Société
Les Mutilations Génitales Féminines (MGF) restent et demeurent un problème de santé publique, de dignité humaine et de discrimination basée sur le genre, au vu de leur ampleur et de leurs conséquences. Le Niger n’est malheureusement pas à l’abri de cette pratique rétrograde. En effet, si l’on ne prend pas garde, 68 millions de filles et de femmes pourraient être exposées d’ici 2030 dans le monde selon une étude réalisée par l’UNICEF. La journée internationale de lutte contre les Mutilations génitales féminines «Tolérance Zéro» est commémorée chaque année le 6 février partout dans le monde à travers des plaidoyers et des actions concrètes, dont l’objectif est d’enrayer cette pratique moyenâgeuse qui porte atteinte à l’intégrité physique de la femme et qui viole par conséquent son droit le plus élémentaire.
Dans les zones du Niger, notamment la zone ouest 75,7% des femmes âgées de 15 ans à 49 ans ont subi une mutilation génitale féminine et la plupart de ces MGF ont été exercées avant l’âge de cinq ans voire huit ans, selon l’étude de l’UNICEF. Le type de MGF couramment pratiqué dans ces zones est ‘’l’entaille avec chair enlevée’’. Aussi, 80% des MGF sont pratiquées par des exciseuses traditionnelles. Pour freiner cette pratique, l’Etat et ses partenaires intensifient la sensibilisation. Cette synergie d’actions entre l’Etat, les partenaires, les associations féminines, les leaders communautaires a permis d’atteindre des résultats satisfaisants qui se traduisent par la baisse du taux de la prévalence de l’excision.
Kadidiatou Abdoulaye Idani, Présidente de l’Association des Jeunes Filles pour la Santé de la Reproduction (AJFSR) déplore la persistance d’une telle pratique. «Dans les zones surtout rurales, les MGF étaient un phénomène qui était à la mode. Je pense bien que les auteurs et les complices de cette pratique ne prennent pas conscience de la dangerosité de cette situation. Mais fort heureusement, les lignes sont en train de bouger. Des efforts sont en train d’être faits avec l’appui de tous, Etat comme partenaires. Les progrès sont tangibles même s’il reste encore du chemin à parcourir pour éliminer totalement cette pratique qui est une contre-valeur culturelle de notre société. C’est pourquoi, nous devons unir nos forces avec plus d’engagements et d’actions concrètes sur le terrain», a déclaré la présidente de l’AJFSR. Aussi, souligne–t-elle, le fait d’instituer une journée internationale de lutte contre ce fléau dont les femmes et les filles sont victimes est très significatif. Cela montre à quel point la communauté internationale s'intéresse à ces violences faites aux femmes/filles. Ce qui suscite un sentiment d'optimisme pour les femmes et filles des zones affectées par la pratique.
Pour Kadidiatou Abdoulaye Idani, le Niger n'est pas en reste concernant cette pratique qui est d'ailleurs une violation des droits humains. 2% des femmes/filles sont concernées et c'est trop énorme pour le Niger. «Nous sommes dans une société où à un moment cette pratique était érigée en règle, pour des considérations culturelles qui ne tiennent pas la route au regard du risque et du danger sanitaire auxquels elle expose les femmes et les filles», a-t-elle ajouté.
Mobilisation de tous pour des actions concrètes
A l’occasion des 16 jours d'activisme édition 2021, l’association des Jeunes Filles pour la Santé de la Reproduction (AJFSR) s’est résolument engagée sur le terrain. «Nous avons mené des activités notamment des émissions radio-télévision sur la mauvaise interprétation des textes religieux mais aussi coutumiers sur les Violences Basées sur le Genre (VBG) au Niger. L'objectif était justement de sensibiliser la population sur le fait que rien n'encourage, ni ne légitime une violence sous toutes ses formes exercée sur les femmes. Mais au contraire mettre en lumière les bonnes pratiques à encourager», confié Kadidiatou Abdoulaye Idani.
Elle est revenue sur l’Appel de Niamey au sortir du 3ème sommet des filles, tenu le 18 novembre 2021. Ce sommet a été selon toutes les participantes un cadre de plaidoyer des adolescentes africaines auprès des institutions internationales, des partenaires au développement, des leaders religieux et Chefs traditionnels, des organisations féminines et de la jeunesse, d’envisager des actions concrètes et soutenues afin d’accélérer l’élimination de la violence et la discrimination à l’égard des femmes et des filles notamment les mariages précoces et les mutilations génitales féminines (MGF). Les participantes ont appelé aussi les Etats membres de l'Union Africaine à mieux s’investir dans la promotion des filles africaines afin de renforcer leurs capacités, renforcer les compétences à travers leurs autonomisations économiques. L’instauration d’un environnement qui protège la coexistence et le respect mutuel afin d’éliminer les pratiques néfastes en employant des interventions ciblées et des mesures qui engagent de manière efficace les hommes et les garçons comme des agents du système.
L’Appel de Niamey a plaidé également pour que la mobilisation politique soit accompagnée par des ressources financières nécessaires à la mise en œuvre de toutes ses mesures. Il faut notamment qu’il ait l’augmentation conséquente des budgets alloués aux secteurs de l’éducation et de la santé. Dans cette optique, il a été recommandé la mise en place et l’opérationnalisation d’un cadre de responsabilisation pour éliminer les pratiques néfastes.
Lors de la célébration des seize jours d’activisme, 120 villages de Makalondi ont dit non aux violences basées sur le genre. Ils ont déclaré abandonner les mutilations génitales féminines et les mariages des enfants. «J’aimerai rendre hommage à l’ensemble des communautés ayant accueilli ces programmes communautaires pour leur courage et leur engagement à créer un environnement favorable à l’épanouissement des femmes et des Filles. Nous comptons sur vous pour démontrer que malgré les crises et la situation sécuritaire volatile, les droits des femmes et des enfants sont souvent respectés. Je vous invite à être des ambassadeurs modèles pour les autres villages’’ a dit Steffane Savi représentant de l’UNICEF à la cérémonie.
Le document cadre de la protection de l’enfant élaboré par le Ministère en 2011, souligne qu’en dépit de la sensibilisation, et la communication visant à faire connaitre et comprendre les conséquences de certains actes, ces actions doivent être conduites avec des stratégies qui répondent aux déterminants socio culturels (mariages précoces, MGF).
D’après la Présidente de l’Association, ce combat pour éliminer les MGF est noble. «Continuer le combat qui a toujours été notre force à travers des plaidoyers, des séances de sensibilisation de toute la population mais surtout les femmes/filles sur leurs droits. Il faut aussi les former sur ces thématiques afin de mieux les outiller pour pouvoir se défendre et se protéger contre tout abus et violences.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)
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La Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure, a parrainé le vendredi 06 Novembre dernier au Palais des Congrès de Niamey, le lancement des activités de la 2ème édition du Forum National des Jeunes Filles Leaders organisées par l’ONG New Challenges en partenariat avec le Ministère de la Promotion de la femme et de la protection de l’enfant. Ce forum qui s’est tenu du 06 au 9 novembre a pour thème «Les jeunes filles leaders au cœur du processus électoral au Niger». La cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre de la Promotion de la femme et de la protection de l’enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako, de la coordinatrice de l’ONG New Challenges, Mme Ousseini Zeinabou Moussa Kaka, du représentant du Gouverneur de la Région de Niamey, des représentants des organisations internationales et plusieurs invités.
L’objectif de ce forum est de promouvoir l’implication et la participation active des jeunes filles leaders aux prochaines échéances électorales. Le forum a réuni 100 jeunes filles venues des 8 régions du Niger, autour des thématiques telles que le leadership politique, la participation citoyenne et le rôle des jeunes filles leaders pour des élections apaisées.
Procédant au lancement de ce forum, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, a indiqué combien elle apprécie le thème de cette année, car, pour elle, c’est une excellente illustration de ce sur quoi les Nigériens doivent se concentrer à savoir, l’amélioration de la condition de la femme et de la jeune fille, leur autonomisation, la promotion de leurs droits de façon générale et leur participation politique. «Vous connaissez l’attachement et l’attention que j’accorde à l’implication de la jeunesse, en particulier la jeunesse féminine dans toutes les sphères de la vie socio-économique de notre pays», a-t-elle dit.
En effet, a souligné la Première Dame, la participation politique de la jeune fille est indispensable pour amorcer un développement durable, inclusif et équitable dans un pays comme le Niger, qui a plus que jamais besoin d’une jeunesse dynamique, responsable et consciente des enjeux de sa participation. Aussi, a-t-elle poursuivi, «la participation politique de la jeune fille commence comme vous le savez avec la participation des enfants à la maison, à l’école, et dans la vie courante». Pour cela, Hadjia Aissata Issoufou a lancé un appel à l’endroit des parents, des enseignants, des partenaires de l’Education à encourager la participation des enfants au sein de leurs écoles, à prendre leurs avis sur les sujets qui les concernent.
«Ce Forum, faut-il le reconnaitre, va donner une forte impulsion à la relance de l’implication des jeunes filles dans le processus électoral au Niger. J’en appelle donc, à toutes les participantes à ce forum de s’impliquer pleinement pour une réussite totale des travaux», a conclu la Première Dame Hadjia Aissata, présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure et marraine du forum.
La ministre de la Promotion de la femme et de la protection de l’enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako, a souligné la pertinence de cette thématique. Elle a passé en revue les efforts consentis par les autorités du Niger dans l‘amélioration des conditions favorables à l’émancipation politique de la femme. En effet, a-t-elle dit, depuis le programme d’actions de Beijin, jamais la place de la femme n’a été aussi considérée que dans la 7ème république. «La loi sur le quota est passée de 15% à 25 %, soit une hausse de 60 %. Ce qui reste une prouesse pour les femmes», a-t-elle estimé. Cependant, la ministre a reconnu, qu’il est vrai que même si des efforts ont été faits pour favoriser l’émergence de la femme dans les processus décisionnels, il n’en demeure pas moins que des disparités profondes existent encore et qui bloquent la participation politique des femmes.
Pour sa part, la coordinatrice de l’ONG New Challenges a indiqué que conformément à sa mission d’encadrer et d’accompagner les femmes et les jeunes filles sur l’étendue du territoire national, à développer non seulement leur leadership en passant par la valorisation des compétences et le renforcement de leur capacités, mais aussi en matière de protection et de promotion de leurs droits, l’ONG New Challenges s’est sentie dans l’ obligation d’agir face à la situation de la femme dans le contexte politique actuel.
Même si certains obstacles à l’émancipation politique de la femme puisent leurs origines à partir des considérations traditionnelles, il reste évident, selon la coordinatrice de New Challenges, que la non-participation politique de celles-ci est aussi le fait de certaines lois. «Les pratiques des partis politiques au Niger, ne sont guère de nature à encourager l’émergence politique de la femme. Elles la rendent plutôt timide», a-t-elle dit, avant d’ajouter : «c’est pour casser cette barrière et cette marginalisation de la femme dans les processus décisionnels des partis politiques, que l’ONG New Challenges invite à réfléchir concrètement sur la place de la femme dans le processus électoral».
Aminatou Seydou Harouna(onep)
09 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La communauté musulmane de Zinder a célébré,le dimanche 1er mai dernier, la fête de l’Aid El-Fitr marquant la fin du mois de Ramadan. A cette occasion, des milliers de fidèles parmi lesquels le Gouverneur de la Région, M. Laouali Amadou Madougou se sont rendus à la place de la Grande prière pour accomplir les deux Raka’at recommandées par le Saint –Coran en pareille circonstance.
Peu avant la prière,les marabouts prêcheurs ont entretenu les fidèles musulmans sur les versets du Saint-Coran pour leur rappeler la grandeur et la puissance de Dieu ainsi que l’importance du jeûne et les récompenses attendues du Créateur à l’au-delà.
A la fin des deux Raka’at, le Gouverneur de la région de Zinder et l’Honorable Sultan du Damagaram ont tour à tour pris la parole pour demander aux fidèles musulmans de multiplier les invocations pour la paix,la sécurité et le développement du Niger.
Enfin, les responsables administratifs ont effectué le déplacement du Gouvernorat pour présenter au gouverneur Laouali Amadou Madougou leurs vœux de bonne fête. Le Sultan du Damagaram, Aboubacar Sanda Oumarou qu’accompagne l’ensemble des acteurs du Palais ont également rencontré le Gouverneur de la région pour les mêmes motifs.
SidoYacoubaANP-ONEP, Zinder
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Les chrétiens du monde entier ont célébré dimanche dernier la fête de Pâques après 40 jours de jeûne, de prières et de partage. Cette année, la Pâques et le temps de carême ont été vécu d’une manière particulière à travers le monde. Paroisses vides, fidèles confinés et festivités annulés… tels sont les visions il y’a quelques semaines inimaginables qui, aujourd’hui, s’inscrivent dans notre quotidien à cause de la pandémie du coronavirus.
Les autorités de notre pays n’ont pas manqué de marquer leur solidarité avec les communautés chrétiennes, en premier lieu, le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou qui a, à travers un tweet, souhaité une joyeuse fête de pâques à l'ensemble de la communauté chrétienne du Niger et d'ailleurs. «Puisse Dieu apporter paix et sérénité dans vos familles en ces moments particulièrement difficiles pour l'humanité» a dit SEM Issoufou Mahamadou.
Au Vatican, cette année, le pape François a proclamé cette année depuis la basilique Saint-Pierre et non sur la place en raison des mesures de confinement sa bénédiction «Urbi et Orbi», «à la ville et au monde». La pandémie du coronavirus a tenu une place particulière dans le message du Pape François. À Pâques, une bonne nouvelle s’est allumée dans la nuit, a dit François, «celle d’un monde déjà aux prises avec des défis du moment et maintenant opprimé par la pandémie, qui met à dure épreuve notre grande famille humaine».
Le pape a employé cette expression «contagion de l’espérance» que représente pour les chrétiens la résurrection du Christ. Le souverain pontife n’a pas manqué de faire appel à la solidarité. «Que sa consolation [du Christ NDLR] ne manque pas, ni les aides nécessaires à ceux qui se trouvent dans des conditions de vulnérabilité particulière, comme ceux qui travaillent dans les maisons de santé, ou qui vivent dans les casernes et dans les prisons. Que Jésus donne force et espérance aux médecins et aux infirmiers», a souligné le Pape François, qui dans son message, a souhaité donner du sens à cette période particulière que le monde vit : «Pour beaucoup, rester à la maison a été une occasion pour réfléchir, pour arrêter les rythmes frénétiques de la vie, pour être avec ses proches et jouir de leur compagnie.»
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A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, l’Organisation internationale pour la migration (OIM) a organisé, le 8 mars dernier à Niamey, une journée d’action et de sensibilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes et l’égalité des genres. La cérémonie s’est déroulée au niveau d’un centre d’accueil de l’OIM en présence de la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza, des députés nationaux, ainsi que de plusieurs invités.
Dans son discours à cette occasion, la cheffe de mission de l’OIM au Niger, Mme Barbara Rijks a précisé que le thème de cette année, «l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable», est un sujet d’actualité au regard des conversations globales en cours et de la nécessité de réagir maintenant pour un avenir meilleur. «Les liens entre la migration, l’environnement et le changement climatique sont désormais évidents et largement étudiés. Les préoccupations relatives à l’égalité des genres doivent être intégrées dans les négociations et les accords internationaux sur l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à ce phénomène afin de garantir des politiques efficaces, équitables et applicables sur le terrain», a-t-elle expliqué.
Par ailleurs, Mme Barbara Rijks a ajouté que cette journée est également une occasion pour souligner et saluer la résilience des femmes, en particulier celles qui se trouvent dans des conditions difficiles. «Je parle des femmes en transit comme les femmes qui sont dans ce centre en attente de leur retour volontaire pour rebâtir leurs vies. Je parle également des déplacées qui ont fui leurs maisons et des femmes des communautés hôtes qui sont les premiers humanitaires lorsqu’il s’agit d’accueillir et de soutenir les migrants et déplacés», a-t-elle ajouté.
Pour la cheffe de mission de l’OIM au Niger, les problèmes de l’environnement perturbent les dynamiques migratoires tout en modifiant profondément les structures sociales au sein des communautés, augmentant ainsi leurs vulnérabilités, en particulier pour les femmes, étant donné qu’elles ont la responsabilité principale de nourrir la famille. «A l’occasion de cette journée, nous plaidons pour l’intégration du genre dans toutes les interventions sur la durabilité environnementale aux niveaux local, national et mondial afin d’assurer une approche plus holistique d’un avenir durable parce que le changement climatique est une question d’égalité des sexes», a conclu Mme Barbara Rijks.
Omar Abdou(onep)
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De septembre 2019 à Août 2022, l’Association Nigérienne pour un Développement Durable (ANDD-Garkua), une Organisation non gouvernementale, à but non lucratif, non politique et non confessionnel, pilote et met en œuvre un important projet dénommé Projet d’Appui à la Stabilité socioéconomique et à la Paix dans la région d’Agadez (PASP). La zone d’intervention du projet comprend les communes rurales de Bilma, Dirkou, Djado et Fachi, soit 26.678 personnes, ainsi que le Conseil Régional d’Agadez et les Conseils Communaux desdites localités. D’un financement de l’Union Européenne pour environ 3.138.349,06 d’Euros, soit 2.058.622 034 FCFA, ce projet placé sous la maitrise d’ouvrage de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (la HACP), partenaire traditionnelle de l’ONG Garkua, intervient dans divers secteurs sociaux de base tels que la santé, l’éducation, les infrastructures, l’agriculture (maraîchage), l’élevage de reproduction, la formation professionnelle et technique ainsi que le sport et la culture. A travers ces actions multiformes, le PASP a permis de changer le visage de cette grande zone désertique et isolée de la région d’Agadez.
L’ONG Garkua a pour objectif général de contribuer à un développement durable équitable et inclusif à la base par la responsabilisation des communautés rurales dans la prise des décisions et la mise en œuvre de leurs actions de développement. Garkua est présente dans les huit régions du Niger; c’est donc une ONG d’envergure nationale, qui a pour ambition d’intervenir auprès des communautés de base dans les villages et les campements du Niger profond. D’une durée de 36 mois, le Projet d’Appui à la Stabilité socioéconomique et à la Paix dans la région d’Agadez (PASP) a pour objectif principal de contribuer à la création d’un environnement socioéconomique favorable à la stabilité et à la sécurité des populations de Bilma, Dirkou, Djado et Fachi. Le PASP vient donc en appui aux actions des autorités nationales dans divers secteurs. C’est ainsi que de nombreuses infrastructures sociales de base ont émergé des terres du Kawar.
Sur le plan de l’éducation, le PASP a permis la construction et l’équipement de cinq (05) salles de classe ; la construction et l’équipement de cinq (05) infrastructures sanitaires (CSI, salle d’hospitalisation). Pour permettre aux populations d’avoir accès à l’eau potable, l’ONG Garkua a construit deux (02) Mini-AEP à Chimoundour et à Aneye (commune de Dirkou), un (01) puits pastoral à Doundoumi (commune de Fachi) et a renforcé le système d’adduction d’eau potable de la ville de Bilma par l’installation d’un réservoir d’eau de 50 m3, l’installation d’une pompe immergée, un champ solaire, et l’extension de la conduite de distribution d’eau de la ville. Le PASP a aussi construit deux salles pour la formation professionnelle des jeunes au niveau des communes de Djado.
Les bénéficiaires témoignent
Les autorités locales, les bénéficiaires directs comme indirects, les acteurs de la société civile, ont tenu à témoigner par rapport aux nombreuses infrastructures dont leurs localités ont bénéficié dans le cadre de la mise en œuvre du PASP de l’Ong Garkua. Selon le maire de la Commune urbaine de Bilma, M. Abari Kochi Maïna, les actions de Garkua à travers le PASP couvrent de nombreux domaines. « La présence de ce projet s’illustre notamment à travers des réalisations physiques. Le PASP nous a ainsi permis d’être équipé en infrastructures scolaires, de santé et d’hydraulique», précise M. Maïna.
Pour cet élu local, c’est sur la base des besoins déclinés par les populations locales que ces réalisations ont vu le jour. «En fait, Garkua ne vient pas avec des propositions d’infrastructures à réaliser. C’est des réunions qui sont organisées avec toutes les couches sociales de la commune pour définir les besoins communautaires, qui sont enregistrés ainsi que les endroits choisis pour la construction de ces infrastructures et pour les réhabilitations de celles qui existent déjà. C’est donc à partir des ateliers de planification communautaire et participative que tout est arrêté et l’ONG Garkua, sous financement de l’Union européenne, détermine par appels d’offres publics l’entreprise qui sera chargée de l’exécution des travaux, qui elle-même est suivie et surveillée par les agents de Garkua et les services techniques, qui veillent au grain par le biais de nombreuses visites sur le terrain. Et cela est valable pour chaque infrastructure», se réjouit le maire de Bilma.
Selon le maire Abari Kochi Maïna, ces infrastructures ont amélioré les conditions de vie et de travail de ses administrés ainsi que des agents travaillant dans les différents secteurs. « Je dois dire que l’approche innovante, participative et inclusive, a permis à l’Ong Garkua de mériter la confiance des populations pour travailler dans leurs intérêts et de bénéficier et de jouir de toutes ces opportunités que leur offre le PASP. Vraiment, au nom de ma communauté, je remercie vivement Garkua et ses partenaires, dont l’Union européenne pour toutes ces réalisations faites au profit de nos populations », lance l’élu.
Pour sa part, Mme Indi Malam, habitante du village de Chimoundour, dans la commune de Dirkou, a d’abord décrit le calvaire que les populations de sa localité subissaient avant l’érection des robinets et de château d’eau solaire par PASP et de témoigner qu’avec les fontaines et les châteaux d’eau installés dans leur localité, leurs charges de travail ont beaucoup diminué. «Avant, nous parcourions de longues distances pour aller chercher de l’eau pour notre usage. Une fois au puits, c’est une longue file d’attente qu’il faut suivre. L’attente peut durer plus d’une heure avant d’avoir accès aux puits et puiser l’eau avec une longue corde de plus de 30 m, pour ensuite transporter les seaux ou les bidons sur la tête et revenir au village. Il arrivait que le puits tarisse ; alors, il faudra attendre plusieurs jours pour voir l’eau revenir dans le puits. Nous passons donc des jours sans prendre de douche, ni faire la lessive» témoigne-t-elle. « Mais Dieu merci, grâce à Garkua et ses partenaires, nous avons de l’eau à quelques pas de nos maisons et en cinq minutes, au maximum, nous remplissons nos seaux et autres bidons. Nos habits, nos aliments sont toujours propres», exulte Indi.
Quant à Elhadji Laouel Taher, acteur de la société civile de Bilma, il confie que depuis son arrivée dans cette zone, à travers le Projet PASP, l’Ong Garkua, en 2018, a doté notre commune urbaine de Bilma de plusieurs infrastructures. « Parmi ces infrastructures, je peux citer des puits, des classes, des mini-AEP, etc. ». Sortant de sa classe nouvellement construite en dur et bien équipée, l’élève Issa Boukar se rappelle qu’avant, ils étudiaient dans une classe en paillote, assis à même le sol sur des nattes. « Maintenant, avec notre nouvelle classe, nous sommes fiers de venir à l’école, d’écrire sur le nouveau tableau noir et de nous asseoir sur des jolis table-bancs. Merci au Projet PASP et à Garkua’’, témoigne Boukar, tout souriant.
L’amélioration des conditions de vie des populations rurales et la satisfaction progressive des besoins sociaux économiques des populations, au centre des préoccupations de l’Ong Garkua et du PASP.
De sa création en 2016 à aujourd'hui, l'ONG Garkua, avec l'appui de ses partenaires, a exécuté plusieurs projets dans toutes les régions du Niger. L’amélioration des conditions de vie des populations rurales ainsi que la satisfaction progressive des besoins sociaux économiques des populations passe par une participation volontaire et responsable. Selon l’ONG Garkua, la participation responsable contribue à l’autonomie des communautés à la base ainsi qu’à entretenir l’élan de prise de conscience des communautés villageoises sur leurs capacités à assurer leur avenir et à assumer leur destin. Dans sa stratégie d’intervention, Garkua mise sur la valorisation du savoir et du savoir-faire des nigériens afin de proposer une autre alternative de développement. Dans cette démarche, les jeunes représentent le fer de lance de nos actions, en effet Garkua se veut un creuset du développement d’un partenariat entre les jeunes et leurs aînés. La Mission de l’ONG Garkua est d’apporter aux communautés rurales et périurbaines les appuis conseils nécessaires dans la mise en œuvre de leurs initiatives de développement.
Le champ d’actions de l’ONG Garkua se veut dynamique et s’adapte aux besoins des communautés dans lesquelles l’ONG intervient. De manière générale il couvre l’ensemble des besoins actuels et futurs de ses zones d’intervention. En effet, Garkua tente de répondre aux besoins de développement et d’urgence humanitaire dans ses zones d’intervention à travers des actions concertées avec les communautés et les partenaires techniques et financiers ainsi que des campagnes de communication et de plaidoyer à l’endroit des décideurs. L’ONG Garkua se positionne en interface entre les partenaires techniques et financiers et les communautés à la base. Son rôle est d’accompagner ses partenaires
communautaires à travers des relations durables, constructives et responsabilisantes. L’ONG Garkua a pour axes prioritaires d’intervention: 1) la promotion des organisations paysannes (OP) ; 2) la construction de la Résilience communautaire ; 3) la Sécurité alimentaire par la promotion de l’agriculture familiale et la promotion de la petite irrigation ; 4) la Santé et la nutrition ; 5) la promotion de l’éducation environnementale pour un développement durable et 6) la promotion de la bonne gouvernance, de la paix et de la sécurité. C’est fort de toutes ces expériences et de ces compétences multisectorielles que l’Ong Garkua a gagné la confiance des partenaires aussi crédibles et sérieux comme l’Union européenne et la Haute Autorité à la consolidation de la Paix.
04 février 2022
Source : https://www.lesahel.org/
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Tout est prêt pour accueillir les festivités entrant dans le cadre de la fête commémorant de la proclamation de la République du Niger, le 18 décembre 1958, dont Diffa accueille cette année les activités.
Le comité d’organisation Diffa N’glaa, dans une de ses dernières missions, a rencontré la population le 19 novembre 2021 pour leur confirmer la tenue de la fête du 18 décembre dans la région où la population, restée optimiste, s’active pour accueillir leurs hôtes.
Presque tous les travaux sont achevés au niveau des infrastructures qui devraient accueillir les festivités. Ainsi la tribune officielle, l’aéroport Tandja Mamadou, le stade de la concorde, les bâtiments de la cité Diffa N’glaa, la maison des jeunes et de la culture, et un certain nombre d’institutions et écoles publiques, le palais du chef de canton de la komadougou, de la grande Mosquée et la cité du 18 décembre ont connu des retouches dans le cadre de cette fête.
La ville brille avec des lampadaires installés sur les grandes artères, et surtout sur la grande voie bitumée et des ronds-points où des monuments ont été construits pour rappeler l’histoire ou la culture du Manga, le tout pour rendre Diffa vraiment ‘’N’glaa’’.
La mairie avec le soutien des jeunes de la ville continue des mener des actions de salubrité contribuant ainsi à rendre la ville propre avant l’arrivée des participants à cette fête.
Déjà, depuis quelques semaines, les répétitions pour les différentes compétitions ont débuté. Certaines écoles de la capitale du Manga accueillent les festivaliers.
Rappelons que Diffa devrait abriter ces festivités depuis le 18 décembre 2020, mais ont été reportées pour raison d’insécurité à cette époque. ‘’Diffa N’Glaa’’ est un programme triennal de modernisation de la ville.
(ANP)
13 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Deux salles d’hospitalisation modernes d’une capacité de 10 lits chacune offertes par Mme Salamatou Gourouza Magagi au profit du Centre de santé intégrée (CSI) de la Commune rurale de Harikanassou. Le geste est tellement beau et bénéfique pour la population bénéficiaire, surtout les femmes et les enfants, qu’il mérite d’être rappelé et souligné à l’occasion de cette célébration de la Journée internationale dela femme.
L’atmosphère était à la joie et à la satisfaction générale de la population, le 24 février 2021, à Harikanassou qui accueillait la cérémonie officielle d’inauguration de deux salles modernes d’hospitalisation mises à la disposition du CSI de la commune rurale par une digne fille de la localité, en la personne de Salamatou Gourouza Magagi.
Ce jour-là, c’est sous les regards attentifs des bénéficiaires venus des 22 villages environnants pour témoigner de leur reconnaissance, ainsi que des autorités administratives et coutumières du département de Boboye que Salamatou Gourouza Magagi procédait à la coupure symbolique du ruban inaugural, ouvrant ainsi les portes de ces deux salles d’hospitalisation entièrement équipées pour accueillir les patients admis au sein du CSI. Par ce geste noble, Salamatou Gourouza vient ainsi apporter une importante contribution à l’amélioration du bien-être de la population du canton de Harikanassou-Kiota.
Les mots n’ont pas manqué aux autorités locales pour exprimer leur satisfaction doublée de reconnaissance à l’endroit de la donatrice. C’est ainsi que le Secrétaire Général de la Préfecture de Birni N’Gaouré et le maire de la commune rurale de Harikanassou ont tour à tour souligné et salué la sens de la solidarité et de générosité dont Salamatou Gourouza a toujours fait montre à chaque fois que de besoin.
Pour sa part, le Chef de canton de Harikanassou-Kiota, l’honorable Amadou Seyni Maiga, a vivement béni cette action salvatrice de Salamatou Gourouza Magagi, tout en soulignant que cette dernière n’en est pas à son premier geste. C’est ainsi qu’il a rappelé les multiples actions faites par l’intéressée au profit de la population de son entité, à savoir des dons portant sur des fournitures et des matériels scolaires aux établissements scolaires, une ambulance au CSI de Kouringuel, ainsi que les dépannages des ambulances des CSI de Kouringuel et de Harikanassou. Aussi, a-t-il appelé les bénéficiaires à faire un bon usage de ces salles d’hospitalisation en mettant surtout l’accent sur le maintien de leur propreté.
Prenant la parole à son tour, la généreuse donatrice a d’abord indiqué que depuis la nuit des temps l’humanité a toujours été confrontée au défi de la quête d’une meilleure santé des populations. «Ce défi est plus grand s’agissant de nos pays en voie de développement, et plus accentué lorsque le sort des populations rurales est en jeu», a souligné Salamatou Gourouza Magagi. «Nous sommes de ceux qui croient que les initiatives privées nationales doivent non seulement accompagner les efforts de l’Etat et encourager nos partenaires, mais démontrer également que la solidarité de ceux qui ont eu un peu plus de chance n’est pas un vain mot ; c’est dans ce cadre que nous avons voulu inscrire modestement notre contribution dans cette chaîne de solidarité en faveur des plus démunis en construisant ces salles d’hospitalisation équipées chacune de 10 lits, dans le CSI de la commune rurale de Harikanassou», a-t-elle expliqué.
Quant au représentant du COGES du CSI, il a adressé, au nom de l’ensemble des habitants de plus de 22 villages environnants bénéficiaires de cette action, sa sincère reconnaissance à Salamatou Gourouza, soulignant que ces deux salles d’hospitalisation vont permettre d’améliorer la prise en charge des patients admis dans le CSI. Idem pour la représentante des femmes qui a exprimé un large ouf de soulagement marquant la fin des souffrances endurées par les femmes et les enfants qui affluent dans le CSI, notamment pour les accouchements et pendant la période de montée en pic du paludisme.
A. Soumana
09 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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A l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre le cancer, la première dame, Dr. Lalla Malika Issoufou, présidente de la fondation Tattali Iyali, marraine de la cause au Niger, a procédé hier matin à la pose de la première pierre de la « Maison de Vie » au Centre national de la lutte contre le cancer (CNLC) de Niamey. C’était en présence du ministre de la santé publique par intérim, M. Ahmed Boto et les représentants des partenaires techniques et financiers, à savoir: la BID, l’ARCEP, l’UNFPA et l’OMS.
L’objectif de ce projet, qui permettra de mettre à la disposition du CNLC une cinquantaine de chambres dont certaines pour deux patients, avec des compartiments socio-sanitaires connexes, consistera à offrir aux hommes-femmes et enfants qui souffrent du cancer, particulièrement ceux qui viennent des contrées lointaines du pays, un cadre d’accueil digne afin qu’ils puissent y séjourner dans des meilleures conditions pendant leur prise en charge. Le lancement de ces travaux de « Maison de Vie » des patients souffrant de cancer est le fruit d’un plaidoyer humanitaire mené par la marraine de la lutte contre le cancer au Niger. Ainsi, l’Etat a, à travers le ministère de la santé publique, engagé le projet avec l’appui de la Banque islamique de développement (BID), de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP), le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et celui du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA). « Que ce soit pour la radiothérapie ou la chimiothérapie, le traitement est lourd. Et voilà, pendant le temps que prendra le traitement, le patient sera à l’aise dans ce cadre », se réjouit le Directeur général du CNLC, Dr. Malam Abari Moustapha. Dans ce mot de bienvenue à la cérémonie de pose de première pierre de la « Maison de Vie » du centre, le directeur a, en effet, exprimé toute sa gratitude aux bonnes fois qui ont soutenu la noble cause de la marraine de la lutte contre le cancer au Niger, la première dame, Dr. Lalla Malika Issoufou.
Cette contribution de la fondation Tattali Iyali vient, ainsi, renforcer les efforts du gouvernement nigérien dans la lutte contre le cancer, à travers le CNLC qui soulage les patients souffrant du cancer. Ce centre, faut-il le rappeler, assure depuis 2017 la chimiothérapie et bientôt démarrera la radiothérapie dont l’installation des équipements est déjà achevée. A l’en croire, le plateau technique de radiothérapie sera renforcé par l’acquisition imminente de l’accélérateur linéaire grâce à un financement de la Banque Islamique de Développement et un partenariat technique de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Pour la marraine de la lutte contre le cancer, la première dame Dr. Lalla Malika Issoufou, la « Maison de Vie » est un projet qui lui a tenu à cœur. Cependant, la présidente de la fondation Tattali Iyali en appelle davantage à une forte coalition, une alliance élargie et un partenariat solide entre le gouvernement, le secteur privé, la société civile et les communautés pour gagner le combat et sauver des vies.
A cette occasion, la fondation de la première dame Dr. Lalla Malika Issoufou a offert une centaine de kits alimentaires et des pagnes aux patients du Centre national de la lutte contre le cancer (CNLC) qui n’ont pas manqué de lui exprimer leur reconnaissance pour les actions multiples menées en leur faveur, depuis près de 10ans.
Par Ismaël Chékaré(onep)
05 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le lundi 28 février 2022, une table ronde s’est tenue sur «la labélisation, la certification qualité comme gage de la compétitivité des produits ASPA/H». Ce sont quatre experts qui se sont appesantis sur les différents mots clé du thème afin d’édifier les participants sur leur importance dans la commercialisation des produits. Il s’agit notamment de M. Zakari Oumarou Abdoulkader, Directeur de l’Agence nigérienne de la métrologie et de la certification (ANMC), M. Garba Sadou Abdoulaye, spécialiste en propreté industrielle, de M. Ousmane Abdou point focal de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) et enfin de Dr. Boukary Hamsatou du Conseil national de la recherche agronomique (CNRA).
La première présentation à cette table ronde a été faite par M. Zakari Oumarou Abdoulkader, directeur général de l’ANMC qui a fait un exposé complet sur la certification. Ainsi, il ressort de cet exposé que, la certification, est une reconnaissance qu’un produit est fabriqué conformément à des caractéristiques spécifiques préalablement fixées dans les normes qui les régissent. Au Niger, la certification est réglée par l’ANMC conformément au guide international ISO-CEU 17-065 qui est la norme pour la certification. Elle se traduit par le droit d’usage de la marque nigérienne de conformité apposé sur produit.
Le directeur général de l’ANMC a également fait savoir aux participants que l’ANMC offre plusieurs types de certification. Les acteurs ont donc la possibilité de certifier soit une partie de leurs produits connus sous l’appellation de certification par lot ou certifier tout le processus lié à la fabrication du produit. Ce qui, a précisé M. Zakari Oumarou Abdoulkader, donne droit à un certificat de conformité qui couvre tout le produit issu de la production sur la durée de validité du certificat. Par exemple a-t-il expliqué, «si la durée de validité du certificat est de un an ou deux ans, tout produit qui sort du processus de la production est certifié et tout de suite peut être mis à la commercialisation en ayant le logo du droit d’usage sur l’emballage».
Avec la certification par lot, précise le DG de l’ANMC, il n’y a pas de garantie que le produit final issu du processus soit conforme aux spécifications normatives car elle ne concerne qu’une partie de la production. M. Zakari Oumarou Abdoulkader a donc exhorté les détenteurs de petites entreprises à plus certifier tout le processus lié à la fabrication des produits.
Quant au spécialiste en propreté industrielle, il a intervenu pour expliquer ce qu’est la labélisation qui, a–t-il dit, est le fait de poser un label, une marque protégée, distinctive sur un produit pour en garantir l’originalité. En effet, précise M. Garba Sadou Abdoulaye, avoir un label, c’est avoir une confiance en son produit. Aussi cela constitue un véritable outil dans l’enjeu de la concurrence c’est pourquoi, il est important de labéliser son produit. Au Niger a confié M. Garba, quatre produits ont été labélisés à savoir l’oignon de galmi, le kilichi de Niamey, le tchoukou de toukounous et la peau de la chèvre rousse de Maradi. Et bientôt, a-t-il annoncé, il y aura la remise officielle de ces labels à l’Etat du Niger.
La troisième présentation a porté sur l’importance de l’identification géographique des produits. Selon le présentateur M. Ousmane Abdou, il est très important pour la commercialisation d’un produit que son identification géographique soit bien spécifiée. Et enfin il y a eu une dernière présentation sur les missions du CNRA qui est une commission qui se charge des parties techniques avant la labélisation des produits. Elle intervient sur trois points qui consistent à définir les produits à labéliser, à définir les bonnes pratiques des produits et enfin à s’assurer que le demandeur a bien respecté son cahier de charge.
Après les différentes présentations, les participants ont posé un certain nombre de questions et ont également fait des recommandations pertinentes aux exposants afin de les aider à améliorer la commercialisation de leurs produits.
Rahila Tagou(onep)
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Cette année encore, certaines localités de la région de Maradi ont connu des inondations dues aux fortes précipitations enregistrées. Selon les statistiques du Dispositif de prévention et de gestion des crises alimentaires et catastrophes, on enregsitre, pour toute la région de Maradi à la date de 30 août 2019, quelque 32 villages qui ont connu des inondations, avec 1043 maisons effondrées, 137 cases endommagées, 969 ménages sinistrés totalisant 1057 personnes. On dénombre malheureusement 4 décès, 37 blessés.
Selon le Secrétaire permanent régional du Dispositif de prévention et gestion des crises alimentaires et Catastrophes par Intérim, M. Saminou Moussa, à la date du vendredi 30 août 2019, cinq (5) des huit (8) départements que compte la région de Maradi sont touchés par des inondations et deux villages du département de Mayahi ont enregistré des chutes de grêle qui ont endommagé des centaines d’hectares de culture.
Au niveau du département d’Aguié, un décès a été enregistré, 22 blessés, 229 personnes sinistrées, 56 maisons effondrées, une case endommagée.
