Société
L’image de nombreux cantons du Niger, celui de Kiota a pour chef coutumier un ancien haut fonctionnaire de l’Etat. Il s’agit du colonel à la retraite Amadou Seyni Magagi élu le 12 septembre 2013. Il a succédé à un autre haut fonctionnaire, Zarmakoye Maîdanda descendant de la dynastie des Zarmakoye du Boboye connue sous le sobriquet de «Tobili Hu» pour désigner la descendance de Ali Koda, le cadet des fils du grand Tagour Gana, créateur d’un royaume Zarma à Kobi a la fin du 17ème siècle. L’officier supérieur très proche compagnon du Président Seyni Kountché, Amadou Seyni «Maiga », diplômé de l’Institut des Hautes Etudes de Défense et de l’Ecole de Guerre de Paris, a été appelé à faire » valoir ses droit à la retraite au lendemain de la conférence nationale souveraine. Le Zarmakoye qui veille désormais sur la destiné de la communauté coutumière de Kiota (capitale administrative Hari-Kanassou) en dehors du rôle pivot qu’il occupe aujourd’hui au sein de l’Association des Chefs Traditionnel du Niger(ACTN), laisse derrière lui une longue et exceptionnelle carrière miliaire, administratives, politique et diplomatique; jugez plutôt (A titre indicatif) : Aide de camp du Président Diori Hamani (1967), Commandant la 1ère CCAS de Niamey, Préfet (Gouverneur)des département de Niamey, Maradi et Zinder sous les présidents Kountché et Ali Saybou, Ministre de la Santé publique(1980), Secrétaire politique du MNSD parti Etat ( 1989) , Commandant en chef du 1er Bataillon nigérien d’intervention au cours de la guerre du Golfe (1990) puis, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Niger au Koweït (1997). Au titre des distinctions honorifiques le Zarmakoye Amadou Seyni Magagi est Médaillé de 18 décorations nationales et étrangères dont : la médaille Militaire des interventions extérieures, Grand officier de l’ordre de National du Niger, et la distinction exceptionnelle Commandeur de ordre Nationale de de la légion d’honneur française.
CHEF LIEU HARKANASSOU
1. Aspect historique
Le canton de Kiota dont le chef lieu est Harikanassou est situé dans le Boboye (le Dallol Bosso) qui est une vallée fossile (un ancien affluent du fleuve Niger). Selon le Dr Adamou Boubé archéologue à l’Institut de Recherche en Sciences humaines (IRSH), qui a recueilli des informations auprès de Alpha Boukari Hima de Deytagui Amadou, à l époque précoloniale, outre l Emirat qui a régné à Birni Garuré et à Tamakala crée par Boubacar Louloudjé (dont les descendants règnent de nos jours à Birni Bayéro), il existait également d’autres chefferies coutumières parmi lesquels : (1) la chefferie de Goubey, une population d’origine hausa qui seraient parmi les premiers groupes arrivés dans le Dallol Bosso ; (2) la chefferie de «Tokaye » : descendants des Sandi (petits fils de Zarmakoye Tagourou Gana par Boukar ) ; (3) la chefferie de « Tobili Hu », (à laquelle appartient la communauté coutumière de Kiota) issues du deuxième fils de Tagour (Zamo Séga), (4) enfin la chefferie de la descendance de Toman, issue de la dislocation de la chefferie de Tobili Hu (la maison de tobili), suite à une querelle successorale entre deux enfants de Zam (Mahar Sané et Toumanà . La communauté coutumière de Kiota, aujourd’hui canton de Harikanassou, est donc issue de la lignée de Zem par Mahar Sané, petit fils de Ali Koda dont le frère Touman ira créer sa propre chefferie (Zarmakoytarey) à Tessa (dans le Zigui), suite à une révolution de Palais.
2. Aspect géographique
De nos jours, le Canton de Kiota couvre une superficie de 55km2. Il est subdivisé en deux communes rurales : Kiota et Harikanassou. Le Chef-lieu de Canton est Harikanassou. Ce Canton est limité à l’Est par le Sultanat de Dosso, au Nord par le Canton de Koygolo, au Sud et à l’Ouest par le Canton de Birni N’Gaouré, au Nord-Ouest par les Cantons de Kouré et de Dantchandou. La population du Canton de Kiota est composée de Zarma (majoritaire), de Peuhls, de Touaregs et d’Haoussa. Elle est estimée à 60 000 habitants répartis dans 67 villages. Cette population se caractérise par sa jeunesse qui représente près de 65 %. La profondeur de la nappe phréatique varie de moins d’un mètre dans le lit du Dallol à 30 mètres ailleurs sur le plateau.
3. potentialités socio économique et contraintes majeures Les activités économiques dans le Canton sont basées sur le secteur primaire que constituent l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’artisanat, l’extraction du natron et la cueillette, lesquels représentent près de 98% des activités de la population. Le Canton de Kiota est une zone propice aux cultures irriguées. On note l’’existence de nombreuses organisations paysannes qui constituent un levier pour la mise en oeuvre d’actions de développement communautaires compte tenu des ressources humaines qu’elles peuvent mobiliser : Fédération Mooriben, Fédération Adiallé , union Soudji Ma Zoumbou implantée dans l’ensemble des villages des deux la communes et intervenant dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la protection de l’environnement, la protection des moyens d’existences des populations, etc.
