Education
Contre toute attente, le gouvernement nigérien a finalement fait comme les autres de la sous-région en décidant de la reprise des activités académiques pour les établissements publics et privés, le 1er juin 2020 ; puis de la réouverture des lieux de culte à partir d'hier, 13 mai 2020. Des décisions surprenantes, rien dans le cours des choses ne présageant une reprise des activités académiques, surtout en ce qui concerne le primaire et le secondaire. A l'issue de son conseil du 1er mai, le gouvernement a déclaré qu'il envisagerait éventuellement une réouverture des écoles à parti du 1er juin prochain si les tendances de baisse actuelle se maintenaient. Deux semaines après, il tourne casaque, comme si, brutalement il a acquis des résultats époustouflants et des garanties sérieuses, au-delà de tout ce qu'il peut espérer. Or, régulièrement, le ministère de la Santé déclare de nouveaux cas un peu partout au Niger, notamment à Zinder, pointé du doigt par des communicants proches du régime, comme étant le nouvel épicentre de la pandémie dans notre pays. Il y a même un qui a osé écrire que, selon des recoupements (sic !), la moitié de la ville de Zinder pourrait être infectée. Il n'est d'ailleurs pas en porte-à-faux avec la position et le discours officiel du gouvernement puisque, une semaine, à peine, après sa fracassante annonce, le ministre de la Santé a effectué une mission à Zinder, en compagnie des représentants de l'Organisation mondiale de la santé (Oms) et de l'Unicef. Le gouvernement peut-il justifier et expliquer cette pirouette ?
Le gouvernement n'a fait cas d'aucune mesure prise en vue de prémunir les enfants contre une éventuelle contamination
La contradiction entre le discours officiel et cette décision de réouverture des écoles, le 1er juin, a dérouté plein de gens. Les Nigériens ne comprennent pas de plus en plus. À la limite, ils soupçonnent le gouvernement d'un jeu pas clean qui l'oblige à un copier-coller sans lendemain. Le cafouillage relevé dans le discours officiel, notamment celui du ministre de la Santé, est assez illustratif pour créer et entretenir le doute dans l'esprit des Nigériens. Soupçonné d'être positif au COVID 19, il a déclaré, de façon pathétique et absolument fataliste, que si Dieu a décidé qu'il contracte le virus, il va la contracter et que " même s'il contractait la maladie, il lui suffirait de prendre le protocole et le virus disparaît aussitôt. Ce cafouillage a de quoi déstabiliser et enlever tout crédit au discours officiel. Mais le plus important est sans doute ailleurs. Le plus important, c'est la reprise des cours, le 1er juin. Cette décision remet en cause tout ce qui a été édicté en termes de mesures barrières. Les classes nigériennes sont surpeuplées, aussi bien dans le public que dans le privé où le phénomène prend de plus en plus pied. Alors, qu'en sera-t-il de la distanciation d'un mètre entre les individus ? À ce jour, en dehors de la déclaration que les cours reprendront à partir du 1er juin et se poursuivront jusqu'au 15 juillet 2020, le gouvernement n'a fait cas d'aucune mesure prise en vue de prémunir les enfants contre une éventuelle contamination.
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Le campus universitaire de Niamey, le plus important du pays, fermé depuis lundi après une manifestation des étudiants qui a fait un mort, a été rouvert, a annoncé dimanche un communiqué officiel.
"Le ministre de l'Enseignement supérieur informe l'opinion publique de la réouverture du campus universitaire de Niamey à compter du samedi 15 avril 2017", précise un communiqué lu à la radio publique.
Cette réouverture fait "suite à la rencontre" samedi après-midi entre le président du Niger, Mahamadou Issoufou avec des syndicats des étudiants.
Le ministère a également rouvert le campus de l'université de Maradi (centre) où des étudiants ont manifesté en début de semaine.
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Le report de la date des examens du BEPC a sonné comme le glas, à trois jours du début des épreuves. Au Niger, les spéculations avaient pris bon cours sur les causes réelles de ce report. Cependant, toutes les raisons qui ont circulé sur les réseaux sociaux sont tombées à l’eau. La vraie raison, le politique la garde en secret. C’est quand la même annonce a été faite dans les autres pays de l’UEMOA que les uns et les autres ont compris qu’il s’agit peut-être de se conformer à un critère de convergence que les Etats se sont imposés. Là aussi, il n’y a aucune certitude.
L’un dans l’autre, ce report a donné lieu à des réactions positives chez les acteurs du monde scolaires. Pour les enseignants non politisés, les parents d’élèves non politisés et les élèves eux-mêmes non politisés, ce report permet aux élèves de peaufiner davantage leurs armes. En effet, aucune personne lucide ne saurait ignorer les incertitudes qui ont émaillé l’année scolaire qui vient de prendre fin. Que ce soient les revendications des scolaires ou des syndicats du secteur, que ce soient les restrictions imposées par la pandémie de la Covid-19, les perturbations étaient nombreuses qui ont occulté un bon déroulement des cours. Plusieurs jours, élèves et étudiants avaient déserté les salles de cours. Il s’en est suivi un véritable désordre dans l’exécution des programmes. Aujourd’hui encore, il y a des points du programme qui n’ont pas été achevé dans certains établissements. Néanmoins, le discours politiques annonce des taux d’exécution entre 90 et 100% dans la plupart des cas. Ce qui révolte, c’est qu’il y a certains enseignants et conseillers pédagogiques qui se prêtent à cette manigance. Ils annoncent des taux d’exécution en rapport avec le colmatage qu’ils présentent comme leçons dispensées. Cependant, nous savons très bien que pour être profitable aux élèves, l’exécution d’un chapitre doit reposer sur des exercices d’application dûment menés. Ensuite, il y a des évaluations à mi-parcours qui témoignent du degré d’assimilation du cours par les élèves. Les résultats de ces évaluations sont mis à profit par les enseignants sérieux pour redresser les lacunes constatées dans leur propre travail. Car, l’échec des élèves à une évaluation traduisent souvent une insuffisance des enseignements reçus. Il revient à l’enseignant sérieux et conséquent de se remettre en cause et de reprendre les explications qu’il ferait suivre par une autre série d’évaluation pour se résoudre à laver sa conscience.
C’est dire que, si nous faisons un sondage en bonne et due forme, combien d’enseignants pourront répondre objectivement avoir dispensé leurs cours en respectant tous les contours pédagogiques qui s’imposent ? Soyons honnête et arrêtons de sacrifier nos enfants et ceux des autres. Dans tous les cas, ce sont les enfants du Niger dont il est question, un pays qui paye chaque fin de mois un salaire pour le travail accomplis. Ceci dit, si jamais l’autre partie n’exécute pas bien ses prérogatives, c’est qu’elle évolue dans ‘’Haram’’ ; elle mange illicite et fait manger illicite à ses proches. Nous parlons sous le contrôle des érudits musulmans. Pour finir, nous revenons sur le caractère salutaire de ce report des dates des examens ; on dira juste qu’à quelque chose, malheur est bon. Ce ne sont ni les élèves ni leurs parents qui diront le contraire. Il reste qu’il faut que les directeurs et les enseignants soient vigilants et imaginatifs pour créer les conditions d’un maintien des élèves au rythme. Il ne faudrait pas que ce report participe à déconcentrer et à désorienter les élèves sur les maigres acquis qu’ils ont engrangés durant l’année ? Pourquoi ne pas prévoir un troisième examen blanc pour ceux qui auraient déjà fait deux ? Ce sont des tâches supplémentaires pour l’administration et le corps enseignent ; cependant, il faut se dire que les uns et les autres ont quelque chose à justifier : il s’agit du salaire qu’ils perçoivent très régulièrement depuis des années.
Kailo
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Suite à la manifestation des élèves et étudiants, le lundi 10 avril dernier à Niamey, le Comité Directeur de l’Union des scolaires nigériens (USN) a annoncé la mort de 3 étudiants dans ses rangs. C’est le secrétaire général adjoint de l’USN qui l’a annoncé dans un point de presse qu’il a animé, vingt quatre heures après ces tragiques événements.
« Je me suis personnellement rendu, hier, vers 18 heures, à la morgue de l’hôpital de Niamey. J’ai constaté 5 corps et sur les trois, il est écrit ‘’inconnus ‘’. Tout laisse croire que ces trois morts sont des étudiants.
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Une décision récente du gouvernement nigérien de réexaminer les épreuves de mathématiques du baccalauréat 2023 suscite une vive polémique et soulève des questions sur l'état actuel de l'Administration publique du pays.
Cette mesure gouvernementale a déclenché de nombreuses réactions parmi les citoyens nigériens, en particulier au sein de la communauté enseignante. Tandis que certains soutiennent que cette décision est justifiée, offrant une lueur d'espoir aux candidats recalés, d'autres estiment qu'elle intervient tardivement, le processus du baccalauréat étant déjà achevé avec la publication de la liste définitive des admis, y compris ceux ayant passé les épreuves du second groupe.
Selon certains observateurs du milieu scolaire, il serait préférable de reprendre toutes les épreuves, comme le suggèrent plusieurs propositions émanant de professeurs de mathématiques. Il est en effet courant que des erreurs se glissent dans les sujets proposés. Cependant, au-delà de cette polémique concernant la nécessité de reprendre les épreuves de mathématiques, de nombreux Nigériens se posent une question fondamentale : comment un sujet de baccalauréat a-t-il pu être formulé avec des erreurs sans que personne ne les remarque avant la correction des copies ?
Une autre interrogation légitime se profile également : comment les enseignants de mathématiques, membres des différents jurys, ont-ils pu évaluer les copies des élèves en leur attribuant des notes, que ce soit des moyennes acceptables pour certains ou des refus pour d'autres, sur la base d'épreuves mal formulées ? Le problème semble principalement résider dans les personnes ayant corrigé les copies. Peut-on réellement comprendre qu'ils n'ont pas détecté les erreurs dans les épreuves ?
Certains avancent que toutes les épreuves ne comportent pas d'erreurs et qu'il est possible qu'un candidat obtienne une moyenne satisfaisante malgré ces erreurs. Dans ce cas, pourquoi reprendre toutes les épreuves ? Au-delà des débats en cours, cette situation entourant la formulation des épreuves de mathématiques pour le baccalauréat soulève une question cruciale : est-ce un nouveau signe de la dégradation de l'Administration publique nigérienne, qui semble s'enliser depuis plusieurs années ?
L'administration nigérienne souffre d'une politisation excessive, où le mérite n'est plus le critère déterminant pour accéder à certaines responsabilités. Les relations politiques priment sur tout le reste. Des enseignants ont exprimé leur mécontentement envers le fait que les personnes chargées de formuler les sujets d'examen ne sont souvent pas des "enseignants en activité", mais plutôt des individus éloignés des salles de classe depuis des années. Si cela s'avère exact, comment peut-on exclure les enseignants qui ont dispensé des cours toute l'année, connaissant ainsi l'intégralité du programme, au profit de "bureaucrates" ? Est-il désormais courant de voir des pratiques financières dans la formulation des sujets, permettant à certaines personnes de s'accaparer cette tâche ?
Il est impératif que les autorités hiérarchiques prennent conscience des dangers réels qui pèsent sur l'avenir du pays et prennent les mesures nécessaires pour limiter les dégâts. La situation actuelle appelle à une profonde réflexion sur les lacunes de l'Administration publique nigérienne et sur les mesures à prendre pour restaurer la confiance envers ce système essentiel à l'éducation et à l'avenir des jeunes Nigériens.
Kio Hamani (Nigerdiaspora)
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« Désormais, il y aura plus de second groupe au BAC et l’inscription sera digitalisée » annonçait le Directeur de l’Office National du Baccalauréat (OBN), lors de la proclamation des résultats définitifs des examens du Baccalauréat session 2020. En effet, le Gouvernement du Niger, a instruit l’OBN de moderniser tout le processus d’organisation du baccalauréat, afin de se conformer aux standards internationaux, à travers des réformes appropriées. « Comme vous le savez, le Gouvernement nous a instruits pour moderniser tout le processus d’organisation du baccalauréat et de nous conformer aux standards internationaux, à travers des réformes appropriées à prendre en compte dès la prochaine session, a dit le directeur de l’OBN, Pr Mounkaila L. Abdo Serki ». Il s’agit surtout de digitaliser l’inscription des candidats, ce qui permettra une meilleure maitrise des effectifs qui doublent pratiquement tous les cinq (5) ans ; d’organiser le baccalauréat en un seul groupe d’épreuves, tout en repêchant directement les candidats admissibles, ce qui présente l’avantage d’alléger l’organisation et de raccourcir la durée de la session ; de créer des centres de correction des copies. « Je puis vous assurer que nous sommes déjà à pied d’œuvre pour rendre opérationnelle cette vision des plus hautes autorités de notre pays » a rassuré le patron de l’OBN.
Rappelons que c’est pour améliorer l’organisation des examens du Baccalauréat au Niger, que les autorités ont créé l’Office National du Baccalauréat (OBN). Le but de cette institution est d’apporter des innovations afin de contribuer au développement du secteur éducatif nigérien. En ce sens, l’OBN qui était à son feu de baptême en organisant sa première session, a fait ses preuves avec un taux de réussite global de 33,76%, toutes séries et spécialités confondues. Ce taux est en nette augmentation, laissant apparaître une progression de 7, 20 points par rapport aux 26,56% de la session de l’année dernière.
Après les examens et les délivrances des attestations aux heureux candidats, les responsables de l’Office National du Baccalauréat (OBN) ont proclamés ce matin dans les locaux du ministère de l’Enseignements Supérieurs de la Recherche et de l’Innovation, les résultats définitifs de ces examens.
Au total, 72.763 candidat, (dont 25.096 filles et 47.667 garçons) étaient inscrits et répartis dans 179 centres d’examen. En effet, 68.141 de ces candidats inscrits (23.926 filles et 44.215 garçons) ont effectivement composé. Il est à noter que les filles représentent 34,49% des inscrits.
La répartition par type de baccalauréat donne 68.018 candidats inscrits (23.644 filles et 44.374 garçons) pour le baccalauréat secondaire général. 3.091 (746 filles et 2.345 garçons), pour le baccalauréat professionnel. 1.654 inscrits (706 filles et 948 garçons) pour le baccalauréat technique.
La répartition des candidats présents et le taux de réussite par région se présentent comme suit :
- la région d’Agadez, 3.253 (1.374 filles et 1.879 garçons), avec un taux de réussite de 34,83% ;
- la région de Diffa : 1336 (586 filles et 750 garçons), avec un taux de réussite de 31,96% ;
- la région de Dosso : 6.740 (2.152 filles et 4.488 garçons), avec un taux de réussite de 35,95% ;
- la région de Maradi : 12.569 (3.234 filles et 9.335 garçons), avec un taux de réussite de 26,95% ;
- la ville de Niamey : 24.006 (10.479 filles et 13.527 garçons), avec un taux de réussite de 37,98% ;
- la région de Tahoua : 7.112 (1.733 filles et 5.379 garçons), avec un taux de réussite de 32,41% ;
- la région de Tillabéri : 5.717 (2.080 filles et 3.637 garçons), avec un taux de réussite de 29,58% ;
- et la région de Zinder : 7.408 (2.288 filles et 5.120 garçons), avec un taux de réussite de 33,99%.
S’agissant du taux de réussite par type de baccalauréat, les résultats sont satisfaisants à tous les niveaux. Ainsi, le BAC général est de 32,45% ; le baccalauréat technique se présente à 46,08% et 58% pour le baccalauréat professionnel.
En somme, 24.359 ont été déclarés admis, dans les différentes séries et spécialités. Il y a 8.385 filles (soit 34,42% des admis) et 15.974 garçons.
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Le ministre de l’Éducation Nationale, Pr Ibrahim Natatou, a animé, hier après-midi, un point de presse pour communiquer les résultats globaux définitifs de la session 2022 de l’examen du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC). Sur un effectif de 146 904 candidats inscrits, 140 933 se sont réellement présentés, et 38 305 sont déclarés admis soit un taux global de réussite de 27,18%.
Le taux de réussite au niveau national est passé de 20,51% en 2021 à 27,18% en 2022, soit un gain de plus de 6 points, a indiqué le ministre de l’Éducation Nationale. La région de Niamey est en tête de classement en 2021 et 2022 avec respectivement des taux de réussite de 30,51% et de 36,07%. Les régions classées en dernière position sont Tillabéri et Tahoua avec respectivement un taux de réussite de 22,35 % et 22, 17%, a-t-il ajouté.
Selon le ministre Ibrahim Natatou, l’analyse des résultats par type de candidats montre un net avantage des candidats de l’enseignement privé (34,17 %) sur ceux de l’enseignement public (24,79 %) et sur les candidats libres (17,87%) soit une différence de plus de 9 points par rapport au public et de plus de 16 points par rapport aux candidats libres. Il a ensuite souligné que la performance relative du privé sur le public s’explique entre autres par la rigueur dans la gestion du personnel, l’utilisation des meilleurs enseignants du public, le recrutement sélectif des élèves à partir d’une certaine moyenne.
Sur l’ensemble des candidats admis, 11 069 sont réussis au 1er groupe et 27 236 au 2nd groupe, soit respectivement 7,85% et 19,33% de l’effectif des candidats qui se sont présentés, a-t-il précisé.
Par ailleurs, le ministre de l’Éducation Nationale a noté qu’aucune fuite de sujets d’examen ou fraude pouvant entacher la crédibilité de cet examen n’a été enregistrée. Il a de ce fait félicité tous les acteurs impliqués dans l’organisation dont la HALCIA et les FDS.
« L’heure n’est pas à l’autosatisfaction car ces résultats sont loin des objectifs poursuivis par le gouvernement », a déclaré cependant le ministre Ibrahim Natatou.
Il a enfin annoncé des dispositions pour mieux réussir cet examen à l’avenir. Le ministère de l’Éducation Nationale entend relire les textes relatifs à l’organisation du BEPC et élaborer un guide pratique pour son déroulement. Le ministère envisage aussi de digitaliser l’organisation, former les acteurs et analyser les résultats, tirer les leçons et prendre les mesures correctives nécessaires.
Oumar Issoufou(onep)
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Selon des sources émanant des travailleurs de l’Université de Niamey, la fin du mois devient de plus en plus un véritable parcours de combattant pour les enseignants et autres travailleurs. Du reste, les salaires sont payés en retard, 10 à 15 jours après la fin du mois pour les enseignants. Les vacataires, eux, depuis un certain temps, ne connaissent même pas la fin du mois. Une situation qui plombe aujourd’hui les activités à l’Université de Niamey et rend les enseignements conjecturaux. Pour le cas des enseignants vacataires, la situation est plus qu’intenable. Avec plusieurs mois d’arriérés, difficile pour certains de pouvoir aller dispenser les cours. C’est dans cette situation de déliquescence, en terme financier, que se trouve le corps enseignant à l’Université de Niamey. C’est, peut être, une des raisons qui ont conduit le syndicat des enseignants et chercheurs du supérieur (SNECS) à débrayer et observer une grève de 72 heures. En tout cas, aujourd’hui, les enseignants et travailleurs de l’Université de Niamey se trouvent dans une situation de dénuement total. Cela, pendant que les autorités rectorales se la coulent douce dans des missions aux allures d’une véritable villégiature entre deux continents. Quant aux membres du bureau du SNECS, ils sont presque tous en mission à l’intérieur du pays dans le cadre des préparatifs des examens du baccalauréat. Une chasse aux frais de mission qui, à tout point de vue, discrédite le mouvement engagé. Vivement alors, que le ministre en charge de l’enseignement, Yahouza Sadissou prenne les choses en main pour éviter aux universités de notre pays de s’enfoncer davantage dans la dégradation académique. Il doit donc de tout mettre en œuvre pour un enseignement supérieur de qualité. Laquelle passe nécessairement par des meilleures conditions de vie et de travail des enseignants. Pour cela, nous ne doutons pas de son amour pour un travail bien fait et sa persévérance dans l’accomplissement de ses taches
Soum
23 février 2019
Source : Le Courrier
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Suite à un report, les élèves des cycles préscolaire, primaire, secondaire et ceux de l’enseignement technique et professionnel ont repris le chemin de l’école, le lundi 4 octobre 2021, sur l’ensemble du territoire National. Cette année scolaire 2021-2022 a aussi été marquée par quelques importants évènements comme l’engagement pris par les nouvelles autorités pour des réformes du secteur éducatif national, les rencontres d’échanges des acteurs dudit secteur avec les plus hautes autorités, la participation du Niger au Sommet Mondial de l’Education, à Londres, les incendies des classes en paillotes, la fermeture de certaines écoles dans les zones d’insécurité, etc. En dépit de ces nombreux défis, l’année scolaire écoulée s’est déroulée dans un climat social apaisé, malgré les effets néfastes de la crise sanitaire liée la Covid-19 et celle sécuritaire. Ainsi, selon le Ministère en charge de l’éducation, ce sont environ 4.400.000 élèves et apprenants, encadrés par près de 105.000 enseignants, qui ont repris le chemin des 18.100 établissements scolaires, tant publics que privés, répartis sur l’ensemble du territoire national. Au niveau de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, 116.379 élèves et apprenants des cycles formels publics et privés de formation ont fait leur rentrée dans 487 établissements et centres de formation. Les enseignants et formateurs étaient au nombre de 5.500.
C’est de notoriété publique, l’école nigérienne est très malade malgré tous les efforts consentis par les différents régimes qui se sont succédé depuis 3 décennies. Mauvaise gouvernance, infrastructures inadéquates, baisse de niveau et de qualité de l’enseignement, tels sont entre autres les maux qui minent l’école nigérienne. Au niveau du Ministère de l’Education nationale, l’un des faits marquants de l’année scolaire précédente a été la faiblesse des taux de réussite aux examens du BEPC et du Baccalauréat qui sont respectivement de 20,51% et de 22,75%, contre 30% et 25% en 2019. Selon les responsables du secteur, ces taux sont, en deçà des attentes car en net recul par rapport aux précédentes années. «Ces résultats somme toute insuffisants au regard des énormes efforts que déploient l’Etat et ses partenaires, sont révélateurs de la contre-performance de notre système éducatif», a relevé le ministre de l’Education nationale, Dr Rabiou Ousman.
Par contre, il s’est réjoui des taux de réussite aux examens techniques et professionnels. Ainsi, dit–il, au niveau du Certificat de Qualification Professionnelle, diplôme qui sanctionne la fin du cycle au niveau des Centres de Formation aux Métiers (CFM), le taux de réussite est de 89,57%. «Le Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) a quant à lui réalisé un taux de réussite de 82,74% pendant que le Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP) réalisait un taux de réussite de 54,56 %. Le taux de réussite au Certificat d’Aptitude Professionnelle aux Métiers des Arts et de la Culture, session de 2021 est de 89,23%», a-t-il souligné. En somme qu’il s’agisse du Brevet, du Bac ou encore d’autres examens les résultats du système scolaire nigérien invitent à la réflexion et à l’action.
Le Président Bazoum s’engage à ‘‘s’occuper personnellement’’ du secteur de l’Education
Enseignant de formation, le Président de la République Mohamed Bazoum fait de la refondation du système éducatif nigérien sa priorité. A l’occasion de la commémoration du 61ème anniversaire de l’accession du Niger à son indépendance où fête du 3 août, il a indiqué que: « L’éducation est notre plus grand défi. Ses faiblesses paralysent nos possibilités de constituer un véritable capital humain, capable de prendre en charge les défis de développement de notre pays». Le Chef de l’Etat s’est ensuite engagé personnellement dans ce chantier. « Conformément à mon engagement de suivre personnellement les réformes engagées dans ce secteur, j’ai eu à consulter les partenaires de l’éducation sur les principaux axes de ces réformes afin de les sensibiliser et de requérir leurs opinions et leur soutien », a-t-il ajouté. Aussi, le gouvernement aurait engagé immédiatement des actions, à l’issue de ces concertations, en vue de mettre au point ‘‘une grande politique de réforme du système éducatif’’.
Entre autres dispositions prises, pour redresser ce secteur, il est prévu des mesures incitatives spéciales dont le recrutement des professeurs dans les disciplines scientifiques et la construction des internats pour jeunes filles pour leur donner de réelles chances de promotion sociale. Le chef de l’Etat a aussi promis que le système de formation professionnelle sera rationalisé pour lui permettre de produire les cadres techniques indispensables à l’économie nationale. Pour ce qui est de l’enseignement supérieur, il s’est engagé à faire en sorte que tous les besoins des Universités en enseignants-chercheurs soient satisfaits d’ici fin 2023. L’éducation figure parmi les priorités du mandat de Bazoum, rappelle-t-on. Le 2 avril 2021, lors de son investiture comme Président de la République, Mohamed Bazoum faisait un diagnostic, sans complaisance, du secteur éducatif nigérien. «Le plus grand défi (du Niger) réside, depuis son indépendance, dans les faiblesses de son système éducatif. Si je considère le défi de l'éducation comme notre plus grand défi, c'est parce que je sais que le faible taux de scolarité et le taux élevé des échecs scolaires ont pour effet de priver des contingents très nombreux d'enfants et de jeunes de réelle chance d'éducation. C'est cette situation qui explique les mariages précoces des jeunes filles (77% sont mariées avant 18 ans, 28% avant 15 ans), la forte prévalence de la polygamie ainsi que la faible prévalence de l'utilisation des contraceptifs. Avec un taux de fécondité synthétique de presque 7 enfants par femme, nous battons le record mondial en la matière», alertait le Chef de l’Etat.
Il a ajouté qu’avec un taux de croissance démographique de 3,9% par an, le Niger est le pays où la population croît le plus vite au monde. «Nous sommes du coup dans un cercle vicieux : plus nous faisons d'enfants, moins nous sommes capables de les éduquer, moins nous les éduquons, plus ils feront des enfants à leur tour, facteurs dans notre contexte socioéconomique de retard de développement et de croissance», s’inquiétait le Président de la République. Liant la bonne gouvernance à l’Education, le Président Mohamed Bazoum a estimé que «pour que l'amélioration de la gouvernance revête tout son sens, elle a besoin d'être soutenue par un grand projet de réforme de notre système éducatif qui est en proie à une crise très grave». Selon lui, notre système éducatif souffre de capacités d'accueil insuffisantes, de capacités d'acquisition dérisoires et des taux de scolarisation, d'achèvement et de réussite aux examens très faibles. Nul n’ignore désormais que l’éducation constitue après la sécurité la deuxième priorité du président Mohamed Bazoum, qui a pris l’engagement de redresser l’école nigérienne. «Je ferai de l'éducation un domaine dont je m'occuperai personnellement», avait garanti le Président de la République. Cependant, comme le Chef de l’Etat l’a toujours cru et dit : «L’éducation ne doit pas être une affaire des enseignants et de l’Etat», invitant, par-là, tous les Nigériens à mettre la main dans la patte pour sauver l’école nigérienne.
Notons que la situation d’insécurité que connaissent certaines régions de notre pays, particulièrement celles de Diffa et de Tillabéry, a occasionné, entre autres, la fermeture de plus de 600 écoles dont 15 établissements secondaires, d’importants dégâts matériels et mêmes des pertes en vies humaines, compromettant ainsi l’avenir de plus de 36.500 élèves. Ainsi, la volonté et l’engagement politique exprimés par les plus hautes autorités politiques, restent à relever les nombreux défis auxquels fait face cette école. Parmi lesquels la contractualisation, l’insuffisance des infrastructures, qualité de l’enseignement dispensé, niveau des élèves, sous-financement chronique, l’insécurité, etc. Certes l’amélioration des conditions de vie et la formation du personnel enseignant sont nécessaires, tout comme le sont la construction des classes et leurs équipements, cependant, il faut examiner et prévoir d’autres mesures.
D’abord, il faut reconnaitre que l’école nigérienne, comme l’administration, est fortement politisée. Les responsables sont nommés non pas sur la base des critères techniques ou de compétences, mais plutôt sur des bases politiques et politiciennes. Ce qui a, sans doute, fortement contribué à la déliquescence du système éducatif national. Rappelons que de l’indépendance à la décennie 90, le système éducatif nigérien était performant. Mais avec l’avènement de certaines politiques, imposées par le PTF, comme le Programme d’Ajustement Structurel (PAS), à travers lequel de nombreux enseignants expérimentés ont été, prématurément, mis à la retraite au profit des volontaires et plus tard des contractuels, l’école nigérienne a connu une descente aux enfers, sans précédent. Donc les résultats scolaires de ces dernières années ne sont que des conséquences logiques de cette situation. Si certains observateurs estiment que le redressement de cette situation de déliquescence dudit système éducatif parait utopique, la forte volonté politique, clairement affichée des plus hautes autorités nigériennes, soutenue par des investissements conséquents et une mobilisation de tous les acteurs, dont la population, on peut espérer que des changements notoires soient opérés dans cet important secteur social.
La Politique Educative du Programme de Renaissance Acte III présentée aux PTF
Le 30 avril 2021, lors de la rencontre de présentation de la Politique Educative aux Partenaires Techniques et Financiers et aux Partenaires Sociaux, le Président Mohamed Bazoum les a tous invités à prendre la mesure de ces défis, à se mobiliser afin que le Niger puisse réaliser des avancées significatives dans le sens de l’objectif N° 4 des ODD consistant à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité sur un pied d’égalité et promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie. Il a aussi décliné les grands axes de sa Politique Educative, pour une action inclusive et participative de tous. Devant ces nombreux acteurs, le président Bazoum a décliné de façon synthétique ses ambitions pour le système éducatif nigérien. Les grands axes de cette politique éducative se résument à l’accroissement des capacités d’accueil des établissements scolaires, des centres de formation professionnelle et des Universités. Cinq (5) actions sont prévues au niveau de cet axe, parmi lesquelles l’objectif à terme sur 5 ans : 0 classe paillote.
Le second axe est relatif à la scolarisation de la jeune fille. Il compte deux (2) actions : l’ouverture d’internats pour jeunes filles du cycle secondaire et renforcement de la participation des filles dans les filières scientifiques, techniques et professionnelles. Le 3ème axe s’intitule le développement du capital humain. Les trois (3) actions prévues à ce niveau sont la professionnalisation des enseignants pour mettre fin au contrat ; la restructuration des écoles normales (passer au Bac et non le brevet pour intégrer l’école normale d’instituteurs) ; la généralisation de la réforme curriculaire avec l’introduction des langues maternelles dans 5 000 écoles expérimentales. Le 4ème axe porte sur la gouvernance du secteur de l’éducation. Six (6) actions sont prévues telles que le budget de l’éducation qui va passer à 22%, la gestion rationnelle du personnel, avec une adéquation poste-profil pour les nominations ; la formation des enseignants afin qu’ils fassent le profilage des établissements ; la redevabilité et l’imputabilité avec les contrats de performance. «L’éducation ne doit pas être une affaire des enseignants et de l’Etat. C’est une affaire de toute la société. Et nous devons trouver les formules qui nous permettent de mettre en place les modalités d’une implication encore plus consistante des communautés», a déclaré Mohamed Bazoum, qui a annoncé par ailleurs que des consultations et des réflexions seront engagées afin de rétablir l’enseignant dans son autorité et ses prérogatives.
En retour, celui-ci devra faire preuve d’exemplarité et de déontologie afin que le système éducatif soit efficace dans ses objectifs et dans ses résultats, a prévenu le chef de l’Etat. Sur la question de la crédibilité du système d’enseignement, le Chef de l’Etat s’est voulu on ne peut plus clair : « J’ai demandé à Monsieur le Premier Ministre de veiller à ce que l’organisation des examens et concours fasse l’objet d’attention et de soins très particuliers afin de renforcer la crédibilité des diplômes. Sur cette question, nous prendrons des mesures qui ne laisseront pas place à quelque aléa que ce soit ». En plus, pour lui une attention particulière doit être accordée aux infrastructures, aux internats pour jeunes filles, à la formation des enseignants, à la disponibilité en manuels scolaires, et à la gouvernance axée sur les résultats. Les PTF ont salué l’initiative du chef de l’Etat et affirmé leur engagement à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique de l’éducation. Quant aux partenaires sociaux, ils ont dit avoir apprécié positivement l’approche du Président Mohamed Bazoum et la pertinence des réformes envisagées. Ceux-ci proposent toutefois un état des lieux du secteur éducatif pour un nouveau départ.
D’importants engagements pris par les pays et les donateurs au Sommet Mondial de L’Education
Du 28 au 29 juillet 2021, le Président de la République, Mohamed Bazoum, a participé au Sommet mondial de l’Education. Selon un article publié dans Sahel Dimanche, du 30 juillet 2021, au cours de cette rencontre, le Président Mohamed Bazoum, a présenté son programme ambitieux pour booster le secteur de l’éducation au Niger, en mettant notamment un accent particulier sur la scolarisation de la jeune fille. Ce fut aussi l’occasion pour les deux hommes d’Etat de faire le point des actions entreprises dans le cadre de la coopération bilatérale nigéro-britannique. Organisé à l’initiative du Président kényan, Uhuru Kenyatta et du Premier Ministre britannique, Boris Johnson, le Sommet mondial du Partenariat Global de l’Education (PGE), a été rehaussé par la présence de sept autres chefs d’Etat dont : les présidents français Emmanuel Macron, Mohamed Buhari du Nigeria, Nana Akufo Addo du Ghana, Faure Gnassingbé du Togo et aussi des jeunes leaders venus des quatre coins du monde. L’objectif visé à travers l’organisation de ce sommet, indique la même source, était de réunir 5 milliards de dollars US (environ 2.762 milliards FCFA) de promesses de contributions pour financer des projets pour une éducation de qualité dans près de 90 pays en développement pendant les 5 prochaines années (2021-2025). ‘‘Ce Sommet témoigne de l’engagement de la communauté internationale à travailler en partenariat, à travers le GPE, pour mettre fin à la crise de l’apprentissage, et un signe d’approbation du nouveau plan stratégique du GPE 2025. En effet, des pays se sont engagés à financer l’éducation à hauteur de près de 192 milliards de dollars US (près de 106.073 milliards FCFA) au cours des cinq prochaines années’’, précise le journal. Il a ajouté que, pour leur part, 23 donateurs ont annoncé des contributions au fonds du GPE d’un montant total record de 4 milliards de dollars (près de 2209 milliards FCFA). Quant aux pays du G7, l’Union européenne, les Émirats arabes unis, le Koweït, l’Arabie saoudite, la Fondation LEGO, ils se sont unanimement engagés à contribuer à la réussite du nouveau plan stratégique du GPE à travers des promesses d’importants dons. De même, les partenaires du secteur privé ont également lancé deux nouveaux partenariats public-privé majeurs pour soutenir les pays partenaires du GPE.
Des incendies de classes en paillotte meurtriers à Niamey et à Maradi
La question des classes en paillote constitue un véritable problème dans le cadre de l’apprentissage et de la sécurisation des écoliers, des élèves et de leurs enseignants. En témoigne l’incendie du, mardi 13 avril 2021, qui a fait une vingtaine d’écoliers morts et de nombreux blessés, au niveau du quartier Pays-bas de Niamey, où 25 classes en paillote ont brûlé. Au cours du même mois d’avril 2021, d’autres salles de classes en paillotte sont aussi parties en fumée dans certains quartiers de la capitale, comme celles de l’école Niamey 2000, de l’école Kouadio I, d’une école du quartier Talladjé. Le 8 novembre 2021, un autre incendie à l’école AFN Maradi fait plusieurs victimes parmi les écoliers.
Lors de la rencontre du, 30 avril 2021, avec les acteurs de l’éducation, le Président Bazoum, a promis de faire de l’éducation une priorité et de poursuivre ‘‘la construction et la réhabilitation des infrastructures scolaires". «L’idée est de disposer de modèles de construction de classes qui allient faiblesse de coûts et qualité de façon que nous en terminions avec les situations éprouvantes comme ces incendies qui sont provoqués sur les classes paillotes et qui ont débouché sur le drame du quartier Pays Bas de Niamey", a-t-il affirmé devant des partenaires techniques et financiers. Les partenaires techniques et financiers avec à leur tête l’UNICEF ont pris l’engagement d’accompagner le Niger dans sa politique de réforme du système éducatif nigérien qui fait aussi une place de choix à la scolarisation de la jeune fille et son maintien à l’école. L’UNICEF a par ailleurs pris l’engagement de reconstruire en matériaux définitifs les classes en paillote de l’école pays bas ravagé par un incendie le 13 avril dernier qui a malheureusement fait une vingtaine d’élèves du préscolaire tués. Déjà plusieurs réformes sont amorcées au cours de 2021, la poursuite de la concrétisation des autres promesses et engagements ouvrira, sans nul doute, des lendemains meilleurs au système éducatif, tant et trop longtemps éprouvé. «L’homme est le capital le plus précieux. Investir dans l’éducation, c’est investir dans ce capital», dixit SEM Mohamed Bazoum.
