Education
Les Enseignants chercheurs de l’Université Abdou Moumouni de Niamey entament ce mardi, leur deuxième semaine de grève illimitée, en vue d’exiger la dissolution de la Commission des affaires sociales et de l’ordre (CASO).
Ils accusent certains membres de cette structure, un démembrement de l’Union des étudiants nigériens de l’Université de Niamey (UENUN), d’avoir agressé et tenté d’enlever l’un des leurs, début février.
Les faits se sont déroulés le 7 février dernier, lorsqu’une altercation a opposé un enseignant-chercheur et quelques éléments de la CASO, structure censée jouer la police au niveau du campus universitaire.
L’enseignant en question aurait, selon les étudiants, tenté de passer outre une barrière érigée pour stopper les véhicules des particuliers afin de permettre aux bus de transport des étudiants de manœuvrer pour sortir du Campus.
Ces derniers l’accusent même d’avoir foncé sur eux, blessant heurtant l’un d’entre avant de se réfugier dans la faculté la plus proche.
Une version quelque peu contestée par l’enseignant en question qui, dans un rapport transmis au Recteur de l’Université et dont APA s’est procuré une copie, affirmait avoir été pris à partie par la CASO parce qu’il aurait refusé de bougé son véhicule qui, à son sens ne gênait nullement le passage des bus.
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé hier, dans l’après-midi, la réunion périodique du dialogue politique sur le secteur de l’éducation et de la formation. Il s’agit d’une rencontre entre le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, les représentants des ONGs, Syndicats et Associations intervenant dans le secteur.
En ouvrant cette session du Comité du pilotage de Dialogue politique, le Premier Ministre, Président du Comité Interministériel du Dialogue Politique avec les PTFs sur le secteur de l’éducation et de la formation, s’est tout d’abord réjoui de cette rencontre qui intervient, huit mois après l’installation des nouvelles autorités politiques suite à des élections générales, marquant ainsi, la première alternance politique au Niger. Cette stabilité politique, a souligné M. Ouhoumoudou Mahamadou, permettra de renforcer le dialogue politique et permanent que le gouvernement entretient avec les partenaires techniques et financiers.
Le Chef du gouvernement a, ainsi, saisi cette opportunité pour réitérer l’engagement et la disponibilité du gouvernement à poursuivre ses efforts, à investir dans le secteur de l’éducation et la formation. Il a rappelé tous les engagements du Président de la République, M. Mohamed Bazoum, en ce qui concerne l’éducation. «La vision de l’éducation du Président de la République, referme quatre axes qui sont l’accroissement des capacités d’accueil des établissements scolaires, la scolarisation de la jeune fille, le développement du capital humain et la gouvernance du secteur», a-t-il dit, avant de souligner que ces engagements sont traduits dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement.
Pour relever les défis auxquels le secteur fait face, le gouvernement a, selon le Premier ministre, décidé de remplacer toutes les classes en paillotes par des classes en matériaux définitifs, de créer des collèges de proximité et des internats pour les jeunes filles. M. Ouhoumoudou Mahamadou a annoncé aussi la décision concernant le recrutement des enseignants et l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de la formation, l’amélioration des conditions de vie et de travail, le renforcement des capacités d’accueil. Le Premier ministre a instruit tous les ministres en charge du secteur de l’éducation et de la formation à tout mettre en œuvre pour renforcer et poursuivre le dialogue avec les partenaires pour renforcer la bonne gouvernance dans le secteur. Il a, aussi, saisi l’opportunité pour inviter les PTFs à continuer d’accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre de tous ses engagements dans ce secteur.
Pour sa part, la Cheffe de la Délégation de l’Union Européenne, Cheffe de file des partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation et de la formation a exprimé la joie de ses collègues pour la tenue de cette session, la première après l’installation des nouvelles autorités démocratiquement élues, à l’issue d’un processus électoral réussi et le transfert du pouvoir pacifique. Mme Denisa-Elena Ionete a saisi cette occasion pour réitérer les engagements et la disponibilité des Partenaires Techniques et Financiers à poursuivre leurs efforts d’accompagnement pour le financement de ce secteur. «C’est un secteur qui joue un rôle important dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale», a-t-elle dit.
Auparavant, le Directeur de Cabinet Adjoint du Premier Ministre a présenté les conclusions de la dernière réunion du comité de dialogue en date du 24 novembre 2021. Aussi, l’assistance a suivi la présentation du rapport annuel d’exécution du PAA.
Ali Maman(onep)
02 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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C’est le site de l’Institut qui a servi de cadre à cette cérémonie présidée par le Secrétaire Général Adjoint sortant de la Région en présence du Préfet, de la représentante du Directeur Général de l’Institut, du Directeur Régional de la Santé Publique, du Directeur des Etudes, des cadres régionaux, des partenaires au Développement , des parents d’élèves, des étudiants et de plusieurs autres Invités.
Plusieurs interventions ont été enregistrées ; d’abord celle du Directeur des Etudes de l’Institut qui a souhaité la chaleureuse bienvenue aux invités avant d’adresser ses sincères remerciements aux formateurs et encadreurs pour leur franche collaboration dans la formation des cadres de la santé.
Quant au représentant des étudiants, il a remercié l’ensemble des encadreurs qui ont dispensé les modules de formation dans la rigueur, le sens de la responsabilité et aussi avec une pédagogie avérée. Ibrahim Issa Moussa a rendu un vibrant hommage aux parents d’élèves qui ont financé leur formation professionnelle. « Nous sommes fiers de vous » a-t-il conclu.
Prenant la parole , la représentante du Fondateur Directeur Général de l’ISS, a tenu d’abord à transmettre les salutations fraternelles du Directeur Général Dr Diogou Adamou avant de souligner que son Institut a ouvert ses portes à Diffa le 23 Novembre 2009 sur un site de location avec une vingtaine d’élèves. Aujourd’hui, l’Institut est sur son propre site avec des salles de cours, un Amphithéâtre, un bloc administratif, un terrain annexe et avec un effectif de 182 élèves et étudiants toutes filières confondues. Mme Boubacar Rabi Sani de poursuivre pour noter que cette grande percée de l’ISS de Diffa n’est pas fortuite, c’est le fruit du dévouement des Enseignants Permanents et Vacataires et aussi des encadreurs de terrains de Stages et des élèves . Pour conclure, Mme Boubacar Rabi a salué la forte mobilisation des parents à la cérémonie avant d’adresser la profonde reconnaissance de l’ISS pour la confiance des parents à inscrire leurs enfants pour la formation des Agents et Cadres de la Santé. Auparavant, le Directeur Régional de la Santé Publique, Dr Saley Daouda a tenu à féliciter les Récipiendaires avant de les inviter au respect strict de leur serment.
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A L’instar des autres localités du Pays, le lancement officiel des épreuves du Baccalauréat session 2022 a eu lieu le 18 juillet à Diffa. C’était au Centre du Jury 3 logé dans l’enceinte du Lycée Technologique. La cérémonie dudit lancement a été présidée par le Secrétaire Général du Gouvernorat .
Avant de procéder à l’ouverture de l’enveloppe contenant la 1ère Epreuve, M. HAMBALY BOUWEYE a tenu à prodiguer des conseils aux candidats. « Vous êtes aujourd’hui déterminés à affronter les épreuves du Bac, ce diplôme qui constitue le parchemin pour les études universitaires ; c’est pourquoi nous sommes devant vous ce matin pour vous apporter tous nos encouragements et aussi vous demander de bien vous concentrer pour traiter les différents sujets d’examen avec sérieux, responsabilité et abnégation. L’Etat qui fait de l’éducation une pierre angulaire de ses priorités, a débloqué tous les moyens conséquents pour l’organisation de ce Baccalauréat sur toute l’étendue du territoire national. Aussi, l’Etat à travers le Ministère de l’Enseignement Supérieur a pris toutes les dispositions nécessaires pour que cet examen soit propre sur toutes ses lignes. Ce qui m’amène à vous dire de compter sur vos propres capacités pour décrocher dignement ce diplôme. Je vous souhaite bonne chance et bon courage, distingués candidats », a –t-il dit.
Le Président de l’Association des Parents d’élèves a dans le même sens demandé aux candidats de faire preuve de courage et de détermination pour traiter les sujets, car a poursuivi IBRAHIM ISSOUFOU, ils sont à votre portée. Nous en tant que parents nous comptons sur vous pour réussir cet examen.
Notons que le Jury 3 est dirigé par Dr LAOUAN ABOUBE, il compte 345 Candidats répartis dans 08 Salles . Au titre de la région, il y a 2031 candidats toutes séries confondues dont 999 Filles et 1.032 garçons repartis dans 06 Centres dont 03 à Diffa-Commune, 01 à Mainé-Soroa, 01 à N’Guigmi et 01 à Goudoumaria.
Mato Adamou ONEP DIFFA
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Les épreuves du Bac ont débuté le 10 Juillet 2019 dans la région de Diffa à l’instar des autres localités du pays. C’est le Lycée Idrissa Alaoma de Diffa abritant le Jury 2 qui a servi de cadre à la cérémonie de lancement de ces épreuves par le Gouverneur à la tête d’une importante délégation.
Peu avant l’ouverture de l’enveloppe, le président du Jury 2 a tenu à souhaiter bonne chance aux candidats avant de présenter au gouverneur le tableau sommaire des candidats par série. Dr Mamoudou Boubacar a salué la présence du gouverneur avant de lui rendre un vibrant hommage pour son implication personnelle pour cette cause académique. Prenant la parole à cette occasion, le 1er responsable de la région s’est dit très heureux d’être en face des candidats et des candidates pour leur souhaiter une bonne chance et aussi leur demander de composer dans la concentration totale aux fins d’un traitement judicieux du sujet. « Comptez sur vos efforts pour affronter ces épreuves » a conclu Mohamed Mouddour.
Après ces conseils, le gouverneur a officiellement lancé les épreuves en ouvrant l’enveloppe fermée à la cire contenant la 1ère épreuve. Il faut souligner que la région compte cette année 1.371 candidats qui affronteront les épreuves du Bac secondaire et du Bac technique. Pour les candidats publics, ils sont 728 tandis que les candidats privés sont au nombre 372 et les candidats libres sont au nombre de 272. L’ensemble de ces candidats sont repartis à travers 4 centres. Le centre 1 de Diffa, présidé par Dr Rabiou Habou compte 443 candidats de Série A4. Le centre 2 de Diffa, présidée par Dr Mamoudou Boubacar compte 519 candidats dont 209 pour la série A8 ; 245 pour la série D ; 41 candidats pour la série F2 et 24 pour la série IP. Le centre de Mainé-Soroa présidé par Dr Hadiza Kiari Fougou compte 305 candidats répartis comme suit : 192 en A4 ; 35 en A8, 78 en D. Enfin, le centre de N’Guigmi présidé par Dr Youssoufou Issiaka compte 124 candidats dont 78 en A4 ; 17 candidats en A8 et 29 en série D.
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Les épreuves sportives du BEPC au titre de la région de Diffa ont débuté le lundi 09 mai 2022. Le lancement s’est déroulé au Stade régional sous les auspices du Secrétaire général adjoint du Gouvernorat, M. Daouda Bardé en présence du 2ème adjoint au président du Conseil régional, du préfet, de l’Inspecteur-Superviseur du Ministère de l’Education nationale M. Tidjani Harouna, du 2ème Adjoint au maire de Diffa, du Directeur régional de l’Education nationale, du Secrétaire général de l’Université, des directeurs régionaux et de plusieurs partenaires du secteur éducatif.
S’adressant aux candidats peu avant le lancement des épreuves, le Secrétaire général adjoint du Gouvernorat a salué leur présence effective avant de leur prodiguer de sages conseils. «C’est une étape importante pour le BEPC, alors je vous demande de bien vouloir effectuer avec brio, courage et discipline les différents exercices de gymnastique rentrant dans le cadre de ces épreuves sportives», a-t-il dit aux candidats. Aussi, M. Daouda Bardé a invité l’ensemble des acteurs à faire preuve de responsabilité pour garantir la parfaite réussite de ces épreuves sportives du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (B.E.P.C.). Il a souhaité bonne chance et bon courage aux candidats.
Selon le Directeur régional adjoint de l’Education nationale, M. Diori Hamidou, les épreuves sportives du B.E.P.C se déroulent normalement dans l’ensemble des 25 centres que compte de la région.
La commune de Diffa compte deux centres d’examens. Selon le président du Jury 1 de Diffa, M. Issoufou Ousmane Manga, le jury 1, compte 609 candidats dont 352 filles. Sur les 609 candidats 520 sont des candidats officiels et 89 candidats libres.
Quant au jury 2 dirigé par M. Hassane Fantagana, il totalise un effectif de 580 candidats dont 309 filles. Dans cet effectif, 420 sont des candidats officiels et 100 des candidats libres. Les candidats officiels du Jury 2 proviennent des établissements scolaires Kanem avec 134 candidats, Lac Tchad avec 22 candidats, Barka avec 28 candidats, Alouine avec 156, Mohamed El Kanemi avec 140 candidats.
Mato Adamou ONEP DIFFA
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A l’instar des candidats des autres régions du Niger, ceux de la région de Diffa ont entamé les épreuves de l’Examen Unique de Certification en Santé. En marge de la cérémonie de lancement des épreuves théoriques de cet examen, la présidente du Jury de Diffa (pour les épreuves théoriques), Mme Ramatou Oumarou Bayero, Pédagogue des Sciences de la Santé au Ministère de la Santé Publique, nous a expliqué les objectifs poursuivis à travers l’organisation de cet examen.
La présidente du Jury de Diffa a expliqué tout le processus de cet Examen. Mme Ramatou Oumarou Bayero a souligné que la disparité des programmes de formation initiale dans les Ecoles de Santé Publique a conduit en 2008 à l’harmonisation des programmes de formation basés sur l’approche par compétence comme méthode pédagogique. Cette reforme de la formation initiale pilotée par le Ministère de la Santé publique a concerné les filières paramédicales. Elle a mis l’accent sur l’adaptation des curricula de formation aux besoins du système de santé. Selon Mme Ramatou Oumarou Bayero, l’on s’achemine, aujourd’hui avec l’appui de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS), vers le système (L.M.D) c’est-à-dire Licence-Master-Doctorat.
« C’est donc dans la recherche d’une harmonie et d’une équité dans l’évaluation des Etudiants, que le Ministère de la Santé Publique à travers la Direction des Ressources Humaines (DRH) organise, chaque année depuis 2011, un examen unique de certification pour toutes les Ecoles et Instituts de formation en Santé à l’issue duquel, est délivré aux candidats admis, un diplôme sans le logo d’une Ecole ou Institut », a poursuivi la présidente du Jury de Diffa. Aussi, Mme Ramatou Oumarou Bayero a souligné que tout ce processus vise à atteindre un objectif du Gouvernement et plus particulièrement de la politique du Ministère de la Santé Publique, de disposer des ressources humaines en qualité et en quantité afin d’améliorer l’accessibilité des soins appropriés aux populations pour réduire surtout la mortalité maternelle et Infantile.
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L’Ecole Normale des Instituteurs (ENI) de Diffa a servi de cadre le 2 juillet dernier au lancement du concours professionnel pour la section spéciale. C’est le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernorat, M. DAOUDA BARDE qui a donné le coup d’envoi des épreuves pour lesquelles 108 candidats sont concernés.
Avant l’ouverture de la première Enveloppe, le Secrétaire Général Adjoint a tenu à saluer les candidats avant de leur prodiguer des conseils. « Vous êtes aujourd’hui face à votre destin professionnel, vous préparez votre promotion en catégorie supérieure du cadre de l’Enseignement, je sais que vous êtes conscients de cette situation. C’est pour cela, je vous demande de prendre le temps nécessaire pour traiter le sujet dans sa globalité tout en gardant votre calme et votre sérénité. Les Autorités de la 7ème République font du secteur Educatif l’une de leurs priorités afin de garantir une éducation de qualité à notre jeunesse », a déclaré le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernorat de Diffa.
Quant au Chef de la mission de la Supervision, il a souligné que sa délégation comprend lui-même, un représentant de la HALCIA, un représentant du Ministère de l’Education. M. Souley Aminou, Directeur de l’Informatique au Ministère de la Fonction Publique et de la Reforme Administrative a noté que toutes les dispositions conséquentes ont été prises pour une bonne organisation de ce concours professionnel. Aussi, M. Souley Aminou a apprécié l’implication des Autorités Régionales tout au long de ce processus .
Notons que sur les 108 Candidats il y a 95 candidats de l’Enseignement Traditionnel, 03 Candidates du préscolaire et 10 de l’Enseignement Franco-arabe.
Mato Adamou ONEP DIFFA
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La cérémonie de remise des prix d’excellence de la Première Dame Hadjia Hadiza Bazoum s’est déroulée dans la salle des réunions du Gouvernorat sous la présidence du Gouverneur Issa Lémine, et en présence du Secrétaire général , du Préfet, du Vice Maire, de M. Adam Elhadj Ali, Représentant Régional de la 1ère Dame, des Directeurs Régionaux en charge de l’Education et de la Formation Professionnelle, des récipiendaires, des partenaires de l’Ecole et de plusieurs autres invités.
A cette occasion, le Représentant de la Première Dame a situé l’objectif de la cérémonie qui consiste à encourager l’excellence chez nos scolaires à travers sa Fondation NOOR. Aussi, Adam Elhadj Ali a rappelé que cette action de la Fondation NOOR vise à apporter une contribution subséquente pour la promotion de l’excellence dans nos Ecoles. Il a souligné que les premiers des disciplines BAC, BEPC, BEP, CAP, BAC PRO et les lauréats du niveau primaire seront récompensés au cours d’une cérémonie officielle prévue à Niamey le 2 septembre 2021. Dans son intervention le Gouverneur de la région de Diffa a salué le geste de la Première Dame à travers sa fondation ; M. Issa Lémine a magnifié cette action d’encouragement de nos scolaires à l’issue des différents examens.« Mme BAZOUM Hadjia Hadiza vient de démontrer son engagement à motiver nos lauréats en leur donnant des matériels et accessoires indispensables à la recherche du savoir . La recherche du savoir constitue une préoccupation majeure de S.E.M. BAZOUM MOHAMED, Président de la République, Chef de l’Etat » a dit le Gouverneur de la région de Diffa. M.Issa Lémine de noter que cette fondation de la Première Dame appuie le Gouvernement dans la poursuite de son objectif de donner une éducation et une formation de qualité aux jeunes scolaires. En conclusion, il a transmis la profonde reconnaissance aux lauréats à la Première Dame qui œuvre inlassablement à booster l’excellence dans nos Centres et Institutions de formation.
Soulignons que le prix est composé d’un ordinateur portable, d’une tablette, d’un appareil cellulaire, d’un dictionnaire, d’une calculatrice, des pièces d’atampha frappeés de sigle de la Fondation et des Tee-shirts .
Par Mato Adamou ONEP Diffa
03 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Une cérémonie de remise de diplômes et de prestation de serment s’est déroulée le mercredi 27 Janvier 2021 sur les installations de l’Institut Supérieur de Santé (ISS) de Diffa sis au quartier Malloumdi. La cérémonie présidée par le Secrétaire Général du Gouvernorat s’est tenue en présence du Secrétaire Général du Conseil Régional, de la représentante du fondateur de l’ISS, du président du la Commission régionale d’organisation de l’Examen Unique en Santé, de l’honorable Chef de canton de la Koumadougou, de la directrice générale de l’ISS de Diffa, du corps enseignant, du staff administratif, des parents d’élèves et étudiants, des récipiendaires et de plusieurs invités.
Dans son allocution à cette occasion, la Directrice Générale de l’ISS Diffa a tout d’abord salué et remercié les autorités régionales pour leur implication dans l’organisation de la présente cérémonie. Mme Aboubacar Hadjia Hassia a aussi salué la détermination, le courage et le sérieux du corps enseignant, des élèves et Etudiants pour parachever la formation malgré le contexte de la pandémie COVID 19. Aussi, elle a transmis ses salutations de l’administration aux parents d’élèves qui ont fait confiance à l’ISS pour la formation professionnelle de leurs enfants depuis l’implantation de l’Institut en 2009 à Diffa.
Quant au Directeur régional de la Santé publique de Diffa Dr Saley Daouda, président de la Commission régionale d’organisation de l’Examen Unique de certification en santé, il a présenté les résultats enregistrés par l’Institut. Dr Saley Daouda a félicité les récipiendaires avant de leur prodiguer de sages conseils pour leur future carrière professionnelle.
Pour sa part, la représentante du Fondateur venue spécialement de Niamey pour la circonstance, a tenu à transmettre les sincères salutations du Fondateur M. Adamou Djogo aux invités avant de souligner que l’ISS de Diffa a enregistré de bons résultats à l’Examen Unique. Pour Mme Aboubacar Rabi Sani, cela est à mettre à l’actif de la Directrice générale, son staff administratif, le corps enseignant et aussi au sérieux des récipiendaires qui ont fait preuve d’assiduité aux cours de la formation. Enfin, Mme Aboubacar Rabi Sani a hautement apprécié l’appui inestimable des autorités régionales dans l’accompagnement de l’Institut dans sa mission de former les jeunes garçons et les filles.
Le Secrétaire Général du gouvernorat qui présidait la cérémonie a tout d’abord félicité les récipiendaires avant de souligner que l’Etat aura besoin de leurs prestations pour un renforcement de l’effectif des agents de santé. Aussi, M. Yahaya Godi de noter que les autorités de la 7ème République font de la formation professionnelle leur credo. Aussi, il a exprimé sa profonde reconnaissance à l’endroit du Fondateur de l’ISS qui a eu l’initiative d’implanter l’Institut à Diffa créant ainsi une réelle opportunité de former les jeunes de la région à proximité.
Soulignons qu’au cours de la cérémonie, les récipiendaires ont prêté solennellement serment avant de recevoir leurs attestations. Des cadeaux offerts par le 5ème Vice président de l’Assemblée Nationale le député Boulou Mamadou, le Secrétaire Général du Gouvernorat, le préfet, le maire et l’ISS ont été remis aux trois (3) premiers récipiendaires de chaque section.
La représentante des récipiendaires Fanta Mamadou Kazelma a rendu un vibrant hommage au corps enseignant qui a fait preuve de responsabilité, de rigueur et de professionnalisme dans leur encadrement. Quant au Directeur des Etudes, il a tenu à apprécier les résultats avant de saluer la disponibilité constante des enseignants. Ce qui a engendré ces résultats satisfaisants. M. Rabiou Moussa Maman Tassiou a enfin salué le comportement exemplaire des récipiendaires durant toute leur formation.
Notons enfin que des témoignages officiels de satisfaction ont été décernés par l’Institut aux enseignants vacataires pour leur dévouement dans l’encadrement professionnel des élèves et étudiants.
Mato Adamou, ONEP Diffa
1er février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’Université de Diffa et le Projet de Redressement et de Développement de la Région du Lac Tchad (PROLAC Niger) ont signé, le lundi 6 septembre 2021 une convention de partenariat. La cérémonie de signature s’est déroulée dans l’amphithéâtre de l’hôtel du 18 décembre sous la présidence du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD Mamoudou Djibo et en présence du Secrétaire général du gouvernorat de Diffa, du Recteur de l’Université, du Secrétaire Exécutif de la Stratégie Développement Sécurité, Sahel Niger Coordonnateur National du PROLAC, du Secrétaire général de la Préfecture de Diffa, des membres de la Communauté universitaire et de plusieurs invités.
Dans son allocution à cette occasion, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a tenu tout abord à remercier et à saluer les autorités régionales et la communauté universitaire pour l’accueil et la parfaite organisation de la cérémonie. PHD Mamoudou Djibo a noté que c’est une excellente vision que d’impliquer et de soutenir matériellement et financièrement, l’Université de Diffa dans ce programme. «A ce titre, je voudrais féliciter de vive voix les responsables du PROLAC pour avoir initié et concrétisé ce partenariat. Ce type de collaboration est pédagogique et j’invite les projets et programmes intervenant au Niger à s’ouvrir à nos universités publiques qui regorgent de personnes ressources de qualité qui ne cherchent qu’à être mobilisées pour servir la Nation» a souligné le ministre.
Pour le Coordonnateur national du PROLAC, cette cérémonie de signature de convention avec l’Université de Diffa entre dans le cadre de la mise en œuvre du PROLAC dont l’objectif central porte sur «la productivité et les revenus ruraux» par l’amélioration des moyens de subsistance agricoles», «la connectivité rurale» et «les investissements productifs publics» visant spécifiquement à améliorer la résilience, la cohésion sociale et l’inclusion. M. Laouli Ada a indiqué que le PROLAC contribue à traduire concrètement en actes l’axe 3, «Amélioration de la résilience des groupes vulnérables face aux changements climatiques, aux crises et aux catastrophes» de l’Initiative 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens).
Le Recteur de l’Université de Diffa a salué la présence remarquée d’imminents professeurs qui ont tenu à honorer la cérémonie, au nom de la Communauté universitaire. Pr Ali Mahaman a souligné que l’Université de Diffa dispose de plusieurs atouts qui expliquent son choix dans le cadre de la mise en œuvre des activités du PROLAC. Ainsi de manière spécifique, la présente convention aidera à instaurer une relation de collaboration entre le PROLAC et l’Université de Diffa à travers les actions prévues, et qui visent à appuyer l’organisation des visites de terrain et des ateliers d’échanges de connaissances et d’apprentissage mutuel, en mettant l’accent sur l’apprentissage intersectoriel et interrégional ; et à octroyer des bourses de recherche de façon concurrentielle à travers des appels à proposition aux étudiants de l’Université de Diffa pour effectuer des recherches sur un sujet pertinent et d’intérêt lié à la problématique du Bassin du Lac Tchad.
Le Secrétaire général du gouvernorat de Diffa, a apprécié l’initiative du PROLAC qui constitue un acte de partenariat pour renforcer la capacité de l’Université dans sa mission de recherche, d’encadrement et de contribution aux actions de développement. M. Yahaya Godi a remercié le PROLAC au nom des autorités régionales.
Mato Adamou ONEP DIFFA
08 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de l’éducation nationale, Pr Ibrahim Natatou a présidé le 20 Juillet 2022 la cérémonie de lancement des examens de fin de cycle secondaire des élèves refugiés nigérians dans la région de Diffa. C’était dans la Salle de Conférence de la MJC de Diffa en présence entre autres du Secrétaire Général du Gouvernorat, du Représentant du HCR, du Consul Général de l’Ambassade du Nigéria au Niger, du Vice-Président du Conseil Régional, de la Communauté des Enseignants du Nigéria, des Elèves et de plusieurs autres invités.
Dans son mot de bienvenue Mme le Maire, de Diffa Mme Barmou Asmaou Kanta a relevé que la cérémonie témoigne de la volonté et de l’engagement du Gouvernement Nigérien et de la Représentation de l’UNHCR au Niger de faire de l’Education un facteur réel de protection des enfants réfugiés et en général de la Communauté des réfugiés tout entière de la région de Diffa.
Le Secrétaire Général du Gouvernorat a rappelé qu’à travers les Centres d’Education à Distance ouverts dans les localités de Mainé-Soroa, Kablewa, Diffa et Bosso, l’UNHCR voudrait donner l’opportunité aux enfants réfugiés de poursuivre leur cursus interrompu à la suite de la crise de Boko Haram dans le Nord du Nigéria et préparer ces jeunes à la recherche des solutions mixtes dans la Région et à une réintégration réussie en cas de retour au Nigéria. M. Hambaly Bouweye a noté qu’au-delà du Niger et de l’UNHCR, ce programme bénéficie d’une attention particulière du Gouvernement Nigérian à travers NECO (National Examination Consul) qui apporte un appui important dans l’organisation des Examens.
Quant au Consul Général de l’Ambassade du Nigéria au Niger, il a salué les multiples efforts déployés par le Gouvernement Nigérien en rapport avec l’UNHCR pour l’accompagnement adéquat dans l’Education de cette communauté des élèves refugiés. Aussi, SE JALO SANI a souligné que l’Education est un droit inaliénable à tous les enfants dans le monde sans distinction de sexe, de race ni de religion. « Je voudrais vous assurer que le Gouvernement du Nigéria entend poursuivre tous les efforts pour répondre de façon effective aux sollicitations du Secteur de l’Education pour contribuer à l’atteinte de l’objectif durable NO4 « Education pour tous », a-t-il déclaré.
Le Représentant du HCR, a indiqué que ces examens sont organisés dans l’enceinte du Lycée Général IDRISS ALAOMA de Diffa, dénommé pour la circonstance « Diffa Nigérian Refugee Spécial Study Center ». La tenue de ces examens a poursuivi M. GIGNAC vient couronner des années d’efforts déployés depuis 2014 pour garantir le droit à l’Education des enfants refugiés nigérians ici au Niger soit une réalité. Les réfugiés nigérians a-t-il poursuivi sont arrivés dans la Région de Diffa en mai 2013, après que l’état d’urgence ait été déclaré dans les Etats de Borno, Yobé et Adamawa au Nigéria suite à une offensive militaire déclenchée contre les militants du groupe Boko Haram.
Prenant la parole pour lancer ces examens, le Ministre de l’Education Nationale a tenu à saluer et à encourager les candidats avant de louer leur courage et leur détermination dans la poursuite de leurs études en terre nigérienne. Pr Ibrahim Natatou a aussi remercié le Gouvernement Fédéral du Nigéria qui à travers son ambassade au Niger a fourni des efforts remarquables pour la mise en place du Centre d’Examen Spécial de Diffa pour l’organisation des premiers examens de fin de cycle secondaire.
Mato Adamou ONEP Diffa
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Le Secrétaire général du Gouvernorat de la région de Diffa, M. Yahaya Godi, a présidé le mercredi 20 novembre dernier la cérémonie de remise des attestations d’admission au cycle d’Agents de Santé de Base à 56 étudiants de l’Institut Supérieur de Santé (ISS) dans les locaux de l’institut sis au quartier Adjumeri. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Préfet de Diffa, du Délégué Régional du Médiateur de la République M. Gambo Douna, de la représentante du président directeur général de l’Institut Supérieur de Santé, des Maires de Diffa, et de Chétimari , de l’honorable Chef de Canton de la Koumadougou , du président de la Commission Régionale de l’Examen de Certification en Santé, des Directeurs Régionaux, des parents d’élèves, des élèves et étudiants ainsi que de plusieurs invités. Dans son allocution prononcée à cette occasion, le Secrétaire général du Gouvernorat de Diffa a salué et félicité les récipiendaires et l’ensemble de la communauté de l’Institut pour le fort taux de réussite enregistré . M. Yahaya Godi a rendu un hommage au Dr Adamou Diego qui a eu l’initiative géniale de créer dans le Manga cette école de santé qui a formé 178 cadres toutes filières confondues. M. Yahaya Godi a souhaité une bonne carrière aux récipiendaires avant de dire que l’Etat aura besoin de leurs services . Quant à la représentante du président directeur général de l’ISS, elle a fait l’historique de l’ Institut de Diffa. Mme Boubacar Rabi Sani a souligné que l’Institut Supérieur de Santé de Diffa a ouvert ses portes le 23 novembre 2009 dans un bâtiment de location avec 20 élèves ; il est aujourd’hui sur son propre site avec 8 classes, 1 amphithéâtre, 1 Bloc administratif, un terrain annexe et 2 Amphithéâtres. L’ISS de Diffa compte aujourd’hui 208 apprenants toutes filières confondues. Mme Boubacar Rabi Sani a rendu un vibrant hommage aux autorités régionales pour les appuis multiformes qu’elles apportent à son Institut. Le président de la Commission Régionale de Certification a salué le résultat enregistré par l’institut. M. Hamadou Mahamadou a invité les récipiendaires à faire preuve de courage, de patience et de détermination, de discrétion, de don de soi pour honorer l’esprit de leur serment. Prenant à son tour la parole, la directrice des études par intérim a salué la présence effective des invités avant d’évoquer le taux de réussite aux examens de Certification. Selon Mme Aboubacar Hadjia Hassia, sur 57 candidats présentés 56 sont admis en cycle d’Agent de Santé de Base.
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Comme dans les autres régions du pays, les épreuves du BEPC ont débuté hier mardi 25 juin 2019. C’est le Complexe d’Enseignement Secondaire Kazelma Ousmane de Diffa qui a servi de cadre à la cérémonie de lancement par le Gouverneur de la région, entouré du Conseiller Technique du Ministre des Enseignements Secondaires Dr Moutari Moussa Ibrah, du Secrétaire général Adjoint du Gouvernorat, du préfet, du Directeur régional des Enseignements secondaires, des partenaires de l’éducation et de plusieurs autres invités.
