Education
L’Institut national de la jeunesse, des sports et de la culture (INJS/C) a ouvert, depuis hier les examens de fin de cycle. Au total 559 candidats sont autorisés à passer ces examens, dont une cinquantaine d’élèves provenant d’établissements privés, dans les sections Economie familiale et sociale, Jeunesse, animation et culture, et la section Education physique et sportive. Le coup d’envoi des épreuves a été donné par le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou, qui a aussi effectué une visite guidée des installations de l’INJS/C où il a relevé l’état de délabrement de certaines infrastructures
Le Ministre de la jeunesse et des sports a lancé officiellement les examens de fin de cycle à l’INJS par la distribution des épreuves théoriques de couture de la section Economie familiale et sociale. M. Sékou Doro Adamou a aussi donné le top départ pour la section jeunesse, animation et culture et celle d’éducation physique et sportive avec respectivement les épreuves de jeunesse-animation et d’anatomie. Il a saisi ce moment solennel pour encourager les candidats et leur souhaiter plein de succès.
Aussitôt après le lancement des épreuves, le ministre de la Jeunesse et du sport a effectué une visite guidée des installations de l’INJS. Sur place, M. Sékou Doro Adamou a déploré l’état de délabrement de certaines infrastructures qui ne répondent plus aux normes et s’est particulièrement intéressé au cas du chantier de construction du dojo qui est abandonnée depuis une quinzaine d’années sans que des explications ne soient données par rapport au motif de l’abandon du chantier par l’entreprise adjudicatrice du marché. Le ministre Sékou Doro Adamou a pris des engagements qui permettront à l’INJS/C d’évoluer.
Le Directeur général de l’Institut national de la jeunesse, des sports et de la culture, M. Boucari Harouna, s’est réjoui des engagements pris par le ministre d’œuvrer inlassablement en faveur du redressement de l’institut. Il a rappelé que l’INJS/C évolue désormais dans le cadre des instituts de la CONFEJES d’où, selon lui, l’urgence de prendre des mesures de redressement pour que l’établissement ne soit plus «un dépotoir politique». L’INJS, a précisé le directeur général, «est une vitrine, c’est l’enseignement, c’est l’esprit de ce pays». M. Boucari Harouna a fait le plaidoyer pour une plus grande implication des autorités politiques en faveur de cet institut «qui a fait ses preuves».
Les examens d’évaluation théorique de fin de cycle à l’INJS interviennent après quinze (15) jours d’évaluation pratique des mêmes candidats. Les soutenances des mémoires commenceront le vendredi et se dérouleront jusqu’à la fin du mois.
Souleymane Yahaya(onep)
23 juin 2021
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Les examens du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) 2022 ont débuté, hier matin, sur toute l’étendue du territoire. C’est le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation professionnelle et , M. Kassoum Maman Moctar, qui a lancé officiellement les épreuves écrites, au jury du Centre de formation et de perfectionnement professionnel (CFPP) de Niamey. Selon le ministre, cette année, ce sont 5636 candidats dont 41% des filles de diverses filières qui composent dans 14 jurys opérationnels à travers le pays.
Les examens du CAP, dont les candidats viennent d’entamer les épreuves écrites, sanctionnent la fin du cycle de formation dans les Centres d’enseignement technique. Au CFPP de Niamey, où il a ouvert l’enveloppe contenant les épreuves de la matinée avant de les distribuer à quelques candidats, le ministre Kassoum Maman Moctar s’est réjoui des conditions de ce démarrage. « Dans l’ensemble les conditions sont réunies et nous espérons que tout va se passer dans les normes, pour ces examens », a-t-il souhaité.
Suite à la réforme instituant le Brevet d’enseignement technique(BET) dans les collèges d’enseignement technique (CET) pour sanctionner les quatre (4) ans de formation dans ces écoles, le ministre de la formation professionnelle a annoncé que c’est pour la dernière fois que s’organise le CAP. La réforme avec le BET permettra aux élèves issus des CET de pouvoir poursuivre sans difficultés leurs études dans les établissements de niveau supérieur, a-t-il expliqué.
Le Brevet d’enseignement technique, remplace ainsi le format du Certificat d’aptitude professionnelle, comme premier diplôme dans la formation professionnelle et technique qui consacre l’aptitude des élèves, chacun dans un métier bien déterminé, au bout des quatre ans d’apprentissage théorique et pratique, où ils sont inscrits à partir du niveau CM2.
Pour cette édition du CAP, au CFPP de Niamey, ce sont 254 candidats dont 20 filles soit 7,84% qui composent dans 6 filières. Il s’agit de Bâtiment, Electricité-auto, Mécanique-auto, Menuiserie-bois, Mécanique générale et Plomberie. « Le CAP, c’est un niveau d’enseignement technique. C’est par là qu’on devient ingénieur, qu’on devient technicien supérieur et c’est par là on devient détenteur du BEP. Et tout diplômé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle est directement utilisable sur le terrain », a indiqué le président du jury, M. Idi Abdou qui appelle surtout les filles à s’y intéresser, parce que, dit-il, « c’est la voie de l’emploi ».
Ismaël Chékaré et Ibrahim Djibo Ismaël (stagiaire)
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Le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a procédé le 27 avril dernier, au lancement des épreuves sportives du BEP (Brevet d’Etudes Professionnelles) et du CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle), session 2019. Accompagné par le Gouverneur de Niamey, M. Issaka Hassane Karanta et des membres de son cabinet, le ministre Abdoulkadri s’est successivement rendu au Centre Technique Kalmaharo (CTK) et au Centre de Formation et de Perfectionnement Professionnel (CFPP), de Niamey. Sur le plan national, cette année, ce sont 4.470 candidats, dont 1.558 filles, qui affronteront les épreuves du BEP et 2.993 dont 1.027 filles pour le CAP.
Au niveau du Centre Technique Kalmaharo (CTK), ce sont deux jurys, les jurys BEP industriel et BEP tertiaire, qui accueillent respectivement 726 candidats dont 67 filles et 1.126 candidats, dont 703 filles. Quant au jury du CAP, logé au CFPP, il compte 476 candidats, parmi lesquels on compte 366 filles. Ce qui donne au total, pour le niveau BEP et CAP, un effectif de 2.328 candidats, dont 880 filles, pour la région de Niamey. Il ressort des explications fournies par les responsables de ces jurys que tout se passe bien et qu'aucun problème n'a été relevé. Les candidats sont issus des filières Industrielle et Tertiaire (Informatique de gestion, Secrétariat bureautique et Commerce).
Quatre disciplines sont retenues pour ces examens sportifs. Il s'agit de la course de vitesse, du lancer de poids et de deux autres disciplines au choix, le saut en longueur et le saut en hauteur. Les candidats dispensés des épreuves physiques, suivent eux une épreuve écrite. Le programme s'étale sur les journées du samedi et du dimanche, avec une séance de rattrapage pour la semaine suivante.
Au CTK comme au CFPP, le Ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri s’est adressé aux différents candidats en ces termes : «nous sommes ici pour non seulement procéder au lancement national des épreuves physiques du BEP et CAP session 2018-2019, mais nous sommes aussi venus nous enquérir des conditions dans lesquelles ces épreuves physiques sont en train d’être organisées ». Le ministre Abdoulkadri a dit avoir constaté, avec satisfaction, que toutes les dispositions ont été prises. « Nous avons d’abord remarqué que les candidates et candidats sont tous présents, les encadreurs sont aussi là. En plus, toutes les dispositions sécuritaires et sanitaires ont été prises pour un bon déroulement de ces épreuves», s’est-il réjoui.
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Le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Mahamane Moctar a procédé, hier matin, à l’école Diori de Niamey, le début des épreuves théoriques et pratiques d’obtention du Certificat de Qualification Professionnelle (CQF) des candidats des Centres de Formation aux Métiers (CFM). Ce 1er examen de portée nationale enregistre la participation de 17.721 apprenants, scolarisés, non scolarisés et déscolarisés, dont 7.997 filles. Les candidats affronteront aussi des épreuves pratiques dont la menuiserie, la construction métallique, la réparation auto et la couture. Une épreuve pratique portant sur la réalisation d’un ouvrage est aussi prévue parmi les disciplines au programme.
Au niveau du centre, le ministre a dit avoir constaté que tout a été mis en place, sur le plan national par les organisateurs, notamment la Direction des Examens, des Concours, des Certifications et de l’Orientation de son Ministère, pour le bon déroulement de ce concours, qui se tient, pour la première fois et en même temps, sur toute l’étendue du territoire national. «Je me réjouis de voir que toutes les conditions sont remplies pour une bonne réussite de ces épreuves. En effet, les candidats sont pratiquement tous présents, les surveillants aussi», s’est réjoui le ministre Kassoum Moctar. Soulignant la spécificité de cet examen, le ministre a indiqué que cet examen concerne les jeunes qui n’ont pas pu suivre le cycle normal des études, ou qui l’ont quitté précocement. «Il permet aux jeunes de se former professionnellement et techniquement afin d’avoir du travail dès l’obtention dudit certificat et ou même de réintégrer le processus normal de formation, en cas de besoin», a-t-il ajouté.
Peu avant d’ouvrir l’enveloppe contenant les premières épreuves écrites du concours, le ministre de l’Enseignement Professionnel a prodigué des sages conseils aux jeunes apprenants et leur a souhaité plein succès. «Soyez vigilants, attentifs et ne comptez que sur vous-mêmes afin de réussir. Lisez bien les questions avant de donner des réponses», leur a-t-il conseillé. M. Kassoum Moctar a aussi exhorté les candidats au respect strict du port des bavettes et des mesures de distanciation afin de lutter contre la propagation du virus de la Covid-19. Il a ensuite indiqué ‘‘toute la fierté du Gouvernement’’ pour la bonne organisation de ces examens, se félicitant du fait que toutes les dispositions aient été prises pour la réussite de cet examen professionnel organisé la 1ère fois sur le plan national.
Le ministre Moctar s’est enfin réjoui du fait que le secteur de l’enseignement technique et professionnel prenne de plus en plus de l’importance, un peu partout au Niger, en témoigne, selon lui, le nombre chaque année croissant des candidats. «Les Nigériens ont bien compris le signal fort du Président de la République, SE Bazoum Mohamed, de permettre à l’école nigérienne de retrouver ses lettres de noblesse», s’est réjoui le ministre Kassoum Moctar.
Lors de cette visite, le ministre Kassoum Mahamane Moctar, était accompagné du gouverneur de Niamey, M. Oudou Ambouka et des cadres du Ministère de l’Enseignement Technique et de la formation Professionnelle.
Mahamadou Diallo(onep)
18 mai 2021
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Sous le haut patronage de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara, a procédé au lancement du Centre Régional d’Excellence de l’Ecole Nationale de la Santé Publique et du lancement de la filière Master Gynécologie-Obstétricale. C’est dire que l’école va dorénavant former les étudiants en Master Option Sciences Infirmiers et Obstétriques et l’école mais aussi pouvoir abriter le centre d’excellence au niveau de la sous-région en accueillant des étudiants boursiers des six pays membres du Projet d’Autonomisation des Femmes et de Dividende Démographique au Sahel (SWEDD) à savoir le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire , le Mali , la Mauritanie, le Tchad et le Niger et d’autres pays qui ont transmis leur demande d’adhésion au SWEDD.
Pour encourager les étudiants à forger l’esprit de l’excellence, Hadjia Aîssata Issoufou, Présidente de la Fondation Guri Vie meilleure, en sa qualité de Marraine du Centre Régional d’Excellence en formation du Master en Sciences Infirmières et Obstétricales au Niger, a rehaussé par sa présence l’éclat de cette cérémonie. Elle était entourée pour la circonstance par les épouses du président de l’Assemblée Nationale, du Premier Ministre et du Haut Représentant du Président de la République, des Députés, des partenaires techniques et financiers et d’une forte communauté estudiantine.
Des animations culturelles ont marqué l’ouverture de cette cérémonie mémorable. Egalement, des allocutions pour saluer l’ingénieuse idée qu’a eu le Président de la République , Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, de négocier et d’obtenir auprès de la Banque Mondiale le Projet d’Autonomisation des Femmes et de Dividende Démographique au Sahel (SWEED) pour les pays du Sahel, un projet d’envergure régionale dont l’assistance technique est assurée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).
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Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Ph.D Mamoudou Djibo a procédé, hier matin à Niamey, au lancement du concours d’entrée à l’Ecole Africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU).
Le concours d’entrée à l’EAMAU est organisé chaque année dans les pays membres. Pour la session de cette année, les candidats nigériens à ce concours sont au nombre de 178 dont 41 filles répartis dans 4 centres. Celui de Niamey regroupe le plus grand nombre de candidats. L’EAMAU qui est une institution à vocation régionale, basée à Lomé au Togo, offre des formations universitaires en architecture, urbanisme et gestion urbaine.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche s’est réjoui d’avoir lancé ce concours estimant que l’admission des Nigériens dans cette école permet d’espérer que le pays va renouer avec son passé d’excellence où les Nigériens figurent parmi les meilleurs. Ph.DM. Mamoudou Djibo a émis le vœu que les candidats nigériens se distinguent à l’issue de la formation. Il a aussi salué la préparation du concours par l’Office National des Examens et Concours.
Enfin le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a exhorté les candidats à la sérénité afin de bien affronter les épreuves.
Oumar Issoufou(onep)
19 mai 2021
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Le concours d’entrée dans la section spéciale des Ecoles Normales d’instituteurs (ENI) de Dosso, Tahoua, Tillabéry, Niamey et Zinder pour la formation des instituteurs au titre de l’année scolaire 2017-2018 a été lancé samedi dernier. C’est à l’Ecole Balafon de Niamey que la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme. Amadou Aïssata a donné le coup d’envoi de ce concours.
Cette année, l’organisation du concours d’entrée dans la section spéciale des Ecoles Normales d’Instituteurs a été confiée au Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative. À 8 heures précises, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme. Amadou Aïssata a procédé à l’ouverture des épreuves et la distribution des premiers sujets du concours d’entrée dans la section spéciale des Ecoles Normales d’Instituteurs. Le concours a commencé par l’épreuve de français qui est commune à tous les candidats. L’exercice porte sur un texte intitulé ‘’le Roi Doum’’. La ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative a saisi cette occasion pour prodiguer quelques conseils aux candidats: « pas de fraude, de tricherie ou autre mouvement suspect. Pas de communication entre les candidats, seuls les plus méritants seront déclarés admis», leur a-t-elle dit, avant de les exhorter à se concentrer sur leurs épreuves, de compter sur eux-mêmes et de faire preuve d’intégrité.
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Il était 8h30 mn à Niamey, ce samedi 8 janvier 2022, quand le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed donna, le coup d’envoi du concours d’entrée à l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN). Ce sont quelque 747 candidats, en provenance de toutes les régions du pays, qui affronteront, durant 2 jours, 4 différentes épreuves dans l’espoir de décrocher l’une des 50 places disponibles pour suivre une formation de magistrat. Ainsi, les candidats ont d’abord débuté par les épreuves de procédure pénale, avec comme sujet ‘‘Les droits de la défense dans le procès pénal’’ et le Droit administratif. Le jour suivant, ils ont traité les épreuves relatives au Droit civil et à la Culture générale.
Avant de procéder à l’ouverture de l’enveloppe scellée contenant les premières épreuves, le ministre Ikta Abdoulaye Mohamed a attiré l’attention des candidats sur l’importance et la responsabilité du noble métier de magistrat, qu’ils ont choisi d’exercer et de leurs prodiguer des sages conseils. «Vous devez vous comporter comme des hommes de loi, qui respectent la loi pour pouvoir embrasser ce noble métier. Vous devez aussi vous départir de tout acte qui mettra en cause votre rêve d’être des honorables hommes et femmes de justice», a-t-il lancé à l’endroit des candidats. «Nous sommes venus aussi pour vous souhaiter bonne chance et que le meilleur gagne. Rassurez-vous, toutes les dispositions ont été prises pour que ce concours se déroule et pour qu’il soit transparent. Il n’y aura pas de fraude, il ne faut pas tricher. Toutes les portes de fraude et de tricherie sont verrouillées», a rassuré le ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
Au niveau de l’annexe de l’Ecole Nationale de l’Administration et de la Magistrature, le ministre Ikta Abdoulaye Mohamed et sa délégation ont constaté la présence massive des candidats. Aussi, le contexte oblige, le ministre de la Justice a apprécié le respect des mesures préventives de lutte contre la propagation de la COVID-19, notamment le port des bavettes par les candidats et les surveillants dans toutes les salles.
Peu après ce lancement, le Garde des Sceaux a indiqué que l’objectif visé à travers ce recrutement est d’assurer le maillage du territoire national conformément à la politique judiciaire du gouvernement, qui a besoin au moins de 600 magistrats supplémentaires pour une projection d’un magistrat pour 20.000 habitants. Selon lui, l’EFJN forme à la fois des magistrats et autres agents de justice. Le ministre a aussi souligné que les avocats ont leur école de formation, avant d’annoncer que les notaires ont négocié avec l’Université de Niamey, pour ouvrir une filière en master notarial à vocation régionale. «Nous avons l’ambition que tous les corps de métier de justice soient formés dans l’école de formation judiciaire», a annoncé Ikta Abdoulaye Mohamed. Notons que, le Ministère de la Justice a déjà créé des juridictions au niveau de tous les départements (63) et communes (265) du Niger qu’il va falloir doter en juges. Depuis le démarrage de ses activités en 2016, l’EFJN a formé 114 magistrats sortis en trois promotions.
Mahamadou Diallo
10 janvier 2022
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Le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou, a présidé vendredi 14 octobre 2022 à Niamey, la cérémonie de remise officielle du portail national unique de l’éducation. Ce portail a été réalisé avec l’appui de la Banque Mondiale. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Learning Improvement for Results in Education (LIRE) financé à 140 millions de dollars US, soit près de 95 milliards de francs FCA. L’objectif assigné à ce projet est d’améliorer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage et de renforcer la planification et la gestion de l’éducation.
A travers ce portail intitulé ‘’EDU-NIGER’’ et le site institutionnel du Ministère, les acteurs de l’éducation accèderont à toutes les ressources éducatives du MEN (les documents, arrêtés, décisions). Aussi, le portail intègre un système de messagerie via intranet et donne aussi la possibilité de prendre les congés ou permissions sans pour autant se déplacer de bureau en bureau avec la demande. C’est pourquoi, le ministre de l’Education Nationale a exhorté la direction des statistiques et de la promotion de l’informatique à prendre toutes les dispositions afin d’assurer l’opérationnalisation en permanence de ces outils. Aussi, a-t-il ajouté un comité chargé du contenu du numérique sera bientôt mis en place. Il sera chargé du contrôle, de la validation de toutes les informations et données à intégrer.
Pr Ibrahim Natatou devait aussi rappeler les multiples défis qui caractérisent le système éducatif au Niger, notamment l’offre éducative, la gestion des flux entre les cycles, la qualité des enseignements apprentissages, et l’échec scolaire massif des apprenants. Le gouvernement a engagé un vaste chantier de réformes afin d’améliorer les enseignements et apprentissages. Il s’agit principalement de l’introduction du numérique à l’école à travers un recours à des plateformes de cours en ligne et de formation à distance. Le ministre a cité, entre autres chantiers, la digitalisation des écoles de formation des maitres notamment les écoles normales, l’école normale supérieure, la faculté des sciences de l’éducation des Universités de Zinder et Tahoua. C’est à travers ces centres de formations que, les enseignants et encadreurs bénéficieront de la culture du numérique pour qu’à leur tour, ils puissent la transmettre aux élèves et élèves-maitres. Cette digitalisation passe par la réalisation de plateforme de formation à distance au profit des élèves, enseignants et encadreurs dans un souci d’améliorer les enseignements et apprentissages. A cela, il faut ajouter la mise en place des classes digitales dans 23 sites déjà identifiés.
Pour sa part, la représentante de la Banque Mondiale, Mme Aissatou Dicko, a dans son allocution indiqué que, le projet Lire Niger a été conçu autour des trois thématiques, à savoir l’amélioration des pratiques enseignantes, la promotion de l’apprentissage pour les filles et les garçons, et le renforcement des systèmes et des capacités pour la prestation de services éducatifs. En outre, le projet Lire contribuera à l’atteinte des objectifs de l’axe stratégique du développement du capital humain, inclusion et solidarité du plan de développement économique et social 2022-2026 du Niger, a souligné la représentante de la Banque Mondiale.
Selon elle, pour le Niger, il s’agit de tirer profit des technologies numérique pour d’une part, améliorer l’apprentissage en classe, et assurer la continuité des services éducatifs en dehors de la salle de classe, d’autre part. Aussi, a-t-elle ajouté, le portail de l’éducation national ‘’EDU.NE’’ fait partie d’une stratégie globale de transformation numérique du système éducatif au Niger, conçue et mise en œuvre à travers le projet Lire Niger. Mme Aissatou Dicko a par ailleurs indiqué que, les équipes de la Banque Mondiale et du Ministère de l’Education Nationale, ont réservé une place de choix au numérique dans la conception du projet Lire Niger.
Pour sa part, le coordinateur du projet Lire, M. Aoula Yahaya a relevé que, le projet de mise en place de la plateforme nationale ‘’EDU-NIGER’’, qui devra embarquer, à terme, toutes les solutions numériques de l’éducation au Niger, sera une formidable porte d’accès aux ressources pour les usagers. Il a en plus souligné que le projet Lire est fortement engagé en matière du numérique. Il envisage pour bientôt, la mise en place d’un système d’information et de gestion de l’éducation, de la plateforme de formation à distance et en ligne, d’une base de données unifiées pour une gestion novatrice des ressources humaines, des classes digitales pour amener le numérique et la connectivité dans les zones reculées, d’un programme d’instruction audio interactive qui annonce le grand retour de la radio scolaire, et d’un système dit de track and trace, pour accroitre la visibilité et la traçabilité sur l’ensemble de la chaine d’approvisionnement et de la distribution du matériel d’enseignement et l’apprentissage.
Il faut rappeler que cette année, ils sont au total 4.000.000 élèves et 101.692 enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire, 1er et 2nd cycles, qui ont repris le chemin des 22.543 établissements scolaires, tant du public que du privé, répartis sur l’ensemble du territoire national.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
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Pour une amélioration des capacités internes des Institutions de formation professionnelle et technique
Le secrétaire général adjoint du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Moussa Abdoul Rachid a procédé hier, au Centre aux Métiers du Cuir et d’Art du Niger (CMCAN), au lancement du Projet « Renforcement des capacités des formateurs afin d’améliorer les capacités internes des Institutions de formation professionnelle et technique au Niger ». Ce projet est mis en place par le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et le projet CINOP sur financement de la coopération néerlandaise Orange KNOWLEDGE, Programme NUFFIC.
L’objectif global du projet est de contribuer au renforcement des capacités des formateurs des institutions de formation agricole et rurale afin d’accroitre leur performance en tenant compte des nouveaux curricula et des méthodes d’apprentissage des instituts de formation dans le secteur agricole et rural
Le secrétaire général adjoint du MET/FP, M. Moussa Abdoul Rachid a souligné l’importance de ce projet qui constitue un tremplin, une phase pilote pour l’élaboration d’un plan d’actions d’un projet d’envergure qui sera soumis à la Coopération Néerlandaise à travers l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Niger pour le financement. Les questions d’agriculture ont, selon le secrétaire général adjoint. Constitué et constituent encore des sujets de préoccupation des plus hautes autorités du Niger. « Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Mohamed Bazoum, a bien mesuré cet état de fait et c’est ce qui explique son engagement ferme de continuer les réformes engagées à travers son programme de Renaissance acte III », a-t-il fait précisé. C’est dans ce cadre, a souligné M. Moussa Abdoul Rachid, que le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, une des institutions en charge de l’employabilité des jeunes a pris l’engagement de créer un environnement propice à l’apprentissage de l’agriculture. Ce, à travers la création des lycées professionnels agricoles dans chaque région, des sites SAA mis en œuvre par le FAFPA et les SIFA, qui seront des Sites de Formation aux Métiers de l’Agriculture (SFMA) afin d’asseoir les bases d’une croissance économique durable.
Par Aïchatou Hamma Wakasso(Onep)
28 janvier 2022
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L’ONG Plan International Niger a lancé hier matin son projet «Propriété à l’égalité» une initiative de G7 pour mettre l’égalité des sexes au centre de la planification de l’éducation nationale. La cérémonie de lancement qui a été présidé par M. Issa Bacharou, représentant le Secrétaire Général de l’ex Ministère de l’Enseignement Primaire en présence de Mme Oumy Lakh Sall représentante du Directeur National de Plan International Niger et de plusieurs invités. L’objectif de cette rencontre est d’informer et faire des plaidoyers avec les acteurs de l’éducation sur la mise en œuvre du projet.
En ouvrant les travaux, le représentant du Secrétaire général a rappelé que l’éducation et les questions de genre figurent parmi les priorités des plus hautes autorités du pays. Et Cela, en témoigne la ratification par le Niger de la convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant ; de la convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme et enfin de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant.
M. Issa Bacharou a indiqué que pour traduire ces engagements internationaux en acte concret et domestiquer les instruments juridiques internationaux, le Niger a adopté des textes nationaux. Ainsi, la Constitution de la 7ème République du Niger de Novembre 2010 consacre le droit des enfants à l’éducation et fait obligation à l’Etat, aux parents et aux communautés d’en assurer la jouissance. De même, des réformes ont été entreprises pour rendre le système éducatif nigérien plus performant et efficace. Il s’agit entre autres de l’adoption en 1998, de la loi d’orientation du système éducatif nigérien (la LOSEN) et le décret portant protection, soutien et accompagnement de la jeune fille en cours de scolarité en décembre 2017.
Cependant, a déploré M. Issa Bacharou, nonobstant les efforts de l’Etat et des partenaires, les taux bruts de scolarisation restent encore bas. C’est ainsi qu’en 2018, le taux brut de scolarisation était de 13% au préscolaire, 64,1% au cycle primaire, 29.2% au cycle base 2 et 9,9% au lycée. Aussi, le maintien des élèves, surtout les filles dans le système est faible et les déperditions scolaires élevées. Aussi, a-t-il ajouté, on observe des inégalités dans l’accès et le maintien, non seulement entre les régions, entre zones rurales et zones urbaines mais surtout entre les filles et les garçons.
Face à ces différents défis et conscientes des risques, les autorités nigériennes, se sont résolues à promouvoir le droit des filles et garçons à l’éducation y compris en période de crise. Aussi, les Ministères en charge de l’éducation ont élaboré des plans de réponse prenant compte l’égalité de genre et l’inclusion. En somme, selon lui, le projet ‘’Initiative pour l’égalité de genre dans l’éducation au Niger’’ qui a été lancée en juillet 2019 par les ministères de l’éducation et du développement du G7, en collaboration avec des organisations multilatérales et de la société civile engagées à promouvoir l’égalité entre les sexes dans l’éducation, traduit l’engagement de Plan International Niger à mobiliser les ressources pour la promotion de l’égalité de genre conformément à sa mission.
La Représentante du Directeur National de Plan International Niger Mme Oumy Lakh Sall a, dans allocution, rappelé que l’ONG Plan International est une organisation qui intervient au Niger depuis 1998. Elle est engagée pour la promotion des droits de l’enfant de façon générale et fait de la lutte en faveur de l’égalité des filles et des jeunes femmes, son cheval de bataille. C’est ainsi que dans le cadre de sa stratégie pays 2018-2022, Plan Niger ambitionne d’atteindre trois millions de filles et de jeunes femmes qui apprennent, décident, dirigent et s’épanouissent dans un environnement exempt de toutes violences basées sur le genre à l’horizon 2022.
Mme Oumy Lakh Sall a notifié que c’est dans l’optique de renforcer sa position d’organisation œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant et l’égalité pour les filles et concourir ainsi à sa stratégie pays pour l’atteinte de ses objectifs, que Plan International s’est résolument engagé dans l’Initiative GCI aux côtés des gouvernements, des organismes des Nations Unies, des organisations sœurs et des organisations de la société civile. L’initiative GCI a été lancée en juillet 2019 par les Ministres de l’éduction et du développement du G7, en collaboration avec des organisations multilatérales et de la société civile engagées à promouvoir l’égalité entre les sexes dans l’éducation.
De ce fait, ce projet qui vise à contribuer à l’égalité entre les sexes dans le secteur éducatif, est en parfaite harmonie avec les interventions de Plan International qui œuvre inlassablement pour la promotion des droits de l’enfant, avec un accent sur l’égalité des filles.
Farida Ibrahim Assoumane
14 avril 2021
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Le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a procédé, hier matin au CEG 11 de Niamey, au lancement des épreuves écrites des examens du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) session 2021. Le ministre est accompagné dans ce déplacement des responsables de la région et de la Ville de Niamey ainsi que des cadres centraux relevant de son département et les partenaires de l’école.
Après avoir lancé les épreuves écrites, le ministre de l’Education Nationale a visité les candidats atteints de déficience visuelle au niveau du Centre du CEG. 1.
Dr Rabiou Ousman s’est d’abord félicité des dispositions prises pour la tenue dans les meilleures conditions de la Session 2021 du BEPC sur l’ensemble du territoire national. Parlant de l’effectif des candidats pour cette année, il a précisé qu’ils sont 150.663 candidats qui vont subir les épreuves écrites dont 71.200 filles. Notons que 43.010 de ces candidats relèvent des établissements privés, tandis que les candidats libres sont au nombre de 14.650. Le ministre de l’Education Nationale a souligné que tous ces candidats sont repartis dans 388 centres sur l’ensemble du pays et que le gouvernement a créé toutes les conditions nécessaires afin d’assurer un examen propre et sûr. Sur le plan sanitaire, il a rappelé que les élèves sont appelés à porter des bavettes faisant partie des mesures pour lutter contre la pandémie à coronavirus qui secoue le monde.
Concernant la question sécuritaire, Dr Rabiou Ousman a noté que les éléments des Forces de Défense et de Sécurité sont déployés pour que tout se passe dans les meilleures conditions de sécurité. Evoquant le transport des épreuves, le ministre de l’Education Nationale a confié que des mesures ont été prises consistant à acheminer les épreuves par avion au niveau des régions. Quant à l’acheminement des épreuves vers les centres secondaires, le transport est également sécurisé avec l’escorte des forces de Défense et de Sécurité en vue d’éviter d’éventuels fraude pouvant entacher la régularité de la tenue des épreuves, a-t-il déclaré.