4. Aspect touristique,
Au plan touristique, la forte dégradation de la végétation a engendré la disparition progressive de plusieurs espèces importantes telles que les hyènes, les gazelles, les singes, les canards sauvages, les autruches etc. Actuellement, la faune est surtout représentée par les girafes, les oiseaux aquatiques, les rongeurs et des perdrix.On dénombre plus de 300 girafes environ qui mènent leur vie dans les terroirs de 15 des 33 villages administratifs que compte la commune. Le Canton de Harikanassou représente en effet le terroir d’attache des dernières girafes d’Afrique de l'ouest
GENEALOGIE DYNASTIQUE DES ZARMAKOYE DE KIOTA DEPUIS MALI BERO
La ville de Kiota : Haut lieu de l’islam
Priez inlassablement pour votre Seigneur le puissant, le miséricordieux, sollicitez son pardon. ….. Cultivez vos terres car, ce que la terre ne vous donne pas, personne d’autre ne vous le donnera’’, a coutume de dire le Cheik Aboubacar Hassoumi le guide spirituel de la confrérie Tidjaniya.
Son oeuvre immense de bienfaisance (de recherche perpétuelle de la paix, la prospérité pour sa communauté et pour l’ensemble du Niger) est désormais poursuivie avec dévouement et loyauté envers ses disciples par son fils, le Khalife Moussa Aboubacar
Source : SEEDA - Mensuel nigérien d’informations générales
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En cette journée du 4 octobre, le salon 100% battant son plein, nous sommes devant le Stand de l’herboristerie Tudun Lahia, un stand qui de par sa décoration suscite la curiosité et l’envie d’en savoir plus. En effet, en plus des flacons contenant des liquides brunâtres, le stand est mis en valeur par plusieurs variétés de plantes. Débout derrière son stand, Dr. Ousmane Mamadou Arima, pharmacienne de profession confie qu’elle est venue au Salon 100% Made In Niger présenter son savoir-faire et témoigner des vertus sanitaires des ressources végétales du Niger.
L’herboristerie Tudun Lahia, ‘’la nature nous soigne’’ apprend-on, est une structure qui fabrique des médicaments traditionnels améliorés. « Avec les études scientifiques, on a vu que beaucoup de nos plantes contiennent des constituants chimiques efficaces contre beaucoup de maladies. Le travail que nous avons fait a consisté à prendre ces plantes pour traiter différents types de maladies et de préparer des sirops qui respectent les normes d’hygiène et qui sont stables avec un dosage précis ; qu’on peut vraiment prendre comme les médicaments de la pharmacie », a-t-elle dit. D’où l’appellation médicaments traditionnels améliorés.
A la question de savoir pourquoi la médecine traditionnelle, étant pharmacienne de profession, Dr. Ousmane Mahamadou Arima confie avec enthousiasme sa motivation : « je me suis rendue compte qu’il y’avait beaucoup de produits qui n’étaient pas accessibles économiquement à notre population. Mis à part cet autre aspect, la fréquence des effets secondaires de beaucoup de produits a fait qu’on remarque à travers le monde, pas seulement au Niger, un retour vers la nature, il y a un regain d’intérêt pour la pharmacopée traditionnelle. Donc on s’est dit en tant que pharmacienne on devrait apporter notre contribution pour soulager autant que faire se peut la souffrance de nos pauvres populations en quête de soin de santé. Nous connaissons déjà l’essence de la phytothérapie qui est la médecine traditionnelle. Donc on ne devrait pas négliger cela. C’est ce qui m’a vraiment motivée, il y avait cet aspect social mais aussi le fait d’apporter quelque chose à la population en valorisant les ressources que nous avons et qui sont à notre portée ».
Et d’ailleurs, a-t-elle ajouté, avec toutes les ruptures de médicament qu’on a actuellement, on s’est rendu compte effectivement de l’importance de tout le travail que nous sommes en train de faire.
L’herboristerie Tudun Lahia propose parmi ces produits le sirop Anti toux en flacon de 250 ml qui est utilisé contre toutes les formes de toux et de la sinusite. Il y a aussi l’Antaldent un sirop utilisé dans le traitement des troubles de la dentition notamment tout ce qui concerne les vomissements, la diarrhée, la fièvre, le manque d’appétit, ces maux qui éprouvent les enfants pendant la période de la poussée des dents. Outre ces deux produits, l’herboristerie propose également des sirops contre les hémorroïdes (interne et externe), la fatigue générale, la faiblesse sexuelle, la constipation qui accompagne l’hémorroïde et les saignements. Il y a aussi le Gastrorima, un produit contre l’ulcère gastrique qui est utilisé pour la cicatrisation, l’indigestion, le ballonnement qui surviennent pendant les crises d’ulcère.
L’Antiasthma, un sirop naturel adapté pour le traitement de fond de l’asthme. A ceux-là s’ajoutent la poudre de moringa, un produit qui n’est plus à présenter et qui a beaucoup de propriétés. Le Drepanorme est une autre poudre utilisée dans la prise en charge de la drépanocytose. Dans le cadre de la prise en charge de la drépanocytose la pharmacienne et tradipraticienne a fait savoir qu’il a été fait un protocole de suivi pendant des années de plusieurs malades. « Nous avons remarqué que quand on suit le protocole de 3 mois, beaucoup de malades ne font plus de crises qui nécessitent une hospitalisation » a-t-elle dit avec fierté.
Parmi les plantes utilisées par l’herboristerie Tudun Lahia, il y a le guiera senegalensis, une plante de l’Afrique de l’Ouest plus connue au Niger sous le, ‘’sabara’’ en Haoussa et zarma. C’est une plante a précisé Dr. Arima que nos grands-parents ont beaucoup utilisée pour prendre en charge plusieurs pathologies. Hormis cette plante, la tradipraticienne utilise également l’euphorbia hirta, ‘’nonon kurtchia’’ en Haoussa, ‘’kolnay Wa’’ en zarma. « Cette plante aussi, je dirais que c’est une plante qui est vraiment magique car, c’est une plante qu’on utilise beaucoup dans la médecine traditionnelle. Et de nombreuses études scientifiques ont prouvé son efficacité dans le traitement des différentes pathologies » nous a-t-elle confié. Il y a aussi le Sclerocarya Birrea ‘’diney’’ en zarma et ‘’danya’’ en haoussa, l’acacia Nilotica ‘’banizé’’ en zarma et’’ bagaroua’’ en haoussa, un bon antibiotique bien connu.
