Education
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a organisé hier au Palais des Congrès de Niamey, en collaboration avec le projet SHENZHEN-UNESCO, un atelier de validation du Projet des textes sur la création d’une Agence Nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur et la Recherche (ANAQ EnSuRe). C’est le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre en présence du représentant du Bureau régional de l’UNESCO à Dakar ; des recteurs des Universités publiques ; des fondateurs des établissements d’enseignement supérieur privés et de plusieurs participants
Dans son allocution d’ouverture, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation M. Yahouza Sadissou a d’abord indiqué que la qualité dans l’enseignement supérieur constitue un axe majeur du Programme de Renaissance initié par le Président Issoufou Mahamadou qui, fait de la qualité une exigence dans tous les ordres d’enseignement. Les textes de l’Agence Nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche qui font l’objet de cette rencontre doivent selon M. Yahouza Sadissou faire ressortir la recherche de la qualité, non pas comme une finalité en soit, mais plutôt comme un outil indispensable à l’Etat du Niger, pour d’une part, établir la qualité dans les enseignements supérieurs et les recherches offerts au Niger, et d’autre part, assurer la permanence de cette qualité au sein de son système éducatif supérieur.
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Le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a présidé hier matin, à Niamey l’ouverture des travaux de l’atelier national de restitution des résultats de l'évaluation PASEC 2019. Cette rencontre a réuni des acteurs clés, du système éducatif, impliqués dans le processus de l'évaluation PASEC 2019. Au cours de cet atelier, les participants vont restituer les résultats du rapport national de l'évaluation groupée réalisée en 2019 par le Programme d'Analyse des Systèmes Educatifs de la CONFEMEN (PASEC).
Lors de l’ouverture des travaux, le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a précisé que cet atelier est plein de symbole pour le Gouvernement de la 7ème République, car il traduit l'engagement de SE Mohamed BAZOUM, Président de la République, chef de l'Etat, qui fait de l'éducation et surtout de sa qualité son cheval de bataille. C'est pourquoi, ayant pris la mesure de la gravité de la situation dans laquelle se trouve l’école nigérienne, Dr Rabiou Ousman a notifié que le gouvernement avait initié et mis en œuvre une feuille de route qualité axée sur 4 reformes à savoir : la refondation de la formation initiale des enseignants ; la restructuration de la formation continue des enseignants ; l’évaluation du niveau de compétences des enseignants contractuels ; la poursuite de l'expérimentation de la réforme curriculaire ; l'amélioration du pilotage du système.
Selon le ministre de l’Education Nationale, la restitution des résultats du rapport national de l'évaluation est une suite logique du lancement du rapport international intervenu en décembre 2020 à Dakar. Ce rapport national est le fruit d'un processus de cinq (5) années jalonnées d'une série d'activités retenues dans le cadre d'une convention signée en 2016 entre l'ex-Ministère en charge de l'Enseignement Primaire et la Conférence des Ministres de l'Education des Etats et Gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN). « C'est ainsi que l'équipe technique nationale, avec l'appui des Conseillers Techniques du PASEC de Dakar, a réalisé une série d'activités allant de la stabilisation des outils de collecte des données jusqu'à la rédaction du rapport national, document dont les résultats vous seront partagés. Loin d'être un effet de mode, la participation de notre pays à cette évaluation internationale PASEC est d'un enjeu capital. Elle traduit, en effet, la ferme volonté du Gouvernement de se remettre en question en vue de faire toujours mieux dans sa quête de la qualité de nos enseignements et apprentissages », a expliqué Dr Rabiou Ousman.
Par ailleurs, Dr Rabiou Ousman a rappelé que depuis sa création en 1991, le Programme d'Analyse des Systèmes Educatifs de la CONFEMEN (PASEC) a contribué à instaurer la culture de l'évaluation comme élément fondamental pour améliorer la qualité et le pilotage de l'éducation en fournissant aux pays membres des données scientifiques fiables. « En tant qu'évaluations formatives, les évaluations menées par le PASEC vont au-delà du simple diagnostic pour faire des recommandations allant dans le sens de corriger les dysfonctionnements constatés. C'est ainsi que la première évaluation groupée, réalisée en 2014 dans dix (10) pays de la CONFEMEM dont le Niger, a révélé la faible performance de nos élèves par rapport à ceux des 9 autres pays participants. D'ailleurs, si ce n'est par crainte de paraitre prétentieux, j'aurais affirmé sans ambages, que l'amélioration relative du score enregistré par notre pays lors de l'évaluation 2019, serait en grande partie expliquée par ces différentes réformes mises en œuvre suite à l'évaluation PASEC 2014. Il convient de souligner que le Niger a participé à cette évaluation avec 13 autres pays ayant aussi signé la convention avec la CONFEMEN en 2016 », a-t-il dit.
Par la même occasion, le ministre de l’Education Nationale a rassuré que les résultats issus de cette évaluation permettront sans doute à son département ministériel de prendre des mesures idoines afin d'apporter les correctifs nécessaires à l'amélioration des acquis scolaires des élèves. «Ce qui permettrait de bénéficier de recommandations pertinentes inspirées des bonnes pratiques des autres pays. C'est pourquoi, j'engage l'ensemble de la communauté éducative à tirer les leçons des résultats de cette évaluation pour jeter les bases de la refondation de notre système éducatif. Je voudrais adresser toutes mes félicitations et mes remerciements à l'équipe technique nationale PASEC, ainsi qu'aux experts nationaux et internationaux pour l'engagement et le professionnalisme dont ils ont fait preuve tout au long du processus de cette évaluation qui a conduit à l'élaboration de rapport national », a déclaré le ministre de l’Education Nationale avant de réitérer ses remerciements et ceux de l'ensemble du Gouvernement aux partenaires techniques et financiers, pour leurs appuis inestimables en faveur de l'éducation au Niger.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
30 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les travaux de l’atelier portant sur l’adoption d’un Cadre Commun d’Orientation Curriculaire pour la professionnalisation des enseignants dans la région du Sahel ont débuté hier matin à Niamey. Organisé par le ministère de l’Education Nationale avec l’appui de l’UNESCO, cet atelier entre dans le cadre du projet «Améliorer l’enseignement dans la région du Sahel» financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’UNESCO en collaboration avec les Etats membres de la région du Sahel. L’objectif est de soumettre le projet de Cadre Commun aux délégations des pays, présentes pour l’occasion, pour appréciation et validation. C’est le ministre de l’Education Nationale du Niger Pr. Ibrahim Natatou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier en présence du Directeur UNESCO Dakar Dr. Dimitri Sanga, du directeur du Bureau International de l’Education (BIE) de l’UNESCO M. Yao Ydo, du représentant de l’Union Européenne Sergio Gomez Y Paloma, des délégations des différents pays concernés par le projet à savoir, le Niger, le Burkina Faso, le Sénégal, la Mauritanie et le Tchad.
Il s’agira durant quatre (4) jours de travaux, de parcourir ce document, de l’analyser et de le consolider pour enfin le valider avec une feuille de route de mise en œuvre, réaliste et contextualisée selon les différents pays.
Le document soumis à l’appréciation des participants a été élaboré dans le cadre du projet pout un coût de prèsde 10 millions d’euros. Le projet intervient dans 5 pays du Sahel dont le Niger. Prévu pour être mis en œuvre pour une durée de 45 mois, ce projet, a expliqué Dr. Dimitri Sanga s’articule autour de 3 composantes principales à savoir la gouvernance de la gestion des enseignants, la formation continue et initiale des enseignants et enfin le renforcement des capacités à concevoir, à mettre en œuvre et à suivre et évaluer les reformes curriculaires. L’accompagnement technique du processus du Cadre Commun d’Orientation Curriculaire pour la professionnalisation des enseignants dans la région du Sahel a été confié au BIE qui l’a assuré à travers deux grandes étapes qui sont l’assistance technique aux équipes nationales pour dresser l’état des lieux des cadres nationaux d’orientation curriculaire et la proposition du projet soumis à l’appréciation de ce atelier.
Le ministre de l’Education nationale Pr Ibrahim Natatou a quant à lui fait savoir, que les systèmes éducatifs performants se concentrent sur la valorisation du statut professionnel des enseignants, leurs conditions de travail, leur gestion pour les aider à parfaire leur formation et à progresser dans leur carrière. Pr Ibrahim Natatou devait par ailleurs ajouter que les enseignants représentent l’un des leviers les plus importants pour assurer l’équité, l’accès et la qualité de l’éducation en vue d’atteindre la cible 4 des objectifs du Développement Durable (ODD4). Selon le ministre Natatou, le Niger attache un intérêt particulier aux résultats de ces assises qui consacreront pour la première fois un document commun d’orientation pour la professionnalisation des enseignants dans toute la région du Sahel.
Pour sa part, le Directeur du Bureau International de l’Education de l’UNESCO M. Yao Ydo a souligné que le mandat de son institution est d’accompagner les Etats membres de l’Unesco dans l’amélioration de la qualité de l’éducation avec un fort focus sur la transformation des curricula. «Afin d’accompagner les Etats dans leurs actions transformatrices de l’éducation, l’UNESCO a proposé au BIE un certain nombre de leviers à actionner», a relevé M. Yao Ydo. Les Sept (7) axes qui pourraient intéresser le Niger et sur lesquels les deux parties pourraient y travailler sont entre autres l’allègement des curricula, la promotion de la créativité versus mémorisation, la promotion de l’éducation hybride etc. «Nous pensons que chaque pays doit prendre des dispositions pour qu’aucun enfant ne termine le primaire sans compétences digitales» a-t-il souhaité.
Quant au représentant de l’Union Européenne Sergio Gomez Y Paloma, il a souligné que l’éducation est l’un des investissements les plus importants et rentables qu’un pays puisse faire pour sa jeunesse et pour l’ensemble de sa population. C’est aussi, a-t-il dit, un vecteur incontournable pour la stabilité, la cohésion sociale et la paix de la région sahélienne.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Un atelier axé sur la Révision Politique Nationale pour l’Education et la Formation des Filles (PONEFF) s’est déroulé, le mercredi 10 Octobre à Niamey, à l’initiative de l’UNICEF Niger. Cette rencontre, qui a vu la présence de trois ministres en charge du secteur de l’Education, a regroupé les cadres des Ministères concernés, de l’Unicef, ainsi que les représentants des PTF, des ONGs et des OSC intervenant dans le secteur Education.
Il s’est agi pour les participants d’apporter, au cours de cette rencontre, leurs contributions à la promotion de l’équité et de l’égalité de genre dans le domaine de l’éducation et de la formation. Plus spécifiquement, l’atelier visait à réviser le document de Politique Nationale de l’Education et de la Formation des Filles et son plan d’action ; et à disposer d’un document de Politique Nationale de l’Education et de la Formation des Filles révisé et en cohérence avec le Programme Sectoriel de l’Education et de la Formation et d’un plan d’action. Au finish, le résultat attendu était d’aboutir à l’élaboration d’un document de politique nationale de l’éducation et de la formation des filles actualisé et assorti d’un plan d’action en cohérence avec le Programme Sectoriel de l’Education et de la Formation est disponible.
Il faut préciser que la Politique Nationale de l’Education et de la Formation des Filles (PONEFF) pour la période allant de 2012 à 2020, a été élaborée et validée en 2013 par les ministères en charge de l’éducation et la formation à l’effet de répondre à la préoccupation relatives aux insuffisances constatées en matière de formation et de scolarisation des jeunes filles au Niger.
En prenant la parole à cette occasion, la Représentante par intérim de l’UNICEF au Niger, Ilaria Carnevali, a saisi l’occasion pour édifier l’assistance sur l’histoire de Latifah Hassane, jeune nigérienne de 23 ans, jeune dirigeante en passe de devenir une véritable actrice du changement au Niger. « Elle a été la lauréate du concours e-Takara 2017 et élue Miss Geek Africa 2018, la compétition panafricaine visant à promouvoir et soutenir les initiatives menées par les jeunes filles du continent. Latifah, étudiante en génie logiciel, dirige actuellement sa propre start-up, InnovELLE, qui se concentre sur le développement Web, le développement d’application pour l'autonomisation des filles et la formation des enfants vulnérables», a-t-elle dit.
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«La population du Niger manque cruellement d’accès à une éducation secondaire de qualité, surtout dans les milieux ruraux et nomades. Lors du Sommet sur l’Education à New York en septembre 2022, le Président Bazoum rencontrera les bailleurs de fonds pour présenter sa vision d’investissement dans le capital humain. Il s’agira de soulever des questions de fonds pour construire 100 collèges-internats dans un premier temps sur les cinq prochaines années. L’objectif de ce projet d’envergure est d’offrir une éducation secondaire de qualité aux filles et de les maintenir à l’école. Indirectement, cette stratégie aura le potentiel de prévenir les mariages et grossesses précoces et de rompre le cercle vicieux combinant pauvreté et hautes fertilité et mortalité maternelle et -infantile.
Une équipe du Fonds des Nations Unies pour la Population s’est entretenue avec Mr Salim Mokkadem pour discuter des tenants et aboutissants de ce projet. Cet article relate les points saillants de ses propos.
Quelle est votre expérience personnelle par rapport aux internats pour jeunes filles ?
«Je connais les internats par une expérience familiale liée à ma sœur, qui a une dizaine d’années de plus que moi, qui est psychiatre et qui a vécu dans les internats du second degré (collège, lycée) à une certaine époque. Elle a donc bien connu les internats dans les années 60, c’est-à-dire, à un moment où la scolarisation, notamment des jeunes filles, était plus qu’importante dans le monde entier, non simplement en Afrique, mais également en Europe et en Asie, comme vous le savez, suite aux événements tragiques et aux bouleversements familiaux, psychosociaux, liés à la Deuxième guerre mondiale et puis aussi aux questions liées à l’émancipation des femmes et à l’émergence des problématiques liées au genre. Ces internats d’après-guerre, d’un certain type, ont produit des évènements très positifs pour plusieurs raisons.
«D’abord, premièrement, parce que l’internat permet de faire une coupure essentielle vis-à-vis de la famille, il coupe la jeune fille, l’élève, d’un milieu familial à un moment donné, et ceci est très positif globalement pour la croissance cognitive, affective de l’adolescente et pour promouvoir et favoriser la maturité socio-affective et psycho-sociale. Le fait de pouvoir se séparer d’un environnement qui peut être trop fusionnel, et donc écraser la psyché de l’enfant et empêcher son autonomie, surtout dans un environnement musulman ou les femmes sont généralement soumises à un ordonnancement très hiérarchisé et une souveraineté patriarcale, cela leur permet de se découvrir en tant que subjectivité libre et de pouvoir prendre le temps de réfléchir à leur existence indépendamment d’un contexte familial normé, cadré, traditionnel ou classique, qui reproduit les hiérarchies et les biais de domination existant dans es familles ou les dispositifs scolaires à l’instar des classes « genrées » ne permettant pas une émancipation individuelle authentique. Donc, d’un point de vue expérientiel et d’un point de vue purement personnel, j’ai pu en effet constater les effets positifs d’acculturation au sens très large que peuvent produire la séparation avec un groupe familial isolé et le fait de couper une jeune fille d’un environnement par trop traditionnel et conservateur de type patriarcal. Le fait d’être mixé, mélangé, avec d’autres personnes, d’autres classes sociales, d’autres familles avec d’autres histoires, d’autres langues ou cultures, ou expériences de vie, le fait de pouvoir échanger ave un autre véritablement autre, le fait de se comparer à un alter ego et de se confronter à d’autres jeunes filles de sa classe d’âge mais éloignées de soi, cela a des vertus psychopédagogiques essentielles et joue positivement sur la formation de l’individu, sur la constitution de soi, de la subjectivité, sur le développement intellectuel, la maturité affective, la décentration et l’ouverture critique à la compréhension du monde, de soi, des autres.
Le deuxième point positif du dispositif scolaire de l’internat pensé comme un lieu social et pédagogique concerne, d’une certaine manière qu’on peut appeler anthropologique, la configuration sociétale et structurelle des sociétés où il prend sens. Le Niger fait partie d’une zone sahélo-saharienne. Qu’il y ait des internats permet aux jeunes filles d’être protégées socialement des bouleversements politiques, des guerres aux frontières, des attentats terroristes, d’une certaine violence endémique à la société sahélienne, et ainsi de pouvoir grandir dans une sécurisation affective et sociale qui est essentielle au développement sociocognitif de l’enfant. Je ne vous ferai pas l’offense de vous rappeler en quoi la pyramide de Maslow prend sens dans la réalité psychopédagogique de l’enfance et de l’adolescence ; en effet, les besoins de sécurité sont essentiels pour les apprenants afin qu’ils-elles puissent oser, se risquer et prendre sde risques intellectuels, afin de poser la construction du lien symbolique comme essentiel à l’acte d’abstraction et de communication, d’une part, et d’autre part, pour se déterminer d’une certaine façon aussi, en sortant de sa zone de confort, de ses facilités, sans peur d’être méjugé-e, et ainsi s’autoriser à se développer et à prendre des risques. Parce qu’apprendre, c’est aussi prendre des risques, c’est en effet risquer de se tromper, et accepter l’erreur comme méthode de correction, comme logique d’apprentissages par retour sur soi et sur ses erreurs pour intérioriser des schémas mentaux cognitifs et changer ses procédés et ses méthodes d’apprentissages. On reviendra peut-être sur ces logiques de cognitions et ces postures pédagogiques essentielles pour comprendre et acter le fait éducatif dans l’enseignement et dans l’apprentissage. Il y a des éléments inhibants dans certains évènements de la culture traditionnelle, en Afrique et ailleurs dans le monde.
L’erreur est encore en Afrique subsaharienne considérée comme un péché et non comme un outil qui permet de progresser. Vous et moi, nous savons aussi que, malgré le caractère négatif de l’erreur, le fait de se tromper et de comprendre la logique de ses erreurs, de les reconnaitre, est essentiel pour progresser et avancer dans ses connaissances : se corriger, dans les structures traditionnelles, se tromper, est malheureusement encore trop considéré comme un événement rédhibitoire. C’est-à-dire que c’est pensé et relié à une sorte de carence, de faute morale, voir de péché, donc l’erreur est corrélée à une forme d’infériorisation, à une forme anthropologique de minoration et d’impuissance, de honte, de stigmatisation. Donc le fait d’être protégé, d’être sécurisé, dans une classe, dans un internat dans une structure pédagogique, permet aux jeunes filles d’avoir cette assurance, de construire cette sécurité affective dot nous avons tous besoin pour apprendre sereinement, et pour valoriser cette compétence de prise de risque nécessaire pour développer son intellect et son autonomie. La structure de l’internat, en sécurisant affectivement les adolescentes, leur permet alors d’acquérir des compétences qu’elles n’auraient pas acquises si elles avaient été maintenues dans d’autres contextes plus fermés, plus conservateurs, plus culpabilisant.
Le troisième point positif, c’est un point sur lequel on ne peut pas continuer à se voiler la face, qui est lié au caractère très pauvre de l’Etat du Niger. Le fait de pouvoir avoir des structures pédagogiques dans lesquelles un enseignement suivi, continu, est fait par une équipe d’adultes – bien sûr, qui doivent être, eux aussi, formés dans des contextes spécifiques, car on n’enseigne pas de la même façon dans un internat que dans une classe libre et ouverte- permet, outre la sécurisation effective matérielle du parcours socio-scolaire et de l’alimentation, de suivre, à moindre coût, des cohortes de jeunes filles qui, d’une certaine manière, auront l’implication pédagogique et le suivi qu’elles n’auraient pas eus si elles étaient restées dans un contexte classique, familial, différent du contexte innovant et sécurisant de l’internat. C’est-à-dire que le fait de pouvoir suivre, observer, de voir les enfants, les jeunes filles, du matin au soir, de constater leur difficulté personnelle d’ordre psychopédagogique et sociale, de suivre au plus près leur développement personnel, cela permet alors de faire de leur profil cognitif et de travailler selon des évaluations différenciées, et de faire une évaluation qualitative du progrès d’acquisition des connaissances chez les élèves, considérées de manière individuelle, de manière globale et holistique, et de les suivre de façon personnalisée, et de ne pas être dans l’appréciation générale plus ou moins anonyme. Dans le cadre de l’Ecole standard, et classique, l’élève est plus pris en compte dans son individualité et dans sa singularité par rapport à une classe dite normale, par rapport à un standard d’évaluation magistrale et générale. Mais étant donné le caractère micro sociétal que revêt un internat, il y a la possibilité très concrète de personnaliser les apprentissages et cela permet ainsi un suivi individuel et une programmation profilée de pédagogie différenciée adaptée aux difficultés réelles et aux profils cognitifs singuliers des élèves.
Un quatrième point positif qu’il me semble important de mentionner et qui est un gain majeur pour les effets de citoyenneté qu’il produit, c’est la réforme professionnelle et institutionnelle que ce type de structure va produire chez les adultes, et même chez les enfants, parce qu’ils seront obligés de travailler en équipe. Mon expérience me montre qu’il y a de grandes difficultés, au Niger, pour les équipes enseignantes, à mettre en place les compétences spécifiques du travail en équipe. Donc le fait d’être dans une microsociété un peu isolée du monde extérieur, avec une sécurisation affective et une sécurité alimentaire, obligera les adultes à avoir des responsabilités, à développer des programmes, des agendas de recherche, de (re-)mise en question, d’avoir des interactions avec leurs pairs. Ce qu’on appelle, dans le jargon pédagogique, les conflits sociaux cognitifs vont les opposer, les obliger à vivre avec leurs différences et à confronter de façon critique et dialectique leurs méthodes, leurs façons de travailler, leurs points de vue. Ca sera très positif pour les adultes, pour les enfants, pour les équipes pédagogiques et ca sera également très positif pour les élèves de voir qu’on s’occupe d’eux, collectivement, et que ça ne vient pas uniquement de l’extérieur d’un unique professeur ou enseignant tout puissant, mais qu’il y a une auto détermination des équipes pédagogiques et administratives, qu’il y a des agendas et des programmes particuliers les concernant, des évaluations spécifiques, des événements pédagogiques particuliers les concernant, etc. Cela aura également des effets bénéfiques sur la société alentour qui va être aussi concernée et impactée par les logiques socio-scolaires mises en place dans ces internats.
Qu’est-ce que c’est que ce lieu de mouvements divers, ordonnés, pensés, évalués, où il y a des jeunes filles qui apprennent, qui font des sorties, qui ont des activités pratiques, pédagogiques, qui, peut-être, vont faire de la littérature, c’est-à-dire faire un petit journal imprimé, qui vont avoir des activités avec des parents d’élèves, avec leurs pairs, avec les COGES, les assemblées de parents d’élèves, les équipes pédagogiques, qui vont aussi peut être participer dans certains internats, à la co-construction de leurs écoles en faisant en partie les murs d’enceinte des internats, et donc prendre part de façon responsable et engagée dans leur lieu de vie, et prendre part de façon essentielle à la co-construction de leur lieu de formation, sinon un lieu de vie pleine et qui a du sens pour ces élèves ?.
En conclusion, pour ces quatre raisons majeures, il me semble que les internats, avec les conditions de sécurité, de formation des enseignants, de garantie alimentaire requises, me semblent être une innovation pédagogique pertinente et doivent être suivis et soutenus du fait de leur originalité et des gains de formation à tout niveau tout à fait certains.
Je vous remercie pour la clarté de vos propos. Est-ce que vous connaissez des évidences sur les bénéfices des internats dans le milieu rural et en Afrique subsaharienne ? Je vois, déjà les bailleurs de fonds dire oui, c’est très bien, mais quelles sont les évidences du coût bénéfice de ces approches internats versus externats ? Est ce qu’il y a d’autres alternatives éducationnelles qui feraient tout aussi l’affaire ?
Pour les preuves, pragmatiques et effectives, on a plusieurs données statistiques et historiques qui sont propres à l’histoire du Niger. Pratiquement, toutes les élites du Niger, depuis les années 60, viennent des internats. Il y a un effet positif émulateur certain des internats sur des cohortes de jeunes gens. Les internats ont été des lieux de vie et des centres sociaux importants dans toute l’Afrique de l’Ouest sur les populations concernées.
Le deuxième élément pragmatique qui plaide en leur faveur, c’est l’effet de décharge sociale et économique que produisent les internats sur les familles car elles sont assurées que leur progéniture ait de quoi manger et soit protégée des aléas de la vie sociale, de la pauvreté, des harcèlements divers et de la violence sociale endémique aux sociétés pauvres. Vous savez qu’il y a des incursions de terroristes actuellement sur le territoire. Il y a de l’insécurité notamment à l’Ouest, au Nord-Est et à l’extrême Sud-Est. Les internats donnent, de ce fait, une forme d’assurance aux populations que leurs filles seront protégées, à l’abri du besoin, en un lieu sécure, donc elles auront moins d’anxiété. Les élèves internes sont certainement plus productives et plus citoyennes au sens propre du terme, dans la mesure où elles s’intègrent plus, elles réfléchissent plus de manière désengagée sur les problèmes personnels et individuels qu’elles sont susceptibles de rencontrer. Et, ça c’est un élément non négligeable dans les effets positifs et concrets, qu’on pourrait dire sociopolitiques, de la vie en commun dans les internats.
Le troisième élément, que j’aurai dû mettre en premier lieu, porte sur les évaluations concernant les résultats des élèves. On a eu récemment les résultats des premiers et deuxièmes cycles des examens de fin d’année qui ne sont pas très brillants au niveau national. Ça varie entre 30% et 35 % de réussite selon les régions. Or, il est clair que quand on vit en circuit fermé, en internat, on peut faire, ce qu’on appelle en langage pédagogique, des examens blancs ou des « colles » les samedis matin. On peut aussi aménager les curricula, les emplois du temps, les remédiations, les soutiens set renforcements disciplinaires, les tutorats, en fonction du profil des élèves en difficulté et on a plus de temps pour se consacrer, d’une certaine façon, aux profils et aux besoins des élèves.
Donc les résultats au niveau des évaluations, je parle des résultats aux examens, sont beaucoup plus positifs dans les secteurs fermés que dans les écoles ouvertes ou semi-ouvertes. D’abord parce que les enseignants, dans les milieux fermés, peuvent suivre beaucoup plus facilement, dans une sorte de continuité pédagogique, les enseignements et les apprentissages de leurs élèves. Et deuxièmement, parce qu’on est plus en flux tendu, on réagit donc immédiatement à la mauvaise note, au problème de l’élève, de la classe. Parce que quand il est à la maison, un élève est distrait par les activités, par les problèmes, par le fait d’aller chercher du bois, de travailler, d’être sollicité par le socius… Bref, il est immergé dans un type de problème qui fait diversion par rapport à son métier d’élève. Car c’est là le but : faire en sorte qu’une période de la vie d’un enfant soit consacrée uniquement à des acquisitions de compétences et à des apprentissages. On en est loin dans les pays subsahariens et en Afrique en général. Mais c’est ça le but : élever le niveau scolaire, maintenir les élèves à l’école, au collège, au lycée, et travailler à former les ressources ou le capital humain – même si je n’aime pas ces expressions maladroits des économistes peu soucieux de prendre en compte l’humain dans leurs analyses « scientifiques » – nécessaire et utile au développement socioéconomique du Niger. L’évidence qualitative est reportée sur les améliorations du climat scolaire et renforce les résultats qu’on peut alors apprécier par le biais d’évaluations quantitatives renseignées.
Et puis, il existe un autre type de faits qui plaide en faveur des internats qui me semble important à mentionner, surtout en ce moment très disruptif ou les réseaux sociaux ont tendance à diviser les sociétés et pas simplement dans les sociétés en voie de développement mais dans toutes les sociétés du monde. Le fait qu’il y ait d’une certaine manière un peu moins d’Internet de loisirs, un peu moins de réseaux sociaux, un peu moins d’applications virtuelles dans les internats et l’obligation pour les élèves d’avoir à discuter entre eux, d’avoir à se confronter physiquement en présentiel, même quelquefois, à se disputer, à se chamailler, bref à avoir des problèmes sociaux et affectifs qui sont des problèmes de leur âge et pas des problèmes virtuels qui viennent d’ailleurs, des problèmes idéologiques liés à l’insertion d’un monde socioéconomique dans leur univers affectif, le fait de se parler entre pairs, de se reconnaître, de s’éprouver en chair et en os, leur donnera une dimension citoyenne certaine. . Nous sommes donc plus qu’enthousiastes et positifs à plus d’un titre sur les retombées sociales, pédagogiques, psychoaffectives et didactiques, des internats. Les enfants évoluent dans un cadre sain, avec des questions, des rythmes de vie qui sont les leurs, et non pas avec des questions qui viennent de Tik Tok, d’Instagram ou de je ne sais trop quel univers virtuel déréalisant, chronophage et destructeur d’’attentions. Donc là, on a les preuves concrètes.
On le voit bien : quand les élèves arrivent des campagnes et qu’ils continuent leur cursus scolaire en ville, on sent que le calme rural et la protection social jouent en leur faveur, étant plus en conformité avec des valeurs de respect, de politesse, de citoyenneté. J’ai l’exemple des cohortes d’élèves que j’observe à Niamey. Au départ, ils sont un peu moins habitués aux usages urbains, mais ils ont un peu plus de moralité que les enfants des villes. Ils ont en eux des valeurs traditionnelles issues de la campagne, de leur famille, et ils sont un peu moins sujets au divertissement et à la consommation facile. Il faut quand même le dire parce que c’est quelque chose dont on ne parle pas assez : il y a des valeurs traditionnelles en Afrique qui sont très positives. Le respect de l’autorité notamment joue dans le rapport à l’enseignement car le fait de respecter les anciens facilite le respect de adultes que sont les enseignants. Et une des difficultés qu’ont les élèves en ville ou dans les espaces semi-ouverts, c’est que l’autorité des enseignants est souvent mise à mal par la jeunesse un peu perdue des villes, en quête d’identité et de reconnaissance affective. Dans un espace traditionnel, l’enseignant, c’est aussi l’aîné et c’est aussi le représentant symbolique de l’ancienneté ; il est donc respecté. Ça aussi, c’est un garant d’absence de délinquance, de valeurs citoyennes et de climat scolaire positif.
Et est-ce que vous connaissez d’autres modèles d’internat dans d’autres pays similaires au Niger ? Est-ce que vous avez pu en visiter ?
J’en ai visité quelques-uns en Corée du Sud, en Allemagne, en Algérie et au Nigeria. J’irai en visiter quelques-uns dans les pays des Caraïbes qui ont des profils sociohistoriques similaires à ceux du Niger. J’en ai visité quelques-uns dans les pays du sud comme le Benin et le Togo. Il y a des avantages certains dans le comparatisme éducatif, mais, il y a aussi des particularités et des particularismes non reproductibles ou transférables.
Par exemple, dans les pays de la côte de l’Afrique de l’Ouest, on est beaucoup plus catholiques, protestants, que musulmans, et l’internat procède d’une culture de la communauté écclésiale ou évangélique. Je ne dis pas ça de manière péjorative, mais ces valeurs scolaires viennent aussi de l’histoire spécifique souvent liée au passé historique et culturelle de la colonisation au sens où il s’agissait de faire une communauté, d’enseigner les religions du colon, d’enseigner des pratiques collectives portant les valeurs du monde colonial. Il existe des valeurs communes et communautaires dans l’espace ouest-africain. Il ne s’agit pas de le nier. Rappelons seulement que le passé détermine le présent et cela est vrai au Niger comme partout ailleurs. Qu’on pense par exemple à l’enseignement du fait religieux dans les établissements scolaires en Europe, et à celui de la laïcité en Afrique de l’Ouest : on est bien confrontés au même souci d’éveil de la pensée critique et d’éducation à la tolérance, mot que je ne prononce jamais parce qu’il pourrait paraître ambigu, du fait de son relativisme discutable.
Le but demeure de préserver la paix sociale et de mettre à distance tous les dogmatismes et tous les irrédentismes religieux. Le Président du Niger en est convaincu et j’en suis convaincu aussi. C’est pour ça qu’il m’a nommé à ce niveau de responsabilité. Et tant qu’il n’y aura pas de jugement critique indépendant de la part des citoyens, des élèves, des familles, nous aurons toujours à faire avec des individus obtus, fanatisables, qui ont des appartenances identitaire imaginaires et qui vont virer facilement vers des dogmatismes dangereux. Et donc, comme dans les autres pays de la sous-région, il y a toujours un soubassement idéologique religieux comme base de référence morale et culturelle : cete base est soit musulmane ou catholique, soit protestante, et est authentique ou issue de la colonisation arabe, anglaise, française, portugaise, allemande, etc., mais elle s’est hybridée, métissée, mélangée, voire estompée, dans les cultures originaires et premières. La vie aficaine ne peut être concevable sans sa sagesse spécifique, sans prendre en compte le rôle essentiel de la vie en communauté ; c’est une vie de valeurs religieuses autant que sociales et philosophiques.
L’expérience que nous tentons au Niger, ce n’est pas de former une communauté de religion, mais c’est de former une communauté de citoyenneté. Et ça, c’est très important à préciser pour éviter les ambiguïtés politiques. On n’a peut-être pas assez insisté dessus, mais cette notion de citoyenneté est fondamentale, d’abord pour le capital humain, ensuite pour l’avenir qui est le nôtre. Il nous faut des citoyens qui soient capables de faire la différence entre des fake news et une information référencée. Et puis, nous savons très bien, vous et moi, que l’autonomie du jugement permet de retenir et de contenir les passions funestes et mortifères et ainsi de ne pas sombrer dans les adhésions superstitieuses et dogmatiques de type émotionnel et pathologique.
Donc les modèles que j’ai pu voir ici ou là ne sont pas directement transposables. Véritablement, il y a une expérimentation originale au Niger, c’est pour ça qu’il faut la suivre et qu’il faut l’accompagner. Ça veut dire aussi que les adultes qui devront être dans ces internats doivent être pratiquement recrutés sur profil, avec des entretiens sur leur rapport à l’enfant, leur rapport à la pédagogie, leur rapport aux compétences. Donc il y a des éléments, pour répondre précisément à votre question, qui sont transposables. C’est le bon matériel, la sécurité, les éléments d’organisation administrative, de gouvernance pédagogique, d’organisation des curricula. Il y en a d’autres qui le sont un peu moins. Quel profil spécifique aux nigériens peut-on trouver chez les Sénégalais, les burkinabés, les maliens, les tchadiens ? Car il y a des ressemblances et des similarités mais elles sont toujours accompagnées de petites différences importantes. Le diable git dans les détails. Ces petites différences sont significatives si on veut faire de la pédagogie fine et avoir de bonnes pratiques dans le domaine.
Quelles seraient les barrières que vous voyez dans la mise en place de ce projet pilote ? Le ministre a parlé d’un premier internat pilote à Kellé. Est-ce que vous avez connaissance des résultats de cet internat pilote jusqu’à maintenant ? Quelles seraient les barrières qu’on peut anticiper dans la mise en place de ce grand projet ?
Vous avez raison de poser cette question parce que vous pouvez avoir l’impression que je suis dans un panégyrique extrêmement positif et une certaine forme hagiographique de prosélytisme naïf. Je vous remercie donc pour cette question. Vous avez raison de mentionner les obstacles, mais sachez que nous ne les ignorons pas. La première barrière, je viens de le dire à l’instant, quand je parlais de recrutement par profil, ce sont les compétences des adultes. Il faut qu’ils soient irréprochables du point de vue de l’éthique, irréprochable du point de vue de leur compétence. Ça ne veut pas dire qu’ils soient des génies. Attention ! On est dans une expérimentation, tout le monde a le droit de se tromper, et les adultes aussi. Mais ça veut dire, par exemple, qu’il faut apprendre à travailler en équipe, apprendre à recevoir une critique sans se vexer, apprendre à respecter les autres. Je vous assure que cela n’est pas évident : je suis responsable d’une cellule d’éducation à la présidence, et ce n’est pas du tout évident de faire travailler les gens dans un collectif. Pour beaucoup de cadres, ça ne va pas de soi. Il faut faire preuve de beaucoup de tact pour ne pas froisser les uns et les autres. Voilà donc les premières barrières d’ordre organisationnel (monde du travail et gouvernance ou management) qui sont liées à des facteurs relevant d’une anthropologie culturelle, pour ne pas dire une typologie psychologique. Ça, c’est très important à ne pas omettre : les personnes et les cultures avec lesquelles on doit travailler ne sont pas négligeables, de même que les motivations des personnels.
