La Commission indépendante d’organisation de l’examen unique de certification en santé a procédé dans l’après-midi du mercredi 6 octobre dernier, à la proclamation des résultats définitifs de la session 2021. Pour cette année, le taux de réussite est passé à 77,25% d’admis contre 84,49% en 2020, soit une baisse de 7,24%. A la fin de la proclamation des résultats officiels, le ministre en charge de la santé publique et des affaires sociales a rejoint la salle de réunion du ministère pour décerner un témoignage de satisfaction à chaque membre de la commission indépendante d’organisation de l’examen unique de certification en santé pour services rendus en faveur de l’amélioration des soins dans le cadre de l’amélioration de l’examen unique de certification en santé.
Les données de la note de proclamation officielle des résultats lue par le président de la commission indépendante d’organisation de l’examen unique de certification en santé, Dr. Ranaou Abaché, informe que sur un total de 4.536 candidats autorisés à suivre les épreuves théoriques et pratiques de la session 2021, 79 candidats étaient absents. Sur les 4.457 candidats qui ont effectivement suivi les épreuves, 3.443 sont déclarés définitivement admis et 1.014 recalés.
Les résultats présentés font aussi ressortir une disparité entre les régions. Pour Dr. Ranaou Abaché, Secrétaire général du ministère de la santé publique et président de la commission indépendante d’organisation de l’examen unique de certification en santé, la baisse de 7,24% constatée cette année sur le taux de réussite par rapport à l’année dernière reflète le niveau réel des candidats. « Nous pouvons dire que c'est des résultats très satisfaisants et nous allons encourager ceux-là qui ont échoué à se ressaisir et à se remettre au travail et souhaiter de meilleurs résultats à la session de l'année prochaine », a-t-il indiqué.
La commission indépendante d’organisation de l’examen unique de certification en santé a travaillé pendant deux (2) mois pour préparer et valider les candidatures, travailler sur les épreuves et les examens et procéder à la proclamation officielle des résultats définitifs.
Par Souleymane Yahaya et Hamadou Hassane Assad (ASCN)
Le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, M. Tidjani Idrissa Abdoukadri, donnera, ce lundi 10 août 2020 à Zinder, le coup d’envoi des épreuves des examens du Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP). Cette année, sur l’ensemble du territoire national, ils sont au total 3.180 candidats à se lancer à la conquête dudit diplôme qui ouvrira pour certains les portes de l’emploi et pour d’autres la poursuite de leurs études. Alors que certains candidats compétiront pour le CAP des collèges d’enseignement technique, section Industriel, d’autres affronteront des épreuves du CAP du centre de Formation Professionnelle et Technique AMA et du CFPP, et une troisième partie des candidats affrontera les épreuves du CAP Aide Comptable et Employé de Banque (CAP/AC-EB), secteur tertiaire. Au total, il y a 13 filières sur lesquelles les différents candidats vont compétir. Ces examens, qui dureront 12 jours, concerneront des épreuves écrites et pratiques. Selon le Directeur des Examens, des Concours, des Certifications et de l’Orientation (DEXCCO), M. Harouna Elhadj Oumarou, tout est fin prêt pour la bonne tenue de tous ces examens. « Les ressources humaines, matérielles et financières, les épreuves, les jurys, les surveillants, bref, tout est bien sur place pour que cet examen se déroule dans les meilleures conditions. Le gouvernement n’a ménagé aucun effort pour une bonne tenue de cet examen », a rassuré le DEXCCO du ministère des Enseignements Techniques et Professionnels.
Quelques semaines après l’organisation du baccalauréat, 5.222 étudiants passent depuis ce matin les épreuves des examens du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) d’Etat dans 18 filières différentes. En prélude au lancement de cette session 2021 organisée dans quinze centres d’examens, dont onze à Niamey, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a rendu public hier, un message dans lequel il exhorte les acteurs impliqués dans le déroulement de l’examen à adopter un comportement responsable et honorable afin que les résultats issus de ces évaluations soient crédibles et porteurs de compétences.
Dans son message, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, M. Mamoudou Djibo, a déclaré que son département ministériel, à travers l’Office national des examens et concours du supérieur (ONECS), s’est totalement investi «dans l’organisation d’un examen national propre» pour en faire une réussite totale. Pour atteindre ce résultat, assure-t-il, les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires pour un bon déroulement des évaluations ont été déployées à temps dans l’ensemble des onze (11) centres de Niamey et dans les centres uniques d’examen des régions d’Agadez, Maradi, Tahoua et Zinder.
Au regard des besoins actuels des entreprises nationales, rappelle le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le Brevet de technicien supérieur d’Etat, premier diplôme post-baccalauréat, est devenu depuis peu le principal passeport pour accéder à un emploi dans les secteurs public et privé. «L’engouement que sa détention suscite explique l’enjeu qui entoure sa préparation et l’organisation de son examen», dit-il.
Conscient de cet enjeu capital pour le développement du Niger, le ministre Mamoudou Djibo demande aux présidents, aux membres et superviseurs des jurys impliqués dans le déroulement de la session 2021 du BTS d’Etat, d’adopter un comportement responsable et honorable afin que «les résultats qui en sortiront soient mérités, pour être crédibles et porteurs de compétences». Il demande aussi aux candidats d’être ponctuels, concentrés et sereins et aussi de se conformer aux dispositions réglementaires régissant les examens du BTS d’Etat. Enfin, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche exhorte les candidats à ne compter que sur leurs propres efforts pour mériter leur réussite.
Il est triste de constater aujourd’hui une tendance exponentielle du travail des enfants dans la ville de Niamey. En effet, que ce soit sur les grandes artères de la ville, dans les quartiers, il n’est point surprenant de voir des enfants censés être à l’école; chargés de thermos ou autres récipients s’époumoner pour vendre de l’eau, du yaourt ou autres produits et souvent pour une modique somme comme rémunération mensuelle. Cela en bravant froid, chaleur et les risques de la circulation routière.
Le même phénomène s’observe dans les maisons , les ateliers où des enfants sont souvent utilisés pour faire des travaux parfois pénibles. Utilisés et exploités voire maltraités, ils sont à la merci de la nature et des patrons parfois indélicats.
Au niveau du rond-point sapeur-pompier de lazaret, jusqu’au marché de Dar-es-Salam, ils sont nombreux les enfants à proposer des produits ou des services aux passants.
Djibo âgé à peu près de 10 ans, vend dans un seau des sachets d’eau de ‘’pear wata’’. Il dit faire ce commerce pour un salaire qui lui permet de payer ces frais de récréation mais aussi pour soutenir sa mère dans les dépenses pour la ration journalière. En effet, Djibo est un élève en classe de CE2 qui est obligé de vendre d’eau à ses heures creuses pour ‘’subvenir à ses besoins’’. Dans d’autres circonstances, l’on pourrait qualifier cela de courage ou de bravoure mais ce commerce est plein de risques pour le jeune garçon qui a confié être de temps en temps battu et violenté verbalement par des gens plus forts que lui, a-t-il précisé. « Il y a souvent des gens qui me frappent comme un monsieur qui à chaque fois qu’il m’appelle et que je ne viens pas vite me frappe», confie-t-il.
Djibo n’est pas le seul enfant dans cette situation. Abakar, un autre jeune garçon est, lui, contraint par sa mère à vendre de l’eau au détriment de ses cours à l’école. Rencontré vers la clinique Alomar, poussant avec peine un charriot contenant une grande thermos. C’est avec des mots à peine audibles, un visage triste et des yeux surement rougis par des pleures de mécontentement que le jeune garçon a confié que c’est sa mère qui lui a demandé d’aller vendre de l’eau et de ne pas aller à l’école. Et pourtant, c’était une heure à laquelle où les élèves sont censés être dans leurs classes à suivre les cours. Livré à lui-même, il peut subir toute forme de violence dans cette quête absurde de gain.
Si toutefois les cas de Djibo et d’Abakar peuvent interpeller la conscience des gens; celui du petit Souradjou utilisé comme mendiant devrait pousser chacun à agir.
Traditionnellement, la mendicité a toujours été la pratique à laquelle les plus démunies s’adonnent pour avoir de quoi manger. Cette donne a changé et a cédé la place à une exploitation économique des enfants par des gens sans foi ni loi, dépourvus de bon sens. Il était 21h50mn quand le petit Souradjou originaire du village de Simiri, était encore dehors à la recherche de travail. Chemise déchirée, pieds nu, il était debout entre une boutique et des vendeurs de poulets à attendre les bonnes volontés dans la nuit sombre où il peut être victime d’agression ou même d’enlèvement.
Un dernier enfant interrogé répondant au nom d’Ismaël Hassane a affirmé qu’il travaille comme domestique depuis 3 ans à Niamey. Son histoire est tout autre. Originaire de Loga, Ismaël est venu en ville pour se faire de l’argent comme ses frères. Agé de 13 ans, il a confié qu’il a été inscrit à l’école dans son village.«Mes parents m’ont inscrit à l’école. A chaque fois qu’on m’y amenait, je fuyais pour me cacher derrière les arbres. C’est ainsi que j’ai émis le vœu à mes parents de venir en ville pour travailler comme domestique. Au début, ce n’était pas facile car je comprenais peu les choses. Ce qui me valait des réprimandes de la part de mes patrons. J’ai eu à faire plusieurs travaux où j’étais plus utilisé que rémunérés», a-t-il confié. Le jeune garçon a soutenu que le travail qu’il fait lui convient certes mais s’il avait le choix de retourner à l’école, il le ferait sans hésitation.
Beaucoup d’enfants dans la ville de Niamey, sont victimes d’exploitation économique soit par des tierces personnes ou par leurs propres parents. Pourtant de nombreuses lois interdisant le travail des enfants. Malheureusement, c’est cet abandon qui expose les enfants à diverses tentations pouvant les conduire à des pratiques dangereuses comme le vol, la toxicomanie et bien d’autres maux qui sont des contre valeurs pour notre société.
Tondigamay est un village du département de Dosso. Dans ce village, connu pour sa tradition maraboutique, est installé un collège d’enseignement général francoarabe. Mais, depuis la création du CEG, l’enseignement est toujours au rabais. Le collège n’a jamais d’admis au BEPC. Ce qui fait déserter les élèves des bancs de l’école. Avec la volonté du directeur du CEG qui, selon des témoignages, affiche un dédain à l’égard des habitants du village. Il semble avoir un comportement digne d’un colon pour vouloir avoir droit sur les habitants du village de Tondigamay et environnant. Selon des sources proches de la direction régionale de l’Education, le directeur aurait confié à des gens qu’il ferait tout ce qui serait de son possible pour faire fermer l’école. En réalité, selon des sources crédibles, le directeur du collège serait manipulé à partir de Niamey. Vivement que le Président de la République donne des instructions pour faire limoger ce directeur de collège aux allures d’un génocidaire intellectuel.
Le 16 mai 2022, dans un village du département de Bouza (Région de Tahoua), un enseignant a été poignardé mortellement par son élève alors qu’il dispensait son cours. C’est un élève de CM2 qui a fait le mauvais choix, de surprendre son enseignant accroupi au tableau pour lui planter un couteau.
Depuis cette tragédie, autant de questions se bousculent dans l’esprit des citoyens. Comment est-ce qu’on est arrivé à cette décadence sociétale ? Qu’est-ce qui ‘est passé dans la tête de cet enfant pour qu’il s’en prenne mortellement a son enseignant ?
Les enseignants, faut-il le souligner, malgré les menaces et violences des groupes terroristes bravent cette insécurité, pour garder la craie en main et dispenser les cours, parfois loin de leurs terres natales.
L’assassinat de ce brave enseignant, la craie en main doit interpeller tous les citoyens, à commencer par les pouvoirs publics et les parents d’élèves, les premiers pour ce qu’est devenu le système éducatif, un système au rabais, les deuxièmes pour leur démission quant à l’éducation de leurs enfants. Les syndicats et les autres organisations de la société civile active en éducation ne sont pas, eux aussi, exempts de tout critique. Ils ne jouent pas tous les rôles, du moins efficacement, dans la protection des acteurs et l’amélioration de la qualité du système éducatif nigérien.
En effet, ce drame met à nu les défaillances des différentes politiques et, multiples programmes qui nous ont été importés et imposés et qui ne cadrent point avec nos réalités sociales et culturelles. Dès lors que le châtiment corporel a été interdit à l’école pour plaire aux bailleurs, défenseurs de droits humains afin de bénéficier de leurs fonds.
Les conséquences de ce laisser-aller sont incalculables pour le système éducatif. C’est : la médiocrité, le faible niveau des apprenants, et surtout l’indiscipline des élèves qui aujourd’hui à la pris la forme d’une criminalité infantile.
Il est temps de revenir aux basiques pour arrêter ces dégâts, et prendre en main de façon souveraine notre éducation. Car, tout comme en politique, dans le domaine de l’éducation d’une nation aussi, il n’y a pas de prêt à porter. Il appartient au Niger de décider du type d’éducation qui convient à son peuple, d’y concevoir les politiques et programmes adéquats et, d’y trouver ses propres moyens pour leurs mise en œuvre.
Le Président de la République qui est résolument engagé à redorer le blason de l’éducation et, qui connait d’ailleurs très bien les problèmes du système éducatif, se doit de s’entourer d’autres compétences, des techniciens à même de proposer une formule ou des formules à même de garantir le succès du système éducatif nigérien.
La deuxième responsabilité de cette déperdition du monde scolaire est imputable aux parents, qui ont totalement démissionné. En effet, les parents ne s’appliquent plus à l’éducation de leurs enfants, préférant les laisser plutôt à la merci de la rue pour faire ce qu’ils veulent. Sinon comment comprendre, qu’un enfant du CM2 se résolve à emporter en classe une arme pour s’en servir, pire sur son enseignant. Si les parents avaient un peu d’estime, pour les enseignants en qui, ils confient leurs enfants, les élèves sauront que les maitres sont sacrés et intouchables.
Pour les syndicats et les acteurs de la société civile active en éducation, il faudra mettre fin à la complaisance dans l’analyse des problèmes du monde éducatif et, faire le plaidoyer pour que l’enseignant retrouve ses pleins pouvoirs dans sa classe. Car, on ne peut rien former de crédible avec le laisser aller actuel consistant à laisser les élèves à leurs sorts.
Il est vraiment temps de sauver le système éducatif nigérien, et ce drame doit en constituer le déclic, pour non seulement honorer la mémoire du brave Moussa Issoufou Dan Kandé mais aussi, mettre fin à cette politique de prêt à porter dans le domaine de l’éducation.
A quelques jours de la fin du second semestre de l’année scolaire 2017, la situation de l’école publique nigérienne se complique, faute d’entente entre la partie gouvernementale et le cadre d’action des syndicats de l’enseignement Cause –Niger/ SYNACEB sur un certain nombre de points dont la question de l’évaluation des enseignants craie à main divise les deux parties. En effet, au quatrième jour des grèves du cadre Cause –Niger/ SYNACEB, le comité interministériel de négociation dirigé par le ministre d’Etat Bazoum Mohamed a animé le 9 Mars 2017, un point de presse en présence des autres ministres du secteur éducatif pour faire l’état de la situation et en même donner leur version des faits sur les attitudes des enseignants à l’égard du gouvernement notamment le refus de l’évaluation en cours.
Le Ministère de l'Éducation nationale du Niger, Professeur NATATOU Ibrahim a pris la décision de fermer 36 établissements scolaires privés qui ont été identifiés comme ne respectant pas les règles régissant le secteur de l'enseignement privé. Cette annonce fait suite à une constatation claire de violations flagrantes des textes réglementaires en vigueur.
Ces établissements privés étaient en infraction avec l'article 19 de l'ordonnance du 19 juin 2016, qui exige une autorisation officielle pour l'ouverture d'un établissement d'enseignement privé. De plus, ils ont été sanctionnés pour avoir refusé de fermer malgré les injonctions qui leur ont été adressées. En conséquence, ces établissements se voient confrontés à des peines d'emprisonnement allant de 15 jours à 3 mois, ainsi qu'à des amendes allant de 50 000 FCFA à 500 000 FCFA.
Le Professeur NATATOU Ibrahim a donné des instructions claires pour que ces établissements ne soient pas autorisés à rouvrir lors de la prochaine rentrée scolaire. Cette décision vise à garantir la conformité aux normes établies et à maintenir la qualité de l'enseignement dispensé dans le pays.
Cette mesure reflète la volonté des autorités de réglementer strictement le secteur de l'enseignement privé au Niger, afin d'assurer un environnement éducatif de qualité pour les étudiants. Il est primordial de veiller à ce que les établissements scolaires fonctionnent légalement et respectent les critères requis pour assurer la réussite des élèves et leur bien-être.
La fermeture de ces 36 établissements scolaires privés souligne l'engagement du gouvernement à faire respecter les règles et à maintenir des normes élevées dans le domaine de l'éducation privée au Niger. Cette mesure contribuera à garantir la conformité et à préserver la qualité de l'éducation pour les étudiants du pays.
Fermeture des écoles primaires privées Une décision totalement insensée Le régime de la renaissance du président Issoufou Mahamadou a présenté l’école comme étant l’une de ses principales priorités. Dès l’entame de son premier mandat en 2011, le président de la République, à l’occasion de la présentation de son bilan, a dressé l’état des lieux de ses réalisations pour la promotion du secteur. Lesquelles réalisations dépassent de loin celles de ses prédécesseurs en termes de dotation du pays en infrastructures scolaires. Dans le programme de campagne qu’il a présenté aux Nigériens, il a promis de construire 2500 classes par an sur l’ensemble du territoire. Dans la présentation du bilan de la première année de son mandat lors d’une conférence de presse, il a déclaré avoir construit environ 3000 classes. Une affirmation contredite par Seïni Oumarou, à l’époque chef de file de l’opposition, arguments à l’appui. Depuis cette douche froide, nous n’avons plus assisté à ce genre d’exercice des chiffres, en ce qui concerne précisément les réalisations matérielles dans les secteurs sociaux de base. L’approche en matière de stratégie de communication a radicalement changé. Comme plat de résistance, on a décidé de servir aux Nigériens la ferraille et le béton mais pas l’accès permanent à coûts réduits à la nourriture, à l’eau, à l’électricité, etc. Nous avons vu le train de Bolloré qui n’a été d’aucune utilité. Le chemin de fer a été officiellement inauguré à l’occasion de la fête tournante du 18 décembre 2014. De cette date à aujourd’hui, aucun citoyen nigérien lambda ne peut soutenir qu’il a emprunté ce fameux train de François Bolloré, qui s’est définitivement arrêté. Sans avoir atteint la destination finale. Mais pour ne pas trop nous écarter du sujet principal de cet article, revenons à la question de l’école qui est aujourd’hui chancelante. Pour ne pas dire carrément sur une civière, du fait de son abandon par les pouvoirs publics. Une situation qui affecte surtout l’école publique. C’est dans ce contexte peu reluisant concernant le secteur que le ministre de l’Éducation primaire vient de prendre une mesure de fermeture de plus d’une dizaine d’établissements primaires privés. D’aucuns parlent même de plus d’une vingtaine d’écoles sur l’ensemble du territoire. L’argument invoqué, les établissements qui ont fait l’objet de cette lourde sanction ne sont pas en règle, n’ont pas suivi le processus leur permettant de disposer d’un agrément pour exercer. Dans le communiqué du ministère, une solution de substitution est proposée aux parents dont les enfants sont inscrits dans lesdites écoles ‘’pirates’’. Il leur est fourni l’assurance selon laquelle ils peuvent inscrire leurs progénitures dans les écoles publiques de leur choix sur présentation du certificat de scolarité. En quoi cette offre éducative alternative pourrait-elle permettre de solutionner les difficultés qui découleront inévitablement de la fermeture de ces établissements ?
Le ministre des Enseignements professionnels et techniques, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri a présidé hier après midi au Centre des Métiers du Cuir et de l’Art du Niger (CMCAN), la cérémonie de remise de diplômes aux apprenants de la 5ème promotion en fin de formation. Ils sont au total 100 apprenants issus de toutes les régions du Niger, dont 22 filles et 78 garçons qui ont été formés dans 6 métiers à savoir, la Tannerie, la Maroquinerie, la Botterie, la Gainerie, la sculpture en os et cornes et la Batik.
Dans son mot de bienvenue à l’occasion de cette cérémonie, le Directeur général du CMCAN, M. Gonimi Amadou, a rappelé qu’après deux années d'interruption de ses activités, le Centre renoue avec une de ses missions, celle d'assurer la formation des apprentis dans le domaine de l'artisanat et cela grâce à la volonté affirmée des autorités d'engager la spécialisation de la jeunesse. Lors de cette cérémonie consacrée pour la fin de la formation en apprentissage de la 5eme promotion, le DG du Centre a indiqué que les 100 jeunes dont 22 filles et 78 garçons scolarisés et non scolarisés âgés de 14 à 25 ans ont été recrutés dans les huit (8) régions du Niger. « Ces jeunes apprentis ont été formés dans six métiers à savoir (15) en tannerie, (20) en maroquinerie, (20) en Botterie, (15) en gainerie, (10) en sculptures os et cornes et (20) en batik avec un volume horaire de 720 heures démarré en février 2018 ».
Selon M. Gonimi Amadou, le Centre des Métiers du Cuir et d'Art du Niger (CMCAN) inscrit son action dans la politique salutaire et dynamique du Ministère des Enseignements Professionnel et Technique. « Comme vous pouvez aisément le constater, tous les moyens déployés pour permettre de mener à bien cette formation ont été entièrement financés sur le budget du Centre. Mais face à la demande grandissante et les charges liées à la restructuration, je saisis l'opportunité qui m'est offerte pour vous demander monsieur le Ministre, de bien vouloir renforcer davantage les capacités financières du Centre par une allocation plus conséquente de la subvention » a-t-il dit.
Le ministre de la Défense nationale, M. Kalla Moutari a présidé, hier, la cérémonie de présentation au drapeau national, des 1.015 soldats du contingent promotion 2018. La cérémonie s’est déroulée en présence notamment des députés nationaux, du Chef d’Etat-major particulier du Président de la République, de celui des Armées, des responsables des Forces de Défense et de Sécurité, des attachés de Défense des pays amis, de plusieurs officiers, sous-officiers et hommes de rang, des Chefs traditionnels et leaders religieux et de plusieurs invités. Des séances de remise de trophées, des récompenses individuelles et collectives, des démonstrations de combats, des allocutions et des animations culturelles, étaient au menu de la cérémonie.
Dans son allocution, le ministre Kalla Moutari a transmis, au Chef d’Etat-major des Armées et à tous les responsables de la formation ainsi qu’à tout le personnel d’encadrement, les sincères félicitations de SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef suprême des armées, pour tous les efforts déployés, dans le cadre de la formation de ces jeunes soldats. ‘‘Le travail considérable accompli par l’encadrement, durant six mois, a permis aux jeunes soldats, d’acquérir les réflexes militaires et de développer les aptitudes fondamentales à l’exercice du métier des armes, afin de disposer de soldats mieux formés capables d’assurer la protection et la défense du Peuple Nigérien. Selon le ministre Moutari, la formation initiale est une des priorités de l’Etat du Niger, qui poursuivra les investissements pour améliorer le cadre de vie et l’instruction dispensée au Groupement d’Instruction de Tondibiah et au Centre d’instruction de Zinder. ‘‘Le Groupement d’Instruction de Tondibiah a bénéficié, au cours de l’année 2018, d’investissement substantiels consentis par la coopération américaine en matière de formation, d’infrastructures et d’équipement. Je profite de l’occasion pour saluer cette assistance en complément de nos efforts nationaux, et dont l’impact sur la qualité de la formation et le renforcement des capacités est certain’’, a estimé le ministre de la Défense nationale. A l’endroit des nouveaux soldats, le ministre a ajouté que le cérémonial de la présentation au drapeau national est le témoignage de leur aptitude à servir sous le drapeau mais surtout à défendre le Niger, jusqu’au sacrifice ultime.
Du 23 août au 1er septembre 2021, s’est tenu à la Maison de la Presse de Niamey, un atelier d’intégration de l’éducation à l’Etat de droit et de la dimension genre dans le guide sur la prévention de l’extrémisme violent à travers l’Education (PEV-E). La cérémonie de clôture de l’atelier a été présidée par le Directeur de la Formation Initiale et Continue au Ministère de l’Education nationale. La fin de l’atelier a été sanctionnée par d’importantes recommandations à l’endroit du Ministère de l’Education nationale et aux partenaires techniques et financiers.
L’atelier qui s’est déroulé dans une atmosphère de convivialité, de respect mutuel, d’esprit d’écoute et de complémentarité entre les participants, a permis de constater l’unanimité des différents acteurs sur la nécessité de cette intégration dans le guide de l’Education à l’Etat de Droit et de la dimension Genre. Toutes les activités inscrites à l’agenda des travaux ont été réalisées. La démarche interactive et de création de synergie entre les différents acteurs de l’éducation, de la prévention de l’extrémisme violent, de la mise en œuvre de la Politique Nationale Genre adoptée pendant l’atelier a été appréciée par les consultants et par les participants.
A l’issue des travaux, les participants ont formulé de pertinentes recommandations aux différents acteurs du processus. Ainsi, l’atelier a recommandé au Ministère de l’Education nationale, d’intégrer la prévention de l’extrémisme violent, l’éducation à l’Etat de droit et la prise en compte de la dimension Genre dans les curricula de formation initiale des enseignants ; d’élargir la collaboration dans le cadre de la PEV-E aux Ministères de la Jeunesse et des Sports, de la Culture, de l’Intérieur et de la Décentralisation et de la Défense. L’atelier aussi recommandé d’éviter la mobilité des membres des équipes nationale et régionales pour une meilleure consolidation des activités et d’accélérer la mise en œuvre de la suite des activités sur la prévention de l’extrémisme violent à travers l’éducation.
A l’équipe nationale de formation de formateurs des enseignants sur la PEV-E, l’atelier a recommandé d’établir une congruence entre les compétences à développer et les cycles et niveaux et de maintenir la collaboration avec les structures invitées à cet atelier. Enfin l’atelier a recommandé aux partenaires techniques et financiers de continuer à apporter un appui aux activités de la prévention de l’extrémisme violent à travers l’éducation.
Par ailleurs, les participants à l’atelier d’intégration de l’éducation à l’Etat de droit et de la dimension genre dans le guide sur la prévention de l’extrémisme violent à travers l’Education ont formulé des motions de remerciement à l’endroit du Professeur Boubacar Niane et Mme Tankoano Doussa Maimouna, consultants et facilitateurs UNESCO pour la qualité de l’accompagnement ainsi qu’à l’endroit des structures invitées notamment le CNESS, la HACP, l’UNHCR, le CNJ, le Club UNESCO/UAM/ Niamey, la CPRASE, l’OPEN, la FUSEN, l’ASO/EPT, le WANEP, le RENJED, le Réseau du Parlement des Jeunes, Plan International/Niger, la Coopération Suisse, les Ministères de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, de la Justice Garde des Sceaux, pour leur collaboration.
Procédant à la clôture des travaux, le Directeur de la Formation Initiale et Continue au Ministère de l’Education nationale s’est réjoui des résultats auxquels les participants sont parvenus. Il a aussi salué et remercié l’UNESCO et la coopération française pour leur appui technique et financier, les consultants pour leur accompagnement et les représentants de toutes les structures invitées pour l’intérêt qu’ils ont porté aux travaux de cet atelier, au vu du temps qu’ils y ont consacré et des contributions apportées lors des échanges.
Le Festival Scientifique et Culturel des Clubs UNESCO Universitaires de l’Afrique de l’Ouest (FESCUAO) s’est déroulé du 2 au 6 septembre 2019 à Kara (Togo). Par la même occasion, le Réseau des Clubs UNESCO Universitaires de l’Afrique de l’Ouest (RESCUAO), l’institution en charge de l’organisation de l’évènement, a renouvelé son Secrétariat Général. A l’issue des sessions du Comité Inter Universitaire pour la Préparation et la Gestion (CIUPG/FESCUAO), les cinq (5) membres du bureau du Secrétariat Général ont été renouvelés lors des élections qui se sont déroulées du 6 au 7 septembre 2019 à la Maison des jeunes de Kara. Le candidat présenté par le Club UNESCO de l’Université Abdou Moumouni de Niamey au poste du Secrétaire Général a été élu à l’unanimité des quatre (4) pays présents pour un mandat de deux (2) ans.
Pour rappel, le FESCUAO regroupe six (6) pays membres, à savoir le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger et le Togo. Il se tient, chaque deux (2) ans dans l’un des pays membres du RESCUAO. Prévue au Bénin il y a deux (2) ans, cette 15ème édition n’a pas pu se tenir à Cotonou et Abomey-Calavi. Les problèmes d’ordre organisationnel ont amené le Secrétariat Général et les pays membres regroupés au sein du CIUPG/FESCUAO à délocaliser l’édition au Togo. Le Niger, le Mali, le Burkina Faso et le pays hôte, le Togo, ont répondu présents à cette édition à laquelle le Bénin n’a pas pu assister.
Une mission du bureau exécutif national du syndicat des enseignants et chercheurs du supérieur (SNECS) a séjourné à Maradi la semaine dernière. Cette mission avait pour objectif de rapprocher les positions entre les autorités rectorales et la section SNECS de Maradi. Après une série de rencontres rondement menées, la mission est parvenue à arracher un compromis entre les deux parties et la section SNECS et le rectorat de l’université de Maradi. Le SNECS accepte de lever sa grève ; en contrepartie le rectorat s’engage à accéder aux requêtes dudit syndicat.
Pour rappel, la section de Maradi a engagé un mouvement de grève depuis le 15 janvier dernier pour exiger la satisfaction d’une plate- forme revendicative comprenant plusieurs points. Mais c’est sur la satisfaction de deux de ces points que le SNECS n’entendait faire aucune concession. Il s’agit d’une part de la déclaration de vacance des postes de recteur, de vice recteur et des doyens des facultés. D’autre part, le SNCES revendiquait également le paiement sans délai des arriérés de primes de recherche de ses militants. Depuis le 23 janvier 2018, les postes des doyens ont été déclarés vacants. Il ne restait alors que le poste de recteur et de vice-recteur. Là également le recteur s’est engagé à déclarer la vacance de son poste d’ici le 31 mars 2018.
Au regard du compromis ainsi trouvé, le SNECS a finalement mis un terme à cette grève qui paralyse l’institution universitaire depuis plusieurs semaines déjà pour permettre à l’ensemble de la communauté universitaire de vaquer à ses activités. La section SENECS de Maradi se dit très confiante quant à l’issue de ce bras de fer l’ayant opposée à l’administration centrale et dont les conséquences sont préjudiciables au bon déroulement de l’année académique.
Le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou a achevé, le dimanche 28 août 2022, sa visite de travail de quatre jours dans la région de Zinder où, il s’est successivement rendu dans les départements de Gouré, Tesker et Belbedji pour s’enquérir des réalisations des infrastructures scolaires conformément au vœu du Président de la République.
A l’étape de Kellé, la délégation ministérielle a visité l’internat des jeunes filles qui a été crée en 2021 pour accueillir les jeunes filles âgées de 12 et 13 ans et renforcer davantage leur scolarisation et leur maintien à l’école notamment en milieu rural. Les principales difficultés évoquées par les responsables de ce Centre devant le ministre de l’Education Nationale se rapportent à l’électrification et à la prise en charge sanitaire
des élèves. Au cours des échanges, les autorités locales ont renouvelé la reconnaissance des bénéficiaires à l’endroit des plus hautes autorités du pays. Le ministre de l’Education Nationale a pour sa part souhaité l’engagement des communautés locales pour renforcer le système éducatif nigérien.
Après Kellé, le ministre Ibrahim Natatou s’est rendu dans le département de Tesker pour visiter le chantier de construction de l’internat des jeunes filles où le taux d’exécution des travaux de construction gravite autour de 50%. Cet internat comprend deux dortoirs de 144 places, un réfectoire, un magasin, une cuisine et un logement pour la surveillante. Il a ensuite visité le nouveau Centre de groupement de Tesker qui a été créé en 2020 pour regrouper les écoles nomades disséminées dans la zone et à faible effectif. Ce centre renferme deux salles de classes, deux dortoirs, un magasin et regroupe 18 établissements avec 527 apprenants dont 224 filles et 18 enseignants.
A Tijira, chef lieu de Groupement Touareg situé à environ 50 km à l’ouest de Tesker, le ministre Ibrahim Natatou s’est rendu sur le chantier de construction du deuxième centre de regroupement où le constat n’est guère reluisant. En effet, les travaux sont suspendus du fait du non respect des normes en matière de construction par l’entrepreneur chargé de l’exécution des travaux. Pr Ibrahim Natatou a visité l’école primaire avec deux salles de classes dont la première qui est totalement délabrée date de 2009 et la seconde légèrement en bon état a été construite en 1984.
Dans le département de Belbédji, il a visité le complexe de la Fondation islamique pour la Paix Sociale (FIPSO) qui a été crée par l’Ancien Premier ministre, Hamid Algabit et qui sera érigé en internat des jeunes de Tarka. Ce complexe scolaire qui a été gracieusement mis à la disposition du Ministère de l’Education nationale sous forme de don par la fondation FIPSO est bâti sur 25 hectares avec un mur de 250 mètres de clôture. Il comprend 9 salles de classes et 2 blocs de dortoirs d’une capacité de 400 lits, un logement du responsable, deux blocs d’ateliers pour apprentissage, une bibliothèque, un bloc sanitaire, un bloc de deux magasins et une mosquée.
Après la visite guidée du site qui a permis au ministre de l’Education Nationale de s’enquérir de l’état du bâtiment qui date d’une trentaine d’années et au cours d’une cérémonie organisée à cette occasion, le Pr Ibrahim Natatou a tenu à rendre un vibrant hommage au Dr Hamid Algabit en lui décernant par l’entremise de son représentant un Témoignage officiel de satisfaction ‘’pour avoir contribué à améliorer efficacement la qualité de l’éducation au Niger’’.
Apprécier l’état de mise en œuvre des principales réformes engagées par le gouvernement dans le secteur, tel est l’objectif de la mission conduite par le ministre de l’Education Nationale, Pr Natatou Ibrahim dans la région de Maradi du 30 Avril au 06 Mai 2023. Sur cette période, le ministre et sa délégation ont visité les chantiers de construction des classes aussi bien à Maradi que dans tous les départements de la région. Il a aussi visité les chantiers de construction des internats pour les filles à Kornaka et Djirataoua et était sur le site devant abriter la construction du lycée scientifique de Maradi.