Mahamadou Diallo
10 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Des acteurs en charge de la formation des enseignants sur la continuité pédagogique en réponse à la crise sanitaire et sécuritaire sont en réunion de trois jours du 16 au 18 novembre 2021 à la Maison de la presse de Niamey. Organisée par le Ministère de l’Education Nationale avec l’appui de l'UNESCO, cette réunion a pour objectif de faire le point des mesures de riposte au COVID 19 et en réponse à la situation d'insécurité mises en œuvre pendant la période de mars 2020 à octobre 2021; de dégager les difficultés et les points forts relatifs à la mise en œuvre du plan de riposte au COVID 19; de proposer des mesures à prendre pour la continuité pédagogique en cas de situation d'urgence sanitaire ou sécuritaire.
Au cours des travaux, les participants vont échanger sur la gestion de la pandémie de la COVID-19, afin d’élaborer des plans d’actions sur la gestion de crise sanitaire ou sécuritaire pour l’année 2021-2022, etc.
Procédant à l’ouverture des travaux, le Secrétaire Général du Ministère de l'Education Nationale, M. Mohamed Zeidane a rappelé que le Niger a souscrit à l'atteinte des objectifs de l'éducation durable d'ici 2030. Aussi, il a notifié que l'une des préoccupations majeures des autorités du Niger est de renforcer la qualité de l'enseignement à travers le Programme de renaissance acte 3. «C'est ainsi qu'une attention particulière sera accordée au développement du capital humain (former les enseignants, améliorer leur condition de travail, promouvoir leur carrière, relever leur niveau de qualification)», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, M. Mohamed Zeidane a précisé que la situation d'insécurité qui a secoué notre pays et la pandémie de la COVID-19 sont venues perturber les efforts de l'Etat et de ses partenaires visant à assurer à tous les élèves un rythme scolaire normal. «Cette situation a occasionné le déplacement des populations et la fermeture des écoles impactant ainsi les apprentissages des élèves. Le gouvernement s'est donc trouvé des solutions intermédiaires afin d'assurer la continuité pédagogique dans les établissements scolaires. A cet effet, les ministères en charge de l'Education ont, avec l'appui des partenaires, élaboré un plan de riposte au COVID19 dont la mise en œuvre a permis d'assurer la continuité pédagogique et de préparer la rentrée scolaire 2020-2021 et 2021-2022», a expliqué le Secrétaire Général du Ministère de l'Education Nationale.
M. Mohamed Zeidane a salué les efforts collectifs et individuels des participants essentiellement composés des cadres régionaux du système éducatif et les principaux acteurs de terrain, dans la mise en œuvre des actions programmées. «Vous êtes donc appelés, chacun à son niveau, selon une évaluation préalablement menée, et en fonction de ce que commande le terrain, à faire des propositions objectives afin qu'ensemble nous puissions dégager des perspectives qui nous permettront de faire face à tous les cas de figure et d'assurer à notre pays une continuité pédagogique assez rassurante et assez efficace», a dit M. Mohamed Zeidane aux participants à la réunion.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
17 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’amphithéâtre de l’université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi abrite depuis le 20 février 2018, ceci pour 48 heures, les travaux de la rencontre annuelle des responsables des structures centrales et déconcentrées du ministère de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des échanges réguliers entre les responsables de toutes ces structures et vise à dresser le bilan des actions menées et de faire des projections pour les années à venir. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre annuelle dont le thème est : « quelle gouvernance après l’évaluation des enseignants contractuels ? » était placée sous la présidence du Ministre de l’enseignement primaire, Dr Daouda Mamadou Marthé, en présence des autorités administratives et coutumières de la région de Maradi. Plusieurs interventions ont marqué cette cérémonie.
Après la Fatiha d’ouverture, c’est d’abord le maire Ayouba Moussa, président du conseil de ville de Maradi, qui plantera le décor à travers son mot de bienvenue au ministre et à sa délégation, ainsi qu’à l’ensemble des participants à cette rencontre. Ayouba Moussa devait se féliciter surtout de ce que la présente rencontre se tienne dans un contexte marqué par le transfert effectif des compétences et des ressources au profit des collectivités territoriales. Celles-ci deviennent de fait des acteurs de premier plan dans l’atteinte de la qualité de l’éducation telle que prônée par le gouvernement de la République du Niger.
Le gouverneur de la région de Maradi, Zakari Oumarou, après avoir remercié le ministère de l’Enseignement Primaire pour le choix porté sur son entité administrative pour abriter les travaux de cette importante rencontre, a salué la volonté du ministre Daouda Mamadou Marthé de faire de la qualité de l’éducation une réalité comme le prouve sa décision courageuse d’organiser le test d’évaluation des enseignants contractuels, test dont les résultats ont du reste conforté le ministre dans sa décision. Cette volonté du ministre s’inscrit dans la vision clairement affirmée par les autorités de la 7è République de bâtir un pays de paix, de prospérité et de paix grâce à une formation efficiente du capital humain. Au regard notamment de la qualité des participants, le gouverneur Zakari Oumarou s’est dit très optimiste quant à l’atteinte des objectifs assignés à cette rencontre de Maradi.
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Le ministre de l’Education nationale, M. Rabiou Ousman, a présidé le lundi 27 décembre dernier à Dosso, l’ouverture de la réunion annuelle des responsables centraux du dudit ministère. Placée sous le thème ‘’Quelle réforme pour relever les défis de la qualité et de la gouvernance de l'éducation au Niger", cette réunion a regroupé les cadres centraux et déconcentrés ainsi que les responsables des différentes associations intervenant dans le domaine de l'éducation. La cérémonie d’ouverture des travaux s'est déroulée en présence du gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar, du président du Conseil régional, des autorités administratives ainsi que de nombreux invités.
A l’ouverture de la réunion, le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a rappelé que l’éducation représente l’une des principales priorités du Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Mohamed Bazoum ainsi qu’il l’a annoncé dans son discours d’investiture du 2 avril 2021 et celui du lancement officiel de la politique éducative au Niger pour les cinq (5) prochaines années à venir. Le gouverneur de la région de Dosso s'est dit persuadé qu’au sortir de cette réunion d’échange, des résultats pertinents, fiables et exhaustifs sortiront compte tenu de la qualité des participants.
Procédant à l’ouverture officielle des travaux, le ministre de l’Education nationale, M. Rabiou Ousman a indiqué que cette rencontre revêt un caractère tout particulier, d’autant plus qu’elle est la toute première depuis l’avènement de la troisième législature de la 7ème république sous la présidence de S.E Mohamed Bazoum. Le sous-secteur de l’éducation fait face à d’innombrables défis tant en matière d’accès, de la qualité que de la gouvernance. C’est pourquoi le ministre de l’Education nationale s’est dit convaincu que cette réunion est loin d’être une sinécure et encore moins une partie de plaisir tant les défis et les ambitions du ministère sont énormes.
«Face à tous ces défis et fort de l’engagement personnel de S.E le Président de la République, le gouvernement a pris à bras le corps la question de l’éducation, qui, comme vous le savez est placée au premier rang de ses priorités, au même titre que la sécurité», a précisé M. Rabiou Ousman. A cet effet, a-t-il dit, le ministère de l'Education nationale a envisagé d’importantes reformes dont certaines sont d’ores et déjà en pleine mise en œuvre.
Le thème de cette rencontre donnera donc l’opportunité de dresser le bilan des actions menées durant le premier trimestre de l’année et au-delà. A cet effet au cours de ces quatre journées que dureront les travaux, les participants auront à plancher sur une dizaine de thématiques en cohérence avec les différentes réformes évoquées ci-haut et celles à venir. Sur tous ces sujets qui revêtent une importance capitale et qui soulèvent des questions, le ministre Ousman a invité, les cadres à débattre et à partager leurs points de vue et leurs expériences afin qu’ils puissent conduire à bon port toutes les réformes de notre système éducatif.
Le ministre de l'Education nationale a adressé tous ses remerciements aux autorités administratives et coutumières de la région pour l’accueil et la sollicitude dont lui et sa délégation ont fait l’objet. M. Rabiou Ousman a enfin souligné la présence très appréciée et très remarquée des conseillers en éducation du Président de la République et du Premier Ministre auxquels il a présenté sa profonde gratitude.
Mahamane Amadou, ANP -ONEP/Dosso
29 décembre 2021
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Le ministre de l’Enseignement primaire, de l’alphabétisation, de la promotion des langues nationales et de l’éducation civique, Dr Daouda Mamadou Marthé a pris part, le 5 juin dernier, à Paris, aux travaux d’une réunion conjointe des ministres de l’éducation du G5 Sahel et du G7. La rencontre, qui s’est tenue, pour la première fois dans ce format, a été organisée par la présidence française du G7, en collaboration avec l’Unesco chargée de conduire, coordonner et suivre les objectifs de développement durable (ODD 4) et l’agenda Education 2030. Il s’est agi pour la France, de mobiliser ses partenaires en faveur du Sahel confronté à plusieurs maux dont le terrorisme et les effets du changement climatique.
Placée sous le thème ‘’innover pour émanciper les filles et les femmes par l’éducation’’, la réunion qui a regroupé plus de 1300 participants, a abordé trois grands thèmes : les liens entre éducation, infrastructures et questions de santé, nutrition, le renforcement des compétences et de l’accès à l’emploi, grâce à la science et aux technologies numériques et l’innovation pour combattre les stéréotypes. Pour l’essentiel, à travers ces trois thèmes, la France a voulu obtenir que les grands pays développés concentrent plus de moyens sur la région, pour améliorer l’accès à l’éducation et aux services de santé, en faisant un effort particulier en faveur des femmes. Il a été question de souligner, avec force que l’éducation des filles est l’un des investissements les plus efficaces en faveur du développement, au bénéfice non seulement des personnes individuellement mais aussi de la société.
La réunion a comporté plusieurs tables rondes interactives, centrées sur les mesures et actions nécessaires pour favoriser et accélérer les innovations au service de l’éducation et de l’émancipation des filles et des femmes, ainsi que l’égalité de genre dans et par l’éducation.
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Le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar, a présidé, hier mardi 15 novembre 2022 dans les locaux du Centre des Métiers du Cuir et d’Art du Niger (CMCN), la cérémonie d’ouverture d’une réunion d’échange entre le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et le secteur privé.
A l’ouverture de la rencontre le ministre Kassoum Maman Moctar a souligné l’importance de la contribution du secteur privé à la modernisation des secteurs de production, à la revitalisation des tissus économiques nationaux et régionaux et à l’insertion professionnelle. C’est ce qui justifie d’ailleurs l’engagement de l’Etat et du secteur privé à contribuer, dans une synergie d’action à la prise en charge socioprofessionnelle des jeunes et des adultes en besoins de formation, d’insertion professionnelle et d’emplois ou de reconversion.
«Cette réunion de travail et d’échanges avec les partenaires stratégiques et opérationnels vise essentiellement la formalisation d’un cadre de travail en rapport avec nos missions respectives en matière de formation continue, en cohérence avec la Loi 2015-22 du 25 avril 2015 déterminant les principes fondamentaux de l’Enseignement et de la Formation Professionnels et Techniques qui stipule que la formation professionnelle continue a pour objet de favoriser l’insertion ou la réinsertion et la mobilité professionnelle des travailleurs, d’adapter les travailleurs à l’évolution de la technologie et des métiers», a expliqué le ministre Kassoum Maman Moctar. Il a ensuite ajouté qu’il s’agit de la formalisation du cadre de concertation avec le secteur privé pour favoriser la formation continue des travailleurs du secteur privé, les stages professionnels des apprenants de l’EFTP, l’apprentissage par alternance, l’immersion professionnelle des formateurs et encadreurs de l’EFTP.
Auparavant, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN), M. Moussa Sidi Mohamed, a indiqué que, le secteur privé joue pleinement son rôle de moteur de croissance du pays. Il a aussi souligné que, le Plan de développement économique et social 2022- 2026 vise à accélérer la transformation économique et sociale de notre pays avec une participation plus importante de toutes les forces vives de la nation pour une croissance encore plus inclusive. «Ce programme s’adresse beaucoup plus à la jeunesse nigérienne qui constitue une frange importante de la population du pays», a-t-il précisé. Selon les statistiques officielles, environ 70% de la population a moins de 25 ans et celle-ci est confrontée à de nombreux défis dont celui de l’éducation, de la formation et de l’emploi. A cet égard, le Président de la République a mainte fois indiqué qu’en plus de la sécurisation du pays, l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes seront les autres priorités de l’action gouvernementale de la présente mandature.
«Dans l’optique d’appuyer les actions du gouvernement dans la recherche d’emplois pour les jeunes, les acteurs du secteur privé, de par leur expérience diverses, peuvent aider à la formation de nombreux jeunes et à l’entrepreneuriat des jeunes. Pour appuyer les efforts de l’État, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger a créé en mai 2014 une direction de la formation professionnelle chargée de la mise en œuvre de sa politique de formation professionnelle des acteurs économiques au titre de l’année 2022. La direction de la formation professionnelle de la chambre de commerce a formé plus de 1190 opérateurs économiques dans les huit (8) régions du pays», a conclu M. Moussa Sidi Mohamed.
Omar Abdou(Stagiaire)
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Le Ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues nationales et de l’Education civique, M. Daouda Mamadou Marthé et son collègue du Développement communautaire et de l’Aménagement du territoire, M. Amani Abdou ont co-présidé, lundi matin, la cérémonie d’ouverture d’une réunion d’échanges avec les ONG et fondations Arabes. Une rencontre qui s’inscrit dans le contexte du renforcement du partenariat entre le gouvernement et les ONG dans le domaine de l’Enseignement franco arabe.
A cette occasion, le Ministre du Développement communautaire et de l’Aménagement du territoire M. Amani Abdou a rappelé que les ONG et Associations de Développement font partie intégrante des acteurs de développement. Aux côtés de l’Etat, elles appuient les activités du développement socioéconomique du Niger. Le Gouvernement est conscient du rôle que jouent ces organisations dans l’accompagnement à la mise en œuvre des politiques de développement.
« Depuis juin 2017, l’Etat a entrepris un processus d’assainissement pour mieux canaliser et contrôler les activités des ONG. Leurs interventions s’inscrivent désormais dans le cadre d’un partenariat avec l’Etat, afin qu’elles contribuent mieux à l’atteinte des objectifs de développement. Les ONG, quel que soit leur domaine d’intervention, sont sous la tutelle du Ministère du Développement communautaire et de l’Aménagement du territoire » a-t-il rappelé avant de préciser que la politique du Gouvernement en matière d’éducation est portée par le Ministère de l’Enseignement primaire. Il est donc impératif que ledit Ministère et les ONG actives dans le domaine de l’Education travaillent ensemble pour que l’Etat dispose des informations quantitatives et qualitatives sur le rôle que joue chaque secteur.
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Après une journée d’échanges, la réunion du cadre de concertation sur l’Education Nationale organisée hier matin à Niamey par le Ministère de l’Education Nationale a pris fin sur une note de satisfaction et d’importantes recommandations à l’endroit dudit Ministère ainsi que Des partenaires soutenant le secteur de l’éducation. Les travaux de cette réunion se sont déroulés sous la présidence du ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou.
A l’issue de ces échanges, les participants ont recommandé au Ministère de l’Education Nationale, d’actualiser le texte instituant le cadre de concertation pour l’adapter au contexte actuel, d’accélérer le dossier de la tarification des frais d’inscription dans les établissements privés, d’accélérer également le dossier relatif au plan de résorption des enseignants contractuels, d’intégrer la structuration de l’INDRAP conformément aux textes en vigueur, d’améliorer les conditions de vie et de travail des personnels du Ministère de l’Education Nationale.
A l’endroit du Ministère de l’Education Nationale et des partenaires, les membres du cadre de concertation ont souhaité qu’ils prennent toutes les mesures idoines pour sécuriser les élèves et leurs enseignants dans et autour des établissements scolaires, de communiquer davantage sur les priorités du Ministère de l’Education nationale et les structures des partenaires sociaux, de créer toutes les conditions pour la mise en œuvre des engagements souscrits avec les partenaires sociaux.
Lors de l’ouverture des travaux, le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a rappelé que l’année 2022 a été caractérisée par une sérénité remarquable au niveau du front social. «Fruit d’une franche collaboration, d’un sens de responsabilité et d’un engagement exemplaire de tous les acteurs, cette quiétude doit être maintenue et entretenue. A cet effet, les différents cadres de concertation au niveau interministériel, sectoriel et ministériel doivent nous permettre d’y arriver de façon durable», a-t-il souligné.

Pr Ibrahim Natatou a confié que, de toutes les préoccupations majeures des partenaires sociaux de l’éducation exprimées au cours des différentes rencontres, la question du recrutement à la fonction publique reste la principale. «Durant l’année scolaire 2021-2022, mon département ministériel a travaillé d’arrache-pied sur cette thématique. Ce qui nous a permis d’arrimer nos textes aux lois et règlements de la République, de produire un projet de plan de résorption des enseignants contractuels et de commencer la mise en œuvre de notre stratégie de professionnalisation des enseignants», a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Education nationale devait ajouter que le plan de résorption annoncé plus haut, actuellement en finition au niveau de son département ministériel suite à la journée de réflexion tenue le 19 décembre 2022 autour du Président de la République, sera prochainement soumis au Gouvernement pour examen avant la rencontre avec les partenaires sociaux. «Aussi, la professionnalisation de nos cadres en général et celle de nos enseignants en particulier sera l’un de mes objectifs prioritaires pour l’année 2023», a ajouté Pr Ibrahim Natatou.
Par ailleurs, le ministre de l’Education Nationale, a assuré qu’il travaillera également pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous les agents du Ministère de l’Education Nationale. Il a aussi souhaité que le présent cadre d’échange soit régulier à l’avenir, selon une fréquence convenue entre les membres dudit comité. Le ministre de l’Education Nationale a aussi rappelé que cette session a permis de faire un bref bilan de ce partenariat, d’échanger autour des préoccupations de l’heure et de poser les jalons d’une collaboration constructive. Pr Ibrahim Natatou a promis que les différentes conclusions issues de cette concertation feront l’objet d’une attention particulière de sa part et des services compétents de son département ministériel.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le comité multisectoriel de pilotage du Projet « Eliminer les Barrières qui freinent l’Education des jeunes filles dans les zones fragiles et touchées par le conflit au Niger », a tenu hier à Niamey, sa première réunion. Il s’est agi à travers cette rencontre présidée par M. Ali Béty, Haut-Commissaire à l’Initiative 3N et président dudit Comité, d’échanger sur les questions stratégiques et opérationnelles en vue d’une meilleure orientation de la mise en œuvre du BBGE. C’était en présence du représentant du PAM et chef de file du Projet en fin de mission au Niger, M. Sory Ouane et les représentants des Agences actrices de mise en œuvre du projet
Dans son intervention, le Haut-Commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Béty a souligné les missions assignées au comité de pilotage qui sont entre autres de définir les orientations stratégiques du projet en lien avec le contenu du document de projet ; d’examiner et approuver le plan de travail et le budget annuel du BBGE; d’examiner et valider les rapports périodiques et financiers ; de veiller à la cohérence des interventions dudit projet, avec le Plan de Développement Economique et Sociale, les orientations stratégiques de l’Initiative 3N et la Politique Nationale de Sécurité Nutritionnelle ; de veiller à la complémentarité et à la synergie entre ce Projet et les autres projets et programmes contribuant à l’atteinte de l’axe 4 de l’Initiative 3N(amélioration de l’état nutritionnel des nigériennes et des nigériens) ; de prendre les décisions stratégiques permettant de maintenir une cohérence entre le projet et l’évolution du contexte national ; de formuler des recommandations aux agences de mise en œuvre (UNICEF PAM, UNFPA) et les bailleurs de fonds du projet BBGE ; d’approuver les recommandations issues des revues conjointes du projet et veiller au suivi de leurs mises en œuvre. Cependant, a-t-il déploré, la situation sanitaire caractérisée par la COVID-19 et le contexte électoral n’ont pas permis au Comité de Pilotage de se réunir ne serait-ce qu’une fois, moins encore chaque trimestre conformément à l’arrêté. Toutefois a ajouté M. Ali Béty, l’existence d’un pôle technique a facilité le déroulement des activités.
Pour sa part, le représentant du PAM et chef de file du Projet BBGE, M. Sory Ouane a d’abord indiqué que ce projet est une initiative conjointe du Gouvernement du Niger et des Agences du Système des Nations Unies, en l’occurrence le PAM, l’UNICEF et l’UNFPA, qui a pour objectif de soutenir les politiques nationales dans les domaines de l’Education, de la Nutrition, de la Protection Sociale de la Sécurité Alimentaire et offrir des opportunités permettant d’accompagner les jeunes filles tout au long de leur cursus scolaire. Le programme BBGE, intervient a-t-il souligné, dans les zones d’urgence à savoir : les régions de Diffa, Tahoua et Tillabéri, où les possibilités d’éducation sont remises en cause par l’insécurité transfrontalières qui engendre des déplacements massifs de populations. Il cible au total 94.450 bénéficiaires dont environs 20 000 filles adolescentes et s’inscrit dans l’axe 2 du Programme pro résilience de l’Etat et dans l’engagement 6 de la Politique Nationale de Sécurité Nutritionnelle, avec une approche plus globale et intégrée qui cible l’école comme porte d’entrée pour briser le cycle intergénérationnel de la malnutrition. La collaboration entre les Agences du Système des Nations Unies et les Autorités nigériennes notamment le Haut-Commissariat à l’Initiative 3N dans le cadre du Programme BBGE a permis selon le représentant du PAM d’atteindre des résultats encourageants en un an de mise en œuvre. Il s’agit : dans le domaine de l’Education à travers le programme d’alimentation scolaire, de l’octroi des bourses aux adolescentes scolarisées et les espaces sûrs pour le retour des filles à l’école ; dans le domaine de la nutrition et de l’accès au service d’hygiène et assainissement à travers la supplémentation des adolescentes en fer acide folique et la construction des latrines, des bornes fontaines ainsi que la mise en place des dispositifs de lavage des mains dans les écoles. Sur les aspects liés à la communication pour un changement de comportement social, il a noté la prise en charge des questions de santé de la reproduction, les violences basées sur le genre, le mariage des enfants et les grossesses précoces. M. Sory Ouane s’est en fin réjouit des progrès réalisés en ce qui concerne le renforcement des capacités des structures gouvernementales aussi bien au niveau central que déconcentré.
Par Aïchatou Hamma Wakasso
23 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD. Mamoudou Djibo, assurant l’intérim du Premier ministre, Chef du gouvernement, a présidé, le 22 juillet dernier, dans la salle des banquets de la Primature, la réunion du dialogue politique entre le gouvernement et les partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation. La réunion du dialogue politique sur le secteur de l’éducation est une tradition de travail qui se tient au lendemain de la revue sectorielle afin d’examiner ensemble les résultats des travaux de la revue.
Ainsi, à la lumière des progrès enregistrés et des difficultés surmontées, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a indiqué qu’il s’agit de revoir, améliorer ou adopter de nouvelles stratégies pour consolider le système éducatif et avancer dans la voie tracée par le Président de la République en vue du développement du capital humain.
Il a aussi rappelé qu’à l’ouverture de la revue sectorielle, les travaux sont orientés autour des préoccupations du secteur. Il s’agit de l’accès aux infrastructures dont le remplacement progressif des 36 000 classes en paillote, la construction des internats pour les jeunes filles.
De même, devait souligner le ministre Mamoudou Djibo, la qualité qui interroge de faire le point sur la réforme curricullaire, à la lumière de son évaluation, la qualité des apprentissages, à la lumière des progrès réalisés par le Niger notamment en produisant les meilleurs résultats à l’évaluation PASEC 2019 ayant regroupé 14 pays.
Parmi les préoccupations, a-t-il ajouté, figure l’adéquation des qualifications avec les besoins de l’économie qui interroge la qualité de filières au niveau de la formation professionnelle et technique et de l’enseignement supérieur, la qualité, le nombre et les compétences du corps enseignant à tous les niveaux. Il y’ a aussi la continuité éducative dans les zones en situation d’urgence dont il s’agira d’évaluer l’efficacité des stratégies mises en œuvre pour offrir la continuité du droit à l’éducation aux enfants déplacés internes et déplacés externes du fait de l’insécurité et voir dans quelle mesure les actions combinées de l’État, des structures humanitaires et des ONG ont produit des résultats bénéfiques et comment mieux coordonner les efforts.
Le ministre Mamoudou Djibo a poursuivi en notant les mesures d’affermissement du système éducatif à travers les réformes indispensables décidées par les partenaires techniques et financiers du secteur de l’Education et de la Formation, notamment la carte scolaire, les statistiques, l’orientation scolaire, les normes de construction.
Il a également indiqué que les préoccupations ont pris en compte la scolarisation de la jeune fille à travers l’évaluation de la mise en œuvre de la stratégie nationale. Et enfin, l’état de mise en place des groupes stratégiques qui seront de nouveaux instruments de réflexion thématique pour améliorer en permanence les activités.
PhD. Mamoudou Djibo a par la suite soutenu que la revue devait aussi évaluer l’atteinte des indicateurs tant au niveau du PTSEF qu’au niveau du programme d’appui de l’Union européenne dans la mesure où l’atteinte des objectifs ouvre des perspectives de moyens supplémentaires.
« Nous allons ainsi passer en revue les points soulevés et organiser un échange constructif pour voir comment améliorer davantage la gouvernance d’ensemble, le financement et la redevabilité mutuelle notamment à travers l’utilisation des ressources additionnelles au budget de l’État », a-t-il précisé. Enfin, il a rappelé que, malgré le contexte sécuritaire très préoccupant, le gouvernement va mettre à la disposition du secteur 22% des ressources du budget de l’État concrétisant l’engagement du Président de la République qui a fait du secteur de l’éducation sa priorité, au même niveau que la sécurité.
Pour sa part, l’ambassadrice de l’Union européenne, Cheffe de file des PTF du secteur de l’éducation, Mme Elena Denisa Ionete, a réitéré le soutien des partenaires pour la réforme et le développement du secteur. Elle a aussi fait remarquer que 2022 est une année charnière pour la préparation du nouveau plan sectoriel de l’éducation et de la formation, mais également pour la préparation de nouveaux financements du programme mondial sur l’éducation, l’une des sources les plus importantes du financement du secteur de l’éducation.
Oumar Issoufou(onep)
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La salle de Réunion du bâtiment de Géo-conseil de l'Université Abdou Moumouni de Niamey a abrité hier, les travaux de la réunion préparatoire à la mise en place d'un programme ERASMUS+CAPACITY BUILDING pour la création d'un Master Interdisciplinaire dédié à la Ville Durable. La création de ce Master spécifique destiné aux futurs acteurs de l'aménagement et de la planification urbaine, vise à promouvoir des acteurs urbains ayant une vision éclairée des enjeux environnementaux contemporains et des solutions, techniques et méthodes innovantes dans ce domaine.-
En président l'ouverture officielle des travaux de la réunion préparatoire, le Vice-recteur de l'Université Abdou Moumouni de Niamey chargé des relations extérieurs, Professeur Rabani Adamou, a rappelé que, postulée au CAPACITU BUILDING de l'Union Européenne nécessite une préparation approfondie, d'où l'importance de l'aide apportée par la coopération française dans la préparation des deux équipes Nord et Sud. Le choix du thème de la Ville Durable a, selon lui, toute son importance dans un pays comme le Niger où les villes se créent et s'élargissent sans un vrai plan d'urbanisation. Professeur Rabani Adamou a ajouté que l'Université Abdou Moumouni et ses enseignants sont dans une obligation de produire des résultats visibles, « surtout en ces moments où les gens attendent de nous des actions concrètes qui auront un impact positif sur leur vie et sur la vie de la nation ».
Le Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Pr Abdoul-Aziz Issa Daouda et le Chef du Département de Géographie, Pr Sambo Bodé, ont tour à tour souligné les défis majeurs auxquels font face les autorités nigériennes dans la gouvernance et la gestion urbaine, notamment l'explosion démographique, l'étalement urbain et les effets néfastes du réchauffement climatique. Pour ces responsables académiques, la diversité et la convergence des acteurs permettront sans nul doute de produire les idées nécessaires pour que nos villes s'inscrivent dans la perspective d'un développement durable et intelligent. Le Représentant de l'Ambassadeur de France au Niger, M. Regis Guillaume, s'est lui félicité de l'excellence et de l'intensification de la coopération académique entre le Niger et son pays. L'Ambassade de France au Niger, a-t-il ajouté, continue de faire un travail de lobbying au niveau de la Délégation de l'Union Européenne au Niger et aussi à Bruxelles, pour que la coopération entre le Niger et l'UE puisse investir le champ de la formation supérieure.
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Bazoum Mohamed a présidé une réunion de concertation, hier matin, avec les ministres du secteur de l’Education, élargie aux ministre des Finances et de l’Emploi sur la question du recrutement des enseignants. La réunion qui s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou s’inscrit dans le cadre du suivi des orientations du Président de la République concernant le secteur de l’éducation.
«Nous sommes aujourd’hui sortis entièrement satisfaits, nous les ministères en charge de l’éducation. Des grandes orientations seront bientôt mises en œuvre, des décisions vont être prises pour améliorer la qualité de l’éducation, à travers le recrutement d’une certaine catégorie d’enseignants, tout en permettant dans le même sens à beaucoup des jeunes nigériens d’avoir de l’emploi », a dit le Secrétaire général du Ministère de l’Education Nationale, M. Mohamed Zeidane, au sortir de la réunion. Le gouvernement donnera les détails de cette perspective, dans les prochains jours, a-t-il poursuivi.
Cependant, d’ores et déjà, les départements ministériels concernés sont allés sur l’objectif de mettre fin à la contractualisation dans l’enseignement général tout comme dans les écoles techniques et
professionnelles. « Nous allons former des élève-maîtres qui vont entrer à l’école normale avec le niveau Bac » a indiqué le Secrétaire général de l’Education Nationale, parlant de l’enseignement de base.
L’engouement serait déjà perceptible au niveau des directions régionales, pour le dépôt des dossiers des bacheliers motivés à embrasser le métier de l’enseignement. « C’est une grande satisfaction pour nous », s’est réjoui Mohamed Zeidane qui salue l’engagement civique des jeunes qui répondent à l’appel au sursaut inclusif lancé par le président Bazoum pour l’amélioration de la qualité de l’éducation. Le Secrétaire général du Ministère de l’Education Nationale a ajouté que les appelés du service civique vont être en majorité orientés vers l’enseignement.
Ismaël Chékaré
14 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Pr. Ibrahim Natatou, Ministre de l'Éducation Nationale. à procédé à la cérémonie de lancement officiel des travaux de construction de 2.331 salles de classes équipées ce samedi 5 novembre 2022.
Ce projet entièrement financé par l'État du Niger dans le compte de l'année budgétaire 2022, rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d'Urgence en matière d'infrastructures et équipements scolaires avec pour objectif de contribuer à éradiquer définitivement les classes en paillotes dans toutes les régions du Niger.
La répartition de la construction de ces 2.331 salles de classes équipées se présente comme suit :
- Agadez : 102 salles de classes, dont 90 en modèle alternatif et 12 en modèle classique ;
- Diffa : 99 salles de classes, dont 87 en modèle alternatif et 12 en modèle classique ;
- Dosso : 255 salles de classes, dont 225 en modèle alternatif et 30 en modèle classique ;
- Maradi : 372 salles de classes, dont 330 en modèle alternatif et 42 en modèle classique ;
- Niamey : 690 salles de classes, dont 600 en modèle alternatif et 90 en modèle classique ;
- Tahoua : 276 salles de classes, dont 246 en modèle alternatif et 30 en modèle classique ;
- Tillabéri : 231 de salles classes, dont 207 en modèle alternatif et 24 en modèle classique;
- Zinder : 306 salles de classes, dont : 270 en modèle alternatif et 36 en modèle classique ;
En outre ce vaste chantier, s'ajouteront la construction de plusieurs infrastructures éducatives comme les internats des Jeunes filles, les collèges de proximité, les clôture des écoles, les centres de regroupement d'écoles pour les élèves des zones en situation d'insécurité.
Une enveloppe plus conséquente en 2023, est également prévue pour poursuivre l'exécution de ce plan d'urgence. Un appel est également lancé aux partenaires sociaux, techniques et financiers de l'école du Niger afin de soutenir cette dynamique qui vise la quête de la qualité de système Éducatif et la sécurisation de l’environnement scolaire.
Cet investissement d’envergure est un important défi pour faire plus que jamais de l'éducation, une priorité nationale.
Boubé Guédé (Nigerdiaspora)
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Lors des travaux de la revue annuelle du secteur de l’éducation et de la formation, des experts internationaux ont restitué ce 20 septembre à Niamey, les conclusions de l’enquête qu’ils ont conduite sur la réforme du curricula au Niger. Cette évaluation financée par l’Union Européenne permet de dégager des perspectives sur les effets de la réforme et des perspectives crédibles pour l’avenir du système éducatif nigérien. La restitution s’est déroulée en présence des gouverneurs des régions de Maradi et Zinder, des cadres principaux de l’éducation, de la cheffe de la délégation de l’Union Européenne au Niger également, chef de file des PTF du secteur de l’éducation, de même que celle de plusieurs partenaires et représentants de la société civile.
Participant par visioconférence à la restitution, MM. Xavier Roegiers, Martin Campaoré et Mohamed Miled ont mis en évidence, dans leur enquête, des qualités certaines liées au processus initial de la réforme, à l’esprit d’une approche ancrée dans l’environnement de l’élève, à la quantité d’outils élaborés et de formations organisées, en plus des qualités liées à une harmonisation méthodologique appréciable des disciplines. Les résultats de l’enquête montrent également que la plupart des acteurs du système éducatif nigérien sont favorables à une introduction du bilinguisme dans les écoles.
Sur un autre plan, les experts de l’évaluation révèlent aussi des limites importantes dans plusieurs domaines, à savoir le manque de véritables situations complexes à traiter par chaque élève dans les curricula, l’absence d’une conception bilingue fondée sur le transfert de la langue nationale vers le français et l’inadéquation des programmes en langues nationales avec les particularités linguistiques, culturelles et régionales de chaque langue. Les conclusions montrent également des limites dans l’application de la reforme dans une langue nationale qui n’est pas la langue maternelle de tous les élèves de la classe, la distribution défaillante ou tardive du matériel pédagogique et l’affectation d’enseignants ne maitrisant pas la langue nationale de leur école ou non formés dans des classes expérimentales. D’où les quatre (4) propositions que font les auteurs de l’enquête pour reformer le curricula au Niger.
Pendant les échanges qui ont suivis la restitution, l’ambassadrice de l’Union Européenne au Niger, Mme Denisa-Elena Ionete, a salué le débat public autour la reforme curriculaire, une garantie qui permet de trouver des réponses aux nombreuses questions posées. Elle a rappelé que l'éducation est un domaine que l'Union européenne et les partenaires du Niger sont prêts à soutenir en vue de continuer « cet engagement responsable » et répondre aux questions si importantes pour le pays, ses enfants et les jeunes du Niger. « Nous allons bien sûr suivre et analyser les discussions et les conclusions qui en sortiront afin de trouver, ensemble, des solutions et des innovations qui permettent aux enfants et à la société nigérienne d'avancer », a indiqué Mme Denisa-Elena Ionete.
A sa suite, le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale a déclaré que le Niger a pris l’option souveraine de faire une reforme curriculaire qui sera élaborée par les techniciens nigériens pour servir les aspirations et les besoins du pays. « Cette réforme, nous la voulons du préscolaire à l'enseignement supérieur. Nous allons nous ouvrir sur les autres langues, mais ce sont nos langues nationales qui seront les mediums d'enseignement et d'apprentissage » a-t-il insisté. Pour M. Mohamed Zeidane, le Niger a le bonheur d'avoir plusieurs langues nationales et il incombe aux techniciens de l’enseignement de trouver « le juste milieu », en tenant compte notamment de la société nigérienne et sa demande.