La deuxième barrière, et il n’y a aucune raison de ne pas le dire, c’est qu’il faudra faire très attention au suivi des fonds pour éviter que des détournements ne se fassent aussi bien au niveau de la nourriture que du matériel, des livres et de l’argent donné, etc. Cela me semble important et c’est endémique à toute l’Afrique. Je ne veux pas être trop dur, mais disons qu’il faut un suivi appliqué, attentif, déontologique, comptable autant que gestionnaire. Et vous comprenez pourquoi tout à l’heure j’insistait sur le caractère éthique de la gouvernance car l’objectif n’est pas de faire de la garderie o de la rétention des jeunes filles mais de former des esprits et des corps et de transformer par l’éducation la vie sociale et économique du Niger. Sur ce plan, les finalités doivent être claires ; c’est-à-dire que ce qu’on pourrait appeler la bonne gouvernance, la bonne conduite de et sur le terrain, suppose tout deux des profils de compétences axiologiques et techniques bien définies. Je n’insiste pas là-dessus, car ça coule de source qu‘on enseigne ce que l’on est avant d’enseigner ce que l’on sait.
Et quant au troisième élément obstructif, il concerne les bailleurs de fonds car il ne faudrait pas qu’ils nous lâchent en chemin. On a un gros problème en général avec les bailleurs de fonds par rapport à la lenteur de leurs décaissements et le blocage des fonds liés souvent au niveau de difficulté technique des dossiers financiers à remplir pour les administrateurs nigériens. Donc il faudra que les PTF remédient à cette lourdeur et à cette machinerie bureaucratique car ça, c’est quelque chose de rémanent. Je vous en parle en connaissance de cause dans et je me fais l’écho de l’ensemble des praticiens et des agents de terrain. Les procédures sont trop longues, les dossiers sont trop durs à remplir. Il faudrait un peu plus de facilité, de flexibilité, pour le coup, plus de plasticité, de néolibéralisme dans les pratiques de décaissements. Mais ça ne veut pas dire qu’il faut être cavalier et ne pas regarder dans le détail comment ça se fait ! Mais il n’y a aucune raison pour que cette grande partie administrative, très bureaucratique, très lourde, empêche les choses d’avancer et bloque la réalisation de la politique éducative du Niger.
Il y a des réalités de terrain qui font que, au vu des particularités nigériennes et du profil spécifique des élèves, il nous faut rapidement des fongibles, des cahiers, des tableaux, des ramettes de papier, il faut rapidement des stylos, il faut des choses comme ça pour le travail de tous les jours dans les classes. Et s’il faut attendre six mois, sept mois, avant de pouvoir travailler faute de moyens, je vous le dis tout net en tant que spécialiste de l’éducation, c’est plus que préjudiciable pour certains enfants, car à un mois près, on les rate dans leurs stades de développement, on les met en régression et en impossibilité de progresser et d’apprendre. Vous avez certainement des enfants, vous le savez, il y a une application continue du travail de suivi et d’évaluation. Si n’y a pas à un moment donné, le bon support pédagogique, s’il n’y a pas le tableau lisible, il n’y a pas d’énergie dans la motivation d’apprentissage. S’il n’y a pas le ventilateur qui tourne et qui vient rafraichir en saison chaude, vous êtes sûr qu’il n’y a pas assez d’acides aminés dans le cerveau, il n’y a pas assez de magnésium, et les élèves décrochent car ils s’endorment. La question matérielle peut être supérieure à la meilleure des volontés du monde et oblitérer tous les apprentissages initiaux.
Absolument et les défis dus au vide et au confinement ont vraiment démontré l’importance de tous ces facteurs à l’apprentissage des enfants.
Je rajouterais, si vous le voulez bien, juste pour terminer, le fait qu’il faudrait associer les chefs coutumiers et religieux, les paysans et les familles elles-mêmes pour qu’elles comprennent bien le projet éducatif des internats de jeunes filles afin qu’elles ne fassent pas obstacle, barrage, voire même rupture avec ce projet innovant de scolarisation. Il faudrait aussi leur montrer qu’il n’y a pas de contradiction fondamentale entre la pratique de l’Islam ou la pratique de n’importe quelle autre religion et l’éducation en milieu fermé. Et ça, ce n’est pas évident à faire comprendre aux familles, et aux autorités religieuses et coutumières.
Pour nous, ça nous apparaît clair, mais on peut aller dans un village et les pluies n’arrivent pas, il y a alors des difficultés vivrières et l’Etat est souvent loin des sooucis quotidiens des villageois, les routes sont loin, et on entend de belles promesses qui ne sont pas tenues, on voit les grandes voitures rutilantes et des blancs de projets et d’ONG bien nourris qui arrivent dans des villages tout souriant et qui repartent encore plus souriants, et on est toujours dans les difficultés avec le puits qui est ensablé, les récoltes qui ne se font pas, les routes endommagées ou absentes, l’absence d’infrastructures énergétiques et hydrauliques, etc. Vous voyez ce que je veux dire ? Il y a un contrat de confiance à instituer et je pense que là, les bailleurs de fonds sont autant responsables, ils sont co-responsables. On est dans une pratique d’aide au développement indéfini. On est dans une pratique de construction permanente et continue, et c’est pour ça que les termes du contrat de confiance sont importants.
Absolument ! Je pense que le contrat social, le contrat de confiance comme vous le dites, et une co-construction est absolument importante. Et là, en se focalisant sur la partie de la demande pour un tel projet, de la demande des familles, des communautés et de leurs soutiens, comment est-ce que vous ferez pour les faire venir à bord ? comment vous parleriez à une famille ? Quelles sont les barrières que vous pouvez anticiper pour qu’elles participent non seulement à envoyer leurs filles, mais également d’un point de vue financier, parce que tout cela coûte ?
Premièrement, il faut des hommes et des femmes qui soient des agents de synergie, des relais entre les acteurs du système scolaire, des vecteurs de liaisons permanentes et continues entre les villages, les chefs coutumiers, etc. et l’établissement. Ça veut dire qu’il va falloir fabriquer, je pèse mes mots, un nouveau type de poste qui soit l’équivalent de secrétaire, de factotum, de ce qui était le surveillant général et dont le métier est de socialiser, c’est à dire de faire l’interface entre l’intérieur et l’extérieur qu’est la société civile. Ça, c’est un nouveau profil, un nouveau type de métier, de nouvelles compétences et connaissances et savoir-faire et être à mobiliser. Voilà un défi intéressant entre parenthèses.
La deuxième chose importante, c’est qu’on doit obliger les acteurs des internats, adultes et élèves, à entrer dans l’ordre de la communication. Soit sous la forme d’un petit journal, d’un blog, d’un site internet, ou d’une simple feuille de chou ou bien autour d’un verre de thé, d’un cadre imprimé où un élève une fois par semaine ou une fois tous les quinze jours, une fois tous les mois, une fois tous les trois mois, part dans les villages avec un adulte, et explique ce qu’il fait en classe, ce que les élèves de l’internat ont fait comme activités pédagogiques, les difficultés que les internes rencontrent dans leur vie d’élève. Bref, il faut associer la communauté traditionnelle et le peuple de manière collective sur le modèle d’une coopération, d’une coopérative, à la façon du pédagogue Piaget ou en appliquant les pédagogies actives des années 60 et 70, sans tomber dans un délire idéaliste et utopiste.
C’est donc une façon de vivre l’institution scolaire qui dialogue et se tourne vers une communauté ou l’école n’est pas considérée comme étrangère au village et inversement le village n’est pas considéré comme étant étranger à l’école. Donc, c’est pour cela qu’il faut travailler par projet. Qu’est-ce qu’on fait dans un village ? Quel type d’outils on utilise ? Quel type de langage on parle ? Les élèves vont réfléchir à ça et inversement cela va amener souvent le village à se demander : qu’est-ce qu’on fait dans une école ? Qu’est-ce qu’on propose de travailler ? Et donc faire que le village soit une école pour l’école et que l’école soit une école pour le village.
Et puis le dernier point encore une fois, il faut qu’il y ait de la participation, pas forcément financière ou matérielle de tous les acteurs du système en place. Ça peut être modulé : ça peut être nettoyer la cour, ça peut être raconter une histoire, ça peut être venir aider des jeunes filles dans leurs problèmes de santé sexuelle, etc. Il faut lister un certain nombre de choses que savent faire les paysans, les villageois et ne pas leur demander des choses qu’ils ne peuvent pas faire. On ne peut pas leur demander une participation financière, un dû, si le projet lui-même suscite de la part des bailleurs de fonds une aide etc.
Donc il faut être logique, ça ne doit être que symbolique, contractuel et donc dans l’ordre du possible. Cela veut dire que la logique de l’internat procède d’une demande d’équilibre, et c’est ça l’équité : chacun apporte ce qu’il peut en fonction de ce qu’il est et de ce qu’il a. On ne peut pas demander une participation, par exemple identique dans tous les villages car ils ne sont pas tous dotés de la même façon. La participation devra se faire en fonction de leur budget, qui est rare, au Niger. Il faut donc quelque chose de l’ordre de la justice distributive.
Absolument, et cela semble passer par ce premier profil qu’il faut absolument fabriquer. Et cette personne, d’où est ce qu’elle viendrait ? comment vous la recruteriez ? Parce qu’elle semble être l’agent clé pour faire bouger les choses et pour faire l’interface.
On a beaucoup d’inspecteurs qui à mon avis chôment, on a beaucoup de conseillers pédagogiques qui à mon avis chôment, on a beaucoup d’enseignants qui sont dans les ministères et qui ne sont plus face à des élèves. Ce n’est pas une critique, mais il faut les reprendre et les mettre sur le terrain. Il faut redéfinir le rôle d’un conseiller pédagogique. Un conseiller pédagogique, ce n’est pas quelqu’un qui vient dans une classe pour dire : « ça, c’est bien, ça c’est mal ». Il faut les remettre en situation dans les classes ou dans les interclasses, pour qu’ils accompagnent les élèves, les professeurs, les adultes et les familles, etc. Voilà, on a le matériel humain, on peut travailler avec ce qu’on a déjà. Il ne s’agit pas de créer un nouveau métier. C’est un nouveau métier, mais à partir de la modification des métiers anciens. L’école doit se réformer et ceux qui sont dans l’école doivent se réformer au même titre que les élèves.
Le conseiller pédagogique doit avoir le rôle d’une interface entre la société civile et l’école. Ça ne doit pas être un spécialiste de l’école. Il a un rôle, d’interface, de médiateur ou de facilitateur. Et je pense que nous aurons beaucoup à gagner si nous regardons ce qui se fait aujourd’hui dans les facultés de pédagogie, les Ecole Nationales des Instituteurs (ENI), pour redéfinir des métiers parce qu’il y a beaucoup de perte et beaucoup d’évaporation. Le grand principe, c’est que si je suis dans une classe, si je passe un diplôme, alors je quitte la classe et je passe un autre diplôme. Je quitte même l’enseignement pour devenir un commandant ou un chef de la structure. Ca n’a pas de sens ; ce sont des pertes de ressources humaines irrationnelles et improductives.
Il faut changer ce système pour changer les choses. Il faut « déverticaliser » les rapports éducatifs et les hiérarchies scolaires pour « horizontaliser » les pratiques de gouvernance et pédagogiques. Ça ne veut pas dire faire perdre des responsabilités aux inspecteurs et aux conseillers pédagogiques, ça ne veut pas dire faire perdre ou ôter de la souveraineté à des cadres, ça ne veut pas dire faire perdre de la gouvernance à des administrateurs ou des responsables académiques. Ça veut dire qu’un conseiller pédagogique n’est pas là pour se tourner les pouces. Parce qu’il est conseiller pédagogique, il doit produire des documents, il doit aller voir ce qui se fait en classe et avec les chefs de village ou les paysans. Il doit le faire parce qu’il est en observation réfléchie et en situation de tiers réflexif et c’est lui qui doit faire l’interface entre la société civile et l’Ecole, d’abord parce qu’il a les compétences et le temps pour ça, et, ensuite, parce qu’il sera payé pour ce faire et qu’il sera formé pour obtenir les compétences idoines.
Donc il ne s’agit pas de produire une nouvelle ligne budgétaire. Il s’agit de redéfinir dans le temps un répertoire de compétences, de références validées en fonction des objectifs et des logiques de ces internats. Donc c’est vraiment un chantier innovant, un chantier très intéressant et je pense qu’il faut des gens engagés, qui ont une éthique et un souci historique à la fois politique au sens technique du terme et idéologique, des gens qui voient le rôle d’innervation sociétale de ces structures, des gens qui pensent les modifications pédagogiques dans le tissu nigérien comme étant des actions de modification des esprits et des consciences pour faire que le Niger sorte de sa pauvreté et de son état socioéconomique.
Avant de terminer, est ce que vous avez d’autres points clés que vous voudriez nous communiquer ?
Oui, il y a deux points clés principalement sur lesquels je voudrai insister. Premièrement, je pense qu’il faut rendre moins hermétique la formation des enseignants. Ce n’est pas acceptable que les formations soient à ce point peu transparentes et que les curricula relèvent de la science infuse. Ce qui se fait dans une école normale est mystérieux et ce n’est pas normal. On devrait avoir accès au curriculum, voir quels sont les psychologues que les élèves normaliens étudient, quelles sont les méthodes qu’ils étudient, comment ils sont formés, etc. Ça, ça me semble important. La transparence dans les apprentissages, ça rassure tout le monde. C’est un contrat didactique entre les formateurs et la société civile.
Deuxièmement, j’insiste, c’est une redondance, sur le fait qu’il faut redéfinir les missions des conseillers pédagogiques et des inspecteurs. Ils ne sont pas là pour être des surveillants généraux de l’application des décrets, des arrêtés, des réformes. Ils sont là pour aider les enseignants à mieux travailler et à mieux faire avec leurs difficultés professionnelles et ils sont mandatés pour aider les familles à faire en sorte qu’elles soient co-éducatrices avec les enseignants. Ils sont là pour aider aussi la société civile à faire monter le niveau de compétence des citoyens. Donc, il faut redéfinir ces missions là et mettre ces corps de fonctionnaires du Ministère de l‘éducation nationale en action et les obliger à passer par des pratiques pédagogiques actives et non pas simplement à être des métastases supplémentaires de la bureaucratie qui ne vit que par des textes, des séminaires de réflexion, des commissions, des recommandations, etc., etc., qui nous fatiguent et qui nous donnent des indigestions de papier.
«Il est temps que les technocrates aillent sur le terrain de la vie scolaire et cessent d’alimenter des réflexions théoricistes trop souvent coupées de la réalité de la classe et de la vie réelle des élèves.
Propos recueillis le 4 août 2022 par le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP/UNFPA) au Niger
Source : http://www.lesahel.org/
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Les jeunes garçons, les excités qui grossissent les rangs des terroristes, ont souvent une chose en commun, celle de ne jamais avoir été à l'école, ou tout au plus de façon très insuffisante. De même pour les jeunes filles, victimes de la violence des mariages précoces et des couches dangereuses. L'éducation est sans aucun doute le moyen le plus sûr pour sauver l'Afrique, notamment le Sahel, de la violence, de la pauvreté, et de la forte natalité qui freine son développement.
Mais comment faire de l'éducation une priorité, comme l'a fait le président nigérien Mohamed Bazoum, enseignant de formation, dans un pays où les écoles font régulièrement l'objet d'attaques terroristes ?
Comment accélérer la scolarisation alors qu'un grand nombre de salles de classe sont encore construites en paille ?
Avec nos invités :
Mohamed Zeidane, secrétaire général du ministère de l'Education Nationale
Issoufou Arzica Nanaïjé, secrétaire général du Syndicat national des enseignants du Niger (SNEN)
Sherif Issoufou, 1er secrétaire général adjoint du syndicat national des agents de la formation et de l'éducation du Niger (SYNAFEN)
Hadiza Dia, spécialiste éducation à l'ONG Educo.
Par Alain Foka
09 janvier 2022
Source : https://www.rfi.fr/fr/debat-africain/ducation-au-niger
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Le Doyen de la Faculté de Droit, d’Économie et de Gestion (FADEG) de l’Université Djibo Hamani de Tahoua, lance un appel à candidature pour le recrutement de trois (03) enseignants-chercheurs.
Postes à pourvoir :
Un (01) Enseignant-Chercheur en droit privé ;
Deux (02) enseignants-chercheurs en gestion (ayant d’excellentes connaissances en méthodes quantitatives de gestion).
Composition du dossier
Le dossier de candidature doit comprendre les pièces suivantes :
1. Une (01) demande manuscrite adressée au Recteur de l’Université Djibo Hamani de Tahoua ;
2. Un (01) Curriculum vitae daté et signé sur honneur ;
3. Une (01) copie légalisée de l’extrait d’acte de naissance ou du jugement supplétif
4. Une (01) copie légalisée du certificat de nationalité ;
5. Les copies légalisées des diplômes et/ou attestations de doctorat et diplômes antérieurs ;
6. Un (01) exemplaire de la thèse /PhD ;
7. Un (01) casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ;
8. Un (01) certificat de visite et contre-visite médicale datant de moins de trois mois
9. Les exemplaires des publications scientifiques (brevet, livre, article, communication actée), s’il y’a lieu ;
10. Une (01) copie de la carte de l’ANPE ;
11. Les justificatifs de toutes les expériences professionnelles dans l’enseignement supérieur et /ou la recherche;
12. Une déclaration sur honneur à se rendre immédiatement disponible dès le recrutement pour les candidats soumis à d’autres engagements professionnels au moment du dépôt des dossiers.
13. Les dossiers de candidature sont adressés au Recteur par le biais de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) antenne de Tahoua au plus tard le 11 novembre 2023.
Fait à Tahoua, le 25 octobre 2023
Pr. TAHIROU YOUNOUSSI Adama
Source : https://www.udh.edu.ne
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A l’instar de la plupart des centres du pays, les jurys du baccalauréat de capitale économique du Niger ont bouclé la boucle ce dimanche 23 juillet 2017 avec les délibérations du second groupe au grand soulagement des candidats et des organisateurs. Cependant, à Maradi, les jurys ont laissé, en dehors du goût amer de l’échec, celui de la mauvaise qualité de certains ses membres.
« Vraiment, il faut revoir l’organisation du baccalauréat. Je veux parler précisément la qualité des membres du jury. Il y a dans les jurys, certains correcteurs qui ne méritent pas leur place », Dixit Harouna G M, parent d’élève habitant le quartier Ali Dan Sofo qui a assisté amèrement à l’échec de trois de ses quatre enfants candidats au baccalauréat. Un autre d’argumenter dans le même sens : « La qualité des correcteurs a un grand impact sur la réussite ou l’échec des candidats. Quand par exemple un correcteur ne maitrise pas la discipline qu’il est censé évaluer, imaginer un peu la catastrophe ».
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Les épreuves de Baccalauréat session 2017, ont commencé hier matin sur l’ensemble du territoire national. Quarante-six mille neuf cent soixante-douze (46 972) candidats sont appelés à affronter les épreuves de français dès la première heure de la matinée d’hier. Niamey la capitale compte 43 des 125 jurys répartis à travers le pays.
Comme l’avait dit et souhaité le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans un entretien qu’il nous accordé à quelques jours du Jour J, les examens ont démarré, « pile à l’heure », comme prévu par les services des examens du Bac à 8h. Les candidats ont découvert les trois sujets au choix soumis à eux pour l’épreuve de français. Ils avaient eu à choisir entre le résumé de texte, le commentaire composé et la dissertation. À la Faculté de lettres de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, site abritant plusieurs jurys, les examens vont bon train. Le jury VI précisément, Dr Adamou Abdoulaye et son staff sont déjà affairés à centraliser les copies des premiers candidats. Le jury VI a bien commencé et tout se passait normalement. Dr Adamou a relevé un seul cas de candidats ayant perdu sa carte et la question a été rapidement réglée à la faveur du candidat.
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Débutées, le 11 juillet dernier, les épreuves du baccalauréat, session 2018, ont été jugées abordable par la plus part des candidats, par contre, après la proclamation des résultats par les différents jurys sur l’ensemble du territoire national, la réalité, montre tout autre chose. En effet, les résultats provisoires du Baccalauréat 2018 ne sont pas satisfaisants dans l’ensemble, on parle de quelque 24%. Une situation fortement critiquée par les parents d’élèves, qui estiment que les élèves sont bloqués pour incapacité de leur assurer un enseignement supérieur par le gouvernement, et les candidats malheureux, qui pensent que la correction a été rigoureuse. L’un ou l’autre, il y a nécessité de s’interroger sur le fonctionnement de l’école nigérienne à fin de situer les vraies causes qui minent l’école de notre pays, autrefois crédible et compétitive. Il est vrai que, quelques dé- cennies avant, l’école nigérienne avait encore ses lettres de noblesse. Mais selon certains analystes, depuis les reformes de 1988, on observe quelques anomalies dans le système éducatif nigérien. Alors pourquoi ce dysfonctionnement malgré les sommes colossales injectées dans l’éducation ? Certes, le système éducatif souffre d’une baisse époustouflante du niveau des élèves. Mais certains pensent qu’un travail de sabotage se fait à la base par des responsables du système pour décrédibiliser l’école pour des fins économiques et politiques. Et aussi, dans le but de promouvoir le secteur du privé qui serait leur propriété. Mieux, selon certaines de nos sources, les enseignants consacrent plus de temps au privé qu’au public. Quoiqu’il en soit, l’ensemble des acteurs du système éducatif doivent se mobiliser pour trouver une solution durable à fin de redonner âme à notre école, les grands intellectuels formés par l’école nigérienne, qui servent de model au plan national comme international en disent long. Certains spé- cialistes pensent que la plus part des revendications des acteurs du système éducatif ne sont pas faites dans le sens de booster la qualité de l’éducation, mais pour des intérêts personnels et inopportuns. Selon le point de vue d’un parent d’élève, Boubacar Diallo, le Niger doit provoquer un choc de son système éducatif, c'est-à-dire observer une ou deux années blanches, trouver les vraie raisons, et faire des reformes profondes. Au Nouveau Républicain, nous souhaitons bonne chance aux candidats autorisés à passer les épreuves du second groupe, en leur demandant d’être sereins une foi en classe.
BOZA
20 juillet 2018
Source : Le Nouveau Républicain
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Les résultats du baccalauréat session de juillet 2017 de la région de diffa sont connu depuis cet après midi du mercredi 17 à l'issue d'une proclamation qui a eu lieu au Lycée Adriss Alaoma de Diffa. Les résultats concernent les jurys 1 pour les séries A4 et A8 présidés par Docteur Nabala Adare, et le jury 2 pour la série D présidé par le Vice-recteur de l'université de Diffa docteur Gramah Moustapha.
Il ressort des résultats provisoires qu'au niveau du jury 1 sur 465 candidats qui ont composes, 38 candidat ont été admis au premier groupe et 63 au second groupe pour la Série A4. Au niveau de la série A8, 6 sont admis directement et 63 sont autorisés à passer les épreuves du second groupe.
Au niveau du Jury N°2 série D, sur 217 candidats qui se sont présentés, 12 sont admis au premier groupe et 28 second groupe soit un taux de réussite de 18,43%.
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La messe est dite dans la ville de Dosso. Au soir du 17 juillet, tous les candidats au baccalauréat connaissent leur sort. Les jurys du BAC de la ville ont chacun proclamés les résultats partiels de cette session 2017.
Au jury 1 de Dosso, le président a indiqué que les résultats obtenus de son côté sont beaucoup plus favorables contrairement aux autres jurys. Le Docteur Tourba Kameye a aussi déclaré que le mauvais résultat constaté au cours de ces dernières années est dû à la baisse de niveau des élèves. Il faut souligner encore que cette année académique a été perturbée par les grèves répétitives des enseignants et des scolaires.
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Les examens du Baccalauréat Session 2020 débutent ce matin sur toute l’étendue du territoire national. Cette année, ils sont au total 71.990 candidats dont 38,96% de filles à se présenter pour l’obtention du précieux parchemin qui ouvre la voie pour les études supérieures dans les Universités et les grandes écoles. Ces candidats au Baccalauréats secondaire, technique et professionnel composent dans 179 centres repartis à travers le pays.
Dans un message qu’il a livré hier après midi, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation M. Yahouza Sadissou, a rappelé les efforts consentis par le gouvernement pour l’achèvement de l’année et l’organisation desdits examens malgré le contexte sanitaire actuel et ses répercussions sur tous les secteurs. Il a rendu hommage à tous ces acteurs de l’éducation (enseignants, élèves, aux partenaires techniques et financiers, parents d’élèves) dont l’engagement et la collaboration ont permis d’aboutir à ces résultats. Assurant que le gouvernement a pris toutes les dispositions idoines pour la bonne tenue de cette session, le ministre Yahouza Sadissou a appelé l’ensemble des acteurs concernés (élèves, surveillants de salle, correcteurs, présidents des jurys, membres des Secrétariats) à respecter les dispositions légales et réglementaires qui régissent l’organisation du Bac au Niger. Il a enfin souhaité bonne chance aux candidats à qui, il a toutefois demandé de compter sur leurs propres efforts.
ONEP
17 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La baisse généralisée du niveau des élèves de l’enseignement général au Niger par rapport à celui de leurs ainés demeure un des sujets favoris des conversations dans les milieux intellectuels. Même situation dans les zones rurales, où dans le temps, un bon élève de cours élémentaire devenait automatiquement le ‘’commis du village’’qui écrivait et lisait les lettres et autres correspondances pour les membres de la communauté.
Au Niger, la baisse de niveau se répercute sur tout le cycle scolaire jusqu’à impacter négativement des promotions entières d’enseignants, selon certains parents d’élèves qui pointent du doigt, en plus des difficultés de trouver de bons élèves, celle de trouver des enseignants compétents. La vérité est criarde pour toute la communauté éducative qui doit aussi faire face à une mauvaise gestion des ressources humaines et matérielles. Même si les diplômes délivrés au Niger, les plus recherchés dans la sous-région pour leur crédibilité, ne sont pas mis en cause, la baisse généralisée de niveau est un nouveau palier d’alerte atteint.
Mme Ramatou Issaka, une enseignante de Niamey qui a été témoin, pendant plus d’une décennie, de la baisse de niveau dans ses classes du premier cycle de l’enseignement traditionnel, affirme que cette décadence est due à la combinaison de plusieurs facteurs. Elle explique que la disparition quasi-totale des bibliothèques dans les écoles publiques et privées du pays, est un facteur précurseur du déclin des valeurs de l’enseignement au Niger. «Les élèves d’aujourd’hui, dit-elle, ne fréquentent plus les rares bibliothèques qui existent dans les grands centres urbains à travers le pays». D’autres enseignants approchés, font aussi remarquer que désormais, les smartphones ont remplacé les bibliothèques dans l’esprit des élèves et étudiants et que les commentaires des réseaux sociaux ont effacé ceux autour des œuvres littéraires.
Cette enseignante qui a passé la moitié de sa vie dans les classes, craie en main, révèle aussi que ce n’est pas les compétences des jeunes enseignants qui devront être questionnées, mais plutôt la perte de perspicacité des programmes de pédagogies qui leur sont enseignés dans les écoles d’instituteurs et qui ne répondent plus aux challenges des temps présents, la technologie devant être au centre des programmes de pédagogie. Et surtout, Mme Ramatou Issaka déplore le désintéressement croissant des parents qui annihile tout effort des bonnes volontés qui essayent d’aider les jeunes apprenants. «Cette situation de la baisse de niveau nous préoccupe aussi, en tant qu’enseignants et parents d’élève. J’appelle les uns et les autres à encourager nos enfants à surtout lire pour améliorer au moins leur maitrise de la langue car,on n’apprend pas tout uniquement à l’école», insiste-t-elle.
Même son de cloche chez M. Hassan Issa, habitant du quartier Aéroport de Niamey,qui estime lui aussi que le désintéressement des parents y est pour beaucoup. Pour lui, ce manquement observé chez la plupart des parents favorise le développement d’un sentiment d’impunité chez les élèves, dont certains pratiquent l’école buissonnière ou perturbent sciemment le cycle d’apprentissage de leurs camarades de classe. «Beaucoup de parents pensent que les enseignements suffisent à eux seuls pour instruire et éduquer leurs enfants. Chaque parent doit être aussi un encadreur et un guide pour ses enfants, surtout quand ils sont à la maison», poursuit-il.
M. Issa Ali, un parent d’élèves de la capitale, préfère s’appesantir sur le processus de recrutement des enseignants, titulaires et contractuels. «Un enseignant qui est incapable de bien s’exprimer dans la langue d’enseignement, ne doit pas dispenser des cours aux apprenants», estime-t-il. Ce parent dit avoir hautement apprécié l’initiative de l’ancien ministre de l’Education qui a initié un système d’évaluation afin de mieux appréhender le niveau de compétence de chaque enseignant du premier cycle. Une innovation qui a été dupliquée plus tard par le secondaire. M. Issa Ali appelle l’Etat et l’ensemble de ses partenaires à «s’investir pleinement pour la pleine réussite de l’école nigérienne».
Rareté de bons enseignants sur le marché ...
Même si la baisse de niveau des élèves est générale, c’est celle des pensionnaires des écoles privées, dernier refuge pour certains parents qui fuient le système éducatif public avec ses nombreuses et fréquentes grèves, qui choque le plus les milieux intellectuels. Pourtant, ce phénomène touche l’ensemble des écoles au niveau national, et même mondial, comme l’atteste les nombreuses statistiques publiées à travers le monde.
Avant de s’appesantir sur les raisons qui minent le secteur, le président du Collectif des Associations des Fondateurs des Ecoles Privées du Niger, M. Amadou Djibo Dandakoye, précise que les établissements privés du Niger dépassent toujours en performance ceux du secteur public.
Dans la tradition, les écoles privées nigériennes sont en perpétuelle compétition,non seulement entre elles, mais aussi avec celles du public, pour offrir un enseignement de qualité. Pour M. Amadou Djibo Dandakoye qui est également le président de l’Union Nationale pour l’Enseignement Général Privé, une large majorité d’écoles privées du pays dispensent un enseignement de qualité.Se référant aux résultats de l’année passée, il explique que seulement une demi-douzaine d’établissements publics a pu figurer dans le top 100 des meilleures écoles au BEPC 2021 dans la région de Niamey.
Le président du Collectif des Associations des Fondateurs des Ecoles Privées du Niger, de par son expérience personnelle qui l’a amené de son statut d’enseignant craie en main dans les écoles publiques à celui d’investisseurs dans l’enseignement privé, a fait savoir que l’enseignement demande de la discipline, de la disponibilité, du courage et de la persévérance. Un enseignant de vocation, dit-il, doit satisfaire à ses quatre qualités sacrosaintes qui sont intimement liées dans le secteur de l’éducation. Il explique qu’en dépit de ce qui se raconte, les fondateurs d’écoles privées qui sont disposés à payer le prix fort «se rendent rapidement comptent que les vrais enseignants, c’est-à-dire ceux qui ont les compétences et l’amour d’évoluer dans le métier de l’enseignement du savoir, manquent cruellement» sur le marché du travail, surtout dans les disciplines scientifiques.
En plus de la rareté de la main d’œuvre qualifiée, M. Amadou Djibo Dandakoye dénonce aussi la caducité des textes qui régissent l’enseignement privé et qui contribuent au «désordre» constaté dans le secteur. «Beaucoup de gens considèrent l’école comme un objet marchand où il faut aller trouver de l’argent. Et là aussi, c’est parce que tout celui qui le veut, peut tranquillement ouvrir une école privée sans pour autant être du domaine de l’enseignement», regrette-t-il. C’est selon lui, cette manière de faire qui considère l’école comme un objet marchand qui explique en partie la baisse de niveau dans les établissements privés
Faire contre mauvaise fortune bon cœur
En attendant de vivre des lendemains meilleurs, les responsables des établissements scolaires s’organisent pour accompagner leurs élèves en général, et ceux des classes d’examen en particulier. Dans les établissements publics les moins nantis, l’administration de l’école arrange des cours de rattrapage pour les candidats aux différents examens nationaux. Certains enseignants, à titre personnel, viennent aussi gracieusement en appui à leurs élèves, tandis que d’autres au sein de l’établissement, s’organisent pour consacrer un peu de leur temps libre à dispenser des cours groupés de répétition aux élèves, qu’ils soient dans des classes d’examens ou non. Dans ce dernier cas, une contribution financière qui va de 3.500 à 10.000 F en fonction des écoles et des quartiers, est demandée à chaque élève participant.
Dans les établissements privés où la concurrence règne, les responsables ont trouvé l’astuce d’intégrer directement au frais de scolarité, un payement unique et annuel qui servira à financer les cours de soutien dans les classes d’examen. Cette contribution financière est généralement payée par les candidats aux examens dans les collèges et lycées privés du pays. Le proviseur du CSP Sophia Académie, Dr. Abdoulaye Baba,nous explique la méthodologie qu’il faut mettre en œuvre pour rehausser significativement le niveau de ses élèves. Mais, prévient-il, la réussite de toute méthodologie en la matière est conditionnée par l’adhésion du personnel enseignant de l’établissement, des élèves eux-mêmes et de leurs parents.
L’un de ses secrets qui marche à coup sûr, avoue cet enseignant de carrière, est le renforcement des compétences en langue française des élèves des classes de 6ème et 5ème par l’organisation de séances supplémentaires de lecture expliquée. «Nous avons mis en place une bibliothèque où nous avons choisi les œuvres appropriées pour cela. Ces élèves reviennent certains après-midi afin d’étudier et exploiter ces œuvres, en compagnie d’un enseignant dédié», indique-t-il. En plus de cela, ajoute Dr Abdoulaye Baba, vers la fin de l'année académique, le personnel administratif et les enseignants sélectionnent des romans littéraires qu’ils remettent aux élèves pour leur tenir compagnie pendant les grandes vacances. Les classes d’examens quant à elles sont accompagnées avec des «cours du soir» dans les matières fondamentales afin de les préparer à mieux affronter les épreuves nationales d’évaluation.
De la nécessité de revoir les textes qui encadrent l’enseignement privé
Certes, rappelle le président du Collectif des associations des fondateurs des écoles privées du Niger, ses membres s’inscrivent aujourd’hui dans la nouvelle politique gouvernementale de redynamisation de l’enseignement au Niger mais, poursuit-il, il ne faudra pas oublier les reformes nécessaires pour que le secteur puisse réellement s’affirmer. Il estime qu’une révision des textes est la seule solution possible pour remettre de l’ordre dans le système éducatif privé et tendre vers la professionnalisation du secteur. «Moi qui suis un enseignant professionnel, fondateur d’une école, je ne peux pas ouvrir une clinique, une pharmacie ou un cabinet de soins parce que ce secteur est encadré. Si vous n’êtes pas du corps médical, vous ne pouvez pas exercer dans ce secteur. Mais pourquoi est-ce qu’on permet à n’importe qui d’ouvrir une école privée?», s’interroge-t-il.
Le président du Collectif des associations des fondateurs des écoles privées du Niger, M. Amadou Djibo Dandakoye, se félicite de l’engagement du Chef de l’Etat à se battre aux côtés de l’école nigérienne. «Nous avons l’impression que le Président de la République fera de l’école sa deuxième préoccupation, après l’insécurité, surtout que dans son programme, il avait annoncé son intention de travailler avec l’ensemble des partenaires de l’école nigérienne, de manière inclusive et participative. Nous sommes totalement partants et nous sommes contents de cette déclaration. Nous allons l’accompagner pour le rayonnement de l’école Nigérienne», s’exclame-t-il.
Force est de constater qu’en dehors des autres facteurs qui influencent négativement l’apprentissage, la compétence des enseignants, l’inadéquation des programmes et le cycle rapide de leur changement, de même que le manque d’intérêt des parents à l’égard des performances scolaires de leurs enfants sont les causes les plus citées.
Souleymane Yahaya (onep) et Nafissa Yahaya (ASCN)
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Baptême de la 1ère promotion de diplômés Swiss Umef of Niger, un « établissement qui brille dans l’espace de l’enseignement supérieur du Niger »
L’université Swiss Umef of Niger vient de pondre sa première promotion. Samedi 12 septembre 2020, une mémorable cérémonie au Palais des congrès de Niamey a consacré le baptême de cette promotion qui porte le nom d’un illustre nigérien : Albert Right. Lequel a d’ailleurs assisté à la fête aux côtés du ministre de l’Enseignement supérieur ayant représenté le Premier ministre, Brigi Rafini. La direction de Swiss Umef of Niger, le corps enseignant, les presque 200 étudiants qui composent promotion « Albert Wight », leurs familles, des députés dont le troisième vice-président de l’Assemblée nationale, font aussi partis de la liste de présence. Pour davantage encourager ses étudiants en fin de cycle, cinq Majors ont été distingués. Ainsi, la Major de la promotion Albert wright, Madame Arzaka Mahamadou Safiatou, Bachelor : finance d’entreprise, Moyenne générale 15, 91, Mention bien ; la Major de promotion école de droit, Madame Mamadou Hanounou Adama, Bachelor : droit privé, Moyenne générale 15, 06, Mention bien ; Major de promotion école de diplomatie Monsieur Ikya Mohamed Ahamed, Bachelor : Relation Internationales et diplomatie, Moyenne générale : 14,35, mention bien. Meilleur mémoire en bachelor, Madame Mounkaila Amadou Oumalheir, Note obtenue 18/20, mention très bien ; Meilleur mémoire en master, Madame Oumarou Amadi Hannatou, Note obtenue : 16/20, mention bien. Tous ces lauréats ont eu droit à un cadeau allant d’une bourse d’études à 100% à un ordinateur portable.
