Le projet de texte serait déjà transmis au parlement pour adoption.
Pour le gouvernement, cette décision est prise en vue d'améliorer la gouvernance dans les universités publiques et de permettre à l'Etat d'exercer la plénitude de son pouvoir de tutelle.
Dans un communiqué publié vendredi dernier, le SNECS a exigé le retrait dudit projet de loi et entend rester ferme quant à la préservation du droit électif dans les universités publiques, et a envisagé plusieurs actions pour faire aboutir ses exigences.
Pour contraindre les autorités à revenir sur leur décision, les enseignants-chercheurs observent depuis lundi une nouvelle grève de cinq jours dans toutes les universités publiques, à l'appel de leur syndicat.
En outre, le SNECS a demandé à tous ses militants de considérer que les cours semestriels étaient réalisés, et de surseoir à tous rattrapages de cours, examens et autres soutenances, étant donné que les retenues sur salaires avaient déjà été opérées pour fait de grève.
12 mars 2019
Source : http://french.china.org.cn/foreign/txt/2019-03/12/content_74561916.htm