Société

Le Président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, a organisé, hier dimanche 18 août l’Opération "Nyala Bayan Sallah". Cette opération qui a pour objectif spécifique de mieux gérer les ordures et autres déchets, après la fête de Tabaski et de manière globale de lutter contre l’insalubrité dans Niamey, la capitale, entre en droite ligne du programme Niamey-Nyala, cher aux autorités municipales.

Dans un communiqué rendu public le 16 août, M. Mamoudou, invitait la population de la capitale à prendre part activement, à cette action d’intérêt général. Pour constater l’effectivité de ladite opération, tôt ce dimanche, le Président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, à la tête d’une forte délégation de ses services, a sillonné plusieurs quartiers de Niamey, repartis dans les 5 Arrondissements.

Du quartier administratif à Koira Tégui, en passant le Rond-point Maourèye, le quartier Boukoki, la Francophonie, Niamey 2000, Haro Banda, quartier Pont Kennedy, la délégation a visité les sites de mobilisation et les devantures des ménages pour constater, de visu, la mobilisation et l’engagement de la population à répondre à l’appel des autorités communales.

A chaque étape, la délégation été accueillie par des gens armés de balaies, de pelles, des brouettes, des râteaux, qui s’échinent à rendre leur environnement plus salubre, plus viable et plus propre. Partout où, il est passé, M. Mamoudou a eu ces mots : « Nous sommes venus voir votre degré de mobilisation à rendre votre et notre environnement propre et viable. Nous sommes aussi là pour renforcer la communication et la sensibilisation pour un changement de mentalité, de mentalité, pour une meilleure approche et une appropriation par vous et vos proches de la salubrité. Cette salubrité qui ne doit pas être seulement dans les ménages mais aussi au dehors ». M. Mouctar Mamoudou.

Juan Gomez et Alain Foka délocalisent leurs magazines « Appels sur l’actualité » et « Le débat africain » à Niamey, au Niger. Ils enregistrent des émissions spéciales, certaines en public, dans la capitale nigérienne autour des enjeux politiques, sociétaux, environnementaux et géopolitiques dans le pays et la région du Sahel.

Au programme :

« Appels sur l’actualité », à 10h10

Lundi 13 décembre :
« Niamey : capitale du rire africain »
Le samedi 11 décembre, Niamey accueille la première édition des « Awards du Rire Africain », dont RFI est partenaire, qui récompense les meilleurs humoristes du continent. Mais peut-on rire de tous les sujets qui font l’actualité ? Les humoristes doivent-ils se fixer une ligne rouge ? Lorsque l’actualité est trop anxiogène, quel doit être le rôle des humoristes ?

Invités :

  • Mamane, humoriste, organisateur des « Awards du Rire Africain », auteur de « La chronique de Mamane » sur RFI

  • Kouthia, humoriste sénégalais

  • PrissK, artiste ivoirienne

  • Omar Defunzu, humoriste gabonnais

Mardi 14 décembre : émission en public
« Etat des lieux de la situation au Niger »
Huit mois après la première transition pacifique du pays entre deux présidents élus, Juan Gomez et ses invité.e.s dressent un état des lieux de la situation au Niger. Lutte contre le terrorisme, économie, développement, éducation, pouvoir d'achat…quel bilan les auditrices et auditeurs dressent-ils des premiers actes posés par le Président Mohamed Bazoum ?

Invités :

  • Tidjani Idrissa Addoulkadri, ministre de l’Elevage, porte-parole du Gouvernement

  • Ibrahim Yacoubou, Président du Mouvement démocratique nigérien (MPN Kiishin Kassa), député de l’opposition.

Mercredi 15 décembre :
« Sahel : les conséquences du réchauffement climatique »

Le Sahel est la région qui pollue le moins au monde et pourtant elle est extrêmement vulnérable face au réchauffement de la planète. Inondations, sécheresses, avancée du désert, raréfaction des pâturages, accentuation de la pauvreté… Y’a-t-il une aggravation de ces phénomènes ? Quelles en sont les conséquences dans la vie quotidienne ? Comment les pays s’adaptent-ils au changement climatique ?

Invités :

  • Amadou Allahoury Diallo, conseiller spécial du Président de la République pour l’agriculture et l’élevage, ancien ministre et Haut-Commissaire à l’initiative 3N (Les nigériens nourrissent les nigériens)

  • Colonel Maisharou Abdou, Directeur général de l’Agence Nationale de la Grande Muraille verte, et Issa Garba, responsable du Projet jeunesse sahélienne pour l’action climatique

« Le Débat africain », le dimanche à 9h10

Dimanche 19 décembre
« Comment expliquer le sentiment anti-barkhane au Niger ? »

Emission enregistrée en public le lundi 13 décembre au Centre international de conférence Mahatma

Gandhi, à Niamey

Avec notamment Abdourahmane Dicko, enseignant-chercheur à l’Université de Zinder et associé au Timbuktu Institute.

Dimanche 9 janvier

« Les enjeux de l’éducation au Niger »

Avec notamment Mohamed Zeidane, Secrétaire général du ministère de l’Education nationale.

11 décembre 2021
Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/ 

 

« La Nuit des Idées 2019 » : Le mathématicien Cédric Villani annoncé au CCFN et à l’UAM pour une conférence-débat sur le thème « face au présent »La « Nuit des Idées », est un événement mondial proposé partout au même moment à travers le monde par l’Institut Français de Paris et qui est destiné à développer le débat d’idées sur les cinq continents. A cette occasion le mathématicien et député à l’Assemblée nationale française, M. Cédric Villani est attendu à Niamey où il va animer des conférences-débats sur les grands défis que l’humanité doit affronter au XXIème.

Le mathématicien français sera au Centre Culturel Franco Nigérien, (CCFN Jean Rouch) le jeudi 31 janvier pour une conférence à 19h30.

Il va partager avec le public son parcours à partir de son ouvrage "Théorème Vivant » publié en 2012, qui raconte ses années de recherche. Le 1er février M. Cédric Villani est annoncé à l’Université Abdou Moumouni, précisément à l’amphithéâtre Dan Dicko Dan Koulodo de la faculté des sciences et techniques (FAST) pour une conférence sur le thème « face au présent ».

SAMI Youssoufou 02Le feuilleton du « cannibalisme ontologique » du duel, du « classico » qui oppose l’Arabie Saoudite au Qatar par analogie à l’Iran, et dont Niamey s’est invité dans la danse jusqu’à rappeler son ambassadeur de Doha pour consultation, nous rappelle notre cours des Relations Internationales reçu à l’ENA de Niamey. « Vous savez, il n’y a pas de secrets dans les R.I : Il y’a d’abord les intérêts, et ensuite le rapport de force » disait notre Prof Dr Dodo Boukari.

«Paix impossible, guerre improbable», disait Raymond Aaron pour qualifier la guerre froide. La même qualification est valable pour la guerre qui oppose l’Arabie Saoudite au Qatar, par ricochet l’Iran. Pendant la guerre froide, les Etats Unis et l’URSS se sont fait la guerre par pays interposés, parce que la «guerre était impossible et la paix improbable».

En voulant embarquer le Niger dans sa croisade, l’Arabie Saoudite défend son intérêt national en montrant que la croisade contre le Qatar n’est pas seulement arabe, mais internationale et nous réduit ainsi à un rôle de figurant dans un jeu d’échecs qui oppose en réalité l’Arabie Saoudite à l’Iran et dont le Qatar semble être le dernier terrain d’affrontement après le Yémen.

Né à Dogondoutchi dans le village de Maizari, l’homme de culture Yazi Dogo âgé aujourd’hui de plus de quatre-vingt (80) ans, est marié à une femme et père de cinq (5) enfants dont quatre (4) garçons, une (1) fille et huit (8) petits enfants. Enseignant de formation, il a passé toute sa vie durant (plus de 40 ans) au service de son pays par le biais de la culture, notamment le théâtre populaire et le cinéma. Autodidacte qu’il est  tout comme les autres membres de sa troupe, il s’est forgé un nom en devenant un grand artiste de renommée internationale.

Yazi Dogo continue d’exercer son métier d’artiste qu’il a appris sur le tas; mais il affirme avoir une grande ambition : celle de créer une école de théâtre populaire dans la seule et unique perspective laissr une relève. Récemment, le Chef de Canton de Dioundiou les a nommés, lui Yazi Dogo comme ‘’Sarkin Al A’dou’’ ou chef de la tradition, Nourou Ouallam ‘’Sarkin Tabastaka’ ou chef de la parenté à plaisanterie ainsi que Djinguiri Lompo comme ‘’Sarkin zamanlahiya’’ ou ambassadeur de la paix à la cour de Dioundiou pour leurs efforts et leur contribution à la promotion de la culture nigérienne.

Pour Yazi Dogo, c’est là une grande initiative prise par le Chef de Canton de Dioundiou, un grand honneur. C’est, ajoute-t-il une grande marque de confiance que l’honorable Mahamadou Bachir Harouna Hambali a placée en eux en leur attribuant Ces titres à la Cour de Canton de Dioundiou. D’ailleurs, l’artiste dit ne pas avoir de mots pour apprécier cette promotion fulgurante que le Chef de Canton de Dioundiou vient de leur faire. «Je lui dis tout simplement grand merci», a-t-il confié avant d’ajouter que la cérémonie dite de leur intronisation se fera Incha Allah dans le Palais Royal de Dioundiou dans les semaines à venir.

 Zeinabou Gaoh(onep)

10 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Ses premiers pas de fonctionnaire, elle les a faits en 2003 au Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Elle est ensuite appelée à servir au ministère de la Santé Publique, au  ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions, au ministère de la  Population et à la Haute Autorité de lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) en tant que chargée de communication. Son parcours ne s’arrête pas à ce niveau, puisqu’en 2017, Rabiba se retrouve au ministère de l’Energie en tant que Directrice des archives, de l’Information, de la Documentation, et des Relations Publiques. Son abnégation au travail, sa compétence et son amour pour le travail bien fait  finissent par convaincre la ministre à lui confier la Direction de son Cabinet. Et depuis mars 2022, Mme Rabiba dirige l’ONEP. 

Diriger un office comme l’ONEP requiert assurément une bonne dose d’idée et d’imagination.  La Directrice croit à ses idées et est convaincue de la trajectoire ascendante qu’elle a en si peu de temps su donner à l’office.  Elle a su faire face aux challenges quotidiens et aux défis de tout genre que cela présente. Son attachement au travail bien fait la pousse à chercher des réponses tout en évitant de s’attarder sur des détails.

Application et rigueur dans le travail

Poursuivant son ambition de favoriser la promotion des produits et services de l’Office, la Directrice Générale a initié et mis en place des espaces de vente des journaux, des expositions lors des journées et ou évènements consacrés à la liberté de la presse. Au niveau de la rédaction, la DG a institué à la fin de chaque mois depuis le début de l’année 2023, un prix dénommé ‘’Journaliste du mois’’ qui a permis de booster la production, de stimuler les journalistes à produire des articles de reportages de qualité. Cette innovation est accompagnée par le renforcement de capacités des agents au niveau de tous les services grâce aux formations sur diverses thématiques données aux agents. Le numérique fait aujourd’hui partie intégrante de la vie de l’office, des ordinateurs aux appareils connectés à l’internet et l’intranet. Un site web à la portée de tous, avec une application mais aussi un code QR grâce auxquels on peut accéder au site et  consulter les informations sur un téléphone portable etc. A cela s’ajoute la possibilité qu’a  tout abonné d’avoir la version numérique en PDF des deux publications.

Sous l’impulsion de la Directrice Générale, la direction technique a entrepris des réformes non seulement pour contribuer à une  production de qualité, mais aussi pour moderniser la chaine de production du journal(Le Sahel et Sahel Dimanche), de la PAO à la Fabrication en passant par la photogravure. La modernisation des équipements de l’imprimerie de l’office est la mission colossale que la DG s’est assignée. Et elle est en train de la mener avec succès car, la survie de l’office en dépend.

Réfléchir sur les opportunités pour améliorer la situation de la femme

Le 13 mai est une date symbolique. C’est l’occasion de faire un point sur les conditions des femmes au Niger, sur la réussite de certaines luttes et celles à venir. La femme journaliste aussi, selon la DG, doit travailler comme les hommes, se dire qu’il faut batailler pour réussir. L’amélioration du leadership des femmes passe nécessairement par une visibilité dans l’espace médiatique. Donner la parole à la femme pour qu’elle s’exprime et fasse connaitre ses besoins en vue de créer un cadre favorable à son épanouissement. Le 13 mai est certes une journée commémorative, mais elle doit être aussi une journée pleine d’activités positives, d’actions salvatrices à l’endroit de nos sœurs qui sont dans la nécessité. Il faut aussi réfléchir sur les opportunités pour améliorer la situation de la femme. Les medias contribuent à la transformation de l’image de la femme et occupent une place centrale dans les changements  à venir.

Plus que sur le quota, la femme doit compter sur ses compétences

A l’occasion de cette journée du 13 mai, Mme Rabiba Aboubacar Bouzou a des messages dignes d’intérêt qui s’articulent autour de la solidarité, de l’entraide au bénéfice de ses sœurs. Elle encourage vivement ses sœurs femmes à prendre conscience de leurs droits et de leurs devoirs en milieu professionnel. Elle a tenu à rendre hommage à toutes ces femmes et hommes qui animent les deux journaux de l’ONEP, Le Sahel, et Sahel Dimanche.  « Le travail de journaliste n’est certes pas facile, mais il faut bien le faire ;  tout comme les hommes, les femmes doivent s’affirmer et donner le meilleur d’elles-mêmes. Elles doivent aborder tous les aspects liés à la vie sociale, économique et culturelle de notre pays. Aucun sujet ne doit être la chasse gardée des hommes», souligne-t-elle.

Malgré la loi sur le quota et la politique nationale du genre, l’accès des femmes à certains  secteurs clés reste encore à améliorer. Pour Mme Rabiba, la femme doit se battre comme l’homme pour s’imposer. «La femme doit prendre son destin en main, définir sa propre identité et déterminer ses propres buts. Il faut développer son potentiel et se réaliser pleinement. Pour ce faire, il faut croire en soi car, rien ne s’acquiert facilement», soutient-elle fermement.

La DG de l’ONEP conseille aux jeunes filles qui veulent exercer voire exceller dans un domaine précis,  de mieux faire valoir leurs compétences. «Le mérite n’a pas de sexe, il suffit de faire ses preuves. Il n’y a pas de différence entre journaliste femme et homme : Il  faut juste faire bien son travail», estime-t-elle.  «Mon plus grand message est de dire à toutes les jeunes filles de prendre conscience que la vie est un combat et que seules celles qui sont courageuses et déterminées vont  remporter ce combat. Je leur dirai que prôner nos droits ne signifie nullement  porter le pantalon pour prendre la place des hommes. Il faut revendiquer des chances égales pour un meilleur développement du pays».

Par  Aissa Abdoulaye Alfary(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

(Re) donner à la Justice ses lettres de noblesse !La Justice « institution sacrale et sacrée », fait depuis des siècles l’objet d’une abondante littérature sociologique, philosophique, juridique et...littéraire. Cette littérature nous l’a fait découvrir, aimer ou détester... La Justice, en tant qu’arbitre, intéresse chacun, même si tout le monde ne se sent pas intéressé par elle, du moins pas au même degré, que les juristes qui en sont les spécialistes. On ne cherche à comprendre la Justice que lorsqu’on a affaire à elle, obligé. Autrement, c’est toujours des phrases, du genre : « Ça n’arrive qu’aux autres... Dieu nous préserve de la Justice ! (Ameen !) ».

Et pourtant, ça nous arrive ! Car, Dieu lui-même le décide souvent, pour des raisons connues de Lui et conformes à sa Volonté. Combien sont-ils ces citoyens, ou pour dire bien, ces justiciables, qui, dans un tropisme déconcertant, sans l’avoir connue, sans l’avoir consultée encore moins fréquentée disent de la Justice qu’elle est « corrompue », « soumise », « inefficace » ou « incompétente ».

Mais, disons que, si beaucoup de justiciables ont une mauvaise opinion et peu de confiance dans la Justice, c’est qu’il existe des raisons à cela. Sans doute que leur « méconnaissance » de son fonctionnement leur inspire beaucoup de peur, voire de méfiance d’autant plus que cette machine est à même de nous priver de la liberté : on a que le droit d’en avoir peur. (Une fréquentation de la bibliographie de Amadou Ousmane suffirait à en convaincre ...!).

Cependant, la peur ne doit pas inviter aux caricatures, aux accusations sans preuves. Il est vrai, certains justiciables, comme rappelé plus haut, n’ont concernant la Justice que le mot « corrompue ». Voici souvent pourquoi.

Nous vous présentons une vidéo captivante de de la RTN : un débat des plus pertinents et actuels intitulé "Vers l'indépendance énergétique : Réflexions sur l'arrêt de la fourniture de courant électrique". Dans cette vidéo captivante, des experts renommés se rassemblent autour du journaliste Abdoulaye Tiemogo pour discuter des défis et des opportunités découlant de l'arrêt brutal de la fourniture d'électricité par notre voisin du Sud, le Nigeria.

Le contexte est d'une importance cruciale : suite aux sanctions de la CDEAO à la suite des événements du 26 juillet dernier, le Niger est confronté à un défi majeur. Le Nigeria a pris la décision de mettre fin à la fourniture de courant électrique dans plusieurs régions, laissant de nombreuses villes et villages plongés dans l'obscurité. Le besoin fondamental en électricité pour accomplir les tâches quotidiennes est au cœur des préoccupations.

En abordant ce défi, un panel d'experts diversifiés, comprenant Monsieur Madougou Saidou, professeur de physique spécialisé en énergie renouvelable, Monsieur Amadou Harouna, ingénieur civil et directeur général de l'Agence du barrage de CA, Monsieur Sani Mathy, chef de la division maîtrise de l'énergie, et Monsieur Boubacar Saibou, directeur des études et de la planification à la société nigérienne d'électricité Nigelec, se penche sur la question essentielle : "Comment accéder à l'indépendance énergétique malgré la suspension de la fourniture de courant électrique par le Nigeria ?"

Nos experts invités apportent des perspectives variées, des analyses approfondies et des recommandations éclairées. Ils explorent les conséquences de la dépendance énergétique, débattent des solutions à court, moyen et long termes et examinent comment le pays peut évoluer vers une indépendance énergétique durable.

Nous vous invitons vivement à visionner cette vidéo pour découvrir les échanges fascinants et enrichissants des invités de ce débat. Votre participation est également encouragée ; partagez vos réflexions et contribuez à cette discussion cruciale pour notre nation.

Nigerdiaspora

Regarder la vidéo complète du débat : Vers l'indépendance énergétique - Réflexions sur l'arrêt de la fourniture de courant électrique

[POINT DE VUE] « La France, l’Afrique et le Franc CFA » par le Dr Abdoulaye Hassane Diallo (Publié le 20 juin 2016)J’ai longuement hésité avant de me décider d’écrire cet article en forme de réflexion ou de contribution. On peut aisément deviner les raisons. Pour ceux qui sont au cœur de la finance et qui connaissent la sensibilité du sujet ,eux, savent bien de quoi je parle. En effet, je suis néophyte en matière de sciences financières. Mais, ma conscience de citoyen Nigérien et africain, m’interpelle. D’ailleurs   notre position de lettré privilégié également, nous autorise d’aborder différents sujets pour expliquer ce que nous avons compris.

C’est aussi une façon d’inviter ceux qui savent mieux que nous , de nous éclairer afin d’engager et d’ouvrir un ou des débats enrichissants. Car, si l’argent est le nerf de la   guerre , il est aussi un outil qui favorise l’assertion de l’homme dans la vie de tous les jours. Cependant, ici je vais plus loin parce que j’aborde les conditions de la création d’une monnaie ,   le franc CFA, les raisons de sa résistance. Ce fut en 1939 que la France a ratifié les accords de Brettons Woods .On y mettra en place le Fonds Monétaire International FMI et la Banque Mondiale en vue de reconstruire l’Europe que la guerre à détruite. Ce franc CFA continue à poser tant de problèmes qu’il n’en résolve aux peuples des Etats qui l’utilisent. En dépit de tous les évènements que nous avons connus, nous africains . Une monnaie, le Franc CFA dont la première définition était Comptoirs Français d’Afrique. En 1945 on l’appellera ensuite : le Franc des Colonies Françaises d’Afrique avant de devenir au fil du temps  en 1958 : Communauté Financière Africaine . Et cela au bon vouloir des autorités françaises. De toutes les manières, un chat est un chat .Colonies françaises ou Communauté Financière Africaine, c’est toujours «  bonnet blanc , blanc bonnet » Ce sont nous les utilisateurs qui « trinquons » . Voilà pour les différentes appellations qui ne changent en rien le fond du problème. C’est une monnaie créée à notre insu,   sur notre dos en notre nom comme ce fut le   partage de notre cher Continent l’afrique en micros Etats . En 1885 à Berlin en Allemagne par les grandes puissances autour d’une table de caviar ( selon WOLE SOYINKA   , un autre érudit ) où nous sommes devenus des sujets français. Sans notre consentement,  nous peuples d’afrique.

C’était en effet , pendant la première guerre mondiale que l’Allemagne nazie qui occupait la France , avait imposé sa propre monnaie à cette Nation. Mais , à la fin de cette occupation le 26 Décembre 1945 la France qui doit aussi sa libération   grâce au sacrifice suprême des soldats d’afrique, créa le Franc CFA pour les pays sous sa tutelle , disons colonisés. Des Etats qui jusqu’à ce jour n’ont jamais eu un droit de regard sur cette monnaie créée sur le Territoire français à Chamalières en Auvergne ( Chez un ancien Président français Valérie Giscard d’ESTAING ) et gérée dans les Banques Françaises . Des éminents Professeurs et spécialistes africains que nous avons écoutés nous ont édifiés sur ce qui se passe avec notre « propre  argent » Nous devons cet éclairage au Professeur Nicolas AGBOHOU enseignant à l’Université de Versailles et qui s’est spécialisé dans ce domaine et à d’autres Africains et même français. A qui nous rendons grâce pour cet éclairage que j’appelle l’éveil d’une conscience continentale. Je précise qu’un livre «  Le franc CFA et l’Euro contre l’Afrique «  a été écrit et publié par le Professeur Nicolas AGBOHOU. Je vous invite à le lire. II pourra mieux que moi, vous éclairer dans ce domaine. Au besoin le vulgariser pour continuer à ouvrir cette valise ou caisse de Pandore. Dans plusieurs Conférences, ils ont attiré notre attention sur cette duperie dont nous continuons à demeurer le dindon de la farce.

Tenez, depuis la création de cette monnaie de 1945 à 1973 , tous les avoirs des pays membres de la zone franc étaient entièrement logés à la Banque de France. Disons que les 100°/° demeurent la propriété de cette Banque. De 1973 à 2OO5 par générosité nous laissons-t-on entendre , la Banque retient les 65 °/° et enfin c’est à partir de l’an 20O5 etjusqu’à nos jours que la France accepte de faire «  moitié-moitié » c’est à dire à 50 °/° . Voilà où nous en sommes depuis le 26 Décembre 1945 avec notre argent gardé par cette Banque de France.     On peut assimiler l’attitude de la France vis-à-vis de l’Afrique à l’image d’un homme dont on détient le portemonnaie et à qui l’on donne la somme qu’on veut sans tenir compte des besoins du propriétaire du portemonnaie. Quelle triste et injuste gestion.

Il   y a trois Banques qui sont dédiées aux consommateurs du Franc CFA réparties en zones. Nous avons les Etats de l’Afrique de l’Ouest ( UEMOA ) et qui sont : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger,  le Sénégal et le Togo . Ces pays ont comme institution d’émission la   Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest   BCEAO et dont l’appellation est la suivante : Communauté Financière d’Afrique ( CFA) Code 750 4212est XOF . Viennent ensuite le Cameroun , la République Centrafricaine, la République du Congo, le Gabon , la Guinée Equatoriale et le Tchad qui sont les Etats de l’Afrique Centrale . Leur espace financier se nomme : Communauté Economique Monétaire de l’Afrique Centrale : CEMAC. Leur institution d’émission est la Banque des Etats de l’Afrique Centrale BEAC. Pour ce groupe le franc CFA est désigné par Coopération Financière d’Afrique Centrale et son Code est : 150 4217 est   XAF

 images/Franc-cfa-Niger.jpgÀ voir certains actes des officiels nigériens, l’on se demande si les Nigériens vivent sous une République, un Etat de droit ou s’ils sont dans une anarchie où chacun, pour peu qu’il dispose d’une parcelle de pouvoir, fait les choses selon son humeur et sa convenance. Kassoum Moctar, cité dans plusieurs affaires liées à de l’argent, réunit à lui-seul toutes les tares de cette gouvernance approximative où les règles de gestion et de droit passent à la trappe pour faire place à l’à-peu-près et aux kamé-kamé.

Intervenant dans une affaire de malversation financière mettant en jeu 103 millions FCFA à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), Kassoum Moctar n’a rien trouvé de mieux à faire qu’à adresser au Directeur général une lettre portant en objet « Instructions ». Dans cette lettre datée du 27 septembre 2018, le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a formellement instruit Mounkaïla Hassane de s’abstenir de prendre tout acte engageant l’institut dès réception de la présente. Le motif est solide, car il y aurait des investigations en cours sur la forfaiture en question. Et pour ne pas faire les choses à moitié, Kassoum Moctar désigne le Secrétaire général de l’INJS pour assurer le suivi des affaires administratives et académiques. Seulement, il y a un hic. Car, non seulement le secrétaire général est soupçonné d’avoir une responsabilité dans les faits incriminés au financier, mais il continue curieusement, aujourd’hui encore, à « assurer le suivi des activités administratives et pédagogiques »alors que l’enquête est bouclée et que le responsable financier est interpellé et déféré devant le Parquet. La meilleure, nous confie une source proche de l’affaire, c’est que le secrétaire général est un militant du parti de Kassoum Moctar et que la manœuvre de celui-ci est bien perçue par tous ceux qui savent ce qui s’est passé à l’INJS.103 millions detournes a l INJS de Niamey

Soum 

08 novembre 2018
Source : Le Courrier

10ème conférence des présidents d’Assemblée et des sections de la région Afrique de l’APF à Lomé (Togo) :Le président de l’Assemblée nationale y prend partLe Président de l’Assemblée nationale SE. Ousseini Tinni, à la tête d’une délégation du parlement nigérien, séjourne depuis hier à Lomé au Togo. Dans la capitale togolaise, SE. Ousseini Tinni, par ailleurs président du groupe nigérien de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) prendra part aux travaux de la 10ème conférence des présidents d’Assemblée et des sections de la région Afrique de l’APF, travaux qui se dérouleront jusqu’au 17 mars prochain.

Onep

14 mars 2018
Source : http://lesahel.org/

 

A l’instar de la Communauté Internationale, le Niger a célébré la 10ème édition de la Journée Internationale du biotechnologiste. Le thème retenu cette année est « Le rôle du biotechnologiste en santé sexuelle et reproductive». A cette occasion, l’Association Nigérienne des Techniciens Biologistes (ANITEB) a organisé le samedi 6 août à Niamey, une importante rencontre d’échanges entre les techniciens biologistes sur plusieurs thématiques. C’est le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales du Niger, M. Sabo Hassan Adamou qui a présidé l’ouverture des travaux de cette rencontre. L’ouverture des travaux a été marquée par la présence de plusieurs personnalités dont le ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale.

Au cours de cette journée, les participants ont échangé sur entre autres points : médecine et biologie de la reproduction, état de lieu au Niger, place de l’anatomie et cytologie pathologies dans la santé sexuelle et reproductive, et les maladies sexuellement transmissibles : situation des infections sexuellement transmissibles (IST) au Centre national de référence.

Conformément à ses statuts et règlements, ANITEB poursuit entre autres objectifs de regrouper tous les techniciens biologistes, promouvoir la recherche en biologie, participer à la promotion de la santé en général, d’assurer l’information et la formation technique pour un meilleur rendement des services des laboratoires d’analyses médicales et la défense de l’intérêt et l’honneur de la profession.

A l’ouverture de ces travaux, le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales du Niger, M. Sabo Hassan a précisé que la célébration de cette journée s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités et de la sensibilisation des biotechnologistes dans le domaine de la santé de la reproduction surtout pour le respect des normes de qualité, de sécurité et de traçabilité des résultats afin de répondre aux exigences des utilisateurs notamment dans les investigations menées en santé de la reproduction conformément à la Déclaration de la politique générale du gouvernement qui stipule «pour améliorer la santé de la reproduction, le gouvernement va renforcer la disponibilité de la capacité opérationnelle en planification familiale dans les formations sanitaire. A cet effet, en plus du renforcement des stratégies actuelles, les formations sanitaires et les sites de distribution à base communautaire seront régulièrement approvisionnés en intrants», a-t-il assuré.

Le Secrétaire général adjoint du Ministère en charge de la Santé a précisé que les domaines d’intervention du biologiste en santé de la reproduction sont entre autres : la vie sexuelle à travers les informations et les diagnostics des IST ; la contraception en ce qui concerne la prévention, la grossesse en ce qui est des tests de dépistage et autres examens complémentaires ; la lutte contre la stérilité à travers les tests de diagnostic et le suivi du traitement et la sécurité transfusionnelle. Selon lui, la promotion de la santé de la  reproduction  est un domaine multisectoriel qui fait intervenir le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales appuyé par les Partenaires techniques et financiers (PTF) à travers l’organisation et l’offre des interventions à haut impact sur la santé de la mère et du nouveau-né, de l’enfant et du jeune. Cette promotion vise à l’atteinte des cibles des ODD3 relative à la santé dont l’objectif est de «Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge».

Par Mamane Abdoulaye(onep)

Mahamadou Hassan Oumar 1er PrixCette année encore, le Niger se distingue à travers un de ses dignes fils à l’occasion de la 10ème édition du prix international du Koweït pour la mémorisation et la lecture du Saint Coran. En effet, Monsieur Mahamadou Hassan Oumar a remporté la première place de cette compétition qui a regroupé 135 candidats issus de 60 pays. La cérémonie de clôture et la remise des trophées aux lauréats a été honorée par la présence de son Altesse Cheick Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah, Emir de l’Etat du Koweït. Source : MAEC/IA/NE 

 

Refugies Maliens Niger Rapatriement 1Les refugiés ont étté accueillis dans la commune de Ber (Crédit photo Yehya Tandina)11.907, c’est le nombre de citoyens maliens ayant pris refuge au Niger depuis l’éclatement du conflit armé au Nord-Mali. Au cours de la 10éme Réunion de la Commission Tripartite HCR, Niger, Mali et de Groupe de Travail sur le rapatriement volontaire de ces réfugiés qui s’est ouverte, hier jeudi, à Niamey, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) apprend que 2.020 personnes parmi ces réfugiés sont volontairement retournées au bercail.

Il s’agit pour le Niger, le Mali et leur partenaire le HCR d’apprécier, au cours de cette rencontre, les stratégies et autres initiatives mises en œuvre afin de créer les conditions nécessaires au retour et au rapatriement des réfugiés maliens.

Selon Alexandra Maurelle, représentante du HCR au Niger « 11.907 réfugiés maliens vivant au Niger » et ayant bénéficié de l’accueil, de la facilitation conjointe du Gouvernement nigérien et du HCR, ont vu leur rapatriement volontaire au pays. Parmi ceux-ci figurent 2.020 personnes qui ont déjà pris l’initiative de retourner au Mali en 2017.

« Ce mouvement de retour bien que relativement timide indique que des solutions durables sont possibles pour peu que nous y travaillons ensemble. Cela seul suffirait à motiver le HCR à continuer ses efforts sur ces segments de déplacement forcé au Niger » a-t-elle commenté.

Après plusieurs années d’attente, le Niger accueillera enfin, en décembre prochain, la 11ème réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou.  C’est  la toute première fois que notre pays accueille cette importante rencontre des acteurs de la planification familiale. Cet évènement tant attendu se prépare minutieusement à Niamey où, un comité national mis en place à cet effet a déjà commencé ses travaux. Placée sous le thème développement socio-économique et planification familiale, la réunion de Niamey regroupera les acteurs de la Planification familiale  des neufs pays du PO  et les  différents partenaires.

« Le choix du Niger, pour ce grand rendez-vous n’est pas fortuit », annonce l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO) qui précise que , « le Niger a été en mesure de relever de nombreux défis afin de promouvoir l’accès des femmes et des familles aux produits et services de planification familiale».

On se rappelle que c’est depuis 1985 que le Niger a adopté une politique de Planification Familiale (P.F.) pour des raisons sanitaires, socio-économiques et démographiques. Cette politique  vise  « l’espacement volontaire des naissances en vue de réduire le taux de mortalité maternelle dû aux nombreuses grossesses rapprochées et  celui de mortalité infantile dû au sevrage brutal’’. Depuis lors,  beaucoup de progrès a été réalisé relativement à l’utilisation des méthodes contraceptives et au nombre des utilisatrices de ces méthodes.

Volonté politique

Au Niger, des efforts importants ont été déployés avec les partenaires pour repositionner la Planification Familiale. Pour cela, un Plan d’Action National Budgétisé a été élaboré avec pour objectif principal  d’offrir les services de la planification familiale à des nouvelles  femmes additionnelles afin de rehausser le  taux de prévalence contraceptive estimé à 13,9 %   en 2012 selon le PDES 2012-2013. Pour y arriver, des stratégies ont été mises en œuvre visant notamment le renforcement de l’offre à tous les niveaux (communauté, services de santé publics et  privés).   L’accent a été également mis pour  promouvoir un environnement politique favorable à la planification familiale. Par rapport à la demande une bonne communication sur la planification familiale, un plaidoyer fort pour créer un environnement habilitant en faveur de la planification familiale,  la sécurisation des produits contraceptifs jusqu’au dernier kilomètre, …

En plus de l’appui des partenaires,  on peut relever  au Niger, une volonté politique en faveur de la PF ; le développement de l’approche multisectorielle pour impliquer plus de ministères dans la PF ; l’inscription effective d’une ligne budgétaire pour l’achat des produits contraceptifs ; l’engagement de la société civile, des leaders religieux et  des chefs coutumiers.

La volonté politique s’est aussi traduite par la création de structures d’accueil, la formation d’agents de santé et la gratuité des prestations en planification familiale.

Stratégie porteuse pour la réduction de la mortalité maternelle, la planification familiale a plusieurs avantages. Selon les spécialistes de la santé, elle aide l’homme et la femme à lutter contre  les IST/VIH/SIDA, mieux planifier les besoins de la famille  en santé, éducation, alimentation, habillement, loisir etc ; maintenir la jeune fille à l’école en retardant la première ou la deuxième grossesse. Pour le nouveau-né , la PF permet selon la même source de  diminuer le nombre  de décès, de réduire les  risques de naissances prématurées et de faible poids de naissance lors des grossesses. Plus précisément  pour le  nourrisson et  les enfants de moins de 5 ans, la PF peut aider à  améliorer leur développement psychomoteur et affectif leur permettant  alors de profiter de l’attention soutenue de la mère en particulier des avantages de l’allaitement maternel.

Echanger les expériences

En ce qui concerne  les mères, la planification familiale  réduit  selon les spécialistes de la santé, le risque de complications durant la grossesse, l’accouchement et les suites de couches  comme le pré éclampsie. Elle « réduit le risque de décès maternel » et « donne au moins deux années entières, avant la prochaine grossesse, pour qu’elles puissent se refaire une santé, jouer pleinement leur rôle de pilier de la famille et accorder toute leur attention à leur bébé, à leur conjoint et aux autres membres de la famille ». Pour les hommes, la planification familiale « aide à protéger la santé et le bien-être de leur  conjointe et de leurs enfants » ;

« donne le temps et optimise les ressources pour  une meilleure éducation des enfants ». Pour la communauté, « la planification familiale fait reculer la maladie et la pauvreté, améliore la qualité de la vie des membres de la communauté et favorise la préservation de l’environnement ».

Compte tenu de tous ces facteurs, les neuf pays du Partenariarat de Ouagadougou travaillent depuis 2011 à faire bénéficier leur population de ces avantages de la PF. La réunion annuelle qui regroupe les participants de ces pays ainsi que plusieurs de leurs partenaires est un cadre important pour célébrer les progrès réalisés dans les pays du partenariat et dégager des perspectives. Chaque année, c’est avec la même détermination, la même volonté que les différents acteurs se retrouvent pour échanger les expériences, dégager les progrès accomplis et se fixer des objectifs face aux défis à relever dans les neuf pays du Partenariat.

Le Partenariat de Ouagadougou a été lancé en février 2011, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Il mise sur l’engagement des gouvernements, une meilleure coordination entre les bailleurs de fonds pour optimiser leurs soutiens aux pays, une accélération de la mise en œuvre des interventions à haut impact et également sur une collaboration et  une coopération sur les plans national et régional pour remédier au taux élevé des besoins non satisfaits en matière de planification familiale. Le Partenariat de Ouagadougou compte neuf pays membres qui sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, leNiger, la Sénégal et le Togo.

Par Fatouma Idé(onep)
Source : http://www.lesahel.org 

 

Du 12 au 15 décembre 2022, Niamey accueille la 11ème Réunion Annuelle du Partenariat de Ouagadougou (RAPO), placée sous le thème : ‘‘Développement socio-économique et planification’’. En marge de cette rencontre, une journée destinée aux jeunes a été organisée, hier 12 décembre 2022, au Centre International des Conférences Mahatma Ghandi. L’objectif de cette journée est d’impliquer les jeunes africains dans le processus de développement du continent, de promouvoir leur entreprenariat et leurs projets porteurs mais aussi de les sensibiliser sur l’importance de la planification familiale.

C’est le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou, qui a présidé l’ouverture de ladite activité en présence notamment des membres du gouvernement, des responsables des Institutions, des représentants des PTF ainsi que ceux des 9 pays concernés par la RAPO. Des allocutions, des témoignages et des expositions de sujets étaient au menu de cette activité.

Dans son intervention, le ministre Sékou Doro Adamou a, après avoir souhaité la bienvenue à toutes les délégations ayant répondu au rendez-vous de Niamey, indiqué que les besoins et préoccupations de cette couche, vulnérable mais importante, que représente la jeunesse nigérienne, constitue aussi une préoccupation et une volonté politique affichée des autorités nationales, au premier rang desquelles le Président de la République Mohamed Bazoum ainsi que le Premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou.