Le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale s’est réjoui des remarques pertinentes soulevées par l’enquête et a ajouté que le pays prendra le temps nécessaire pour produire un résultat positif dans sa réforme. « Nous allons patiemment, de façon raisonnée et raisonnable, avancer sur notre reforme curriculaire, avec nos partenaires dans les délais que nous estimons les meilleurs et avec les scenarii que nous estimons le meilleurs », a-t-il affirmé. Il a appelé l’ensemble des acteurs du secteur à conjuguer leurs efforts afin que les priorités du Niger soient les priorités des partenaires.
Souleymane Yahaya
21 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier matin, au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie d’ouverture des travaux de la revue sectorielle Gouvernement-PTF-OSC, du secteur de l’éducation et de la formation, au titre de l’année 2022. Au cours de cette session, les différents acteurs vont mener des réflexions sur l’évaluation des progrès et l’analyse des contraintes du secteur de l’éducation et de la formation. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des Gouverneurs des régions, des présidents des Conseils régionaux, des représentants des institutions partenaires techniques et financiers, des représentants des organisations de la société civile et des syndicats du secteur de l’éducation ainsi que des cadres des Ministères en charge de l’éducation et de la formation.
A l’ouverture des travaux, le Premier ministre s’est réjoui de la tenue de cette revue dont le secteur figure en bonne place dans les priorités du gouvernement. M. Ouhoumoudou Mahamadou a ensuite réaffirmé l’engagement du Gouvernement en faveur du secteur de l’éducation, conformément à la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Bazoum Mohamed qui a déclaré dans son discours d’investiture, qu’il accordera à l’éducation le même niveau de priorité que la sécurité.
«En parfaite concordance avec l’engagement du Président de la République, j’annonçais, dans ma déclaration de politique générale sous l’axe capital humain, les grandes lignes des reformes et des actions que le gouvernement compte engager dans le secteur de l’éducation. Ces réformes et actions sont reprises de façon plus détaillée, dans le volet capital humain du Plan de développement économique et social (PDES 2022-2026), adopté par le gouvernement. Elles portent à la fois sur le volet infrastructures et sur le volet pédagogique», a déclaré le Chef du gouvernement. M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est réjoui de ce qui a été déjà accompli comme progrès avant d’annoncer que le gouvernement entend poursuivre cet important programme avec un objectif de 5.000 salles de classes par an.
Dans cette dynamique, le Chef du Gouvernement s’est félicité de constater l’engouement que les collectivités locales ont en prenant toute leur part à travers la construction des salles de classes et la dotation des écoles en tables bancs. Il a particulièrement salué l’initiative de la Ville de Niamey à travers le programme zéro classe en paillotes, le slogan «un élève, une brique» ou «un citoyen, un sac de ciment», lancé à Zinder. Le Premier ministre a indiqué que, d’importantes réformes sont en cours notamment en ce qui concerne la formation des formateurs, la réforme des Ecoles Normales, marquée notamment par la révision des programmes et des conditions d’admission. «Des écoles d’application ont été intégrées aux Ecoles Normales, et un plan de formation continue, a été élaboré avec des dispositifs de suivi des progrès des enseignants. Des dispositions ont également été prises pour faciliter les recrutements des enseignants tant au niveau de l’enseignement général, de l’enseignement technique et professionnel qu’au niveau de l’enseignement supérieur», a précisé le Chef du Gouvernement.
Auparavant, l’Ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union Européenne au Niger SE Salvador Pinto Da França s’est également réjoui de la tenue de cette session avant de réitérer l’engagement de tous les partenaires techniques et financiers à investir dans ce secteur en vue d’accompagner le Niger dans la mise en œuvre de ses réformes. «Le secteur de l’Education et de la Formation est devenu à l’instar de la sécurité, une priorité Nationale. En effet, il s’agit d’un secteur résolument tourné vers l’avenir, l’espoir pouvant permettre à chaque citoyen et citoyenne ainsi qu’à toute personne résidant au Niger indépendamment de son statut (réfugiés et/ou demandeurs d’asile), d’acquérir les compétences nécessaires et indispensables pour mener une vie digne. De plus, le secteur est aussi un maillon essentiel au développement économique du pays et à sa gouvernance puisqu’il fournit la main d’œuvre nécessaire au développement du secteur privé et à l’amélioration du fonctionnement de l’administration», a-t-il souligné.
SE Salvador Pinto Da França a saisi l’occasion pour féliciter tous les acteurs et actrices du système éducatif nigérien pour les avancées stratégiques qui ont été accomplies au cours de ces dernières années et qui se ne cessent de s’accélérer notamment depuis la tenue du sommet de New York sur la transformation de l’éducation en Septembre 2022. L’ambassadeur Chef de la Délégation de l’UE au Niger a par ailleurs salué l’engagement des collectivités territoriales en faveur du système éducatif nigérien. Il a enfin encouragé l’État à renforcer et accroître le transfert des ressources financière vers les structures décentralisées et déconcentrées.
Ali Maman (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
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Le centre culturel franco-nigérien (CCFN) Jean Rouch de Niamey accueille l’édition 2019 du salon de l’Etudiant, du 30 octobre à ce jour 1er novembre 2019. Ce salon, organisé par Campus France Niger, est une plateforme unique qui permet aux étudiants et futurs étudiants nigériens de se renseigner sur les opportunités, les formalités et la portée de l’enseignement supérieur français, afin d’identifier la formation et l’établissement de leurs ambitions. C’est l’occasion pour ces jeunes de découvrir des formations courtes ou longues, proposées par les universités, les écoles d’ingénieurs, les écoles de commerce, les écoles spécialisées en France, utiles aux secteurs d’activités en développement au Niger.
Outre l’exposition des programmes, 5 conférences sont proposées durant les 3 jours. Elles seront animées par les représentants de l’Ambassade de France, de l’Institut pour la Recherche et le Développement, de l’ANPE et de l’Espace Campus France Niger et par des anciens étudiants nigériens titulaires d’un diplôme supérieur français.
Les étudiants échangerons aussi, directement avec des responsables de trois grandes Ecoles françaises, l’ESC Pau, Brest Business School et l’ESC Clermont, dont deux étaient déjà présents à l’ouverture du salon: sur les conditions d’admission, les cursus et diplômes proposés ou encore les débouchés. « Vous trouverez des offres de formation particulièrement adaptées aux besoins de recrutement des entreprises nigériennes», a dit aux nombreux étudiants l’ambassadeur de la France au Niger, SE Alexandre Garcia, à l’ouverture du salon.
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Kaltoum Ary et Yacoura Ali sont des jeunes filles régulièrement inscrites à l’école Awaridi dans la région de Diffa, grâce à l’UNICEF, à travers un financement canadien qui vise à renforcer l’éducation des jeunes filles. En effet, avec des histoires extraordinaires et similaires, ces deux jeunes filles de l’école primaire de Awaridi étaient victimes de tentative de mariage des enfants. Pourtant, toutes ces deux jeunes filles sont psychologiquement immatures et morphologiquement inaptes pour se marier. Kaltoum Ary âgé de 13 ans, est en classe de CM2. La tentative de son mariage a échoué pour les raisons de ses études et surtout grâce à l’intervention de l’UNICEF et ses partenaires locaux. Malheureusement, pour Yacoura Ali, les choses sont allées plus vite, car sont mariage a été scellé et bien consommé, malgré son jeune âge (à peine15 ans). Malgré son mariage, Yacoura continue ses études. Actuellement, elle est en classe de CE2.
Ainsi, pour sauver et garantir un avenir meilleur à ces deux filles (Yacoura et Kaltoum) en particulier et aux jeunes filles de la région de Diffa en général, des structures se sont fortement activées pour endiguer et contenir ce fléau qu’est le mariage des enfants. En effet, dans cette bataille contre le mariage précoce des filles scolarisées et ou non scolarisées, au niveau de la région de Diffa, on peut citer en première ligne l’Etat du Niger, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), la SCOFI, les Comités de Gestion d’Etablissement Scolaires (COGES), les Associations des Mères Educatrices (AME), etc. Toutes ces structures luttent, chacune, dans sa sphère de compétence en faveur du décret portant protection, soutien et accompagnement de la jeune fille en cours de scolarité.
Pour constater de très près les réalités et les réalisations concrètes de l’UNICEF dans la région de Diffa, notamment dans le domaine de la scolarisation de la jeune fille, une mission de presse a été dépêchée dans la région de manga. Dans le cadre de cette mission, toutes les parties prenantes oeuvrant pour la scolarisation de la jeune fille ont été rencontrées, ainsi que les filles victimes de mariage ou tentative de mariage précoce.
Le vendredi 6 novembre dernier, à 10h exactement, nous nous sommes rendus à l’école primaire de Awaridi où étudient Yacoura et Kaltoum. Etant mariée, Yacoura continue à fréquenter son école sans complexe. Les choses semblent être un peu dures pour elle, car, gérer un foyer et les études au niveau primaire n’est pas une chose aisée. Mais pour l’instant, tout va pour le mieux, avec l’aide de ses parents et de quelques institutions dont l’UNICEF, Yacoura a passé en classe de CE2 après, trois ans d’étude dans une école passerelle. «Je fréquentais, mon école grâce à l'intervention des parents d'élèves, du COGES, sous la direction de l’UNICEF, qui ont lutté pour que je sois dans mon droit, qui est celui d'aller à l'école. Mes parents ainsi que mon mari ont bien compris le message, d'autant plus que c'est eux mêmes qui m'encouragent à poursuivre mes études. Mon rêve est de devenir enseignante et pour cela je m’engage à étudier jusqu’au niveau supérieur», a dit Yacoura pleine d’espoir.
La deuxième victime Kaltoum Ary a été beaucoup plus chanceuse, car le projet de son mariage (précoce) a été avorté quelques jours avant sa concrétisation. Actuellement en classe de CM2, Kaltoum fait partie des meilleures élèves selon un de ses enseignants. «Le projet de mariage que mes parents avaient pour moi a été finalement brisé. Aujourd’hui je continue toujours à fréquenter l'école, dans l'espoir d'être aussi une enseignante d’école. Je remercie beaucoup celles et ceux qui se sont mobilisés pour me sauver de ce mariage», a expliqué Kaltoum gardant toujours les remords et le stress des moments des tiraillements liés au projet de son mariage. Certes le mariage de Yacoura a été consommé, mais son père garde toujours l’espoir et la même constance d’accompagner sa fille à poursuivre ses études par tous les moyens. En ce sens, M. Ali a affirmé que, dans le temps, il ne savait rien des opportunités qu’offre la scolarisation de la fille. Mais à l'issue des échanges qu’il a eus avec les membres du comité chargé de la question de ramener sa fille sur les bancs de l’école, M. Ali dit avoir beaucoup appris sur l'instruction de la jeune fille. «Je salue le courage et l’implication de tous les comités qui nous ont aidés à maintenir ma fille à l’école. Je ne souhaite pas que cela arrive à une jeune fille qui n’est pas encore mature. J’ai beaucoup appris, sur l’importance de garder les filles à l’école, afin qu’elles puissent avoir une bonne éducation. L’école permet de lutter contre l'ignorance et la pauvreté. Et depuis je me suis engagé aux côtés de ma fille même étant mariée, afin qu'elle soit aussi une personnalité importante dans notre communauté», témoigne M. Ali.
L’UNICEF et ses partenaires s’engagent pour endiguer le problème du mariage précoce de la jeune fille
Le point focal de la direction de la SCOFI et les services de protection des jeunes jouent un rôle primordial dans la gestion des difficultés auxquelles les jeunes filles font face. Mme Yacouba Bibata point focal, chargée de la scolarisation de la jeune fille à la DREP de Diffa affirme que la situation de la scolarisation des filles dans la région est un peu semblable à celle des autres régions du Niger. Selon,elle, les raisons qui freinent l’émancipation de la jeune fille en cours de scolarité sont multiples et multiformes. «La question d’accès des enfants en général et des filles en particulier dans les zones rurales isolées, constituent le problème majeur pour maintenir les filles à l’école. Avec toutes ces difficultés, les filles n’achèvent pas de manière satisfaisante leur cycle normal. C’est pourquoi, il y a une forte perdition scolaire et ça touchent généralement, les filles. Une fois au secondaire, le manque de tuteur fait en sorte que les filles retournent dans leurs familles. Nous avons aussi cette situation de vulnérabilité des ménages, liée aux déplacements des nombreuses familles. Il y a des familles qui sont à leur 5ème déplacement. Comme vous le savez, dans nos cultures, quand tu as 3 à 4 filles tu ne peux les trimbaler de site en site et de village en village, il faut les nourrir, il faut les habiller ainsi de suite. C’est pourquoi, dès qu’un prétendant se présente, certains parents n’hésitent pas à marier leurs filles», a expliqué le point focal de la direction de la SCOFI.
S’agissant des efforts déployés pour maintenir les jeunes filles à l’école, des sensibilisations et des partages d’expérience sont régulièrement organisés. «Dans les zones rurales la population ne mesure pas l’avantage de la scolarisation de la jeune fille. C’est pourquoi, nous luttons pour le maintien de celles qui sont déjà dans nos mains», a rassuré Mme Yacouba Bibata avant de relever que le mariage des enfants n’est pas une réalité récurrente dans la région de Diffa. «Ce problème n’est pas une réalité, c’est juste quelques cas isolés que nous enregistrons. Et ces cas sont dus à certaines circonstances. Grace à nos multiples actions aujourd’hui, les gens ont compris les méfaits du mariage précoce. Ils disent que les autorités coutumières leur ont dit que, ces pratiques sont bannies. Les gens ont pris conscience. Mais on ne peut pas dire que le problème est réglé à 100%, nous multiplions les efforts, notamment dans le cadre de la scolarisation de la jeune fille en faisant des sensibilisations de proximité. Nous usons du décret qui protège les filles en cours de scolarité. Nous profitons de toutes les occasions, même les cérémonies pour expliquer aux parents d’oeuvrer en faveur des jeunes filles. Nous faisons en sorte que la communauté comprenne que la fille a les mêmes droits d’aller à l’école que le garçon», précise le point focal de la SCOFI.
Pour les responsables de la Direction départementale de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant, la situation la scolarisation de la jeune fille est stable au niveau de la région de Diffa. Au cours de cette année, une vingtaine de tentatives de mariage a été enregistrée au niveau départemental, dont 10 mariages d’enfants avec menace. Parmi ces tentatives de mariage, une dizaine de mariage a été déjà consommée. «La scolarisation de la jeune fille est abordable à notre niveau, grâce aux efforts de l’Etat du Niger et ses partenaires. Mais dans les zones rurales le mariage des enfants est fréquent. Dans le cadre de notre mission, nous avons quelques filles victimes de mariages précoces. Il y a des gens qui menacent même les enfants. Même quand le mariage est consommé et que les conditions ne permettent pas à la fille de repartir à l’école nous allons faire en sorte qu’elle retourne dans les écoles professionnelles et les centres de formation professionnelle. Quand un cas de mariage d’enfant arrive, nous sommes les premiers à être alertés avec les membres du comité de protection», a dit Mme Mahamadou Fati Garba représentante de la direction départementale de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant et communicatrice pour un changement de comportement.
Les acteurs du système éducatif apprécient l’intervention de l’UNICEF et des autres ONGs
La directrice de l’école de Awaridi, Mme Fana Manoula, le président du COGES, etc. apprécient positivement l’intervention de l’UNICEF et des autres ONGs dans leur zone en général et à l’école Awaridi en particulier. La directrice de l’école Awaridi, a formulé des doléances à l’endroit de l’Etat et ses partenaires afin de favoriser et d’encourager les jeunes filles de sa localité. Parmi ces doléances on peut citer, l’implication de tous les acteurs, principalement les acteurs communautaires pour assurer un avenir meilleur aux jeunes filles en particulier et les enfants de la région de Diffa en général, la clôture de son école, la construction des classes, la dotation en tables bancs, et des tableaux mobiles, la construction d’une cuisine et d’un magasin pour le stockage des vivres de la cantine scolaire, la construction des latrines supplémentaires, le recrutement d’un gardien, etc.
«Nous demandons à l’UNICEF d’octroyer la prime de motivation aux enseignants, comme ils ont l’habitude de le faire l’année passée. Nous demandons à ce que cette motivation soit reconduite. Nous demandons toujours à l’UNICEF d’appuyer le COGES et les différents comités qui travaillent pour le retour des enfants victimes de mariage précoce dans le cycle scolaire normal, etc.», a plaidé la directrice de l’école Awaridi.
Rappelons que l’école Awaridi est une école primaire à Diffa créée en octobre 2007. Aujourd’hui l’école Awaridi compte un effectif total de 922 élèves dont 594 filles. Dans cet établissement, l’UNICEF a déjà mené plusieurs actions, dont la dotation d’un robinet, la construction des classes d’urgence, des appuis en fournitures scolaires, la prise en charge des primes d’encouragement pour les enseignants, etc.
Par Abdoul-Aziz Ibrahim Souley, Envoyé spécial
12 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La politique éducative actuelle au Niger met l’accent sur la scolarisation de la jeune fille dans la perspective de capter le dividende démographique à même de booster le développement socio-économique de notre pays. Cette politique s’appuie sur le développement du capital humain comme alternative crédible pour un développement durable. Si la scolarisation de la jeune fille ne se heurte pas à des difficultés en milieu urbain, il n’en est pas le cas en milieu rural où les obstacles persistent surtout pour le maintien de la jeune fille à l’école.
Il reste encore beaucoup d’efforts à faire pour la scolarisation de la jeune fille dans les villages nigériens. Ainsi, dans la commune rurale de Tagazar, il n’est pas rare de trouver des cas d’abandon liés soit au mariage précoce ou à d’autres occupations ou tâches qui empêchent à la jeune fille de poursuivre ses études convenablement.
Selon le directeur départemental de l’Education nationale de Balleyara, M. Hachimou Hamidine, le département comprend quatre inspections pédagogiques : une inspection de l’enseignement secondaire général ; une inspection de l’enseignement franco-arabe ; une inspection communale de l’enseignement primaire et une inspection d’alphabétisation et de l’éducation non formelle. Il faut préciser que seule l’inspection de l’enseignement secondaire général et celle de l’enseignement primaire communal disposent d’inspecteurs. Les deux autres (l’inspection de l’enseignement franco-arabe et l’inspection d’alphabétisation et de l’éducation non formelle) sont en instance parce que les activités pédagogiques sont rattachées à la direction départementale de Filingué où siègent les inspecteurs.
Quant aux effectifs des élèves au titre de l’année académique 2022, le directeur départemental nous donne des chiffres de façon désagrégée. En effet, à l’inspection de l’enseignement secondaire général, on compte 3784 élèves dont environ 2000 filles ; à l’inspection communale de l’enseignement primaire, les effectifs se présentent ainsi : 21.010 élèves dont 10.051 filles. A l’inspection de l’enseignement franco-arabe, on dénombre 4350 élèves dont 2300 filles. On constate que d’une inspection à une autre l’effectif garçons /filles varie. Au regard des chiffres avancés, on peut dire que la scolarisation de la jeune fille est satisfaisante à Balleyara. Par ailleurs, le directeur départemental de l’éducation nationale, M. Hachimou Hamidine ajoute que le vœu du Président de la République en matière du maintien de la jeune fille à l’école est bien accueilli. La population est sensibilisée et les autres acteurs s’y mettent dans la perspective de maintenir aussi longtemps que possible la jeune fille à l’école. Toutefois, les problèmes qui entravent à cette politique ne manquent pas tant les habitudes devenues culturelles ont la peau dure. La problématique est bel et bien réelle à Balleyara comme dans les autres contrées de l’intérieur du pays. Ainsi dix sept (17) cas de mariages ont été recensés cette année sans compter ceux déjoués par les services de la scolarisation de la jeune fille, a relevé M. Hachimou Hamidine. Ce qui fait défaut dans la lutte contre le phénomène des mariages des filles en cours de scolarité, estime le directeur départemental de l’Education Nationale de Balleyara, ce sont les textes qui ne sont pas précis en la matière notamment les sanctions infligées aux auteurs, co-auteurs et complices qui empêchent l’exercice plein et entier du droit des jeunes filles à la scolarisation. ‘’ Je pense que les sanctions doivent être claires pour que tout acteur qui se trouve dans ce cas sache à quoi il doit s’attendre. Certes, notre culture est sensible par rapport à la thématique, mais tout de même après la sensibilisation, il va falloir pour l’Etat prendre des mesures préventives, en l’ocurrence les textes appropriés pour la protection de la jeune fille en cours de scolarisation. Sur le terrain, ce sont ces textes qui nous manquent ’’, a souligné M. Hachimou Hamidine.
Sensibilisation pour une adhésion massive à la scolarisation de la jeune fille.
Dans le département de Balleyara, les services en charge de la scolarisation de la jeune fille initient de façon périodique une série de missions de sensibilisation de la communauté sur la question. En 2022, la direction départementale de l’Education Nationale a effectué quatre (4) missions terrain. Pour chaque mission, précise M. Hachimou Hamidine, au moins une vingtaine d’écoles ont été atteintes par la sensibilisation. Mais, cette action est insuffisante au regard du travail de longue haleine que la direction départementale est appelée à mener. Cependant, cette action n’est que le résultat des moyens roulants mis à la disposition du service départemental. Il faut préciser que les missions sont ciblées et touchent les acteurs que sont les associations des mères éducatives ; les Associations des Parents d’Elèves (APE) ; les Comités de Gestion et les élèves. Dans le cadre de ce travail de sensibilisation, il existe des ONG qui aident la direction départementale.
Par ailleurs, les filles qui sont victimes d’abandon lié soit au mariage ou tout autre facteur entravant sa scolarisation ont l’âge compris entre 13 à 15 ans dans le département de Balleyara. Lorsque les services éducatifs sont informés d’un cas de mariage d’une fille en cours de scolarité, ils utilisent d’abord les méthodes de sensibilisation qui privilégient la renonciation au mariage. Au cas où cette démarche s’avère infructueuse, l’option d’assigner l’affaire en justice est prise. M. Hachimou Hamidine souligne que rarement les services de protection de la scolarisation de la jeune fille font recours à la justice pour le règlement de ce genre d’affaire. Et l’un des facteurs entravant la scolarisation de la jeune fille en milieu rural, c’est le taux de réussite aux examens. Ce taux n’est pas satisfaisant à Balleyara. La cause de ce piètre résultat aux examens peut être liée, selon le directeur départemental de l’Education Nationale, à l’éloignement des établissements et les lieux de résidence des jeunes filles. A titre illustratif, il y a des jeunes filles qui marchent 4 à 10 km pour venir à l’école. Cette distance qu’elles parcourent chaque jour joue négativement sur leur performance scolaire. Certaines finissent par abandonner les bancs de l’école au profit du mariage. En définitive, le directeur départemental de l’Education Nationale conseille aux parents d’accepter d’inscrire leurs filles à l’école et de faire en sorte que celles-ci soient maintenues jusqu’à un certain âge. Toutes les études ont montré que lorsqu’une fille étudie, elle est beaucoup plus utile pour sa famille ; la société ; la communauté et la nation tout entière.
Hassane Daouda(onep), Envoyé Spécial
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Décidément, le Ministre de l'Enseignement Primaire, de l'Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l'Education Civique, Daouda Mamadou Marthé est décidé à faire le toilettage dans le secteur relevant de ses compétences. Plusieurs contractuels de l'Education, détenteurs de faux diplômes, viennent d'être placés sous les verrous dans la région de Dosso.
Deux (2) à Gaya, six (6) dans le Boboye, trois (3) à Loga, ce sont les chiffres provisoires dont nous disposons pour le moment. Selon une source régionale, la liste des interpellations est loin d'être épuisée. Les faux diplômes détectés se chiffreraient en centaines. Les autres régions ne tarderont pas à emboîter le pas à celle de Dosso, annonce- t-on dans le secteur de l'Education. Pour l'heure, on n'enregistre aucune réaction de la part des syndicats du secteur principalement du Syndicat National des Contractuels et Fonctionnaires de l'Education de Base (SYNACEB) qui regorge l'essentiel des enseignants contractuels concernés par cette chasse aux faux diplômes.
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Le Chef d’Etat-Major des Armées Adjoint, le Général de Brigade Ibrah Boulama Issa, a présidé, hier matin à l’Ecole de Formation des Officiers des Forces Armées Nigériennes (EFOFAN) de Tondibiah, la cérémonie d’ouverture du séminaire de formation pour des élèves officiers et des jeunes officiers des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sur le thème : « Sécurité et Etat de droit ». Ce séminaire de formation qui va durer deux jours, est organisé par le Centre National d’Etudes Stratégiques et de Sécurité (CNESS) en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer Stiftung. Il vise à sensibiliser les élèves officiers et les jeunes officiers des FDS sur le rôle des forces armées et de sécurité dans une société démocratique en vue de mener convenablement leurs missions.
A l’ouverture du séminaire, le Chef d’Etat-Major des Armées Adjoint a d’abord rappelé aux participants qu’en choisissant le métier des armes, ils ont choisi de servir la nation nigérienne et sa population. Le Général de Brigade Ibrah Boulama Issa a noté que ce service public de défense et de sécurité ne peut se faire efficacement et durablement sans le respect des lois et règlement dont l’Etat de droit demeure la source. « C’est vous dire que Sécurité et Etat de droit sont loin d’être antinomiques. Bien au contraire, ces deux concepts vont de pair, car il n’y a pas de véritable sécurité sans Etat de droit, et il ne peut y avoir un Etat de droit viable et digne de ce nom, sans sécurité » a-t-il déclaré. Le Général de Brigade Ibrah Boulama Issa a souligné que ce séminaire traduit parfaitement le grand défi auquel tous les pays de la sous –région font face actuellement. Il a par ailleurs notifié que la lutte contre le terrorisme exige des réponses efficaces et appropriées devant non seulement tenir compte des lois et règlements du pays, mais aussi se faire dans le respect des droits de l’homme.
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Le top-départ officiel des épreuves écrites de l’examen du Baccalauréat session 2022 a été donné tôt hier matin à Niamey par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche au sein du lycée Issa Korombé de Niamey. Après l’ouverture de l’enveloppe contenant les épreuves de résumé-discussion, le ministre Mamoudou Djibo a appelé les candidats à mettre à profit les connaissances acquises pendant cette année académique paisible. La cérémonie de lancement officiel s’est déroulée en présence des ministres en charge de l’éducation et de la formation professionnelle, des autorités régionales et communales de la ville de Niamey, des principaux responsables du secteur de l’éducation et d’une délégation de la Halcia.
Après le lancement, le ministre Mamoudou Djibo a confié à la presse avoir rappelé aux jeunes candidats que leur avenir est avant tout dans leurs mains. « Il faut d’abord se faire confiance en soi-même, il faut rester serein et croire qu’avec la préparation faite, avec le programme exécuté, avec l’assiduité, tout est permis », a-t-il déclaré. Aussi, le ministre s’est réjoui de bonnes conditions d’étude et d’enseignement qui ont prévalu pendant l’année académique 2021-2022. « Dieu a donné l’opportunité à chacun de faire valoir ses aptitudes pour obtenir son diplôme, pour réussir son examen », a-t-il ajouté.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a annoncé que l’intention du pays est de se sortir « des misérables 35% dont nous nous satisfaisons chaque année » et la volonté affirmée des autorités d’atteindre la barre de 84% de taux de réussite que l’UNESCO considère nécessaire pour parler de système éducatif performant. « Un système éducatif qui ne peut pas produire 84% est un système éducatif défaillant. Il faut, à partir de cette année, avec la quiétude que le Président de la République nous a permis d’obtenir sur le front social, que nous puissions revenir à une école normale, une école totalement normalisée qui va produire des résultats acceptables », a souligné le ministre Mamoudou Djibo.
Pour rappel, les épreuves écrites de la session 2022 du baccalauréat concernent 86.830 candidats, en progression nette de 5,71% par rapport à l’année précédente.
Souleymane Yahaya(onep)
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Le cadre de concertation du Ministère des Enseignements Secondaires, s’est réuni hier après midi, sous la présidence de M. Sani Abdourahamane, ministre en charge des Enseignements Secondaires. La rencontre a enregistré la participation d’une trentaine de partenaires sociaux du sous secteur de l’enseignement secondaire. Il s’est agi à travers cette rencontre de réfléchir pour trouver des solutions idoines au problème qui mime l’école nigérienne en général et les enseignements secondaires en particulier, en vue d’une meilleure tenue des examens.
Les acteurs du secteur de l’éducation s’activent ça et là pour que l’année scolaire se termine dans la sérénité avec la tenue des examens dans de meilleures conditions. C’est dans ce sens que le ministre des Enseignements Secondaires a invité ses principaux partenaires afin d’échanger et d’apporter une réponse appropriée à la situation de l’école et ce qui concerne son département ministériel. Mesurant l’importance de l’ordre du jour, une trentaine de partenaires sociaux comprenant les structures syndicales, les ONG et Associations intervenant dans le domaine de l’éducation, ainsi que l’Association des parents d’élèves ont pris part à la réunion. A l’entame de la rencontre, le ministre des Enseignements Secondaires M. Sani Abdourahamane s’est d’abord appesanti sur l’intérêt que revêt la réunion avant d’exprimer sa volonté d’échanger avec les acteurs relevant de son département ministériel pour que les examens de fin d’année se déroulent dans les meilleures conditions.
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La présidente-directrice générale de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Valérie Verdier effectue du 4 au 5 juillet 2022 son déplacement au Niger. Cette visite vise à renforcer le partenariat de l’IRD à l’occasion de rencontres avec les principaux partenaires institutionnels, académiques et scientifiques de cet établissement et pour échanger sur les enjeux liés à la recherche scientifique, à l’innovation, à la valorisation et à la formation au Niger. Dans ce cadre, la présidente-directrice générale de l’IRD, Valérie Verdier a signé hier mardi 5 juillet 2022, deux accords-cadres respectivement avec l’Université Abdou Moumouni de Niamey et l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi. A travers ces accords, l’IRD souhaite renforcer ses actions mais aussi l’impact des recherches dans plusieurs domaines, notamment la santé, la sécurité alimentaire, la biodiversité, etc.
Peu après la signature de ces accords-cadres, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD Mamoudou Djibo a précisé que de par la vision et la droite ligne du Président de la République du Niger, SE. Mohamed Bazoum, le développement de notre pays se repose sur l’enseignement supérieur et la recherche. En effet, l’enseignement supérieur doit former pour préparer des chercheurs. Et ces derniers doivent chercher pour nourrir l’enseignement supérieur.
Selon PHD Mamoudou Djibo, la réflexion, l’application et l’exploitation des produits de la recherche doivent booster le développement du pays et permettre au Niger de sortir de sa position actuelle qui est figée comme dans un marbre de 20ème siècle pour rattraper rapidement l’allure du développement illustrée pratiquement à une vitesse de plus de 21.000kmh à ce 21ème siècle. « Nous souhaitons que notre coopération avec l’IRD soit fructueuse et que le Niger devienne son principal pays partenaire, le pays phare qui va le convaincre pour que l’avenir de la recherche au Sahel et en Afrique soit au Niger », a déclaré le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD Mamoudou Djibo.
Par ailleurs, la présidente-directrice générale de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Valérie Verdier a déclaré que la signature de ces deux accords-cadres augure de belles perspectives de renforcement du partenariat entre son institution et le Niger. « Je pense que ces accords-cadres vont nous permettre de vivre pleinement ce que nous faisons déjà depuis un certain nombre d’années. Je souhaite que nos laboratoires soient vraiment ouverts, encore plus ouverts pour permettre d’accueillir les jeunes, les chercheurs, etc. Vous pouvez compter sur mon soutien et sur le plaidoyer que je souhaite porter au plus haut niveau de l’Etat », a assuré Valérie Verdier avant de saluer et remercier les autorités Politiques et Universitaires du Niger, l’ambassade de France au Niger, etc. pour la confiance.
Notons que l'Institut de recherche pour le développement (IRD) est un établissement public à caractère scientifique et technologique français. Cet organisme participe à des recherches scientifiques et techniques par le biais d'accords signés entre la France et certains pays en développement.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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Le ministre délégué auprès du ministre d’État aux Affaires Étrangères et de la Coopération Chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed El Mouctar, et l’ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon au Niger, M. Ikkatai Katsuya, ont procédé, hier matin, à la signature de l’Echange de Notes relatif à «la Conception Détaillée pour le Projet d’amélioration d’écoles secondaires dans la ville de Niamey». Cette signature est suivie de la signature de l’Accord de Don dans le cadre de l’exécution dudit projet entre le Gouvernement du Niger et l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). Suite à la signature du présent Echange de Notes, c’est environ 400 millions de francs CFA qui seront alloués pour effectuer la mission de la conception détaillée en vue de la mise en œuvre dudit projet.
Ce projet permettra la réalisation de 162 salles de classe, 10 bâtiments administratifs, 36 cabines d’hygiène, 2 murs extérieurs et 3 salles de sciences physiques, ainsi que la fourniture de mobiliers tels que des bureaux, chaises, étagères, tableaux. Et cela au bénéfice de 18 établissements secondaires de la ville de Niamey.
Pour l’ambassadeur du Japon au Niger, M. IKKATAI Katsuya, il s’agit de contribuer au renforcement du système scolaire du Niger. En effet, a-t-il indiqué, ce projet permettra d’augmenter le nombre de salles de classe au secondaire dans la ville de Niamey, mais aussi et surtout de reconstruire en béton les écoles en paillote existantes, garantissant ainsi la sécurité des enfants. « Je souhaite vivement que grâce à l’amélioration de l’environnement éducatif, soit favorisé l’accès à l’enseignement secondaire dans la ville de Niamey à toutes les filles et fils du Niger », a déclaré, M. IKKATAI Katsuya.
Peu après la signature des documents, le ministre Youssouf Mohamed ElMouctar a souligné que cet acte symbolise la vitalité et le dynamisme des relations d’amitié et de coopération entre le Niger et le Japon. Il a aussi relevé que ce projet intervient à un moment où le Gouvernement de la République du Niger est dans la phase de la mise en œuvre effective du Programme de Développement des infrastructures scolaires. Il a ensuite expliqué que ce projet a pour objectif d’améliorer l’accès à l’enseignement secondaire et le cadre d’apprentissage, et de promouvoir la scolarisation des filles, à travers l’aménagement dans les collèges de la Ville de Niamey d’infrastructures scolaires appropriées et adaptées, contribuant ainsi au développement du capital humain au Niger.
Par Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Une signature de trois conventions de financement a lieu hier matin dans la salle de banquet de la Primature, entre le gouvernement du Niger et l’Agence française de développement. Cette signature s’inscrit dans le cadre de la poursuite du partenariat en matière de financement du développement du Niger. Elle vient en appui à deux secteurs prioritaires qui sont l’éducation et l’environnement. C’est au total 17, 8 millions d’euros, soit 11,7 milliards de FCFA qui seront injectés dans ces deux secteurs prioritaires. Les documents de ces trois conventions ont été paraphés par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche PHD Mamoudou Djibo, le Secrétaire général du Ministère des Finances Dr Maman Boukari, le Directeur général de l’agence française de développement M. Rémy Rioux et l’ambassadeur de France au Niger SE. Alexandre Garcia.
La première convention porte sur une subvention de 10 millions d’euros soit 6,6 milliards de FCFA accordée à l’Etat par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME). Ces ressources, déléguées à l’AFD contribueront au financement du projet d’appui à la professionnalisation de l’enseignement supérieur (PAPES) qui, sera mis en œuvre à travers trois composantes.
La composante 1 dont la maitrise d’ouvrage est assurée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, vise à assurer la professionnalisation de l’enseignement supérieur grâce à une amélioration de la qualité de l’offre de formation courtes et professionnalisantes, répondant aux besoins prioritaires pour le développement du pays. La composante 2 dont la maitrise d’ouvrage est assurée par l’Université Abdou Moumouni concerne la création d’une plateforme technico-pédagogique en agroalimentaire sous forme de groupement d’intérêt public (GIP). Cela afin de professionnaliser et développer ce secteur porteur en s’adressant à la fois aux milieux académiques et socioprofessionnels à travers la formation initiale et continue ainsi que l’innovation et l’incubation de porteurs de projets, en particulier les femmes entrepreneures du secteur. Enfin la composante 3 sera dédiée à la coordination et au pilotage du projet ainsi qu’au renforcement des capacités du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche.
