d’autres dans le cadre de l’exercice de leur fonction d’enseignant. «Déjà bien installé à Niamey, la capitale, le SAEN pose les prémisses d’une installation progressive dans les départements et communes de notre vaste pays. Notre syndicat lutte pour l’égalité sociale, la démocratie et des meilleures conditions de vie et de travail pour ses militants», a ajouté le SGA du BEN/SEAN, Aghali Silimane.
Dans son intervention, le SG du BEN/USPT, M. Souleymane Bandado a d’abord situé les contextes international et national dans lesquels se tiennent ces assises. Il a ensuite demandé la fin de la contractualisation dans le système éducatif national, avant d’appeler les militants du SEAN à une mobilisation, sans faille pour défendre leurs intérêts matériels et moraux. A l’issue des travaux dudit congrès, un nouveau bureau exécutif a été mis en place et plusieurs recommandations, résolutions et motions ont été formulées à l’endroit des partenaires du SEAN.
Mahamadou Diallo(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
L’Union Générale des Enseignants du Niger (UGEN) a organisé, le samedi 27 mai 2023, son 2ème conseil syndical dans la salle de réunions de l’ONAREM sous le thème ‘’Contribution des syndicats du secteur éducatif dans le cadre de la prévention et de la gestion de la violence en milieu scolaire’’. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général de la Confédération générale des syndicats libres du Niger (CGSL-Niger), M. Saidou Abdou.
Al’ouverture des travaux, le secrétaire général de la CGSL-Niger a indiqué que, la tenue d’un conseil syndical est un évènement important dans la vie d’une organisation syndicale car elle marque la vitalité de l’organisation qui s’offre ainsi l’impérieuse opportunité de rendre compte aux mandants des actions menées à travers un bilan à mi-parcours et à partir duquel des perspectives peuvent être dégagées pour conduire à terme et surtout à bon port le mandat en cours. «C’est aussi l’occasion d’échanger sur les grandes questions qui constituent, à n’en point douter, des préoccupations majeures pour votre organisation. C’est dans ce cadre que je trouve fort pertinent le choix du thème de ce conseil : contribution des syndicats de secteur éducatif dans le cadre de la prévention de la violence en milieu scolaire», a-t-il expliqué.
Le secrétaire général de la CGSL, M. Saidou Abdou, a souligné que «cela dénote à suffisance le caractère citoyen qui constitue certainement un des fondements de votre ligne syndicale mais aussi et surtout l’engagement de votre organisation à trouver des pistes de solutions aux nombreux défis notamment sécuritaires qui ont quelque peu affecté le système éducatif et créé par le fait même une atmosphère de méfiance entre les acteurs». En effet, l’UGEN est une structure qui œuvre fortement pour le rayonnement de la CGSL-Niger. Elle participe activement à toutes les activités de la centrale et répond à toutes les sollicitations de celle-ci. Ces actions, il faut les mettre à l’actif de l’ensemble des militants et militantes de la structure, et surtout du bureau exécutif national qui fait preuve d’un engagement constant dans toutes les activités de la centrale, a-t-il souligne. «C’est pourquoi, la CGSL-Niger par ma voix, tient à vous réitérer son soutien ferme et fort déterminé à vous accompagner dans toutes vos actions syndicales», a indiqué M. Saidou Abdou.
Pour le secrétaire général du BEN UGEN M. Yahaya Idi Souleymane, le conseil syndical est la 2ème instance de l’organisation qui, comme le veulent les textes, doit obligatoirement se tenir entre deux congrès ordinaires. «Il traite des questions d’ordre syndical général et pourvoit aux postes vacants. C’est pourquoi nous le mettons à profit pour passer au peigne fin ce thème», a-t-il relevé.
«Ainsi, ce conseil syndical est décidé pour non seulement rendre plus vital notre mouvement syndical, en nous conformant aux textes dudit mouvement et à la pratique syndicale, mais aussi et surtout fortifier le cadre pour une meilleure défense des intérêts matériels et moraux de nos militantes et militants dans un contexte couronné par le favoritisme et l’injustice sous toutes ses formes», a déclaré M. Yahaya Idi Souleymane. Plusieurs recommandations ont sanctionné la fin des travaux de ce 2ème conseil syndical ordinaire. A l’endroit du gouvernement, le conseil syndical a recommandé l’organisation des formations continues et le renforcement des capacités pédagogiques des enseignants en vue d’une meilleure qualité des enseignements/apprentissages. À l’endroit des parents d’élèves, le 2ème conseil syndical ordinaire du BEN UGEN a recommandé la sensibilisation des élèves dans le cadre de la prévention et la gestion de la violence scolaire.
Omar Abdou (stagiaire)
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Sous le haut patronage du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD Mamoudou Djibo et le parrainage de la légende du football africain, Sheyi Emmanuel Adebayor (SEA) et président de la Fondation SEA, l’Université Africaine des Sciences Sociales Techniques et Médicales (UASTM), a organisé, le samedi 27 novembre 2021, au Palais des Congrès, une cérémonie de remise de diplômes et de prix d’excellence à la deuxième promotion de ses étudiants diplômés en Licence et Master. Ils sont au total 46 étudiants qui ont reçu leurs parchemins et qui ont été honorés et récompensés dans plusieurs disciplines notamment en : Droit, Sciences Politiques, Nutrition, Santé Publique, Santé et Sécurité au travail. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des autorités responsables de l’Enseignement Supérieur, du Fondateur de SEA, M. Sheyi Emmanuel Adebayor, du Corps professoral de ladite université ainsi que de nombreux étudiants de l’UASTM.
Dans une atmosphère chargée de fortes émotions et ponctuée d’animation culturelle, quarante-six (46) jeunes diplômés de l’UASTM ont reçu le satisfecit de plusieurs années de dur labeur. Familles, amis (es) et connaissances des étudiants (es) ont massivement effectué le déplacement pour partager ce grand moment qui marque d’une part, la fin des études, et de l’autre, le début d’une carrière dans la vie active future.
Dans son allocution, le Directeur Général de l’établissement, M. Boris Mensah Segbenou, a indiqué que : « L’UASTM accueille des étudiants et étudiantes de tout le continent africain dans un environnement multiculturel, favorable à une éducation inclusive, démocratique et transformatrice. Grâce à nos deux axes d’intervention : la formation et la recherche, avec plusieurs partenaires internationaux dans un esprit de partage et d’interculturalité, nous sommes certains de pouvoir former, par un travail inlassable, une génération de leaders africains. Quant à l’ancien Capitaine des Éperviers du Togo, Sheyi Emmanuel Adebayor, s’adressant aux étudiants diplômés, il a déclaré : « Vous avez choisi ces carrière et cet établissement, à savoir l’UASTM et je sais que vous êtes sur la bonne voie. En témoigne cette cérémonie grandiose de remise de
diplômes aujourd’hui, qui voit vos efforts et mérite récompensés. Je partage volontiers ces moments pleins d’émotions que je ne suis pas prêt d’oublier. Je suis fier du parcours individuel et collectif de chacun d’entre vous étudiants et je n’ai aucun doute: vous avez tout pour prendre la relève. Bravo tous et profitez-en bien !». Pour rappel, il y a quelque temps, la Fondation SEA, que dirige M. Adebayor, a décidé d’offrir des bourses d’étude à l’UASTM, d’une valeur de 50 millions FCFA aux étudiants Nigériens et Togolais en difficulté et des couches vulnérables. La Fondation SEA, de la légende du football africain, mène des activités caritatives dans plusieurs domaines y compris l’éducation et l’entrepreneuriat des jeunes.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD Mamoudou Djibo, a transmis ses vives félicitations aux étudiants récipiendaires ainsi qu’au Corps professoral de l’UASTM.
« Le casting est très bien réussi, le fait de voir, face à moi, la constellation de professeurs qui donnent les cours au sein de cette université. Cela me rassure quant à la qualité de ceux qui enseignent. En effet, le problème de l’enseignement supérieur privé c’est justement celui de la qualité. Ainsi, je vous félicite et vous encourage à aller et persévérer vers la qualité. Je vous encourage à mettre en place une cellule interne d’assurance qualité. Je vous exhorte à mettre les enseignants dans les conditions pour qu’ils puissent correctement travailler », a-t-il déclaré.
Les 46 étudiants ont, par la suite, tour à tour, reçu des prix spéciaux d’excellence et leurs parchemins, leur ouvrant ainsi la voie à des professions et vers un meilleur avenir. Certains professeurs de l’UASTM, qui se sont fait distinguer ont aussi été honorés avec des attestations de reconnaissance.
Des artistes nigériens ont aussi offert des prestations, mettant ainsi fin à la cérémonie. Rappelons que, l’Université Africaine des Sciences Sociales Techniques et Médicales (UASTM) est régie par les normes de qualité du CAMES. Elle est agrée par
l’Etat du Niger (agrément N°0022/MESR/I/SG/DGE/DL/DESP/DESPR/I). L’UASTM est une université privée, laïque, de proximité au cœur des défis liés au développement en Afrique. Elle accueille des étudiants et des étudiantes de tous les pays africains dans un environnement multiculturel favorable à une éducation inclusive, démocratique et transformatrice. Ses deux (2) axes majeures d’intervention sont : la formation et la recherche avec plusieurs partenaires internationaux dans un esprit de partage et d’inter culturalité. L’UASTM s’engage ainsi à mettre le paquet pour promouvoir un enseignement de qualité.
Mahamadou Diallo(onep)
30 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Dans un Point de Presse animé en cette journée dominicale de ce Samedi, le Ministre de L’Enseignement Primaire de L’Alphabétisation de la Promotion des Langues Nationales et de L’Education Civique Daouda Mamadou Marthé annonçait qu’une mission d’inspection de la Direction de L’Enseignement Primaire a relevé que de nombreuses écoles contreviennent aux règles en vigueur. elles sont trente-une école en tout qui devraient fermées dans les plus brefs délais. Parmi ces écoles 12 n’ont pas d’autorisation de création et 19 écoles n’ont pas d’autorisation d’ouverture. Le Ministre note part ailleurs que « ces écoles sont considérées comme n’ayant pas d’existence juridique et qu’elles doivent par conséquent cesser toute activité ». « Les élèves que ces dernières accueillent s’inscriront dans les écoles qui remplissent les conditions » a précisé un Directeur central du Ministère de l’Enseignement Primaire. Le Ministère y tient mordicus « Ne peuvent débuter ses activités que les écoles qui s y conformeraient aux normes ».
- Détails
- Catégorie : Education
Comme dans les autres régions du pays, les épreuves de l’examen du certificat de qualification professionnelle ont débuté hier lundi 16 mai 2022 dans la région de Diffa. C’est le Secrétaire général Adjoint du Gouvernorat, à la tête d’une forte délégation, qui a donné le coup d’envoi au Centre de Formation Professionnelle (C.F.M.). Cette année, la région de Diffa compte 331 candidats répartis dans 12 centres.
Avant l’ouverture de l’enveloppe scellée à la cire contenant les épreuves, le Directeur régional de la Formation Professionnelle et Technique a tenu à présenter la situation complète des candidats de la région. Aussi, M. Ikoma Malam Boutou a expliqué que l’Etat a pris toutes les dispositions conséquentes pour la tenue de ces examens. Au niveau de la région, il s’est dit réconforté de l’appui conséquent des autorités régionales, départementales et communales.
Pour sa part, le Secrétaire général Adjoint du gouvernorat a apprécié l’organisation des épreuves car tout le matériel indispensable concourant à la pratique est disponible. M. Daouda Bardé a profité de cette occasion pour s’adresser aux candidats. «Les autorités de la 7ème République font de la formation professionnelle un puissant outil de développement. C’est pour cela que toutes les conditions sont réunies pour organiser des examens professionnels propres pouvant permettre aux récipiendaires d’embrasser le métier de leur filière. Pour réussir vos examens, je vous invite à vous concentrer, à lire les sujets pour bien les traiter ; je vous souhaite bonne chance», a-t-il lancé aux candidats.
Notons que le centre de Diffa qui a reçu la visite de la délégation du Secrétaire général Adjoint et compte 85 candidats dont 23 filles qui proviennent du Centre de Formation Professionnelle (CFM) de la commune de Diffa. Le Centre de Formation Professionnelle (CFM) de Guéskérou compte 17 candidats dont 13 filles et les candidats composent dans le Centre de l’Enseignement Technique (CET) de Diffa.
Les filières dans lesquelles composent les candidats sont notamment, l’économie familiale (EF) ; la menuiserie bois (MB) ; la construction métallique (CM) ; la mécanique-réparation-auto (MRA); la plomberie (P) et l’électricité-bâtiment (EB).
Mato Adamou, ONEP Diffa
- Détails
- Catégorie : Education
Le Conseiller technique du ministre de l’Education Nationale, M. Attamaka Karimou a présidé, le samedi 10 Juin 2023 à Niamey, l’ouverture des travaux du 3ème Congrès ordinaire du Syndicat Indépendant des cadres et Auxiliaires des Ministères de l’Enseignement du Niger (SICAMEN). Placé sous le thème, «les syndicats face au défi de la qualité de l’éducation, quelles actions pour soutenir les efforts de l’Etat?», ce congrès est l’occasion pour les participants de discuter de cette problématique avant de se pencher sur des questions en lien avec l’amélioration des conditions de vie des militants. L’on notait à cette cérémonie, la présence du Secrétaire général adjoint de l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN).
Il est aussi attendu de ces travaux que les congressistes mènent des réflexions approfondies pour qu’à l’issue de ces échanges sortiront des recommandations et des résolutions pertinentes en vue de soutenir l’Etat dans la résolution de défis éducatifs. Les participants ont aussi la responsabilité de mettre en place d’une équipe dynamique qui mettra en œuvre les engagements pris avant la fin de leur mandat.
A l’ouverture des travaux, le Conseiller technique du ministre de l’Education Nationale a rassuré les participants à ce congrès que le Ministère de l’Education Nationale compte sur toute initiative visant à promouvoir notre système éducatif. «J’avoue que cette ligne de conduite que le SICAMEN s’est donnée doit être une source d’inspiration pour les autres syndicats pour qu’ensemble nous puissions donner un nouvel élan à notre Système éducatif», a-t-il confié.
M. Attamaka Karimou a rappelé que dans le cadre de la recherche de la qualité de l’éducation, le gouvernement de la 7ème République a mis en œuvre plusieurs actions. Il a cité entre autres, la réforme curriculaire, la réforme des écoles normales, la formation de plusieurs milliers d’enseignants sur diverses thématiques pour améliorer leurs compétences professionnelles, la construction des infrastructures scolaires pour améliorer les conditions de travail des enseignants et des élèves. A cela s’ajoutent la construction des internats des jeunes filles, l’évaluation de tous les enseignants du secondaire et le positionnement des enseignants du primaire, qui ont abouti à l’élaboration et l’adoption des plans de formation pour prendre en charge leurs besoins en formation identifiés.
Relativement à l’évaluation des enseignants contractuels envisagée par le gouvernement pour leur intégration à la fonction publique, le Conseiller technique du ministre de l’Education nationale a aussi rassuré que cette dernière aura lieu dans les bonnes conditions acceptées par tous.
Pour sa part, le Secrétaire général du Syndicat Indépendant des Cadres et Auxillaires des Ministères de l’Enseignement du Niger, M. Soumaila Zabeirou Maina a rappelé que le slogan du SICAMEN est «un combat pour une éducation de qualité». «C’est pourquoi nous faisons de la qualité notre préoccupation majeure. La qualité de l’éducation reste et demeure pour nous un objectif à atteindre pour permettre aux enseignants d’être à l’abri des critiques dont souvent ils font l’objet à tort ou à raison», a déclaré M. Soumaila Zabeirou Maina.
De son côté, le Secrétaire général adjoint de l’USTN, M. Idi Gambo a rappelé le contexte de la tenue de ce congrès qui, selon lui, se tient à un moment marqué par la crise sécuritaire persistante qui a entrainé la fermeture de plusieurs écoles dans les zones concernées. «Le congrès est la plus grande instance d’une organisation syndicale, sa tenue démontre la vitalité de celle-ci. Par ces assises, le SICAMEN démontre qu’il fait partie des grands syndicats avec lesquels il faut compter», a affirmé le représentant de l’USTN.
