Société
La fraude de carburant a pris de l’ampleur à Maradi ces dernières années. Les revendeurs de cette denrée précieuse pour les automobilistes, bien qu’étant dans l’illégalité, ne se cachent plus pour exercer ce qui est devenu pour eux un métier à plein temps. Cette situation, selon plusieurs autorités départementales et communales, s’explique en partie par la rareté, voire l’inexistence des stations-services qui se concentrent principalement dans les grandes villes et par la proximité de la région avec le Nigeria, un pays dans lequel la fraude de carburant à grande échelle est très organisée, avec des ramifications au Niger.
Les autorités locales se disent conscientes de la dangerosité de cette activité illégale. De temps en temps, elles organisent des patrouilles mixtes et saisissent des milliers de bidons de 25 litres d’essence. Ces sorties visent à entraver le bon déroulement de la fraude en dissuadant les auteurs, ou à défaut ralentir l’activité grâce aux contrôles inopinés. A Tessaoua par exemple, qui ravitaille une bonne partie du Nord Maradi, les autorités locales indiquent que la lutte contre le carburant fraudé « est une action de longue haleine qui doit être permanente car les fraudeurs ont fait de cela un métier et travaillent H24».
Malgré tous les dangers qui entourent le transport, le stockage et la vente du carburant fraudé, plusieurs responsables font remarquer qu’ils sont devant des choix difficiles à faire. Plusieurs départements et gros villages font face à un manque de station-service. Dans tout le département de Gazaoua par exemple, il n’existe aucune station-service. Dans des situations pareilles, les automobilistes de passage et ceux qui y travaillent localement voient d’un mauvais œil la pression exercée sur les fraudeurs. En plus, le commerce de carburant fraudé étant un pourvoyeur d’emplois dans certaines zones, plusieurs responsables hésitent à serrer plus la vis de peur de voir les jeunes se reconvertir dans le banditisme. Donc même pour les autorités compétentes la situation est un vrai dilemme.
Par Souleymane Yahaya(onep)
11 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le garcinia cola communément appelé "petit cola" est un précieux fruit, consommé de plus en plus par les Nigériens. Il est cultivé essentiellement dans les pays de la sous-région notamment, au Benin, au Togo, au Burkina Faso, au Nigeria et en Côte d’Ivoire, mais aussi au Niger principalement dans la région de Tahoua et une partie de la région de Dosso.
Le Garcinia cola est utilisé par la médecine moderne dans la fabrication de plusieurs produits pharmaceutiques du fait de ses multiples vertus. Ainsi, on retrouve principalement dans ce fruit au gout amer, des sels minéraux (potassium, magnésium), des éléments nutritifs (vitamine A). Il contient aussi des éléments micronutriments, des carotènes, des antis oxydants. En plus de ces éléments, le garcinia cola a d’autres composants comme les alcaloïdes et les tannés. Ses différents composants renforcent le système de l’organisme humain, permet la prévention des maladies cancéreuses, cardiovasculaires, l’augmentation du taux sanguin et de sa bonne circulation.
De par tous ses éléments et composants, ce fruit renforce selon Dr Abdoul Razak BELLO, nutritionniste et enseignant à l’Institut Pratique de Santé Publique (IPSP) le système immunitaire et permet l’accroissement de l’organisme. La consommation avec modération du garcinia cola est certes bénéfique, car, elle améliore les performances cognitives à court terme, combat la fatigue mentale et physique et régularise la tension artérielle explique-t-il. Le Garcinia cola soigne aussi les plaies de la bouche, du ventre, les mauvaises haleines et lutte contre les ulcères d’estomac. Il est également utilisé dans le traitement de la drépanocytose, du diabète. Il est aussi utilisé dans le traitement de la stérilité, des maladies qu’on retrouve généralement chez les femmes (kystes, fibrome) qui prennent de l’ampleur.
«En plus de ses vertus multiples sur la santé, les feuilles du le petit cola ainsi que ses racines sont utilisés entre autres pour la fabrication des produits aphrodisiaques déjà qu’il traite la faiblesse sexuelle et les éjaculations précoces», confie le nutritionniste. «Au Niger par exemple, les tradipraticiens l’utilisent pour le traitement de certaines maladies comme la toux et la fièvre. Le plus souvent, on conseille au patient de le consommer régulièrement en le mâchant. On le mélange aussi avec d’autres produits tels que l’oignon, l’ail, miel ou des légumes et plantes pour la fabrication de certains médicaments. «Le patient doit prendre un verre matin et soir», fait savoir un tradipraticien qui a préféré gardé l’anonymat.
Cet fruit est vendu partout au Niger, en gros et en détail en raison de 50 et 100FCFA l’unité, selon le vendeur. Chez les grossistes les prix varient entre 3500, 4000 et 5000 FCFA le colis de 100 unités. Cependant, la consommation abusive du petit cola entraine selon le nutritionniste Abdoul Razak Bello, des insomnies et peut provoquer l’avortement chez les femmes enceintes.
Balkissa Ibrahima (stagiaires)
08 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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« Les Grands hommes font l’Histoire et les petits la subissent » ; maxime qui définit au mieux le parcours de Feu Général Abdoul-Karim GOUKOYE, rappelé à Allah le lundi 8 Novembre à Bruxelles où il travaille depuis 2012 comme Attaché militaire à l’Ambassade du Niger. Tombé à 57 ans, le Général Goukoye part de façon précoce en laissant derrière lui de nombreux actes d’un patriotisme jamais égalé, traduit souvent par des efforts, des sacrifices, un don de soi et une témérité à toute épreuve comme l’exige souvent son corps de métier. Outre ses actions d’éclats sur les fronts qu’il a eu a commandé, le Général de brigade Abdoul-Karim Goukoye a occupé de hautes fonctions au sein de la hiérarchie militaire. Il fut successivement Porte-Parole des Forces Armées Nigériennes (FAN), Porte-Parole du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD), Président de la Haute Autorité à la Sécurité Alimentaire (HASA) et, son dernier poste Attaché de Défense à l’Ambassade du Niger auprès du Royaume de Belgique.
Partout où il est passé, le Général de Brigade Abdoul-Karim Goukoye a laissé l’image d’un homme sociable, courtois témoignant d’une ouverture d’esprit exceptionnel. Accueillant et généreux, l’homme a toujours aimé partagé et assisté les personnes de son entourage. Il jouissait de l’estime de tous, tant de ses frères d’armes que de tous ceux avec qui il a séjourné dans l’exercice de ses fonctions.
Très influent dans l’armée, le Feu Général Goukoye a su s’attacher la sympathie de ses frères d’armes par son courage et sa détermination à vaincre l’adversité. Sa bravoure doublé d’un sens élevé de responsabilité ont fait de lui un leader incontesté sur le terrain des opérations militaires. Des dires de ses frères d’armes, jamais cet homme n’a fait profil bas face à l’ennemi. Il était resté un fin stratège sur le terrain, ce qui lui a valu plusieurs actions d’éclats en termes de résultats positifs obtenus sur le terrain. Ses prouesses ont permis d’aboutir à de brillants résultats dans le cadre de la gestion de tous les conflits identitaires enregistrés au Niger. Avec la montée du terrorisme dans notre pays et dans la région du Sahel, le Général de Brigade Goukoye a apporté d’énormes contributions en termes de conseils à ses collaborateurs sur le terrain. Pour rappel, le Général de Brigade Abdoul-Karim Goukoye est titulaire d’un Master en Etudes Stratégiques de Défense obtenu à l’Institut des Hautes Etudes en Défense à Rome en Italie.
Ses approches vis-à-vis des autres représentations diplomatiques ont permis de redorer le blason de notre pays sur les questions de la lutte contre le terrorisme notamment. Plusieurs actions gouvernementales ont été relayées et appuyées par le Général notamment au niveau de l’Union Européenne. C’est dire que l’Homme est resté un digne fils du pays qui a tant apporté à sa patrie. Ceux qui ont combattu à ses côtés ne tarissent pas d’éloges sur sa personne.
Pour finir, disons que le pays se doit de rendre un hommage mérité à cet homme qui a gravé son nom en lettre d’or dans l’Histoire du Niger. Il restera à jamais présent dans la mémoire des hommes. Pour nous, nous multiplierons les prières en sa faveur afin qu’Allah le Tout-Puissant l’accepte dans son Paradis Éternel. Amine !
Boubacar Guédé
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C’est, cette question que se posent, aujourd’hui, certains députés de la région de Zinder. Des élus nationaux qui trouvent scandaleux l’abandon des travaux sur cette route parce que son financement aurait pris une autre destination. La route Yekouwa-frontière Nigéria est une route latéritique, très fréquentée pour des échanges commerciaux entre les populations des deux rives de la frontière. Devenue impraticable, en 2017, le gouvernement a décidé de procéder à sa reprise en lançant un appel d’offre. Et le marché a été octroyé à une entreprise de la place pour une enveloppe de 52 millions de FCFA. Mais, comme c’est l’ère de la renaissance, certains nigériens peuvent tout se permettre. L’entrepreneur n’aurait déversé sur la route que 25 m3 de latérite. Il se la coule douce actuellement avec le reliquat des sous. Aujourd’hui, c’est cette affaire qui fait grincer des dents dans la commune rurale de Yekouwa dont certains se disent déçus par le comportement complice des autorités. Vivement alors que justice soit rendue aux populations de Yekouwa.
18 février 2019
Source : Le Courrier
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Après deux années d’interruption pour des raisons liées à la pandémie de la COVID-19, l’organisation du Hadj reprend cette année avec un quota mondial de 1 000 000 de pèlerins soit 45% du quota habituel. Le Niger a bénéficié d’un quota de 7194 pèlerins dont 5975 pour les vols charters soit 90% du quota global et 719 en vols réguliers soit 10%. Dans le cadre des préparatifs de cette année, le Haut-Commissaire à l’Organisation du Hadj et de la Oumrah (COHO), M. Ibrahim Kaigama a fait, le mardi 21 Juin dernier à la Primature, une présentation au Premier ministre et aux membres du gouvernement.
L’édition 2022 s’est singularisée par une hausse sensible du prix global du Hadj. Une hausse causée par la valorisation très marquée de certaines prestations saoudiennes et l'introduction de nouvelles rubriques. A titre illustratif les prestations saoudiennes qui étaient en 2019 à 512 652F sont aujourd’hui à 939 442, la TVA passe de 5% à 15%, l’assurance monte de 0F à 13 379 F, le frais de visas grimpe de 0F à 49 842F et le logement de 510 300F à 573 183F. Notons que la parité entre le FCFA et le rial qui est 162 FCFA en 2019 est passée à 165,11 FCFA en 2022. Tout cela a impacté le prix du Hadj.
Relativement aux inscriptions, le Haut-Commissaire à l’Organisation du Hadj et de la Oumrah a précisé que ce volet se déroule en trois (3) phases. La première consiste à enregistrer les pèlerins dans les agences de pèlerinage de leur choix, la deuxième consiste à enregistrer en ligne des pèlerins sur la plateforme Gestion Automatisée du Hadj et de la Oumra du GAHO. Selon lui, cette phase a connu des petites perturbations le jour de son lancement, les lundi 6 juin 2022 à 8h00. « Ces perturbations sont dues essentiellement à l'occupation simultanée de la plateforme d'environ 1500 utilisateurs pour 210 agences et des tentatives de fraude de certaines agences. Ce qui a conduit à la suspension momentanée des opérations. Le Mardi 7 juin 2022, deux heures trente minutes ont suffi pour consommer l'ensemble du quota », a-t-il indiqué. La dernière phase consiste à enregistrer les pèlerins sur la plateforme saoudienne (Massar) en prélude aux signatures des contrats électronique et l'émission des visas.
À la date du 21 Juin 2022, 7194 pèlerins sont inscrits et validés. 5975 inscrits en charter, 719 inscrits en vol régulier tous validés. Toujours à la même date le nombre de pèlerins inscrits dans le Massar est de 3 369 soit 46,83% et le nombre de visas obtenus est de 1.227 soit 17,06%.
S’agissant de la fixation du seuil de convoyage et le groupage des agences, le Haut-Commissaire à l’Organisation du Hadj et de la Oumrah a rappelé qu’après concertation avec les structures des agences de pèlerinage et eu égard aux nouvelles instructions des autorités saoudiennes, le seuil de convoyage est fixé à un quota minimum de 300 pèlerins et maximum de 550 pèlerins. Selon lui, cette mesure est motivée par le fait que la pléthore de groupes organisateurs rend difficile la tâche de supervision et de contrôle sur les agences de pèlerinage exercée tant par le COHO que par les autorités saoudiennes pendant le déroulement du Hadj. Ainsi, 19 groupes d'agences sont formés et activés dans la plateforme saoudienne (Massar électronique).
Quant aux défis, le Haut-Commissaire à l’Organisation du Hadj et de la Oumrah a relevé entre autres l'insuffisance du quota ; plusieurs agences n'ont pas pu inscrire leurs pèlerins dans le système GAHO, la contrainte de temps, due au retard accusé dans l'annonce des quotas et les prix des prestations Saoudiennes ensuite le non-respect des instructions du COHO par certaines agences de pèlerinage, l’insuffisance de la formation des agents informatique de plusieurs agences de pèlerinages et la rétention de l'information par certaines agences de pèlerinage. Le Haut-Commissaire à l’Organisation du Hadj et de la Oumrah a remarqué que ce qui reste à faire avant la phase opérationnelle du transport sera l'accélération des signatures des contrats électroniques et émissions de visas (vaccinations, test PCR..), la préparation des pèlerins en prélude à leur embarquement pour les lieux Saints et la planification des vols.
Par ailleurs, M. Ibrahim Kaigama a rassuré que le COHO est prêt pour le départ de pèlerins à la date prévue pour le 23 juin 2022 avec un minimum de 12 dotations d’avions pour un prix fixé à 3 281.075 FCFA.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le Commissaire chargé de l'Organisation du Hadj et de la Oumra, M. Kaigama Ibrahim, a tenu une réunion d'échanges hier avec les Chefs de groupes d'agences organisateurs pour discuter des derniers préparatifs du Hadj 2023. L'objectif de cette rencontre était d'assurer une organisation optimale du pèlerinage.
Selon les informations recueillies, les discussions ont été fructueuses et tout semble se dérouler dans les meilleures conditions pour garantir la réussite du Hadj. Il est important de rappeler que le Commissaire Kaigama Ibrahim avait précédemment signé un contrat de transport avec Flynas, une compagnie aérienne saoudienne, le 10 mai 2023 à Djeddah. Cette compagnie fait partie des trois compagnies choisies pour assurer le transport des pèlerins nigériens vers les lieux saints de l'Islam.
La signature de ce contrat a été saluée par les deux parties, qui se sont engagées à travailler en étroite collaboration et à respecter leurs engagements respectifs, dans le but de satisfaire pleinement les pèlerins nigériens. Il est à noter que Flynas sera responsable du transport de 30% des inscrits en vol charter. Les compagnies Ethiopian Airlines et Max Air sont également en lice pour le transport des futurs pèlerins.
Cette réunion et la signature du contrat de transport témoignent des efforts déployés par les autorités nigériennes pour assurer une organisation rigoureuse et sécurisée du Hadj 2023. Les préparatifs se poursuivent activement afin de garantir une expérience de pèlerinage satisfaisante pour tous les participants.
(Source Onep)
Nigerdiaspora
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L’Arabie Saoudite a accordé à la République du Niger un quota de 7.194 pèlerins pour l’édition 2022 du pèlerinage aux lieux saints de l’islam, peut-on lire dans un communiqué du ministère saoudien en charge du Hajj.
L’attribution de ce quota de 7.194 pèlerins pour l’édition 2022 du hadj fait suite à la décision prise, le 17 mars 2022, par les autorités saoudiennes de suspendre l’application des mesures de distanciation dans la grande mosquée, la mosquée du Prophète, dans les autres mosquées, et aussi dans tous les lieux fermés et ouverts.
La rentrée dans le pays n’est plus assujettie à la soumission d’un résultat négatif pour un test PCR ou pour un test rapide d’antigène. Cependant, il est exigé aux pèlerins de disposer d’une assurance couvrant les frais de traitement de l’infection du Covid-19 pendant la période de séjour dans le Royaume.
En plus, les mesures de quarantaine institutionnelle et à domicile pour les visiteurs, de la suspension de l’arrivée directe dans le Royaume et de celle de la suspension de tous les vols à destination et en provenance du Royaume vers certains pays sont levées par les autorités saoudiennes.
Cette année, le nombre de pèlerins aux Lieux Saints de l’Islam est restreint à 1 million de voyageurs, pour l’ensemble de l’édition 2022, par les autorités saoudiennes à cause de la Covid 19.
Rappelons que le Hadj ne s’est pas déroulé depuis deux ans pour raison de pandémie liée à la COVID-19. Au Niger, en période normale (sans covid), se sont quelque 10.000 à 15.000 pèlerins qui se rendent chaque année en terre sainte en vue d’accomplir le cinquième pilier de l’Islam.
ANP
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Le 9 avril 1999, il y a 24 ans aujourd'hui, le Président de la République du Niger, Ibrahim Baré Mainassara, a été assassiné sauvagement sur le tarmac de l'aéroport de Niamey alors qu'il se rendait en mission.
Le Niger a perdu l'un de ses dignes fils, un patriote engagé qui voulait le meilleur pour son pays. Ibrahim Baré Mainassara était un homme courageux, droit et visionnaire. Il a consacré sa vie à la cause de son pays, à la recherche de la justice, de l'égalité et de la paix.
Malheureusement, il a perdu la vie à seulement 49 ans. Il n'a pas pu voir ses cinq enfants grandir, suivre leurs études, se marier et fonder leur propre famille. Il n'a pas eu la chance de connaître ses huit petits-enfants et de profiter des moments de bonheur et de tristesse de sa famille. Sa mère, ses dix frères et sœurs et sa compagne et épouse pendant 22 ans ont tous été profondément bouleversés par sa disparition prématurée.
Pendant les 24 dernières années, sa famille a lutté sans relâche pour obtenir justice et faire la lumière sur les circonstances de sa mort. Mais ils ont souvent été confrontés à l'omerta politique et judiciaire. Ils ont eu le sentiment d'une justice à deux vitesses et d'une démocratie volontairement amnésique.
Avant d'être Président de la République, Ibrahim Baré Mainassara était avant tout un être humain avec un droit inaliénable à la protection de sa vie et à l'égalité devant la justice. Sa disparition a été une immense perte pour sa famille, pour le Niger et pour tous ceux qui partagent ses valeurs de justice, d'égalité et de paix.
Comment peut-on encore en être là, à l'ère de la lutte mondiale contre les inégalités, les violations des droits et la violence ? Il est temps que les coupables soient traduits en justice et que la vérité soit enfin révélée.
La condamnation des auteurs de la mort du Président Thomas Sankara du Burkina Faso, assassiné il y a 35 ans, a ravivé la flamme de l'espoir en nous. Cette condamnation a été possible grâce au concours de la société civile, des politiques, des juristes et des sympathisants engagés au Burkina et en Afrique, ainsi que grâce à la détermination de Mariam Sankara, si courageuse et digne, et de leurs deux fils.
Si cela a été possible au pays des hommes intègres, cela doit être possible au Niger. Nous devons continuer notre noble combat pour la vie, la paix et l'égalité des chances face à la justice.
En ce jour anniversaire, nous rendons hommage à la mémoire d'Ibrahim Baré Mainassara et prions pour le repos éternel de son âme. Nous demandons également à tous ceux qui partagent notre combat de nous aider et de nous soutenir dans cette quête de vérité et de justice.
Aissatou Clémence, Samira, Alia-Rayana, Abdel Nasser, Hannatou et Djibril
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Comme il l’a fait avec les autres couches socioprofessionnelles du pays et avec les diplomates, le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou a convié le vendredi dernier, les acteurs des médias, à la séance de rupture de jeûne au Palais de la présidence. C’est ainsi que les différents acteurs issus des médias publics et privés, les directeurs généraux des organes de presse, journalistes et communicateurs ont répondu massivement présents à l’invitation du Chef de l’Etat qui avait à ses côtés, le Premier ministre Brigi Rafini, le président du Conseil supérieur de la Communication (CSC) et la ministre en charge de la Communication.
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Mme Schmidt Degener, appelée affectueusement par les intimes, Tantie Jeannette, vient de tirer sa révérence le dimanche 19 février 2017 à 22h30 tapantes à Montauban …du côté de Bordeaux. Par la volonté de ses enfants, elle y repose en paix depuis jeudi dernier, après une vie bien remplie ! Partie à 91 ans ! Ce qui n’est pas donné à n’importe quel mortel.
Partie sur la pointe des pieds, nous abandonnant dans ce monde incertain, avec ses cinq bouts de bois de DIEU, je parle ainsi de Farid, Michelle, André, Stéphane et Frédéric, puisqu’elle s’en est allée rejoindre au ciel Hélène, qui l’a précédée quelques années auparavant. Ainsi procède la Faucheuse, qui, malheureusement n’emporte que les meilleur(e)s, sans bruit.
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Le Directeur général des hydrocarbures au Ministère du Pétrole, M. Boubé Hamani, a animé, hier mercredi 4 mai 2022, un point de presse sur l’incendie qui a détruit, mardi 3 mai dernier, un dépôt de gaz dans le quartier Bobiel de Niamey.
C’était aux environs de 19 heures qu’une série d’explosions s’est produite au niveau d'un dépôt de bouteilles de gaz domestique au quartier Bobiel de Niamey. Selon M. Boubé Hamani aussitôt informé, le ministre du Pétrole, en déplacement, a dépêché le Secrétaire Général du Ministère et le Directeur Général des Hydrocarbures sur les lieux de l’incendie. Arrivés sur place, a ajouté M. Hamani, l'équipe du Ministère du Pétrole a trouvé le feu déjà
maîtrisé par les sapeurs-pompiers. Selon les explications données par le propriétaire du dépôt, le feu a été constaté sans savoir sa source et malgré l’existence des extincteurs, il n’a pu le contrôler jusqu’à l’arrivée des sapeurs-pompiers qui ont intervenus sur le lieu.
Selon le Directeur général des hydrocarbures, il est difficile à ce stade de connaître les causes de l’explosion. M. Boubé Hamani a ensuite annoncé qu’une nouvelle loi est d’ailleurs en instance d’être adoptée pour bien encadrer cette activité. «Une enquête est ouverte pour déterminer les causes de l’incendie et situer les responsabilités. Pour le bilan des dégâts, heureusement il n’y a eu de perte en vie humaine, ni de blessé», a-t-il affirmé. «Le Ministère du Pétrole appelle la population à plus de vigilance et les responsables des points de vente du gaz domestique au respect strict des mesures de sécurité», a-t-il lancé.
Par la suite, le Directeur général des hydrocarbures, accompagné du Secrétaire Général du Ministère du Pétrole, M. Mahaman Rabiou Balla et des agents de la Direction des hydrocarbures, s’est rendu sur le lieu du sinistre pour constater de visu l’étendue des dégâts. Si aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, il n’en demeure pas moins que des dégâts matériels ont été enregistrés. Selon un témoin trouvé sur place, c’est près de 500 bouteilles de gaz de diverses dimensions qui sont stockées dans ce dépôt sis dans une maison habitée par une famille comptant de nombreux enfants. «C’est dans cet entrepôt que le vendeur charge ses bouteilles. Nous l’avions prévenu du risque qu’il prend et auquel il nous expose, avec ce chargement illégal de bouteilles de gaz et surtout le fait qu’il fasse régulièrement ses préparations près desdites bouteilles. Mais il n’a rien voulu savoir et il a poursuivi ces pratiques, jusqu’à ce que cet incendie se déclenche», regrette la même source.
Mahamadou Diallo(onep)
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A partir du 1er septembre 2021, les populations de la région de Tillabéri seront autorisées à utiliser leurs motos pour leurs déplacements sur l’ensemble du territoire de la région, sous état d’urgence depuis 2017. En raison de l’insécurité, du fait des attaques terroristes quotidiennes dans la région depuis bientôt 6 ans, la circulation des motos a été interdite par les autorités. Prise en décembre 2019, la mesure est entrée en vigueur le 13 janvier 2020. Aujourd’hui, cette interdiction est levée par le premier responsable de la région, le gouverneur Ibrahim Tidjani Katiala, dans un arrêté en date du 23 août 2021. « La mesure d’interdiction de circulation des motos est levée sur toute l’étendue du territoire de la région de Tillabéri, à compter du 1er septembre 2021 ». Néanmoins « l’interdiction reste et demeure en vigueur la nuit », ajoute la première disposition de l’arrêté.
Pour le moins que l’on puisse, c’est une mesure globalement heureuse, attendue par les populations meurtries de Tillabéri. L’espoir renait pour ainsi dire. Même si les terroristes et autres bandits armés écument de plus en plus la région avec un sentiment d’absence totale de l’Etat sur le terrain, les activités économiques et professionnelles reprendront. Car, cette interdiction de la circulation des motos sur le territoire régional a contribué à affaiblir davantage les citoyens de cette partie du Niger, en limitant drastiquement leurs déplacements, anéantissant du coup les activités économiques d’où ils tirent leur subsistance. Comme ça a été le cas à Diffa, et dans certaines localités des régions de Tahoua et Maradi. L’interdiction des motos, moyen courant et pratique de déplacement des populations, pour aller au champ, dans les marchés, sur le terrain pour certains cadres techniques, a été douloureusement ressentie, et toujours décriée comme une mesure inefficace. Ressentie comme une injuste sanction contre les populations contraintes de respecter scrupuleusement la mesure, elle n’a pas freiné les terroristes dans leurs activités macabres. Car de 2019 à aujourd’hui les attaques contre les populations civiles et militaires n’ont pas diminué. Au contraire, elles ont augmenté de plusieurs crans. Des camps et positions militaires, Chinagodar et Inates, ont été littéralement détruits avec chacun des centaines de valeureux militaires massacrés par des terroristes qui se déplacent pourtant sur des motos.
Malgré la mesure qui est censée permettre d’identifier ceux qui se déplacent sur des motos comme des terroristes en vue de les neutraliser à temps, « personne » ne les a vus venir. Les localités de Ouallam, Banibangou, Téra, Torodi, entre autres, sont fréquemment visées par les attaques meurtrières de bandits armés sur des motos. Rien que ce mois d’août, au moins 100 personnes ont été froidement abattues par ces criminels. Certaines dans leurs champs, d’autres dans des mosquées. A quoi cette interdiction de la circulation des motos a servi en fin de compte ? Si tant est que la justesse d’une telle décision se mesure à l’aune de son efficacité et la défense de l’intérêt général, on peut dire que ses conséquences ont été catastrophiques pour ceux au nom desquels elle a été prise. Beaucoup de nigériens ont l’impression que cette mesure a contribué à affaiblir les populations en réduisant leurs activités économiques et professionnelles, à casser le moral des populations comme si l’Etat ne peut rien faire d’autres pour elles que de leur interdire d’utiliser leurs outils de travail ou en les invitant/forçant à quitter leurs terres ancestrales. Un Etat, de surcroit démocratique, dans des circonstances pareilles, fixe les populations chez elles en leur garantissant liberté et sécurité. L’Etat n’abandonne pas des parties de son territoire aux envahisseurs et aux terroristes.
En somme, ce sont les populations civiles qui ont pâti de cette mesure. C’est pourquoi d’ailleurs, beaucoup de voix, y compris les députés ressortissants de la Région tous partis politiques confondus, ont demandé la levée de cette interdiction qui, sur le terrain, s’est avérée inefficace et contreproductive. Le moral des populations est au talon, l’économie à terre. Car, si la mesure a été prise pour mieux lutter contre les terroristes en 2019, pour bien d’observateurs, elle a été un véritable fiasco, un échec total. Puisqu’elle n’a jamais permis de détecter à temps les mouvements des terroristes, pourtant sur leurs motos, une centaine des fois, et les neutraliser avant leurs forfaits. Pourtant tel était l’objectif, faciliter l’identification des bandits qui utilisent des motos pour attaquer et tuer. La guerre, même conventionnelle, ce sont des moyens et les renseignements militaires. Où sont passés les milliards votés en faveur de l’armée, en particulier le renseignement militaire qui aurait pu prévenir beaucoup de ces attaques et sauvé beaucoup de vies humaines ? Pourquoi personne n’est sanctionné à ce jour pour défaillances et fautes graves ? En fait, au Niger de la renaissance, il est plus facile de prendre des mesures qui briment davantage les citoyens que de prendre les mesures courageuses de défense de l’intérêt général et du bien public. Pour l’heure, c’est un ouf de soulagement. Chacun peut aller plus aisément sur sa moto au marché, au champ, d’un village à un autre, là où l’Etat est encore présent. Comme on le dit, on ne meurt qu’une fois. Quand ce responsable d’un département de la région de Tillabéri dit « Nous, on a vraiment constaté le bienfait de cette mesure (l’interdiction de la circulation des motos). Ça nous a permis de maitriser la situation », on a envie de lui demander de quel bienfait et de quelle maîtrise de quelle situation il parle. En s’exprimant ainsi, il montre son ignorance des aspirations de ses administrés et qu’il ne leur a jamais donné la parole. Un tel responsable est un danger public investi d’une fonction publique.
Cette mesure de levée d’interdiction des motos doit être étendue à toutes les régions pour montrer aux terroristes et autres trafiquants que le peuple nigérien est un peuple qui résiste.
M.D.
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La Cellule d'Analyse des Politiques publiques et d’Evaluation de l'action Gouvernementale (CAPEG) a organisé le samedi 26 mars 2022 une journée de partage des résultats d’une étude réalisée en 2018. Intitulée ‘’Parole des jeunes’’ et ‘’Ilimisai da tarbiya’, cette étude met en exergue les aspirations et l’éducation des jeunes nigériens.
À travers cette rencontre, la CAPEG souhaite vulgariser les résultats de ses études, mais aussi collaborer avec les participants essentiellement composés de journalistes, d’animateurs, de promoteurs des medias, de bloggeurs, mettant à leur disposition une documentation relative aux études réalisées. Pour donner un aperçu global du rapport, deux films relatifs aux études ont été projetés. Les films sont des supports et des preuves numériques (vidéo) du rapport.
Le rapport présenté, démontre que les attentes des jeunes d’aujourd’hui ne sont pas les mêmes que celles des jeunes d’antan. L’étude a fait ressortir des connaissances capitales sur les dynamiques de jeunesse au Niger. «Le Gouvernement est convaincu qu’un investissement dans le changement de comportement des jeunes aura un impact durable sur le développement économique. Les résultats de l’étude interpellent toutes les institutions en charge des questions de jeunesse mais aussi d’autres institutions connexes comme le ministère de la Renaissance culturelle, le ministère du Développement communautaire. Chacun sera responsabilisé par rapport aux actions qui lui incombent et la CAPEG assurera le suivi régulier pour une mise en œuvre effective de la feuille de route des recommandations. Le Gouvernement pour sa part s’engage à soutenir les efforts d’adaptation des interventions et de la vision des aspirations des jeunes. C’est pour marquer cette volonté qu’il a approuvé d’ores et déjà la proposition d’instituer le 28 novembre comme la journée où la parole sera donnée aux jeunes», note le rapport en Avant-Propos.
Selon le rapport, la structure démographique du Niger fait ressortir le poids important des jeunes avec une population dont le taux d’accroissement naturel est estimé à 3,81% en moyenne sur la période 2001-2011. Environ 60% (13 millions) de la population a moins de 18 ans et près de 500.000 jeunes entrent sur le marché du travail chaque année. Cette progression rapide de la population active soulève la problématique de la place des jeunes dans la société nigérienne. L’approche participative mise en œuvre dans le cadre de cette recherche consiste à donner la voix aux jeunes pour comprendre leurs aspirations et capter leurs perceptions.
Lors de cette rencontre, caractérisée par des échanges et des discussions, le coordonnateur de la CAPEG M. Abdoulahi Garba a invité les journalistes à s’approprier des résultats de ces études afin de sensibiliser les populations. Il a rassuré la disponibilité de son institution pour une meilleure collaboration avec les medias. «Ces études sont très utiles pour la presse» a déclaré le coordonnateur de la CAPEG M. Abdoulahi Garba avant de remercier l’UNICEF qui a accompagné de bout en bout la réalisation des études, ‘’Parole des jeunes’’ et ‘’Ilimisai da tarbiya’’.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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Après le lancement des activités de la 31ème édition de la Journée nationale de la femme nigérienne, le vendredi 13 Mai 2022, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a organisé à son ministère un foyandi et une journée porte ouverte. Le but de cette initiative est d’apporter un soutien aux femmes déplacées internes du département d’Abala (Région de Tillabéri) victimes de l’insécurité qui impacte leurs conditions de vie. Cette journée a été également marquée par une petite exposition-vente au sein dudit ministère par des femmes entrepreneurs.
C’est dans une ambiance de fête que la ministre de la Promotion de la Femme et de Protection de l’Enfant a expliqué aux femmes réunis autour d’elle que cette journée a pour but de sensibiliser le public sur les progrès réalisés par le Niger en matière de promotion de la femme.
Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a ensuite évoqué la question sécuritaire du pays qui, a-t-elle, reconnu est de nos jours une problématique mondiale à laquelle toutes les nations du monde entier sont confrontées. «Cette situation affecte plus les populations civiles notamment les femmes et les enfants entrainant ainsi des phénomènes de déplacements massifs de ces franges de personnes fuyant les zones d’insécurité», a-t-elle précisé.