Major de la promotion Albert Wright, Major de la promotion école de droit,; Meilleur mémoire en bachelor Droit privé, u Note obtenue : 16/20.
La fête a donc été belle et minutieuse. Elle a surtout été riche en discours. Des mots qui se succèdent et se complètent pour dégager une unanimité : la qualité de l’enseignement. Le ton est donné par Tahirou Korombeyzé, Directeur général de Swiss Umef of Niger quand il déclare, à l’attention de ceux et celles qui ont mérité leurs diplômes après trois années de dur labeur, « vous avez bénéficié d’une solide formation dans une université qui vous a donné, en plus, les outils pour être des citoyens avertis (… ) Je suis convaincu que la formation fournie par Swiss Umef university vous a inculqué la détermination à poursuivre, non seulement, votre réussite et votre bonheur personnel ; mais aussi l’amélioration de la situation de notre pays et du monde. » Une conviction qui trouve écho auprès du gouvernement. « Cette jeune université qui, depuis son inauguration en juillet 2017, s’est consacrée à la promotion de l’excellence dans notre système d’enseignement supérieur (…) Cette université se fait particulièrement distinguer par la qualité de son enseignement et de ses infrastructures adaptées à l’apprentissage » renchérit Yahouza Sadissou, ministre en charge de l’Enseignement supérieur.
Les 650 étudiants de Swiss Umef of Niger sont formés par une centaine d’enseignants d’horizons divers. Ce qui fait dire à Djibril Abarché illustre universitaire de notre pays, parlant au nom des enseignants, que « l’université Swiss Umef a su constituer un véritable réservoir riche de la diversité, de la provenance géographique de ses enseignants – presque tous les continents pour ne pas dire tous les espaces de cultures scientifique et académique – y sont représentés (Europe, Amérique, Afrique de l’Ouest, Afrique Centrale, Maghreb etc.) » S’adressant à la promotion Albert Right, Djibril Abarché leur lance ceci : « réjouissez-vous et soyez fiers de détenir le parchemin de cet établissement de renommée internationale, j’allais dire, cet établissement qui brille aujourd’hui dans l’espace de l’enseignement supérieur nigérien et au-delà de nos frontières » dira le représentant du corps enseignant.
« Swiss Umef est résolument engagé à tirer l’enseignement supérieur vers le haut en imposant l’agenda de la qualité et à faire de l’enseignement supérieur privé une alternative sérieuse et crédible » rassure le Directeur général Tahirou Korombeyzé, comme pour dire que les efforts seront maintenus et renforcés.
Déjà, cette première promotion fait bien l’affaire du Niger tout entier. C’est du moins, ce qui ressort des propos du ministre Yahouza. Le nom que porte cette promotion est « une référence internationale qui fait la fierté de tout le Niger » dira le ministre de tutelle avant de préciser, « Près de 200 diplômés qui viendront renforcer la main d’oeuvre qualifiée dont notre pays a besoin pour son développement économique et social. » Et le ministre de l’Enseignement supérieur de laisser le soin des fleurs à Djibril Abarché qui, s’adressant à la direction de Swiss Umef dit que : « vous avez offert aux nigériens une occasion d’avoir surplace une formation de qualité.
Sans entrer dans une dynamique comparative, je puis dire que votre établissement incarne aujourd’hui, et dans une large mesure, l’image de l’université telle qu’on l’aurait souhaité partout ailleurs ». Ses méthodes pédagogiques, ses infrastructures académiques, son respect du calendrier académique, son cadre convivial sont, autant de points de repères qui justifient la confiance légitime qu’on peut placer en cette université, poursuit-il.
Swiss Umef a donc joué sa partition, reste à la promotion Albert Right de jouer la sienne. En tout cas, après avoir « félicité » les récipiendaires, Tahirou Korombeyzé a mis les diplômés de son école devant leur responsabilité : « maintenant, le monde réel et professionnel vous attend. Je sais que vous êtes à la fois nerveux et enthousiasmés par l’avenir. Un avenir qu’il vous appartiendra de construire et de bâtir à la sueur de vos fronts » dira-t-il, non sans exprimer toute sa confiance : « je ne peux imaginer des gens mieux préparés que vous, pour transformer votre réalité, notre réalité ».
Et « le meilleur reste à venir ». En perspective, les « 21 filières de formations accréditées » et enseignées à Swiss Umef seront renforcées par la « construction très prochaine » d’un nouveau campus, l’ouverture d’une école doctorale et d’une école d’ingénieurs. L’aventure vient, donc, tout juste de débuter, peut-on comprendre.
Par Ibrahim Yero
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Le lundi 10 juin prochain, le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, Tidjani Idrissa Abdoulkadri, procédera depuis Tahoua, au lancement des épreuves du Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP), session 2019. Un diplôme obtenu deux (2) ans après l’obtention du BEPC et qui donne droit directement à un emploi. Selon le ministre Abdoulkadri, tout est fin prêt pour la bonne tenue de cet examen. Cette année, ce sont 4.401 candidats qui se lanceront à la conquête dudit diplôme, qui consacre plusieurs années d’études. 26 jurys ont été commis.
De manière globale, a estimé le ministre, l’année scolaire 2018-2019 s’est très bien déroulée sur l’ensemble du territoire national. Ainsi, les différents programmes, à tous les niveaux, ont été étudiés et épuisés et cela conformément au cahier de charges. ‘‘Cela a été possible parce qu’au cours de l’année scolaire, au niveau des établissements, il y a eu moins de débrayage parce que nous avons instauré un dialogue permanent avec les étudiants et avec les enseignants, pour aboutir à une telle situation’’, a justifié M. Idrissa Abdoulkadri. Il s’est donc félicité du bon déroulement de cette année scolaire tout en espérant que cette situation va se poursuivre pour tous les examens que son ministère va organiser. ‘‘Par rapport aux préparatifs, nous nous sommes attelés à réunir toutes les dispositions ; la Direction en charge des préparatifs de cet examen, la Direction des Examens, des Concours, des Certifications et de l’Orientation, a donc pris toutes les dispositions, en amont comme en aval, pour une bonne organisation du BEP 2019. Les différents centres retenus sont opérationnels et sécurisés, tous les jurys sont désignés et les surveillants sont sur place, les épreuves sont aussi dispatchées ; bref, rien ne manque pour réussir une bonne organisation dudit examen. Comme à son habitude, le gouvernement a donc pris toutes les mesures nécessaires à la bonne tenue dudit examen’’, a rassuré le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques.
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Le gouverneur de Zinder, M. Issa Moussa qu’accompagnent les élus locaux, les autorités coutumières, les différents responsables académiques, le représentant de l’association des parents d’élèves et ceux des différents syndicats du secteur de l’Education s’est rendu au centre d’examen du complexe Fogasso dans la ville de Zinder où il a donné le coup d’envoi des examens du BEPC, session de Juillet 2021.
Ils sont au total 19.783 candidats dont 9.184 filles à se présenter aux examens au titre de la région de Zinder. Au centre de Fogaso qui a servi de cadre au lancement officiel des examens, le gouverneur Issa Moussa a saisi l’occasion pour encourager et féliciter les candidats. Il a par ailleurs indiqué que toutes les dispositions ont été prises pour que ces examens se déroulent dans de très bonnes conditions tout en formulant le vœu de voir les résultats répondre véritablement aux attentes des candidats.
Pour le représentant de la HALCIA, l’adjudant Saadou Manga, le gouvernement a pris des mesures pour organiser des examens propres au Niger en conformité avec les dispositions de l’article premier de l’ordonnance 96-27 du 6 juin 1996 déterminant et réprimant les fraudes aux examens et concours.
Procédant à l’ouverture de l’enveloppe scellée contenant la première épreuve de rédaction, le gouverneur de la région de Zinder a réitéré son appel aux candidats à travailler dans la discipline et la sérénité en comptant sur leurs efforts propres.
Sido Yacouba. ANP-ONEP/Zinder
07 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L'attachée culturelle de l'ambassade des États Unis à Niamey, Mme Susan Solomon, a procédé hier après-midi dans l'enceinte du Centre culturel américain, à la remise officielle d’attestations aux lauréats de la bourse Fulbright 2018. Cette année, ce sont trois étudiants nigériens dont une femme, qui poursuivront leurs études académiques pour l'obtention d'un Master aux USA, avant de revenir servir le Niger. Il s’agit de Sidi Amadou, Zeinabou Saidou Barazé et Ismael Kimso.
Ce programme de bourse initié au lendemain de la fin de la deuxième guerre mondiale, en 1946, porte le nom du Sénateur américain William Fulbright. Cette illustre personnalité à qui on rend ainsi hommage, s'est distinguée dans la défense des droits humains, notamment ceux liés à l'éducation, et dans la promotion de la compréhension mutuelle et de la fraternité entre les peuples. Les trois lauréats nigériens rejoignent ainsi le groupe de plus de 300.000 personnes venant de 155 pays qui ont bénéficié de cette bourse pour effectuer des études et des recherches dans des universités américaines.
Dans son allocution à l'occasion de cette remise de bourse, l'attachée culturelle à l’ambassade des USA au Niger s'est réjouie de la participation et du succès grandissant des candidats nigériens à ce programme de bourse Fulbright. « Je sais que la procédure de candidature est longue et laborieuse, mais vous avez aujourd'hui le résultat satisfaisant dont vous devez être fiers. Tout en souhaitant un bon séjour et plein de succès aux lauréats dans leurs études» a déclaré Mme Susan Solomon. Aussi, est-elle persuadée qu'à leur retour, ils rendront d'éminents services au Niger et qu'ils œuvreront aussi «au renforcement de la compréhension mutuelle entre les peuples, conformément à la philosophie du Sénateur William Fulbright dont la bourse porte le nom ».
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Après neuf mois de cours, les élèves des classes de 3ème affronteront à partir de demain 25 juin, la session 2019 des examens du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC). Sur l’ensemble du territoire national, ce sont 150.692 candidats qui se lanceront à la conquête du désormais 1er diplôme scolaire après la suppression du CFEPD. D’après les autorités scolaires, toutes les dispositions financières, techniques et matérielles sont prises pour que tout se passe dans les meilleures conditions.
Selon le Directeur des Examens et Concours, et de l’Orientation (DEXCO) au Ministère des Enseignements secondaires, M. Adam Amarazak, des efforts considérables sont déployés pour que la session se tienne dans les meilleures conditions. Pour ce qui est de l’effectif global, il a noté que ce sont 150.692 candidats (67.951 filles et 82.741 garçons) répartis dans 381 centres qui vont se présenter sur tout le territoire national. S’agissant de la répartition des candidats par région, la région d’Agadez compte au total 6.717 candidats parmi lesquels 3.524 filles et 3.193 garçons ; la région de Diffa compte 3.168 candidats soit 1.640 filles et 1.528 garçons, tandis que la région de Dosso enregistre 19.475 candidats soit 8.358 filles et 11.117 garçons. Quant à la région de Maradi, elle compte 32.523 candidats soit 12.109 filles et 20.414 garçons ; la région de Niamey présente 35.656 candidats soit 19.607 filles et 16.049 garçons. Pour ce qui est de la région de Tahoua, elle totalise 18.235 candidats soit 6.695 filles et 11.540 garçons. La région de Tillabéry enregistre 16.351 soit 7.936 filles et 8.415 garçons et enfin, la région de Zinder compte 18.567 candidats soit 8.082 filles et 10.485 garçons.
Concernant la région de Niamey, le Directeur Régional des Enseignements Secondaires (DRES) adjoint, M. Kamil Dodo note que la situation académique 2018-2019 a été globalement caractérisée par l’accalmie. Ce qui a permis à l’administration de mettre en œuvre et d’achever le programme à temps. M. Kamil Dodo a souligné que beaucoup d’établissements ont terminé le programme dans beaucoup de matières ajoutant que certains établissements ont déjà leurs examens blancs, tandis que d’autres sont en train de préparer les bulletins. Ces examens blancs, souligne le Directeur Régional des Enseignements Secondaires (DRES) adjoint de Niamey, permettent de préparer mentalement les candidats avant l’examen proprement dit. Au regard de ce qui a été observé cette année, il fonde l’espoir que les résultats seront meilleurs que les années antérieures.
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La préfecture de Ouallam a servi de cadre, hier 10 novembre 2021, pour la campagne de sensibilisation communautaire ‘‘Back to School’’. L’activité organisée par l’ONG Agence de Développement Economique et Social (ADES), une ONG de développement et d'action humanitaire, le Projet Education Cannot Wait ‘‘ECW’’ ou (Education sans délai), de l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), en collaboration par le ministère de l’Education Nationale, a regroupé des centaines de personnes du département de Ouallam. L’objectif principal de cette campagne de sensibilisation et de mobilisation est d’informer les parents d’élèves et de discuter avec eux de l’importance et des avantages de l’éducation de tous les enfants, filles et garçons, sans discriminations. Mais aussi de les encourager à scolariser particulièrement les filles et les enfants vivants avec des handicaps. Le thème retenu pour la campagne est : ‘’Retour et maintien des élèves à l’école’’.
Procédant au lancement de la campagne, le secrétaire général de la Préfecture de Ouallam, M. Assoumana Moussa, s’est réjoui du choix de sa localité pour le lancement de la campagne nationale d'inscription et de retour de tous les enfants à l'école, pour le compte de l'année scolaire 2021-2022. La campagne "BACK TO SHOOL" revêt une importance capitale pour la protection du droit à l'éducation de tous les enfants, sans exception. Cette campagne s'inscrit en droite ligne de l'engagement formel du Chef de l'Etat, S.E. Mohamed Bazoum, consistant à promouvoir, plus que par le passé, l'éducation de tous les enfants nigériens en général et celle de la jeune fille, en particulier», a noté M. Assoumana Moussa. Selon lui, le choix de la ville d'Ouallam est très symbolique et significatif. «Symbolique puisque Ouallam est le point de rencontre de plusieurs entités sociologiques qui cohabitent en parfaite harmonie. Significatif dans la mesure où le département en matière de scolarisation reste un peu à la traîne par rapport aux autres départements du Niger», a-t-il précisé.
Le secrétaire général de la préfecture de Ouallam a cité les prévisions des réalisations effectuées à Ouallam, en 2021, dans le cadre des fonds mis à la disposition de l’UNHCR et son partenaire de mise en œuvre ADES. Il s’agit de la construction de 15 salles de classes en dur, de 30 latrines, la fabrication de 375 tables-bancs, l’acquisition et la distribution des kits scolaires à 6085 enfants ciblés, des kits à 88 enseignants, le renforcement des capacités de 1200 personnes (60% des femmes et 40% des hommes), enseignants et membres des structures de gestion participative (CDGES, APE, AME et GS) sur les thèmes tels que la prise en charge psychosociale, la protection de l'enfance, la safe school (Ecole sûre), la santé et la santé mentale, les VBG, la prévention contre la COVID-19, l'encadrement des enfants handicapés. Il a aussi cité la campagne de sensibilisation "Back to school" et les cours de remédiation pour 1000 enfants hors du système scolaire. M. Assoumana Moussa a saisi l’occasion pour lancer un vibrant appel aux autorités administratives, aux forces de Défense et de Sécurité, aux autorités traditionnelles et religieuses, aux partis politiques, aux organisations de la société civile, aux leaders communautaires, aux enseignants et aux membres des structures de gestion participative, pour une mobilisation sans précédent afin de ramener à l'école tous les enfants qu'ils jugent en âge scolaire sans discrimination.
Quant au Chef projet Education de l’ADES, M. Onana Pierre, il a décliné les objectifs spécifiques de ladite campagne. Il s’agit donc, selon M. Pierre d’encourager les parents à maintenir à l’école les enfants déjà inscrits, d’attirer l’attention des responsables des écoles sur la bonne gestion des fournitures scolaires et matériels didactiques qui seront mis à leur disposition, d’assurer une couverture systématique de la campagne et d’inviter les autorités politiques et religieuses à tous les niveaux à soutenir la campagne de scolarisation. «Cette campagne durera d’octobre 2021 à Janvier 2022 et ADES a ciblé les localités de Télemcess; Tillia ; Tassara ; Madaoua (Bangui), dans la région de Tahoua et Abala ; Ayorou ; Bankilaré ; Gotheye ; Ouallam; Tera et Torodi, dans la région de Tillabéri. Le Chef projet Education a indiqué que les cibles de cette campagne se composent des autorités administratives, municipales, traditionnelles et religieuses, des communautés, des enseignants, des membres des structures de gestion participative et des enfants. Notons que cette campagne intéressera au total 6085 enfants toutes les catégories confondues, dont 60% de filles, 40% de garçons et 609 enfants handicapés.
Mahamadou Diallo (Envoyé Spécial)
11 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le monde entier célèbre chaque 5 octobre, la Journée Mondiale des Enseignants. Cette journée a été instituée par l’UNESCO en 1994 pour commémorer la signature de la recommandation relative à la condition du personnel enseignant signée le 5 octobre 1966 par l’UNESCO et l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Au Niger, cette journée décalée a été célébrée hier matin à Niamey sous le thème retenu au plan mondial à savoir « Enseigner en liberté, autonomiser les enseignants ». C’est la Première Dame Dr. Malika Issoufou, présidente de la fondation Tattali Iyali et marraine de cette journée qui a présidé les manifestations marquant l’événement devant un parterre d’invités composés des membres du gouvernement ; des députés nationaux ; des représentants des partenaires techniques et financiers et des organisations de la société civile active dans le domaine de l’éducation ; des responsables des établissements scolaires publics comme privés, ainsi que des enseignants et élèves.
Au cours de la célébration de cette journée qui a été agrémentée par les chansons de la cantatrice Hadiza Mangou ; de Maman Barka et des poèmes, plusieurs encadreurs ont été récompensés par la première Dame à travers des parcelles pour le premier prix ; des motos pour le deuxième prix et des ordinateurs et autres cadeaux pour le troisième prix. L’institutionnalisation de cette journée par l’UNESCO vise à célébrer le mérite de ces femmes et hommes qui éclairent la vie de tout le monde. Au Niger, la célébration de la journée mondiale des enseignants intervient en effet dans un contexte marqué par des revendications ; de l’évaluation des enseignants pour une éducation de qualité dans le pays. En lançant les manifestations de la commémoration de cette journée, la première Dame Dr. Malika Issoufou a loué les qualités des enseignants.
« Derrière toute réussite, se cache un enseignant a qui nous devons toutes et tous dans cette salle, vous et moi d’être ce que nous sommes aujourd’hui : médecin, agronome, ministre, ingénieur, officier, militaire, magistrat, ouvrier etc. Du préscolaire au primaire, du secondaire au supérieur, en passant par l’enseignement technique et professionnel, l’alphabétisation ou des domaines comme ceux du sport, des arts et de la culture, ils sont sans cesse à nos côtés, pour contribuer à notre réussite», a relevé la Première Dame Dr. Malika Issoufou. En outre, le mérite de l’enseignant est extraordinaire dans le domaine de l’éducation. C’est pourquoi, le Président de la République a, à plusieurs occasions, rendu un hommage aux enseignants qui lui ont donné le savoir. On peut citer parmi ces enseignants, des noms comme Pr. Abdou Moumouni ; Pr. Ba Boubacar ; M. Jacques Maurice etc. Pour la Première Dame, de la même manière qu’il faut se réjouir de la célébration de cette journée, nous devons aussi méditer sur le sort que nous réservons réellement à nos enseignants, en particulier sur leur statut économique et social.
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A l’instar des autres pays de la communauté internationale, le Niger célèbre aujourd’hui 8 septembre 2023, la journée internationale de l’alphabétisation. Cette journée a été instituée par l’UNESCO en vue de réunir des dirigeants, experts et défenseurs du droit à l’éducation du monde entier en vue de susciter des échanges, entre autres, sur les voies et moyens qui permettraient de rehausser considérablement les taux d’alphabétisation dans les pays en développement. Cette année, le thème est ‘’Promouvoir l’alphabétisation pour un monde en transition : bâtir les fondations des sociétés durables et pacifiques’’. A cette occasion, la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif a livré un message.
Dans son adresse, la ministre Elisabeth Shérif a souligné l’importance que revêt cette journée. « Elle est l’occasion de rendre un hommage mérité aux dirigeants, pédagogues, experts et citoyens de ce pays qui, de l’indépendance à nos jours, ont apporté leurs contributions dans l’élaboration et la mise en œuvre des différents programmes et campagnes d’alphabétisation ayant permis, malgré les contraintes, de relever le taux de couverture de personnes sachant lire et écrire dans notre pays. C’est également l’occasion de saluer les appuis techniques et financiers de la communauté internationale, sous l’impulsion de l’UNESCO dans la lutte contre l’analphabétisme au Niger » a-t-elle révélé.
Cette année, la commémoration intervient dans un contexte particulier pour notre pays qui, depuis le 26 juillet 2023, est entré dans une nouvelle ère, marquée par la volonté de sauvegarder la souveraineté, l’honneur et la dignité de notre patrie. Cette nouvelle dynamique impulsée par les nouvelles autorités repose sur les aspirations et préoccupations profondes du peuple nigérien.
La ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales a en outre relevé que malgré les efforts et la mobilisation de bonnes volontés observés aussi bien au niveau national qu’international, il y’a encore dans notre pays 68,9 % de la population adolescente et adulte âgée de 15 ans et plus qui ne sait ni lire, ni écrire et qui ne parvient toujours pas à développer des compétences lui permettant d’agir efficacement dans le processus de développement économique et social. Ce pourcentage interpellant rappelle également la situation tout aussi préoccupante de 3.479.473 enfants et adolescents (EADE) âgés de 7 à 16 ans en 2022, évoluant en dehors de l’école.
La journée internationale de l’alphabétisation, a indiqué la ministre Elisabeth Shérif, doit donc être perçue à la fois comme une opportunité qui s’offre aux décideurs et aux citoyens pour faire le point sur les acquis et les défis à relever dans ce domaine. C’est aussi, un rendez-vous national permettant de joindre les efforts dans les échanges d’idées, d’expériences et de méthodes réussies en matière d’alphabétisation, en vue de redynamiser, dans un élan collectif, la politique nationale d’alphabétisation et de l’éducation non formelle (PNAENF). « Ceci permettra de contribuer à l’édification des sociétés plus inclusives, pacifiques, justes et durables », a-t-elle estimé.
Elle a par ailleurs assuré que le Ministère engagera une réflexion générale permettant d’articuler l’alphabétisation des citoyens nigériens au renforcement du tissu productif national dans le contexte de la mondialisation. Cette réflexion doit également tenir compte des opportunités qu’offre la digitalisation des ressources éducatives, dans le but d’accroitre les possibilités d’accéder aux millions de personnes qui ne savent ni lire et écrire à travers le pays.
Farida Ibrahim Assoumane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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L’Ecole Supérieure de Technologie (EST) a servi de cadre hier, 28 avril 2022, à la tenue de la cérémonie de célébration de la 11ème édition de la Journée Internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC. Le thème retenu cette année est ‘‘L’Accès et la Sécurité’’. Présidée par le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Moussa Hassane Barazé, cette activité a enregistré la présence des Présidentes du Conseil National de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP), Mme Aichatou Habibou Oumani Bety, et de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP), Mme Sanady Tchimaden Hadatan, ainsi que de nombreux invités. Au menu de cette journée : des allocutions, une conférence-débat sur le thème ‘‘Sécurité et Accès aux TIC’’, une formation sur la sécurité numérique et l’accès aux TIC et un concours des meilleures idées de projet sur le thème de cette journée.
Dans son discours de lancement des activités, le ministre Moussa Hassane Barazé a indiqué que le thème choisi pour cette édition, qui comporte autant d’éléments déterminants pour susciter l’intérêt de la prochaine génération à l’égard des technologies de l’Information et de la Communication (TIC), témoigne également de la volonté commune, à travers le monde, d’autonomiser les jeunes et les jeunes filles, pour leur permettre d’accéder, en toute sécurité, au monde numérique et d’y participer activement. « Ce thème cadre parfaitement avec la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, qui vise à faire du numérique un levier de développement économique et social de notre pays », a-t-il rappelé. C’est pourquoi, a poursuivi le ministre, le Chef de l’Etat a engagé le gouvernement dans un processus de réformes en profondeur du secteur, afin de libérer les énergies et amorcer un développement optimal de toutes ses composantes. « Ces réformes visent notamment à l’adoption d’une nouvelle politique de développement du numérique et d’une stratégie nationale de cyber sécurité et la mise à niveau du cadre juridique et institutionnel, afin de le rendre stable et cohérent », a précisé le ministre Barazé. Selon lui, cette célébration et les manifestations associées, qui sont organisées à travers le pays, traduisent l’engagement du gouvernement à encourager les jeunes filles et les jeunes femmes à faire carrière dans les domaines des TIC. M. Moussa Hassane Barazé a saisi l’occasion pour encourager les jeunes filles et les femmes à choisir le secteur des TIC pour leur avenir professionnel. Il a aussi appelé à la détermination des parents et des communautés à encourager les jeunes filles à s’intéresser à ce secteur promoteur. Selon le ministre Barazé, c’est pour promouvoir encore plus et démystifier le secteur des TIC que le gouvernement a créé en décembre 2011 une Ecole Supérieure de Télécommunication.
Cet établissement a pour mission, selon le ministre, d’assurer la formation et le perfectionnement des cadres supérieurs dans le domaine des télécommunications et des Technologies de l’Information. Dans son allocution, la Présidente de la HAPDP, Mme Sanady Tchimaden Hadatan, a souligné l’importance du secteur des TIC. « Ce secteur est innovant et porteur d’espoir pour cette frange de la population, compte tenu de sa vulnérabilité et des opportunités qu’i lui offre pour son autonomisation dans un monde de plus en plus concurrentiel. Mais l’usage du numérique doit rimer avec la sureté et la sécurité car aujourd’hui les risques individuels sont réels et singulièrement pour la jeune fille souvent victime d’arnaques et autres abus », a déclaré M. Hadatan. Quant à la Présidente de l’ARCEP, Mme Aichatou Habibou Oumani Bety, citant l’étude harmonisée ‘‘Digital-Niger’’, elle a noté qu’en février 2022, plus de trois millions sept cent mille nigériens sont connectés à l’internet. « L’utilisation abusive des données des utilisateurs porte atteinte à la vie privée des citoyens et constitue une menace pour la confiance des consommateurs. C’est pour cela qu’aujourd’hui, les acteurs de l’écosystème cherchent à garantir la sécurité du numérique au Niger pour, non seulement, renforcer la confiance des citoyens dans l’adoption et l’utilisation des services numériques, mais surtout pour assurer la protection des ressources stratégiques de la Nation », a-t-elle déduit. Notons que cette Journée Internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC est célébrée annuellement chaque 4ème jeudi du mois d’avril.
Par Mahamadou Diallo(onep)
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L’Ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger, a célébré hier matin à Niamey, la journée mondiale de la langue arabe dans les locaux de l’Université Islamique au Niger. Célébrée le 18 décembre de chaque année, cette date commémore la reconnaissance de l’arabe comme langue officielle des Nations Unies par l’Assemblée générale, le 18 décembre 1973.
Lors de la célébration, l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger, Dr Zaid Mukhlid Alharbi a souligné que le Royaume d’Arabie saoudite joue un rôle majeur dans la diffusion de la langue arabe dans plusieurs pays du monde, dont la République sœur du Niger. Cela se traduit, a-t-il rappelé, à travers l’octroi de bourses d’études aux étudiants nigériens. À cela s’ajoutent, selon le diplomate saoudien, l’envoi de l’une de la plus importante mission éducative saoudienne à l’étranger au Niger, la création de l’institut de formation des professeurs de langue arabe du Centre Culturel Prince Sultan de Niamey, la fourniture des livres et de programmes scolaires et l’appui à l’Université Islamique au Niger.
L’ambassadeur saoudien a également salué les efforts déployés par les institutions internationales et les universités, en particulier l’Université Islamique au Niger à travers ses différents programmes de diffusion et de vulgarisation de la langue arabe. De même, il a exalté l’intérêt de la République du Niger et ses efforts continus pour développer la langue arabe à travers son système bilingue franco-arabe qui a permis la création d’écoles et d’universités arabes et islamiques et la formation de milliers de diplômés.
Pour sa part, M. Youssou Mounkeila, Directeur de l’enseignement supérieur arabe, représentant le ministre de l’Enseignement Supérieur a fait savoir que l’enseignement de la langue arabe est ancré au Niger depuis 1957 avec la création de la première école franco-arabe à Say. Il a aussi rappelé que l’arabe est une de nos langues nationales. Le Niger est un pays musulman d’où l’intérêt des Nigériens pour la langue arabe, qui est la langue du Coran, le livre saint de la religion musulmane.
Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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À l’instar des autres pays du monde, le Niger a célébré hier jeudi 5 octobre 2023, la journée mondiale des enseignants. Organisée par l’internationale de l’éducation section du Niger (IESNI), cette journée a pour thème ‘’les enseignant (es) dont nous avons besoin pour l’enseignement que nous voulons : l’impératif mondial pour en finir avec la pénurie d’enseignantes’’. Elle a pour but de mettre au premier plan de l’agenda mondial l’importance de stopper le déclin du nombre d’enseignants avant de commencer à augmenter leur nombre. C’est la ministre de l’Éducation Nationale, de l’alphabétisation, de l’Enseignement professionnel et de la Promotion des langues nationales, Dr Elisabeth Shérif qui a procédé au lancement des festivités de commémoration à Niamey, en présence du Secrétaire général adjoint du ministère des Enseignements supérieurs, du coordonnateur de l’IESNI, du coordonnateur de l’Internationale de l’Education section du Niger (IESNI) et de plusieurs membres des structures syndicales du secteur de l’éducation.
Les activités commémoratives de la journée ont réellement débuté avec l’intonation en chœur de l’hymne national ‘’L’honneur de la patrie’’ par les enseignants et une Fatiha a été dite pour le bon déroulement de cette journée.
Procédant à l’ouverture des travaux, Dr Elisabeth Shérif a tenu à exprimer toute sa gratitude et la reconnaissance de la Nation à tous les corps enseignants pour tous les sacrifices qu’ils sont en train de consentir en vue d’assurer la continuité pédagogique dans un contexte émaillé de défis multiformes auquel notre pays fait face. « Dans tous les coins de notre vaste pays et parfois dans des contrées très lointaines, vous vous êtes donnés corps et âme pour transmettre le savoir en vous efforçant de donner à tous vos élèves venus des milieux différents, les mêmes chances de succès. Ce majestueux combat permet en effet de rêver d’un lendemain meilleur et d’acquérir des performances à même de transformer leurs conditions sociales », dit-elle à l’adresse du corps enseignant. Elle a ajouté que tous les efforts que les enseignants (es) fournissaient sont le plus souvent anonymes. Pourtant, c’est avec ce don de soi qu’ils produisent des citoyens responsables, capables d’assurer efficacement la relève. C’est l’amour du travail bien fait qui motive l’enseignant à toujours mieux faire sans rien attendre en retour.
La Ministre a ensuite annoncé que cette année nos écoles vont mettre en œuvre l’évaluation hebdomadaire ou de suivi régulier des acquis des élèves pour éviter aux enfants d’accumuler des lacunes tout au long de leur cursus. L’école attrayante découle de travail collaboratif de la communauté scolaire, toute entière. De ce fait, elle ne doit pas se limiter à transmettre des contenus théoriques, elle doit aussi être à même de répondre aux défis environnementaux du milieu et contribuer à la modernisation des activités primaires surtout en milieu rural. En somme, explique Dr Elisabeth Shérif., notre école doit être un pôle d’innovation et de vulgarisation des pratiques nouvelles, la théorie et la pratique permettent d’explorer les potentialités de chaque apprenant, de les développer et par conséquent de faire de lui un véritable acteur de développement. C’est pourquoi elle a rappelé tout l’intérêt de dynamiser certaines disciplines, des pratiques négligées dans le processus d’enseignement d’apprentissage comme l’instruction civique et morale, l’éducation physique et sportive et les activités pratiques et productives.
Rappelant les défis immenses du moment, la ministre en charge de l’Education nationale a invité les enseignants et les acteurs de l’école à un sursaut patriotique pour vaincre l’adversité sous toutes ses formes. « Le président du CNSP et le gouvernement de transition ont dit et réaffirmé qu’ils font de l’école nigérienne une de leurs préoccupations majeures. Vous êtes à cet égard, plus que des partenaires, des acteurs incontournables. Vos remarques seront indispensables pour qu’ensemble, nous puissions améliorer la condition et la qualité de l’école nigérienne et des enseignants que vous êtes », a souligné Dr Elisabeth Shérif. La ministre a dit ne point douter de la détermination sans faille des enseignants à donner un bel exemple de résilience pour que la cloche sonne tous les jours des rives du Niger aux confins du Ténéré au profit de nos enfants et de la nation toute entière.
Pour sa part, le coordonnateur de l’Internationale de l’Education, section du Niger (IESNI), M. Moustapha Moussa Idé a d’abord souligné l’importance de la commémoration de la Journée Mondiale des enseignants dans tous les pays. L’IESNI avait initialement prévu plusieurs activités pour sensibiliser au mieux l’opinion nationale sur les enjeux en lien avec le thème retenu tout en rappelant quelques problèmes auxquels le système éducatif nigérien est confronté. « Suite aux événements malheureux récemment survenus à Tabatol qui ont endeuillé notre pays, nous avons décidé de limiter la commémoration de cette Journée à une Conférence-débat. Et, vu la qualité du conférencier et du public, nous sommes rassurés que les échanges produiront les résultats escomptés. », a estimé M. Moustapha Moussa Idé.
Quant au vice-président de la coalition de l’Association des Syndicats et ONG en faveur de l’Éducation Pour Tous (ASO/EPT) Niger M. Bizo Moussa, il a révélé que le besoin en personnel enseignant est une réalité sur l’étendue de la Planète. Notre pays, le Niger n’en fait pas exception. Pour le cas du Niger précisément, la coalition ASO/EPT NIGER fonde l’espoir que tout sera mis en œuvre par les nouvelles autorités de notre pays pour redonner à l’école nigérienne toutes ses lettres de noblesse d’antan. « Conformément à sa mission, ASO/EPT Niger, avec la détermination et le sens de devoir dont ses membres ont toujours su faire preuve, continuera à mener ses actions de plaidoyer et de lobbying pour accompagner le gouvernement afin qu’il puisse assurer une éducation gratuite de qualité pour tous, défendre l’éducation contre l’austérité et s’assurer que les enseignants sont mis dans des bonnes conditions de travail. », a promis M. Bizo Moussa.
Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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19 janvier 1978 , 19 janvier 2018 , cela fait, jour pour jour, 40ans que les autorités nigériennes de l’époque avait porté sur les fonts baptismaux le centre de formation aux techniques de l’information, le CFTI qui avait formé sur place , la première vague de journalistes nigériens pour répondre aux exigences de l’époque à savoir l’avènement d’ un nouveau media qu’était la télévision nationale. Cette école qu’on peut fièrement qualifier de pépinière des femmes et des hommes de medias nigériens a produit, pendant des décennies, les meilleurs cadres de l’information du Niger qui n’avaient rien envié à leurs collègues occidentaux en termes de qualité des articles produits. Et justement c’est dans le souci de mettre cette école au même diapason que d’autres écoles comme le CESTI de Dakar, qu’en 1989 le CFTI fut érigé en institut de formation aux techniques de l’information et de la communication IFTIC. Voilà pour le rappel historique. La fête, à l’occasion de la célébration des 40 années d’existence de cet institut, le vendredi 19 janvier dernier, a été, tout simplement, à la hauteur de la maturité dont cet institut peut se prévaloir. Cette célébration a été avant tout un grand instant de retrouvailles et de communion de la famille de la presse nigérienne. Elle a été également un moment d’agréables souvenirs chargés d’émotions quand on sait que ce sont les produits de l’IFTIC qui occupent aujourd’hui les hautes fonctions aussi bien dans l’administration au ministère de la communication que dans les médias publiques ou privés. Le secrétaire général du ministère de la Communication Abdoulaye COULIBALY qui a présidé la cérémonie, le directeur général de l’ORTN Seydou Ousmane, celui de l’ANP sont tous des anciens produits de l’IFTIC. Preuve qu’en 40 années, l’IFTIC a eu le mérite de mettre à la disposition des médias nigériens des cadres hautement qualifiés et compétents dans le domaine de l’information et de la communication. L’aspect le plus émouvant de la cérémonie a été, sans aucun doute, les témoignages des anciens étudiants, des anciens enseignants qui n’ont pas manqué d’exprimer leur extrême fierté de voir ce joyau entamer sa marche vers la maturité. Maturité qui se traduit aujourd’hui par la remise à niveau de cet institut agonisant pour ne pas dire promis à une disparition certaine , n’eut été la clairvoyance des autorités de la 7ème ré- publique qui ont pris la salutaire et salvatrice décision de placer l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, pour ne pas dire la femme qu’il faut à la place qu’il faut ! la directrice générale actuelle de l’IFTIC Mme Elhadj Ousmane Fatouma , journaliste de son état, ne laissera jamais mourir cette école qui a tant fait pour les journalistes nigé- riens. Et pour ce faire la nouvelle directrice générale déborde d’initiatives visant toutes à redorer le blason de cette école, et la célébration de cet anniversaire, une première depuis sa création, ponctuée par une remise de témoignages de satisfaction à certains cadres ayant rendus des grands et éminents services à cette école.
Cette reconnaissance fait partie des premiers jalons qu’elle entend poser pour réhabiliter cet institut qui à terme sera au même diapason que les grandes écoles de communication de la sous-région, tant sur le plan de la qualité des apprentissages que dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il convient de souligner que beaucoup de journalistes de la sousrégion particulièrement ceux du Tchad voisin ont séjourné dans cet institut. Ce 40ème anniversaire est intervenu dans un contexte de renouveau, marqué par le rétablissement du dialogue et la restauration de la confiance et de la sérénité entre les différents acteurs que sont l’administration, les étudiants et le corps professoral. Toutes choses qu’il convient de mettre à l’actif de la directrice générale qui porte beaucoup d’ambitions pour cette école, qui selon elle doit nécessairement s’adapter à la floraison des réseaux sociaux qui bouleversent toutes les règles établies en matière de collecte , de traitement et de diffusion de l’information et qui sont aux antipodes de toutes le règles d’éthique et déontologie. Autre fait marquant de cet anniversaire c’est l’institution d’une journée de l’étudiant de l’IFTIC, ce qu’il convient de saluer parce qu’elle aura pour avantage d’instaurer un dialogue permanent entre tous les acteurs de l’institut et de promouvoir une saine émulation au sein des étudiants.
IDE OUMAROU
2 février 2018
Source : Le Nouveau Républicain
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À l’occasion de la célébration du 10ème anniversaire de la création de l’École Supérieure de Télécommunications (EST), le Directeur général de l’école, M. Malam Garba Abdou a animé un point de presse afin de porter à la connaissance du public les activités entrant dans le cadre de la célébration de cet événement. Ainsi, après une brève présentation de l’École supérieure de Télécommunications, M. Malam Garba Abdou a décliné le programme des activités prévues à cette occasion.
Créée en 2011, l’École Supérieure de Télécommunications (EST) a pour mission principale la formation et le perfectionnement des cadres supérieures dans le domaine des télécommunications et des technologies de l’information. Ses missions se déclinent en 4 pôles de compétences à savoir, la formation initiale ; la recherche scientifique et technique ; l’expertise et le partenariat académique, scientifique et professionnel.
Selon le Directeur général, la vision de l’École est de devenir une référence en matière de formation dans les domaines des TIC en Afrique de l’ouest. D’après le premier responsable, l’EST dispose d’une palette de filières, de diplômes et de certifications. En perspective, a annoncé le Directeur général, sous l’impulsion du ministère en charge des Nouvelles technologies, l’EST envisage l’ouverture de nouvelles filières de spécialisation en vue de répondre davantage aux besoins en compétences numériques.
À travers la célébration du 10eme anniversaire de la création de l’École Supérieure de Télécommunications (EST), M. Malam Garba Abdou a souligné qu’il s’agit de présenter aux autorités et au public le bilan de 10 ans d’existence de l’établissement. Il s’agit aussi de présenter la contribution de l’École à la mise en œuvre des politiques publiques en matière des compétences et de l’emploi; de présenter les perspectives de développement de l’École; d’assurer un partage d’expérience de vie académique et professionnelle entre les anciens et les nouveaux étudiants de l’école et de renforcer la communication institutionnelle de l’école.
M. Malam Garba Abdou a par ailleurs indiqué qu’il est prévu des activités sportives et culturelles pour célébrer ce 10ème anniversaire, dont le match amical entre l’équipe des étudiants de l’EST et celle des étudiants de l’université de Dosso le 12 décembre 2021. Il est également prévu des remises de diplômes, de cadeaux, de témoignages de satisfaction et une conférence qui sera animée par d’éminentes personnalités, expertes en numériques.
Oumar Issoufou(onep)
10 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Depuis un certain temps, nous avons été témoins de pratiques contraires à l'éthique de gestion en vigueur au centre des œuvres universitaires de Niamey (CROU). Ces pratiques vont à l'encontre des principes de gestion établis et favorisent le clientélisme et le clanisme. Malheureusement, le CROU de Niamey ressemble de plus en plus à une caverne d'Ali Baba pour certains responsables et leurs complices, qui semblent oublier que cette institution sociale a été créée dans le but d'accompagner les étudiants et non d'enrichir des individus. Chaque année, l'État alloue près de 4 milliards de FCFA au fonctionnement du CROU. Sur cette somme, un montant de 946 157 946 FCFA est versé chaque trimestre sur le compte bancaire du centre. À titre d'exemple, le 5 mai 2023, le CROU a bénéficié de cette somme. Malgré les efforts de l'État et le soutien de certains opérateurs économiques, les bus qui transportent les étudiants sont devenus de véritables dangers, faute d'un entretien sérieux et adéquat. De plus, de plus en plus d'étudiants se détournent des repas préparés par le CROU. Quant aux agents, ils menacent constamment de faire grève pour dénoncer la gestion désastreuse du centre et réclamer leurs droits. Face à cette situation, il est impératif que les autorités inspectent la gestion du CROU de Niamey, qui semble être en agonie.
Nous reviendrons sur ce sujet dans un prochain article.
LBKY
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On ne va jamais se taire face à la mise en péril et au pillage des biens publics. Toutes choses que connait le Centre régional des oeuvres universitaires de Niamey ces derniers temps. La gestion de ce centre est à l’opposé de toutes les théories et pratiques enseignées et recommandées. Elle est, du reste, aux antipodes des attentes et souhaits des étudiants pour le bien être desquels l’Etat décaisse près de quatre (4) milliards de subvention par an, sans les dons et autres cadeaux offerts par des opérateurs économiques au centre. Malgré tout, le service de transport serait quasiment inexistant avec des bus qui sont toujours en panne dont certains sont devenus des cercueils roulants par manque d’entretien. A cela, s’ajoute la signature à tour de bras de contrats de prestation et de logement qui indique la mal gouvernance et fait sentir l’affairisme. Aujourd’hui, selon des sources internes au centre, le CROU de Niamey serait transformé en un véritable centre d’affaires. Une situation toujours dénoncée par les agents et autres usagers du centre. Une situation qui interpelle aujourd’hui tous les Nigériens soucieux de la bonne gouvernance et de bonnes moeurs dans la gestion des deniers publics. C’est pourquoi, pour beaucoup d’observateurs, il est d’une obligation pour les autorités de faire auditer la gestion du CROU de Niamey. Nécessité et obligation d’instruire une inspection dans ce centre qui ressemble à la caverne d’Ali Baba. Surtout que le président de la République a juré sur le Livre Saint de mener une lutte implacable contre la mal gouvernance, la corruption et autres fléaux qui freinent le développement. Il faut, alors, vérifier au CROU de Niamey si ces pratiques n’auraient pas été érigées en mode de gouvernance. Par conséquent, le président de la République, chef suprême de l’administration, est interpellé pour diligenter un audit au CROU de Niamey.
A suivre
LBKY
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Le Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Pr Mamoudou Djibo, a présidé la cérémonie de baptême de l'Université Djibo Hamani de Tahoua le mercredi 21 décembre 2022. Lors de son discours, le Ministre a souligné l'expansion de l'enseignement supérieur au Niger ces dernières années, avec la création d'universités dans les huit régions du pays et la diversification de l'offre d'enseignement supérieur et de recherche. Il a également rappelé l'engagement du gouvernement à améliorer les conditions d'étude et à offrir un enseignement supérieur de qualité, crédible et compétitif, qui réponde aux besoins de développement socio-économique du Niger. Cependant, le Ministre a également reconnu les défis structurels qui entravent cet objectif, notamment l'insuffisance des infrastructures et la faiblesse du corps enseignant-chercheur. Il a souligné que des actions ont déjà été entreprises pour remédier à ces problèmes, comme la révision du statut des universités publiques, le recrutement de 171 enseignants chercheurs, l'adoption d'un plan de normalisation des années académiques et l'augmentation des allocations budgétaires. Le Ministre a également annoncé le prolongement de l'année académique 2021-2022 jusqu'au 31 décembre 2022 et le début de la nouvelle année académique 2022-2023 le 2 janvier 2023, et a appelé tous les acteurs à se préparer en conséquence. Il a en outre mentionné que son département ministériel s'engage dans une réforme de modernisation et de l'offre afin d'améliorer la qualité de l'enseignement et des formations grâce à la mise en place de l'Agence nationale d'Assurance Qualité de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (ANAQ-Sup). Le Ministre a également remercié le Président de la République pour avoir accepté sa proposition de donner le nom de deux illustres fils du Niger à deux de nos universités publiques, en reconnaissance de leur contribution au rayonnement scientifique et culturel du pays. Il a rendu un vibrant hommage au Pr Djibo Hamani, en soulignant son travail pionnier et fouillé, qui a permis de mieux connaître et valoriser le passé de l'Ader et de l'Ayar nigérien. Il a également salué les qualités pédagogiques, la patience et la générosité du cœur du Pr Djibo Hamani, qui l'ont rendu particulièrement apprécié.
Par Nigerdiaspora avec ANP
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Le ministre de la Défense nationale, M. Issoufou Katambé, a assisté le vendredi 20 décembre dernier, à la cérémonie de baptême de la 24ème promotion des enfants de troupes du Prytanée militaire de Niamey. Cette promotion est constituée de 17 filles et 62 garçons qui ont suivi, en trois mois, tous les rites initiatiques, y compris la mythique « semaine terrible » qui symbolise le rapprochement et la coopération dans la grande famille des prytanées. La cérémonie s’est déroulée en présence du Chef d’état-major des armées, du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, de plusieurs responsables des FDS, et des membres des familles des élèves.
Prenant la parole à cette occasion, le ministre de la Défense nationale, M. Issoufou Katambé a fait un rappel des conditions dans lesquelles ont été créés les premiers lycées d’excellence de la sous-région. Il a encouragé également les élèves du Prytanée militaire de Niamey, leur encadrement et leur commandement, à dépasser les 98% de réussite aux examens du baccalauréat pour atteindre l’objectif de 100%. Le Ministre de la défense nationale a pris l’engagement, de ne ménager aucun effort pour « apporter des solutions aux problèmes que vit cette école d’excellence ».
Le lieutenant-colonel Hachirou Yacouba Farka, Commandant du Prytanée militaire de Niamey depuis le 1er août dernier, a indiqué que c’est avec beaucoup de courage que ces jeunes élèves, filles comme garçons, ont suivi ensemble les épreuves auxquelles ils ont été soumis afin de « s’assurer qu’ils ont les rudiments nécessaires pour appartenir à cette noble famille » des prytanes. Le terme de « rudiments », a-t-il poursuivi, fait allusion « au courage, à l’esprit de canarderie, de partage et surtout de fraternité ».
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Le ministre de la Défense nationale, Pr Issoufou Katambé, a présidé le mercredi 23 décembre 2020, dans les locaux du Prytanée militaire de Niamey, la cérémonie de baptême de la 25ème promotion des enfants de troupes. Cette cérémonie a permis à la dite promotion d’être adoubée, de pouvoir prendre pleinement part à toutes les prises d’armes et à toutes les manifestations de l’école. Il s’agit en effet, pour ces élèves à travers la prestation de serment, de prendre l’engagement solennel de se conduire partout en dignes prytanes. La cérémonie s’est déroulée en présence du Chef d’État-major des Armées, le général Salifou Modi, des responsables des Forces de défense et de sécurité ainsi que des parents d’élèves.
Cette promotion composée de 85 élèves dont 25 filles vient de passer son premier trimestre au Prytanée militaire. Et la cérémonie de baptême, selon le commandant de l’école, le Lieutenant-colonel Hachirou Yacouba Farka sert de cadre pour témoigner solennellement leur appartenance à la grande famille des enfants de troupes. Au cours de ces 3 mois passés, a-t-il indiqué, «ils ont subi tous les rites initiatiques en passant par la mythique semaine terrible qui symbolise le rapprochement et la coopération par les anciens, dépositaires des valeurs de l’école».
Le lieutenant-colonel Hachirou Yacouba Farka a aussi rendu un hommage mérité au personnel de l’encadrement civil et militaire. «Soyez infiniment remerciés, car rien ne peut compenser le sacrifice que vous faites tous les jours pour donner aux enfants de troupes les clés nécessaires pour ouvrir toutes les portes de la vie malgré les embuches et les incertitudes qui jonchent le chemin», a affirmé le commandant du Prytanée militaire de Niamey. Il a exhorté les élèves de la 25e promotion, à persévérer dans la culture de l’excellence. «Redoublez encore d’efforts, montrez-vous encore plus déterminés, car vos ainés ont placé la barre haut. Ils se distinguent aujourd’hui sur tous les terrains civils comme militaires et leurs sacrifices ne sont pas en reste», leur a-t-il dit.
Quant au ministre de la Défense nationale, Pr Issoufou Katmbé, il a félicité ces jeunes élèves pour leur admission dans cette prestigieuse école. Pour le ministre de la Défense nationale, ces jeunes méritent les félicitations du gouvernement et de toute la Nation entière. «Vous avez choisi un métier difficile, mais très noble. Sachez que beaucoup vous attend», a déclaré le ministre de la Défense nationale.
Notons que ces élèves sont issus de plusieurs pays notamment le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, la Cote d’Ivoire, la Guinée Conakry, le Sénégal, le Tchad, le Togo et le Niger, tous rassemblés dans ce réputé havre de l’excellence qui va les transformer et faire d’eux des enfants mûrs, sûrs d’eux et au service de l’Afrique pour son rayonnement et son développement.
Issoufou A. Oumar
27 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou, a pris part hier après-midi, à la cérémonie de baptême de la 26ème promotion des enfants de troupe du Prytanée Militaire de Niamey. Au terme de cette cérémonie traditionnelle, 91 élèves des classes de 6ème sont officiellement acceptés au sein de la prestigieuse école. En plus du ministre de la Défense Nationale et du Chef d’Etat-major des Armées, les principaux responsables des forces de défense et de sécurité du Niger et les parents des élèves ont pris part à la cérémonie qui s’est clôturée par un défilé militaire et qui a été très riche en démonstration et en activités culturelles.
Dans l’unique allocution de la cérémonie, le Commandant du Prytanée Militaire de Niamey, le Lieutenant-colonel Hachirou Yacouba Farka, a indiqué que la cérémonie de baptême de la 26ème promotion d’enfants de troupe intervient dans un contexte assez particulier pour cette école de prestige qui a non seulement renoué avec la remise des prix aux élèves les plus méritants, mais aussi qui a brillé aux différents examens et concours avec un taux de réussite de 100% au BEPC et au BAC. Cela témoigne, a-t-il dit, de la culture de l'excellence par les pensionnaires, mais aussi le personnel civil et militaire de l'encadrement.
Le Lieutenant-colonel Hachirou Yacouba Farka a affirmé que ces enfants rentrés au Prytanée Militaire de Niamey depuis le 1er septembre ont dû s’armer de courage et de volonté pour réussir leur entrée solennelle dans la grande famille des enfants de troupe. Lors de cette période de privation, a-t-il précisé, ces élèves ont fait montre d'un courage exceptionnel et d'une volonté impressionnante. Ce qui leur a permis de surmonter sans peine les épreuves qui rythment le quotidien de l'enfant de troupe. Il a souligné les efforts que consentent les autorités au Prytanée Militaire de Niamey et a appelé l’ensemble des enfants de troupe à persévérer et à se monter dignes d’un tel sacrifice.
S'adressant aux bizuths de la 26ème promotion de son école, le Commandant du Prytanée Militaire de Niamey s’est réjoui que ses protégés aient transcendé sans peine, la séparation brutale d'avec leurs parents. «Vous avez remplacé l’inquiétude par l'assurance, l'individualisme par la solidarité et le travail en groupe. Vous avez donc été jugés dignes d'être présentés au fanion de votre école», a-t-il clamé. Il a en outre expliqué que la flamme inextinguible qui se trouve entre les deux épis du fanion de l’école symbolise la permanence de la recherche de la connaissance comme source d'un bien être futur et a demandé aux bizuths de graver à jamais ce symbole dans leurs mémoires.
La cérémonie solennelle de baptême a commencé par un mouvement d'ensemble exécuté par les 91 nouveaux élèves du Prytanée Militaire du Niger. Ces exercices de mêlées et croisés bien coordonnés ont pour but d'instaurer une cohésion au sein du groupe, malgré les différences d'âges, de sexe et de nationalités des élèves qui le composent. Ce premier mouvement d'ensemble est suivi par un second, cette fois-ci aux pas militaire, et qui démontre que ces jeunes enfants ont acquis en quelques semaines seulement au sein de l'école, les b-à-bas du soldat qui tournent autour de la discipline, de l'obéissance, de la persévérance, et du don de soi.
La 26ème promotion des enfants de troupe du Prytanée Militaire de Niamey est composée de 91 élèves des classes de 6ème dont 23 filles avec un âge de 10 ans et 06 jours pour le plus jeune à la date de la présentation officielle. Les élèves de la promotion sont venus du Burkina Faso, du Cameroun, de la Centrafrique, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée Conakry, du Mali, du Sénégal, du Tchad, du Togo du Niger. Désormais adoubée, la 26ème promotion des enfants de troupe peut pleinement prendre part à toutes les prises d'armes et à toutes les manifestations de l'école.
Pour rappel, 14 jeunes élèves nigériens issus du même recrutement représentent le Niger dans les écoles sœurs du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'ivoire, du Mali, du Sénégal et du Togo.
Souleymane Yahaya
23 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Prytanée Militaire de Niamey a organisé le 11 juin dernier, une cérémonie de distinction des meilleurs élèves de l’année 2018-2019. Cette cérémonie placée sous le haut patronage du ministre de la Défense nationale, a été présidée par le Général de Brigade Ibra Boulama, Chef d’Etat-major Adjoint des Armées, en présence des autorités civiles et militaires. A cette occasion, des prestations artistiques ont été organisées par les élèves, suivies de la remise des prix aux meilleurs élèves qui se sont distingués dans tous les domaines durant l’année scolaire.
En levée de rideau, les élèves ont présenté un sketch dédié aux éléments des forces de défense et de sécurité tombés sur le champ de bataille, parmi lesquels des anciens enfants de troupes dont les noms ont été cités. Puis il y a eu le mot du commandant de l’école par intérim, le Chef de Bataillon Abdoul Aziz qui a tenu à souhaiter la bienvenue aux autorités et aux invités.
Le Commandant par intérim du Prytanée militaire de Niamey a ensuite lu le palmarès spécial pour l’ensemble de l’école. «L'année qui s'achève aura permis, au Prytanée Militaire, de réaffirmer et de consolider encore une fois les acquis et la culture de l'excellence », s’est réjoui le Chef de Bataillon Abdoul Aziz. Ainsi, durant l'année académique 2018-2019, sur le plan scientifique le Prytanée Militaire a remporté respectivement lors du concours regroupant les meilleurs établissements du Niger organisé par l'institut National de la Statistique, quatre des cinq places mises en jeu dans la catégorie collège et Lycée. Lors de la récente finale nationale des jeux mathématiques organisés par l'Association Nationale des jeux mathématiques, l’école s'est aussi distinguée face à six autres établissements en occupant les premières places dans la catégorie C1, les premières places dans la catégorie C2 et la deuxième place dans la catégorie L1 (regroupant les classes de seconde première et terminale).
Toujours sur le plan scientifique, huit élèves et un professeur, ont participé et représenté le Niger du 27 au 2 septembre 2018 à la finale internationale du 32ème championnat des jeux mathématiques et logiques en France à l'université Paris Diderot, une participation honorifique pour l’école et pour le Niger, a relevé le commandant de l’école par intérim. Le Chef de Bataillon Abdoul Aziz a précisé que la participation à cette finale internationale a été rendue possible grâce à l'engagement et au soutien substantiel de la hiérarchie militaire et particulièrement du Chef d'Etat-major des Armées, le Général de Corps d'Armée Ahmed Mohamed.
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Le secrétaire Général de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) M. Saidou Bawa, a présidé ce vendredi 3 juin 2022, la cérémonie du lancement de la formation de reconversion professionnelle aux métiers du solaire. C'était au siège de l’Agence Nationale de l'Energie Solaire (ANERSOL). La cérémonie s'est déroulée en présence du Coordonnateur du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC), de la directrice générale de l'ANERSOL ainsi que des responsables de certaines entreprises Publiques et privées du domaine du solaire. La formation de reconversion professionnelle est initiée par l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) dans le cadre du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC) et vise à améliorer l’insertion professionnelle des jeunes dans le domaine du solaire. Elle concerne 80 jeunes diplômés au chômage depuis au moins un an, dont 20 agents d’étude et de conception des systèmes solaires photovoltaïques autonomes, 20 agents de conception et conducteurs de travaux de systèmes solaires photovoltaïques hydriques, 20 techniciens en installation exploitation et maintenance de systèmes solaires photovoltaïques et 20 techniciens en installations et maintenance de systèmes solaires thermiques.
Ainsi, à l’entame de son allocution le Secrétaire Général de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi, M. Saidou Bawa a adressé sa reconnaissance pour la présence massive des participants, une présence qui, selon lui, montre que la question de l’emploi en général et de l’emploi des jeunes en particulier est d’une grande importance. C’est pourquoi, il a lancé un vibrant appel aux employeurs actifs dans l’énergie solaire pour faire recours à ces jeunes qui seront dotés sans nul doute des compétences sûres, à l’issue de leur formation, vu le savoir-faire de l’ANERSOL en matière de formation professionnelle dans le domaine.
Pour le coordonnateur du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC), Dr Aoula Yahaya, le choix des énergies solaires pour cette session de formation de reconversion n’est pas fortuit. Car pour lui, le domaine du solaire offre, à travers la dynamique de développement du sous-secteur enclenché par l’Etat et ses partenaires, de multiples opportunités d’emplois aux jeunes. L’amélioration de l’employabilité et l’insertion des jeunes diplômés constituent des enjeux importants pour le Niger en général et pour le PRODEC en particulier » a-t-il déclaré. Dr Aoula Yahaya a déploré le fait que chaque année des milliers de jeunes sortent diplômés des universités et grandes écoles mais sont confrontés au chômage. Conscient des ces difficultés, l’Etat du Niger, depuis 2014 à travers le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, appuie l’insertion professionnelle des jeunes dans le cadre du PRODEC. C’est alors dans cette vision, que le PRODEC a démarré en 2014, un partenariat avec l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) pour la mise en œuvre de la sous-composante 1-2 du projet intitulée « amélioration du passage de l’école au monde du travail ».
Quant à la Directrice Générale de l’Agence Nationale de l’Energie Solaire (ANERSOL) Dr Siddo Nana Mariama, après avoir souhaité la bienvenue aux invités et bonne formation aux participants de cette année, a rappelé que cette initiative entre dans le cadre de la réalisation de la mission assignée à l’ANERSOL par l’Etat du Niger, qui est de promouvoir et de développer l’énergie solaire dans tous les secteurs de l’économie nationale. Avec une expérience de plus de 50 ans, l’ANERSOL est une référence dans le domaine de l’énergie solaire au Niger en termes de recherche, de formation et de vulgarisation. C’est cette expertise qui explique la confiance qui a été placée à l’ANERSOL par l’ANPE et le PRODEC pour la mise en œuvre de projet de la formation de reconversion aux métiers de l'énergie solaire. Pour cette année l’ANERSOL mettra à la disposition des apprenants un plateau technique pédagogique riche et de qualité, ainsi que des formateurs rompus à la tâche. Et Pendant quatre (4) mois, ces jeunes apprenants bénéficieront d’une formation faite sur mesure incluant un stage pratique de 2 mois afin d’acquérir et renforcer leurs compétences.
Il faut noter qu’en moins de 2 ans, le programme a permis de reconvertir 340 jeunes diplômés dans les domaines de l’Hôtellerie et du BTP. « C’est le cas, à titre d’exemple, d’un jeune comptable qui s’est reconverti en ferrailleur et d’un marketeur reconverti en réceptionniste d’hôtel. Aujourd’hui ces jeunes ne sont plus en situation de chômage. Certains des jeunes reconvertis dans les métiers porteurs ont pu également développer des compétences pouvant leur permettre de démarrer eux-mêmes leur entreprise », a précisé Dr Siddo Mariama.
A la fin de la cérémonie, la directrice générale et son équipe ont fait visiter les matériels de formation et ont également expliqué les utilités de ceux-ci.
Balkissa Ibrahima Mahamane
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La Faculté des sciences de la santé de l’Université Abdou Moumouni de Niamey (FSS/UAM) compte désormais 31 enseignants de rang A, soit 49% de l’effectif. Il y’a deux ans, la faculté a célébré six nouveaux lauréats agrégés. Le vendredi 15 janvier dernier, ce sont sept autres enseignants-chercheurs admis au 20ème concours d’agrégation du CAMES (Brazzaville 2020) de médecine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et production animale, qui ont solennellement intégré la fonction de Maitre de conférences.
Il s’agit du Pr Hama Younoussa, agrégé en chirurgie générale; du Pr Guida Seydou, agrégé en radiologie et imagerie médicale; du Pr Illé Salha, agrégé en ORL; du Pr Brah Souleymane, agrégé en médecine interne; du professeur Aissa Mamadou, agrégée en Botanique ; du Pr Dadi Hadjara agrégée en anesthésie-réanimation et du Pr Kellani Amina agrégée en neurochirurgie. Ces résultats sont le fruit d’un engagement des enseignant-chercheurs en vue d’aller vers l’excellence et aussi de l’appui et de l’encadrement par les Maitres avec l’implication à tous les niveaux de l’administration universitaire.
Dans son discours lors de cette cérémonie solennelle qui s’est déroulée en présence du ministre de la Santé par intérim, M. Ahmed Boto et de plusieurs personnalités, le Doyen de la Faculté des sciences de la santé de l’UAM, a d’abord salué le leadership du Rectorat de ladite université ainsi que l’ensemble des enseignants de rang A qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de ces lauréats. Après avoir félicité les nouveaux maitres de conférences et leur avoir souhaité la bienvenue dans la classe, le Doyen les a invités à s’engager aux côtés de leurs pairs pour l’encadrement des autres jeunes enseignants.
«Le savoir est essentiel à l’épanouissement de l’esprit humain, mais savoir le transmettre est une autre chose. C’est un art. C’est cela l’objectif du CAMES», explique le représentant des 7 lauréats, Maitres de conférences, Pr. Guida Seydou, spécialiste en radiologie et imagerie médicale. En effet, dit-il, l’évolution de la carrière d’enseignant chercheur et de chercheur passe par plusieurs étapes successives avant d’atteindre le rang magistral, c’est-à-dire le titre de professeur titulaire.
Le représentant des lauréats, a retracé le parcours rigoureux qui fait de l’assistant un Maitre de Conférences du CAMES, en passant notamment par le rang de Maitre-Assistant, avec une performance marquée par la publication d’un nombre requis d’articles certifiés, de niveaux national, régional et international. A cette occasion, les lauréats ont, par la voix du Pr. Guida, exprimé toute leur gratitude à l’administration universitaire et aux autorités de tutelle pour leurs soutiens indéfectibles tout au long du concours.
Il faut noter qu’en marge de ce 20ème concours, notre compatriote Pr Nouhou Hassan a été distingué par le CAMES qui lui a décerné une médaille de commandeur de mérite universitaire, à l’honneur également de la faculté des sciences de la santé.
Ismaël Chékaré
18 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’innovation, M. Yahouza Sadissou a présidé, hier matin aux magasins Solin, sis au quartier Pays Bas de Niamey, la cérémonie de réception et de remise des bus pour les Universités Publiques du Niger et les grandes écoles. A travers ce geste, le gouvernement concrétise une autre promesse, celle de l’amélioration des conditions de transports des étudiants des universités publiques et des grandes écoles du Niger. La cérémonie s’est déroulée en présence du Directeur Général de l’agence UA, des représentants des Centres des Œuvres Universitaires (CNO), des membres du Comité Directeur de l’USN, et de plusieurs cadres du ministère de l’Enseignement Supérieur.
Ce sont au total 28 bus neufs que le Gouvernement a mis à la disposition des huit (8) Universités Publiques et de l’EMIG. Cet appui sont composés de deux lots différents. Le premier lot est composé de 20 bus, don de la Turquie et le deuxième lot de huit (8) bus acquis sur fonds propres du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Les bus du premier lot comptent chacun 37 places assises et une vingtaine de places débout et pour ceux du deuxième lot, ils comptent chacun 45 places assises et 38 places débout.
Peu après la réception et la visite des bus, le Ministre Yahouza Sadissou a saisi cette opportunité pour se réjouir. «Ce jour est historique dans l’histoire de nos Universités Publiques du Niger parce que c’est pour la première fois que nous remettons 28 bus aux Universités pour le transport des étudiants. Le Président de la République et le Premier Ministre ont été sensibles à cela. Le Président avait promis et aujourd’hui c’est encore une promesse tenue et nous tenons à remercier le Président de la République et le Premier ministre pour ce geste important au profit des étudiants», a déclaré le ministre Yahouza.
Il a indiqué que les 28 bus sont repartis comme suit : 8 bus pour l’Université Abdou Moumouni de Niamey, les Universités de Maradi et de Tahoua 4 bus chacune, l’Université de Zinder 3 bus, les Universités de Tillabéry, d’Agadez, de Dosso et de Diffa chacune 2 bus et l’EMIG un bus.
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Le directeur de Cabinet du ministre de la Jeunesse et des Sports M. Issaka Dan Narba a présidé hier matin la cérémonie de remise des diplômes ainsi que des récompenses aux étudiants de l’Institut National de la Jeunesse, des Sports et de la Culture (INJS/C) de Niamey. La cérémonie s’est déroulée en présence des cadres centraux du Ministère, du directeur général de l’INJS/C M. Idé Moussa et des invités.
Pour ce qui est des résultats, il faut noter sur les 259 candidats inscrits, 203 sont déclarés définitivement admis aux différents examens, soit un taux de réussite de 78,37%. A l’issue de la cérémonie, les meilleurs étudiants des différents niveaux ont été récompensés. En prenant la parole au cours de la cérémonie, le directeur de Cabinet du ministre de la Jeunesse et des Sports a rappelé que l’INJS/C reste et demeure un outil précieux de mise en œuvre des politiques nationales et locales en matière de Jeunesse, des sports et de la culture au Niger. A cet effet, M. Issaka Dan Narba a salué le climat serein qui a prévalu au niveau de cet institut malgré une année académique agitée. Il devait enfin féliciter et encourager les récipiendaires avant de leur prodiguer de sages conseils.
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Le centre Agrymet de Niamey a célébré, hier 24 juin 2019 à Niamey, la sortie de la 10ème promotion d’ingénieurs en agro-météorologie et de la 4ème en protection des végétaux. L’institut spécialisé du comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), créé depuis 1974 avec mandat spécifique d’informer et de former sur la sécurité alimentaire ; la lutte contre la désertification ; la maitrise de l’eau et le changement climatique au Sahel et en Afrique de l’Ouest, vient ainsi d’éclore 43 diplômés de 12 nationalités dont 40 boursiers de la Banque Africaine de Développement (BAD) à travers le P2RS, parmi lesquels 9 filles. La cérémonie a été présidée par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba, en présence du Haut-commissaire à l’initiative 3N, du Représentant résident de la BAD au Niger, du coordonnateur national du P2RS et de plusieurs diplomates ouest africains.
La formation centrée sur les disciplines relatives à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la désertification en Afrique de l’Ouest s’inscrit dans le cadre du programme régional de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS), financé par la Banque Africaine de Développement (BAD).
Au cours de cette cérémonie, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a exprimé ses vives félicitations et ses encouragements pour leur travail assez exigeant, exaltant et très valorisant. « Vous comprendrez très aisément, dans notre contexte sahélien aride et confronté aux dures réalités du changement climatique que ce centre représente un outil stratégique majeur, porteur d'un grand espoir, dans notre quête de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la réalisation de l'objectif ultime Faim Zéro en 2021 fixé par SE Issoufou Mahamadou Président de la République Chef de l’Etat. Nous sommes ainsi particulièrement attentifs quant aux mutations en cours au sein du Centre Régional AGRHYMET (CRA), afin qu'il consolide et préserve davantage son label de centre Régional d'excellence», a M. Albadé Abouba.
Le ministre d’Etat a ensuite souligné l'expertise et la notoriété bien établies du Centre, en matière d'information et de formation sur la sécurité alimentaire, la maîtrise de l'eau et la lutte contre la désertification dans le Sahel ainsi qu’en matière de changement climatique. « Le CRA s'est aussi illustré dans le développement des méthodologies, ainsi que des outils de diagnostic et d'analyse pour l'alerte précoce, le suivi pastoral, le bilan céréalier et les prévisions agro-climatiques, dont l'usage à grande échelle au Sahel, témoigne de leur pertinence et de leur efficacité », a-t-il relevé, avant d’exprimer sa reconnaissance au bailleur principal du centre, qu’est la BAD.
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Le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) a organisé hier, une cérémonie d’au revoir en l’honneur de M. Abdou Djerma Lawal, Directeur général sortant de ce fonds dédié à la formation professionnelle et à l’apprentissage pour les jeunes. A cette occasion, le personnel réuni autour du nouveau responsable du FAFPA, M. Harouna Elhadj Oumarou a décerné un témoignage de satisfaction à M. Abdou Djerma Lawal.
Dans ses propos liminaires, le délégué du personnel, M. Abdoul Razak Alassane a souligné que les performances enregistrées par le FAFPA ces dernières années ont valu au directeur général sortant le grade de chevalier des ordres nationaux du mérite du Niger. Cette distinction lui a été décernée par les plus hautes autorités du Niger à l’occasion de la célébration du 3 août 2021. En effet, avec ses résultats de plus en plus appréciables sur le terrain, le FAFPA sous la direction de M. Abdou Djerma Lawal, a obtenu le rehaussement de la subvention de l’Etat et le reversement pour la 1ère fois en 2018 au FAFPA, du produit de la taxe d’apprentissage dans son compte de dépôt.
M. Abdoul Razak Alassane a ensuite, au nom de tout le personnel du FAFPA, remercié d’abord, M. Abdou Djerma Lawal qui s’est pleinement investi dans le rayonnement de cette structure à travers l’ambiance fraternelle qu’il a su créer au sein du personnel en les réunissant autour des objectifs communs. Au nouveau directeur général du FAFPA, le délégué du personnel a souhaité la chaleureuse bienvenue avant de lui assurer que le personnel reste disposé à collaborer afin que les défis de la formation professionnelle et l’apprentissage soient relevés.
Emu par les mots aimables qui lui ont été adressés par le personnel du FAFPA, le directeur général sortant a remercié l’ensemble du personnel pour son soutien et sa disponibilité pendant sa gestion. «Je commencerai mes propres en pensant en 1er lieu, à quelques agents décédés et souhaiter une bonne guérison aux blessés tous, victimes d’un accident en rentrant d’une mission. En effet, si le FAFPA a atteint des résultats, c’est aussi grâce à la compréhension, à l’accompagnement et au soutien des membres du conseil d’administration», a souligné M. Abdou Djerma Lawal.