Mamane Abdoulaye (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
L’espace Campus France en collaboration avec la société évènementielle AUDENIS a organisé hier soir au centre international des conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la 3ème édition du Salon de l’étudiant. L’objectif de ce Salon est d’informer et guider les lycéens et les étudiants dans leurs aspirations, leurs parcours académiques et professionnels face à un monde moderne qui ne cesse de diversifier et de spécialiser l’offre de formation. C’est le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Mamoudou Djibo PhD qui a procédé au lancement des activités de ce Salon en présence des représentants d’établissements d’enseignement supérieur du Niger et de la France ainsi que de plusieurs étudiants.
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, ce Salon participe de l’accompagnement des élèves et des étudiants dans leur orientation, pour découvrir les meilleures formations universitaires qui correspondent à leur projet professionnel. «Ce Salon est aussi une opportunité pour les acteurs pour découvrir les différentes filières d’études et pour rencontrer des professionnels qui peuvent les aider à faire les choix les plus adaptés à leurs projets d’orientation», a-t-il dit.
Par ailleurs, Mamoudou Djibo PhD a souligné que cette initiative répond parfaitement aux orientations du secteur l’enseignement supérieur et de la recherche qui sont définies dans le Plan de transition du secteur de l’éducation et de la formation (PTSEF) 2020-2022 endossé en novembre 2019 par les partenaires techniques et financiers (PTF), qui complète le Programme sectoriel de l’éducation et de la formation (PSEF) 2014-2024. «Dans son volet consacré à l’Enseignement supérieur et la recherche, le Plan de transition du secteur de l’éducation et de la formation indique trois axes stratégiques qui consistent à créer les conditions minimales d’amélioration de la pertinence de l’enseignement supérieur, à maîtriser l’expansion du système, à diversifier l’offre et à améliorer le pilotage de l’enseignement supérieur.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a aussi évoqué un certain nombre de réformes initiées par le gouvernement au niveau central, des Universités publiques et dans le secteur de l’enseignement supérieur privé.
Pour sa part, l’ambassadeur de France au Niger, M. Silvain Itté a indiqué que l’initiative de ce Salon est prometteuse et porteuse d’avenir car, elle réunit l’ensemble des acteurs et des structures susceptibles d’offrir une information détaillée et actualisée à la jeunesse nigérienne sur les filières académiques et économiques, créatrices d’opportunités professionnelles. «L’organisation de ce Salon participe de cette volonté de mettre à la disposition de la jeunesse nigérienne une palette de dispositifs permettant des choix éclairés, motivés pour se construire un devenir professionnel en adéquation avec les motivations et les rêves de cette jeunesse», a-t-il déclaré.
Selon M. Sylvain Itté, la mobilité internationale est un invariant des standards de qualité. C’est une nécessité à la formation des cadres en Europe aujourd’hui. «Ces expériences à l’étranger apportent une ouverture culturelle indispensable à une insertion professionnelle multiculturelle partagée. Renforcer la relation universitaire Afrique-Europe est une ambition phare de la Présidence Française de l’Union Européenne pour consolider les liens entre nos deux continents. Ce Salon y contribue à sa manière au Niger», a-t-il relevé.
L’ambassadeur de France a salué les réformes engagées par les autorités du Niger dans le cadre de professionnaliser les formations de l’enseignement supérieur avant de renouveler son soutien total au gouvernement dans ces réformes. «Nous sommes à vos côtés avec le projet PAPES (Projet d’Appui à la Professionnalisation de l’Enseignement Supérieur), avec le projet 3EC-SAHEL (Eau, Environnement et Enjeux Climatiques au Sahel) ou encore le FSPI «CDPU» qui renforce le Centre de Didactique et de pédagogie universitaire de l’Université Abdou MOUMOUNI. Renforcer le système de la recherche à l’image des partenariats portés par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) ou ceux de l’Institut Pasteur avec le CERMES est un objectif de notre diplomatie scientifique», a assuré SE. Sylvain Itté.
Par Yacine Hassane (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Niamey a abrité les assises de la 40ème session des comités consultatifs interafricains du CAMES du 09 au 18 Juillet 2018. Une session au cours de laquelle, quelques 500 candidatures ont été examinées pour la passation au grade supérieur du Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement supérieur. (CAMES). Apres Dix jours d’intenses travaux, la liste des promus a été publiée le 19 Juillet dernier
Le Niger a enregistré des résultats satisfaisants au regard du nombre des candidatures présentées par le comité National piloté par l’ancien recteur de l’UAM Professeur HABIBOU Abarchi.
Ainsi, l’université de Niamey a engrangé : 6 nouveaux Professeurs titulaires, 8 Maîtres de Conférences, un Maître de recherches et 14 -assistants.
L’université de Tahoua a enregistré deux Maitres assistants ; l’université de Zinder : trois maitres Assistants et deux Maitres de conférence ; l’université de Diffa : deux Maitres Assistants.
Parmi les enseignants de l’université de Niamey promus au rang de Professeur titulaire, figure l’enseignant de philosophie de la faculté des lettres et sciences humaines, M. Mounkaila Abdo Serki. Il devient ainsi le premier nigérien à occuper ce titre dans cette discipline.
A cette heureuse occasion, ce dernier n’a pas manqué de manifester sa satisfaction.
« Mon inscription (par le CAMES) sur la liste d’aptitude aux fonctions de Professeur titulaire de philosophie (spécialité : esthétique, philosophie de l’art et de la culture) m’offre l’agréable. occasion de rendre grâce à Dieu et de remercier toutes les bonnes volontés qui ont contribué à ce succès »a t-il écrit sur sa page facebook.
Il a par la suite remercié tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à sa formation de l’école primaire au professorat.
Par ailleurs, le professeur a annoncé que cette promotion n’est que le commencement d’un combat au service de la jeune génération.
« Loin d’être la fin du combat, cette consécration est au contraire le début d’une nouvelle bataille, notamment au service de la jeune génération, future gardienne de la Cité, que nous devons contribuer à préparer pour valablement assumer son rôle » conclut-il.
Dans la foulée, Le professeur Tandina Ousmane Mahamane, ancien doyen de la faculté des lettres et sciences humaines élevé par le CAMES au le titre de chevalier des palmes académiques, la plus grande distinction du CAMES.
En mars denier, pour mémoire, la même distinction a été attribué à sa collègue de la faculté des sciences et techniques, Mme SIDIKOU RAMATOU DJERMAKOYE, à Ouagadougou, elle aussi Professeur titulaire.
Aussi, se rappelle- t- on, le 15 novembre 2017, le professeur Talfi Bachir a honoré le Niger au 18éme concours d’agrégation duCAMEStenuàYaoundé dans la capitale Camerounaise, en devenant le premier professeur Agrégé en droit Privé.
Toutes ces prouesses enregistrées par l’enseignement supérieur de notre pays, vont de pair avec le programme de la renaissance culturelle du Président de République son Excellence ISSOUFOU Mahamadou. Un programme qui lui a valu la plus grande distinction du CAMES.
Omar Moustapha
23 juillet 2018
Source : La Nation
- Détails
- Catégorie : Education
Le Ministre de l’Education nationale, Dr. Rabiou Ousman a participé du 09 au 24 Novembre 2021 à Paris (France) aux travaux de la 41ème session de la Conférence générale de l’UNESCO qui s’est tenue sous la présidence de M. Santiago Irazabal Mourao du Brésil avec à ses côtés Mme Audrey Azouley, Directrice Générale de ladite Organisation. Le ministre Rabiou Ousman a représenté les Ministres en charge de l’Education et de la Formation Professionnelle du Niger à cette conférence.
La conférence générale de l’UNESCO est une rencontre biennale de tous les Pays membres qui se tient généralement à son siège à Paris. Elle est une session de travail au cours de laquelle plusieurs documents sont examinés, amendés et adoptés par les participants. Il s’agit entre autres des documents portant sur le rapport de mise en œuvre du programme-Budget du bienum antérieur et de celui à venir ainsi que l’adoption de plusieurs résolutions sur la vie de l’organisation.
Dans son discours à la tribune de l’UNESCO, le 13 novembre 2021, le ministre de l’Education nationale a souligné les efforts de l’UNESCO au Niger et montré les efforts remarquables que le gouvernement nigérien déploie dans les différents domaines de compétence de l’UNESCO. Il a également souligné que le Niger n’a cessé à travers, ses instruments d’ordre institutionnel, administratif et juridique d’accompagner l’UNESCO dans son noble combat de tous les jours, celui de la construction de la paix à travers le monde par l’Education, la Science, la Culture et la Communication.
En ce qui concerne le domaine de la culture, le ministre Rabiou Ousman a rappelé que celle-ci constitue au Niger le véritable ciment de l’unité des communautés. Ce qui explique entre autres actions, la mise en place d’un cadre d’expression culturelle et civilisationnelle en vue de favoriser le dialogue intercommunautaire appelé «les pratiques et expressions de la parenté à plaisanterie».
Dans le domaine de l’éducation, Rabiou Ousman a déclaré que c’est que convaincues que le capital humain est le seul gage de développement, et qu’il nous faut des hommes et des femmes valeureux et que cela n’est possible qu’à travers une éducation de qualité, que les plus hautes autorités du Niger au premier rang desquelles, le Président Mohamed Mohamed Bazoum a placé la rentrée académique 2021-2022 sous le sceau des grandes réformes découlant des grandes orientations contenues dans son Programme de Renaissance Acte 3 et déclinées dans le document de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement.
Le ministre de l’Education nationale a saisi cette occasion pour remercier également le Bureau Régional multisectoriel pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel) basé à Dakar pour son constant accompagnement au Niger et surtout pour la création et le recrutement des cadres nigériens à la tête de quatre programmes.
Dans le domaine de l’Enseignement Supérieur, le ministre Ousman a déclaré que le Niger s’est doté, grâce à l’accompagnement de l’UNESCO à travers le projet Shenzhen, d’une Agence Nationale d’Assurance Qualité dans l’Enseignement Supérieur devenue par la suite, une Direction Générale de l’Assurance Qualité. La continuité de ce projet a permis d’amorcer le renforcement de la formation continue à l’Université Abdou Moumouni de Niamey et d’opérationnaliser la direction générale Assurance Qualité (A/Q), améliorant ainsi la qualité de la gestion et des formations dans toutes les Institutions d’Enseignement Supérieur au Niger.
Dans le domaine de la formation professionnelle et technique, le ministre Rabiou Ousman a souligné que le Niger occupe aujourd’hui une place de choix car, les actions engagées ont consisté à élargir et à diversifier l’offre. Ce qui a permis de faire passer la proportion des apprenants de l’enseignement professionnel et technique de 8% en 2009 à 33,16% en 2020 sur une prévision de 37%. A noter que dans le cadre de l’apprentissage tout au long de la vie, le Niger mobilise des appuis des institutions spécialisées pour accompagner la mise en place d’un cadre de certification.
Dans le domaine de la culture, le ministre de l’Education nationale a annoncé que le Président Bazoum a placé son mandat sous le sceau de la continuité à travers le Programme de la Renaissance culturelle. Il s’agit en effet de se focaliser sur la consolidation de la cellule familiale, la promotion des valeurs sociales positives, le renforcement du rôle de la chefferie traditionnelle dépositaire des valeurs traditionnelles, le renforcement de l’unité nationale et la consolidation de la démocratie et la valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel.
En marge des travaux de cette 41ème Session, le ministre Rabiou Ousman eu une série de rencontres notamment avec le ministre de l’Education d’Azerbaïdjan ; la Directrice Générale Adjointe de l’Education de l’UNESCO, Mme Giannini Stéphania ; le Sous-Directeur Général, Priorité Afrique et Relations Extérieures, Monsieur Firmin Edouard Matoko.
Au cours de sa rencontre avec la Directrice Générale Adjointe de l’Education de l’UNESCO, le ministre de l’Education Nationale a exprimé l’impérieuse nécessité d’acquérir des ordinateurs dans le cadre du Projet Imagine Ecole. Dr Ousman Rabiou lui a demandé d’examiner les possibilités de la création d’une antenne ou d’un bureau UNESCO au Niger afin de mieux rapprocher le Niger de l’Organisation dans le domaine relevant de sa compétence.
Avec Monsieur Firmin Edouard Matoko, il a été question de programme d’aide d’urgence.
A l’issue de toutes ces rencontres, le ministre Rabiou Ousman s’est dit satisfait des différents engagements pris par les institutions de l’UNESCO pour accompagner le Niger dans la promotion de son système éducatif. L’UNESCO demande au Niger de soumettre une seconde requête dans le cadre du programme d’urgence suite à l’incendie du jardin d’enfant AFN Maradi.
Moussa Kambeye Garba Responsable Communication du Ministère de l’Education Nationale
25 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
L’Association des Etudiants Musulmans du Niger (AEMN) a organisé du 19 au 20 Août dernier, dans l’enceinte de l’Ecole des Mines et de la Géologie(EMIG), son 4ème congrès ordinaire. Cette rencontre placée sous le parrainage du président d’honneur de l’association, a été l’occasion pour débattre sur le thème "la participation de l’AEMN dans la promotion d’une citoyenneté responsable" et d’autres points comme le vivre ensemble, le respect de l’autre et la lutte contre l’extrémisme violent afin de promouvoir un Islam pacifique, ouvert et authentique comme l’a enseigné la tradition prophétique. L’ouverture des travaux de ce congrès s’est déroulée en présence du bureau sortant de l’AEMN, des responsables des associations islamiques, du coordonateur du bureau national de la coordination de l’Organisation des Jeunes Musulmans d’Afrique de l’Ouest (OJEMAO), des responsables universitaires, des congressistes et des invités.
En ouvrant les travaux de ce 4ème congrès ordinaire de l’AEMN, le Conseiller du Premier ministre aux Affaires religieuses, président d’honneur de l’AEMN, Cheikh Boureima Abdou Daouda a salué la pertinence du thème central choisi par l’AEMN à savoir "la participation de l’AEMN dans la promotion d’une citoyenneté responsable". Pour lui, ce congrès constitue une grande occasion pour réfléchir sur les voies et moyens permettant à l’AEMN de participer pleinement à la promotion d’une citoyenneté responsable dans notre pays. La citoyenneté, est, selon les spécialistes musulmans, « l’affiliation ou l’appartenance de l’Homme à un bout de terre donné, l’Homme qui s’installe de façon stable par naissance dans un pays et qui porte sa nationalité et participe à la gouvernance de ce pays, qui est soumis aux lois promulguées par ce pays, qui jouit de façon égale avec les autres citoyens de certains droits et qui est tenu de remplir certains devoirs envers ce pays auquel il appartient ».
- Détails
- Catégorie : Education
Des avancées déjà enregistrées et les échanges se poursuivront pour aboutir à des accords, selon le ministre Mamoudou Djibo.
Le comité interministériel chargé de négocier avec les partenaires sociaux de l’éducation s’est réuni, hier après-midi, dans la salle des banquets de la Primature. C’est le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd. Mamoudou Djibo qui a présidé la rencontre.
19 points sont inscrits à l’ordre des négociations dont 5 sont abordés à cette date. Selon le ministre Mamoudou Djibo, il y’a eu une avancée bien que, a-t-il relevé, certains points restent à repréciser avant qu’ils ne soient considérés comme des points d’Accord. En effet, a-t-il fait savoir, ce sont des négociations qui prendront le temps qu’il faut.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a rappelé que chacun doit savoir que le Niger est dans une situation sécuritaire qui absorbe beaucoup de ressources. «C’est ainsi que dès la première rencontre j’ai attiré l’attention des partenaires syndicaux pour qu’ils sachent que, certes l’éducation est une priorité, mais il faut d’abord vivre en paix pour penser à l’éducation», a confié-t-il.
Enfin, le ministre Mamoudou Djibo a souligné que les échanges se déroulent bien et les prochaines rencontres permettront d’être au bout des négociations.
Oumar Issoufou
06 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Du 9 au 30 novembre dernier, l’Union des Journalistes Africains (UJA), en partenariat avec le Conseil Suprême Égyptien pour l’Organisation des Médias, a organisé un stage de formation à l’intention d’une vingtaine de journalistes du continent africain au Caire. Une initiative qui a permis à ces jeunes journalistes d’échanger et discuter des questions d’actualités et se mutualiser voire se familiariser. Leur séjour a permis aux journalistes africains de découvrir le pays des Pharaons dans sa splendeur et sa richesse culturelle. A l’échelle africaine l’Egypte est une puissance continentale et un pays économiquement émergent. Nous en avons été témoins durant notre séjour à travers plusieurs visites découvertes notamment dans les infrastructures de medias comme l’Agence d’Information du Moyen Orient (MENA), le quotidien ‘’Al-Ahram’’, la Station NILSAT, certains sites touristiques comme le musée égyptien sans oublier la célèbre bibliothèque d’Alexandrie. A travers ces visites l’on découvre que ce pays respecté reste influent en Afrique et dans le monde Arabe. Un pays qui s’est inscrit résolument dans la voie du progrès et de l’émergence.