Pour la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, une mobilisation générale des ressources s’avère nécessaire en vue de prendre des mesures préventives dans ce contexte marqué par la persistance de l’insécurité qui, a des conséquences graves sur les femmes et les enfants. C’est dans ce cadre a déclaré Mme Allahoury Aminata que son département ministériel à travers cette journée de foyandi s’engage à apporter son soutien aux femmes déplacées d’Abala. A ce niveau, la ministre a rappelé que le foyandi renferme des aspects fondamentaux dont son caractère social surtout pour les femmes nigériennes en termes de raffermissement des liens de parenté, de fraternité, d’amitié, de cohésion familiale et sociale, l’élan d’entre-aide et la solidarité ainsi que le soutien économique par une mobilisation des ressources humaines, matérielles et financiers pour soutenir les femmes déplacées d’Abala
Enfin, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a lancé un cri de cœur à tous les acteurs et à toutes les actrices de quelque bord que ça soit afin qu’ils s’investissent davantage pour apporter leur contribution aussi modeste soit-elle aux compatriotes déplacées du département d’Abala.
Comme un déclic, ce cri de cœur a retenti dans les oreilles des bonnes volontés. Ainsi, on note comme contribution une enveloppe de 1 millions de franc CFA du Chef de l’Etat S.E. Mohamed Bazoum, 3.500.000 f par les femmes des services rattachés au cabinet du Premier ministre dont l’enveloppe a été remise sous le ‘’hourra’’ des femmes par la femme du Premier ministre, Mme
Ouhoumoudou Hadiza, 2.500.000 F CFA par le ministère de la Promotion de la Femme et de l’Enfant, 1 millions de franc cfa par les femmes parlementaires ; 32 sacs de riz, 3 cartons de pâtes alimentaires par les femmes du ministère de l’Elevage.
Rahila Tagou(onep)
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Le Niger, à l'instar de la communauté internationale, célèbre aujourd’hui 5 mai 2022 la journée internationale de la sage-femme. Cette année, la Confédération internationale des sages-femmes communément appelée ICM, fête ses «cent ans de progrès ». A cet effet, l'ensemble de la communauté mondiale des sages-femmes est invitée à honorer ce centenaire et à s’investir dans des soins de qualité pour améliorer la santé sexuelle et reproductive ainsi que la santé des mères, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents/adolescentes. Dans le message qu’il a livré, à l’occasion de cette journée, le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales, Dr. Idi Illiassou Mainassara a rendu un vibrant hommage à la profession combien noble de la sage-femme qui œuvre pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.
En parlant de la sage-femme, l'image la plus courante qui nous vient à l'esprit est celle de soignante qui aide les femmes à accoucher. Pourtant, son métier recouvre bien plus que cela. En effet, en plus de prodiguer des soins pré et postnataux ainsi que pendant l'accouchement, la sage-femme fournit des services de planification familiale et de dépistage des cancers du sein et du col de l'utérus. Elle est également formée à la pratique des soins obstétriques d'urgence. Par le biais de conseils et d'informations, la sage-femme peut contribuer à prévenir les mutilations génitales féminines, soutenir les survivantes de violence basée sur le genre et proposer des services de santé reproductive aux adolescents/ adolescentes et jeunes.
Le ministre de la Santé publique reconnait que les sages-femmes exercent leur métier dans des conditions souvent difficiles. Le rapport publié en 2021 par l'UNFPA, I'ICM et l'Organisation mondiale de la santé et intitulé «État de la pratique de sage-femme dans le monde», qu’il cite, révèle que si les gouvernements investissaient dans ce corps de métier, on pourrait sauver 4,3 millions de vies chaque année d'ici 2035, en comptant les décès maternels et infantiles et les enfants mort-nés. «Ce groupe de professionnelles de santé, composé très majoritairement de femmes, pourrait en effet répondre à 90% des besoins de santé reproductive et prévenir 65% des décès maternels et infantiles», a soutenu Dr Idi Illiassou Mainassara. Selon lui, le rôle que les sages-femmes ont à jouer dans la réalisation des Objectifs de développement durable pour 2030 comme la réduction de la mortalité maternelle et la garantie d'un accès universel à la santé, et plus particulièrement à la santé sexuelle et reproductive, n’est pas à sous-estimer.
Depuis 1975 année de sa création, l'Association des Sages-Femmes du Niger s'était engagée dans la promotion des soins fournis par ses adhérentes et avec l'appui de ses partenaires à renforcer les compétences pour des prestations de qualité. Aujourd'hui, «tous les avis des décideurs et les partenaires s'accordent et reconnaissent le rôle de premier rang de la sage-femme dans le processus de réduction de la mortalité maternelle et néonatale», affirme le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales. C'est pourquoi, pour leur permettre d'exercer cette profession combien noble, le gouvernement du Niger a doté les sages-femmes d'un cadre règlementaire à savoir l'Ordre des Sages-femmes du Niger. Il s'agit là désormais du cadre de réglementation et de régulation de la pratique de la profession sur tout le territoire National. «Cet ordre qui est opérationnel sert d'interface et d'organe consultatif entre les pouvoirs publics et l'ensemble des membres en ce qui touche tout sujet concernant la profession», précise-t-on.
Plusieurs activités sont prévues dans le cadre de la célébration de cette Journée Ainsi les sages-femmes Nigériennes traiteront, à travers des conférences, différents thèmes en lien avec leur quotidien dans les huit régions du pays. C’est ainsi qu’il est prévu une conférence à la Maison des jeunes Djado Sékou de Niamey sur la surveillance du travail d'accouchement et le post-partum ; une séance de don de sang ; le dépistage des lésions précancéreuses du col et du cancer de sein ; et une offre des méthodes contraceptives modernes de longue durée.
Ismaël Chékaré(onep)
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La communauté internationale a célébré le 21 juin 2021, la 7ème édition de la journée internationale du yoga, une ancienne pratique physique, mentale et spirituelle originaire de l’Inde. En prélude à cette célébration, l’ambassade l’Inde au Niger a organisé, le 19 juin dernier dans un hôtel de Niamey, une séance publique de pratique autour du protocole commun de yoga. Les participants de cette première session de pratique sur un ensemble de trois (3) programmées par la représentation diplomatique de l’Inde, proviennent de différentes couches socioprofessionnelles du Niger et d’expatriés.
Devant les participants, SE Prem Kumar Nair, Ambassadeur de l’Inde au Niger, a affirmé que le thème de cette année qui est «Yoga pour le Bien-être», s’avère particulièrement important dans le contexte actuel de COVID-19 qui a un impact sur le bien-être psychologique et physique des personnes. Pendant les confinements successifs, a-t-il poursuivi, la pratique du yoga a aidé plusieurs personnes à maintenir leur bien-être physique et mental. Ce qui démontre selon le diplomate indien que «le yoga peut donc aider les gens à se rétablir et à combattre les maladies à l’avenir».
Pour l’ambassadeur Prem Kumar Nair, le yoga est un outil utile pour construire un système immunitaire résistant. «Le Yoga à vocation universelle fait désormais partie de diverses physiothérapies médicales et sportives et constitue également un outil permettant aux étudiants d’améliorer leur concentration et de réduire le stress pendant les périodes d’examens», a-t-il dit. L’ambassadeur de l’Inde au Niger, qui insiste sur la vocation non confessionnelle du yoga, a indiqué que cette pratique ancestrale n’a besoin que d’un investissement en temps. «Nul besoin d’un abonnement coûteux aux gymnases pour rester en forme et en bonne santé. Le yoga peut être pratiqué dans le confort de la maison comme activité quotidienne de 45 minutes», a-t-il assuré.
A la fin de la séance d’exercice, Pr Antoinette Tidjani Alou pratiquant habituellement seule le yoga, a loué ses vertus sur l’Homme, surtout les personnes qui ont des métiers stressants. Contente d’avoir pu faire le déplacement pour la séance publique de pratique sur le Protocole commun de yoga, elle soutient que le yoga, tout comme le sport, permet «de garder le cap, de rester en forme, de rester actif aussi» et d’aller vers une maturité en bonne santé. «Je vous invite à venir nombreux. Nous allons nous entrainer ensemble, respirer et nous étirer entre les arbres», a ajouté Pr Antoinette Tidjani Alou qui accueillera la troisième séance publique de pratique le jeudi 24 juin à 7h00 à la Faculté des lettres de l’université Abdou Moumouni de Niamey.
Plutôt dans la matinée, l’ambassadeur de l’Inde au Niger a annoncé que le yoga est un système intégré d’éducation pour le corps, l’esprit et l’esprit intérieur. «Le yoga est l’union avec tous. C’est un ensemble de pratiques composées de postures physiques, de techniques de respiration et de relaxation qui favorisent le bien-être physique et mental», a-t-il expliqué. Aussi, M. Prem Kumar Nair a cité le célèbre maitre de yoga, feu B.K.S Iyengar, qui a déclaré que «le yoga cultive les moyens de maintenir une attitude équilibrée dans la vie de tous les jours et dote des compétences dans l’exécution de nos actions».
La journée internationale du yoga est célébrée dans le monde entier le 21 juin de chaque année depuis son adoption par l’Assemblée générale de l’ONU en décembre 2014. Elle vise «à sensibiliser le monde sur les nombreux avantages de la pratique du yoga».
Souleymane Yahaya(onep)
22 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Niger à l’instar des autres pays du monde a célébré jeudi dernier la Journée mondiale de lutte contre le paludisme avec pour thème retenu : ‘’zéro palu je m’engage, tirer un trait sur le paludisme dans le contexte de la Covid19’’. Ainsi, dans ce cadre, le Programme National de Lutte Contre le Paludisme (PNLP) a organisé un forum sur les progrès réalisés en matière de lutte contre le paludisme dans le contexte de la Covid-19 : défis et perspectives. Cette cérémonie a été placée sous le parrainage de la Première Dame Mme Bazoum Hadiza Mabrouk, représentée par Dr. Alhousseini Zeinabou Maiga.
A cette même occasion, le Secrétaire Général Pi du ministère de la santé publique, M. Abdoulaye Alhassane a rendu un hommage à l’ancienne Première dame du Niger Hadjia Aissata Issoufou qui a mené, avec dévotion et abnégation, un combat acharné afin de réduire le taux de paludisme au Niger.
La célébration de cette journée est une occasion qui met en lumière les efforts mondiaux de lutte contre le paludisme et scelle ainsi les progrès réalisés. Le paludisme est une maladie qui coûte la vie aux enfants. Au Niger, cette maladie constitue encore un défi pour les autorités. Néanmoins, de nombreux efforts ont été accomplis dans la réduction de la morbidité et de la mortalité dues au paludisme. A titre d’illustration, entre 2015 et 2017, les statistiques sanitaires rapportent une baisse du taux d’incidence passant de 155 à 144 pour 1000 de la population générale et 476 à 465 pour 1000 chez les enfants de moins de 5 ans qui payent un lourd tribut. Dans le même sens, le taux de létalité a baissé, passant de 2,42 pour cent à 1,92 pour cent entre 2018 et 2019.
La Coordinatrice du PNLP, Dr. Djermakoye Rakia Jakou, première paneliste à se prononcer sur les progrès réalisés dans la lutte contre le paludisme de 2011 à 2020 a soutenu que ces progrès sont le fruit d’un engagement politique. En effet, a-t-elle expliqué, très tôt en 2011 avec la déclaration de politique générale du gouvernement, le paludisme a été inscrit comme problème de santé publique au Niger. Et cela, a-t- elle poursuivi, s’est traduit par l’engagement du plus haut responsable à l’époque à savoir le Président Issoufou Mahamadou qui s’est vu décerné le titre de champion de la lutte contre le paludisme en Afrique. A cela s’ajoute aussi l’engagement personnel de la marraine Hadjia Aissata Issoufou qui s’est vue également décerner plusieurs titres et qui a fortement œuvré pour la régression du paludisme au Niger. L’Assemblée Nationale aussi, a-t-elle souligné, à travers la commission sociale mais aussi le réseau parlementaire de lutte contre le paludisme y a contribué.
Tout cela a favorisé une forte mobilisation des ressources sur le plan international mais également sur le plan national réduisant le taux d’incidence de 202 pour 1000 cas en 2011 à 175 cas pour 1000 en 2015. Et cette baisse, a-t-elle précisé, est beaucoup plus significative chez les enfants de moins de 5 ans où on enregistre en 2011 plus de 1572 cas qui sont passés à 296 en 2019 mais également chez les femmes enceintes. En somme, pour Dr. Djermakoye Rakia Jakou, les progrès ainsi réalisés sont très significatifs. Cependant, il reste des défis notamment celui lié au changement climatique.
L’ambassadeur des Etats Unis au Niger, représentant la communauté des partenaires techniques et financiers de la lutte contre le paludisme a pour sa part décrit brièvement le soutien apporté aux Nigériens par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme. Ainsi, selon lui, les Etats Unis soutiennent le ministère de la santé dans sa lutte contre le paludisme à travers deux activités : PMI et le fonds mondial. Ce soutien, a –t-il dit, concerne également l’objectif du ministère de la santé à réduire de 40 pour cent la mortalité liée au paludisme. Il a par la suite réitéré l’engagement continu de la communauté des donateurs pour soutenir le ministère de la santé à tirer un trait sur le paludisme. «Le contrôle de la maladie est nécessaire car, une population en bonne santé est essentielle à la croissance économique et au développement», a soutenu M. Eric Whitaker.
Quant à la représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé, elle a émis des appréciations positives quant aux progrès réalisés par le Niger dans la lutte contre le paludisme. Et cela, avant de réaffirmer le soutien de l’Organisation Mondiale de la Santé au Niger dans la lutte contre le paludisme. Les deux autres panelistes, à savoir Mme Chaibou Halimatou de la société civile et M. Kabo Mahamane du secteur privé, ont également de manière succincte expliqué comment leurs secteurs respectifs participent à cette lutte avant de réitérer leurs engagements sans faille à œuvrer dans la lutte contre le paludisme.
Enfin, le fait marquant de cette cérémonie a été l’hommage rendu à l’ancienne Première dame du Niger Hadjia Aissata Issoufou, marraine de la lutte contre le paludisme au Niger. Pour sa part, la Représentante de la Première Dame Mme Bazoum Hadiza Mabrouk a exprimé l’engagement de la Première Dame à accompagner le ministère dans cette lutte contre le paludisme.
Rahila Tagou(onep)
03 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Rien ne va plus entre le Syndicat autonome des magistrats du Niger (SAMAN) et la chancellerie. Pour cause, les magistrats viennent encore, à l’intervalle d’un mois, de dépoussiérer leurs toges pour crier au scandale, à travers une correspondance en date du 15 octobre dernier, adressée au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, dénonçant « des pratiques illégales » auxquelles ils assistent dans le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM).
Cette dénonciation succède à celle du 6 septembre dernier, dans laquelle le SAMAN dénonçait « le refus d'obtempérer aux décisions de justice, l’irruption du politique dans les affaires judiciaires, l’insuffisance des moyens de fonctionnement mis à la disposition des magistrats », entre autres. Cette sortie médiatique avait en son temps fait réagir rigoureusement le ministre de la justice qui n’est pas passé par quatre chemins pour qualifier la déclaration du SAMAN de « mensongère, d’infondée et d’incongrue ». C’est dire qu’on est loin de la sérénité au sein du corps de la magistrature, déjà mal en point suite à certaines accusations proférées à son encontre par certains acteurs de la renaissance, et ce, malgré les professions de foi du magistrat suprême qui annonçait dans le discours d’investiture de son premier mandat qu’il veillera à « la consolidation de l'Etat démocratique et républicain dont l'existence conditionne tout le reste. « L'Etat doit être suffisamment fort pour garantir aux citoyens, à tous les citoyens sans exception, une vie meilleure dans la liberté, l'égalité, la justice et la solidarité », a dit le Chef de l’Etat.
Un malaise
Dans ses dénonciations, le SAMAN fustige d’abord cette « tendance à faire des sessions d’affectations du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), un cadre de sanction des magistrats en violation des dispositions statutaires relatives aux poursuites disciplinaires d’une part, et de la modification hors séance des délibérations, sous prétexte de la correction des erreurs matérielles, d’autre part ». A titre illustratif, pour le cas des affectations intervenues le 21 septembre 2018, le SAMAN dit avoir « relevé la résurgence de ces pratiques illégales avec beaucoup plus d’acuité ». A ce niveau, le syndicat des magistrats considère plusieurs cas d’affectations comme une sanction prise à l’encontre de ses militants, pour avoir fait preuve d’indépendance dans la prise de leurs décisions ou dénoncé certains travers ». Pour le bureau exécutif national du SAMAN, « cela constitue une atteinte grave au principe de l’indépendance des magistrats dans l’exercice de leurs fonctions, consacré à l’article 118 de notre Constitution ainsi qu’une violation des dispositions des articles 70, 74 et 75 du Statut de la Magistrature et 13 et 14 de la loi fixant la composition et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature ». En outre, le SAMAN dit avoir assisté, à l’occasion de la session citée plus haut et ce, pour la première fois dans l’histoire du Conseil de la magistrature, à « une prolongation hors séance de ses délibérations par une partie de ses membres, sous prétexte de corriger les coquilles, et ce, en violation des disposions des articles 7 alinéa 2 et 8 alinéa 1 de la loi N°2011-24 du 25 octobre 2011, fixant la composition et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature ».
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Ces deux dernières semaines, la paranoïa du régime de Mahamadou Issoufou a atteint le pic avec ses multiples arrestations et autres intimidations de membres de la société civile et d'opposants politiques. Après Maikoul Zodi (libéré par le juge) et Baba Alpha de la Télévision Bonferey, encore en prison en compagnie de son vieux papa, c'est autour d'Abdouramane Insar, Ali Idrissa et Amadou Ali Djibo dit Max, d'être interpellés et poursuivis sous de fallacieux prétextes.
Abdouramane Insar : poursuivi pour " incitation à la violence «
Arrêté chez lui, le dimanche 14 mai 2014 aux environs de 2 heures du matin, suite à une publication sur Facebook, après l'interdiction de la marche de la société civile prévue le 10 mai 2017 et interdite, Insar est déféré à la prison civile d'Agadez. Il est poursuivi pour " incitation à la violence ". Le 11 mai, ce militant du Cadre d'action pour la démocratie et les droits de l'homme, résidant à Agadez, écrivait sur sa page Facebook : " s'il faut attendre leur autorisation, je pense que nous avons alors le devoir de renoncer au droit de marche que nous confère notre Constitution et allons droit à l'acceptation de cette pire dictature. On veut des omelettes ? Alors, cassons des oeufs, sortons tout simplement ". Abdouramane Insar est par ailleurs connu pour son activisme sur les réseaux sociaux relativement aux 200 milliards FCFA. L'on se rappelle cette sulfureuse et scandaleuse affaire de vente frauduleuse d'uranium où Hassoumi Massoudou, directeur de cabinet du président de la République, a ordonné le transfert de la somme de 200 milliards FCFA d'un compte ouvert à BNP Paribas au nom de la SOPAMIN vers un comte privé à Dubaï. Des journaux de la place en ont largement fait écho, au point où l'opposition politique s'en est saisie pour exiger la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire à l'Assemblée nationale. Les travaux de cette commission ont été carabinés par la majorité parlementaire et déposés à l'insu de l'opposition parlementaire qui s'est désolidarisée de cette mascarade. Sur ces fameux 200 milliards qui n'ont pas encore fini de parler d'eux aussi longtemps que la lumière ne sera pas faite dessus, Abdouramane Insar fait quotidiennement des publications sur les réseaux sociaux pour en réclamer le retour, à travers le slogan " Bring Back our 200 milliards.
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L’unité de transformation des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques dénommée «Mangari Kiji» de Diffa est une entreprise féminine. La promotrice de cette unité Mme Goni Fachima s’est lancé dans l’entreprenariat après avoir reçu, sur invitation, une formation en 2017 avec l’ambassade des Etats Unis au Niger. Cette formation a été le déclic pour Mme Goni qui nourrissait l’ambition d’ouvrir une unité de transformation des produits agricoles. C’est ainsi qu’elle débute l’entreprenariat avec l’huile de balanites en collaboration avec les femmes de certains villages de la région de Diffa.
Au fur et à mesure qu’elle avance dans cette activité, Mme Goni découvre qu’il vaut mieux essayer les produits issus de l’agriculture qu’on peut trouver sur place, au lieu de se déplacer jusqu’au village, avec toute la pénibilité que cela comporte. L’unité de transformation ‘’Mangari Kiji‘’ prend forme et se focalise sur la transformation du poivron, un produit local phare de la région de Diffa qui est issu de l’agriculture. Le poivron est vendu sur le marché de la capitale du Manga. Historiquement, la transformation du poivron est toujours faite par les femmes de Diffa de manière traditionnelle.
Mais l’unité de transformation ‘’Mangari Kiji’’ entend, elle, s’engager dans cette filière en y apportant une touche moderne dans la perspective de placer le poivron transformé dans les supermarchés. «Le poivron est un produit très riche en fer et en vitamine. En Afrique, le poivron est utilisé uniquement pour faire de la sauce, tandis que sous d’autres cieux, il fait partie des constituants des produits de beauté», a expliqué Mme Goni avant de relever qu’elle est en train de se battre pour l’obtention d’une certification des ses produits auprès des services compétents. Il s’agit des produits transformés tels que «kaloukoi»; «Miavita» et poisson fumé, pour lesquels l’entreprise «Mangari Kiji» se prépare pour ficeler un dossier dans la perspective de la certification.
Selon Mme Goni, le véritable problème auquel les unités de transformation des produits agricoles sont confrontées sur les marchés, c’est la maitrise de l’emballage. Un produit bien emballé attire plus les clients. Si ces derniers sont attirés, il y a de forte chance qu’ils achètent le produit pour le tester. «Nous faisons un effort pour réussir l’emballage de nos produits pour être non seulement attractifs, mais surtout compétitifs sur les différents marchés d’écoulement tels que les foires et les expositions», a souligné Mme Goni. C’est dire que la rigueur dans la chaine de transformation doit être le fil conducteur de l’activité commerciale.
L’unité de transformation «Mangari Kiji» avait raflé le premier prix du concours des produits issus de la transformation lors de la fête tournante du 18 décembre «Tillaberi Tchandalo». Le produit transformé qui a été primé est le «haricot magique». C’est un haricot pré-cuité et séché. Il est disponible avec une date de péremption qui va au-delà d’un an lorsqu’il est bien conservé. Pour l’instant, l’unité de transformation cherche à conquérir le marché de la ville de Diffa avant d’étendre progressivement son espace de vente. Les femmes de la ville de Diffa et environnants sont les principales clientes.
Hassane Daouda, Envoyé Spécial(onep)
25 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La fin du mois béni de Ramadan est marquée par la fête de l’Aid El Fitr, cette fête considérée par une grande partie des musulmans comme la fête de la volaille. Cette dernière est prisée sous toutes ses formes : sur pieds comme congelé. C’est la période de la forte consommation de la volaille malgré les prix exorbitants de celle-ci.
M. Abdoulaye Amadou dit Koda est vendeur de volaille sur pieds depuis 30 ans. Il vend des poulets, des pintades et aussi des pigeons. Pour lui et ses collègues, cette période est une période de prospérité parmi tant d’autres car, malgré les prix qui montent en flèche, la consommation est aussi très croissante.
« A l’approche des fêtes, particulièrement celle de Ramadan, la volaille est très recherchée car pour beaucoup de Nigériens, c’est un ingrédient de choix pour la cuisine. Nous vendons assez de pintades et de poulets ; déjà, depuis le samedi 25 mai, le prix de la pintade est monté à 4000 FCFA l’unité. Par contre, s’agissant du poulet, il y en a pour toutes les bourses », confie-t-il. « Le prix exorbitant de la volaille est dû aux pertes enregistrées par les importateurs qui essaient de se rattraper en augmentant le prix de la volaille qui a survécu », confie-t-il.
Pour M. Ismaël Amadou, vendeur de volaille congelée depuis 14 ans, la fête du mois de Ramadan est une aubaine pour son commerce. « Je vends la pintade à 4000 FCFA, le poulet à 2000FCFA, la dinde à 2000FCFA et je vends aussi du poisson ; la fête du mois de Ramadan est un moment de forte consommation et nous écoulons très bien nos marchandises. Les prix de la volaille congelée subissent rarement l’inflation et même quand c’est le cas, c’est une petite inflation », affirme-t-il.
Issaka M. Almoubarak
31 mai 2019
Source : http://lesahel.org/
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Selon une source bien informée, suite aux informations de certains journaux de la place par rapport au futur président du Pnds Tarayya, Bazoum Mohamed aurait rencontré les militants de la région de Tahoua au siège du Pnds pour leur notifier que c’est l’unité qui fait la force du Pnds. Un militant de la dernière heure ou minute ne peut venir imposer quoi que ce soit. Selon certaines indiscré- tions, Bazoum ferait allusion à Issaka Ousmane, l’ancien directeur général de la douane. Pour rappel, ces mêmes militants de Tahoua auraient rencontré le Président Issoufou Mahamadou pour lui dire qu’ils préféreraient voir n’importe qui accé- der à la tête du Pnds Tarayya, sauf Mohamed Bazoum.
Arouna Y.
27 février 2018
Source : Le Canard en Furie
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Dans un de ses récents communiqués, le Conseil de ville de Niamey a rappelé à ses concitoyens que l'utilisation des terre-pleins centraux de toutes les voiries, y compris le Boulevard Tanimoune, est strictement interdite pour : arrêt et stationnement, apprentissage de conduite, vente de véhicules, franchissement par tout engin, installation de panneaux publicitaires, commerce de tout genre et toute autre activité. En conséquence, des opérations de police seront menées sans délai pour une application stricte des textes en vigueur. Cependant, il est constaté que les mesures prises par ledit conseil peinent à se matérialiser.
Cette décision, vient à point nommé surtout dans un contexte où les Nigériens peinent à comprendre que là où s'arrête leur liberté commence celle des autres. Il n'est plus un secret pour personne que la ville de Niamey connaît ces temps-ci une installation anarchique galopante de certains commerces sur ses différentes artères. Ce phénomène a été décrié et une solution temporaire a été engagée sous la bannière d’Issoufou Mahamadou, mais aujourd'hui, où en est-on ? Bien que la solution engagée sous Issoufou n'était pas objective, elle n’a pas été appréciée dans l’ensemble. Cette installation anarchique n’est pas sans conséquences, elle met en danger la vie des uns et des autres. Il est évident que le fait d'étaler les marchandises sur les trottoirs censés être empruntés par les piétons expose ces mêmes piétons aux dangers de la route, car ils sont obligés de marcher en pleine route là où les véhicules sont censés circuler. Il est donc crucial de mettre fin à de telles dérives pour assurer la sécurité de tous. Il est rappelé que cette mesure ainsi que toutes celles édictées par le Conseil de ville de Niamey viendront fluidifier la circulation et réduire considérablement les accidents de la route qui sont majoritairement causés par certaines dérives de nos populations."
Amadou. I
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La Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) Madou Manama Baloumi de Diffa, a accueilli, le lundi 13 décembre dernier, le lancement par le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid, des activités culturelles entrant dans le cadre des festivités de la fête du 18 décembre 2021 Diffa N’Glaa. Le thème central retenu pour cette 63ème édition de célébration de la proclamation de la République est : ‘‘Sécurité, coexistence pacifique, paix, développement et résilience des populations’’.
Dans son intervention, le ministre Hamid, a d’abord rappelé, que l’histoire de la région de Diffa qui se rattache à celle du sud-est nigérien est considérée jusqu’en 1900 comme la partie septentrionale de l’empire du Borno et les peuples qui la composent sont en majorité des Kanouris, qui vivent en symbiose avec les Toubou, les Arabes, les Peulhs, les Boudoumas et les Haoussas. Selon lui, Diffa est ainsi un creuset de diversité culturelle, caractérisé d’une part, par la cohabitation en parfaite harmonie des communautés sédentaires, nomades et insulaires et, d’autre part, par le brassage entre agriculteurs, éleveurs et pêcheurs depuis plusieurs siècles. « Diffa est notoirement connue comme détenteur, promoteur et protecteur de savoirs et savoirs faires locaux », a-t-il indiqué.
Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a ajouté que dans le cadre de la fête de la République Diffa N’glaa 2021, le gouvernement s’est résolument inscrit dans cette dynamique pour veiller à la prise en compte des valeurs prônées par le programme de la Renaissance culturelle dans les compétences artistiques et culturelles. Cette édition, qui se veut éducative, se décline à travers un programme de concours de chants, de danses de création et d’inspiration traditionnelle, de conte, de peinture, de sculpture et de photographie. Dès le lundi 13 décembre, après des séances d’animation, les phases de compétitions ont démarré après la présentation et l’installation des jurys.
C’est ainsi que, Dosso s’est produite en conte, Diffa en chant, Niamey en danse d’inspiration traditionnelle. Par la suite, Tillabéri a présenté son conte, Niamey son chant et Tahoua a présenté sa danse d’inspiration traditionnelle. Hier, 14 décembre, Diffa, Dosso et Tillabéri se sont produits, respectivement en conte, chant et danse d’inspiration traditionnelle. La soirée s’est terminée avec Tahoua en Conte et en Chant et Zinder en danse de création et d’inspiration traditionnelle.
Notons qu’en marge de ces festivités, jusqu’au 17 décembre 2021, se tiendront également des activités d’éducation au patrimoine, des compétitions sportives, des animations périphériques dans des quartiers de Diffa, des concours d’arts scéniques, une foire, des expositions, etc.
Mahamadou Diallo(onep) (Envoyé Spécial)
15 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président du Conseil de ville de Maradi, M. Pacachatou Mourtala a procédé, hier matin, à la réception d’un Centre de santé intégré (CSI) dans le quartier Maza Dajika (arrondissement communal I de Maradi). Construit par la Loterie nationale du Niger (LONANI), ce centre de santé a été entièrement équipé par la Ville de Maradi.
A l’entame de son discours inaugural, le Président du Conseil de ville de Maradi a indiqué que l’acquisition de ce CSI est le fruit du partenariat entre la LONANI et la Ville de Maradi. «Que ce généreux donateur trouve ici l’expression du vif remerciement du Conseil de ville et des vaillantes populations de la Ville de Maradi» a déclaré M. Pacachatou Mourtala. Pour le président du Conseil de ville, le lancement des activités du CSI Maza Dajika témoigne de la volonté des autorités municipales de veiller à la protection de la santé de la mère et de l’enfant dans la ville de Maradi. Il a demandé aux responsables du district sanitaire de faire un bon usage de cette infrastructure combien utile pour les populations, car, estime-t-il, ces actions cadrent parfaitement avec l’axe 3 du programme de la renaissance Acte III, cher aux plus hautes autorités de notre pays.
Le maire de l’arrondissement communal I, M. Maazou Laouali a indiqué qu’aujourd’hui, grâce à la Ville de Maradi, ce CSI peut démarrer ses activités au plaisir de toute la population de Maza Dajika et de ses environs. Il remercié le président du Conseil de ville de Maradi qui a pensé très vite à rendre opérationnel ce CSI en l’équipant de tout le matériel nécessaire pour son fonctionnement, deux mois seulement après l’installation du conseil. «L’ouverture de ce CSI va, sans nul doute, atténuer la souffrance des patients qui parcourent de longues distances pour atteindre le CSI le plus proche» a-t-il reconnu. M. Maazou Laouali a lancé un appel aux autorités sanitaires de doter ce CSI en personnel suffisant afin d’accompagner tous ces efforts. Il a toutefois réitéré l’engagement de son arrondissement communal à accompagner ce centre de santé pour le bien de tous.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
16 septembre 2021
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Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd Mamoudou Djibo et la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba ont coprésidé, hier matin, à l’Ecole des Mines, de l’Industrie et de la Géologie (EMIG) de Niamey, la cérémonie officielle du Boot Camp international sur l’orpaillage. Organisé par le réseau activités minières responsables et développement Durable du programme Partner, qui est le fruit d’une collaboration institutionnelle entre l’IRD, l’AFD, la Banque Mondiale et l’Association des Universités Africaines, ce boot camp se tenant du 7 au 11 juin 2021 a pour thème «les approches multi-échelles des impacts positifs et négatifs de l’exploitation aurifère artisanale et industrielle en Afrique de l’ouest : problématiques, méthodologies et perspectives de recherche».
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche s’est réjoui du choix de l’EMIG pour abriter le bootcamp sur une thématique d’actualité aux enjeux multiformes. Le réseau activités minières responsables et développement Durable du programme Partner qui regroupe les institutions d’enseignement de Côte d’Ivoire, de Guinée et du Niger a pour but, entre autres, la mise en commun des ressources humaines et le partage d’équipement analytiques lourds, le développement des programmes commun d’intérêt sous régionaux pour la formation et la recherche des actions communes notamment dans le cadre des laboratoires mixtes internationaux et la recherche de financement ; le développement et le renforcement d’expertise pour la recherche, le soutien aux doctorants en cotutelle avec des bourses doctorales et ou des frais de fonctionnement pour les thèses ; l’accompagnement des rencontres ateliers scientifiques, une plateforme d’échanges intersectorielle notamment pour accompagner la LES ; l’appui à l’élaboration et l’accompagnement des stratégies d’innovations.
