Education

L'université de Niamey est paralysée depuis fin février par une grève des enseignants qui protestent contre l'agression d'un de leurs camarades par des étudiants sur le campus.

Les grévistes exigent notamment "l'exclusion" des étudiants agresseurs et la "dissolution" de la Commission des affaires sociales et de l’ordre (CASO), l'organe estudiantin qui fait office de police sur le campus universitaire.

La section de Niamey du Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SNECS) a annoncé dans un communiqué la poursuite de son mouvement de façon indéterminée, affirmant n'avoir obtenu "aucune réponse satisfaisante" à ses demandes.

"Nous décidons de poursuivre la grève jusqu'à la satisfaction totale de nos justes et légitimes revendications", précise le communiqué publié sur la page Facebook du SNECS.

Le SNECS a déclenché une grève le 20 février après l'agression d'un enseignant par des membres de la CASO qui réglementaient la circulation des bus des étudiants sur le campus le 7 février.

Au Niger, la grève des enseignants-chercheurs se poursuit à l'université de Niamey. Depuis le 20 février, ils protestent contre l'agression, il y a un mois, d'un des leurs. Le syndicat dit vouloir en finir définitivement avec l'insécurité qui règne sur le campus et les agissements de la Caso, l'organisation qui gère les œuvres sociales des étudiants mais qui fait aussi du maintien de l'ordre. C'est cette organisation qui a menacé et bousculé l'enseignant agressé il y a un mois. La goutte d'eau de trop pour les professeurs qui exigent l'exclusion des étudiants agresseurs et la dissolution de l'organisation estudiantine accusée de jouer les gros bras à l'université.

A l'université de Niamey, on les reconnait à leur tee-shirts rouges, marqués du sigle noir Caso pour « Commission des affaires sociales et de l'ordre ». Leur mission depuis toujours : défendre les conditions de vie des étudiants. Ils font aussi du maintien de l'ordre.

Mais les enseignants estiment qu'ils vont souvent trop loin et les accusent de terroriser ceux qui fréquentent le campus. « Les étudiants vivent l’insécurité au quotidien, parce que la Caso a instauré une justice parallèle sur le campus. C’est de l’arbitraire et c’est un problème qui n’a que trop duré », estime Mahaman Kabir Mahaman secrétaire général du Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur, section de Niamey.

Niger: le Conseil d'Etat déboute les étudiants exclus de l'université de NiameyAu Niger, le Conseil d'Etat a débouté les étudiants de l’université de Niamey ce mardi 15 mai dans leur requête en référé contre l’arrêté de leur exclusion prononcé par le rectorat. Leur requête a été jugée irrecevable. Ces cinq étudiants qui ont tous des responsabilités au sein de l'Union des étudiants nigériens de l'université de Niamey (UENUN) ont été exclus le 14 mars. Ils restent donc exclus du système universitaire nigérien.

Les étudiants exclus de l’université de Niamey n’en ont pas cru leurs oreilles en écoutant le délibéré du Conseil d’Etat. « Le Conseil d’Etat a dit que notre requête est irrecevable, affirme Sita Diabri, secrétaire général de l'UENUN et l’un des cinq étudiants exclus. En bons démocrates, nous ne pouvons que nous plier à cette décision. La bataille judiciaire va continuer. »

Peu avant cette décision, le Comité directeur des étudiants a levé le mot d’ordre de grève illimité dans les universités du pays. Presque au même moment, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a autorisé les réouvertures du campus et des restaurants, en posant des conditions. « Il faut procéder à une réattribution des chambres, que l’accès au restaurant universitaire est conditionné par la présentation du ticket du restaurant, mais également la présentation de la carte d’étudiant », a réclamé Yahouza Sadissou.

Universite Abdou Moumouni NY NigerTroisième jour d’action et fin du deuil pour l’étudiant, Mala Bagalé Kelloumi ; mais la tension n’est toujours pas tombée au campus universitaire de Niamey. Rien n’y bouge. Ibrahim, qui est en master 2 de philosophie l'indique : « Moi je suis là depuis la matinée, et c’est toujours comme ça depuis les premières victimes. Il n’y a pas de cours dans la mesure où ceux qui ne sont pas encore libérés, il y a les victimes malades. Et jusqu’à présent, nous sommes en deuil. »

En face du parking des bus des étudiants se trouve le service central d’informatique, plus de 60 ordinateurs avec un haut débit, attendent les étudiants pour les recherches. Le responsable du service, Souleymane Marou le déplore : « Il y a une soixantaine d’ordinateurs qui sont toujours à l’arrêt. En temps normal, nous avons jusqu’à 200 étudiants par jour. En tout cas aujourd’hui, cela fait plus d’une semaine que c’est vide. »

Image d'illustration (des enseignants contractuels)Image d'illustration (des enseignants contractuels)Des enseignants nigériens contractuels, et qui ne sont donc pas encore intégrés à la fonction publique, ont organisé hier un sit-in devant les locaux du ministère de la Fonction publique. Ils n'ont pas été reçus par la ministre et aucun cadre du ministère n'est venu à leur rencontre.

Le paiement des arriérés des pécules, le recrutement à la Fonction publique et la réintégration de leurs camarades remerciés, telles sont entre autres les principales revendications des enseignants contractuels.

« Nous venons d’entamer la première action de l’année 2018 qui est ce sit-in au ministère de la Fonction publique. Mais ce qui est évident, nous allons nous battre pour que d’abord nos camarades puissent être réhabilités, mais également que sur les engagements, qu’au moins deux ou trois puissent être honorés », explique Mounkaila Halidou, le secrétaire général du Syndicat national des agents contractuels et fonctionnaires de l'éducation de base (Synaceb).

Pour de nombreux manifestants, « ventre vide n’a point d’oreilles », c’est une question de survie, nous dit Seyni Harouna, du Bureau exécutif national (BEN) : « Il n’y a pas de replis, il n’y a pas de mesures, il n’y a pas de disponibilité à penser à faire marche arrière. Aujourd’hui, quand un enseignant se retrouve dans une situation de deux mois d’arriérés, tout le monde est unanime que ce monsieur ne peut pas enseigner ».

Niger/Recettes fiscales: nouvelle imposition aux établissements de l’enseignement privéDésormais les promoteurs des écoles privées du Niger sont soumis au paiement d’un Impôt annuel variant de 500.000 frs CFA à un million de francs CFA selon la catégorie de l’établissement.

Selon Elhadji Yahaya Adamou, Président de l’Association des Promoteurs des Ecoles Privées, joint au téléphone par Studio Kalangou, avant la nouvelle mesure « (…) on payait des forfait de 200.000 Francs CFA par an. Ca va faire un certain moment qu’ils ont commencé à nous mettre parmi les commerçants. »

Aujourd’hui l’impôt annuel « (…) dépend des grades des écoles, il y a ceux qui vont payer jusqu’à un million, il y a ceux qui vont payer 500.000 francs CFA. (…) Nous, nous jugeons que nous sommes en train de faire le devoir de l’Etat, c’est l’Etat qui devrait les prendre en charge. Nous sommes en train d’aider l’Etat, et l’Etat devrait nous aider en nous facilitant la tâche. Nous souhaitons que l’Etat regarde ce que nous sommes en train de faire et nous faciliter la tâche. »

Notre compatriote Aboubakar MAITOURNAM, enseignant-chercheur au département de mathématiques et informatique à l’université Abdou Moumouni de Niamey lauréat du Prix international Fatma Moalla de vulgarisation mathématique

L’association des mathématiciennes tunisiennes (TWMA) a annoncé officiellement ses lauréats 2020. Notre compatriote Aboubakar MAITOURNAM, enseignant-chercheur au département de mathématiques et informatique de la faculté des sciences et techniques de l’université Abdou Moumouni de Niamey, est le gagnant de l’ «International Fatma Moalla Award for popularization of mathematics» (prix international Fatma Moalla de vulgarisation mathématique), pour un article intitulé «Algèbre de Boole, informatique et ère des métadonnées » et pour l’ensemble de sa production scientifique.

Titulaire d’une maîtrise de mathématiques pures de l’UAM, d’un DEA de probabilités de l’université de Rennes 1, d’un DESS de méthodes statistiques et numériques de l’université de Paris Est Marne-La-Vallée et d’un doctorat en mathématiques appliquées (traitement d’images médicales, algorithmique, probabilités et statistiques); Aboubakar Maitournam a été chercheur postdoctoral puis contractuel à l’institut Pasteur et aux NIH/NCI aux USA, puis chef du département de mathématiques et informatique de l’UAM et directeur des statistiques au ministère de la compétitivité nationale et de la lutte contre la vie chère. Il a participé à l’analyse des données du projet de séquençage du génome de Listeria Monocytogenes et au traitement statistique des données d’expression des gènes à l’Institut pasteur.

Ses deux articles sur les calculs de tailles d’échantillons des essais cliniques moléculaires ciblés ( https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/sim.1975 ; https://clincancerres.aacrjournals.org/content/10/20/6759.short) co-écrits avec Richard Simon sont largement cités. Bien que basé à Niamey, Aboubakar Maitournam a participé au projet de l’encyclopédie internationale des sciences statistiques (https://en.wikipedia.org/wiki/International_Encyclopedia_of_Statistical_Science; https://dblp.org/db/reference/stat/stat2011.html) sponsorisé par la maison d’édition Springer et considéré comme l’un des projets scientifiques les plus internationaux en termes du nombre de pays participants. Enfin, Aboubakar Maitournam contribue régulièrement aux publications de la revue en ligne du CNRS « Images des mathématiques » (https://images.math.cnrs.fr/_Aboubakar-Maitournam_.html), et est membre de la SPAS (The Statistics and Probability African Society). La cérémonie de remise du prix aura lieu vers la fin du mois de décembre probablement online pour cause de Covid-19. Ce premier prix majeur obtenu en mathématiques par un enseignant de l’UAM honore toute l’université, le pays et la communauté des enseignants-chercheurs du Niger.

 

Hamadou Saliah-Hassane, professeur au Département ST et membre de l’Institut Jacques-CoutureHamadou Saliah-Hassane, professeur au Département ST et membre de l’Institut Jacques-Couture Hamadou Saliah-Hassane, professeur au Département ST et membre de l’Institut Jacques-Couture, était l’un des trois conférenciers principaux de la 10eédition de la Conférence internationale portant sur l’enseignement assisté par ordinateur (Computer Supported Education), qui s’est déroulée du 15 au 17 mars 2018 au Portugal.  

Sa communication, intitulée « « Standardization of Online Laboratories for Education — Why and How? »  a couvert les travaux de recherche action du groupe de travail qu’il préside depuis 2011 pour l’Association des standards de IEEE sur la normalisation des laboratoires à distance pour l’enseignement et la recherche.

En lien avec les axes d’expertise et de recherche du professeur Saliah-Hassane, vous pouvez voir une conférence-midi portant sur les laboratoires universels ouverts et en ligne (MOOL) présentée le 30 janvier 2014, ainsi qu’un texte paru dans l’édition du 17 mars 2005 du Carrefour concernant un prix d’envergure internationale reçu à l’époque. 

Denis Gilbert

30 mars 2018
Source : Service des communications et des affaires publiques, Université TELUQ

Image d'illustrationLe Gouvernement nigérien a adopté, cette semaine, de nouvelles modalités d'octroi et de régime de bourses, aggravant davantage la situation des étudiants boursiers du Niger.
Au terme d'un décret pris en Conseil des ministres, un étudiant boursier ne peut désormais bénéficier que de neuf mois de bourses par an, indique un communiqué du Gouvernement.
Toutefois, précise le texte, les étudiants se trouvant à l'extérieur peuvent prétendre à un supplément de bourses pendant la période des vacances, parce que ne disposant pas de titre de transport.
Aussi, indique-t-on de même source, par mesure d'équité, l'Etat ne versera de complément aux étudiants bénéficiaires de bourses de coopération que lorsque le taux de cette dernière est inférieur à celui de la bourse nationale.
Dans les établissements privés d'enseignement supérieur, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, l'Etat ne prend pas en charge les frais d'inscription ou de scolarité des étudiants boursiers, ajoute le communiqué.
Par contre, précise le texte, l'Etat prend en charge les frais d'inscription ou de scolarité des fonctionnaires mis en disponibilité pour études dont les coûts sont raisonnables.
Pour bénéficier d'une bourse nationale, les candidats à la poursuite d'études, titulaires d'un Brevet de technicien supérieur (BTS) ou d'un Diplôme universitaire de technologie (DUT) sont tenus de présenter une attestation d'inscription en 1ère année du second cycle de l'institution d'accueil.
Il en est de même pour les titulaires d'un BTS qui sont tenus de présenter une attestation d'inscription en 1ère année d'ingéniorat pour bénéficier de la bourse nationale.
Ces exigences d'inscription, note le Gouvernement, sont posées pour prévenir les flottements liés aux éventuelles difficultés d'inscription dont les conditions varient selon les instituts d'accueil.

Le ministère de l’Education nationale a procédé hier matin à Niamey, au lancement de la phase d’opérationnalisation de son portail web afin d’intégrer le numérique dans les actions des autorités pour la qualité de l’enseignement au Niger. Les échanges ont été supervisés par le Secrétaire général du ministère, M. Mohamed Zeidane, en présence des représentants de la Banque Mondiale, de l’Unicef et du projet LIRE dont l’appui a permis le financement du portail.

Le portail web du MEN est la concrétisation de la volonté du Gouvernement d’utiliser le numérique pour améliorer les résultats dans l’enseignement-apprentissage, surtout en cette période de crises sanitaire et sécuritaire.

Dans son intervention, M. Mohamed Zeidane, Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, a affirmé que le numérique est un outil sur lequel le ministère fonde des espoirs dans le but d’améliorer les résultats de l’enseignement-apprentissage face aux crises sanitaire et sécuritaire. «Learning Improvement for Result in Education (LIRE) est un projet que nous avons voulu novateur. Et nous l'avons axé en particulier sur le volet soft parce que il

y'a une grande insuffisance dans notre système éducatif, comme vous le savez, qui a besoin d'être refondé à travers toutes les reformes que nous sommes en train d'entreprendre, y compris celles sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication», a rappelé M. Mohamed Zeidane.

Pour le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, les défis actuels doivent être surmontés «par la mise en œuvre de l'opérationnalisation de tout ce que cette technologie met à notre disposition pour que les enseignements-apprentissages que nous avons s'adaptent aux contextes sécuritaire et sanitaire». Pour y parvenir, le ministère de l’Education nationale et ses cadres comptent sur le nouveau portail numérique qui sera au centre des actions à mener. M. Mohamed Zeidane a remercié le projet LIRE pour son accompagnement, de même que le bailleur de fonds qui est la Banque Mondiale.

Les explications données par le coordonnateur national du projet LIRE, M. AoulaYahaya, ont fait ressortir les différentes étapes ayant abouti à la sélection du consultant par le projet LIRE. Il a précisé que le ministère de l’Education nationale est non seulement l'utilisateur final, mais aussi le bénéficiaire final. Ces dispositions sont déclarées par les parties prenantes «conformes à la méthodologie déclinée dans l'offre technique du consultant et validé par le client». Le coordonnateur national du projet LIRE a invité l’ensemble des parties prenantes, et particulièrement les responsables du ministère, à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faciliter au Cabinet sa mission.

A l'issue des débats ouverts aux participants, les deux parties ont validé «sans aucune réserve» les termes du contrat qu'elles ont signé et les attentes mutuelles qu’elles espèrent. Elles ont exprimé leur volonté commune de respecter dans la mesure du possible le micro planning de la mission et l'agenda prévisionnel des rencontres des instances mises en place par la gouvernance de la mission. Il est également indiqué qu’une note de lancement sera élaborée par le consultant et que ce document contractuel s'impose aux deux parties qui l’ont signé.

 

Souleymane Yahaya(Onep)

Une initiative qui vise à renforcer les liens de solidarité et de fraternité
La rupture collective de jeûne ou Iftar fait partie des actions qui renforcent les liens de solidarité en ce mois béni de Ramadan. C’est dans ce sens que l’Association Nigérienne des Anciens Stagiaires et Etudiants du Maroc(ANASEM) a organisé un Iftar le samedi 23 avril 2022 à Niamey. Cette initiative a pour objectif principal de renforcer les liens de fraternité, d’amitié et de solidarité entre anciens étudiants.

Ils étaient nombreux, les membres de l'ANASEM qui se sont mobilisés dans un esprit de convivialité autour de la ''Harira'' (soupe marocaine) et de plusieurs spécialités nigériennes. Plusieurs personnalités ont pris part à cet ''iftar'', dont l’Ambassadeur du Royaume du Maroc au Niger.

Lors de cette rencontre, le président de l'ANASEM M. Ibrahim André Lobit, informaticien formé au Maroc a notifié que le ramadan est une occasion où les fidèles doivent se mobiliser pour multiplier les actions et les prières. Au-delà des retrouvailles, l'organisation de cette rupture collective vise à renforcer l’esprit de solidarité, de fraternité entre les membres de ladite association, ainsi que les liens tissés depuis le Royaume Chérifien.

M. Ibrahim André Lobit a ensuite précisé que leur association contribue au renforcement des liens entre ces deux pays frères et amis. «Nous avons créé ce cadre pour faire la promotion des liens de fraternité, d’amitié et de solidarité entre anciens étudiants. Pendant nos études au Maroc, nous avions entre nous des relations cordiales dans une ambiance chaleureuse. Ceci en réalisant des activités diverses et en coopérant avec d’autres associations œuvrant dans le même cadre», a expliqué M. Ibrahim André Lobit.

Les membres de l'ANASEM prévoient d'inscrire ce genre d'initiatives dans la durée, afin de multiplier les bonnes œuvres. «D’autres actions caritatives sont aussi programmées telle que le "vide grenier" que nous envisageons de mettre en place, afin d’aider les populations vulnérables. En ce qui concerne nos membres, nous effectuerons incha Allah des visites dans les familles de nos camarades décédés», a annoncé le président de l'ANASEM.

Il a enfin rendu un hommage appuyé au Royaume du Maroc qui a offert des formations de qualité dans des Grandes Ecoles, Instituts et Universités au profit des jeunes nigériens. «Nous rendons d’abord un hommage au Royaume du Maroc. Nous demandons aux membres de notre association, toute promotion confondue, de participer autant que possible aux activités initiées par le bureau», a-t-il conclu.

A noter que cette association, créée en avril 1997 par des anciens étudiants nigériens au Maroc, regroupe plusieurs promotions de Nigériens diplômés des universités, instituts et grandes écoles du Maroc dans divers domaines. A titre indicatif, l'ANASEM a en son sein de hauts cadres de l’administration publique et privée dont des ministres, des SG, des députés, des Directeurs Généraux, des médecins, des magistrats, des ingénieurs et techniciens, etc.

Mourtala Alassane(onep)

L’Office National des Examens et Concours du Supérieur(ONECS), a pour mission d’organiser les examens et concours qui relèvent du Supérieur. A ce titre, il est chargé de proposer le programme annuel des examens et concours du supérieur ; de préparer, organiser et gérer les examens et concours du supérieur et, enfin, d’évaluer les modalités du déroulement des examens et concours et de proposer les ajustements nécessaires. Avant la création de l’ONECS en 2010, l’examen du BTS d’Etat et les concours du supérieur étaient gérés par une Direction des Examens, des Concours et de l’Orientation (DEXCO) au ministère des Enseignements Secondaires, du Supérieur, de la Recherche et de la Technologie. La création de l’ONECS découle d’une vision des autorités qui consiste à créer un office en charge des examens et concours du supérieur à l’instar des pays de la sous-région afin de mieux les crédibiliser.

Cette année, les examens se déroulent pendant ce mois d’août. « Cette année, nous aurons 19 filières, 4 centres (Maradi, Niamey, Tahoua et Zinder). Le dépôt des candidatures s’est poursuivi jusqu’au 13 juillet dernier. Les épreuves de pratique informatique commencent en début août et les épreuves écrites et orales ainsi que les travaux en ateliers commenceront le 27 août Incha Allah » nous a confié le directeur général de l’Office National des Examens et Concours du Supérieur, M. Ousmane Douka Soumaila. Il a ajouté que présentement, les directions techniques sont à pied d’œuvre, chacune en ce qui la concerne et sous la supervision de la direction générale, pour une bonne organisation de la session 2018 à l’instar des sessions précédentes.

Ousman Mahamadou Nabourkou, Directeur Général de l’Ecole des Mines, de l’Industrie et de la Géologie (EMIG) de Niamey : «L’EMIG accueille des étudiants de plus de quinze (15) pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre»L’Ecole des Mines, de l’Industrie et de la Géologie (EMIG) est, dans la sous-région, l’un des fleurons de l’enseignement supérieur dans les domaines des mines et de l’industrie : veuillez nous présenter cette Ecole.

L’Ecole des Mines, de l’Industrie et de la Géologie (EMIG) fut un établissement spécialisé de l’ex-Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest (CEAO) doté de la personnalité morale, de l’autonomie financière et administrative. L’origine du projet EMIG remonte à la Résolution N° 22/78/CE, prise lors de la 4ème Conférence des Chefs d’Etats de la CEAO qui a eu lieu à Bamako le 27 octobre 1978, et en 1982, tenant compte des conditions de pertinence de site et de répartition géographique, Niamey a été choisi comme siège de cette Institution.

L’EMIG est un complexe immobilier de 25.108 m2 de bâtiments sur un terrain de 20 hectares, comprenant une zone « enseignement » (13.000 m2) abritant les halles industrielles, les laboratoires, les amphithéâtres, les salles de classe, l’administration et une zone « vie » (9.000 m2) dotée d’une cité, d’un restaurant, d’installations récréatives et sportives, et d'une infirmerie (3.108 m2). Les investissements se sont élevés à environ 13.000.000.000 F CFA, avant dévaluation.

Créée le 13 Septembre 1982 sous l’égide de la CEAO, en exécution des résolutions N°22/78/Ce du 27 Octobre 1978, l’EMIG fut initialement conçue comme une école régionale d'une capacité annuelle de 30 ingénieurs et de 70 techniciens supérieurs devant être financée par les différents Etats membres et les partenaires. Les principaux bailleurs de fonds pour la mise en œuvre de ce projet ont été : la Banque Africaine de Développement (BAD), le Fonds d’Aide et de Coopération (FAC), le Fonds Européen de Développement (FED), la Coopération Technique Allemande (GTZ), et la Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest (CEAO).

Après sa première rentrée académique en janvier 1990, l'EMIG s'est trouvée confrontée à des difficultés matérielles de fonctionnement dues à une grave crise de croissance de la CEAO ayant finalement abouti à la dissolution de cette institution régionale en mars 1994. L'EMIG est alors rétrocédée au Niger en juillet 1995.

Au bout de vingt-cinq (25) ans, l’EMIG a atteint plus de 100 % de sa capacité d’accueil : 370 sur 300 élèves prévus (toutes nationalités confondues) encadrés par trente-deux enseignants permanents, soixante-dix enseignants vacataires issus du monde industriel, universitaire et de l’Administration et quarante-huit agents du corps du Personnel Administratif et Technique (PAT).

L'EMIG est placée sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, après plusieurs années sous la tutelle du Ministère des Mines et de l’Energie (Loi n° 2008-35 du 10 juillet 2008). Elle a un statut d'Etablissement Public à Caractère Scientifique, Culturel et Technique (EPSCT) (Loi n° 2004-19 du 16 mai 2004). Elle est dotée de la personnalité morale et de l'autonomie académique, administrative et financière.

Quelles sont les filières de formation qu’offre l’Ecole et qui peut y accéder ?

L’EMIG) a pour mission de former des Ingénieurs (Master) et des Techniciens Supérieurs (Licence) en formation initiale, d’assurer la formation continue et le perfectionnement des cadres en activité, et de développer et pérenniser la recherche-action dans le domaine des sciences de l’ingénieur et de réaliser des prestations de service. L’EMIG assure également des consultations, conseils et expertises dans les secteurs des Sciences de la Terre, Industriels, Géologiques, Electriques, Mécaniques, Informatiques, Génie Civil, Eau et de l’Environnement. Les formations à l’EMIG concernent l’ensemble des domaines des sciences et technologies de l’industrie et des sciences de la terre.

Les sciences et technologies de l’industrie regroupent les filières suivantes : Génie Electrique qui comprend les options : Electrotechnique ; Automatisme et Informatique Industrielle ; Energies Renouvelables ; Electronique et Systèmes Embarqués ; Génie Mécanique qui est constitué des options : Electromécanique ; Maintenance Industrielle ; Mécanique Engins TP ; Construction Métallique ; Génie Informatique qui est composé des options : Génie Logiciel ; Sécurité et Qualité des Réseaux ; Informatique Industrielle ; Réseaux et Télécommunication. Les sciences de la terre regroupent les filières : Génie Civil qui comprend les options : Bâtiment ; Voies et Ouvrages d’Art ; Ouvrages Hydrauliques ; Géologie qui comprend les options : Prospection ; Géotechnique ; Génie Minier et Environnement qui comprend les options : Minéralurgie Environnement ; Mine Environnement ; Science de l’Eau qui comprend les options : Eau Environnement ; Eau et Assainissement.

L’accent est mis sur la formation pratique afin de faciliter l’insertion des diplômés dans la vie active. Les programmes veillent à avoir la meilleure adéquation avec le marché du travail. Les élèves sont recrutés sur concours parmi les titulaires d’un baccalauréat scientifique ou technique, pour un cycle de trois (3) ans conduisant à un Diplôme de Technicien Supérieur (DTS) (ou Licence). Pour la formation qui conduit au diplôme d’ingénieur de conception (Bac + 5 ans), les élèves sont recrutés sur concours parmi les titulaires soit d’un DUES du premier cycle des universités, soit d’un DUT, d’un BTS, d’une licence ès sciences, ou d’un diplôme équivalent.

Nous venons d’ouvrir à la rentrée 2019-2020 deux (2) options BTS ; Electrotechnique et Génie Civil Bâtiment sur six (6) prévues. Notons que la mise en place de ses six (6) BTS (Maintenance Industrielle, Conception des Produits Industriels, Electrotechnique, Energies Renouvelables Photovoltaïque, Génie Civil et Logistique) a été soutenue par le Projet d’Appui à la Formation des Ressources Industrielles et de BTP (PAFRI/BTP). Pour les BTS, le recrutement se fait pour le moment sur étude du dossier.

La formation dans une telle Ecole exige des moyens importants en machines et manuels didactiques de pointe : qu’en est-il en réalité ?

Les six (6) départements qui constituent les unités d’enseignement de l’EMIG, disposent d’une vingtaine de laboratoires techniques et de langue, d’une halle de traitements des minerais qui est une véritable usine pilote, d’une halle de mécanique générale, et de mécanique automobile, de plusieurs salles de cours, des salles spécialisées. L’EMIG est également dotée d’une bibliothèque, d’une salle audio-visuelle et de reprographie. De plus, l’EMIG est le seul établissement de l’enseignement supérieur de la sous-région doté des infrastructures dédiées aux métiers des mines. Mais les équipements ont pris de l'âge et tendent vers l’obsolescence donc, leur renouvellement s’impose.

Nous ne pouvons résoudre ce problème sans le soutien de l’Etat malgré les projets CEA Impact et PAFRI/BTP, même s’il est prévu l’acquisition d’équipements et matériels à la pointe de la technologie Ce qui nous permettra non seulement de faire de l’enseignement de qualité en adéquation avec le monde industriel, d’effectuer des travaux de recherche et de réaliser de nouvelles expertises pour les entreprises et les sociétés du secteur.

Le corps professoral et le personnel administratif et technique accuseraient-ils des arriérés de salaires : qu’est-ce qui explique une telle situation et comment la régler ?

Le personnel enseignant et le personnel administratif et technique n’accusent pas d’arriérés de salaire à l’heure actuelle. Par contre, les arriérés au niveau des droits statutaires (frais médicaux, frais de soutenance et de cours complémentaires) restent à être payer.

Cette Ecole, qui était la propriété de plusieurs Etats de la sous-région (Ex CEAO), avait été rétrocédée au Niger : quel impact cela a-t-il eu ou a-t-il encore sur la vie de l’Ecole ?

Rappelons une fois de plus que l’Ecole des Mines, de l’Industrie et de la Géologie (EMIG) fut un établissement spécialisé de l’ex-Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest (CEAO) qui regroupait sept (7) Etats membres créée pour répondre de manière durable aux besoins de ces Etats et des sociétés minières dans les domaines des mines, de l’industrie et de la géologie. Aujourd’hui, malgré son statut d’établissement public, l’EMIG accueille des étudiants de plus de quinze (15) pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

L’un des atouts favorables à l’attrait des étudiants étrangers du centre est sans nul doute son régime d’internat sur un site de vingt (20) hectares abritant un campus universitaire et des infrastructures sportives et de loisirs et la qualité de la formation.

L’EMIG vient par ailleurs d’être sélectionnée comme Centre Emergent en Environnement Minier (CEA_EM-EMIG) dans le cadre du Projet Centre d’Excellence en Afrique (CEA Impact) de la Banque Mondiale. L’avènement d’un tel Centre constitue une nouvelle opportunité pour poursuivre cette mission intégrant le contexte d’expansion de nouvelles entreprises minières et l’engagement des Etats à faire face aux exigences environnementales. De plus, ce Centre CEA_EM permet de satisfaire la demande en cadres qualifiés pour la restauration et la réhabilitation des sites miniers aussi bien pour les Etats que les entreprises, qui reste et demeurera forte les décennies à venir. Donc, la conjugaison de ces atouts et l’apport du projet CEA Impact de la Banque Mondiale seront favorables au rehaussement et au maintien des inscriptions étrangères et à la durabilité de l’action.

Quels rapports l’EMIG entretient avec l’EMAÏR d’Agadez ?

L’EMIG n’a pratiquement pas de convention de partenariat avec l’EMAÏR, mais il faut noter que l’EMIG a accueilli et formé des élèves diplômés de l’EMAÏR.

L’EMIG a-t-elle des institutions partenaires hors du Niger ? Si oui, quel bénéfice en tire-t-elle ?

L’EMIG entretient des relations aussi bien avec les partenaires pédagogiques nationaux, régionaux et internationaux que des partenaires sectoriels avec lesquels elle partage les mêmes thématiques à travers des conventions-cadres de partenariat.

Les actions de partenariat peuvent être résumées comme suit : Echanges d’experts pour des missions de formation en vue de donner une formation de qualité ; Elaboration des programmes de formation, de recherche, encadrement des étudiants et expertises scientifiques conjointes ; Mobilité d'enseignants et d'étudiants pour le partage d’expériences ; Echange d’informations et de documentations scientifiques et techniques ; Organisation de séminaires, colloques et conférences ; Développement de publications conjointes ou de toute autre action de valorisation de la recherche ; Mutualisation des laboratoires ; Réponse conjointe à des appels d’offres nationaux ou internationaux. Les relations avec les partenaires sectoriels (industries, sociétés) s’inscrivent généralement dans le cadre des activités traditionnelles.

Ces sociétés ont toujours accompagné l’EMIG dans l’accueil, l’hébergement, l’encadrement et la prise en charge de nos stagiaires. En outre, elles ont joué un rôle important dans l’insertion professionnelle des jeunes diplômés de l’EMIG et la mise à jour des curricula. Enfin, en confiant à l’EMIG des études appliquées en rapport avec leurs activités et aux défis environnementaux, ces sociétés contribuent de façon indirecte au financement de l’institution.

Réalisée par Sani Soulé Manzo(onep)

31 janvier 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SE Issoufou Mahamadou a présidé, hier jeudi 4 février 2021, à Niamey, la cérémonie officielle d’inauguration de l’Ecole Militaire Supérieure. C’était en présence du Président de l’Assemblée Nationale, SE M. Ousseini Tinni, du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,  SE M. Brigi Rafini, du Ministre de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé, des représentants des pays et institutions partenaires du Niger et de plusieurs personnalités civiles et militaires.

Peu après la coupure du ruban, et la visite des installations et infrastructures de cette nouvelle école, le Président de la République s’est confié à la Presse Nationale où il a exprimé toute sa satisfaction et expliqué l’importance d’une telle école dans notre pays. « Je me réjouit d’avoir présidé, ce matin, la cérémonie d’ouverture de l’Ecole Militaire Supérieure de Niamey. Comme vous le savez, depuis plusieurs années le Niger fait face aux assauts des organisations terroristes et criminelles. Pour faire Face à ces assauts, nous avons décidé de la montée en puissance des Forces de Défense et de Sécurité du Niger en Général et des Forces Armées Nigériennes en particulier. C’est ainsi que nous avons recruté, nous avons formé, nous avons entrainé, nous avons équipé des effectifs de plus en plus importants. Cet accroissement des effectifs entraine naturellement un besoin croissant en encadrement. La formation est un secteur essentiel pour préparer les forces armées en leur mission. Nous avons au Niger tout le maillon de la chaine de formation depuis le centre de formation des militaires de rang, jusqu’ au centre de  formation d’officiers en passant par le centre de formation des sous-officiers, mais il nous manquait jusqu’ici un maillon de la chaine, c’est cette école militaire supérieure, qui nous permettra de former des Officiers d’Etat-Major et des Officiers Brevetés de guerre. Donc je me réjouis de cette cérémonie. Cette école vient de combler un vide et désormais notre pays est doté de tout le maillon de la chaine de formation des éléments des forces des Armées Nationales », déclare le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées.

Auparavant, deux importantes allocutions ont été prononcées à savoir, le discours inaugural de l’école prononcé par Pr Issoufou Katambé Ministre de la Défense Nationale et l’allocution de bienvenue dite par Colonel Bello Garba Aboul Hassane Commandant des Organismes des Formations des Forces Armées Nigériennes.