Des monuments historiques legs de plusieurs civilisations
L’Egypte impressionne et continuera d’impressionner ses visiteurs grâce à ses innombrables sites touristiques. Outre les citadelles et complexes religieux, on retrouve les pyramides, les musées recelant la richesse de la civilisation pharaonique conservée avec minutie à la satisfaction des visiteurs qui viennent des quatre coins du monde. Cet exercice de curiosité a été fait par les stagiaires de la 52ème Session de Formation des Jeunes Journalistes qui ont pu découvrir certains de ces sites. Au finish, c’est l’émerveillement, la satisfaction et dans une certaine mesure un sentiment de fierté d’être africain et penser à tirer profit d’une telle richesse au regard des grands défis et enjeux du moment. Etant donné que la première richesse c’est d’abord de se connaitre.
- Détails
- Catégorie : Education
Le Syndicat National des Travailleurs de l’Enseignement de Base (SYNATREB) a tenu, le jeudi 13 juillet 2023 à Niamey, son 6ème congrès ordinaire autour du thème « le recrutement des enseignants contractuels à la fonction publique : enjeux et perspectives ». C’est le secrétaire général adjoint de l’Union Générale des Travailleurs du Niger (UGTN) M. Omar Touré Hamidou qui a présidé l’ouverture des travaux.
Au cours de cette journée, les discussions ont été centrées sur le recrutement des contractuels à la fonction publique, le bilan du mandat écoulé, l’examen politique du syndicat, l’élaboration du cahier de doléances du mandat futur et la mise en place des organes dirigeants ainsi que les organes de contrôle du SYNATREB. A l’ouverture des travaux le secrétaire général M. Omar Touré Hamidou a expliqué que ces assises, qui se tiennent tous les quatre (4) ans, permettent de faire le bilan du mandat afin de mieux cerner les problèmes auxquels font face les membres de cette structure. Il précise que les travailleurs de l’éducation de base, étant un maillon essentiel de cette chaine que constituent les ressources humaines, conscients de l’importance du laborieux travail battu tout au long du mandat écoulé n’ont cessé de s’organiser pour mieux défendre les intérêts matériels et moraux de la base. « Le thème de votre congrès intitulé : le recrutement des enseignants contractuels enjeux et perspectives dénote avec force votre solidarité à l’endroit de cette masse d’enseignants vivant dans des conditions précaires. Ce qui constitue un défi majeur pour toute structure responsable et un enjeu pour l’Etat » a-t-il dit. Selon M. Omar Touré Hamidou, le SYNATREB s’est imposé comme partenaire incontournable sur l’échiquier national voire international « plusieurs acquis ont été engrangés, même si certaines difficultés, telles que l’iniquité, les frustrations persistent encore au niveau de la tutelle » a-t-il déploré.
Pour sa part, le Secrétaire Général du SYNATREB M. Dioffo Hamidou a souligné que cette instance se tient au moment où l’école Nigérienne sous la houlette du Président Mohamed Bazoum est entrain de connaitre des innovations conformément à son programme dans son volet Education Formation. Ainsi, dit-il « des efforts inestimables sont faits dans tous les domaines :de l’accroissement des capacités d’accueil des établissement scolaires, des centres de formation professionnelle et des universités en passant par la scolarisation de la jeune fille, le développement du capital humain et la gouvernance du système. C’est pourquoi au SYNATREB nous avons décidé d’accompagner le président de la république dans cette initiative de redressement de notre système éducatif » a affirmé M. Dioffo Hamidou. Il a ensuite annoncé que pendant cette journée ils auront à discuter non seulement sur le recrutement des contractuels à la fonction publique mais aussi ils feront le bilan du mandat écoulé, examineront la ligne politique de leur syndicat. Ils élaboreront le cahier de doléances du mandat futur et « enfin nous mettrons en place les organes dirigeants ainsi que les organes de contrôle du SYNATREB » a conclu le secrétaire général du SYNATRB
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de la Santé publique Dr Idi Illiassou Maïnassara a procédé, hier 3 septembre 2018, au CEG 11 de Niamey, en présence du Gouverneur de Niamey M. Issaka Hassane Karanta, au lancement de la 8ème Edition de l’examen unique de certification en santé. Cet examen unique vise comme objectif principal, selon les organisateurs, le rehaussement de la qualité de la formation initiale en santé à travers l’application des règles de qualité dans les enseignements, l’harmonisation des conditions d’accès aux filières de formation, la dénomination des diplômes délivrés et leurs équivalences, la durée de la formation et le contenu même des programmes. Cette année, sur un total de 3.109 dossiers des candidats toutes filières confondues reçus et examinés, 2.798 ont été autorisés à passer l’examen, Les 311 dossiers rejetés n’ont pas satisfait aux critères exigés, soit un taux de rejets de 10% contre 2% en 2017.
Procédant audit lancement, le ministre Maïnassara a indiqué que, cet Examen est le couronnement d’un long processus de réforme de la formation initiale entamé son département ministériel depuis plusieurs années. ‘‘Ce processus a débouché sur l’harmonisation des programmes de formation à l’occasion d’un atelier tenu en Juin 2008 à Kollo. Depuis 2011, le Ministère de la Santé Publique s’attèle à organiser chaque année un examen unique de certification en santé’’, a-t-il précisé. Selon le ministre de la Santé, le but poursuivi par l’organisation de cet examen unique, le ministre a indiqué qu’il consiste à garantir une meilleure santé à nos populations tout en mettant l’accent sur l’offre des soins de qualité par un personnel bien formé, compétent et motivé. ‘‘En harmonisant les programmes de formation et en instituant un Examen Unique de Certification, le Niger met ainsi en œuvre les recommandations de l’Organisation Ouest Africaine de Santé (OOAS), cadre de régulation en matière de santé de notre espace sous régional commun’’, ajouté Dr Maïnassara.
- Détails
- Catégorie : Education
Le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou a reçu en audience, dans l’après-midi d’hier mercredi 19 octobre 2022, une délégation des étudiants membres du Réseau des Etudiants en Médecine de l’Afrique de l’Ouest (REMAO), conduite par Dr Ayena Hermann, Président du Comité National d’organisation des 18ème assises du REMAO. «Nous avons rencontré le président de l’Assemblée nationale pour lui annoncer la tenue des assises du REMAO qui sont prévues du 22 au 31 octobre 2022 à Niamey. Après cela, nous avons aussi sollicité l’accompagnement du président del’Assemblée nationale et lui avons demandé son parrainage pour ledit évènement, comme cela a été fait antérieurement dans les autres pays ayant accueilli ces assises, et où les autorités de ces pays se sont pleinement impliquées dans la tenue dudit évènement», a indiqué M. Hermann. «Nous voulons aussi montrer, aux yeux de nos hôtes, qu’au Niger aussi nos autorités s’impliquent dans l’organisation et la réussite des activités estudiantines de manière générale», a-t-il ajouté. «Suite à cette rencontre, le président de l’Assemblée nationale a été réceptif, très compréhensif. Nous avons eu un avis favorable. Il a même promis de nous accompagner. Nous espérons que tout se passera bien», a souhaité M. Ayena Hermann.
Mahamadou Diallo(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a reçu, en audience, ce jeudi 20 avril dans l’après-midi, une délégation des fondateurs des écoles privées du Niger conduite par M. Nassirou Elhadji Sanoussi, président de l’Association Unique des Fondateurs des Ecoles Privées d’Enseignement Général. La rencontre s’est déroulée en présence du Ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou.
Au sortir de la rencontre, le président de l’Association Unique des Fondateurs des Ecoles Privées d’Enseignement Général a confié que les échanges avec le Chef de l’Etat ont porté sur la situation du secteur. Il s’est aussi réjoui de la disponibilité du Président de la République à les recevoir et les écouter. «Nous avons parlé de ce qui nous concerne et de ce qui concerne l’éducation nationale en général. Nous avons profité pour remettre au Chef de l’Etat un mémorandum dans lequel nous avons notifié les différentes préoccupations de notre secteur et les propositions que nous avons faites. Le Président a été très attentif et il nous a encouragés et nous a félicités par rapport aux efforts que nous déployons. Il nous a promis qu’il va examiner les différents points. C’est une rencontre qui nous a beaucoup satisfaits», a déclaré M. Nassirou Elhadji Sanoussi.
Evoquant les problèmes auquel le secteur fait face, le président de l’Association Unique des Fondateurs des Ecoles Privées d’Enseignement Général a relevé d’abord le problème des textes qui est le plus fondamental. «Nous pensons qu’avec le temps on va arriver à examiner ces textes. Ce qui permettra à ce secteur de reprendre son essor, d’être un secteur assez influent dans le système éducatif nigérien», M. Nassirou Elhadji Sanoussi.
Ali Maman(onep)
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Malgré le show organisé par les autorités régionales de la ville de Maradi à l’occasion de la rentrée scolaire 2018-2019 au stade régional, « les élèves boycottent les cours, pour la troisième semaine consécutive depuis la rentrée du 1er octobre », rapporte Studio Kalangou. Dans une déclaration rendue publique, le Comité exécution de la section lycée et collège de l’Union des scolaires nigériens (USN) de Maradi a déploré le manque d’enseignants en qualité et en quantité dans certains établissements scolaires de la ville et exige la dotation en table banc ainsi que la suppression des classes en paillotes dans les établissements secondaires, la clôture et l’électrification des établissements publics. Tout en exigeant le paiement des allocations de leurs camarades, le CE exige la prise en charge sanitaire de tous les élèves dans les établissements scolaires publics et privés avant d’apporter son soutien au Comité directeur de l’USN.
05 novembre 2018
Source : L'Evènement
- Détails
- Catégorie : Education
Image d'illustrationLes examens du BEPC session 2018 ont démarré ce Mardi 26 Juin 2018 sur toute l’étendue du territoire Nigérien.
A Niamey, le coup d’envoi a été donné au CEG Koira Kano, communément appelé le CEG 25.
C’est le Gouverneur de la région de Niamey, Karanta qui a conduit la forte délégation, avec la participation du président de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées HALCIA, le directeur régional des enseignements secondaires DRES, ainsi que des cadres et techniciens du secteur.
Ils sont au total 34 629 candidats dont les 53,67% sont des filles à affronter les épreuves écrites dans 104 centres d’examen et 708 salles au titre de la région de Niamey.
A travers les discours prononcés pour la circonstance, le Gouverneur de la région de Niamey et le président de la HALCIA ont insisté sur la tenue des examens propres, exhortant ainsi les candidats à compter sur leurs propres efforts pour atteindre des bons résultats.
Cependant, les officiels ont rappelé aux candidats les dispositions à prendre en cas de fraude aux examens.
- Détails
- Catégorie : Education
Au Mali et au Sénégal, les écoles Yavuz-Selim, entendez par là les établissements créés par le pré- dicateur turc FethullahGülen, en exil aux Etats Unis et accusé par les autorités turques d'être derrière le coup d'août 2016, font parler d'elles. Au Niger, le feuilleton a connu de multiples rebondissements qui n'ont pas encore livré la vérité sur ce qui s'est passé. Alors que Mariama El Hadj Ibrahim, ancien ministre de l'Enseignement primaire, prétend avoir régulièrement acquis des parts, Daouda Mamadou Marthe décide, en arrivant à la tête du ministère de tutelle, d'abord du retrait des autorisations, ensuite d'une augmentation des salaires des enseignants et de la réduction des frais de scolarité jugés exorbitants. Une décision corroborée et cosignée par son collègue de l'Enseignement secondaire. Cette décision, pré- tendent-ils, serait motivée, d'une part, par la violation de certaines dispositions règlementaires imposées aux établissements privés ; d'autre part, par l'opposition des dirigeants du complexe scolaire BEDIR à tout contrôle des ministères de tutelle.N'est-ce pas troublant ?Le gouvernement n'a logiquement aucun pouvoir d'annuler une transaction commerciale privée que Mariama El Hadj Ibrahim prétend être clean et dépourvue de toute irrégularité. Mieux, on a constaté que Daouda Mamadou Marthe ne s'est pas du tout pré- occupé des cas de tous ces établissements privés qui ont augmenté les frais de scolarité de plus de 50% en l'espace d'une année et qui pourraient facilement tomber sous les motifs invoqués contre les promoteurs de BEDIR. Les établissements Bédir étant devenus les écoles de l'amitié nigéro-turque, tout laisse croire quel'Etat turc a finalement remporté son bras de fer avecFethullahGülenet que ces établissements ont désormais un statut semi-étatique ; d'où le nom de " Ecoles de l'amitié nigéro-turque ". Dans ce cas, l'Etat nigérien se partagerait les dividendes avec la partie turque. Ce qui laisse supposer que le gouvernement fait payer l'école à des élèves nigé- riens. Si ce n'est pas le cas, l'incursion de Daouda Mamadou Marthe ne viserait rien d'autre que de réclamer sa part dans le partage du gâteau. L'affaire des anciens établissements Bédir est si trouble que beaucoup de parents d'élèves ont fait partir leurs enfants ailleurs et le mouvement va probablement s'accentuer cette année. Car, des questions demeurent : si les anciens établissements Bédir sont retombés dans l'escarcelle de l'Etat turc, quel est le sort de Mariama El hadj Ibrahim et consorts ? Quel est leur rapport avec ces établissements ? Si Daouda Mamadou Marthe a pu imposer l'Etat dans cette affaire, c'est qu'il a décelé une grosse arnaque. Son mérite aurait-il été effectivement d'avoir fait foirer cette arnaque ?
- Détails
- Catégorie : Education
Rattaché à la direction de la Jeunesse et de l’Education Permanente du Ministère de la Jeunesse et des Sports, le Centre de Promotion des Jeunes de Talladjé, créé en 2001, a pour vocation de contribuer à la promotion et l’application de la politique nationale de la jeunesse et à l’insertion socioprofessionnelle et culturelle des jeunes à travers les différentes activités que mène le personnel qui l’anime. Il regorge, à l’heure actuelle, en son sein d’environ 518 jeunes apprenants et apprenantes de la 1ère à la 3ème année, tous domaines confondus et 27 formateurs.
Ce Centre accueil des jeunes filles et garçons de 14 à 35 ans, la tranche d’âge fixée par la politique nationale de la jeunesse. En effet, la plupart des apprenants et apprenantes inscrits au niveau du Centre n’ont pas fréquenté les bancs de l’école. Ce cadre dispose de plusieurs cellules qui sont la formation de promotion féminine communément appelé ‘’foyer féminin’’, à ce niveau les formations dispensées sont essentiellement basées sur la couture, la broderie à la machine et manuelle, le tricotage à la machine et manuel, la teinture, la puériculture, l’économie et le volet éducation religieuse. Une cellule qui s’occupe uniquement des jeunes garçons qui suivent la formation sur la broderie (ils sont au nombre de 10). Une autre cellule qui s’occupe de la formation en informatique, le point information jeunesse mais aussi la plateforme d’orientation professionnelle. Il y a aussi la composante transformation agroalimentaire, avec l’acquisition d’une salle bien équipée pour la transformation mise à la disposition du centre par un des partenaires à la sollicitation des responsables, qui permet aux apprenantes de mettre leur théorie en pratique. « Nous faisons aussi des activités socioéducatives et la sensibilisation de masse », explique le directeur du Centre, M. Chitou Mahamane Moussa. Ce centre se donne aussi pour tâche la récupération des jeunes ayant abandonné ou exclus du système éducatif (école de seconde chance) afin de permettre à ces derniers de poursuivre leurs études.
- Détails
- Catégorie : Education
Jamais dans l’histoire de notre pays, l’université Abdou Moumouni de Niamey n’a été autant confrontée à des difficultés que ces cinq dernières années. Des difficultés liées, apparemment, à une mauvaise gestion et à la préservation d’intérêts mesquins. Plongée dans une gouvernance académique chaotique à cycle infernal et méphistophélique, l’université de Niamey peine toujours à se relever. Car, elle se trouve aujourd’hui dans un gouffre financier qui annihile toutes perspectives. Cette institution, qui, par le passé, faisait la fierté de tout un peuple, est aujourd’hui en lambeaux. Une situation inexplicable du fait de l’irresponsabilité des autorités académiques et des acteurs qui l’animent. La gloutonnerie a pris le pas sur l’académie et l’asociabilité divise le corps enseignant. Une situation qui donne du fil à retordre aux étudiants qui vivent, depuis quelque temps, des années académiques interminables. Dans cette situation, seuls les étudiants sont les grands perdants. Eux, qui sont toujours dans l’expectative d’une résolution définitive de la crise. Ils observent d’ailleurs, impuissant, leur avenir en train de s’assombrir.