C’est conscient des enjeux environnementaux, sociétaux, sanitaires et économiques des activités minières aurifères à l’échelle artisanal ayant formalisé un programme de recherche sur les petites mines, a souligné Phd Mamoudou Djibo, que ce réseau a décidé de réunir les scientifiques les industrielles les structures étatiques et des ONG en charge des questions de l’orpaillage. Aussi, le ministre de l’Enseignement et de la Recherche s’est dit persuadé qu’auregard de la qualité des acteurs impliqués et des experts sollicitésdes recommandations et des réponsesadéquatesliées aux activités d’orpaillage et des activités industrielles seront formulées, à l’issue des travaux.
La ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a, pour sa part, relevé l’importance de la thématique de l’orpaillage qui, a-t-elle estimé, dépasse les frontières d’un seul pays. Selon ses explications, il n’existe au Niger qu’une seule Société d’exploitation industrielle d’or, la Société des Mines du Liptako (SML), constituée en décembre 2019. Avec une production moyenne annuelle de 472KG, l’usine est aujourd’hui en arrêt momentané du fait de l’insécurité dans la Zone. Aussi, a ajouté la ministre des Mines, le potentiel aurifère étant important avec environ 6 tonnes d’or métal dans le Damagaram Mounio et l’Air et 26 tonnes d’or métal dans le Liptako, l’exploitation artisanale de l’or, communément appelée orpaillage qui avait débuté au Niger en 1984 en tant qu’activité saisonnière de subsistance, s’est accentuée au fil du temps pour devenir une activité principale.
D’après la ministre des Mines, plus de 200 sites d’orpaillages sont répertoriés et plus de huit cent mille personnes à travers le pays vivent de cette activité. «En effet, la production de l’or issue de l’exploitation artisanale et à petite échelle est estimée à 313, 45 Kg en 2017 même si elle est retombée à 90, 7 kg en 2020, baisse que nous imputons autant à l’insécurité qu’au fait que les artisans déclarent de moins en moins leur production, les contrôles sur le terrain se faisant rares», a expliqué Mme Ousseini Hadizatou Yacouba. Par ailleurs, a reconnu la ministre des Mines, même si l’orpaillage participe à la réduction de la pauvreté, il n’en demeure pas moins qu’il soulève de nombreux défis, d’ordre social, sanitaire, environnemental économique, sécuritaire et de droits humains. «Aujourd’hui, il s’agit, pour tous les décideurs, d’intégrer les enjeux liés aux trois piliers du développement durable, à savoir l’environnement, le social et l’économie dans les pratiques de l’orpaillage», a précisé Mme Ousseini Hadizatou Yacouba.
M. Guillaume Favreau, représentant de l’IRD s’est réjoui de voir les représentants des différents centres d’excellence qui, a-t-il dit, vont tous discuter, générer, comparer leurs résultats pour aboutir à une émulation bienfaisante et constructive sur la thématique de ce boot camp.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
08 juin 2021
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La 12ème édition du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) s’est ouverte le 26 novembre dernier, à Niamey, sous le haut patronage de la Première Dame, Mme Mohamed Bazoum Hadiza. Placée sous le thème «Entreprenariat féminin face à la pandémie de la covid-19 : quelles stratégies pour la résilience dans l’autonomisation de la femme artisane», la cérémonie de lancement de cette édition a enregistré la présence de plusieurs personnalités étrangères dont l’ambassadeur du pays invité d’honneur au Niger, la République Algérienne Démocratique et Populaire, SE. Ali Drouiche, et le ministre sénégalais en charge de l’artisanat, Pape Amadou N’Diaye. Cette année, la région phare de cette rencontre des femmes artisanes est Agadez, pionnière en matière d’artisanat.
Procédant au lancement officiel de cette messe artisanale d’envergure internationale, la première Dame, Mme Mohamed Bazoum Hadiza a déclaré que le véritable développement d’un pays ne peut être envisagé sans la pleine et entière participation de la femme à tous les niveaux de la vie économique. Il en est de même pour l’artisanat, a-t-elle fait remarquer, un des piliers de notre économie, dont la majorité des acteurs est composée de femmes. «Forte de cette conviction dans le combat qui est désormais le mien, je me joins solidairement à la femme artisane pour l’accompagner dans la mesure de mes possibilités, tout au long de cette 12ème édition», a assuré la Première Dame.
Quant au ministre de la Culture, du Tourisme et de l'Artisanat, M. Mohamed Hamid, il a indiqué que l’objectif visé à travers le choix du thème de la 12ème édition est de contribuer à renforcer la résilience des femmes artisanes, grâce notamment aux ressources qu’elles tireront de la vente de leurs produits. En effet, a-t-il expliqué, cette rencontre est un privilège qui revient à la femme, au vu de son importance dans la micro et petite entreprise artisanale en particulier et au-delà, dans la vie économique en général.
M. Mohamed Hamid a en outre soutenu que l’artisanat fait partie des priorités des autorités du Niger, citant à titre illustratif l’axe 6 de la Déclaration de la politique générale du Gouvernement. Cet axe prévoit «des actions de promotion et de développement qui visent l’amélioration de la compétitivité du secteur à travers la construction et la réhabilitation des infrastructures artisanales, le renforcement des compétences techniques et entrepreneuriales des artisans, l’acquisition de nouvelles parts de marchés et le renforcement du dispositif organisationnel des acteurs de l’artisanat», a rappelé le ministre de la Culture, du Tourisme et de l'Artisanat.
La région phare de l’édition 2021, Agadez est représentée par 90 femmes artisanes et 30 artistes, dont 10 encadreurs, parmi lesquels figurent 3 femmes. Ainsi, le gouverneur de la région d’Agadez, M. Magagi Maman Dada s’est réjoui de l’honneur et du privilège faits à Agadez en la désignant comme région phare de la 12ème édition du SAFEM. Cet état de fait, a affirmé M. Magagi Maman Dada, conforte la région dans son rôle de pionnière en matière d’artisanat comme le témoigne la régularité de sa participation, toujours massive, la diversité et la qualité de ses produits artisanaux. «Le SAFEM, comme nous l’avons constaté, constitue pour les artisans une occasion idéale pour vendre leurs produits et assurer leur promotion à l’échelle locale, nationale et internationale», a-t-il poursuivi. Aussi, pour le gouverneur de la région d’Agadez, le SAFEM représente un espace de découverte et d’ouverture d’esprit grâce à la richesse et à la diversité des biens exposés.
Notons enfin que c’est l’Algérie qui est le pays invité d’honneur de la 12ème édition du SAFEM. Pour SE. Ali Drouiche, ambassadeur de la République Algérienne Démocratique et Populaire, la participation de l’Algérie à cette importante manifestation est la réaffirmation de la qualité des relations de coopération qui existent entre les deux pays frères dans de nombreux domaines, dont celui du tourisme et de l’artisanat.
Oumar Issoufou(onep) et Rachida Abdou(onep)
29 novembre 2021
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Les quartiers périphériques de Zinder abritaient ces dernières années des gangs dignes des ghettos des films Nord Américains. Ils entretiennent une situation d’anarchie défiant même les forces de l’ordre. Il est fréquent de les voire prendre d’assaut et boucler pendant des heures un quartier : descentes punitives, représailles contre une bande rivale, meurtres …. Par les actes qu’ils posent, ces jeunes regroupés au sein de ce qu’ils appellent eux même « palais » apparaissent comme des casseurs et des hors-la loi. L violence gratuite, le vol, le crime, le sexe définissent leurs modes d’actions. Les manifestations des rues organisées par des tierces organisations (scolaires ou syndicats) sont comme un exécutoire pour eux. Ils en profitent pour faire des casses, brulé des édifices publics ou les biens d’autrui. Ils sont apparus dangereux pour la paix sociale. Les « Palais » sont devenus inquiétants par leur nombre (on en a dénombré plus de 300 ) concentrés surtout dans certains quartiers périphériques de Zinder ( Kara-Kara, GARIN MALAM). Leur taille varie entre 10-15-25 membres composés des filles plus jeunes (12 à 25 ans) et des garçons de 15 à 40 ans. La plupart de ces jeunes n’ont jamais été à l’école. Cependant on y trouve des scolaires et des déscolarisés.
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Actualité oblige . Je diffère la rédaction de ma série de Géopolitique sur le Panafricanisme , Mythe ou Réalité pour me consacrer cette fois ci , aux évènements qui ont eu lieu sur notre continent Africain. Après plus de 6O ans de Souveraineté et des éternels retours à la case départ , par des renversements militaires ou des coups d’ Etats civils, nos pays ,nos Etats et nos Nations, cherchent encore leur voie . Nous tentons d’analyser ici les raisons, en cherchant à nous poser des questions pertinentes qui nous viennent à l’esprit . Dans cette contribution que nous vous livrons, nous évoquerons la difficile marche de notre pays, le Niger vers son indépendance . Avant d’aborder les divers changements politiques dont furent victimes les populations Nous profiterons également pour voir le rôle de notre capitale Niamey au sein de la gestion du pouvoir et surtout l’image qu’elle doit revêtir à l’endroit des touristes
LA LONGUE MARCHE DU NIGER VERS SA SOUVERAINETE
En effet , un pays, disons un Etat doit d’abord se construire à partir de sa Capitale, miroir et surtout le centre d’intérêts des populations qui s’y reconnaissent et qui doit demeurer leur fierté.
C’est à partir d’une Capitale que le pays prend son envol pour s’imposer aussi aux autres Etats afin de s’incruster dans la chaine Panafricaine qui nous donnera notre place au niveau Continental . Parce que chaque édifice a besoin d’une solide Fondation pour résister et se pérenniser . La construction étant un puzzle , il doit en être ainsi aussi pour se développer . Elle repose sur une logique également . J’y ai d’ailleurs fait allusion dans mon livre « Construire le Niger « publié en Décembre 2001 à Niamey Niger .
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Le Niger est assurément un des pays les plus démocratiques de l'Afrique et même du monde et son peuple est habité par un fort besoin d'unité et de sécurité malgré la pluralité ethnique ( Djerma,Sonrai,Gourmantche à l'Ouest, Peulh en poches un peu partout, Haoussa au centre,Touaregs et Arabes,Toubous au Nord , Kanouri vers Tanout Fachi et Goure).
La pratique démocratique reste cependant vacillante et entachée d'entorses dictatoriales. Les ténors de la classe politique, issue de la Conférence Nationale, font de la démocratie, acquise par les sacrifices des scolaires et de la société civile, leur propriété. L'Etat de droit et la justice sont ajustables selon qu'on soit avec ou contre elle. La compétence et l'intégrité morale ne sont guère une priorité. Le parti au Pouvoir, quel qu’il soit , n'a qu'un objectif : le garder éternellement. Cramponne à ses illustres privilèges, son dernier souci est le bien être de son peuple et la bonne santé des services publics. Le développement se symbolise par des mises en scène ridicules et folkloriques sur les medias d’Etat.
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Le Panier de la ménagère : Hausse des prix des légumes sur les marchés A quelques semaines du mois béni de ramadan, s'il y a quelque chose qui inquiète les populations nigériennes, c'est la flambée des prix des produits de première nécessité sur les différents marchés de la place, notamment des légumes et de la viande. Seul le prix du poisson connaît une baisse considérable lié à la période de chaleur. De la tomate, à l'oignon les prix du chou, la carotte, le piment, le gombo, le poivron, le gombo et l'aubergine connaissent une augmentation. En effet, le carton de la tomate, qui se vendait il y a quelques jours à 4000F coûte respectivement 7000F la tomate exportée du Burkina Faso et 6000 F celle du Niger. Le seau moyen de tomates du Burkina se vend à 1500F, la tia (unité de mesure), à 1000F. Celle du Niger, le prix du sceau moyen est de 1000F, celui de la tia entre 850 et 900F.
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L’éducation et la sensibilisation comme arme efficace pour freiner le drame social Chaque week-end à Niamey, c’est une panoplie de mariages qu’on célèbre. Mais force est de constater que rare sont ces unions qui célèbrent leur premier anniversaire. Le divorce est prononcé souvent deux à trois mois après la célébration du mariage. Des milliers de foyers conjugaux sont bouleversés en un temps record. Mais concrètement qu’est-ce que le divorce ? Qu’estce qui explique l’ampleur de ce phénomène dans notre société ? Assiste-t-on nous à un effritement des valeurs socioculturelles de la société nigérienne ?
Selon le socio-anthropologue M. Sani Jandjouna, le divorce ne trouve de sens que dans le mariage. Autrement dit, c’est quand il y a mariage qu’on parlerait de divorce. Les deux phénomènes sont interdépendants. Le divorce renvoie alors à la rupture des liens qui ont uni deux personnes dans le mariage. L’interruption de cette relation conjugale est appelée divorce. Il peut revêtir plusieurs formes. Ça peut être une simple séparation. Mais ce qui est sûr, dès qu’il y a rupture par rapport à la légitimité, à la légalité qui caractérise ledit mariage, il y a divorce. En conséquence, chacun est libre de choisir et d’emprunter un autre chemin dans la mesure où il n’y a plus une communauté de destin. En effet, l’ampleur du phénomène de divorce à Niamey s’explique selon Sani Jandjouna par le fait qu’il y a plusieurs mariages célé- brés. C’est-a-dire que le divorce est observable en fonction du taux élevé de mariage. Plus il y a de mariage, plus on constate un nombre élevé de divorce. Ça va de pair parce qu’il faut mariage pour parler de divorce. Cette vérité est une donnée statistique. Aujourd’hui, c’est même l’orientation culturelle de notre société qui est comptable de ce phénomène. ‘’ Le choc des cultures auquel on assiste actuellement nous met dans une situation de déperdition totale. Il est difficile de savoir à quelle culture on va assister dans les prochaines années.
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J’ai appris que vous avez été porté par vos pairs à la tête de la CEDEAO et je voudrais vous en féliciter. Vous m’excuserez certainement de ne pas pouvoir applaudir, comme le président de l’Assemblée nationale, Ousseïni Tinni, et les autres qui vous ont accueilli à votre retour d’Abuja. Je sais, pour l’avoir entendu ici et là, que vos détracteurs sont extrêmement jaloux de vos multiples succès à l’extérieur au point où ils affirment que vos pairs ont si bien compris que les problèmes de votre peuple ne vous préoccupent pas tant ; que vous avez un tel désir de paraître à l’extérieur qu’ils vous comblent ; en un mot, que vous vous exténuez à faire briler l’extérieur alors que l’intérieur est tout pourri. Si je reconnais qu’il y a tant de choses à faire chez nous afin de donner un mieux-être à nos compatriotes, régulièrement confrontés à des besoins d’alimentation en grains et en eau, en énergie et en sécurité, je suis également d’avis que chacun est libre de chosir ce qu’il veut laisser à la postérité. Vous avez fait votre choix et l’histoire, pas celle qui se fera à Addis Abeba ou à Abuja, mais qui sera écrite à Niamey, se fera à l’encre des souffrances, des larmes et du sang de vos compatriotes. Elle s’écrira avec l’encre des tonnes de vivres d’aide alimentaire détournées alors que des compatriotes sont confrontées à l’insécurité alimentaire ; elle se fera à l’encre de l’eau qui manque à Zinder, à N’guiguimi, à Niamey même. Elle se fera également à l’encre des privations arbitraires de liberté, de l’instrumentalisation de la justice utilisée pour régler des comptes politiques ou de marchandage, du détournement massif des deniers et bien publics qui a fait des milliardaires en huit ans de votre gouvernance, du trafic de drogue qui finance le terrorisme et dont les tenants sont logés à la présidence de la République, au Cabinet du Premier ministre et à l’Assemblée nationale. Je respecte, donc, votre choix, de travailler à entretenir une image insolite à l’extérieur alors que votre pays croupit sous une tonne de problèmes. Rassurez-vous, je ne suis pas naïf pour ne pas comprendre que l’on ne peut promouvoir tout ce dont je viens de faire cas et pouvoir redresser son pays.
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Après le Pnud, c’est à la Banque mondiale d’estimer, sur la base de critères rendus publics, que votre magistère a été un échec et que le Niger se trouve à la traîne, derrière des pays qui n’ont pas la moitié des ressources de notre pays et qui ne sont pas cet « îlot de paix dans un environnement tourmenté » que vous flattez tant. Le 11 octobre 2018, sur 157 pays visés, la Banque mondiale a classé le Niger parmi les trois pays qui n’investissent pas assez dans leurs populations. Parmi les critères retenus, il y a la survie des enfants, la scolarité et la santéc niveau d’éducation, l’espérance de vie à la naissance ou l’accès à la santé. Avec 0,32, le Niger est un des pays qui affichent les pires indices du continent et du monde. Ce n’est pas moi qui parle comme je veux, je rapporte ce que la Banque mondiale a écrit. La Banque mondiale enfonce ainsi le clou en corroborant le rapport du Pnud en matière d’IDH qui a régulièrement classé le Niger dernier des pays du monde. Il n’y a aucune fierté à le dire et à le rappeler, tant ça fait mal de constater, malgré ces milliers de milliards que vous dites avoir investi dans le développement du Niger depuis sept ans, aujourd’hui, que l’on nous dise que notre pays reste dernier. Qu’est-ce qui se passe ? De deux choses, l’une : soit, ces milliers de milliards n’ont jamais été investis au Niger et pour le compte des Nigériens ; soit les chiffres ronflants dans les statistiques n’ont jamais existé. La première hypothèse me paraît la plus plausible. En sept ans, le Niger a bénéficié d’énormes ressources, tirées de son pétrole pour l’essentiel, mais aussi de prêts exorbitants, parfois contractés dans des conditions frauduleuses. Ce sont effectivement des milliers de milliards qui ont été contractés auprès de partenaires bilatéraux et multilatéraux, mais dont on s’interroge sur la destination réelle. Pendant que les prêts pleuvent et que les ressources pétrolières et minières rapportent des centaines de milliards, rien que pour les permis miniers, l’école et la santé s’écroulent, coupées de ressources et désorganisées par un pilotage à vue. L’eau courante manque, les routes sont détruites,à un moment où le gouvernement resserre l’étau fiscal sur les populations.
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J’ai appris que des enquêteurs français ont séjourné à Niamey, du lundi 4 au mardi 5 décembre 2017 aux fins d’écouter les protagonistes connus de l’uraniumgate. Le séjour de ces enquêteurs, appris de source incontestable, n’est pas, je le sais, pour vous plaire.
Il est synonyme de sombres perspectives judiciaires pour Hassoumoi Massoudou et ses complices non encore cités dans le dossier, mais qui vont nécessairement être découverts et dénoncés. Les choses s’accélèrent et ce déplacement de Niamey, selon les échos que j’ai de ce séjour, a permis aux enquêteurs de lever le voile noir qui couvre certains aspects cruciaux. Le plus idiot du village sait que »HassoumiMassoudou n’est pas seul », mais il faut bien qu’une enquête officielle, sérieuse et objective, puisse établir l’identité de ses complices, leurs motivations et leurs desseins. Je puis vous dire, sur la foi de ce que j’ai appris, que la Brigade financière française a presque bouclé son enquête. J’ai bien lu des informations tendant à faire croire que le juge français qui a séjourné à Niamey était là pour former les juges du pôle financier de Niamey. Le mensonge, comme on dit, a beau courir, il se fait toujours rattraper par la vérité. HassoumiMassoudou, lui, sait, que le juge français a bel et bien séjourné à Niamey et que c’est bien dans le cadre de l’uraniumgate. Il le sait, tout comme tous ceux qui, au Grand hôtel, ont été rencontrés, ensemble, par ce juge qui est d’ailleurs reparti dès le mercredi 6 décembre, au soir. Le jour où les choses vont péter et qu’il ne servira plus à rien de véhiculer de fausses informations, on verra bien ce que ces manipulateurs de conscience vont raconter. Pour le moment, laissez-moi vous conter la petite histoire du séjour du juge français à Niamey.
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J’ai appris le limogeage, par décret, de Mahamadou Gado, jusqu’alors directeur de Cabinet du Premier ministre Brigi Rafini et j’ai compris tout de suite que vous devez être furieux de constater la teneur du dossier spécial consacré au Niger dans le bilan économique AFCW3 de la Banque mondiale. C’est vrai, ça rend furieux. Ça rend particulièrement furieux de constater que ledit rapport, qui passe au vitriol votre gouvernance, émane conjointement de la Banque mondiale et de votre propre gouvernement. Il est notamment indiqué, je cite : « Basé sur les informations du programme de renaissance du gouvernement nigérien, le Diagnostic PaysSystématique (DPS) a été développé en concertation étroite avec les autorités nationales ». Economiste de son état, ancien cadre supérieur de la Banque centrales des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), Mahamadou Gado est le premier conseil du gouvernement dans ce domaine. Aurait-il payé cash son incapacité à camoufler la situation réelle du Niger ? Si tel est le cas, il s’agit effectivement d’une faute extrêmement grave sous une gouvernance qui a régulièrement utilisé de fausses statistiques, forgées de toutes pièces comme dans le cas des salles de classe. Je ne reviendrai plus sur ce débat, ayant eu à démontrer, depuis fort longtemps, la fausseté, voire le caractère ridicule de ces 15 000 salles de classe [voir rapport-bilan de vos cinq ans au pouvoir] construites en matériaux définitifs en cinq ans.
Monsieur le’’Président’’ Une polémique est née entre partisans et opposants à votre régime, le rapport de la Banque mondiale ayant volontairement dilué la responsabilité de la situation qu’elle brosse dans une formule fourre-tout, « la classe politique », alors que la photographie qu’elle plante comme décor est bien factuelle. Une feinte inutile puisque la Banque mondiale n’a pu se débarrasser de certains indices troublants qui indiquent clairement qu’il s’agit de votre gouvernance. Je vous donne un exemple : « La situation affecte évidemment l’administration, fragmentée et inopérante, où de nombreux ministères et responsabilités se chevauchent et où les modalités de passation de marché sont inefficaces ». Or, il se trouve que dans votre gouvernement, vous avez tellement de ministères et de responsabilités qui se chevauchent. Il n’y a aucun doute, il s’agit bien de votre gouvernance et le limogeage de Mahamadou Gado est la preuve que vous vous êtes bien reconnu dans le triste tableau brossépar la Banque mondiale et votre gouvernement. Un autre exemple ? « La recherche de profit, le clientélisme et l’impunité sont endémiques, car ils servent à l’ambition politique et aux tractations entre les élites ». Là également, je peux vous citer des dizaines d’affaires dans lesquelles l’Etat a été spolié de dizaines, voire des centaines de milliards, par des individus clairement identifiés mais jamais inquiétés par la justice. Entre autres, je voudrais citer l’affaire des 200 milliards ; le contentieux avec Africard ; le Mukurigate, les 1000 milliards d’Eximbank, etc.
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Que se passe-t-il réellement entre votre gouvernement et la Direction générale d’Orange Niger ? De simple contentieux fiscal, la fermeture de la filiale nigérienne de France Télécoms est en train de tourner en un véritable bras de fer où il n’y a pas que, on l’imagine, une affaire de droit et d’argent dû. C’est mon impression personnelle. Pour moi, il s’agit d’une tragique mésentente subite entre une société habituée à des cadeaux fiscaux de votre part et un gouvernement qui a régulièrement concédé, de façon volontaire et révoltante, des impôts à des multinationales qui font dans le profit au détriment des citoyens soumis à une pression fiscale intolérable. Ce qui est dû à l’État du Niger va dans les comptes bancaires et le chiffre d’affaires des multinationales tandis que, pour trouver les ressources financières nécessaires à vos projets, vous continuez à endetter le pays, histoire de faire croire que ça ne marche alors que vous nous enfoncez dans l’abîme. Orange Niger, tout comme Airtel Niger, est habituée à des arrangements douteux que vous ne pouvez pas prétendre ignorer. Une structure publique de l’État qui n’a ni la vocation ni la mission, se s’est substituée à la Direction générale des impôts pour faire des arrangements criminels qui ont délesté le Trésor public de plusieurs milliards de francs CFA. Vous le saviez, mais vous aviez laissé faire. GandouZakara, qui était Secrétaire général du gouvernement à l’époque, avaitil combien à la place de l’Etat pour conduire une telle opération ? Pire, avec Airtel, les montants convenus avec GandouZakara ont été directement rétrocédés à une obscure société, paraît-il créancière de l’État, d’un certainMukuri Daniel, un escroc poursuivi par la Société générale des banques (SGB). Il a été demandé à Airtel de verser directement les montants consentis à la société MACH-AGITECH NIGER de Mukuri Daniel. Pourtant, l’impôt est incessible. Recherché par Interpole Belgique pour escroquerie notoire sur des citoyens belges, Mukuri Daniel a trouvé curieusement refuge, protection et soutien au Niger. Protégé contre la SGB, il sera finalement écroué, poursuivi par votre gouvernement pour escroquerie, puis relâché sans jamais être jugé et condamné pour ses multiples délits. J’ai compris qu’il ne pouvait rester longtemps en prison puisqu’il risquait de faire plonger des têtes couronnées et ruiner leurs fructueuses affaires qui continuent.
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Le jeudi 31 janvier 2019, vous aviez, par un décret, renvoyé Hassoumi Massoudou du gouvernement. Un évènement d’autant plus surprenant et invraisemblable qu’il était inattendu, eu égard à la place qu’occupe l’homme dans l’architecture institutionnelle de l’État, au sein de l’appareil de décision du parti au pouvoir ainsi que les relations personnelles qu’il entretenait avec vous. Comme tant de Nigériens, et ils sont sans doute nombreux, je me suis incliné devant le fait, mais ma conscience n’arrivait pas à admettre sa véracité, tant ça paraît trop gros pour être vrai. Je me suis donc résolu à faire avec, dans l’espoir que certaines langues, au cœur des choses qui se trament au sommet de l’État et du Pnds, vont se délier dans les jours et semaines consécutifs à ce tsunami politique. Je n’ai pas eu à attendre longtemps. On ne sert pas un chef d’État au hasard. Mes relations, aussi étendues que précieuses, m’ont permis d’apprendre bien des choses, complètement en décalage d’avec ce qui se raconte. Je dois reconnaître que vous avez si bien joué qu’il ne viendrait à l’idée de personne qui ne soit pas dans le secret de l’affaire de se douter de quoi que ce soit.
La tournure que prennent les évènements au ¨Pnds est dramatique. Deux versions ont été avancées par mon interlocuteur et toutes les deux ont la particularité d’écarter Mohamed Bazoum du jeu et le président du Pnds le sait mieux que quiconque. Mon interlocuteur, aux premières loges de l’État, m’a rapporté, avec conviction et preuves, ce qui suit : soit, Hassoumi Massoudou est toujours votre choix ; soit, vous caressez, malgré les obstacles et les risques, le rêve de vous incruster au pouvoir. Mais Mohamed Bazoum est, de toutes façons, OUT.
Pour la première version, c’est que, contrairement aux bruits savamment diffusés et entretenus, l’histoire du limogeage de Hassoumi Massoudou n’est qu’un leurre destiné à éliminer le prétendant et prétentieux gênant qu’est Mohamed Bazoum. Mes sources sont formelles : l’ancien ministre des Finances n’a rien perdu de ses plumes. Au contraire, il est congédié du gouvernement au bon moment, histoire de le préserver d’une chute éventuelle dans les sondages au sein du Pnds où il jouit, jusqu’à preuve du contraire, de la confiance de la presque totalité des membres du présidium du Pnds. À l’exception de deux membres liés à Mohamed Bazoum pour des raisons qui leur sont propres, tous les autres sont acquis à l’investiture de Hassoumi Massoudou. De même, malgré la quasi-assurance du ministre de l’Intérieur quant à l’issue d’un vote des délégués du parti, état d’esprit rapporté et soutenu par un de ses partisans, l’information que j’ai ne lui serait pas favorable. Ceci n’est qu’un détail.
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Vous incarnez, selon beaucoup de vos compatriotes, une gouvernance des plus dramatiques pour le Niger et son peuple. Les attaques terroristes contre votre pays et votre peuple ne vous font ni chaud ni froid mais vous êtes prompte à courir chez le voisin pour apporter soutien et réconfort. Personne, au Niger, ne vous reproche d’avoir manifesté et exprimé votre solidarité et votre compassion au peuple frère et ami du Burkina Faso, victime d’une attaque terroriste. Au contraire, le citoyen nigérien ne peut que se sentir fier et grandi par ce geste. Cependant, les Nigériens sont choqués de vous voir le faire avec tant d’entrain et de dévouement lorsqu’il s’agit des autres, particulièrement lorsque l’Occident est de près ou de loin concerné. Car, il faut le dire, contrairement à l’opinion répandue, je ne pense pas que vous soyez parti à Ouagadougou uniquement pour exprimer la solidarité du peuple nigérien. Je pense qu’il s’agit surtout d’une opération marketing en qualité de nouveau président du G5 Sahel, votre préoccupation essentielle étant de montrer à l’Occident, particulièrement à la France, votre engagement à servir les idéaux du G5 Sahel. Un zèle intéressé ? Des compatriotes le disent, surtout qu’ils soutiennent ne pas comprendre et admettre que vous semblez si résolu contre le terrorisme alors que vos actes, du moins au Niger, restent sujets à caution. J’ai, en vain, essayé de leur relever vos prises de position dans maints discours tenus sur la question, votre fermeté et votre détermination à combattre et à vaincre les terroristes au Sahel. Ils m’ont opposé des actes que vous avez régulièrement posés et qui battent en brèche mes arguments. Ils ont notamment relevé que votre engagement est un fard, barbouillé dans deux cas précis : les discours, très détachés de la réalité nigérienne et les déplacements du type que vous venez de faire à Ouagadougou et dont l’objet se résume à un marketing visant à consolider un soutien dont vous avez plus que jamais besoin à l’extérieur. Ils affirment que lorsqu’on est engagé sur une question quelconque, c’est d’abord chez soi et non ailleurs que les preuves doivent être produites. J’ai encore parlé de vos discours, mais ils les ont balayés d’un revers de main, arguant que les mots, autant en emporte le vent. Il n’y a rien de plus facile que de parler, de hurler, de provoquer et de stigmatiser lorsqu’on occupe une station comme la vôtre. Pour eux, le discours ne serait que le premier palier de l’engagement et que rester à ce niveau peut conduire au doute, puis au discrédit.
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Lettre au “président de la République” Monsieur le “Président”, La tragédie nigérienne, c’est que, bien que vous ayez compromis l’embellie entrevue pour le Niger par la communauté internationale en 2011, à votre arrivée au pouvoir, il y a encore des compatriotes qui applaudissent ce qui doit plutôt les faire pleurer.
À l’heure où vous lirez ces lignes, vous avez sans doute fini de présider la cérémonie d’inauguration des nouvelles installations de l’aéroport international Diodi Hamani de Niamey. Un projet que l’on ne peut comparer à cette ferraille que vous avez fait planter le long de la route Niamey-Dosso et sur laquelle je vous avais avisé dès le départ. L’échec était attendu. Aucun de nos compatriotes, je suppose, ne peut douter de la qualité de ces nouvelles installations aéroportuaires, tant elles flattent notre égo. Comme je l’ai noté ici et là, le Nigérien n’a pas, désormais, à baisser la tête de gêne en croisant le regard hagard de ceux arrivent à Niamey par Diori Hamani. La fierté, en termes d’image, est réelle, mais ça s’arrête là. Cet ouvrage, vous l’avez fait faire en violation de la loi puisqu’en lieu des 20 ans, la durée d’amortissement des investissements fixée par l’ordonnance n°2011-07 du 16 septembre 2011 portant Régime général des contrats de Partenariat Public Privé (PPP) en République du Niger (article 11), vous avez cédé à la volonté de l’investisseur en lui concédant 30 ans de gérance.
Ainsi, le Niger devra attendre 2049 pour récupérer tous droits sur l’aéroport Diori Hamani. En concédant ces 10 ans supplémentaires à SUMA, ce sont des dizaines de milliards que vous mettez dans la sébile turque au détriment du Trésor public nigérien. Le Partenariat public privé (PPP) dont vous avez usé s’est manifestement fait de façon déséquilibrée et au détriment du Niger. Pourquoi ne vous préoccupez-vous pas tant du sort du Niger et de ce que vous allez laisser comme héritage aux générations à venir ? Certains partenariats, je ne vous apprends rien, sont des cadeaux empoisonnés pour des générations entières. L’aéroport Diori, tout comme l’hôtel Présidentiel sont de cette catégorie. Exactement comme le sont les rails de Bolloré et Gorou Banda, passés déjà au registre des vestiges d’une gouvernance catastrophique dont les petits enfants de nos petits enfants se souviendront et relayeront les échos de façon à ce qu’aucun Nigérien n’oublie, pour l’éternité, ce que le Niger est devenu entre vos mains.