Avant le lancement, le Conseiller technique en mission de travail a tenu à souhaiter bonne chance aux candidats précisant que l’Etat a déployé tous les moyens conséquents pour l’organisation de ces examens. Il a demandé aux candidats de compter sur eux–mêmes. Dr Moutari Moussa Ibrah a noté que les candidats ont le niveau requis pour affronter les épreuves. Enfin, le Conseiller technique a demandé aux candidats de faire preuve d’une concentration pour traiter les épreuves.
Quant au gouverneur de Zinder, il a souligné qu’il est venu, avec une délégation des responsables administratifs et académiques pour apporter leur soutien aux candidats en ce jour solennel du début des examens du BEPC. M. Mohamed Mouddour d’inviter les candidats à faire preuve de courage, de sérieux et de responsabilité dans le traitement des différentes épreuves. « Comptez sur vos propres efforts et efforcez vous de présenter un devoir lisible aux fins de faciliter la correction. L’Etat a mis tous les moyens pour vous accompagner dans ces examens. Aussi, je vous souhaite bon courage et bonne chance », a conclu le gouverneur.
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Beaucoup de personnes ont donné de la voix pour dénoncer au moment où l’Etat avait pris la décision d’organiser l’évaluation des enseignants à travers un test écrit. Des enseignants chevronnés, des conseillers pédagogiques et des inspecteurs expérimentés avaient tenté d’expliquer que c’était une véritable gaffe que de vouloir juger des capacités d’un enseignant rien que par un test écrit. Malgré tous les cris d’alarme, les autorités de l’époque qui ne reculaient devant rien s’étaient entêtées à effectuer cette évaluation qui a produit des conséquences incalculables. En effet, des enseignants de très bonne qualité ont été liquidés au profit de piètres affabulateurs qui avaient bénéficié ou de la chance, ou des circonstances atténuantes tant de l’environnement que des évaluateurs eux-mêmes. Dans quel état d’esprit l’enseignant se trouve-t-il le jour de l’évaluation ? Quelle est son humeur ce jour-là ? L’environnement où se déroule l’évaluation répond-il au contexte ? Et le correcteur lui-même ; comment s’en est-il pris pour effectuer la correction ? Dans quel état d’esprit a-t-il fait ce travail ? Voilà des données très fluctuantes qui peuvent en un clic jouer tant sur l’’’évalué’’ que sur l’évaluateur. Et ces éléments ont monstrueusement pesé sur les premières évaluations passées.
Au fait, l’évaluation elle-même est une unité de valeur, une méthodologie qui requiert un certain nombre de principes. Des règles doivent être respectées tant dans la composition des épreuves que dans la manière de les administrer. Aucune des exigences de la taxonomie n’a été respectée dans cette évaluation. De plus, la conduite de classe est un art qui relève le plus souvent d’une vocation dûment mûrie ou par l’expérience ou par des dispositions intrinsèquement liées à un don ; l’art dit-on est un don de Dieu. Ainsi, vous pouvez être un fin connaisseur, un génie même en ce qui concerne le contenu matière ; cependant, vous pouvez être médiocre dans la transmission du savoir. Ceci dit, pour réellement attester de la qualité d’un enseignant, il faut le suivre dans sa pratique de classe, et cela à plusieurs reprises. Entre les enseignants, un adage dit que le meilleur inspecteur pour un enseignant «…ce sont ses élèves». Il suffit juste de faire un sondage sur un échantillon de la classe et l’on saura si réellement son travail est bon ou mauvais. Certes, l’Etat ne saurait engager une telle forme d’évaluation ; ce serait même une aberration d’imaginer une telle démarche.
Néanmoins, on pourrait quand même privilégier l’observation directe de l’enseignant dans l’exercice de sa fonction.
Somme toute, c’est certainement ce constat d’échec patent qui a amené les autorités scolaires à réviser et à abandonner cette méthode en ce qui concerne l’évaluation au secondaire. Ainsi, des équipes ont sillonné le pays et elles ont suivi les enseignants dans leur classe. C’est un moindre mal qui n’a pas aussi été sans conséquences. En effet, comme souligné plus haut, une ou deux heures dans une classe ne suffisent pas pour réellement attester des capacités réelles d’en enseignant. Certes, un enseignant rompu dans la pratique de classe s’en sort même au bout de quelques minutes. Néanmoins, tous les éléments que nous avons cités plus haut peuvent avoir la même influence sur un enseignant, qu’il s’agisse d’éléments psychologiques ou liés à son environnement de travail. De plus, une observation de classe est une véritable pression sur les épaules d’un enseignant. Quelle que soit son expérience, un enseignant peut flancher et tâtonner au cours d’une observation de classe. Et le cas s’est présenté car un grand nombre d’enseignants reconnus très compétents ont reçu de mauvaises notes au cours de cette évaluation.
Comme on le voit, il n’est pas très indiqué de passer par ces évaluations sommaires pour attester de la qualité d’un enseignant. Et la grande aberration qui se profile à l’horizon est cette décision de recruter les enseignants sur la base des observations de classe. Certes qu’elle fait moins mal que la précédente qui a consisté à leur administrer un test écrit. Néanmoins, il va très certainement s’agir d’une séance d’une heure ou deux heures de temps. Et, avec la pression qui pèse sur l’épaule de l’enseignant et les données fluctuantes de son environnement de travail, l’on risque de faire d’innocentes victimes. Que faire alors ? Tout d’abord il faut mentionner que l’erreur ne relève nullement des contractuels que l’on veut recruter. L’enseignement est un métier ; et comme tout autre, l’on ne saurait l’exercer avec efficacité si jamais on n’a pas appris ne serait-ce que les rudiments de ce travail. Normalement, seules les personnes ayant dûment étudié dans des écoles de formations de formateurs à option pédagogique devait être orientées dans l’enseignement.
Convenez avec moi que pour exercer la chirurgie, il faut un chirurgien. Alors, depuis un temps, plusieurs contingences ont fait que nous avons engagé dans notre système éducatif des personnes dont le cursus n’a rien à avoir avec l’enseignement. D’aucuns me diraient que l’on peut bien enseigner sans avoir fréquenté une école de pédagogie ; soit.
Mais s’il vous plait que faites-vous des données psychopédagogiques et des méthodologies de transmission des savoirs indispensables tant pour modeler le groupe classe que pour transmettre le savoir ? Le groupe classe est une population d’humeurs et de caractères épars qu’il faut savoir modeler et rendre en un groupe compact et réceptif en usant d’éléments liés à la psychopédagogie. Comment réussir cette symbiose si jamais on ne dispose pas de ces connaissances ? C’est ainsi que l’on voit des enseignants exécuter leur cours en renvoyant plus de la moitié de la classe, juste pour n’avoir pas réussi à créer ce groupe compact, solidaire dans la réception des apprentissages. On entend certains qui avancent : «ce sont des casse-pieds qui m’empêchent de conduire convenablement ma leçon». Ridicule ; c’est plutôt monsieur qui ne dispose pas des rudiments psychopédagogiques et caractérologiques pour cerner son groupe et susciter la cohésion nécessaire. Il en est ainsi de la transmission des connaissances où certains enseignants passent une ou deux heures assis à dicter le cours aux enfants ; il suffit de remplir le cahier et de le faire avaler aux enfants.
Comme on le voit, le mal vient de loin. Ainsi, comme les uns et les autres portent eux-mêmes la responsabilité de certains errements observés dans le système éducatif, faisons avec. Cependant, évitons les colmatages, les solutions erronées. Comme nous avons des personnes de tous les bords dans l’enseignement, il reste évident que nous ne pourrons prétendre avoir les résultats qu’il faut. Des solutions sont peut-être envisagées pour corriger ces erreurs ; mais il faut du temps car le mal est très grand et il a fait de grosses racines.
Pour ce qui est du recrutement des enseignants, nous voyons bien que nous allons encore rater le train en pensant qu’au bout d’une heure d’observation de classe l’on peut juger de la qualité d’un enseignant. Ce sont pour la plupart des gens qui n’ont pas fréquenté d’école de formation de formateurs. Néanmoins, certains ont passé dix, quinze ou même vingt ans à entrer dans les classes. Demandez aux enseignants et ils vous diront qu’un enseignant qui tient une classe de 6e pendant cinq années devient un excellent élève de 6e et il peut bien aider ses pairs à réussir ce niveau. Ceci dit, on aurait pu penser effectuer ce recrutement sur la base de générations. A commencer par les plus anciennes ; par exemple celui-ci doit concerner ceux qui ont vingt années de contrat. Ensuite l’année qui suit, on prend un autre intervalle, 10 à 15 ans par exemple. De cette façon on pourrait amoindrir les préjudices car, il y en a ceux qui ont tellement séjourné dans le contrat que leur âge ne leur permet plus d’être engagés à la fonction publique. Surtout que quand on recrute, il y a aussi la subjectivité des recruteurs qui influence les choix. Quoi que l’on fasse, de piètres enseignants auront l’avantage d’être recrutés au détriment de gens chevronnés et compétents qui ne disposent malheureusement pas de bras long. Eh Allah !
Mallam
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L’Amicale des Etudiants en Science de la santé de la Région de Dosso (AESS/RD), a organisé, du 17 au 23 aout dernier, une caravane de sensibilisation dans le département de Gaya. L’AESS/RD est une structure regroupant en son sein les étudiants et élèves en science de la santé, les médecins, les paramédicaux de la région de Dosso. Depuis sa création l’association organise des activités entrant dans le cadre de l’amélioration des conditions sanitaires des populations rurales de la région de Dosso. Au cours de cette caravane qui a duré une semaine, plusieurs activités ont été menées, notamment des consultations médicales, des séances de dépistage de diabète et HTA, des séances de sensibilisation, des dons de médicaments et du sang, etc.
A l’issue de la caravane, le président de l’Amicale des Etudiants en Science de la santé de la Région de Dosso (AESS/RD), M. Amadou Hamidou Djibo relate les raisons qui ont motivé cette initiative. «Nous avons constaté que pendant les vacances les étudiants ont suffisamment de temps libre qu’ils peuvent mettre au service de la nation. Nous avons compris entant que jeunes étudiants, médecins, que nous pouvons aider la population. Pour ne pas rester pendant ces vacances à ne rien faire, nous nous sommes organisés pour aider les populations rurales afin de les sensibiliser sur certaines pathologies », explique-t-il.
Notre structure, précise M. Amadou Hamidou Djibo, organise une caravane médicale chaque année, dans un département de la région Dosso. L’organisation de la caravane a connu des évolutions en termes de participation des étudiants et autres acteurs de la santé. « Depuis sa création, l’AESS/RD organise ce genre d’activité. On cible un département de la région, et on le sillonne à travers ses communes pour faire nos activités. La première édition nous l’avons organisée à Gaya en 2012, puis à Tchibiri en 2013, à Boboye en 2014, à Loga en 2015, à Doutchi en 2016, à Falmey en 2017, à Dosso ville en 2018, et cette année l’honneur revient encore au département de Gaya qui a accueilli encore une fois cette activité de grande envergure qui nous permet d’accompagner la population rurale » a indiqué le président de l’amicale.
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Après Niamey et Maradi, c’est au tour de Dosso d’abriter la 4ème édition des universiades sportives et culturelles du Niger dont le lancement a eu lieu le 23 Mars dernier sous la présidence du ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, M. Yahouza Sadissou. Ces activités sont placées sous le thème « les universiades du Niger, facteur de paix et de la renaissance culturelle ».
Après le défilé riche en couleurs des universités et des grandes écoles du Niger, le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la technologie a remercié tous les participants pour cette grande mobilisation. Les universiades, a-t-il dit, est une initiative qui cadre parfaitement avec les ambitions du président de la république Issoufou Mahamadou de créer les meilleures conditions d’études et de formation de la jeunesse nigérienne.
Le ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation a indiqué que le thème « les universiades du Niger, facteur de paix et de la renaissance culturelle » est d’une importance capitale au regard des défis en matière de sécurité et de l’engagement du gouvernement à faire du programme de renaissance le levier de la modernisation sociale, politique et économique de notre pays. Ce grand rassemblement, a dit en substance M. Yahouza Sadissou est une opportunité pour les étudiants de rencontrer de nouveaux camarades, de tisser des liens d’amitié, d’échanger entre eux et d’enrichir leurs relations. Ce cadre logique d’expression sportive, artistique et culturelle leur permettra surtout de faire valoir tous leurs talents.
Evoquant les vertus du sport, le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, M. Yahouza Sadissou a souligné qu’il s’agisse du jeu, de l’activité physique ou de la compétition organisée, le sport joue un rôle important dans toutes les sociétés. Il est a-t-il précisé crucial pour le développement du jeune. Il enseigne des valeurs fondamentales comme la coopération et le respect. Il améliore la santé et réduit les risques de maladies. M. Yahouza Sadissou a formulé le vœu que ces jeux servent de creuset à de nouvelles amitiés, d’occasion de fraterniser entre les filles et les fils du pays. Le ministre de l’enseignement supérieur a exhorté les étudiants à participer pleinement à ces compétitions avec un sens élevé de fair-play. Le ministre a par ailleurs remercié tous les recteurs des universités publiques du Niger, le directeur général du centre national des œuvres universitaires et les différents directeurs régionaux pour leur appui constant.
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Le ministre des Enseignements professionnels et techniques, M. Tidjani Abdoulkadri a officiellement lancé le mardi 1er octobre dernier, au centre professionnel et technique de Dosso, la rentrée scolaire 2019-2020 dans les niveaux de la formation professionnelle et technique, du collège et du primaire. La cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de la région de Dosso, des autorités administratives et coutumières, des cadres centraux et régionaux de l’éducation ainsi que des partenaires du secteur de l’éducation. A l’issue de ce lancement, la délégation ministérielle a visité plusieurs établissements publics et privés dans la commune de Dosso.
Pour cette année, ils sont 378.460 élèves du primaire, 71.810 élèves du secondaire et 7.218 élèves pour la formation professionnelle répartis dans toute la région de Dosso.Dans tous les établissements visités, le ministre des Enseignements professionnels et techniques a constaté l’effectivité de cette rentrée scolaire. Les élèves et les enseignants sont sur place et le dispositif nécessaire pour un bon fonctionnement de l’école est en place principalement en ce qui concerne le matériel scolaire qui peut tenir au moins un trimestre.
En ce qui concerne l’enseignement professionnel, le ministre a trouvé des équipements au niveau des ateliers et toutes les conditions sont réunies pour que les cours puissent démarrer dans de bonnes conditions. Au cours des échanges qu’il a eus avec les élèves et le corps enseignant, le ministre des Enseignements et professionnels et techniques a attiré l’attention des uns et des autres pour que cette année soit une année de stabilité. « Le gouvernement s’est engagé à honorer tous les engagements pris dans le protocole d’accord et a souhaité que cette année soit calme », a précisé M. Tidjani Abdoulkadri.
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Les cadres centraux et régionaux de l’éducation nationale ainsi que les partenaires intervenant dans le secteur de l’éducation sont réunis depuis hier à Dosso en vue d’élaborer un rapport sur l’état des lieux du financement de l’éducation au Niger. Cette importante rencontre présidée par le secrétaire général du ministère de l’Education nationale M. Mohamed Zeidane est le prolongement du processus d’élaboration de la politique enseignante en cours au Niger avec l’appui de l’UNESCO à travers son programme de renforcement des capacités pour l’éducation (CAPED). En effet, le projet «Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel» qui vient en réponse aux multiples crises ayant touché la région du Sahel au cours de ces dernières années prendra le relais du CAPED une fois la politique enseignante finalisée et validée.
Au cours de ces travaux qui dureront trois jours, les participants aborderont, outre l’état des lieux du financement de la question enseignante au Niger, des aspects liés au recrutement et à la formation des enseignants ainsi que toutes les autres dimensions de la politique enseignante qui influent, sur la motivation et le bien-être des enseignants.
Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de l’Education nationale a mis l’accent sur l’objectif du CAPED qui est de promouvoir le développement du capital humain à travers l’amélioration de la gouvernance et la gestion des enseignants ainsi que l’appui en faveur de la formation initiale et continue des enseignants. Cette initiative, a indiqué M. Mohamed Zeidane, appuie le gouvernement dans son objectif d’accroître d’ici 2030 l’offre d’enseignants qualifiés pour une éducation inclusive, équitable et de qualité. Ce projet, a dit en substance le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, cadre parfaitement avec le programme de renaissance acte 3 du Président de la République SE Mohamed Bazoum et traduit à travers la Déclaration de politique générale du gouvernement.
Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale a exhorté tous les acteurs impliqués dans ce processus à s’investir pleinement dans toutes les étapes du déroulement des travaux en privilégiant l’approche inclusive et participative afin de produire un document de référence permettant de mieux attirer, former, affecter, gérer et retenir le personnel enseignant. M. Mohamed Zeidane a réitéré ses sincères remerciements à l’Union Européenne et à l’UNESCO pour leurs appuis financiers et techniques au bénéfice du système éducatif.
Auparavant, le coordonnateur du projet CAPED Niger/ UNESCO M. Salifou Boubacar a longuement parlé des interventions de l’UNESCO au Niger principalement dans le domaine de l’éducation. M. Salifou Boubacar a réaffirmé la disponibilité de l’UNESCO à appuyer davantage le système éducatif nigérien par la mobilisation des ressources supplémentaires qui seront annoncées au cours de la prochaine visite du directeur régional du bureau au Niger et de la directrice générale de l’UNESCO qui envisage aussi une visite au Niger.
Dans son discours de bienvenue, le directeur régional de l’éducation nationale de Dosso M. Falké Abdourahamane s’est réjoui du choix porté à la légendaire cité des Djermakoyes pour abriter la présente rencontre.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
26 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Dosso abrite depuis hier un atelier de formation des directeurs d’école des régions de Dosso, Tillabéry et Niamey sur les modules d’enseignement des droits humains y compris la question de l’impact de la COVID 19 sur le droit à l’éducation et les violences faites aux enfants en particulier les filles. Organisé par le ministère de l’éducation nationale en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, cet atelier de trois jours permettra aux participants d’être outillés afin de former les enseignants chargés d’exécuter le programme de l’Enseignement des Droits Humains d’une part, et de mieux les encadrer sur le terrain d’autre part.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le directeur général de la scolarisation à l’ex-ministère de l’Enseignement primaire.
M.Jafarou Saley en présence des représentants du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, du directeur de l’Enseignement du Cycle Primaire Classique (DECPC), du représentant du directeur régional de l’éducation nationale de Dosso ainsi que des formateurs et formatrices de la DECPC.
Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le directeur général de la scolarisation M. Jafarou Saley a indiqué qu’enseigner les Droits Humains à l’école, c’est y créer les conditions de l’apprentissage des valeurs démocratiques et permettre aux futurs citoyens que sont les élèves de comprendre le caractère universel de certaines valeurs humaines et s’en servir tout au long de leur vie. «Si l’école est de nos jours le lieu incontesté d’apprentissage par les jeunes générations de leurs droits et des moyens de les exercer, il n’en demeure pas moins que cette institution joue un rôle capital dans la promotion des valeurs comme le respect de l’autre, la non-discrimination, le civisme et la participation à la vie démocratique», a-t-il souligné.
Le directeur général de la scolarisation a longuement fait la genèse de l’élaboration depuis 2009 des modules et guides de l’enseignement des Droits Humains à l’école primaire. Il s’agit donc au cours de cet atelier d’expérimenter ces documents au niveau des régions de Dosso, Tillabéry ainsi que Niamey ou déjà ces documents ont été testés. Parlant des violences faites aux élèves, M Jafaarou Saley a souligné que dans la plupart des sociétés africaines, le poids des coutumes, les traditions et l’interprétation des religions entraînent une marginalisation de la femme et sa religion au second plan. De ce fait, elles sont rendues vulnérables à de nombreuses formes de violences.
Abordant la pandémie de la COVID 19, le directeur général de la scolarisation a rappelé les mesures prises par le gouvernement dont notamment la fermeture le 20 mars 2020 des établissements scolaires. Après deux mois de suspension des activités académiques, le gouvernement a décidé de la réouverture des établissements depuis le 1er juin 2020 au vu de la tendance favorable à la maîtrise de l’évolution de la pandémie et après consultation du comité d’experts de la COVID 19. Pour réussir cette reprise des cours dans le contexte de la COVID 19, la communauté éducative se mobilise pour garantir en milieu scolaire le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement. Dans ce contexte, a affirmé M Jafaarou Saley, des actions d’information et de communication s’avèrent nécessaires particulièrement à l’attention des enseignants et des élèves. C’est dans ce contexte que le ministère de l’Education nationale a élaboré avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme et en collaboration avec les partenaires sociaux ces guides et modules. Le directeur général de la scolarisation a exhorté les participants à être assidus et attentifs afin de cerner tous les contours de l’enseignement des Droits Humains, des violences faites aux filles et la COVID 19.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
08 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les épreuves du Brevet d’Etudes du Premier Cycle(BEPC) session 2022 ont débuté hier dans toute la région de Dosso. Ce sont cette année 19.108 candidats dont 8.709 filles qui se lancent à l’assaut de leur parchemin au niveau de 48 centres répartis sur l’ensemble de la région de Dosso. Le lancement officiel a eu lieu à 8 heures au CEG 1 Namaywa Kaka de Dosso par le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar entouré pour la circonstance des autorités administratives, des cadres de l’éducation des membres de la HALCIA et des responsables des forces de défense et de sécurité.
Avant l’ouverture de la première enveloppe de rédaction, le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a souhaité bonne chance aux candidats et leur a demandé d’être sereins et compter sur leur propre capacité. Au Niger a indiqué le gouverneur de Dosso, ce sont des examens propres et crédibles, il n’y a plus possibilité de faire autre chose. Les examens a-t-il précisé se préparent dès la rentrée et a souhaité que la région de Dosso enregistre le plus grand taux de réussite du pays. Le gouverner de Dosso a saisi l’occasion pour féliciter et encourager tous les acteurs de l’éducation pour avoir contribué au bon déroulement de l’année scolaire et les a rassurés que toutes les dispositions sont prises par le gouvernement pour que ces examens soient propres et crédibles.
La représentante de la HALCIA, Mme Saddi Halimatou a pour sa part indiqué que leur présence vise à accompagner le ministère de l’éducation nationale pour un brevet propre et a félicité le ministère pour avoir mis à leur disposition les moyens nécessaires pour la réussite du BEPC.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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Le Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) a organisé, le mercredi 15 décembre 2021 dans l’amphithéâtre de l’Université de Dosso, une conférence sur la connaissance des institutions politiques et administratives et la culture du civisme pour un changement de comportement. Cette conférence animée par M. Samaïla Idi Dan Bouzou, directeur de la formation au Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat, et M. Salissou Oumarou, psychologue social a pour objectif de sensibiliser les étudiants sur la culture du civisme.
Dans son intervention à cette occasion, le directeur de formation au Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat M. Samaïla Idi Dan Bouzou a situé le contexte dans lequel se tient cette conférence, la première action de renforcement des capacités en connaissance des institutions politiques et administratives et civisme à l’attention des jeunes, cela dans le souci de leur permettre de jouer pleinement leurs rôles et de bien les préparer à affronter l’avenir.
L’objectif principal de ce renforcement de capacités a affirmé M. Samaïla Dan Bouzou est de raffermir l’esprit citoyen des jeunes et les sensibiliser afin d’être de vrais ambassadeurs de la paix et la quiétude sociale. En plus, ces échanges contribueront à l’amélioration de la culture citoyenne des jeunes de la ville de Dosso de plus en plus présents sur la scène politique.
Le recteur de l’Université de Dosso a, pour sa part, félicité le Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat pour cette initiative. Il n’y a pas meilleur endroit a-t-il dit que les Universités et les grandes écoles pour organiser des conférences extrêmement importantes pour la jeunesse.
Abordant le premier thème de cette conférence, le directeur de la formation au Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat M. Samaïla Idi Dan Bouzou a défini les institutions comme étant l’ensemble des organes qui doivent normalement animer un Etat dans un cadre démocratique. Ces institutions ont deux types : elles peuvent avoir une nature administrative et dans ce cas on les appelle institutions administratives. Elles peuvent aussi avoir une nature politique et on appele institutions politiques.
Dans son exposé, M. Samaïla Idi Dan Bouzou s’est longuement attardé sur les différentes institutions de la république, leurs missions, leurs modes de fonctionnement, leurs compositions, leurs attributions. C’est une dizaine d’institutions que l’orateur a énuméré à cet effet.
Le deuxième conférencier M. Salissou Oumarou a pour sa part axé son exposé sur la culture du civisme pour un changement de comportement. Pour avoir l’adhésion des étudiants, le conférencier a utilisé une démarche participative à savoir donner la parole à l’assistance pour répondre aux questions qu’il aura posées. Cette méthode a eu l’adhésion des étudiants qui n’ont pas manqué de poser d’innombrables questions au conférencier.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
22 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les épreuves du Baccalauréat session de juillet 2019 ont débuté hier. A Dosso, ils sont, cette année, 5.850 candidats répartis dans 15 centres dont 4 pour la commune de Dosso à se lancer à l’assaut du BAC qui leur ouvrira les portes pour les études supérieures.
C’est au centre N°1 logé dans le lycée Saraounia Mangou que le gouverneur de la région de Dosso Elhadj Moussa Ousmane qu’accompagne une forte délégation comprenant les autorités administratives, les responsables académiques ainsi que des partenaires du secteur de l’éducation a donné le coup d’envoi des épreuves.
Le gouverneur de Dosso a félicité les candidats pour leur présence tout en les exhortant à s’armer de courage pour affronter les épreuves. Par conséquence, a-t-il dit, toute fraude ne sera pas tolérée. Elhadj Moussa Ousmane a indiqué à l’adresse de ces candidats d’éviter la tricherie.
L’état nigérien a besoin d’un diplôme propre. Toutes les dispositions, a indiqué le gouverneur, ont été prises pour un bon déroulement des examens
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
11 juillet 2019
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Au terme de 4 jours de travaux, la 1ère réunion annuelle des responsables des structures centrales et déconcentrées du Ministère de l’Education Nationale a pris fin le jeudi dernier. La cérémonie de clôture a été présidée par le ministre de l’Education nationale Dr. Rabiou Ousman en présence du gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar, du président du Conseil régional, des autorités administratives et de nombreux invités. La fin des travaux de cette réunion a été sanctionnée par d’importantes recommandations et plusieurs motions de soutien.
Dans le discours de clôture des travaux, le ministre de l’Education nationale M. Rabiou Ousman a indiqué que le choix du thème central «Quelles réformes pour relever les défis de la qualité et de la gouvernance de l’éducation au Niger?» n’est nullement fortuit et encore moins neutre. Il vise, en effet, a-t-il précisé à déclencher auprès des acteurs de premier rang une meilleure prise de conscience de la gravité du mal de notre école en vue de trouver des solutions idoines. Le ministre Rabiou Ousman a signifié, aux acteurs de l’éducation, qu’ils n’ont plus droit à l’erreur car le peuple nigérien les observe et attend légitimement d’eux des résultats qui fassent la différence.
Le ministre de l’éducation s’est réjoui de constater que toutes les thématiques inscrites à l’agenda de la réunion à savoir les bilans des régions, la problématique des infrastructures scolaires, la réforme des écoles normales d’instituteurs, les contrats de performance, la réforme curriculaire ont fait l’objet de longs et fructueux débats. M. Rabiou Ousman a adressé ses sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette réunion.
Au nombre des recommandations, la réunion a recommandé l’implication plus soutenue des acteurs dans la résolution des crises en milieu scolaire. Les participants à la réunion recommandent également au ministère de l’Education nationale la révision des textes portant sur l’organisation de l’examen de l’examen du BEPC et la révision des modalités d’organisation des évaluations au CM2. La réunion recommande la centralisation de la conception et la production des manuels scolaires et guides pour enseignant ainsi la production et la diffusion de matériels didactiques au niveau de l’INDRAP et la mise en place d’un comité chargé de l’application des manuels scolaires et guides pour enseignant.
Par rapport au recrutement irrégulier des élèves, la réunion recommande la poursuite de l’assainissement des effectifs des élèves des établissements scolaires, la mémorisation et la centralisation des documents de passage, redoublement, exclusion et leur partage au niveau des régions.
S’agissant de la gestion du personnel; la réunion recommande le redéploiement sans complaisance des enseignants en surnombre au niveau des écoles et établissements et ceux dans les structures administratives de la portion centrale et déconcentrée du MEN, et la réinstauration de l’année rurale obligatoire avec un système de rotation dans l’affectation des enseignants et des enseignantes sur une périodicité de 2 ans minimum. La réunion recommande l’harmonisation des différentes approches pédagogiques pour une congruence de curriculum avec les finalités et les orientations majeures du système éducatif.
Les participants à cette réunion ont adressé une motion spéciale de soutien au Président de la République M. Bazoum Mohamed pour son engagement personnel en faveur de la promotion d'une éducation de qualité, au Premier ministre M. Ouhoumoudou Mahamadou, pour son appui constant en faveur du système éducatif; ainsi qu’au ministre de l’Education nationale Dr Rabiou Ousman pour sa disponibilité constante et son engagement pour l’amélioration de la qualité et de la gouvernance de l’Education. Les participants à cette réunion ont aussi adressé des motions de remerciements au gouverneur de la région de Dosso, au président du Conseil régional, au maire de la commune, aux partenaires techniques, financiers et sociaux ainsi qu’au comité d’organisation de la DREN pour la bonne organisation de cette rencontre.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/ Dosso
03 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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L’école primaire Plateau de Dosso a servi de cadre, le mardi dernier au lancement officiel de la construction de 225 classes à modèle alternatif et 30 classes à modèle classique dans toute la région de Dosso sur fonds propres de l’Etat. Cette école primaire constituée de 12 classes en paillote (dont une classe pour le jardin d’enfants) compte un effectif de 373 élèves dont 212 filles.
Cet établissement a été le théâtre de nombreux incendie l’année dernière. Pour y faire face, cette école bénéficiera dans ce vaste programme de six (6) classes en matériaux définitifs. Les travaux seront exécutés par l’entreprise ATC SARL. C’est pourquoi, les parents d’élèves et les enseignants se sont mobilisés pour manifester leurs reconnaissances au gouvernement de la 7ème République et donner un cachet particulier à cet événement.
Ce lancement officiel de construction de classes a été présidé par le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar en présence du 1er vice président du Conseil régional, du 1er vice maire de la commune urbaine de Dosso, des cadres de l’éducation nationale et des représentants des partenaires de l’éducation. Dans l’ensemble, il sera construit dans la commune urbaine de Dosso 141 classes à modèle alternatif du fait que la commune de Dosso a connu l’année dernière des vagues d’incendies. La commune urbaine de Gaya bénéficiera de la construction de 21 classes à modèle alternatif. Les communes urbaines de Birni N’Gaouré, Loga et Dogondoutchi bénéficieront chacune de 21 classes à modèle alternatif.
Les 30 classes à modèle classique seront construites dans les établissements secondaires des communes urbaines de Dosso et Dogondoutchi. Le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a saisi l’opportunité pour saluer la promptitude avec laquelle le gouvernement a mis en œuvre cette grande promesse du Président de la République qui va permettre aux enseignants et aux élèves de travailler dans de bonnes conditions.
Le gouverneur de Dosso a invité les entrepreneurs à tout faire pour respecter les normes techniques prévues pour la construction de ces infrastructures et aux enseignants et parents d’élèves de s’en approprier pour leur durabilité. Toutes ces classes, a précisé M. Albachir Aboubacar, seront équipées de table-bancs et de chaises pour les enseignants.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
Source : http://www.lesahel.org/
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Après un an de loyaux services à la direction régionale de l’éducation de Dosso, le directeur régional, M. Falké Abdramane quitte la région pour d’autres services. A l’occasion de son départ, le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a décerné, le dimanche 29 janvier 2023, un témoignage de satisfaction à ce cadre de l’éducation. La cérémonie organisée à cet effet a permis aux autorités administratives, aux cadres techniques et responsables des couches socioprofessionnelles de prendre congé du directeur régional sortant de l’éducation nationale de Dosso.
En lui remettant officiellement un témoignage de satisfaction, le gouverneur de la région de Dosso s’est dit satisfait de la disponibilité et du sens élevé de responsabilité de M. Falké Abdramane qui a permis de renforcer la stabilité et d’améliorer les résultats dans les établissements de la région de Dosso. Au nom de toute la population de Dosso, le gouverneur Albachir Aboubacar a remercié et félicité le récipiendaire pour les multiples services rendus à la région.