Pour la préparation de ces différents sirops, Dr. Arima assure suivre une procédure respectant toutes les normes d’hygiène du séchage à l’extraction du produit fini en passant par la macération et l’ajout d’ingrédients entrant dans la confection de sirops avec une dose de professionnalisme. « On calcule aussi la densité du sirop pour avoir quelque chose de stable. Pour chaque sirop, il y a une densité à partir de laquelle le produit ne se dégrade pas », précise-t-elle.
Après la fabrication, la tradipraticienne envoie quelques échantillons au niveau du Laboratoire Lanspex pour le contrôle de ses produits. Et tous les produits de l’herboristerie sont fabriqués au niveau même de la structure où il dispose d’une salle de reconditionnement et une salle de stockage des différents produits. Il faut souligner que l’Herboristerie Tudun Lahia a une autorisation du ministère de la Santé pour l’ouverture de la structure donc une autorisation à fabriquer ses produits. Le prix des différents sirops de l’herboristerie Tudun Lahia varie de 1000f CFA à 3500f CFA.
Interrogée sur ses ambitions, Dr. Ousmane Mamadou Arima répond, que son objectif, c’est de créer un centre de promotion, de vulgarisation et de mise en valeur de la médecine traditionnelle. Une autre ambition non de moindre de Dr. Arima, c’est d’ouvrir une pharmacie traditionnelle où il n’y aura que des produits médicaux spécifiquement faits à base de plantes. Enfin, la tradipraticienne aspire à créer un parc botanique car, a-t-elle justifié, quand on utilise des ressources végétales, il faut aussi penser à la préservation de l’espèce. Le terrain est déjà acquis, il ne reste plus que la concrétisation du projet a-t-elle indiqué.
Dr. Ousmane Mamadou Arima est à sa première participation au Salon professionnel 100% Made In Niger. Et pourtant cela fait plus de dix ans qu’elle est dans la recherche sur les plantes médicinales. Pour cette première fois où elle a décidé de participer afin de montrer à la population que dans le domaine de la santé, il y a des efforts qui sont en train d’être faits, elle a reçu le Prix ‘’Grand Public’’ et une enveloppe de 250.000 FCFA.
Rahila Tagou (ONEP)
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Jadis un petit village habité par les gourmantchés, Tapoa est aujourd’hui un camp forestier qui a été créé depuis les indépendances. Le nom de ce village trouve son origine de la rivière Tapoa qui traverse cette immense zone faunique. Cette localité est située dans le Parc W qui est une réserve naturelle classée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Le site a été découvert en 1926 par Dr Fiasson, un explorateur français. Avant d’être patrimoine mondial de l’humanité, cette réserve a été d’abord classée Parc National le 4 Août 1954, par un Arrêté du 13 Mars 1937 suivi du Décret du 8 Août 1954, soit 16 ans après la découverte du site.
Depuis lors, des études et recherches ont été engagées dans la réserve. C’est ce qui fait d’elle aujourd’hui une réserve de biosphère transfrontalière partagée entre trois pays qui sont le Bénin, le Burkina Faso et le Niger. Ainsi, du Parc national au patrimoine de l’humanité, cette réserve est aujourd’hui appelée Parc Régional de W.
Ce Parc dispose d’une superficie totale de 1.072.000 ha dont 520.000ha pour le Bénin , 330.000ha pour le Burkina et 220.000ha pour la partie du Niger . Grâce à son statut actuel, le Parc est protégé par plusieurs Conventions internationales. Il s’agit de la Convention de Bonn sur la conservation des espèces migratrices en date de juin 1979 ; de la Convention CITES ou convention de Washington de Mars 1973 ; de la Convention d’Alger sur la conservation de la nature et des ressources naturelles du 15 septembre 1968 ; de la Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO de Novembre 1972 et de la Convention RAMSAR sur les zones humides d’importance internationale du 2 février 1971.
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Peu de Nigériens ont entendu parler de Ousmane dan Galadima, l’homme qui s’est silencieusement éteint à l’âge de 91 ans, dans son terroir de Madaoua, le 5 octobre dernier. Ou s’ils en ont entendu parler, peu connaissent son histoire, et sa signification pour notre histoire. Comme dit le terrible adage latin : vae victis ! Malheur aux vaincus !
Dan Galadima est né à Madaoua en 1927. On connaît mal les détails de ses premières années. Scolarisé, il a d’abord servi l’administration coloniale en qualité d’interprète adjoint mais il s’est très tôt joint à la lutte contre le colonialisme, puisqu’on le retrouve dans le vivier du Parti Progressiste Nigérien (PPN), au milieu des années 1940, alors qu’il avait à peine vingt ans. Durant cette période, dan Galadima a acquis une solide culture marxiste qui a structuré des sentiments patriotiques brûlants, leur donnant une certaine assise idéologique qui sera celle-là même du futur mouvement Sawaba.