Le DG sortant du FAFPA a également salué les partenaires techniques et financiers qui ont permis au Fonds de faire beaucoup de réalisations dont le renforcement de capacités du FAFPA et les multiples actions de formations et d’accompagnements des jeunes.
Pour sa part, le nouveau Directeur général, M. Harouna Elh Oumarou a demandé le soutien du personnel du FAFPA et l’appui des partenaires techniques et financiers pour l’accomplissement de la mission dont il est investi.
Cette cérémonie a été sanctionnée par une remise de témoignages de satisfaction de la part du personnel du FAFPA et de la Fédération Nationale des Artisans du Niger (FNAN) à l’endroit de M. Abdou Djerma Lawal, DG sortant.
Rachida Abdou Ibrahim(Stagiaire)
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Dans le but d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur au Niger, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation, M. Yahouza Sadissou, a procédé samedi dernier à l’EMiG, à la remise officielle des lettres d’assurance qualité à toutes les institutions de l’enseignement supérieur et de recherche du pays. tous les recteurs des universités publiques et responsables des institutions publiques et privées ont reçu leurs lettres d’assurance qualité des mains du ministre Yahouza Sadissou en présence de Pr. Nouhou Boureima, point focal assurance qualité et M. djibrin Malam Almadjiri, Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale pour l’UNESCO et plusieurs invités.
Dans son allocution lors de la cérémonie consacrée à la remise officielle des lettres d’assurance qualité, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a rappelé que depuis les années 1990, l’enseignement supérieur est marqué, dans notre pays, par une expansion rapide des effectifs du sous-secteur et une diversification des formations. «Cette expansion est liée à l’élargissement de la carte universitaire avec la création des universités publiques dans les chefs-lieux des régions du pays », a-til expliqué. Dans un pays où le nombre d’étudiants ne cesse de croitre, le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche reste marqué par une réponse assez faible à la demande sociale. Selon M. Yahouza Sadissou, cette situation est la conséquence de multiples contraintes qui entravent le développement de ce secteur, notamment celui de l’enseignement supérieur et de la recherche.
« Il s’agit en particulier, de l’insuffisance de l’offre de formation liée à l’insuffisance qualitative et quantitative des personnels enseignants et du personnel d’appui ; de la faible capacité d’accueil des institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche ; de l’inadéquation du programme de formation et de l’offre d’emploi ; du sous financement du soussecteur et de la faiblesse de la gestion de l’IESR », a déploré le ministre de l’Enseignement supérieur. Aussi M. Yahouza Sadissou a précisé avec l’augmentation des nombres des fournisseurs publics et privés pose avec acquitté le défi de la qualité de formation pour l’institution de l’enseignement supérieur. «L’expansion du sous-secteur intervient dans le contexte du système LMD dans lequel le Niger s’est engagé depuis 2010 en application de la directive de l’UEMOA » a-t-il ajouté.
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M. Daouda Marthe, Ministre de l'enseignement primaire de l'alphabétisation de la promotion des langues nationales et de l'éducation civiqueAprès environ deux semaines d’échanges et de discussions sur la question du redéploiement des enseignants, le Ministère en charge de l’Enseignement Primaire et les partenaires de l’éducation sont, par le biais de la médiation de Counterpart, parvenus à un accord consensuel. La cérémonie de signature des conclusions du dialogue qui a eu lieu hier soir a porté sur la stratégie de redéploiement des enseignants notamment les affectations et mutations des personnels de ce département ministériel. Le document d’accord a été paraphé par le Ministre en charge de l’Enseignement Primaire, M. Daouda Marthé Mamadou, le Directeur Adjoint de Counterpart, M. Ousmane Kabelé Camara, et les représentants des syndicats des Enseignants Contractuels et Fonctionnaires du Niger, M. Maiga Hamadou Soumaila, et M. Issoufou Arzika du Syndicat National des Enseignants du Niger(SNEN). Les conclusions dudit accord ont été lues par M. Maiga Hamadou Soumaila de SYNACEB.
Cet accord est le fruit de la bonne collaboration entre le gouvernement et l’ONG Conterpart. Pour rappel, cette facilitation a été menée à la demande du Ministère qui a voulu d’un dialogue inclusif et participatif avec les différents acteurs et partenaires de l’Ecole. Elle s’inscrit dans le cadre du projet PRGPA exécuté par Countrepart International sur financement de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et la coopération Suisse au Niger.
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Le Ministre de la Santé Publique, M. Idi Illiassou Maïnassara, a présidé, le samedi 8 juillet dernier, à Djan Baba Dey, village situé à une vingtaine de kilomètre de la ville de Dosso dans la commune rurale de Mokko, la cérémonie de lancement des opérations de paiement des allocations aux jeunes filles scolaires bénéficiaires des activités du Projet d’Appui à la Population et à la Santé (PAPS). Mis en œuvre par la Cellule Filets Sociaux pour une période de 6 ans, dans plusieurs régions de notre pays, le PAPS, vise de manière générale, à accroitre l’utilisation des services de santé de la reproduction et de nutrition. Ce projet comporte plusieurs volets dont celui de la scolarisation des filles. Des membres du Gouvernement, dont le ministre en Charge de l’Education au Niger, celui de l’Emploi, du Travail et de la protection sociale et la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant et plusieurs des représentants des partenaires techniques et financiers, étaient présents à cette cérémonie.
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Dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey, une conférence-débat a été organisée à l’amphithéâtre Chaibou Dan Inna, le 8 avril dernier respectivement sur les thèmes : «Historique de l’Université Abdou Moumouni», animée par Pr Maïkoréma Zakari, historien et «Place et rôle de l’Université Abdou Moumouni dans le développement : défis et perspectives», animé par Pr Habibou Abarchi, ancien recteur de l’institution. Les deux conférences modérées par Dr. Moussa Hamidou Talibi, Maître de conférences à UAM se sont déroulées en présence de plusieurs enseignants-chercheurs, et étudiants ainsi que des invités.
Dans son exposé, le premier conférencier, Pr. Maïkoréma Zakari a tout d’abord rappelé que la création de l’Université remonte à 1971 avec l’appellation du Centre d’Enseignement Supérieur de Niamey qui est devenu Université en septembre 1973. C’est par ordonnance du 21 août 1992 que l’Université de Niamey a pris le nom d’Université Abdou Moumouni. Elle est dirigée par un Conseil de l’Université, présidé par le Recteur ou, en cas d’absence ou d’empêchement, par le Vice-recteur. Ce conseil se compose du Secrétaire général, des doyens de facultés, des directeurs d’instituts, du directeur du Centre National des Œuvres Universitaires, de représentants des enseignants, chercheurs, étudiants et de personnalités désignées par le gouvernement. Il définit l’orientation de l’enseignement, des programmes, le régime des études et des examens et l’organisation matérielle, sociale et culturelle sur le campus universitaire. Le Conseil de l’Université a compétence pour toutes les questions concernant les biens de l’Université et les affaires administratives et disciplinaires intéressant le personnel enseignant, les chercheurs et les étudiants. Il vote le budget et donne son avis sur les questions soumises par le ministère de tutelle ou le recteur.
Créée en 1971, l’UAM a joué un rôle de premier rang dans la formation supérieure et la recherche académique au Niger. Selon le conférencier son évolution du point de vue des activités, ses résultats et les difficultés rencontrées dans son fonctionnement sont liées essentiellement à des questions de financement de ses activités. «Puisque 10 ans seulement après sa fondation, on a mis de côté, les questions de prévisions budgétaires pour fonctionner sur la base de subventions qui sont en deçà des besoins exprimés. Ce qui fait que pendant une bonne partie de son existence, l’Université a fonctionné dans des conditions assez difficiles», a-t-il indiqué.
Le Pr. Maïkoréma devait préciser qu’en dépit de tout cela, les résultats ont été atteints parce qu’il y a beaucoup de cadres formés qui servent aujourd’hui l’Etat dans les divers services. «Il y a même un ancien étudiant de l’UAM qui avait dirigé le Niger. Nous avons également les produits de la recherche issus des conditions difficiles. L’UAM a prouvé qu’elle est bel et bien un outil de développement. Elle a vraiment contribué au développement socioéconomique du pays. Nous devrons rendre hommage à ceux qui ont le mérite d’avoir eu cette initiative et à tous ceux qui ont entretenu cette Université qui a produit des cadres de qualité grâce auxquels, aujourd’hui, notre pays existe», a-t-il dit.
Quant au deuxième conférencier, il a rappelé la place et rôle de l’Université Abdou Moumouni dans le développement ainsi que les défis et les perspectives. Pr Habibou Abarchi a expliqué qu’il s’agit d’un thème très important qui met en relief les défis, les challenges que connait l’Université. En ce qui concerne les missions de l’Université, il est important de savoir que l’Institution a été créée au lendemain de l’indépendance pour subvenir au besoin en ressources humaines du pays. «Aujourd’hui, vous savez que l’Université a formé des cadres nigériens du niveau maîtrise à l’époque et doctorat. Je pense que ce rôle, il faut l’affiner et le poursuivre en s’orientant sur les réalités du moment qui sont la professionnalisation adaptée, ajuster la formation en ressources humaines au besoin du développement du pays», a souligné le Pr. Habibou Abarchi.
Le conférencier a expliqué que même si, on ne cite pas encore la partie recherche, l’Université produit suffisamment d’articles qui ne sont pas très portés à la connaissance du grand public. «En 2015, j’ai pu compter un enseignant sur deux produisait des articles de recherche. C’était un critère de performance, je ne sais pas ce que cela est devenu après. Mais la recherche rencontre beaucoup de problèmes, il faut que l’Etat l’organise», a-t-il ajouté. Pour lui, la recherche au Niger, doit apporter des solutions réelles aux problèmes des citoyens. Elle doit résoudre les problèmes de la société qu’ils soient au niveau culturel, technique, des arts, des sports et à tous les degrés. «Comme l’Etat ne l’organise pas, la recherche est parfois mal financée, au stade embryonnaire. Les universitaires n’ont pas sensibilisé les décideurs», a-t-il souligné.
Pr. Habibou Abarchi devait dire que, les recherches que les enseignants font sont plutôt destinées à leur promotion en grades académiques. Certaines qui correspondent au besoin des solutions de la société ne sont pas exploitées par l’Etat. «Même les systèmes d’exploitation des recherches dans une démarche de projet pilote avant que ça ne soit étendu à l’échelle internationale n’existent même pas dans notre pays. Donc, il y a ce travail à faire, pour organiser la recherche, la rendre performante et rentable par rapport à une production qui est à même de résoudre des problèmes quotidiens des citoyens», a-t-il déclaré.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Au terme de cinq jours d’intenses travaux, l’atelier d’élaboration du plan d’action de la Politique Enseignante du Niger a pris le jeudi 16 mars dernier à Niamey. C’est le directeur général de la promotion de la qualité au Ministère de l’Education nationale, Dr Ahmadou Abdou Ali qui a présidé la cérémonie de clôture des travaux en présence du coordonnateur de l’Antenne UNESCO, du représentant de la délégation de l’Union Européenne, chef de file des PTE et de plusieurs participants.
Dans son discours à cette occasion, le directeur général de la promotion de la qualité du Ministère de l’Education nationale a précisé que cet atelier organisé dans un contexte de grandes réformes du système éducatif national en vue de sa transformation qualitative, contribuera à l’atteinte des objectifs dont la cible 4.C du Cadre d’Action Education 2030 relatif au rehaussement de la qualification professionnelle des enseignants. «Ce document de politique enseignante consolidé et assorti d’un plan d’action triennal intègre plusieurs paramètres résultant sur la revalorisation de la fonction enseignante», a-t-il souligné.
Par la suite Dr Ahmadou Abdou Ali a assuré que le Ministère de l’Education nationale veillera à la mise en œuvre des actions en lien avec les axes stratégiques pour que l’éducation soit le levier principal du développement de notre pays conformément à la volonté manifeste des autorités politiques. Le directeur général de la promotion de la qualité du Ministère de l’Education nationale a aussi loué les efforts des partenaires techniques et financiers dont l’Union Européenne, I’UNESCO pour l’élaboration du document de plan d’action de la Politique Enseignante du Niger.
Auparavant, le coordonateur de l’Antenne de l’Unesco, M. Diene Thiang a salué l’engagement de l’équipe technique pour la validation de la politique à travers des réflexions très profonde. «Le document est très avancé et il reste tout simplement à faire un large partage à tous les acteurs», a-t-il affirmé.
Pour M. Diene Thiang, l’Unesco est satisfaite d’appuyer les autorités du Niger dans le cadre de l’élaboration de la politique nationale enseignante. Cela montre que les jalons sont déjà posés pour une éducation de qualité à travers l’apprentissage des élèves. «L’Unesco est toujours disponible à vous accompagner dans le cadre de la transformation du système éducatif. L’expertise de l’Unesco sera également mobilisée à vos côtés pour que la volonté du Président de la République soit matérialisée et c’est l’un des principaux engagements de l’Unesco», a-t-il ajouté.
Pour sa part, le responsable du Projet ‘’Améliorer l’enseignement dans la région du Sahel’’, M. David Ruscelli a souhaité que le document élaboré puisse se traduire dans un plan d’actions triennal et budgétisé. «Ce qui va permettre de recueillir toutes les actions qui sont déjà menées sous la coordination du Ministère par les différents partenaires pour avoir des pistes qui permettront d’améliorer la qualité de l’enseignement au Niger», a-t-il indiqué.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Les travaux de l’atelier de validation des normes et standards pour les filières offertes dans le cadre de l’EFTP au Niger et des propositions de mécanisme de gouvernance partenariale, de pilotage stratégique et de planification de l’EFTP ont pris fin, le mercredi 7 septembre 2022 à Niamey. Après deux jours d’intenses travaux, la cérémonie de clôture a été présidée par le directeur des études et de la programmation du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle M. Salissou Alassane, représentant la secrétaire générale dudit Ministère.
En intervenant à la clôture des travaux de cet atelier, le directeur des études et de la programmation du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle M. Salissou Alassane a tout d’abord souhaité que ces deux jours d’intenses travaux sur les projets de normes et le mécanisme de gouvernance partenariale, de pilotage stratégique et de planification de l’EFTP puissent contribuer à la réussite de la réforme engagée dans le cadre de la restructuration du dispositif de pilotage de l’EFTP. Il a par ailleurs précisé que les différentes observations et recommandations enrichiront les documents finaux qui seront adoptés et utilisés partout dans le cadre de l’offre de l’EFTP. M. Salissou Alassane devait aussi remercier les partenaires qui ont accompagné le Ministère sur ce vaste programme de restructuration avant de féliciter l’ensemble des participants pour leur participation active ayant permis d’apporter une contribution significative aux travaux de validation des normes et standards pour les filières offertes dans le cadre de l’EFTP au Niger.
Pour sa part, le Chef de section de la délégation de l’Union Européenne au Niger, M. Sergio Gomez Y Paloma a relevé la forte participation des différents acteurs sociaux. « Au Niger l’offre et la demande de la formation professionnelle et technique n’a pas été un processus qui concerne seulement l’Etat, mais aussi les divers acteurs impliqués. L’Etat pense de manière autonome et indépendante que le futur de la société est l’offre potentielle pour satisfaire les demandes sociales », a-t-il conclu.
Par Rachida Abdou Ibrahim, Souleymane Hama Amadou (Stagiaires)
Source : http://www.lesahel.org
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Les activités entrant dans le cadre de la 10ème édition des cours de vacances, couplée à la célébration du walima de mémorisation du Saint Coran de l’école « La Perle », ont pris fin, dimanche dernier au Palais des Congrès de Niamey, par une cérémonie solennelle présidée par le 3ème Vice-président, l’honorable Ayouba Hassane, représentant le président de l’Assemblée Nationale, Parrain de cette 10ème édition. On y notait la présence de plusieurs personnalités et participants dont des députés nationaux, l’épouse du Président de l’Assemblée Nationale ; le Gouverneur de Niamey, les ambassadeurs de l’Arabie Saoudite, du Sénégal et du Pakistan, des leaders religieux ainsi que des parents d’élèves.
Plusieurs contributions apportées par les invités et autres particuliers ont été enregistrées au cours de la cérémonie. C’est ainsi que le Président de l’Assemblée Nationale, parrain de l’édition, a offert quatre (4) billets de Oumra à la Mecque aux quatre Hafiz (premiers) de la promotion. Ces derniers ont également bénéficié d’une enveloppe d’un million de francs CFA de l’Ambassadeur du Sénégal au Niger. D’autre part, le père d’une des élèves ayant mémorisé le Coran a fait don d’un billet de Oumra au formateur de sa fille, plus la somme de 2,4 millions Fcfa pour la location de la salle du Palais des Congrès et un bœuf.
Dans son discours le 3ème Vice-Président, l’honorable Ayouba Hassane, s’exprimant au nom du Président de l’Assemblée Nationale, a d’abord salué cette initiative de la fondatrice de l’école ‘’La Perle’’, Mme Nassirou Zaharaou Cheick Aboubacar, visant à éduquer, former, moraliser et socialiser les jeunes afin de créer une génération de musulmans modèles, disposant de connaissances et de pratiques religieuses. « L’école contribue ainsi à aider l’Etat à assumer son rôle social et son devoir de bâtir une société habitée par des citoyens et des citoyennes animés par un esprit de tolérance et un sens élevé du civisme dans un contexte où l’extrémiste gagne du terrain dans notre pays et dans la sous-région», a souligné M. Ayouba Hassane.
Aujourd’hui, a souligné le parlementaire, force est de constater que la philosophie de l’école ‘’la Perle’’, a été bien partagée par les populations puisque, de sa création à ce jour, le nombre des élèves n’a cessé de croitre. « Ainsi, avec un effectif de 31 élèves composés des filles et garçons à sa création, l’école a connu une progression significative avec plusieurs promotions enregistrées. Aujourd’hui elle compte environ 2000 élèves », a-t-il précisé.
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Colères estudiantines : Les étudiants de l’université prennent d’assaut le siège du parti au pouvoir
Au Niger, il y a souvent des colères muettes sur lesquelles, les médias alertaient depuis des années, qu’on prend peu au sérieux, les observateurs de la scène nationale redoutant qu’elles n’explosent un jour ou l’autre face aux surdités de responsables qui peuvent ne pas toujours comprendre leur rôle de régulateur des tensions sociales dans la sphère de leurs responsabilités. Il y a déjà quelques semaines que le Ministre de l’Enseignement Supérieur, PhD. Mamoudou Djibo, à la suite d’une communication en Conseil des Ministres, annonçait des mesures qui, selon ses explications, sont prises en concertation avec les huit recteurs des universités publiques pour réorganiser les entités dont ils ont la charge. Cette réorganisation a conduit à fermer des filières de formation dans certaines universités pour les ramener dans d’autres ; peut-être, avec les malaises qui existent déjà, la goûte d’eau qui fait déborder le vase.
Mais, il se retrouve que le cercle de concertation ayant permis d’assoir les réformes envisagées et mises en œuvre était trop restreint pour un environnement universitaire qui a fait le choix de la démocratie, pour qu’à ce niveau choisi, d’aussi importantes mesures puissent être acceptées par la communauté universitaire. La preuve c’est que dès le lendemain, des composantes essentielles ont rejeté la mesure notamment le puissant syndicat des enseignants-chercheurs (SNECS). La faculté de pharmacie de l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi fermée, celles-ci est ramenée à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, ce qui n’est pas du goût des étudiants de l’université déshéritée de sa ʺfilière charmanteʺ. Peut-on avoir oublié que ces universités sont créées en régions pour rapprocher les enfants de leurs familles pour mieux les aider à travailler dans de meilleures conditions de vie ? Et les étudiants n’ont pas pu digérer la mesure et ont cru qu’en profitant du Conseil Fédéral du parti présidentiel, le PNDS, qui se tenait le samedi matin dans la ville de Maradi, ils pouvaient espérer rencontrer des personnalités d’influence du parti et du pouvoir, qui plus, sont de la région, pour entendre leurs cris de colère, mais aucune n’eut le courage de les rencontrer même pour les calmer, et dans l’incompréhension d’un tel comportement de la part d’aînés qui ne peuvent écouter leurs préoccupations, les étudiants, dans le désespoir, assiégèrent le Conseil Fédéral. Un acte déplorable qui aurait pu être évité si le dialogue avait prévalu. En démocratie, on ne ferme pas les portes. Si la réorganisation ne passe pas, pourquoi ne pas la réexaminer ? On ne gouverne pas dans l’inflexibilité…
Cette situation a conduit à réprimer la manifestation spontanée des étudiants de l’UDDM et finalement à arrêter quelques uns. Le même soir, à la télévision, l’on pouvait entendre, d’autres encore en liberté, portant la voix de leur structure, dire que pour autant, les étudiants ne baisseront pas les bras et « poursuivront la lutte ». Faut-il dès lors s’attendre à une escalade dans un pays qui n’en a pas besoin ?
C’est dans un tel contexte que l’on apprenait une décision rectorale qui risque fort de faire monter les enchères. En effet, se prévalant de textes qu’il cite dans son « Autorisation de Franchises universitaires », le Recteur de ladite Université, Dr. Sani Mamane, Maître de Conférences, signant une autorisation de franchises universitaires, « autorise les forces de défense et de sécurité de la Région de Maradi à assurer la sécurité des personnes et des biens ainsi que le maintien de l’ordre sur l’ensemble des sites de l’université en raison de la situation instable qui sévit à l’UDDM du 22 octobre au novembre 2022 ».
Ceci n’est pas une bonne nouvelle pour l’école nigérienne et il faut espérer que le président de la République, s’en saisisse rapidement, pour baisser la tension car les grands désordres viennent souvent, de signes bénins.
Le Niger et son école ont besoin de paix.
Aïssa Altiné
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L’Union des Scolaires Nigériens (USN) commémore du 9 au 16 février les événements tragiques du 9 février 1990. A cette occasion, les scolaires de la ville de Niamey sont sortis massivement pour manifester de manière pacifique suivant plusieurs itinéraires pour se rendre au rond point des Martyrs (2ème échangeurs de Niamey). La commémoration du 30ème anniversaire a été marquée par des actions citoyennes, sociales menées par les étudiants de l’Université Abdou Moumouni de Niamey.
C’est dans les environs de 10 heures, que les différentes sections de l’Union des Scolaires Nigériens à savoir, l’UENUN, la section lycéenne et collégienne, etc. se sont retrouvées à la place habituelle (rond point des martyrs) où chaque année précisément le 9 février, pour réclamer justice à leurs camarades tombés sous les balles des forces de l’ordre, lors d’une manifestation (9 février 1990). Au cours de ce grand rassemblement des scolaires nigériens, les manifestants ont prié pour la mémoire des 3 étudiants à savoir, Alio Nahanchi, Issaka Kainé et Abdou Mamane Saguir, morts en 1990 et tous les scolaires tombés, lors des manifestations en général. Ils ont par ailleurs saisi l’occasion pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de vie et d’études.
Pour donner une touche particulière à la commémoration de ce 30ème anniversaire, le Comité Exécutif de l’Union des Etudiants de l’Université de Niamey (la section mère de l’USN), a organisé plusieurs actions citoyennes, sociales à savoir des séances de plantation d’arbres dans plusieurs quartiers de Niamey, des opérations de salubrité, des conférences, des dons du sang et plusieurs produits (eau de javelle, savon, parfum, etc.) à l’Hôpital national de Niamey et des prières collectives, etc.
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C’est sous un soleil ardent que les scolaires nigériens se sont réunis hier à la place des martyrs (2ème échangeur) pour commémorer les événements tragiques du 9 février 1990. En effet, le but de cette traditionnelle journée commémorative est de rendre hommage aux martyrs de l’avènement de la démocratie au Niger à savoir, Alio Nahantchi, Issaka Kayné et Abdou Mamane Saguirou.
Pour cette occasion, les scolaires sont sortis de touts les coins et recoins de la capitale, pour à nouveau réclamer justice aux victimes du mouvement du 9 février 1990. En effet, l’agenda commémoratif de chaque 9 février rend obligatoire une brève rétrospection historique et contextuelle de la date ‘’noire’’ du 9 février 1990. En ce sens, les responsables des mouvements syndicaux qui se sont succédé sur le podium, à savoir, le SG de l’USN, ceux de l’UENUN, de l’UEPTEN et de la Section lycéenne et collégienne, ont tous mis l’accent sur l’historique et l’importance de cet événement (9 février), appelant au passage aux respects des mesures barrières et à des élections apaisées.
A cette occasion, le Secrétaire général du Comité Directeur de l’Union des Scolaires Nigériens (CD/USN) a rappelé que cet événement est la boussole qui a donné à notre pays le Niger, un souffle d’espoir, une vitalité légendaire et un nouveau départ. Le SG du CD/USN a déclaré avec amertume qu’il est animé en ce jour par un double sentiment. D’une part, de déception, dit-t-il, par le fait que les vrais acteurs du 9 février qui, à leur temps défendaient avec une énergie sans commune mesure exigeaient avec vigueur, justice pour les martyrs, se trouvent aujourd’hui aux commandes de l’Etat, sans bouger le petit doigt en vue d’aider l’USN à trouver justice. D’autre part, le SG de l’USN a indiqué qu’il est animé d’un sentiment de joie car, l’USN comme toujours, reste débout, forte, engagée, unie et déterminée. Elle reste sous la direction des mêmes principes directeurs et avec une force intarissable et indétrônable.
Pour sa part, le Secrétaire général de l’UENUN a regretté le fait que le crime contre les scolaires reste jusqu’à ce jour impuni. A la date du 9 février 2021, soit 31 ans après le massacre, les responsables de la tuerie du 9 février vadrouillent librement dans la nature d’autres sont morts sans jamais avoir été inquiétés. «Les autorités actuelles ne sont autres que les anciens amis et camarades de lutte des martyrs. Aujourd’hui, ils ont complètement oublié les promesses de justice. Chaque instant, chaque jour et chaque occasion sera pour nous le reflexe d’une lutte syndicale pour améliorer les conditions académiques et sociales de nos camarades» a-t-il assuré.
Par rapport au contexte de la commémoration de cette année, le SG de l’UENUN rappelle que cette commémoration intervient dans un contexte syndical et politique assez singulier. «Face aux revendications les plus urgentes, cette occasion est loin d’être une festivité, pour nous. Mais plutôt, une occasion de rappeler aux autorités les revendications toujours en instance» a-t-il dit.
Rappelons que la commémoration de cette année n’a pas suscité une forte mobilisation auprès du monde scolaire, contrairement aux années antérieures. Cela démontre, à la limite, le manque d’intérêt que le monde scolaire actuel, réserve à la formation syndicale et idéologique.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
10 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Dans le cadre de la 2ème session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC), le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a fait une communication le 1er novembre 2021. Cette communication vise à édifier les conseilleurs sur les réformes envisagées dans le secteur de l’éducation nationale.
Le ministre de l’éducation nationale, Dr Rabiou Ousman a rappelé à travers sa communication que le thème de l’éducation ne fait que susciter différents débats sur les médias et les réseaux sociaux. Aussi l’éducation est l’une des priorités du programme de renaissance acte 3 du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum , pour qui l’éducation est un domaine dont il s’occupe personnellement autant qu’il s’occupe de la sécurité. «Au regard de la faible performance de notre système éducatif, telle que révélée par différentes évaluations et examens de fin d’année scolaire, mon département ministériel a placé la rentrée scolaire 2021-2022 sous le signe de réformes profondes », a dit Dr Rabiou Ousman.
Dans l'optique d'améliorer la qualité, l'accès à l’éducation particulièrement des jeunes filles et la gouvernance du système, le ministre de l’Education Nationale a précisé que plusieurs réformes sont mises en chantier. Il s'agit entre autres : de la poursuite de la reforme curriculaire consacrant l'utilisation des langues comme langues d'enseignement au cours des premières années d’apprentissages ; la restructuration des Ecoles Normales de formation initiale pour qu'elles répondent aux besoins quantitatifs et qualitatifs en enseignants et encadreurs pour les cycles du primaire et du secondaire. « A cet effet, le profil d'entrée à l’Ecole Normale sera désormais le Baccalauréat, au lieu du BEPC ; le recrutement direct d'enseignants des disciplines scientifiques et le recours au service civique national ouvert aux sortants de l'enseignement supérieur pour combler le manque criard d'enseignants au secondaire et au primaire ; l'introduction du numérique à l’école dans l'optique de combler le déficit en supports pédagogiques, d'améliorer les pratiques pédagogiques et de promouvoir la formation à distance, contribuant à renforcer ainsi la résilience de notre système éducatif : l'amélioration du cadre juridique de l'enseignement privé et le renforcement du dispositif d'encadrement et de contrôle pour amener cet important sous-secteur à mieux jouer sa partition au service d'une offre éducative plus élargie et de bonne qualité ; le remplacement progressif des salles de classes en paillottes par des salles en matériaux définitifs ; l'accélération de la scolarisation de la jeune fille par la mise en œuvre de la stratégie nationale et de son plan d'action. Il sera particulièrement question de poursuivre la construction des internats des filles, conformément aux engagements du Président de la république ; l'amélioration de la gouvernance et la lutte contre la corruption, sous toutes ses formes », a expliqué le ministre de l’Education Nationale.
Par la même occasion, l'Emir de Matchina (Nigeria), Dr. Bashir Albishir a fait une autre communication en termes de contribution sur les réformes de l’éducation afin de proposer des pistes pour un bon fonctionnement du système éducatif. En ce sens, l'Emir de Matchina, Dr. Bashir Albishir a fait des recommandations telles que l’amélioration des conditions de vie des enseignants, la dépolitisation du secteur de l’éducation, la prise en compte de manière efficace des questions de la scolarisation de la jeune fille, etc. « Je recommande donc la création d'écoles telles que des écoles d'artisanat et des centres de formation professionnelle. Les matières techniques, les compétences professionnelles et l'artisanat devraient être obligatoires et enseignées au collège de la sixième à la troisième. Ainsi, le CESOC pourrait conseiller toutes les branches du gouvernement à cet égard », a recommandé l'Emir de Matchina.
Abdoul-Aziz Ibrahim et Rachida A. Ibrahim
02 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Elles sont nombreuses les sorties infructueuses de nos dirigeants. Et elles coûtent très chères car il y a toute une population de cadres qui accompagnent l’autorité principale. C’est à l’image de cette délégation qui a siégé tout récemment à Bruxelles à la Conférence de haut niveau sur le financement de l’éducation en situation d’urgence qui s’est tenue les 16 et 17 février dernier à Bruxelles. Notre ministre de l’éducation s’est fait accompagner dans son déplacement par une forte délégation qui, au retour n’a rien ramené de concret au pays. Cet échec est matérialisé par une réponse somme toute mitigée que notre ministre a donnée à un jeune irakien qui lui a demandé les perspectives quant à l’augmentation des salaires des enseignants. On ne peut plus dogmatiques que les propos tenus par le professeur Natatou au jeune irakien. Comme d’habitude, on a encore brandi ces chiffres de 22% du budget national qui seraient consacrés à l’éducation. 22% qui ne se sont plus jamais maîtrisés car on s’est toujours limité à 13% dans la réalité. Ce qu’on oublie à travers ces chiffres, c’est le budget de l’école et en grande partie géré par la CAMOS, une institution rattachée à la Primature et qui conduit avec beaucoup de Mafia les opérations. C’est cette structure qui a en grande partie la charge de l’exécution du Fonds sectoriel de l’éducation qui comprend les subventions des principaux partenaires au développement qui interviennent dans ce secteur. Avec des embranchements qu’elle a créée avec les collectivités, supervise la plupart des gros investissements, notamment en ce qui concerne les constructions, un domaine qui engouffre énormément d’argent. Personne ne sait en réalité la taille des marchandages qui se passent entre le pôle central et les ramifications régionales dans l’utilisation de ce fonds réunis par la volonté de nos généreux partenaires techniques et financiers. Alors quand Monsieur le ministre a avancé le chiffre de 22%, plusieurs gens qui sont au parfum de cette magouille ont baissé la tête. Plus encore, il y a l’extrapolation sur laquelle le ministre s’est étendu. On lui a demandé de parler d’augmentation des salaires des enseignants mais lui, il a préféré verser dans la diversion en ramenant la question des recrutements à la Fonction Publique. Il a souligné que le recrutement annoncé de plus de 70 000 contractuels va remettre de l’ordre dans le secteur et sécurisé les enseignants. Certes ce point tient à coeur aux contractuels et à tous ceux qui sont soucieux de la qualité de notre système éducatif. Car, en recrutant massivement les contractuels, leur salaire va connaître une évolution très sensible ; mais ici c’est un faux-fuyant car les enseignants titulaires eux-mêmes une revendication sur l’augmentation de leurs salaires. A travers la réponse du ministre, on comprend aisément que ce point n’est pas prêt de connaître un aboutissement heureux. Un mot n’a pas filtré dans ce sens. L’on sait bien que la carrière d’un enseignant est très difficile et à l’allure où les choses se passent, la situation risque même de s’envenimer. En effet, la revendication d’augmentation des salaires des enseignants est consécutive au fait établi que les salaires sont en général les plus faibles de la sous-région. De plus, du fait que certains corps des secteurs de la santé, des eaux et forêts et autres ont eu un statut particulier, les enseignants dans leur globalité, titulaires et contractuels ont réclamé le même traitement. Pas de poids deux mesures dans une même Fonction Publique dans le même pays ; surtout que l’enseignant reste loin de certains avantages de services dont bénéficient les autres. Ceci dit, qu’on recrute un millions de contractuels, la question reste là plantée : les enseignants exigent un statut particulier.
Voyez la taille de la démagogie que le ministre et sa troupe sont partis servir à Bruxelles aux yeux du monde entier. Pour le cas précis de recrutement des contractuels, l’Etat a d’ailleurs bien fait comprendre qu’il ne saurait engager les 70 Mille contractuels. C’est sorti de la bouche du Président de la République lui-même, relayé par ses plus proches collaborateurs proches aussi du secteur éducatif. On a annoncé vouloir recruter plus de 20 mille dans un plan où certainement certains ne seraient plus de ce monde où auraient l’âge de la retraite. Pour la plupart, les contractuels concernés ont un âge au-delà de 40 ans. Ce plan d’absorption de la population contractuel ne s’étalerait pas sur moins d’une vingtaine d’années. C’est dire que c’est un plan qui profiterait à ceux qui sont encore sur les bancs. En effet, il profiterait plutôt à un étudiant en fin de cycle de 25 ou 30 ans. On le sait bien ici même qu’il s’agit d’un leurre et les contractuels eux-mêmes l’ont compris ; raison pour laquelle leur majorité s’est désolidarisée des accords signés en dernier lieu entre le gouvernement et la CDTN. Ceci veut dire que le ministre s’est rendu à Bruxelles pour distiller des contrevérités, des clauses qui n’ont pas encore fait l’unanimité chez les travailleurs. Pauvre Niger ; on n’hésite même pas à aller servir des chimères devant les instances internationales. Pourtant, tout commence làbas. Que va perdre le Ministre s’il annonçait qu’ils programment non seulement d’augmenter les salaires des enseignants en leur accordant un statut particulier et en recrutant l’ensemble des contractuels. C’est notre réalité ; c’est à prendre ou à laisser. Nous sommes souverains, nos préoccupations sont aussi souveraines. A chacun de voir s’il peut composer avec nous ou pas. Dans tous les cas, nous avons suffisamment de ressources et nous avons une force de frappe indéniable : nous sommes les larbins de l’OTAN ; il faut s’assumer et exiger tout ce qui se doit. Si nos dirigeants étaient réellement conséquents et soucieux de leur peuple, aujourd’hui nous sommes en position de taper du poing sur la table. En négociant, il faut que nous ayons aussi des moyens de pression ; non pas en subir toujours. Il faut par exemple qu’ils sentent que nous sommes aussi prêts à jouer au Mali ou au Burkina Faso.
En dehors de notre pays, aujourd’hui aucun pays n’est disposé à accueillir les forces de l’OTAN chassées du Mali et stationnées chez nous. Ce sont des réalités qui doivent nous servir ; pas de faux-fuyants. C’est ce qu’on appelle le prix à payer.
Amadou Madougou
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Un prétendu communiqué faisant état du report de la rentrée scolaire du 15 octobre au 02 novembre 2020 circule sur les réseaux sociaux. Le gouvernement tient à préciser que ce communiqué n’émane pas de source officielle.
Par conséquent, le gouvernement dément formellement cette fausse information. La date de la rentrée scolaire est bel et bien maintenue pour le 15 octobre 2020 dans les établissements d’enseignement préscolaire, primaire, et secondaire, ainsi que dans les établissements de formation professionnelle et technique, et ce sur toute l’étendue du territoire national.