En outre, le ministre de l’Education Nationale a appelé les élèves à être assidus et ponctuels et à œuvrer pour un examen sans tricherie en comptant sur leurs propres efforts. Dr Rabiou Ousman a par ailleurs demandé aux correcteurs d’être impartiaux en tenant compte du mérite des uns et des autres. Il a félicité les enseignants pour avoir assuré l’encadrement des élèves tout au long de l’année académique ainsi que les parents d’élèves, les associations et ONG, les partenaires techniques et financiers, les partenaires sociaux pour leur accompagnement à travers les actions qu’ils mènent. Le ministre de l’Education nationale a aussi notifié que la HALCIA accompagne son département ministériel dans le processus de cet examen notamment de la mise des épreuves dans les enveloppes à l’acheminement et le processus de passation des épreuves.
Le ministre de l’Education nationale est revenu sur l’inclusion et l’équité vis-à-vis de tous les enfants face aux épreuves. «Les déficients et les autres candidats ont droit à un examen», a-t-il confié. Répondant à la question relative aux allégations de fraude qui ont conduit au report de l’examen, Dr Rabiou Ousman a indiqué que l’enquête est en cours et le public sera informé à l’issue de cette enquête.
Laouali Souleymane(onep)
07 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Abidjan, le 17 novembre 2023, un chapitre historique s'est ouvert pour l'éducation en Afrique avec la création de l'Ordre International des Écoles Africaines (OIEA), marqué par la cérémonie solennelle de la pose de la première pierre de son siège. L'événement a eu lieu dans le cadre de la rencontre très attendue TAC KOUMASSI 2023, rassemblant des promoteurs d'écoles privées de plusieurs pays africains, tels que le Niger, le Togo, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad, la Guinée Conakry, la Côte d'Ivoire et le Sénégal.
Au-delà des discussions fructueuses entre les fondateurs et la FENEPLACI (Fédération Nationale des Établissements Privés Laïcs d'Enseignement et de Formation de la Côte d'Ivoire), l'événement a été marqué par le geste généreux du Président de l'OIEA, qui a alloué un terrain de 2000 mètres carrés pour abriter le siège de l'Ordre. Cette démarche symbolise l'engagement commun des douze fondateurs, représentant six pays africains, en faveur de l'amélioration de la qualité de l'éducation sur le continent.
Les pays membres fondateurs, dont le Niger, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Tchad, le Togo et le Burkina Faso, ont unanimement élu le fondateur du Groupe KIBIO comme Président de l'OIEA. Cette décision souligne la confiance accordée à un leader éducatif éminent et témoigne de la vision partagée visant à promouvoir l'excellence dans l'éducation africaine.
Nos compatriotes, le DG de l'IAT, M. Hamidou Hamadou et le DG de l'IPSP, M. Abdoulaye Maiga Sanda, membres fondateurs de cet organisme continental, est encore une preuve qui vient souligner l'importance de la qualité de l'éducation au Niger et sa place significative sur le continent.
La pose de la première pierre du siège à Abidjan marque le début concret de l'Ordre International des Écoles Africaines, porté par la conviction que l'éducation de qualité est la clé du développement durable en Afrique. L'OIEA s'engage à collaborer étroitement avec ses écoles membres pour stimuler l'excellence éducative et contribuer au progrès socio-économique du continent africain. Un pas significatif vers la réalisation de cet objectif ambitieux a été franchi.
Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)
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Le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a présidé hier matin, à Niamey, la cérémonie de lancement national du projet «Renforcer la résilience des jeunes face à l’extrémisme violent et leur engagement en faveur de la construction de la paix à travers l’éducation». Ce projet qui couvre un période d’exécution allant de septembre 2020 à décembre 2022 est financé par le ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères de la France et est mis en œuvre par UNESCO en collaboration avec le ministère de l’Education Nationale du Niger. Il vise, globalement, à renforcer la résilience des jeunes du Niger, du Burkina Faso, du Mali, afin de prévenir l’extrémisme violent et de consolider leur engagement pour la culture de la paix, à travers une approche de prévention basée sur l’éducation, en considérant la perspective genre et en promouvant l’éducation à l’état de droit.
Dans le discours de lancement du projet, le ministre de l’Education Nationale a indiqué que l’extrémisme violent est devenu un défi mondial. Au cours des dernières années, les pays de la région du Sahel ont été confrontés à l’extrémisme violent suscitant de plus en plus des inquiétudes exacerbées par la prolifération des organisations terroristes. Selon Dr Rabiou Ousman, les causes de l’extrémisme violent sont multiples et variées, si bien que les pistes de solutions
nécessitent également des approches multiformes et la mobilisation d’une diversité d’acteurs ou partenaires. Le ministre de l’Education Nationale, a par ailleurs tenu à préciser qu’au-delà des jeunes, le projet a pour cibles d’interventions le ministère de l’Education Nationale, le Ministère de la Justice, le Ministère de l’Intérieur, les formateurs d’enseignants ainsi que les enseignants des régions ciblées notamment Diffa et Tillabéri.
Dr Rabiou Ousman a dit compter sur la contribution de toutes les forces vives de la nation, ainsi que sur les partenaires techniques et financiers. «Je suis persuadé qu’il est possible de ramener la paix et la quiétude sociale au profit des jeunes et des filles en passant par l’éducation et en misant sur la bonne collaboration avec tous les acteurs impliqués», a-t-il conclu.
Selon les explications données par le directeur, bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel), Dr Dimitri Sanga, le projet «Renforcer la résilience des jeunes face à l’extrémisme violent et leur engagement en faveur de la construction de la paix à travers l’éducation» cherche à renforcer la résilience des enfants et des jeunes face aux discours de haine et à la propagande qui légitiment le recours à la violence. Il cherche également à encourager les bénéficiaires à valoriser et à appliquer les principes de l’Etat de droit dans leur vie de tous les jours, afin de prendre des décisions responsables. En effet, a-t-il poursuivi, ce projet promeut leur engagement en tant qu’acteurs de la paix, notamment pour la consolidation de l’Etat de droit et la non-violence. Le projet intègre aussi les objectifs et les principes d’égalité des genres dans la prévention de l’extrémisme violent.
Le Directeur, bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel) a par ailleurs, insisté sur deux éléments qui, selon lui, sont essentiels dans le domaine de la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation. Le premier, a-t-il souligné, est l’importance d’une collaboration multisectorielle à tous les niveaux face aux défis complexes de l’extrémisme violent. Le deuxième élément, est que tous les acteurs de la chaine éducative doivent incarner les principes à promouvoir. «Pour ce qui concerne l’UNESCO, nous cherchons constamment à assurer la cohérence et une synergie entre ce projet et les interventions d’autres partenaires», a conclu Dr Dimitri Sanga.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
02 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de l’Education nationale, Pr. Ibrahim Natatou accompagné par celui en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Mamoudou Djibo, a procédé, le lundi 08 mai 2022, au lancement officiel de l’épreuve d’éducation physique et sportive du BEPC session 2022, dans la commune rurale de Karma, localité située à 73 km de la ville de Tillabéri.
Au Niger, ils sont au total quelque 146.834 candidats au BEPC cette année, parmi lesquels 70.657 filles, soit 48,12% qui sont appelés à se présenter dans 787 centres d’examens à travers le pays. Parmi ces candidats, 135.827 sont des candidats officiels contre 11.007 candidats libres, soit 7,5% du total, note-t-on.
Au plan régional, Tillabéri compte 169 centres d’examen qui totalisent 15.579 candidats dont 7.955 filles, soit plus de 51% et des effectifs. 14.930 sont des candidats officiels contre 649 candidats libres, selon les chiffres officiels.
Dans son intervention peu avant le lancement des épreuves, le ministre de l’Education Nationale s’est réjoui de la tenue de cet examen à la date prévue et dans les conditions satisfaisantes. «C’est le couronnement des efforts consentis par le Gouvernement sous l’impulsion du Président de la République, Mohamed Bazoum, dont l’engagement en faveur de l’éducation ne fait l’ombre d’aucun doute», a estimé Pr Ibrahim Natatou.
«C’est le lieu de rendre hommage aux enseignants, aux parents d’élèves, aux partenaires sociaux, aux élèves et aux partenaires techniques et financiers pour leur engagement et leur accompagnement pour un bon déroulement de l’année scolaire 2021-2022», a déclaré le Ministre de l’Education Nationale, ajoutant que dans le cadre de la bonne organisation de cette session du Brevet sportif, son département ministériel a pris toutes les dispositions pour doter l’ensemble des 787 centres d’examen, en kits complets de sport.
A cet effet, le ministre a demandé aux examinateurs d’en faire un bon usage et aux directions régionales de conserver ce matériel qui pourrait servir aux sessions ultérieures du BEPC sportif. «Aussi pour garantir la crédibilité des examens du BEPC, nous avons comme d’habitude sollicité l’appui de la HALCIA dans l’organisation des épreuves», a par ailleurs annoncé Pr. Ibrahim Natatou.
Le ministre de l’Education Nationale a, enfin, lancé un appel aux candidats pour faire preuve d’assiduité et aux examinateurs de travailler en toute impartialité, tout en présentant ses encouragements et une bonne chance aux candidats.
En marge du lancement des épreuves, le ministre de l’Education nationale a rencontré les responsables de l’éducation pour prendre contact avec eux et échanger sur la situation de l’éducation.
Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP
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Tôt dans la matinée du 21 juin, le Ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a donné le coup d’envoi des épreuves écrites des examens du BEPC session 2022 dans une salle du CES Barma Moustapha de Zinder. Au total il y a 146.904 candidats à ces examens au niveau national. La région de Zinder a 20441 candidats répartis dans 53 Jurys. La ville de Zinder abrite 20 jurys.
Dans une brève déclaration devant les candidats, le Ministre de l’Education nationale a réitéré l’engagement des autorités de la 7ème République à consentir d’énormes sacrifices pour faire de l’éducation le levier du développement économique et social du pays. Il a affirmé que toutes les dispositions sont prises par son département ministériel pour assurer un bon déroulement des examens, afin qu’ils soient « propres sur l’ensemble du pays ».
La veille du début des examens, le Ministre Ibrahim Natatou s’était rendu à l’école primaire SONIDEP où il a réceptionné un bloc de trois classes avant de visiter l’Ecole normale des Instituteurs où il a rencontré tous les acteurs du système éducatif. Au centre des discussions, les nouvelles réformes engagées dans ce secteur pour aller de l’avant.
En prélude au lancement officiel des épreuves écrites du BEPC qui a eu lieu le 21 juin, Pr Ibrahim Natatou était rappelle-t-on, le 18 juin dernier, au Camp Supérieur de la Gendarmerie pour s’assurer que les caisses et cantines contenant les épreuves pour la Session 2022 sont sécurisées. Cette année, les épreuves de toutes les régions ont été transportées par avion et convoyées par la Gendarmerie nationale.
Après avoir fait le point des derniers préparatifs sur le terrain, le Ministre de l’Education nationale a mis en avant l’importance de la phase préparatoire des examens dans l’optique d’aboutir à une meilleure organisation.
‘’Tout ce que le Ministère de l’Education nationale devrait faire dans le cadre d’une bonne organisation de ces examens a été réalisé avec un contrôle rigoureux bien exercé », a-t-il soutenu.
Le choix de la capitale du Damagaram pour donner le coup d’envoi officiel de la Session 2022 du BEPC n’est pas fortuit. « Les épreuves sportives du BEPC avaient été lancées à Karma tandis que les épreuves écrites sont prévues pour être lancées le Mardi matin à Zinder », a-t-il dit. « Le choix de ces deux régions n’est pas gratuit dans la mesure où celles–ci renferment les indicateurs les plus faibles qui caractérisent le système éducatif : Le taux brut de scolarisation, le taux brut d’admission ou bien encore le taux d’avancement», a expliqué Pr Ibrahim Natatou. « Ces trois taux sont imputables aux régions de Zinder et Tillabéry qui occupent alternativement les deux dernières places », a-t-il ajouté. « C’est pour vraiment marquer le message de l’Etat qui se traduit par le fait que l’Education est aujourd’hui sa priorité », a-t-il fait remarquer, relevant « qu’il faut le véhiculer là où on a vraiment besoin de celui-ci, et la région de Zinder est bien indiquée pour le recevoir ».
Enfin, le Ministre de l’Education nationale a tenu à « rassurer les uns et les autres que toutes les dispositions tant sécuritaires qu’organisationnelles ont été prises pour la réussite effective des examens du BEPC, Session 2022 ».
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
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C'est en prélude à la rentrée académique 2017-2018, prévue le 2 octobre prochain pour les élèves du collège que le ministre des Enseignements Secondaires, M. Sani Abdourahamane, s'est rendu hier dans l'après-midi au Lycée Issa Korombé où sont stationnés des camions chargés des fournitures scolaires et 500 motos de marque DT 125 et Kasea, pour procéder au lancement officiel de l'acheminement des fournitures dispensables pour un encadrement de qualité des élèves. Le ministre était accompagné à cet effet par des cadres centraux du ministère, des représentants de syndicats, des parents d'élèves et des responsables de la société civile active dans le domaine de l'éducation.
Après avoir visité le magasin de stockage des fournitures scolaires, le ministre des Enseignements Secondaires s'est rendu vers les camions en instance d'acheminer à l'intérieur du pays les fournitures et 500 motos stationnées, destinées à l'encadrement pédagogique. Sur place, le ministre a donné le coup d'envoi de l'acheminement de ces fournitures de 30 tonnes destinées aux collèges de toutes les régions du Niger.
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Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, le médecin Colonel major Garba Hakimi a procédé, le samedi 23 septembre dernier au CEG 11 de Niamey, au lancement officiel des épreuves théoriques et pratiques de l’examen unique de certification en santé session 2023. Cette année, ils sont au total 6.964 candidats toutes filières confondues retenus pour composer.
A Niamey, ce lancement s’est déroulé en présence des membres de la commission régionale en charge de l’organisation dudit examen, comprenant des représentants du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche et de plusieurs autorités. Après le lancement des épreuves écrites de cet examen unique de certification en santé session 2023, le Secrétaire général du gouvernorat de la région de Niamey, M. Assoumana Sahabi a indiqué que cet examen se déroule d’ores et déjà dans de meilleures conditions, car les candidats ont répondu à l’appel. Aussi, toutes les dispositions ont été prises, les conditions ont été créées pour que cet examen unique se passe comme il se doit. Il a enfin conseillé aux candidats de compter sur eux-mêmes, d’être attentifs aux épreuves afin de répondre convenablement aux questions, car dit-il, c’est la sanction de travail d’une année et ce n’est que la vérification qui sera faite à travers cet examen.
Rachida Abdou Ibrahim (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Le centre de formation AACCES au Métier de l’Hôtellerie et de la restauration en partenariat avec l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE), avec l’appui financier du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC) ont organisé hier à Niamey, la cérémonie du lancement officiel de la formation de la 3ème promotion de jeunes chômeurs pour leur reconversion professionnelle dans le métier d’Aide-Cuisinier. Cette formation vise à encadrer 40 jeunes chômeurs.
Lors du lancement de la formation, la secrétaire générale du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a remercié la Banque Mondiale pour son engagement au coté des autorités Nigériennes pour poursuivre son appui à la formation professionnelle et à l’insertion économique des jeunes souvent désœuvrés. Mme Habsatou Dady Gaoh a invité les jeunes à saisir cette opportunité pour faire preuve de professionnalisme afin qu’ils soient au sortir de ladite formation à la hauteur de l’attente du centre et également des partenaires.
Pour sa part, le secrétaire général de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi, M. Saidou Bawa, a rappelé que les deux premières formations d'aides cuisiniers, intervenues dans ce même Centre, avaient intéressé quarante-cinq (45) jeunes, tous engagés aussitôt remis sur le marché du travail. « Les besoins des entreprises non totalement satisfaits, l'ANPE qui est à leur service comme à celui des autres usagers, en l'occurrence les demandeurs d'emploi, en particulier les jeunes diplômés, a sollicité et obtenu, de nouveau, un appui financier de la Banque Mondiale pour former ainsi des aides cuisiniers dans le même Centre de formation car il est admis que l'on ne change pas une équipe qui gagne », a-t-il affirmé.
Selon le secrétaire général de l’ANPE, ce Centre est doté de moyens humains et matériels pour assurer une formation de qualité. Ces apprenants bénéficieront en outre d'un module de formation pratique en pâtisserie ; ce qui du coup va accroître leur qualification et assurer leur insertion rapide. « Cette synergie d'actions de tous les acteurs, Etats, centres de formation, entreprises, société civile, organisations des jeunes, etc., vise à réduire le taux de chômage des jeunes qui est un souci partagé par tous. Aussi, le contexte économique doit s'améliorer pour davantage de résultats dans la lutte contre le chômage des jeunes », a rappelé Saidou Bawa faisant ainsi remarquer l’importance de cette action de reconversion professionnelle des jeunes chômeurs en aides cuisiniers.
De son coté, la Représentante résidente par Intérim de la Banque Mondiale, Mme Aissatou Dicko a rappelé que ces formations de reconversion de jeunes diplômés à la recherche d'une insertion visent à les doter de nouvelles compétences professionnelles devant leur permettre une intégration réussie dans des emplois recherchés sur le marché du travail et à soutenir les secteurs économiques prioritaires. En effet, la formation d'un nouveau groupe de 40 jeunes au métier d'aides cuisiniers répond à la forte demande des employeurs qui ont exprimé des besoins importants de recrutement pour soutenir la croissance de leurs activités après une période difficile marquée par le COVID-19. Aissatou Dicko a réaffirmé l’engagement de la Banque Mondiale à poursuivre son appui en faveur des programmes et projets de développement, conformément à la vision des autorités nigériennes.
La Directrice Générale du centre AACCES au métier de l’hôtellerie et de la restauration, Mme Stéphanie CAHN, a rappelé que ledit centre accueille pour cette 3ème promotion 40 nouveaux jeunes entreprenants qui sont des jeunes chômeurs Nigériens en reconversion professionnelle dans le métier de la restauration en général spécifiquement pour les aide-cuisiniers, les pâtissiers et quelques serveurs. « Cette formation est composée de deux phases dont la première d’une durée de 6 mois se tient au niveau du centre et la deuxième est de trois mois pour une insertion professionnelle dans les établissement de la ville (hôtel et restaurant), et pour les meilleurs d’entre eux, la possibilité d’aller faire un stage professionnelle dans la sous-région », a-t-elle conclu.
Rachida Abdou Ibrahim(onep)
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L’Office National des Examens et Concours du Supérieur(ONECS) et Orange Niger ont initié une plateforme qui permet aux candidats en BTS de s’inscrire ou de déposer leurs dossiers en ligne. Ce partenariat a été officialisé par une cérémonie qui a eu lieu, hier matin, à l’ONECS, et présidée par le Conseiller Technique du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, M. Kasso Salissou.
Dans le souci d’améliorer la qualité de ses prestations de service public l’ONECS s’est inscrit, depuis trois ans, dans une dynamique d’innovation, notamment dans l’organisation de l’examen du BTS d’Etat. C’est ainsi qu’il a conçu une plateforme dénommée SMART-ADMIN (www.smart-admin.org) au cours de l’année 2017. Il s’agit, dans le cadre de la cyberadministration, d’une plateforme de partage d’informations et de gestion du processus d’organisation de l’examen du
BTS d’Etat et des concours. « L’une de ces innovations qui a récemment marqué le grand public est relatif à la gestion des jurys lors de l’examen du BTS d’Etat, rendant ainsi les résultats à cet examen transparents et crédibles », a souligné le Conseiller Technique du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, M. Kasso Salissou.
Louant les innovations apportées par l’ONECS dans ses prestations, il a relevé que l’usage d’un logiciel spécifique de sécurisation et de gestion du processus d’organisation des examens et concours a d’ailleurs valu à l’ONECS le « Prix Kilima 2017 ». « Nous voilà encore réunie dans la droite ligne de cette innovation, pour la cérémonie du lancement de l’inscription en ligne à l’examen du BTS d’Etat », a dit M. Kasso Salissou, avant de noter que c’est une première dans l’organisation d’un examen au niveau des services publics. A cette occasion, le représentant du ministre en charge de l’Enseignement supérieur a demandé aux établissements de formation professionnelle et technique du supérieur de s’adapter et de s’approprier de cette innovation pour l’inscription de leurs candidats à l’examen du BTS, session 2019.
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C’est la cité légendaire de Say qui a été choisie par la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif pour le lancement officiel de la rentrée scolaire 2023-2024. La délégation ministérielle a saisi ces moments forts pour le monde scolaire pour visiter plusieurs établissements scolaires du département de Say avant de présider une importante réunion avec les acteurs de l’éducation.
Etaient présents à ce lancement, le Gouverneur de la région de Tillabéri, le lieutenant-Colonel Maina Boukar, le président du Conseil régional de Tillabéri, M. Issoufou Oumarou, des cadres du Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, des partenaires du secteur de l’Education, syndicats des enseignants, des scolaires et associations des parents d’élèves, etc.
Lors du lancement, la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif a salué les efforts consentis à tous les niveaux pour la réussite de la rentrée scolaire 2023-2024. En effet, Dr Elisabeth Shérif a apprécié la détermination et l’engagement des acteurs clés de l’école pour soutenir les efforts de l’Etat du Niger dans sa politique en matière d’Education.

Malgré le contexte qui caractérise le secteur de l’éducation, l’Etat du Niger sous la conduite du Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a promis une rentrée scolaire et une année scolaire digne de ce nom au titre de l’année 2023-2024. Cette promesse a été tenue en témoigne le constat fait par la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif.
«Dans toutes les écoles où nous étions passés, nous avons été très bien accueillis par des enseignants déterminés et par des enfants prêts pour prendre les cours. Permettez-moi de profiter de cette occasion pour dire que nous avons pu voir les fournitures en quantité et en qualité. Nous voulons saluer les efforts qui ont été faits au plus haut sommet de l’Etat pour permettre cette rentrée aux enfants en dépit des circonstances que vous et nous connaissons tous. Tout le monde est prêt pour cette rentrée. Nous saluons ces moments et nous voulons vraiment souhaiter ensemble une bonne rentrée scolaire 2023-2024 à toutes et à tous », a déclaré Dr Elisabeth Shérif.
Notons que pour la rentrée 2023-2024, ce sont au total 4.4465.217 scolaires qui reprennent le chemin de l’école.
Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri
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Le Ministre de la Santé Publique, M. Idi Illiassou Mainassara a parrainé, le 22 juin dernier, à Niamey, le lancement des activités de l’Université Africaine pour le Développement (UPAD). Une nouvelle institution d’enseignement et de formation supérieure dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l’alimentation et des sciences sociales.
Créée en 2018 par l’arrêté n°120/MESRI/I/ DGE/DESPRI du 04 septembre 2018, l’Université Privée Africaine pour le Développement (UPAD) est un établissement composé de trois facultés, deux unités de formation et de recherche, une école de santé publique et une école doctorale. La création de cette institution d’enseignement supérieur, a souligné le recteur de l’UPAD, M. Saadou Mahamane, est la vonté d’un groupe des jeunes professionnels et chercheurs nigériens qui ont pour souci de diversifier et d’innover l’offre de formation dans l’enseignement supérieur au Niger. Le Recteur de l’UPAD a souligné que le choix des fillières de formation dans cette Université a été orienté par les trois principaux piliers du développement durable, à savoir la dimension sociale, la dimension économique et la dimension environnementale. Il a souligné que d’autres filières verront le jour au sein de cette Université de façon progressive.
L’UPAD délivre les diplômes de Licences, de Masters et de Doctorats en science de la santé publique, en socio antrhropologie et en santé et développement, avec les filières Santé publique, chirurgie et génico-obstétrique, santé environnementale, épidémologie et bio statistique, santé de la reproduction, etc. En plus des formations diplômantes, l’UPAD organise des formations continues en fonction des besoins identifiés, en collaboration avec d’autres universités et ou institutions de formation. C’est dans cette optique qu’en prélude au lancement de ses ativités, l’Université a organisé une formation sur le thème « Leadership et dialogue entre parties prenantes en nutrition ». Cette cérémonie de lancement a été l’occasion pour les responsables de l’Université de remettre des attestions de participantions à toutes les personnes qui ont pris part à la formation.
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Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD, Mamoudou Djibo, a procédé hier matin, au CES Gawèye, commune V de Niamey, au lancement des épreuves écrites du baccalauréat, session 2021. Cette année, ce sont 82 134 candidats, dont 37,39% de filles, pour les différentes séries et spécialités du baccalauréat secondaire, du baccalauréat technique et du baccalauréat professionnel, répartis dans 197 centres, qui se lancent ainsi à la quête du premier diplôme universitaire. Le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur était accompagné notamment des autorités régionales et celles de la ville de Niamey, du vice-président de la Haute Autorité de lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), du Directeur de l’Office du Baccalauréat du Niger (OBN) et plusieurs acteurs intervenant dans le secteur.
Peu après l’ouverture de l’enveloppe scellée contenant la 1ère épreuve de cet examen et la distribution des copies, le ministre de l’Enseignement Supérieur a exprimé sa satisfaction pour le bon démarrage du baccalauréat, session 2021. Il a salué le concours de tous à savoir les plus hautes autorités, les syndicats des enseignants du secondaire et du supérieur et la HALCIA dans l’organisation de cet examen. PhD Mamoudou Djibo a émis le vœu que cet examen soit propre. « Un examen qui doit refléter la situation de notre système éducatif. Ce dernier nécessite un diagnostic qui permettra de trouver les maux qui le minent afin d’apporter de solutions idoines », a-t-il déclaré. « Nous avons souhaité démarrer un mandat avec des nigériens propres qui auront la responsabilité de gérer notre pays. Si nous formons des voleurs, ces derniers viendront nous diriger. Or nous ne voulons pas que notre société soit corrompue », a lancé PhD, Mamoudou Djibo.
Exprimant les attentes de la Haute Autorité de lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées, le vice-président de la HALCIA a averti M. Salissou Oubandoma a dit que si la HALCIA s’est impliquée dans l’organisation des examens dans notre pays, c’est pour permettre au Niger d’organiser un bac propre. « Nous l’avons fait il y a quelques jours avec les examens du BEPC malheureusement nous avons mis la main sur plusieurs individus sur des cas de fraude et les investigations sont en cours pour déterminer s’il y a eu corruption », a-t-il déclaré. Le vice-président de la HALCIA, que ceux qui seront tentés de s’évertuer à ce jeu sachent qu’ils peuvent être dénoncés même par leurs voisins. « L’objectif de ce travail de la HALCIA, c’est le retour à la normale, c’est-à-dire à la crédibilité de nos examens et diplômes », a-t-il expliqué. Dans les années antérieures, « nos diplômes sont convoités mais ces dernières années avec le phénomène de baisse de niveau et bien d’autres facteurs notre système éducatif est en train de s’engloutir », a-t-il déclaré. « Si la situation persiste aucun de nos diplômes n’aura de la valeur et c’est l’image de notre pays qui sera écornée », a prévenu le vice-président de la HALCIA.
Pour rappel, à la veille de cet examen, le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur a livré un message dans lequel il a invité tous les candidats de s’abstenir de toute forme de fraude, de ne croire à aucun vendeur d’illusion et de ne compter sur eux-mêmes. Notons que l’évolution de l’effectif des candidats au baccalauréat est particulièrement illustrative d’une tendance haussière : 15 833 en 2010, 38 042 en 2015, 72 763 en 2020 et 82 134 cette année.
Mamane Abdoulaye(onep)
05 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et de l'Elevage, M. Albadé Abouba assurant l'intérim du Premier ministre, a présidé hier matin, au Palais des Congrès de Niamey, le lancement officiel du cinquantenaire du Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES). La cérémonie s'est déroulée en présence des membres du Gouvernement, du Vice-président du CAMES, M. Alkassoum Maïga, du ministre burkinabé de l'Enseignement Supérieur, du Pr BERTRAND Mbatchi, Secrétaire général du CAMES, des membres du corps diplomatique accrédité au Niger, des enseignants-chercheurs et chercheurs, des étudiants ainsi que plusieurs invités. ......Pour lire la suite abonnez- vous
24 janvier 2018
Source : http://lesahel.org
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Le ministère de l’Education Nationale a procédé, hier matin à Niamey, au lancement officiel du projet ‘’Améliorer l’Enseignement dans les pays du G5 Sahel’’. Ce projet, financé par l'Union européenne, mis en œuvre par l'UNESCO en étroite collaboration avec le ministère de l'Education Nationale, a pour objectif global de contribuer à l'amélioration de la gouvernance et de la gestion des enseignants dans les pays du G5 Sahel. C’est le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman, qui a présidé la cérémonie du lancement en présence de l’Ambassadeur de l’Union Européenne / Chef de file PTF, Dr Denisa Elena Ionete, et du Représentant du Directeur Régional de l’UNESCO Dakar, M. Guillaume Husson.
Spécifiquement, ce projet vise à promouvoir le développement du capital humain à travers deux volets, à savoir l'amélioration de la gouvernance et la gestion des enseignants et l'appui à la formation initiale et continue des enseignants. Le but recherché est d'impacter la qualité des résultats d'apprentissage des élèves.
Dans son allocution, le ministre de l’Education Nationale a indiqué que cette activité est hautement significative parce qu'elle témoigne d'une fructueuse collaboration entre le Gouvernement du Niger, l'Union européenne et l'UNESCO. Selon ses explications, ce projet intitulé « Améliorer l'enseignement dans les pays du G5 Sahel» couvre une période d'exécution de 45 mois à compter de janvier 2021. Placé sous la responsabilité du Bureau Régional de l'UNESCO de l'Afrique de l'Ouest, basé à Dakar, ce projet cible, selon lui, l'enseignement primaire et le premier cycle de l'enseignement secondaire général, dans les cinq pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).
Le ministre a, par la suite, indiqué qu’il est de notoriété publique qu'un système éducatif performant s'intéresse à la valorisation du statut professionnel des enseignants, à l'amélioration de leurs conditions de travail et à leur perfectionnement continu en vue de les aider à parfaire leur formation et à progresser tout au long de leur carrière.