Sous l’égide du colonialisme, un nouveau groupe socio-culturel était apparu au Niger de façon assez rapide, entre la fin des années 1910 et le début des années 1940 – les « évolués ». Il s’agissait d’hommes (et de quelques femmes) qui avaient reçu une instruction à l’« école du Blanc » et étaient employés dans ce qu’on appellera plus tard le « secteur moderne » de l’économie et dans l’administration. A l’échelle de l’Afrique Occidentale Française (AOF), les évolués dont le statut était plus privilégié (les fonctionnaires comme Diori et les grands entrepreneurs comme Houphouët) vont peu à peu modérer leur discours anticolonial et révolutionnaire. En 1950, le Rassemblement Démocratique Africain (RDA), dont le PPN était la branche nigérienne, rompit avec le Parti Communiste Français. Ce « désapparentement », comme on l’appela, déplut aux évolués qui défendaient les intérêts des moins privilégiés tels que les petits employés du secteur privé urbain (formel comme informel) et les sans voix du monde rural auxquels ils liaient consciemment leur sort social et politique – bref, le petit peuple.
Du côté des privilégiés (ou de ceux qui avaient l’ambition de devenir des privilégiés) le leadership fut assumé par Diori Hamani (que Houphouët chargea de faire une tournée d’explication du « désapparentement » avec Ouezzin Coulibaly de la Haute-Volta et Mamadou Konaté du Soudan français) et Boubou Hama ; du côté du petit peuple, il fut pris par Djibo Bakary et Ousmane dan Galadima.
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Depuis une décennie, la société d’électricité, la Nigelec, n’a connu qu’un seul directeur général. La raison de cette longévité ? La compétence ? Certainement pas d’autant que la fourniture de l’électricité laisse vraiment à désirer. D’autant que lui même adit que ‘’seul Dieu a la solution’’. Alors, sa longévité se trouve dans son appartenance politique et son poids. Avec l’usure, les décisions sont parfois aux antipodes de la bonne gouvernance. C’est le cas de deux agents que ‘’sa majesté’’ a purement et simplement licencié pour faute lourde. Les faits. Le 16 juin dernier, un accident de travail, au cours d’un dépannage, a causé la mort d’un stagiaire qui faisait équipe avec Hadi Mahamane Moustapha et Annaroua Oumarou Moutari, les deux agents licenciés. Le directeur général estime que les deux agents ‘’ont utilisé en toute illégalité un ex stagiaire sans aucune habilitation en situation irrégulière qui trouva la mort.’’ L’inspection du travail suite à des investigations pointera le doigt sur les insuffisances et la responsabilité de la société. L’enquête réglementaire fait ressortir que les équipes de dépannages sont constituées par le chef de la section technique.
Hadi Mahamane Moustapha dira que le jour, le chef de la section l’a appelé dans son bureau pour lui ‘’communiquer la constitution de l’équipe dans laquelle se trouvait Annaroua, deux temporaires, Zabeirou et Idrissa, Souleymane, stagiaire’’ et lui même. Question. Où se trouve la responsabilité des deux agents ? Ils ne recrutent pas les temporaires, ils n’autorisent pas les stages dans la société et ne forment pas les équipes de dépannages. Evidemment l’inspection du travail n’accède pas à la demande de l’inamovible directeur général. Au lieu de remettre les agents dans leurs droits il fait un recours hiérarchique en annulation auprès du ministre de l’Emploi, du travail et de la Protection Sociale.
Modibo
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Le Président de la République, Chef de l'Etat, SE. Issoufou Mahamadou a présidé, hier matin au Palais de la Présidence, la réunion du Conseil national de sécurité. Cette instance regroupe autour du Chef de l'Etat, le Premier ministre, Chef du gouvernement ; les ministres en charge de l'Intérieur et de la Sécurité publique ; de la Défense nationale, des Finances ; de la Justice ; des Affaires étrangères et de la Coopération ainsi que les hauts responsables des Forces de défense et de sécurité.
Onep
28 mars 2018
Source : http://lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a présidé hier dans la Salle de réunion du Conseil des ministres, la réunion du Conseil National de Sécurité. Cette instance regroupe autour du Chef de l’Etat, le Premier ministre, chef du Gouvernement, les ministres en charge de l’Intérieur ; de la Défense ; des Affaires étrangères ; de la Justice et des Finances ainsi que les hauts responsables des forces de défense et de sécurité.
Onep
16 mai 2018
Source : http://lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, Chef suprême des Armées, a présidé, vendredi dernier, dans la salle de réunion du Conseil des ministres, la réunion du Conseil national de sécurité.
Onep
05 juin 2017
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, s’est entretenu hier matin avec le nouvel Ambassadeur du Tchad au Niger, SE Ousman Sougui Koko. A sa sortie d’audience, le diplomate tchadien a dit avoir rendu une visite de courtoisie au Chef du gouvernement. Il a rappelé que le Tchad et le Niger entretiennent des relations séculaires basées sur la volonté de nos deux Chefs d’Etat à savoir le Président de la République du Tchad SE Idriss Deby Itno et son homologue Issoufou Mahamadou de la République du Niger. Selon lui, les relations que le Niger et le Tchad entretiennent ont conduit à la création des commissions mixtes, du G5 Sahel, etc.
Laouali Souleymane (ONEP)
08 mars 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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Par délégation de pouvoir, que lui a accordée le Chef de l’Etat, le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini, également Vice-président du Conseil National de Sécurité a présidé, hier matin à son cabinet, la réunion dudit Conseil. Cette instance regroupe les ministres en charge de la Sécurité ; de la Défense ; des Affaires étrangères ; de la Justice et des Finances ainsi que les hauts responsables des Forces de défense et de sécurité. Le Conseil national de sécurité est un organe constitutionnel qui traite des questions de sécurité nationale, de la défense, de la politique étrangère et d’une manière générale, de toutes les questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays.