Ainsi, dans son discours inaugural, le Ministre de la Défense Nationale Pr Issoufou Katambé n’a pas manqué de rappelé que la création de cette prestigieuse école s’inscrit dans le plan quinquennal 2021-2025 de dédoublement des effectifs des Forces Armées et « marque le début d’une nouvelle ère dans le domaine de l’Enseignement Militaires Supérieur », dit-il. Pr Issoufou Katambé a souligné que cette initiative répond au contexte actuel auquel notre pays et le sahel font face, celui de l’insécurité grandissante qui demande une adaptation permanente afin de mieux garantir l’intégrité du territoire. Parlant de l’importance de cette école, le Ministre de la Défense, Pr Issoufou Katambé, a souligné que la vocation de l’Ecole Militaire Supérieure des Forces Armées Nigériennes est exclusivement dédiée à l’enseignement militaire supérieur. Cet enseignement, centré sur la deuxième partie de la carrière, concerne essentiellement les officiers à l’issue de leur temps de commandement d’unités élémentaires. « Il est surtout destiné à la formation de ceux appelés à exercer des responsabilités importantes de commandement et de direction ou à occuper des postes nécessitant des qualifications techniques élevées », a-t-il souligné. L’ambition qui se cache derrière cette école, est d’arriver à un enseignement militaire de second degré sanctionné par l’obtention du Brevet d’Ecole de Guerre et destiné à préparer les officiers supérieurs à commander des grandes unités et à exercer des responsabilités dans les États-Majors d’armées, interarmées et interalliés, au sein des directions et services, ainsi que dans les organismes ministériels et interministériels où se conçoit et se conduit la politique de défense et de sécurité », a notifié le Ministre de la Défense Nationale.

Occasion solennelle pour le Ministre de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé, de rendre un grand hommage au Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées pour tous les efforts qu’il a bien voulu déployer depuis son accession à la magistrature suprême de notre pays, au profit des Forces Armées Nigériennes, mais plus spécifiquement en faveur de la création de cette école. « Conséquences de ces efforts, les Forces Armées Nigériennes constituent l’armée la plus puissante de l’espace UEMOA. C’est ce que relève le dernier classement de Global Fire Fower. Dans l’espace CEDEAO, le Niger n’est devancé que par le Nigéria et le Ghana. A l’échelle du Continent Africain les FAN figurent dans le Top 20 des puissances militaires », a déclaré le Ministre de la Défense Nationale.

C’était aussi l’occasion pour le Ministre de la Défense Nationale, de transmettre les salutations et les félicitations du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, au Chef d’Etat-Major des Armées et au comité chargé de la création de l’Ecole Militaire Supérieure pour toutes les initiatives conduites dans le cadre de l’effectivité du continuum de la formation au niveau des différents corps, à savoir celui des Officiers, celui des Militaires du Rang. Avant de terminer son discours, le Ministre de la défense Nationale a rendu un hommage à tous les éléments des  Forces de Défense et de Sécurité tombés sur le Champ d’honneur.

Quant au Colonel Bello Garba Aboul Hassane, Commandant des Organismes des Formations des Forces Armées Nigériennes qui a prononcé l’allocution de bienvenue, il a saisi l’opportunité pour rappeler le processus ayant abouti à la réalisation de ce projet de création de l’école militaire supérieure de Niamey. « L’inauguration de cette école s’inscrit dans un long processus visant à doter les Forces Armées Nigériennes de structures de formation adéquates, piliers essentiels de la modernisation de notre outil de défense et de sécurité. En effet, dans le cadre de la mise en place de ces outils de l’enseignement militaire, en plus des centres de formations des militaires du rang et des techniciens, les Forces Armées ont créé l’Ecole de Formation d’Officiers (EFOFAN) en 1998 à Niamey, suivi de l’Ecole Nationale des Sous-Officiers d‘Actives d’Agadez en 2003 », a-t-il dit. Il a mentionné que cette école permettra aux Forces Armées Nigériennes de faire face à la faible disponibilité des offres de places de stages dans les écoles des pays amis et un besoin de plus en plus pressant en personnel mais aussi un besoin d’harmonisation des compétences. « Cette étape marque donc une étape importante qui rapproche les Forces Armées Nigériennes un peu plus de leur objectif de se doter de la totalité du spectre de formation par la création d’écoles de formation capables de dispenser une éducation militaire et technique de qualité à toutes les catégories de personnels. Aussi, cet outil moderne de la connaissance militaire vient-il étoffer la liste déjà appréciable des Ecoles et Centres de Formation des FAN, en comblant le vide de formation et sans nul doute de répondre à la forte demande en formation d’Officiers d’Etat-Major et d’Officiers Brevetés d’Ecole de Guerre », a-t-il dit.

Par Ali Maman(onep)

05 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Préfet de la Kozah, Col. Bakali Hemou Padibawou, a présidé, le jeudi 5 septembre dernier, au Palais des congrès de Kara (Togo), l’ouverture de la 15ème édition du Festival Scientifique et Culturel Universitaire de l’Afrique de l’Ouest (FESCUAO). La cérémonie s’est déroulée en présence du Dr Tanko Abdalah, représentant du Président de l’Université de Kara, du Directeur Régional des Arts et de la Culture, M. Edjidomele Kamlan, des membres du Bureau du Secrétariat Général du RESCUAO et des délégations du Niger, du Burkina Faso du Mali et du Togo.

Placé sous le thème central : « Jeunesse, numérique et paix : circulation des biens culturels en Afrique de l’Ouest », cette 15ème édition devait se tenir à l’Université d’Abomey Calavi à Cotonou au Bénin du 29 Aout au 8 Septembre 2019. Elle a été délocalisée à Kara au Togo pour des problèmes organisationnels qui se sont posés au Bénin suite auxquels le Comité Inter Universitaire de Gestion et de Préparation (CIOUPG) du FESCUAO a choisi le Togo pour accueillir l’édition. Ce choix s’imposait pour sauver cette édition et renouveler l’organe dirigeant du RESCUAO, qui est le Secrétariat Général.

Ainsi, lors de cette cérémonie d’ouverture les différents orateurs ont tour à tour salué cette initiative des chefs des délégations des différents pays pour avoir porté leur choix sur le Togo afin d’abriter cette 15ème édition. Le Préfet de la Kozah Col. Bakali Hemou Padibawou a réitéré son engagement et sa disponibilité à accompagner les activités de cette édition dans la ville de Kara. Il a par ailleurs profité de cette occasion pour saluer et souhaiter, au nom de la population de son entité administrative, un bon séjour en terre africaine du Togo, à toutes les délégations. Il a enfin rassuré les différentes délégations des dispositions prises pour assurer la sécurité des lieux d’hébergement et des activités mais aussi pour les meilleures conditions de déplacement des festivaliers dans la ville de Kara.

Ouverture de la 2eme Session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) : Le président du CESOC appelle les Nigériens à une union sacrée autour de la question de l’éducationLa 2eme Session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) a débuté hier au Palais des congrès de Niamey. C’est le président de ladite institution, M. Saley Saidou qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence des présidents des Institutions de la République, des députés nationaux, des membres du gouvernement et des conseillers du CESOC.

Au cours de cette session il sera abordé entres autres sujets, des thématiques relatives à l’incivisme fiscal ; la lutte contre la fraude des hydrocarbures ; la mendicité au Niger ; la gestion des ressources humaines de la fonction publique de l’Etat ; la situation des unités industrielles au Niger ; la réforme du secteur des engrais au Niger ; la lutte traditionnelle.

Parlant de l’incivisme fiscal, le président du CESOC a rappelé que le paiement de l’impôt par le citoyen est une obligation qui découle de la Constitution de la 7e République qui dispose en son article 40 que « Tout citoyen a le devoir de travailler avec dévouement pour le bien commun, de remplir ses obligations civiques et professionnelles et de s’acquitter de ses contributions fiscales ». « En refusant de payer l’impôt, le citoyen participe volontairement à la réduction des capacités de l’Etat de prendre en charge les droits civils, économiques, sociaux, culturels et environnementaux qui lui sont reconnus par la constitution », a précisé M. Saley Saidou ajoutant que ce genre de comportement doit être banni et pour toujours.

Il a par ailleurs précisé que la fraude des hydrocarbures et l’incivisme fiscal, constituent de véritables freins au développement du pays. « Il vous revient de mesurer l’ampleur de ces graves phénomènes et de proposer les solutions les meilleures pour y mettre fin, sinon, en atténuer les effets», a- t-il proposé.

Par rapport à la mendicité, le président du CESOC a indiqué que cette pratique revêt de plus en plus un caractère franchement insupportable. « En laissant se propager ce phénomène qui est en passe de devenir une activité privée génératrice de revenus, nous ne rendons service ni aux nécessiteux qui méritent vraiment la compassion de leurs frères ainsi que le recommande notre religion, ni à l’image du pays » a-t-il déploré.

Ouverture hier des journées des écoles doctorales de l’UAM : Renforcement des connaissances des doctorants dans leurs travaux de rechercheLe collège des écoles doctorales organise depuis hier à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines les journées des écoles doctorales de l'Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM). C'est le Vice-recteur de l'UAM, Chargé de la Recherche et des Relations Extérieures, Pr. Rabani Adamou, qui a présidé la cérémonie d'ouverture en présence des directeurs des écoles doctorales, de M. Fréderic Colin de l'Université Libre de Bruxelles, des enseignants chercheurs et chercheurs, des étudiants et des invités dont ceux venus de Belgique…Pour lire la suite abonnez- vous

12 décembre 2017
Source : http://lesahel.org/

Image d'illustration Depuis 48 heures, les écoles primaires de la commune urbaine de Diffa vivent au ralenti à cause d’une folle rumeur relative à une opération de vaccination. Conséquence, les élèves ne se rendent pas à l’école comme à l’accoutumée. Selon cette rumeur, une campagne de vaccination est en cours dans les différentes écoles, avec comme spécificité, des prétendues piqures au cou chez les garçons, et sous le nombril pour les filles.

A cause de cette folle rumeur qui n’avait aucun fondement, plusieurs parents d’élèves ont retiré leurs enfants des écoles. Cette situation a entrainé une réunion d’urgence qui s’est tenue à la préfecture, sous la conduite du Préfet Ousmane Koussiri, et en présence des inspecteurs de l’éducation primaire de la commune. A l’issue de cette réunion qui visait à faire le point sur cette information, relative à cette prétendue campagne de vaccination, un démenti formel a été apporté. Le médecin chef du district sanitaire et son équipe, ont effectué une tournée dans les 7 écoles primaires de la ville. Ils ont constaté qu’aucune équipe de vaccination n’est passée ces derniers jours dans ces établissements. Ils ont assuré que même s’il devait y avoir une quelconque campagne de vaccination, celle-ci se déroulerait avec la collaboration des responsables de l’éducation avec un calendrier de passage préalablement établi.

A tous les niveaux, des messages de démenti ont été apportés sur les ondes de la radio Anfani, par les autorités administratives et coutumières, ainsi que les responsables de l’éducation, et les syndicats. Ils ont aussi demandé aux parents d’élèves de ne pas s’alarmer, et de laisser partir les enfants à l’école.

La population se demande aujourd’hui, les raisons qui ont poussé certains esprits malfaisants à faire courir cette folle rumeur, qui a passablement perturbé, le déroulement de l’enseignement au sein des écoles, ces derniers jours.

ADAM BABOU KARNA

02 novembre 2017
Source : La Nation

Le 19 septembre 2021, l’inauguration de l’institut de pétrole conjoint avec l’Université de Zinder s’est bien déroulée.

Etaient présents à la cérémonie, Monsieur YANG ZHONGDE, Directeur Général de SORAZ, représentant de la société CNPC au Niger, Monsieur ALI BRAH, Conseiller Spécial à la Présidence de la République du Niger, Monsieur le Maire Président du Conseil de Ville de Zinder, le Recteur de l’Université de Zinder ; les enseignants de l’institut, et Monsieur NOUHOU INSA, conseiller spécial de premier ministre a donné des bons souhaits aussi. Les Représentants des facultés de l’Université de Zinder et ceux du Sultant de Zinder étaient présents à la cérémonie sur place.

A 10 heures du matin, avec l'entrée successive de Monsieur YANG ZHONGDE directeur général de SORAZ, représentant de la société CNPC au Niger et des représentants nigériens, la cérémonie a officiellement débuté sous les auspices du doyen DR. ALOU, représentant de l’institut de pétrole conjoint avec l’Université de Zinder. Tout d'abord, comme représentant de l’institut, il a remercié les paricipants présents, ensuite c’était l’originalité de l’institut et des succès réalisés par celui-ci.

Ensuite, le représentant des élèves a prononcé un discours au nom de tous les étudiants du collège. En racontant ses parcours propres avec la langue simple et claire, il a exprimé son envie de maîtriser les connaissances techniques. De plus, il a remercié affectueusement l’institut de lui avoir offert une plate-forme d'exposition et de regagner sa confiance. Enfin, il a exprimé sa détermination décisive dans un langage sincère : par l'apprentissage, il prend confiance en lui et apporte sa force à la famille et au pays. Plus tard, dans le discours de ZHANG RUISHAN , représentant des enseignants chinois de l’institut, il a exprimé sa gratitude à l'Université de Zinder pour son soutien continu. C'est grâce aux efforts conjoints des deux parties que l’institut a progressé et a enregistré de nombreux étudiants diplômés et maitrisant des techniques professionnelles. À l'avenir, l'Université de Zinder et l’institut continueraient à travailler durement pour contribuer au développement du Niger dans son ensemble.

Par la suite, le recteur de l'Université de Zinder a déclaré dans son discours que l’institut a été créé sous les efforts entre la partie nigérienne et chinoise. Il a hautement salué l'intention initiale de la création de l’institut et le dévouement au bien-être public au cours des deux dernières années grâce aux efforts conjoints des deux parties. La coopération entre les deux parties s'est encore approfondie et de nombreux talents dans diverses industries ont été diplômés. Ces diplômés ont fait preuve d'un bon professionnalisme et d'une bonne discipline. Il est bien reconnu par les employeurs. Cela montre également que la création de l’institut de pétrole conjoint avec l’Université de Zinder est raisonnable et faisable. Le lancement de cet institut est une étape importante, ce qui indique que la coopération entre les deux parties a atteint un niveau supérieur.

Le Conseiller Spécial du Président de la République, le Maire Président du Conseil de Ville de Zinder ont également prononcé des discours. Monsieur ALI BRAH, Conseiller Spécial du Président, a rappelé l’importance de l’éducation dans le programme du Président de la République, saluant ce type d’initiative et de coopération permettant de renforcer les capacités des opérateurs. « Il ne s’agit pas seulement de donner du poisson aux gens, mais plutôt leur apprendre à pêcher. Le développement du Niger nécessite des techniciens de haute qualité. Les efforts de l’institut permettront d’avoir un grand nombre de professionnels et des talents techniques au Niger. Cela apportera également une grande contribution au développement économique local et aux échanges économiques et culturels entre la Chine et le Niger ».

A l'issue de la cérémonie, Monsieur YANG ZHONGDE, directeur général de la raffinerie SORAZ a prononcé un discours au nom de M. ZHOU ZUOKUN, directeur général de la CNPC au Niger. Dans son discours, il a déclaré que CNPC s’est installé au Niger depuis plus de dix ans. Pendant les dix dernières années, CNPC a vigoureusement développé les industries liées au pétrole et a assumé la responsabilité sociale d'une grande entreprise en redonnant à la société nigérienne.

Dans la grande période de développement de réussite mutuelle caractérisée par « une coexistence culturelle, un avantage influencé l’un et l’autre, un échange en confiance » dans les divers cadres entre la Chine et le Niger « l'Institut de pétrole conjoint avec l'Université de Zinder est une pratique concrète du concept de gestion de « localisation profonde » et un témoignage important de la volonté de s'enraciner dans la société locale et de promouvoir le développement social local. Dans le discours, il a donné ses appréciations hautes aux réussites réalisées par l’institut dans le passé. Ainsi l’institut a formé divers techniciens. Dans son discours, il a souhaité que l’institut du pétrole conjoint à l’Université de Zinder puisse « faire des efforts persistants et prospérés ».

Sous les applaudissements chaleureux, après avoir terminé les activités de la cérémonie en salle, Monsieur YANG ZHONGDE et son entourage, accompagnés du personnel concerné, ont visité la démonstration pédagogique de l'éducation audiovisuelle et du fonctionnement pratique des machines de construction. Les stagiaires ont d'abord démontré la structure mécanique à travers le "tableau mural", le PPT a montré le principe du fonctionnement mécanique, et les enseignants chinois et nigérians ont présenté conjointement un cours théorique vivant dans plusieurs langues. Plus tard dans l'observation du champ réel. Les stagiaires ont présenté le processus de formation de la construction de lignes électriques externes, des excavatrices, des grues et des camions à benne basculante. Monsieur YANG a écouté attentivement l'introduction du professeur, et a échangé ses sentiments et ses attentes ardentes avec les professeurs professionnels avec un grand intérêt, et l'a félicité avec un pouce levé. Il a également exprimé son espoir que le personnel de l'université et du collège de Zinder soit invité à visiter la raffinerie et à participer à une carrière bénéfique pour l'enseignement. Dans cette situation, le maire de la ville Zinder a également fait part de ses attentes, en espérant que l’institut puisse participer davantage à la construction de ZINDER. 

Après avoir terminé les activités d'enseignement et d'observation, M. Yang et son groupe sont retournés dans la salle couverte et ont eu une conversation large et approfondie avec les invités nigériens. Ils ont grandement apprécié l'achèvement de l’institut du pétrole conjoint à l’Université de Zinder et ont exprimé leur soutien à la cause du bien-être public. À la fin de la cérémonie, Monsieur YANG et les invités nigériens de tous les niveaux ont pris une photo de famille avec tout le monde et ont serré la main de tous les professeurs chinois et de l’institut pour faire leurs adieux et souhaiter à tous une joyeuse fête de la lune.

Depuis l’année 2019, l’institut de pétrole conjoint avec l’université de zinder a été créé et les spécialités, telle que électricité, soudure, mécanicien, opération des engins, administration de l’HSSE, traitement de corrosion etc ont été fournis. En janvier 2020, a eu lieu la première cérémonie de remise de diplôme. Des engagements de bien-être public tels que des dons gratuits pour l'enseignement primaire dans la région de Zinder ont été faits. L’institut continue de fournir plus de jeunes techniciens et apporte sa contribution au développement du Niger. 

1er octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

UZL’acte est gravissime et indigne d’un enseignant chercheur, issu de l’Université de Niamey qui, jadis, faisait la fierté de tous les nigériens. Avec des sommités intellectuelles comme Pr Abou Moumouni Dioffo, Boubacar Ba, Abdou Hamani entre autres. Aujourd’hui, toute cette crédibilité de l’Université Abdou Moumouni est entamée par le plagiat, la honteuse tricherie commise par un certain I.M. Il est enseignant à l’Université de Zinder et secrétaire général de la section SNECS de la dite localité. Cet enseignant qui ne mérite plus son titre de chercheur est accusé de plagiat.

Qu’est ce que le plagiat ? Le « plagiat » est le fait de : « copier un auteur en s’attribuant indûment des passages de son oeuvre » (Petit Robert) ; « copier l’oeuvre ou une partie de l’oeuvre de quelqu’un et s’en attribuer la paternité ». C’est cet acte honteux, une insulte à toute la communauté scientifique, qui vient d’être posé par un enseignant nigérien. Très vite dénoncé, le bruit a fait le tour de toute la communauté scientifique du Niger jusqu’au CAMES (Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur) qui planchera bientôt sur la question. En tout cas, selon des sources dignes de foi, le gouvernement nigérien aurait demandé à l’Université de Zinder de transmettre le dossier au CAMES. Et cela sans préjudice de poursuite judiciaire. Vraisemblablement, dans cette honteuse affaire, le sieur I.M ne serait pas seul. Selon nos sources, il serait secondé dans cette ignominie intellectuelle par un autre enseignant du département de Géographie de la Faculté des lettres de l’université de Niamey. Ce dernier, dont de forts soupçons pèsent sur son parcours académique et son recrutement au département de géographie, serait également mouillé. Acte qui ternit davantage l’image de notre pays. Avec des conséquences désastreuses pour les jeunes nigériens qui aspirent à s’inscrire dans des universités de renommée internationale. Indigné par cette pratique indigne, selon des sources crédibles, le gouvernement aurait décidé de procéder aux vérifications de l’authenticité des publications des enseignants et chercheurs nigériens. A cet effet, selon toujours nos sources, un dispositif sera bientôt mis en place. Par ailleurs, les autorités comptent demander aux étudiants de dénoncer toute reproduction et publication d’un exposé, d’un mémoire ou d’une quelconque oeuvre écrite par un étudiant par un enseignant. Cela pour mettre fin à l’adultère intellectuel en cours dans les Universités publiques du Niger. Mais faudrait-il également que les autorités mettent le bouchon double pour traquer tous ces délinquants intellectuels qui présentent des faux diplômes pour se faire nommer. Car, ils sont nombreux ces faussaires dans les services publics de notre pays.

Vivement donc que le mal puisse être endigué voire extirpé de tous les services. Pour commencer, nous invitons la HALCIA à faire un tour à la mairie de Niamey et à la SPEN.

Norbert





18 mai 2019
Source : Le courrier

Le Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB), la branche nigérienne de ‘‘Publiez ce que vous payez (PCVP-International)’’, en collaboration avec Oxfam a organisé, le vendredi 25 juin dernier à Niamey, un diner gouvernemental de plaidoyer pour le financement de l’éducation et la formation professionnelle. L’objectif assigné à cette rencontre qui a regroupé des parlementaires, des membres du gouvernement, ceux de la société civile, des syndicats et les partenaires du Rotab, est de sensibiliser les uns et les autres sur l’importance de l’éducation et de l’enseignement technique et professionnel mais aussi de faire un plaidoyer pour une meilleure prise en compte du financement de ces secteurs dans le budget national du Niger.

Dans son mot introductif, le Coordonnateur du ROTAB, M. Ali Idrissa a présenté aux participants son organisation ainsi que ses objectifs. Il a notamment indiqué que le ROTAB est aujourd’hui, en Afrique, une des organisations de la société civile les plus actives dans le domaine d’une meilleure visibilité dans la gestion des ressources extractives du sous-sol. «Nous sommes plus actifs dans le cadre d’une utilisation rationnelle de ses ressources, épuisables donc éphémères. Ainsi, nous pensons que ces ressources doivent surtout bénéficier aux populations. Cela ne peut se faire qu’en finançant les secteurs sociaux de base comme : la santé, l’environnement, l’éducation,…», a précisé M. Idrissa.

Soulignant l’importance de l’Education en général et de l’enseignement technique et professionnel en particulier, dans un pays comptant une proportion très importante des jeunes comme le Niger, le coordonnateur du ROTAB a estimé que seule l’éducation peut nous amener à rejoindre les rangs des pays qui gagnent. Dans un pays, on ne peut pas parler de développement sans éducation. «C’est pour sensibiliser et faire un plaidoyer en faveur d’un plus important financement de l’éducation dans notre pays que nous avons organisé cette rencontre. Nous demandons à ce que les ressources qui proviennent de l’exploitation de nos ressources extractives soient utilisées dans la promotion du secteur éducatif», a ajouté M. Ali Idrissa.

Le ROTAB a saisi cette occasion pour mettre à la disposition des participants un avant-projet et un projet de texte, portant affectation d’une partie des redevances issues des industries extractives rétrocédées aux collectivités territoriales pour le financement de l’éducation et la formation professionnelle au Niger. Il s’agit à travers cette initiative de faire de ces participants les ambassadeurs du ROTAB auprès du parlement et du gouvernement, «pour qu’un jour, nous puissions voir ces textes adoptés et mis en œuvre dans notre pays. Nous osons espérer que l’assemblée nationale et le gouvernement travailleront ensemble pour rehausser le taux de financement du notre système éducatif, surtout que même le Chef de l’Etat a indiqué, tant dans son programme que dans son discours d’investiture, que l’école sera sa priorité. Donc, dans les prochaines années, l’école doit être la priorité dans notre pays», a souhaité le Coordonnateur Ali Idrissa.

Intervenant à son tour, le secrétaire général du groupe Alternative Espace Citoyens (AEC), M. Moussa Tchangari a mis l’accent sur la nécessité et l’importance du rehaussement, par l’Etat du Niger, du taux de financement de l’éducation dans le budget national. «Depuis 10 ans nous avons travaillé sur le budget de l’Etat, pour voir comment les ressources sont mobilisées et utilisées, en fonction des différents secteurs. Et cela pour voir dans quels secteurs des efforts ont été fournis et faire des recommandations et des propositions sur des secteurs où des efforts restent à faire pour que des ressources importantes soient allouées à des secteurs tout aussi importants comme celui de l’éducation. Concernant ce secteur éducatif, en dépit des engagements pris par les différents gouvernements qui se sont succédé depuis 10 ans et qui se sont engagés à consacrer au moins 25% du budget de l’Etat au secteur de l’éducation, malheureusement jamais ce seuil n’a été atteint», a déploré M. Tchangari.

Illustrant ses propos, M. Tchangari a indiqué que de 2011 à aujourd’hui, on constate que la part du budget pour les ministères sectoriels de l’éducation s’est de plus en plus réduite. «Entre 2011 et 2014, cette part est passée de 14% à 17%. Mais à partir de 2014, cette part est passée à 16% en 2015, 14% en 2016, 13% en 2017 et en 2020 elle est passée à 13,33%», a-t-il précisé. Cependant, il a reconnu que durant tout ce temps, la progression au niveau du budget alloué au Ministère de l’enseignement Technique et professionnel, dont le financement est passé de 4 milliards FCFA à plus de 30 milliards FCFA. «Cela est dû au fait que ces dernières années, c’est le ministère qui reçoit le plus de soutien des partenaires techniques et financiers», justifie M. Tchangari.

Le secrétaire général du groupe Alternative Espace Citoyens a par ailleurs reconnu que la situation sécuritaire a eu beaucoup d’impact dans l’attribution des parts du budget vers d’autres secteurs. «Pour le budget actuellement en exécution, la part de tous les ministères sectoriels de l’éducation n’atteint pas les 13%. Ce qui est préoccupant, car sans ressources suffisante on ne peut pas avoir une éducation de qualité», estime-t-il.

Par la suite, des députés, des membres du gouvernement et des représentants des partenaires du ROTAB sont intervenus, soit pour battre en brèche les chiffres déclinés par M. Tchangari, soit pour louer les efforts des autorités nationales pour la promotion de l’éducation et la formation professionnelle, soit pour féliciter le ROTAB pour cette initiative. L’Activité a pris fin avec la remise aux officiels de l’avant-projet et du projet sur l’affectation d’une partie des redevances issues des industries extractives rétrocédées aux collectivités territoriales pour le financement de l’éducation et la formation professionnelle au Niger.

Mahamadou Diallo(onep)

29 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Des étudiants nigériens ont déposé "une plainte contre X" après la mort d'un de leurs camarades lors d'une manifestation réprimée par les forces de l'ordre en avril, a annoncé l'un de leurs responsables.

"Nous avons déposé une plainte contre X relativement à l'assassinat ignoble de notre camarade, Mala Bagalé, pour réclamer justice", a déclaré aux journalistes Salha Kaïla, un des dirigeants de l'Union des étudiants nigériens à l'Université de Niamey. "Il revient à la justice de faire véritablement son travail" et de "créer le plus tôt possible" les "conditions pour traquer les auteurs, les complices" de la mort de l'étudiant.

Le rapport d'une commission d'enquête indépendante avait conclu à la mi-août que Mala Bagalé avait "été victime du tir d'un projectile d'un élément non identifié de la gendarmerie", déployée près du campus de Niamey. Toutefois, le rapport relève que ces gendarmes affirment "n'avoir ni tiré, ni entendu une déflagration" dans l'instant ayant précédé la découverte du corps de l'étudiant devant le portail du campus.

A Niamey, les étudiants avaient lancé le 10 avril un important mouvement deprotestation pour réclamer de meilleures conditions de vie et d'études, qui a conduit à des affrontements avec les forces de l'ordre et à la fermeture pendant plusieurs jours du campus.

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture des travaux de la revue sectorielle conjointe entre le gouvernement, les partenaires techniques et financiers et les organisations de la société civile au titre de l’année 2021. La revue du programme de l’Education et de la Formation est un exercice annuel organisé par le Gouvernement et regroupant les responsables des départements ministériels en charge de l’éducation et de la formation et leurs partenaires techniques et financiers en vue de faire le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des politiques nationales du secteur éducatif et formuler des recommandations.

La présente session consacre l’évaluation de la première année de mise en œuvre du programme de l’éducation et de la formation du Gouvernement mis en place en Avril 2021. C’est dire qu’elle revêt une importance particulière d’autant plus que SE Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, lors de son investiture, a conféré au secteur de l’éducation un niveau de priorité élevé, au même titre que la sécurité.

Pour le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, la revue sectorielle est aussi l’occasion de faire le bilan relativement aux indicateurs sur lesquels le Gouvernement s’est engagé notamment dans le Programme Transitoire du Secteur de l’Education et de la Formation. A ce niveau, a relevé le Chef du gouvernement, le Fonds Commun sectoriel de l’Education et de la Formation a été mis à contribution pour octroyer des subventions à plus de 6.000 écoles primaires. Pour rappel, dans la Déclaration de Politique Générale, le Gouvernement s’est engagé à relever les principaux défis liés à l’accès, à la qualité du système d’enseignement et d’apprentissage ainsi que l’adéquation de l’offre de formation aux besoins du marché de l’emploi.

« Nul besoin de rappeler l’immensité de ces défis et les mesures de redressement sur lesquelles s’est engagé le Gouvernement dans le cadre du Plan de Transition du Secteur de l’Education et de la Formation. Les réformes indispensables étant la condition d’un relèvement général de notre système, il nous faudra internaliser les avancées enregistrées sur lesquelles nous devons dorénavant nous baser pour les activités à venir », a déclaré le Chef du gouvernement.

Le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a par ailleurs indiqué qu’à cette date, le Niger dispose de plusieurs dispositifs. Il s’agit d’un système statistique plus fiable qui permet de revenir à la mise œuvre du Programme Sectoriel de l’Education et de la Formation qui servira à projeter l’atteinte de l’Objectif du Développement Durable 4 dans la décennie ; d’un système de carte scolaire qui va permettre une planification rationnelle des ressources notamment en ce qui concerne les infrastructures et le recrutement des enseignants pour relever le défi de la qualité ; d’un système d’orientation scolaire et de gestion des flux pour rationaliser et créer une cohérence entre les flux provenant du primaire et leur ventilation dans les secteurs de la formation professionnelle qui est un axe majeur de l’engagement du Président de la République.

Parmi les dispositifs figurent les dispositions à prendre pour prolonger la durée moyenne de la scolarisation dont le faible taux est la base de notre rang du point de vue de l’Indice de Développement Humain ; de normes de planification et de plans de construction des classes qui permettront d’unifier et rationaliser les types d’établissement tout en prenant notamment en compte la dimension genre et enfin une stratégie nationale pour la scolarisation de la jeune fille sur laquelle les acteurs sont invités à réfléchir pour déterminer les critères permettant d’octroyer l’aide sociale nécessaire pour l’accompagnement de la scolarisation de la jeune fille. 

Le Chef de gouvernement a en outre souligné que ces avancées de restructuration du système éducatif sont fortement soutenues par le Gouvernement qui, sous l’autorité du Président de la République, a déjà marqué certains changements qui méritent d’être notés car faisant un lien entre l’éducation et le développement. En effet, a-t-il expliqué, le Président a érigé l’éducation en priorité au même titre que la sécurité. L’allocation budgétaire pour l’éducation sera portée à 22%  du budget de l’Etat. Aussi, des mesures fortes ont été prises pour relever le défi de la qualité à travers notamment le relèvement du niveau de recrutement dans les Ecoles Normales et le recrutement d’enseignants à tous les niveaux.

Le Chef du gouvernement s’est réjoui de l’atteinte de certains indicateurs comme l’intégration au Document de Programmation Pluriannuelle des Dépenses des Communes des zones prioritaires pour la construction des classes au primaire selon des critères clairs et la formation des enseignants du primaire. Cependant, a-t-il noté, au cours de la présente revue, les autres indicateurs vont être examinés, notamment la fonctionnalité des salles de classes construites entre 2018 et 2021 ; l’application de critères d’affectation des enseignants du primaire et la prise en compte dans le modèle de convention de la relation entre les objectifs et les moyens ; l’intégration dans les Documents de Programmation Pluriannuelle des Dépenses des critères clairs pour la répartition des ressources entre les régions.  Le Chef du gouvernement a souligné  qu’au niveau du Fonds commun sectoriel, les avancées notées dans la mise en œuvre du plan de redressement consécutif à l’audit 2019 ont vu l’annonce de l’arrivée de nouveaux contributeurs parmi lesquels l’Union Européenne, le Canada, l’Espagne et la Belgique. « Je lance un appel à nos partenaires pour s’inscrire davantage dans le mécanisme d’alignement du Fonds commun », a-t-il souhaité.

Pour sa part, le représentant des organisations de la société civile actives en éducation, M. Illias Alhousseini a indiqué que cette rencontre est une occasion  pour les OSC de donner une appréciation et perception objective de la conduite des actions par les ministères en charge de l’éducation et fournir aux acteurs de différents niveaux, un angle de vue à même d’enrichir les conclusions et les projections favorables à l’émergence de notre système éducatif. Il a aussi noté que cette revue se tient dans un contexte qui cumule les effets de l’insécurité et la recrudescence des violences dans les établissements scolaires impactant négativement les efforts déployés par les autorités pour un système éducatif productif et compétitif. Il a ensuite rappelé que la crise sécuritaire qui a fait des déplacés internes et externes dans plusieurs régions, particulièrement à Tillabéri et à Diffa a eu pour conséquences la fermeture de plus sept cent (700) écoles rendant impossible d’assurer le continuum pédagogique dans ces régions. « Face aux conséquences de cette situation, le gouvernement a tenté plusieurs ripostes pour apporter des réponses même si les résultats restent mitigés », a-t-il fait remarquer. Selon M. Illias Alhousseini, le Plan de transition prolongé pour une année supplémentaire devrait permettre de régler définitivement le problème des indicateurs et de définir les nouvelles orientations pour le prochain programme qui doit prendre véritablement en compte les reformes curriculaire tant voulu par l’ensemble des acteurs de l’éducation. « La société civile dans son rôle d’accompagnement et de veille citoyenne s’investira dans ce processus et occupera sa place avec une participation qualitative »,  a dit M. Illias Alhousseini.