« C'est conscient de cet enjeu majeur que mon Département Ministériel a placé la rentrée scolaire 2021-2022 sous le sceau du ‘’ développement du capital humain au service de la qualité de l'éducation ‘’. Il s'agit là, d'un déclic pour changer positivement notre école, sous l'impulsion du Président de la République qui a mis au cœur de son programme la promotion d'une éducation de qualité en vue de transformer le capital humain, entamer la transition démographique et soutenir une croissance rapide, durable et inclusive », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que « le Niger attache un intérêt tout particulier aux actions de ce projet dont les résultats à moyen terme sont l'amélioration de la gouvernance et de la gestion des enseignants ainsi que leur formation initiale et leur développement professionnel continu». Dr Rabiou Ousman a enfin réitéré ses remerciements à l'Union Européenne et à l'UNESCO pour leurs appuis financiers et techniques à la mise en œuvre de ce projet.
Pour sa part, le Chef du secteur de l’Education du bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest à Dakar, M. Guillaume Husson, représentant le directeur dudit bureau a relevé qu’en dépit des contraintes sécuritaire et sanitaire, le système éducatif nigérien a enregistré des progrès notables.
« Je me réjouis tout particulièrement de la volonté politique exprimée au plus haut niveau à travers le Programme du président de la République décliné en quatre axes orientés sur l'amélioration de la qualité du système éducatif nigérien notamment le développement du capital humain », a-t-il dit.
M. Guillaume a, par ailleurs, notifié que pour assurer un succès retentissant au projet, un accent particulier sera mis sur l'arrimage de l'intervention avec les politiques publiques en cours, le leadership national dans la programmation, l'exécution et le suivi des activités. L'UNESCO mobilisera également ses instituts spécialisés notamment le Bureau International d'Education (BIE), l‘Institut International de Planification de l'Education (IIPE), l’Institut Statistique de l'UNESCO, l'Institut International de renforcement des capacités en Afrique (IICBA), chacun selon son domaine de compétence, pour accompagner les pays. Il est également prévu, selon lui, une collaboration étroite avec l'Institut de la Francophonie pour l'Education et la formation dans le cadre de la formation initiale et continue intégrant les TIC.
Dr Denisa-Elena Ionete a quant à elle souligné que la qualité de l’enseignement est une condition sine-qua-non à la réussite ultime d’un système éducatif. « En tant que partenaire, nous l’avons toujours mis dans nos dialogues qu’il faut bâtir rapidement mais aussi de façon durable et nous encourageons le leadership que les autorités nigériennes prennent sur ces questions. Ce programme nous tient aussi à cœur puisque c’est un programme régional à l’attention des pays du G5 Sahel parce que l’UE, ses Etats membres et les partenaires internationaux soutiennent le G5 sahel depuis sa création », a-t-elle affirmé. Selon Dr Denisa, ce projet est aussi une façon d’appuyer l’identification des solutions dans un cadre régional tout en garantissant les particularités de chaque pays.
Par Aminatou Seydou Harouna
22 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Ministre des Enseignements Scolaires, M. Sani Abdourhamane, qui séjourne depuis jeudi dernier dans la capitale du Manga a lancé officiellement les épreuves écrites du BEPC au centre du C.E.G. 1 de Diffa où composent les Elèves de Gueskérou, cette commune qui est en proie aux attaques de la secte terroriste Boko Haram. Notons que le Ministre est accompagné des Représentants de la Présidence et de la Primature, ceux des syndicats des Enseignants, de l’Union des Scolaires Nigériens et de l’Association des Parents d’Elèves, ainsi que des cadres centraux et des partenaires du secteur éducatif.
Tôt ce matin, la délégation ministérielle qu’accompagne le gouverneur Laouali Mahamadou Dandano, le Vice-président du Conseil régional, le préfet, le maire, les responsables des Forces de défense et de sécurité, les cadres et partenaires de l’éducation, s’est rendue au Collège d’Enseignement Général (C.E.G.1) pour la cérémonie de lancement des épreuves.
Avant le lancement, le Ministre a tenu à prodiguer de sages conseils aux candidats. « Il faut compter sur vos propres capacités et vous devez faire preuve de concentration pour traiter les sujets» leur a-t-il dit avant de rappeler que des dispositions idoines sont prises pour garantir la crédibilité de ces examens. A 8 heures 00, le ministre Sani Abdourahamane a procédé à l’ouverture de l’enveloppe contenant l’Epreuve de Rédaction. La délégation ministérielle a ensuite visité les centres situés au Lycée et au C.E.G Franco-Arabe.
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De tous les problêmes auxquels notre pays fait face, celui lié à l’éducation est le plus crucial. C’est en effet la conviction du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum qui a tenu à le dire, hier matin, aux responsables du secteur éducatif, toutes filières confondues. Ces derniers étaient réunis au palais de la Présidence pour une journée de réflexion organisée par le ministre de l’Education Nationale à l’initiative du Chef de l’Etat. Etaient présents à la rencontre le Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, les ministres sectoriels en charge de l’éducation et leurs collaborateurs, les conseillers en éducation du Président de la République et du Premier ministre ainsi que les membres de leurs cabinets.
A l’entame des travaux de cette journée de réflexion, le Chef de l’Etat a affirmé que la réunion aura à valider certaines réformes du secteur proposées, après avoir été amendées suite aux échanges. Il faut dire que cette journée de réflexion a été des plus chargées. En effet, onze (11) thématiques étaient à son agenda. Il s’agit des questions relatives à la résorption du stock d’enseignants contractuels, à la politique nationale du livre, à la transformation des écoles normales, à la situation des chantiers d’infrastructures scolaires inachevées et perspectives, au projet de création d’une école des cadres de l’éducation, à la vision stratégique des lycées d’excellence, à la politique nationale de l’administration scolaire. Il y a également des thématiques portant sur la mise en œuvre de la feuille de route pour la continuité éducative des élèves affectés par la crise sécuritaire dans la région de Tillabéri, la transformation du Lycée Issa Korombé ou des anciennes écoles normales de Doutchi et Magaria en des lycées scientifiques des filles, la stratégie de prise en charge de l’éducation des enfants hors-école et la reforme curriculaire au niveau de l’éducation nationale.
Dans son propos introductif, le Chef de l’Etat a souligné le caractère difficile des reformes du système éducatif, mais qu’il faut absolument mener, avant de démander à tous les acteurs de bien s’y appliquer afin de pouvoir mieux cerner les contours de la réforme pour une meilleure prise en charge du système éducatif.
Pour sa part, le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a salué l’initiative du Chef de l’Etat, une initiative qui permet aux acteurs d’échanger directement avec lui en présence du Chef du gouvernement relativement aux différentes thématiques sur l’épineuse problématique de la qualité de l’éducation au Niger. L’école est malade a reconnu le ministre et elle fait aujourd’hui «les frais de la massification consécutive dû au choc démographique que connait notre pays», a souligné le Pr Natatou ajoutant par ailleurs que l’école nigérienne est confrontée à des défis majeurs ayant pour noms la faible capacité d’accueil, la pénurie d’enseignants qualifiés, les disparités entre les genres et entre les milieux géographiques, la faible capacité de gestion et de pilotage.
«Tous ces éléments cumulés se traduisent tout naturellement par la pauvreté chronique des apprentissages et des acquis scolaires», a souligné le ministre de l’Education Nationale, voulant pour preuve les faibles taux successifs de réussite aux examens du BEPC et du baccalauréat enregistrés ces dernières années. En effet, ces taux n’ont guère dépassé les 30% a-t-il indiqué au point où la baisse de niveau focalise tous les débats poussant les différents acteurs à se questionner sur le système éducatif, «tant du point de vue des approches philisophiques et technologiques que des compétences». La réflexion sur le système éducatif nigérien est nécessaire pour permettre au pays d’avoir un capital humain capable de relever les défis de son développement. «Cette journée de réflexion autour du Président de la République, de son Premier ministre et en présence de tous les ministres en charge de l’éducation traduit en acte la promesse du Chef de l’Etat faite en août 2021 de repenser l’école nigérienne», a rappelé le ministre Natatou.
En effet, le Président Mohamed Bazoum disait à l’occasion de son message au peuple nigérien la veille de la fête de l’indépendance en 2021 : «l’éducation est notre plus grand défi. Ses faiblesses paralysent nos possibilités de constituer un véritable capital humain capable de prendre en charge les défis de développement de notre pays. Notre système éducatif a besoin d’être repensé, et il le sera. Ce sera la traduction du contrat qui me lie au peuple nigérien».
Avec l’organisation de cette journée de réflexion, on comprend aisément que l’engagement du Chef de l’Etat en faveur d’une éducation ne fait aucun doute. Cet engagement politique a été appuyé par la Déclaration de politique générale du Premier ministre défendue devant la représentation du peuple. Cette rencontre démontre à suffisance que, la formule du dialogue direct entre le Président de la République, Chef de l’Etat et les responsables sectoriels constitue la meilleure voie vers la nécessaire thérapie qui sied bien au système éducatif.
A la fin de cette longue journée de travail ponctuée de communications et d’échanges sur une douzaine de thématiques entre le Chef de l’Etat et les responsables de l’appareil éducatif nigérien, le ministre de l’Education Nationale s’est réjoui de cette rencontre. C’est une journée de travail qui a permis de passer au crible tous les problèmes qui assaille notre système éducatif et toutes les réformes possibles envisagées ont été examinées avec la plus grande minutie et l’attention qu’il faut. Pour Pr. Natatou, il n’y a point de doute que l’appareil éducatif nigérien est malade. Il est confronté à beaucoup de problèmes qu’il faille absolument regarder en face et prendre des mesures énergiques. Pour le ministre de l’Education Nationale, le fait que, le Chef de l’Etat consacre une journée entière de réflexion à cette problématique prouve à suffissance sa volonté inébranlable de prendre à bras-le-corps la question de l’éducation. Du reste, le Chef de l’Etat a toujours dit et répété qu’il fera de la question de l’éducation son affaire personnelle à laquelle il accordera tout le soin et l’attention requise. La rencontre de ce lundi 19 décembre 2022 démontre une fois de plus que cet engagement présidentiel est en train d’être honoré. Le ministre a expliqué que, c’est avec une éducation de qualité que notre pays peut aspirer à un développement. Pr. Natatou a indiqué que le Président de la République a donné toutes les consignes et les directives nécessaires pour la mise en oeuvre des douze (12) points traités lors de la journée de réflexion sur le système éducatif que le Chef de l’Etat souhaite voir plus réluisant. «Pour veiller à la mise en œuvre effective de toutes les actions prévues, un planning de suivi a été adopté, en plus des réunions régulières qui seront organisées autour du Président de la République et du Premier ministre pour faire le point des décisions prises lors de cette journée de réflexion», a conclu le ministre de l’Education Nationale.
Zabeirou Moussa(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini a présidé hier dans l’après-midi à son cabinet une réunion des ministres du secteur de l’Education et de la Formation Professionnelle. Cette rencontre entre dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire et académique 2019-2020. Il faut rappeler que chaque année, à la veille de la rentrée scolaire, les différents ministres en charge de l’éducation et de la formation se retrouvent autour du Premier ministre pour discuter des préparatifs de la rentrée scolaire. Il s’est agi au cours de la présente réunion de faire la rétrospective de l’année en cours et de discuter de la question de l’organisation pratique et le déroulement de l’année suivante à savoir 2019-2020.
«Nous avons beaucoup de défis à relever, mais le gouvernement est plus que jamais déterminé à faire face à ces défis », a déclaré M. Yahouza Sadissou, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’innovation. Pour lui, il faut se réjouir du bon déroulement de l’année académique en cours qui, presqu’à tous les secteurs de l’éducation s’est bien déroulée. En ce qui concerne la prochaine rentrée, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur a indiqué que, le gouvernement est à pied d'œuvre pour qu’elle se déroule sans difficultés. En 2019-2020, a-t-il souligné, au niveau du secteur de l’Enseignement Supérieur, la rentrée est prévue pour le 09 septembre 2019. En ce qui concerne l’Enseignement Secondaire, elle est prévue pour le 16 septembre 2019. Quant à la date de la rentrée au niveau de l’Enseignement Primaire, elle est fixée au début du mois octobre 2019.
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Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga, a reçu tôt dans la matinée du lundi 25 mars 2019 une délégation du Bureau Exécutif National du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SNECS). Conduite par son Secrétaire Général, Na-Balla Adaré, la délégation du BEN SNECS est venue répondre à l'appel du Médiateur de la République, préoccupé par la situation qui prévaut au sein des Universités Publiques, suite à la série de grèves observées par le SNECS depuis environ deux mois.
Entamées depuis le 11 février dernier, cette série de grèves fait suite selon le SNECS, à la non satisfaction des revendications des enseignants et chercheurs du Supérieur qui repose sur le respect de ses engagements par le Gouvernement. Il s'agit, entre autres, de la poursuite du processus électoral à l'Université de Maradi, le règlement des arriérés de tous les droits statutaires dans les universités publiques et le respect du protocole d' accord signé le 19 juillet 2018, qui a permis au SNECS d'observer une trêve de six mois. La crise entre le Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur et le Gouvernement s'est durcie ces derniers temps avec l'adoption par le Gouvernement d'un projet de loi portant réforme du mode de désignation des recteurs et vice-recteurs des universités publiques, lesquels seront désormais nommés et non élus comme c'est le cas depuis plusieurs années au Niger. En prenant cette décision, de l'avis du Gouvernement, il vise à améliorer la gouvernance dans les universités publiques et permettre à l'Etat d'exercer un droit de regard.
Préoccupé par cette situation, le Médiateur de la République a dans un premier temps déploré, à travers un communiqué de presse, cette crise qui provoque la perturbation des activités académiques, qui risquent d'engendrer des conséquences graves sur la qualité de l'enseignement supérieur en général et l'avenir de nos jeunes étudiants en particulier. Tout en saluant les efforts de conciliation fournis par tous les acteurs, le Médiateur de la République s'inquiète de cette situation, désormais préjudiciable pour l'Etat, les étudiants, les parents d'étudiants, les enseignants chercheurs et l'institution universitaire.C'est pourquoi le Médiateur de la République, qui est une institution d'accompagnement, a invité, tôt ce lundi matin, le Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur pour offrir ses bons offices et mener ensemble, avec les différentes parties concernées, une médiation en vue de la résolution de la crise entre le SNECS et le Gouvernement. En répondant à l'appel du Médiateur de la République, le Secrétaire Général du BEN SNECS a réaffirmé la volonté et la disponibilité de sa structure à œuvrer à travers un dialogue franc et raisonnable pour une sortie de crise et sauver l'année académique.
Cellule communication MR
28 mars 2019
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Le ministre de l'Éducation Nationale, le Pr. Ibrahim Natatou, a récemment effectué une visite de six jours dans la région de Tillabéri, du 23 au 28 mai 2023. Cette mission avait pour objectif d'évaluer la mise en œuvre des réformes clés entreprises par le ministère de l'Éducation Nationale. Au cours de cette visite, le ministre a eu l'occasion de visiter plus de trente sites, tant dans la commune urbaine de Tillabéri que dans certaines communes des départements de Say, Kollo, Ouallam, Filingué et Balléyara. L'objectif était d'apprécier l'état des projets en cours et de réaffirmer l'engagement de l'État du Niger à améliorer le système éducatif national.
La délégation ministérielle s'est concentrée sur les chantiers de construction de salles de classe, les internats pour les jeunes filles et d'autres réalisations effectuées par des partenaires tels que les partenaires techniques et financiers, le Conseil Régional de Tillabéri, les municipalités, les communautés, les ONG et les bienfaiteurs, au profit de l'éducation nigérienne. Le ministre, en tant qu'enseignant lui-même, a prodigué des conseils et des instructions aux acteurs de l'éducation pour relever les défis. Dans le cadre du programme national de construction de 2 331 salles de classe pour l'année 2022, la région de Tillabéri bénéficie d'une allocation de 207 salles de classe, dont les travaux sont en cours. Le taux d'avancement des travaux de construction des infrastructures scolaires varie entre 40% et 90% pour l'ensemble des sites visités.
À la fin de cette mission, le ministre de l'Éducation Nationale a dressé un bilan de son séjour à Tillabéri lors d'une réunion en présence des autorités régionales, notamment le gouverneur de la région de Tillabéri, M. Yayé Arouna, et le président du Conseil Régional de Tillabéri, ainsi que des acteurs du système éducatif. Le Pr. Ibrahim Natatou a apprécié la situation générale de l'éducation dans la région et a présenté les principaux constats, mettant l'accent sur les besoins à combler, les défis à relever et les mesures à prendre pour corriger progressivement les lacunes. Il a souligné l'engagement de tous les acteurs du système éducatif de la région et l'importance du partenariat et du dialogue dans ce domaine.
La situation globale de l'éducation dans la région de Tillabéri se caractérise par la présence de 438 183 élèves dans tous les cycles, dont 50,9% de filles. On dénombre 3 098 établissements scolaires dans la région. Les ratios élèves/classe et élèves/table sont respectivement de 51 élèves par classe et de 5 élèves par table-banc en moyenne régionale. Les statistiques de la région indiquent que sur les 13 893 sallesde classe nécessaires, seules 10 561 sont actuellement disponibles, ce qui entraîne une surpopulation dans de nombreux établissements.
Le ministre a souligné l'importance de remédier à cette situation en accélérant la construction de nouvelles salles de classe et en améliorant les infrastructures scolaires existantes. Il a également insisté sur la nécessité de renforcer la formation des enseignants et d'améliorer leur condition de travail, afin d'assurer une éducation de qualité aux élèves de la région.
Parmi les défis identifiés, le ministre a mentionné le faible taux de scolarisation des filles, en particulier dans les zones rurales. Il a souligné l'importance de promouvoir l'éducation des filles et de mettre en place des mesures incitatives pour encourager leur participation à l'école. De plus, le manque de ressources pédagogiques et le faible niveau de performance des élèves dans certaines matières ont été identifiés comme des obstacles à l'amélioration de la qualité de l'éducation.
Pour relever ces défis, le ministre a annoncé plusieurs mesures. Il a prévu la création de nouveaux internats pour les filles dans les zones les plus défavorisées, afin de faciliter leur accès à l'éducation. Il a également annoncé le renforcement des programmes de formation des enseignants, en mettant l'accent sur les méthodes pédagogiques innovantes et l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement.
En conclusion de sa visite, le ministre de l'Éducation Nationale a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés dans la région de Tillabéri, tout en reconnaissant les défis persistants. Il a réaffirmé l'engagement du gouvernement à investir davantage dans l'éducation et à travailler en étroite collaboration avec les partenaires nationaux et internationaux pour améliorer le système éducatif du pays. Le ministre a appelé à une mobilisation collective de tous les acteurs afin de garantir une éducation de qualité pour tous les enfants du Niger, en particulier dans les régions les plus défavorisées.
Nigerdiaspora avec l'Onep
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Le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a rencontré hier matin à Niamey, les syndicats du secteur de l’Education Nationale. L’objectif de cette rencontre est d’échanger avec ces différents acteurs sur la question du recrutement des enseignants contractuels à la Fonction Publique conformément à la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum. A l’issue de cette rencontre, les différents acteurs présents ont abouti à une dynamique de partenariat afin que les questions aussi importantes que le recrutement des enseignants contractuels puissent avoir l’adhésion de tous et faire l’objet d’un consensus au sein du système éducatif.
Dans son discours introductif à cette occasion, le ministre de l’Education nationale a tenu à saluer tous les acteurs du système éducatif pour la sérénité remarquable qui a prévalu au cours de l’année 2022. «Cette quiétude doit être maintenue et entretenue de façon durable pour le rayonnement de notre système éducatif», a-t-il déclaré. Pr Ibrahim Natatou a ensuite indiqué que conformément aux orientations de SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat pour la mise en place d’un mécanisme dynamique de formation et de recrutement tenant compte de l’évolution des effectifs scolarisables, le Ministère de l’Education Nationale a travaillé pour produire un projet de plan de résorption des enseignants contractuels, objet de la rencontre. «Ce projet de plan de résorption a été exposé à l’occasion de la journée de réflexion tenue le 19 décembre 2022 autour du Président de la République, en présence du Premier ministre et de certains membres du Gouvernement. L’objectif est de parvenir à résorber l’ensemble des enseignants contractuels du Ministère de l’Education Nationale remplissant les conditions d’intégration à la Fonction Publique», a-t-il souligné.
Pr Ibrahim Natatou a ensuite détaillé la situation des personnels du Ministère de l’Education Nationale qui compte un effectif de 111.565 agents dont 70.473 enseignants contractuels, 33.808 enseignants titulaires craie en main, 5.411 agents de bureau, 713 Appelé de Service Civique National et 1.160 auxiliaires. L’effectif des enseignants contractuels éligibles au recrutement à la Fonction Publique à la date du 31 décembre 2022, s’élève à 63.435 personnes, en soustrayant 7.038 personnes âgées de plus de 45 ans. Ce plan de résorption comprend, selon le ministre quatre (4) cohortes déterminées en fonction des tranches d’ancienneté. La première tranche concerne les enseignants ayant de 10 à 24 ans de service. La deuxième tranche 8 à 9 ans, la troisième tranche 5 à 7 ans tandis que la quatrième tranche, elle va de 0 à 4 ans.
Ainsi, le ministère de l’Education Nationale propose d’abord l’évaluation des enseignants contractuels de la première cohorte qui peuvent être éligibles à l’intégration à la Fonction Publique. «Cette première cohorte de 22.942 enseignants contractuels dont 1.081 pour la région d’Agadez, 862 pour Diffa, 3.335 pour Dosso, 4.275 pour Maradi, 3.637 pour Tahoua, 4.156 pour Tillabéri 3.658 pour Zinder et 1.938 pour Niamey», a annoncé.
Le ministre de l’Education Nationale a aussi expliqué que l’évaluation se fera sur les deux dimensions (administrative et pédagogique) conformément aux dispositions du DECRET N°2022- du 11 février 2022 modifiant et complétant le décret n°2009-072/PRN/MFP/T du 26 février 2009, fixant les conditions et les modalités de recrutement sans concours, aux emplois de fonctionnaires, des agents contractuels de la Fonction Publique de l’Etat en respectant l’article 5 qui stipule : «Aucun agent contractuel de la Fonction Publique de l’Etat ne peut accéder à un emploi de fonctionnaire sans concours s’il n’a pas fait l’objet d’une évaluation du service employeur indiquant la qualité des services contractuels effectués et s’il ne remplit pas les conditions d’ancienneté ou de durée de services contractuels et/ou volontaires fixées en fonction de l’emploi de recrutement».
Par la suite, Pr Ibrahim Natatou a assuré que le Ministère prendra toutes les mesures idoines pour garantir l’objectivité et la crédibilité de cette évaluation. A cet effet, dit-il, des équipes d’évaluateurs seront constituées et déployées hors de leurs régions respectives. Chaque évaluateur aura pour charge d’évaluer en moyenne 3 enseignants par jour pour le secondaire et 4 pour le primaire. «Dans les zones à habitat dispersé et où les zones difficiles d’accès (insécurité et aléas climatiques), les enseignants concernés seront regroupés dans un centre d’évaluation. Il est nécessaire que la durée de l’évaluation ne dépasse pas une (1) semaine. Quant à la dimension administrative de l’évaluation, une fiche sera soumise aux directeurs ou aux chefs d’établissement avant l’évaluation pédagogique», a-t-il relevé.
Le ministre de l’Education Nationale a ajouté que la Direction des Ressources Humaines et la Direction de la Formation Initiale et Continue s’attèleront à élaborer respectivement les fiches d’évaluation administrative et pédagogique en situation de classe. Ces outils feront l’objet d’un partage avec les acteurs clés. «La fiche de l’évaluation administrative sera mise en place dans les différents établissements où les enseignants de la cohorte concernée seront localisés. Les chefs d’établissement renseigneront la fiche de l’évaluation administrative à tous les enseignants contractuels qui seront concernés par l’évaluation. La note d’évaluation sera la somme de la note de l’évaluation administrative et de la note de l’évaluation pédagogique conformément aux dispositions du Décret 2016-09/PRN/MEP/A/PLN/EC/MES/MEP/T/MFP/RA du 29 juin 2016 portant statut particulier des fonctionnaires du cadre de l’Education à l’article 141», a-t-il souligné.
L’évaluation administrative s’articule, selon Pr Ibrahim Natatou, autour de la ponctualité, de l’assiduité, la tenue, la participation aux sessions de formations continues, le sens de l’organisation et de la méthode dans le travail, le respect de la hiérarchie, la bonne culture générale, le sens du service public, la conscience professionnelle, l’efficacité et l’efficience. Quant à l’évaluation pédagogique, elle concerne l’aptitude pédagogique, la connaissance approfondie et élargie de sa discipline, la maîtrise des questions inscrites aux programmes, l’atteinte des résultats et l’efficacité. «La note d’évaluation est la somme de la note de l’évaluation administrative qui compte pour 30% et celle de l’évaluation pédagogique pour 70 %», a-t-il conclu.
Yacine Hassane(onep)
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Le samedi 14 octobre 2017, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Yahouza Sadissou était à l’hémicycle. Il s’agissait pour lui de répondre à une interpellation de l’honorable député Souley Idi du groupe parlementaire Jamhuriya et apparentés.
La question posée a trait à la situation réelle des arriérés des bourses et appuis aux étudiants dans les différentes universités du pays et les dispositions prises pour la reprise effective et la bonne marche des activités académiques.
Répondant aux préoccupations soulevées par le député Souley Idi, le Ministre Yahouza Sadissou a narré tous les efforts du gouvernement en matière de construction d’infrastructures pour renforcer les capacités d’accueil des universités du pays, de payement des bourses et autres appuis aux étudiants et des salaires aux enseignants-chercheurs.
S’agissant des salaires des enseignants-chercheurs, le Ministre, tout en reconnaissant les difficultés dans l’apurement de certaines prestations, a dit que le payement des salaires constitue la priorité dans cette période de tension de trésorerie. A ce niveau, et à la date de son interpellation, il affirmé que l’Etat est à jour, à l’exception de Tillabéry qui cumule 2 mois d’arriérés et pour lequel des dispositions sont en cours pour régulariser la situation.
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A l’issue de la visite qu’il a effectuée à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, dans la matinée du mardi 11 mai dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, PhD Mamoudou Djibo a rencontré le personnel et les étudiants de cette institution académique. Avec eux, il a eu des discussions franches, pertinentes et ouvertes sur les problèmes de ladite université afin d’explorer les pistes de solution, conformément aux aspirations de la politique éducative pleine d’ambition et d’engagement du Président Bazoum.
Depuis sa prise de fonction à la tête du ministère en charge de l’Enseignement supérieur, PhD Mamoudou Djibo s’applique à prendre véritablement le pouls des structures sous sa tutelle, en particulier les universités publiques du Niger (UPN) dont il a, à priori, instruit les recteurs de lui faire un état de lieux de leurs institutions respectives. Le ministre Mamoudou Djibo affirme ainsi sa volonté et sa ferme détermination à extirper l’enseignement supérieur des multiples problèmes qui l’assaillent. Ce faisant, par cette visite à l’université Abdou Moumouni de Niamey, il s’est agi pour lui de s’imprégner des réalités de la première et plus grande université publique du Niger qui devrait faire la fierté du pays en matière d’enseignement mais qui souffre d’insuffisance cruciale de capacité d’accueil, pratiquement au niveau de toutes les facultés.
Constat du ministre : des chantiers de construction durent des années avant de finir, dépassant souvent largement les délais contractuels. Certains travaux d’infrastructures ne répondent pas aux normes techniques. L’unique amphithéâtre 1.000 places de la Faculté des sciences juridiques et politiques qui draine 6.000 étudiants sous l’encadrement 19 enseignants, est hors service du fait de sa toiture dégradée. Des salles construites mais livrées aux termites, puisqu’elles sont non équipées. Le ministre a vu aussi l’école normale supérieure (ENS) créée en 1986 avec des locaux construits par la coopération belge pour accueillir, à l’époque 400 étudiants, mais qui reçoit aujourd’hui plus de 2.000 étudiants pour les mêmes installations. Une pareille situation étouffe la faculté d’agronomie où sont recrutés 600 étudiants sur une demande de 3.000 candidats en première année pendant que la plus grande salle de ladite faculté n’a qu’une capacité de 150 places.
La Faculté des lettres et des sciences humaines, qui vient d’obtenir le projet de construction d’un amphithéâtre 1.000 places, illustre également l’insuffisance d’infrastructure à l’UAM. La faculté compte en première année tronc commun plus de 3.000 étudiants. L’on note aussi, un sérieux problème d’assainissement et d’hygiène lié surtout à l’exiguïté et la «surexploitation» des toilettes. Rien qu’au niveau de la faculté des lettres et des sciences humaines, les mêmes fausses sceptiques qui étaient destinées à 500 à 1.000 personnes sont aujourd’hui utilisées par plus de 12.000 étudiants.
C’est un véritable problème, déplore le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, face à tant d’anomalies. «Pourtant, beaucoup d’opérateurs en charge des travaux d’infrastructures à l’université de Niamey sont passés à mon cabinet pour parler du règlement de leurs frais, sans dire qu’ils n’ont pas fini leur travail», s’indigne Mamoudou Djibo.
«Il n’est pas acceptable que trois promotions se bousculent en 1ère année»
Lors de cette rencontre, le ministre de l’Enseignement supérieur a abordé avec les parties concernées, la question de la normalisation de l’année académique qui comporte beaucoup de facteurs. Tantôt, les enseignants chercheurs, eux-mêmes surchargés par leur volume horaire normal généralement de 400 heures au lieu de150 heures, sont pointés du doigt. Mais, les conditions pour exécuter l’enseignement, les travaux pratiques et les travaux dirigés dans les délais ne sont pas aussi garanties, reconnait le ministre face aux besoins réels en intrants de laboratoire et salles de cours. «Nous devons tous avoir honte de ces années interminables que nous imposons aux étudiants. Il n’est pas acceptable que trois promotions se bousculent en première année, obligeant l’Etat à payer trois fois la bourse, trois fois l’aide sociale. Et finalement cela décrédibilise notre système universitaire», dixit le M. Mamoudou Djibo.
Au cours d’intenses et riches discussions, le ministre de l’Enseignement supérieur apprend que le compte unique au trésor entrave la gestion des affaires courantes de l’administration universitaire, car toutes les dépenses passent par le trésor. Ce qui amène les responsables parfois à mettre le leur, pour des besoins urgents. «Mon vœu est que Dieu nous aide, pour qu’en fin juin 2022 l’ambition du président consistant à normaliser l’année, soit déjà atteinte», annonce le ministre Mamoudou Djibo. La normalisation de l’année académique est, faut-il le souligner, l’une des priorités de la politique éducative du Président Mohamed Bazoum .