Onep
28 août 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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Partout en Afrique noire, la chefferie est une institution autour de laquelle se greffent et se cristallisent des rivalités et des enjeux multiples : enjeux liés au mode d’accès au trône, enjeux liés à la gestion des projets de développement, enjeux fonciers, enjeux liés au mode de dévolution successorale, etc. A des degrés divers, toutes les chefferies du Niger connaissent ces problèmes. Le plateau du Zigui (département de Dosso) fait partie des régions du pays où l’histoire de la chefferie, est mal connue. De ce fait, elle est controversée et suscite beaucoup de commentaires.
S’agissant de l’histoire de la chefferie de Dosso, il y a un grand déséquilibre entre les connaissances sur la période coloniale et les connaissances sur l’histoire précoloniale. Ce déséquilibre est tel que pour certains nigériens, l’histoire du Zigui commence avec la colonisation. Aujourd’hui encore, c’est cette vision et cette perception qui est véhiculée et médiatisée. L’histoire locale, telle que transmise de génération en génération, connue de tous dans le Zigui, accordant une large place à l’histoire précoloniale, n’a pas fait l’objet d’études universitaires approfondies. Aucune thèse d’histoire n’a été soutenue sur la province historique du Zigui. Aussi, peu de personnes, connaissent le mode de transmission du pouvoir dans le Zigui précolonial.
Le Zigui a une histoire et une coutume régissant la succession des Zarmakoye
Le système, de nos jours un peu galvaudé et appelé « Dosso-Dosso », était un processus original et égalitaire par conséquent démocratique. Sous l’autorité et la supervision du Sandi, chef du clan des Sabiri, premier occupant de la cité le mode de succession au trône reposait sur l’alternance du pouvoir au sein des quatre (4) lignages représentant les quatre (4) premiers quartiers de la cité : Kwarategui, Mangué-kwara, Oudounkoukou et Sirimbey. A l’époque précoloniale, de Tagour Gana (17ème siècle) le fondateur du 1er royaume, au Zarmakoye Attikou Marou (1896-1902), aucun prince n’a été Zarmakoye sans qu’il n’ait été auparavant investi Yarima. Lorsqu’on intronise un prince Boukar-Fu (Oudounkoukou, Kwarategui, Sirimbey et villages issus), parallèlement un autre prince de la lignée Bouyaki-Fu (quartier Manguékwara et villages issus) est investi Yarima. Yarima était la deuxième personnalité de la cour, le dauphin, successeur élu du Zarmakoye. Le Yarimatarey régulait ainsi l’alternance entre le Boukar-Fu et le Bouyaki-Fu d’une part, et d’autre part, l’alternance entre les principaux quartiers à l’origine de la cité de Dosso. Ce système a été interrompu par le colonisateur.
· manipulation d’une histoire
En matière de chefferie traditionnelle, après la mort d’un souverain, la dévolution successorale désigne le transfert du patrimoine (au prime abord le pouvoir politique) à ses héritiers. Afin d’identifier tous les héritiers légitimes, il faut dresser (ou se référer) à une généalogiste dynastique crédible.
Dans le cas qui nous concerne, l’irruption des autorités administratives dans le domaine de l’histoire en se substituant aux historiens (puisque aucun historien n’est consulté), crée une confrontation voire même une compétition entre l’histoire officielle (celle des gouvernants) et l’histoire authentique (celle de la recherché historique).
Comme cette histoire est peu connue, on assiste depuis l’indépendance à des formes d’instrumentalisation et de manipulation. Comment se caractérise cette instrumentalisation ? La première forme d’instrumentalisation du passé par les pouvoirs publics consiste à ignorer la vérité historique et à proposer une autre vision de l’histoire. On forge ainsi un autre mode de transmission du pouvoir dont l’objectif est de légitimer l’exercice du pouvoir et la légitimité de ceux qui l’exercent. Ce mode d’instrumentalisation du passé pour légitimer un pouvoir est vieux comme le monde. C’est ce procédé qu’utilisaient les jurisconsultes romains, des siècles avant notre ère. Après la falsification des généalogies dynastiques, on procède à l’effacement des noms, la destruction des documents, de statuts, des monuments qui font référence aux dynasties ou lignées concurrentes. A Dosso, sur 5 (cinq) siècles d’histoire, nous n’avons que les tombes des Zarmakoye ayant régné depuis la colonisation.
Hier, la généalogie dynastique officielle du palais royal s’estompait à partir de la colonisation (1902). Aujourd’hui, signe de progrès, elle va jusqu’au milieu du 19ème siècle (le règne de Kossom, le père de Aouta), continuant ainsi d’ignorer les 15 (quinze) premiers Zarmakoye de la dynastie depuis le Grand Tagour Gana. Ainsi, du passé des princes rivaux, faisons table rase. Un professeur d’histoire, également agrégé en droit disait : « De toutes les disciplines des sciences sociales et humaines, le droit et l’histoire sont les plus têtues ». Ironie du sort, souvent, des juristes sont utilisés par les pouvoirs pour mutiler l’histoire. Parait-il qu’en droit, les désirs de nos princes peuvent être érigés en loi. Mais l’histoire est têtue. « Chassez le naturel, il revient au galop ». Et, Heureusement, on ne peut, indéfiniment, tordre le cou à l’histoire.