Citant le Président de la République, le ministre a noté qu’en juillet 2022, lors du Forum mondial de Beijing, il affirmait que «notre avenir en commun dépendra de notre volonté et de notre détermination à nous investir davantage pour l’émergence des jeunes». Selon M. Doro cet engagement solennel a été réitéré par le Chef du gouvernement, dans la Déclaration de politique générale du gouvernement (DPG), présentée par le Premier ministre qui indiquait que le gouvernement entend mettre un accent particulier sur les secteurs favorisant un développement soutenu du capital humain, éducation, santé, jeunesse, sport et cadre de vie. «C’est fort de ce constat que mon département ministériel s’est résolument engagé dans une étroite collaboration multiple et inter-sectorielle, pour soutenir le positionnement de la planification familiale dans toutes les initiatives de promotion et d’autonomisation des femmes», a déclaré le ministre Doro Adamou.

Notant les attentes des autorités par rapport à ces assises, le ministre en charge de la Jeunesse a invité les jeunes à prendre activement part aux travaux, afin d’impulser une nouvelle dynamique à leur engagement et leur implication dans les politiques et programmes qui leur sont dédiés.

Auparavant des allocutions relatives à la participation des jeunes africains dans les processus de développement de leurs pays et au-delà de leur continent ont été présentées ainsi que le chemin parcouru et les réalisations faites dans le cadre des différentes réunions annuelles du Partenariat de Ouagadougou. Il faut rappeler que la réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou est un évènement majeur des acteurs de la planification familiale de la région. C’est un espace de rencontres entre les différentes parties prenantes qui permet d’examiner les progrès en lien avec les objectifs fixés, de discuter des défis rencontrés, des leçons apprises et des bonnes pratiques. Le Partenariat de Ouagadougou a été lancé pour accélérer les progrès en planification familiale dans neuf pays de l’Afrique de l’Ouest francophone, que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le  Niger, le Sénégal et le Togo.

Mahamadou Diallo(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le jeudi 12 et vendredi 13 décembre dernier, l’Union Islamique Africaine (UIA), a organisé au village de Tombo Soudjey, (près de Bonkoukou), département de Filingué, une séance de lecture du Saint Coran. Selon Cheick Mouhyiddine Tahirou Tombo, Coordonnateur adjoint de l’UIA et ressortissant de Tombo Soudjey, cette activité religieuse, héritée de feu Cheick Tahirou Tombo, a pour finalité de louer Dieu et son Messager, Mohamed (PSL) mais aussi de prier pour la bénédiction du pays, tout entier. Tout cela, dans une ambiance de grande dévotion, de recueillement, d’invocation. A cette 12ème Edition, plusieurs Oulemas et fidèles, en provenance de Kiota, de Dosso, de Filingué, de Niamey, de la diaspora ainsi que de plusieurs autres localités environnantes de Tombo Soudjey, ont répondu présents à cet important rendez-vous religieux.

Déjà, durant toute la journée du jeudi 12 décembre, de nombreux camions et véhicules personnels ont envahis, le modeste village de Tombo Soudjey, pour déverser les centaines de fidèles, prenant part à cette activité religieuse. Au rythme de Zikr et de louanges à Dieu et au Messager Mohamed (PSL), les fidèles sont accueillis à la place centrale, à proximité du domicile et de la mosquée du feu Cheick Tahirou Tombo. D’autres fidèles ont, par manque de places, été logés dans différentes mosquées du village et dans des habitations privées. Toute la nuit du jeudi, les louanges ont raisonné, mettant fin à l’habituel silence qui enveloppait habituellement Tombo Soudjey. A six (6) du matin de vendredi 13 décembre 2019, après avoir observé une pause, pour s’acquitter de la prière de l’aube de ce jour saint pour les musulmans, les fidèles, regroupés debout, au niveau de ladite place centrale du village, ont repris les refrains des zikr et des louanges, évoquant les noms saints et attributs de Dieu, le Créateur.

Aux environs de dix (10), des centaines de fidèles se sont dirigés vers la mosquée locale de vendredi, toujours ayant pour seuls mots dans leurs bouches des louanges et des zikr. Au niveau de la grande mosquée du village de feu Cheick Tahirou Tombo, des invocations ont été psalmodiées sans interruption par les fidèles (hommes et femmes), afin d'implorer le pardon divin. Au menu, des récitations du Saint Coran, des prières individuelles et collectives, des chants religieux. Plusieurs Oulemas, dont celui de Kiota, Cheikh Barham Aboubacar Hassoumi, ont, tour à tour défilé pour rendre grâce à Dieu et au Prophète Mohamed (PSL), pour aussi parlé de la vie du Prophète. Versets du Saint Coran à l'appui, le Cheikh de Kiota, Barham Aboubacar Hassoumi, a affirmé que « le Prophète Mohamed (PSL) qui est ainsi célébré, a été envoyé comme miséricorde pour l'ensemble de l'Humanité, y compris pour les mécréants». Cheikh Barham Aboubacar Hassoumi a souligné que l'Islam est une religion de miséricorde, une religion «qui vise le bien de l'Humanité toute entière et non de lui créer des problèmes».

14 Juin 2009-14 juin 2022, cela fait 13 ans que le père fondateur de l’ANDP Zaman Lahiya, Moumouni Adamou Djermakoye, tombait sur le champ d’honneur alors qu’il s’apprêtait à prendre la parole lors d’un meeting contre le Tazartché du président Mahamadou Tandja, à la place Toumo de Niamey. Ce Mardi 14 juin 2022, à l’occasion de ce triste anniversaire de la disparition de ‘’l’homme du consensus’’, les membres du bureau politique, militants et sympathisants de l’ANDP Zaman Lahiya, le parti politique qu’il a fondé de son vivant, lui ont rendu un vibrant hommage à travers une Fatiha dite en sa mémoire au siège du parti. Une cérémonie commémorative de cet anniversaire qui a débuté avec la lecture du Saint Coran pour le repos de l’âme de l’illustre disparu, suivie d’une fatiha.

En cette occasion, le Secrétaire Général du bureau politique de l’ANDP Zaman Lahiya, Saley Saidou, a salué et remercié tous ceux qui ont fait le déplacement pour communier avec eux.

C’est désormais une tradition, mais au delà c’est l’honneur de l’homme qu’il faut remettre sur la table en faisant de ça une actualité. « Moumouni Adamou Djermakoye, de son vivant a consacré toute sa vie a lutté pour la paix, la cohésion nationale, le consensus et l’unité nationale qui sont des gages pour tout développement. Des valeurs qui sont d’actualité aujourd’hui dans ce pays » a expliqué Saley Saidou. « Un homme qui a mené un tel combat pendant toute sa vie ne peut pas être oublié. M. Saley Saidou a indiqué qu’au delà de l’ANDP Zaman Lahiya, c’est le Niger tout entier qui a perdu un grand fils qui a prôné, toute sa vie, l’unité des Nigériens, le consensus et le développement économique et social du Niger. « Aujourd’hui nous avons un grand souvenir de quelqu’un qui a oeuvré pour la paix, la stabilité de ce pays. Nous gardons un grand souvenir et nous regrettons beaucoup sa disparition» a-t-il souligné. C’est pour cette raison que chaque année, les militants, sympathisants et amis rendent hommage au président fondateur de l’ANDP», a-t-il ajouté. Le Secrétaire général de l’ANDP a dit que les autorités de notre pays n’ont jamais oublié le président fondateur de l’ANDP, la preuve, c’est tout une place qui a été dédiée à Moumouni Adamou Djermakoye. Pour finir le secrétaire général du parti, parlant de la situation sécuritaire que traverse notre pays, a indiqué qu’elle suscite un sursaut patriotique autour des actions que mène le gouvernement pour venir à bout de ce problème.

Feu Moumouni Adamou Djermakoye a connu une aussi glorieuse carrière militaire et politique. Il fut plusieurs fois ministre, puis ambassadeur du Niger aux Etats-Unis, Président de l’Assemblée Nationale, Président de la Haute Cour de Justice et toujours élu député national. Il a laissé derrière lui un héritage politique inestimable, une carrière militaire exceptionnelle et enfin l’image d’un homme sage, pondéré et rassembleur, adulé par toute la classe politique nationale et la nation entière pour son sens élevé de responsabilité, d’intégrité et de devoir vis à vis de son pays. Le père fondateur de l’ANDP Zaman Lahiya, Adamou Moumouni Djermakoye, c’est un rappel, est mort sur le terrain de lutte pour la restauration de la démocratie. Il était mort juste au moment de monter sur le podium à partir duquel il devrait adresser ce message de combat qu’il avait l’habitude de délivrer.

MD


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Adamou Djermakoye, 13 ans déjà  : Hommage à Adamou Moumouni Djermakoye

Rappelé à Dieu le 14 juin 2009, alors qu’il participait à une marche de lutte contre la remise en cause de la démocratie au Niger, il avait 70 ans. Né en 1939 à Dosso, Adamou est un jumeau, avec sa soeur Hawa. Fils de Djermakoye Moumouni Aouta, chef de Province de Dosso, Adamou est né avec une cuillère d’argent dans la bouche. Après avoir fréquenté l’école des enfants de troupes au Sénégal, il a fait une carrière militaire pleine et accomplie. Il a été mis à la retraite d’office le 1er juin 1991 au grade de Colonel. C’est un homme qui avait toujours prôné la paix et la solidarité. C’est pourquoi, son engagement pour la paix et la stabilité au Niger et ses qualités d’homme d’Etat lui avaient valu en 1990 le prix Africa leadership, un prix décerné au meilleur ambassadeur africain en poste à Washington (Etats-Unis d’Amérique). Après la Conférence nationale et ses soubresauts, Colonel crée sa propre formation politique, l’ANDP- Zaman Lahiya, pour promouvoir l’Unité nationale, la Paix et la Stabilité au Niger à travers le Consensus. Colonel Adamou a, de son vivant, toujours conseillé aux jeunes qui l’ont côtoyé d’avoir et garder, en tout temps, à l’esprit le sens de l’honneur, de courage et de dignité. Des valeurs insécables qui semblent, de nos jours, manquer à beaucoup de nos compatriotes. Prince, il a mené le combat pour la réhabilitation du Sultan de Zinder, Aboubacar Sanda, évincé de son trône.

Colonel était un citoyen modèle dont la disparition demeure une grande perte pour le Niger. Son souvenir restera à jamais dans la mémoire collective des Nigériens. Colonel, je prie toujours pour le repos éternel de votre âme. C’est cela ma façon de vous témoigner toute ma reconnaissance.
Ali Soumana

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A l’occasion du 13ème anniversaire de la disparition du président fondateur de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP Zaman-Lahiya), les militants et sympathisants dudit parti ont organisé hier matin, une fathia à la mémoire de l’illustre disparu. Ils sont nombreux à répondre à ce rendez-vous annuel pour prier et se rappeler les qualités et les valeurs démocratiques défendues par ‘’l’homme du consensus’’.

Comme à l’accoutumée, le matin de bonheur de ce 14 Juin 2022, les militants et sympathisants de l’ANDP Zaman-Lahiya se sont mobilisés au siège national du parti pour prier pour le repos de l’âme de cet homme politique dont les idées défendues restent encore d’actualité à savoir le dialogue, le vivre ensemble, le pardon et le consensus. Peu après la lecture du coran et la fathia, le Secrétaire général de l’ANDP, M. Saley Saidou a expliqué que c’est désormais une tradition pour les proches, amis et militants de l’ANDP de se retrouver à cette place habituelle le 14 juin de chaque année pour prier et se souvenir de l’héritage laissé par le père fondateur du parti.

Pour M. Saley Saidou, feu Moumouni Adamou Djermakoye a passé toute sa vie dans le combat pour le respect des valeurs de la démocratie, la paix, la cohésion sociale, l’unité nationale et le consensus dans notre pays. Le Secrétaire général de l’ANDP a fait remarquer que toutes ces valeurs citées sont toujours d’actualité et restent le gage d’un développement durable inclusif et participatif. «Un homme qui a mené un tel combat pendant toute sa vie ne peut pas être oublié. C’est pour cette raison chaque année les militants, sympathisants et amis rendent hommage au président fondateur de l’ANDP», a-t-il déclaré.

Le Secrétaire général de l’ANDP a dit que les autorités de notre pays n’ont jamais oublié le président fondateur de l’ANDP, la preuve, c’est tout une place qui a été dédiée à Moumouni Adamou Djermakoye. M. Saley Saidou a ajouté qu’à toutes les éditions les membres de la MRN honorent aussi de leur présence aux manifestations. «L’ANDP avec le soutien des membres de la mouvance mène ce combat de la défense des idéaux du Président fondateur de l’ANDP», a-t-il déclaré. Selon M. Saley Saidou, les valeurs soutenues par le président fondateur de l’ANDP sont toujours d’actualité aussi bien au Niger qu’ailleurs car aucun développement n’est possible sans la paix, la sécurité et la cohésion sociale.

Évoquant le contexte du Niger, M. Saley Saidou a dit que la situation sécuritaire que traverse notre pays suscite un sursaut patriotique autour des actions que mène le gouvernement pour venir à bout de ce problème. Au-delà de l’insécurité, il a invité ses compatriotes à développer l’esprit du consensus, de démocratie et de vivre ensemble pour combattre les défis auxquels le Niger fait face notamment la restauration de la paix, la sécurité et le bien-être.

Notons que le président fondateur de l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès, affectueusement appelé ‘’l’homme du consensus’’, a rendu l’âme le 14 Juin 2009, lors d’une marche suivie de meeting organisée par le FRDD pour protester contre le projet du troisième mandat de l’ancien Président de la République, Tandja Mamadou. Il est considéré par ses militants et proches comme un héros mort sur le champ de bataille notamment le combat pour la restauration de la démocratie au Niger.

 Mamane Abdoulaye(onep)

 

Monsieur Abdou Hamani, Dg de TolAfric est un homme d’Affaire discret qui a voué toute sa vie à ses convictions et à Dieu Tout-puissant. Il ne s’est jamais mêlé des ragots et a fait sa vie, dans l’humilité et le respect de l’autre. L’homme, on l’a connu ainsi et c’est pourquoi, au-delà de ses convictions politiques, il a consacré une bonne part de sa vie et de sa fortune à la foi, semant partout les graines de l’amour, l’amour de l’autre et de l’humanisme. Entre autres actions qui fondent sa foi musulmane, il avait initié des activités par lesquelles il a servi l’Islam qu’il aide ainsi à renforcer dans son terroir et à partager ses valeurs de solidarité. Il a ainsi présidé la 14ème édition de la lecture du Saint Coran ce 2 décembre 2022 dans son village natal à Zagoré. C’est un événement qui est devenu là une tradition. Depuis quatorze ans qu’il l’organise et chaque année à la même période dans la grande mosquée de Zagoré en présence des autorités religieuses, coutumières et politiques. Cette édition a vu une plus forte mobilisation et participation de la population et notamment des politiques qui ont rehaussés l’éclat de l’événement avec la participation remarquée du président par intérim du PNDS-Tarayya, Foumakoye Gado. Monsieur Abdou Hamani, Dg de TolAfric nous a ainsi enseigné, l’homme dans toute sa totalité : l’amour de l’homme pour l’homme, l’amour de Dieu, le dévouement de l’homme à la Sainte Religion.
Aïssa Altiné 

   
   

Le vendredi 2 décembre dernier, jour de la grande prière du Djoumah, l’heure était à la ferveur religieuse, à la prière et à l’imploration du Tout Puissant en faveur du raffermissement de la paix et de la quiétude sociale au Niger en général et au village de Zagoré, dans la Commune rurale de Harikanassou, département de Boboye en particulier. En effet, à l’invitation de M. Hamani Abdou, plus connu sous le nom de Hamani Tolafric, un natif dudit village, des délégations d’officiels (dont le Haut Représentant du Président de la République, M. Foumakoye Gado), de responsables administratifs, des chefs traditionnels de plusieurs cantons, des amis et des connaissances ont afflué de presque partout pour prendre part à la 14ème édition de lecture du Saint Coran suivie d’une fatyia pour la paix au Niger.

C’est ainsi que tout au long de la matinée, plusieurs oulémas, parmi lesquels des Cheicks et autres grands érudits, se sont retrouvés dans l’enceinte de la mosquée du village pour une séance de lecture du Saint Coran. Cette séance a été suivie de la prière collective du vendredi et d’une fatyia pour implorer Dieu, le Tout Puissant à couvrir le Niger de sa Miséricorde et ses immenses bienfaits pour que, partout et toujours, la paix, la quiétude et la cohésion règnent dans le pays.

S’exprimant à l’issue de la cérémonie, l’initiateur de cette activité, M. Hamani Abdou dit Tolafric, a d’abord précisé que cette séance de lecture du Saint Coran, qui est à sa 14ème édition à Zagoré, vise à implorer Allah, Le Tout Puissant et Détenteur d’immenses bienfaits, à descendre sa miséricorde sur le Niger tout entier, pour en faire un pays où règne la paix, la concorde et la quiétude sociale, un pays lancé sur la voie du développement économique et social.

«Qu’Allah le Tout Puissant accompagne nos dirigeants dans les efforts qu’ils mènent pour conduire notre pays sur la voie de la paix et du développement, pour le grand bonheur des Nigériens», a-t-il souhaité. Aussi, visiblement très touché par l’affluence des invités venus de Niamey, de plusieurs entités administratives et coutumières de la région de Dosso ainsi que d’autres régions du pays, pourhonorer cette 14ème édition de leur présence massive, M. Hamani Tolafric a tenu à les remercier de vive voix, tout en leur témoignant sa sincère reconnaissance.

«Pour la circonstance, le Haut Représentant du Président de la République, SE. Foumakoye Gado, pour la première fois, a foulé le sol de la localité de Zagoré ; j’en suis infiniment ravi et je lui exprime toute ma reconnaissance. Mes remerciments vont également à l’endroit du ministre de l’Intérieur qui a apporté tout son soutien et ses encouragements à poursuivre la lecture du Saint Coran dédiée au renforcement de la paix au Niger, je le remercie pour ce geste. Je remercie aussi les députés, les gouverneurs, les Préfets, les Secrétaires généraux, les maires, les Chefs de canton de Harikanassou, de Koygolo, de Hamdallaye, de Karma, les chefs de village et les populations des villages voisins, ainsi que les amis et les connaissancesqui nous ont fait l’honneur de briller par leur présence à cette 14ème édition», a-t-il déclaré.

«Egalement, je prie Dieu Le Tout Puissant afin qu’Il guide et protège nos braves et infatigables Forces de Défense et de Sécurité dans leur noble combat pour la préservation de la paix et la sécurité au Niger», a déclaré M. Hamani Abdou. Il a enfin souhaité que les prochaines éditions de lecture du Coran soient encore plus grandioses et porteuses d’espoir pour une paix durable pour notre cher pays, le Niger.

 Assane Soumana(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Seyni Kountche 15 avril NigerLe Niger est un grand pays. De l’indépendance à nos jours, plusieurs Chefs d’Etat l’ont dirigé. Parmi eux, seuls quelques-uns ont pu marquer de leurs empreintes la gestion du pouvoir d’Etat. En 1960, à son accession à l’indépendance, le pays avait comme Président de la République, Diori Hamani. Il gouverna le Niger pendant 15 ans avant d’être renversé par un coup d’Etat, le 15 avril 1974 par le Lieutenant-colonel Seyni Kountché. Celui-ci réussira à gouverner le pays avec le Conseil Militaire Suprême (CMS). Vigilance et rigueur ont caractérisé la gestion des affaires politiques. Aujourd’hui, de nombreux Nigériens gardent encore et toujours la nostalgie de ce président droit et austère dans sa démarche. Mais, ce souvenir du Président Seyni Kountché n’est pas sans raison. Car, les Nigériens qui ont connu sa gestion se rappellent de ses efforts d’édification de la Nation. A-t-on oublié les affectations des fonctionnaires sans distinction d’ethnie dans toutes les régions ? Cette œuvre d’unité et cohésion nationale est en train aujourd’hui encore de faire ses preuves.

Bakari Seidou 01Cela fait deux (2) ans jour pour jour que Bakari Seidou et ses compagnons d'infortune sont en prison sans jugement, bien qu'ils aient été innocentés au moins à trois reprises : l'audit commandité par les donateurs; l'enquête préliminaire de la gendarmerie et les services de l'OPVN qui, à la suite d'une sommation de dire qui leur a été adressée, attestent avoir réceptionné, dans leurs magasins, les 30.500 tonnes de céréales en question, en quantité comme en qualité.

Rappelons que sous la même accusation, l'ancien DG de la CAIMA, a très vite recouvré la liberté après un bref séjour en prison. Il est membre du Bureau politique du PNDS. D'ailleurs, d'autres pontes du régime, plus veinards que lui, n'ont pas pas été inquiétés une seconde, impliqués pourtant dans des scandales de milliards.

Seidou Yacouba Seidou ..

 

 
 

images/Refugiers-Maliens-Niger-01.jpgQuelque 16.000 déplacés civils ont été enregistrés depuis janvier dans l'ouest du Niger, une zone instable frontalière du Mali et théâtre de nombreuses incursions de groupes jihadistes, a annoncé mercredi l'ONU.

"L’insécurité croissante depuis janvier fait bondir le nombre de personnes déplacées (...) Plus de 16.000 personnes déplacées internes dans les régions de Tillabéri et de Tahoua", deux régions proches du Mali, selon des chiffres du Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha) de l'ONU, transmis à l'AFP.

Pour "le seul mois de mai 2.867" personnes déplacées ont été recensées et seulement "540 en janvier", précise l'agence onusienne.

Entre janvier et mars, l'ONU avait dénombré 8.432 personnes déplacées internes" dans ces zones où l'état d'urgence, en vigueur depuis mars 2017, a été reconduit la semaine passée.

L'ONU justifie cette flambée de déplacés par des "attaques répétées des groupes armés non étatiques" et "une intensification des conflits intercommunautaires" sur la frontière avec le Mali depuis avril 2018.

"Environ 60%" de ces déplacés "sont des filles et des garçons" qui se sont s'installées dans les localités d'Inatès, Abala, Ayorou et Banibangou, souligne l'ONU.

Niamey et ses partenaires ont déjà distribué des vivres dont du riz, du mil et d'autres opérations similaires sont programmées, assure-t-elle.

La 16ème édition du festival de l’Aïr s’est tenue du 2 au 4 décembre 2022 à Iférouane. Placée sous les auspices de la Première dame Hadjia Khadidja Bazoum, cette édition avait pour thème ‘’écotourisme vecteur de l’intercommunalité et facteur de résilience des communautés sociales’’. Située à 330 km d’Agadez, l’oasis d’Iférouane est bâtie au pied du mont Tamgak (1800 mètre d’altitude) qui fait partie de l’univers de l’Aïr et du Ténéré, comme les autres sommets notamment, Tarrouadji, Bagzan, Aguellal, Agamgam, Greboun, difficilement accessible, où l’eau permanente des sources et des palmeraies facilitent l’agriculture en terrasse et l’élevage. Le festival de l’Air est un véritable outil de promotion des richesses culturelles, artisanales et touristiques du Sahara nigérien. Un moment de retrouvailles et d’échanges de toutes les communautés de l’Aïr.

Durant trois jours plusieurs concours de danses, de chants de poésie, du port du plus beau turban, du chameau harnaché  et le mieux dressé, de la plus belle coiffure, et de la plus belle fille du festival ont été organisés.C’est aussi l’occasion des excursions touristiques le tout agrémenté par l’exposition des foires agro-sylvo-pastorales qui mettent en valeur le potentiel de la région. La Première dame Khadidja Bazoum a mis à profit son séjour à Iférouane pour visiter l’univers de Chirriet où elle a, au nom de sa fondation, apporté un don en vivres pour aider les populations qui vivent dans cet espace isolé où le marbre bleu et le sable fin sont rois.

En donnant le coup d’envoi des manifestions de la 16ème édition festival de l’Aïr le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M.Mohamed Hamid a déclaré que le thème de cette édition cadreparfaitement avec la lettre et l’esprit du Programme de la Renaissance Acte III du Président de la République SE Mohamed Bazoum. En effet dira le ministre de la Culture, du Tourisme et l’Artisanat, M. Mohamed Hamid depuis l’avènement des autorités de la 7ème République force est de constater la nouvelle dynamique donnée à la valorisation du patrimoine culturel et à la promotion de tous les secteurs productifs dont le tourisme. «LeNiger a organisé au cours deces dernières années plusieurs événements socio- culturels et touristiques de portée régionale et internationale. Ce qui, si besoin est, démontre que la paix y règne.Le Niger se veut avant tout un pays de grandes diversités socioculturelleset soucieux de son développement», a relevé le ministre de la Culture.

M. Mohamed Hamed d’ajouter que les autorités s’attèlent à l’amélioration de la compétitivité de la destination touristique Niger pour la hisser au rang des destinations émergentes.Pour le ministre, le thème de la 16ème édition du festival de l’Aïr est plein de signification en ce sens qu’il souligne les effets positifs que le secteur du tourisme génère dans la valorisation des cultures, des traditions et du patrimoine des peuples. En effet, le tourisme constitue un phénomène socio-économique majeur qui influe considérablement dans la marche des sociétéshumaines. Il a de nombreux effets d’entrainement sur plusieurs secteurs économiques en termes de création des emplois, de lutte contre la pauvreté et d’entrée de devises.Selon le ministre, M.Mohamed Hamid, le Président de la République et le Premier ministre sont déterminés à faire du secteur de tourisme et l’artisanat, des véritables leviers de la croissance économique. Une volonté exprimée dans le Programme de la renaissance du Niger acte3, dans la Déclaration de Politique Générale dugouvernement (DPG) et dans le Plan de Développement Economique et Social (PDES) dont le contenu connait déjà des actes concrets d’exécutions menées avec  foi et détermination.

Le tourisme, a ajouté M. Mohamed Hamid, est l’un des secteurs économiques les plus importants au monde et a fait ses preuves au niveau de la région d’Agadez durant les années fastes de l’exploitation du produit phare Aïr Ténéré. Le festival de l’Aïr constitue un véritable produit d’appel touristique pour la promotion de la destination Niger.«La tenue des événements comme celui vécu à Iférouane contribue à la relance du tourisme  qui doit d’assurer une contribution à l’économie nationale conformément à l’acte 4 du Plan de Développement Economique et Social (PDS) qui prône une économie compétitive et diversifiée pour une croissance accélérée et inclusive. Le tourisme et l’artisanat sont deux secteurs inclusifs et pourvoyeurs d’emplois par excellence et représentent à eux seuls plus de 30% de notre PIB», a relevé le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat.

M. Mohamed Hamid a appelé à l’engagement et au concours de tous les acteurs directs et indirects d’œuvrer pour l’atteinte des objectifs de l’industrie nigérienne du tourisme intérieur. «Le Niger dispose d’un artisanat riche et varié et des richesses touristiques qui ne demandent qu’à être exploitées et commercialisées.Le pays occupe une place charnière et constitue le pont entre l’Afrique subsaharienne et le Maghreb. Un véritable atout touristique et culturel. Le Ténéré avec ses nombreuses merveilles est le plus beau désert du monde», a-t-il estimé.

L’Air est une île dans un océan de sable, constitué de plusieurs chaines de montagnes entre coupées par des oueds le long desquels se créent de nombreuses et pittoresques oasis comme Iférouane,Tin’toulouss,Timia,Tabelot.Sur le versant ouest, s’étend la vallée de l’Irhazer, zone de transhumance et d’élevage par excellence où se déroule chaque année le grand rassemblement des éleveurs à savoir la Cure salée. Sur le versant Est, c’est le duel perpétuel ente les dunes de sable fin et multicolores du Ténéré et les chaines de marbre bleus projetant le mirage de leurs reflets sur les murs gigantesques des grands monts de l’Aïr.

Le Vice-président du conseil régional d’Agadez, M. Ibraim Ixa a lui déclaré que les plus hautes autorités de notre pays ont toujours estimé que la relance de l’industrie du tourisme et de l’artisanat permettra de combattre les activités illicites notamment les différents trafics dont celui des migrants. Pour les collectivités de la région, la promotion du secteur touristique sera un facteur déterminant pour la résilience des communautés dans un contexte marqué par les conséquences du dérèglement climatique. Cette préoccupation est prise en compte dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de Développement Régional (PDR 2022-2026) d’Agadez sous l’axe stratégique III, intitulé ‘’Transformation structurelle de l’économie’’.

A ce titre le festival de l’Aïr devra contribuer à l’atteinte de ces objectifs par la promotion des productions agro-sylvo-pastorales pour undéveloppement local. Le festival doit laisser des traces à travers la réalisation d’infrastructures socioéconomiques et sociales en mesure de booster le développement de la zone. C’est à travers cette vision que leConseil régionalet la commune d’Iférouane ont décidé avec l’appuide plusieurs projets de la réalisation d’infrastructures, de périmètres irrigués au profit des populations de certains sites du festival dont Tézerzaït et Chirriet.Unetable ronde de partenaires techniques et financiers sera organisée sur la problématique du développement de la zone avec un zoom sur la recherche des financements pour la mise en œuvre du PDC de la commune rivale d’Iférouane.

De son côté le président de l’Association Régionale des Municipalités du Niger (ARMN) d’Agadez M. Abdourahmane Maouli, maire de la commune urbaine d’Arlit, a adressé ses sincères remerciements à la Première Dame et aux membres du gouvernement pour avoir honoré de leur présence à ce festival de l’Aïr qui est à sa 16ème édition. Le festival de l’Aïra indiqué M.Abdourahmane est un événement de promotion de la culture nigérienne en général et de l’Aïr en particulier avec comme toile de fond de contribuer à la valorisation du patrimoine culturel et touristique, au renforcement de l’unité nationale, à la culture de la paix et à la promotion du développement socio-économique des communes.

«C’est donc un véritable produit d’appel touristique à travers plusieurs manifestations culturelles et artistiques.Le thème de cette édition du festival de l’Air cadre parfaitement avec les réalités des collectivités territoriales de la région. Il profite aux populations locales à travers leur économie et surtout il permet d’amener l’espoir pour le retour du tourisme et le brassage des communes pour un développement harmonieux.Le festival de l’Aïr n’est pas seulement festif mais constitue un cadre idéal consacré aux grandes rencontres avec des partenaires au développement, des tables rondes et des réflexions sur le développement des communes de la région d’Agadez», a précisé M. Maouli.

C’est aussi une occasion au cours de laquelle toutes collectivités de la région se retrouvent pour un moment d’échange d’expériences  et de partage de bonnes pratiques surtout quand on sait que les collectivités territoriales jouent un rôle majeur dans la mise en œuvre des politiques publiques. Le gouvernement du Niger a opté, depuis 2016, pour un transfert de ressources de l’Etat aux collectivités territoriales dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’hydraulique et de l’environnement.

Cela témoigne de la volonté de l’Etat à accompagner les collectivités dans leur noble mission. «Mais force est de constater que ce transfert n’est pas effectif. C’est pourquoi, nous lançons un appel aux autorités publiques pour accélérer le processus de transfert de compétences afin de permettre aux communes de jouer pleinement leursrôles celui d’un développement à la base surtout  quand on sait que la réussite de la décentralisation repose en grande partie sur le transfert de compétences et de ressources aux collectivités pour leur permettre d’assurer pleinement les missions qui leur sont dévouées. S’agissant de la sécurité, on note le retour progressif de la paix sans laquelle aucun développement n’est possible. C’est pourquoi nous saluons les efforts de l’Etat de mettre les populations à l’abri de certaines calamités. C’est donc pour nous un devoir d’accompagner les efforts de l’Etat dans ce sens», a estimé M.Abdourahmane Maouli.

Abdoulaye Harouna ONEP Agadez
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Le Président de l'Assemblée Nationale, Elhadj Seïni Oumarou, a pris part à la seizième session de la Conférence de l'Union parlementaire de la coopération islamique (UPCI) qui s’est tenue à Istanbul en République de Turquie. L’ouverture des assises s’est déroulée le vendredi 10 décembre 2021 au Palais Dolmabahche, (ancien palais sous l'empire Ottoman) sous les auspices du Président turc Recep Tayyib Erdogan en présence de toutes les délégations présentes dont celle du Niger conduite par le Président de l'Assemblée Nationale Elhadj Seïni Oumarou.

Plusieurs allocutions ont été prononcées à l'ouverture des travaux. Des interventions axées sur l'évolution de l'action et de la coopération entre les parlements islamiques ainsi que les questions importantes pour la Oummah islamique comme le thème de cette seizième session qui est :" Partage, Conscience et Islam: Palestine, Migration et Afghanistan". Un thème pour exprimer le soutien de l'organisation à la lutte pour la liberté du peuple palestinien et pour réaffirmer le soutien à tous les peuples musulmans gravement touchés par la migration. Après ce cérémonial d'ouverture, les travaux se sont poursuivis en session cette fois, au Centre de  Conférence d'Istanbul avec plusieurs interventions de chefs de délégations parlementaires. Prenant la parole, le PAN Elhadj Seïni Oumarou s'est appesanti sur le thème de cette seizième session pour relever l'importance de la solidarité en Islam et réaffirmer le soutien du Niger à la Palestine et à l'Afghanistan.

Sur la question de la migration le PAN a rappelé le devoir de la compassion en Islam et appelé à la solidarité islamique pour endiguer le phénomène. Elhadj Seïni Oumarou a aussi sollicité de la Oummah islamique cette même  solidarité en faveur des pays sahéliens  dont le Niger, touchés par le terrorisme.

Après son allocution, le PAN a eu l'honneur de présider les travaux de cette seizième session. A l'issue des travaux, le Président de la Grande Assemblée Nationale de Turquie, S.E. Mustafa Sentop, a été élu président de l'UPCI pour remplacer son homologue dont le mandat est à terme. Le SG Mohammed Kouraichi Niass a été reconduit pour un nouveau mandat. Notons enfin que la dix-septième session se tiendra en République de Tunisie.

(Cellule de Communication PAN)

15 décembre 2021
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Le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi a aminé, hier matin à Niamey, un point de presse pour faire le point de l’impact des  inondations au Niger. À la date du 13 septembre, la région de Maradi reste la plus touchée comptant 58 134 sinistrés. Sur l’ensemble du pays, on dénombre 189 360 personnes sinistrées, 137 cas de décès et 20 339 maisons effondrées. Les régions d’Agadez et de Niamey sont moins impactées avec moins  de 100 ménages sinistrés. Le ministre Laouan Magagi a appelé les autorités locales à redoubler de vigilance et de prudence face au risque de crue

Sur les 8 régions du pays, 5 sont durement affectées. La région de Maradi est suivie de  la région de Zinder avec 57 561 personnes sinistrées, la région de Diffa compte 25 523 personnes sinistrées, les régions de Dosso  et Tillabéri ont enregistré respectivement  21 469 et 16 556 personnes sinistrées. Le ministre Laouan Magagi a souligné que  115 communes sont concernées par les inondations soit 22 406 ménages dont un total de 189 360 personnes sinistrées. Le ministre a déploré la perte en vie humaine de 137 personnes  contrairement en 2021 où le pays a enregistré 66 cas de décès. Des dégâts importants ont été aussi enregistrés  sur le bétail, gros tout comme petits ruminants, les maisons et les aires de cultures.  On dénombre  20 339 maisons effondrées et des dégâts sur 915 hectares d’aire de culture.

Le ministre Laouan  Magagi a ensuite  évoqué la situation des crues locales.  Selon son exposé,  la crue fluviale dite crue locale consécutive aux eaux de pluies  charriées par les affluents du fleuve  Niger notamment la Sirba et le Gorouol est calme. Aussi, a-t-il fait remarquer, des précipitations importantes dans le bassin  du Niger  (Burkina-Mali- Niger) ont entrainé une montée significative du niveau du fleuve pendant le mois d’août. «La hauteur maximale de 568 cm a été observée le 28 août 2022. Elle dépasse celle  de l’année passée observée le 31 août 2021 qui était  de 494 cm et la moyenne décennale (2012-2021)  qui est de  543cm », a expliqué M. Laouan  Magagi.  Quant à la  situation  de la Komadougou,  la station de Bagara (Diffa) a atteint  414 cm au 30 août 2022. À la même période  en 2021 la hauteur était à 391 cm, a-t-il ajouté. C’est pourquoi, le ministre de l’Action  Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes a appelé les autorités locales à augmenter la vigilance et la prudence face au risque de crue.

S’agissant des réponses d’urgences apportées, le ministre Laouan Magagi a indiqué le pré positionnement du gouvernement et de ses partenaires dès le mois de mai tenant compte des annonces faites par la Direction Nationale de la Météorologie Nationale.  Cela a permis cette année que les réponses soient promptes, a-t-il précisé.

Tirant les leçons des 5 années de réponses face aux inondations, le ministre Laouan Magagi a annoncé que le gouvernement et ses partenaires ont décidé à compter de ce mois de septembre d’adopter un plan triennal de contingence inondations.  Il a enfin appelé les autorités municipales à reloger les sinistrés dans des sites appropriés autres que les classes en cette veille de rentrée scolaire ; et d’interdire la circulation des camions transportant du sable sur les digues, ce qui fragilise leur endurance.  Il a aussi lancé un appel à l’endroit des partenaires pour qu’ils se mobilisent davantage afin de venir en aide aux populations sinistrées.

Par Oumar Issoufou(onep)

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Mouloud 2017 Kotchiri KolloLa population de Kotchiri a célébré jeudi dernier, la 18ème édition du Mouloud. Une initiative de Cheikh Hassane Kotchiri qui aujourd’hui est en train de prendre de l’ampleur. Comme par les années précédentes, la population de Kotchiri et leurs invités ont célébré dans la joie cette fête. Cette célébration placée sous les auspices du nouveau Cheikh de Kotchiri Amadou Tidjani a été marqué par la présence du Président de l’Assemblée nationale, SE Ousseini Tinni, du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed, les autorités administratives et coutumières ainsi que de nombreux invités.

Cette année encore, les fidèles n’ont pas manqué le désormais traditionnel rendez-vous de Kotchiri, village situé à une vingtaine de km sur la route de Ouallam, en prenant massivement part à la célébration de la 18ème édition du mouloud dans ce village. En réalité, ils ont gardé le même rythme et la même ardeur pour ce rituel combien important en terme de dévotion et de reconnaissance de la valeur du ‘’Sceau des prophètes’’. Ce qui explique les actes de dévotion qui duré toute la nuit du 7 au 8 décembre dernier et ce jusqu’au petit matin. Comme d’habitude le lieu réservé à cette pratique religieuse a été très vite occupé par les fidèles venus d’un peu partout avant même l’arrivée des officiels, des oulémas et surtout du nouveau calife. Cette année a été surtout marquée par l’absence de l’un des grands initiateurs de mouloud à Kotchiri à savoir Cheikh Hassane Kotchiri qui a rendu l’âme, il y a juste quelques mois. Une absence qui n’a réduit en rien la détermination des fidèles qui sont venus en grand nombre pour rendre un hommage mérité à l’illustre disparu mais aussi récolter le fruit de ‘’l’arbre qu’il a plantée’’.