Dans le département de Dakoro, ce sont les communes de Dakoro, de Dan Goulbi, de Roumbou 1, de SolyTagriss, de SabonMachi et de Birnin Lallé qui ont été touchées. Au total pour ce département, 6 villages ont été touchés avec 377 maisons effondrées, 55 cases endommagées, 408 ménages sinistrés pour un total de 3470 personnes sinistrées. De ces villages du département de Dakoro, il a été enregistré un (1) décès, dix (10) blessés et des dégâts sur les classes, les mosquées et les greniers.
Pour le département de Guidan Roumdji, la commune de Guidan Roumdji et celle de Guidan Sori ont connu des inondations. Pour ce département, six (6) villages ont été touchés avec 224 maisons, 81 cases endommagées, 259 ménages qui comptent 3172 personnes sont sinistrés.
Dans le département de Madarounfa, seule la commune rurale de Gabi est touchée par ces inondations. Le seul village concerné a enregistré 92 maisons effondrées, 89 ménages sinistrés. Au total, 989 personnes sinistrées ont été enregistrées au niveau de la commune rurale de Gabi.
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Samedi dernier, c’était le qui-vive à Karma. En effet, les habitants des îles et de certains villages riverains du fleuve Niger ont été délogés de leurs habitations par la montée des eaux du fleuve qui ont atteint un niveau largement au-dessus de la côte d’alerte.
Tout comme à Niamey et dans les autres localités riveraines du Djoliba, la situation a largement atteint la côte d’alerte maximale au niveau de la Commune rurale de Karma, créant une situation d’extrême urgence. Aussi, samedi matin l’heure était au branle-bas général de déménagement pour les habitants des villages insulaires et autres localités situées sur les rives du fleuve.
A pied d’œuvre depuis quelques jours déjà, le maire de la commune, M. Ali Seydou, assure avec prévenance le bon déroulement de l’opération de déménagement et de relogement des sinistrés. Aussi, a-t-il identifié, de concert avec le Chef de canton, des établissements scolaires pouvant servir de centres d’accueil des sinistrés.
Pourtant, le maire qui a très vite mesuré la portée de la menace des eaux, avait voulu anticipé en demandant aux habitants des îles de plier les bagages pour quitter les lieux. Mais ces derniers, qui avaient sous-estimé la gravité de la menace d’inondation, ont d’abord rechigné à partir. C’est le cas du village de Goungou, situé en plein milieu du fleuve où, en dépit des injonctions du maire de quitter l’ile, ont trainé à le faire. Trop tard ! Ce n’est que, le samedi, quand l’eau a commencé à envahir leurs habitations qu’ils se sont résolus à le faire.
« Pratiquement, tous les villages situés au bord du fleuve ainsi que dans les îles sont menacés d’inondation. J’ai personnellement effectué des visites pour mesurer l’ampleur de la menace, et j’ai pu constater que la menace était réelle notamment à Kondi Tondi, Koutoukalé Kourté, et dans les villages insulaires où l’eau a débordé de tous les côtés. Ayant compris la portée de la menace d’inondation, nous avons demandé aux populations de quitter ces localités en leur promettant de leur trouver des lieux d’accueil, notamment dans les écoles », confie M. Ali Seydou.
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Les milliards, les armes et les forums n’y feront rien tant que perdureront l’injustice, l’impunité et la mal gouvernance. Plus que toute autre chose, les pays sahéliens ont d’abord besoin d’une gouvernance inclusive pragmatique et soucieuse des équilibres nationaux constitutifs de la légitimité des États, une gouvernance destinée à produire des récits nationaux partagés et susceptibles de générer un patriotisme effectif chez chaque citoyen.
La paix et la stabilité au Sahel passent nécessairement par une évaluation audacieuse des politiques publiques conduites depuis les indépendances. La manière dont les Etats ont appréhendé la diversité ethnoculturelle de leurs populations constitue en effet une grille de lecture essentielle à la compréhension des maintes difficultés qui font aujourd’hui le lit des groupes jihadistes. L’iniquité et les injustices inhérentes au fonctionnement de ces Etats devraient constituer le premier écueil à surmonter plutôt que d’exhorter les populations concernées à s’inscrire dans des agendas qui n’ont finalement pour objectif que la perpétuation et la consolidation des systèmes qui les ont toujours marginalisées.
Au Niger, la relative stabilité que connaît le pays depuis plus de vingt ans n’a pas été suffisamment mise à profit pour résorber les problèmes de fond qui avaient abouti à la rébellion des années 90. Le court-termisme et le clientélisme ont prévalu sur une gestion sérieuse des questions de gouvernance. Le terrain demeure éminemment fragile et les élites politiques du pays tardent à prendre enfin la mesure des conséquences périlleuses des politiques menées depuis les indépendances.
Au Mali, contrairement à une idée répandue à dessein, par certains esprits partisans, la crise libyenne n’est pas à l’origine de la décomposition actuelle de l’Etat. La cause, réelle et profonde, est plutôt à rechercher dans le fonctionnement d’un système qui a, depuis toujours, choisi de se structurer autour de certaines communautés, en maintenant d’autres à la marge de la décision politique. Vouloir réduire le conflit actuel à une conséquence du chaos libyen est un déni du véritable problème qui oppose l’Azawad à l’Etat central du Mali depuis la création des frontières actuelles. Les moyens matériels et humains venus de Libye, après la chute de Kadhafi, ont certes contribué à la reprise des hostilités en 2012 mais ils ne constituent pas l’origine réelle du conflit.
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Dans le cadre du combat contre la pandémie du Covid 19, les autorités politiques et sanitaires ont institué plusieurs mesures préventives. Parmi celles-ci, le fait de rester à la maison, de limiter les déplacements, de respecter une distance d’un mètre, de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, d’utiliser les mouchoirs jetables, d’éviter de se toucher le visage, de se désinfecter les mains et de porter un masque de protection, surtout en cas de toux. Ces mesures doivent être scrupuleusement respectées surtout au niveau des marchés, des commerces et des autres places publiques. En plus de ces mesures, l’Université Abdou Moumouni de Niamey, a mis en place des dispositions, pour mieux protéger la communauté universitaire de cette pandémie.
Selon le Délégué en charge de la communication du Comité exécutif de l’Union des Etudiants Nigériens de l’Université de Niamey (CE/UENUN), M. Illiassou Idrissa, en plus des mesures édictées par les autorités, l’une des premières dispositions prises au niveau du campus, est la publication et la diffusion d’un communiqué interdisant l’accès, à toute personne étrangère à l’Université de Niamey, l’interdiction des visites, tout en sensibilisant les étudiants sur la nécessité de protéger individuellement et collectivement la communauté universitaire. «Aussi, en collaboration avec le Centre National des œuvres universitaires (CNOU), nous avons proposé et demandé à ce que la distanciation sociale d’un mètre soit respectée par les camarades, surtout au niveau de la restauration, où les camarades sont obligés à faire la queue pour se faire servir et inviter les restaurateurs à accélérer les services, pour réduire, sinon éviter des attroupements des camarades. Même au niveau des places assises, dans le restaurant, ou en salles de cours, nous veillons à ce que la distance d’au moins un mètre soit respectée entre les camarades», précise M. Idrissa.
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Séduire, c’est charmer, attirer l’attention de quelqu’un vers sa personne. C’est en un mot, le fait de se rendre désirable. La séduction consiste à mettre tout en œuvre pour se rendre irrésistible aux yeux des autres. Dans le cas précis de la femme, il s’agit de se faire coquette par la coiffure, les vêtements, le maquillage, d’autres par contre cherchent à s’éclaircir la peau en utilisant des Dop, des top gel, des movates, des laits, des pommades à base d’hydroquinone. L’embellissement de la femme ne se limite pas à l’application cutanée de ces genre cosmétiques surtout avec bientôt la période de fraicheur et que la beauté englobe un ensemble de notions à savoir : la culture, la santé, l’éducation, le savoir vivre…
Elles sont de plus en plus fréquentes s à vouloir coute que coute avoir le teint arabe, le teint arabe ou l’utilisatrice fait tout un mélange de laits, pommades, sérums, huiles….Aujourd’hui nous vivons dans un environnement de plus en plus exigeant. Aussi, la question qui se pose, c’est comment concilier la beauté et les multiples devoirs et préoccupations. Nombreuses sont les femmes qui pensent que s’éclaircir la peau est un signe de réussite, le teint arabe selon beaucoup de femmes interviewées, fait fantasmer et rêver les hommes. Les habituées de ces produits, bien que naturellement noire considèrent que le teint de couleur noir est démodé, donc moins attractif. Selon beaucoup d’hommes, elles se leurrent en pensant que le teint clair, leur permet de changer de statut, et en quelques jours d’utilisation les effets sont visibles et les dommages irrémédiables. Les femmes qui se dépigmentent la peau ignorent ou font semblant d’ignorer totalement les risques qu’elles encourent. Des pommades, des laits, des solutions injectables qui intègrent des grandes quantités de cortisones sont des produits éclaircissements.
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Jadis appelée route de l’Uranium et qui faisait la prospérité de notre pays, la route TahouaArlit (RTA), est aujourd’hui abandonnée à elle-même. Elle constitue de nos jours un véritable calvaire, voire un mouroir pour les usagers. La dégradation continue de la RTA se passe au vu et au su des gouvernants actuels de la République qui se disent les seuls avoir fait ce que tous les régimes précédents n’ont pas fait. Evidemment, ils ont surendetté le pays pour construire des routes, mal orientées, dans des zones où ça ne valait pas la peine. Ils ont fait des ‘’ échangeurs ‘’ à Niamey pour prendre des rétro commissions, ici aussi sur fond d’endettement irréfléchi et vertigineux. Tout cela, pendant que d’autres contrées sont abandonnées par manque de routes appropriées. En tout cas, les usagers de la RTA, autant dire tous les nigériens tant cette voie est fréquentée, auront toujours la peur dans le ventre et l’âme en empruntant cette route. Cela se passe pendant que l’Etat octroie des cadeaux fiscaux à AREVA qui est un des responsables de la dégradation de cette route avec l’exploitation des mines d’Arlit. Cette route est la preuve de la démission des autorités face aux problèmes cruciaux que vivent les populations. Aujourd’hui, c’est aux usagers d’observer la prudence en empruntant cette route pour éviter l’irréparable, lorsque ce n’est déjà pas arrivé.
05 août 2018
Source : Le Courrier
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Le dernier conseil des ministres du 15 septembre dernier a été marqué par plusieurs grandes mesures dont entre autres celle consistant à la prorogation de l’état d’urgence dans trois régions du pays à savoir, Diffa, Tahoua et Tillabéry. Une décision qui découle du constat de la persistance de la situation de menace qui prévaut dans ces trois régions, du fait des activités des groupes terroristes et autres groupes criminels. Au vu de l’efficacité de la mesure d’état d’urgence, l’on peut dire sans risque de se tromper que la décision du gouvernement va encore plus rassurer les populations des zones concernées en proie à la menace permanente des bandits armés.
Concernant le projet d'ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans la Région de Diffa, le communiqué du Conseil des ministres indique que « la situation sécuritaire dans la région de Diffa demeure fragile depuis l’avènement de la secte Boko Haram. Cet état de fait a conduit, depuis février 2015, à la proclamation de l’état d’urgence et à sa reconduction à plusieurs reprises dans cette partie du territoire national ». En termes concrets, le présent projet d’ordonnance proroge l’état d’urgence dans la région de Diffa pour une durée de 3 mois à compter du 18 septembre 2017.
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Le dimanche 18 février 2018, l’ex Président de l’Assemblée Nationale, Amadou Salifou qui préside aux destinées de la section du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) de Niamey a mobilisé les siens. Il s’agit pour eux de rassurer les militants quant à la santé de la section.
Occasion également pour remettre la fronde animée par Seydou Ali Zataou (actuel Gouverneur de Niamey) à sa place. Ce dernier est invité à retourner dans sa structure de base. Cette déclaration intervient après la décision de justice rendue en première instance qui a donné raison à Amadou Salifou et les siens dans le différend qui les oppose justement à Seydou Ali Zataou relativement au contrôle de la section Jamhuriya de Niamey. Pour l’ex-président de l’Assemblée Nationale et compagnies, la tentative de récupération du leadership de la capitale par le Gouverneur de Niamey est téléguidée à l’interne du parti, tout ce qui amène de nombreux observateurs à indexer à tort ou à raison le patron du parti, Albadé Abouba dans la crise qui secoue la section Jamhuriya de Niamey.
O.K
19 février 2018
Source : La Nation
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Depuis le délogement, en juin 2018 dernier, du Centre national de référence de la drépanocytose (CNRD), de son siège , en faveur de la construction du Centre de conférence Mahatma Gandhi, les malades drépanocytaires et leurs parents vivent dans une sorte de situation de SDF (Sans domicile fixe). Logés, tantôt à la Pédiatrie de l’hôpital national de Niamey, tantôt à l’hôpital régional de Poudrière, tantôt à l’hôpital National de Lamordé, ou encore dans une villa attribuée au quartier Terminus, ces malades souffrant d’une maladie héréditaire incurable et le personnel soignant sont appelés, semble-t-il, à errer dans la ville de Niamey, pour avoir un point de chute. Certes, l’Etat, après avoir mis à la disposition dudit centre une villa au quartier Terminus et un terrain à Lamordé pour la construction d’un nouveau centre, a fait un pas. Mais il reste la question du dédommagement du centre détruit, celle de la mobilisation des moyens pour la construction et l’équipement d’un nouveau centre, à la hauteur de la gravité de la maladie, du nombre des malades et de porteurs du gène drépanocytaire dans notre pays, qui constituent 25 % de la population nigérienne. A défaut d’avoir la réaction de la Direction du CNRD déguerpie, nous avons fait le tour de toutes ces questions avec Mme Hima Fatoumatou, présidente de l’Association de Lutte contre la Drépanocytose au Niger (ALDN).
La drépanocytose est une maladie héréditaire qui se manifeste par la diminution des globules rouges, qui est le manque de sang (anémie) et le disfonctionnement de ces globules rouges. Une autre particularité de cette maladie est que les globules rouges prennent la forme d’un fossile ou d’une banane, alors que chez les sujets sains, la forme est ronde, ce qui empêche le sang de circuler normalement dans les vaisseaux. Ils sont bloqués et provoquent des douleurs essentiellement au niveau des os, du ventre voire de tous les organes. Cette maladie peut aussi s’accompagner d’infections. Selon la présidente de l’ALDN, Mme Hima Fatoumatou, « au Niger cette maladie est un réel problème de santé publique, car les études disponibles estiment de 22% à 25% la prévalence du taux drépanocytaire dans la population générale, soit plus de 2 millions de personnes parmi lesquelles 540.000 sont sujets SS (la forme la plus délicate de la maladie). Selon elle, sans aucune assurance maladie, les frais liés à l'achat de médicaments, aux coûts de l'hospitalisation et des examens médicaux sont le plus souvent hors de portée des patients, car les malades, dont la plupart ne disposent que d’un faible revenu, n'ont pas toujours les moyens financiers pour y faire face ». En effet, a-t-elle précisé, d'après une étude réalisée, en 2016, au Niger, seulement 8,9% des parents de drépanocytaires ont un revenu suffisant pour une prise en charge de leurs enfants. ‘‘Le coût d'une crise drépanocytaire sans complications est estimé à 22.000 FCFA chez l'enfant, et à 17.000 FCFA chez l'adulte. Le coût d'une hospitalisation pour une crise avec complications est estimé à 57.000 FCFA. Pour une hospitalisation avec complications, le coût varie de 225.000F CFA à 3.000.000 de FCFA, alors que le SMIG au Niger est d'environ 34.000 FCFA, a précisé Mme Hima. Devant tous ces défis un groupe de parents des drépanocytaires s’est engagé à renverser la tendance en s’organisant en association, ce qui a donné naissance à l’ALDN et à faire des plaidoyers pour la construction d’un centre, pour une meilleure prise en charge de ces malades.
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Dans le cadre de la commémoration de la 41ème édition de la journée panafricaine des postes, le directeur général de Niger Poste, M. Idrissa Kané a lancé hier à l’hôtel des postes, la journée ‘’tous vendeurs‘’. Cette journée est une initiative visant à sensibiliser la population de Niamey ainsi que les institutions sur l’importance d’utiliser les services de la poste notamment celui du courrier et colis de la boite postale et les réceptions à travers l’adresse.
C’est sous une ambiance rythmée que la caravane, escortée par des jeunes rolleurs, a sillonné la ville de Niamey. Le point de départ de cette caravane a été l’hôtel des postes où elle a fait le tour du petit marché en passant par le rond-point Maourey et celui de liberté, l’échangeur Diori Hamani, le rond-point gadafawa, le rond-point Kennedy pour revenir à la direction générale de la poste située au rond-point justice.
En procédant au lancement de la caravane, le directeur générale de Niger poste a indiqué que cette journée s’inscrit dans le plan d’action 2022 de Niger Poste. En effet a-t- il précisé, cette année, Niger poste a décidé, en plus des activités diverses menées et qui donnent satisfaction, de remettre les activités courriers et colis au centre de ces actions.
Cet intérêt a expliqué M. Idrissa Kané, fait suite au constat que de plus en plus dans cette ère du digital, il y a une méconnaissance du service courrier – colis de Niger poste. Et cela a-t-il dit peut être considéré comme étant une menace mais aussi comme une opportunité. En effet a-t-il expliqué, «une menace parce que maintenant que tout est digital, les courriers ne sont pas envoyés, c’est par e-mail qu’on envoie.». «Mais en réalité si on regarde bien, c’est une opportunité parce qu’on est à l’ère du e-commerce. C’est donc important pour nous de sensibiliser la population et les institutionnels d’utiliser les services de la poste», a nuancé le directeur général de Niger poste. Aussi a ajouté M. Idrissa Kané, «Aujourd’hui on veut rappeler à l’ensemble de la population que les services de la poste sont aussi présents, aujourd’hui plus que jamais».
Le directeur général de Niger Poste a ensuite annoncé que cette année, les activités courriers-colis ont connu une croissance importante avec à peu près de 150% de chiffres d’affaires pour la partie courrier et 200% pour la partie colis. Ce qui selon lui, est une fierté pour l’institution. M. Idrissa Kané a saisi l’opportunité pour expliquer la procédure à suivre afin de recevoir ou envoyer un colis via le service de Niger poste. Ainsi, pour pouvoir recevoir des colis ou des courriers, il faut avoir une boite postale qui est une adresse à partir de laquelle il y a un numéro de téléphone. Avec cela, il est possible de recevoir et d’envoyer des courriers ou des colis dans le monde entier.
La différence a souligné le directeur général de Niger poste entre le service courrier-colis de Niger poste et les autres, c’est qu’avec Niger Poste, le courrier ou le colis est livré directement chez le destinataire sans intermédiaire ni risque de perte ou de problème avec la douane et cela dans un bref délai.
C’est donc important, a dit M. Idrissa Kané, de sensibiliser la population pour pouvoir faire ce genre de démarche (d’envoie et de réception de colis). C’est très simple, a-t-il précisé. Il a enfin annoncé que cette sensibilisation se fera toute l’année afin que le problème de méconnaissance du service courrier-colis de la poste, qu’il a tant déploré, soit résolu.
Tout au long de ce périple où les brochures et les dépliants sur l’importance de la boite postale ont été distribués, certains clients qui ont déjà eu recours à ce service ont émis des témoignages satisfaisants. C’est le cas de Bachir Mamadou qui a salué cette initiative de Niger poste qui, a-t-il dit, va permettre à la population de comprendre l’importance de la boite postale. Il en est de même pour M. Moussa Idrissa qui a confié avoir choisi toujours Niger poste pour l’envoi de ses courriers et colis parce qu’il a la garantie que cela va arriver à destination sans aucun problème.Ismaël Amadou, un autre client venu récupérer un colis à l’hôtel des postes a aussi témoigné de la qualité du service courrier-colis de Niger poste.
C’est dans une ambiance dansante que la caravane a pris fin au niveau de l’agence plateau de Niger poste sous les acclamations des passants.
Rahila Tagou(Onep)
20 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Venues des villages environnants de la capitale, de nombreuses femmes pour l’essentiel âgées, s'adonnent à la vente de certains produits comme les feuilles vertes, du sable fin, du bois, etc., pour gagner au quotidien leur pain et même envoyer quelque chose à la famille restée au village. Ces braves femmes connues sous le nom de ‘’Takalakoyo’’, parcourent à longueur de journée certains quartiers de Niamey avec leur marchandise accrochée sur les deux bouts d’un bâton posé sur l’épaule.
Le ‘’Takala’’ est un système de transport des objets lourds utilisé depuis la nuit des temps dans les villages par les femmes. «Nos arrières grands parents et nos mères l’ont utilisé. C'est plus simple et rapide pour transporter des objets et cela fait partie de la culture ‘’zarma ‘’» explique la vielle Zeinabou.
Etant devenue une habitude pour les femmes du village, ces dernières ont du mal à porter des objets sur la tête. D’après la vielle Zeinabou, le ’’takala‘’ est comme un instrument qui sert à porter des objets, soit pour aller au puits chercher de l'eau, au champ pour apporter le repas au cultivateur, ou pour transporter le bois de cuisine. Mais, le fait de porter ‘’takala’' est une technique. «Il faut apprendre à le porter pour s'adapter à son l'utilisation. Moi, j’ai du mal à porter les choses sur la tête parce que je ne suis pas habituée. Je prends toutes les charges avec les ‘’takalas’’», indique Zeinabou.
Par contre à Niamey la capitale’’ takala’’ est utilisé par ces femmes venues du village pour le transport de leurs marchandises. Bon nombre de ces femmes porteuses de ‘’takala’’ sont installées dans les quartiers périphériques de la ville. Certaines d’entre elles ont pour métier le transport du sable avec les ‘’takalas’’ et aller vendre. Il y' a aussi celles qui s'adonnent à préparer de la nourriture pour vendre comme nous a témoigné Hawa Karimou âgée de 50 ans. «J'ai fait 5 ans dans ce métier, je prépare le moringa ‘’windi boundou’’ et le couscous de mil ou maïs ’’tousmé’’ pour vendre. Je passe toute la journée à parcourir le quartier pour vendre. Dieu merci, je m'en sors bien. Je me débrouille avec ma force et c'est dans cette activité que j'arrive à entretenir ma famille», confie cette quinquagénaire.
Indatou Harouna (Onep)
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Du 02 au 11 septembre, le ministère de la Santé Publique organise la 18ème Journée Africaine de la médecine traditionnelle-2020 sous le thème « deux décennies de médecine traditionnelle africaine 2001-2020 : quel progrès pour les pays ». Durant près de deux semaines, les valeurs et apports de la médecine traditionnelle seront célébrés. Une médecine qui continue de jouer un rôle essentiel dans le soin de santé, à l’accroissement de l’accès aux soins et la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) ; donc à l’amélioration de l’état de santé de la population. C’est le secrétaire général adjoint du ministère de la Santé Publique, M. Bawan-Allah Goubekoy qui a présidé hier matin au Stade Général Seyni Kountché, le lancement de cette 18ème édition. La cérémonie a été marquée par la présence de la représentante de l’OMS au Niger, les cadres du MSP et du président du Collectif des tradipraticiens de santé et invités.
Lors du lancement des activités de cette 18ème Journée Africaine de la médecine traditionnelle, le secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé Publique, M. Bawan-Allah Goubekoy a rappelé que l’utilisation par l’homme des substances médicinales d’origine naturelle remonte à la nuit des temps. Il a ajouté que l’expérience montre que la médicine traditionnelle africaine obtient des résultats satisfaisants car elle est présente et très importante dans la vie quotidienne. Selon le représentant du ministre de la Santé Publique, «au Niger, en cas de maladie la médecine traditionnelle reste le premier recours de 60 à 80% de la population ».
Au cours des deux décennies de la médecine traditionnelle, «le Niger a eu à faire des progrès pour l’institutionnalisation de cette dernière dans le système de santé », a-t-il déclaré. C’est ainsi qu’il a évoqué entre autres actions menées par son département ministériel, la création de la division en charge de cet volet de la médecine traditionnelle en 2001, l’élaboration et la validation de la stratégie nationale en 2002, l’élaboration et la validation de la stratégie d’intégration de la médecine traditionnelle dans le système de santé en 2010 et l’élaboration et la validation des outils de gestion de la médecine traditionnelle dans le code d’éthique et de déontologie en 2019. A cela s’ajoute le recensement des TPS de santé et l’élaboration du répertoire des TPS ainsi que la supervision des salles de soins des TPS.
Eu égard aux potentialités existantes, plusieurs plantes médicinales et remèdes issus de « notre savoir traditionnel se sont avérés efficaces surtout contre des maladies qui, aujourd’hui constituent un véritable problème de santé publique telles que la drépanocytose, les hépatites virales, le diabète, l’hypertension artérielle et le paludisme, a dit le secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé. Mais, au Niger, a-t-il reconnu, «malgré les efforts énormes consentis, beaucoup reste à faire jusqu’à ce jour il n’existe aucun médicament traditionnel amélioré». Toutefois, M. Bawan-Allah Goubekoy a remarqué que les deux décennies 2001-2020 ont permis aux tradipraticiens d’être conscients du regain d’intérêt que suscitent les médicaments traditionnels et les bienfaits de ces derniers, à travers les réunions d’échange avec les différents intervenants de la médecine traditionnelle.
Pour ce faire, « chercheurs et tradipraticiens de santé doivent travailler en symbiose pour faire avancer la recherche, l’un en donnant ses recettes et l’autre en appliquant sa rigueur scientifique, un engagement collectif doit être mise », a-t-il estimé.
Pour sa part, la représentante de l’OMS au Niger, Dr Anya Blanche a dit que l’OMS ambitionne sous le leadership de la directrice régionale Moeti que la médecine traditionnelle africaine soit plus pleinement reconnue sur le plan international. Elle a par la suite réitéré l’engament de cette organisation à promouvoir des médicaments traditionnels sûrs et efficaces pour un meilleur bien-être de la population.
Par ailleurs, Dr Anya Blanche a rappelé qu’en 2020, l’Afrique du Sud, le Ghana et le Mali avaient mis en place une couverture partielle par l’assurance-maladie pour les produits et services de la médecine traditionnelle, protégeant ainsi les populations contre les difficultés financières, conformément aux principes de la couverture sanitaire universelle. Aujourd’hui, a-t-elle témoigné, « il existe plus de 34 instituts de recherche dédiés aux médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle africaine ». Dr Anya Blanche a ajouté que près de 90 autorisations de mise sur le marché ont été délivrées dans les pays pour les médicaments à base de plantes, et plus 40 médicaments issus de la pharmacopée traditionnelles figurent sur des listes nationales de médicaments essentiels. «La culture à grande échelle de plantes médicinales s’intensifie également, tout comme la production locale de médicaments à base de plantes, a-t-elle conclu.
Peu après le lancement de cette journée, les officiels ont procédé à la remise officielle de témoignage de satisfactions à titre posthume à certains pionniers de la médecine traditionnelle au Niger, puis à la visite des stands. L’exposition-vente des produits continuera jusqu’au 11 septembre prochain à la Grande Mosquée Kadhafi.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Ankara, la Capitale de la Türkiye, a accueilli du 20 juin au 1er juillet, la 21ème session du programme de certification des journalistes correspondants de guerre. Conjointement organisé par l’Académie de l’Agence Anadolu et l’Agence Turque de Coopération et de Coordination (Tika), ce programme internationalement reconnu est organisé en faveur des journalistes africains venus de neuf (9) pays du continent. L’objectif affiché de cette formation est d’outiller les participants à exercer leurs professions dans des situations d’urgences et auprès de personnes vulnérables.
« Aucune excuse ne sera acceptée ! Et, la validation de l’ensemble des modules est une obligation non négociable pour décrocher le précieux sésame ! », ont prévenu les organisateurs et les encadreurs de la 21ème session de formation des correspondants de guerre qui s’est déroulée à Ankara, la Capitale politique de la Türkiye. « Cette formation n’est pas qu’un simple parcours de santé », ont-ils encore précisé, sans pour autant réussir à dissiper les doutes de plusieurs participants sur la dramatisation des séances d’apprentissage, malgré le partage de plusieurs vidéos des précédentes sessions de formations dans le groupe social dédié à la 21ème promotion.
Très vite la réalité rattrape la promotion dont les membres sont habillés de la traditionnelle tenue aux couleurs bleus de minuit, assortie d’un teeshirt bleu-roi. Dès le deuxième jour de la formation, les séances pratiques en secourisme et aide médicale d’urgence, censées être les moins demandant en énergie, ont rappelé qu’il faut être endurant et persévérant pour aller au bout des 26 modules programmés et espérer sauver l’honneur. Car, le groupe est conscient que à l’échec collectif a la 21ème session de formation des correspondants de guerre en Türkiye, peut définitivement refermer les portes pour les africains de bénéficier dans un futur proche de cette opportunité gracieusement offerte par l’Agence Anadolu et Tika.
Les exercices pratiquent s’enchainent les unes après les autres avec des simulations d’interventions sur des accidentés, y compris des personnes coincées dans un véhicule pour une raison ou une autre. « Le cycle de massages cardiaques, une fois entamée, ne doit pas s’arrêter jusqu’à ce que la victime recommence à respirer ou jusqu’à ce que les secours interviennent », préviennent les formateurs de l’Académie de la Police Turque. Pour être prêts à sauver des vies lorsqu’il le faudra, chaque stagiaire, 24 au total, doit pratiquer les gestes, encore et encore, dans un environnement recréé. En plus de cela, les encadreurs veillent pour que tous reconnaissent les différentes plaies et maitrisent la pose de garrots sur les membres inférieurs et supérieurs, ainsi que les techniques de compresser les plaies ouvertes pour stopper ou réduire une hémorragie.
Survivre d’abord et couvrir ensuite
La couverture des évènements dans des situations d’urgence est d’abord conditionnée à la capacité des journalistes à éviter de se faire tuer et, en cas de besoin, à se défendre quand ils se retrouvent pris à partie. Pour y faire face, les instructeurs de l’Académie de la Police Turque, des Forces Armées Turques et de l’Agence Turque de Gestion des Catastrophes et des Urgences (AFAD) se sont donnés pour objectif de préparer physiquement et moralement les stagiaires afin qu’ils soient prêts, dans le court temps imparti à la formation, à faire face sereinement à des situations complexes dans l’exercice de leur fonction, à s’extirper des situations et à se mettre en sécurité grâce à des protocoles éprouvés.
En plus de la survie sur la terre ferme, la maitrise de certaines techniques de survie dans les airs et dans l’eau lors des opérations aéroportées en temps de conflits, selon les instructeurs, est nécessaire pour tout correspondant de guerre qui aspire à être en première ligne pour informer son public. C’est pourquoi, soutient le rédacteur en chef de l’Agence Anadolu, seuls les journalistes les plus expérimentés devraient être envoyés en formations pour devenir correspondants. Une fois leurs certificats en poche, ces journalistes «doivent couvrir au moins une situation de guerre avant d’être chef d’une équipe de media déployée en première ». Quoi qu’il advienne, insiste-t-il, un correspondant de guerre ne doit pas être déployé seul sur le terrain.
Dans l’eau, les instructeurs de la Police et ceux de la Marine demandent aux corresponds, une fois déployés, de suivre à la lettre les instructions que donnent les membres de l’équipage et de se rendre rapidement aux points de rassemblement en cas d’alerte. Tous sont unanimes : sauter d’un bateau en naufrage doit se faire au tout dernier moment car, le vaste étendu d’eau que constituent les océans, les mers et les grands fleuves, peut rabaisser en une demi-heure la température corporelle et provoquer un choc d’hypothermie. « Si les secours n’interviennent pas à temps et que les occupants sont obligés de se jeter à l’eau, ils doivent se mettre à une distance raisonnable des lieux de la catastrophe sans trop s’éloigner et se mettre ensemble pour pratiquer la technique du pingouin », indiquent les instructeurs de la force aquatique de la Police.
La technique est empruntée aux pingouins, ce gros oiseau marin des régions arctiques qui se rassemblent sur les banquettes de glace pendant les tempêtes glaciales, se serrent les uns contre les autres, tout en prenant soin de mettre les plus faibles au milieu du cercle. En survie dans les eaux, cette technique consiste aux naufragés de former un cercle dans l’eau en passant leurs bras autour de leurs coups et en ramenant leurs genoux contre leurs torses pour réduire la pression de l’eau sur le corps et ralentir la perte de chaleur corporelle. Ce qui du coup, permet de gagner des minutes supplémentaires avant l’arrivée des secours. « Ne paniquez jamais dans l’eau », demeure le maitre-mot de ces cours pratiques de survie.
Et s’il faut nager car on n’espère pas les secours, la technique du «bateau humain», peut servir aux correspondants de guerre et à des naufragés de rejoindre un point sécurisé, ou même la terre ferme quand on l’aperçoit à l’horizon. Elle consiste pour le meilleur nageur de la bande à se positionner en premier afin de diriger les manœuvres. Un naufragé glisse sa hanche entre ses cuisses afin qu’il puisse bien refermer ses genoux sur elle. Les autres suivent dans cet ordre jusqu’au dernier membre du groupe qui doit être le deuxième nageur de la bande. Les mauvais nageurs et ceux qui ne savent pas nager se retrouvent tous au milieu. Une fois bien solide, le bateau humain se met en mouvement en nageant de dos. Par intermittence, des pauses sont observées pour permettre au plus faible de se reposer et pour consolider la structure humaine formée.
Par Souleymane Yahaya(onep), envoyé spécial
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« Le correspond de guerre n’est pas un soldat mais, il doit savoir agir en tant que tel pour sa propre survie, une fois déployé » ! Les stagiaires sont prévenus : la connaissance des « be à ba » du métier de soldat est d’une grande utilité pour les correspondants de guerre. Il faut savoir identifier les explosifs et prendre des précautions pour contourner ceux qui n’ont pas explosés. Il faut aussi savoir garder son calme pendant les combats et quand on est pris pour cible car, à bien d’égards une caméra ou un appareil photo peut sembler une menace pour un tireur actif qui voudra neutraliser la menace par conséquent. L’un des derniers éléments est de s’habituer à la vue d’images choquantes.
Pour ce faire, les instructeurs des Forces Spéciales de la Police n’ont pas lésinés sur les moyens avec l’utilisation de balles et d’explosifs réels au plus près des stagiaires pour les habituer aux explosions. Et aussi l’utilisation de fumigènes pour gêner les stagiaires dans leur progression vers les abris, suite aux attaques qu’elles lancent fréquemment contre les futurs correspondants de guerre. Une fois sur les installations d’entrainement, les stagiaires deviennent des soldats pour les forces spéciales qui créent sur eux une pression maximale. «S’il faut rencontrer le pire sur le terrain, il est préférable de le vivre d’abord en situation d’entrainement », soutiennent-ils.
Pour pousser les nerfs à bout, une partie de l’équipe des Forces Spéciales s’est secrètement constituée en groupe djihadiste hostile et à profiter du chaos des tirs et des explosions pour enlever un des stagiaires et le retenir prisonnier dans un tunnel. Prévenus dans le briefing qu’on ne devrait laisser personne derrière, le groupe est forcé d’aller à la rencontre des ravisseurs, dans leur tunnel, pour négocier la libération de leur camarade dans un contexte qui va vite dégénérer avec des explosions et des éclats dans les méandres sombres du tunnel. L’objectif est de mesurer l’aptitude des stagiaires à appliquer en situation réelle de stress, les techniques avancés de négociations en situations d’urgence qu’ils ont appris avec les négociateurs de la Police.
Dans la nuit de la huitième journée, les stagiaires sont partis à l’assaut de la montagne sous une pluie abondante et paquetages au dos, couverts de leurs imperméables. La pente est raide, le brouillard intense et la fatigue a son point culminant quand retentir encore des tirs et des explosions qui prenaient pour cible le détachement en mouvement des stagiaires, les forçant à se jeter dans la boue froide pour se protéger. Et en pleine nuit, la voix d’un stagiaire résonnait dans l’obscurité effrayée comme tous les apprenants et demandant si « on est des journalistes ou bien des soldats des forces spéciales ». Ce qui n’a pas empêché les instructeurs de réveiller le groupe juste deux (2) heures après leur sommeil, en faisant exploser des grenades, et en tirant à l’arme automatique.
La formation a permis de créer un lien fort entre les stagiaires d’une part, et entre les stagiaires, les instructeurs et les superviseurs des cours, d’autre part. A force de souffrir ensemble, de manger ensemble et de se soutenir pendant les exercices difficiles, Ankara à créer une nouvelle famille avec la 21ème session de formation des correspondants de guerre. Et cette famille a l’intention de se constituer en structure panafricaine pour permettre aux journalistes africains de vivre de telles expériences dans leurs domaines de spécialisations.
Les blessures survenues lors des entrainements sont désormais pansées et l’odeur et l’inhalation des gaz lacrymogènes ne sont que des souvenirs. Avec leurs certificats, 14 africains rejoignent le groupe des quelques 400 journalistes à travers le monde qui ont accompli avec succès cette formation lors des sessions précédentes. Malheureusement, certains d’entre eux ne sont plus, tombés dans l’exercice de leurs fonctions en tentant d’informer le public sur la guerre et ses conséquences sur les communautés.
Par Souleymane Yahaya(onep), envoyé spécial
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Placée sous le thème «Femmes, actrice de la sécurité au sein de la communauté», la 31ème édition de la journée nationale de la femme nigérienne s’est déroulée le vendredi 13 mai dans la commune rurale de Farey située à 60 kms de Dosso. Plusieurs groupements féminins ont effectué le déplacement de Farey pour communier ensemble avec leurs sœurs des villages environnants cette journée dans la région. La cérémonie a été placée sous la présidence du Secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Soumana Karimou en présence des autorités administratives, des cadres régionaux, des responsables des ONG partenaires ainsi que de plusieurs invités.
Dans le discours de bienvenue qu’elle a prononcé à cette circonstance, la mairesse de la commune rurale de Farey Mme Amina Hassane Attinine a présenté sa commune et félicité les populations pour cette forte mobilisation qui a donné un cachet particulier à la manifestation. Elle a saisi l’opportunité pour exprimer sa reconnaissance à l’endroit des ONG partenaires pour leurs appuis inestimables à l’endroit des populations de la commune.
Les femmes de Farey ont profité de la présente cérémonie pour exprimer leurs doléances se rapportant notamment à une ambulance pour l’évacuation des malades vers les centres de référence, la construction d’un deuxième château d’eau à Farey, une route latéritique et un appui pour des activités génératrices de revenus.
Prononçant son discours officiel, le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso a tout d’abord mis l’accent sur l’importance de la présente édition. D’importants efforts, a-t-il dit, ont été fournis par le gouvernement pour la promotion de la femme au Niger. Dans le contexte sécuritaire actuel, M. Soumana Karimou a souligné que les femmes doivent davantage jouer pleinement leur partition pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale. Le SG du gouvernorat de Dosso a pris bonne note des doléances présentées par les femmes de Farey.
La cérémonie a été marquée par la présentation des femmes élues de la commune de Farey, la remise de témoignages de satisfaction et un sac de mil de 100 kg à de braves femmes dont les maris sont partis en exode il y a de cela quatre ans. Malgré cela, ces femmes ont continué à assurer leur vie de ménage.