Les collaborateurs de M. Falké Abdramane ont, par la voix de leur représentant, salué les qualités de leur patron, un vrai gestionnaire parce qu’il a su montrer ses compétences. Les collaborateurs du directeur régional sortant de l’éducation de Dosso gardent de lui un patron qui a su mener toute l’équipe dans les normes et les volontés requises au service de l’éducation. Ils ont souhaité que son remplaçant puisse suivre ses pas.
Avec une émotion à peine contenue, le directeur sortant de l’éducation nationale de Dosso, M. Falké Abdramane a remercié le gouverneur de Dosso qui a toujours été à l’écoute des problèmes et sollicitations du secteur de l’éducation. Il n’a pas manqué d’adresser ses remerciements aux partenaires de l’éducation et à ses collaborateurs dans cette tâche que le Ministère lui a confiée.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
Source : http://www.lesahel.org/
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C’est sous le thème «Contribution des scolaires de la région de Dosso à la consolidation de la paix au Niger» qu’a été lancée le 12 mars dernier à l’arène de lutte Salma Dan Rani de Dosso, la semaine scientifique, culturelle et sportive des scolaires de Dosso. Au cours de cette semaine, plusieurs activités sont organisées par les scolaires au nombre desquelles figurent notamment une salubrité au cimetière, un don de sang au centre hospitalier régional et au centre mère et enfants de Dosso, des conférences-débats ainsi que des compétitions sportives et culturelles.
La cérémonie de lancement de cette semaine du scolaire de Dosso a été présidée par le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Assoumana Amadou en présence du
directeur régional des enseignements secondaires de Dosso, des cadres de l’éducation, des responsables des Forces de défense et de sécurité et de nombreux invités. Les manifestations ont débuté par un défilé riche en couleurs des collégiens et lycéens de Dosso.
Plusieurs interventions ont été prononcées à cette circonstance. Ainsi, le comité d’organisation, la section USN collège et lycée ainsi que le Comité directeur de l’USN de Dosso se sont félicité pour la réussite de cette mobilisation, pour la bonne organisation de la manifestation avant de s’appesantir sur la situation de l’école nigérienne en général.
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A Zinder le Directeur Régional de l’Enseignement Primaire (DREP), Barrou Chékaraou, a eu la main lourde en prenant la décision de procéder à la résiliation des contrats des enseignants contractuels de l’enseignement primaire, conséquences de l’évaluation de capacité des enseignants contractuels tenue le 15 Juillet dernier.
Les enseignants contractuels n’ayant pas composé , le 15 juillet dernier, optant ainsi pour le suivi du mot d’ordre de boycott de leurs syndicats sont sanctionnés. Il s’agit de 166 enseignants qui voient ainsi leurs contrats résiliés auxquels s’ajoutent 34 suspensions portant le nombre total des sanctionnés à 190. Pour ceux qui ont vu leur contrat résiliés, le DREP a toutefois ajouté ’’…qu’ils doivent justifier individuellement les raisons de leur comportement avant d’être repris et cela après décision du ministère de l’enseignement primaire, de l’alphabétisation de la promotion de langue nationale et de l’éducation civique…les dites justifications doivent être transmises par écrit accompagnées des pièces. Le cas échéant tout autre discours contraire serait vain et de nul considération…’’. Pourtant selon Yaou Abdou, SG Synaceb Zinder, il y a des enseignants qui ont composé le 15 juillet dernier et qui ont vu leur contrat résilié. Les syndicalistes de synergie cause synaceb nous apprennent que sur les 30 inspecteurs de la région qui ont reçu l’ordre du DREP, la plupart n’ont pas tardé à se mettre au travail. Ils n’ont pas hésité à procéder à la résiliation des contrats des 166 enseignants. D’autres, par contre, considérés par les enseignants comme ceux qui ont vraiment mérité leur titre d’inspecteurs ne l’ont pas fait jusqu’ici. Cette décision de DREP de résilier les enseignants est jugée illégale et non conforme à la loi relative ce contrat a dit Yaou Abdou SG synaceb Zinder. Elle est inadmissible, car pourquoi c’est à Zinder seulement que cette décision est prise dans tout le Niger s’est-il interrogé. Déjàs selon les enseignants suspendus et résiliés, le problème est pris en charge par le bureau national du Synaceb. Le conseil d’Etat sera saisi de la question incessamment.
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Dans votre parution N°583 du jeudi 24 Octobre 2019, vous titriez « Enquête sur l’extrémisme religieux à l’Université Abdou Moumouni de Niamey : des prémisses inquiétantes. » Nous, Association des Etudiants Musulmans du Niger (AEMN), unique structure formellegérant les activités sur le plan islamique, sommes en devoir de réagir à vos propos. Nous ne nous attarderons nisur le caractère insidieux de certains paragraphes, ni sur le niveau de votre analyse, encore moins sur la qualification du journaliste auteur de l’article ou la coïncidence de calendrier de la publication. Espérant que cette réponse sera perçue comme telle, à la mesure de vos thèses et non comme le relent du même intégrisme anti-islamique coulant sous votre plume.
« L’extrémisme (ou jusqu’auboutisme) est un terme utilisé pour qualifier une doctrine ou attitude (politique, religieuse ou idéologique) dont les adeptes refusent toute modération ou toute alternative à ce que leur dicte cette doctrine. »(Wikipedia). Quant à l’intégrisme, il est l’« attitude et [la] disposition de certains croyants qui, au nom du respect intransigeant de la tradition, se refusent à toute évolution » (Le Larousse). Le même dictionnaire, pour votre référence, définit le terrorisme, que vous forcez dans notre institution, comme un « ensemble d’actes de violence (attentats, prises d’otages, etc.) commis par une organisation ou un individu pour créer un climat d’insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l’égard d’une communauté, d’un pays, d’un système ».
Cette revue du vocabulaire vous permettra d’apprécier la charge, la hargne et l’insulte auxquelles vous vous êtes adonnés à coeur joie à l’endroit de tous ces intellectuels vivant leur foi, dans la sérénité et la fraternité, à l’intérieur des franchises universitaires. Seuls vous, venus de nulle part, avez pu lire des signes d’extrémisme, de radicalisation, d’intégrisme et de terrorisme, tous qualifiés d’islamiques par votre article.
L’exemple de la bourde « Charlie » que vous avez invoquée, ne nous intéresse guère ici. Ces événements de janvier 2015 étaient loin de l’Université Abdou Moumouni (UAM), et les autorités, à l’époque, en connaissaient, mieux que «Le Courrier», les tenants et aboutissants.Vous pourriez néanmoins nous édifier davantage sur les « complicités avérées au sein de la société » et « les germes qui couvent dans les rangs d’une. certaine jeunesse », lorsque vous évoquez l’extrémisme, qui ne serait pas « assumé publiquement ». Nous osons espérer que vous assumez pleinement vos sources n’apparaissant nulle part dans votre texte.
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La volonté du gouvernement de renvoyer des milliers enseignants contractuels sur des bases totalement injustes va être probablement de trop pour une école déjà mal en point. Selon des sources bien renseignées, les lettres de résiliation de contrat seraient en cours de signature dans toutes les inspections de l’éducation et dans certains cas, les intéressés les auraient déjà reçues. Le ministre Daouda Mamadou Marthe a clairement indiqué qu’il s’agirait plutôt de 4603 enseignants. Un effectif qu’il trouve non significatif en fin de compte. Pourtant, ça ne change pratiquement rien aux conséquences prévisibles sur l’école. Car, 4603 enseignants contractuels, cela fait un peu plus de 700 écoles à six niveaux. Or, les écoles à six niveaux sont des perles rares en milieu rural. La plupart des écoles ne comportent pas plus de quatre niveaux. Autant dire que le renvoi des 4603 enseignants aboutirait à la fermeture d’environ 1000 écoles. Du jamais vu ! On n’ouvre pas, on ferme plutôt. Un grave recul pour l’école nigérienne, une tragédie pour le peuple nigérien. Personne n’imagine la gymnastique et les acrobaties auxquelles se livrera le gouvernement pour combler le déficit et assurer un fonctionnement normal de l’école. Le ministre Marthe, qui prétend qu’ils vont tenir la réunion des cadres au cours de la semaine en cours (13-14 septembre) et procéder en même temps à la mise en place des fournitures scolaires sait parfaitement que son agenda ne tient pas la route. La rentrée scolaire étant prévue le 2 octobre prochain, le ministère de l’Enseignement primaire n’aura jamais le temps de faire ce qu’il faut pour garantir un démarrage des activités scolaires à date. Quels sont ces enseignants à redéployer ? Combien sont-ils ? Où sont-ils et où doivent-ils aller?
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Image d'illustration Lundi 15 janvier 2018, ils étaient nombreux dans leurs véhicules communément appelé station. Comme d’habitude quand les scolaires sont en mouvement les antiémeutes sont déployés dans la ville.
Après une accalmie d’un trimestre, la section des lycéens et collèges de Niamey a tenté de sortir hier matin. Une marche certainement non autorisée au vu de l’ampleur de la répression. Ce mouvement des jeunes scolaire de Niamey arrive dans un climat de tension entre les différents syndicats de l’éducation et le gouvernement du Niger. Les enseignants et chercheurs du supérieur étaient en grève la semaine passée, le SNEN et la Fédération Unitaire des Syndicats de l’Education du Niger (FUSEN) l’un des deux grands regroupements syndicaux des enseignants est en pourparlers avec le gouvernement, la CAUSE Niger-SYNACEB, l’autre pôle, a appelé sa base à la mobilisation la semaine passée.
Ce mardi matin seulement, alors que les lycéens et collégiens de Niamey observait leur deuxième jour de grève, la synergie CAUSE Niger-SYNACEB a tenue des Assemblée générales sectorielles dans toutes ses sections à Niamey et à l’intérieur du pays. Cela en prélude à un débrayage de deux jours prévu pour jeudi 18 et vendredi 19 janvier prochain.
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Il n’y a plus d’école au Niger. L’affirmation peut paraitre osée, excessivement partisane, mais elle reste une réalité de ce qui se vit dans le pays. Malheureusement. Depuis la rentrée d’octobre, il n’y a eu aucun mois normal, aucune semaine normale où l’école ait fonctionné dans la stabilité. Pire, alors que la situation s’empirait, que le mouvement se durcissait, se radicalisait, que les enfants partaient et revenaient aussitôt sans faire cours, les Nigé- riens observent, passifs, leur école mourir à petit feu par l’indifférence de gouvernants peux soucieux finalement d’une école à laquelle ils sont forcément redevables quand on sait que c’est elle qui les a produits, et sans que jamais ils dé- crient la descente aux enfers de cette noble institution dont dépend l’avenir des enfants du pays, disons aussi l’avenir du pays. Si le Niger devait être le dernier de la planète, il est indiscutable que son école, devait elle aussi être, la dernière des écoles du monde. Depuis des années, la qualité dans notre système ne semble intéresser personne, sacrifiée sur l’autel de la quantité inutile pour faire croire, et par des statistiques menteurs, parce qu’on aura passé dans une classe, prétendre, même sans avoir rien appris, que par l’effort de l’Etat et de ses partenaires, on aura réussi à réduire drastiquement le taux de l’analphabétisme. Pourtant, tout le monde sait que certains sortis de cette école des arrangements, des colmatages et des falsifications, ne valent pas mieux que des analphabètes bien nés d’une Afrique des années 60. Et l’Afrique se trompe en croyant tromper par des statistiques à dessein arrondies des partenaires à qui l’on voudrait faire croire que leurs appuis auraient remarquablement apporté des mutations dans le système éducatif. Voilà bientôt huit mois que des grèves ont déstructuré notre école et alors que les parents expriment leurs inquiétudes légitimes, que la société civile se mêle du sort d’une école ruinée par des politiques mal pensées et une politisation à outrance et sans borne qui a écarté sur des considérations partisanes, des compétences pour faire dans bien de cas la promotion d’une clientèle politique qui pèche par sa médiocrité.
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Pendant que les autorités et les partenaires de l’école nigérienne se mobilisent pour mettre fin aux classes en paillotes à Niamey et dans le reste du pays, un autre aspect non moins préoccupant attire l’attention. C’est le phénomène des écoles publiques sans clôture, à découvert, notamment dans certains quartiers de Niamey tels qu’à Saga, à la Cité Olani, à la Cité Député, et à Talladjé.
Les parents d’élèves en sont conscients mais restent impuissants face à la vulnérabilité des leurs enfants dont les écoles sont sans clôture. Car ils sont exposés à toutes sortes de dangers comme les vols, agressions, ou même les incendies. Mme Aichatou Souleymane, une mère lance un appel à l’endroit des autorités car elle n’a pas l’esprit tranquille avec ses trois enfants inscrite à l’école primaire de Gamkalley dans la zone industrielle. « N’importe qui peut rentrer et sortir malgré la surveillance des enseignants, puisqu’ils ne peuvent pas contrôler autant d’espace sans clôture. Et je me demande ce qui se passera lorsqu’un pervers, un chien méchant ou tout simplement un fou agressif rentrent dans la cour pendant la recréation par exemple. L’on peut s’attendre au pire avant de secourir ses enseignants et élèves », s’inquiète Mme Aichatou Souleymane.
C’est qui préoccupe le plus, ce sont les automobilistes, les motocyclistes qui traversent des parties de la cour de l’école lorsqu’elle n’est pas clôturée. Et cela même quand les enfants sont en récréation ou à l’heure de la descente.
Pour Mme Mounkaila Saadatou, une enseignante, les dangers sont évidents dans une école non clôturée. « Cela fait longtemps que j’enseigne dans une école non clôturée, c’est gênant on est à l’air libre et c’est difficile de surveiller les élèves vu leur nombre, mais on fait de notre mieux pour les sécuriser. De fois quand je donne de cours et les motos circulent, les élèves sont distraits et ne font que regarder la fenêtre et non le tableau. Je me souviens il y’avait un jour un conducteur en état d’ébriété dans une voiture est rentré dans notre cour ; il a failli renverser un élève de CE1 sans le savoir mais grâce à DIEU l’enfant s’est écarté de sa trajectoire », confie-elle.
Un autre enseignant qui a voulu garder l’anonymat, affirme « qu’une école sans cloture est un endroit à risque où les enfants sont exposés. Une école doit être clôturée avec une porte car les apprenants doivent se sentir en sécurité pour bien étudier, mais pas être à l’air libre comme dans un marché. Ils sont exposés à toute sorte de menace », déplore-t-il.
L’initiative de zéro classe paillote à Niamey est à saluer mais même avec les classes en matériaux définitifs si des écoles sont sans clôture, les conditions d’apprentissage ne seraient pas bien réunies.
Nafissa Yahaya (onep)
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Qu’est-il arrivé au Niger contemporain pour ne plus être capable d’organiser des examens scolaires et autres concours de sélection dans des conditions régulières, sans recourir aux fraudes et à la tricherie ? On ne peut plus organiser de concours ou d’examens au Niger sans recourir à la supervision de la HALCIA. C’est tout simplement terrible !
C’est par cette grave et importante question que nous débuterons la réflexion du jour, qui a trait à la grande problématique des fraudes aux examens scolaires au Niger, une plaie sociale symptomatique d’une société malade du point de vue moral ; une société qui semble avoir perdu tous ses repères moraux, une société obnubilée par la réussite scolaire à tout prix de ses enfants, peu importent les moyens pour y parvenir.
Encore, encore et toujours, comme un serpent de mer, les années se suivent, la fraude aux examens scolaires et aux concours d’entrée à la Fonction publique ne fait que s’installer durablement dans les mentalités, pour prendre, aujourd’hui, des proportions inquiétantes dans notre pays !
Aborder une telle problématique dans un éditorial relèverait de la gageure intellectuelle, tant le phénomène de la fraude aux examens scolaires pose à l’observateur une série de questions auxquelles il devrait répondre dans la perspective de mieux en appréhender les causes et les symptômes. Pour notre part, nous envisagerions de placer le curseur sur une mutation sociétale dangereuse apparue ces dernières années dans le pays, plus précisément, l’effondrement de certaines valeurs sociales qui remonte aux premières heures de l’expérience démocratique dans notre pays, au début des années 90.
Mais, que l’on se comprenne bien ici, il ne s’agissait pas de la simple tricherie scolaire qui a existé de tous temps et en tous lieux, mais bien de la fraude qui se pratique à une plus grande échelle et qui est savamment préparée par de spécialistes en la matière contre espèces sonnantes et trébuchantes. Cette fraude-là pourrait avoir une date de naissance bien précise, dans son processus de formation et de propagation, elle est apparue sous l’ère démocratique. On raconte qu’à une certaine époque, au Niger, les épreuves du bac et du BEPC se monnayaient sur un marché de la place, au vu et au su de tout le monde. L’on se rappelle également que le premier concours de recrutement à la Fonction publique annulé pour raisons de fraudes massives date de cette période trouble. Il s’agissait, en l’occurrence du concours de recrutement d’agents des douanes, qui avait été purement et simplement annulé, car tous les déclarés admis provenaient d’une seule région administrative du Niger !
Comment en-est-on arrivé là ? Il est vrai, la fraude aux examens scolaires trouve d’abord son explication dans l’effondrement de l’école publique nigérienne. Dans une de nos précédentes livraisons, un article de votre journal avait été consacré à cet aspect de la question. Mais, ce que nous voudrions surtout souligner dans cet édito, c’est la faillite morale collective de la société nigérienne dans son ensemble face au renversement actuel de notre table de valeurs sociales, marquée par une désintégration sociale accélérée et un effondrement cataclysmique de la morale publique et individuelle.
Le paradoxe, ou mieux, l’aberration, viendrait du fait que ce sont les parents d’élèves eux-mêmes qui volent au secours de leurs progénitures en difficultés scolaires pour leur assurer l’admission aux examens en recourant à la fraude, par l’achat à prix d’or des épreuves des examens, issues des fuites administratives, ou en soudoyant de correcteurs véreux. Mieux, parfois, ce sont des parents lettrés, qui doivent tout à la bonne école, à l’école publique dans toute sa noblesse, l’école fondée sur ‘’méritocratie’’ qui choisissent ce raccourci honteux pour leurs enfants, en croyant que cela leur ouvrirait les portes de la réussite académique, et plus tard, professionnelle. Illusion suprême ! Egarement total ! Régression morale !
A la vérité, le recours massif aux fraudes aux examens scolaires et autres concours de sélection n’est que la traduction de la décadence morale générale à laquelle est en proie la société à tous les échelons. S’il y a une seule chose dans la vie dont on ne puisse pas hériter, c’est bien le savoir, la connaissance tout simplement. Pour acquérir ce bien précieux, ce ne sera ni par le biais du commerce, ni par les armes c’est-à-dire par la force, mais bien par l’apprentissage, c’est-à-dire en allant à l’école ou en fréquentant un précepteur. C’est uniquement de cette façon et pas autrement que les parents d’élèves devraient envisager l’avenir de leurs enfants, c’est-à-dire en veillant scrupuleusement sur la scolarité de leurs rejetons et les moyens de leur perfectionnement.
Le Président Mohamed Bazoum, enseignant de formation, est mieux placé que tout autre Nigérien pour comprendre et mesurer l’urgence et la dimension de placer la réhabilitation et la revalorisation de l’école publique nigérienne qui passe d’abord par la sécurisation des examens scolaires et autres concours en promettant la tolérance zéro contre tous éventuels indélicats, aussi bien du côté des élèves que des enseignants ou autres intervenants administratifs. A cet effet, les sanctions doivent être dures, très dures, d’une sévérité telle qu’il ne puisse plus y avoir de récidive ou de nouvelles tentatives de fraudes.
Si le mal s’est amplifié, c’est simplement dû au laxisme des pouvoirs publics et surtout à l’absence de sanctions à la hauteur du crime. Il n’existe point de méthodes particulières pour combattre la fraude : qu’il s’agisse de la fraude douanière, fiscale, sportive ou scolaire, seule la répression conduit à la pédagogie. C’est pourquoi les dernières arrestations opérées lors des épreuves du Bac édition 2021 devraient constituer un véritable signal positif à l’endroit de potentiels candidats aux fraudes, mais à la condition que ce ne soit pas de simples lampistes qui paient à la place des gros poissons !
Il faut oser espérer que face à la farouche détermination du premier magistrat du pays, les fraudes aux examens scolaires et autres concours ne seront plus que de simples souvenirs lointains d’un passé à jamais révolu. Le nouveau pacte social qu’il entend construire avec les partenaires sociaux aura donc pour centre de gravité la réhabilitation et la refondation de l’école publique nigérienne pour éduquer et instruire les citoyens d’aujourd’hui et de demain. Comme vous le savez, l’école et la structure familiale sont les deux piliers essentiels de la société. De leur bonne marche dépend tout le reste. C’est pourquoi le Président Bazoum accorde une attention particulière à ces deux institutions. D’abord la famille, qui est le lieu de la première éducation, ensuite l’école qui est au bout de la chaîne de formation citoyenne.
Au demeurant, le destin de l’école publique nigérienne dépendra fortement de la volonté politique clairement affichée à son égard par le Président Mohamed Bazoum. Sur cet aspect, l’on peut être assuré que l’engagement présidentiel ne faillira point et sera total, car, le Président-philosophe est dans son jardin en matière d’éducation. Enseignant de métier, il est aussi donc jardinier des intelligences ! A lui donc de bien labourer le jardin de l’école nigérienne comme le fit le vieux ‘’Laboureur et ses enfants’’ de la célèbre récitation de la Fontaine !
Pour conclure, sur une note d’espoir, gageons que l’ensemble de nos compatriotes auront compris la nécessité absolue de revoir leur conception de l’école et de ses finalités pour comprendre que l’école n’est en fin de compte que le fidèle reflet de l’état de notre société : lorsque la société est vertueuse, l’école l’est aussi ; lorsque la société est moins vertueuse, l’école l’est aussi !
Par Zakari Alzouma Coulibaly(onep)
13 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Niamey, le 14 Octobre 2022, s'est tenue la cérémonie de remise officielle du portail unique de l'éducation Nationale (Edu.ne). Cette initiative rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet LIRE Niger, un projet financé par la banque mondiale. Il s’agit d’une plateforme numérique mise en place par le Projet en collaboration avec le ministère de l’éducation Nationale.
Le portail edu.ne a pour objectif d'améliorer la qualité de l'éducation au Niger en facilitant l’accès aux ressources numériques du ministère de l'éducation nationale et surtout aux informations éducatives fiable. Aussi, cette plateforme vise à renforcer la planification et la gestion de l'éducation nationale au Niger, avec des facilitations sur la gestion administratives.
A l’occasion de cette cérémonie, le coordonnateur du projet LIRE Dr AOULA Yahaya a tenu à rappeler le contexte d’intervention du Projet LIRE et de l’initiative de la création de ce portail.
« Ce portail permettra de faciliter la communication entre les acteurs du secteur éducatif nationale et la gestion administrative du ministère » a indiqué Dr Aoula Yahaya coordonnateur du projet LIRE.
La représentante de la Banque Mondiale, Mme Aissatou DICKO a quant à elle réaffirmé l’engagement de la Banque Mondiale à accompagner le gouvernement nigérien dans la recherche de solutions innovantes aux problèmes de l’éducation nationale, à la formation et au renforcement du capital humain.
Dans son discours de lancement officiel de cette plateforme, le ministre de l’éducation nationale, Pr Ibrahim Natatou à rappeler les défis auxquels l’éducation nationale fait face.
« Cette plateforme facilitera les actions du ministère dans ses efforts de transformation du système éducatif nigérien » a précisé Pr Ibrahim Natatou ministre de l’éducation nationale.
Ainsi, un comité a été mis en place pour étudier les contenus qui seront diffusés sur ce portail afin de garantir leurs fiabilités.
IC
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C’est la bonne nouvelle de cette fin d’année. En effet, d’après une lettre de la Direction régionale de l’Education nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement professionnel et de la Promotion des Langues nationales en date du 7 décembre 2023, quelque 122 écoles sont proposées pour rouvrir au plus tard le 12 décembre 2023.
Cette décision des autorités éducatives fait suite aux recommandations et engagements pris par les différents acteurs de l’éducation pour la continuité pédagogique, lors du forum tenu le 23 novembre dernier à Tillabéri. Ces recommandations et engagements ont été pris suite à l’analyse de la situation sécuritaire dans la région. En effet, l’amélioration progressive de cette situation sécuritaire a convaincu les différents acteurs de ce que certaines écoles peuvent rouvrir sans aucune condition militaire.
Ainsi les 122 écoles proposées pour rouvrir totalisent un effectif de 10.259 élèves dont 4.808 filles. Elles sont aussi bien du cycle primaire classique et franco-arabe, que du cycle secondaire et reparties dans environ 140 localités dans les différents départements de la région.
De manière détaillée, dans le département d’Abala, elles sont 11 écoles proposées à rouvrir avec un effectif de 1.264 élèves dont 96 filles ; dans le département de Filingué on en compte deux (2) pour un effectif 175 écoliers dont 96 filles. Dans le département de Ouallam, 12 écoles vont rouvrir pour un effectif de 1.198 élèves dont 552 filles. Dans le département de Say, elles sont au nombre 34 totalisant 2.852 élèves dont 1.279 filles tandis que 30 écoles sont proposées à rouvrir dans le département de Torodi.
Dans le département de Tera, 18 écoles totalisant 3.620 élèves dont 1.733 filles vont rouvrir leurs portes tandis que dans le département de Tillabéri, elles sont au nombre de sept (7) à rouvrir pour un effectif de 453 élèves dont 264 filles.
Cette décision de rouvrir les écoles fait ainsi renaître l’espoir pour les populations et vient surtout soulager les parents. Les enfants de cette zone meurtrie par les affres de l’insécurité imposée par les groupes terroristes vont pouvoir jouir de leur droit à l’éducation. C’est aussi et surtout la concrétisation d’un engagement des autorités en place décidées à permettre aux enfants nigériens de reprendre le chemin de l’école dans des conditions dignes malgré les sanctions illégales et cyniques imposées au Niger par la CEDEAO et l’UEMOA.
Siradji Sanda (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Décidément, l’année scolaire 2018- 2019 connaitra encore des réformes profondes. Cette année académique sera identique aux précédentes avec ses lots de réformes. Cet état de fait agira sans nul doute sur la stabilité et la quiétude relativement au déroulement des cours dans les différents établissements scolaires où des perturbations en cours d’année pourraient entrainer des retards considérables.
Après la péripétie des évaluations, celle du redéploiement, de la mise à niveau des enseignants, puis des élèves, on assiste à la faveur des transferts des compétences à une recomposition des inspections primaires de la région de Niamey déjà existantes aux fins d’améliorer la qualité des acquis scolaires en se conformant aux différents ratios recommandés par la législation en vigueur.
Ainsi selon cette nouvelle formule, le Ministère de l’enseignement primaire aura à doter toutes les communes d’une Inspection primaire qui sera dirigé par un Inspecteur chef de service qui peut être du traditionnel comme du préscolaire ou du franco-arabe selon la disponibilité en ces ressources. Pour le cas de la région. de Niamey, cette fusion et le redécoupage des inspections déjà existantes a donné comme résultat dix-huit inspections primaires dirigées chacune par un inspecteur chef de service.
Parmi ses inspecteurs, les uns relève du franco-arabe dont les plus nombreux sont du préscolaire. Ainsi, avec cette nouvelle formule, chacune des cinq communes de Niamey se retrouvera avec plusieurs inspections primaires selon le ratio en nombre et en écoles tant publiques que privées par rapport à l’encadrement pédagogique. Désormais, on assistera à la disparition non seulement des inspections franco-arabes mais aussi celles des jardins d’enfants communément appelées « le Préscolaire » au niveau de la communauté urbaine de Niamey où ce type d’enseignement est tellement important au vu de l’engouement au sein de cette population urbaine et même à travers tout le pays entier.
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Il y a de ces situations malheureuses qui sont souvent préférables à celles qui seraient souhaitable ; en clair, la sagesse populaire dirait « à quelque chose malheur est bon ». C’est exactement le schéma qui est en train de se dessiner sur la fameuse école nigérienne. Entre nous, il faut être sérieux, lucides et objectifs pour reconnaitre et accepter que jamais l’école nigérienne n’a connu autant de remous que cette année 2017. Les acteurs du 09 Février 1990 sont là pour en témoigner ; même cette année légendaire n’a pas été autant perturbée que celle-là. Même pas les autres années qui ont été blanchies ou sabotées avec un passage automatique inédit. En somme l’année scolaire en cours ressemble à un chaos académique dont la solution la plus plausible n’est rien d’autre qu’un autre chaos, certes moins sulfureux que le premier. On a le choix entre deux couleuvres et à nous de choisir celle qui mord le moins.
Le caractère inédit des perturbations de cette année réside dans le fait que tous les secteurs de l’éducation sont en ébullition. Les scolaires d’abord avec leurs revendications traditionnelles qui ne reposent que sur la recherche de meilleures conditions de travail et d’existence. Des salles de classes équipées, des fournitures scolaires, des enseignants en quantité et en qualité, des bourses et allocations qui tombent régulièrement, telles sont les principales revendications des scolaires. Qu’est-ce qui n’est pas légitime dans ces demandes ?
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C’est confirmé, la traque aux faux diplômes commence à porter des fruits au niveau de la région de Maradi. En effet, des investigations menées par les services compétents en la matière ont permis de démasquer 46 enseignants en possession de faux diplômes. Selon le Procureur de la République près le tribunal de grandes instances de Maradi, certains sont déjà déférés en prison, tandis que les investigations se poursuivent pour les autres en vue de faire toute la lumière sur cette scabreuse affaire.
Le phénomène des faux diplômes, depuis quelques années, défraie la chronique au Niger. Dans la mesure où un Brevet d’Etudes du Premier Cycle, BEPC, est synonyme d’emploi, certains de nos concitoyens choisissent de prendre le raccourci et se font établir de vrais faux diplômes par des faussaires. Si auparavant ces genres de diplômes ont pu passer inaperçus et ont permis à beaucoup de se faire recruter dans certains corps, aujourd’hui la détermination des autorités amenuise leurs chances. Et tout laisse croire qu’ayant décidé de sonner le glas à ces pratiques hautement néfastes à la qualité de certains agents de l’Etat, les responsables à tous les niveaux ont décidé de mener une guerre implacable contre les faux diplômes. Si aujourd’hui nous assistons à une baisse drastique du niveau dans le secteur éducatif ou si dans d’autres corps certains agents sont incapables de construire ne serait-ce qu’une phrase correcte, c’est justement parce que beaucoup, ne justifiant pas du minimum requis, font recours aux faux diplômes pour se faire recruter.
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Le complexe d’Enseignement Secondaire (CES) Salou Djibo a été inauguré le samedi 23 décembre 2023. Cette institution d’apprentissage est située dans le quartier Niamey 2000. Cet événement marquant a rassemblé des membres de la communauté, des responsables gouvernementaux, des éducateurs, des parents d’élèves ainsi que beaucoup d’élèves enthousiastes pour célébrer l’ouverture de cette nouvelle institution d’apprentissage. Autant dire que cette journée reste historique pour cette école publique.
En effet, créé en octobre 2015, le CEG Salou Djibo comptait à ses débuts seulement 48 élèves répartis en deux classes en paillotes (la 6e A et la 6e B). Aujourd’hui l’établissement enregistre un effectif de 1249 élèves et dispose de 18 classes dont dix (10) classes en matériaux définitifs et huit (08) classes en paillotes, encadrés par 34 professeurs et 13 administrateurs. Ainsi, de CEG l’établissement devient un CES.
En prenant la parole à cette occasion, le Directeur Régional de l’Education Nationale de la région de Niamey, M. Souley Adamou a félicité l’ensemble du personnel administratif, les enseignants, les parents d’élèves et particulièrement la proviseure du CES Salou pour leurs « efforts et leur détermination sans faille pendant toutes ces années ». M. Souley Adamou a, par ailleurs, souligné l’importance de l’éducation dans le développement de la communauté, décrivant cette nouvelle école comme un moteur de progrès et de réussite pour les jeunes.
L’Inspectrice de l’Enseignement Secondaire Général Niamey 4, Mme Oumarou Zoueratou s’est réjouie de l’initiative. « L’inauguration de l’école publique marque le début d’une nouvelle ère de l’éducation dans cette zone. Cette école est prête à préparer les générations futures à affronter les défis du monde en constante évolution », a-t-elle estimé.
M. Moumouni Habi, président de l’Association des Parents d’Elèves a, au nom de tous les parents d’élèves, exprimé son enthousiasme pour les opportunités d’apprentissage offertes par cette école publique. Il a profité de l’occasion pour lancer un vibrant appel aux plus hautes autorités afin d’appuyer le CES Salou Djibo en tables bancs, en enseignants et à finaliser la construction des autres classes, à rehausser le mur de l’école et surtout à gérer le problème d’insécurité autour de l’école.