15 septembre 2019
Source : Le Courrier
- Détails
- Catégorie : Education
Acheminement des fournitures scolaires : Plusieurs camions quittent Niamey à destination des régions
Pour assurer une bonne année scolaire 2023-2024, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Partie (CNSP) continue, malgré les sanctions injustes de la CEDEAO et de l’UEMOA, de mettre à la disposition des élèves des fournitures scolaires à travers le pays. Ainsi, après l’envoi de fournitures en début d’année, le gouvernement décide d’envoyer d’autres lots complémentaires dans les différentes régions du pays, et cela dans le but de compléter la dotation des établissements scolaires et des élèves en moyens adéquats de travail et d’études.
C’est dans ce cadre que la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif a donné, hier matin au niveau du magasin de Gamkalley, le coup d’envoi des opérations d’’acheminement des fournitures scolaires dans les régions. À cette occasion, la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales a souligné les efforts fournis par le Président du Conseil National de la Sauvegarde pour la Patrie, Chef de l’État et de l’engagement du Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances pour la bonne marche de l’année académique. « Nous sommes ici pour le lancement des fournitures scolaires qui ont été commandées dans un pays voisin frère et mises à la disposition des élèves », a-t-elle dit.
Par ailleurs, Dr Elisabeth Shérif a salué le dévouement et la compétence des cadres dudit ministère sans lesquels cette opération n’aurait pas pu se tenir aujourd’hui. « À l’endroit des élèves et des enseignants, nous réitérons nos vœux de réussite et nous les encourageons à vraiment utiliser ces fournitures scolaires de manière rationnelle», a-t-elle conseillé. La Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales a enfin remercié le garage administratif pour sa contribution logistique à l’acheminement des fournitures scolaires dans les régions les plus éloignées notamment Agadez et Diffa.
Yacine Hassane (ONEP)
- Détails
- Catégorie : Education
Samedi 29 octobre 2022, le Centre de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey a accueilli en grande pompe la cérémonie de présentation de African Development University (ADU). Tenue en marge de la première édition de la Conférence Internationale sur l’Education Supérieure organisée par l’université, la cérémonie est couplée à la graduation des Young Leaders (étudiants de l’université) et au 5ème anniversaire de la création du campus.
La rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs hautes personnalités au premier rang desquels le Président de la République, Chef de l'Etat M. Mohamed Bazoum, le Premier ministre M. Ouhoumoudou Mahamadou, le Premier Vice-Président de l’Assemblée Nationale, M. Kalla Ankouraou, le Haut Représentant du Président de la République, M. Foumakoye Gado, la 27ème Gouverneure du Canada et Chancelière de ADU Mme Michaelle Jean, le Président de l’Université Ashesi du Ghana Dr Patrick Awuah, pour ne citer que ceux-là.
M. Kader Kaneye, Président et fondateur de ADU a, à l’entame de son discours fait une présentation générale de son université. Il a ensuite réaffirmé sa fierté et son honneur de fêter cette graduation, mais surtout de faire de cette cérémonie une occasion de magnifier les Young Leaders. Aussi Il a profité pour remercier tous les pionniers de l'université qui, « partis de presque rien, ont pu concevoir l’offre de formation ainsi que le dispositif administratif dont ADU hérite aujourd’hui ».
« You are now on the frontlines of a change. I am eager to see you show us the great impact you’ll have on your community, your country and a continent around you. (Vous êtes dorénavant en première ligne d'un changement. J'ai hâte de voir le grand impact que vous aurez sur votre communauté, votre pays mais aussi sur tout le continent) » s’est exclamé le Président de la République M. Mohamed Bazoum à l’endroit du fondateur de cette université.
D’autres allocutions ont également marqués cette cérémonie de graduation des Young Leaders. Ainsi, pour l’honorable Michaelle Jean, chancelière de l’Université ADU par ailleurs 27ème Gouverneure Générale du Canada et ancienne Secrétaire Générale de l’OIF, « Les cursus créer par cette jeune université sont et seront toujours pensés et ciblés sur la base des compétences et des capacités essentielles à mettre au service de cette renaissance économique, agricole, sociale, technologique […], c’est tout cela qui m’a convaincu et qui m’a fait répondre ‘’oui’’ à l’invitation que je devienne la chancelière de cette toute jeune université » a-t-elle indiqué.
Quant à la Représentante de la Fondation MASTERCARD Dr Diane Kouame « Les réalisations de cette cohorte de diplômés sont le reflet non seulement de votre propre diligence mais aussi de vos années d’investissement sans faille. Ce jour marque ainsi la consécration de votre travail » a-t-elle indiqué à l’endroit des nouveaux diplômés.
La cérémonie a servie aussi de cadre de décoration de la Chancelière de ADU l’Honorable Michaelle Jean et du Président de l’université Ashesi du Ghana le Professeur Patrick Awuah, par le Président de la République du Niger. « Ces deux personnalités ont eu le mérite de s’engager aux côtés de ADU et par conséquent pour le Niger en vue de la promotion de notre système éducatif » a déclaré M. Mohamed Bazoum. Ainsi, ils ont été respectivement élevés à la Dignité d’Officier et Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques du Niger.
Par ailleurs, Ils sont une centaine d'étudiants issus de 4 promotions (Obama Cohort, Kagame Cohort, Mandela Cohort et la Wangari Cohort) qui se sont vus décerner leurs diplômes. Un rendez-vous solennel et émouvant pour ces diplômés qui ont été appelés un à un sur le podium pour recevoir leurs précieux diplôme de fin de cycle.
A cela s’y ajoutent une récompense spéciale à un membre de chaque cohorte ayant démontré un leadership hors du commun, qui inspire l’excellence dans chacune de ces actions entreprise et ou qui pousse toujours vers l’innovation pour impacter la communauté. Il s’agit de la récompense « Leadership - Excellence - Innovation Award »
Enfin, cette cérémonie de graduation a rimé avec prestige et exception. Le programme a par ailleurs été ponctué de nombreuses animations culturelles.
I.C
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
- Détails
- Catégorie : Education
Généralement, lorsque dans une localité, les populations bénéficient d’infrastructures sociales – santé ou école – c’est de manière participative et solidaire qu’elles accompagnent le projet, facilitant l’acquisition de terrains pouvant servir à la mise en place des infrastructures d’accueil. Mais, comment peut-on comprendre qu’un élu du peuple ne puisse pas s’inscrire dans une telle démarche même après le lobbying de personnalités de la localité ? Demain, quand le mandat à lui confié par les populations sera remis en jeu, pourra-t-il retourner vers les mêmes populations pour leur demander de lui renouveler leur confiance ? C’est pourtant, selon des sources crédibles, ce qui est en train de se passer à Kantché où un député national fait de la résistance pour ne pas faciliter un tel projet à haute valeur sociale.
De quoi s’agit-il ?
Le projet de construction du collège franco-arabe de Kantché, dans la région de Zinder, est en souffrance, et en cause le refus catégorique du député de ladite localité qui ne veut pas échanger son terrain plus proche du site ciblé pour abriter l’école contre un autre qu’on lui propose en remplacement. Il ne voulut rien entendre de l’arrangement à lui proposé, refusant, tout représentant qu’il est des populations, l’opération, non pas pour donner son terrain, mais pour le changer contre un autre qu’on lui a proposé. Le Chef de canton et d’autres leaders se seraient investis pour l’amener à accepter la proposition qui lui a été faite mais n’y fit : il est resté scotché à sa position, opposant un niet catégorique.
Douter du patriotisme du député
Ce député, peut-il moralement supporter de compromettre la construction du collège francoarabe des enfants de sa localité ? Peut-il convaincre qu’il ait décidé de requérir les suffrages des populations pour prendre en main leurs préoccupations, et surtout pour aider, chaque fois qu’il le put, à régler certains de leurs problèmes, et quand la solution se trouve ailleurs, de se battre jusqu’à ce qu’il trouve le moyen de répondre à leurs attentes ? Comment comprendre donc, alors que la solution est entre ses mains – un terrain qui lui appartient et qu’on lui demande d’échanger non de donner gracieusement pour le projet – il ne peut faciliter l’acquisition du terrain pour que le chantier démarre ? Seul son terrain, quand la route ne peut permettre une extension sur une certaine direction, peut permettre d’avoir l’espace nécessaire sans gêner la route.
Aujourd’hui à Kantché tout le monde doute de l’engagement politique du député. Mais comme dirait l’autre, la population l’attend au tournant...
Alpha
- Détails
- Catégorie : Education
Une autre affaire, parmi tant d'autres, c'est l'affaire des établissements Bédir dont l'épilogue politico-politicien entre Mariama El Hadj Ibrahim et ses adversaires de l'ombre n'a pas encore permis d'éclairer la lanterne sur le sort véritable de ce complexe scolaire. A qui appartiennent les établissement Bédir ? Appartiennent-ils aux trois associés à qui, le 20 août 2016, RESUL EKREM Bilgen, l'associé unique de la société, a décidé au cours l'AG tenue la même date, de céder ses parts ? Ou bien, sont-ils la propriété de l'Etat ? Auquel cas, aucun parent ne doit verser un franc à titre de frais d'inscription et de scolarité. Mystère et boule de neige ! On remarque toutefois qu'après la révélation du scandale et le bras de fer qui a opposé Mariama El Hadj Ibrahim et ses adversaires de l'ombre, le complexe scolaire a changé de nom et est devenu " Ecoles de l'amitié nigéro-turque ". Une mutation qui ajoute au trouble d'autant que s'il s'agissait d'une entreprise privée, détenue à parts presque égales par Mme Salim Nasser, Mme Dominique Billa Marie et Mariama El Hadj Ibrahim, l'Etat nigérien ne peut s'autoriser une telle intrusion au point d'imposer une nouvelle appellation. Alors, à qui appartiennent véritablement les établissements Bédir devenus les Ecoles de l'amitié nigéro-turque ? Un bien de l'Etat nigérien exploité à des fins commerciales par les tenants du pouvoir ? Daouda Mamadou Marthe, ministre de l'Enseignement primaire, sait manifestement de quoi ça retourne puisqu'il avait même décidé de l'abattement des frais de scolarité et d'une augmentation substantielle de la rémunération des enseignants. Voici, à toutes fins utiles, ce que Mariama El Hadj Ibrahim, précédemment ministre de l'Enseignement primaire et aujourd'hui tapie à l'Assemblée nationale, écrivait au Courrier en guise de droit de réponse : " ... le 19 Juillet, les responsables des établissements BEDIR ont été mis en demeure, par leur autorité de tutelle, de céder leur établissement à l'Etat du Niger ou de le vendre à un opérateur privé, sous astreinte d'un délai de 24 heures, laissant planer la menace de leur expulsion dans les 48 heures. [...] Avant, même la notification de cette décision au groupe Bédir, un opérateur économique en a été informé et aborda les responsables de Bédir, juste à leur sortie du cabinet ministériel, pour connaître le coût de cet établissement. [...]
- Détails
- Catégorie : Education
Les 22 et 23 mars 2018, le Syndicat National des Enseignants du Niger (SNEN) était en Assemblée Générale Annuelle (AGA). A l'issue de ses deux jours de travaux, le plus ancien et le plus expérimenté syndicat du secteur de l'éducation a formulé plusieurs recommandations et résolutions.
Dans son discours prononcé à la clôture des travaux, le Secrétaire Général du SNEN, Issoufou Arzika Nanaïje après avoir salué la qualité des conclusions auxquelles les délégués sont parvenus n'a pas manqué de rappeler à ces derniers leurs devoirs, notamment celui de veiller à l'exécution à la lettre des recommandations et résolutions formulées, que chacun soit placé en face de ses responsabilités. Aussi, a-t-il insisté sur l'impérieuse nécessité de mettre les élèves et les enseignants des régions confrontées aux problèmes sécuritaires dans les conditions idoines pour travailler.
A l'issue de leurs assises tenues au Centre Culturel Oumarou Ganda (CCOG) à Niamey, les délégués réunis à l'AGA ont formulé d'importantes recommandations et résolutions. Les recommandations, au nombre de deux (2), concernent la sortie des avancements aux choix 2016 et 2017 et la formation syndicale. Les résolutions, au nombre de six (6) tournent autour du redéploiement, au payement des incidences financières et rappels sur salaires, l'ouverture du recrutement sans concours des enseignants à la Fonction Publique, les élections professionnelles, l'insécurité dans certaines localités du pays et la tenue du prochain congrès du SNEN (le 40ème congrès statutaire).
- Détails
- Catégorie : Education
Les épreuves physiques et sportives du Baccalauréat session 2019 ont débuté hier mardi 14 mai sur l’ensemble du territoire national. Au niveau d’Agadez ville, ils sont au total 1.550 candidats à affronter cette première phase des examens du Baccalauréat. C’est le Secrétaire général de la région d’Agadez, M. Attaher Elhadji Adam, qui a procédé au lancement officiel de ces épreuves.
Les candidats sont repartis en six (6) groupes. Pour la première journée il y a un effectif de 243 candidats dans les différents ateliers tels que : le lancer de poids ; la vitesse ; le saut en longueur ; le saut en hauteur et la gymnastique.
Peu après le lancement de ces épreuves au stade Sidi Mohamed d’Agadez, le Secrétaire général de la région, M. Attaher Elhadji Adam a souligné que l’Etat a mis les moyens conséquents pour la réussite de ces examens. « Je suis heureux de constater que les épreuves se déroulent normalement. Les encadreurs et les élèves sont tous présents» s’est-il réjoui. A Agadez précise-t-il, des dispositions ont été prises sur le plan organisationnel, sécuritaire et sanitaire.
Le Secrétaire général de la région d’Agadez s’est également réjoui de constater l’intérêt que les candidats portent à cette première partie des examens du Baccalauréat et la détermination des membres des Jurys pour que tout se déroule convenablement mais aussi de la bonne organisation. M. Attaher Elhadji Adam a mis cette occasion à profit pour prodiguer de sages conseils aux candidats, les encourager et leur souhaiter bonne chance pour ces premières épreuves.
Aïchatou Hamma Wakasso ONEP/Agadez
15 mai 2019
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Image d'illustration Une fois de plus les étudiants de l’université d’Agadez sont en colère. Hier très tôt, ils ont barricadé les principales artères de la ville, celle passant devant l’Ecoles des Mines de l’Aïr (EMAÏR) qui abrite l’université, le grand boulevard KAOCEN et la voie qui mène au gouvernorat. Ils réclament de meilleures conditions d’hébergement. Les étudiants disent cohabiter à quinze par chambre, une situation qui perdure depuis la création de cette université qui loge dans l’enceinte de l’EMAÏR.
Des rues barricadées par les étudiants
Hier, des nombreux usagers qui voulaient se rendre à leur lieu de service ont été bloqués par une horde d’étudiants en colère qui ont barricadé les principaux axes de la ville d’Agadez. Les étudiants sont sortis tôt, pour réclamer de meilleures conditions de vie. Alhou Inabiga HAROUNA, Secrétaire Général de l’Union des Etudiants Nigériens à l’Université d’Agadez donne les motivations de leur manifestation : ‘’ Comme vous le voyez, nous avons décidé de barricader les principaux axes de la ville ce matin. C’est pour faire savoir notre mécontentement. Et, nous prenons l’opinion nationale et internationale à témoin sur les conditions de vie que traversent les étudiants à l’université d’Agadez. Nous ne sommes pas dans des bonnes conditions de vie et de travail. Si vous vous rappelez, nous avons boycotté la rentrée jusqu'à deux semaines. Puis nous sommes partis en mouvement et par rapport à cela, les autorités nous ont appelés, et ils ont fait des promesses et ont pris des engagements. L’un des grands engagements qu’ils ont pris est relatif aux conditions d’hébergement. On a eu confiance en leurs paroles, mais jusqu'à ce jour, rien n’a été fait pour soulager les souffrances des étudiants. Aujourd’hui c’est pour cette raison que nous sommes sortis pour montrer notre colère. Nous réclamons un hébergement bien approprié pour nos camarades, parce qu’actuellement là où nous sommes, on est trop encombré. Dans chambres qui sont censées contenir quatre étudiants, on se retrouve à quinze. Vraiment c’est lamentable. On a compris que l’étudiant de l’université d’Agadez, c’est cette personne-là qui est sur un fleuve et qui meurt de soif. C’est incompréhensible, on ne mérite pas ce traitement-là. Je pense que les autorités qui ont fait des promesses, et doivent assumer leurs responsabilités. Ils doivent tenir leur parole. S’ils avaient tenu leurs promesses, on n’allait pas sortir pour bloquer la circulation. Trop, c’est trop. On a compris que c’est des jeux des politiques. La seule alternative pour nous, c’est la lutte. Et, nous sommes bien déterminés à lutter jusqu'à la satisfaction de nos revendications’’.