Plusieurs manifestations artistiques et culturelles ont agrémenté la cérémonie à la satisfaction de tous.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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La 69ème Journée Internationale de lutte contre la lèpre a été commémorée le 20 mars dernier à travers le monde. A cette occasion, le ministre de la Sante publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara a livré un message dans lequel, il a souligné la nécessité d'accentuer la prévention par la sensibilisation et le dépistage précoce. Le thème de la journée, est «Notre volonté, notre force pour l'élimination de la lèpre d'ici 2030». Les principaux objectifs poursuivis à travers cette journée sont entre autres promouvoir le dépistage et le traitement des malades de la lèpre comme les autres malades, en respectant leur dignité et leur liberté d'être humain comme le stipule l'article 25 de la Convention sur les Droits des Personnes Handicapées (CDPH) et sensibiliser, de façon permanente, les populations sur le phénomène de la lèpre afin de contribuer à la réduction de la stigmatisation et au renforcement du dépistage précoce.
Selon le ministre en charge de la Santé publique, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime à 127.396 nouveaux cas de lèpre en 2020 dont 15.000 enfants et 7.198 cas avec des infirmités irréversibles. Il a été fixé un nouveau défi mondial pour l'élimination de la lèpre d'ici 2030, en ces termes ‘’0 transmission, 0 infirmité’’.
Au Niger, 304 nouveaux cas de lèpre ont été rapportés en 2021, avec 22,36% d'infirmité de degré 2 et 85,52% de multi bacillaires selon le ministre de la Santé publique. La proportion des enfants représente plus de 6% des cas. «L'élimination de la lèpre en tant que problème de santé publique, reste d'actualité au niveau de 20 Centres de Santé Intégrés (CSI) en 2021 au Niger», a déclaré Dr Idi Illiassou Maïnassara.
En effet, le sous dépistage et le nombre élevé de cas de multi-bacillaires parmi les nouveaux cas dépistés (85,52% des cas) constituent une préoccupation majeure pour le Niger. Les contacts de 2237 sujets traités et guéris de la lèpre de 2015 à 2021 restent à investiguer d'ici 2030. A ceux-ci s'ajouteraient les éventuels nouveaux cas de 2022 à 2030. Le premier résultat sorti de la mission de l'examen de contacts fait ressortir 13 nouveaux cas chez 321 contacts examinés. A cette nouvelle stratégie de l'examen des contacts des cas index, il faut ajouter les campagnes de dépistage intégré dans les zones silencieuses qui permettent d'agir à temps afin qu'il n'y ait plus d'infirmité due à la lèpre. D'où la nécessité d'accentuer la prévention par la sensibilisation et le dépistage précoce.
Le ministre de la Santé publique a réitéré l'engagement des plus hautes autorités du pays à éliminer la lèpre au Niger. «Je puis vous assurer que les services chargés de lutte contre la lèpre sont toujours sur le pied de guerre pour assurer ce dépistage et le traitement. C'est dans cette optique qu'une campagne de dépistage de masse a été prévue les 18 et 19 mars dans certains quartiers de la ville de Niamey», a-t-affirmé.
Au plan social, le ministre en charge de la Santé publique a dit que, la persistance des préjugés sur la lèpre, notamment la stigmatisation et la discrimination, le rejet dont font objet les personnes affectées les fragilisent et rend difficile leur inclusion dans la société. Cela prouve selon lui que, la lèpre n'est pas seulement une maladie mais aussi et surtout un problème social. «Or, elle n'est pas une fatalité, encore moins une malédiction. La lèpre est une maladie comme toutes les autres et bien guérissable. Son traitement est gratuit dans tous les Centres de Santé Intégré (CSI). A la première prise du traitement, le malade n'est plus contagieux», a précisé le ministre de la Santé publique.
Dr Illiassou Maïnassara devait souligner que le gouvernement met largement à profit la commémoration de cette journée pour non seulement obtenir un changement de comportement à l'égard des personnes qui sont atteintes de lèpre mais aussi pour briser ces barrières sociales qui sont un frein à la guérison complète. Il a appelé à la participation de tous pour diffuser ces informations et orienter vers les centres de santé toute personne ayant les signes évocateurs surtout des tâches rouges sur le corps, insensibles parfois au toucher. «Telle sera votre contribution par
laquelle, vous donnerez aux personnes atteintes la chance de retrouver leur place dans la société, car comme disait Raoul Follereau: ‘’vivre, c'est aider les autres à vivre et personne n'a le droit d'être heureux tout seul’’», a-t-il appelé. Dr Idi Illiassou Maïnassa a enfin invité la population à participer massivement aux activités commémoratives de la journée tout en témoignant sa gratitude à tous les partenaires qui accompagnent le Niger dans ce grand combat.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Le Président de la République, Chef de l'Etat, SE. Issoufou Mahamadou, continue de recevoir les représentants des instituions, structures et couches socioprofessionnelles du pays pour la présentation des vœux du Nouvel An. Hier, le Chef de l'État a reçu les vœux des représentants des partis politiques, de la société civiles et des syndicats de la place. Pour lire la suite abonnez- vous
09 janvier 2018
Source : http://lesahel.org
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Le Président de la République, Chef de l’Etat SE Issoufou Mahamadou a reçu, vendredi dernier, l’Ambassadeur de la République Française au Niger SE Marcel Escure. A sa sortie d’audience, le diplomate français a déclaré avoir transmis au Chef de l’Etat une lettre de son homologue français, SE Emmanuel Macron sur les questions de l’environnement et de changement climatique. A cet effet, il a rappelé que la France a accueilli à Paris le 12 décembre dernier une réunion qui a regroupé les Etats signataires de l’accord de Paris après la COP21. Cette lettre, dit-il, fait le point des initiatives et des résultats issus de cette réunion. SE Marcel Escure a noté que SE Issoufou Mahamadou est très engagé, de par sa participation aux COP21, COP22 et COP23, et il recevra dans quelques semaines à Niamey une réunion des Chefs d’Etat sur l’économie verte. «Ce sont des grandes perspectives d’actions qui réunissent la France et le Niger ; nous espérons bien avancer dans ce domaine en 2018 », a-t-il conclu.
l Laouali Souleymane
22 janvier 2018
Source : http://lesahel.org/
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Depuis le Lundi 09 Octobre 2017, une information de licenciement des agents de la société SOMAÏR annoncé par AREVA anime les débats des citoyens à Arlit et à Agadez. En effet, selon des informations distillées, plusieurs centaines de salariés seraient concernés par cette décision en 2018. SOMAÏR doit adapter son organisation industrielle et ajuster ses effectifs, a affirmé le service de presse d’Areva à Niamey. Cette mesure concernera également plus de 500 postes de sous-traitants. Cette décision du tout puissant AREVA vient aggraver le climat déjà tendu entre cette puissance nucléaire et la population, les élus locaux et la société civile.
Une décision attendue
Cette décision de licencier plus de 200 agents et 500 postes de sous-traitants à la SOMAÏR n’est pas une surprise pour la société civile à Arlit. Almoustapha ALHACEN président de l’ONG AGHIRIN’MAN confie au journal « La Nation » : ‘’ Le licenciement n’est pas une surprise. De toute les façons, AREVA n’a jamais cherché le bien de ses employés, encore moins celui de la population. De tous les temps, cette puissance nucléaire ne fait que contribuer à dégrader notre environnement. Aujourd’hui après 50 ans d’exploitation, la ville d’Arlit ressemble à un tas de ruine. On ne voit aucun aspect de développement, et avec ce licenciement, AREVA veut tout simplement se débarrasser d’un personnel qui bénéficie d’un certain nombre d’avantages comme le logement, l’eau et l’électricité. Mais ce sont des agents déjà détruits par la radiation qui vont quitter avec des maladies dont ils ne pourront pas supporter la charge des soins’’.
Le président de l’ONG AGHIRIN’MAN bien connu dans la lutte pour le bien être de la population de la région d’Agadez ajoute : ‘’ Aujourd’hui, la lutte que nous menons, c’est comment vivre sans les mines. On a déjà préparé les gens, et on continue de faire de sensibilisation. Tôt ou tard, AREVA va fermer. On doit apprendre à vivre sans les mines d’AREVA. Dans tous les cas, on a rien gagné avec AREVA en dehors de la poussière et des maladies. Nous avons hérité de ce que nous appelons à AGHIRIN’MAN, la pollution durable. S’agissant du licenciement dont on parle, nous disons qu’AREVA continue encore dans sa logique de piller le Niger d’avantage de ses ressources. Nous disons AREVA est en faillite. Je vous dis cette puissance nucléaire est un désastre pour la population, et nous leur demandons de nous aider dans cette lutte que nous menons depuis des années pour arracher les droits des pauvres citoyens de la région d’Agadez’’.
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L’eau et l’électricité sont de plus en plus demandées par les populations nigériennes qui entendent profiter du développement de la classe moyenne dans le pays. A Niamey, il n’est pas rare de croiser des chefs de quartiers et autres délégués d’habitants dans les couloirs des mairies, du gouvernorat, de la SPEN, de la NIGELEC, et même dans les quartiers généraux des partis politiques pour demander le raccordement total de leurs quartiers aux réseaux d’adduction d’eau courante et d’électricité. Malgré les moyens déployés par l’Etat et ses partenaires et la pression sans cesse exercée par les chefs de quartiers, l’occupation anarchique des espaces classés et l’usage abusif des champs pour habitations, sans la production d’un plan de cadastre, rendent quasi impossible les extensions dans certaines zones d’habitation.
Le phénomène est bien connu à Niamey. Dans les quartiers périphériques, une partie est raccordée aux réseaux d’adduction d’eau et d’électricité et une autre ne l’est pas du tout, donnant l’impression d’une croissance à double vitesse d’une même zone. Dans certains quartiers, c’est même l’eau courante qui manque totalement. Cette situation qui impose aux autorités et responsables des sociétés en charge de l’eau et de l’électricité à réaliser des prouesses afin de mener à bien les extensions, fait ressembler de vastes portions de la capitale à des villages reculés du Niger.
Alors les accusations fusent : les populations se disent victimes d’un jeu politique qui favorise des personnalités au détriment des plus vulnérables alors que les services de l’urbanisme et la direction régionale de Niamey de la NIGELEC se justifient en indexant les problèmes de lotissements et des constructions anarchiques. La situation est partie pour durer : une forte pression est actuellement exercée sur les terres à Niamey et les lotissements, qu’ils soient de promoteurs immobiliers ou de détenteurs de titres coutumiers qui morcellent leurs champs, se poursuivent.
A Lossagoungou, dans le secteur densément peuplé de Lamba Ga Zada, les populations se désolent de vivre à quelques encablures de la capitale du pays sans avoir accès à l’eau courante et à l’électricité. « Nous cherchons de l'aide car les citoyens sont égaux. Il y'a des endroits où c'est en excès (ndlr : l’eau et l’électricité) et des endroits où il n'y a rien. Nous voulons qu'on nous aide pour avoir l'eau et l'électricité », s’exclame notre guide sur le terrain, M. Moumouni Moussa dit Ladan, bras droit du chef de quartier de Lossagoungou, sur la rive droite du fleuve. Tout comme la demi-douzaine de résidents qui nous a rejoint plus tard, ils dénonce vigoureusement qu’après une vingtaine d’années d’occupation, une grande partie de ce secteur soit encore sans eau courante ni électricité.
Le choix de nous amener dans le secteur précis de Lamba Ga Zada, avoue ce « notable, est de nous faire constater de visu ce qu’il considère comme une injustice sociale envers des contribuables, fulmine-t-il ». Ce manque pèse lourdement sur le budget et sur le bien-être des habitants. « Il faut payer des revendeurs d'eau pour avoir quelque chose à boire. Les endroits du quartier où il y'a de l'eau et de l'électricité, il y'a un grave problème car il faut attendre tard dans la nuit pour avoir une bonne pression au robinet », tient-il à préciser.
Seuls ceux qui sont en contrebas du quartier ont l'eau en permanence, même si la pression reste à désirer. Ce qui alimente même les débats dans les fadas et des blagues du genre « les habitants de Lossagoungou jeûnent toute l’année », ou le surnom de « Gardiens de l’eau » donné aux habitants du quartier. M. Moumouni Moussa indique que le chef du quartier et ses notables ont eu plusieurs discussions avec des responsables de la Société de patrimoine des eaux du Niger (SPEN) et de la Société nigérienne d’électricité (NIGELEC), les deux sociétés en charge de l’extension des réseaux d’eau et d’électricité.
Même son de cloche de l’autre côté du fleuve, à quelques détails prêts. Ici, dans le quartier Djanyawai situé à la rive droite non loin du pont Général Seyni Kountché, tous ceux qui ont les moyens sont raccordés au réseau d’électricité car l’extension tant attendu a eu lieu, malgré le retard pris. En dépit de son positionnement à moins de 4kms du siège de la mairie du 5ème arrondissement et sur un axe vital pour la sécurité et l’économie de la capitale Niamey, l’extension du réseau d’eau courante n’a toujours pas eu lieu.
M. Boubacar Sambo se plaint du comportement de certains résidents qu’il juge aisés. Ces personnes issues de la nouvelle classe et qui se sont installées après le lotissement du village à partir de 2006, ont majoritairement investis dans des forages individuels « au lieu de s’associer pour investir dans l’extension du réseau d’eau potable afin de permettre au grand public d’avoir accès à cette denrée, source de vie. Plusieurs personnes se ravitaillent ainsi chez les rares particuliers qui n’ont pas encore restreint l’accès à leurs forages, contre rémunération dans la plupart des cas.
Le notable précise avoir déposé plusieurs demandes à la mairie du 5ème arrondissement communal de Niamey, à l’hôtel de ville, au gouvernorat et dans les sociétés qui sont en charge de la gestion des secteurs de l’eau et de l’électricité. Même si la question de l’eau est la plus brûlante pour les résidents, il existe toujours une petite partie du quartier de Djanyawai qui manque toujours d’électricité. « Vous savez, un pauvre peut vivre sans électricité mais s'il manque d'eau, il a tous les problèmes du monde », se résigne M. Boubacar Sambo.
De son côté, M. Moumouni Moussa tient le même langage. « L'eau, dit-il, c'est la vie. S'il n'y a pas d'eau, il n'y a pas de vie ». Il explique que la disponibilité permanente de l'eau et de l'électricité permet d'améliorer les conditions de vie des populations et de contribuer à la richesse du pays en renforçant le commerce dans le quartier. Par exemple, dit-il, à Lamba Ga Zada, il y'a des boutiques qui veulent être raccordées à l'eau et à l'électricité, mais l’extension de ces réseaux tarde à venir. Pour l’instant, les propriétaires des ateliers de soudure et autres commerces qui nécessitent de l’électricité apportent une partie de leur travail dans d’autres quartiers afin de livrer à temps les commandes.
L’extension du réseau d’électricité ralentie par les lotissements anarchiques et les conflits fonciers
A la Direction régionale de la Société nigérienne d’électricité de Niamey, on explique que les moyens sont disponibles pour subvenir à l’extension du réseau électrique et au raccordement des populations des zones périphériques. Le problème de la disponibilité de l’électricité, comme nous l’avons constaté sur le terrain avec une équipe de la Nigelec, est plutôt dû à de conflits fonciers qu’à la disponibilité du matériel et des compétences. Le deuxième facteur, bien que moindre, étant d’ordre programmatique. Ces deux facteurs sont donc à la base de la croissance différentielle du réseau électrique et probablement de celui de l’eau.
M. Abdoul Aziz Ibrahim, directeur régional Niamey de la Nigelec confirme que la question de l’extension du réseau « est également une préoccupation pour la Société nigérienne d’électricité ». Généralement, a-t-il indiqué, les projets d'extension ne tiennent pas compte de la localisation elle-même, mais plutôt des potentiels abonnés. Les études programmatiques concernent donc une zone très précise et souvent, avant le financement du projet, des gens s’installent au-delà des limites de la mise en œuvre du projet d’extension. Il faut préparer un autre projet pour couvrir la nouvelle zone d’habitation et ainsi de suite.
L’autre problème qui entrave véritablement l’extension du réseau électrique, souligne le responsable régional, est le problème de cadastre et les conflits de fonciers que cela engendre. La Nigelec, dit-il, travaille avec les plans conformes à ceux de l’IGNN qui est son partenaire désigné dans sa politique d’extension. « Du coup, on saute certains quartiers parce qu’on n’a pas une référence réelle, étatique, sur laquelle on peut se baser pour essayer de faire nos études et les exécuter sous forme de projets ». Le constat fait sur le terrain montre que le secteur de Lamba Ga Zada, dans le quartier de Lossagoungou, fait partie des zones dans lesquelles la pose de poteaux en béton armée est pratiquement impossible du fait de l’exiguïté des ruelles.
Selon M. Abdoul Aziz Ibrahim, l’objectif de la Nigelec et de ses partenaires techniques et financiers que sont l'Etat et les projets, est d'arriver à 80% de desserte sur le plan national, avec Niamey comme priorité. «Notre objectif en moyen terme, c'est de couvrir toutes les zones d'habitation et qui, dans le cadre de la ceinture verte, sont déclassées. Dans ce dernier cas, on travaille avec les services de l'environnement et nous arrivons à raccorder les clients uniquement après l’autorisation délivrée par ces services. M. Abdoul Aziz Ibrahim annonce qu’avec les projets, la pose de poteaux tubulaires (PT) sera réalisée aux endroits où le camion-grille ne pourra pas passer, plusieurs secteurs de Niamey bénéficieront de l’extension de l’électricité, malgré leurs lotissements qui ne répondent pas aux normes.
Renforcer l’application de la loi cadastrale pour favoriser l’accès à l’eau et à l’électricité
M. Balla Illotchi Mahaman Salissou, Directeur de l'urbanisme au ministère de l'urbanisme et du logement, déclare que la fourniture en eau et électricité des zones d’habitation est prise en compte dans le cadre des projets de lotissement. L'urbanisme, rappelle-t-il, est régi au Niger par la loi 2017-20 du 12 avril 2017 qui fixe les principes fondamentaux de l'urbanisme et de l'aménagement urbain. « Cette loi a défini le lotissement comme étant une division d'un terrain en plusieurs parcelles qui doit être utilisée pour avoir des terrains avec des numéros cadastraux et des repères en vue de matérialiser des ouvertures qui serviront à la délimitation des voies, l'installation des réseaux d'eau, d'électricité, de téléphone, et aussi du réseau d'évacuation des eaux des pluies pour l’assainissement », dit-il.
Dans les quartiers dits spontanés, selon le Directeur de l'urbanisme, la règlementation a prévu de procéder à leurs restructurations en temps voulu. Ces quartiers sont en réalité des terrains vagues ou des champs occupés par des familles et transformés en zones résidentielles, sans obtenir au préalable les autorisations nécessaires. La grande majorité d’entre elles manquent de rues qui assurent la mobilité et d’espaces dédiés aux écoles et autres centres socio-sanitaires. Elles sont généralement en proie à un problème d’assainissement qui empêche l’acheminement de l’eau et de l’électricité aux résidents. La restructuration va consister à « ouvrir dans ces quartiers des voies, créer des équipements sociaux de base et permettre l'installation des réseaux d'eau, d'électricité et d'assainissement », précise le Directeur de l'urbanisme.
D’un autre côté, le problème de l’extension des réseaux d’eau et d’électricité trouve aussi sa source dans la libéralisation des lotissements dans les années 90. Pour pallier aux manquements constatés dans la viabilisation des parcelles distribuées aux fonctionnaires lors d’une vaste opération pour éponger leurs arriérés, l’Etat a autorisé les lotissements de promoteurs privés. « En fin de compte, détaille M. Balla Illotchi Mahaman Salissou, on s'est rendu compte que le lotissement privé a peut-être fait plus de mal que de bien. Beaucoup de promoteurs se sont enrichis sur le dos des détenteurs coutumiers, en plus la viabilisation qui était inscrite dans presque tous les arrêtés de ces lotisseurs privés-là n'a pas suivi ».
Au ministère de l’urbanisme et du logement où la question de la viabilisation des lotissements est prise au sérieux pour permettre à l’Etat de se concentrer sur ses priorités au lieu de dépenser pour combler les défaillances des promoteurs immobiliers privés, la direction de l’urbanisme assure avoir fait le point des lotissements qui ne sont pas viabilisés en terme notamment d'eau et d'électricité. « On va s'appuyer sur l’expérience de l’audit de la ceinture verte que nous avons fait et auditer tous les lotisseurs privés autour de Niamey. Le but étant de voir dans quelle mesure l'Etat et les acquéreurs de bonne foi, y compris les propriétaires coutumiers cessionnaires, qui ont fait des actions sur leurs parcelles, que chacun puisse rentrer dans ses droits », souligne M. Balla Illotchi Mahaman Salissou.
En attendant de mettre de l’ordre dans le cadastre, les extensions du réseau électrique et les raccordements des clients par la Société nigérienne d’électricité se poursuivent à un rythme accéléré en 2022. Les sites de fabrication des poteaux en béton armé (PBA) tournent à plein régime. La société, sollicitée par les populations des quartiers spontanés a initié des projets pour commander des poteaux tubulaires (PB) adaptés à ces types de situations. Il ne reste que le lancement de projets d’extension du réseau d’eau potable pour donner un visage moderne aux quartiers périphériques des villes nigériennes.
Souleymane Yahaya
19 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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L’affaire fait grand bruit, depuis quelques temps, à la direction générale des Douanes. Une affaire que d’aucuns qualifient d’illégale, car en violation flagrante des textes qui régissent le Statut Autonome des Agents des Douanes et contraire aux bonnes moeurs de l’administration douanière. Elle est d’autant gravissime qu’elle dénote de l’injustice sociale et surtout non fondée sur le mérite et la compétence. Le 8 juillet 2020, à peine installé à son poste, le nouveau chef de bureau des Douanes de Maradi a été rappelé à l’administration centrale. Une décision surprenante, injuste et injustifiée qui n’a pas d’égale dans l’histoire de la Douane nigérienne. Une situation qui, selon des sources proches du ministère des Finances, a indigné et provoqué la colère du Syndicat national des agents des Douanes. C’est pourquoi, dans une correspondance en date du 21 juillet 2020, adressée au ministre des Finances, le SNAD a exprimé son indignation et sa désapprobation face à une telle mesure dont le caractère injuste est de toute évidence. Aussi, dans sa correspondance, le SNAD rappelle au ministre des Finances les dispositions pertinentes de protection et de droits que confère le statut autonome aux agents des Douanes. Et exige, par ailleurs, du ministre Mamadou Diop de reconsidérer sa décision pour faire rentrer le chef de bureau sortant de Maradi dans ses droits. Aussi, le syndicat des agents des Douanes compte user de tous les moyens légaux pour amener le ministre Mamadou Diop à respecter les textes et éviter de se jeter dans des considérations subjectives qui s’écartent de dispositions légales et toute morale, et qui n’avancent guerre l’administration publique nigérienne. Pour le syndicat, face à des telles dérives, il n’est point question de se résigner. Le risque donc d’un bras de fer entre le SNAD et sa tutelle est grand dans cette affaire qui fait grincer des dents au niveau de la Douane Nationale. Surtout que, selon des sources dignes de foi, la victime est un agent de Douane émérite et constant dans le travail bienfait. Il aurait été toujours félicité et encouragé par ses supérieurs hiérarchiques dont le ministre des Finances lui-même. Selon nos sources, le 17 septembre 2019, le ministre des Finances Mamadou Diop a adressé une lettre de félicitations au chef de bureau de Niamey-Aéroport, qu’il était, suite aux efforts de recouvrement et à sa performance exceptionnelle pour l’atteinte des objectifs assignés à la Douane au titre de l’année 2019. Malgré toute cette performance et assiduité dans l’atteinte des objectifs, l’agent de Douane a été remercié comme un bon à rien. Parce que, dit-on, à la Douane nationale, un baron du régime voudrait le poste de chef de bureau de Maradi pour un affidé. Cela, selon toujours nos sources, pour faire des micmacs et autres affaires personnelles. Apparemment, abusé, le ministre DIOP serait tombé dans ce travers qui ternit son image et celle de la Douane. Pour dire que, dans cette affaire qui fait grand bruit, c’est le mérite qui est malmené au profit de la médiocrité et de l’injustice. Et c’est également l’image de marque du ministre qui est écornée. Lui qu’on aurait fait faire. Si bien sûr, ce n’en est pas son propre jeu. Le doute est permis
Norbert
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Il vous souviendra qu’au temps de la gestion de Monsieur Oumarou Dogari président du conseil de ville de Niamey, la communauté urbaine de Niamey avait bénéficié d’un don de véhicules de la part de la République Islamique D’Iran, dans le cadre de l’amitié qui lie de nos deux pays, une amitié de haut niveau ayant même occasionné la visite du président Iranien de l’époque, Mahamoud Ahmaninedjad. C’est un ainsi, le Niger, notamment la ville de Niamey s’est vu dotée d’un important lots de véhicule et des pièces de maintenance à hauteur de plus d’un milliards de nos francs pour étoffer son parc automobile, longtemps délaissé par les politiques publiques. Par stratégie de gestion, alors même que la ville de Niamey faisait face à une grève récurrente des transporteurs, les autorités ont décidé de convertir le lot grand en taxis, qui pouvaient déservir contre pouvoir, pour dire que ces taxis étaient mis en circulation pour atténuer la souffrance des populations, toutes les fois que les transporteurs s’en allaient en grève. Depuis que, le sieur Dogari a quitté les commandes de la ville de Niamey, son successeur, Hassan Seydou a décidé de les mettre en location vente, en complicité avec une société fictive dénommée « city transport ». C’est aussi le point de départ du projet de disparition de ces véhicules tel qu’il a été lancé. Il faut noter qu’au départ, la ville disposait 90 taxis Jaunes comme on les appelle, aujourd’hui pas de moins dix seulement circulent à Niamey… Alors où est passé toute la palette de taxis qui était pourtant d’une grande nécessité pour les populations ? Il semblerait que, ce don de la République Iranien a fini sa course dans une simple villa, au quartier Dar Es Salam de Niamey. Mais à la solde de qui, doit-on légitimement se demander ? A l’heure actuelle la ville de Niamey a été certainement dépossédée de ses précieux taxis ; Mais aussi de l’importante quantité de pièces détachés qui a suivi le don et dont le montant est évalué à plus d’un milliards de nos Francs. Par de telles pratiques, nous croyons que le nouveau président de la HALCIA a véritablement du pain sur la planche, ne serait-ce que pour mettre les populations de Niamey dans leur droit, avec cette histoire de « taxis volés ».
28 décembre 2017
Source : L'Actualité
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Placée sous le thème de valorisation du moringa, une espèce locale, la présente fête de l'arbre a été fêtée le 3 août 2021, date anniversaire du 61ème de l’indépendance du Niger.
Cette tradition instaurée depuis 1975 par le défunt Président Seyni Kountché, et qui est également observée sur toute l'étendue du territoire national en ce jour anniversaire de l'Indépendance du Niger a pour objectif principal de sensibiliser et mobiliser le grand public en faveur de la préservation des ressources forestières, du reboisement et de la restauration des écosystèmes dans toutes les régions du Niger.
A Agadez, la cérémonie officielle de plantation d'arbres a été lancée par le gouverneur de la région, M. Sadou Saloké, en présence des autorités administratives et coutumières et des chefs de services régionaux, sur la voie allant de la mairie au portique de la garnison militaire ou quelques 500 arbres furent plantés.
La fête de l'arbre au Niger vise à offrir un meilleur cadre de vie aux populations en leur permettant de disposer d'espaces verts et autres types de boisements urbains.
Le gouverneur de la région, M. Sadou Saloké a appelé les populations à accorder ‘’une attention particulière pour protéger l’environnement’’
Située dans la partie septentrionale de la République du Niger, la région d'Agadez qui couvre une superficie de 667.500 Km², soit 52 % de la superficie du pays a un écosystème déjà fragile et les précieuses ressources dont possède la région d'Agadez ne sont pas à l'abri de menaces, qu'il s'agisse de la faune ou de la végétation, l'environnement de cette région, comme du reste celui des autres parties du Niger, est menacé.
En effet, il y a d'abord les contraintes climatiques caractérisées par l'insuffisance des précipitations et leur mauvaise répartition dans le temps et dans l'espace, la fréquence et la violence des vents mais aussi l'action de l'homme sur l'environnement qui est également de plus en plus destructrice.
Abdoulaye Harouna(onep)
05 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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À quelque chose, malheur est bon, diton. Le COVID 19 est, certes, un désastre humain, mais il aura permis, aux citoyens, de comprendre plein de choses et aux gouvernants de constater à quel point ils sont nus. Du moins, la pandémie du COVID 19 a permis de mettre à nu leurs discours ; des discours fantaisistes où l’autosatisfaction frise la démence. Là où fleurit et prospère la corruption, l’on prétend qu’il y a plutôt une politique des infrastructures jamais égalée. Le COVID a tout balayé, mettant les gouvernants actuels devant leurs échecs. S’ils peuvent se féliciter que la pandémie n’ait pas connu, chez nous, l’ampleur du phénomène en Occident, en Asie ou encore en Amérique, et qu’ils n’ont pas eu à rougir des insuffisances et carences du système sanitaire, ils n’ont toutefois pas eu la même chance avec l’école.
Depuis mars 2020, l’école a dû être mise en congé forcé pour éviter la propagation du virus. La fermeture prolongée risquait d’aboutir à une année blanche. Que faut-il faire ? Recourir aux technologies de l’information et de la communication pour dispenser des cours via les réseaux sociaux. C’est l’idée, non pas géniale, mais simplement naturelle, qui s’impose, eu égard aux possibilités qu’offre la technologie. Le gouvernement a vite fait de sauter sur l’idée, surtout que des compétences en matière d’élaboration de plateformes se sont volontairement proposées pour l’accompagner dans ce sens. Les cours en ligne sont bien possibles, mais pas dans n’importe quel contexte. Ceux qui s’y sont jetés l’ont assurément préparé, sans attendre qu’une pandémie du genre COVID 19 les y oblige. Pour créer les infrastructures à même de faciliter ce recours judicieux, ceux qui savent ce qu’ils ont à gagner en investissant dans l’éducation, ont mis en place, dans leurs universités en particulier, les outils et les équipements modernes de formation qu’il faut.
Faut-il attendre d’être confronté à une telle situation pour comprendre que les universités publiques nigériennes végètent dans un dénuement matériel quasi total ? Il a pourtant fallu le COVID pour que le gouvernement nigérien se rende compte qu’il est bien possible de doter les étudiants nigériens de tablettes afin de rendre possibles les cours en ligne. Aussi a-t-il pris l’engagement de mettre en oeuvre un programme « Un étudiant, une tablette ». Qu’importe qu’il ait copié sur un voisin ! Ce qui compte, c’est de le faire. Seulement, le gouvernement nigérien l’a décidé dans l’urgence, pour parer au plus pressé et des programmes pareils finissent toujours par un couac.
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Sous Mahamadou Issoufou, le laid, le vulgaire, l’illégal, le délit, le temporaire, c'est-à-dire le précaire, le vulgaire, semblent réunis dans la marque de fabrique du régime. Si ce qui est fait semble irréprochable du point de vue de la qualité et de la résilience comme dans le cas de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, il est néanmoins fait dans la transgression de la loi. Au lieu de 20 ans tel que prescrit par la loi, Mahamadou Issoufou a cédé la gérance au turc SUMA pour 30 ans, soit dix années supplémentaires au détriment du Niger. Sinon, en général, tout est vulgaire et précaire. À Dosso, les travaux entrepris dans le cadre de Dosso Sogha n’ont jamais été achevés, notamment en matière de voirie. À Agadez, à Maradi, à Zinder, ce qui est réalisé semble s’écrouler, laissant l’Etat avec ses dettes et des ruines tandis que les bénéficiaires des marchés se la coulent douce, tranquilles pour avoir partagé avec ceux qui pourraient menacer leur liberté en leur demandant des comptes. Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a eu aucune sommation de reprise des travaux constatés défectueux, encore moins de poursuite judiciaire à l’encontre des indélicats. N’estce pas un indice grave de corruption ?
Pendant que l’argent public est dilapidé par le biais de projets qui ne durent pas plus que la rosée, sans reddition de comptes pour les auteurs, co-auteurs et complices, la haute autorité de lutte contre les infractions et délits assimilés (HALCIA) roupille en ronflant en plein jour. Incapable rendre véritablement service à la nation en épinglant les auteurs de ces actes scélérats de grande flagrance, ses responsables sont chèrement payés à ne rien faire. Depuis des années qu’elle est installée, la HALCIA n’a fait que de la propagande. Si elle a eu à conduire des enquêtes, cela n’a presque servi à rien puisqu’elle n’a pas, à ce jour, justifié sa raison d’être à travers un bilan de dossiers judiciaires dont elle est l’auteur et qui ont connu un aboutissement heureux pour l’Etat. Entendu ainsi, la HALCIA, en réalité, n’a pas de bilan. Au contraire, elle coûte trop cher pour ne pas être dissoute ou à contrario, qu’on ne demande des comptes à ses responsables. Si vous êtes incapables de faire le boulot pour lequel l’Etat vous verse des émoluments importants, d’autres feront le leur en vous demandant de justifier, un jour, l’argent que vous avez perçu, à l’aune de la mission qui vous a été donnée.
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Africa et faire mal à Hama Amadou. Il a défié l’autorité du parti, traîné son président dans la boue et agi de concert avec l’adversaire politique pour tramer des coups bas dont le dessein est d’enterrer le Moden Fa Lumana Africa. Et tandis qu’Omar HamidouTchana promettait monts et merveilles aux militants qui sont prêts à le suivre dans son aventure ambiguë, Hassoumi Massoudou promettait, lui, enfer et damnation à ceux qui se réclament de ce parti, allant jusqu’à les assimiler à de vulgaires terroristes qui doivent être traités comme tels. Comme tant d’autres, Assane Saïdou profite ainsi de l’aubaine et se fait hisser, à la place légitime de Dogari Oumarou Moumouni, à la tête du Conseil de ville de Niamey. La stratégie était bien pensée et Omar Hamidou Tchana se voyait pousser des ailes. Après avoir cherché, en vain, à saborder son parti pour renforcer le pouvoir qu’il diabolise aujourd’hui, il créa alors, avec d’autres comme Mohamed Imbareck et Gérard Delanne, le parti Amen-Amin, un creuset politique imaginé pour capter tous les ventres mous. Le PndsTarayya, déterminé à couler le Moden Fa Lumana Africa pour faire la preuve qu’aucun parti politique ne peut survivre en dehors de l’alliance au pouvoir et contre le PndsTarayya, accorde tous les privilèges et avantages à Omar Hamidou Tchana. A la ville de Niamey, notamment, Assane Saïdou et ses camarades du parti se livrent à un véritable wassoso, détournant des milliards de francs CFA tandis que Niamey croule sous le poids des déchets et des ordures ; que les rues manquent cruellement d’éclairage ; que les voies goudronnées sont cabossées, etc. Selon le gouvernement, Assane Saïdou a détourné plus de trois milliards de francs CFA, et pourtant il reste libre et tranquille. Non seulement, le gouvernement ne l’a pas livré à la justice, mais le Parquet aussi n’a pas cru juste et bon de le poursuivre au nom de son pouvoir, que dis-je, de son devoir, de s’autosaisir dans des cas pareils. Et lorsque les conseillers de ville ont décidé de le déchoir par une motion de défiance, c’est encore le même gouvernement qui est intervenu pour jouer aux pompiers et sauver Assane Saïdou qui est demeuré président du Conseil de ville malgré les graves défaillances, manquements et violations des textes qui lui sont reprochés.
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Notre confrère, L’Enquêteur, a titré à sa Une « Rapport de l’inspection générale d’Etat sur la Sopamin —Les casseroles de Hama Zada ». Dans le corps de l’article, il est écrit que »dans le registre des anomalies de gestion constatées à la Sopamin, la Cour des comptes a mis en exergue l’engagement massif des dépenses n’entrant pas dans le cadre des activités de la société. Des sorties de fonds injustifiées qui ont continué en dépit de l’interdiction faite par la cour des comptes dans son rapport de 2013 déjà ». Mais Hama Zada n’est pas épinglé par l’Enquêteur uniquement pour sa gestion opaque et irrégulière des ressources publiques. Il est présenté aussi sous un jour dont on parle peu mais qui caractérise le parcours politique et professionnel de l’intéressé. Hama Zada est en fait ce que l’on appelle dans le jargon politique nigérien un as du nomadisme politique, un transhumant politique que rien n’arrête lorsqu’il s’agit de changer de camp politique à la faveur d’un changement de camp du pouvoir. Il est de ceux dont Sanoussi Tambari Jackou dit « Qu’ils changent de camp dès que le pouvoir change de camp ». Rien ne semble l’arrêter. Aucune des valeurs propres à notre société et dont il doit, en principe, être porteur pour des raisons indiscutables, n’a voix au chapitre lorsque Hama Zada doit migrer vers de nouveaux pâturages. Si, du Mnsd Massara, l’on ne peut formellement dire qu’il a milité au Rdp djama’a, il reste qu’il a bénéficié, sous Ibrahim Maïnassara Baré, d’une nomination en qualité de directeur commercial de la société nigérienne de produits pétroliers (Sonidep). Une ois Baré parti, il retrouve apparemment ses anciennes amours, en retournant au Mnsd, venu au pouvoir à la faveur des élections consécutives à la transition militaire de Daouda Malam Wanké. Un premier va-et-vient sans vergogne qui l’a discrédité et présenté comme un homme sans valeur. Mais si, il en au moins une, son désir tenace de rester en permanence dans les ors de la République, accroché aux grands boubous des hommes qui décident.
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La coupe est pleine et tout le monde le sait. Ça ne va pas et nous tendons vers le pire. Et pourtant, les maîtres de Niamey continuent de chanter que tout va bien comme dans le meilleur des mondes possibles, agaçant les Nigériens qui doivent désormais endure, en plus de toutes les autres misères, le manque presque endémique d’eau et d’électricité. Le Niger se trouve ainsi dans une situation ambivalente, comme celles qu’il a connu lors des dérives de l’éphémère 6e République, à une exception près qu’avec Mamadou Tanja, la crise politique n’était pas accentuée par une crise financière aussi perverse que sous Mahamadou Issoufou. Perverse car, outre la rareté de l’argent, d’eau et d’électricité, le magistère de Mahamadou Issoufou se caractérise par une corruption jamais connue auparavant au Niger ; des détournements de deniers et biens publics qui s’apparente à la règle de gestion consacrée par le premier magistrat du pays ; des trafics de toutes sortes (drogue dure, devises, etc.) qui donnent du Niger l’image d’un far-West, bref, c’est la pourriture et personne ne le conteste désormais. Longtemps préservée par une sorte de tabou inviolable à l’extérieur, précisément en France où Mahamadou Issoufou bénéficie curieusement d’une opinion favorable, l’image du régime est désormais par terre. Complètement par terre ! La volonté politique de le présenter comme un modèle de démocrate, telle qu’exprimée par Emmanuel Macron lors de son séjour à Niamey, le 27 décembre 2017, n’a pas longtemps résisté à la véritable nature du régime. Pourtant, ce n’est pas tant difficile d’imaginer la suite du feuilleton Issoufou, depuis que, sans aucun égard pour les jugements de la communauté internationale, « le démocrate de Macron » a perpétré un hold-up électoral pire que celui dont il a accusé feu Ibrahim Maïnassara Baré. Les arrestations d’opposants politiques, d’acteurs de la société civile, de journalistes critiques vis-à-vis du régime, la protection de gros délinquants, de trafiquants et de bandits d’État, sont le corollaire logique et attendu de ce hold-up électoral que Mahamadou Issoufou traînera éternellement – je dis bien éternellement – comme un boulet aux pieds.