L’ambassadrice de l’Union Européenne au Niger, Dr. Denisa Elena Ionete a noté quant à elle que ce plan ambitionne de jeter et consolider les bases fondamentales de gouvernance et de qualité du secteur, sur lesquelles sera développé et s’appuiera le futur plan sectoriel de l’éducation et de la formation. Aussi, a ajouté Dr Denisa Elena Ionete  la préparation de la requête de financement pour le partenariat mondial pour l’éducation sera présenté. De même qu’une injection importante de fonds pour le secteur de l’éducation mais également l’enjeu et celui de la finalisation en 2023 du plan de transition du secteur de l’éducation et de la formation (PTSEF). Elle a salué les avancées enregistrées tout en précisant que chaque année la revue donne des informations, relativement à la redevabilité, le suivi, les avancées et aussi les mesures  pour le secteur de la formation et de l’éducation.

 Oumar Issoufou(onep)

Enseignat NigerLe vendredi 10 mars 2017 le ministre de l’Enseignement primaire a annoncé sur la télévision Nationale que plus de 300 enseignants contractuels détenteurs de faux diplômes dont le baccalauréat et le Brevet d’Etude du premier cycle(BEPC), en poste dans les écoles primaires, les lycées et les établissements professionnels ont été détecté lors des contrôles des dossiers relatifs au test d’évaluation engagé par le gouvernement. Estimés à plus de 61000 sur un total de 81000 enseignants que compte le Niger, les contractuels sont souvent recrutés sans aucune formation. Une étude diligentée par les autorités Nigériennes publiée en février2017 a révélé que 11,5% des enseignants des écoles primaires ont un niveau très mauvais et 50% des élèves du cours préparatoire concernés par l’étude lisent à peine une lettre de l’alphabet.

Le Bureau Exécutif National de l’Union des Syndicats des Enseignants Contractuels de Base, a animé hier dans l’après-midi, au siège de l’UGSL-Niger, un point de presse relatif à la situation qui prévaut dans le secteur éducatif nigérien en général et au niveau du sous-secteur enseignement de Base en particulier. A cette occasion, les responsables de l’USECOB ont demandé, au gouvernement, l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, et réitéré leur disponibilité à accompagner le processus du transfert des salaires des enseignants contractuels à Niger-Poste afin d’aider à assainir le fichier de la liste des enseignants contractuels. Le point de presse a été animé par le Secrétaire général, M. Abdou Larba et le Secrétaire à la Communication et à l’Information, M. Abass Djibo. C’était en présence des autres membres du bureau et plusieurs militants de cette union syndicale.

À l’entame de ce point de presse, le Secrétaire Général Du BEN USECOB, M. Abdou Larba a relevé plusieurs points sur lesquels, le Bureau Exécutif demande au Gouvernement d’accorder une attention particulière. Il s’agit entre autres : du paiement à terme échu des pécules des enseignants contractuels sur toute l’étendue du territoire ; l’ouverture du recrutement de tous les enseignants contractuels à la fonction publique ; l’affectation ou la réaffectation des enseignantes contractuelles mariées dans les lieux d’exercice de leurs maris ; la poursuite du paiement des traitements pécuniaires dans les autres régions ; la remise des diplômes CEAP d’IFADEM aux enseignants contractuels dûment admis afin de leur permettre l’accès au recrutement ;etc.

Les examens du BEPC 2017, se tiendront, demain mardi 4 juillet sur l’ensemble du territoire national. C’est dans ce cadre que le Gouverneur de la Région de Tahoua, M. Moussa Abdourahmane, a animé mercredi dernier, un point de presse à l’effet de faire le point sur les préparatifs de ces examens au niveau de la région.

Dans son point de presse, le Gouverneur Moussa Abdourahamane a indiqué qu’au niveau de la région de Tahoua, toutes les dispositions ont été prises pour une bonne réussite de l’organisation des épreuves. « Nous avons reçu les feuilles de copies qui sont déjà sur place dans les différents centres d'examens, nous avons reçu les épreuves, qui sont à la disposition des responsables départementaux, mais en sécurité au niveau de la gendarmerie. Ensuite, nous avons reçu les formulaires des instructions, ces documents sont là disponibles. Nous pouvons remercier le responsable financier de la région, particulièrement le trésorier qui s'est battu pour mettre à la disposition de la région, les moyens nécessaires pour une parfaite organisation de ces examens», a souligné le Gouverneur.

Le ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, M. Yahouza Sadissou, a animé le 26 Juin dernier, à son cabinet, un point de presse relativement aux nouvelles réformes concernant les conditions et critères d’attribution de bourse ainsi que la campagne de sensibilisation que l’Agence nigérienne d’allocations et des bourses (ANAB) est en train de mener dans ce sens.

Cette sortie médiatique du ministre Yahouza Sadissou qui intervient quelques jours avant les examens de BAC, vise à informer les parents d’élèves et étudiants, les étudiants eux-mêmes et les élèves sur un certain nombre de mesures que le ministère en charge de l’Enseignement Supérieur est en train de prendre pour accompagner les scolaires et étudiants à mieux réussir leurs cursus scolaires et universitaires en s’informant à ce sujet au niveau de l’Agence Nigérienne des Allocations et des Bourses (ANAB) et la Direction de l’Orientation et du Suivi du Cursus des Etudiants.

Le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur a indiqué avoir constaté beaucoup de maladresses et d’irrégularités dans la constitution des dossiers de demande de bourses d’étude et de l’aide sociale ajoutant qu’il ya également quelques problèmes dans les relations entre l’ANAB et ses usagers. « Nous recevons régulièrement des plaintes des usagers sur des difficultés qu’ils rencontrent avec l’ANAB », a-t-il confié.

« C’est pourquoi, dans le cadre de ses reformes mon département ministériel a instruit l’ANAB, organe en charge de l’’attribution des allocations et de bourses, d’effectuer des missions à l’intérieur du pays pour toucher toutes les régions, départements et communes de notre pays afin de discuter avec les usagers » a expliqué le ministre. L’objectif de cette mission de l’ANAB, ajoute le ministre, c’est aussi de mieux expliquer à ces acteurs les missions de l’ANAB, les procédures d’attribution de bourses nationales ordinaires, de la bourse d’excellence ou même la bourse de coopération. Au sujet, de cette dernière, le ministre Yahouza Sadissou a dit que chaque année le Ministère a des centaines de bourses de coopération offertes par de nombreux pays amis du Niger. « Malheureusement beaucoup des usagers ignorent les critères d’attribution de ces bourses de coopération » dit-il. D’où la nécessité de cette campagne de communication et sensibilisation entreprise par l’ANAB à l’endroit des principaux bénéficiaires de bourses dans notre pays.

images/Yahouza_Sadissou-Min-enseignement-sup.jpgSuite au mouvement de grève déclenché par le syndicat national des enseignants, et chercheurs du supérieur (SNECS), le ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation M. Yahouza Sadissou a animé hier après midi un point de presse pour porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale la position du gouvernement par rapport à cette grève. Dans ce point de presse M. Yahouza Sadissou s’est appesanti sur les trois points essentiels à savoir, la révision des textes portant nomination des Recteurs, le renforcement du pouvoir des responsables des universités, notamment les Recteurs, les doyens et les chefs des département, et le renforcement de la charge horaire des enseignants chercheurs au Niger.

On rappelle que cette grève du SNEC à débuté le 3 septembre dernier, une date qui coïncide avec la rentrée académique 2018-2019. Avant le déclenchement de cette grève, a rappelé le ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation M. Yahouza Sadissou, il a invité le SNECS à une séance d’échange. « A l’occasion je leur avais dit la volonté du gouvernement de mettre en œuvre un certain nombre de reformes visant la restauration de l’autorité de l’Etat dans les écoles et universités de notre pays et cela conformément aux instructions de SEM le Président de la République »a-t-il souligné. M. Yahouza Sadissou a précisé que le Niger fait partie de l’espace CAMES qui regroupe 19 Etats membres de l’Afrique de l’oust, de l’Afrique Central et de Madagascar, tous des Etats francophones. « De ces 19 Etats membres du CAMES, il n’y a pas là où le Recteur est élu en dehors du Niger et à l’université Abomé Calavi du Bénin. Partout les recteurs sont nommés. Nous avons adopté des textes qui consacrent l’élection du Recteur et chemin faisant le gouvernement a trouvé la nécessité de revoir ces textes » précise le ministre. Les universités publiques du Niger sont exclusivement financées par l’Etat. C’est pourquoi, a dit le ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, l’Etat a la responsabilité d’un droit de regard sur ce qu’il veut de ses universités.

Point de presse du ministre en charge de l'Enseignement primaire, relatif à l'évaluation d'enseignants contractuels : Des leçons tirées et des mesures envisagées Le ministère de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des langues nationales et de l’Education civique a organisé le 15 et le 16 juillet dernier un test d’évaluation d’enseignants contractuels « Craie en main ». L’examen concernait les enseignants contractuels diplômés des ENI et ceux dit « Bruts » qui disposeraient du BEPC.

Le ministre Daouda Mamadou Marthé a annoncé les résultats globaux définitifs de cette évaluation au cours d’un point de presse qu’il a animé vendredi dernier à la salle de banquet du cabinet du Premier ministre. Le point de presse s’est déroulé en présence du ministre des Enseignements secondaires, celui de la Renaissance culturelle, des Arts et de la Modernisation sociale, porte-parole du gouvernement, du Vice-président de la HALCIA et des représentants des partenaires sociaux et des Organisations de la société civile (OSC) actives en éducation.

Devant la presse nationale et étrangère, le ministre a justifié la nécessité d’organiser cette évaluation. « Si nous sommes arrivés à ce point, c’est grâce à la volonté du gouvernement d’assumer ses responsabilités historiques face à la déchéance annoncée de l’école nigérienne », a-t-il dit.

Le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd. Mamoudou Djibo a procédé, le vendredi 26 novembre dernier, à la pose de la 1ère pierre pour la construction d’une tente-amphithéâtre d’une capacité de mille (1000) places à la Faculté des Sciences Economiques Juridiques (FSEJ) de l'Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM). Avec cet amphithéâtre de mille places, les problèmes d’infrastructures d’accueil de cette faculté seront atténués. La cérémonie s’est déroulée en présence du Recteur de l’Université Abdou Moumouni, Pr Saïdou Mamadou, des doyens des facultés, des chefs de département de la FAST, du représentant de l’entreprise et des étudiants.

Procédant à la pose de la pierre, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur a indiqué que la formation, la recherche et l’innovation sont des facteurs indispensables pour disposer de ressources humaines capables d’impulser le développement d’un pays. Selon Phd Mamoudou Djibo, le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Mohamed Bazoum a fait de l’éducation une priorité dans le programme de la renaissance acte 3. Cette politique passe par l’accroissement des infrastructures et la formation des enseignants pour un enseignement de qualité.

Le ministre de l’Enseignement Supérieur a expliqué que dans le cadre de la mise en œuvre du programme du Président de la République, «nous avions convenu de créer les conditions pour que, les années académiques se normalisent. Ce qui passe nécessairement par l’augmentation des capacités d’accueil et le recrutement massif des Enseignants-chercheurs que le Président de la République a déjà autorisé», a-t-il expliqué.

La construction de cette tente-amphithéâtre va augmenter la capacité d'accueil et constitue un début de solution aux difficultés rencontrées dans la gestion des effectifs. «Un vaste programme de construction d’infrastructures dont le montant est de plus de 100 milliards a été prévu d’ici 2023. Mais en attendant, le Président de la République a estimé qu’il fallait créer les conditions pour que rapidement l’année qui va démarrer en décembre 2021 puisse permettre de contenir les étudiants. Il a donc dégagé un montant de deux milliards de FCFA pour installer les tentes marocaines qui sont déjà expérimentées dans beaucoup d’universités de la sous-région. Ce sont des tentes de capacité de 300-500 et 1000 places», a expliqué Phd. Mamoudou Djibo.

Dans le lot, l’Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey va bénéficier de deux tentes de 1000 places chacune, les Universités de Maradi, Zinder et Tahoua vont toutes bénéficier des tentes de 1000 places chacune. En ce qui concerne les Universités de Tillabéri, Agadez, Dosso et Diffa, elles bénéficieront chacune une tente de 300 places. En principe, «le délai convenu avec l’entreprise  était prévu pour six (6) semaines. Nous partons sur des bonnes conditions pour boucler l’année en juillet 2022, date limite que nous avons convenu avec les recteurs des Universités Publiques pour la normalisation définitive des années académiques», a conclu le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

29 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Fusen Gouvernement dialogueEntamé depuis l’an dernier, le dialogue entre le Gouvernement et les syndicats du secteur de l’Education se poursuit. En fin de semaine dernière, la Fédération Unitaire des Syndicats de l’Education du Niger (FUSEN) et son partenaire étatique se sont, une fois de plus, retrouvés pour faire le point de leurs pourparlers. A l’heure des comptes, des grandes avancées.

Sur pratiquement tous les points, objets du protocole d’accord du 13 décembre 2016, et les nouvelles revendications qui sont venues se greffer, les lignes ont bougé. Jusque-là, deux grands engagements du Gouvernement sont restés en suspens. C’est la question de l’immatriculation et de la mise en solde des enseignants nouvellement recrutés à la Fonction Publique des promotions 2012, 2013 et 2014 et l’ouverture d’un nouveau recrutement.

Sur le premier point, il faut noter que l’immatriculation et la mise en solde des enseignants recrutés à la Fonction Publique des promotions 2012 et 2013 est en voie de finalisation. Il ne reste, il ne reste plus que les cas des réclamations à prendre en charge (par exemple 134 au niveau de l’Enseignement primaire sur 346).

S’agissant du gros lot du continent à savoir les 4220 enseignants de la promotion 2014 du niveau primaire, l’option envisagée est, au regard des contingences économiques, de différer leur mise en solde jusqu’en 2019, non sans leur octroyer un traitement pécuniaire avantageux tenant compte de de leur statut de fonctionnaire.

Au nombre des points d’achoppement, seul celui relatif à l’ouverture du nouveau recrutement semble n’avoir pas beaucoup bougé. Mais, même à ce niveau, on note une petite évolution, notamment le processus en cours de la révision des critères de recrutement à la Fonction Publique pour prendre en compte les contractuels atteints par la limite d’âge. A propos justement de ces cas figurant parmi les promotions déjà recrutées, la partie gouvernementale accepte de régulariser leur situation à travers un décret qui sera pris en conseil des ministres.

S’alignant derrière les efforts du gouvernement en vue de la réouverture des écoles, à Niamey après concertation de l’ensemble des acteurs concernés, la communauté urbaine a lancé, hier matin au Lycée Issa Korombé, l’opération de désinfection des écoles. Les cours suspendus dans les écoles au Niger, dès l’apparition des premiers cas positifs de la pandémie, reprendront comme prévu le 1er juin prochain et les autorités à tous les niveaux entendent assurer les conditions strictes de prévention de la propagation de la COVID19 en milieu scolaire.

« Nous avons eu l’appui du gouvernement, à travers le ministère de la santé et ceux en charge de l’éducation et enseignement secondaire », s’est réjoui le président de la délégation spéciale de la ville Niamey, M. Moctar Mamoudou, lors du lancement de l’opération. En effet, des personnels de ces ministères ainsi que des représentants des scolaires et ceux des parents d’élèves sont impliqués pour s’assurer de l’effectivité de la mise en œuvre de cette initiative qui concourt à la réussite de la reprise des cours dans le contexte de pandémie, malgré la tendance favorable au retour progressif du cours normal des activités selon les secteurs. Notons que Niamey, qui était l’épicentre du virus au Niger, n’a enregistré aucun nouveau cas positif de COVID19, deux jours d’affilée (mardi et mercredi derniers). Cependant le risque zéro n’existe pas, la reprise des cours dans les écoles reste un défi décisif pour les autorités régionales.

« Nous sommes déployés pour désinfecter tous les établissements scolaires, dans les cinq arrondissements de Niamey », a indiqué M. Moctar Mamoudou. Il convient d’admettre qu’après désinfection préalable des écoles, le respect des autres dispositions aussi importantes, notamment le lavage régulier des mains, le port de bavette et l’observation de la distanciation physique de 1 mètre minimum entre les élèves, requièrent la responsabilité des élèves eux-mêmes d’une part et d’autre part la vigilance des enseignants, administrateurs et parents d’élèves. « Nous devons être vigilants, nous assurer du respect de ces mesures, continuer la sensibilisation pour que chacun et chacune puissent prendre conscience de la gravité de cette maladie », a dit le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey.

L’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC) a organisé, hier 2 janvier 2023, la première édition de la Journée d’intégration des nouveaux étudiants sous le thème ‘’Un enseignement de qualité, gage de développement d’un pays’’. Ont pris part à cette rencontre de partage d’expérience, le ministre de la Communication, celle de la Fonction Publique, les directeurs généraux des entreprises de presse, les anciens directeurs généraux de l’IFTIC et plusieurs invités.

Dans son intervention à cette occasion, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano a d’abord expliqué la raison qui a amené le gouvernement à fermer le niveau moyen de l’IFTIC qui n’est rien d’autre que la baisse de niveau des élèves. Désormais seuls les élèves qui ont le BAC seront autorisés à passer le test d’entrée à l’IFTIC. Aussi, le test de recrutement ne sera plus le même qu’on faisait avant. Seuls les méritants peuvent accéder à l’IFTIC parce-que, le Niger a besoin d’une nouvelle catégorie de journalistes qui peuvent servir loyalement et de façon professionnelle la Nation. Aujourd’hui, tous ceux qui ont leur licence ou maitrise en droit, économie, lettres modernes et bien d’autres matières peuvent s’inscrire à l’IFTIC pour le troisième cycle afin d’obtenir leurs masters dans la filière choisie. «Nous  pensons que le journaliste doit avoir un niveau très élevé pour faire son travail», a dit M. Mahamadou Lawaly Dan Dano.

Le ministre en charge de la Communication a en outre lancé un appel à l’endroit de tous les étudiants nigériens qui sont au Niger ou à l’extérieur, qui ont leur maitrise dans d’autres matières et qui souhaitent faire leur carrière dans le domaine du journalisme à venir s’inscrire à l’IFTIC à la rentrée prochaine. «Il nous faut des bons formateurs, on ne peut pas avec une licence enseigner les étudiants en année de licence, ce n’est pas possible, nous allons chercher des enseignants tant au Niger qu’à l’extérieur pour bien former les étudiants», a-t-il affirmé. Très bientôt, a annoncé le ministre en charge de la Communication, les experts des pays qui ont plus d’expérience dans ce domaine viendront aider le gouvernement nigérien à mettre en place un curricula efficace pour ledit institut. «Nous voulons que le Master qui sera délivré par l’IFTIC soit reconnu par le CAMES», a-t-il soutenu.

Pour sa part, la ministre de la Fonction Publique et de Réforme Administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou, ancienne étudiante de l’IFTIC a demandé aux étudiants de travailler dans la discipline, avec détermination pour consacrer leur parchemin, car c’est au bout de l’effort que s’obtient le diplôme. Elle s’est aussi adressée spécialement aux étudiantes en ce terme : «Nous les femmes, nous sommes reconnues au niveau de l’Administration pour notre sérieux, notre loyauté, notre sens de responsabilité, notre rigueur. Promettez moi chères étudiantes d’être les majores au niveau de toutes les filières de l’IFTIC», a-t-elle lancé.

Quand au directeur général de l’IFTIC, M. Mato Abdou, il a souligné l’objectif assigné à cette journée d’intégration qui est d’accueillir les nouveaux étudiants afin de leur permettre de se sentir en famille pour bien commencer leur année académique.

Les panelistes qui sont aussi les fruits de l’IFTIC notamment, M. Salou Gobi, journaliste ; M. Saidou Ousmane technicien artistique et directeur général de la RTN ; M. Tahirou Amadou, documentaliste et communicateur à l’IRD et M. Souleymane Mamane, réalisateur ont tour à tour partagé avec les étudiants les expériences qu’ils ont vécues pour que cela soit une source d’inspiration pour ces jeunes dans le domaine de l’information et de la communication.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Après l’organisation réussie du Brevet d’Etudes professionnelles (BEP) session 2019, le ministère des Enseignements professionnels et techniques se lance dans les préparatifs du Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP) session 2019. En effet, les épreuves théoriques et pratiques dudit examen (le CAP session 2019) débuteront sur toute l’étendue du territoire national le lundi 24 juin 2019. Ces épreuves s’étaleront sur 12 jours. Le lancement officiel de cet examen aura lieu cette année à Diffa. Et selon le Directeur de cabinet du ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, M. Soumana Amadou, tout est fin prêt pour la bonne tenue du CAP session 2019 pour lequel 2993 candidats dont 1966 garçons et 1027 filles (soit 34,32%), tenteront de décrocher leur parchemin.

Pour le Directeur de cabinet du ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, il serait important de parler d’abord du déroulement des cours avant d’arriver aux préparatifs de cet examen pour lequel le gouvernement attache du prix dans la mesure où la formation professionnelle reste et demeure un des leviers incontestables pour le développement économique et social de notre pays. Ainsi, l’année académique 2018-2019 s’est déroulée dans des conditions les meilleures à la satisfaction de l’ensemble des acteurs étant entendu que les ressources humaines ont été mises en place depuis la rentrée en octobre ; ensuite, l’encadrement pédagogique a été bien mené de bout en bout par des inspecteurs pédagogiques et surtout l’Inspection générale qui a dû organiser des ateliers de renforcement des capacités et de l’encadrement des formateurs. Il y a aussi l’Etat qui s’est acquitté de son devoir régalien en assurant le payement régulier des salaires et des pécules des contractuels, des allocations, etc. « C’est le lieu de féliciter l’ensemble de ces acteurs pour leur participation effective au bon déroulement de l’année académique 2018-2019 » a déclaré M. Soumana Amadou.

Ce lundi 4 octobre, les élèves, sur l’ensemble du territoire national, passeront leur première journée d’école. Pour cette nouvelle année académique 2022 marquée par de grandes réformes qui visent à prendre en compte les préoccupations des acteurs du secteur, les parents d’élèves et les fondateurs d’écoles  affichent leur optimisme quant à un bon déroulement des activités scolaires. Les innovations voulues au sommet du pouvoir exécutif, couronnées par le rehaussement de 47,7% du nouveau budget alloué à l’éducation par rapport à celui de l’année passée, font désormais du secteur éducatif la première préoccupation de l’Etat au Niger. En plus de ces efforts combinés, l’Association des parents d’élèves et étudiants du Niger demande aux autorités de revoir à la hausse le soutien en fourniture scolaire qu’elles apportent aux élèves des écoles publiques pour répondre à l’impact négatif que l’insécurité et la pandémie de COVID-19 ont eu sur le pouvoir d’achat des parents.

Pour le président de l'Association nationale des parents d'élèves et étudiants du Niger (ANPE/E) qui se félicite des perspectives heureuses annoncées pour la rentrée académique 2021-2022, il n’est pas de trop de rappeler le devoir de l’Etat qui consiste à créer les conditions de mise en route des enfants dans les établissements publics. Il apprécie notamment la distribution gratuite de fournitures scolaires dans ces écoles, surtout dans les zones rurales où les parents sont obligés de s’alléger d’une partie de leurs récoltes pour subvenir aux besoins en matériels académiques de leurs enfants. « Aujourd'hui, poursuit-il, il n'ya plus de récolte dans certaines zones d’insécurité et il n'y a plus d'élevage aussi dans une partie du pays pour la même raison. Du coup, le monde paysan attend beaucoup de l'Etat et nous lui demandons d'avoir un œil regardant sur ces écoles des villages parce que les parents n'ont rien. Ce serait une bonne chose que l'Etat augmente cette enveloppe et que les enfants en bénéficient tous ».

M. Wissilimane Ransarantane qui préside aux destinées de l’ANPE/E rappelle aussi que le libéralisme qui prévaut dans le secteur de la vente de fournitures scolaires ne doit pas constituer un fardeau supplémentaire pour les citoyens en cette veille de rentrée académique 2021-2022. Il demande aux commerçants de considérer l’ensemble des scolaires nigériens comme leurs « propres enfants » et d’aider l’Etat et les parents d’élèves à avoir accès aux fournitures scolaires à des prix raisonnables car, selon lui, il ne sert à rien de pratiquer des prix élevés, contrairement aux recommandations religieuses, et de se retrouver à la fin avec un taux élevé d’articles mévendus.

Le statuquo décidé par les autorités sur les frais de scolarité dans les établissements privés d’enseignement général constitue aussi un espoir pour le président de l’ANPE/E qui a toujours décrié des frais au-delà du raisonnable dans ce secteur abandonné par l’Etat aux bons vouloirs des fondateurs des établissements privés. « Il faut que ces frais soient à la portée des citoyens nigériens, dit-il, afin que leurs enfants bénéficient des avantages extraordinaires qu’offrent les établissements publics d’enseignement général au Niger ». Pour parvenir le plutôt possible à cet objectif, M. Wissilimane Ransarantane appelle l'Etat à une stricte application des règles qui concernent les frais de scolarité dans le privé. Malgré le statuquo décidé, des hausses sont constatées dans la ville de Niamey sans que les sanctions suivent.

Dans le secteur des établissements privés d’enseignement général, le proviseur Abdoulaye Baba se veut rassurant et optimiste sur le bon déroulement de l’année académique 2021-2022. Nous l’avons trouvé, quelques heures seulement avant le report de la date de la rentrée des classes à ce 4 octobre, en pleins travaux du conseil d’administration du complexe scolaire privé Sophia Académie, dans le 5e arrondissement communal de Niamey. Il salue la décision prise par le Gouvernement d’harmoniser les frais de scolarité au niveau de toutes les écoles privées d’enseignement général qui se trouvent au Niger. Mais, poursuit-il, il ne faudra pas que cette bonne volonté soit une « énième situation qui va nous mettre dans une situation inconfortable ».

Par Souleymane Yahaya

1er octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Depuis plusieurs années, l'administration scolaire de certains établissements exige le port de la tenue scolaire par les élèves. Cette exigence s'impose parfois de la maternelle à la terminale ainsi que dans les écoles professionnelles publiques comme privées. A la veille de la rentrée, les parents d'élèves se mobilisent pour répondre à cette demande des administrateurs scolaires.

Ceux à qui cela profite le plus, après les vendeurs de tissu, ce sont les couturiers  qui mettent les bouchées doubles pour satisfaire la demande de la clientèle à  quelques jours de la rentrée scolaire. Ce sont des journées très surchargées pour les couturiers qui profitent de cette période pour se faire le maximum de revenus.

Boubacar, un couturier âgé d’une quarantaine d’années et ayant son atelier à Yantala,  et son personnel, sont  au four et au moulin pour satisfaire leur clientèle.  Il explique qu’à l’approche de la rentrée scolaire, il privilégie plus  ses clients habituels  par rapport aux nouveaux clients ; « normalement, à un mois de la rentrée scolaire, nous nous  attelons  à la confection de la tenue scolaire, ce qui fait qu’on ne prend pas d’autres coutures, nous nous mettons à pied d’œuvre pour que tous reçoivent leurs uniformes avant la date indiquée par les établissements », a-t-il dit avant d’ajouter qu’«il faut bien qu’on arrive à les livrer à temps car en prenant le tissu à coudre, nous donnons notre parole et il faut la respecter ». A l’atelier de Boubacar, le prix de la confection d’un complet varie en fonction de la taille de l’enfant ; pour les petites filles et petits garçons, le complet est cousu à 3000 FCFA alors que pour les autres, la couture se fait à 5000 voire 6000 F. Ce père de famille reconnait qu’après les périodes de fêtes, la rentrée est le moment où il arrive à se remplir les poches. 

«  J’arrive à gagner beaucoup car la demande est plus forte.  Dans une seule famille, il peut y avoir 5 à 6  enfants qui vont à l’école et pour chaque enfant, il faut coudre au moins deux complets ;  une seule de mes clientes peut m’apporter 10 complets ou plus à coudre», s’est-il réjoui. Dans son atelier, il est aidé par 4 personnes.

Dans un autre atelier au quartier nouveau marché, l’ambiance est à peu près la même. Dans cet atelier où sont alignées plusieurs machines à coudre,  le ronron des machines se fait entendre et attire l’attention de loin.  Contrairement à Bouba, pour ‘’Always’’, propriétaire de l’atelier, tous les clients sont les bienvenus ; il réceptionne les coutures par ordre d’arrivée ; que l’on soit un client habituel ou un nouveau client, le traitement est le même. Ainsi, à la veille de cette rentrée scolaire, c'est une véritable période de grâce qui s'offre à lui. «Nous cousons un pantalon à 2000 F, une jupe à 2000 F et une chemise à 2500 F ; ce qui fait un total  de 4000 à 4500 FCFA par complet», confie Always. De 9h à 23h, le  personnel de cet atelier, composé d’une dizaine de personnes, est à pied d’œuvre. «  Ici, le travail se fait à la chaine, pendant que certains font les coupes, d’autres sont  attelés à la couture», a-t-il indiqué.

Le port de la tenue scolaire  est considéré par certains  comme un moyen d'éviter les conflits interscolaires. Il  permet certes aux scolaires de se sentir égaux.  Cependant, selon des parents, l'achat des tenues est une dépense qui vient gonfler davantage les dépenses des ménages à la veille de la rentrée. En effet, il faut non seulement acheter les tissus, mais aussi les coudre. « Le tissu pour un pantalon ou une jupe coûte entre 1250 et 2000 FCFA et celui d'une chemise entre 750 et 1000 FCFA et c’est  selon la qualité du tissu ; une situation qui n'est pas du tout facile pour bon nombre de familles, en particulier celles dont le revenu est faible», a expliqué Mme Hamsatou, mère de 4 enfants.

Par Aminatou Seydou Harouna

1er octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Lancée en novembre 2021 lors du 4ème congrès de l’union panafricaine de la jeunesse, U report est une plateforme à la fois sociale et éducative monologuée par l’Unicef en collaboration avec le gouvernement. 

La plateforme U report a pour but d’améliorer les conditions de vie des populations plus précisément les jeunes et surtout d’éradiquer des phénomènes qui les gangrènent tels que la délinquance juvénile, la dépravation des mœurs, le tabagisme…. Selon Rakia Abdoulaye Issa Boube, représentante U-Report Commune III, la dite plateforme est disponible via message simple ou sur les réseaux sociaux (Whatsapp, Facebook …) afin de faciliter la communication interne et externe.

 « La plateforme évolue sur deux volets, notamment le volet sondage qui permet aux U reporters de mener des enquêtes et aussi de recueillir des données reposant sur des thématiques ou sur des sujets ; et aussi le volet actions humanitaires servant de canal pour les jeunes afin de se former en plusieurs groupes ou sous-groupes pour entreprendre ensemble des actions de façon bénévole. Toujours dans le même ordre d’idées, U report procède à des sondages pour faire entendre la voix de tout un chacun et mieux exposer les problèmes les plus récurrents dans le but d’y remédier et généralement par des campagnes de sensibilisation, des échanges, des publications, des suggestions et commentaires etc. », a-t-elle expliqué.

« Au Niger, plus précisément à Niamey, la plateforme est présente dans les différentes communes et cela à travers l’instauration d’un groupement présidé par un chef élu conformément aux articles de le charte de la plateforme. Occasionnellement, ces jeunes se déplacent dans plusieurs écoles, quartiers et ruelles de la ville pour véhiculer des messages et promouvoir le programme d’appui par les jeunes et pour les jeunes. Au-delà, la jeune initiative est en train de s’illustrer à travers les séances de forum et autres congrès œuvrant dans le même sens », a indiqué Rakia Abdoulaye Issa Boube. 

Rakia souligne également la motivation et l’engagement des jeunes U reporters dans la mesure où ils œuvrent pour une cohésion sociale et aussi pour une bonne cause.

 « Depuis son lancement, la plateforme prend de plus en plus de l’ampleur sur presque toute l’étendue du territoire national car nous constatons que les jeunes y adhèrent le plus et s’adonnent à des activités bénévoles. Néanmoins, force est de constater que malgré les efforts que consentent nos jeunes leaders, il est à signaler que ces derniers sont confrontés à quelques difficultés notamment le manque de dévouement de certains jeunes et aussi à cause du fort taux d’illettrés », a-t-elle affirmé.

La plateforme intervient également dans le domaine de l’éducation à travers le  programme U-Rentrée qui est une campagne dont le but est la collecte des fournitures scolaires au profit des enfants orphelins des écoles primaires de Niamey afin de les aider à débuter l’année scolaire dans de meilleures conditions.

« U-Report est une plateforme à l’échelle mondiale du fait de son omniprésence dans la quasi-totalité des pays du monde entier ; et de ce fait elle peut également servir de pont pour jeunes U-Reporters désirant entreprendre quelques activités génératrices de revenu en les appuyant d’une façon ou d’une autre notamment la promotion », a-t-elle annoncé.

Par Mahamane Bachir Garba  (onep)

Source : http://www.lesahel.org

La rentrée scolaire aura lieu sur toute l’étendue du territoire nigérien le 2 octobre prochain. Les préparatifs vont bon train à tous les niveaux. Gouvernements et partenaires sociaux, chacun de son côté, essaie de mettre les bouchées doubles pour rendre effective cette rentrée. Les enseignants issus des regroupements des syndicats du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle se disent prêts pour accompagner les nouvelles autorités à assurer une bonne reprise des cours. Les établissements sont aussi prêts à accueillir les élèves. Du côté du gouvernement, l’on s’active à acheminer les fournitures scolaires dans toutes les régions du pays. Au même moment les parents d’élèves prennent d’assaut les ‘‘librairies par terre’’ pour se procurer les manuels et autres fournitures scolaires dont les enfants ont besoin.

Il y a quelques jours de cela, ce sont près de 43 tonnes de fournitures scolaires qui ont été transportées dans le C130 des forces armées nigériennes (FAN) à destination des régions d’Agadez et de Diffa, les deux régions les plus enclavées du Pays. Selon la Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif les nouvelles autorités du pays ont, malgré les sanctions injustes et injustifiées qui sont imposés à notre pays, tenu à ce que les enfants puissent reprendre le chemin de l’école de façon digne. La Ministre promet d’être à l’écoute de toutes les préoccupations relatives au bon déroulement de l’année scolaire.

