Education
Dans le cadre de l’éradication des classes paillotes dans toutes les regions, l’État du Niger à travers le Ministère de l’Education nationale a engagé un grand programme de construction de 2331 classes en matériaux définitifs dans le budget 2022. Les travaux de construction de ces salles se poursuivent aujourd’hui sur toute l’étendue du territoire national. Le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou accompagné des autorités régionales a effectué du 17 au 18 décembre 2023 une visite au niveau des chantiers de construction des salles de classe de la région de Niamey. L’objectif de cette visite est de constater de visu l’état d’avancement des travaux de ces infrastructures.
Ainsi, dans la matinée du vendredi 17 mars 2023, la délégation ministérielle a visité des salles de classe en matériaux définitifs en construction dans plusieurs écoles notamment l’école Saguia Recassement, Tchourey Fandou, Aaéroport 11; Saga gorou 3 et enfin l’école Couronne Nord. Au niveau de tous ces établissements visités, le ministre s’est imprégné du taux d’exécution des travaux de construction qui selon les techniciens varie de 25 à 50%. Pr Ibrahim Natatou a également échangé avec les enseignants de chaque établissement visité sur le taux d’exécution du programme, la professionnalisation de la fonction enseignante, les modalités de l’évaluation. Les administrateurs de chaque établissement ont aussi fait savoir au ministre de l’Education qu’ils sont à un taux d’exécution de 75% voire plus du programme. Ils ont également émis des doléances telles que la clôture et l’électrification des écoles, la construction des latrines etc. A ce niveau le ministre de l’Education a promis de trouver des solutions à leurs doléances. Aussi, Pr Ibrahim Natatou a également encouragé ces enseignantes à maintenir toujours le cap du programme.
Poursuivant sa visite le samedi 18 mars 2023, le ministre de l’Education et sa délégation se sont rendus dans 5 autres établissements de la capitale. Il s’agit de l’école Koubia 2, Idé Gano, Cité député FA, Kalley Plateau FA et l’école Koiramé 1. Ces établissements ont tous des effectifs supérieurs à 1000 apprenants. Selon les explications des techniciens trouvés sur les lieux, les travaux de construction des classes se déroulent très bien tout en respectant le cahier de charge. Le taux d’exécution de ces travaux varie entre 25 et 60%. Dans tous les établissements visités par la délégation ministérielle, les enseignants ont exprimé leur reconnaissance aux autorités nigériennes pour tous les efforts qu’ils déploient pour éradiquer définitivement les classes en paillote dans tout le pays.
Au terme de son périple de deux jours, le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou a indiqué que cette visite sur les chantiers constitue un devoir pour lui dans le cadre du suivi de ce projet. Il s’agit de faire le tour avec les autorités régionales pour voir comment évoluent les chantiers des classes en contruction. «Nous avons échangé avec les entrepreneurs sur les difficultés qu’ils rencontrent. Nous avons également discuté avec les administrateurs de ces établissements publics et surtout avec les enseignants sur les difficultés qu’ils vivent dans le cadre du déroulement normal de leurs activités. Dieu merci tout se passe normalement. Les chantiers évoluent en respectant toutes les dimensions que nous avons consignées dans leurs cahiers de charge», a-t-il affirmé.
Pr Ibrahim Natatou a par la suite rappelé que cette mission a commencé à l’intérieur du pays notamment à Dosso, Tahoua et Agadez. «À ce niveau, les chantiers avancent normalement et il y a même des chantiers qui sont totalement achevées où les enfants ont déjà intégré les nouvelles salles de classe», s’est-il réjoui. Le ministre de l’Education nationale a rappelé que pour l’année en 2022, c’est 2331 classes qui sont lancées sur toute l’étendue du territoire national. «Cette année 2023, avec des partenaires qui ont voulu nous accompagner, si tout va très bien, selon notre vision nous aurons aux alentours de 10.000 classes à construire», a-t-il confié. Pr Ibrahim Natatou a aussi annoncé que très bientôt, le gouvernement va également lancer le chantier de construction de 50 internats sur toute l’étendue du territoire national, en dehors de l’accompagnement d’une dizaine d’autres internats par quelques partenaires. «Au terme de cette visite, je peux vous dire que les travaux avancent normalement et ils sont tous dans les délais prescrits. Il y a ceux qui ont eu la passation du site courant du mois de janvier. D’ores et déjà certains sont à un taux de 25% et d’autres de 60 %», a-t-il conclu.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza SadissouLe ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou, a présidé, mardi dernier à Zinder, une rencontre avec les principaux responsables du secteur de l’enseignement supérieur au niveau des établissements publics et privés autour du thème « bilan des activités académiques 2018-2019 et les perspectives pour une bonne rentrée 2019-2020 ».
Ces échanges qui dureront deux jours permettront d’aborder des questions d’interrelations entre les structures sous tutelles à savoir les Universités publiques du Niger, l’EMIG, l’ANAB, le CNOU et les CROU, l’Agence Nationale d’Assurances Qualité ANAQ-SUP, l’office du Baccalauréat du Niger et les écoles supérieures Privées.
Le second aspect de la rencontre a trait aux grands axes de la Réforme engagée par le Gouvernement portant notamment sur le Statut des Universités publiques du Niger, les modalités du service des Enseignants-chercheurs et chercheurs dans les Universités, en particulier la Révision à la hausse des charges horaires et les conditions de rémunération des copies corrigées.
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Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, M. Yahouza Sadissou a effectué hier matin une série de visites dans les structures relevant de son département ministériel, notamment à la Direction générale du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) ; à la Direction générale de la Recherche et l’Innovation (DGRI) et l’Université Abdou Moumouni. Il s’agit pour le ministre et la délégation qui l’accompagne de s’enquérir des conditions de travail et aussi discuter avec les responsables de ces structures des attentes du gouvernement par rapport à la recherche et à l’innovation pour le développement du Niger.
Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) a constitué la première étape de la visite du ministre Yahouza Sadissou. Ce Centre a été créé depuis octobre 2015 et a pour mission de promouvoir, développer et valoriser la recherche scientifique et l’innovation technologique, conformément à la politique définie par le gouvernement. Le ministre et sa délégation ont visité les différents bureaux et salles avant d’avoir une séance de travail avec la directrice du CNRS Pr Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni qui a expliqué le fonctionnement du centre et ses objectifs à savoir : la réalisation de tous les travaux de recherche fondamentale et appliquée dans le domaine des sciences et des techniques ; la production de phénotypes, de services Hi-Tech, d’expositions scientifiques périodiques ou permanentes, de conférences et, de manière générale, d’échanges répondant aux normes de travail et de qualité dans la créativité de niveau international.
La deuxième étape est la direction générale de la recherche et de l’innovation (DGRI) où la délégation du ministre a visité tout le bâtiment et reçu des explications sur le fonctionnement et la composition de cette structure. Le directeur général a profité de cette occasion pour transmettre au ministre leurs doléances qui portent entre autres sur le manque de ressources humaines et le manque de bureau.
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A quelques jours du début des examens du Baccalauréat, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD Mamoudou Djibo a effectué, hier après midi, une visite à l’Office du Baccalauréat du Niger (OBN). Il s’agit pour lui de s’enquérir du niveau des préparatifs et d’organisation du Baccalauréat session 2021.
A son arrivée, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a été accueilli par le Directeur Général de l’Office du Baccalauréat du Niger (OBN), Pr Mounkaila Abdo Lawali Serki. Phd. Mamoudou Djibo a visité le magasin où sont stockés les matériels, le service d’inscription et enfin la Direction Générale de l’OBN.
A la fin de la visite, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a déclaré qu’étant le premier diplôme de l’enseignement supérieur et certainement l’examen le plus attendu de toute la Nation; de part certaines directives communautaires, le BAC est un examen qui doit s’organiser dans la même période au niveau des pays de l’UEMOA. «La préparation et l’organisation sont fondamentales puisqu’il (le Bac) ouvre l’accès à l’enseignement supérieur, à l’université et aux autres écoles professionnelles où école d’enseignement général supérieur», a-t-il indiqué.