La seconde convention, portant également sur le secteur éducatif, est une subvention de 2,8 millions de dollars canadiens soit, 2,5 milliards de FCFA. Il s’agit d’un financement qui contribuera à la mise en œuvre du Plan de transition du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle sur la période 2022-2023. Il vise à réduire les disparités dans l’accès et l’achèvement de l’éducation et de la formation, à assurer la maitrise des compétences fondamentales par les élèves dès le primaire et à appuyer la diversification des parcours. Il s’agit aussi d’améliorer la gestion et le pilotage du système éducatif axé sur l’efficience et la redevabilité au niveau central, déconcentré et décentralisé.
Enfin la troisième convention, d’un montant de 4 millions d’euros soit 2,6 milliards de FCFA, porte sur le secteur de l’environnement. Il s’agit d’un cofinancement, sous forme de subvention accordée par l’AFD à hauteur de 3 millions d’euros et le fonds français pour l’environnement mondial pour 1 million d’euros. Ces ressources sont destinées au financement du projet Bois Energie Sahel (BES) dont l’objectif général est d’améliorer les conditions d’accès à l’énergie de cuisson des populations des principaux centres urbains du Niger grâce à un approvisionnement durable et à des prix compétitifs en bois d’énergie et la promotion de technologies performantes de cuisson domestique, permettant le maintien et l’accroissement du carbone forestier et la conservation des écosystèmes forestiers.
Relativement à la deuxième convention signée, le directeur général de l’AFD a ajouté qu’il s’agit d’un très beau projet qui vise à créer une micro usine au centre de l’Université Abdou Moumouni pour faire le lien entre le monde de
la recherche dans les énergies renouvelables, les minerais, l’agroalimentaire et le monde de l’entreprise. «C’est toujours un défis de lier la recherche et le secteur privé», a estimé M. Rémy Rioux annonçant qu’il sera installé un équipement sur le campus pour multiplier et diffuser l’innovation dans le tissu économique.
La signature de ces trois conventions ont été fortement salué par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche qui a adressé ces remerciements aux autorités françaises et au Partenariat mondial pour l’éducation ainsi qu’au ministère canadien des Affaires Etrangères, du commerce et du développement pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer pour renforcer la résilience du système éducatif des pays à faible revenu en général et celui du Niger en particulier.
Notons qu’en amont à cette signature de conventions, il a été projeté un film pour montrer au directeur général de l’AFD, comment les fonds alloués par l’Agence sont utilisés. Ce film a notamment montré des enfants très impliqués dans l’apprentissage et qui le font dans des conditions souples avec le matériel nécessaire acquis sur le financement de l’AFD.
Rahila Tagou(onep)
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Le Cabinet du ministre des Finances a servi de cadre, hier mardi 1er juin 2021, pour la signature de trois (3) conventions entre le Niger et l’Agence Française de Développement (AFD). Deux conventions sont relatives à l’hydraulique et l’assainissement et une à l’éducation. C’est le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud, l’ambassadeur de la France au Niger, S.E Alexandre Garcia et le directeur de l’AFD au Niger, Jean Christophe Maurin, qui ont procédé à la signature des différents documents.
D’après le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud, la première convention, d’un montant de 26,2 milliards FCFA, sous forme de prêt concessionnel, est destinée au financement du Projet de renforcement de l’alimentation en eau de Niamey (3ème usine de traitement d’eau potable de Karey Gorou). «L’objectif du projet est d’améliorer les conditions de vie des populations de la ville de Niamey et son développement économique et social», a indiqué le ministre Jidoud. De manière spécifique, a-t-il précisé, le projet vise à satisfaire la demande en eau potable de la ville de Niamey à l’horizon 2030 ; à améliorer le taux de desserte de la population de Niamey ; à prioriser les ménages vulnérables et les femmes cheffes de foyer pour l’accès aux branchements sociaux subventionnés ; à sécuriser l’alimentation en eau de Niamey et à améliorer la qualité du service. «La mise en œuvre du projet aura, entre autres impacts, l’accès à l’eau potable pour 450.000 personnes dans les quartiers défavorisés et la sécurisation de l’alimentation en eau potable pour 1.600.000 personnes à l’horizon 2030», a-t-il précisé.
Quant à la deuxième convention, d’un montant de près de 394.000.000 FCFA, elle est, selon le ministre des finances, destinée au financement d’études techniques et d’impact environnemental et social en vue d’apprécier la faisabilité du Projet d’amélioration du drainage des eaux pluviales et d’assainissement à Niamey.
Enfin, pour la troisième convention, d’un montant de 3.600.000 FCFA, est accordée par le Partenariat Mondial pour l’Education et déléguée à l’AFD. Cette convention est destinée à soutenir la stratégie nationale de réduction des vulnérabilités dans le système éducatif, avec comme objectif d’atténuer l’impact des crises récurrentes sur le système éducatif, en particulier pour les élèves les plus fragiles, à travers l’appui aux établissements scolaires dans la mise en œuvre de leurs plans de préparation, de gestion et de réponse aux crises. «Connaissant la place de choix de l’éducation, en particulier celle de la jeune fille, dans les priorités du Président de la République, ce projet vient à point nommé pour accompagner le gouvernement dans la réalisation de ses objectifs dans ce secteur», a estimé le ministre des Finances.
L’ambassadeur de France au Niger a expliqué que pour tous les financements qu’elle apporte ou qui lui sont délégués par un partenaire, la France à travers l’AFD s’inscrit dans la dynamique d’alignement des appuis extérieurs aux procédures et programmes de l’Etat voulue par le gouvernement du Niger depuis plusieurs années. «Ainsi, tous les financements reçus par l’AFD dans ce secteur sont versés au Fonds commun sectoriel de l’éducation. Ce fonds créé en 2017 et intégré au trésor public nigérien est sécurisé pour être complémentaire du budget de l’Etat», a noté M. Garcia. Selon lui, ce fonds finance la programmation de l’ensemble des entités publiques qui travaillent dans ce secteur et transfère 80% de ses ressources en région aux services déconcentrés et décentralisés. «L’AFD finance ce fonds aux côtés d’autres partenaires que sont le Luxembourg, la Suisse, la Norvège et l’UNICEF. Ce fonds a déjà permis de mettre à la disposition des acteurs publics de ce secteur plus de 30 milliards FCFA, en complémentarité avec le budget de l’Etat pour améliorer l’accès à l’éducation, la qualité des enseignements mais aussi le pilotage du système», a noté le diplomate.
Mahamadou Diallo(onep)
02 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Secrétaire Général du Ministère de l’Education Nationale, M. Zeidane Mohamed, a présidé, le vendredi dernier, à Niamey, la cérémonie de signature des contrats de performance entre le Ministère et cinq Directions Régionales de l’Education Nationale en l’occurrence Diffa, Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder. Cette cérémonie s’est déroulée dans la salle de réunion du Ministère de l’Enseignement Supérieur, sis au 4ème étage. C’était en présence du Représentant Résident de la Banque Mondiale au Niger M. Han Fraeters, du Directeur des Études et de la Programmation du Ministère de l’Education Nationale, des Directeurs Régionaux dudit ministère, du Coordonnateur du Projet Lire et de plusieurs autres acteurs.
Dans son allocution peu avant la signature desdits contrats, le Secrétaire Général M. Zeidane Mohamed a saisi l’opportunité pour souligner les objectifs et les résultats attendus par le Ministère et les partenaires. « Nous sommes dans un tournant important de la mise en œuvre du projet Lire. Cela répond au premier axe prioritaire du programme du Président de la République SE Mohamed Bazoum. Depuis un certain nombre d’années, on parle de gestion accès sur les résultats. Aujourd’hui on passe sur le cap des contrats de performance. Au nom de la redevabilité et au nom du principe de l’imputabilité, il faudrait qu’au niveau du ministère de l’éducation nationale, on consacre le principe d’atteinte des résultats sur la base d’indicateurs précis. Cela sera dans nos mœurs et nos traditions éducatives pour que désormais chacun répondra de sa responsabilité, en montrant en fonction des indicateurs précis qui sont les résultats auxquels il est parvenu. Sur la base de cela nous aurons une évaluation objective de tous ceux qui sont dans la chaîne de responsabilité du Ministère de l’Education Nationale. Les plus performants auront bien sûr les satisfactions du ministère et la reconnaissance du pays », a déclaré le Secrétaire Général du MEN.
Il a assuré les partenaires que toutes les dispositions seront prises par son ministère afin d’assurer un suivi régulier et rigoureux de la mise en œuvre des actions. Il a aussi souligné que le Ministère dispose déjà d’une stratégie globale dans ce sens. « Nous avons commencé avec les directeurs régionaux parce qu’ils sont le pilier de notre politique éducative en régions. C’est un symbole qu’on commence par les régions et après nous allons commencer par des contrats au niveau central qui va descendre jusqu’au niveau déconcentré, jusqu’au niveau école », a-t-il expliqué. Cette signature concerne pour le moment les régions de Maradi, Zinder, Tahoua, Tillabéri et Diffa. L’objectif du Projet LIRE est d’améliorer la qualité des conditions d’enseignement et d’apprentissage dans ces régions et de renforcer la planification et la gestion du système éducatif.
Auparavant, le Représentant Résident de la Banque Mondiale au Niger M. Han Fraeters a souligné qu’à travers ce projet, son institution soutient l’introduction de Contrats Basés sur la Performance (CBP) au sein du système éducatif. « Les questions d’éducation, les questions du développement de base, la pauvreté, l’entreprenariat et la démographie sont étroitement liées. Et l’éducation se trouve au centre de ce nexus avec un accent fort sur scolarisation de la jeune fille. Par conséquent, l’éducation se trouve aussi au centre du partenariat entre le Niger et la Banque mondiale », a-t-il précisé.
Expliquant les raisons qui justifient l’introduction d’un contrat de performance, M. Han Fraeters a noté qu’avec un contrat basé sur la performance, ceux qui signent le contrat avec leur hiérarchie bénéficieront d’une subvention quand ils atteignent des indicateurs qui sont spécifiés dans le contrat.
« Avec l’introduction de ce type de contrats dans toute la chaine hiérarchique du système éducatif, le gouvernement vise à créer les conditions dans lesquelles tous les acteurs du système (les écoles, les inspecteurs, les directions régionales, etc,) prennent responsabilité. Nous avons vu dans beaucoup de pays que l’introduction de cette notion de redevabilité peut avoir un impact énorme sur la performance du système éducatif », a-t-il fait savoir.
Il a réaffirmé l’engagement de la Banque Mondiale à poursuivre son soutien au gouvernement du Niger dans le cadre du projet LIRE, qui financera les Contrats Basés sur la performance pour un montant initial de près de 15,5 millions de dollars, soit environ 10 milliards de francs CFA.
Ali Maman(onep)
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Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd. Mamoudou Djibo, président du Comité Interministériel de Négociation avec les partenaires sociaux du secteur de l’éducation, a présidé, vendredi dernier dans la salle de banquet de la primature, la cérémonie de signature du protocole d’Accord entre le Gouvernement et le Cadre de Concertation des Syndicats de l’Education (CCSE). Au terme de cet accord, les deux parties se sont entendues sur plusieurs points inscrits à l’ordre du jour des négociations. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Education Nationale et de plusieurs responsables de la Primature, ainsi que des responsables du cadre syndical.
Cette signature est intervenue suite à des négociations engagées entre les deux parties conformément à la plateforme revendicative déposée, le vendredi 3 décembre 2021, par le CCSE. Cette plate-forme comprend 13 points objet des négociations qui ont été ouvertes officiellement le 9 mars 2022 entre les deux parties sous la présidence du président du Comité interministériel de négociation avec les partenaires sociaux du secteur de l’éducation et de la formation. Ainsi, à l’issue de ces négociations les deux parties se sont accordées sur plusieurs points. Du point 1 qui concerne le partenariat, les deux parties se sont réjouies de l’implication des syndicats dans les réflexions relatives au système éducatif. Les syndicats ont exhorté le gouvernement à maintenir cet élan de concertation.
Du point 2 relatif au recrutement pour mettre fin à la contractualisation dans le secteur de l’éducation et de la formation, les deux parties se sont réjouies de l’engagement du Président de la République qui a décidé de ce recrutement. Elles se sont convenues de poursuivre les discussions pour l’élaboration d’un plan de résorption du stock des enseignants contractuels. Aussi, tous les enseignants contractuels âgés de 45 ans seront recrutés comme enseignants contractuels de la fonction publique afin de bénéficier d’une pension de la retraite. Enfin, pour le recrutement de 2.150 enseignants contractuels du secondaire aux emplois de la fonction publique, le CCSE a accepté l’évaluation conformément aux textes, soit un critère de recrutement à la Fonction Publique.
Pour le point 3 concernant le paiement à terme échu des pécules des enseignants contractuels et les salaires des DAP/CEG, à ce niveau, le gouvernement s’est engagé à payer les pécules à terme échu. Tous les ministères concernés prendront les dispositions nécessaires pour rendre cet engagement effectif. Le gouvernement s’est aussi engagé à payer les arriérés des pécules et des salaires en deux tranches à savoir fin mars 2022 et fin juillet 2022. Le CCSE s’est engagé à sensibiliser ses militants. Du point 4 concernant la formation, le gouvernement a marqué son accord sur l’ensemble des sous points sauf les concours qui sont régis par les textes auxquels il faut s’y conformer. Sur le point 5 concernant les promoteurs des écoles privées, le gouvernement a marqué son accord et s’est engagé à veiller à l’application des textes. Du point 6, la mise en solde est en cours. Pour le point 7, sa satisfaction est prise en charge dans la modernisation en cours au ministère des Finances avec l’automatisation des actes de gestion. Avec cette nouvelle application, le ministère des Finances rassure les syndicats que les coupures ne seron plus opérées sur les indemnités. Aussi, pour l’arrêt de coupures de salaires des enseignants sans procuration, le gouvernement a marqué son accord. Le Ministère des Finances doit prendre toutes les dispositions pour que la cotisation syndicale se paie selon la réglementation en vigueur.
Au point 8, le gouvernement a accepté la modification du décret n°2016/309/PRN/MEP/A/PLN/EC/MES/MFP/RA du 29 juin 2016 portant statut particulier des fonctionnaires du cadre de l’éducation pour prendre en compte le reclassement des instituteurs adjoints catégories C1, titulaire du BAC, en instituteurs catégorie B1. Du point 9, le gouvernement reconnait que les incidences sont un droit avéré qu’il faut solder. Un montant mensuel de 100 millions sera à cet effet dédié jusqu’à apurement total des incidences financières. Les points 10 ; 11 ; 12 et 13 ont été aussi examinés par les deux parties sur lesquels elles se sont accordées. Les deux parties ont aussi convenu de la mise en place d’un comité de suivi de l’application des dispositions dudit protocole d’accord. Le protocole d’accord a été signé par le président du Comité interministériel chargé de négociation avec les partenaires sociaux du secteur, Phd. Mamoudou Djibo, pour la partie gouvernementale et pour la partie syndicale, les co-coordonnateurs du CCSE M. Djariri Labo Seidou et Ibrahim Chaibou.
Ali Maman(onep)
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Annoncée il ya quelques semaines, la commission d’enquête parlementaire sur la situation qui prévaut à l’Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey composée de dix (10) députés a été mise en place hier au niveau de l’Assemblée nationale. Cette commission a pour mission de recueillir des éléments d’information sur des faits déterminés et à soumettre les conclusions à l’Assemblée nationale. C’est le 1er vice-président de l’institution, M. Iro Sani qui a procédé à l’installation de ladite commission.
La commission mise en place est la résultante de l’examen d’une requête convenue par la plénière. En effet, la Commission des affaires sociales et culturelles avait initié une proposition de résolution, qui a été renvoyée pour examen à la Commission des affaires générales et institutionnelles par la plénière sur proposition de la conférence des présidents. Selon M. Iro Sani, au terme de cet examen, « la proposition de la résolution a été soumise à l’appréciation de la plénière qui l’a adoptée à l’unanimité des députés présents », a-t-il expliqué.
Les membres de la commission d’enquête ont été désignés conformément aux dispositions de l’article 125 alinéa 1er qui stipule que «les commissions d’enquête ou de contrôle parlementaire ne peuvent comprendre plus de 10 députés désignés à la représentation proportionnelle des groupes.»
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Image d'illustrationLa grève illimitée lancée par le Comité Directeur (CD) de l’Union des Scolaires Nigériens (USN) est-elle cassée à Niamey ? Cette question mérite d’être posée avec la reprise des cours dans plusieurs établissements de la capitale.
Ce fut une reprise des cours, certes timide, hier jeudi 26 avril 2018, et qui a concerné, en grande partie, les établissements privés, mais, tout de même, quelques écoles publiques ont ouvert leurs portes. Le mercredi déjà, des cours ont été dispensés dans quelques instituts professionnels de la place, signe de la cassure du mouvement de grève illimitée à l’appel du directoire national des scolaires nigériens. Petit à petit donc, les élèves sont en train de reprendre le chemin des cours. C’est donc dans cette ambiance d’hésitation, partagée entre suivre ou ne pas suivre la grève, que les autorités de la région de Niamey sont intervenues pour appeler les élèves à regagner les classes. « Nous payons pour la scolarité.
de nos enfants. Qui va nous rembourser en cas d’année blanche ? En tout cas pas les établissements qui ont dispensé déjà des cours et payé leurs enseignants » ; Dixit Hamidou, parent d’élève qui est soulagé de voir ses deux enfants reprendre le chemin des classes.
Ce n’est pas que Niamey qui retrouve petit à petit l’ambiance scolaire. Dans les autres capitales régionales, c’est pratiquement la reprise des cours. « Ici, les élèves n’ont apporté juste qu’un soutien d’un jour à leurs camarades du public », nous a déclaré le chef d’un établissement privé de Maradi. Ailleurs, dans quelques localités, les écoles fonctionnent normalement parce qu’on n’a pas eu vent du mot d’ordre de grève illimitée de l’USN. Ceci pour dire que tout le monde ne se sent pas concerné par la crise scolaire et universitaire. Ceci pour dire que la communication du Comité Directeur est défaillante. Ou bien même que l’exécutif national des scolaires nigériens a pris la décision d’engager son mouvement sur un coup de tête, c’est-à-dire sans aucune consultation au préalable de la base. C’est d’ailleurs sa précipitation que lui reproche d’ailleurs de nombreux étudiants pour qui la fermeture du campus et des cités annexes ainsi que la grève illimitée desservent plus la lutte car elles ont éparpillé les militants.
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Après un mois de grève des élèves et étudiants, les choses semblent être rentrées dans l’ordre dans le monde scolaire et universitaire. Avec tout de même quelques bisbilles dans certaines universités du pays.
Dans la capitale, l’Union des Etudiants Nigériens à l’Université de Niamey (UENUN) au centre de la crise qui a provoqué la grève illimitée déclenchée en avril dernier est montée au créneau cette semaine. Réagissant sur les antennes d’une radio de la place, le mercredi 30 mai 2018, le Secrétaire Général de l’UENUN, Sita Diabiri dénonce le statu quo en dépit des engagements pris par la partie gouvernementale, aucune négociation n’est à ce jour en vue. Pire, il indexe le partenaire d’immixtion dans les affaires syndicales, notamment dans le processus du renouvellement de la structure estudiantine à l’Université Abdou Moumouni en vue. Son de cloche différent chez cet autre étudiant, visiblement du camp adverse au patron de la structure estudiantine de l’université de Niamey, qui pense que le comité exécutif est en pour quelque chose dans le pourrissement de la situation actuelle en voulant coûte que coûte ‘’tazartcher’’ au-delà de son mandat normal. Selon certaines indiscrétions, les principales tendances à la course pour le contrôle du prochain Comité Exécutif ont failli venir aux mains la semaine passée. Toute cette zizanie à l’interne de l’UENUN n’est pas sans empiéter sur les prestations du centre des œuvres universitaires et par conséquent sur le déroulement normal des activités académiques. En cause, le transport et la restauration qui, selon Sita Diabiri et ses camarades, n’arrivent plus à être bien assurés après avoir déconnecté les étudiants de cette gestion. Incapacité réelle des œuvres universitaires à jouer leur rôle ou bien situation sciemment créée par les étudiants afin de rendre indispensable la Commission des Affaires Sociales et de l’Ordre (CASO) mise en quarantaine par le ministère de l’Enseignement Supérieur dans l’administration de la vie sur le campus ? Ce n’est pas qu’à l’Université Abdou Moumouni de Niamey que la gestion des œuvres universitaires est sujette à polémiques. A Maradi et à Tillabery, également étudiants et responsables des œuvres universitaires ne sont pas sur la même longueur d’onde. Tout ce qui a conduit à l’arrêt des prestations des restaurants universitaires dans lesdites localités. Ce qui n’est pas sans porter préjudice dans la reprise normale des activités académiques.
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Le ministre de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé a présidé le 27 septembre, à l’Ecole de Formation des Officiers des Forces Armées Nigériennes (EFOFAN), la cérémonie consacrant le triomphe de la 14ème Promotion « Lieutenant-colonel Ibrahima Idé », du nom de ce vaillant officier décédé en opération à Diffa le 17 mars 2016. Cette promotion d’élèves officiers vient étoffer les effectifs des Forces armées nigériennes qui luttent inlassablement pour la défense et la sécurisation du territoire national.
La promotion « Lieutenant-colonel Ibrahima Idé » a un effectif de trente-neuf (39) Elèves Officiers et est composée de 30 élèves officiers nigériens dont 1 féminin ; deux (02) du Bénin, deux (02) de la République de Guinée Conakry, un (01) de la Côte d'Ivoire, un (01) du Mali, deux (02) du Togolais et un (01) du Tchad. Cet instant solennel a été l’occasion pour ces élèves officiers de recevoir leur galon, le bracelet de l’école, et de faire serment de servir loyalement leurs patries respectives. Le ministre de la Défense Nationale, le Chef d'Etat-major des Armées et le parrain de la promotion ont respectivement remis les galons au major, au deuxième et au troisième de la promotion. Peu après, les officiers parrains ont à leur tour remis les galons aux autres élèves officiers.
La cérémonie du triomphe marque ainsi la fin de la scolarité et la remise des galons de sous-lieutenant aux trente-neuf (39) officiers de la promotion ‘’Lieutenant-colonel Ibrahima Idé’’. « Cette mission de formation initiale des officiers que les formateurs assument avec dévouement est si essentielle pour disposer des chefs militaires compétents », a dit le ministre de la Défense Nationale lors de cette cérémonie. Il a ajouté que c’est au sein de cette école de commandement que le métier d’officier, l’art d’être chef, et ses indissociables valeurs intemporelles d’honneur, de patriotisme et de discipline sont inculquées à ceux qui se destinent à la défense et à la protection résolue du Peuple Nigérien.
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C’est une salle archicomble du Centre Prince Amir Sultan de Niamey qui a accueilli hier la cérémonie de la sortie de la 8ème promotion de l’Institut de Formation d’Amir Sultan. Cette promotion qui porte le nom du Professeur Muhammad Bin Abdul Kareem, Secrétaire général de la Ligue Mondiale Islamique comprend 97 récipiendaires dont 62 garçons et 35 filles. Ces nouveaux diplômés viennent combler les besoins en personnel enseignant constatés dans les établissements d’enseignement secondaire Franco-arabe. La cérémonie a été placée sous le haut patronage du ministre des Enseignements Secondaires et de l’Ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Niger SE Turqi Ben Naji Al-Ali.
La lecture des versets du Saint Coran, des poèmes, des chants religieux et la remise des diplômes aux lauréats ont été les moments forts de la cérémonie de remise des diplômes aux étudiants. « La cérémonie qui nous réunit ici, revêt pour nous une importance capitale, car elle s’inscrit dans un vaste programme de promotion de l’enseignement secondaire franco-arabe engagé par mon département ministériel », a souligné le représentant du ministre des Enseignements Secondaires M. Abdoulkarim Attamaké avant de situer le contexte dans lequel est né cet institut. Selon le représentant du ministre, c’est en 2008 que le gouvernement nigérien a sollicité et obtenu auprès de la fondation Internationale pour la Construction et le Développement de la Ligue Mondiale Islamique, l’ouverture de l’Institut Supérieur de Formation des professeurs de CEG Franco Arabe au centre Culturel Amir Sultan.
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Le personnel de la société nigérienne d’électricité NIGELEC vient de s’agrandir avec l’arrivée dans ses rangs d’un nouveau contingent d’agents. Il s’agit de la promotion 2016-2017 de l’école professionnelle d’électricité EPELEC constituée de quatre-vingt-onze (91) nouveaux agents. A l’issue de la formation dans cette école, ces jeunes hommes et femmes ont désormais le privilège d’intégrer la grande famille de la NIGELEC avec pour objectif de contribuer à améliorer la prestation de service de la Nigérienne d’électricité.
La cérémonie officielle de sortie de promotion a eu lieu, le mercredi 10 mai 2017 au sein de l’EPELEC, sis à Niamey. Plusieurs parlementaires, le ministre de l’emploi, du travail et de la protection Sociale, M. Ben Omar Mohamed, le représentant de la ministre de l’énergie, et de nombreuses personnalités ont répondu à l’invitation de M Halid Alhassane, directeur général de la NIGELEC et M Sidi Amar Ahmed, directeur de l’EPELEC. Ils sont allés pour être témoins de la sortie de cette importante promotion qui compte en son sein 43 agents de production, 32 électriciens de réseau, 11 agents administratifs et comptables et 5 caissiers. Leur arrivée porte à 576 agents recrutés dans la période 2014-2016 par la NIGELEC a dit le directeur de l’EPELEC, soit une moyenne de 192 /an. Avec autant de recrutement des jeunes nigériens en son sein, la NIGELEC s’affiche parmi les entreprises nigériennes pourvoyeuses d’emploi, toute chose qui justifie amplement la présence du ministre du travail et de l’emploi à cette cérémonie de sortie qu’elle a organisée.
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Le vendredi 4 août dernier, a lieu la cérémonie de triomphe de la 12ème promotion d’élèves officiers d’actives (EOA) et de la 8ème promotion d’élèves officiers collatéraux de l’Ecole de formation des officiers des forces armées nigériennes (EFOFAN). La cérémonie s’est déroulée au groupement d’instruction (GI) de Tondibiah en présence du ministre de la Défense nationale M. Kalla Moutari, du chef d’état major des armées, le général de Corps d’armée Seyni Garba, des hauts responsables des Forces de défense et de sécurité, des représentants de la coopération militaire étrangère, des officiers et sous-officiers des FDS, des familles et amis des récipiendaires ainsi que plusieurs invités, qui ont effectué le déplacement de Tondibiah malgré les conditions météorologiques difficiles.
Cette cérémonie consacre le port d’épaulette par les élèves officiers après une formation initiale de deux (2) ans. La 12ème promotion d’EOA dénommée "Promotion Général Ibrahim Baré Maïnassa" (du nom de l’ancien président nigérien 27 janvier 1996 - 9 avril 1999) compte un effectif de 44 stagiaires admis (sur les 46 de départ), dont 34 Nigériens, les autres étant venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côté d’Ivoire, de la Guinée Conakry, du Tchad et du Togo. Quant à la 8ème promotion d’élèves officiers collatéraux composée de médecins généralistes, elle est composée de neuf (9) stagiaires (sur les 10 initialement inscrits), tous des Nigériens. C’est donc au total 53 stagiaires qui ont réussi leur formation initiale, qui d’après le lieutenant colonel Roger Issa Gabriel, commandant de l’EFOFAN, est marquée par différents examens de compétence et autres examens académiques et modules de qualifications divers, nécessaires à l’obtention du Brevet de chef de section.
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Le Directeur général du Centre de Recherche Agrhymet (CRA) M. Mahalmadoun Hamoudoun, a présidé, hier, la remise des diplômes à la 12ème promotion (2020-2022) des techniciens supérieurs en Hydrologie. Cette cérémonie marque la fin de la formation du cycle de technicien supérieurs en hydrologie de 15 étudiants dont 5 femmes, formées à la demande du gouvernement du Burkina Faso.
A l’entame de la cérémonie de remise, le représentant des étudiants de la 12ème promotion M. Ouédraoguo Karzoum a d’abord rendu un hommage à feu Dr. Bazié, ex chef de la filière hydrologie mort prématurément au cours de la formation. Il a ensuite, remercié l’ensemble des responsables du CRA en l’occurrence le directeur général et l’ensemble du corps enseignant.
Relativement à la formation reçue, le récipiendaire a affirmé qu’ils sont convaincus et persuadés qu’avec les connaissances acquises, ils vont relever les défis.
M. Ouédraogo Karzoum a par ailleurs souligné que le séjour ne s’est pas passé sans difficultés dont il a cité entre autres : l’arrêt des cours pendant un mois à cause du corona virus, la cherté de la vie, l’indisponibilité de certains formateurs. C’est pourquoi, le représentant de cette promotion estime qu’il serait souhaitable : d’améliorer l’encadrement pour les mémoires, de veiller à ce que les cours ne soient pas trop étalés (pour permettre une meilleure assimilation). Il a aussi souligné l’importance de mettre l’accent sur l’hydro-informatique et sur les matières de base en termes de volume horaire. Et enfin, il a souhaité que les efforts se poursuivent dans le sens de l’amélioration des conditions de vie et de soins au CRA et l’amélioration des conditions d’études à travers une augmentation de la bourse estudiantine.
Le Directeur général du CRA a rassuré les étudiants quant à la prise en compte de leurs doléances.
Il a par la suite rappelé que le gouvernement du Burkina Faso a déjà financé une promotion de 19 techniciens supérieurs en hydrologie au cours de la période 2009-2011. A cela s’ajoute, une promotion de 15 ingénieurs en hydrologie en 2018-2020 ainsi que 10 techniciens supérieurs en hydrologie en 2017-2019.
A ces étudiants déjà formés a dit le Directeur général du CRA, s’ajoute une promotion de 9 étudiants en cours de formation pour le cycle de techniciens supérieurs en hydrologie. Soit un total de 53 cadres formés par le Burkina Faso au centre régional Agrhymet.
M. Mahalmadoun Hamoudoun a encouragé les Etats membres du CILSS à faire de même et contribuer ainsi au rayonnement du CRA.
La sortie de ces 15 ingénieurs porte le nombre total des diplômés formés par l’Agrhymet depuis sa création à 1688 répartis comme suit : 497 masters, 309 ingénieurs dont 71 en hydrologie et 882 techniciens supérieurs dont 184 en hydrologie.
Le chargé de la filière hydrologie, Dr. Hamidou Diawara a également intervenu pour exprimer sa satisfaction et prodiguer quelques conseils aux récipiendaires. Il les a exhortés à bien faire le travail pour lequel ils ont été formés car leur compétence sur le terrain fera en partie la réputation de la formation reçue.
La cérémonie de remise de diplôme a été marquée par une remise de prix aux trois premiers de la promotion dont le deuxième prix a été décerné à une femme. Les récipiendaires ont également offert en guise de remerciement un cadeau au chef de la filière hydrologie et un autre à son assistant. Cependant, le plus symbolique a été le tableau personnifié ‘’DR. Bazié ‘’ qui a été offert au Directeur général du CRA.
Par Rahila Tagou(onep)
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Une bonne partie de la mobilité urbaine (et même de l’économie) a fonctionné au ralenti à Niamey, le mercredi 27 septembre, en début d’après-midi. Et pour cause, des barricades constitués de bus du CNOU, érigés sur la grande voie de l’Hôpital national par les étudiants de l’Université de Niamey, en signe de protestation contre le « non-respect » des engagements pris par les autorités vis-à-vis de leurs conditions socio-académiques.
A l’évidence, cette situation était pré- visible, depuis les douloureux évé- nements d’avril 2017, avec leur corollaire de tuerie froide d’un étudiant, de violences policières aveugles, exacerbées par une gestion chaotique de la situation par des ministres qui se sont relayés dans le mensonge, la récusation et le déni. Même la « réunion » du PR avec une délégation d’étudiants n’a pas « plombé » les choses, et sont restées aussi sans effet les « conclusions » rendues par la commission d’enquête sur les événements du 10 avril et l’assassinat de l’étudiant Bagalé. Aujourd’hui l’UENUN reprend le mouvement, se désolant du non-respect des engagements (présidentiels ?) pris ainsi que de toute la chaîne de douleurs qui ferre la communauté estudiantine, qui continue à réclamer, bourse, aide sociale, restauration, infrastructures, etc
Pour autant, il faut indexer la responsabilité du Gouvernement dans cette crise estudiantine, lui qui n’a pas su gérer le paiement régulier des bourses des étudiants, et assurer aussi un climat favorable à une reprise des cours dans la sérénité. De tout temps, une telle attitude a été génératrice de sautes d’humeurs et de manifs…
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Notre compatriote, M Rabiou Abdou, actuel ministre du Plan a soutenu mercredi 22 septembre 2021 dans la grande salle des thèses UFR Droit, Economie et Gestion, sa thèse doctorat en sciences économiques à l’Université d’Orléans en France. Le thème de ses travaux est : «Inclusion financière, croissance économique, et problématique de réduction de la pauvreté au Niger». Durant trois heures d’horloge, le doctorant a ébahi les membres du Jury pour l’originalité et la qualité du travail. Il a reçu toutes les félicitations du jury, composé de célèbres universitaires.
La base du travail est fondée sur le domaine de recherche en microfinance, économie internationale, inclusion financière et pauvreté. Le directeur de la thèse, M. Christian Rietsch a affirmé qu’il vient de diriger la meilleure thèse de sa carrière. En effet, l’objectif de l’étude est de parvenir, à partir des méthodes factorielles et économétriques, à élucider l’existence d’une relation théorique ou empirique entre l’inclusion financière des ménages et la réduction de la pauvreté, mais aussi entre l’inclusion financière des micros, petites et moyennes entreprises et leurs performances économiques et financières.
Dans ses travaux de recherche, l’auteur a préalablement établi un diagnostic de l’économie. Il a mis en évidence les principaux leviers de la croissance particulièrement le secteur agropastoral et le secteur minier comprenant l’uranium et le pétrole. Le diagnostic confirme également la profondeur du phénomène de pauvreté ainsi que la faible inclusion financière au Niger. le travail scientifique considérablement mathématique a relevé que le calcul du seuil de pauvreté multidimensionnel dans le sous-échantillon des chefs de ménages exclus des services financiers fait ressortir une pauvreté plus prononcée que celle qui prévaut dans les ménages qui ont accès aux services financiers. Ainsi, l’impact positif de l’inclusion financière sur la pauvreté est robuste et demeure valable aussi bien en matière de pauvreté monétaire qu’en ce qui concerne la pauvreté multidimensionnelle.
En ce qui concerne des micros, petites et moyennes entreprises, les résultats de la thèse montrent que l’accès aux produits et services financiers adéquats semble s’accompagner d’une amélioration de leur performance économique et financière, notamment en termes d’accroissement du bénéfice et de la création d’emplois. L’inclusion financière des ménages et des MPME est donc le meilleur canal de transmission des vertus de l’accès aux services financiers sur la croissance économique au Niger.
Selon le travail de Docteur Rabiou Abdou, la recherche des déterminants de l’inclusion financière des ménages, au moyen d’un modèle Logit, indique la proximité des institutions financières comme élément essentiel dans un contexte où le taux géographique de pénétration des services financiers est très faible. Au niveau des MPME il ressort que l’estimation du modèle indique le niveau du capital social, la tenue de la comptabilité et la possession d’un Registre de Commerce comme principaux déterminants de l’accès aux services financiers. A partir de ces hypothèses, l’étude montre qu’être dans le secteur informel est un frein à l’inclusion financière des MPME nigériennes, et donc à la croissance. Les enseignements ainsi tirés recommandent des politiques économiques plus ardues visant à réduire le périmètre du secteur informel, à l’instar des initiatives de simplification des procédures et des formalités des MPME en cours au niveau de la Chambre de Commerce et de la Direction Générale des Impôts.
S’agissant de l’inclusion financière des ménages, l’étude recommande d’accélérer la mise en œuvre des Stratégies nationale et régionale de la finance inclusive, pour améliorer la desserte géographique du pays tout en assurant l’interopérabilité entre les acteurs. Ces deux principales politiques seront de nature à maximiser l’apport de l’inclusion financière sur la croissance et la lutte contre la pauvreté au Niger.
Il faut rappeler que Dr. Rabiou Abdou était cadre de la BCEAO avant de diriger plusieurs banques. Il avait occupé plusieurs postes au niveau régional en sa qualité d’ingénieur statisticien-économique avant que le Président de la République, SE Mohamed Bazoum, lui confie le poste du ministre du Plan au sein du gouvernement du Niger en avril 2021.