Les Nigériens le savaient, les Occidentaux le savaient également. Le témoignage du président français est aussi hypocrite que peut l’être le propos d’un amant de passage. Il sait mieux que quiconque que Mahamadou Issoufou n’est pas un démocrate et qu’en termes de gouvernance, c’est le pire que le Niger ait connu. Mieux que quiconque, il sait à quel point Mahamadou Issoufou a bradé les ressources nigériennes. Mieux que quiconque,il connaît les ramifications mafieuses que Niamey entretient avec certains milieux et certains individus peu recommandables. Mieux que quiconque,il sait les sommes d’argent astronomiques qui ont été détournées des caisses de l’État nigérien et planquées dans des banques occidentales.
Mahamadou Issoufou a donc perpétré un hold-up électoral, cela n’a pas ébranlé outre mesure la France dans ses valeurs proclamées. Mahamadou Issoufou a emprisonné ses opposants politiques, la France a continué à faire semblant de roupiller et de ne pas savoir ce qui se passe au Niger.
Mahamadou Issoufou a emprisonné des acteurs de la société civile, la France est restée insensible et insouciante. Mahamadou Issoufou a emprisonné des centaines de scolaires, la France s’est sentie non concernée.
OXFAM, AMNESTY INTERNATIONAL, WEST AFRICA DEFENDERS a hurlé, PUBLIEZ CE QUE VOUS PAYEZ, FRONT LINESDEFENDERS, CIMADE, FIDH, ANDDH, TOURNONS LA PAGE, les médias LIBERATION, MONDAFRIQUE, RFI, LE POINT, etc., ont stigmatisé, alerté sur les graves dérives de Mahamadou Issoufou et crié au scandale, la France est restée imperturbable.
Mais, il a fallu que Mahamadou Issoufou décide de donner également droit de cité au Niger à l’armée italienne pour que la France sorte de sa torpeur et réagisse vigoureusement.« STOP ! PAS QUESTION ». Malgré les milliards encaissés par le régime de Niamey et la promesse italienne de lui accorder 40% de l’aide globale destinée à l’ensemble des pays africains, Mahamadou Issoufou a dû se résoudre de cracher sur l’offre du pays de Mussolini.
Tout le monde a cru alors,les Français surtout, que Mahamadou Issoufou est envoyé au tapis, mais c’est mal connaître l’homme. À peine est-il sorti du pétrin italien qu’il s’engouffre dans le labyrinthe turc. L’aéroport Diori Hamani de Niamey est cédé aux Turcs pour 30 ans, en violation de la loi nigérienne sur le partenariat public-privé qui n’admet que 20 ans. Mahamadou Issoufou étant habitué à violer la loi fondamentale, qu’il piétine une «loi mineure sur le PPP», pour parler comme un universitaire de chez nous, ce n’est pas si grave aux yeux des Nigériens. Le Problème dans cette histoire, c’est qu’il contraint, mine de rien, les vieux amis français à faire bon ménage sur les mêmes installations aéroportuaires avec des turcs qui n’ont pas toujours été que des amis. Ne riez pas, c’est grave. La cohabitation entre les Turcs qui ont le contrôle total des installations aéroportuaires de Diori Hamani sur 30 ans et les Français qui y occupent une partie à des fins militaires est-elle possible, facile et gérable ?
La volonté de Mahamadou Issoufou et de son régime de s’émanciper de la tutelle française, pourtant premier gage de la «légitimation» de son holdup électoral et des dérives autoritaires qu’il s’autorise, est non seulement mal fondée, mais trop osée. Il faut savoir raison gardée. Lorsqu’on a été élu dans les règles de l’art et reconnu comme tel par son peuple, il est loisible, légitime et valorisant pour un chef d’État de chercher à diversifier ses partenaires. Mais lorsqu’on est au pouvoir dans les conditions d’un Mahamadou Issoufou et que l’on incarne, en plus, un régime où sévissent la corruption, les détournements de deniers et biens publics, les trafics de devises, d’armes et de drogue, l’on doit savoir où l’on met les pieds. N’estce pas un trafiquant d’armes qui a été épinglé par la Police, récemment, à Agadez, mais que l’on cherche manifestement à tirer d’affaire ? Proche de feu Chérif Abidine que l’on appelle Chérif cocaïne, un plus-que-proche du Président Mahamadou Issoufou, Mahamat … a été pris avec une cache d’armes de gros calibre et des milliers de munitions. Un véritable arsenal de guerre, mais à ce jour, ni le gouverneur d’Agadez, ni le ministre de l’Intérieur, n’a pipé mot de l’affaire qui représente pourtant une grave menace pour la sécurité du Niger.
Mahamat… aurait été dirigé sur Niamey. Une façon peut-être de le faire «évaporer» dans la nature. Or, si un trafiquant d’armes de cette dimension bénéficie de complicité, même non déclarée, au point d’échapper à la prison, c’est que ceux qui l’emploient sont au sommet de l’État. Pour le moment, nous sommes encore au stade du soupçon, le gouvernement ne mettant point d’empressement à le faire comparaître devant un juge et ne mettant pas non plus le même zèle qu’il met d’habitude à faire du boucan médiatique lorsqu’il s’agit d’opposants politiques ou d’acteurs de la société civile. D’où la question : qui arme ces bandits armés et groupes terroristes qui endeuillent régulièrement les familles nigériennes ?
Aujourd’hui, bien qu’assis sur du chaudron, Mahamadou Issoufou n’a pas l’intention de s’amender. Il persiste dans ce jeu dangereux, trop confiant dans le soutien aveugle d’une France qui a démarché ses valeurs sur l’autel de profits mercantiles. Et comme en 2016, Mahamadou Issoufou pense qu’il peut faire une élection tropicalisée, à la gondwanaise et gazer, bastonner et emprisonner toute voix qui s’élèverait pour protester. Le joker qu’il est allé chercher pour cette mission délicate s’appelle maître Souna Issaka, surpris déjà dans une commande insolite de milliers d’actes d’Étatcivil de toutes natures. Il y a tout ce qui est nécessaire pour préparer un fichier électoral truqué. Il y a, dans les cantines déjà réceptionnées par maître Souna, des registres d’actes de naissance, de mariage et même de décès.
En vérité, ce n’est pas si surprenant de prendre maître Souna sur ce jeu malsain. Déjà en 1999, feu Daouda Malam Wanké et une bonne partie de son entourage étaient acquis à un parti pris en faveur d’un des candidats déclarés. Maître Souna était à l’époque le président de la Ceni. Face aux risques de voir ce que l’on a finalement connu avec Salou Djibo, une partie des hommes forts de la Transition militaire ont dû exiger que l’armée reste neutre dans le jeu politique et l’ambassade américaine a fait une mise en garde contre tout parti pris des institutions impliquées dans l’organisation des élections. S’il a donc commandé des milliers de pièces d’État-civil, fabriquées dans la plus grande clandestinité, c’est qu’il est pire que le duo Boubé Ibrahim-maître Kadri Oumarou Sanda. Et puisqu’il se sait pris la main dans le sac, il avancera désormais les yeux fermés, comme un soldat qui sait que tout est perdu et que le mieux est de mourir en martyr.
Bonkano
12 juin 2018
Source : Le Canard en Furie
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La vie quotidienne des nigériens dégringole. La cité idéale de la Renaissance n’a-t-elle pas atteint ses limites ? Est-ce encore un artéfact crédible ? Pleins d’échecs, d’insuccès inclinent à penser que ce concept est plus futuriste, surréaliste (surréalisme politique), que moderne, c’est-à-dire en inadéquation avec les aspirations actuelles des nigériens. Une Renaissance prise en otage par un slogan des 3N qui ne parviennent pas à s’objectiver. Les Nigériens nourrissent les Nigériens, est plus une fiction de l’esprit après plus de six (6) ans de gouvernance qu’une réalité palpable. Il existe un abîme entre ceux qui vivent bien, qui profitent et jouissent de manière insultante des richesses du pays, et les autres qui croupissent dans la misère. Comment nourrir grâce à un slogan des millions d’individus ? Platon a été plus pragmatique en réduisant arithmétiquement le nombre des habitants de sa cité idéale à nourrir raisonnablement. Il l’estimait raisonnablement à 5.000 citoyens, or au Niger nous sommes des millions. Il suit donc que la Renaissance n’a pas suffisamment paramétré son concept des 3N, car en lieu et place de ripaille ou de bombance nationale, nous on a fortement consommé des images en juste des présidentielles 2016. Dans le fond l’idée de Renaissance est géniale, car elle a des accents de patriotisme (exclusivement pour les nigériens). Mais à l’épreuve des réalités, il faut s’incliner avec courage et s’atteler à inventer un autre concept plus fédérateur, et sans fiction, voire utopique, dans laquelle chaque Nigérien doit s’attacher, se reconnaître comme lorsqu’on parlerait de la patrie. Sans trop flétrir la Renaissance, nous aidons à soigner le politique, et à recorriger leur idéalisme, et à se faire plus marxistes et réalistes devant les faits sociaux : les Nigériens ont besoin de bonnes politiques de croissance et de développement qui avantagent le peuple, et non pas une classe de privilégiés. Les dirigeants, ceux d’aujourd’hui, comme à venir (ceux qui aspirent à gouverner en 2021) doivent changer, ou plus exactement se défaire de cette gouvernementalité dévoreuse et égocentrique qui est leur tare commune et congénitale. L’esprit démocratique doit se hausser au-delà de l’intérêt de classe, de parti politique, et favoriser l’intérêt commun. Il est en effet clair qu’une Renaissance qui a maille à s’harmoniser avec l’opposition et la Presse privée, est foncièrement décadente. Elle (la Renaissance) aurait pu gagner le Jackpot de la bonne gouvernance, si elle avait eu le génie de fonder l’esprit national et républicain, qu’elle a maladroitement concouru à déliter. D’où aujourd’hui le bras de fer auquel nous assistons de part en part : l’opposition contre le régime de la Renaissance, la société civile contre le régime de la Renaissance, et le quatrième pouvoir : la Presse Privée contre le pouvoir de la Renaissance. A quelques encablures des futures échéances présidentielles, on peut en effet s’attendre à une chaîne interrompue de manifestations, de contestations, etc. Bref autant de situations qui viendront ternir immanquable la fin du concept de Renaissance. Ces divisions et contestations n’amèneront pas la tranquillité dans la Cité, a fortiori l’unité politique, car tout le monde sait, ou entend à travers les médias que l’opposition depuis belle lurette parle de « concassage des partis » qui est la nouvelle réalité de la Renaissance. Pire que le social est en ébullition, cette atmosphère n’augure pas de bons auspices.
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Réuni en Assemblée générale ordinaire le 18 octobre dernier dans la grande salle de la Maison de la presse, les journalistes des différents organes de presse de la place ont choisi les membres du tout nouveau bureau de l’ONIMED (Observatoire Nigérien des Médias pour l’Ethique et la Déontologie). Auparavant, les participants à l’Assemblée Générale ont jeté un coup d’œil sur plusieurs dispositions du statut de l’ONIMED qu’ils ont soit amendés, soit gardés intacts au regard des dernières évolutions de notre espace mé- diatique national. L’une des dernières innovations consacre le principe de la Co-régulation entre l’ONIMED et le Conseil supérieur de la communication.
En effet, les deux structures ont convenu de travailler ensemble pour bien jouer le rôle de veille qui leur est assigné. Une des autres réformes tient au rôle plus important que doit désormais jouer l’ONIMED dans le principe désormais adopté d’auto-saisine. Soit que les usagers n’auront même pas besoin de se plaindre que l’ONIMED se doit de prendre en charge certaines situations. Toutes les corrections envisagées ne l’ont été que dans le seul objectif de rendre l’organe d’autorégulation plus efficace et donc elles ont pu rencontrer l’accord général des participants à l’AG. Ensuite, le président du bureau-sortant Oumarou Moussa a présenté un bilan du mandat que ses autres camarades membres du bureau et lui-même ont dirigé. Il est somme toute « satisfaisant même si beaucoup reste encore à faire » a dit Oumarou Moussa. Après quoi, le président du bureau de séance a ordonné l’ouverture des candidatures aux différents postes de l’ONIMED. Sans grande surprise, le poste de président a été raflé par Mamane Djaharou de «L’indépendant plus » et ancien secrétaire général du bureau sortant. Il aura comme vice-président Moussa Douka du journal « la griffe » et le secrétariat Général est conquis par Ibrahim Moussa de « Roue de l’histoire ». Les trois autres postes du secrétariat général adjoint ont été attribués à Sani Aboubacar de « l’évènement », Rékiatou Abdoulaye Hima du groupe de presse « Niger 24 » et enfin Alou Mahamadou de « saraounia »
C’est dire que le bureau a été revu dans des proportions de 90%, puisque c’est le seul Djaharou issu des rangs de l’ancienne équipe qui a été reconduit. Le nouveau bureau a comme grand capital de départ la confiance dont il a bénéficié de presque tous les participants à l’Assemblée générale. Fort de cette légitimité, Djaharou et ses camarades du nouveau bureau devront tout faire pour faire fonctionner l’ONIMED dans sa grande mission d’autorégulation de notre espace médiatique national.
A. Moussa
25 novembre 2017
Source : L'Actualité
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Le Conseil National de l’Ordre des Architectes du Niger a tenu, le samedi 10 Juillet 2021 à Niamey, son Assemblée générale ordinaire. C’est le président dudit conseil, M. Moutari Adamou Dambaba qui a présidé l’ouverture des travaux. Cette rencontre lance ainsi les activités du nouveau Conseil de l’ordre des architectesmis mis en place le 3 avril 2021.
Cette assemblée générale est une occasion de retrouvaille périodique devant permettre aux architectes de faire des échanges francs, argumentés et constructifs afin de trouver des solutions aux nombreux problèmes auxquels ils devrons faire face avec détermination dans le but de mieux faire connaitre leur métier. Il s’agit aussi de réfléchir pour anticiper par des formations adéquates les mutations techniques et réglementaires qui s’opèrent souvent à une vitesse inimaginable. L’ordre des Architectes du Niger est une organisation professionnelle instituée par la loi du 20 Juin 1997. C’est une organisation poursuivant une mission de service public qui regroupe des architectes nationaux et étrangers en une structure de surveillance de la profession au Niger et de contrôle de l’activité des professionnels dans la perspective de rendre les interventions conformes aux règles régissant la profession.
Lors de ces travaux, le président de l’Ordre des Architectes du Niger, M. Moutari Adamou Dambaba a rappelé que cette organisation a aujourd’hui 24 ans, un âge adulte, propice à la réflexion, à l’engagement, malgré un nombre modeste d’architectes comparativement aux autres pays notamment ceux de Maghreb pour couvrir un territoire aussi vaste que le Niger et offrir les meilleurs services aux populations. Pour le président du l’Ordre des Architectes du Niger, l’architecte semble aujourd’hui faire face à une crise profonde dont les origines sont entre autres les conjonctures, économiques, structurelles, culturelles, législatives et sociales. Le président de l’Ordre des Architectes du Niger a remarqué l’émergence de nouveaux modes de pratiques au sein de la profession ainsi qu’une tendance à un décloisonnement et à l’incursion des architectes dans des secteurs ne relevant pas traditionnellement de l’architecture.
D’après M. Moutari Adamou Dambaba, les architectes se plaignent d’un certain nombre d’obstacles qu’ils rencontrent dans la pratique. Il a indiqué que le fond du problème se trouve dans ce qu’il appelle «l’ignorance des contemporains dans le domaine de l’espace et donc dans la méconnaissance totale de l’importance de l’architecte». Selon le président de l’Ordre des Architectes du Niger, cette méconnaissance touche les décideurs comme les autres citoyens, ce qui explique la façon dont sont choisis les maitres d’œuvre et les missions qu’on leur confie. Insistant sur les préoccupations des architectes le président de l’Ordre des Architectes du Niger a évoqué la réglementation. «Nous sommes confrontés à un faisceau de textes très souvent en contradiction qui ne nous permettent pas d’exprimer clairement nos talents par rapport à la pratique de notre métier. La rareté de nos moyens nous inscrit dans une logique permanente qui a une incidence sur l’accès de nos structures à la commande publique voire privée», a-t-il précisé.
Pour le président de l’Ordre des Architectes du Niger, la question du logement depuis le foncier jusqu’à l’entretien est devenue une préoccupation majeure dans notre société. Il a estimé que cette question mérite d’être prise en compte au plus haut niveau pour satisfaire les besoins qui sont immenses dans la perspective d’un développement durable surtout que le Niger est l’un des pays ayant un taux d’accroissement de la population le plus élevé au monde. Ce qui induit une pression conséquente par rapport à la production dans le domaine évoqué. M. Moutari Adamou Dambaba a fait remarquer aux participants la nécessité d’agir en anticipant les choses sur la question essentielle, tout en évoquant la pertinence du recours à l’architecte qui semble être associé plus à un acte de luxe que de nécessité.
Mamane Abdoulaye(onep)
14 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSÉ), en collaboration avec la Banque mondiale, l’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque Africaine de Développement (BAD), organise du 14 au 15 mars 2022, au Palais des Congrès de Niamey, un atelier d’information et de sensibilisation des usagers du service public de l’énergie sur leurs droits et obligations. C’est le Directeur Général de l’ARSÉ, M. Ibrahim Nomao qui a précidé de cette rencontre en présence de plusieurs invités.
Pour le Directeur Général de l’ARSÉ, M. Ibrahim Nomao, il s’agit pour l’ARSE à travers cet atelier, d’informer et de sensibiliser les usagers du service public de l’énergie sur leurs droits et obligations. Cet atelier, se veut être un cadre d’information et d’échanges entre l’ARSÉ et les usagers du service public de l’énergie. Il vise essentiellement comme objectif une meilleure compréhension, par ces usagers, de leurs droits et de leurs obligations, d’une part et des missions et rôles de l’ARSÉ, d’autre part. «Au cours de ces assises, diverses thématiques et animations, portant sur les droits et obligations, les relations entre clients et opérateurs et les missions de l’ARSÉ, seront présentées», a précisé M. Nomao. Le DG de l’ARSÉ a donc exhorté les participants à accorder beaucoup d’intérêts aux différentes présentations et discussions, en vue de tirer le maximum d’information sur le sujet de l’atelier. Il a souhaité qu’au terme de deux jours de travaux, les participants repartent avec une meilleure compréhension sur les aspects des droits et obligations des usagers des services publics de l’énergie et sur les rôles et missions de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie.
Le DG de l’ARSE a rappelé que plusieurs réformes ont été engagées, traduisant la volonté de l’Etat de redynamiser les activités marchandes. «Ces réformes ont abouti à l’émergence de nouveaux acteurs, parmi lesquels, les organes de régulation. Pour le cas du secteur de l’énergie au Niger, cela a été marqué par la création de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSÉ), par la loi N° 2015-58, du 2 décembre 2015, modifiée et complétée par la loi N° 2020-060 du 25 novembre 2020», a-t-il déclaré. L’ARSÉ s’est ainsi vue confiée par l’Etat une mission de service public de régulation des activités exercées dans les secteurs de l’électricité et des hydrocarbures segment aval. «A ce titre, l’ARSÉ est chargée, entre autres, de veiller à l’application des textes législatifs et règlementaires, de protéger les intérêts des utilisateurs et des opérateurs, de promouvoir le développement efficace du secteur et d’exercer un pouvoir de contrôle et de sanction, soit d’office, soit à la demande de toute personne physique ou morale, ayant intérêt à agir», a-t-il précisé.
Le DG de l’ARSÉ a ajouté que la mission du régulateur de l’énergie est une mission de contrôle et d’arbitrage, consistant à assurer l’équilibre économique et financier du secteur mais aussi à faire respecter les règles et les termes des conventions des délégataires et de contribuer à rendre le secteur plus performant, harmonieux et attractif. «L’ARSÉ est un organe au cœur des actions entre les acteurs du secteur. Elle est consciente que l’Etat, les opérateurs et les consommateurs, ont tous la même préoccupation, celle de la fourniture d’une énergie de qualité accessible et à un prix abordable», a indiqué l’intervenant.
Mahamadou Diallo(onep)
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Avec l’appui financier de la fondation HANNS SEIDEL, le projet police citoyenne a organisé, le 4 mars dernier, un atelier de formation des formateurs des fonctionnaires de police dans le cadre de la mise en œuvre des stratégies et mécanismes pour une police citoyenne au Niger. La cérémonie de lancement de cette formation qui a été présidée par le directeur général adjoint de la police nationale, l’inspecteur général Oumarou Moussa, a eu lieu à l’école nationale de police et de la formation permanente en présence du point focal du Projet police citoyenne le contrôleur général Souley Boubé et du représentant de la fondation HANNS SEIDEL au Niger M. Ali Mounkaila.
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Le Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, M. Bazoum Mohamed a présidé, hier matin dans les locaux de l’Ecole Nationale de la Police et de la Formation permanente, la cérémonie de lancement des activités de la mutuelle de santé de la Garde Nationale du Niger et de la Police Nationale. Cette initiative vise entre autres objectifs, à palier les grandes insuffisances caractérisant la prise en charge sanitaire du personnel des deux corps et de leurs familles. A cette occasion, la délégation ministérielle a visité le matériel roulant de la mutuelle, la salle des saisies des inscriptions. La cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur, de l’Inspecteur Général des Services de Sécurité, des hautes responsables des Forces de Défense et de Sécurité et de plusieurs invités.
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Un atelier de validation des outils de collecte des données devant servir à renseigner le 2ème rapport du Niger sur la mise en œuvre de la convention de droit des travailleurs migrants et des membres de leur famille a ouvert ses travaux le lundi 6 décembre 2021 à Tahoua. C'est le président du comité interministériel chargé de la rédaction des rapports du Niger aux organes des traités et de l'examen périodique universel M. Ousseini Djibage Maman Sani qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux.
Il convient tout d'abord de souligner que les travaux du présent atelier sont en lien avec une responsabilité importante du gouvernement nigérien relative à la mise en œuvre d'un instrument juridique des droits de l'homme qui est la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et de leur famille, selon le responsable du projet promis Hamza Assoumana BAYERE.
Le Niger a présenté un premier rapport à l'issue duquel un certain nombre de recommandations ont été faites à son gouvernement. Le Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme en collaboration avec une organisation sœur qui est l'ONUDC a développé au Niger comme dans d'autres pays d'Afrique de l'ouest un projet dénommé PROMIS qui est là pour renforcer les capacités de l'État à développer une réponse fondue sur le droit de l'homme, le trafic illicite des migrants et à réagir efficacement aux violations des droits de l'homme liées à la migration irrégulière.
«L'acceptation par le Niger de cette convention l'oblige à produire des rapports initiaux et périodiques devant un comité d'experts indépendants élus par l'assemblée générale des États parties» a indiqué le président du Comité interministériel chargé de la rédaction des rapports du Niger aux organes des traités et de l'examen périodique universel. M Ousseini Djibage Maman Sani a indiqué que ce comité appelé organe des traités composé 14 membres élus pour un mandat de 4 ans a son siège à Genève. Sa principale fonction est de surveiller le respect des droits consacrés par cet instrument dans les États qui l'ont ratifié.
C'est ainsi qu'en application de l'article 73 de la convention, le comité sur les droits des migrants a examiné le 30 et 31 Août 2016 le Rapport initial du Niger élaboré selon la procédure simplifiée. Dans ce rapport le Niger a retracé tous les efforts fournis et les mesures prises pour donner effet aux dispositions de ladite convention.
Rappelons enfin que le présent atelier d'une durée de trois jours a comme objectifs spécifiques de renforcer les capacités des membres du Comité interministériel à recueillir, mesurer et interpréter les données selon une approche basée sur les droits humains, de valider les outils de collecte élaborés par les techniciens de l'INS et enfin de procéder au lancement de la campagne de collecte de données.
Abdou Abdourahmane ONEP Tahoua
08 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’attaque terroriste, ayant une fois de plus endeuillé le Burkina Faso, continue de faire la une de l’actualité. Dans la sous région, la psychose est totale. Des pays déjà frappés par ces types d’attaques, craignent une attaque similaire sur leurs sols. Le Niger fait partie des pays frontaliers qui font régulièrement l’objet d’attaques terroristes sur sol. La capitale semble cependant épargnée pour le moment depuis l’enlèvement des deux ressortissants Français au Restaurant Le Toulousain de Niamey et l’évasion de plusieurs éléments terroristes de la prison civile de Niamey en 2013. La vigilance est donc plus que jamais de mise.
On se rappelle que le 7 janvier 2011, deux ressortissants Français à savoir Vincent Délory et Antoine de Leocourt avaient été enlevés nuitamment au restaurant Le Toulousain situé en pleine capitale Niamey. La course poursuite engagée par les forces de défense et de sécurité nigériennes appuyées par l’armée française, avait entrainé la mort des terroristes et des deux ressortissants français. Le 1er juin 2013, c’est un autre point névralgique de la capitale à savoir la prison civile de Niamey qui va être pris pour cible par des éléments terroristes emprisonnés qui vont réussir à s’évader. Parmi eux, Chebani Ould Hamma qui va par la suite être capturé au Mali par les éléments de la force barkhane.
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Une patrouille de la Garde Nationale en mission de sécurisation des personnes et de leurs biens dans le département de Tillia a été la cible d’une attaque terroriste perpétrée par des bandits armés à motos, le samedi le 1er mai 2021 dernier. Selon les informations recueillies c'est aux environs de 14h30 que l’attaque a été menée contre la patrouille par des individus armés se déplaçant au moyen de motos, et qui ont vraisemblablement réussi à attirer nos braves FDS dans une embuscade. Le bilan est lourd, 16 morts, 6 blessés et un porté disparu.
Suite à cette tragédie, le secrétaire général de la région de Tahoua, M. Ibrahima Miko, accompagné par les autorités administratives et coutumières ainsi que les responsables des forces de défense et de sécurité, s'est rendu, dimanche matin au Centre hospitalier régional de Tahoua pour s'enquérir de l'état de santé des blessés pris en charge par l'État.
Dans l'après-midi, la délégation conduite par le secrétaire général de la région a assisté à l'inhumation du capitaine Namewa tombé sur le champ d'honneur. C’est sur un ton dominé par une forte étreinte de l’émotion que M. Ibrahima Miko a rendu un hommage au capitaine Namewa, chef de la mission, pour sa bravoure. «Nous pleurons nos hommes, c'est vrai, mais nous louons leur vaillance parce qu'ils sont morts l'arme à la main. Ces bandits armés que nous combattons sur des vastes étendues dans le nord de la région de Tahoua comme toujours profitent de l'absence de nos forces de défense et de sécurité pour commettre des dégâts», conclut –il. Il faut rappeler que cette attaque intervient un mois après celle perpétrée à Bakorat et Intazayen dans le département de Tillia le 21 mars 2021 dernier.
Abdou Abdourahmane, ONEP Tahoua.
04 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le jeudi 11 mai, aux environs de 17 heures, des individus non identifiés ont attaqué le camp de la gendarmerie d'Ayorou situé en pleine ville. Suite à cette attaque intervenue dans cette localité distante de 180 kilomètres de Niamey, l’on ne dénombre aucune perte en vie humaine. Cependant, du matériel appartenant aux gendarmes a été emporté notamment 6 véhicules dont l’un appartenant à un particulier et abandonné en route par les assaillants.
Les hommes armés ont également emporté des armes et des munitions avant de se diriger par la suite vers la direction de la frontière du Nord-Mali, située à une vingtaine de kilomètres. Selon nos sources, les assaillants ont fait l’objet d’une course poursuite engagée par les renforts avec l’appui des éléments de la garde nationale ainsi que des avions de combat qui ont décollé de Niamey.
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Barbare, lâche, ignoble, haineux... En réalité, aucun mot n’est de trop pour qualifier proprement l’attaque perpétrée par des individus armés, le dimanche 9 août dernier aux environs de Kouré, causant la mort de huit (8) personnes notamment deux Nigériens (un chauffeur et un guide touristique) et six travailleurs humanitaires de nationalité française. Les victimes, faut-il le rappeler, étaient parties, à bord d'un véhicule appartenant à l'ONG ACTED, pour aller à la découverte des girafes dans la zone de Kouré, dans le département de Kollo (région de Tillabéri), où elles ont été prises pour cibles par des assaillants à motos, surgis on ne sait d’où.
Au Niger, en France, et dans les autres pays de la sous-région, cette attaque sanglante a soulevé de vives émotions au regard de sa cruauté. C’est ainsi que, réagissant sur le vif par un tweet publié sur sa page officielle, le même jour, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a vivement condamné cette attaque terroriste "Je condamne l'attaque terroriste lâche et barbare perpétrée ce dimanche dans la paisible localité de Kouré. En cette circonstance douloureuse pour tous, j'adresse mes sincères condoléances aux familles des victimes nigériennes et françaises. J’adresse mes condoléances au Président Emmanuel Macron, dont l’engagement à nos côtés dans la lutte contre le terrorisme est sans faille.", a écrit le Chef de l’Etat.
Par un communiqué qu’il a rendu public, dimanche, le Ministère nigérien en charge de l'Intérieur et de la Sécurité Publique, a assuré qu’une «enquête et des opérations de ratissage sont en cours en vue de dénicher et juger les auteurs de cet acte ignoble, et renforcer la sécurité dans la zone».
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Mercredi 9 août, une petite foule se masse devant la mairie de Kabelawa, un village à mi-chemin entre le lit du lac Tchad et Diffa, la capitale de la région du même nom, au Niger. Le gouverneur de Bol, du côté tchadien du lac, a fait le déplacement, escorté par une centaine de pick-up débordant de soldats. L’élite politique, aristocratique, religieuse et économique de cette région du sud-est du Niger se retrouve aux côtés de la société civile pour appeler à la libération des 39 personnes enlevées par Boko Haram le 2 juillet, à quelques kilomètres de là.
Un grand et bel homme à la barbiche soignée s’est joint discrètement à l’assemblée. Nul ne prête vraiment attention à ce religieux. Appelons-le « l’imam Abakar » – il préfère, par mesure de sécurité, que l’on taise son vrai nom. A sa manière, cet érudit salafiste qui officie dans cette région frontalière du Nigeria est l’un des pionniers de la lutte contre Boko Haram, avant que la secte islamiste se mue en un groupe armé hyperviolent.
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Licenciée pour avoir dénoncé des pratiques frauduleuses au sein de la Banque agricole du Niger, Falamata Aouami est aujourd’hui poursuivie par son ancien employeur. Elle avait toutes les cartes en main pour réussir une brillante carrière dans la banque : un master 2 en audit et contrôle de gestion obtenu au prestigieux Centre africain d’études supérieures en gestion (Cesag, à Dakar), une solide expérience professionnelle et, à seulement 32 ans, un poste de directrice de l’audit et de l’inspection des services. Pour gravir les échelons, Falamata Aouami n’avait qu’une chose à faire : feindre de ne rien voir des pratiques déviantes au sein de la Banque agricole du Niger (Bagri), son employeur.
Pour s’y être refusée, la jeune femme a été brutalement débarquée en mai 2015. « J’ai découvert que la banque, après quatre années d’existence, ne disposait que de 3,374 milliards de francs CFA de fonds propres [soit 5,1 millions d’euros], pour un capital social 10 milliards de francs CFA. Je me suis dit qu’il y avait un problème et que je devais tirer la sonnette d’alarme », raconte-t-elle d’une voix posée.
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Le représentant résident du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) au Niger, M. Stefano Savi s’est entretenu le 21 juin à Niamey, lors d’un café de presse, avec des professionnels de médias nationaux publics et privés sur la situation des droits des enfants.
C’était un moment fort opportun au lendemain de la célébration de la journée de l’Enfant Africain (le 16 juin dernier), et très utile pour le représentant de l’UNICEF accrédité il y’a moins d’un an, d’échanger avec des journalistes sur le rôle de la presse dans la lutte contre les pratiques néfastes telles que le mariage précoce, la mendicité et la déscolarisation. Par la même occasion, les journalistes ont pu, quant à eux, être édifiés sur les perspectives de l’organisme face à l’ampleur de la déscolarisation en zone d’insécurité et la mendicité « émergente » et pour l’harmonisation de la législation nigérienne avec les conventions ratifiées relativement à la protection de l’enfant en particulier contre le mariage précoce.
Selon le représentant résident de l’UNICEF, M. Stéfano Savi, il y’a possibilité et nécessité de renforcer les liens entre l’UNICEF et la presse. « La presse a un rôle fondamental à jouer contre certains comportements qui sont à la base de certaines pratiques. Et l’on sait que les pratiques néfastes ici au Niger c’est surtout le mariage précoce et les mutilations génitales féminines », a-t-il souligné.
En effet, le mariage précoce est une réalité qui impacte la société nigérienne, puisque malgré la baisse sensible entre 2012 et 2021, le taux de mariage des filles avant 18 ans (de 76% à 65%) reste la prévalence la plus élevée au monde. « J’espère qu’au sortir de ces échanges, la presse s’engagera davantage à passer le message, afin d’éradiquer cette pratique pour permettre aux filles de s’épanouir et d’avoir leur autonomie dans les décisions sur leurs vies », a dit le représentant-résident. M. Stefano Savi a manifesté ainsi la volonté de l’UNICEF à travailler avec la presse, selon son rôle essentiel pour éduquer le public sur certaines pratiques néfastes.
« De fois, certains sous-estiment le rôle du métier du journaliste dans la réussite des politiques, programmes, et projets de sensibilisation. Mais dans l’utilisation des mots clés facilitant la compréhension des messages le journaliste peut permettre d’avoir un impact plus fort. C’est vraiment l’art de communiquer. Et cela peut avoir un impact énorme quand on parle de changement de mentalité contre les pratiques néfastes », a-t-il expliqué.
Ismaël Chékaré Et Ismaël Ibrahim Djibo (stagiaire)
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La Fondation NOOR de la Première Dame Hadiza Bazoum a initié, le lundi 30 août dernier à Gouré, une campagne gratuite de chirurgie de la cataracte au profit des populations du département. Environ un millier de personnes seront opérées gratuitement grâce à la Fondation NOOR.
La Première Dame Hadiza Bazoum a assisté au lancement de cette campagne de chirurgie de la cataracte.
A cette occasion, le secrétaire général de la préfecture de Gouré et le maire de la commune ont tour à tour pris la parole pour rendre un vibrant hommage à la Première Dame pour les divers appuis consentis en faveur des populations du département de Gouré dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’eau. Ces actions, ont-ils dit, cadrent parfaitement avec le Programme de Renaissance Acte III du Président de la République M. Mohamed Bazoum.
Le directeur régional de la Santé publique de Zinder, Dr Abou Yahaya a indiqué que la DRSP a bénéficié de la construction d’une maternité au village de Gayi , dans le département de Magaria par la Fondation NOOR suivi d’une dotation conséquente en médicaments répartis au niveau des districts sanitaires de Damagaram Takaya et Dungass. «Aujourd’hui nous nous retrouvons à Gouré pour une activité importante pour la vie de chacun d’entre nous car il s’agit de faciliter ou de rendre la vue à de milliers de Nigériens», a déclaré Dr. Abou Yahaya.
Prenant la parole a son tour, le représentant de l’ONG Muntada-Aid du Royaume Uni, Cheikh Laif Mountaza partenaire de la fondation NOOR a promis de continuer à soutenir les efforts de l’ONG NOOR pour le bien être des Nigériens.
Les personnes bénéficiaires de cette chirurgie gratuite ont également pris la parole pour remercier la Première Dame pour ce geste hautement humanitaire.
Sido Yacouba et Hadiza Ibrahim Dan Zagui ANP-ONEP Zinder
02 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le relief de la région de Zinder ou Damagaram présente un profil assez plat (400-500 m), où l'on distingue au Sud, les Plaines de l'Est et les Vallées Korama ; au centre et d'Ouest en Est les plaines et plateaux du Damagaram-Mounio-Koutous (région de Zinder et de Gouré) et les Cuvettes de l'Est de Gouré; au Nord-Est le Massif du Termit et au Nord-Ouest des vallées-sources de la Tarka.
La région de Zinder couvre une superficie de 155 788km2 soit 11,57% du territoire national. Cette région qui comprend aujourd'hui les territoires historiques du royaume du Damagaram, du territoire du Damergou et du Mounio est située au centre Est du pays. En effet Zinder est limitée à l'Est par la région de Diffa, à l'Ouest par la région de Maradi, au Nord par la région d'Agadez et au Sud par la République Fédérale du Nigeria (sur 300 km) .Le chef-lieu de la région (Zinder) est situé à 925 km de Niamey et à 250 km de Kano (Nigéria). La région compte 3 556 239 habitants (RGPH, 2012), avec un taux d'accroissement de 3,2 % et une densité de 22,83 hbts/km² qui peut dépasser 100 hbts/ km² à l'extrême Sud.
La ville de Zinder devient un chef-lieu de cercle jusqu'en 1954, date à laquelle elle fut érigée en commune mixte. En novembre 1956, elle devient commune de moyen exercice et en 1976, commune de plein exercice. La ville constitue aujourd'hui une communauté urbaine depuis 2002 qui est découpée en 5 communes urbaines : Zinder I, Zinder II, Zinder III [2], Zinder IV et Zinder V. Toute une partie du canton de Baban Tapki, soit 37 villages, fut rattachée dans le même temps à la Communauté urbaine de Zinder.
Ce nouveau découpage présente la configuration suivante : 24 quartiers constituant le noyau urbain et 80 villages périphériques répartis en 5 communes, qui sont : Birni, Garin Malam, Zengou, N'Wala et Baban Tapki. Avec ce nouveau découpage, la communauté urbaine de Zinder couvre une superficie de 559, 66 km2 .Ainsi, la région de Zinder est subdivisée en : (10) départements (Gouré, Magaria, Matamèye, Myrriah, Tanout, Damagaram-Takaya, Belbédji, Doungass, Takiéta, Tesker) et une (1) Ville (Zinder) chel lieu de la Communauté urbaine.Les populations de Zinder sont majoritairement Hausa et Kanuri .Mais existe plusieurs groupements peuls , touaregs,de toubou et d'arabes .
Le massif de Termit est situé à l'extrême nord-est dans le département de Gouré et le Damergou à l'ouest (département de Tanout), constitué d'un réseau de vallées qui entaille un plateau couvrant la partie ouest du département de Tanout. Le Sud-Est de la région (gouré) correspondant au bassin sédimentaire du Manga est formé d'une succession de dunes et de dépressions interdunaires en proie aux effets de l'érosion éolienne.
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Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la jeune fille, le Ministère de la Promotion de la femme et de la protection de l’enfant, l’Unicef et ses partenaires ont organisé une activité pour la commémoration de ladite journée le lundi 12 Octobre à Dosso. C’est le Secrétaire général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, M. Hachimou Abdoulkarim qui a procédé au lancement de cette activité en présence du maire de la commune urbaine de Dosso M. Issoufou Idrissa, du SG du Gouvernorat de Dosso, M. Assoumana Amadou, du représentant du Directeur Pays Plan International, M. Ismail Amadou, de l’Adjointe à la représentante de l’UNICEF, Mme Ilaria Carnevali ainsi que de plusieurs invités.