Enfin, le représentant de la Ministre de l’Education Nationale, M. Nouridine Awada a encouragé l’ensemble des personnes ayant contribué à l’atteinte de ce résultat.
Ousmane Nazir (stagiaire)
Source : https://www.lesahel.org
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A partir de la prochaine rentrée, l’Ecole nigérienne cessera d’être ce qu’elle a été ces dernières années, c’est-à-dire une école au rabais sous l’emprise de grèves perlées. C’est ce qui se profile à l’horizon des réformes engagées.
En attendant la proclamation des résultats officiels de l’évaluation des enseignants, organisée par son administration à son initiative, le Ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, Docteur Daouda Mamadou Marthé ne veut rien oublier qui puisse contribuer à l’amélioration de la qualité de l’Ecole publique nigérienne. « C’était son leitmotiv à sa prise de fonction. Et, son engagement reste intact », affirme un de ses proches collaborateurs. Dans les directions régionales et inspections relevant de ses compétences, on commence à appliquer à la lettre les consignes du Ministre Marthé à ne lésiner sur aucun moyen pour redorer le blason de l’Ecole publique. La première mesure prise est venue de Zinder où le Directeur Régional, Elhadj Chekaraou Barou a procédé à la résiliation de 191 contrats d’enseignants contractuels. Dans sa correspondance, adressée le 2 août 2017, à ses collaborateurs (directeurs départementaux et inspecteurs chefs de service), on peut lire : « Avant la diffusion des résultats (de l’Evaluation des enseignants) attendue par tous, une évidence est apparue, ce qui nous permet de prendre une première décision : des individus qui se reprochent quelque chose n’ont pas déposé leurs dossiers, d’autres se croyant plus malins l’ont fait avec de faux diplômes ou des pièces falsifiées etc. espérant passer entre les mailles du filet ! La vigilance étant de mise, cette supercherie n’a pas échappé à l’œil avisé du comité de contrôle. Par cette lettre, je vous transmets la liste de ces individus qui ne doivent plus compter parmi nos effectifs et ce, dès la fin du mois de juin 2017 ». Les autres directions régionales s’apprêteraient à emboîter le pas à Zinder.
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Les enseignantes et les enseignants militants de la synergie CAUSE-Niger/SYNACEB étaient en assemblée générale d'informations, le jeudi 30 avril 2017, à la maison de la culture Djado Sékou. Les enseignantes surtout ont massivement répondu à l'appel du directoire de la synergie, qui, après la fatiha, a décliné le programme de l'assemblée générale qui s'articule autour de deux points : une déclaration rendue publique lue par Alio Hassane SAMNA et le volet informations détaillé par Issoufou Arzika Nanaijé et Halidou Mounkaila. A propos de la déclaration, la synergie CAUSE-Niger/SYNACEB a dressé le bilan des négociations avec le gouvernement tout en déplorant le manque de volonté manifeste de ce dernier à instaurer un dialogue franc et sincère malgré les bonnes dispositions d'esprit de la synergie aux négociations. C'est donc face à ce qu'elle a appelé le mutisme de la partie gouvernementale que la synergie CAUSE-Niger/ SYNACEB lance un mot d'ordre de grève de trois (3) jours les mercredi 05, jeudi 06 et vendredi 07 avril 2017.
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Le ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, M. Daouda Mamadou Marthé, a procédé hier matin au lancement de l’opération d’acheminement des fournitures scolaires au niveau des régions. Cette opération survient à un moment où les élèves du cycle primaire s’apprêtent à effectuer en Octobre prochain la rentrée scolaire au titre de l’année académique 2017-2018. A cet effet, pour la bonne marche et le succès de cette rentrée, le gouvernement est en train de créer les conditions nécessaires pour que tout se passe bien. C’est pourquoi le ministre en charge de l’Enseignement Primaire qu’accompagnent ses proches collaborateurs ainsi que les partenaires sociaux ont assisté au lancement de l’opération d’acheminement des fournitures scolaires d’une valeur de 2.342.576.000FCFA.
Les fournitures sont composées de cahiers, de stylos, de gommes, d’ardoises, d’ensembles géométriques, de crayons, etc. Ces fournitures d’une capacité de 2.630 tonnes seront acheminées dans les régions du pays à bord des camions de trente tonnes en effectuant 87 voyages. La première vague d’acheminement concerne les régions d’Agadez, Diffa, Maradi, Tahoua et Zinder. Ce sont 100 tonnes qui seront déployées à Agadez, 100 tonnes pour la région de Diffa, 330 tonnes pour Dosso, 570 tonnes pour la région de Maradi, 210 tonnes pour Niamey, 600 tonnes pour la région de Tillabéry et 390 tonnes pour Zinder.
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Le Lycée municipal porte désormais sa nouvelle appellation officielle qui est "Lycée Abaché Chaibou" en hommage à cet illustre éducateur. La cérémonie officielle de baptême dudit établissement s’est déroulée le samedi 25 janvier, dans l’enceinte de l’établissement, sous la présidence du représentant du Gouverneur de Niamey, M. Hamidou Abdou. Cette cérémonie a été rehaussée par la présence de l’ancien ministre Abaché Chaibou, des chefs traditionnels, des directeurs départementaux des enseignements secondaires de Niamey et plusieurs autres invités.
A cette occasion, plusieurs allocutions ont été prononcées ainsi que des activités destinées à rappeler le parcours de M. Abaché Chaibou mais aussi à présenter les réalisations faites à l’occasion de ce baptême du lycée municipal qui porte désormais le nom de celui qui a marqué d’une empreinte indélébile, l’école nigérienne. «M. Abache Chaibou est un professeur émérite qui a tout donné à l’école nigérienne et qui a su avec magnanimité et perspicacité enseigner d’illustres cadres dont les présidents Mahamane Ousmane, le Général Baré Ibrahim Mainassara et SEM Issoufou Mahamadou ainsi que d’autres hautes personnalités», a rappelé M. Hamidou Abdou. Le représentant du gouverneur a ainsi exhorté les responsables administratifs et académiques du Lycée Abache Chaibou, à s’inspirer de ce grand homme
Le proviseur du Lycée Abache Chaibou, M. Zabeirou Dangali a quant à lui rappelé le caractère exceptionnel de la cérémonie qui consacre et récompense pour toujours, le patriotisme, la détermination, l’abnégation et le professionnalisme d’un citoyen qui s’est pleinement investi dans l’encadrement de l’Elite de son pays. Il a notifié que les réalisations faites à l’occasion du baptême ont été financées par M. Abaché Chaibou. Selon le proviseur, le montant total des réalisations s’élève à 8.641.000 FCFA. Il s’agit notamment de la reprise des dalles de deux classes, la confection de 100 tables bancs, l’achat de 273 œuvres littéraires et de cultures générales sur les 300 attendues. Aussi, le proviseur a noté que d’autres réalisations sont en cours, notamment le rehaussement du mur, la réhabilitation de la salle informatique, la poursuite des terrassements des classes, les réparations des canalisations d’eau et des circuits électriques. Le proviseur Zabeirou Dangali a aussi souligné l’implication personnelle de M. Abaché Chaibou pour l’évacuation des ordures afin de rendre l’environnement scolaire propre et sain.
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L’éducation et la formation des jeunes sont essentielles pour le développement du Niger, un pays sahélien, vaste qui affiche un taux de croissance démographique élevé. Le 30 avril 2021, lors de la rencontre de présentation de la Politique Educative aux Partenaires techniques et Financiers et aux Partenaires Sociaux, le Président Mohamed Bazoum, disait : «L’éducation ne doit pas être une affaire des enseignants et de l’Etat. C’est une affaire de toute la société. Et nous devons trouver les formules qui nous permettent de mettre en place les modalités d’une implication encore plus consistante des communautés». Si de nombreux jeunes Nigériens ont la chance d’être pris en charge, sur tous les plans par leurs parents, tel n’est pas le cas des milliers d’autres qui sont hébergés et pris en charge par des structures d’accueil des jeunes défavorisés et/ou en difficultés. C’est dans ce cadre que des orphelinats et autres structures d’accueil ont vu le jour. C’est le cas de l’association Yara LNC qui a bien compris et assimilé ce besoin de venir en aide aux Nigériens démunis. Depuis 15 ans, cette structure fait preuve d’un engagement actif et salutaire dans ce secteur social de base.
La pauvreté, le mariage précoce endémique au Niger et les pressions familiales représentent des freins à la scolarisation, en particulier des filles. C’est pour aider les familles et les jeunes à faire face à ces situations que les internats GRYK-Yara de Zinder, Niamey et Takiéta ont vu le jour.
Création d’internats, prise en charge des écoliers, des élèves et des étudiants, transports, fournitures scolaires, formation professionnelle, etc, Yara LNC et ses partenaires, ne ménagent aucun effort pour appuyer l’Etat Nigérien dans cette tâche régalienne, celle d’instruire et de former les jeunes nigériens, qui constituent aujourd’hui la couche majoritaire de notre pays. Créée en novembre 2006, l’association Yara LNC, en collaboration avec Guidan Raya Yaran Karkara (GRYK), initie et mène des actions, des activités et des réalisations au profit de l’éducation des jeunes nigériens. Cette année Yara LNC fête ses 15 ans d’action et donc sa 15ème rentrée scolaire.
Tout a commencé au mois de novembre à Zinder (2ème ville du pays), quand l’association Yara LNC a répondu à l’appel de l’association nigérienne Matassa. Ces deux partenaires ont donc créé, cette année-là un internat, et puis un autre à Niamey (la capitale) en 2014. L’objectif étant de permettre et de favoriser l'accès à l'éducation d'enfants ruraux de la région de Zinder et la formation d’adolescents déscolarisés au Niger. «L'association Yara LNC a créé et gère deux internats au Niger, un à Niamey et un à Zinder. En 2017, les internats accueillaient 227 jeunes issus de familles défavorisées de villages. Agés de 8 à 18 ans, ils sont scolarisés du CE2 à la Terminale et 10 d’entre eux sont en études supérieures au Niger, 60 en formation professionnelle au Centre de Formation Professionnelle ‘‘Pascal Coutard’’ à Zinder géré par l’association», explique le Secrétaire Général de l’établissement de GRYK-Yara de Niamey, M. Seyboun Boureïma. Selon lui, l’association propose une éducation de qualité à ces jeunes qui sont scolarisés dans de bons établissements publics et privés à Zinder et à Niamey.
Les jeunes bénéficient de soutien scolaire individualisé à l’internat avec des méthodes pédagogiques différenciées en fonction du niveau des élèves. «La scolarité, l’entretien et l’accompagnement des enfants sont pris en charge pendant toute la durée de l’année scolaire, les enfants rentrent au village seulement pendant les grandes vacances», souligne-t-il. 36 élèves en tête de classe de l’internat de Zinder, poursuivent leurs études à Niamey, où ils s’intègrent dans un environnement plus concurrentiel, selon le SG. Ils sont scolarisés au lycée Kouara à Niamey et sont hébergés dans deux maisons louées en attendant la construction du nouvel internat. Parmi eux, un adolescent a été admis à la rentrée 2017 au Lycée d’Excellence de Niamey (le meilleur du pays).
En septembre 2017, dix (10) jeunes ont commencé leurs études supérieures à l'Université ou dans des Ecoles supérieures. «En 2021, les 5 établissements - 2 internats à Zinder Takieta et Niamey pour enfants ruraux, 1 Ecole primaire, 1 Centre de Formation Professionnelle accueillent plus de 450 enfants et jeunes issus de familles défavorisées 270 enfants sont accueillis en internat, scolarisés du CE2 à la Terminale, dont 35 bacheliers au supérieur; 150 adolescents déscolarisés se forment au Centre de Formation professionnelle CFP, dans cinq (5) filières (mécanique moto, restauration, menuiserie bois, couture, mécanique automobile). Et 70 ex-apprenants du CFP sont accompagnés dans leur insertion dans la vie active. «17 jeunes issus des internats sont aujourd’hui dans la vie professionnelle, exerçant des métiers divers (instituteurs, infirmières, couturiers …)», se réjoui M. Boureïma.
Par ailleurs, un Centre de Formation Professionnelle destiné à accueillir des jeunes exclus du système scolaire classique sans formation qualifiante a été ouvert en 2015 à Zinder. Ce Centre accueille actuellement 60 jeunes et propose des formations dans quatre (4) filières à savoir mécanique moto, restauration collective, menuiserie bois et couture. L’association mène également des actions à destination des villages d’origine des enfants. M. Boureïma indique que des cours de soutien scolaire financés par Yara LNC sont dispensés par les instituteurs en poste dans les écoles des villages d’où sont originaires les enfants. Cette action s’intègre dans des missions de sensibilisation aussi mises en place pour promouvoir l’éducation au cœur des familles des enfants. Huit (8) villages sont concernés.
En outre, un soutien aux activités des femmes (Activités Génératrices de Revenus) a été initié il y a plusieurs années à la demande des mères des enfants dans les villages : micro-restauration, moulin à mil, élevage, embouche. Ces actions permettent aux femmes de générer des revenus et d’améliorer leurs conditions de vie au quotidien. Les intérêts des prêts sont laissés dans les caisses des groupements afin de leur permettre de constituer un capital qui pourra par la suite aider d’autres femmes. Toutes ces activités sont suivies par l’animateur «villages» de l’internat. Ensuite, le responsable ‘‘villages’’ mène également des actions de sensibilisation à la scolarisation des filles auprès de ces femmes afin de favoriser l’accès à l’éducation des filles. L’objectif est de sensibiliser les mères afin de lutter contre la déscolarisation des filles et d’éviter le mariage précoce des celles qui sont à l’internat.
Des jeunes bénéficiaires témoignent…
«Je suis accompagnée dans toute ma scolarité, depuis 2012 en classe de CE2, par les Internats GRYK au Niger soutenus par l'association Yara LNC. J’ai continué mes études jusqu’en classe de 6ème, au CEG Dan Bassa de Zinder. Avec ma moyenne de 15 sur 20, j’ai eu la chance d’intégrer l’internat de Niamey, toujours dirigé par GRYK-Yara. Actuellement je fréquente la 1ère D au Lycée Kouara de Niamey. Je remercie les associations GRYK et Yara LNC, qui ont fourni et continuent de fournir des efforts pour nous accompagner à assurer notre avenir et celui de notre pays», témoigne Aïssa Abba Gana Otmane, jeune fille nomade, originaire du village de Gorian (Tesker). Gambo Adam Baajatou est originaire du village de Gandou, Département de Belbédji. Diplômé en Mines et Energies, Spécialités Maintenance Industrielle, bénéficiant de l’internat depuis 2010, témoigne : «Je suis né en 1997. Après l’internat de Zinder et le Collège Amadou Dan Bassa, j’ai pu admettre au test de sélection organisé par Yara LNC et ses partenaires. J’ai intégré le Lycée d’excellence de Niamey puis l’Ecole des Mines et de la géologie (EMIG), où j’ai étudié quatre ans durant. Je vis actuellement à l’internant GRYK –Yara, en attente d’insertion professionnelle. Depuis que je suis pris en charge par les internats GRYK et Yara, je puis dire que je ne manque de rien. Je me sens chez moi, sur tous les plans nous sommes biens suivis : éducation, logement, alimentation, transport, santé, bref, tout y est. Nous remercions, de tout cœur les initiateurs de ces internats, sans lesquels nous n’aurions pas été là».
Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes
Selon les statistiques données par la Direction de GRYK-Yara, au total : 171 jeunes sont pris en charge par l’internat de Zinder ; 70 jeunes à l’internat de Niamey ; 108 jeunes au Centre de Formation Professionnelle (CFP) ‘‘Pascal Coutard’’ ; 30 jeunes poursuivent leurs études dans l’enseignement supérieur, 45% de filles accueillies à l’internat hors CFP. Le taux de redoublement est estimé à 3,10%, alors que celui d’obtention du BEPC en 2021 est de 86%; celui pour l’obtention du Baccalauréat est 45% contre 21% au niveau national en 2021. Quant au nombre d’abandon sans formation validée, il est de 15 enfants depuis l’ouverture de l’internat en 2006.
Au Niger, la fondation Yara LNC, avec l’appui de ses partenaires, soutient 4 établissements éducatifs à Zinder et à Niamey qui scolarisent et forment 430 enfants et adolescents vulnérables dont 50% de filles. Ces jeunes issus de villages isolés peuvent ainsi poursuivre une scolarité complète et régulière en Internat, dans des écoles privées ou publiques jusqu’au Bac et aux études supérieures. Les collèges se situant loin de leurs lieux de vie, leur scolarisation serait difficile, sinon impossible au secondaire.
Mahamadou Diallo(onep)
09 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’Association Malafiya Hadin Kai a organisé une rencontre le samedi 2 octobre dernier au CCOG de Niamey. Suscitée suite à la proclamation des résultats globaux des différents examens scolaires où la région de Maradi a enregistré un faible taux de réussite (15,31% au BEPC et 17,98% au BAC), cette rencontre de réflexion a pour but d’analyser et recueillir des propositions et des solutions concrètes afin d’améliorer ces résultats scolaires. A travers cette rencontre, les membres de l’Association Malafiya Hadin Kai invitent les ressortissants de la région de Maradi à accompagner le secteur de l’éducation dans leur région.
Au cours cette rencontre, les ressortissants de la région de Maradi mobilisés pour la circonstance ont diagnostiqué et analysé les problèmes auxquels le système éducatif national est confronté, plus spécifiquement au niveau de la région de Maradi.
Le Secrétaire général de l’Association Malafiya Hadin Kai, M. Adamou Assoumane a précisé que cette rencontre est un cadre de réflexion entre tous les ressortissants de la région de Maradi. «Nous avons organisé cette rencontre relativement aux différents résultats des examens scolaires que la région de Maradi a enregistrés ces dernières années surtout en ce qui concerne le BEPC et le Baccalauréat. Ce sont des résultats catastrophiques. Nous nous sommes rendu compte que ces résultats n’honorent pas la région. Et surtout les derniers résultats ayant classé la région de Maradi au dernier rang de toutes les régions du Niger», regrette le Secrétaire général de l’Association Malafiya Hadin Kai.
Selon M. Adamou Assoumane, ces résultats peu glorieux doivent interpeller tous les ressortissants de la région du Maradi. «Voila pourquoi nous avons jugé utile de lancer un appel à l’endroit de toute la population de Maradi résidante ou de passage à Niamey de venir avec nous afin de partager cette douleur et de trouver des solutions. Sachez que Maradi est l’une des régions qui a produit un certain nombre de cadres et d’élites. Ces derniers ont marqué leur passage au Niger. C’est regrettable de constater que cette position que nous occupions auparavant est en train de se dégrader jusqu’à nous amener en dernière position», déplore M. Adamou Assoumane avant d’inviter les ressortissants de la région de Maradi de s’engager pour une amélioration du système éducatif. «Il faut que tous les ressortissants de Maradi sachent que l’affaire de l’éducation comme à l’échelle nationale, c’est une affaire de tous. Il faut que tout le monde s’implique», a-t-il dit.
Notons que l’Association Malafiya Hadin Kai est une structure qui intervient dans plusieurs domaines dont celui de l’éducation. Créée en 2018, cette jeune association intervient dans trois (3) régions du Niger notamment, Maradi, Tahoua et Zinder.
Abdoul-Aziz Ibrahim
04 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Image d'illustrationAprès un premier trimestre calme, le secteur de l’éducation renoue avec les perturbations. Au-devant de la scène, les mêmes de la précédente année scolaire.
Depuis quelques jours, plusieurs contractuels du secteur de l’éducation observent un mouvement d’humeur manifesté à travers la suspension des cours dans les classes, à eux, affectées. Selon un de leurs délégués, cette situation s’explique par le non-respect du payement à terme échu des pécules. Selon lui, à ce jour, certains contractuels cumulent deux mois d’impayés (novembre et décembre). Aux dernières nouvelles, cette situation est en passe d’être réglée, le payement des pécules de novembre ayant débuté sur pratiquement l’étendue du territoire nationale. Celui du mois de décembre serait dans le circuit et ne tardera pas à démarrer ; Dixit une source proche de la Direction Régionale de l’Enseignement Primaire de Niamey. Pour autant, cela ne semble pas calmer les ardeurs au niveau de la synergie dite CAUSE Niger/SYNACEB qui envisage de reprendre ‘’le sentier de la guerre’’. « Les préoccupations ne sont pas que les pécules. Il y a l’échéance de janvier 2018 pour l’immatriculation et la mise en solde des nouvellement recrutés à la fonction publique en situation d’attente depuis 2013 pour certains » ; soutient un responsable de la CAUSE Niger/SYNACEB dans une réaction suite à une publication sur les réseaux sociaux. Le jeudi 4 janvier 2018, les contractuels de la région de Niamey ont d’ailleurs observé un mot d’ordre de sit-in à la portion centrale du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, histoire de raviver le dossier des enseignants nouvellement recrutés en attente de régularisation. Selon Alio Samna, Co-coordonnateur du même mouvement qui intervenait sur la télévision privée locale Bonférey, il est envisagé un débrayage dans les prochains jours. Au niveau de l’autre dynamique, c’est-à-dire la FUSEN qui a comme figure de proue le Syndicat National des Enseignants du Niger (SNEN), on préfère s’en tenir au protocole d’accord avec le gouvernement, c’est-à-dire au délai de janvier 2018 pris par le partenaire (c’est-à-dire le gouvernement) pour la régularisation des enseignants recrutés en attente d’immatriculation et de mise en solde. « Ce dossier de régularisation de la fonction publique est un point d’honneur pour la FUSEN qui l’a négocié avec le gouvernement. Nous allons veiller à ce notre interlocuteur respecte sa parole donnée pour le bonheur de nos militants. Nous mènerons nos luttes pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de nos militants tout en préservant l’école des situations déplorables. Nous n’avons pas besoin de tambours ni de trompettes pour y arriver » ; avance-t-on du côté de la ‘’coépouse ‘’ à la CAUSE Niger/SYNACEB.
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Depuis quelques temps, des voix s’élèvent pour réclamer la délocalisation de l’Université Abdoul Moumouni de Niamey vers un nouveau site plus attrayant et plus sécurisant. En tout cas, au sein de la communauté universitaire, enseignants-chercheurs, étudiants, le personnel administratif et technique se prononcent sur la question. Pour demander aux autorités académiques d’envisager une telle démarche qui consacrera à coup sûr la modernisation de l’Université afin qu’elle puisse répondre aux nomes des Universités de renom à l’image de l’Université d’Alexandrie en Egypte et de celle de Johannesburg en Afrique du Sud. Cela pour répondre aux normes académiques universelles qui font la fierté des chercheurs et scientifiques du 21ème siècle. Cela est d’autant nécessaire que l’Université de Niamey, la plus grande Université du Niger, est vielle aujourd’hui de 50 ans. Pratiquement, de sa création à ce jour, il n’ ya pas eu assez de changement notable. De génération en génération, toujours ce sont les mêmes revendications chez les étudiants et enseignants. Construction d’amphithéâtres et de salles de cours et l’amélioration des conditions de vie et de travail. Des revendications devenues des refrains pour la communauté universitaire. Et pour parer définitivement à cette situation devenue récurrente, il faut que des réflexions soient menées pour aller à une rénovation des cadres et structures académiques dont la construction d’une nouvelle Université à Niamey où sa délocalisation sur un nouveau site. Cela est, sans doute, faisable avec la volonté politique. Une volonté politique affichée et martelée par le Chef de l’Etat de faire du développement de l’Education le socle de sa gouvernance. L’Education étant à la base de tout développement, le Président Bazoum Mohamed veut s’appuyer sur cette vérité immuable pour stimuler et inciter le développement au Niger. Et la construction des nouvelles infrastructures pour une Université moderne à Niamey pourrait conduire le Niger vers le développement. Des urbanistes et aménagistes de renom ont déjà réfléchi sur le site. Surtout avec l’avènement du Partenariat Public Privé (PPP), il suffira pour les autorités de s’engager avec des partenaires privés nigériens ou étrangers pour la construction d’une nouvelle Université. Pour le site devant accueillir les nouvelles infrastructures, les experts indiquent le plateau de Yawaré. Il semble, également, qu’un opérateur économique nigérien avait proposé au gouvernement la construction d’une nouvelle Université à Niamey en PPP. Selon des sources crédibles proches du ministère des Finances et de celui de l’Enseignement Supérieur, cette proposition avait été faite en 2018 au gouvernement nigérien. Aujourd’hui, étant donné que tous les experts et universitaires s’accordent qu’il faut aller vers la construction d’une nouvelle Université à Niamey, le gouvernement se doit d’accéder à ce v?u qui devient, de plus en plus, cher pressant pour tous les nigériens soucieux du développement.
A.S
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Le président de la Fondation Bank Of Africa Niger, M. Boureima Wonkoye et le directeur national de SOS Village d’Enfant Niger, M. Mamoudou Madougou ont présidé hier dans l’enceinte de SOS Village d’Enfant de Niamey, la cérémonie de réception d’une bibliothèque numérique destinée audit établissement et 475 kits scolaires pour les élèves des trois sites SOS à savoir Dosso, Tahoua et Niamey. Ces appuis de la Fondation Bank of Africa visent, d’une part, à améliorer la capacité de lecture et d'apprentissage des enfants en terme d’initiation au numérique et d’autre part permettre aux enfants de suivre les cours dans meilleures conditions.
La bibliothèque numérique réceptionnée au SOS Village d’Enfant Niger de Niamey a pour but d'améliorer la capacité de lecture et d'apprentissage des enfants mais aussi et surtout d'amorcer leur initiation au numérique afin de stimuler leur éveil au principe de la recherche documentaire. Cela consistera à travers des séances hebdomadaires de faire accéder les élèves de l'école primaire SOS Village d'Enfants à des ressources pédagogiques numériques hors ligne à travers des tablettes. Selon le directeur national de SOS Village d’Enfant Niger, la technologie numérique représente un potentiel considérable pour élargir la portée et améliorer la qualité de l'éducation. Mais, a-t-il fait remarquer, la technologie à elle seule ne peut pas résoudre les problèmes inhérents à l’éducation.
Pour améliorer l'apprentissage des enfants, «les outils numériques doivent s’appuyer sur des enseignants solidement formés, des apprenants motivés des méthodes pédagogiques rigoureuses. C'est pourquoi, nous avons jugé utile d'expérimenter cette option tout en restant convaincus que c'est le passage obligé pour réduire la fracture numérique et l’inégalité d'accès aux ressources éducatives», a expliqué M. Mamoudou Madougou. Il a ajouté que la technologie numérique doit être mise à profit pour donner les mêmes chances à tous les enfants, en particulier ceux qui sont défavorisés pour des raisons de pauvreté, d'exclusion, de conflits ou d'autres situations de crise car, les TIC sont un vecteur d'éducation.
Pour sa part, le président de la Fondation Bank Of Africa Niger s’est réjoui d’avoir co-présidé avec les autorités de tutelle cette cérémonie de remise officielle des clés d'une bibliothèque numérique créée par la Fondation BOA au profit des élèves de SOS Village d’Enfants et des kits scolaires destinés aux élèves des trois sites SOS au Niger. «Nous avions pris l'engagement solennel d'apporter notre aide aux enfants de ce établissement afin que ces derniers puissent étudier dans l’ère du numérique avec de équipements adaptés aux nouvelles technologies imposées par l'avènement du digital», a dit M. Boureima Wonkoye
Aujourd'hui, «consciente de la place qu'occupe le numérique dans l'accès à la documentation et au savoir, du bon développement de l'éducation et des innovations qu'apporte le numérique dans l'éducation de la jeunesse, la Fondation Bank of Africa concrétise son engagement par la création de ce joyau pour l'amélioration de conditions d'apprentissage des écoliers au Niger, conformément à la charte des fondations Bank of Africa», a dit M. Boureima Wonkoye. Il a fait remarquer que le Niger et les Nigériens sont de plus en plus convaincus que le numérique constitue un vecteur de développement. «Ce qui nous permet d'être vraiment satisfaits et enthousiastes à l'idée de pouvoir participer à cette dynamique qui tient à cœur aux autorités nigériennes», a-t-il ajouté.
Mamane Abdoulaye
11 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les cadres du ministère de la renaissance culturelle, des arts et de la modernisation sociale sont à Dosso en vue de valider les curricula des écoles de formation artistique et culturelle (EFAC). Ces écoles de formation artistique et culturelle s’inscrivent dans la dynamique des plus hautes autorités de la 7ème république pour l’atteinte de l’objectif 4 des 17 objectifs pour le développement durable (ODD) à savoir assurer une éducation équitable, inclusive et de qualité et un apprentissage tout au long de la vie, pour tous d’ici 2030. La formation dans les EFAC satisfait à la double préoccupation de fournir de l’accompagnement et d’assurer la formation aux métiers de la culture.
La cérémonie d’ouverture de la rencontre qui se tient à Dosso a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de la renaissance culturelle, des arts et de la modernisation sociale, M. Adouramane Harouna. « La viabilisation et le renforcement des capacités de ces EFAC cadrent parfaitement avec la stratégie de développement durable et de croissance inclusive (SDDCI Niger 2035) et s’insèrent dans le plan de développement économique et social 2017-2021 » a déclaré le directeur de cabinet du ministre de la renaissance culturelle, des arts et de la modernisation sociale . En effet, a–t-il souligné, le gouvernement du Niger a résolument pris des décisions importantes en faveur de l’éducation dont la gratuité et le caractère obligatoire de l’école, la récente mesure de protection de la jeune fille en cours de scolarité, la diversification des filières dont l’enseignement artistique et la formation aux métiers de la culture.
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En prélude à la rentrée scolaire 2021-2022, le ministre de l’Éducation Nationale, Dr Rabiou Ousman, a rencontré, hier après-midi à Niamey, les partenaires techniques et financiers afin de leur présenter la feuille de route élaborée pour la rentrée scolaire 2021-2022. Il s’agit pour le ministre de l’Éducation Nationale de solliciter l’accompagnement des PTF dans la réalisation de ladite feuille de route.
Cette feuille de route comprend essentiellement des mesures administratives et des rencontres avec les acteurs. « Les mesures administratives permettront d'abord de mettre en place une administration unique du ministère de l'Education Nationale comprenant les cycles préscolaire, primaire, secondaire général, alphabétisation et éducation non formelle ; puis donner le cadrage règlementaire du MEN et enfin créer une synergie d'actions entre les différentes structures mises en place », a expliqué le ministre de l’Éducation Nationale, Dr Rabiou Ousman. Quant aux rencontres, a-t-il poursuivi, elles seront les lieux de présenter le MEN, de décliner sa vision et ses missions. Elles permettront également de présenter et clarifier aux acteurs leurs rôles et attributions administratives et pédagogiques.
Auparavant, Dr Rabiou Ousman a rappelé l’engagement personnel du Président de la République, M. Mohamed Bazoum qui consiste à améliorer le système éducatif nigérien. « Le Président de la République accorde à l'éducation une place de choix, pour en faire un pivot de son quinquennat », a-t-il déclaré.
Dr Rabiou Ousman a aussi fait savoir la forte implication du Président de la République dans le déroulement des examens du BEPC, session 2021. Selon le ministre de l’Éducation Nationale, ces examens ont été transparents et crédibles, ce qui explique leur acceptation par la communauté éducative et le peuple nigérien.
Toutefois, a-t-il déploré, les performances des candidats, issues de ces examens sont faibles. En effet seul un (1) élève sur cinq (5) a pu obtenir son diplôme. Les résultats de cet examen certificatif montrent à suffisance que l'école nigérienne fait face à des difficultés. Pour relever ces défis, a dit le ministre de l’Éducation Nationale, «mon département ministériel s'aligne sur les engagements du Président de la République ». C'est pourquoi, a-t-il souligné «nous avons élaboré une feuille de route pour la première rentrée scolaire sous le quinquennat de M. Mohamed Bazoum».
Enfin, le ministre de l’Éducation Nationale, Dr Rabiou Ousman a noté que le ministère de l’Éducation Nationale espère de ses partenaires financiers et techniques une implication pleine et entière pour une rentrée réussie qui soit le déclic pour amorcer le processus de réformes engagées dans le cadre de l'amélioration de la qualité de notre système éducatif.