Seini Seydou Zakaria(onep)
27 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le directeur général de l’Agence Nationale de Volontariat pour le Développement (ANVD), M. Hassane Hamidine a soutenu, hier dans la matinée, dans la grande salle de la Faculté d’Agronomie de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, sa thèse pour l’obtention du grade de Docteur de l’UAM sur le thème «Contribution à la méta-analyse des données individuelles de malnutrition issues des enquêtes transversales chez les enfants de 6 à 59 mois dans les pays du G5 Sahel». C’était en présence de membres de sa famille et de plusieurs invités.
Après la présentation du Jury composé de six (6) membres, la parole a été donnée à M. Hassane Hamidine par le président du Jury, professeur Adam Toudou pour défendre son travail. Ainsi, M. Hassane Hamidine a présenté l’essentiel de ses travaux de recherche de 137 pages qu’il a su résumer et restituer en 33 minutes. Ensuite la parole a été donnée au professeur Balla Abdourahamane son directeur de thèse qui a situé le travail dans son contexte et félicité le doctorant pour l’effort qu’il a fourni pour répondre à son attente. Les membres du Jury ont tour à tour apprécié le travail du récipiendaire qui, ont-ils dit, est d’un intérêt capital dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle pour les pays de G5 Sahel et qui pourra aider les décideurs à la prise en charge des enfants malnutries.
Les membres du jury ont ensuite posé quelques questions au candidat qui a répondu avec brio. Ils ont en outre formulé des recommandations et suggestions qui vont permettre au doctorant d’améliorer la qualité de la version finale de son document. Ainsi, après avoir examiné le document du candidat et sur la base de brillantes réponses qu’il a apportées aux questions des examinateurs, le jury a déclaré M. Hassane Hamidine digne du titre de docteur de l’UAM avec la mention très honorable et félicitations du Jury.
M. Hassane Hamidine a fréquenté plusieurs Universités et a obtenu plusieurs diplômes et certificats avant de se lancer dans la thèse de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Il s’agit de l’Université de Lorraine et Université Henry Poincaré en France, de l’Institut National d’Agronomie (INA) actuelle Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie d’Algérie et de l’Université de Minnesota aux Etas Unis. Aussi, il est Titulaire d’un master en santé publique, d’un diplôme d’université en santé publique, d’un diplôme d’ingénieur en Technologie Alimentaire et Nutrition humaine, d’un diplôme d’ingénieur d’Etat en Agronomie et d’un certificat en langue.
Sur le plan professionnel M. Hassane Hamidine a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’Administration nigérienne, dans le système de Nations Unies et dans les ONG. Depuis mai 2015, il est Directeur Général de l’Agence Nigérienne de Volontariat pour le Développement (ANVD). De juillet 2006 à avril 2015, il était Administrateur Santé Nutrition à l’UNICEF/Niger, d’octobre 2003 à juillet 2006 responsable suivi et évaluation du projet Initiative de Sécurité Alimentaire au Niger (ISAN) à l’ONG Catholic Relief Service (CRS), de février 2002 à septembre 2003 projet Initiative Micronutriments au Sahel à l’ONG Helen Keller International (HKI)/Niamey et d’octobre 1999 à février 2002 à la Division Nutrition au Ministère de la Santé Publique. M. Hassane Hamidine est également lauréat du prix «International Award in Excellence and quality of management» attribué par Business Initiative Direction (BID) à Francfort en Allemagne en septembre 2018 et du prix du meilleur acteur de développement attribué par le Salon National d’Information pour le Développement (SANID) en octobre 2018 à Niamey.
Aïchatou Hamma Wakasso
22 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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En cette veille de rentrée scolaire, après les vacances estivales annuelles, le monde de parents d’élèves de la capitale est sur le gril, face au renchérissement vertigineux des frais de scolarité dans certains privés de la place.
Le constat du déclin progressif du système scolaire national ne date pas d’aujourd’hui, mais bien des années avec le désengagement de l’Etat dans les domaines sociaux de base, comme l’éducation et la santé, pour appliquer des programmes néo-libéraux de privatisation sauvage imposés par les utopistes et les doctrinaires des institutions de Bretton Woods, au tournant des années 80. En faillite économique, suite à la détérioration des termes des échanges pour écouler leurs matières premières, les Etats du Sud, principalement ceux d’Afrique subsaharienne, ont été obligés à abandonner ces deux secteurs très importants dans le devenir de leurs peuples, pour mettre en place des politiques ultra-libérales avec tout ce que cela comporte en termes de conséquences sociales et anthropologiques incalculables pour ces jeunes et fragiles Etats. En fait, il s’agissait de détruire le modèle d’une école populaire, entièrement à la charge de la république, creuset de la citoyenneté, de l’égalité républicaine et de l’unité nationale, pour y mettre à la place un système inadapté aux réalités de ces pays. L’école publique, celle qu’avait pensée Jules Ferry, le partisan farouche de l’instruction publique, est en train de laisser la place à une lente, mais sûre marchandisation de l’éducation aux mains du privé qui peut imposer ses règles, comme bon lui semble, face à la démission des pouvoirs publics face à leurs responsabilités régaliennes. Que l’on se comprenne bien, il ne s’agira point pour nous, dans cet article, de pourfendre l’enseignement privé dans son ensemble, mais bien de nous interroger, simplement, si l’école est un pur lieu de business florissant, ou une institution particulière, au-dessus de considérations mercantilistes, vénales, appartenant au monde des valeurs fondamentales de la société. En effet, l’apport de l’enseignement privé au Niger reste appréciable, par le biais d’établissements scolaires privés sérieux, professionnels, mus principalement par des considérations d’ordre moral mais qui ont dû se laïciser sous les besoins réels du pays. Le constat alarmant concernera ce nouveau type d’enseignement privé foncièrement et purement commercial, désorganisé, qui jette, aujourd’hui, bon nombre de parents d’élèves dans le désarroi total face à cette loi de la jungle qu’instaure cette lamentable conception de l’éducation, notamment, le rehaussement spectaculaire des frais de scolarité dans certains établissements scolaires privés de la place, décidé unilatéralement par ceux que l’on nomme, couramment, ‘’Messieurs les fondateurs’’. Ce sont ceux-là, aujourd’hui, les représentants attitrés de l’enseignement privé au Niger, qui se recrutent dans toutes les couches socioprofessionnelles nationales, même au sein de milieux n’ayant rien avec le monde de l’école. Cette caste de promoteurs d’écoles privées au Niger est, souvent, reconnaissable, à première vue, par d’aspects communs de trimbaler toujours un ordinateur portable contenant tous les renseignements utiles sur ses établissements, arpentant les couloirs de l’Administration publique, à la recherche de contrats de formation, louant, souvent, d’immeubles sans cour-arrières et non prévus pour être de salles cours, et employant d’encadreurs au rabais. Ainsi, à chaque coin de rue de la capitale, que ce soit au centre-ville ou dans la banlieue, ces établissements scolaires privés rivalisent avec les antennes paraboliques installées sur les toits des maisons, par d’enseignes publicitaires, souvent trompeuses ou carrément mensongères sur les filières d’enseignement proposées au public. Exploitant souvent la naïveté de parents d’élèves peu avertis de la question de formation technique et professionnelle, ces établissements scolaires privés sont, tout simplement, des entreprises purement mercantiles, commerciales, loin des nobles idéaux d’une école de qualité, à défaut d’être accessible à tous, concernera, néanmoins, le grand nombre de citoyens. En plus de bénéficier de subventions publiques annuelles, ces vampires scolaires se montrent sans pitié face une clientèle abandonnée à son triste sort qu’ils soumettent à leur diktat quotidien de fixer unilatéralement les tarifs de scolarité, sans indice légal précis, sans égard au portefeuille de leur clientèle, dans l’indifférence totale des pouvoirs publics, quand certains de ces responsables publics sont aussi des complices dans la marchandisation galopante de l’enseignement privé. Partout au monde, dans les Etats dignes de ce nom, les frais de scolarité publique ou privée font l’objet d’une attention toute particulière, du fait, sans doute, de la spécificité de la question scolaire, à savoir l’éminente place du système scolaire dans la vie d’une nation. Même les Etats dits de type libéral ne laissent jamais au privé le privilège de fixer, de façon unilatérale, leurs tarifs qui doivent toujours être indexés par rapport à certaines données économiques, fiscales ou environnementales précises. Mais, au Niger, l’Etat a capitulé sur ce terrain, en fermant, délibérément, les yeux sur ces dérives commercialistes vers lesquelles se dirige, aujourd’hui, une bonne partie de l’enseignement privé du pays. Ainsi, l’enceinte de l’Ecole Terminus II de Niamey peut bien être mise à la disposition d’une université privée étrangère, par un bail emphytéotique, sans que cela puisse émouvoir, outre mesure, tous ceux qui étaient attachés à un enseignement public gratuit de qualité, aussi bien à la portée du fils du paysan qu’à celle de l’enfant du riche ! Aujourd’hui, cette école républicaine, égalitaire, qui avait permis au Niger post-indépendant de continuer à se construire, après le départ de la tutelle coloniale qui assurait la gouvernance du pays, est en train de disparaître, progressivement, dans l’indifférence générale de tous, pouvoirs publics, structures disciplinaires, partenaires sociaux et parents d’élèves. En effet, chacun de ces protagonistes a sa part dans la survenance de ce drame scolaire national, mieux de cette tragédie scolaire que vit le Niger contemporain. Les gouvernements se succèdent à la tête du pays, mais, le problème de l’école, d’une manière générale, demeure entier et finit de convaincre les derniers sceptiques sur l’incapacité structurelle du Niger contemporain à réformer son système scolaire totalement grabataire. D’une manière générale, c’est même la présence à l’école qui se pose, de nos jours, lorsque les diplômes ne suffisent plus à justifier les mérites et les responsabilités personnelles ou collectives au sein de la société ; celle du type d’école qui convient au monde présent et à ses grandes exigences et complexités. Car, tout projet pédagogique présuppose, nécessairement, des choix anthropologiques pour savoir dans quel type d’hommes et de femmes nous voulons former à la citoyenneté d’aujourd’hui et de demain. On a beaucoup pointé, dans ce désastre scolaire national, la responsabilité première du régime démocratique survenu dans la gouvernance politique du pays. Sauf qu’il faudrait, objectivement,nuancer ce constat par le fait que ce genre de régime politique n’est pas forcément porteur de tels travers, qui sont, plutôt, le résultat d’une certaine conception de la démocratie dans le pays ; piètre conception ayant abouti, dans les faits, à une instrumentalisation des suffrages populaires à des fins purement partisanes ou claniques. Dans ‘’ce chaos démocratique’’, l’institution scolaire nationale a pris un coup mortel avec la politisation rampante de l’administration publique qui a durablement hypothéqué les belles promesses d’une société démocratique, libre, égalitaire où les droits de chacun sont reconnus et protégés.
On dit, souvent, que le système scolaire d’un pays donné est le fidèle reflet de son état actuel, c’est-à-dire qui témoigne, à la fois, de ses espérances et de ses angoisses. C’est pourquoi, la crédibilité de toute réforme du système scolaire national ne pourra que s’inscrire dans un changement profond global de toute la société, dans son ensemble, au-delà de simples mots, de professions de foi et de voeux pieux auxquels l’on assiste dans la tragi-comédie qui se joue, actuellement, sous le regard ricanant d’une société endormie et insensible à la douleur d’une nation, de plus en plus, mal éduquée et mal formée. A-t-on seulement conscience de l’urgence et de l’impératif catégorique de la question ? Toute la question semble être là, manifestement !
Sanda
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Les cours ont repris dans les différentes facultés des universités publiques ce lundi 1 er octobre suite à la suspension du mot d’ordre de grève lancé depuis le 3 septembre dernier par le syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur du Niger, a-t-on constaté.
Une commission de négociation a été mise en place à la suite d’une médiation de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH), le gouvernement a accepté à surseoir aux réformes envisagées dans les universités publiques tandis que le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS) a suspendu son mot d’ordre.
Le SNECS protestait contre l’interruption par le gouvernement du processus électoral à l’Université dan Dicko Dan Koulodo de Maradi et le non paiement de certains droits de ses membres.
Cette suspension a pris effet à compter du dimanche 30 septembre 2018, et reste valable jusqu’à l’issue des négociations, selon le SNECS.
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L’Union des Scolaires Nigériens traverse les moments les plus sombres de son histoire. Et pour cause il a fallu attendre de voir ceux qui l’ont courtisée pendant les années, ceux qui l’ont instrumentalisée souvent, ceux qui se sont servis de ses combats, arriver au pouvoir pour qu’elle se rende compte que ceux-là ne sont pas pour autant ses amis même si au point des idéologies, à une époque où le socialiste vrai et dur se prêchait sur l’échiquier, on pouvoir voir entre les deux, une certaine proximité qui pouvait justifier les accointances. Mais ce temps des copinages est révolu. Le dernier congrès de l’Union des scolaires Nigériens, a montré à quel point les immixtions du pouvoir actuel dans la vie des structures organisées a gravement érodé la cohésion des structures. Le PNDS et son pouvoir ont semé le bordel dans les partis politiques, dans les syndicats, dans les villages, dans la société civile. C’est à peine que les acteurs, à Bermo, la dernière fois, avaient pu éviter d’en arriver aux mains, aux armes. C’est triste. Le PNDS, peut-il se rendre compte à quel point il a détruit nos valeurs, dévasté notre identité de peuple pacifique et grand, pour nous pousser à de tels débordements ? C’est ainsi, petit à petit, sans s’en rendre compte, qu’un peuple glisse dans la violence, souvent dans la barbarie, dans des folies meurtrières. Il y a franchement à faire attention.
Le simulacre de congrès qu’elle a tenu, sous la surveillance des armes de la République qui peuvent s’ingérer et protéger un camp contre un autre, a accouché d’un Comité Directeur contesté, refusé par la majorité des structures statutaires de l’organisation. Ce qu’on a vu à Bermo – village du SG du CD sortant – on ne l’a jamais connu dans le pays. Cela pouvait- il être le signe annonciateur de ce qui se prépare dans le pays dans la perspective des prochaines élections où les mêmes intentions du pouvoir sont perceptibles ? Aujourd’hui seulement, les Nigériens peuvent se rendre compte à quel point il était indispensable pour eux de défendre des valeurs non des hommes. Et ceux qui peuvent croire que les déboires d’un autre peuvent faire leur affaire, peuvent enfin comprendre qu’ils se trompaient car ce qui arrive à un autre par le faux et l’injustice, peut bien arriver à ceux qui s’en délectaient pour vouloir le malheur d’autrui et ils n’auront pas de raison de se plaindre lorsque demain le même malheur leur arrivera car ils auront créé les raisons, le fondement d’une jurisprudence à laquelle ils ne sauront se soustraire.
Ider a tenu son congrès à Bermo, son village – curieux choix ! Le vin est tiré, peut-on dire mais ce vin, à en croire les structures du l’Union, n’est pas buvable et il va falloir le verser pour guérir l’organisation de maux qu’elle appelle corruption, achat de conscience, trahison, l’inféodation d’un syndicat noble à l’agenda d’un parti politique. C’est donc, depuis le retour du pèlerinage de Bermo, l’expectative, l’impasse avec des déclarations qui fusent de partout dans le pays, rejetant le congrès tel qu’il s’est tenu, et avec lui, le comité directeur qui en est issu. D’ailleurs, se demande-t-on, le nouveau bureau coopté dans la douleur et dans le déchirement, peut-il s’imposer aux scolaires nigériens ? Ce n’est pas si sûr. Et ceux qui se seraient faits les instruments d’un pouvoir qui veut les utiliser à dompter la redoutable USN que craint un parti qui sait, pour l’avoir courtisé, la redoutable force dont elle est capable, pour savoir la craindre aujourd’hui et jouer aujourd’hui à la domestiquer, savent bien que leur affaire n’est pas facile. La preuve est que depuis la mise en place au forceps d’un CD qui n’en est pas un, l’on ne peut voir le fameux « gouvernement » en mission qui héritait de la gestion d’Ider prendre les devants pour conduire la redoutable locomotive pour laquelle il a été investi à Bermo presque nuitamment, car certainement conscient du rejet dont il est l’objet.
Front commun contre l’USN-fantôme…
C’est en rangs serrés que les militantes et militants de l’Union des Scolaires semblent se dresser contre le nouveau bureau concocté à la va-vite par les mercenaires engagés par l’équipe sortante en dépassement de mandat. Placée à l’avant-garde de cette lutte par laquelle les héritiers légitimes de la ligne traditionnelle de l’USN, l’UENUM, n’a pas mâché ses mots pour exposer à l’opinion toute la vérité sur les derniers événements qui ont agité l’organisation, et ce, après que le pouvoir ait joué à manipuler les événements pour les présenter autrement à l’opinion et pouvoir, par le détournement, accabler un camp qui gêne par son désir d’indépendance et sa liberté d’opinion en l’accusant de troubles au congrès. Mais, l’UENUM si stratégique, plus en phase avec la grande base, n’est pas seule. Dans ce combat, on peut observer qu’elle a réussi à fédérer l’ensemble des structures de l’USN, à l’exception de quelques individus qui auraient sans doute mis la main dans la gamelle pour être servis, pour ramener l’USN sur les rails,
à la gloire d’une USN qui a perdu de sa superbe depuis quelques années car ne servant à la Renaissance que de citron pressé. On a entendu toutes les sections universitaires du pays, après ce qu’elles appellent « la mascarade de Bermo » à l’occasion d’une déclaration où, rappelant la situation internationale, elles sont revenues sur la situation intérieure avec la gestion de la Covid 19 qui semble plus préoccuper un gouvernement qui s’en sert politiquement que des ravages du paludisme où l’on a enregistré plus de trois mille morts et ce dans l’ignorance totale de ceux qui en sont morts loin des structures étatiques et des pointeurs macabres du système qui nous exhibent le bilan éhonté de leur gestion désastreuse des structures sanitaires devenue en cette période de pic du paludisme des mouroirs où les citoyens se demandent où peut bien se trouver l’Etat censé les protéger. Pourquoi parle-t-on donc plus de la covid 19 que du paludisme qui, plu vrai, tue plus ? Allez savoir.
Dans leur combat, les étudiants auront montré qu’ils ne sont pas ces enfants de choeur qu’on peut instrumentaliser pour se servir de leur supposée naïveté. En effet, en réagissant à la « mascarade de Bermo » d’une certaine manière, ils font montre d’une certaine maturité politique et syndicale pour faire une lecture pertinente de la situation du pays. Appelant au plan international, notamment africain, certains pays déjà dans la dérive, à « renouer avec le dialogue avec cette radicalisation des positions » perceptible partout dans ces pays en crise, situation qui ne présage rien de bon pour les Etat, les sections universitaires revenaient à brosser un tableau assez sombre de la situation générale du pays mais aussi en leur sein. Par rapport à la situation intérieure, les étudiants sont assez lucides à comprendre là où ça fait trop mal et là où, justement, ça va aussi mal, très mal : la gestion du processus électoral. Ils peuvent d’ailleurs parler sans gant de ce problème qui fâche, disant la situation dans sa cruelle vérité. Aussi, peuvent- ils « interpelle[r] la CENI à ne pas conduire le pays vers l’abattoir électoral ». Et déplorant « l’audit du fichier électoral, la division de la classe politique, l’élaboration d’un fichier électoral conduit de manière cavalière », les sections universitaires – excepté celle de Maradi – montrent toute leur préoccupation par rapport à la situation du pays, et à l’incertitude qui entoure la tenue des prochaines élections. Conscientes de cette réalité, tout en interpelant le Magistrat suprême, elles rappellent « à l’intention de la CENI » que « sans un sursaut patriotique de tous les Nigériens, […] le pays ne s’en sortira pas et pour cela interpelle la structure de Me. Issaka Souna à « éviter de jouer à ce cache-cache sournois » et suicidaire. Ces propos, peuton le comprendre, valent une mise en garde pour qu’un autre sache que pour la tenue régulière de ces élections capitales pour le pays, il n’y a pas qu’une opposition à s’en préoccuper. Les étudiants nigériens qui ont aussi souffert d’un socialisme contrefait, ont aussi à se mêler d’un débat national qui les concerne, d’une façon ou d’une autre, au premier chef. Ils appelaient alors à « garantir la transparence des prochains scrutins » dans le pays, seule gage de stabilité et de paix intérieure. Puis, elles venaient à toucher à une autre question brûlante qui énerve tout autant. Les structures universitaires signataires de la dernière déclaration conjointe, « exigent [à propos des conclusions de l’audit du ministère de la Défense qui a révélé de graves irrégularités] que justice soit rendue honnêtement au peuple du Niger ».
C’est donc à cette situation que les ratés de la rencontre de Bermo ont poussé le monde universitaire, annonçant du coup que cette nouvelle année académique, également année électorale, ne sera pas de tout repos pour les Nigériens et pour des étudiants qui viennent ainsi de se mettre pour un nouveau front qui ne sera pas de tout repos pour eux. Peuvent-ils sortir l’USN de l’engrenage pour la libérer des forces centrifuges qui veulent la noyauter, les écraser ?
Sortir du bourbier…
L’USN est donc empêtrée dans la boue par la cupidité de certains de ses membres qui veulent la vendre pour s’assurer un certain confort, oublieux de son héritage et de ce furent ses combats et surtout des valeurs qu’elle avait portées dans le militantisme actif et responsable qu’elle avait eu à mener, refusant de céder au matériel auquel aujourd’hui bien de ses membres succombent aujourd’hui. Même avec le parti pris du pouvoir qui a fini par se dévoiler dans cette ingérence dangereuse, il y a aujourd’hui des lueurs d’espoir pour ramener l’USN sur ses chemins et lui refuser l’exil politique doré qu’Ider et ses acolytes qui négocient dans la facilitation d’un pouvoir avec lequel ils complotent. On peut d’ailleurs penser que le régime se serait vite effrayé des développements inquiétants que pouvaient avoir les confrontations entre groupes opposés à Bermo pour vite s’éclipser en laissant un Ider, isolé par les structures les plus importantes de l’USN. Ider rentrait mal, comme il sort mal de dans la grande épopée de l’USN, incapable désormais d’écrire l’histoire d’une organisation dont il aura eu le mérite, la responsabilité historique de trahir les combats et les convictions. Il est aujourd’hui clair que l’équipe arrangée par Ider n’a aucune légitimité et ne saurait s’imposer aux scolaires nigériens.
Aussi, pour craindre le pire, les autorités nationales doivent comprendre la complexité du problème qui se pose là pour prendre dans l’urgence, des mesures qui peuvent ramener la sérénité dans le milieu syndical estudiantin qui souffre aujourd’hui des ingérences d’un pouvoir qui a cru qu’il pouvait traverser tous les structures organisées du pays pour les dompter et les manipuler à sa guise.
On peut d’ailleurs remarquer à quel point il est aujourd’hui impossible à une équipe mal élue de s’imposer à l’USN comme, demain, à l’allure où vont les choses, comment il va être impossible à un président imposé, mal élu d’asseoir son pouvoir sur un peuple qui ne le porte pas. Un signe qui n’est pas rien pour la lecture du malaise nigérien.
AI
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Image d'illustrationOuvertes, hier mardi 7 novembre 2017, à Agadez, les assises du 12ème congrès statutaire de l’Union des Scolaires Nigériens (USN) peinent à se poursuivre. Et pour cause, des heurts entre les participants.
Selon les échos en provenance de la capitale de l’Aïr, les travaux du 12ème congrès statutaire de l’USN sont suspendus en attendant le retour de la sérénité dans le rang des participants. Jusqu’en début d’après-midi du mercredi 8 novembre 2017, la tension était vive entre congressistes. Il aura fallu l’intervention des forces de maintien de l’ordre pour départager les différents groupes antagoniques, chacun cherchant à s’imposer par la force. D’après une source proche du congrès, les divergences étaient apparues aussitôt après la cérémonie d’ouverture. A l’origine du problème, deux bureaux parallèles pour l’Union des Elèves et Etudiants des Ecoles Professionnelles et Techniques du Niger (UEPTN). Si le Comité Directeur (CD) de l’USN, maître de cérémonie de ce 12ème congrès statutaire, a tranché en faveur de l’un des deux bureaux de cette section qu’il considère comme légal et par conséquent détenteur du mandat règlementaire, le camp adverse qui ne manque pas de soutiens a refusé de boire la couleuvre. Jusque tard dans la nuit du mardi 7 et mercredi 8 novembre 2017, les antagonismes ne se sont pas dissipés. C’est ce problème de mandats qui serait amplifié jusqu’au lendemain entrainant une confusion avec le risque d’une bataille rangée entre les différents acteurs au congrès. Ce qui a conduit tout naturellement à l’intervention des forces de l’ordre pour éviter tout trouble pouvant aboutir à la suspension des travaux. Les travaux du 12ème congrès statutaire reprendront-ils ? Ou bien faut-il mettre une croix sur ces assises ? Autrement dit, seront-elles reportées à une date ultérieure ? Pour de nombreux observateurs, le rendez-vous d’Agadez n’est pas rattrapable. L’un dans l’autre, c’est un précédent grave qui vient là, de se créer et qui va fortement entamer la crédibilité de la structure avant-gardiste de la Conférence Nationale Souveraine prise dans le piège des luttes de positionnement syndicales et politiques.
Rappelons que le dernier congrès statutaire de l’USN remonte à l’année 2015. Le 11ème de son histoire s’était tenu à Mirriah (Zinder) et il a vu la consécration de Soumana Housseini Sambo à la tête du Comité Directeur de la mythique structure des scolaires nigériens.
Oumarou Kané
09 novembre 2017
Source : La Nation
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Syndicalisme : Le monde estudiantin et scolaire commémore les événements tragiques du 9 février 1990
Comme à l’accoutumée, depuis les événements tragiques du 9 février 1990, au cours desquels la répression d’une manifestation estudiantine s’était soldée par la mort de trois étudiants, le monde scolaire nigérien a commémoré, hier, le 32ème anniversaire desdits événements, sous le thème ‘’la résilience des scolaires nigériens dans la lutte contre l'extrémisme violent’’. A Niamey, la commémoration de ce 32ème anniversaire a été placée par l’Union des Scolaires Nigériens (USN) sous le signe d’actions citoyennes et sociales organisées par l’Union des Scolaires Nigériens (USN), à travers notamment une mobilisation des étudiants de l’Université Abdou Moumouni de Niamey ainsi que ceux des écoles professionnelles et techniques, des lycées et collèges des établissements publics et privés de la capitale.
Massivement mobilisés pour manifester de manière pacifique, ils se sont retrouvés au rond-point des Martyrs, au niveau du 2ème échangeur de Niamey où ils ont rendu hommage à leurs camarades disparus, à savoir Alio Nahantchi, Maman Saguir et Issaka Kainé.
Dans un discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Secrétaire Général de l’USN, Amadou Hamani Moctar, a fait un rappel des événements du 9 février 1990. Ce jour-là, a-t-il rappelé, ‘’à partir de Harobanda et toutes les grandes rues de la ville de Niamey, les étudiants et élèves descendirent et marchèrent pacifiquement vers le pont Kennedy, actuelle place des martyrs, pour faire comprendre à la population et d'exiger aux autorités leurs points de revendication qui se résument à la reconnaissance juridique de l'USN, l'annulation du projet éducation III, l'amélioration des conditions de vie des étudiants.
«Face à cette grande mobilisation pacifique, des camarades décidés à se faire entendre, les forces de l'ordre bloquèrent le pont et ses avenants. Ainsi, escarmouches, tirs de gaz lacrymogènes, tirs de fusils à balles réelles et soudainement tout est devenu noir en ce vendredi noir du 9 février 1990 sous un vent d'harmattan couvert d'une poussière fine dans la capitale Niamey. Après des heures de résistance pacifique face aux bidasses armés jusqu'aux dents, trois de nos camarades furent touchés mortellement par les balles assassines et arrachés à l'affection de leurs familles et camarades à la fleur de l'âge’», a-t-il expliqué.
Abordant le thème retenu cette année, à savoir ‘’la résilience des scolaires nigériens dans la lutte contre l'extrémisme violent’’, le SG de l’USN a indiqué que la particularité de ce contexte est qu’il se caractérise par la croissance des tensions et crises sécuritaires dans notre pays ainsi que l'exacerbation extrême des relations intercommunautaires au sein de nos populations.
Le Secrétaire Général de l’USN a réaffirmé le soutien indéfectible du Comité Directeur aux Forces de défense et de sécurité qui se battent avec force pour mettre la population nigérienne à l’abri des menaces terroristes malgré les conditions difficiles. Après avoir rendu un vibrant hommage «à ses dignes fils de la patrie qui se privent du sommeil pour nous garantir la paix», M. Amadou Hamani Moctar a présenté, au nom du Comité Directeur, sa compassion à la nation pour toutes les victimes militaires et civiles dans cette lutte contre le terrorisme au Niger.
Le Secrétaire Général de l’USN a enfin lancé un appel à l’endroit de tous les militants et militantes de l’USN pour ‘’rester solidaires et apporter leur contribution pour le maintien de la paix dans notre pays’’.
Indatou Harouna (Stagiaire) Onep
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Le ministère de l’Enseignement Primaire de l’éducation, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique (MEP/A/PLN/EC), à travers la Direction de la Promotion de la Scolarisation des Filles, a organisé une table de concertation régionale sur la scolarisation des filles dans la région de Tillabéry. Financée par le Projet d’Appui à une Education de Qualité(PAEQ), cette table de concertation régionale a pour objectif d’analyser les questions de la scolarisation des filles.
Procédant à l’ouverture de cette rencontre, le Secrétaire Général du gouvernorat de Tillabéry, Monsieur ZAKOU MOUNKAILA a indiqué que cette table de concertation est une des initiatives entreprises par le gouvernement pour booster la scolarisation des filles conformément aux dispositions de la constitution du 10 novembre 2010, de la loi d’orientation du système éducatif nigérien (LOSEN) et de l’engagement du Président de la République qui a fait de la scolarisation des filles une de ses priorités. Notre pays, a-t-il dit, a souscrit aux objectifs du développement durable (ODD), et cela a été pris en compte dans le programme sectoriel de l’éducation et de la formation 2014-2024 dont l’une des options retenues porte sur l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie nationale pour accélérer la scolarisation des filles. Cette stratégie ne peut engendrer des résultats escomptés sans l’adhésion et la participation de toute la communauté, d’où la nécessité d’une concertation avec les acteurs clefs. ZAKOU MOUNKAILA a salué l’initiative de la Direction de la Promotion de la Scolarisation des Filles qui a donné l’opportunité d’analyser la question de la scolarisation des filles afin de lui trouver des solutions au niveau de la région de Tillabéry. A l’issue de cette table de concertation régionale, le défi est de changer les comportements des parents afin de les amener à accepter d’inscrire les enfants à l’école et de les maintenir le plus longtemps possible.
Soumaye Saley Harouna (Tillabéry)
06 novembre 2017
Source : La Nation
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L’opération ‘’Zéro classe paillote’’ à Niamey, une initiative louable de la Ville de Niamey, entrera très bientôt dans sa phase opérationnelle. En effet, ce mercredi matin, une Table ronde consacrée au lancement de cette opération réunira les différents acteurs et les partenaires de l’école nigérienne autour de la table pour débattre, et surtout agir, sur cette question, au Centre de Conférences Mahatma Gandhi.
Comme l’a expliqué le président du Conseil de Ville de Niamey, le député-maire Oumarou Dogari Moumouni, dans une interview qu’il a accordée à un confrère, en prélude à la Table ronde, cette initiative de la Ville de Niamey vient à point nommé en appui aux actions multiformes prises par les plus hautes autorités du pays, le Président de la République ayant inscrit le secteur de l’éducation parmi ses grandes priorités. L’option du Chef de l’Etat étant de remettre le secteur de l’éducation dans son rôle de premier levier du développement de notre pays, il est donc apparu important pour les responsables de la ville de Niamey d’entreprendre un certain nombre d’actions en faveur de l’école dont l’initiative ‘’Zéro classe paillote’’ dans la ville Niamey.
Venant de la capitale, cette initiative s’inscrit assurément dans la logique de la pédagogie du bon exemple. Selon le député-maire, il s’agira de faire en sorte que tous les efforts consentis par le gouvernement en faveur de l’éducation soient rentabilisés à travers la mise en place d’infrastructures modernes et durables, pour créer un cadre agréable et favorable à l’amélioration des conditions d’étude pour les enseignants et les élèves.
L’initiative ‘’Zéro classe paillote’’ à Niamey est d’autant plus utile et pertinente qu’on se rappelle du phénomène des incendies récurrents des classes en paillote à Niamey, le pire exemple étant le tragique incendie qui a endeuillé plusieurs familles, le 13 avril 2021 à l’école primaire au quartier Pays Bas, avec la mort d’une vingtaine d’enfants du préscolaire. « C’est donc partant de ce constat amer que nous avons décidé de tourner le dos aux classes en paillote qui, si à un certain moment a permis de résorber le manque de classes, sont devenues aujourd’hui désuètes et surtout dangereuses pour les enfants. C’est à ce titre que la ville de Niamey a décidé de ne plus jamais y faire recours, conformément aux engagements du Président de la République et du gouvernement qui ont pris l’option qu’au Niger, il n’y ait plus jamais de classe en paillote », a expliqué M. Oumarou Dogari Moumouni. Car, a-t-il ajouté, ‘’nous ne pouvons continuer à regarder nos enfants calcinés dans des incendies de classes’’.
Notant que ce sont d’énormes moyens que l’Etat mobilise dans la construction des infrastructures scolaires, le député-maire a indiqué que cette table ronde s’adresse singulièrement à la population de Niamey qui doit s’approprier cette initiative ‘’Zéro classe paillote’’. Parlant des contributions attendues de la population et des partenaires, M. Dogari compte sur l’engagement de la population et des partenaires. ‘’Cette Table ronde s’adresse principalement à la population de la ville de Niamey sur laquelle nous comptons énormément. Nous attendons une participation massive, mais aussi et des contributions à la hauteur de nos attentes. Aucune contribution n’est de trop, aucune n’est à négliger. Nous devons tous ensemble nous engager résolument pour tourner la page des classes en paillote », a affirmé M. Oumarou Dogari Moumouni.
C’est pourquoi, il a lancé un vibrant appel à l’endroit de la population et des partenaires pour gagner le pari de sécuriser nos enfants en construisant toutes les classes en matériaux définitifs. « La population de Niamey, qui nous a déjà aidés dans la réflexion, doit prendre cette question à bras le corps, en contribuant de manière abondante, efficace et efficiente dans la mobilisation des moyens d’action. Il est vrai qu’il y a les efforts de l’Etat et de la Ville de Niamey, mais il faut que la population contribue particulièrement pour la réussite de cette opération. Viendront ensuite s’ajouter les appuis des partenaires qui ont d’ailleurs toujours répondu aux sollicitations du Niger pour appuyer ses efforts en faveur du secteur de l’éducation», a lancé le président du Conseil de ville de Niamey.
Assane Soumana(onep)
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Image d'illustrationLe ministère de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des langues nationales et de l’Education civique organise en collaboration avec l’UNICEF et la coopération suisse, du 4 au 6 juillet, une table-ronde sur la qualité de l’éducation au Niger. Le ministre Daouda Mamadou Marthé a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises qui réunissent pendant trois jours à Niamey les acteurs nationaux ainsi que les partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation au Niger. Y étaient présents le ministre des Enseignements supérieurs, de la Recherche et de l’innovation, celui des Enseignements professionnels et techniques ainsi que la cheffe de file des PTF de l’éducation, la représentante résidente de l’UNICEF, Mme Félicité Tchibindat.
Pour le ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des langues nationales et de l’Education civique, Dr Daouda Mamadou l’éducation nigérienne doit être en phase avec les attentes d’une société en perpétuelle mutation dans un contexte de mondialisation marquée par l’émergence des TIC. Soulignant l’importance du choix du thème de la table-ronde, le ministre a rappelé les principes de la CONFEMEN selon lesquels l’école de qualité ne devrait pas occulter le développement du savoir-faire et du savoir-être permanents pour l’autonomisation de l’individu et l’apprentissage tout au long de la vie. Les OMD prônent une éducation de qualité, capable de faire émerger des systèmes éducatifs de « plus en plus performants et susceptibles de pousser les jeunes à des niveaux de compétence plus élevés ».
Le souci de la qualité de l’éducation, objet de ladite table-ronde, découle selon le ministre, du Programme sectoriel de l’éducation et la formation (PSEF 2014-2024) en cours de mise en œuvre par les autorités qui, elles, se sont engagées à assurer une « éducation inclusive et équitable et un apprentissage tout au long de la vie », conformément à l’ODD 4.