Après la prononciation d’une Fatiha pour le bon déroulement des activités, le maire de la Commune Urbaine de Dosso a pris la parole pour d’abord souhaiter la chaleureuse bienvenue à tous les invités. M. Issoufou Idrissa, a ensuite tenu tout à remercier les organisateurs de ladite cérémonie pour avoir porté leur choix sur sa commune. «Cette cérémonie consacrée à la célébration internationale de la jeune fille témoigne combien de fois la question de cette dernière est prise en compte», a avancé le maire de Dosso. Il a rappelé également «qu’on ne peut pas parler de développement dans nos pays sans parler de la femme».
Quant au SG du Gouvernorat de Dosso, il a tenu à saluer la présence massive des acteurs à cette activité. «Cet évènement ne constitue pas seulement une occasion de festivité mais, aussi celle de la réflexion sur la situation des filles afin de faire un plaidoyer auprès des décideurs et sensibiliser les parents et autres responsables en faveur du bien-être des enfants», a-t-il dit.
Pour sa part, le Représentant du Directeur Pays Plan International a rappelé que selon la déclaration universelle des droits de l’homme, tous les hommes naissent libres égaux en droit et devoir. «Pour ce, l’ONG Plan International ne cesse de déployer des efforts afin de transformer positivement la vie de millions d’enfants, notamment les filles victimes d’inégalités et discriminations dans le monde», a déclaré M. Ismail Amadou. L’Adjointe à la représentante de l’UNICEF a tenu à souligner que chaque année, dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la jeune fille, l’Unicef et ses partenaires travaillent de concert au Niger avec les filles pour concevoir et lancer une activité annuelle portant sur les inégalités auxquelles elles se heurtent au quotidien et sur les revendications relatives à l’égalité pour les femmes, ce, en vue de promouvoir l’intégration de la jeune au sein de affaires socio-politiques et économiques. Ainsi, «les filles ont besoin de pouvoir s’identifier à des modèles notamment par le biais d’images positives des filles et des femmes dans les domaines tel celui des medias et de la publicité afin justement que celles-ci puissent s’exprimer», a estimé Mme Ilaria Carnevali. Elle a par ailleurs salué les autorités de la 7ème République pour les efforts inlassables quant à la scolarisation de la jeune fille nigérienne.
Procédant au lancement des activités commémoratives de cette journée, le SG du Ministère de la Promotion de la Femme et de la protection de l’Enfant a tout d’abord tenu à rappeler que la journée internationale de la jeune fille a été instituée par l’Assemblée Générale des nations unies le 19 décembre 2011, suite à l’adoption de la résolution 66/170. «Cette journée célébrée chaque 11 octobre par la communauté internationale est le fruit d’un plaidoyer mondial mené par l’ONG Plan International, afin de rappeler les défis auxquels font face les filles dans les pays en développement pour une plus grande attention», a-t-il souligné. M. Hachimou Abdoulkarim a en outre rappelé que cette édition 2020, est placée sous le thème : «Ma voix l’Egalité pour notre Avenir». «Ce thème s’inscrit dans la logique de la promotion du leadership des filles en vue de se faire entendre pour que leurs droits soient respectés» a-t-il ajouté.
Ibrahim Maïga, Envoyé spécial
14 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La Journée mondiale de la jeunesse, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1999, est commémorée chaque année le 12 août, afin d'attirer l'attention de la communauté internationale sur les problèmes de la jeunesse et célébrer le potentiel des jeunes en tant que partenaires dans la société. Ainsi, à l’instar du reste de la communauté internationale, le Niger a célébré le 12 dernier, cette journée dont thème est : «Transformer les systèmes alimentaires : les innovations des jeunes pour la santé humaine et planétaire». En plus du traditionnel message livré par le ministre en charge de la Jeunesse, plusieurs autres activités étaient au menu de cette édition dont un concours de projets novateurs et innovants sur le thème retenu, organisé par l’UNICEF à Niamey.
La présentation desdits projets s’est déroulée en présence du ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes, M. Gado Sabo Moctar, de la ministre de l’environnement et de lutte contre la désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, de l’Inspecteur Général des services, représentant le ministre de la jeunesse et des sports, des agents techniques des trois Ministères, participant au Panel et au jury, ainsi que de nombreux jeunes. Selon les organisateurs, cet évènement a pour but de mettre en valeur la jeunesse et son rôle dans la construction du développement lors de la célébration de la Journée Internationale de la Jeunesse.
Au cours de cette journée, les jeunes ont ainsi profité des panels d’experts pour apprendre de personnes qui évoluent dans les écosystèmes techniques relatifs à ce thème. A l’issue des présentations des projets novateurs par des jeunes de toutes les régions du Niger, le jury a proclamé les résultats. Les meilleurs projets ainsi primés seront accompagnés pour faire aboutir les solutions. Les 100 participants sont motivés à être des jeunes actifs et ont été outillés pour saisir les futures opportunités. Dans son intervention, la ministre Saratou Rabiou Inoussa a exhorté les jeunes ainsi que les générations qui succèderont à agir pour assainir notre planète. «Le 29 juillet dernier était le jour du dépassement. Nous avons consommé les ressources annuelles toute nature confondue que la terre pouvait fournir créant ainsi un déficit, une dette de cinq (5) mois et ce schéma dure des années», a-t-elle averti.
Même si, une prise de conscience massive se fait ressentir ces dernières années, selon la ministre de l’Environnement, il ne demeure pas moins que les résultats restent en déphasage avec les attentes. «Alors, des réflexions autour de la santé planétaire comme inscrite dans le thème de cette journée sont primordiales et cette initiative traduit un noble engagement», a-t-elle estimé. «Le Niger, quasi désertique et enclavé dont le principal cours d'eau est menacé par l'ensablement est sévèrement frappé par le changement climatique. Il est grand temps de repenser notre modus vivendi, capitaliser les bonnes pratiques en vue de réussir notre transition écologique, relever nos ambitions climatiques. Chers jeunes, je sais que vous êtes au cœur de ce combat, qui bénéficie, comme vous le savez également, du soutien des plus hautes autorités de notre pays, en l'occurrence leurs excellences Messieurs Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l'Etat et Ouhoumoudou Mahamadou, Premier Ministre, Chef du gouvernement», a-t-elle ajouté.
Heureusement poursuit-elle, la solution n'est pas unique et il n'y a pas qu'une seule manière d'innover. «La preuve est la multitude de projets proposés pour ce thème. Chers jeunes, l'esprit vif innove, de même l'esprit de compétition sain innove, le souci de qualité, de changement innove également et c'est tout ce que vous êtes. Prenons soin de nous et de la Terre, elle le rend bien. Faisons vivre l'innovation, parce qu'inventer rime avec exister», a lancé Mme Saratou Rabiou Inoussa.
Quant au Représentant Adjoint a.i. de l’UNICEF Niger, M. Amadou Alassane Cissé, il a noté qu’avec la majorité de sa population qui est jeune, le Niger est sans aucun doute le pays où la célébration de la Journée Internationale de la Jeunesse a le plus de sens. «Le Niger est une terre de perspectives où les mêmes épaules qui portent les défis d’aujourd’hui sont pressenties pour porter l’éducation et la préparation de la relève de demain. Et, ce sont les vôtres ! Elles sont solides, ce panaché de fougue, de force, d’audace et de rêve est un pouvoir. Exploitez-le au maximum», a lancé M. Cissé. «Nous devons analyser, réfléchir, comparer, prioriser, maintenir à foison l’émulation intellectuelle pour gagner le pari de l’avenir», souligné le Représentant de l’UNICEF. Selon lui, cette journée s’inscrit dans cette dynamique de produire des solutions qui nous conviennent. «Parce qu’il n’y a de réelles barrières que celles que notre esprit construit et de solutions plus adaptées et plus faciles à assumer que celle que l’on conçoit. Ne craignez pas la grandeur, épousez-la. L’une des réalités à laquelle on ne peut plus se soustraire est le changement climatique qui engendre entre autres conséquences graves l’insécurité alimentaire», s’est-t-il inquiété.
«Votre engagement sans faille pour apporter des solutions à ces difficultés est un facteur majeur et incontournable. Tous les jeunes d’ici et d’ailleurs, des zones urbaines, rurales, tous sans exception sont attendus», a fait savoir M. Cissé. «Aujourd’hui est votre temps, votre tour et votre avenir. La vie ne marche pas à reculon, ni ne s’attarde avec hier. Saisissez cette opportunité. Prenez vos responsabilités car, vous êtes les dirigeants de demain. Nous ne sommes que ceux qui facilitent votre envol, mais c’est à vous de faire le nécessaire. N’attendez rien de personne, ayez confiance en vous, c’est en vous que vous trouverez la force, la volonté et la passion de changer le Niger pour le meilleur», a lancé le Représentant de l’UNICEF.
Mahamadou Diallo(onep)
16 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahaman Lawaly Dan Dano a marqué de sa présence la cérémonie de remise de charte au nouveau club Rotary Niamey Sahel, couplée à la mobilisation de fonds pour venir en aide à une cinquantaine filles et de jeunes en situation de vulnérabilité à Niamey, Kollo et Tillabéri. Une soirée de Gala a été organisée à cette occasion, le 17 juin dernier au Grand hôtel de Niamey par le nouveau club rotary-Niamey Sahel. Etaient également présents la gouverneur du district 9102, Mme Ruffine Lima Quenum, le président de la commission nationale d’expansion au Niger, M. Ari Toubo Ibrahim, le représentant spécial de la DG pour la création du Rotary club Niamey Sahel, M. Moussa Mahamadou et plusieurs invités.
La remise de charte est un événement mémorable pour le nouveau club puisqu’il scelle son admission dans la famille rotarienne. Elle est aussi l’occasion pour présenter le club aux principaux acteurs de la ville et aux Rotary clubs voisins. En effet cette création du club rotarien présidé par Mme Helène Ayika vient rehausser les 9 clubs existants au Niger. « Il s’agit pour nous d’augmenter le nombre de clubs dans notre pays qui n’en dispose pas beaucoup. Dans notre district, le Bénin en a 32, le Ghana 59, le Togo 19 et au Niger 9. Nous sommes à notre 10ème club », a informé Moussa Mahamadou dans son allocution.
Le choix du nom Sahel pour le nouveau club de Niamey, n’est pas fortuit. Le Sahel désigne l’environnement naturellement fragile au plan climatique, démographique et social où se trouve le Niger qui fait face à plusieurs défis sociaux. Conformément au thème de l’année, l’autonomisation de la femme, la remise de charte est couplée à l’activité caritative avec le projet de la présidente qui prévoit d’appuyer 50 filles et jeunes en situation de vulnérabilité de Niamey, Kollo et Tillabéri. «Elles sont déscolarisées, filles-mères, femmes fistuleuses et mendiantes. Elles ont été recueillies dans le centre social de la styliste nigérienne ‘’Hadyline’’ pour une formation en couture et en stylisme. Aujourd’hui, elles sont en fin de formation et doivent retourner dans leur famille respective. Je suis sûr que, sans cet accompagnement, elles retomberont rapidement dans la mendicité. C’est pourquoi, nous nous sommes focalisés à mener cette œuvre caritative », a expliqué Mme Hélène Ayika au sujet du choix porté sur ces couches vulnérables.
Créé le 23 Février 1905 à l’initiative d’un avocat de Chicago du nommé Paul Haris, le Rotary est le premier Club service au monde ayant pour objectif d’aider les couches sociales défavorisées. Il compte plusieurs millions de membres à travers le monde. L’occasion a permis de présenter à l’assistance, les 21 membres fondateurs du rotary club Niamey Sahel, suivi de la remise officielle de la charte et de ses attributs à la nouvelle fondatrice et des insignes aux membres, ainsi que la lecture des engagements.
Dans son intervention, M. Ary Toubo Ibrahim a indiqué que la remise de la charte est un élément majeur dans la vie d’un club. « La clé du succès porte sur le recrutement des nouveaux membres engagés à l’idée du service allant des projets basés sur la communauté aux initiatives mondiales », a-t-il relevé.
Pour la gouverneur de district 9102, Mme Ruffine Lima Quenum l’arrivée de rotary club Niamey est l’accomplissement d’un de ses objectifs. Son district couvre, le Bénin, le Ghana, le Niger et le Togo avec l’assistance des membres très actifs. « Vous membres fondateurs, vous vous donnez ainsi l’occasion de cultiver l’amitié et de passer à l’action en vue de trouver de solutions durables aux problèmes les plus profonds des populations démunies de votre localité et à l’étranger. Les actions d’œuvres caritatives que vous menez en faveur de couches sociales défavorisées font parties de nos principaux objectifs », a conclu la gouverneur de district 9102.
La soirée a été riche en couleur avec la prestation des artistes nigériens talentueux, de défilé de mode et des enveloppes surprises.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Dans un arrêté signé le 14 août dernier, le Ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation, des affaires coutumières et religieuses a décidé de la nomination de M. Amadou Sabo à la chefferie du canton de Dogondoutchi, plus connu sous le nom de canton de l’Aréwa. Se basant sur le procès-verbal de l’élection du 28 juillet 2018, l’arrêté du Ministre Bazoum Mohamed stipule à son alinéa premier que : «Monsieur Amadou Sabo, né le 15/03/1973 à Doutchi, est nommé Chef du Canton de Dogondoutchi (Département de Doutchi) en remplacement de Monsieur Amadou Gaoh Mle 3962/R décédé». Et le deuxième alinéa de préciser que : «La chefferie du Canton de Dogondoutchi (Département de Doutchi) étant classée à la 6ème catégorie de la chefferie traditionnelle du Niger, l’intéressé percevra les allocations y afférentes». Frère cadet de l’ancien syndicaliste Sabo Saïdou, Amadou Sabo a été élu Chef de canton de l’Aréwa le 28 juillet dernier. Il avait obtenu 81 voix contre 78 pour son principal adversaire, le député et ancien gouverneur de la région de Diffa Yacoubou Soumana Gaoh. Après cette nomination par le ministre de l’Intérieur, la seconde étape pour le nouveau Chef de Canton de l’Aréwa sera son intronisation qui pourra intervenir, selon les observateurs, après les travaux champêtres de la saison agricole en cours.
25 août 2018
Source : Le Canard en Furie
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Ouallam, la Capitale du Zarmaganda, est une commune urbaine de la région de Tillabéri située à une centaine de kilomètres de Niamey. Après avoir souffert de plusieurs années de sècheresse qui ont conduit à des cycles répétitifs de famines, cette commune accueille depuis dix (10) ans des refugiés maliens et des déplacés internes qui ont été victimes de violences perpétrées par les groupes armés terroriste. Malgré la forte pression qu’exercent ces nouveaux venus sur les infrastructures des services sociaux de base et sur l’approvisionnement en produits alimentaires, la population autochtone les a accueillis fièrement et continue de faire de leur protection un objectif commun.
A la cérémonie d’accueil du Secrétaire général des Nations Unies en visite au Niger, il était difficile de différencier la population locale des déplacés internes et des refugiés maliens, tellement la joie et l’énergie qui se dégageaient du camp des déplacés faisaient oublier la situation sécuritaire qui martyrise la région. Au son des tamtams, joués par des musiciens de la commune urbaine de Ouallam, des femmes déplacées internes se jetèrent sur la piste de danse, esquivant des pas de Biti, cette danse traditionnelle qui ne se pratique plus que dans les villages reculés du Zarmaganda. «Admirez de vous-mêmes, la beauté de ce Biti original que nous amènent les femmes déplacées», s’est exclamé un quinquagénaire qui se tenait debout au milieu des enseignants et de quelques journalistes.
Les déplacés internes, les réfugiés maliens, tout ce beau monde a fusionné avec la population locale pour n’être qu’un. Ici, affirme M. Yacouba Soumana, président-fondateur du Collectif des Jeunes ‘’J’aime Ma Commune’’, le mérite revient aux nombreuses séances de sensibilisation que mènent les jeunes du terroir, soutenus par les autorités locales et la chefferie traditionnelle, pour demander aux populations de la commune urbaine de Ouallam «de prendre soin de ces invités que Dieu nous a envoyés et qui ont traversé des situations traumatisantes». Pour régler les potentiels conflits entre les déplacés, pratiquant majoritairement l’embouche bovine, et les cultivateurs, des sédentaires locaux, les jeunes de la commune arrivent à convaincre ces derniers de ne pas demander réparation en cas de préjudice causé involontairement.
A ces débuts, il y’a trois (3) ans de cela, le Collectif des Jeunes J’aime Ma Commune était formé uniquement de membres de la communauté locale. Sur conseil du chef de bureau de l’UNHCR à Ouallam, l’association a accueilli en son sein 89 réfugiés et déplacés internes. Ce qui a permis de mobiliser des financements pour organiser des activités culturelles en commun, surtout des cérémonies de danse Biti dont raffolent les femmes déplacées internes. «Nous menons ensemble des séances de salubrité dans le camp, dans les marchés, les cimetières et les grandes mosquées. Plus important encore, nous organisons des séances de don de sang et identifions les personnes qui sont des donneurs en cas d’urgence», souligne M. Yacouba Soumana.
Les querelles communautaires se sont donc estompées dans la commune urbaine de Ouallam et sa forte communauté de réfugiés et déplacés internes. Les recherches de solutions ont permis aux jeunes, déplacés et autochtones, d’acquérir jusqu’à un kilomètre de grillage pour sécuriser le passage des animaux vers les points d’eau où ils s’abreuvent. «Nous n’avons aucun problème avec les autorités. C’est la mairie qui nous fournit en matériels aratoires et elles se déplacent sur les lieux de nos activités pour nous encourager. Il en est de même des autorités départementales et de la chefferie traditionnelle», se réjouit le président-fondateur du Collectif des Jeunes J’aime Ma Commune.
Les réfugiés maliens apprécient et s’approprient la convivialité des autochtones
Depuis dix ans aujourd’hui, la région de Tillabéri, en particulier la commune rurale de Ouallam, accueille à bras ouverts ceux qui ont dû quitter leurs maisons et leurs terres pour fuir la violence armée. Si les déplacés internes n’ont jamais douté de l’accueil qui allait leur être réservé par les autochtones, les réfugiés maliens en revanche avaient un léger doute. Pour une de leurs leaders, Mme Aminata Walet Issafeitane, la peur de ces compatriotes était de voir les cycles de sècheresses exacerber les tensions avec la communauté locale. «Heureusement, se réjouit-elle, les autorités nigériennes nous assurent protection et assistance durant notre asile ici à Ouallam où nous cohabitons pacifiquement avec nos frères et sœurs nigériens».
Ces réfugiés maliens, majoritairement des pasteurs nomades venus de Adranboukar et ses environs, ont vu leurs vies changer avec l’arrivée des groupes armés dans le Nord du Mali. «Nous sommes aujourd'hui contraints de nous transformer en un peuple sédentaire, une vie à laquelle on essaie de s'adapter tant bien que mal, en dépit de la sévère sécheresse et du manque d'eau qui ne nous permettent pas de pratiquer l'agriculture ou les cultures de contre saison. Ce qui aggrave l'insécurité alimentaire que nous subissons tous», indique Mme Aminata Walet Issafeitane. Elle se félicite néanmoins du fait que dans ce contexte d'asile complexe, l'Etat du Niger, à travers la population de Ouallam et les autorités locales les aient accueillis à bras ouverts, mettant à leur disposition des espaces et services sociaux de base qui se trouvent aujourd'hui sous pression.
Avec l’insécurité qui a fini par s’étendre à la zone des trois (3) frontières et la présence des groupes armés dans le nord du Mali, les réfugiés maliens voient le rêve d’un retour au bercail s’éloigner, au moins dans l’immédiat, alors que de l’autre côté il y’a une forte volonté politique de réinstaller dans leurs villages d’origine, l’ensemble des déplacés internes du Niger. Les Maliens de Ouallam s’attendent même à accueillir prochainement, de nouveaux réfugiés suite à la détérioration de la situation sécuritaire chez eux et à l’amplification des conséquences du changement climatique au Sahel. Ce qui a un impact considérable non seulement sur les populations déplacées, mais aussi la population hôte de la commune urbaine de Ouallam.
Mme Aminata Walet Issafeitane demande que la complexité des crises à travers le monde ne fasse pas oublier les drames qui se jouent au Sahel. D’où son appel pour que le Sahel soit considéré comme une priorité absolue dans les actions humanitaires de la communauté internationale. Grâce aux espaces lotis que la mairie de Ouallam a mis à leur disposition, des partenaires humanitaires ont construit des maisons durables aux réfugiés maliens et aux déplacés internes, en plus de quelques familles autochtones précaires qui ont aussi bénéficié de ce programme. Avec le soutien des autorités communales, locales et coutumières, les efforts se concentrent désormais sur la mise à disposition de plus de terrain pour accroitre les cultures de contre saison et atténuer les effets du changement climatique.
Souleymane Yahaya(onep)(Envoyé Spécial)
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La grève de cinq (5) jours qu'envisageait d'entamer le Collectif des Syndicats Nationaux des Transporteurs Marchandises et des Conducteurs Routiers du Niger à partir du mardi 15 mars prochains, n'aura pas lieu, à la faveur d'un protocole d'accord intervenu, le samedi 12 mars dernier entre le Gouvernement et ledit Collectif composdes cinq syndicats (SNTMN, SNTLM, SDTMN, SDRN et SNCRN). Ainsi, côté Gouvernement, c’est le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma, qui a paraphé le document d’accord et côté Collectif, c’est les présidents ou les Secrétaires Généraux des syndicats qui ont apposé leurs signatures sur ledit document, dans la salle de réunions du Ministère des Transports, à la grande satisfaction de tous.
Ainsi, après quatre (4) jours de négociations, le Gouvernement et le Collectif sont parvenus à signer un accord par rapport à la plateforme des Syndicats Nationaux des Transporteurs Marchandises et des Conducteurs Routiers. Les négociations se sont déroulées du 9 au 12 mars 2022 dans les locaux du Ministère des Transports. Selon le protocole lu par M. Amadou Bébé Hassane, SGA du SNTMN, les négociations ont porté sur les cinq points de la plateforme revendicative suivants à savoir le non-respect des textes réglementant le transport au Niger ; la violation des accords signés entre les Syndicats Nationaux des Transporteurs Marchandises, les Conducteurs Routiers du Niger et le Gouvernement du Niger ; le non-respect des accords bilatéraux en vigueur dans la sous- région ; le non-respect par certains pays de la sous-région du Règlement 14 de l’UEMOA, relatif à la charge à l’essieu au niveau des postes de pesages (problèmes de péage et de pesage) et les tracasseries routières sur toute l’étendue du territoire du Niger.
‘‘Des points 1, 2 et 5, le Gouvernement s’engage à faire respecter par les agents chargés du contrôle routier, les dispositions réglementaires en vigueur. En conséquence, le Gouvernement encourage les victimes de perception des faux frais à dénoncer ces actes illicites auprès des services compétents et/ou de leur hiérarchie. Toutefois, les dispositions sus-énumérées ne font pas obstacle aux contrôles de sécurité des Forces de Défense et de Sécurité, qui ne donnent lieu à la perception d’aucun frais. En outre, le Gouvernement demande aux syndicats de sensibiliser leurs militants à être en règle vis-à-vis de la réglementation en vigueur’’ indique le protocole. Par rapport aux dispositions du décret n°2018-320/PRN/MT du 14 mai 2018, le Gouvernement s’engage à écrire aux transporteurs nigériens employeurs des chauffeurs de nationalités étrangères, que l’accès aux sites miniers et d’hydrocarbures leurs est strictement interdit. S’agissant de transport du fret relatif à la construction du pipeline, le Collectif demande que le Ministère des Transports soit désormais pleinement associé par le Gouvernement dans la gestion de transport. Le Ministre des Transports s’engage à transmettre cette doléance du Collectif au Gouvernement.
Concernant la réglementation de l’accès, la circulation et le stationnement des véhicules ou ensemble de véhicules dans la Communauté Urbaine de Niamey, l’accord note que, le Collectif demande au Gouvernement de régler le problème des heures de pointe à partir lundi 14/03/2022. Le Ministre des Transports s’engage en relation avec le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation à régler le problème dans le délai sus indiqué. Enfin, le Ministre des Transports a instruit le président du comité chargé du suivi de la plateforme revendicative de l’Organisation Patronale des Gares Modernes du Niger (OPGM), d’intégrer deux (02) représentants du Collectif pour qu’ils participent aux travaux dudit comité, afin de régler définitivement le problème des tracasseries routières.
Du point 3, relatif au non-respect des accords bilatéraux en vigueur dans la sous- région, les deux parties ont convenu, dans un bref délai, de la redynamisation du comité paritaire de la répartition du fret, conformément à l’arrêté n° 09/MT/DTT-MF du 13 février 2007, fixant les modalités d’enlèvement du fret du Niger dans les ports de transit. Les transporteurs siègeront au sein dudit comité à travers le représentant du Collectif des Syndicats Nationaux des Transporteurs Marchandises et des Conducteurs Routiers du Niger.
Par rapport au point 4, portant sur le non-respect par certains pays de la sous-région du Règlement 14 de l’UEMOA, relatif à la charge à l’essieu au niveau des postes de pesages (problèmes de péage et de pesage), le protocole d’accord note que le Gouvernement a pris acte de la préoccupation du Collectif sur la multiplication des postes de pesage et de péage, avec paiements des droits par poste, qui varient entre trente (30.000) mille francs CFA pour les véhicules de deux (2) à six (6) essieux et quarante et un (41.000) mille francs CFA pour les véhicules de plus de six (6) essieux. A cet effet, le Gouvernement s’engage à s’approcher à nouveau la Commission de l’UEMOA et des Autorités des pays concernés pour le respect des dispositions du Règlement 14, dans les délais les meilleurs.
Réagissant après la signature du document par les deux parties, le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma, s’est réjoui du climat dans lequel se sont déroulées les négociations. «Je ne peux que me réjouir des résultats auxquels nous sommes aboutis. Cet accord résulte de longs, intenses et francs échanges et négociations, avec pour objectifs l’amélioration des conditions de transport au Niger», a indiqué M. Alma. Selon lui, les revendications du Collectif rencontrent parfaitement les préoccupations du Ministère des Transports mais aussi, ‘‘elles rentrent dans la droite ligne des instructions que nous sont données leurs Excellences M. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et M. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre, Chef du Gouvernement, celles de mener la responsabilité, à nous assignée, dans le dialogue, la concertation’’. «Notre objectif est d’atteindre des résultats avec votre participation, celui de développer le transport, pris dans toute ses dimensions, au Niger. Le secteur de transport est un secteur névralgique et il est le poumon de notre économie, donc nous devons veiller à son développement. Ce développement ne peut s’opérer que dans la concertation et l’échange. C’est dans ce cadre que j’ai instruit mes collaborateurs d’être attentifs et à votre écoute, tout en vous demandant de demander à vos militants d’être en règle par rapport à la réglementation. Si ces deux conditions sont réunies, tous les problèmes soulevés et quels qu’ils soient, seront réglés», a estimé M. Alma. Il a ajouté que ministère veillera au respect et à la mise en applicationde l’accord qui vient d’être signé.
Mahamadou Diallo(onep)
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Plusieurs recommandations formulées dont celle relative à la mise en place d’un réseau des chercheurs entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso l Colloque scientifique international sur ‘’le Sonrhai: passé, présent et devenir’’ en marge de la fête de Tillabéri Tchandalo
Plusieurs recommandations formulées dont celle relative à la mise en place d’un réseau des chercheurs entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso
En marge des festivités de la célébration de la Fête de la République, s’est tenu, du 14 au 15 décembre 2019 à Tillabéri, un colloque scientifique international sur le thème ‘’Le Sonrhai : passé, présent et devenir’’. Ce colloque a regroupé des chercheurs et scientifiques venus principalement du Mali, du Nigéria, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Maroc, en plus de ceux des universités publiques du Niger. Plusieurs recommandations ont été adoptées à l’issue des travaux. C’est le gouverneur de la Gouverneur de Tillabéri M. Ibrahim Tidjani Kateilla, région hôte de la fête tournante du 18 décembre qui a présidé la cérémonie de clôture des travaux du colloque en présence de plusieurs personnalités et des participants.
Dans son allocution de clôture des travaux, le Gouverneur de Tillabéri a, au nom du Président du Comité d’organisation de la fête tournante de 18 décembre, Tillabéri Tchandalo, remercié tous les participants pour la qualité des travaux, la pertinence des thématiques débattues, les conclusions et les recommandations formulées au terme des différentes sessions. «Durant deux jours, des débats importants et fructueux ont été menés, permettant ainsi, aux différents conférenciers de contribuer pour que la langue songhaï soit véritablement valorisée. Au regard de la qualité et de l’expertise des participants, je ne doute point que les objectifs assignés à ce colloque sont atteints», a-t-il dit. M. Ibrahim Tidjani Kateilla a rassuré les participants qu’il ne ménagera aucun effort pour les accompagner à assurer le bien-être des populations.
Le président du Comité scientifique PhD Mamoudou Djibo a, quant à lui remercié tous les participants, notamment les universitaires du Niger et des autres pays d’Afrique pour leur disponibilité et leur participation à ce colloque. Il a rendu hommage au comité d’organisation dudit colloque pour les efforts consentis qui ont fait du colloque un succès. PhD Mamoudou Djibo a indiqué que le colloque de Tillabéri a enregistré le plus grand nombre de propositions de communications, 150 inscrites, 129 sélectionnées et 97 présentées en trois grands ateliers. Le colloque de Tillabéri a mobilisé toutes les Universités publiques du Niger, représenté par soit leurs Recteurs ou leurs Vice-recteurs. Il a également a enregistré la participation de plusieurs pays d’Afrique dont le Mali, le Nigéria, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Maroc.
Aux termes des travaux, les participants à ce colloque ont formulé plusieurs recommandations qui portent principalement sur la création du Réseau Soni Aliber des trois frontières Burkina-Mali-Niger pour des recherches pragmatiques en vue de servir d’outil d’aide à la prise de décision; le réseautage des institutions de recherches dédiées aux langues et aux civilisations Africaines; la mise en place d’un comité ad-hoc d’experts et la demande du statut d’Observateur du réseau au niveau de la CEDEAO et de l’Union Africaine.
Les participants au colloque de Tillabéri ont également formulé des motions de remerciement adressées au Président de la République, au peuple nigérien, au Premier Ministre, Chef du Gouvernement et à son Cabinet, au comité Tillabéri Tchandalo, aux autorités administratives, coutumières et municipales de Tillabéri pour l’accueil, l’hébergement et l’hospitalité légendaire dont ils ont fait l’objet tout au long de leur séjour à Tillabéri.
Soutien indéfectible aux pays du Sahel dans la lutte contre le terrorisme
A noter par ailleurs qu’en marge de ce colloque scientifique international, les participants se sont penchés sur la situation sécuritaire qui prévaut dans tous les pays du Sahel. Ils ont rendu publique une déclaration lue par le Vice-Recteur de l’Université de Zinder M. Malam Issa, en présence du Gouverneur de la Région de Tillabéri.
Soulignant que les populations du Sahel sont confrontées à une situation sécuritaire récurrente, les participants au colloque scientifique international ont estimé que ces attaques terroristes portent atteinte à l’existence même des Etats. C’est pourquoi, les participants au colloque international ont condamné avec la dernière énergie la persistance de ces crises récurrentes avant de souhaiter un repos éternel aux âmes des disparus; un prompte rétablissement aux blessés. Ils ont ensuite exprimé leurs condoléances émues aux familles, aux proches des disparus et à toute la nation nigérienne éplorée. Les participants ont exprimé leur soutien inconditionnel aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et à l’ensemble des armées qui luttent effectivement contre le terrorisme au Sahel.
Les participants au colloque scientifique international de Tillabéri, ont appelé les universitaires et les organisations de la société civile à apporter tout leur soutien à la lutte contre l’extrémisme violent et à créer un cadre pérenne de réflexion sur la problématique de l’insécurité au Sahel. Ils ont par la même occasion, exhorté les Etats à consolider la mutualisation des ressources et des hommes dans le combat salvateur contre le terrorisme au Sahel avant d’appeler les partenaires et les alliés à s’impliquer davantage dans la lutte contre l’extrémisme violent au Sahel. Les participants ont également appelé le Conseil de Sécurité des Nations Unies à s’impliquer davantage dans la résolution de la crise au Sahel et ont enfin salué l’engagement des Chefs d’Etat des pays du G5 Sahel dans la lutte contre l’extrémisme violent dans toutes ses formes.
Ali Maman, Envoyé spécial(onep)
15 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Comité des femmes UITA-Niger a organisé, le 12 juillet dernier, à la bourse de travail Boureima Mainassara de l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger, une session de renforcement des capacités de ses membres. Les travaux de cette session ont porté sur la vulgarisation de la convention N°190 et l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail. C’est la présidente du Comité des femmes UITA-Niger, Mme Ramatou Maman Ali, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux en présence du Coordonnateur national UITA-Niger, des Secrétaires Généraux des syndicats affiliés à ladite structure.
Cette session a regroupé des participantes issues de plusieurs syndicats affiliés à l’UITA notamment le SNAAN, le SNTIN, le SYNTHOBRA, le SNATEF.
Mme Guisso Laïlata Alfari, Directrice des Normes internationales au Ministère de l’Emploi, de Travail et de la Protection sociale a, dans son exposé, souligné que la Convention N°190 considère que toute personne a le droit d’évoluer dans un monde de travail exempt de violence et de harcèlement. «Cette convention donne un élan supplémentaire aux syndicats et aux autres parties prenantes pour lutter contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail», a estimé la panéliste. Pour Mme Guisso, les syndicats ont un rôle important à jouer pour veiller à ce que la convention N°190 fasse partie intégrante des législations nationales.
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La grande famille Samna Karhé Tounkara à Tibiri Doutchi et ailleurs,
Le Chef de Canton de Tibiri, Samna Boubacar Marafa à Tibiri Doutchi,
La grande famille Kiémou Gaoh à Doutchi et ailleurs et alliés ont le profond regret de vous annoncer le dècès de M. Amadou Ousmane, Journaliste-écrivain, survenu à Niamey le 16 octobre 2018.
La levée du corps aura lieu incha Alla le mercredi 17 octobre 2018 à 14H30mn à la morgue de l’hôpital national de Niamey, suivi de l’enterrement au cimétière musulman de Yantala.
Que la terre lui soit légère. Amin !
Onep
17 octobre 2018
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La Soirée Officielle de la nuit de la destinée ou « LEILATOUL QADR » sera célébrée cette année la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 juin 2017, selon le programme ci-après.
20 H 00 : Arrivée des fidèles
20 H 30 : Arrivée des membres du Corps Diplomatique, Postes Consulaires et Organisations Internationales des Pays Musulmans
20 H 35 : Arrivée des députés nationaux et membres du Gouvernement
20 H 40 : Arrivée des Présidents des Institutions
20 H 4 5 : Arrivée de Son Excellence Monsieur BRIGIRAFINI, Premier Ministre, Chef du Gouvernement
20 H 50 : Arrivée de Son Excellence Monsieur OUSSEINI TINNI, Président de l'Assemblée Nationale
20 H 55 : Arrivée de l'IMAM
21 H 00 : Début de la soirée
Lire Aussi Communiqué du Ministère de l'Emploi du Travail et de la Protection Sociale : La journée du jeudi 22 juin 2017, déclarée chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national
Le ministre de l'Emploi, du Travail et de la Protection Sociale a l'honneur de rappeler aux employeurs et employés des secteurs public, parapublic et privé que conformément aux dispositions de la loi n° 97-20 du 20 juin 1997 instituant les fêtes légales, la journée du jeudi 22 juin 2017, correspondant au lendemain de la nuit de Lailatoul Qadr (Nuit du Destin), est déclarée chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national.
Onep
21 juin 2016
Source : http://lesahel.org/
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Le Conseil d’administration de l’ONG LADA a l’honneur de porter à la connaissance du public que la cérémonie officielle de lancement des activités de ladite ONG aura lieu le lundi 10 juin 2019 à 8H45 à Niamey, dans la salle Margou de l’Hôtel Gaweye, sis au Rond-point Kennedy.
Une conférence-débat sur le thème : « la résilience africaine face aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles », animée par Dr Amadou Bokoye, Environnement Canada et des allocutions d’éminentes personnalités marqueront cette matinée de lancement.
Toute jeune ONG de droit nigérien, reconnue par l’arrêté N° 00023/MISPD/ACR/DGAP/DLP du 9 janvier 2019 du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses de la République du Niger, LADA traduit la solidarité agissante de la diaspora nigérienne envers ses compatriotes.
L’ONG ambitionne de prendre une part décisive dans le développement socio-économique du Niger et le bien-être de son peuple à travers la réflexion stratégique (conférences, colloques, ateliers, forums) et le financement de projets structurants.
A cet effet, LADA entend mobiliser des ressources propres ainsi que les opportunités de financement de la coopération internationale pour renforcer les capacités opérationnelles des populations en vue d’un développement durable dans une approche participative et inclusive.
Nigériennes, Nigériens et amis du Niger, soyez donc nombreux à suivre le lancement prévu le lundi 10 juin 2019 à l’Hôtel Gaweye et portons haut avec LADA l’ambition de contribuer à la prospérité des populations nigériennes.
Le Conseil d’administration
ONG LADA | Arrêté No 00023/MISPD/ACR/DGAPJ/DLP DU 09 JAN 2019
Villa LADA | Quartier de la Francophonie | Niamey, NIGER | Tél. : +227 95 65 38 05
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. | Site Internet : www.ladaniger.org
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Dans le cadre de la 3ème édition de la journée nationale des jeunes leaders (JNJL) qui aura lieu le 4 décembre 2021, le directeur général du Cabinet Leaders d’Afrique, M. Amadou Issa Garba et le président du Comité d’organisation de ladite édition, M. Seydou Souley ont co-animée, le samedi le 27 décembre 2021 à Niamey, une conférence de presse pour informer l’opinion nationale et internationale, du niveau de préparation de ce grand événement qui va regrouper environ 100 jeunes entrepreneurs et près de 2000 participants.
Au cours de cette conférence de presse, le directeur général du Cabinet Leaders d’Afrique a rappelé les objectifs et les missions du cabinet Leaders d’Afrique. «Leaders d’Afrique est née depuis 8 ans avec l’ambition de faire de chaque Africains un leader pour une Afrique leader. Notre mission est d’accompagner les structures africaines et institutions mondiales intervenant en Afrique dans le développement de leur leadership en passant par la transformation des compétences», a souligné M. Amadou Issa Garba.
Le directeur général du Cabinet Leaders d’Afrique a aussi précisé que le cabinet Leaders d’Afrique est bâti sur 5 valeurs. Il s’agit des valeurs d’unité, d’intégrité, de la qualité, de l’excellence et de la proximité. «Ce sont 5 valeurs auxquelles nous tenons fermement pour réaliser notre mission. Et nous réalisons cette mission à travers 5 activités qui sont entre autres les études et audits, la formation et coaching, l’accompagnement RH, la qualité et l’expérience client et enfin l’accompagnement de toute petite entreprise PMI/PME», a-t-il souligné.