Aussi, Ph DMamoudou Djibo a souligné qu’en cette période de pluie, il faut mettre en place les jurys le plus rapidement possible. Il faut également, sécuriser les documents, faire en sorte que toutes les équipes aussi bien les présidents du jury, les membres du jury, les correcteurs soient en place. «Il est normal que je vienne moi-même chercher à connaitre le niveau d’organisation, que je rende compte au Président de la République, au Premier ministre et à l’ensemble du gouvernement et que l’opinion nationale soit également rassurée que le Bac se prépare bien, dans de très bonnes conditions et s’il plait à Dieu, nous allons organiser un Bac propre. En tout cas tel est notre ambition», a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a par ailleurs invité tous les acteurs à s’impliquer pour le bon déroulement du baccalauréat de cette année. «Nous voulons avoir des examens propres, qui ne doivent souffrir d’aucune irrégularité. Nous avons eu déjà des alertes par rapport à des enseignants dont certains de nationalités étrangères qui parcourent les lycées pour recruter des candidats à la fraude moyennant un montant de 250.000 FCFA à 300.000FCFA», a-t-il relevé. Aussi, il a annoncé qu’une enquête est engagée pour identifier y compris ceux qui auront payé. La police est en train de suivre le réseau. «Nous attendons la fin des investigations. Les candidats et leurs parents, ainsi que les enseignants qui seront reconnus coupables dans cette tricherie organisée, seront tous poursuivis», a-t-il précisé. Selon PhD Mamoudou Djibo, nonobstant la poursuite judiciaire, l’enseignant qui se serait rendu coupable sera carrément radié de la fonction publique. «Tricher à un examen, c’est trahir le pays, nous ne pouvons pas l’accepter. Ceux-là qui s’engagent dans cette voie n’ont qu’à faire leurs valises pendant qu’il est encore temps», a-t-il prévenu.
Yacine Hassane(onep)
15 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Après le retour de la sérénité sur le campus universitaire de Niamey, le nouveau ministre en charge de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation M. Yahouza Sadissou a visité, hier matin, plusieurs chantiers d’infrastructures. Il s’agit pour le ministre d’aller sur le terrain constater et comparer d’avec ce qui est sur papier, en vue de mieux comprendre les raisons du blocage des travaux des différentes infrastructures en chantier à l’Université Abdou Moumouni Dioffo. Ces travaux qui n’évoluent pas ont débuté depuis 2013. Le ministre est accompagné dans cette visite par les membres de son cabinet et les cadres centraux du Ministère.
Cette visite a débuté à la faculté des Sciences ou se trouve d’ailleurs l’essentiel des chantiers dont les travaux sont bloqués. Avec les autorités rectorales, la délégation ministérielle a visité successivement les chantiers des laboratoires, ceux de deux salles de cours d’une capacité de 250 places chacune et l’amphithéâtre de 1000 places. Pour le ministre de l’Enseignement Supérieur, ces chantiers ont accusé beaucoup de retard. Il faut qu’ils finissent cette année, a prévenu le ministre Yahouza Sadissou devant la communauté universitaire et les entrepreneurs présents lors de la visite. Cette sortie du ministre a été aussi l’occasion pour constater sur place les obstacles liés à la clôture du mûr de l’Université Abdou Moumouni Dioffo. En effet, le domaine de l’université connait ces dernières années un morcellement sans précédant. Certaines parties de l’emprise universitaire sont occupées par des habitations construites en matériaux définitifs.
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Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Elhadj Amadou Sarkin Rafi Souley a effectué la semaine passée une mission dans la région de Diffa. A sa descente d’avion à l’aéroport Tandja Mamadou, le ministre a été accueilli à par le Gouverneur de la région M. Issa Lemine entouré du Secrétaire général du Gouvernorat, du Recteur de l’Université de Diffa, du préfet, du maire, des membres de la communauté universitaire ainsi que les directeurs régionaux. Notons que le ministre était accompagné de son Directeur de cabinet, Pr Moustapha Adamou et du Directeur des Infrastructures et Equipement.
Dans l’après-midi du mercredi 10 février 2021, le ministre de l’Enseignement supérieur a présidé une rencontre à l’»Hôtel du 18 décembre» en présence du Gouverneur de la région, du Recteur de l’Université de Diffa, Pr Ali Mahamane et de l’ensemble des membres de la communauté universitaire. A cette occasion Elhadj Amadou Sarkin Rafi Souley a tenu à saluer les autorités administratives et académiques de la région pour l’accueil empreint de chaleur et de convivialité réservé à sa délégation. Le ministre a ensuite transmis les salutations fraternelles de SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat et celles de SEM Brigi Rafini, Premier Ministre, Chef de gouvernement. Il a déclaré que sa mission à Diffa vise échanger avec les responsables administratifs de l’Université ; à rencontrer les représentants des structures syndicales de l’Université notamment celles des enseignants-chercheurs, des enseignants technologues, du personnel administratif et technique et des étudiants ; à visiter le Centre Régional des Œuvres Universitaires et enfin à visiter les chantiers en cours sous financement du Porgamme Diffa N’Glaa.
Pour, le Gouverneur de la région de Diffa, M. Issa Lémine a, après souhaité la chaleureuse bienvenue à la délégation ministérielle, salué cette initiative qui consiste à s’enquérir sur place des conditions de travail des enseignants, des étudiants, du personnel administratif et technique, et d’échanger directement avec tous les acteurs concernés. M. Issa Lémine a apprécié l’excellente collaboration entre le Rectorat et les autorités régionales.
Quant au Recteur de l’Université de Diffa, il a présenté son institution. L’Université de Diffa créée en 2014 a un effectif de 1.055 étudiants, 13 enseignants-chercheurs, 8 Maitres-assistants, 8 enseignants technologues et 23 agents du personnel administratif et technique. Pr Ali Mahamane a tenu à présenter le niveau d’exécution des activités académiques de l’année en cours par niveau. Après avoir expliqué clairement les missions de son institution, le Recteur de l’Université de Diffa a développé les contributions apportées par l’Université dans la recherche d’une paix durable dans la zone du Lac Tchad et cela à travers l’organisation de plusieurs colloques, conférences, ateliers, séminaires avec des spécialistes des questions sécuritaires ainsi que tous les acteurs concernés.
Mato Adamou ONEP Diffa
15 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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A l’approche des différents examens de fin d’année (notamment le BAC et le BTS d’Etat), le ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation M. Yahouza Sadissou, a effectué vendredi dernier, une visite au niveau des différents services chargé de l’organisation des examens notamment le service d’organisation du BAC et l’Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS). Il s’est agi pour le ministre Yahouza Sadissou, de s’enquérir du niveau des préparatifs de ces différents examens et de réitérer l’engagement du Gouvernement pour la sécurisation des épreuves. Le ministre était accompagné dans ce placement par ses plus proches collaborateurs.
La première étape de la visite a conduit la délégation ministérielle au service des examens du baccalauréat logé à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques (FSEJ) à la rive gauche où le ministre Yahouza Sadissou a été accueilli par les responsables de ce service avant d’échanger avec eux. Il ressort de ces échanges que quelques difficultés d’ordre financier subsistent notamment les arriérés des examens. Selon les responsables en charge du baccalauréat, cet examen est organisé techniquement par des points focaux, ceux en charge du choix et de la reproduction des sujets. Mieux, selon eux, les choses sont organisées tel que s’il y a fuite, on peut facilement situer les responsabilités. Le ministre Yahouza Sadissou a pris bonne note avant de se rendre à l’ONECS, deuxième étape de la visite.
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Le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar a effectué, hier 5 janvier 2023 une visite au niveau du Centre des Métiers du Cuir et d’Art du Niger (CMCAN) et au siège du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA). Il s’agit d’échanger avec les responsables de ces institutions sur les avancées enregistrées, les difficultés qu’ils rencontrent et leurs attentes vis-à-vis de leur Ministère de tutelle.
A son arrivée au Centre des Métiers du Cuir et d’Art du Niger, qui constitue la première étape, le ministre et la délégation qui l’accompagne ont été accueillis par le directeur général dudit centre et ses proches collaborateurs. Ils ont eu droit à une visite guidée des locaux avant de se retrouver dans la salle de réunions où le ministre a écouté avec intérêt les préoccupations exposées par le premier responsable du CMCAN. Dans son exposé, le directeur général, M. Gonimi Amadou, a d’abord souligné les missions assignées à son institution qui sont entre autres, la formation et le perfectionnement des maitres et des apprentis exerçant dans le secteur de l’artisanat, ainsi que la préparation des jeunes aux Certificat de Qualification Professionnelle (C.Q.P) ; Certificat d’Aptitude Professionnelle (C.A.P) ; Brevet d’Etude Professionnelle (B.E.P) ; Baccalauréat Professionnel (BAC PRO) et au Brevet de Technicien Supérieur (BTS) dans les filières de l’artisanat d’art.