· La gestion de la dévolution successorale à Dosso depuis l’indépendance
En 1962, après la mort du Zarmakoye Hamani Saidou connu sous le nom de Hamani Gnawaize (frère ainé du Zarmakoye Issoufou Saidou et du Sultan Maidanda), le pouvoir de Diori Hamani avait aussi tordu le cou à historie, mais sans maquillage. Le tout puissant Ministre de l’Intérieur de l’époque, Djambala Yansambou Maiga, qui avait déjà signé l’arrêté de nomination du nouveau chef (Zarmakoye Abdou Aouta) à son arrivée à Dosso, aurait tenu ce discours ; « Population de Dosso, je connais votre choix, malheureusement il n’est pas celui du RDA, aussi, je lui ai préféré un de nos militants, un autre prince de Dosso »
Jusqu’à la conférence nationale, le statut des chefs traditionnels et les procédures de nomination des chefs ont très peu changé. A partir de 1993, les conditions et procédures de nomination des chefs traditionnels sont précisées par les dispositions de l’ordonnance n°93-28 du 30 mars 1993 portant statut de la chefferie traditionnelle en République du Niger. Puis, en 2015, une nouvelle loi est adoptée ; il s’agit de la loi 2015-01 du 13 janvier 2015 portant statut de la chefferie traditionnelle en République du Niger. Selon les dispositions de cette loi, les chefs coutumiers sont élus par un collège électoral au scrutin majoritaire uninominal. Cette élection est entérinée par un arrêté du Ministre de l’Intérieur. Toutefois, en ce qui concerne les sultans et les chefs de province, la loi précise : « les chefs de province et les sultans sont désignés selon le mode de nomination consacré par leur coutume respective ».
Aux yeux des pouvoirs publics, à travers ces dispositions, le souci du législateur est d’adapter les conditions de nomination des chefs traditionnels au contexte démocratique dans lequel évolue notre pays depuis la conférence nationale. C’est dans ces conditions qu’ont été élus ou désignés les chefs coutumiers disparus depuis la promulgation de ces textes de loi. Mais, lorsqu’il faut un chef de province à Dosso, la cité des Zarmakoye a toujours eu droit à un traitement spécial ne respectant pas la coutume.
La chefferie coutumière du Zigui, un cas spécial
S’agissant du cas de la chefferie coutumière du Zigui, en 1998, les autorités ont poussé le ridicule jusqu’à proclamer haut, très haut, par la voix des ondes qu’il s’agit d’un cas spécial. En effet, un communiqué du Ministre en chargé de l’administration territoriale, lu sur les ondes de la Voix du Sahel et qui n’a été repris par aucun média public ou privé, a essayé de justifier la procédure de nomination exceptionnelle à la tête de cette chefferie « exceptionnelle ». Le communiqué, lapidaire, incohérent et offensant, a fait preuve d’une méconnaissance totale des modes de désignation des Zarmakoye. On peut résumer en ces termes l’idée retenue par les nigériens qui ont écouté le fameux communiqué radiodiffusé : « de la colonisation à nos jours, les chefs de Dosso ont toujours été nommés par l’autorité politique. En procédant ainsi, nous respectons la coutume des Zarma de Dosso. La logique est ainsi respectée depuis la première nomination d’un Zarmakoye par l’administration coloniale, en 1902 ».
Dans l’opinion publique nigérienne, personne n’ignore l’existence des enjeux politiques locaux et nationaux, encore moins les groupes de pression internes et externes. On comprend aisément pourquoi les autorités procèdent unilatéralement à la nomination des Zarmakoye en dépit des règles coutumières appliquées avant la colonisation. L’accaparement du processus par les pouvoirs publics méconnaît (ou feint de méconnaitre) cette réalité socio-historique en écartant systématiquement les candidatures des princes des trois autres quartiers pour ne légitimer que les candidatures provenant d’un seul quartier.
En 1998 puis en 2000, le scénario s’est répété lorsqu’il s’agissait de désigner un successeur au Chef de province de Dosso. Il convient de rappeler qu’en août 2000, la volte-face du Ministre de l’Intérieur qui, à la suite de l’arrêté (N° 226/MI/AT/DAPJ/SACR du 9 août 2000) publié par voie de presse et portant liste des candidats (19 au total dont 9 issus de quartiers autres que Sirimbey) à la Chefferie de la Province de Dosso. Le Ministre de l’Intérieur demandait à la Cour d’Etat que : « L’étude préliminaire des dossiers reçus a conclu à la légitimité de l’ensemble des candidatures (les 19 cités plus haut), plusieurs réactions nous sont parvenues à propos de cette liste, j’ai préféré suspendre la procédure en attendant de recueillir votre avis sur la légitimité des candidats du point de vue juridique et conformément à l’Ordonnance 93-028 du 30 mars 1993, portant Statut de la Chefferie Traditionnelle. A suivi « sa brève genèse de cette chefferie » où le Ministre s’est érigé en historien pour s’exprimer en ces termes : « Avant la colonisation la province de Dosso n’existait pas ; il s’agissait d’une chefferie de village ; la province a été créée par le colonisateur et le premier chef a été nommé par l’administration coloniale. Etant donné que les prétendants à la candidature venant des autres quartiers n’ont jamais eu de chef issu de leurs familles après la création de la province, il m’a semblé qu’ils ne peuvent pas prétendre légitimement à être candidat »
Aucune réalité sociologique, aucun fondement historique
Dans les deux cas, les arguments évoqués ne reposent sur aucune réalité sociologique encore moins un fondement historique. Ces propos peuvent être traduits en ces termes : « s’agissant de la dévolution successorale des Zarmakoye, la communauté coutumière Zarma de Dosso n’a pas de coutume, si elle existe, elle date de la colonisation ; en faisant comme le colonisateur, nous respectons la coutume ». Qu’il s’agisse du communiqué de 1998 du ministre en charge de l’administration territoriale ou de la correspondance du mois d’août 2000 du ministre de l’intérieur au Conseil d’Etat, dans les deux cas, au-delà de l’ignorance de l’histoire et des pratiques coutumières d’une population, il s’agit de propos méprisant à l’endroit de toute une communauté coutumière, de ses origines et de sa culture.
Mais soyons prudents. Pour éviter toute interpellation par un juriste ou un politologue, dans ces courts extraits, nous n’allons développer que des arguments historiques pour démontrer l’ignorance et la mauvaise foi qui caractérise le raisonnement officiel.