Par ailleurs, M. Amadou Issa Garba a rappelé que la JNJL est née pour répondre à une préoccupation de développement économique par l’autonomisation des jeunes qui sont formés et qui n’ont pas une garantie d’emploi pendant que le marché économique est vaste et disponible au Niger. «La journée nationale des jeunes leaders (JNJL) n’est pas seulement un cadre de formation et de sensibilisation, mais au delà, c’est un cadre d’engagement entrepreneuriale de transformation», a-t-il indiqué.
Pour sa part, le président du comité d’organisation de la 3ème édition de la journée nationale des jeunes leaders (JNJL), M. Seydou Souley a précisé que la journée nationale des jeunes leaders a un sens important pour la plus part de l’écosystème entrepreneurial. «Cette initiative portée par le cabinet Leader d’Afrique à fédéré autour d’elle, une bonne partie des acteurs qui comptent dans notre écosystème», a-t-il expliqué.
Selon le président du Comité d’organisation, cette 3ème édition de la journée nationale des jeunes leaders qui se tiendra le 4 décembre prochain au Centre international de Conférences Mahatma Gandhi va regrouper près 2000 jeunes participants. «Parmi ces 2000 jeunes, les 1800 sont des jeunes entrepreneurs, porteurs de projet d’entreprise où des jeunes qui veulent comprendre le domaine de l’entreprenariat», a-t-il relevé.
Aussi, M. Seydou Souley a annoncé également la présence à cet événement d’une centaine d’officiels. Il s’agit des membres du gouvernement, des acteurs du secteur privé, des institutions internationales qui viendront pour célébrer l’entreprenariat, le leadership de la jeunesse nigérienne. «Pour la réussite de cet événement, le comité d’organisation compte 16 commissions et une centaine de membres repartis dans les différentes commissions. Cette 3ème édition de la journée nationale des jeunes leaders (JNJL) a également mobilisé près de 200 sponsors», a-t-il indiqué.
Yacine Hassane (onep)
30 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La Secrétaire générale de l’Institut National de la Statistique (INS), Mme Ibrahim Haoua, a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’une conférence sur la nutrition au Niger, à l’occasion de la Journée africaine de la statistique. L’objectif visé à travers cette conférence est de susciter la prise des décisions, la planification et une meilleure communication en faveur de la nutrition sur la base des informations nutritionnelles actuelles, valides et de qualité.
D’après la SG de l’INS, l’organisation de cette conférence fait suite à la publication et la valorisation des résultats des analyses conduites dans le cadre de la mise en œuvre des plans cadre d’analyses 2019-2020 et 2021-2022 de la plateforme nationale d’information pour la nutrition (PNIN). Ces analyses ont porté principalement sur les tendances de la malnutrition et de ses déterminants chez les enfants de cinq (5) ans, afin d’alerter les décideurs et les citoyens sur la nécessité de prendre des actions pour inverser les tendances.
Mme Ibrahim Haoua a fait savoir que la nutrition est l’un des piliers du développement économique. Selon l’étude sur le coût de la faim, la malnutrition sous toutes ses formes contribue pour une baisse annuelle de 7,1% du produit intérieur brut au Niger. Les conséquences de l’inaction contre ce phénomène sont donc énormes en termes de souffrances humaine, sociale et économique. La malnutrition contribue également pour 45% de la mortalité des enfants de moins de cinq ans et est associée à de faibles performances scolaires, à une faible productivité en plus du fardeau budgétaire de sa prise en charge dans les formations sanitaires.
Mme Ibrahim Haoua a, à cet effet, rappelé que le Niger a mis en place un environnement politique et stratégique favorable au développement de la nutrition prenant en compte ses engagements régionaux et internationaux tels que les déclarations de Malabo et Maputo (2002) et au niveau mondial les cibles de la nutrition de l’assemblée mondiale de la santé à l’horizon 2025, celles des objectifs du développement durable à l’horizon 2030, notamment l’ODD2 qui vise à éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable.
Selon la secrétaire générale de l’INS, l’un des défis majeurs est de renverser les tendances actuelles de la malnutrition et se mettre sur la voie de l’atteinte de l’ODD2. Pour cela, il est important d’accroitre significativement les investissements dans la prévention et la prise en charge des différentes formes de malnutrition tout en renforçant les capacités de mise en œuvre dans les différents secteurs constructifs. Pour Mme Ibrahim Haoua, le sommet mondial sur la nutrition pour la croissance (N4G), qui se tiendra du 7 au 8 décembre 2021 à Tokyo au Japon, constituera une occasion importante pour orienter la communauté mondiale vers la réalisation des cibles des objectifs de développement durable en particulier, de mettre fin à la malnutrition sous toutes ses formes d’ici 2030, et de renforcer le lien entre l’alimentation, les systèmes alimentaires et la santé.
C’est dans ce contexte, dit-t-elle, de l’indispensable amélioration des investissements en nutrition que l’Union européenne avait d’ores et déjà lancé une initiative visant à appuyer les pays qui font face à une forte prévalence de malnutrition chronique ou retard de croissance et à mettre en place des plateformes nationales d’information pour la nutrition. La secrétaire générale de l’Institut national de la statistique a enfin précisé que la mise en place de cette plateforme doit permettre entre autres de stimuler le dialogue politique et d’influencer positivement le changement décisionnel à partir des analyses permettant de répondre aux questions prioritaires du Niger.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
17 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lors du congrès de L’UPJ tenu à Khartoum au soudan, le 20 décembre dernier notre compatriote Aliou Oumarou a eu l’honneur d’être réélu au poste du président de l’Union Panafricaniste de la Jeunesse. Une institution régionale qui réunit en son sein les jeunes Africains de tous bords afin de faire entendre la voix les jeunes dans les décisions politiques, économiques et sociales. Il faut noter que cette institution des jeunes Panafricains dépasse les frontières de l’Afrique, car cette dernière se fait entendre des institutions européennes, et onusiennes. Le brillant mandat de notre Compatriote qui vient de s’achever, s’est notamment affirmé par de multiples efforts pour le rayonnement de la jeu nesse Africaine en général et celle du Niger en particulier, sont autant d’atouts qui ont milité en faveur de sa réélection. Président du conseil national de la jeunesse, président de l’ONG fondey Mabori, Aliou Oumarou s’est pour battu pour une meilleur insertion des jeunes dans la vie de la Nation. Son brillant bilan à la tête du conseil de jeunesse Nigérienne en dit long sur les compétences de l’homme. C’est alors le lieu de lui réaffirmer tout le soutien de la jeunesse Nigérienne pour avoir défendu vaillamment les couleurs de notre pays au sein de l’union panafricaine de la jeunesse. Il faut noter, qu’en marge du congrès de Khartoum, le vice-président de l’UPJ a initié une série de rencontre dans la capitale Soudanienne, où le président aliou a rencontré SEM Garba AGADA, consul General Du Niger et Monsieur Boureima Garba secrétaire Général des Etudiants nigériens au soudan. Celui-ci a eu les mots suivants à l’endroit d’Ali Oumarou : « Tout en souhaitant un très bon mandat au nouveau vice président, nous lui demandons de s’armer de courage et de détermination afin que notre pays puisse rayonner sur la sciène internationale, conformément à l’agent de diplomatie de son SEM Mahamadou ISSOUFOU président de la République, chef de l’Etat ».
Dan Magoul
28 décembre 2017
Source : L'Actualité
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Il était 10h 44 mn lorsqu’atterrissait le jeudi 9 décembre dernier le MIG 35 de l’Armée de l’Air du Niger dans l’enceinte du camp Djadja abritant le Commandement de la zone de défense n°1 et le Poste de Commandement de l’opération militaire mixte TAANLI 2. L’hélicoptère de combat transportait les ministres de la défense du Niger et du Burkina qui sont venus à la rencontre des hommes de l’opération mixte TAANLI 2 et les féliciter pour leur combativité et les résultats satisfaisants engrangés dans la zone frontalière en deux semaines de manœuvres militaires. La présentation des résultats provisoires et l’hommage rendu aux hommes de cette opération s’est déroulé en présence du Chef d’Etat-major des Armées du Niger, de l’adjoint au Chef d’Etat-major des Forces Armées Nationales du Burkina Faso, et de plusieurs officiers militaires des deux pays.
Du 25 novembre au 9 décembre 2021, les terroristes présents dans la bande frontalière entre le Niger et le Burkina Faso ont été pris d’assaut par de jeunes soldats nigériens et burkinabais réunis au sein de l’opération militaire mixte TAANLI 2. Les soldats ont été déployés dans la zone des trois frontières avec l’ordre de nettoyer toute la bande frontalière entre le Niger et le Burkina Faso, de neutraliser les terroristes présents et de détruire leurs bases et plots logistiques. Les Forces Armées Nigériennes et les Forces Armées Nationales du Burkina ont aussi engagé plus de dix (10) avions et hélicoptères de combat et d‘attaque pour appuyer les troupes au sol qui ont manœuvré ensemble.
Le bilan provisoire communiqué à la mi-journée du 9 décembre par les ministres de la Défense des deux pays fait état d’environ 500 motos détruites pour les terroristes, dont 250 sur une seule base, et de plus de 2.000 litres d'acides qui servent à fabriquer des engins explosifs improvisés récupérés dans la zone. Les pertes, se félicitent les autorités du Niger et du Burkina, sont très élevées dans le rang des terroristes. Dans les quatre (4) bases terroristes détruites, l’opération militaire mixte a ramassé plus de 80 corps et interpelé des présumés terroristes. Les autorités militaires s’attendent à un bilan deux fois plus élevé après l’étude des photos aériennes et des corps emportés et enterrés par les terroristes qui ont réussi à fuir.
A la fin de la présentation du bilan provisoire, le ministre de la Défense Nationale du Niger, M. Alkassoum Indatou, s’est réjoui du succès remporté par TAANLI 2 et de l’excellence de la coopération militaire avec le Burkina Faso. «Nous avons tiré comme conclusion, avec mon collègue du Burkina, que ce type d'opération doit continuer et nous pensons qu’en le continuant, cela permettra de ramener la sécurité d'abord sur nos frontières, mais ça permettra aussi d'amener la sécurité dans nos différents pays», a-t-il indiqué. Le ministre de la Défense Nationale a plaidé pour le renforcement de la coopération militaire bilatérale dans les zones frontalières au Sahel d’abord, avant de l’élargir à d’autres pays menacés par le terrorisme tel que le Bénin dans le cadre d’une coopération afin de mettre en synergie «tous les moyens pour pouvoir réussir».
Ce bilan réjouissant de TAANLI 2, a expliqué le ministre Alkassoum Indatou, montre que la collaboration militaire entre le Niger et le Burkina peut être la base d'une coopération beaucoup plus large et peut ouvrir la voie au retour de la sécurité dans les deux pays et dans la zone des trois frontières. «Ce que nous avons fait avec le Burkina, nous pensons pouvoir le faire avec le Bénin et le Mali, de même qu’avec d'autres pays avec lesquels il va falloir à ce que nous fassions ce travail pour nettoyer nos frontalières et ramener la paix dans nos pays», a-t-il déclaré. M. Alkassoum Indatou a enfin affirmé que le contact entre un détachement des FAN et une colonne de plus de 200 terroristes qui tentaient de fuir, est dû à la destruction d’un camp terroriste au Burkina par les éléments de TAANLI 2.
Venu au Niger pour la présentation du bilan provisoire de cette opération, le ministre Burkinabè de la Défense Nationale et des Anciens Combattants, le Général de Brigade Aimé Barthélemy Simporé a rappelé que dans le cadre des relations de coopération entre le Bukina Faso et le Niger, les deux pays organisent régulièrement des opérations conjointes. Pour le Général de Brigade Aimé Barthélemy Simporé, en plus des énormes pertes infligées aux terroristes, TAANLI 2 a permis de conduire des actions civilo-militaires sur la bande frontalière et de consolider la fraternité d’Arme entre les deux armées. «En somme, s’est-il réjoui, TAANLI 2 est une opération jugée très satisfaisante, concrète, et qui matérialise ainsi l'une des exigences de la lutte contre ce type de menace : mutualiser les moyens et travailler en synergie dans une parfaite coopération».
Le bilan ami présenté à la fin de l’opération fait état de quatre décès dus à des engins explosifs improvisés ainsi que des blessés pris en charge dans les structures hospitalières du Niger. Les ministres de la Défense du Niger et du Burkina Faso, en présence du Commandement militaire, ont salué la mémoire de ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur et ont félicité les troupes qui ont agi sur le terrain pour les résultats obtenus. A la suite de son homologue nigérien, le Général de Brigade Aimé Barthélemy Simporé a appelé à la poursuite des opérations militaires bilatérales pour parvenir à réduire progressivement la menace et la vaincre in fine.
Aussitôt rentrés à Tillabéri, les éléments nigériens de TAANLI 2 ont reçu l’ordre de se redéployer sur un nouveau front pour continuer à pourchasser, débusquer et neutraliser les terroristes, conformément aux ordres donnés par le Chef Suprême des Armées, SEM. Mohamed Bazoum.
Souleymane Yahaya(onep), Envoyé spécial
13 décembre 2021
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C’est dans le cadre des activités de coopération bilatérale entre l’Italie et le Niger que s’est tenue, ce 27 janvier 2022, la cérémonie de clôture de la formation en parachutisme dispensée par les instructeurs de la Mission bilatérale italienne de soutien au Niger (MISIN) à plusieurs éléments du Bataillon Parachutiste (Bat Para) des Forces Armées Nigériennes.
Le cours est composé de modules théoriques et des sessions de sauts de 40 jours, pour un total d’environ 800 sauts. Ce sont 150 soldats nigériens récipiendaires, dont 2 femmes lieutenants, les premières brevetées en parachutisme militaire de tout le Niger.La cérémonie a vu la présence du commandant du bataillon Col. SEINI Adamou, du commandant du MISIN général Davide CIPELLETTI et de nombreuses autres autorités civiles, militaires et diplomatiques.
Le prestigieux diplôme a été remis officiellement aux méritants dans l’enceinte du CI/TAP des FAN. Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense, le général Amadou DIDILI, a quant à lui, saluer avec gratitude et reconnaissance, au nom du Ministre de la Défense, tous les participants italiens à la cérémonie, démontrant ainsi leurs intérêts à la bonne marche et au développement des institutions militaires nigériennes. Il a aussi fait remarquer que les réalisations d’aujourd’hui résultent de la volonté directe de SEM Mohamed Bazoum de faire évoluer le parachutisme militaire afin de rehausser la morale des troupes.
Au cours de cette cérémonie, le commandant du Bat Para, Col. Seini Adamou, a déclaré que « ce stage c’est bien déroulé grâce à la disponibilité, au professionnalisme et au dévouement des instructeurs Nigériens et Italiens ». Enfin, le Commandant de la MISIN, le général Davide CIPELLETTI a tenu à exprimer l’honneur et le plaisir qu’il ressent face au rôle important joué par la MISIN dans l’accompagnement des militaires nigériens jusqu’à l’obtention de ce prestigieux Brevet de parachutisme, de l’appui en équipements et des rénovations effectuées dans le complexe militaire. Il a aussi ajouté que c’est « ... avec les autorités militaires nigériennes [...que] on a pu rendre possible ce qui est nécessaire pour l’entrainement des militaires nigériennes ... ».
Les relations d’amitié et de collaboration entre la Mission italienne etlesForces armées nigériennes se sont aussi traduites à travers une série de travaux d’infrastructure que l’Italie a achevée en faveur du Centre d’instruction (CI/TAP).L’objectif est de faire du CI/TAP un centre militaire et de formation du plus haut niveau, permettant la formation théorique et pratique des éléments de l’Armée nigérienne qui seront ensuite employés dans les zones du Niger nécessitant l’intervention rapide d’un personnel hautement spécialisé.
Les cours de parachutisme font partie d’une activité de formation plus large, avec plusieurs modules déjà programmés pour l’année 2022 et les années à venir, ce qui implique l’engagement des instructeurs italiens et des militaires nigériens dans des activités allant de la formation de base à la formation technique spécialisée. L’objectif général, partagé par les plus hautes autorités italiennes et nigériennes, est de rendre le personnel militaire nigérien de plus en plus qualifié et efficace, dans un contexte caractérisé par des relations humaines positives et constructives entre les militaires italiens et nigériens tout en donnant un nouvel élan à la réalisation des objectifs fixés.
Les cours de parachutisme réalisés renforcent la collaboration déjà solide entre la Mission militaires italienne et les Forces armées nigériennes. Ces cours répondent à la satisfaction des besoins précis identifiés ensemble. Les parachutistes entraînés seront engagés dans les zones les plus critiques pour la sécurité du Niger, telles que les zones frontalières avec le Mali, le Burkina Faso et le Nigeria, où ils apporteront une contribution significative à la défense du territoire national et à la protection de la population plus exposée à l’insécurité.
(Source : MISIN)
1er février 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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La criminalité, nous le disions dans ses colonnes, est en train de prendre une ampleur inquiétante dans la ville de Niamey au regard de la fréquence des homicides recensés ces dernières années. Malgré les multiples lamentations de la population qui assiste impuissant à des scènes d’assassinats crapuleux, la situation se putréfie de jours en jours. Les quelques cas de crimes autour desquels il y a eu beaucoup de bruits suscitent aujourd’hui l’exaspération de la population. Capitale calme et même sûre en terme de sécurité il y a quelques années, certaines zones du centre ville de Niamey tend à devenir une véritable poudrière. Après l’odieux assassinat d’un jeune homme dans la ceinture verte quelques jours avant qu’il ne convole en justes noces, un autre vient de perdre la vie dans quasiment les même circonstances. Trop c’est trop disent les populations qui continuent d’interpeller qui de droit sur ce phénomène qui risquerait d’être incontrôlables si des mesures appropriées ne se sont pas prises en temps opportun.
Pour des broutilles on peut aisément perdre la vie dans la ceinture verte de Niamey. C’est en effet l’impression que donne cette série de tuerie de jeunes à cet endroit précis. Vendredi 24 août dernier aux lendemains de la Tabaski, fête de réjouissance mais de dévotion et pardon, Abass Habibou un jeune d’une vingtaine d’année a été mortellement agressé par une bande de malfrats sans foi ni loi. A la fleur de l’âge, ce technicien d’un média de la place vient d’être perdre la vie pour des frivolités. Ses assaillants, après la sale besogne, sont partis avec sa moto. Une sorte de rançon après avoir ôté une vie humaine ! Que vaut une moto face à une vie, à tous égards sacrée, s’indigne t-on ? Face à la gravité de la situation, les autorités régionales ont dépêché des équipes mixtes de patrouilles sur l’étendue du territoire de la ville de Niamey. Des opérations coup de poing, selon le Gouverneur, ont permis d’interpeller près de 500 individus parmi lesquelles figurent des bandits de grand chemin. Dans la journée, les forces de sécurité procèdent aux contrôles des véhicules et autres engins roulants. Cette opération se poursuivra afin d’assurer de façon permanente la quiétude dans la ville de Niamey.
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La ville de Maradi, compte parmi les trois plus grandes agglomérations du Niger. En plus de sa population (plus d’un demi million d’âmes selon les estimations de l’INS), cette entité détient le titre de ‘’capitale économique’’ du pays du fait de commerce florissant ainsi que de l’existence de quelques unités industrielles encore en activité. Mais comme la majorité des villes du pays, Maradi souffre aussi du problème d’insalubrité en particulier en cette saison de pluies.
Si dans les anciens quartiers comme Maradawa, Gaon Gassa Haouré, la question de l’insalubrité se posait du fait de l’exiguïté de l’espace, dans les nouveaux quartiers comme Ali Dan Sofo ou Zariya, le phénomène est dû à une urbanisation galopante qui, n’est malheureusement suivi d’aménagements urbains adéquats.
Pendant plusieurs années, ces nouveaux quartiers se sont étendus sans que des infrastructures de récupération et d’évacuation des eaux usées et celles de ruissèlement ne soient construites. Il a fallu attendre la fête tournante du 18 décembre Maradi Kolliya pour que quelques infrastructures ne soient construites.
Mais en cette saison des pluies, la situation est déplorable dans ces quartiers ‘’chics’’. En effet, en face de des somptueuses villas du quartier Ali Dan Sofo, certaines rues sont impraticables, parce que littéralement envahies par les eaux. Durant toute la durée de la saison des pluies, certaines deviennent des mares permanentes au grand dam des riverains qui n’ont que leurs yeux pour observer. L’humidité permanente et les ordures qui s’entassent créent ainsi des nids de développement de moustiques et de sources d’odeurs souvent nauséabondes.
Sur la rue qui va de la double voie principale vers la Maison de la Femme en passant par l’Université Dandiko Dankoulodo, certaines boutiques se sont vues obligées de fermer parce que leur devanture est occupée par les eaux ainsi que l’une des portes principales de l’université. Il en va de même pour plusieurs rues adjacentes dans cette zone et même des quartiers centres vers le grand marché. Que dire du quartier Zariya avec le ravin toujours menaçant malgré les travaux d’aménagement encore en cours.
L’absence d’éclairage public, une autre paire de manches
Si dans la journée, il est encore facile de circuler, dans la nuit c’est un autre casse-tête. Au coucher du soleil, le voile noir de la nuit plonge la capitale économique dans une obscurité impénétrable. Les rues et les quartiers sombrent dans le noir total. Sur les routes principales, quelques malheureux lampadaires encore fonctionnels jettent leurs rayons sur la chaussée.
Pourtant sur la quasi-totalité des voies, les poteaux surmontés de lampadaires solaires sont visibles. Installés à la faveur de la fête tournante du 18 décembre Maradi Kolliya, la grande majorité de ces candélabres ne fonctionnent plus. Pour certains, le système d’énergie solaire qui les alimentait ne fonctionne plus, pour d’autres les batteries ont été tout simplement enlevées pour ne pas dire volées.
Malgré son statut de ville marchande, Maradi ressemble la nuit à n’importe quelle commune du pays. Certaines communes rurales souvent arrivent à installer et entretenir un système d’éclairage public. A Maradi, les rares endroits éclairés la nuit restent la devanture des compagnies de transports, certains espaces publics comme la tribune officielle et les abords de certains grands magasins qui ont installé leurs propres systèmes d’éclairage. Une situation qui doit interpeller les autorités municipales.
Siradji Sanda(onep)
02 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Secrétaire général de la Croix-Rouge Nigérienne, M. Issa Yamoussa et le ministre de la Coopération et de l'Action Humanitaire du Luxembourg, M. Franz Fayot ont procédé, hier après-midi, au lancement des travaux d’extension de la base logistique de la Croix-Rouge Nigérienne à Niamey. Le développement des infrastructures logistiques à travers la construction d’entrepôts dans les régions ainsi que l’extension de la base logistique de Niamey s’inscrivent dans le cadre du projet pluriannuel du partenariat entre la Croix-Rouge Nigérienne et la Croix-Rouge Luxembourgeoise.
Peu après la pose de la première pierre, le Secrétaire général de la Croix-Rouge Nigérienne a indiqué que le projet pluriannuel, premier du genre dans le partenariat entre la Croix-Rouge Nigérienne et la Croix-Rouge Luxembourgeoise, est à saluer car il contient un grand volet de renforcement de capacités de notre société nationale. Aussi, a poursuivi M. Issa Yamoussa, ce projet soutient également le département gestion des catastrophes et des programmes en vue de permettre d'asseoir des équipes capables de répondre aux défis actuels et futurs auxquels notre société nationale pourrait être confrontée.
Par ailleurs, M. Issa Yamoussa a rappelé que le partenariat entre la Croix-Rouge Nigérienne et la Croix-Rouge Luxembourgeoise date de longtemps et s’est matérialisé par l’ouverture d’une mission de la Croix-Rouge Luxembourgeoise au Niger auprès de la Croix-Rouge Nigérienne en 2012. «C'est à cette période que nous avons débuté les activités d'assistance aux populations vulnérables par la réponse à des inondations à Gaya, région de Dosso, plus précisément dans la commune de Tanda», a précisé le SG de la Croix Rouge Nigérienne.
Le ministre de la Coopération et de l'Action Humanitaire du Luxembourg, M. Franz Fayot a relevé que, dans le contexte spécifique de la crise prolongée et multiforme au Niger, il est important de créer des liens entre l'aide humanitaire et le développement. C’est ainsi que, a dit M. Franz Fayot, l'approche Nexus humanitaire - développement est un axe stratégique du nouveau Partenariat Indicatif de Coopération (PIC) entre le Niger et le Luxembourg. Le ministre de la Coopération Luxembourgeoise a aussi annoncé que le nouveau projet pluriannuel cherchera notamment à amplifier les activités génératrices de revenus locaux en établissant des passerelles entre la réponse humanitaire et le développement des communautés. «C'est dans l'esprit de partenariat de confiance que le projet pluriannuel a été conçu. Le budget étalé sur 3 ans contribuera de façon substantielle à couvrir les besoins les plus urgents de 8000 ménages en habitat humanitaire et en assainissement», a-t-il déclaré.
Faisant face à une situation humanitaire sous pression pendant la pandémie du COVID-19 et les inondations sans précédent ayant frappé le Niger en 2020, la Croix-Rouge Nigérienne a démontré sa capacité de continuer son travail grâce à la couverture de l'ensemble du territoire du Niger par son réseau de volontaires. «Je suis donc content de contribuer au renforcement de vos capacités», s’est félicité M. Franz Fayot.
Le ministre de la Coopération et de l'Action Humanitaire du Luxembourg, M. Franz Fayot et sa délégation ont visité le site de l’hippodrome de Niamey où sont logées les populations sinistrées victimes d’inondation dans des abris construits par la Croix-Rouge Nigérienne. Il s’agit pour eux de voir le modèle d’abri appelé «Sahel Shelter» développé par la Croix-Rouge Nigérienne. Ce modèle d'abri est adopté par tous les acteurs humanitaires au Niger et fait de la Croix-Rouge Nigérienne et de la Croix Rouge Luxembourgeoise le duo leader dans ce domaine au Niger. M. Franz Fayot a transmis ses félicitations à la Croix-Rouge Nigérienne pour le développement de ce modèle.
Oumar Issoufou(Onep)
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« Les peuples, soulignait Machiavel, sont naturellement inconstants (…). S’il est aisé de leur persuader quelque chose, il est difficile de les affermir dans cette persuasion : il faut donc que les choses soient disposées de manière que, lorsqu’ils ne croient plus, on puisse les faire croire par la force. » D’une certaine manière, aucun régime politique nigérien n’a cerné cette maxime autant que celui du Général Seyni KOUNTCHE (paix à son âme). Comment l’a-t-il appliquée et pour quelle finalité ? Et quel rapprochement pourrait-on faire entre l’ambiance qui prévalait à l’époque et le climat politique actuel du pays ? En quoi la peur constitue t-elle une ressource politique dans le contexte politique actuel et comment pourrait-on l’exorciser ?
1-On peut tout d’abord rappeler que Général Seyni KOUNTCHE accéda au pouvoir en 1974, à la faveur d’un coup d’État. Sa perception exclusivement hiérarchique du pouvoir, tranche avec la parenthèse pluraliste observée pendant la période coloniale de 1946 à 1959 et le régime civil de la 1ère République qui était régulé par le parti unique.
2-A son goût prononcé pour la concentration du pouvoir, s’ajoutaient son penchant pour l’ordre, la discipline, et le sens du patriotisme que lui attribuent de nombreux acteurs et observateurs de la scène politique nigérienne. La combinaison de ces éléments, s’est soldée par l’instauration d’un régime à la fois coercitif et personnifié.
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Le Niger est en deuil. Depuis le décès survenu, le mardi 24 novembre dernier, de l’ancien Président de la République, SEM Mamadou Tandja, les autorités et le peuple du Niger n’ont cessé d’honorer la mémoire de ce grand homme d’état qui présida à la destinée du Niger de 1999 à février 2010.
Après avoir décrété, aussitôt mardi soir, un deuil national de trois jours sur toute l’étendue du territoire national, les plus hautes autorités de notre pays mobilisées autour du Président Issoufou Mahamadou s’apprêtent à honorer la mémoire de l’illustre disparu. C’est ainsi que, ce jeudi matin, une cérémonie officielle de la levée du corps de l’ancien Chef de l’Etat se déroulera au Palais présidentiel, en présence du Président Isssoufou Mahamadou, des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatiques, de plusieurs autres personnalités civiles et militaires, ainsi que des membres de la famille du défunt.
Après la cérémonie d’hommage national, la dépouille du Président Tandja Mamadou sera acheminée dans son village natal, à Mainé Soroa (Diffa), où il passera son repos éternel auprès de la tombe de sa mère.
Assane Soumana (Onep)
26 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Les locaux de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) ont servi de cadre pour la présentation à la presse d’un grand réseau de fraude documentaire et de trafic illicite de migrants. L’opération a été menée par la Division des Investigations Spéciales de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) avec l’appui du projet Equipe Conjointe d’Investigation (ECI-Niger) financé par le Fonds Fiduciaire d’urgence de l’Union Européenne.
La cérémonie de présentation des résultats de l’enquête s’est tenue en présence du Procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, M. Moussa Chaibou qui a apprécié les efforts et le professionnalisme des enquêteurs de la DST ainsi que l’appui constant du projet ECI-Niger. « Cette enquête, qui au début a démarré avec l’interpellation de deux migrantes à l’Aéroport de Niamey a finalement débouché sur des résultats fabuleux », a-t-il dit, tout en félicitant les agents de la DST particulièrement ceux de la Division des Investigations Spéciales qui ont minutieusement travaillé pour cerner l’ensemble des contours de ce réseau de malfrats.
Les investigations menées pendant une dizaine de jours ont permis d’interpeller une vingtaine de suspects (hommes et femmes) relativement jeunes et de différentes nationalités à Niamey et à Maradi.
Le chef de Division d’Investigation Spécial de la DST, le Commissaire Abdoul Salam Moumouni, a souligné qu’en plus de tous autres dommages causés par ce réseau, « On peut estimer à plusieurs centaines de véhicules qui circulent avec des documents frauduleux et le préjudice subi par l'Etat du Niger est estimé à des centaines de millions de francs, sans compter les préjudices sur la santé publique et les revenus du CERMES ».
Concernant les dommages aux particuliers on peut citer un groupe parmi les mis en cause qui se livrent à des manœuvres basées sur des faux documents pour vendre des terrains d’autrui. Le dernier coup remonte à quelque semaine et avait porté sur un immeuble qu’ils auraient écoulé à quarante-deux millions (42 000000) FCFA. Ainsi, il a été révélé par l’enquête que ce réseau est structuré en groupes et par catégories d’activité. Ceux qui s’occupent du trafic illicite de migrants opèrent entre la Cote d’Ivoire, le Benin, le Nigeria, le Togo, le Niger et l’Europe. « Ils ont pu faire passer quelques migrants irrégulièrement à travers des plateformes aéroportuaires de la sous-région, contre des sommes qui varient entre trois (3) et (5) cinq millions de FCFA » a expliqué l’officier de Police Almoctar Abdoulaye. D’autres, par ailleurs confectionnent de faux documents administratifs et privés en fonction des demandes de leurs « clients ».
Ainsi, bon nombres d’objets et de faux documents ont été saisis notamment : 108 cachets humides, une trousse de démontage et de remontage de documents ; des titres et documents de voyages et de séjours nigériens et étrangers; plusieurs actes de cession d’immeubles ; plusieurs chéquiers et carnets d’épargne ; des fiches de rendu du résultat du diagnostic de la Covid-19 vierges; des relevés de compte bancaire ; plusieurs pièces de mise en circulation de véhicules ; Divers matériels informatiques de dernière génération ; Des pièces d’état civil ; Des téléphones portables de marques diverses ; Quatre (4) véhicules dont un portant une fausse plaque d’immatriculation « Député National » et soixante-sept (67) numéros de fausses plaques d’immatriculation identifiés.
Dans un communiqué rendu public le même jour, le Directeur de la Surveillance du Territoire, Abdourahamane Alpha a appelé la population à plus de collaboration pour une meilleure sécurité. Dans le même temps poursuit le communiqué, « les représentations diplomatiques et consulaires, les services publics et les partenaires privés de l’Etat ayant une mission de délivrance de documents administratifs doivent renforcer le niveau de sécurité, non seulement des documents qu’ils délivrent, mais aussi des procédures de leur délivrance ».
Le projet ECI-Niger, un modèle de coopération policière
Le projet ECI-Niger est financé par l’Union Européenne et vise à renforcer la lutte contre les réseaux criminels liés à l’immigration irrégulière, la traite des êtres humains et le trafic illicite de migrants. Des officiers de la Police nationale du Niger, de l’Espagne et de la France participent à ce projet qui est coordonné par la Fondation internationale et ibéro américaine pour l’administration et les politiques publiques (FIIAPP) basée à Madrid (Espagne). Le Projet ECI-Niger soutient les antennes de la DIS de Niamey, d’Agadez, de Tahoua, Maradi et Zinder, ainsi que à Birni N’Konni et Arlit.
La Division des Investigation Spéciales (DIS), unité spécialisée dans les enquêtes sur les faits de traite des personnes, de trafic illicite de migrants et de fraude documentaires a été créée en 2016 au sein de la Direction de la Surveillance du territoire et constitue l’ancrage opérationnel du projet ECI-Niger est appuyée par six (6) experts (03 policiers espagnols et 03 policiers français) qui travaillent avec 36 policiers nigériens.
(Source : ECI-Niger)
02 février 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Le bois des Nations Unies, sis à proximité du Complexe scolaire 11, ancien CEG 11, est en train de subir, ces derniers temps, des travaux de construction dont on ignore tout de la nature et des maîtres d’ouvrage. Epargné par tous les régimes, ce bois n’est pas, selon des sources proches du site, en train de faire l’objet d’un déclassement pour cause d’utilité publique, mais visiblement morcelé pour servir des intérêts partisans. Aucune pancarte n’indique pour le moment les travaux qui ont cours, à croire ce qui se fait est entrepris dans la clandestinité, comme ce terrain annexé, sur les 100 mètres, par un commerçant proche du pouvoir pour en faire une propriété privée alors que le site était envisagé pour un Centre de santé intégré (Csi) devant permettre de desservir toute la zone allant du nord Lazaret à Koira Tégui.
Laboukoye
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Le Syndicat National des Professionnels du transport de voyageurs du Niger (SYNAPTRAV-NIGER) a organisé le dimanche 27 mars au CCOG, son deuxième congrès statutaire. Ce congrès a été placé sous le thème ‘’Le transport des voyageurs du Niger dans un contexte d'insécurité, quelles stratégies ?‘’ C’est le représentant du ministre des Transports, M. Djibo Moussa qui a présidé l’ouverture des travaux de ce congrès statutaire en présence du président du syndicat, du secrétaire général de l’USTN, M. Alain Adikan, et de plusieurs autres invités.
En ouvrant les travaux de ce congrès statutaire, le représentant du ministre des transports, M. Djibo Moussa a salué les congressistes pour leur présence massive malgré leurs agendas chargés. Ce qui est la preuve éloquente de leur attachement à la défense des intérêts du syndicat, de ses militants et militantes. «En effet, l’insécurité grandissante a favorisé la prolifération de groupes armés non étatiques qui engendrent une forte criminalité transnationale impactant beaucoup les trafics routiers sur certains tronçons du pays» a-t-il déploré. Par ailleurs, le constat d’une multitude de postes de contrôle sur les routes nationales a aussi entrainé la recrudescence des tracasseries routières, décriées par les différents syndicats du secteur des transports routiers. Le thème de ce congrès vient à point nommé parce qu’il permet aux participants de réfléchir sur des pistes de solutions aux problèmes qui minent le secteur routier au Niger et éventuellement chercher comment concilier la multiplicité des postes de contrôle et la fluidité du transport routier.
Pour le Secrétaire général de l’USTN, M. Alain Adikan le thème de ces assises reflète justement la situation dans laquelle se trouve le secteur du transport au Niger. Ainsi, cette activité est devenue un métier à haut risque dans un contexte où la population a réellement besoin de la mobilité et de la disponibilité des marchandises. Il a aussi invité tous les acteurs à une profonde réflexion sur la sécurité des voyageurs du Niger et a demandé à l’Etat de mettre les moyens pour pallier cette situation.
Le Président du SNAPTRAV-Niger M. Boureima Issa Yacouba a, au nom du bureau exécutif national) exprimé sa reconnaissance à l’USTN. «La tenue régulière du congrès dans la vie d’un syndicat est l’expression de sa vitalité et de la bonne gouvernance syndicale», a-t-il estimé. Ce congrès offre l’occasion aux participants de faire le bilan complet et sans complaisance de la gestion d’un mandat, de faire l’état de lieu des préoccupations majeures des travailleurs afin de dégager des pistes de solution.
Dans l’agenda de ce congrès, il est prévu aussi l’élection d’une nouvelle équipe qui sera chargée de la mise en œuvre des différentes résolutions et recommandations pertinentes issues des réflexions. Il a enfin salué les forces de défense et de sécurité et a affirmé son soutien pour leur noble mission de préservation de la paix au Niger. Le président du SNAPTRAV a interpellé le gouvernement de tout mettre en œuvre pour sécuriser les axes routiers, car ils ne pourraient être sécurisés tant que les infrastructures routières restent dans un état de dégradation avancée. M. Boureima Issa Yacouba a souligné l’importance du thème choisi. Le transport des voyageurs contribue au développement économique social et culturel de la nation. Il permet aussi un brassage entre les peuples tel que défini dans le protocole de la libre circulation des biens et des personnes de l’espace communautaire CEDEAO. «Le contexte d’insécurité que vit le Niger entrave tous ces principes et valeurs et ne donne aucun plaisir de voyager», a-t-il conclu.
Assad Hamadou(onep)
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Dans le cadre de la commémoration de la Semaine des Nations Unies couplée au 75ème Anniversaire de cette organisation internationale, le Système des Nations Unies, qui comprend notamment le PNUD, l’UNFPA, le HCR, la FAO, l’UNICEF, a organisé, le lundi 19 octobre dernier à Niamey, un dialogue sur le thème : ‘‘Le rôle des femmes et des jeunes dans la promotion de la paix en période électorale au Niger". Cette activité s’est tenue en présence des Représentants du Système des Nations Unies, ceux de plusieurs organisations de jeunes et de femmes du Niger, de la société civile. Au cours de ce dialogue, les participants ont eu des échanges interactifs autour d’un panel, composé de membres du gouvernement, des responsables de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), et de Représentants du Médiateur de la République.
Le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Niger, Mme Khardiata Lo N’Diaye, a dès l’ouverture de la rencontre, souligné l’importance de cette session qui, selon elle, revêt toute sa pertinence au regard des grandes turbulences que connaît le monde actuellement et qui sont aggravées par la pandémie de la Covid-19. «Mais cette crise sanitaire nous a montré la voie à suivre. Elle nous a démontré que nous sommes étroitement liés les uns aux autres face aux défis communs et que nous devons continuer à agir ensemble pour concrétiser les Objectifs de Développement Durable», a indiqué la responsable onusienne. Par rapport au thème de ce dialogue, qui intervient à la veille des consultations électorales au Niger, Mme Khardiata Lo Ndiaye a estimé qu’il est une opportunité pour articuler les rôles respectifs des différents acteurs, afin de permettre aux jeunes et aux femmes du Niger d’avoir la possibilité de voter et/ou de se porter candidats à un mandat politique.