Par Oumar Issoufou
23 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de l’Education Nationale Dr. Rabiou Ousman a présidé le jeudi 23 septembre dernier la cérémonie de clôture des travaux de la revue sectorielle conjointe, au titre de l'année 2020 du secteur de l’éducation. Au cours cette rencontre de 4 jours organisée par la Cellule d’appui à la mise en œuvre et au suivi du programme sectoriel de l’éducation et de la formation (CAMOS), les participants, essentiellement composés des cadres des ministères en charge de l’éducation et de la formation, des partenaires techniques et financiers et des acteurs des organisations socioprofessionnelles, ont procédé à l’examen du Rapport Annuel d'Exécution (RAE) du Plan d'Action Annuel (PAA) ; du Plan de transition du Secteur de l'Education et de la Formation (PTSEF) etc. Par la même occasion, les participants ont apprécié les importants progrès accomplis et les résultats non atteints au cours de l'année 2020.
Lors de la clôture des travaux, le ministre de l’Education Nationale a, au nom du Premier Ministre et de tous les ministres en charge de l'éducation et de la formation, félicité et remercié les participants pour l’intérêt qu’ils accordent aux secteurs de l’éducation et de la formation. Dr. Rabiou Ousman a ensuite rappelé que cette rencontre se tient dans un contexte particulièrement favorable marqué par une ferme volonté politique au plus haut sommet de l'Etat. «En effet, dans son message à la Nation, à l'occasion de la fête de l'indépendance, le 3 août 2021, SE. Bazoum Mohamed, Président de la République, Chef de l'Etat, affirmait. Et je cite : l'éducation est notre plus grand défi. Ses faiblesses paralysent nos possibilités de constituer un véritable capital humain, capable de prendre en charge les défis de développement de notre pays. Notre système éducatif a besoin d'être repensé. Et il le sera. Ce sera la traduction du contrat qui me lie au peuple nigérien. D'ores et déjà, et conformément à mon engagement de suivre personnellement les réformes engagées dans ce secteur, j'ai eu à consulter les partenaires de l'éducation sur les principaux axes de ces réformes afin de les sensibiliser et de requérir leurs opinions et leur soutien» a rapporté le ministre de l’Education Nationale.
Par ailleurs, le ministre de l’Education Nationale a précisé que la présentation des Rapports Régionaux Annuels d'Exécution (RRAE) 2020 du PTSEF a mis en lumière les avancées significatives enregistrées, mais surtout la capacité d'exécution et d'analyses pertinentes acquises par les acteurs régionaux en si peu de temps. Ce constat, dit-il, est un motif de satisfaction pour nous, d'autant plus qu'il nous conforte davantage dans notre choix stratégique de transférer 85% des ressources du Fonds Commun aux régions.
Notons qu’à l'issue des quatre jours des travaux, les participants ont formulé plusieurs recommandations. Ils ont notamment demandé de poursuivre la réforme curriculaire ; de prendre des dispositions adéquates pour assurer la continuité pédagogique en situation d'urgence; de prévoir un indicateur qui renseigne sur les filles scolarisables en dehors de l'école; d’accélérer l'adoption des processus innovants de collecte des données statistiques des écoles etc...
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
27 septembre 2021
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Education : Une rentrée placée sous l’engagement de l’amélioration de la qualité du système éducatif

Environ 4.400.000 élèves sont concernés par cette rentrée. Au cours de la journée d’hier, le ministre Kassoum Maman Moctar a visité également le Lycée Issa Béri et le Collège Mariama pour constater l’effectivité de la rentrée. Ici à Niamey tout comme à l’intérieur du pays, les élèves ont repris le chemin de l’école que certains découvrent pour la première fois, notamment ceux du cours d’initiation (CI) ou encore de la maternelle.
A l’issue de la visite de certains établissements de la capitale, le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a exprimé sa sérénité et s’est dit rassuré de l’effectivité de cette rentrée. Il dit aussi avoir constaté les conditions dans lesquelles elle se déroule. Pour le ministre Kassoum, cette journée est exceptionnelle car, elle consacre un moment important. «À Niamey tout comme à l’intérieur du pays, tout se déroule normalement comme prévu», a rassuré le ministre Kassoum Maman Moctar.
Par ailleurs, le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a salué toute la communauté éducative notamment les encadreurs, les chefs d’établissements et les parents d’élèves qui ont participé au bon déroulement de cette rentrée. Il a par la suite assuré que toutes les dispositions sont prises pour une année scolaire normale. Rappelant l’engament du Président de la République en termes de reformes, le ministre Kassoum a dit que lesdites reformes seront appliquées pour que «nous ayons une école de qualité dans notre pays». Il a aussi réitéré l’engagement du Chef de l’Etat et du gouvernement pour la réussite de cette rentrée afin de répondre aux attentes de la population Nigérienne.
Rappelons que dans le cadre de la reprise de l’école, le Président Bazoum a présidé le vendredi 1er Octobre à Niamey, une importante rencontre avec les partenaires et acteurs du secteur de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (ETFP). Cette grande rencontre a regroupé autour diu Chef de l’Etat les partenaires et acteurs de l’école pour présenter l’état de lieu, le défis et les perspectives de ce sous-secteur. Cela a permis aux uns et autres de réitérer leur engagement pour remettre ce secteur sur les rails. Le samedi 2 Octobre, les ministres en charge de l’Enseignement se sont réunis, toujours à Niamey, pour rappeler le contexte dans lequel cette rentrée s’effectue ainsi que les mesures prises pour son déroulement.
Mamane Abdoulaye(onep)
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En arrivant au pouvoir, le Président Bazoum Mohamed, faisait de l’école l’une de ses priorités. Ayant évolué dans le milieu où il avait fait carrière, il sait les défis qui s’y posent, les urgences à régler presque sans délai. Mais rien, en dehors des bonnes intentions que des discours peuvent faire entendre, ne peut permettre d’apprécier l’engagement politique de l’homme à s’attaquer au problème pour espérer au bout de quelques années renverser la tendance.
Aller au-delà des discours…
Mais l’on peut en juger par les moyens que l’on donne à l’école et qui ne doivent pas être seulement, ce qui profite à des commis, mais bien plus au système, à son fonctionnement, à la qualité de son environnement d’apprentissage, à la qualité de ses moyens d’apprentissages, à la motivation de ses enseignants. Le budget 2023 en débat à l’Assemblée nationale, donne à apprécier la volonté politique du régime à donner corps aux mutations qu’il voudrait provoquer dans le secteur afin de réhabiliter l’école nigérienne qui sort de plusieurs années de tâtonnement, et faut-il le dire aussi, d’abandon. Dans le nouveau budget, le gouvernement a opté pour une hausse sensible des crédits alloués à l’Education Nationale, avec, comparé à l’année 2022, une hausse de quelque 53 milliards accordés sur le budget.
Vigilance…
Le politique a donc joué sa partition. Le reste est du ressort des techniciens et des contrôleurs. Les premiers devant s’en servir à mener les actions pour lesquelles ces fonds sont accordés au secteur, pour les utiliser judicieusement et pour les rubriques auxquelles ils sont destinés. Les seconds doivent s’assurer, pour aider le Président dans son action bienveillante à l’endroit de l’école et de sa jeunesse, à ce que la gestion soit la plus rigoureuse et transparente possible. Tant de milliards ne doivent pas, comme en d’autres temps servir à enrichir et à engraisser une clique. Ils doivent servir l’école et son émergence. C’est pour les enfants du pays et leur avenir…
Il faut qu’il en soit ainsi !
Binta Mody
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Le ministre de l'Éducation Nationale, Dr Rabiou Ousman, a présidé, le mardi 22 mars 2022, la cérémonie de réception de l'internat des jeunes filles de Moujia (commune de Badaguichiri, département d'Illéla, dans la région de Tahoua). Cet internat des filles est composé de deux dortoirs d'une capacité de 154 places, pour un coût d’environ 289 millions de francs CFA. Cette infrastructure comporte en son sein, d'un réfectoire d'une cuisine, d'un magasin, d'une série de douches externes et annexes. Il dispose aussi d'une maison pour la surveillante et d'un bloc à l'entrée pour le gardien.
En réceptionnant cet internat des jeunes filles de Moujia, le Ministre de l'Éducation Nationale a tout d'abord exprimé la joie qui l'anime en cette cérémonie qui est la deuxième du genre après celle de Kellé dans le développement de Gouré, ‘’symbolisant la concrétisation d'une des promesses phares du Président de la République Mohamed Bazoum’’.
Le ministre en charge de l'Éducation a déploré le constat que les jeunes filles sont injustement discriminées dans notre société, aussi bien dans leur accès que dans leur maintien à l'école, cela malgré les dispositions pertinentes du décret du 05 décembre 2017 portant sur la protection, le soutien et l'accompagnement de la jeune fille en cours de la scolarité. Il est établi que la scolarisation de base complète pour toutes les filles, en particulier celles du milieu rural « constitue un déterminant fondamental de la réduction des taux de mortalité maternelle et infantile, de la malnutrition et donc de la pauvreté » a-t-il expliqué. C'est donc conscient de ces enjeux et fort de cette volonté politique du Président de la République que le Gouvernement a hissé l'éducation particulièrement celle des filles au premier rang de ses priorités a-t-il ajouté.
Le ministre a aussi saisi cette opportunité pour rendre un hommage mérité au Président de la République qui a toujours su joindre l'acte à la parole en réalisant cette infrastructure au profit des jeunes filles du collège de Moujia. Cet ouvrage dont la réalisation rentre dans le cadre du Programme du Président de la République est le deuxième d'une série de 100 internats pour être construits sur l'ensemble du territoire national au cours de ce quinquennat a-t-il fait savoir. Le Ministre Ousmane a rendu également un hommage à M. Abdoul Kader Boubacar Conseiller spécial en infrastructure pour avoir piloté efficacement les travaux de conception et de construction de cet édifice et mis à la disposition du ministère une cinquantaine des salles de classes dans la communauté urbaine de Niamey.
Le ministre en charge de l'Éducation a réitéré ses vifs remerciements au nom de l'école nigérienne et du Collège d’Enseignement Général de Moujia au Président de la République pour ce geste louable et pour sa contribution à créer de bonnes conditions de pratiques enseignantes et un environnement pédagogique adéquat. Pour le Ministre, ce don va sans doute booster la qualité de l'éducation et soutenir le maintien scolaire, la protection ainsi que l'accompagnement des filles de Moujia.
Le ministre a au terme de son intervention invité tous les différents acteurs à veiller scrupuleusement à l'entretien et à la bonne gestion de cette dotation et a adressé ses remerciements aux autorités régionales pour l'accueil réservé à lui et à sa délégation.
Pour sa part, le Gouverneur de la région a expliqué devant la population de Moujia et alentours, l'importance de l'éducation qui du reste est la base de tout développement. Partant de ce constat, le Président de la République est venu avec deux objectifs, résoudre d'abord le problème d'insécurité condition sans laquelle aucun développement n'est possible sans la sécurité et le deuxième objectif est celui de l'éducation a indiqué le Gouverneur. C'est pourquoi dès son investiture il a rencontré tous les acteurs de ce secteur pour prendre des décisions a-t-il ajouté.
Si l'on veut faire de l'éducation un pilier de développement, il va falloir mettre l’accent sur la scolorisation de la jeune fille.
C'est pourquoi le Président de la République a eu l'ingénieuse idée de créer des internats pour permettre aux jeunes filles d'étudier longuement a-t-il précisé.
Auparavant, le Maire de la commune de Badaguichiri, le Chef de groupement Kelgress de Tajaé et le Représentant du promoteur ont tour à tour pris la parole pour exprimer la gratitude de la population de Moujia à l'endroit du Président de la République tout en saluant l'avènement d'un internat des jeunes filles à Moujia.
En marge de la cérémonie de réception, la délégation ministérielle a effectué une visite guidée du site pour voir de visu les locaux. Il ressort du constat général la non finition de certains travaux notamment l'infirmerie, la maison de la surveillante et les fosses septiques, mais tout de même, le Ministre s'est dit satisfait sur l'ensemble des travaux. Au retour, la délégation ministérielle a marqué un arrêt au collège d'enseignement général (CEG) de Moujia qui a un effectif de 648 élèves dont 222 filles.
(ANP)
ONEP
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Les Nigériennes se souviennent encore de cette affaire d’enseignants qui partaient en formation à l’université de Niamey, à la suite d’un concours professionnel légalement organisé et que la même institution organisait en se fondant sur des textes de la République, en vigueur jusqu’à nouvel avis, ainsi qu’elle le fait chaque année d’ailleurs, pour accueillir des professionnels dans ses facultés. Mais, ces années-là, sans apprendre attache avec l’université pour s’entendre sur une démarche ou même suspendre la processus de commun accord avec l’université, ce, pour des raisons objectives défendables, le ministère de l’enseignement primaire de l’époque n’a trouvé mieux à faire qu’à sommer les enseignants d’abandonner leurs études alors qu’ils étaient souvent loin dans le cursus. Les syndicats qui mangeaient à l’assiette de la princesse, corrompus sans doute, ne purent rien, faisant semblant de se mêler du problème, mais finirent par baisser les bras, abandonnant leurs « camarades » que le régime d’alors pouvait aisément « massacrer », envoyant des chefs de famille au chômage, ne pensant ni à leurs enfants, ni à leurs épouses, et tout ceux qu’ils peuvent avoir derrière eux pour être pour ceux-là un pilier important dans la vie. On sait que dans notre société, le revenu, fût-il minime, ne peut profiter à soi seul. Une certaine solidarité à l’africaine nous l’impose. Et le socialisme créait des cas sociaux sur les berges de son système asocial.
Les pauvres enseignants, tombés dans le piège du socialisme, ont beau crier, ils n’avaient personne pour les entendre. Leur sort était scellé. A jamais, peut tempêter le ministre de l’époque qui n’entend reculer devant rien. Pourtant, l’on sait que la mesure ne frappait pas tous les enseignants concernés. On peut alors relever une rupture d’égalité, un abus de pouvoir, une injustice flagrante et un règlement de comptes qui ne sauraient se justifier dans un Etat de droit. Sous Issoufou, c’est connu de tous, les Nigériens n’ont jamais été considérés à la même enseigne, sous le même pied d’égalité, lui qui pouvait les catégoriser en deux camps : ceux de première zone qu’il couvre de sa protection et de son indulgence, quand ceux de seconde zone, ne peuvent avoir droit à rien, faisant souvent chômer de bons cadres victimes d’ostracisme, pour évoluer dans l’oisiveté, en marge de l’administration. Ces derniers, en plus, étaient bons pour aller en prison, souvent sous la base de dénonciations calomnieuses, de complots et de mensonges orduriers. Les enseignants, pauvres enfants de la République, en savent quelque chose. Jamais, ils n’ont été aussi méprisés que sous le socialisme et sous le président milliardaire et, ce, quand même en une époque, le PNDS se revendiquait de la corporation, ou en tout cas, s’en servait à creuser, les fondations du parti qui avait cru qu’il pouvait s’enraciner dans le peuple. Ses premières victimes, c’étaient malheureusement les enseignants. Et ainsi que certains observateurs l’’avaient toujours dit, le PNDS a la mauvaise réputation de dévorer ses propres enfants, ou ceux qu’il aurait exploités à d’autres fins et dont il pourrait ne plus avoir besoin.
Certains de ceux qui devraient être suspendus étaient protégés par leurs parents ou leurs tuteurs politiques quand d’autres, pour la même faute – venir en formation – sont ainsi abusivement, et de manière sélective, suspendus, galérant depuis des années pour ne survivre qu’avec des allocations familiales de leurs enfants. En effet, voilà 9 ans et 5 mois, jour pour jour, par la responsabilité d’un socialisme sans coeur, que ces enseignants suspendus ne touchent que les prestations familiales de leurs enfants pendant que leurs camarades non suspendus touchent régulièrement leur salaire. A un moment où, dérouté, le gouvernement, cherche, avec une lampe torche à la main, des enseignants de qualité, il urge de réparer cette injustice pour mettre fin à une rupture d’égalité qui n’a que trop duré.
Questionnement…
Comment peut-on comprendre que certains autres enseignants soient minutieusement soustraits d’une mesure qui manque de pertinence et d’équité dès lors qu’elle ne peut prendre en compte tous ceux qui étaient dans la même faute, si faute il y a. Il est donc inacceptable qu’un ministre gère son entité selon ses humeurs sans se conformer aux textes de la République. Sinon, comment est-ce possible que certains des mêmes promotions, puissent quand même continuer leurs études, jusqu’au master pour certains, pour revenir avec le parchemin à leur administration qui en prend compte pour leur promotion ? Et les autres sont abandonnés dans la rue. Dans le même pays, sous les mêmes lois ! On ne peut donc pas, sensément, continuer à maintenir ces enseignants dans cette suspension injustifiable du fait des arrogances d’un socialisme qui a oublié, dans ses politiques, l’homme et l’humain.
La mesure autoritaire du ministre de l’époque ne pouvait qu’être arbitraire quand, après sa mesure inique, les textes devraient continuer à être appliqués, avec l’organisation en 2017, par la même université du même concours, sans qu’on ne touche aux lois existantes pour permettre à des enseignants de continuer à aller s’y former. Pourquoi alors, c’était possible en 2017 et que cela ne le soit pas en 2012 et 2013 ? Depuis trois ans, ceux de 2017 poursuivent leurs études sans que personne ne vienne les perturber dans leur vie, apprenant pour venir servir le même Etat, et on l’imagine aussi, la même école.
Cette affaire, comme beaucoup d’autres, appelle la société civile, les syndicats, et toutes les associations qui se battent pour la justice et l’équité dans la République, pour aider à ce que justice soit faite : les Nigériens demeurant égaux devant la loi. Ainsi, pour demander au Chef de l’Etat, au nom des lourdes responsabilités qui pèsent sur ses épaules et les valeurs cardinales de la République, d’instruire les ministères concernés pour réparation de cette injustice. Sans doute, tous ceux qui sont dans cette pénible situation le lui reconnaitront pour toujours.
Alpha
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Plus de deux semaines après l’évaluation de capacités des enseignants contractuels le 15 juillet dernier, les résultats sont impatiemment attendus par les intéressés et l’opinion nationale et internationale. Sans attendre leur publication et savoir le sort à réservr à ceux qui ne rempliraient pas les conditions pour continuer à exercer le métier d’enseignant, dans la région de Zinder, des opérations de signature de contrat sont signalées vers Matameye selon les responsables syndicalaux de la synergie CAUSE NIGER-SYNACEB. Si c‘est dans le cadre du renouvellement du contrat, cela s’inscrit dans le cours normal des choses a indiqué Yaou Abdou, secrétaire général du synaceb Zinder. Ou bien s’est-il interrogé c’est une nouvelle situation que le ministère de l’éducation nationale est en train de créer dont l’objectif est de chercher à affaiblir et à diviser les structures syndicales enseignantes. Puisque des failles sérieuses se sont faites au cours du déroulement de l’évaluation du 15 juillet dernier. Peu d’enseignants ont obéi aux ordres de leurs dirigeants syndicaux lors de cette évaluation. Certains de ceux qui l’ont fait ont été arrêtés et jugés. Au plan national selon Seyni Harouna du bureau national du synaceb, 39 enseignants ont été arrêtés , jugés et condamnés : il s’agit de 12 à Tillabéry, 22 à Téra et Bankilarey et 3 qui viennent d’être jugés à Maradi le jeudi 27 juillet 2017, ces 3 sont condamnés à 6 mois de prison avec sursis et 20.000F d’amende. Une enseignante est en instance d’être jugée à Nguigmi dans la région de Diffa pour les mêmes raisons. A Kollo et à Dosso des enseignants ont été arrêtés mais ils n’ont pas été jugés parce que n’ayant pas dépassé le niveau de la gendarmerie, a précisé Seyni Harouna membre du bureau national synaceb. Des blessés ont été enregistrés à Bankilarey dans la région de Tillabéry et à Dosso. A cette date, pratiquement tous sont rétablis.
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A l’occasion de la « Journée internationale de la fille », instaurée par l'agence ONU Femmes il y a 6 ans, l’ONG One – cofondée par le chanteur Bono – publie un rapport alarmant sur l’accès à l’éducation des filles dans le monde. Intitulé « Accès des filles à l’éducation dans le monde : les mauvais élèves », cette étude établit le classement des pays où il fait le moins bon être écolière.
Parmi les dix « mauvais élèves », neuf se situent en Afrique : la liste comprend le Soudan du Sud, la République centrafricaine, le Niger, le Tchad, le Mali, la Guinée, le Liberia, le Burkina Faso et l’Ethiopie. L’Afghanistan figure également dans le groupe. Au total, plus de 130 millions de filles à travers le monde ne sont pas scolarisées, en raison de différents facteurs. Les mariages précoces les empêchent de continuer leur scolarité – en Ethiopie, deux filles sur cinq se marient avant leur dix-huitième anniversaire et près d’une sur cinq avant l’âge de quinze ans. Parfois, les jeunes écolières doivent quitter le système scolaire pour aller travailler, car les familles en situation d’extrême pauvreté ne peuvent subvenir aux frais de scolarité. Et si elles le peuvent, elles choisissent d’envoyer les gar- çons pour étudier. En moyenne, la probabilité qu’une fille ne soit pas scolarisée est 57% plus élevée que la même probabilité pour un garçon. Et cet écart atteint 83% au niveau du lycée. En Afghanistan (pays en 4e position du classement), il y a 100 garçons scolarisés en primaire contre seulement 71 filles. Enfin, les conflits jouent un rôle important : au Nigeria, des centaines d’écoles ont été détruites ou fermées sous l’influence du groupe djihadiste Boko Haram (qui peut se traduire par « l’éducation occidentale est un pêché »), et plus de la moitié des filles de la région n’ont jamais été scolarisées.
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A l’occasion de la célébration de la 6ème édition de la journée internationale de la fille, l’ONG One a publié un rapport sur l’éducation des filles dans le monde. Dans ce rapport intitulé « Accès des filles à l’éducation dans le monde : les mauvais élèves » qui a classé les pays, le Niger est malheureusement dans une mauvaise position. Il figure parmi les 10 mauvais élèves dans le monde.
Ce rapport, accable 10 pays dans le monde, parmi lesquels 9 sont situés en Afrique. En dépit des efforts accomplis par le Niger en matière de scolarisation des filles, son classement est peu honorable. Notre pays avec une note de 21,5/100 surclasse seulement la Centrafrique (17,75/100) et le Soudan du Sud (15,93). Les autres « mauvais élèves » cités sont le Mali, le Tchad, la Guinée, le Libéria, le Burkina Faso, l’Ethiopie et l’Afghanistan. Les freins à l’éducation des filles dans ces pays sont aussi répertoriés. Ils vont du problème d’accès des filles des zones reculées qui doivent parcourir plusieurs kilomètres pour arriver à l’école à la persistance des préjugés socio culturels et religieuses en passant par le manque d’enseignants. A titre comparatif, le rapport note 1 enseignant pour 80 élèves dans certains pays classés parmi les mauvais élèves contre 1 enseignant pour 12 au Pays-Bas et 1 pour 15 aux USA. Selon toujours ce rapport, au Niger, seulement 17% des filles et des femmes âgées de 15 à 24 ans savent lire et écrire. La cause principale de la sous scolarisation des filles au Niger est le mariage précoce.
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En marge des festivités de la Cure Salée, les maires de la région d’Agadez ont débattu de la situation de l’éducation en milieu nomade, le 18 septembre 2021, dans les locaux de la mairie d’Ingall. C’était à l’occasion d’une conférence sur le thème «École en milieu nomade/EMIN : une alternative pour la réussite des enfants des éleveurs». L’EMIN est un projet mis en œuvre par l’ONG Hed-Tamat avec l’appui financier de l’Unicef. Il vise l’amélioration de la scolarisation en milieu nomade à travers un mode de regroupement.
L’offre éducative classique ne répond pas fortement à l’éducation des enfants en milieu nomade. C’est ainsi que selon M. Soufiane Amadou, chef de bureau de l’Unicef de la zone d’Agadez, présent à la conférence, l’objectif visé à travers cette conférence est de proposer une alternative à l’endroit des enfants nomades tout en précisant que l’Unicef salue l’initiative des écoles en milieu nomade qui est une démarche propre à la région d’Agadez. «La mobilité pastorale évolue avec les changements climatiques et les questions de sécurité. Et tout cela impose d’autre corridor de transhumance», ajoute-t-il.
Le mode de vie des populations nomades et semi nomades ne favorise pas la fréquentation scolaire et le maintien des enfants à l’école ainsi que la poursuite des études au secondaire», a indiqué le 1er Vice-président du Conseil régional d’Agadez, M. Ahmad Ikhiri. C’est pourquoi, il a souligné la nécessité de revoir la texture et la poursuite des études au niveau secondaire dans ces zones à forte mobilité et habitats dispersés et à faible effectif scolaire afin de garantir aux enfants leur droit à l’éducation et aux autres services sociaux de base.
Les maires des différentes communes se sont exprimés lors de cette conférence pour manifester l’intérêt d’assurer une éducation pour les enfants des éleveurs. C’est dans ce souci de contribuer à une éducation de qualité en faveur des enfants en milieu nomade que l’Unicef a financé une étude dans les régions d’Agadez, Tahoua et Zinder.
L’objectif est de trouver une solution alternative à la problématique de la scolarisation des enfants en milieu nomade qui n’arrivent pas à jouir pleinement de leur droit à l’éducation reconnu par les textes nationaux et internationaux. La phase pilote du projet a concerné les communes d’Aderbinasset, d’Ingall, de Timia et d’Iferouāne. Au total 53 écoles sont ciblées et 8 autres écoles de regroupement et 4 collèges ruraux de proximité. «À terme, le projet créera un cadre de performance des élèves du primaire et du secondaire. 8 sites ont été identifiés et mis en œuvre», a dit M. Ahmad Ikhiri.
A l’issue de cette conférence, les collectivités ont lancé un appel à l’endroit de tous les partenaires de l’éducation afin de mutualiser les actions en faveur de la mise en œuvre du projet EMIN qui a connu sa phase pilote dans le cadre du partenariat entre l’ONG Hed- Tamat et l’Unicef. En effet, les défis majeurs consistent à garantir l’alimentation scolaire, la construction des infrastructures adaptées aux écoles en milieu nomade.
En fin, les maires présents à la conférence ont procédé à une déclaration pour affirmer leur engagement en faveur de la promotion de l’école en milieu nomade. Il s’agit entre autres pour les collectivités de l’inscription dans leur planification des ressources suffisantes en faveur de l’éducation et de la formation; de l’élaboration et de la mise en œuvre de la carte scolaire de concert avec les services techniques communaux. Les maires ont aussi indiqué dans leur déclaration la construction, l’équipement et l’entretien des infrastructures en responsabilisant les communautés à travers les comités de gestion décentralisée de l’éducation conformément à la règlementation. Les maires se sont également engagés à recruter et gérer le personnel dans les écoles selon le besoin. Ils se sont en outre engagés à accompagner l’État dans l’acquisition, la gestion des fournitures scolaires, du matériel pédagogique et matériel ludo-éducateur en attendant le transfert effectif de cette compétence et de ses ressources.
Oumar Issoufou(onep) , Envoyé spécial
18 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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S’il y a un domaine qui, après la sécurité tient à coeur Bazoum Mohamed, c’est bien, peuvent en convenir les Nigériens, le secteur de l’école qui traverse depuis de longues décennies une profonde crise. En accédant au pouvoir, il y a mis tout son coeur, faisant les promesses les plus osées car convaincu qu’il avait les ressources nécessaires pour atteindre les objectifs qu’il se fixait pour le domaine qui, du reste, est aussi celui qu’il est censé mieux connaître pour avoir fait carrière là. Mais au regard de la profondeur de la crise que traverse le secteur, il est évident que la seule volonté politique, fut-elle inébranlable, ne peut suffire. Et il y a deux choses dont il ne tient pas trop compte, du moins a priori : la première est trop technique car il s’agit d’amener des gens qui en ont l’expertise à poser un diagnostic pertinent du mal de l’école et penser les solutions idoines pouvant, sur une période déterminée, apporter des résultats devant permettre d’apprécier l’efficacité de la thérapie proposée. L’autre et non moins importante, concerne les hommes qu’il faut pour conduire les réformes, les mettre en marche, les évaluer à mi-parcours et, au besoin, à chaque fois, apporter les correctifs nécessaires pour conduire à bon port l’ensemble des mesures envisagées pour refonder l’école nigérienne.
Pour un système, quelques individus, retranchés dans leurs bureaux cossus, ou quelque part, loin de là pour s’assurer des prébendes misées sur le compteur de la princesse, ne peuvent pas bien réussir à penser mieux pour toute une école car en vérité ceux-là, ne s’engageaient que pour l’argent qu’une telle situation peut leur permettre de capter au fil de TDR conçus plus pour le confort de leurs poches que pour réhabiliter une école malade. C’est dire que tant que ce n’est pas de hauts panels, avec des hommes expérimentés et même à la retraite, des experts des sciences de l’éducation, des pédagogues avérés, des enseignants, conseillers et inspecteurs émérites, d’anciens ministres de l’éducation au parcours reconnu, des experts en ingénierie de la formation et en administration scolaire, l’on ne pourra pas avoir ce regard critique qui puisse permettre de mettre la loupe sur les problèmes qui minent notre système. Or, qui a réfléchi pour Bazoum pour l’école ? Peut-être, disent de mauvaises langues, un cercle qui aurait quelques relations avec lui, usant souvent de proximité familiale dit-on, pour lui proposer son expertise avariée dans le domaine quand pour avoir enseigné, certains n’ont pas une réelle expérience à faire valoir. On comprend donc pourquoi, la chirurgie proposée par son entourage ne fonctionne pas et nous en donnerons les preuves tant d’un point de vue de la gestion du MEN que de projets et programmes qui soutiennent le secteur, accompagnent la volonté politique que le président Mohamed Bazoum exprime depuis des mois pour cette école à la traîne.
Pourtant, ce ne sont pas des hommes qui manquent au Niger. Le Niger a connu bien de cadres qui ont fait leurs preuves dans le secteur, avec des résultats que l’on y a salués unanimement. Pourquoi donc, ceux-là ne peuvent-ils pas aider à réfléchir pour l’école, et pour leur pays, pas que pour un parti, fut-il celui qui est au pouvoir ou pour un homme, fut-il un autre auquel, l’on pourrait n’avoir aucun lien de famille ? Ceux, qui, pour leurs égoïsmes, mettant en avant des relations particulières, isolaient Bazoum du Niger et préoccupés plus d’argent que de succès, ne lui donnent aucune chance de réussir son programme pour l’école, et donc de sauver notre système éducatif qui est à la dérive. En vérité, ceux-là n’ont d’ailleurs aucune ambition pour l’école si ce n’est de profiter de sa crise pour rafler des fonds consentis tant par l’Etat que par des partenaires. Déjà en regardant le parcours qu’il a eu durant ce mandant (près de deux ans !) l’on peut se rendre compte que rien ne bouge, que les vraies réponses tardent à venir car l’on ne les a jamais pensées d’ailleurs. Pour s’en convaincre, l’on ne peut que considérer ces mouvements qui couvent dans le secteur, tant au niveau des universités que du secondaire pour comprendre que cette école vit toujours les mêmes malaises. D’ailleurs, si l’ITN s’est refusé, malgré la bonne ouverture d’esprit du président de la République qui reçoit en personne ses dirigeants, à renoncer à sa grève, c’est bien parce que, les problèmes de l’école, notamment la question cruciale du recrutement des contractuels de l’enseignement et de la Santé à la fonction publique, reste le talon d’Achille du différend.
Bazoum Mohamed doit ouvrir les yeux pour voir et faire l’effort d’entendre ces voix étouffées qui lui disent tout le mal de cette école ou du moins de la gestion de ceux qu’il a investis de sa confiance pour mettre en oeuvre les ambitions qu’il nourrit pour l’école. On se rappelle qu’il y a quelques mois, un cadre du MEN, activiste de la société civile, usant des réseaux sociaux, dénonçait certaines pratiques malsaines qui se pratiquent dans le secteur, interpellant sur des dérives graves qui risquent de plonger davantage l’école nigérienne dans le gouffre. Mais sa parole ne pouvait pas plaire et on lui a réglé des comptes : affecté puis suspendu de la fonction publique, l’homme, depuis est devenu ce martyr de la dénonciation sous Bazoum. Or, il s’agissait, avant de prendre d’aussi graves et radicales mesures de représailles, de se demander d’abord si ce qu’il dit est vrai ou faux, si ses allégations sont fondées ou non. On ne l’a pas fait ; Abusant de leur puissance, ceux qui tiennent haut le pavé dans le nouvel empire, ont sévi ; brisant la carrière d’un homme qui gêne depuis qu’il pouvait ne pas avoir la langue dans la poche pour dénoncer leurs micmacs.