Du 21 au 30 septembre, le ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales avec l’appui financier de l’Organisation Mondiale de la Santé organise le 19ème Journée africaine de la médecine traditionnelle 2021 sous le thème : «la contribution potentielle de la médecine traditionnelle aux efforts de riposte à la Covid-19». C’est le Secrétaire général adjoint dudit ministère, M. Sabo Hassan Adamou qui a présidé, hier matin à Niamey, au lancement de cette édition en présence de la représentante de l’OMS, du président de l’Association des tradipraticiens et  de plusieurs invités. 

Dans son discours, le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a indiqué que le choix de ce thème n’est pas fortuit. En effet, depuis plus d’un an et demi, l’Afrique vit, à l’instar du reste du monde, les conséquences néfastes de la pandémie de la Covid-19. Malgré la découverte et l’utilisation d’un vaccin, «le défi pour le contrôle de cette pandémie reste encore entier en l’absence de médicaments efficaces pour la prise en charge des cas. La médecine traditionnelle constitue un patrimoine riche et est d’une importance incontestable pour le développement économique de nos pays», a-t-il expliqué. M. Sabo Hassan Adamou  a rappelé qu’au Niger, selon  l’étude menée par AGARAY et ALFARI EN 1997, en cas de maladie, la médecine traditionnelle reste le premier recours de 60% à 80% de la population. «C’est pourquoi, la valorisation des plantes médicinales constitue une préoccupation majeure pour de nombreux chercheurs et responsable des pays du Sud», a-t-il souligné.

Pour le SGA du ministre de la Santé publique, la contribution de la médecine traditionnelle dans la prise en charge de Covid 19 peut se faire dans la prévention et la prise en charge. «Il est possible d’utiliser les nombreux résultats sur les plantes africaines pour mettre au point des médicaments en vue du traitement de la fièvre, de la toux sèche, des difficultés respiratoires et d’autres symptômes chez les personnes atteintes de la Covid19», a-t-il précisé. Dans le cadre de la riposte à cette pandémie de Covid19, le ministère en charge de la Santé Publique, en partenariat avec les Associations des thérapeutes traditionnels et Herboriste, a renforcé les activités de sensibilisation à l’endroit des différentes structures de la médecine traditionnelle pour le respect des gestes barrières contre la Covid 19. «Les deux médecines (traditionnelle et moderne) se côtoient et chacune au mieux de sa compétence essaye de combattre la maladie», a indiqué M. Sabo Hassan Adamou. Le secrétaire général adjoint du MSP a enfin salué les efforts de l’OMS pour le soutien constant à la promotion de la santé de nos populations.

De son coté, la représentante de l’OMS au Niger, Dr Anya Blanche a précisé que l’organisation Mondiale de la Santé (OMS) et d’autres organisations multilatérales jouent un rôle clé en soutenant le renforcement des capacités du secteur de la médecine traditionnelle y compris la mise en place d’une fabrication locale dans certains pays. «Au Niger, l’OMS a soutenu la création du répertoire des tradipraticiens de santé, l’élaboration et la validation de la stratégie d’intégration de la médecine traditionnelle dans le système de santé, l’élaboration et la validation des outils de gestion de la médecine traditionnelle dont le code d’éthique et de déontologie, la formation des tradipraticiens de santé sur les maladies prioritaires telles que diabète, l’hypertension, le paludisme, la drépanocytose et le VIH/SIDA ; la formation des tradipraticiens de santé sur les bonnes pratiques de fabrication des médicaments traditionnels et l’organisation des journées africaines de la médecine traditionnelle», a-t-elle indiqué. Dr Anya Blanche a enfin souligné l’engagement de l’OMS à promouvoir des médicaments traditionnels sûrs et efficaces pour un accès universel aux produits de santé de qualité.

Peu après le lancement de cette journée, les officielles ont visité quelques stands logés dans l’enceinte de la Chambre de commerce et d’Industrie du Niger (CCIN). L’exposition-vente des produits de la médecine traditionnelle continuera jusqu’au 30 septembre à la devanture de la grande mosquée des Grandes Prières de Niamey.

 Yacine Hassane(onep)

22 septembre 2021
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1er anniversaire du quotidien privé ‘’Le Matinal’’ Un an de ténacité et de professionnalismeLe quotidien privé ‘’Le Matinal’’ a fêté son 1er premier anniversaire le 27 juin dernier. Pour marquer cet anniversaire, les responsables dudit journal ont organisé une collation à l’endroit des invités. Cette célébration a été marquée par la présence de plusieurs acteurs du domaine notamment les responsables du ministère de la Communication, ceux du Conseil Supérieur de la Communication et des médias publics et privés. Dans son mot de bienvenue, le Rédacteur en Chef du Journal “Le Matinal’’, M. Abdoulaye Abdouraharnane, a rappelé qu’il y a un an, soit précisément le 26 juin 2017, paraissait le numéro 00 du quotidien «Le Matinal ». «Cette aventure, comme nous l'appelions à l'époque, avait démarré dans un bureau que nous a offert notre Editeur "les Editions Pyramides" », a-t-il ajouté. Selon lui, cette action du journal ‘’Le Matinal’’ est assurément le fruit d'une témérité et d'une passion des hommes et des femmes qui l'animent. Cette jeune équipe composée de 12 agents, dont des collaborateurs externes, se démène, jour et nuit, pour assurer sa régularité dans les kiosques.

Situant le contexte dans lequel exercent nos médias, notamment ceux du privé, le Rédacteur en Chef du journal ‘’Le Matinal’’ explique que « cet environnement est dominé par la politique à outrance, le manque de soutien de l'Etat aux entreprises de presse et/ou obtenir la publicité est une affaire de copinage, faire paraitre au quotidien un journal d'informations générales est un grand défi ». C’est pourquoi, il a invité les responsables en charge de cette question à l'application effective de la loi sur la publicité qui constituera assurément le meilleur moyen pour la presse nigérienne de sortir de la précarité et de l'instrumentalisation dont elle fait l'objet.

Le Syndicat National des Professionnels de la Couture du Niger  (SNPCN) a tenu le dimanche 22 janvier 2023 dans la salle des réunions de la Caisse Nationale de Sécurité Nationale (CNSS) de Niamey son 1er congrès constitutif sous le thème «la professionnalisation de la couture à l’ère de la mondialisation, enjeux et perspectives». L’ouverture de ce congrès a été présidée par le Secrétaire général  du syndicat M. Issaka Yayé, en présence du Secrétaire général de l’Union Démocratique des Travailleurs du Niger M. Abdou Souley ainsi que plusieurs invités.

A l’ouverture des assises de ce 1er congrès du SNPCN, le Secrétaire Général du Bureau exécutif régionale du SNPCN M. Ibrahim Halidou Garba a indiqué que  ce congrès démontre, si besoin est, l’importance que les militants accordent aux entreprises de couture et l’engouement que cela suscite auprès des jeunes sans emploi. «Le choix de Niamey n’est pas fortuit, car comme on peut le constater c’est pour la 1ère fois que nous organisons un congrès et Niamey regorge un nombre important des professionnels de la couture», a-t-il ajouté.

Pour le Secrétaire général du Bureau exécutif National du SNPCN, M. Issaka Yayé le thème de ce congrès cadre parfaitement avec l’actualité du moment avec notamment la flambée des prix des produits de première nécessité, la baisse du pouvoir d’achat des ménages, la situation sécuritaire difficile et les menaces à la paix le long de nos frontières avec certains pays voisins.

Pour sa part, le président du Bureau exécutif National de la Fédération Nationale des Artisans du Niger (FNAN) M. Sahabi Yagi a d’abord s’est félicité de la présence massive des acteurs à ce congrès constitutif. Ce qui, estime-t-il, témoigne de l’intérêt tout particulier que les membres accordent au métier de la couture.

Quant au Secrétaire général du bureau exécutif national de l’UDTN il a salué la tenue de ce congrès statutaire qui, traduit la volonté commune de toutes les militantes et tous les militants de SNPCN, de renforcer davantage leurs unités d’actions, leur cohésion, leur solidarité afin d’affronter les défis du millénaire dans un contexte marqué par la complexité de la professionnalisation de la couture et les exigences de la mondialisation. M. Abdou Souley a rappelé que la Conférence Internationale du Travail lors de sa 104ème session, tenue en 2015 a abordé la thématique de la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle. «L’un des objectifs de la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle est de promouvoir le travail décent pour tous. Cette transition est essentielle pour réaliser un développement inclusif», a-t-il précisé.

Les principaux objectifs assignés au présent congrès constitutif consiste à faire le bilan des actions menées depuis la création du SNPCN ; à revisiter les statuts et règlement intérieur afin de les adapter au contexte du moment ; à réfléchir sur la thématique posée ; à adopter les résolutions et recommandations ; à définir le cahier de charges et un plan d’action pour les années à venir et enfin à élire un nouveau Bureau pour un mandat de quatre ans.

Au terme des assises, un nouveau bureau a été élu ; il est dirigé M. Issaka Yayé, reconduit à son poste. Lors de la clôture des travaux, le SG du BEN/SNPCN a salué l’esprit qui a prévalu tout au long du congrès. «Ce Bureau Exécutif National a besoin du soutien de toutes ses militantes et tous ses militants à travers votre présence massive aux Assemblées générales, aux réunions extraordinaires et à tout moment en cas de besoin», a déclaré M. Issaka Yayé, SG du Syndicat National des Professionnel de la Couture du Niger (SNPCN).

Pour sa part le Secrétaire général du bureau exécutif national de l’UDTN, M. Abdou Souley a précisé, que le congrès a mis l’accent tout d’abord sur l’engagement à se joindre à la Fédération Nationale des Artisans du Niger (FNAN) pour l’organisation de la 1ère édition de Salon de couture ; mais aussi et surtout à vous accompagner tout au long du processus de la finalisation du rapport de ce congrès constitutif, jusqu’au dépôt du rapport final auprès des autorités administratives, politiques et coutumières.

Abdoussalam Kabirrou Mouha (Stagiaire)

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Le syndicat National de Taxi Moto Tricycle du Niger a tenu du 14 au 15 Août 2021, son premier congrès statutaire à Maradi. Le Thème retenu est «La pratique des activités de taxi moto tricycle : un moyen efficace de lutte contre la pauvreté, le chômage et l’immigration clandestine».

Dans son discours d’ouverture des travaux, le président de la fédération régionale de tricycle de Maradi, Aminou Abdoulaye a affirmé que la tenue de ce congrès marque sans nul doute leur engagement à bâtir un syndicat répondant aux exigences réglementaires. «C’est pourquoi j’en appelle aux autorités de bien vouloir considérer notre syndicat en l’impliquant dans toutes les activités de la vie syndicale nationale» a-t-il déclaré.

Les activités des taxis motos tricycles, poursuit-il, constituent aujourd’hui un des leviers importants du développement socioéconomique du Niger à travers le nombre d’emplois créés et le revenu généré. Pour lui, cette activité empêche et limite l’immigration clandestine. On dénombre, rien que dans la région de Maradi, 5000 tricycles, c'est-à-dire 5000 emplois et plus de 25.000 emplois indirects. Ce qui, selon M. Aminou Abdoulaye, explique le choix du thème retenu pour ce congrès.

Il a fait remarquer que ce thème cadre parfaitement avec le programme de la renaissance acte III de SE. Mohamed Bazoum Président de la République du Niger, Chef de l’Etat qui met l’occupation de la jeunesse au centre de ses priorités surtout avec le phénomène du terrorisme et du banditisme qui emportent des milliers de jeunes sans emploi.

Il a salué les actions des autorités qui ont épaulé les conducteurs des taxi moto tricycles dans la promotion du permis de conduire par le gouverneur de la région, une baisse de taxe de 3000 à 1500FCFA par le président du conseil de Ville de Maradi.

A l’issue de des travaux de ce congrès, un bureau national devait être mis en place.

Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi

18 août  2021
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L'Agence Nigérienne de la Mutualité Sociale a organisé, le mercredi 30 juin dernier, une journée ‘’Portes ouvertes’’ afin de permettre à la population de mieux appréhender la problématique de la mutualité au Niger. Au cours de cette journée, plusieurs activités ont été menées, notamment, des visites de stands, des exposés sur la problématique de la mutualité, etc. Etaient présents à la cérémonie de lancement de cette journée, le ministre de l’Emploi, du travail et de la protection sociale, Dr. Ibrah Boukari, le représentant du Gouverneur de la région de Niamey, M. Hamida Abdou, la directrice de l'Agence Nigérienne de la Mutualité Sociale, Mme Abdoul-Aziz Haoua, etc.

Cette journée placée sous le thème "La mutualité sociale au Niger, enjeux, défis et perspectives" a constitué un véritable cadre d’échange entre les experts venus des différents ministères et structures mutualistes. A cette occasion, le ministre de l’Emploi, de travail et de la protection sociale a déclaré que les mutuelles au Niger s'inscrivent dans le cadre du règlement n°07/2009/CM/ UEMOA du 26 Juin 2009, portant règlementation de la mutualité sociale au sein de l'UEMOA. L'article premier de ce règlement définit les mutuelles sociales comme «des groupements qui, essentiellement au moyen des cotisations de leurs membres, se proposent de mener, dans l'intérêt de ceux-ci et de leurs ayants droit, une action de prévoyance, d'entraide et de solidarité visant la prévention des risques sociaux liés à la personne et la réparation de leurs conséquences». Aux termes de ce règlement, a affirmé le ministre en charge de la protection sociale, il est prévu que les pays disposent d'un certain nombre d'instruments de suivi, de contrôle et de financement des mutuelles sociales et de leurs structures faîtières (organe administratif de régulation des mutuelles, Registre national d'immatriculation, Fonds National de Garantie).

Par ailleurs, le ministre de l’Emploi, du travail et de la protection sociale a indiqué que le Niger a déjà mis en place deux (2) des trois (3) instruments prévus. Il s'agit de l'organe administratif et du registre d'immatriculation. «Quant au Fonds National de Garantie, après l'adoption par le Gouvernement du décret qui détermine les modalités de sa gestion et de ses interventions, mon département ministériel est en train de préparer son opérationnalisation. En considération de ces dispositions règlementaires et vu leur rôle important dans la mise en œuvre de la couverture santé universelle, les mutuelles sociales sont des acteurs essentiels dans la réalisation du socle de protection sociale à condition qu'elles soient bien encadrées, bien suivies et bien accompagnées», a notifié Dr. Ibrah Boukari avant de préciser que le développement de la mutualité et des autres formes d'organisations basées sur la solidarité constitue une préoccupation pour son département ministériel.

S’adressant aux représentants des mutuelles de différents secteurs, présents à la cérémonie, Dr. Ibrah Boukari a assuré que les services techniques compétents de son département ministériel, notamment l'Agence Nigérienne de la Mutualité Sociale, sont instruits pour apporter tous les accompagnements techniques nécessaires au bon fonctionnement de leurs structures respectives.

Pour sa part, le représentant du Gouverneur de la région de Niamey, M. Hamida Abdou a félicité et encouragé toutes les organisations mutualistes qui œuvrent sans relâche à l'amélioration de la santé de leurs adhérents en particulier et de la population de la région en général. Selon M. Hamida Abdou rien qu’en 2020, la contribution d'une dizaine des mutuelles dans la prise en charge des soins de santé de la population de la région de Niamey a été estimée à un milliard trois cent vingt million huit cent vingt-deux milles (1.327.822.000F) CFA.

Par Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)


02 juillet  2021
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L’Association Yali RLC Niger avec le soutien de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) organise du 15 au 16 mars 2023, au Centre international de Conférences Mahatma Gandhi, son premier sommet des ALUMNI du YALI de l’Afrique. Ce sommet placé sous le parrainage de la ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes Mme Gourouza Magagi Salamatou se penche a pour thème «Le pari d’un Leadership constructif dans un contexte d’insécurité, de crises migratoires et de menaces environnementales». Durant deux jours de centaines de jeunes discuteront sur plusieurs questions les concernant afin de faire des propositions à même de renforcer leur combat continu pour une croissance économique inclusive et le bien-être des populations à travers l’entreprenariat des jeunes.

L’ouverture de cette rencontre a été marquée par la présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou, la directrice de la mission de l’USAID, les présidents des institutions, les autorités régionales et celles de la Ville de Niamey et des partenaires. Ce sommet est suscité par cette volonté de développer au niveau du continent une masse critique de jeunes outillés et prêts à agir pour le développement de leurs communautés. C’est aussi un cadre majeur de partage d’expériences, de développement de partenariat, de renforcement des capacités, de promotion des réalisations et impacts au sein des communautés. Ce forum a vu aussi la mobilisation de quelque 250 jeunes africains dont 30 champions qui ont été sélectionnés à travers une compétition appelée ‘’le challenge pour le sommet de ALUMNI’’qui sont repartis dans six domaines à savoir l’éducation, l’entreprenariat, l’environnement, la santé, la migration, la paix et la sécurité. Notons que le Niger compte 278 ALUMNI dont 54% des femmes.

A l’ouverture des travaux, la ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, a rappelé que l’Afrique est le continent le plus jeune avec près de 62% de la population âgée de -25 ans. «S’il est vrai que cette situation peut constituer une opportunité pour le développement, il n’en demeure pas que, c’est un défi immense pour nos Etats», a-t-elle relevé.  Cependant, a fait Mme Gourouza Magagi Salamatou quand l’on se réfère à cette frange de la population engagée que représentent les diplômés de Yali et les milliers d’autres disséminés dans le continent, ce défi devient une opportunité génératrice de croissance et de prospérité. C’est pourquoi, les autorités nigériennes accordent une place importante à la formation des jeunes afin de développer leurs compétences techniques et professionnelles pour qu’ils puissent jouer pleinement leur partition dans l’essor économique et social du pays. «C’est en ce sens que nous saluons l’avènement du Yali qui constitue une réelle opportunité qui donne à notre jeunesse les moyens de pouvoir contribuer au renforcement du tissu économique et à l’édification d’une communauté épanouie», a-t-elle soutenu. 

Auparavant, la directrice de la mission de l’USAID au Niger, Mme Maria Ilena Barron, a ouligné que le Programme de l’éducation de l’USAID soutient directement la vision des Yali précisant que dans ce programme d’éducation sont intégrés les autres secteurs clefs à savoir la santé, l’agriculture et la gouvernance. Selon elle, l’une des questions les plus urgentes auxquelles sont confrontés les pays comme le Niger, c’est surtout les perspectives économiques difficiles des jeunes alors qu’ils détiennent le plus grand potentiel de la prospérité de la région.

Pour sa part, la présidente de l’association Yali-Niger, Mme Rakia Abdoulaye Issa Boubé a rappelé que depuis sa création, cette association est active dans les huit régions du Niger à travers des actions comme la création d’un réseau des jeunes leaders aptes à une contribution économique, la conduite des plaidoyers au niveau des décideurs, la formation des jeunes en leadership, en élaboration des projets et en développement personnel.

 Mamane Abdoulaye(onep)

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Le Premier ministre, Chef du gouvernement SE Brigi Rafini a présidé vendredi dernier la cérémonie d’ouverture du 1er Symposium de cardiologie sur les facteurs de risque cardiovasculaire organisé par la Société nigérienne de cardiologie. C’était en présence des membres du gouvernement, du président de la Société nigérienne de cardiologie Pr. Touré Ali Ibrahim, et des invités venus de la sous région.

Dans son intervention, le Premier ministre, Chef du gouvernement SE Brigi Rafini a d’abord indiqué que les maladies chroniques non transmissibles prennent aujourd’hui de l’ampleur. Elles constituent une menace majeur pour la population mondiale notamment celle des pays en développement a-t-il précisé. D’après le président de la Société nigérienne de cardiologie Pr. Touré Ali Ibrahim, les maladies cardiovasculaires constituent un lourd fardeau pour tous les pays, mais particulièrement pour les nôtres. En effet, il a précis qu’à la forte prévalence des facteurs de risque tels que l’hypertension artérielle, le diabète, le stress permanent de la vie quotidienne dans un pays où il y a trop de besoins et peu de moyens, le tabagisme, l’obésité, la goutte, la sédentarité (manque d’activités physiques régulières), s’ajoutent surtout le coût élevé de la prise en charge de ces maladies cardiovasculaires.

L’acheminement des pèlerins nigériens pour le Hadj 2023 est désormais lancé avec le départ, hier matin, des premiers vols officiels avec à leur bord 609 pèlerins. Comme promu par les autorités, le premier vol a embarqué à son bord 158 pèlerins du Hadj qui ont raté leurs vols et qui, cette année, vont accomplir le rite religieux en terre sainte. Le premier vol a décollé en présence d’une délégation conduite par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley et le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma.

Le hadj, a rappelé le ministre Hamadou Adamou Souley qui s’est adressé aux pèlerins, exige beaucoup de patience. «Il faut toujours garder en tête ce qui vous a amené et faire preuve de beaucoup de patience car, le hadj est rempli de bienfaits», leur a-t-il dit. Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a demandé aux pèlerins, une fois en terre sainte, de prier pour le pays et surtout, de «supporter et cohabiter en paix» jusqu’à la fin du Hadj 2023. «Nous devons remercier Dieu qui nous a montré un jour comme celui-ci où les pèlerins partent pour accomplir leur rite religieux», a déclaré M. Hamadou Adamou Souley.

M. Mahamadou Hafizou, Secrétaire général par intérim du Commissariat à l’organisation du Hadj (COHO), a expliqué que le Niger, cette année, a fait le plein du quota qui lui est alloué avec 15.891 pèlerins. Tout le nécessaire, a-t-il dit, est fait pour que cette phase aller se déroule dans les meilleures conditions possibles. «Vous avez suivi avec nous le départ du premier vol qui est composé de 609 pèlerins dont les 158 pèlerins de l’année dernière qui ont raté leurs vols. Dieu a fait en sorte que cette année ils sont parmi les premiers qui ont embarqué» s’est réjoui M. Mahamadou Hafizou.

Ces pèlerins qui ont été repêchés par les autorités, sont essentiellement issus des groupes Baba Makka et Sawki voyage. Cheik Abass, PDG de Sawki voyage, a remercié le gouvernement pour avoir tenu sa promesse d’embarquer dans le premier vol, l’ensemble des pèlerins concernés. «Les 158 pèlerins qui ont raté leurs vols l’année dernière ont déjà oublié leurs mésaventures. Ils sont reconnaissants et nous leur avons demandé de prier pour le pays», a-t-il indiqué, tout en se réjouissant de l’accomplissement à temps, par les pèlerins, des formalités administratives.

La phase aller des vols va se poursuivre jusqu’au 22 juin prochain, conformément à la nouvelle vision du COHO qui s’inscrit dans une dynamique axée sur le changement.

Souleymane Yahaya (ONEP)

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Chaque année, le mois d’octobre est consacré à la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer. Une femme sur huit (8) court le risque de développer la maladie. Pourtant s’il est détecté tôt,  le cancer peut être guéri  dans 90% des cas ; il faut en parler, informer, sensibiliser pour le prévenir. C’est pourquoi l'Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC-Niger) en partenariat avec l'ONG Cancer Action organise la première édition de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus pour les femmes des Médias. 

Le lancement des activités a eu lieu le samedi 16 octobre au Centre de la Santé de la Reproduction sis au quartier Poudrière. Au cours d'une cérémonie de lancement ponctuée par des interventions aussi importantes les unes que les autres. Avec en ligne de mire des messages forts sur la maladie, et un accent particulier sur la prévention. Les femmes des medias ont bien répondu à l’appel pour cette noble cause, celle de lutter contre la propagation de la maladie. Elles étaient bien là, pour se faire dépister et dire non au cancer de sein ;  et aussi pour se préserver, préserver la santé des femmes, des filles  en les sensibilisant  sur le cancer de sein et du col de l’utérus.

Pour  marquer leur engagement à lutter contre cette terrible maladie et aussi pour mener à bien la campagne, il y' a eu la remise par APAC-Niger et ses partenaires de 200 kits de dépistage de cancer du col de l'utérus. Ces kits sont acquis sur fonds propres.

En lançant les activités de la première édition  du dépistage des lésions précancéreuses du col de l’utérus et du sein ,  la Directrice  générale du Centre National de la Santé de la Reproduction Dr Saadatou Ibrahim, a présenté ses remerciements à APAC Niger et l’ONG Cancer action  qui n’ont ménagé aucun effort  pour appuyer le centre  pour la réalisation  de cette activité  dont elle souhaite la pérennisation  et une extension  surtout au niveau  des femmes membres de l’association qui se  trouvent dans les régions afin qu’elles puissent  aussi en bénéficier. Selon elle, le cancer du sein est une maladie non transmissible, non infectieuse et qui peut être évitée grâce à une pratique importante simple et régulière qui est l'autopalpation des seins. Mais malheureusement 90% des cas de cancer sont diagnostiqués aux stades avancés avec 63, 37% des cas de décès. Elle a ajouté que les cancers invasifs du col de l’utérus quant à eux sont précédés par une longue période de la maladie à l’état précancéreux. « Le combat contre  le cancer doit être actif et doit nécessairement  passer  d’abord par la sensibilisation  sans relâche  de la population  puis le dépistage qui est une attitude  active  et très simple  de recherche  de lésions précancéreuses».  Elle a saisi  l’opportunité  pour inviter  toutes ses sœurs  quel que soit leur âge, à se mobiliser massivement  et sans hésiter  pour se faire dépister  au Centre National de Santé de la Reproduction ;  le dépistage est simple , indolore , gratuit  et les résultats  sont  disponibles immédiatement. La Présidente de APAC-Niger Mme Amina Niandou a souligné l’importance de la journée avec pour objectif essentiel de sensibiliser les femmes en général sur l’importance du dépistage du Cancer et d'informer sur les dangers du cancer de sein et du col de l'utérus. Au Niger, le cancer de sein (27,36%) représente le cancer féminin le plus fréquent suivi du cancer du col de l'utérus (13,41%). C’est pourquoi, a-t-elle dit, depuis 28 ans, du 1er au 31 Octobre, associations, chercheurs et scientifiques des quatre coins du monde se rassemblent dans un but commun qui est celui d’informer sur l’importance du dépistage précoce  du cancer du sein à travers  un symbole fort : le ruban rose.  La Coordinatrice de l'ONG Cancer Action Mme Nadia Zouladeini a, de son côté brièvement rappelé le but assigné à cette rencontre avant de présenter l’organisation qu’elle dirige. Ce mois d’octobre est pour nous associations et organisations, un mois marqué par des activités aussi intenses que diverses, notamment des séances d’informations et de sensibilisation sur le cancer, et des dépistages gratuits sur cette dangereuse maladie. « Nous invitons  les uns et les autres à porter ce ruban rose pour montrer notre engagement en faveur de la lutte contre le cancer » a dit Nadia Zouladeini. Tout le long de la journée du samedi, des femmes  principalement celles issues des médias publics et privés, sont venues des quatre coins de Niamey pour se faire dépister. Et la campagne concernera tout le mois d’octobre.

Aïssa Abdoulaye Alfary

19 octobre 2021
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L’Association des Professionnels de Métier de la Couture du Niger (APMC) a tenu, le dimanche 20 mars 2022 dans la salle de réunions de l’AFN, une assemblée générale constitutive. Ces assises ont permis entre autres de faire le bilan des actions menées de la création de l'APMC à ce jour ; de revisiter les statuts et règlements intérieurs afin de les adapter aux exigences du moment ; de réfléchir sur la thématique posée ; d’adopter des motions, des résolutions et des recommandations ; de définir un plan d'actions pour les quatre (4) prochaines années et enfin d’élire un nouveau bureau pour un mandat de quatre (4) ans.

 A l’ouverture des assises, le président de l’Association des Professionnels de Métier de la Couture du Niger, M. Mohamadou Nassirou a saisi l'occasion pour souhaiter la bienvenue aux nombreux participants qui ont répondu massivement à cette invitation, malgré leurs multiples préoccupations. Il a par ailleurs noté l'importance que les participants accordent aux activités des associations en générale et celles de l’artisanat en particulier.

 M. MohamadouNassirou a rappelé que la tenue de cette assemblée générale se justifie par la volonté des membres du Bureau Exécutif National de se conformer aux textes législatifs et réglementaires qui régissent cette jeune association, particulièrement le statut et le règlement

intérieur. C’est dans cette logique que le président de l’APMC a lancé un appel à la cohésion, à l'union sacrée et à la solidarité de tous les membres. Il a profité pour demander à tous les membres de bannir tous les mauvais comportements susceptibles d’entraver la marche de l’association. Il devait par la suite fonder l’espoir que les travaux de l'Assemblée

générale déboucheront sur l'adoption de nouveaux textes, l'élaboration des motions, des résolutions et des recommandations tenant compte des préoccupations des militantes et militants de l’APMC.

Pour sa part, M. Abdou Souley, invité d’honneur de l’association a exprimé toute sa gratitude aux membres du bureau de l’Association avant d’exhorter les participants à apporter leurs contributions dans la lutte contre la vie chère au Niger. M. Abdou Souley a indiqué  que  cette assemblée se tient à un moment où la technologie utilisée dans la couture a été modernisée. En effet, l’organisation internationale du travail a adopté l’arsenal permettant la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle.

A la clôture de ces assises de l'Association des Professionnels des Coutures du Niger (APMC), le président de ladite organisation M. Mohamadou Nassirou a imploré le tout puissant pour que règnent la paix et la sécurité au Niger.

 

Assad Hamadou(onep)

Après une journée d’échanges, les travaux de la première assemblée générale élective de l’Association Nigérienne des Professionnels en Gestion des Ressources Humaines (ANIP-GRH) ont pris fin le samedi 14 janvier 2023 à Niamey par une mention spéciale à l’endroit de la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative pour ses efforts dans le cadre de réformes engagés en vue d’améliorer les conditions de vie et de travail des fonctionnaires ainsi que la confirmation du président du bureau exécutif provisoire en tant que nouveau président de l’association pour un mandat de deux ans. Les travaux placés sous les auspices du bureau exécutif provisoire de l’ANIP-GRH se sont déroulés en présence des membres dudit bureau et d’autres membres de ladite structure.

Au cours de cette journée, les participants ont suivi un exposé sur le bilan moral puis celui financier du bureau provisoire avant de procéder à l’élection proprement dite. A l’issue de cette consultation, c’est, M. Hassane Diafarou qui a été choisi comme président du nouveau bureau exécutif. Notons que la nouvelle équipe dirigeante est composée de 11 membres dont deux femmes. Par ailleurs, les participants à ces travaux ont fait une mention spéciale à l’endroit de la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative pour le soutien inestimable aux ressources humaines, en particulier l’adoption du décret déterminant les attributions types des responsables en charge des ressources humaines des Ministères et autres institutions de la République et fixant les profils et les conditions de nomination de leurs responsables.

Auparavant, le président du bureau exécutif provisoire de l’Association Nigérienne des Professionnels en gestion des Ressources Humaines, M. Hassane Diafarou a rappelé que le samedi 21 Juin 2020, l’Assemblée Générale constitutive a examiné  et adopté les statuts et le règlement intérieur de l’Association. «A cette même occasion, elle a élu et mandaté le bureau exécutif provisoire pour suivre le processus de reconnaissance par les autorités nigériennes et procéder au lancement de ses activités. Après plusieurs mois d’actions, il est donc important que le Bureau exécutif provisoire rende compte de ce qu’il a fait et de ce qu’il n’a pas pu faire et se soumettre à votre appréciation», a-t-il précisé.

M. Hassane Diafarou a dit que le bureau sortant a la responsabilité d’assurer à cette structure des responsables compétents pour son bon fonctionnement. «Nous avons le devoir d’assurer à nos structures la disponibilité d’un personnel qualifié, d’assurer le suivi administratif quotidien selon la législation et la réglementation en vigueur, de renforcer les compétences du personnel à travers la formation pour acquérir l’expertise nécessaire à la bonne marche de nos entreprises ou organisations et susciter la fidélité et la motivation des employés à travers la gestion de leurs carrières», a-t-il déclaré. M. Hassane Diafarou a ajouté qu’aujourd’hui, le management des ressources humaines intervient aussi sur la fonction même de la structure en proposant des orientations stratégiques et en favorisant la communication interservices. «Nous sommes donc conscients que la ressource humaine est la première richesse de tout pays car l’Homme est au centre de tout processus de développement», a-t-il soutenu.

 Mamane Abdoulaye(onep)

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La première conférence africaine sur la lutte antitabac et le développement a débuté ce mardi 26 octobre 2021. Durant 3 jours, cette conférence explorera l'interférence de l'industrie du tabac dans les politiques et programmes visant à lutter contre le tabagisme et à améliorer la santé et le statut économique des populations en Afrique.

Placé sous le thème : "Une Afrique sans tabac : Un appel urgent à l'action commune", cette conférence vise à soutenir les initiatives nationales et régionales de lutte antitabac et à contribuer à la diminution de la prévalence du tabagisme et de l'exposition à la fumée de tabac afin de réduire la charge de morbidité et de mortalité due au tabac.

 Selon le communiqué de presse préparé pour la circonstance, l'industrie du tabac déploie plusieurs tactiques créatives et évolutives pour influencer les politiques et la législation en matière de lutte antitabac.

Ainsi cette conférence intervient à un moment où l'Afrique est accablée par une épidémie de tabagisme qui mine la santé publique en Afrique et dans le monde entier et freine le développement socio-économique du continent. 

Pr. William Bazeyo, président de la conférence et directeur de l'ACCT a précisé que des statistiques alarmantes indiquent clairement que les acteurs engagés dans la lutte contre le tabagisme ne sont pas en train de gagner la guerre contre les maladies évitables dues au tabagisme en Afrique. ''Derrière chaque maladie et chaque décès évitables causés par le tabac se cachent des familles dont le soutien de famille a disparu. Le coût combiné pour les budgets nationaux de santé est multiple. L'heure est venue pour les chercheurs, les décideurs, les partenaires du développement et les communautés d'Afrique de s'unir dans une action commune de lutte antitabac", a-t-il déclaré.

Cette rencontre virtuelle qui constitue un cadre par excellence pour lutter efficacement contre le tabagisme insufflera une nouvelle énergie au mouvement antitabac sur le continent et dans le monde entier.

Notons que cette conférence à la quelle prennent part toutes les sections du REMAPSEN est soutenue par des partenaires régionaux, notamment l'OMS AFRO, la Campagne pour des enfants sans tabac, l'Alliance pour la lutte antitabac en Afrique, l'Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires, l'Unité de recherche sur l'économie des produits soumis à accises de l'Université du Cap, le Centre africain de surveillance de l'industrie du tabac et de recherche sur les politiques de l'Université des sciences de la santé Sefako Makgatho et le Réseau pour la justice fiscale en Afrique.

Abdoul Aziz Ibrahim

27 octobre 2021
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1ère édition de la compétition e-Takara : Lourdeur et retard dans le développement des startups primées, un an aprèsÀ sa première édition, la compétition de l’entrepreneuriat numérique, e-Takara a mobilisé 217 candidatures, à travers les huit régions du Niger. Après la présélection, 29 meilleurs projets ont été retenus pour la grande finale, parmi les 72 présentés. Sur la base des critères fondamentaux, tels que: l’innovation, l’utilité publique et la faisabilité; le concours a primé 5 projets, en marge de la célébration du 59ème anniversaire de la République, le 18 décembre 2017 à Tahoua. Cependant, la multitude d’acteurs institutionnels qui entrent en jeu, dans le prototypage de la plupart des projets constitue une lourdeur pour le lancement opérationnel des plateformes. En effet, leur incubation qui devrait prendre fin en février 2019 serait prorogée de quelques mois supplémentaires alors que les résultats de l’édition 2019 ont été proclamés et les lauréats primés.

Aujourd’hui, un an après ce souffle d’émergence signifié par la première compétition de l’entreprenariat numérique e-Takara, sur son élan de promotion des talents nigériens en matière des TIC, et de la sensibilisation de la population en général sur l’utilité du numérique, l’exploitation de ces applications n’est pas effective. Les applications « made in Niger » se font encore très rares sur le marché des solutions numériques à usage public. Pourtant explique le Business Développer du Centre Incubateur des Petites et Moyennes Entreprises du Niger (CIPMEN), M. Moulaye Sidi Habib, certains des lauréats étaient déjà à un stade avancé du développement de leurs startups au moment de leur entrée en incubation (en début de l’année 2018) ; tandis que d’autres étaient sur l’idée du projet.

Le projet de l’application "Saro App", le plus attendu, présenté par la promotrice de la startup INNOVELLE, Mlle Latifa Hassan Yari, doublement lauréat du premier prix « Meilleure Innovation » et celui de « l’Innovation Féminine », n’est toujours pas au point fonctionnel pour servir ses potentiels utilisateurs. Pourtant, il s’agit d’une application d’une importante utilité publique, conçue pour permettre au service de secours de détecter en un temps record des sinistres, des accidents ou des désastres qui surgissent dans le quotidien des populations. Difficile d’en savoir plus sur l’état d’avancement de ce programme innovateur tant attendu, car la promotrice n’a jamais accepté de rendre public l’évolution de son projet.

Le Secrétaire général du ministère de l’Equipement, M. Alio Amine a procédé hier matin à l’école des mines, de l’industrie et de la géologie (EMIG) de Niamey, à l’ouverture  de la  première édition de la journée des ingénieurs en génie civil, placée sous le thème « génie civil de développement durable ». L’objectif de cette édition vise à échanger  et à partager  les expériences  entre les professionnels du domaine du Génie civil. La cérémonie s’est déroulée en présence des Partenaires Techniques.

Dans son discours à cette occasion, le Secrétaire général du ministère de l’Equipement a souligné que la tenue de cette première édition de la journée des ingénieurs en génie civil dont le thème principal est « génie civil de développement durable » témoigne que l’ordre des ingénieurs de génie civil prend avec tout le sérieux les missions qui lui sont assignées. « Dans le concept du développement durable qui s’inscrit dans une perspective de long terme et intègre à l’économie les contraintes environnementales et sociales, le secteur de la construction constitue un enjeu majeur de cette théorie », a-t-il souligné.