Aussi, le centre a trois filières dans le domaine de la formation initiale qui sont la maroquinerie ; la botterie et la tannerie. Au niveau de l’apprentissage, le centre dispense en dehors de ces trois formations : des formations en os et cuir, en gainerie et en batique. Pour ce qui est des difficultés, le DG du CMCAN a relevé le recrutement des jeunes pour la formation initiale ; le faible niveau des formateurs ; un programme d’enseignement qui n’est pas totalement l’APC. «Nous faisons une formation modulaire pendant l’année scolaire mais en fin d’année les élèves passent un examen classique, nous ne savons pas exactement ou est-ce que nous en sommes», a rappelé le directeur général du CMCAN. A cela s’ajoutent les problèmes de stage, d’insertion de ces jeunes après leur formation, le problème de financement de l’apprentissage, de la formation continue de maitres artisans et d’internat construit depuis 2017 mais qui n’est pas encore fonctionnel.
Pour sa part, le ministre de l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle a réitéré l’engagement de son département ministériel à faire du CMCAN un centre de référence nationale et même sous régionale. M. Kassoum Maman Moctar a aussi pris un engagement personnel de prendre en compte dès cette année 2023 l’essentiel des préoccupations soulevées par le directeur général pour donner au CMCAN toute sa lettre de noblesse dans le meilleur délai. Il a également rassuré ce dernier que le ministère va améliorer significativement la subvention allouée à ce centre. En ce qui concerne la formation continue et la fonctionnalité de l’internat surtout pour les filles, le ministre a promis de prendre en compte ces questions.
Au niveau du FAFPA, la délégation ministérielle a aussi eu droit à une visite guidée des locaux et une présentation de la structure. Ici également le directeur général de ladite structure, M. Harouna Elhadji Oumarou a souligné les missions assignées au FAFPA qui sont de contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales d’EFPT ; l’identification des besoins en matière de formation professionnelle et technique, notamment initiale professionnalisant, à la carte, continue et par apprentissage ; le financement total ou en partie des actions individuelles ou collectives de formation professionnelle et technique à finalité d’insertion professionnelle et/ou d’emploi ; l’appui aux opérateurs de formation professionnelle par le financement du perfectionnement de leurs formateurs, l’élaboration de stratégies novatrices et d’ingénieries pédagogiques appropriées ainsi que l’amélioration de leurs outils et instruments didactiques de formation ; l’appui aux institutions de formation pour la modernisation de leurs équipements et infrastructures pédagogiques ; l’appui et l’accompagnement des entreprises et secteur moderne, de l’artisanat et les entreprises informelles, en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre de leurs plans et/ou projets de formation, etc.
Pour ce qui est des difficultés, M. Harouna Elhadji Oumarou a relevé le décaissement lié aux procédures du Compte Unique du Trésor (CUT) ; la non maitrise du montant mobilisable de la TAP, ce qui ne permet pas une planification rationnelle de son utilisation ; le manque d’un local propre pour la Direction Générale et bien d’autres.
Là, également le ministre en charge de l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar a réitéré l’engagement de son département ministériel à accompagner le FAFPA et à travailler ensemble pour relever les défis qui sont vraiment énormes.
Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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Le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar a effectué, mardi dernier, des visites au niveau des sites de construction d’écoles professionnelles à Niamey. C’est ainsi qu’il s’est rendu successivement au niveau du Centre de Formation aux métiers (CFM) Niamey1, puis au collège d’enseignement technique (CET) Niamey 1 et au Centre de Formation aux métiers (CFM) de l’arrondissement Niamey 5. A travers cette visite de terrain, il s’agit pour le ministre Kassoum Maman Moctar de constater l’état d’avancement des travaux.
Partout où le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle est allé, il a visité les salles de cours en construction, les ateliers, les bassins destinés à la pisciculture, les bureaux et les Magasins. Il a également reçu des explications sur l’état d’avancement de ces chantiers d’infrastructures. Il ressort de ces explications que le Centre de Formation aux métiers (CFM) Niamey1 et le collège d’enseignement technique (CET) Niamey 1 sont construits sur financement du Fonds Commun du Secteur de l’éducation tandis que le Centre de Formation aux Métiers (CFM) de l’arrondissement Niamey 5 est construit par le PRODEC sur financement de la Banque Mondiale.
A l’issue de ces visites, le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a indiqué que le but de cette visite est de constater l’état d’avancement de tous les travaux de construction de ces infrastructures lancés en 2022. « Ces réalisations relèvent de l’exercice budgétaire 2022. J’ai constaté que la plupart des infrastructures sont effectives, certaines sont totalement achevées et d’autres sont en cours de finition», a-t-il relevé.
M. Kassoum Maman Moctar a rappelé qu’au cours de l’année 2022, il a été prévu la construction d’une trentaine d’infrastructures sur l’ensemble du territoire national. Elles se repartissent entre les Centres de Formation aux Métiers (CFM), les collèges d’enseignement technique (CET) et les centres de formation des jeunes agriculteurs. «Je suis fier de constater que les acteurs qui sont sur le terrain ont concilié les impératifs de temps et l’efficacité. Et même là où les travaux ne sont pas totalement terminés, on constate une nette progression. Je pense que d’ici quelque jours, ils vont totalement achever les travaux», s’est-il réjoui.
Par ailleurs, M. Kassoum Maman Moctar a ajouté que ces travaux concernent à peu près 25 Centres de Formation aux Métiers (CFM) dont 20 ont une caractéristique qui va permettre à toutes les communes bénéficiaires d’être renforcées en matière de formation agricole sur les questions d’élevage comme on le constate au niveau de l’arrondissement communal Niamey 5. «Nous allons continuer ces efforts pour que même en 2023 toutes les infrastructures programmées connaissent la même réalité, parce que le plus important c’est de continuer la rationalisation des efforts, des ressources conformément aux orientations du Président de la République afin que ces sous-secteurs répondent aux exigences de nos économies locales et que nos apprenants soient très bien formés pour être compétitifs sur le terrain», a conclu le ministre Kassoum.
Yacine Hassane(onep)
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Le Centre National d’Activité Socio Educatives et Culturelles (CNASEC) situé au quartier Talladjé a reçu, le samedi 11 février 2023, la visite du ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou et deux de ses homologues, le ministre de la Jeunesse Libyenne, M. Fathallah Eabd Allatif Alzuni et celui de la Centrafrique M. Aristide Briand Reboas.
Ce centre a été crée dans le but de récupérer les élèves qui ont abandonné les études pour leur donner une seconde chance en les formant dans une spécialité que ces élèves pourraient exercer à la fin de leurs formations. Il abrite aujourd’hui, de la première à la 4ème année, 269 jeunes en 3 promotions. Les activités dans ce centre sont beaucoup plus basées sur la pratique. On y apprend aux jeunes la couture, la broderie, la cuisine, l’animation, le tricotage, la teinture et l’informatique.
Au cours de cette visite le ministre de la Jeunesse et du Sport a précisé avoir tiré une très grande satisfaction de ce centre de formation. «Ce centre est une expérience. Il est grand temps que dans la CEN-SAD, nous puissions partager les expériences. Cette visite ainsi que la rencontre des ministres viennent à point nommé. Nous devons ressusciter la CEN-SAD. Il est très important que ce mouvement des jeunes pour la jeunesse fasse une intégration connue dans ce sens», a déclaré M. Sékou Doro Adamou.
Pour sa part le ministre centrafricain de la Jeunesse, M. Aristide Briand Reboas s’est dit heureux de participer à la résurrection de la CEN-SAD. Il a aussi rappelé que depuis 2011 et à la suite de la crise en Libye, la CEN-SAD qui est une très grande plateforme de 29 pays regroupe au moins de 650 millions de jeunes qui n’ont plus de repère parce que les mouvements ont stagné. «Je rends hommage au peuple du Niger et à son vaillant Président, M. Bazoum qui a bien voulu par l’intermédiaire de son ministre de la Jeunesse contribuer efficacement à la réalisation de ce grand séminaire qui nous a permis d’avoir un projet clair pour la jeunesse de la CEN-SAD. La RCA a vécu dans des moments difficiles et nous avons beaucoup d’enfants soldats qui n’ont pas de repère, au-moins 12.000. Ces jeunes filles et garçons pourront bénéficier de l’expérience de ce Centre. Dès mon retour je vais créer le même centre en Centrafrique et je vais appeler mon collègue, M. Sékou Doro Adamou pour l’inaugurer. Je voudrais établir un protocole d’accord de collaboration pour que les enseignants d’ici aillent enseigner en Centrafrique et vice versa et que ce centre reçoive aussi des étudiants centrafricains», a-t-il ajouté.