·Premièrement : toute l’argumentation des pouvoirs publics repose sur l’idée selon laquelle, la province a été créée par le colonisateur. Cela suffit pour justifier l’élimination des autres candidats.
Soit, acceptons le raisonnement : la province de Dosso a été créée pendant la colonisation. Pourquoi cette assertion n’est pas étendue aux autres provinces (aujourd’hui sultanats) créées, elles aussi, par le colonisateur ? Il s’agit des chefferies du Katsina (Maradi) et du Gobir (Tibiri). Il y a là, manifestement deux poids, deux mesures dans l’application de la loi portant statut de la chefferie traditionnelle au Niger.
·Deuxièment : il n’appartient pas à un Ministre de l’intérieur de dire depuis quand date une chefferie coutumière. Cela ne relève ni de sa compétence ni de ses prérogatives. L’Université Abdou Moumouni de Niamey, depuis sa création dispose d’un département d’histoire créé à cet effet. Si le Ministre de l’intérieur de l’époque l’avait souhaité, un simple étudiant en licence d’histoire (BAC+3) peut, à partir d’une technique dite de la « durée moyenne des règnes », élaborer et analyser la généalogie dynastique des Zarmakoye du Zigui. Le Ministre en question allait savoir que depuis sa création il y a 5 (cinq) siècles, le Zarmakoytarey dit Boukar- Benda (héritier légitime du grand Tagour) a eu 3 (trois) capitales. La capitale a été déplacée deux fois dans l’histoire, (de Kobi à Goudel au 17ème siècle, puis de Goudel à Dosso au début du 18ème siècle). La chefferie a connu 26 souverains du grand Tagour (le fondateur du 1er royaume Zarma post-migration) au Sultan Maidanda Seydou Djermakoye.
·Troisièmement : Contrairement à une idée répandue, le Zarmakoye Aouta, 19ème de la dynastie (Boukar-Benda) n’est pas sorti par miracle d’un chapeau de magicien. Il n’était pas sans lien avec la chefferie coutumière du Zigui. Sa désignation par les français a été possible grâce à son statut de prince de Sirimbey. Son père Kossom a régné de 1855 à 1865. Le colonisateur, dans son intérêt (mais aussi celui de Aouta Kossom), a juste accéléré son couronnement au détriment du Yarima de Oudounkoukou, prince héritier légitime. L’idée selon laquelle une nouvelle chefferie du Zigui est créée en 1902 par un prince (dont le père a régné cinquante ans auparavant) relève au mieux de l’ignorance, au pire de la manipulation de faits historiques attestés. Comprenons-nous, Aouta n’a pas créé une nouvelle chefferie. Il fut certes un prince de Sirimbey, mais le colonisateur l’a imposé pour succéder à Attikou (1896-1902) au sein d’une dynastie régnante, celle des « Boukar-Benda ». Ainsi, Si l’on suit le raisonnement du ministre de l’intérieur, historiquement nous sommes en présence d’une nouvelle chefferie Zarma crée en 1902. Cependant, les pouvoirs publics n’affirment pas avoir supprimé et enterré la chefferie coutumière authentique du Zigui héritée de Mali Béro et du Grand Tagour. Pourquoi ne pas dire clairement à la population du Zigui « circulez, il n’y a rien à voir, l’ancienne chefferie coutumière n’existe plus. Elle est enterrée avec toute son histoire, sa culture, son mode de succession, ses 18 Zarmakoye qui se sont succédé ; une nouvelle chefferie a commencé avec la colonisation ; c’est elle qui est légitime à nos yeux »
Que conclure ?
De la part des pouvoirs publics, une autre attitude, salvatrice celle-là, existe : face à la superposition de « deux chefferies coutumières », l’une réelle, l’autre fictive, l’une coutumière et d’origine précoloniale, l’autre de création coloniale (dit-on), les pouvoirs publics peuvent, dans un élan souverainiste, laisser à la communauté coutumière du Zigui de choisir librement et démocratiquement sa véritable chefferie et y appliquer sa coutume.
Par Professeur Emérite Boureima Alpha Gado
Université Abdou Moumouni de Niamey
Département d’Histoire
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Notre pays paie, chaque année, un lourd tribut à la suite des accidents de la route. 5.827 cas en 2015 dont 990 morts, 3.439 blessés graves et 5.577 blessés légers selon les statistiques du Ministère des Transports. La situation est suffisamment grave pour interpeller tous les usagers, acteurs de la sécurité routière et autorités. Le cas de Niamey, la capitale est certes le plus préoccupant. Pourtant, les conditions de circulation se sont nettement améliorées ces dernières années avec la réalisation d'importantes infrastructures routières.