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Tout semble aller à vau-l’eau. Sur le plan politique, le brouillard qui entoure le processus électoral s’épaissit au fur et à mesure que l’on s’approche des toute échéances électorales, c’est-à-dire les élections locales ; des élections locales que vous avez repoussées à volonté, allant jusqu’à modifier les dispositions contraignantes de l’ordonnance portant code des collectivités territoriales. On parle de sept reports au total. Ces élections locales devraient se tenir depuis janvier 2017, après deux reports. Aujourd’hui, encore, personne ne peut parier qu’elles se tiendront le 29 novembre 2020, comme prévu dans le chronogramme de la commission électorale. En attendant, j’imagine que vous allez bientôt dissoudre tous les conseils pour les remplacer par des délégations spéciales, le dernier bonus que vous leur avez accordé étant arrivé à échéance alors qu’il faut attendre, dans le meilleur des cas possibles, fin novembre pour élire de nouveaux élus locaux. De toute façon, le climat sociopolitique ne présage pas d’une fin heureuse du processus électoral. Au contraire, entre inquiétudes liées à l’insécurité qui semble s’intensifier à mesure que l’on s’achemine vers les échéances électorales attendues, comme si les deux agendas sont combinés, et appréhensions de crises préélectorale et/ou postélectorale, il n’y a guère de place pour l’optimisme.
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Ainsi, donc, Gandou Zakara et Bouba Mahamane sont désormais juges électoraux au Niger. C’est à eux, entre autres, de juger de la régularité des opérations électorales et de leur validité. C’est également à eux de recevoir et d’apprécier les recours électoraux, en un mot de juger les contentieux électoraux. J’ai vu quelques séquences de la cérémonie que vous avez fait organiser pour les entendre et les voir jurer loyauté et fidélité. J’ai trouvé quelque peu loufoque que l’on dise qu’ils ont prêté serment sur le Livre saint de leur confession en l’absence des témoins habituels. Car, je n’ai vu ni prêtre ni imam officiant ce rite. Mais, je crois, comme vous, que l’essentiel n’est point lié à la forme, mais au fond. Aussi, je pense ne pas me tromper de pronostic en déclarant à l’avance que cette cour constitutionnelle, version Gandou, sera sans aucun doute plus performante que celle de madame Abdoulaye Diori née Kadidia Ly et que vous y trouverez certainement un plus grand contentement. J’avoue que celle qui sort n’a pas satisfait sur toute la ligne, mais vous ne pouvez pas ne pas reconnaître son efficacité et ses prouesses.
Monsieur le ‘’Président’’ Je ne comprends pas une chose et j’ai pensé vous en parler. C’est quoi cette tendance générale à déclarer sa candidature et à se faire investir par son parti politique, des années avant l’échéance électorale ? Pour le Moden Fa Lumana Africa de Hama Amadou, il s’agissait sans doute de mettre rapidement un terme aux rumeurs en proclamant sa candidature. Par contre, j’ai eu du mal à trouver une explication aux cas du Pnds et du Mnsd. Le premier m’a d’autant surpris que rien, a priori, ne justifie la précipitation avec laquelle vous êtes en train de faire investir Mohamed Bazoum, candidat à l’élection présidentielle. C’est d’autant plus bizarre à mes yeux que les militants du Pnds ont toujours présenté leur parti comme un parti stable où règnent la cohésion et l’entente cordiale ; que choisir un candidat pour le parti ne peut constituer une raison de discorde ; que Mohamed Bazoum est le choix naturel, indiscutable et adoubé par l’ensemble des instances du Pnds. Alors, pourquoi ne pas laisser assez de temps au ministre de l’Intérieur qu’il est de parachever l’excellent travail qu’il a commencé dans le cadre de l’organisation des élections à venir ? Pourquoi vous vous préoccupez tant à apporter une réponse à de simples rumeurs au point où vous vous êtes abaissé à désigner un candidat au Pnds ? Si vous ne vous êtes pas mêlé à la vie politique du Pnds, ce que vous défend formellement la Constitution, je ne vous aurai pas parlé d’une affaire relevant de la vie d’un parti politique, soit-il le Pnds Tarayya. Mais, puisque vous avez pris parti dans un débat politique et que je suis en droit, en tant que citoyen nigérien, de vous interpeller, je le fais sans ambages.
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Je me permets de vous interpeller car non seulement vous êtes PM du Niger mais tous les deux nous sommes proches étant ressortissants de la même région et avons fait les mêmes bancs au CEG d’Agadez…certes nos chemins se sont séparés, vous, de hautes études politiques à l’ENA, et moi, le secteur minier à Arlit et le tourisme dans le Désert.
On entend souvent les ministres –surtout deux ministres devenus impopulaires au Niger à cause de leur extrême arrogance..- intervenir, décider, menacer, mais jamais vous, malgré votre haute fonction de Chef de l’Exécutif.
Pourquoi ? D’aucuns pensent que vous êtes seulement Administrateur et que vous regardez les vrais Taraayistes à la barre sur leur bateau, loin du prétexte « socialiste » par lequel ils sont arrivés au pouvoir pour assouvir leur faim de pouvoir et d’aisance. Vous seriez maintenu à cette place par pur dosage régionaliste.
Vous connaissant pour ma part, je sais que votre intégrité est intacte ainsi que l’amour du Niger et de sa stabilité. Vous ne vous salirez pas.
Les Nigériens en général ne vous reprochent rien, vous respectent et reconnaissent votre sagesse.
Cependant, ils ne comprennent pas votre effacement dans la vie politique en tant que Premier ministre. Pas d’interventions ni de sorties médiatiques sur des sujets brulants, émaillant la gestion du pouvoir que vous avez l’honneur de coiffer et intervenir pour la prise des décisions justes comme il se doit dans un Etat de droit.
Vous regardez sans rien dire la descente aux enfers du pays, conduite par Bazoum (qui, comme le journaliste Alpha présumé Malien, lui est assurément Libyen) et Massaoudou, qui par leur arrogance et leur peu de considération pour les Nigériens, ont, progressivement instauré l’arbitraire à la place de la Justice et la dictature à la place de la démocratie.
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Monsieur le Président de la République, Ayant connaissance de l’état de psychose dans lequel votre gouvernement qui se sent en permanence persécuté/menacé depuis le début de vos mandats baigne constamment, j’ai fait savoir à mon père que son implication dans l’opposition lui vaudra sûrement une visite dans les locaux de la Police. Autant vous dire que lorsque le matin du 15 Mai 2017, j’ai appris qu’il avait été interpellé très tôt par la Police Judiciaire de Niamey, je n’étais nullement surprise. Monsieur le Président, lorsque vous avez pris le pouvoir de notre cher pays le Niger, vous avez choisi d’être le père d’une Nation d’un peu plus de 17 millions d’« enfants » qui attendent énormément de vous, moi y compris. Le sentiment de fierté est, par exemple, un sentiment important qu’un enfant éprouve généralement envers son parent et pour être tout à fait honnête je ne suis pas fière de ce que vous faite des valeurs de mon pays.
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Pour ceux qui peuvent l’avoir oublié, Diabri, c’est ce grand militant du PNDS qui avait permis au parti socialiste d’avoir son ancrage dans le Zarma- Ganda alors qu’il y était presque absent, combattu alors férocement par les Zakaï, le proscrit des socialistes qui voyaient en lui, un tapissier brocanteur, qui n’avait pas le droit de se faire riche. Elu député au titre de la circonscription de la région de Tillabéry en 2011, il entre à l’Assemblée Nationale, où connu pour sa verve, et les franchises de son verbe et sa liberté de ton, il s’affranchit quelque peu du discours ″prêt-à-porter″ qu’on imposait à la majorité mécanique et depuis, l’homme était surveillé, et les stratèges du système, durent l’isoler pour le mettre hors d’état de nuire, en l’envoyant comme Gouverneur de région à Tillabéry où, peut-on l’imaginer, on devrait le charger d’un carnet de bord, pour briser les partis en vue dans la région ou en tout cas, pour trouver les moyens d’implanter le parti rose dans la région quand, pourtant, dans le fief originel du parti, l’on se refuse à laisser quelque place aux autres partis politiques du pays, non pas qu’ils ne puissent pas puiser leur part d’électorat dans la région, mais simplement pare que le jeu est tel, qu’on passe par quelques tricheries pour faire gagner le seul parti rose, cependant les Roses peuvent quand même accuser un autre parti de ...
Les dernières élections ont poussé Diabri, avec son adversaire de toujours devenu grâce à la conjoncture politique, son allié dans la région qu’ils se disputaient naguère, à aller ensemble conquérir l’électorat de Zarma-Ganda, taisant pour un moment des animosités, mais les trois ténors alignés dans la région (dont Moussa qualité N°1), connurent un fiasco retentissant, rentrant nuitamment bredouille de leur aventure politique. Depuis, Diabri n’eut plus de place car entre temps, l’espace du Guri- Land est encombré par l’arrivée opportuniste d’un autre, le MNSD de Seini Oumarou (il y en a un autre plus digne de ceux qui ont dénoncé la décision alimentaire du patron du parti et de ses acolytes) qu’une galère a réduit au parasitage. Et depuis cette aventure, si ce n’est sur l’émission « Opinion plurielle »,
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Le gouverneur de la région de Maradi, M. Zakari Oumarou a procédé hier matin à l’installation d’un cadre de concertation des acteurs intervenant dans le domaine de la sécurité dans ladite région. Ce cadre qui est un organe consultatif émet des avis et des propositions pour la prévention de la paix et pour la sécurité. Il a pour objectif spécifiques, d’identifier les partenaires intervenant sur la thématique paix et sécurité et leurs zones d’intervention ; de présenter des projets et de leurs états d’avancement en dégageant les forces et les faiblesses et enfin de décliner la programmation des activités de l’année 2019.
Ce cadre de concertation a été initié et financé par la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP) à travers le Projet d’Appui au Renforcement de la stabilité au Niger (PARSN). Il intervient dans six communes pour répondre aux différentes préoccupations de l’Etat et ses partenaires relativement à la sécurité des personnes et de leurs biens.
Pour le gouverneur de la Région de Maradi, la mise en place d’un tel cadre permettra à la HACP de jouer pleinement son rôle de piler dans la recherche de la stabilité et la consolidation de la paix. «Le Cadre régional de concertation une fois mis en place, permettra de fédérer toutes les actions par rapport à la thématique Paix et Sécurité dans la région de Maradi » a-t-il dit. M. Zakari Oumarou a soutenu que les activités sur la thématique s’articule autour de trois phases, notamment, la création du cadre de concertation (cartographie des acteurs intervenant sur la thématique et présentation du programme de chaque projet) ; bilan à mi-parcours des projets et le bilan de l’année 2019 des projets du cadre de concertation.
Le premier Vice-président du Conseil régional de Maradi, M. Sadissou Oumarou a, pour sa part, estimé que la paix est une affaire de tous. Il a émis l’inquiétude que ce cadre de concertation ne soit un cadre de plus, car explique-t-il, d’autres cadres ont été créées et sont restés sans effets. « Il faudrait qu’on se donne les moyens et le temps pour qu’au regard du contexte ce cadre puisse fonctionner » a-t-il dit.
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Le ministre des Transports, M. Alma Oumarou a présidé le dimanche 21 novembre 2021 à Maradi, la cérémonie commémorative de la 10ème journée Africaine de la sécurité routière. Cette cérémonie a eu lieu dans l’enceinte de la gare routière de Maradi, un lieu stratégique pour mieux porter le message de cette journée dont le thème est «la vitesse excessive, cause principale des accidents de la route au Niger». Le public venu nombreux a assisté à une simulation de secourisme en cas d’accident par les sapeurs- pompiers ; un sketch d’une troupe de Maradi appelant les usagers de la route à plus de prudence dans la conduite et un chant de jeunes filles se rapportant aussi sur le thème du jour.
En lançant cette journée, le Ministre Alma Oumarou a rappelé que le rapport de l’OMS publié en 2018 note que les accidents de la route ont fait environ 1.350.000 tués, 50.000.000 de blessés et une perte économique estimée à 518 milliards de dollars. Selon lui, l’Afrique est en tête en termes de victimes d’accidents de la circulation routière avec 26,6 décès pour 100.000 habitants. «En ce qui concerne notre pays, la situation est très préoccupante. En effet, selon le même rapport de l’OMS, le Niger occupe le 21ème rang en Afrique sur 34 pays classés avec 23,6 tués pour 100.000 habitants» a-t-il dit.
Le bilan d’insécurité routière en 2020 au Niger est de 14.708 accidents dont 7248 accidents corporels qui ont occasionné 1405 morts, 3625 blessés graves et 7558 blessés légers. Le ministre des Transports a reconnu que les accidents de la route progressent chaque année dans notre pays, avec une augmentation de 10% du nombre des accidents et 66% des morts entre 2019 et 2020. «Les causes humaines représentent plus de 80% des causes d’accident de circulation qui ont pour maux, le non-respect du code de la route, notamment, l’excès de vitesses, la fatigue ou la somnolence, la surcharge, le téléphone au volant, le non port de ceinture et du casque de sécurité qui sont à l’origine de cette gravité de ces accidents» a averti le ministre Alma. Il a appelé à une allure modérée sur les routes nigériennes afin de réduire les pertes en vie humaine que nous enregistrons à travers les accidents. Il a enfin averti que le contrôle routier sera renforcé par l’implication de l’ANISER qui sera dotée bientôt d’une brigade de sécurité routière et de radars mobiles pour neutraliser les délinquants routiers.
Le gouverneur de la Région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar pour sa part a fait remarquer que le parc automobile en circulation est en hausse dans certaines régions du pays. La ville de Maradi, poursuit-il, à elle seule compte plus de 5000 tricycles qui seraient en circulation. «Dans la région de Maradi, en 2020, 1436 cas d’accidents ont été enregistrés dont 154 morts, 436 blessés graves et 862 dégâts matériel» a-t-il soutenu. Pour lui, ces chiffres sont loin de refléter la réalité des accidents qui se produisent tous les jours dans la région de Maradi, pour défaut de statistiques probantes. Il explique cette recrudescence des cas d’accidents par le mauvais état du réseau routier, la vétusté du parc auto et au non-respect des prescriptions du code de la route, notamment l’excès de vitesse par certains usagers. Eu égard à toutes les causes des accidents de la route, M. Chaibou Aboubacar estime que l’accident n’est pas une fatalité. «Nous pouvons et nous devons à jamais l’éviter», a-t-il conclu.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
22 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Une perquisition d’un hameau du nom de Dogoua Kourya, situé à 7 km de la Commune de Tibiri (Maradi) a permis à la police de cette commune de saisir deux fusils AK47, un (1) chargeur, des arcs, des flèches, des coupe-coupe et des sabres. Trois jeunes bergers et deux femmes impliquésont été présentés à la presse.
Selon la Commissaire de police de Tibiri, Mme Rahila Magoudani Alpha, tout est parti d’une affaire de vol de bétails dans laquelle la victime a suivi les traces de ses animaux jusqu’à ce campement. «Nos investigations nous ont permis d’arrêter une dizaine de malfrats», a précisé la commissaire de police. Dans cette affaire, elle a indiqué que ses services ont saisi provisoirement et remis à la Mairie de la commune de Tibiri 172 têtes bétail composé de petits et gros ruminants pour les besoins de l’enquête. Ces armes ont été retrouvées au cours de la perquisition. «Les armes étaient confiées à une dame du nom d’Asma qui les a dissimulées dans son hijab», devait-elle ajouter.
Le gouverneur de la Région de Maradi, M. Zakari Oumarou a vivement félicité les forces de défense et de sécurité qui ne ménagent aucun effort dans cette zone d’insécurité pour traquer les malfrats et les trafiquants d’armes et de stupéfiants. «Nous ne pouvons qu’une fois de plus que féliciter les FDS dans leur ensemble et les encourager. Nous les remercions au nom des plus hautes autorités de notre pays», a-t-il dit.
Pour le Gouverneur de la Région de Maradi, cette affaire a quelques particularités. La première, poursuit-il, «c’est qu’il est aisé de constater que le danger est dans nos maisons car, ce hameau dans lequel la saisie a eu lieu est à 7 km de Tibiri. Cela signifie que nous sommes exposés», a-t-il regretté. La seconde particularité, selon Zakari Oumarou, c’est surtout l’âge des malfaiteurs pris dans cette affaire. «Ils ont tous à peine quinze ans et devraient être sur les bancs de l’école et non dans ces infractions», a-t-il laissé entendre.
La troisième particularité que le gouverneur Zakari Oumarou a relevée porte sur les deux dames arrêtées dans cette affaire. «L’une d’elle a dissimilé les armes dans son hijab, alors qu’en principe, elle doit fuir à la vue de ces armes. Qui sait un jour, si elle n’apprendra pas à manipuler ces armes ?», s’est-il interrogé.
Pour M. Zakari Oumarou, c’est cette complicité de la population que «nous devons combattre à l’unisson. Ils sont parmi nous, donc il faut les dénicher et les punir». L’un des regrets du gouverneur est que le cerveau de cette affaire a fui et c’est aux jeunes hommes de quinze ans et aux deux femmes allaitantes de de faire face à la justice. Le gouverneur de la région de Maradi a mis à profit cette cérémonie pour rencontrer quelques chefs de village et chefs de hameaux. Il leur a prodigué de sages conseils et lancé un appel à la collaboration à l’endroit de toute la population.
Le sud de la commune de Tibiri fait face à une recrudescence de l’insécurité à travers le vol de bétail et les rapts et reste le couloir de passage des trafiquants de drogue et d’armes en direction du Nigéria. C’est aussi une zone qui enregistre un nombre important de déplacés du Nigéria à cause de l’insécurité frontalière qui continue d’endeuiller des familles et aussi de dépouiller des milliers d’éleveurs de leur bétail.
Amadou Tiémogo, ANP-ONEP/Maradi
08 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Rues obstruées par ici, et sono tonitruant des orchestres de quartier par là, les grandes vacances scolaires sont la période privilégiée que les candidats au mariage mettent à profit pour convoler en justes noces. Mais, de plus en plus, ces moments de bonheur deviennent éphémères. Il y’a des raisons à cela…
DES STASTIQUES INQUIETANTS
50% des mariages enregistrés dans les Mairies de la communauté urbaine de Niamey finissent au bout de six mois par un divorce ! Dans les autres agglomérations du pays on approche les mêmes statistiques. Malheureusement, en plus du divorce le couple se sépare avec un bébé qui est conçu pratiquement dès le premier mois de l’union. C’est dire que bien souvent, on est en pleine tournure dramatique surtout quand l’épouse est une « mange mil », c’est-à-dire sans ressources. Car, autre aspect de la catastrophe, l’époux qui intente le divorce ou qui se voit abandonné par sa femme refuse de prendre en charge le fruit de leur mariage.
Enfin, quand on part du principe qu’une femme divorcée dans notre société est plus difficile à recaser à cause de la persistance de certains préjugés, c’est quelquefois la descente aux enfers pour certaines femmes qui deviennent des proies faciles pour les coureurs de jupon invétérés.
On ne possède pas de statistiques pour les femmes répudiées mais la proportion de femmes abandonnées est certainement plus importante. Car la séparation dépend du seul désidérata de l’homme.
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Zinder accueillera, dans moins deux semaines, la fête tournante du 18 décembre qui commémore le 60è anniversaire de la proclamation de la République. A souligner que le nouveau statut de république conféré au Niger en 1958, faisait suite au referendum favorable initié sur le territoire de l’ex-Colonie et au maintien au sein de la communauté franco-africaine (ou Union franco-africaine), avec un nouveau conseil de gouvernement élu sous la houlette de Diori Hamani.
Longtemps reléguées à un rôle domestique, la doxa et les pesanteurs sociales voulaient dénuer les femmes d’une présence active dans les affaires de la Cité et de la chose politique. Mais elles ont prouvé non seulement leur prééminence dans le combat pour l’instauration d’un Etat de droit et de démocratie à la veille de la Conférence nationale de juillet 1991 mais exercent un magistère dans le domaine économique depuis des lustres. Elles se sont par ailleurs illustrées par leur altruisme et sérieux dans la conduite de certaines affaires économiques et sociales. Ainsi elles démontrent déjà à Zinder, leur citoyenneté participative pour améliorer le cadre de vie, assainir et embellir la ville organisatrice de la fête tournante du 18 décembre, commémorant le 60è anniversaire de la proclamation de la République, dénommée « Zinder Sabuwa », souvent loin des incantations de bonnes intentions des hommes.
Une première expérience commencée à Tahoua sous le sobriquet de Matan Tahoua Sakola a été une réussite quant à l’apport combien inestimable des femmes de la région et d’ailleurs. L’expérience était réitérée début juin à l’initiative d’une des pionnières de Matan Tahoua, Mme Hortense Dohounon qui incitera, avec d’autres, à la constitution d’un groupe éponyme à Zinder. Des organisations décentralisées se mettent rapidement en place à Niamey, Maradi, Zinder avec des bureaux fonctionnels et une feuille de route commune. Il s’agit, comme le martèle Mme Diop Baraka Mahaman Tsoho, secrétaire générale du bureau de Niamey, « d’ agir à travers des actions de salubrité pour un changement de comportement qui passera par la sensibilisation, afin de rendre la ville coquette et dénuées de pathologies liées au manque d’assainissement »
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A l'instar de la communauté internationale, le Niger a célébré le 31 mai 2019, la Journée Mondiale Sans Tabac. Cette année le thème retenu est : « le tabac et la santé pulmonaire ». A cette occasion, le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara a livré un message dans lequel, il a invité l'ensemble des couches sociales du pays à prendre conscience des risques que font peser le tabagisme et l'exposition à la fumée du tabac sur notre bien-être.
Pour le ministre de la Santé publique, cette journée est une occasion propice pour porter à la connaissance de tous, les risques socio- sanitaires liés à la consommation de tabac et de plaider en faveur de politiques efficaces pour réduire cette consommation. Dr Idi Illiassou Maïnassara a rappelé que l'épidémie mondiale de tabagisme tue presque 7 millions de personnes chaque année dans le monde, dont plus de 900 000 non-fumeurs qui meurent parce qu'ils ont été exposés au tabagisme passif. « Si rien n'est fait, le tabagisme tuera plus de 8 millions de personnes chaque année d'ici 2030. C'est pour faire face à l'épidémie du tabac et ses multiples conséquences que les pays membres de l'OMS ont négocié et adopté en 2003 la Convention Cadre pour la Lutte Antitabac (CCLAT) », a-t-il déclaré.
Le choix du thème de cette année, estime le ministre, donne l’occasion de sensibiliser la population aux effets nocifs et mortels de l'exposition au tabagisme ou à la fumée des autres et de décourager la consommation du tabac sous quelque forme que ce soit. « La fumée du tabac est en effet la principale cause de cancer pulmonaire et elle est responsable de deux tiers des décès dus à cette maladie dans le monde. L'exposition involontaire à la fumée des autres, au domicile ou sur le lieu de travail, augmente aussi le risque de cancer du poumon » explique le ministre de la Santé publique. Dr Idi IlliassouMaïnassara a ajouté que, le tabac aggrave l'asthme qui restreint les activités et contribue aux incapacités. L'exposition in utero aux toxines de la fumée du tabac, par le tabagisme de la mère ou l'exposition au tabagisme passif, entraîne souvent pour l'enfant une diminution de la croissance des poumons et de la fonction pulmonaire.
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J' ai mille et une raisons de poser cette question lorsqu'on observe la marche du monde dont notre continent africain fait partie, naturellement. Une question que se posent sans doute beaucoup de personnes mais qui reste parfois au fond de la gorge alors que ceux et celles qui la posent se disent qu'elle a une réponse Mais, moi je dis que la réponse est bien là, à côté . Ceux qui subissent les effets qui nous amènent à la poser se disent peut être: à quoi bon de la poser puisqu'ils ne sauront jamais le pourquoi .
Et pourtant , il y a de quoi chercher à comprendre où et pourquoi les continents et leurs peuples sont- ils confrontés à tant d'injustices, de haines , de violences et des horreurs disons des catastrophes ? Sommes nous devenus des bêtes féroces ou bien sommes nous aux portes d'un changement comme le prévoient toutes les religions du monde? En tout cas, il y a de quoi s'en inquiéter .
LA RESPONSABILITE DES AFRICAINS
Et s il y a un continent qui a pris des coups c'est bien le notre . Et pour cause , il a été celui où la vie a commencé depuis que le monde est monde et d'où naquit la première civilisation . En attestent les savants, les érudits, les chercheurs et tant d'autres explorateurs qui avaient envahi cette terre , à la recherche du bien être , de la science , le savoir en somme .lls sont nombreux alors que leurs savants européens n'avaient pas hésité à venir en Afrique du Sud et dans dans d'autres contrée de l'Afrique , apprendre par exemple les mathématiques , ce dont nous sommes sûr . Ainsi, les célèbre Platon et Pythagore y faisaient partie des savants français et pas des moindres qui ont traversé la mer Méditerranée pour chercher le savoir en Afrique .Je me suis déjà longuement exprimé sur ce sujet et également dans une de mes contributions sur Nigerdiaspora , il y a deux 2 ans . Cela est connu de beaucoup d'intellectuels ou lecteurs assidus et chercheurs . L'Afrique fut un terrain fertile qui a recelé bien de miracles et des génies créateurs . Ce n'est pas par hasard qu'elle est effectivement la Mère de l'Humanité parce qu'elle porte le germe de cette fécondité . Notre contient fut la caverne d'Ali Baba d'un univers vierge . De nombreuses zones d'ombres planent sur sur la trajectoire en dents de scie de notre continent qui est devenu de nos jours un citron pressé. Pour ne pas dire celui où les rivages et les côtes des mers sont aussi devenus des réserves d'immondices et de dépotoirs des grandes industries . Un véritable défi lorsqu'on pense au cas de la Côted'Ivoire , il y a au moins une dizaine d'années alors que les populations qui ont consommé les eaux de ces saletés contaminées n'ont toujours pas été indemnisées .Quelle honte et quel crime!
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J’ai appris, sans surprise aucune, que Gandou Zakara, un homme que l’on soupçonne depuis longtemps d’être une main de l’ombre de la Cour constitutionnelle, a finalement atterri là-bas. Désigné par ses pairs pour siéger à la Cour qui est juge des questions électorales, Gandou Zakara est un militant du Pnds dont personne, jusqu’à preuve du contraire, ne peut douter de l’engagement, que dis-je, de l’aveuglement, à servir le parti et vous-même. Quoi de plus logique et attendu à partir du moment où le bruit qui court en ville considère Gandou Zakara comme le «huitième membre» de la Cour constitutionnelle bien avant cette consécration. Ses pairs qui l’ont désigné en toute responsabilité savent parfaitement à qui ils ont affaire. Qu’ils soient dans le coup ou pas, ils ont donné aux Nigériens une certaine idée de l’intégrité et selon toute vraisemblance, il y a la mer à boire entre eux et moi. J’admets cependant que Gandou Zakara est dans son monde ; un monde avec ses moeurs et ses méthodes, ses valeurs aux antipodes de celles de la société nigérienne, sa cupidité et sa volonté de se maintenir au pouvoir, quoi qu’il advienne. Si des voix s’élèvent ici et là pour fustiger l’entrée à la Cour constitutionnelle de l’homme qui s’est illustré par son peu d’égards pour la loi, il reste qu’il n’est ni isolé dans ce cas ni plus indélicat que d’autres. Entre autres, il est évoqué à volonté les cadeaux fiscaux qu’il a octroyés à Airtel Niger, dans une procédure insolite, mais aussi son rôle trouble, pour ne pas dire antipatriotique, dans le dossier Africard. Pour vous dire vrai et sincère, si Gandou Zakara peut siéger à la Cour constitutionnelle, autant y remplacer tous les autres par les membres du Présidium du Pnds. Vous le savez et tous ceux qui l’ignorent doivent le savoir, Gandou Zakara est le troisième Secrétaire adjoint aux Affaires juridiques et aux droits humains du Comité exécutif national (CEN) du Pnds Tarayya. Non seulement Gandou n’a pas fait, durant son séjour au Secrétariat général du gouvernement, d’intégrité, mais il est politiquement si affiché qu’il n’est pas digne d’un minimum de confiance pour siéger comme juge électoral. Je comprends dès lors pourquoi l’opposition estime qu’on veut les embarquer dans un processus électoral pour des élections gagnées d’avance.
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Les Associations des Femmes musulmanes du Niger ont organisé le dimanche 8 mai dernier à Niamey, une séance de prêche dédiée à leurs sœurs de Niamey sur les thèmes ‘’gestions des conflits conjugaux’’ et ‘’la notion d’équité hommes et femmes’’. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement de la cohésion sociale, la promotion de la paix, la sécurité et le développement du pays. En marge de cette action, les membres des associations ont rendu public un message dans lequel elles ont réaffirmé leur attachement aux valeurs islamiques et aux bonnes mœurs sur toutes les questions qui touchent la femme.
Dans ce message, les Associations des Femmes musulmanes du Niger ont lancé un appel à la communauté musulmane du Niger et particulièrement leurs sœurs à apporter leur contribution dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix et de la sécurité dans le pays à travers des actions d’entraide, de solidarité, de sensibilisation, des prières et des invocations. Elles les ont aussi appelé à renforcer et promouvoir l’enseignement des principes fondamentaux de l’Islam ainsi que sa bonne compréhension pour lutter contre le sous-développement, l’ignorance, les extrémismes et la pauvreté et de développer un meilleur vivre-ensemble. La déclaration rappelle que le respect de la protection des droits des enfants et des femmes est un principe de notre religion et le Prophète Mohamed (SAW) l’affirme dans son sermon d’adieu : «Traitez donc bien vos femmes et soyez gentils envers elles, car elles sont vos partenaires et elles sont dévouées envers vous».
Dans ce message, les membres des Associations des femmes musulmanes du Niger ont réaffirmé leur attachement aux valeurs islamiques et aux bonnes mœurs sur toutes les questions qui touchent la femme. «Remettre en cause les acquis et les privilèges que le Tout Puissant Allah a donnés aux femmes sera d’une ingratitude manifeste vis-à-vis de notre Créateur», ajoute la déclaration. «Nous rappelons, avec insistance, à nos frères et sœurs porteurs de projets et/ou plaidoyers de redynamisation des textes et lois contre les Violences Basées sur le Genre et autres violences à l’endroit des femmes, que toute démarche contraire aux principes de notre religion pourrait attirer à notre communauté déjà éprouvée, des lendemains incertains. En effet, les injonctions d’Allah et de Son Prophète (SAW) nous suffisent amplement comme orientations et nous défendrons nos droits selon ces mêmes références», précise le message.
La déclaration rappelle aussi que le Niger a toujours été soucieux de ses valeurs et de sa culture. C’est ainsi que le message a entre autres rappelé qu’en 1980-1989, il y a eu la tentative avortée de ratification de la CEDEF. Ensuite en 1991, il y a eu aussi le rejet du Code de la famille puis en 1998-1999 est intervenu le rejet de nouveau de la CEDEF avant que le Niger n’y adhère avec des réserves à l’instar d’autres pays à travers le monde. En 2004, il y a eu le renvoi par l’Assemblée Nationale du Protocole de Maputo au Gouvernement, puis en 2010, il y a eu également le retrait du Statut personnel par le Gouvernement de transition et enfin 2011-2013 est intervenu le renvoi par les Parlementaires du projet de loi sur la Protection de la Jeune fille.
Les Associations des Femmes musulmanes du Niger ont salué l’engagement des autorités en faveur de l’éducation de la jeune fille, un projet qui leur tient à cœur. C’est pourquoi, elles ont estimé qu’au-delà de l’instruction, de prendre en compte la protection physique et morale de la jeune fille et des femmes dans un milieu hostile et défavorable. «Nous saurions également compter sur la vigilance de élus du peuple, actuellement en session parlementaire, de maintenir leur clairvoyance et la fidélité avec la population qu’ils représentent, de rejeter tout texte contraire à nos valeurs islamiques et à nos bonnes mœurs», souligne la déclaration.
Par ailleurs, les associations des femmes musulmanes du Niger ont appelé les décideurs d’impliquer sur l’ensemble du territoire, toutes les forces vives de la Nation dont les oulémas et les imams pour consolider l’unité nationale, promouvoir la quiétude, la cohésion et la justice sociale.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Nous vivons dans une démocratie plutôt désagréable, où ce sont les gouvernants qui nous communiquent leurs affects tristes. La tristesse, ou pour mieux dire, les affects tristes sont tous ceux qui diminuent notre puissance d'agir. Au Niger, la renaissance a concouru à attrister les Nigériens : depuis les déguerpissements des pauvres commerçants, jusqu'aux enseignants découragés de ne pas pouvoir vivre décemment, de recevoir leurs salaires à termes échus. Ce régime inhumain, gouverné par des " Voyous ", des malfrats de tous horizons (alliés et mercenaires politiques), trafiquants de drogue et d'armes a besoin de nos tristesses pour faire de nous des " esclaves " pour nous exprimer comme Etienne de la Béotie, afin que les Nigériens las de leurs misères et de leurs souffrances, jettent l'éponge, se résignent, et attendent l'aide du Ciel. C'est cette attitude, que Hama Amadou a qualifié de " Pusillanimité " du peuple nigérien face à la dictature de Mahamadou Issoufou. Il est très significatif que, SEM. I. Mahamadou a beau claironné dans ses discours les Vertus pour ériger une démocratie civilisée (Modernité démocratique), lui et ses proches sont les premiers à bafouer ce qu'il professe, ou pour parler le langage des sceptiques grecs : il fait de la racontation (raconter des bobards). Nul n'est duper que la corruption au Niger a atteint le Niveau de l'endémie : une pathologie à l'échelle nationale. Et les résultats d'Afrobaromètre sont conformes à la réalité, car il n'est plus question de contester ces statistiques, comme on peut le faire avec l'IDH-0. Selon Afrobaromètre : " Du point de vue de la corruption, 57% de nigériens en 2018, contre 39% en 2013, pensent qu'au fil des années le gouvernement a démissionné de son rôle de lutte contre la corruption au sein de l'administration publique. Tandis que six (6) Nigériens sur 10 constatent une augmentation du niveau du phénomène de la corruption.