Au terme donc de ce périple, le Professeur Natatou Ibrahim a tiré une synthèse comportant plusieurs aspects. S’agissant de la situation globale de l’éducation dans la région de Maradi, il a relevé que la région compte 868.221 élèves tout cycle confondu dont 45,50% de filles, plaçant la région en tête du classement au plan national, loin devant Tahoua et Zinder dont les effectifs tournent au tour de 70.000 élèves. Maradi totalise 3830 établissement scolaires et 16.087 salles de classes du primaire et au secondaire dont 8208 classes en paillote, soit plus de 51% du nombre de classes.
Le ministre a indiqué que les ratios élèves/classe et élèves/table sont des plus élevés avec respectivement 107 élèves par classe et 8 élèves par table banc en moyenne régionale. Cette moyenne cache des disparités énormes avec par exemple des ratios de 132 élèves/classe en dur et de 11 élèves/table banc à Guidan Roumdji, contre 43 élèves/classe et 3 élèves par table banc à Bermo.
Sur le plan des infrastructures scolaires, la situation fait ressortir un important besoin en salles de classes en matériaux définitifs. Selon les statistiques officielles, sur les 16.087 salles de classes que compte la région, 8.208 sont en paillottes soit plus de la moitié. Toutefois, la région a bénéficié d’une programmation de 594 salles de classe au titre de l’année 2022 dont 372 au titre du budget national. Parmi ces salles de classe, une quarantaine est déjà réceptionnée et les autres sont en cours d’exécution.
Sur le plan de l’exécution du programme scolaire à la fin du deuxième trimestre de l’année scolaire 2022-2023, il est de 70,84% en moyenne au primaire tandis qu’il est relativement faible et à géométrie variable au secondaire, car il diffère selon les disciplines et les établissements (10% à 68%). Enfin, le taux de réussite au BEPC et au Baccalauréat session 2022, étaient respectivement de 25,59% et 29,39%, nettement en dessous de la moyenne nationale pour le BEPC (27,18%) et légèrement au-dessus de la moyenne nationale pour le BAC (28,95%).
Le second aspect de cette synthèse du Ministre de l’Education Nationale a porté sur les visites dans les localités. Ainsi, une quarantaine de sites ont été visités aussi bien dans la communauté urbaine de Maradi que dans certaines communes des départements de Tessaoua, Gazaoua, Aguié, Mayahi, Dakoro, Madarounfa et Guidan Roumdji.
La mission s’est particulièrement intéressée aux chantiers de construction des salles de classes, des internats pour jeunes filles et d’autres réalisations faites par des partenaires, notamment les PTF, le Conseil Régional de Maradi, les mairies, les communautés, les ONG et des particuliers au profit de l’école nigérienne. Le taux d’exécution des travaux de construction des infrastructures scolaires se situe entre 30,10% et 92,72%. La qualité des matériaux et matériels utilisés sur la plupart des chantiers est conforme aux spécifications techniques exigées dans les marchés. Les travaux de construction des internats de Kornaka et de Saé Saboua, d’une capacité de 100 jeunes filles chacun sont en cours d’exécution avec respectivement un taux d’avancement de 38% et 45%. On note que dans plusieurs établissements scolaires, le Conseil Régional, les mairies, les communautés, le Fonds saoudien de Développement, le Fonds Norvégien et le Fonds Commun ont construits des salles de classes équipées et des murs de clôture pour accompagner l’état. Les travaux de réhabilitation entrepris par le projet LIRE à l’Ecole Normale Bawa Jangorzo de Maradi sont en cours avec un taux de réalisation de 76% et les nouveaux en cours sont de 14% de taux de réalisation.
Pour ce qui est des failles constatées ça et là, des instructions fermes ont été données aux entreprises en vue d’apporter des corrections avant la réception technique des ouvrages. Aussi, des instructions ont été données à tous les acteurs impliqués afin de faciliter l’achèvement des travaux suivant les règles de l’art et dans le délai contractuel. enfin les visites au niveau des structures déconcentrées comme la DREN, l’IPR, l’EN et le Lycée d’Excellence de Tessaoua, ont mis en lumière la situation actuelle de l’école et l’état de la formation des enseignants dans la région de Maradi.
Le troisième aspect de cette synthèse du ministre de l’Education Nationale a porté sur les perspectives en termes de besoins à combler, les défis à relever et les consignes données pour remédier à la situation. Le ministre indique que de nombreuses doléances ont été soumises dans la plupart des écoles visitées. Elles ont trait entre autres à la sécurisation des écoles par des murs de clôture, à la dotation des écoles en tables bancs et en manuels scolaires, à la construction de logements pour les enseignements, à la construction des latrines, à l’électrification et à l’adduction d’eau potable. «Pour toutes ces doléances, nous avons rappelé les efforts déjà consentis par le Gouvernement et ceux qui sont en cours sur fonds propres ou avec l’appui de nos partenaires» a-t-il dit. Toutefois, Pr Natatou Ibrahim reconnait que la région de Maradi se particularise par d’autres défis majeurs tels que la gestion de gros établissements, car Maradi compte une quinzaine d’écoles avec plus de 4000 élèves ; un manque criard d’espace pour les extensions/créations particulièrement dans la ville de Maradi. Raison pour laquelle il est impératif de d’envisager le mode de construction en hauteur ; une accentuation du phénomène de navette aussi bien par les inspecteurs, les conseillers pédagogiques que par les enseignants craie à mains qui ne résident pas dans leurs postes d’affectation. «Face à ce comportement irresponsable, j’instruis le Directeur Régional de signaler et de procéder au remplacement systématique des agents concernés» a décidé le Ministre.
Au Niveau des services déconcentrés, il s’agit de l’insuffisance du personnel d’encadrement et du personnel d’appui et l’insuffisance des moyens roulants et matériels informatiques. Malgré les défis et difficultés évoqués, la situation de l’école dans la région de Maradi, n’est pas des plus mauvaises car elle se caractérise par une continuité pédagogique à tous les niveaux, mais des efforts importants sont requis pour améliorer la situation au niveau de la scolarisation des filles. Le ministre a salué l’engagement indéfectible des autorités administratives, décentralisées et académiques de la région en faveur de l’éducation. Il fait constater que cette mission est un véritable succès d’autant plus que les constats, les échanges et les recommandations qui en sont issues seront d’une grande valeur ajoutée pour notre système éducatif. Il a enfin remercié les parties prenantes à cette mission.
Le ministre de l’Education Nationale a officiellement décerné des témoignages de satisfaction à plusieurs personnalités et particuliers pour tous les efforts qu’ils ont consentis pour l’école nigérienne. Il s’agit entre autres du Gouverneur de la Région de Maradi, du président du Conseil régional, et quelques compatriotes de la diaspora.
Les assises du 41ème congrès ordinaires du Syndicat National des Enseignants du Niger(SNEN) ont pris fin le lundi 28 mars 2022 dernier à Zinder. La cérémonie de clôture des assises a été présidée par le Secrétaire Général de la région de Zinder, M. Maman Harou. Assistaient à cette cérémonie les cadres centraux du Ministère de l’Education Nationale, le Secrétaire Général de la CDTN et plusieurs militants venus des quatre coins du Niger.
Ces assises qui ont duré trois jours (26, 27 et 28 Mars 2022) avaient pour thème «67 ans d’existence : rétrospective et perspectives». Elles ont été sanctionnées par des recommandations et résolutions ainsi que la mise en place d’un nouvel organe dirigeant pour un mandat de trois ans. A l’issue de ces trois jours d’assises, les Congressistes, ont mis en place un nouveau Bureau composé de 17 membres qui a comme Secrétaire Général Laouali Issoufou élu pour un mandat de trois ans.
La fin des travaux a été aussi sanctionnée par une série de recommandations. Ainsi, considérant le départ à la retraite des cadres syndicaux, la nécessité de renforcer les capacités des responsables syndicaux à tous les niveaux, le 41ème congrès du SNEN a recommandé au BEN/SNEN la formation de tous les responsables syndicaux BEN, de la CCAF, de la CSR et des sections sur le plan comptable et sur la gestion accès sur les résultats (GARE). Le congrès a également recommandé la nécessité de préserver les patrimoines du SNEN.
Dans son intervention, le Secrétaire général de la région de Zinder a tout d’abord adressé ses félicitations aux militants du SNEN pour le bon déroulement des assises de ce congrès qui ont permis d’élire les membres de l’organe dirigeant de cette organisation. «Le gouvernement de la 7ème République a montré sa bonne disponibilité à entretenir avec l’ensemble des organisations syndicales du pays, particulièrement celle de l’éducation un dialogue franc et sincère pour le bonheur de l’école Nigérienne», a déclaré M. Maman Harou.
Pour le Secrétaire Général de la Confédération Démocratique des travailleurs du Niger (CDTN), le nouveau bureau exécutif qui a été mis en place doit s’atteler à faire en sorte que les revendications des enseignantes et des enseignants soient mises en avant.
Après la sortie mouvementée des étudiants de l’université de Tahoua durant la semaine écoulée dans la rue au cours de laquelle ils brûlèrent des pneus afin de réclamer la poursuite du payement de l’aide sociale qui s’était estompé brusquement faute de liquidité. Cette action semble porter ses fruits avec le redémarrage du payement de ladite aide sociale depuis hier mardi dans la soirée. Ainsi, ce mouvement bruyant avait conduit à l’arrestation temporaire de certains étudiants. En effet, les étudiants menaçaient de perturber les travaux sur les chantiers pour la préparation de la fête tournante à l’honneur de la proclamation de la République qui va se tenir le 18 décembre prochain à Tahoua si l’Etat ne reprenait pas si vite le payement. Parallèlement les étudiants de l’Université de Niamey avait eux aussi à leur tour envahi et occupé le Ministère des enseignements supérieurs hier mardi 25 juillet pour toute la journée afin de réclamer le payement illico de l’aide sociale qui tarde à se concrétiser malgré l’engagement du Président de la République lors de la rencontre avec les responsables des syndicats estudiantins après la mort tragique de leur camarade, l’étudiant Bagalé le 10 avril 2017.
Le Ministère de l’Education Nationale et l’UNESCO ont organisé hier à Niamey, avec l’appui financier de l’Union Européenne, un atelier de formation des cadres nationaux pour l’amélioration de la qualité de l’éducation par la transformation des curricula. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le ministre en charge de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou en présence des Partenaires Techniques et Financier.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre des résolutions du Sommet sur la Transformation de l’Education tenu du 20 au 26 novembre 2022, à New York en marge de la 77ème Assemblée Générale des Nations Unies. C’est en effet dans cette perspective que le Bureau International de l’Education (BIE) s’est engagé à contribuer au renforcement des capacités des cadres du Ministère de l’Education Nationale du Niger en vue de les doter d’expertises plus pointues en matière de curriculum, conçu comme la traduction d’un projet de société et d’orientations de politique éducative.
Dans son intervention, le ministre de l’Education Nationale a d’abord rappelé les réformes entreprises par les autorités nigériennes en vue de promouvoir une éducation inclusive et de qualité. Il s’agit entre autres de la réforme engagée au niveau des Ecoles Normales de formation initiale avec le niveau BAC comme profil d’entrée ; de la suppression de la contractualisation désormais substituée par l’intégration des enseignants contractuels à la fonction publique ; la réforme curriculaire ancrée sur le bilinguisme et les réalités socio-culturelles et économiques du pays, en cours d’expérimentation dans les écoles normales et dans 5000 écoles primaires. Aussi, Pr Ibrahim Natatou a salué cette initiative qui permettra au Niger de non seulement disposer d’une masse critique de cadres bien formés en matière de curricula mais aussi à ces derniers de relever les défis comme la surcharge des curricula, la compétence du 21ème siècle. En effet, a indiqué le ministre en charge de l’Education Nationale, le curricula constitue le pilier central de toute politique éducative en vue de l’atteinte de l’objectif 4 de l’Agenda 2030 pour le développement durable à savoir «assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie».
Auparavant, la représentante de l’Union Européenne, cheffe de file des PTF en éducation et formation, Mme Jamila El Assaidi a indiqué que cette formation s’inscrit dans le cadre du programme régional «Améliorer l’enseignement dans des pays de G5 Sahel», d’une durée de 45 mois à compter du 2 janvier 2021. Ce programme, a-t-elle fait savoir, vise précisément à assurer à la fois le droit à l’éducation et l’amélioration des résultats d’apprentissage pour tous les enfants en âge d’être scolarisés dans les pays du G5 Sahel. Elle a en outre réitéré l’engagement de son institution d’œuvrer aux côtés des autorités nigériennes pour la transformation de leur système éducatif.
Pour sa part, M. Ydo Yao, directeur du Bureau International de l’Education, a partagé avec les participants les titres des modules qui vont faire l’objet de la formation. Il s’agit entre autres des modules sur le processus d’élaboration des réformes curriculaires ; l’élaboration et la conception des curricula (comment concevoir un curriculum) ; les réformes curriculaires (les éléments sur lesquels il faut agir pour avoir une réforme curriculaire qui marche bien) ; le matériel pédagogique et de formation (la conception de contenu en ligne et leur exploitation) ; l’évaluation, etc.
Selon la sous directrice de l’UNESCO, Mme Stéfania GIANNINI, un volet important de ce projet a été l’élaboration d’un cadre commun d’orientation curriculaire pour la formation initiale et continue des enseignants. Il s’agit aujourd’hui de poursuivre, a-t-elle ajouté, la mise en œuvre du projet par le renforcement des capacités des responsables pédagogiques dans le domaine curriculaire en vue d’avoir encore plus des personnels bien qualifiés qui assureront le leadership de la communauté éducative du Niger. Ces formations de trois à six mois avec des sessions en présentiel et en ligne sont, selon la sous directrice de l’UNESCO, une étape essentielle et décisive dans la transformation du système éducatif de la sous-région mais surtout du Niger qui a fait de la transformation de l’éducation le pilier pour la transformation générale dans les autres domaines essentiels. Elles visent à mettre les cadres au même diapason notamment en matière d’approche pédagogique.
Une formation des enseignants relative à la réforme du curricula au Niger se tient à Tillabéry .elle durera dix jours et concerne 500 enseignants de la région de Tillabéry .cette formation concerne, les directeurs d’écoles et les enseignants tenant les classes des cours d’initiation (ci).au cours de cette formation, les enseignants recevront des cours sur une nouvelle approche d’enseignement appelée : approche par la situation(APS). Selon Mahamadou Ousmane, agent à la direction du curriculum, à la reforme, de l’équipement et de la promotion des langues nationales au ministère de l’enseignement primaire c’est une des grandes orientations de la réforme du curricula .le deuxième aspect de la formation, c’est l’enseignement des langues nationales. Les enseignants vont être outillés à la présentation des langues nationales par rapport à l’orthographe, à la grammaire, à la conjugaison et surtout à l’exploitation des outils produits à savoir les manuels et les guides du CI ,CP et le CE1.Deux attentes fondamentales sont visées à la fin de cette formation :amener les enseignants à s’accommoder la nouvelle réforme curriculaire qui est l’APS et initier les enseignants à la transcription en langue nationale. Désormais au Niger l’enseignement se fera en langue nationale du CI au CE1.Dans cette réforme, le Niger emboite le pas à d’autre pays de la sous-région. La conférence nationale souveraine du Niger a reconnu dix (10) langues nationales. Nous avons cinq(05) langues outillées et expérimentées (le haoussa, le fulfulde le Zarma songai, le tamasheq et le kanuri) qui sont en train d’être enseignées .Trois langues sont en train d‘être outillée. Ce sont le Boudouma, le Toubou et le gourmantché. Les deux autres langues le seront plus tard à savoir le Tassawaq et l’arabe. L’objectif visé est que toutes les dix(10) langues nationales soient enseignées .Aucun pays ne peut se développer en écartant ses langues nationales
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet police citoyenne, appuyé par la fondation Hanns Seidel, une formation sur le commandement intermédiaire a été organisée au profit d’une quarantaine d’officiers, inspecteurs de police de la région de Tillabéri et de Niamey avec le financement de IFA. La formation qui a duré du 27 au 29 avril 2017 a eu lieu à Niamey dans l’enceinte de l’école de police.
Comment améliorer la relation police-citoyens, ou améliorer la « mauvaise » perception que les populations ont à tord ou à raison de la police ? Pour prendre en charge cette problématique posée suite à un état des lieux de la situation lors des rencontres ateliers avec plusieurs acteurs, le projet police citoyenne a vu le jour. Cette formation qui regroupe les agents, participe ainsi de la mis en œuvre de ce projet qui vise entre autre à mettre la population en confiance vis-à-vis sa police (police nationale).
Dans le cadre de la célébration de la «Quinzaine de l’Europe», la Délégation de l’Union Européenne a organisé, hier matin à Niamey, en partenariat avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la cellule Erasmus + du Cabinet du Premier ministre, une formation sur le programme Erasmus+ à l’endroit des représentants de plus de 25 Universités et établissements de formation professionnelle et d’enseignement technique au Niger.
Cette formation qui durera 2 jours a pour objectif de renforcer la visibilité du programme Erasmus+, de partager les informations afin que les ambassadeurs de ces Universités aient les connaissances nécessaires pour monter le partenariat avec les autres Universités en Europe.
Selon les explications de la chargée de Programme Education de la Délégation de l’Union Européenne, Mme Charlotte De Grauwe, Erasmus+ est le programme européen pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport. Le programme fête sa 35ème année sous le thème de ‘’l’inclusivité avec un budget de 26,5 milliards d’euros’’, soit une augmentation de 70% par rapport au programme 2014-2020. Il est géré par l’Agence Exécutive Européenne pour l’Education et la Culture de la Commission européenne située à Bruxelles.
Erasmus+ a pour but de donner aux étudiants, enseignants, formateurs, personnels, jeunes, etc., la possibilité de séjourner (études, stage) à l’étranger pour renforcer leurs connaissances, leurs compétences et leur employabilité. Erasmus+ aide, en outre, les organisations à travailler dans le cadre de partenariats internationaux. Il permet de partager les savoir-faire et d’innover dans les domaines de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport.
Les nouvelles priorités du programme Erasmus+ 2021-2027 sont axées sur l’inclusion et la diversité. Le programme vise à développer l’égalité des chances, l’inclusion et la diversité au bénéfice des personnes ayant moins d’opportunités en raison de leur âge, de leur milieu culturel, social et économique, de leur handicap, de leur origine ou encore de leur lieu de vie (zones enclavées).
La ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif et celle de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, Mme Aissa Lawan Wandarama ont pris part au forum régional sur l’éducation tenu hier jeudi 23 novembre 2023 à Tillabéri. Placé sous le thème « Problématique de la continuité des activités pédagogiques dans la région de Tillabéri : défis et perspectives », ce forum a réuni l’ensemble des acteurs clés du secteur de l’éducation en vue de trouver les voies et moyens pouvant favoriser le retour effectif des enfants de la région de Tillabéri à l’école.
Pour rappel, depuis 2016, la région de Tillabéri est confrontée à des défis sécuritaires qui constituent une menace pour la continuité des services éducatifs et privent un nombre important d’enfants de leur droit à l’éducation. En effet, à la date du 31 octobre 2023, il est enregistré 966 établissements scolaires fermés sur l’ensemble du territoire national totalisant 80 798 élèves dont 40 750 filles. A ces établissements, s’ajoute la fermeture de quatre (4) Centres de Formation aux Métiers (CFM). La région de Tillabéri compte à elle seule 908 établissements fermés dont 878 écoles primaires et 30 établissements secondaires impactant ainsi la scolarité de 77. 252 élèves dont 39. 122 filles.
Compte tenu de cette situation, la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif a, au nom des plus hautes autorités de la transition en l’occurrence, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat et le Premier Ministre, M. Lamine Zeine Ali Mahaman, exprimé sa profonde compassion au vaillant peuple nigérien en général et à la population de Tillabéri en particulier longtemps éprouvée par cette insécurité. « C’est le lieu de rendre un hommage mérité aux Forces de Défense et de Sécurité tombées sur le champ d’honneur, arme à la main et à toutes les victimes de cette barbarie qui a endeuillé plusieurs de nos familles. Permettez-moi de saluer et féliciter tous les participants, qui n’ont ménagé ni leur temps, ni leurs efforts pour prendre part à cette importante rencontre. Votre présence massive témoigne de l’intérêt tout particulier que chacun de vous porte aux préoccupations majeures de notre système éducatif » a déclaré la ministre Elisabeth Shérif.
Auparavant, le gouverneur de la région de Tillabéri, le Lieutenant-Colonel Maina Boukar a indiqué que les difficultés auxquelles le secteur de l’éducation est confronté ont engendré d’énormes défis que la région tente de juguler. Dans ce sens, de nombreuses initiatives ont déjà été prises par le ministère en charge de l’éducation avec l’appui des partenaires au développement. « Pour l’année scolaire 2023-2024, la région poursuit ses efforts de créer les conditions d’un accès à une éducation de qualité pour tous à travers la réouverture des écoles fermées partout où la situation sécuritaire le permet et l’opérationnalisation des centres de regroupement et des écoles d’accueil», a précisé le gouverneur de la région de Tillabéri.
Notons que ce forum intervient deux (2) mois après le lancement de la rentrée scolaire 2023-2024. A tout point de vue, ce forum constitue un nouveau départ pour le système éducatif de la région de Tillabéri car, il permettra de relever les différentes initiatives mises en œuvre localement en lien avec la crise sécuritaire et faire des recommandations en vue de garantir la continuité pédagogique à tous ces enfants privés de scolarisation.
Le 15 février prochain, l’Union des Ecoles Coraniques pour la Promotion de l’Alphabétisation (UECPA) en partenariat avec l’Observatoire des Performances de l’Ecole Nigérienne (OPEN) organisera un forum sur la situation des écoles coraniques au Niger. Le thème retenu pour ce forum est : Ecoles Coraniques, Paix et Développement.
L’objectif général visé à travers cette rencontre « est la mobilisation des acteurs du développement autour de la situation des écoles coraniques au Niger ». Il s’agit surtout de partager les acquis du Projet d’Appui Pédagogique aux Ecoles Coraniques (PAPEC) et d’élaborer un plan d’actions de plaidoyer. Il est attendu à ce forum environ 55 participants composés pour l’essentiel de représentants d’institutions étatiques, du PAPEC, de la Société Civile, du secteur de la communication (médias surtout) et des partenaires techniques et financiers qui échangeront leurs expériences sur le thème retenu. Plusieurs panels sont prévus à cette occasion. Ils porteront, entre autres, sur le les effets du PAPEC sur la vulnérabilité et la résilience des acteurs des écoles coraniques ; la plus-value de l’approche du PAPEC dans le développement des politiques de l’éducation non formelle ; le cadre institutionnel des affaires religieuses et le pilotage des écoles coraniques au Niger ; et l’intégration des écoles coraniques dans les programmes de développement.
Le ministre de l’Education Nationale, Pr. Ibrahim Natatou a présidé, le dimanche 23 juillet 2023, dans la salle de conférences de la Maison de Culture Laya d’Agadez, la cérémonie d’ouverture d’un forum sur la stratégie des Ecoles en Milieu Nomade (EMIN). Initié par le Conseil Régional d’Agadez, ce forum réunit des élus de la région, des acteurs de l’éducation, des autorités coutumières et des leaders religieux, ainsi que les partenaires techniques et financiers. Il vise à réfléchir pendant trois (3) jours pour retrouver des solutions alternatives et durables au problème de la scolarisation des enfants en milieu nomade. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des conseillers en éducation du Président de la République et du Premier Ministre, du Gouverneur de la Région, d’Agadez M. Magagi Maman Dada, du Maire Président du Conseil Municipal de la Commune Urbaine d’Agadez, M. Abdourahamane Aboubacar Tourawa, des membres du Conseil Régional, du Sultan de l’Aïr et de plusieurs autres acteurs de l’éducation dont l’UNICEF qui a fortement contribué à l’organisation et à la tenue dudit forum.
A l’ouverture des travaux du forum, le ministre de l’Education Nationale a salué cette initiative du Conseil Régional. Il a par ailleurs invité l’ensemble des acteurs à réfléchir en vue d’enrichir, de valider et de requérir l’adhésion et l’engagement des différentes parties prenantes quant à la mise en œuvre de la stratégie qui sera adoptée. Le ministre Natatou a saisi l’occasion pour rappeler l’engagement du gouvernement en faveur de l’école nigérienne en général et particulièrement celle en milieu nomade qui « a toujours été une préoccupation pour les autorités».
« A l’instar de la plupart des pays du monde, le Niger s’est résolument engagé à atteindre les objectifs du développement durable (ODD) à l’horizon 2030. A cet effet, il s’est doté d’un Plan de Développement Économique et Social (PDES) qui couvre la période 2022-2026. Ce Plan a retenu, à travers son axe de développement du capital humain, le secteur de l’éducation et de la formation comme domaine prioritaire, qui traduit l’engagement du Niger en faveur de l’ODD4 : Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie », a relevé Pr Ibrahim Natatou. Le ministre de l’Education nationale a souligné que le présent forum sur la stratégie des Ecoles en Milieu Nomade (EMIN), qui est une consécration de la volonté communautaire de faire de l’éducation en milieu nomade, une réalité, s’inscrit dans la droite ligne de la vision des plus hautes autorités du pays qui font de l‘éducation un puissant vecteur de développement.
Les principaux défis auxquels les différentes parties prenantes de la région sont appelées à réfléchir se résument à l’institutionnalisation du modèle EMIN au niveau de la région ; l’amélioration des conditions d’accueil des élèves, particulièrement les salles de classes, les internats avec toutes les commodités (dortoirs, cuisines, latrines) et une alimentation scolaire saine et permanente ; l’engagement fort des communautés (collectivités, diaspora, OSC, populations locales) à tous les niveaux et en permanence pour l’éducation de leurs enfants ; le financement du modèle par les Partenaires Technique et Financier, condition d’une consolidation des acquis et de la mise à échelle de ce modèle. Les participants sont ainsi appelés à réfléchir pour proposer des solutions pertinentes et réalistes à même de répondre efficacement aux défis identifiés. Le Ministre de l’Education Nationale, M. Ibrahim Natatou a réitéré sa disponibilité personnelle et celle de son département ministériel pour apporter des réponses appropriées et pérennes à la question récurrente de l’Education en milieu nomade.
Pour sa part, le président du Conseil Régional d’Agadez, M. Mohamed Anako, a souligné que, les préoccupations liées à l’Ecole en milieu nomade restent marquées par l’Agenda 2030 des Nations Unies qui recouvre un des huit (8) objectifs de Développement Durable (ODD), à travers l’Objectif 4: « Assurer à tous une éducation équitable, inclusive et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ». Il a aussi tenu à rappeler la volonté et l’engagement des autorités nigériennes qui ont doté le pays, depuis 2014, d’un Programme sectoriel décennal de l’éducation et de la formation (PSEF) pour la période 2014-2024 dont l’une des composantes est la « prise en charge éducative des enfants en milieu nomade ».
« Malgré les progrès enregistrés en matière d’éducation, force est toujours de constater des fortes disparités dans l’accès et la délivrance des services éducatifs, notamment entre nomades et sédentaires au niveau national et la région d’Agadez en est un exemple édifiant », a-t-il fait remarquer. M. Mohamed Anako a souligné que, dans le cadre de la recherche des solutions durables à ces obstacles, plusieurs rencontres relatives à la prise en charge éducative des enfants en milieu nomade ont été organisées sous l’égide des collectivités territoriales de la région. Il a à cet effet salué et remercié les institutions étatiques, les services techniques déconcentrés de l’éducation, les OSC, et les PTF dont l’UNICEF pour leur accompagnement dans toutes les attentives de résoudre ce problème complexe à travers la proposition d’un modèle d’école en milieu nomade.
Cette proposition de modèle d’école en milieu nomade est fondée sur l’analyse des orientations du gouvernement en matière d’éducation et de formation mais aussi le dépouillement des éléments de la demande et de l’offre éducative, particulièrement en direction des groupes cibles spécifiques dont les populations nomades en font partie.
Auparavant, le Sultan de l’Aïr Son Altesse Ibrahim Oumarou Ibrahim, le Maire de la Commune Urbaine d’Agadez et le Chef du Bureau UNICEF Agadez, ont tous ont salué cette initiative du Conseil Régional et réitéré leur engagement à apporter leur appui afin de contribuer aux réflexions de ce forum en vue de trouver des solutions définitives au modèle adapté en milieu nomade.
Inscrire son enfant dans une école privée est de nos jours un véritable casse-tête pour les parents. En effet, ils sont très nombreux les parents qui, pour inscrire leurs enfants, sont obligés de faire toute une gymnastique à cause des frais de scolarité de plus en plus chers. Il se trouve que, chaque année à Niamey, les promoteurs de certains établissements scolaires privés augmentent les frais de scolarité sans le notifier aux parents. Face à cette situation, beaucoup de parents d’élèves s’interrogent sur les raisons de l’interminable hausse des frais de scolarité au niveau de ces écoles.
A Niamey, tout comme dans les autres régions, les frais de scolarité varient d’une école à une autre. Mais dans la plupart des écoles, pour inscrire un enfant au primaire, les parents sont obligés de débourser au minimum, une somme de 100.000 ou 200.000 FCFA et encore plus pour le collège le lycée. M. Moussa Amadou, un parent d’élève rencontré devant une école privée de la place, atteste : « je suis venu payer les frais de scolarité de mon enfant qui est en classe de Terminale ». S’agissant des frais de scolarité, personnellement, je les trouve très chers car je dois payer une somme de 250.000FCFA l’année à part les fournitures et les frais de transport. « Actuellement, il me faut faire toute une gymnastique pour avoir de l’argent et verser la moitié des frais de scolarité à mon enfant parce qu’aujourd’hui, dans presque toutes les écoles privées, les fondateurs exigent toujours de verser la moitié des frais de scolarité », a-t-il indiqué.
Un autre parent d’élève du nom de Maman Ganaou, précise : «étant enseignant de formation, je trouve les prix trop élevés par rapport aux revenus des Nigériens ».
Ça grogne de toute part dans le pays. Il n'y a plus qui n'est pas en colère au Niger d'Issoufou Mahamadou. Mais le gouvernement incapable de Brigi Rafini manque cruellement de solutions pour répondre aux différentes sollicitations des Nigériens dont une écrasante majorité est à bout de souffle. Les enseignants sont en grève depuis de longs mois alors que le gouvernement, comme pour tromper une certaine opinion, prend langue avec les partenaires, signe en fanfare des accords qu'il peine aujourd'hui à mettre en œuvre, on voudrait faire croire que ce sont les syndicats qui ne sont pas réalistes et qui sont démesurés dans leurs revendications. Sa stratégie semble bien fonctionner car, le débat autour des turbulences dans le secteur est aujourd'hui biaisé. Certains veulent aujourd'hui situer syndicats et gouvernants dans la même loge de responsabilité, feignant d'oublier que les enseignants ne posent pas de nouveaux problèmes, mais demandent simplement que le gouvernement mette en exécution les points d'accord signés avec lui. Il va sans dire que le gouvernement, pour avoir refusé de tenir un langage de vérité, paie aujourd'hui pour ses vanités dans des problèmes qu'il a gérés avec orgueil, ou plutôt avec vanité.
De toute évidence le président Bazoum a commencé à mettre de l’eau dans son vin, à rétropédaler sans en donner l’air, concernant les internats pour filles. Lors de sa campagne électorale et aussi récemment que lors de sa visite à Kellé en Août 2021, il avait affirmé et réaffirmé que les internats pour filles devaient concerner, à terme, « toutes les régions du Niger ». Toutes les filles nigériennes scolarisées au secondaire seraient « logées, nourries, vêtues » et éduquées aux frais de l’État. L’intention était donc de généraliser les internats car si l’intention n’était pas de généraliser les internats à toutes les filles, on ne voit pas pourquoi certaines en bénéficieraient et pas d’autres et sur quels critères établir une telle discrimination d’ailleurs déjà actée pour les garçons.
Aujourd’hui, sans doute confronté aux formidables obstacles que cela aurait présentés, le président Bazoum revient très clairement sur cette intention de généraliser les internats. Voici ce qu’il dit:
« C’est pourquoi, s’agissant de la scolarisation et du maintien des filles à l’école jusqu’à la fin du collège, l’Etat construira et assurera le fonctionnement, sur ressources propres, mais aussi avec les moyens qu’il mobilisera auprès de ses Partenaires Techniques et Financiers, autant d’internats pour jeunes filles et aussi rapidement que possible ». « II faudra bien sûr couvrir d’abord les zones de chaque région où la scolarisation des jeunes filles est faible, les distances vers les collèges d’enseignement secondaire longues, les abandons en cours de scolarisation plus fréquents etc. en un mot là où les besoins sont les plus pressants ». Il ne s’agit donc plus de généraliser les internats à toutes les régions et encore moins à toutes les filles scolarisées au secondaire. Il s’agit maintenant de construire AUTANT D’INTERNATS QUE POSSIBLE mais toujours pour les filles et pour les filles seulement. Ce qui présente aussi d’autres problèmes car rien ne justifie que les garçons parcourent de longues distances ou se contentent d’être hébergés chez un logeur où ils seront maltraités alors que les filles seraient internées. Il y a ici une discrimination selon le genre évidente.
Dans un article écrit il y a quelques mois, j’avais expliqué pourquoi il y a de sérieuses raisons de douter de cette politique éducative et aujourd’hui le rétropédalage du Président me renforce dans mes convictions. Je pense même qu’en réalité le président Bazoum est en train de préparer psychologiquement les gens à l’abandon de cette promesse électorale démagogique semblable aux fontaines de lait du fameux politicien africain. D’ici quelques années on n’en parlera plus, sauf peut-être pour les élèves nomades mais (et je l’espère) pour les deux sexes.