La rentrée scolaire 2023-2024 s’annonce à grand pas. L’heure est à présent aux préparatifs de cette rentrée dans tous les secteurs afin que cette année académique puisse se dérouler dans des meilleures conditions. Ainsi, le Syndicat National des Agents Contractuels et fonctionnaires de l’Education de Base (SYNACEB), le Syndicat National des Enseignants du Niger (SNEN) et l’Association des Parents d’Elève (ANPE/E) montrent leur accompagnement indéfectible pour une bonne rentrée. Tous les secteurs de l’éducation de base sont prêts pour une meilleure rentrée académique.

Les syndicalistes se disent prêts à accompagner les nouvelles autorités

Le Syndicat National des Agents Contractuels et fonctionnaires de l’Education de Base (SYNACEB) procède à une première démarche ou approche syndicale qui consiste à organiser des assemblées de recueil et de partage d’informations dans l’objectif de mieux préparer la rentrée scolaire. Selon le Secrétaire général du Bureau Exécutif National du SYNACEB M. Shérif Issoufou, le syndicat profite pour la plupart du temps de la journée du 5 octobre qui est la journée de l’enseignant pour aller vers les militantes et militants afin d’écouter leurs points de vue, les difficultés qu’ils endurent et des propositions qu’ils ont pour un bon déroulement de l’année académique. « C’est en ce sens que nous allons nous retrouver au siège national de Niamey pour centraliser toutes les informations recueillies et les préoccupations des enseignants pour en faire une plateforme revendicative des doléances des enseignants. C’est cette plateforme que nous transmettons à qui de droit et ça va nous permettre de faire un travail de suivi tout au long de l’année. Cette année aussi, nous n’allons pas faire une exception, nous sommes déjà en train de nous préparer pour la tenue de ces différentes assemblées de consultation. », A-t-il expliqué.

Shérif Issoufou ajoute aussi que le plus souvent, c’est au Ministère de l’Education Nationale qu’ils s’adressent pour connaitre le niveau d’exécution des préparatifs de la rentrée, voir les difficultés et aussi des solutions qui sont en train d’être envisagées. « Aussi nous nous attèlerons à discuter avec l’administration scolaire des plateformes revendicatives de l’année antérieure, des engagements pris pour discerner le niveau de leur mise en œuvre. Cette année étant une année particulière au vu des évènements qui se sont déroulés au Niger, nous avons eu quand même à rencontrer la Ministre de l’Education Nationale qui nous a fait savoir ce que compte entreprendre son département ministériel pour une bonne rentrée académique au vu de ces circonstances. D’ores et déjà, la commission chargée de l’affectation des enseignants au niveau national a déjà siégé. Ce travail étant déjà fait, nous sommes en train d’attendre la réunion du conseil consultatif comme il est de tradition à la veille de la rentrée pour voir ce qui est disponible. », a-t-il évoqué.

Toutefois, selon le secrétaire général du BEN SYNACEB, la Ministre de l’Education Nationale a fait comprendre qu’il existe déjà un stock de matériel scolaire de quoi débuter normalement les cours. Mais, le matériel qui est à leur portée, ne pourra pas couvrir toute l’année. « Nous allons essayer de voir. Nous pensons véritablement accompagner au vu de la situation qui prévaut au Niger tout en lançant un appel à l’endroit de nos camarades afin de redoubler d’efforts. Faisons tout pour débuter les cours avec ce que nous avons en notre disposition, en attendant de voir un dénouement heureux aux problèmes dont fait face actuellement le pays. », affirme-t-il.

Chargement des fournitures par les éléments des FAN

Des points importants ont été rappelés à la ministre au cours de leur rencontre dont notamment les différents engagements pris pour le compte du SYNACEB mais qui n’ont pas été exécutés. « Nous avons un protocole d’accord avec l’ancien gouvernement et il y a des points concernant ce protocole d’accord qui ont été pris en charge à la grande satisfaction de tous. Mais il y a aussi des points d’achoppement qui restent toujours en souffrance, c’est pour cela que nous avions tenu à le rappeler  pour que le gouvernement actuel puisse voir ce qu’il peut résorber parmi ces engagements. », a-t-il évoqué.

Du côté du Syndicat National des Enseignants du Niger (SNEN), il faut dire que les préparatifs de cette rentrée s’annonce dans des bonnes conditions. « Nous sommes prêts à affronter dans les meilleures conditions cette rentrée scolaire 2023-2024. Le Ministère de l’Education Nationale, nous a rassuré lors de la rencontre par rapport aux préparatifs de cette rentrée scolaire. », a déclaré le Secrétaire Général du SNEN M. Laouali Issoufou.

« Des rencontres régulières vont se tenir pour peaufiner des plans et programmes pour le bon déroulement de l’année scolaire »

Tout est en place pour réussir cette rentrée scolaire, des fournitures scolaires et du matériel sont disponibles pour permettre le démarrage de cette rentrée scolaire. D’autre part, Laouali Issoufou a fait savoir que la question par rapport aux zones d’insécurité a été au centre de leurs échanges avec la Ministre. C’est dans ce sens que la Ministre de l’Education Nationale a fait comprendre que les autorités sont en train de prendre des dispositions avec le Ministre de l’Intérieur et le Ministre de la Défense pour que les enfants qui sont dans ces zones puissent aller à l’école. « Aussi, par rapport à nos occupations, compte tenu de la situation actuelle que traverse le pays, nous nous sommes donnés rendez-vous avec la ministre dans un avenir proche pour que nous parlions de toutes les préoccupations des enseignants, pour voir dans la mesure du possible, ce qu’il y a lieu de faire à court, moyen et long terme. », affirme le SG du SNEN précisant que des rencontres régulières vont se tenir pour peaufiner des plans et programmes pour le bon déroulement de l’année scolaire.

Par ailleurs, M. Laouali Issoufou a rappelé les engagements que le gouvernement avait pris par rapport au recrutement des enseignants, la question des incidences financières et des avancements. C’est en ce sens qu’il appelle toutes les enseignantes et enseignants qui sont militantes et militants du SNEN à se rendre le jour de la rentrée sur leurs lieux de travail afin de rendre effective cette rentrée.

L’ANPE/E jouera également sa partition

C’est devenue une sorte de routine au niveau de l’Association Nationale des Parents d’Elèves et Etudiants, d’accompagner les acteurs à relever le défi. « En tant que parents il est de notre devoir de mettre les enfants dans les conditions minimales pour qu’ils puissent répondre à l’appel, le jour de la rentrée scolaire. Ces conditions sont notamment les inscriptions régulières au niveau des écoles, l’assiduité aux cours ; mettre à leur disposition les fournitures, l’accompagnement. », estime le président de l’ANPE/E.

M. Wissilimane Ransarantane, président de l’ANPE/E

M. Wissilimane Ransarantane explique qu’en tant que responsable de cette structure des parents d’élèves et Etudiants, les préoccupations pour la rentrée scolaire ont été toujours les mêmes. « C’est de voir les conditions d’apprentissage des enfants et apporter des améliorations au cas où il y’a des petits problèmes soulevés. Le souhait de tout parent c’est de voir son enfant aller à l’école, prendre des cours dans des classes biens équipées. Apprendre avec des enseignants bien formés dans des classes avec les matériels nécessaires pour  accroitre le savoir. », a-t-il souligné. L’une des préoccupations de l’ANPE/E, c’est surtout voir les déplacés et ou les élèves qui sont dans les zones d’insécurité retourner sur les bancs. « C’est notre préoccupation majeure surtout dans les régions de Diffa, Tahoua et particulièrement Tillabéry où des centaines d’écoles sont fermées à cause de l’insécurité. », affirme M. Wissilimane Ransarantane

Cependant l’Etat du Niger œuvre sans relâche pour la réouverture de ces écoles à travers certaines démarches déjà entreprises. Chaque enfant a le droit d’aller à l’école et tout le monde doit y jouir. Par conséquent le président de l’ANPE/E demande à l’Etat de tout mettre en œuvre pour rendre possible le vœu de ces milliers de populations qui se trouvent dans des zones meurtries par l’insécurité. Il faut penser à sécuriser certaines écoles. Aujourd’hui même si certaines écoles ont été réouvertes des enseignants peuvent être menacés, ainsi que des populations. Il est plus que nécessaire de sécuriser ces zones. Si les enseignants et les populations ne sont pas sécurisés, les enfants ne peuvent pas bien suivre les cours.

Les parents d’élèves doivent aussi, de leur côté, faire des sacrifices. « Si tu as un enfant, éduque le, inscrit le à l’école, suis le. Quand Dieu nous donne des enfants c’est pour bien s’occuper d’eux, il nous enseigne de les mettre sur le bon chemin. Et le bon chemin n’est rien d’autre que celui de garantir la sécurité et l’éducation de ces derniers. Payez leur les fournitures, prenez soin d’eux si vous avez les moyens», a-t-il dit.

« Quant aux enseignants, nous leur demandons d’être indulgents, de ne point prendre les élèves en otage et ou comme boucliers souvent par rapport à leurs revendications. Nous savons que quand ils travaillent, ils doivent être dans des conditions mais nous aussi en tant que parents, nous allons faire de notre mieux pour les aider. Nous rappelons l’Etat quant à son devoir régalien de mettre les enfants dans les conditions d’étude et de travail. Qu’ils sachent que ces enfants-là, ce sont leurs enfants eux aussi par conséquent, ils doivent s’investir. Nous les remercions d’ailleurs pour tout ce qu’ils sont en train de faire comme efforts qu’ils ont déjà consenti dans ce domaine. », a souhaité M. Wissilimane Ransarantane.

Salima Hamadou Mounkaila et Moumouni Amadou Yacouba (stagiaire)

Source : https://www.lesahel.org

L’année académique 2016-2017 a connu des perturbations qui ont causé un retard dans l’exécution du programme scolaire dans certaines disciplines. Du fait de cette situation difficile, certains candidats au baccalauréat ont dû recourir à des cours de renforcement de niveau pour mieux affronter les examens.

À quelques jours des examens du baccalauréat qui débuteront le 11 juillet prochain sur toute l’étendue du territoire national, les candidats s’activent pleinement pour affronter les épreuves. C’est le cas de certains élèves des lycées Issa Korombé et   Sonni Ali Ber. « On n’a pas eu à faire suffisamment d’exercices pour bien préparer les élèves. Je ne dirai pas qu’on a rien fait, mais on n’a pas pu exécuter tout ce qui est prévu compte tenu des grèves répétées des enseignants et des élèves. D’autre part, il faut souligner que cela dépend des matières. Dans certaines disciplines on a pu achever le programme, dans d’autres on était obligé de donner des fascicules pour pouvoir rattraper les retards», confie Monsieur Zakaria, enseignant de mathématiques en Terminale D au lycée Issa Korombé.

Dans le cadre des préparatifs du Sommet sur la Transformation de l’Education, initié par les Nations-Unies, qui se tiendra à New York (USA) en septembre prochain, le Niger, à travers le Ministère de l’Education Nationale, a organisé hier à Niamey, une rencontre d’échanges avec les Partenaires techniques et financiers (PTF) du secteur de l’Education et de la Formation. Cette rencontre d’échanges a été présidée par le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou. Ces échanges ont porté essentiellement sur la scolarisation des jeunes filles, la santé et l’alimentation scolaire et le renforcement de la formation des enseignants. 

Lors de ces échanges, le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a rappelé qu’au cours de ces dernières années, l’éducation est confrontée à d’innombrables défis liés à des chocs sécuritaires, sanitaires, climatiques et démographiques, particulièrement dans les pays en développement, comme le Niger.

« L’ensemble de ces chocs nous amènent à questionner nos systèmes éducatifs, tant du point de vue de leurs approches philosophiques et technologiques, que des compétences dont les apprenants ont besoin pour mieux s’adapter dans les sociétés d’aujourd’hui et de demain », a-t-il déclaré.

Selon le ministre de l’Education Nationale, c’est dans cette perspective et au regard des enjeux de l’éducation pour les droits humains, la paix, la tolérance et le développement durable, que les Nations Unies se préparent à organiser un Sommet sur la transformation de l’éducation en septembre 2022. « Ce Sommet vise à mobiliser l’action, l’ambition, la solidarité et le partage de solutions en vue de transformer l’éducation dès aujourd’hui, pour 2030 et au-delà », a-t-il expliqué.

Le ministre  Natatou a indiqué que le Sommet se prépare par la mise en place d’un processus interactif, ciblé, intensif et inclusif, élaboré depuis la base, tenant compte des priorités des États membres et qui garantit l’engagement concret des jeunes et de l’ensemble des acteurs de l’éducation

« Celui-ci utilise trois axes de travail complémentaires et imbriqués, et s’appuie sur des initiatives existantes des consultations nationales des pistes d’action thématiques puis l’engagement et la mobilisation du public. Ces trois axes qui guident le processus préparatoire du sommet ont alimenté les discussions, les échanges et les dialogues du pré-sommet de Paris organisé par l’UNESCO du 28 au 30 juin 2022 », a-t-il précisé.

Selon le ministre de l’Education Nationale, le Niger ne sera pas en reste dans cette dynamique mondiale. Par ailleurs, le ministre de l’Education Nationale s’est réjoui du bon déroulement de ces échanges entre les deux  parties notamment les PTF et les cadres centraux du  Ministère et surtout la disponibilité du SNU à continuer à soutenir le Niger dans la transformation de l’éducation.

La Coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Irene Aubain, a dit à propos du Sommet qu’il s’agit en somme de ré imaginer les systèmes d’éducation, autour des cinq principales priorités mondiales. Il s’agit de développer des écoles inclusives, équitables, sûres et saines, faire en sorte que tous les élèves acquièrent les connaissances et compétences nécessaires pour promouvoir le développement durable, notamment par l’éducation en faveur du développement et de modes de vie durables, des droits humains, de l’égalité des sexes, de la promotion d’une culture de paix et de non-violence, accroitre considérablement le nombre d’enseignants qualifiés, rendre accessible à tous l’apprentissage et la transformation numérique et favoriser le financement de l’éducation. « Ces priorités reflètent tout autant les valeurs et objectifs des Nations que celles du gouvernement du Niger », a-t-elle déclaré.

Par Mamane Abdoulaye(onep)

 

Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, M. Mohamed Zeidane a présidé le vendredi 23 juillet 2021 à Niamey, la cérémonie de présentation des résultats de l'évaluation des enseignants «craie en main» des enseignements secondaires. La cérémonie s’est déroulée en présence des responsables des structures syndicales et associatives du secteur de l’éducation et des cadres centraux dudit ministère.

Dans son discours, le secrétaire général du ministère de l’Education nationale a souligné que l’objectif général de cette évaluation est d’améliorer la qualité des enseignements/apprentissages et les résultats des élèves du secondaire. Il s’agit spécifiquement, entre autres, d’évaluer la pratique de classe des enseignants; de positionner les enseignants dans des groupes de besoins; de renforcer leurs compétences par une formation adaptée à leurs besoins et d’assurer un suivi personnalisé à chaque enseignant.

Il rappeler que cette évaluation en situation de classe de ces enseignants «craie en main» s'est déroulée du 02 au 23 Novembre 2020 sur toute l'étendue du territoire. «Conduite par 676 évaluateurs que sont les inspecteurs et les conseillers pédagogiques, cette évaluation a touché 16.647 enseignants craie en main et est supervisée par une vingtaine de cadres de l'ex ministère des Enseignements secondaires. Le budget de cette opération s'élève à quatre cent cinquante-six millions huit cent soixante-onze mille huit cent quarante-cinq FCFA (456 871 845 FCFA), a dit M. Mohamed Zeidane.

Le SG du ministère de l’Education nationale a précisé que l'évaluation en situation de classe des enseignants «craies en main» a porté sur trois domaines qui sont la pédagogie ; la maitrise des contenus disciplinaires et la maitrise de la langue d'enseignement. Ces domaines ont été éclatés en plusieurs items. Ce qui a permis d'obtenir 11 catégories d'enseignants selon les performances à observer.

«Après le dépouillement des grilles sur des masques préalablement préparés, seuls 35% des enseignants ont été jugés efficaces par cette évaluation. Le dépouillement a permis d'une part de déterminer les besoins de formation de chaque enseignant et d'autre part les besoins par région. Un plan de formation est élaboré à cet effet. Sa mise en œuvre requiert assez de ressources», a relevé Mohamed Zeidane.

Selon le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, l’évaluation a abouti aussi à une classification des écoles et instituts de formation suivant les performances des enseignants issus de ces institutions des formations. «En marge de cette évaluation, il y a eu également un contrôle de diplômes de tous les enseignants dont les dossiers sont parvenus pour être évalués. C'est dire que cette évaluation, au-delà de son caractère de contrôle pédagogique, a permis d'avoir une véritable photographie du cycle secondaire», s’est-il réjoui.

Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale a enfin souligné le l’engagement du gouvernement nigérien pour cette opération avant de remercier les partenaires techniques et financiers pour les appuis divers, les Chefs d'Etablissements pour l'organisation, la disponibilité dont ils ont fait preuve, les enseignants pour leur disponibilité durant cette épreuve de l'évaluation toujours redoutée et tout le personnel fonctionnaire et auxiliaire mobilisé dans le cadre de cette évaluation.

«Cette opération conduite par la DFIC de l'ex ministère des Enseignements secondaires, cadre avec la culture de l'évaluation et le principe de redevabilité et d'imputabilité», a-t-il ajouté. M. Mohamed Zeidane a enfin indiqué que le document qui donne les détails des résultats de cette évaluation sera mis à la disposition des structures déconcentrées du ministère pour que chaque enseignant évalué puisse consulter sa propre fiche d'évaluation.

Yacine Hassane(onep)

26 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de l’Education Nationale, Pr Natatou Ibrahim a présidé hier matin à Niamey, une cérémonie de présentation des résultats de la géolocalisation des écoles au Niger. Ce projet titré «Trouve mon Ecole» financé par l’Unicef a pour objectif de fournir une connectivité dans les écoles au Niger pour améliorer la qualité et le niveau d’enseignement au Niger. Il s’inscrit dans le cadre de l’Initiative Giga, une initiative conjointe de l’UNICEF et de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT).

De manière spécifique, l’initiative Giga vise quatre objectifs principaux à savoir  cartographier la connectivité de chaque école, financer l’offre commune, connecter chaque école et enfin donner aux jeunes des compétences de base pour en tirer profit. Cette cérémonie consacre l’aboutissement de la première composante de l’initiative qui a permis de créer une carte publique globale des emplacements des écoles et de leur niveau de connectivité. Le Niger a bien accueilli cette initiative qui s’inscrit dans le Plan de Transition du Secteur de l’Éducation et de la Formation (PTSEF) et le Plan de Développement Économique et Social (PDES) en tant que réponse adéquate pour résoudre les inégalités d’accès à l’école et d’améliorer la qualité des apprentissages.

Cette première phase de l’initiative Giga permettra surtout d’accélérer la transformation du monde éducatif par le développement des initiatives numériques en favorisant l’exécution de projets collectifs. Elle vise également à tirer parti d’une connectivité efficace pour permettre aux jeunes l’accès aux ressources éducatives et aux potentialités qui peuvent se présenter. Elle permettra ainsi de s’assurer que chaque enfant a accès aux biens publics numériques dont il a besoin, et que chaque enfant est à même de se forger l’avenir auquel il aspire.

A l’ouverture de cette rencontre, le ministre de l’Education Nationale, a rappelé que la géolocalisation des écoles s’inscrit dans une stratégie plus globale de modernisation du système éducatif avec également le programme de radiotélévision numérique éducative «Tarbiya TV» qui reprend les clés de réussite du passé (la télévision éducative) tout en intégrant les évolutions technologiques contemporaines. «Près de 3,7 milliards de personnes, à travers le monde, ne sont pas connectées à Internet et, par extension, sont non connectées aux produits et services numériques qui pourraient considérablement améliorer leur condition de vie, selon l’Union Internationale des Télécommunications (UIT)», a-t-il déclaré.

Pr Natatou Ibrahim a relevé que 29% des 18-24 ans, la plupart en Afrique subsaharienne, n’ont pas un accès au numérique soit près de 360 millions de personnes qui n’ont, par conséquent, pas accès aux mêmes informations, opportunités et choix que leurs semblables connectés. Il a aussi ajouté qu’une majorité de ce groupe de jeunes font face à une fracture numérique et à une exclusion du monde numérique, d’où le lancement de l’initiative «Giga», de l’UNICEF et l’UIT, dont l’objectif est de connecter chaque école à l’Internet et chaque jeune à l’information et aux opportunités qu’elle offre.

Auparavant, la représentante de l’Unicef, Mme Patricia Sofi lombo a indiqué que, le Niger a l’une des connectivités internet les plus faibles au monde, avec seulement 14,5% de la population ayant accès à l’internet. «Actuellement, moins de 3% des écoles sont connectées à l’internet, ce qui fait que l’acquisition de compétence est hors de la portée de la plupart des jeunes du Niger. Cette exclusion numérique prive les apprenants des ressources en ligne, de la possibilité d’apprendre à distance, et de la possibilité de développer des compétences numériques. C’est pourquoi l’Union internationale des télécommunications (UIT) et l’UNICEF ont uni leurs forces pour créer Giga, une initiative mondiale visant à connecter chaque école à l’internet» a-t-elle précisé.

Pour sa part le Directeur Général de l’ANSI, M. Ibrahim Guimba a souligné le rôle de l’ANSI dans ce projet d’envergure. «L’ANSI, en tant qu’acteur majeur du développement de l’écosystème numérique au Niger, promeut la vision gouvernementale de construire un Niger connecté et résolument tourné vers l’avenir. Notre mission, alignée sur les objectifs du programme des villages intelligents et les axes du plan Niger 2.0, consiste à favoriser l’accès aux technologies de l’information et de la communication et à promouvoir leur utilisation au service du développement socio-économique du pays, principalement dans le domaine éducatif. L’ANSI mène une politique de soutien au développement et à la diffusion de ressources numériques pédagogiques» a-t-il rappelé.

Haoua Atta Maikassa (ONEP)
Source : http://lesahel.org/

 

Bac-Resultats-Niger-01.jpgLe directeur du Service des Examens du Baccalauréat, Dr Alhou Bassirou, a animé hier, au rectorat de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, un point de presse. Cette sortie médiatique est consacrée au bilan et à la proclamation officielle des résultats des Examens du Baccalauréat session 2018 qui se sont déroulés du 11 au 26 juillet sur l’étendue du territoire national

Le directeur de service des Examens du Baccalauréat a d’abord saisi cette occasion pour adresser ses remerciements aux autorités politiques et administratives dont le soutien et l’engagement ont permis la tenue de ces examens dans les conditions matérielles, financières et sécuritaires acceptables. Il a également salué l’engagement du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et exprimé sa gratitude aux autorités rectorales de l’Université Abdou Moumouni de Niamey et aux recteurs des Universités Publiques du Niger. En effet, souligne le directeur de Service des Examens du Baccalauréat, sur un total de 61 403 candidats inscrits, 58 752 se sont réellement présentés soit 14 010 candidats de plus que la session 2017. Les candidats sont en effet répartis dans 125 jurys dont 42 à Niamey et 83 à l’intérieur du pays. Cette année explique Dr Alhou Bassirou, deux nouveaux jurys ont été créés ; il s’agit de Dan Issa dans la région de Maradi et celui de Tchirozérine dans la région d’Agadez.

Ainsi, poursuit-il, sur 58752 candidats présentés, 16882 sont déclarés admis, toutes séries et spécialités confondues sur l’ensemble du territoire national dont 5 359 filles et 11 516 garçons avec 1116 Mention Assez Bien, 147 Bien et 16 Mention Très Bien. S’agissant du BAC général, 15 696 admis sont selon Dr Alhou Bassirou enregistrés sur 55 942 candidats présents ; 440 admis sur 1516 candidats au BAC Technique et 746 admis sur 1294 candidats au BAC Professionnel.

Le directeur de service des Examens du Baccalauréat a en outre précisé que le taux de réussite aux examens du Baccalauréat de la session 2018 est légèrement supérieur à ceux des années 2016 et 2017 qui sont respectivement de 28,14% et 26,73%.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

17 août 2018
Source : http://lesahel.org/z

Le gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka a présidé, le samedi 10 septembre dernier, une cérémonie de remise des prix d’excellence et du mérite aux élèves de sa circonscription ayant obtenu les meilleurs résultats en fin de cycle. Ledit prix est attribué par la Fondation NOOR de la Première Dame, Mme Bazoum Khadidja en collaboration avec les Ministères en charge de l’Education et de la Formation.

En organisant cette 12ème édition du Prix d’Excellence et du Mérite sous le thème «La qualité de l’éducation en situation d’insécurité», la région de Niamey réaffirme sa volonté de participer à la réalisation des ambitions des plus hautes autorités de la 7ème République pour l’école nigérienne. D’autant plus que, toutes les initiatives qui visent à relever les défis liés à l’accès et à la qualité du système d’enseignement et d’apprentissage sont soutenues et encouragées par le Président de la République, afin de promouvoir une éducation de qualité.

Cette année,  l’on peut se réjouir de la parfaite organisation des examens scolaires, pour tous les ordres d’enseignement et des résultats mérités enregistrés dans la région de Niamey. «C’est le lieu d’exprimer ma reconnaissance et ma profonde gratitude à tous les acteurs de la communauté scolaire (enseignants, élèves, parents d’élèves, l’administration scolaire) pour avoir achevé l’année académique 2021-2022 dans de très bonnes conditions», a dit le gouverneur de la région.

Par cette occasion, M. Oudou Ambouka a réitèré l’appel à une grande mobilisation pour qu’ensemble, «nous agissions afin que la rentrée scolaire de l’année 2022 -2023 soit effective et cela dans les meilleures conditions possibles». Il a remercié par ailleurs l’ensemble des partenaires techniques et financiers pour les efforts multiples et multiformes d’accompagnement et d’appui qu’ils ne cessent de consentir à l’endroit de l’école nigérienne en générale et celle de la région de Niamey en particulier. «Qu’Allah le tout puissant, le très miséricordieux, le Tout Miséricordieux, nous assiste dans notre vision de faire de l’école nigérienne une école forte et de qualité, apte à relever les défis de développement socio-économique et culturel de notre cher pays», a-t-il conclu.

Ismael Chékaré(onep)

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Le ministre de l’Education nationale Dr. Rabiou Ousman a adressé, hier après-midi un message dans lequel il a annoncé la tenue de la cérémonie de remise des premiers Prix d’Excellence et du Mérite ce jeudi 2 septembre 2021 à Niamey. Cette cérémonie qui se déroule au Centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey sera placée sous le haut patronage de la Première Dame Hadiza Bazoum, présidente de la Fondation NOOR.

Pour l’édition 2021, ce sont deux cent quatre (204) élèves et vingt-quatre (24) enseignants lauréats qui se voient attribuer des prix ordinaires et spéciaux constitués d’ordinateurs, de tablettes, de téléphones portables, de calculatrices scientifiques, de dictionnaires, de manuels et fournitures scolaires, des kits spéciaux, etc. Des prix spéciaux sont attribués aux meilleures filles aux examens du BEPC et du BAC ainsi qu’aux établissements ayant les meilleurs taux de réussite. Compte tenu de la situation sanitaire due à la pandémie de la COVID 19, seuls les 1ers et leurs enseignants sont invités à Niamey pour recevoir les prix.

Selon Dr. Rabiou Ousman, cette initiative cadre avec les objectifs du Programme de Transition du Secteur de l’Education et de la Formation (PTSEF) qui prônent l’amélioration de la qualité des enseignements apprentissages dans les classes.

Dans son message, le ministre de l’Education nationale a précisé que l’objectif visé à travers l’organisation de cette journée (le prix) est d’encourager les scolaires méritants et leurs enseignants. «Elle permet chez les enfants, de cultiver et de consolider les valeurs fortes du mérite et de l'effort, chez les enseignants le sens du professionnalisme et du travail bien fait qui constituent les bases essentielles de la réussite et de la promotion sociale», a déclaré Dr. Rabiou Ousman. Il précise que cette cérémonie vise à récompenser les meilleurs élèves (1er, 2ème et 3ème) des huit (8) régions du pays sur la base de la moyenne de l’évaluation pour le niveau CM2 et la moyenne de l’examen de fin de cycle pour le secondaire général, technique et professionnel, le cycle supérieur et les filières artistiques culturelles et sportives et leurs enseignants.

Par ailleurs, le ministre en charge de l’Education nationale a rappelé que la pratique consistant à récompenser les efforts des élèves pour apprendre est probablement aussi ancienne que l’école et l’enseignement.

«En accédant aux commandes de l’Etat en 2011, les autorités de la 7ème République ont fait de l’éducation et de la formation une priorité en élargissant l’accès aux services éducatifs, en améliorant la qualité des enseignements/apprentissages et en mettant en place une meilleure gouvernance du système éducatif», a-t-il souligné.

Aussi, six (6) ministères en charge de l’éducation et de la formation sont mis en place et diverses actions furent menées. Parmi les actions visant la qualité des enseignements/apprentissages, le ministre Rabiou Ousman cite l’organisation du prix d’excellence et du mérite, instituée à partir de 2011, conduite par les ministères en charge de l’éducation et de la formation et placée sous le haut patronage de la Première Dame à travers sa fondation. Cette cérémonie de remise des prix consacre, selon le ministre, un vœu cher au Président de la République, celui de faire de l’éducation le pivot de sa politique en améliorant la qualité des enseignements apprentissages par la promotion du mérite et de l’excellence.

 Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

02 septembre 2021
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La libéralisation de l’école nigérienne a entrainé au cours de ces dernières années, la prolifération d’écoles et instituts professionnels. A Niamey comme dans les autres villes de l’intérieur du pays, ces établissements sont beaucoup sollicités. Ils sont en effet nombreux les parents d’élèves qui choisissent ces écoles pour inscrire leurs enfants.

Du coup, les effectifs des élèves sont pléthoriques dans ces écoles et instituts de formation. Mais apparemment pour les parents d’élèves et même les apprenants, la préoccupation est tout autre.

C’est le cas de M. Moustapha Adam qui s’est battu pour assurer à sa fille Aminata une éducation de qualité depuis son bas âge. L’objectif qu’il s’est fixé et de lui fournir un cadre approprié, favorable à sa réussite et son épanouissement. «Je me suis pleinement investi dans l’éducation de ma fille afin de lui créer les conditions indispensables à sa future insertion professionnelle et sociale et ce, depuis ses études primaires » affirme avec fierté M. Moustapha Adam. Cependant, déplore-t-il avec désolation, sa fille ainée sur qui, il a fondé tout son espoir pour avoir fréquenté une école professionnelle de renom est au chômage. Elle est sortie avec une maîtrise en Administration en 2009, mais depuis qu’elle a terminé son service civique, elle n’arrive toujours pas à trouver un travail.« Après son service civique, je n’ai pas pu supporter de voir ma fille les bras croisés à la maison. C’est ainsi que j’ai décidé de prendre mon courage à deux mains et j’ai frappé à presque toutes les portes en vue de lui trouver même un stage mais en vain » regrette M. Moustapha Adam.

Depuis plus d’une décennie, l’enseignement supérieur, professionnel et technique privé est en expansion avec la création de plusieurs établissements privés du supérieur. Ce qui est une bonne chose, laissent entendre certains observateurs, quant on sait que la formation professionnelle et technique est un levier important du développement, surtout dans ce contexte de globalisation. « La formation, c’est bon, mais le perfectionnement aussi», a indiqué l’étudiant Amadou Yacouba Oumarou. Le manque de stage et/ou les difficultés d’accès aux stages constituent le principal casse-tête pour les étudiants et leurs parents.

Le stage de fin de cycle de formation professionnelle et technique est un thème qui fait la Une en milieu des jeunes. La situation concerne tant les services et institutions publics que privés.

Faute d’obtention d’un stage, plusieurs étudiants accusent des retards dans l’élaboration et la présentation de leurs rapports et mémoires de fin d’études ou de fin de cycle de formation professionnelle et/ou technique.

Qu’est ce qui explique cette situation? Pourquoi le stage est si difficile à obtenir au Niger ? Y a-t-il des potentialités pour garantir des stages aux jeunes en fin de formation ou de cycle ? Quel est l’avantage pour une institution ou un service d’offrir des stages ? Qu’est-ce que pensent les jeunes de cette question ?

Pour l’étudiant Amadou Yacouba Oumarou, cette situation s’explique sous deux angles. Concernant les étudiants qui sortent directement des universités, ce qui leur est brandi comme argument, c’est de dire qu’ils ont beaucoup plus de théorie que de pratique ; du coup, ils ne sont pas assez productifs. Pour les étudiants qui sortent des instituts et établissements d’enseignement professionnel privés, on dit que le profil ne répond pas aux besoins des services, sociétés ou entreprises.

La rentrée scolaire est pour bientôt dans nombre d’écoles publiques et privées de notre pays. Point besoin d’avoir un enfant à inscrire pour en être informé. C’est le printemps des écoles. La publicité sur toutes les ondes est assez intense pour alerter élèves, étudiants et leurs parents. En effet, il ne se passe un jour sans que telle radio, telle télé ne vante les mérites de telle ou telle école jugée excellente de par ses résultats excellents enregistrés dans un cadre (à l’écran) excellent. Tout pour attirer les enfants et leurs parents.

Soucieux de la réussite de leurs progénitures, ces derniers n’hésitent pas un seul instant à financer à coup de centaines de milles, les études de leurs enfants. Surtout ceux qui sont nouvellement admis au BAC.Ceux-là même qui ambitionnent de poursuivre leurs études dans une université ou un institut privé. Déçus par les longues et interminables années académiques des universités publiques, beaucoup de parents sacrifient leurs économies et même leurs salaires pour inscrire leurs enfants dans un institut. Et Dieu seul sait qu’il y en a dans toutes les régions du Niger avec des filières de formations alléchantes. Du coup, ces instituts accueillent chaque année beaucoup d’étudiants dont certains sont pris en charge par l’Etat. De vrais ‘’bosseurs’’, nombre d’entre eux terminent normalement leur cursus, obtiennent leurs diplômes et deviennent…. chômeurs. Oui, sans emploi, ni même un stage pour mettre en pratique ce qu’ils ont appris dans les instituts. Grande désolation pour les parents et déception totale pour les étudiants.