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Du 4 au 6 juillet dernier, une table-ronde sur la qualité de l’éducation au Niger a été organisé à Niamey. Durant trois(3) jours les acteurs nationaux ainsi que les partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation au Niger ont débattu sur les possibilités d’améliorer la qualité de l’éducation au Niger.
Dans son intervention, le chef de file des Partenaires Techniques et Financiers du secteur de l’éducation, Mme Félicité Tchibindat a souligné que le Niger présente un des défis éducatifs les plus difficiles au monde bien que des solutions existent pour les surmonter. Elle s’est appesantie sur le doublement du nombre d’enfants à l’école au Niger passant de 35% en 2001 à 76% en 2016. Mais ce progrès cache deux (2) autres réalités indéniables : la qualité de l’éducation et le nombre d’exclusion de l’enseignement primaire ou secondaire. Pour Mme Félicité, les études ont révélé que 2,6 millions d’enfants de 7 à 16 ans qui ont été exclus de l’école alors que ceux qui sont restés ont encore du mal à apprendre et abandonnent avant de terminer leurs études. Une situation qui affecte plus les enfants issus des ménages vulnérables en villes comme en zones rurales, la représentante résidente de l’UNICEF estime que « derrière ces statistiques, c’est l’avenir de nos enfants et du pays qui est en jeu. Nous risquons de perpétuer le cycle de la pauvreté d’une génération à une autre ».
Le souci de la qualité de l’éducation, objet de ladite table-ronde, découle selon le ministre de l’Enseignement Primaire M. Daouda Marthé, du Programme sectoriel de l’éducation et la formation (PSEF 2014-2024) en cours de mise en œuvre par les autorités qui, elles, se sont engagées à assurer une « éducation inclusive et équitable et un apprentissage tout au long de la vie », conformément à l’ODD 4.
Pour ce qui est l’amélioration de la qualité de l’éducation, les participants à l’atelier tenteront d’apporter une réponse afin de proposer au gouvernement et aux partenaires, une feuille de route et aussi pour « identifier, documenter, partager et capitaliser les bonnes pratiques, expériences et stratégies en vue de contribuer à l’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages ».
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Une table ronde sur la scolarisation et la formation des filles a été organisée par les acteurs en charge de cette question, hier après-midi à la primature. L’ouverture de cette rencontre a été présidée par le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, représentant le Premier ministre, Chef du gouvernement. La rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, des députés, du chef de file des Partenaires Techniques et Financiers et plusieurs officiels et acteurs accompagnant cette démarche.
A l’issue des travaux, sous réserve de quelques observations, les acteurs ont procédé à la signature d’un document engageant tous les acteurs concernés à savoir la Lettre d’engagement en faveur de la scolarisation et de la formation des filles et les acteurs, avant de réitérer leurs engagements d’œuvrer ensemble pour l’atteinte de cet objectif.
En ouvrant cette table ronde de plaidoyer et de mobilisation des partenaires en faveur de la scolarisation et la formation des filles au Niger, le représentant du Premier ministre, Chef du gouvernement, a indiqué que la sous scolarisation de la jeune fille est un problème dont la résolution requiert des ressources considérables.
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Le Gouverneur de la région de Tahoua, M. Issa Moussa, a présidé, le dimanche 19 décembre 2021, une cérémonie consacrée à la remise des prix d’excellence aux meilleurs élèves des Terminales A et D du Lycée Agabba de Tahoua (LYTA), pour l’année scolaire 2020-2021. C’est l’Association des anciens élèves dudit lycée, promotions 1977-1982, qui a organisé et attribué ces prix d’excellence récompensant les six meilleurs élèves de l’établissement, qui les a eux-mêmes formés (y compris l’actuel Gouverneur de la Région de Tahoua) à l’époque où ce célèbre lycée accueillait, par un système d’internat, les ressortissants de presque toutes les régions du Niger.
L’objectif de cette cérémonie de remise des prix, est d’encourager modestement les meilleurs élèves à avoir d’excellents résultats scolaires qui sont les gages d’une réussite personnelle, mais surtout pour mieux et efficacement contribuer à la construction nationale voire au rayonnement d’une vie sociale plus humaine, plus agréable dans la concorde et la paix. C’est ainsi que les meilleurs élèves des terminales A et D ont reçu respectivement des enveloppes de 350.000f pour le premier prix, 250.000 F pour le deuxième prix et 200.000f pour le troisième prix. Bref, c’est un montant de 2.400.000 francs CFA qui a été distribué aux meilleurs élèves de cet établissement scolaire.
Prenant la parole à cette occasion, le Gouverneur de la région de Tahoua, M. Issa Moussa, lui-même ancien élève du Lycée de Tahoua, a adressé ses sincères salutations et ses vifs remerciements aux membres de l’association des anciens élèves du LYTA, particulièrement à tous ceux d’entre eux qui ont effectué le déplacement en vue de rehausser l’éclat de cette cérémonie. M. Issa Moussa, qui s’est réjoui de se retrouver avec ses anciens camarades de classe après 40 ans, a souligné que ce mémorable et fécond établissement a produit beaucoup de hauts cadres de l’administration nigérienne.
M. Issa Moussa, a loué cette initiative de l’Association LYTA qui constitue, selon lui, une contribution pour le Programme du Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, qui accorde une priorité au secteur de l’éducation. «Un pays ne peut se développer sans les ressources humaines, comme l’a dit le Président de la République. Il faut œuvrer en faveur de la scolarisation, surtout celle des jeunes filles pour atteindre cet objectif», a-t-il poursuivi.
Auparavant, le président de l’Association des anciens élèves du Lycée de Tahoua, M. Nouhou Salao, a présenté ses remerciements aux participants avant d’indiquer que l’association est fière de tenir cette 2ème édition de remise des prix aux meilleurs élèves du lycée Agabba de Tahoua. «Notre association des anciens élèves du lycée de Tahoua (LYTA), des promotions 1977-1982, est fondée sur l’esprit de fraternité, de solidarité et tout ce qui peut aider à servir l’intérêt général», a-t-il expliqué. M. Nouhou Salao a ajouté que le Lycée de Tahoua est une fierté nationale, car un peu partout dans la sphère de l’administration de l’État, on trouve des membres de LYTA. Il a enfin tenu à remercier les autorités régionales, l’administration du lycée Agabba, les élèves et les membres de l’Amicale présents à Tahoua pour leur mobilisation.
Pour leur part, le Proviseur du lycée Agabba de Tahoua, M. Garba Gousman, le président du COGES du lycée Agabba, M. Bello Mahamane, et l’honorable Chef du village Bagoudou Chékaraou, ont tour à tour pris la parole pour saluer cette louable initiative du LYTA qui honore aussi bien les membres de l’Association mais aussi l’établissement avec lequel ils ont voulu garder le cordon ombilical en y effectuant ces bienveillantes actions en faveur de la nouvelle génération.
Il faut noter que la délégation des membres de l’Amicale des anciens du Lycée de Tahoua a également remis un lot d’un livre édité par l’Amicale sous le titre «les Papis racontent». S’en sont suivis une visite des arbres plantés par l’Association en 2020 et une action de salubrité dans l’enceinte dudit établissement. De même, une conférence sur des thèmes ayant trait à l’entrepreneuriat et à l’emploi des jeunes au Niger a été animée, à l’hôtel de ville de Tahoua, par des éminents conférenciers, tous membres de l’association LYTA.
Abdou Abdourahmane, ONEP-Tahoua
23 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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En mission de travail dans la région de Tahoua, le ministre de l'Enseignement Primaire, de l'Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l'Education Civique, M. Daouda Marthé, a présidé samedi dernier, une réunion de sensibilisation sur l'évaluation des enseignants contractuels.
C'est par un poème intitulé ‘’L'enseignant’’, que l'on a donné le ton de cette rencontre. L’enseignant, lui qui est créateur de toutes les compétences exerçant bien-sûr un métier noble et prestigieux. Dans son mot de bienvenue, le secrétaire général adjoint de la région, en parlant de l'évaluation des enseignants contractuels, a annoncé que sa région est prête à se soumettre à cet exercice prévu pour le 15 et 16 juillet prochain. Loin de nuire aux enseignants, cette évaluation qui est au centre de tous les débats, est plutôt un processus qui permettra de connaître leurs insuffisances et renforcer leurs capacités à expliquer le ministre de l'Enseignement primaire, de l'Alphabétisation, de la Promotion des langues nationales et de l'Education civique. Il rappelle que le président de la République a, dans son message à la nation de fin d'année, clairement indiqué que cette année il faut faire l'évaluation des enseignants craie à mains du Niger.
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Le samedi 29 Février dernier, l’Université de Tahoua a abrité la cérémonie de port de toge à la suite de l’admission de M. Tahirou Younoussi Adama au grade de professeur agrégée en science de gestion. Cette cérémonie a vu la présence des autorités régionales de la région de Tahoua, des responsables des FDS et ceux de la communauté universitaire ainsi que d’éminents invités venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays.
Cette cérémonie de port de toge, la 2ème du genre que l’université de Tahoua a connu depuis sa création, a débuté avec le mot du doyen de la faculté de droit d’économie et de gestion (Fadeg) de l’Université de Tahoua Dr Jean Innocent qui dans son intervention a tenue tout d’abord à féliciter son collègues Tahirou Younoussi Adama pour son admission au grade de professeur agrégée. Dr docteur Jean Innocent a rappelé l’historique de la Fadeg ainsi que l’évolution considérable du corps enseignant dans cette faculté.
Pour sa part, le recteur de l’Université de Tahoua professeur Ado Mahamane s’est réjoui de la forte mobilisation à cette cérémonie. Il a rappelé que la toge est un vêtement académique qui reflète les efforts consentis et effectués pour le passage à un grade supérieur. «Le port de la toge marque l’entrée dans la cours des grands», a-t-il affirmé. Il a rappelé cette cérémonie est la 2ème du genre après celle du Pr Hamadou Daouda Youssoupha et s’inscrit dans les acquis de l’université de Tahoua après la décoration du doyen de la faculté des sciences de l’éducation (FSE) de l’Université de Tahoua par le Président de la République le 18 décembre 2019 à Tillabery.
Quant au gouverneur de la région de Tahoua, il a exprimé sa fierté pour les résultats excellents de l’Université de Tahoua avant de féliciter le recteur de l’Université et le lauréat pour son admission.
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Le président du conseil Régional de Tahoua, M. Illo Adamou, a présidé le 20 août dernier la cérémonie officielle de réception de matériels et manuels au profit des établissements d’enseignement professionnel et technique de la région. C’était en présence des préfets des départements de Tchintabaraden et d’Abalak.
Le matériel et manuels didactiques réceptionnés par le conseil régional de Tahoua et qui sont destinés à quatre centres d’enseignement professionnel et technique de la région sont le fruit d’un protocole d’accord qui lie le Conseil régional au programme ‘’Améliorer la Gestion des défis Migratoires au Niger’’ (ProGEM), a précisé, M. Illo Amadou. Les établissements bénéficiaires sont : le Centre d’enseignement technique Tahoua 2, le Lycée d’enseignement professionnel de Tahoua, le CET d’Abalak et le CET de Tchintabaraden. Ces établissements seront dotés de 75 machines à coudre, des outils pour la mécanique et plus de 100 manuels de génie électrique, construction mécanique, construction en bâtiment, plomberie, couture et topographie.
Le chef d’antenne ProGEM Tahoua, M. Rabiou Ibrahim a indiqué que le programme « Améliorer la Gestion des défis Migratoires au Niger » a été initié par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement BMZ pour accompagner l’Etat du Niger à faire face aux conséquences de la migration, particulièrement sur la jeunesse.
Dans le cadre de cette coopération les établissements de formation professionnelle et technique ont été dotés en nouveaux équipements, outils et manuels d’une valeur d’environ 16 millions de Francs CFA. Il a ensuite annoncé par la suite, que les mêmes établissements bénéficieront de nouvelles infrastructures, notamment des salles de classes, hangars, ateliers et latrines, qui seront réalisées.
Abdou Abdourahmane ONEP Tahoua
22 août 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de l’éducation nationale, Pr Natatou Ibrahim effectue une visite de travail dans la région de Tahoua, dans le cadre de la supervision et du suivi du programme de construction, par l’Etat, de 2.331 salles des classes. Pour la région de Tahoua 271 salles de classes sont prévues. Le mercredi 1er mars, le ministre s’est rendu, notamment en compagnie du gouverneur de Tahoua, Issa Moussa, du directeur régional de l’éducation nationale, du préfet du département de Konni, dans plusieurs écoles de la ville de Birni N’Konni.
Le ministre Natatou Ibrahim est allé ainsi s’enquérir des conditions d’enseignement et de l’avancement ainsi que des normes des travaux en cours, en droite ligne du pari très cher du Président de la République Mohamed Bazoum : celui de finir avec les salles de classe en matériaux précaires sur l’ensemble du territoire national, à l’horizon 2026.
En plein cœur de la ville de Konni, la délégation ministérielle a pu constater l’illustration de ce défi, particulièrement à l’Ecole primaire Mounwadata constituée en réalité de 6 écoles avec un effectif global de plus de 4.000 élèves partageant une cour exiguë et qui suivent l’encadrement dans des salles dont certaines sont faites en matériaux dits précaires. Ensuite, à l’école Abdou N’bouka c’est le projet Lire qui a pu apporter une alternative non pas durable, mais mieux que les salles en paillote, avec deux tentes, avec l’appui de l’UNICEF. C’est aux étapes de la Mederssa Kaoura de Birni N’Konni et de l’école primaire du village de Dosseye que la délégation est allée constater la qualité des travaux en cours d’un lot de construction des classes en matériaux définitifs, sur fonds propre de l’Etat, dans le cadre du programme des 2.331 salles, lancé en novembre dernier.
En plus de ce qui est prévu par l’Etat, plusieurs partenaires techniques et financiers interviennent dans le même sens et œuvrent également pour « zéro classe en paillote » d’ici 2026. Parmi ces acteurs, on compte la Fondation Issoufou Mahamadou de l’ancien Président de la République. En effet, par la même occasion, le ministre de l’éducation nationale Natatou Ibrahim a procédé à la réception de 12 salles de classes en matériaux définitifs et une vingtaine de latrines scolaires au profit des localités de Dossey, Folakam, Marake, Kourfayat Malou et Angoual Laka dans le département de Birni N’Konni. C’est au village de Folakam que s’est déroulée la cérémonie de réception de ce lot, des mains du vice-président de la FIM, M. Foumakoye Gado.
Le ministre a salué la FIM, au nom du Gouvernement du Niger dans son ensemble, pour ce geste citoyen de contribution à l’élan de solidarité nationale. Pr. Natatou Ibrahim soutient que cet important investissement d’un coût global de 164 millions de FCFA permettra de renforcer les conditions d’études des élèves des écoles bénéficiaires. « En décidant de construire et de mettre gracieusement à la disposition de ces écoles des salles de classe en matériaux définitifs et équipées de tables-bancs, vous auriez contribué significativement à créer de bonnes conditions de pratiques enseignantes et un environnement pédagogique adéquat. Ce qui va, sans doute, booster la qualité de l’éducation et soutenir le maintien scolaire des élèves en général et des jeunes filles en particulier », a-t-il affirmé.
Face aux populations fortement mobilisées, le vice-président de la FIM, M. Foumakoye Gado a réitéré l’engagement de la fondation à se mobiliser pour le développement du capital humain et à initier des synergies d’actions avec d’autres acteurs de développement pour une meilleure promotion sociale de l’homme et le développement économique et social du Niger.
Par Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua
Source : http://www.lesahel.org
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Le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a procédé, hier lundi 10 juin 2019 à Tahoua, au Centre d’enseignement professionnel et Technique, au lancement des épreuves écrites du BEP (Brevet d'Etudes Professionnelles), session 2019. Il était entouré du Secrétaire Général du Gouvernorat de Tahoua, M. Harouna Assakalé, du Secrétaire général du Conseil régional, du préfet de Tahoua, des cadres centraux et régionaux du Ministère et plusieurs personnalités civiles et militaires. Pour cette année, ce sont au total 4.401 candidats, dont 2563 Filles sur toute l’étendue du territoire national à subir les épreuves. A Tahoua ils sont 289 candidats à affronter les épreuves.
Après avoir ouvert l’enveloppe scellée contenant l’épreuve de français, le ministre Tidjani Idrissa Abdoulkadri a souhaité bonne chance aux candidats. Il a ensuite assuré que toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement de ces examens. Parlant des efforts fournis par l'Etat dans le cadre des enseignements professionnels et techniques, le ministre Tidjani a insisté sur le fait que toutes les mesures ont été prises pour un bon déroulement de ces épreuves. Il a également assuré que, selon les échos qui lui sont parvenus, tout se déroule normalement dans les autres centres ouverts dans toutes les régions du pays.
Le ministre des Enseignements professionnels et techniques a ensuite dit qu’à Tahoua, il y a douze filières qui sont concernées par ces examens. Sur les 4401 candidats autorisés à passer cet examen, il est important de souligné qu’il y a 2563 jeune filles. « Le gouvernement s’est résolument engagé sur la question de l’éducation et de la formation de jeune fille. La particularité comme je voulais dire c’est d’abord de constater qu’il ya par rapport aux objectifs du Ministère une progression », a expliqué le ministre Tidjani Idrissa Abdoulkadri. Il a aussi exprimé tout son soutien et ses encouragements, ainsi que ceux des plus hautes autorités du pays, aux jeunes candidates. Les effectifs sont repartis en section primaire, industrielle et tertiaire.
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Le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, M. Tidjani Idrissa Abdoul Kadri, effectue une mission de travail à Tahoua où il a procédé, hier matin, au lancement des examens du Brevet d'Etude Professionnelle (BEP), session 2016-2017. Au plan national. Ce sont au total 3.354 candidats qui subissent les épreuves du B, dont 920 filles. Dans le tertiaire on enregistre 1.421 candidats dont 7.48 filles soit 52,64%, en industriel 1.933 inscrit dont 1.72 filles ce qui représente 8,90%.
Au titre de la région de Tahoua, on dénombre 171 candidats dont 143 garçons et 26 filles répartis dans 11 filières à savoir : agriculture élevage, bâtiment, construction métallique, mécanique auto, menuiserie bois, équipements et installations électriques, métreur-topographe, comptabilité, employé de commerce, employé de banque et transit douane.
En procédant à l'ouverture de la première enveloppe contenant les épreuves de français, le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, M Tidjani Idrissa Abdoul Kadri, a tout d'abord encouragé les candidats en leur transmettant les salutations des plus hautes autorités de la 7ème République qui font de l'enseignement professionnel l'une de leurs priorités.
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Pour la petite histoire le couple enseignement/ apprentissage est apparu dans notre contexte d’enseignement avec les programmes d’études des ENI de 2008.
Depuis l’expression est souvent réutilisée dans presque toutes les situations pédagogiques en formation initiale comme en continue.
Cependant, avant de parler de ce couple conceptuel, examinons d’abord chacun des concepts qui le composent.
L’enseignement nous le savons tous est un tout dans lequel on retrouve, celui qui enseigne (l’enseignant), celui qui apprend (l’apprenant), et le savoir à apprendre. Ces trois dimensions de l’enseignement sont modélisées sous le format d’un triangle, d’où l’appellation de triangle didactique ou pédagogique.
Le couple enseignement/apprentissage apparaît alors comme une redondance terminologique en ce sens que dans l’enseignement on retrouve l’apprentissage qui est le propre de l’élève.
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Pas moins de 80 candidats aux examens du baccalauréat ont été interpellés par la police pour tentative ‘’de fraude électronique’’ à Niamey. Certainement qu’à l’intérieur du pays aussi, des cas ont été enregistrés. Fuite d’épreuves, triche, fraude, corruption, trafic d’influence, etc., à l’occasion des examens scolaires de fin d’année et concours d’intégration à la Fonction publique, constituent aujourd’hui la recette de réussite sous ce régime des renaissants. Ces pratiques répréhensibles ont pris des proportions inquiétantes au cours des dix ans de gestion du président Issoufou.
Comme l’attestent les détournements massifs des deniers publics, l’enrichissement illicite des opérateurs économiques du système par le truchement des marchés publics exagérément surfacturés, la grande corruption doublée d’impunité, etc., auxquels les Nigériens ont assisté médusés et impuissants sous ce règne des Renaissants. Les fraudes et autres trafics d’influence ne se limitent plus aux détournements des deniers publics. Mêmes les examens de fin d’année scolaire et les concours d’intégration à la Fonction publique en sont aujourd’hui affectés à telle enseigne qu’il faut systématiquement faire recours à d’autres institutions pour s’assurer d’une organisation propre desdits examens scolaires et concours.
Le processus d’organisation du BEPC a été émaillé de fuites et des tentatives de fraudes à l’issue desquelles des enquêtes ont été diligentées. Certains auteurs et complices de ces pratiques néfastes sont inquiétés grâce à l’implication de la Halcia et de la police dans le processus. L’on pensait que cela servir d’avertissement fort pour les candidats au BAC. Que Nenni ! Malgré les messages de sensibilisation contre les fraudes abondamment diffusés sur les médias publics, malgré les sanctions appliquées aux candidats indélicats au BEPC, de nombreux candidats au BAC n’ont pas résisté à la tentation de la facilité. Frauder pour obtenir le parchemin par ‘’voie électronique’’. Faire le déplacement de la salle d’examen avec un téléphone portable et attendre tranquillement qu’une tierce personne en ville traite l’épreuve pour vous le retourner. Le seul effort du candidat consiste à recopier, comme une mécanique, le document qui lui a été renvoyé par le même truchement. Un acte gravissime qui traduit, si besoin est, l’ampleur du désastre dans lequel le régime de la renaissance a installé notre pays.
La diligence avec laquelle les 80 candidats au Bac ont été arrêtés et jetés sans autre forme de procès en prison est surprenante dans un pays où les pratiques frauduleuses sont érigées depuis plus décennie par les renaissants en mode de gestion de l’Etat. Dans l’affaire du concours d’intégration à la Fonction publique au profit du secteur de la santé, la Halcia a été mise à contribution et cela a permis de confirmer de nombreux cas de fraudes et de trafics d’influence au plus haut sommet de l’Etat. Qu’est-ce qui s’est passé ? Est-ce qu’on a pris dans la nasse de gros poissons ? Non ! L’on s’est juste contenté de prendre des petits poissons, des agents des ministères de la Fonction publique et de la Santé. L’affaire est enterrée, peut-être définitivement.
Les candidats au BEPC et au BAC sont aujourd’hui présentés comme le premier trophée de la Halcia, Mais quel trophée, quand des délinquants financiers qui ont dissipé des milliards de francs CFA des caisses de l’Etat circulent librement en narguant les honnêtes citoyens alors qu’ils ont reconnu les griefs qui leur sont reprochés. Comme dans l’affaire du ministère de Défense nationale (MDN).
Il faut arrêter le cirque ! Le filet de pêche avec des alevins ne peut convaincre aucun Nigérien quant à la détermination du Président Mohamed Bazoum de mener une lutte implacable contre la corruption et les infractions assimilées. Il faut de gros poissons pour convaincre. Plus gros ‘’qu’Ibou Karadjé’’, cette marionnette en coton livrée à la vindicte populaire.
Tawèye
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Le Gouverneur de la Région, M. Ibrahim Tidjani Katiella qu’accompagne une forte délégation, a procédé le 04 août 2021, au lancement du Baccalauréat Session 2021 au CES de Franco Arabe de Tillabéri.
Ils sont au total, 6.678 candidats dont 2.628 filles et 4.050 garçons, répartis en 38 jurys, à se présenter à cette Session 2021 du Baccalauréat dans la région.
Sur ces 6.678 candidats 4.221candidats proviennent du public, 1.019 du privé, et il y a 1.400 candidats libres. 6.545 candidats sont de l’enseignement général et les 133 autres de l’enseignement professionnel, dénote-t-on.
Peu avant l’ouverture de l’enveloppe contenant la première épreuve de cet examen, le gouverneur de la région, M. Ibrahim Tidjani Katiella a souhaité une bonne chance aux candidats tout en leur demandant de ne compter que sur leurs propres efforts.
« Nous sommes de cœur avec vous », a-t-il dit, ajoutant que c’est surtout sur le travail et la conscience individuelle que ces candidats doivent se baser.
Concernant les conditions d’organisation des examens, « le Gouvernement a pris toutes les dispositions pour la transparence de ces examens », a par ailleurs notifié le gouverneur de la région, évoquant la supervision de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruptions et les Infractions Assimilées (HALCIA) de ces examens.
Ayant sillonné tous les jurys de la Commune urbaine de Tillabéri, selon Mme Sady Halimatou, Directrice de partenariat à la HALCIA, « les consignes données pour le bon déroulement de ces examens sont respectées et tout se déroule normalement ».
Mahalmoudou Touré Maïmouna/ONEP
05 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Tillabéri : Lancement le mardi 4 juillet 2017 au titre de la région des examens du BEPC session 2017
C’est le Gouverneur de la région qui a procédé à l’ouverture de la 1ère enveloppe scellée contenant les épreuves inaugurales au CES qui abrite l’un des centres d’examens de la commune.
Au total, ils sont 12 572 candidats officiels du public et du privé parmi lesquels 5784 filles au titre de la région de Tillabéri à se présenter dans différents centres pour les examens du Brevet d’études du premier cycle session 2017.
L’on dénombre également 1579 candidats qui sont cette année inscrits exclusivement dans les centres d’examens à Téra, à Filingué, à Kollo et à Tillabéri.
Comme il est de tradition, le gouverneur de la région, Ibrahim Tidjani Katiella, à la tête d’une délégation comprenant le secrétaire général de la région, Madame le préfet du département, le Maire de la commune, les responsables des différents ordres de l’éducation ainsi que ceux des forces de défense et de sécurité, se sont rendus au CES qui abrite un des centres d’examen de la commune.
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En cette veille de la reprise des cours universitaires, le Gouverneur de la région de Tillabéri, le Lieutenant-Colonel Maina Boukar a effectué le vendredi 1er septembre dernier une visite sur le site de l’université Boubakar Bâ de Tillabéri. Le but de cette visite est de constater de visu la situation réelle de l’université de Tillabéri.
Situé à quelques encablures de la ville de Tillabéri, dans le quartier Dayberi sur une superficie de 200 ha, le site de l’université a déjà bénéficié de quelques réalisations et des investissements notamment la construction d’un amphithéâtre de 250 places prêt à accueillir les étudiants, un laboratoire construit et équipé, un mur de clôture et des infrastructures inachevées. Mais le site reste désert pour plusieurs facteurs dont l’insécurité. Cette visite, à laquelle participent les autorités administratives et coutumières de Tillabéri, est un acte fort pour préparer la reprise des cours universitaires prévue ce 4 septembre 2023.
A l’issue de cette visite, le Gouverneur de la région de Tillabéri, a salué les efforts, le dynamisme et la résilience dont les responsables de l’universitaire Boubakar Bâ de Tillabéri font preuve pour garantir une formation de qualité aux étudiants. Ainsi le Lieutenant-Colonel Maina Boukar a réaffirmé son engagement de prendre des dispositions et des mesures sécuritaires à court, à moyen et à long terme au profit du site de l’université de Tillabéri. « Cette université a été créée en 2015, mais nous avons constaté que les infrastructures sont en stade de chantier. Nous avons remarqué que le bloc administratif et même la clôture de l’université est à moitié réalisée. Il y a certes un laboratoire construit et équipé mais qui ne fonctionne pas. Nous allons écrire à qui de droit pour rendre compte de ce que nous avons constaté sur le terrain. Et surtout essayer d’accélérer la réalisation du bloc administratif. En ce qui concerne la sécurité, cette question a été déjà prise en compte au Conseil Régional de Sécurité. Nous sommes en train de créer les conditions pour que d’ici la reprise des cours, la sécurité soit assurée à 100% dans la zone universitaire », a déclaré le Gouverneur de la région de Tillabéri le Lieutenant-Colonel Maina Boukar.
Très heureux d’accueillir les autorités régionales sur le site universitaire, le recteur de l’Université Boubakar Bâ de Tillabéri, Pr Alzouma Zoubeirou a notifié que cette visite est très importante pour son institution, car c’est un moment attendu depuis plusieurs années. « Le nouveau Gouverneur a montré sa bonne volonté de collaborer avec l’université. Dès que nous avons déposé la demande auprès du Gouverneur pour visiter l’université, il a immédiatement accepté. Ce site de 200 ha a été mis à la disposition de l’université par les autorités coutumières de Daybéri en collaboration avec la mairie. Nous tenons à ce que les autorités visitent ce site pour des raisons de sécurité. Nous avons déjà eu à faire des investissements sur le site. Compte tenu de l’éloignement du site et pour des raisons de sécurité, les étudiants et le personnel de l’université n’arrivent pas à s’installer sur le site. Heureusement le gouverneur nous a bien compris, il est allé constater de visu. Et séance tenante avec les maires, le président du Conseil Régional ils ont pris la décision d’assurer la sécurité du site pour permettre aux étudiants, aux enseignants chercheurs, et autre personnel, de pouvoir utiliser ces infrastructures. Avec les promesses des autorités régionales nous pouvons reprendre les cours dans la quiétude. Le site va être sécurisé, une piste sera construite pour faciliter l’accès au site. La rentrée sera effective et nous allons regagner nos locaux », précise le recteur de l’Université Boubakar Bâ de Tillabéri avant de remercier les autorités de notre pays. Ainsi, les autorités régionales ont rassuré que toutes les mesures annoncées seront exécutées pour permettre aux étudiants de reprendre les cours le 4 septembre dans des très bonnes conditions.
Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri
Source : https://www.lesahel.org
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Poursuivant sa mission de prise de contact avec les structures relevant de son département ministériel, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Souley Amadou Sarkin Rafi, a visité, le lundi 18 janvier 2021, le chantier de construction de l’Université Boubacar Bâ de Tillabéri. Il s’agissait pour le nouveau ministre de s’enquérir le niveau d’exécution des travaux ainsi que des conditions de vie et de travail des étudiants et des enseignants-chercheurs de ladite université.
Sur le chantier de construction de l’université Boubacar Bâ de Tillabéri, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a tout d’abord visité le laboratoire, fruit des relations partenariales entre l’ONG SWISS AID et l’université Boubacar Bâ. Le Recteur de l’université a fourni des explications au ministre Souley Amadou Sarkin Rafi sur les différentes composantes du laboratoire ainsi que sur les activités envisagées. Il est attendu l’équipement nécessaire pour permettre à ce laboratoire de démarrer ses activités. La délégation ministérielle s’est ensuite intéressée au chantier de construction de l’amphithéâtre d’une capacité de 250 places. Là aussi, au regard des explications données par le représentant de l’entreprise Djibo Zakou en charge de l’exécution des travaux, malgré l’arrêt du chantier observé un temps, celui-ci a connu une évolution. Il en est de même pour les travaux de construction de l’amphithéâtre et du bloc administratif également visités par le ministre Souley Amadou Sarkin Rafi. Pour rappel, ces deux chantiers sont prévus dans le cadre du programme Tillaberi-Tchandalo pour un coût d’environ 600 millions de FCFA. Il se repose aussi sur un schéma directeur constitué de deux parties, à savoir les activités pédagogiques universitaires et administratives et les activités liées aux œuvres sociales, culturelles et sportives, etc.
La dernière visite a conduit le ministre au niveau des dortoirs et des restaurants des étudiants, des magasins et la chambre froide, puis de l’administration du Rectorat, notamment la salle de réunion équipée de matériel de visio-conférence de dernière génération.
Notons aussi que le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a mis ce déplacement à profit pour rencontrer le syndicat des enseignants-chercheurs, celui des enseignants technologues ainsi que le personnel administratif et technique et les étudiants en vue d’échanger avec eux de leurs conditions de travail, mais aussi les encourager.
Au terme de ce déplacement de Tillabéri, le ministre s’est dit satisfait de ce qu’il a trouvé sur le terrain. Les conditions dans lesquelles travaillent les étudiants et les enseignants chercheurs sont acceptables tout de même il y’a des améliorations à apporter à laisser entendre le ministre Souley Amadou Sarkin Rafi hors allons essayer dans la mesure du possible au niveau de mon département ministériel pour apporter d’autres conditions nécessaires d’amélioration a-t-il ajouté. Il s’est aussi réjoui de la parfaite collaboration des enseignant-chercheurs, des étudiants et du personnel administratif et technique qui réaffirment leur engagement et leur disponibilité à accompagner le ministre surtout dans le cadre des priorités du Président de la République.
A toutes ces étapes dans ce déplacement, le ministre était accompagné du Gouverneur de la région, M. Ibrahim Tidjani Katiela, du Recteur de l’université, ainsi que des directeurs centraux de son département Ministériel.
Zakari Mamane, ONEP/Tillaberi
20 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Comme dans les autres régions de notre pays, les épreuves écrites du Baccalauréat, session 2017, ont été lancées, le mardi dernier à Tillabéri, tôt le matin, à 8H 00. C’est le Secrétaire général de la région qui a procédé à l’ouverture symbolique de l’enveloppe contenant les sujets de la première épreuve.
Au niveau du Jury II, dans la commune urbaine de Tillabéri, on enregistre 369 candidats des séries A4 et D, dont 126 filles, avec les 92 candidats libres venus du C.E.S d’Ayorou et des établissements de la place. Quant au jury 1 du centre de Tillabéri, il totalise 319 candidats de la série A4 et 51 candidats de la série A8, soit au total 370 candidats pour le jury I.
Comme il est de tradition, le Secrétaire général de la région, M. Zakou Mounkaila, à la tête d’une délégation comprenant Mme le Préfet du département de Tillabéri, le maire de la commune urbaine, les responsables des forces de défense et de sécurité et ceux des différents ordres d’enseignement, était en visite au niveau des deux jurys du centre de Tillabéri.
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La formation à l’école normale repose sur un référentiel appelé programme d’études des écoles normales d’instituteurs (ENI). En d’autres termes, un référentiel de formation laisse supposer que la programmation, la planification et la mise en œuvre des enseignements -apprentissages plus les stratégies, les méthodes et techniques qu’elle implique se réfèrent tous aux indications portées dans le programme. A ce tire, l’implantation effective de tout programme dépend des capacités des utilisateurs à l’interpréter de façon efficiente.
C’est donc, cet exercice d’interprétation du référentiel qui a été le menu de notre 4ème mini- CAPED.
Mais avant de passer aux résultats de l’interprétation proprement dite du programme d’études, certaines remarques nous paraissent nécessaires à évoquer.
1-Le programme d’études (curriculum) des ENI comme tous les programmes d’enseignement est un texte normatif à l’instar de la constitution d’un pays.
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L’éducation est un sujet d’une grande pertinence sociale et nous remarquons un intérêt grandissant ces dernières années pour les questions de la réussite comme celles de l’échec scolaire.L’échec scolaire au Niger est patent. C’est un fait, matérialisé par lesfaibles taux de réussite aux examens de fin d’année et les taux élevésde redoublement et d’abandon scolaires.
Dans sacommunication au conseil des ministres le 05 aout 2022, le ministre de l’enseignement Supérieur et de la recherche, aannoncé que le taux de réussite global aux examens du baccalauréat est de 28,95% (24 247 candidats admis, toutes séries confondues, dont 9 083 filles) en hausse de 6,20% par rapport à la session 2021. Cela veut dire que le taux d’échec est supérieur à 71 %. La performance des candidats à l’examen du BEPC est même plus faible : sur un effectif de 146 904 candidats inscrits, 140 933 se sont réellement présentés, et 38 305 sont déclarés admis soit un taux global de réussite de 27,18 % (selon le MEN),doncun taux d’échec de 72,82 %.