L’humilité et la sagesse commandent qu’on dise la vérité aux Nigériens au lieu de traîner inutilement un boulet moral, politique et économique. L’argument de l’amélioration des performances des élèves ne tient pas la route car on ne voit pas pourquoi il faudrait améliorer les performances des filles et pas celles des garçons. La vraie raison, comme j’ai eu à le dire, est de peser sur la croissance démographique or, même de ce point de vue, les internats sont une fausse solution et surtout une solution inopportune. Il suffit en effet de seulement poursuivre les efforts de scolarisation des filles et le taux de mariages précoces, aussi bien que le taux de croissance démographique vont baisser comme cela a été le cas partout ailleurs; ce à quoi nous avons déjà commencé à assister du reste avec la contribution d’autres facteurs tels que l’accroissement du taux d’urbanisation. Il faut donc généraliser les collèges et lycées de proximité comme cela s’est fait partout ailleurs dans le monde. Nous n’avons pas besoin de créer des internats partout. Si les filles ont des collèges et lycées à côté de chez elles, voire dans leurs villages (autant que possible, tout comme elles y ont déjà des écoles primaires), pourquoi créer des internats ? Cela ne se justifierait peut-être que pour quelques milliers d’élèves nomades isolés. Nous ne sommes plus dans les années 60 ou 70 où seuls quelques milliers d’élèves tout au plus étaient concernées. Dans notre pays, la population générale et la population scolarisée augmentent rapidement et il sera impossible de tenir le rythme si on veut « interner » toutes les filles scolarisées au secondaire. Un simple calcul permet de s’en rendre rapidement compte.
Par exemple, au cours de l’année scolaire 2018-2019, il y avait 315.279 filles inscrites au secondaire au Niger. Dans l’idéal, cela veut dire que toutes ces filles devraient bénéficier de l’internat. Supposons qu’une fille en internat ne coûte à l’État nigérien que 2.000 francs par jour (je donne ce chiffre à titre indicatif, mais il est certainement plus élevé pour diverses raisons). 315.279 filles à raison de 2.000 francs par élève et par jour, cela fait des dépenses de l’ordre de 628.558.000 francs CFA par jour, soit un total annuel de près de 170 milliards de francs sur neuf mois. Or, le total du budget de l’éducation pour l’année 2022, qui concerne un effectif de filles inscrites au secondaire supérieur à celui de 2019, s’élève à 357.385.454.699 francs. Les dépenses pour l’internat, même arrêtées à un peu moins de 170 milliards de francs, correspondraient donc à près de 50% du total du budget de l’éducation nationale. Notons que ces chiffres sont déjà largement dépassés aujourd’hui en 2021 car entre-temps le nombre d’élèves a augmenté. L’État est-il prêt à consacrer près de 50% l’ensemble du budget de l’éducation nationale rien qu’aux internats ? J’espère qu’il nous sera permis d’en douter.
D’ailleurs, ce n’est pas tout. Les effectifs des filles au secondaire augmentent chaque année et entre 2014-2015 et 2018-2019 par exemple, ces effectifs sont passés de 219.754 filles au secondaire a 315.279, soit une augmentation de près de 100.000 élèves sur 5 ans. Si l’on extrapole sur la base de ces chiffres, on peut donc estimer que 5 ans après 2019, nous nous retrouverons avec plus de 415.000 filles au secondaire, ce qui correspondrait à des dépenses annuelles de plus de 224 milliards de francs. Le budget de l’éducation nationale pourra-t-il suivre l’augmentation constante des effectifs de filles au secondaire, même à supposer par exemple que seule la moitié des filles seront « internées » ?
D’après un article daté du 31 aout 2021 et rédigé à l’occasion de la visite du président Bazoum à Kellé, nous aurons une centaine d’internats en début 2022. Juste une centaine d’internats, en extrapolant sur la base de l’effectif des filles de Kellé (144), cela fait 14.400 filles « internées » en 2022, soit des dépenses journalières de 28.800.000 francs ou 7.776.000.000 de francs annuels juste sur la base de 2.000 francs par élève et par jour. Le journaliste conclut son article en disant : « on le sait, la confiance se gagne quand les promesses se tiennent, dit-on ». Ces promesses seront-elles tenues au vu de ces chiffres dans un pays confronté à de terribles défis tels que la corruption généralisée, la pauvreté endémique, l’insécurité, etc. ?
On se souvient que le PNDS, pendant les premières années de sa création, se vantait d’incarner l’intelligentsia et surtout de trouver son ancrage dans le milieu scolaire qui nourrirait ses bases et animerait ses instances dirigeantes. Il fut ainsi un temps où le PNDS se réclamait d’être un parti des enseignants et s’en vantait avec fierté. Il courtisait alors les syndicats enseignants, poussait ses pions à prendre leur direction, prétextant des choix doctrinaires, il prétendait être si proche du peuple et du prolétariat dont il serait issu car tous ses leaders viennent de la populace. Mais depuis, beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts. Et le PNDS, parti socialiste disait-on, s’est profondément métamorphosé. Il n’est plus définissable idéologiquement. Les relents bourgeois de ses dirigeants, avaient fini par produire sous les tropiques, un socialisme bourgeois qui se sert du pouvoir d’État, par la prédation, comme un moyen d’enrichissement à la vitesse de l’éclair. Lorsqu’en France un socialiste, s’en voudrait d’aligner des appartements luxueux, les nôtres s’en vantent dans une ostentation et un exhibitionnisme qui frisent l’insolence.
Personne ne pouvait donc a priori croire qu’avec le PNDS au pouvoir, l’école allait connaitre la pire des déchéances, le coup fatal qui allait assommer à une école déjà mal en point. En vérité, il ne connait pas l’école, à fortiori ses problèmes pour savoir faire le diagnostic le plus pertinent possible afin de poser la remédiation qui s’impose. Les hommes et les femmes qui formaient ce pôle politique, disaient avoir conscience de ce que l’école aura joué dans leur ascension, dans la promotion d’enfants qui viennent, pour la plupart, des rangs des humbles d’une société pourtant hiérarchisée sur des critères sociologiques fondés sur l’ascendance. Qui pouvait alors croire que ceux qui devaient être les plus reconnaissants vis-à- vis de l’école, puissent devenir les plus ingrats, pire, ses fossoyeurs impitoyables qui, depuis cinq ans, ne font que creuser la tombe d’un système que la démocratie a précipité dans le gouffre. L’école, celle-là qui a toujours marché et a permis d’assoir l’égalité dans la société – l’école publique – et qui est celle des pauvres, est aujourd’hui dans un piteux état, abandonnée par un État harcelé par ses multiples défis, et désormais peu crédible aux yeux des populations qui n’y envoient leurs enfants que parce qu’ils n’ont pas le moyen du privé. Il suffit de voir comment l’école privée a connu un développement vertigineux, poussant souvent même ceux qui n’ont pas les moyens à s’y hasarder et souvent, pour une formation dont la qualité ne rassure pourtant pas toujours. Personne, si ce ne sont leurs amis politiques, n’a fait autant souffrir l’enseignant que le camarade socialiste. Et les enseignants s’en souviendront pour longtemps. Alors que le président dans l’interview qu’il accordait à un journaliste des médias publics, rappelait non sans fierté le nombre discutable d’emplois que son régime aura offert, les Nigériens savaient aussi, qu’il en a chassé plusieurs autres – des milliers – qui travaillait depuis de longues années dans le système après un test controversé sans compter, les jeunes recrutés, puis révoqués sous le fallacieux prétexte d’un mauvais concours que son gouvernement a organisé, et d’autres compressés des sociétés minières d’Areva, aujourd’hui Orano. Gazés, matraqués, les enseignants ont connu les pires traitements, quand ils ne sont pas simplement humiliés, traînés dans la boue ces derniers temps par un régime qui semble n’avoir aucun respect pour ces prolétaires dont le rôle si difficile, noble et important, n’a jamais été apprécié à sa juste valeur. Même avec la réalité du problème que l’on soulève, il y avait une autre façon de traiter ces hommes et ces femmes braves car, parmi eux, au moins, l’on peut être sûr qu’ils ne peuvent pas tous être mauvais et il y avait donc à préserver l’honneur de ces autres dignes qu’on ne doit pas sacrifiés au nom d’éléments, produits de la démocratie, à qui il y a, il va sans dire, des choses à reprocher, des hommes et des femmes cyniquement mis au pilori. Les enseignants n’ont jamais vécu d’angoisse que sous ce régime qui s’y identifiait pourtant il y a quelques années avant de devenir ces bourgeois compradors qui ne peuvent plus se reconnaître à travers cette classe qu’ils considèrent avec dédain et mépris. Combien sont-ils en effet ces enseignants qui ont connu des nuits et des jours difficiles, passés si souvent entre larmes et regrets ? Comme ces infortunés que le régime a déguerpis, poussés au chômage et à l’errance, beaucoup de ces hommes et de ces femmes, vivent la désolation, se cherchant des chemins, perdus et désemparés.
{xtypo_quote}Pour l’école, les Nigériens doivent être debout.. {/xtypo_quote}
Du primaire au supérieur, l’école va mal, comme frappée elle aussi d’une malédiction. Il n’y a plus dans le pays que l’impunité du clan et le mépris à l’endroit d’un peuple qui marchent.
L’Université est en crise depuis bientôt deux mois et par les extrémismes des uns et des autres, la situation ne fait que se dégrader chaque jour davantage au point d’entraîner dans l’instabilité le secondaire qui est aussi à l’arrêt depuis des jours. Quand les uns parlent d’autorité, pour ne pas dire d’autoritarisme, les autres ragaillardis par leur bon droit, parlent de « la lutte continue ! ». Alors que le problème était entre le SNECS et les étudiants, c’est par un accord ridicule entre le gouvernement et le SNECS par lequel le ministre de l’enseignement supérieur se réjouissait d’un dénouement heureux de la crise, dénouement qui ne touchait pourtant pas au vrai problème qui se posait. En se contentant de cet artifice, le gouvernement n’aura pas fait preuve de responsabilité et l’interpellation du ministre de tutelle par la représentation nationale aura montré que la solution envisagée n’était pas la bonne. On aura alors compris que ceux qui prétendaient avoir des solutions aux problèmes nigériens n’ont fait que les aggraver, nous éloignant de solutions pérennes.
Jusqu’où irons-nous dans l’égarement ?
L’école nigérienne est vraiment malade et l’on ne voit aucune solution profiler à l’horizon car l’on refuse de faire le vrai débat. Depuis que l’USN et le politique sont rentrés dans le jeu dangereux du copinage et de la connivence, la première se faisant entretenir dans un confort aliénant et le second se faisant escroquer en jouant sur ses peurs, les relations sont marquées du sceau de l’inceste, jetant le discrédit sur tous. Peut-être s’en est-on rendu compte et l’on alors voulu profiter d’une mise en scène, pour régler des comptes et notamment à l’UENUM qu’on n’arrivait pas à dompter, qu’on n’arrivait pas à mettre sous ses bottes. Et l’on ne peut que regretter, une insouciance des parents qui regardent cette situation pourrir, observant une école qui s’enlise dans le chaos. Les enfants des pauvres, qu’ils soient d’un niveau ou d’un autre, du primaire au supérieur, n’ont plus d’école sinon que celle-là qui forment des hommes qui n’apprennent plus, passant tout leur temps à lutter, à se battre dans la rue, sinon à rester à la maison à ne rien faire.
Mais peut-être, faut-il espérer voir les choses évoluer avec l’assemblée nationale qui offre ses bons offices à faciliter un rapprochement entre les différents protagonistes et rendre possible le dialogue entre des parties qui doivent chacune surmonter ses égos pour mettre, ainsi qu’on le dit, de l’eau dans leur vin corsé par une radicalité et un extrémisme ravageur. L’école doit être tenue à l’écart de nos combines et de nos chamailleries somme toute enfantines.
L’histoire peut tout tolérer mais pas à jouer avec l’école, donc avec la jeunesse et l’avenir de toute une nation. Plus que jamais, les états généraux de l’éducation s’imposent pour que par une concertation nationale, l’on puisse arriver à un consensus national autour des questions de l’enseignement au Niger. La situation gravissime de notre école qui ne semble pas déranger outre mesure les différents acteurs du système mérite pourtant aujourd’hui une trêve pour offrir aux enfants du pays une formation de qualité qui allie rigueur et compétence, probité et fierté nationale, toutes choses que nous avons perdues de nos jours.
C’est d’autant plus une urgence qu’après sept années de gestion chaotique, le socialisme a détruit toutes les valeurs qui fondaient notre identité. Le socialisme, chez nous a commis trop de crimes : les commerçants et le déguerpissement, les partis politiques et le concassage, les leaders politiques et les harcèlements et autres complots, l’économie et les scandales politico-financiers à grandes échelle qui ont éclaboussé les ténors du régime, ... Mais, plus qu’un autre, ce sont l’école et l’enseignant qui se souviendront pendant longtemps de ses cynismes...
On se souvient que le PNDS, pendant les premières années de sa création, se vantait d’incarner l’intelligentsia et surtout de trouver son ancrage dans le milieu scolaire qui nourrirait ses bases et animerait ses instances dirigeantes. Il fut ainsi un temps où le PNDS se réclamait d’être un parti des enseignants et s’en vantait avec fierté. Il courtisait alors les syndicats enseignants, poussait ses pions à prendre leur direction, prétextant des choix doctrinaires, il prétendait être si proche du peuple et du prolétariat dont il serait issu car tous ses leaders viennent de la populace. Mais depuis, beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts. Et le PNDS, parti socialiste disait-on, s’est profondément métamorphosé. Il n’est plus définissable idéologiquement. Les relents bourgeois de ses dirigeants, avaient fini par produire sous les tropiques, un socialisme bourgeois qui se sert du pouvoir d’État, par la prédation, comme un moyen d’enrichissement à la vitesse de l’éclair. Lorsqu’en France un socialiste, s’en voudrait d’aligner des appartements luxueux, les nôtres s’en vantent dans une ostentation et un exhibitionnisme qui frisent l’insolence.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou, et le Secrétaire Général du Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS), Dr Naballa Adaré, ont signé hier matin un protocole d’accord afin de ramener la sérénité dans les universités publiques du Niger. Le paraphe de cet important document par les deux parties vient mettre fin à la série de grèves répétitives qu’observent les militants du SNECS depuis plusieurs mois.
Avant de parapher le document, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a souligné le caractère solennel de la cérémonie qui consacre la signature du protocole d’accord entre le gouvernement et le SNECS après «plusieurs mois d’incompréhension et de bras de fer». En aucun moment de cette épreuve, « je n’ai eu de doute sur notre volonté commune de parvenir à un accord car nous partageons au moins un dénominateur commun, celui qui consiste à assurer la sauvegarde et la promotion de l’enseignement supérieur et de la recherche dans notre pays», a-t-il indiqué.
Le ministre Yahouza Sadissou a réaffirmé au SNECS ainsi qu’à l’opinion nationale et internationale l’attachement « du Président de la République et du Gouvernement à tout le secteur de l’éducation en général et particulièrement au sous-secteur de l’enseignement supérieur». Pour preuve, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation cite les investissements importants consentis par les autorités dans le domaine, même s’il reconnait que «beaucoup de choses restent encore à faire ».
Le protocole d’accord signé entre le Gouvernement et le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur fait suite à la remise au Gouvernement par ce syndicat d’une plateforme revendicative suivie par plusieurs mots d’ordre de grève. Il s’articule principalement autour de cinq (5) points d’accord retenus après les négociations. Le Gouvernement accepte ainsi le principe de l’ouverture des pourparlers avec le SNECS pour la conduite d’un processus consensuel sur tous les points de la réforme des universités publiques du Niger. Le Gouvernement et le SNECS conviennent aussi de la création d’un cadre permanent de concertation pour la prévention et la gestion d’éventuelles crises universitaires.
Le syndicat national des fonctionnaires et agents contractuels de l'éducation de base (SYNACEB ) projette d'observer une grève de trois jours, allant du mercredi 5 au vendredi 7 avril 2017. Cette énième grève dans le secteur de l'éducation, trop perturbée depuis la rentrée scolaire intervient suite au nom respect par le gouvernement du protocole d'accord qu' il a signé avec les syndicats des enseignants depuis le 13 décembre 2016. Les élèves et leurs parents redoutent une année blanche dans ce secteur crucial mais gangrené par de nombreuses difficultés.
Pour conjurer ce spectre d'une année blanche il est temps que le gouvernement et les syndicats de l'éducation reprennent langue, en étroite collaboration avec tous les partenaires de l'éducation, pour trouver les solutions qui conviennent et ce de façon durable. Car si l'éducation ne marche pas, aucun secteur ne peut fonctionner correctement. Elle est le facteur fondamental de développement d'une société. Les ambitions et égos personnels doivent céder le pas à l'intérêt de la nation dans l'intérêt de tous.
C’en est fini de la grève illimitée lancée par l’Union des Scolaires Nigériens (USN). Ce mardi 25 avril 2017, élèves et étudiants reprennent le chemin de l’école. Dans un communiqué conjoint USN/Gouvernement en date du 20 avril 2017 paraphé par le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Yahouza Sadissou et le Secrétaire Général du Comité Directeur de l’Union des Scolaires Nigériens, Soumana Ousseini Sambo, les deux parties sont parvenues à accorder leurs violons. Ainsi, le gouvernement s’est engagé sur plusieurs points, notamment l’apurement des arriérés d’allocations et des bourses avec comme date de début d’exécution le samedi 22 avril 2017, la mise en place d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur les événements du 10 avril 2017, le maintien de l’aide sociale octroyée aux étudiants dans sa forme actuelle, la prise en charge des soins médicaux des blessés et plusieurs autres points tendant à améliorer les conditions de vie et d’études des élèves et étudiants.
A moins d'un mois de la fin de l'année scolaire 2016-2017, le gouvernement et les différents syndicats du secteur de l'éducation ne sont toujours pas parvenus à un accord. Si, en dépit de cela, au niveau de la composante FUSEN qui a comme figure de proue le SNEN, on a mis de l'eau dans son vin privilégiant les intérêts de l'école nigérienne sur ses revendications sommes toutes légitimes, chez le groupe qualifié de radical piloté par le SYNACEB, on persiste dans les débrayages. Ce qui n'est pas sans conséquences sur le moral des militants qui désistent de plus en plus, minés par l'usure.
Dans un préavis de grève en date du 31 mai 2017, la Synergie CAUSE-Niger/ SYNACEB, ou disons ce qu'il en reste de cette dynamique après le départ de la FUSEN, appelle ses militants à observer 6 jours de grève allant du lundi 5 juin au samedi 10 juin. C'est le énième mot d'ordre de grève de ce regroupement syndical depuis le début de l'année scolaire. Un comportement radical qui a, sans doute, amené la FUSEN membre de cette dynamique à s'y retirer en avril dernier. En tout cas, depuis son départ de la Synergie CAUSENiger/ SYNACEB, la FUSEN n'a observé qu'un seul mot d'ordre de grève de 72 heures alors même que le SYNACEB flanqué de ses acolytes semblent avoir opté pour des débrayages sans répit. Ici, apparemment, on a signé pour le blanchiment de l'année scolaire en cours. Ce qui vient corroborer le contenu d'un enregistrement sonore, largement diffusé et relayé sur les réseaux sociaux, attribué à deux " compères " du courant syndical extrémiste spéculant sur le statut de l'année scolaire 2016-2017. Tout naturellement, ce radicalisme n'est pas sans conséquence sur le moral des militants qui assistent aux coupures opérées sur leurs pécules pour faits de grève. " Trop, c'est trop ! Moi j'arrête " ; " Il faut avoir pitié des enfants des pauvres " ; " Comme je ne veux pas entendre parler de rattrapages après, je préfère ne pas suivre les grèves et finir mon programme en toute tranquillité " ; " Nous, au niveau de notre école, nous avons décidé à l'unanimité d'arrêter la spirale de grèves ".
L’éducation, a-t-on coutume de dire, est la clé de la vie, la clé du développement. Si nous connaissons l’Egypte antique jusque dans les détails, c’est à cause des scribes, ces lettrés commis au service des pharaons et de leur éducation. Très tôt, l’Egypte pharaonique a compris l’importance des lettres et des soins à apporter à ceux qui les maitrisent. Le scribe avait un statut particulier. Adulé, il était chouchouté par le pouvoir politique. S’il n’existe pas d’écoles formelles telles que celles que nous connaissons de nos jours, les anciens égyptiens ont mis en place un système élaboré de hiéroglyphes permettant de véhiculer la connaissance. Les scribes sont traités avec déférence et respect. Ils étaient, comme on dit, «gâtés » par un pouvoir qui était conscient de leur importance.
La Grèce antique connut des écoles formelles ou étaient formés aussi bien des philosophes, que des hommes politiques et des militaires de carrière. On débutait par les «Hétéries», des sortes de sociétés ou on pratiquait une éducation de qualité avant de déboucher sur des écoles comme le LYCEE et l’ACADEMIE et bien d’autres. A chaque époque donc, l’école, à travers elle, l’éducation a été au centre des préoccupations des gens puissants, des gens du pouvoir. Nous savons tous que l’Afrique traditionnelle accordait elle aussi, une importance primordiale à l’éducation à travers les sociétés d’initiation.
(Voir Dominique Zahan, les sociétés d’initiation bambara), ici les figures du N’DOMO et KORE dominaient le paysage éducatif.
Dans tous les cas, l’histoire montre et démontre que toute société qui met l’accent sur l’éducation connait un progrès notable.
Celle qui abandonne cet aspect régresse et souvent disparait. Au Niger, depuis trois décennies, l’éducation nationale est soumise aux intempéries et sévices de la Banque Mondiale et du FMI. Programme d’ajustement structurel, programme d’ajustement structurel renforcé, approche programme, approche par objectifs, flux, double flux, etc …rien n’est épargné aux cobayes nigériens que sont devenus les élèves, nos élèves et étudiants. Malgré la profession de foi des dirigeants successifs, le système éducatif nigérien ne connait pas que des ratés, il est dans un coma profond. La dernière décennie a été la plus néfaste sur le plan de l’éducation. En effet, à son entrée en fonction en 2011, le président Issoufou Mahamadou prenait l’engagement de rendre l’école obligatoire jusqu’à l’âge de seize ans. L’objectif devrait être atteint en 2024, c’est-à-dire dans trois ans.
A l’heure actuelle, chacun sait que cet objectif ne sera pas atteint. Pour qu’un tel engagement puisse être tenu, il faut une volonté politique farouche doublée d’un respect et d’une valorisation de la fonction de l’enseignant. Tel n’est actuellement pas le cas. S’il en est ainsi, c’est qu’il y a un hiatus entre le discours et la pratique sur le terrain. La fonction noble de l’enseignant est dévalorisée. En Corée du sud, par exemple, au sortir de la seconde guerre mondiale, le pays était exsangue. Il n’y a eu ni plan Marshall, ni aide extérieure directe. Les coréens ont pris en main leur destin et ont valorisé l’enseignement. Au bout d’un demisiècle la Corée est la neuvième puissance économique du Monde.
Au Niger, les ministres et hauts fonctionnaires se succèdent à la tête du ministère de l’éducation, non pas pour redresser la situation, mais pour remplir leurs poches. Une fois les commandes de fournitures scolaires lancées, le ministre peut même prendre des vacances.
La contractualisation de la fonction de l’enseignant a eu pour corolaire la démotivation, le, laisser-aller et cerise sur le gâteau, Soixante pour cent et plus du corps enseignant sont constitués de contractuels à statut précaire et démotivés. Et pour cause ! Peu sont venus dans le métier par conviction. Le pécule dérisoire qu’on leur verse n’est perçu qu’après moult souffrances. A titre d’exemple, bien qu’une étude n’ait pas été commanditée sur la question, on peut estimer que pour percevoir son dû, à la fin du mois et en temps ordinaire, l’enseignant contractuel mettra au minimum deux (2) jours. Durant tout ce temps, les élèves sont abandonnés à eux-mêmes. Pire, les pécules ne sont payés qu’aux différents guichets de NIGER POSTE. Si l’Etat peut imposer une bancarisation des salaires et pécules, il n’existe aucune loi qui impose de ne percevoir son avoir qu’à tel lieu.
Ce spectacle des enseignants contractuels faisant la queue pour percevoir leur pécule sous les intempéries diverses est indigne.
A l’avenir il faut rationaliser le système de paiement des pécules en permettant à chacun d’ouvrir son compte dans une institution financière de son choix ; Nous sommes dans un système de concurrence imposé par les aléas du moment. Respectons ce qui se fait ou doit se faire. Il existe des possibilités de payer chacun à son poste à heure et date précises.
Valoriser la fonction de l’enseignant commence par le respect de son choix de l’endroit où il veut percevoir son ou ses émoluments.
Cette règle élémentaire prouvera que la vie et le devenir de l’enseignant sont pris en compte.
Le 23 septembre 2017, le corps électoral de l’université Abdou Moumouni de Niamey s’apprête à élire le prochain recteur de ladite université. Trois prétendants se battent pour remplacer le Pr Habibou Abarchi. Il s’agit de Maikorema zakari, directeur de l’Ecole normale supérieure, Nouhou Assane, doyen de la faculté de …et Seydou Mamadou de la faculté des sciences de la santé. Trois poids lourds de l’université qui se battent pour conquérir les suffrages des trois composantes du corps électoral : les enseignants chercheurs ; les étudiants et le personnel technique. Mais les esprits sont traumatisés par certaines affaires indignes de l’université Abdou Moumouni. Tout ce qu’il y a de plus insultant pour le corps des enseignants-chercheurs ! Tout ce qu’il y a également de déshonorant pour l’université de Niamey qui porte le nom d’un des plus illustres fils du Niger, le Pr Abdou Moumouni, célèbre physicien d’une honnêteté et d’une inté- grité incroyables. Feu Joseph Ki Zerbo, condisciple du Pr et auteur de la préface de son livre, « L’éducation en Afrique », quia été réédité par l’Unesco en 1998, raconte ainsi que l’homme a pleuré à chaudes larmes le soir de leur agrégation. Le motif ? Il a confié être en train de penser à tous ses concitoyens dont l’impôt lui a permis de suivre des études jusqu’à ce niveau. Une scène émouvante qui renseigne à suffisance, certes, sur l’homme, mais qui révèle également le rapport que l’homme entretenait avec certaines valeurs et principes. Son héritage, qui aurait pu rester la marque distinctive de l’université de Niamey, a été malheureusement dévoyé, puis enterré pour faire place à la duplicité, la magouille et la fraude. Déjà, les bureaux de vote, au nombre de 34 en principe, ont été réduits à 19 au pré- texte que le Rectorat ne disposerait pas de moyens financiers suffisants pour ouvrir 34 bureaux de vote. Le budget de l’élection n’est pas géré par le comité d’organisation mis en place mais directement par le Rectorat. Des manœuvres de bas étage qui n’honorent pas le titre que porte Habibou Abarchi. Mais il n’en a cure.
Image d'illustration Comment dire que l’école nigérienne va mal et être sûr d’être compris ? En effet cette affirmation pourtant très plausible a tellement été rappelée à qui de droit qu’elle est devenue inaudible à présent. Il a été souvent dit par les acteurs de l’école eux mêmes et certains citoyens, que l’école n’est plus une priorité pour le gouvernement. C’est regrettable. Mais il y a encore pire, que l’école soit un objet de mépris par les autorités qui sont supposées veiller à son bien être et depuis quelques temps il semble que nous sommes dans ce cas de figure.
De l’enseignement de base, second cycle , à l’enseignement supérieur en passant par l’enseignement professionnel, force est de constater que la crise est généralisée. Chaque sous secteur avec son lot de problème. Le payement à terme échu des pé- cules, la mise en solde effective des enseignants recrutés à la fonction publique et l’attribution des matricules pour ceux qui sont toujours en attente depuis 2013 , sont entre autres les préoccupations qui poussent les enseignants contractuels à enchaî- ner grèves et boycotts depuis des années. En décembre 2016 un protocole d’accord a été signé par le comité interministériel mis en place à cet effet et les structures syndicales des enseignants contractuels. Plus d’un an après le gouvernement n'a pas honoré ses engagements bien au contraire il a accentué la crise à travers l’évaluation des enseignants qui selon ces derniers n’était qu’un astucieux moyen que le gouvernement a trouvé pour réduire l’effectif des enseignants contractuels. Aussi le comité interministériel semble jouer sur la division quand le 17 janvier dernier il rencontre une des deux structures syndicales les plus représentatives des enseignants contractuels à savoir le syndicat national des enseignants du Niger SNEN pour la relance des négociations. Pendant ce temps le syndicat national des contractuels de l’enseignement de base renoue avec la grève. La synergie CAUSE Niger-Synaceb a déposé un préavis de grève pour le 18 janvier suivi d’une marche pacifique, marche qui a été interdite par le délégué spécial de la ville de Niamey par un arrêté 04/PDS/VN/SG du 17 janvier.
Elèves, enseignants, parents d’élèves, toute la communauté scolaire de l’école primaire Koubia 5 s’est mobilisée, hier matin, pour la cérémonie solennelle de réception des salles de classes en matériaux définitifs. Les 18 salles de classes et les 12 latrines ont été construites grâce à un financement de la Banque KFW à travers la coopération allemande pour un coût total de 260 millions FCFA. Ce sont le ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des langues nationales et de l’Education civique M. Daouda Mamadou Marthé et l’ambassadeur de la République Fédérale de l’Allemagne au Niger, SE. Hermann Nicolai, qui ont procédé à cette inauguration, en présence du gouverneur de la région de Niamey, M. Issaka Hassan Karanta et de plusieurs personnalités.
L’école primaire Koubia 5 dans la commune 1 de Niamey compte 805 élèves dont 370 filles et 335 garçons et est créée en octobre 2016. Avec ces infrastructures commodes, l’environnement de l’école est assez modernisé pour offrir des bonnes conditions d’enseignement et d’apprentissage. A travers cet appui en infrastructures qui contribue à l’amélioration de l’éducation, la coopération Allemande vient, une fois de plus, démontrer de manière tangible sa franche volonté d’accompagner les multiples efforts de l’Etat nigérien pour le développement du secteur et l’amélioration de la qualité de l’éducation.
Le ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des langues nationales et de l’Education civique a positivement apprécié le modèle inspirant de construction appliqué. « Je suis émerveillé, parce qu’il y’a un an de cela, nous avons trouvé ici, çà et là des classes en paillote et des latrines inadéquates », a déclaré M. Daouda Mamadou Marthé. « Cela, s’inscrit dans le cadre de la concrétisation des engagements du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, relatif à l’amélioration de la qualité de l’éducation », a indiqué le ministre avant d’exprimer sa gratitude à l’endroit de la coopération allemande.
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et L’Innovation, M. Amadou Serkin Raffi Souley a procédé, mardi dernier à Niamey, à l’inauguration de l’immeuble Waqf de l’Université Islamique du Niger. Le bâtiment qui vient d’être inauguré est construit par l’OCI sur un financement de la Banque Islamique de Développement. La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence du président de la BID, Dr Bandar Hajjar.
Le nouveau bâtiment de 13 étages est un centre multifonctionnel destiné à abriter des logements et des centres commerciaux. Il est situé en face du siège de la SONIBANK. D’après le ministre en charge de l’Enseignement supérieur la première tour qui vient de s’achever comprend : un réservoir d’eau de 210. 000 mètres cube, une chambre de pompage, un local de système d’électrification, soixante-douze appartements, un espace vert, un espace de jeu pour enfants, une salle de réunion, une salle de réception, une salle de gymnastique et enfin une mosquée.
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et l’Innovation a réitéré ces remerciements à l’OCI et la BID pour les multiples appuis qu’elles ne cessent d’apporter au Niger pour le rayonnement de l’Enseignement Supérieur. M. Amadou Serkin Raffi Souley a précisé que ce projet stratégique vise à soutenir le budget opérationnel de l’Université Islamique au Niger et son programme de bourse. De ce fait a-t-il déclaré, ce chef d’œuvre, une fois terminé dans sa globalité va coûter 30 millions de dollars américains.
En dehors de l’aspect économique qu’il représente pour l’université Islamique au Niger, cet imposant bâtiment contribue aussi à l’embellissement de la ville de Niamey. M. Amadou Serkin Raffi Souley a annoncé que la seconde phase du projet verra la construction d’une autre tour qui abritera des bureaux de services en location. Il a, enfin confié que l’ensemble des réalisations faites au profit de l’Université Islamique au Niger permettront à l’institution d’engranger plus de ressources financières afin de faire face aux différentes charges de fonctionnement, qui deviennent de plus en plus lourdes avec la création de l’Université des filles et l’ouverture des nouvelles filières, a-t-il expliqué.
Pour sa part, le président de la BID, Dr Bandar Hajjar, a rappelé que l’éducation est l’une de ses priorités. Il a confié que l’institution qu’il a dirigé, a investi plus de 6 milliards de dollars dans le secteur de l’éducation dans tous les pays membres. «L’éducation permet de contribuer à la création de l’emploi et le développement de l’économie», a déclaré Dr Bandar Hajjar. En outre, il a notifié que ce bâtiment va permettre à travers les revenus qu’il va générer d’assurer la pérennité du fonctionnement de l’Université Islamique du Niger. Il a enfin réitéré l’engagement de la BID pour soutenir les actions du développement économique du Niger.
A l’issue de la cérémonie, le ministre de l’Enseignement supérieur qu’accompagne le président de la BID a visité de fond en comble le nouveau bâtiment.
Début d’un vaste programme d’investissements pour renforcer les capacités d’accueil des Universités publiques et améliorer la qualité de l’enseignement.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum s’est rendu hier à l’Université Abdou Moumouni de Niamey où il a parrainé une série d’activités en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, des membres du gouvernement, de la communauté universitaires et de plusieurs hautes personnalités. A cette occasion le Chef de l’Etat a notamment procédé à l’inauguration d’un amphithéâtre de 1000 places et d’un autre dit «Tentes Marocaines». Il a par la même occasion inauguré le réseau hotspot de connexion Wi-Fi à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines avant de poser la première pierre pour la construction d’une tente-amphithéâtre d’une capacité de deux mille (2000) places. Il s’agit à travers ces investissements de doter l’UAM d’infrastructures aux normes et de qualité pour le développement de l’enseignement supérieur.
Ces différents investissements à l’Université Abdou Moumouni de Niamey auxquels s’ajoute la décision inédite du recrutement de 171 enseignants chercheures et chercheurs en cette année de 2022, s’inscrivent dans le cadre de la concrétisation de l’engagement pris par le Chef de l’Etat à l’occasion de son investiture le 2 avril 2021. Ils traduisent ainsi clairement sa volonté et son ambition de continuer à apporter des réponses concrètes et durables à la modernisation de l’enseignement supérieur. Les infrastructures ainsi inaugurées font partie d’un vaste programme initié par le Chef de l’Etat, qui à terme permettra de doter l’UAM d’un nouveau campus qui sera édifié sur une superficie de 200 hectares. Les infrastructures qui seront réalisées comprendront notamment deux amphithéâtres de 2000 places, un amphithéâtre de 1000 places, un amphithéâtre de 500 places et deux dortoirs de 600 places chacun. Il y a également la construction d’un restaurant de 500 couverts avec annexes et un Laboratoire équipé qui viendront compléter les dotations de cet ensemble destiné au confort et à la vie sociale des étudiants.