Quant au ministre libyen de la Jeunesse, il a remercié les deux ministres présents pour la visite du centre. Il a confié avoir découvert un centre exemplaire pour former la jeunesse. Il a tenu à féliciter le Ministère de la Jeunesse du Niger pour cette seconde chance offerte aux jeunes. «Découvrir ce centre est très important. Je souhaite que ce centre soit un exemple pour tous les pays membres de la CEN-SAD. Il faut que tous les ministres de la Jeunesse des pays membres de la CEN-SAD trouvent une bonne occasion de créer le même centre dans leurs pays et que ce centre (CNASEC) soit un exemple. Des échanges de formation doivent être établis entre les pays. Que les étudiants de ce centre soient bien accueillis en Lybie et ceux de la Lybie soient bien accueillis au Niger pour une formation de haut niveau. Cette visite ne sera pas la dernière et nous allons offrir aux trois premiers de la dernière année une invitation à Tripoli», a déclaré, M. Fathallah Eabd Allatif Alzuni.
Assad Hamadou(onep)
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A l’approche des différents examens de fin d’année (BAC et BTS d’Etat), le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, M. Yahouza Sadissou a effectué, hier matin, une visite au service d’organisation de baccalauréat et à l’Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS) à Niamey. Il s’agit pour le ministre Yahouza, à travers cette visite, de s’enquérir du niveau de préparation des différents examens afin de prendre les dispositions nécessaires à la bonne tenue desdits examens. Dans l’ensemble, le ministre s’est dit satisfait suite à ce déplacement.
Le service des examens de Baccalauréat a constitué la première étape de cette sortie du ministre Yahouza Sadissou. A ce niveau, il a échangé avec les différents responsables en charge de l’organisation du BAC notamment, le directeur du service BAC et le recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Plusieurs points ont été évoqués avec ces responsables notamment le rehaussement de l’enveloppe allouée à cet examen qui passe de 1 milliard 100 millions à 1 milliard 600 millions, puis la nécessité de focaliser les dépenses sur l’essentiel pour pouvoir économiser. Ils ont aussi parlé de la question des candidats. Cette année il y a près de 65.000 candidats repartis dans 149 jurys dont 48 à Niamey et 101 à l’intérieur du pays sont inscrits pour le Baccalauréat. Dans l’ensemble aucun souci majeur n’a été signalé au ministre. Peu avant de quitter ce service, le ministre Yahouza Sadissou a rassuré ces partenaires que des mesures seront prises par le Gouvernement pour remédier aux difficultés éventuelles.
A l’ONECS, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a reçu des informations sur le fonctionnement de ce service et surtout les innovations qui sont en cours d’expérimentation. A l’issue de cette visite, le ministre Yahouza Sadissou s’est exprimé en ces termes : «mon déplacement au service de l’examen de Baccalauréat a pour objet de m’enquérir de l’état d’avancement de l’organisation de BAC qui aura lieu au mois de Juillet ». Il s’est réjoui des discussions qu’il a eues avec les responsables de ce service qui, a-t-il dit, lui ont expliqué que tout se passe normalement. Selon le ministre « toutes les dispositions ont été prises pour que ces examens se déroulent au mieux par rapports aux années antérieures».
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Le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a effectué la semaine dernière dans la région de Zinder plusieurs visites dans les services relevant de son département ministériel pour s’enquérir des conditions de travail des agents et mesurer l’impact sur le terrain des différentes réformes en cours dans le secteur éducatif. Il s’est successivement rendu à la Direction régionale de l’Education nationale, au niveau des directions départementales de l’éducation nationale 1 et 2 de Zinder, à l’inspection pédagogique régionale et à l’Ecole normale des Instituteurs.
Au cours de ces étapes, le ministre de l’Education nationale a échangé avec les différents acteurs sur des questions liées à la ponctualité, l’assiduité, la rigueur dans le travail et le décongestionnement des bureaux au profit des classes.
A l’issue de ces visites, Dr Rabiou Ousman s’est dit réconforter. Ce qui du reste, a-t-il dit, traduit bien la ‘’compréhension et le respect par les agents des directives qui ont été données pour aller de l’avant et à aboutir à une éducation de qualité.’’ «Les agents sont à pied d’œuvre pour la mise en œuvre de ces directives à travers le renforcement des capacités des points focaux en matière de scolarisation des jeunes filles et sur certains problèmes qui sont en train d’être réglés au niveau local», s’est réjoui le ministre de l’Education.
En ce qui concerne la fusion du Secteur Primaire et du Secondaire, le ministre Rabiou Ousman a parlé d’un ’’challenge réussi conformément au vœu du Président de la République, S.E. Mohamed Bazoum pour la recherche de la cohérence en jumelant les deux Ministères pour les faire fonctionner ensemble.’’ «Cette intégration fonctionne parfaitement sur le terrain dans la mesure où elle est prise en charge par les agents», a-t-il dit.
le ministre de l’Education nationale, M. Rabiou Ousman a procédé dans la matinée du lundi 1er février à la réception officielle de l’internat des jeunes filles à KELLE en présence des conseillers spéciaux en Education et en infrastructures du Président de la République, du conseiller en éducation du Premier ministre ainsi que des autorités administratives et coutumières de la région de Zinder.
Elles sont 129 jeunes filles en classe de 6ème provenant des villages environnants de la commune de Kellé à poursuivre leur cursus scolaire dans cet établissement dont les travaux de construction ont couté 267.177.734 FCFA. Cet établissement est composé de deux dortoirs d’une capacité de 144 places, d’un réfectoire, d’un magasin, des blocs de douches externes et annexes, d’une maison pour la surveillante, d’un mur de clôture qui s’étend sur une superficie de 5000 mètres carré.
Le ministre de l’Education a saisi l’occasion pour réitérer, au nom de l’école nigérienne dans son ensemble et du CEG de Kellé en particulier, ses vifs remerciements au Président de la République pour ce geste combien louable. En dotant le Collège de Kellé de cette infrastructure, le Chef de l’Etat, a–t-il dit a ‘’contribué véritablement à créer de bonnes conditions de pratiques enseignantes et un environnement pédagogique adéquat.’’ Pour Dr Rabiou Ousmane, la combinaison de ces éléments va sans doute booster la qualité de l’éducation et soutenir le maintien scolaire, la protection ainsi que l’accompagnement des filles de Kellé.
Pour le Gouverneur de Zinder M. Laouali Amadou Madougou, les ‘’autorités de la 7ème République restent convaincues que l’éducation demeure le levier important de développement du pays. D’où cette nouvelle option qui vise l’amélioration de l’efficacité du système éducatif à tous les niveaux d’enseignement et de formation.
Des témoignages de satisfaction ont été décernés respectivement au Conseiller spécial du Président de la République en Infrastructures, M. Abdoul Kader Boubacar pour son ’’investissement dans les travaux de conception et de construction de cet édifice et pour service rendu à l’éducation ‘’, au Président du Conseil Régional de Zinder, M. Amadou Assane pour les efforts consentis pour le bon fonctionnement de l’Internat ainsi que la contribution des vivres des populations de Kellé au profit de cet établissement.’’
La délégation ministérielle a effectué une visite guidée du Collège d’Enseignement Général de Kellé avant de rencontrer le Chef de Canton du Koutous M. Maï Moussa Maï Abdou.
Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
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L’information a fait le tour de toutes les Universités du Niger. Car, il se serait passé quelque chose d’invraisemblable à l’Université de Niamey, notamment à l’Ecole Normale Supérieure. Un milieu jugé intellectuel par le commun de nigériens, mais en vérité en proie au banditisme de tous genres. Du reste, selon une source interne au rectorat de l’Université Abdoul Moumouni (UAM), dans la période de l’élection du nouveau Doyen de l’Ecole Normale Supérieure, du matériel informatique aurait été subtilisé, notamment des ordinateurs dans lesquels se trouveraient toutes les informations sur l’école. N’est-ce pas une façon de faire disparaitre des preuves sur les crimes économiques et les magouilles qui auraient été commis dans cet établissement ? Cet acte crapuleux et indigne relance aujourd’hui le débat sur la nécessité d’auditer les fonds publics et privés alloués aux Universités du Niger. Cela est d’autant nécessaire que l’Etat ne doit pas observer un laxisme qui pourrait, à terme, mettre à genou ces Universités. Il y a donc nécessité de mener une enquête minutieuse afin de débusquer les voleurs de ces ordinateurs et leurs complices. Au Recteur alors de demander à la Police de mener une enquête sur cette affaire scabreuse qui ternit l’image de la communauté universitaire, aujourd’hui fortement politisée et même traversée par des idées dignes du moyen âge, dans certains cas.
La disparition de l’ordinateur dans lequel se trouveraient des données sensibles de l’école est un acte indigne qui ne doit pas rester impuni. Vivement donc une enquête pour débarrasser l’Ecole Normale Supérieure de travailleurs ripoux.
Soum
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A Zinder, c’est avec solennité que le directeur régionale de l’enseignement primaire BARROU CHEKARAOU a proclamé les résultats de l’évaluation de capacité des enseignants contractuels du 15 juillet 2017 au titre de la région.
Pour la catégorie des enseignants formés :
- En première tranche 504 enseignants ayant obtenu une note comprise entre 0 et 3/20 sont exclus.
- En 2ème tranche 994 enseignants possédant des notes comprises entre 3,01 et 5 seront formés pendant 45 jours, avant de subir un test de capacité.
- La 3ème tranche concerne 3.580 enseignants ayant obtenu à l’issue de l’évaluation une note moyenne entre 5,1 et 9, 99/20. Ceux-ci seront régulièrement suivis lors des CAPED et en classe par des conseillers pédagogiques et des inspecteurs.
- Puis la 4ème et dernière tranche concerne les enseignants ayant obtenu + de 10/20 comme note. Ils sont 1.907 sur un total de 9.705 inscrits dans la région parmi lesquels 9.613 ont composé le 15 juillet dernier pour seulement 91 absents. Au niveau national c’est un record de participation. Le directeur régional de l’enseignement primaire a donné les détails de ces résultats par départements. Zinder en compte dix (10) plus la ville de Zinder.
S’agissant des résultats de l’évaluation de capacité des enseignements non formés ce sont 285 qui ont obtenu entre 0 et 3/20, 415 entre 3,1 et 5/20, 1.165 ont entre 5,1 et 9,99/20, et 669 ont entre 10 et +/20 comme note, soit un total de 2.444 enseignants non formés.
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L’arrêté portant réglementation du service de la vacation dans les établissements privés des enseignants du secondaire a ses adeptes comme ses détracteurs. Au niveau des écoles privées, fondateurs, directeurs, comme enseignants trouvent qu’il n’est pas fait pour encourager ce secteur qui devient au fil du temps une alternative crédible à l’école nigérienne. Sur ce point, Mr HASSAN ISSA IBRAHIM directeur fondateur du CSP/BENAM/ZINDER s’exprime en ces termes : « cet arrêté tombe très mal en ce sens que l’école nigérienne est dans un état de délabrement. Prendre une telle mesure va contribuer à saper le travail au niveau de l’école en générale et des écoles privées en particulier. Durant l’année 2016-2017 ces dernières étaient les seuls à fonctionner normalement, pendant que le secteur public était en grève. Les écoles privées sont une alternative pour les élèves et les parents actuellement.
S’agissant de la qualité des enseignants des écoles privées, on en fait un faux procès. Car la plupart de leurs enseignants vacataires viennent des écoles publiques. Ce sont des enseignants permanents qui ont été recrutés par la Direction régionale d’enseignement secondaire (DRES) sur la base d’un dossier, des diplômes crédibles. Ils ont d’abord été validés et recrutés.
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Le Ministre des Enseignements Secondaires, M. Sanoussi Samro a présidé le lundi 7 janvier dernier à Zinder, la cérémonie de remise des kits d’excellence aux filles ayant réalisé les meilleures performances au titre de l’année scolaire 2017-2018 dans les régions de Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder. Ces Kits sont offerts à titre de prix d’excellence aux meilleures filles des sept niveaux du secondaire, soit de la 6ème à la Terminale.
Le kit remis à chacune des trente cinq (35) bénéficiaires de la région de Zinder est composé de six (6) livres du niveau actuel des bénéficiaires, de 15 cahiers, d’un ensemble géométrique, d’un sac d’écolier, d’une pièce de trois pagnes, d’une lampe solaire et d’une enveloppe de 15.000FCFA.
Pour le Ministre des Enseignements secondaires dont le discours a été lu par Mme Samba Halimatou, Directrice de la Promotion de la Scolarisation des filles, cette ‘’action permet aux filles primées d’être soutenues dans leurs études, de les motiver, pour qu’elles servent de modèles au sein de leur communauté et de créer l’émulation. Cette cérémonie, a dit Mme Samba Halimatou, cadre parfaitement avec les objectifs du Programme de la Renaissance Acte 2 initié par le Président de la République, Issoufou Mahamadou qui stipule que pour « intégrer davantage la femme dans le processus de développement, des mesures incitatives seront prises en vue d’encourager et favoriser la scolarisation de la jeune fille ».
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Pour redonner goût à la lecture en milieu rural, on a pensé aux ‘’malles tournantes’’ ou bibliothèques ambulantes, c’est-à-dire ici c’est le livre qui est transporté vers la lecture dans le lieu où il se trouve (à école, au quartier, à la maison pour ne pas dire même au marché). Pour rendre plus rationnel et efficace ce processus, l’Association Niger Lecture : ‘’Lire ici et là’’, avec le concours du Centre National de Réseau des Bibliothèques et de la Lecture Publique du ministère de la renaissance culturelle organise en ce moment à la Maison de la Culture Abdousalam Adam (MCAA) de Zinder, une formation sur la maîtrise des techniques de gestion et d’animations des malles tournantes ou bibliothèques ambulantes. Elle est destinée aux animateurs des bibliothèques villageoises venus de dix (10) villages de la commune rurale de Dakoussa (département de Takiéta) où ces malles tournantes sont placées. Selon Mme Habibou Ramatou (formatrice), les gestionnaires de ces bibliothèques rurales itinérantes doivent connaître les techniques de gestion du livre : la technique de gestion des statistiques, le nombre de lecteurs de ces livres, les types de livres sollicités et lus… comment tourner ces malles , savoir quel type d’animation autour du livre attire et fait venir le lecteur, comment élaborer le rapport trimestriel et annuel et rendre compte au supérieur hiérarchique jusqu’aux partenaires.
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Une formation des enseignants des ENI de Zinder, Magaria, Agadez, et Diffa sur la scolarisation de la jeune fille est en cours en ce moment à Zinder.
Elle porte sur deux (2) thématiques d’une grande importance à savoir le genre et le tutorat.
La question du genre renvoie à l’équité consistant à offrir des opportunités de chance aux hommes et aux femmes selon leurs capacités et leurs besoins dans un contexte où les stéréotypes sexistes ont droit de citer. Même l’école malheureusement n’échappe pas à cette donne a constaté Mamane Harou, Secrétaire Général de la région. Parce que dans les faits, l’école présente 2 ensembles conflictuels de valeurs et de normes pour les filles. Des valeurs et normes académiques d’une part qui sont masculines et d’autres part des valeurs énorme sociale qui sont féminines, les disciplines et les savoirs à l’école sont aussi classés selon le genre malheureusement : par exemple les mathématiques, les sciences, les bâtiments sont perçus comme masculines, alors que la dactylographie, l’économie familiale sont généralement perçues comme des disciplines féminines. C’est pourquoi les encadreurs des ENI doivent être outillés pour inculquer aux futurs maîtres tout le savoir et savoir-faire nécessaire pour éliminer le sexisme dans leurs pratiques de classe.
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A l’université de Zinder, la reprise des activités académiques a eu lieu le lundi 5 septembre dernier. Deux semaines après, les cours sont arrêtées pour fait de grève de 72 h des enseignants chercheurs. Le Secrétaire générale dudit syndicat docteur ILLOU MAHAMADOU justifie le mouvement par des revendications d’ordre pécuniaires qui se posent en terme d’arriérés d’impayés pour certains d’entre eux.