La Commission Nationale Indépendante d’Organisation de l'Examen Unique de Certification en Santé a rendu public, hier après-midi à Niamey, les résultats de l'examen unique de certification en santé, session 2020. En effet, à l’issue du déroulement des épreuves théoriques et pratiques, 3.839 candidats sont déclarés admis, soit un taux global de réussite de 84,49%, contre 77,95% en 2019. C’est le président de la Commission Nationale Indépendante d’Organisation de l'Examen Unique de Certification en Santé, Dr. Ranaou Abaché qui a proclamé ces résultats, en présence des membres de la dite commission, des cadres  du ministère de la santé publique, etc.

En procèdent à la proclamation de ces résultats, Dr. Ranaou Abaché a précisé qu’au total, 4618 candidats étaient autorisés aux épreuves théoriques et pratiques, 74 candidats ont été déclarés absents et 4544 candidats se sont effectivement présentés aux épreuves théoriques et pratiques. En effet, toutes les régions du Niger ont présenté des candidats en Agent de Santé de Base, en Licence en Science Infirmières et Obstétricales, option infirmier et sage-femme. 

Ainsi, le président de la Commission Nationale Indépendante d’Organisation de l'Examen Unique de Certification en Santé, a donné les résultats issus de cette session par centre d’examen et par filière. En effet, Dr. Ranaou Abaché a relevé que les résultats issus de cet examen (session 2020) sont globalement satisfaisants. En ce sens, il salué les efforts du Gouvernement du Niger, pour les efforts consentis, afin de mettre à la disposition du secteur de la santé, des agents qualifiés et compétents. « C’est le lieu de remercier et féliciter tous les membres de la commission nationale, ceux des commissions régionales et l’ensemble des membres des jurys des épreuves théoriques ainsi que les correcteurs des épreuves pour la qualité du travail abattu. Mes remerciements vont également à l’endroit de tous les responsables des écoles et instituts publics et privés de formation en santé, le Haut-commissariat à la Modernisation de l’Etat et la Haute Autorité de Lutte Contre les Infractions Assimilé, etc. », a lancé le président de la Commission Nationale Indépendante d’Organisation de l'Examen Unique de Certification en Santé.

Notons que l’ensemble des résultats, toutes catégories confondues, des mentions ont été décernées aux admis par ordre de mérite, dont une (1) mention ‘’Honorable’’, 13 mentions ‘’Excellent’’, 210 mentions ‘’Très Bien’’, 826 mentions ‘’Bien’’, 1584 mentions ‘’Assez Bien’’ et 1205 mention ‘’Passable’’. Ainsi, les noms des admis sont déjà affichés au niveau des centres d’examens de Niamey et dans les chefs-lieux de régions.

Abdoul-Aziz Ibrahim

08 décembre 2020

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Les membres de la Commission nationale indépendante d’organisation de l’examen unique de certification en santé ont procède hier en fin d’après-midi à Niamey, à la proclamation officielle des résultats de de la session 2022. Après plusieurs jours d’évaluations théoriques et pratiques des candidats, la commission annonce un taux global de réussite de 75,04% pour la session 2022.

Ainsi sur 5.353 dossiers soumis à l’examen de la commission, 5.294 ont été validés, avec la présence physique de 5.180 candidats le jour de l’examen. Au terme des évaluations théoriques et pratiques, la commission nationale indépendante d’organisation de l’examen unique de certification en santé annonce 3.887 admis, soit un taux global de réussite de 75,04%. Ce taux était de 77,25% l’année dernière et 84,49% lors de la session 2020.

Selon le président de la commission, Dr Ibrahim Souley, les résultats issus de cet examen sont «globalement satisfaisants». Il a rappelé que l’examen unique de certification en santé est l’aboutissement d’un long processus engagé par le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales depuis 2001. «Cette démarche novatrice introduite dans notre système de formation initiale a pour finalité l’application des règles de qualité dans les enseignements, l’harmonisation des conditions d’accès aux filières de formation, la durée de la formation et le contenu même des programmes», a expliqué Dr Ibrahim Souley.

Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Le ministre des Enseignements Professionnel et Technique M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a présidé samedi dernier, la cérémonie de proclamation des résultats globaux et définitifs des examens du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) et du Brevet d’Etude Professionnels (BEP) session 2017. La cérémonie s’est déroulée au Centre de Formation Professionnelle et Technique (CFPT) Kalamaro en présence des cadres du Ministère et des représentants des partenaires technique ainsi que ceux des partenaires sociaux.

Au total 435 candidats étaient inscrits pour le CAP dont 133 filles. Parmi ces candidats 423 ont répondu présents aux examens dont 130 filles. Les candidats sont repartis dans deux filières d’enseignement, à savoir la filière tertiaire et la filière industrielle. Respectivement 210 et 225 candidats ont été inscrits dans ces filières. A l’issue des épreuves pratiques et théoriques, 291 candidats sont déclarés admis dont 74 filles. On note 109 admis dans la filière tertiaire et 182 admis dans la filière industrielle. Le taux d’admission au CAP est de 68,79% dont 17,49% pour les filles. Au niveau de la filière tertiaire le taux est de 54,50% dont 81,61% au niveau de la filière industrielle. Pour le BEP, ils étaient 3.329 candidats inscrits dont 916 filles repartis dans les deux filières à savoir la filière tertiaire et la filière industrielle. 3.242 candidats étaient présents aux examens dont 887 filles. A l’issue des épreuves pratiques et théoriques 1.810 candidats soit 55,83% sont déclarés admis dont 411 filles soit 12,68%.

Daouda-Marthe-sonnette-alarme-Education-Niger-02.jpgRelever la qualité à l'école, c'est la feuille de route que s'est tracé Docteur Daouda Mamadou Marthé à son arrivée à la tête du ministère de l'Enseignement Primaire, de l'Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l'Education Civique. Il est plus que jamais déterminé à arrêter la descente aux enfers et même à renverser la tendance. D'où le Programme d'Urgence en cours d'exécution sur toute l'étendue du territoire
La baisse de niveau à l'école, ce n'est pas seulement un problème d'instabilité scolaire répétitive et la non-exécution des programmes d'enseignement du fait des grèves perlées dans le secteur de l'éducation cumulées pendant plusieurs années. Du moins, ces facteurs ont eu pour conséquences, des enseignants mal formés qui ont produit des élèves de faible niveau avec comme conséquence une école au rabais. Cette situation malheureuse, caractéristique du système éducatif nigérien depuis pratiquement un quart de siècle (des années 1990 à nos jours), n'a pas échappé à l'analyse de Daouda Mamadou Marthé. Après l'évaluation des enseignants qui a concerné principalement la catégorie contractuels constituée par un véritable fourre-tout (enseignants mal formés ou pas du tout formés) et qui a permis d'assainir, l'heure est à présent à la correction des niveaux des élèves. C'est dans ce cadre que s'inscrit le programme d'urgence actuellement en exécution sur toute l'étendue du territoire national, de la Classe Préparatoire (CP) au Cours Moyen, 2ème année (CM2). Au cours de l'exécution dudit programme qui s'étale de la fin du mois d'avril dernier au 11 juin prochain, les enseignements dans les cours ci-dessus indiqués seront portés sur les mathématiques, la lecture et l'écriture. Il s'agit de relever le niveau des élèves dans ces trois disciplines. Cette fixation sur lesdites disciplines n'est pas guidée par le hasard. En effet, plusieurs études nationales et internationales ont mis en exergue, le faible niveau des élèves nigériens dans les trois disciplines qui constituent par ailleurs les fondamentaux des apprentissages à l'école primaire.

La Turquie prévoit d’accueillir 200.000 étudiants étrangers en 2023. Notre pays, le Niger, est éligible au programme de bourses d’études de la Turquie. Ainsi, l’ambassadeur de la Turquie au Niger, SE Mustapha Ari Turker, a accordé un entretien à l’ONEP dans lequel il a dévoilé les opportunités du programme de bourses d’études.

Le programme « Bourses de Turquie » propose une gamme de programmes conçus pour chaque niveau d'études, offrant différentes formes de soutien, allant des diplômes à temps plein aux programmes spécialisés à court terme, ainsi que des programmes personnalisés et en partenariat pour des groupes cibles spécifiques, a indiqué SE Mustapha Ari Turker, avant d’évoquer que «l’accélération du développement technologique provoque la création de nouveaux sous-secteurs. Aujourd’hui, des millions de personnes travaillent dans des métiers qui n’existaient même pas il y a 20 ans. Dans ce cadre, je voudrais souligner que toutes les filières sont importantes et complémentaires les unes des autres afin de créer un capital humain qui peut répondre aux besoins actuels et futurs d’un pays ».

Le diplomate turc estime ce faisant «qu’une jeunesse bien cultivée est la garantie du brillant avenir des relations entre la Turquie et le Niger. Naturellement, l’octroi des bourses aux étudiants nigériens dans le cadre du programme « Bourses de Turquie » constitue un pilier essentiel au regard des objectifs à long terme de la coopération turco-nigérienne ».

Le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara, a présidé jeudi dernier, à la Primature, le lancement officiel du volet scolarisation des jeunes-filles du Projet d'Appui à la Population et la Santé (PAPS). Ce volet sera mis en œuvre par la Cellule Filets Sociaux et son objectif est de booster le taux de scolarisation au Niger, et notamment celui de la jeune fille en milieu rural. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement, du représentant de la Banque Mondiale, des membres du Comité de Pilotage de la Cellule Filets Sociaux et de plusieurs invités.

Dans l’allocution qu’il a présenté lors de la cérémonie, le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara, a déclaré que le Projet d'Appui à la Population et la Santé, qui sera mis en œuvre sur une période de six (6) ans, vise à accroître l'utilisation des services de santé de la reproduction et de nutrition dans des zones ciblées. ‘’Des interventions à haut impact seront menées afin d'augmenter l'offre et la qualité de service de Santé de la Reproduction et de Nutrition, notamment dans les communautés éloignées, ainsi que des activités de communication pour le Changement Social et Comportemental, afin de sensibiliser les différentes parties prenantes’’ a-t-il dit, ajoutant qu’une place non négligeable est réservée à l'autonomisation des femmes et des filles. Il s'agit, a indiqué le ministre de la Santé

La Secrétaire Générale du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation professionnelle, Mme Absatou Daddy a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de la 17ème session du Comité de pilotage du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC). L’activité s’est déroulée, hier matin dans la salle de réunion dudit projet à Niamey. C’était en présence du Coordonnateur du PRODEC et de l’ensemble des membres du comité de pilotage.

Dans le discours d’ouverture de cette session qu’elle a prononcé, la Secrétaire Générale du Ministère de l’Enseignent technique et de la Formation professionnelle a rappelé l’importance de cette session du comité du pilotage qui, intervient dans la 8ème année de mise en œuvre du projet. «Comme de tradition, cette session a pour objectif de réviser le Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA), particulièrement celui de cette année 2021, qui intervient afin de nous permettre de tenir compte des réalités de mise en œuvre au cours du premier semestre, du niveau d’exécution des actions et des activités et pouvoir apporter les ajustements nécessaires pour un Plan de Travail et Budget Annuel réaliste et réalisable».

Mme Absatou Daddy a rappelé que le PTBA 2021 qui a été élaboré et adopté est trop ambitieux, d’où la nécessité de cet exercice qui vise essentiellement à revoir ces ambitions et à se conformer aux réalités du terrain. «Il faut que le réalisme commande. Cet exerce est rendu particulièrement indispensable cette année au vu du niveau d’exécution des actions que nous avons convenu ensemble de réaliser. Je vous invite donc, à examiner sans complaisance le rapport bilan de premier trimestre et le projet de Plan de Travail et Budget Annuel révisé afin de le conformer beaucoup plus aux réalités de terrain, au délai qui nous reste pour son exécution et surtout à la faisabilité financière et technique. Je vous invite aussi à beaucoup de pragmatisme et de réalisme dans le cadre de cet exercice. Je vous invite à une séance de travail intense, courte et dynamique», dit-t-elle.

Les participants à cette session se composent des membres du Comité de Pilotage (CP), ceux de l’Unité de Coordination du Projet (UCP) ainsi que les directeurs centraux du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.

Il faut noter que le Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC) est entré en vigueur depuis le 28 octobre 2013 et sa tutelle technique est assurée par le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. Ce projet est structuré en trois (03) composantes qui sont : l’amélioration de l’efficacité de la formation formelle, le renforcement de programmes courts de développement des compétences et d’apprentissage, et le renforcement des capacités institutionnelles et le suivi et l’évaluation. S’agissant de la composante 3, elle est mise en œuvre à travers le Comité de Pilotage (CP) et l’Unité de Coordination du Projet (UCP). Le Comité de Pilotage a pour missions de donner les grandes orientations, d’approuver les rapports et programmes de travail et budget annuel et de contribuer à la résolution des problèmes éventuels dans le cadre de la mise en œuvre du Projet.

 Ali Maman(onep)

25 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les progrès réalisés pour améliorer l’accès à l’éducation ces dernières années au Niger n’ont pas donné les résultats souhaités, particulièrement en ce qui concerne l’apprentissage des enfants, en milieux défavorisés ou vivant dans des zones de conflits. Des statistiques permettant des comparaisons des apprentissages à l’échelle internationale montrent qu’au Niger les niveaux de maîtrise en lecture, en mathématiques et en sciences des apprenants au niveau primaire sont en deçà des standards internationaux.

Pour faire face à ce défi, l'Etat du Niger et l'Association Internationale de Développement (IDA - Groupe de la Banque mondiale) ont signé le 30 mai 2020, un accord de financement d’un montant de 140 millions de dollar US (+75 milliards de FCFA), pour la mise en œuvre du projet Niger-LIRE : Learning Improvement for Results in Education, en français, Amélioration des Apprentissages pour l’Obtention de Résultats dans l’Education.

Lancé officiellement le 2 juin 2021 à Niamey, le projet Niger-LIRE vise à améliorer les pratiques pédagogiques ainsi que l’apprentissage en comblant les lacunes scolaires, en particulier chez les filles. Il permettra de renforcer la gestion globale du système éducatif, grâce à des processus de suivi de résultats.

Le projet Niger-LIRE se déploie en cinq (5) composantes :

  • La composante 1 (Amélioration des apprentissages) : est axée sur le renforcement des pratiques d’enseignement et de la pédagogie en classe ;
  • La composante 2 (Promotion de l’apprentissage pour les filles et les garçons): facilitera les interventions directes visant à améliorer l’apprentissage chez tous les enfants et à remédier aux déficits d’apprentissage les plus critiques ;
  • La composante 3 (Renforcement des systèmes et des capacités pour la prestation de services éducatifs): vise à renforcer la gestion globale du système éducatif, notamment en intensifiant les efforts de suivi et d’évaluation des processus et des résultats éducatifs ;
  • La composante 4 (Administration et coordination du projet) : est axée sur l’administration de projet ;
  • La composante 5 (Réponse aux urgences et crises éligibles): a été ajoutée dans l’éventualité où une intervention d’urgence imprévue serait nécessaire.

D’une durée d’exécution de six (6) ans, le projet Niger-LIRE bénéficiera à 3300 établissements scolaires (primaires et secondaires), plus de 2 millions d’enfants et 50 000 enseignants. Il couvrira l’ensemble des huit (8) régions du Niger avec un focus sur cinq (5) d’entre elles à savoir Diffa, Maradi, Tahoua, Tillabéry et Zinder. Le projet Niger-LIRE se déploiera également dans les départements et les communes en fonction des établissements et structures ciblés pour certaines activités.

Ainsi, la mise en œuvre du projet Niger-LIRE va insuffler une dynamique nouvelle au système éducatif nigérien, notamment à travers l’utilisation des innovations technologiques.  A ce titre, il est prévu entre autres :

  • Le déploiement de classes digitales,
  • L’utilisation de tablettes numériques dans l’enseignement,
  • Le déploiement d’une connectivité satellitaire haut débit,
  • Le développement d'une plateforme nationale d'éducation en ligne…

En ce sens un portail national numérique a vu le jour et est opérationnel via l’adresse www.portail.edu.ne.

A terme, le projet Niger LIRE contribuera au renforcement du capital humain qui figure parmi les priorités essentielles de la vision stratégique du Niger d’ici 2035, telles que définies dans la Stratégie de développement durable et de croissance inclusive (SDDCI-Niger 2035).

 

Encadré 1 :

A propos du Portail unique de l’Education Nationale

La mise en place du Portail Unique Nationale permet embarquer à termes toutes les solutions numériques de l’Education au Niger. Ce portail sera une formidable porte d’accès aux ressources éducatives pour les usagers (enseignants, élèves et tous les acteurs du système éducatif). Il s’inscrit dans le contexte de la volonté commune de l’Etat du Niger et de la Banque Mondiale (à travers le Projet Niger LIRE), d’améliorer l’intégration des ressources et la communication sur les activités et les produits digitaux mis en place par le Ministère de l’Education Nationale. Ceci afin, d’assurer la capitalisation des acquis numériques et l’engagement de fiabilité de l’information dans le domaine de l’éducation.

Niger LIRE est fortement engagé en matière du numérique. Dans ce sens, plusieurs initiatives sont en cours. L’on peut citer entre autres : 

  • la mise en place d’un système d’information et de gestion d’éducation pour aider à la prise de décision,
  • la mise en place d’une plateforme de formation à distance et en ligne,
  • la création d’une base de données unifiée pour une gestion novatrice des ressources humaines du secteur de l’éducation,
  • la création de classes digitales pour amener le numérique et la connectivité dans les zones reculées,

 

Encadré 2 : quelques réalisations du projet Niger-Lire de son lancement le 2 juin 2021  à ce jour :

  • Conduite d’une étude de réhabilitation et d'équipement des Ecoles Normales, Ecoles annexes et Ecoles Normales Supérieures.
  • Mobilisation d’un consultant externe chargé de l’évaluation des programmes et des méthodes de formation des Ecoles Normales
  • Validation des programmes et des méthodes de formation des Ecoles Normales (avec caution scientifique externe).
  • Définition de la stratégie de formation des encadreurs des Ecoles Normales
  • Mise en place d’un comité préparatoire de la conférence annuelle des directeurs des Ecoles Normales
  • Organisation d’une conférence annuelle des directeurs des Ecoles Normales
  • Reproduction et distribution de livres : LIRE à la maison (734 072 livres ont été reproduits)
  • Identification des localités d’intervention pour la mise en place des 160 centres à passerelles communautaires
  • Information/sensibilisation/mobilisation sociale des populations sur les 440 centres à passerelle
  • Information/sensibilisation/mobilisation sociale des 160 centres à passerelles communautaires
  • Acquisition et installation de 440 Tentes équipées pour 440 centres à passerelles, en partenariat avec l'UNICEF
  • Formations des enseignants des 440 centres à passerelle et des 160 centres à passerelles communautaires (600 enseignants formés)
  • Cinq (5) Contrat Basé sur la Performance ont été signés entre les Directions Régionales de l’Education Nationale de la zone d’intervention du projet et le Secrétariat Général du Ministère de l’Education Nationale
  • Dotation des 8 Directions Régionales de l’Education Nationale en Équipement matériel (48 Ordinateurs de bureau ; 37 Ordinateurs portables ; 25 Imprimantes (laser) incluant toners d’encre ; 18 Photocopieurs ; 20 Scanneurs avec chargeurs ; 20 Rétroprojecteurs ; 32 Onduleurs ; 37 Modem Wifi ; 32 Prise parasurtenseur ; 103 Clé USB de 32 go de capacité ; 24 Disque dur externe de 2tera de capacité)
  • Déploiement du portail unique de l’Education Nationale.

Encadré 3 :  le projet Niger-LIRE en quelques chiffres clés à retenir

D’ici 2026, les actions du projet Niger Lire vont bénéficier à :

  • 2 millions d’élèves et plus de 50.000 enseignants
  • 3000 établissements d’enseignement primaire
  • 300 collèges d’enseignement
  • 100 Makarantas

Le projet Niger Lire met le digital au cœur du système éducatif nigérien à travers, entre autres :

  • 23 salles de classes digitales acquises et en cours d'installation
  • 8 Contrats Basés sur la Performance signés avec les Ecoles Normales dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance grâce à des subventions à la performance
  • Appui au programme intensif (Boot Camp) de formation : 653 encadreurs formés. Ces formateurs vont à leur tour formé 6000 enseignants en 2023.
  • Création d’une plateforme de gestion des Ressources Humaines en ligne (RH-DUNE MANAGER)
  • Lancement et opérationnalisation du Portail National de l’Education : portail.edu.ne

    S
    ource : http://portail.edu.ne/ 

Le Prytanée Militaire de Niamey a organisé le 16 juillet dernier, une cérémonie de remise des prix aux meilleurs élèves de l’année 2020-2021. Cette cérémonie placée sous le haut patronage du ministre de la Défense Nationale, a été présidée par le Chef d’Etat major des Armées, le Général de Division Salifou Modi.

Apres la lecture du palmarès par le directeur des études du Prytanée Militaire de Niamey, M. Abdou Hassan Abdoulaziz, des prix d’excellence, d’honneur et des prix spéciaux ont été remis aux meilleurs élèves de chaque niveau (6ème, 5ème, 4ème, 3ème, 2nde, 1ère, Terminales).

Auparavant, le Commandant du Prytanée Militaire de Niamey, le lieutenant-colonel Hachirou Yacouba Farka a indiqué que la cérémonie traditionnelle de remise des prix du Prytanée Militaire de Niamey, a été instituée pour récompenser les plus méritants, parmi les élèves de cette école. Il s’agit de célébrer le mérite dans sa forme la plus expressive. «Cela conforte davantage les meilleurs élèves et stimule ceux qui sont moyens», a estimé le lieutenant-colonel Hachirou Yacouba Farka.

Par ailleurs, le Commandant du Prytanée Militaire de Niamey a souligné que cette année scolaire a été particulièrement marquée par une révision significative, pour les classes intermédiaires (à savoir : 6ème, 5ème, 4ème et 1ère), des coefficients surtout dans les matières fondamentales.

Aussi, le lieutenant-colonel Hachirou Yacouba Farkaa précisé que pour permettre aux élèves d’exprimer avec plus d’aisance leurs capacités, l’arrimage au programme traditionnel d’un enseignement technique est envisagé. «Cette vision est justifiée par le souci de constituer une pépinière technique», a-t-il expliqué.

Le Commandant du Prytanée Militaire de Niamey a enfin remercié l’ensemble du personnel (corps professoral et militaire) pour les efforts qu’il fournit au quotidien pour le rayonnement de cette école. «Cette année nous avons fait un score de 100%  au BEPC, nous avons présenté 60 candidats dont 51 sont déjà passés au premier groupe et les 9 sont tombés au second groupe», s’est réjoui le lieutenant-colonel Hachirou Yacouba Farka.

Les prix d’excellences sont attribués aux enfants de troupes classés par ordre de mérite selon leurs moyennes annuelles par niveau et par cycle. Les encadreurs militaires et les enseignants de l’établissement ont également reçu des prix pour le travail bien fait.

Enfin, une photo de famille avec les autorités et les lauréats des prix d’excellence, les élèves de Terminale a sanctionné la fin de la cérémonie.

Par Yacine Hassane

23 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Qualité de l’enseignement supérieur : Le Niger met en place un dispositif de régulationLe conseil des ministres du vendredi 15 février dernier a adopté plusieurs projets de décrets, parmi ceux-ci, l’on note pour le projet de décret portant création d'un établissement public à caractère Administratif dénommé «Agence Nationale d'Assurance Qualité de l'Enseignement Supérieur» (ANAQ-SUP).

C’est un secret de polichinelle que, l'enseignement supérieur au Niger a connu depuis quelques années une expansion avec la création de nouvelles universités publiques et la libéralisation de l'offre d'enseignement supérieur. C’est alors, cette situation qui a amené selon le communiqué, le Ministère en charge de l'enseignement supérieur à se fixer des priorités comme l'amélioration de la qualité des formations. C'est ainsi qu'il s'est proposé la mise en place d'une structure nationale chargée de garantir la qualité des programmes d'études des établissements publics et privés d'enseignement supérieur. Selon l’exécutif nigérien, La création de cette structure vise aussi à satisfaire à certaines résolutions, notamment celles du Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES), suite aux recommandations de la dernière Conférence mondiale de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO), sur l'enseignement supérieur demandant aux pays membres de créer des structures nationales d'assurance qualité pour accompagner l'adoption du système Licence-Master-Doctorat. l'Agence Nationale d'Assurance Qualité de l'Enseignement Supérieur aura donc, la mission « de définir les standards de qualité à respecter par les établissements d'enseignement supérieur ; concevoir un mécanisme et des procédures de garantie et d'évaluation de la qualité des programmes de formation et des établissements - donner un avis technique sur l'accréditation des établissements par le Ministère en charge de l'enseignement supérieur. »

Radiation de 280 enseignants admis au concours du spécial A et B : Les Nigériens ne sont pas égaux devant la loi

Voilà plus de deux ans, précisément depuis le mercredi 18 février 2018, que le conseil d’Etat a rejeté la requête de la demande en annulation de l’exclusion des enseignants du spécial A et B après plus de quatre bonnes années d’attentes. Ils étaient au nombre de 280 enseignants admis au concours du spécial A et B de la promotion 2012 et 2013 à être radiés du registre de la fonction publique. C’était la déception totale sur le visage de ces enseignants, on se rappelle encore, qui étaient venus nombreux au conseil d’Etat pour attendre le verdict. Mais chose curieuse, certains de leurs camarades de la même promotion sont tombés dans les grâces du pouvoir avec des nominations à des postes au niveau de l’administration publique, malgré cet arrêt. Pourtant, le refus de se conformer à un arrêt de la Cour d’Etat est un délit prévu et puni par la loi. Un poids, deux mesures, qu’il faut dénoncer au nom du principe de l’égalité des Nigériens devant la loi. Pourquoi certains doivent être frappés par la loi tandis que d’autres arrivent à contourner cette même loi ? Sous la 7e République, Malheureusement, c’est la magouille qui est devenue la règle dans l’administration publique nigérienne. Actuellement, les concernés, qui dénoncent en bloc cette rupture d’égalité au sein de l’administration publique nigérienne, ne savent plus à quel saint se vouer. Ils attendent simplement la grâce de Dieu, moisissant, entre temps dans une misère indescriptible, sans moyens pour pouvoir accéder aux structures sanitaires de base. Mais, que faire avec le régime actuel sous lequel la force de la loi n’est utilisée que contre une catégorie d’individus. En ce qui concerne les autres, c’est la magnanimité et la faveur des princes.

M.Dodo

La ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Sherif, a réceptionné, hier matin, huit (8) salles de classes construites en matériaux définitifs et équipées par l’ONG Islamic Relief à l’école Bontafa 2. Cet appui vise à offrir aux élèves de ladite école, un cadre d’apprentissage sécurisé, mais aussi de soutenir les structures de l’éducation nigérienne dans le cadre de l’ambitieux projet ‘zéro classe paillote’.

En effet, cette école de Kobontafa 2 a bénéficié, en dehors des huit (8) classes, de deux (2) blocs de latrines, d’un (1) bloc administratif et d’un mur de clôture pour garantir la sécurité et l’hygiène des élèves. Un kit scolaire a également été offert aux 419 écoliers de l’établissement.

Cet appui vient renforcer les actions du gouvernement en matière d’abolition des classes paillotes et de promotion de l’excellence. A cette occasion, la ministre de l’Éducation nationale, de l’alphabétisation, de l’enseignement professionnel et de la promotion des langues nationales, Dr Elisabeth Cherif s’est dit porteuse d’un message de reconnaissance. « Nous sommes venues transmettre les remerciements de son excellence le président du conseil national pour la sauvegarde de la Patrie pour toutes les œuvres que réalise l’ONG Islamic Relief dans le cadre de la contribution apportée aux couches vulnérables d’une manière générale, mais aussi dans le secteur éducatif en particulier », a-t-elle souligné en guise de reconnaissance.

La Ministre de l’Éducation nationale a en outre indiqué que le chantier de l’éducation est un grand chantier. Raison pour laquelle, dit-elle, toutes les contributions sont les bienvenues. « Vous avez fait beaucoup de choses par le passé et vous le faites encore et j’ose espérer que cette transition sera l’occasion où notre collaboration sera renforcée pour la sécurité et le bien-être des générations à venir », espère la ministre.

Une vue des nouvelles classes réceptionnées

« Depuis quelques années déjà, Islamic Relief a contribué dans le secteur de l’éducation en finançant la réalisation de nombreuses infrastructures scolaires dans les régions de Niamey et Tillaberi dont les plus récentes ont été au bénéfice des populations de Kongou, Saga, Gourma, Koné Beri », a expliqué le coordonnateur du programme Islamic Relief Niger, M. Adamou Alirou. En effet, selon le coordonnateur de l’ONG Islamic Relief, son institution participe directement à l’amélioration des conditions d’étude de quelque 3.300 orphelins rien que dans la ville de Niamey avec l’attribution d’une allocation trimestrielle de 51.000 FCFA pour la prise en charge des frais scolaires et autres besoins des bénéficiaires, soit six cent soixante-treize millions (673.000.000 FCFA) distribués chaque année.

Par ailleurs, M. Adamou Alirou a rappelé que l’Islamic Relief, a procédé récemment à la remise officielle d’un lot de vingt et une classes (21) classes construites et équipées à travers le projet ZERO STRAW financés par le partenaire Islamic Relief Netherlands pour un montant global de deux cent soixante-quatorze millions, six cent six mille et trente et un Francs (274 606 301 FCFA) dans les régions de Niamey et Dosso pour un effectif total de 1.657 élèves.

Hamissou Yahaya (ONEP)

Le président du Conseil de ville de Niamey, le député maire Oumarou Dogari Moumouni a présidé, hier mercredi 19 avril 2023 à l’école primaire Couronne Nord IV de Niamey, la cérémonie de la réception d’un don de la Mission Bilatérale de Soutien au Niger (MISIN). Ce don est composé de matériel et d’équipements destinés à plusieurs écoles primaires de la ville de Niamey en vue de contribuer à l’amélioration des conditions d’apprentissage et d’enseignement. On note également la présence des députés élus au titre de la région de Niamey, des membres de la MISIN, des membres du Conseil du 2ème arrondissement communal, de la Directrice régionale de l’Education nationale adjointe de Niamey, et de plusieurs responsables et acteurs éducatifs.

Le don ainsi réceptionné est composé de mobiliers scolaires à savoir 1.500 tables-bancs, 60 armoires métalliques, 60 chaises et 60 bureaux. Peu après avoir réceptionné le don, le Député maire, président du Conseil de ville s’est réjoui de l’aboutissement de ce processus fruit des échanges fructueux entre la Ville de Niamey et la MISIN. M. Oumarou Dogari Moumouni a, au nom des plus hautes autorités nigériennes qui font de l’amélioration des conditions d’apprentissage et d’encadrement des scolaires une priorité, salué le contingent italien de la MISIN pour la qualité de ses interventions dans la ville de Niamey à travers des actions multiples et dans plusieurs domaines. Le maire central de Niamey a réitéré l’engagement et la disponibilité de la ville de Niamey à poursuivre et à renforcer cette coopération avec la MISIN.

Pour sa part, le Général de Brigade aérien Nadir Ruzzon, commandant de la MISIN s’est réjoui de la qualité de cette coopération et de l’ensemble des appuis que la mission apporte aux populations du Niger en général et celles de la région de Niamey en particulier. Le commandant de la MISIN a souligné qu’il est du devoir de la mission, dans le cadre du renforcement des liens de coopération et d’amitié entre le Niger et l’Italie, de faire des actions en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations. «Ce don d’équipements et de matériel s’inscrit dans le cadre du programme du gouvernement sur la résorption des classes en paillote», a déclaré le Général de Brigade aérien Nadir Ruzzon. A travers ce don, la MISIN entend ainsi apporter sa contribution à l’équipement de plusieurs classes dans les écoles primaires de la ville de Niamey afin de permettre aux élèves et enseignants d’être dans les meilleures conditions d’apprentissage et d’encadrement.

Pour sa part, la Directrice régionale adjointe de l’Education nationale, Mme Boureima Aminatou a salué la MISIN pour ce geste combien important pour les écoles bénéficiaires. Elle a, au nom des autorités nigériennes, remercié la MISIN et la coopération italienne au Niger pour ses multiples appuis, notamment dans le secteur éducatif. Mme Boureima Aminatou a, par la même occasion, attiré l’attention de l’ensemble des responsables des écoles bénéficiaires pour un bon entretien et la bonne gestion de ces équipements.

Après cette cérémonie, le président du Conseil de ville de Niamey a effectué une visite au niveau de plusieurs infrastructures de la voirie urbaine pour constater et apprécier les travaux d’entretien réalisés ou en cours.

Ali Maman et Oumarou Idé Amadou (stagiaire)

 

Le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a procédé le jeudi 13 octobre dernier, au niveau du magasin dudit Ministère sis au Lycée Issa Korombé, à la réception et l’acheminement des fournitures et manuels pédagogiques franco-arabes. Cette année, ce sont 1.497.000 manuels et guides d’apprentissage qui sont prévus pour les établissements primaires et secondaires bilingues franco-arabe pour un coût global de 3.492.880.000FCFA. Ainsi, 80% de cette quantité a été livrée par la Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN) et un autre fournisseur de la place grâce au financement du Projet de Soutien à l’Enseignement Bilingue Franco-Arabe (PROSEBA/FA). La cérémonie a été marquée par la présence de tous les acteurs impliqués dans le système.

D’après la répartition faite par le Ministère, la région d’Agadez recevra 4,80% soit 57.745, Diffa, 5,70% soit 68.572, Dosso 9,40% soit 113.084, Maradi 15,60% soit 187.670, Niamey 14,70% soit 176.843, Tahoua  17,00% soit 204.513, Tillabéri 13,80% soit 166.016 et Zinder 19,00% soit 228.573.