Cette situation suscite évidemment l’inquiétude des acteurs de l’éducation, d’autant plus que l’année est « normale », c’est-à-dire sansperturbation notable, les cours étant achevés et même des examens blancs organisés dans certains établissements. Plusieurs raisons peuvent expliquer ces faibles taux de réussite:
– Lesdifficultés concernant le cadre de travail, duesau déficit d’infrastructures en matériaux définitifs et à l’insuffisance d’équipements, de manuels et de matériels didactiques,
– La réduction du temps scolaire avec le démarrage tardif des cours dans certains établissements, et/ou la libération précoce des élèves avant la fin de l’année,
– Le faible niveau de certains enseignants et le manque d’encadrement pédagogique efficace car peu d’enseignants sont « visités » ou « inspectés » dans l’année,
– La réduction drastique du temps consacré aux études et apprentissages en faveur des réseaux sociaux par de nombreux élèves,
– L’effectif pléthorique des classes au niveau des établissements des grands centres urbains en général,
– le manque d’accompagnement et de suivi scolaire par de nombreux parents d’élèves,
– Parfois certaines épreuves ne sont pas valides oufidèles aux contenus enseignés. On dit d’une épreuve d’examen qu’elle est valide quand elle mesure bien ce qu’elle prétend mesurer, et qu’une épreuve est fidèle quand celle-ci donne des résultats indépendants de l’évaluateur ou du moment de l’évaluation.
Il y a par ailleurs la nécessité, en rapport avec la correction,de clarifier une disposition récente : « la réclamation », qui n’est pas bien comprise par beaucoup d’élèves. Celle-ci permet à tout candidat d’adresser une demande motivée par écrit au président du jury, à l’issue des épreuves du premier groupe, pour permettre la vérification d’une épreuve où le candidat a enregistré une mauvaise note alors qu’il estime avoir bien travaillé. « Cette demande est non payante et ne peut concerner qu’une seule épreuve par session et par candidat. La réclamation ou demande de vérification est faite par le candidat et aucune autre personne n’est habilitée à le représenter et si le candidat a raison, il sera rétabli dans ses droits. En cas de réclamation, le président du jury est tenu de communiquer la copie au candidat, en prenant soin de masquer l’identité du correcteur. Cette vérification porte sur la sommation des points obtenus et n’entraine pas de nouvelle correction de la copie sauf dans le cas où des parties entières n’auraient pas été corrigées. »
Les conséquences du faible taux de réussite sont évidemment très lourdes :
– au plan économiqueen termes de dépenses car l’Etat et les ménages consacrent d’importantes ressources à l’éducation sans avoir une idée du rendement que pourrait produire leurs investissements,
– au plan social,les élèves qui échouent ou qui quittent l’école sans diplôme sont découragés, ce qui a un impact négatif sur leur devenir. L’échec n’est pas une fatalité, il faut redoubler d’effort avec le niveau acquis en s’orientant vers d’autres horizons ou secteurs d’études ou d’apprentissages de métiers pour progresser, entreprendre et réussir.
Cet échecmassif aux examens scolaires est récurrent dans de nombreux pays d’Afrique.
Des résultats comparables à ceux du Niger sont enregistrésau cours de cette session2022 en Côte d’Ivoire :98 464 candidats (dont 45 857 filles soit 46,58%) ont été déclarés admis sur 319 847 effectivement présents pour 325 545 inscrits dans les centres, soit un taux national d’admission de 30,78% contre 29,24% en 2021, a annoncé le lundi 25 juillet 2022 à Abidjan-Plateau, la Directrice des Examens et Concours (DECO).
Les résultats les plus catastrophiques sont enregistrés en République de Guinée où le taux de réussite est seulement de 9,37%, soit 8 731 admis sur un total de 93 202 candidats. Le ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation note que la responsabilité des faibles taux de réussite aux examens nationaux de la session 2022 est largement partagée entre tous les acteurs de la communauté éducative (17 % au CEE ; 15% au BEPC et 9% au Baccalauréat).
Les meilleurs résultats de la sous-région sont enregistrés au Togo, avec 93,30% de succès pour le CEPD, 82,99% pour le BEPC, 78 % pour le BAC Général, 71,71% pour le BAC technique et un taux de 74,34% pour le BAC tous enseignements confondus sur un effectif de 75 427 inscrits.
Dans l’espace UEMOA, l’organisation du baccalauréat est confié selon les pays au ministère de l’enseignement supérieur (Bénin, Guinée, Niger, Sénégal, Togo) ou au ministère de l’Education Nationale (Côte d’Ivoire, Mali et Burkina).
Le MEN du Burkina Faso vient d’organiser en cette année 2022, pour la première fois, l’examen du Baccalauréat, précédemment assuré par le ministère de l’enseignement supérieur.
La déclaration liminaire du 18 mars 2021 par le cabinet du Ministère de l’Education Nationaledu Burkina donne la substance de la réforme des examens et concours : « l’arrimage du baccalaureat comme diplôme terminal du secondaire au ministère de l’Education Nationale s’explique conformément aux directives communautairesqui font de la Licence le premier diplôme universitaire (avec le système LMD), et les motivationssubstantielles, d’ordre pédagogiques suivantes : tous les programmes d’enseignement et de formation sont élaborés, validés et mis en œuvre dans les classes par les acteurs du MEN : les encadreurs pédagogiques (spécialistes et concepteurs des curricula), les enseignants, l’administration scolaire … Ce sont ces acteurs qui travaillent à la production des différentes épreuves administréés pendant l’examen, la correction des copies, la supervision pédagogique de l’examen. C’est la présidence des jurys qui est assurée par les enseignants chercheurs. Par conséquent le transfert de l’organisation du baccalauréat doit être perçu comme une réforme purement administrative, qui n’altère en rien la qualité du diplôme».
Le taux de succès de la session 2022 est de 40,86% (sur 142 557 candidats enagés, répartis dans 534 jurys sur toute l’étendue du territoire) contre 37,53% à la session 2021. La session du BAC2022 au Burkina a été clôturée le 8 juillet avec la mise sous scellée par le Ministre de l’Education Nationale de la dernière cantine des examens du Baccalauréat, au Jury 204 du Groupe Scolaire de l’Académie de Ouagadougou: il a déclaré que « L’organisation a connu quelques écueils, notamment sur la question du transfert de matériels, du logiciel d’organisation du Baccalauréat, la question du transfert de compétences, la question de communication entre les techniciens des deux ministères.Uncomité sera créé pour réfléchir sur comment parfaire l’organisation de cet examen. Le succès de l’organisation est tout à l’honneur de l’enseignement supérieur et l’ensemble des acteurs du système éducatif, tous ceux qui de manière lointaine ou de près se sont engagés à la réussite des examens et concours de cette année ».
Pour aller de l’avant il faut tenir compte du temps, des changements et des difficultés pour améliorer constamment l’organisation des examens. « Même l’organisation la plus prafaite a besoin d’évoluer avec le temps », disait De Bernard Clavet. Alors, suivez mon regard : évoluons, « une mise à jour s’impose ».
La production de fascicule par l’office du bac du Sénégal, présentant les résultats détaillés par académie, série, secteur d’enseignement, année de naissance, nationalité des candidats, classement des établissement (etc.), est également une pratique très intéressante à imiter. Le fascicule mis à la disposition du monde de l’Education, constitue une documentation d’évaluation oùles utilisateurs trouveront des informations utiles à la recherche.
D’ailleurs, l’organisation du baccalauréat est au cœur des débats dans lasous-région, depuis l’adoption le 28 septembre 2020 de la directive 07/20/ CM de l’UEMOA qui vise à ce que les élèves de la communauté soient examinés de la même manière. L’harmonisation de l’examen du Baccalauréat dans les pays membres est envisagée pour 2026. L’objectif visé est l’uniformisation des programmes, des dispositifs du déroulement du bac et une période unique de tenue des examens, à l’image du « West AfricanExaminations Council ». Le WAEC est un comité créé depuis 1952 pourcoordonner l’uniformisation des examens et diplômes des Etats anglophones de l’Afrique de l’ouest (Gambie, Ghana, Libéria, Sierra Leone et Nigéria).Cette harmonisation va empêcher que certains élèves passent deux fois le bac, la même session enmigrant vers les pays où les épreuves sont jugées plus abordables.
Dans les études empiriques, le rendement du système éducatif se définit le plus souvent comme étant le résultat de multiples actions socio-économiques (niveau de l’investissement, cadre et environnement de travail, qualité de la gouvernance scolaire, etc.) et des dispositions et considérations individuelles. Plus spécifiquement, les deux principaux facteurs qui déterminent la réussite reposent sur la qualification des enseignants et l’engagement ou la détermination des élèves dans le travail et la discipline.
Le développement socio-économique d’un pays dépend de la qualité de son système éducatif. Un enseignement de qualité produit de bons résultats et évite le gaspillage de ressources. L’amélioration du rendement scolaire nécessite donc que l’accent soit mis sur la formation initiale et continue des enseignants, le suivi et l’encouragementdes élèves pour qu’ils développent leur potentiel dans une saine émulation, et l’Etat doit au préalable assurerde bonnes conditions de travail à tous.
Par ailleurs il faut bien noter que les chiffres publiés, plus haut, sous les sigles CEE (Certificat d’Etudes Elémentaires pour la Guinée) et CEPD (Certificat d’Etudes du Premier Degré pour le Togo), concernent l’examen des élèves de CM2,qui continue d’être organisé dans les tous pays de la sous-région, alors que cet examen n’a plus cours au Niger depuis 2014.
Par Moustapha Liman Tinguiri, planificateur de l’Éducation à la retraite à Zinder
Source : http://www.lesahel.org
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J'étais un bon élève à l'école primaire, mais pas le meilleur. L'élève le plus intelligent de l’école était Fatim, une fille pas comme les autres. Chaque fois que les questions sont dures et que le silence devenait pesant dans la classe, les regards se tournaient vers Fatim. Et elle a toujours été à la hauteur des défis. C’était une étoile, une vedette en fleur. Elle traitait rarement ses exercices, mais elle avait toujours les meilleures notes de la classe. Je resterais à jamais marqué par le tournant qu’a pris son chemin à la fin des six premières années de l’école primaire.
Alors que je poursuivais mes études au collège, Fatim, tout comme les autres filles de mon village, a abandonné les siennes. L'école secondaire était à 30 km du village. Cette distance, Fatim et ses amies ne l'ont jamais franchie. Ses parents avaient jugé qu'il était compliqué de l'envoyer au collège. Le mariage, pensaient-ils, était la solution la plus sûre, la plus facile et la plus adaptée pour elle. À l'âge de 15 ans, elle fut ainsi embarquée comme deuxième épouse dans une aventure inattendue.
Aujourd'hui encore je la rencontre lors de mes séjours au village. C'est simplement incroyable. La brillante fille à l’allure frêle est maintenant une mère de famille, entourée d’une progéniture abondante. Il lui faut dorénavant nourrir et encadrer ses enfants, s’assurer de la disponibilité d’eau dans cette grande jarre jamais remplie, piler le mil de l’épi à la farine, puis le cuisiner régulièrement et sans cesse, aller au champ, ramasser du bois, s’occuper de son petit commerce de galettes que vendent les enfants, vivre et sourire à la vie. Malgré les vicissitudes de la vie rurale, elle est restée vivante et pleine d’esprit. Chaque fois qu’elle discute, défend ou s’oppose à une idée, elle confirme mes pensées : mon village a raté l’occasion de donner au monde une femme exceptionnelle.
La dernière fois, pendant qu’elle me parlait en s’occupant de sa vaisselle, je l’imaginais débout sur le podium, parlant à toute la nation, expliquant pourquoi elle a fait tel choix et non tel autre. Je l’imaginais tantôt en tenue blanche, entourée de son équipe d’infirmiers et de spécialistes divers, justifiant pourquoi une opération n’est pas nécessaire à ce stade. Mais la réalité est là, Fatim n’est pas à sa place. Et chaque jour, son histoire se répète dans de nombreux villages nigériens, avec des conséquences désastreuses non seulement pour les filles mais aussi pour l'ensemble de notre pays.
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Quand on évoque la fulgurante réussite du peuple américain dans tous les secteurs de l’économie de ce grand pays, on pense systématiquement à l’apport du secteur éducatif comme fer de lance du développement de la première puissance mondiale. En effet, pour beaucoup, les Etats-Unis possèdent le système éducatif le mieux élaboré au monde.
Et lorsqu’on on passe en revue les Universités et Instituts éducatifs de formation aux Etats-Unis, on pense tout de suite à l’Université de Harvard. Cette Université reste l’une des meilleures, sinon la meilleure aux Etats-Unis et même dans le monde. Partout à travers la planète, les étudiants se bousculent pour cette Université qui a arraché sa renommée par les formations hautement sélectives qu’elle dispense. Étudier à Harvard est une marque de prestige, un rêve que caresse chaque individu qui rêve d’excellence.
La Kennedy School of Government à Harvard offre quatre filières de Master, plus de 35 programmes exécutifs et 14 centres et instituts de recherche. Ses anciens élèves sont présents dans plus de 200 pays à travers le monde.
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Un rival pour le Syndicat national des contractuels de l’Education de Base (SYNACEB) ? C’est la question qui vient à l’esprit après l’annonce, le samedi 30 septembre 2017, de la création d’un nouveau syndicat des enseignants.
C’est la Maison de la Culture Djado Sékou qui a servi de cadre à l’annonce de la création de l’Unité Syndicale des Enseignants Contractuels de Base (USECOB). Pour l’exécutif provisoire de ce nouveau syndicat, il s’agit de prendre véritablement en charge les préoccupations des enseignants contractuels de Base. L’USECOB se fixe pour objectifs de : défendre les intérêts matériels et moraux de tous ses membres ; contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses membres ; resserrer les liens de solidarité, de fraternité et d’unité entre ses membres ; veiller à leur formation professionnelle et syndicale ; contribuer à un enseignement de qualité dans les établissements scolaires ; prendre part à toute décision concernant la vie des enseignants contractuels ; œuvrer pour la formation de citoyens socialement intégrés ; œuvrer pour l’unité africaine. A court terme, ce nouveau syndicat se donne pour mission de prendre en charge les préoccupations suivantes : l’insertion socio-professionnelle des camarades révoqués ; la question des paiements des pécules, l’immatriculation des enseignants contractuels recrutés qui passe par l’élaboration d’un plan de recrutement à la fonction publique ; le redéploiement des enseignants et la formation continue des enseignants contractuels.
Il faut noter que la création de ce nouvel syndicat intervient après l’évaluation des enseignants contractuels qui a été suivie par plusieurs résiliations de contrat, une préoccupation que peine, apparemment, à prendre charge le SYNACEB.
Oumarou Kané
02 octobre 2017
Source : La Nation
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Les choses débutent mal à l’Université Abdou Moumouni. En effet, l’Union des Etudiants Nigériens de l’Université de Niamey (UENUN) a mis sa menace à exécution.
Prévue pour hier, lundi 4 septembre 2017, la rentrée académique ou disons la reprise des cours à l’Université Abdou Moumouni de Niamey n’a pas eu lieu. Dans un mot d’ordre en date du dimanche 3 septembre, c’est-à-dire la veille de ladite rentrée, l’UENUN menaçait de déterrer la hache de guerre. L’organisation dirigée par Sita Hamidou Diabiri exigeait la satisfaction de sa plate-forme revendicative et le paiement des arriérés des bourses du 3ème trimestre 2017 (Avril-Mai-Juin) ainsi que celles des vacances (Juillet, Août et Septembre). Aussi, l’UENUN demande-t-elle à ses militants de boycotter pour 48 heures (Lundi 4 et Mardi 5 septembre), les activités académiques si ses revendications ne sont pas satisfaites. Cette levée de boucliers de la principale structure estudiantine à l’Université Abdou Moumouni de Niamey présage d’une année académique 2017-2018 perturbée, toute chose qui ne va pas dans le sens de sa correspondance adressée, en début août dernier, au Recteur de cette même institution universitaire. Dans sa lettre, l’UENUN s’inquiétait des retards du calendrier académique répétitifs, chaque année, et posait sur la table du recteur, la revendication relative à l’établissement d’un calendrier académique afin d’arrêter le chevauchement des années qui ont un impact négatif sur la carrière des étudiants.
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Daoui Chaibou Sahabi, étudiant de 25 ans en 3ième année à la Faculté des sciences, a trouvé la mort le samedi 7 avril 2018 sur le campus universitaire. Il a rendu l’âme suite à une chute du bâtiment K de la cité. Le défunt est né le 31 décembre 1993 à Tounkouré dans le département de Madaoua. Avant la journée fatidique du samedi 7 avril, il était étudiant en Biologie. Les circonstances de la mort de l’étudiant demeurent non élucidées.
Mais pour le comité exécutif de l’Union des étudiants nigériens à l’Université de Niamey qui a animé un point de presse dimanche dernier, ‘’la situation de crise que traverse l’université aurait aiguisé la maladie de l’étudiant’’. Selon le comité exécutif de l’UENUN, ‘’ des frustrations accumulées et mal digérées ne peuvent qu’aboutir à des situations similaires’’. Ces propos du CE de l’UENUN conforte l’hypothèse selon laquelle la mort de l’étudiant serait accidentelle puisque souffrant de ‘’problème de santé’’.
Ce drame intervient aussi à un moment où les scolaires commémorent l’anniversaire de la mort de Mallah Bagalé, étudiant en troisième année au département de sociologie. Il a perdu la vie l’année dernière lors d’une manifestation estudiantine. Pour ce cas précis, le syndicat des scolaires a porté l’affaire devant les tribunaux afin que justice soit rendue. A cet effet, une commission d’enquête a été mise en place aux lendemains de la tragédie pour déterminer les circonstances de l’incident. La commission a rendu public un rapport dans lequel il a été clairement indiqué que ‘’ le rapport de la Police Scientifique corrobore la thèse du tir à bout portant à moins de 100 m et écarte en même temps l’hypothèse d’une chute fatale sur une quelconque pierre’’.
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Depuis des années, avec les dégâts causés par les inondations suite à des fortes pluies et la crue du fleuve Niger, des voix s’élèvent pour demander la délocalisation de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Cadre idéal d’enseignements supérieurs et de recherches scientifiques, l’Université de Niamey est confrontée depuis à un problème sérieux d’existence, car les bâtiments qui l’abritent sont, perpétuellement, submergés des eaux. La saison des pluies est devenue un calvaire pour la communauté universitaire dont les inquiétudes vont toujours grandissantes pendant la saison des pluies. La peur de voir les infrastructures universitaires emportées par les eaux de pluie est palpable.
Aujourd’hui, pour résoudre définitivement tous les problèmes liés aux inondations auxquelles fait face l’Université de Niamey chaque année, des voix s’accordent au sein de l’opinion publique pour demander sa délocalisation. D’autant plus que les bâtiments sont érigés sur un terrain situé au dessus d’une nappe phréatique peu profonde qui ne peut servir que pour les cultures maraichères et autres recherches agronomiques, mais des résidences et des lieux de travail. D’ailleurs, selon une source très crédible, une rencontre aurait eu lieu récemment, au cabinet du Premier ministre pour réfléchir sur un déguerpissement total des habitations qui longent le fleuve Niger. Dans une perspective d’aller vers le développement de la culture rizicole sur les berges du fleuve. Ce qui pourrait, également, concerner l’Université, l’Ecole des mines et de la géologie (EMIG) et l’hôpital national Lamordé. Car, ils sont tous menacés par les inondations, étant aux abords du fleuve et bâtis sur des terrains non appropriés. En tous cas, ce ne sont pas les sites qui manqueront pour réinstaller l’Université. Il faut prendre l’initiative et avoir le courage politique pour la concrétisation de l’objectif visé. L’objectif ici, c’est la délocalisation de l’Université de Niamey pour son développement et pour celui de la recherche scientifique. Et ce développement ne pourrait se réaliser sans quiétude dans le travail. L’Université est le creuset par excellence du savoir. Sa modernisation contribue, sans nul doute, à la culture du travail bien fait et de l’excellence. Donc, il faut opter pour la modernisation de l’Université et son orientation vers un cadre idéal d’acquisition du savoir et du savoir-faire indispensables au développement du pays.
Ali Soumana
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Lancée il y a trois ans, la filière art du spectacle du département lettres, arts et communication de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, pilotée par Pr Antoinette Tidjani Alou, porte déjà des "fruits". En témoigne la cérémonie de remise de diplômes, des spectacles, organisés le 27 janvier dernier, en marge d’une formation en critique d’art à l’attention des professionnels du domaine. C’était en présence du ministre de la Renaissance culturelle, des Arts et de la Modernisation sociale, Porte-parole du Gouvernement, M. Assoumana Mallam Issa.
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Dr Kabirou Sani, l’actuel président du Conseil Supérieur de la Communication, la députéé Amina Bala Kalto, 5ème Vice-présidente de l’Assemblée nationale et trois autres enseignant-chercheurs de l’Université de Niamey, sont visés par une plainte du Recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey pour « faux et usage de faux en écriture ». Cette plainte, dont le Courrier a reçu copie, a été enregistrée au cabinet du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey le 29 Novembre 2018. Hassane Boubacar, Mme Zeinabou Abdou Hassane et Mme Nouhou Maïmouna Diakité sont les trois autres enseignants accusés dans une affaire de falsification d’un procès-verbal d’une réunion du Conseil de Faculté tenue le 26 juin 2018. Si l’on en croit notre source, c’est sur la base de cette forfaiture que ce groupe d’enseignants a réussi à décrocher une décision en référé qui annulait le recrutement d’une enseignante pour le compte de leur faculté. L’affaire fait actuellement grand bruit dans les milieux proches des enseignant-chercheurs et risquerait de causer des gros ennuis judiciaires à ces derniers si jamais leur culpabilité est établie.
Tout a commencé, semble-t-il, lors dudit Conseil qui a eu à se pencher ce jour-là sur le recrutement d’un enseignant chercheur permanent au poste d’assistant en droit privé, pour le compte de la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Pour la circonstance, un avis de recrutement a été diffusé dans le quotidien national, à la voix du Sahel et affiché à l’Agence nationale de la promotion de l’emploi (ANPE). A la suite de cette annonce, une seule candidature a été enregistrée par l’ANPE et transmise en bonne et due forme au rectorat. Le dossier a été dans un premier temps soumis à l’approbation du Département de droit privé, ensuite pour examen devant le Conseil de faculté et le Doyen de ladite faculté avant d’être transmis au Recteur pour approbation. Aucune contestation ou anomalie n’a été relevée lors de l’examen du dossier du récipiendaire devant toutes ces instances académiques et administratives.
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Image d'illustrationFin de la grève des étudiants de l’université d’Agadez après une série de débrayages. La reprise des cours intervient après des échanges fructueux entre autorités régionales et rectorales et les étudiants qui ont abouti à des promesses fermes allant dans le sens de la prise en compte des revendications formulées par la structure estudiantine locale.
Les étudiants ont regagnés les salles de cours
Le lundi 25 Septembre 2017, à 8h, les étudiants de l’université d’Agadez ont regagné les salles de cours. Le Recteur de ladite université, le Professeur Ibrahim NATATOU fait le point des négociations : ‘’ Je vous porte l’information que l’université d’Agadez est la seule institution publique du supérieur qui, deux années de suite, a fonctionné normalement avec un dépôt de bilan académique en fin d’année. A l’heure où je vous parle l’année 2016-2017 est bouclée à l’université d’Agadez. Les cours que nos étudiants sont en train de prendre sont des cours de la nouvelle année en cours, à savoir l’année académique 2017-2018. Ici, nous n’enregistrons aucun retard ». Poursuivant son intervention, le Professeur NATATOU nous confie : ‘’ Quelque part, je dirais que nous sommes un peu victime de notre succès. Aujourd’hui nous avons recensé au niveau de la scolarité plus de 300 demandes des étudiants, quelque chose qui est largement au-delà de la capacité d’accueil de l’université d’Agadez. Quelque soit ta volonté tu ne peux faire que la politique de tes moyens. Nous avons recrutés les étudiants que nous pouvons encadrer » Le recteur de l’université d’Agadez reconnait les problèmes soulevés par les étudiants : ‘’ C’est bien vrai, il y a des problèmes sociaux, des problèmes des salles de cours que nous sommes vraiment sur le point de régler. Nous avons pris contact avec les autorités régionales, en particulier le gouvernorat et la mairie. Nous avons pu dénicher quelques salles de cours. C’est le cas du Lycée Franco Arabe où il y’ a déjà un laboratoire que nous avons mis en place depuis l’année passée. Au niveau du Lycée professionnel, nous venons d’avoir aussi un laboratoire qui va servir aussi de salle de cours. Je viens de quitter la direction régionale de la culture. Là, nous allons avoir trois classes. S’agissant de l’amphithéâtre en finition, nous sommes en contact avec les plus hautes autorités du Niger pour qu’on commence à l’utiliser avant même la réception. Voilà, les avancés que nous avons significativement par rapport à ce volet’’.
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Le recteur de l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi, Pr Zakari Ousmane a ouvert ce matin les travaux des premières journées médico-chirurgicales de la faculté de science de la santé de l’Université Dan Dicko Dankoulodo (UDD) de Maradi.
Placées sous le thème «Médecine en milieu précaire», ces journées dureront deux (2) jours et visent à promouvoir la recherche pour l’amélioration de la qualité des soins au Niger en général et dans la région de Maradi en particulier. Il s’agit de créer un cadre d’échange entre les participants nationaux et internationaux à travers des conférences et des communications scientifiques; de partager les expériences entre les praticiens et les chercheurs dans le domaine médical et de renforcer l’encadrement des étudiants des écoles de santé.
Au cours de ces journées médico-chirurgicaux, huit (8) conférences seront animées par d’éminents Professeurs et environ 150 communications scientifiques feront l’objet d’échanges entre différents praticiens et chercheurs venus de différents horizons et dont l’objectif est d’améliorer la pratique des soins.
En ouvrant ces travaux, le recteur de l’Université Dan Dicko Dan Koulodo a, au nom de la communauté universitaire, souhaité la chaleureuse bienvenue aux participants et aux professeurs venus de l’université Abdou Moumouni de Niamey, des Universités Bayero de Kano et Umarou Musa Er Aduwa de Katsina. Pr Zakari Ousmane a souligné que le thème retenu pour ces journées cadre parfaitement avec la politique sanitaire de notre pays qui vise à assurer à la population nigérienne des soins de qualité à travers une vie saine et un bien-être quel que soit l’âge.
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A l’image des autres universités de notre pays, celle de Maradi est confrontée à un problème crucial d’infrastructures. Le nombre croissant d’étudiants aidant, les facultés n’arrivent plus à contenir les effectifs d’étudiants.
C’est dans le cadre de l’atténuation de ce problème que les autorités rectorales de l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi ont trouvé un accord avec un opérateur économique de Maradi à travers lequel, ce dernier a transformé un de ses magasins en amphithéâtre, le second en cours de réfection. C’est pour voir ces travaux de réfection que le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou a effectué le déplacement sur ce qui aujourd’hui devenu Faculté des Sciences de la Santé. Le ministre Yahouza a visité les trois amphithéâtres déjà fonctionnels, l’un de 600 places, l’autre de 350 places et le plus petit de 200 places. Il a aussi visité un immeuble dans la même enceinte qui sert de l’administration. En outre, un deuxième magasin sera transformé en quatre grandes salles de cours.
A l’issue de cette visite, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a indiqué que de concert avec les différents recteurs, le Ministère a engagé des réflexions pour trouver des solutions alternatives, le temps que ce problème d’infrastructures trouve une solution définitive à travers le Partenariat Public-privé. C’est dans ce cadre, poursuit-il, que Elh Aboubacar Mai Bocho a accepté de mettre à la disposition de l’Université de Maradi ces magasins qu’il a accepté de transformer en amphithéâtres. « Elh Aboubacar Mai Bocho est pour nous un sauveur puisque déjà les étudiants prennent déjà leurs cours sur ce nouveau site, au lieu de continuer à attendre » a-t-il dit. Le ministre a, de vive voix, transmis à Elh Aboubacar Mai Bocho, les remerciements du Président de la République et du Premier ministre. « Je félicite aussi le recteur de l’Université de Maradi et son équipe qui ont eu cette idée originale. Les bâtiments que j’ai vus sont flambant neufs, totalement équipés», a assuré M. Yahouza Sadissou.
Amadou Tiémogo, ANP-ONEP Maradi
31 décembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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Le …août 2017, alors que les Nigériens ne l’attendaient plus parce qu’ayant exagérément traîné pour les pieds pour s’acquitter de sa mission, la commission d’enquête mise en place en vue de faire la lumière sur les évènements tragiques survenus le 10 avril 2017 sur le campus universitaire a rendu public son rapport. Un rapport surprenant à plus d’un titre. Non seulement il est déposé trois mois après l’installation de la commission d’enquête qui n’avait pourtant pas grand chose à faire pour apporter les réponses essentielles aux questions que se posent les Nigériens, mais il n’apporte rien de nouveau par rapport à ce qui est connu de tous. Sauf que, mérite important à souligner, il a mis la lumière sur le rôle dé- terminant joué par le recteur, le Pr Habibou Abarchi, dans cette sauvage répression des étudiants. « Ok, il n’y a pas de problème », aurait-il répondu au té- léphone au ministre Ben Omar, qui demandait son accord préalable pour faire intervenir les forces de l’ordre. Les enquêteurs ne le ratent pas d’ailleurs, soulignant clairement la légèreté et l’irresponsabilité dont le recteur a fait montre. De fait, la plupart des observateurs pointe du doigt la gestion catastrophique du Pr HabibouAbarchi. Outre ce désastreux accord verbal qu’il a de donné au ministre de L’enseignement supérieur de l’époque, Mohamed Ben Omar, pour autoriser la répression sauvage du 10 avril 2017, le Pr Abarchi, selon des sources bien informées,tire l’UAM vers le bas. La publication officielle du rapport d’enquête sur les évènements tragiques du 10 avril 2017 et la mise en exergue de son grave manquement, remet ainsi au goût du jour ces micmacs qui se passent à l’UAM et qui sont de nature à porter un coup rude à la crédibilité des diplômes qui y sont délivrés. En avril 2017 déjà, Le Courrier a publié une enquête sous le titre évocateur de « Ça sent la magouille à la Faculté des sciences de la santé ». Malgré la gravité des pratiques dénoncées, le Pr Abarchi est resté l’arme au pied. Aucune correction à ce qui était pourtant une injustice flagrante et inadmissible. Encore moins de sanctions à l’encontre des auteurs de ces pratiques mafieuses. Au centre d’une affaire trouble de délibération reprise à son initiative, le du doyen de la faculté des sciences de la santé (FSS) de l’université Abdou Moumouni de Niamey, le Pr Saïdou Mamadou,semble se conformer à l’air du temps.
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Le lundi 8 janvier 2018, le bureau du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SNECS) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey a animé un point de presse. Au centre de celui-ci, les problèmes qui assaillent l’institution universitaire principalement le retard dans le paiement des salaires.
Le SNECS a-t-il mis sa menace de débrayer à exécution ? C’est en principe ce mercredi 10 janvier 2018 que les enseignants et chercheurs du supérieur entament leur grève de 72 heures si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Celles-ci tournent autour du paiement à terme échu des salaires et du retard dans le règlement des fournisseurs de l’Université.
Selon un enseignant à l’UAM de Niamey, depuis l’instauration du compte unique du Trésor, on assiste au retard de paiement des salaires. Jusqu’à ce jour, le mois de décembre n’est pas encore réglé pour les enseignants et chercheurs. « Comment dans ces conditions assurer les enseignements et l’encadrement des étudiants » ; se plaint-on du côté du SNECS.
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L’Université Abdou Moumouni de Niamey a lancé en 2023 une plateforme dénommée « Intra UAM » pour simplifier et améliorer le processus d’inscription. Ainsi prend fin, le traitement manuel des milliers de dossiers d’inscription, les files d’attente interminables et les risques d’erreurs de saisie ainsi que les pertes de temps inestimables.
Aujourd’hui, avec cette plateforme, l’administration universitaire a un accès total pour suivre et gérer la pré-inscription, la scolarité des étudiants et ce, dès leur entrée jusqu’à leur sortie de l’université. Ce procédé regroupe l’exportation des données, l’envoi de confirmations et la gestion des listes des étudiants. L’administration peut également, à travers cette plateforme, communiquer des notes, des dates d’examen, des emplois du temps et des relevés de note. Les étudiants quant à eux peuvent effectuer les paiements en ligne, facilitant ainsi le recouvrement des frais d’inscription.
Selon Dr Ganda Hassane, Chef service de la scolarité centrale de l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey, la raison première de la mise au point de cette plateforme tire son origine de l’accroissement de l’effectifs des étudiants. Pour mémoire, rappelle-t-il, en 2015 l’UAM comptabilisait 15.300 étudiants et l’année 2023 a été bouclée avec 32.200 étudiants. Cette progression fulgurante de plus de 110 % a créé des désagréments au niveau du paiement des frais de scolarité parce que la présence physique de l’étudiant était requise au guichet. Il n’est pas rare de trouver un étudiant venir faire la queue à 4 heures du matin pour pouvoir s’inscrire. Ce que confirment les étudiants. Moussa Hamani, étudiant en première année au département d’Anglais se réjouit de la mise en place de cette plateforme. Ayant fait son inscription en ligne, ce dernier confie n’avoir subi aucun désagrément. « J’ai entendu dire qu’avant il fallait venir faire le dépôt physique des dossiers. Pour s’inscrire c’était très difficile. Il fallait venir très tôt, faire la queue parfois toute la journée au niveau du guichet », souligne-t-il. Pour cela il remercie l’UAM d’avoir pensé à cette innovante solution.
Devant une telle situation, l’Université a dû innover en proposant ce paiement à distance disponible 24h/24. Cette facilité est bien appréciée des étudiants et de leurs parents qui se réjouissent du fait qu’ils peuvent effectuer le paiement des frais d’inscription eux-mêmes. Ils ont désormais la garantie qu’il n’y a pas de détournement car le paiement est automatiquement suivi de la délivrance d’un reçu qu’ils doivent télécharger et qui doit être présenté au service scolarité pour le retrait de la carte d’étudiant. La plateforme génère également les listes des étudiants inscrits et cet avantage facilite pour les facultés, l’organisation des évaluations.
Une plateforme aux multiples facilités
La première facilitée qu’offre la nouvelle plateforme, selon le responsable de la scolarité centrale, réside dans la réception des dossiers d’inscription des étudiants nouvellement arrivés sur le Campus. En effet, par le passé, à la sortie d’une session du baccalauréat, l’université de Niamey met à la disposition du service central de la scolarité une trentaine ou même une quarantaine d’agents qui doivent recevoir physiquement les dossiers d’inscription. « Ensuite ces agents doivent saisir ces dossiers et les enregistrer dans les bases de données. Ils auront également à scanner les différents documents d’état civil déposés par l’étudiant et les insérer dans un logiciel », complète le Dr Ganda pour indexer l’aspect colossal en ressource humaine. Aussi, grâce au paiement en ligne sur la plateforme, toutes les recettes sont centralisées dans le compte unique au trésor. Selon les explications de Dr Ganda, les montants collectés sont d’abord versés dans une banque locale, et c’est à partir de cette banque que les fonds sont transférés vers le compte du trésor. Les personnes compétentes en la matière suivent attentivement les opérations telles qu’elles se passent sur la plateforme puis le mouvement du compte dans la banque et enfin le virement vers le compte du trésor. Cela se passe en temps réel. Actuellement lorsqu’un étudiant fait un paiement, la scolarité voit apparaître le paiement sur la plateforme, il n’y a aucun délai entre la plateforme et le serveur de l’UAM, c’est instantané. « Nous gagnons en efficacité, en temps, en sécurité, nous ne pouvons qu’être satisfaits de cette solution tant attendue, qui est finalement mis en œuvre » a-t-il témoigné.
Informations toilettées et fiables
Cette année, avec le dépôt en ligne, la plateforme a été connectée avec celle des résultats du baccalauréat et il revient aux bacheliers de scanner et de joindre leurs documents et leurs photos. « Ce sont des informations fiables parce qu’elles ont été toilettées par le service du baccalauréat », rassure le responsable de la scolarité centrale, avant d’ajouter que la sélection a été très rapide. « Vers le 10 septembre déjà, chaque étudiant a reçu une réponse à sa demande et les cours ont pu débuter à l’université le 18 septembre avec les nouveaux bacheliers et les anciens étudiants », atteste-t-il.

Dr Ganda Hassane assure que les informations saisies dans la base de données sont fortement sécurisées. Une sauvegarde locale et délocalisée est faite pour qu’en cas d’incident au niveau du serveur que toute les données soient sauvegardées pour qu’un simple redémarrage d’un nouveau serveur puisse rétablir la situation sans perturbation. « Cette sauvegarde est faite manuellement tous les jours et automatiquement toutes les minutes. Le serveur lui-même est un serveur miroir un système de deux serveurs qui travaillent ensemble. Quand l’un a une difficulté, il partage avec l’autre une partie de son travail de façon à ce qu’on ne soit jamais en rupture », s’émerveille-t-il.