Pour les uns, ces impayés sont de quelques mois, pour d’autres, ce sont des arriérés cumulés d’un an. Pour démarrer l’année avec plus de sérénité, des enseignants chercheurs avaient envoyé un courrier à l’administration rectorale l’invitant à créer les conditions d’un dialogue permettant une année académique 2017-2018 normale. Malheureusement, le courrier est resté sans réponse puisque ces 2 problèmes ne se posent qu’à l’université de Zinder. Docteur ILLOU précise que ce n’est pas la faute du gouvernement mais celle de l’administration rectorale de l’université de Zinder, laquelle a reçu du gouvernement les ressources disponibles pour faire face aux préoccupations posés aujourd’hui. Hélas, l’administration rectorale n’a manifestement aucun souci pour cette université qui connait un sérieux retard causé par des multiples problèmes de grèves des étudiants et enseignants reprend son cours normal. La preuve, durant tout le temps de la grève de 72 h, le rectorat n’a manifesté aucun désir d’ouvrir des négociations allant dans le sens de la résolution des problèmes, a indiqué Docteur ILLOU.
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L’association des fondations et responsables des établissements scolaires privés de la région de Zinder sorte de sa réserve. Par rapport à la situation scolaire qui prévaut au Niger, les responsables des écoles privées à l’issue d’une réunion extraordinaire ce mercredi 19avril 2017 disent déploré l’escalade que connait la crise scolaire actuelle et qui s’est malheureusement soldé par une perte en vie humaine. Après avoir présenté leurs condoléances à la famille de la victime et aux scolaires Nigériens ils demandent à l’USN (union des scolaires nigériens) et ce au nom de la démocratie dont elle se réclame tant, de cesser de menacer les fondateurs des écoles privées qui sont pour elle des partenaires incontournable et lui rappellent que l’USN que des années 2000 ne peut pas être celle des années 1990. Les fondateurs des écoles privées ne tolèrent pas les mises en garde des scolaires contre ceux qui ne respectent pas leur mot d’ordre au niveau surtout des écoles privées de la place. Des éléments de la CASO (commission d’action sociale et d’ordre) ont du passer dans certains établissements où des cours dit de rattrapage sont dispensés les après-midi. Elève et enseignants ont été prier d’arrêter jusqu’à la fin du mouvement scolaire.
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Comme partout au Niger, la rentrée scolaire a eu lieu le mardi 1er octobre dernier dans la région de Zinder. C’est le Gouverneur de la région, M. Issa Moussa qu’accompagnent le 1er Vice-président du Conseil Régional, les responsables régionaux de l’Education, les représentants des syndicats et l’Association des parents d’élèves, le Maire central, qui a donné le coup d’envoi de cette rentrée à l’Ecole Primaire Méla Douaram (dans le Centre-ville de Zinder, créée en 1947).
Sur place le gouverneur Issa Moussa a procédé à la distribution des fournitures et autres manuels scolaires aux élèves. Il s’est ensuite successivement rendu à l’Ecole de Formation Artistique et Culturelle, à l’Ecole Primaire Annexe(installée dans l’enceinte de l’Ecole Normale),au Centre de Formation des Jeunes(Arène des jeux traditionnels) et au Centre de Formation Professionnelle et d’Apprentissage.
Au cours de ses différentes visites, le Gouverneur de la Région de Zinder a constaté l’effectivité de la rentrée scolaire aussi bien dans le premier cycle du Secondaire qu’au niveau des écoles primaires et des Centres de Formation professionnelle. Il a saisi l’occasion pour exhorter les enseignants et les élèves au travail et a formulé le vœu de voir l’année académique 2019 -2020 connaitre un succès éclatant dans le déroulement normal des cours à tous les niveaux. M. Issa Moussa a, enfin, rassuré les uns et les autres que toutes les dispositions sont prises par le gouvernement pour assurer la quiétude et la sérénité dans le secteur de l’Education.
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Le Secrétaire général de la région de Zinder, M. Maman Harou a donné, lundi dernier, le coup d’envoi de la rentrée scolaire pour le second cycle du Secondaire, au CES –Barma Moustapha dans le quartier Birni de Zinder.
Le Secrétaire général de la région de Zinder était accompagné dans ce déplacement par les responsables régionaux de l’éducation, les représentants des syndicats du secteur de l’éducation et ceux de l’association des parents d’élèves.
Les élèves et le corps enseignant étaient au rendez- vous ce matin pour la reprise des cours a constaté le Secrétaire général de la Région qui s’est réjoui des dispositions prises par le gouvernement pour assurer une bonne rentrée scolaire avec notamment la disponibilités des fournitures et des ressources humaines à l’échelle de toute la région.
« Nous avons bon espoir que cette rentrée scolaire au niveau du second Cycle Secondaire s’est déroulée sur l’ensemble de la région dans un climat apaisé », a déclaré M. Maman Harou qui a exhorté les élèves et le corps professoral au travail pour que l’année académique qui vient de démarrer puisse connaitre un succès éclatant.
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Plusieurs centaines d’étudiants et scolaires de Zinder ont organisé le mercredi 9 février dernier, une marche pacifique allant de l’Université à la place des martyrs, environ 5km du Centre- ville, pour commémorer le 32ème anniversaire des événements tragiques du 9 février 1990.
Les manifestants dénombrés par centaine scandaient sur le parcours des slogans exigeant que la justice soit rendue sur les événements tragiques du 9 février 1990 (où trois étudiants avaient trouvé la mort sous les balles des forces de l’ordre et insistant pour que les ‘’coupables viennent à être traduits devant les tribunaux ‘’. Devant la foule, le Secrétaire général de l’Union des étudiants de l’Université de Zinder (UENUZ) Ismael Hammi Maman Rabiou a dans intervention déploré que trente deux ans après les événements tragiques de 1990, les auteurs de ce crime restent encore impunis. «Cet acte impardonnable, inoubliable restera gravé dans nos cœurs lorsque nous pensons aux camarades Issaka Kainé, Alio Nahantsi et Abdou Maman Sagir ainsi que les FDS tombés sur le champ d’honneur», a-t-il déclaré avant de prier pour que ces victimes viennent à bénéficier de la clémence de Dieu. Le Secrétaire Général de l’’UENUZ a enfin dit que cette commémoration du 32ème anniversaire se traduira dans la région de Zinder par une série de manifestations pendant une semaine.
Moustapha Adam Oubama, un ancien Cadre de l’UENUZ a rendu un vibrant hommage aux étudiants et aux camarades des Sections des lycées et collèges et la Section des écoles professionnelles pour le soutien affirmé aux trois camarades tombés sous les balles pour le combat mené en faveur du rayonnement du système éducatif nigérien. Issaka Magagi, un autre ancien cadre de l’UENUZ a, pour sa part, dénoncé ‘’l’effectif pléthorique des étudiants qui s’élève à plus de 10.000 inscrits à l’Université de Zinder qui évoluent dans des conditions de travail difficiles, tandis que les enfants des plus hautes autorités (députés, ministres et président d’institutions de la République respirent à grands poumons dans les Universités à l’étranger‘’ «Ceux qui nous gouvernent sont en train d’ignorer et d’oublier les préoccupations de nos paysans, de nos parents qui se trouvent dans les zones les plus reculées», a-t-il estimé. Il a enfin lancé un pressant appel au Comité directeur de l’USN de ‘’mettre un accent particulier dans la lutte engagée sur la ‘’formation de nos frères qui évoluent au niveau des lycées et collèges afin que s’opèrent des changements profonds‘’.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
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Les jeunes filles et femmes élèves des foyers féminins appelés désormais Centres de Formation et de Promotion Féminines viennent elles aussi d’effectuer leur rentrée scolaire 2017-2018 le lundi 23 octobre dernier.
Ces centres relèvent du ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant. Selon la Directrice du plus ancien foyer féminin de Zinder, celui de la mairie centrale, Mme Sani Mariama Ousmane, au niveau de Zinder, les centres sont au nombre de 15 qui sont regroupés en association de foyers et groupements féminins, et sans doute bien d’autres hors de ladite association. Car, note-t-elle, depuis plus de 12 ans, il n’y a pas eu de mise à jour du nombre de ces centres. Les plus anciens et connus sont ceux de la mairie, de la mission catholique, de la caisse nationale de sécurité sociale, du siège de l’AFN (Associations des Femmes du Niger), de la Maison de la Culture Abdousalam Adam(MCAA) et Katihou de Mme Hamza Saloum. Compte tenu de leurs caractères privés leurs effectifs sont fluctuants. Des étudiantes peuvent abandonner à tout moment de l’année scolaire à cause des raisons différentes dont le mariage, ou l’obtention d’un emploi.