A l’occasion de la réception, le ministre de l’Education Nationale a rappelé l’acquisition de ces 1.497.000 manuels et guides d’apprentissage a été prévue dans le cadre de la composition II Amélioration de la Qualité de Pédagogie de l’Enseignement Bilingue Franco-arabe, du Projet de Soutien à l’Enseignement Bilingue Franco-Arabe. Le coût global de cette acquisition est de 3.492.880.000FCFA. «Ces manuels sont ainsi composés de 590.000 pour l’enseignement de l’arabe et islamique ainsi que des manuels du français au profit des écoles  primaires et Médersas, 147.000 guides du maître en arabe et en français pour les écoles primaires Médersas, 560.000 manuels d’histoire, de géographie et de philosophie en arabe pour le secondaire et 200.000 manuels scientifiques en français (Maths-Physique et SVT) au profit des CEG/FA», a-t-il expliqué.

Pour le ministre Natatou, cette dotation vient renforcer les efforts du gouvernement dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’enseignement et ce au niveau du sous-secteur bilingue franco-arabe. Par ailleurs, il a rappelé que le Projet a procédé au recrutement de 500 enseignants contractuels au profit des écoles médersas et mis en formation 100 enseignants du secondaire à l’Institut Amir Sultan pour la formation des professeurs d’arabe et 100 autres pour les matières scientifiques dans les universités de Tahoua et de Zinder. Louant la contribution du PROSEBA/FA  au secteur, le ministre de l’Education Nationale a ajouté que, les enseignants sur le terrain bénéficieront aussi des formations continues en vue de renforcer leurs capacités pédagogiques et linguistiques et l’utilisation des manuels mis à leur disposition. «Au vu de tout ce qui précède, nous sommes convaincus que les résultats scolaires de cet ordre d’enseignement seront nettement améliorés», a-t-il assuré.

Pr Natatou a, au nom du gouvernement, salué l’intervention sectorielle stratégique de la Banque Islamique de Développement (BID) pour ses appuis multiformes en vue d’améliorer la qualité du sous-secteur de l’enseignement bilingue franco-arabe du Niger. Le ministre de l’Education Nationale s’est réjoui aussi de constater que, ces manuels ont été produits sur place. Selon lui, avec la ressource humaine qualifiée et compétente dont dispose notre pays, l’Etat du Niger s’attèlera à moderniser l’INDRAP pour la production de nos propres manuels d’enseignement.

Présent à la réception des fournitures, le responsable de marketing et des arts graphiques de la Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN), M. Boubacar Boureima a dit que, la NIN a imprimé près de 1.297.000 manuels dont 737.000 du primaire et 560.000 du secondaire. Il a précisé que dans le cadre de la réalisation de ces documents 480 tonnes de papiers ont été mobilisés puis s’en est suivi le colisage pour qu’ils soient acheminés dans toutes les régions du pays. Près de 90% de la commande a été réalisée et le restant de la commande sera livré très bientôt a assuré, M. Boubacar Boureima.

Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le ministère de l'éducation nationale vient de prendre une décision de fermeture de plusieurs écoles primaires sur l'ensemble du territoire nationale. Certains acteurs éducatifs parlent même de vingt-deux établissements scolaires privés qui sont concernés par cette décision du ministre Daouda Marthe. Il est reproché à ces établissements, le manque d'autorisation (agrément), ou encore, le non-respect des textes régissant le système éducatif nigérien. Même si, la période choisie par les autorités en charge de l'école nigérienne pour procéder à la fermeture de ces écoles ne suscite aucun commentaire, c'est-à-dire, pendant les vacances, on ne sait toujours pas, si les établissements concernés par cette lourde sanction, ont été avisés très tôt, afin que ces derniers, puissent à leur tour, informer les parents d'élèves Cette décision du ministre Marthé diversement appréciée par les acteurs éducatifs ainsi que les observateurs avertis dudit secteur, a des conséquences énormes, non seulement sur les élèves, mais également, sur le corps enseignant, poussé d'office au chômage.. " Vous savez quoi, les autorités veulent imposer simplement aux populations, la fréquentions unique des écoles publiques, dont la qualité de l'enseignement, reste à désirer. C'est vraiment ça leur ambition, sinon, comment comprendre cette sanction sur des établissements scolaires qui exercent depuis plus de 10 ans dans le pays? Pourquoi avoir attendu tout ce temps si réellement ils sont dans l'informel? Le second aspect, c'est qu'il y a des parents d'élèves qui ont déjà effectué le versement des scolarités de leurs enfants. A qui incombe le remboursement ? A notre avis, pas aux promoteurs des établissements, puisqu'ils ne sont pas responsables, mais plutôt au gouvernement. Pourtant, dans aucune des correspondances adressées aux responsables des établissements radiés du système éducatif, le ministre de l'éducation n'a fait cas de surplus d'élèves, notamment dans les écoles publiques. C'est à cette question de limitation du nombre d'enfants par classe, de la maternelle jusqu'au classes de CM, que le ministre devait s'y pencher ", a indiqué un des fondateurs concernés par la décision de sanction. " Honnêtement je salue la décision des autorités puisqu'il y a trop d'écoles privées au Niger, et chacune fait ce qu'elle veut. Alors, comment parler de la qualité de l'éducation avec des écoles construites n'importe comment sur des terrains de 100 à 200 mètres carrés ?

Daouda-Marthe-sonnette-alarme-Education-Niger-02.jpgLe redéploiement du personnel enseignant du ministère en charge de l’Enseignement Primaire continue toujours de susciter une vive polémique au sein de l’opinion, de surcroît, la question autour des enseignantes mariées. Qu’est-ce qui a amené le Ministre Marthé à aller à cette option susceptible de créer des conflits de couples. Sur quoi se fondent les contestataires et leurs syndicats pour rejeter la décision ? Eléments d’analyse ...

Lundi 5 mars 2018, le Ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique (MEP/A/PLN/EC), Daouda Mamadou Marthé a reçu en audience une délégation de l’Association Islamique du Niger. Au centre des échanges, le redéploiement des enseignants, notamment le cas des enseignantes mariées. Le Ministre Marthé a expliqué à ses interlocuteurs les motivations autour de ce redéploiement, qu’il s’agit en fait de nécessités de service, Niamey étant en surnombre. Le redéploiement a concerné plus de 1200 enseignants. Les régions bénéficiaires sont principalement Dosso et Tillabéry et dans une certaine mesure Tahoua. Ce redéploiement, selon toute vraisemblance, définitivement acté par le Ministre Marthé, continue à faire l’objet de contestations de la part des concernés et leurs syndicats. « Ce n’est pas de gaieté de cœur que l’on a procédé à ce redéploiement en pleine année scolaire. C’est la situation qui l’exige. On ne peut pas continuer à garder plus de 3 enseignants dans une même classe alors que de nombreuses écoles de l’intérieur du pays souffrent cruellement de problème de personnel » ; Dixit une source proche du ministère en charge de l’Enseignement primaire. Au sein de l’opinion, les avis restent jusque-là partagés sur le sujet. Pour Mato. O, agent d’assurance réagissant ici en sa qualité d’acteur de la société civile, « le Ministère en séparant de nombreuses enseignantes de leurs foyers s’oppose carrément au caractère sacré de la famille ». Nombreux sont ceux qui plaident pour la cause des femmes enseignantes séparés de leurs époux et enfants. Mme Idrissa. R, institutrice à la retraite, elle, va loin dans son analyse : « C’était prévisible qu’on arrive à une telle situation. Aujourd’hui, à Niamey, les femmes représentent plus de 90% du corps enseignant. Et si l’on continue avec le principe d’affectation de ‘’l’enseignante qui rejoint son mari’’, la tendance à la féminisation du corps enseignant dans les grandes agglomérations va s’accroitre davantage avec comme conséquence le surnombre dans les classes des centres urbains.

Redressement du système éducatif nigérien : UN GRAND DEFI A RELEVER Redresser le système éducatif nigérien à tout prix ! Dans ce qu’on peut bien appeler un défi national, le ministère des Enseignements Secondaires entend résolument jouer sa partition. En effet, sur financement de la Banque mondiale et à la demande de la Direction de la Formation Initiale et Continue(DFIC), le Projet d’Appui à une Education de Qualité(PAEQ), a mis en branle un programme de renforcement des capacités au profit des encadreurs pédagogiques de toutes les Régions du pays. Du 18 au 20 août 2017, ce fut le tour de Dosso d’accueillir les Conseillers et Inspecteurs pédagogiques de son ressort dans le cadre d’une formation sur ‘’ la conduite de l’étude de leçon’’. Regroupant une soixantaine de participants, l’atelier, après avoir défini les concepts de ‘’Direction, ‘’ Gestion’’, et ‘’ d’Administration’’, s’est investi à clarifier les rôles et responsabilités des acteurs en présence : chefs d’établissements, Conseillers pédagogiques, Inspecteurs pédagogiques etc.

La nécessité de mettre un accent particulier sur l’encadrement pédagogique des professeurs s’est imposée à partir d’un constat : la grande majorité des enseignants arrivent sur le terrain sans la formation initiale appropriée et nombre d’entre eux exercent isolés, cas notamment des Collèges ruraux. Les cadres traditionnels d’échanges et d’auto-formation c’est-à-dire les Unités Pédagogiques (UP) ne répondent donc plus à cette nouvelle contrainte. D’où la naissance des Unités Pédagogiques Disciplinaires (UPD) regroupant périodiquement des professeurs enseignant la même matière mais exerçant dans différents établissements, voire relevant d’Entités administratives distinctes. Les Unités Pédagogiques des Sciences (UPS) et les Unités Pédagogiques des Lettres et Sciences Humaines (UPL/SH) constituent dès lors le nouveau dispositif censé dissiper le souci.

Dans une initiative significative visant à promouvoir l'accès à l'éducation et à garantir l'équité dans le secteur de l'éducation privée, la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, le Dr. Elisabeth Shérif, a récemment pris des mesures décisives. Le mercredi 13 septembre 2023, elle a adressé une correspondance aux fondateurs des établissements privés d’enseignement général et professionnel, les enjoignant à suspendre toute augmentation des frais de scolarité.

 La ministre a souligné dans sa lettre l'observation alarmante selon laquelle, dans certains établissements privés d’enseignement général et professionnel, les frais de scolarité augmentent chaque année sans justification valable. De plus, elle a noté la perception de frais supplémentaires non réglementaires, créant ainsi une charge financière disproportionnée pour les familles.

 Face à cette situation préoccupante, le ministère a décidé de créer un comité technique chargé de fixer et de stabiliser les frais de scolarité dans le secteur de l'éducation privée. La ministre a expliqué : "Il m'a été donné de constater que les frais de scolarité, dans certains établissements privés d’enseignement général et professionnel, subissent chaque année une augmentation inexpliquée, à cela s’ajoutent des perceptions d’autres frais subjectifs non prévus par les textes en vigueur."

 Pour garantir l'efficacité de cette réforme, la ministre a adressé une directive claire aux fondateurs des établissements privés : "Je vous instruis par la présente de surseoir à toute augmentation des frais de scolarité dans les établissements privés d’enseignement général et professionnel, en attendant les conclusions des travaux de dudit comité. Ces instructions sont d’application stricte."

Cette démarche vise à favoriser l'accès à l'éducation de qualité pour tous les élèves, tout en veillant à ce que les coûts ne deviennent pas prohibitifs pour les familles. Elle s'inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour améliorer le système éducatif du pays et garantir une éducation équitable pour tous les citoyens.

Nigerdiaspora 

En cette période de canicule, le Ministère de l’Education Nationale a adopté le 23 mars 2023, un système de journée continue dans les écoles du primaire. Cette réforme provisoire qui est déjà appliquée dans plusieurs écoles privées, constitue une bonne chose pour les enseignants, les apprenants et aussi les parents d’élèves. Dans le milieu des instituteurs, surtout les enseignantes, on plaide pour que cette mesure de descente unique soit institutionnalisée dans les écoles.

M. Abdou Yacouba, directeur du complexe scolaire privé Sophia Académie à Niamey, salue cette prise de décision qui vient harmoniser la fin des journées de classes non seulement avec les cycles supérieurs, mais aussi avec certaines écoles privées du cycle primaire qui l’ont déjà adoptée. Le proviseur de ce groupe scolaire abonde dans le même sens et estime que le système de journée continue est une bonne chose en soi car, il respecte l’enseignement et le chronogramme d’acquisition des programmes élaborés pour le système éducatif au Niger. L’essentiel dans l’enseignement «est que l’élève arrive à bien assimiler le programme», dit-il.

Ce système de descente unique a été expérimenté plusieurs fois dans les écoles publiques du cycle primaire au Niger. Il est pensé en prenant en compte les besoins fondamentaux des jeunes apprenants auxquels il est destiné. L’heure de la rentrée des classes reste inchangée, à 8h, et la descente unique se fait à 14 heures. Entre les deux extrémités, il y’a deux pauses de 30 minutes chacune à 10 h et midi. Le directeur de Sophia Académie relève que grâce à ces petites pauses, les jeunes apprenants ont fini par apprécier le système qu’ils trouvent facile à supporter.

Pour M. Mounkaila Ganda, président d’une association de parents d’élèves du 5ème arrondissement communal de Niamey, cette réforme est très avantageuse pour les élèves dans la mesure où elle leur permet de mieux assimiler les connaissances qui leur sont dispensées. «C’est peut-être parce que les enseignants ont plus de temps dans l’après-midi pour préparer leurs modules d’enseignements et que les élèves ont de leur part beaucoup plus de temps dans la journée pour réviser leurs cours», estime-t-il. Une combinaison qui renforce l’espoir d’un meilleur résultat scolaire pour les apprenants, ajoute-t-il.

De l’autre côté de la ville, sur la rive gauche du fleuve Niger, Mme Nassirou Djamila applaudit vivement la nouvelle réforme temporaire qui, dit-elle, a radicalement transformé positivement l’agenda de ses enfants inscrits au cycle primaire dans une école publique du quartier. «Ils apprennent mieux et vite», se réjouit-elle rappelant qu’avant la réforme, les enfants, loin de se soucier de la révision des cours de la journée, jettent leurs sacs au premier endroit trouvé dans la maison, car ils rentraient toujours en fin d’après-midi, peu de temps seulement avant le crépuscule. «Mais, avec une seule descente, ils sont obligés de suivre et réviser les cours», relate-t-elle avec un air rayonnant de bonheur de voir ses enfants accrochés à leurs cahiers et livres dans l’après-midi.

Des appels à pérenniser cette réforme du système éducatif

L’ensemble des acteurs impliqués dans le système éducatif, au cycle primaire de l’enseignement, appellent à maintenir cette réforme au-delà du mois de jeûne musulman. M. Abdou Yacouba, directeur du complexe scolaire Sophia Académie, insiste sur les bienfaits de maintenir et pérenniser l’instauration de la journée continue dans l’ensemble des écoles primaires du Niger, qu’elles soient publiques ou privées. «Cela bénéficiera non seulement aux élèves et leurs parents, mais également aux enseignants qui, il ne faudrait pas l’oublier, sont en même temps des enseignants et des parents à l’école et à la maison», souligne le directeur Abdou Yacouba.

Pour Mme Adamou Fati, directrice de l’école primaire de la cité Yassalam, au quartier Aéroport, la personne qui a eu l’idée de suggérer l’instauration de la journée continue au cycle primaire, même provisoirement, n’est rien d’autre qu’un «génie». Il est vrai que ce système, reconnaissent les intervenants, permet d’éloigner les enfants des maisons à l’heure où les parents sont au travail et permet à ces derniers, à l’heure  de la pause dans l’administration, de passer prendre leurs enfants et de vaquer tranquillement à leurs occupations après cette tâche parentale.

L’autre argument brandi par les parents, est surtout un gain important sur le transport, notamment pour les résidents des quartiers périphériques où les écoles sont parfois un peu distantes du domicile de certains élèves. Le système de journée continue permet aux parents d’élèves de faire un seul trajet aller-retour dans la journée, au lieu de deux fois ce trajet. Ce qui n’est pas pour déplaire aux enseignants aussi qui économisent sur les abonnements au transport. «Sur tous les plans, cette réforme a vraiment allégé nos peines», s’exclame encore la directrice de l’école primaire de la cité Yassalam.

Sur le plan purement académique et professionnel, Mme Adamou Fati énumèrent les améliorations que la journée continue dans les écoles primaires apportent, selon ses expériences et observations, pour les élèves et les enseignants. Ces derniers, surtout les femmes, utilisent les heures supplémentaires gagnées dans la journée pour mieux accomplir leurs tâches de préparation des leçons à dispenser aux élèves. En situation de classe, ajoute-t-elle, les enseignants sont détendus, plus à l’aise, et la réception est optimale au niveau des apprenants. «Fini, dit-elle, les soirées où il fallait travailler jusqu’au milieu de la nuit avant de terminer ses préparations de leçons».

Mme Adamou Fati de souligner par ailleurs que la journée continue permet aux élèves qui vivent éloignés du site de l’école, de rentrer tôt à la maison pour se reposer un peu, avant de réviser leurs cours de la journée. Il leur reste encore un peu de temps pour se détendre et ensuite se mettre tôt au lit pour un repos mérité. «Avec les deux descentes, il arrive que des élèves partent à la maison à la mi-journée et qu’ils ne reviennent plus à l’école dans l’après-midi», relate-t-elle tout en soulignant ainsi l’amélioration de la fréquentation des écoles par les enfants grâce au système de journée continue au cycle primaire.

Pour les différents acteurs concernés avec lesquels nous avons échangés, le souhait est de maintenir le système de travail actuel au-delà du mois de jeûne musulman. Elles s’en remettent toutes aux autorités pour approfondir les réflexions tendant à faire de cette réforme provisoire, une reforme permanente, à l’image de ce qui s’est passé dans le secondaire. «Cela afin de soulager les souffrances des enseignants et des élèves», concluent-ils.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

En collaboration avec la Police Nationale, l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique a organisé jeudi dernier, à Niamey une cérémonie de remise d'attestation marquant la fin de la formation du personnel du Groupe d'Intervention de la Police Nigérienne (GIPN) sur le ‘’cours avancé de Force d'Intervention Rapide’’ (FIR). Ladite formation a durée cinq (5) semaines.

Le ‘’cours avancé de Force d'Intervention Rapide’’ des cadres de la Police nigérienne est une partie intégrante d’un programme spécial de sécurité mis en vigueur depuis décembre 2014 par l'Ambassade des Etats-Unis. « Nous sommes ici une fois de plus pour marquer la collaboration fructueuse entre l'Ambassade des Etats-Unis à travers le programme d'aide de lutte contre le terrorisme du Département d'Etat et nos partenaires nigériens que sont les équipes d'intervention d'urgence » a soutenu en cette occasion et dans ses propos introductifs le Premier Conseiller de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique au Niger, M. Phillip Nelson. S’adressant particulièrement aux cadres formés, le Premier Conseiller de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique au Niger a indiqué qu’ils doivent être fiers de leurs contributions individuelles à la paix, à la sécurité du Niger et à la région.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a remis le 7 juillet dernier un don d’équipements informatiques, d’ouvrages et d’un groupe électrogène à l’Ecole Nationale de Santé Publique Damouré Zika de Niamey. C’est le ministre de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara qui a réceptionné ce don des mains de la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Moeti Matshidiso.

Le don composé d’ordinaires, de tablettes, d’un routeur, d’un groupe électrogène et de 479 ouvrages est destiné au renforcement des capacités du personnel, des élèves et étudiants de l’Ecole Nationale de Santé Publique Damouré Zika de Niamey. Peu après avoir réceptionné ces équipements, le ministre de la Santé Publique a exprimé sa reconnaissance à l’OMS, pour les apports multiples, multiformes et continus qu’elle apporte pour l’amélioration de la santé des populations nigériennes. Dr Idi Illiassou a indiqué que cet important appui en matériels permettra de renforcer le dispositif pédagogique de l’ENSP pour la qualité de l’enseignement et l’apprentissage. Ce qui, dit-il, cadre parfaitement avec les objectifs du programme de la renaissance initié par le Président de la République, dans son volet santé.

Le ministre de la Santé Publique a rappelé qu’il y a un peu plus de 2 ans, la bibliothèque de l’ENSP Damouré Zika a été baptisée du nom de la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Moeti Matshidiso. C’est dire que cet établissement a déjà bénéficié d’autres appuis de cette institution. Le ministre Mainassara cite entre autre l’appui en supports pédagogiques et informatiques, en véhicule de supervision, etc.

Le Réseau d’Action Educative pour un Développement Durable (RAEDD) a remis le mercredi 2 février 2022 un kit de quarante lampes solaires d’une durée de vie de dix ans aux élèves de la classe ‘’Espoir Mahamadou Seydou’’ de l’école Talladjé Tourakou de Niamey. L’objectif visé à travers ce don est d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves. La cérémonie de remise du kit s’est déroulée en présence des représentants de la Sahélienne de Génie Electrique (SGE), fournisseur du matériel.

Le Réseau d’Action Educative pour un Développement Durable (RAEDD a acquis ce kit solaire auprès de la SGE, une entreprise qui mène des activités de prestation de service, commerce général et import-export. La SGE est particulièrement spécialisée entre autres dans la fourniture, l’installation et la maintenance des matériels électriques, d’énergies renouvelables (solaire photovoltaïque et biogaz) ; l’efficacité énergétique ; BTP/Hydraulique et mini AEP ; l’électricité industrielle, Froid et climatisation, l’étude et la réalisation des travaux ; la formation continue, la fourniture, l’installation et la maintenance des groupes électrogènes, l’import-export.

Lors de la cérémonie de remise, le président du Réseau d’Action Educative pour un Développement Durable (RAEDD), M. Namata Thierry a fait savoir que les lampes ont été installées dans la classe dénommée ‘’Mahamadou Seydou’’, (fondateur de l’ONG) qui accueille les élèves déscolarisés ou qui n’ont pas la chance de fréquenter l’école.

D’après M. Namata Thierry, il s’agit des enfants qui, a priori, ont été abandonnés par les familles, ou des enfants retrouvés dans la rue. «Ils ne sont certes pas nombreux pour des raisons de budget mais l’encadrement est parfait», a nuancé M. Namata Thierry. Le président du Réseau d’Action Educative pour un Développement Durable (RAEDD) a ensuite fait savoir que chaque élève aura en sa possession une lampe solaire avec laquelle il va pouvoir travailler, développer un bon potentiel personnel afin d’améliorer son apprentissage en lecture et autres. M. Namata Thierry a enfin fondé l’espoir que ce don va contribuer à améliorer les conditions d’apprentissage de ces élèves. 

Auparavant, le représentant de l’Association d’Echanges Culturels Illes et Vilaines Niger (AECIN); M. Michel Coste a rappelé que la vision du fondateur, M. Mahamadou Seydou était de créer le réseau d’association à la fois au Niger et en France. Le but visé est d’aider à l’auto-développement du peuple nigérien. «Nous apportons notre soutien depuis la France pour les actions de développement. Nous essayons de trouver des financements, soit par des subventions ou des fonds propres grâce à des dons», a déclaré M. Michel Coste. L’Association d’Echanges Culturels Illes et Vilaines Niger (AECIN) travaille et continuera de travailler pour le développement du peuple nigérien, dans l’esprit de compréhension mutuelle, de dialogue de cultures et d’amitié entre les peuples, a assuré M. Michel Coste.

Par  Farida Ibrahim Assoumane(Onep)

04 février 2022
Source : https://www.lesahel.org/ 

Les ministres en charge de l’Education et de la Formation, la communauté éducative du Niger et la société civile active en éducation (SCAE) ont décerné hier des témoignages officiels de satisfaction à la Présidente de la Fondation Tatali Iyali, Dr Lalla Malika Issoufou, marraine de la journée de l’Enseignant pour ses actions en faveur de la revalorisation de la profession enseignante et pour la promotion de la qualité de l’éducation au Niger. Cette cérémonie présidée par M. Yahouza Sadissou, ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues nationales et de l’éducation civique s’est déroulée hier matin à l’Auditorium Sani Bako du Ministère des Affaires Etrangères.

A cette occasion, le ministre en charge de l’Enseignement primaire a d’abord rappelé le rôle irremplaçable de la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou à travers la Fondation Tatali Iyali dans l’accompagnement du système éducatif qui a fait que l’enseignant reste le pivot de la conduite de l’activité enseignement/apprentissage et la boussole pour orienter et guider les enfants nigériens vers leurs futures responsabilités. Cependant a souligné M. Yahouza Sadissou, l’un des constats sur les résultats du système éducatif nigérien est la relative démotivation des enseignants comme l’attestent les résultats de plusieurs évaluations. Pour apporter une réponse à cette préoccupation majeure, a-t-il indiqué, la présidente de la Fondation Tatali Iyali a volontiers accepté le parrainage de la Journée Mondiale de l’Enseignant en apportant une contribution inestimable dans l’amélioration des conditions de vie des enseignantes et des enseignants.

Aussi d’autres actions non des moindres peuvent être comptabilisées à l’actif de la Fondation Tatali Iyali. Il s’agit entre autres de la construction de plus de 150 salles de classes dans plusieurs localités du pays ; la réhabilitation du CEG Issoufou Mahamadou de Madaoua et de l’ancien CEG 2 de Niamey qui porte désormais le nom de Malika Issoufou ; la réhabilitation de l’infirmerie de Collège Mariama de Niamey ; la réhabilitation de la faculté des sciences de la santé de l’Université Abdou Moumouni ; les parrainages des Universiades ; la distribution de vélos et de matériel pédagogique à l’intérieur du pays ; l’électrification solaire de certaines écoles en zones rurales et la reprise des installations électriques dans d’autres ; l’octroi de 200 bourses scolaires par an pour les niveaux moyen et supérieur au profit de jeunes filles et garçons issus de familles défavorisées et le plaidoyer pour la construction de l’Université Islamique des jeunes filles.

Pour sa part, le représentant de la société civile, M. Illiassou Alhousseini a magnifié la disponibilité de la Première Dame Lalla Malika Issoufou à travers la Fondation Tatali Iyali, pour l’accompagnement de la société civile dans le cadre de ses activités pour la promotion des services sociaux de base dont l’Education. M. Illiassou Alhousseini a particulièrement insisté sur le parrainage de la Journée Mondiale de l’Enseignant, le 5 octobre de chaque année. «Depuis lors cet événement a pris un caractère solennel et grandiose jamais connu au Niger et dans la sous-région. Cette journée a contribué à la valorisation de la fonction enseignante à travers des multiples distinctions et des prix de plusieurs natures dont des motos, des ordinateurs, des parcelles, des billets pour le pèlerinage à la Mecque aux meilleurs enseignants, du préscolaire au supérieur», a-t-il souligné. Pour sa part, la Société Civile Africaine qui était présente au Salon International de l’Education et de la Formation a mis cette occasion à profit pour remettre au ministre Yahouza Sadissou, le trophée dédié au Président de la République SEM. Issoufou Mahamadou pour son leadership en faveur de l’éducation.

C’est avec une émotion à peine contenue que la Première Dame Lalla Malika Issoufou, présidente de la Fondation Tatali Iyali a remercié les initiateurs de cette cérémonie pour ce geste symbolique mais noble à l’égard de sa modeste personne.

Aïchatou Hamma Wakasso


1er avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Secrétaire général du Ministère de l’Equipement, M. Abdallah O. Ahmet a présidé vendredi 24 Juin au Centre de perfectionnement en travaux publics (CPTP) une cérémonie de remise des attestations aux 120 jeunes diplômés aux métiers de plomberie sanitaire, carrelage, menuiserie aluminium, peinture en bâtiment et soudure chaudronnerie. Ces jeunes sont répartis en 20 carreleurs, 30 plombiers sanitaires, 20 peintres en bâtiment, 20 menuisiers aluminium et 30 soudeurs chaudronniers. Cette initiative du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC) en collaboration avec l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) et le CPTP avec le soutien financier de la Banque mondiale vise à lutter contre le chômage des jeunes à travers l’appui à ceux qui sont en difficulté d’insertion pour qu’ils deviennent des acteurs du développement économique du Niger.

Cette formation de reconversion professionnelle de 120 jeunes diplômés en difficultés d’insertion s’est déroulée en deux phases. La première phase a duré quatre mois et a été consacrée aux cours théoriques couplés à la pratique dans le CPTP. Cette phase a couvert 70% du programme de la formation et la seconde phase a duré deux mois et a été consacrée à un stage pratique en entreprises.

Lors de cette remise des attestations aux jeunes, le Secrétaire général du Ministère de l’Equipement a précise qu’en initiant cette formation de reconversion professionnelle, il y a de cela six (6) mois, l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi en partenariat avec le Projet de Développement des Compétences pour la Croissance ont un seul objectif celui de donner à ces jeunes la possibilité de s’insérer activement dans le tissu économique de notre pays. Selon lui, cette activité entre dans la droite ligne des grandes orientations prises par nos autorités pour résorber le chômage des jeunes et leur permettre de devenir des acteurs incontournables pour le développement économique du Niger.

Le Secrétaire général du Ministère de l’Equipement, a assuré que la formation en reconversion professionnelle est une excellente opportunité offerte à la jeunesse du pays pour créer des activités génératrices des revenus. C’est pourquoi, il a vivement félicité le Centre de Perfectionnement des travaux publics d’avoir su concevoir des modules de formation répondant aux besoins exprimés à la fois par l’ANPE et le PRODEC. Il a ensuite exprimé au nom des bénéficiaires sa gratitude au gouvernement mais aussi aux partenaires qui accompagnent le Niger sans relâche dans cette noble et exaltante mission de formation des jeunes.

Par ailleurs, le Secrétaire général du Ministère de l’Equipement a exhorté les récipiendaires à mettre en pratique les connaissances acquises et de partager leurs expériences avec leurs frères qui n’ont pas eu la chance d’y accéder. « Au regard de l’engouement suscité et des résultats enregistrés, nous allons mener un plaidoyer appuyé pour la poursuite de ces genres d’activités. Je fonde l’espoir qu’au sortir de cette formation, nous assisterons à la naissance de petites et moyennes entreprises qui vont se positionner sur le marché du travail avec des nouvelles méthodes de travail qui donneront satisfaction à leurs clientèles », a-t-il souhaité.

 Mamane Abdoulaye(onep)

 

L’Institut Supérieur de formation des professeurs du C.E.G Franco-Arabe du Centre Culturel Amir Sultan de Niamey, a procédé à la remise de diplômes aux 180 récipiendaires de la 13ème promotion dudit Institut. Cette cérémonie présidée par le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou s’est déroulée hier dans l’enceinte dudit Centre en présence des plusieurs invités.

Dans son intervention, le ministre de l’Education Nationale a d’abord rappelé que le gouvernement de la République du Niger a sollicité et obtenu auprès de la Fondation Internationale pour la Construction et le Développement de la Ligue Mondiale Islamique, l’ouverture en 2008, de l’Institut Supérieur de Formation des professeurs de CEG Franco-Arabe au Centre Culturel Amir Sultan. L’ouverture de cet institut vise, selon Pr Ibrahim Natatou, non seulement à résorber le flux de bacheliers, sans cesse croissant dans le sous-secteur de l’enseignement franco-arabe, mais aussi et surtout, à combler l’insuffisance en personnel enseignant qualifié constatée dans le franco-arabe. Fruit de la solidarité exemplaire entre le Royaume d’Arabie Saoudite et le Niger, l’Institut Supérieur de formation des professeurs de C.E.G franco-arabe du centre Culturel Amir Sultan, est, a indiqué le ministre de l’Education Nationale, un outil précieux et privilégié pour la connaissance, le rayonnement et la promotion de l’Islam. C’est aussi, un poumon pour l’Enseignement Secondaire Franco-Arabe au Niger. En effet, a-t-il souligné, de sa création à ce jour, l’Institut Supérieur de Formation des Professeurs de C.E.G Franco-Arabe, a formé et mis à la disposition de l’Etat du Niger plus de 917 enseignants, tous titulaires du DAP/C E G et en service dans les collèges ruraux.

Aussi, la présente promotion viendra à n’en point douter combler les besoins de l’Etat en personnel enseignant. Le ministre de l’Education Nationale a en outre présenté toute la reconnaissance du Gouvernement à l’endroit du professeur Muhammad Bin Abdoul Kareem Al-Issa, secrétaire général de la Ligue Mondiale Islamique et à tous les partenaires de l’Institut, pour cet appui combien louable au profit de l’enseignement franco-arabe, et aussi pour tous les appuis multiformes qu’ils ne cessent d’apporter au peuple nigérien en général. Pr Ibrahim Natatou a également adressé une mention spéciale à la Fondation Internationale pour la Construction et le Développement, qui est à l’origine de la création de ce centre.

Auparavant, l’Ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger, SE Dr Zaïd Mukhlid Alharbi a félicité les récipiendaires et leur a demandé de transmettre le savoir  qu’ils ont appris aux enfants nigériens.

Pour sa part, le directeur général du Centre Amir Sultan, Pr Mohamed Salam Almougri, a dans son mot de bienvenue donné un aperçu de l’Institut de sa création à ce jour, et les nombreux professeurs qui ont été formés. Il a enfin remercié l’Etat du Niger pour les efforts consentis ainsi que la Ligue Mondiale Islamique pour tout son appui à l’endroit du Centre Amir Sultan de Niamey.

Quant à la représentante des récipiendaires, Mlle Rahama Ibrahim, elle a remercié les responsables du centre ainsi que les enseignants pour la qualité des enseignements dispensés et leurs conseils qu’ils ne cessent d’apporter aux étudiants tout au long de la formation. Elle a par ailleurs, réaffirmé l’engagement de sa promotion à servir la nation partout où besoin sera.

Le coordinateur du Projet de Soutien à l’Education Bilingue Franco-Arabe au Niger, M. Abdoul-Moumouni Moussa,  a indiqué que c’est un projet fiancé par la Banque Islamique du Développement et le Niger. Ce projet, a-t-il fait savoir, contribue beaucoup à cette formation, car, il a prévu dans le cadre de ses activités de former des enseignants qui seront appelés à encadrer dans les établissements du primaire et du secondaire, en  de les mettant à la disposition du Ministère de l’Education Nationale.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

La fin de l’année scolaire est l’occasion saisie par certains établissements pour encourager leurs élèves en récompensant les plus méritants à travers des prix et inciter ainsi les autres à mieux travailler. C’est dans cet esprit que l’Association des Parents d’Elèves a organisé, samedi dernier, en collaboration avec la direction du Collège Mariama, une remise des prix aux meilleurs élèves dudit établissement. Cette cérémonie qui s’est déroulée dans l’enceinte du Collège Mariama a été parrainée par le secrétaire général du Ministère des Enseignements Secondaires, M. Mohamed Zeidane. Elle s’est déroulée en présence des responsables de cette école, du corps professoral, des parents d’élèves et des partenaires.