Il y a quelques jours, un autre, un inspecteur, à ce qu’il dit en tout cas, à travers des audio partagés sur les réseaux sociaux dit des choses semblables par rapport à une gestion patrimoniale du MEN qui ne peut permettre d’espérer pour Bazoum et pour l’école les résultats escomptés. Tout le monde sait que ces griefs ne sont pas méchants et gratuits ; ils ne rendent compte que de la triste réalité d’un ministère qui est mal géré. Le Professeur Natatou, en venant lui aussi avec de réelles ambitions, a compris qu’il est difficile d’avancer avec certaines collaborations de la part de personnes qui prétendent aider le président Mohamed Bazoum alors que tout ce qu’ils font sape ses efforts de redressement de cette école. Il n’y avait qu’à regarder la conception prébendière que l’on s’est faite de la gestion du Projet LIRE où seul le profit oriente les actions qui sont entreprises dans un tel cadre : quelques parvenus, au moyen de cooptation sur des bases subjectives, par des formations, autres voyages d’études à l’extérieur du pays, trouvent le moyen de dilapider l’argent de la Banque Mondiale qui profite plus à des individus qu’à l’école et aux vrais acteurs du système. N’est-il pas d’auditer tout ce qui se fait dans un tel cadre pour réellement apprécier de ce que de telles actions profitent à l’école, changent véritablement et positivement quelque chose dans la vie de l’école ? Un pays, emprunte-t-il de l’argent auprès d’un partenaire pour enrichir quelques hommes ou pour que cela profite à un secteur, disons à un pays ?
Il est clair, même si souvent ce qu’il dit n’est pas trop clair, que cet inspecteur n’a pas tort d’alerter avant le pire. Aussi, parce que les postes ne peuvent pas être héréditaires, peut-on sensément comprendre que certains acteurs, presque inamovibles, sans vrais résultats, restent à la même place souvent depuis plus de dix ans ? De tels hommes, embourbés dans la routine fastidieuse, peuvent-il franchement réussir le meilleur ? Où faut-il croire qu’un parti ou si l’on veut, un système n’a plus les ressources humaines compétentes et suffisantes pour mieux réussir ses actions ? Le PNDS, serait-il aussi pauvre que ça ?
Aujourd’hui, avec le recul, sans doute que le nouveau ministre, venu avec une certaine fougue pour réussir, s’est rendu compte qu’un Samro ou un Rabiou, avant lui, ne jetaient pas l’éponge par incompétence ni par faiblesse mais bien par quelques incompatibilités d’une collaboration difficile avec ici quelques hommes qui veulent bien faire et là, un autre, prétendument fort, qui n’en fait qu’à sa tête, privant même souvent des directions de leurs prérogatives. Le MEN, ainsi que l’on peut l’entendre chez l’inspecteur, est fait de malaises et tant que cela devrait continuer, l’on ne peut s’attendre à mieux dans le secteur. C’est à croire même que pour cette raison, ce ministère est fait d’autant plus de contradictions que certains, aujourd’hui, regrettent même la fusion qui met ensemble des hommes et des femmes qui ne savent pas travailler ensemble.
Le temps que le président de la République écoute d’autres voix pour apporter les vraies réponses qui passent aussi par le choix des hommes pour accompagner Natatou à décoller sa machine, nous pouvons taire quelques dossiers, au-delà de ceux qu’évoquent les deux acteurs que nous citons pour témoigner sur le fait que dans son effort pour redresser le système éducatif nigérien, Bazoum Mohamed est mal parti…
Mais il y a, avant tout ça, à mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, à sortir la politique de l’école !
A.I
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L’examen du BEPC 2022 vient donc de se passer sur l’ensemble du territoire et on aurait cru, sans problème, si ce n’est ces nombreux enfants de la région de Tillabéri, qui, depuis des années, ne pouvaient plus aller à l’école et avoir la chance comme leurs autres frères du même pays, de suivre un cursus normal pour espérer aller à des examens et avancer dans un système. Mais l’Education Nationale qui est au coeur des préoccupations du président de la République, Bazoum Mohamed, risque de le décevoir avec les hommes qu’il s’est choisi pour redresser la barre et sortir le système éducatif nigérien du gouffre dans lequel, depuis des années, il est plongé. En attendant les résultats pour apprécier la situation, c’est de la qualité des épreuves dont il est question ici.
C’est après les épreuves écrites que, par les réseaux sociaux, l’on apprend les légèretés avec lesquelles les épreuves avaient été élaborées. Faut-il croire que ceux qui s’en étaient chargés ne sont pas les enseignants qui tiennent régulièrement les classes ? Y a-t-il, quelques enjeux pécuniaires attachés à l’élaboration des sujets d’examen pour qu’un autre, sans avoir les compétences requises, s’en charge pour capter des fonds qui sont destinés au choix rigoureux des sujets pour évaluer objectivement des enfants sur ce qu’on leur aura enseigné ?
Sur le plan technique, pédagogique, c’est une faute grave car, des questions qui n’ont aucun sens, ou n’ayant aucun lien avec le programme enseigné, ne peuvent que dérouter des enfants et les aider à échouer alors que l’on organise des examens pour qu’ils réussissent. C’est au Niger seulement que l’on se flatte de mauvais résultats comme si cela devrait être le seul signe de la rigueur et finalement aussi, curieux que cela puisse paraitre, le signe de la réussite en trouvant les moyens de bloquer les enfants. Dans les années 80, des collèges d’enseignement général, avaient de très beaux résultats. Souvent dans toute l’école (et elle regroupait à l’époque tout un arrondissement, équivalent aujourd’hui du département) il n’y avait que quelques trois élèves qui échouaient. L’argent que l’Etat investissait dans le secteur servait alors.
Mais aujourd’hui, quelle fortune l’Etat ne prétend-il pas injecter dans le système pour, à la fin, des résultats aussi humiliants que l’on a ces dernières années et pour quel niveau !
La faute relevée par les spécialistes dans la conception des sujets, est impardonnable. Si Bazoum veut avoir des résultats, il lui faut le courage d’un coup de balai dans le secteur pour trouver les hommes et les femmes – car il y en a – qui peuvent faire changer les choses car ceux qu’il a aujourd’hui, ne sont là que pour chercher de l’argent, tant pis s’ils peuvent profiter pour compromettre l’avenir des enfants.
Sans doute que le nouveau ministre s’en est rendu compte pour comprendre que sa mission ne peut qu’être difficile.
Isak
Téléphonie au Niger / Les usagers se plaignent de la mauvaise qualité des services : Que fait alors le service compétent pour réguler cette situation ?
Depuis des années et surtout ces derniers jours, c’est avec amertume que nous constatons la constance de la mauvaise qualité des services de téléphonie mobile. En dépit des multiples plaintes enregistrées en la matière, la même douleur persiste chez les usagers et ce, malgré qu’il existe un organe régulateur dans ce domaine. Alors est-il complice ?
De la 3G, nous sommes passés à la 3G+ ; de celle-ci, nous sommes aujourd’hui à la 4G. Pour un non averti, l’on dirait que le Niger a percé en matière de TIC. Or, loin de là, nous n’avons même atteint le minimum. Hormis la connexion internet auprès de laquelle beaucoup attendent satisfaction, même les simples coups de fil ordinaire ne semblent pas être au rendez-vous. Parlant de la connexion, il est important de souligner que si l’on se réfère aux normes internationales, le Niger est loin d’être au stade de la 4G. Notons qu’au lendemain de l’officialisation d’une des compagnies de téléphonies mobiles de la place dotée désormais d’une telle licence, par nos autorités compétentes, nombreux sont les nigériens qui avaient cru que la connexion allait être désormais satisfaisante au vu justement de sa défectuosité. Malheureusement, les problèmes au-delà de leur persistance n’ont fait que se multiplier. Pire avec l’avènement de la 4G ! C’est le même calvaire. Ni la connexion internet, ni les appels téléphoniques ne sont au rendez-vous. L’on se demande à cet effet, si de telles perturbations de la ligne sont dues à un manque de professionnalisme ou de sérieux ? A entendre les aguerris en la matière, c’est la multitude du nombre d’abonnés au réseau qui engendre le plus souvent de tels désagréments. Pourtant, ailleurs notamment, dans les pays où le travail est respecté au même titre que ceux qui contribuent à son développement malgré, la pléthorique du nombre d’abonnés, de tels obstacles n’ont du tout pas lieu ou rarement à la rigueur. Alors, pourquoi chez nous, c’est de tels arguments que nos agents de télécommunications nous avancent pour se dédouaner d’une lourde responsabilité qui leur incombe. Le réseau est toujours instable et ce, malgré que les clients que nous sommes payons pour que service nous soit rendue. Pourquoi donc ne pas nous remettre ce qui nous revient de droit ? A moins que ce ne soit de l’escroquerie une telle pratique. Nous payons chaque fois des services mais qui à la limite ne nous rendent pas service. A quoi bon sert donc ces compagnies de téléphonies mobiles qui n’arrivent pas à assurer leur mission. Et ce, malgré qu’il existe une autorité de régulation censée nous départager. Loin de se voiler la face, l’on dirait qu’il y a quelque part anguille sous roche. Partant de toutes ces défaillances que l’on constate çà et là au niveau desdites compagnies, l’on se demande justement comment et pourquoi arrivent-ils à bénéficier de certains privilèges dont ils ne méritent pas ? A propos, nous prenons l’exemple de la 4G. A voir les prestations rendues par ladite compagnie, il y a de quoi avoir honte notamment à l’endroit de ceux qui se la proclament et de ce qui leur ont proclamé une licence indigne du nom. Pour ce qui en est des appels téléphoniques, le constat est pathétique ! Pendant même que la personne que vous tentez de joindre est disponible, l’on vous dit qu’elle ne l’est pas ; ce n’est pas tout lorsque vous êtes en communication la ligne est constamment perturbée. Combien sont les affaires urgentes que les désagréments de ces réseaux ont eu à saboter? Et toute cette amertume, c’est le client qui l’endosse. Est-ce un devoir pour lui de se laisser traiter de la sorte ? Retenons une chose, ce même client à des droits. Et c’est en vertu de ces mêmes droits que vous lui devez respect et considération. Car, sans lui vos compagnies cesseront d’exister. De ce fait, nous invitons les autorités compétentes à se ressaisir en ce qui concerne la gestion de la téléphonie mobile au Niger sans quoi, ils demeurent les responsables premiers de cette mauvaise gestion dudit domaine. Amadou. I
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La semaine dernière, sur les réseaux sociaux, l’on a vu un écrit circuler pour saluer la sortie d’une décision d’affectation, émise par la Direction des Ressources Humaines du Ministère de l’Education Nationale. Pour l’auteur du texte que nous évoquons, l’acte est d’autant héroïque qu’il vient soustraire du désoeuvrement des cadres pour les mettre à la disposition de l’administration. En effet, depuis qu’en fin de mandat, ou depuis qu’ils sont relevés de leurs fonctions de responsabilité qu’ils occupaient, selon l’écrit, ils ne faisaient rien, souvent presque oubliés de leur tutelle qui les laisserait à se ronger des ongles devant les sièges des partis politiques dans l’espoir sans doute de capter là une nouvelle promotion, ou à penser des combinaisons devant le PMU-Niger, dans l’espoir là aussi d’attraper des francs lourds ainsi que le disait un autre au tout début du pari-mutuel dans le pays.
Dans le fait, un tel acte administratif n’a rien d’héroïque pour faire croire au nouveau ministre de l’Education Nationale dont on voudrait abuser de la naïveté et peut-être, s’il en a, de la vanité. En vérité, en signant un tel document pour lequel on lui fait croire qu’il s’agit exclusivement, ainsi que le laisse entendre l’écrit élogieux diffusé sur les réseaux sociaux, l’on a profité pour faire d’une pierre deux coups en réglant des comptes et non, sans tromper le ministre qui a dû faire trop confiance à ses collaborateurs et comprendre à la fin qu’on l’a trompé.
Sur la liste des affectés, il y en a qui sont oubliés et dont la position administrative n’est même pas connue et dans certains cas, des gens qui, promus après mise en position de stage, au principalat, et qui occupent régulièrement une position dans l’administration après une affectation régulière, sont, on ne sait sur quelle base, affectés, pour aller loin, sans que rien ne justifie une telle mutation qui semble être ou un règlement de compte ou une non-maîtrise du personnel par ceux qui sont censés les gérer.
Mais, c’est un autre nom qui attire l’attention de tous. Il s’agit d’un acteur de la société civile, trop loquace ces derniers temps sur la gouvernance du ministère dont il dénonce les travers, dévoilant toujours et courageusement, son identité pour assumer ses critiques. Faut-il croire que sa parole gêne tant qu’il fallait l’éloigner de Niamey et lui régler ainsi des comptes ?
Ceux qui ont fait ça ne rende pas service à Bazoum et encore moins à Pr. Natatou
Ils ne rendent pas service d’abord à Pr. Natatou parce qu’ils auront trompé le ministre en lui faisant croire que ce sont d’anciens cadres qui n’ont pas été affectés depuis longtemps qu’ils n’occupent plus aucune fonction et c’est du reste sur une telle base que le commentateur flatteur, croyait bon de saluer la signature du ministre qui aurait fait affecter des gens devenus des intouchables. On a trompé Pr. Ibrahim Natatou et avec une telle tricherie, la confiance ne peut que s’en ressentir entre lui et ses collaborateurs qui commencent déjà à abuser de sa confiance. On ne gère pas avec des humeurs, avec des affects, pour faire le mal. Oublient-ils d’ailleurs qu’en agissant ainsi, ils montrent bien que les écrits de celui qu’ils affectent, les dérangent parce que sans doute alors, sa satire dit la vérité sur leur gestion ? Et de ce point de vue, le nouveau ministre a de quoi se méfier de ses collaborateurs. Peut-il d’ailleurs enfin comprendre pourquoi le ministre Rabiou qu’il remplaçait, hésitait par deux fois, à poser la main sur tout papier que ces gens soumettent à sa signature ?
Ils ne rendent pas service à Bazoum dont ils se réclament si proches pour oser tant de tricheries, car le faisant, il peut lui aussi comprendre que ceux qui doivent l’aider ne l’aident pas. Et c’est d’autant tragique pour les « mousquetaires » que Bazoum peut vérifier pour tout savoir sur ce ministère où depuis quelques temps il n’y a que de grands bruits.
Et pourtant Bazoum tient tant à réussir là !
MAIKZARFI
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Après le refus dogmatique du pouvoir de répondre favorablement aux revendications des contractuels une année durant, l’Etat veut leur imposer un test qui n’a aucune légitimité. De plus, ces pauvres et humbles enseignants viennent d’être victimes de violence aveugle, à Tillabéry et à Dosso.
Le Samedi 15 Juillet 2017 est la date qui a été retenue par les autorités scolaires de notre pays pour l’organisation de l’évaluation des enseignants contractuels. Événement plein d’enjeux pour les uns et hautement controversé pour les autres. En effet pour le Ministère en charge de l’éducation, ce présumé test lui permettrait de saisir les capacités réelles de ses enseignants afin de proposer des mesures idoines pour relever leur niveau que tous s’accordent à reconnaître qu’il est dangereusement bas et même catastrophique. Pour les enseignants contractuels, cette évaluation n’est rien d’autre qu’un subterfuge imaginé par le Ministère pour vider une grande partie ‘entre eux ; du moins, ce test est considéré par les contractuels comme une insulte si l’on tient compte des conditions extrêmement misérables dans lesquelles ils exercent leur métier. Cette situation, nul ne l’ignore dans ce pays. Il suffit de sortir des gros centres urbains pour se résoudre à comprendre que les enseignants contractuels consentent énormément de sacrifices dans l’exercice de leur fonction. Des écoles, notamment des collèges sont aujourd’hui crées dans des villages où la précarité représente le maître mot. Pour se mettre à l’abri de certaines charges comme les allocations et les cantines, l’Etat a fait le choix très périlleux de créer ces écoles un peu partout, dans des villages presque insignifiants où souvent la population n’arrive même pas à être mobilisée pour construire les hangars ou les logements des enseignants. Combien d’enseignants refusent chaque année de rejoindre leur poste d’affectation faute de trouver un logement décent ? Dans certaines bourgades, l’enseignant devient à la rentrée le maître d’oeuvre du chantier de construction des hangars qui servent de classes et de la case devant l’accueillir une année scolaire durant. Cahin-caha, sans aucune motivation réelle que le sens du devoir, l’enseignant arrive à créer son cadre de travail et de vie.
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L'islam est la religion majoritaire dans notre pays, avec à son compteur 99% de pratiquants. Cette influence de l'islam sur les populations se remarque dans la façon dont se comportent les individus. Il en est particulièrement le cas de l'éducation sur la- quelle l'islam a un grand impact. La société nigérienne dans son ensemble est conservatrice et parler de sexualité est toujours considéré comme un tabou. Ce qui n'est pas favorable à l'éducation sexuelle des jeunes. C'est ainsi qu'une désapprobation d'un manuel sur l'éducation sexuelle qui doit être enseignée dans les écoles ; est venue de la part du collectif des associations islamiques du Niger.
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Depuis plusieurs décennies, notre système éducatif connait une expansion rapide grâce à l'appui financier exceptionnel de l'Etat et de ses partenaires techniques et financiers. Cette expansion rapide de l'offre éducative a permis d'accroître substantiellement les indicateurs d'accès.
Les indicateurs de qualités par contre connaissent une chute vertigineuse, mise à nue par les différentes évaluations des acquis scolaires opérées ces dernières années.
La situation actuelle de l'école suscite des commentaires de toutes sortes au point où certains regrettent ce qu'ils appellent " les bons vieux temps " pour ne pas dire à leur temps. Cependant les solutions ne se trouvent pas dans un retour sur le passé, même si certains repèrent d'antan peuvent servir d'inspiration pour enrichir les débats actuels sur l'école. Mais on doit dépasser à notre avis, les comparaisons simples des périodes qui sont contextuellement différentes.
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Education/BEPC session 2021 : 6.800 candidats affrontent les épreuves au titre de la région d’Agadez
Environ 6800 candidats répartis dans 23 centres sur l’ensemble de la région ont entamé, le mardi 6 juillet, les épreuves écrites des examens du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC), session 2021.
Le gouverneur de la région d’Agadez M. Sadou Saloké accompagné des responsables de l’éducation et des autorités coutumières s’était rendu au CEG Moussa Djermakoye où il a procédé au le lancement officiel du BEPC. Une occasion pour le gouverneur de souhaiter beaucoup de succès aux candidats dont il attiré l’attention sur le fait que les dispositions sont prises pour que ces examens se déroulent dans les conditions les meilleures tant de point de vue organisationnel que sécuritaire.
Selon le directeur régional des enseignements secondaires (DRES) d’Agadez M. Mahamadou Mossi, les mesures prises pour éviter les tricheries et les fraudes concernent non seulement l’application des sanctions pénales selon les textes en vigueur, mais surtout pour une première, les téléphones portables sont interdits aussi bien pour les candidats que pour les correcteurs et surveillants durant ces examens du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC), session 2021.
En effet, il est grand temps que les coupables et complices des fraudes aux examens soient véritablement recherchés et punis conformément à la loi afin d’éradiquer ce fléau qui entache la crédibilité des diplômes nigériens.
Selon les statistiques du ministère des enseignements secondaire, cette année 150.663 candidats, dont 71.200 filles, représentant 47,26%, composent dans 388 centres répartis sur l’ensemble du territoire national. Sur l’ensemble des candidats, enregistrés cette année, 43.010 proviennent des établissements privés, soit un pourcentage 28,54%’’ alors que les candidats libres avec un effectif de 14.613, représentent 09,69% au total.
Notons que les épreuves écrites de la session 2021 du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) avaient connu un report du 22 juin au 06 juillet, report justifié par la fuite de certaines épreuves. Ce n’est pas la première fois, ces dernières années, que la fuite des épreuves perturbe les examens officiels au Niger.
Abdoulaye Harouna, ANP-ONEP/Agadez
08 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Image d'illustration L’école nigérienne bat de l’aile et cela fait des années que l’on s’inquiète de son sort, mais jamais l’on n’a eu le courage de prendre les mesures nécessaires pouvant permettre de la remettre sur les rails. Pire, c’est l’école publique, celle qui a permis à l’ingrate élite actuelle, sortie pourtant de milieux modestes, de pouvoir par l’égalité qu’elle promeut, de grimper dans la hiérarchie sociale et d’occuper méritoirement les positions qui sont les leurs, qui est aujourd’hui sacrifiée. L’école privée désormais attrayante en assurant au moins une relative stabilité pour les enfants, ne peut pourtant pas ni être accessible ni même promouvoir et garantir un enseignement de qualité : une société misérable qui s’offre les luxes d’une société bourgeoise. C’est ainsi d’ailleurs que nous sommes devenus véritablement les derniers de la terre. Comment ne pas saluer les régimes Diori et Kountché qui, dans des contextes difficilesfondation de la nation et faiblesse des moyens-avaient autant que possible permis à notre école, dès son avènement, de connaitre des moments de gloires pour lesquels bien de Nigériens sont aujourd’hui nostalgiques. Et l’on se demande, pessimiste, si la renaissance de l’école nigérienne est possible. Issoufou avait fait rêver les Nigériens quand dans son discours d’investiture, il faisait la promesse alléchante de consacrer ¼ du budget national à l’Education, une promesse qui, comme un feu de paille, s’est vite estompée. Ce fut le désenchantement et l’école n’a jamais connu une aussi grave crise que sous son règne. Engluée dans sa crise multidimensionnelle, l’école du Niger est aujourd’hui à la croisée des chemins. L’année scolaire bricolée validée par les examens politiques de fin d’année a fini par montrer la profondeur de la crise dans laquelle végète l’école nigérienne.
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Face à la baisse drastique du niveau des élèves, des étudiants de l’Ecole des Mines, d’Industrie et de la Géologie (EMIG) de Niamey ont lancé un projet dénommé «Mon école». A travers cette initiative, ces étudiants entendent contribuer à rehausser le niveau des élèves et promouvoir l’éducation de qualité en favorisant surtout la lecture.
Selon M. Bahajatou Malan Gambo, membre de l’association, la mise en place de ce projet a été suscitée par le fait que des élèves ont des difficultés à s’exprimer en français. Or précise-t-il, il a été relevé que les chefs d’entreprise tiennent compte lors de l’entretien d’embauche de l’expression en français des candidats ainsi que de leur capacité rédactionnelle. Il a confié que la lecture est un moyen approprié pour d’une part améliorer l’expressiondes jeunes et d’autre part pour améliorer leur capacité rédactionnelle afin d’être apte sur le marché d’emploi.
En outre, connaissant l’importance de la lecture, ce groupe d’étudiants de l’EMIG s’est engagé en 2019-2020 dans la dynamique d’encourager les jeunes à s’intéresser à la lecture afin de se cultiver davantage.Pour M. Bahajatou Malan Gambo, la lecture peut de manière spécifique contribuer à l’amélioration du niveau des élèves pour qu’ils soient compétitifs sur le marché de travail.
Pour ce qui est des difficultés rencontrées dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, elles se résument entreautres à la disponibilité des compétences nécessaires, l’autorisation administrative pour démarrer les activités. En outre, le groupe était face à une situation nécessitant une réponse rapide en ce qui concerne les compétences adéquates pour animer le projet. Les membres du groupe ont d’abord trouvé des étudiants de l’EMIG et ceux de l’Université Abdou Moumouni qui se sont portés volontaires pour accompagner l’initiative. Mais comme d’habitude, beaucoup de temps s’est écoulé avant d’obtenir l’autorisation.
Concernant les objectifs spécifiques du projet ‘’Mon école’’, il s’agit pour ses initiateurs de transmettre aux élèves des connaissances relatives aux valeurs ancestrales et culturelles de l’Afrique et du Niger en particulier; de développer en eux la capacité de lire et de comprendre une œuvre et de pouvoir présenter un bilan de lecture à travers une fiche de lecture; d’avoir les capacités de commenter et même prendre une position par rapport à un thème et de pouvoir le défendre; d’enrichir le vocabulaire des élèves; d’apprendre à faire une présentation devant un public.
Pour ce faire, les stratégies de mise en œuvre du projet consistent à dispenser régulièrement des cours d’orthographe,de grammaire et de conjugaison sur une plateforme en ligne; de faire une présentation d’un bilan de lecture mensuelle au cours d’une journée ; la création de clubs de lecture au niveau des écoles cibles pour la phase pilote du projet.
Notons que la phase pilote du projet concernera d’abord dix (10) écoles d’enseignements généraux de la ville de Niamey. Le projet sera ensuite élargi aux autres régions du pays.«Nous lançons un vibrant appel d’abord aux autorités compétentes, aux parents d’élèves et aux élèves d’œuvrer pour la concrétisation de notre projet. Nous invitons, à cet effet, les jeunes à s’intéresser à la lecture de manière globale afin de mieux réussir leurvie», a conclu M. Bahajatou Malan Gambo, membre de l’association.
Harouna Souley Abdourazak(onep)
18 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Depuis près d’un mois, circulait sur les réseaux sociaux un appel à candidature pour des bourses destinées aux Nigériens. Il s’agit de la bourse chevening lancé par le gouvernement britannique à travers sa représentation diplomatique au Niger. Approchés nos soins, les services diplomatiques de l’Ambassade du Royaume -Uni au Niger, ont confirmé l’exactitude de cette information. Il s’agit d’une offre qui donne la possibilité à tous les Nigériens, hommes et femmes, de toutes les catégories sociales, travailleurs, étudiants, entrepreneurs et acteurs de la vie publique, de bénéficier d’une formation dans le domaine préféré et dans une des universités de leur choix en Angleterre.
L’éducation et la formation sont l’un des domaines qui caractérisent la coopération entre le Niger et le Royaume Uni. C’est dans ce cadre et en vue de renforcer cette coopération que, le pays de la défunte Reine Elizabeth II offre les bourses chevening. Cette bourse offre l’opportunité aux Nigériens intéressés pour des formations en master II dans les Universités de leurs choix en Angleterre.
A travers cette offre de bourse, le gouvernement britannique participe au renforcement des compétences et du capital humain au Niger, conformément à la volonté et aux ambitions du gouvernement nigérien. Ainsi, cette offre étant officielle, il est souhaitable de voir le plus grands nombres de jeunes nigériens s’inscrire. «C’est un programme qui date des années 80 mais, ouvert au monde entier. Ce n’est que depuis 2020 que nous avons offert des places spécifiquement pour le Niger. C’est un programme qui offre des possibilités à plusieurs personnes de poursuivre de leurs carrières professionnelles. Le programme offre aux bénéficiaires une prise en charge intégrale. Les frais de voyage, le visa, les livres, l’argent de poche pour les voyages interne au Royaume uni et tout autre besoin jusqu’à la fin de la formation sont entièrement pris en charge à 100%. Nous cherchons à travers cette bourse à renforcer le développement au Niger. Nous cherchons des leaders dans tous les domaines qui seront capables d’apporter un changement positif au sein de la société nigérienne», a indiqué une voix diplomatique contactée à ce sujet.
Les inscriptions à cette offre se font en ligne sur le site www.chevening.org. Les autres avantages de cette bourse, c’est qu’elle permet aux bénéficiaires d’acquérir de l’expérience, de développer des contacts, de créer des réseaux, d’avoir un potentiel de carrière et de gagner la possibilité de créer un changement positif. Ainsi, les intéressés sont invités à visiter le site pour plus d’information. A un mois de la date de clôture de cette offre, environs trois cent candidatures sont enregistrées parmis lesquels plus de quarante ont déjà fini le processus.
A la date du 12 octobre 2022, une dizaine des Nigériens ont bénéficié de cette bourse et sont revenus au pays où chacun évolue dans son domaine de compétence. M. Nasser Hassan fait partie de la première promotion de cette bourse et a accepté de partager son expérience avec les futurs candidats. Il a surtout parlé des avantages que cette bourse lui a offerts après sa formation et le retour au pays. «Après mes études universitaires, à l’université Abdou Moumouni de Niamey, j’avais l’intention de chercher une opportunité pour poursuivre ma formation professionnelle. Dans mes recherches, je suis tombé sur plusieurs offres de bourses dont celle-là. Mais en comparant les avantages mon choix a été orienté vers ladite bourse. Cette bourse offre beaucoup d’avantages. Il y’a d’abord le réseautage et le renforcement des contacts. Par exemple je suis volontaire dans une ONG britannique qui lutte pour éliminer le plomb dans les peintures domestiques. C’est au Royaume Uni que j’ai eu mon contact avec cette structure et nous collaborons pour installer ce projet au Niger en vue d’aider le gouvernement du Niger à régulariser le secteur de la peinture au Niger. Nous travaillons actuellement et régulièrement avec le Ministère de l’Environnement dans ce sens ensuite le diplôme que les Universités britaniques délivrent est crédible à l’international. Toutes les universités ont des services qui coachent les étudiants sur l’entreprenariat et sur le domaine de leur formation notamment pour le renforcement des compétences», a-t-il témoigné.
Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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La situation est plus qu’inquiétante à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Des bâtiments s’affaissent et s’écroulent, les uns après les autres, sous les yeux impuissants des responsables de la Faculté et des autorités rectorales qui semblent observer la situation comme étant une fatalité. Selon des sources crédibles, les responsables de la Faculté n’auraient trouvé mieux que de délocaliser les services abritant ces bâtiments défectueux, fissurés constituant un réel danger pour le personnel, les étudiants et enseignants. Ces immeubles se trouvent aujourd’hui dans un état de délabrement avancé. Ces bâtiments ont été construits sous le régime Tandja Mamadou dans des conditions peu orthodoxes et sans étude technique préalable par des opérateurs véreux avec la complicité de certains agents du rectorat qui se seraient bien engraissés et qui auraient profité du projet pour se taper des immeubles à plusieurs niveaux. On se rappelle que dans la perspective de son projet de Tazartché, le président Tandja a fait des investissements conséquents à l’université Abdou Moumouni. Des bus ont été livrés aux étudiants, les aides sociales ont été généralisées et des bâtiments ont été construits. Le caractère intéressé des investissements-corrompre les étudiants- et l’urgence dans la réalisation des infrastructures ont amené les véreux à bâcler les travaux. C’est pourquoi les bâtiments s’effondrent, l’entrepreneur et ses complices se la coulent tranquillement sans être inquiétés. Plongeant, ainsi, le personnel enseignant, les agents et les étudiants dans une situation de promiscuité de travail. Il est donc urgent que les plus hautes autorités prennent en charge cette affaire afin de prendre des mesures coercitives à l’encontre de tous ceux qui seraient impliqués dans cette affaire criminelle. Vivement donc que le président instruise une inspection pour connaitre des contours de la réalisation de ces bâtiments mal construits. D’autant que notre principale université est loin de ressembler à celles de la sous-région. Elle ressemble plutôt à une aire de pâturage.
AS
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L’Université Abdou Moumouni de Niamey a un nouveau recteur. Et, ce depuis le samedi 23 septembre 2017..
L’ambiance morose qui règne du côté de la Rive Droite du fleuve Niger du fait de l’agitation des étudiants n’a pas eu d’effet sur l’élection rectorale. A la date prévue, à savoir le samedi 23 septembre 2017, les trois listes en lice ont été départagées à l’issue d’une élection disputée dans le respect de l’adversaire. Ceci pour dire qu’il n’y a pas eu de couac, les différentes parties en compétition ont su jouer aux bons intellos. Côté organisation également, ce fut propre. Les 19 bureaux de vote retenus ont fonctionné normalement, dans le respect du secret du vote et dans le temps. A l’issue du scrutin, c’est la liste du Professeur Saidou Mamadou qui l’a emporté, remportant 54,68% de suffrages exprimés valables contre 38, 08 pour celle du Professeur Nouhou Hassan et 7, 24M pour celle du Professeur Maikorema Zakari. C’est donc, le Professeur Saidou Mamadou et ses deux colistiers, les docteurs Chaibou Mahamadou et Rabani Adamou qui présideront aux destinées de l’Université Abdou Moumouni pour les trois années à venir.
Rappelons que le nouveau recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey était, jusqu’à son élection, Doyen de la Faculté des Sciences de la Santé et Chef du Service Laboratoire de Biologie de l’Hôpital National Lamordé de Niamey. Sa vision est de faire de l’Université de Niamey, une université moderne et compétitive au service du développement.
Oumarou Kané
25 septembre 2017
Source : La Nation
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Depuis quelques années, l’extrémisme religieux est devenu une source de préoccupation majeure. Avec l’expérience douloureuse de Boko Haram et d’autres groupes terroristes prétendant agir au nom de l’islam, l’extrémisme religieux s’apparente plus à l’extrémisme violent et au terrorisme. Sa propagation est donc une source d’inquiétude pour les pouvoirs publics des pays du Sahel.