Mais en moyenne les effectifs par foyer féminin tournent autour de 40 à 56 élèves reparties en 3 niveaux (1ère, 2ème et 3ème années). Les frais d’inscription et d’études y compris sont de 15000F par an. Y sont admises les filles ou femmes ayant le niveau élémentaire d’instruction ou même illettrée. Les programmes d’enseignements comprennent 2 filières : la filière textile avec ses modules en couture, broderie et tricotage ; et la filière agroalimentaire avec ses modules en cuisine, transformation agroalimentaire et cosmétique. Les cours théoriques sous forme de causerie débat.
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Le Projet GRADE Africa a organisé, le mardi 09 août dernier à Zinder, un atelier de renforcement des capacités des acteurs de la société civile venus des quatre coins du pays. Cette formation qui a duré trois jours, a comme thème central : ‘’Communication et Stratégie’’ autour des questions liées au développement du Secteur de l’éducation.
La cérémonie inaugurale a été placée sous la présidence de M. Malika Djibrilla, Divisionnaire, en Charge de l’Education et de l’Alphabétisation non formelle à la Direction Régionale de l’Education Nationale qui a abordé dans son intervention la déperdition du Système éducatif à hauteur de 50% de l’effectif au niveau du premier cycle secondaire et la Croissance démographique où plus de 50% d’enfants âgés de 7 à 16 ans se trouvent hors du système éducatif ,selon une étude menée par l’UNICEF en 2019.
Cette rencontre, a-t-il expliqué, a pour objectif majeur de créer les conditions pour la société civile d’accompagner l’Etat à récupérer les jeunes pour leur réinsertion dans le système éducatif. Il s’agit, a-t-il fait remarquer ‘’d’inciter la Société civile à mieux communiquer, à connaitre les différents leviers à actionner pour le repositionnement de ce secteur comme facteur de développement socio-économique.
Pour le Coordonnateur du Projet GRADE Africa, le Dr Almoctar Hatimou Tahir Bako, cette « formation concerne les structures de la Société civile qui sont actives dans le domaine de l’éducation et de l’alphabétisation afin qu’elles participent à la redynamisation du Secteur éducatif nigérien». a-t-il déclaré.
Le projet GRADE Africa a vu le jour en Novembre 2021 au Niger. Il couvre quatre pays dont le Burkina Faso, le Mali, le Tchad et le Niger pour une durée de quatre ans. Ce projet vise à trouver des solutions à cette crise sociale à travers la valorisation de l’alphabétisation et de l’éducation non-formelle (AENF) au niveau de 4 pays sahéliens que sont le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad.
L’AENF constitue une alternative pour former les adultes et réintégrer les exclus des systèmes éducatifs formels. L’objectif général est de créer un environnement sous-régional favorable à la promotion de l’AENF et propice à une meilleure collaboration entre les gouvernements et la société civile. Les analyses préliminaires dans les quatre pays couverts par le projet témoignent du potentiel que constitue la jeunesse dans la promotion de la sécurité et du développement.
Il ressort aussi que les jeunes sont partout confrontés aux problèmes de déficit d’instruction et de formation, lequel induit le chômage et le sous-emploi. Cela affecte leur estime de soi et peut même entraîner leur exclusion sociale, avec comme corollaire l’intégration des mouvements extrémistes violents.
La stratégie adoptée vise à promouvoir l’offre de l’AENF à travers le renforcement des capacités des acteurs (communication, plaidoyer et utilisation des données probantes) et la mobilisation des ressources parallèles pour le secteur.
Elle vise aussi à renforcer la demande de l’AENF à travers la valorisation du secteur aux yeux des populations et à travers une feuille de route pour le repositionnement de l’AENF comme sous-secteur porteur de développement socioéconomique.
Le mécanisme d’action envisagé tient compte de l’insécurité récurrente, de l’augmentation rapide des besoins et de la rareté des ressources dans ces pays.
Un premier objectif spécifique (OS1) est de fédérer les efforts de la société civile à travers la mise en place des coalitions nationales (COSENF) et une coalition Inter-pays (CISENF) pour soutenir l’AENF.
Les membres de ces coalitions verront par la suite leurs capacités renforcées en matière d’utilisation des données probantes, de plaidoyer et de communication stratégique (OS2). Puis, ils entreprendront un plaidoyer auprès des gouvernements pour une augmentation des allocations budgétaires au sous-secteur de l’éducation non formelle tout en mobilisant le secteur privé (OS3). Enfin, ils mèneront des campagnes pour attirer les jeunes et les adultes déscolarisés ou non scolarisés vers ce sous-secteur tout en proposant une feuille de route pour son repositionnement comme stratégie de développement social.
Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
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Si les facultés de l’Université de Zinder n’ont pas ouvert leurs portes du fait de la grève des Enseignants-Chercheurs, les Instituts universitaires de technologie (IUT) de Zinder, de Maradi, de Tahoua ont, pour leur part, repris les cours depuis le 3 Septembre, a déclaré le Secrétaire général du Syndicat des Enseignants Technologues, M. Salaou Makéri.
Pour sa part, le Secrétaire général de l’Union des Etudiants Nigériens à l’Université de Zinder(UENUZ), M. Djibir Zanguina Abdoulaye s’est élevé contre la non-reprise des cours observée par les Enseignants-Chercheurs qui pénalise la communauté universitaire. L’UENUZ, a-t-il dit, a élaboré un chapelet de revendications mais préfère privilégier les négociations avec le Rectorat pour trouver les solutions appropriées. Ces revendications, aime-t-il dire, se rapportent à l’aide sociale, au paiement des bourses notamment la deuxième tranche de l’année 2017-2018. C’est si vrai d’ailleurs de préciser, a-t-il dit que les 3/5 des étudiants sur les 6800 inscrits dans les différentes Facultés, n’ont pas perçu intégralement leurs bourses de l’année dernière.
En outre, les neuf (9) bus actuellement en service à l’Université sont loin de couvrir les besoins en déplacement des étudiants, a laissé entendre M. Djibir Zanguina qui estime que cinq nouveaux bus supplémentaires pourraient satisfaire grandement les préoccupations des 6800 étudiants de l’Université de Zinder. En ce qui concerne le volet hébergement, les étudiants se retrouvent aujourd’hui à 8 dans une chambre qui est initialement destinée à accueillir 2 à 3 étudiants.
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L’animation était grande dans les artères de la ville de Zinder ce lundi 2 octobre 2017. En effet, les élèves du préscolaire, des écoles primaires, des collèges et des écoles professionnelles et techniques ont repris le chemin des classes après 3 mois de vacances. Ici, l’honneur du lancement officiel de la rentrée est revenu au Ministre de la Renaissance culturelle, Assoumane Malam Issa. A ses côtés, on notait la présence du gouverneur de la région et les 3 directeurs régionaux de l’éducation (primaire, secondaire, professionnelle et technique).
Le lancement officiel fut ponctué de visites. La 1ère visite fut l’école primaire Issoufou Adamou 1 et la 2ème le CEG5 de la ville de Zinder. Sur tous les lieux visités, les officiels ont procédé à la distribution symbolique des kits aux élèves. Ensuite, ils n’ont pas manqué de prodiguer des conseils aux élèves, les exhortant au travail, à l’assiduité et surtout au sérieux pour que la nouvelle année scolaire soit stable. Au collège, chaque élève a reçu un kit comprenant 10 cahiers, 3 bics bleus et un ensemble géométrique. Au primaire ce sont 5 cahiers et un ensemble géométrique qui composent le kit. Selon le directeur régional de l’enseignement secondaire Ibrahim Kaigama, la rentrée est effective aux collèges de la région parce que les élèves et leurs enseignants sont tous présents. Avec le redéploiement des enseignants, des besoins important sont couverts. De Niamey, près de 100 enseignants sont redéployés à Zinder. A ce niveau, on note 292 écoles pour 97 354 élèves dont 42 292 filles.