Pour sa part, face au problème urgent d’infrastructures qui se pose, M. Mamoudou Djibo a émis l’idée de mutualiser l’exploitation des salles de cours. En urgence également, «le ministère prendra en charge la réfection des toilettes et la construction de nouvelles au niveau de la faculté des lettres», a promis le ministre.
Une rencontre est prévue pour très bientôt entre les acteurs universitaires (responsables administratifs, PAT, syndicat des enseignants et celui des étudiants) et le président de la République, Chef de l’Etat Mohamed Bazoum . Ce sera donc l’occasion pour eux de faire entendre au plus haut sommet leurs préoccupations, afin qu’elles soient bien prises en compte dans la mise en œuvre imminente de la politique très soucieuse de l’éducation du président Bazoum.
Ismaël Chékaré(onep)
13 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de l’Enseignement Supérieure, de la Recherche et de l’Innovation M. Yahouza Sadissou, a officiellement, présidé, hier à l’université technologique de Dosso, la cérémonie de réception de quatre laboratoires construits et équipés par l’ARTP, Niger Télécoms et Huwawey, une compagnie chinoise de cellulaires. C’était en présence du gouverneur de la région de Dosso, des cadres centraux et régionaux de son département ministériel, des autorités administratives et coutumières de Dosso et de nombreux invités.
En visitant ces laboratoires, le ministre Yahouza Sadissou s’est dit impressionné de ce qu’il a vu et qui, a-t-il indiqué est rassurant quant à la formation donnée à cette université de Dosso, pool d’excellence en matière de nouvelles technologies de l’information et de la communication. Les explications fournies par les formateurs, le rectorat et le constat fait sur le terrain, a indiqué le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, permet de dire que l’université de Dosso est à la pointe des technologies. Dans le domaine des NTIC, les étudiants de cette université n’ont rien à envier aux autres universités du monde entier.
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Le gouvernement de transition militaire au Niger a exprimé son désaccord et son mécontentement concernant les tentatives visant à introduire des pratiques homosexuelles dans le système éducatif du pays. La ministre de l'éducation nationale, Dr Elisabeth Shérif a dénoncé ces efforts subversifs de certains groupes locaux et d'une puissance étrangère. Le gouvernement a condamné les pays qui refusent des visas aux étudiants nigériens régulièrement inscrits dans leurs universités, mais accordent secrètement des visas à de jeunes nigériens pour assister à des rencontres promouvant les droits LGBT. Le gouvernement a pris des mesures pour identifier et traduire en justice les responsables de ces actions contraires aux lois et aux valeurs du pays. La ministre a également indiqué que la rentrée académique s'est déroulée dans de bonnes conditions grâce aux efforts conjugués de tous les acteurs sous la direction du président du Conseil National Pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l'État.
Nigerdiaspora
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Le gouvernement nigérien, à travers ses ministères en charge des divers niveaux d'enseignement, a entrepris depuis quelques années une vaste opération d'assainissement de son secteur éducatif par la multiplication de mesures visant à réaliser sa promesse de redonner à l'école nigérienne tout son prestige d'antan.
Cette politique de réforme a concerné d'abord le secteur de l'Enseignement primaire, où une étude diligentée début 2017 par les autorités a révélé le niveau catastrophique notamment des enseignants contractuels. Cette situation a amené le ministre de tutelle, Daouda Mallam Marthé, à organiser une évaluation du niveau de 60.000 enseignants contractuels sur les 82.000 que comptait le pays pour, selon ses propos, "mettre de l'ordre dans le système éducatif nigérien".
Plusieurs milliers d'enseignants qui avaient refusé de participer à l'examen ont vu leur contrat résilié par décision du ministre, et environ 9.000 autres (de sources syndicales) avaient été révoqués pour insuffisance constatée à l'issue de l'évaluation organisée sur tout le territoire national les 16 et 17 juillet 2017. Ces mesures ont été saluées par une frange de la population, mais jugées "illégales" par les syndicats des enseignants qui exigent toujours leur réintégration.
Par ailleurs, après des enquêtes diligentées par les services compétents des ministères des Enseignements primaire et secondaire, le gouvernement a procédé à la fermeture depuis mi-décembre dernier d'une soixantaine d'établissements des deux cycles confondus, faute notamment d'autorisation.
Pour M. Marthé ces écoles exerçant sans autorisation de création ni d'ouverture, donc "n'ayant pas d'instance juridique, doivent immédiatement cesser toute activité", tout en assurant que "le gouvernement prendra toutes les mesures pour que cette décision soit appliquée dans toute sa rigueur".
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Force est de reconnaître qu’on est loin de lui avoir trouvé une solution, malgré des travaux de remédiation menés tambours battant dans les établissements de l’Enseignement de base l’an dernier. Je demande excuse auprès de mes jeunes collègues. Je ne nourris aucune prétention, mais étant en ce moment, malgré le poids des ans, personnellement engagé à aider mes propres enfants ; il m’a été donné de constater que ni les maîtres, ni les élèves n’ont tiré un grand profit de ces travaux qui ont pourtant coûté du temps et de l’argent. Il ne pouvait en être autrement, l’idée ne provenant pas de ceux qui avaient élaboré les documents de base et conduit lesdits travaux. Je suis sûr que quelqu’un quelque part me comprend.
En effet, dans l’entendement de celui à qui appartenait la fameuse idée de remédiation, qu’il a lui-même expérimentée lorsqu’il enseignait, il fallait, dans le cadre d’une formation continue, devait durer dans le temps pour fournir des résultats probants. Je suis désolé de devoir dire que tout est à refaire parce que non seulement les élèves ne savent toujours pas lire, mais aussi et surtout parce que la démarche pédagogique n’est toujours pas maîtrisée par les enseignants. En visant le manuel d’initiation en vigueur dans les classes, ne déplaise à ses auteurs dont je n’atteints même pas la cheville, on remarque qu’il comporte quand même une certaine insuffisance.
1. Aucun mot proposé dans la répartition n’est accompagné d’un article ;
2. Les mots clés devant servir de base aux leçons sont comme choisis au hasard ;
3. On n’a aucune idée du temps qui a été accordé aux élèves entre la présentation du mot clé et la découverte des divers éléments le composant ;
4. Le passage du mot à la lettre semble rapide ;
5. On a l’impression
qu’aucun lien n’existe entre le programme de lecture et celui de l’apprentissage de la langue. Le choix de la méthode globale qui devient mixte au fil du temps, par Decroly et les autres éminents psychopédagogues, n’est pas un fait du hasard. Il trouve sa justification, je n’apprends rien à personne, dans le fait que l’enfant perçoit toujours globalement les choses avant d’en saisir les détails. (Partir du mot pour aboutir à la lettre après avoir découvert les syllabes et inversement). Pour rendre plus aisé et efficace l’apprentissage de la lecture, les artisans de cette démarche pédagogique ont surtout recommandé que les mots clés provinssent de ceux employés et réemployés dans des phrases et expressions utilisées par les élèves lors des leçons de langage. Aussi, la méthode exige-t-elle le respect strict d’un certain nombre d’étapes dont :
a)La découverte auditive du mot ;
b) L’emploi et le réemploi oral du mot ;
c) La découverte visuelle et tactile du mot ;
d) La constitution d’une banque de données constituée de l’ensemble des mots globalement acquis parmi lesquels des prépositions et des adverbes rencontrés au cours des leçons de langage (à – vite – avec – dans – sous – sur etc),
e) Sous forme de jeux, composition de textes de lecture à l’aide des mots globalement étudiés ;
f) Reprise des mots, acquisition de la notion de syllabe et décomposition de chacun pour découvrir les syllabes et éventuellement des lettres (a-li /i-dé…) ;
g) Nouvelle acquisition globale des syllabes et des lettres ;
h) Organisation de jeux de lecture consistant à former des mots, à formuler des phrases et à composer des textes ;
i) Reprise des mots clés, redécourte des syllabes et étude de systématique d’un son selon la leçon du jour. Il y a lieu d’établir le lien entre le langage et la lecture.
Enfin pour doter les élèves d’un niveau convenable leur permettant d’aborder le secondaire, il serait important de penser à réhabiliter la fameuse classe de transition qui existait avant l’entrée en première année à William Ponty, au temps de l’Ecole Primaire Supérieure (E.P.S).
Cette classe qui aura pour mission de lutter contre la baisse de niveau, si elle agrée les décideurs nécessiteront l’élaboration d’un certain nombre de modules servant à renforcer durant un an les acquis des élèves dans les matières importantes : vocabulaire, lecture, grammaire, conjugaison, orthographe, calcul.
N.B: Loin de servir de prétexte pour créer la polémique, engager une querelle de compétence, ces observations sont faites pour rappeler que le problème de la lecture reste entier, qu’il concerne tous les enseignants, aussi bien ceux qui sont en exercice que ceux qui sont à la retraite et qui peuvent apporter leur contribution pour aider à le résoudre. Débarrassons-nous de notre esprit de suffisance.
Ada BOUREIMA, IEB à la retraite
Cel : 96.82.96.75
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Les syndicats du secteur de l’éducation sont colère. Et pour cause, le redéploiement effectué par le ministère en charge de l’Enseignement Primaire touche le tissu social.
Parmi les enseignants redéployés (plus de 1000, un chiffre fourni par des sources syndicales) de Niamey en direction de régions de Tillabéry, Dosso et Tahoua, on compte plusieurs mariées. Tout ce qui a amené les contractuelles militantes du SYNACEB à partir chercher secours auprès de l’Association Islamique du Niger (AIN). Au niveau de la Fédération Unitaire des Syndicats de l’Enseignement du Niger (FUSEN) aussi, on ne manque pas d’exprimer sa colère, en ce que ce redéploiement risque d’avoir des conséquences fâcheuses sur la vie de plusieurs couples.
Du côté du Ministère de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, on soutient que ce redéploiement est motivé par le surnombre d’enseignants dans les écoles de la capitale alors que plusieurs régions en manquent cruellement. Il n’y avait donc pas d’autres options que de reverser le trop plein de Niamey vers l’intérieur du pays.
Au sein de l’opinion, cette situation est diversement appréciée. Si pour certains, le redéploiement des femmes mariées est socialement inadmissible, en ce qu’on ne doit pas séparer les couples sous aucun prétexte, pour d’autres par contre, il n’y a aucun texte de loi qui interdit d’affecter une enseignante loin de son foyer conjugal.
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La pandémie la plus médiatisée de tous les temps, le Coronavirus ou COVID 19, qui est d’ailleurs très loin d’être la plus meurtrière, a développé une peur, une angoisse exagérée dans le monde entier. Les raisons avancées seraient le fait qu’il n’existe pas encore de traitement ni de vaccin, ni de prise en charge médicale rapide pour contenir le COVID-19 et que la maladie se propagerait à une vitesse exponentielle et ferait des millions morts. Les pays occidentaux, fortement secoués après la Chine, et qui continuent de dicter la loi dans le monde, vont alors prendre des mesures draconiennes de prévention en vue de ralentir la propagation de la maladie, dans l’attente de trouver des traitements thérapeutiques ou vaccins pour sauver des vies humaines.
Au Niger, dix premières mesures d'urgence sont prises à l’issue du Conseil des Ministres du vendredi 13 mars, et des mesures complémentaires le 17 mars 2020.
Les mesures phares consistaient en la fermeture des établissements scolaires et universitaires, la fermeture des frontières terrestres et des aéroports, la fermeture des bars, des boites de nuit, salles de cinéma et des lieux de spectacle, l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes, l’institution des mesures d’hygiène obligatoires, le respect d’une distance d’au moins un mètre entre les personnes qui parlent ou travaillent ensemble, la fermeture des lieux de culte et enfin l’instauration d’un couvre-feu et le confinement de Niamey. L’observance de ces mesures serait déjà un grand pas pour gagner la bataille contre le Covid-19 en limitant et en freinant la propagation.
Chemin faisant et compte tenu de « l’amélioration de la situation de la pandémie du COVID 19 » le gouvernement desserre l’étau avec plusieurs mesures d’assouplissement :
- le 11 mai 2020, Le Ministre de l’enseignement supérieur Mr YAHOUZA SADISSOU, coordinateur des ministères en charge de l’éducation nationale confirme la reprise des cours dans les établissements scolaires à compter du 1 er juin ;
- le 13 mai le ministre ZAKARIA ABDOURAHAMANE, porte-parole du gouvernement annonce la réouverture des lieux de culte et la levée du couvre-feu à Niamey ;
- le15 mai, le conseil des ministres a levé l’isolement de la ville Niamey et conséquemment la libération des activités de transport interurbain de passagers.
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Le syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SNECS) des universités publiques du Niger observe depuis le mercredi 20 février 2019 une pause dans sa série de grèves qu’il a entamée le 11 février dernier, selon son secrétaire général Monsieur Na Balla Adaré.
Cette série de grèves fait suite à la non-satisfaction des revendications des enseignants et chercheurs du supérieur qui reposent sur le respect des engagements pris par le gouvernement. Il s’agit, en effet, de la poursuite du processus électoral à l’Université de Maradi, le règlement des arriérés de tous les droits statutaires dans les universités publiques du Niger, le respect du protocole d’accord signé le19 juillet 2018 élaboré sous l’égide du Conseil national des droits de l'Homme (CNDHL).
Cependant, après deux préavis de grève de trois jours chacun, le SNECS observe depuis le mercredi
20 février dernier une pause pendant laquelle les cours ont repris dans toutes les universités publiques du Niger.
‘’C’est un signal fort à l’opinion nationale, aux parents d’étudiants et aux étudiants eux-mêmes, pour prouver que ce n’est pas de gaité de cœur qu’on grève tant qu’il est possible de faire une ouverture pour permettre le déroulement temporaire des activités académiques’’ a déclaré Monsieur Na Balla Adaré.
Selon lui cette trêve de six jours qu’observe le SNECS fait suite à ‘’une rencontre avec le comité exécutif de l’union des étudiants de l’université Abdou Moumouni (UENUN)’’ qui vise ‘’à montrer qu’on est dans une grève de bonne volonté’’.
A l’expiration de cette trêve ‘’nous allons inévitablement déposer un mot d’ordre de 72 heures’’ a, par ailleurs, martelé Monsieur Na Balla.
‘’Nous, principales victimes de cette grève, nous interpelons le gouvernement, les enseignants-chercheurs, quant à leur responsabilité citoyenne, leur responsabilité devant le peuple nigérien’’ déclare le SG de l’UENUN, Monsieur Ari Hassane.
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Un certain nombre d’arguments très plausibles nous fait dire que le nouveau Président de la République, Bazoum Mohamed a fait et fera de la lutte pour le redressement du système éducatif nigérien son cheval de bataille. C’est comme si ce secteur sera le socle sur lequel vont s’appuyer et émerger toutes les autres composantes du développement de plusieurs secteurs de la vie de notre pays. Cette impression, il l’a encore laissée entendre tout récemment à l’occasion de la remise des prix aux récipiendaires des cadeaux pour le prix de l’excellence. Sans détour aucun, il a clamé haut et fort : « Vous êtes le modèle des enseignants ; vous êtes les personnes sur lesquelles je voudrais compter. Ces réformes que nous entendons promouvoir, ce changement que nous nous proposons d’opérer - sans lequel nous ne pouvons pas rêver, nous ne pouvons pas être une nation, nous ne pouvons pas prétendre à quelque fierté que ce soit - c’est grâce à vous que cela se réalisera. Je voudrais vous féliciter tout aussi vivement que je l’ai fait pour les enfants, pour vos élèves et vous demander aussi de persévérer ; vous demander d’être présents dans les débats que nous allons engager à partir de cette rentrée pour faire en sorte que nous nous frayons le chemin qu’il nous faut. J’ai l’habitude de dire que construire un système éducatif, en faire quelque chose de performant, c’est la chose la plus difficile ; tout le reste est facile. Mais enseigner est extrêmement difficile ; enseigner bien est très difficile. Donc, c’est sur vous que je compterais. Je demanderais aux différents ministres du système éducatif de vous donner l’occasion de faire part de votre expérience qui vient de se traduire par la réussite que sont les enfants que nous avons devant nous, avec vous, cet aprèsmidi ici. Et, je suis très engagé, croyez-moi, à faire en sorte que les enseignants jouent un rôle majeur dans ce projet que nous avons en vue ; de changer notre école, de la transformer, de faire en sorte qu’elle puisse donner les produits que nous nous avons été d’une école à une certaine époque. Nous ne devons pas être pessimistes, nous ne devons pas être résignés ; nous devons être volontaires, déterminés surtout et faire le pari que nous réussirons. ».
Avec beaucoup de redondance, cet extrait du discours prononcé devant les élèves et les enseignants ciblés pour ces récompenses du prix de l’excellence précise au mieux la volonté du Chef de l’Etat d’engager un combat pluriel en faveur de la relance du système éducatif nigérien, miné depuis des années par des incongruités de toute nature. En effet, enseignants, élèves, parents d’élèves, l’Etat et ses partenaires au développement, tous les maillons de la chaine ont leur part de responsabilité dans la dégénérescence de ce système éducatif.
Au premier chef, il faut citer la responsabilité énorme que portent les partenaires au développement qui, à travers plusieurs programmes inadaptés et incohérents, ont imposé des cadrages qui ont profondément desservis notre vision réelle. Des programmes concoctés à travers des tentatives d’ajustement structurel (Double-flux, double vacation…) ont totalement déstabilisé notre système éducatif. C’est le cas de ce double-flux qui prétendait prendre en charge le trop-plein d’élèves dans les classes à un moment où déjà des signes de baisse de niveau se faisaient sentir à tous les niveaux. Si après six heures de cours journalier le niveau tanguait, à quoi ressemblerait- il alors si on ne prenait en charge les élèves que le matin ou la soirée ? De plus, les objectifs mêmes assignés au système ont été revus en qualité car on prônait beaucoup plus le verbiage que la qualité de l’écrit. Cela se matérialisait à travers des élèves déjà du CE qui chantaient des dialogues de leur livre de lecture sans pouvoir montrer du doigt une seule syllabe de ce qu’ils lisaient. C’est cet enseignement au rabais qui a été imposé à nos pays ; de Dakar à N’Djamena, les occidentaux ont su distillé ce programme qu’ils justifiaient par l’évolution de l’enseignement des langues qui devenaient systématiquement juste des outils de communication. Argument tangible certes, mais totalement en déphasage avec notre niveau d’ancrage à ces langues occidentales. Que faisons-nous qui ne soit pas rattaché à ces langues ? Les sources d’acquisition du savoir et nos échanges avec nous-mêmes, à plus forte raison avec l’Occident, tout se fait dans leur langue. Les avantages générés par ce nouvel objectif sont certes indéniables mais il aurait fallu au préalable promouvoir nos langues, constitué et ensuite définir un fond d’apprentissage qui ne nous oblige pas à commander des livres édités en France par Hachette et les autres maisons d’édition coloniales. Comme on le voit, c’était d’une véritable révolution dont il aurait été question. Cependant, les champions de la civilisation universelle n’ont pris en considération que le volet qui les concernait ; tout ce qui contribuait à booster conséquemment notre système éducatif par rapport à ce changement a été escamoté, relégué aux oubliettes, comme d’habitude. Ainsi c’est après quelques années d’errements que l’on s’est aperçu que cette solution était loin de satisfaire aux préoccupations de notre système éducatif. Il fallait trouver une rechange et, actuellement une autre forme de multiples flux est en cours d’expérimentation. Il s’agit en clair de confier à un seul enseignant, dans la même classe, deux ou trois niveaux ! D’ores et déjà pour le novice, il se pose la question de l’éparpillement de l’enseignant entre les niveaux qu’il est en charge de contrôler. Ensuite pour les élèves, il y a la question de la concentration sur quel enseignement il faut suivre ; son niveau ou celui des autres voisins qui partagent la même classe, voir la même table que lui. Oh je sais ; très certainement un conseiller pédagogique constipé et nourri par l’argent des ateliers qui ont initié et encadré cette supercherie va se ruer sur nos propos et essayer de gesticuler pour prouver le bien-fondé de cette pratique. C’est bien cela le Français et ces gens sont tellement convaincants que leur démarche s’apparente à un sans-faute. D’accord ; attendons encore quelques années de massacres pour revenir, comme avec le programme d’ajustement structurel, comme avec la double vacation… pour nous apercevoir de la taille de la supercherie qu’on nous a imposée. C’est bien logique quand on n’arrive toujours pas à se défaire du carcan colonial ; nous allons toujours nous rabattre sur des pédagogues et des écoles d’enseignement de la France pour vouloir corriger le dysfonctionnement de notre système éducatif.
A ce niveau, le Président Bazoum Mohamed doit sincèrement ouvrir les yeux. Les meilleures propositions de redressement de notre système éducatif ne peuvent émaner que d’experts nationaux ; surtout des enseignants au-delà de vingt années de service. Au besoin, il y a plein de retraités qui peuvent offrir leur expertise ; c’est encore mieux que ce ramassis de pédagogues qui ont mal assimilés les rudiments de la psychopédagogie. C’est encore mieux que les experts français sortis des écoles qui n’ont aucun à avoir avec les nôtres. Comment pensez-vous que notre système éducatif peut être redressé par des personnes qui n’ont jamais mis pied dans une classe pléthorique de 50 à 80 élèves ? Tout ce qu’il va proposer comme éléments de solutions s’écrouleront rien qu’avec l’influence du nombre ; que dire encore du niveau des élèves qui est totalement en déphasage avec le cours fréquenté ? Le mal est grand et il faut ouvrir les yeux ; ces Occidentaux ont juste besoin de consommateurs, des gens capables juste de lire et de comprendre les publicités et les modes d’emploi de leurs gadgets électroniques. Chercher des consommateurs a toujours été un objectif présent dans toutes les politiques des pays occidentaux. Cela était vrai en 1900, au moment où leurs productions étaient encore balbutiantes. Que devient cet objectif, selon vous, aujourd’hui où la vitesse de production a atteint la croisière ? Tous les maillons de leurs activités travaillent à la satisfaction de cet objectif. Soyons lucides et tirons-nous des griffes des partenaires au développement, surtout en ce qui concerne les orientations de notre système éducatif. Si ce dernier devient cohérent et bien structuré ; si ce système arrive à produire les experts et autres techniciens nationaux qu’il faut, que deviendront les experts occidentaux qui vivent sur le dos de nos économies ? A réfléchir.
La responsabilité de l’Etat
Pour la responsabilité de l’Etat, il y a cette duperie des institutions internationales à laquelle il a cédé de tous les temps. On a toujours fait croire que les investissements dans les secteurs sociaux de base ne constituent pas une priorité pour nos Etats. C’est comme si investir dans la santé ou l’éducation était un bradage de nos ressources car ce sont des investissements qui ne rapportaient absolument rien. Certes, on ne retire pas des dollars à la fin d’une année scolaire pour avoir investi des milliards dans l’achat des fournitures, la construction des classes ou dans la prise en charge des enseignants ; c’est une vision très simpliste des capitalistes et ils ont réussi à la faire avaler à nos dirigeants très peu averti au contexte. Cependant, on peut se demander qu’elle a été l’origine de la prospérité occidentale ? La réponse est connue de tous : c’est la Révolution Industrielle. Et quelle a été la base de la Révolution Industrielle si ce ne sont les Progrès Techniques et Scientifiques ? Ces derniers quant à eux ont quelle origine si ce ne sont les écoles, les universités, les instituts et autres laboratoires occidentaux de l’époque ? Ces structures et centres sont quant à eux animés par des gens sortis du système éducatif occidental. Tout est vraiment lié et simple à comprendre. Pourquoi alors nos dirigeants continuent-ils à avaler les idées qui viennent de ces pays, surtout en ce qui concerne notre système éducatif ?
A ce niveau, l’espoir est vraiment permis car nous avons cette fois-ci à la tête de notre Etat un homme affranchi, un fin intellectuel qui a fini de comprendre toutes les supercheries de la géopolitique. Il le sait bien le Président Bazoum, seule notre système éducatif peut nous procurer les moyens de notre émancipation. Il l’a dit sous forme de métaphore : « … construire un système éducatif, en faire quelque chose de performant, c’est la chose la plus difficile ; tout le reste est facile… ». Cette boutade représente à elle seule tous les autres discours sur les questions de l’école. En effet, c’est de l’école que sortent tous les autres acteurs et animateurs en charge de tous les secteurs de notre vie. De la moralité, l’orthodoxie dans la gestion, l’intellectualisme et la technocratie nécessaires à la conduite des affaires, tout relève d’une école assainie, bien orientée et bien encadrée. C’est dire que l’école prend tout en charge. Une fois qu’elle le fait de manière conséquente, le reste devient très facile. Des acteurs moralisés à l’école et outillés de savoir nécessaires pour la conduite des affaires, nous n’avons besoin que de cela pour assurer le développement de nos sociétés. Comme le souligne le Président Bazoum ; « … tout le reste est facile. » une fois que l’école aurait tout pris en charge de façon performante.
C’est dire que pour cette fois-ci, nous entretenons un espoir très solide quant à l’épanouissement de notre système éducatif. En tout cas, l’Homme au sommet y adhère fortement. Cependant, pour que cela soit une réussite effective, il a besoin du soutien de tous les acteurs. Comme d’habitude, nous savons que les uns et les autres ne le laisseraient pas mener tranquillement la révolution nécessaire dans ce contexte. Eux et leurs valets locaux feront des pieds et des mains pour nous maintenir dans ce système de dépendance vis-à-vis de l’Occident. Cependant, rien ne peut s’opposer à une volonté inébranlable de changer les choses ; accompagnons juste les réformes salutaires qui seront issues des réflexions dans ce sens.
Pour les enseignants, leur niveau de responsabilité dans la dégénérescence de notre système éducatif est aussi indéniable. Quoique l’on dise, l’enseignant est le seul et premier responsable des élèves dont il a la charge. Il est vrai que la fuite en avant de l’Etat a obligé plusieurs acteurs à se réfugier dans l’enseignement. En effet, le niveau de précarité que vivent certains jeunes en formation les a poussés à se verser systématiquement dans l’enseignement sans aucune vocation préalable. En fin de cycle ou même en pleine formation, certains jeunes entrevoyant les affres du chômage ou la difficulté à conduire à bon port leurs études, ont court-circuité leur parcours pour se retrouver comme enseignants contractuels. Etait-ce un choix ou une faute de leur part ? Ambiguë comme question. Pour l’homme, les questions de survie prennent le plus souvent le pas sur toutes autres. Ayant un niveau qui permet d’être coopté comme enseignant dans une classe, le jeune dans cette situation semble avoir trouvé une issue pour sa vie. Et, malgré les insuffisances criardes dont il entretient, le voilà investi pour conduire à la destinée des élèves déjà minés par une baisse de niveau criarde. Rappelons que ces enseignants eux-mêmes sont issus d’une période d’instabilité qui a érigé la tricherie en mode de conduite. Depuis les années 1990, le multipartisme mal appréhendé a donné des prérogatives à des individus sans aucune moralité qui ont introduit et légalisé la fraude scolaire. Du CFEPD au Master, tout s’achetait ; ou ce sont les épreuves qui sont étalées au marché ou c’est le diplôme lui-même qui est acheté en espèces sonnantes et trébuchantes. Dans ce contexte, les enseignants ont joué un très grand rôle car ils représentaient le relais des parents et des élèves auprès des membres du jury des examens.
Ici, nous glissons déjà sur les trois derniers niveaux de responsabilités ; aux côtés des enseignants qui prennent tous les risques pour faire admettre ou passer les élèves en classe supérieure, il y a les élèves eux-mêmes et leurs parents, tous désemparés par la réalité de la défaillance et des insuffisances de leur progéniture. C’est ainsi que les enseignants, les élèves et leurs parents, tous sont devenus de fins fraudeurs. Du jour au lendemain, les fruits pourris de ces magouilles se sont incrustés dans le système éducatif comme enseignants. Ne pouvant absolument pas réussir au niveau universitaire où les choses sont restées encore orthodoxes, beaucoup ont fait le choix de se rabattre dans l’enseignement. Ceux qui réussissent à glaner une licence ou une maitrise au bout de plusieurs années de gesticulations rejoignent aussi ce lot. C’est ainsi qu’on retrouve des maitres et des professeurs avec d’énormes insuffisances dans la langue même d’enseignement. Pour certains même le contenu matière n’est pas maitrisé. Que dire des rudiments pédagogiques d’approches et d’encadrement des élèves qu’ils n’ont jamais affrontés dans leur cursus ? Ce que nous disons relève des conclusions des deux évaluations faites au niveau primaire et secondaire. Plus que tout autre acteur, les enseignants portent une responsabilité énorme dans la déstabilisation de notre système éducatif. Pour ceux rares qui ont la vocation et qui ont véritablement la capacité de bien accomplir leur tâche, le problème s’est toujours posé au niveau de leur prise en charge. De tous les temps, ils ont été confrontés à la question de leur statut particulier. Revendication normale et logique ; cependant, en adoptant ce statut, a-t-on réellement conscience de la pléthore des gens sans capacités réelles qui allaient en profiter ? Si au moins ces améliorations pourraient contribuer à sécuriser tout ce monde et à l’amener à une prise de conscience réelle pour qu’il dispense le meilleur de lui-même. Le hic est que certains sont foncièrement insuffisants et pratiquement ils ne pourront rien donner de plausible. Quand on est insuffisant dans la langue d’enseignement et dans la maitrise du contenu, à cela ajouter les défaillances pédagogiques, que peuton servir même si la volonté y est ? La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a.
Somme toute, le combat engagé par le Président de la République Bazoum Mohamed pour le redressement de notre système éducatif est grand. L’atout majeur reste ici sa connaissance poussée du système et de ses tenants et aboutissants. Le Président est hautement conscient des préoccupations et à tous les niveaux. De plus sa volonté pour agir ne fait l’ombre d’aucun doute. Tout y est de ce côté. La seule question est savoir s’il va arriver à convaincre et les bailleurs et les valets locaux pour investir de manière conséquente dans ce secteur qui fait partie de ceux ciblés par la Banque Mondiale pour un allègement des subventions. A ce premier niveau de préoccupation, il faut ajouter la nécessité de réformer qui passe par une mise en branle de tout l’artifice de propositions qui ont été longtemps imposées par les pédagogues français et ceux à leur solde. L’un dans l’autre, notre Président a besoin du soutien de tous ; car, il s’agit d’une véritable révolution à mener dans ce sens.
Kailo.