- Détails
- Catégorie : Education
Après les établissements du second cycle le 15 Septembre dernier, c’est au tour des établissements du préscolaire, primaire et collège d’enseignement général d’effectuer ce lundi 2 Octobre leur rentrée scolaire pour l’année 2017-2018. A Agadez, hier, lundi matin, élèves et enseignants ont repris le chemin de l’école. Les autorités régionales qu’accompagnent les responsables de l’éducation, les représentants des syndicats, de la société civile et du bureau des parents d’élèves ont sillonnés plusieurs établissements publics et privés pour constater le déroulement de cette rentrée.
Une rentrée bien préparée, selon les autorités
C’est le terme utilisé par le Secrétaire Général de la région d’Agadez qui a procédé au lancement de ladite rentrée. Après avoir sillonné plusieurs établissements, M. Adam ATTAHIR s’est confié aux médias : ‘’ C’est une rentrée pour les niveaux préscolaire, primaire et collège d’enseignement général. Nous avons fait le tour et on a constaté, de nous-même, l’effectivité de cette rentrée. Tout se déroule normalement. On peut d’ores et déjà se réjouir du fait que l’Etat a pris des dispositions en amont pour mettre les fournitures en quantité et en qualité à la disposition des élèves, des enseignants et de tous les encadreurs. C’est véritablement un motif de satisfaction pour nous. C’est une rentrée effective et bien préparée’’.
- Détails
- Catégorie : Education
Une semaine après la rentrée scolaire 2017-2018, c’est la fin de la polémique qui entoure les fournitures scolaires au niveau des écoles primaires de la commune d’Agadez et de certains villages rattachés à la commune.
En effet, jusqu'a Mardi 10 Octobre 2017, les fournitures n’étaient pas disponibles au niveau des écoles primaires. Les élèves partaient à l’école et reviennent les mains vides. Du coup, les enseignants et les parents d’élèves ont commencent à polémiquer sur la disponibilité de ces fournitures, en dépit des assurances des autorités communales et de la Direction régionale de l’Enseignement primaire.
La mairie apporte son appui
Les fournitures scolaires pour la rentrée scolaire 2017-2018 stockés dans les classes l’école médersa Aéroport ont accusé un retard dans leur acheminement dans les différentes écoles de la commune urbaine d’Agadez et de sa périphérie. Cela s’explique par le manque des moyens roulants, notamment des camions au niveau de l’inspection communal primaire. Le mardi 10 Octobre, pour résoudre ce problème, la mairie à apporter son appui à l’inspection. Cet appui est composé deux camions et un véhicule 4×4. L’opération s’est déroulée sous la supervision et la vigilance de l’inspecteur de l’enseignement primaire Agadez commune Nouhou Baba TOURE qui confie au journal « La Nation » : ‘’Comme vous le voyez, ce sont les fournitures que l’Etat a mis à la disposition de la Région d’Agadez et qui sont là stockés dans les classes de cette école Medersa Aéroport. Ces fournitures ont été réceptionnées, la semaine passée, avec le Secrétaire Général du gouvernorat et les autorités académiques. Là nous sommes en train de faire transporter ces fournitures dans les écoles. La Mairie nous a aidés en mettant à notre disposition deux gros camions et un véhicule 4×4. On a fait trois axes de distribution de ces fournitures-là. On a scindé la ville en trois zones l’EST ; l’OUEST et la périphérie. Les deux gros camions vont servir la zone EST et OUEST et le véhicule 4×4 va faire la périphérie. Vous voyez que nous suivons de près cette distribution pour être sûre que tout se déroule normalement’’.
- Détails
- Catégorie : Education
Dans la région d'Agadez, le redéploiement des enseignants dans le secteur de l'éducation primaire est confronté à un sérieux problème. Une mauvaise répartition géographique des enseignants est constatée. Le milieu rural est dépourvu d’enseignants, alors qu’on remarque une forte concentration des enseignants dans le milieu urbain.
Des difficultés de tous genres
Au niveau de la direction régionale de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues nationales et de l’Education civique d’Agadez, des difficultés de tous genres sont enregistrés. M. Sani KANE DREP Agadez s’exprime sur la question de redéploiement : ‘’ Merci de nous permettre d’éclairer l’opinion sur cette question de redéploiement des enseignants au niveau de la région d’Agadez. Effectivement, on a fait un redéploiement, mais les difficultés rencontrées sont de tous genres. On a affecté des enseignants, maintenant c’est tout un problème. Certains pensent qu’on a fait cela de manière exprès. Mais, je vous assure que c’est faux’’.
Poursuivant ses explications, le Directeur régionale de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues nationales et de l’Education civique d’Agadez ajoute : ‘’ La nécessité de redéploiement s’impose. Nous avons des enseignants qui sont en surnombre dans les grands centres alors qu’au niveau des villages, les écoles sont là sans enseignants. Vous voyez, combien c’est important dans la mesure où chaque enfant a droit à l’éducation. En tant qu’enseignant, quand tu signes un contrat, il n’est pas dit qu’il faut que je reste à tel endroit. Le redéploiement s’impose dans la mesure où les centres urbains sont saturés. On a même organisé un atelier pour parler de cette question et trouver une feuille de route, qui va nous faciliter cette tache de redéploiement. Nous avons reçu une liste de plus de 57 enseignants dans laquelle, plus de 90% sont des femmes de Niamey, dont les maris se trouvent à Niamey. Qui est ce qui a fait ça là ? C’est la liste de Niamey que le ministre a utilisé pour que ces enseignants soient envoyés au niveau des régions pas seulement ici à Agadez .Ces enseignantes-là dont les maris sont à Niamey se retrouvent un peu partout dans l’intérieur du pays. Nous, à notre niveau, nous avons pensé au lieu d’envoyer cette liste que nous avons à Niamey pour qu’on puisse les affectés dans les autres régions hors Agadez, on a préféré faire le redéploiement par rapport aux besoins des différentes inspections comme Ingal, Aderbissanet, Tabelot et Iferouāne. Imaginez si nous envoyons la liste des enseignants au niveau du ministère, je suis sûr que ces enseignants seront affectés que ce soit des mariés ou pas dans les autres régions.’’
- Détails
- Catégorie : Education
Les préparatifs de la rentrée scolaire 2017-2018 pour les établissements du primaire vont bon train à Agadez. Bien avant la date indiquée pour la rentrée, une commission d’affectation s’est réunie au début du mois d’Aout pour étudier les différents dossiers. Aussi, la région a reçu les fournitures scolaires pour bien démarrer l’année.
La région d’Agadez prête pour une bonne rentrée
A la direction régionale de l’enseignement primaire d’Agadez, on est en train de mettre les bouchés doubles pour permettre une rentrée effective le 02 Octobre 2O17, M. Sani KANE DREP Agadez confie au journal la NATION ‘’ Quand on dit rentrée scolaire à partir du 02 Octobre, c'est-à-dire qu’il y’a eu des préparatifs bien avant la date indiquée, au début du mois d’Aout y’a eu une commission d’affectation qui s’est réunie et a travers cette commission on a étudier des dossiers, et les dossiers qui ont été favorables pour l’affectation ont été retenus et les autres ont été rejetés’’ dit-il avant de préciser ‘’ Ce qui a fait, qu’il y’a eu une première vague d’affectation pour les dossiers retenus, présentement nous sommes sur la deuxième vague, les maris, les femmes qui ont étés affectées et que nous sommes là-dessus. Depuis le lundi nous avons reçu l’affectation nationale qui est venue de Niamey. Là aussi, nous sommes là-dessus pour voir comment gérer tous ces enseignants-là’’.
- Détails
- Catégorie : Education
L’école nigérienne est malade, très malade. Un autre cuisant échec du Président Issoufou Mahamadou qui n’a pas, hélas, renvoyé l’ascenseur – on dit que ce n’est pas son fort – à l’école qui lui a permis, tous frais payés, de Dandadji, son village natal, en France, d’être bien formé. Les résultats du brevet d’études du second cycle (Bepc) de cette année, celui qui sanctionne la fin des 10 ans de son règne, sont des plus catastrophiques : 20,50% !
Entendons-nous bien. N’en déplaise à ceux qui essaient d’en faire autre chose à travers des prix et célébrations divers, Issoufou Mahamadou est un cuisant échec pour le Niger et sur tous les plans. Le secteur éducatif, plus que tout autre, a pâti de sa politique antisociale.
20,50% ! C’est une catastrophe nationale qui traduit certainement la nature de la gouvernance qui a prévalu durant une décennie entière, mais que l’on ne saurait mettre sur le compte du seul Issoufou. Car, s’il est indiscutable que le bonhomme a lamentablement échoué, particulièrement par rapport à l’école à laquelle il a fait les plus belles promesses, il ne peut toutefois être tenu pour l’unique responsable des travers de notre système éducatif essentiellement plombé par la corruption, à tous les niveaux, et une absence de vision politique. L’échec d’Issoufou ne saurait suffire à expliquer l’état critique de la déliquescence de l’école publique nigérienne. Il faut sans aucun doute avoir une lecture globale de la situation de l’école nigérienne et reconnaître que le problème est d’abord structurel, pas conjoncturel.
Le problème de l’école publique en particulier, c’est la corruption. Une corruption des élites politiques, des encadreurs pédagogiques, des enseignants, des parents d’élèves, des syndicats d’enseignants, etc. Tout, absolument tout, est lié à la corruption. C’est ce mal, disons ce fléau qui conduit des responsables politiques à accepter de quelques bailleurs de fonds empoisonnés n’importe quoi dans le système éducatif. L’argent de celui qui prétend aider ne nous sert plus à concrétiser notre vision de l’école nigérienne, mais plutôt à étouffer celle-ci en y greffant des choses qui jurent d’avec notre culture et notre conception de ce que doit être l’école nigérienne. Ailleurs, dans les pays qui savent ce qu’ils veulent et comment l’obtenir, une telle prétention n’est pas admise.
C’est également la corruption qui conduit des encadreurs pédagogiques, enseignants, syndicats d’enseignants, parents d’élèves à se taire face aux aberrations et aux travers d’hommes corrompus. Pire, parce qu’elle n’a fait que prospérer, la corruption a conduit plus d’un, auparavant clean et éloigné des pratiques corruptives, à s’en accommoder, parfois pour ne pas dire souvent, pour défendre un droit, un acquis.
C’est la corruption qui explique des directeurs d’établissements publics se permettent de recruter, pour leur propre compte, des centaines d’élèves, rendant les effectifs pléthoriques et par conséquent les enseignements hypothétiques. Allez vérifier ce qui se passe dans les lycées et complexes d’enseignement général, vous serez horrifiés par les pratiques des responsables d’écoles.
C’est la corruption qui explique que des établissements privés ne répondent à aucun critère défini pour leur permettre d’exercer mais ils existent et constituent souvent des lieux de délivrance de faux diplômes.
C’est la corruption qui explique que même lorsque des personnes sont dénoncées pour détenir de faux diplômes, elles ne subissent aucune sanction, encore moins de poursuite judiciaire. Il y en a plein et à de hautes fonctions de l’Etat.
C’est la corruption, c’est la corruption, c’est la corruption….
Si cela ne date pas d’aujourd’hui, la situation a toutefois empiré ces dernières années. Pour l’essentiel, tous les gouvernements qui se sont succédé depuis quelques décennies n’ont pas pris à bras-le-corps ce problème. Les politiques ont préféré des solutions ponctuelles, conjoncturelles, à un problème récurrent, c’est-à-dire structurel. Chacun, à la station de ministre ou de chef d’Etat, a préféré se simplifier le problème en le réduisant à sa plus simple expression pour se donner bonne conscience. Au fond, chacun sait qu’il n’a fait qu’apporter une touche de peinture et que cela ne changera pas durablement la problématique. Une fuite de responsabilité partagée et perpétuelle à laquelle les politiques ne semblent pas pressés de trouver une solution appropriée.
D’ailleurs, outre la corruption par le biais de l’argent, celle qui prévaut de par des arrangements politiciens, est tout aussi dangereuse que la première. Des enseignants qui sont hors de portée de toute sanction de leurs supérieurs hiérarchiques (directeurs, conseillers pédagogiques, inspecteurs, etc.), qui se font affecter là où ils veulent et quand ils veulent ; des enseignants qui désertent leurs classes de l’établissement public où ils officient pour aller faire des cours de vacation dans des établissements privés ; des enseignants qui vendent des sujets d’examen, l’école nigérienne regorge de tous ces travestis et bien d’autres encore.
Le problème, on le sait, est très complexe et tous les acteurs, sans exception, y ont une part de responsabilité. Les politiques, bien entendu, mais aussi les parents d’élèves, les enseignants, les syndicats d’enseignants, les élèves et étudiants, etc., ont, chacun en ce qui le concerne, une responsabilité certaine dans la situation de déliquescence de l’école publique nigérienne. Cependant, et ce n’est pas, loin s’en faut, une manière de simplifier le problème mais d’en toucher le coeur, la clé est sans aucun doute politique.
Avant la démocratie multipartiste, l’école nigérienne ne connaissait pas tant de maux que l’on égrène sans fin et dont tout le monde semble se plaindre mais face auxquels on peine à trouver une solution appropriée. Une solution qui redonnerait à l’école publique ses lettres de noblesse. La situation est claire : tout le monde s’accorde sur les maux et tout le monde s’accorde également sur l’impératif d’y trouver une solution urgente et vigoureuse. Il reste à s’entendre sur le plus difficile, c’est-à-dire, d’une part, un diagnostic sans complaisance qui placerait chaque acteur face à ses travers, ses fautes et ses démissions ; d’autre part, un package de solutions adaptées à chaque cas. Evidemment, il ne s’agit pas, ici, de l’étape la plus difficile. Au contraire, c’est un jeu d’enfant d’échanger et de s’entendre sur les responsabilités des uns et des autres. En revanche, l’application des mesures arrêtées est toujours un défi immense à relever. Ce n’est pas une raison de ne pas essayer puisqu’il y va de l’avenir de tout un peuple. Un débat national sur l’école nigérienne, dépourvu des fioritures des débats stériles, s’impose. Et plus tôt ça se tiendra, plus tôt le redressement sera possible. Ne l’oublions pas : la volonté politique est la clé de voûte de la résolution du problème.
BONKANO.
- Détails
- Catégorie : Education
Les enseignants constituent la ressource la plus significative et la plus précieuse des établissements scolaires. Ils sont également les acteurs essentiels du changement, c’est-à-dire du développement économique et social dans tous les pays à travers le monde. La politique éducative du Niger des années 1960 à 1980, était appréciable du fait de la qualité de l’enseignement, des infrastructures, mais surtout des conditions salariales qui permettaient de subvenir à tous les besoins importants, de tous ordres, de la vie. De nombreux jeunes rêvaient d’être enseignants car ces derniers étaient bien considérés et respectés dans la communauté.
La récession économique des décennies 1980 et1990, avec la mise en œuvre des programmes d’ajustement structurel, imposés par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, ont contraint notre pays à recruter des enseignants sans formation initiale, désignés selon des vocables différents (enseignants volontaires, enseignants communautaires, enseignants contractuels etc.). Désormais, on distingue au sein de la profession enseignante deux statuts professionnels principaux : le statut d’enseignant titulaire, fonctionnaire de l’État, et celui d’enseignant non-titulaire ou enseignant contractuel, recruté sous contrat par le ministère ou ses autorités décentralisées. Les enseignants contractuels représentent plus des trois quarts des effectifs globaux du corps enseignant et ont une rémunération nettement plus faible, pour le même travail effectué que les enseignants dits titulaires. Cependant il faut aussi noter qu’en termes de compétences, les enseignants contractuels sont généralement moins qualifiés que leurs collègues titulaires. Cependant, la différence criarde de revenu, a des effets pervers comme l’augmentation des taux d’absentéisme chez les enseignants contractuels et le recours à d’autres activités professionnelles pour compléter les revenus et même le départ définitif de la profession, vers un autre emploi mieux rémunéré et l’abandon de la craie. De ce fait, l’enseignement devient un pis-aller pour beaucoup de jeunes diplômés, une solution de remplacement, en attendant un lendemain meilleur, c’est à dire d’obtenir un autre travail qui rapportera plus de gains et d’avantages financiers.