L'enquête révèle également que : selon le nigérien lambda, les policiers et les gendarmes sont les plus corrompus de l'administration publique, suivis des officiels du gouvernement et des parlementaires. Sept (7) Nigériens sur 10 pensent ne rien pouvoir faire pour enrayer la corruption. Les ruraux, les plus pauvres, et les moins instruits sont les plus pessimistes. " (Afrobaromètre (Round 7)
De mémoire de Nigérien, c'est la première fois dans notre histoire politique que nous vivons, souffrons de manière kafkaïenne de cette gouvernance dont la Matrice se réduit à la Corruption. Les deux Renaissances ont brillé par la culture, le zèle à qui mieux-mieux deviendra le plus Riche, le millionnaire, ou le Milliardaire pour les plus chanceux, et sous la barbe des Magistrats impuissants à les écrouer, parce que le Prince veille. Alors, pourquoi nous assène-t-on cette fausse lutte de la corruption, quand elle est entretenue et défendue par ceux qui nous gouvernent ? N'est-ce pas une entreprise de mensonges orchestrés ernier slogan politique ?
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Quatre kamikazes du groupe jihadiste nigérian Boko Haram ont été abattus dans la nuit de dimanche à lundi à Diffa, la plus grande ville du sud-est du Niger, frontalière du Nigeria, alors qu'ils tentaient de se faire exploser à proximité d'un important dépôt d'hydrocarbures, a-t-on appris lundi auprès d'autorités locales.
"Quatre kamikazes de BH (Boko Haram) ont été tués (dimanche soir) par les FDS (Forces de défense et de sécurité) à Diffa-ville, à côté de la Société nigérienne des dépôts pétroliers" (Sonidep, société publique), a indiqué à l'AFP une source municipale.
"Il n'y a pas de doute, les dépôts de la Sonidep", où sont stockés les réserves d'hydrocarbures de la région, "étaient bien leur cible, heureusement qu'ils ont été stoppés à temps", a affirmé un élu à l'AFP.
C'est le deuxième attentat-suicide déjoué en quelques heures dans cette ville de 200.000 habitants, située à quelques kilomètres de la frontière du Nigeria, berceau de Boko Haram.
Selon l'élu, "deux éléments présumés de Boko Haram ont été arrêtés alors qu'ils s'apprêtaient à mener une attaque vraisemblablement contre une église" de la ville. "Des ceintures d'explosifs ont été saisies lors d'une perquisition d'un domicile qu'ils ont indiqué aux policiers", a-t-il ajouté.
Mi-avril, la ville a déjà été frappée par une attaque d'envergure des jihadistes contre la caserne centrale de la gendarmerie et des domiciles privés, qui a fait un nombre indéterminé de morts. Ecoles et marchés ont alors été fermés plusieurs pour prévenir d'autres attaques.
En juin 2018, trois kamikazes avaient fait exploser leurs ceintures d'explosifs en différents endroits de la ville, tuant six personnes.
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La décision du gouvernement issue du Conseil des ministres du 16 mars dernier, portant sur la nouvelle réglementation relative aux évacuations sanitaires à l’extérieur, a eu des échos favorables dans la presse internationale. Tandis que plusieurs médias occidentaux ont largement relayé l’information, la presse de la sous-région ouest africaine, a, elle, vivement accueilli et unanimement salué cette décision comme étant un bon exemple qui doit faire tâche d’huile dans tous les pays africains.
«Annoncée sans tambour ni trompette, la nouvelle a tout de même eu un sacré écho, au Niger comme dans la sousrégion », estime une consoeur de la Rédaction en ligne du quotidien ivoirien Fraternité Matin. Dans cet article titré ‘’Se faire soigner ici ou ailleurs ?’’ et mis en ligne le 24 mars dernier, FratMat.info a d’abord rappelé l’intervention faite par le ministre de la Santé Publique, M. Idi Illiassou Mainassara, à l’issue du Conseil des ministres du 16 mars 2018, à Niamey, par laquelle il annonçait que désormais, avant toute évacuation sanitaire à l’extérieur du pays, l’Hôpital général de référence de Niamey donnerait son avis concernant « la nécessité ou pas de faire recours aux hôpitaux étrangers ». Citant le ministre Illiassou Mainassara, l’article ajoute que « pour montrer le bon exemple, il a été décidé que désormais les ministres et les députés ne feront l’objet d’évacuation aux frais de l’État que dans la mesure où les prestations concernées ne peuvent être fournies par l’Hôpital général de référence ».
En filigrane de cette décision, souligne l’article, se trouve « la volonté des autorités du Niger de réduire la facture des évacuations sanitaires à l’étranger, qui a coûté en 2016 quelque 7,5 millions d’euros à l’État. Alors que dans le même temps, le Président Mahamadou Issoufou inaugurait, en août 2016, l’Hôpital général de référence à Niamey, financé par la Chine à hauteur de 68 millions d’euros, disposant d’une capacité de 500 lits ainsi que d’une douzaine de blocs opératoires ».
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Tashé ou Assouré-Assouré en Haoussa, Tobey- Tobey ou Bani Koulé en Zarma, est une sorte de folklore sinon de carnaval traditionnel qu’organisent, chaque année, les jeunes Nigériens, dans plusieurs localités au cours du mois de Ramadan. En effet, dès le 10ème jour du mois béni, des jeunes gens, dont l’âge varie entre 7, 15 voire 20 ans, habillés en loques, badigeonnés de poudre, de cendre, de banco, maquillés en clowns version locale, bref, dans une présentation totalement ludique et amusante, sillonnent les rues, visitent les maisons et interceptent les passants pour présenter leurs numéros. Ces prestations accompagnées des sons de bouteilles, de boîtes, de tasses, de calebasses, des applaudissements et souvent des tam-tams, fabriqués à l’occasion mais aussi des pas de danse, permettent à ces jeunes non seulement de s’amuser, d’amuser et de faire rire les autres, durant ce mois béni, mais aussi et surtout de collecter quelques biens en nature et en espèce. Ces artistes amateurs et d’occasion, par le biais de leurs prestations, essayent d’imiter les animaux et de dénoncer les travers des humains, un peu à l’image des fables de la Fontaine. Sucre, riz, mil, sorgho, maïs, argent, tout passe, pour récompenser les efforts de ces jeunes.
Dans la nuit du dimanche 24 avril dernier, sous la houlette du Conseil Régional de Zinder, plusieurs artistes ont organisé une nuit de Tashé. Ces artistes ont sillonné les rues de Zinder, la capitale du Damagaram, pour redonner vie à ces prestations juvéniles, qui ont tendance à sombrer dans l’oubli. Abdou Moussa, un des participants à la nuit de Tashé de Zinder, indique qu’au regard de la disparition constatée de leurs valeurs culturelles, des jeunes gens de Zinder ont décidé de réhabiliter la pratique du Tashé ou Assouré-Assouré. « Cette prestation culturelle se pratiquait chaque année, pendant le mois du Ramadan, dès son 10ème jour et cela jusqu’à sa fin. Cette pratique, qui se fait un peu partout au Niger, loin d’ennuyer les gens, attire plutôt l’attention, la curiosité, le sourire, bref l’intérêt des passants ou des endroits visités. Ce qui explique d’ailleurs les divers et multiples cadeaux qu’on offre volontiers à ces artistes en herbe », précise M. Moussa. « Certes, quelques rares jeunes continuent de faire ce Tashé. Mais de nos jours, c’est plus de la mendicité que de la distraction, ou de la culture. C’est pour montrer réellement comment se pratiquait l’authentique Tashé, que nous avons décidé d’organiser cette nuit culturelle, folklorique et distrayante », justifie-t-il. Ainsi, au rythme des sons de bouteilles, de boîtes, de tasses, de calebasses, des applaudissements, des chants et souvent des tam-tams, ces jeunes ont sillonné plusieurs rues de la ville de Zinder. Les domiciles de plusieurs personnalités locales ont été aussi visités : le Sultan du Damagaram, le président du Conseil Régional, le maire de la ville, certains dignitaires, etc. Partout les visités ont fait l’honneur à ces nombreuses personnes, en sortant devant leurs portes, pour les accueillir et les encourager. « Je suis très content de voir cette mobilisation autour des valeurs culturelles de notre terroir. Cela me rappelle beaucoup ma jeunesse, où nous passons de maison en maison, tout maquillés et en chantant, pour présenter nos divers numéros de Tashé, en retour les gens nous offraient de cadeaux, soit du sucre, des céréales ou autres, mais jamais de l’argent », se souvient M. Abdoul Rahim Balarabé, président du Conseil de ville de Zinder. Plusieurs autres personnalités et dignitaires visités ont confirmé avoir été surpris par cette initiative et s’être agréablement rappelés de leurs jeunesses, des prestations des Assouré-Assouré, dans leurs quartiers ou dans leurs localités et cela en tant qu’acteurs ou en tant que simple spectateurs. «Ces prestations, que nous répétions avant d’aller sur la scène publique, nous font engranger beaucoup de choses. Nous recevons en récompense des céréales, de l’argent et même des habits. Une année, au cours d’une seule nuit, nous avons eu jusqu’à dix (10) mille FCFA et une vingtaine de tiya (mesures) de diverses céréales », se rappelle Halima Habibou une participante à cette activité. « Vraiment je félicite et encourage cette louable initiative et appelle les jeunes à ne pas oublier ou abandonner leur culture. Car un homme qui ne sait pas d’où il vient ne saura pas où il va », lance M. Balarabé.
Mahamadou Diallo(onep)
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Adamou Moussa Saley, architecte fonctionnel à OLS/CCMB au sein des équipes Orange Money, vient d’être élu par le conseil des Ministres des Télécommunications de 7 pays d’Afrique comme Directeur Général de l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications, à l’issu du Conseil Extraordinaire des Ministres des Télécoms et de l’Economie Numérique qui s’est tenu à Dakar le 22 juin 2018.
Adamou Moussa Saley est actuellement en charge du projet de compliance d’Orange Money pour les pays OMEA, afin d’assurer sa conformité avec les règles de transactions financières. Il est l’un des initiateurs et expert du programme Orange Architect Essentials (OEA), lancé il y a près de
7 ans, pour former les collaborateurs des pays OMEA aux règles d’architecture et d’urbanisme d’Orange. Il a pendant 5 années consenti des efforts pour partager son expertise technique les bonnes pratiques dans ce domaine.
Fort de cette expérience riche, il vient d’être élu en tant que Directeur Général de l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications.
Cette institution internationale forme des milliers de cadres et ingénieurs dans plusieurs pays : Sénégal, Mali, Guinée, Niger, Burkina Faso, Benin, Mauritanie. Elle est également le centre d’excellence de l’Union Internationale des Télécoms, branche de l’ONU basée à Dakar.
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Pour rappel le Tribunal Militaire a été institué par la loi n°2003010 du 11Mars 2003, portant code de Justice Militaire. Le siège dudit tribunal est à Niamey et sa compétence s’entend sur l’ensemble du territoire national. Il comprend une chambre de jugement, une chambre de contrôle de l’instruction, des juges d’instruction et un commissariat du gouvernement. Au cours de cette 1ère session qui durera treize (13) jours, le Tribunal Militaire va examiner trentedeux (32 )dossiers dont deux (2) de nature criminelle mettant en cause treize (13) accusés et trente (30) dossiers de nature délictuelle impliquant cinquantehuit (58) prévenus. On y dénombre sous réserve des cas de cumul d’infractions : un (1) cas de complot contre l’autorité de l’Etat ; un (1) cas de tentative de viol ; neuf (9) cas de vol dont certains commis avec des circonstances aggravantes et même en association de malfaiteurs ; trois (3) cas de trafic et de consommation de produits stupéfiants ; neuf(9) cas de désertion et d’abandon de poste ; six (6) de refus d’obéissance, de violation de consignes, de menace contre les supérieurs hiérarchiques proférées souvent en état d’ivresse publique et manifeste ; trois (3) cas de faux et usage de faux ; un (1) cas de coups et blessures volontaires et un (1) cas de négligence ayant permis un bris de scellés. ....Pour lire la suite abonnez- vous
09 janvier 2018
Source : http://lesahel.org
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Un Airbus A380 d'Air France, qui effectuait la liaison Abidjan-Paris, a été contraint à faire demi-tour suite à la panne d'un de ses quatre réacteurs qui s’est produit dans l’espace nigérien. L'un des quatre réacteurs de l’Airbus A380, qui effectuait la liaison Abidjan-Paris dans la nuit de samedi à dimanche avec 501 passagers, est tombé en panne, contraignant l'appareil à faire demi-tour, nous rapporte L’AFP. Cet incident, il faut le préciser coïncide malheureusement avec le crash d’un avion de la compagnie Ethiopian Airlines. Rappelons également que, tous les 153 passagers de 33 différentes nationalités qui se trouvaient à bord du Boeing 737 à destination de Nairobi, ont perdu la vie.
L'avion s'est posé sans dommage, selon le témoignage de la compagnie et d’un passager qui se trouvait à bord. "Nous volions au-dessus du Niger, d'après l'écran de géolocalisation. J'ai vu une boule de feu pendant quelques secondes puis j'ai entendu un grand bruit du côté gauche de l'avion", a témoigné dimanche auprès de l'AFP un journaliste de l'agence Bloomberg, Baudelaire Mieu. "L'avion a commencé à balancer, tout tremblait, les gens ont commencé à paniquer. Le pilote a annoncé 'nous venons de perdre un moteur gauche, nous rentrons à Abidjan'".
Le directeur général d'Air France KLM pour l'Afrique de l'Ouest, Jean- Luc Mévellec, a confirmé à l'AFP qu'un moteur était tombé en panne. "Techniquement, c'est ce qu'on appelle un pompage réacteur. C'est une avarie moteur qui est connue", a expliqué à l'AFP un porte-parole d'Air France à Paris. "Ça arrive de temps en temps. Ce sont des phénomènes connus, maîtrisés, les équipages sont parfaitement entraînés toute l'année au simulateur à gérer ce type de panne", a-t-il assuré. "Ca peut être lié à l'ingestion d'un oiseau par un réacteur au décollage".
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L'Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a animé, le vendredi dernier, dans l’après-midi, à son siège, à Niamey, un point de presse à l'effet d'informer l'opinion sur l'arrestation de deux individus impliqués dans le trafic illicite des faux billets. Cette énième prouesse est à l'actif des agents de l'antenne départementale d’OCRTIS de Gaya.
Il s’agit d’une saisie de 19 millions de francs CFA en faux billets, qui a été réalisée le jeudi 17 mars 2022, par l'antenne départementale de l'Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) de Gaya. Ainsi, sur la base des informations et des renseignements reçus, sur un colis suspect en provenance du Benin à destination de Niamey, dans un bus d'une compagnie de transport voyageurs, les éléments de l’OCRTIS de Gaya ont procédé à une fouille du véhicule. Cette fouille a ainsi permis la découverte dudit colis qui contient 1900 faux billets de banque en coupures de 10.000 soit 19.000.000 de francs CFA.
Au cours de son point de presse, l’OCRTIS a précisé que la suite des investigations menées à Niamey, par ses éléments, a permis d'interpeller deux individus tous de nationalité nigérienne. Il s’agit d’un employé d'une banque de la place et d’un agent d'une société publique d'expédition. «La fouille à corps effectuée sur l'employé de banque a permis de découvrir un chèque de dix milliards de francs CFA», a précisé le communiqué de l’OCRTIS.
L’OCRTIS a rappelé que cette saisie s'ajoute à celle de cinq (5) millions de faux billets de banque en coupures de cinq mille francs CFA opérée il y a quelques semaines par ses agents suivant le même itinéraire et le même mode opératoire. «Cette forme de criminalité qui se développe constitue une menace grave à l'économie nationale. C'est pourquoi l'OCRTIS appelle une fois de plus la population à davantage de vigilance et de collaboration avec les forces de défense et de sécurité», souligne le communiqué de presse.
Ali Maman(onep)
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Pr Sidikou Ramatou Seyni Djermakoye, Directrice Générale du CNRS-Niger, Secrétaire Générale du Réseau Femmes, Sciences et Technologies du Niger (RFST/Niger) a reçu, à Ouagadougou, une des plus hautes distinctions du Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES).
Au cours d'une prestigieuse cérémonie marquant le cinquantenaire de cette institution et la décoration du Président du Faso, l'universitaire nigérienne a été élevée au rang d'officier par l'ordre international des palmes académiques du CAMES dont elle est membre.
Cette distinction honore le Niger, à travers ses brillantes femmes.
Félicitations Professeur.
03 juin 2018
Source : http://centrereinedaura.org/
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L’Union Nigérienne des Ré-citateurs du Saint Coran (UNRSC) a organisé, le vendredi 9 octobre dernier la 1ere édition du Festival coranique à Niamey. Placée sous le thème : «la paix, la cohésion sociale, la lutte contre la délinquance juvénile, la mendicité et le chômage», ce festival a pour objectif de rappeler les traditions islamiques, d’accompagner l’Etat avec des invocations, etc. Ainsi, plusieurs leaders religieux et autorités administratives se sont mobilisés pour cette rencontre.
A l’ouverture des festivités, le représentant du ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses, Dr Ousmane Zaneidou a précisé, que de part ses missions, l’Union Nigérienne des Ré-citateurs du Sein Coran est une organisation qui a pour vocation de contribuer efficacement à la consolidation de l’unité nationale, à la lutte contre les fléaux sociaux, à la promotion de la paix, la quiétude sociale et l’instauration d’un dialogue permanent entre les ré-citateurs du Saint Coran du Niger. «Comme vous pouvez le constater, les missions de cette organisation islamique, sont en conformité parfaite avec le Programme de la Renaissance initié par SE. Issoufou Mahamadou», a dit le représentant du ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses.
Vu l’importance des thématiques retenues pour la 1ère édition de ce festival coranique, le représentant du ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses, a invité les associations islamiques du Niger, les leaders religieux, les prédicateurs, les ré-citateurs du Saint Coran, d’être attentifs et participatifs lors des échanges. «Votre rôle consiste à faire prendre conscience, aux musulmans de leurs valeurs positives dont l’Islam est porteur par excellence. De ce fait, vous devez œuvrer pour un changement positif des mentalités en tant que leaders d’opinion, combattre l’oisiveté», a-t-il dit.
Pour sa part, le président de l’UNRSC, Oustaz Yahaya Aboubacar, a rappelé que, l’Union Nigérienne des Ré-citateurs du Saint Coran, créée en 2017, a organisé plusieurs activités religieuses, notamment des ‘’Moussabaka’’ (concours de lecture du Saint Coran) dans toutes les régions du Niger, des dons des œuvres de sciences islamiques, des formations sur des thématiques, des conférences publiques, etc. Par ailleurs, Oustaz Yahaya Aboubacar a réaffirmé la disponibilité de son association afin d’accompagner les autres structures et contribuer au développement du Niger.
Au cours de ce festival, qui durera 3 jours, toutes les activités menées par les ‘’ré-citateurs’’ du Saint Coran, membres de l’Union Nigérienne des Ré-citateurs du Saint Coran, seront exposées et présentées au public. Ainsi, des œuvres manuscrites et authentiques du Niger sont exposées pour permettre aux festivaliers en particulier et à la communauté musulmane en général de découvrir la richesse du patrimoine culturel et religieux du Niger.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley(onep)
15 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La première importante pluie de l’hivernage, et la capitale du Niger fait apparaître toute sa laideur. A l’heure où nous mettons sous presse, quelques quartiers sont inaccessibles. Pour l’essentiel d’entre eux, il faut faire beaucoup d’acrobaties pour joindre deux points. Pourtant, nous ne sommes qu’au début de l’hivernage. Que font les autorités communales de Niamey pour parer aux problèmes d’assainissement de la ville ? Ou disons qu’ont-elles fait depuis leur installation pour améliorer le quotidien des habitants de la capitale ?
Chaque année, ce sont les mêmes problèmes qui reviennent, dans les mêmes endroits sans perdre de vue les nouveaux désagréments qui se créent un peu partout. Il n’y a aucun mécanisme d’entretien des infrastructures pourtant construites à grands frais. Et chaque jour que Dieu fait, Niamey poursuit son extension dans toutes les directions. Les nouveaux quartiers poussent comme des champignons. Il se crée de nouveaux besoins en termes de voirie et autres infrastructures indispensables pour améliorer les commodités des habitants. Constat général : Niamey est pauvre en caniveaux. Les plus anciens sont bouchés. Les services d’hygiène et d’assainissement des arrondissements et de la mairie centrale ne curent que rarement les caniveaux existants. Les quelques agences privées qui sont sollicitées pour le balayage des rues cumulent plusieurs mois d’arriérés et sont pratiquement dans l’incapacité financière d’assurer un service minimum. Dès qu’une précipitation de 30 mm est enregistrée, Niamey devient un véritable marécage et ses routes impraticables. La traversée de certains quartiers devient un véritable parcours du combattant. Pourtant, l’hôtel de ville et les 5 arrondissements de la capitale engrangent des recettes importantes provenant des différentes taxes et de la subvention de l’Etat. Où va tout cet argent ? En tout cas, pas dans l’assainissement des quartiers qui sont délaissés. Que fait-on des plans d’aménagement et d’investissement votés lors des conseils municipaux ? Il est temps de trouver un mécanisme de contrôle de l’exécution du cahier des charges des autorités communales.
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Conformément au calendrier du Comité Technique Assainissement et Salubrité, l’Agence UA 2019, en collaboration avec les responsables de la Ville de Niamey a organisé hier matin une vaste opération de salubrité à travers la capitale. On notait une mobilisation remarquable des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), des femmes de la MRN, des jeunes de l’OJT, des associations féminines et des membres des communautés étrangères, qui se sont déployés sur le terrain pour la réussite de cette opération.
Comme à l’accoutumé, plusieurs axes ou carrefours ont été concernés par cette action citoyenne. Il s’agit notamment de l’axe Grand marché en passant par le rond-point Liberté ; l’axe rond-point ENAM jusqu’au rond-point Gadafawa ; le quartier Tondibiah et environ ; le Chateau1 ; le premier et le troisième échangeur ; l’axe rond-point Police Secours, rond-point Wadata mais aussi les alentours du Palais des Congrès de Niamey où plusieurs éléments des FDS se sont déployés au niveau du lit du fleuve, place faisant face au lieu de la tenue de la Conférence UA. Tous ces endroits ont été balayés et nettoyés. Bref, ce dimanche 30 Juin a été une journée de mobilisation généralisée soutenue par les couches socioprofessionnelles qui sont sorties pour accompagner les autorités, dans leur volonté de rendre la capitale propre.
Par la voie de leurs représentants, ces différentes organisations ont réaffirmé leur ferme engagement à soutenir cette dynamique de l’Agence UA 2019 dans l’atteinte de l’objectif recherché. Pour constater de visu cette action, le Directeur général de l’Agence l’UA Niger 2019, le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey et leurs collaborateurs se sont rendu très tôt le dimanche sur le terrain.
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Madame Madoumi Ariram Chetima a remporté hier à Diffa le premier prix du concours de la femme engagée. Organisé par le projet Equal access de l’USAID. Femme leadeur présidente du groupement féminin (kufu kamuwa kasat kadaye) qui veut dire femme déterminées pour le développement. Ariram Chetima est vraiment une femme engagée dans le cadre de diverses activités qui visent à changer les comportements des femmes de la région de Diffa.
Disponible malgré ses multiples occupations, elle mène des séances de sensibilisations et de formations à l’endroit des femmes et des jeunes filles ; dont entre autres l’initiation de tontines et des actions de solidarité entre les femmes.
Sa détermination et son engagement lui a valu la collaboration avec plusieurs organisations non gouvernementales et projet de développement dans la région de Diffa. Ariram Chetima a sillonné plusieurs camps de refugies où elle a mené d’innombrables activités.
Educatrice de formation, elle est enseignante contractuelle au collège où elle dispense des cours de mathématique et de physique chimie. Ariram Chetima est aussi étudiante en deuxième année à l’institut d’environnement et d’écologie à l’université de Diffa. Elle est mariée et mère de trois enfants.
ADAM BABOU KARNA
16 octobre 2017
Source : La Nation
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La barre de glace est principalement utilisée pour le refroidissement dans les processus de conservation de la viande, du poisson et d’autres produits alimentaires. Pendant le mois de ramadan les gens utilisent la glace pour le rafraîchissement et pour étancher leur soif pendant la rupture du jeûne.
Les barreq de glace sont fabriquées avec un système de moules ou un évaporateur fixe. Cette technologie permet de produire de la glace entièrement hygiénique, sans risque de contamination surtout pendant ce mois. M. Bachir Sani, le gérant de l’usine de glace située au quartier Terminus, affirme que les habitants de Niamey consomment beaucoup de glace pendant le mois de ramadan à cause des températures élevées
La barre est vendue à 1000 FCFA et les casses sont vendus à 250 FCFA l’unité. Son usine produit 520 barres de glace par jour, précise-t-il.
Cependant, c’est le type de système traditionnel qui produit la glace la plus durable très prisée dans les zones où il fait très chaud, parce qu’elle fond lentement. Par ailleurs, Au quartier Niamey 2000 de Niamey, M. Omar produit et vend des glaçons depuis des années. « Nous produisons de la glace essentiellement pendant le Ramadan parce qu’en dehors de cette période, ça ne s’achète pas beaucoup. En ce moment nous vendons l’unité à 25 FCFA. Mais pendant ce mois béni de ramadan les prix ont été augmentés pour atteindre 100 F ou 150 F l’unité. Là, nous n’avons pas de coupure d’électricité, mais quand ça arrive, les coupures peuvent durer des heures, ce qui fait que la glace fond et les gens n’achètent pas quand ce n’est pas bien formé», dit-il? M. Omar Laouali qui vient d’un autre quartier de la ville, semble satisfait de la disponibilité des glaçons. «Il y’en a en quantité suffisante. Les vendeurs se bousculent même pour te vendre la glace. Les deux sachets sont vendus à 75 FCFA. C’est très abordable cette année, car il y’a moins de coupure d’électricité comparé à l’année dernière. Avec cette chaleur, on ne peut pas se passer de la glace au moment de la rupture du jeûne. Si tu n’en trouves pas, tu sens comme si ton cœur va exploser. Mais si on en trouve, c’est moins pénible », a-t-il affirmé.
Abdoul Kadiri, lui vient du village de Saga Gorou. Il est venu au marché vendre des citrons, très utilisés pour les rafraichissements. Il a acheté ses sachets de glace, au moment de retourner au village, où il va rompre son jeûne. « Là-bas dans mon village, ce n’est pas évident que j’en trouve, donc je l’achète ici. Et c’est moins cher par rapport à mon village. Là-bas le sachet se vent à 50 FCFA, alors qu’ici c’est à 25 F, et quand il y a pénurie, on achète deux glaçons à 75 FCFA », explique-t-il. C’est à une véritable ruée qu’on assiste à l’approche de l’heure de la rupture. Les grossistes passent de maison en maison pour acheter la glace en grande quantité, dans des sacs afin de les revendre dans les villages.
Mourtala Alhassane (stagiaire)
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Le phénomène de la prostitution est devenu si poignant au Niger surtout à Niamey qu’il faut qu’on en parle incessamment. Loin des rues et des yeux, il est à l’heure actuelle en vogue sur la toile. Les femmes se permettent sans gêne d’exhiber leur corps qu’elles ont eu à transformer en marchandises. Voilà pourquoi nous parlons davantage d’objet. L’heure est grave du fait qu’elles outrepassent dans les faits. Elles transforment à petit feu ses réseaux sociaux en réseaux de prostitutions. Et cette dépravation n’est pas sans conséquences sur l’éducation de notre société et son avenir. Alors des solutions et mesures adéquates urgent face au plus vieux métier du monde.
Depuis un certain temps, à travers les medias tout comme dans les fadas et dans les foyers, on discute de la prostitution qui prend de l’ampleur dans notre société. Notons qu’aujourd’hui ce sont même les femmes mariées et surtout les mineurs qui se livrent le plus à cette activité. Dans les rues, notamment au niveau des grands axes, à une certaine heure de la nuit, on trouve ces dernières en train de faire la file en attendant que leur client morde à l’hameçon. Certaines personnes ayant témoigné de ces scènes, avancent que ce sont elles mêmes qui vous abordent. Et le plus souvent, la majeure partie d’entre elles ont un âge compris entre 15 ans et plus. Ce qui est encore choquant à travers le constat qui se dégage, malheureusement nombreuses sont les femmes au foyer et les scolaires qui figurent parmi ces dernières. Précisons que le phénomène a pris de l’ampleur surtout avec l’arrivée des Smartphones. En effet, c’est grâce à l’avènement de ces téléphones intelligents que sont nés les réseaux sociaux actuels. C’est justement à travers ces réseaux sociaux que la prostitution a pris une autre tournure. Il est si simple et aisé de tchatcher avec une inconnue à travers ces dits réseaux. Alors, nombre de nos concitoyens profitent de cette opportunité pour s’aborder au lieu de courir dans les rues comme cela se faisait classiquement. Ce qui donne plus de voies et moyens aux initiés de la pratique d’accéder à leurs proies. Ainsi dit, la prostitution est devenue de nos jours chose courante au point où un peu partout cette pratique a lieu. Dans les écoles la prostitution a lieu, dans nos administrations, dans les taxis, aux abords des grands axes de la capitale… Elles usent de tous les moyens pour vous attirer sans s’inquiéter des risques qu’elles courent. Faudrait-il à cet effet, imputer le tort à ces hommes qui en dépit d’avoir un certain âge se contentent à longueur de journée de fréquenter ces jeunes filles et femmes qui soit par passion ou par contrainte se prostituent ? Selon le constat qui se dégage les hommes qui le plus fréquentent ces dernières sont généralement pour la plupart des personnes ayant atteint un certain âge ou même des personnes au foyer. Il est cependant fréquent de les voir aborder des filles qui n’ont souvent même pas atteint leur maturité. Et lorsqu’on condamne ces derniers, ils se justifient en avançant que pourtant ‘’on continue de donner en mariage des filles encore immatures’’. Peut-on dans de tels cas comparer ou associer le mariage à ces sales pratiques ? Elles sont à l’heure actuelle, nombreuses qui ont donné naissance dans cette sale activité et qui continuent jusqu’ici dans la même lancée. Que pouvons-nous espérer de l’avenir de ces dernières et de leur progéniture et au-delà de celui de notre société? Sans risque de nous tromper ce sont ces mêmes filles qui trainent souvent dans la mendicité une fois vieilles, certaines finissent même en prison ou encore dans la rue une fois libérée du Pavillon E. Car, vous n’êtes pas sans savoir que la plupart de ces prostituées se livrent aussi à la consommation des drogues justement pour pouvoir tenir le coup. Désorientées qu’elles sont, comment peuvent-elles être à même de garantir à leurs enfants une bonne éducation voire un avenir radieux ? ‘’Mieux vaut prévenir que guérir’’ à t’on coutume de dire, alors la balle se trouve dans le camp de nos autorités. Au-delà retenons que la femme est avant tout la mère de l’humanité alors, si elle fléchit de la sorte, que deviendront-ils ses enfants qui sont censés être la relève de demain.
Amadou I
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L’Ong Sharjah Charity International a procédé, le vendredi 17 septembre dernier à l’inauguration et à la remise officielle d’une cité Al-Tassamouh à Tondibi. Composée 20 logements sociaux, une école primaire franco-arabe (2 blocs de 3 salles de classes chacun) d’un centre de santé intégré (CSI) de type II équipé, d’une mosquée, d’un forage, d’une boulangerie et d’un jardin pour la culture de contre saison, cette cité est réalisée pour un coût de 400 millions de FCFA grâce à un financement de la Big Heart Foundation des Emirats Arabes Unis à travers l’Ong Sharjah Charity International en collaboration avec la Fondation Tattali Iyali. Ces logements sociaux sont destinés aux ménages démunis de Tondibi
La cérémonie qui s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles le Secrétaire général du Ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, le Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Education nationale, le maire de la Commune rurale de Karma, plusieurs chefs de villages ainsi que les bénéficiaires.
Au cours de la cérémonie, le représentant de l’ONG Sharjah Charity International M. Mustafa Youssif Fadol Ahmed a fait un bref bilan de la coopération qu’il a qualifié de fructueuse entre son ONG et l’Etat du Niger. Cette Coopération a concerné plusieurs domaines notamment la santé avec la construction des CSI, l’éducation avec la construction des écoles; l’hydraulique avec la réalisation des forages et mini adduction d'eau potable et le social à travers le parrainage des orphelins, la construction de logements sociaux. A cela s'ajoute les multiples assistances alimentaires la distribution des kits de Ramadan, Tabaski et aides d'urgence en cas de catastrophes naturelles.
Pour le représentant de Sharjah Charity International, la réception de cette nouvelle cité cadre parfaitement avec la Déclaration de politique générale du gouvernement, qui fait de la question de logements un des défis majeur du Gouvernement. «A cet effet, nous vous rassurons que notre ONG sera à vos côtés pour la question de logement et bien d'autres questions d'intérêt général», a déclaré M. Mustapha qui a exprimé sa gratitude au Président de la République chef de l'Etat, SE. MOHAMED BAZOUM pour les facilitations que le gouvernement ne cesse d'apporter à notre ONG. Le Représentant de Sharjah Charity International a, par ailleurs, tenu à remercier Dr Lalla Malika Issoufou (présidente de la Fondation Tattali Iyali) pour sa précieuse contribution à la réalisation de ce projet. Il a enfin félicité les heureux bénéficiaires et leur a souhaité un bon usage de ces logements.