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La définition du cigle évoque les diplômes reconnus par le système. Ces derniers s’obtiennent à l’issue de trois (3) parcours : le premier, qui donne droit à la Licence, s’organise en six semestres, soit deux par année et équivalant à trois (3) années d’enseignement. Le deuxième est celui du Master qui est unique et se valide sur deux ans correspondant à quatre (4) semestres d’enseignements suivis d’une soutenance d’un mémoire. La fanfaronnade de détenir un Master1 n’est qu’une fraude que se permettent les Instituts de formation et leurs usagers sous le regard complice des universités publiques et le ministère des Enseignements supérieurs, induisant le Secrétariat général du Gouvernement en erreur.
On se rend compte que l’inscription en Master se fait sur la base de sélection de dossiers pour les universités publiques du Niger. Le parcours se boucle par le Doctorat qu’il faut valider sur trois ans au minimum. Ce qui est curieux, la Licence et le Doctorat offrent moins l’opportunité de tricher à l’inverse du Master que semble détenir tout un chacun au Niger.
Ceux qui prétendent détenir le Master1 n’ont pas le diplôme consacré par le système. Ils auraient tout juste un certificat pour pouvoir continuer les études. Car le parachèvement, c’est le Master (le diplôme) dont l’obtention passe obligatoire par une soutenance, indique un enseignant- chercheur. Tout le reste n’est qu’abus de langage ou une façon de vouloir tricher. On remarque, d’ailleurs et depuis quelque temps, une éclosion de diplômes fantaisistes dont la fausseté apparait à l’évidence. Pourtant, les détenteurs en jouissent allégrement. Ils se font nommer en conseil des ministres et se la coulent douce. Ce qui fait dire qu’avec l’avènement de la renaissance, ils sont nombreux, les détenteurs de faux diplômes qui bénéficient de décrets de nomination, sans aucune forme d’enquête. Marou Amadou, qui indique que « le SAMAN refuse de se soumettre à l’autorité de la loi », précise « qu’il serait en tout état de cause anticonstitutionnel que les juges dictent dans un Etat de droit, le contenu des lois, encore moins qu’ils s’opposent à leur exécution ». Une mention particulière qui, dit-on dans les milieux des magistrats, fait plutôt sourire lorsqu’on sait que le respect de la constitution n’a jamais été un souci pour le gouvernement de la 7e République.
Affaire à suivre.
Kailou
11 janvier 2019
Source : Le Courrier
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Lundi, le 1er octobre, Incha Allah, les enfants reprendront le chemin de l’école. Jour de retrouvailles après trois mois de vacances, ce lundi est un jour important pour les élèves. Il l’est aussi pour les enseignants et pour les parents qui conduisent chaque matin leurs enfants à l’école. Commencent alors à Niamey, les interminables embouteillages, les accidents, les empoignades entre conducteurs…Ceux-là mêmes qui créent les conditions, toutes les conditions pour qu’il ait embouteillages sur les routes. Ce n’est un secret pour personne, à Niamey, tout le monde sort en même temps et à la même heure. Vers 7 H du matin par exemple, les rues sont presque désertes. Seuls quelques usagers les empruntent et y circulent aisément. Quarante ou quarante cinq minutes plus tard, c’est le désordre total. De longues files de véhicules débarquent de tous les coins de la ville. La grande majorité de ces voitures transporte des enfants qu’il faut nécessairement déposer à l’école et s’il vous plaît à 8 Heures. Comment y arriver, puisque comme une épidémie, tout le monde attend justement cette heure pour sortir, amener les enfants à l’école et se rendre ensuite au travail ? Vingt à quinze minutes pour faire tout cela. Pressés, furieux de constater le retard qu’ils sont en train d’accuser dans la circulation, les gens conduisent n’importe comment, créant des embouteillages terribles au niveau de certains axes de la capitale. Même la police est souvent débordée. Les cours reprennent, le calvaire commence sur les routes. Surtout s’il faut compter encore avec les contrôles de la police qui, à partir de ce lundi 1er octobre, peut utiliser tous les moyens dont elle dispose pour vérifier si la ceinture de sécurité est véritablement attachée. Un autre souci pour les conducteurs.
Onep
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L’Assemblée Nationale a approuvé avec 135 voix ce jeudi la réforme du gouvernement contestée par le syndicat des enseignants chercheurs consistant à nommer par décret les recteurs des universités publiques.
Seuls 28 élus ont voté contre et deux se sont abstenus sur les présents, le parlement comptant 171 membres.
Le texte portant sur le régime général des Etablissements à caractère scientifique, culturel et technique adopté dispose que ‘’ les EPSCT sont dirigés selon les cas par des recteurs secondés des vices recteurs (…) nommés par décret pris en conseil des ministres.’’
La loi institue en outre de conseil d’administration ou d’université où siègent les représentants de toutes les composantes de l’établissement, éventuellement les bénéficiaires de ses activités et de représentant de l’Etat.
Peu après le vote, le ministre en charge des enseignements supérieurs se réjouit du vote massif des députés à ce projet de loi qui selon lui a connu beaucoup de remous pendant près de 6 mois.
Le ministre Yahouza Sadissou a par la suite félicité les parlementaires et tous ceux qui ont contribué à l’aboutissement de ce processus.
‘’L’adoption de ce présent projet constitue véritablement le point de part des reformes dans notre système d’enseignement supérieur’’, a-t-il fait valoir.
Répondant à certaines questions posées par les députés, le ministre Yahouza assure qu’en initiant ce projet de loi le gouvernement n’a aucunement l’intention de politisé les universités et que ce projet de loi intervenu par la suite d’un diagnostic très approfondi.
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Bien que certains parents envoient leurs enfants en vacances ou les occupent par des tâches domestiques, les petits commerces, l’école coranique reste la destination première de ces élèves pendant les grandes vacances scolaires. Après quelques semaines de repos pour les enfants, les parents les envoient dans les écoles coraniques du quartier où ils étudient pendant au moins une partie de la journée.
Assis à même le sol ou sur des nattes en plastique et dans certains cas sur des bancs, les jeunes écoliers apprennent avec ferveur les versets coraniques dans les différents centres dénommés ‘’makaranta’’. Ils ont six ans et plus, et fréquentent des classes adaptées à leurs âges et niveaux dans des écoles coraniques du quartier où ils sont formés ou initiés sur la pratique de l’Islam.
M. Harouna Abdou enseigne le coran aux enfants dans une mosquée du quartier Cité Olani de Niamey. Il explique que l’inscription est à 1000 FCFA. « J’ai une trentaine d’élèves que j’enseigne chaque jour de 9h à 11h sauf les jeudi et vendredi », précise-t-il. C’est une fierté pour lui de transmettre ses connaissances sur le coran aux enfants du quartier.
Quant à Malama Baraka Abaché, elle enseigne les versets coraniques aux petits enfants de 5 ans à 10 ans dans le quartier Saga cité Olani. Cette école coranique fonctionne tous les jours (excepté vendredi et dimanche) de 9 heures à midi, et le soir de 15 heures à 17 heures, les enfants apprennent à mémoriser les versets du Coran et hadiths (récits du prophète Mohamed, paix et salut sur lui). Ils sont aussi initiés à l’alphabet arabe et l’apprentissage des règles de base de l’islam », a fait savoir la maitresse de l’école coranique. Selon elle, les plus petits sont contraints par leurs parents, tandis que les adolescents s’inscrivent volontairement.
Mlle Zeinabou est l’une des élèves inscrites à l’école coranique. Elle témoigne être venue renforcer et approfondir ses connaissances islamiques et parfaire sa lecture du Coran.
« Nous avons des classes pour les enfants de 7 à 9 ans, et d’autres pour les adolescents. Et nous accueillons une quarantaine d’élèves dans les petites classes contre une vingtaine pour les tranches d’âges les plus élevées », explique Oustaz Hamidou Hassan, responsable des petites classes de l’école Saga 2. « Pour en faire de bons croyants, il faut inculquer aux enfants les connaissances religieuses », soutient-il.
Haoua Atta Maikassa Stagiaire
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L'administration de l'ENAM (École nationale d'administration et de magistrature) de Niamey doit faire face à un climat social tendu. Pour cause, les enseignants de cet établissement public rattaché au cabinet du Premier ministre accusent des arriérés de salaires. A la date du mardi 26 décembre 2017, le salaire du mois de novembre n'a pas été payé. Aussi, le syndicat des enseignants permanents (SEENAM) exige le paiement des salaires des mois de novembre et décembre 2017, ainsi que celui des frais de correction, d'encadrement et de présidence des mémoires. Si ces exigences ne sont pas satisfaites avant ce vendredi 29 décembre, ledit syndicat entend observer une grève d'avertissement de 48 Heures les mardi 2 et mercredi 3 janvier 2018. Le préavis de grève a été adressé, mardi 26 décembre, au directeur général de l'ENAM.
28 décembre 2017
Source : http://nigerdiaspora.net
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Le gouvernement doit faire face a un climat social de plus en plus tendu à l'Université de Niamey. Devant la mauvaise volonté des autorités à prendre en charge les revendications des étudiants, le comité directeur de l'USN a lancé un mot d'ordre de grève de 72 heures.
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Depuis plusieurs années, l’on assiste à une prolifération des écoles privées dans tous les cycles et filières d’enseignement. Cette situation s’accompagne malheureusement aussi chaque année d’une certaine flambée des frais de scolarité. Conséquence : en début d’année, c’est la croix et la bannière pour les parents d’élèves. Lorsqu’on a plusieurs mômes à scolariser, les choses sont très compliquées même pour les plus nantis. Devant une telle situation, les Nigériens ordinaires se résignent à envoyer leurs enfants dans les établissements ‘’low cost’’ (bas coûts) ou dans le système public, en faillite.
100.000, 200.000, 400.000 Fcfa et même plus pour la maternelle dans certains établissements. En plus de cela, ces mêmes établissements vendent les uniformes et même les fournitures à des coûts qui flirtent avec la spéculation. En ce début d’année, beaucoup de parents se serrent la ceinture ou s’endettent pour pouvoir faire face à cette dépense incompressible grevant ainsi fortement le budget familial. Il n’est nullement question de dire que l’éducation coûte cher. Cependant, il y a des aspects sur lesquels on peut se poser des questions légitimes.
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Depuis quelques années, l’Office du Baccalauréat, des Examens et Concours du Supérieurs (OBECS) a mis en place une plateforme digitale permettant aux candidats de s’inscrire ou de déposer leurs dossiers en ligne. En effet, cette nouvelle plateforme permet d’améliorer la qualité de la prestation de ce service public. C’est pour satisfaire les usagers que l’institution s’est inscrite dans cette dynamique de l’innovation.
Plusieurs institutions nigériennes ont pris la décision d’introduire les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans la gestion administrative avec pour seul but de répondre aux attentes des citoyens. Ces technologies offrent des multiples avantages pour les institutions. Conscient des opportunités qu’offrent ces technologies aux institutions, l’OBECS n’est pas resté en marge de cette opportunité. C’est pourquoi en 2021, l’institution a procédé au processus d’organisation du baccalauréat en ligne au Niger. « C’est une réforme engagée pour un BAC propre au Niger », a affirmé l’ancien Directeur Général de ladite institution lors du lancement officiel de la plateforme.
C’est aussi un ouf de soulagement pour les candidats et les parents d’élèves qui avant cette réforme, étaient confrontés à des situations difficiles pour le dépôt de dossiers. C’est une plus-value pour les candidats et pour les parents en termes de gain de temps, de déplacement et de dépense. Cette réforme semble être bien accueillie par les candidats. A cet effet, un candidat témoigne sa satisfaction en ces termes : « connaissant bien la lourdeur administrative des dépôts physiques, il y a lieu de féliciter l’OBECS pour ce changement positif. Les candidats n’auront plus à perdre du temps ni faire des déplacements pour un dépôt de dossier », a confié M. Issoufou Abibou, candidat au Baccalauréat session 2024.
Selon l’ancien Directeur Général de ladite administration, il s’agit à travers la digitalisation « d’assurer une grande fluidification de tout le processus qui est un des avantages extrêmement importants de la digitalisation. » Cela montre clairement que les autorités administratives nigériennes sont pleinement engagées à intégrer les TIC pour simplifier la lourdeur de la procédure administrative aux usagers.
Si toute l’administration nigérienne pouvait emboîter le pas de l’OBECS, les citoyens nigériens n’auraient plus de temps à perdre dans les procédures administratives pour des raisons de dépôts de dossiers.
Moumouni Saley Daba (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Le ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des langues nationales et de l’Education civique Dr Daouda Mamadou Marthé, a présidé mardi 27 juin dernier à Tillabéri, le lancement de la campagne de sensibilisation sur l’évaluation des enseignants contractuels craie en main. Il y’avait également tous les ministres en charge de l’enseignement et de la formation ainsi que le gouverneur de la région, les autorités coutumières locales et les responsables administratifs.
Il s’agissait à travers cette rencontre de sensibilisation à la quelle prenaient part les différents acteurs que sont les députés nationaux, les autorités et cadres de l’éducation, les représentants des partenaires sociaux, d’éclairer davantage ces derniers sur les objectifs de la prochaine évaluation des enseignants contractuels craie en main. Cette évaluation rentre dans la droite ligne de la recherche de la qualité des enseignements (ce du primaire jusqu’au supérieur) et qui constitue du reste une priorité pour le gouvernement dans son ensemble. Le gouverneur de la région a dans son intervention de bienvenue salué la tenue de cette rencontre qui est une occasion supplémentaire pour les acteurs de la région de soutenir et d’adhérer à cette démarche initiée par le gouvernement dans l’intérêt de l’école Nigérienne.
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Autrefois, l’enseignant avait le pouvoir sur ses élèves, sur sa classe et sur la matière qu’il enseigne. A cette époque de gloire pour notre école ou l’enseignant est respecté à la fois par les élèves et le gouvernement, tout allait mieux pour notre système éducatif. Au milieu de ces années exceptionnelles, le contenu de notre programme éducatif était plus réaliste et plus adopté à notre réalité culturelle, sociale et économique. Nous parlons de cette époque ou nos responsables éducatifs, ne réfléchissaient pas en fonction de la volonté de leur maitre le grand colon, pour défendre une position les yeux fermés, tête baissée.
Aujourd’hui malheureusement, l’enseignant ne représente rien du tout à la fois à l’école et dans les prises de décisions éducatives et de programmation annuelle ou pluriannuelle. Ils sont même jugés improductifs au plus haut sommet de l’Etat après tant d’années d’enseignement, un travail sur la base duquel le même Etat reçoit des sommes colossales des mains des partenaires techniques et financiers de ce secteur. C’est une évidence, pas seulement au plus haut sommet de l’Etat, l’enseignant ne représente aussi rien du tout pour certains nigériens fortunés. Qu’ils soient mis ou pas dans les conditions optimales de travail, cela n’est pas une préoccupation pour eux. La raison c’est qu’aucun de leurs enfants ne fréquente l’école publique secouée par le manque de matériels didactiques, de classes en matériaux définitifs et d’enseignants. Il s’agit entre autres de certains ministres, députés nationaux, des présidents des institutions nationales, des cadres du parti ou de la coalition qui gouverne et d’autres personnes gradées. Conséquence, beaucoup de parents se tournent aujourd’hui vers les écoles privées qui disposent d’un minimum pour l’encadrement des élèves.
Mais comment en est-on arrivé à retirer à l’enseignant de l’école publique le pouvoir qu’il détenait autrefois ? En effet, tout a commencé dans la mise en oeuvre d’un programme piloté par un des Partenaires Techniques et Financiers du secteur de l’éducation. Ce programme mettait d’abord l’accent sur l’interdiction à tout enseignant de porter des corrections corporelles à l’élève quel que soit la gravité de la faute commise. Ce premier coup porté à nos valeurs culturelles et sociales est la principale source du retrait du pouvoir de l’enseignant pour ne pas dire, de la déstabilisation de notre système éducatif. L’interdiction des châtiments corporels à l’école, a vidé l’enseignant de tout son pouvoir et a poussé les élèves et leurs parents à la révolte. C’est pourquoi certains parents se permettent de retrouver l’enseignant à l’école pour lui cracher dessus tout simplement parce qu’il a chicoté ou giflé leur enfant. Pourtant, nos valeurs culturelles nous enseignent que l’enfant appartient à tous. A vrai dire, l’objectif de ce programme du partenaire, était de s’attaquer profondément à notre système éducatif et aujourd’hui sans se tromper on peut dire qu’il a réussi. Les responsables du secteur éducatif de l’époque n’ont pas été très vigilants et visionnaires probablement à cause des enveloppes qu’ils ont reçu. Ce premier coup dur est indiscutablement responsable de la baisse de niveau des élèves et le désamour de l’enseignant vis-à-vis de l’enseignement.
Le second coup dur de ce partenaire à l’encontre de nos valeurs éducatives, a été l’introduction au sein de notre programme éducatif, d’un nouveau module axé sur le passage automatique qui ne reflète pas du tout notre réalité. Dans la forme, le partenaire nous chante que l’objectif était de rehausser le niveau des élèves alors que dans le fond, c’est le contraire qui s’est produit. Du coup, l’enseignant s’est retrouvé avec deux voire trois programmes pour un seul système éducatif, avec la suppression de plusieurs sessions de fin d’année indispensables à l’évaluation des élèves. Ce qui a conduit à l’évaluation des enseignants contractuels du primaire et du secondaire pour la première fois dans le pays. Depuis lors, le gouvernement qui jette la responsabilité aux enseignants est pris en otage par ceux-là même qui sont sensés l’aider à relever le défi de l’éducation. On parle même d’une seconde évaluation des enseignants en lieu et place de leur intégration à la fonction à la fonction publique. Ce jeu trouble auquel se sont donnés les PTF du secteur de l’éducation, nécessite d’être compris et examiné minutieusement au plus haut sommet de l’Etat ; par les syndicats du secteur de l’éducation, les parents d’élèves ainsi que les ONGs et associations nationales qui oeuvrent pour la promotion d’une éducation de qualité. Le système éducatif est suffisamment infecté par les fonds des partenaires techniques et financiers et les multiples promesses non tenues des dirigeants actuels. Or, la qualité de l’éducation commence par le respect de la parole donnée. Le volume de discours sans actions des autorités concernant ce secteur interpelle tout un chacun sur l’avenir de notre système éducatif. Pour se faire, il va falloir que les PTF arrêtent de se mixer dans ce qui ne les regarde pas. S’ils veulent aider le pays avec amour, alors qu’ils le fassent avec honnêteté et respect mutuel car le peuple nigérien est assez mur pour comprendre ce qui l’arrange et pour redonner à son école toute sa lettre de noblesse. Ça suffit ! Ça suffit !
Salifou Hachimou
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Célébrée chaque année le 5 octobre depuis 1994, la journée mondiale des enseignants a été instituée par l’UNESCO pour réfléchir sur leurs conditions de vie et de travail et interpeller les gouvernants sur les préoccupations des enseignants.
Cette journée de réflexion vise en fait à mettre en pratique les recommandations adoptées conjointement par l’OIT et l’UNESCO concernant la condition du personnel enseignant le 5 octobre 1966, complétées le 11 novembre 1997 sur la condition du personnel de l’enseignement supérieur. Ces deux recommandations énoncent les droits et devoirs des enseignants qui portent sur la formation initiale et le perfectionnement, le recrutement, l’emploi, les conditions d’enseignement et d’études. Depuis leurs adoptions, ces recommandations constituent un ensemble de directives pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants et de la qualité de l’éducation.
L’institutionnalisation de la journée du 5 octobre est donc éminemment importante pour célébrer la profession enseignante, réfléchir sur les progrès accomplis et apprécier les défis qui subsistent en vue d’améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants et de l’enseignement.
Selon les données publiées le 28 février 2018 par l’institut statistique de l’UNESCO le monde a besoin de près 69 millions de nouveaux enseignants pour répondre aux exigences de l’agenda Education 2030, de nombreux enseignants travaillent dans des conditions difficiles ou perçoivent de très faibles revenus et environ 263 millions d’enfants et de jeunes sont non scolarisés.
Les enseignants sont importants pour le développement d’une société équitable et on ne peut imaginer le développement de n’importe quel pays sans une éducation de qualité. Pour le développement économique de tout pays il faut avoir un bon système éducatif, de bons enseignants dans de bonnes conditions de travail et des infrastructures et équipements adéquats. Les ressources humaines constituent la plus importante des richesses d’un pays et tous les cadres de développement (ouvrier, militaire, médecin, agronome, ingénieur, magistrat, ministre, etc.) sortent du moule de l’enseignant. Les enseignants sont donc très importants mais beaucoup d’entre eux travaillent dans des conditions souvent difficiles du préscolaire à l’université.
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Le taux de réussite au baccalauréat, session 2018 est de 28,73% contre 26,73% en 2017 soit une augmentation de 2%. Au BEPC, le taux de réussite est de 39,61% cette année contre 29,96 en 2017, soit une progression de 9,61%. Mais, il existe d'énormes disparités entre les régions et entre les établissements dont les scores varient de 0 à 100%.
Malgré ces accroissements, les taux de réussite observés aux examens du BEPC et du baccalauréat sont faibles depuis plusieurs années car ils sont généralement en dessous de 50%. Il se pose le problème de la qualité de l'enseignement et du niveau des acquisitions des élèves. Notre système éducatif, notamment le sous-secteur de l’enseignement secondaire est peu efficace. Pour apprécier le rendement scolaire on mesure l’efficacité interne et l’efficacité externe. L’efficacité interne est de plus en plus forte quand les taux de redoublement et d’abandon sont de plus en plus faibles et les taux de passage en classe supérieure et les taux de réussite aux examens de plus en plus élevés. Un bon rendement interne signifie que la majorité des élèves passent le minimum de temps dans un cycle et plus de la moitié des élèves passent avec succès les examens de fin d’année. L’efficacité externe s’intéresse à l’insertion socio-professionnelle en vue de déterminer combien d’élèves et étudiants sont productifs ou économiquement utiles après leur formation.
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Objet : A propos du Service civique national des diplômés sortis de l’Ecole Normale Supérieure-ENS
Madame la Ministre,
La gestion des candidats au service civique national ne doit guère être soustraite de votre département ministériel, surtout quand il est question de mettre à la disposition de l’Ecole des professionnels de l’éducation que sont les diplômés de l’Ecole Normale Supérieure-ENS. Le secteur de l’éducation est tellement important que des cadres, formés pour la cause, soient reversés dans une Agence nationale pour le volontariat et le développement relevant du Ministere du Développement Communautaire et de l’aménagement du Territoire.
Ces enseignants de carrière, formés pour remédier à la baisse de niveau graduel, dépassent largement le cadre de volontariat qui regroupe des profils hétéroclites dont beaucoup n’ont aucune vocation à enseigner.
Madame la Ministre,
Le souci de la qualité de l’éducation le commande, quand on a constamment à l’esprit comment remédier à la chute drastique des niveaux des apprenants, se traduisant par des résultats peu ou pas glorieux, enregistrés aux examens de fin d’année pendant plus d’une décennie.
Madame la Ministre,
Que des professionnels formés pour enseigner soient mis à la disposition de l’Agence nationale pour le volontariat et le développement sous la tutelle du Ministere du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire me laisse dubitatif voir même perplexe.
Madame la Ministre,
Quelqu’un connait- il mieux que vous les besoins en ressources humaines de qualité de votre département ?
L’éducation est-elle si mal en point qu’un pan aussi important comme le service civique national, y compris des cadres formés à l’ENS, soit transféré ailleurs qu’au sein du Ministere de l’Education nationale? Il y a lieu de rectifier le tir à mon avis. Au vu du nombre croissant des candidats au service civique national et les mauvaises pratiques ayant cours dans l’Administration, il y a fort à parier que certains diplômés de l’ENS ratent l’affectation au profit des profils hétéroclites qui considèrent le service civique comme un passage obligé pour espérer, un jour, accéder à un emploi dans l’Administration publique, d’ou la vigilance doit être de mise.
Madame la Ministre,
Sur tout un autre plan, dans une émission radiodiffusée relative à l’enseignement il y a environ 2 ans, on évoquait un besoin des professeurs d’Anglais de l’ordre de dix mille (10 000).
L’option Français Anglais de l’ENS s’est-elle attelée à former autant ? Ou en est-on?
Madame la Ministre,
A la rentrée académique 2022 2023 les, élèves bacheliers option franco Arabe qui désirent embrasser la carrière d’enseignement n’ont pas pu accéder à l’ENS car leurs candidatures n’étaient pas acceptées.
Peut savoir les raisons ?
En échangeant avec un agent de l’établissement, il s’est contenté de me dire qu’il y avait un projet d’ouvrir un département spécifique pour ces bacheliers, mais c’est resté en stand-by.
Madame la Ministre,
Enfin, des promotions d’élèves sortis des écoles normales de Dosso et d’’ailleurs, particulièrement des Instituteurs Adjoints, formés a grands frais, cherchent des contrats sans succès pendant que des brevetés contractuels, sans aucune formation pédagogique, sont en exercice.
Comment recenser ces futurs enseignants et enseignantes de qualité et les reverser dans la production ?
Madame la ministre
Vous êtes enseignante de carrière, connue pour vos prises des positions responsables et tranchées, et mieux encore.
J’ose soulever toutes ces questions en espérant qu’un éclairage soit apporté à ces quelques préoccupations loin d’être exhaustives.
Je vous prie Excellence, Madame la Ministre, de trouver mes encouragements et mes meilleures salutations.
Harouna Elh Garba 96 27 82 94 Niamey
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Décidément, l’université privée suisse à Niamey, SWISSUMEF, a les couilles solides. Malgré les dénonciations et les protestations, elle poursuit son opération de mainmise sur l’école publique primaire que lui a cédée, dans des conditions absolument contestables, voire douteuses, l’ancien ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement, Waziri Maman. Le lundi 11 octobre 2021, SWISSUMEF a ainsi organisé une réunion de validation de l’étude environnementale, preuve qu’elle n’entend pas lâcher le morceau, même si des organisations de la société civile et des syndicats de l’Education parlent ouvertement de trafic d’influence, de corruption, de concussion.
Fustigée, dénoncée et condamnée pour se contenter de facilités de coulisses et faire main basse sur une école publique, l’université suisse, on l’a pensé un moment, a dû renoncer à ce deal des plus douteux, opéré dans des circonstances pour le moins douteuses. Avec la tenue de la réunion de validation de l’étude environnementale, elle a démontré qu’elle est prête à tout affronter pour s’approprier un bien public, faisant ainsi honneur aux moeurs du boiteux magistère d’un certain Issoufou Mahamadou sous lequel cette cession lui a été concédée. Un magistère au cours duquel, pendant 10 ans, la corruption a été érigée en règle de gouvernance, des ministres et grands commis de l’Etat ayant, chacun dans sa sphère de compétence, monnayé ce qu’il peut pour se constituer une fortune.
Ce projet, surréaliste dans tout autre pays qui se respecte et qui fait de l’éducation une priorité, est en train de prendre forme sous les yeux d’un président qui dit avoir érigé l’école au premier rang de ses priorités. La cession d’une école publique primaire qui avait plus de 800 apprenants, de la formation professionnelle et du primaire lors de sa démolition, prend à contre-pied le discours présidentiel et constitue au besoin que, entre les engagements politiques et les actes, il y a parfois la mer à boire.
Laboukoye
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M. Abdoul-Aziz Tsayabou dit Mallam est un jeune diplômé titulaire d’un master II en génie pétrolier de l’Institut Nigérien d’Informatique et de Maintenance Electronique (INIME). Il est également le promoteur d’un cabinet dénommé «Guide Académique». Crée en 2021, le cabinet «Guide Académique» est spécialisé dans le domaine de l’encadrement, du suivi et évaluation des élèves du CI au BTS et l’encadrement des candidats à des concours.
Née le 30 Septembre 1992 à Tchadoua (Maradi), M. Abdoul Aziz Tsayabou dit Mallam a suivi des études en chimie fondamentale option Mathématiques, Physique-Chimie (MPC) à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, avant de faire un master en génie pétrolier à l’Institut Nigérien d’Informatique et de Maintenance Electronique (INIME) et une licence en protection civile à l’Ecole Nationale de la Protection Civile du Niger (ENPC). En dehors de ce background, Mallam Abdoul-Aziz a une passion pour l’entreprenariat, plus précisément dans le domaine de l’encadrement scolaire, milieu qu’il a intégré grâce à ses parents depuis le bas âge. «J’ai été en effet encadré par mes parents en classe de CI et CP et simultanément inscrit à l’école coranique. J’ai également été initié à encadrer une élève de CE1 en Mathématiques lorsque j’étais en classe de CM2, par mon père qui fut un enseignant du primaire. Ce fut un moment de plaisir inoubliable pour moi. Ce qui m’a permis de m’imprégner de l’importance du savoir. Je rends un vibrant hommage à mes parents», a-t-il expliqué.
A travers son cabinet le Guide Académique installé à Niamey, avec son siège au quartier Bobiel (Fada Ada), Abdoul-Aziz poursuit sa passion pour l’enseignement. Les cours et formations se déroulent nuits et jours avec de jeunes encadreurs disponibles, compétents dans diverses spécialités et prêts à répondre aux besoins des institutions publiques et privées. Le cabinet a été inauguré le 12 Avril 2021 avec le démarrage de la première activité en l’occurrence le cours préparatoire au concours direct de la Police Nationale pour les niveaux : Gardiens de la paix, Inspecteurs, Officiers et Commissaires. Par la suite, il a organisé des cours préparatoires aux concours de l’Armée (Prytanée militaire, EFOFAN) ; l’entrée au Lycée d’Excellence de Niamey ; à l’EMIG et à l’ENA.
D’après le jeune Abdoul-Aziz le cabinet «Guide Académique» dispense des formations dans plusieurs matières notamment l’Informatique ; l’Anglais ; les cours de vacances ; les cours à domicile et l’encadrement des élèves, étudiants et professionnels au siège du cabinet ; l’encadrement des étudiants à l’examen du BTS d’Etat et à la rédaction du rapport de stage et mémoire d’étude. «Nous avions récemment programmé des cours préparatoires à l’attention des candidats au concours de l’Armée de l’Air.
Par ailleurs, M. Abdoul-Aziz a expliqué que la décision d’ouverture du cabinet est prise suite aux cours d’aide qu’il exerçait depuis la seconde aux élèves jusqu’en 2016, année au cours de laquelle son cours d’aide est devenu cours de répétition privé à domicile et dans une école privée où il sollicita une salle. Il a aussi une expérience d’un an de vacation sur l’enseignement de trois (3) modules de Chimie et un module de Physique Industrielle à l’institut IFAC de Niamey, en 2020/2021. Le promoteur du cabinet «Guide Académique» appelle les jeunes à cultiver l’excellence pour promouvoir leurs compétences.