Selon le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd. Mamoudou Djibo, ces travaux de la première phase s’élèvent à un coût total de 31,8 Milliards de FCFA qui seront exécutés pour une durée de 24 mois. Ensuite la 2ème phase du programme concernera les Universités de Maradi, Tahoua et Zinder et couvrira toutes les autres Universités pour pallier les besoins de la population estudiantine en constante progression. Des travaux de construction d’amphis arrivés en phase de finition sont exécutés dans les villes universitaires régionales.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche devait ensuite insister que parmi les problèmes majeurs auxquels font face les Universités publiques figurent l’insuffisance des infrastructures académiques et la fracture numérique. «Chaque année, l’effectif des étudiants croit. Face à cette situation, le Chef de l’Etat a, dans l’immédiat, mis à la disposition exceptionnellement une enveloppe de plus de 31 milliards de FCFA pour la construction dans toutes les Universités publiques des amphithéâtres préfabriqués et de tentes marocaines pour une capacité cumulée de 6.200 places avec une durée de vie de 5 à 7 ans dont la longévité peut être prolongée avec les mesures de protection et de renforcement des structures. Les taux d’exécutions des travaux varient de 50 à 100%», a déclaré Phd. Mamoudou Djibo.
En dehors de la politique de l’accroissement des infrastructures, pour un enseignement de qualité, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum avait confié à l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI), un programme de couverture en Internet de toutes les Universités publiques du Niger. Celle de Niamey et son campus est choisie comme site pilote en connexion wifi haut débit. Ce joyau qui venait d’être inauguré répondra au souci de connexion internet. «Il s’agit d’arriver à la mise en place d’un véritable campus numérique et d’une université moderne par le déploiement de la gestion de solution internet hotspot dont le coût global est de plus de 700 millions de Francs CFA sur une période de 3 ans», a expliqué le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Il faut noter que ces activités ont été entreprises par le Chef de l’Etat en marge de la commémoration du cinquantenaire de l’Université de Niamey. L’institution universitaire totalise aujourd’hui un effectif de 25.000 étudiants dont certains viennent d’autres pays d’Afrique. Si le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a fait de l’éducation une priorité dans le programme de la renaissance acte 3, il va de soi de consacrer cet important investissement aux Universités publiques afin que l’enseignement supérieur de notre pays soit aussi performant que dans les autres Universités du monde.
Pays Bas, Saga Gorou 4, Dan Zama Koira 2 ; Hamdallaye, CEG 2 de Kollo, Niamey 2000 (qui brulait au moment même où nous griffonnons ces quelques lignes), c’est la triste liste des écoles ravagées par le feu en deux semaines à Niamey et dans sa périphérie. Malheureusement, ces incendies pour le moins curieux, ont déjà fait des victimes : 20 bambins innocents du préscolaire tués dans leurs classes à l’école du quartier Pays-Bas de Niamey. Depuis ce 1er incendie, il faut dire tragique, les autorités ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour trouver les auteurs, complices ou commanditaires, s’il s’agit d’un acte criminel.
En attendant, la fin de ces enquêtes le phénomène est malheureusement en train de faire tache d’huile. C’est pourquoi, il urge pour les autorités en charge de la sécurité et celles de l’éducation d’accélérer ces enquêtes, de trouver les responsables de ces incendies. Le phénomène est d’autant plus curieux qu’il touche beaucoup plus la ville de Niamey et sa périphérie. Si, comme le soutiennent certaines sources, ces feux sont volontairement allumés, nul doute que nous sommes en face d’un mode opératoire extrême qui mérite des mesures conservatoires énergiques pour mettre les enfants en sécurité.
De par le passé, Niamey a vécu une situation similaire avec l’incendie des marchés et des écoles. Malheureusement aussi longtemps que remontent ces événements graves pour la sécurité collective, la nation n’a jamais été témoin d’un quelconque procès intenté contre les auteurs, les complices ou les commanditaires desdits actes. L’on s’interroge alors à juste titre si ce laxisme n’a pas encouragé les responsables de ces actes criminels. De même, on peut s’interroger sur les motivations de ceux qui se cacheraient derrière ces incendies. Jusqu’à quel point les gens sont-ils prêts à aller pour atteindre leurs obscures desseins ?
Que des individus aient des agendas aussi irrationnels qu’incongrus est tout à fait normal. C’est leur choix, mais aller jusqu’à mettre en danger de jeunes enfants est intolérable. En effet, ces incendies ne sauraient être un fait de hasard pour tout esprit rationnel. Mais en toute chose, il ya des limites à ne pas franchir. Il revient à l’Etat de bien fixer ces limites et de faire prévaloir la force de la loi. Quoiqu’il en soit, il revient aux autorités d’agir avec célérité et rigueur pour mettre fin à cette dérive et rendre nos écoles plus sûres pour nos enfants.
Après le drame de l’école Pays- Bas, à Niamey, en avril 2021, où l’incendie de classes paillotes a fait une vingtaine de morts parmi les élèves du préscolaire et du primaire, une tragédie similaire a fait, ce 08 novembre 2021 à Maradi, au moins 26 morts, des enfants de cinq à six ans, apprend-on, des « bambinos », suite à l’incendie de leurs classes paillotes. De tout petits enfants, absolument innocents, arrachés de manière tragique à l’affection de peurs parents. Venus pour jouer avec leurs camarades, apprendre à lire, à écrire et à compter avec leurs enseignant-s-es, ils ne retourneront pour chez eux pour retrouver papa et maman. Nul ne peut imaginer les souffrances atroces que ces bambinos ont endurées.
Ça révolte et heurte la conscience humaine. C’est pourquoi, il faut que des responsabilités soient situées, car il y a bien des responsables, même si leur responsabilité n’est pas directe. La responsabilité de l’Etat d’abord puis celle de tous les partenaires (internes) de l’éducation, les parents et les collectivités en particulier. Car le partage des coûts de l’éducation est consacré depuis des décennies par la Loi d’orientation du système éducatif nigérien (LOSEN). L’éducation est un droit consacré pour l’enfant. C’est reconnu par tous les textes, toutes les religions et le simple bon sens. Sachant que le petit de l’homme ne devient humain qu’au sein de la société avec l’influence des générations anciennes et aussi ses pairs. Ce droit fondamental de l’enfant est un devoir pour l’Etat. C’est donc à l’Etat de lui assurer sa formation pour une intégration harmonieuse à la société, en tant que citoyen modèle. Avec des moyens et des conditions acceptables. Or, depuis quelques années, l’école nigérienne se dégrade et les conditions de travail deviennent des plus difficiles à bien des égards. En termes d’infrastructures, avec une démographie galopante et des moyens qui ne suivent pas, les classes paillotes prennent le pas sur les classes en matériaux définitifs. Même les petits enfants du préscolaire prennent cours dans ces classes paillotes. C’est ce que les drames de Niamey et de Maradi ont révélé au grand public de manière si poignante et cruelle. Chaque année pourtant, les associations, les syndicats et d’autres voix dénoncent l’insuffisance des allocations budgétaires au domaine de l’éducation. Il est donc du devoir de tous de revoir chacun sa copie, l’Etat, les parents et les enseignants. Les uns pour prendre l’éducation au sérieux en la dotant de moyens financiers et matériels conséquents, les autres pour accompagner l’Etat en assurant leur part du contrat conformément à la LOSEN. L’éducation, comme la sécurité, est l’affaire de tous. Tous doivent donc être attentifs à la qualité de l’éducation, et à la sécurité dans et autour des écoles pour que des drames similaires ne constituent plus une autre source de deuil, de démotivation et d’abandon de l’école. Un homme ignorant, pas formé, est dangereux pour tout le corps social. Il faudra également former les enseignants, par vagues probablement, en secourisme pour qu’ils puissent simuler des situations de ce genre afin que les élèves maitrisent les gestes qui peuvent sauver. Mais, des enfants de 4 à 5 ans peuvent-ils le faire, même entrainés au cours de ces simulations ? Selon des sources dignes, à Niamey, la direction régionale de l’éducation a déjà instruit les chefs de service pour que les élèves du préscolaire et du C.I ne prennent plus cours dans les classes paillotes. C’est probablement tout ce qu’il peut faire à son niveau. Toujours est-il que des mesures énergiques doivent être envisagées et être mises en oeuvre pour mettre fin à cette politique budgétivore et sans lendemain de classes paillotes. Car, non seulement leur confection coûte cher aux collectivités, mais en plus elles ne durent qu’une année scolaire si un incendie ne la ravage pas. C’est pourquoi il faudra songer à faire voter par l’Assemblée nationale une loi de programmation pour sauver le secteur de l’éducation. Une éducation à moindre coût s’avère toujours une éducation de bas niveau, avec en sus des conséquences tragiques comme des incendies du genre Pays-Bas et Maradi.
Le secrétaire général du ministère des finances, M. Boukari Mamane, a procédé hier matin à Niamey, au lancement officiel de la campagne nationale d’alphabétisation numérique et d’éducation financière. Cette campagne rentre dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet villages intelligents pour la croissance rurale et l’inclusion numérique (PVI), une initiative de l’ANSI financée par la Banque Mondiale. Elle cible prioritairement les zones rurales du Niger, notamment les femmes et les jeunes, et concernera les huit (8) régions du pays.
Dans son discours de lancement, le secrétaire général du ministère des finances, M. Boukari Mamane, a déclaré que l’informatisation des services, la dématérialisation des paiements et la promotion de l’usage des technologies digitales sont « des axes majeurs » des actions stratégiques du ministère des finances. L’impact souhaité sur la performance de ces services requiert leur usage généralisé, a poursuivi M. Boukari Mamane, d’où « l’urgente nécessité de réaliser des programmes d’éducation financière numérique comme celui qui nous réunit ».
Pour M. Boukari Mamane, les outils qui seront utilisés lors des activités de la campagne nationale correspondent aux leviers qui vont permettre d’améliorer l’inclusion financière des populations et leur permettre d’accéder davantage aux services financiers. « En effet, et cela est vrai dans tous les paiements de la zone UEMOA, le téléphone mobile est le moyen principal permettant de vulgariser les paiements marchands, les transactions financières électroniques, le commerce en ligne, et partant, l’inclusion financière numérique des populations », a ajouté le secrétaire général du ministère des finances.
La campagne nationale d’alphabétisation numérique et d’éducation financière fait partie de la composante 3 du projet villages intelligents pour la croissance rurale et l’inclusion numérique (PVI) l’objectif recherché à travers cette campagne, selon le Coordonnateur du PVI, M. Abdou Kané, est de renforcer les connaissances et la compréhension de l’utilisation du téléphone mobile pour réaliser des services financiers numériques. « Après une phase pilote qui a concerné 3.100 bénéficiaires dans 6 localités, nous passons à une échelle globale avec cette nouvelle campagne qui va concerner 65.000 personnes dont 60% de femmes», a-t-il précisé.
M. Abdou Kané a réitéré, devant le secrétaire général du ministère des finances, l’engagement de l’ensemble de toute l’équipe de gestion du projet, du comité technique de suivi et du comité de pilotage pour l’atteinte des objectifs de ce projet structurant pour le Niger. Il a remercié la banque mondiale, le ministère du plan et le ministère des finances pour leur appui constant dans le déroulement des activités du PVI. M. Abdou Kané s’est également réjoui de l’intérêt politique porté « aux technologies numériques, leur évolution et leur impact sur la société en général, et en particulier concernant les femmes et les jeunes vivant dans les zones rurales de notre pays ».
Lors du lancement, deux bénéficiaires de la phase pilote du projet ont témoigné leur satisfaction des compétences reçues et l’amélioration qu’elles ont apporté dans leur vie quotidienne. Ils ont également émis le vœu de voir les centres numériques et de transferts via les téléphones portables se multiplier à Balayera, leur localité.
La campagne nationale d’alphabétisation numérique et d’éducation financière vise à accroitre l’utilisation du téléphone portable pour effectuer les transactions financières.
A la fin de sa mise en œuvre, les autorités espèrent disposer d’un pool de formateurs dans les communautés, dotés de compétences pour poursuivre sur le long terme le travail d’éducation de proximité. Il est aussi prévu l’amélioration des indicateurs de connaissance, d’acceptabilité et d’utilisation des services numériques par les groupes cibles et une meilleure contribution à la documentation et à la capitalisation de l’expérience relative à la campagne d’alphabétisation numérique et d’éducation financière.
Le volet qualité de l’apprentissage de la politique éducative des autorités nigériennes entre dans sa phase opérationnelle avec le lancement officiel de la construction de 2.331 classes en modèles alternatif et classique. La matérialisation de ce grand chantier éducatif permettra au système éducatif nigérien d’améliorer substantiellement la qualité de l’apprentissage à travers la mise à disposition de cette institution de la République (l’Ecole) des infrastructures adéquates. C’est le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou qui a procédé le samedi 5 novembre 2022, à l’école Valimo de Niamey, au lancement de l’ambitieux projet gouvernemental de construction de classes dans l’ensemble des huit régions du pays.
La cérémonie a réuni, en plus des cadres du secteur de l’éducation, les autorités régionales et communales de Niamey. A terme, 2055 classes en modèle alternatif et 276 autres en modèle classique seront construites pour booster les capacités d’accueil des établissements et améliorer le rendement académique.
Lors de la cérémonie, le ministre de l’Education nationale a déclaré que le lancement de la construction des 2.331 clases est «le point de départ» du programme de développement des infrastructures scolaires, conformément à la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum. «Au vu de cet engagement exceptionnel de l’Etat et de la forte mobilisation de la solidarité nationale autour de ce programme, j’ai l’intime conviction que, le pari de résorption de toutes les classes paillottes sera gagné dans un proche avenir», a-t-il déclaré.
Le ministre Natatou Ibrahim a rappelé que, l’Etat du Niger, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, ambitionne de construire 36.000 salles de classe à l’horizon 2026 pour rompre définitivement avec les classes en paillotte. Il a aussi cité la construction, sur instruction du Chef de l’Etat, d’internats pour jeunes filles, et la création de collèges de proximité et de centres de regroupement d’écoles. Selon le ministre de l’Education Nationale, tout cela «montre, à suffisance, l’importance que, revêt le secteur éducatif auprès des plus hautes autorités du Niger.
M. Natatou Ibrahim a demandé aux responsables des entreprises et des bureaux de contrôle en charge de la construction des 2.331 salles de classe, de remplir, sans complaisance, leurs cahiers de charges. «Le respect des normes de qualité des infrastructures et équipements et surtout le respect des délais convenus pour leur livraison seront les principaux critères d’appréciation de vos prestations», a-t-il souligné, avant d’inviter les collectivités locales et la communauté éducative à s’approprier le suivi et l’entretien des infrastructures qui seront construites.
Auparavant, le président du Conseil de ville de Niamey, M. Oumarou Moumouni Dogari, a salué cette action du gouvernement qui fait bénéficier la capitale du Niger de la construction de 690 classes. «Cette action salvatrice cadre très bien avec l’option de la Ville de Niamey consistant à éradiquer les classes paillottes avec l’appui du Gouvernement sur un intervalle de trois ans. La ville de Niamey a du coup positionné un milliard de francs CFA sur son compte pour cette opération», a-t-il révélé, tout en soulignant la vision commune du gouvernement et de la Ville de Niamey à mettre fin, dans un proche avenir, aux classes paillottes dans les établissements publics d’enseignement.
La construction des 2.331 salles de classe est financée sur le budget national du pays. Les régions de Niamey, Maradi et Zinder bénéficieront respectivement de la construction de 690, 372 et 306 salles de classe, suivies par Tahoua, Dosso et Tillabéri avec, dans l’ordre, 276, 255 et 231 salles de classe. Diffa, qui vient juste après Agadez et ses 102 salles de classe, ferme la boucle avec la construction de 99 salles de classe. Le Ministère de l’Education Nationale estime le besoin moyen de salles de classe à 2.500 nouvelles infrastructures par an.
Infrastructures universitaires au Niger : Inauguration du campus universitaire des jeunes filles du roi Abdallah de Niamey
Le président de la République, chef de l’Etat, Issoufou Mahamadou, a procédé le Lundi 29 mars 2021, à l’inauguration de l’Université islamique du roi Abdallah. Situé en face de l’hôpital de référence de Niamey, ce complexe universitaire, est principalement consacré aux jeunes filles de plusieurs pays africains francophones et membres de l’OCI. D’un coût total d’environ 35 milliards de francs CFA, cette infrastructure a été rendue possible grâce à un financement du défunt Roi Abdullah Bin Abdul Aziz Al Saud, provennant du fonds Waqf Fael Khair (Waqf de bienfaisance) dont il a confié la gestion à la Banque Islamique de Développement(BID)
Le complexe universitaire en question, est un projet Waqf financé à hauteur de 70 millions de dollars US par le Fonds Fael Khair du regretté roi Abdullah Bin Abdul Aziz Al Saud de l’Arabie Saoudite, et géré par la Banque Islamique de Développement. Il servira de cadre pour l’éducation scientifique et technologique de la jeune fille dans le respect des préceptes de la religion, couvre une superficie de 11 hectares et comprend 31 bâtiments. Ainsi, on dénombre à côté du bloc administratif, 5 facultés pouvant accueillir 2500 étudiantes, 5 blocs-dortoirs pouvant contenir 1258 étudiantes, un amphithéâtre de 500 places, un centre de recherche, une bibliothèque, une clinique, un centre de formation, une résidence-directeur, une mosquée, un réfectoire de 500 couverts, un entrepôt, une station d’épuration des eaux usées, 5 centrales électriques de capacité totale de 10 000 kilowatts et un château d’eau.
Une cérémonie d’inauguration du campus universitaire, s’est déroulée sous la présidence du président de la République, Chef de l’Etat, Issoufou Mahamadou, en présence du président de l’Assemblée Nationale Seyni Oumarou, du premier ministre Brigi Rafini, du Secrétaire Général de l’OCI Dr Youssef Ahmed, du président du groupe de Banque Islamique BID Dr Bandar Hajar.
L’on notait également la présence, des représentants du corps diplomatique, des organisations internationales accréditées au Niger, des universitaires. Celle également de la Directrice Générale de la Haute Autorité du Waqf au Niger, Khadijah Diallo et de plusieurs autres invités de marques.
Dans son discours, le président du groupe de la banque islamique pour le développement Bandar M. H. Hajjar s’est également réjoui de cette inauguration. Il précise que « le projet s’inscrit dans le cadre des efforts du Royaume d’Arabie Saoudite pour aider les communautés musulmanes établies dans d’autres pays dans leurs développements socioéconomiques et la formation des ressources humaines capable de mener la marche du développement ».
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, M. Amadou Sarkin Rafi Souley, a aussi pris la parole a cette occasion pour présenter ce complexe, qui constitue selon lui, la première phase d’un projet novateur, « la seconde phase comporte un centre commercial, un logement des enseignants, une crèche ainsi que des espaces de salles de sport. Le financement total de cette seconde phase, estimé à 15 millions de dollars, reste à mobiliser ». Le campus universitaire islamique des jeunes filles accueillera des étudiantes des pays africains francophones membres de l’OCI. C’est une œuvre qui vient s’ajouter aux bâtiments immobiliers acquis sous forme de Waqf. Œuvre importante et imposante, ce campus rentre dans le repertoire architectural de la ville de Niamey et cadre parfaitement au programme de la modernisation des villes du président de la République a ajouté le ministre Sarkin Rafi Souley.
Dans un point de presse qu’il a tenu à l’occasion, le président de la République, Issoufou Mahamadou, a indiqué que ce grand projet de campus universitaire dédié aux étudiantes, contribue à la réalisation de la transition démographique, « Dans l’objectif du développement du capital humain, la jeune fille occupe une place particulière. Cette université essentiellement consacrée aux jeunes filles va dans le sens de la réalisation de la transition démographique. Car pour réaliser cet objectif, il faut maintenir les jeunes filles à l’école le plus longtemps possible pour mettre fin aux mariages et grossesses précoces qui alimentent la croissance démographique. Il faut attacher à la question de la matrice de la croissance démographique, la même importance que celui accordé à la croissance économique pour permettre l’émergence d’une classe moyenne forte au Niger ».
Selon le président de la République, en effet, « ces deux objectifs permettront ensemble de réduire la pauvreté et d’avoir une forte classe moyenne qui va soutenir la croissance de l’économie et la stabilité politique et économique du pays ».
En marge de cette cérémonie, le Président de la République Issoufou Mahamadou a décoré 5 dignitaires ayant rendu possible la construction de ces infrastructures. Il s’agit du Feu Roi Abdallah Bin Abdul Aziz, ancien Roi du Royaume d’Arabie Saoudite, élevé à titre posthume au grade de Grand-croix de l’Ordre National du Niger ; du Président du Groupe de la Banque Islamique de Développement Dr Bandar Hajjar, élevé à la dignité de Grand-croix de l’Ordre National du Niger, ou encore l’ancien Président de la BID, Ahmed Mohamed Ali a aussi été élevé par le Président de la République à la dignité de Grand Officier dans l’Ordre National du Niger.
Après la coupure du ruban et le dévoilement de la plaque inaugurale par le président de la République, le Secrétaire général de l’OCI et le président du groupe de la BID, la cérémonie a pris fin par une visite guidée des lieux.
Une mission américaine composée de la Directrice des programmes Out Reach à Africa America Intitute (New York) aux USA, Mme Mariama Sow, et du Professeur Ousseina Halidou, professeur titulaire à l’université de Rutgers (USA) sillonne depuis quelques jours les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest en vue de renouer le contact avec les anciens diplômés des universités américaines. A Niamey, la rencontre de prise de contact entre la mission et les anciens diplômés des universités américaines est prévue le jeudi 29 août prochain, à partir de 16 heures, au centre culturel Américain.
Comme le précise le Coordonnateur des réseaux au Niger, le Médecin Ph. D Saidou Hangadoumbo, cette mission s’inscrit dans le cadre d’une initiative visant à rapprocher ces anciens étudiants des USA, cela dans la perspective de la création d’un réseau qui ambitionne de galvaniser et créer une synergie d’actions des réseaux d’Africa America Institute (AAI) et de l’Université de Rutgers, aux USA. « Pour faire avancer le but institutionnel d’Africa America Institute (AAI) et de l’Université de Rutgers (USA), ces deux institutions lancent un réseau multigénérationnel, multidisciplinaire et transnational très fort, qui fonctionnera à la fois comme une force de changement positif et une source inégalée pour toute personne vivant hors d’Afrique qui cherche une expertise à l’intérieur du continent et du Niger en particulier », souligne Ph. D Saidou Hangadoumbo.
Cette initiative de rapprochement entre les anciens diplômés et stagiaires des universités américaines des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest vise à améliorer et maintenir la communication entre les membres du réseau des diplômés d’AAI et l’Université de Rutgers. En effet, souligne le coordonnateur du réseau nigérien, « ces anciens diplômés, qui sont la preuve de l’impact de ces institutions, représentent une source de capital humain, de réseaux de savoir et professionnel, non assez exploitée par les décideurs et acteurs majeurs du continent Africain ».
L’ONG initiative pour la promotion de l’Entreprenariat et du Civisme au Niger (IPEC) organise, du 15 au 17 novembre 2022 avec le financement de la Fondation Hanns Seidel, un atelier de formation pour le renforcement des capacités des enseignants de la Ville de Niamey sur l’Education Civique et Morale (ICM). C’est le représentant du directeur régional de l’éducation nationale, M. Alpha Issa qui a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux de cet atelier en présence de plusieurs acteurs de l’éducation.
Cette session de renforcement des capacités concerne les directeurs des établissements primaires de la ville de Niamey. Elle a pour objectif d’outiller les enseignants sur un certain nombre de thématiques. Il s’agit entre autres de l’éducation civique et la citoyenneté, la démocratie et la bonne gouvernance, la paix et le développement, la santé publique, l’environnement et les droits et devoirs du citoyen nigérien.
A l’ouverture des travaux, le représentant du directeur régional de l’éducation nationale a souligné l’importance de cette formation qui permettra d’améliorer les capacités et compétences des enseignants en éducation civique et morale. M. Alpha Issa a ensuite invité les participants à être assidus et ponctuels afin de s’approprier du contenu et en retour transmettre le message aux autres collègues et aux enfants dans l’intérêt de l’école de la région de Niamey en particulier et d’une manière générale de l’école nigérienne.
De son côté, le président de l’ONG initiative pour la promotion de l’Entreprenariat et du Civisme au Niger (IPEC), M. Amadou Aboubakar Siddo a précisé que, depuis 2012, l’ONG IPEC œuvre pour l’enracinement du civisme au sein de l’école primaire. «Pour former les Nigériens de demain, il faudrait que nous commencions à la base. Et la base c’est au niveau de l’enseignement primaire. Vous êtes les acteurs et actrices qui peuvent vraiment faire ce travail à la base que nous voulons», a-t-il souligné.
M. Amadou Aboubakar Siddo a aussi ajouté qu’aucun pays ne peut se développer sans civisme. «Nous avons pris cette bataille et nous sommes en train de la mener depuis bientôt 10 ans avec l’aide de la fondation Hanns Seidel. Nous avons sillonné presque toutes les régions du Niger pour tenir ces genres d’atelier de formation. C’est pourquoi nous vous invitons à être assidus pour écouter le formateur pour qu’en retour vous soyez des relais auprès des autres enseignants afin que cette formation soit vulgarisée à tous les niveaux de la société», a-t-il conclu.
Depuis quelque temps, des enfants de la région de Tillabéri ne vont plus à l’école, avec des enseignants contraints de déserter et de fermer les classes et de s’en aller loin, conséquence de l’insécurité qui y règne. Les écoles, dans la région, sont devenues de plus en plus silencieuse : pas de cloche, pas de voix d’enseignants, pas de cris d’écoliers dans les cours naguère animées. Des écoles désertées …
Le gouvernement, s’en est préoccupé et le ministère de l’Education Nationale, en a alors fait un axe majeur de son action pour donner les mêmes chances à des enfants que la situation sécuritaire a privés d’éducation.
Et depuis quelques jours, ces enfants, ne peuvent plus continuer à errer avec des familles que l’insécurité a perdues sur les chemins. A Ouallam, un grand centre de regroupement vient d’être ouvert, pour accueillir les enfants déplacés afin de leur permettre de reprendre et de poursuivre leur scolarité. Enseignants et élèves s’y retrouvent enfin, heureux de renouer avec les chemins oubliés de l’école qui doit aider ces enfants à ne pas se perdre, à se reconstruire et à construire leur avenir.
Sortant de l'insécurité du fait des terroristes, les enfants de cette zone revenaient alors à la vie et à l’école.
Et depuis quelques jours, on voit des enfants, avec un nouveau sourire frais aux lèvres.
Le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou et la présidente du Groupe libanais ITB, Mme Marie Zik ont procédé vendredi 7 Avril 2023 à Niamey, à la signature d’un partenariat public privé entre l’Etat du Niger et le Groupe ITB. Cet accord qui a regroupé les deux parties prévoie l’installation bientôt d’une imprimerie de dernière génération à l’Institut national de documentation, de recherche et d’animation pédagogique (INDRAP) pour un coût global de 8,5 milliards de FCFA. L’objectif est de permettre au Niger, dans un futur proche de passer du ratio actuel d’un livre pour quatre élèves à celui d’un livre pour un élève.
Le gouverneur de la région Niamey, M. Seydou Zataou Ali, a présidé, lundi dernier à Niamey, une cérémonie consacrée à l’installation des organes régionaux du Programme Sectoriel de l'Education et de la Formation (PSEF), au titre de la région de Niamey. Cette cérémonie d’installation officielle s’est déroulée en présence du Secrétaire général adjoint du ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l'Innovation, du président du Conseil de Ville de Niamey en second, et des plusieurs invités.
L'objectif de la régionalisation du PSEF est de permettre à chacune des régions de définir sa propre stratégie en tenant compte de son propre contexte et son environnement. Il s'agit de pouvoir développer une vision régionale du PSEF et d'examiner les différentes possibilités et opportunités qu'offre le programme à l'horizon 2024. En installant ces organes régionaux du Programme Sectoriel de l'Education et de la Formation au titre de la région de Niamey, le gouverneur de Niamey, M. Seydou Zataou Ali a rappelé que le Gouvernement avec l'appui des Partenaires techniques et financiers (PTF), a élaboré le PSEF qui vise, entre autres, à renforcer les capacités des collectivités territoriales dans la mise en œuvre du document cadre de la politique nationale de décentralisation.
Le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a présidé, le samedi 11 février 2023 à Niamey, la cérémonie d’installation officielle du comité d’examen des fiches d’évaluation pédagogique et administrative des enseignants contractuels. Il s’agit essentiellement à travers cette rencontre d’examiner les fiches d’évaluation pédagogique et administrative des enseignants contractuels, conformément à l’esprit des textes réglementaires.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Education Nationale a fait savoir que la présente rencontre fait suite à celle tenue, il y a une dizaine de jours à l’occasion de laquelle les participants ont échangé de long en large sur l’épineuse question du plan de résorption des enseignants contractuels.
Pr Ibrahim Natatou a en outre rappelé qu’au cours de cette rencontre, les échanges étaient particulièrement focalisés sur l’évaluation, qui est en réalité une disposition réglementaire, prévue par le décret N°2009-126/PRN/MFP/T du 26 février 2009, fixant les conditions et les modalités de recrutement sans concours aux emplois de fonctionnaires des agents contractuels de la fonction publique de l’Etat, modifié et complété par le décret N°2022-072/PRN/MFP/RA du 11 février 2022, qui stipule à son article 5 que : «aucun agent contractuel de la fonction publique de l’Etat ne peut accéder à un emploi de fonctionnaire sans concours, s’il n’a pas fait l’objet d’une évaluation du service employeur indiquant la qualité des services contractuels effectués et s’il ne remplit pas les conditions d’ancienneté ou de durée de services contractuels et ou volontaires fixées en fonction de l’emploi de recrutement».
Pour le ministre de l’Education nationale, ce processus procède de l’excellence du climat de confiance à préserver, autant que faire se peut, avec les partenaires sociaux, conformément aux instructions des autorités de la 7ème République, tout cela dans l’intérêt supérieur de l’école nigérienne. Pr Ibrahim Natatou a, à cet effet, invité les participants à faire preuve d’imagination, de patriotisme et de discrétion pour faire un travail efficace et sans parti pris. Le ministre Natatou a par ailleurs suggéré au comité de s’organiser en deux groupes pour travailler, l’un sur la fiche pédagogique et l’autre sur la fiche administrative.
Le ministre de l’Education Nationale a, enfin, indiqué qu’au regard du caractère urgent du dossier, un délai maximum de deux semaines calendaires a été accordé au comité pour déposer les résultats des travaux à son cabinet. «Pour ma part, je voudrais vous donner l’assurance que mes services resteront disponibles pour vous mettre dans les conditions minimales de travail et vous apporter le soutien nécessaire dans l’accomplissement de votre mission», a assuré Pr Ibrahim Natatou.
Le ministre de la Poste et des nouvelles technologies de l’information, M. Moussa Hassane Barazé a procédé hier à l’installation officielle du nouveau Conseil scientifique de l’Ecole Supérieur de Télécommunication (EST). La mise en place de ce nouveau conseil a pour objectif de permettre à l’école de placer sa gouvernance aux normes et standards de qualité académique requis au niveau national, régional et international. Ainsi le comité constitué de sommités universitaires et professionnelles aura pour mission durant deux jours, d’examiner et valider les projets de curricula de quatre nouveaux programmes de masters spécialisés dans les domaines de cyber sécurité, du Cloud Computing, du BIG DATA et de l’Intelligence artificielle. La cérémonie d’installation du Conseil s’est déroulée en présence du Directeur général de l’EST, M. Malam Garba Abdou.
Procédant à l’installation du conseil, le ministre de la Poste et des nouvelles technologies a relevé à travers la composition de ce conseil scientifique et pédagogique définie aux termes de l’arrêté n° 017/MP/NTI/ SG du 29 juin 2021, une double particularité. La première particularité est celle de la diversité de la représentation de ses membres qui s’inscrit dans une démarche participative et inclusive de tous les acteurs de l’écosystème intéressés par la problématique de développement des compétences numériques, adaptées au développement économique et social du Niger. La seconde particularité quant à elle, est la richesse des profils des membres composant ce conseil, qui constitue un gage de leur capacité à prendre du recul et à apporter une valeur ajoutée certaine quant aux avis et recommandations qu’ils auront à formuler aux organes dirigeants de l’EST.
M. Moussa Hassane Barazé a par la suite soutenu que l’installation des membres du conseil intervient au moment où l’EST envisage l’ouverture de nouveaux programmes de Masters spécialisés afin de diversifier son offre de formation dans les nouvelles tendances de développement du secteur numérique. Cette nouvelle offre de formation, somme toute anticipatrice, mais visionnaire a expliqué le ministre de la Poste et des Nouvelles technologies intervient à la demande de son département ministériel et s’inscrit dans le cadre de la réalisation de la composante «Appui institutionnel et renforcement des capacités» du projet de construction de la Dorsale Transsaharienne en fibre optique financée par la Banque Africaine de Développement.
L’objectif poursuivi est de mettre à la disposition de l’administration et des entreprises engagées dans le processus de transformation digitale de leurs activités, des compétences numériques avancées. Ce qui, à n’en point douter, contribuera à l’atteinte des objectifs de développement socio-économique fixés dans le programme de Renaissance, acte 3 du Président de la République, Chef de l’Etat. C’est pourquoi, le ministre Barazé a exhorté les membres du conseil à faire preuve d’engagement et d’abnégation dans l’accomplissement de cette mission afin de permettre à l’EST de disposer des curricula conforment aux normes académiques.
Pour sa part, le Directeur général de l’EST, a indiqué qu’à travers ce nouveau conseil scientifique, l’objectif est de permettre à l’EST de tirer, à travers les conseils avisés d’experts universitaires et professionnels, la sève nourricière indispensable à l’amélioration de sa gouvernance. Il fonde donc l’espoir qu’à travers l’éclairage pédagogique et technique des membres du conseil pour disposer des curricula conforment aux normes et standards académiques.