Par ailleurs, M. Alio Amine a indiqué que l’objectif spécifique de cette première édition vise entre autres à maitriser la science des matériaux pour un bon choix des matériaux de construction appropriés pour l’atteinte de l’objectif du développement durable, maitriser la formation des ingénieurs afin qu’ils répondent aux futures transformations du métier. Il s’agit aussi de faire face aux enjeux sociétaux, de créer un cadre de concert et de partage d’expériences pour une meilleure synergie d’actions avec les ordres homologues et d’autres partenaires stratégiques.
« L’ingénierie civile a toujours été un art incontournable dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement. C’est ce qui fait de l’ingénieur en génie civil l’un des acteurs majeurs de la conception à la réalisation d’infrastructures et divers ouvrages vitaux », a-t-il relevé.

Pour sa part le président du Conseil National de l’ordre des ingénieurs en  génie civil, M. Moustapha Galadima  a rappelé  que l’ordre a été créé en 2018 par décret N°2018-739/PRN/ME du 19 octobre 2018 et a pour mission entre autres de veiller au respect des principes de moralité et de probité de l’exercice de la profession conformément au code de la déontologie ; de protéger l’intérêt général, en veillant sur la sécurité des ouvrages et des usagers, la qualité, la responsabilité et la déontologie professionnelle ; de défendre les intérêts, l’honneur et l’indépendance de la profession ainsi que l’Ingénieur dans l’exercice de sa profession, d’assurer le développement continu de la profession ; d’Informer, former et conseiller sur l’ingénierie civile ; de prévenir ou concilier tous différends entre les Ingénieurs en Génie Civil d’une part et d’autre part de donner des avis aux pouvoirs publics en ce qui concerne la législation et la réglementation en matière du Génie Civil. « Cette 1ère Edition des Journées de l’Ingénieur est donc cohérente aux missions qui nous sont confiées. Elle constitue un cadre d’échanges et de partage d’expériences entre professionnels du domaine du Génie, domaine très riche couvrant plusieurs secteurs comme celui du bâtiment, des travaux publics, de l’hydraulique », a-t-il indiqué.

Pour sa part, le directeur général de l’école des mines, de l’industrie et de la géologie (EMIG), Dr Ousman Mahamadou a saisi cette occasion pour féliciter l’ordre des ingénieurs pour la tenue de cette  1ère édition de la journée des ingénieurs en  Génie Civil.

Par Yacine Hassane(onep)

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Le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M Maman  Ibrahim  Mahaman, a présidé, hier dans l’après-midi, la cérémonie commémorative de la première édition de la Journée Nationale des Organisations Non Gouvernementales (ONG). Cette cérémonie, placée sous le thème « l’amélioration de la performance du secteur des ONG », s’est déroulée en présence de plusieurs membres du corps diplomatique, de membres du gouvernement, des représentants des organisations nationales et internationales et du Comité d’Organisation des Assises Nationales sur le recadrage des interventions des ONG.

Dans le discours prononcé à cette occasion, le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire a tout d’abord exprimé son immense satisfaction pour la tenue de cette manifestation. «C’est  avec un grand plaisir que je prends la parole pour vous livrer mon message, en cette date éminenement symbolique du 16 juin 2022 qui marque la première édition de la Journée Nationale des ONG. Le thème choisi pour cette première et qui porte sur l’amélioration de la performance du secteur des ONG est révélateur non seulement de la reconnaissance par le Gouvernement de l’importance qu’il accorde au mouvement des ONG mais également des très fortes attentes vis-à-vis de ce secteur pour qu’il continue à apporter une contribution de qualité au processus de développement de notre pays », a-t-il souligné.

Comme l’a dit le ministre  Maman  Ibrahim  Mahaman, les efforts consentis par l’Etat ont permis, aujourd’hui, de faire émerger un secteur des ONG dynamiques qui contribuent de façon significative au développement à la base. « A titre illustratif, on peut noter, entre autres, que  le nombre d’ONG s’est accru de 60 en 1990 à plus de 3.500 aujourd’hui ; le montant des financements mobilisés, dépensés et annoncés par les ONG a atteint une moyenne de 117 milliards FCFA par an de 2017 à 2020; un encours d’emplois de plus de 11.000 postes entre 2017 et 2020; des recettes fiscales de plus de 7 milliards FCFA générés en 2020 par les activités des ONG. Le traitement en cours du bilan de l’année 2021 des interventions des ONG annonce une nette amélioration de ces indicateurs », a-t-il relevé.

Par ailleurs, M  Maman  Ibrahim  Mahaman a expliqué que l’instauration d’une journée nationale des ONG à travers l’article 61 du Décret du 24 février 2022 règlementant l’exercice des activités des ONG de Développement constitue ainsi une consécration pour ce secteur dont la montée en puissance est désormais établie comme le confirme, d’ailleurs, les propos fort élogieux que SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, a tenus lorsqu’il les a rencontrées le 1er  décembre 2021.  « Le caractère participatif et inclusif que nous voulons pour cette démarche est reflété dans la composition du Comité d’organisation qui comprend les représentants du secteur public dont les Collectivités Territoriales, des ONG/D, des Partenaires Techniques et Financiers et des Organisations Communautaires de Base (OCB) bénéficiaires », a-t-il souligné.

Pour sa part, dans son discours, le représentant des collectifs des ONG/AD, M. Ousmane Kabele Camara a indiqué que l’environnement favorable pour l’exercice de leurs interventions a permis d’apporter des appuis au gouvernement du Niger et aux populations. « Si nous saluons cet effort du gouvernement, nous voulons qu’il nous soit permis de saisir l’opportunité offerte pour évoquer quelques uns des défis actuels qui pourrait  impacter notre capacité de servir les nigériens ; il s’agit, entre autres  de notre inquiétude quant  au  nouveau  cadre législatif avec l’adoption du nouveau Protocole d’Accord Type, qui, s’il était appliqué au pied de la lettre, pourrait rendre nos opérations plus complexes et réduire notre efficacité et capacité à fournir des services à ceux qui en ont le plus besoin », a-t-il dit. « Tous les résultats obtenus par les ONG/AD sur le terrain ne sauraient être atteints sans l’appui dynamique et permanent des PTF qui mobilisent les ressources adéquates et nécessaires. Qu’ils trouvent ici notre grande reconnaissance dans leur volonté de poursuivre cet accompagnement », a ajouté le représentant des collectifs des ONG/AD.

M. Ousmane Kabele Camara a enfin rendu un vibrant hommage à l’Etat, notamment au Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, pour sa volonté de relancer le programme d’assainissement du secteur des ONG/AD à travers sa rencontre du 1er décembre 2021, où il a reconnu les efforts déployés par les ONG/AD pour accompagner l’Etat tout en exprimant son souhait de voir le cadre des interventions des ONG/AD amélioré pour de meilleures performances.

Par Yacine Hassane et Rachida Abou Ibrahim (Stagiaire)

 

Le Palais des Congrès de Niamey a accueilli, du 13 au 15 août , la 1ère édition du Camp Laitier du Niger. Cet évènement vise à promouvoir la transformation, la commercialisation et la consommation du lait naturel local mais aussi à encourager la consommation d'aliments saints. C’est le ministre de l’Elevage, porte-parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulakadri et celui du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, M. Gado Sabo Moctar, qui ont présidé la cérémonie de lancement de l’activité, organisée par la coopérative ‘‘Wouro fulbé’’; l’entreprise ‘‘La Crémière du Sahel’’ et leurs partenaires.

Des conférences-débats, des projections de documentaires, des dégustations des produits laitiers, des dons et distributions de divers produits à base du lait local aux orphelinats et des animations culturelles étaient au menu des festivités de la 1ère édition du Camp Laitier. De nombreux acteurs de la transformation du lait local, majoritairement des femmes ont dressé leurs stands, exposant ainsi divers produits et dérivés de leurs productions. Parmi elles, certaines ont bien voulu témoigner mais aussi partager leurs expériences.

Madame Abdoukarim Maïmouna Sounaye, titulaire d’un Master Management est une des organisatrices de l’évènement et Directrice de ‘‘La Crémière du Sahel’’, indique que cette initiative a aussi pour objectif de contribuer à promouvoir la chaine de valeur lait au Niger. «L'avez-vous remarqué ? Les produits laitiers consommés, globalement, proviennent en grande partie de la poudre de lait importé depuis l’Europe ou d’ailleurs. Il s’agit surtout du lait en poudre, d’autres produits chimiques ressemblant au lait naturel. Nous ne savons pas aussi comment ces produits importés sont fabriqués, transportés et leurs impacts sur la santé», s’insurge Maïmouna. Selon elle, ces produits non contrôlés et non fiables inondent les marchés et les ménages nigériens, tout en concurrençant nos produits locaux. «Certes, ils sont moins chers mais non seulement, ils sont subventionnés par leurs Etats, sont de qualité douteuse, ils ne sont pas naturels mais on ignore aussi leur impact sur la santé de nos populations. Surtout qu’il n’y a aucune étude qui a été faite sur cet aspect», se plaint-elle.

C’est donc pour toutes ces raisons, indique-t-elle, qu’avec la coopérative ‘‘Wouro fulbé’’ et en collaboration avec leurs multiples partenaires, elles ont décidé d’initier ce Camp Laitier. «Il faut qu’on amène les Nigériens à consommer Nigérien. Cela va créer de l’emploi, booster la production laitière nationale, avoir une meilleure santé et permettre aux nombreuses femmes de s’autonomiser et enfin améliorer notre économie nationale», explique Abdoukarim Maïmouna Sounaye. De plus, Maïmouna veut s’orienter aussi vers une valorisation du ‘‘petit lait’’, partie liquide résiduelle de la coagulation du lait. Lors de la fabrication du Tchoukou, pour 10 litres de lait, il peut rester 4 à 5 litres de petit lait qui n’est pas valorisé. Elle s’est orientée vers la préparation d’une boisson à base de petit lait plus du gingembre et de la menthe. «Mes produits sont en cours d’étude avec des chercheurs», nous apprend-elle. Elle dit s’approvisionner en lait auprès du Centre de collecte de ce produit à Kollo et Hamadallaye, en raison de 400 FCFA le litre de lait de vache et aussi auprès des éleveurs aux alentours de son quartier 6 jours par semaine, au prix de 500 FCFA le litre.

Forte disponibilité des produits, mais les consommateurs manquent à l’appel

Assise devant une table garnie de divers produits laitiers, Salamou Abdou, qui dirige la société ‘‘Ollel’’, désignant en Fulfudé une race de vache très rare, à l’air inquiète. «Les visiteurs se font rares au niveau des stands. Nous sommes là depuis deux jours mais nous n’avons même pas vendus le tiers de ce que nous avons produit. Je suis vraiment triste et inquiète car, j’ai dû m’endetter pour produire toute cette gamme de produits laitiers. A chaque commande, je prends 100 litres de lait. Ce qui me coûte 40.000 FCFA au niveau du centre de collecte et 50.000 FCFA si j’achète auprès des éleveurs. Sans compter les frais de transport, la conservation et les autres frais», témoigne Salamou, le visage serré. Pourtant selon elle, les organisateurs les ont rassurés que les gens et même les autorités sont au courant car, il y a eu beaucoup de publicité autour de cet évènement. Des lettres d’invitation ont aussi été envoyées.

Elle dit ne pas comprendre la réticence des Nigériens à venir voir et acheter les produits locaux. «J’ai 4 enfants à ma charge et je me suis engagée dans ce travail pour pouvoir subvenir à leurs besoins et leurs permettre d’aller à l’école. Mais avec cette tendance, je crains fort de pouvoir continuer ce travail de transformation et de commercialisation du lait local. Pourtant ce lait est pur, naturel, saint et nutritif. En tout cas, il est mieux que le lait importé. Donc, je ne comprends vraiment pas pourquoi nos compatriotes rechignent à s’en procurer», s’interroge-t-elle.

Quant à la promotrice de l’entreprise ‘‘Silli’’, qui signifie en Fulfuldé le ferment lactique, Mme Bachir Aïssatou Salou, une habitante du quartier Saguia (5ème Arrondissement de Niamey), elle dit s’approvisionner en lait au centre de collecte de Saga Gourma. «Nous sommes obligés de nous y rendre très tôt car, les industriels viennent tout acheter. Ce qui nous pose un sérieux problème d’approvisionnement en matière première. En plus, il y a aussi le défi de la conservation. Le lait est un produit très sensible et facilement périssable. Bref, il y a beaucoup de défis autour de ce travail», estime Mme Salou. Malheureusement, selon elle, ces efforts ne sont pas récompensés. «Les gens ne voient pas les efforts et les sacrifices que nous consacrons pour promouvoir notre lait local. Les consommateurs n’ont vraiment pas répondu à nos attentes», ajoute-t-elle avant de lancer un cri de cœur aux autorités. «C’est seulement à l’ouverture officielle du Camp Laitier, que nous avons vu les autorités faire le tour de stands. Après plus rien. Ni elles, ni les autres fonctionnaires, encore moins les concitoyens ne sont venus nous visiter, payer ou même déguster gratuitement nos produits. C’est vraiment décourageant et décevant ! Nous lançons donc un vibrant appel à nos autorités pour que d’abord, elles montrent l’exemple, en s’intéressant à nos produits locaux et ensuite en nous aidant à faire leur promotion auprès de nos concitoyens. Et cela dans l’intérêt de tous», lance la productrice Aïssatou Salou.

 Mahamadou Diallo(onep)

17 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou, Présidente de la Fondation Tattali-Iyali, a lancé, le samedi 15 févier à Niamey, les activités entrant dans le cadre du concours d’Art oratoire sur le thème : «Mettre fin aux mariages des enfants et violences sexuelles en milieu scolaire». Cette action citoyenne vise à endiguer les discriminations à l’égard des jeunes filles. C’est une initiative de Afri Yan, section du Niger avec ses partenaires qui cadre avec les ambitions du Programme de la Renaissance notamment en ce qui concerne la scolarisation et le maintien de la jeune fille à l’école. Au cours de cette journée, les jeunes scolaires de la Ville de Niamey ont concouru en art oratoire et les meilleurs ont été primés.

En lançant cette activité motivante pour les jeunes, la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou a justifié les raisons pour lesquelles elle soutient cette cause. «Je suis ravi pour, au moins, trois raisons majeures. La première raison, c’est le caractère novateur de l’activité qui, fait recours à l’art oratoire, qui est une technique de communication par excellence pour défendre des grandes causes. La deuxième raison tient au fait que les jeunes ont décidé de s’impliquer pour accompagner d’autres structures dans l’information et la sensibilisation du public sur des questions d’intérêt général. Enfin, la troisième raison c’est que des jeunes à travers Afri Yan Niger ont considéré l’enjeu national que représentent le mariage des enfants et les violences basées sur le genre, et qu’à ce sujet ils ont décidé de jouer toute leur partition», a déclaré Dr Lalla Malika Issoufou.

Elle a ensuite rappelé la vocation de la Fondation Tattali Iyali qui est le bien être de la famille, de la femme et de l’enfant. La Première Dame a ensuite souligné la pertinence du thème retenu pour ce concours précisant que le mariage des enfants et les violences basées sur le genre ont des conséquences négatives sur l’équilibre de notre société. «Le mariage précoce est source de grossesses précoces, de fistule obstétricale qui handicape la femme, d’abandon de l’école, de pauvreté de la femme etc. Le mariage précoce empêche de maintenir les filles le plus longtemps à l’école, obstrue les portes de l’avenir aux filles, c’est un frein au développement intellectuel et moral des filles parce qu’il empêche le développement de tout leur potentiel, de tout leur talent et de tout leur savoir faire et savoir-terre. En d’autres termes, il empêche au pays de bénéficier de tous ces talents que pouvaient développer les filles», a déclaré Dr Lalla Malika Issoufou.

Le Ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, M. Assoumana Mallam Issa, a procédé hier après-midi dans les jardins du Musée national Boubou Hama de Niamey, au lancement officiel de la 1ère édition du festival des senteurs du Niger et de l’Afrique. Le thème retenu pour cette édition est « Femmes dépositaires des valeurs traditionnelles, Femmes Championnes du Développement ». La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de l’épouse du Premier Ministre, représentant la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, du Gouverneur de Niamey, du Président de la Délégation spéciale de Niamey et de plusieurs invités.

Dans son discours de lancement, le Ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale a indiqué que ce festival intervient dans le contexte d’un monde d’ouverture et d’une communauté qui « se veut solidaire et qui recherche ses repères notamment en interrogeant son histoire et en faisant l’effort de promouvoir ce qui lui est légué par cette histoire ». Le ministre Assoumana Mallam Issa a ensuite salué le talent démontré par des femmes nigériennes non seulement dans la transformation des produits agricoles et autres, mais aussi et surtout dans la promotion de l’artisanat et des arts. « C’est donc avec joie et plaisir que nous accueillons et accompagnons ce qui vise à faire découvrir nos senteurs comme l’élément constitutif de nos coutumes et traditions », a conclu le Ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale.

Pour le Gouverneur de la ville de Niamey, M. Issaka Assane Karanta, les objectifs de ce festival cadrent parfaitement avec la vision des plus hautes autorités de la 7èmeRépublique du Niger. En deux ans, a-t-il dit, plus de quatre milliards de francs CFA ont été investis par l’Etat en guise de subvention à 1.119 femmes. De même quelque 12.420 femmes ont reçu une formation en leadership et en entrepreneuriat. Toujours dans ce laps de temps, 1.156 moulins, 1.050 machines à coudre, 742 charrettes asines et bovines, 445 motopompes et des crédits ont été distribués à 5.124 femmes selon le gouverneur de Niamey.

Le Comité Consultatif des Jeunes du Niger (CCJN) auprès de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas organise du 28 au 29 septembre 2022, en collaboration avec Jhpiego, un forum national des jeunes, placé sous le thème «Jeunesse face aux défis démographiques et du changement climatique au Niger». C’est la ministre de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification, Mme Garama Rabiou Inoussa qui a procédé hier matin à l’ouverture des travaux dudit forum en présence du représentant régional du Projet DMPASC de Jhpiego et de plusieurs jeunes nigériens et ceux homologues venus du Burkina, et de la Cote d’ivoire.

Dans son discours à l’ouverture des travaux, la ministre de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification a indiqué que, le forum national des jeunes constitue un cadre d’échanges d’informations et de prise de décisions pour le présent et l’avenir des jeunes. Il offre aussi un faisceau d’opportunités de développement individuel et collectif pour la jeunesse de notre pays ; toute chose par ailleurs qui cadre parfaitement avec les orientations de la gouvernance politique, environnementale et sociale de notre pays. «Le thème choisi ‘’Jeunesse face aux défis démographiques et du changement climatique au Niger’’, traduit votre volonté et votre engagement à œuvrer sans relâche pour une jeunesse consciente de son rôle et de ses responsabilités dans le processus de renaissance de notre pays», a-t-elle souligné.

Par ailleurs, Mme Garama Rabiou Inoussa a exhorté le Comité Consultatif des Jeunes du Niger à continuer ses efforts, et surtout à mettre l’accent sur les actions vigoureuses, visant à promouvoir le développement des jeunes à travers, l’éducation, la santé, la protection et la préservation de l’environnement et l’innovation. «Les plus hautes autorités du Niger consacrent dans le Plan de Développement Economique et Social (PDES) et dans bien d’autres documents nationaux de référence, une place de choix à la jeunesse nigérienne» a-t-elle indiqué.

Pour sa part, l’ambassadeur du Royaume des Pays- Bas au Niger, SE. Paul Tholen a précisé que, la présence des jeunes à ce forum témoigne de leur sens de responsabilité et de l’engagement dans la construction de leur avenir. «Des mesures prises aujourd’hui par le gouvernement, le secteur privé, la société civile déterminent votre avenir et sans votre participation, cet avenir sera incertain», a-t-il affirmé.

SE. Paul Tholen devait ajouter que l’engagement significatif des jeunes est impossible sans leur jouissance du droit fondamental à l’éducation de qualité, au service de santé sexuelle et reproductive et à la formation professionnelle. «C’est pourquoi, Il est donc capital que, vous jeunes, vous continuez de prendre la parole, de sensibiliser nos communautés à des pratiques sociales et écologiques et aussi que vous vous engagez avec toute votre créativité et votre détermination pour influencer des discutions qui engagent votre avenir tout en respectant l’opinion des anciens et l’histoire de votre pays», a lancé l’ambassadeur de Royaume des Pays Bas aux jeunes participants.

Auparavant, le Président du Comité consultatif des jeunes auprès de l’Ambassade du Royaume des Pays Bas, M. Zakou Djodjo Hassoumi a rappelé que, sa structure est un regroupement de plusieurs organisations de jeunesse œuvrant pour le développement durable au Niger. Il accompagne l’Ambassade du Royaume des Pays Bas dans la mise en œuvre de son programme de coopération avec un accent sur l’engagement des jeunes notamment la stratégie «Youth at Heart». Pour M. Zakou Djodjo Hassoumi, le forum national des jeunes a un caractère ultime, car il servira de base aux jeunes et à leurs organisations de renforcer la réflexion autour des actions durables et de participation effective dans la recherche de solutions face aux défis démographiques dans un contexte de crise climatique (inondation, pluviométrie irrégulière, amenuisement de terres cultivables et ses conséquences). «Notre jeunesse aujourd’hui, veut être actrice, en plus d’être bénéficiaire, des programmes de développement. Nous avons besoin d’une éducation de qualité surtout pour les jeunes filles et la promotion du droit à la santé sexuelle et reproductive», a-t-il indiqué.

Yacine Hassane(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

Dix journalistes ouest-africains, dont l’âge est compris entre 25 et 35 ans, ont été sélectionnés pour le Programme de bourses sur le changement climatique (CCJF) 2022 de ‘’Media Foundation for West Africa’’ (MFWA). Les dix journalistes sélectionnés à l’issue d’un processus hautement compétitif se composent de cinq femmes et de cinq hommes, avec un participant pour chacun des pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Nigeria et Ghana. La session d’orientation qui marque le lancement officiel du programme s’est déroulée le 13 janvier 2023 dans les locaux de la fondation.

Le programme est une nouvelle initiative de la MFWA visant à promouvoir la sensibilisation et les réponses au changement climatique par le biais d’une augmentation et d’une qualité accrue des reportages dans les médias et la sensibilisation du public sur la crise climatique actuelle et ses effets connexes en Afrique de l’Ouest. Ainsi, les participants suivront un programme intensif de formation et de mentorat de cinq mois qui a commencé par une formation virtuelle de deux mois, déjà accomplie et un programme résidentiel de trois mois à Accra, au Ghana. Le programme comprend des enquêtes pratiques et des publications avec les projets journalistiques Fact-Check Ghana et ‘’The Fourth Estate’’ de la MFWA.

Pendant la formation, les participants entreprendront des enquêtes rigoureuses et une vérification des faits sur les questions liées au changement climatique et aux défis associés dans leurs pays respectifs. Les sessions de formation seront dispensées par des experts du changement climatique issus de différents milieux et institutions, ainsi que par des journalistes expérimentés dans le domaine de l’environnement et du changement climatique.

Pour se faire, ils recevront une formation pratique intensive pour être en mesure de réaliser des reportages critiques, de haute qualité, fondés sur des faits et approfondis, afin d’améliorer les conditions de vie et l’accès à l’information sur les questions liées au climat. À la fin du programme, les 10 participants seront les membres fondateurs d’un réseau régional de journalisme sur le changement climatique en Afrique de l’Ouest.

Pour cette première édition du ‘’programme Climate Change Journalism Fellowship’’ (CCJF), la MFWA a reçu plus de 400 candidatures provenant de 11 pays. L’édition est soutenue par la Deutsche Welle Akademie (DW Akademy).

Le Niger n’est pas épargné par les effets du changement climatique. Les feux de brousse, les sècheresses, les inondations de plus en plus fréquentes et la dégradation des sols entraînent des pertes agricoles et aggravent l’insécurité alimentaire

Au Niger, c’est Oumar Issoufou Adamou, journaliste à l’Office National d’Édition et de Presse (ONEP) qui participe à ce programme. Les conséquences du changement climatique sur le Niger, à savoir les inondations et les feux de brousse, motivent l’intérêt de ce jeune journaliste pour une formation sur le changement climatique.

Ainsi, à la date du 13 septembre 2022, les inondations au Niger ont fait 189 360 personnes sinistrées, 137 cas de décès et 20 339 maisons effondrées.

S’agissant des feux de brousse, sur la décennie 2010 à 2021, 1.273 cas de feux de brousse ont été enregistrés au Niger occasionnant 1.675.157 ha de pâturage consumé, soit 139.596 ha en moyenne chaque année. L’année 2021 a enregistré 49 cas de feux de brousse et les pertes s’estimaient à 900.000 tonnes de la production fourragère. «Le passage des feux de brousse est synonyme de cortège d’impacts indirects négatifs, notamment l’appauvrissement des sols, l’accélération du processus de désertification, et l’aggravation du ruissellement», déclarait la ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, lors du forum national sur les feux de brousse en juin 2022.

Selon elle, la lutte contre les feux de brousse est une préoccupation de portée nationale, qui requiert une réponse inclusive, coordonnée, rapide et efficace. Pour se faire, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a souligné la nécessité de changer de paradigme sur les approches, stratégies et méthodes de lutte contre les feux de brousse, afin de les adapter au contexte de la décentralisation, du changement climatique et des innovations technologiques.

Les sècheresses, les inondations également de plus en plus fréquentes et la dégradation des sols entraînent des pertes agricoles et aggravent l’insécurité alimentaire. D’où la nécessité d’élaborer des projets d’adaptation de l’agriculteur au changement climatique et aussi de trouver des moyens pour atténuer les effets du changement climatique sur les productions agricoles. Le changement climatique est une menace majeure pour les communautés du Niger, où les moyens de subsistance de plus de 80% de la population dépendent de l’agriculture. Les températures au Sahel augmentent de 1,5 fois plus vite que dans le reste du monde, ce qui aggrave des conditions climatiques déjà difficiles et accentue ainsi la pression sur les communautés agricoles et les ressources. Situé au cœur du Sahel, le Niger n’est pas épargné. Les chocs climatiques et l’insécurité alimentaire contribuent à l’instabilité du Niger.

Les variabilités climatiques ont également un effet sur la santé de la population. Elles contribuent en grande à la fréquence de certaines maladies infectieuses. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le changement climatique est responsable d’au moins 150 000 décès par an, chiffre qui devrait doubler d’ici à 2030. Selon le GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat), le réchauffement climatique aura des répercussions sur la santé des populations vivant dans les régions tropicales. En Afrique par exemple, la hausse des températures favorise la prolifération de moustiques et les populations seront davantage exposées à des maladies comme le paludisme, la dengue et d’autres infections transmises par les insectes.

Au Niger, les variabilités climatiques sont à l’origine d’importantes catastrophes naturelles enregistrées récemment dans le pays. La pluviométrie a occasionné des inondations, la stagnation des eaux et la prolifération des moustiques, vecteurs du paludisme. Une telle situation entraîne l’augmentation de la transmission du paludisme qui constitue de nos jours un problème de santé publique. En effet, le paludisme demeure l’endémie majeure et la première cause de morbidité et de mortalité dans les groupes les plus vulnérables dont le couple mère-enfant et les femmes enceintes. Cette maladie fait des dégâts énormes surtout en période pluvieuse avec un taux très élevé de cas. Du 1er janvier au 7 octobre 2020, 2 449 858 cas de paludisme ont été confirmés dont 2 450 décès. Cette situation s’expliquerait du fait que la saison pluvieuse est marquée par des inondations et que les moustiques se développent au niveau des eaux stagnantes.

Notons que le Niger est l’un des pays le moins pollueur mais qui subit lourdement les effets du changement climatique. L’émission de CO2 totale en 2019 est de 2,15 miot dont 0,09 t par habitant (donneesmondiales.com/co2).

De ce fait, les politiques favorables à la lutte contre le changement climatique peuvent grandement contribuer à améliorer la situation économique, sociale et environnementale. En septembre 2022, le pays a adopté le document national de référence en matière d’adaptation aux changements climatiques qui servira d’outil de mobilisation des financements climatiques. Cinq (5) secteurs prioritaires sont ainsi ciblés pour lesquels des options d’adaptation ont été proposées. La Santé, l’Elevage, la Foresterie, les Transports et les Zones humides. Sur la base des options d’adaptation proposées, le Niger va élaborer des projets qui pourront bénéficier des financements auprès des différents fonds climatiques et autres partenaires Techniques et Financiers.

 Oumar Issoufou(onep) (À Accra)
Source : http://lesahel.org/

L’alliance des jeunes Décorateurs (AJD) a organisé le samedi 23 octobre 2021 à l’hôtel Bravia de Niamey, la Première édition du Salon du Mariage et de la Réception de Niamey  (SAMAR) placée sous le thème « Mariage précoce et causse des divorces ». C’est le Représentant du gouverneur de la région de Niamey, M. Boubacar Soumana qui a procédé au lancement de cette édition en présence du directeur général de l’hôtel Bravia de Niamey et du Représentant de l’OASIS Multi Service  de plusieurs jeunes entrepreneurs.

Le Salon  du Mariage et de la Réception de Niamey (SAMAR) se veut un cadre échange,  d’exposition et de promotion  durant  une journée des produits made in Niger  pour les mariages et  les réceptions créés par les professionnels du secteur de mariage et de l’événementiel.

Dans son discours à cette occasion, le représentant du gouverneur de la région de Niamey a indiqué le  mariage est un sujet important dans notre pays. Il part d'un projet conçu par deux personnes pour aboutir à quelque chose de plus grand, quelque chose qui dépasse le couple et qui unit des communautés entières.  « Le mariage est la base sur laquelle se fonde nos familles et se maintient la paix sociale », a-t-il souligné.

Selon M. Boubacar Soumana parler de la vertu du mariage en tant que prescription religieuse ou nécessité sociale ne doit pas nous faire oublier sa dimension économique. En effet, a-t-il précisé,  l'organisation des diverses cérémonies, avant ou après les noces, font vivre beaucoup d'entreprises et donc, beaucoup de foyers. « C'est pourquoi, le SAMAR, le Salon du Mariage et de la Réception est une aubaine pour nous tous. C'est un moment de partage, pendant lequel nous allons découvrir le savoir faire de nos compatriotes et les innovations du made in Niger », a-t-il indiqué.

M. Boubacar Soumana a salué le courage et la détermination des organisateurs de ce salon. Tout en invitant les exposants à faire preuve d'esprit commercial et de respect vis-à vis des clients. « C'est à ce prix aussi que se bâtissent les entreprises modernes», a-t-il conclu.

Pour sa part, la promotrice  Mme Abdoul Rachid Adiza Amidou a précisé que cette 1ère édition du SAMAR  est le fruit d’un long cheminement. « Il a mobilisé de l’énergie, de la créativité et beaucoup de détermination», a-t-elle dit.

Par ailleurs, elle a rappelé que le salon du Mariage et de la Réception de Niamey (SAMAR) est d’abord une idée un loufoque portée par une jeune entrepreneure qui a de grands rêves. « Des rêves pour elle-même, mais aussi pour les autres femmes qui, par leurs initiatives, veulent contribuer à moderniser leur pays », a ajouté la promotrice du SAMAR.   Aussi, Mme Abdoul Rachid Adiza Amidou a remercié tous les efforts des partenaires et des jeunes entrepreneurs. « C’est grâce à vous tous que ce salon est né et fait ses débuts aujourd’hui. Et c’est sur vous que nous compterons désormais pour le faire vivre et l’inscrire dans la durée. Vous en êtes aussi, de fait, partie prenante et ambassadeurs. Encourager le SAMAR, c’est aussi avant tout promouvoir notre culture à travers sa riche diversité et son patrimoine sans égal », a-t-elle indiqué.   A la fin de cette cérémonie, le représentant du gouverneur de Niamey, M. Boubacar Soumana  a procédé à une visite guidée des différents stands  pour encourager les jeunes exposants et aussi découvrir les innovations de leurs  produits  exposés.

Yacine Hassane 

26 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

HCI TIC Portes ouvertes 2017Le Haut Commissariat à l’Informatique et aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (HC/I/NTIC) a organisé, samedi dernier, la première édition de la journée ‘’portes ouvertes’’ sur les TIC. C’est le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique M. Sani Maigochi qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette journée dans les locaux de l’Ecole Supérieure des Télécommunications (EST) de Niamey en présence des membres du gouvernement, des députés nationaux, du Haut Commissaire aux TIC, des responsables des opérateurs des télécommunications et de plusieurs invités. Cette activité vise entre autres à booster l’utilisation des TIC au Niger, à encourager l’innovation et à inciter les populations à consommer les produits issus de nos talents.

Le siège de la Haute Autorité du Waqf a servi de cadre ce mardi 1er décembre 2020, a la tenue, de la 1ère session du Conseil d’Orientation et de Contrôle de la dite institution. Au menu de cette session, l’examen et l’approbation de plusieurs documents fondamentaux de la Haute Autorité du Waqf, notamment, l’organigramme, le statut du personnel ou encore, l’approbation du budget de l’exercice 2020.

C’est Dr. Hamid Algabid,  qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux, en présence de la Directrice Générale de la Haute Autorité du Waqf, Mme Diallo Kadijah, des anciens cadres de l’OCI, des responsables de l’institution et de plusieurs autres invités de marques.

Dans son mot à cette occasion, la Directrice Générale de la Haute Autorité du Waqf, Mme Diallo Kadijah s’est tout d’abord appesantie sur l’importance de son institution et le contexte dans lequel elle a été créée sur décret N° 2020-136/PRN en date du 07 février 2020.

« J’étais encore à la Banque islamique de développement(BID) où je préparais des dossiers sur le Waqf de certains pays de la sous-région, quand je me suis rendu compte que le Niger est doté de tous les critères pour bénéficier du financement de ce projet. En effet, le Niger est un pays à 99% musulman où ils existent des projets qui viennent en aide aux couches vulnérables. C’est ainsi que je me suis déplacée pour voir le Président de la République et lui parler de Waqf. Le président de la République m’a dirigé vers le Docteur. Hamid Algabid qui travaille dessus, depuis quelques années. Séance tenante, je suis allé le voir, et Macha Allah, j’ai découvert que Dr. Algabid est très méthodique. Il m’a préparé ce qu’il possede. Il a même copié les notes qu’il a prises en marge de la conférence financée par la Banque Islamique de Développement. Ça a été un peu la base de notre travail et quand, il fallait nommer quelqu’un à la tête du Conseil d’Orientation et de Contrôle, on n’a pas eu à chercher loin, parce que la personne était là, en l’occurrence Dr. Algabid » a expliqué Mme Diallo Kadijah.

La directrice générale de la Haute Autorité du Waqf, a par la suite, présenté aux membres du Conseil d’Orientation et de Contrôle, l’état de lieu de la mise en place du cadre réglementaire et institutionnel du Waqf.

 «  Je remercie Dieu pour les différents soutiens dont nous bénéficions. Je remercie le Président de la République SE Mahamadou Issoufou pour son soutien » a conclut Mme Kadijah Diallo.

Cette 1ere session, a été aussi marquée par des échanges et des éclaircissements riches et variés, sur plusieurs sujets en liens avec le Waqf et ses missions dont entres autres, la Finance Islamique, l’importance du Waqf ou encore sa crédibilité. Des sujets sur lesquels, la Directrice Générale de la Haute Autorité du Waqf, Mme Diallo Kadijah a longuement éclairé et édifié l’assistance.

Pour rappel, retenez que le Waqf selon le droit musulman, est un bien dont la jouissance est donnée soit à un destinataire public (Waqf Public), soit à des membres spécifiques de la famille du donateur ou des tiers (Waqf de Famille), soit aux deux catégories de bénéficiaires (Waqf Mixtes). La constitution du Waqf, dont la jouissance peut bénéficier à diverses œuvres de bienfaisance, a un impact positif direct sur le développement économique, le bien-être  des populations bénéficiaires notamment, dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’emploi, de l’agriculture, etc.     

La 1ère session du conseil d’orientation et de contrôle de la Haute Autorité du Waqf vient ainsi, ouvrir une nouvelle voie à des perspectives prometteuses pour le Niger. 

Aïssa Altiné

Le président du comité de haut niveau chargé de piloter le projet , M. Laouali Chaibou, a présidé le vendredi 17 mars 2023, la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire du comité de haut niveau chargé de piloter le projet d’amélioration de l’accès des femmes et des filles à des services de santé et nutrition renforcées dans les zones prioritaires ‘’Lafia Iyali’’. L’objectif visé est de renforcer l’accès à l’éducation, l’approvisionnement en eau, l’assainissement et l’hygiène, la protection sociale, et l’agriculture.

De façon spécifique, le projet Lafia Iyali est chargé d’approuver les programmes de travail et les budgets annuels, de suivre leur mise en œuvre, et de veiller à l’application des recommandations et des décisions prises de façon conjointe par le gouvernement de la République du Niger et la Banque Mondiale.

A l’ouverture des travaux, le président du comité de haut niveau chargé de piloter le projet Lafia Iyali, a rappelé que le projet qui est financé par la Banque Mondiale pour une durée de cinq ans, a été lancé le 7 juin 2022. Le projet, a-t-il ajouté, est axé sur l’accès des femmes et des filles à des services de santé et de nutrition améliorés, en particulier dans les régions de Zinder et de Maradi.

Il a par ailleurs souligné que le projet sera centré sur l’augmentation de l’accès et de l’utilisation d’un ensemble de services de santé de la reproduction, par une approche combinée d’amélioration de l’offre et de la demande. Le projet encouragera l’adoption de comportements, propices à la hausse de la demande de services de santé et de nutrition.

M. Laouali Chaibou, a en outre indiqué que l’accélération de la transition démographique et l’amélioration du capital humain au Niger exigent une vision transformationnelle et un engagement sans faille dans des efforts à long terme. C’est pourquoi, a-t-il dit, le projet Lafia Iyali s’est inscrit dans une approche programmatique multi-phases, avec pour objectif de réduire les retards de croissance et les taux de fécondité chez les adolescents.

Cette approche, selon lui, permettra d’améliorer les résultats dans le développement du capital humain. Le développement du capital humain, est le 3ème axe de la déclaration de politique générale des autorités de la 7ème République, exprimé dans le programme de la renaissance acte III.