Les prix remis sont repartis selon les séries et les moyennes obtenues par les élèves. Les trois premiers de chaque niveau ont été récompensés avec des cadeaux. Peu avant la remise des prix, le directeur du collège Mariama, M. Namata Thierry a rappelé que sur les 1.825 élèves que compte son établissement 54,19% ont une moyenne supérieure ou égale à 12%20. Au collège 67, 26% ont une moyenne variant entre 12 et 19,48/20. Il s’est réjoui du travail abattu par les lauréats qui font la fierté de cet établissement tout en espérant qu’ils continueront de briller pour la suite de leur cursus. Il a aussi exprimé toute sa gratitude et sa satisfaction pour tous ceux qui ont concouru à l’organisation de cette cérémonie qui a été rendue possible grâce à la volonté des parents d’élèves et au soutien des bonnes volontés qui ont fourni de quoi récompenser les élèves. Le directeur du Collège Mariama a précisé que cette année contrairement aux années précédente c’est seulement les plus méritants et excellents qui ont été sélectionnés et primés. Une manière de les féliciter et de les remercier pour leur contribution à la renommé de cette école.

Image d'illustration Image d'illustration Réfléchir ensemble en vue de trouver des solutions consensuelles aux perturbations actuellement en cours dans les établissements secondaires de la commune de Maradi et éviter que l’onde de choc ne se propage dans toute la région, tel est l’objectif visé par les autorités régionales à travers la rencontre tenue le samedi 4 novembre 2017 avec les partenaires de l’école. A travers cette démarche inclusive, le gouverneur Zakari Oumarou a, comme à son habitude, voulu associer à la réflexion tous les maillons de la chaîne allant de l’administration scolaire aux élèves en passant les parents, les syndicats d’enseignants et les membres des Comités de gestion des établissements secondaires de la ville de Maradi. Il s’agit ainsi de donner à tous ces acteurs les vraies informations sur les grèves engagées par la section des collèges et lycées de la ville de Maradi pour permettre aux uns et autres d’apprécier objectivement la situation et de définir la conduite à tenir.

Au chapitre des informations, le gouverneur a précisé que toute cette agitation à laquelle on assiste aujourd’hui n’est que le fait d’un petit groupe d’élèves, une demi-dizaine environ dont la plupart ont déjà été renvoyés. Par conséquent, ils ne sont plus habilités à parler au nom des scolaires de la ville de Maradi, n’étant plus eux-mêmes des scolaires. Ces anciens élèves sont clairement identifiés et des décisions strictes seront prises pour leur empêcher de nuire aux élèves régulièrement inscrits.

Il est de tradition pour le ministre des Enseignements Secondaires, M. Mohamed Sanoussi Elhadj Samro de convoquer à chaque veille de la rentrée scolaire les différents acteurs du sous-secteur des enseignements secondaires pour une réunion d’échanges sur les problèmes liés à ce secteur de l’éducation. La rencontre qui s’est tenue vendredi dernier, au cabinet dudit ministre obéit à cette tradition bien établie depuis la création du cadre de concertation en 2016. L’objectif est d’entretenir un dialogue permettant de trouver des solutions aux éventuels problèmes qui pourraient survenir dans le sous secteur des enseignements secondaires.

Au cours cette rencontre d’échanges, le cadre de concertation regroupant (les représentants de l’administration publique ; les syndicats des enseignants, des élèves et étudiants ; les parents d’élèves ; les fondateurs des écoles privées ainsi que des organisations de la société civile et les partenaires techniques et financiers) a discuté sur trois points inscrits à l’ordre du jour à savoir : le bilan de l’année scolaire 2018-2019 ; la situation des mesures prises par le ministère des Enseignements Secondaires dans le cadre des préparatifs de la rentrée académique 2019-2020 et divers. Pour ministre des Enseignements Secondaires, M. Mohamed Sanoussi Elhadj Samro, président du cadre de concertation, ce cadre formel se réunit au moins quatre fois dans l’année pour échanger et discuter de l’ensemble des problèmes qui minent le sous secteur des enseignements secondaires.

EductaionLe Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Brigi Rafini a rencontré hier dans l’après-midi, dans la salle de banquet de la Primature, les ministres en charge des Enseignements, les partenaires techniques et financiers et la société civile. Cette rencontre d’échanges vise essentiellement à partager avec le Chef du gouvernement les conclusions auxquelles la revue sectorielle conjointe gouvernement, Partenaires techniques et financiers et société civile a abouti. Cette 2ème revue sectorielle au titre de l’année 2018 a formulé plusieurs recommandations.

Au cours de cette rencontre d’échanges, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou a décliné les principales recommandations issues de la revue. Elles sont adressées aussi bien à l’endroit de l’Etat, des collectivités territoriales et de la Cellule d'Appui à la Mise en Œuvre et au Suivi (CAMOS).

À l’Etat, il est recommandé le rehaussement de l’enveloppe budgétaire allouée au ministère en charge de l’éducation et de la formation, conformément à l’engagement pris dans le cadre de l’Union Africaine, et de poursuivre les actions pour améliorer la qualité des données statistiques de l’éducation et de la formation. Il y a aussi des recommandations qui visent directement des ministères en charge de l’éducation et de la formation. Il s’agit surtout de prendre des dispositions pour que la revue se tienne avant la fin du premier trimestre de l’année ; de créer les conditions d’accès et de maintien des élèves à travers la création progressive des structures formelles spécifiques dans toutes les communes en synergie avec les collectivités territoriales et de renforcer la communication entre les portions centrales et les directions régionales.

À l’endroit des collectivités territoriales, il est recommandé entre autres : la transmission dans les meilleurs délais des programmations annuelles des collectivités et celles de leurs partenaires pour le secteur de l’éducation et de la formation à l’unité régionale de suivi de l’exécution du Programme Sectoriel de l’Education et de la Formation (PSEF) et de faciliter la remontée des informations des acteurs tels que les collectivités ; ONG, projets et services techniques.

Le Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC), a organisé, le jeudi 12 septembre dernier, à l’hôtel Gawèye de Niamey, une rencontre avec la Presse. L’objectif de cette rencontre, la 3ème du genre, est de présenter aux acteurs de développement, que sont les responsables des médias au Niger, les trois (3) établissements d’enseignement professionnel et technique restructurés par le PRODEC. Ceci, afin de faciliter l’atteinte de l’objectif du projet qui est d’accompagner le développement de compétences de près de 32.000 jeunes d’ici la fin du projet prévue en 2022. Des présentations, des projections de documentaires sur les 3 établissements et des échanges étaient au menu de cette rencontre avec les médias.

Dans son mot introductif, le Coordonnateur du Projet du PRODEC, M. Aoula Yahaya a indiqué que d’importants investissements ont été réalisés par le Ministère des Enseignements Professionnels et Techniques (MET/P/T), à travers le PRODEC, pour la restructuration des trois établissements. « Cette restructuration rentre dans le cadre de la sous-composante 1-1 du PRODEC intitulée : Approche axée sur la demande de la formation professionnelle formelle », a-t-il ajouté. M. Yahaya a indiqué que, le PRODEC est un projet de lutte contre le chômage des jeunes. Son objectif, a-t-il dit, consiste à améliorer l’efficacité de la formation professionnelle formelle et les programmes courts de développement des compétences dans les domaines ci-après : Bâtiment et Génie Civil; Hôtellerie et Tourisme; Viande, peaux, Cuirs; Mécatronique; Agriculture et élevage.

Le Premier Ministre par intérim M. Albadé Abouba, a présidé, hier après-midi, dans la salle des Banquets de la Primature, une rencontre entre les organisateurs de l’évaluation des enseignants contractuels et les responsables en charge des Centrales syndicales. C’était en présence du ministre en charge de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, de celui de l’Enseignement Secondaire, du ministre de la Renaissance Culturelle, Porte-parole du Gouvernement, de celui de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité Sociale, de la ministre en charge de la Fonction Publique et des différents responsables de Centrales Syndicales

Il s’agit à travers cette rencontre de partager avec les centrales syndicales, les résultats issus de l’évaluation des enseignants contractuels tenue du 15 au 16 juillet dernier afin d’apprécier ensemble la situation.

Le Directeur général du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), M. Abdou Djerma Lawal, accompagné d’une délégation de l’Office National de la Formation Professionnelle et de Perfectionnement (ONFPP) de la Guinée en mission de travail au Niger, ont été reçus le vendredi 23 juillet dernier, par le ministre en charge de la Formation professionnelle, M. Kassoum Moctar.

Au cours de cette rencontre avec la tutelle, le Directeur général du FAFPA, M. Abdou Djerma Lawal et la cheffe de la délégation guinéenne, directrice générale adjointe de ONFPP de la Guinée, Mme Cherif Fatoumata ont expliqué en détail l’intérêt et les contours de la mission de travail dans notre pays.

Durant sept (7) jours, la délégation de l’ONFPP de la Guinée va découvrir les actions menées par le FAFPA afin de s’imprégner de ses expériences en matière de financement de l’apprentissage au Niger. En ce sens, plusieurs activités seront menées notamment des échanges théoriques, des visites terrain et des ateliers pour permettre à la délégation d’appréhender tous les contours de l’apprentissage au Niger.

A l’issue de la rencontre, le Directeur général du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage, M. Abdou Djerma Lawal a précisé que la mission de la délégation guinéenne s’inscrit dans le cadre des activités du réseau africain des Institutions et Fonds de Formation Professionnelle. «Dans le cadre des activités du réseau africain des Institutions et Fonds de Formation Professionnelle, il est prévu d’organiser pour les pays qui le désire et d’accueillir des missions des autres pays afin de créer des cadres d’échanges et de partages d’expériences entre les différentes institutions et les différents fonds de financements de la formation professionnelle», a-t-il expliqué.

M. Abdou Djerma Lawal a par ailleurs notifié que le ministre en charge de la Formation professionnelle a encouragé l’initiative et a invité les acteurs concernés à multiplier ces genres de missions afin d’échanger des expériences et outils. «Le ministre a émis le vœu que tous les fonds arrivent à s’unir davantage et à travailler la main dans la main afin de relever les défis liés à la formation et l’emploi des jeunes», a dit M. Abdou Djerma Lawal.

Pour sa part, la cheffe de la délégation et directrice générale adjointe de l’Office National de la Formation Professionnelle et de Perfectionnement (ONFPP) de la Guinée a apprécié le modèle d’organisation et de financement de l’apprentissage du Niger. Pour Mme Cherif Fatoumata, le Niger est un modèle en matière de formation professionnelle. «Nous sommes venus voir le modèle d’organisation et de financement de l’apprentissage du Niger qui est un modèle qui a donné des très bons résultats et qui est une référence en la matière», a précisé la cheffe de la délégation guinéenneet directrice générale adjointe de l’ONFPP.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

26 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

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En marge des compétitions entrant dans le cadre de la 12ème édition du Championnat national du Sport scolaire à Zinder, le Ministre des Enseignements Secondaires, M. Mohamed Sanoussi Elhadj Samro a reçu le septembre dernier  la visite  du Ministre de l’Education de l’Etat de Kano, M. Mohamed Sanoussi Saidou. Leurs discussions ont porté sur la relance de la construction des infrastructures du Collège bilingue filles  à Zinder.

 Cette visite du Ministre de l’Education de l’Etat Fédéré de Kano, Mohamed Sanoussi Saidou, fait suite à celle effectuée par la partie nigérienne conduite par le ministre des enseignements secondaires, Mohamed Sanoussi Elh Samaro du 19 au 21 février 2020 à Kano.

Elle avait pour objectif de discuter des difficultés auxquelles est confronté le Collège d’amitié Kano-Niger pour garçons à Niamey et de trouver les solutions adéquates pour la reprise des travaux du chantier de celui pour filles à Zinder.

Les deux délégations ont effectué une visite au niveau du site de ce Collège en chantier qui couvre une superficie de 3,7 hectares.

Les travaux de construction du Collège bilingue filles de Zinder, faut-il le rappeler, ont été lancés le 12 Novembre 2014. Son fonctionnement est régi par une Convention de partenariat élaboré depuis 2013 entre l’Etat de Kano et la Région de Zinder. Les travaux de construction ont été suspendus depuis octobre 2015, faute de financement.

Après la visite de terrain, les deux délégations ont tenu une séance de travail. A l’ouverture de la rencontre, le Ministre de l’Education de l’Etat de Kano a exprimé sa satisfaction et sa gratitude pour l’accueil chaleureux qui a été réservé à sa délégation. Mohamed Sanoussi Saidou a réaffirmé la volonté du gouvernement de l’Etat de Kano à déployer les efforts nécessaires pour financer les travaux de finition dans les meilleurs délais.

Pour le Ministre des enseignements secondaires du Niger, la «création de cette école vise à lever la barrière linguistique entre le Nigeria pays Anglophone et le Niger pays Francophone ».

A l’issue des discussions techniques et des échanges fructueux, les deux parties ont décidé que les ingénieurs de Kano vont mener un contrôle rigoureux sur les matériels utilisés pour la réalisation de cette infrastructure dans la mesure où des défaillances ont été observées dans la conduite des travaux de construction de cet établissement. Il sera ensuite élaboré le budget exact des travaux en vue d’une décision appropriée.

 La délégation de Kano a rendu une visite de courtoisie au Sultan Aboubacar Sanda Oumarou et a saisi l’occasion pour évoquer la question du renforcement des relations séculaires et échanges commerciaux entre nos deux pays.

Sido Yacouba

Razinatou Ali Moumouni ASCN

ANP-ONEP Zinder

 
09 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

Rencontre entre le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur et les Recteurs des Universités publiques : Réformes et assainissements dans les universités publiquesLe ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou, a rencontré, hier, les différents recteurs des Universités Publiques du pays. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’engagement du gouvernement à reformer et à assainir le secteur de l’éducation, notamment le sous-secteur de l’enseignement supérieur. Plusieurs points dont, la mise en œuvre du système LMD, la question d’orientation des nouveaux bacheliers et la question de l’adéquation entre le marché de l’emploi et les filières, étaient à l’ordre du jour de cette rencontre.

A l’ouverture des échanges, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou a rappelé que la mise en œuvre du système Licence- Master- Doctorat (LMD) a commencé il y a huit ans. « Il est temps de marquer une pause et d’évaluer cette mise en œuvre du LMD. Quels sont les atouts ? Quelles sont les faiblesses ? Et qu’est-ce qu’il faut faire pour corriger ses faiblesses ? Et pour cela nous allons mettre en place un comité à qui nous allons confier cette responsabilité», a déclaré le ministre. Il s’est réjoui du fait qu’à l’Université de Niamey, il a déjà été jeté les bases de ce travail qui va éventuellement être source d’inspiration pour approfondir la réflexion sur le LMD.

Evoquant la question d’orientation des étudiants - post Bac, le ministre en charge de l’enseignement supérieur a précisé qu’à partir de cette année, il y’aura une régularisation de cette question. « Cette question d’orientation et d’inscription des étudiants nous coûte excessivement cher parce que le plus souvent c’est une ruée vers le privé alors que nous avons beaucoup d’universités, ce que je ne trouve pas normal », a-t-il expliqué.

Parlant des textes qui régissent les universités publiques, le ministre Yahouza Sadissou a souligné la nécessité de les revoir en rapport avec les reformes et l’assainissement engagés. Pour ce faire, la collaboration entre les Universités Publique du Niger et la tutelle est indispensable. «Nous devons créer toutes les conditions pour renforcer la collaboration entre le Ministère et les universités publiques. C’est de cette façon simplement que nous pouvons réussir ces réformes et cet assainissement engagés par le gouvernement » a-t-il ajouté. Il y a également la question de la création et de la multiplication des filières. Selon le ministre, l’encadrement de la création des filières aidera à mieux assainir l’enseignement supérieur.

Réunies en séance extraordinaire le mercredi, 31 août 2022 au siège de l’UENUN afin d’analyser la situation sociopolitique et économique du Niger, les huit (8) sections universitaires ont rendus publique une déclaration dans laquelle elles invitent l’ensemble des gouvernements africains à faire front commun pour éradiquer l’impérialisme hors du continent, d’oeuvrer en commun pour l’émancipation et l’indépendance des pays africains. Les huit (8) Universités publiques du pays, disent ne pas comprendre le dernier développement de la situation sécuritaire au plan national, la hausse des prix du gasoil à la pompe, les pratiques corruptives dans tous les domaines sociaux, la dégradation continue des routes ainsi que l’exploitation minière et pétrolière qui ne profite pas véritablement aux nigériens. C’est pour ces raisons que les huit (8) sections universitaires ont invité le gouvernement à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour mettre les populations dans leurs droits tout en leurs garantissant davantage la sécurité sur toute l’étendue du territoire. A quelques jours de la rentrée académique, les auteurs de la déclaration ont salué le recrutement des enseignants chercheurs et technologues en cours dans toutes les Universités publiques du pays et sollicitent du gouvernement la régularisation des années académiques, la construction des infrastructures académiques et sociales, la création de nouveaux cycles de formation, la mise application harmonisée du Système LMD, l’insertion des diplômés notamment dans le marché de l’emploi, la régularisation du paiement de la bourse et de l’aide sociale ou encore, la dotation des Centres régionaux des OEuvres Universitaires (CROUs) en bus de transport. En français facile, les Universités Publiques, exigent du gouvernement la création des conditions de vie et d’étude pour une meilleure reprise des activités académiques. Cette sortie médiatique des étudiants du Niger est à prendre au sérieux par le gouvernement à seulement quelques jours de la rentrée scolaire 2022-2023 puisque les Universités responsables de la déclaration se disent déterminées à maintenir le combat jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

Garba.I. Zacari

Rentrée académique 2020-2021 au Niger : Une reprise des cours, les autorités ont encore du pain sur la planche

Le monde scolaire nigérien va reprendre le chemin de l’école demain, 15 octobre 2020. Pour cette occasion, le ministre en charge de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique M. Daouda Mamadou Marthé a livré un message. Cette reprise des classes intervient, seulement après quelques semaines de vacances au terme d’une année scolaire particulièrement difficile. A cela s’ajoute les inondations ayant occasionné des sinistrés qui ont eu refuse dans les classes de cours. Actuellement, plus de 40 écoles sont occupés par des sinistrés, victimes des inondations. Dans son message qu’il a prononcé, M. Daouda Mamadou Marthé a reconnu, que cette rentrée constitue un défi majeur pour le Gouvernement du Niger, car la présente année scolaire portera encore les séquelles de la pandémie à coronavirus. Ainsi, le ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique interpelle les consciences individuelles et collectives face à l’urgence et la nécessité d’agir ensemble dans un contexte manifestement sensible.       

La rentrée scolaire, entre les discours et la réalité

Le préparatif de la rentrée bat son plein, à tout les niveaux. Néanmoins, cette rentrée peut être plus difficile, voire impossible, quand on regarde de près, la distance qui sépare, les discours politico-politiciens et la réalité de la situation de l’école nigérienne et ses acteurs. Les acteurs du premier rang du système éducatif du Niger sont les enseignants. Ces derniers sont déjà montés au créneau avec des revendications justes et légitimes. Parmi ces syndicats, on peut citer, l’Union des Professeurs des Enseignements Secondaire du Niger (UPES), la Fédération des Syndicats de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique (FSES/PFT), etc. ont lancé des ultimatums (préavis de grève) avec une batterie de revendication.

Ainsi, nous invitons chacun dans sa sphère de compétence de mettre en avant l’intérêt général. Chacun doit offrir le meilleur de lui-même pour assurer et garantir pour tous, le droit à une éducation de qualité. L’Etat doit pour sa part, prendre l’engament de résoudre définitivement les préoccupations revendicatives des tous les enseignants.                  

Le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Moussa Hassane Barazé a présidé, mardi dernier, la cérémonie de la rentrée académique 2021-2022 à l’Ecole Supérieure de Télécommunication (EST) de Niamey. Placée sous le signe de la promotion de l’excellence, cette rentrée académique est couplée à l’accueil des nouveaux étudiants de l’école. La cérémonie s’est ainsi déroulée en présence du Ministre de la Communication, chargé des relations avec les Institutions, de la Secrétaire générale du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, des cadres du Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, et des partenaires de l’école.


Dans le discours du lancement de cette rentrée le ministre Moussa Hassane Barazé a saisi cette opportunité pour rappeler les engagements des plus hautes autorités de notre pays en faveur du secteur de l’éducation et de l’enseignement, qui en font une priorité nationale. « Les récentes réunions de concertation avec l’ensemble des acteurs et parties prenantes de la chose éducative, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle ainsi que le « paquet » de mesures prises par le Gouvernement lors de la dernière réunion du Conseil des Ministres témoignent assurément de la détermination du Président de la République à redonner à l’Ecole nigérienne toutes ses lettres de noblesse », a-t-il souligné.

Parlant du domaine des Technologies de l’Information et de la Communication, le ministre a souligné qu’elles sont désormais fusionnées avec nos systèmes et processus et se trouvent profondément ancrées dans nos futures stratégies. « Elles créent de nouvelles possibilités pour promouvoir et développer les activités économiques et sociales. La démocratisation de l’internet, des médias sociaux, des applications mobiles et des autres innovations technologiques a considérablement changé la donne. C’est pourquoi, il me semble nécessaire de repenser et de mettre à jour les domaines de compétences numériques indispensables pour simplifier la vie de chacun et contribuer aux transformations en cours dans la société. Pour tirer donc pleinement parti de ce nouveau moteur de croissance qu’est le numérique, nous devons nécessairement soutenir son développement par une formation professionnelle devant nous garantir la disponibilité de ressources humaines qualifiées et en nombre », a-t-il dit.

Le ministre a souligné que c’est dans ce souci que son département ministériel s’est engagé, conformément aux orientations définies dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement, dans un processus de réformes en profondeur du secteur afin de faire de celui-ci un véritable levier de croissance économique de notre pays. « Ces reformes visent notamment à l’adoption d’une nouvelle Politique de Développement du Numérique 2022-2031, d’un nouveau cadre juridique et institutionnel qui prendra en compte le nouvel environnement du numérique et la restructuration de l’opérateur historique Niger Télécom. L’atteinte des objectifs de connectivité au service de téléphonie et d’Internet poursuivis par le Gouvernement nécessite, en effet, à la fois le renforcement des infrastructures large bande et le renforcement des compétences digitales des entreprises, des administrations publiques et même des citoyens », déclare-t-il.
Le ministre a saisi cette occasion pour saluer les actions combien importantes entreprises par le Conseil d’administration et la
Direction générale de l’Ecole Supérieure de
Télécommunications pour l’amélioration de la gouvernance administrative et pédagogique de l’institution. Il s’agit notamment et tout particulièrement de l’adoption de nouveaux textes relatifs à l’organisation des services, au Conseil Scientifique et Pédagogique et au Centre Incubateur académique ainsi qu’au renforcement des capacités d’accueil et à la diversification des offres de formation.

Le tout couronné par l’accréditation des diplômes de l’Ecole par le CAMES. A cette occasion le directeur général de cette école M. Malam Garba Abdou a rendu un grand hommage au personnel administratif, aux enseignants et aux étudiants pour les efforts consentis chacun en ce qui le concerne dans l’atteinte des résultats satisfaisants au cours de l’année précédente.

Ali Maman t Assad Hamadou (ASCN)

21 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Après les grandes vacances, les élèves du lycée ont repris hier 17 septembre 2018, le chemin de l’école sur l’ensemble du territoire national. Pour cette rentrée académique 2018-2019, c’est le collège Mariama qui a été choisi par l’autorité de tutelle pour le lancement officiel. Cet établissement scolaire de référence accueille cette année un effectif de 990 lycéens toutes séries confondues. C’est le ministre des Enseignements Secondaires, M. Mohamed Sanoussi Elhadji Samro qui est allé au collège Mariama en compagnie du gouverneur de la Région de Niamey pour procéder au lancement de cette rentrée scolaire. Pour la circonstance, il y avait aussi le directeur régional de l’enseignement secondaire et des représentants des syndicats du secteur et des parents élèves.

Les élèves vêtus en uniforme (tenue de l’école), ainsi que les enseignants   et le personnel de l’administration étaient prêts pour la rentrée. C’est une ambiance de rentrée au collège Mariama. Aussitôt après l’accueil, le ministre des Enseignements Secondaires et sa délégation se sont rendus dans une classe de terminale D pour la remise des kits de fournitures scolaires aux élèves. Dans cette classe l’emploi du temps est minutieusement dressé au tableau noir. C’est le directeur du collège Mariama, M. Namata Guero qui annonce aux élèves l’hôte du jour. «Vous avez en face de vous le ministre des Enseignements Secondaires qui nous a fait l’honneur de venir ce matin dans notre établissement pour lancer officiellement la rentrée académique 2018-2019. Si notre établissement a été choisi pour ce lancement, ce n’est certainement pas un fait de hasard. En effet, le collège Mariama est connu pour la qualité des enseignements dispensés ; la rigueur dans la formation et surtout pour la réussite aux examens, des élèves qui fréquentent notre établissement. A titre illustratif, le collège Mariama a obtenu au baccalauréat 2018 un taux de réussite de 82% et 201 admises au BEPC », a expliqué le directeur de l’établissement avant de dire au ministre qu’à la demande des élèves, l’administration a autorisé à partir de cette année que le logo de notre école soit visible et lisible à travers la chemise de l’élève ou l’hijab pour les filles afin de distinguer les élèves du collège Mariama des autres établissements ayant la même tenue. C’est dire que l’élève dont la tenue ne comporte pas le logo ne franchit pas le portail du collège Mariama.

Rentrée scolaire 2017-2018 : 18 septembre pour les lycées et 2 octobre pour les collèges et primaires Tout sera fin prêt dans les délais requis pour une bonne rentrée scolaire 2017-2018. C’est là, la promesse faite par le Ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, Docteur Daouda Mamadou Marthé.

Cette annonce a été faite par le Ministre Marthé en présence des partenaires sociaux, hier, jeudi 14 septembre 2017 à la cérémonie du top départ des fournitures scolaires à l’intérieur du pays. Cette année, a-t-il indiqué, l’Etat a déboursé environ 3, 5 milliards de FCFA pour l’achat de fournitures scolaires, un peu plus que l’année dernière. Cela s’explique par l’augmentation des effectifs dans les écoles du Niger, qui accueille pratiquement chaque année quelques 500 000 nouveaux élèves en classe de CI. Estimées en tonnage, c’est environ 2630 tonnes de fournitures scolaires composées de cahiers, livres, stylos, règles, etc. qui prendront la direction des différentes écoles du Niger.

Rentrée scolaire 2017-2018 : 3.411.110 élèves et apprenants reprennent le chemin de l'écoleCe lundi 02 octobre 2017, quelques 3.411.110 élèves et apprenants, encadrés par 96.058 enseignants et formateurs, reprendront le chemin des 19.792 écoles et centres de formations tant publics que privés, répartis à travers le territoire national. À cette occasion, le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri a livré hier un message dans lequel il appelle l'ensemble des partenaires de l'école à créer les conditions d'une bonne rentrée et au-delà, d'une bonne année scolaire.
Le ministre Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a relevé que pour cette nouvelle année scolaire, le gouvernement a consacré d'énormes efforts pour assurer une bonne rentrée scolaire. « Ces efforts à tout point de vue se poursuivront pour un bon déroulement de l'année scolaire 2017-2018. Comme vous le savez, le Gouvernement fait de la qualité de l'enseignement une préoccupation majeure, à cet effet, une feuille de route sectorielle "qualité" a été élaborée et sera mise en œuvre dans tous les segments du système éducatif et de formation », a-t-il déclaré. Il a ensuite souligné que, la politique éducative est un des axes stratégiques du gouvernement. C'est aussi la pleine implication des communautés dans la gestion de l'école et de la formation. Pour lui, cette volonté a été réaffirmée par la remise officielle par SE Brigi Rafini, Premier ministre, le 06 septembre 2017 des compétences transférées aux collectivités territoriales. Il a cité entre autres compétences transférées les constructions et réhabilitations des infrastructures, les équipements, les fournitures scolaires ainsi que la gestion des enseignants contractuels. « Il revient aux responsables de nos structures déconcentrées d'accompagner les collectivités par un encadrement conséquent en vue d'une appropriation de cette directive gouvernementale », a précisé le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques.

La rentrée scolaire pour les niveaux préscolaire, primaire et secondaire 1er cycle et l’enseignement professionnel et technique a eu lieu, hier, lundi 2 octobre 2017 sur toute l’étendue du territoire national. Point de blocage cette année.

Le signe d’un bon déroulement de l’année scolaire ! C’est comme cela qu’est interprétée l’accalmie qui a caractérisé la rentrée scolaire 2017-2018. Autant pour le second cycle de l’enseignement secondaire, à savoir les lycées, le retour des classes le 18 septembre dernier, après les grandes vacances n’a pas donné lieu au vacarme et menaces habituels des syndicats du secteur de l’éducatioan, autant pour les niveaux préscolaire, primaire et premier cycle du secondaire et l’enseignement professionnel et technique, le 2 octobre fut ‘’clean’’. Il n’y a pas eu de boycott cette année. La synergie CAUSE-Niger/SYNACEB n’a pas joint l’acte à la parole. Sa menace de sabotage de l’année scolaire est restée sur les réseaux sociaux. Pourtant ce ne sont pas les problèmes qui manquent. Dans une déclaration rendue publique le vendredi 29 septembre 2017, l’autre regroupement des syndicats enseignants du Niger, dite aile modérée a rendu publique une déclaration mettant en exergue toutes les préoccupations du moment des enseignants du Niger. Celles-ci se résument à l’apurement des arriérés des pécules des enseignants contractuels et au payement à terme échu desdits pécules, au recrutement des contractuels à la fonction publique, à l’immatriculation et la mise en solde des nouvellement recrutés, à l’adoption d’une nouvelle grille salariale pour les enseignants et au rejet de la résiliation des contrats de la catégorie d’enseignants déclarés insuffisants à l’issue du test de l’évaluation ou sanctionnés pour avoir boycotté ledit test.

Rentrée scolaire 2017-2018 à Agadez Les enfants nomades dans l’attentePlus de trois semaines après la rentrée scolaire 2017-2018, les enfants des nomades et maraichers des communes rurales de la Région d’Agadez sont privés d’un droit primordial qui est l’éducation. Les classes de toutes les écoles des différents villages restent encore fermées faute d’enseignants sur place. Une situation préoccupante pour certains parents et la société civile, quand on sait que déjà dans ce milieu rural, nombreux sont ceux qui restent encore réticents à l’école occidentale.  

Un retard inquiétant

Ce retard de la rentrée scolaire, au niveau de ces écoles nomades des communes rurales de la région d’Agadez, inquiète les parents d’élèves à l’exemple Attan AZORI qui explique : ‘’ Nous sommes inquiets car, ici en ville nos enfants ont repris le chemin de l’école, mais au village, chez moi dans la zone de d’Iferouāne, des proches m’appellent pour savoir pourquoi l’école n’a pas encore repris. Certains parents sont tentés même d’aller avec leurs enfants garçons dans la quête de l’or au niveau des sites de la commune de Tabelot et même Tchibarakatene’’. Ce parent d’élève a également noté que ‘’ dans les médias, on parle d’une rentrée effective. Pourtant, dans tous les villages de l’Aïr, aucune école n’est ouverte. Ces enfants, même si leurs parents sont des pauvres nomades et maraichers, ont quand même droit à l’école comme mes enfants qui sont ici en ville à Agadez. On ignore ce qui bloque cette rentrée’’.

HADIDJITA, un habitant d’un village sous le mont BAGZAN, a également réagit en indiquant ceci : ‘’ L’école est encore fermée. J’ai quitté il y’a deux jours. Les enseignants ne sont pas encore venus. Je veux profiter de mon séjour à Agadez pour essayer de rencontrer le directeur d’école. On nous a dit qu’il est à Agadez. Il attend son argent et les fournitures. Les gens sont intéressés par l’école maintenant. Ce n’est pas comme avant. Le seul problème est le fait qu’au moment où nous, gens de campagne, avons compris l’importance de l’école, on constate que les autorités l’ont abandonnée, surtout dans les villages. Les « Mouché » (enseignants) ne sont pas dans les conditions. Ils ont toujours un problème de salaire’’. Et faisant quelques signes du doigt sur la terre expliquant sa tristesse, elle ajoute : ‘’ Dans les années passés l’enseignant au village est un roi. Il joue un rôle important. De nos jours, même les autorités ne lui accordent aucune importance. Vraiment, ils sont courageux nos enseignants. J’espère qu’ils vont vite aller à l’école. Nos enfants attendent’’

Rentrée scolaire 2019-2020 : Plus de 2.700.000 nouveaux élèves attendus au primaireLa rentrée académique au niveau du cycle primaire et du premier cycle du secondaire est un sujet de préoccupations majeures. En particulier au primaire où ce sont plus de 2 700 000 nouveaux élèves qui sont attendus. Au ministère en charge de l’Enseignement primaire, l’essentiel a été fait, assure le Directeur de Cabinet du ministre, M. Ismaël Badroum Mouddour Zakara.

Le Ministère a achevé les affectations des enseignants et les fournitures scolaires ont été acheminées pour toutes les régions du Niger. Au plan technique, le programme de mise à niveau des élèves se poursuivra cette année. La nouvelle réforme est relative à la relecture du programme de l’enseignement primaire qui date de 1988, afin de l’adapter au contexte actuel.

Auparavant, le ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des langues nationales et de l’Education civique a entrepris l’évaluation des enseignants qui a prêté à beaucoup de polémique. Une autre réforme, non moins importante, a été également initiée, sur le même élan réformiste pour l’amélioration de la qualité de l’éducation. Il s’agit du programme de mise à niveau, qui consiste à prendre en charge des élèves ayant des difficultés en français et/ou en mathématiques, de leur augmenter des heures supplémentaires pour les aider à trouver un niveau satisfaisant, rappelle M. Ismaël Badroum Mouddour Zakara. « Nous l’avons fait l’année dernière, les résultats ont été satisfaisants puisqu’à la fin du 1er trimestre, nous avons constaté des améliorations nettes. Nous allons donc poursuivre sur cet élan, afin d’outiller les élèves très tôt en français et en mathématiques qui sont des matières principales», a–t-il mentionné.