Le Ministre Porte-parole du Gouvernement
Zakaria Abdourahamane
14 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Recteur de l'Université de (UTA) porte à la connaissance des bacheliers que la période d'inscription est ouverte du mardi 31 juillet au lundi 20 août 2018 à 18h.
Les dossiers d'inscription composés des pièces ci-dessous sont recevables au Service Central de la Scolarité de l'UTA.
- Une demande manuscrite timbrée dument datée, signée ct adressée à monsieur le Recteur ;
- Deux (2) photos d'identité;
- Une Copie légalisée de l'attestation du BAC ou l'équivalent;
- Une Copie légalisée du relevé de notes du BAC ;
- Une Copie légalisée du certificat d'acte de naissance ;
- Une Copie légalisée du certificat de nationalité ;
Pour l'IUT le dossier de candidature doit en plus des éléments communs à tous les candidats, comprendre:
- deux bulletins de l'année d'obtention du bac;
- 3 000 F de frais de dépôt.
Pour tout renseignement complémentaire, s'adresser au Service Central de la Scolarité.
Université de Tahoua
Bp 255
Tél : +227 20 61 48
Tahoua, le 30 juillet 2018
Le Recteur/pi
Pr Hamadou DaoudaYOUSSOUFOU
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L’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN), créée en novembre 2015 par décret pris en conseil des ministres, ouvre ses portes cette année pour la rentrée 2017-2018. C’est dans cet esprit qu’est organisé, du 21 et 22 août 2017 dans les locaux de l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM), le concours de magistrature pour l’entrée dans ce nouvel établissement public de formation judiciaire né de la volonté du gouvernement de donner une formation de qualité aux cadres de la justice nigérienne.
Pour ce premier concours, d’entrée à l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN), ce sont 459 candidats dont 100 femmes qui ont été retenus par le comité d’organisation à l’issue d’un travail de sélection rigoureux. Le directeur général de l’EFJN, M Abdou Hamani a relevé avec satisfaction que tous les candidats ont répondu présent à l’appel. Le concours a bien démarré et se déroule normalement, a-t-il précisé. M Abdou Hamani a notamment souligné que tout le processus se déroule dans la transparence totale à la grande satisfaction de tous les acteurs. À l’issue de ce concours, sur les 459 candidats mis en compétition, 50 d’entre eux seront retenus pour la formation à l’EFJN à la rentrée prochaine. À l’issue de cette formation les étudiants seront des auditeurs de Justice.
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Ils sont cette année au nombre de 809, le nombre de candidats au concours d’entrée à l’école normale d’instituteurs de Maradi. 84 bacheliers sont en lice pour la section des instituteurs et 725 titulaires du BEPC pour la section des instituteurs adjoints. Ces candidats sont repartis dans 19 salles, soit 2 salles pour la première catégorie et 17 salles pour la seconde catégorie. Sur les 84 candidats à la section des instituteurs, on dénombre 22 garçons et 62 filles. En ce qui concerne la section instituteurs adjoints, sur les 725 candidats, on compte 251 garçons et 474 filles. Il faut rappeler également que les filières de formation sont l’enseignement traditionnel et l’enseignement franco-arabe. Tous ces candidats vont concourir dans deux épreuves, à savoir le français et les mathématiques.
Pour le président du jury, M. Kasso Issoufou, tout se passe normalement. Aucun problème de nature à entacher le bon déroulement des épreuves n’a été signalé. Cependant, pour écarter toute possibilité de fraude les candidats qui se présentent sans pièce d’identité se sont vu refuser l’accès aux salles d’examen, ce qui est somme toute compréhensible car l’expérience a montré que beaucoup de candidats se font remplacer par leurs parents ou amis lors de certaines épreuves à différents concours de recrutement. C’est dire que la direction régionale des enseignements primaires de Maradi a voulu traduire dans les faits l’engagement du ministère de tutelle d’assainir le secteur de l’éducation miné par plusieurs décennies de complaisance et de laisser aller.
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Le Président Directeur Général de l’Université Internationale Privée-Lucas University, Pr Toufic Tasso a animé hier matin une conférence de presse au siège de cette institution d’enseignement supérieur au quartier Koubia. Cette université s’est donnée pour mission de promouvoir l’enseignement supérieur orienté vers une intégration professionnelle réussie et rapide des jeunes et des adultes à travers des programmes de qualité tant en formation initiale que continue. A cet effet, elle offre des programmes d’études aux niveaux licence et master dans les différents domaines de la gestion, du management, de l’informatique et de l’hôtellerie–tourisme. Lucas University dispose de huit (8) salles de cours et laboratoires, d’une bibliothèque, des bureaux et salles de réunions, une infirmerie et une cafeteria.
Dans ses propos introductifs, le Président Directeur General de l’Université Internationale Privée-Lucas University, Pr Toufic Tasso a expliqué que cette institution d’enseignement supérieur est installée au Ghana depuis 2016. Elle est allié à l’Université Irlandaise Griffith Collège, et à Ed services, un groupe dont la naissance remonte à 1850 et compte des représentations en France, en Europe, au Moyen Orient et dans sept (7) pays africains. Selon lui, le même intérêt a été ressenti du côté du Niger avec nombres de candidats potentiels marquant leur intérêt pour le système Lucas. D’où la décision de s’implanter au Niger pour offrir à ce pays les bénéfices d’un système éducatif unique : des programmes bilingues, des cours interactifs, des classes à effectifs restreints ; des méthodes modernes basées sur des études des cas, les simulations, les jeux et projets d’entreprises, des programmes en ligne avec les besoins de marché, des approches à forte orientation professionnelle, un engagement en faveur de l’employabilité…
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SWISS UMEF UNIVERSITY OF NIGER, a été un acteur à la Table ronde des bailleurs de fonds du Niger récemment tenu à Paris du 13 au 14 décembre 2017. Il avait pour objectif majeur, le financement du Programme de développement Economique et Social dans les limites de la période 2017-2021 » Dixit le directeur général, Monsieur Tahirou Korombeizé.
Le samedi 16 décembre 2O17, UMEF UNIVERSITY a animé une conférence de presse en vu d’édifier l’opinion publique sur les projets d’envergure qu’elle a mis en route dans le secteur de l’enseignement supérieur au Niger. En effet, SWISS UNIVERSITY avec ses 33 ans d’expérience à Genève, est un pôle d’excellence dans le domaine de la Formation continue et l’Enseignement Supérieur, soit les niveaux Bachelor, Master et Doctorat avec une expertise internationale dans le domaine du management, de la Finance, du Droit et des Relations Internationales. Selon, Tahirou Korombeizé, « SWISS UMEF UNIVERSITY OF NIGER, a été un acteur à la Conférence de Paris du 13 au 14 décembre 2017 pour le financement du Programme de développement Economique et Social, avec la brillante communication de Monsieur Djawed Sangdel, prédisent du groupe SWISS UNIVERSITY. ». Face à la presse, le groupe a annoncé un géant projet de construction à Niamey du plus grand Campus universitaire privé de la sous région, avec une capacité de 15.OOO places auxquelles s’ajoutent des commodités conformes aux standards européens. Avec ce projet, SWISS UNIVERSIRY compte mettre à la disposition des jeunes africains, un enseignement supérieur de haut niveau, dans plusieurs filières et cycles, dans une société mondialisée.
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a présidé dans la matinée du samedi 29 octobre 2022, au Centre des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la cérémonie d’ouverture de la première conférence Internationale sur l’Enseignement Supérieur organisée par l’Université Africaine de Développement (African Development University-ADU-Niger) de Niamey suivie de la remise de diplômes aux 165 étudiants de ladite Université bilingue (français et anglais). L’objectif de la rencontre est d’apporter les contributions nécessaires à l’amélioration du système éducatif du Niger en particulier et en Afrique en général. La cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, du premier Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Kalla Ankourao, du Haut Représentant du Président de la République, M. Foumakoye Gado, des Présidents des Institutions de la République, des membres du Gouvernement, du Doyen du Corps diplomatique, des responsables régionaux et communaux de la région de Niamey, de la Chancelière de l’ADU, Mme Michael Jean, 27ème Gouverneure Générale du Canada, de M. Pratrick Awuah, PDG de l’Université Ashesi de Ghana, de Dr Diane Kouamé, représentante de la fondation Master Card et de plusieurs invités.
Cette rencontre qui marque également le 5ème anniversaire de l’ADU a permis au premier responsable de ladite institution M. Kader Kaneye de faire découvrir leur institution et aussi les objectifs qu’ils se sont fixés dans la transformation économique et sociale du Niger et de l’Afrique.
Accordant beaucoup d’intérêts à l’éducation et à la formation professionnelle et technique, le Chef de l’Etat a, dans une intervention en anglais devant les invités et les étudiants de cette Université bilingue (français, anglais), insisté sur l’importance de l’éducation dans le développement du pays, une de ses priorités dans le Programme de Renaissance du Niger. S’adressant aux étudiants, le président Mohamed Bazoum a réaffirmé son approbation et son encouragement à l’Université ADU en rappelant qu’il avait pris connaissance du projet de Kader Kaneye. «Ce projet m’a permis d’améliorer mon niveau en anglais. J’ai acquis une performance dans cette langue grâce au soutien de l’Université ADU. C’est pourquoi, je vais prononcer mon premier discours en anglais», a affirmé le Président Mohamed Bazoum.
Dans son intervention, le Président de la République a fait remarquer que l’éducation permet à chaque nigérien, quel que soit son lieu de naissance (Village), d’accéder à des plus hautes fonctions de l’Etat et que de ce fait, l’éducation a un impact sur la vie d’une personne, d’une communauté et même d’une Nation. Le Chef de l’Etat a dit aux étudiants récipiendaires que leurs parents, leurs enseignants et lui-même sont fiers d’eux aujourd’hui. Il les a encouragés à persévérer dans la recherche des connaissances en vue d’apporter leur contribution au développement de leurs pays et du continent, à la prospérité et à l’émergence du Niger et des autres pays africains. Il a par ailleurs, réitéré son soutien au président de l’Université qui fait la fierté du Niger en termes d’innovation et de créativité tout en félicitant les nouveaux diplômés et leur a rappelé la tâche qui les attend dans la transformation économique et sociale du pays.
Auparavant, le fondateur et président de l’ADU a d’abord présenté l’institution dont il dirige. Selon M. Kader Kaneye, l’ADU est la première Université à but non lucratif du Niger offrant un enseignement de classe mondiale aux étudiants de la région du Sahel. Dans sa présentation, M. Kader Kaneye a expliqué que, la mission d’ADU est de préparer les jeunes les plus talentueux du Niger et de l’Afrique francophone à concevoir et à conduire le développement de leur Nation en tant que leaders éthiques et efficaces dans les secteurs public, privé et à but non lucratif. Il a notifié que l’ADU offre une formation dans le cadre des arts libéraux pour les emplois les plus demandés aujourd’hui, enseignée par des professeurs engagés qui visent à développer la pensée critique des étudiants, leurs compétences en matière de résolution de problèmes et leur capacité à servir leurs communautés. «Des cours interactifs aux stages et à la recherche, vous vous transformerez en poursuivant vos passions! Notre modèle unique ILIMI, qui signifie «éducation, intelligence et connaissance» en Haoussa, se concentre sur le développement de jeunes leaders éthiques et influents. Notre Université s’inspire des plus grands établissements d’enseignement supérieur du monde, comme l’Université d’Ashesi au Ghana et l’Université de Harvard aux États-Unis», a affirmé Kader Kaneye.
Pour sa part, la représentante de la fondation Mastercard, Dr Diane Kouamé, a salué l’initiative de l’Université ADU. Elle a présenté la fondation à l’assistance qui aspire à un monde où chacun pourrait apprendre et s’épanouir. Le travail de la Fondation selon elle, est guidé par sa mission qui est de faire progresser l’éducation et de promouvoir l’inclusion financière pour les personnes vivant dans la pauvreté. Elle est l’une des plus importantes fondations au monde et travaille presque exclusivement avec l’Afrique. Elle a été créée en 2006 par Masterccard International et opère de manière indépendante sous la gouvernance de son propre conseil d’administration. La Fondation est basée à Toronto au Canada.
La Fondation Mastercard estime que tous les jeunes, quel que soit leur point de départ dans la vie, doivent avoir une chance égale d’accéder à une éducation de qualité et de poursuivre leurs aspirations. «Nous offrons une éducation et un développement du leadership à plus de 35.000 jeunes dirigeants brillants qui s’engagent personnellement et profondément à changer le monde qui les entoure et à améliorer la vie des autres», a-t-elle déclaré. En effet, grâce à un réseau d’Universités et d’organisations non gouvernementales, le programme de bourses veille à ce que les étudiants dont le talent universitaire et les projets prometteurs dépassent les ressources financières, acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires pour devenir la prochaine génération de dirigeants pétris d’éthique. «Ces jeunes gens créeront des changements importants au sein de leurs communautés et seront les artisans d’une nouvelle ère de prospérité inclusive en Afrique et ailleurs», a-t-elle déclaré avant d’encourager l’ADU et les étudiants tout en leur rassurant le soutien de la fondation.
Dans son intervention, la Chancelière de l’Université Africaine de Développement, Mme Michael Jean, 27ème Gouverneure Générale du Canada s’est longuement appesantie sur l’éducation de jeunes avant de parler de la naissance de la francophonie. Elle a expliqué que, l’Université Africaine de Développement a une grande ambition pour le développement de l’Afrique. Elle est le modèle de l’Université d’Ottawa. «Elle accueille 70% de filles contre l’exclusion des femmes. Cette dernière crée de déficit démocratique et de développement», a-t-elle déclaré. La chancelière devait souligner que les objectifs de cette Université est de permettre aux jeunes anglophones et francophones de marier leurs perspectives et leur volonté, de servir et produire des solutions aux défis auxquels les Africains sont confrontés. «Les objectifs et les missions de cette Université m’ont convaincu d’être la chancelière de l’ADU», a-t-elle affirmé.
Quant à Dr. Patrick Awuah, PDG de l’Université Ashesi de Ghana, il a souligné l’importance d’une bonne éducation de qualité pour toute l’Afrique avant de parler des relations entre son Université et l’ADU de Niamey. Il a rendu un hommage mérité au Président de la République pour l’importance qu’il donne à l’éducation. C’est ce qui, estime-t-il, explique sa présence à cette cérémonie.
Enfin pour leurs engagements aux côtés de l’université ADU en vue de la promotion du système éducatif nigérien, le Président de la République, Chef de l’Etat, Grand Maître des Ordres Nationaux a décerné des distinctions à Mme. Michaelle Jean, 27ème gouverneure générale de Canada et Chancelière de l’ADU et Dr. Patrick Awuah, président de l’Université Ashesi de Ghana en les élevant respectivement au grade d’officier dans l’ordre des palmes académiques du Niger et chevalier dans l’ordre des palmes académiques du Niger.
Seini Seydou Zakaria(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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L’Amicale des anciens élèves du Lycée Technique Dan Kassawa-Maradi (L’AAELTDK) a organisé une conférence-débat le samedi 2 décembre au siège du SNAD, sur la situation sociopolitique du pays suite aux évènements survenus à Niamey, le 26 juillet 2023 ont amené. Cette conférence a été animée par Dr Mamane Oumarou, fondateur du cabinet Beexit consulting en France et Beexit consulting au Niger qui accompagne les organisations dans tous ce qui est performance et impact dans leurs activités. Elle vise à sensibiliser la population sur le changement de mentalité pour un Niger nouveau.
Dans ses propos liminaires, Dr Mamane Oumarou a déclaré que le but de cette conférence est de donner aux participants les outils nécessaires pour pouvoir comprendre d’abord la notion du changement. Comprendre aussi quels sont les éléments essentiels qui interviennent dans un processus de changement, surtout de voir comment les mettre en pratique pour un changement au Niger.
« Le changement ne se fait pas par simple intuition, ni par simple injonction. Le changement a des exigences. Les peuples qui ont pu avoir ce changement ont dû passer par des étapes. J’ai échangé avec les participants sur ces points communs et l’idée est que chacun puisse se les approprier pour que le Niger puisse en bénéficier. Avant d’avoir le changement à l’échelle d’une nation, il faut déjà que le changement soit opéré au niveau de la société. Vous ne pouvez pas avoir un changement au niveau de la société, si les individus eux-mêmes ne changent pas. La population doit comprendre tous ces mécanismes, tous ces outils pour qu’on puisse mettre le Niger dans le sens du changement » a-t-il expliqué.
Le conférencier précise aussi que chaque peuple a son canal par lequel il peut avoir un changement même s’il y a certains points communs. « Chaque peuple se fait son histoire, son propre narratif. Cette conférence est aussi un appel à l’ordre des citoyens qui pensent que le copier-coller se fait dans tous les domaines. Dans ce domaine-ci, il est impossible de copier, mais c’est au peuple nigérien d’avoir son propre narratif et d’aller vers ce changement tant souhaité », a-t-il dit. « Les gens qui sont réticents au changement peuvent avoir une autre perception du changement, car j’ai montré pendant la conférence quelques attitudes et comportements qui mettent en évidence la responsabilité individuelle. Il faut comprendre qu’un individu à lui seul peut être un facteur bloquant pour le changement de toute une société. Mais si chacun met du sien on va avoir une société qui est changée et donc une nation qui sera changée », a-t-il expliqué.
Pour sa part, le président de l’Amicale des anciens élèves du Lycée Technique Dan Kassawa-Maradi (ALTDKM) M. Halidou Seydou Boureima a rappelé que l’amicale du lycée technique fait partie des premières amicales du Niger avec ses 16 années d’expérience et d’activités sur le terrain. « Nous avons constaté que depuis le 26 juillet la population nigérienne est animée d’une manière ou d’une autre par une volonté de revoir les facteurs bloquants pour un Niger nouveau. Certains pensent qu’il faut donner seulement de l’argent pour régler tous les problèmes. En tant intellectuels, nous nous sommes dit qu’on devrait apporter une contribution de taille. C’est dans ce sens que nous avons fait recours à un de nos membres en l’occurrence Dr Mamane Oumarou qui est un spécialiste dans ce domaine. Il a proposé le thème dans l’espoir d’observer un changement au Niger. Il faut d’abord comprendre la notion du changement car, si on ne comprend pas les contours et les réalités, on ne peut pas changer un peuple », a-t-il souligné.
D’autre part l’Amicale des anciens élèves du Lycée Technique Dan Kassawa-Maradi (L’AAELTDK) a prévu d’apporter sa part de contribution au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP). C’est ainsi qu’elle a remis, le lundi 04 décembre 2023, la somme d’un (1) million de FCFA, au comité de gestion du Fonds pour accompagner ce noble combat du CNSP.
Assad Hamadou (ONEP)
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Image d'illustration L'affaire remonte au mois d'aout 2014 avec la pose de la première pierre du projet de construction d'infrastructures universitaires. Quatre Universités du pays sont concernées par ce gigantesque projet, notamment les Universités de Niamey, de Zinder, Maradi et Tahoua. Mais c'est sans connaitre les guristes spécialisés dans le pillage de deniers publics et leurs complices. Plus de trois ans aujourd'hui la réalisation ce projet s'avère un pur mirage. Ce projet de plus de 24 milliards n'a toujours pas pu voir le jour du fait de la gloutonnerie et l'engagement de certains thuriféraires du régime dans l'affairisme et le pillage systématique des ressources publiques. Alors, les milliers d'étudiants nigériens qui avaient fondé espoir sur ces infrastructures doivent se désillusionner. Car les infrastructures prévues dans le cadre de ce projet pour l'amélioration de leur cadre de vie et d'étude ne verront pas le jour Malheureusement pour eux, au Niger, depuis 2011 à aujourd'hui, c'est l'affairisme et le captage systématique des deniers publics qui constituent la constance du système actuel. Ce qui veut dire que les travaux sont restés lettre morte et les deux milliards qui constituent l'apport du Niger ont pris d'autres destinations. Au centre de cette douteuse affaire se trouve une entreprise burkinabé qui aurait pour partenaire une société londonienne du nom de Nathiva Capital. Ces deux sociétés devraient investir en partenariat public privé (PPP) 24 milliards de FCFA pour la réalisation de ces infrastructures et l'apport de l'Etat du Niger serait de 10% soit 2, 4 milliards de ce montant. Ce sont ces 2,4 milliards qui auraient été détournés et les deux sociétés ont disparu dans la nature. Une véritable arnaque qui risque d'éclabousser des princes de la Renaissance en complicité avec des sociétés étrangères.
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Le ministre des Affaires Etrangères de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou a reçu, hier à son cabinet, M. Johan Kristian Meyer, conseiller pour le Niger et le Tchad à l’Ambassade Royale de Norvège près la République du Niger.
Cette entrevue a eu lieu en marge de la signature par le ministre Kalla Ankouraou de l’accord de financement du fonds commun pour l’éducation. La contribution de la Norvège s’élève, cette année, à 2 millions d’Euros, décaissables dès la semaine prochaine. Cette première enveloppe sera suivie des tranches respectives de 3 millions d’euro en 2021 et en 2022.
Ce fond est destiné à soutenir le secteur de l’éducation à travers les investissements dans la construction des classes, le renforcement du système de planification, l’amélioration de la qualité de l’enseignement, mais aussi à donner accès à plus d’élèves à la scolarisation et à les maintenir dans le système scolaire, a indiqué M. Joham Kristian Meyer. Il a rappelé l’importance des défis tout en reconnaissant que « le gouvernement nigérien a une bonne politique et une forte volonté de changer les choses. »
La coopération entre le Niger et la Norvège touche, en plus du secteur de l’éducation, les volets Agriculture en lien avec l’adaptation au changement climatique et celui de la santé notamment le planning familial porté par l’UNFPA. Cette coopération utilise plusieurs mécanismes dont le Fonds mondial pour l’éducation porté par l’UNICEF et d’autres ONGs.
Sources : MAEC/IA/NE
10 décembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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Une délégation guinéenne séjourne au Niger dans le cadre d’un voyage d’étude. Conduite par M. Julien Bongono, Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation de la Guinée, la délégation prévoit d’échanger avec leurs collègues du Niger sur l’expérience-pays de la gestion des fonds alloués à l’éducation et la formation.
Pendant la rencontre avec la délégation guinéenne intervenue hier dans la salle des banquets du Cabinet du Premier ministre, la directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre, Mme Hadari Zeinabou Garba, s’est réjouie de cette visite qu’elle considère comme une occasion supplémentaire de resserrer davantage les liens historiques de fraternité qui unissent les peuples du Niger et de la Guinée. « Le voyage d’études que la délégation guinéenne effectue dans notre pays, a-t-elle dit, est une initiative heureuse qui rentre dans le cadre du partage d’expériences et des bonnes pratiques sur la gestion du Fonds commun sectoriel de l’Education et de la Formation».
Ce Fonds que le Niger a mis en place depuis 2017, a poursuivi Mme Hadari Zeinabou Garba, démontre une efficacité dans le financement du secteur de l’éducation et de la formation au Niger car il est mis en œuvre selon les règles de la comptabilité publique propre au Niger et conformément à la réforme de budget programme qui fait partie des critères de convergence de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). «Nous l’avons voulu support de la décentralisation car il prend sa place dans le cadre du transfert des compétences et des ressources aux collectivités locales décidé par le Gouvernement », s’est-elle félicité.
La directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre a affirmé que le fonds commun est le produit d’un partenariat qui s’est renforcé au fur et à mesure. La particularité du Niger, selon elle, est d’avoir pensé à mettre en place une structure de coordination centrée sur l’appui et le suivi de la mise en œuvre du programme sectoriel qui regroupe actuellement cinq (5) Ministères sous l’autorité de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement. « Nous allons partager avec vous ce qui a bien marché, ce qui mérite d’être amélioré et ce qu’il faut éviter », a-t-elle dit à la délégation venue de Guinée.
Souleymane Yahaya(onep)
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Décidément, le Ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, Daouda Mamadou Marthé ne veut pas d’un grain de sable dans sa recette « Qualité de l’Education ». Aussitôt que sont apparues les premières indélicatesses dans la gestion de l’après-évaluation, aussitôt les sanctions sont tombées à l’encontre des contrevenants.
Dans une correspondance en date du 7 octobre 2017 adressée par le Directeur Régional de l’Enseignement Primaire (DREP) de Tahoua à ses collaborateurs (Directeurs départementaux et Inspecteurs Chefs de service), il est fait cas de corruption présumée dans la gestion de l’après-évaluation des enseignants contractuels. Selon le patron régional de cette entité pédagogique, en dépit des injonctions faites au divisionnaire Ressources Humaines de l’administration relevant de ses compétences d’extirper les contractuels dits du 4ème groupe (ceux ayant été jugés insuffisants à l’issue de l’évaluation) de la liste des enseignants à redéployer, ce dernier n’a pas obtempéré. Ainsi de nombreux cas en situation d’exclusion du métier ne l’ont pas été et se sont retrouvés sur les listes des enseignants à redéployer, créant un sentiment d’injustice. Manifestement, il y a eu corruption même si cela reste à établir. En attendant la suite, c’est-à-dire les investigations qui permettront de déterminer toutes les implications, la Direction régionale l’Enseignement primaire (DREP) de Tahoua est en train de corriger les manquements pour extirper les noms des enseignants du 4ème groupe des listes. Comme première sanction, le Divisionnaire Ressources Humaines de la DREP sur qui reposait la gestion du personnel enseignant et sur la responsabilité duquel les manquements ont été commis est suspendu de ses fonctions. Selon une source autorisée du ministère concernée, d’autres sanctions du même type ou plus sévères tomberont chaque fois que des cas similaires seraient détectés. On se souvient que le patron des lieux (Daouda Mamadou Marthé) avait, avant la tenue de l’évaluation, tiré les oreilles des acteurs chargés de son organisation qu’aucun manquement ne sera accepté. Ceux qui ont pris à la légère sont manifestement en train de payer les frais.
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Les difficultés qu’avait connues l’école publique nigérienne dans les années 90 ont favorisé de manière spontanée l’émergence et l’épanouissement d’un enseignement privé qui accueille de plus en plus d’élèves. Aujourd’hui, nul n’ignore le nombre particulièrement élevé d’écoles maternelles, primaires, secondaires et même supérieures privées qui pullulent dans les grandes villes du pays. Comme une grosse araignée, l’école privée a bâti sa toile dans notre pays, concurrençant même, par endroits, en termes de nombre, les établissements publics. Cette prolifération des écoles privées, même si elle répond de manière indéniable à une demande toujours plus croissante, ne se passe pas sans encombre. Car depuis quelques années déjà les parents d’élèves ont commencé à élevé la voix pour dénoncer un fardeau toujours plus lourd à porter. En effet, conscients de leur succès relatif, les fondateurs des écoles privées font dans la démesure en rehaussant de manière quasi-automatique chaque année, les frais de scolarité. Selon certaines sources, cet état de fait tire son explication d’une ordonnance de 1997 qui libéralise le secteur de l’enseignement au Niger, et qui permet aux fondateurs des écoles privées de fixer «comme ils le désirent » les frais de scolarité de leurs établissements, à l’image d’un boutiquier qui fixe le prix de ses articles sans se référer à une quelconque réglementation. C’est certainement à ce niveau que se situe le véritable problème. Car l’équation école = boutique, a ceci de dangereux qu’on oublie que c’est le citoyen de demain qui est en construction, pour ne s’occuper que de la manne toujours plus grande qu’on peut en tirer. Abandonnés à eux-mêmes face à la toute- puissance des fondateurs des écoles privées, les parents d’élèves ne savent plus à quel saint se vouer. Conséquence, on assiste très souvent aux scènes insoutenables d’enfants renvoyés à la maison en pleine année scolaire parce que leurs parents n’ont pas pu honorer leurs «énormes engagements» vis à vis des écoles. Cette situation mérite une attention particulière des pouvoirs publics pour que l’école privée cesse d’être perçue comme une chasse gardée des fondateurs.
Par Oumarou Moussa
06 septembre 2019
Source :http://www.lesahel.org/
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Pour un renforcement du niveau d’étude des élèves et une préparation préalable de l’année académique 2019- 2020, certains établissements de la capitale organisent des cours de vacances d’un mois. Les cours qui ont commencé à partir du 1er août, concernent tous les niveaux, en particulier les classes de 3ème et Terminale.
Cette initiative est ancrée dans la mentalité des nigériens depuis que les parents des élèves, enseignants et les structures communales ont constaté que les retards académiques persistent, avec les grèves des élèves et des enseignants. Ce qui a un impact sur le niveau d’étude des élèves et le taux de réussite lors des examens de fin d’année.
Les cours ont débuté il y a une semaine. Certains élèves saluent cette initiative : « j’ai opté pour les cours de vacances que de rester à la maison sans rien faire. En fait, depuis le début de ces cours je suis motivé à faire beaucoup d’exercices, cela me permet d’être en avance sur le programme et d’avoir une idée de ce qui m’attendra, au cours de l’année 2019–2020. Les enseignants, de leur côté font preuve de détermination et nous accompagnent» affirme Nouhou Yaye Moukaila élève en classe de Terminale A.
Engagé aussi dans cette initiative en vue de rehausser le niveau des élèves et le taux de réussite pour les évaluations de fin d’année, M. Issa Garba explique le bien-fondé de ces cours de vacances : «ils ont un impact positif sur la réussite de l’éducation au Niger du moment où ca permet à des enfants des familles pauvres de s ‘organiser en petits groupes pour profiter à bas prix des cours dispensés à des élèves des familles riches individuellement de 30.000 à 60.000 FCFA ».
Mariama Abdou
21 août 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Covid-19 a démontré son emprise et son envergure sur le monde entier tant sur le plan spatiale (épidémie planétaire), que socio-économique. Sur le plan socio-économique, tous les secteurs sont touchés. Ainsi pour ce qui concerne le Niger, les secteurs du commerce des biens, de l’hôtellerie, du tourisme, des transports aérien et terrestre, mais aussi le domaine de l’éducation et de la formation sont touchés. Pour ce qui est des secteurs cités plus haut, des propositions ont été faites et des mesures de soutien sont prises, à l’exemple de l’exonération de la TVA sur les transports, l’hôtellerie, les agences de voyage, les bars et débits de boisson, les sports et loisirs. Mais et le domaine de l’éducation et de la formation ?
Dans l’enveloppe mobilisable de 597 milliards de francs CFA grâce au soutient des partenaires techniques et financiers demandée par le gouvernement pour faire face à la crise du Covid-19, 159 milliards de francs CFA seront orientés au secteur sanitaire. Alors dans ce pactole, quelle est l’enveloppe prévue pour sauver l’année scolaire 2019-2020 ? Et quoi que cela soit possible si la volonté politique y est !
Si on agit à temps, on peut bel et bien reprendre les cours tant ici à Niamey qui est le foyer du Covid-19 qu’à l’intérieur du pays où l’impact de la pandémie n’a pas atteint celui de Niamey. Le geste louable du ministre Assoumana Mallam Issa nous a inspiré. En effet il a distribué le 07 Avril 2020 gratuitement 10 000 ‘’tourets de nez’ ’communément appelles bavettes et pairs de gants aux conducteurs des transports en commun de la place comme quoi le nombre de centimètres n’a rien avoir avec la grandeur et la noblesse du coeur !
Alors pour revenir à l’école nigérienne afin d’éviter une année blanche qui plane à l’horizon, il faut que tous les ministres du gouvernement et ceux qui sont tapis à la Présidence de la République agissent dans ce sens. Ils ont déjà fait un geste mais à mon humble avis si c’est à apprécier, c’est peut mieux faire. Comme disait Djado Sékou (célèbre griot nigérien) : wo ne kulu kambuza no !!
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L’Union des scolaires nigériens (USN) a rendu publique ce 8 avril un communiqué pour suspendre le mot d’ordre de boycott des cours déclenché depuis quelques jours afin de protester contre les mesures prises par le Conseil de l’université et entérinées par le Gouvernement, relativement à l’affaire de l’enseignant chercheur « agressé » le 7 février dernier.
Selon cette note, le comité directeur de l’USN a motivé sa décision par « les négociations déjà ouvertes avec le gouvernement et le début de solutions de certains points contenus dans le mot d’ordre ; et l’interpellation du ministre de l’enseignement supérieur par la Représentation nationale en date du 7 avril 2018 ». Le communiqué explique que « le comité Directeur de l’Union des scolaires nigériens suspend temporairement le mot d’ordre et appelle toutes les militantes et tous les militants ainsi que les sections à une mobilisation générale afin de se préparer conséquemment pour une éventuelle action ». Il est précisé à la fin que « le mot d’ordre peut être reconduit à tout moment ». Cette levée du mot d’ordre constitue un signal d’une évolution positive de la situation de blocage qui prévaut au niveau de l’Université de Niamey. En effet, après la grève des enseignants déclenchée suite à l’altercation entre les membres de la CASO et l’enseignant chercheur, suivi de la décision du conseil de l’université entérinée par le gouvernement et l’accord entre celui-ci et le SNECS, l’USN soutenue par les structures régionales et internationales a décidé d’entrer en mouvement. L’objectif est de mettre fin à la mesure d’exclusion des étudiants prononcée par le Conseil de l’Université, et revenir sur les arrêtés pris par le recteur jugées anti-franchises universitaires.
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Face à la situation de crise persistante à l'université de Niamey, l'Assemblée nationale a décidé à travers une résolution lue hier lors de la plénière, de la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire qui devra plancher sur les différents freins à l'épanouissement et au bon fonctionnement de l'université Abdou Moumouni Dioffo.
Dans cette déclaration lue ce 17 avril qui fait suite à l'interpellation samedi dernier du ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, par le député national l'Honorable Lamido Moumouni Harouna, les députés nationaux ont décidé de créer une commission d'enquête parlementaire sur la situation qui prévaut à l'université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey, et a chargé la Commission affaires sociales et culturelles (CAS/C) de lui présenter projet de résolution. La représentation nationale a également recommandé au Gouvernement entre autres, de " recruter en nombre suffisant les enseignants chercheurs ; de veiller à la sécurisation des personnes et des biens et bannir toutes formes de violences dans les universités ; de prendre des dispositions pour réduire les chevauchements des années académiques ; de doter les universités en équipements et en moyens de transports adéquats ".
Cette commission d'enquête parlementaire va permettre de dénouer les fils de la crise et permettre une résolution plus apaisée des problèmes soulevés non seulement dans le cadre de la crise née des incompréhensions entre syndicat des enseignants chercheurs et structures estudiantines, mais également ceux qui existent depuis bien longtemps et qui plombent les années académiques à l'Université de Niamey.
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Face à la ferme détermination des syndicats des enseignants à lui imposer le respect des engagements qu’il a pris dans le protocole d’accord du 13 décembre dernier, le régime du Guri n’a pas trouvé mieux que de faire recours à ce qu’il sait faire de mieux. Ainsi, à travers des manœuvres souterraines, il a réussi à inoculer le virus de la division au sein de la synergie Cadre d’Action Unitaire des Syndicats des Enseignants (CAUSE-NIGER) et Syndicat National des Contractuels et fonctionnaires de l’Enseignement de Base (SYNACEB) qui mène des actions communes depuis plusieurs mois.
Sous le fallacieux prétexte que leur proposition de changer de dénomination à la synergie n’avait pas été prise en compte, un groupe de syndicats – avec à leur tête le Syndicat national des enseignants du Niger (SNEN) – a tout simplement décidé de quitter le regroupement CAUSE-NIGER/SYNACEB. Et comme pour donner raison à ceux qui voyaient à travers cet acte une manœuvre du pouvoir, ce groupe de syndicats a immédiatement appelé en négociations par le comité interministériel qui a pourtant paraphé le protocole d’accord du 13 décembre 2016 que le gouvernement n’a jamais respecté.
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M. Yahouza Sadissou, Ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovationLe lundi 23 avril 2018, écoles et classes, des niveaux secondaire et supérieur étaient fermées à Niamey, en exécution du mot d’ordre de grève illimitée lancé par le Comité Directeur (CD) de l’Union des Scolaires Nigériens (USN). Comment mettre fin à la crise ? Quelques citoyens donnent leurs avis et des pistes de solutions.