Le président du comité de haut niveau chargé de piloter le projet, a enfin déclaré qu’ils examineront le plan de travail et le budget annuels (PTBA) 2023 du projet et donneront des orientations stratégiques à son unité de gestion sur la mise en œuvre des activités.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

 Source : http://www.lesahel.org

 

La salle des réunions de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN) a servi de cadre, hier matin, pour la tenue d’une cérémonie organisée dans le cadre de la célébration de la 20ème Edition Africaine de la médecine traditionnelle, commémorée le 31 août de chaque année. L’édition 2022 marque deux décennies de célébration de la Journée africaine de la médecine traditionnelle. Une médecine traditionnelle qui constitue une source de soins de santé acceptables et accessibles à un coût abordable pour les populations africaines dont les statistiques disponibles à ce jour, montrent qu’environ 60 à 80 % d’entre elles font recours à la médecine traditionnelle pour répondre à leurs besoins sanitaires essentiels. C’est le ministre de la Santé Publique, de la Population et  des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara qui a présidé cette cérémonie en présence de la Représentante de l’OMS au Niger, Dr Anya Blanche, du président du collectif des tradipracticiens de santé et de plusieurs invités et acteurs de la médecine traditionnelle.

Intervenant au cours de cette cérémonie, le ministre en charge de la Santé Publique a rappelé l’importance du thème de cette édition, qui a-t-il dit «est une invitation aux différents pays concernés pour faire le point sur les avancées enregistrées dans ce domaine après deux décennies de célébration». Pour Dr Idi Illiassou Mainassara, la médecine traditionnelle constitue pour l’Afrique en général et pour le Niger en particulier un patrimoine riche qui contribue à son développement économique. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, la valorisation des plantes médicinales constitue une préoccupation majeure de nombreux chercheurs et responsables des pays concernés.

Le ministre a ensuite évoqué les progrès enregistrés au Niger, en matière de la médecine traditionnelle. Il cite entre autres les formations des tradipraticiens de santé sur Les bonnes pratiques de cueillette et de séchages, sur le VIH, le diabète, l’hypertension artérielle et  le paludisme ; l’élaboration d’un Manuel de médecine traditionnelle qui sera intégré dans le curricula de formation dans les écoles et instituts de santé ; l’attribution d’autorisation d’exercice à titre privée pour les tradipraticiens de santé ; la révision d’un lexique de plantes médicinales du Niger ; la supervision des activités des tradipraticiens dans les 8 régions du pays, etc.

Dans la même lancée, a déclaré  le ministre, l’OMS AFRO a engagé un processus visant à impliquer davantage la médecine traditionnelle dans la riposte à la pandémie de la COVID-19. «L’OMS pour l’Afrique a mis en place un comité régional d’experts sur la médecine traditionnelle pour la COVID-19. Ce comité a, entre autres, la charge d’approuver les protocoles pour les essais cliniques, une charte et des termes de référence pour la mise en place d’un conseil de surveillance des données et de la sécurité des essais cliniques de phytothérapie», a précisé Dr Idi Illiassou Mainassara, ajoutant qu’en Afrique et au Niger, les deux médecines (traditionnelle et moderne) se côtoient et chacune au mieux de sa compétence essaye de combattre les maladies.

Pour sa part, la Représentante de l’OMS au Niger, Dr Anya Blanche a indiqué que, depuis l’instauration de la Journée de la médecine traditionnelle africaine en 2003, l’OMS a soutenu la mise en œuvre, sur le continent, des stratégies régionales de l’OMS pour la promotion et le renforcement du rôle de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé. «La célébration de cette journée nous donne l’occasion de susciter des réflexions sur les progrès accomplis par le pays en matière de promotion de la médecine traditionnelle, la culture et la transformation de plantes médicinales, la formation des tradipraticiens et leur collaboration avec leurs collègues de la médecine conventionnelle» a-t-elle déclaré.

Dr Anya Blanche a enfin encouragé et exhorté les autorités sanitaires à renforcer davantage la collaboration entre les institutions scientifiques, technologiques et d’innovation avec les tradipraticiens, afin d’accélérer la recherche-développement et la fabrication locale de traitements issus de la médecine traditionnelle pour la santé et le bien-être des populations nigériennes.

Peu après le lancement de cette journée, s’en est suivi un défilé des membres de l’Association des Tradipraticiens du Niger à savoirs les herboristes, les rebouteurs, les pécheurs, les coiffeurs traditionnels et les chasseurs invulnérables au fer. La cérémonie officielle a pris fin par la visite des stands aménagés pour l’occasion par les tradipracticiens. Notons que l’exposition-vente des produits de la médecine traditionnelle continuera jusqu’au 29 septembre à la devanture de la grande mosquée Kadhafi de Niamey.

 Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org/

A l’instar des autres pays du continent, le Niger célèbre aujourd’hui, 31 août 2022, la 20ème édition de la Journée Africaine de la médecine traditionnelle. A cette occasion, le ministre de l’Action humanitaire et de la Gestion des catastrophes, M. Laouan Magagi assurant l’intérim de celui de la Santé Publique, de la population et des Affaires Sociales, a livré hier, un message dans lequel il a fait le point des avancées enregistrées dans ce domaine. Il a également invité le public à découvrir la richesse de la médecine traditionnelle. Le thème retenu cette année est : «Deux décennies de la journée africaine de la médecine traditionnelle : les progrès réalisés jusqu’à présent».

Pour le ministre de la Santé Publique, de la population et des affaires sociales par intérim, le thème de cette journée invite les différents pays concernés à faire le point sur les avancées enregistrées dans ce domaine après deux décennies. En effet, la médecine traditionnelle constitue pour l’Afrique en général et pour le Niger en particulier un patrimoine riche qui contribue à son développement économique.

La médecine traditionnelle est également un domaine dans lequel travaillent de nombreux chercheurs pour la mise au point de remèdes conventionnellement admis en médecine moderne. «La valorisation des plantes médicinales constitue une préoccupation majeure de nombreux chercheurs et responsables de nos pays, car une grande partie de la population recourt largement à la médecine traditionnelle» a rappelé le ministre Laouan Magagi.

En effet, selon une étude menée en 1997 au Niger, la médecine traditionnelle reste le premier recours de 60 à 80% de la population en cas de maladie.

Evoquant les avancées enregistrées dans ce domaine après deux décennies au Niger, le ministre Laouan Magagi a cité les formations des Tradi praticiens de Santé sur les bonnes pratiques de cueillette et de séchage des plantes médecinales, le traitement de certaines maladies telles que le diabète,

l’hypertension artérielle, le paludisme ; le VIH SIDA, l’élaboration d’un manuel de médecine traditionnelle qui sera intégré dans le curricula de formation dans les écoles et instituts de santé, l’attribution d’autorisation d’exercice à titre privé pour les tradi praticiens de santé , et la révision d’un lexique de plantes médicinales du Niger.

Le ministre de la Santé Publique par intérim devait préciser que, la célébration de cette journée vise à promouvoir le rôle important que la riche biodiversité de plantes et d’herbes médicinales joue dans l’amélioration du bien-être sur le continent et particulièrement au Niger. Pour la manifestation de cette journée, le ministre Laouan Magagi a annoncé la tenue d’une exposition des produits de la médecine traditionnelle en face de la grande mosquée de Niamey à partir du 15 septembre 2022; une série de sensibilisations à partir de cette même date seront conduites par des équipes de santé en collaboration avec les tradi praticiens, au niveau des 5 arrondissements de Niamey sur la prévention de la COVID-19, et le 20 septembre aura lieu la séance de formation sur les bonnes pratiques de broyage et de conservation des médicaments au jardin botanique de l’Université Abdou Moumouni de Niamey.

C’est pourquoi, le ministre de la Santé Publique par intérim a invité le public à découvrir la richesse de notre médecine traditionnelle. Il a enfin renouvelé le soutien et les remerciements de SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, à tous les tradi-thérapeutes qui ne cessent de faire valoir notre culture.

Haoua Atta Maikassa (Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org 

 

Abdoulahi ATTAYOUB TouaregJe saisis l’occasion de la célébration de la Journée de la Concorde nationale pour proposer à mon cousin songhaï de nous arrêter un instant sur la signification de cette journée tout en nous arrêtant un peu sur le chemin parcouru depuis son instauration, il y a vingt-deux années et qui devait valoriser au mieux la consolidation de l’unité nationale...

Nos canaux traditionnels de communication ont peu à peu perdu de leur vigueur ; mais, si nous possédons encore la volonté de communiquer, nous savons que nous disposons, et nous ne nous en privons pas pour tout autre chose, de tous les moyens modernes pour le faire afin de compenser des abandons dont nous souffrons toujours. D’où l’impatience qui me gagne et qui ne me permet plus d’évaluer ton silence à sa juste mesure face à tout ce que nous devrions analyser et décider en commun pour le bien de tous.

24éme Assemblée Générale de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OPDAD) à Addis-Abeba (Ethiopie) : Hadjia Aissata Issoufou plaide pour plus d’actions concrètes en faveur de l’autonomisation de la femme en AfriqueLa 24ème Assemblée Générale de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OPDAD) s’est tenue le 10 février 2020 au siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba en Ethiopie. Cette rencontre qui se tient toujours en marge de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine est placée sous le thème «Egalité des sexes et autonomisation des femmes : une voie vers l’Afrique que nous voulons». C’est la Première Dame du Niger Hadjia Aissata Issoufou, présidente de la fondation Guri Vie Meilleure qui a présidé la cérémonie d’ouverture et de clôture de cette 24ème session au nom de la présidente en exercice de l’OPDAD, Mme Antoinette Sassou N’Guesso, Première Dame du Congo empêchée.

A l’ouverture des travaux, la Première Dame a indiqué que le thème retenu cette année par leur organisation à savoir : «Egalité des sexes et autonomisation des femmes : Une voie vers l’Afrique que nous voulons », est conforme aux axes prioritaires du plan stratégique de l’OPDAD. «Ce débat qui est loin d’être une posture rhétorique, conditionne le devenir radieux de notre continent. Nous sommes conscientes et convaincues d’une chose, c’est la certitude que le développement irréversible de l’Afrique, ne pourra se réaliser sans la Femme africaine» a déclaré Hadjia Aissata Issoufou. D’ailleurs, a-t-elle souligné, dans tous les pays africains, il est aisé de constater la place de choix qu’elle occupe dans la production agricole, la commercialisation des produits de toute nature, l’éducation des enfants et la santé des populations.

En effet, la Première Dame a expliqué que la vision de l’OPDAD est celle de parvenir à une Afrique développée, avec des enfants, des jeunes et des femmes en bonne santé et autonomisés. En cela, cette vision épouse les prévisions de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies. «Nous devons donc tous ensemble, conjuguer nos efforts pour faire en sorte que cette vision intègre les champs du possible et ne soit pas un vœu pieux de plus.» a indiqué la présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure.

A l'instar des autres pays membres de l’Interafricaine de la Prévention des Risques Professionnels (IAPRP), le Niger a célébré, le samedi 30 avril dernier, la 26ème édition de la Journée Africaine de la prévention des risques professionnels. C’est dans ce cadre que, le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection sociale ME/T/PS, Dr. Ibrah Boukary, a livré un message, le vendredi 29 avril dernier. Cette année, la commémoration est placée sous le thème : ‘‘Le management de la sécurité et la santé au travail : Quelle approche dans les entreprises du secteur formel et dans les entreprises du secteur informel’’ avec comme sous-thème : ‘‘Les critères d’évaluation de la fonctionnalité et des performances des comités de sécurité et de santé au travail’’.

Dans son adresse, le Ministre Ibrah Boukary, a souhaité que la problématique de la prévention des risques professionnels dans le secteur informel soit posée et discutée avec tous les acteurs du monde du travail afin de rechercher les voies, les meilleures, pour assurer la sécurité  et la santé des travailleurs du secteur.

Selon le ministre Ibrah Boukary, l'objectif visé à travers les activités commémoratives du mois de la prévention est l'implantation d'une culture de la prévention des risques professionnels en entreprise, à travers l'implication des travailleurs et des employeurs à la prise de décision visant l'organisation du travail d'une manière générale, mais aussi l'amélioration de la productivité et de la compétitivité, ainsi que des conditions de travail en entreprise. En consacrant le mois d'avril de chaque année ‘‘mois de la prévention’’, l’IAPRP vise à impulser l'intensification des activités de prévention des risques professionnels dans chaque Etat membre. Selon le ministre de l’E/T/PS, le choix du thème et du sous-thème de cette journée par I'IAPRP n'est pas fortuit.

«Si dans le secteur formel, les questions de sécurité et de santé au travail sont traitées de manière acceptable, il apparait dans tous les pays membres, qu'il en est tout autrement dans le secteur informel. En effet, les travailleurs de ce secteur évoluent très souvent dans des conditions difficiles et des emplois dans lesquels les risques d'accidents sont quotidiens, et qui, en outre, échappent au contrôle des services d'inspection», a-t-il souligné. Pour le ministre, les employeurs de ce secteur n'appliquent pas les mesures préventives destinées à réduire les risques professionnels, soit par ignorance des textes du travail et de la protection sociale, soit parce que leur surface financière limitée ne leur permet pas de mettre en place un système de gestion de la sécurité et de la santé au travail approprié, qui mettrait leurs employés à l'abri des risques d'accidents du travail et de maladies professionnelles.

Pour cette raison, a estimé Dr Ibrah Boukary, la problématique de la prévention des risques professionnels dans le secteur informel doit être posée et discutée avec tous les acteurs du monde du travail afin de rechercher les voies, les meilleures, pour assurer la sécurité et la santé des travailleurs œuvrant dans ce secteur d'activité. «La question du management de la sécurité et de la santé au travail implique fondamentalement le respect des dispositions législatives et réglementaires et la mise en place, dans les entreprises, de structures chargées de traiter les préoccupations spécifiques de sécurité et santé, à savoir les Comités de Sécurité et Santé au Travail», a-t-il ajouté, assurant que le ministère ne ménage pas ses efforts pour que le contrôle de l'application de ces dispositions soit assuré de manière professionnelle, afin que la sécurité et la santé des travailleurs soit garantie.

Au demeurant, en tant que maître d’œuvre de la politique de prévention des risques professionnels, le ministère entend poursuivre et mener à bonne fin les chantiers relatifs à la santé et la sécurité au travail, particulièrement la sensibilisation des acteurs sur ces risques et leurs conséquences, en vue de l'amélioration des conditions de vie et de travail des salariés des secteurs public et privé ; la vulgarisation du Document-cadre de la Politique Nationale de Sécurité et de Santé au Travail et la vulgarisation de la nouvelle liste des maladies professionnelles.

Le ministre Ibrah Boukary a lancé un appel aux employeurs pour une prise de conscience de leur responsabilité en matière de prévention des risques professionnels en entreprise, à travers une meilleure implication des travailleurs, afin que les dispositions idoines soient prises effectivement pour la préservation de la santé des travailleurs, gage d'une plus grande productivité de leurs entreprises et du développement de l'économie nationale. De même, il a demandé aux organisations professionnelles d'employeurs et de travailleurs une participation active aux différents chantiers du Ministère dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique Nationale de la Santé et la Sécurité au travail.

Notons qu’au Niger pour la présente édition, les activités sont notamment réalisées à Tahoua avec un lancement au niveau du site de la SONIDEP, ainsi que des journées spécifiques des employeurs et des associations œuvrant dans le domaine de la Sécurité et la Santé au Travail et des ateliers techniques sur la Sécurité et la Santé au Travail.

Mahamadou Diallo(onep)

hippopotames Fleuve Niger Issa BeriDepuis plusieurs semaines, la population d'hippopotames du département d'Ayorou est en train de payer les foudres d'une population excédées par les agissements de ces animaux. A la date d'aujourd'hui selon le préfet d'Ayourou Gendo Richi Ag Alher, au moins 27 hippopotames ont été massacrés par les habitants malgré l'intense campagne de sensibilisation menée par les autorités départementales en relation avec le service des eaux et forets. Environ une dizaine de personnes sont actuellement détenues dans le cadre de cette affaire.

Pour rappel, dans une de ses parutions, le jour journal La Nation avait évoqué cette mauvaise cohabitation entre la population d'Ayorou et les troupeaux d'hippopotames qui évoluent sur cette partie du fleuve Niger. Ces animaux qui étaient alors estimés à environ 300 têtes, sont en train d'être décimés par une partie de la population qui fait fi de toutes les mises en garde et les campagnes de sensibilisation menées par les services compétents en relation avec les autorités départementales.

Djibrilla Mainassara Bare 1Djibrilla Mainassara Baré Ancien Délégué et Président des Organisations Internationales à la Conférence Nationale Souveraine (1991) - Ancien membre Fondateur et président de la Section PNDS Tarreya du Sénégal (1995) – Membre Fondateur du RDP JAMA’A (1997)- Ancien Conseiller Spécial du Président Baré

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Cher grand frère,

D'après Asma Bint Yazid (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur Lui) a dit que « Celui qui défend l'honneur de son frère alors qu'il est absent, c'est un devoir pour Allah que de l'affranchir du feu ». C’est pourquoi, j’ai ressenti l’impérieuse nécessité de m’adresser à mon grand-frère et ancien élève de mon père Directeur de l’école Birni de Zinder, en cette occasion qui m’est offerte par le 23 ème anniversaire du coup d’Etat du Colonel Ibrahim Mainassara Baré perpétré le 27 janvier 1996 par lequel vous aviez été renversé. Il coïncide avec le 20 ème anniversaire de son assassinat et le devoir fraternel de mémoire me dicte de vous écrire, et à travers vous, les Nigériens dans leur ensemble. Le président Baré est mort physiquement, mais puisque Winston Churchill a dit que "La politique est plus dangereuse que la guerre... A la guerre, vous ne pouvez être tué  qu'une seule fois. En politique, plusieurs fois", je tenterais  d’éviter qu’on ne le tue à nouveau en travestissant l’histoire, exercice désormais favori de certains nigériens.

Cher grand frère, 

Avant tout propos, j’ai le devoir de rappeler à l’opinion nationale que je vous ai connu depuis près d’un demi-siècle, soit en 1967, comme tous les anciens lycéens, à mon entrée  en 6ème au Lycée National de Niamey, puisque vous y étiez depuis un certain temps. Et ensuite j’ai retrouvé vos traces dans la haute administration. A la Conférence Nationale Souveraine tenue en 1991, en tant que Délégué des Organisations Internationales et Président de cette structure, nous nous sommes croisés à plusieurs reprises. Je dois reconnaître que vous m’aviez fait l’honneur de me recevoir par deux fois en tant que Président de la République à domicile et surtout, vous m’aviez bien accueilli quand j’ai sollicité votre soutien pour l’appui de ma candidature pour un mandat au  poste de vice-Gouverneur de la BCEAO en 1993. J’ai ainsi pu bénéficier de l’hospitalité de Hadjia Nana, que je ne puis oublier. Je rappellerai notre première retrouvaille à la veille de l’élection présidentielle de 2016 à laquelle j’étais un candidat à la candidature du RDP Jama’a, rencontre rendue possible par de bonnes volontés et votre déclaration au titre de l’ARDR en 2014 demandant l’ouverture d’une enquête indépendante sur la mort du président Baré engageant en même temps  le premier ministre Hama Amadou et le président Tanja Mamadou , alors même que « l’admirateur du Calife Omar Ibn Kattab », faisait faux bon à la veuve et aux orphelins du défunt après avoir pris un engagement ferme  en 2012.

Comme vous le savez, le Sage Amadou Hampâté Bâ a enseigné qu’il y a trois (3) vérités : il y a « Ma » vérité, il y’a « Ta » Vérité et il y’a « La » Vérité », c’est pourquoi, à travers cette lettre qui vous est adressée, ma seule et unique prétention est de dire ma part de vérité pendant que nous sommes tous les deux encore présents sur cette terre bénie du Niger, que nous sommes inévitablement appelés à quitter.

À l’occasion de la célébration de la 29ème édition de la journée internationale de la liberté de la presse, l’Association des professionnelles africaines de la communication-section du Niger (APAC) en collaboration avec l’ambassade des États-Unis d’Amérique au Niger a organisé, le 3 mai dernier, une formation sur le journalisme d’investigation à l’endroit des étudiants de  l’Institut de formation aux techniques de l’information et de la communication (IFTIC) et aux étudiants du département de lettres, Art et communication de l’Université Abdou Moumouni de Niamey.

Ils sont au nombre de 20 jeunes étudiants à bénéficier de la formation en journalisme d’investigation. La formation est assurée par M. Moussa Aksar, expert en journalisme d’investigation reconnu à l’échelle internationale. Il a présenté un exposé bref et précis sur le journalisme d’investigation qui porte sur les conseils pratiques, les menaces de sécurité en reportage, le journalisme d’investigation et l’importance  des réseaux pour les journalistes. Il a auparavant expliqué les principes fondamentaux du journaliste d’investigation. En effet, il ressort de l’exposé de M. Aksar que, entre autres, le journaliste d’investigation cherche toujours à expliquer, faire comprendre, démontrer et révéler. «Le journaliste d’investigation doit être un journaliste de vérité», précise le conférencier.

M. Aksar a également édifié les étudiants sur les critères de choix d’un bon sujet d’investigation. À travers le choix du sujet, il s’agit de prendre en compte le type d’impact qu’il créera. Aussi, à l’issue des résultats de l’investigation que doit faire la justice et le changement que cela doit apporter et enfin de quelle manière cette investigation contribuera-t-elle à l’amélioration de la gouvernance.

Pour le Directeur de la diplomatie publique et porte-parole de l’ambassade des États-Unis, M. Stephen E. Dreikorn, le choix des étudiants pour bénéficier de la formation sur le journalisme n’est pas fortuit. Ils sont, dit-il, l’avenir du journalisme au Niger. Selon M. Stephen E. Dreikorn, le journalisme est très important car les journalistes ont la responsabilité de bien informer leurs concitoyens. «Sans les journalistes, les citoyens n’auront pas des informations qui leur permettent de prendre des décisions», a indiqué M. Stephen E. Dreikorn.

Quant à Mme Amina Niandou, Présidente de l’Association des professionnelles africaines de la communication-section du Niger (APAC), elle a remercié l’ambassade des États-Unis pour le partenariat fructueux. Mme Amina  Niandou a souligné que la journée internationale de la liberté de la presse est aussi une journée de réflexions sur les thématiques de la profession. C’est ainsi que, a-t-elle affirmé, cette session de formation est organisée pour apprendre aux étudiants les notions de base du journalisme d’investigation.

 Oumar Issoufou(onep)

Le Syndicat National des agents immobiliers (SNAIN) a tenu 1er décembre dernier, au stade général Seyni Kountché de Niamey son 2ème congrès statutaire. L’ouverture de ces assises s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet du Ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du logement, M. Moustapha Maï Tanimoune, du représentant de l’USTN, M. Maman Ganaou, du président du SNAIN, M. El Hadji Hamza Issa et du Secrétaire Général du SNAIN, M. Samba Hima ainsi que plusieurs invités.

Le thème retenu par le congrès est l’apport du syndicat des agents immobiliers dans l’extension de nos villes. Au cours de ces assises, les participants ont axé leurs réflexions sur la question d’urbanisation de nos villes et communes rurales. Ont été aussi évoqués certains problèmes liés à l’urbanisation dont entre autres : le problème de la ceinture verte, les coûts de l’enregistrement des actes de cession et autres titres fonciers à la Direction Générale des Impôts, la gestion et le traitement des dossiers en matière d’aménagement urbains par la ville de Niamey, à savoir le manque de cadre juridique et institutionnel pour la création, la gestion et la maitrise des honoraires des acteurs intermédiaires (revendeurs, démarcheurs, propriétaires terriens et lotisseurs privés).

Le président du SNAIN M. El Hadji Hamza Issa a indiqué que l’ensemble des actrices et acteurs du domaine se sont regroupés afin d’unir leurs forces et leurs réflexions pour faire face à l’urbanisation de nos villes et communes rurales qui semblent de plus en plus échapper au contrôle de nos autorités. Il a invité par ailleurs l’ensemble des actrices et acteurs dont en premier chef le Président de la République SE Issoufou Mahamadou, à y faire face et d’avoir une attention toute particulière à la croissance de nos villes en général et de notre chère capitale en particulier, afin de maitriser et d’éviter cette croissance galopante et démesurée des villes de notre pays.

Pour sa part, le représentant de l’USTN, M. Maman Ganaou a tenu à féliciter et encourager le SNAIN pour avoir tenu cette instance et a lancé un appel à la mobilisation pour le soutien à la centrale d’affiliation (USTN) dans son combat pour le bien être des travailleurs nigériens.

2ème édition du Festival de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) : La Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou, distinguée pour ses efforts dans le domaine du bien-être de la femme et de la jeune filleLa 2ème édition du Festival de l’OCI se tient depuis le 24 et ce jusqu’au 27 avril, à Abu Dhabi, la capitale des Emirats Arabes Unis (E.A.U). Le thème de cette édition est « Une seule Oummah unie par les liens de la coopération au service du bien, de la justice et de la tolérance ». Spécialement invitée à cette occasion, la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou a reçu une distinction de l’OCI, « pour ses efforts dans le cadre de sa Fondation "Tattali Iyali", dans le domaine du bien-être de la femme et de la jeune fille ». La présidente de la Fondation Tattali Iyali était l’une des trois personnalités distinguées cette année, les deux autres étant Cheikh Tahir Mahmoud Al Ashrafi et Koweït Zakat House.

Cheikh Tahir est un érudit de la République islamique du Pakistan très actif dans les conférences internationales. Il est président du Conseil des Oulémas du Pakistan qui compte plus de 100.000 membres. Quant à la Koweït Zakat House, il s’agit d’un organe gouvernemental indépendant koweitien chargé de la mobilisation et du développement de la Zakat légale ainsi que de la collecte des dons afin de les allouer à des œuvres de charité tant à l’interne qu’à l’externe. C’est dire qu’avec cette distinction, la Fondation Tattali rentre dans ‘’la cour des grands’’. Cette distinction est en effet une reconnaissance internationale de la pertinence et de l’impact des actions que mène la Première Dame Dr   Malika à travers sa fondation.

Répondant à la presse peu après avoir reçu la distinction, la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou a tout d’abord exprimé sa gratitude aux autorités émiraties et à l’OCI pour l’invitation ainsi que pour la distinction à elle remise. La présidente de la Fondation Tattali Iyali a ensuite évoqué l’attachement du Niger aux valeurs de l’Islam. « Le Niger fait de la protection et de la promotion des valeurs et des traditions islamiques une préoccupation permanente. Membre fondateur de l’OCI, le Niger est profondément attaché au monde islamique, et au rayonnement de l’Islam. L’une des actions que notre pays porte, sous le leadership du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, est d’encourager l’enseignement islamique à travers notamment les écoles coraniques, les établissements franco-arabes et l’Université islamique de Say créée par l’OCI » a expliqué la Première Dame.

2ème édition du Festival international du mil (FESTIMIL) : Valoriser le milLe Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage,M. Albadé Abouba a donné hier à l’Académie des Arts le coup d’envoi des activités de la 2ème édition du Festival International du Mil (FESTIMIL). Cette cérémonie s’est déroulée sous le haut parrainage de la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou, présidente de la Fondation TattaliIyali.

Plusieurs personnalités ont par leur présence, rehaussé l’éclat de cette cérémonie.

Dans l’allocution d’ouverture qu’il a prononcée en cette occasion, le Ministre Albadé Abouba a indiqué que la production et la transformation du mil participent au processus de l’adaptation de nos populations aux conditions de plus en plus sévères induites par les effets du changement climatique, notamment dans les zones arides de l’espace sahélien. Sur la base des perspectives qui ressortent des travaux de recherche, il est aisé de comprendre que le mil continuera de s’imposer de lui-même «de par sa qualité organoleptique, ses vertus nutritives et sa résilience au climat», car il s’est révélé très efficace dans la prévention et la lutte contre plusieurs carences et maladies «pour être considéré désormais comme la céréale du futur dans les zones agricoles de nos pays».

Il a rappelé également que le mil est une culture rustique qui peut se développer sur des terres peu fertiles et arides «d’où sa position stratégique pour notre pays situé au cœur du Sahel et de ses adversités. C’est pourquoi, fit-il, le thème retenu pour cette 2ème édition du festival international du mil vise à promouvoir une alimentation saine et équilibrée de la famille, notamment en milieu rural, afin de mieux lutter contre la malnutrition. «Dans ce cadre, la bio fortification du mil déjà entreprise au niveau de la recherche pour lutter contre la malnutrition chez les enfants, contribuera à résoudre le défi qui consiste à réduire le retard de croissance des enfants en le ramenant autour de 10% et l’insuffisance pondérale à 5%, d’ici 2025», a expliqué le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage.

Pour sa part, Dr Lalla Malika Issoufou, cette 2ème édition du Festimil intervient au lendemain du lancement de deux autres événements importants pour le monde rural. Il s’agit de la tenue du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage au Niger (SAHEL-Niger) et celle de la Journée du Conseil National de la Recherche Agronomique du Niger (CNRA). La tenue simultanée de ces événements, démontre à suffisance «le fort attachement du Président de la République et du Gouvernement à l’avènement d’un secteur rural porteur de croissance et moteur du développement socio-économique de notre pays». La présidente de la fondation Tattali Iyali a salué l’importante contribution que les chercheurs apportent dans le domaine du mil et a réitéré l’engagement pris par sa Fondation pour accompagner le Festimil dans «la promotion, la valorisation et la vulgarisation de nos productions en général, et des produits transformés à base du mil en particulier».

Le maire, président du Conseil Municipal de la commune urbaine d’Agadez M. Abdourahamane Aboubacar Tourawa a présidé, hier, jeudi 1er juin 2023, au stade régional de football Sidi Mohamed d’Agadez, la cérémonie de lancement des festivités et des compétitions entrant dans le cadre de la 2ème édition du festival scolaire et le prix d’excellence de la ville d’Agadez. Placé sous le thème «Cohésion sociale, paix, sécurité et civisme», cette initiative de la ville d’Agadez en collaboration avec la direction régionale de l’Education Nationale est une véritable occasion offerte aux jeunes scolaires du primaire de finir l’année scolaire en beauté et de cultiver les valeurs de vivre ensemble et l’excellence.

Le lancement des activités s’est déroulée en présence du Secrétaire Général du Gouvernorat d’Agadez, M. Attahir Adam, du 2ème Vice-président du Conseil Régional d’Agadez M. Ibrahim Rissa Ixa et de plusieurs autres personnalités civiles et militaires de la région. La cérémonie a débuté par un défilé d’élèves des écoles des trois inspections de la ville d’Agadez, l’exécution de l’hymne national du Niger suivi de la montée des couleurs et un match d’ouverture dont le coup d’envoi a été donné par le secrétaire général du Gouvernorat d’Agadez et le Maire de la Commune Urbaine d’Agadez.

Dans l’ensemble, c’est un total des 105 écoles du primaire regroupant environs 40.000 élèves qui sont concernées par les festivités et les compétitions de cette 2ème édition. De quoi faire réjouir toutes les autorités régionales et communales d’Agadez, particulièrement les enseignants pour cette belle occasion de fin d’année. Ainsi, durant 4 jours, les ambassadeurs des différents établissements de la commune vont rivaliser dans plusieurs disciplines culturelles et sportives et dans l’excellence. L’objectif essentiel de cette retrouvaille, est de cultiver les notions du fairplay et favoriser l’appropriation de la thématique de l’unité nationale, de la cohésion sociale et du civisme.

Le Maire de la Commune Urbaine d’Agadez a exprimé la gratitude et la reconnaissance du Conseil Municipal à toute la population de la ville d’Agadez, particulièrement au corps enseignant et aux partenaires de l’école, pour leurs contributions au développement de l’éducation dans son entité administrative. M. Abdourahamane Aboubacar Tourawa devait préciser que l’accompagnement de la politique éducative dans la commune urbaine d’Agadez se poursuit par des actes d’encouragement et de reconnaissance aux vaillants enseignants à travers la Cité des Enseignants dont le comité d’attribution des parcelles est à un doigt de finition de ses travaux. «L’objectif ‘’un enseignant, un toit’’ est une réalité dans la commune urbaine d’Agadez. Par ailleurs, les objectifs de zéro classe en paillote, les réhabilitations des classes existantes et les équipements se poursuivent avec assiduité», a déclaré le Maire.

Le Directeur régional de l’Education Nationale M. Issa Maidanda a transmis aux autorités d’Agadez, à la population et aux jeunes festivaliers les salutations du Ministre de l’Education Nationale «qui a souhaité être là, mais empêché par un calendrier très chargé», a indiqué le DREN, qui a tenu à réitérer les encouragements du Ministre. Il a précisé que cette initiative de la ville d’Agadez est en train de faire école dans plusieurs communes du Niger et a particulièrement invité les inspections communales de la Région d’Agadez à prendre l’exemple de cette belle initiative. «C’est l’occasion en or offerte à ces jeunes pour qu’ils révèlent les talents dont regorgent nos écoles en matière de culture, de sport et d’excellence», a estimé M. Issa Maidanda.

Auparavant, le président du comité d’Organisation, M. Attaher Amoumoune a expliqué tous les aspects de ce festival, notamment en ce qui concerne les différentes compétitions. Il a rappelé que ce festival est une noble initiative de la Commune urbaine d’Agadez dans son souci de promouvoir les activités culturelles, artistiques et sportives d’une part et dans sa volonté de contribuer à créer les conditions de l’épanouissement de la jeunesse en général et des enfants en particulier. «En effet, le premier objectif de ce festival et du prix d’excellence n’est pas de gagner des prix ou des cadeaux mais celui de permettre aux enfants de se recréer après une année de travail», a-t-il souligné. Le président du Comité d’organisation a indiqué que, durant des semaines, les préparatifs ont fait des105 écoles concernées, des lieux festifs. Avant le jour-J, trois étapes ont été franchies pour la sélection des écoles dans les différentes inspections.

Pour chacune des disciplines en compétition, des jurys ont été mis en place. Le président du comité a invité les encadreurs à faire confiance aux membres du jury afin de les aider à réussir cette mission dans le respect des règles du jeu et des règlements des compétions. M. Attaher Amoumoune a plaidé auprès du Conseil Municipal d’Agadez, pour la pérennisation de cette initiative, à travers la fixation d’une date précise chaque année, en suggérant le 16 juin, Journée de l’enfant africain, pour la tenue dudit festival.

Il faut noter que les compétitions vont s’étendre sur trois jour d’affilés et se dérouleront au stade régional de football, à l’Alliance Française et à la Maison de la Culture d’Agadez.

Par Ali Maman ONEP/Agadez

Source : http://lesahel.org/

 
 

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, l’Organisation non gouvernementale Chroniques Juridiques (OCJ) en collaboration avec l’Association Internationale des Etudiants Juristes, branche du Niger (AIEJN) ont organisé le 7 mars dernier à l’Université Abdou Moumouni (UAM), une table ronde sur le thème «Réseaux sociaux et vie professionnelle, enjeux actuels» cette table ronde a été suivie par le concours de plaidoirie «Jus in pucra», 2ème édition du Prix Gogé Maimouna Gazibo sur le thème «l’impact des réseaux sociaux en milieu scolaire».

Etaient présents à cette cérémonie des magistrats, des sociologues, des acteurs de la société civile, des étudiants. La cérémonie a débuté par le concours de plaidoirie «Jus in Pucra» qui réunissait autour d’un même thème «l’impact des réseaux sociaux en milieu scolaire» 10 plaideurs, toutes des jeunes femmes issues de grandes écoles et des universités publiques du Niger à savoir l’ENAM (Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature), l’IAT(Institut Africain de Technologie), IPEJA/GRP(Institut Privé d’Etudes Juridiques d’Administration Générale, Gestion des Ressources et des Projets), l’UAM (Université Abdou Moumouni), l’UASTM (Université Africaine des Sciences Sociales, Techniques et Médicales) et l’UTA (Université de Tahoua).

Le Jury était constitué de Mme Dourbakou Ramatou, Juge au pôle judiciaire spécialisée en matière de terrorisme et criminalité transnationale, de Mme Ousmane Haoua Gazibo, Conseillère spéciale du Médiateur de la République et Mme Gogé Maimouna Gazibo, Directrice de l’ANLTP (Agence Nationale de la lutte contre la traite des personnes et de la lutte et du Trafic Illicite des migrants qui par ailleurs est marraine dudit évènement.

C’est dans une parfaite ambiance que les 5 groupes de danse finalistes de la 2ème édition du trophée Dandali ont rivalisé sur le podium de la MJC Djado Sekou de Niamey devant un jury, le vendredi 13 janvier 2023. Ils ont chacun produit des spectacles inédits à travers des prestations de danse chorégraphique. A l’issue de la proclamation des résultats, c’est le groupe Mafalkin Zoutchiya qui a remporté le 1er prix doté d’un trophée et une enveloppe de 500.000 FCFA. Le 2ème prix revient à Himma Sabon Tachi avec une enveloppe de 300.000FCFA plus un lot de tee-shirts tandis que le groupe Adaltchi remporte le 3ème prix avec une enveloppe de 200.000 FCFA plus un lot de tee-shirts.

Organisée par l’Agence des Auteurs Culturels du Niger (AACN), cette  2ème édition qui est placée sous le haut parrainage de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger (AMVN) se veut un cadre de promotion de la danse d’inspiration traditionnelle au Niger face à l’influence de plus en plus grandissante des cultures étrangères. Il s’agit à travers cette cérémonie qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de l’Angleterre au Niger et de plusieurs jeunes venus des cinq (5) arrondissements communaux de Niamey, de mettre en compétition cinq (5) groupes finalistes de danse chorégraphique issus des cinq (5) communes de Niamey. Il s’agit des groupes Farin Wata, Mafalkin Zoutchiya, Himma Sabon Tachi, Sa’a et Adaltchi. Pour rappel, ces 5 groupes ont été sélectionnés parmi 20 candidats lors d’une présélection tenue du 13 au 31 décembre 2022 au niveau des 5 arrondissements communaux de Niamey.

Selon le directeur général de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger (AMVN), M. Mouctar Mamoudou, cette étape marque la fin d’une tournée en profondeur dans les différents quartiers des 5 arrondissements communaux de Niamey. Une tournée qui a permis d’identifier des talents afin de les mettre en valeur pour la culture nigérienne. «Au niveau de l’AMVN, nous sommes convaincus que la modernisation des villes doit avoir une part de la culture. La culture à travers laquelle nous allons mobiliser les jeunes», a-t-il relevé.