Le samedi 19 novembre 2022, à l’Hôtel Marriot, sur les Champs Elysées à Paris où se tenait la cérémonie organisée par la Diaspora africaine, deux grandes écoles nigériennes du secteur privé, l’IPSP et l’IAT en l’occurrence, étaient sur le grand podium pour la remise du trophée du Grand Prix des leaders Africains du développement (GPLAD, 2022).
Pour la première grande école, l’IPSP, l’on sait qu’elle est pionnière dans le secteur privé de la formation en santé, avec aujourd’hui un parcours sans faute, une épopée glorieuse qui lui a valu la renommée que l’on sait et qui a conduit près de 16 nationalités à s’y référer pour venir s’y faire former. Quant à l’IAT, l’Institut Africain de Technologie, avec son magnifique parcours de 24 ans, il s’est imposé comme première grande école de formation post-bac dans différentes filières qui en a fait une école de référence qui accueille, au-delà d’inscrits à titre privé, des étudiants officiels que l’Etat confie à l’Institut pour des formations qui se font souvent à l’étranger et qui ne sont pas assurées par les établissements publics d’enseignement supérieur.
Le Niger, à travers ces deux écoles, avait brillé dans le ciel parisien, célébrant l’excellence nigérienne d’entrepreneurs émérites de la formation professionnelle dans le pays. C’est leur sérieux, leur expérience développée et avérée dans le secteur qui leur a valu la distinction et la crédibilité qui honorent leur parcours et qui leur valent aujourd’hui la renommée internationale couronnée à Paris, par la Diaspora africaine.
À l’occasion de la cérémonie de remise des trophées, M. Abdoulaye Sanda Maiga, Président Directeur Général de l’IPSP, à travers l’Institut dont il est le fondateur, et M. Hamidou Hamadou, Fondateur et Directeur Général de l’IAT, ont reçu à l’Hôtel Marriot, sur les boulevards des Champs Elysées les distinctions qui couronnent leur leadership, et au-delà, le sérieux nigérien. Du reste, ces deux instituts, ont toujours été primés à l’international, notamment en Afrique, en Europe et en Amérique mais aussi au Niger où leur mérite est reconnu depuis qu’ils recevaient leurs premières accréditations de grandes écoles et universités publiques et privées.
L’excellence nigérienne, déborde de nos frontières, brillant de son soleil, dans le splendide ciel des gloires africaines. Et c’est le Niger qui gagne !
Le 16 mars 2018, le Recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey a pris un arrêté portant interdiction de toute forme de violence dans le domaine universitaire. Au sein de l’opinion, cet arrêté est vivement critiqué.
Ce n’est pas tant l’intitulé de l’arrêté qui fait l’objet de vives critiques. « On ne peut pas ne pas saluer toute formule pouvant mettre fin à la violence dans le domaine universitaire », apprécie un syndicaliste qui dit avoir applaudi l’intitulé de l’arrêté rectoral du 16 mars 2018, mais, poursuit-il, « certaines dispositions sont liberticides ». Aussi, souhaite-t-il que le Recteur mette de l’eau dans son vin. En effet, ils sont nombreux à critiquer les dispositions de l’article 3 de l’arrêté. Que disent exactement lesdites dispositions ? L’article 3 dispose : « Encourt une sanction disciplinaire, tout individu ou groupe d’individus qui organise des réunions, rencontres, assemblées ou tout autre regroupement sans. autorisation écrite et préalable au chef d’établissement ou de service ». Fautil entendre par là que l’Union des Etudiants Nigériens à l’Université de Niamey (l’UENUN) ne peut organiser ses assemblées générales à la place Amadou Boubacar sans autorisation ? La cité universitaire relève de la compétence de quel chef de service de l’Université ? Du responsable du Centre National des Œuvres Universitaires, disent les uns, tandis que pour les autres, la mythique place Amadou Boubacar, qui abrite la plus part des assemblées générales de l’UEN, ne peut être concernée par la mesure. L’un dans l’autre, estime-t-on les dispositions de l’article 3 vont à l’encontre des dispositions de la Constitution qui garantit la liberté de manifester. A ce sujet les débats font rage. Les pour et les contre se télescopent. Car si la Constitution garantit la liberté de manifester, cette liberté est encadrée par les textes, rétorque-t-on.
Les travaux en séance plénière de la première session ordinaire au titre de l’année 2019 de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle de ladite institution. Au cours de la plénière du samedi dernier, les parlementaires ont interpellé le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche de l’Innovation, sur la crise qui secoue les Universités publiques née des différents mouvements de grève observés par le Syndicat National des Enseignants Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS). Dans son intervention, le ministre Yahouza Sadissou a expliqué aux parlementaires les causes de la crise et les issues qu’il faut entrevoir pour résoudre tous les problèmes. La séance plénière a été présidée par le président de l’Assemblée nationale, SE Ousseini Tinni, en présence du commissaire du gouvernement, M. Barkaï Issouf, ministre chargé des Relations avec les Institution.
Questions des députés, Lamido Moumouni, Laouali Mallam Moussa, Boulou Mamadou et Amina Balla Kalto à Monsieur le ministre l’Enseignement Supérieur, de la Recherche de l’innovation
«Objet : Interpellation sur la crise récurrente dans les Universités Publiques du Niger
Monsieur le Ministre,
Aujourd’hui, la crise qui secoue les universités publiques née des différents mouvements de grève observés par le SNECS a atteint son point de culminant avec près de 90 jours de grève. Alors que les cours avaient bien démarré avec une bonne disposition d’esprit des parties (enseignants-chercheurs et des autorités de la 7ème République), à bannir à jamais les retards dans l’enseignement supérieur, des difficultés mettant en cause le calme jusque-là observé, surgissent.
Répondre aux normes internationales de la qualité et la satisfaction de sa clientèle , telle est la volonté de l'Institut Pratique de Santé Publique (IPSP) avec l'audit sur la certification entamé dans ses locaux ce 05 et 06 août 2018 par des experts de l'organisme AB de la France, dirigé par Georges Abi Rached
Il faut noter qu'aucune structure de formation publique ou privée n'a encore été certifiée ISO au Niger.
L'IPSP à travers le courage et la vision de son PDG Abdoulaye Maiga donne le coup d'envoi pour le premier institut privé de santé au Niger.
Cette certification, va confirmer tous les efforts de ce digne fils du pays , qui se bat pour que les écoles de santé au Niger continuent d'être des références dans la sous région et probablement dans le monde avec cette certification.
En rappel cet organise de certification a déjà certifié une cinquantaine de structure de par le monde.
Avec les meilleurs résultats escomptés chaque année par l'IPSP , qui ne laissent aucun nigérien indifférent, il est tout a fait compréhensible, que la meilleure École de Santé au Niger creuse encore l'écart avec les autres d'où son slogan :" nous ne contentons pas d'être bons, mais d'être les meilleurs" . Dari Dijbo
Le gouvernement du Niger, avec le soutien de ses partenaires, a organisé hier matin à Niamey, une journée d’échanges et de plaidoyer avec les secrétaires généraux des Ministères et les gouverneurs des régions sur la protection des écoles contre les attaques au Niger. La présente rencontre de plaidoyer, financée par le Ministère Norvégien des Affaires étrangères, dans le cadre du projet « Protection de l’éducation contre les attaques – garantir l’accès à l’éducation en période de conflit en Afrique de l’Ouest et du Centre » qui a pour objectif de renforcer la compréhension et l’adhésion des autorités administratives centrales et des autorités territoriales déconcentrées fait suite à celle des députés nationaux dont l’aboutissement a été l’élaboration d’un plan d’actions parlementaire. Cet atelier prend tout son sens parce qu’il intervient quelques jours seulement après les assises de la 4ème Conférence sur la déclaration Safe School, tenue à Abuja du 25 au 27 octobre 2021. Conférence dont le thème est « Garantir une éducation sûre pour tous de l’engagement à la pratique », invite tous les acteurs à passer à plus d’actions concrètes.
Pour la directrice des Programmes du Plan International au Niger, Mme Ramatou Kané, la question des attaques contre les écoles est d’autant plus une préoccupation internationale que la séance du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui a adopté la résolution 2601 le 29 octobre 2021, réaffirmant le droit à l’éducation et sa contribution à la réalisation de la paix et de la sécurité et se déclarant gravement préoccupé par l’augmentation considérable des attaques contre des écoles ces dernières années et par le nombre alarmant d’enfants qui sont en conséquence privés de l’accès à une éducation de qualité. « Mon vœu, en plus des échanges d’expériences, est de sortir avec une ébauche des réflexions et d’actes tendant vers la mise en œuvre d’un comité interministériel de lutte contre les attaques des écoles au Niger », a-t-elle souhaité.
Citant les données du Cluster Education, la directrice des Programmes a dit qu’environ 35.000 élèves dont la moitié de filles impactées par les attaques dans plus de 400 écoles fermées surtout dans les régions de Diffa, Maradi, Tahoua et Tillabéri où les situations d’insécurité ont engendré d’importants mouvements de populations. « Ce nombre vient s’ajouter à celui des milliers d’enfants hors de l’école du fait d’autres raisons. Plus de 358 enseignants ont été affectés par ses fermetures », a-t-elle déploré.
Selon Mme Ramatou Kané, les attaques dans les écoles ne sont pas seulement une violation des droits fondamentaux des enfants, surtout celui des filles, mais retardent le développement durable du Niger. « Face à cette situation, les partenaires humanitaires, en appui aux efforts du gouvernement du Niger, mettent en œuvre des actions multiformes pour la protection des écoles, des élèves et des enseignants », a-t-elle assuré.
Evoquant les actions du Plan International en faveur de l’éducation, la Directrice des Programmes a expliqué que de façon spécifique, Plan international a réalisé plusieurs actions se rapportant au renforcement du cadre protecteur et sécurisé de l’école, surtout pour le maintien des filles dans les écoles dans les zones les plus touchées par les crises humanitaires. « Ces initiatives ont contribué au maintien de nombreux enfants, notamment les filles dans le système éducatif après les attaques, de préserver la continuité des apprentissages dans les écoles ainsi que les renforcements des capacités des communautés, des forces de défense et de sécurité pour des écoles sûres et sans violence. Plan International investit davantage pour la lutte contre le mariage des enfants », a-t-elle conclu.
A l’instar du reste de la Communauté Internationale, le Niger célèbre, aujourd’hui 8 septembre, la 55ème édition de la Journée Internationale de l’Alphabétisation placée sous le thème «l’Alphabétisation pour une reprise axée sur l’humain : réduire la fracture numérique». A cette occasion le ministre de l’Education Nationale Dr Rabiou Ousman a livré un message à travers lequel il a parlé de l’importance de la célébration de cette journée avant de s’appesantir sur les actions entreprises par l’Etat du Niger de concert avec les partenaires techniques et financiers pour améliorer le taux d’alphabétisation.
Dans son message, Dr Rabiou Ousman a d’abord rappelé que la journée internationale la Journée Internationale de l’Alphabétisation vise entre autres à rappeler à toutes et à tous l’importance de l’alphabétisation qui relève de la dignité et des droits humains. «La réelle participation des citoyens à la construction de la nation ne peut s’opérer si la majeure partie de sa composante ne sait ni lire, ni écrire» a-t-t-il déclaré. Il a par ailleurs précisé que le choix du thème central pour la commémoration de la journée du 8 Septembre par l’UNESCO, s’explique compte tenu de l’importance que le numérique occupe dans la réforme éducative en cours. En outre, Dr Rabiou Ousman a indiqué que cette réforme engagée sous l’impulsion du Président de la République SE Mohamed Bazoum consiste à donner les chances à tous les citoyens d’accéder à une éducation de qualité.
Le ministre de l’Education a souligné que l’alphabétisation est un domaine éducatif dont les actions agissent directement sur la population active n’ayant pas eu la chance d’aller à l’école. Toutefois, il a notifié que malgré les efforts fournis par l’Etat et ses partenaires dans ce domaine, le phénomène de la sous alphabétisation de la population persiste. Selon l’UNESCO, la planète compte encore 773 millions de jeunes et d’adultes non alphabétisés.
Pour ce qui est du Niger, l’INS a relevé que le Niger fait partie des pays ayant le plus faible taux d’alphabétisation soit 28,4%. Cela veut dire que plus de 70% de la population de 15 ans et plus ne savent ni lire, ni écrire et n’ont pas pu développer des compétences relatives à la vie courante. A cela s’ajoute 53,2% de la cible des jeunes de 7 à 16 ans qui sont en dehors de l’école.
Cependant, des efforts considérables ont été consentis avec l’appui des partenaires techniques et financiers ainsi que des acteurs de la société civile. Le ministre de l’Education nationale cite entre autres l’élaboration et l’adoption de plusieurs documents et textes de cadrage et d’orientation ; la multiplication des centres d’alphabétisation et d’éducation non formelle à travers la mise en œuvre de plusieurs projets et sous programmes ; la création des foyers d’éducation permanente ; le développement de l’environnement lettré. Parlant de la
campagne d’alphabétisation 2019-2020 au Niger, Dr Rabiou Ousman a confié que 762 centres d’alphabétisation ont été ouverts ayant enregistré un effectif de 27.293 apprenants dont 19.101 femmes. Notons qu’à l’issue de la campagne, 21.425 apprenants ont été enregistrés, parmi lesquels 12.028 ont été déclarés alphabétisés dont 7 993 femmes.
En ce qui concerne l’éducation non formelle, 920 centres toutes formules confondues ont été ouverts avec un effectif de 26.756 dont 13.286 filles. De ce nombre 18.451 apprenants dont 9 147 filles ont terminé l’année. «Au regard de ces résultats, nous devons réunir toutes les conditions favorisant l’accès des femmes et des hommes à une offre d’alphabétisation de qualité, gage de leur participation effective et consciente au processus de développement» a-t-il déclaré. Le ministre de l’Education Nationale a invité tous les acteurs, d’aligner leurs interventions sur la politique du ministère en matière d’alphabétisation et d’éducation non formelle, en vue de créer une synergie d’actions. Pour ce faire, dit-il, les cadres de concertation mis en place au niveau des régions doivent pleinement jouer leur rôle de coordination de toutes les planifications au niveau local. Ces cadres regroupent les représentants des structures étatiques, les collectivités, les acteurs de la société civile, les ONG/Associations actives en alphabétisation et éducation non formelle.
«Au-delà des responsables du Ministère en charge du sous-secteur de l’alphabétisation et des autres Ministères sectoriels impliqués, je voudrais, de manière solennelle, inviter tous les acteurs à plus d’efforts afin que la commémoration de cette 55ème édition de La Journée Internationale de l'Alphabétisation soit le point de départ d’une mobilisation générale en faveur du sous-secteur de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle dans notre pays» a conclu Dr Rabiou Ousman.
A l’instar de l’ensemble des pays membres de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), le Niger a célébré hier 21 février, la Journée Internationale de la Langue maternelle. A cette occasion, le Ministère de l’Education Nationale à travers la Direction générale de la promotion de la qualité a organisé plusieurs activités à Niamey. Il s’agit entre autres de conférence-débat et leçons de Maths en langue nationale. C’est le Directeur général de la promotion de la qualité, M. Ali Hamadou qui a lancé ces activités organisées avec l’appui financier de l’initiative ELAN-Afrique ‘’Niger’’ MEN Phase II.
Dans ses propos liminaires, le Directeur général de la promotion de la qualité a indiqué que la genèse de cette journée est en lien avec quelques événements sombres de l’histoire quand des locuteurs de Bengali (Pakistan) revendiquant légitimement leurs droits linguistiques furent l’objet d’une sévère répression par la police et l’armée. «Cet événement illustre l’importance et la valeur de la langue maternelle dans ses dimensions politique et culturelle. Loin d’être un repli identitaire, la diversité linguistique dans un pays est une richesse culturelle que nous devons préserver. Ne dit-on pas : ‘’Lorsque vous communiquez avec quelqu’un dans sa langue maternelle, vous touchez son âme’’», a ajouté M. Ali Hamadou.
Selon le Directeur général de la promotion de la qualité, la célébration de la Journée Internationale de la Langue Maternelle, est donc l’occasion de promouvoir la diversité linguistique et l’enseignement multilingue. «La réforme curriculaire que nous avons relancée au Niger avec la prise en compte des langues maternelles dans notre système éducatif dénote notre attachement aux langues maternelles qui constituent un outil indéniable pour la transformation qualitative de notre éducation. D’ores et déjà, les initiatives entreprises avec nos partenaires telles que Ecole et langue nationale en Afrique (ELAN) sont prometteuses puisque les différentes évaluations dans les classes bilingues ont permis de constater des rendements scolaires meilleurs», a-t-il assuré.
Auparavant, le directeur du Curriculum et de la Promotion de la Langue, M. Khamisse Cherfedine a estimé que le débat est aujourd’hui clos relativement à la question des langues maternelles. Il y a plus rien à démontrer quant à la place et l’importance de la langue maternelle dans l’acquisition des connaissances et des savoirs. «Ce qui reste à notre niveau, c’est de traduire de façon concrète cette possibilité qui nous ait offerte par nos langues nationales, quant à la promotion, ou à booster la qualité de notre système éducatif. Dans cette perspective, les autorités politiques et celles éducatives sont engagées à traduire cette volonté en acte concret», a-t-il souligné.
Le point focal du Programme ELAN-Afrique ‘’Niger’’ MEN Phase II, M. Abdoulkarim Cherif Ari, une approche rapide de la lecture et de l’écriture qui s’appuie sur la langue maternelle a été mise au point par le programme ELAN-Afrique. «Et, grâce aux techniques utilisées, les élèves sont capables de lire et d’écrire avant la fin de la première année du cycle primaire, dans les écoles pilotes des régions de Maradi et de Niamey», a-t-il déclaré. Toutefois précise, le point focal de l’initiative ELAN-Afrique ‘’Niger’’ MEN Phase II, pour aller vers de tels résultats, il ne suffit pas de se complaire de bons scores ponctuellement atteints dans les classes. «Il faudrait plutôt se convaincre que l’éducation multilingue n’est pas une sinécure et qu’un travail de fond doit être fait sur tous les aspects du curriculum pour soutenir le développement d’un tel enseignement et ainsi permettre la transformation tant attendue de notre système éducatif : tout autre chemin est illusoire et atteindra très vite ses limites», a-t-il expliqué.
Dans le cadre de la célébration du 74ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits Humains, l’Université Privée Diaba Lompo (UPDL) de Niamey a organisé, le samedi 10 décembre 2022, une journée portes ouvertes, suivie d’une conférence débat. Il s’agit de faire découvrir au public la jeune université et édifier les étudiants et les participants sur le thème de la journée à savoir : «la Dignité, la Liberté et la Justice pour tous».
Dans son mot de bienvenue, le fondateur de l’Université Privée ‘‘Diaba Lompo’’ (UPDL), M. Garba Lompo a souligné l’objectif visé à travers cette conférence qui est d’encourager les praticiens et les théoriciens des droits à s’impliquer davantage dans l’application effective de textes juridiques du Niger, afin de travailler et d’œuvrer au développement socioéconomique du pays. M. Garba Lompo a aussi invité le public venu nombreux pour la circonstance à participer pleinement au débat.
Le conférencier, Pr Djibril Abarchi a axé son intervention sur les principales sources de menace à ces trois valeurs fondamentales (dignité, liberté et justice pour tous). Selon lui, les menaces viennent d’abord du cercle familial, du reste des membres de la communauté mais aussi de l’Etat. Au niveau du cercle familial, on peut noter par exemple le simple rapport mari et femme. Il y a des femmes qui sont vidées de chez elles dans l’humiliation du mari, les séparations ne sont pas toujours dans les conditions honorables, certaines vivent leurs vies conjugales dans l’humiliation. Aussi, il y a des enfants qui font l’objet de l’humiliation (violés parfois par leurs propres parents) sans pouvoir réagir. Le cercle familial n’est donc pas forcément un milieu protecteur.
Au niveau de la communauté, les pratiques esclavagistes qui, malgré l’existence des textes, ne sont pas encore abandonnées et les humiliations que les populations subissent du fait de l’activité des terroristes sont des menaces réelles. Une autre forme de menace à la liberté sur laquelle a insisté l’Emérite Pr Djibril Abarchi, c’est la compréhension de la liberté que l’on veut nous faire avaler venant de l’extérieur. «Aujourd’hui on veut nous faire croire qu’au nom de la liberté sexuelle nous devrons admettre le mariage entre les personnes du même sexe. Ce qui ne cadre pas avec nos coutumes et nos façons de voir les choses. Au niveau de l’Etat, les menaces sont énormes, car, elles sont les plus visibles et celles dont on parle chaque jours dans le rapport de citoyen avec l’Etat», a-t-il fait savoir.
Pour sa part, Mme Gogé Maïmouna Gazibo s’est appesantie sur les maux qui minent notre pays et qui entravent la dignité, la liberté et la justice pour tous. Il s’agit de la mendicité, de la dépravation des mœurs, la prostitution, le retard dans le jugement, la disparité entre homme et femme au niveau des hautes fonctions de l’Etat. Elle a aussi appelé les Nigériens à faire la part des choses entre le combat noble et le combat utile et non ce qui les dépossède de leurs valeurs intrinsèques et culturelles.
Quant à l’acteur de la société civile, M. Ibrahim Namaiwa, il a parlé de la liberté et la justice pour tous, des principes qui, selon lui, ne sont pas toujours garantis. Certains valeurs fondamentales, a-t-il déploré, sont malheureusement mises a rude épreuve dans la pratique en République du Niger.
Après cette conférence, le public a eu droit à une visite guidée des locaux de l’UPDL.
Une rencontre artistique et culturelle pour filles et garçons de 8 à 18 ans des centres des jeunes de Talladjé et de Karadjé s’est tenue du 21 juillet au 26 Août derniers. Durant un mois, les jeunes vacanciers des deux quartiers Karadjé et Talladjé de la région de Niamey ont été initiés à la peinture. La cérémonie de clôture a eu lieu hier matin en présence des représentants du Ministère de la Renaissance culturelle et ceux des partenaires qui appuient financièrement le projet notamment l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM).
«Tous les ans, durant les vacances scolaires, nous organisons une formation en peinture aux enfants désireux d’apprendre le métier. Ils ont envie de s’occuper et d’apprendre les B.A. BA du métier. Cette année nous sommes à notre 12ème édition avec des activités culturelles et artistiques pour les enfants de 8 à 18 ans. Ils s’inscrivent pour environ un mois et apprennent les rudiments nécessaires de la peinture, du dessin et de tout ce qui est inhérent à ce métier. Nous avons formé pour cette année 63 enfants issus des deux centres socio-éducatifs des jeunes notamment Talladjé et Karadjé » a dit le Coordinateur de l’Atelier vacances, M. Souleymane Mamadou.
La formatrice, l’artiste peintre Mme Fati Seïni explique les difficultés auxquelles elle s’est confrontée durant la formation. Elle a notamment évoqué le manque de moyens, d’outils pour mener à bien la mission. « Mais, avec la volonté et la détermination des uns et des autres, nous nous sommes déployés pour donner le meilleur de nous-mêmes », a-t-elle expliqué. « En tant que mère j’encourage les acteurs à poursuivre cette initiative qui éveille les esprits et occupent les jeunes pendant ce temps de repos. Quoi de plus réconfortant pour les parents de savoir que les enfants sont concentrés sur cet apprentissage que de se balader à longueur de journée », a-t-elle ajouté.
L’élève peintre Malika Touré a, au nom de ses collègues apprenants, témoigné toute sa déférence aux initiateurs de ce projet. « Pendant un mois on a reçu une formation en peinture et dessin qui est un moyen d’expression de joie et de tristesse. Nous disons encore merci pour les efforts fournis pour la réussite de la formation » a-t-elle dit avant d’ajouter que l’art joue un rôle important dans la société. C’est pour cela, estime-t-elle que tout le monde doit y contribuer. Malika Touré appelle toutes les bonnes volontés et décideurs à encourager cette initiative salutaire.
Des étudiants nigériens sont rassemblés devant l'Assemblée nationale pour protester contre les conditions de vie à Niamey, le 17 mars 2015.L'université de Niamey, qui compte 23.000 étudiants, est paralysée depuis trois semaines par des grèves d'étudiants, ont constaté des journalistes sur place.
Les étudiants observent une série de grèves à l'appel de l'Union des scolaires nigériens (USN-syndicat) pour notamment exiger l'annulation de l'exclusion de cinq responsables syndicaux étudiants.
"La situation s'est empirée à l'université" et "nous observons (encore) une grève de 72 heures dans toutes les facultés", a affirmé jeudi soir sur des médias locaux, Sita Diabiri, le secrétaire général de l'Union des étudiants nigériens à l'université de Niamey (Uenun) affilié à l'USN.
Jeudi, les forces de l'ordre ont dispersé à coups de grenades lacrymogènes un sit-in d'étudiants sur le campus, visant à perturber des examens à l'Ecole normale supérieure (ENS), selon des télévisions privées.
"Nous avons été reçus par le Premier ministre, les ministres chargés de l'Enseignement, nous avions négocié mais les propositions ne répondent pas à nos attentes", a expliqué Idder Algabid, le dirigeant de l'USN.
Du CNOU au CROU, que n’a pas connu le centre des oeuvres universitaires depuis sa création ? A vocation sociale, pour permettre aux enfants du pays de poursuivre leurs études supérieures dans des conditions acceptables, le CROU reste aujourd’hui encore, hélas, cette vache à lait où viennent trôner des dévastateurs qui ne peuvent comprendre la vocation sociale de cet important service administratif dans lequel l’Etat investit énormément d’argent. La gestion du CROU, par les fonds qu’elle mobilise au regard du nombre important d’étudiants à l’université de Niamey, ne donne que trop de salive à ceux qui, ivres d’argent facile, rasent les murs pour en avoir la responsabilité, souvent hélas, sans le sens du managering nécessaire, si ce n’est l’affairisme.
Mais qui est cet homme qui contrôle le centre des oeuvres universitaires ?
L’homme, il faut le dire tout de suite, n’a pas bonne presse. Au passé peu brillant, faut-il le rappeler, il avait, en d’autres temps, servi à l’ANAB (agence nigérienne d’allocations et de bourses) où, pour des faits présumés de détournement de fonds, il fut rattrapé par sa gestion et il fit, pour en payer le prix dans ce qui était un Etat de droit normal, la prison pendant au moins 3 mois. Cet ancien pensionnaire de la maison d’arrêt, a la baraka, et peut, se servant d’un système où de tels déboires ne sont jamais considérés dans le choix des hommes, comme un vampire politique , réussir par les intrigues politiques à atterrir au CROU où il vint se prélasser et vouloir mettre en place un réseau dont les étudiants devront être les premières victimes. Que veut-il gagner beaucoup et tout de suite ? C’est de mode sous les Renaissants d’une époque que l’on veut croire dépassée.
Pour se créer une caverne d’Ali Baba à l’université, il aurait signé un contrat de bail avec une structure peu recommandée, dans la perspective de loger des étudiants. Et qui trouve-t-il de mieux qu’une structure de débauche, connue de toute la ville, située à quelques encablures sur la route de Torodi ? Ce lieu où même l’hygiène est un problème avec une eau de forage impropre à la consommation qui oblige les clients et autres agents à se procurer pour leurs besoins de l’eau de sachets (pure-water) ou, pour les plus nantis, à s’offrir des bouteilles d’eau cachetées n’est certainement pas une entreprise fiable, bancable. Comment peut-on donc nouer un partenariat avec un tel lieu de délinquance et une structure aussi prestigieuse qu’une université qui forme et éduque l’élite intellectuelle du pays ? Face à cette situation, la communauté estudiantine s’insurge contre la décision de «l’orpailleur» du CROU, dénonçant cet affairisme et menaçant même de passer aux actions. Le Ministère de tutelle est interpellé pour que les visées mercantiles du Directeur du CROU ne poussent à des situations dont l’université n’a nullement besoin.
Ainsi qu’on le voit, l’homme est à surveiller de près. Car, apparemment, ce qui compte pour lui ce n’est pas de s’assurer que le prestataire soit capable d’honorer ses engagements vis-à-vis du CROU, mais de trouver quelqu’un avec lequel il peut pactiser au nom de considérations faites de rapines. Au regard de son âge – l’homme est à la retraite et fait au CROU une seconde vie – et des leçons du passé, on aurait cru qu’il soit capable de s’amender pour gérer autrement. A cet âge, qu’at- il à faire qui puisse encore le conduire dans les dédales de la justice ? A-t-il pitié de lui-même ? Ou se croit-il avoir, comme d’autres, les mêmes carapaces pour s’autoriser de telles bévues, et espérer du système les mêmes impunités ?
Halte à la dérive …
Visiblement, l’homme ne peut pas s’amender en tirant les leçons de ce qu’il a déjà connu ailleurs d’humiliant et de rabaissant. Dans ses souvenirs douloureux de ses premières aventures, peut-il comprendre que le temps du laisserfaire est révolu et que le nouveau régime prône la fin de l’impunité et promeut l’égalité des Nigériens ? Sinon, comment comprendre, quand, dans ses prestations, l’homme ne peut rien reprocher à celui qui, depuis douze (12) ans, a un contrat qu’il a, avec brio et professionnalisme, exécuté à la satisfaction de l’université, l’une des plus grands du pays, il voudrait rompre, sur une saute d’humeur et de calcul mesquins, un contrat sans donner des raisons qui puissent justifier la volteface ? La Halcia, sur un tel dossier, a encore du métier. Il doit impérativement investiguer sur la procédure pour en savoir sur les micmacs du nouveau patron des lieux et notamment sur ce qu’il pourrait avoir exigé du prestataire – et qu’il n’a pas eu – pour décider de rompre le contrat. Au Niger, les hommes doivent changer.
Pendant plusieurs siècles, l’Africain été soumis à l’action de forces étrangères. Il n’est pas sorti indemne de ces rencontres. Cela est hors de toute discussion. Ces forces dominatrices et aliénantes, impérialismes de tout bord, l’on fait esclave, colonisé, consommateur et producteur, croyant et usager de langues nouvelles.
Esclave, l’Africain perd sa liberté et son humanité : mis dans les fers par les traites arabo-musulmane et occidentale, il est souvent moins bien traité que l’animal. Colonisé, il devient étranger chez lui, il subit les pires exactions et les humiliations les plus abjectes. Producteur, sa force de travail est exploitée dans les champs, dans les mines, pour l’industrie et la prospérité des maîtres. Consommateur, il forme avec ses semblables un débouché pour les produits manufacturés. Croyant, il s’est convertit, il est devenu disciple de religions qui ont supplanté les croyances traditionnelles. Locuteur, il s’exprime dans des langues imposées au détriment de sa langue.
Modelé, façonné, conditionné sur une longue durée par des processus exogènes, l’Africain a perdu de larges portions de sa personnalité et de son authenticité premières. Dès lors, le déchirement, la séparation et le manque deviennent des modalités de son existence. L’Africain a donc besoin de recomposer son être déconstruit, de panser des plaies, de réparer des torts, de combler un manque.
Nombre de peuples soumis à l’action des mêmes forces ont su mettre fin à la domination, ils ont su dépasser l’aliénation en assimilant les éléments étrangers, en les transformant et en le intégrant à leurs mœurs et coutumes. Ces peuples ont conquis leur liberté, ils ont repris l’initiative et la direction de leur destin.
Les Africains tardent à briser leurs chaînes, l’Afrique est le continent qui, dans le procès de ce que l’on nomme le développement, ferme la marche de l’humanité malgré les immenses richesses dont elle dispose. Les deux choses sont en effet liées. L’Afrique est dans les fers parce qu’elle a des richesses. Elle n’arrive pas à se défaire de ses chaînes pour se consacrer au développement parce qu’elle est maintenue dans les fers par des forces étrangères, parce que sur place, des Africains, geôliers de leur propres peuples, travaillent, chaque fois que les fers se fissurent, chaque fois que les chaînes se relâchent, et qu’ils tentent de se libérer, à les maintenir dans la servitude.
Le report de deux semaines de la rentrée scolaire 2021-2022 laisse croire que celle-ci se prépare bien. L’on parle des dispositions rassurantes prises en ce qui concerne l’affectation des fournitures scolaires. Mais la réussite de l’année académique dépend en partie des conditions socioprofessionnelles de l’enseignant. En effet, sur ce plan, beaucoup reste à faire, d’autant qu’en cette veille de la rentrée, les syndicats des enseignants se disent très préoccupés par la question de recrutement à la fonction publique des contractuels de l’éducation qui représentent 80% des enseignants.
Pour le Secrétaire général du bureau exécutif du Syndicat national des enseignants du Niger (SNEN), M. Issoufou Arzika, l’amélioration du système éducatif passe nécessairement par la reconsidération du métier de l’enseignant. « 80% des enseignants ne sont pas stables ou stabilisés. Ce sont des contractuels qui ont des pécules de 60.000 FCFA à 84.000 FCFA (au primaire) et de 100.000FCFA à 104.000FCFA (au secondaire), un peu plus avec des responsabilités. Alors qu’un enseignant A1 du secondaire, avec même diplôme touche un salaire d’environ 300.000 FCFA à 400.000FCFA », déplore le SG du SNEN. « Ce n’est pas motivant », s’indigne Issoufou Arzika. Il estime que la carrière et le traitement salarial qu’il faut ne seront pas cher payés pour un gouvernement qui fait de l’éducation l’une de ses priorités. « Quand l’enseignant est dans des conditions morales et matérielles nécessaires, même sous un arbre, il peut enseigner », martèle le syndicaliste sans vouloir exclure l’importance d’avoir des infrastructures commodes.
Cette question a été discutée lors de la rencontre entre les syndicats et le Président de la République. Le Chef de l’Etat y a exprimé son désarroi. Les représentants des enseignants osent croire que, saisi de tous ces problèmes et de l’entrave qu’ils posent à la stabilité et à la performance de l’enseignement, le président Bazoum Mohamed fera l’essentiel pour y faire apporter des solutions.
C’est dire que cette année académique s’annonce sous des bons auspices. Les enseignants nigériens disent avoir toujours privilégié le dialogue. Une patience digne de l’éthique du corps qui ne sera pas vaine à l’ère de la renaissance acte III. En effet, la ferme volonté du Président de la République, le Chef de l’Etat Bazoum Mohamed à améliorer le système éducatif, la condition enseignante, se manifeste, avec le dialogue social qui a repris de plus belle après la rencontre historique des partenaires sociaux au Palais de la Présidence, au mois de mai dernier.