Aussi, le fait de recruter « n’importe quel diplômé » pour occuper, en classe, la place d’un enseignant formé, dévalorise le statut social de de l’enseignant qui n’apparaît plus du tout comme un « professionnel ». La rémunération salariale insuffisante pour faire face aux coûts de la vie, la dégradation ou précarisation de la profession enseignante et l’impunité face aux agressions expliquent la vulnérabilité et l’augmentation des violences perpétrées par des élèves et des parents d’élèves sur des enseignants dans les établissements.
D’ailleurs, bon nombre d’enseignants dénoncent la démission des parents, qui ne viennent souvent à l’école que pour « solutionner » les cas de redoublement et/ou d’exclusion. Le manque d’autorité de certains parents sur leurs enfants, le laxisme ou l’absence de suivi du travail scolaire par beaucoup d’autres, expliquent les comportements déviants de nombreux élèves. Peu de parents s’investissent entièrement dans l’éducation de leurs enfants en leurs transmettant des valeurs telles que l’honnêteté, le respect des autres, le goût de l’effort, etc.
Le Conseil National de l’Education et ses démembrements territoriaux, ne se réunissent plus depuis bien longtemps, même si le décret qui les a institué n’est pas abrogé et l’Association des Parents d’Elèves (APE) ne joue plus efficacement son rôle d’accompagnement scolaire en vue « d’instaurer et d’entretenir une atmosphère de compréhension mutuelle entre maîtres, élèves, parents et autorités et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de travail à l’école » ( voir l’arrêté n° 146/MI/MDI/DAPJ du 12 septembre 1989, du ministère de l’Intérieur portant création des APE).
Il est aujourd’hui évident que la redynamisation et la responsabilisation de ces structures serait d’un apport considérable pour des réflexions consensuelles pour mettre en commun les efforts et résoudre ensemble les problèmes posés par ce vaste chantier qu’est l’école. L’existence des organes de consultation/concertation permet aux acteurs sociaux (communauté, parents d’élèves, syndicats, associations, ONG, promoteurs d’écoles, etc.) de donner leur avis et de formuler des recommandations sur toutes les questions d’intérêt national intéressant l’éducation et de régler plus facilement les conflits entre les partenaires du système éducatif.
Pour plus de professionnalisation de l’enseignement, tous les enseignants recrutés sans formation pédagogique initiale doivent être instruits en Législation scolaire, Morale professionnelle et Déontologie en vue de connaitre les règles du métier et de l’environnement scolaire. La connaissance des textes législatifs et réglementaires de portée générale et des textes fondamentaux qui régissent le métier des enseignants est nécessaire pour amener les enseignants à manifester quotidiennement une conscience morale et professionnelle envers les élèves, les collègues et l’ensemble de la communauté.
Les violences envers les enseignants peuvent être physiques comme des coups et blessures, avec ou sans armes ou le plus souvent verbales, comme les insultes, moqueries ou des mots blessants. Le cas de l’élève de CM2 qui a tué son enseignant à coups de couteau, dans le département de Bouza à Guidan Alami, le 6 mai 2022, reste très isolé et assez particulier.
Les principales raisons évoquées qui seraient à l’origine des violences résultent de mauvaises notes ou appréciations obtenues à l’issue d’évaluations (devoirs, interrogations, examens, etc.) ; des sanctions ou des manières de dire et de faire des enseignants pour rétablir l’ordre au sein de la classe ou de motifs particuliers liés à la vie juvénile, à l’adolescence ou même à la consommation de stupéfiants. Certains élèves sont en réaction par rapport aux règles de discipline de l’établissement, aux humiliations ou « au manque de respect » de certains enseignants à leurs endroits, ou encore de tensions au sein de la famille, de l’entourage, ou d’autres conflits …
L’Etat doit prendre toutes les dispositions idoines pour protéger l’école et les enseignants en adoptant les textes règlementaires qui vont permettre de réprimer tout mauvais comportement à l’école, particulièrement d’élèves fautifs vis-à-vis de leurs enseignants et mieux gérer la discipline. Autant l’enseignant n’a pas le droit de porter la main sur un élève, on ne doit plus accepter que des élèves agressent impunément leurs enseignants. L’Etat doit protéger les enseignants, en sa qualité d’employeur par l’application des dispositions déjà prévues dans le statut de la fonction publique, aux agents victimes de menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations et outrages dans l’exercice de leurs fonctions. La protection fonctionnelle est inscrite dans les deux chapitres suivants :
Le Chapitre IV : Des droits, garanties et obligations communs aux agents de la Fonction Publique :
• Article 17 : L’agent de la Fonction Publique a droit, conformément aux règles fixées par la loi pénale et les lois spéciales à une protection contre les menaces, attaques, outrages, injures ou diffamations dont il peut être l’objet dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions. L’Etat ou son démembrement intéressé est tenu d’assurer cette protection et de réparer, le cas échéant le préjudice qui en est résulté. L’Etat ou son démembrement tenu dans les conditions prévues à l’alinéa précédent est subrogé dans les droits de la victime pour obtenir des auteurs de menaces ou attaques, restitution des sommes versées à son agent. Il dispose en outre, aux mêmes fins, d’une action directe qu’il peut exercer au besoin par voie de constitution de partie civile devant la juridiction pénale.
Et le Chapitre VIII : De la rémunération et des avantages :
• Article 39 : Les agents de la Fonction Publique bénéficient d’une protection sociale en matière de risques professionnels, des prestations familiales, de pensions de retraite et de soins de santé dans les conditions fixées par la loi.
Face à l’intensification des violences envers les enseignants, l’État doit garantir à tous ses agents ou « employés » la jouissance inaliénable des droits inscrits dans le statut général de la fonction publique.
L’école est un bien commun à tous les nigériens pour forger l’Homme de demain, c’est-à-dire des citoyens respectueux des droits, devoirs, de la démocratie républicaine et de toutes les valeurs nationales et universelles reconnues de l’Homme. L’amélioration du système scolaire et de la qualité de l’éducation, nécessite : une bonne gouvernance et gestion du système notamment en ce qui concerne les nominations aux différents postes de responsabilités qui doit reposer sur le mérite et les compétences ; la formation de tous les diplômés sans formation pédagogique initiale en Législation scolaire, Morale professionnelle et Déontologie ; la revalorisation des salaires et du statut des enseignants, et la lutte contre l’impunité à l’école.
Une sensibilisation sur la valorisation de l’enseignement comme une profession prestigieuse, doit être menée pour accroitre le respect dû aux enseignants et pour attirer comme par le passé de nombreux jeunes vers ce noble métier indispensable au développement du pays.
Par Moustapha Liman Tinguiri, Planificateur de l’Éducation à la retraite à Zinder
- Détails
- Catégorie : Education
Le taux d'exécution estimé à plus de 70% L'année scolaire 2016-2017 tire 0 sa fin. Le du BEPC est prévu pour le 04 Juillet et le Baccalauréat, le 11 Juillet. A Agadez, les préparatifs vont bon train selon le directeur régional de l'enseignement secondaire et cela malgré les perturbations enregistrées cette année. Ces examens vont se dérouler comme prévu même si l'année a été un peu difficile, précise Brah Ayouba, le DRESS d'Agadez .
Un programme exécuté a plus de 70%
A en croire le Directeur Régional de l'Enseignement Secondaire, le taux d'exécution du programme cette année est estimé à 72 pour 100 au niveau du BEPC, et 70 pour 100 au niveau du Baccalauréat. Les candidats ont fait l'essentiel des programmes, dit- il, avant d'ajouter que même en année normale on ne fait pas un programme à 100 pour 100. Le DRESS souligne que tous ceux qui connaissent la profession enseignant savent qu'on ne finit jamais un programme, mais affirme Mr AYOUBA, nos candidats vont composer avec un taux d'exécution avancé. Le Directeur Régional de l'enseignement secondaire soulève que les perturbations sont plus senties en ville qu'en zone rurale ou les cours ont été beaucoup plus réguliers que dans les centres urbains.
- Détails
- Catégorie : Education
L’année scolaire 2018-2019 n’a pas connu assez de perturbations. Ce qui a eu pour conséquence un niveau d’exécution des programmes très satisfaisant dans les établissements scolaires de la capitale. En effet, plusieurs écoles sont à plus de 90% du taux d’exécution du programme. Aujourd’hui, les candidats s’activent à des révisions et des exercices dans les écoles et les classes avec les professeurs en attendant le jour J.
Selon le proviseur du lycée Issa Korombé, Aboubacar Harouna, son établissement compte deux classes de 3ème avec un effectif de 80 candidats. S’agissant de l’exécution du programme, le proviseur a indiqué que tous les enseignants ont déjà fini le programme. « Les enseignants ont accompagné les candidats à travers des exercices et des révisions pour qu’ils puissent sereinement affronter les différentes épreuves », a-t-il déclaré. M. Aboubacar Harouna a précisé que son établissement n’a pas eu de problème en ce qui concerne l’enseignement des différentes disciplines parce qu’il a suffisamment d’enseignants qui assurent convenablement les cours de sorte que, par rapport à l’exécution du programme, il n’y a aucun problème.
Le proviseur du lycée Issa Korombé a ajouté que le programme est exécuté à plus de 95% dans son établissement et il y a de cela une semaine que les professeurs ont fini les cours. Pour M. Aboubacar Harouna, le niveau des élèves est pratiquement le même sur toute l’étendue du pays. « Mais nous espérons des résultats assez satisfaisants parce que globalement les candidats ont le niveau requis pour pouvoir affronter les épreuves » dit-il. « Je souhaite seulement que les épreuves se déroulent normalement sans problème, pour le bien de tous » ajoute le proviseur du lycée Issa Korombé qui a profité de cette occasion pour lancer un appel à l’endroit des candidats à bien réviser leurs cours. « Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il faut continuer les révisions indépendamment de ce qui se fait à l’école, dans les classes » dit-il.
- Détails
- Catégorie : Education
- Détails
- Catégorie : Education
Image d'illustration
Dans le cadre des animations scientifiques qui accompagnent la commémoration de la naissance de la République du Niger, le 18 décembre 1958, le Comité d’organisation Zinder-Saboua avec l’Université de Zinder organisent un colloque international sur le thème : « Renaissance culturelle et développement socio-économique de la Région de Zinder, du Niger et de l’Afrique ».
Ce colloque offre l’occasion à des spécialistes de diverses disciplines de se pencher selon différentes perspectives sur la problématique de la Renaissance culturelle, le contenu pertinent à lui conférer ainsi que le modus opérandi qui permet de l’implémenter au plan social, économique, politique et idéologique. En d’autres termes, il s’agira de débattre des opportunités qu’offrent les cultures endogènes pour comprendre la nature des crises qui assaillent la société et, à partir de là, se frayer une voie pour réussir l’auto- développement.
L’Afrique doit esquisser un véritable projet de société qui répond aux exigences évolutives de son histoire Elle doit être capable de formuler sa propre vision de l’avenir en pensant par elle-même ; elle est appelée à forger sa propre identité collective à partir des legs constitués par le patrimoine culturel et historique, littéraire, linguistique et socio-économique sans pour autant s’enfermer sur elle- même. Autant dire que l’identité culturelle dispose des dimensions matérielles et spirituelles qui peuvent constituer des leviers pour le développement national, régional et local (Ki-Zerbo. 2007).
Un tel processus, faut-il le rappeler, englobe le passé, le présent et potentiellement l’avenir, car la culture n’est ni un cliché ni un stéréotype, c’est l’histoire en marche. Pour réaliser ce projet, l’Afrique doit renouer avec les éléments qui ont fait sa force pour les valoriser sans perdre de vue les facteurs de sa faiblesse afin d’en amoindrir leur impact négatif.
Mais au-delà de ce travail de conscientisation, les ressources culturelles doivent contribuer à former le citoyen pour le rendre plus apte à faire face aux défis du développement auto-centré.
Œuvrer pour une renaissance culturelle, c’est amener l’Africain à raisonner comme son ancêtre qui, selon le sage Amadou Hampâté Bâ, disait : « je dois faire davantage, je dois faire mieux, parce que je ne suis pas seul, j’ai femme, enfants, frères, j’ai mon quartier et mon village, il faut que mon pays sache compter sur moi quoi qu’il m’en coûte moralement, matériellement et politiquement, je dois essayer de comprendre mon voisin, quel que soit son comportement, il reste mon frère parce que la nature en a fait mon frère ».
- Détails
- Catégorie : Education
La Société Chinoise WAPCO-Niger a offert 45 bourses aux étudiants du département de Mines et Pétrole précisément ceux de la section L1, L2, L3 de Mines-Pétrole et Sciences économiques et de gestion dans le cadre de l’accompagnement à l’Enseignement Supérieur. Ce soutien traduit en acte concret la signature de convention entre WAPCO et l’Université Abdou Moumouni de Niamey. La cérémonie de la remise de ces bourses aux étudiants s’est déroulée vendredi 3 juin à la Faculté des Sciences et Technologies de l’UAM sous la présidence du secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Pr Agarya Moussa. La cérémonie a été marquée par la présence du doyen de ladite faculté, du représentant du Ministère du Pétrole, des enseignants-chercheurs, de l’Administrateur Général de WAPCO-Niger et des nombreux étudiants.
Lors de cette remise de bourses, le secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Pr Agarya Moussa a partagé sa joie avec les étudiants bénéficiaires de la bourse WAPCO en tant qu’encadreur, formateur et enseignant-chercheur de l’Université Abdou Moumouni et surtout d’avoir été témoin de la signature de la convention entre l’Université Abdou Moumouni et WAPCO-Niger en septembre 2021. «Aujourd’hui la preuve est donnée que WAPCO joint l’acte à la parole», a-t-il déclaré.
Pr Agarya Moussa a dit que WAPCO-Niger vient à travers cet évènement de démontrer que c’est une entreprise qui fait du social l’une de ses priorités. Le secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a salué cet accompagnement à travers l’attribution des bourses aux meilleurs étudiants. Il a dit que ce geste aura de la valeur ajoutée dans l’accompagnement des étudiants et l’amélioration des conditions d’étude.
Pr Agarya Moussa a rappelé que WAPCO-Niger est une entreprise qui intervient dans le domaine du pétrole, ce soutien est la meilleure illustration pour accompagner la politique du gouvernement et particulièrement l’engagement de nos autorités à soutenir le système éducatif en général et particulièrement l’amélioration des conditions d’étude à travers la construction des infrastructures et le renforcement de capacité des ressources.
Auparavant, l’Administrateur Généralde la Société WAPCO-Niger, M. Jin Jinsong a encouragé les 45 lauréats de la première édition de la bourse WAPCO. «L’obtention de cette bourse vous procure un soutien financier, bien sûr, mais elle reconnait surtout l’excellence de votre parcours et l’ampleur de vos efforts et de vos talents. Je vous adresse mes vives félicitations», a-t-il ajouté.
Selon M. Jin Jinsong, la bourse WAPCO a été créée à l’issue de la cérémonie de signature de la convention de coopération entre WAPCO et l’Université Abdou Moumouni de Niamey, ce fut un merveilleux exemple de coopération entre les Universités et les entreprises.
Par ailleurs, M. Jin Jinsong a rappelé que le Projet de Pipeline Export Niger-Bénin traverse le Niger et le Bénin avec une longueur d’environ 1 950 km dont 1275 km au Niger et 675 km au Bénin, le Pipeline Niger-Bénin est le pipeline transnational le plus long et le plus complexe investi et construit par la China National Petroleum Corporation (CNPC). «Il transverse divers environnements d’ingénieries complexes», a-t-il déclaré.

M. Jin Jinsong a indiqué que l’Université Abdou Moumouni est la plus grande Université Publique du Niger. «La collaboration entre WAPCO et l’UAM va rentrer dans une nouvelle phase où la motivation des étudiants sera continuellement soutenue, leurs compétences seront sûrement améliorées et l’image de WAPCO sera également renforcée», a-t-il indiqué.