Par ailleurs, M. Mouctar Mamoudou a ajouté que les jeunes constituent la majorité de la population de nos villes. Ils sont les forces directrices et surtout les principaux bénéficiaires des actions de modernisation de nos villes. «C’est pourquoi, l’AMVN va faire une identification de leurs besoins pour une meilleure définition des projets. Il est un devoir pour nous de nous approcher de cette jeunesse, de l’écouter et de prendre en compte ses préoccupations, ses désirs pour les transformer en réalités», a-t-il souligné. Pour le directeur général de l’AMVN, cet événement culturel vise à créer sur les territoires urbains une véritable ambiance pour toutes les couches de la société, et surtout pour cette frange de la population jeune qui en a besoin pour son épanouissement. «Je suis certain qu’après ce parcours, les 5 groupes de danse arrivés à ce stade se valent du point de vue talent, car tout ce qui importe, c’est la pérennisation, l’adhésion, la participation de tous les acteurs pour le développement et la modernisation des villes», a expliqué M. Mouctar Mamoudou.

Pour sa part, le représentant du ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Dan Inna Yéya a félicité et encouragé les promoteurs pour cette initiative avant de les exhorter à persévérer dans cette voie pour donner un cachet particulier à la manifestation lors des prochaines éditions. «Cet événement qui constitue un cadre approprié pour inciter les jeunes à la pratique de la danse chorégraphique est aussi une opportunité de détecter les jeunes talents en la matière», a-t-il indiqué.

 Yacine Hassane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le Syndicat national des conducteurs des autobus a organisé le samedi 12 mars 2022 à Niamey au siège de la CDTN, son 2ème congrès statutaire. Ces assises ont été placées sous le thème «Quelle protection sociale pour les conducteurs routiers des autobus au Niger». L’ouverture de ce congrès a été présidée par M. Dan Issa Samaila représentant le ministre des Transports

A cette occasion, M. Dan Issa Samaila s’est réjoui d’être parmi les congressistes venus nombreux en vue de partager, discuter et de prendre des décisions qui serviront d’orientation pour leur structure au cours des 4 prochaines années. M. Dan Issa Samaila a précisé que la thématique de ce congrès ‘’Quelle protection sociale pour les conducteurs routiers des autobus au Niger’’, cadre avec le programme du Président de la République, Chef de l’Etat, Bazoum Mohamed et avec la déclaration politique générale du Premier ministre Chef du gouvernement, et aussi avec le programme pluriannuel de la performance du Ministère des Transports dans le plan de développement économique et social en son axe sur ‘’le développement des infrastructures économiques des transports’’.

D’autre part, le représentant du ministre des Transports a affirmé que ce volet fait ressortir la professionnalisation de la défense des droits des travailleurs du secteur des transports, et que le ministre du transport fait de cette thématique son combat. M. Dan Issa Samaila a aussi demandé à tous les participants d’être très attentifs pour pouvoir discuter dans la sérénité autour de ce thème pour que les droits des conducteurs des autobus soient respectés au Niger.

Le Secrétaire général du SYNCABUS, M. Hassane Garba a, pour sa part, tenu à remercier le représentant du ministre des Transports et tous les syndicats qui ont répondu massivement à ce congrès. Il a fait part des nombreux problèmes que rencontre le SYNCABUS notamment à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Le représentant du Secrétaire général de la CDTN, M. Moctar Ange a noté que le choix du thème «quelle protection sociale pour les conducteurs routiers des autobus au Niger» pour le deuxième congrès statutaire du SYNCABUS n’est pas fortuit car cela permettra de contribuer à l’amélioration de la protection sociale des conducteurs routiers des autobus.

Assad Hamadou(onep)

30 ans après sa mort, l’histoire donne raison à Seyni kountchéTrente (30) ans séparent Seyni Kountché de ce pays qu'il a tant aimé. Á la volonté de Dieu, on ne peut que se soumettre. Trois décennies suffisent pour faire un recul dans le passé et comprendre les agissements et les agitations de certains concitoyens qui, à l'époque, étaient les opposants clandestins à son régime. Il est mort d'une belle mort parce que c'est fini entre lui et son pays pour l'amour du quel, il n'hésite pas à taper très fort pour peu qu'il te suspecte de trahison vis-à-vis du Niger. Il n'a jamais eu besoin de prêter serment pour servir son pays. Sa profession de foi et son ambition démesurée de voir le pays aussi développé que libre suffisent comme serment pour se mettre au service de son peuple. Ce serment est resté intrinsèque et secret entre lui et son créateur. C'est ainsi qu'il se mit résolument au travail et sans relâche jusqu'à atteindre l'incapacité physique et intellectuelle lui permettant de vaquer à sa passion qui consiste à servir son Niger avec plaisir et abnégation sans rien demander en retour. Seyni Kountché a aimé son peuple. Et à l'époque, beaucoup le taxaient pour être un dictateur tellement il a tapé très fort sur ceux qui ont osé transgresser l'intérêt général. Une fois par an, il se donne le devoir de se rendre dans le Niger profond pour être en contact direct avec son peuple sans donner la chance aux intermédiaires et autres conseillers tapis à l'ombre des institutions pour dire les vraies réalités que vivent les Nigériens. À bord de sa Land-Rover, Seyni Kountché Sillonne villes, villages et hameaux du Niger tout entier. Il échange en direct avec tous villageois du Niger sans exception. Quand Seyni Kountché prend sa canne de pèlerinage pour parcourir le monde, c'est que l'hivernage n'a pas ré- pondu à l'attente des paysans. Il a insufflé son amour du travail partout dans les compartiments de l'appareil de l'État. Il surveillait tout et au grain. C'est ce qui a fait penser à beaucoup de Nigériens qu'il est présent partout et en même temps dans tous les services publics du Niger. Ainsi le service public était rendu dynamique et au bénéfice de tous les Nigé- riens sans oligarchie ni népotisme. Il a fait du mérite le seul pont pour accéder aux postes de responsabilité nationale, sous régionale et internationale. Aujourd’hui, 30 ans nous séparent de sa gouvernance. Et c'est maintenant que nous devons nous servir de cette célèbre phrase de son successeur, le Général Ali Saïbou qui disait à la Conférence nationale souveraine : " L'histoire va nous juger ". Et l'histoire a jugé vite ceux-là qui le dénigraient et mentaient sur sa gouvernance.

frontiere Mali Niger DjihadisteImage d'illustrationUne trentaine de djihadistes ont été tués dimanche au Mali par des forces françaises et maliennes, près de la frontière avec le Niger, a révélé jeudi l'armée française. Une preuve supplémentaire que les Casques bleus canadiens qui seront bientôt déployés dans le pays se trouveront en terrain hostile.

Selon un porte-parole de l’état-major français, le colonel Patrick Steiger, les djihadistes tués faisaient partie d’un groupe d’une soixantaine d’individus interceptés dans la région d’Akabar, dans le sud-est du pays, à environ 90 km au sud de Ménaka et à 3 km de la frontière nigérienne.

Cette zone sert de refuge au groupe armé État islamique au Grand Sahara (EIGS), a précisé le colonel Steiger.

Fondé il y a près de trois ans par un dénommé Abou Walid Al-Sahraoui, EIGS a notamment revendiqué l’embuscade de Tongo Tongo, au Niger, qui s’est soldée par la mort de quatre membres des forces spéciales américaines et de quatre soldats nigériens en octobre dernier.

L’accrochage de dimanche est survenu dans le cadre d’une « opération de reconnaissance et de contrôle de zone » menée depuis le 28 mars par des commandos parachutistes de l’opération Barkhane, qui vise à combattre les réseaux djihadistes actifs dans la région du Sahel.

Les militaires français étaient accompagnés par « des forces armées maliennes, en liaison avec les forces armées nigériennes et accompagnées par un groupe d’autodéfense local », a détaillé le colonel Steiger.

36ème Journée Internationale du Travail Social : Sous le thème «Travail social, genre et sexualité, vers plus d’inclusion et d’égalité»A l’instar de la Communauté Internationale, le Niger célèbre ce 20 mars, la Journée Internationale du Travail Social. A cette occasion, la ministre de la Population, Mme Amadou Aïssata Issa Maïga, a livré hier un message. Déclinant la signification du Travail Social, elle a indiqué que c’est une pratique professionnelle, une discipline qui promeut le changement, le développement social, la cohésion sociale, les capacités d’action et l’émancipation individuelle.

La commémoration de cette journée a, selon la ministre, pour mission de rendre visible les réalisations du travail social, de faire ressortir l’importance des services sociaux dans l’avenir des sociétés humaines, de défendre la justice sociale et les droits humains. Mme Amadou Aïssata Issa Maïga, a ajouté que depuis son institution, cette Journée poursuit plusieurs objectifs dont : le renforcement de la coopération, le partenariat, les contacts existants ou en établir de nouveaux avec les organisations des Nations Unies et des ONG internationales la diffusion des connaissances sur le travail

social, ses valeurs, ses principes et ses méthodes, auprès des organisations des Nations Unies et d’ONG internationales, la mise en lumière des actions et des politiques dans la poursuite d’objectifs communs. «Le thème retenu pour cette édition est d’autant plus pertinent que les multiples discriminations exercées à l’encontre des femmes ont pour conséquences l’accroissement de la prévalence de maladies mentales, psychologiques ou psychiques, entravant ainsi la qualité de la vie en société. Cette situation freine la pleine jouissance des droits garantis par les conventions des droits humains, la participation à toutes les sphères sociopolitiques et économiques, l’accès aux ressources publiques », a-t-elle indiqué.

39e édition du sabre national : Tassiou Sani de Zinder, nouveau Roi des arènes du NigerIls étaient quatre-vingt au départ. Seulement deux étaient encore debout cette après-midi : le champion sortant Yahaya Kaka de Tahoua, en toute logique et Tassiou Sani de Zinder qui semblait relevé de la surprise. À l’arène de lutte Langa Langa de Zinder, c’était la finale de la 39e édition du championnat national de lutte traditionnelle du Niger.
Comme à l’accoutumé, le Premier Ministre à fait le déplacement. Le public y était aussi, une marée de Zinderois venus applaudir le fils du terroir. L’après-midi était même chômé pour l’occasion. Férié, chômé et payé, sur toute l’étendue du territoire. Une autre tradition liée au sport roi du Niger. Ainsi, à Niamey également on a pu suivre cette finale. Et dans toutes les autres régions du pays. À la télé ou à la radio, tous les Nigériens étaient scotchés. Ça ne se passe qu’une fois par an, le jeu en vaut la chandelle.
Il devrait d’abord y avoir la petite finale c’est-à-dire la bataille pour la troisième place. Issaka Issaka de Dosso devait affronter Dan Tambay de Tahoua. Ce combat n’a jamais eu lieu. Alors que le Dossolais s’était présenté dans l’arène dès l’appel, le combattant de l’Ader a été attendu pendant au moins 20 mn, mais en vain. Après trois coups de sifflet comme prévu par le règlement, il est déclaré forfait. Verdict, Issaka Issaka de Dosso est troisième sans avoir combattu.
C’est après plusieurs protocoles et ce combat de troisième place manqué que l’objet de la cérémonie a été enfin annoncé. La finale allait finalement commencer. Le suspense était à son comble. Dans l’arène Yahaya Kaka avec sur le dos, le titre de l’édition passée qui vaut son pesant et Tassiou Sani qui, lui, a la charge de l’espoir de toute une région, un fardeau quand on lutte devant son public.
Le combat n’avait pas duré. Après six minutes de tentative des deux parts, Tassiou Sani de Zinder réussi à prendre le pied de celui qui était jusqu’alors le roi des lutteurs et le pousse sur le dos. Le Damagaram évince l’Ader au trône. Yahaya Kaka est tombé. Dans les tribunes et la ville de Zinder c’est l’euphorie. Même Niamey a crié.
Sans attendre, le nouveau roi et son second sont enturbannés. C’est la tradition. Le champion reçoit le Sabre, un cheval et la bagatelle de 10 millions de fcfa en plus des dons qu’il a reçus tout au long de la compétition depuis qu’il a passé le premier tour. 1 million du Président de la république, un billet de voyage, des parcelles, d’autres sommes en espèce, mêmes des matelas. C’est l’ensemble de ces dons en nature et en espèce qui, ajouté à son prix, amènent chaque année le vainqueur du sabre national a avoisiné les 20 millions de nos francs. Le vice-champion tourne, quant à lieu, autour de la moitié.
C’est Tassiou qui est champion mais c’est tout le Niger qui a gagné pour avoir une fois de plus, réussi, malgré quelques couacs, à oublier la pauvreté, la faim, l’insécurité, tous les maux dont il lui arrive de souffrir et communier, dix jours durant, dans la joie et le partage, autour d’un bien qui appartient au patrimoine culturel de tous.
Félicitation au champion et bravo aux autres qui n’ont pas démérité car comme l’a souvent chanté le griot des lutteurs, le célèbre feu Elh Maman Sagalo : « Arziki abun Allah ne, kuma rishin arziki abun Allah ne ». Sagalo qui, pour consoler Kadadé, son préféré parmi les lutteurs, ajoute, « douk may kaasua, a na kada shi ».

 03 janvier 2017
Source : http://nigerdiaspora.net

M. Hamissou est né vers 1944 au Niger. Il pense avoir 70 ans. Il a quitté son village natal pour Niamey où il vit depuis près de 15 ans. Dans la capitale, Baba a en effet trouvé une activité lucrative : confectionner des cordes et les revendre à des grossistes au marché de Katako. C’était ça, sa principale activité qui, selon lui, lui a permis de vivre décemment et en toute indépendance à Niamey.

Tombé aujourd’hui sous le poids de l’âge, M. Hamissou a  malheureusement encore un problème de vision. Deux handicaps qui l’ont contraint à aller vivre chez son fils aîné dans un autre quartier de Niamey. Mais le vieil homme n’a toujours pas baissé les bras. Il a en effet trouvé l’ingénieuse idée d’initier un de ses neveux dans la confection et la vente des cordes. Toujours assis à la devanture de la maison avec son neveux, il aime parler de son business et de la vie des personnes âgées qui selon lui, sont pour la plupart sans aucun soutien.  Kissèye, elle, ne connaît même pas son âge. Fatiguée de rester au village pour s’occuper uniquement de ses petits enfants pendant que leurs mères sont allées aux champs, elle a préféré suivre un groupe de femmes à Niamey où, elles n’ont ni logement, ni activité. Elles dorment à la belle étoile à côté d’un marché de la place. Pour joindre les deux bouts, elles vendent du sable et du gravier dans des petites calebasses qu’elles transportent sur leurs  épaules à l’aide d’un gros bâton. Ce moyen de transport de marchandises appelé « tagala » et utilisé depuis la nuit des temps dans certaines localités du Niger est aujourd’hui encore en pratique. Il n’y a qu’à faire un petit tour dans les environs du petit marché pour s’en convaincre. Du petit matin jusqu’à quatorze heures, sous un soleil ardent, les femmes ‘’tagallakoye’’ transportent du sable ou du gravier dans l’espoir de trouver des acheteurs. Kissèye a rejoint ce groupe de femmes depuis son arrivée à Niamey. Malgré son âge, elle fait la navette avec son « tagala » pour ramasser du sable ou du gravier pour le revendre.

Des personnes âgées mais encore en activité  comme M. Hamissou et Kissèye, sont fréquentes à Niamey. Malgré leur âge, ces hommes et ces femmes ont opposé un refus catégorique à la dépendance. « Chacun a son petit problème financier en ville », affirme Baba Hamissou. «Pourquoi s’asseoir et attendre quelqu’un si tu peux aller chercher », ajoute-t-il avec fierté. Interrogé sur la recherche du gain facile à travers la mendicité sur les grandes artères de la capitale, il répond : « Ni, baani bara ». Une pratique qu’il a balayée d’un revers de la main.

Un point de vue que partage Hawa, une femme à la retraite depuis cinq ans, mais qui a décidé de mener des activités commerciales. « Je me sens plus dynamique maintenant que je travaille pour moi-même », dit-elle. Avec un véhicule de transport qu’elle a pu acquérir avec ses économies au moment où elle travaillait dans un Ministère de la place, Hawa parcourt aujourd’hui presque tous les marchés hebdomadaires des localités situées non loin de Niamey. Elle excelle dans l’achat et la vente des produits alimentaires. « Pourquoi, vais-je m’asseoir dans un salon pour attendre les enfants et une pension  alors que je peux encore travailler pour gagner de l’argent», dit-elle en riant. « Je me sens apte à faire des activités et je me suis inscrite dans un groupement de mon quartier où les femmes échangent beaucoup dans le cadre de leur autonomie financière.», poursuit Hawa.  

Pour elle, la pratique d’activités est même bonne pour la santé. « Les agents de la santé nous déconseillent toujours l’immobilisme  qui  peut entrainer des maladies comme l’hypertension ou le diabète », affirme Hawa qui, recommence une nouvelle vie active, malgré son âge. Elle donne ainsi la preuve comme les premiers intervenants que l’âge ne constitue pas un obstacle si la personne se sent physiquement apte à travailler.

Les problèmes de santé, un handicap

Mais il faut surtout compter avec la situation sanitaire des personnes âgées. Nombre d’entre elles ont en effet des soucis au plan sanitaire, ce qui constitue un gros handicap dans la pratique d’une activité.  Les personnes âgées sont d’ailleurs considérées comme un groupe  important pour le secteur de la santé.  les problèmes socio-économiques liés au vieillissement de la population mondiale constituent une préoccupation internationale depuis la résolution 45/106 adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies tenue à New York en 1990 sur les personnes âgées et qui a institué la journée internationale des personnes âgées. Le thème retenu à la dernière édition de la journée internationale des personnes âgées  a porté sur ‘’ la prise en charge sanitaire des personnes âgées, un défi pour les autorités’’. Cette journée  est organisée chaque année à travers le monde pour magnifier le rôle important des personnes âgées dans la société et la nécessité pour les citoyens et les autorités de se préoccuper de leurs conditions de vie.

Cependant, selon le ministre en charge de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara dans son message livré à l’occasion de l‘édition 2022 de la journée internationale des personnes âgées,  « leurs préoccupations, leurs préférences et leurs intérêts ne sont pas toujours pris en compte ».

Certes, « au Niger, le poids démographique des personnes âgées est faible (4,4% de la Population totale). Mais, la tendance jusque-là observée lors des recensements généraux de la population, fait ressortir une hausse progressive puisqu’en 1977, leur nombre n’était que de 249 474 individus. L’effectif est passé à 340. 672 en 1988 et à 496. 120 en 2001 avant d’atteindre 756. 074 en 2012 », a précisé le ministre. Il ajoute qu’en 2022, l’effectif des personnes âgées au Niger est estimé à 940. 332 et qu’il passera  à 1. 043. 862 en 2025.

Aussi, dans notre pays qui compte plus de 23,5 millions d’âmes,  la  Constitution du 25 novembre 2010  à travers certains de ses articles  offre un cadre d’intervention en faveur des personnes âgées. En plus, une Politique Nationale de Protection Sociale a été élaborée en 2011, ainsi que d’autres textes et projets de lois les années suivantes pour améliorer les conditions de vie des personnes âgées.

Beaucoup de textes, mais…

C’est dire que dans ce domaine, le Niger est respectueux des textes et consignes internationaux.  En effet, depuis la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) tenue au Caire en 1994, l’accent a été mis sur la situation des  personnes âgées parce que, l’accroissement régulier du nombre de personnes âgées dans les populations nationales, à la fois en chiffres absolus et par rapport à la population en âge de travailler, est lourd de conséquences dans la plupart des pays, tant développés qu’en développement, notamment en ce qui concerne la future viabilité des structures actuelles, formelles et informelles, d’aide aux personnes âgées. L’incidence économique et sociale de ce vieillissement de la population représente pour toutes les sociétés à la fois une chance et une gageure.

Nombre de pays revoient actuellement leurs grandes orientations, en partant du principe que la population âgée constitue un élément précieux et important des ressources humaines de toute société. Ils cherchent également à déterminer quels seraient les meilleurs moyens d’aider les personnes âgées à assurer leurs besoins à long terme.

La conférence du Caire a, de ce fait, fixé plusieurs objectifs relatifs à l’amélioration du cadre de vie des personnes âgées. Il s’agit entre autres de donner aux personnes âgées, par des mécanismes appropriés, une plus grande autonomie, et créer des conditions qui améliorent la qualité de la vie et leur permettent de travailler et de mener une vie indépendante, dans leur propre communauté, aussi longtemps qu’elles le peuvent ou le souhaitent; de créer, chaque fois que nécessaire, des systèmes de soins de santé ainsi que des filets de sécurité économique et sociale pour le troisième âge, en accordant une attention particulière aux besoins des femmes, et enfin de  mettre en place des systèmes, à la fois formels et informels, de soutien social pour qu’il soit plus facile de prendre soin des personnes âgées au sein de la famille. Pour atteindre ces objectifs, la CIPD a défini plusieurs  mesures à prendre. Ainsi, ‘’Les pouvoirs publics, à tous les niveaux, devraient prendre en considération, dans la planification socio-économique à long terme, le nombre et la proportion grandissants des personnes âgées dans la population.

La conférence a recommandé aux gouvernements de mettre en place des systèmes de sécurité sociale qui assurent une plus grande équité et solidarité tant entre les générations qu’entre les membres d’une même génération et qui aident les personnes âgées en encourageant la cohabitation de plusieurs générations d’une famille et en fournissant des services et un soutien à long terme aux personnes âgées qui sont de plus en plus fragiles. En outre, ‘’les gouvernements devraient s’efforcer de permettre aux personnes âgées d’être plus indépendantes, de manière à pouvoir participer plus longtemps à la vie de la société. En consultation avec les personnes âgées, les gouvernements devraient  selon toujours les conclusions de la conférence, veiller à ce que les conditions nécessaires soient créées pour que ces personnes puissent mener, en bonne santé, la vie qu’elles ont choisie, et de manière productive, et que les compétences qu’elles ont acquises soient pleinement mises à profit pour le bien de la société. La contribution inestimable que les personnes âgées apportent à la famille et à la société, surtout en faisant du bénévolat et en se  rendant utiles à leurs proches, devrait être dûment appréciée et encouragée’’. Enfin, en collaboration avec les organisations non gouvernementales et le  secteur privé, les gouvernements devraient, dans tous les pays, renforcer les systèmes de soutien et les filets de sécurité, tant formels qu’informels, pour les personnes âgées et éliminer toutes les formes de violence et de discrimination à leur égard, en prêtant une attention particulière aux besoins des femmes âgées’’.

De 1994 à 2023, beaucoup s’accordent à reconnaitre qu’il reste encore à faire pour les personnes âgées dont le nombre devrait passer de 54 millions en 2021 à 163 millions en 2050 en Afrique.

Fatouma Idé (ONEP)

Source : http://lesahel.org/

 

L’ONG New Challenges a organisé, le vendredi 3 décembre dernier à Niamey, la 3ème édition du Forum National des jeunes filles leaders. Placé sous le haut patronage de la Première Dame Mme Hadiza Bazoum, ce forum a pour thème «Les jeunes filles leaders face aux défis de la santé sexuelle et reproductive». La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du représentant de la Première Dame, des membres du gouvernement, de la Coordonatrice du Système des Nations Unies au Niger, des représentants des organisations nationales et internationales, et de plusieurs invités. 

 L’objectif de cette activité est d’encadrer et accompagner les femmes et les jeunes fi!lles à développer leur leadership à travers la valorisation des compétences, le renforcement des capacités, la protection et la promotion de leurs droits.

A l’ouverture du forum, la ministre de la Promotion de la femme et de la Protection de l’enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a précisé que la santé sexuelle et reproductive est une porte d’entrée privilégiée pour aborder les problèmes les plus larges d’équité et d’égalité des sexes en matière d’éducation et d’information. «Aujourd’hui, bien que abordées par beaucoup de partenaires les questions liées à la sexualité restent taboues pour notre société. Briser le silence sur ce sujet et éliminer les obstacles et contraintes fondées sur des croyances et mythes néfastes pour les femmes et les filles contribuerait à éviter les comportements à risque chez ces dernières et c’est un combat qui engage également les hommes», a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a salué les efforts fournis par les acteurs intervenant dans la promotion des droits de la jeune fille au premier rang desquels le ministère de la Santé publique, de la population et de l’Affaires sociales. «Malgré la situation de la pandémie de la Covid 19 et de l’insécurité, ce ministère  ne ménage aucun effort pour la continuité des offres et service en santé de la reproduction en mettant un accent particulier sur les adolescentes et les jeunes», s’est-elle réjouie.

De son coté, la coordonatrice de l’ONG New Challenges, Mme Ousseini Moussa Zeinabou a précisé que ce forum coïncide au Niger et de par le monde avec la célébration des 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes. «L’accès à l’information et aux services de santé sexuelle et reproductive est un droit fondamental», a-t-elle souligné. Pour Mme Ousseini Moussa Zeinabou, les questions liées à la sexualité sont majoritairement taboues dans la culture nigérienne. «Les jeunes ne savent où chercher l’information et n’osent pas toujours se rendre au centre de santé de peur d’être stigmatisés», a-t-elle affirmé.

Mme Ousseini Moussa Zeinabou a ajouté que parmi les facteurs limitant l’utilisation par les jeunes des services de santé sexuelle et reproductive, figurent l’interprétation et la mauvaise communication autour des offres de services et les traditions. «Les TIC et les médias sociaux offrent des opportunités pour l’épanouissement des jeunes en termes d’accès à l’information et l’éducation. Toutefois, ils peuvent avoir un coté négatif. C’est pourquoi il est nécessaire de concilier tradition, religion et modernité à travers l’éducation et l’information des jeunes pour la prise en charge responsable de leur santé reproductive et le bannissement de tout acte de violence basée sur le genre», a-t-elle indiqué.

La coordonatrice de l’ONG New Challenges a salué les efforts des partenaires techniques et financiers pour la réussite de ce forum. Tout en invitant les participants à plus d’assiduité, pour mieux cerner les enjeux liés au DSSR afin de mener à bien une  mission de sensibilisation et de restitution  des acquis du présent forum partout où besoin se fait sentir. «L’éducation étant le socle du développement de toute nation, ce combat pour la promotion des DSSR est une affaire de tous, nous ne pouvons y arriver sans votre concours», a-t-elle lancé. 

 Yacine Hassane(onep)

06 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Directeur Général par intérim du Centre Régional Agrhymet, Pr Atta Sanoussi a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la 3ème réunion annuelle du Projet «Séquestration de carbone et Emissions de gaz à effet de serre dans les Ecosystèmes Agro Sylvo Pastoraux des Etats Sahéliens du CILSS» (CASSECS). Ce projet qui concerne trois (3) pays sahéliens à savoir le Niger, le Burkina Faso et le Sénégal  vise à améliorer l’évaluation du bilan carbone des systèmes d’élevage  (agro) pastoraux pour mieux  quantifier leurs impacts  sur le changement climatique et élaborer des politiques  d’élevage adaptées au Sahel.

Pendant 4 jours de travaux, les participants auront à discuter des résultats des différentes composantes du projet, à organiser des tables rondes sur le bilan Carbone, la mobilité pastorale et les options d’amélioration du bilan carbone. La cérémonie s’est déroulée en présence du coordonnateur du projet CASSECS, Dr El Hadji Traoré  et des représentants des institutions membres du consortium pour la mise en œuvre du projet.

Le Directeur Général par intérim du Centre Régional Agrhymet a, dans ses propos liminaires, rappelé que le projet CASSECS est mis en œuvre dans un contexte où les pays peinent encore à rendre compte de manière correcte sur l’impact réel de l’élevage sahélien sur le changement climatique. Par ailleurs, l’expertise et l’expérience des membres du Consortium de mise en œuvre du projet, ont fait naitre de grandes attentes de la part des pays en matière d’amélioration des connaissances sur le bilan carbone des écosystèmes agrosylvopastoraux sahéliens.  «C’est à ce titre que le projet CASSECS a été cité dans la Stratégie Régionale Climat de la CEDEAO comme une initiative forte pouvant apporter des réponses adéquates aux questionnements sur l’empreinte carbone de l’élevage de ruminants en systèmes (agro) pastoraux dans la sous-région» a-t-il ajouté.

Selon le Pr Atta Sanoussi le projet CASSECS cadre parfaitement avec l’action du CILSS dans le domaine du climat. En effet, a-t-il expliqué, le CILSS à travers son mandat et en partenariat avec les autres institutions régionales de la sous-région, travaille depuis près de 5 décennies à renforcer la résilience des communautés et des écosystèmes à travers une approche transversale qui embrasse l’ensemble des thématiques du changement climatique, depuis les sciences du climat jusqu’à la fourniture de services climatiques, en passant par les études d’impact et de vulnérabilité, l’adaptation et l’atténuation, l’intégration du changement climatique dans les politiques et les budgets nationaux, les négociations climat, le renforcement des capacités et la capitalisation/diffusion des connaissances sur le Climat. Le Professeur Atta a par ailleurs remercié les partenaires techniques et financiers qui ne ménagent aucun effort pour les accompagner dans cette initiative. «Je voudrais vous réitérer notre engagement total au service de nos Etats membres pour les accompagner dans la recherche constante de solutions pour leurs questionnements sur l’empreinte Carbone et sur le Climat en général» a-t-il souligné.

Le Coordonnateur du Projet (CASSECS), Dr El Hadji Traoré  a quant à lui expliqué que le CASSECS est un projet de recherche basé essentiellement sur les ruminants, leur déplacement, leur nourriture, leur mode de gestion et  leur participation aux émissions de gaz à effet de serre considéré comme étant responsable des changements climatiques. En effet, a-t-il ajouté, l’élevage surtout celui des ruminants est considéré comme un grand pollueur c’est-à-dire que les ruminants du fait qu’ils émettent des gaz notamment le gaz méthane CH4 et le gaz carbonique CO2 sont considérés comme des animaux très polluants mais les instruments de mesure des paramètres qui servent à calculer sont des paramètres qui ont été établis ailleurs notamment dans les pays européens. «C’est pourquoi, nous avons besoin, nous africains, de trouver des paramètres des données, des réponses,des éléments qui permettent de décrire et de comprendre ce que les animaux font et leur participation à l’émission de gaz à effet de serre au niveau des  Etats du Sahel».

Aminatou Seydou Harouna(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Les travaux de la 40ème Session ordinaire du Conseil des ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) ont débuté le 26 mai à Niamey.
Organisée cette fois-ci à Niamey par le ministère nigérien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la Session ordinaire du CAMES, qui se tient chaque année dans un pays membre de l’institution, donne l’opportunité aux participants de mieux analyser les activités faites et de proposer des programmes adaptés pour mieux booster la recherche scientifique en Afrique d’ici 2030.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou en présence du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du Niger PhD Moumoudou Djibo. Etaient également présents le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la République Démocratique du Congo et Président en exercice du Conseil du CAMES, M. Muhindo Nzangi Butondo, des Ministres de l’Enseignement supérieur des pays membres du CAMES, des membres du Gouvernement nigérien, le Secrétaire général du CAMES, Pr Souleymane Konaté et plusieurs autres invités.

Aminatou Seydou Harouna(Onep)

Source : http://lesahel.org/

 

«Musées pour l’égalité ; Diversité et inclusion» : c’est sous ce thème que la journée internationale des Musées a été célébrée cette année. Un thème qui illustre parfaitement la participation positive des Musées à la promotion des dialogues interculturels et à l’amélioration de la compréhension mutuelle entre les communautés et les générations. Pour marquer la célébration de l’évènement, le ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation sociale, M.Assoumane Malam Issa, a effectué une visite au niveau du Musée Boubou Hama pour s’imprégner du fonctionnement de cet établissement public à caractère scientifique, culturel et technique.

La journée de cette année vise principalement à devenir un point de ralliement pour à la fois célébrer les différentes perspectives qui composent les communautés et le personnel des musées et promouvoir des outils pour identifier et surmonter les préjugés dans ce qu’ils affichent et les histoires qu’ils racontent. La visite du ministre au Musée National Boubou Hama dans le cadre de la journée Internationale des Musées le 18 mai 2020 a donné l’opportunité au Directeur Général du Musée de s’entretenir avec le ministre sur le programme de réhabilitation déjà amorcé. Cette visite a été le lieu de rappeler une citation chargée de sens de SE Issoufou Mahamadou en tant que Président de l’Assemblée Nationale du Niger le 2 Août 1995 qui disait ceci : « c’est avec beaucoup d’émotion que je viens de visiter le Musée National qui constitue la synthèse culturelle de notre nation, ce musée mérite d’être réhabilité. L’assemblée nationale y contribuera tant il est vrai que la culture constitue l’âme du peuple ». En décryptant une telle citation, on peut affirmer que SE Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat, est un défenseur de la culture en général et du Musée National en particulier.

Le Ministre de la Renaissance Culturelle a dans un message commémoratif de ce 43ème anniversaire célébré au Niger à l’instar des 137 pays du monde a soutenu que cet évènement organisé chaque année a été institué en 1977 par le Conseil International des Musées (ICOM) pour permettre d’une part aux professionnels des musées de réfléchir sur la gestion durable et le fonctionnement des musées et institutions assimilées et d’autre part de sensibiliser le grand public sur le rôle vital et la place des musées dans une société en pleine mutation.

Le Syndicat National des Conducteurs de Taxi (SYNCTAXI) a tenu hier matin à Niamey son 4ème congrès statutaire placé sous le thème «Vol dans les taxis : quelles stratégies pour stopper ce fléau». La cérémonie d’ouverture a été présidée par le représentant du ministre des transports, M. Dodo Aboubacar en présence du Secrétaire général adjoint de la Confédération Nigérienne du Travail (CNT), du président du collectif de CSSTN et de plusieurs invités.

Dans son discours d’ouverture, le représentant du ministre des Transports a indiqué que la cérémonie d’aujourd’hui est d’une grande importance car, elle consacre le 4ème  congrès statutaire du syndicat des conducteurs de taxi (Synctaxi), placé sous le thème :’’Vol dans les taxis : quelles stratégies pour stopper ce fléau’’.

«Du fait de l’étendue de notre pays et son enclavement, les transports jouent un rôle essentiel plus précisément le transport urbain avec toutes ses exigences. C’est pourquoi, le gouvernement a placé le transport au nombre des secteurs prioritaires dans son programme de développement économique et social (PDES)», a-t-il indiqué. M. Dodo Aboubacar a enfin invité les participants à faire preuve d’esprit d’initiative en vue d’enrichir les assises du congrès.

Le Secrétaire général adjoint de la CNT, M. Halidou Mounkaila, a précisé que ce congres est une occasion pour les membres du syndicat de toiletter les textes mais également de mettre en place un nouveau bureau. «La Confédération nigérienne de travail sera toujours à vos côtés pour la mise en œuvre des résolutions et recommandations de vos assises», a-t-il souligné.

Pour sa part, le Secrétaire général du SYNCTAXI, M. Gado Sanda a exprimé sa gratitude au représentant du Ministère des Transports qui malgré son calendrier chargé a tenu à marquer sa présence aux assises de ce 4ème congrès statutaire du SYNCTAXI. «Le choix du thème de notre 4ème congrès n’est pas fortuit. Nous avons choisi ce thème «vol dans les taxis : quelles stratégies pour stopper ce fléau» eu égard à la recrudescence des vols dans les taxis et même des atteintes à l’intégrité physique de certains usagers», a-t- il expliqué.

Enfin, M. Gado Sanda a exhorté les participants à être assidus, attentifs mais surtout participatifs au thème qui sera développé par d’éminents conférenciers pour qu’ensemble «nous puissions trouver des pistes solides nous permettant de prendre des résolutions et recommandations qui visent à sensibiliser et former nos membres et d’une manière générale les usagers et l’opinion publique».

Yacine Hassane(onep)

16 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Haute Autorité du Waqf en partenariat avec la Fondation Noor a organisé le samedi 16 avril 2022 au Camp Supérieur de la Gendarmerie, la 4ème édition de la visite de courtoisie aux familles des agents des FDS tombés sur le champ d'honneur. Cette visite est une initiative de la Haute Autorité du Waqf qui consiste à créer un cadre de convivialité et de prise de contact avec les familles des FDS. Cette initiative qui intervient au milieu du mois béni de ramadan où les besoins se font sentir, a été l’occasion pour la Fondation Noor de venir en aide aux familles des agents des FDS tombés sur le champ d’honneur. 

Ce don est composé de 1300 sacs de riz, 1300 bidons d'huile, 1300 cartons de pâtes alimentaires et 300 cartons de sucres, etc. Ainsi, après la remise symbolique du don aux bénéficiaires, la Première Dame, présidente de la Fondation Noor, a également remis un chèque de 16 millions de francs CFA destiné à l'achat d'habits aux orphelins des agents des FDS pour la fête de Ramadan. Cet argent est une partie substantielle des retombés de l’organisation du Gala de la République, un événement organisé à l’occasion de la fête tournante de 18 décembre. Ainsi, la Fondation Noor, la Haute Autorité du Waqf et ses partenaires (Direct Aid) sont résolument engagés pour accompagner et soutenir les familles des agents des FDS tombés sur le champ d’honneur.

A tout point de vue, la constitution et la mise en œuvre du Fonds Waqf public au profit des ayant droits des agents des Forces de Défense et de Sécurité tombés sur le champ d'honneur ont contribué à l'amélioration du niveau des conditions de vie des bénéficiaires. Cette initiative constitue une des multiples preuves d'engagement collectif.

Lors de cette cérémonie, la présidente de la Fondation Nour a salué les efforts de tous ceux qui se mobilisent au quotidien pour soutenir et accompagner les familles des soldats tombés sur le champ d’honneur. Selon, la Première Dame, cet appui a été possible grâce aux fonds collectés lors du gala de la République en hommage aux forces de défense et de sécurité. «Je remercie les organisateurs de cette importante initiative. La Fondation Noor a joint ses efforts à ceux de la Haute Autorité du Waqf et de ses partenaires dont Direct- Aide, pour vous remettre des vivres à l'occasion du mois béni de Ramadan. En prélude à la fête marquant la fin de Ramadan, j'offre au nom de la Fondation un chèque de 16 millions de francs CFA pour l'achat de vêtements pour les orphelins», a annoncé la Première Dame Hadiza Bazoum.