Abdou Salam Kabirou Mouha (Stagiaire)
25 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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De l’avis de tous ceux qui l’ont côtoyé (enseignants et élèves) M. Maidagi Allambèye est un pédagogue chevronné. Du reste, ces anciens élèves parlent de "l’Esprit Educatif Maidagi Allambeye". Il vit le jour il y a 78 ans à Matankari, département de Dogondoutchi. Il assume actuellement les fonctions de Conseiller Spécial, avec rang de ministre à la Présidence de la République. Il est marié et père de famille.
A la suite d’une solide formation dans le domaine de l’éducation, M. Maidagi Allambèye débuta sa carrière professionnelle en tant que directeur du CEG de Tillabéri en 1964 et de celui de Filingué en 1965. Cette expérience unanimement saluée a révélé les qualités exceptionnelles de l’homme, sa compétence, sa courtoisie, son humilité alliées à une faculté remarquable d’écoute et d’assistance dans tous les domaines. Par la suite, il lui fut confié les directions du CEG de Konni en 1969, de Tahoua en 1973, de Zinder en 1975. Ces différentes réussites aux examens de fin d’année, ont naturellement conduit Maidagi Allambèye à une autre étape de sa carrière professionnelle où il occupa le poste de directeur de l’Ecole Nationale d’Administration de 1987 à 1993. Ainsi il exerça plusieurs fonctions au Ministère de l’Education Nationale de 1978 à 1985.
Sur le plan politique Monsieur Maidagi Allambèye, est membre fondateur du parti Convention Démocratique et Sociale (CDS RAHAMA) et Membre du Bureau Politique National de ce parti. Il fut sans discontinuité député pour la période allant de 1993 à 2009. Ainsi de 2014-2016 M. Maidagi a occupé le poste de ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture.
La dimension de M. Maidagi s’étend aussi aux domaines culturel et sportif avec plusieurs initiatives d’envergure dont la rédaction des plusieurs pièces théâtrales ou l’animation des journaux scolaires et la gestion de structures sportives. Depuis sa tendre enfance, M. Maidagi Allambèye développa un grand intérêt pour la culture, les arts et les sports.
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Décidément l'université Suisse-Umef n'est pas prête de lâcher le morceau. Malgré les soupçons de prévarication, elle n'a pas l'intention de reculer et de se remettre en cause. Pourtant, il existe bien des organismes suisses qui officient activement, y compris au Niger, dans la lutte contre la corruption. Pour rappel, l'école primaire Poudrière a été démolie parce qu'elle aurait été cédée à une université suisse privée pour lui permettre de construire ses locaux dans cette enceinte située en plein centre-ville de Niamey. L'école, au moment où elle a été attribuée à Suisse-Umef, comptait quelques centaines d'apprenants, notamment dans le secteur de la formation professionnelle et technique. Selon des sources crédibles, Suisse-Umef a attendu de connaître l'issue des élections générales pour abandonner ou reprendre son chantier. Depuis quelques jours, elle a donc accéléré ses travaux en passant à la destruction de ce qui restait de murs de salles de classe et au déracinement des arbres peuplant la cour de l'école. La sortie de l'ancien ministre de l'Urbanisme, Maman Waziri, n'a fait qu'ajouter à la confusion. Ses explications, oiseuses et recherchées de façon laborieuse, laissent planer davantage le doute sur le caractère louche de l'opération qui a permis à cette université privée suisse de faire main basse sur une école primaire qui a formé des générations entières de Nigériens. Cession ou vente, l'école nigérienne a été lésée dans une transaction qui est loin, très loin, d'avoir révélé toutes ses facettes. L'unique certitude, au stade actuel des informations dont a pu disposer le journal Le Courrier, c'est que Suisse-Umef du Niger est la copropriété de certains dignitaires du régime. Nous y reviendrons dans une nouvelle enquête sur l'identité des propriétaires de Suisse-Umef.
Laboukoye
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Pour montrer leurs ras le-bol, les enseignants contractuels sont sortis en masse pour battre le pavé, scandant des slogans hostilesaux autorités de la 7ème République. L'objectif visé a travers cette sortie, est d’exiger du Gouvernement le payement sans condition des pécules du moi de novembre et ....
A cette manifestation, on remarque une forte participation des femmes criant « abas la 7ème honte ! Abas le Gouvernement de la 7ème République ! Abas les ennemis de l’école Nigérienne, etc.
Pour rappel, depuis quelques années, ont assiste à une interdiction stricte des manifestations à Niamey. Aujourd’hui, les enseignants n’ont pas du tout attendu, l’autorisation de manifester de l’autorité.
En cette période électorale, tous les regards sont braqués, vers les élections a venir. Le régime actuel n’a plus le temps pour les préoccupations des enseignants, bien qu’il s’agit des exigences bien fondées.
Tobo Bahilo
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Le Secrétaire général du Gouvernorat de Maradi, M. Saadou Ibrahim a présidé, le mardi 1er mars dernier, la cérémonie du lancement des activités de l’Unité Régionale d’Appui Technique (URAT) du Projet LIRE dans la région de Maradi.
Le Projet NIGER-LIRE dont le lancement officiel a été fait à Niamey sous le haut patronage de SEM. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, est un projet d’appui au secteur de l’éducation au Niger, financé par la Banque Mondiale à hauteur de 140 millions de dollars US, soit 70.673.674.362 FCFA pour une durée de 6 ans allant d’Avril 2020 à Avril 2026). Avec une couverture nationale mais avec un focus sur cinq régions que sont Diffa, Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder, ce projet a été conçu et approuvé dans un contexte où notre système éducatif fait face à de nombreux défis de qualité se caractérisant entre autres par le niveau de formation souvent inapproprié des enseignants et des curricula inadaptés ; des taux élevés de redoublement et d’abandon mettant en relief de graves problèmes d’efficacité interne.
Dans la région de Maradi, les interventions et activités prévues dans le cadre du projet Niger-LIRE toucheront 755 écoles primaires, 84 collèges et 20 Makaranta, ainsi que l’ENI de Maradi, la DREN, les DDEN, les inspecteurs et les structures communautaires de gestion des établissements.
Le Secrétaire général du gouvernorat de Maradi, M. Saadou Ibrahim a indiqué que ce projet a pour objectif d’améliorer la qualité des conditions d’enseignements et d’apprentissage dans les régions concernées et de renforcer la planification et la gestion du système éducatif. Pour lui, l’atteinte de cet objectif serait possible à travers la mise en œuvre des cinq (5)
composantes du projet dont trois (3) sont déjà opérationnelles à savoir la composante opérationnelle qui vise l’amélioration des pratiques d’enseignement et de la pédagogie en classe ; la facilitation des interventions directes visant à améliorer l’apprentissage chez les filles et les garçons et le renforcement de la gestion globale du système éducatif. «Ces trois composantes opérationnelles seront complétées par deux autres dont la quatrième relative à la coordination et à l’administration du projet et enfin la cinquième dédiée aux réponses immédiates face aux situations d’urgence», a-t-il dit. Le SG du gouvernorat de Maradi a enfin réitéré l’engagement solennel des autorités à soutenir et à accompagner la mise en œuvre du projet LIRE afin qu’il puisse contribuer à l’amélioration des résultats scolaires dans la région.
Le président du Conseil Régional de Maradi, M. Laouali Malam Moussa qui intervenenait auparavant, a reconnu que l’acquisition de la compétence en lecture est d’une indiscutable importance, tant elle est fondamentale pour le parcours de tout apprenant. «La région de Maradi qui fait face depuis un certain nombre d’années a un sérieux problème de décrochage scolaire en sait quelque chose» a-t-il soutenu. Le président du Conseil Régional de Maradi a reconnu qu’aucun pays au monde ne peut se développer sans avoir une éducation solide et stable. «C’est pourquoi nous saluons l’avènement du projet LIRE dans notre région dont l’objectif est d’améliorer les conditions d’enseignements et d’apprentissages dans les régions concernées et renforcer la planification et la gestion du système éducatif», a déclaré M. Laouali Malam Moussa.
Le coordinateur régional du Projet LIRE Maradi, M. Issa Sadou a indiqué que qu’au plan régional, ce projet touchera sept (7) départements à l’intérieur desquels, 42 communes vont bénéficier des appuis du projet.
Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi
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Cette année, Maradi compte 12.301 candidats au baccalauréat toutes séries confondues, 25 centres, 28 jurys dont 13 dans la ville de Maradi. De ces candidats, les filles représentent 22% contre 78% de garçons. Au plan national, se sont 64.190 candidats toutes séries confondues. S’agissant Particulièrement du BAC professionnel et technique, les candidats sont au nombre de 3822, dont le tiers est constitué de jeunes filles.
C’est le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, M. Tijani Idrissa AbdoulKadri qui a procédé hier matin au lancement des examens du BAC technique au Niveau du lycée Technique de Maradi. Aussitôt, le ministre et sa délégation se sont rendus à Safo pour, dit-on, voir les conditions du démarrage de ces examens.
Le ministre a indiqué que leur présence s’inscrit dans le cadre de la supervision des examens du Baccalauréat de manière général, mais particulièrement du baccalauréat technique et professionnel. Il a rappelé que cet examen est extrêmement important dans le système éducatif dans notre pays. Pour lui, le changement, la transformation, en un mot, le progrès de notre pays, passe par la promotion de l’éducation et notamment de l’enseignement technique et professionnel.
Concernant les candidats au BAC professionnel et technique, le ministre Tidjani s’est réjoui du fait que le tiers des candidats sont des filles. « Nous sommes venus et nous avons relevé que comme à son habitude, le gouvernement a pris toutes les dispositions matérielles, humaines et didactiques » a-t-il dit. Il a affirmé que toutes les conditions sont réunies pour un bon déroulement de ces examens, et émis le vœu de voir ces examens se dérouler dans le respect des dispositions légales par les candidats, le jury, les surveillants et les correcteurs.
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Ces classes construites et équipées en matériaux définitifs ont été gracieusement offertes à l’école primaire AFN de Maradi par de généreux donateurs suite à l’incendie meurtrier qui a frappé cet établissement en novembre dernier. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités, des acteurs de l’éducation et des représentants des donateurs.
Pour rappel, cela fait exactement deux mois que l’école primaire AFN de Maradi a connu un drame inédit dans l’histoire de l’école nigérienne dans la région. Le 8 novembre 2021 dans cette école, une vingtaine d’enfants ont perdu la vie dans un incendie des classes en paillotte, une dizaine d’autres blessés. Cet incident a amené le Conseil de ministres à bannir les classes en paillotes dans des établissements primaires de notre pays.
Aussi, ce drame a amené certaines bonnes volontés à agir en dotant cet établissement scolaire de classes construites en matériaux définitifs. C’est ainsi que Sakin Yakin Katsina Maradi, Dr Abdou Harouna a construit sur fonds propres un bloc de trois (3) salles de classes équipées en hommage aux enfants victimes de cet incendie ; l’entreprise Sabiou Salissou deux (2) salles de classes équipées et plan International aussi deux (2) salles de classes équipées. Aussi Quatar Charity a fourni des tables bancs.
Une cérémonie de réception de ces sept (7) salles de classes a eu lieu hier dans l’enceinte de cette école. Selon le président du Conseil de ville de Maradi, M. Pacachatou Mourtala, plusieurs bonnes volontés se sont manifestées pour la reconstruction de ces classes. «Aujourd’hui, c’est une fierté pour nous avec la tenue de ces engagements. Nous remercions toutes ces bonnes volontés dont le geste sera gravé dans nos mémoires» a-t-il dit. Le président du Conseil de ville a invité les potentiels donateurs à emboiter le pas à ces généreux donateurs. Il a indiqué que la Ville de Maradi a prévu, dans son budget 2022, de construire 100 salles de classes en matériaux semi-définitifs.
Pour le gouverneur de la Région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar cette cérémonie constitue un moment historique pour cette école qui a vécu un drame que tout le monde a déploré il y a deux mois. «C’est le moment et le lieu de remercier ces généreux donateurs qui ont voulu mettre à la disposition de cet établissement sept classes construites en matériaux définitifs» a-t-il dit. M. Chaibou Aboubacar a réitéré ses remerciements, au nom des parents d’élèves et des élèves, aux donateurs qui ont eu cette initiative. Il a estimé que le débat est lancé pour réfléchir sur la conduite à tenir par rapport à l’avenir de l’école et de tous les équipements scolaires. «Car, estime-t-il, les paillotes ont montré leurs limites et nous devrons créer les conditions de la mise en place d’un plan qui nous permettra de nous passer de ces classes en paillote».
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
12 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre des Enseignements professionnels et techniques, M. Abdou Mato a effectué une visite de travail dans la région de Maradi le 15 janvier 2021. L’objectif de cette mission est, non seulement d’évaluer le dispositif de la formation professionnelle mis en place depuis des années, mais aussi de vérifier la mise en application des mesures prises par le gouvernement dans la lutte contre la COVIDE 19, en cette période de la seconde vague de la pandémie.
Le ministre qu’accompagnent le Secrétaire général du Gouvernorat de Maradi, M. Soumana Karimou et les techniciens de son département ministériel à Maradi, a visité le centre d’enseignement technique Maradi 3, l’Université libre, l’Institut Supérieur Privé de Technique agricole, les Centres de Formation aux Métiers (CFM) Maradi 1 et 3 et le Lycée technique Dan Kassaoua de Maradi. Dans les CFM, le problème est identique et se résume en la pléthore d’apprenants dans les classes qui provoque l’exiguïté des locaux et le manque de matériels didactiques ou leur vieillissement. Au Lycée technique Dan Kassaoua, le ministre Abdou Mato a trouvé les élèves en plein débrayage par rapport à un certain nombre de revendications. Sur place, le ministre a entrepris une médiation (qui se poursuivra avec les autorités locales) pour la reprise des cours.
Aussi, le ministre des Enseignements professionnels et techniques a visité le CFM de Kornaka, nouvellement créé. Un centre bien entretenu et bien équipé mais sous exploité du fait du nombre infime d’apprenants.
A l’issue de toutes ces visites, le ministre Abdou Mato a indiqué que le constat qui se dégage dans les établissements qu’il a visités est que les gestes barrières, surtout le port de la bavette et le dispositif de lavage de mains sont respectés. «Mais vu l’insuffisance des infrastructures, les élèves sont en surnombre. Nous allons voir avec nos partenaires, quelles dispositions prendre pour mettre les élèves dans les conditions, tout en respectant ces mesures barrières», a-t-il dit.
Le ministre Abdou Mato a tiré un bilan globalement satisfaisant de ce qui a été fait dans le domaine de la formation professionnelle, un domaine qui connait un regain d’intérêt chez les partenaires qui viennent en appui, mais aussi les parents d’élèves qui ont compris l’objectif de ces différents centres de formation. «Ces centres permettent de récupérer les enfants déscolarisés et leur apprendre un métier pour leur avenir» a-t-il soutenu.
Pour ce qui est des doléances formulées ça et là, le ministre Abdou Mato a rassuré que celles que son département ministériel peut solutionner, le seront à court terme et celles qui dépassent ses compétences seront transmises à qui de droit.
Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi
25 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Après les élèves du second cycle du secondaire, c’est au tour de ceux du primaire et du premier cycle du secondaire d’effectuer leur rentrée ce jour lundi 2 octobre 2017. Ce sont environ 610.000 élèves qui ont repris le chemin de l’école au titre de l’enseignement primaire.
Le lancement officiel de cette rentrée a eu lieu à l’école Noma Kaka sous la présidence du gouverneur Zakari Oumarou accompagné par les responsables en charges de l’éducation. Sur place, le gouverneur et sa délégation ont trouvé un personnel administratif et un corps enseignant motivé et confiant pour entamer cette nouvelle année que les autorités régionales placent sous le signe de l’accalmie et du retour aux valeurs cardinales qui ont fait la fierté de notre pays en matière d’éducation. Le gouverneur et sa délégation ont pu constater de visu que chaque élève est entré en possession de son kit scolaire. Ce sont environ 510 tonnes de fournitures qui sont allouées à la région de Maradi, rien qu’au titre de l’enseignement primaire. Même si la totalité des fournitures n’est pas encore réceptionnée, les camions chargées d’acheminer ce matériel sont en route. Mais d’ores et déjà, les responsables en charge de l’éducation disposent de suffisamment de matériel pour débuter l’année dans de bonnes conditions.
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A l’instar des autres régions, le gouverneur de la région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar a procédé aujourd’hui à 8h00 au CEG 3 de Maradi, au lancement régional des examens du BEPC session juin 2022. Il était entouré des responsables régionaux de l’éducation et de ses plus proches collaborateurs.
Cette année, la région de Maradi, compte 28.165 candidats officiels, 951 candidats libres. Pour l’ensemble de la région il y a 29 116 candidats dont 12.103 filles, 41,57% de filles. La région compte 86 centres d’examens.
Face aux candidats déjà en salle, le Gouverneur de la région a indiqué qu’il est venu en tant que premier responsable de la région, souhaiter bonne chance aux candidats pour l’examen de BEPC session 2022. « Je lance un appel à l’ensemble des parties prenantes, les présidents des centres, des jurys, les responsables de la HALCIA, les surveillants, les correcteurs, l’ensemble des FDS à faire preuve de bonne citoyenneté pour que ces examens se déroulent dans les conditions que tout le monde souhaite », a-t-il dit. Il a rappelé que les examens du BEPC session 2021 ont été des plus catastrophiques. C’est pourquoi le gouverneur de la région de Maradi a demandé aux candidats de relever le défi cette année afin que les résultats soient meilleurs. Il a aussi remercié le gouvernement pour avoir fourni tous les moyens qu’il faut pour une bonne organisation de cet examen.
Le Directeur Régional de l’Education Nationale, M. Mahamane Hadi Issa a lancé un appel aux candidats. Il leur a demandé de miser sur leurs propres efforts car, estime-t-il, le gouvernement a pris toutes les dispositions pour que ces examens se passent dans les meilleures conditions possibles et il y a l’implication effective de la HALCIA de bout en bout. « Nous demandons aux candidats de miser sur leurs propres efforts, puisse Allah les accompagner pour un très bon résultat dans la région de Maradi », a-t-il conclu.
Amadou Tiemogo et Nana Maria Sidikou AboubacarANP-ONEP/Maradi
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Le gouverneur de la région de Maradi, M. Zakari Oumarou a présidé, le dimanche 29 Août 2021, la cérémonie de remise des prix aux meilleurs élèves des écoles du primaire, secondaire et des filières techniques de la région.
Cette activité rentre dans le cadre des objectifs de la fondation NOOR de la Première Dame, Mme Hadiza Bazoum, qui vise à récompenser les élèves ayant obtenu la plus forte moyenne dans chaque catégorie. C’était en présence de l’ensemble des députés juniors qui sont en session du parlement des jeunes à Maradi. Ainsi, les cadeaux des élèves du primaire se composent d’une tablette, d’un smartphone, d’une calculatrice scientifique, des livres, des cahiers et d’un cartable. Pour les élèves du secondaire les lots sont les mêmesavec en plus un ordinateur portable. Le gouverneur de la région a gratifié chaque récipiendaire d’une enveloppe de 20.000 FCFA.
Plusieurs interventions ont marqué cette cérémonie. Pour le Président du Conseil Régional de Maradi, M. Mahamane Laouli Moussa, cette initiative de distinction des meilleurs élèves est louable car, elle vise à encourager l’excellence. «Cette cérémonie cadre parfaitement avec nos objectifs dans la recherche de l’excellence. Nous remercions la Première Dame et l’encourageons à faire un peu plus», a-t-il déclaré. M. Mahamane Laouli Moussa a estimé que pour mieux motiver les élèves à abonder dans l’excellence, ces distinctions doivent sanctionner la fin de chaque trimestre.
Le gouverneur de la région, M. Zakari Oumarou a, quant à lui, tenu à remercier la présidente de la fondation NOOR. Il a indiqué que le prix d’excellence a été instauré pour motiver les autres élèves, pour les inciter à travailler. «Tous les enfants peuvent faire comme ces récipiendaires. Et c’est pourquoi j’interpelle les partenaires de l’école de la région relativement aux résultats scolaires de cette année qui sont catastrophiques, avec 40.000 échecs pour toute la région aux examens soit BEPC (28.000) et au BAC (12.000)», a conclu le gouverneur Zakari Oumarou.
Amadou Tiémogo, ANP-ONEP/Maradi
31 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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A l’instar des autres régions de notre pays, la rentrée scolaire 2019-2020 a été effective dans les lycées de Maradi. Dès huit heures le matin du 16 septembre dernier, les écoles ont connu une atmosphère qui annonce la fin des grandes vacances pour les lycéens.
Cette occasion a été saisie par le Directeur régional de l’enseignement secondaire (DRES), M. Illo Bija qu’accompagnent ses plus proches collaborateurs pour faire le tour des différents lycées de Maradi afin de s’assurer de l’effectivité de cette rentrée. C’est au CES Bourja, qu’il a donné le coup d’envoi de cette rentrée scolaire. Dans une salle de classe qui a réuni les élèves de tous les niveaux confondus, les enseignants et le personnel d’encadrement, le DRES de Maradi a livré un message. Ainsi, à l’endroit de nouveaux élèves, Illo Bija a rappelé que quand on quitte un cycle pour un autre, on est plein d’illusions, on estime connaitre tout. « En classe de seconde, on a constaté que les élèves ont des difficultés à comprendre que les études ne font que commencer. J’attire votre attention que c’est maintenant que vous commencez les études car vous entamez une phase importante des études. Si vous ratez la seconde vous aurez des difficultés à parvenir jusqu’en terminale » a-t-il fait comprendre. Pour lui, c’est dès maintenant que ces élèves doivent se mettre au travail afin de garder le cap.
Pour le Directeur régional de l’enseignement secondaire, les élèves qui sont en première et terminale sont ‘’des habitués du lycée’’. Néanmoins, il estime qu’en se jaugeant dans ce cycle, ils ont découvert leurs forces et leurs faiblesses. « C’est le moment pour vous de corriger vos faiblesses, surtout ceux qui ont échoué au BAC. Cette reprise est une chance qui vous permet de réussir au BAC avec une mention. Mais cela n’est possible que quand vous vous mettiez au travail » a-t-il averti. Le DRES leur a rappelé qu’ils n’ont pas intérêt à faire autre chose que le travail « parce que c’est le travail qui vous a conduit ici », précise-t-il. Enfin, M. Illo Bija a attiré l’attention de ces lycéens sur la perte de temps à travers des remous sans fondements et autres mouvements de grèves. « Ces agitations vous mettent en retard à telle enseigne que vous arrivez dans la salle d’examen avec un retard considérable. D’où, les mauvais résultats en fin d’année et les exclusions », regrette-t-il.
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Le Directeur de la Diplomatie Publique des Etats-Unis au Niger, M. Stephen E. Dreikorn et le Gouverneur de la Région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar ont co-présidé mardi dernier, dans les locaux de l’espace Américain de Maradi, la réouverture de American Corner. La cérémonie de cet événement s’est déroulée en présence de plusieurs invités.
Dans son discours, le diplomate américain s’est déclaré content de vivre ces moments de la relance des activités de ce centre après des travaux de rénovation ainsi que la signature officielle de la nouvelle convention entre l’Ambassade des Etats-Unis et la Maison des Jeunes et de la Culture de Maradi.
« Depuis son ouverture en 2005, l’American Corner de Maradi a accueilli une variété de programmes éducatifs et culturels chaque année. Il abrite également une large sélection d’outils d’apprentissage de l’anglais, une bibliothèque et un espace multimédia avec des ordinateurs connectés à l’internet », a-t-il indiqué.
Il a rappelé qu’au cours de l’année passée l’Espace Américain a accueilli un large éventail de programmes et a servi de ponts entre le peuple du Niger et les Etats-Unis, augmentant la compréhension, la collaboration et le partenariat entre nos deux peuples. Selon M. Stephen E. Dreikorn, il s’agit de l’approche Américaine 4D, Diplomatie, Développement, Démocratie et Défense et cela témoigne de la solidarité des relations entre nos deux pays et l’engagement des Etats Unis pour la promotion des projets aux 4D qui sont Education, l’Emploi, l’Entreprenariat et l’Echange. Il a indiqué qu’ils appuient aussi American Corners à Agadez et Zinder et le Centre culturel Américain de Niamey, qui est en train d’être transformé en American Corner qui va avoir les cours d’anglais encore.
Le Gouverneur de la région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar, pour sa part a estimé que ce centre rénové est un joyau et a demandé à l’ensemble des utilisateurs de le préserver. « C’est vraiment beau, c’est bien et cela nous permet de renforcer notre culture avec tous ces livres, les ordinateurs et la connexion internet », s’est-il émerveillé.
Pour lui, c’est un cadre idéal pour la population de la ville de Maradi pour se cultiver et renforcer ses capacités intellectuelles. Il a enfin rendu un hommage mérité à la coopération avec les Etats Unis pour ce geste important.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
Source : http://www.lesahel.org
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Le Directeur de la Formation et de la Recherche de l’IFTIC, M. Adamou Rabiou, a annoncé que l’institut envisage d’entreprendre de nouvelles réformes pour qu’il puisse aller vers une école véritablement supérieure.
Dans une interview accordée à l’ANP, M. Adamou Rabiou a fait savoir que ‘’l’école envisage de supprimer de façon progressive le niveau moyen. C’est-à-dire on va commencer à ne plus recruter des élèves en première année avec le BEPC, mais pour ceux qui sont en deuxième et troisième année, ils vont continuer jusqu’à finir leur cycle’’.
Et le responsable d’argumenter, « notre Ministère a constaté que le niveau des élèves de maintenant est trop bas, ce qui ne permet donc pas à un élève titulaire du BEPC de pouvoir évoluer dans certaines filières que nous avons ici à l’IFTIC notamment le journalisme audio-visuel, la documentation, bref dans toutes les filières que nous avons il serait très difficile pour un élève détenteur du BEPC de pouvoir s’en sortir vu le niveau avec lequel ils nous viennent ici », a expliqué M. Adamou Rabiou.
Il a en outre rappelé que, ces réformes sont les résultats de réflexions des comités ad hoc mis en place au niveau du Ministère pour faire des propositions sur la viabilité des structures sous tutelle.
Pour le cas de l’IFTIC, outre la suppression du niveau moyen, le comité a aussi proposé au ministère de demander à l’IFTIC de converger vers le système LMD auquel le Niger a souscrit avec les autres pays de l’UEMOA depuis 2010.
Le directeur de la Formation et de la Recherche a également précisé que le système LDM a ses exigences, donc à partir de l’instant où on le recommande à l’IFTIC et qu’elle accepte d’aller vers ce système. Pour se faire, l’école doit véritablement aller vers une école supérieure, d’où la décision de modifier le nom de l’école qui fait d’ailleurs partie de ces nouvelles réformes proposées par le comité. « Ceci est d’ailleurs l’une des causes de la suppression du niveau moyen puisque tant que ce niveau est toujours là, aller vers une école véritablement supérieure serait un peu compliqué. Pour cela, on a proposé de renommer l’établissement en Ecole Supérieure des Sciences de l’information et de la Communication et des médias (ESSCOM) », a-t-il révélé.
Dans cette dynamique a poursuivi le Directeur de la Formation et de la Recherche, il a été demandé la création à l’IFTIC de nouvelles filières qui soient porteuses et prometteuses telle que le master en communication de crise ou celui sur les technologies de l’information qui va permettre aux étudiants de maitriser tout ce qu’il y a comme la gestion électronique du document.
M. Rabiuo Adamou a enfin souligné qu’il leur faudra des moyens et d’ores et déjà, les plus hautes autorités et le Ministère de tutelle ont marqué leur engagement d’accompagner l’école dans ces réformes.
Créé sous l’appellation du Centre de Formation aux Techniques de l’Information (CFTI) en 1977, cet établissement avait formé 8000 agents dans diverses spécialités de la communication.
(Source : ANP)
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Le Médiateur de la République, Me. Ali Sirfi Maiga, a remis hier matin, au ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD Mamoudou Djibo, les diplômes des étudiants nigériens de l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement de Ouagadougou au Burkina Faso (2IE). En effet, ces diplômes sont ceux de plusieurs étudiants n’ayant pas pu assister à la cérémonie de remise officielle co-présidée, il y a tout juste un mois à Ouagadougou, par le Médiateur du Niger et son homologue du Faso Mme Séré Saram Sérémé. Ils étaient restés bloqués pour des difficultés de retrait. Ainsi, c’est plusieurs étudiants qui retrouveront le sourire tout en espérant avoir un travail ou poursuivre leurs études supérieures.
En remettant les diplômes au ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Médiateur de la République lui a, de manière succincte, expliqué le processus mis en œuvre afin de restituer ces diplômes aux ayants droit. Ainsi, a rappelé le Médiateur de la République, après avoir été saisi par les étudiants, il a entrepris des démarches avec son homologue au niveau de l’Institut 2IE et des autorités compétentes de l’Etat du Burkina Faso afin de restituer les diplômes aux étudiants. Cela, a précisé Me. Ali Sirfi Maiga, est le fruit de la coopération agissante entre les institutions sœurs de médiation du Niger et du Burkina Faso.
Aussi, elle traduit toute la dynamique et l’impulsion nouvelle qu’il (le Médiateur de la République) a insufflées à l’Association des Médiateurs des Pays Membres de l’UEMOA (AMP-UEMOA) dont il est le président en exercice.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD. Mamoudou Djibo, a pour sa part félicité et encouragé le Médiateur. Car selon lui, les actions qu’il mène sont extrêmement importantes dans la mesure où cela permet de rassurer les jeunes qui parfois sont complètement désorientés par des situations.
Il a par la suite remis les diplômes au Directeur Général des Enseignements qui a son tour les remettra au délégué du Comité de Crise de l’Association des étudiants de l’Institut 2IE de Ouagadougou à Niamey.
Quant au délégué du Comité de Crise de l’Association des Stagiaires et étudiants de l’Institut 2IE de Ouagadougou, M. Mahamadou Dandaré Moussa, il s’est réjoui de recevoir ces diplômes. Il a également remercié le Médiateur de la République qui sans son assistance, ils n’auraient pas eu gain de cause.