Mme N’Diaye s’est ensuite réjouie de l’adoption par le Niger d’un Plan d’action national sur l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité, pour la période 2020-2024, qui est un instrument recommandé par les Nations Unies, avec pour vocation d’améliorer la représentation des femmes et des filles dans les instances de prise de décisions et dans les mécanismes de consolidation de la paix. «Parce que les initiatives de maintien de la paix et de prévention des conflits qui ont impliqué les femmes et les jeunes sont celles qui ont eu le plus de chance d’aboutir à des résultats pérennes partout dans le monde, nous tenons à saluer les projets mis en œuvre dans ce sens par le Niger à travers la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP)», a-t-elle ajouté. Le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Niger a enfin réaffirmé l’engagement du SNU à promouvoir la pleine participation des jeunes et des femmes aux actions de développement, notamment en les armant à mieux faire face aux défis de l’heure.
Prenant la parole à son tour, le président de la CENI, Me Issaka Souna, a entretenu les participants sur les mesures prises par son Institution pour conduire un processus électoral libre, transparent, inclusif et apaisé. Les femmes, avec 55% des inscrits sur le fichier électoral biométrique de 2020 et les jeunes, avec plus de 45% inscrits sur ledit fichier, peuvent contrôler le processus électoral en cours au Niger, tout comme ils ont un rôle multiforme à jouer aussi bien comme électeurs que comme candidats», a précisé Me Souna. D’où le rôle de décideurs politiques que leur octroient leur nombres et qu’ils sont appelés à jouer pleinement, a-t-il estimé. «On ne peut concevoir la paix sans vous», a-t-il lancé à l’endroit des représentants des organisations des jeunes et des femmes, avant de les appeler à concourir à l’organisation de scrutins apaisés au Niger.
Quant à la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme El Back Adam Zeinabou Tari Bako, elle a salué le choix du thème qui, selon elle, vient à point nommé au regard des consultations électorales en vue au Niger. «Je souhaite que ces consultations électorales se tiennent dans des bonnes conditions et en appelle particulièrement les femmes et les jeunes à s’y impliquer activement en ce que la paix est la condition sine qua none pour tout développement», a lancé la ministre Zeïnabou Tari Bako.
Pour sa part, le ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation sociale M. Assoumana Malam Issa, assurant l’intérim de celui en charge de la Jeunesse, il a estimé que le thème a un triple intérêt. Il s’agit du public cible, de la thématique de la paix qu’il porte, ainsi que de l’opportunité choisie. Le ministre Malam Issa, a aussi rappelé la volonté politique des autorités de la 7ème République de faire des jeunes et des femmes le bras armé de tous les combats de développement. «Les jeunes et les femmes sont des acteurs clés dans tous les processus électoraux du Niger, en ce qu’ils constituent l’électorat le plus fidèle», a-t-il estimé.
Notons que l’un des principaux objectifs du SNU est la bonne gouvernance, la paix et la sécurité. L’action des Nations Unies, selon ses représentants, vise à contribuer efficacement à ce que les institutions nationales et locales, les communautés et les groupes cibles appliquent les principes de bonne gouvernance et de consolidation de l’Etat de droit et assurent la sécurité des biens et des personnes et le fonctionnement des mécanismes de consolidation de la paix.
Mahamadou Diallo(onep)
21 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le gouverneur de la région de Diffa M. Issa Lemine a présidé, le 11 mars dernier dans l’enceinte du Gouvernorat, la cérémonie de la formation des techniciens et monteurs en conception, installation et maintenance de systèmes solaires.
Au cours de cette cérémonie, le Directeur des Enseignements Techniques et Professionnels Ikoma Malam Boudou a souligné que cette formation s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Agence Nationale d’Energie Solaire (ANERSOL) pour l’accompagnement de la mise en œuvre du Projet «Fonds pour la Stabilisation de la Région du Bassin du Lac Tchad».
Quant au Représentant de l’ANERSOL, il a noté que cette formation dispensée par son Institution a eu lieu à un moment où l’expertise dans le domaine du solaire et les compétences locales sont faibles alors qu’il y a une multiplication de projets à composante solaire. D’où la nécessité de renforcer par des formations qualifiantes, les capacités des jeunes (pour la plupart désœuvrés) des localités visées, afin de disposer des compétences locales compétitives. Doudou Boukary Ibrahim a dit que les jeunes formés ont fait preuve d’assiduité, d’engagement, de patience au cours de cette formation. «Cela dénote de leur ferme détermination à acquérir une formation professionnelle afin de contribuer au développement de la région», a-t-il estimé.
Pour sa part, le Gouverneur de Diffa a tenu d’abord à féliciter les jeunes formés avant de leur souhaiter bonne chance dans cette carrière professionnelle. M. Issa Lemine a souligné que c’est pour pallier le déséquilibre en ressources humaines qualifiées que le PNUD en partenariat avec l’ANERSOL, pionnière dans les sciences de l’énergie solaire en Afrique et riche d’une expérience de plus de 50 ans, a mis en place un plateau technique pédagogique riche et de qualité, ainsi que des formateurs rompus à la tâche, pour doter la région de Jeunes qualifiés dans la conception, l’installation et la maintenance de systèmes solaires de types domestiques pour l’électrification des écoles, des centres de santé intégré, des ménages, des mairies etc.; mais aussi pour des lampadaires solaires pour l’éclairage des routes, des espaces publics et enfin pour des systèmes de pompage solaire pour l’eau potable dans les villages, l’irrigation et les activités maraîchères.
M. Issa Lemine a invité expressément les jeunes formés à faire un bon usage du matériel mis à leur disposition et cela pour contribuer significativement à la promotion des activités génératrices de revenus dans nos communes. La cérémonie a pris fin avec la remise du matériel et des attestations aux jeunes formés.
Mato Adamou ONEP – Diffa
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La cérémonie de lancement de l’opération de vérification physique des réfugiés au Niger s’est déroulée le jeudi 31 mars 2022 dans les locaux de la MJC, sous la présidence du Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, en présence du Ministre de la Jeunesse et des Sports en mission dans la région, du Gouverneur, du président du Conseil Régional, du représentant du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, du Préfet, du directeur général de l’Etat Civil et des Migrations des réfugiés, du Maire, de l’Honorable Chef de Canton de la Komadougou, du directeur départemental de l’Etat Civil et des Migrations des réfugiés, des directeurs régionaux, des responsables de Force, de Défense et de Sécurité, des Partenaires au Développement et de plusieurs autres invités.
En procédant au lancement de l’opération, le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a noté que les crises politiques et sécuritaires que connaissent certains pays de notre sous-région ont provoqué des déplacements massifs de populations vers le Niger à la quête de sécurité et de solutions alternatives à leur bien-être . M. Saidou Halidou a rappelé que le réfugié est justement cette personne qui, sous les contraintes et persécutions, fuit son pays d’origine à la quête d’autres cieux supposés plus cléments, plus humains et plus protecteurs. Il abandonne malgré lui et derrière lui tout ce qui lui est cher notamment la famille, les proches, le milieu naturel et culturel vécu ainsi que d’autres biens précieux. Poursuivant, il a noté que le Gouvernement du Niger et le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR) travaillent d’arrache-pied pour l’enregistrement et l’identification des Réfugiés dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan global de réponses en faveur des Réfugiés et communautés d’accueil vivant notamment dans les régions de Diffa, Tahoua, Tillabery, Maradi et Niamey. Les estimations à la fin de l’année 2021, font ressortir que plus de 250.000 Réfugiés et autres demandeurs d’asile sont présents au Niger. La région de Diffa a poursuivi M. Saidou Halidou accueille le plus grand nombre de déplacés forcés recensés, pas moins de 225.592 personnes dont 129.942 réfugiés au 31 décembre 2021. Il a conclu en soulignant que ces opérations porteront essentiellement sur la vérification physique et biométrique des personnes concernées, la collecte et ou la mise à jour des données sur leur identité personnelle, la mise à jour des vulnérabilités, la prise de photo, le renouvellement et la remise des documents d’identité servant de documents de protection.
Auparavant, dans son allocution, le Gouverneur a apprécié la réalisation de cette opération de vérification qui permettra aux Responsables Administratifs, aux partenaires, aux services Techniques concernés de disposer des données réactualisées des Réfugiés sur notre territoire . M. Issa Lémine de fonder l’espoir au terme de cette opération de disposer des données probantes aux fins de mieux planifier les activités de protection, la recherche de solutions durables et une assistance basée sur des réels besoins. Quant au Représentant du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), il a tenu d’abord à faire remarquer que grâce à la générosité exceptionnelle affichée par les différentes communautés nigériennes et à la politique d’asile exemplaire pratiquée par le Gouvernement du Niger, ces réfugiés a poursuivi M. Emmanuel Gignac qui pour la plupart ont tout perdu ont été accueillis et sans cesse soutenus par les communautés hôtes et ce en dépit des défis, des manques des conditions, de grande précarité dans lesquelles celles-ci souvent vivent. Poursuivant son intervention, M. Emmanuel Gignac a souligné que l’opération est un aspect essentiel de l’enregistrement qui consiste à valider, mettre à jour, et compléter les données individuelles de chacun des réfugiés et demandeurs d’asile dans le pays.
Mato Adamou ONEP DIFFA
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Une mission de sensibilisation sur la mise en place de la Mutuelle de Santé des Agents de l’Etat a séjourné à Diffa du 7 au 9 août 2020. Cette mission conduite par M. Mahamane Robert Maikassoua, Directeur de la Protection Sociale au Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale comprend Mme Yaganami Fanta Kazelma, Coordonatrice du Comité ; M. Midou Kailou, Vice président du Comité ; MM. Ibrahim Toudjani ; Malam Albachar, Halidou Mecano et Lawaly Issoufou tous membres du Comité. En marge de la réunion présidée par le Secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Diffa qui a regroupé les directeurs régionaux, les agents de l’Etat, les représentants des Syndicats, nous avons rencontré Mme Yaganami Fanta Kazelma, Coordonatrice du Comité.
Madame la coordonnatrice, quel est l’objectif de votre mission à Diffa ?
Notre mission vise à apporter un message direct auprès des acteurs concernés dans cette campagne de sensibilisation sur la mise en place d’une mutuelle de santé des agents de l’Etat. Ainsi, après Maradi et Zinder, c’est à Diffa d’accueillir cette campagne. Notre équipe s’est techniquement préparée pour transmettre toutes les informations nécessaires pour que les agents de l’Etat puissent adhérer massivement à la Mutuelle de santé.
Mme la Coordonnatrice, pourquoi une Mutuelle pour les agents de l’Etat ?
La Mutuelle est créée parce que nous sommes dans un contexte économique très difficile. L’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) ne prend en charge que 80% des frais d’hospitalisation et d’examens. Aussi, il y a une diminution drastique du pouvoir d’achat des travailleurs, les retraites anticipées des travailleurs, le coût des soins et la nécessité de couverture sanitaire pour les agents de l’Etat en activité (Auxiliaires et Cadres), les retraités et leurs familles. C’est au vu de ce tableau que les Centrales Syndicales ont négocié et obtenu du Gouvernement la mise en place d’une Mutuelle de Santé des Agents de l’Etat.
{xtypo_quote} «Notre équipe s’est techniquement préparée pour transmettre toutes les informations nécessaires pour que les agents de l’Etat puissent adhérer massivement à la Mutuelle», déclare Mme Yaganami Fanta Kazelma{/xtypo_quote}
Quels sont les soins qui seront couverts par la Mutuelle ?
Il est important de préciser que le système de prise en charge de l’Etat à travers l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) n’est pas modifié, mais sa reprise par la Mutuelle reste un objectif à atteindre. La Mutuelle prend en charge 80% des médicaments essentiels génériques ; 80% des médicaments de spécialités ; 50% des examens effectués dans le secteur privé à la demande du secteur public ; les évacuations sanitaires à partir des formations dans le cadre des conventions avec la Mutuelle ; 80% du paiement par épisode de soins dans le secteur non hospitalier.
Parlez nous de l’organisation mise en place dans le cadre de cette Mutuelle ?
La Mutuelle de santé des agents de l’Etat du Niger est d’envergure nationale et couvre une population répartie sur l’ensemble du territoire. L’organisation choisie repose sur une gestion centralisée à Niamey et organisée autour d’une cellule professionnalisée sous le contrôle des organes de décisions (Assemblée Générale, Conseil d’Administration, Conseil de Santé). La proximité avec les adhérents sur l’ensemble du territoire est assurée par des représentants des mutualistes désignés au sein des antennes syndicales des centrales. Je voudrais profiter de cette occasion pour saluer la forte implication des autorités régionales dans l’organisation de notre activité dans la capitale du Manga.
Propos recueillis par Mato Adamou, ONEP Diffa
11 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La MJC de Diffa a servi de cadre, le mercredi 15 juin dernier, à la célébration de la journée internationale de la gestion de l’hygiène menstruelle (G.H.M) placée sous le thème : « une éducation à la santé et à l’hygiène menstruelle pour toutes et pour tous ».
En procédant au lancement des activités de cette journée, le Secrétaire Général du Gouvernorat, M. Hambaly Bouweye, s’est d’abord réjoui de la forte mobilisation de la communauté féminine. Il a souligné qu’au Niger la gestion des menstrues est rarement abordée dans les communautés. Il a été établi a-t-il poursuivi un lien de cause à effet entre le renoncement volontaire des jeunes filles à l’éducation pendant la période des règles et le manque d’espaces appropriés pour une gestion sure, d’hygiène et dans l’intimité des menstruations.
Pour sa part, le Directeur régional adjoint de la Santé de Diffa, Dr Mamadou Elhadji Ibrahim, a rappelé que l’instauration de la Journée Mondiale de l’hygiène menstruelle remonte à 2014. Son but est de rompre le silence et diffuser l’information pour permettre à la communauté en général et à la Communauté Scolaire en particulier de communiquer et échanger sur l’amélioration de la gestion de l’hygiène menstruelle (GHM).
Quant au représentant de la Direction de la Santé des Adolescents et des Jeunes, Dr Hamani Issa, il a ajouté que cette journée permet aussi d’interpeller les décideurs afin d’améliorer les infrastructures sanitaires adaptées à la gestion de l’hygiène menstruelle en milieu scolaire. Il a souligné que l’hygiène menstruelle constitue un sujet tabou entre les parents et les filles, car rarement abordée avec les parents, laissant ainsi aux filles le seul choix d’en discuter entre elles.
A son tour, le Coordinateur du Projet Genre-Population et Développement au Niger (GPDM) a souligné que c’est en Décembre 2017 que le Niger a sollicité et obtenu de l’Agence Française de Développement (AFD), le financement d’un Projet dont la finalité est d’accompagner la transition démographique en contribuant à l’amélioration de la santé de la population et notamment des femmes et des enfants. Dr Idrissa Mahamadou Maiga a noté que l’objectif transversal de ce Projet est la réduction des inégalités de genre grâce à l’autonomisation des Jeunes filles et des femmes. Pour l’année 2022 en cours, sa contribution est de 407.017.376 Frs destinés à la réalisation des cliniques mobiles, au renforcement des capacités des agents et à l’acquisition de certains équipements comme les 200 kits césariennes au profit du Centre de Santé de la Mère et de l’Enfant (CME) de Diffa a conclu.
Mato Adamou ONEP-Diffa
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La localité de Dirkou située à 600 km d’Agadez dans les confins du Ténéré, est une ville légendaire qui abrite le célèbre quartier de Garin Kanwa où des maisons sont construites en briquettes de natron. En l’espace de deux décennies, selon le maire de la commune rurale de Dirkou, M. Mahamat Boubacar Djaram, la ville de Dirkou s’est ainsi transformée en un véritable petit centre régional marqué par une croissance démographique sans précédent. Sabon Gari, ancienne périphérie de l’oasis où vivent la plupart des nouveaux habitants permanents et la totalité des personnes de passage, est dorénavant plus peuplé que le village d’origine Garin Kanwa. Cet étrange quartier construit totalement en natron a résisté et continue de résister encore aux rares pluies et aux vents violents du désert kawarien.
«La ville continue de s’agrandir et est devenue d’une certaine manière le centre économique de la localité avec l’émergence de nombreuses maisons en banco et d’autres en ciment. Cependant l’ancien quartier de Garin Kanwa existe toujours même s’il n’est plus habité. Car l’essentiel des maisons construites en briques de natron sont effondrées et ce quartier n’est plus qu’un endroit totalement en ruine», précise M. Djaram. Selon lui, l’aspect historique, culturel, touristique et surtout symbolique de Garin Kanwa fait que ce quartier ne peut pas être détruit, car il représente l’identité de Dirkou. «L’abondance du natron dans cette zone fait qu’en plus qu’il sert de produit de commerce et de produit de consommation, il sert aussi à la construction des maisons. En effet, avec les nombreuses carrières de natron qui entourent Dirkou, les populations d’antan ont eu l’idée de faire des briques et des maisons en natron. Nous comptons sauvegarder ces maisons telles quelles, car c’est une partie de notre culture et de notre histoire», déclare le maire de Dirkou.
Selon lui, le Kawar, dont Dirkou fait partie, est une zone qui possède des gisements de sel et de natron. «Le sel blanc est produit pour la consommation humaine et le sel de couleur est destiné à la consommation animale. Quant au natron, il y a aussi deux variétés dont le natron rouge d’Achounouma et le natron blanc d’Argui », indique l’élu local. Le natron de la mare de natron d’Achounouma réunit, chaque fin de l’année, entre octobre et novembre, de nombreuses personnes qui installent des maisons temporaires à base des feuilles de palmiers pour la campagne d’extraction du natron. «C’était un trajet de plusieurs kilomètres que nous parcourions à pieds pour assister à ces festivités chaque année», rappelle-t-il.
M. Djaram rappelle aussi que ‘‘la Route du Sel’’ part de l'Air, traverse le désert du Ténéré et arrive enfin à Bilma où se trouvent les salines, lieu d'extraction du sel indispensable aux transactions. «Cette route a fait l'objet d'un commerce caravanier pendant plusieurs siècles. Au cœur de la transaction : l'échange du mil contre du sel et des dattes», ajoute M. Djaram. «L’exploitation des salines de natron qui était le seul ressort des populations autochtones, dépassait le cadre de l’économie locale et le natron constituait la denrée principale du courant commercial. Il est donc important de revaloriser ces deux filières, et cela ne peut se faire qu’à travers ce qu’on appelle le Développement Economique Local (DEL)», soutient l’élu local. Il ajoute que, depuis quelques années, des nouvelles activités comme l’orpaillage et les migrations ont fait leur apparition.
Les migrants circulent à l’intérieur de Sabon Gari, entre leurs ghettos, les lieux de transport et le marché, mais ne sortent presque jamais de ce quartier et leurs échanges avec les villageois sont si faibles qu’après plusieurs mois passés à Dirkou la plupart d’entre eux ne connaissent toujours pas l’ancien village qui n’est pourtant qu’à un ou deux kilomètres de leur lieu de résidence. Ce manque de relations entre populations migrantes et populations originaires de Dirkou est renforcé par le fait que la majorité des villageois kanouris et toubous de l’ancien village ne vont eux-mêmes jamais à Sabon Gari pour ne pas être confrontés à ces ‘‘exodants’’, qui symbolisent à leurs yeux la dépravation (prostitution, alcool). Seuls quelques jeunes y font un tour par curiosité. Des commerçants s’y rendent pour le marché et certaines femmes pour y effectuer des achats. De même, les militaires, les commerçants allochtones et autres fonctionnaires ne fréquentent que des espaces circonscrits de l’oasis, et cela de manière assez homogène au sein de chacun de ces groupes.
Ce cloisonnement des espaces en fonction des différentes catégories de populations se traduit au niveau de l’organisation de l’oasis par une segmentation dont les ruptures sont visibles dans le paysage lorsque l’on passe de l’ancien village (Garin Kanwa) au marché de Sabon Gari, ou de la zone des ghettos au vaste camp militaire. En quelques années, ajoute l’élu, l’ampleur et la permanence des flux migratoires et marchands passant par la localité de Dirkou ont influé
directement sur son développement et son organisation, la faisant passer du statut de petit village du Kawar à celui de véritable petit centre régional, économique et politique. «Dirkou participe dorénavant et pleinement au maillage urbain du Sahara central structuré à la fois par l’activité de réseaux de circulation et par les volontarismes étatiques pour les zones sahariennes d’Algérie et de Libye», précise M. Djaram.
Toutefois, l’élan vers le modernisme n’a pas détruit l’image architecturale de Garin Kanwa, cette partie de la ville où s’étendent des maisons construites en briquettes de natron. Aujourd’hui suite à la crise libyenne, et le ralentissement des flux migratoires avec la loi anti-migratoire et le renforcement des patrouilles, toutes les activités sont en berne. Plusieurs jeunes qui vivaient du transport sont aujourd’hui sur la paille et des nombreux commerces alimentés par les trafics sont presque à l’arrêt, les taxes locales alimentant la municipalité se sont taries.
Mahamadou Diallo(onep) (Envoyé Spécial)
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Il s agit, au départ, d un Contrat relatif à un Dépôt à terme (DAT) entre ASUSU S.A (SFD) et SOPAMIN S.A (le client) portant sur 1 milliard de FCFA déposé par le client sur 25 mois (avec possibilité de renouvellement) signé le 06 juillet 2015. Selon l’article 5 dudit contrat portant sur les conditions de sa résiliation, il est stipulé que « si la résiliation est initiée par le client avant le terme prévu, les intérêts seront payables au prorata de la période écoulée sous réserve d’une notification 72 heures à l’avance ». A cet effet, la SFD (ASUSU.SA) disposera d’un délai de trente (30) jours pour la restitution des fonds au client.
Le contrat du DAT étant signé le 6 juillet 2015 pour une durée de 25 mois, il arrive ainsi à échéance le 3 Août 2017.
Du 23 mai 2017 au 29 Mai 2017, nous avons engagé des échanges avec la DG de ASUSU sur les modalités de remboursement de notre DAT. C’est ainsi que le 29 mai 2017, par une correspondance la SFD nous saisit pour confirmer le remboursement et proposer un échéancier des transferts y afférents.
Selon le tableau proposé par ASUSU, le remboursement sera étalé de juin 2017 à décembre 2018.
Précisons au passage que ASUSU a librement proposé le calendrier qui a été accepté par SOPAMIN sans aucune modification.
Il convient également de noter qu’à cette étape deux grandes facilités avaient été accordées à ASUSU par la SOPAMIN : il s’agit premièrement de la notification du non renouvellement du DAT depuis le 23 mai 2017, soit 72 jours avant l’échéance alors qu’il ne fallait que 33 jours pour restituer l intégralité du dépôt conformément au contrat et secundo du remboursement sur 19 mois selon ses possibilités au lieu du montant total à l échéance du 03 août 2017.
En janvier 2018 notre partenaire, à qui les fonds étaient destinés, nous fit savoir qu’à cette date, il n’a reçu aucun franc de ASUSU.
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A l’instar des autres régions du pays, Dosso a fêté le 3 aout le 61ème anniversaire de l’indépendance du Niger. La cérémonie de célébration de l’évènement présidée par le secrétaire général de la région de Dosso M. Assoumana Amadou a été marquée par une plantation d’arbres au bureau des Douanes de Dosso, route Gaya. Les députés nationaux, les autorités administratives et coutumières, les cadres techniques, les responsables des forces de sécurité et ceux des associations professionnelles ont effectué le déplacement. Deux importantes interventions ont été prononcées à cette circonstance.
Dans son discours de bienvenue le maire de la commune urbaine de Dosso, M. Abdou Madougou s’est réjoui du choix porté sur sa commune pour abriter les présentes manifestations. Le maire a saisi l’opportunité pour annoncer le démarrage d’une vaste opération de reboisement de la commune de Dosso.
Procédant officiellement au lancement de la campagne régionale de plantation d’arbres, par le secrétaire général de la région de Dosso, a exprimé sa gratitude à tous ceux qui ont répondu au rendez-vous. Cela, a-t-il dit, témoigne de leur engagement en faveur de la protection de l’environnement. Le secrétaire général de la région de Dosso s’est longuement appesanti sur la signification de la fête de l’arbre et son objectif. Parlant du thème de la présente édition à savoir « valorisons le moringa, pour améliorer l’économie locale » M. Assoumana a indiqué que ce thème découle du programme de la renaissance du Niger acte3 consolider et avancer qui prévoit entre autre le choix du moringa pour son potentiel de développement, ses qualités alimentaires, nutritionnelle et médicinale et sa forte demande sur le plan national et mondial.
Les potentialités forestières, a souligné M. Assoumana Amadou font de la région de Dosso, une des régions les plus représentatives sur le plan de la végétation du pays. Cependant, a-t-il fait remarquer, ce tableau reluisant ne doit pas nous faire perdre de vue les contraintes environnementales que subissent ces ressources. Pour cette campagne, d’importantes réalisations ont été enregistrées en matière de protection de l’environnement. C’est au total près de 597 200 000 FCFA qui ont été perçus en terme de rémunération par les populations sous forme de cash for work.
Le secrétaire général de la région de Dosso a exhorté les responsables du bureau des douanes de Dosso à emboîter le pas de la garde nationale du Niger de Dosso qui n’a ménagé aucun effort par rapport à l’entretien et la protection du site de plantation officiel édition 2017 dont le taux de survie élogieux de 100% fait honneur à la région. Au programme des manifestations, la fédération nigérienne des sports équestres a organisé dans l’après-midi une course de chevaux dénommée « grand prix du président de l’assemblé nationale ».
Abdoul-Moumouni Mahamane Stagiaire ONEP Dosso
05 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’hôpital de district de Gaya, fruit de la coopération nigéro belge a été officiellement inauguré le mardi 27 juillet dernier sous la présidence du ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales Dr Idi illiassou Maînassara. D’une valeur de 2.356.862,8 euros soit 1.546.000.637 francs CFA, cet hôpital construit et entièrement équipé par ENABEL vient à point nommé et cadre avec les objectifs poursuivis par le Programme de Renaissance acte 3 dans son volet santé. La cérémonie s’est déroulée en présence du 1er Secrétaire de l’ambassade de Belgique au Niger, de la représentante résidente de ENABEL au Niger, des autorités administratives, des cadres centraux et régionaux de la santé et de nombreux invités.
Dans le discours inaugural qu’il a prononcé à cette circonstance, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales a indiqué que la construction de ce bel hôpital s’inscrit dans l’accompagnement du Royaume de Belgique à l’amélioration de la couverture sanitaire et de la qualité de soins. Pour mémoire, a rappelé Dr Idi Illiassou Maïnassara, Gaya fait frontière avec le Bénin, le Nigéria et les départements de Dosso, Dioundiou et Dogondoutchi. La réalisation de cet hôpital fait suite, selon le ministre de la Santé publique, à l’appel du Président de la République pour une extension de la couverture sanitaire du pays. La réponse du Royaume de Belgique à travers ENABEL s’est inscrite dans cette mouvance.
Dr Idi Illiassou Maïnassara a saisi l’opportunité pour inviter le personnel de santé, les cadres de son ministère, les autorités locales et la population de Gaya à une gestion rigoureuse de cet édifice et par la même occasion demandé aux élus locaux du département de Gaya à se donner la main et à s’impliquer dans la gestion de cette infrastructure partagée par les populations de leurs localités respectives. Le ministre de la Santé publique a, au nom du gouvernement et du peuple nigérien, exprimé sa gratitude au Royaume de Belgique pour avoir été pendant 50 ans aux côtés du Niger à travers des appuis multiformes.
Le 1er Secrétaire de l’ambassade du Royaume de Belgique M. Mathias Deneckere a longuement évoqué les actions de son pays en 50 ans de coopération avec le Niger. Le diplomate belge a ensuite souligné que cet l’hôpital qui vient d’être inauguré profitera à la population du département de Gaya, environs 370.000 habitants. Il vient renforcer significativement l’offre des soins avec des services de qualité. Ainsi, la coopération belge, a-t-il souligné, privilégie une approche intégrale, avec un double ancrage au niveau central et déconcentré à Gaya pour mieux répondre aux besoins prioritaires définis par les partenaires nigériens ; approche inclusive et résolument tournée vers l’avenir.
La représentante résidente d’ENABEL Mme Sandra Galbusera a, pour sa part, notifié que cet investissement n’est qu’un des éléments d’une politique globale d’accompagnement de la République du Niger dans ses progrès vers la couverture sanitaire universelle (CSU). Par ces actions, a-t-elle indiqué, le gouvernement nigérien et le Royaume de Belgique veulent ainsi approcher les services sociaux de base des populations.
Le Secrétaire général de la région de Dosso M. Assoumana Amadou a de son côté mis l’accent sur les réalisations du Royaume de Belgique au profit de la région de Dosso. Les multiples appuis de la coopération belge au système de santé a-t-il dit visent à améliorer la qualité des soins et à rendre accessibles ces soins de manière équitable à toute la population. Pour le Secrétaire général de la région de Dosso, il apparait clairement que cet appui rime parfaitement avec le souci premier des autorités de la République au premier rang desquelles le Président de la République Mohamed Bazoum.
Quant au préfet du département de Gaya, il a décerné plusieurs témoignages de satisfaction aux agents de santé du département qui se sont illustrés dans leurs activités. Une visite guidée des locaux a mis fin à la cérémonie.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso et Abdoul Moumouni Mahamane (Stagiaire) (onep)
29 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Kourfaré est un village situé à 8 kms au sud de Birni N’Gaouré. La piste auparavant sablonneuse difficile d’accès a aujourd’hui vu la réalisation d’une route en latérite mettant ainsi fin au calvaire que rencontrent les populations de la localité. Construit au pied d’un plateau, Kourfaré ou Ourfaré désigne un endroit où les animaux viennent lécher le natron. On y trouve encore aujourd’hui aux alentours du village des morceaux de poterie ancienne prouvant ainsi que Kourfaré ne date pas d’aujourd’hui. Il ressort, de sources concordantes, que Kourfaré a été fondé par Koura fils de Baba Golba venant de Damari (Say) avec sa suite dont son frère Goumari.
Le premier chef a été Zarmakoye Hangayzé qui régna environ 40 ans. Le titre de Zarmakoye à Kourfaré relève d’une simple logique. Les premiers habitants étaient les descendants de Tobili lui-même fils de Tagourou. Huit chefs se sont succédé, dont l’actuel Elhadj Garba Ounténi, intronisé le 10 novembre 2007. L’histoire raconte que ce village a toujours été épargné des guerres et autres calamités comme les sécheresses, grâce à un tamarinier surnommé Dounaba-Bossey au pied duquel les populations pratiquaient leurs sacrifices. Aujourd’hui avec l’islam, cette pratique a totalement disparu.
De par la fertilité de son sol, ce village renferme d’importantes mares permanentes et semi permanentes à l’image de Kara-Bangou, Foulan-Bangou ou encore Diney-Bangou. Les populations de Kourfaré sont de grands agriculteurs. Le village dispose d’une école primaire et d’un collège en paillotes.
Selon le chef du village, Zarmakoye Garba Ounténi, ‘’certaines pratiques ancestrales sont jalousement conservées par les populations notamment les remèdes contre les morsures de serpent que chaque enfant du village peut allègrement pratiquer’’.
Le cousinage à plaisanterie a permis de renforcer davantage les rapports de bon voisinage avec les villages environnants surtout avec le village de Tchara que leurs ancêtres ont, depuis la nuit des temps, institué à travers diverses rencontres. Grâce à ce brassage, a soutenu Zarmakoye Garba Ounténi ‘’des mariages ont été célébrés entre les populations de ces deux villages. Les jeunes ont noué des relations fraternelles loin des mensonges, de la haine’’.
Comme doléances, le chef du village de Kourfaré sollicite des autorités ‘’la construction d’un centre de santé, d’un marché moderne, la construction des classes en matériaux définitifs, l’électrification du village ainsi que l’acquisition de motopompes dans le cadre des cultures de contre saison.
Mamane Amadou, ANP-ONEP/Dosso
27 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Elhadj Boureïma Bana a été intronisé le samedi 03 octobre dernier 4ème Maïfada à la cour du sultan de Dosso. Il succède ainsi à Amadou Kotondi décédé en octobre 2019. Les attributions du Maïfada se résument à l’organisation administrative de la cour. Le Maifada est l’un des plus proches collaborateurs du sultan et à ce titre, il doit l’assister dans l’accomplissement de sa noble et exaltante mission.
A titre de rappel, il faut noter que depuis que la province de Dosso a été érigée en Sultanat, le premier sultan Djermakoye Maïdanda Seydou a entrepris des nominations au niveau de la cour. C’est ainsi qu’on a assisté à l’intronisation de Wonkoye, de Mayaki, de Bafada, de Zaroumey, de Golkoy et de Maïfada dont Boureïma Bana en est le quatrième.
La cérémonie d’intronisation qui s’est déroulée devant le palais sous les auspices du Sultan Djermakoye Maïdanda Seydou a été rehaussée par la présence de plusieurs membres du gouvernement, des députés nationaux, des autorités administratives régionales de Dosso, des chefs coutumiers venus de plusieurs régions du pays et du Nigéria voisin ainsi que de nombreux invités de marque. A cette occasion, le représentant de la famille du nouveau Maïfada M. Sido Oumarou a souhaité la bienvenue à tous ceux qui ont effectué le déplacement et a transmis au sultan de Dosso la gratitude de toute sa famille pour avoir nommé Boureïma Bana à ce prestigieux poste de Maïfada à la cour.
M. Sido Oumarou devait par la suite féliciter le 4ème Maïfada tout en prenant l’engagement au nom de toute sa famille de lui apporter le soutien nécessaire dans l’accomplissement de sa mission pour la grandeur et le rayonnement du sultanat de Dosso. La cérémonie a été marquée par les prestations de plusieurs troupes culturelles locales.
Originaire de la ville de Dosso, Boureïma Bana est un opérateur économique. En 2005, il a créé CAPITAL FINANCE, l’une des plus grandes institutions de micro finance et en 2010 la Société Nigérienne de Promotion Immobilière (SONIPRIM SA) promotrice de la cité Diaspora à Niamey et de la zone industrielle et commerciale du port sec de Dosso. En 2014 à la veille de la fête du 18 décembre Dosso-Sogha M. Boureïma Bana a construit, sur sa terre natale Dosso, le prestigieux hôtel TOUBAL.
Mahamane Amadou
ANP-ONEP/Dosso
05 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le nouveau chef de canton de Falwel dans le département de Loga a été élu le samedi 14 Mai 2022. Le collège électoral initialement composé de 62 chefs de villages a été ramené à 61 suite au décès du chef de village de Saboudey. L’élection a été présidée par le gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar. Ils étaient six candidats à briguer le prestigieux trône du canton de Loga à savoir Amadou Kimba, Diori Dourahmane Siddo, Hamani Halidou, Saidou Salma Bawa, Younoussa Saidou et Zada Attanine.
Avant le démarrage des opérations de vote, le gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar a remercié les populations de Falwel venue massivement assister au choix de celui qui aura désormais l’honneur de présider aux destinées de leur canton. Le gouverneur a saisi l’opportunité pour transmettre les salutations et les encouragements du gouvernement et du Président de la République Mohamed Bazoum très engagés pour la bonne gouvernance et le renforcement de la cohésion sociale dans notre pays.
Le processus électoral a été conduit de manière transparente, participative et dans la plus grande neutralité a souligné M. Albachir Aboubacar. Ce qui a permis aux 6 prétendants, (après le désistement de trois autres) durant 15 jours de campagne de se présenter ce samedi auprès de leurs chefs de village pour solliciter leur suffrage dans le secret des urnes en toute indépendance et dans la plus grande transparence. Le gouverneur a demandé aux populations d’accepter le chef de canton que Dieu aura choisi car a-t-il fait remarquer le choix de Dieu est incontournable et incontestable.
Ainsi à l’issue des élections transparentes, M. Diori Dourahmane Siddo a été élu nouveau chef de canton de Falwel avec 58 voix. Il remplace ainsi son frère Alfari Siddo, rappelé à Dieu le 11 octobre 2021. Il était jusqu’au jour de son élection gouverneur de la région de Tillabéry. Il fut aussi maire de la commune rurale de Falwel. Les autres candidats à savoir, Amadou Kimba a obtenu une voix, Younoussa Saidou une voix, Zada Attanine une voix, Saidou Salma Bawa 0 voix et Hamani Halidou 0 voix. Le gouverneur de Dosso a invité le nouveau chef de canton de Falwel M. Diori Dourahmane Siddo à être un chef rassembleur et exemplaire pour le bonheur de toute la population du canton.
A l’endroit des autres candidats, M. Albachir Aboubacar leur a demandé un dépassement de soi, car seule la quiétude, le bonheur et la prospérité du canton doivent guider tout un chacun avant toute autre considération. Le gouverneur de Dosso a remercié et félicité les autorités administratives, coutumières, les forces de défense et de sécurité et toute la population du département de Loga pour les dispositions prises pour un bon déroulement de ce scrutin.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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Le collectif des médias publics et privés de Dosso a organisé, le samedi 05 février, un méga concert dans le cadre de la culture de la paix et de la cohésion sociale au Niger et particulièrement à Dosso. Il a été animé par plusieurs artistes locaux. Pour donner un cachet particulier à cette manifestation, le collectif de la presse publique et privée de Dosso a fait appel à l’artiste humoriste, ambassadeur de la paix en Afrique, porte flambeau de la parenté à plaisanterie, Adoulaye Segda, plus connu sous son nom d’artiste Djingri Lompo et le roi des arènes, détenteur du sabre national Kadri Abdou dit Issaka Issaka.
A l’appel de ces deux géants de la culture et du sport au Niger, l’arène de lutte Salma Dan Rani qui a abrité les manifestations a fait guichet complet. A midi déjà, l’arène était archicomble, Dosso s’est vidée de sa population au profit de l’arène : personne ne veut se faire raconter le combat palpitant entre l’ambassadeur de la paix et le roi des arènes car Djingri Lompo s’est proclamé vainqueur avant même le début de la compétition.
Après une fatiyah suivie de l’exécution de l’hymne national du Niger, les artistes locaux de Dosso ont présenté leurs prestations. Le moment tant attendu a été l’entrée dans l’arène de l’ambassadeur de la paix Djingri Lompo à dos d’âne sous les applaudissements nourris de la jeunesse qui retrouve son idole. Le service d’ordre a eu du mal à contenir le public.
La cérémonie a été rehaussée par la présence des autorités administratives, des cadres régionaux et de nombreux invités. Dans son discours à cette circonstance, le président du collectif de la presse publique et privée, M. Moussa Hamani, directeur de la station région ORTN a remercié la population de Dosso pour ‘’cette grande mobilisation qui démontre son profond attachement à la paix et à la cohésion sociale, des vertus chères à notre pays et à la région de Dosso en particulier’’. M. Moussa Hamani a, au passage, rappelé la principale vocation de la presse qui est de faire ‘’la visibilité des actions et faits de notre société’’. Mais, aujourd’hui a-t-il affirmé, ‘’la presse a décidé de montrer à la face du monde qu’elle est multidimensionnelle, capable de faire sa propre visibilité’’. «Le collectif de la presse publique et privée de la région de Dosso donne l’exemple à travers ce concert grandeur nature sur un sujet sensible, un sujet universel à savoir la paix et la cohésion sociale dans notre pays», a-t-il estimé.