Auparavant, le ministre de la Défense Nationale M. Alkassoum Indatou a rappelé que malgré les succès enregistrés par les forces de défense et de sécurité et leurs alliés, le Niger continue, en effet, de faire face au défi sécuritaire du fait de l'activisme des Groupes Armés Terroristes, des bandits armés et des trafiquants de tous bords qui écument l'espace Sahélo Saharien. C'est pourquoi, a-t-il précisé, le Gouvernement sur instruction du président de la République, Chef Suprême des Armées poursuit, depuis avril 2021, les efforts déjà entrepris pour assurer la sécurité des personnes et des biens, et de défense de l'intégrité du territoire. «Cela se traduit d'abord par la poursuite du renforcement des capacités opérationnelles de nos FDS par un maillage du territoire plus dense, le renforcement des effectifs ainsi que la création et la formation des unités spéciales dans différents corps. Pour ce faire, des recrutements conséquents et des formations des FDS sont en cours, des moyens matériels et logistiques modernes adaptés sont également en cours d'acquisition. De même, le système de gouvernance sécuritaire est amélioré afin de concilier les impératifs de redevabilité et de secret défense dans la gestion des ressources allouées à la sécurité. Les actions de renforcement des capacités sont accompagnées d'initiatives pour améliorer les conditions de vie des FDS. Cela comprend la construction des logements sociaux et l'opérationnalisation du Fonds Waqf en faveur des ayants droit des soldats tombés sur le champ d'honneur», a déclaré le ministre.

Par ailleurs, le ministre de la Défense Nationale M. Alkassoum Indatou a annoncé que le Président de la République a pris des initiatives fortes pour une meilleure coexistence pacifique entre les différentes communautés et le renforcement de la cohésion sociale. Le Niger a, selon le ministre, renforcé sa coopération militaire avec ses alliés dont le rôle crucial en matière de formation, de fourniture d'équipement, de partage de renseignements et d'appui aérien, est indispensable. Pour le ministre de la Défense, le Niger va poursuivre la mutualisation de ses efforts de lutte contre le terrorisme et le crime organisé, avec les pays voisins dans le cadre de la Force Conjointe du G 5 Sahel, de la Force Mixte Multinationale des pays du bassin du Lac Tchad et des patrouilles mixtes transfrontalières entre le Niger et le Nigéria. «Mais au-delà, un homme qui part en mission, doit être réassuré que sa famille, sera prise en charge s'il va jusqu'au sacrifice suprême dans le respect du serment prêté devant le drapeau solennel», a déclaré le ministre de la Défense Nationale.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

 En marge de la célébration de la Journée Internationale de la Femme (JIF), l’ONG Chroniques juridiques, en collaboration avec la mission Eucap Sahel Niger a organisé, le mardi 8 mars dernier à Niamey, la 4éme édition du concours national de plaidoirie, dénommé ‘‘Jus In Pucra’’ ou ‘‘le Droit en Beauté’’, prix Gogé Maïmouna Gazibo. Après les différentes prestations, le jury a déclaré les résultats, qui donnent l’Université Africaine des Sciences Sociales Techniques et Médicales (UASTM) première devant l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey.

La Coordinatrice de l’ONG Chroniques Juridiques, Mme Gogé Maïmouna Gazibo, a félicité et remercié la Mission EUCAP Sahel-Niger qui a accepté d’accompagner

matériellement l’ONG dans l’organisation de ce rendez-vous sur la contribution des femmes dans la lutte contre le terrorisme, marquant la fin du concours des procès fictifs qui a opposé en finale l’UAM de Niamey à l’Université privée UASTM. «Cette année pour rompre avec une tradition qui consiste à plus se pencher sur les faiblesses de la femme, que ses forces, nous choisissons d’aborder la journée internationale des droits de la femme sous l’angle de la contribution des femmes dans l’une des thématiques les plus complexes et qui brule l’actualité politique et sociale internationale en certains de ses aspects pendant que, comme pour les viols et harcèlement sexuels, l’approche genre et violences basées sur le genre semblent tout aussi tabou : Je parle ici de la question du terrorisme et des viols des femmes dans les zones d’insécurité», a déclaré Mme Gazibo.

Relativement à la contribution des femmes dans la lutte contre le terrorisme, il est important de ne pas réduire ou résumer le rôle de la femme dans la société à ses faiblesses et ses souffrances. «Il est aussi nécessaire de rappeler son rôle clé, garant de paix et de cohésion dans nos communautés», a souligné l’intervenante. «En effet, j’ai souvent entendu des personnes affirmer que les journées de la femme doivent uniquement prendre en charge les femmes des villages et des contrées lointaines qui sont les seules à travailler durement et à souffrir silencieusement», a-t-elle affirmé.

 

Auparavant, le chef de mission Adjoint d’Eucap Sahel, M. Jean Lacasse a rappelé que, la mission Eucap-Sahel est présente au Niger depuis 10 ans avec pour mandat de soutenir les Forces de Défense et de Sécurité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Sahel à travers notamment la formation et le renforcement de capacités. «Ce n’est pas la première fois que la mission EUCAP-Sahel collabore avec l’ONG Chroniques Juridiques et ce ne sera pas la dernière fois d’ailleurs. Eucap-Sahel est encore avec vous aujourd’hui pour célébrer la journée internationale de la femme, à travers l’organisation de ce concours d’éloquence et une conférence-débat sur le thème : ‘’la contribution des femmes dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Sahel’’», a déclaré M. Lacasse.

A l’issue de la première phase de ce concours de plaidoirie, trois équipes sur neuf ont été retenues pour la finale, deux équipes de l’UAM de Niamey et une équipe de l’UASTM. Suite au délibéré du jury, c’est l’équipe de l’UASTM qui a réussi à détrôner celle de l’UAM, détentrice de la première place des 3 précédentes éditions. C’est ainsi que l’UASTM a reçu ses médailles et plusieurs cadeaux. Par ailleurs, plusieurs autres cadeaux et distinctions ont été décernés à plusieurs personnes qui ont fortement contribué à la tenue de ce concours, dont la plus illustrative est la distinction décernée à titre posthume à feue Aïssata Liman, trésorière de l’ONG chroniques juridiques, décédée il y a quelques mois.

 Mahamadou Diallo(onep)

Placé sous le thème «causes et conséquences de la corruption sur la sécurité routière : les écoles de conduite, quelle attitude?», le 5ème congrès statuaire du Syndicat National des Moniteurs d’Auto-école (SYMAE) s’est tenu, le samedi 27 août dernier à Niamey. La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Abdou Abdoul-Aziz, directeur de la Circulation Routières, représentant le ministre des Transports, en présence du secrétaire général du gouvernorat de Niamey et de plusieurs invités.

En ouvrant les travaux de ces assises, le directeur de la Circulation Routières, M. Abdou Abdoul Aziz a d’abord, salué et encouragé les congressistes pour l’organisation dudit congrès statuaire, conformément à leurs statuts et règlements intérieurs. Parlant du thème de la présente rencontre, M. Abdou Abdoul Aziz a indiqué que, chaque année, les accidents de la circulation engendrent des décès et blessés. En effet, sur une période de cinq (5) ans soit entre 2016 et 2020, le Niger a enregistré 33.072 accidents ayants entrainé 4.765 tués et 17.340 blessés graves parmi lesquels certains resteront handicapés à vie. «Face à ce constat amer, nous devons agir urgemment, car comme le dit un slogan des Nations Unies, pour la sécurité routière, l’accident de la route n’est pas une fatalité, il existe des solutions pour réduire aussi la fréquence des accidents» a-t-il souligné.

Pour sa part, le secrétaire général du Syndicat National des Moniteurs d’Auto-école SYMAE, M. Maidouka Oumarou a indiqué que, la corruption est une véritable pathologie universelle. Selon lui, aucun pays ne peut supporter les coûts sociaux, politiques et économiques qu’entraine la corruption. Cette dernière, a-t-il précisé, sape la confiance dans les institutions politiques et incite à mépriser les règles du droit, elle fausse l’affectation des ressources et nuit à la concurrence sur les marchés. Bref, elle a des effets néfastes sur l’investissement, la croissance et le développement. C’est dire que le rôle central d’éducateur des futurs conducteurs, les écoles de conduite peuvent véritablement faire changer les choses en accomplissant des progrès dans trois (3) domaines qui sont d’une importance capitale : la lutte contre la corruption et l’impunité, une formation de qualité et un système équitable et transparent d’évaluation des candidats.

M. Maidouka Oumarou a par ailleurs profité de cette occasion pour faire le bilan de ce syndicat qui a acquis de résultats. En effet, dans la lutte, le SYNMAE a engrangé des multiples acquis pour les formateurs d’auto-école dont notamment, la satisfaction et le règlement définitif des quatre (4) résolutions issues du dernier congrès à savoir: la réouverture de la section pour la formation des moniteurs au CAPEC, la réforme de système d’évaluation des candidats à l’examen de permis, la suppression très prochainement du délai d’ajournement, la mise en place de toutes les sections du pays, le changement de l’appellation de diplôme des moniteurs par le CAPEC et BECASER.  A cela, s’ajoutent le retrait d’un (1) mois infligé au candidat absent, le retrait des faux frais de signature, l’obtention de quatre (4) arrêtés valorisant davantage la profession et la signature de plusieurs protocoles d’accords.

M. Maidouka Oumarou a saisi cette occasion pour remercier les partenaires qui ne ménagent aucun effort à la réalisation des acquis et invite ses camarades congressistes à une réflexion plus approfondie sur le thème dudit congrès pour définir la contribution du syndicat dans la lutte contre le fléau de la corruption.

Rachida Abdou Ibrahim(onep)

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5ème édition de la journée internationale de sensibilisation sur l’albinisme : Mobilisation pour une meilleure inclusion sociale des personnes atteintes d’albinismeL’Association Nationale des Albinos du Niger (ANAN) a célébré le vendredi 14 juin dernier, la 5ème édition de la journée internationale de sensibilisation sur l’albinisme. Pour marquer les activités commémoratives de cette journée, l’ANAN en collaboration avec le ministère de la Population, a organisé une rencontre d’échange et de sensibilisation sur l’albinisme au Palais du 29 juillet de Niamey. L’édition de cette année est placée sous le thème: "Toujours aussi fort!" Etaient présents à cette rencontre, la représentante du ministère de la Population, Mme Assane Aissa, la présidente de l’ANAN, Kadidjatou Moumouni et plusieurs invités.

Au cours de cette rencontre qui vise à amener les journalistes à mieux comprendre la thématique de l’albinisme et de contribuer à la sensibilisation pour une meilleure inclusion sociale des personnes atteintes d’albinisme au Niger, les journalistes se sont fortement mobilisés pour répondre à l’appel de l’ANAN. Plusieurs sujets (la stigmatisation, la discrimination, etc.) qui constituent une préoccupation majeure, pour les membres de l’Association Nationale des Albinos du Niger ont été au centre des échanges.

Dans sa communication, lors des échanges, la présidente de l’ANAN Kadidjatou Moumouni, a rappelé le contexte dans lequel leur association a été créée. Les initiateurs de l’association essaient de faire comprendre la situation des personnes atteintes d’albinisme. Selon elle, les difficultés persistent toujours, quant à la promotion et la jouissance des droits humains des personnes atteintes d’albinisme. «Vous prenez l’accès aux services sociaux de bases, tels que la santé, l’éducation, etc. il y a beaucoup de problèmes par rapport à cela. Les personnes atteintes d'albinisme sont victimes de nombreuses formes de discrimination dans le monde. L'albinisme continue d'être profondément mal compris, aussi bien sur le plan social que médical. Sur le plan social, le mariage par exemple, la discrimination est toujours une réalité. A l’heure actuelle, il y a des gens qui ne veulent même pas s’assoir ou manger avec une personne atteinte d’albinisme, alors que nous sommes les mêmes » déplore Kadidjatou Moumouni.

Du 1er au 3 octobre 2021, s’est tenue au Palais du 29 juillet de Niamey, la 5ème édition du Salon cent pour cent ‘‘made in Niger’’ couplée à la campagne ‘‘Consommer local’’ dans l’espace l’UEMOA. Placée sous le thème ‘‘Promouvoir le consommer local : une contribution à la mise en œuvre réussie de la ZLECAf’’, cette activité co-organisée par le salon  ‘‘Made in Niger’’, 2SCALE, l’UEMOA et leurs partenaires a pour objectif d’abord de promouvoir la production et la consommation des produits locaux, d’améliorer leur transformation, voire d’industrialiser ce secteur. C’est le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des jeunes, M. Gado Sabo Moctar qui a procédé, vendredi 1er octobre dernier, au nom du Premier ministre, à l’ouverture de cette activité.

Les objectifs visés par la campagne ‘‘consommer local’’ et la ZLECAf concernent essentiellement le renforcement de l’intégration économique sous régionale et le développement du commerce intracommunautaire. Ces objectifs cadrent parfaitement avec la vision du gouvernement nigérien, qui consiste à substituer les importations par une offre de produits et services nationaux en quantité et en qualité.

Durant les trois jours du salon, les visiteurs ont eu droit à des séances de dégustation, des expositions-ventes et des panels pour valoriser la production et la consommation des produits locaux. C’est ainsi que des dizaines de stands ont été dressés et animés. Divers produits locaux, déclinés en plusieurs sous-produits sont présentés par les transformatrices et les transformateurs et producteurs locaux, invitant ainsi les visiteurs à découvrir, à déguster et/ou à acheter ces produits locaux et naturels. On y trouve des produits à base de mil, riz, maïs, pomme de terre, lait, moringa, épices, miel, fruits et feuilles de baobab, manioc, etc.

Dans son allocution d’ouverture du salon, le ministre Sabo Moctar a déclaré que «l’ambition de la campagne ‘‘consommons local’’ de cette année est de préparer nos producteurs à occuper pleinement le marché national, mais aussi à réfléchir sur les opportunités d’exposition dans les autres régions de notre continent grâce aux possibilités que nous offre la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf)». Il a ajouté que, durant tout le mois d’octobre, les Etats membres de l’UEMOA sont invités à intensifier les actions de promotion de la consommation de nos produits locaux et ceux de l’espace UEMOA. «Les réflexions, menées au niveau des ministères en charge du Commerce des pays de l’UEMOA, ont mis l’accent sur l’impérieuse nécessité de mettre en place une plateforme de promotion des produits locaux à travers des expositions et des campagnes de sensibilisation sur la qualité, la diversité et disponibilité des produits», a-t-il noté.

Le ministre en charge du Commerce a ensuite fait savoir qu’à l’ occasion de ce  mois du ‘’Consommer local’’, plusieurs activités sont prévues afin de valoriser davantage les compétences de nos artisans et producteurs de terroir. Il s’agit entre autres d’approcher les médias pour un partenariat permettant des émissions spéciales sur les produits locaux avec des tarifs préférentiels ; d’encourager en milieu scolaire et à une périodicité à déterminer, le port d’une tenue traditionnelle faite à base de cotonnade ; de sensibiliser les responsables des supermarchés afin qu’ils organisent, au cours du mois d’octobre, une campagne de vente à des prix promotionnels des produits locaux présents dans leurs stocks et un meilleur positionnement de ces produits dans les rayons d’exposition ; d’organiser au cours du mois d’octobre, une mini foire pour valoriser les potentialités nationales et régionales ; d’approcher les administrations et services publics pour privilégier les produits locaux lors des achats de biens destinés à la consommation de masse (militaires, écoles, universités, mines, maisons d’arrêts, rencontres internationales, etc.) et d’impliquer les chambres consulaires, les laboratoires et les services de normalisation et de promotion de la qualité dans les actions de promotion des produits locaux.

Auparavant, la promotrice du Salon Made in Niger, Mme. Rabi Arzika et le Directeur de 2SCALE M. Bachir Issoufa ont lancé un appel pour une prise de conscience générale en matière de “consommer le local”, afin de promouvoir les jeunes pousses industrielles vers un futur porteur. Quant à la Directrice du bureau sous régional pour l’Afrique de l’ouest de la CEA, Mme Ngone Diop, elle a indiqué que la CEA est aux côtés du Niger pour l’appuyer dans sa volonté d’accélérer son développement industriel et la transformation structurelle de son économie. «C’est dans cette perspective que nous avons manifesté notre disponibilité immédiate et totale à soutenir le 100% made in Niger et le lancement de la campagne consommons Nigériens», a-t-elle dit. Par la suite, le Représentant de l’UEMOA et du Représentant de l’Ambassade du Pays-bas au Niger ont intervenu pour encourager cette initiative et pour réaffirmer leur disponibilité pour accompagner et soutenir les initiatives tendant à promouvoir la production et la consommation des produits locaux nigériens.

Pour rappel, lors de leur réunion annuelle tenue le 25 octobre 2019 à Ouagadougou, les ministres en charge du Commerce des Etats membres de l’UEMOA avaient décidé d’adopter à compter de l’année 2020, le mois d’octobre comme «mois du consommer local». Cette décision a pour objectif d’accompagner les efforts de transformation des produits locaux dans l’espace UEMOA, à travers la promotion du savoir-faire national. C’est pour se conformer à cette décision des ministres en charge du Commerce des Etats membres de l’UEMO que les entrepreneurs, initiateurs de ‘‘100% made in Niger’’ ont lancé la campagne ‘‘Consommons les produits Locaux’’. Cette initiative découle du constat qui a été relevé sur la préférence des consommateurs de l’union vis-à-vis des produits importés. En effet, malgré la présence des produits originaires de l’union sur les marchés, les populations ont tendance à porter leur choix sur les produits similaires venus d’autres régions du monde. C’est pour changer cette tendance que ce genre d’activité se tient pendant le mois d’octobre de chaque année.

Mahamadou Diallo

04 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Du 26 au 27 févier 2022, l’Association Islamique Al Mouhlisin a organisé à Niamey, son 5ème Colloque Islamique Ouest-Africain sur la paix et la promotion de la culture soufie en Afrique Sub-Saharienne. C’est l’ancien Premier ministre de la République du Niger et ancien Secrétaire Général de l’Organisation pour la Coopération Islamique (OCI), Dr Hamid Algabid qui a présidé l’ouverture des travaux.

Pour Dr Hamid Algabid le thème sur la paix et la promotion de la culture soufie en Afrique Sub-Saharienne’’ retenu par les organisateurs est un thème d’actualité mais aussi une préoccupation majeure des dirigeants de cet espace. L’ancien SG de l’OCI a ajouté que la question de la paix est une préoccupation des autorités du Niger qui ont fait de la lutte contre l’insécurité une priorité en vue d’instaurer une paix durable dans notre pays. Pour Dr Hamid Algabid, les conséquences du terrorisme n’épargnent personne car elles ne distinguent ni la couleur, ni l’ethnie. C’est pourquoi, il a souligné la nécessité de mutualiser les efforts afin de lutter efficacement contre ce danger qui met en mal la vie des populations.

L’ancien SG de l’OCI a aussi salué les multiples efforts des leaders religieux à travers leur contribution dans la promotion des valeurs islamiques authentiques qui permettent aux populations de s’approprier de leur religion. Il a invité les uns et les autres dans leur sphère de compétence, à s’armer de courage et d’initiative afin d’aider les autorités du Niger dans leur recherche d’une paix durable dans notre Espace sahélien. Dr Hamid Algabid a encouragé les participants à des échanges sans complaisance pour formuler des résolutions et recommandations qui aideront les autorités à trouver des solutions durables à la crise sécuritaire qui secoue le pays.

Dans son mot de bienvenue, le président de l’Association Islamique Al Mouhlisin a expliqué que cette organisation a pour objectif général de contribuer au renforcement des liens de solidarité islamique entre tous les musulmans en général et les Nigériens en particulier. «Notre Association considère qu'en parallèle avec son rôle premier de contribuer à l'ancrage du dogme musulman dans la société Nigérienne, elle doit être en phase avec les problématiques sociétales de notre pays comme la recherche du vivre-ensemble et la lutte contre la pauvreté. C'est pourquoi elle a organisé depuis sa création quatre colloques et celui-là est le cinquième», a précisé M. Moussa Mossi.

Le président de l’Association Al Mouhlisin a ensuite souligné que l’espace Sahélien traverse une crise profonde liée au terrorisme. «Le Sahel traverse aujourd'hui un des moments les plus difficiles de son histoire. Les terroristes sèment partout des crimes odieux avec des morts, et des sans-abris. L'existence même de nos jeunes Nations semble être remise en cause si nous ne prenions garde», a-t-il déploré. Il a encouragé toutes les initiatives visant à contribuer à éradiquer ce mal de nos sociétés.

l Mamane Abdoulaye (Onep)

61eme session Commission Condition Femme Niger New York NigerA la tête d’une grande délégation composée des représentants de la Présidence de la République du Niger, du Cabinet du Premier ministre, des ministères sectoriels et de la société civile, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako, a pris part à la 61ème session de la Commission de la Condition de la Femme qui a eu lieu du 13 au 24 mars à New York aux Etats Unis d’Amérique, sous le thème ‘’Autonomisation de la femme dans un monde de travail en pleine évolution’’.

La ministre a représenté également le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à la conférence sur ‘’L'accès des femmes à l'assainissement et à l'hygiène dans le secteur informel’’. Elle a mis aussi à profit son séjour new yorkais pour rencontrer les Partenaires Techniques et Financiers du Niger.

6ème anniversaire de la mort du Général Ali Saibou : N’oublions pas « l’homme de la décrispation » ! Feu Général Ali SaibouL’anniversaire de la mort du Général de Brigade Ali Saïbou serait passé inaperçu, n’eut été la vigilance de l’honorable député Abdourahamane Oumarou qui a rappelé la date de la disparition de l’homme de Dingazi Banda. Pourtant, un tel oubli est inadmissible au regard des hautes fonctions (Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Nationales mais également responsable de l’aide aux populations, Président de la République) qu’il a occupé et du rôle qu’il a joué dans l’avènement de la démocratie au Niger. En effet, celui que les Nigériens appellent affectueusement « l’homme de la décrispation » s’est éteint le 31 octobre 2011. Hier seulement ! Dira l’autre pour dire que sa disparition est récente. Du Général Ali Saïbou, que retient-on ? Sa personnalité peut se résumer dans cette description de lui faite en vernaculaire zarma par feu Hima Adamou dit Dama Dama, célèbre journaliste, dramaturge et chroniqueur : «  Ali Saibou ya tchetchena no, a banda ga ciraï ama ara ga kwaraï ». Autrement dit son ses traits physiques donnent l’impression d’une personne difficile à aborder alors même qu’il est d’un tempérament agréable. Ce qui lui a valu un autre titre, celui de « Ali, le bon ». Comme illustration de sa bonté, on peut noter sa décision de libérer tous les prisonniers politiques du régime d’exception du Conseil Militaire Suprême (CMS) dont il est membre.

Né en 1940 à Dingazi Banda (département de Ouallam), Ali Saibou succéda au Général Seyni Kountché (mort le 10 novembre 1987) à la tête du Niger. Il quitta ses hautes fonctions de Président de la République le 27 mars 1993 passant le témoin à Mahamane Ousmane, le premier démocratiquement élu. Quels autres faits marquants retenir de son passage à la tête de l’Etat ? Dans l’impossibilité de les narrer tous, nous retiendrons la naissance de la 2ème République adopté par référendum en 1989 et la naissance du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD parti Etat) qui mua en MNSD Nassara à la faveur de l’adoption du multipartisme intégral en 1991.

Oumarou Kané

02 novembre 2017
Source : La Nation

Ville Niamey C’est à la limite un crime, ce qui se passe actuellement à la Mairie centrale de Niamey, où les agents accusent 7 mois d’arriérés de salaire. C’est une situation intenable que vivent ces chefs de famille qui n’arrivent plus à subvenir aux besoins de leurs familles. Dans certaines familles, il n’y a plus rien à manger, les enfants ne vont plus à l’école, car chassés de leurs établissements pour non paiement des frais de scolarité, l’eau et l’électricité coupées pour des factures impayées. Les parents n’arrivent plus aussi à soigner les enfants et leurs femmes, les divorces se multiplient. Bref, leurs familles sont martyrisées, détruites, divisées et contraintes à la mendicité.

732 camions bloqués par la rupture du pont de MalanvilleDes centaines de camions de marchandises destinées au Niger sont bloqués depuis une semaine au Bénin, le pont sur le fleuve Niger étant coupé après de fortes pluies à Malanville, à la frontière entre les deux pays. Un axe unique, vital pour le Niger, dont le port de Cotonou au Bénin est le point d'exportation. «Nous avons à la date d'avant-hier (8 septembre) 398 camions chargés de marchandises qui sont bloqués» à Malanville, a dit à l'AFP Chaïbou Tchombiano, secrétaire général du Syndicat des commerçants importateurs du Niger.

Mais les camions sont en fait arrêtés à différents endroits en amont et en aval du pont. BBC Afrique donne un total de 732 camions immobilisés.
Le pont qui est la seule voie entre le Niger et le port béninois de Cotonou est devenu impraticable. Il s’est effondré en son milieu, et aucun véhicule, le plus léger soit-il, ne peut passer.  

C'est par ce même pont que le «yellow cake», le concentré d'uranium, extrait dans le nord du Niger, transite vers le port de Cotonou pour être expédié en France. «Le trafic est mort et vous pouvez apercevoir des files de camions à perte de vue», a déclaré à l'AFP un résident de Gaya, la ville nigérienne la plus proche du Bénin.

Pour pouvoir acheminer au plus tôt le fret au Niger, les autorités béninoises proposent notamment un détour soit par le Nigeria (frontalier des deux pays), soit par le Burkina Faso. On parle également de la construction d’un autre pont, métallique, en 45 jours sur le fleuve.                   

Dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 septembre 2023, de nombreux fidèles musulmans de la confrérie Tidjaniya se sont réunis à la zawiya de Cheikh Chouaibou sis au quartier 2ème Arrondissement de Niamey pour célébrer dans la joie et la fraternité la fête de Mawlid marquant l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PLS).

Cette 71ème édition, placée sous la direction du Khalifa Cheikh Aboubacar Ben Cheikh Chouaibou a pour thème « Unité Nationale à travers le message du Mohamed (Saw), messager de Paix ». À 21h pile, certains fidèles présents à la zawiya de Cheikh Chouaibou se sont attelé à la lecture du saint Coran, tandis que d’autres, rejoignent les lieux. L’endroit grouille déjà de milliers de fidèles venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays comme de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Nigeria et du Burkina Faso pour chercher la bénédiction de cette nuit. En effet, tout au long de cette nuit, les fidèles ont procédé à la lecture du coran, des hadiths et ont imploré Allah pour la paix, la sécurité et la prospérité pour le  pays.

Selon le Secrétaire général du comité d’organisation du Mawlid de la Zawiya, Cheikh Chouaibou, M. Adamou Ibrahim Mourtala la fête de Mawlid est pour les fidèles de la confrérie Tidjaniya un jour pour magnifier leur amour pour le Prophète Mohamed (PSL). « Pendant ce jour,  nous  jeûnons, nous lisons la nuit, et nous implorons Allah pour la paix, la prospérité et la sécurité pour le Niger. Nous sommes quatre grandes zawiyas. La Zawiya signifie une mosquée qui est différente des autres, c’est une mosquée qui a toujours des activités de lecture du Coran et des invocations », a-t-il souligné.

Par ailleurs, M. Adamou Ibrahim Mourtala a expliqué que le mawlid signifie la naissance de notre prophète Mohamed (PSL). Le mawlid est un vecteur d’amour pour le prophète (PSL). « C’est pourquoi,  notre père fondateur de la Zawiya,  Cheikh Chouaibou, nous a initié depuis son vivant à célébrer ce genre d’événement pour cette nuit bénie. Après lui, il y a eu le feu Khalifa cheikh Ibrahim qui a pris les commandes depuis près de 16 ans et à son temps, il a marqué de son intelligence et sa connaissance spirituelle en islam, le développement du mawlid de la Zawiya Cheikh Chouaibou », a rappelé M. Adamou Ibrahim Mourtala.

Le Secrétaire général du comité d’organisation du Mawid de la Zawiya Cheikh Chouaibou a enfin appelé les autorités nigériennes à plus d’unité du peuple pour « un Niger meilleur » comme le stipule le thème de la 71ème  édition.

Yacine Hassane (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

8 milliards : tel est le nombre d’individus qui seront cette année dans le monde. Ce chiffre peut paraitre alarmant. Mais depuis des années, les démographes ont donné l’alerte à travers leurs projections. En 2011 par exemple, selon des données du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), « le monde avait atteint une population de 7 milliards d’individus. Cette année, ce nombre s’établira à 8 milliards ». D’après la même source, plusieurs raisons peuvent expliquer cette croissance de la population mondiale qui « est en grande partie imputable à l'augmentation du nombre d'individus en âge de procréer, accompagnée d'une évolution marquante des taux de fécondité, d'une urbanisation grandissante et d'une accélération des migrations ». Aussi, certaines sources évoqueront « des progrès dans la santé qui ont fait augmenter l’espérance de vie, réduit la mortalité maternelle et infantile, et permis le développement de vaccins en un temps record. D’autres feront l’éloge des innovations technologiques qui nous facilitent la vie et nous connectent plus que jamais les uns aux autres. D’autres encore annonceront des progrès en matière d’égalité de genre ».

Dans tous les cas précise le document, « le progrès n’est pas universel et fait au contraire nettement apparaître les inégalités : des femmes meurent encore en couches. Les écarts entre les genres restent béants. La fracture numérique déconnecte plus que jamais les personnes vivant dans des pays en développement. Mieux, ajoute la même source, les préoccupations et difficultés déjà abordées il y a 11 ans restent d’actualité et ont parfois empiré : changements climatiques, violences, discriminations. En mai dernier, la planète a atteint le sinistre record de plus de 100 millions de personnes dans le monde déplacées de force ».

Tout cela a amené le document à déduire que « dans un monde idéal, 8 milliards de personnes signifieraient 8 milliards d’opportunités pour des sociétés plus saines, autonomisées par leurs droits et leurs choix. Toutes et tous n’ont pourtant jamais été à armes égales. Que ce soit sur la base de leur genre, de leur appartenance ethnique, de leur classe sociale, de leur religion, de leur orientation sexuelle, de leur handicap ou de leur origine (entre autres), trop de personnes sont encore exposées à des discriminations, du harcèlement et de la violence ».

C’est aussi pourquoi, les auteurs du document estiment qu’ « aucun titre alarmiste ne doit nous détourner du travail qui nous reste à faire : investir dans le capital humain et physique, pour des sociétés inclusives et productives qui défendent les droits humains et reproductifs.  Pour eux, « il est clair, ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons faire face aux énormes difficultés qui attendent notre planète, et construire un monde où la santé, la dignité et l’éducation sont des droits et des réalités, pas seulement des privilèges et des promesses creuses.

Surtout que la plupart des populations qui connaisse la croissance la plus rapide se trouve dans le groupe des pays les moins avancés, qui ont connu collectivement une croissance annuelle d'environ 2,4 % entre 2000 et 2020.

S’agissant du taux de fécondité et de l'espérance de vie qui font couler beaucoup d’encre, on note d'énormes changements. Ainsi au début des années 1970, selon la même source, « chaque femme avait en moyenne 4,5 enfants. En 2014, le taux de fécondité au niveau mondial a chuté à environ 2,5 enfants par femme ».

Parallèlement, l'espérance de vie globale moyenne a augmenté, passant de 64,8 ans au début des années 1990 à 70 ans aujourd'hui. De plus, le monde est confronté à des taux d'urbanisation élevés et à une accélération des flux migratoires. L'année 2007 a été la première année marquée par une prévalence de la population urbaine par rapport à la population rurale, et d'ici à 2050, environ 66 % de la population mondiale vivra dans des villes. D’après le document, tout cela a des conséquences sur le développement économique, l'emploi, la répartition des revenus, la pauvreté et les protections sociales. Elles ont également une incidence sur les initiatives visant à garantir l'accès universel aux soins de santé, à l'éducation, au logement, à l'assainissement, à l'eau, à l'alimentation et à l'énergie.

D'ici à 2050, la population mondiale selon les projections devrait atteindre 9,7 milliards d’individus. Comme annoncé tout au long de la journée mondiale de la population, ces tendances auront certainement d'importantes répercussions sur les générations à venir. Mais elles ne doivent pas occulter les bonnes idées d’efforts considérables à déployer pour le bien-être des populations. En effet, dans une déclaration de UNFPA faite à l’occasion de l’édition 2022 de la journée mondiale de la population il ressort que « malgré les défis auxquels nous faisons face, l’éducation et la santé ont atteint des niveaux sans précédent. Les sociétés qui investissent dans leur population, dans leurs droits et leurs choix ont prouvé à maintes reprises que telle est la voie de la prospérité et de la paix, auxquelles chacun aspire et que chacun mérite.

C’est pourquoi, il conviendra selon la déclaration, de garder ce fait à l’esprit lorsque, dans les prochains mois, le nombre d’êtres humains dépassera les 8 milliards.  Toutefois, indique la déclaration, le franchissement de ce seuil attirera l’attention, fera l’objet de débats et s’accompagnera sans doute de discours invoquant avec alarmisme le terme de « surpopulation ». « Se laisser aller à de telles paroles serait une erreur », précise –t-elle. En effet selon cette déclaration, « l’histoire de la population est bien trop riche et nuancée pour qu’un simple nombre la résume ». Partant du fait que « les deux tiers de la population mondiale environ vivent désormais dans un pays ou une région où la fécondité est inférieure au seuil de renouvellement des générations de 2,1 enfants par femme. Que dans les autres pays, les populations sont jeunes et en croissance. Et que par ailleurs, de plus en plus de personnes se déplacent, soit par choix, soit contraintes par des crises liées par exemple à des conflits ou aux changements climatiques, la déclaration conclut que le monde compte aujourd’hui plus d’humains que jamais, mais cette considération ne doit pas occulter une diversité démographique sans précédent.

La population est la solution, pas le problème », précise la déclaration qui soutient également « qu’un être humain est bien plus qu’un numéro. La famille humaine est bien plus qu’un nombre. Les nombres ont leur importance, mais comptons prudemment ».

Par Fatouma Idé(onep)

En prélude à la célébration de la 8ème édition de la journée nationale de la liberté de la presse, La Maison de la Presse a organisé, hier matin à Niamey, une rencontre d’échanges sur le thème : « contribution des médias dans la promotion de la bonne gouvernance ». Quatre panélistes ont présenté des exposés succincts autour du thème qui ont suscité des discussions enrichissantes avec les participants.

 Il s’agit de M. Saidou Arji, expert représentant de l’ONG USAID-SHIGA, M. Moussa Tchangari, SG ‘’Alternative espace citoyens’’, M. Ismael Salaou, journaliste professionnel et de Mme Mounkaïla Aichatou Seyni, commissaire à la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA).

Peu avant la présentation des exposés, le président du conseil d’administration de La Maison de la Presse, M. Ibrahim Harouna a indiqué que cette rencontre d’échanges sur la bonne gouvernance est une occasion pour permettre aux journalistes et étudiants de mieux cerner la question de la bonne gouvernance dans le cadre de leur travail.  En effet, pour M. Ibrahim Harouna la gouvernance fait référence à l’ensemble des  processus de gouvernement, aux  institutions et aux processus et pratiques en matière de prise de décision et de réglementation concernant les questions d’intérêt commun. Aussi, a-t-il noté, la bonne gouvernance ajoute une dimension d’évaluation au processus de gouvernement. M. Ibrahim Harouna a également cité le Conseil des droits de l’homme qui reconnait les piliers de la bonne gouvernance à travers, « la transparence, la responsabilité, l’obligation de rendre compte de ses actes, et la participation ».

Le premier paneliste, M. Saidou Arji a tout d’abord planté le décor à travers la définition du concept de la bonne gouvernance qui est controversable.  Tout de même, s’agissant de la gouvernance publique, rappelle-t-il, il faut dire qu’elle a trait à tous les domaines relevant de la compétence de l’État et des institutions qui s’y rattachent aussi bien au niveau central que décentralisé.

Quand on parle de gouvernance on fait allusion à l’État et aux collectivités, a indiqué l’expert tout en s’interrogeant, par rapport à ce qu’on attend alors par la bonne gouvernance.

« Le concept de bonne gouvernance a fait l’objet de nombreuses controverses dans les années 90 qui ont consacré le début du processus de démocratisation en Afrique.  Pour beaucoup d’auteurs, ce n’est pas un concept à priori neutre.  Ses contenus et ses critères varient selon le système politique et le particularisme culturel », a-t-il détaillé.

 Cependant, a clarifié l’expert, de manière conventionnelle, la bonne gouvernance renvoie à la notion de bien gouverner la cité en tenant compte de l’intérêt général avec une attente de se comporter en bon père de famille de la part des dirigeants.

Aussi, renchérit le paneliste, la Banque Mondiale a retenu des critères aux dimensions de la bonne gouvernance. Il s’agit entre autres, « de l’expression des citoyens, la redevabilité, la stabilité politique et l’absence de violences, l’efficacité de la gouvernance, la qualité de la régulation, l’État de droit et la lutte contre la corruption ».

Quant à  Moussa Tchangari, Secrétaire Général  ‘’Alternative espace citoyens’’ à travers sa brève communication sur la contribution des organisations de la société civile en matière de bonne gouvernance, en particulier celle de ‘’Alternative espace citoyens’’   il a souligné  que la bonne gouvernance   se résume au respect et la promotion de la défense des droits humains.

Pour sa part, M. Ismael Salaou, journaliste professionnel a axé son intervention sur la relation des médias et la bonne gouvernance. Il ainsi relevé que la presse a joué un grand rôle à travers le pluralisme en donnant la parole à tous les acteurs : les partis politiques, les acteurs de la société civile et les citoyens pour leur permettre d’exprimer leurs opinions afin d’amener le gouvernement à concevoir des lois favorables aux citoyens. «À chaque fois que le processus démocratique et l’ordre constitutionnel sont menacés, la presse était à l’avant-garde à travers l’information qu’elle livre », a fait remarquer M. Ismael Salaou.

Enfin, Mme Mounkaïla Aichatou Seyni commissaire à la HALCIA, a dressé un état de lieu de la corruption au Niger. Elle a aussi rappelé le renforcement du cadre juridique et institutionnel du Niger en matière de lutte contre la corruption avant de discuter de la problématique, les défis et perspectives de la lutte contre la corruption au Niger. 

Oumar Issoufou(onep)

30 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

En prélude à la célébration de la 8ème Journée Internationale du Yoga-2022, la communauté Indienne au Niger à travers l’ambassade de l’Inde, a célébré samedi 18 juin, ladite  journée. Pour rappel, la Journée internationale du Yoga est célébrée dans le monde entier le 21 juin de chaque année depuis 2015, suite à l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations unies d’une résolution pilotée par l’Inde en Décembre 2014, avec un soutien massif de 175 pays. La Journée Internationale du Yoga vise à sensibiliser le monde entier aux nombreux avantages de la pratique du yoga. Pour raison de convenance pour les gens de Niamey et pour permettre une plus grande participation, l’Ambassade a choisi la journée du 18 juin pour la célébrer. C’est l’ambassadeur de la République de l’Inde au Niger, SE Prem Kumar Nair qui a présidé cette activité en présence d’officiels et ses collaborateurs.