Au Niger, l’alerte a été donnée depuis belle lurette et des interprétations malheureuses des faits et propos ont conduit à de tragiques évènements. Par exemple, en janvier 2015, le Président Issoufou Mahamadou, au lendemain des attentats terroristes contre Charlie hebdo, déclarait à Paris, en signe de solidarité avec le Président et le Peuple Français : « Moi aussi, je suis Charlie hebdo, nous sommes tous Charlie hebdo ». Des propos jugés attentatoires à la religion musulmane, Charlie Hebdo étant un journal qui a caricaturé le prophète Mohamed ( PSL). À Niamey et dans d’autres villes du Niger, c’est pratiquement l’insurrection. Des églises et des bars ont été saccagés et brûlés, avec des morts à la clé. Le Niger, peut-on dire, l’a échappé belle, ce jour-là. L’extrémisme religieux n’est, donc, pas l’apanage des seuls groupes terroristes. Si ces derniers prospèrent, c’est d’ailleurs parce qu’ils bénéficient, d’une façon ou d’une autre, de complicités avérées au sein de la société. Chat échaudé, craint l’eau froide, dit-on. Le gouvernement nigérien, sérieusement secoué par les évènements de janvier 2015, essaie, prudemment, d’encadrer la pratique du culte religieux. Un pas a été franchi dans ce sens avec l’adoption de la loi relative à l’exercice du culte religieux, mais il reste que cela ne suffit guère à étouffer les germes qui couvent dans les rangs d’une certaine jeunesse. « L’extrémisme religieux, comme l’a si bien relevé un observateur, n’est pas ailleurs, il est dans nos murs ». Un constat que confirme l’enquête menée par le courrier à l’Universitaire Abdou Moumouni (UAM) de Niamey.
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L’école publique, pour les étudiants nigériens, est sans aucun doute le plus grand échec de Mahamadou Issoufou. Régulièrement en crises multiformes, essentiellement par faute d’argent, l’école nigérienne, depuis plus de huit ans, connaît une sorte de descente aux enfers sans précédent. Après tous les débrayages et arrêts de travail qui ont rendu l’année académique clocharde, voilà que ça recommence. Cette fois-ci, ce sont pratiquement tous les acteurs qui sont en colère contre le gouvernement, soupçonné de chercher à faire des économies sur le dos de l’école afin de financer le processus électoral auquel les partenaires financiers extérieurs hésitent à prendre part. L’Union des scolaires nigériens, le conseil général de ses sections extérieures (CGSE), le Syndicat des enseignants chercheurs (SNECS), les personnels administratifs et techniques (PAT), tous sont sur le pied de guerre.
Dans une déclaration rendue publique le 9 septembre 2019, la CGSE, qui a dénoncé et stigmatisé la gestion de l’école par le gouvernement, a tiré à boulets rouges sur l’Agence nationale d’allocation des bourses (ANAB). Revendiquant l’information de l’ANAB, la CGSE revendique le paiement des bourses d’études des mois de janvier, février et mars 2018-2019 dans un délai d’une semaine à compter de la date de la déclaration. Elle exige également le paiement des MCO des étudiants en fin de formation au titre de 2016-2017 et 2018, tout comme le remboursement immédiat des arriérés des frais de scolarité et des frais d’inscription. Pour rendre compte de la gravité de la situation, la CGSE indique que les étudiants nigériens au Burkina Faso totalisent aujourd’hui trois ans d’arriérés tandis que ceux du Sénégal, à l’université Cheikh Anta Diop, ont été délogés de leurs chambres par le centre des oeuvres universitaires pour cause de non paiement des frais y afférents par l’Etat nigérien.
À cette déclaration, l’USN a fait écho les jours suivants, fustigeant la façon, alambiquée, dit-elle, dont la rentrée académique 2019- 2020 est préparée, le non paiement de la bourse du deuxième trimestre et du troisième trimestre par l’ANAB ainsi que de l’aide sociale 2019. L’USN, qui a dénoncé la non-satisfaction de sa plateforme revendicative générale pourtant déposée à la primature, au MESRI, au ministère des Enseignements secondaires et au ministère de l’Enseignement professionnel, a rappelé la lettre numéro 002 adressée au président de la République du Niger et la lettre 003 adressée au Premier ministre du Niger, pour leur faire état de leurs préoccupations et de leurs angoisses. Et c’est en toute logique que le Comité directeur (CD) a énuméré un certain nombre de revendications dont, entre autres, le paiement sans condition de la bourse du deuxième trimestre, de la 3e bourse dans les universités publiques du Niger et le paiement des allocations et pécules ; le rétablissement de la situation salariale des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur, des PAT, dans les universités publiques, ainsi que des enseignants du secondaire et des écoles professionnelles et instituts publics.
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Faites un tour sur les chantiers de construction qui prolifèrent ces derniers temps dans les quartiers périphériques de Niamey. Intéressez-vous particulièrement à la nationalité des cadres et autres ouvriers qui travaillent sur ces chantiers. Votre surprise sera très grande quand vous aller tomber sur des chantiers qui n’emploient aucun nigérien, de l’ingénieur au simple ouvrier qui malaxe le ciment. Tâcheron, Maitre-maçon, maitre-électricien, maitre-plombier… ce sont tous des expatriés qui viennent des pays voisins comme le Burkina, le Togo, le Bénin…etc. où sont les nigériens dans tout cela ?
La question mérite bien d’être posée, elle a pour réponse des arguments très plausibles, irréfutables. En effet, pour la plupart des propriétaires de chantiers, le premier argument brandi est celui de la qualification. Ils vous diront qu’il est difficile de trouver un nigérien qui peut vous présenter un diplôme dans ces métiers cités. Ce qui est vrai du moment où la culture de l’enseignement professionnelle ne date pas de longtemps chez nous. Ce n’est que tout récemment que nos autorités ont pris conscience de la réalité de notre époque. En effet, avec le taux élevé de déperdition scolaire, les réflexions ont pu démontrer que ce n’est pas seulement pas déficit d’ingéniosité que nos enfants échouent à l’école. Beaucoup peuvent ne pas pouvoir suivre le cycle normal des cours ; cependant, ils peuvent témoigner de compétences réelles et même extraordinaires dans d’autres corps de métiers comme dans ceux cités plus haut. Les tous premiers inscrits dans cette optique sont encore sur les bancs. Il existe certes de vieilles écoles d’enseignement professionnel. Cependant, les gens ne leur accordaient pas une grande importance. Certaines croyances faisaient de ces métiers des activités réservées à une certaine catégorie de gens hiérarchisés dans la société. C’est ainsi que très peu de gens ont fait le choix d’entrer dans ces écoles. Ils sont sortis avec des diplômes qu’ils utilisent à bon escient sur plusieurs chantiers. Ils gagnent leur vie comme il se doit et sont sollicités de façon intempestive à cause de leur faible nombre. C’est certainement ayant pris connaissance de ce déficit que les expatriés se sont rués sur notre pays. Aujourd’hui, ils gagnent bien leur vie, évoluant de chantier en chantier, sans répit.
Un autre aspect du sujet réside dans le fait que de l’avis de plusieurs détenteurs de chantiers, ces expatriés ont la réputation d’être non seulement sérieux mais aussi assidus au travail. En effet, on raconte que les expatriés truandent moins : ils utilisent la quantité qu’il faut de ciment ; ils facturent correctement l’achat de tout matériel et ils ne chôment pratiquement jamais. De plus, une fois sur leur lieu de travail, ils s’adonnent sans hésitation, sans ‘’mounafikitarey’’ ; comme on dit chez nous.
L’un dans l’autre, il existe aujourd’hui chez nous un engouement certain pour l’enseignement professionnel. Ceci se matérialise par la création tout récemment des Collèges d’Enseignement Techniques (CET). Cette nouvelle option initiée par l’Etat doit bénéficier de l’accompagnement de tous. Les parents surtout doivent comprendre que tout le monde ne peut pas réussir par le circuit normal de l’école traditionnel. Néanmoins, l’enfant peut développer des compétences qui feront de lui un véritable maître dans sa profession. Une véritable campagne de communication doit suivre pour une reconversion des mentalités par rapport aux appréhensions et autres idées reçues que notre société développe par rapport à certains corps de métiers. Le travail doit commencer par là. Ensuite, les élèves ont aussi besoin d’être sensibilisés dans ce sens. Ils doivent comprendre que ces écoles sont de véritables circuits d’éducation. La responsabilité de l’Etat à ce niveau réside dans la création de centres d’apprentissages appropriés. Si l’enfant fait son apprentissage en plein air dans un atelier de fortune, il y va de soi qu’il sera l’objet de railleries de la part de ses camarades. D’ores et déjà une première erreur a été commise dans ce sens car la plupart de ces écoles ont été créées dans des maisons de samaria ou des MJC, surtout en ce qui concerne les écoles d’enseignement des métiers de la culture. Tant l’enfant que le parent hésitent à accepter qu’une vraie école soit implantée dans ces centres réservés d’habitude aux jeux et aux loisirs. L’Etat doit donc consentir des investissements nécessaires pour que ces écoles soient logées dans des classes avec à côté des ateliers et même des laboratoires. C’est seulement à ce prix que les parents et les élèves auront le sentiment d’être sécurisés et d’être sur de réelles perspectives d’apprentissage.
Une autre erreur non des moindres à corriger est le choix des tous premiers élèves envoyés dans ces centres. En effet, ces élèves sont pour la plupart ceux qui présentaient un faible niveau dans les disciplines de l’enseignement traditionnel. Certains sont carrément ceux qui ont lamentablement échoué dans l’école traditionnelle. Ce choix a fait naître un sentiment négatif chez beaucoup de parents. On a même tenté de caricaturer ces écoles en disant : «Aide-moi à ce que mon enfant ne devienne pas ratés» ‘’di aysé ay izé ma si té fourkou’’ ; c’est le nom qu’on a collé à ces écoles ; autrement dit, ces écoles sont vues comme des centres d’accueils d’enfants que l’on veut épargner de la délinquance.
C’est dire que, à la lumière de l’engagement pris par le chef de l’Etat Bazoum Mohamed de faire de l’enseignement professionnel le socle du développement du pays, ce secteur doit être davantage valorisé avec beaucoup d’investissements. D’ores et déjà les années qui ont suivi ont enregistré un rehaussement très sensible du budget alloué à l’enseignement professionnel. Ceci est de bonne guerre quand on refait un saut dans l’histoire des pays développés. Principalement, les peuples occidentaux ont tiré la substance de leur envol par le biais des Progrès Techniques et Scientifiques. C’est dans des ateliers professionnels que sont sortis les gadgets de tous genres qui ont boosté l’émancipation et le développement de la société occidentale. Les connaissances théoriques ont bénéficié des services de cadres et d’ouvriers qualifiés qui les ont mis en pratique. C’est cette leçon qu’il faut retenir ; partout dans le monde, l’ouvrier est au centre du changement ; nous devons en formé autant qu’il faut pour qu’ils prennent en charge nos préoccupations de développement dans tous les secteurs d’activités. Le Président de la République est un fin connaisseur de cette histoire du 18e siècle et il n’hésitera pas à accompagner de façon efficace les investissements dans le secteur de l’Enseignement Professionnel. Il revient aux uns et aux autres de faire le meilleur choix tant des encadreurs que des outils de formations ; pas de népotisme et surtout pas d’ordinateurs réformés à la place de nouveaux.
Mallam
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Depuis le lancement de l’année académique 2021-2022, une levée de boucliers est constatée dans le secteur de l’enseignement supérieur. Des sit-in et des déclarations sont organisés par des syndicats d’étudiants, des travailleurs du centre des oeuvres universitaires et d’enseignants et chercheurs de l’Université Abdou Moumouni de Niamey pour fustiger la gestion et le comportement du ministre de l’Enseignement Supérieur, PHD Mamoudou Djibo. Cela à moins de six (6) mois de sa nomination à la tête du ministère. Pour beaucoup d’observateurs, cette situation ne s’explique pas si elle n’est pas motivée par d’autres considérations inavouées. Du reste, des observateurs pensent que cette levée de boucliers résulterait d’un vaste complot politique qui serait entrain d’être mis en exécution contre le ministre de l’Enseignement Supérieur. Un complot ourdi qui aurait pour motivation de faire partir Mamoudou Djibo de la tête du ministère de l’Enseignement Supérieur. Au profit, il semble, d’un ancien recteur qui, en son temps, aurait acheté à travers des prêtenoms tous les véhicules reformés de l’Université de Niamey. Dans cette perspective, des moyens colossaux auraient été mobilisés. Une autre raison qui explique le complot est l’annonce des inspections dans les Universités publiques. Ce qui fait courir sans nul doute certains responsables académiques. PHD Mamoudou Djibo, considéré comme la bête noire dans le secteur, est toujours victime de la hargne de certains Nigériens habités par des esprits grégaires.
L’homme, on le sait, est connu pour sa franchise et son refus de cautionner la tricherie. Les conspirateurs et leurs sous-fifres guidés par une certaine subjectivité, seront bientôt démasqués. A cet effet, selon des sources crédibles, une enquête serait ouverte pour mettre à nu les instigateurs et leurs complices tapis dans des structures syndicales, au centre des oeuvres universitaires (COU) et au Rectorat. Car, aux yeux des gouvernants, les agissements en cours dans le secteur de l’Enseignement Supérieur s’apparentent à un sabotage. Alors même que le ministre avait affirmé et martelé, le 21 mai2021, dans les colonnes du Sahel qu’il est ouvert au dialogue, prêt à écouter, à recevoir des revendications et à les traiter dans le mesure des moyens mis par l’Etat à la disposition du département ministériel qu’il dirige. Mais, apparemment, cela semble tomber dans l’oreille de gens animés d’une forte volonté de nuisance.
Ali Soumana
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Le déplacement du Président Mohamed Bazoum à l’Université Abdou Moumouni de Niamey le 23 mars dernier n’était pas seulement motivé par le lancement des festivités de la célébration du cinquantenaire de cette Institution. Le Chef de l’Etat était là pour aussi rendre hommage aux acteurs de l’enseignement supérieur et réaffirmer à travers des actions son soutien indéfectible au secteur. «Je suis venu pour rendre hommage à ceux qui ont le mérite d’avoir eu cette initiative et à tous ceux qui ont entretenu cette Université qui a produit des cadres de qualité grâce auxquels, aujourd’hui, notre pays existe», avait dit le Président de la République. « C’est parce que nous avons construit cela sur une base solide et je vais le dire sans toute forme de prétention, que nous pouvons envisager notre avenir avec sérénité pourvu que nous restions justement rigoureux et que nous soyons dignes de cet héritage que nous ont légué ceux qui nous ont précédé», a ajouté SE Mohamed Bazoum. Aussi, à partir de certains problèmes révélés à l’UAM, il a mis le doigt sur les causes du retard du Niger ces dernières années en matière de l’enseignement supérieur, avant d’en appeler au sursaut de l’ensemble des acteurs secteur. Pour ce qui est du gouvernement le Chef de l’Etat a réaffirmé son engagement à faire dans ce sens tout ce qui est nécessaire. 32 milliards de francs CFA ont été dépensés au cours de l’année 2021 dans l’enseignement supérieur au Niger, dont 20,1 milliards à titre de bourses au profit de 33.571 étudiants et 2,25 milliards d’aide sociale au profit de 19.182 étudiants. A l’occasion de son déplacement à l’UAM, le Chef de l’Etat a procédé à l’inauguration d’un amphithéâtre de 1000 places et d’un autre appelé «Tentes Marocaines». Il a lancé également un réseau hotspot de connexion Wi-Fi à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines avant de poser la première pierre pour la construction d’une tente-amphithéâtre d’une capacité de deux mille (2000) places. Il s’agit à travers ces investissements de doter l’UAM d’infrastructures aux normes et de qualité pour le développement de l’enseignement supérieur. Les infrastructures inaugurées font partie d’un vaste programme initié par le Chef de l’Etat, qui à terme permettra de doter l’UAM d’un nouveau campus qui sera édifié sur une superficie de 200 hectares. Les infrastructures qui seront réalisées comprendront notamment deux amphithéâtres de 2000 places, un amphithéâtre de 1000 places, un amphithéâtre de 500 places et deux dortoirs de 600 places chacun. Il y a également la construction d’un restaurant de 500 couverts avec annexes et un Laboratoire équipé qui viendront compléter les dotations de cet ensemble destiné au confort et à la vie sociale des étudiants.
Les autres universités font partie du programme. Selon les documents de la Cellule d’Analyse des Politiques Publiques et d’Evaluation de l’Action Gouvernementale, toujours pour le renforcement du cadre d’apprentissage et d’amélioration des conditions de vie des étudiants, 3 ambulances ont été acquises, un centre culturel en cours de construction (73,4% d’exécution) à l’université de Niamey, un foyer en cours de construction à l’université de Tahoua et 2 chambres froides construites au niveau des centres des œuvres universitaires de Diffa et de Tillabéri.
De manière globale les infrastructures d’accueil en cours d’exécution comprennent la construction et l’équipement de 2 blocs de 2 salles de cours de 250 places dans les universités de Maradi et de Tahoua et la construction des tentes marocaines de 1.000 places dans les universités de Maradi, Tahoua, Zinder et Niamey et de 300 places dans les universités d’Agadez, de Diffa, de Dosso et de Tillabéri, totalisant 6.200 places supplémentaires.
Aussi, la même source fait remarquer que le renforcement des capacités a contribué à la promotion de la recherche, avec la construction d’un laboratoire de biodiversité à l’université de Maradi et de 3 laboratoires de chimie au profit des universités d’Agadez, de Maradi et de Niamey. A cela s’ajoute l’ouverture d’un laboratoire polyvalent de travaux pratiques et de recherche à l’université d’Agadez et d’un laboratoire d’agroécologie à l’université de Tillabéry. Les actions supplémentaires pour améliorer la recherche concernent l’adoption d’un décret portant approbation des statuts de l’Académie des Sciences du Niger (ASNI), la définition des priorités majeures de recherche, la création d’un site web du Centre National de Recherche Scientifique (CNRS), l’opérationnalisation du Fonds d’Appui à la Recherche Scientifique et à l’Innovation Technologique (FARSIT) ainsi que l’organisation des sessions de renforcement des capacités des enseignants chercheurs, chercheurs et technologues sur des thématiques de recherche comme l’élaboration des projets de recherche, la rédaction des protocoles d’expérimentations et de publications scientifiques. Au total, 45 enseignants chercheurs ont bénéficié de ces sessions de renforcement des capacités.
Toutes ces actions auxquelles s’ajoute la décision inédite du recrutement pour le compte des différentes universités du Niger de 171 enseignants chercheures et chercheurs en cette année de 2022, participent de la concrétisation de l’engagement pris par le Chef de l’Etat à l’occasion de son investiture le 2 avril 2021. Ils traduisent sa volonté et son ambition de continuer à apporter des réponses concrètes et durables à la modernisation de l’enseignement supérieur.
Par Souley Moutari(onep)
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Le comité national scientifique pour le BAC harmonisé dans l’espace UEMOA a été installé hier matin par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD. Mamoudou Djibo, en présence du ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar. Cette étape permet au Niger de s’inscrire dans l’agenda sous-régional d’organisation des épreuves du baccalauréat entre le 18 et 20 juin de chaque année.
A la cérémonie officielle d’installation, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a indiqué que le Niger, jusqu’à une date récente, n’arrivait pas à organiser les examens du baccalauréat dans la période du 18 au 20 juin requise par l’UEMOA. «Nous avons un engagement qui nous lie à travers la directive N0 07-2020 du Conseil des ministres de l’UEMOA portant organisation du baccalauréat harmonisé au sein des Etats membres et nous avons donc le devoir d’être à jour», a déclaré le ministre Mamoudou Djibo. Il a néanmoins souligné les efforts entrepris par le gouvernement pour organiser ces examens dans la période indiquée.
Les Ministères concernés par la question de l’organisation du BAC ont pris des arrêtés portant sur la nomination des représentants nationaux au comité scientifique régional pour l’harmonisation du baccalauréat au sein des Etats membres de l’UEMOA et sur la nomination des membres du comité scientifique national pour l’harmonisation du baccalauréat au sein des Etats membres. «A travers les deux arrêtés, a affirmé le ministre Mamoudou Djibo, le Niger vient de franchir un pas décisif dans la mise en œuvre de cette directive. Nous voulons être à la première loge des pays qui auront réussi à se mettre au niveau requis par l’UEMOA», a-t-il ajouté.
Le baccalauréat harmonisé présente beaucoup d’avantages pour un pays comme le Niger où le BAC représente le premier diplôme universitaire, soutiennent les acteurs impliqués dans l’organisation de ces examens. «Il y va de la crédibilité du pays», a même insisté le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche avant de renvoyer les membres du comité national scientifique à leur mission. Il leur a signifié que représenter son pays au sein d’une structure qui doit travailler dans un spectre communautaire, exige de la probité, du sérieux, et surtout beaucoup d’engagement. «Nous voulons, à ce niveau également, que nous ayons les meilleures propositions éclairées, et surtout un dynamisme permanent qui ne sera jamais trahi par des décélérations», a dit le ministre.
L’article 7 de la directive de l’UEMOA, indique que les comités scientifiques nationaux «mettent en œuvre et contextualisent les recommandations du comité scientifique régional, mobilisent les acteurs au niveau national, assurent l’organisation et le suivi de la mise en place du baccalauréat harmonisé au niveau national, conduisent les études et évaluations du projet, encadrent l’élaboration des curricula selon les orientations définies par le comité scientifique régional, orientent et encadrent la formation continue des engagements et des autres acteurs impliqués». La même directive ajoute que les membres sont appelés à «proposer le nombre de sessions ainsi que le nombre de tours par session, orienter et encadrer les expérimentations nécessaires en vue de la mise en place du baccalauréat harmonisé, assurer l’approvisionnement des banques nationales d’épreuves, orienter et encadrer les missions de suivi et évaluation du projet au plan national, exploiter les rapports nationaux à la reforme et proposer des mesures de régulation, et enfin élaborer et transmettre des rapports périodiques au comité scientifique régional».
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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La grève illimitée déclenchée par l’Union des Scolaires Nigériens, le 18 avril dernier, est désormais derrière nous. C’est en tout cas l’espoir qui se dessine avec la reprise effective, hier mardi 15 mai 2018, des classes sur toute l’étendue du territoire national et à tous les niveaux Le lundi 14 mai 2018, le bon vent a soufflé sur l’école nigérienne. D’une part, le Comité Directeur de l’Union des Scolaires Nigériens (CD/USN) sortait enfin la synthèse des conclusions de son Conseil Syndical tenu le 6 mai à Maradi avec comme principale décision la levée de son mot d’ordre de grève illimitée déclenchée depuis le mercredi 18 avril. De l’autre, le Gouvernement annonçait par un communiqué de presse la reprise des prestations des œuvres universitaires. Dès le jour suivant, c’est-à-dire le mardi 15 mai 2018, chaque camp a joint l’acte à la parole. A Niamey, le campus, les cités annexes et le restaurant ont rouvert à l’Université Abdou Moumouni, tandis que les facultés et les établissements publics du secondaire ont retrouvé la ferveur des jours de classe. Selon les échos de l’intérieur du pays, c’est pratiquement la même ambiance un peu partout, à l’exception de l’Union des Etudiants Nigériens à l’Université de Tahoua (UENUT) qui a lancé une grève de 72 heures, non pas pour se mettre en rébellion contre le CD/USN mais pour permettre à ses militants dispersés de rejoindre la capitale régionale pour un mouvement d’ensemble dans la reprise des cours. Faut-il croire que c’en est fini de la crise scolaire et que tout est redevenu normal ? C’est ce qu’espèrent les différents protagonistes de la crise qui viennent de faire le sursaut, chacun de son côté, pour permettre le sauvetage de l’année scolaire et universitaire en cours.
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La Renaissance est une excellente coiffeuse : elle a coiffé un à un, acteurs politiques et sociaux, souvent avec la bénédiction de certains qui avaient joué le jeu pour aider à brimer un autre, heureux de s’en satisfaire au nom de leurs antagonismes, de rendre service à un ami politique dangereux, et espérant ainsi rentrer dans ses grâces. Abdou Labo, Ladan Tchana et le SNECS luimême, ne diront pas le contraire. Cela fait deux mois que le syndicat des enseignants chercheurs mène une grève perlée pour défendre des acquis, défendables à tout point de vue, pour lesquels son combat est légitime et bien compris de la majorité des Nigériens. Mais pour ces jeux troubles dans un passé récent, il y en a qui ne peuvent le comprendre dans ces nouvelles luttes, somme toute justifiées, contre son allié d’hier : il l’aura voulu, il l’aura cherché et pour les plus méchants de ceux-là, il l’aura amplement mérité. Dans la vie, il faut savoir défendre le vrai et le juste, sans regarder des visages, sans considérer des relations. Par éthique et objectivité intellectuelle.
Pour autant, le SNECS ne fait que défendre une valeur des temps modernes, la démocratie dont l’université se veut être le creuset pour en donner le meilleur modèle à une société qui peine à s’en accommoder, sans oublier aussi que c’est là que se forme l’élite intellectuelle du pays, pouvant aspirer, un autre jour, à des ambitions et des rôles politiques à assumer dans la République. L’Université est un grand laboratoire. Voilà qui légitime son combat et l’on ne peut que comprendre son intransigeance car en restant mordicus à cette position, ce n’est pas que l’université qu’il défend, mais des valeurs, la démocratie, un acquis aussi. Peut-être qu’il ne reste plus que cette force debout dans la nation, et qu’en la mettant à genoux elle aussi, le systèmene pourra plus rien respecter, plus personne, et il avancera, brutalisant les procédures et les hommes : son autoroute est ouverte pour tout oser enfin. Les Nigériens doivent faire attention à ce qui leur arrive sans qu’ils n’en prennent la mesure. Ils payeront pour leurs combines et pour leurs lâchetés !
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Après quelques séries de grèves, enseignants et chercheurs du supérieur reviennent à des meilleurs sentiments. Les choses commencent donc à rentrer dans l’ordre dans les différentes universités du pays.
Dans un communiqué en date du mardi 24 octobre 2017, le Bureau exécutif du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SNECS) a demandé à ses militants de reprendre le travail dès le lendemain, c’est-à-dire le mercredi 25 octobre 2017. Ce communiqué est la suite du protocole d’accord signé entre le SNECS et le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Le SNECS dit s’être entendu avec son interlocuteur sur les points suivants : le paiement des salaires et autres droits statutaires dans toutes les universités publiques du Niger ; l’application des textes organiques des universités de Maradi, Tahoua et Zinder adoptés en conseil des ministres du 20 juillet 2017 ; et la sécurisation de tous les sites affectés aux universités publiques du Niger. Lors de son interpellation à l’Assemblée Nationale, il y a deux semaines de cela, le ministre de tutelle des universités, Yahouza Sadissou avait entretenu l’assistance de tous les efforts déployés et toutes les dispositions prises par le gouvernement pour ramener la sérénité dans le monde universitaire secoué par des grèves des enseignants et étudiants. Parlant des arriérés des salaires et des bourses, le Ministre Yahouza Sadissou qui avait reconnu les légitimes revendications de ses partenaires avait édifié l’Assemblée nationale de l’apurement en cours de celles-ci.
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Les Universités publiques avaient été secouées en 2018-2019 par des grèves perlées des enseignants du supérieur, pendant que le gouvernement montrait peu de souci pour leur mouvement. Mais bien d’observateurs avaient compris qu’en mal de finances, c’est à dessein que le gouvernement joue au dilatoire, pour se créer le bon prétexte de ne pas répondre aux sollicitations légitimes des universités publiques qui vivent des moments extrêmement difficiles du fait que le gouvernement, peu soucieux finalement de l’Education, ait sacrifié les services sociaux sur l’autel de ses extravagances et des ambitions touristiques d’un président qui aura fait le choix de voyager trop et donc de s’absenter trop de son pays, survolant ses misères et ses angoisses, peu à l’écoute de ses cris absorbés par le ronronnement de ses nombreux discours d’ici et d’ailleurs, dissertant sur des sujets qui tranchent avec les urgences du pays. C’est déjà à la conférence des recteurs des universités publiques du Niger de 2017, tenue à Niamey, alors que Ben Omar était ministre de l’enseignement supérieur, que le président de la conférence des recteurs de l’époque, le Recteur de l’université de Tahoua, tirait sur la sonnette d’alarme, appelant le gouvernement à reconsidérer sa politique de l’enseignement supérieur, précisant que si l’Etat ne donnait pas les moyens promis aux universités publiques, celles-ci risquent de fait d’arriver dans une situation où, leurs activités, d’elles-mêmes, s’arrêteront. Or, il se trouve que depuis 2016, sinon bien avant, ce pays, par la voracité et l’empressement à l’embourgeoisement des socialistes, était en faillite, ne jouant que sur le système D, pour faire croire que tout va pour le mieux, n’arrêtant pas de présenter le Niger comme un eldorado. Il n’y avait qu’à regarder ses multiples et futiles voyages du président pour se rendre compte et comprendre qu’une situation l’en oblige car beaucoup d’analystes pensent que ces nombreux et longs séjours ne s’expliquent que par le désir de rencontrer une main secourable pour faire face aux difficultés financières qui sont comme un boulet au pied du régime. Quel président peut s’absenter près de dix jours de son pays, alors même qu’il n’est pas en vacance sans donner des comptes au contribuable ? L’aura-t-on élu pour s’absenter du pays ? Qu’y at- il à chercher tant au dehors qu’on ne saurait trouver par nous-mêmes ici ?
Le gouvernement n’a pas d’argent et joue à la grimace, se refusant à se faire sérieux en face de ses partenaires. L’on avait compris depuis les tiraillements qui avaient conduit au protocole d’entente entre les deux partenaires que le régime de la 7ème République est en difficulté, ne sachant où mettre de la tête avec les nombreux défis auxquels il fait face sans en avoir les moyens. Mais par l’implication de certains enseignants chercheurs à la retraite et la médiation et les bons offices de la CNDH, les deux acteurs finirent par aller à un accord. Mais beaucoup d’observateurs étaient convaincus dès la signature que le gouvernement n’avait aucune sincérité, aucune bonne volonté à appliquer ce qui a été arrêté de commun accord, car déterminé même par le forcing à aller dans la logique qui est la sienne et qui a conduit au conflit, à savoir la remise en cause d’acquis arrachés de hautes luttes.
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Une forte délégation d’étudiants inscrits à l’Institut Universitaire de Technologie de l’Université André Salifou de Zinder a effectué une visite, hier matin, à la Direction de la Fiscalité Foncière et Cadastrale (DFFC) de la Direction générale des impôts (DGI) à Niamey. Ce déplacement a pour but de découvrir les services offerts par ce site hautement stratégique pour la mobilisation des ressources internes et aussi de se familiariser avec les procédures d’immatriculation des immeubles et de délivrance des titres fonciers et les tarifs applicables pour l’établissement des titres fonciers.
A leur arrivée sur le site, les étudiants de l’Institut Universitaire de Technologie de l’Université André Salifou de Zinder ont été accueillis par le Directeur de la fiscalité foncière et cadastrale, M. Alzouma Dan Inga. Au cours de la visite, les étudiants se sont attardés dans le service accueil, informations, contrôle et retrait des titres fonciers où ils ont été entretenus sur le fonctionnement de ce service qui fait office de vitrine pour la DFFC. Ils ont aussi visité d’autres départements notamment, le service de vérification de qualité et contrôle des dossiers et la division de la documentation et des archives.
A l’issue de la visite, le chef de la délégation, l’enseignant Nahanzalé Itchalatou a indiqué que, le choix de la Direction Générale des Impôts présente de multiples intérêts pour les étudiants dans leur apprentissage académique. Les étudiants de l’IUT de Zinder, a-t-il dit, font beaucoup de formations prisées non seulement par la DGI, mais également par d’autres structures étatiques. M. Nahanzalé Itchalatou a cité notamment, la comptabilité, l’archivage, et également la section topographie à travers laquelle beaucoup d’agents de l’IGN partent se former en tant que professionnel au niveau de l’IUT de Zinder.
Farida Ibrahim Assoumane (ONEP)
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Niger Télécoms vient d’offrir à l’Université Abdou-Moumouni de Niamey un Cyber Café doté de 25 ordinaires avec connexion haut début gratuite de 20 mégas et une imprimante laser en couleur. La Nigérienne des Télécommunications a aussi installé des bornes wifi gratuites de 50 mégas et rénové le foyer Doka Noma ainsi que la Place Amadou Aboubacar. Cette action citoyenne au profit de l’enseignement supérieur vise à aider les étudiants dans les travaux de recherche afin qu’ils soient au diapason du Système Licence-Master-Doctorat (LMD). Elle s’inscrit également dans la continuité du soutien aux Universités Publiques en termes d’amélioration de leurs conditions de vie. La réception du cyber café suivie de la visite des infrastructures rénovées s’est déroulée le vendredi 7 Janvier dernier en présence du Directeur général du Niger Télécoms, M. Abdou Harouna, des responsables de l’Université et ceux des étudiants.