Cette grève illimitée, faut-il le faire remarquer, intervient au troisième trimestre de l’année scolaire en cours, plus précisément à moins de trois mois de la tenue des examens finaux. D’où l’inquiétude de nombreux parents, élèves et même des enseignants. Moustapha est professeur d’histoire-géographie dans un établissement public de Niamey. Il confie au micro du journal « La Nation » : ‘’Cette année, contrairement aux deux précédentes, il y a eu jusque là moins de perturbations. Les enseignements ont été assurés avec un bon taux d’exécution des programmes. Le moment est mal choisi pour une grève illimitée. Les scolaires et le gouvernement se doivent d’aller très rapidement à des négociations afin de garantir une bonne fin d’année scolaire’’. Pour Nasser, élève en classe de Terminale D dans un lycée privé de la capitale, la crise universitaire ne doit pas déborder à ce point et compromettre l’avenir de tous les scolaires nigériens. ‘’Si au niveau du public, l’école est gratuite, nous, nos parents ont déboursé de l’argent pour notre scolarité. Et, il n’est pas question pour nous de faire une année blanche’’, déclare-t-il. Même propos sortis de la bouche de veuve Nana Hadiza, caissière dans une agence bancaire et mère de trois enfants, deux filles et un garçon du niveau secondaire, tous inscrits dans des écoles privées : ‘’ Une grève illimitée pour des problèmes de personnes, c’est exagéré. Pour moi, l’USN doit revoir sa copie. Sinon qui va nous rembourser les frais de scolarité de nos enfants ? Moi je crois qu’il faut d’ailleurs déconnecter les collégiens de cette affaire de l’USN. Ils (les collégiens) sont trop petits et inconscients. La pagaille a tellement atteint un niveau inimaginable. Rendezvous compte, il suffit qu’un élève ne se sente pas en situation de faire un devoir ou une interrogation pour qu’il siffle et fasse sortir toute une école. Avec des tels comportements, l’école nigérienne ne peut pas avancer. A partir du lycée, il y a une certaine prise de conscience. L’élève sait ce qu’il veut. A ce niveau donc, on pense que les élèves peuvent commencer à faire leur syndicalisme’’. Dans le milieu estudiantin également on ne semble pas épouser entièrement l’option prise par le Comité Directeur d’aller à une grève illimitée. Ibrahim, étudiant en droit donne son avis et quelques pistes pour solutionner la crise : ‘’ La manifestation du mercredi 18 novembre 2018 ne s’explique pas, de même que la répression des forces de l’ordre. Mais puisque ce qui est fait est fait, il faut maintenant penser à comment panser les plaies. Il y a beaucoup d’étudiants dans le dénuement. Moi, je pense qu’il faut rouvrir le campus universitaire et permettre à l’UENUN de renouveler son comité exécutif en fin de mandat. Le nouveau qui sera mis en place sera à même de négocier avec le gouvernement, les enseignants chercheurs et le rectorat’’. A propos de négociations entre les différents protagonistes de la crise, il ne manque pas de personnalités morales qui proposent leurs bons offices. Parmi celles-ci, le Conseil National de la Jeunesse qui appellent les parties à mettre de l’eau dans leur vin.
Oumarou Kané
26 avril 2018
Source : La Nation
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Le lundi 26 mars 2018, le Comité Directeur (CD) de l’Union des Scolaires Nigériens (USN) a rendu public un ultimatum. A l’expiration de celuici, Mahamadou Idder Algabid et ses camarades promettent des « fâcheuses conséquences » si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Les revendications formulées par le CD de l’USN tournent autour de 6 points. Il s’agit de la réhabilitation de leurs camarades « illégalement et arbitrairement exclus » ; de l’abrogation de l’arrêté rectorale du 16 mars 2018 portant interdiction de toute forme violence sur le domaine universitaire ; du rejet du protocole d’accord signé entre le Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SNECS)/ section de Niamey, le Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur et le rectorat, la révision des textes portant statut de l’Université Abdou Moumouni et la nomination d’un président du conseil de l’université de Niamey ; le respect du protocole d’accord USN-Gouvernement du 20 avril 2017 ; et l’organisation d’un forum sur l’enseignement supérieur en vue d’un fonctionnement normal et régulier des universités.
Pour le Comité Directeur, la satisfaction des différents points ci-dessus évoqués permettront l’instauration d’un climat de sérénité dans le secteur de l’éducation.
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La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a rendu public hier matin une déclaration relative à la crise qui prévaut au niveau des Universités publiques du pays suite aux mouvements de grève entamés par le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS) depuis le 3 septembre dernier. Dans cette déclaration lue par la Vice-présidente de la CNDH, Mme, Sidikou Fatouma, l’Institution, qui a proposé sa médiation, appelle les deux parties à créer les « conditions d’un dialogue franc et constructif » en vue d’une résolution durable de ce désaccord à l’amiable dans l’intérêt de tous.
« Suite à l'interruption du processus électoral à l'Université Dandiko Dan Koulodo de Maradi (UDDM), le SNECS a entamé un mouvement de grève depuis le 3 septembre 2018. Les revendications du SNECS portent, entre autres, sur la poursuite du processus électoral et sur le règlement des droits statuaires dans les Universités Publiques du Niger », rappelle la déclaration de la CNDH. « Pour sa part le Gouvernement justifie cette interruption pour les raisons suivantes: instituer des réformes sur la gouvernance dans les Universités Publiques du Niger, mettre fin aux élections des Recteurs dans ces Universités et rehausser la charge horaire des Enseignants Chercheurs », ajoute la CNDH.
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Depuis le mercredi 5 avril 2017, la synergie CAUSE-Niger/SYNACEB observent une grève de 72 heures sur toute l'étendue du territoire nigérien. C'est là, le énième débrayage de l'année dans le secteur de l'éducation qui commence à susciter des inquiétudes quant au sort de l'année scolaire en cours.
Une " semaine blanche ", c'est la caricature d'un enseignant de la situation scolaire de la semaine allant du lundi 3 avril au samedi 8 avril 2017. Si les trois premiers jours (lundi, mardi et mercredi) de la semaine indiquée, c'est le Comité Directeur de l'Union des Scolaires Nigériens (CD/USN) qui lançait un mouvement de grève de 72 heures qu'il a d'ailleurs renouvelé pour les vendredi 7 et samedi 8 avril 2017, la synergie syndicale CAUSE-Niger/SYNACEB est rentrée dans la danse à partir du mercredi 5 avril 2017, et, ce, pour trois jours successifs. Du coup, la semaine en cours est sacrifiée sur l'autel des revendications syndicales.
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Les examens du baccalauréat session 2019 débutent aujourd’hui 10 juillet sur l’ensemble du territoire national. A la veille du début des épreuves, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahousa Sadissou a livré un message dans lequel il a invité et encouragé les candidats à ne compter que sur leurs propres efforts, de bannir toutes pratiques malsaines et frauduleuses. Cette année ce sont au total 64.190 candidats qui passeront les examens du Baccalauréat dans 150 centres repartis sur l’ensemble du territoire national. Ces chiffres globaux comportent 60.368 candidats pour le Baccalauréat secondaire général, 1.662 pour le Baccalauréat technique et 2.160 pour le Baccalauréat professionnel. Les filles représentent 33,24 % des effectifs soit 21.335 candidates.
Dans son message, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’est réjoui de la stabilité de l’année scolaire 2018-2019. « C’est avec un réel sentiment de fierté que je m’adresse aux candidates et aux candidats à la veille de cette échéance capitale dans leur cursus scolaire. Ce sentiment de fierté que je ressens est d’autant plus légitime, car 2108-2019 a été une année scolaire particulière, en ce sens qu’elle n’a connu presque pas de perturbation » a déclaré le ministre Yahousa Sadissou. Il a ensuite remercié, au nom des autorités, l’ensemble des acteurs du système éducatif qui ont contribué à asseoir cette stabilité tant indispensable pour l’école nigérienne. « Je voudrais faire une motion spéciale de remerciement au Comité Directeur de l’USN qui, par sa vision a su fédérer l’ensemble des scolaires et étudiants autour d’une nouvelle méthode de lutte syndicale qui met en avant d’abord et avant tout les intérêts académiques », a-t-il affirmé.
Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur a encouragé tous les acteurs à garder cet élan afin que la sérénité retrouvée dans nos établissements perdure et concoure à des enseignements et apprentissages de qualité et à l’amélioration du taux de réussite aux différents examens, notamment le baccalauréat.
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A quelques semaines de la rentrée scolaire 2022-2023, le gouvernement s’active pour assurer un bon déroulement de cet événement tant attendu par les différents acteurs de l’éducation. C’est dans ce cadre que, le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a procédé, hier matin au niveau du magasin du Lycée Korombé de Niamey, au lancement de l’opération d’acheminement des fournitures scolaires dans les différentes régions du pays. Ainsi, un premier lot qui sera acheminé par 44 véhicules de 30 tonnes couvrira au moins une période de six mois. Il est composé de 1.240 tonnes de fournitures scolaires et aura coûté au gouvernement la somme de 2.475.009.135FCFCA. Un second lot dont la commande a été déjà lancée est attendu en début d’année 2023.
Outre ce lot, un second lot est prévu et sera disponible courant Janvier-Févier 2023 et couvrira le reste de l’année. Peu avant l’acheminement de ces fournitures scolaires, le ministre de l’Education Nationale a tenu à être présent au niveau du magasin du Lycée Korombé où sont stockées ces tonnes de fournitures afin de superviser ladite opération. A son arrivée, le ministre de l’Education Nationale a trouvé plusieurs camions déjà chargés et d’autres en cours de chargement. C’est ainsi qu’il a inspecté ces camions, puis observé l’opération du chargement.
«Nous sommes là pour superviser le transport des fournitures scolaires au niveau des régions. Cette année, nous avons fait un travail préalable surtout au niveau de la direction générale des études qui a permis d’évaluer la composition du kit de chaque apprenant en fonction de son niveau. Ce travail nous a permis aujourd’hui de lancer le transport de 1.240 tonnes de fournitures scolaires à travers 44 véhicules de 30 tonnes chacun», a-t-il déclaré. Selon Pr Ibrahim Natatou, ce premier tonnage a coûté 2.475.009.135 FCFCA. «Ce tonnage peut couvrir tous le besoin des établissements publics sur au moins une période de six mois», a-t-il assuré.
Relativement aux dispositions qui sont en cours pour renforcer le dispositif présent, le ministre de l’Education Nationale a noté qu’une autre commande est aussi en cours pour compléter celle en cours d’acheminement. «Le mois passé, nous avons lancé un nouveau Dossier d’Appel d’Offres (DAO) pour le complément de l’année qui va coûter au gouvernement 1.581.349.747 FCFA et qui sera disponible au cours de la période de janvier-février 2023. Nous allons acheminer aussi ces fournitures au niveau de tous les établissements scolaires publics», a assuré Pr Ibrahim Natatou.
Il a ensuite souligné que, son département ministériel a voulu l’implication des autorités locales pour un bon déroulement de cette opération. «Nous avons donc pris des dispositions en concertation avec le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation pour qu’au niveau des régions, les autorités locales notamment, les gouverneurs, les préfets et les maires puissent participer à l’acheminement de ces fournitures jusqu’au niveau des établissements», a-t-il indiqué.
Pr Ibrahim Natatou a précisé que, cette fois-ci, le Ministère de l’Education Nationale n’acceptera aucun manquement. «Nous n’accepterons aucun manquement. Pour nous, l’élément déterminant, c’est la classe. Ces fournitures sont destinées aux apprenants. Il faut qu’ils soient à la disposition de ces derniers», a-t-il prévenu. «Dès le 1er octobre, je vais diligenter une mission qui va sillonner toutes les régions pour voir dans les dépôts s’il y a des effets qui ne sont pas acheminés», a annoncé le ministre de l’Education Nationale. «A quelques jours de la rentrée, nous allons revenir pour vous expliquer de long en large notre politique en matière d’éducation nationale», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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C’est ce mardi matin 25 juin que débutent, sur toute l’étendue du territoire national, les épreuves du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC). Selon le statistiques données par le ministre des Enseignements Secondaires, M. Mohamed Sanoussi Elhadj Samro dans son message de lancement de la session 2019 du BEPC, quelque 150 692 candidats dont 67 951 filles, soit 45,09% composeront dans 381 centres répartis sur l’ensemble du territoire national. 48.529 candidats proviennent des établissements privés, soit 32,03% et 18 068 sont des candidats libres, ce qui représente 12% du total.
Cette année, a indiqué le ministre des Enseignements secondaires, les épreuves de l’examen du BEPC se tiennent après une année scolaire relativement calme, où le déroulement des cours n’a pas connu de perturbation de nature à impacter sur l’exécution du programme. Pour M. Mohamed Sanoussi Elhadj Samro, cela est à mettre, en grande partie, à l’actif des enseignantes et enseignants, des scolaires, ainsi que des parents d’élèves que le ministre a tenu à remercier pour le sens de responsabilité et de sacrifice dont ils ont fait preuve. « Je profite également de cette occasion, pour renouveler toute ma reconnaissance aux autres acteurs internes et externes de notre sous-secteur, pour leur accompagnement permanent. Il s’agit en l’occurrence des syndicats des enseignants, des membres des COGESS, des ONG et Organisations de la Société Civile actives en éducation et des partenaires techniques et financiers » a-t-il déclaré.
M. Mohamed Sanoussi Elhadj Samro a aussi ajouté que grâce aux reformes engagées et aux mesures prises dans l’organisation de cet examen par son département ministériel, le diplôme du BEPC retrouve de plus en plus sa crédibilité. Cela entre dans le cadre de la recherche de la qualité des enseignements/apprentissages, vœu cher au Président de la République, SE Issoufou Mahamadou, qui fait de l’éducation une de ses priorités. « Les candidats sont convaincus qu’ils ne peuvent, désormais, compter que sur leurs propres efforts, au lieu de céder à la tentation de la facilité que constitue la fraude », a estimé le ministre des Enseignements secondaires.
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Début des épreuves du Brevet Sportif dans la Région de Dosso Les épreuves du Brevet Sportif ont débuté ce lundi matin à Dosso (139 kms au sud-est de Niamey) selon le constat sur place de notre Correspondant dans la Région. Ils sont cette année 20.040 candidats dont 701 pour le franco-arabe à affronter ces épreuves réparties dans cinq disciplines, à savoir la vitesse, les sauts en longueur et en hauteur, la gymnastique et le lancer poids. La Région dispose de 78 jurys dont 3 pour la Commune Urbaine de Dosso. Pour constater l’effectivité des épreuves, le Gouverneur de Dosso, Elhadj Moussa Ousmane accompagné de ses proches collaborateurs, a visité les Centres d’examen du Lycée Sarraounia Mangou, du CEG1 et du Complexe Scolaire Tagour. A l’issue des visites, M Ousmane s’est dit satisfait de ‘’ constater la présence effective de tous les élèves aux épreuves. Il a saisi l’occasion pour les féliciter, les encourager et les demander de poursuivre le même élan dans les classes pour le restant des leçons et pour les révisions en prélude aux examens de fin d’année.
MA/AMC/ANP/AVRIL 2018
30 avril 2018
Source : http://www.anp.ne/
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Le Gouverneur de la région de Niamey, M.Oudou Ambouka a donné en début de matinée de ce mardi 21 juin 2022 au CEG 2 et au CEG 1(Garba Djibo) de Niamey, le coup d’envoi des épreuves écrites des examens du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) session de juin 2022. Ils sont au total 35.504 candidats dont 19.818 filles et 15.686 garçons au niveau de la région de Niamey.
A la fin de ce lancement, face à la presse, le Gouverneur de la région de Niamey a déclaré que ‘‘Nous venons de constater que ces examens ont bien débuté est que les candidats sont dans des situations sereines’’. ‘’Situations sereines parce que je pense que c’est depuis un certain nombre d’années avec les réformes engagées dans le système éducatif nigérien par le Président Mohamed Bazoum, sont très bien comprises et nous ne pouvons que les féliciter’’ a-t-il souligné. ‘’Et les quelques conseils prodigués aux candidats c’est d’aller dans cette dynamique où l’effort de soi et compter sur soi-même doivent être désormais une valeur cardinale chez tous les citoyens nigériens’’a-t-il poursuivi.
Du point de vue statistique pour donner un exemple de cette dynamique à travers les réformes dynamiques, ‘’nous allons montrer que l’éducation de la jeune fille, la scolarisation de la jeune fille et son maintien à l’école est au aujourd’hui en bonne marche ‘‘a ajouté le gouverneur Ambouka. Sur le plan national, Oudou Ambouka a fait savoir’’ qu’au plan national comme au niveau régional, on retrouve les mêmes proportions ; indiquant que sur l’ensemble du pays, cette politique éducative, celle de maintenir la jeune fille est en bonne marche’’.
Le Gouverneur de la région de Niamey a tenu à remercier la HALCIA pour son accompagnement durant tout le processus de ces examens, et aussi pour sa présence effective afin de garantir la sincérité de ces examens’’. Comme conseils donnés aux candidats, M.Oudou Ambouka dit avoir rappelé ces derniers, d’appliquer les réformes comme il le faut parce que s’est désormais une tradition pour obtenir des diplômes très propres et crédibles. M. Oudou Ambouka a également tenu à remercier les enseignants, les parents d’élèves, les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement dans l’organisation effective de ces examens. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des responsables des syndicats de l’Education, ainsi que les responsables de la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA).
(Source : ANP)
ONEP
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C’est hier, mardi 1er juin 2021 qu’ont démarré, sur l’ensemble du territoire national, les épreuves écrites du BEP (Brevet d’Etudes Professionnelles). Pour cette session, ils sont au total 8.812 candidats, dont 3.665 filles inscrits audit examen. A Niamey, c’est le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Mahamane Moctar, accompagné du gouverneur de la région, M. Oudou Ambouka, qui a procédé au lancement des épreuves, au Centre des Métiers du Cuir et d'Art du Niger (CMCAN) de Niamey. Au total, 34 jurys sont commis pour superviser cette session.
En procédant à l’ouverture de l’enveloppe scellée à la cire, contenant la 1ère épreuve du jour, le ministre de l’Enseignement Professionnel a prodigué des conseils aux candidats et leur a souhaité plein succès. «Vous devez respecter les règles qui régissent la tenue d’un examen. Lisez attentivement les épreuves avant de commencer le traitement. Soyez vigilants, attentifs et ne comptez que sur vous-mêmes afin de réussir», leur a-t-il dit. Par ailleurs, le ministre Kassoum Moctar a exhorté les candidats à la poursuite du respect strict du port des bavettes et des mesures de distanciation afin de lutter contre la propagation du virus de la Covid-19. Face à la presse, le ministre Kassoum Moctar a exprimé toute la fierté du gouvernement pour le bon déroulement de l’année scolaire qui s’achève et pour la bonne organisation de ces examens, se félicitant du fait que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour la bonne tenue de ces examens professionnels.
«Je constate avec fierté que, de plus en plus, les jeunes nigériens ont bien compris l’intérêt de l’enseignement technique et professionnel, qui leur ouvre les portes de plusieurs métiers, voire leur permet d’ouvrir eux-mêmes leurs ateliers ou entreprises. En témoigne le nombre croissant, chaque année, des jeunes, filles comme garçons, qui s’inscrivent dans les centres de formations aux métiers et autres écoles professionnelles», s’est réjoui le ministre. Il a rappelé le signal fort du Président de la République de permettre à l’école nigérienne de retrouver ses lettres de noblesse, de promouvoir l’éducation. Il s’est aussi félicité de ce que les jeunes et leurs parents ont compris que l’éducation est la meilleure arme pour mieux se défendre.
Intervenant à son tour, le Gouverneur Oudou Ambouka a noté que la région de Niamey compte 3.256 candidats dont 1.396 filles, répartis dans 12 centres. Selon lui, les différents programmes, à tous les niveaux, ont été étudiés et épuisés et cela conformément au cahier de charges. Il s’est réjoui du fait que les Autorités de la 7ème République ont pris toutes les dispositions pour un bon déroulement de cet examen. «Le Président de la République, Chef de l’Etat Mohamed Bazoum a fait sienne la question de l’éducation. Ce qu’il a d’ailleurs exprimé dans le Programme de la Renaissance Acte III», a indiqué le gouverneur de Niamey. Il a saisi l’occasion pour rendre hommage à tous les acteurs de l’éducation. «Avec l’intérêt que nous accordons à notre système éducatif, technique et professionnel, nul doute que nos enfants prendront, de moins en moins, la route de l’exil ou du terrorisme», a souhaité M. Oudou Ambouka.
Notons que les candidats au BEP auront à composer sur des épreuves théoriques d’enseignement général (Math, Français, Monde Contemporain, Physique, Arabe, Anglais et des épreuves techniques et professionnelles (Travaux pratiques, Technologie, Calcul professionnel, Dessins techniques, etc.). Au total, ce sont 35 filières, subdivisées en secteurs (Industriel, Tertiaire et Primaire) et comprenant en moyenne 7 matières, qui sont concernées lors de cette session du Brevet d’Etudes Professionnelles.
Mahamadou Diallo(onep)
02 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les examens du BEPC session 2021 débutent aujourd’hui 6 juillet 2021sur toute l’étendue du territoire nigérien. Cette année, ce sont au total 150.663 candidats dont 71.200 filles (soit 47,26 %) qui partent à l’assaut des épreuves dans les 388 centres d’examens. A cette occasion le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a livré un message dans lequel il a réaffirmé l’engagement des autorités de la 7ème République pour la tenue des examens propres afin de crédibiliser les diplômes. Il a saisi cette occasion pour rendre un hommage aux enseignants, saluer l’accompagnement des parents d’élèves et des partenaires sociaux, avant de souhaiter bonne chance aux candidats.
Le ministre de l’Education nationale a précisé que sur 150.663 candidats, 43.010 proviennent des établissements privés, soit 28,54% et 14.613 sont des candidats libres, ce qui représente 09,69% du total. Dr Rabiou Ousman a aussi saisi cette occasion pour saluer le bon déroulement de l’année scolaire 2020-2021 malgré un contexte sanitaire et sécuritaire très difficile qui a caractérisé l’année. «Cette année encore, malgré un contexte sanitaire et sécuritaire difficile, l'année scolaire s'est dans l'ensemble bien déroulée, grâce à l'engagement des plus hautes autorités de notre pays qui ont consenti d'énormes efforts en faveur de ce sous-secteur de l'Education, avec l'accompagnement de tous les partenaires internes et externes de l'école», a-t-il dit.
C’est pourquoi, il a choisi ce moment important pour remercier tout particulièrement les enseignantes et enseignants qui ont assuré, avec professionnalisme, l'encadrement des candidats et exprimer la reconnaissance des autorités aux parents d'élèves, aux syndicats d'enseignants, aux membres des COGES, aux ONG et Organisations de la Société Civile Actives en Education, à l’Union des Scolaires Nigériens et aux Partenaires Techniques et Financiers pour leur accompagnement permanent.
Parlant de l’organisation de cette session, le ministre a rassuré les élèves, les parents d’élèves et les partenaires de l’école que toutes les dispositions sont prises par les autorités afin d’assurer une session de BEPC propre. «Dans le cadre de l'organisation du BEPC, Session 2021, mon département ministériel a pris toutes les dispositions pour garantir des examens propres et renforcer la crédibilité de nos diplômes», a-t-il déclaré. Au nombre de ces mesures on note l'acheminement, pour la 1ère fois, par voie aérienne des épreuves du BEPC dans les régions d'Agadez, de Diffa, de Maradi, de Tahoua et de Zinder et de leur escorte par les forces de l'ordre vers les autres régions ; le placement des caisses contenant les épreuves dans les services de la gendarmerie et des commissariats au niveau régional et leur escorte par les forces de l'ordre dans les centres secondaires du BEPC ; l'implication de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) dans toute la chaine depuis le colisage des enveloppes contenant les épreuves jusqu'à leur acheminement dans les centres. Pour ce faire, le ministère a appuyé la HALCIA pour l'accompagner partout dans les huit régions pour la supervision et la surveillance durant le déroulement des épreuves.
«C'est l'occasion, pour moi, d'attirer l'attention des candidates et candidats à ne compter que sur eux-mêmes, plutôt que de céder à la tentation de la facilité par la fraude. En tout état de cause, toute indélicatesse sera sévèrement sanctionnée conformément aux textes en vigueur. Les présidents des centres et des jurys de correction, les surveillants des salles, les membres des secrétariats et les correcteurs ont aussi un rôle déterminant dans le processus. Ils sont choisis sur la base de leur intégrité morale et de leur dévouement au travail. Ils sont donc tenus d'exécuter toutes les tâches dans le respect strict de la réglementation en vigueur», a prévenu le ministre Rabiou Ousman.
Ali Maman(onep)
06 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Mahamane Moctar a procédé, le samedi 15 mai dernier, au lancement des épreuves sportives du Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP) et du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP), session 2021, au Lycée professionnel Issa Béri de Niamey. Cette année, sur l’ensemble du pays, ce sont 12.944 candidats, dont 8.808 pour le BEP et 4.136 pour le CAP qui vont affronter les épreuves physiques qui se dérouleront du 15 au 20 mai 2021.
Dans toutes les régions du Niger, ces épreuves d’Education physiques et Sportives (EPS) comprennent la course de vitesse, le saut en hauteur, en longueur et le lancer de poids, hommes et femmes. A Niamey, qui compte 4 centres, comme à l’intérieur du pays tout a démarré dans des bonnes conditions, comme l’a fait constater le ministre Kassoum Mahamane Moctar qui a visité les centres de Niamey, en compagnie du gouverneur de la région, M. Oudou Ambouka et des responsables du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. Ainsi, le ministre Kassoum Moctar et sa délégation se sont successivement rendus au Centre Technique Kalmaharo (CTK) et au Centre de Formation et de Perfectionnement Professionnel (CFPP) de Niamey où se tenaient ces épreuves. Au niveau desdits centres, le ministre a dit avoir constaté que tout a été mis en place par les organisateurs notamment la Direction des Examens, des Concours, des Certifications et de l’Orientation de son Ministère, pour le bon déroulement de ces épreuves. « Je me réjouis de voir que toutes les conditions sont remplies pour une bonne réussite de ces épreuves physiques. En effet, les candidats sont pratiquement tous présents, les surveillants aussi, les sapeurs-pompiers sont aussi présents, en cas d’incident, tout le dispositif pour toutes les épreuves est en place. Je ne peux que souhaiter que les épreuves se déroulent bien », a lancé le ministre Kassoum Moctar. En procédant à l’ouverture des plis des épreuves écrites, pour les candidats qui ne subissent pas les épreuves sportives, le Ministre de l’Enseignement Professionnel a souhaité plein succès aux candidats. «Soyez vigilants, attentifs et ne comptez que sur vous-mêmes afin de réussir. Lisez bien les questions avant de donner des réponses», leur a-t-il conseillé. Le Ministre Kassoum Moctar a aussi exhorté les candidats au respect strict du port des bavettes et des mesures de distanciation afin de lutter contre la propagation de la Covid-19. Au niveau des épreuves sportives, le ministre Kassoum Moctar a donné le coup de sifflet de la course de vitesse. Il a appelé les candidats à l’endurance, à la persévérance et au respect des règlements qui régissent les disciplines. « Les épreuves physiques comptent tout aussi que les épreuves écrites. Alors soyez attentifs, vigilants, respectueux et surtout sportifs », leur a-t-il dit. Le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a ensuite exprimé ‘‘toute la fierté du gouvernement’’ pour la bonne organisation de ces examens, se félicitant du fait que toutes les dispositions ont été prises pour la bonne marche de ces examens professionnels. « Les Nigériens ont bien compris le signal fort du Président de la République, SE Mohamed Bazoum, de permettre à l’école nigérienne de retrouver ses lettres de noblesse », a déclaré le ministre Kassoum Moctar. Notons, par ailleurs que c’est ce lundi 17 mai 2021, que vont débuter, sur l’ensemble du territoire national, les épreuves d’obtention du Certificat de Qualification Professionnelle (CQF) des candidats des Centres de Formation aux Métiers (CFM). Pour cette session 2021, ils sont au total 17.721 apprenants scolarisés, non scolarisés et déscolarisés, dont 7.997 filles et 9.724 garçons, qui vont subir ces épreuves écrites dont une pratique portant sur la réalisation d’un ouvrage.
Mahamadou Diallo(onep)
17 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La directrice générale de l’Institut de Formation aux Techniques de l'Information et de la Communication (IFTIC), Mme Ousmane Fatouma Saley a procédé hier, au lancement officiel de la première session de soutenances de mémoires de fin de formation pour les cycles moyen et supérieur de l’Institut. Au total, 122 étudiants, toutes filières confondues doivent présenter leurs mémoires au cours de cette session.
Les soutenances se dérouleront du 24 au 27 juillet, et en cette première journée l’ambiance est à la sérénité au niveau de l’IFTIC. Les membres du jury et les étudiants étaient présents et aucun retard n’a été enregistré. Après avoir fait le tour des salles la directrice générale de l’Institut de Formation aux Techniques de l'Information et de la Communication a fait un point de presse, pour relever particulièrement les conditions acceptables dans lesquelles se déroulent ces soutenances malgré une année scolaire caractérisé par des agitations. En effet, Mme Ousmane Fatouma Saley qui vient de prendre les rênes de l’IFTIC a précisé que les cadres de son institution sont à pied d’œuvre pour prendre les dispositions adéquates pour un bon fonctionnement des soutenances. « Nous avons parachevé le processus. Les grèves de cette année n’ont pas eu d’impacts sur les soutenances, et vous pouvez d’ailleurs faire le constat, tout se déroule bien. Malheureusement, cette année nous n’avons pas enregistré des étudiants qui soutiennent dans la filière de la presse écrite», a expliqué Mme Ousmane Fatouma.
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Les étudiants de l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication ((IFTIC) ont commencé hier matin, les soutenances des mémoires de fin d’étude. Parents, amis et d’autres invités ont fait le déplacement de l’IFTIC pour soutenir et encourager les étudiants.
Ce sont au total 54 étudiants en licence professionnelle qui sont programmés pour la soutenance de leurs mémoires cette année à l’IFTIC. Selon les explications du directeur de la formation et de la recherche de l’IFTIC, M. Adamou Rabiou, ces soutenances réunissent des étudiants de 4 sections différentes notamment, journalisme, science de l’information documentaire, technico artistique et des étudiants en production réalisation.
Aussi, a-t-il ajouté, les 54 étudiants programmés pour soutenir du 25 au 27 juillet 2022 sont repartis comme suit. Le premier jour, spécifiquement 90% des étudiants qui passent devant les jurys sont en journalisme audio-visuel, presse écrite, technico artistique et en production audiovisuel. Pour cette première journée il n’y a que 4 étudiants en science de l’information documentaire, qui sont concernés par les soutenances, a-t-il indiqué. Mais la journée du 26 et 27, a dit M. Adamou Rabiou, est consacrée uniquement aux étudiants en science de l’information documentaire.
Parmi les 54 étudiants, 29 sont en science de l’information documentaire, 17 en journalisme audiovisuel, 3 en presse écrite, 2 en technico artistique et les 3 autres en production réalisation.
M. Adamou Rabiou a annoncé que la particularité de cette édition est que l’institut a réuni des experts dans les domaines. « Nous avons donné la parole cette année aux tuteurs qui avant ne l’avaient pas. Ils ont la possibilité d’intervenir pour parler des conditions dans lesquelles le mémoire a été réalisé », a-t-il conclu.
Aminatou Seydou Harouna, (onep)
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Les épreuves écrites des examens du Brevet de Technicien (BTS) d’Etat ont débuté hier dans les différents centres retenus à cet effet. Le lancement officiel dudit examen a été donné depuis le centre de Maradi par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation M. Yahouza Sadissou.
Pour cette session 2018, ils sont au total 2.951 candidats inscrits dans les 19 filières retenues. Ils sont repartis dans 12 jurys et composeront dans quatre (4) centres à savoir Niamey, Maradi, Tahoua et Zinder. Après avoir ouvert, l’enveloppe scellée contenant la première épreuve écrite dans une des salles du centre de Maradi, le ministre Yahouza Sadissou a prodigué les conseils usuels aux candidats. Il leur a notamment demandé de se concentrer sur leur sujet et de ne compter que sur leurs propres efforts.
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Les épreuves du Baccalauréat communément appelé BAC, session 2017 débutent ce matin, sur toute l’étendue du territoire national. Cette année, le lancement officiel des épreuves au niveau national sera effectué depuis Maradi, par le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
A la veille de cette session, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou, a livré un message dans lequel il a rappelé les efforts et les moyens nécessaires déployés par les autorités pour créer les conditions d’un bon déroulement des activités scolaires. Il a notamment invité les candidats d’être confiants et de compter sur leurs propres efforts. M. Yahouza Sadissou, a également invité les responsables et les membres des jurys de faire preuve de responsabilité dans l’organisation de ces examens tout au long du processus. Il les a enfin mis en garde contre toute tentative de fraude et autres indélicatesses du genre à entacher la crédibilité des résultats qui seront issus de ces examens. En tout état de cause, a averti le ministre des Enseignements Supérieurs, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, « La réglementation en vigueur sera appliquée dans toute sa rigueur».
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La synergie cause Niger-Synaceb a rendu public ce samedi 11mars, une déclaration relative à la sortie médiatique du ministre d’État Bazoum Mohamed et celle du ministre de l’Enseignement primaire, Daouda Marthé. La synergie constate le non-respect par le gouvernement des différents engagements auxquels il a librement souscrit dans le communiqué conjoint du 13 Décembre 2016.En effet,« il est important de le rappeler à l’opinion nationale et internationale que contrairement à la diarrhée verbale déversée par le ministre Bazoum, les engagements n’ont pas connus de mise en œuvre ». Dans la même lancée, poursuivent les syndicalistes, le ministre Daouda Marthe se prévalant du « fameux » avis du Conseil d’État menace de résilier les contrats au mépris des dispositions de l’article 182 de la loi qui encadre les conditions de résiliation de plein droit.Selon la synergie CAUSE-Niger /SYNACEB, « ces 2 ministres avaient eu une occasion dorée de se taire,hélas, ils se sont livrés à leur jeu favori : la provocation »
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La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a rendu publique hier 8 avril 2019, une déclaration relative à sa médiation dans la crise qui oppose le Gouvernement et le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS). Cette crise est née de l'interruption par le Gouvernement du Processus électoral à l'Université Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi ; puis de la volonté de celui-ci d’instaurer des reformes dans la gouvernance des Universités Publiques. Des réformes auxquelles le SNECS s’oppose à travers des grèves répétitives qui ont conduit à l’arrêt des activités académiques dans les Universités publiques du pays.
Face à cette situation qui n’est guère reluisante, la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a, conformément aux Principes de Paris qui exhortent les Institutions Nationales des Droits de l'Homme (INDH) à rechercher un règlement à l’amiable par la conciliation et conformément aux dispositions de la Loi Organique, voulu offrir ses bons offices, dès le 28 septembre 2018, au Gouvernement et au Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS). Et d’après la déclaration lue par le Commissaire Moussa Assoumane, les offices de la CNDH ont été acceptés par les deux parties. Ainsi, la présente déclaration a pour objet de porter à la connaissance de l'opinion nationale et internationale, les avancées auxquelles la CNDH et les parties concernées sont parvenues et les points d'achoppement auxquels elles ont été confrontées.
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Suite à la médiation entamée à partir du 24 septembre 2018 par la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), le Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur, (SNECS), et la partie gouvernementale ont décidé de surseoir à leurs exigences réciproques dans l’intérêt supérieur du système éducatif nigérien.
Le Gouvernement a décidé de différer l'examen des textes sur la gouvernance des Universités Publiques du Niger, et le SNECS a lui décidé, en attendant l'issue des négociations, de suspendre la grève enclenchée depuis le 3 septembre 2018. L’annonce a été faite par la CNDH à travers une déclaration datant du 28 septembre. A l'entame de la médiation entre le Gouvernement et le Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur, pour résoudre la crise née de l'interruption du processus électoral à l'Université Dandiko Dan Koulodo de Maradi, la CNDH a demandé aux deux parties d'observer une trêve dans les actions engagées chacune à son niveau. Elle leur a aussi demandé de créer les conditions d'un dialogue franc et constructif pour une issue heureuse à la crise, dans l’intérêt supérieur du système éducatif.
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Les structures syndicales au titre de la région de Tahoua regroupées au sein de la Dynamique des syndicats du secteur de l’éducation Nationale ont rendu publique une déclaration dans laquelle elles fustigent le comportement du gouvernement vis-à-vis du non respect des closes du protocole d’accord signé entre les deux parties. La Dynamique des syndicats du secteur de l’éducation Nationale précise que ce non respect du protocole intervient pendant que le président Bazoum Mohamed et son premier ministre ont donné depuis longtemps des instructions à tous les ministres concernés de prendre des dispositions nécessaires pour la réussite de l’application de tous les points ayant trouvés satisfaction à l’issue des négociations. Nous vous proposons l’intégralité de cette déclaration.