Depuis lors, il y’a eu des annonces très alléchantes venant du plus haut responsable de l’Etat. Ce qui est très significatif, estiment les responsables des syndicats des enseignants. « Les débats des syndicats qui étaient restés inaudibles se font désormais entendre au niveau de ceux qui décident », se réjouit M. Issoufou Arzika du SNEN.
Les syndicats s’empressent pour des actions concrètes
Le SG du bureau exécutif du Syndicat national des agents contractuels et fonctionnaires de l’éducation de base (SYNACEB), M. Mounkaila Halidou relève que le comité de négociation pour la prise en charge des préoccupations des enseignants, mis en place à l’issue de la rencontre avec le président de la République, n’a pas pu travailler jusque-là. « Le comité a juste fait la réunion de son installation. Ensuite avec les examens, il a intervenu. Nous ne savons pas maintenant ce qui bloque les travaux de ce comité. Alors que nous avons fondé beaucoup d’espoir pour trouver des solutions à certaines questions avant la rentrée. Nous sommes pratiquement au statu quo, par rapport aux revendications des enseignants », s’agite le SG du SYNACEB. Il souligne que, hormis la doléance du recrutement qui perdure durant bientôt 7ans, le syndicat réclame la réintégration de ses membres révoqués en 2017 suite à des « mouvements».
Du reste, selon Mounkaila Halidou, le président Bazoum leur a promis de les rencontrer une seconde fois, avant cette rentrée académique. « Nous espérons qu’il y’aura des réponses à ces préoccupations », dit-il.
Les syndicats des enseignants se disent engagés et confiants à accompagner la volonté du président pour l’émergence de l’éducation au Niger, à travers les quatre axes de sa politique éducative. Effectivement, c’est un point important de son programme politique lors de la campagne électorale, de faire de l’école publique nigérienne une école de qualité et donner une nouvelle image au système éducatif nigérien. Après son élection, il a réaffirmé cet engagement. Aussitôt, il a rencontré les partenaires du secteur pour les associer à la politique éducative, dont les syndicats. « Pour nous, ce sont des engagements forts. Nous avons foi. Mais nous attendons aujourd’hui qu’on aille vers des actions concrètes, pour sauver notre système », estime le Secrétaire exécutif du SYNACEB.
L’école en tant qu’institution, un lieu d’apprentissage et de transmission du savoir, ne saurait accomplir sa mission sans implication pleine et entière d’un certain nombre d’acteurs que sont l’Etat ; les enseignants ; les élèves et leurs parents. La responsabilité de ces derniers est d’autant plus grande en ce sens qu’ils sont les premiers à éduquer l’enfant à travers la cellule familiale. C’est dans cette perspective que l’Association des Parents d’Élèves et Etudiants (APE/E) est pleinement engagée aux côtés des autorités et des autres acteurs en vue d’un climat apaisé dans les écoles.
Selon le président régional de l’Association des Parents d’Élèves/Etudiants, M. Amadou Souley, le mardi 24 septembre 2019, une équipe de l’Association des Parents d’Élèves/Etudiants (APE/E) a été invitée à la réception des fournitures scolaires. « C’est pour dire que l’association est vraiment impliquée dans le processus d’une rentrée scolaire effective. En tant que structure des parents d’élèves, nous sommes motivés à accueillir la rentrée surtout que l’Etat de son coté s’active pour mettre à la disposition de nos enfants des fournitures scolaires. Nous fondons juste l’espoir que ces fournitures scolaires puissent être distribuées aux élèves pour lesquels elles sont destinées. Il faut que l’ensemble de la chaine de l’école joue son rôle pour une meilleure transparence dans la distribution de ces fournitures scolaires », a relevé le président régional de l’APE/E.
Par ailleurs, il faut reconnaitre que les effectifs des élèves sont en perpétuelle hausse pendant que les moyens de l’Etat sont limités. C’est consciente de cet état de fait que l’Association des Parents d’Élèves et Etudiants estime que les parents doivent fournir plus d’efforts dans l’éducation de leurs enfants en complétant ceux déjà consentis par l’Etat. « Nous savons bien que l’Etat ne peut pas tout prendre en charge comme par le passé. Nous devons accompagner nos enfants afin qu’ils soient mis dans les conditions à même d’étudier. Nos rapports avec l’Etat et les enseignants sont exemplaires. Nous sommes convaincus que tant que le dialogue n’est pas rompu, les acteurs parviendront à trouver un terrain d’entente quel que soit le problème qui les oppose. Nous sommes en train d’œuvrer pour que l’école nigérienne retrouve ses valeurs d’antan», a souligné M. Amadou Souley.
Avec plus de 2500 élèves et étudiants en effectifs, voilà plusieurs années que l’Institut Africain de Technologie (IAT) caresse le rêve d’avoir un 3ème cycle, et cela, après avoir reçu à intégrer presque toutes ses filières au CAMES. Un rêve devenu réalité, depuis ce samedi 19 septembre 2020, avec l’ouverture officielle de l’école Doctorale de DPHU Pôle de l’IAT à Niamey au Niger. Une cérémonie placée sous le thème « Approche philosophique de la question du développement pour l’Afrique ».
La cérémonie de lancement officielle s’est déroulée dans l’amphithéâtre Abdou Moumouni Dioffo de l’institut, en présence du secrétaire général adjoint du ministère des enseignements supérieur, de la recherche et de l’innovation, du secrétaire général du gouvernorat de Niamey, du président de conseil scientifique de l’IAT, du professeur ALBERT B. Kalonga, recteur de DPHU Delaware USA ; du professeur Isaie NZEYIMANA, directeur des études à l’université partenaire de DPHU au Rwanda ; de Docteur Issa COMPAORE, président fondateur de l’IST de Ouagadougou au Burkina Faso et partenaire de DPHU Pôle de l’IAT et de plusieurs autres invités de marque, dont étudiants et corps professoral de l’Institut Africain de Technologie, qui ont massivement fait le déplacement pour magnifier l’importance de cette cérémonie.
L’IAT, depuis sa création, vise un certains nombres d’objectifs dont, entre autres, contribuer au développement de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, contribuer à l’élévation du niveau culturel et scientifique de la population ainsi qu’à l’appropriation des technologies ou encore former des ressources humaines de qualité pour contribuer au développement du Niger et de l’Afrique conformément aux standards universitaires. C’est pourquoi, selon le président fondateur de l’IAT, pour atteindre ou réaliser ces objectifs, il faut mettre en application le système LMD qui demande nécessairement un cadre académique supérieur performant et qui réponde aux besoins d’une haute administration professionnelle et technologique ouvrant en même temps la voie à la recherche. Toute chose qui nécessite des enseignants de rang A qui soient du domaine technique et professionnel pour encadrer les travaux de recherche des étudiants.
Ce partenariat que l’Institut Africain de Technologie vient de signer avec DPHU du Rwanda partenaire de DPHU de DELWARE aux USA pour ouvrir un pôle de troisième cycle pour la formation doctorale arrive pour pallier le manque d’enseignants techniques et professionnels de rang A, a ajouté le Président fondateur de l’IAT. L’université Distant Production House, DPHU partenaire clés de l’IAT, par la voie de son recteur, a été présentée. Selon le recteur de l’université DPHU, ce partenariat entre l’IAT et DPHU est axé sur la formation des cadres supérieurs dans le domaine de l’école. En d’autres termes, grâce à ce partenariat, ils vont former les docteurs en thèse en commençant par les Masters professionnels. DPHU travaille avec 34 partenaires à travers le monde, dont les ¾ sont des Etablissements publics.
Pour le Professeur Albert B. KALONGA, de féliciter et encourager le Pôle doctoral de l’IAT pour avoir choisi de s’organiser dans un premier temps en deux pôles de formation, à savoir le pôle des sciences techniques et professionnelles et celui des Sciences industrielles appliquées. « Par cet acte de naissance, le DPHU Pôle de l’IAT vient confirmer ses droits d’ainesse dans l’espace académique nigérien », a ajouté le recteur de DPHU.
Procédant au lancement officielle du pôle DPHU de l’IAT, le secrétaire général du ministère des enseignements supérieur, de la recherche et de l’Innovation, a tout d’abord, salué et félicité l’arrivée de ce nouveau né dans le paysage académique nigérien.
« Nous nous félicitons aujourd’hui pour ce pas franchi dans la concrétisation de la réforme de l’enseignement supérieur. Seulement nous serons encore plus heureux le jour où nous allons féliciter les premiers produits made in Niger au titre de PhD », a indiqué Elh. Moussa Saley. Avant de paraphraser Neil Armstrong qui, en marchant sur la lune, a dit : « c’est un petit pas pour l’homme, mais un pas de géant pour l’humanité », pour dire que l’aventure du fondateur de l’IAT « est un petit pas dans l’espace académique du Niger, mais un pas de géant pour tout le pays ».
L’Institut Africain de Technologie-IAT Niger s’appuie sur un enseignement d’excellence avec une équipe pédagogique de qualité. L’établissement place aussi la professionnalisation au coeur de son projet dans le but de former de futurs professionnels compétents, responsables et opérationnels. Avec une infrastructure permettant non seulement de respecter les normes du système LMD mais aussi l’organisation et la gestion de l’école doctorale déléguée. L’Institut Africain de Technologie IAT garde toujours, et cela depuis 2014, le 1er rang au BTS d’Etat.
Il dispose actuellement de 13 Licences et 9 Masters professionnels dont 6 Licences et 4 masters accrédités au CAMES. Pour cette année 2020, l’IAT a soumis 2 masters et 2 licences pour accréditation, ce qui ouvre la possibilité pour ce grand géant de l’enseignement professionnel et technique du Niger, la possibilité d’être un membre affilié au CAMES.
« L’IAT Niger, un pôle d’excellence et de qualité ».
On ne compte plus les panels et autres ateliers qui sont organisés pour encadrer et orienter notre système éducatif à travers des curricula et des objectifs pédagogiquement fiables. Cependant, comme pour saper ces efforts, des pratiques géostratégiques réduisent nos instituts et nos Universités, surtout, un centre d’enseignement au rabais. Pour quelle finalité ? À qui profite le sabotage ?
Comme on le sait, il a été démontré et prouvé avec les nations nanties qui font bouger ce monde aujourd’hui que la base de tout développement passe par l’enseignement, surtout supérieur et technique. Et cet enseignement est dispensé dans des universités et autres instituts ou centres de formations professionnelles. C’est après avoir fait de leurs universités des maillons essentiels de la chaîne de la recherche, de l’invention et de l’innovation que les pays occidentaux ont acquis les moyens et autres gadgets nécessaires au développement des secteurs de leur économie. Nul doute ; pour se développer conséquemment, il faut asseoir une éducation de qualité qui fournirait à tous les secteurs de la vie du pays des cadres et techniciens capables de faire changer les choses par leur talent et leur génie. Alors, nos universités et instituts fonctionnent-ils à cette fin ? Absolument non, et cela pour plusieurs raisons dont la principale est tellement machiavélique qu’elle vous paraîtrait invraisemblable.
Encore un de ces colmatages dont excellent les Guristes ; eh oui ! On le sait très bien à présent, le Président Issoufou Mahamadou et ses sbires sont de véritables équilibristes, comme pas possible, qui n’attaquent jamais le taureau par les cornes ; jamais ils ne saisissent un problème à bras-le -corps ou par la racine. En toutes circonstances, surtout en ce qui concerne les revendications syndicales, ces hommes sont toujours restés superficiels dans les propositions de solutions ; s’ils n’enveniment pas la situation en revenant sur des clauses déjà arrêtées ou en ne respectant pas les termes des accords longtemps signés. Ce genre de colmatage est aujourd’hui observé avec certains syndicats du secteur éducatif qui viennent curieusement de signer des accords que beaucoup jugent à l’à peu près. Il s’agit de l’aile dissidente de la FUSEN conduite par le virevoltant Issoufou Arzika qui vient d’entrer dans la danse avec des accords signés après des jours de négociations sous l’oeil parrain de l’ITN. Chimère ou acte chimérique ? En effet, durant les quelques mois qu’a duré l’année scolaire, les syndicats du secteur éducatif et l’Etat se sont affrontés régulièrement, comme cela n’a jamais été dans le pays. Des arrêts spontanés et sporadiques de travail, des grèves perlées ont été le menu de cette année scabreuse comme jamais une année scolaire ne l’a été. Pour cause, les deux parties sont restées chacune sur sa position de manière intransigeante, ne voulant absolument pas faire de concession. Du côté des enseignants et des scolaires et étudiants, le socle des revendications repose sur l’amélioration des conditions de vie et de travail. Pour l’Etat, l’école reste déjà un volet budgétivore qui, malheureusement, ne fait rien rentrer à cours termes (En dehors bien sûr des aides prolifiques que ce secteur mobilise).
L’école nigérienne dans la tourmente Menaces sur la rentrée scolaire L’Etat a déjà peiné à boucler l’année scolaire et académique 2016-2017. Une année beaucoup perturbée par des grèves continues et de nombreuses suspensions académiques, résultat d’un bras de fer, d’une part, entre le gouvernement et les scolaires ; d’autre part, entre le gouvernement et les enseignants. Enseignants et scolaires ont continuellement accusé le gouvernement de manquer à ses obligations et de ne pas tenir ses engagements. A l’université de Niamey, les évènements sanglants du 10 avril 2017 et la mort de l’étudiant MallahBagalé ont été le summum de ce bras de ferentre le gouvernement les scolaires ; Quant aux enseignants, des milliers d’entre eux risquent d’être rayés des effectifs des contractuels de l’éducation à la suite de l’évaluation plus que controversée initiée par le ministre de l’Enseignement primaire, Daouda Mamadou Marthe. Ce sont, au plan national, plus de 6000 enseignants qui auraient eu entre 0 et 3/20 qui seraient remerciés. Une procédure qui aurait déjà commencé à Zinder, dans l’est du pays, où des lettres de résiliation de contrats seraient déjà en train de pleuvoir par centaines. Cette situation, qui vient aggraver la situation de l’école nigérienne, déjà mal en point, est assez explosive à plus d’un titre. Car, l’évaluation, aussi surréaliste que désastreuse,a été faite en violation flagrante des lois, notamment le statut général de la Fonction publique nigérienne. Il y a par conséquent de graves menaces sur l’école nigérienne et la rentrée scolaire 2017-2018 est fortement compromise. Elle est si compromise, en l’état actuel des choses que des cadres de l’éducation ne cachent pas leur inquiétude pour l’école. De nombreuses écoles vont nécessairement demeurées fermées à la rentrée d’octobre 2017.
A l’évidence les autorités actuelles de l’école, ont décidé de prendre le taureau par les cornes et de trouver une solution à la baisse constante du niveau scolaire constatée depuis de nombreuses années. La campagne d’évaluation au niveau national des enseignants devrait, dès la prochaine rentrée scolaire, donner des signes tangibles d’amélioration de l’apprentissage des enfants. Le Niger est un des rares pays africains à avoir pris la dégradation de l’enseignement à bras le corps. A tout le moins, à avoir pris des mesures qui tout en étant draconiennes ne demeurent pas moins salutaires. Et tous ces démagogues populistes qui en son temps avaient crié au scandale de « licenciements abusifs et massifs », seront les premiers à s’attribuer demain les mérites d’un système scolaire revivifié. Il était temps, vraiment temps qu’on en finisse avec les incessantes jérémiades qui n’avaient jusqu’là eu pour effet, que de mettre en exergue l’impuissance des responsables de l’école à affronter de face, un problème dont chacun appréhendait la mise en œuvre de la solution.
« Eduquer une femme, c’est éduquer toute une nation » a-t-on coutume de dire. Cependant, cet adage est compromis au Niger par plusieurs facteurs qui freinent la scolarisation de la jeune fille. En effet, les femmes représentent plus de la moitié de la population nigérienne estimée à plus de 18,3 millions en 2014. Malgré ce poids démographique, sur le plan éducatif, on constate un faible taux de scolarisation de la jeune fille. Le taux de scolarisation est de 29 % au Niger. On constate une disparité entre le milieu rural et le milieu urbain. Le milieu rural qui représente 85% de la population totale ne compte que 15 % de taux de scolarisation. Malgré les efforts consentis par l’Etat et ses partenaires cette situation persiste. Cette sous-scolarisation s’explique par le fait que les parents préfèrent envoyer le jeune garçon plutôt que la fille qui doit aider sa mère dans les tâches domestiques et les travaux champêtres. Il y a également les pesanteurs socioculturelles qui ne conçoivent pas que la scolarisation de la jeune fille,
Cette année académique 2019-2020 aura déjà été marquée par un mouvement de grève d’une envergure sans précèdent du Syndicat National des Enseignants Chercheurs du Supérieur. Jamais de mémoire, un mot d’ordre de grève, d’une durée d’un mois n’a été déposé et exécuté et à l’expiration de cette première, une deuxième série de grève est en cours. Ce bras de fer si tendu Gouvernement-SNECS place l’enseignement supérieur dans une situation inacceptable et compromet l'avenir de la jeunesse estudiantine et partant de là, du développement du pays. Le point de désaccord majeur concerne la nomination ou élection des recteurs. C’est un problème de gouvernance qui ne fait d’ailleurs pas partie des principaux maux qui minent l’enseignement supérieur :
Insuffisance d’infrastructures et d’équipements, effectifs d’étudiants et d’enseignants les plus faibles de la sous-région, profusion de diplômes sans rapport avec les besoins de notre économie, conditions très difficiles de travail, etc.
Selon l’article 28 de la Loi d’Orientation du Système Educatif Nigérien : « L'enseignement supérieur vise :
à fournir aux services publics de l'Etat et au secteur privé des cadres qualifiés ;
à former des cadres supérieurs capables de jouer un rôle significatif dans la création et le développement de la pensée et de la science universelles.
Fidèle à ses traditions et comme chaque année, l’Institut Pratique de Santé Publique IPSP a organisé des grandes fêtes à Maradi et à Niamey à l’intention des nouveaux diplômés qui ont passé avec brio l’examen unique de certification organisé par le ministère de la santé publique.
Chaque année l'équipe de l'école, accompagnée de ses invités et professeurs accueillent avec plaisir les nouveaux diplômés et leurs familles pour un rendez-vous riche en émotions. Et comme d’habitude, l’Institut Pratique de Santé Publique ne fait pas les choses à moitié et opte pour des réceptions grandioses à Maradi d’abord puis à Niamey dans le cadre sublime de la cour de l’école de chaque localité. Une symbolique qui renvoie l’étudiant à ses premiers pas dans la vie active et qui lui rappelle tout le chemin qu’il a parcouru pour l’atteindre. Cette année encore, ils étaient nombreux, les étudiants de l’IPSP, a être admis aux examens de certification session 2020. A travers le Niger, l’IPSP a présenté 675 candidats et 534 sont admis avec près de 80% de réussite.
{xtypo_quote}Cette année est particulière selon le fondateur de l’IPSP, puisque l’institut est à sa 17ème promotion et l’autre particularité, c’est la première fois qu’une promotion est dédiée à une personnalité, celle-là porte le nom de Mme Adamou Mariama. Une formatrice de l’institut qui a rendu l’âme en plein exercice de son travail lors d’un accident de retour d’un stage rural. Nous avons eu des résultats très satisfaisants et mon souhait est que les élèves respectent leur serment qu’ils viennent de prêter et qu’ils deviennent des agents exemplaires a ajouté le fondateur Abdoulaye Sanda Maiga.{/xtypo_quote}
A Niamey sur les 465 candidats présentés, 388 ont été déclarés admis sur l’ensemble des 5 filières.
Agents de santé de base 251 candidats présentés, 195 ont été déclarés admis :
Licence en sciences obstétricale et infirmières, option infirmier : 130 candidats présentés et 120 ont été déclarés admis;
Licence en sciences infirmières et obstétricales, option sage femme : sur 72 candidates présentées 63 sont déclarées admises;
Licence en biologie médicale, sur 10 candidats présentés 08 sont déclarés admis;
Technicien supérieurs en laboratoire, ancienne formule : 02 candidats présentés, 02 déclarés admis.
A Maradi également, ils ne se sont pas contentés d'être bon, mais d'être les meilleurs. Les résultats obtenus le prouve.
Agents de santé de base sur 83 candidats présentés, 80 sont déclarés admis;
Licence en sciences obstétricale et infirmières, option infirmier : sur 35 candidats présentés, 24 sont déclarés admis soit un taux de 68,65%;
Licence en sciences infirmières et obstétricales, option sage femme : 06 candidates présentées, 06 sont déclarées admises soit un taux de 100%.
Globalement l’IPSP de Maradi a présenté toutes sections confondues 124 candidats et 79 sont admis soit un taux de 63,70%..
Prenant la parole également lors de la cérémonie à Maradi, le fondateur Abdoulaye Sanda Maiga, s’est dit beaucoup réjouit des résultats obtenus à l’issu de l’examen unique de certification, avant de prodiguer quelques conseils aux nouveaux diplômés qui vont affronter les réalités du terrain
Des résultats qui traduisent plusieurs années de lourds labeurs et de sérieux dans la formation dont seul l’Institut Pratique de Santé Publique a le secret. En plus plusieurs témoignages de satisfaction ont été décernés à certains encadreurs et enseignants pour leur dévouement dans le travail et des cadeaux pour les nouveaux diplômés plus méritants à Maradi tout comme à Niamey.
Sur les deux campus de Niamey et de Maradi, tout a été mis en place lors de ces événements pour célébrer la réussite des étudiants de la première école privée de santé publique du Niger, avec leurs familles, les chefs d’établissements et les équipes pédagogiques dans une atmosphère à la fois solennelle et joyeuse.
Pour tous, c'était un grand jour et ça restera un moment marquant. C'est la reconnaissance et la concrétisation du travail de plusieurs années, et le plaisir des familles, parents, souvent venus spécialement de loin, sous le regard bien veillant des professeurs et de l'ensemble de l’administration.
La cérémonie s'est clôturée par un cocktail afin de permettre à chaque invité de se divertir et de se retrouver. Une belle occasion aussi pour les étudiants d'échanger sur leurs parcours, leurs envies et leurs projets professionnels.
Ces festivités incontestables organisées sur les deux campus de Niamey et de Maradi sont des occasions inoubliables pour les étudiants et les parents pour enfin voir le fruit de leurs efforts et de leurs sacrifices. C’est également des occasions pour les professeurs et toutes l’équipe de dire au revoir aux étudiants, qui au fil des années sont devenus plus que de simples étudiants et d’encourager les futurs diplômés de l’Institut Pratique de Santé Publique.
En juin 2018, le Gouvernement du Niger va lancer son processus de formulation de la politique enseignante dans le cadre du programme de renforcement des capacités en éducation (CapED) de l’UNESCO, financé par la Suède, la Finlande et la Norvège.
Le Niger, à l'instar de la plupart des pays au sud du Sahara, est confronté au défi majeur d’augmenter le nombre d’enseignants et d’améliorer leurs compétences professionnelles en tenant compte de la demande toujours croissante en éducation des enfants scolarisables.
En termes d’accès et de participation, sur les deux dernières années, les taux bruts de scolarisation au primaire et dans l’enseignement du cycle de base 2, sont passés respectivement de 76,2% à 77,8% et de 34,2% à 34,4%. Les taux d’achèvement passent respectivement de 78,4% à 80,4% et de 18,8% à 20,3% (revue 2018 du PSEF).
Cependant, ces acquis ont eu des effets mitigés sur les résultats et les performances du secteur de l'éducation dans son ensemble avec principalement la baisse du niveau des apprentissages des élèves. Selon le PASEC 2014, en moyenne 91,5 % des élèves n’atteignent pas le seuil « suffisant » en lecture en fin de scolarité primaire, et 31,7 % ne manifestent pas les compétences les plus élémentaires mesurées en langue de scolarisation.
Le rôle majeur des enseignants et de l’enseignement pour un apprentissage efficace à tous les niveaux d’éducation a été reconnu dans le Cadre d’action Éducation 2030 et, ainsi, érigé en rang de priorité dans le Programme du Secteur de l’Education et de la Formation du Niger (PSEF) 2014-2024.
L’Objectif de Développement Durable 4 (ODD4) comprend une cible visant à ce que « les enseignants et les éducateurs aient les moyens d’agir, soient recrutés de manière adéquate, jouissent d’une formation et de qualifications professionnelles satisfaisantes, et soient motivés et soutenus au sein de systèmes gérés de manière efficace et efficiente, et dotés de ressources suffisantes ».
La mémoire de la nigérienne Rakietou Hassan Mossi, décédée à Abuja le 17 aout 2022 à l’âge de 37 ans, continue d’être honorée par l’Université Américaine Mariyam Abacha et son Fondateur le Professeur Adamu Abubakar Gwarzo.
Après avoir ouvert un livre de condoléances signé par l’ensemble du personnel, le conseil d’administration de cette prestigieuse université a décidé ce mardi 23 aout à Kano au Nigéria, de baptiser l’Ecole des sciences de l’infirmerie, la « School of Nursing sciences », la filière la plus capée de l’établissement avec son building imposant, en « Rakiétou Hassan Mossi School of nursing ».
Une belle reconnaissance pour le leadership incarné par notre compatriote, tant au Niger qu’au Nigéria, « notamment en faveur de la promotion de l’éducation de la jeune fille », dira le Professeur Gwarzo, expliquant les motivations du Conseil d’Administration de la MAAUN.
La cérémonie de baptême de la faculté des sciences de l’infirmerie est prévue de lundi 29 août 2022 à Kano.
La baisse de niveau qui peut s'entendre simplement comme la détérioration de la qualité des apprentissages à l'école, comparativement aux générations antérieures et en tenant compte de ce que l'apprenant est supposé maitriser à tel ou tel niveau, est aujourd'hui une réalité criarde, quotidiennement vécue par toute la communauté éducative : élèves, enseignants, encadreurs pédagogiques, parents d'élèves et partenaires de l'école. Même les plus sceptiques qui la considéraient jadis comme un mythe en sont désormais convaincus. La baisse de niveau se traduit, pratiquement sur le terrain, par un écart, dans bien de cas très préoccupant, entre le niveau réel des élèves et leur niveau théorique de classe. Il y a un véritable déphasage entre le niveau réel d'acquisition des compétences et la classe qu'ils fréquentent. Ce phénomène ne date pas d'aujourd'hui, et même pas les pays dits développés ne sont pas épargnés.
Dans les pays en voie de développement, en Afrique francophone notamment, où la langue d'enseignement est le plus souvent la langue du colonisateur, c'est encore pire. Or, il est prouvé que, même pour assoir une langue seconde, la maitrise (orale et écrite) de la langue première est nécessaire. Des évaluations, nationales comme internationales ont montré, au primaire, que la proportion d'élèves du CM2 qui ne savent pas lire de simples graphies et des syllabes s'accroit de plus en plus. En mathématique, ils ne comprennent pas le sens et le mécanisme des opérations, surtout l'addition et la soustraction avec retenue, la multiplication et la division. Autant dire l'essentiel. Cette baisse des performances est donc avérée, reconnue par tous les acteurs. Elle impacte tout le parcours scolaire et académique jusqu'à l'Université, pour se répercuter enfin sur la qualité des services dans l'administration publique.
Les causes de la baisse de niveau
Plusieurs facteurs sont à la base de la baisse de niveau en milieu scolaire. Parmi ceux-ci figurent en bonne place l'usage de la langue officielle, généralement la langue du colonisateur comme matière à enseigner et aussi véhicule d'enseignement ; l'inadaptation et la multiplication des programmes scolaires ; l'insuffisance de la formation des enseignants ; l'insuffisance du budget alloué aux secteurs de l'éducation ; l'avènement de la télévision et des réseaux sociaux. On peut évoquer aussi le chômage des diplômés. Ce qui ne motive pas les jeunes à étudier puisqu'ils voient leurs grands frères bardés de diplômes rester à ne rien faire d'autre que de prendre du thé et se ronger les pouces. La réussite scolaire ne garantit plus comme auparavant un travail à la fonction publique. Les élèves, les parents ne sont pas préparés aux changements importants intervenus au niveau des finalités et des objectifs de l'école. D'autres éléments, comme le recrutement de tout venant dans l'enseignement, la contractualisation de la profession enseignante, la précarisation de la fonction de l'enseignant peuvent être invoqués. Les effets parfois néfastes de l'avènement de la télévision, puis des réseaux sociaux ne sont pas non plus à minimiser, car en raison de leur mauvais usage et le manque d'encadrement parental des enfants, la lecture est sérieusement négligée.
Effets dévastateurs de la baisse de niveau
Tous ces facteurs ont contribué au fait que les élèves, dans une proportion inquiétante, ne maitrisent pas les compétences de base de leur niveau de classe. Pourtant, chaque enfant est intelligent et est à même d'apprendre. Donc le problème ne se situe pas tant du côté des apprenants que des tares du système éducatif. Les élèves passent du primaire au collège, s'ils ne quittent pas carrément l'école, puis dans les écoles, instituts de formation professionnelle ou à l'Université, accumulant les lacunes. Ainsi, la baisse de niveau s'échelonne et est présente dans toute la chaine du cursus scolaire et universitaire. Et conséquemment, la baisse de niveau s'invite dans la qualité des services publics, dans l'administration notamment, les fonctionnaires étant les produits de l'école. Face à cette situation préoccupante, les pays concernés ne restent pas les bras croisés et commencent à réagir, et parfois de concert.
Les esquisses de solution Une culture de l'évaluation interne des systèmes éducatifs commence à voir le jour, avec un diagnostic qui se veut sans complaisance. Qu'est-ce qui ne va pas ? Et quoi faire pour améliorer la qualité des apprentissages à l'école et amener les apprenants à développer des comportements compétents ? Telles sont les questions qui préoccupent les décideurs politiques et les techniciens du secteur de l'éducation, conscients qu'une population ignorante ne peut pas être un bon acteur de développement. Dans les pays de l'Afrique francophone, des évaluations internationales sont effectuées, en plus des évaluations nationales. Ces évaluations internationales ou standardisées, as surées, entre autres, par le Programme d'analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC) concernent plusieurs pays et sont périodiquement effectuées. En 2014, et en 2019, le PASEC a effectué une évaluation regroupant respectivement 10 et 15 pays de l'Afrique francophone. A travers cette évaluation, les performances et contreperformances du système éducatif de chaque pays sont relevées et des pistes de remédiation dégagées. A chaque pays de mettre en oeuvre son dispositif de remédiation.
L'exemple du Niger
Le Niger, par exemple, s'est engagé depuis bientôt trois décennies dans l'amélioration de la qualité des apprentissages à travers la Loi d'orientation du système éducatif nigérien (LOSEN) adoptée en 1998 et le Programme décennal de l'éducation (PDDE). La LOSEN définit le système éducatif nigérien, ses finalités, buts et objectifs tout en le réorganisant (contenus et méthodes, programmes et horaires, structuration, structures consultatives, financement et gestion, suivi/évaluation). Quant au PDDE, mis en oeuvre de 2002 à 2013, il se définit comme le cadre unique de référence pour la politique éducative du pays qui met l'accent sur l'éducation de base. Ce programme comprend quatre composantes : accès et qualité ; scolarisation des jeunes filles et alphabétisation des femmes ; la santé scolaire et la lutte contre les IST/VIH/SIDA, et la gestion du projet. Mais force est de constater que s'il y a eu accès, la qualité des apprentissages n'a pas suivi, malgré une forte implication de la communauté à travers les comités de gestion décentralisée des établissements scolaires (CGDES). Au contraire, elle s'est dégradée. C'est ce qui explique les multiples tentatives de remédiation en matière éducative.
Du Programme d'urgence au Programme rénové
En 2018, un programme d'urgence a été mis en oeuvre pour assoir les prérequis indispensables aux apprentissages du CP au CM2 au cours du premier trimestre. Ce programme d'urgence est devenu par la suite programme d'enseignement prioritaire, puis programme de mise à niveau. Aujourd'hui, Stratégie de remédiation pédagogique (SRP), il est devenu systématique le premier trimestre de chaque année, avant d'aborder le Programme rénové, en vigueur depuis 2020. La communauté éducative s'implique et espère qu'avec ces innovations, l'école nigérienne sera bientôt sur les rails afin que les élèves ne fréquentent pas seulement, mais qu'ils apprennent véritablement à lire, écrire et compter, pour devenir des citoyens responsables. Car, comme le disent les experts de la Banque mondiale " Une population instruite, en bonne santé et bien nourrie rapporte davantage à l'économie que la seule construction de routes et de ponts ". Le capital humain est la première et la plus grande richesse d'un pays. Y investir massivement est gage de développement. Ne pas le faire serait une faute lourde. D'ailleurs, il conviendrait désormais que les décideurs fassent de l'éducation, non pas un secteur social, mais un véritable secteur économique.
Depuis l’avènement du système d’enseignement de masse plutôt que celui de qualité, l’enseignement au Niger est en train de perdre ses lettres de noblesses. Ainsi dit, l’école nigérienne connaît un sérieux recul. Autrement dit, le niveau des scolaires nigériens ne fait que baisser, et ce en dépit de la place de choix qu’occupe l’éducation dans le développement de toute nation. Quelles sont notamment les raisons qui entrainent cette baisse de niveau ?