Cette cité est la deuxième réalisée par l’ONG Sharjah au Niger. La première cité réalisée a été inaugurée le 15 octobre 2019. Elle est composée de 50 logements sociaux, de forage, de centre de santé intégré (CSI type 2), d’une école bilingue franco-arabe et d’autres infrastructures de base pour assurer aux résidents un cadre de vie convivial et agréable. Elle a été réalisée en partenariat avec la Fondation Tattali Iyali, au profit des familles de vaillants éléments des Forces de Défense et de Sécurité victimes d’actes criminels des groupes terroristes.
Pour rappel, il faut noter que l’ONG Sharjah Charity International a été créée en 1989. Elle a ouvert un bureau régional à Niamey le 20 mars 2018. Depuis lors l’Ong mène plusieurs actions au profit des couches vulnérables. Ces interventions visent essentiellement à remédier aux préoccupations qui assaillent les populations tant rurales qu’urbaines. C’est pourquoi, Sharjah Charity International mobilise les fonds pour construire des écoles, des centres de santé, des logements sociaux, des forages, des puits. Elle apporte également diverses assistances aux couches vulnérables comme les orphelins, les personnes âges ou celles vivant avec un handicap ainsi qu’aux victimes des catastrophes naturelles. On peut rappeler entre autres actions de bienfaisance, la distribution de kits alimentaires qu’organisaient Sharjah et la Fondation Tattali Iyali à l’occasion du mois béni de ramadan et de la fête de Tabaski.
Siradji Sanda(onep)
20 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Comme partout dans le monde, l’accident de la circulation routière est dû à un certain nombre de facteurs dont l’homme, la route, l’état du véhicule et l’environnement. A Niamey, le facteur humain est hélas à la base de plusieurs accidents de la circulation routière. Cela vient surtout du non-respect de la réglementation en vigueur, du fait du mauvais comportement et de la mentalité des usagers de la route qui, malgré les connaissances acquises lors de la formation pour l’obtention du permis de conduire, ne les mettent pas en application une fois au volant. Un comportement déviant est observé, notamment l’intolérance, l’imprudence, l’utilisation de téléphone au volant, le mauvais dépassement, le mauvais croisement ou encore le non-respect de distance de sécurité entre les engins et l’excès de vitesse.
Selon Soumana Idé chef de ligne des taxis de Harobanda, «les accidents de la circulation sont dus aux mauvais états des routes, à l’absence des signalisations routières, les arrêts brusques de conducteurs dans les endroits où cela est interdit par le code de la route, l’implantation anarchique des commerçants ambulants qui obstruent les routes, le non-respect de distance de sécurité en particulier et du code de la route en général par les chauffeurs, l’usage des téléphones au volant, la non limitation de vitesse en milieu urbain, l’insuffisance de l’application stricte des sanctions aux contrevenants.
Pour Ibrahim, un usager de la route, le parc automobile est, d’une manière générale, vieillissant au Niger. «Les véhicules qui sont en usage sont de seconde main, des véhicules vétustes dont les dispositifs de sécurité de bord ne sont plus fiables. Certes la carrosserie du véhicule est présentable mais avec des anomalies au niveau dans son fonctionnement. Un véhicule avec un moteur faible a des difficultés en cas d’une montée. Il y’a aussi le problème des systèmes de direction du volant, du système de freinage, du système d’amortissement, le mauvais état des pneus et le manque de contrôle technique des véhicules», dit-il.
Dans le dernier rapport de l’Organisation Mondiale de la santé (OMS), le Niger occupe la 5ème position en Afrique de l’ouest, parmi les pays où la route tue le plus, avec un taux de 26,1 personnes pour 100.000 habitants. Les conséquences des accidents de la circulation routière au Niger sont les pertes en vies humaines et la souffrance à vie des personnes blessées. Pour rappel, une étude financière réalisée en 2009 a fait ressortir que les pertes engendrées par les accidents de la circulation routière s’élèveraient à plus de 42 milliards de FCFA.
Pour pallier ce fléau national et réduire le taux des accidents à 25% qui est la moyenne, M. Mohamed Sidi, un autre usager recommande une modernisation du secteur et le suivi rigoureux du respect du code. «Un dispositif rigoureux doit être mis en place pour le contrôle des usagers de la route, l’installation des radars, du système de vidéo surveillance routière. Les chauffeurs doivent aussi conduire avec professionnalisme en pensant aux autres usagers de la route. Il y a aussi la sensibilisation des usagers de la route sur les facteurs aggravants des accidents, la révision du programme de formation pour l’obtention de permis de conduire, l’introduction dans les écoles des module sur les règles de la sécurité routière, la réhabilitation des panneaux de signalisation, l’aménagement des routes disponibles et la construction d’autres en ville, la libération des espaces cyclables et l’application stricte de la loi pour réprimer les infractions liées à l’inobservation du code de la route», a-t-il lancé.
Mahamadou Oumarou (Stagiaire)
26 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Après le succès éclatant de la fête du 18 décembre à Diffa, la Coordination des femmes ‘’Diffa N’Glaa’’ a réservé, le lundi 27 décembre 2021 dans l’après-midi à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, un accueil triomphal au président du comité d’organisation de la fête du 18 décembre, édition 2021 ou ‘’Diffa N’Glaa, M. Abdou Lawan Marouma.
Dans son allocution, Mme Ali Mariama a tenu, au nom du comité des femmes ‘’Diffa N’Glaa’’, et de tous les ressortissants de la région, à féliciter le président du comité d’organisation pour ‘’cette organisation réussie de la fête tournante de Diffa N’Glaa’’.Mme Ali Mariama a remercié le Président de la République, Mohamed Bazoum et les membres du gouvernement pour avoir fait ‘’confiance à la personne de M. Abdou Lawan Marouma’’ et pour avoir donné ‘’tous les moyens nécessaires pour que Diffa puisse bénéficier de toutes les infrastructures, dont nous sommes témoins, et qu’on a pu fêter comme cela a été dans toutes les autres régions de notre pays’’.
Elle a, à cette occasion, lancé à l’endroit des partenaires au développement, aux investisseurs que ‘’Diffa est fréquentable et qu’elle a besoin d’être accompagnée’’.
Quant au président du comité d’organisation, il a salué cette mobilisation pour accueillir ‘’sa modeste personne’’ et aussi le résultat atteint dans l’organisation de Diffa N’Glaa.'’C’est avec votre soutien, votre concours et vos conseils que nous avons pu gagner ce pari et pour cela, je vous remercie infiniment. Je vous suis reconnaissant. Je souhaite que Dieu vous paye jusqu’au centuple'’ a-t-il déclaré.
‘’Certes, le pari a été gagné, mais cela a été possible grâce aux investissements, grâce aux moyens mis par l’État afin que toutes ces réalisations puissent être faites dans la région de Diffa et que la paix et la quiétude reviennent dans la région’’ a-t-il poursuivi.
Le président du comité d’organisation de Diffa N’Glaa a aussi souligné que '’c’est grâce aux dispositions de nos vaillantes forces de défense et de sécurité que ce pari a été gagné, et nous en sommes tous fiers et reconnaissants, et grâce aussi au Président Mohamed Bazoum et son gouvernement qui ont donné les instructions nécessaires, et qui ont pu mettre les moyens à notre disposition afin que ce défi soit relevé'’. M. Abdou Lawan Marouma a, à l’occasion, rappelé que ‘’la paix est finalement revenue, et cette paix est l’occasion pour nous de lancer un appel à l’endroit de nos compatriotes, mais surtout à nos partenaires pour qu’ils se disent qu’aujourd’hui la région est fréquentable, on peut y aller en toute sécurité, et faire ses activités et investir dans la région'’.
‘’Enfin, le 2ème défi est effectivement celui de l’organisation. Ce n’était pas gagné d’avance, compte tenu du contexte sécuritaire dans lequel se trouve la région de Diffa, de la distance qui sépare Diffa de la capitale nationale Niamey et toutes les autres difficultés inhérentes. Ce n’était pas un pari gagné d’avance, mais par la grâce du tout puissant, ce défi a été relevé’’ a conclu le président du ‘’Diffa N’Glaa’’.
(Source : ANP)
29 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le comité de pilotage du Programme de coopération 2019-2021 entre le Niger et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) est en réunion depuis hier à l’hôtel Noom de Niamey. Cette réunion de deux jours a pour but de présenter le bilan annuel 2021 de la mise en œuvre dudit programme mais aussi, de faire la synthèse des principales constatations 2021, de relever les contraintes de mises en œuvre en 2021 et les opportunités pour 2022. A cela s’ajoute une restitution de la visite terrain du comité de pilotage à Maradi et une présentation de l’Unicef sur les principes de programmation et liens intersectoriels pour 2022. Enfin au terme des différentes présentations, une synthèse des recommandations sera faite ainsi que les prochaines étapes pour la finalisation des PTA 2022 et leur validation par le gouvernement. C’est le Président du comité de pilotage, M. Elhadj Ibrahim Adamou, par ailleurs Secrétaire Général du ministère de l’Aménagement du territoire et du développement communautaire, qui a présidé la réunion en présence du représentant de l’Unicef, M. Stephano Savi et des représentants des différents ministères.
Dans son mot d’ouverture, le président du comité de pilotage a partagé quelques réflexions sur lesquelles, il a exhorté l’Unicef à se pencher afin de mieux garantir une vie saine aux enfants. Ainsi pour Elhadj Ibrahim Adamou, l’Unicef doit s’efforcer à ne laisser aucun enfant de côté. «La visite terrain nous a permis de constater qu’il y a encore des enfants de côté. J’avais été témoin, les conditions d’apprentissage aujourd’hui sont difficiles pour certains enfants. Nous avons trouvé en ce mois de janvier avec tout ce qu’il y a comme fraicheur des enfants assis à même le sol. L’apprentissage ne peut pas se faire comme cela», a-t-il souligné. «Nous avons aussi trouvé des enfants malnutris qui sont certes secourus en zone urbaine, mais qui ont encore besoin de l’accompagnement de l’Unicef», a-t-il ajouté.
La seconde réflexion d’après le président du comité de pilotage, est que l’Unicef doit plus se concentrer sur les enfants les plus vulnérables et défavorisés afin de leur assurer une meilleure chance de mener une vie saine. «On a trop d’enfants qui sont dans la rue, qui ne mènent pas une vie saine. Le gouvernement a encore besoin de votre appui pour faire en sorte que ces enfants aient la chance de mener une vie saine», a affirmé le président du comité de pilotage. Mais au-delà de la vie saine a-t-il poursuivi, il y a aussi la question de l’épanouissement et de la protection contre les différents maux de la société aussi bien en milieu scolaire que non scolaire. D’après Elhadj Ibrahim Adamou, il y a lieu de réfléchir afin de voir comment améliorer cela. Il a apprécié l’approche de l’Unicef qui consiste à trouver des solutions aux problèmes des enfants en les associant eux-mêmes à la réflexion.
Auparavant le représentant de l’Unicef au Niger, M. Stephano Savi a intervenu pour remercier tous ceux qui ont contribué à arriver à ces moments avec des éléments pouvant nourrir la réflexion à l’issue d’une analyse qui a été faite sur la période 2021 mais aussi sur les projections et améliorations à faire pour l’année 2022. Relativement à la visite sur le terrain à Maradi, M. Stephano Savi a confié que ce fut le moment le plus important, car étant en contact direct avec les différents acteurs. Le représentant de l’UNICEF s’est dit donc convaincu qu’ils peuvent faire plus afin de mieux servir les enfants. En somme, le représentant de l’Unicef espère qu’à l’issue de cette réunion, ressortiront des solutions idoines pouvant contribuer à améliorer les services de l’Unicef.
Après ces mots, une présentation de la revue annuelle 2021 a été faite et qui a mis exergue les réalisations majeures faites par l’Unicef dans plusieurs domaines dont celui de la santé, de la nutrition, de l’éducation. Dans le domaine de la santé par exemple, on note comme réalisation majeure la mise à niveau de 82 centres de santé intégrés (CSI) et d’un (1) laboratoire de l’hôpital de district. A cela s’ajoute, 51 CSI/maternités dotés d’éclairage solaire dans 7 districts sanitaires de la région de Tahoua, 51 motos pour les CSI de Tahoua, un (1) appareil installé à Mainé, etc. On note également, la formation de 577 prestataires en prévention de la transmission Mère-Enfant.
Rahila Tagou(Onep)
27 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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De nos jours, il existe plusieurs méthodes de contraception qui permettent de se protéger des risques d’une éventuelle grossesse indésirable ou des infestions sexuellement transmissibles (IST) et VIH/Sida. On peut citer entre autres les préservatifs, les pilules, les anneaux contraceptifs, l’implant et la méthode traditionnelle. Ce qui donne aujourd’hui aux femmes de nombreuses possibilités en matière de choix de contraception.
La contraception joue un rôle capital dans la vie d’une femme, d’une famille, de la société, de tout un pays. Selon Mariama Sani, sage-femme de formation «les femmes utilisent les contraceptifs dans le but d’espacer les naissances, d’avoir le nombre d’enfants au moment qu’elles le souhaitent. Parmi ces différents contraceptifs on peut trouver entre autres, la pilule, l’implant, le Jadel, le stérilet et le préservatif. «Les méthodes contraceptives contribuent à améliorer la santé de la mère et de l’enfant. La plupart des femmes préfèrent la pilule puisqu’elle est beaucoup plus connue par la société», déclare Mariama Sani.
Cependant Mariama Sani a aussi expliqué que l’utilisation de ces méthodes contraceptives peut avoir des effets secondaires chez certaines personnes. Elle peut réveiller des problèmes d’acnés, favoriser une prise de poids chez certaines femmes,entrainer des troubles des règles(saignement) et chez d’autres personnes l’absence totale des règles. De ce fait, la sage femme conseille aux uns et aux autres de faire le test du sang avant d’utiliser les contraceptifs pour éviter tout problème qui pourrait dégrader la santé de la personne.
L’utilisation des méthodes contraceptives contribue beaucoup pour le développement d’un pays et le bien-être des enfants. Elle peut contribuer à diminuer la délinquance car il y a des familles qui abandonnent leurs propres enfants par manque de moyens pour leur prise en charge. Mme Hadjara Amadou apprécie beaucoup les contraceptions. «L’espacement de naissance à au moins deux ans d’intervalle est l’une des stratégies les plus importantes et les plus efficaces pour réduire le nombre d’accouchements à problème et assurer la survie des enfants. La contraception m’aide beaucoup, je me repose bien et surtout je prends bien soin de mes enfants», a-t-elle confié.
Mme Hawaou Maman faisait aussi recours à la contraception. Mais elle a dû arrêter suite à des perturbations du cycle menstruel, au malaise et aux douleurs au bas ventre que lui provoquait la prise des pilules, mais aussi face à la réticence de son mari.
En définitive la contraception renforce les droits des femmes et des ménages à choisir le nombre d’enfants qu’ils souhaitent avoir et à déterminer l’espacement des naissances.
Nafissa Yahaya(onep)
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1er septembre 2021, en ce premier jour de l’entrée en vigueur de la levée d’interdiction de circulation des motos sur l’étendue du territoire de la région de Tillabéri, les motocyclistes semblent inquiets à sortir faire leurs courses sur leurs engins à deux roues. Pourtant, à l’annonce de cette levée partielle, à travers un arrêté du lundi 23 août dernier, par le gouverneur de la région, M. Ibrahim Tidjani Katiella, c’était des cris de joie et des youyous un peu partout dans la ville comme pour exprimer un ouf de soulagement. Curieusement, ces mêmes populations semblent, ce jour, réticentes par rapport à cette nouvelle mesure. En effet, on peut compter sur les doigts d’une main, les motos qui circulent sur les différents axes routiers de la commune urbaine depuis ce matin.
Les quelques motocyclistes qui circulent et certains citoyens ne cachent guère la joie qui les anime suite à cette levée d’interdiction de circulation des motos dans la région.
«Nous avons tant attendu ce jour depuis l’annonce faite par le Président de la République, M. Mohamed Bazoum lors de sa campagne pour l’élection présidentielle. Il a tenu sa promesse et nous lui en sommes entièrement reconnaissants», a confié M. Souley Amadou, un motocycliste qui s’est arrêté au niveau d’une station de la place pour prendre du carburant.
«Nous ne pouvons que nous réjouir de cette nouvelle mesure à savoir, la levée de la mesure d’interdiction de circulation des motos, annoncée il y a quelques jours par le gouverneur de la région car, depuis l’arrêt de circulation des motos à aujourd’hui, sur le plan sécuritaire, il y a eu beaucoup de progrès parce que les attaques ont beaucoup diminué et je pense que les résultats escomptés ont été atteints. D’où une levée partielle de cette mesure, étant donné que c’est pendant la journée que les motos vont circuler, soit du matin jusqu’au coucher du soleil», dixit un passant interviewé au niveau de la route principale (RN), ayant gardé l’anonymat. «Je me joins à l’ensemble de la population pour exprimer ma joie car, de 2017 à aujourd’hui, c’était un calvaire», a-t-il ajouté.
«Nous implorons Dieu qu’il nous assiste et qu’il protège la région et le Niger et que la levée de cette mesure ne soit pas une occasion permettant au banditisme et aux attaques de se multiplier», a-t-il souhaité. Ce dernier a par ailleurs appelé la population «à redoubler de vigilance car cette fois-ci il y aura beaucoup de circulation et on ne peut savoir qui est bandit et qui ne l’est pas. Je souhaite qu’il n’y ait pas des multitudes d’attaques même si les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sont là et qu’elles veillent à la sécurité de la population».
Inoussa Ali, un autre usager soutient de vive voix que «cette levée est une bonne chose dans la mesure où ça peut accélérer les transactions et les activités quotidiennes des uns et des autres, mais aussi sur le plan économique», ajoutant « qu’il est sûr que le Gouvernement a pris les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité de tout un chacun».
M. Inoussa Ali pense également que «cela peut aussi être une mauvaise chose dans la mesure où, jusqu’à la date d’aujourd’hui, personne n’a la ferme conviction que l’insécurité a été totalement maitrisée dans la zone». Du coup « la levée de cette mesure peut être, selon lui, un facteur qui peut contribuer à propager et à aggraver la situation sécuritaire», d’où, un appel de cet usager à l’endroit des autorités pour sur les mesures à prendre, vu que ce sont elles qui détiennent les moyens nécessaires pour sécuriser la population.
D’aucuns pensent aussi que cela renforcera la sécurité étant donné que dans certaines circonstances et dans certaines zones, le manque de poursuite est dû au fait que les motos ne circulent pas.
Confrontée à une insécurité grandissante due aux attaques armées des terroristes et autres bandits armés, la région de Tillabéri est sous l’Etat d’urgence depuis 2017, rappelle-t-on.
Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP
02 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Illiassou Idi Maïnassara et l’ambassadeur de la République de Cuba au Niger, S.E. Jorge Hadad Capote, ont procédé hier matin, à Niamey, à la signature d’un protocole de partenariat pour rendre opérationnel l’hôpital de référence de Maradi. A travers ce protocole, la République du Cuba va déployer une cinquantaine de médecins spécialistes pour travailler aux côtés de leurs collègues nigériens et rendre ainsi entièrement opérationnel cet hôpital.
Peu après avoir apposé sa signature sur les documents dudit protocole, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales a précisé que le présent protocole rentre dans le cadre du vœu exprimé par le Président de la République, S.E. Mohamed Bazoum qui, après son investiture, a pris l’engagement de rendre opérationnel l’hôpital de référence de Maradi. Cela du fait qu’il soit un hôpital de grand standing à travers la mise en place de ressources humaines aussi bien nigériennes que cubaines en quantité et en qualité.
Le ministre Illiassou Idi Mainassara a annoncé, à cette occasion que le Niger va bénéficier d’une cinquantaine de spécialistes cubains qui seront redéployés progressivement et directement au niveau de l’hôpital de référence de Maradi, afin d’accompagner les spécialistes nigériens dans la prise en charge des malades, mais aussi dans le cadre de leur formation.
En effet, selon Dr Illiassou Idi Mainassara, cet accord va permettre non seulement le développement de l’hôpital mais aussi la réduction importante des évacuations des malades vers l’hôpital de référence de Niamey ou même à l’extérieur. Il affirme également que le centre hospitalier de la région de Maradi dispose de toutes les commodités avec des appareils de dernière génération et cela va permettre d’améliorer la qualité de soin.
Il a, au préalable, félicité l’ambassadeur cubain pour la visite effectuée avec son staff et des spécialistes venus de Cuba pour une étude des lieux afin de pouvoir redéployer dans un bref délai les cinquante (50) spécialistes cubains au niveau de l’hôpital de référence de Maradi. Dr Illiassou Idi Mainassara a précisé que la première vague de ces spécialistes sera sur place dans les jours à venir pour renforcer les spécialistes nigériens.
Pour sa part, l’ambassadeur de Cuba au Niger, M. Jorge Hadad Capote, a indiqué que cette convention vise essentiellement à concrétiser les prestations de services de santé de haute qualité à l’hôpital de référence de Maradi. Ces services seront entamés par le personnel spécialisé venant de la République Cubaine. Le diplomate cubain a par la suite souligné la très haute qualité des installations dont joui cet hôpital ainsi qu’il a constaté à l’issue des échanges et une visite avec les autorités de la région.
«C’est le lieu de préciser qu’après la mise en place de l’accord, les prestations de services seront pour tout le peuple nigérien en général et pour la population de Maradi en particulier. Ils n’auront plus besoin de transférer des malades jusqu’à Niamey», a-t-il dit. SE Jorge Hadad Capote souhaite que cette coopération soit fructueuse et puisse contribuer encore à renforcer le lien d’amitié de fraternité entre le Niger et la République de Cuba.
Rachida Abdou Ibrahim (ASCN) (Onep)
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Selon le rapport de situation publié le 30 août 2021 par la Direction de la Surveillance Epidémiologique du Ministère de la Santé Publique relativement à l'épidémie de choléra, le Niger compte à ladite date, quelque 2.641 cas dont 88 décès pour un taux de létalité de 3% au Niger, depuis l’apparition de la maladie, le 13 mars 2021. Selon la même source, parmi ces cas détectés dans 6 des 8 régions du pays, on compte 1.348 malades sujets féminins avec 39 décès tandis que les 1.163 sont des sujets masculins, dont 45 décès. Face à cette situation, l’Etat, avec l’appui de ses partenaires, a entrepris plusieurs actions dans le cadre de la riposte à l’épidémie.
Ainsi, pour la prise en charge, les autorités ont, entre autres, procédé au pré-positionnement des Kits de traitement du choléra, des tests de dépistage rapide et le renforcement des stocks au niveau des régions ; la mise en place des sites d’isolement et de prise en charge des cas au niveau des foyers ; le traitement régulier des points d’eau et la distribution des comprimés d’aquatab. Il ya aussi la sensibilisation de la population et des leaders sur les mesures de prévention à travers les radios communautaires ; la désinfection des domiciles et des sites de prise en charge, ou encore le suivi journalier de l’évolution de la maladie à tous les niveaux. Elles ont ainsi autorisé une prise en charge décentralisée et gratuite des cas, le traitement des personnes contacts et l’ouverture des Unités de Traitement de Choléra (UTC) dans les aires de santé impactées.
Dans ce cadre, indique le document, la région de Maradi a reçu 50 cartons de savon et 12.000 sachets de PUR, au profit de 20.255 habitants de 5 villages (N’yelwa, Hamago, Raka, Dan koussou, Dan Abdallah) dans l’Aire de santé (AS) de N’yelwa, département de Madarounfa pour le traitement de l’eau à domicile de l’eau de boisson. Il y a également eu le réapprovisionnement du stock de contingence de la direction régionale de l’Hydraulique et de l’Assainissement (DRHA) de Maradi en produits de traitement de l’eau : 2.700 cartons (648.000 sachets) de PUR. Au niveau de la région de Zinder, il a été distribué 30 cartons (900 morceaux) de savon et 200 comprimés d’aquatab, suivi des séances de démonstration sur l’utilisation au profit de 90 ménages dans le village de Yan Koubé (District sanitaire de Magaria), pour appuyer des bonnes pratiques d’hygiène, notamment le lavage des mains et de traitement de l’eau à domicile de l’eau de boisson.
Par ailleurs, il a été conduit des sensibilisations de 1.903 personnes (656 hommes, 663 femmes, 213 garçons et 371 filles) dans le village Yan Koubé sur la prévention du cholera, le lavage des mains à l’eau et au savon et l’utilisation d’Aquatab et du PUR pour le traitement de l’eau à domicile, par le biais de 63 relais communautaires formés et dotés de matériel IEC (Information Education Communication); l’implantation (ciblage des sites) avec les autorités du District sanitaire de Magaria pour la construction de 56 latrines familiales dans le village de Yan Koublé afin de limité la défécation à l’air libre. A Niamey, il a été procédé à la sensibilisation de 500 ménages dans 12 des districts de Niamey 1 et 2 sur la prévention du choléra, le traitement de l’eau à domicile par les biais de 60 relais communautaires formés et dotés de matériel IEC. A Tillabéry, il a été mené une supervision formative d’une équipe de 2 hygiénistes en charge de la désinfection du site d’isolement des malades cholériques au CSI de Koulikoira dans le District sanitaire de Gothèye, l’identification de 20 relais communautaires à former pour conduire les activités de sensibilisation dans une dizaine de villages dans les communes de Kourteye, Daikaina, Kountchiré et Tillabéry.
Rappelons que, le choléra est une maladie diarrhéique qui se contracte généralement par la consommation d’eau contaminée par la bactérie Vibrio cholerae. La lutte contre cette maladie implique une approche pluridisciplinaire qui associe une réponse en matière d’eau, hygiène et assainissement (EHA) d’une part, avec un système de surveillance, l’amélioration de l’approvisionnement et de la qualité de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, d’autre part une réponse santé, avec le traitement de la maladie en tant que telle. Le Vibrio cholerae est une bactérie très robuste puisqu’elle est mobile et a des besoins nutritionnels moindres. Une fois dans l’intestin, rappelle les bactéries vont produire une toxine cholérique à l’origine d’une importante déshydratation (pouvant atteindre jusqu’à 15 litres par jour). Les selles diarrhéiques de l’individu contaminé sont libérées en grande quantité, et sont donc responsables de la propagation de la bactérie dans l’environnement. La transmission du choléra est favorisée par un niveau socio-économique faible et des conditions de vie difficiles. Ainsi, selon l’OMS, une forte concentration de population et une hygiène insuffisante représentent le milieu de culture idéal pour le développement du choléra.
Mahamadou Diallo(onep)
02 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La 33ème Conférence de l’Union Africaine se tiendra Incha Allah à Niamey en 2019 et les préparatifs vont bon train, mais beaucoup reste à faire et à parfaire à tous les niveaux dans notre capitale. Soucieux de la réussite de l’évènement, le gouvernement a pris le ferme engagement de rendre notre capitale belle et très accueillante à la hauteur de l’évènement avec des moyens conséquents.
Pour coordonner et parfaire cette œuvre de poigne, un commissaire Niamey Nyala fut nommé et de très gros investissements en infrastructures ont aussitôt surgi partout à travers la ville de Niamey et dans tout le pays entier. Mais, d’autres aspects énormes et sensibles qui relèvent d’un courage politique restent à entreprendre.
Le cas le plus préoccupant est celui de ces mendiants qui jonchent nos artères et autres lieux publics de prestige de Niamey et ce, en longueur de journée.
Ainsi, cette population dont la plupart est purement jeune (en moyenne entre quatre et douze ans) pullulent à travers toute la ville à tendre la main par-ci et par- là à la recherche d’éventuelles charités sans aucune discrimination et surtout à l’endroit des étrangers. Ceci donne une image peu enviable de notre capitale et au delà du pays tout entier surtout avec nos futurs hôtes. Cette situation de précarité que vivent ces générations montantes les expose et n’honore ni le pays, encore moins la dignité de la personne humaine. Nos plus hautes autorités sont interpellées par rapport à cette situation pour que la réussite cet évènement de taille.
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Placé sous le parrainage du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, le Symposium des Chefs Traditionnels en vue de leur mobilisation autour de la transition démographique qui se tient à Niamey du 22 au 23 novembre vise entre autres la scolarisation et le maintien de la jeune fille à l’école, le repositionnement de la planification familiale pour le bien-être de la famille et la lutte contre le mariage des enfants. Cet important rendez-vous placé sous le thème «Mobilisation des leaders traditionnels autour de la transition démographique au Niger : Leaders Traditionnels comme Agents de Changement» a été marqué par la présence de plusieurs personnalités, des partenaires ainsi que des invités de marque.
A l’ouverture des travaux, le Président de la République a rappelé le contexte Nigérien qui se caractérise par un taux de croissance démographique de plus 3% par ans, et une population dont plus de la moitié à moins de 15 ans et qui double tous les 18 ans. «C’est donc à juste à titre que des différentes thématiques que vous aborderez aujourd’hui notamment le mariage des enfants, la scolarisation des filles font nécessiter une forte implication des leaders idéationnels qui doivent accompagner et soutenir les politiques publiques allant dans le sens des efforts de la capture du dividende démographique», a-t-il déclaré.
Dans son mot de bienvenue, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr. Idi Illiassou Maïnassara a précisé que c’est pour la première fois que le Niger a initié une telle rencontre d’envergure internationale qui ouvre des perspectives de capitalisation et de réflexion sur des bonnes pratiques de la chefferie traditionnelle et des leaders religieux qui sont des institutions de premiers dépôts dans tous les actes de la vie courante de la communauté. Magnifiant le rôle positif des chefs traditionnels et leaders religieux dans le cadre de la transition démographique et la capture du dividende démographique, le ministre en charge de la Population a salué leur apport dans les actions de sensibilisation de la population notamment en ce qui concerne l’utilisation des services de la santé de la reproduction, la lutte contre les violences basées sur le genre en mettant un accent particulier sur le mariage des enfants.
En mission de travail au Niger, la Directrice exécutive adjointe de l’UNFPA, Mme Diène Keita s’est réjouie de participer à ce symposium placé sous le leadership du Président de la République. «Nous sommes là pour travailler avec les chefs traditionnels et leaders religieux comme agents du changement parce que pour une belle transition démographique et l’atteinte du développement soutenu d’un pays, il faut mettre la population au centre des préoccupations en impliquant les jeunes et les femmes», a-t-elle dit. Selon Mme Diène Keita, il est attendu d’une part, qu’au cours de cette rencontre que la vision du Niger 20-35 intègre la prise en compte de l’amélioration des conditions des filles de manière concertée à travers entre autres la créations d’internats et centres d’enseignement protégés qui permettent d’encadrer les jeunes filles pour qu’elle restent le plus longtemps à l’école et d’autre part de partager les expériences avec les pays présents, en termes de pratique de développement pour que le Niger puisse s’en inspirer.
Auparavant, la coordonnatrice du SNU au Niger, Mme Louis Aubin a exprimé l’engagement d’accompagner les priorités du Niger à travers trois grandes orientations majeures à savoir la gouvernance et la sécurité, le développement du capital humain, la modernisation du monde rural et le changement climatique. A cet effet elle a évoqué certains programmes qui participent à cette dynamique notamment celle de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles, les programmes de lutte contre les mariages des enfants, le programme de lutte contre la mortalité maternelle, celui du maintien de la fille à l’école ainsi que la consolidation de la paix.
Abondant dans le même sens, le premier vice-président de l’Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN), le Sultan de Gobir, l’honorable Abdou Bala Marafa, a salué le partenariat entre l’ACTN et l’UNFPA pour accompagner les efforts du gouvernement en matière d’atteinte de la capture du dividende démographique. Par ailleurs, le Sultan du Gobir a rappelé aux participants que les présentations qui seront faites font partie de la mise en œuvre de ce partenariat. Celui-ci a pour objectif de promouvoir le partage d’expérience et le renforcement de capacité mutuel des chefs traditionnels et leaders religieux qui permettraient l’élaboration des plans d’actions qui faciliteront l’amélioration considérable des indicateurs sociaux de notre pays.
Mamane Abdoulaye(onep)
22 novembre 2021
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Autant dire que la tradition qui veut que chaque fête apporte son lot de dépenses incompressibles est plus que jamais de rigueur pour les Niaméens. Des extravagances ruineuses dont on peut bien se passer. Et, dès demain, jour ''J''de la fête, les goinfres amateurs de la chair tendre du mouton pourront festoyer. Aussitôt l'animal dépecé, les bambins commencent à faire la ''fête''. Dans un sursaut de voracité peu contenue, ils se jettent sur les trippes et autres ''morceaux choisis'' pour préparer des brochettes : vite grillées, vite englouties…Et le lendemain, jour consacré à la distribution de la viande du succulent méchoui de Tabaski, l'heure est au festin dans tous les foyers.