A l’instar des autres régions celle de Tillabéri a effectué le mardi 1er octobre 2019, la rentrée scolaire 2019-2020 au niveau des établissements primaires du 1er cycle, du secondaire (collèges) ainsi que les établissements d’enseignement professionnel et Technique.

Le mardi 1er Octobre 2019, tôt ce matin, les élèves des écoles primaires et leurs ainés des collèges d’enseignement général ainsi que ceux des établissements de l’enseignement Technique et professionnel ont repris le chemin de l’école. Comme à l’accoutumée, les autorités régionales ont effectué des visites au sein des établissements en vue de s’enquérir de l’effectivité de la rentrée scolaire et encourager les élèves. C’est ainsi qu’une forte délégation conduite par le Secrétaire général de la région, M. Kimba Saїdou Moumouni, et comprenant le Secrétaire général de la préfecture, le Maire de la commune, les responsables des différents ordres d’enseignement, parent d’élèves, représentants des syndicats du secteur, s’est rendue dans quelques établissements de la place.

La délégation s’est tour à tour rendue à l’école primaire Quartier, au CEG1 et au Centre de formation professionnelle et Technique (CFPT). Au niveau de tous ces établissements visités, élèves et enseignants étaient au rendez-vous. C’est du moins le constat fait par le Secrétaire général de la région, M. Kimba Saїdou Moumouni, qui s’est réjoui des dispositions prises par le gouvernement pour assurer une bonne rentrée scolaire. «Les fournitures et les ressources humaines sont disponibles et nous avons bon espoir que cette rentrée a été effectuée au niveau de l’ensemble des enseignements concernés », a lancé M. Kimba Saїdou Moumouni. Celui-ci a aussi exhorté les élèves et les enseignants à faire preuve de sérieux et d’abnégation au travail pour que l’Année scolaire qui vient de démarrer puisse connaître un succès, à l’image de l’Année scolaire précédente.

Rentrée scolaire 2020-2021 : Le ministre Daouda Mamadou Marthé donne le coup d’envoi à l’école Angela Markel de Goudel

Le ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des langues nationales et de l’Education civique, M. Daouda Mamadou Marthé, a donné hier 15 octobre 2020, le coup d’envoi de la rentrée scolaire 2020-2021 des écoles primaires, secondaires, professionnelles et techniques, à l’école primaire Angela Markel sise au quartier Goudel. Accompagné du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M Gado Sabo Moctar, du Gouverneur de Niamey, M. Issaka Hassane Karanta, des cadres de son ministère et des responsables régionaux de l’éducation, le ministre Marthé a aussi visité le Centre d’Enseignement Secondaire (CES) ZAM dudit quartier et les Centres d’Enseignements Techniques (CET) Niamey I et II, situés au quartier Yantala.

Partout où la délégation est passée, elle a été accueillie par les responsables et les enseignants et enseignantes desdits établissements. Le ministre s’est ainsi rendu dans les classes, les ateliers, les administrations et les cours des établissements visités. Après avoir constaté l’effectivité de cette rentrée scolaire, reportée à cette date du 15 octobre à cause des inondations, qui ont fait que les salles des classes étaient occupées par les sinistrés, ainsi que le début des cours dans certaines classes, le ministre a tenu à distribuer les fournitures scolaires aux élèves, à leur prodiguer des conseils et à les encourager pour la réussite de leurs cursus scolaires.

Par la suite, M. Daouda Mamadou Marthé a rencontré les corps enseignants des différents établissements qu’il a encouragés et auxquels il a souhaité une bonne année scolaire 2020-2021. « Cette rentrée scolaire particulière, qui intervient à une période où notre pays continue à vivre la pandémie de la Covid-19, coïncide aussi avec la Journée mondiale de lavage des mains, ce qui explique la présence à nos côtés du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. « Le programme de la Renaissance Acte II du Président de la République SEM Issoufou Mahamadou opte pour une scolarisation des enfants nigériens de 0 à 16 ans et mieux une forte scolarisation de la jeune fille», a rappelé le ministre Marthé.

« Toutes les dispositions sanitaires, matérielles et humaines sont prises, par les autorités, pour une effectivité de cette année scolaire. Je lance un appel à tous les élèves et enseignants de faire en sorte que cette année soit aussi celle de la réussite scolaire à tous les niveaux et dans tous les secteurs», a-t-il ajouté.

Enseignant de carrière, le Gouverneur de la Région de Niamey, M. Issaka Hassane Karanta, s’est aussi adressé aux enseignants et aux élèves. Dans son intervention, M. Karanté a souhaité tout d’abord bon retour aux élèves et une très bonne rentrée scolaire et que l’année scolaire 2020-2021 soit meilleure que les autres années et encore que cette année connaisse beaucoup plus d’accalmie et un rythme régulier et sérieux dans les études. « En ce moment où nous avons décidé de relever le défi en matière de scolarisation et de formation de nos enfants sur lesquels pèsent l’avenir de ce pays, nous avons décidé de faire la promotion de l’excellence et la discipline», a-t-il poursuivi.

Le Gouverneur Issaka Hassane Karanta a ensuite donné des conseils aux élèves et aux enseignants avant de distribuer aussi aux élèves des fournitures scolaires. « Cette rentrée n’est pas politique ; c’est une vraie rentrée scolaire ; toutes les conditions sont réunies et l’Etat a fait ce qu’il a à faire, c’est-à-dire que les fournitures ont été ventilées à temps et que les enseignants sont là en nombre et en qualité ; donc, le reste appartient au temps, c’est dire aux enfants de continuer à bien se conduire, de refuser l’insolence et le désordre et aux enseignants de prendre leurs responsabilités que l’Etat nigérien leur a confiées, celles d’éduquer, d’instruire et de promouvoir l’avenir de ses enfants », a-t-il conseillé.

Par Mahamadou Diallo

16 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Les élèves du cycle préscolaire, primaire et secondaire et ceux de l’enseignement technique et professionnel reprennent ce matin le chemin de l’école.  A la veille de cette rentrée, le ministre de l’Education nationale, Dr Rabiou Ousman a livré un message dans lequel, il a évoqué le contexte ainsi que les mesures prises par le gouvernement pour une bonne rentrée académique 2021-2022. L’intervention du ministre a eu lieu le samedi 2 septembre dernier au Palais des congrès en présence de tous les ministres en charge de l’éducation et de la formation, de l’ambassadeur, Chef de file des partenaires du secteur de l’éducation et de la formation, des cadres centraux et régionaux de l’éducation et de la formation et de plusieurs invités.

Dans son message, le ministre de l’éducation nationale a indiqué que ce sont environ 4.400.000 élèves et apprenants, encadrés par près de 105.000 enseignants, qui reprendront le chemin des 18.100 établissements scolaires, tant publics que privés, répartis sur l'ensemble du territoire national. Au niveau de l'enseignement technique et de la formation professionnelle, 116.379 élèves et apprenants des cycles formels publics et privés de formation feront leur rentrée dans 487 établissements et centres de formation. «Les enseignants et formateurs seront au nombre de 5.500», a dit le ministre de l’Education nationale.

Pour le secteur de la jeunesse et des Sports à l'INJS de Niamey, a précisé Dr Rabiou Ousman, 1.400 élèves et étudiants, encadrés par 17 enseignants permanents et 50 vacataires reprendront les cours. Au niveau des centres de promotion des jeunes (CPJ) (flux scolaire), 5.134 élèves encadrés par 154 enseignants reprendront les chemins de 22 établissements de formation du secteur de la jeunesse et des sports. Dans le domaine de la culture et des arts, «ce sont 1.473 élèves (610 garçons et 863 filles) qui reprendront le chemin des neuf Ecoles de Formation Artistique et Culturelle (EFAC) disséminées dans les huit régions du pays, animées par 83 encadreurs», a-t-il précisé.

Aussi, Dr Rabiou Ousman a rappelé que l'année scolaire 2020-2021 s'est déroulée dans un climat social apaisé, malgré les effets néfastes de la crise sanitaire liée la Covid 19 et celle sécuritaire. En effet, a-t-il poursuivi, la situation d'insécurité que connaissent certaines régions de notre pays, particulièrement celles de Diffa et de Tillabéry, a occasionné, entre autres, la fermeture de 424 écoles dont 409 du primaire et 15 établissements secondaires, d'importants dégâts matériels et mêmes des pertes en vies humaines, compromettant ainsi l'avenir de plus de 36.500 élèves.

Au niveau du Ministère de l'Education nationale, l'un des faits marquants de l'année scolaire précédente a été la faiblesse des taux de réussite aux examens du BEPC et du Baccalauréat qui sont respectivement de 20,51% et de 22,75%, contre 30% et 25% en 2019. «Ces résultats somme toute insuffisants au regard des énormes efforts que déploient l'Etat et ses partenaires, sont révélateurs de la contre-performance de notre système éducatif», a relevé le ministre de l’Education nationale. Par contre, Dr Rabiou Ousman s’est réjoui des taux de réussite aux examens techniques et professionnels. Ainsi, dit–il, au niveau du Certificat de Qualification Professionnelle, diplôme qui sanctionne la fin du cycle au niveau des Centres de Formation aux Métiers (CFM), le taux de réussite est de 89,57%. «Le Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP) a quant à lui réalisé un taux de réussite de 82,74% pendant que le Brevet d'Etudes Professionnelles (BEP) réalisait un taux de réussite de 54,56 %. Le taux de réussite au Certificat d'Aptitude Professionnelle aux Métiers des Arts et de la Culture, session de 2021 est de 89,23%», a-t-il souligné.

Le ministre en ensuite annoncé que cette nouvelle année qui débute, a été placée sous le signe de réformes profondes de notre système éducatif. En effet, a-t-il poursuit, plusieurs mesures phares sont envisagées par le Ministère de l'Education Nationale dans l'optique d'améliorer la qualité, l’accès à l'éducation particulièrement des jeunes filles et la gouvernance du système. Certaines seront en vigueur dès le 1er jour de la rentrée. Il s'agit entre autres, de la poursuite de la reforme curriculaire, consacrant l'utilisation de nos langues comme langues d'enseignement au cours des premières années d'apprentissages ; la restructuration des Ecoles Normales de formation initiale pour qu'elles répondent aux besoins quantitatifs et qualitatifs en enseignants et encadreurs pour les cycles du primaire et du secondaire ; l'accélération de la scolarisation de la jeune fille par la mise en œuvre de la stratégie nationale et de son plan d'action ; la poursuite de la construction des internats des filles, conformément aux engagements du Président de la République ; l’amélioration de la gouvernance et la lutte contre la corruption, sous toutes ses formes.

Sur ce dernier point, Dr Rabiou Ousman a affirmé que le ministère de l'Education nationale a pris des mesures pour bannir, entre autres, la pratique courante des recrutements frauduleux dans les écoles publiques au détriment des écoles privées. «Les multiples cotisations illégales auxquelles sont soumis les élèves et leurs parents, tout au long de l'année scolaire seront formellement interdites», a-t-il prévenu. Le ministre de l’Education nationale a enfin invité tous les partenaires sociaux à un dialogue constructif. «Ensemble de marinière franche et sincère, nous bâtissions l’école de demain», a estimé Dr Rabiou Ousman.

Yacine Hassane

04 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Après trois mois de vacances, les élèves du primaire, ceux du cycle de base II et des centres de formation professionnelle et technique reprennent, aujourd’hui, 03 octobre 2022, le chemin de l’école pour la rentrée académique 2022-2023. A cette occasion, le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou, a livré hier un message dans lequel, il a précisé que, le gouvernement entend insuffler à notre système éducatif, une nouvelle dynamique tendant à promouvoir les valeurs cardinales de travail bien fait, du mérite, de bonne moralité, d’intégrité, d’éthique et de déontologie, pour faire de l’école, le socle des perspectives, de réussite et de meilleur avenir pour les enfants nigériens.

La poursuite des réformes engagées, depuis quelques années, dans le secteur de l’éducation, la construction des internats pour les jeunes filles, l’initiative «Zéro paillote’’, l’acheminement des fournitures, l’affectation des enseignants, la réforme curriculaire, celle des écoles normales, le recrutement des enseignants contractuels à la fonction publique, la coopération bilatérale et multilatérale dans le domaine éducatif sont, entre autres les point évoqués dans ledit message.

Pour ce qui est de la rentrée 2022-2023, ce sont quelque 4.000.000 d’élèves et 101.692 enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire, 1er et 2nd cycles, qui reprendront le chemin des 22.543 établissements scolaires, tant du public que du privé, réparties sur l’ensemble du territoire national. Le ministre Ibrahim Natatou a jeté un regard rétrospectif et critique sur l’année scolaire écoulée, rappelant que l’année scolaire 2021-2022 avait été placée sous le thème : «Quelles réformes pour relever les défis de la qualité et de la gouvernance de l’éducation au Niger?». S’il faut se réjouir des progrès enregistrés dans la mise en œuvre de certaines réformes, notamment la restructuration des écoles normales, le recrutement d’enseignants scientifiques à la fonction publique et le recours au service civique national, l’amélioration du cadre juridique de l’enseignement privé, l’amélioration de la gouvernance et du dialogue social, il n’en est pas de même, selon le ministre, pour les chantiers de la reforme curriculaire, des infrastructures scolaires, des internats des jeunes filles, des centres de regroupement dans les zones affectées par l’insécurité et de la numérisation, qui n’ont avancé que de manière timide au cours de l’année 2021-2022.

Par ailleurs, le ministre de l’Education Nationale a noté que, la participation très remarquée de notre pays au Sommet Mondial sur la transformation de l’éducation, tenu à New York du 19 au 22 septembre 2022, en marge de la 77ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies. «A cette occasion, notre pays a, grâce à un plaidoyer percutant du Président de la République en personne, réussi à obtenir d’importantes promesses fermes de financement dont celle relative à la construction de 100 internats de jeunes filles par la BADEA», a souligné Pr Natatou.

Les grandes orientations et les perspectives dégagées par Pr Ibrahim Natatou

Par la suite, le ministre a donné les grandes orientations qui devront sous-tendre toutes les actions à mener au cours de cette année. «Elles nous ont été inspirées non seulement par les recommandations de la 2ème revue annuelle du PSEF 2022 et celles de notre réunion annuelle des cadres, mais aussi de mes propres convictions à la lumière des attentes et des instructions du Président de la République», a-t-il déclaré. Ainsi, au plan des réformes engagées en 2021-2022, les perspectives au titre de cette année sont les suivantes les constructions des infrastructures scolaires en l’occurrence le remplacement des paillottes par des salles de classes en matériaux définitifs seront lancées de plus belle en 2022-2023. «A cet effet, le Gouvernement, à travers le Ministère des Finances, a déjà accordé une dérogation spéciale pour alléger les procédures de passation de marché en la matière. Sur le budget national, ce sont environ 18 milliards de FCFA qui sont votés au titre de 2022 et plus 78 milliards sur le projet de budget 2023 sont proposés pour la construction de salles de classes. A cela s’ajoutent les programmations de nos partenaires techniques et financiers ainsi que celles des initiatives ‘‘zéro paillottes’’ prises par certaines autorités décentralisées’’», a annoncé Pr Ibrahim Natatou.

Les constructions et le fonctionnement des internats des jeunes filles vont se poursuivre à un rythme accéléré à la faveur des inscriptions de plus de 8 milliards de FCFA sur le projet du budget national 2023 et aussi à la suite des annonces de financement, notamment celles par la BADEA a l’occasion de la Table Ronde de New York en date du 22 septembre dernier. Au cours de cette année, au moins trois des internats déjà construits ouvriront leurs portes. La reforme curriculaire fera l’objet d’une attention particulière avec l’accélération de la mise en œuvre des activités prioritaires identifiées dans la feuille de route. La réforme des écoles normales doit aboutir intégralement cette année avec le parachèvement du processus d’élaboration et de la mise en œuvre de tous les textes règlementaires, de l’harmonisation et la modernisation des programmes et méthodes de formation, de la mise en formation des encadreurs, etc.

Le ministre de l’Education nationale a appelé au sens de la responsabilité des parents d’élèves afin qu’ils s’impliquent davantage dans l’éducation et la formation de leurs enfants, tout au long de l’année scolaire, en se rapprochant de l’administration de l’école et en veillant à leur assurer un meilleur encadrement. «Traduisons ensemble en actes concrets, le thème de cette année scolaire ‘‘La transformation de notre système éducatif à travers un enseignement de qualité accessible à tous’’», a-t-il lancé.

Mahamadou Diallo(onep)

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Le ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, le Colonel major Abdourahamane Amadou, accompagné du gouverneur de la région de Niamey, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna, du président du Conseil de Ville de Niamey, a procédé hier lundi 2 octobre 2023 au lancement de la rentrée académique 2023-2024 au titre de la région de Niamey.

Très tôt ce matin, cette importante délégation suivie par tous les acteurs de l’éducation nationale a sillonné plusieurs établissements de la capitale. Ainsi, la délégation s’est rendue au niveau de quatre établissements de la capitale, à savoir le collège Mariama, l’école primaire Diori, l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) et au collège d’enseignement technique de Saguia dans le cinquième arrondissement. A cette occasion, le ministre a souhaité une bonne rentrée et une bonne année scolaire aux élèves. Il a également procédé à la distribution des fournitures commandées cette année par les autorités de la transition en quantité suffisante et au grand souhait que l’année soit meilleure que la précédente en termes de résultats.

Au terme de la tournée, le ministre de la Jeunesse, des sports, des Arts et de la Culture, le Colonel Major Abdourahamane Amadou, a indiqué que cette action intervient dans le cadre du lancement officiel de la rentrée académique sur toute l’étendue du territoire national, car dit-il, cette rentrée fait partie des priorités du gouvernement comme l’a dit le Premier ministre, l’éducation, c’est l’une des quatre priorités auxquelles l’État tient. “C’est dans ce cadre que l’État a mis tous les moyens en œuvre pour que cette rentrée soit effectuée à la date prévue et tous les moyens ont été mobilisés et mis en place pour que cette rentrée soit une réussite”, a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le Colonel Major Abdourahamane Amadou a tenu à rassurer les élèves et leurs parents que le gouvernement sera à leurs côtés pour que cette année scolaire 2023-2024 soit l’une des meilleures du pays.

Hamissou Yahaya (ONEP)

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C’est à partir de Dosso que, le ministre de l’Education nationale, M. Ibrahim Natatou a donné, hier 3 octobre, le coup d’envoi de la rentrée scolaire. La cérémonie s’est déroulée au CES Noma Kaka en présence du gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar, des autorités administratives, des cadres centraux et régionaux de l’éducation nationale ainsi que des partenaires de l’éducation. La délégation ministérielle a trouvé sur place un personnel enseignant prêt à démarrer l’année scolaire et des  élèves déterminés à affronter dans le calme et la discipline le second cycle

En visitant une classe de 3ème, le ministre de l’Education Nationale a prodigué de sages conseils aux élèves. «Le BEPC c’est le précieux diplôme qui permet aux élèves de 3ème d’accéder au lycée ou à un autre établissement de leur convenance. Les examens se préparent dès le premier jour de la rentrée», a déclaré M. Ibrahim Natatou précisant que, pour cette rentrée 2022-2023, ils sont plus de quatre millions d’apprenants repartis dans 22.543 établissements et encadrés par 101.682 enseignants sur toute l’étendue du territoire nationale.

En expliquant le choix de Dosso pour le lancement de la rentrée des classes, le ministre de l’Education nationale a dit en substance qu’il s’agit de motiver les élèves pour avoir de bons résultats à la fin de l’année. Cette année a-t-il rappelé, le taux de réussite au BEPC n’a pas été très formidable et largement inférieur à 30% au niveau national. M. Ibrahim Natatou a espéré que, cette année, le taux avoisinera au moins les 40%. «Pour qu’il en soit ainsi, il faut qu’à partir d’aujourd’hui, les élèves soient appliqués et rigoureux dans leurs établissements. C’est toujours le mérite à la fin de l’effort et le Niger a toujours besoin de personnel qualifié», a estimé M. Ibrahim Natatou.

«On ne peut pas construire un pays quand on n’a pas de ressource humaine qualifiée capable de concevoir le travail ou le développement du pays», a ajouté le ministre de l’Education Nationale précisant que la jeunesse est l’a,venir de ce pays. A ce titre, elle doit, estime-t-il, se consacrer au travail. La délégation ministérielle a ensuite visité la Nouvelle Humanité, un établissement privé qui présente de bons résultats aux examens du BEPC et du BAC. Il a réitéré ces encouragements aux enseignants et aux élèves pour persévérer dans cette lancée.

Le ministre de l’Education Nationale et la délégation qui l’accompagne se sont ensuite rendus au centre de formation professionnelle où la délégation s’est longuement entretenue avec le personnel enseignant. Au centre des discussions le problème de la contractualisation a été posé. A ce niveau, le ministre Ibrahim Natatou a souligné qu’un plan étalé sur un certain nombre d’années est en cours en vue de résorber la totalité des contractuels.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

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A la veille de la rentrée scolaire 2022-2023 dans les établissements d’enseignements professionnels et techniques, le ministre en charge de ces domaines, M. Kassoum Maman Moctar, a livré un message dans lequel il a évoqué plusieurs questions relatives à ce sous secteur. Le ministre a, en particulier mis l’accent sur les efforts consentis par les pouvoirs publics pour l’amélioration du secteur.

Ce lundi, 3 octobre 2022, environ 100.000  élèves et apprenants des niveaux de base et moyen du secteur de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels reprendront le chemin de leurs établissements respectifs au titre de l’année scolaire 2022-2023. Afin de garantir les conditions d’une bonne année scolaire 2022-2023, ce sont plus d’un milliard FCFA, qui ont été injectés par l’Etat avec l’appui de ses partenaires pour l’acquisition de la matière d’œuvre et des fournitures scolaires et leur mise à disposition dans les établissements et centres de formation.

Dans son message, le ministre en charge de ces secteurs de rappeler que, le Président de la République, SE. Bazoum Mohamed, a érigé le secteur de l’éducation et de la formation au rang des priorités nationales de notre pays. «Il nous appartient de traduire cette volonté politique en actions concrètes visant l’amélioration de la qualité et de la pertinence de notre offre de formation, sans perdre de vue la nécessité pour le système d’offrir des possibilités de formation tout au long de la vie à toutes les demandeurs de formation», a estimé M. Kassoum Moctar.

Pour ce faire, d’importantes actions et innovations ont été entreprises et sont en cours de mise en œuvre depuis l’année scolaire 2021-2022. Le ministre a cité entre autres, l’accès, la poursuite de la mise aux normes des établissements et centres d’enseignement et de formation par le parachèvement des infrastructures et la construction de nouveaux établissements, la qualité de la formation par l’ouverture de nouvelles filières de formation en lien avec les besoins du secteur économique formel et informel ; la poursuite de l’élaboration des curricula et programmes de formation et surtout de leur reproduction et mise à la disposition des établissements et centres de formation. Il faut aussi noter le renforcement des capacités des encadreurs, gestionnaires d’établissements ainsi que, des enseignants et formateurs, l’équipement des ateliers, la prise en compte du niveau des enseignants et formateurs pour leur nomination et affectation au niveau des dispositifs de formation.

En matière de pilotage et de gouvernance, il s’agit de la nomination de responsables et gestionnaires d’établissements dans le respect des profils requis et de l’élaboration des outils et guides de gestion et la formation des acteurs à leur utilisation. «Toutes ces mesures et actions mises en œuvre ont permis de réaliser un taux moyen de 60 % pour les examens de fin d’année», a ajouté le ministre Kassoum Moctar. Il a saisi l’occasion pour féliciter l’ensemble des acteurs et notamment les enseignants et formateurs dont l’engagement et l’implication ont permis l’atteinte de ces résultats. «Ces efforts seront poursuivis et renforcés pour l’année scolaire qui démarre et un accent particulier sera mis sur la nécessaire implication du secteur privé et une meilleure structuration des formations par apprentissage. La formation et l’accompagnement des filles et femmes vers l’autonomisation économique tiendra une place de choix dans l’agenda du Ministère», a-t-il annoncé.

Sur le plan des ressources humaines 167 enseignants contractuels seront recrutés à la Fonction Publique selon le ministre. Enfin, le ministre en charge des Enseignements Techniques et Professionnels a demandé à l’ensemble de la communauté éducative (encadreurs, enseignants, parents d’élèves, COGES, syndicats) de jouer pleinement son rôle pour la bonne marche du système éducatif.  Il a enfin exhorté les partenaires techniques et financiers du sous-secteur, de poursuivre les efforts d’accompagnement et de financement. «Nous avons une pensée particulière pour les populations de notre pays qui vivent au quotidien les effets de l’insécurité, qui frappe certaines zones de notre pays, ainsi qu’aux FDS, pour leur courage et leur engagement pour la défense de notre territoire», a conclu le ministre Kassoum Moctar.

Mahamadou Diallo(onep)

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La rentrée solennelle à l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi a eu lieu hier mardi 22 février 2022. La cérémonie officielle placée sous les auspices du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd Mamoudou Djibo, s’est déroulée en présence des Recteurs des Universités publiques du Niger et ceux de quelques Universités des Etats du Nigéria ainsi que les membres de la Communauté universitaire.

Dans son discours de lancement de cette rentrée académique, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a rendu un vibrant hommage au Pr Saadou Mamane, premier recteur de l’UDDM pour tous les efforts qu’il a consentis dans la formation de plusieurs d’autres Professeurs et Enseignant-chercheurs. Il a salué la présence des universitaires nigérians à cette cérémonie. Au-delà du caractère festif, cette rentrée solennelle va, selon le ministre, permettre aussi et surtout de rendre plus visible un bien du peuple. Il a rappelé la place de l’enseignement dans le programme du Président de la République. Phd Mamoudou Djibo a indiqué que le Président de la République a engagé un ambitieux programme de construction d’infrastructures, d’équipements et surtout le recrutement de personnel enseignants qualifiés dont 71 enseignants dès cette année.

«L’Etat du Niger fait beaucoup d’efforts pour nos universités publiques. Ce n’est jamais suffisant mais je vous donne l’assurance que ces efforts se poursuivront Incha Allah» a-t-il rassuré. Toutefois, il a soutenu qu’en retour, il est attendu des universitaires, plus de performance, de régularité, plus de résultats et d’ambitions. Il a fustigé le ‘’vieillissement de nos enfants’’ sur les bancs. «Qu’on se donne les moyens de les former, particulièrement à l’UDDM et à l’Université Abdou Moumouni de Niamey qui sont les moins performantes en termes de réalisations des années académiques» a-t-il fustigé. Le ministre de l’Enseignement supérieur a rappelé que toutes les Universités ont l’obligation au 31 juillet 2022 de boucler l’année. «L’Etat se réserve le droit d’imposer à chaque Université publique  un contrat de performance qui déterminera le volume de l’enveloppe de la subvention», a-t-il prevenu.

Auparavant, le recteur de l’Université dan Dicko Dankoulodo a rappelé que l’Université de Maradi est créée en juillet 2006 et a pris le nom de l’Université Dan Dicko Dankoulodo par loi 2014-49 du 16 octobre 2014. Elle est composée d’un institut universitaire de technologie, une faculté de science et technique, une faculté d’agronomie et science de l’environnement et une faculté de la science de la santé, avec pour vocation, la formation des cadres, la recherche scientifique et l’innovation technologique afin de contribuer au développement de la société locale et nationale. «L’UDDM compte un effectif total de 213 agents tout corps confondu dont 56 enseignants chercheurs et 24 enseignants technologues, 133 personnels administratifs et techniques» a-t-il soutenu. Elle en compte également près d’une cinquantaine d’enseignants chercheurs qui se sont inscrits sur les différentes listes du CAMES.

Pour sa part, le Gouverneur de la région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar a souligné que la présence de l’UDDM a permis l’ouverture de plusieurs établissements d’enseignement supérieur privé ans la région de Maradi. Pour lui, le rapprochement de l’enseignement supérieur de nos populations a permis de rehausser le nombre de jeunes qui accèdent aux études universitaires. Il a ensuite souligné qu’à travers plusieurs recherches de développement, l’UDDM assiste les populations rurales à la mise en œuvre de nouvelles technologies agricoles et à travers sa faculté de science de la santé, a contribué au rehaussement de la couverture sanitaire dans le pays. «C’est donc dire que l’UDDM reste l’un des partenaires privilégiés pour nous et c’est une occasion pour moi de rendre un hommage mérité à l’ensemble de la communauté universitaire pour tous les efforts consentis pour le développement de notre région» a-t-il déclaré.

Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi

 

A l’occasion de sa rentrée syndicale 2021-2022, le bureau confédéral de la Confédération Nigérienne du Travail (CNT) a rendu publique, le 2 septembre à Niamey, une déclaration à l'effet d'examiner la situation sociopolitique, économique et sécuritaire de notre pays. C’est le secrétaire général du BEN/CNT, M. Mamadou Sako qui a lu ladite déclaration en présence des membres de cette organisation syndicale.

Sur la situation sociale particulièrement au plan syndical, la CNT a constaté une accalmie relative depuis l'installation des nouvelles autorités. Cela résulte des efforts des acteurs appuyés par la volonté politique du Président de la République d'assoir un véritable dialogue social, par ailleurs crédo de la CNT et gage d'une stabilité sociale et politique. La déclaration rappelle que le Président de la République a reçu le 5 mai dernier les organisations syndicales représentatives. Une démarche saluée et encouragée par la CNT car elle cadre avec ses souhaits notamment la régularité des consultations sur les intérêts supérieurs de la nation.

Cependant, la CNT a dit qu’elle attend toujours la mise en œuvre des accords signés et l'ouverture des négociations entre le Gouvernement et l’ITN. En tout état de cause, « le BEN/CNT rappelle au Gouvernement que rien et absolument de durable ne saurait se construire en dehors du dialogue social », ajoute la déclaration.

Au plan social, la CNT a dit avoir constaté malheureusement la recrudescence des attaques terroristes meurtrières ciblant cette fois, au-delà des vaillantes Forces de défense et de sécurité (FDS), les populations civiles déjà très vulnérables du fait de la précarité de la situation sécuritaire et des changements climatiques. A cela, poursuit la déclaration, viennent s'ajouter les inondations avec des pertes en vies humaines et d'énormes dégâts matériels, doublées d'une épidémie de choléra, le tout dans le contexte persistant de Covid-19.

Face à cette situation dramatique, la CNT a exprimé son inquiétude et sa vive émotion à l'endroit des populations affectées, des Forces de défense et de sécurité (FDS) et du Gouvernement. Du reste, la CNT s’est dit profondément préoccupée la situation de nombreux travailleuses et travailleurs innocents des zones affectées.

Par conséquent, la CNT a réaffirmé son soutien sans réserve aux efforts de lutte contre le terrorisme, et les actions sociales en faveur des victimes des attaques et des populations sinistrées. Par la même occasion, la CNT a exhorté le Président de la République à donner les instructions nécessaires pour que le Gouvernement prenne toutes dispositions idoines pour protéger les populations et sécuriser l'ensemble du territoire national.

A propos de la situation politique, le BEN/CNT a salué le climat de décrispation sur le plan politique. Selon la déclaration, cela « nous permettra de regarder dans la même direction et nous engager résolument dans l'œuvre de développement économique et social et du Niger, un pays émergent ». C’est ainsi que le bureau confédéral de la CNT a attiré l'attention des acteurs politiques sur la fragilité du contexte socioéconomique et politique nigérien, et les appelle au dialogue responsable.

En ce qui concerne la gouvernance économique et financière, la CNT a pris acte des engagements du Président de la République lors de sa prestation de serment le 2 avril 2021. C’est ainsi que le BEN/CNT a encouragé le Chef de l’Etat à déclencher inexorablement et sans faiblesse les mécanismes d'assainissement des finances publiques et de la fonction publique, et à assoir une gouvernance axée sur la transparence, l'inclusion, la responsabilité et l'imputabilité.

Pour ce qui est de la lutte contre la corruption et la délinquance financière, la CNT a également encouragé le Président de la République à ne ménager aucun effort pour traquer et mettre à la disposition de la justice ceux qui se seraient rendu coupables de tels actes. Mieux, la CNT a insisté sur l'indépendance véritable de la justice, tout en soutenant toutes les organisations engagées dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance. A ce sujet, le BEN confédéral de la CNT a également félicité le Président de la République pour les actions salvatrices déjà menées.

Enfin, la CNT a présenté ses condoléances les plus émues aux familles de toutes les victimes civiles comme militaires, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Puis, le BEN/CNT a encouragé les autorités publiques à plus de clairvoyance et, d'anticipation pour prévenir les catastrophes, tout en lançant un vibrant appel à la solidarité nationale et internationale au profit des victimes du terrorisme et des inondations.

Par ailleurs, le BEN/CNT a rassuré les travailleurs et l'opinion nationale que la Confédération veillera à ce que les engagements pris par les autorités publiques soient respectés.

Par Mamane Abdoulaye(onep)

03 septembre 2021
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C’est officiellement le 4 septembre 2017 que s’est déroulée la rentrée dans les universités publiques du Niger. C’est à partir de cette date que les membres de la grande famille des universités doivent se retrouver pour entamer une nouvelle année académique. Mais dans les faits, il s’agit plutôt d’une reprise des activités pour parachever l’année académique 2016-2017 en cours. Au niveau de l’université Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi, c’est une ambiance timide qui règne en ce jour de rentrée, bien que tous les services soient totalement opérationnels.

Selon le secrétaire général de l’union des étudiants nigériens à l’université de Maradi (UENUM), Sani Garba Harouna, cette ambiance timide s’explique essentiellement par le fait que les bus des structures de vacances n’ont pas encore pu acheminer les étudiants à Maradi. Mais, assure-t-il, cela ne saurait tarder, car dans deux jours tout au plus le campus universitaire sera bondé de monde. C’est dire ainsi que les activités académiques ne vont pas tarder à démarrer, étant donné que du côté des enseignants chercheurs et des enseignants technologues, aucune revendication n’est à l’ordre du jour.