A cette remise, le Médiateur a relevé qu’il y figure celui d’un défunt nommé Ibrahim Moctar Idé. En respect pour sa mémoire, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a demandé une minute de silence.
Par Rahila Tagou
16 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les épreuves écrites et orales de l'examen de Brevet de Technicien Supérieur (BTS) d’État ont commencé depuis ce matin au Niger. Au total, ils sont 2.951 candidats officiels et libres, repartis dans 12 jury, qui sont à la recherche de ce précieux sésame cette année dans 19 filières différentes. Hier dimanche 26 août, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation M. Yahouza Sadissou, a livré un message destiné aux correcteurs et aux candidats du BTS d’État session 2018.
Dans son message, le Ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a rappelé que depuis 2016, l'Office national des examens et concours du supérieur (ONECS) s'attelle à innover ses prestations de service public afin de moderniser l'organisation de cet examen, renforcer la crédibilité des résultats et mettre à la disposition de l’État et du secteur privé des cadres qualifiés et aptes à relever les défis du développement à travers les diplômés du BTS d’État. Pour atteindre ces objectifs, le Niger à travers le Ministère de l'Enseignement supérieur a pris des dispositions réglementaires tel que le respect strict des critères officiellement retenus pour l'inscription à l'examen du BTS d’État.
le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, M. Yahouza Sadissou, a relevé que, pour cette session 2018 « seuls les candidats détenteurs d'un diplôme de Bac ou d’un diplôme académiquement équivalent ont été autorisés à s'inscrire». Outre les nouveaux textes introduits dans l'organisation de l’examen du BTS d’État, a ajouté M. Yahouza Sadissou, des moyens humains, matériels et financiers nécessaires pour un bon déroulement ont été déployés. Le ministre Yahouza a exhorté les membres des différents jurys à faire montre de professionnalisme et de déontologie pour que les résultats qui sortiront de ces examens soient dignes de mérite, donc crédibles.
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Demain mardi 21 Juin 2022, débute sur toute l’étendue du territoire national, la Session 2022 du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC). Il y a au total, sur le plan national, 146.904 candidats inscrits dont 70.678 filles et 76.226 garçons, soit respectivement 48,11 % soit 51,89 %. A cette occasion, le Ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a, à travers un message qu’il a livré, la veille des épreuves, salué et encouragé tous les acteurs de l’école, et les a invités, chacun en ce qui le concerne à contribuer pour un “BEPC propre”. Il a saisi également cette occasion pour rendre un vibrant hommage aux Forces de Défense et de Sécurité pour leur engagement dans la sécurisation des centres d’examens et du matériel dédié à cet effet.
Dans son message, Pr Ibrahim Natatou a salué l'engagement et le soutien du Gouvernement, sous l'impulsion de S.E. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l'Etat qui a permis le bon déroulement de l’année scolaire 2021-2022, dans un climat social apaisé. Dans la même lancée, le Ministre de l’Education Nationale a remercié l'ensemble des acteurs que sont, les enseignants, les élèves, les parents d'élèves, les partenaires techniques et financiers, les partenaires sociaux, qui ont mis, chacun, du sien pour l'achèvement normal de cette année scolaire. Ainsi, a-t-il précisé, sur le plan national, 146 904 candidats sont inscrits dont 70 678 filles, soit 48,11 % et 76 226 garçons, soit 51,89 %. Ces candidats sont répartis dans 382 centres d'examen à travers le pays.
Selon les chiffres donnés par le Ministre, il ressort que, parmi ces candidats, 134 592 candidats sont de l'enseignement traditionnel, soit 91,62% et 12 312 candidats du franco arabe, soit 8,38% de l'effectif total. De plus, l'on peut noter, que sur l'ensemble des candidats, 87 877 sont des candidats officiels des établissements publics, soit 59,82 %, et 48 020 autres sont des candidats officiels des établissements privés, soit un pourcentage de 32,69 % et les candidats libres sont au nombre de 11 007, soit un pourcentage de 7,49%.
Dans l’ensemble, le nombre des candidats est en baisse par rapport à l’année dernière, pour des raisons de plusieurs ordres, a expliqué le Ministre de l’Education nationale. « Par rapport à la session 2021, le nombre de candidats au plan national est en diminution de 3 759, soit 2,5% », a-t-il relevé. Il a expliqué que cette régression de l'effectif des candidats pourrait s’expliquer principalement par : l'annulation de nombreuses candidatures issues des inscriptions frauduleuses, constatées lors des missions de l'Inspection Générale des Services qui a obligé certains chefs d'établissements indélicats à corriger leurs listes de candidats et l'insécurité qui est à l'origine de la fermeture de certains établissements scolaires et de l'abandon de certains candidats.
Le Ministre Ibrahim Natatou a assuré que des dispositions sont prises par son département ministériel afin d’assurer le bon déroulement des épreuves, mais aussi pour la sécurisation des centres et pour lutter contre les fraudes. « Dans le cadre de l'organisation de la présente Session 2022 du BEPC, je voudrais rassurer la nation toute entière que, dans ce contexte de vigilance accrue, toutes les dispositions nécessaires sont prises pour que les examens se déroulent dans les meilleures conditions de sécurité, d'équité et de transparence. A cet effet, outre l'implication de la HALCIA dans la supervision du déroulement de l'examen, de nouvelles mesures ont été adoptées. Il s'agit de : la sécurisation du processus d'élaboration et de reproduction des épreuves ; le transport des épreuves par voie aérienne ; la sécurisation systématique, par les Forces de Défense et de Sécurité, des épreuves et des copies des candidats ; la création de centres d'examens spéciaux sécurisés à Banibangou, Bosso et Makalondi pour circonscrire le déplacement des candidats de ces zones d'insécurité ; l'interdiction formelle du port d'appareils connectés dans les salles d'examen», a-t-il précisé.
Ainsi, en s’adressant à l’ensemble des acteurs ; Pr Ibrahim Natatou les a tous invités chacun en ce qui le concerne au respect des différentes dispositions pour contribuer à la tenue d’un “BEPC propre”. « A la veille de cet important examen pour notre système éducatif, c'est tout d'abord à vous que je m'adresse pour vous demander de vous appliquer tout en ayant confiance en vous-mêmes. Sachez que le BEPC est un examen et non un concours, ; donc tous ceux qui auront atteint le niveau moyen de maîtrise des connaissances attendues, seront forcément déclarés admis. Par ailleurs, je conseillerai aux parents de veiller à ce que leurs enfants candidats rangent soigneusement leurs kits scolaires autorisés, leur carte d'identité scolaire en cours de validité et dûment signée du chef de l'établissement pour les candidats officiels, ou la carte d'identité nationale en cours de validité pour les candidats libres ; et qu'ils soient dans leurs centres d'examen au plus tard à 7 heures le matin. Aux présidents et membres des jurys, présidents des centres, surveillants de salles, superviseurs et autres acteurs impliqués dans l'organisation de cet examen, j'en appelle à votre conscience professionnelle afin qu'il n'y ait aucune attitude désobligeante susceptible d'entacher la crédibilité de l'examen. Je vous invite donc à un sens élevé de responsabilité et de prendre conscience de votre importance dans tout ce processus», a déclaré le Ministre de l’Education Nationale.
Le ministre a saisi l’occasion pour remercier la HALCIA et les Forces de Défenses et de Sécurité dont la contribution a été toujours déterminante dans la sécurisation et la crédibilisation des différents examens. Il leur demande encore plus que par le passé, plus d'efforts et de vigilance. Enfin, il a souhaité bon courage et bonne chance à tous les candidates et candidats.
Ali Maman(onep)
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Les examens du baccalauréat session 2018 débutent ce matin 11 juillet sur l’ensemble du territoire national. A cette occasion le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, M. Yahouza Sadissou a livré hier soir, un message dans lequel il a invité et encouragé les candidats à ne compter que sur leurs propres efforts, à bannir toute tentative de recherche des facilités par la fraude ou d’autres pratiques malsaines. La session 2018 du baccalauréat compte au total 59.812 candidats autorisés à passer les examens dans 125 centres répartis sur l'ensemble du territoire national, soit une augmentation d'environ 13.000 candidats par rapport à 2017.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou a adressé au nom des autorités du pays, ses remerciements à tous ceux qui ont contribué pour sauver l’année académique. « Ma joie est d'autant immense, car nous sommes parvenus, grâce au concours de tous les acteurs de l'éducation, à sauver l'année 2017-2018, émaillée de perturbations. A tous ceux qui ont contribué à ce succès, j'adresse au nom du Président de la République, Chef de l'Etat, SE Issoufou Mahamadou, et au nom du Premier Ministre, Chef de Gouvernement SEM Brigi Rafini, mes sincères remerciements », a-t-il dit. Aussi, le ministre Yahouza Sadissou a salué particulièrement l'engagement des enseignantes et des enseignants pour le sacrifice consenti dans l'opération de sauvetage de cette année scolaire.
La session 2018 du baccalauréat compte au total 59.812 candidats autorisés à passer les examens dans 125 centres répartis sur l'ensemble du territoire national, soit une augmentation d'environ 13.000 candidats par rapport à 2017. Sur ces 59.812 candidats autorisés à passer les épreuves, on compte 56.743 candidats pour le BAC secondaire général, 1.686 pour le BAC technique, 1.383 pour le BAC professionnel. Les filles occupent 30,7% des effectifs soit 18.368 candidates. « Je saisis cette occasion solennelle pour inviter et encourager les candidats à ne compter que sur leurs propres efforts, à bannir toute tentative de recherche des facilités par la fraude ou d'autres pratiques malsaines », a lancé M. Yahouza Sadissou.
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Les épreuves théoriques de la session de 2017 de l'examen unique de certification en santé débutent ce matin dans les huit (8) régions du Niger. A cette occasion, le ministre de la Santé publique par intérim, M. Magagi Laouan, ministre de l'Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes a livré, hier, un message dans lequel, il a rappelé le but poursuivi à travers l'organisation de cet Examen qui, dit-il vise à garantir, dans l'espace CEDEAO, une meilleure santé aux populations tout en mettant l'accent sur l'offre des soins de qualité par un personnel compétent et motivé. Cette année, 2.269 candidats toutes filières confondues sont inscrits.
La session de 2017 constitue la 7ème édition qui couronne le long processus entamé par le Ministère de la Santé Publique depuis 2001a souligné le ministre Magagi Laouan. Il a rappelé que, c'est à l'issue de l'atelier sur l'harmonisation des programmes de formation, tenu à Kollo en Juin 2008, que le Ministère de la Santé Publique s'est résolument engagé à organiser chaque année un examen unique de certification en santé. « Le but poursuivi est de garantir, dans l'espace CEDEAO, une meilleure santé à nos populations tout en mettant l'accent sur l'offre des soins de qualité par un personnel compétent et motivé. Cela répond, du reste, aux vœux ardents exprimés dans le Programme de Renaissance II de SE. Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l'Etat, qui accorde une place de choix au secteur de la santé », a déclaré le ministre de la Santé Publique par intérim.
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Les élèves du préscolaire, du primaire, du 1er cycle du secondaire (collège) et des enseignements techniques et professionnels reprennent ce matin le chemin de l’école. A la veille de cette rentrée, le ministre des Enseignements secondaires M. Mohamed Sanoussi Elhadj Samro a livré un message dans lequel, il souligné le contexte de cette rentrée ainsi que les mesures prises par le gouvernement pour assurée une rentrée scolaire apaisée.
Ils sont environ 3.823.437 élèves et apprenants repartis dans les établissements publics et privés sur toute l’étendue du territoire national et leur encadrement sera assuré par près de 97.000 enseignants et formateurs selon le ministre des Enseignements secondaires. «Le gouvernement a consacré d’énormes efforts pour assurer une rentrée scolaire apaisée » a déclaré M. Mohamed Sanoussi Elhadj Samro qui précise que cette année la rentrée intervient dans un contexte particulier marquée par la mise en œuvre des reformes. Il s’agit entre autres réformes du démarrage effectif du processus de transfert des compétences et des
ressources de l’Etat aux collectivités territoriales (lancé officiellement le 6 septembre 2017) ; la poursuite, au niveau de l’enseignement secondaire du processus d’évaluation des enseignants entamée en 2017 par le Primaire et la révision et l’application des textes régissant la gestion et le fonctionnement du système éducatif dans le but d’améliorer sa gouvernance.
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En ce début d’année scolaire, le ministère des Enseignements secondaires s’active, non seulement pour une bonne rentrée scolaire, mais aussi pour appliquer un certain nombre de mesures dans le cadre de la recherche de la qualité des enseignements et de l’apprentissage. « A cet effet, toutes les dispositions ont été prises afin que la rentrée au niveau du cycle moyen et le premier cycle du secondaire puisse s’effectuer dans les meilleures conditions. Le Ministère des Enseignements Secondaires envisage aussi de procéder à l’évaluation des enseignants craies en mains », a confié M. Maidaji Mahamadou, Directeur général des formations, des examens et concours au Ministère des Enseignements secondaires.
Selon le directeur général des formations, des Examens et Concours,la rentrée scolaire suppose un certain nombre de composantes à savoir les infrastructures, le personnel, les élèves, et l’ensemble de la communauté et de gestionnaires du système éducatif.
En ce qui concerne les infrastructures, M. Maidaji Mahamadou a noté que les classes qui accueillent les élèves du cycle moyen sont entièrement en matériaux définitifs. En termes de personnel, il faut noter avec M. Maidaji que le sous-secteur dispose de trois types de personnel à savoir les enseignants titulaires, les contractuels et les appelés du service national.Le Directeur général des formations, des Examens et Concours, a par ailleurs rassuré que dans le cadre de la rentrée du cycle moyen qui s’est tenue le 16 Septembre dernier, tous les enseignants sont sur le terrain.Les orientations ont été déjà faites, ce qui a permis à tous les élèves de ce cycle d’effectuer leur rentrée le même jour.
Parlant des fournitures scolaires, M. Maidadji a indiqué que des stocks suffisants des fournitures de l’année dernière existent encore. Ce qui leur a permis de démarrer la rentrée en dotant les élèves et les enseignants du nécessaire pour les cours.« Le Ministère des Enseignements Secondaires a, en perspectives, lancé une commande pour l’acquisition des matériels de l’ordre d’un milliard deux cent millions de FCFA. Il s’est agi à travers cette commande de compléter les besoins en fournitures scolaires », a-t-il précisé, ajoutant que la rentrée de ce 1er octobre 2019 va également s’effectuer dans les meilleures conditions au regard des mesures prises par le gouvernement et ses partenaires.
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Du 21 au 25 décembre 2020, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation M. Souley Amadou Sarki Rafi a effectué une visite de prise de contact qui l’a conduit dans les universités de Dosso, de Zinder et Maradi. A Dosso qui a constitué la première étape de son périple, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a procédé au lancement de la filière cybercriminalité et protection des données. Une filière qui est au diapason de l’actualité avec le développement du digital.
En lançant officiellement la filière, le Ministre Souley Amadou Sarki Rafi a indiqué l’utilité d’une telle filière pour le Niger.
La seconde étape a conduit la délégation ministérielle à l’Université de Zinder. A cette étape, le ministre Souley Amadou Sarki Rafi a visité les infrastructures de l’institution notamment les salles de cours, le rectorat, les dortoirs, le Centre Régional des œuvres universitaires ainsi que l’Agence Nationale des Allocations et des Bourses (ANAB).
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation a pris part à la réunion des recteurs qui s’est tenue le mercredi 23 décembre 2020. Etant les moteurs du Ministère de l’Enseignement Supérieur, les recteurs ont brossé la situation académique et sociale de leurs institutions respectives. S’agissant de l’année académique, les universités dans leur quasi-totalité ont fini l’année au plus tard à la fin du mois de décembre. Evoquant la situation financière de leurs universités, les recteurs ont, à l’unanimité, mis l’accent sur la libération des crédits pour résoudre des problèmes urgents afin de capitaliser les efforts réalisés courant l’année académique 2019-2020 et surtout de ne pas compromettre la rentrée académique 2020-2021.
Après avoir écouté l’ensemble des huit (8) recteurs des universités publiques du Niger, le ministre Souley Amadou Sarki Rafi a assuré ses interlocuteurs qu’il compte beaucoup sur eux pour trouver des solutions durables afin de relever les défis et faire du Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, un ministère élite.
L’Université Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi a constitué la 3ème et dernière étape de cette mission de prise de contact. La faculté des Science de la Santé (FSS), les laboratoires et les infrastructures en construction sont entre autres les lieux visités par la délégation ministérielle.
De l’Université de Dosso en passant par celle de Zinder et l’Université Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi, la question des infrastructures reste et demeure une véritable préoccupation, bref un casse-tête. A titre illustratif, la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université Dan Dicko Dan Koulodo ne dispose d’aucune salle de cours et pas un seul amphithéâtre. Les universités de Dosso et Zinder manquent aussi cruellement d’infrastructures. Enseignants, étudiants et même le personnel administratif et technique, chacune de ces composantes de l’institution universitaire a présenté au ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation le besoin en infrastructure qui est devenu une revendication commune.
Face à cette demande récurrente en matière d’infrastructures, le ministre Souley Amadou Sarki Rafi a proposé à ses interlocuteurs de réfléchir afin de trouver d’autres voies et moyens pour résorber ce problème d’infrastructures car le Ministère ne dispose pas de suffisamment de ressources pour satisfaire la demande qui est trop forte compte tenu du flux important des étudiants.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation M. Souley Amadou Sarki Rafi a pris contact avec toutes les différentes parties prenantes qui constituent le monde universitaire.
Partout où il est passé, le ministre Souley Amadou Sarki Rafi a rencontré tour à tour, les membres du Syndicat National des Enseignants Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS), le Syndicat des Enseignants des Instituts et Grandes Ecoles du Niger(IUT), le syndicat du personnel administratif et technique et les différentes sections des syndicats des étudiants.
Chaque syndicat a, à travers ses représentants, exhibé ses doléances sur la table. Des doléances qui vont de la question de l’élection des Recteurs et Vice-recteurs pour le SNECS sans oublier la question des textes qui prendront en compte la composante technologique pour les enseignants des IUT ainsi que la question de chevauchement des années pour les étudiants. Le Ministre de l’Enseignement Supérieur d’assurer le monde universitaire de sa disponibilité à instaurer un dialogue entre les différentes parties prenantes, qui est pour lui, la base d’une bonne collaboration.
Ibrahim Moussa, AP/MESRI
08 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La plupart des observateurs sont d’avis que le Président Mohamed BAZOUM , pour pouvoir engranger des Résultats palpables , et impactants , est placé dans la nécessité d’AVANCER dans la réalisation des Infrastructures essentielles.
La dialectique Consolider et Avancer, doit être repensée pour privilégier la dimension Avancer. La Consolidation étant une action quasi-constante, qui concerne les acquis infrastructures.
Il est plus approprié de mettre dorénavant l’action sur la dimension ‘’Avancer’’ : avancer dans la réalisation d’infrastructures nouvelles, qui seront emblématiques de la réussite des priorités retenues dans le Programme politique du Président de la République.
Il parait important de rappeler qu’en plus des besoins de gestion de la question sécuritaire, les priorités du Programme présidentielle sont les secteurs de l’Education (du primaire à l’université), de l’agro-industrie( avec comme pendant la création d’emplois urbains et ruraux), l’Habitat social etc.
Si au niveau de l’éducation de base , les Infrastructures comme les Internats de Jeunes filles, les classes en matériaux définitifs, il y a des débuts d’exécution, en ce qui concerne les Universités, aucun programme structurant durale n’a encore vu le Jour.
Les adaptations conjoncturelles avec des Amphithéâtres sous formes de chapiteaux , semblent rencontrer des difficultés de maintenance. Du reste elles sont provisoires.
Concernent la création et l’employabilité notamment des Jeunes, un Programme de Pôles agro-industriels par Région est en en vue.
D’importantes opportunités existent dans le domaine de l’Habitat social, pour lesquelles des Investisseurs pourraient être invités à se manifester , avec une politique de marketing et de Loing efficace.
Tout n’est pas d’avoir des Ambitions des Programmes bien pensés, il faut pouvoir les transformer en réalisations concrètes, dans un contexte de contrainte budgétaire aigué pour l’Etat, de crises multiformes exogènes qui peuvent décourager les Investisseurs.
L’arme la plus redoutable pour faire face à ce type de challenge, est la capacité d’attirer des Investisseurs extérieurs ( ayant les capitaux et l’expertise technique pour réaliser de grands Projets infrastructurels). Le Bargainig power des Entités publiques notamment de l’ANPIPS ( Agence Nigérienne de Promotion des Investissements et des Projets stratégiques ).
Sur ce chapitre ile est édifiant de rappeler la gestion d’un Dossier encours qui est illustratif de ce que nous soulignions comme condition de captation de Groupes d’Investisseurs, et de succès.
Il s’agit de la manifestation d’Intérêt d’un Groupe malien du BTP, IBI Group SA, qui a fait l’objet d’attaquée de critique , et surtout d’insinuations malencontreuse visant à distendre la relation entre deux pays frères, le Niger et le Mali.
Ce qu’il faut souligner avec force que l’Investisseur IBI Group dont il est question, non seulement vient avec son Expertise technique, mais également et surtout avec des moyens financiers pour réaliser le projet infrastructurel qu’i a ciblé.
Donc quelle logique peut expliquer que son arrivée au Niger de façon volontaire, surtout que cela est motivée plus qu’il ne l’a fait dans d’autres pays, d’accompagner le Programme présidentiel, quelle Logique donc , pourrait expliquer que c’est pour obtenir des financements, et déstabiliser le Mali.
Les objectifs politiques d’une telle tentative de manipulation des Opinions Publiques sont évidents. Leur finalité première étant de décourager les Initiatives qui se dessinent pour soutenir le Programme Présidentiel, de le booster et de produire des Réalisations concrètes bénéfiques aux populations nigériennes , en l’occurrence aux Etudiants nigériens.
Imaginer un tant soit la qualité de vie de travail , de recherches et d’accueil pour les Etudiants , que les Projets d’universités très modernes pourraient offrir, une fois réalisés.
La volonté politique de tenter de gêner la Décision , est également toute évidente, lorsque certaines Opinions ont essayé de démontrer que les marchés n’ont pas été attribués dans les Règles de l’Art.
Avant de déconstruire un argumentaire si simpliste, il faut faire remarquer que le Président Issoufou Mahamadou, a entendu siffler les mêmes sirènes, mais il a préféré boucher les Oreilles , pour moderniser l’Aéroport international Diori Hamani ; le Centre de Conférences Mahamat Gandi, les Hôtels 4 Etoiles Radisson Blue et Noo.
Concernant les arguties juridiques, les opposants à l’accélération de la réalisation des infrastructures universitaires , ont oublié les Accords et autres traités de la ZLECAF, de l’UEMOA, et surtout les dispositions d’encadrement des Investissements prévues par la Loi sur les Partenariats Publiques.
Rien n’empêche à un Investisseur Etranger de surcroit africain, qui est en capacité Technique et financière , d’avoir des ambitions d’investissement concernant le Niger.
Les Chinois, les Turcs, les Européens et autres Groupes extra Africains ne sont-ils pas légions dans les affaires de notre pays, avec parfois une opacité dans leurs Activités ?
C’est justement pour s’assurer que les Partenariats seront conclus dans les Règles de l’Art, que la Président Mohamed Bazoum a nommé un nouveau Directeur General à l’ANPIPS, un économiste parfaitement connaisseur des Dossiers à enjeux stratégiques.
Au demeurant c’est la perspective de la dynamisation de l’APIPS qui explique en partie, les hésitations observées dans la prise en charge officielle de l’Offre du Groupe malien IBI, pour construire des Universités aux normes futuristes. Ce faisant il contribuera à concrétiser une PROMESSE phare du Président Mohamed BAZOUM.
Finement on peut conclure pour le Groupe de Mr Ibrahima Diaxara, que à quelque chose retard est bon.
Enfin une invité au Président Mohamed de mettre le cap et de mettre les voilures, accueillir les Investisseurs sans préjugés et dynamiser l’ANPIPS.
Sanda
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Image d'illustration Le SNECS serait-il sur le point de mourir ? On serait tenté de le croire depuis que, face à sa dé- mission constatée et dénoncée par un très grand nombre de ses membres, des enseignants chercheurs ont entrepris de créer un nouveau cadre syndical. Ce nouveau cadre syndical, longtemps en gestation, a vu finalement le jour, le samedi 5 janvier 2018, à l'issue d'un congrès constitutif qui a mis en place un bureau provisoire. Ce syndicat, le SYNAESUP (Syndicat national de l'Enseignement supérieur), dont les textes constitutifs sont déposés à la ville de Niamey pour l'obtention du récépissé provisoire d'exercice, focalise l'espoir de la plupart des enseignants-chercheurs qui reprochent aux dirigeants actuels du SNECS, au-delà de la démission totale face aux problèmes de salaires payés en retard et de droits qui sont royalement ignorés, une déviation de la ligne syndicale. Hors mandat depuis huit mois, les dirigeants du SNECS ne semblent pas pressés de convoquer un congrès. De fait, la désapprobation de leur conduite est si forte dans les milieux universitaires, aussi bien à Niamey qu'à l'intérieur du pays, qu'ils craignent l'anathème. Quant au SYNAESUP qui a, non seulement enregistré une forte adhésion des enseignants-chercheurs dès le départ, mais aussi un soutien ferme de la communauté universitaire qui ne se reconnaît plus dans un SNECS fantoche et aux motivations obscures, il compte redorer le blason des enseignants chercheurs. À l'époque, très pré- sent dans les débats de portée nationale, le syndicat des enseignants-chercheurs a choisi, depuis quelques années, de s'afficher sous des profils et des postures pour le moins bizarres. Selon des sources dignes de foi, le SNECS n'est plus crédible aux yeux des enseignants-chercheurs et la naissance de ce nouveau syndicat n'est que la résultante d'une conduite que d'aucuns assimilent à une compromission.
Laboukoye
12 janvier 2019
Source : Le Courrier
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En Novembre 2018, plus de 50 Professionnels de la Santé (PDS) venant de 3 pays, achèveront leur PGPN, le Programme Post-Universitaire unique et global de Formation en Nutrition Pédiatrique. Le programme Global est Unique. Il vise à aider les Professionnels de la Santé à améliorer la nutrition et la santé des enfants à travers le monde. La formation est développée par l’Ecole de Médecine de l’Université de Boston et Medinscribe, avec le soutien de l’Institut Nestlé Nutrition.
L’objectif du PGPN est d’aider les Professionnels de la Santé à être à jour de la science en pleine expansion de la nutrition pédiatrique. Avec presque la moitié de la population mondiale actuellement affectée soit par la sous nutrition soit par la sur nutrition, avoir la nutrition appropriée dès le départ n’a jamais été aussi important. Les PDS sont dans une position unique d’influencer la nutrition, la santé et tout le bien être des nourrissons et des jeunes enfants, ce qui est crucial durant les 1000 premiers jours de vie. Assurer une nutrition optimale en cette période mets en place une fondation pour la croissance et le développement au vu de l’impact aussi bien immédiat sur l’état des enfants, que sur celle des générations futures. Avec son focus sur cette période spécifique de la vie, le PGPN aide à mettre à jour et étendre les connaissances de base des Professionnels de la Santé, et bâtir leurs compétences particulièrement sur les sujets relatifs à la nutrition.
Le programme fournit les informations les plus récentes en nutrition et modes de vie sains, insiste sur les évidences pratiques et surtout établit les bases nécessaires à l’intégration de la nutrition pédiatrique dans la pratique clinique. Un panel multidisciplinaire de Professionnels de la Santé ayant une expertise en nutrition et médecine de l’obésité, diététique, et santé globale, supervise le programme avec pour ambition de fournir une approche holistique. Avec 100% de taux d’achèvement, les Professionnels de la Santé ont noté les modules comme très relevant pour leur pratique, et ont eu une fierté immense lors du partage de leurs connaissances et expérience du PGPN, à leurs collègues.
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Niamey la capitale sera le théâtre de la deuxième Table Ronde des Ministres de l'Éducation du Sahel, qui se tiendra du 28 au 29 juillet 2023. Un an après la première réunion tenue à Nouakchott, cette deuxième édition vise à évaluer les progrès réalisés et à élaborer une nouvelle feuille de route basée sur la Déclaration de Nouakchott sur l'Éducation au Sahel.
Selon un communiqué officiel, la première Table Ronde des Ministres de l'Éducation du Sahel s'est tenue à Nouakchott du 31 juillet au 1er août 2022. L'objectif de cette réunion était de définir une feuille de route pour la mise en œuvre de la Déclaration de Nouakchott, ainsi que de convenir d'un plan d'action et d'un plaidoyer visant à mobiliser des ressources pour des projets régionaux et nationaux dans le domaine de l'éducation.
Il convient de rappeler que la République islamique de Mauritanie a organisé un Sommet sur l'Éducation au Sahel à Nouakchott le 5 novembre 2021. Ce sommet a abouti à l'adoption de la Déclaration de Nouakchott, qui représente un engagement collectif des pays de la région en faveur de l'éducation.
La tenue de cette deuxième Table Ronde des Ministres de l'Éducation du Sahel à Niamey offrira l'opportunité d'évaluer les résultats obtenus depuis la précédente réunion et de formuler de nouvelles stratégies pour promouvoir l'éducation dans la région. Les ministres de l'éducation des pays participants se réuniront pour discuter des progrès réalisés, échanger des idées et élaborer une feuille de route commune afin de renforcer l'accès à l'éducation et d'améliorer la qualité de l'enseignement au Sahel.
Boubé Guédé (Nigerdiaspora)
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La salle de réunions de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) de Niamey a abrité, le samedi 11 Aout dernier, le 1er congrès constitutif du Syndicat Alternatif des Enseignant du Niger (SAEN). Ces assises dirigées par le Secrétaire général, M. Souleymane Bandado se sont ouvertes en présence du Secrétaire général de l’Union Démocratique des Travailleurs du Niger (UDTN), et plusieurs Secrétaires généraux des syndicats affiliés à la centrale UDTN.
Le congrès de ce jeune syndicat intervient après la session du Conseil national de travail (CNT), cadre tripartite par excellence où toutes les questions sont débattues. Selon M. Abdou Souley, SG de l’UDTN, cette session a eu à se pencher sur plusieurs questions, notamment l’organisation des élections professionnelles afin de déterminer les centrales les plus représentatives. C’est pourquoi, dit-il, le SAEN n’aura pas un temps de répit après la tenue de son congrès. « Il sera appelée à installer toutes les représentations de sa structure » a indiqué le SG de UDTN.