Hier, le Niger faisait parti des pays de la sous région reconnu pour la qualité de son enseignement. Ce faisant le diplôme nigérien avait plus de crédibilité à l’échelle régionale comme internationale. Malheureusement, de nos jours le système éducatif nigérien est entrain de perdre ses lettres de noblesses, et ce à tout les niveaux. Ainsi dit, l’on enregistre des lacunes au niveau des enseignés tout comme des enseignants. Ce qui laisse notamment croire que l’enseignement n’est plus de qualité mais de quantité. Il est également important de préciser que cette paralyse que subit l’école nigérienne a lieu là ou l’on s’attendait le moins, le secteur publique. Ce qui est marrant c’est le secteur à qui l’on accorde moins d’importance qui échappe notamment à cette paralyse, bien évidemment le secteur privée. Ce qui explique justement l’avance qu’ont les écoles privées sur les écoles publics en matière d’enseignement de qualité. En effet, il n’est pas surprenant de voir des enseignants du public et même les autorités chargés de veiller à la bonne marche de l’éducation, retirer leurs enfants des établissements publics pour que ces derniers continuent, bien évidemment, leurs cursus scolaire dans les établissements privées. Par conséquent, une telle attitude laisse croire sans nul doute que l’enseignement qui a lieu au public n’est plus de qualité. Entre autre dans de telles situations, c’est seulement les enfants démunis qui payent toujours les pots cassés. Ceux-ci, en dépit de la carence des écoles publiques sont contraints d’y demeurer Et par ailleurs, ils représentent de surcroit un grand nombre. Pourtant l’on sait bien que ces derniers sont entre autre la relève de demain. Il est cependant important de noter que le Niger de demain risque de se trouver, non entre les mains d’une classe d’élite digne du nom, mais plutôt entre les mains d’une bande de racaille. Et cela, feu le général Seyni Kountché, paix à son âme, avait eu ce pressentiment. Au cours notamment de la conférence de cadre, le général avait mentionné que le niveau des élèves et des formateurs est bas. Ainsi donc, il livrait comme information au cours de ladite conférence que pour le concours d’entrée des moniteurs auxiliaires pour être moniteurs titularisés, des moniteurs qui voudraient accéder au grade d’instituteurs d’adjoint, des instituteurs adjoints qui voudraient accéder au grade d’instituteurs titularisés. Sur vingt trois (23) moniteurs auxiliaires il y’a cinq (5) qui ont zéro en dictée. Et sur cinq cent soixante dix huit (578) instituteurs adjoints qui devaient devenir instituteurs pleins il y’a cent dix-neuf qui ont zéro en dictée. Sur ce, il rappelait à M. Rabiou, Secrétaire général du SNEN du temps qu’ainsi le niveau des apprenants ne pouvait être que bas. Alors dans une telle démarche que pouvons nous espérer de l’élite future, celle qui aura pour mission de prendre la relève. En effet, le feu Kountché avait dès lors le pressentiment que l’école nigérienne souffrirait des maux dont elle se plaint à l’heure actuelle.
Cependant, il serait important de rappeler que plusieurs facteurs sont à la base de phénomène.
La quatrième promotion de l'Institut des Sciences de la Santé et du Développement GANDAL en République de Guinée, avec un taux de réussite remarquable de 99 %, soit 273 admis, a été honorée en portant le nom de l'illustre fondateur et Directeur Général de l'Institut Pratique de Santé Publique (IPSP), Abdoulaye Sanda MAIGA, une référence incontestable dans le domaine de la formation en santé publique depuis des décennies au Niger.
Cette reconnaissance internationale, qui s'inscrit dans le cadre de la coopération entre l'Institut des Sciences de la Santé et du Développement GANDAL de la Guinée et l'Institut Pratique de Santé Publique du Niger, est le fruit de la rencontre entre les deux fondateurs lors de la Tournée Africaine de la Coopération, TAC Étape Guinée.
Il est important de souligner que la vision de la TAC est de susciter la coopération entre les grandes écoles africaines et les entreprises. Par ailleurs, il convient également de souligner que l'ISSD GANDAL accomplit un travail remarquable dans la formation des compétences utiles pour le développement de la Guinée et de toute l'Afrique par ricochet.
Quant à M. Abdoulaye Sanda MAIGA, qui a honoré de sa présence la cérémonie de remise de diplôme à la promotion qui porte son nom, il est indéniable que ses années d'expériences au service de la formation en santé publique ont permis de propulser sa notoriété au-delà des frontières et de faire de lui un modèle pour les générations futures.
Enfin, une mention toute particulière est adressée au Président des Ambassadeurs Lauréats Plénipotentiaires ALP-TAC de la Guinée, Dr Abdoulaye OUATTARA, qui n'a épargné aucun effort pour être présent à l'arrivée de l'aéroport, à la cérémonie de début et à la fin du séjour du Directeur Général M. Abdoulaye Sanda MAIGA.
Sur la cité universitaire de Niamey, les chambres sont attribuées aux étudiants pour une durée de trois ans. Chaque année, le comité exécutif procède à un enregistrement des chambres afin d’avoir un contrôle sur l’occupation desdits chambres. En effet, après trois ans d’occupation, les bénéficiaires devraient laisser les chambres au profit de nouveaux. Cette situation est vraiment angoissante pour certains étudiants car, à l’université de Niamey, les années académiques ne sont pas normalisées et les étudiants n’ont pas leur diplôme à temps. Et demander à un étudiant de quitter une chambre universitaire alors même qu’il n’a pas fini ses études n’est vraiment pas raisonnable. Ainsi, bon nombre d’étudiants se trouve sur cette cité sans un endroit pour poser leurs bagages, ils sont donc laissés sans abri après l’épuisement de leur ticket (les trois années). Mais le vrai problème, c’est comment avoir les chambres sur la cité ? Il faut rappeler que chaque année, le nombre d’étudiants ne fait qu’augmenter et ce sont les mêmes chambres qui les accueillent depuis plus de 5 ans. Il n’y a pas eu de construction de nouveaux bâtiments de logement. Ainsi, pour avoir une chambre sur ladite cité, il faut dans un premier temps déposer une demande au niveau du service logement qui se charge de la réception et de l’étude des dossiers. Cela se fait après une note préalable du comité exécutif de l’uenun qui donnent le feu vert aux étudiants qui désireraient avoir une chambre sur la cité universitaire de procéder au dépôt de leurs dossiers. Mais, ceux qui ont déjà une chambre et qui n’ont pas encore épuisés le délai d’occupation, doivent seulement faire un renouvèlement de chambre pour ne pas la perdre. Après cette étape, la charge revient au service logement d’étudier les dossiers et sélectionner les nouveaux bénéficiaires. Après cette phase, on passe à la phase la plus décisive, à la phase du ‘’combat’’ pour parler comme certains étudiants. Il s’agit de l’enregistrement des nouvelles chambres au profit des nouveaux bénéficiaires. C’est un moment très tendu, un moment qui décidera de la vie ou non sur la cité de plusieurs étudiants. Car tout le monde veut nécessairement avoir une chambre sur la cité universitaire. Une chose qui est évidemment impossible vue le nombre de chambres. En fait, à l’université on ne parle même pas d’enregistrement de chambre mais plutôt d’enregistrement de lit. Puisque, chaque étudiant n’a droit qu’à un lit et non de toute une chambre qui peut contenir souvent sept(7) lits. Donc, c’est au minimum sept étudiants par chambre dans les normes. Mais avec la solidarité estudiantine, c’est plus de dix étudiants par chambre. Notons par ailleurs que toutes les chambres n’ont pas la même grandeur, d’autres ne peuvent contenir que deux lits mais se retrouvent avec plus de six étudiants. Ainsi, avoir une chambre sur la cité universitaire de Niamey est loin d’être une chose aisée. C’est pourquoi, l’enregistrement des chambres est un véritable combat qu’il faudrait à tout prix gagné au risque de se retrouver sur les cités annexes. En effet, il existe des cités annexes qui sont implantées un peu partout à l’intérieur de la ville. Mais, la vie dans ces cités annexes n’est pas intéressante à cause du manque souvent de la restauration mais surtout de moyens de déplacement. La cité est donc l’endroit le plus prisé des étudiants. Ainsi, dès la sortie de la note du comité exécutif de l’uenun faisant cas de l’enregistrement des chambres, aussitôt, une large queue (file d’attente) se forme à la devanture du service logement dès la veille même de l’enregistrement. La situation devient une affaire de force. Ç’est la vie à l’état de nature où chacun ne vit que pour soi. Les étudiants deviennent des vrais lutteurs, se bousculant les uns contre les autres, essayant d’occuper la première place de la file d’attente. Sans loi ni règlement, les bousculades durent jusqu’au petit matin avant que la commission d’ordre ne vienne assurer la sécurité. Mais pourquoi tant de bousculade ? En effet, avant de s’enregistrer, il faut d’abord avoir un ticket qui atteste que vous êtes bénéficiaire d’une chambre sur la cité, sachant que les chambres des cités annexes sont aussi considérées comme des chambres universitaires. Ainsi, les tickets sont numérotés en fonction des chambres disponibles et les chambres des cités universitaires sont les premières à être enregistrées. Après ce sont celles des cités annexes. Et comme personne ne souhaite y aller, il faudrait donc tout faire pour avoir un numéro raisonnable. D’où le sens de toute cette bousculade pendant plusieurs heures. Mais, il faut aussi signaler que les étudiants souffrent vraiment dans cette cité pour manque de chambre. Il serait nécessaire de porter un regard favorable en vers ceux-ci afin de les sauver de cette situation. Dans une déclaration du comité exécutif de l’uenun, il existerait 1200 lits pour quarante mille étudiants. Comment peut-on étudier dans les conditions pareilles ? Les étudiants ont vraiment besoin de nouveaux logements sur la cité universitaire. Vivement que les autorités compétentes s’y intéressent. Garba.I.Zacari
L’éducation est devenue depuis quelque temps une véritable marchandise au Niger. Des écoles privées se créent partout dans le pays. Avec la prolifération des écoles, qui s’apparente à une véritable pagaille, l’Etat semble avoir abandonné son obligation d’éduquer ses enfants. Le phénomène a pris une envergure inquiétante qui risque, à long terme, d’annihiler toute perspective dans le système éducatif. Le système est envahi par des hommes véreux qui ont pour seul objectif de s’enrichir sur les dos des parents d’élèves. La qualité de l’enseignement et la pédagogie les préoccupent peu. L’essentiel pour eux, c’est l’argent. Et pour en amasser beaucoup, ils font de la publicité mensongère pour flatter leurs établissements et tromper les parents. C’est ce qui explique, ces derniers temps, les couts exorbitants des frais de scolarité. Avec apparemment la complicité de certaines autorités qui semblent être laxistes. Dont certaines seraient, selon des sources crédibles, promotrices d’écoles privées. Parce qu’ayant compris que la seule filière de commerce qui paie aujourd’hui au Niger, c’est l’éducation.
Vivement que l’Etat prenne en charge la question pour mettre fin à la pagaille qui sévit dans le secteur. Lequel secteur mérite d’être sécurisé et dont le développement dépend d’un engagement très fort de l’Etat.
En visite au Niger dans le cadre d’une mission de travail, du 4 au 5 juillet 2022, la présidente directrice générale (PDG) de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Valérie Verdier a, sur l’invitation du Comité d’Organisation du Cinquantenaire de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, animé une conférence, hier mardi 5 juillet 2022, à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines. Cette conférence qui porte sur « Science et Durabilité : mieux comprendre pour co-construire et transformer », a enregistré la participation de plusieurs personnalités, dont des enseignants chercheurs et des étudiants.
Dans son exposé, Valérie Verdier a dans un premier temps procédé à la présentation de son institution avant de revenir sur ce qu’elle a appelé « la trajectoire de l’IRD », notamment en ce qui concerne les principales missions et activités de l’institut.
Cet exposé de Valérie a débuté avec un film introductif qui présente de manière synthétique l’IRD. Il ressort de cette communication que l’IRD travaille avec plusieurs pays à travers le monde et compte environ 2000 chercheurs. Elle a souligné que l’Institut est placé en France sous la tutelle de deux ministères : celui des Enseignement Supérieur et de la Recherche et celui de l’Europe et des Affaires Etrangères. La principale mission de l’IRD, a-t-elle expliqué c’est la production des connaissances pour répondre aux multiples besoins des populations à travers le monde. L’Institut, précise -t-elle travaille dans une démarche constructive avec l’ensemble de ses partenaires dans le monde dans le cadre des recherches pluridisciplinaires. Dans ce partenariat, l’IRD travaille particulièrement avec les Universités et les autres institutions de recherches.
Elle a saisi cette opportunité pour expliquer à l’assistance l’expérience de l’institution dans le cadre de son partenariat avec l’Afrique. Elle a indiqué que c’est le continent dans lequel l’institut a déployé le plus grand nombre de ses efforts.
Elle n’a pas perdu de vue à cette occasion, également les différents défis face auxquels, elle a invité tout le monde à travailler. Il s’agit des défis à l’image de la COVID-19 et celui lié au changement climatique. Plusieurs initiatives ont été développée a-t-elle relevé par l’IRD parmi lesquelles la mise en place des clubs des jeunes dont la principale action est de discuter et travailler sur les questions de l’eau.
La PDG de l’IRD a au terme de son exposé exprimé sa reconnaissance et sa joie pour avoir été invitée à partager ses réflexions et celles de son institution dans le cadre du cinquantenaire de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. La conférence a pris fin après des échanges fluctueux entre la conférencière et l’assistance
Après la conférence, la PDG de l’IRD s’est confiée aux journalistes présents face auxquels elle a exprimé ses sentiments, ceux d’avoir partagé avec les différents acteurs du domaine de la recherche la vision et le travail de l’institut. Elle a souligné que l’IRD travaille principalement dans la recherche et le renforcement d’un partenariat équitable dans le but de répondre au besoin de la population. « L’objectif fondamental de cette conférence c’est de bien expliquer la trajectoire de l’IRD. Que l’IRD ne change pas de trajectoire, qu’il a une trajectoire beaucoup plus ambitieuse (…) on fait de la recherche pour les populations qui en ont besoin et sur les problèmes que les populations nous posent. Il s’agit d’améliorer les besoins des populations. On appelle cela de la recherche finalisée. « Moi je l’appelle de la recherche avec et pour la société et j’ai le sentiment d’avoir passé un message clair et compréhensif », a expliqué Valérie Verdier. « C’est un échange très pertinent sur une des questions très importantes pour les missions qui sont les nôtres, sur les rôles du politique et des politiciens à partir de nos résultats de recherches, sur le rôle de la jeunesse. Il s’agit d’avoir des initiatives pour voir comment développer le partenariat au Niger », a-t-elle dit.
Il faut noter que Valérie Verdier est une biologiste reconnue internationalement pour ses études en phytopathologie. Elle défend une « science des solutions durables » basée sur des savoirs transdisciplinaires et locaux, co-construite avec les communautés scientifiques et les sociétés au Sud, pour un fort impact sociétal et environnemental.
Le gouverneur de la Région de Maradi, M Chaibou Aboubacar qu’accompagnent les responsables administratifs et coutumiers de la région, s’est rendu le 3 octobre 2022 dans plusieurs établissements de la ville de Maradi. Il s’agit pour lui de vérifier l’effectivité de la rentrée scolaire dans ces établissements et prodiguer de sages conseils aux enseignants, élèves, partenaires de l’école pour une année scolaire apaisée.
Pour cette année académique, la région de Maradi compte 17.143 enseignants du primaire et secondaire, 795.247 élèves du primaire et secondaires repartis dans 3756 établissements.
Le jour de la rentrée, le gouverneur de Maradi a d’abord visité l’Ecole Normale Bawa Jangorzo. «Si nous sommes venus à l’Ecole Normale, c’est assez symbolique parce que l’école constitue une priorité du gouvernement et les enseignants ont un devoir qui est celui de donner une formation de qualité aux jeunes nigériens. C’est pour cette raison que nous sommes là pour demander à l’ensemble des formateurs et des responsables de l’éducation nationale de prendre conscience de leur responsabilité et du rôle que la société leur a attribué pour former les jeunes puisque notre bien-être, notre économie dépendent de la formation réussie par ces jeunes» a-t-il dit.
M. Chaibou Aboubacar a rappelé que, tous les pays du monde comptent sur la formation de leurs jeunesses, car tant que les jeunes ne sont bien formés, le pays va mal. Il a demandé à l’ensemble des parties prenantes de l’éducation notamment, les parents d’élèves, les formateurs, les enseignants et les élèves eux-mêmes de prendre conscience de cela.
Le Directeur régional de l’Education Nationale, M. Mahamane Hadi a, pour sa part, d’abord tenu à féliciter l’ensemble des acteurs et partenaires de l’école pour le travail abattu l’année dernière et adressé une motion spéciale à l’endroit des syndicats des enseignants et des élèves pour ce travail.
Il a formulé ses vœux pour une année 2022-2023 de succès, de paix et de santé pour tout le Niger. «Nous demandons l’appui des autorités administratives et coutumières de la région afin d’avoir les meilleurs résultats pour cette année 2022-2023», a-t-il ajouté. Pour ce qui est des conditions de travail, poursuit-il, c’est le lieu de saluer les efforts de l’Etat pour les fournitures placés dans les différents établissements, tout en souhaitant que l’Etat mettra les enseignants et les élèves dans les meilleures conditions possibles pour que l’année se déroule normalement.
L’Université Abdou-Moumouni de Niamey à travers la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) a lancé, le lundi 23 janvier 2023 à la FSJP, le programme de formation préparatoire des candidats nigériens au prochain concours de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN). C’est le Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, qui a présidé le lancement dudit programme en présence du Secrétaire général adjoint du Ministère de la Justice, du Vice-recteur de l’UAM, du doyen de ladite faculté, des Enseignants-chercheurs et les candidats venus nombreux.
Cette formation organisée avec l’appui d’EUCAP-Sahel Niger se déroulera sur huit semaines. Elle sera axée sur les matières du concours et l’apprentissage d’une méthodologie adaptée en vue d’obtenir un nombre d’admis correspondant aux besoins du Ministère de la Justice. Il s’agit aussi de contribuer à améliorer le taux de réussite des femmes au concours d’entrée à l’EFJN qui est actuellement bas, comme l’a fait ressortir l’ONG Chronique Juridique lors de l’atelier organisé en 2021 sur la problématique de l’insuffisance des femmes dans la carrière judiciaire au Niger. En dépit du nombre élevé des candidats à cette formation préparatoire (516 dont 200 filles), ce sont des enseignants motivés et compétents de la FSJP de l’Université Abdou Moumouni et l’Université Djibo Hamani de Tahoua qui vont dispenser des enseignements approfondis dans les matières du concours et sur la base des anciennes épreuves écrites du concours faire acquérir aux candidats une bonne méthode d’approche de la dissertation, du commentaire et des cas pratiques.
Le Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Pr. Agarya Moussa a assuré qu’un tel programme ambitieux de recyclage et de formation relèvera le défi de l’amélioration du taux de réussite au concours d’entrée à l’EFJN afin de disposer d’un grand nombre d’auditeurs qui viendront enrichir le paysage judiciaire du Niger. «J’exhorte les formateurs ainsi que les candidats à s’investir pleinement dans ce programme ambitieux dont la réussite conditionne les résultats que nous obtiendrons au prochain concours», a-t-il souligné. Par ailleurs, le Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a aussi salué le soutien d’EUCAP-Sahel pour son engagement aux côtés du Ministère de la Justice et de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques à travers le projet de création d’un centre de préparation aux concours administratifs, un projet pertinent dans le contexte actuel de notre pays.
Abondant dans le même sens, le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Justice, Moussa Sahirou Tchida a rappelé qu’en deux décennies d’ouverture de la section magistrature, à travers l’ENAM d’abord et ensuite l’EFJN, l’objectif de recruter 50 auditeurs de justice pour une promotion, n’a été que rarement atteint. Il ne l’a été qu’une seule fois d’ailleurs, pour la deuxième promotion de l’EFJN. Il a ajouté que sur ces cinq dernières années seulement, sur quatre concours organisés pour un total de 200 places offertes, environ 2.780 candidats ont concouru. Il ressort du bilan que seulement 145 places ont été pourvues sur les 200 places disponibles, soit un taux de réussite d’environ 73%.
Pour leur part, le Vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, Pr Rabani Adamou et le Doyen de la FSJP, Dr Dodo Boukari, ont reconnu que leur volonté de contribuer à l’amélioration du taux de réussite des candidats au concours de la magistrature aurait été vaine sans le concours apporté par la mission EUCAP-Sahel Niger, l’accompagnement du Ministère de la Justice et de l’ONG Chronique Juridique. Ils ont aussi invité les candidats à l’assiduité dans l’apprentissage et de participer à la réussite de l’objectif fixé.
De son côté, le Chef de mission adjoint d’EUCAP-Sahel Niger, M. Jean-Philippe a indiqué que la mission d’Eucap-Sahel au Niger apporte son soutien à la Justice et plus particulièrement à la chaine pénale afin de mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée. «Dans cette perspective d’un Etat de droit consolidé, le Niger a engagé depuis quelques années un certain nombre de réformes visant à améliorer son système judiciaire. Cela commence par le recrutement d’un nombre suffisant de magistrats à même de répondre aux attentes légitimes des justiciables», a-t-il conclu.
La question de la formation et de l’insertion des jeunes constituent une problématique majeure dans notre pays. En effet, pour pallier surtout au déficit de la formation professionnelle qualifiée et réorienter les jeunes vers les filières qui débouchent à l’emploi sur le marché du travail, le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) s’évertue pour accompagner les jeunes. La formation de reconversion initiée par le FAFPA au profit de 290 jeunes diplômés issus de toutes les régions du Niger s’inscrit dans ce cadre. C’est le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar qui a procédé vendredi dernier, dans les locaux du Centre des Métiers du Cuir et d’Art du Niger (CMCAN), au lancement officiel de cette formation de reconversion qui durera quatre (4) mois. La cérémonie s’est déroulée en présence du Directeur général du FAFPA, M. Abdou Djerma Laoual ; du coordonnateur du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC), et de plusieurs invités.
Cette formation qui sera dispensée par des formateurs minutieusement sélectionnés, concerne au total 290 jeunes diplômés en difficulté d’insertion, en maintenance et installation de systèmes photovoltaïques dans la perspective de leur reconversion et dans le but de leur faciliter l’accès à l’emploi dans le métier de l’énergie solaire. Ces jeunes sélectionnés pour suivre cette formation disposent de prérequis, car titulaires de diplômes de niveau CAP minimum et BTS au maximum en électricité, mécanique, électromécanique, télécommunications, soudure ou toute autre filière connexe.
En lançant officiellement cette formation de reconversion, le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle M. Kassoum Maman Moctar a précisé que la formation des jeunes est au cœur l’action de son département ministériel. Cette formation qui est financée par le FAFPA en est l’illustration parfaite. Le FAFPA est ainsi un outil efficace dans l’accompagnement des jeunes dans le domaine de la formation et de l’apprentissage. La finalité d’un diplôme, quel qu’il soit, a dit le ministre est d’être opérationnel afin que le détenteur soit utile pour lui-même ; sa famille ; la société et de façon générale contribuer à la construction du pays.
En s’adressant aux jeunes apprenants, le ministre Kassoum a relevé qu’ils ont certes chacun un diplôme, mais l’emploi constitue un véritable problème. Ils ont des difficultés à s’insérer. D’où cette formation de reconversion pour que ces jeunes soient résilients face à la réalité de notre pays. «Il n’est pas dit que vous allez totalement abandonner votre formation initiale. Non, il faut juste savoir saisir les opportunités. Et je pense que cette formation est une opportunité. C’est pourquoi, je vous exhorte à faire preuve de discipline et d’assiduité tout au long de cette formation», a conseillé le ministre Kassoum Maman Moctar.
Auparavant, le directeur général du FAFPA, M. Abdou Djerma Laoual a souligné que le Professeur émérite Abdou Moumouni Dioffo, reconnu comme l’une des références mondiales de la recherche sur l’énergie solaire disait, dans une de ses prises de parole que «seul le travail paie et peut permettre de léguer un héritage à la postérité et peut être un exemple à ceux qui nous suivent». Ainsi, en léguant à la postérité toutes les opportunités que l’énergie solaire et les métiers connexes qui y sont associés offrent, le Professeur Dioffo rend un service inestimable au monde. Mieux, il rend surtout service à la jeunesse des pays en quête de formation et de l’emploi. Par ailleurs, M. Abdou Djerma Laoual a fait aussi référence au discours prononcé par le Président de la République lors de son plaidoyer sur la formation professionnelle pour justifier la pertinence de la présente formation : «Je souhaite qu’à la fin de mon mandat, que lorsqu’on aura besoin d’un électricien, d’un plombier, d’un menuisier sur un chantier, que ce soit un jeune nigérien».
C’est dire que le FAFPA fait sien ce vœu si cher au Président de la République, S.E Mohamed Bazoum, en ne ménageant aucun effort pour qu’il soit une réalité. Dans cette optique, le FAFPA reçoit les requêtes des besoins en renforcement des compétences des différentes couches socio professionnelles de notre pays. C’est ainsi qu’il a reçu une requête de formation, émanant de l’Association des Municipalités du Niger (AMN) pour un besoin de formation des jeunes spécialisés en conception, installation et maintenance de systèmes photovoltaïques.
Cette requête, a expliqué le directeur général du FAFPA, est justifiée par le fait que dans le cadre des actions de développement, un important projet d’électrification des localités rurales du Niger est conduit par l’Agence Nigérienne de Promotion de l’Electrification en milieu rural (ANPER). Ce programme vise l’électrification de 100 localités à travers l’installation de dispositifs d’exploitation de l’énergie solaire. C’est dire que ce nouveau contexte exige la mobilisation d’importants moyens financiers, matériels et humains, mais surtout l’implication d’une main d’œuvre qualifiée, pour mettre en œuvre cet ambitieux programme. C’est pour donner une suite favorable à cette demande que le FAFPA a lancé dans les huit régions du Niger, un avis à recrutement de jeunes intéressés à faire carrière dans le domaine de la maintenance et l’installation de système photovoltaïque. «L’électrification solaire des zones rurales de notre pays constitue une heureuse opportunité de création d’emplois à travers les métiers qui se greffent autour», a conclu le directeur général du FAFPA.
Le directeur général du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), M. Harouna Elhaj Oumarou, a présidé hier matin à l’Ecole des Mines, d’Industrie et de la Géologie (EMIG) de Niamey, la cérémonie de lancement d’une formation de 50 jeunes diplômés nigériens. Il s’agit à travers cette formation d’aider à la reconversion des jeunes apprenants dans des métiers où ils pourront trouver de l’emploi sur le marché du travail. Cette formation s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux programme de formation initié par le FAFPA, destiné aux jeunes nigériens dans divers métiers dont ceux en Water Assainissement Hygiène, en Géotechnique et en Concassage. La session de formation s’est déroulée en présence du directeur général de l’école, Dr Ousman Mahamadou et plusieurs invités.
Dans ses propos liminaires, le directeur général du FAFPA, M. Harouna Elhaj Oumarou, a indiqué que depuis plusieurs années, le fonds est au cœur des sollicitations des différentes couches socio professionnelles pour répondre aux différents besoins en renforcement des compétences. «Aujourd’hui, en initiant, cette formation, le FAFPA entend apporter comme toujours sa contribution à la lutte contre le désœuvrement et le chômage des jeunes. Toute chose qui constitue un facteur important, pour le développement économique et social de notre pays», a déclaré le DG du FAFPA. Il a ensuite ajouté ces 50 jeunes retenus pour la formation sont issus de toutes les régions du Niger ; ils sont tous en difficulté d’insertion, mais ont déjà un pré-requis.
En effet, ceux retenus à suivre la formation en Water Assainissement Hygiène sont déjà titulaires de diplômes de niveau CAP minimum et BTS au maximum, dans les domaines des Mines, de l’Environnement, de la Pétrochimie, de la Biochimie, de la Chimie, ou toutes autres filières connexes. Quant à ceux qui vont suivre la formation en Géotechnique, ils sont titulaires de diplômes de niveau CAP minimum et BTS au maximum en géologie, en Mines, en Génie pétrolier, en électricité, en mécanique, en Electromécanique, ou toutes autres filières connexes. Pour ceux qui vont suivre la formation en concassage, ils sont, quant à eux, titulaires de diplômes de niveau CAP minimum et BTS au maximum en géologie, en Mines, en Génie pétrolier, en Electricité, en Mécanique, en Electromécanique, ou toutes autres filières connexes.
Ces formations visent ainsi, la reconversion de ces diplômés, dans des métiers porteurs, afin de leur faciliter l’accès à l’emploi. «Le FAFPA, entend par ce fait contribuer, conformément à sa mission, à l’employabilité des jeunes nigériens pour leur permettre de bénéficier des opportunités d’emplois dans les domaines des BTP», a déclaré le DG du FAFPA qui précise que depuis plusieurs années, le métier de géotechnique, concassage et Wash est d’actualité sur le marché de l’emploi. Ce qui explique d’ailleurs, le fait que de nombreuses offres d’emplois restent non satisfaites dans le domaine du fait de la raréfaction de candidats formés et disponibles sur le marché de l’emploi.
Pour sa part le directeur général de l’EMIG, Dr Ousman Mahamadou a expliqué que, l’EMIG est un établissement public à caractère scientifique culturel et technique créé par la Loi n°2004-019 du 16 mai 2004, placé sous la tutelle technique du Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur et la tutelle financière du Ministère des Finances. Ses missions sont entre autres de Former des ingénieurs (Master) capables de concevoir, de créer et de gérer des unités industrielles avec 6 options ; de former des techniciens supérieurs (Licence) capables d’assurer l’exploitation et la maintenance d’unités industrielles avec 9 options ; de former des BTS pour assurer le perfectionnement de professionnels en activités, etc. «Deux domaines de formation caractérisent l’EMIG selon la récente réforme LMD : Les Sciences de la Terre qui regroupent les filières (Génie Civil, Géologie, Génie Minier et Environnement, Sciences de l’eau) et les Sciences et Technologies de l’Industrie qui comprennent les filières (Génie Electrique, Génie Mécanique et Génie Informatique). Deux autres options du projet CEA Impact viennent compléter notre carnet de formation : La Licence ‘’Environnement Minier’’ et le Master ‘’Gestion et Restauration des Sites Miniers’’ pour lesquelles nous venons d’obtenir une accréditation nationale», a conclu Dr Ousman Mahamadou.
Le ministre de la poste, des télécommunications et des nouvelles technologies de l’information a procédé, samedi dernier dans la matinée, au lancement officielle de l’étude sur le développement d’Internet au Niger. L’objectif ultime de cette étude dont les autorités attendent avec intérêt les résultats est de doter le pays de moyens et stratégies susceptibles de le conduire à la réduction significative de la fracture numérique observée entre les pays du Sud et ceux du Nord.
Procédant au lancement officiel de l’étude, le ministre Hassane Barazé Moussa a affirmé que l’usage d’internet pose des questions relatives à la prise en compte des besoins et attentes des citoyens dans leur aspiration au droit à l’information, à la liberté d’expression et la garantie du respect de la vie privée. Inversement, a t-t-il poursuivi, les dispositifs numériques à eux seuls, aussi performants et sophistiquées soient-ils, ne génèrent pas un quelconque changement social ou économique dans une société donnée. « Ils doivent s’insérer dans la vie sociale des citoyens à travers une interaction efficace avec leur environnement socio-culturel», a-t-il plaidé.
Plus loin dans son intervention, le ministre de la poste, des télécommunications et des nouvelles technologies de l’information a souligné que le Niger dispose d’énormes potentialités susceptibles de lui permettre de relever ce défi car il a mis en place un cadre juridique et institutionnel approprié. Actuellement, se réjoui-t-il, les infrastructures sont déployées et, de manière certaine, le quotidien de millions de Nigériens se trouve fortement influencé par le numérique. Mais, a prévenu le ministre Hassane Barazé Moussa, les défis à relever sont nombreux et appellent l’implication de tous « relativement à l’éducation, aux medias numériques, au renforcement des capacités et des compétences des usagers d’internet, à la formation, à l’amélioration des politiques qui adressent les nouveaux enjeux liés à Internet ».
L’étude sur l’universalité de l’internet au Niger vise entre autres à appréhender concrètement l’environnement et les politiques nationales de l’internet, à évaluer l’écosystème numérique et les politiques publiques, à amener les participants à une compréhension systémique des différents contours du projet et à définir les responsabilités entre les parties prenantes du projet afin d’en faciliter la mise en œuvre. Des objectifs qui cadrent avec la Déclaration de Politique Générale du présent Gouvernement qui fixe « l’atteinte du taux de pénétration mobile de 100% et du taux de de pénétration internet de 66% » à l’horizon 2026.
L’étude sur le développement de l’internet au Niger, comme l’a souligné le ministre Hassane Barazé Moussa, doit concerner l’ensemble des couches sociales du Niger car « 70% de la population n’a pas encore accès à l’internet bien qu’il soit à la portée de tous. «Cette frange de la population exclue de l’usage d’internet est essentiellement constituée des femmes, des jeunes et des personnes âgées. Pourtant, internet permet à tous de s’émanciper et de développer des activités commerciales formelles comme informelles par le biais de la publicité numérique sur les plateformes des réseaux sociaux», a ajouté le ministre de la poste, des télécommunications et des nouvelles technologies de l’information.
Le lancement des épreuves de l’évaluation des enseignants contractuels craie en main a démarré, samedi dernier, avec quelques difficultés dans la commune de Dosso. En effet l’appel au boycott du syndicat des contractuels a été suivi à 50%. Le constat a été fait par le Gouverneur de la région de Dosso au cours des visites qu’il a effectuées dans les quatre centres de la commune. Des dispositions ont immédiatement été prises pour permettre à ceux qui le désirent de concourir. Des forces de sécurité ont immédiatement été dépêchées sur les lieux ce qui a permis le démarrage effectif de l’opération avec un léger retard.
La région de Dosso compte 8.746 candidats répartis dans 16 centres dont 4 pour la commune de Dosso. Le gouverneur de Dosso qu’accompagnent les autorités administratives, les membres de la HALCIA et les responsables régionaux du secteur de l’éducation a ouvert la première enveloppe de français au centre N°4 sis à l’école normale Mali-Béro qui a un effectif de 455 candidats. Cette première journée a concerné les enseignants titulaires d’un diplôme de l’enseignement. La journée du dimanche a été destinée elle aux enseignants qui possèdent des équivalents.
Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Illiassou Idi Mainassara a procédé le jeudi 15 septembre 2022 dans les locaux du CEG11 de Niamey, au lancement officiel des épreuves théoriques entrant dans le cadre de l’examen unique de certification en santé, session 2022. Cette année, 5.295 candidats sont retenus pour affronter ces épreuves théoriques. Les admissibles passeront dans quelques jours les épreuves pratiques. Les filières de formation initiale en santé concernées sont ; Agent de Santé de Base, (BEPC+3 ans), Licence en Soins Infirmiers (BAC+3), Licence en Soins Obstétricaux (BAC+3), Licence en Biologie Médicale (BAC+3), Licence en Santé Environnementale (BAC+3), Technicien de Développement Social (Bac+3).
C’est aux environs de 8h du matin que, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Illiassou Idi Mainassara est arrivé sur le site choisi pour le lancement de cet examen. Le ministre en charge de la Santé a ensuite présenté aux candidats l’enveloppe scellée avant de l’ouvrir et procéder à la distribution de la première épreuve à 8h00. Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires Sociales a saisi cette même occasion pour prodiguer des sages conseils aux candidats en les invitant notamment à croire en leur propre capacité et d’avoir confiance en eux-mêmes.
Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a, au nom du gouvernement, salué le travail abattu par les membres de la commission indépendante de l’examen unique de certification en santé qui regroupe plusieurs institutions de l’Etat et Ministères dont ceux en charge de la Santé, de l’Enseignement Supérieur, de la Formation professionnelle et la Promotion de la femme. S’ajoutent aussi les institutions comme la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) et les responsables des écoles.
M. Illiassou Idi Mainassara s’est réjoui de constater que depuis que, cet examen a été institué, il y a une dizaine d’années, chaque année l’on enregistre des résultats très satisfaisants. L’objectif recherché par les autorités, a-t-il dit, c’est d’avoir des cadres de santé compétents, capables d’assurer des services de soins de qualité à la population. Aussi, des agents de santé compétitifs à la fois sur le marché national et international.
Par ailleurs, le ministre de la Santé Publique a réitéré ses encouragements aux membres de la commission indépendante en charge de cet examen ainsi qu’aux membres des jurys pour le bon déroulement de ces épreuves.
Notons que ladite commission procède chaque année à la sélection des dossiers des candidatures dans le but de retenir celles respectant les critères en vigueur. Ce qui voudrait dire que, beaucoup d’autres candidatures ne respectant pas la réglementation sont automatiquement rejetées. L’objectif de cette démarche, c’est de garantir la fiabilité de ces examens dans le but de protéger la santé des populations.
Le ministre du Plan, Dr. Abdou Rabiou a présidé, le vendredi 28 Octobre dernier, la cérémonie officielle de l’atelier de lancement de la construction du Lycée Technologique de Diffa – Tranche Optionnelle. Au cours de cette rencontre, il s’est agi non seulement de lancer officiellement les activités du projet mais aussi de faire un état des lieux des activités préparatoires engagées jusqu’à cette date afin de corriger les insuffisances. La construction du Lycée Technologique de Diffa (LTD) s’inscrit dans la dynamique du Projet d’Appui au Programme de l’Enseignement et de la Formation Professionnelle et Technique mis en place par le gouvernement du Niger en partenariat avec le Fonds Africain de Développement (FAD), dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de modernisation et de développement de l’enseignement et de la formation professionnelle et technique (PMD/EFPT). Ce projet est Financé par la BAD et mis en œuvre par le PNUD.
Le ministre du Plan, Dr Abdou Rabiou a, dans son allocution, rappelé l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Gouvernement du Niger à travers le ‘‘Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (PADEFPT)’’ en 2012, sous la tutelle du Ministère l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. Ce projet, a-t-il poursuivi, vise l’accroissement de l’accès des populations à l’enseignement et à la formation professionnelle et technique de qualité dans les filières industrielles, particulièrement au profit des filles, l’amélioration des programmes de formation en cohérence avec la demande du marché de l’emploi et le renforcement des capacités des institutions en charge de la conception des politiques du sous-secteur de l’enseignement technique et la formation professionnelle.
Le ministre Dr. Abdou Rabiou a également souligné qu’une première phase des travaux de construction (dite tranche ferme) avait été exécutée d’août 2018 à avril 2020. «Cette phase a permis l’édification de 28 ouvrages dont la construction était essentielle pour rendre le lycée fonctionnel, en dépit des besoins d’investissements et d’équipements non encore, couverts» a-t-il dit. Pour ce faire, a-t-il ajouté, le Gouvernement du Niger a sollicité et obtenu de la BAD un financement complémentaire de 3.760.000 000 FCFA pour, d’une part, finaliser les travaux de construction (y compris le dispositif de sécurité de l’établissement) et d’autre part, procéder à l’équipement du lycée en matériels didactiques et techniques.
Pour sa part, la Représentante résidente du PNUD, Mme Nicole Kouassi a rappelé que la mise en œuvre de la présente phase du projet, appelée « Tranche optionnelle», a également été confiée au PNUD. Ainsi, la convention de financement relative a été signée en février 2022, entre le Gouvernement et le PNUD. Mme Nicole Kouassi s’est par ailleurs réjouie pour cette marque de confiance et a assuré de veiller à la conduite à bonne fin de cette tranche optionnelle.
Le représentant de la BAD, Dr John Éric Christian Andrianarisata a expliqué la pertinence de ce prêt supplémentaire d’un montant de 4,64 millions d’unités de compte en faveur du lycée technologique de Diffa (LTD) qui est une des belles réalisations du PADEFPT. Cela, a-t-il poursuivi, se justifie par l’importance de compléter les ouvrages non réalisés par le projet initial mais aussi par l’obligation d’équiper l’ensemble des ouvrages réalisés afin de les rendre opérationnels, utilisables tant par les élèves que par le personnel administratif et les enseignants. Ce financement supplémentaire permettra la réalisation d’un certain nombre d’activités dont la réalisation de travaux supplémentaires au sein du Lycée Technologique de Diffa (la sécurisation du site, l’approvisionnement en eau potable et des latrines); l’équipement de l’ensemble des ouvrages réalisés sur le site du LTD (laboratoire, ateliers, salles de classe, etc..); l’augmentation du nombre de filières de formation au regard des besoins exprimés.
Le prêt supplémentaire permettra ainsi, selon le représentant de la BAD, d’assurer la continuité de la formation pour les jeunes de la zone du projet, du Niger et au-delà des (pays limitrophes comme le Cameroun, le Tchad et le Nigeria).
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd Mamoudou Djibo a procédé, le vendredi 10 février 2023 à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, à la pose de la 1ère pierre pour la construction de deux bâtiments. Il s’agit du Centre d’excellence Régional pour les productions pastorales (CERPP) logé à la Faculté d’Agronomie et du Centre émergeant africain innovant d’enseignement, d’apprentissage des mathématiques et sciences pour l’Afrique sub-saharienne (CEA MS4SSA) situé au sein de l’Ecole Normale Supérieure. Financée par la Banque Mondiale, la construction de ces bâtiments va permettre à l’Université Abdou Moumouni de renforcer ses infrastructures académiques et de recherche.
Le Centre d’excellence Régional pour les productions pastorales (CERPP) est construit sur un terrain de 1655 m². La construction des bâtiments devant abriter les deux Centres d’excellence de l’Université Abdou Moumouni de Niamey est la consécration de la collaboration entre le Ministère en charge de l’Enseignement supérieur et la Banque Mondiale. «Le gouvernement de la République du Niger a signé avec l’Association Internationale de Développement (AID) de la Banque Mondiale, le 8 mai 2019, un accord de financement d’un montant de 15 millions de dollars américains, soit environ huit (8) milliards de FCFA, pour le financement de trois Centres d’excellence d’Afrique pour l’impact sur le développement, dénommés CEA-Impact», a rappelé Phd Mamoudou Djibo.
L’objectif général de ces projets est d’améliorer la qualité, l’ampleur et l’impact sur le développement de la formation de 3ème cycle à travers la spécialisation et la collaboration régionale. Ils sont mis en œuvre en collaboration avec l’Association des Universités Africaines (AUA). Ils constituent le premier financement d’envergure sur fonds extérieurs de l’enseignement supérieur nigérien, et cela depuis plusieurs décennies. «Les Centres d’excellence sont des structures autonomes, gérées par des équipes issues des institutions qui les abritent. Les objectifs qui leur sont assignés sont, entre autres la formation de plus de 1.200 étudiantes et étudiants en Licence, Master et Doctorat, l’accréditation des formations, la construction et l’équipement d’infrastructures d’enseignement et de recherche et l’acquisition des matériels roulants», a-t-il relevé.
Le ministre Djibo a rappelé que l’amélioration de la qualité de l’enseignement à tous les niveaux est un engagement fort du Président de la République. Dans le domaine de l’enseignement supérieur, au cœur de cet engagement, cette promesse est aujourd’hui concrétisée par plusieurs actions. Il s’agit entre autres du rehaussement de la subvention allouée au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en général et aux Universités publiques en particulier, le recrutement de 171 nouveaux enseignants-chercheurs, la construction et l’équipement de plusieurs infrastructures académiques et de recherche, pour plus de 7.200 places nouvelles, l’amélioration du climat social dans les Universités et grandes écoles, une meilleure visibilité de notre système au plan international. «Les centres d’excellence renforcent ainsi les actions déjà entreprises pour l’atteinte des objectifs du gouvernement nigérien», a-t-il souligné.
Auparavant, la représentante de la Banque Mondiale, Mme Aissatou Maisha Dicko a souligné que la construction de ces deux centres participe au projet des Centres d’Excellence d’Afrique pour l’impact sur le développement (CEA Impact). «Ce projet est une initiative de la Banque Mondiale en collaboration avec les gouvernements des pays participant pour soutenir les établissements d’enseignement supérieur spécialisés en Afrique», a-t-elle précisé. Aussi, Mme Aissatou Maisha Dicko a ajouté que suite au succès de la première génération des CEA et pour impulser davantage le développement en Afrique, la Banque mondiale et l’Agence française de développement, en collaboration avec les gouvernements africains, ont lancé en 2019 cette génération des CEA qui compte 53 centres dont trois du Niger. «Le développement du capital humain est essentiel pour accroître la productivité dans les secteurs clés et promouvoir la diversification économique en Afrique» a-t-elle précisé.
Pour sa part, le Recteur de l’Université Abdou Moumouni, Pr Saidou Mahamadou a indiqué que le gouvernement du Niger a accepté de parrainer le financement de la Banque Mondiale, à travers la signature d’un accord de financement composé de don et de crédit.
Les activités de l’agence Successway-Niger ont officiellement débuté le vendredi 12 novembre 2021. Successway-Niger est une agence de placement universitaire et d'insertion professionnelle qui a pour but d'assister les étudiants pendant toutes les étapes de leur projet d'étude universitaire et professionnel. Le lancement des activités de cette agence a été couplé à une journée porte ouverte ayant permis au grand public de découvrir ladite agence sise au quartier Dars-Salam, ancien pavé.
Lors de cette cérémonie la directrice générale Successway, Fatoumata Y. Traoré a rappelé que Successway est initiative qu’elle a mise en place en juillet 2018 au Mali avec des filiales à Ouagadougou, Niamey et bientôt à Conakry. «Notre objectif, c’est d’orienter les étudiants et de les assister pendant toutes les étapes de leurs cursus universitaires. On a des universités un peu partout dans le monde notamment en France, au Canada en Turquie, aux USA, en Chine, en Malaisie, au Maroc, en Tunisie, à Chypre du Nord, etc. Suite au problème lié au COVID-19 on a décidé de limiter certaines destinations pour l’instant. On compte progressivement élargir en fonction de l’ouverture des frontières. Pour Niamey, c’est la première fois et j’espère vraiment que cette initiative sera très bien accueillie. Les Nigériens vont très vite y adhérer. Au Mali, nous sommes à plus de 100 étudiants qu’on oriente par an. Au Burkina Faso on est à 40 à 50 étudiants l’année», a expliqué la directrice générale Successway.
Par ailleurs, Fatoumata Y. Traoré a notifié que les services de Successway consistent à trouver une admission le plus facilement et rapidement possible pour les étudiants qui désirent étudier à l’étranger. «Ensuite, nous les assistons dans toutes les étapes d’obtention du visa, parce que très généralement les parents ne savent pas comment ça se passe avec les consulats. Après l’obtention du visa, on sait tous que c’est problématique d’installer un étudiant à l’étranger. En ce sens, nous avons des correspondants dans différents pays qui nous aident à installer les étudiants dans des appartements et internats. Et en plus de cela, on assure aussi un suivi général pendant tout le cursus universitaire de l’étudiant à l’étranger», a-t-elle assuré.
Pour sa part, la directrice de Successway-Niger Nafissatou Sahabi Adamou a salué l’engouement que leur initiative suscite auprès du public. Ainsi elle a invité l’ensemble des Nigériens, particulièrement les étudiants qui aspirent aller étudier à l’étranger de passer par Successway pour bénéficier de multiples avantages dont l’agence dispose. «Nous sommes là pour aider les étudiants. Notre agence est formelle. On veut que les gens viennent en toute confiance.
Et avec nos universités partenaires, nous avons beaucoup d’opportunités aux étudiants», a rassuré Nafissatou Sahabi Adamou.
Le lancement des activités de Successway-Niger, suivi de la visite de ses locaux, a permis au public d’échanger avec les responsables de l’agence sur plusieurs questions en lien au service qu’offre cette jeune structure de placement universitaire.
Le Secrétaire général du Gouvernorat de Diffa a présidé mercredi 2 mars dernier la cérémonie de lancement des activités du Projet Niger-Lire. On notait la présence du 1er Vice-président du Conseil Régional, des Préfets, du Représentant du Coordonnateur National du Projet, des Maires , de l’Honorable Chef de Canton de la Komadougou, du Directeur Régional de l’Education Nationale, du Coordonnateur Régional du Projet, des Directeurs Départementaux de l’Education, des Inspecteurs Pédagogiques et des Partenaires du Secteur Educatif.
Dans son allocution de lancement, le Secrétaire général du Gouvernorat a félicité le comité d’organisation pour toutes les dispositions conséquentes prises pour garantir la réussite totale de la cérémonie. M. Hambaly Bouweye a rappelé que le lancement régional fait suite à celui du niveau national effectué à Niamey en Juillet 2021 par le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum en présence d’une forte délégation de la Banque Mondiale conduite par M. Ousmane Diagana, Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et de plusieurs Partenaires Techniques et Financiers du Niger.
M. Hambaly Bouweye a noté que cette rencontre qui mobilise de manière inclusive tous les acteurs locaux concernés du niveau régional, départemental, communal, principalement ceux en lien avec le secteur de l’éducation a pour objectifs d’informer et partager les objectifs, les cibles et la démarche d’intervention du Projet NIGER-LIRE , avec les acteurs de la région de Diffa ; de sensibiliser les parties prenantes directement concernées par les activités du Projet dans la région de Diffa sur les modalités de mise en œuvre ; d’échanger sur les pistes de collaboration et d’amélioration des stratégies d’interventions des partenaires de développement et singulièrement de l’éducation dans la région de Diffa ; d’assurer la visibilité du Projet NIGER-LIRE et lancer, de façon effective et officielle les activités dans la région de Diffa . Avant de terminer, il a réitéré toute la gratitude du Gouvernement, et du peuple Nigérien à la Banque Mondiale et à tous les Partenaires de l’école nigérienne, pour l’appui qu’ils ne cessent d’apporter au Gouvernement dans ses efforts en vue d’améliorer la qualité des conditions de l’enseignement et la gestion du système éducatif. Le 1er Vice-président du Conseil Régional a salué et apprécié la présence des principaux acteurs de notre système éducatif à cette cérémonie de lancement. M. Arimi Moustapha a souligné que le Projet LIRE vise à apporter des solutions fortes pour réussir une politique éducative de qualité au profit de nos enfants. Quant au Représentant du Coordonnateur National du Projet, il a présenté l’objectif de développement du Projet (ODP) qui vise à améliorer la qualité des conditions d’enseignement et d’apprentissage dans les régions cibles du Projet à savoir Diffa, Zinder, Maradi, Tahoua et Tillabery . Cet objectif est en cohérence avec la Stratégie et la vision nationale du Niger en matière d’éducation. M. Aghali Agouzoum Bahari a rappelé aussi les objectifs spécifiques qui sont l’utilisation des technologies afin d’améliorer les pratiques enseignantes ; la promotion de l’apprentissage pour les filles, les enfants vulnérables et en dehors de l’école ; le renforcement du pilotage des services éducatifs. Il a conclu son intervention en invitant les partenaires, acteurs et parties prenantes du Projet à une franche et efficace collaboration afin d’atteindre les objectifs assignés audit Projet. Auparavant, le Coordonnateur Régional a souhaité la chaleureuse bienvenue aux participants avant de dresser l’historique du Projet. M. Arimi Ari Mamadou a rappelé le contexte qui a prévalu à la formulation du Projet LIRE, sous financement de la Banque Mondiale. Le Projet a-t-il dit, vient après la mise en œuvre de plusieurs plans et programmes dans le domaine de l’éducation et cela après un diagnostic dudit système.
Le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a procédé hier matin au CES Koira Kano Nord (ex CEG 25 de Niamey) au lancement des épreuves physiques et sportives du baccalauréat, Session 2021. C’était en présence du Secrétaire général du gouvernorat de la région de Niamey, M. Boureima Zourkaleyni Maiga et du directeur général de l’Office du Baccalauréat du Niger, Pr Mounkaila Lawali Abdo Serki. Avec ces épreuves, les candidats au Baccalauréat viennent d’entamer la première partie de l’exercice auquel ils sont soumis en vue d’obtenir le précieux diplôme leur permettant de poursuivre les études supérieures.
Cette année, ils sont 66.698 candidats répartis dans 143 centres sur l’ensemble du pays, aptes à subir les épreuves de l’éducation physique et sportive. 31% de ces effectifs sont des filles. Les candidats étaient sur le terrain à l’heure de la convocation pour attendre le début des épreuves. Ils ont répartis au niveau de différents ateliers à savoir la gymnastique, les sauts en hauteur et en longueur, la vitesse, et le lancer-poids.
A son arrivée au CES Koira Kano Nord, le ministre de l’Education Nationale a été accueilli par le directeur général de l’Office du Baccalauréat du Niger, Pr Mounkaila Lawali Abdo Serki entouré de ses proches collaborateurs. Après avoir officiellement donné le coup d’envoi des épreuves d’éducation physique et sportive, Dr Rabiou Ousman a indiqué que le gouvernement accorde une importance à l’éducation. Il a rassuré que toutes les mesures ont été prises pour que les épreuves se déroulent convenablement. D’après lui, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche à travers l’Office du Baccalauréat du Niger a pris les dispositions nécessaires tant du point de vue sanitaire que sécuritaire afin d’assurer la sécurité de tous les acteurs à savoir les candidats et les encadreurs ainsi que les membres des jurys.
Le ministre de l’Education Nationale a noté que le nombre des candidats inscrits au Baccalauréat session 2021, est 80.927 sur l’ensemble du territoire national. Dr Rabiou Ousman a invité les candidats à être assidus et ponctuels avant de leur rappeler que la note des épreuves physiques est prise en compte dans les notations. C’est pourquoi il a appelé les candidats à accorder une importance capitale à ces épreuves au même titre que les autres disciplines. Il a demandé aux examinateurs d’évaluer les candidats en toute impartialité et de manière équitable. Le ministre de l’Education Nationale a par ailleurs félicité tous les acteurs de l’éducation pour avoir contribué à la normalisation de l’année scolaire.
Pour sa part, le Directeur général de l’Office du Baccalauréat du Niger (OBN), Pr Mounkaila Laouali Abdo Serki est revenu sur les réformes entreprises par l’institution qu’il dirige. Au nombre de ces réformes, Pr Serki a cité l’inscription et le retrait des convocations en ligne par les candidats. Il a souligné que le retrait des convocations en ligne a concerné les candidats libres. Les candidats officiels des établissements publics et privés ne sont pas autorisés d’effectuer le retrait des convocations en ligne. Il s’est agi pour l’Office, à travers cette démarche, de protéger principalement les établissements privés sachant qu’il peut y avoir des candidats qui n’ont pas honoré leur engagement vis-à-vis de l’école. Le DG de l’OBN a précisé que chaque établissement dispose d’un code sur la plateforme lui permettant de télécharger toutes les convocations de ses candidats. Pr Mounkaila Laouali Abdo Serki s’est dit globalement satisfait des réformes que l’institution vient d’entreprendre pour que les épreuves puissent se dérouler normalement.
Le Secrétaire Général de la Région d’Agadez M. Attahir Adam a procédé hier matin, aux lancements des épreuves du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) et du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP aux métiers des arts et de la Culture). Pour le BEPC, le lancement a eu lieu au CES Mai Manga Oumara et pour le CAP) au centre unique situé dans l’enceinte de la Maison des Jeunes et de la Culture Laya d’Agadez. Au total la région d’Agadez compte 6.193 candidats pour le BEPC et 36 candidats pour le CAP.
C’est à 8 h 00 que le Secrétaire Général de la Région a procédé à l’ouverture de l’enveloppe scellée contenant l’épreuve de Français (la rédaction) au CES Mai Manga Oumara. Mais avant, M. Attahir Adam a tenu à prodiguer de sages conseils aux jeunes candidats tout en leur rappelant les dispositions prises par le gouvernement pour le bon déroulement de cet examen sur l’ensemble du pays et spécifiquement dans la région d’Agadez. A la MJC Laya d’Agadez où se trouve le centre unique de la région pour l’examen du CAP aux métiers des Arts et de la Culture, le Secrétaire Général a tenu les mêmes conseils aux jeunes candidats.
Après le lancement de ces épreuves, le Secrétaire Général de la Région d’Agadez s’est réjoui des dispositions prises par le gouvernement pour le bon déroulement des deux examens. Il a saisi l’occasion partout où il est passé pour souhaiter bonne chance aux jeunes candidats et à l’ensemble des acteurs de ces examens. «Nous sommes véritablement satisfaits parce que toutes les dispositions sont prises par les plus hautes autorités de notre pays pour sécuriser ces examens. Vous avez la présence des Forces de Sécurité pour la sécurité des centres des jurys, vous avez également la HALCIA qui est là pour veiller au respect de l’ensemble des instructions données et enfin, vous avez l’ensemble du staff des surveillants et des correcteurs. Nous sommes satisfaits aussi de constater que les jeunes candidats sont sereins et ils sont appliqués de compter sur leurs propres efforts pour pouvoir réussir leurs examens. D’autre part, nous leur avons aussi donné des conseils pour qu’ils restent vigilants et calme et pour que chacun puisse compter sur ses propres efforts et capacités», a-t-il conseillé. En ce qui concerne le CAP, le Secrétaire Général de la Région d’Agadez a souligné que c’est un examen qui rentre dans le cadre des écoles artistiques et culturelles.
Pour sa part, la présidente du Jury, Mme Mahadi Leila Abdoulaye a souligné que le centre d’Agadez regroupe les candidats des régions d’Agadez et de Tahoua, totalisant ainsi, 36 candidats parmi lesquels figurent 16 filles. Elle a précisé que les candidats de cet examen (CAP) seront soumis aux épreuves de l’enseignement général (le français, l’anglais et les mathématiques) et celles de l’enseignement technique (l’informatique, le dessin, la peinture, l’audiovisuel, la danse et le théâtre).
Quant au Directeur Régional de l’Education Nationale, M. Issa Maidanda, il a saisi l’occasion pour également donner la situation au niveau régional en ce qui concerne le déroulement des épreuves. Il a souligné que tout se passe bien selon les informations qu’il a reçues. Ainsi, la Région d’Agadez compte un total de 6.193 candidats dont 3.059 filles. Ces candidats sont repartis dans 18 centres d’examen dont 7 au niveau de la Commune Urbaine d’Agadez, qui comptent 16 jurys de correction. Il a précisé aussi que c’est un total de 822 surveillants qui ont été mobilisés par la région pour le premier groupe et 224 surveillants pour le second groupe. Le nombre de correcteurs pour la région s’élève à 317 enseignants.
Les épreuves du BTS d’Etat ont démarré, hier 16 août sur toute l’étendue du territoire national. Ce sont au total 4.801 candidats, répartis dans 14 centres d’examen, dont 10 centres à Niamey et un centre dans chacune des régions que sont Agadez, Maradi, Tahoua et Zinder, qui affrontent les épreuves écrites, orales ainsi que des travaux pratiques en atelier, dans une vingtaine de filières. C’est le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar, assurant l’intérim de son homologue de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche qui a lancé les épreuves au niveau du jury N° 6, sis au Lycée Issa Béri de Niamey, en présence notamment du Directeur Général de l’OBEECS (Office du Baccalauréat, des Équivalences et des Examens et Concours du Supérieur), Pr Mounkaila Abdo L. Serki, des cadres du Ministère en charge de l’Enseignement supérieur, des représentants de la HALCIA et des représentants des parents d’élèves.
Avant d’ouvrir l’enveloppe scellée à la cire, contenant la première épreuve dudit examen, M. Kassoum Maman Moctar a tenu à prodiguer quelques conseils aux candidats. Il a tout d’abord demandé aux candidats d’être ponctuels, concentrés et sereins et aussi de se conformer aux dispositions réglementaires régissant les examens du BTS d’Etat. « Ne comptez que sur votre propre travail. Je vous exhorte à bannir l’esprit de la recherche de la facilité. Seuls vos propres efforts peuvent vous mener à une bonne réussite. J’encourage donc les candidats à donner le meilleur d’eux-mêmes. Nous voulons des examens propres et saints et pour cela l’Etat a pris toutes les dispositions nécessaires pour que ces examens se passent dans les meilleures conditions de sécurité, de transparence et de fiabilité », a indiqué le ministre Kassoum Moctar. Pour atteindre ce résultat, assure-t-il, les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires pour un bon déroulement des évaluations ont été déployées à temps dans l’ensemble des quatorze (14) centres. Conscient de cet enjeu capital pour le développement du Niger, le ministre Moctar a aussi demandé aux présidents, aux membres et superviseurs des jurys de s’impliquer dans le déroulement de la présente session 2022 du BTS d’Etat, d’adopter un comportement responsable et honorable afin que,les résultats qui en sortiront soient mérités, pour être crédibles et porteurs de compétences», a-t-il appelé. Ensuite, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche par intérim a rappelé l’engagement du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum et du Premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou, ‘qui sont fermement attachés à l’organisation d’examens propres dans notre pays. Le BTS est un diplôme post-baccalauréat, il est un passeport pour accéder à un emploi dans le secteur public et privé. « L’engouement que sa détention suscite explique l’enjeu qui entoure sa préparation et l’organisation de son examen », a souligné le ministre Kassoum Maman Moctar. Notons que, cette année, le gouvernement a apporté des innovations dans l’organisation de l’examen du BTS d’Etat. Dans cet ordre d’idées, tous les candidats inscrits sont titulaires du baccalauréat, conformément aux textes en vigueur.
Le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar, a procédé, hier matin à Niamey, au lancement officiel des épreuves du certificat de qualification professionnelle. Au niveau national, ils sont au nombre de 8.158 candidats répartis dans 270 centres. La capitale Niamey dispose de 5 centres avec 671 candidats dont 147 filles répartis dans 11 filières.
C’est dans le centre du jury 4 de Niamey que le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a donné le coup d’envoi des épreuves. Peu après le lancement, M. Kassoum Maman Moctar a déclaré, «nous nous réjouissons des conditions d’organisation de la présente session. C’est aussi le lieu de féliciter tout le corps enseignant et l’ensemble des formateurs pour la stabilité de l’année académique».
Il a ensuite souligné que l’enseignement technique et la formation professionnelle est un sous-secteur en développement. Ainsi, a affirmé le ministre Kassoum Maman Moctar, le souci du gouvernement est de faire de ce sous-secteur un secteur de développement socioéconomique. Pour ce faire, il a rappelé que les reformes continueront dans ce sens et une des reformes est de permettre à toutes les filles et au-delà, à tous les jeunes d’avoir la possibilité de se perfectionner davantage mais aussi d’avoir une insertion socioprofessionnelle. «Quand on apprend un métier, quelle qu’en soit la filière, l’objectif est de participer à la construction de l’économie nationale et cela passe par l’insertion», a précisé le ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.
Le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar, a procédé, hier lundi 13 juin 2022, au Lycée Technique Issa Béri de Niamey, au lancement des examens (épreuves écrites) du Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP). C’est un total de 10.375 candidats, dont 45% de candidates, sur l’ensemble du territoire national repartis dans 38 jurys, qui se lancent à l’assaut du Brevet d’Etudes professionnels, après deux ans d’études théoriques et pratiques.
Les épreuves se déroulent sur dix (10) jours, dans plus de trente (30) filières. Les filières sont ainsi reparties sur trois secteurs : 3 Primaires, 10 Tertiaires et 17 Industrielles. La région de Niamey, compte un total de 3.817 candidats, répartis dans 4 centres et suivis par 12 jurys. En procédant à l’ouverture des enveloppes des épreuves scellées à la cire, le ministre Kassoum Moctar a souhaité plein succès aux candidats. «Soyez vigilants, attentifs. Il faut respecter les consignes et bien lire les épreuves avant de les affronter. Et ne comptez que sur vous-mêmes afin de réussir. Ne faites rien qui puisse compromettre vos deux ans de formation et votre avenir», leur a-t-il lancé.
Après avoir lancé l’examen, le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, a confié à la presse que l’année scolaire 2021-2022 s’est très bien déroulée sur l’ensemble du territoire national et que les différents programmes, à tous les niveaux, ont été épuisés et cela conformément au cahier de charges. Il n’y a donc pas, selon le ministre, de raisons à ce que les résultats ne soient pas bons et que beaucoup de candidats ne réussissent à cet examen. «Toutes les dispositions sont prises, sur le plan national, pour que cet examen se déroule bien, aussi bien sur le plan organisationnel que sécuritaire», a-t-il rassuré. Le ministre Kassoum Moctar a ensuite indiqué toute la fierté du gouvernement pour la bonne organisation de ces examens. Il a saisi l’occasion pour féliciter les organisateurs, à tous les niveaux, de ces épreuves. «Nous osons espérer que tout se déroulera dans les meilleures des conditions sur toute l’étendue du territoire national», a-t-il souhaité.
Notons que les candidats au BEP auront à composer sur des épreuves théoriques d’enseignement général (Math, Français, Monde Contemporain, Physique, Arabe, Anglais) et des épreuves techniques et professionnelles (Travaux pratiques, Technologie, Calcul professionnel, Dessins techniques, etc.). Au total, ce sont 35 filières, subdivisées en secteurs (Industriel, Tertiaire et Primaire) et comprenant en moyenne 7 matières, qui sont concernées lors de cette session du Brevet d’Etudes Professionnelles. Pour rappel, le BEP est un diplôme qui s’obtient après deux (2) ans d’études (théoriques et pratiques), après l’obtention du BEPC et qui donne droit directement à un emploi.
La secrétaire Générale du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Mme Habsatou Dady Gaoh a procédé hier jeudi 27 avril au Lycée Technique Issa Béri de Niamey, au lancement des épreuves physiques du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) et du Brevet d’Aptitude Professionnelle (BEP). Pour les deux examens (CAP) et (BEP), c’est au total 16275 candidats qui sont inscrits pour ces épreuves physiques sur l’ensemble du territoire national dans 31 jurys.
La secrétaire Générale du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle Mme Habsatou Dady Gaoh a expliqué que les candidats pour le BEP par région sont repartis comme suite : Agadez 426 candidats, Diffa 283 candidats, Dosso 610 candidats, Maradi 1392 candidats, Niamey 3621 candidats, Tahoua 519 candidats, Tillabéri 417 candidats, Zinder 1802 candidats soit un total de 9070 candidats dont 58,75% de garçons et 41,25% de filles, répartis dans 22 jurys.
Quant à la répartition des candidats pour le CAP, ils sont pour la région d’Agadez 397 candidats, Diffa 300 candidats, Dosso 343 candidats, Maradi 1227 candidats, Niamey 1487 candidats, Tahoua 604 candidats, Tillabéri 687 candidats, Zinder 2160 candidats soit un total de 7205 dont 57,38% garçons et 42,62% de filles dans 9 jurys.
Mme Habsatou Dady Gaoh a salué la grande participation des candidats et s’est dite très satisfaite de la forte représentativité quant à la question du genre féminin, avec sensiblement 41,25% au BEP et 42,62% au CAP.
« L’impression est très favorable, les examens ont démarré dans de très bonnes conditions, aucune difficulté ne nous a été relevée et nous n’en avons constaté aucune. Ceci représente le lancement officiel dans la région de Niamey mais aussi pour toute l’étendue du territoire national et tout se déroule normalement. Les épreuves se dérouleront sur (4) quatre jours et nous allons donner la latitude à ceux qui ont eu un empêchement de venir composer après les 4 jours, c’est à dire le samedi prochain », a-t-elle conclu.
Le Secrétaire général de la Région de Zinder a présidé le 25 mai dernier le lancement des épreuves du Baccalauréat Sportif au Stade municipal Lawandidi.
La région de Zinder compte 9705 candidats inscrits et aptes à se présenter aux épreuves sportives du Baccalauréat Session 2022, parmi lesquels 2942 filles.
Prenant la parole devant les candidats, le Secrétaire Général de la Région de Zinder, M. Maman Harou a déclaré que le passage des examens du baccalauréat sportif est extrêmement important pour le candidat.
C’est pourquoi, a-t-il dit, il est demandé aux candidats de se concentrer pour mener à bien les différents exercices en vue d’obtenir de bonnes notes.
Notre déplacement a-t-il ajouté consiste à ‘’encourager les candidats pour leur dire que les épreuves sportives doivent être considérées au même titre que toutes les autres, par conséquent, elles ne doivent pas être négligées et comptent beaucoup dans l’admission à l’examen du Baccalauréat.
Toutes les dispositions sont prises pour assurer le bon déroulement de ces épreuves, a fait remarquer le Secrétaire Général de la région de Zinder.
Les épreuves écrites du Diplôme d’Aptitude à la Formation Permanente et à l’Alphabétisation (DAFPA), session 2023 ont été lancées, hier jeudi 22 juin 2023, par le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou, accompagné du gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka dans l’enceinte de l’Institut de Formation en Alphabétisation et Education Non Formelle (IFAENF). Cette année, 98 candidats dont 02 candidats libres composés de 64 filles et 34 garçons, répartis dans 10 filières différentes sont autorisés à passer les épreuves.
Peu avant d’ouvrir l’enveloppe contenant la 1ère épreuve, le ministre de l’Education Nationale a tout d’abord prodigué de sages conseils aux candidats. «Comptez sur vos efforts pour admettre à cet examen. A l’échelle du territoire, il est remarquable que les examens du BEPC se sont déroulés dans de très bonnes conditions, nous n’attendons pas moins au niveau de l’IFAENF qui est un institut très important pour notre pays dont le taux d’alphabétisation n’est pas très élevé», leur a-t-il dit.
Selon le ministre, c’est un plaisir en tant que ministre de l’Education Nationale de lancer les épreuves de fin d’année. «Les consignes sont les mêmes, l’année a été calme sans aucune perturbation, les apprenants ont eu à couvrir l’intégralité du programme. Donc c’est aux candidats d’être concentrés afin d’obtenir des meilleurs résultats» a-t-il ajouté. Pr Natatou a rappelé que les résultats de la session passée de cet établissement étaient acceptables avec un taux de 97,07% et, il fonde l’espoir que cette année ces résultats vont progresser.