A cette occasion, l’ambassadeur de la République de l’Inde au Niger, SE Prem Kumar Nair, a expliqué que le yoga est une ancienne pratique physique, mentale et spirituelle, originaire de l’Inde qui devient de plus en plus populaire dans le monde. Le mot « yoga » dérive du sanskrit et signifie joindre ou unir, symbolisant l’union du corps et de la conscience. « Le yoga est un mode de vie, un système intégré d’éducation du corps, du mental et de l’esprit intérieur. Le yoga est une aide pratique, pas une religion, et ses techniques peuvent être pratiquées par les adeptes de toutes les confessions. Le yoga est un ensemble de pratiques consistant en des postures physiques, des techniques de respiration et de relaxation qui favorisent le bien-être physique et mental. Le yoga est plus qu’une activité physique. Dans un monde en proie à de nombreux défis, plus d’un milliard de personnes considèrent le yoga comme un moyen d’améliorer leur bien-être physique, mental, spirituel et intellectuel », a-t-il ajouté.

Selon SE Prem Kumar Nair, la beauté du yoga réside dans sa simplicité. Tout ce qu’il faut, c’est du temps et un peu d’espace. Il ne nécessite pas d’abonnement coûteux à des salles de sport pour rester en forme et en bonne santé. Il peut être pratiqué dans le confort de la maison comme une routine quotidienne de 45 minutes. « À notre époque où les styles de vie trépidante et les routines chargées sont la norme, le yoga assure la paix et la tranquillité intérieures. L’augmentation des maladies non transmissibles liées au mode de vie a également attiré de nombreuses personnes vers le yoga. En fait, le yoga, avec son attrait universel, fait désormais partie de diverses physiothérapies médicales et sportives et est également un outil permettant aux étudiants d’améliorer leur concentration et de réduire le stress pendant les périodes épuisantes d’examens », a-t-il fait remarquer.

Le thème de cette édition « Le yoga pour l’humanité », « est particulièrement pertinent pour notre monde qui a vaillamment affronté une pandémie unique en son genre sous la forme du COVID-19 », a déclaré l’ambassadeur de la République de l’Inde au Niger. Parmi les nombreux enseignements tirés de ces deux dernières années, SE Prem Kumar Nair a cité l’importance cruciale de rester en forme et de renforcer son immunité naturelle puis la pratique du yoga a aidé de nombreuses personnes à maintenir leur bien-être physique et mental.

Notons que dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale du Yoga cette année, l’Ambassade de l’Inde à Niamey organise plusieurs sessions sur le Protocole Commun de Yoga, qui est un ensemble d’exercices de Yoga sélectionnés par des experts pour une pratique par tous. Plusieurs séances ont déjà eu lieu dont la dernière session se tiendra le 25 Juin à l’Université Abdou Moumouni de Niamey.

 Mamane Abdoulaye(onep)

L’organisation de la Conférence Islamique (OCI) a tenu du 05 au 08 juillet 2021 au Caire, sa 8ème Session pour les Femmes et en marge, la 2ème session extraordinaire du Conseil Ministériel de l’Organisation pour le Développement des Femmes (ODF) de l’OCI. Le Niger, pays membre de l’OCI, était représenté à ces importantes assises par Mme Allahoury Aminata Zourkaleini, ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.

Les travaux se sont déroulés autour du thème «La préservation des acquis de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes à la lumière de la pandémie du COVID 19», sous la présidence de Docteure Maya Morsi, présidente du Conseil National de la Femme de la République Arabe d’Egypte.

La deuxième session extraordinaire du Conseil Ministériel de l’ODF pour les États membres de l’OCI,quant à elle, a servi de cadre à l’adoption et la validation du budget pour le Secrétariat Exécutif de l'Organisation pour le Développement des Femmes au titre de l’année 2021-2022,du Règlement Financier et Comptable Interne de l’ODF.La table ronde Ministérielle qui s’en est suivie a donné lieu à la validation du bilan du mandat du Burkina Faso ainsi qu’à la passation de mandat entre le Burkina Faso et la République Arabe d’Égypte.

Laministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, dans son intervention, a transmis les salutations cordiales de SEM. Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, Chef de l’Etat à la présidente de la 8eme Session de la Conférence ministérielle, ainsi qu’aux participants et participantes à l’auguste Assemblée. Sur la même lancée, la Ministre a remercié le Gouvernement de la République Arabe d’Égypte ainsi que le peuple Égyptien pour l’hospitalité et la qualité de l’accueil qui a été réservé à la délégation du Niger.

S’adressant aux ministres et expertes particpantes, la Ministre a félicité l’Organisation de l’OCI pour l’organisation réussie de ces assises. Elle a précisé que pour le gouvernement du Niger, le thème de cette conférence vient à point nommé car la pandémie de la COVID-19, au-delà des pertes humaines considérables qu’elle a entrainées, a produit un choc économique sans précédent sur cette dernière décennie. Ses effets ont été accentués par la vitesse de propagation de la maladie qui a nécessité des mesures drastiques de confinement, de distanciation sociale et de limitation des déplacements notamment la fermeture des frontières et des marchés et l'interdiction des déplacements entre régions. Ce dispositif a permis de sauver des vies, mais a entrainé une baisse considérable de la production, débouchant sur des pertes d’emplois et de revenus particulièrement au niveau des femmes et des filles qui sont les plus vulnérables face aux conséquences sanitaires et socioéconomiques négatives de la crise liée au COVID 19.

Pourtant, les femmes du Niger n’ont pas baissé les bras. Elles se sont mobilisées pour faire face aux effets néfastes de la COVID-19 et leur résilience face à la pandémie porte des fruits. Outre les travaux agricoles, les femmes assurent les tâches domestiques,  s'occupent de leurs familles, et malgré les difficultés s’efforcent à trouver un équilibre entre leur travail et les responsabilités sociales qui leur incombent.

La ministre a souligné que, convaincu du rôle important que jouent les Nigériennes dans le développement de leur pays, le gouvernement du Niger ne ménage aucun effort pour la réalisation de leurs droits, de leur autonomisation et l’élimination de la violence qui leur est faite malgré les effets néfastes de la pandémie. Pour cela, le Niger a mis l’accent sur le soutien à l’augmentation de la proportion des femmes dans les mandats électoraux, les fonctions électives et nominatives. L’une des mesures emblématiques sur ce plan est le la loi instaurant un quota de 25% de femmes pour les postes électifs et de 30% pour les postes nominatifs.

Cette mesure a permis d’augmenter la proportion des femmes au parlement passant ainsi de 29 femmes députées en 2016 à 50 femmes en 2021 avec l’entrée de la plus jeune femme âgée de 19 ans à l’Hémicycle. Ces élues pourront ainsi faire prendre en compte, au plus haut niveau, les besoins spécifiques des femmes dans l’élaboration et la mise en œuvre des lois, des politiques et des programmes.

(Source : DAID/RP/MPF/PE)

16 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

9 avril 1999 – 09 avril 2020 : Lettre d’outre-tombe du président Baré au président Issoufou Mon frère, J’entends dire que toi et ton gouvernement ne doivent rien au passé. Que vous avez fait renaître le Niger parce qu’avant vous rien ne s’était passé. Pour toi et tes amis, Djibo Bakary, Diori Hamani, Seyni Kountché, Ali Saibou, Mahamane Ousmane et Tanja personne n’a rien fait. C’est toi le messie qui fait renaître le Niger. C’est pourquoi je t’envoie cette missive par l’intermédiaire d’un de mes conseillers. Puisque ben entendu tu nous fais nous retourner dans nos tombes.

Si je dois te rappeler à mon bon souvenir, il te souvient que j’avais pris le pouvoir le 27 janvier 1996en vous renversant toi et ton « ami intime » de toujours, par un coup d’Etat suite au blocage institutionnel dont tu étais, c’est reconnu aujourd’hui, le principal instigateur acteur. Te souviens-tu que ce coup d’Etat était intervenu dans une situation économique caractérisée par la chute des cours de l’uranium amorcée au début des années 80, la dévaluation du franc CFA intervenue en 1994 pendant qu’un membre ton parti et de ton Gouvernement assurait la charge de Ministre des finances. Et souviens toi, la crise de la dette et des déficits publics étaient persistants engendrés par les politiques publiques inappropriées que tu avais initiées. Tu te souviens sans doute que c’était pour une banale histoire de rattachement par le mon frère, le président Ousmane, de la fameuse commission des marchés à la présidence de la République. Avec recul et à regarder de près, est ce que l’histoire ne donne pas raison au président Ousmane puisque les gros marchés qui font débats hier comme en ce moment, sont finalement attribués, de notoriété publique, par la présidence de la République ?

C’est ainsi que mon gouvernement, mis en place dès le 1er février 1996, fut contraint d’adopter des politiques d’austérité avec leurs lots de conséquences désastreuses et impopulaires connues sur le plan social. C’était malheureusement le prix à payer pour assainir l’environnement économique désastreux que tu avais contribué avec ton gouvernement et l’instabilité politique à me léguer afin d’assurer un cadre macroéconomique sain.

C’est dans ce contexte difficile que j’ai dû opérer des choix souvent difficiles qui ont permis fort heureusement à notre pays de sortir de l’ornière.

A l’instar des autres pays du monde, le Niger a célébré hier 19 juin, la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose. Plusieurs activités ont été organisées, au Centre National de Référence de la Drépanocytose (CNRD) de Niamey, pour la célébration de cette journée. Discours, animations culturelles, visites, dons, étaient notamment au programme. Ces activités ont eu lieu en présence de la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou, présidente de la Fondation Tattali Iyali et marraine de la lutte contre la drépanocytose, des députés nationaux, des membres du gouvernement, du Représentant du Consulat de Monaco et de plusieurs invités dont des responsables du Ministère de la santé publique, du CNRD ainsi que des parents et malades drépanocytaires. Le thème retenu pour cette édition est : «Guide harmonisé : un tournant dans la vie des drépanocytaires”.

C’est d’abord le Président du Conseil d’Administration du CNRD, Pr Daouda Hamani, qui a pris la parole pour remercier les autorités ainsi que les nombreux invités, de leur présence à cette cérémonie. Ce qui témoigne, selon lui, de l’intérêt qu’ils portent à la question de la santé en général et à celle de la drépanocytose en particulier. Abordant le thème du la journée, le Pr Daouda Hamani s’est dit : «convaincu que ce guide de prise en charge des malades drépanocytaires, élaboré par des spécialistes de 5 pays de l’Afrique de l’ouest, dont le Niger et Madagascar, va non seulement améliorer l’état de santé de nos patients mais aussi permettre au centre de référence de la drépanocytose un meilleur accueil». Il a rappelé que la drépanocytose est la première maladie génétique au monde et se transmet de façon héréditaire, autosomique récessive. «Dans le monde, près de 120 millions d’individus en sont affectées et chaque année près de 300.000 enfants naissent avec un syndrome drépanocytaire majeur. Il s’agit d’une maladie de la souffrance physique et psychologique, une maladie chronique et invalidante, une maladie qui malgré sa grande fréquence, reste encore mal connue et mal prise en charge dans nos pays », a-t-il ajouté.

À Élisabeth Sherif : Par Dr Farmo Moumouni Je salue la mère qui a tant souffert ce que les mères de ses adversaires ont ou auront à souffrir.

Je salue l’intellectuelle qui pense et pense sa société.

Je salue l’enseignante compétente et consciencieuse.

Je salue la combattante debout devant l’injustice.

À mes yeux, Élisabeth est assurément une grande dame face à des adversaires dont je ne saurai ici dire la taille.

Élisabeth, ayant pris connaissance du différend qui vous oppose à l’université, me sont venus à l’esprit « Les lois fondamentales de la stupidité humaine » de Carlo M. Cipolla, cet historien de l’économie, de renommée mondiale qui ne vous est certainement pas étranger.

Parce que vous êtes prise dans la spirale de la stupidité, je voudrais rappeler à votre souvenir, afin qu’elles vous servent, quelques-unes de ses observations.

Sachez Élisabeth que  « Les gens que l’on croyait rationnels et intelligents s’avèrent outrageusement stupides »

A Karadjé : un outil d’apprentissage idéal pour la formation des jeunesLe centre des jeunes karadjé est une ancienne maison de la samaria rénovée et transformée en centre des jeunes en 2005 en prélude aux 5èmes jeux de la Francophonie que le Niger a organisés. Le centre est situé en plein centre du 5ème Arrondissement. La création du centre est intervenue pour répondre à une politique du gouvernement en matière de mobilisation, l’encadrement et l’orientation des jeunes pour leur insertion dans le circuit de production socio-économique. Le centre est un établissement administratif à caractère socio-éducatif. Donc, le centre est un pôle d’attraction des jeunes.

Pour le Directeur du Centre des Jeunes Karadjé, M. Salaou Issoufou, le centre des jeunes a pour missions de satisfaire des aspirations des jeunes. Ainsi, pour atteindre ces objectifs, un certain nombre d’actions sont organisées en son sein, notamment la mobilisation, l’écoute, l’orientation, la formation et l’information des jeunes ; la sensibilisation des jeunes. Des thématiques comme l’éducation citoyenne, la culture de la paix et de la non-violence, les droits et devoirs, la promotion de la jeunesse par des activités de loisir, sont abordées. On y trouve des activités liées à la lecture, au sport, à la culture.

Aussi, dira t-il, le centre de promotion des jeunes a constitué plusieurs cellules d’activités notamment le foyer féminin qui donne des formations aux jeunes déscolarisées où les jeunes filles apprennent la couture, le tricotage, la cuisine, l’éducation sociale et aussi le crochet, une salle informatique qui permet aux jeunes de se former en informatique, un programme sectoriel de l’éducation et de la formation (SEF), une école professionnelle qui se charge des orientations des élèves qui ont fini l’école primaire et qui n’ont pas une bonne moyenne leur permettant de continuer leurs cycles de formation normale à l’intention des candidats au BEPC.

De plus, ces élèves sont orientés dans ce centre pour suivre une formation spécialisée, formation sur l’alphabétisation et la planification familiale, des activités sportives notamment le handball, le football, le taekwondo, le karaté. Les jeunes viennent le soir pour s’entrainer au niveau de ce centre ; des troupes, c’est-à-dire des jeunes gens qui se focalisent sur ‘’le dandalin soyyeya’’, eux aussi font leurs répétitions dans ce centre, les samedis et les mercredis. Il offre aux jeunes un cadre d’apprentissage, tout en leur assurant une éducation socio-culturelle et professionnelle mais aussi de détente. Ainsi, ce centre donne une seconde chance aux jeunes en difficultés, fait la promotion des activités culturelles.

AGADEZ L'AÏD EL FITR, belle fut la fête !Tôt le matin, une ambiance régnait dans les rues d'Agadez. Une longue file de fidèles convergeait vers les différents lieux de prière dont le plus ancien et le plus célèbre, accueille les officiels. Il s'agit de la place de l'ancien cimetière dit '' Tanoubéré 'où se trouve le mausolée du saint ABAWAGE, de son vrai nom Ahmed ABOUYEZID qui dirigea une mosquée qui porte encore son nom au quartier Oumour Dan Nafala, sis dans l'emprise de l'ancienne ville d'Agadez, et où sont inhumés des savants et marabouts de grande renommée. C'est ici que son Altesse le Sultan, Elhadji Oumarou Ibrahim OUMAROU, les autorités administratives et de nombreux musulmans ont accompli leur devoir religieux, après 29 jours de privations liées au Ramadan. La prière qui fut dirigée par le grand Imam d'Agadez, Elhadji TAYO a permis d'implorer le bon Dieu pour qu'il gratifie le pays d'un hivernage fécond et d'une paix durable.
Mais la fête à Agadez a été surtout marquée par une tradition culturelle célébrée au Palais du Sultan depuis des lustres. C'est la fantasia au Sultanat.
Jeunes, hommes et femmes se retrouvent chaque après-midi dans la grande cour du Sultanat et ce, pendant trois jours.

Des moments riches en couleurs

Cette tradition typiquement locale permet aux sujets du Sultan de l'Aïr de prendre d'assaut le Palais pour assister à la grande parade des cavaliers accompagnés de la musique dédiée à l'Aménokal, rythmée des sons percutants des " outoubouls ", ces tambours propres à Agadez.

Selon Mahamad BILAL, notable du Sultan : " C'est une tradition célébrée à Agadez depuis la nuit des temps, le Sultan procède à une sortie au cours de laquelle il fait d'abord un tour en ville à cheval, accompagné de sa garde et des cavaliers richement parés et armés d'armes blanches ". Et Mahamad BILAL, de poursuivre : " Cette fête au Palais dure trois jours. Les sujets du Sultan viennent pour assister aux grandes parades des cavaliers et chameliers qui font une démonstration de force du Sultanat de l'Aïr, comme vous le voyez le Sultan sur son plus beau cheval est entouré de braves cavaliers, cela rappelle les temps anciens où les sultans de l'Aïr ont conquis de vastes territoires dans cette région. Cette parade a pour objectif aussi de bouter les mauvais esprits hors de la ville d'Agadez et faire une démonstration de la richesse culturelle du Palais ". En effet, " C'est l'occasion de grandes retrouvailles entre le Sultan et sa communauté, l'ambiance ne s'arrête qu'au crépuscule quand son Altesse regagnera sa demeure et c'est le même rituel pendant les trois jours ", conclut M.BILAL.

Le nouveau Sultan d'Agadez déterminé à relancer toutes ces valeurs traditionnelles du Sultanat

Abakar Nawani, un habitant d'Agadez confie à la NATION que : " Depuis l'arrivée du Sultan Elhadj Oumarou Ibrahim OUMAROU, l'événement a retrouvé ses lettres de noblesse, car c'est un Sultan, dynamique et très attaché aux chevaux. Et pour preuve ! L'écurie du Palais a aujourd'hui de magnifiques chevaux en son sein. Elle est bien garnie ! ".

A côté, assis à l'ombre d'un arbre, Ahmadou, un vieux sujet du Sultan nous explique : " Ecoutez bien cette musique, ce sont des tambours, ça me rappelle ma jeunesse ! Hélas, rares sont des gens d'Agadez qui en connaissent la valeur ! Et pourtant, c'est l'âme de notre Sultanat '', dit ce grand-père, les yeux larmoyants. Comme pour se redonner une vigueur partie avec les ans, il se lève, titube, et crie d'une voix de contralto à notre adresse : " Longue vie à notre Sultan Oumarou, fils de Ibrahim, petits fils de OUMAROU ! C'est un Sultan révolutionnaire qui porte haut l'étendard de la culture de l'Aïr ".

Dans la cour archi-comble du Sultanat, la sortie de l'Aménokal sur son magnifique cheval, fit un grand effet. Les youyous des femmes se mêlent aux cris des hommes en une belle clameur qui en dit long sur l'admiration que voue la population d'Agadez à son Sultan.

Moment d'extase ! Moment de joie auréolé des sons d'Algaita et des tambours cadencent les pas du cheval du Sultan. Griots et sujets ne tarissent pas d'éloges vis-à-vis du Sultan. " Sarkin Musulmi…Sarkin Abzin…Elhadji Oumarou Ibrahim OUMAROU ! Que Dieu te prête longue vie ! "

Elhadj Mahamane ABBA ne cache pas sa joie : " C'est un grand jour ! Et tout celui qui a des enfants doit les amener ici au Sultanat faire une immersion dans l'étang de la culture de l'Aïr ". Et de continuer en ces termes : " Cette fête est le pan de notre culture ! Nous l'avons vécuenous-mêmedepuis notre enfance, et c'est à notre tour d'amener notre progéniture pour découvrir cette riche culture " avant d'ajouter, perplexe, nous espérons que les générations futures vont continuerà faire vivre cette tradition ".

Elhadj MAHAMAN finit en ces termes '' Honneur au Sultan des Sultans ! Qu'Allah accompagne notre Sultan, Son Altesse Oumarou, tout l'Aïr chante ton nom ".

Le troisième jour qui est le dernier attire beaucoup plus de monde. Les cavaliers envoûtés par les sons de l'Algaita du célèbre Malam Ousman, rivalisent de prouesses. Ils sont contents d'être là ! D'être des ambassadeurs de la culture de l'Aïr. D'être au service de ce légendaire Sultanat.

Quelques temps après, le Sultan regagne son palais pour recevoir ses derniers visiteurs.

Et un peu plus tard, quand le soleil se couche sur la ville, éclairant de sa vive lumière le minaret de la mosquée Emiskinine, par petits groupes, les gens quittent la cour du Sultan. Rendez-vous est pris Inch'Allah à la prochaine fête musulmane de l'AID EL KEBIR, la fête de TABASKI.

ISSOUF HADAN

27 juin 2017
Source :  La Nation

conference des presidents Assemblee.Nat La conférence des présidents s’est tenue en début de matinée, hier jeudi 9 mai 2019, dans la salle habituelle des réunions sous la présidence de S.E. Monsieur Ousseini Tinni, président de la conférence des présidents. Au cours de cette réunion, les membres de cette instance parlementaire ont procédé à l’examen et à la modification de l’ordre du jour et au calendrier des travaux de la 1ere session ordinaire au titre de l’année 2019 dite session des lois de l’assemblée nationale.

 

Onep
10 mai 2019
Source : http://lesahel.org/

L’Ecole Militaire Supérieure (ESM) a reçu le mercredi 26 avril 2023, la visite d’une mission camerounaise de 12 officiers cadres et 60 stagiaires auditeurs de la 18ème Promotion de l’ESIG. L’objectif de cette mission est de confronter ce que les auditeurs apprennent à travers les conférences et les cours théoriques avec les réalités sur le terrain.

A  cette occasion, le lieutenant-colonel Akuve Godwin du Nigeria a fait une brève   présentation de la 18ème promotion de l’école de guerre de Yaoundé qui est composée de 60 auditeurs issus de 26 pays et de deux continents à savoir l’Afrique et l’Europe et est repartie comme suit :  Bénin deux auditeurs, Burkina 3 auditeurs, Burundi un auditeur, Cameroun 17 auditeurs, Centrafrique un auditeur, Congo deux auditeurs, Côte d’Ivoire 3 auditeurs, Djibouti un auditeur, France un auditeur, Gabon trois auditeurs , Ghana un auditeur, Guinée deux auditeurs, Guinée équatoriale un auditeur, Madagascar deux auditeurs, Mali deux auditeurs, Maroc un, Ile Maurice un, Mauritanie un auditeur, Niger trois auditeurs, Nigeria un auditeur, Ouganda un auditeur, République Démocratique du Congo trois auditeurs, Sénégal un auditeur, Tanzanie un auditeur, Tchad deux auditeurs, et le Togo trois auditeurs.

Pour sa part le Lieutenant Colonel  Harouna M S chef projet Ecole de Guerre de l’EMS et point focal de l’organisation de ce voyage d’études a déclaré être honoré à plus d’un titre et que cette visite vient à point nommé à un moment où les armées sont montées en puissance et que plusieurs menaces asymétriques diverses planent en Afrique. Il a affirmé que c’est le lieu au-delà des présentations des structures comme le CPCO et le CNESS, de partager les 20 ans d’expérience de l’ESIG aux fins de l’aboutissement du projet « Ecole de Guerre » de l’EMS du Niger.

Le colonel Abdoul Razak Ben Ibrahim Commandant de l’école supérieur militaire de Niamey a ajouté quant à lui qu’au-delà des forces armées nigériennes, c’est tout le pays qui est honoré d’avoir retenu l’attention de cette prestigieuse école dans le cadre de la mission d’études en Afrique. Le séjour des Officiers auditeurs de l’ESIG doit constituer selon le colonel Abdoul Razak Ben Ibrahim, un réel motif de fierté dont ils peuvent s’émerveiller au regard de la qualité, de l’excellence, de la compétence et la polyvalence produite et fournie par cette école.

Par ailleurs le Général de Brigade Nka Valère commandant de l’école supérieure internationale de guerre de Yaoundé a remercié au nom des auditeurs de la 18ème promotion de l’école supérieure de guerre de Yaoundé et au nom des membres de l’encadrement le colonel commandant de l’école militaire supérieure et le général de division Chef d’Etat-major des armées pour l’accueil chaleureux et la bonne organisation de cette mission. 

« Nous avons entamé depuis le 20 Avril 2023 une mission opérationnelle étude Afrique de la 18ème promotion de l’école supérieure internationale de guerre. La 1ère phase de cette mission a conduits au Togo du 20 au 24 avril 2023 et la 2ème étape au Niger depuis hier. Ce choix du Niger s’explique par les relations fructueuses de  coopération entre le Cameroun et le Niger et surtout que depuis sa création en 2005 l’école supérieure internationale de guerre de Yaoundé a eu à former une quarantaine d’officiers supérieures des forces armées nigériennes et la promotion actuelle compte trois officiers et pour la première fois il fallait venir au Niger pour consolider ce partenariat stratégique», a dit le Général de Brigade Nka Valère.

Il a aussi ajouté que c’est une mission d’étude d’apprentissage de l’environnement en matière d’opération et que les impressions sont excellentes d’abord par l’accueil et ensuite par les présentations car les auditeurs apprennent beaucoup de ce qu’ils découvrent au Niger.

A la fin de cette cérémonie, la délégation s’est rendue au Centre National d’Etude Stratégique et de Sécurité (CNESS) où elle a été accueillie par le général de
division Waly Ibrahim Karingama.

Par Assad Hamadou et Hamani Seydou Mariama

Source : http://lesahel.org/

 

A l’international : le Niger célébré à travers sa jeunesseDécidément, Abdoul Razak Issoufou Alfaga a ouvert les portes de la consécration des nigériens à l’extérieur. Et, les jeunes se succèdent sur les grands podiums internationaux.
« Un temps bienheureux pour le Niger » ! Ainsi s’est exclamé un artiste nigérien à l’annonce de l’attribution du prix spécial UEMOA à notre compatriote, Oumarou Kadry Koda à la 10ème édition de Clap Ivoire à Abidjan pour son film documentaire « Nos faiseurs de bonheur ». Dans ce documentaire, Oumarou Kadry Koda se focalise sur le métier de fabricant des marmites en aluminium au Niger qui « continue (…) de faire le bonheur des foyers ». C’est parti pour une belle carrière cinématographique de l’écrivain et scénariste nigérien qui compte à son actif plusieurs prix dans le domaine de la littérature. D’un Alfaga à un Oumarou Kadry Koda en passant par une Mariam Kamara et un Omar Adamou Harouna, les Nigériens se succèdent sur les grands podiums internationaux.

Pour Mme Mariam Kamara qui n’est personne d’autre que la fille du Président de la République, Issoufou Mahamadou, ce fut le prix d’or au LafargeHolcim Awards à Nairobi qui récompense les meilleurs projets en conception durable, le concours le plus important au monde en la matière, rapporte plusieurs médias internationaux. « L’engagement étroit avec le tissu social et bâti du village, crée une réinterprétation intelligente de la tradition, qui correspond très bien au contexte du projet » ; Dixit le jury qui explique là sa motivation sur son choix porté sur le projet de Mme Mariam Kamara et Yasaman Esmaili qui a consisté à transformer une mosquée en bibliothèque.

Situé sur une île du fleuve Niger, Garié est un village du canton de Sinder, région de Tillabéri. Ici, le secret entre le fleuve et le village demeure toujours. En cette période de crue, la cote est à plus de 580, mais les autochtones ne s’en inquiètent guère. La fraicheur, due à la température très basse ne dérange personne également. Les eaux montent, se fraient un chemin et pénètrent jusque dans les habitations, où la vie semble suivre son cours normal, en cette journée du mois de décembre 2022.

«Nous sommes habitués. Nous passons beaucoup de temps dans le fleuve et nous sommes bien dedans. L’essentiel de nos activités se déroulent entre les coins du fleuve», dit avec joie Haydo Ousseini, un jeune homme de 19 ans du village de Garié, qui jouait avec ses amis au «hi-horo», un jeu de pirogue traditionnel, sportif et culturel, pratiqué par des initiés.

Garié, a été fondé en 1900. Les habitants de Garié sont essentiellement composés des ‘’Wogos’’, un groupe ethnique issu des Sonray, les descendants de Saka Mamar. Les principales activités de cette communauté sont l’agriculture, la culture de contre saison, l’élevage, etc. La population de Garié accorde également de l’importance à la recherche du savoir religieux, coranique. Du point de vue culturel, les ‘’Wogo’’ partagent beaucoup de valeurs socioculturelles avec le peuple Sonray.

De sa création à ce jour, le village a connu 7 chefs. Il s’agit successivement des honorables, Siè Morou, Alhadre Bakar, Issa Zounnou, Barey Alfa, Zibo Siè, Moussa Zibo et Boubacar Moussa. Aujourd’hui, ce village compte près de cinq mille âmes. 

L’actuel chef du village de Garié, le nommé Boubacar Moussa est un érudit. Placé à la tête de son village en 2013, Boubacar Moussa fait partie de ceux qui ont côtoyé les ancêtres. Ce qui lui a permis, au delà de son statut de chef, d’être une bibliothèque pour sa communauté, un véritable gardien de l’histoire de sa localité et de ses origines. «J’ai vécu avec nos grands-parents qui avaient une parfaite maitrise de notre canton et son histoire. J’ai eu la chance d’être en contact permanent avec les notables de notre chefferie. Je détiens également un grand bouquin dont le manuscrit remonte à plusieurs décennies. Ce bouquin écrit en arabe par nos ancêtres nous a permis de garder l’un de nos héritages le plus important, notamment l’histoire. Toute l’histoire de notre zone se trouve dans ce bouquin avec des précisions par rapport aux événements et leurs dates», explique Boubacar Moussa.

Selon Boubacar Moussa, son village a été fondé en 1900, mais il a fallu 1916 pour procéder à l’installation effective de la chefferie avec le 1er chef du village l’honorable Siè Morou. Le premier Chef du village de Garié est l’un des fidèles conseillers du Chef de Canton de Sinder de l’époque, l’honorable Sambayzé Bouwli. Chaque fois qu’une situation litigieuse se présente au niveau du canton l’honneur est fait à Siè Morou de donner son avis ou de trancher. La relation entre le chef de canton et son fidèle conseiller est tellement forte au point où Siè Morou est partagé entre son village Garié et le chef-lieu de Canton.

Dans leurs traditions, les ancêtres des habitants de Garié prévoient les événements, même les plus imprévisibles. Quand l’honorable Sambayzé Bouwli sentit ses forces épuisées, il a fait une confession par rapport à sa succession. Il porta alors son choix sur le chef du village de Garié pour lui succéder. Après le décès de l’honorable Sambayzé Bouwli en 1924, Siè Morou lui succéda conforment à la confession de son mentor. Ainsi, Siè Morou s’installa et laissa la gestion de son village, Garié, dans les mains de l’honorable Alhadre Bakar. Ce dernier est resté chef de village seulement un an car la mort l’arracha à l’affection des siens. A l’époque, les successions d’un chef à un autre se faisaient sans grand bruit. En effet, Siè Morou désigna un certain Issa Zounnou pour succéder à Alhadre Bakar.

Dans les années 50, les descendants de Siè Morou ont quitté Sinder pour revenir s’installer à Garié après avoir perdu la chefferie suite au décès de leur père. «Quand les descendants de Siè Morou sont revenus à Garié, ils ont travaillé pour renforcer et agrandir leur chefferie. «A l’époque c’était Barey Alfa le chef du village de Garié. C’était la période où les blancs se sont installés sur notre territoire. Les blancs ne s’entendaient pas du tout avec le chef d’antan et ils décidèrent alors de le destituer. Les défenseurs et les ayants droit de la localité ont tout fait pour que les blancs renoncent à cette décision, mais en vain. Le garde de cercle avait décidé de ne plus travailler avec le Chef du village de Garié. Quelques années plus tard, les blancs ont fini par destituer le chef du village pour le faire remplacer par l’honorable Zibo Siè, le fils de l’ancien Chef de canton de Sinder, Siè Morou. Zibo a fait son temps, et mon père lui a succédé. Après le décès de mon père, Moussa Zibo, je suis le 7ème Chef de Garié», relate l’actuel Chef du village, l’honorable Boubacar Moussa.

«Ici c’est Garié, le foyer, le terminus de la fraicheur»

Plusieurs localités de la région de Tillabéri portent des noms proches de Garié, dont Gariel, Gari, etc. Selon M. Annafi, un ancien et détenteur de l’histoire de Garié, son village tire son nom du fait de la baisse de la température pendant la saison froide. Comme la zone est toujours submergée par les eaux, il est tout à fait naturel d’enregistrer une extrême fraicheur. Le village est considéré comme du ‘’gari’’, la glace en langue locale. «Il y a beaucoup de gens qui confondent Garié à Gariel. Il y a un autre village du nom de Gari toujours dans le canton de Sinder. Mais ici c’est Garié, le terminus de la fraicheur. A tout moment il fait extrêmement frais. Tu ne peux pas vivre ici sans être dérangé par la fraicheur. Nos activités principales sont la production du riz, du sorgho et les produits saisonniers de culture de contre saison. Nous pratiquons la pêche mais pas de manière professionnelle, car nous ne vivons pas de ce métier. Si tu vois quelqu’un avec un filet de pêche, c’est juste pour chercher un peu de poisson pour mettre dans la sauce», confie M. Annafi.

Le Centre de santé et le Collège : une nécessité urgente à Garié!

Sur une île, les pirogues sont indispensables. Garié ne fait pas exception à cette règle. Les principaux moyens de déplacement dans ce village sont les pirogues et les charrettes. Ces moyens de déplacement sont d’une grande utilité dans la vie de tous les jours, quand on sait que le village manque quasiment de certaines infrastructures sociales de base, notamment un centre de santé, des ouvrages hydrauliques de fourniture en eau potable, un établissement d’enseignement secondaire, etc.

Le village est électrifié depuis des années, et dispose de deux écoles primaires, une école classique et franco-arabe, ce qui est salué par tous. Cependant le manque de collège d’enseignement général et de centre de santé sont les sources de préoccupation pour les populations surtout quand on voit les conditions dans lesquelles les scolaires et les malades sont acheminés quotidiennement sur la rive gauche, à Tillabéri ville. Pour les habitants de Garié leur village mérite un collège et un Centre de santé. Ils en ont besoin en urgence. «On doit avoir un CEG dans ce village. L’école primaire de notre village existe bien avant 1974. Notre village est assez grand et nous avons suffisamment d’enfants au secondaire permettant de créer un CEG. Il y a également les enfants des villages qui sont plus proches. Nous avons des familles d’accueil pour des scolaires qui traversent chaque jour ce fleuve pour venir à l’école avec énormément de risque. Ça c’est un véritable problème. Si nous avons notre collège, tous les enfants issus des îles, comme Finari, Neyni, Yalwani, etc. resteront ici pour étudier. Nous sollicitons vivement et en urgence la création d’un collège et d’un centre de santé dans notre village. Nous avons eu la promesse pour la construction d’un CSI, mais on attend toujours. Nous espérons que cette promesse est sur la bonne voie», lance Hamani Hamadou, Imam du village.

Les allers-retours pour le CEG, un calvaire pour les élèves et leurs parents

Pour les parents des élèves du 1er cycle du secondaire, la création d’un établissement d’enseignement secondaire à Garié est un vieux souhait toujours exprimé par les populations. L’unique solution pour aller à l’école c’est la pirogue. Selon Hadiza Soumaila, la création d’un CEG permettra de maintenir les enfants à l’école et de réduire les risques, les souffrances des élèves et le taux d’échec scolaire. «Les enfants viennent au même moment au bord du fleuve. Nous demandons toujours aux autres de les prioriser. J’ai peur quand je vois ces enfants entassés dans les pirogues», s’indigne Hadiza Soumaila qui a deux filles au collège.

Ce jeudi 15 décembre, il est 14h 20mn. Mariama Souley, une jeune demoiselle en classe de 3ème et ses camarades viennent de traverser le fleuve de retour de leurs écoles, situées à Tillabéri ville. Elle a l’air pressé. Elle doit rentrer rapidement, car elle a un cours de rattrapage dans l’après midi. «Notre grand souci c’est le fait de traverser chaque fois le fleuve pour aller à l’école», confie la jeune élève.

Si pour certains la traversée du fleuve est un acte banal et simple de la vie quotidienne, pour d’autres cela implique beaucoup de danger. En matière de pirogue, le risque zéro n’existe pas, surtout en cette période de crue où le fleuve déborde. «Nous sommes exposés à des grands risques. Comme les élèves ne paient pas sur le coup, certains piroguiers font des surcharges pour ne pas faire plusieurs tours. Si on est nombreux dans la pirogue tout peut arriver. On ne le souhaite pas mais le danger peut vraiment arriver. Pendant la décrue c’est l’hippopotame qui nous agace. Parfois à cause de l’hippopotame, on est obligé de prendre un long trajet afin de contourner cet animal et cela a un impact négatif sur le trafic», témoigne Abdoul-Wahidou Abdoulaye, élève en classe de 1ère A au CES Tillabéri.

Le prix de la navette est de 100F CFA, une autre équation à résoudre par les parents. En effet, pour faciliter cette navette aux élèves une solidarité mécanique s’est créée. Les élèves ne paient pas les frais de pirogue dans l’immédiat. Le Chef de village, les parents d’élèves, les responsables de classes et les piroguiers se sont entendus sur un abonnement mensuel de 500f CFA par élève quel qu’en soit le nombre de tours effectué. A la fin de chaque mois, le chef du village récupère les frais d’abonnement pour remettre aux piroguiers. 

Les usagers des pirogues ont mis en place une règle : priorité absolue aux élèves. Peu importe le nombre de clients, les élèves sont toujours prioritaires, surtout les jeunes filles. «Nous savons que c’est difficile pour un parent qui a par exemple 3 enfants à l’école d’assurer chaque matin les frais de pirogue, de récréation, etc. C’est pourquoi nous avons décidé de maintenir un prix mensuel de 500F par élève. Et chaque fin du mois, ce sont les élèves eux-mêmes qui collectent l’argent pour le donner au Chef de village qui paye à son tour les piroguiers. On partage cette somme à part égale entre piroguiers», confie M. Drissa Sayni, un piroguier.

En attendant une issue heureuse pour leurs préoccupations, les habitants de Garié plaident urgemment pour la création d’un collège et la construction d’un centre de santé pour l’amélioration des conditions de vie des populations locales.

Par Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri
Source : http://lesahel.org/