En tant qu’entreprise chinoise responsable, «WAPCO s’est acquittée activement de ses responsabilités et obligations sociétales tout en favorisant le développement économique local et en créant un grand nombre d’emplois, et a financé la Bourse WAPCO pour aider au développement de l’Enseignement Supérieur au Niger», a dit l’Administrateur Général de la Société WAPCO-Niger. «Dans le même temps, l’entreprise encourage activement les politiques de contenu local dans la construction du projet. Une réserve de talents locaux dotés de grandes capacités de gestion de projet et d’une expérience opérationnelle s’est développée, renforçant ainsi considérablement le vivrier de talents du secteur de l’exploration et du développement du pétrole et du gaz au Niger», a-t-il relevé.
L’Administrateur Général de la Société Wapco-Niger a exprimé son souhait de promouvoir le développement du partenariat entre WAPCO et toutes les parties prenantes au Niger afin de renforcer le niveau de coopération pratique dans divers domaines, de parvenir à un développement sain durable et d’améliorer le bien-être du peuple Nigérien.
Pour sa part, le Doyen de la faculté des sciences et techniques de l’UAM, Pr Saley Bisso, a dit que cette cérémonie de distribution de bourse vient honorer cette faculté en particulier et l’Université Abdou Moumouni en général. «Ce geste est une première expérience dans la vie universitaire et nous travaillons ensemble avec les sociétés de la place dans la pérennisation de cet acquis», a-t-il assuré. Le Doyen de la faculté des sciences et techniques a salué cette initiative, tout en invitant les autres sociétés de la place d’emboiter le pas à WAPCO pour que nous construisions ensemble un Niger prospère.
De son côté, le représentant des étudiants, M. Mamoudou M. Moustapha a exprimé sa satisfaction pour ce geste de WAPCO rendu possible grâce à l’accompagnement à la fois des encadreurs et de l’administration de cette faculté. Il a aussi souhaité ce bon vent à ce partenariat entre l’Université de Niamey et cette société afin qu’elles puissent œuvrer ensemble à l’amélioration des conditions d’études. Notons que ces étudiants sélectionnés en raison de leur performance seront soutenus financièrement travers une aide financière sous forme d’allocation qui leur sera donnée à la fin chaque six mois.
Mamane Abdoulaye(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
Le directeur Sectoriel Education de l’Afrique de l’Ouest de la Banque Mondiale, M. Waly Wane, s’est rendu hier à l’école normale Saadou Galadima de Niamey. Le but de ce déplacement est d’apprécier les reformes entreprises dans le secteur de l’éducation et la formation des enseignants. La Banque Mondiale, principal partenaire de développement du Niger, accompagne les autorités pour la mise en œuvre des réformes voulues par le Président de la République pour doter le pays d’un système éducatif performant et un enseignement de qualité.
Le directeur Sectoriel Education de l’Afrique de l’Ouest a expliqué que sa visite à l’école normale Saadou Galadima vise à se rendre compte de la qualité de l’enseignement et sa pérennité au service des populations à travers la formation d’enseignants de qualité. La Banque mondiale, a-t-il déclaré, peut construire un nombre élevé de salles de classes mais, a-t-il poursuivi, sans une formation de qualité, tout effort est voué à l’échec. Il a vivement salué la mise en place par le Niger, des écoles normales dans leur formule actuelle et qui vont produire les futurs enseignants du système éducatif.
M. Waly Wane a fait savoir que la Banque Mondiale et le Gouvernement travaillent ensemble pour s’assurer que le budget du pays dispose de moyens suffisants pour prendre en charge les enseignants de qualité qui sont ainsi formés dans les écoles normales. « Il y a beaucoup d’enseignants qui doivent s’incorporer comme enseignants dans toutes ces classes et l’espace budgétaire pour faire ça est aussi essentiel et nous accompagnons le gouvernement aussi avec des assistances pour permettre de créer des budgets pour le pays qui vont permettre de prendre cela en charge, a-t-il indiqué.
Le ministre de l’éducation nationale, M. Ibrahim Natatou, a interprété la visite à l’école normale Saadou Galadima de Niamey comme « un symbole témoignant de l’attention toute particulière que la Banque Mondiale accorde à la qualification des enseignants, condition sine qua non pour une éducation de qualité dans notre pays ». Selon lui, cette visite permet non seulement d’apprécier les progrès enregistrés et les difficultés rencontrées, mais aussi de se pencher sur les perspectives à dégager, notamment dans la mise en œuvre du projet LIRE dont « l’alignement et la pertinence ne sont plus à démontrer ».
Pour le ministre Ibrahim Natatou, il ne fait aucun doute que « le Niger est sur la voie de réaliser des progrès remarquables, notamment dans le domaine de l’éducation, avec l’accompagnement de ses partenaires techniques et financiers ». Cependant, a-t-il regretté, à cause des défis, démographique, sécuritaire, climatique et sanitaire auxquels s’ajoutent des crises internes au système éducatif lui-même « du chemin reste encore à parcourir pour l’atteinte des objectifs du développement durable à l’horizon 2030 ».
Pour sa part, M. Han Fraeters, Représentant résident de la Banque Mondiale au Niger, a positivement apprécié les reformes qui sont mises en place dans le secteur de l’éducation et qui tendent vers une école de qualité. « La seule chose que je peux assurer, monsieur le ministre, je vous remercie beaucoup pour votre engagement dans ce projet, dans l’éducation en général, dans la qualité de l’éducation en particulier et on peut vous assurer de l’accompagnement effectif, continu, de tous les jours, de la Banque Mondiale, parce qu’on sait que c’est un agenda important, et on sait que c’est un agenda sur lequel le Niger est en passe de réussir », s’est réjoui M. Han Fraeters.
Par Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Poursuivant son travail de création à partir d’objets de récupérations, l’artiste plasticien contemporain burkinabè Issoud Diero essaie d’apporter des réponses à la question qu’il (se) pose depuis une vingtaine d’années : « l’art nous aide-t-il à mieux vivre ensemble?». Cette fois-ci, c’est à travers la photo-peinture que l’artiste s’exprime sur une situation d’une brûlante actualité. Car avec la série intitulée « Education » Issouf Diero lance un cri de cœur. « Une minute de silence pour nos victimes…Une pensée pour nos enseignants qui sont les garants de l’éducation de nos enfants », écrit-t-il sous un de ses tableaux photographiques.
On reconnait assez aisément les éléments
présentés cette photo-peinture de la série « Education » d’Issoud Diero. Il s’agit d’une salle de classe où on distingue des élèves assis en face du maitre avec derrière lui le tableau noir sur lequel quelques écritures sont visibles. « J’ai transformé la photo originale pour m’exprimer sur la situation du Burkina Faso aujourd’hui, avec les déplacés qui fuient l’insécurité liée au terrorisme dans les villages pour se réfugier dans les grandes villes. Dans cette situation, les enseignants deviennent des cibles car les terroristes ne veulent pas que les écoles fonctionnent ; ils veulent que les enseignants se taisent, que les enfants abandonnent les classes », explique Issouf Diero. Pour illustrer le drame, l’artiste plasticien peint les habits de l’enseignant en rouge et sa bouche en noir, signe qu’elle est muselée. Les enfants qui contre leur gré sont privés d’éducation et condamnés ainsi à rester dans « le noir », sont aussi représentés sur cette peinture.
Avec cette œuvre qui résulte d’objet de récupération comme dans ses autres créations, Diero rend hommage aux victimes du terrorisme. Il transmet un message d’appel à la résistance contre la violence, l’obscurantisme et à la résilience. L’artiste dénonce les difficultés que vivent les enseignants, interpelle les uns et les autres sur le sort des enfants dont l’avenir est menacé avec les écoles qui ferment les unes après les autres. C’est la triste réalité que vivent des milliers de personnes au Sahel dans la zone des trois frontières (Burkina Faso ; Niger ; Mali). Au Nigéria la situation est encore plus grave avec les enlèvements d’élèves…
Connu par son engagement, Issouf Diero, qui crée ses premières toiles et sculptures à la fin des années 1990 à partir de déchets jonchant les rues de son quartier à Bobo Dioulasso, devenant un des ambassadeurs de l’art contemporain avec des matériaux de récupération en Afrique. L’artiste qui s’inscrit dans une démarche écologique, comme l’illustre son tableau photographique inspiré des conséquences du terrorisme sur l’éducation, est attentif à son environnement et à l’actualité.
Souley Moutari(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
L’association des anciens Stagiaires et étudiants Nigériens d’Algérie a organisé le 4 juillet 2021 à Niamey, une assemblée générale. Deux points étaient à l’ordre du jour, notamment l’élargissement des membres du bureau et l’examen du plan d’actions de l’année 2021.
A cette occasion, le président de l’Association, M. Sory Boubacar a indiqué que la structure des anciens stagiaires et étudiants a été créée en 2005 avec comme mission de contribuer à l’amélioration et à la consolidation des relations entre les deux pays notamment le Niger et l’Algérie. En effet, a-t-il rappelé, depuis des années l’Algérie fait beaucoup d’efforts dans la formation pour le Niger. «Chaque année, il y a au moins près de 200 étudiants nigériens qui sont envoyés dans divers domaines en Algérie», a-t-il souligné.
Par ailleurs, M. Sory Boubacar a précisé que cette assemblée générale est également une occasion pour échanger et faire des propositions utiles dans le cadre des activités du plan d’actions 2021 à mettre en œuvre pendant les 6 mois à venir. «Dans ce plan d’actions 2021, l’association compte réaliser plusieurs activités dont entre autres des soirées culturelles, des conférences débats, des matchs de football», a-t-il indiqué.
M. Sory Boubacar a ajouté enfin que depuis la création de l’association des anciens Stagiaires et étudiants Nigériens d’Algérie beaucoup de jeunes étudiants ont été aidés pour trouver soit un stage où un travail dans l’administration publique et privée.
Yacine Hassane(onep)
07 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Les structures membres du cadre de concertation, les structures alliées, les organisations membres et les coordinations régionales d’Association des Syndicats et ONG de la campagne Education pour tous (ASO/EPT) se sont réunies en Assemblée Générale ordinaire, le samedi 27 août dernier à Niamey. La présente Assemblée Générale a pour objectif de procéder au bilan annuel 2020-2021 de l’association ; la révision et l’amendement des statuts et règlements intérieurs ainsi qu’à l’installation des nouveaux comités exécutifs et conseil d’administration. Ces assises qui se tiennent à la veille de la rentrée scolaire 2022-2023, ont été mises à profit par les responsables de l’association pour appeler à l’Etat à accélérer le processus de révision et de fixation des frais de scolarité dans les écoles privées conformément aux propositions du comité national mis en place à cet effet, afin de soulager les parents d’élèves.
C’est le directeur général de l’Alphabétisation et de l’éducation non formelle, M. Aminou Moussa représentant le ministre de l’Education Nationale qui a présidé les travaux de cette Assemblée Générale. Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, M. Aminou Moussa a soutenu que la coalition ASO EPT est membre du Réseau Africain de Campagne pour une éducation pour tous (ANCEFA). Elle est aussi membre de la Campagne Mondiale pour l’Education (CME) et également membre du Cadre Consultatif des ONG (CCONG) sous l’égide de l’UNESCO. Cette position, a-t-il ajouté, lui confère un rôle important de suivi et de veille citoyen vis-à-vis de l’action publique en vue de l’amélioration des services sociaux de bases notamment l’éducation. «La coalition ASO EPT Niger de par son positionnement au niveau national et international s’est évertuée à accompagner l’Etat du Niger dans la mise en œuvre effective de son ambition en matière d’éducation», a-t-il relevé.
Aussi, devait-il expliquer, depuis sa création en 2008, ASO EPT œuvre aux côtés des autres forces sociales pour mettre en œuvre des programmes et conduire plusieurs actions de mobilisation sociale, de plaidoyer et lobbying en faveur de la promotion de l’éducation au Niger grâce à l’appui de ses partenaires à savoir : Plan International Niger, Save The Children, OXFAM, Countrepart international, Humanité Inclusion, Aide et Action et le partenariat Mondial pour l’Education.
L’éducation, a précisé, le directeur général de l’Alphabétisation et de l’éducation non formelle, occupe désormais une posture humaniste fondée sur les droits de l’homme, la dignité, la justice sociale, la protection de la diversité culturelle et la responsabilité partagée. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle a été au centre d’importants évènements au niveau international dont le forum de reconstitution des fonds à Dakar en 2017, et bien d’autres cadres d’échanges pour réaffirmer la vision mondiale en faveur de l’Education, reconnue comme un droit Humain fondamental. «Aussi, le sommet des Chefs d’Etat, sous l’égide des Nations Unies, sur la transformation de l’éducation, qui se tiendra à New York en septembre prochain, attend de nos pays des engagements forts et véritables pour une refonte du système éducatif qui cadre avec les aspirations des populations et qui permettra de contribuer à l’atteinte des ODD», a souligné M. Animou Moussa
Auparavant, le président de la coalition ASO/EPT, M. Almoustapha Moussa a souligné que les produits de premières nécessités connaissent une flambée des prix, attribuable à l’augmentation du prix du gasoil et du contexte international. M. Almoustapha Moussa devait aussi faire remarquer qu’en dehors de cette cherté de la vie, il y a l’insécurité grandissante qui menace la scolarité pour des milliers d’enfants dans certaines localités de notre pays. «La révision des frais de scolarité viendra, à n’en point douter, s’ajouter aux mesures préconisées par le gouvernement en matière de l’accompagnement social des populations», a-t-il souhaité.
Certes, des efforts importants ont été réalisés par l’Etat du Niger pour non seulement améliorer la gouvernance du système éducatif mais également rehausser sa performance en matière de qualité des enseignements/apprentissages. Mais au vu des défis énormes qui se posent encore à notre système éducatif, «l’instance suprême» des OSC du secteur encourage et incite fortement le gouvernement à renforcer le dispositif de sécurisation des zones les plus touchées par l’insécurité et à mettre en place un mécanisme de reprises des cours dans les zones affectées. «Nous demandons également à l’Etat de poursuivre le dialogue social avec les partenaires sociaux pour une meilleure préparation de l’année scolaire 2022-2023», a conclu le président de la coalition, M. Almoustapha Moussa.
Ismaël Chékaré(onep)
http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Image d'illustration ’'Union Nationale pour l'Enseignement Général Privé (UNEGP) a réuni ses mili tantes et militants hier matin au CCOG de Niamey pour une assemblée générale ordinaire. Cette Assemblée Générale ordinaire, placée sous le thème ‘’ L'Enseignement Général Privé au Niger, diagnostic, qualité et financement’’, est aussi élective pour un nouveau bureau dirigeant de l’organisation. C’est le ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, M. Daouda Mamadou Marthé, qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence de plusieurs membres du gouvernement et des fondateurs et responsables des écoles privées du Niger.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’enseignement primaire, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales et de l’éducation civique, M. Daouda Mamadou Marthé, a salué l'appui très important qu’apportent les fondateurs des écoles privées à l'Etat dans le cadre de la scolarisation des enfants. Les écoles privées constituent sans nul doute un maillon très important de la chaîne de scolarisation au Niger. «Et comme à son habitude, l'Etat va continuer à accorder une attention particulière à ce sous secteur», a rappelé M. Daouda Mamadou Marthé avant de rassurer que le gouvernement attache un intérêt particulier à l'enseignement général privé. C’est à cet effet que, selon Dr. Daouda Marthé, les plus hautes autorités du pays ont décidé de mettre tout en œuvre pour assurer à nos enfants l'accès à une éducation de qualité.
Le président de l’UNEGP du Niger, M. Dandakoye Amadou Djibo, a pour sa part, évoqué le contexte dans lequel évolue le système éducatif nigérien de façon générale et celui de l’enseignement privé en particulier. Il a indiqué que leur assemblée générale se tient à une période d'agitation scolaire qui fait peser un nuage sombre sur le déroulement normal de l'année scolaire. Elle se tient surtout à la veille de la probable révision des textes régissant l'enseignement privé au Niger : «les présentes assises nous offrent donc l'opportunité d'examiner, avec lucidité et responsabilité, tous les problèmes qui se posent à l'école nigérienne en général, à l'enseignement général privé, aux fondateurs, aux élèves et aux parents d'élèves du privé en particulier», a-t-il précisé.