En effet, à l’étape du présent congrès, le SAEN tâche d’abord, de faire le bilan des actions menées de la création du syndicat à aujourd’hui, ensuite de conformer ses statuts et règlement intérieur aux contextes du moment, de réfléchir et de discuter sur la thématique posée (« contractualisation face au transfert de compétence, enjeux et perspectives »), de définir un cahier de charges pour les 4 prochaines années et enfin de mettre en place un nouveau bureau pour un mandat de quatre (4) ans.
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Au total 60 000 enseignants contractuels, dits « craie en main (enseignants de terrain) », sont priés de se soumettre,durant le week end à un test d’évaluation de niveau initié par le ministre de l’Enseignement Primaire, Daouda Mamadou Marthé, et ce, malgré l’appel au boycott des syndicats de l’enseignement dans leur ensemble.
Programmée puis reportée à plusieurs reprises, cette évaluation s’est avérée d’autant plus nécessaire que, selon le ministre Marthé, 11,5% des enseignants des écoles primaires avaient un niveau ‘’très mauvais’’ tandis que 50% des élèves du Cours préparatoire (CP) ‘’lisent à peine une lettre de l’alphabet’’.
Il en faisait cas lors d’une sortie médiatique, suite à une étude diligentée et dont les résultats ont été rendus publics en février dernier.
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L'Etat nigérien verse chaque année plus de 4,789 milliards de FCFA (environ 7,3 millions d'euros) à quelque 3.000 enseignants dont les autorités ne retrouvent pas la trace, a révélé samedi le ministre nigérien de l'Education.
« Par an, du fait des enseignants qu’on n’arrive pas à retrouver sur les listes, l’Etat perd 4.789.200.000 FCFA », a affirmé le ministre nigérien de l’Education, Daouda Mamadou Marthé devant les députés.
Ces enseignants sont composés de « contractuels » qui « n’existent pas du tout sur les listes officielles d’émargement », a expliqué le ministre. Il exposait aux parlementaires les résultats d’une enquête menée en 2016 par la Haute autorité de lutte contre la corruption et infractions assimilées (Halcia-organe gouvernemental).
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Le syndicat des enseignants de l'université de Niamey a annoncé samedi la suspension de leur mot d'ordre de grève.
Cette décision a été prise à l'issue d'un accord avec le gouvernement qui s'est engagé à assurer la sécurité des enseignants dans le campus universitaire.
L'annonce a été faite par Mahaman Kabir Mahaman, le secrétaire général de la section de Niamey du Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (Snecs).
La grève avait été décrétée le 20 février dernier en protestation contre l'agression d'un enseignant par des membres de la Commission des affaires sociales et de l'ordre (Caso).
Cette commission estudiantine qui fait office de police sur le campus universitaire de Niamey a été dissoute par les autorités, conformément aux exigences des enseignants.
19 mars 2018
Source : http://www.bbc.com/
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Les enseignants-chercheurs de l'université Abdou Moumouni de Niamey, la principale du Niger, observent depuis mardi matin une grève illimitée, à l'appel de leur syndicat, pour protester, entre autres, contre la série d'agressions physiques dont ils sont victimes sur l'espace universitaire par des étudiants.
Le dernier cas qui a fait déborder le vase remonte au 7 février dernier où un enseignant-chercheur a été agressé physiquement sur le campus universitaire par un groupe d'étudiants appartenant à la "CASO" (Commission des Affaires sociales et de l'Ordre), une structure estudiantine qui fait office de police dans la cité.
Aussi, le Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur (SNECS) a lancé cette grève illimitée pour exiger notamment la dissolution de la "CASO", l'identification et l'exclusion immédiate et définitive de l'université Abdou Moumouni des étudiants identifiés comme responsables de l'agression du 7 février, la prise des dispositions relatives à la présence permanente de la force publique sur l'espace universitaire, en vue d'assurer la sécurité de toutes les composantes de la communauté universitaire.
De son coté, l'Union des Scolaires du Niger, dans une déclaration rendue publique mardi, tout en se disant disposée au dialogue sincère avec le SNECS, a jugé ses revendications "non fondées".
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Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a souligné dimanche la nécessité de maintenir "contre vents et marées" les enfants à l'école dans le sud-est du Niger, où des établissements sont fermés depuis deux ans à cause de la menace des jihadistes de Boko Haram.
"Dans l'éducation, les gens essaient contre vents et marées de maintenir cet investissement dans chaque enfant", a déclaré à l'AFP Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l'Unicef pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, qui s'est rendue cette semaine à Diffa, dans le sud-est nigérien, proche du Nigeria.
A Diffa, "les écoles et les professeurs" sont "très ciblés" par les attaques de Boko Haram dans le but, selon elle, "de tenter d'enlever la possibilité aux enfants de cette région d'apprendre", a-t-elle déploré.
Après les premiers raids du groupe islamiste nigérian Boko Haram en 2015, enseignants et élèves avaient déserté 166 écoles dans cette zone, avant que l'Unicef et le Niger ne réinstallent 99 d'entre elles en 2016 dans des "endroits plus sûrs", à l'abri des attaques des islamistes.
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Alors que les entreprises peinent à recruter, Niamey veut faire émerger une nouvelle génération plus qualifiée. Un effort rendu possible par l’ouverture de nombreux établissements techniques.
Jusqu’en 2011, il n’y avait dans le pays que deux lycées professionnels et techniques et sept centres de formation. Grâce au Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (Fafpa), dépendant du ministère des Enseignements professionnels et techniques, les grandes réformes ont débuté en 2015.
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M. Abdoul-Aziz Kountché, Directeur Généal de la société Drone Africa ServiceBasée à Niamey, la société Drone Africa Service se développe depuis novembre 2016 dans le secteur du drone. Son directeur général a récemment mis en place des sessions de formation en pilotage et acquisition d'images aériennes.
Entreprise spécialisée dans la conception et services de prises de vue par drones, la société Drone Africa Service (DAS) se développe peu à peu au Niger. Depuis six mois, elle a mis en place des modules de formation dans la filière des drones civils. Son directeur général, Abdoul-Aziz Kountché a organisé une première session en décembre dernier dans les locaux du lycée Issa Beri de Niamey. Il s’agissait d’une initiation au pilotage et à l’acquisition d’image par drone.
« Nous avons sélectionné une vingtaine de personnes qui ont bénéficié de cette formation. Notre cible première, ce sont les projets du monde humanitaire. Ces équipes ont besoin de se former sur l’acquisition des images et sur le traitement du système d’information géographique », explique le dirigeant. Au bout des cinq jours de stage sanctionné par un examen (théorie le matin et pilotage le soir), 19 élèves, issus notamment de la Protection Civile, de l’Institut Géographique National et du centre AGRHYMET, sont repartis avec une attestation de formation certifiée Drone Africa Service.
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Image d'illustration Grèves perlées des étudiants et enseignants pour arriérés de bourses pour les uns, salaires, problèmes de recrutement et résiliations abusives des contrats pour les autres ou encore interdiction d'accès aux cours aux boursiers de l'enseignement professionnel pour non-paiement par l'Etat de leurs frais de scolarité : l'éducation connaît un réel malaise au Niger.
Née du bras de fer entre les autorités de tutelle et les différents acteurs de l'éducation, qui a gangrené le secteur à tous les niveaux, cette situation risque si l'on ne prend pas garde de mettre en péril le système éducatif dans son ensemble. Et à l'allure où vont les choses, aucune partie ne semble vouloir faire de concession.
Depuis la rentrée, les enseignants observent des grèves à répétition, presque toutes les deux semaines, sur tout le territoire à l'appel de leur coordination syndicale qui réunit CAUSE-Niger et le SYNACEB. Une situation qui résulte, selon les syndicalistes, du non-respect par le gouvernement des engagements auxquels il a souscrit dans le protocole d'accord conclu le 13 décembre 2016.
Il s'agit notamment du payement à terme échu des salaires des enseignants contractuels à partir de janvier 2017 et la finalisation des recrutements de 2012-2013 et 2013-2014 prévue pour la fin mars 2017.
Au lieu d'appliquer ses engagements, dénonce la coordination, le gouvernement a préféré se livrer notamment à "des résiliations abusives des contrats de plus de 13.000 enseignants, sur la base d'une évaluation illégale", et à de nouveaux recrutements trois mois après la dernière rentrée des classes "en lieu et place d'enseignants expérimentés", alors "qu'au même moment des centaines d'enseignants sont abusivement affectés à l'intérieur du pays".
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Le bras de fer engagé entre le gouvernement et les enseignants des universités publiques du Niger a atteint son paroxysme, à travers les prises de position des deux parties depuis l'adoption par le gouvernement du projet de loi portant réforme du mode de désignation des autorités universitaires, au risque de déstabiliser les universités, a-t-on constaté à Niamey.
La crise entre le Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur (SNECS) et leur ministère de tutelle, avec pour motif l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail et surtout la poursuite du processus électoral des responsables administratifs des universités, s'est brusquement radicalisée avec l'adoption par le gouvernement d'un projet de loi portant réforme du mode de désignation des recteurs et vice-recteurs des universités publiques, lesquels seront désormais nommés et non plus élus comme c'est le cas depuis 25 ans au Niger.
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Après l’obtention d’un MPA à Harvard, Kader Kaneye, est retourné au Niger pour lancer une université d’élite à Niamey. Avec le soutien du président de la République et de ses anciens professeurs, il veut pérenniser l’activité en atteignant une masse critique de 500 étudiants par an.
Il s’était donné trois ans pour développer son projet d’université au Niger. Il ne lui aura fallu que trois mois pour y parvenir. Kader Kaneye, nigérien de 33 ans a fondé l’African development university (ADU) en 2017. Pour sa première cohorte, l’université installée en bordure de Niamey, a accueilli 175 étudiants répartis entre un programme certifiant en anglais (100 apprenants), un bachelor en comptabilité ou administration des affaires (35), deux masters en business et administration publique (25) et des formations professionnelles pour dirigeants (15).
La rigueur d’Harvard
À l’ADU, les enseignements se font sur le modèle des arts libéraux, largement pratiqué dans l’enseignement supérieur anglo-saxon et basé sur la discussion et la gestion de projets. Chaque année, à la place des vacances, les étudiants du bachelor partent trois à six mois en stage en entreprise, en ONG ou au sein d’un organisme public. : « Certains ont intégré Air France ou la Compagnie nationale de télécommunications. D’autres sont à la présidence », souligne Kader Kaneye.
Avant la rentrée 2017, tout était prêt »
Le projet, dont la stratégie marketing et de communication en ligne n’a rien à envier aux meilleures universités internationales, affiche de grandes ambitions, dans un pays où la couverture de l’enseignement supérieur est une des plus faible parmi les pays à faibles revenus d’Afrique subsaharienne : « Nous voulons des cohortes d’étudiants brillants. C’est pourquoi notre sélection est calquée sur celles d’Harvard ou du MIT », affirme Kader Kaneye.
>> LIRE AUSSI : Niger : la start-up Drone Africa Service se lance dans la formation
Le jeune entrepreneur social sait de quoi il parle. Entre 2016 et 2017, cet expert-comptable formé au Conservatoire nationale des arts et métiers (Cnam) et titulaire d’un MPA de la Harvard Kennedy school a passé son temps à fréquenter le laboratoire d’innovation de la prestigieuse école de commerce et le Massachussetts Institute of Technology (MIT) où il rencontre plusieurs enseignants. Ces derniers, pour certains, ont eu un droit de regard sur le processus de sélection de l’ADU qu’ils ont trouvé parfois plus difficile que celui des établissements américains.
Écosystème bénévole
C’est en sollicitant et fédérant toutes celles et ceux qui peuvent apporter leur pierre à l’édifice que Kader Kaneye et sa co-fondatrice rencontrée à Harvard, Meredith Segal, parviennent à développer une offre de formation dont le coût (3000 dollars l’année) s’adapte au pouvoir d’achat des familles. L’américaine connaît cette recette sur le bout des doigts. Elle est l’une des artisanes de la victoire de Barack Obama en 2008 après une campagne présidentielle qui a marqué les esprits en termes de marketing politique et de capacité à fédérer un nombre important de votants.
{xtypo_quote}L’ADU compte des dirigeants politiques et économiques parmi ses enseignants.{/xtypo_quote}
« À l’été 2017, Meredith m’a rejoint à Niamey pour travailler sur mon projet d’université. En seulement un mois, nous sommes parvenus à fédérer 200 volontaires. Nous avons parlé aux parents, aux étudiants, aux chefs traditionnels, aux leaders religieux, au gouvernement, à la Chambre de commerce et d’industrie, à la première dame, puis au président Mahamadou Issoufou, qui m’a garanti tout son soutien. Avant la rentrée 2017, tout était prêt », raconte le Nigérien, encore étonné de la rapidité à laquelle son projet a vu le jour.
>> LIRE AUSSI : Universités : comment les enseignants cherchent à africaniser les savoirs
Installée dans un bâtiment prêté pour trois ans, l’université bénéficie d’une connexion Internet haut débit offerte par une société locale de télécommunications. Elle compte des dirigeants politiques et économiques parmi ses enseignants, à l’image du ministre du Budget, Ahmat Jidoud ou du maire de Niamey, Moctar Mamoudou, qui vient donner des cours de développement durable. À leur côté, douze professeurs d’Harvard et du MIT dispensent bénévolement des cours par vidéo-conférence ou directement sur place.
Quête de pérennité
Pour son fonctionnement, l’ADU ne dispose d’aucun fonds public ou privé. « Nous ne faisons pas de profits et avons peu d’argent. L’équipe locale est payée la moitié de ce qu’ils pourraient gagner ailleurs. Et Meredith et moi ne sommes pas payés », explique celui qui, en parallèle, dirige le cabinet d’audit KMC, fondé il y a une vingtaine d’années par son père.
{xtypo_quote}Seuls 20 % des étudiants paient la totalité des frais de scolarité.{/xtypo_quote}
L’enjeu est désormais de garantir la pérennité de l’établissement alors que seuls 20 % des étudiants paient la totalité des frais de scolarité : « Nous avons besoin d’un million de dollars pour un an de fonctionnement. Pour être viable, il nous faut atteindre la masse critique de 500 élèves par an et à terme trouver 10 millions de dollars pour financer la construction d’un campus », note Kader Kaneye. Pour cela, l’ADU est conseillée par des établissements africains dont elle s’est inspirée, comme les African leadership university ou les Ghanéenne Ashesi University et HSE qui l’aide à définir un modèle. Elle compte également s’ouvrir au continent : « Cette année, nous avons prévu des tournées dans les pays du Sahel », souligne Kader Kaneye. Une façon de redorer le blason d’une région qui, selon lui, « n’est pas regardée de façon respectable ».
Le succès de l’éthiqueKader Kaneye, co-fondateur de l'African development university. © Alex Jones/Bentley University/Waltham, MA/2015
Par Florian Dacheux
Source : https://www.jeuneafrique.com/
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Le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS) lance un mot d’ordre de grève d’un mois à compter de ce lundi 20 janvier 2020 au 19 février 2020.
L’objectif de cette grève est d’amener le Ministre de l’Enseignement Supérieur, qui parle au nom du Gouvernement, à respecter les engagements qu’il avait pris lors de la signature du protocole d’accord signé le 23 mai 2019, selon Na-Balla Adaré Secrétaire général dudit syndicat.
Le SNECS exige le règlement de tous les droits statutaires des Enseignants-chercheurs et Chercheurs des Universités Publiques du Niger en souffrance depuis 2016.
Selon le Secrétaire Général du SNECS, ils ont déposé, depuis 2016 à aujourd’hui, sept(7) préavis de grève et 17 mots d’ordre de grève dont celui là est le 17ème.
ADA/MAY/AS/MTM/ANP/ 0074 Janvier 2020
21 janvier 2020
Source : http://www.anp.ne
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Les négociations ont échoué : les enseignants du Niger sont appelés à se mettre en grève à partir de ce mercredi 5 avril 2017 et pour 72 heures. Gouvernement et syndicats tentaient encore mardi soir de désamorcer le conflit, sans succès.
Les trois heures qu’ont duré les négociations entre la partie gouvernementale et les syndicats des enseignants n’ont pas permis de surseoir à la grève de 72 heures. Le gouvernement a dit regretter les grèves sans fondement des syndicats. De leur côté, ces derniers accusent le gouvernement de n’avoir pas respecté le protocole d’accord.
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Image d'illustrationFace à la gravité de la paralysie dans les universités publiques du Niger, accentuée par le vote par le parlement de la réforme du gouvernement, consistant à nommer par décret les recteurs des universités publiques et contestée par le syndicat national des enseignants-chercheurs, ces derniers ont appelé samedi le président de la République Mahamadou Issoufou à sauver le système, a-t-on appris à Niamey.
Jeudi dernier, le parlement nigérien a approuvé à une majorité écrasante la réforme du gouvernement, ce qui a entraîné une crise persistante au sein des universités publiques du pays, manifestée à travers une série de grèves qu'observe depuis plusieurs mois le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS).
Cette loi institue, entre autres, la nomination par décret des recteurs et vice-recteurs des universités publiques, vivement contestée par les enseignants.
Pour le SNECS, dans une déclaration samedi à Niamey, "l'adoption de ce projet de loi s'inscrit dans une entreprise de démolition de l'autonomie et des libertés académiques propres aux traditions universitaires acquises de haute lutte depuis la Conférence Nationale (en 1991)".
Il a appelé le président de la République à renvoyer la loi à l'Assemblée Nationale pour une seconde lecture, afin de sauver le système. Tout en se disant ouvert au dialogue, le SNECS se dit déterminé à poursuivre la lutte.
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Les responsables de la synergie CAUSE-NIGER/SYNACEB, des syndicats des enseignants-contractuels, se sont réunis ce mercredi 16 Août 2017 à Niamey pour examiner les annonces faites par le ministre de l’enseignement primaire, après la proclamation solennelle des résultats de l’évaluation qu’ils qualifient d’illégale.
Le Ministre de l’Enseignement Primaire avait, lors d’un point de presse, tenu à Niamey, le 11 août 2017, donné les conclusions de l’évaluation organisée les 15 et 16 juillet 2017. Il ressort de ces conclusions que :
- 26 676 enseignants évalués ont entre 5 et 9,99 sur 20 de moyenne, soit 47,3% ;
- 11 466 ont eu entre 1 et 5,99 de moyenne, soit 20,3% ;
- et, 567 ont eu entre 0,12 et 0,99 de moyenne.
Le ministre Daouda Marthé a en outre précisé que tous ceux qui ont délibérément refusé de se faire évaluer et tous ceux qui qui ont entre 0 et 3 sur 20/seront exclus du système Educatif Nigérien. Ceux à niveau acceptable seront formés. Fin de citation
Mécontente des propos du ministre, la coordination de la synergie d’action CAUSE-SYNACEB, par la voix de Chaibou Dambadji au micro de Studio Kalangou, a déclaré « ce sont près de 12.000 enseignants qui verront leurs contrats résiliés ».
Pour la synergie CAUSE-NIGER/SYNACEB « le masque est aujourd’hui tombé ! la décision de révoquer tous ceux dont la moyenne est comprise entre 0 et 3, est tombée comme un couperet .En réalité, cette annonce est tout sauf une surprise, car la délégation gouvernementale à l’occasion des négociations avec CAUSE- SYNACEB, avait déjà annoncé cette intention, sans ambages ; que le ministre de l’enseignement primaire rend publiques les instructions verbales données aux responsables régionaux de résilier les contrats de tous ceux qui ont refusé de déposer les dossiers et ceux qui ont boycotté l’évaluation illégale. C’est ainsi, qu’ils seront plus de dix mille enseignants contractuels dont le ministre Marthe a pris la décision grave , de résilier les contrats au motif de faute lourde et ce en violation des dispositions du statut général de la fonction publique de l’Etat et son décret d’application. »
La Coordination Nationale CAUSE-NIGER/SYNACEB a d’ores et déjà engagé la procédure de contestation de ces décisions « illégales du MEP devant le Conseil d’Etat. Face à l’épreuve imposée à des milliers d’enseignants contractuels, la Coordination Nationale engage tous les enseignants à faire preuve de solidarité, en vue de soutenir les camarades dont les contrats ont été résiliés. A cet effet, elle demande aux coordinations de CAUSE-SYNACEB de s’organiser en vue de la collecte des contributions mensuelles des enseignants, et de procéder à la répartition équitable des montants collectés. »
Déclaration signée ce 16 août, à Niamey, par Halidou Mounkaila, Aliou Hassane, Samna Ibrahim et Mamane Saliya Mamane, tous responsables de syndicats d’enseignants.
17 août 2017
Source :http://www.studiokalangou.org/i
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Mi-avril, des incendies ont touché plusieurs écoles primaires de différents quartiers de Niamey, la capitale du Niger, dont le plus meurtrier a fait vingt morts parmi des écoliers. Plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux témoignent de ces drames. Les salles de classe parties en fumée étaient construites, faute de mieux, en paille, dans le but de pallier le manque d’infrastructures scolaires.
L’une des vidéos postée le 26 avril sur Twitter montre des salles de classe en paille de l’école Niamey 2000 en feu, alors que quelques jeunes essaient de maîtriser l’incendie avec des seaux d’eau.
Une autre vidéo, partagée le 20 avril sur Facebook, montre des écoliers tentant de fuir l’incendie qui venait de se déclarer dans la cour de l’école Kouado 1, dans le quartier Talladjè à Niamey. Des images de ce qui reste des salles de classe totalement calcinées ont également été partagées.
Ces deux incendies n’ont pas fait de victimes, contrairement au drame de l’école primaire du quartier Pays-Bas où un incendie avait tué le 14 avril, vingt écoliers. Vingt-cinq salles de classes construites également en paille dans une ruelle encombrée étaient alors parties en fumée.
Des médias locaux ont également fait mention de cas d’incendies dans plusieurs autres écoles.
"Les élèves couraient dans tous les sens"
Contactée, Hamsatou Rabiou Daouda, la directrice de l’école primaire Kouado 1, explique :
Les élèves venaient d’entrer en classe pour les cours de l’après-midi quand soudain l’une des classes en paillote, qui était tout près du portail de l’école, a pris feu.
Quelques minutes plus tard, toutes les neuf salles de classe en paillote qui sont dans la cour de l’école se sont embrasées. C’était la débandade. Les élèves couraient dans tous les sens. J’ai demandé aux enseignantes de sécuriser les élèves.
Des volontaires nous ont également aidé à évacuer l’école. Plusieurs élèves ont escaladé la clôture pour vite sortir. Heureusement, il n’y a eu que des dégâts matériels. Mais cela aurait pu être pire.
C’est la première fois qu’un incendie touche notre école. On n’arrive pas encore à expliquer ce qui s’est réellement passé."
"Il y a des écoles dans lesquelles les normes de sécurité ne sont pas respectées"
Pour Mouakaila Halidou, secrétaire général du Syndicat national des agents contractuels et fonctionnaires de l'éducation de base (Synaceb), contacté par la rédaction des Observateurs de France 24, cette vague d’incendies dans les écoles met en exergue le manque criant d’infrastructures dans le secteur de l’éducation. En 2020, le Niger comptait 2 700 000 élèves uniquement au primaire selon le média de service public Le Sahel.
Le régime précédent de Mahamadou Issifou [2011-2021, NDLR] avait promis de construire 25 000 salles de classe en dix ans. Malheureusement nous sommes bien loin du compte. Les parents d’élèves financent donc la construction de salles de classe en paillote pour faire face aux besoins en attendant que l’État ne construise de réelles classes.
Mais le problème est que les écoles manquent d’espace. Et ces classes en paillote ne sont pas aux normes. Une école doit être normalement construite sur une superficie de 2,5 hectares. Mais sur le terrain, vous retrouvez des écoles qui ont une superficie de moins de 500 m2 avec une majorité de salles de classe en paillote. Ce n’est pas normal.
Il y a des écoles dans lesquelles les normes de sécurité ne sont pas respectées et qui sont même difficiles d’accès. Si un drame se produit, il n’y a même pas d’issues pour que les pompiers arrivent. Il y a une mauvaise politique de gestion des écoles.
"Avec des effectifs pléthoriques, les rendements scolaires sont mauvais"
Après le drame de l’école Pays-Bas, le gouvernement a promis l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités. Mais déjà dans l’école de Kouadio 1, la directrice Hamsatou Rabiou Daouda doit composer avec neuf salles de classe en moins.
Il nous reste 12 salles de classe en matériaux définitifs pour 1 345 élèves. C’est très peu. Après l’incendie, le directeur régional de l’enseignement avait demandé qu’on transfère les écoliers des cours moyens dans d’autres établissements plus loin. Mais les parents d’élèves ont refusé. L’école est la seule qui soit au centre du quartier, les parents d’élèves préfèrent envoyer leurs enfants ici plutôt que de les laisser traverser la grande route nationale pour rejoindre d’autres écoles, et risquer des accidents.
Mais c’est un problème pour nous, les enseignants. Avant l’incendie, on était déjà à plus de 90 élèves par classe. C’est très difficile parce qu’avec cet effectif, les rendements scolaires sont mauvais. Il faut normalement 50 élèves par classe. Mais avec neuf salles de classe en moins, nous avons été obligés de jumeler plusieurs classes. Les effectifs sont encore plus pléthoriques.
Le 30 avril Mohamed Bazoum, le nouveau président du Niger, a promis de faire de l’éducation une priorité et de poursuivre "la construction et la réhabilitation des infrastructures scolaires". "L’idée est de disposer de modèles de construction de classes qui allient faiblesse de coûts et qualité de façon que nous en terminions avec les situations éprouvantes comme ces incendies qui sont provoqués sur les classes paillotes et qui ont débouché sur le drame du quartier Pays Bas de Niamey", a-t-il affirmé devant des partenaires techniques et financiers.
Contacté par la rédaction des Observateurs de France 24, Rabiou Ousmane, ministre de l'Éducation nationale, n'a pas répondu à nos sollicitations.
08 mai 2021
Source : https://observers.france24.com/fr/afrique/
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Une vingtaine d'écoliers sont morts calcinés dans l'incendie de plusieurs classes en paillote à Niamey, a annoncé mardi 13 avril au soir le commandant des sapeurs pompiers du Niger à la télévision publique. «21 classes en paillote ont pris feu. Une vingtaine d'enfants ont été pris dans le piège du feu», a expliqué le commandant Sidi Mohamed.
«Les secours sont partis rapidement, le feu a été éteint (...) mais le pouvoir calorifique du feu était énorme, ce qui a permis l'embrasement généralisé de ces classes et les enfants n'ont pas pu sortir», a-t-il dit. Selon la télévision citant des témoins, le feu s'est déclaré vers «16 heures» au moment où les victimes étaient en classe. L'origine de l'incendie est inconnue.
Le Premier ministre nigérien Ouhoumoudou Mahamadou s'est rendu sur les lieux du drame dans la périphérie de la capitale et a présenté ses condoléances aux parents.
Au Niger, pour remédier à l'insuffisance des classes, les autorités construisent des milliers de hangars en paillote où les enfants prennent les cours, parfois à même le sol. Les incendies de ces classes en matériaux très inflammables sont fréquents mais font rarement de victimes.
14 avril 2021
Source : https://www.lefigaro.fr/international/niger
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Une grève des enseignants chercheurs déclenchée ce lundi pour des promesses non tenues paralyse la rentrée dans les universités publiques du Niger fixée pour ce jour, a constaté l’ANP.
le Syndicat National des Enseignants Chercheurs du Supérieur (SNECS) a déclenché une grève qui va jusqu’au lundi 10 septembre pour exiger la poursuite électorale à l’Université Dan Dicko de Maradi ainsi que le règlement des arriérés de tous leurs droits statutaires en souffrance dans les universités publiques du Niger.
L’ANP n’a pas pu obtenir une réaction du Ministère de l’Enseignement supérieur par rapport au mouvement des universitaires.
Ce matin, Les rares étudiants ayant fait le déplacement dans les différentes facultés de l’université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey , la principale université du pays, ont constaté l’absence des enseignants.
Le comité directeur de l’union des scolaires nigériens (USN) de son côté s’est réuni ce lundi en séance extraordinaire pour entretenir ses militants de la situation socio politique sur la vie de la nation et de la situation académique, selon le secrétaire général de l’USN Idder Algabid .
IL a relevé dans son point de presse, les promesses non tenues par le gouvernement ; l’exclusion et la détention de cinq de leurs camarades dans les prisons du pays suite au déclenchement d’une grève illimitée par les étudiants au cours de l’année 2017-2018.
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Au Niger, les enseignants de l'université sont toujours en grève suite à l'agression de l'un d'entre eux le 7 février dernier. Le syndicat dit vouloir en finir définitivement avec l'insécurité qui règne sur le campus. Suite à cette agression, un conseil d'université vient de se réunir cette semaine. Il a été décidé mercredi d'exclure définitivement cinq étudiants, qui ont tous des responsabilités au sein de l'Union des étudiants nigériens de l'université de Niamey (UENUN).
Les étudiants auraient pu écoper d'un blâme ou d'un avertissement, mais c'est finalement l'exclusion définitive, la sanction la plus dure, qui a été décidée.
Le premier visé est Sita Diabri, le secrétaire général de l'UENUN. Sont aussi exclus son adjoint et le délégué général de la Caso et deux autres représentants de cette organisation qui gère les oeuvres sociales de la faculté, mais qui fait aussi du maintien de l'ordre. Une prérogative que contestent précisément les enseignants en grève qui accusent la Caso d'être une organisation qui sème la terreur sur le campus.
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Image d'illustrationLes enseignants des universités publiques du Niger, qui réclamaient une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, ont annoncé la signature jeudi d'un accord avec le gouvernement et la fin de leur grève déclenchée en février.
"Le gouvernement s'engage à payer intégralement, au plus tard fin août 2019, les arriérés liés aux droits statutaires des enseignants", estimés à près d'un milliard de francs CFA (1,5 million d'euros), selon l'accord lu sur des télévisions locales.
Le gouvernement a également promis de "restituer les retenues" opérées sur les salaires des enseignants pour tous les jours de grève, précise le texte signé par Yahouza Sadissou, le ministre de l'Enseignement supérieur, et Nabala Adaré, secrétaire général du Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SNECS).
Par conséquent "le SNECS demande à ses militants de reprendre les activités académiques et pédagogiques" et d'organiser des cours "de rattrapage afin de sauver l'année académique" qui doit s'achever dans quelques semaines.
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