Une plateforme perfectible
L’évolution souhaitée, selon le responsable de la scolarité centrale, est qu’un espace de dialogue puisse être érigé avec les étudiants, un espace où ils pourront accéder et consulter toutes les informations les concernant sans se déplacer. Entre autres évolutions espérée, l’administration souhaiterai que l’ensemble des recettes liées aux frais de formation dans certaines sections ou frais de laboratoire puissent être payés via la plateforme. « Ce sont des innovations, les solutions ne tombent pas seules, il faut les initier et c’est la tâche qui nous a été confiée », a-t-il dit avant d’ajouter qu’avec cette application pour pouvoir s’ouvrir sur l’extérieur, elle doit pouvoir s’appuyer sur une connexion internet fiable et de qualité. Malheureusement, selon ce responsable, si on doit citer un des défauts de notre pays c’est bien l’accès à une connexion internet de qualité. « Nous avons eu quelques soucis au début avec le dépôt en ligne, la synchronisation n’était pas parfaite mais des efforts considérables ont été déployés par le Rectorat pour doter en électricité la salle des serveurs accompagner d’un système de panneaux solaire afin qu’aucun paiement ne se perde. Une fois qu’on a une connexion stable et une salle de serveur dont l’alimentation est sécurisée durablement on peut envisager beaucoup de chose dans la gestion de la scolarité à l’Université de Niamey », a conclu Dr Ganda Hassane.
Aminatou Seydou Harouna (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Au 21e siècle, des pratiques dignes du moyen âge sont toujours en cours au Niger. Des pratiques discriminatoires, dans la désignation des enseignants chercheurs et autres agents pour la présidence de jury et le secrétariat. Ces pratiques aux antipodes des valeurs de la cité et dignes de l’apartheid sont appliquées contre tous les enseignants et agents de l’Université qui auraient voté contre l’actuel recteur. C’est alors le retour de la manivelle contre l’électorat dit de Pr Nouhou. En tout cas, selon certaines sources, la question est sur toutes les lèvres au sein de la communauté universitaire qui s’indigne de cette pratique honteuse des autorités rectorales. Un apartheid qui lègue au second plan ceux qu’on considérerait comme étant des « moins que rien ». Alors que tous les Nigériens sont égaux en droit et en devoir. Et sont également sous les mêmes lois. L’Université est un lieu du savoir. Elle ne doit jamais être un nid pour la discrimination et autres pratiques antirépublicaines. Vivement alors que les autorités rectorales prennent de la hauteur pour ne pas tomber dans des considérations dignes de la période d’apartheid. En tout état de cause, le Bac est national voire international. Alors pratiquer une discrimination autour et dans son organisation serait impardonnable pour un universitaire.
23 juillet 2018
Source : Le Courrier
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L’université de Tahoua connaît depuis plus d’une semaine une situation déplorable suite à l'interruption du processus de paiement de l'aide sociale accordée aux étudiants. Contrairement aux autres universités publiques du Niger , l’université de Tahoua reste en marge de ce paiement. Pourquoi ?
Les responsables de l’USN de l’université de Tahoua ont dans un point de presse accusés le ministre de l’Enseignement Supérieur de la recherche et de l’innovation d’être l’unique auteur de ce désagrément en ordonnant à l’ANAB (Agence nationale des allocations et bourses) de commencer le paiement de ces opérations par la région de Maradi. Face à cette situation, l’Union des étudiants nigériens à l université de Tahoua a directement saisie le ministre en charge de ce dossier. Malheureusement selon nos informations, le consensus n’a pas pu être trouvé. Les étudiants de l’université de Tahoua ont entrepris des actes de violence sur la voie publique en enflamment notamment des pneus et en tentant saboter les installations de l’entreprise française engagée dans les travaux de voiries au titre de la fête tournante Tahoua sakola 2017.
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Après les enseignants contractuels du primaire, ce sont ceux du secondaire qui sont à présent dans le viseur du ministère de l’enseignement secondaire. Ce n’est pas une évaluation d’aptitude qu’ils vont subir comme leurs homologues du secteur primaire. Mais ils sont soumis désormais à une autorisation d’enseigner dans les écoles privées du secondaire. Un arrêté émanant de ce ministère vient de leur parvenir. Arrêté portant réglementation du service de la vacation dans les établissements privés d’enseignement secondaire. Dans son article 4, désormais « tout enseignant du secteur public désirant servir dans des établissements privés d’enseignement secondaire en qualité de vacataire doit constituer un dossier… » Suivant lequel il lui sera autorisé la vacation ou non. Dans le dossier, en plus des pièces traditionnelles, il y a un reçu de 5.000 FCFA à verser au compte N° 4203088 du trésor national et surtout le tableau de service de l’année en cours signé par le chef d’établissement et contre signé par son Directeur Départemental des Enseignements Secondaire( DDES) ou son inspecteur de l’enseignement secondaire franco-arabe. Sans autorisation du ministère de l’enseignement secondaire, des sanctions sont prévues contre l’établissement d’abord, ensuite l’enseignant contrevenant. De façon explicite en l’article 6 de cette lettre, il est dit « toute personne qui aura enseigné à titre temporaire ou permanent dans un établissement privé d’enseignement secondaire sans avoir obtenu l’autorisation préalable sera frappé d’une interdiction d’enseigner dans les établissements privés d’enseignement secondaire prononcée par un arrêté du ministre des enseignements secondaires.
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La colère des enseignants du secteur public jusque-là limitée aux portes du Ministère de l'Enseignement Primaire est en train de gagner celles de cet autre département ministériel en charge également de la question éducative. Mais, les problèmes et les raisons diffèrent.
Si du côté de la ''maison'' Marthé, c'est l'évaluation des enseignants contractuels qui est sujette à des critiques, au niveau du Ministère des Enseignements Secondaires, c'est un arrêté du patron des lieux en date du 21 août 2017 qui est, depuis trois jours, la cible de tirs groupés d'une ''rébellion'' en vue. " Ne vous en faites pas, il n'y a pas le ''feu'' dans notre bâtiment comme certains veulent le faire croire ", rassure un collaborateur du Ministre Sani Abdourahamane qui a requis l'anonymat qui essaie de minimiser la fronde en gestation. De quoi s'agit-il pré- cisément ? Revenons à la ligne pour donner la réponse.
Le 21 août 2017 (c'est-à-dire lundi dernier), le Ministre des Enseignements Secondaires, Sani Abdourahamane signait un arrêté. Celui-ci porte sur la règlementation du service de la vacation dans les établissements privés d'enseignement secondaire. De quoi s'agit-il précisément ? Revenons à la ligne pour répondre à la question.
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Un atelier consacrant la présentation, l’analyse et la validation des annuaires statistiques de cinq années académiques (2010-2011 à 2014-2015) a ouvert ses travaux mercredi dernier à Niamey. C’est le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M.Sadissou Yahouza, qui a présidé l’ouverture des travaux.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a souligné que la production des données statistiques fiables, notamment dans le secteur de l’éducation, est une préoccupation majeure pour le Gouvernement. Selon lui, le manque et l’insuffisance de ces données impactent négativement les performances de notre pays, notamment dans le classement de l’Indice de Développement Humain (IDH) et dans la mise en œuvre des politiques publiques. Le ministre a précisé que pour pallier à ces contraintes et conformément aux instructions du Premier Ministre SE Brigi Rafini et du ministère de l’Enseignement Supérieur s’est engagé dans une dynamique de production de données statistiques à travers la Direction de la Statistique et de l’Information (DSI). Dans le même cadre, il a rappelé que l’UEMOA, soucieuse de la production des données statistiques de qualité dans les Etats membres, a inscrit dans son Programme Economique Régional (PER) le Projet d’Appui à l’Enseignement Supérieur (PAES). Ainsi, a-t-il dit, un groupe d’étude basé à l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSEA) d’Abidjan a été retenu par l’UEMOA pour appuyer ses pays membres à l’élaboration des annuaires statistiques de l’enseignement supérieur pour les années académiques 2007- 2008 et 2008-2009. Par la suite, des équipes techniques des différents pays devaient prendre le relai au niveau national pour pérenniser ce processus.
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A quelques jours de la rentrée scolaire du niveau secondaire et primaire, l’achat des fournitures scolaires et autres accessoires comme la tenue et les sacs pour les enfants constitue une grande préoccupation pour les parents. Pendant cette période, il y a une grande affluence des parents et des élèves devant les librairies par terre et/ou dans les marchés de la place pour acheter soit des fournitures, soit des tenues scolaires ou des sacs. Sur les différents marchés et autres points de vente où sont exposées les fournitures scolaires, les prix restent abordables.
M. Maoula Omar, un vendeur grossiste de fournitures scolaires se trouvant aux alentours de l’Assemblée Nationale, a précisé qu’il vend notamment des cahiers, des livres, des stylos à des prix accessibles à tout le monde. Seulement a-t-il ajouté, malgré l’approche de la rentrée scolaire, on ne trouve pas aujourd’hui, beaucoup de clients comparativement aux années antérieures.
Selon lui, les prix des fournitures sont en baisse contrairement à l’année passée. « Avant, nous vendons les cahiers A4 100 pages à 400FCFA, les 200 pages à 600FCFA. Aujourd’hui, les 100 pages sont vendus à 350F, les 200 pages à 400FCFA, les livres de biologie et de Mathématiques pour la terminale sont vendus à 10.000FCFA voire plus », a-t-il indiqué. M. Maoula Omar affirme qu’il achète les fournitures scolaires chez les commerçants importateurs. Par jour, il peut faire un chiffre d’affaires de 200.000FCFA.
Illiassou alias Masta, un autre revendeur a indiqué que dans son hangar, il dispose de deux types de sacs qu’il vend à des prix très abordables aux élèves et à leurs parents. Il y a des sacs de qualité (jamais utilisés) et aussi il y en a de la friperie. « Le prix du sac varie en fonction de sa qualité parce que sur le marché, les sacs de bonne qualité pouvant durer jusqu’à deux ans sont cédés à 6000, 7000, 9000FCFA voire plus », a-t-il indiqué.
Le jeune vendeur Illiassou s’est réjoui beaucoup de la forte demande autour des sacs surtout à l’approche de cette rentrée scolaire. « Dieu merci, chaque jour, les parents viennent pour acheter des sacs à leurs enfants. Cette année, nous parvenons à vendre plusieurs sacs par jour », a-t-il expliqué.
Par la suite, Il a évoqué quelques problèmes rencontrés avec les parents qui sont uniquement liés au niveau du choix de la qualité du sac. « Le plus souvent, si tu recommandes à un parent de prendre le sac de la friperie car c’est ça le meilleur, il refuse surtout s’il est accompagné de son enfant et le plus souvent, c’est l’enfant qui choisit ce qui ne dure pas longtemps et c’est après utilisation que le parent viendra te dire que tu lui as vendu un sac de mauvaise qualité », a-t-il relevé.
Il a aussi souligné qu’il vend en gros des sacs à des commerçants détaillants à un prix abordable. « Mes sacs sont de bonne qualité et c’est pourquoi j’ai énormément de clients fidèles», a-t-il indiqué.
Un commerçant de tenue scolaire au grand marché, Nouhou Adamou, a expliqué qu’il a divers types de tenues scolaires. « Avec la rentrée scolaire, les parents viennent acheter les tenues pour les enfants. Les fondateurs des écoles achetent aussi auprès de nous pour les revendre dans leurs écoles », a-t-il expliqué. Les couleurs, les plus sollicitées par les parents sont les couleurs bleu et bleu pic car des fois, il y a une rupture de ces couleurs sur le marché. « Les prix des tissus varient selon la qualité. Il y a des tissus dont le mètre est vendu à 1250FCFA et le pantalon à 1500FCFA. L’ensemble de la tenue pour adulte est vendu à 3000FCFA et 2500FCFA pour les enfants». Avec la rentrée, Nouhou Adamou arrive à vendre chaque jour, 3 à 4 rouleaux de tissus.
Quant à Mme Fatouma Hamidou, une mère rencontrée au Grand marché, au niveau des vendeurs de fournitures, en compagnie de son enfant, elle trouve les prix des fournitures scolaires moins chers par rapport à l’année précédente. « Je viens de dépenser un peu plus de 15000 FCFA dans l’achat des cahiers, des livres de français et d’anglais à mes enfants », a-t-elle indiqué.
Par Yacine Hassane
1er octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’ambassadeur de la République Islamique du Pakistan au Niger, SEM Ahmat Ali SIROHEY, a effectué, en début de matinée du Mardi 26 janvier 2021, une visite guidée à l’Université Africaine des Science Sociales Techniques et Médicales (UASTM). A travers cette visite, l’Ambassadeur de la République islamique du Pakistan est allé apprécier de lui-même les conditions d’études et de travail à l’UASTM et aussi pour échanger sur un partenariat futur avec l’institution.
Le diplomate et la délégation qui l’accompagne ont été accueillis, à leur arrivée, par le vice-recteur de l’université, Dr Djibo Maiga, qui était entouré pour la circonstance, de ses proches collaborateurs, du personnel administratif ainsi que des étudiants de l’UASTM. Par la suite, le diplomate pakistanais a visité tous les compartiments de l’Université. D’abord, la faculté de santé publique sise en face du CEG 24 de Niamey, où il a reçu beaucoup des explications de la part de Dr Djibo Maiga. La délégation s’est ensuite transportée à la Faculté des sciences économiques, juridiques et sociales, non loin du centre aéré de la BCEAO.
Partout, l’hôte de l’UASTM, a reçu toutes les informations nécessaires et utiles sur cette grande école.
La délégation de l’ambassadeur et les responsables de l’Université Africaine des Sciences Sociales Techniques et Médicales se sont ensuite retrouvés dans la salle de réunion de la Faculté des sciences économiques, juridiques et sociales, pour une séance de travail et de briefing autour des missions, ambitions et des perspectives de l’Université.
Au terme de sa visite, SEM Ahmat Ali SIROHEY, entièrement satisfait de connaitre et d’apprendre beaucoup sur l’université, a indiqué avoir « reçu des informations complètes sur les activités de l’Université dont la première promotion est sortie en janvier dernier ».
« C’est une bonne occasion pour moi d’être en contact avec les Universités privées du Niger. Pour moi, elles constituent comme les Universités publiques, la moelle épinière du système éducatif de tout pays. L’Etat à lui seul ne peut pas offrir l’opportunité d’un enseignement supérieur de qualité à tous les fils du pays qui sortent fraichement des lycées. La contribution de ces institutions universitaires privées comme l’UASTM est d’une importance capitale pour l’enseignement supérieur du Niger. L’UASTM est unique en son genre. La particularité de l’UASTM est de former des étudiants en droits et en santé. La santé puisque c’est un domaine très important, surtout si on tient compte des insuffisances en personnel de santé dans le pays », a-t-il indiqué.
Le diplomate pakistanais a, par la suite, félicité l’administration de l’UASTM pour les efforts énormes déployés pour faire de cette institution académique « un campus moderne, multiculturel, ouvert sur l’international », avant d’ajouter qu’ils restent disposés à accompagner l’USTAM.
Quant au Vice-recteur de l’Université, visiblement touché par la visite de l’ambassadeur de la république islamique du Pakistan, il s’est dit satisfait par les propos rassurants du diplomate à l’endroit de son institution.
Cette visite de l’Ambassadeur du Pakistan marque l’excellence des relations qui existent entre l’USTAM et la République islamique du Pakistan, à travers sa représentation au Niger, une visite qui a permis aussi de relancer les liens d’amitié et de partenariat entre les deux institutions.
L’Université Africaine des Sciences Sociales Techniques et Médicales (UASTM), il faut le rappeler, est régie par les normes de qualité du CAMES, elle est agrée par l’Etat du Niger (agrément N°0022/MESR/I/SG/DGE/DL/DESP/DESPR/I). L’enseignement à l’UASTM allie excellence académique et valeurs humaines, il ambitionne d’assurer une formation de qualité à une génération de leaders au service de l’Afrique et de l’humanité.
Moussa D.
Source : http://www.uastm-univ.com
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Depuis un certain temps, sur pratiquement toute l’étendue du territoire nigérien, les enseignants ne font qu’être violentés dans l’exercice de leur fonction. Et ce, par les scolaires qu’ils encadrent. Cette situation faut-il le rappeler est tout à fait surprenante pour qui connait bien l’écart ou la marge de respect qui existe entre enseignants et enseignés. Cette même violence a occasionné il y a quelques semaines de cela, la mort d’un enseignant à Tahoua. Meurtre commandité par l’un de ses élèves qui l’a volontairement poignardé. Pour les investigations se poursuivent afin de connaitre les réels motifs qui ont conduit à ce drame. Juste après ce cas, nous enregistrons un autre. Cette fois-ci, c’est une enseignante qui est menacé de mort par un élève à Maradi. Quelques jours plus tard, l’on apprend qu’une autre enseignante a été frappé par un collectif de parents d’élèves et d’élèves juste à cause d’une incompréhension qui aurait opposé l’enseignante à l’élève. Suite à tous ces cas, c’est à Niamey que nous apprenons un nouveau cas. Un autre maitre s’est fait casser la figure notamment par un de ses élèves à qui il aurait empêché de tricher apprend-on, de nos sources. Ce qu’il y a lieu de partager ici comme information est que cette violence manifeste des scolaire sur les enseignants n’est pas fortuite. Car, à vrai dire certains enseignants manquent d’éthique et de déontologie. Pour ces derniers, être enseignant leur donne tout privilège sur les scolaires. Ainsi dit, il est de si fréquent de rencontrer ces enseignants qui sont animés de mauvaise foi et aussi frappés par la folie de grandeur. Ceux-là sont le plus souvent méchants voire violents envers les scolaires qu’ils encadrent et l’on ne sait pourquoi ils adoptent une telle attitude qui n’a pas sa raison d’être. Je le dis parce que j’ai moi-même été victime de la mauvaise attitude de certains de mes encadreurs notamment quand j’étais au lycée tout comme à l’université. Tout de même leur mauvaise attitude ne doit pas pousser les scolaires à agir de la sorte même si parfois ces derniers sont moins écoutés lorsqu’ils veulent partager les informations concernant les maux qu’ils endurent sur le chemin de l’école. Car, en réalité de nos jours les scolaires connaissent assez de frustrations à l’école. C’est le lieu de reconnaitre que même si de tels phénomènes ne sont pas louables et sont même parfois regrettables, les cas qui se produisent en la matière viennent à point nommé du moment où cela occasionne une prise de conscience, bref interpelle. Il revient en ce sens, aux autorités compétentes d’asseoir le débat autour de cette fâcheuse question pour davantage savoir les motifs de ce dérapage. Ainsi, il serait plus facile de pouvoir trouver des pistes de solutions durables en la matière et ce, pour éviter de retomber dans les mêmes problèmes.
Amadou. I
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Des violents affrontements ont opposé en cette matinée du lundi 10 avril 2017, les forces de l’ordre aux scolaires et étudiants de Niamey. Ces derniers étaient sortis dans les rues pour exprimer leur mécontentement, disent-ils, face au refus des autorités de satisfaire à leur plateforme revendicative dans laquelle l’USN revendique pour ses militants une amélioration de leurs conditions de vie et d’études. Selon nos sources, dans la plupart des régions du pays, les scolaires ont manifesté pour faire entendre leur voix.
Mais c’est à Niamey qu’il y a eu des échauffourées très violentes où des nombreux blessés ont été enregistrés dans les rangs des manifestants qui avaient érigé des barricades au niveau des principales artères de la capitale, tout en brulant des pneus sur le goudron.
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Le mercredi 29 mars 2017, le directeur général du FAFPA et celui de l’ANPE ont rendu une visite, à l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM), à 20 jeunes diplômés mis en formation par le FAFPA en collaboration avec l’ANPE. Cette formation vise la reconversion de ces jeunes diplômés en difficulté d’accès à l’emploi en spécialistes de passation de marchés et rentre dans le cadre du volet ‘’formation à la demande’’ exécuté par le FAFPA dans le cadre du PRODEC financé par la Banque Mondiale. Les deux directeurs généraux sont partis pour constater le déroulement de la formation et les conditions de travail, et aussi pour apporter leur soutien aux étudiants et formateurs.
A cette occasion, le directeur de la formation de l’ENAM a remercié le FAFPA et l’ANPE pour cette visite. Il a ensuite rappelé que cette formation en passation de marchés répond à un besoin réel en compétences dans ce domaine. Il a ensuite indiqué que cette formation est conduite conformément au programme de l’ENAM en passation de marchés publics d’une durée de 9 mois selon le mode de l’alternance comportant des cours théoriques et des études de cas au centre de l’ENAM, et des stages pratiques de mise en situation professionnelle au niveau des cellules de passation de marché des projets et ministères identifiés comme partenaires de cette formation. Il a affirmé que son institution est consciente de la lourde responsabilité qui lui a été confiée.
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Le nouveau Centre de formation et d’éducation islamique, construit par la Fondation Islamique Internationale de Bienfaisance (FIIB), a reçu, le 9 février dernier, la visite du tout nouveau Directeur pays de ladite Fondation, M. Adil Osman Mohamed. Ce déplacement était l’occasion pour lui de rencontrer les élèves, les formateurs et le personnel administratif de ce centre mais aussi de constater de visu les différentes infrastructures qui y ont été réalisées.
« Ce centre est construit au bénéfice des populations de Dogondoutchi et surtout aux enfants. Nous travaillons dans ce centre avec l’association Ahlu Sunna wal Jama’a. Il permet aux enfants et même aux adultes de suivre l’enseignement islamique», a expliqué M. Adil Osman Mohamed. Aussi, il a invité la population à s’approprier de centre et d’en prendre grand soin. « De la réussite de ce centre dépendra la poursuite de la construction de telles infrastructures, de tels investissements dans d’autres quartiers de la ville et dans d’autres localités du pays », a indiqué Adil Osman Mohamed. Il a précisé que la Fondation Islamique Internationale de Bienfaisance travaille, main dans la main avec les autorités nigériennes, notamment avec la Cellule de Coordination des Affaires humanitaires, en particulier, dans le cadre de l’assistance aux nécessiteux et celui du bien-être des populations nigériennes en général. Présentant le centre, M. Mohamed a indiqué qu’il comprend 4 salles de classes équipées, 5 dortoirs équipés, un réfectoire de 48 places, un bloc administratif et une mosquée. Le Directeur de la FIIB a par la suite invité les responsables dudit centre à décliner leurs besoins dans le cadre de la bonne marche de l’établissement et a assuré que sa Fondation n’hésitera pas à répondre à toute sollicitude dans le cadre de ses actions.
Quant au maire de Doutchi, M. Illa Adamou, il s’est félicité de la création de ce centre. « J’ai accepté la mise en place de ce centre parce que c’est dans l’intérêt de notre communauté. C’est d’ailleurs à ce titre que ce terrain a été donné. Après la construction du centre, nous avons fait un plaidoyer avec les responsables de la communauté et c’est un fils de cette communauté qui a bien voulu s’investir pour électrifier ce centre. C’est pour dire que nous sommes fiers et reconnaissants. Nous demandons aux responsables de tout faire pour que ces enfants vivent mieux et apprennent bien. Nous nous engageons à accompagner ce genre d’entreprise », a déclaré M. Adamou. Le maire de Doutchi a saisi l’occasion pour lancer un appel en faveur de la clôture du centre, pour la protection et la sécurité des enfants et de tous ceux qui travaillent dans le centre.
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Le Ministre de l'Éducation Nationale, Pr Ibrahim Natatou, a entamé une visite de travail dans la région de Maradi depuis le mardi 2 mai 2023. L'objectif de cette visite est de superviser les chantiers de construction des salles de classe en cours dans la ville de Maradi et les autres départements de la région. Cette année, 372 salles de classe sont en construction et près de 500 autres sont prévues pour l'année prochaine. En ce qui concerne les internats pour les jeunes filles, une dizaine sera construite à Maradi.
Le Ministre s'est rendu dans plusieurs écoles traditionnelles et médersas de Tessaoua, à la cité des enseignants de Tessaoua, à Aguié, Gazaoua, Dakoro, ainsi que dans plusieurs écoles de la ville de Maradi où les travaux sont en cours. Le niveau d'avancement des travaux varie d'une école à l'autre en fonction de la date de leur début. Certains chantiers sont déjà terminés, tandis que d'autres sont en cours.
Lors de ses visites, le Ministre de l'Éducation Nationale a souligné l'importance de la qualité des travaux et des tables-bancs, conformément aux normes établies pour les entrepreneurs. Devant les responsables des établissements, les parents d'élèves et les membres des syndicats, le Pr Ibrahim Natatou a largement expliqué les réformes prévues par le Président de la République Mohamed Bazoum pour redorer le blason de l'école nigérienne.
Par exemple, en ce qui concerne la création des internats pour les filles, il a précisé que la commune de Kornaka accueillera la construction d'un internat où seront hébergées les filles admises au collège et qui n'ont pas de tuteur. Ces filles bénéficieront d'une remédiation d'un mois pour commencer leur cycle secondaire avec un bon niveau.
Concernant les enseignants, le Ministère de l'Éducation Nationale est engagé dans plusieurs chantiers. En ce qui concerne la construction des salles de classe, un projet de construction de 2 331 classes a été réalisé en 2022 sur le budget national, et cette année, 4 000 autres classes seront construites. Des pays partenaires accompagneront également le Niger avec un programme de construction de 6 000 classes. L'objectif est de résoudre le problème des salles de classe précaires dans les chefs-lieux de région, de département et dans les grandes communes.Le Ministre de l'Éducation Nationale, Pr Ibrahim Natatou, a entamé une visite de travail dans la région de Maradi depuis le mardi 2 mai 2023. L'objectif de cette visite est de superviser les chantiers de construction des salles de classe en cours dans la ville de Maradi et les autres départements de la région. Cette année, 372 salles de classe sont en construction et près de 500 autres sont prévues pour l'année prochaine. En ce qui concerne les internats pour les jeunes filles, une dizaine sera construite à Maradi.
Le Ministre s'est rendu dans plusieurs écoles traditionnelles et médersas de Tessaoua, à la cité des enseignants de Tessaoua, à Aguié, Gazaoua, Dakoro, ainsi que dans plusieurs écoles de la ville de Maradi où les travaux sont en cours. Le niveau d'avancement des travaux varie d'une école à l'autre en fonction de la date de leur début. Certains chantiers sont déjà terminés, tandis que d'autres sont en cours.
Lors de ses visites, le Ministre de l'Éducation Nationale a souligné l'importance de la qualité des travaux et des tables-bancs, conformément aux normes établies pour les entrepreneurs. Devant les responsables des établissements, les parents d'élèves et les membres des syndicats, le Pr Ibrahim Natatou a largement expliqué les réformes prévues par le Président de la République Mohamed Bazoum pour redorer le blason de l'école nigérienne.
Par exemple, en ce qui concerne la création des internats pour les filles, il a précisé que la commune de Kornaka accueillera la construction d'un internat où seront hébergées les filles admises au collège et qui n'ont pas de tuteur. Ces filles bénéficieront d'une remédiation d'un mois pour commencer leur cycle secondaire avec un bon niveau.
Concernant les enseignants, le Ministère de l'Éducation Nationale est engagé dans plusieurs chantiers. En ce qui concerne la construction des salles de classe, un projet de construction de 2 331 classes a été réalisé en 2022 sur le budget national, et cette année, 4 000 autres classes seront construites. Des pays partenaires accompagneront également le Niger avec un programme de construction de 6 000 classes. L'objectif est de résoudre le problème des salles de classe précaires dans les chefs-lieux de région, de département et dans les grandes communes. Le Ministre a également mentionné les formations initiales et continues, avec des dizaines de formations prévues dans les écoles normales et les directions régionales. Il a souligné l'engagement d'une réforme curriculaire majeure soutenue par un financement conséquent. Il a averti que tout cela ne peut se faire qu'avec la collaboration de tous les acteurs. Un programme ambitieux est prévu pour améliorer la qualité des formations et professionnaliser le métier d'enseignant. L'objectif est que tous les enseignants deviennent des professionnels d'ici deux à trois ans.
Le Ministère travaille actuellement sur un plan de résorption en collaboration avec tous les partenaires afin de concevoir une solution fiable et acceptable pour tous.
Nigerdiaspora avec l'ANP
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Le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou, a effectué samedi 20 août 2022, une visite dans les locaux du Lycée d’Excellence de Niamey sis au quartier Bassora. A travers cette visite, le ministre de l’Education Nationale a voulu s’enquérir du fonctionnement de cet établissement de référence en matière d’enseignement. Il s’agit précisément d’insister sur la qualité de la formation, le profil des encadreurs et surtout de capitaliser les expériences pour ne pas répéter les mêmes erreurs au niveau du nouveau projet de la création d’un autre Lycée d’Excellence cette année à Tessaoua comme l’a promu nos autorités.
Après avoir visité de fond en comble les locaux du lycée d’excellence, le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou, a précisé qu’il est intéressant de s’inspirer d’un établissement comme le lycée d’excellence dans le cadre de la création d’un autre nouvel établissement d’excellence. C’est pourquoi, « nous avons beaucoup échangé avec le directeur de l’école et les responsables de l’établissement sur la qualité de la formation. Ces dernières années, l’on a remarqué un certain relâchement surtout au niveau de cet établissement. Nous avons passé au peigne fin le profil de tous les encadreurs qui interviennent dans cet établissement. Nous avons demandé à la direction de cet établissement de rehausser le niveau de recrutement en sélectionnant des enseignants très aguerris en matière de pédagogie dans le domaine de l’enseignement», a dit le ministre de l’Education Nationale à l’issue de cette visite.
Le ministre Ibrahim Natatou s’est dit favorable au recrutement de quelques enseignants expérimentés comme contractuels, des encadreurs qui aiment bien la profession dans le but d’aider ou de partager leurs expériences avec les jeunes enseignants du centre dans l’exercice de leur métier. « Le Programme de Renaissance acte III du Président de la République a prévu la création d’un deuxième Lycée d’Excellence à Tessaoua. Il est donc nécessaire de savoir comment celui de Niamey fonctionne. Quels sont ses forces et faiblesses afin d’éviter les erreurs du passé », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le ministre de l’Education Nationale a rappelé que dans le domaine de l’éducation, une année scolaire s’achève une autre commence. « C’est dans ce sens que nous sommes venus au niveau du Lycée d’Excellence de Niamey qui est l’un de nos établissements de référence pour voir comment les responsables sont en train de préparer la rentrée scolaire 2022-2023. Nous avons aussi saisi cette occasion pour faire le tour de tout ce qui a trait à la restauration, les infrastructures pour voir comment cet établissement fonctionne », a expliqué le ministre Natatou.
Évoquant quelques difficultés soulevées lors des échanges avec les responsables de cet établissement, le ministre de l’Education Nationale a assuré de faire tout pour résoudre ces problèmes. « Nous allons mettre tout ce qui est de notre pouvoir pour solutionner un certain nombre de problèmes. C’est le cas d’étanchéité dans certains bureaux, le problème d’électrification au niveau de certains bâtiments et de faire en sorte que les bâtiments en chantier puissent être réceptionnés avant la rentrée 2022-2023 », a-t-il souhaité.
Au cours des échanges avec les responsables de ce lycée, le ministre de l’Education Nationale a exhorté l’administration de développer des initiatives relatives au partenariat avec des acteurs qui sont prêts à soutenir l’école ou l’éducation. Il a surtout exhorté l’administration de faire le répertoire des anciens élèves qui est aussi une autre source de mobilisation de fonds pour soutenir l’école. Le ministre a remarqué que ces dernières années, l’excellence tant prônée par nos autorités n’est pas tellement visible dans ce centre. A cet effet, il a cité l’exemple des résultats du BAC session 2022 où on a remarqué qu’aucun des trois premiers élèves excellents n’est sorti de cette école. Il a fait remarquer aussi que dans cet établissement, il n’y a que des scientifiques. Or, il y a dans le domaine littéraire des spécialités intéressantes dont le Niger a besoin comme des juristes de droit pétrolier, des spécialistes du droit minier et des bons communicateurs.
Pour rappel, cet établissement de cycle moyen, mixte, public est entièrement financé par l’Etat du Niger. Les apprenants y accèdent par voie de concours. Il a été créé le 10 octobre 1996 avec comme mission la promotion des enseignements scientifiques. Longtemps logé au niveau de l’EMIG, le Lycée d’Excellence a pu s’installer dans ses propres locaux sis au quartier Bassora à partir du 31 décembre 2019. Cet établissement compte au cours de l’année scolaire 2021-2022, 162 élèves répartis dans six classes sous l’encadrement de 18 professeurs dont six femmes, 12 hommes et trois laborantins. Cette année l’établissement a enregistré comme résultats une mention très bien, 23 mentions bien et 23 mentions assez bien soit 85% de mention au niveau des admis.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou poursuit sa visite de travail dans la région de Tahoua. Après les étapes des départements de Birni N’Konni, Illéla Tahoua et Abalak en mars dernier, le ministre était, le 30 avril 2023, cette fois-ci dans les localités de Madaoua, Bouza et Keita, en compagnie du Secrétaire général de la région et du directeur régional de l’éducation nationale. La mission de supervision de la mise en œuvre des réformes engagées par le Ministère de l’Education, est allée sur plusieurs chantiers de construction des salles, initiés dans le cadre du programme national de 2.331 classes au titre de l’année 2022, dont 246 salles pour la région de Tahoua.
De Madaoua à Keita, en passant par Bouza, la mission conduite par le ministre de l’Education Nationale a pu visiter une dizaine d’écoles où pour la plupart, les chantiers de classes sont en phase de finition, à l’exception de l’école franco-arabe de Kollé dans la commune urbaine de Madaoua dont les deux nouveaux blocs de trois classes chacun sont à un taux d’exécution de 38,96%. Sur place, le ministre Ibrahim Natatou a interpellé l’entrepreneur en charge des travaux à accélérer tout en respectant les normes de qualité exigée, au risque d’être radié de la liste des prestataires.
«Les travaux que nous sommes venus visiter avancent normalement», a déclaré le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou, au terme de toutes les étapes. La visite a permis également au ministre et aux cadres centraux qui l’accompagnent, de découvrir certaines réalités profondes de l’école dans les trois départements parcourus, notamment en ce qui concerne la répartition dans l’espace des infrastructures scolaires existantes et celles en cours de construction au titre du programme de 2022. Ce qui permettra de mieux ajuster le programme imminent de 2023 qui, selon le ministre, sera 2 à 3 fois plus important. La délégation a aussi eu des échanges ouverts avec les enseignants, les conseillers pédagogiques, les inspecteurs et responsables administratifs déconcentrés de l’éducation sur le niveau de l’exécution des programmes en cette veille des examens pour les élèves en f in de cycle. «Vraiment, nous sommes très satisfaits, il y a des chefs d’établissement qui ont présenté des taux d’exécution de plus 90%. Et ils ont encore un bon mois pour l’achever», se réjouit le ministre de l’Education nationale. Il faut noter que cette année, les examens du BEPC sont prévus à partir du 13 juin 2023. Dans la région de Tahoua, la délégation ministérielle a noté particulièrement les efforts inclusifs autour de la question de l’éducation. En effet, la diaspora contribue gracieusement et significativement à la réussite de la politique de l’Etat dans le secteur, pour l’amélioration des conditions de l’enseignement. Après le chantier de ’internat des jeunes filles, dans la commune rurale de Karofane (département de Bouza), la délégation a marqué un arrêt au village de Patanwarka, pour saluer les efforts magnanimes d’un citoyen, ressortissant dudit village, résident au Cameroun qui a financé la réhabilitation de trois classes. «L’école ne doit pas être que l’affaire de l’Etat et des collectivités. Les communautés doivent se tenir la main pour soutenir les efforts» a martelé le ministre qui constate que la dynamique est engagée dans certaines localités, comme c’est le cas dans la commune de Korofane. «Dieu merci, nous avons pu constater qu’à travers plusieurs localités, les communautés commencent à s’investir. Tantôt c’est pour des murs de clôture, tantôt c’est pour des latrines, tantôt c’est pour la réaffectation des salles de classes, ou pour la construction des nouvelles classes», se réjouit le ministre de l’Education nationale. Pour encourager cette dynamique louable en faveur de l’école, le ministre Ibrahim Natatou a décerné 19 témoignages de satisfaction à des tiers : opérateurs économiques, institutions et ONG, en reconnaissance des services rendus.
Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua
Source : http://lesahel.org/
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