- Détails
- Catégorie : Education
Une session de formation des formateurs entrant dans le cadre du renforcement des capacités des Enseignants de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN) a ouvert ses travaux hier matin à Niamey. Cette rencontre regroupe une vingtaine de participants susceptibles, à terme, d’intervenir dans la formation des auditeurs de justice, des magistrats et des auxiliaires de justice. C’est le Directeur de Cabinet du ministre de la justice, Garde des Sceaux M. Chaibou Maman qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux en présence de l’Ambassadeur d’Italie au Niger SE Marco Principe, du Directeur Général de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN) M. Mazou Seydou Adamou et de plusieurs invités
Durant trois (3) jours d’assises, les participants seront amenés à se familiariser avec les principes d’apprentissages, la préparation d’une formation, l’utilisation des méthodes participatives de formation, l’écriture et la production des documents d’appui et enfin à l’évaluation d’une formation. Cette formation a bénéficié du soutien technique et financier de la coopération Italienne. A l’ouverture des travaux, le Directeur de Cabinet du ministre de la justice, Garde des Sceaux M. Chaibou Maman a souligné toute l’appréciation que notre pays sur sa coopération avec l’Italie. Pour M. Chaibou Maman, le Niger prend acte, avec satisfaction, de la disponibilité de ce pays ami, qu’est l’Italie, de soutenir notre pays également dans la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite des humains.
- Détails
- Catégorie : Education
L’ouverture de l’atelier de formation pour le renforcement des capacités des enseignants de la ville de Niamey en Education Civique et Morale s’est tenue hier matin le 3 avril au complexe GMK. Cet atelier est organisé par L’ONG Initiatives pour la Promotion de l’Entreprenariat et du Civisme au Niger(IPEC) organise du 3 au 5 avril avec le financement de la Fondation Hanns Seidel, un atelier de formation pour le renforcement des capacités des enseignants de la ville de Niamey, en Education Civique et Morale. La cérémonie d’ouverture de cet atelier qui a eu lieu hier au complexe GMK, a été présidée par le Directeur Régional de l’Enseignement Primaire de Niamey, (DREP), M. Boureima Harouna Kouakou, en présence de plusieurs acteurs de l’éducation.
Cette formation de renforcement de capacité concerne les directeurs des établissements primaires et préscolaires de la ville de Niamey. La formation dispensée par M. Hassane Diafarou, Vice-Président IPEC Niger, vise à contribuer au développement durable à travers la formation des citoyens imbus d’une grande culture civique et morale.
Le directeur régional de l’enseignement primaire de Niamey s’est réjoui de la présence des responsables des établissements et a réitéré ses vifs remerciements à l’ONG Initiatives pour la Promotion de l’Entreprenariat et du Civisme au Niger (IPEC), et à la fondation Hanns Seidel. Il a ensuite rappelé que l’ONG IPEC est un partenaire privilégié de la direction régionale de l’enseignement primaire de Niamey. L’éducation civique et morale concerne la citoyenneté et les valeurs culturelles qu’un système éducatif veut diffuser. Cette éducation sert de levier pédagogique pour améliorer le vivre ensemble qui semble être menacé par les crises et vices sociaux que vivent les gens de nos jours. C’est ainsi que Les objectifs pédagogiques de cette formation sont entre autres la prise de conscience des enseignants de leurs responsabilités particulièrement dans la formation de l’élève en tant que personne et future citoyen. Il y’a aussi l’amélioration des capacités et compétences des enseignants en éducation civique et morale à travers la découverte de l’existence des concepts clés de la citoyenneté active et enfin la mise en place des comités de veille civique dans les établissements scolaires.
- Détails
- Catégorie : Education
Le secrétaire général du Ministère de l’Education Nationale, M. Mohamed Zeidane, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation des formateurs et encadrants sur la thématique ‘’accompagner les enseignants vers une exploitation optimale des ressources imaginecole’’. Il s’agit à travers cette rencontre de renforcer les capacités des acteurs impliqués dans le domaine de l’éducation.
A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, a rappelé que ‘’imaginecole’’ est une initiative conçue pour soutenir la continuité pédagogique et renforcer la résilience du système éducatif, face aux défis sanitaires et sécuritaires.
Selon lui, l’objectif visé à travers cette initiative est de promouvoir l’usage du numérique dans l’éducation à travers la plateforme nationale d’enseignement et d’apprentissage à distance ‘’Toubal Education’’. Cette plateforme, a-t-il ajouté, dispose d’un ‘’espace concepteur’’ permettant aux enseignants et aux concepteurs de contenus éducatifs de produire, modifier ou partager des scénarios pédagogiques, et de les diffuser au niveau local. Elle dispose aussi d’un ‘’espace élève ‘’ accessible aux élèves, avec des ressources pédagogiques variées tant au niveau du primaire que du secondaire.
Il a en outre indiqué que la mobilisation autour du numérique est un devoir pour assumer valablement la mission d’éducateur. C’est pourquoi, a-t-il dit, le Niger s’est engagé à tirer profit des technologies numériques pour non seulement améliorer l’enseignement et l’apprentissage en classe mais aussi assurer la continuité des services éducatifs en dehors de la salle de classe.
Pour M. Mohamed Zeidane, cet engagement s’est traduit par le lancement officiel du portail web du Ministère de l’Education nationale le 14 octobre 2022, l’adoption d’un arrêté du Premier ministre portant création d’un comité en charge de l’élaboration du projet de stratégie sur l’institutionnalisation de la formation à distance, et l’adoption de l’arrêté du Ministère de l’Education Nationale portant nomination du groupe de travail pour l’enseignement à distance et chargé de valider les contenus à placer dans la plateforme d’enseignement à distance.
Pour sa part, le coordonnateur de l’antenne Unesco Niger M. Diène Thiang, a dans ses propos liminaires affirmé que les nouvelles technologies de l’information et de la communication offrent des opportunités aux systèmes éducatifs pour repenser les modalités d’enseignements. Dans son contexte de rétablissement des établissements scolaires, à l’issue de la pandémie de covid, contexte aussi de crise sécuritaire, l’enseignement à distance se trouve être une alternative pour assurer la continuité des enseignements apprentissages.
C’est tout le sens de l’initiative ‘’imaginecole’’ qui est une plateforme d’apprentissage sous-régionale lancée par l’UNESCO en collaboration avec l’organisation internationale de la francophonie. Aussi, a-t-il ajouté, l’objectif de ce projet, est d’assurer la continuité pédagogique, de mutualiser les ressources éducatives et de renforcer les capacités des acteurs impliqués dans l’éducation à distance.
Farida Ibrahim Assoumane (onep)
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le Ministre de l’Éducation Nationale, M. Ibrahim Natatou a présidé le mardi 4 juillet 2023, les travaux de l’atelier de partage du modèle de fonctionnement des internats des jeunes filles au Niger à la mutuelle de santé de la police de Niamey. Il s’agit au cours de cet atelier organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) en collaboration avec le Ministère de l’Éducation Nationale, de présenter les différentes études effectuées et les résultats obtenus, de partager et valider le modèle de fonctionnement des internats des jeunes filles du premier cycle de l’enseignement secondaire.
Dans son adresse, le chef secteur éducation/Bureau Régional UNESCO, M. Guillaume Hussen a souligné les efforts du gouvernement du Niger et de son institution en faveur de l’éducation en général et celle des jeunes filles en particulier. Il a ensuite rappelé l’importance de l’éducation et de la scolarisation des jeunes filles pour atteindre un développement durable qui est étroitement lié à la santé, à l’éradication de la pauvreté, à la sécurité alimentaire, à la préservation de l’environnement et à la promotion de la paix et de la justice. «La scolarisation des filles constitue une priorité absolue afin de construire un avenir équitable, inclusif et durable pour la République du Niger», a-t-il ajouté. Par la suite, M. Guillaume Hussen a énuméré les raisons justifiant le choix d’investir dans l’amélioration des conditions de l’éducation des jeunes filles au Niger avant de réitérer l’engagement de son institution pour soutenir toutes les initiatives du gouvernement afin d’offrir à chaque enfant une éducation de qualité sur un même pied d’égalité. Il a déclaré que ces internats mis en place pour maintenir les jeunes filles des zones rurales à l’école pour leur garantir un cadre idéal d’apprentissage est une assurance pour leur réussite scolaire.
Pour sa part, la cheffe de file des partenaires techniques et financiers, Mme Magdalena Pruna, a tenu à réaffirmer la volonté de l’Union Européenne pour accompagner et soutenir le gouvernement du Niger dans toutes les activités en rapport avec l’éducation des jeunes filles.
Quant au Ministre de l’Éducation Nationale, M. Ibrahim Natatou, il a souligné l’importance que le gouvernement accorde au système éducatif et a rappelé que la construction d’internats pour les jeunes filles s’inscrit dans le programme ‘’Renaissance Acte III’’ et le programme Sectoriel de l’Éducation et de la Formation conformément aux priorités de la Stratégie Nationale d’Accélération de l’Education et de la Formation des Filles et des Femmes (SNAEFFF). Selon le ministre, ce projet ambitionne de construire 100 internats fonctionnels et équipés durant la période 2023-2026 avec une capacité d’accueil dans chaque internat, de 200 à 350 filles favorisant ainsi le maintien des filles à l’école. «Cette stratégie permettra non seulement de prévenir le mariage et autres grossesses précoces mais surtout de rompre le cercle vicieux combinant pauvreté, forte croissance démographique, mortalité maternelle et infantile», a-t-il déclaré. Le modèle de fonctionnement de ces internats proposé regroupe les avis des différentes parties prenantes afin d’offrir aux jeunes filles un cadre idéal répondant aux normes d’hygiène et de sécurité tenant compte du contexte actuel, a relevé le ministre Natatou.
Lors de la clôture de cet atelier le mercredi 5 juillet 2023, les rapporteurs du projet présenté des propositions et recommandations pour l’amélioration du document afin d’obtenir un document final pour le soumettre à l’appréciation du gouvernement. Par ailleurs, les trois rapporteurs ont fait cas des préoccupations des participants pour la pérennisation du projet. Au total, le comité a identifié 4 commissions de travail dont entre autres, la commission sur les ressources humaines et la formation des profils des pensionnaires, celle sur la gouvernance et les dispositifs de mise en œuvre, sur la vie à l’internat et les liens avec l’extérieur et la commission sur le financement et la pérennisation des internats.
Procédant à la clôture de l’atelier, le Secrétaire général du Ministère de l’Éducation Nationale, M. Mohamed Zeidane a mis l’accent sur les résultats obtenus et a réitéré l’engagement du gouvernement pour prendre en compte toutes les propositions et recommandations formulées.
Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Des acteurs de l’éducation et de la formation technique et professionnelle participent, du 6 au 7 septembre 2022 au Centre des Métiers du Cuir et d’Art du Niger, à un atelier de validation des normes et standards pour les filières offertes dans le cadre de l’Enseignement et la Formation Techniques et Professionnels (EFTP) au Niger et des propositions de mécanismes de gouvernance partenariale, de pilotage stratégique et de planification de l’EFTP. Financé par l’Union Européenne, cet atelier a pour objectif de valider cet outil qui va contribuer davantage à l’amélioration de la qualité de l’enseignement technique et la formation professionnelle au Niger.
A l’ouverture des travaux de cet atelier, la Secrétaire générale du Ministère de l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle Mme Absatou Daddy a notifié que c’est conformément aux engagements pris par le Président de la République, «de faire de l’éducation et de la formation une priorité» que le gouvernement a engagé une importante réforme dans le système éducatif nigérien et particulièrement dans le sous-secteur l’EFTP à travers le Programme Sectoriel de l’Éducation et de la Formation (PSEF 2014-2024). En vue de contribuer à la réussite de la réforme de l’EFTP à travers la mise en œuvre de la stratégie d’expansion à l’horizon 2030, a expliqué Mme Absatou Daddy, l’Union Européenne a financé un vaste programme intitulé «Programme d’Appui à la fourniture d’une offre de formation innovante, efficace et accessible équitablement à tous et qui répond aux besoins socio-économiques dans les 8 régions du Niger».
Ainsi, Mme Absatou Daddy, a rappelé que, la mise en œuvre de ce programme, appuyée par le consortium ANCE et Luvent Consulting, vise, d’une part, à permettre aux apprenants, aux parents d’élèves et à la population en général de faire des choix plus éclairés sur les offres de formations professionnelles et techniques disponibles, les établissements d’EFTP, sur le contenu et les perspectives, la situation économique, les besoins et les opportunités présentes dans les différentes régions du pays. D’autre part, il s’agit de mettre en place une planification nationale et régionale de l’EFTP, efficace et de manière pérenne, en prenant en compte les normes et standards et les besoins de l’économie nigérienne. «C’est ainsi qu’un guide portant sur les Normes et Standards de qualité de l’EFTP a été produit par les acteurs de l’EFTP du 19 janvier au 03 mars 2022 et des guides de normes et standards spécifiques aux filières de formation sont récemment produits du 15 avril au 04 mai 2022», a souligné Mme Absatou Daddy.
Auparavant, le représentant de l’Union Européenne M. Sergio Gomez Y. Paloma a rappelé que, ces normes et standards et ces propositions sont le fruit du travail passionné des représentants des institutions et autorités nigériennes impliquées dans la réforme profonde du secteur de l’EFTP, en premier lieu le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, appuyés pendant plus d’un an et demi par des experts consultants nationaux et internationaux mis à la disposition de l’initiative par l’Union Européenne. «Les défis de la jeunesse et du développement nécessitent que nous apportions tous une attention importante sur l’acquisition des compétences et des qualifications professionnelles ainsi que sur l’adéquation de cette formation aux besoins de la société et du marché du travail», a indiqué M. Sergio Gomez Y .Paloma.
Le Représentant de l’Union Européenne a, par ailleurs, estimé que, le secteur de l’enseignement technique et la formation professionnelle est un maillon essentiel pour le développement économique du Niger en fournissant la main d’œuvre nécessaire au développement du secteur privé, en créant des opportunités d’emplois ainsi qu’en facilitant les initiatives entrepreneuriales.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Le Ministère de l’Education Nationale (MEN) a organisé du 26 au 31 janvier 2023 à la maison de la presse de Niamey, un atelier de validation des guides CI/CP du programme rénové en mathématiques et langages. Organisé avec l’appui financier de l’UNESCO, cet atelier vise l’amélioration du système éducatif par la mise à la disposition pour les enseignants, des instruments et des intrants pédagogiques indispensables à la mise en œuvre de leurs activités d’enseignements-apprentissages. L’ouverture des travaux a été présidée par le Secrétaire général du Ministère de l’Education Nationale, M. Mohamed Zeidane, en présence du Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale pour l’UNESCO/ISESCO, M. Assoumane Mahamadou et de plusieurs invités.
Au cours de cet atelier, les participants ont passé en revue les guides du maître en mathématiques et langage CI/CP élaboré par des équipes composées des cadres du MEN. Cette initiative traduit ainsi, la capacité du Ministère à penser aux problèmes du système éducatif national par eux-mêmes en vue de leur apporter les solutions appropriées.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère de l’Education Nationale a indiqué que cet atelier s’inscrit dans la droite ligne des reformes et initiatives développées au sein du Ministère en vue de booster la qualité du système éducatif qui, ces dernières années, est à la recherche de son équilibre. «En effet, ces travaux portent sur la validation des quatre guides entrant dans le cadre de l’implémentation du programme rénové et ont vu la participation des cadres centraux et déconcentrés, des encadreurs des écoles normales», a-t-il ajouté.
Au regard de la délicatesse de la mission qui leur a été confiée et des objectifs visés, le secrétaire général du Ministère de l’Education nationale a exhorté les participants à s’investir pleinement dans les travaux et les activités qui sont programmées en vue d’apporter leurs contributions précieuses à la réussite de cette ambition commune qui est de sortir le système éducatif des sentiers battus.
Il revient au Gouvernement et ses partenaires d’appuyer l’expérimentation des guides à travers la formation des enseignants et la dotation des écoles en livres et guides.
Pour sa part, le Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale pour l’UNESCO, M. Assoumane Mahamadou, a précisé que, cette activité vise à accompagner le Ministère de l’Education Nationale dans la production des outils pédagogiques au profit des enseignants et encadreurs pédagogiques afin de leur permettre d’assurer efficacement leurs fonctions notamment le suivi des enseignants et la prise en charge des apprenants. «Aussi ces guides, objets de validation, concernent les classes de CI/CP dans les disciplines fondamentales que sont les mathématiques et le français», a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Assoumane Mahamadou a souhaité que ces guides soient versés dans le cadre de la formation à distance à travers des initiatives développées par d’autres partenaires à travers l’utilisation des nouvelles technologies de la communication. «L’UNESCO sera disponible à travers le programme CapED et d’autres interventions à soutenir l’expérimentation de ces outils afin de mieux capitaliser les éléments positifs et les généraliser dans le cadre de la réforme curriculaire en cours au Niger» a-t-il conclu.
Rachida Abdou Ibrahim(Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Page 1 sur 8