«Cette action modeste, mais noble, vise entres autre à accompagner les nombreux efforts des autorités nigériennes dans la promotion et la consolidation de la paix», a souligné le président du collectif. M. Moussa Hamani a ensuite rendu un vibrant hommage aux forces de défense et de sécurité qui se sacrifient nuit et jour pour assurer notre quiétude. «Que Dieu accueille dans son paradis éternel toutes celles et ceux qui sont tombés sur les champs d’honneur», a-t-il ajouté.
Parce que la paix n’a pas de prix et que l’union fait la force, le président du collectif de la presse publique et privée de Dosso a invité les populations à s’unir, à former un seul bloc pour barrer la route aux esprits malveillants susceptibles de troubler la paix dans notre pays. «Nous devons en outre cultiver et pérenniser la parenté à plaisanterie, cette richesse de notre patrimoine culturel qui véhicule l’union, l’entraide, la cohésion et la paix», a-t-il préconisé. Le président du collectif de la presse publique et privée de la région de Dosso a remercié Djingri Lompo et Issaka Issaka, ces deux ambassadeurs de la paix et de la cohésion sociale qui ont semé la joie dans les cœurs des dossolais et des Nigériens dans leur ensemble ainsi que les artistes locaux qui ont témoigné leur engagement pour la paix au Niger.
Mahamane Amadou, ONEP/Dosso
07 février 2022
Source : https://www.lesahel.org/
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Monsieur le Directeur de Publication,
Dans l’article susvisé, vous écriviez « le processus pour l’élection du chef du canton de Tibiri (Doutchi) a connu son épilogue le samedi 25 (26) août dernier avec l’élection de …..Bien que le processus ait été laborieux avec notamment les recours en justice de certains candidats (qui n’ont pas eu gain de cause), l’élection s’est déroulée dans le calme. Cependant, sur les 121 chefs de village qui devraient voter, 76 ont répondu présents, les autres ont préféré boycotter le vote. »
En vue d’une information juste et équilibrée de vos lecteurs, j’ai le devoir d’apporter les précisions suivantes :
- Le Larousse », définit l’épilogue comme : « ce qui termine, conclut une action longue et embrouillée ; dénouement ». Or cette élection organisée le samedi 26 août dernier, sur la base de l’Arrêté n°00501 du 1er août 2017 du Ministre Chargé de l’Intérieur modifiant l’Arrêté n°0737 du 28 octobre 2015, ne retenant que les seuls candidats de la communauté Goubawa à se présenter à l’élection du Chef de Canton de TIBIRI (Département de TIBIRI) s’est tenue suite à l’Arrêt N°46 du Conseil d’Etat du 24 mai 2017. Et cet arrêt qui a consacré l’exclusion de la totalité des candidats de la communauté Arawa à l’élection du chef de canton de Tibiri (réunissant toujours les candidats des deux (2) communautés Arawa et Goubawa) a fait l’objet d’un pourvoi en révision introduit le 18 juillet 2017 au Conseil d’Etat par les avocats des candidats Sarkin Arewa (non encore examiné à ce jour). En conséquence, prendre la liberté d’écrire que « les recours en justice de certains candidats n’ont pas eu gain de cause » alors même que le recours en révision de l’arrêt n’a pas été enrôlé, à plus forte raison examiné, est très tendancieux et suspect. Pour votre gouverne et celle de vos lecteurs, sachez que cette élection pourrait être annulée et le processus se poursuivre en cas de révision par le Conseil d’Etat de son arrêt. Ce qui pourrait intervenir dans les prochains mois. En conséquence cette élection ne constitue qu’un épisode de plus du feuilleton de cette affaire de chefferie du canton de Tibiri qui est loin de constituer son épilogue, comme vous l’affirmiez péremptoirement. A l’issue de la révision de l’Arrêt par la Chambre du Contentieux du Conseil d’Etat, l’élection pourrait être reprise. Donc en concluant hâtivement que cette élection est un épilogue du processus, vous vous êtes gravement mépris et pris des libertés sur une affaire que vous ne maîtrisez pas ou pour laquelle vous semblez avoir un parti pris. Enfin retenez que tout ce feuilleton a été déclenché par un grossier mensonge consistant à faire croire que Samna Karhé Tounkara, l’ancêtre des Goubawa, est fondateur d’une principauté indépendante à Tibiri en 1849 et du canton de Tibiri en 1912, alors même qu’il était décédé en 1860, soit 52 ans plus tôt. Cette vérité est attestée par le rapport n°85 du 22 août 1926 de l’administrateur Commandant de cercle de Dosso adressé au Gouverneur de Zinder disponible aux Archives nationales.Par ailleurs quand vous écriviez que « sur les 121 chefs de villages qui devraient voter, 76 ont répondu présents, les autres ont préféré boycotter le vote », nous vous invitons à la prudence, parce que l’huissier commis par les chefs de villages Arawa et Alliés a constaté qu’ils étaient quarante-sept (47), membres du collège électoral à ne pas avoir fait le déplacement de Tibiri pour participer à l’élection. Sur 121 chefs de village, il est difficile de voir 76 voter, quand 47 autres sont absents. Tout au plus, logiquement, 74 chefs de village ont pu voter au lieu de 76. Si vous aviez bien couvert cette élection, vous aviez dû suivre la conférence de presse de l’huissier de justice commis par les chefs de village Arawa et Alliés. Son refoulement sans motif par le Gouverneur de Dosso, président du bureau de vote à sa présentation à la table de séance du vote était en violation des textes régissant son métier. En temps normal, rien que ces deux constats constituent des motifs sérieux d’annulation de l’élection dont le collège électoral n’avait pas été convoqué par un arrêté du Gouverneur de Dosso « au moins 15 jours avant » conformément aux textes en vigueur.
- Ma conclusion : Si vous avez produit votre article sans maîtriser votre sujet, vous avez des circonstances atténuantes puisque nous sommes habitués à vos écarts sur le sujet. Encore que vous ayez le devoir, pour un équilibre de l’information, de prendre l’opinion de la partie adverse. Par contre si vous l’avez fait dans l’unique but de prendre parti en faveur d’une communauté contre une autre dans une affaire de chefferie traditionnelle que vous espériez valider dans l’esprit de vos lecteurs et l’opinion nationale et internationale, en tant que Journaliste fonctionnaire vous violez la déontologie de votre métier et les lois de la République qui vous obligent à relater les faits, rien que les faits, et traiter équitablement les nigériens qui sont « libres et égaux en droits et en devoirs ».
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L’Association Nigérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (ANDDH) organise à Maradi du 27 au 29 juillet 2021, un atelier de formation des membres des Organisation de la société civile, des élus locaux et des para-juristes sur le droit de la famille, les droits des femmes et des enfants en matière de divorce ou de répudiation.
Financé par le Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, cet atelier vise à former ce groupe ciblé sur les droits de famille, les droits spécifiques à la femme, les droits de l’enfant en matière de divorce ou répudiation. Aussi, il s’agit de les former sur différentes formes de pratiques néfastes en lien avec les violences basées sur le genre et sur les voies de recours existantes.
En ouvrant ces travaux, le 1er Vice maire de l’Arrondissement Communal III, M. Mahamane Salissou Yahaya a indiqué que cette formation sur les droits de la femme, les droits de la famille, les droits des enfants en matière de divorce et ou de répudiation vient à point nommé, quand on sait que la famille tout comme le mariage sont considérés comme la base naturelle et morale de la communauté humaine. Il a soutenu que malgré les efforts inlassables de l’Etat et des institutions qui l’accompagnent, le constat fait ressortir la persistance de plusieurs pratiques néfastes comme le mariage d’enfant, le mariage forcé, la répudiation, la mutilation génitale. «C’est dire que les femmes et les jeunes filles sont soumises à des formes de pratiques néfastes qui constituent une violation des droits de l’homme mettant en danger la santé sexuelle et reproductive de ces femmes», a-t-il dit.
M. Mahamane Salissou Yahaya a ajouté que les plus affectés par ces pratiques sociales néfastes sont en premier lieu les femmes et les enfants en particulier, les filles qui, pour la plupart, sont démunies, sous-éduquées et vivent en milieu rural. Le 1er Vice maire de l’Arrondissement Communal III a adressé ses remerciements à l’endroit du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme pour cette initiative d’accompagner le gouvernement dans la lutte contre toutes les formes de violences liées aux droits de l’homme et aux droits de la femmes et de l’enfant en particulier.
Le Président du Bureau Régional de l’ANDDH Maradi, M. Ousseini Oumarou a auparavant souhaité la bienvenue aux participants à cette ‘’importante rencontre d’échange sur les thématiques liées aux problèmes des femmes et des enfants qui représentent une couche vulnérable de notre société’’. Il a émis le vœu de voir cette rencontre contribuer à l’amélioration des conditions de vie des groupes cibles.
Tiémogo Amadou, ANP/ONEP Maradi
28 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Depuis quelque temps, l’usage de faux diplômes est devenu une mode au Niger. Du faux pour s’insérer dans les effectifs de la Fonction publique, du faux également pour se faire nommer en conseil des ministres aux hautes fonctions de l’Etat. Les cas sont légion. Mais, malgré les dénonciations et la gravité des lièvres soulevés par la presse, les services compétents à s’autosaisir pour protéger les intérêts de l’Etat et préserver la Fonction publique d’usages frauduleux, semblent sourds et aveugles. Jusqu’à présent, aucune démarche n’a été entreprise, ni au niveau de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia), ni au Parquet. Le comble, c’est que les services employeurs, trompés et grugés, ne semblent pas s’en préoccuper. Une véritable gangrène qui se propage dans l’administration publique nigérienne dont les rênes sont progressivement de glisser vers les mains de ces hommes du faux. À la ville de Niamey où un de ces individus, devenu conseiller de ville, a depuis lors gravi les échelons pour se hisser à un prestigieux poste national dans le cadre du sport, comme dans les services des Télécommunications ou encore au ministère de l’Equipement, récemment, la tendance au recours aux faux diplômes est devenue l’échelle empruntée par une catégorie de personnels pour se faire une place au soleil. Et ils réussissent apparemment, avec la complicité de personnalités haut placées. Pour davantage mettre à nu ces pratiques et usages de faux dans l’administration publique nigérienne, un consortium de journalistes d’investigation affilié au Centre Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO), avec l’appui de certains journaux américains spécialisés sur l’investigation journalistique, a entrepris une enquête sérieuse sur le sujet. Une démarche prometteuse au regard des premiers résultats engrangés.
Nous y reviendrons en détails.
18 janvier 2020
Source : Le Courrier
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Le groupement artisan des veuves (des militaires décédés sur le champ d’honneur), en apprentissage au Centre de Formation Professionnelle et Perfectionnement Féminin (CFPF) a organisé hier matin au Camp Garba Hassane (Camp 6ème) une exposition-vente des articles confectionnés par les apprenantes dudit centre. Au cours de cette cérémonie la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako a remis un appui (en chèque) de 29 millions de franc CFA au ministre de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé qui à son tour a remis le chèque au responsable dudit centre.
Le Centre de Formation Professionnelle et Perfectionnement Féminin (CFPF) est une structure qui a pour but de contribuer à l’autonomisation des familles des militaires en général, des veuves et orphelines ainsi que des filles des quartiers environnants (Gamkallé, Saga, Talladjé, etc.) à travers des activités génératrices de revenus. Selon le Commandant Aichatou Ousmane de la Direction de l’Action Sociale, le CFPF a une capacité d’accueil de 100 personnes et compte actuellement 55 apprenantes. «Vous comprenez aisément l’importance et l’impact de ce joyau qui fait ressortir un des aspects de notre mission qui est la coopération civilo-militaire, à travers la prise en compte de ces adolescentes déscolarisées des alentours. Le suivi réglementaire des filles et des activités par un encadrement dévoué lui a valu l’excellence dans la communauté urbaine de Niamey», a expliqué Mme Aichatou Ousmane.
Procédant à l’ouverture de la cérémonie, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant a précisé que le CFPF offre une entrée rassurante dans le monde des affaires pour les filles et les femmes en général et celles vivant dans les casernes des Forces Armées Nationales en particulier. «Ces foyers contribuent à lutter contre l’oisiveté des épouses des militaires en l’absence du chef de famille et à favoriser leur autonomisation économique voir même leur indépendance financière», a expliqué Mme Elback Zeinabou Tari Bako. Elle a saisi cette occasion pour souligner l’importance des services de l’Action Sociale en général pour la population et pour les Forces Armées où ils interviennent pour une protection sociale au personnel des forces. «Au vu de la tâche, si noble et importante qu’une Direction Nationale de l’Action Sociale peut jouer, nous plaidons monsieur le Ministre de la Défense Nationale pour la création de cette Direction au sein des Forces Armées Nationales», a soutenu la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant avant d’expliquer les raisons de l’accompagnement du foyer féminin du Camp Garba Hassane.
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Le Centre Culturel Franco-Nigérien (CCFN) Jean-Rouch de Niamey a servi de cadre, le 19 novembre à la cérémonie de vernissage d’une exposition photo. Il s’agit des œuvres de M. Pascal Maitre, un journaliste qui a été invité à partager l’expérience de ses séjours en Afrique, notamment dans le Sahel. A travers cette exposition, l’on s’informe sur la situation et les réalités qui caractérisent le Grand Sahel actuellement. La vie des communautés, la guerre contre le terrorisme, les différentes opérations des armées, la migration, le climat et bien d’autres aspects photographiés sont exposés dans le hall de la bibliothèque du CCFN. Du Niger et du Mali, le journaliste n’a rien laissé lui échapper. «Depuis le début des années quatre-vingt-dix, j’ai travaillé dans cette zone plus particulièrement, au nord du Niger et au nord et au centre du Mali, l’épicentre de la crise actuelle qui secoue cette Zone», dit-t-il.
C’est l’mbassadeur de France au Niger qui a lancé cette exposition photo, en présence notamment de plusieurs diplomates et fonctionnaires des ambassades des pays européens au Niger. Le sujet d’une grande portée a attiré l’attention de plusieurs personnalités qui ont fait le déplacement du CCFN pour découvrir le travail de ce grand journaliste.
Intitulée «Sahel Proche», cette exposition a suscité l’intérêt de plusieurs personnes d’où cette importante mobilisation. S’expliquant sur ce travail, M. Pascal Maître a souligné que cet espace, le Sahel, c’est une ligne de partage qui sépare les sables du Sahara des forêts tropicales d’Afrique. C’est un passage entre arabes et noirs, musulmans et chrétiens, pasteurs nomades et paysans sédentaires. Il a souligné que c’est dans cet espace que vivent 125 millions d’habitants parmi les plus démunis et vulnérables de la planète, parce affectés par plusieurs défis. «La désertification ne cesse d’avancer sous les effets conjugués du réchauffement climatique, du déboisement et de la démographie galopante. Les décennies à venir sont celles de tous les dangers avec une situation ou l’absence d’Etat dans les zones rurales, le recul de l’agriculture, l’avancée du désert, l’infiltration des djihadistes au sein des populations, et les nombreux conflits actuels», a-t-il précisé.
En 2002 et 2006, il a eu la chance de voyager depuis Tombouctou au Mali, jusqu’aux mines de sel de Taoudéni à 750 km plus au nord. «Dans cet immense espace du nord Mali de 1000 km sur 1000 km, il n’y avait plus d’Etat, plus d’armée, plus aucun contrôle. C’était un immense no man’s land où l’on pouvait croiser les membres du groupe islamiste du GSPC (Groupement Salafiste pour la Prédication et le Combat) qui deviendra AQMI, des gens du Polisario dont AL Sahrawi qui fut à la tête de l’EIGS, des rebelles touarègues. Mais ce no mans land, c’était aussi celui de tous les trafics, armes, otages, migrants et surtout la drogue (En Octobre 2009 un Boeing 727 venant du Venezuela rempli de cocaïne se posa dans le désert dans la région de Gao, des dizaines de véhicules 4X4 prennent la cargaison et l’avion est incendié», a-t-il rappelé.
La crise actuelle au Sahel, a précisé M. Pascal, a été accélérée avec la liquidation de Kadhafi et la chute de son régime en Libye. Cette situation a occasionné le retour dans leurs pays respectifs, au Niger et au Mali surtout, de plus d’un millier de Touaregs de l’armée libyenne. «Le Niger est encerclé par différentes menaces à ses frontières : les groupes armés maliens islamistes au nord-ouest, les milices Toubous à l’est, les groupes islamistes basés en Libye au nord-est, Boko Haram au sud-est», a expliqué Pascal Maître .
A travers cette exposition l’auteur partage les expériences de ses multiples voyages, terrestres et aériens, mais aussi les expériences de ses rencontres avec les communautés et ses découvertes sur le terrain.
Ali Maman(onep)
22 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Regard évasif, plutôt timide et d’une voix à peine audible, Fadi Moussa a de la peine à raconter ce qui lui est arrivé, un 6 septembre 2020. Cette femme âgée de 54 ans a subi un acte de violence inouï que ni son mari, ni quelqu’un d’autre, ne lui a jusque là jamais infligé en plusieurs décennies de vie conjugale. Elle a deux enfants s’est retrouvée à l’hôpital avec les deux bras cassés. L’auteur, âgé de 33 ans, n’est autre que son beau frère.
Tout a commencé par une histoire banale de chamaillerie entre belles sœurs. L’épouse de l’agresseur avait dit à son mari que Fadi Moussa l’a accusée de sorcellerie. Surprise d’une telle accusation Fadi Moussa informa son mari (le grand frère de l’agresseur). En bon aîné, il a essayé de calmer la situation allant jusqu’à demander à sa femme d’aller présenter ses excuses à la femme de son petit frère et en même temps chercher à connaitre les sources de cette accusation qui du reste était archi fausse.
Ce que fît Fadi en bonne épouse, un 6 septembre 2020. Mais c’était sans compter avec l’esprit revanchard et la colère qui habitaient son beau frère et son épouse. «A mon arrivée, j’ai essayé de parler à sa femme qui n’a pas voulu m’écouter devant des témoins. C’est alors que son mari était sorti fou de rage. Il m’a empoignée et m’a congé contre le mur», confie Fadi Moussa. L’agression était si violente que la quinquagénaire a eu les deux bras cassés.
Une revanche ?
Cet acte ressemble plus à une revanche. En effet, les deux frères vivaient dans la même maison qui appartient au grand frère. Malheureusement, leurs épouses ne s’entendaient pas comme il le faut. Et à chaque fois qu’elles se chamaillent, le petit frère prenait partie pour son épouse. Sans réfléchir, il n’hésitait pas à manquer de respect à Fadi, l’épouse de son grand frère.
Devant la persistance de cette situation, le mari de Fadi finit par demander à son petit frère de chercher une maison et d’aller s’installer avec son épouse pour éviter cette situation de bagarre permanente. Ce que le petit frère a fait non sans garder une boule contre l’épouse de son grand frère qu’il estime être à la base de cette situation. La soit disant accusation de sorcellerie contre son épouse, était alors la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Ce jeune homme de 33 ans a trouvé l’occasion de déverser toute sa bile sur sa belle grande sœur. Et, il ne s’est visiblement pas retenu. Conséquence : deux bras cassés et une ITT (incapacité temporaire de travailler) de 2 mois selon le bulletin délivré par l’Hôpital National de Niamey le 7 septembre 2020.
Justice et pression familiale
Après l’incident, la victime Fadi Moussa a été l’objet de pressions familiales pour dit-on, trouver un traitement amiable à la situation et pour que l’affaire ne soit pas connue du grand public. Elle a dû partir chez son beau fils du nom de Garba Harouna qui, devant la gravité de la situation a porté plainte. Il a aussi dû prendre en charge les frais médicaux pour un peu plus de 76.000 FCFA. Pendant que Fadi se fait soigner, la pression familiale a continué pour la convaincre de retirer sa plainte. Ce qu’ont accepté Fadi et son beau fils, mais à condition que non seulement les frais médicaux soient remboursés et que Fadi soit dédommagée. Ainsi, jusqu’au 20 septembre, rien n’a été fait dans ce sens.
Finalement l’affaire a été portée en justice et le 21 septembre, les deux parties ont été reçues et entendues par le juge qui, leur a fixé la date du jugement le 2 octobre. Le jour du jugement, Fadi et son beau fils se sont rendus au tribunal, mais n’ont pas pu trouver la salle où se tenait le jugement. «Je ne suis pas un habitué du tribunal. Nous étions restés de 9 heures jusqu’à 17 heures à chercher la salle. Finalement c’est vers 17H que nous avons pu rencontrer une greffière qui nous a notifié que notre dossier a été traité en flagrant délit. Elle a feuilleté le registre et nous informa que l’auteur de l’agression a été condamné à 6 mois avec sursis et 150.000 FCFA d’amende», confie Garba Harouna. «La greffière nous a aussi expliqué que nous avons le droit de faire appel. Et c’est ce que nous avons fait parce que la victime estime que justice ne lui a pas été rendue», ajoute-t-il.
«Je veux que justice me soit rendue. Si je savais que c’est comme ça que l’affaire allait être traitée, je n’allais pas retirer ma plainte dès au départ. Je veux qu’on me mette dans mes droits», renchérit Fadi Moussa, ajoutant que c’est pour cette raison qu’elle est venue demander assistance auprès de l’ONG SOS Femme et Enfant Victime de Violences Familiales (SOS-FEVVF).
Une exigence de fermeté
Pour la présidente de l’Ong SOS-FEVVF, ce genre d’affaire doit être traité avec la plus grande fermeté pour décourager ceux qui sont tentés d’exercer une telle violence sur la femme, les filles et les enfants. «On ne peut pas comprendre un tel déchainement de violence sur une femme qui a pratiquement l’âge de la maman de l’auteur», a déclaré Mme Mariama Moussa, présidente de SOS-FEVVF au cours d’un point de presse le 19 octobre 2020. «Il faut que les gens soient sensibilisés sur les voies de recours pour éviter de tels aboutissements à des affaires aussi sérieuses que le cas de Fadi Moussa», ajoute-t-elle avant d’assurer que SOS-FEVVF va apporter l’appui juridique et psychologique nécessaire à la victime pour qu’elle soit mise dans ses droits.
D’après Moussa Tafa Abdoulkader, juriste à l’Ong SOS-FEVVF, ces genres d’acte de violence sont contraires aux traités, conventions régionales et internationales ratifiés par le Niger (comme la Déclaration Universelle des droits de l’Homme, la Convention sur l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard de la femme ; la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples). Ils sont aussi en contradiction avec la Constitution du 25 novembre 2010 en ses articles 11; 12 ; 13 et 22. Ils sont enfin punis par l’article 22 du Code pénal nigérien.
Siradji Sanda(onep)
22 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Après les traditionnels défilés du 1er mai, les représentants des centrales syndicales du Niger se sont retrouvés à l’immeuble CNSS pour la cérémonie officielle de remise des cahiers de doléances au ministre de l’emploi et de la protection sociale, M. Ibrahim Boukary. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement et des autorités régionales. Par la même occasion douze (12) vaillants travailleurs, hommes et femmes, ont été décorés. Ces travailleurs ont reçu la médaille du travail dans les catégories bronze, argent et or.
En réponse aux syndicats, le ministre de l’emploi et de la protection sociale, M. Ibrahim Boukary a promis aux travailleurs que les services techniques de son ministère allaient minutieusement étudier «l’ensemble des doléances» contenues dans deux cahiers de doléances et les tsoumettre à l’appréciation du gouvernement. «Je peux vous rassurer, qu’au-delà du traditionnel cérémonial, cette fois-ci ces doléances vont faire l’objet d’une étude sérieuse et ensemble nous allons ouvrir des négociations parce qu’avant tout nous sommes tous des travailleurs».
Cette année encore, les syndicalistes ont manqué de transmettre aux nouvelles autorités un cahier unique de doléances qui regroupe l’ensemble de leurs préoccupations. En effet, la CDTN a présentée seule son cahier de doléances d’un coté et de l’autre l’Intersyndicale des travailleurs du Niger qui regroupe cinq (5) centrales a présenté et remis le sien. Dans leurs doléances, l’ITN et la CDTN soutiennent unanimement que l’âge de la retraite doit être ramené à 65 ans pour les agents qui le désirent, sans s’appesantir sur leur productivité.
Au début de la cérémonie de réception des cahiers de doléances, douze (12) travailleurs ont été décorés de la médaille du travail dans les catégories bronze, argent et or.
Souleymane Yahaya(onep)
03 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La Journée internationale de la femme a été célébrée le 08 mars 2022 partout dans le monde et dans notre pays avec pour thème ‘’L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable’’. A Maradi, les femmes qui travaillent au sein de la Société d’Exploitation des Eaux du Niger (SEEN) ont marqué cette journée d’un cachet particulier, en termes d’innovation. En effet, les femmes travaillant dans cette société, réunies au sein du réseau WEDO, une filiale de Véolia, ont décidé de faire une sensibilisation à l’endroit d’une trentaine de filles du centre de formation professionnelle et technique (CFPT) et celle du Lycée technique Dan Kassawa de Maradi sur le métier technique de l’eau.
Ces filles ont visité des installations utilisées par la SEEN pour la production et la distribution d’eau potable dans la ville de Maradi. Elles ont aussi suivi une projection d’un film à travers lequel, des femmes techniciennes de la SEEN ont expliqué leurs parcours. Il s’agit là d’inciter ces filles à s’armer de courage et de suivre les traces de ces techniciennes pour qu’à leur tour elles portent le flambeau. Enfin, elles ont assisté à un atelier de sensibilisation sur le métier de l’eau, la contribution des filles et des femmes à l’adoption de ce métier pour un avenir noble et plus durable.
Selon Mme Boubacar Ramatoulaye, Directrice clientèle SEEN, l’égalité femmes hommes est une valeur fondamentale à Véolia dont la SEEN est une filiale. «C’est dans cette optique qu’a été lancé un réseau interne WEDO d’hommes et de femmes engagés, dédié à la promotion de la mixité et de l’égalité professionnelle» a-t-elle expliqué. Ce réseau, poursuit-elle, a pour objectif de développer la féminisation des instances dirigeantes et du management dans l’entreprise, mais aussi de favoriser la mixité des emplois dans les métiers opérationnels et de terrain.
Le chef des travaux au CFPT/Maradi, M. Idi Baraou tout en se réjouissant de cette initiative de la SEEN, a indiqué que cette activité a permis d’offrir des opportunités à leurs élèves filles de la filière Plomberie 1ère année d’effectuer des visites au niveau des différents châteaux pour s’enquérir du fonctionnement des installations. «Cette initiative vise non seulement à approfondir les connaissances théoriques des apprenantes, mais surtout à encourager les filles à fréquenter davantage la filière Plomberie» a-t-il soutenu. Il a affirmé que ce partenariat entre la SEEN et le CFPT va renforcer les compétences techniques des apprenantes et augmentera aussi la capacité d’accueil de la filière. C’est pourquoi, M. Idi Baraou s’est félicité de cet évènement et a réitéré ses remerciements à la SEEN pour cette initiative noble.
Le représentant du Lycée technique Dan Kassawa pour sa part s’est déclaré très honoré de se retrouver à cette cérémonie. Pour lui, cette initiative est hautement appréciée par le Lycée Technique, bien qu’il ne dispose pas de filière plomberie. «Malgré tout, nous demeurerons des partenaires de la SEEN. Nous souhaitons à l’avenir que la SEEN octroie, ne serait-ce qu’une seule bourse au meilleur élève du Lycée Technique et du CFPT» a-t-il plaidé. Pour lui, cela témoigne davantage de l’appui et le soutien que la SEEN apporte dans la formation professionnelle et technique.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
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Le 9ème Bataillon nigérien de la MINUSMA (NERBAT 9) a terminé sa formation en prélude à son déploiement au Mali. La remise des attestations de formation a eu lieu le vendredi 10 décembre dernier à Ouallam lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou. Après neuf semaines de formation intensive délivrée par des experts nigériens et étrangers en maintien de la paix, 862 hommes et femmes qui composent ce bataillon s’emploieront, une fois au Mali, à œuvrer pour le retour de la paix au Sahel. En plus des principaux responsables militaires qui accompagnaient le ministre de la Défense Nationale, la chargée d’Affaires par intérim de l’Ambassade des Etats Unis au Niger s’est rendue sur place pour souligner l’importance de la coopération militaire entre son pays et le Niger.
L’engagement du Niger à participer aux efforts de stabilisation de la région sahélienne en envoyant des troupes au Mali date de janvier 2013. A l’époque, ce pays (le Mali) était déstabilisé par des groupes armés terroristes qui sévissaient dans le nord, et depuis trois ans dans le centre de ce pays. Neuf ans après cette décision prise de concert avec la communauté internationale, le Niger a formé et déployé 9 bataillons au sein de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA). Grâce à cet engagement continu qui contraste avec ses propres besoins intérieurs, la communauté internationale reconnait au Niger le rôle capital qu’il joue dans la région contre l’extrémisme violent et la déstabilisation des institutions républicaines.
A la cérémonie de Ouallam, le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou, a indiqué que le 9ème bataillon nigérien de la MINUSMA est désormais «apte à servir dans un environnement multinational visant à ramener la paix et la quiétude non seulement au Mali, mais aussi dans toute la sous-région» car, a-t-il insisté, la question du terrorisme transcende les frontières. La formation de qualité dispensée au bataillon est accompagnée de divers matériels indispensables à l'engagement du Niger au Mali. «En plus de ce matériel mis à la disposition des Forces Armées Nigériennes nos partenaires s’attellent également à l'amélioration des conditions de vie et de travail du camp de Ouallam qui sert à la formation de pré-déploiement», a dit le ministre de la Défense Nationale.
M. Alkassoum Indatou a salué l'exemplarité de la coopération avec les partenaires américains et souligné l’importance des efforts que fournit la MINUSMA dans le cadre de la montée en puissance de ce neuvième contingent Nigérien déployé au Mali. Les efforts de ces partenaires dont le Niger aura toujours besoin de leur soutien accru, a-t-il indiqué, cadrent parfaitement avec l’ambition du pays de faire de Ouallam un centre de référence en matière de formation de pré-déploiement pour les missions de paix. «L'objectif est de disposer à terme des compétences nécessaires pour former, dans ce centre, aussi bien les contingents nigériens que ceux des pays de la sous-région, ainsi que les officiers d'État-major et les observateurs militaires», a ajouté le ministre de la Défense Nationale.
Pour sa part, la Chargée d’Affaires par intérim de l’ambassade des Etats Unis au Niger, Mme Susan N’Garnim, a affirmé que la collaboration entre son pays et le Niger illustre les efforts des deux pays en faveur de la paix, de la stabilité et de la prospérité au Sahel. Tout en saluant le dévouement et le professionnalisme de l’équipe de formateurs de l'Initiative Mondiale pour les Opérations de Paix, la diplomate américaine a tout de même relevé les nombreux défis qui attentent les 862 hommes et femmes du 9ème contingent nigérien de la MINUSMA et qui seront appelés «à jouer un rôle capital dans la région contre l'extrémisme violent et l'instabilité». Elle a aussi insisté sur l’importance de la préservation des droits de l’Homme et des libertés civiles pour vaincre l’extrémisme violent.
Mme Susan N’Garnim a rappelé le soutien continu des Etats-Unis envers le Niger et ses efforts de maintien de la paix avec notamment, dans le camp de Ouallam, un don d’équipement ayant servi à loger le 9ème bataillon nigérien de la MINUSMA, de même que la mise en œuvre de projets de construction financés par le gouvernement américain pour un budget de plus de 4 millions de dollars. «Ces projets, a-t-elle dit, permettront de renforcer la sécurité et d’améliorer les infrastructures nécessaires, notamment une nouvelle clinique médicale, de nouvelles latrines et douches, et l'installation de systèmes d'alimentation en électricité et en eau». Elle a aussi cité plusieurs projets que son pays entend financer dans un futur proche au Niger pour améliorer la sécurité et les conditions de vie dans le camp militaire de Ouallam.
Avant de quitter la place d’Arme où s’était déroulée la cérémonie, le Ministre de la Défense Nationale, a appelé le personnel du 9ème Bataillon Nigérien de la MINUSMA à garder toujours à l'esprit qu’ils sont des ambassadeurs pendant leur séjour au Mali et de faire montre de professionnalisme, d'intégrité, d'abnégation et de discipline sans faille. «En un mot, vous devez être toujours exemplaires. Je sais d’ores et déjà que je peux compter sur vous pour perpétuer la solide réputation des contingents nigériens qui vous ont précédé sur divers théâtres d'opérations extérieures», a-t-il ordonné aux membres du NERBAT 9. Il a ensuite apprécié une exposition de photos prises pendant la formation et visité le chantier de construction de bâtiments financés par le gouvernement américain.
Le 9ème bataillon nigérien de la MINUSMA, le NERBAT 9, a suivi un entrainement intensif de neuf (9) semaines aux opérations de maintien de la paix, conformément aux dispositions de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Fort de 862 hommes et femmes, le NERBAT 9 a commencé son déploiement sur le Mali.
Souleymane Yahaya,Envoyé spécial
13 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’Institut National de la Statistique (INS) a organisé du 4 au 9, à Dosso, un atelier de formation des journalistes des régions de Niamey, Tilabéri, Tahoua et Dosso, sur le 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGP/H). Durant les 5 jours de travaux, les participants ont suivi plusieurs communications, ont réalisé des reportages et des interviews dans le cadre des activités pratiques de cette formation en prélude au 5ème RGPH-Niger 2022.
A la clôture dudit atelier, la représentante de la Direction Générale de l’INS, coordinatrice de l’atelier, Mme Abdou Halimatou a, au nom de son institution, salué et remercié l’ensemble des médias qui ont envoyé leurs représentants à cette formation. Elle a aussi, rendu un vibrant hommage à l’ensemble des participants et au consultant pour la qualité et la réussite de cette formation. Elle a invité également les journalistes de continuer à s’en servir des connaissances acquises et à les partager avec leurs collègues. Mme Abdou Halimatou a rappelé l’engagement et la disponibilité de l’INS à poursuivre cet effort d’accompagnement des médias et des journalistes pour une meilleure appropriation des données statistiques, plus particulièrement à l’utilisation des données issues du RGPH.
Par la suite, le Consultant, M. Ibroh Na Allah Amadou a aussi salué les journalistes pour leur disponibilité et leur participation active aux travaux de cet atelier. Il a également exprimé sa disponibilité à accompagner les journalistes qui en ont besoin dans le cadre de leur formation continue.
A l’issue de cet atelier, une résolution à l’endroit de l’INS et plusieurs recommandations ont été formulées.
En ce qui concerne la résolution, les participants ont demandé à l’INS de «prendre toutes les mesures pour mettre à la disposition des participants (journalistes) tous les moyens techniques indispensables pour la réalisation des travaux pratiques». Il faut noter que cette résolution résulte des difficultés rencontrées par les journalistes notamment, ceux de l’audiovisuel, pour le filmage et le montage pour la réalisation de reportages dans le cadre des travaux pratiques.
Les participants ont formulé plusieurs recommandations adressées aux différents acteurs. Ainsi, à l’endroit de l’INS, les participants ont recommandé de renforcer la place du Réseau des Journalistes pour le Développement de la Statistique au Niger (RJDSN) dans l’organisation des prochains ateliers au profit des journalistes ; d’encourager la production d’émissions et d’articles sur la question statistique via des partenariats avec les médias. A l’endroit du Réseau des Journalistes pour le Développement de la Statistique au Niger, les participants ont recommandé d’œuvrer à l’établissement des relations fortes entre les médias et l’INS ; de poursuivre le renforcement des capacités des journalistes sur les questions statistiques ; d’élaborer un dossier de presse pour les futurs ateliers afin de permettre aux journalistes de produire des éléments conséquents sur les activités de l’INS. A l’endroit des journalistes, il est recommandé de faire preuve de professionnalisme en mettant en pratique les connaissances acquises ; de sensibiliser la population sur l’importance et l’utilité de répondre aux agents enquêteurs et recenseurs de l’INS.
Il faut noter que cet atelier est organisé en collaboration avec le Réseau des Journalistes pour le Développement de la Statistique au Niger (RJDSN), qui a pris part activement à cet atelier à travers ces représentants. Enfin, cet atelier est simultanément organisé avec un autre à Maradi qui a regroupé les journalistes des régions de Diffa, Zinder, Agadez et Maradi.
Ali Maman(onep)
13 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Dans le cadre du renforcement des capacités des médias sur les outils de surveillance et de dénonciation de la corruption, la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) a organisé du 23 au 24 décembre 2021 à Niamey, un atelier de formation des journalistes sur le journalisme d’investigation en matière de corruption. Ainsi, durant deux jours, les journalistes ont été édifiés sur le cadre juridique et institutionnel relatif aux investigations des cas de corruption et d’infractions assimilées, l’investigation journalistique en matière de lutte contre la corruption, les risques et défis du travail d’investigation journalistique à travers des cas pratiques.
L’ouverture de ces travaux a été présidée par le Président de la HALCIA, M. Mai Moussa Elhadji Basshir en présence du président du CSC, Dr. Kabir Sani et du président du Conseil d’administration de la Maison de la Presse, M. Ibrahim Harouna. L’objectif visé à travers cette formation est d’outiller les journalistes pour une meilleure production d’articles de presse qui pourraient servir de base crédible à la HALCIA pour mener des investigations.
A l’ouverture des travaux, M. Mai Moussa Elhadji Basshir a rappelé qu’il y a deux semaines, la HALCIA a célébré l’édition 2021 de la journée internationale de lutte contre la corruption dont le thème : «Votre droit, votre rôle : dites non à la corruption». Un thème qui, a-t- il dit, engage tout un chacun à agir individuellement et collectivement contre les pratiques corruptives. A cet égard, a poursuivi le président de la HALCIA, le rôle des journalistes et communicateurs est déterminant dans l’information et la sensibilisation des citoyens sur leur devoir de dire «non à la corruption».
Pour M. Mai Moussa Elhadji Basshir, la lutte contre la corruption est un combat permanent qui nécessite la contribution de tous les acteurs. Parmi ces acteurs, les médias figurent en bonne place. En effet, par la dénonciation de cas de corruption, les médias constituent à n’en point douter de véritables lanceurs d’alerte pour les organes en charge de la lutte contre la corruption. De même, à travers les programmes de sensibilisation et de promotion de valeurs citoyennes, les journalistes constituent de véritables vecteurs de changement de comportement au sein de la société.
Le président du conseil d’administration de la maison de la presse a également intervenu pour souligner que cette formation vient à point nommé en ces temps où la corruption et les mauvaises pratiques ont court surtout dans la gestion de la chose publique. «Cette formation va, sans nul doute, aider les journalistes à intensifier les alertes pour dissuader tous ceux qui tentent de compromettre les intérêts de l’Etat», a estimé M. Ibrahim Harouna.
Après la cérémonie d’ouverture, le chef du département des investigations de la HALCIA, le capitaine Samaila Elhadji Issoufou a fait une présentation très riche à travers laquelle il a partagé des informations pertinentes et constructives sur ce qu’est l’investigation. En effet, dans cette présentation, le capitaine Samaila a expliqué les différents types d’investigations. Parmi ces enquêtes on note celle préliminaire, celle du flagrant délit et enfin celle de la commission rogatoire.
A ce propos, le chef du département des investigations de la HALCIA a fait savoir que la HALCIA a fait 185 investigations, 45 dossiers sont en train d’être traités et 10 rapports sont terminés. A cela s’ajoutent des contrôles effectués dans 17 ministères.
Rahila Tagou et Omar Abdou(onep)
28 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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