A travers ses actions citoyennes, Niger-Télécoms continue de toucher les différentes couches de notre pays comme en témoigne ce geste à l’endroit des étudiants de l’Université Abdou-Moumouni. Cela démontre une fois de plus la volonté de cette société publique d’accompagner les efforts gouvernement dans le secteur de l’enseignement surtout en termes de besoins de recherche. Au cours de cette cérémonie, le Directeur général du Niger Télécoms, a expliqué que cet appui s’inscrit dans la droite ligne du cahier de charges de cette société nationale et cela conformément aux vœux des plus hautes autorités du pays. M. Abdou Harouna a assuré que Niger Télécoms ne ménagera aucun effort pour atteindre cet objectif notamment celui de l’amélioration des conditions de vie des étudiants.
«Il y a cela presque deux ans, nous avons visité cette auguste Université. Au cours dudit déplacement, nous avons relevé un certain nombre de difficultés auxquelles nous avons jugé nécessaire d’apporter de réponses adéquates», a-t-il rappelé. Cette action, «est donc une réponse à ces préoccupations», a déclaré le DG de Niger Télécoms. M. Abdou Harouna a rassuré les bénéficiaires que la société Niger-Télécoms poursuivra cette action comme elle a l’habitude de le faire au niveau des autres Universités du pays.
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L'évènement est ouvert à un public large et s’adressera, au-delà des enseignants-chercheurs aux étudiants. L'objectif de cette rencontre est d'informer les bénéficiaires potentiels afin qu'ils puissent préparer au mieux leurs candidatures et leurs projets. En plus de cette conférence, l'ORTN diffusera les journées du 10 et du 12 des spots radio et TV sur ERASMUS + au Niger.
La question de la jeunesse et de l'appui à la mobilité est une question importante pour l'Union européenne et la Coopération Française. Ce sont en effet les étudiants d'aujourd'hui qui construiront le Niger de demain.
Description du programme ERASMUS +
Depuis 2014, Erasmus+ soutient des actions dans les domaines de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport à travers deux types d'actions :
- Une première action qui soutient la mobilité dans les domaines de l'éducation, de la formation et de la jeunesse et vise à procurer aux participants et aux organisations concernées des avantages durables.
- Une seconde action permettant aux organisations de différents pays participants de coopérer, d’élaborer, de partager et d’échanger les meilleures pratiques et les approches innovantes dans les domaines de l’éducation, de la formation et de la jeunesse.
La plupart de ces financements sont mobilisés par des porteurs de projets dans le cadre de partenariats avec des établissements européens qui répondent à des appels à proposition financés par le programme ERASMUS +.
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Notre article intitulé « Vacation dans les établissements privés : Une nouvelle règlementation qui soulève l’ire des enseignants du public » paru dans notre publication « La Nation, n°105 » a suscité beaucoup de réactions (positives bien évidemment) notamment sur les réseaux sociaux au point d’en inspirer un autre. Dans les lignes qui vont suivre, le même thème, à savoir l’enseignement privé au Niger mais sur une autre dimension, celle des frais de scolarité.
D’entrée de jeu, précisons que cet article nous a été inspiré par la réaction d’un internaute en réaction au précédent ci-dessus mentionné avec comme problématique : l’augmentation, chaque année des frais de scolarité, au gré des fondateurs et autres responsables des établissements privés.
Le sujet a été déjà évoqué récemment précisément dans un article publié dans le quotidien gouvernemental « Le Sahel » sous le titre « Analyse sur l’éducation : où va l’école nigérienne ? » sous la plume de Noufou Insa, macro économiste, Coordonnateur de la Cellule d’Analyse et de Prospective en Développement (CAPED). Abordant la question de l’enseignement privé notamment le point relatif aux frais de scolarité dans les établissements privés, Mr Noufou Insa écrit : «… le processus de privatisation de l'éducation au Niger devrait s'accompagner d'une régulation publique efficace, veillant entre autres au respect des programmes scolaires, à la qualification des enseignants et aux dérives liées à des écoles entièrement tournées vers le profit. Des récentes études ont démontré qu'entre 1990 et 2014, les frais de scolarité annuelle d'un élève au collège sont passés en moyenne selon les écoles de quatre-vingt mille (80 000) à trois cent soixante mille (360 000) FCFA, soit une croissance de plus de 350% en 24 ans. »
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La coopération Nigéro-Turque, bien que lancée tardivement, se diversifie et se renforce rapidement grâce au dynamisme des relations entre les deux (2) pays. Dans son approche phare d’aider les pays africains à trouver des solutions locales à leurs difficultés, la Türkiye accorde chaque année des dizaines de bourses d’étude aux étudiants nigériens dans des filières stratégiques pour le développement du Niger. Venue à la rencontre du stagiaire nigérien de la 21ème session des journalistes correspondants de guerre organisée conjointement par Tika et l’Agence Anadolu, l’Union des étudiants et élèves nigériens en Türkiye (UEENIT) salue l’excellence de la coopération académique avec le pays hôte et plaide pour son renforcement.
Tenant à partager leur expérience de la Türkiye et faire bénéficier le maximum de jeunes nigériens des bienfaits de la bourse académique de l’Etat turc, les membres de l’Union des étudiants et élèves nigériens en Türkiye (UEENIT) se sont accommodés d’une rencontre tardive dans la nuit afin de livrer à l’Office National d’Edition et Presse leur satisfaction. Conduits par leur président, M. Moutari Mamane Bachir, plusieurs d’entre eux ont voyagé pour venir à Ankara et être présents à la réunion. L’UEENIT, véritable porte-voix de ses membres, expose lors de la rencontre transformée en table-ronde, ses arguments qui plaident en faveur du rehaussement du nombre de bénéficiaires nigériens de la bourse Ytb.
M. Moutari Mamane Bachir, explique que les filières proposées par la bourse de l’Etat turc dans divers domaines cadrent avec les besoins de personnels du Niger. « Ces bourses, dit-il, sont parmi les plus demandées au Niger». En plus, le vent tourne en faveur du pays car, a poursuivi M. Boulama Issa Lamido, vice-président de l’UEENIT, les étudiants nigériens sont un modèle à suivre en Türkiye et beaucoup d’entre eux « sont sortis premiers de leurs universités ».
Les étudiants sont unanimes, le parcours académique au Niger, pour ceux qui arrivent à l’accomplir, rend les études supérieures à l’extérieur aisées et facilite l’assimilation des cours. C’est seulement la langue qui est un handicap pour nous. Une fois l’étape de la langue dépassée, tout devient plus facile et fluide dans l’apprentissage », renchérit la trésorière de l’UEENIT, Mlle Fatimata Zahara Ousmane. Les étudiants nouvellement arrivés passent par un programme intensif de langue étalé sur une année académique. Ils bénéficient du soutien de leurs ainés et dès le second semestre, prennent leurs marques dans le maniement de la langue turque.
Pour le président de l’UEENIT, il est très important pour le Niger que le nombre de boursiers nigériens en Türkiye augmente. Il invite les autorités nigériennes « à militer pour un doublement, voire triplement des bourses turques » en faveur du Niger. En attendant que ce vœu soit exaucé, les étudiants boursiers nigériens en Türkiye continuent à apprécier les efforts de l’Ambassade du Niger à Ankara, à travers son attachée académique, Mme Haoua Moundjo, à les accompagner dans leurs parcours académiques. « A chaque fois que nous avons de petits soucis avec nos papiers, l’attachée académique ne ménage pas ses efforts pour nous venir en aide… L’ambassade du Niger est l’ambassade qui est le plus en contact avec les étudiants », disent-ils.
Le délégué de l’UEENIT pour Ankara, M. Sakou Seydou, insiste pour sa part sur l’hospitalité du pays qu’il trouve accueillant. « Le peuple turc, de manière générale, aime vraiment les étrangers. Ils t’invitent souvent à manger ou à communiquer. Ils demandent souvent des informations sur votre pays, comme nous aussi on demande. Dans l’ensemble, nous pouvons dire que c’est un peuple hospitalier », ajoute-t-il. M. Sakou Seydou plaide pour la sensibilisation des Nigériens sur le dépôt en ligne de leurs candidatures. « Le site de la Ytb, est un site fiable. Chaque année, on essaye, grâce aux réseaux sociaux, de faire sa promotion afin de faire bénéficier le maximum de Nigériens », conclut-t-il.
Par Souleymane Yahaya(onep)
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Le comité technique chargé d’examiner les fiches d’évaluation administrative et pédagogique des enseignants a remis hier lundi 20 mars, son rapport d’activités au ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou. La cérémonie officielle de remise s’est déroulée en présence des responsables des structures syndicales et associatives de l’éducation nationale.
Dans ses propos liminaires, le ministre de l’Education Nationale a félicité, de vive voix, les membres du comité technique chargé d’examiner les fiches d’évaluation des enseignants contractuels. Par la suite, Pr Ibrahim Natatou a exprimé ses remerciements à la Dynamique des Syndicats du Secteur de l’Education pour l’engagement responsable et la contribution positive de ses membres tout au long de ce processus. «Par cet acte, vous honorez de la plus belle manière le monde syndical car, non seulement vous œuvrez dans le sens des intérêts de vos membres, mais également vous accompagnez le gouvernement dans son rôle de garant de l’intérêt général», s’est réjoui le ministre.
Le ministre de l’Education nationale a rappelé que le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, fait du dialogue social un élément déterminant pour une gouvernance vertueuse. «C’est ainsi qu’il s’est engagé à promouvoir un climat sain et apaisé dans les relations avec les partenaires sociaux, notamment par une collaboration régulière et un dialogue permanent avec ces derniers», a-t-il déclaré. Pr Ibrahim Natatou a ajouté que cet engagement est repris par le gouvernement à travers la déclaration de politique générale de SE. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre, Chef du gouvernement, pour traduire en acte concret cette forte volonté du Président de la République et du gouvernement.
«Ce rapport, que j’ai eu le plaisir de consulter avant la présente rencontre, m’a édifié de part sa qualité, le sérieux et l’abnégation dont le comité a fait preuve, malgré les conditions de travail quelque peu difficiles. C’est le lieu de réitérer mes remerciements aux membres du comité pour la qualité du travail abattu», a déclaré Pr Ibrahim Natatou. Le ministre de l’Education Nationale a enfin assuré que les résultats de ces travaux seront soumis à l’appréciation d’un groupe de cadres de son département ministériel pour apporter les amendements nécessaires, avant son adoption définitive en relation avec les partenaires sociaux.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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C’est le dimanche 22 octobre que s’est tenu le second round du test d’évaluation des contractuels de l’éducation. Ce test concerne les enseignants dits de 3ème catégorie, c’est-à-dire ceux admis à subir une formation de 45 jours avant leur seconde évaluation.
A Maradi, ils sont au total 1214 candidats repartis dans deux centres, à savoir l’école normale Bawa Jangorzo et l’école primaire Noma Kaka. A noter que ce second centre compte une extension à l’école Dan Goulbi, pour permettre aux organisateurs de respecter le nombre de 30 candidats par salle d’examen. Cette disposition vise surtout à minimiser les contacts entre candidats au cours des épreuves, donc les risques de fraude.
14 absences ont été signalées, dont une des candidates qui est décédée. Les autres absents sont venus au centre sans aucune pièce d’identité et se sont vus empêcher l’accès aux salles d’examens, conformément au règlement dont lecture a été faite aux candidats au cours de la formation qu’ils ont reçue.
Il faut préciser que les candidats seront évalués en français et en mathématique. Quant aux épreuves, elles portent sur le contenu des modules dispensés lors de la formation. C’est dire que les candidats sont suffisamment outillés pour tirer leur épingle du jeu
Au sortir de la première épreuve, beaucoup de candidats affirment être confiants quant à l’issue de cette évaluation qui leur permettra de rejoindre leur poste, grandis de la formation dont ils ont bénéficié. C’est le cas de Magagi Ibrahim, un enseignant venu de Mayahi pour subir le test d’évaluation. Pour lui, la première épreuve a été très abordable, se rappelant au passage avoir été envoyé au tableau pour traiter un exercice similaire au cours de la formation. Pour lui, comme pour beaucoup d’autres, l’espoir est donc de mise quant aux chances de succès. Même son de cloche chez Hassia Aboubacar, venue de Sabon Machi dans le département de Dakoro. Tout en se réjouissant de ce que les épreuves soient abordables, elle déplore cependant les conditions dans lesquelles certaines de ses amis et elle-même ont dormi la veille, c’est-à-dire à l’air libre, dans la cour de l’école.
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A quelques jours de la tenue de l’évaluation des enseignants, fixée pour les 15 et 16 juillet prochains, le Ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, Docteur Daouda Mamadou Marthé, initiateur de l’opération, poursuit la sensibilisation des différents acteurs. Dans les lignes qui vont suivre, il apporte des précisions et lève toutes les équivoques.
Evaluation-formative, oui ! évaluation-sanction, non !
« Je le dis et je le répète, l’objectif que nous poursuivons n’est pas de chasser des enseignants », confie-t-il au journal LA NATION. Dans le document intitulé « Communication du Ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique sur l’évaluation pédagogique des enseignants contractuels craie en main, il précise : « L’évaluation que nous envisageons est à la fois diagnostique et formative, les deux se complétant ici. Elle vise à identifier les forces et faiblesses des enseignants, à les classer par catégories, par groupes de besoins et à terme, à concevoir et mettre en œuvre un plan de renforcement de leurs capacités. En effet, quels que soient nos efforts en matière de construction de classe, de dotations en fournitures et équipements scolaires, si rien de vigoureux n’est fait pour agir sur la qualification de l’enseignant, nous continuerons d’observer les piètres résultats de nos enfants. C’est dire le rôle prépondérant que joue la qualification de l’enseignant dans l’acquisition des connaissances des élèves. » Réagissant à la fronde de certains syndicats du secteur de l’Education qui s’oppose à la forme de l’évaluation en ce qu’elle serait contraire aux dispositions légales, le Ministre Marthé apporte la clarification suivante : « … cette évaluation se distingue de l’évaluation prévue par le Statut Général de la Fonction Publique que l’Etat sur deux points : Premièrement s’agissant des modalités, cette dernière doit se faire sur la base d’outils qui doivent être élaborés par le Ministère de la Fonction Publique. Or, ces outils ne sont toujours pas disponibles. Deuxièmement, s’agissant des conséquences, l’évaluation prévue par le Statut Général débouche sur des appréciations, qui ont des conséquences sur la carrière de l’agent (avancement, radiation, etc.). Par conséquent, il s’agit bien en l’occurrence d’une ‘’évaluation-sanction ‘’, contrairement à celle envisagée par le MEP/A/PLN/EC qui s’apparente plutôt à une ‘’évaluation formation’’ ». Sur l’intention manifeste des syndicats contestataires à saisir la justice pour statuer sur la non-conformité de l’évaluation aux dispositions légales, cette requête a fait, depuis le 9 mars 2017 l’objet d’un examen par la Haute Juridiction en la matière, c’est-à-dire le Conseil d’Etat sur saisine du Ministre Marthé. Pour ladite institution, le Ministre « est fondé à mette en œuvre la politique sectorielle relevant de son domaine de compétence notamment par une action d’évaluation dont l’objectif est d’améliorer la qualité de l’enseignement par le renforcement des capacités des enseignants », tout comme il « est (aussi) fondé à demander la production d’un certain nombre de documents tels que le diplôme et le certification de nationalité ».
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Même si pour l’heure, aucune date n’est avancée pour la tenue de l’évaluation des enseignants, le processus, lui, est désormais lancé. Le Mardi 27 juin 2017, le Ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique (MEP/A/PLN/EC), Daouda Mamadou Marthé, chef d’orchestre du projet était à Tillabéry avec ses homologues également en charge des questions éducatives.
Objectif de ce déplacement qui conduira la délégation des ministres dans toutes les régions du Niger, expliquer les tenants et les aboutissants de l’évaluation générale des enseignants du Niger. Si les motivations autour de ce projet d’envergure sont désormais connues, il s’agit de relever les niveaux des élèves et de leurs enseignants qui d’après plusieurs études menées se sont révélés très désastreux, l’organisation de l’évaluation elle-même est sujette à polémique. Elèves, parents d’élèves, enseignants et bon nombre de partenaires de l’école n’ont comme informations autour de la question que la surenchère distillée par les médias et sur les réseaux sociaux par les adversaires de l’opération pourtant unanimement saluée par tous ceux qui sont soucieux de l’avenir de l’Ecole nigérienne. Ainsi Daouda Mamadou Marthé et ses collègues sont partis livrer la bonne information aux régions. Cette évaluation va concerner l’ensemble des enseignants du Niger,
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La synergie syndicale CAUSE-Niger/SYNACEB, du moins, ce qu’il en reste de ce regroupement des syndicats du secteur de l’éducation, aura défendu l’option du boycott de l’évaluation jusqu’à la fin, n’empêche ses militants auront répondu massivement à la convocation du Ministre Daouda Mamadou Marthé. A la grande satisfaction des supporteurs d’une école nigérienne profondément reformée ! Au grand-dam des partisans du statu quo.
Une participation massive, un boycott peu suivi, quelques échauffourées
Dans la capitale, Niamey, qui concentre tous les exécutifs des syndicats enseignants parmi lesquels ceux qui ont appelé au boycott de l’évaluation, les enseignants concernés ont répondu massivement aux tests des 15 et 16 juillet 2017. Situation similaire dans les régions de Maradi, Zinder, Diffa, Agadez et Tahoua où, selon les échos, tout s’est bien déroulé, à l’exception de quelques absences constatées. C’est surtout dans les régions de Tillabéry et de Dosso que des perturbations ont émaillé l’organisation de l’évaluation dans certains centres notamment à Dosso ville, Loga, Gaya et Téra. A Dosso, par exemple, les Forces du maintien de l’ordre ont dû intervenir pour disperser les perturbateurs. Ces échauffourées ont donné lieu à quelques arrestations dans le rang des éléments perturbateurs. Arrestations confirmées par le collectif dit CAUSE-Niger/SYNACEB qui donne un bilan de 33 enseignants interpellés en attendant celui des autorités compétentes.
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A Agadez, depuis hier, la liste pour le test d’évaluation obligatoire des enseignants contractuels est désormais connue. Plus de 97% des enseignants ont déposé leurs dossiers, selon le Directeur régional de l’enseignement primaire d’Agadez. Ils sont au nombre de 2.940 enseignants retenus, 51 rejets et 31 comme réserves. Les enseignants sont repartis en trois catégories.
La première la liste est celle des enseignants retenus ; elle comprend 2.940 candidats. Selon le DREP Sani KANE, ces derniers, leurs diplômes ont été authentifiés ; ils n’ont aucun problème.
La deuxième liste est celle des rejets. Le directeur régional de l’enseignement primaire nous confie que : « ce rejet comprend trois volets c'est-à-dire trois causes, ou c’est le faux diplôme, ou c’est le manque d’une pièce d’Etat civile, ou c’est le manque du BEPC », et Sani KANE de préciser que « celui qui a le faut diplôme, s’il pense que son diplôme est juste, il a donc jusqu’au 03 Juillet pour réclamer et qu’on puise vérifier, sinon la vérification de Niamey a bel et bien démontré qu’il a un faux diplôme, mais s’ il pense détenir des preuves ou des pièces à conviction, alors il peut toutefois remonter l’information à notre niveau et on renvoie ça au niveau du ministère pour revérifier ». Le DREP poursuit en disant : « Pour ceux qui ont le manque de pièces d’Etat civile, ils peuvent très rapidement d’ici le 03 Juillet compléter la pièce manquante et ils verront leurs noms parmi ceux qui sont retenus ».
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L’évaluation des enseignants contractuels n’a pas fini de livrer ses conclusions. Hier, lundi 21 août 2017, quelque cinq mille candidats ont pris le chemin de la séance de rattrapage.
Cette fois les syndicats hostiles à l’évaluation des enseignants contractuels n’ont pas fait de boucan. La synergie CAUSE-Niger/SYNACEB, du moins ce qui en reste de ce mouvement, s’est juste contentée d’une déclaration de principe rendue publique, le 16 août dernier, sans appeler au boycott comme elle l’a fait lors du test des 15 et 16 juillet dernier. Hier, lundi 21 août 2017, le test de rattrape s’est déroulé sans couac dans les centres retenus.
Il s’agit, à travers cette séance de rattrapage, pour le Ministère de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique (MEN/A/PLN/EC) de faire preuve d’équité. En effet, pour divers motifs, plusieurs enseignants contractuels, plus de 5.000 enseignants n’ont pas assisté au test de l’évaluation tenu les 15 et 16 juillet 2017. Si le grand nombre a délibérément choisi de sécher les salles à l’occasion, ce n’est pas le cas de certains qui ont des justificatifs valables de leur absence à faire prévaloir. C’est justement pour ce dernier groupe que le test de rattrapage a été organisé. Il concerne donc les enseignantes contractuelles bénéficiant de congés de maternité, des malades, retardataires, des enseignants expulsés des salles de force par leurs camarades et de ceux refoulés pour raison de pièces d’identités expirées.
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L’évaluation des enseignants contractuels initiée par le Ministre en charge de l’Enseignement Primaire, Dr Daouda Mamadou Marthé est en train de faire école.Même si celle envisagée dans les prochains jours par le Ministère des Enseignements Secondaires ne s’inscrit pas dans la même démarche, il faut dire que c’est le même objectif qui est visé, à savoir relever la qualité des enseignants et des élèves.
Dans une correspondance en date du 1er novembre 2017, le Secrétaire Général du Ministère des Enseignements Secondaires (MES), M. Mohamed Zeidane adressait une correspondance aux Directeurs Régionaux des Enseignements Secondaires (DRES) avec comme objet : Evaluation de la formation des Enseignants Contractuels. Dans celle-ci, il informait ces responsables régionaux d’une mission d’équipes constituées d’inspecteurs et conseillers pédagogiques de la Direction de la Formation Initiale et Continue (DFIC) ou de la Direction des Ressources Humaines (DRH) du MES. Ces missions sillonneront, à partir du dimanche 5 novembre 2017, les régions de Diffa, Agadez, Zinder, Maradi, Tahoua, Dosso et Tillabéry en vue non seulement d’examiner la chaîne d’organisation de la formation des enseignants contractuels mais également de suivre en situation de classe, contractuels formés et non-formés en vue d’une comparaison de pratiques pédagogiques. Le but de ces missions est d’évaluer les pratiques pédagogiques et de dégager des recommandations fortes en vue de leur amélioration, la finalité étant le relèvement de la qualité des enseignants et du niveau des élèves. Il faut noter ici que comme dans le cas de l’enseignement primaire, c’est le Projet d’Appui pour une Education de Qualité (PAEQ) qui appuie l’initiative.
Contrairement au ministère en charge de l’Enseignement Primaire où l’évaluation des enseignants contractuels a suscité colère et réprobation des syndicats enseignants, on n’enregistre aucun vent contraire à l’initiative du département ministériel de M. Sani Abdourahamane ; du moins pour l’instant. Rappelons que l’évaluation des enseignants contractuels du niveau primaire, au départ, objet de vives critiques et de rejet systématique par une bonne partie de la société civile, est aujourd’hui vivement saluée par une large opinion. D’autant que ses résultats ont révélé à la face du monde un pan essentiel de la gangrène qui est en train de pourrir le système éducation nigérien.
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Fera ou ne fera pas ! L’évaluation des 72. 000 enseignants contractuels craie en main prévue par le gouvernement, à travers le Ministère de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de l’Éducation Civique et de la Promotion des langues nationales a été organisée les 15 et 16 juillet dernier sur toute l’étendue du territoire national. Même si cette évaluation a été combattue farouchement par les syndicats de l’éducation, dont la synergie CAUSE Niger – SYNACEB et la FUSEN, elle s’est quand même tenue dans des conditions acceptables. Toutes les régions ont composé aux dates prévues.
En dehors de quelques absences signalées par les membres des jurys, presque tous les enseignants contractuels ont répondu à l’appel de leur ministère de tutelle. Selon certains échos de l’intérieur du pays, 98% des enseignants étaient en salle les 15 et 16 juillet 2017. Des couacs ont cependant été observés à Dosso principalement, où des policiers avaient chassé certains syndicalistes qui veulent empêcher à leurs collègues de composer. Mais dans l’ensemble, les choses se sont passées sans aucune difficulté majeure. En attendant les résultats de cette évaluation, le Ministère de l’Enseignement Primaire doit prendre les dispositions idoines pour sauver l’école publique nigérienne du gouffre dans lequel elle est plongée plusieurs années durant. A l’issue de ces épreuves, trois catégories des enseignants sortiront sur la liste du Ministère de Daouda Mamadou Marthé.
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Dans une des résolutions sorties de l'assemblée générale annuelle (AGA) du Syndicat National des Enseignants du Niger (SNEN), la plus vieille et la plus grande des corporations du secteur de l'éducation, tenue les 22 et 23 mars 2017 à Niamey, le rejet de l'évaluation des enseignants dans sa forme envisagée par le ministre de l'Enseignement primaire, Daouda Mamadou Marthé est réitéré. Le SNEN comme ses structures partenaires de la synergie, continuent à brandir l'argument de leur refus en ce que la forme dite Marthé ne respecte pas les dispositions du statut général de la fonction publique. Et ce, en dépit de la sentence du conseil d'Etat qui a conforté le MEP/A/ PLN/EC dans sa décision.
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Le vendredi 18 août 2017, l’Union des Etudiants Nigériens à l’Université de Niamey (UENUN) s’est prononcée sur les conclusions du rapport de la Commission d’Enquête Indépendante sur les événements du 10 avril 2017. L’exécutif syndical des étudiants de l’Université Abdou Moumouni est satisfait desdites conclusions non sans quelques exigences.
Il faut toute de suite faire remarquer que l’UENUN est partie prenante de cette Commission d’Enquête Indépendante à travers les représentants du Comité Directeur de l’Union des Scolaires Nigériens (CD/USN) dont elle est la section mère.
Selon l’UENUN, la Commission n’a fait que confirmer ce qui est sorti de sa première déclaration après les événements du 10 avril 2017, à savoir les circonstances de la mort de l’étudiant Mallah Bagalé suite à un jet de projectile (grenade lacrymogène), la violation des franchises universitaires, l’inopportunité de l’intervention des forces de l’ordre et l’ampleur de la violence de la répression qui s’en est suivie. Bref l’UENUN se déclare satisfaite des conclusions du rapport dévoilé à la face du monde. « En tout état de cause, l'UENUN se réjouit profondément du rapport de la commission d'enquête indépendante qu'elle a exigée pour établir lumière sur les dits événements dont elle a été sévèrement victime », pouvait-on lire dans un résumé du point de presse de l’organisation estudiantine signé par son Délégué Général Adjoint à la Presse posté sur les réseaux sociaux. Toutefois, l’UENUN se dit inflexible sur son exigence relative à l’établissement de la justice dans cette affaire.
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Ils sont 4.801 candidats, toutes filières confondues et répartis dans 14 centres d’examens, sur l’ensemble du territoire national qui affrontent aujourd’hui 16 août 2022, les épreuves de l’examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) d’Etat, session 2022. A la veille du début de cet examen, le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar, assurant l’intérim de celui de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a livré un message.
Selon le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche par intérim, les plus hautes autorités nigériennes, au premier rang desquelles, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, et le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Ouhoumoudou Mahamadou, ont pris toutes les dispositions nécessaires pour que l’examen du BTS d’Etat se passe dans des très bonnes conditions. « Cette année, le Gouvernement a apporté des innovations dans l’organisation de l’examen du BTS d’Etat. Dans cet ordre idées, tous les candidats inscrits sont titulaires du baccalauréat, conformément aux textes en vigueur », a précisé le ministre Kassoum Maman Moctar.
Il a ensuite exhorté les candidats à ne compter que sur eux-mêmes et à éviter tout acte illégal, pouvant avoir des répercussions graves sur leur avenir. « Des mesures idoines ont été prévues pour débusquer et sanctionner proprement toute personne qui se rendrait coupable d’entorse aux textes de la République », a prévenu le ministre Kassoum Moctar, avant de souhaiter bonne chance à tous les candidats. Notons que les 4.801 candidats sont repartis dans 14 centres d’examen, dont 10 centres se trouvent à Niamey et un centre dans chacune des régions suivantes : Agadez, Maradi, Tahoua et Zinder.
Mahamadou Diallo(onep)
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Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara, a procédé, le samedi 11 septembre 2021 au CEG 11 de Niamey, au lancement officiel des épreuves théoriques et pratiques de l’examen unique de certification en santé session 2021. Pour cette année, ils sont au total 4.527 candidats sur les 4.718 dossiers enregistrés et traités retenus pour cet examen, nécessaire pour exercer le travail d'agent de santé au Niger. Par ailleurs, 191 dossiers n’ayant pas satisfaits aux critères exigés, ont été rejetés par la Commission indépendante, chargée de l’organisation de cet examen. Ces rejets sont justifiés, selon le ministre Maïnassara par diverses raisons.
A Niamey, ce lancement s’est déroulé en présence des membres la Commission régionale en charge de l’organisation dudit examen, comprenant des représentants du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de celui des Enseignements Professionnels et Techniques, de celui de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, de la HALCIA et du Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME).
Procédant au lancement, Dr Idi Illiassou Maïnassara a rappelé que cet examen est le couronnement d’un processus qui a démarré depuis 2011 et qui consiste, après trois années de formation effective et de stage, à mettre les futurs agents de santé ensemble, le même jour, sur l’ensemble du territoire, pour composer les mêmes épreuves et en fonction du niveau pour avoir le même diplôme. Dr Maïnassara a ensuite indiqué que cet examen est géré par une commission nationale indépendante dirigée par des cadres qui donnent entière satisfaction. Le ministre a précisé que depuis la mise en place de cette commission, les résultats sont satisfaisants. «Il n'y a pas de fraudes et tout se passe bien», assure-t-il. Après avoir ouvert la 1ère enveloppe, scellée à la cire, contenant les épreuves dudit examen, le ministre Illiassou Maïnassara a appelé les candidats à être attentifs aux questions et à éviter toute tentative de fraude, ‘‘qui peut être fatale pour tout candidat’’. «Je tiens à rappeler à tous les acteurs et en particulier aux candidats qu’aucun manquement ne sera toléré. Ne comptez que sur vos propres efforts», a-t-il averti. Il leurs a ensuite souhaité bonne chance et beaucoup de courage.
Le ministre Maïnassara a félicité tous les membres de la Commission Nationale, ceux des Commissions Régionales ainsi que tous les responsables des écoles et instituts publics et privés de formation en santé pour les efforts fournis tout au long de ce processus. «Le fait est que, ces candidats vont travailler sur des vies humaines et la simple erreur au niveau d’une perfusion ou d’une injection peut être fatale pour le malade. C’est pour cela qu’on soutient la commission de continuer à mettre en œuvre tous les critères qui ont été définis pour assurer un examen fiable», a déclaré Dr Maïnassara, soulignant que le principal souci est la préservation et l’amélioration de la santé des populations qui passe inévitablement par la qualité des soins, assujettis à des diplômés crédibles et dont les diplômes ont été obtenus de la manière la plus transparente et méritante.
Il a ajouté que le but poursuivi à travers l’organisation de cet examen est aussi de garantir dans l’espace CEDEAO en général et au Niger en particulier, une meilleure santé à la population en mettant ainsi l’accent sur l’offre des soins de qualité par un personnel compétent, motivé et mieux formé. Cet examen concerne toutes filières confondues. Les filières de formation initiale en santé concernées sont : Agent de Santé de Base, (BEPC+3 ans), Licence en Soins Infirmiers (BAC+3), Licence en Soins Obstétricaux (BAC+3), Licence en Biologie Médicale (BAC+3), Licence en Santé Environnementale (BAC+3), Technicien de Développement Social (Bac+3). Le déroulement de l’examen unique de certification en santé est étalé sur deux phases, notamment les épreuves théoriques et les épreuves pratiques. Cet examen unique vise comme objectif principal le rehaussement du niveau de la qualité de la formation initiale en santé à travers l’application des règles de qualité dans les enseignements, l’harmonisation des conditions d’accès aux filières de formation, la dénomination des diplômes délivrés et leurs équivalences, la durée de la formation et le contenu même des programmes.
Mahamadou Diallo (onep)
13 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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