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"Talliyar Haoussa’" ou ‘’charba’’ dans un autre jargon, est une pâte alimentaire traditionnelle qui, par le passé était très aimée et consommée par les Nigériens. Il s’agit en effet, d’une pâte alimentaire faite avec des ingrédients simples comme la farine, l’huile, les œufs, et le sel dans des conditions purement traditionnelles. Le produit se vendait surtout dans les écoles primaires car très aimé par les enfants. Mais avec l’arrivée des pâtes alimentaires industrielles importées, celles dites traditionnelles ont pratiquement disparu et avec elles, le savoir-faire de leur fabrication. Quelques rares personnes tentent encore de faire vivre ce mets traditionnel et de conserver le savoir –faire.
Mme Hadiza Oumara Gago qui a connu cette délicieuse pâte dans son enfance est aujourd’hui une grande promotrice du charba qu’elle fabrique elle-même.
Plus connue sous le nom de ‘’Guimbia ‘’ mariée et mère de deux filles, Mme Hadiza Oumara Gago est native de ‘’Kilakam’’ dans la région de Diffa. Elle est la fondatrice de l’entreprise dénommée ‘’ Guimbia Shop’’. L’idée de la création de cette entreprise a-t-elle confié est une ambition qu’elle a toujours nourrie au fond d’elle. «Je me suis lancée dans cette activité pour deux raisons. Non seulement j’aime entreprendre, mais aussi j’ai constaté que les gens ne s’intéressent plus à ce mets traditionnel, vu que c’est un produit aimé avant et qui a complètement disparu» a-t-elle expliqué. Ainsi, ‘’Guimbia Shop’’ est une entreprise spécialisée dans la préparation de la pâte alimentaire traditionnelle.
Les produits de Mme Hadiza Oumara Gago sont reconnus un peu partout à l’intérieur du pays notamment à Aguié, Agadez, Madaoua et Diffa. Pour un début, Mme Hadiza Oumara Goga préfère rester à la maison pour son activité.
Pour la préparation de ces pâtes, on a besoin des produits de base que sont la farine de blé, l’huile, les œufs, l’eau et du sel. La particularité de ce produit, est qu’il ne contient pas de produit chimique. «Et tout celui qui connait le Talliya, sait bien que ce n’est pas la même chose avec les pâtes alimentaires modernes. Non seulement ce n’est pas le même goût et mais aussi la forme diffère, et sa cuisson ne dépasse pas 5 minutes», explique Mme Hadiza Oumara Gago qui est assistée par sa cousine pour la préparation du fameux ‘’Talliya’’. Pour le prix, le paquet est à 300 F CFA, et 250F CFA à partir de 10 paquets.
Toutefois, Mme Hadiza Oumara Gago se désole du fait que les Nigériens ne s’intéressent plus à ces mets traditionnels, et n’aiment pas vraiment consommer local. A cet effet, elle invite les Nigériens à consommer local.
Farida Ibrahim Assoumane
07 février 2022
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La problématique du transport urbain occupe une place centrale parmi les enjeux de la vie moderne. A Gaya comme dans bien d’autres agglomérations nigériennes, ce service est assuré pour l’essentiel par les motos-taxis communément appelées ‘’ kabou-kabou’’.
Estimés entre deux mille et trois mille dans la capitale du Dendi, ces cyclomoteurs s’activent dans de chevauchées- cascades à toutes heures de la journée à travers le centre urbain, à la périphérie de la ville et sur les axes Gaya- Kamba, Gaya- Malanville. Transportant passagers et bagages, voire des animaux, ces ‘’ engins’’ sont de véritables bolides circulant sans respect d’aucune norme sécuritaire ou réglementaire ; quand vous les voyez déferler, chargés des piles de bidons de carburant de contrebande, ils vous donnent la chair de poule à cause de leur excès de vitesse et leur imprudence déconcertante. Pour ces ‘’casse-cou’’, être en règle n’est pas un souci : pas de dédouanement, pas de plaque d’immatriculation encore moins l’assurance ou de permis de conduire. Les services compétents s’y sont mis avec le bâton et la carotte mais sans succès ; de guerre lasse douane et police ont fini par jeter l’éponge face à la coriace et farouche résistance de l’Association des ‘’ kabou- kabou men’’ qui estime déjà suffisant ce que ces membres versent à la municipalité. En effet, celle-ci les recense et leur octroie des plaques d’immatriculation de fortune estampillées ‘’CUG’’, made in mairie et perçoit de modiques taxes mensuelles.
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Le Secrétaire Général Adjoint de la région de Tillabéri, M. Boubacar Soumana a présidé, le mardi 08 mars 2022, la cérémonie de lancement des activités entrant dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme, Edition 2022. Le thème retenu cette année est ‘’ Parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles dans le cadre des politiques et programmes relatifs au changement climatique à l’environnement et à la réduction des risques et catastrophes ‘’.
La cérémonie s’est déroulée en présence des directeurs régionaux et départementaux, les représentants des Projets, ONGs et Associations nationales et internationales de développement et de plusieurs invités. L’objectif de cette journée est d’échanger avec toutes les femmes de la région de Tillabéri sur le thème de la journée.
Selon le Secrétaire Général Adjoint de la région, le choix du thème de cette journée n’est pas fortuit car d’importants efforts sont fournis au Niger pour réduire certaines iniquités, inégalités dont sont victimes, les filles et les femmes en milieu rural. «Dans cette optique, d’importants projets et programmes sont réalisés dans la zone rurale et urbaine afin de permettre aux filles et aux femmes d’acquérir des compétences sociale, politique et économique et promouvoir leurs capacités de résilience dans le contexte d’insécurité et de changement climatique pour jouir pleinement de leurs droits», a-t-il soutenu.
M. Boubacar Soumana d’expliquer que si la communauté internationale a choisi ce thème pour commémorer cette journée, c’est pour amener les uns et les autres à prendre conscience des enjeux liés à l’autonomisation des femmes et des filles, leurs capacités de résilience et de réponse qu’il faut apporter ainsi qu’une plus grande prise de conscience des effets négatifs des discriminations dont sont victimes les filles et les femmes. «Ceci aidera les acteurs de la vie politique, social, économique de comprendre la nécessité de mettre en place des projets et programmes adaptés aux contacts des changements climatiques à l’environnement à la réduction des risques de catastrophes pour les filles et les femmes», a-t-il relevé.
Le SG.A de la région de Tillabéri devrait ajouter que l’égalité des chances et l’autonomisation des filles et des femmes impliquent également leur participation active dans les prises de décisions ainsi que le soutien de la collaboration de leurs parents, de leurs tuteurs légaux, de leurs familles et de la communauté au sens large. «C’est pour toutes ces raisons et bien d’autres que les autorités de la 7ème République n’ont ménagé aucun effort pour améliorer les conditions de vie de la femme à travers la mise en œuvre des grandes orientations nationales et de stratégies de réduction des inégalités de genre», a-t-il fait savoir. «Les efforts déployés en faveur des femmes nigériennes et singulièrement celles de la région de Tillabéri par l’Etat et ses partenaires au développement sont immenses et variés car touchant tous les secteurs vitaux», a-t-il indiqué.
Le Coordonnateur Adjoint du Groupe de Travail Protection (GTP)/Tillabéri, M. Kouahi Bi Irié Nestor a, au nom du GTP/Tillabéri, souhaité une excellente fête à toutes les femmes et toutes les filles de la région.
Pour sa part, la Directrice régionale de la Promotion de la Femme, Mme Mardakry Fatime Sidike a remercié tous les partenaires techniques et financiers à savoir l’ONG Plan Niger, Pathfinder, Concern, DRC et le HCR pour leur appui financier.
Cette cérémonie a été sanctionnée par une donation de kits AGR aux femmes handicapées de la commune, des sketchs de sensibilisation sur le droit de la femme, les violences basées sur le genre, des poèmes dédiés aux femmes.
Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP
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Dans la région de Tillabéri, le moringa est produit dans l’aménagement hydro-agricole de Tillakaina et sur plusieurs sites communautaires comme individuels. Selon l’Ingénieur des Eaux et Forêts, le Commandant Madougou Seyni de la Direction Régionale de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification de Tillabéri, « le moringa suscite un très grand intérêt chez les producteurs car, le nombre d’exploitants est estimé à plus de 350.000 exploitants individuels et plus de 61.875 coopératives dans la région de Tillabéri. Sa technique culturale est facile à maîtriser par les exploitants pour qui, c’est une source de revenus mais aussi un appoint alimentaire, disponible presque toute l'année ».
« L’encadrement des producteurs est assuré par les agents des services techniques de l’Etat et ceux des ONG et projets sur le terrain», a-t-il ajouté.
« Une fois le terrain préparé, la production se fait par semis direct ou par plantation. La culture s'étend sur toute l'année avec plusieurs récoltes. Un apport de fumure organique et chimique intervient avant et après l'opération de semis ou de plantation. On sème trois (3) graines par paquet à une profondeur de 1,5 cm. La levée intervient dans les conditions optimales, trois (3) jours après. L’écartement varie de 0,5 m à 1,5m selon les producteurs », a indiqué, Madougou Seyni.
«Après labour désherbage et apport continue d'eau, la première récolte intervient un mois après le semis. Ensuite, la fréquence des récoltes varie en fonction des saisons ; de deux à trois fois par mois en saison des pluies, elle passe à une fois par mois en saison sèche », a-t-il précisé.
Les difficultés rencontrées dans la production du moringa
« Le principal facteur limitant la production, c’est l'eau, car il faut arroser la plante fréquemment. Dans la zone du fleuve, les champs sont souvent éloignés du cours d’eau et la nappe phréatique baisse au fur et à mesure qu'on s'éloigne du lit principal», a-t-il expliqué ajoutant qu’un «autre frein à la production est l'attaque des ennemis de la plante ».
Selon toujours l’Ingénieur des Eaux et Forêts, « pour pallier ce problème d'eau, les perspectives envisagées seraient que, les producteurs cherchent à moderniser leurs systèmes d’irrigation ». « Concernant les ennemis de culture, des produits chimiques sont utilisés », a-t-il ajouté.
« Compte tenu des effets néfastes que peuvent causer ces produits, les techniciens conseillent aux producteurs d’utiliser les bio-pesticides ou de pratiquer la lutte biologique », a-t-il par ailleurs souligné.
La commercialisation de cet aliment
La culture du moringa, surtout ses feuilles fraîches, est pratiquée plutôt pour la vente, que pour l'autoconsommation. Le moringa est l’un des produits dont la demande est très forte. Il est vendu sur place c’est-à-dire sur le site de production. Pour les grands producteurs, les feuilles sont conditionnées dans des sacs et acheminées vers les grands centres urbains.
« La grande partie du moringa produit dans la région de Tillabéri est vendu dans les marchés urbains à Niamey. La vente du moringa a régénéré une somme de 693.750.000F aux producteurs de la région de Tillabéri de Janvier à Juillet 2021 », a affirmé, le Commandant Madougou Seyni.
Dans la commune urbaine de Téra où, sous le financement du PNUD, deux (2) sites d’encadrement de deux (2) hectares chacun, sont mis à la disposition des femmes et des jeunes, de la production du moringa, les femmes de cette commune sont passées à la transformation, a expliqué le Chef de District Agricole de la commune urbaine de Téra, M. Omar Boubacar.
« Le site des jeunes est consacré uniquement à la production, la vente des feuilles et des graines du moringa ».
Concernant la transformation de cet aliment, les femmes font du jus de moringa, l’extraction de l’huile du moringa, du savon et certains produits cosmétiques comme les pommades pour la peau qu’elles revendent.
S’agissant de la commercialisation du moringa, M. Omar Boubacar affirme que Les femmes vendent localement les feuilles fraiches ou séchées mais, elles reçoivent aussi des commandes de l’extérieur avec des pays tels que le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Bénin et même de la France concernant les autres produits à base de moringa.
Pour Mme Boureima Mariama Moussa, trésorière du Groupement Salmaharey, le moringa est une véritable activité génératrice de revenus. Ayant débuté ses activités en 2017, cette femme fait du jus de moringa, les précuits séchés emballés, du biscuit, savon et parallèlement, la transformation d’autres aliments.
C’est dans ce commerce que cette femme mariée et mère de cinq (5) enfants ainsi que les autres femmes du site trouvent non seulement de quoi payer les études de leurs enfants mais aussi, de quoi subvenir à leurs besoins.
Elle a déjà gagné des prix dans la transformation des légumes en légumes précuits séchés avec notamment, le 1er prix qui lui a valu 2.000.000 de Franc CFA lors des activités de Zinder Saboua et le 2ème prix de 300.000 Franc CFA au niveau de Sahel-Niger .
A Téra, cette activité est très pratiquée selon M. Omar Boubacar, vu la vulgarisation que ces deux sites sont en train de faire, car pour les cérémonies de mariage, baptême et funèbres, « c’est vraiment une légumineuse que les gens cherchent beaucoup à Téra », a–t-il ajouté.
«Le moringa a apporté un plus dans la vie quotidienne des producteurs et productrices de Téra et en particulier les jeunes et les femmes qui sont sur le site, parce que ça leur a permis de générer des bénéfices pour développer le secteur des Activités Génératrices de Revenus (AGR) et de faire de l’embouche bovine et des caprins », a conclu le Chef de District Agricole de la commune urbaine de Téra.
Un peu partout dans la région, les difficultés communes dans la production du moringa sont l’eau et les attaques des ennemis de la plante, et au niveau de la transformation, l’extraction des graines que les femmes font à la main pour avoir le jus d’où un cri de cœur de ce dernier aux bonnes volontés et aux partenaires au développement pour les appuyer avec des machines pouvant les soulager dans cette tâche.
Mahalmoudou Touré Maïmouna, ONEP-ANP/Tillabéri
04 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Après trois jours de travaux, la session de vulgarisation de la réglementation de l’accès et de l’exercice des professions du transport routier et du cadrage de formation des professionnels du secteur a pris fin le jeudi 24 mars dernier à Niamey. Les participants en sont sortis suffisamment outillés sur les implications du décret No270-2019 qui vise à organiser et à rationaliser le fonctionnement du secteur des transports routiers de marchandises et de personnes, ainsi que celui des professions d'intermédiaires.
Dans son intervention à la clôture de la session, le directeur général du Centre de formation aux techniques de transport routier a apprécié l’intérêt manifesté par les participants pour la formation et leur volonté de maitriser les contenus dispensés. Il les a appelé à se servir de cette même motivation pour relayer auprès de leurs collègues à travers le pays, les connaissances acquises pendant leur formation. «Le ministère des Transports et les structures de notre pays déploient d’importants efforts avec l’appui des différents partenaires afin que la question de la sécurité routière soit maitrisée dans notre pays et que la qualité et le confort des transports soient aussi une réalité», a-t-il indiqué.
La formation, a expliqué M. Mahaman Moussa, est d’une importance capitale pour le Niger qui doit faire face à une augmentation des accidents de la route. Elle vise à renforcer les capacités des structures du ministère des Transports dans leurs fonctions de contrôle et à aider au renforcement des capacités des structures déconcentrées dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme sur le transport. Cette formation vise également, comme l’a souligné le directeur général du CFTTR «à permettre la maitrise du contenu du futur cadre règlementaire, à définir le rôle et la fonction de chaque acteur du transport routier et de l’intermédiation dans la mise en œuvre de ce cadre, à connaitre les conditions applicables aux différentes catégories de transport routier et les conducteurs professionnels…».
M. Icri Jean, directeur technique de l’assistance de l’Union Européenne auprès du ministère des Transports, a rappelé que l’atelier visait à vulgariser le contenu du décret 270-2019 et «à présenter la façon dont il va répondre aux causes réelles des difficultés que rencontre le transport routier au Niger, aussi bien sur son organisation que sur le plan de sa professionnalisation et sur le plan surtout de son absence de rentabilité aujourd'hui, en raison de conditions d'exploitation qui sont défavorables». D’où l’’accent particulier qui a été mis, pendant la formation, sur le cadre de formation et de professionnalisation des acteurs du secteur du transport routier. L’assiduité des participants, a poursuivi l’expert de l’Union Européenne, montre «l'attente des professionnels dans la modernisation du secteur et dans la prise des textes qui sont nécessaires pour opérationnaliser la réforme».
Plusieurs acteurs de la société civile nigérienne ont bénéficié de la formation. M. Gamatché Mahamadou, Secrétaire général de l'Union des travailleurs du transport et assimilés du Niger s’est dit «ragaillardi, galvanisé et satisfait de la formation». Il s’est réjoui de la clarification du rôle et des responsabilités des acteurs qu’ils sont, et aussi de l’ensemble des intervenants dans le secteur des transports au Niger. «Si les arrêtés d'application sont mis en œuvre, je pense que notre secteur va rayonner davantage. Nous en tant que responsables des structures, nous estimons qu’aujourd'hui, nous sommes outillés plus que jamais à défendre nos militants et surtout à restituer ce que nous avons appris pendant ces trois jours», a conclu ce leader de la société civile.
Souleymane Yahaya(onep)
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Un faussaire ferait la pluie et le beau temps au ministère de l’Equipement. Récemment directeur des routes rurales, aujourd’hui à la tête de la direction générale de l’entretien routier, une autre direction stratégique dudit ministère, ce monsieur, plein de suffisance, a pourtant été, à un moment, dans le viseur de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) qui s’était intéressée à l’affaire. Ce faussaire, qui prétend avoir obtenu ses diplômes d’une prestigieuse université américaine n’a pas encore fini de faire parler de lui, y compris dans les rangs de son parti politique où il aurait la bénédiction d’un certain Abdoul Aziz envers lequel le président du parti aurait une dette morale, consécutivement aux élections législatives de 2016. Limité dans ses aptitudes professionnelles, ce qui n’est guère surprenant, le bonhomme pose d’énormes problèmes managériaux à cette direction sensible, péchant gravement dans la gestion des ressources humaines et la conduite des dossiers. Si ce n’est pas un cas isolé, il reste que ça ne fait pas du tout la fierté du parti dont il se réclame ; un parti qui se targue d’avoir des cadres valeureux et dont certains responsables sont parfaitement au courant des faux diplômes avec lesquels il s’est servi pour se hisser dans le top managérial du ministère de l’Equipement. Aux dernières nouvelles, la HALCIA serait de nouveau sur les traces de ce faussaire. Affaire à suivre.
Doudou Amadou
05 janvier 2020
Source : Le Canard en Furie
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Le fait était connu de beaucoup de Nigériens, ceux des milieux des affaires et les opérateurs proches de la haute sphère du Guri : Feu Salif Diallo, ancien président de l’Assemblée Nationale du Faso et grande figure du renouveau en ce pays dit « des hommes intègres », cet homme fut de son vivant, un grand ami de ceux-là qui nous gouvernent en ce moment à Niamey. C’était leur « pote » et « partenaire privilégié » en plusieurs affaires souvent de dimension internationale. Diallo s’est laissé donc entrainé dans les affaires, les unes plus mirobolantes que les autres. En plus, il était subtile et particulièrement intéressant puisqu’il s’occupait sans la moindre faille de la fameuse clé de répartition une fois le grand business terminé. Il était donc à la tête d’un véritable empire financier qui lui permettait d’avoir une grande influence en son pays, puisqu’il faisait partie du petit cercle de « faiseurs » et « défaiseurs » de roi. Pour l’avoir mal compris, l’ancien président Blaise Compaoré ne peut plus se plaindre d’avoir bien choisi ses conseillers. Même si cela ne se dit plus, il semble que c’est en grande complicité avec Salif Diallo que les dirigeants du mouvement insurrectionnel ayant chassé Blaise de son Palais ont pu parvenir à leur fin. Salif Diallo jouant sa partition en refilant à la douce les moyens de la lutte. C’est et donc en récompense du rôle important qu’il a pu jouer en ce moment décisif qu’il s’en trouvera et ce le plus logiquement récompensé d’un strapontin sur mesure, la présidence de l’Assemblée Nationale du Faso. Nous ne disons pas que feu Diallo n’a pas mérité son poste, mais tout simplement qu’il a su bien oeuvrer pour être au premier plan de la lutte pour la chute de son ancien mentor, l’ex président Blaise Compaoré. Salif Diallo pouvait continuer à jouer un rôle supplémentaire en son pays, n’eut été l’impitoyable loi de la nature. En effet, cette terrible loi impose aux humains que chacun d’entre nous, qu’il soit simple citoyen ou même…président d’une institution de la République, peut mourir à tout moment. Autrement dit, nul d’entre nous les humains, n’échappe à la mort… Ce fut donc, le sort qu’a subi Salif Diallo, ancien président de l’Assemblée Nationale. Rien de particulier alors. Juste une décision de Dieu, en tout cas assez valable pour nous autres bons croyants.
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De sa désignation comme, Ville, capitale du Niger à nos jours, Niamey a connu une croissance démographique et spatiale ‘’spectaculaire’’, termes du Pr Kokou Henri Motcho, géographe, enseignant à l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Ce développement se traduit à travers l’apparition des multiples quartiers surtout ces deux dernières décennies, à partir de l’année 2000. Mais, aujourd’hui, vivre dans certains quartiers bien que «conventionnellement lotis» suscite des regrets. Des voies impraticables, stagnation des eaux des ménages et des pluies du fait de l’absence ou de l’insuffisance de dispositif de canalisation et d’évacuation, des rues obscures pendant la nuit qui favorisent le banditisme. Bref les conditions de viabilité sont tout à fait contraires à l’idéal d’une ville moderne, d’avenir et durable. En effet, dans certains de ces quartiers périphériques, tels que Niamey 2000, Sonuci, Tchangarey, Aéroport et Bassora, les habitants se sont constitués en comité de gestion et de développement en vue d’unir leurs forces pour faire face à certains problèmes et/ou plaider d’une seule voix auprès des autorités compétentes.
Outre la mairie centrale, la Ville de Niamey est subdivisée en 5 Arrondissements Communaux (Niamey 1, Niamey 2, Niamey 3, Niamey 4 et Niamey 5), après les dernières réformes de la décentralisation. En 2015, ces cinq Arrondissements comptaient 65 quartiers administratifs, 3 cantons et 27 villages administratifs. Avec une population qui double presque tous les 15 ans, Niamey compte en 2015 une population estimée à 1.026.848 (INS) et une superficie estimée à 255 Km². Aujourd’hui la principale problématique qui se pose dans la capitale nigérienne, c’est cette question de viabilité des différents quartiers, confrontés de plus en plus à des problèmes multiples et divers. Ainsi, selon les habitants de certains quartiers, le mauvais état des routes, le manque des voiries (caniveaux), le manque d’électricité, l’éloignement de certains services, notamment de santé, l’insécurité, l’assainissement, la difficulté d’accès de certaines zones par les taxis et les véhicules de transport urbain, tels sont entre autres les maux qui gangrènent la plupart des quartiers de Niamey. Certains quartiers ont des difficultés particulières notamment en période d’hivernage.
A Niamey, seuls ceux qui vivent au centre-ville profitent des avantages des investissements réalisés pour la ville. Au quartier Bassora, un fonctionnaire, haut cadre de l’administration publique, qui a souhaité garder l’anonymat, a fustigé cette, ‘’mauvaise’’ politique qui, dit-il, concentre les investissements urbains dans le centre-ville oubliant ainsi les milliers de personnes qui vivent dans les différents quartiers. Ce fonctionnaire rencontré dans une fada d’amis a laissé entendre que «c’est un mauvais choix politique d’investir, de construire autant de routes et d’échangeurs en centre-ville, avec des coûts très élevés, sans penser à construire quelques kms de pavés dans des quartiers comme Bassora, Niamey 2000, Koubia, SONUCI, etc. Il suffit de désenclaver ces quartiers qui abritent tous les fonctionnaires, avec des goudrons et pavés, la vie sera moins chère. Si la vie coûte chère aujourd’hui, c’est parce que, pour beaucoup de besoins, il faut se rendre en ville, parcourir des kilomètres, sur des latérites qui datent de plus de 20 ans. Dans certains cas, à certaines heures, il est même difficile de trouver un taxi», s’alarme-t-il. Il recommande à ce que la Ville cherche des partenaires qui vont investir dans les quartiers.
Au quartier Bassora, il y’a en réalité des raisons de s’alarmer et de se mettre en colère quand on parle de cette question de viabilisation des quartiers. Des décennies durant le quartier fait face à un sérieux problème, d’ailleurs récurrent : celui des inondations pendant la saison pluvieuse. C’est une population qui souffre chaque année faute d’une véritable politique en vue de construire des ouvrages de drainage des eaux. «Au lieu d’attendre le retour des pluies pour venir à la rescousse des habitants, à grand frais, les autorités doivent profiter des moments comme celui-ci, pour effectuer des travaux. Sinon, nous sommes partis pour l’éternité dans ce problème récurrent», a souligné une autre personne du quartier. A qui la faute ? En premier lieu, c’est de la responsabilité des autorités administratives communales, ensuite celle des autorités en charge de la Ville, puis viennent la responsabilité du gouvernement et enfin la population elle-même», dit-il.
Comme l’a souligné Professeur Motcho Kokou Henri, cette ville a besoin nécessairement des investissements pour offrir à sa population un meilleur cadre de vie surtout à la population résidant dans ses périphéries. Pour cela, il a invité les autorités et la population, à s’assoir pour réfléchir ensemble, étudier, diagnostiquer et évaluer les problèmes qui minent la ville et définir le type de Niamey qu’il faut pour tous.
Outre ce problème qui est visible dans presque tous les autres quartiers de Niamey, l’insécurité urbaine préoccupe aussi les habitants. Dans tous ces quartiers de Niamey, les vols en tout genre sont enregistrés. De jour comme de nuit, la délinquance, les viols, les vols et agressions sont entre autres situations que vivent les habitants de plusieurs quartiers de Niamey, notamment dans la périphérie.
Aussi, le problème de transport se pose avec acuité vers certains quartiers où réside la plupart des fonctionnaires. Ainsi, pour trouver un moyen de transport, pour ceux qui ne disposent pas de véhicules personnels, il faut parcourir une dizaine de kilomètres. Koira Tégui, Niamey 2000, Cité enseignant à l’aéroport, Talladjé 50 mètres, Koubya, et dans bien d’autres quartiers, il faut marcher, très tôt, avec tous les risques, jusqu’au goudron ou sur l’unique latérite principale qui traverse le quartier pour avoir un véhicule (Taxi ou souvent Kabou-Kabou).
Plusieurs personnes ont souligné que cette situation est due au manque d’infrastructures routières adéquates dans les différents quartiers. Ibrahim Salissou, un étudiant à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, a souligné que les étudiants souffrent plus dans cette situation. «Par manque de goudrons ou de pavés, nous sommes obligés de sortir très tôt, marcher plus de 5 km avant d’arriver au niveau du commissariat aéroport pour prendre le bus. Le soir au retour le bus nous dépose au même endroit et il faut marcher pour rentrer à la maison. Cette situation est la même dans beaucoup des quartiers. Nos camarades de Tondibiya, ceux Koubya, de Niamey 2000h, ceux des axes Koira- Tégui et route Oualam, etc, nous vivons quotidiennement cette situation. Le bus ne rentre pas dans les quartiers parce que les routes sont impraticables pour un bus. Je pense que les autorités doivent penser à viabiliser ces quartiers en construisant pour un début des goudrons et des pavés afin de rendre leurs accès un peu facile», a souligné l’étudiant.
Quelques bonnes pratiques dans les quartiers
Face à toutes ces difficultés, notamment celles liées à l’insécurité de manière globale et à l’assainissement, des structures locales de développement naissent dans plusieurs quartiers. Elles ont pour mission pour la plupart, de faire des plaidoyers auprès des autorités compétentes pour la prise en charge de certains problèmes dans les quartiers, de faire des cotisations pour y financer certaines actions, de sensibiliser les habitants sur certaines questions dont la sécurité, de démobiliser les jeunes délinquants, de défendre les intérêts des habitants, etc. Ainsi, à Goudel il y’a le Comité des jeunes de Goudel, à Talladjé on retrouve le Cadre de Concertation et d’Action Sociale de Talladjé (CCAST), au 5ème Arrondissement fonctionne le Cadre de Concertation pour le dialogue, la Sécurité et la Justice (CCJSD) et à Sonuci les habitants du secteur nord ont aussi créé un comité pour faire face aux problèmes qu’ils vivent chaque année. Il s’agit principalement du problème d’évacuation des eaux.
Toutes ces structures ont pour vocation de contribuer au développement de leurs quartiers. Elles initient, organisent et conduisent des activités d’intérêt communautaire. Elles mobilisent à cet effet tous les habitants des quartiers respectifs concernés, les femmes et les jeunes pour l’assainissement, les fonctionnaires pour les cotisations, les partenaires, notamment les entreprises et autres bonnes volontés pour appuyer les initiatives. Par ailleurs, sur des questions de sécurité, notamment la lutte contre les vols et la délinquance, des actions de sensibilisation sont entreprises dans les fadas, avec des jeunes et de fois à l’endroit des parents. En effet, guidés par un esprit citoyen, les animateurs de ces structures ne ménagent aucun effort pour le fonctionnement de leurs structures, mais aussi pour mobiliser toutes les ressources nécessaires à la réalisation des objectifs de différentes structures.
Ali Maman(onep) et Ismaël Chékaré(onep)
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Comme au far-West où les comptes se réglaient dans la violence, le gouvernement de la 7e République a fait sa triste réputation, entre autres, dans les empoignades verbales et/ou physiques de hauts responsables de l’Etat. Les cas sont légion. La violente bagarre qui a opposé Sanoussi Jackou, conseille rministre du président de la République et la veuve de Diori Abdoulaye, née Kadidiatou Ly, présidente de la Cour constitutionnelle du Niger, a marqué de fer rouge la gouvernance de Mahamadou Issoufou.
Et comme il n’y a jamais eu la moindre sanction à l’issue de ces joutes violentes inadmissibles pour un État responsable, selon un confrère, d’autres ont entrepris de régler leurs différends dans l’injure et les coups. Et si la ministre de la Promotion de la femme et de la Protection de l’enfant, madame Hadiza El Back Adam et sa directrice de Cabinet, madame Amina Tiémogo, député sous la législature précédente, n’en sont pas arrivées aux mains, elles se sont toutefois copieusement arrosées d’injures. Toutes deux militantes du Pnds Tareyya, les deux premières responsables du ministère ont servi à leurs collaborateurs, une scène des plus insolites. Elles se sont accusées de choses horribles pour une femme, mettant dans l’embarras, à la fois les personnels féminin et masculin, profondément gênés mais condamnés à rester entre les deux protagonistes pour éviter le pire. Les Nigériens, qui s’attendent à une sanction des deux dames, en auront pour leurs comptes.
A.S
05 août 2018
Source : Le Courrier
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Les anciens élèves de l’Ecole de formation professionnelle privée aux métiers de la sécurité (EFOPPRIMES), accompagnées du contrôleur général et du directeur général, ont visité hier matin, la maison d’arrêt de Niamey. Ce déplacement organisé par l’école et ses dirigeants, vise prioritairement à mettre les anciens élèves en contact avec la réalité carcérale qui est l’éventuel aboutissement de la chaine pénale.
A leur arrivée à la maison d’arrêt de Niamey, le Directeur Général de l’Ecole de formation professionnelle privée aux métiers de la sécurité (EFOPPRIMES), le Général de Police à la retraite M. Saminou Oumarou, a expliqué que sa présence, de même que celle des quinze (15) anciens élèves est motivée par le souci de son école de joindre la pratique à la théorie dans le cadre de la formation continue. Il a rappelé qu’au cours de leur formation théorique, les anciens élèves en vidéosurveillance avaient reçu des notions sur la chaine pénale. «C’est pourquoi, nous avons demandé cette visite qui leur permet d’être en contact direct avec ce maillon de la chaine pénale et d’avoir une compréhension complète du système carcéral», a précisé M. Saminou Oumarou qui salue «la contribution appréciable» qu’apporte la visite à l’école et à ses anciens élèves.
Accueillis et guidés par le Lieutenant Daouda Hamani Hamid, membre de l’Escadron de service de la Garde Nationale du Niger à la maison d’arrêt de Niamey, la délégation de l’EFOPPRIMES a d’abord visité la section des femmes, avant de poursuivre avec la section des mineurs et les installations de l’infirmerie. Au terme de la visite guidée, M. Abdoulkader Boureima, ancien élève de l’EFOPPRIMES, a apprécié les explications données par le Lieutenant Daouada Hamani et s’est réjoui des conditions de détention observées qui respectent les droits des détenus.
Au-delà de l’approche pratique des cours théoriques reçue, cette visite contribue à sensibiliser ces anciens élèves de l’EFOPPRIMES sur leurs obligations en termes de probité et de moralité dans l’exercice de leurs fonctions. Ce passage a donc également un objectif éducatif.
Auparavant lors de la visite, le Directeur Général de l’EFOPPRIMES a présenté son école comme un moyen efficace de lutter contre l’oisiveté et la criminalité au Niger. De son ouverture à ce jour, atteste le Général de Police à la retraite Saminou Oumarou, l’école a formé «des milliers d’étudiants, d’apprenants et des demandeurs d’emploi, issus de plusieurs entreprises privées, parapubliques et organisations internationales».