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Les résultats de l’évaluation des capacités des enseignants contractuels, session de rattrapage du 21 août dernier, viennent d’être publiés. Ils sont moins catastrophiques que ceux des évaluations du 15 et 16 juillet dernier. Pour ceux qui doutent de la volonté du ministère de l’enseignement primaire de l’alphabétisation, de la promotion de langue nationale et de l’éducation civique de renvoyer les enseignants contractuel ayant obtenu entre 0 et 3/20 et ceux qui avaient refusé de subir l’évaluation, la phase pratique de leur exclusion se concrétise avec ces lettres de résiliation de contrat de travail envoyées aux intéressés. Lettre ainsi libellé « l’inspecteur de l’enseignement primaire à Messieurs et Mesdames. Objet ; résiliation de contrat de travail ».
A l’occasion de l’étude des dossiers dans la perspective du contrôle d’aptitude professionnelle des enseignants craie en main organisé le 15 et 16 juillet 2017, il nous est donné de constaté que vous avez versé un faux diplôme à votre dossier de candidature. Pour ce motif, j’ai le regret sans préjudice de poursuite judiciaire de vous notifier la résiliation de votre contrat à compter du 1er septembre 2017.
Cependant vous avez droit à :
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L’ONG GRADE Africa a organisé, du 9 au 11 août 2022, à Zinder, un atelier de renforcement des capacités des acteurs de la société civile sur le concept du développement du sous-secteur de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle. Cette activité entre dans le cadre des activités du projet Partenariat de la Société Civile pour un Plaidoyer en Faveur de l’éducation Non Formelle. Plusieurs thématiques ont été développées à cette occasion dont notamment, la « Communication stratégique » autour des questions liées au sous-secteur de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle.
C’est M. Malikan Djibrilla, divisionnaire en charge de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle à la direction Régionale de l’Education Nationale de Zinder qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier. Dans son discours d’ouverture, il a abordé la question poignante pour l’ensemble du système éducatif national, à savoir « la déperdition » dudit Système. Cette déperdition, a-t-il dit, est à hauteur de 50 % de l’effectif au niveau du premier cycle secondaire. Elle a pour cause la croissance démographique où plus de 50 % d’enfants âgés de 7 à 16 ans se trouvent hors du système éducatif, selon une étude menée par l’UNICEF en 2019.
Ainsi, cette rencontre a pour objectif majeur de créer les conditions, pour la société civile, d’accompagner l’Etat à récupérer les jeunes qui se trouvent hors du système éducatif, pour leur réinsertion dans le système éducatif formel. Il s’agit, « d’inciter la société civile à mieux communiquer et à connaitre les différents leviers à actionner pour le repositionnement de ce sous-secteur comme facteur de développement socioéconomique », a-t-il souligné.
C’est pourquoi, dans son intervention à l’ouverture de cet atelier, le coordinateur du projet « Partenariat de la société civile en faveur de l’éducation non formelle » de l’ONG GRADE Africa,
Dr Almoctar HatimouTahi Bako, a indiqué que, cette formation concerne les structures de la société civile qui sont actives dans le domaine de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle afin qu’elles participent à la redynamisation du sous-secteur.
Le projet « Partenariat de la société civile couvre quatre pays à savoir le Mali, le Burkina Faso, le Tchad et le Niger pour une durée de quatre ans et financé par le partenariat mondial pour l’éducation. « Ce projet vise à trouver des solutions à cette crise sociale à travers la valorisation de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle (AENF) au niveau de quatre pays sahéliens qui sont le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad », a-t-il expliqué.
L’AENF, a-t-il dit, constitue une alternative pour former les adultes et réintégrer les exclus des systèmes éducatifs formels. Son objectif général, ajout-il, est de créer un environnement sous-régional favorable à la promotion de l’AENF et propice à une meilleure collaboration entre les gouvernements et la société civile. « Les analyses préliminaires dans les quatre pays couverts par le projet témoignent du potentiel que constitue la jeunesse dans la promotion de la sécurité et du développement », a souligné le Coordonnateur du Projet.
La stratégie adoptée vise à promouvoir l’offre de l’AENF à travers le renforcement des capacités des acteurs (Communication stratégique, Techniques de plaidoyer et utilisation des données probantes, négociation, mobilisation des ressources pour le sous-secteur). Elle vise aussi à renforcer la demande de l’AENF à travers la valorisation du sous-secteur aux yeux des populations et à travers une feuille de route pour le repositionnement de l’AENF comme sous-secteur porteur de développement socioéconomique.
Pour aboutir aux résultats escomptés, le premier objectif spécifique est de fédérer les efforts de la société civile à travers la mise en place des coalitions nationales (COSENF) et une coalition inter-pays (CISENF) pour soutenir l’AENF.
Les membres de ces coalitions verront par la suite leurs capacités renforcées en matière d’utilisation des données probantes, de plaidoyer et de communication stratégique, en vue d’entreprendre un plaidoyer auprès des gouvernements pour une augmentation des allocations budgétaires au sous-secteur de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle tout en mobilisant le secteur privé. Enfin, des campagnes de sensibilisations pour attirer les jeunes et les adultes déscolarisés vers ce sous-secteur seront menées tout en proposant une feuille de route pour son repositionnement comme stratégie de développement socioéconomique.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
Source : http://www.lesahel.org
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La région de Zinder renferme un patrimoine culturel riche reconnu non seulement aux quatre coins du Niger mais aussi au-delà des frontières nationales. En effet, Zinder regorge de plus de 40 sites et monuments culturels disséminés au niveau de plusieurs communes de la région.
Pour donner un cachet particulier à la promotion de la culture dans la région de Zinder, des activités récréatives sont organisées périodiquement par le Ministère de la Culture et par certains promoteurs privés. Il s’agit par exemple du Festival Sadouwa, du Festival des chasseurs traditionnels, la fête des éleveurs de Tenhiya, la fête des éleveurs de Toungandé.
A ceux-là s’ajoutent d’autres activités culturelles phares de la région qui se résument à ’’Kara da kiyashi et le Wassan kara’’, deux activités fortement appréciées par les différentes catégories sociales où des thèmes sans tabou sont abordés pour inciter les uns et les autres à changer de comportement pour vivre heureux dans la société en obéissant rigoureusement aux règles de bonne conduite. «Aujourd’hui, force est de reconnaitre que ces activités tendent à disparaitre en l’absence de financements et de sponsors, car l’Etat lui seul ne peut pas assurer l’organisation de toutes ces activités qui couterait une somme de plus de 100 millions», explique le Directeur régional de la Renaissance Culturelle de Zinder M. Gambo Chégou.
Pour renforcer la solidarité au niveau des différentes activités culturelles, certains particuliers (élèves, Associations culturelles, ONG de développement) s’empressent de faire des représentations culturelles à la MJC dans le cadre des séances de sensibilisation pour faire comprendre au public que telle ONG compte intervenir dans telle localité pour mener des actions précises au profit des communautés de base.
Dans le cadre de la renaissance culturelle, l’Etat a plutôt pensé à la création des Ecoles de Formation artistique et culturelle (EFAC). «Dans ces écoles, les élèves apprennent tous les métiers liés à la culture. Les apprenants sont dans la quasi-totalité de l’effectif de l’établissement, des jeunes non admis au CFEPD. L’objectif de cette formation est de leur assurer la réinsertion sociale à travers la formation artistique et culturelle. Cet établissement qui est doté d’un régime de formation de quatre ans traverse des difficultés relatives à l’insuffisance de matériel de travail et d’enseignants spécialistes dans certains domaines techniques compte tenu du très bas niveau des élèves», a fait remarquer le Directeur régional de la renaissance culturelle.
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La 5ème réunion annuelle des responsables des structures centrales et déconcentrées du Ministère des Enseignements secondaires s’est achevée, samedi dernier à Zinder, après trois de travaux. La cérémonie de clôture s’est déroulée sous la présidence du Ministre des Enseignements Secondaires, M. Sanoussi Samro Algabit, en présence des autorités administratives et coutumières régionales.
A l’issue des travaux, les responsables des structures centrales et déconcentrées du Ministère des Enseignements secondaires ont fait une série de recommandations. C’est ainsi qu’ils ont recommandé au Ministère des Enseignements secondaires, le transfert des nominations des Chefs d’établissement d’enseignement scolaire du niveau central au niveau déconcentré ; de prendre des sanctions administratives et pénales à l’endroit des auteurs qui procèdent au recrutement irrégulier des élèves au secondaire, le transfert des compétences et des ressources de l’Etat aux collectivités territoriales, la formation des acteurs et l’instauration d’une bonne communication entre eux.
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