Considérant les engagements pris par le président de la république vis-à-vis des partenaires sociaux et sa volonté de faire de l’école l’une de ses priorités ;
Considérant le protocole d’accord gouvernement/Dynamique en date du 15 février 2022 ;
Considérant que plusieurs échéances sont arrivées à terme depuis des mois ;
Soucieuse de préserver la stabilité et la quiétude sociale dans le secteur de l’éducation et de la formation professionnelle
La Dynamique des syndicats de l’éducation et de la formation professionnelle rend publique la déclaration dont la teneur suit :
Il vous souviendra qu’après plusieurs mois des négociations, un accord a été trouvé entre la Dynamique du secteur de l’éducation et le Gouvernement à la satisfaction des deux parties.
Aujourd’hui, trois mois après la signature du dit protocole d’accord l’on note une lenteur dans son application. Alors que le Président de la République Chef de l’Etat son excellence Bazoum Mohamed et son premier ministre ont donné depuis longtemps des instructions à tous les ministres concernés de prendre des dispositions nécessaires pour la réussite de l’application de tous les points ayant trouvés satisfaction à l’issue des négociations, à ce jour nous constatons que cette volonté du président de la république risque d’être compromise par certains de nos ministres et responsables.
La Dynamique constate avec regret que les points suivants n’ont pas encore trouvé satisfaction :
L’ouverture du recrutement à la fonction publique des contractuels;
La libéralisation de la bancarisation des pécules des enseignants contractuels Le paiement des arriérés des pécules des 500 enseignants et remplacements;
Le paiement incidences et rappels;
La régularisation des indemnités de l’administration et de zone désertique;
Le remboursement des coupures injustifiées à la NIGER-POSTE;
Les difficultés des affectations des enseignantes et enseignants.
Par ailleurs, la Dynamique des syndicats de la région de Tahoua a remarqué que le gouvernement a fourni d’effort ces deux derniers mois où les pécules ont été payés au même moment que les salaires, sur ce fait la Dynamique encourage et félicite le gouvernement à continuer cette action salutaire qui était un point de revendication.
En fin, la Dynamique des syndicats de l’éducation et de la formation professionnelle reste ouverte au dialogue sincère et demande aux militantes et militants de rester sereins et déterminés à fin que l’école nigérienne soit celle de qualité.
Vive le Niger !
Vive la Dynamique des syndicats de l’éducation et de la formation !
La lutte continue !
Je vous remercie.
Fait à Tahoua le 11 mai 2022
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- Vu l’acte n°1, portant statut de la conférence nationale souveraine du 29 juillet au 3 novembre 1991 ;
- Vu l’acte n°27 de la conférence nationale souveraine du 29 juillet au 3 novembre 1991, portant reconnaissance juridique de l’union des scolaires Nigériens (USN) ;
- Vu le préambule de la constitution du 25 Novembre 2010 qui reconnait et consolide les acquis de la conférence nationale souveraine du 29 juillet au 3 novembre 1991 ;
- Vu l’article 23 alinéa 2 de la constitution du Niger portant sur le rôle de l’Etat et les collectivités publiques à veiller par leur action à la promotion et à l’accès à un enseignement public, gratuit et de qualité ;
- Vu l’article 24 alinéa 1 de la constitution du Niger portant sur la protection de la jeunesse par l’Etat et les collectivités publiques contre l’exploitation et l’abandon ;
- Vu l’article 24 alinéa 2 de la même constitution qui stipule que l’Etat veille à l’épanouissement matériel et intellectuel de la jeunesse ;
- Vu l’article 14 du statut de l’USN reconnaissant les scolaires Nigériens de chaque pays comme une section entière ;
- Vu l’article 5 alinéa 2 du statut de l’amicale des Nigériens, étudiants et stagiaires au Sénégal (AMINESS) posant les principes de la défense des intérêts matériels et moraux des scolaires nigériens au Sénégal.
Nous, membres de l’AMINESS, réunis en ce jour 11 mars 2019 à l’Ambassade de la République du Niger au Sénégal, avons le regret de rappeler à l’opinion nationale et internationale la situation socio-académique des Etudiants nigériens au Sénégal :
Sur le plan académique :
1. A l’heure actuelle, les boursiers de l’Etat nigérien qui étudient au CESAG ne se sont pas encore inscrits au titre de l’année académique 2018-2019 puisque le Directeur de ladite école demande, avant toute tentative d’inscription, que les arriérés des frais de formation soient intégralement payés. Si les nigériens du CESAG arrivent à suivre les cours, cependant, ils n’ont pas le droit de voir leurs notes après avoir composés et leurs noms ne figurent sur aucune liste de présence.
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Réuni en session extraordinaire ce samedi 18 Mars 2017 ; à l’effet d’examiner avec plus de promptitude, la situation née de l’arrestation du camarade Seyni Harouna Secrétaire Général Adjoint du BEN/SYNACEB, le Bureau Exécutif National rend publique la déclaration dont la teneur suit :
Camarades militantes et militants,
C’était sans surprise que le vendredi 17 Mars 2017 ; le 1er Secrétaire Général Adjoint du SYNACEB a été enlevé puis conduit manu militari dans les locaux de la police judiciaire. Ce qui dénote la mise en exécution de la menace proférée par le ministre d’Etat chargé de l’intérieur contre le SYNACEB et ses responsables.
Cette énième provocation des amateurs qui animent le pouvoir en place est une manigance qui n’est ni plus ni moins le début d’un projet de déstabilisation de notre très chère organisation. Mais qu’ils se rassurent, comme toutes les autres tentatives ; celle là également vient d’échouer parce que n’ayant pas suscité la riposte attendue.
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Réunis le samedi 4 septembre 2021 dans l’optique d'examiner la situation de l'école nigérienne, le cadre de concertation des syndicats de l'éducation (CCSE) a rendu publique une déclaration dans laquelle il dénonce les mauvaises conditions de vie et de travail des enseignants. C’est ce qui justifie leur union afin d’exiger entre autres du gouvernement, la fin de la contractualisation dans le secteur de l'éducation et de la formation en recrutant tous les enseignants contractuels à la fonction publique, le paiement à terme échu des pécules des enseignants contractuels et les salaires des DAP/CEG ; l'instruction des promoteurs des écoles privées à payer intégralement les agents et les enseignants du privé, même pendant les vacances; de respecter le ratio des enseignants permanents dans les établissements privés ; de respecter la grille du paiement de frais de vacation; la mise en solde des promotions de DAP/CEG sorties de 'ENS et Amir Sultan, la régularisation immédiate des salaires et des pécules ; e parachèvement du paiement des incidences financières ou encore, l'État des lieux de l'animation du système éducatif nigérien. Voici l’intégralité de cette déclaration
- Considérant la constitution du 25 Novembre 2010; -Considérant la loi N°98-12 du 1er Juin 1998 portant Orientation du Système Éducatif Nigérien;
- Considérant que l'éducation est la base de toute oeuvre de développement d'une nation voire de toute société humaine;
- Considérant les différents défis auxquels fait face le système éducatif nigérien -Considérant l'état de paupérisation dans lequel végètent les enseignants du Niger;
- Vu les difficultés que vivent les enseignantes et les enseignants du Niger -Vu le retard criard du paiement de pécule des enseignantes et enseignants contractuels;
- Vu l'engagement du président de la république de redonner au système éducatif ses lettres de noblesse;
- Nous, syndicats d'enseignants avons décidé de mutualiser nos efforts au sein d'un regroupement dénommé CADRE DE CONCERTATION DES SYNDICATS DE L'EDUCATION(CCSE).
Le CCSE Constate que les acteurs incontournables du système éducatif Nigérien que sont les enseignantes et les enseignants ne sont pas mis dans des conditions satisfaisantes et décentes de vie et de travail.
C'est pourquoi, nous syndicats (USECOB, SYNAFCES, SYNECO, SYNPES, SYNAAEP UNAFCE) regroupés au scin du CADRE DE CONCERTATION DES SYNDICATS DE L'EDUCATION (CCSE), décidons de nous mettre ensemble et faire bloc pour la défense de notre plate-forme revendicative, composée entre autres des points suivants: Le respect des clauses de partenariat ; la fin de la contractualisation dans le secteur de l'éducation et de la formation en recrutant tous les enseignants contractuels à la fonction publique ; le paiement à terme échu des pécules des enseignants contractuels et les salaires des DAP/CEG ; l'instruction des promoteurs des écoles privées à payer intégralement les agents et les enseignants du privé, même pendant les vacances; le respect le ratio des enseignants permanents dans les établissements privés ; le respecter de la grille du paiement de frais de vacation; la mise en solde des promotions de DAP/CEG sorties de 'ENS et Amir Sultan ; la régularisation immédiate des salaires et des pécules ; le parachèvement du paiement des incidences financières ; l'État des lieux de l'animation du système éducatif ; l'implication effective dans l'organisation du BAC, des syndicats d'enseignants et le respect du décret qui octroie les indemnités aux agents de l'État en mission ; l'audit du fond alloué à l'éducation ; l'amélioration des prestations de Niger-Poste; En outre, concernant les examens de fin d'année, notamment le BEPC et le BAC, la CCSE félicite le gouvernement pour les dispositions prises pour l'organisation des examens crédibles même si nous attendons les résultats de l'enquête sur la fuite au BEPC qui a permis le report dudit examen; salue le courage et abnégation des camarades militantes et militants pour leur sens de responsabilité dans l'organisation desdits examens. A propos du BEPC, le CCSE rappelle aux autorités qu'elle suit avec attention la suite réservée aux auteurs de la fuite qui a occasionnée le report dudit examen car jusque-là, les mêmes acteurs sont en place en toute impunité compromettent gravement la sincérité et la crédibilité de ce diplôme. Pour le BAC, le CCSE condamne les pratiques de l'Office qui consistent d'une part, à envoyer des enseignants qui ne répondent pas aux critères car ne tenant pas des classes de terminale et d'autre part se réserve le droit de saisir la HALCIA pour investiguer afin de mettre à nu tous les réseaux mafieux qui opèrent à cet effet et qui empêchent aux vrais méritants d'être mis dans leur droit le plus absolu. Par ailleurs, le CCSE dénonce le comportement des agents de la direction de soldes du ministère de l'économie et des finances qui opèrent des coupures syndicales à la source sans l'accord des fonctionnaires alors que cet acte est illégal. Le CCSE envisage de saisir la HALCIA afin que le ministère des finances renonce à cette pratique qui n'honore pas le pays, car nulle part au monde cette pratique n'est tolérée. Nous interpelons le ministre des finances à prendre les dispositions nécessaires afin d'instruire sa direction de solde de sursoir à toute coupure syndicale afin que chaque syndicat contacte ses propres militantes et militants pour la mobilisation des cotisations syndicales.
VIVE l'ÉCOLE NIGÉRIENNE!
VIVE LE CCSE!
VIVE LE MOUVEMENT SYNDICAL!
LA LUTTE CONTINUE
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Le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS), élargi aux sections, s'est réuni à l'effet d'examiner la situation survenue,suite à l'adoption en Conseil des Ministres du vendredi 1 er mars 2019 du projet de loi portant modification de l'ordonnance n°2010 -77, du 9 décembre 2010 portant régime des Etablissements Publics à Caractère Scientifique, Culturel et Technique. Cette adoption est consécutive à un mouvement de grève enclenché le 3 septembre 2018 pour exiger la poursuite du processus électoral à l'Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi et le règlement des droits statutaires en souffrance dars les Universités Publiques du Niger (UPN).
Cette adoption procède d'un quadruple mépris :
- elle s'est faite sans consultation avec les principaux concernés ;
- elle bafoue l'honorabilité d'une haute institution de la république, la CNDH après cinq mois de négociations folkloriques ;
- elle est diligentée par l'Agence Française de Développement (AFD), qui sous prétexte de financement des UPN amène le Gouvernement à hypothéquer l'enseignement supérieur au Niger ;
- elle s'est faite à travers la diabolisation des Enseignants-chercheurs et Chercheurs et du mode électif dans les UPN. Ceci est d'autant plus méprisant car venant
Télécharger : Déclaration du Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS)
UNIVERSITES PUBLIQUES DU NIGER - SYNDICAT NATIONAL DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS ET CHERCHEURS DU SUPERIEUR (S.N.E.C.S.) Siège sis à l'Ecole Normale Supérieure BP 10810 Niamey
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Le ministre de la Défense nationale, M. Alkassoum Indatou, a présidé le vendredi 18 mars dernier, la cérémonie officielle de présentation au drapeau et le baptême de la 54ème promotion des élèves-gendarmes. Baptisés du nom du Général Harouna Djibo Hamani, les 1558 élèves-gendarmes dont 72 filles, ont suivi une formation intensive en technique de combat et en droit pénal et connexes pendant 12 mois. Ces nouveaux gendarmes sortent de l’école à un moment où le Corps d’Armes de la Gendarmerie Nationale du Niger fait face à un défi sécuritaire sans précédant.
La promotion Général Harouna Djibo Hamani constitue l’un des plus grands contingents formés par la Gendarmerie Nationale. Malgré ce nombre important de 1.558 élèves-gendarmes formés dans l’enceinte du Centre d’Instruction de Koira Tegui, à Niamey, le Commandement et l’encadrement assurent les autorités de la qualité de la formation reçue et des résultats obtenus par ces élèves qui viennent renforcer les effectifs du Corps à un moment où il est sollicité sur tous les fronts pour conduire des missions polyvalentes, et cela dans un contexte de défis sécuritaires multiples et complexes dans le pays et dans l’ensemble de la zone sahélienne.
A la cérémonie de présentation au Drapeau, le Haut-commandant de la Gendarmerie Nationale, le Général de corps d’Armée, Lawel Chékou Koré, a rappelé à ces élèves-gendarmes qu’ils appartiennent désormais à la grande famille des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les a instruit à être respectueux, loyaux et dévoués à la patrie. «Vous allez bientôt regagner vos unités, où vous serez confrontés aux réalités du terrain. Demeurez toujours lucides, restez disciplinés et prenez conseils auprès de vos anciens. Vous devez à tout moment garder à l’esprit que la situation sécuritaire actuelle impose à tout soldat de se mettre toujours prêt pour le combat», a précisé le Haut-commandant de la Gendarmerie Nationale.
Le Général de corps d’Armée Lawel Chékou Koré a expliqué qu’en leur qualité de gendarmes, la mission de protection des personnes et des biens que doivent remplir les éléments de la 54ème promotion, leur impose d’être toujours disponibles pour la population grâce à des actions de proximité. «Cette mission du gendarme doit s’appuyer sur vos connaissances militaires et professionnelles solides acquises à l’école. Sachez que l’ennemi est diffus, et l’adversité est permanente. Seule une saine collaboration avec la population pourra vous aider dans l’accomplissement efficace de vos missions de police administrative, judiciaire et militaire», a dit le Haut-commandant de la Gendarmerie Nationale à la promotion Général Harouna Djibo Hamani.
La formation de l’ensemble de la promotion, a affirmé le Lieutenant-Colonel Mallam Yaganami Mahaman Kosso, directeur de l’école de la Gendarmerie Nationale, a duré 12 mois calendaires et s’est déroulée en deux (2) phases. La première phase qui est essentiellement militaire, a consisté «à faire acquérir aux élèves - gendarmes des aptitudes tactiques et techniques en vue d’être efficaces au combat», tandis que la seconde phase «a été consacrée à l’acquisition de connaissances en droit pénal et procédure pénale, police judiciaire, administrative et militaire, maintien de l’ordre public etc…».
Pour la première fois dans l’histoire de l’école de la Gendarmerie Nationale, s’est réjoui le Lt-Colonel Mallam Yaganami, le Commandement a répondu favorablement aux sollicitations de l’école et a introduit au sein du Centre d’Instruction le culte de la culture du mérite et de l’excellence en élevant, dès l’école de formation, le major de la promotion au grade de gendarme de deuxième classe. Il a ajouté que pendant toute la durée de formation, les élèves-gendarmes de la 54ème promotion ont appris à cultiver «un sens élevé de discipline et de cohésion au sein de leur promotion», ce qui les aidera sans le moindre doute «à vaincre l’adversité dans le strict respect des droits humains et du droit international humanitaire».
Souleymane Yahaya(onep)
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Dans les annonces, au cours de son discours d’ouverture, le président Bazoum a fait de l’éducation, après la lutte contre la corruption, la priorité de son quinquennat. Tout un chantier qui empruntera un sentier long et tortueux. Personne ne pourra, honnêtement, à l’issue du quinquennat, imputé au président et à son gouvernement les résultats qui seront, à coup sûr, insignifiants. Tant les raisons de la déliquescence de ce secteur remontent loin dans le temps dues à des erreurs successives ; à des politiques inadaptées, irréfléchies ; et surtout à la généralisation de la corruption qui a permis des recrutements sur de bases autres que la compétence et la performance. Aux lendemains des indépendances, du temps de la première République, il ne crée d’école sans la mise à disposition d’infrastructures, de mobiliers, de fournitures et d’enseignants. Il est certes vrai que le taux de scolarité n’était pas aussi important, mais les moyens à disposition n’ont rien de comparables à ceux d’aujourd’hui. Le régime du Conseil militaire qui a succédé à celui de Diori Hamani a bénéficié de la manne de l’uranium. Et d’importantes allocations sont allées aux secteurs sociaux dont l’éducation. Seulement, le taux de scolarité a fortement augmenté au point de rendre tous ces efforts insuffisants. Les autorités politiques de l’époque ont vite trouvé la parade. Les communautés ont été organisées en samarias. Ces organisations de jeunesse ont été mises à contribution pour la construction de classes en banco crépies de ciment. Cela a permis à tous les enfants en âge d’aller à l’école d’étudier dans les meilleures conditions. Des classes suffisantes et à moindres coûts. Dans le domaine de la formation aussi, les autorités de la première République avaient privilégié la qualité. Les meilleurs élèves étaient destinés à l’enseignement. Le régime militaire, devant l’explosion du taux de scolarité et pour parer à l’urgence, à commencer à recruter sur le tas. Dans la catégorie des moniteurs de l’enseignement, des recalés des collèges ont été recrutés. Mais aussitôt des écoles normales ont été créés. Une à Dosso et une autre à Maradi. Il faut rappeler que le régime de Kountché n’a hérité de celui de Diori que de deux écoles normales : une à Zinder pour les garçons et une deuxième à Tillabéri pour les filles. L’école normale de Maradi avait pour mission de former les enseignants recrutés sur le tas. A la différence du régime de Diori, les militaires ont commencé à envoyer dans les écoles normales qui formaient les instituteurs adjoints n’ont plus les meilleurs mais ceux du fond des classes de troisième. Le début de la baisse du niveau ? Probablement. Le régime militaire a quand même eu le mérite de revaloriser le traitement des enseignant qui seront les mieux payés. Voilà l’héritage laissé à la classe politique post conférence nationale. Au cours de trente années que dure la démocratie, l’école est dans si piteux état que le bout du tunnel peut être assimilé à la recherche du Graal. La faute au peu de patriotisme des nouveaux dirigeants et surtout à l’indifférence et a la boulimie des cadres du secteur.
De récents évènements donnent toute la mesure de cette indifférence des autorités chargées de l’administration de ce secteur. Il y a quelques jours, le ministre des Enseignements supérieurs, dans un point de presse qualifié de restreint par des confrères, annonçait le report des épreuves du Baccalauréat pour le quatre août prochain. Elles étaient prévues de longue date pour 27 juillet. Le vendredi 23 juillet, après 18 heures, on apprenait ce report. La principale raison selon le ministre serait la formation des présidents des jurys au logiciel de gestion des notes. Cette formation, si elle devait avoir lieu, ne pourrait se faire que le lundi 26 juillet, la veille du début des épreuves. Elle pourrait durer trois jours. Accessoirement, les présidents recevront le matériel et le nerfs de la guerre : l’argent. Pourquoi avoir attendu la veille pour former les présidents des jurys ? A cette annonce, des questions fusent. Et on ne tardera pas à apprendre que le Syndicat des enseignants chercheurs qui fournit les présidents de jurys avait demandé l’application des disposition octroyant des frais de mission de 40 000 F par jour. Plus tard un protocole d’accord entre le ministre de l’Enseignement supérieur et des syndicats du secteur de l’éducation est publié. De cet accord on apprend qu’une partie des frais de mission des correcteurs du baccalauréat de l’année dernière n’ont pas été payés. L’Etat s’engage à payer immédiatement la moitié des frais de déplacement pour cette année et une première moitié du reliquat de l’année dernière. La deuxième moitié du reliquat sera payée à la fin du mois d’août. La deuxième moitié des frais de cette année sera payée en fin décembre. Dès lors, on comprend mieux la raison du report. De toute évidence les correcteurs menaçaient de boycotter ces épreuves. On aurait tout simplement pu dire la vérité. Comment peut-on comprendre qu’un Etat refuse de payer ders frais de mission une année après la fin de la mission ? Pourtant les frais de mission de nos princes, les frais d’évacuation sanitaire, souvent fantaisistes, sont payés immédiatement. La preuve de l’indifférence. On rappelle aussi, au cours de cette même année, les épreuves du BEPC ont été reportées. Elles se sont tenues. Et les résultats sont disponibles. Sur les 150 000 candidats, seuls 30% ont été admis. Plus de 28% des candidats sont du privé. Quel est le taux de réussite de ces élèves du privé ?
MODIBO
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Dans une lettre en date du 25 Mai 2022, la Direction Générale de l’Institut Supérieur de Santé (ISS) a informé le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, de l’annulation de l’attestation de réussite de dame Kaltouma ELHADJ KOUDIZE, en Master Professionnel en Sciences Infirmières et Obstétricales Option Administration et Gestion des Soins au motif de parcours non achevé. l’ISS a, de ce fait, joué franc jeu en reconnaissant après ses propres investigations de son erreur de la délivrance par mégarde de ce diplôme à l’intéressée. Et, de manière prompte, il a informé le ministère de tutelle pour relever la faute et prendre les mesures qui s’imposent pour la circonstance à savoir l’annulation de l’attestation pour endiguer les mauvaises répercussions de la dissimulation de cette erreur peut engendrer sur la profession et la réputation de l’école.
Toujours, dans sa démarche de franchise et de sincérité à l’endroit de tous ses partenaires étatiques en premier lieu, le Ministère de la Santé, de la Population et es Affaires Sociales, l’ISS a pleinement participé et accompagné l’équipe du ministère envoyé au niveau de l’école pour approfondir les investigations. L’ISS soucieux de la transparence, a fourni en toute bonne foi les informations nécessaires pour la manifestation de la vérité autour de ce fâcheux incident que regrette à tout point l’école.
La suspension de toute la filière par le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche dans une missive adressée à son homologue de la Santé Publique à compter de cette rentrée 2022-2023 semble un peu sévère.
Cette décision, même conservatoire, est loin d’être justifiée car ne dit- on pas qu’une faute avouée est à moitié pardonnée. C’est pourquoi à la lumière de l’investissement de la Direction Générale de l’ISS et sa prompte réaction, une fois l’erreur malencontreuse découverte, à la rattraper en annulant l’attestation de réussite. La décision du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche semble ne pas tenir compte de toute la bonne foi et des bonnes décisions prises par l’ISS pour annihiler les conséquences fâcheuses que pourraient avoir cette erreur.
La diligence de l’administration de l’ISS aurait pu être mise dans la balance par les autorités du Ministère de la Santé Publique et celles de l’Enseignement Supérieur dont l’intention est, certes, de faire un exemple. D’autant que c’est la première fois depuis 18 ans que cela arrive. Et de telles situations ne se reproduiront plus. La fermeture de cette filière handicapera surtout les étudiants qui y sont inscrits, qui ne sauront comment terminer leur formation.
C’est une année de perdue qui risque de peser aussi lourd dans la carrière professionnelle de ces jeunes étudiants et étudiantes qui ont choisi ladite filière, qui vont devoir injustement payés pour une erreur humaine, d’ailleurs rapidement corrigée et rattrapée par la plus belle des manières. Le fardeau sera lourd à porter pour ces jeunes dont l’avenir sera, dans une certaine mesure, hypothéqué si la décision est appliquée en l’état.
Enfin, dans la vie on parle souvent de seconde chance, alors pourquoi ne pas accorder une nouvelle chance à l’ISS, dont la sincérité, la bonne foi et la franchise ne souffrent d’aucune ambiguïté dans cette triste affaire, pour donner la preuve de son examen de conscience et sa rigueur désormais dans la délivrance des attestations à ces étudiants toutes filières confondues, et lui taper sur les doigts en cas de récidive.
En définitive, l’erreur commise était par inadvertance, toutefois l’ISS a eu la présence d’esprit d’annihiler toutes conséquences malencontreuses pouvant y découlées en annulant immédiatement l’attestation de réussite délivrée et en informant son Ministère de tutelle, une bonne foi de cette école qui doit être prise en compte pour ne pas livrer en pâture tous ces étudiants de la filière et compromettre leur avenir académique et professionnel. Il y va de l’intérêt du secteur de santé et du bien-être des populations nigériennes dont l’ISS est un acteur majeur et indispensable grâce à la formation de qualité dispensée et son large réseau de partenaires nationaux et internationaux.
Source : services Com ISS
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Le Niger consacre chaque année entre 19 et 25% de son budget au secteur de l'éducation. Pour autant, le financement de ce secteur demeure encore un défi au regard des flux importants de jeunes qui arrivent au niveau des différents ordres d'enseignement. En effet, plus de la moitié de la population (51,6%) a moins de 15 ans selon le Recensement général de la Population et de l'Habitat (RGPH- 2012), ce qui a un impact sur l'accès aux secteurs sociaux de base dont l'éducation.
L'un des défis auxquels fait face le système éducatif nigérien est la gestion des flux scolaires. En effet, avec la suppression du Certificat de fin d'études du premier degré (CFEPD), la gestion des flux scolaires entre le Primaire et le Secondaire devient plus difficile. D'une part, un nombre important de jeunes arrivent dans les collèges, déjà confrontés à un problème crucial d'infrastructures d'accueil. En outre, nombre de ces jeunes n'ont pas un bon niveau scolaire.
D'autre part, cette réforme s'accompagne malheureusement du renvoi massif d'élèves n'ayant pas le niveau de poursuivre leur scolarité au collège. C'est pour pouvoir accueillir cette catégorie de jeunes déscolarisés que le gouvernement a mis en place des Centres de Formation aux Métiers (CFM) dans toutes les communes du pays. Ces CFM sont placés sous la tutelle des communes qui les gèrent dans le cadre du processus de transfert des compétences et des ressources de l'État aux Collectivités territoriales.
De nombreuses autres actions ont été menées, allant de la formation des enseignants à la régulation des flux entre les ordres d'enseignement, en passant par des études diagnostiques sur certains aspects du système éducatif. Les capacités d'accueil des établissements secondaires ont notamment été renforcées à travers la construction de salles de classe, de laboratoires, de bibliothèques, etc. " On a identifié que la transition CM2-6ème pose problème et que les flux importants qui viennent du Primaire posent des difficultés au Secondaire, ce qui impacte les résultats scolaires ", déclare M. Mohamed Zeidane, Secrétaire général du Ministère des Enseignements secondaires. " Ces études nous ont permis de connaître les causes des renvois massifs des élèves de 6ème. Nous avons aussi mené des recherches-actions pour voir comment remédier à cette situation ", affirme M. Alhousseini Mamane, Directeur de la formation initiale et continue au Ministère des Enseignements secondaires. L'amélioration de la gestion des flux scolaires et l'orientation des enfants déscolarisés dans les centres de métiers permettent de réduire la déperdition scolaire. Ces actions combinées pourraient déboucher sur une meilleure perception de l'école par les communautés.
À propos du Fonds Commun Sectoriel pour l'Éducation (FCSE)
Dans un contexte mondial caractérisé par la rareté des ressources, le Niger et ses partenaires ont su mettre en place un mécanisme et un outil de financement, aligné sur les priorités nationales : le Fonds Commun Sectoriel de l'éducation (FCSE). Créé le 5 juillet 2017, le FCSE regroupe les contributions des partenaires techniques et financiers (les Coopérations Suisse, Luxembourgeoise, Norvégienne, le Partenariat Mondial pour l'Education, l'Agence Française de Développement et l'UNICEF). Il est destiné aux six (6) ministères en charge de l'éducation pour mettre en œuvre les activités du Programme de transition du secteur de l'éducation et de la formation professionnelle (PTSEF).
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Avant d’entrer à l’école l’enfant nigérien ne sait parler que sa langue maternelle. Certains ne connaissent aucun mot de langue française à leur inscription à l’école.
L’enseignement du langage à l’école, devient alors le moyen par lequel les élèves commencent à apprendre le français langue d’enseignement.
Depuis l’avènement des nouveaux programmes, cet enseignement se fait sur la base de dialogues préconstruits dans un document appelé guide du maître.
La démarche pédagogique consiste à préparer le dialogue dans son intégralité par l’intermédiaire d’élèves complices. A l’heure de la séance de langage, les élèves complices présentent le dialogue dans son intégralité devant leurs camarades de classe. A la deuxième séance, c’est la première partie du dialogue qui sera présentée et mémorisée par les élèves suite à des répétitions successives de la séquence. La troisième séance sera consacrée à la présentation et à la mémorisation de la deuxième partie du dialogue. Pour les séances suivantes, les parties du dialogue seront reprises et enrichies de mots et expressions nouvelles sous forme de micro-conversation.
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La gestion du PNDS qui avait pourtant promis aux Nigériens de gouverner différemment et mieux – mais comment au finish ? – aura été la plus désastreuse que le pays ait connue depuis plus de soixante ans qu’il accédait à son indépendance. On ne reconnut jamais ceux qui, avant de venir au pouvoir, avaient un discours courageux et mielleux qui donnait d’eux l’image de la Sainte Vierge, car ils ne firent que le contraire de tout ce qu’ils promettaient et de ce qu’ils prêchaient sur l’échiquier politique pour tromper sur ce qui serait leur différence. On ne vit même pas du socialisme dans leurs actes et dans leurs paroles. Le pouvoir les a radicalement changés pour faire d’eux de véritables monstres politiques. Leurs masques finirent par tomber pour révéler à la face du monde leur vrai visage, hideux, et leur vraie nature qui contrastent avec l’image qu’ils donnaient d’eux depuis des années de gros discours et de démagogie. Pendant un peu plus de douze ans, les socialistes nigériens, au moyen de pillages et de vols, ont ruiné l’Etat, trahissant ainsi le socialisme dont ils prétendaient porter les valeurs et les convictions.
Il n’y a pas un seul secteur qui aura été épargné par les raids des socialistes et leur gloutonnerie insatiable. Aujourd’hui, nous évoquons un sujet que nous avons déjà traité en d’autres occasions et sur lequel, dans le contexte nouveau qui est le nôtre aujourd’hui, nous estimons qu’il serait intéressant de revenir surtout quand la solution, apportée à l’époque au problème, n’est pas la bonne. On se rappelle du milliard-cinquante millions (1.050.000.000) de francs détournés dans deux ministères de l’enseignement et qui mettaient en cause la gestion de Daouda Mallam Marthé, alors ministre de l’Enseignement Primaire à l’époque des faits, et Abdoulkadri Tidjani, Ministre de la formation professionnelle. Le détournement avait été révélé par un audit commandé par l’Union Européenne qui avait alors exigé le remboursement de la somme mise en cause, ne pouvant accepter que les fonds de ses contribuables servent des intérêts privés. Ce qui fut fait, mais au lieu de presser ceux qui ont subtilisé les fonds pour les contraindre à rembourser, c’était l’Etat, à travers le trésor national, face à l’intransigeance de l’Union Européenne, qui remettait à l’UE les fonds en question pour se conformer à la condition exigée par le partenaire qui, pour faire les décaissements du reste des fonds prévus par l’Europe qui s’élevaient à 6 milliards de francs, soient quelques 90 millions d’euros, en faisait la condition sine qua non pour la poursuite du partenariat.
A l’époque des faits, votre journal, avait rencontré la représentante de l’Union Européenne qui lui avait confirmé que l’Etat du Niger a effectivement remboursé le fonds – le milliard et les cinquante millions – et que l’UE s’en tenait à cela, ne pouvant s’occuper de la dimension judiciaire de l’affaire qui relève des seules responsabilités de l’Etat et donc des autorités. Peut-on se contenter d’une telle réparation ? Est-ce donc normal que, pour conserver son partenariat, dans une telle affaire, l’Etat se contente seulement de rembourser en puisant dans les fonds de l’Etat, dans le Trésor national, mais tout en épargnant ceux qui ont commis la faute ? Non, puisque la faute demeure, il fallait qu’au niveau de l’Etat, des initiatives soient prises pour amener les détourneurs à répondre en remboursant les fonds subtilisés, mais aussi à répondre au pénal de leurs actes.
Pourquoi revenir sur le dossier ?
C’est quand même de l’argent public qui a été donné à un autre (l’UE) pour protéger des gens qui ont détourné ces fonds. Est-ce acceptable dans un pays normal ? L’Etat peut-il le faire à tout autre délinquant économique juste pour défendre et conserver sa relation d’assistance avec un partenaire ? Le gouvernement doit donc revenir sur un tel dossier, pour le réexaminer, et cerner tous ses contours afin de savoir comment ces fonds compromis avaient été gérés et savoir qui en a été bénéficiaire pour que l’Etat consente à le ou à les protéger, supportant à la place des délinquants, le remboursement des fonds dissimulés.
Si le problème entre le Niger et l’Union Européenne est réglée parce qu’à la fin le Niger a mis son partenaire dans ses droits en lui retournant les fonds compromis, le problème demeure, il reste même entier, car dans un pays normal et dans un Etat de droit, l’on ne saurait s’arrêter là avec un tel règlement-bidon de l’affaire quand, pour toute solution, l’on n’a que celle-là par laquelle l’Etat, généreusement, payait pour des brigands, protégeant ainsi la pègre que le régime abrite.
On peut comprendre que l’Etat ait fait ce choix pour se plier dans l’urgence à une exigence du partenaire et pouvoir ainsi préserver sa relation avec lui, mais, de là à les dédouaner en couvrant d’impunité ceux qui ont pillé les fonds, il y a franchement problème. Il faut donc que ceux qui ont profité de ces fonds les rendent, car l’Etat ne peut pas et ne doit payer pour tous ceux qui auront détourné l’argent des partenaires. Il ne s’en sortira pas, surtout pour cette dernière décennie que l’on a connue avec ses mille et un scandales. L’argent que l’Etat sortait pour donner aux partenaires appartient aux contribuables nigériens et ne saurait servir de tels intérêts qui ne sont pas les leurs. L’argent de l’Etat doit revenir à l’Etat. C’est pour cela que l’Etat, aujourd’hui, à travers ses moyens nombreux, doit traquer ceux qui ont dilapidé ces fonds pour les forcer à les restituer et à répondre devant la loi.
Il n’y a plus à tergiverser sur un tel dossier, dès lors que, par l’audit même de l’UE, le détournement a été reconnu et surtout que l’Etat s’en remettait et consentait à rembourser. Les Nigériens ne peuvent pas payer pour les brigands !
Ali Soumana
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Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou a présidé hier matin, au CCOG de Niamey, l’ouverture de la deuxième revue sectorielle conjointe du Programme Sectoriel pour l’Education et la Formation (PSEF). La revue sectorielle, élément important du PSEF est l’occasion pour les participants de faire le bilan de la mise en œuvre des activités au cours de l’année écoulée et de porter une réflexion sur le prochain plan sectoriel transitoire 2020-2022. Etaient présent, à l’ouverture des travaux, Mme Ilaria Carnevali, chef de file des PTF Education et Formation, le gouverneur de la région de Niamey et plusieurs invités.
L’année 2019 marque pour les organisateurs de la revue sectorielle conjointe du PSEF, un tournant pour l’éducation et la formation au Niger. En procédant à l’ouverture des travaux, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a indiqué que le dispositif de suivi du PSEF fonctionne et se perfectionne à la satisfaction de tous. M. Yahouza Sadissou a relevé l’innovation apportée par le PSEF dans ses assises, dont la programmation planification budgétaire et le bilan physique et financier de l’année passée. « L’année 2018 a été marquée par le démarrage d’un certain nombre d’activités pour l’amélioration du système éducatif. Je peux indiquer le transfert des compétences et des ressources aux régions à la rentrée d’octobre 2018 dans le secteur de l’éducation, le contrat entre les enseignants et les communes sont en phase de signature, ainsi que le processus de passation du marché de construction des salles de classe. Il importe de suivre avec beaucoup d’attention cette démarche pour une meilleure appropriation du niveau local et régional » a précisé le ministre Yahouza Sadissou.
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