Souleymane Yahaya(onep)
04 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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En visite de travail au Niger, le Secrétaire Général élu de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), l’Ambassadeur Hussein Brahim Taha a rendu, hier 8 mars 2022 dans la matinée, une visite de courtoisie à l’ancien SG de ladite Organisation, Dr Hamid Algabid, par ailleurs, président du Conseil d’Orientation et de Contrôle de la Haute Autorité du Waqf. C’est dans une atmosphère pleine de solennité, de respect et d’amitié, que s’est déroulée l’entrevue entre les deux personnalités, en présence de la Directrice Générale de la Haute Autorité du Waqf, Mme Khadijah Diallo, ainsi que de l’équipe de la Direction générale de ladite autorité.
Cette visite témoigne de l’éminence de la personnalité du Dr Algabid et de la gratitude de l’OCI à son endroit, pour le rôle emblématique qu’il a joué pendant sa fonction à la tête de la plus grande institution communautaire au sein des pays
musulmans. Les deux personnalités ont notamment évoqué la nouvelle fonction du Dr Hamid Algabid, à la tête de la HAWaqf, qui est en charge de la promotion de la finance sociale islamique à travers le Waqf. L’Ambassadeur Hussein s’est réjoui de l’initiative du gouvernement nigérien dans l’institutionnalisation du Waqf et les efforts consentis pour en faire un instrument au service du développement. Il a aussi évoqué la nécessité de faire renaitre le Waqf dans les pays membres de l’OCI et à moderniser sa gestion au bénéfice des populations. Les deux personnalités ont convenu que la conférence des investissements Waqf envisagée par le Niger cette année est une occasion qui sied à cela. Le Secrétaire général de l’OCI a ensuite assuré le président Algabid de l’accompagnement de l’OCI aux autorités nigériennes pour promouvoir le Waqf pour lequel le Niger a enregistré de grandes avancées qu’il convient d’encourager, tel que le premier fonds Waqf public au profit des ayants-droit des agents des FDS et les Waqf de l’Université Islamique au Niger qui appartient à l’OCI.
Notons que Dr Hamid Algabid a offert à son hôte du jour plusieurs cadeaux, en souvenir de cette visite. Cette visite du nouveau Secrétaire général de l’OCI à Niamey rentre dans le cadre d’une tournée dans les pays africains membres de l’OCI. Rappelons que l’OCI est une organisation panislamique regroupant 57 pays du monde islamique, qui œuvre pour la promotion de la paix et de la stabilité dans ces pays.
Mahamadou Diallo(onep)
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Les acteurs de la filière cuirs et peaux de la région de Zinder viennent de bénéficier d’un renforcement de capacité sur le marquage au fer rouge et à l’utilisation de la boucle auriculaire chez les animaux.
Dans son intervention le gouverneur de la région de Zinder, Issa Moussa, a rappelé que le marquage des animaux est l’un des 1ers facteurs de la dégradation de la qualité des cuirs et peaux. Le renforcement de capacité est une opportunité offerte aux éleveurs pour s’approprier les techniques de marquage à feux et l’utilisation des boucles auriculaires chez les animaux.
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Le Gouverneur de la région de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou, a présidé, le lundi dernier, à Kantché (environ 70 km au Sud –Est de Zinder) la cérémonie du lancement officiel de la vente des céréales à prix modérés.
Devant le public, le gouverneur de la région de Zinder a déclaré que cette ‘’opération s’inscrit dans le cadre du plan de soutien aux populations victimes de l’insécurité alimentaire où le Président de la République consent injecter à l’échelle nationale plus de 80.000 tonnes de céréales toutes catégories confondues qui seront distribuées sous formes de distribution gratuite ciblée et de la vente à prix modérés.’’ Cette dernière concernera 5 départements qui sont identifiés très vulnérables à savoir Belbédji, Gouré, Kantché, Tanout et Tesker.
Les quantités qui leur sont destinées sont déjà mises en place, a précisé le Gouverneur Laouali Amadou Madougou qui a lancé un appel au Comité de gestion de cette opération à faire preuve de responsabilité, de dignité et du sens de l’honneur.
Auparavant, le Maire de la commune rurale de Kantché, M. Siradji Chaibou a, dans son intervention, a remercié les autorités de la 7ème République et l’OPVN pour avoir organisé cette opération qui apportera des changements qualitatifs dans la vie quotidienne des populations affectées par le déficit céréalier enregistré lors de la dernière campagne agricole. La région de Zinder va bénéficier de 900 tonnes de vivres dont 55 T de Sorgho et 845 T de mil.
SiddoYacouba, ANP-ONEP/Zinder
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La mission de vulgarisation de la nouvelle charte des journalistes professionnels du Niger conduite par le président de la Maison de la Presse a rencontré, le dimanche 13 février dernier, les représentants des médias régionaux des secteurs public et privé. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation des travailleurs médias sur la Charte des journalistes professionnels du Niger, révisée et qui est en phase d’adoption par le Conseil Supérieur de la Communication (CSC).
Au cours de la rencontre, le président de la Maison de la Presse, M. Ibrahim Harouna qui est accompagné dans ce déplacement par le Secrétaire de la Maison de la Presse, Sahirou Youssouf et le président de l’ONIMED, Maman Djaharou a rappelé aux participants le contexte qui a motivé la révision de cette M. Charte élaborée il y’a 25 ans. «Cette dernière a-t-il dit a été réécrite pour faire ressortir un certain nombre de préoccupations relatives au statut de la femme dans les médias et la sécurité des journalistes.».
Le Secrétaire général de la Maison de la Presse et le président de l’ONIMED ont tour à tour pris la parole pour apporter des précisions tout en prenant en compte les observations des journalistes dans l’optique d’enrichir le document avant son adoption par le Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Une fois adoptée, la nouvelle Charte sera appliquée au sein des entreprises de presse, ont-ils fait remarquer.
Les participants à la rencontre ont par ailleurs évoqué des questions liées à l’accès à la Carte de Presse, à l’équité dans l’octroi des subventions aux médias ainsi qu’aux publicités en passant par la signature de la convention collective des médias.
Sido YacoubaANP-ONEP/Zinder
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Dans le cadre de l’appui aux projets financés par l’USAID, Sahel Collaboration et Communication (SCC) a accompagné l’USAID Wadata pour l’organisation des activités de renforcement de capacités des acteurs des radios locales, privées, publique et de la presse écrite installées dans la zone d’intervention du projet USAID Wadata. Cette activité, projetée dans le sillage des prestations de services des radios partenaires impliquées dans la zone Wadata pour les mois à venir, entre dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de changement de comportement social du projet.
Ce sont près d’une vingtaine de journalistes et animateurs de la région de Zinder qui ont pris part à cet atelier du 16 au 17 février 2022. Dans son intervention, le responsable du bureau Wadata Zinder, M. BOYE Yacouba a salué cette initiative d’implication des hommes de médias dans cette démarche tendant à atteindre la résilience des populations. Il a souligné toute l’importance de cette rencontre et s’est déclaré heureux d’accueillir les journalistes et animateurs pour partager ce que le programme wadata fait sur le terrain. Il a salué l’exemplarité des relations entre Sahel Collaboration et Communication et les projets financés par l’USAID, gage d’une visibilité des aides qu’apporte le gouvernement américain à l’Etat du Niger dans le cadre du développement.
La Représentante du Conseil supérieur de la Communication (CSC) à Zinder, Mme Binta Amadou a indiqué que les journalistes et animateurs des radios et de la presse écrite seront briffés sur le concept de résilience et les techniques de conception et de production d’émissions de développement pour accompagner le projet USAID Wadata dans la mise en œuvre de ses activités de résilience au profit des populations vulnérables. Elle a indiqué que cette formation vise entre autres à informer les journalistes sur le programme RISE II et les projets de mise en œuvre, à approfondir leur connaissance sur la résilience, à augmenter l’engagement des hommes de médias dans leur communauté à travers l’appui au projet de développement.
Dans cette séance de formation, les participants ont eu droit à des exposés de présentation du programme Wadata, ses activités et ses réalisations par objectif spécifique, la présentation du projet SCC. Des modules sur la résilience et la contribution des médias dans la résilience ont sanctionné la première journée. Au deuxième jour, un module non moins important, ‘’quels genres d’émissions radiophoniques et de formats pour la résilience’’ a été dispensé aux participants. A
travers ce module, les participants ont pu découvrir les trois catégories de genres radiophoniques, largement expliquées pour leur permettre selon le thème, de mieux traiter la question. Les participants ont effectué des travaux de groupe sur différents thèmes afin de permettre aux formateurs de s’assurer de la maitrise de ces genres et formats radiophoniques.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
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Le Gouverneur de la Région de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou a présidé, le vendredi 1er avril dernier, la cérémonie inaugurale d’une formation des jeunes organisée par WAPCO Niger sur la construction du pipe-line reliant la région de Diffa (Agadem) au Port Autonome de Cotonou.
Dans son intervention, le Gouverneur de Zinder a déclaré que la formation des jeunes constitue un des axes majeurs du Programme de Renaissance Acte 3 du Président de la République, Mohamed Bazoum. Il a appelé les jeunes à s’investir pour s’approprier du contenu de cette formation qui embrasse plusieurs spécialités.
Pour sa part, le Directeur Général de WAPCO Niger, M. Ado Garba Issa a indiqué que cet événement marque l’accomplissement issu du contenu local, relatif à la Convention de transport signée entre WAPCO et le gouvernement du Niger.
Cette formation et l’insertion des jeunes, a-t-il dit, dévoile toute la volonté de Wapco à œuvrer dans la logique du respect des engagements pris conformément au Programme du Président de la République pour une éducation de qualité pour tous dans la formation professionnelle et technique et la lutte contre le chômage.
Elle concerne cinq départements du Niger pour plus de vingt (20) métiers différents tels que la manipulation d’excavatrices, l’électricité, la construction métallique, etc., pour aider les populations locales à s’impliquer dans ces emplois afin d’améliorer leurs revenus quotidiens.
Il a enfin rendu un vibrant hommage à l’Administrateur Général de WAPCO Niger –Bénin, M. Jin Jinsong pour son engagement et son encouragement dans la conduite des travaux en cours. M. Ado Garba Issa a adressé ses remerciements à la CNPC, au CPP, au CFPT de Zinder et au Gouvernorat de Zinder pour leur soutien à l’événement.
WAPCO Niger, a-t-il rappelé, avait signé le 28 septembre dernier à l’Université de Niamey un accord sur la ‘’Bourse WAPCO’’, à travers une cérémonie officielle pour renforcer la formation des employés locaux dans l’optique de développer les ressources humaines.
Le Sultan du Damagaram, Sa Majesté, Aboubacar Sanda Oumarou, s’est réjoui de la tenue de cette formation qui permettra aux jeunes de tirer le maximum de profit pour se réaliser.
Siddo Yacouba, ANP/ONEP Zinder
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Zinder/Sécurité : Trois individus interpellés pour trafic d’armes à feu le week-end dernier à Tanout
Le Gouverneur de la Région de Zinder M. Laouali Amadou Madougou qu’accompagnent plusieurs responsables en charge des questions de sécurité, s’est rendu, le mercredi 6 avril dernier, à Tanout (environ 150 km au Nord de Zinder) pour encourager et féliciter les éléments de la patrouille mixte des Forces de Défense et de Sécurité qui ont réussi à mettre la main sur des trafiquants d’armes à feu et de munitions. Les trois individus appréhendés présumés impliqués dans ce trafic ont été présentés aux autorités.
Cette opération mixte cordonnée conjointement par les deux patrouilles des Forces de Défense et de Sécurité de Tanout (Région de Zinder) et d’Aderbissanatt (Région d’Agadez) ciblait deux individus et leurs complices soupçonnés de trafic d’armes à feu. La patrouille mixte a ainsi saisi des armes de type moderne et traditionnel dont deux AK47, trois chargeurs, 41 cartouches.
Pour le président du Tribunal d’Instance de Tanout, M. Gonda Maman Sani, ces individus interpellés bénéficieront d’un procès juste et équitable conformément à la loi. Ce trafic d’arme est souvent associé à d’autres formes de contrebande qui concourent au financement des activités criminelles et terroristes, estiment les observateurs chargés des questions de défense et sécurité.
Dans une brève intervention, le Gouverneur de la région de Zinder M. Laouali Amadou Madougou a déclaré que ce déplacement a pour objectif de féliciter les éléments des Forces de défense et de sécurité qui ont accompli un excellent travail pour assurer la quiétude des populations du département de Tanout.
En marge de cette cérémonie, le Gouverneur Laouali Amadou Madougou a visité le chantier de construction des bureaux pour abriter la Brigade de Gendarmerie de Tanout. Au jour de cette visite, le chantier enregistre un taux de 75 % de réalisation.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
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C’est en 2015 que Sani a posé pour la première fois son regard sur Fadhila lors d’une cérémonie de mariage d’un de ses cousins. Complètement subjugué par elle, il lui a compté fleurette pendant au moins 12 mois ; et un 15 juin 2016, ils ont décidé de franchir le cap de fakarey et de formaliser les choses. Ils se sont unis devant Dieu et devant les hommes par une célébration ponctuée de Fatiha et autres réjouissances. Par cet acte religieux, ils se sont engagés à être unis, à s’aimer et à demeurer fidèles l’un à l’autre jusqu’à ce que la mort les sépare. Avant de regagner le foyer conjugal, les parents des deux tourtereaux n’ont pas manqué de leur prodiguer des conseils en leur demandant chacun de laisser son comportement de célibat, des comportements qui selon eux se traduisent le plus souvent par les sorties fréquentes dans des fadas, des boites de nuit et autres lieux de distractions pour l’homme et pour la femme par l’amour des feuilletons et des foyandis mettant ainsi en péril l’harmonie dans le foyer.
Des mois, des années pour le traditionnel ‘’fakarey’’
Ce mariage est le fruit d’un long processus, un véritable parcours de combattant. Sani nous raconte « je vais chez les Fadhila un jour sur deux pour le traditionnel fakarey. Je quitte Yantala pour Gawèye et cela par peur qu’un autre homme me pique ma copine devenue aujourd’hui ma femme »
De nos jours, le fakarey tend à disparaitre pour plusieurs raisons. Celles invoquées par les jeunes sont notamment les pertes de temps, la communication via le téléphone portable, les charges financières de la courtisée, l’irrespect des filles et souvent de certaines familles et autres…..
Le désintéressement lié à ce phénomène viendrait du fait que les jeunes couples préfèrent se retrouver au niveau des fadas, des restaurants et autres lieux de débauches, loin des regards indiscrets.
Pour Mademoiselle Barira « Pourquoi accepter de faire venir un homme chez vous durant des mois et des années et qu’au final, il part prendre une autre femme pour épouse , c’est une humiliation à la face du monde, les jeunes garçons d’aujourd’hui n’ont aucune considération pour les filles ». Elle estime que « c’est dépassé, moi-même si mon copain vient chez moi, je préfère qu’on sorte pour aller dans un maquis, ou dans un endroit idéal pour causer comme le font beaucoup.
Et, un chef de famille, gardien de la tradition de rétorquer « la jeune génération n’accorde aucune importance à la vie familiale, la vie en communauté, aucun respect des valeurs sociétales. « Si les divorces sont fréquents, c’est parce que les liens de mariage n’ont aucun fondement, on foule au pied certaines pratiques anodines » se désole-t-il.
Opter pour le mariage de raison
Les mariages de raison semblent parler d’eux, les filles déçues par les belles paroles et promesses d’amour, s’unissent à un homme dont elles ne sont mêmes pas amoureuses. Selon plusieurs jeunes interviewés, les mariages de nos jours sont fondés sur la situation financière et la situation de la famille.
« Pendant longtemps, les mariages de raison étaient l’apanage entre les membres d’une famille, d’une même classe, d’un même village et ou d’une même ethnie. En ce temps la famille devient un pilier fondamental, plébiscité par de nombreux jeunes d’antan » reconnait M. Diallo enseignant à la retraite
A l’en croire, un retour à la source serait une garantie pour la pérennité du couple, accepter un prétendant sans même l’avoir vu.
Lorsque le prince charmant se fait désirer et que l’horloge biologique commence à faire des siennes, certains acceptent de s’engager dans un mariage sans passer du temps à faire ‘’fakarey’’.
Si les adeptes de ‘’fakarey’’ analysent chaque détail avec minutie pour trouver la bonne personne pour le mariage, d’autres par contre font preuve de maturité. C’est souvent le cas de ceux qui ont déjà vécus des expériences amoureuses exigeantes et qui n’ont jamais abouti. Ils ne sont plus aveuglés par l’amour en tentant de voir toutes les qualités avant même de s’engager pour la simple et unique raison de s’assurer d’une union qui dure dans le temps. Ne dit- on pas que le mariage est aussi et avant tout une question de destin.
Tobo Altiné
05 juillet 2018
Source : https://www.nigerdiaspora.net
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C’est en 2015 que Sani a posé pour la première fois son regard sur Fadhila lors d’une cérémonie de mariage d’un de ses cousins. Complètement subjugué par elle, il lui a compté fleurette pendant au moins 12 mois ; et un 15 juin 2016, ils ont décidé de franchir le cap de fakarey et de formaliser les choses. Ils se sont unis devant Dieu et devant les hommes par une célébration ponctuée de Fatiha et autres réjouissances. Par cet acte religieux, ils se sont engagés à être unis, à s’aimer et à demeurer fidèles l’un à l’autre jusqu’à ce que la mort les sépare. Avant de regagner le foyer conjugal, les parents des deux tourtereaux n’ont pas manqué de leur prodiguer des conseils en leur demandant chacun de laisser son comportement de célibat, des comportements qui selon eux se traduisent le plus souvent par les sorties fréquentes dans des fadas, des boites de nuit et autres lieux de distractions pour l’homme et pour la femme par l’amour des feuilletons et des foyandis mettant ainsi en péril l’harmonie dans le foyer.
Des mois, des années pour le traditionnel ‘’fakarey’’
Ce mariage est le fruit d’un long processus, un véritable parcours de combattant. Sani nous raconte « je vais chez les Fadhila un jour sur deux pour le traditionnel fakarey. Je quitte Yantala pour Gawèye et cela par peur qu’un autre homme me pique ma copine devenue aujourd’hui ma femme »
De nos jours, le fakarey tend à disparaitre pour plusieurs raisons. Celles invoquées par les jeunes sont notamment les pertes de temps, la communication via le téléphone portable, les charges financières de la courtisée, l’irrespect des filles et souvent de certaines familles et autres…..
Le désintéressement lié à ce phénomène viendrait du fait que les jeunes couples préfèrent se retrouver au niveau des fadas, des restaurants et autres lieux de débauches, loin des regards indiscrets.
Pour Mademoiselle Barira « Pourquoi accepter de faire venir un homme chez vous durant des mois et des années et qu’au final, il part prendre une autre femme pour épouse , c’est une humiliation à la face du monde, les jeunes garçons d’aujourd’hui n’ont aucune considération pour les filles ». Elle estime que « c’est dépassé, moi-même si mon copain vient chez moi, je préfère qu’on sorte pour aller dans un maquis, ou dans un endroit idéal pour causer comme le font beaucoup.
Et, un chef de famille, gardien de la tradition de rétorquer « la jeune génération n’accorde aucune importance à la vie familiale, la vie en communauté, aucun respect des valeurs sociétales. « Si les divorces sont fréquents, c’est parce que les liens de mariage n’ont aucun fondement, on foule au pied certaines pratiques anodines » se désole-t-il.
Opter pour le mariage de raison
Les mariages de raison semblent parler d’eux, les filles déçues par les belles paroles et promesses d’amour, s’unissent à un homme dont elles ne sont mêmes pas amoureuses. Selon plusieurs jeunes interviewés, les mariages de nos jours sont fondés sur la situation financière et la situation de la famille.
« Pendant longtemps, les mariages de raison étaient l’apanage entre les membres d’une famille, d’une même classe, d’un même village et ou d’une même ethnie. En ce temps la famille devient un pilier fondamental, plébiscité par de nombreux jeunes d’antan » reconnait M. Diallo enseignant à la retraite
A l’en croire, un retour à la source serait une garantie pour la pérennité du couple, accepter un prétendant sans même l’avoir vu.
Lorsque le prince charmant se fait désirer et que l’horloge biologique commence à faire des siennes, certains acceptent de s’engager dans un mariage sans passer du temps à faire ‘’fakarey’’.
Si les adeptes de ‘’fakarey’’ analysent chaque détail avec minutie pour trouver la bonne personne pour le mariage, d’autres par contre font preuve de maturité. C’est souvent le cas de ceux qui ont déjà vécus des expériences amoureuses exigeantes et qui n’ont jamais abouti. Ils ne sont plus aveuglés par l’amour en tentant de voir toutes les qualités avant même de s’engager pour la simple et unique raison de s’assurer d’une union qui dure dans le temps. Ne dit- on pas que le mariage est aussi et avant tout une question de chance.
Tobo Altiné
05 juillet 2018
Source : https://www.nigerdiaspora.net
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La corruption, sujet à l'ordre du jour du 30e sommet de l'Union africaine (UA) qui s'ouvre dimanche à Addis-Abeba en Ethiopie, "est l'hydre de l'Afrique, un cancer pour notre économie", dénonce l'ancien diplomate nigérien Aboubacar Abdoulaye dans une interview accordée à l'agence Xinhua.
Pour l'ancien ambassadeur du Niger au Canada, désormais à la retraite, la corruption se pratique dans l'impunité, à tous les niveaux et se répercute sur l'ensemble de la société africaine où "l'on a tendance à en faire une culture".
A l'instar de bien d'autres pays africains, le Niger n'échappe évidemment pas au phénomène. Dans la quête de marchés publics, la recherche d'un emploi et autres services de base ou encore pour un recours à l'assistance de la police ou de la justice, les pots-de-vin sont fréquents, déplore-t-il.
De 2015 à 2017, on a ainsi assisté à l'annulation en cascade de plusieurs concours de recrutement d'agents aux ministères de l'Intérieur, de la Santé et surtout des Finances où, en 2016, 450 agents ont été mis à la porte plus de dix mois après leur concours d'entrée, car il était entaché d'"irrégularités".
Toujours entre autres illustrations, on retient également l'incarcération de plusieurs policiers nigériens dans une affaire "de faux passeports" délivrés à des étrangers, l'arrestation d'une vingtaine d'agents de santé dans une affaire de vente de vaccins, dons d'organismes internationaux, destinés au Programme national de vaccination.
En ce début d'année, c'est le directeur général d'un office de l'Etat, la Centrale d'approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA), qui a été arrêté et incarcéré à la prison civile de Say (à environ 80km au sud de Niamey) pour délinquance financière.
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A Dr Elisabeth Chérif pour sa combativité... J’ai lu ce post, sur une page Facebook (de Monsieur Kalilou Cissé), ce matin: « La politique a tué nos talents ». Voici une affirmation qui ne peut se contenter du « j’aime » classique car, en vérité, c’est une incitation du citoyen à honorer son devoir de réflexion et de proposition, dans le contexte politique actuel du Niger, me dis-je.
La politique est l’ensemble des technologies mobilisées pour faire fonctionner une communauté. Ces « techné » (du grec) incluent les idées, les ressources humaines, les ressources financières, les textes, les stratégies etc
Dans notre pays, les batailles dans « l’arène » de la politique post-conférence Nationale semblent n’avoir pas suffisamment saisi tout ce sens de la politique. « Les hommes politiques » ont supplanté les idéologies politiques, à dessein, car ils savaient, avant Barack Obama et son discours du 11 juillet 2009, que "L'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts, mais de fortes institutions".
La politique idéale et noble pour le citoyen que je suis, est celle par laquelle les partis ou groupes de personnes qui, par volonté des électeurs ou par la force des armes (c’est le cas chez nous parfois), qui prennent les pouvoirs nationaux fassent tout l’effort pour mobiliser le maximum possible de ressources pour des investissements convenus et planifiés en vue du bien-être des nigériens. Ainsi, la différence des régimes n’aurait pas été le niveau de mise à contribution des êtres et des choses (puisque chacun l’aurait faite, toute chose égale…) mais la façon de les valoriser, c’est-à-dire, les stratégies, elles-mêmes déterminées par les éventails idéologiques et programmatiques. Or, je n’ai jamais vraiment pu trouver une logique entre les tendances idéologiques dont se targuent les partis politiques et leur conduite chaque fois qu’ils ont eu les moyens de démonstration, le pouvoir de gestion. J’ai toujours vu les nigériens soutenir, voter pour des personnes ; confondre le parti au leader du parti. J’ai bien vu quelques « Programmes » brandis mais destinés plutôt aux bailleurs qu’à mes concitoyens. Mieux présentés à l’extérieur qu’à Téra et Bilma. Le vide créé par ce désert idéologique dans les partis politiques, est sans doute la cause des poids surdimensionnés que prennent les chefs de ces partis, leur régionalisme et même leur pseudo-alternance, par filiation parentale. Oui, l’illisibilité des visions des partis n’est-il pas, finalement, la cause du clientélisme, de la corruption, de la marginalisation, de l’écrasement des talents et des compétences au Niger ?
Les choses me paraissaient à peu près claires jusqu’en 1987. Dans les traditions nigériennes, le chef et les membres de sa cour sont des personnes respectables et respectueuses, une incarnation de l’advertance, de la justice et de la compassion. Ces vertus essentielles ont été, pour l’essentiel (malgré donc quelques errements) préservées, défendues, véhiculées le long de notre histoire par les pouvoirs de nos chefs traditionnels puis politico-administratifs. J’ai personnellement eu l’immense honneur de rencontrer et d’écouter en privé Djibo Bakary, en ma qualité alors de militant politique de Sawaba. J’ai compris ce qu’il portait, avec ses compagnons du Mouvement, comme convictions. Les échos du RDA que j’ai me convainquent de la clarté des choix que proposait le RDA. La Société De Développement du MNSD parti d’Etat m’était compréhensible (jusqu’à un certain moment), avec son tremplin original Coopérative-Samariya-AFN. Je ne juge pas de la pertinence, mais je jauge la qualité de la communication des Visions. Il y avait sans doute eu des erreurs et des dérapages en leurs temps mais ils tentaient de partager leurs « rêves » aux citoyens. Ils assumaient leur identité. Ils couraient derrière des engagements de cœur.
Au sortir de la conférence nationale souveraine, j’ai eu un grand espoir. Le grand nombre de partis politiques qui naquirent avec fortes explications doctrinaires, parfois frisant même du fanatisme, étaient autant de sources de formations politiques potentielles ; autant de possibilités de choix d’adhésion pour les nigériens, autant de richesses. Je suis convaincu que la force de la démocratie, c’est-à-dire de la participation de tous les talents, a un rapport de proportionnel avec la diversité de choix politiques disponibles. Un grand nombre de parti qui présente une diversité nette d’idéologie offre plus de liberté au citoyen de choisir vers qui il veut aller par l’espoir de mieux contribuer avec le talent qu’il porte. Socialiste, démocratique, progressiste, capitaliste, révolutionnaire…. Je voyais des nigériens excités, exaltés, par tant d’offres, en réponse à leur exorbitante demande de 1991.
Hélas! Notre démocratie s’est vite mise à l’apprentissage du Hara-Kiri, par les mêmes bras qui revendiquent sa construction : Les « forces vives », dans une grande proportion, à travers un progressif remplacement de la cause nationale par des intérêts personnels et claniques. Aux premières élections des années ’90, nous, les nigériens les plus nombreux, qui avaient entre 20 et 40 ans en 1991 (J’en avais 26) rêvions d’avantage d’un régime qui pouvait instaurer la justice sociale ; qui mette en valeur chaque citoyen, convaincu que cela boosterait la production nationale, l’emploi, les services sociaux de qualité… J’eus, j’avoue, jusqu’au secret l’utopie d’un prolongement de Sankarisme sous mon ciel.
Notre révolution semble avoir eu le coup cassé dans son œuf !! Notre démocratie est, depuis, une succession de bagarres pour garder le pouvoir et ses privilèges légaux et illégaux, décents et indécents. Notre histoire récente est une succession sinon une continuité de guéguerres pour rester au plus près des avantages et des préséances pour soi et pour les proches à tous les échelons des escaliers structurels et institutionnels de la République. Mon jardin est devenu une jungle. Qui aurait cru, au sortir de la conférence nationale, qu’un dirigeant politique nigérien osera encore, arrêter injustement, concocter des dossiers pour embastiller des adversaires, s’arroger des ressources publiques pour satisfaire des appétits familiaux irréguliers, pour faire taire une opinion discordante? Les étoiles de la conférence nationale, les enfants de l’ovation populaire sont devenus les principaux opposants de la liberté. Pour notre malheur, certains ne savent même pas qu’ils sont le problème. Que tous ceux (qui ont un morceau de pouvoir) qui me lisent se demandent en leur intime conviction, s’ils ne sont le problème ; s’ils (ayant eu le pouvoir) n’ont pas été le problème. Ces honnêtes gladiateurs de l’odyssée anti-démocratique ne démissionneront pas après mais j’espère qu’ils ont un ultime pan de conscience qui s’ébrouera, une seconde. A force de vouloir garder et fructifier des biens et des maîtrises exclusifs des décisions pour eux et pour leurs proches, ces désormais professionnels de la politique ont ignoré, écarté, humilié, piétiné, isolé, les millions d’autres talents qui auraient pu émerger, contribuer, participer, inspirer…et ça dure…
Nous sommes passés d’une époque où l’Etat dont les chefs insistaient à la mobilisation de chacun, à un état où on exclue délibérément celui qui n’est pas de « la mouvance présidentielle » ou « de la majorité » ou de « l’alliance au pouvoir »; on est si malin, qu’on a réussi à légitimer l’exclusion dans la démocratie. On excrète l’opposant, on le lui fait savoir et on le lui démontre par rétorsion successive: révocation ou débarquement (même les concepts utilisés sont choisis pour exacerber la douleur) ; « redressement fiscal » ou « casser le dos »…. A ces fins, on manipule les textes, on prend de nouveaux actes administratifs, on réaffecte ailleurs des projets, on sabote de l’utile, on construit du futile…. On gâte démesurément « les partisans politiques » même quand leur mérite s’arrête à cette sectaire et vulgaire fidélité de bande de potes. Nomination d’idiots somnolents sous le regard de compétents frustrés ; Impunité totale pour les « amis politiques » et autres alliés électoraux; On préfère sombrer et faire sombrer le pays que de sanctionner « le proche » ; On écrasera les textes et les institutions pour le bonheur d’un fils du clan. Chaque valse d’alliance, est suivie d’une lambada de nominations, par laquelle on jette bébé et eau du bain. Mes concitoyens de tous bords et même sans bords auront sans doute des exemples, chacun, de ces injustices et de ces inefficiences.
En observant et en écoutant les événements et échanges « politiques » au Niger, on remarque maintenant l’omniprésence de cette malsaine compétition où c’est à celui qui décrédibilise le plus l’autre ; le plus longtemps et les plus gravement possible ; à celui qui étale le mieux les défauts de l’autre ; à celui qui a le plus de génie pour dénicher d’innommables et de nauséabondes dossiers dans les poubelles de l’adversaire. Cette manie de nombre de « leaders politiques » (et des petites mains tapies dans leur tordu ombre) d’animer l’espace public ne choque plus. Au contraire, elle est banalisée, normalisée et adoptée par les militants et supporters de ces chefs de partis au point d’éclipser les sujets majeurs, objet originel de leur mission, que sont l’amélioration de la santé, l’éducation, l’environnement, l’économie, l’alimentation, la justice sociale, de la sécurité etc Mieux, elle est applaudie et promue, y compris à l’Assemblée Nationale où des attaques en dessous de ceinture sont acclamées.
Face à la persistance de cette logique, une grande partie de mes concitoyens se sont petit à petit résolu à s’aligner à la norme, à entrer dans la file des « prébendes » (comme on disait il y a dix ans), de « la mangeoire » (comme on dit maintenant), à se convaincre que le talent et la compétence paient moins que le lèche-bottisme, le béni-oui-ouisme. Quoi donc de plus normal, se disent-beaucoup, que d’adopter l’attitude qui permet de « réussir », dans cette ambiance ? Les comportements malsains mais efficaces (pour leur objectif) de chefs et sous-chefs qui s’accrochent au pouvoir, la tendance irrépressible du système face à la fragilité des contre-pouvoirs, la déception de constater que les plus jeunes qui pénètrent le système s’y conforment et se confortent, au lieu de tenter de le métamorphoser, ont vite convaincu bien des hardis que s’aligner est meilleur que de résister. Mon peuple semble être fatigué, semble vouloir se coucher, semble se résigner et laisser faire…Que de mauvais signes sous ces cieux de résistance et de combativité.
Que restent-ils donc d’autres à faire ? La nature va réagir sans aucun doute. La révolution est inévitable. Pour la gérer sans violence, ma conviction est qu’une éducation civique massive et intensive de mes concitoyens doit s’entreprendre immédiatement. Dans les partis politiques comme dans la société civile et ailleurs, il y a des voix progressistes, certes parfois inaudibles ou ignorées, d’autres fois réprimées, qui méritent de se rencontrer afin d’arrêter cette descente aux enfers de la gouvernance politique dans notre Niger. #Iyo
Niandou Ibrahim est titulaire d’une maîtrise en communication. Il est consultant international et Directeur du Cabinet GREEF (Groupe de recherches, d’études et de formations), auteur (le surdoué Editions Afrique Lecture, 2010, la colère des agneaux Editions Alfa 2018), poète, homme de culture, blogueur (compte twitter non politique le plus suivi au Niger (https://twitter.com/IbrahimNiandou ).
09 novembre 2018
Source :https://twitter.com/IbrahimNiandou
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