Malheureusement, ces nouvelles conditions excitent certains usagers qui prennent ces avenues pour des circuits de Formule 1. Même si l'on ne dispose pas de statistiques spécifiques sur les facteurs d'accidents de la circulation routière, tout le monde s'accorde à reconnaître que le comportement des usagers est pour beaucoup de choses, certainement plus que les facteurs techniques : imprudence, intolérance, non respect des règles du code de la route et même des agents de police chargés de réguler la circulation routière, sont la chose la mieux partagée au sein des usagers de la route dans la capitale. ......Pour lire la suite abonnez- vous
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11 janvier 2018
Source : http://lesahel.org/
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L’incarcération de deux de nos confrères, Baba Alpha du groupe de presse radio télé « Bonferey » et Ali Soumana, fondateur du journal « Le Courrier » occupent le devant de l’actualité, du moins des commentaires au sein de la famille de la presse nigérienne. Si pour le cas de Baba Alpha, tout le monde est unanime que son arrestation n’a rien à voir avec un quelconque délit de presse, le chef d’accusation retenu est faux et usage de faux en ce qu’il lui serait reproché de s’être procuré un certificat de nationalité en violation des procédures légales en vigueur en République du Niger, pour celui du journaliste du Courrier, les acteurs de la presse nigérienne ne semblent pas avoir la même appréciation des choses. Tout de même tous se reconnaissent de la dépénalisation du délit de presse, de la déclaration de la Table de la Montagne, de l’ordonnance n°035 du 4 juin 2010 portant régime de la liberté de presse au Niger, bref de la nécessité d’une presse plurielle libre et indépendante. Dans ce cas, où est-ce qu’ils divergent ? Pour les participants et ténors de la déclaration dite des professionnels des médias du 6 juillet 2017, dans le cas du journaliste Ali Soumana du journal « Le Courrier », il y a violation pure et simple de l’ordonnance n°035 du 4 juin 2010 portant régime de la liberté de presse au Niger et par là même menace sur la dépénalisation du délit de presse. Pour l’Association Nationale des Editeurs de la Presse Indépendante (ANEPI) qui regroupe un grand nombre de titres de la presse écrite privée, qui a exprimé toute son inquiétude relativement au respect de cette Ordonnance et qui a appelé les autorités à y veiller, les journalistes se doivent de respecter l’éthique et la déontologie du métier. Sur cet aspect, l’ANEPI constate des dérapages notamment le « traitement très tendancieux de certains dossiers, parfois pendants devant les tribunaux (…) pouvant compromettre durablement les intérêts du Niger et de son peuple et dont les générations futures pouvaient en être les principales victimes ». Aussi interpelle-t-elle « les organes de presse, notamment écrite, de faire preuve de beaucoup plus de patriotisme dans le traitement et la publication des informations touchant aux intérêts de la Nation nigérienne, à l’intégrité et à la souveraineté du pays ».
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Au Niger, plusieurs dizaines de personnes sont toujours détenues, en lien avec l’interdiction devenue quasiment systématique des manifestations, observée ces derniers temps dans le pays. Parmi les personnes incarcérées, figurent les principaux leaders de la société civile nigérienne, placés sous mandant dépôt depuis plus d’un mois. Au moment où les appels à leur libération se multiplient aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, il serait intéressant d’examiner cette situation, du point de vue des logiques de fonctionnement d’un système démocratique, mais aussi à la lumière de l’évolution socio-politique du pays d’une manière générale.
Pour bien fonctionner, un système politique a besoin, comme l’indique l’approche systémique, aussi bien de soutiens que d’exigences. Les soutiens renvoient aux témoignages de satisfaction, remerciements, encouragements que l'on envoie aux responsables politiques en guise de réponse aux mesures initiées, réalisations effectuées, etc. Les exigences englobent quant à elles les demandes formulées à l'endroit des décideurs, en vue de l'adoption, de l’amendement ou de l’abrogation de certaines mesures.
Les courriers, les pétitions, les interpellations des élus, mais aussi les marches de soutien ou de protestation, font partie des moyens conventionnels couramment utilisés pour acheminer les soutiens et demandes vers le système politique. Celui-ci les transforme en décisions, qui vont à leur tour provoquer d’autres réactions d’approbation et ou de désapprobation, destinées à alimenter le mécanisme décisionnel.
Dans un contexte démocratique, l’expression et la prise en compte des soutiens et demandes, ne favorisent pas uniquement l’élaboration des mesures appropriées, inspirées de la réalité. Elles constituent également un indicateur assez fiable de la vitalité démocratique mais aussi un critère d’évaluation de la mise en œuvre des libertés publiques et individuelles.
De ce point de vue, l’aversion de plus en plus prononcée des responsables politiques nigériens pour les remarques, critiques et exigences émanant des acteurs sociaux, ne mine pas uniquement la capacité du système politique à exploiter au maximum le flux d’informations disponibles et utiles à l’adoption des mesures pouvant aider à faire face efficacement aux préoccupations fondamentales de la nation. Elle véhicule également une image non reluisante du processus démocratique nigérien.
En effet, les séquences d’arrestations musclées des acteurs de la société civile et de la répression violente des étudiants qui ont été largement diffusées dans les médias, tout comme celles du siège des locaux de certaines structures associatives et de la militarisation des universités publiques, entachent le label démocratique du régime de la 7ème République. Et cela rend la politique de fermeté adoptée par les dignitaires de la 7ème République davantage incompréhensible.
Incompréhensible, parce que le principal parti au pouvoir avait été, d’une certaine manière, le cerveau et le moteur d’une bonne partie des contestations et manifestations majeures que le pays avait connues. Et ce passé militant et « mouvementé », qu’un bon nombre des dirigeants de la 7ème République avaient eu, pouvait donc laisser croire qu’ils seraient beaucoup plus disposés à dialoguer avec des structures et mouvements progressistes.
D’autre part, aucune des manifestations récemment organisées par les acteurs de la société civile, ayant été autorisées par le pouvoir, n’a débouché sur des scènes de violence. C’est dire que les leaders de la société civile qui sont actuellement incarcérés, ont toujours réussi à écarter les risques de débordements lors des manifestations qu’ils ont eu à organiser. Un fait qu’il importe bien de souligner, d’autant qu’il décrédibilise, par ailleurs, les intentions insurrectionnelles qu’on leur prête.
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Au Niger, c’est un secret polichinelle de dire que depuis la création de la société SONILOGA, le secteur du transport de notre pays devient de plus en plus un véritable casse- tête pour la plupart des citoyens. Régulariser les papiers de son véhicule tend à sortir du cadre réglementaire, selon certains usagers des services de ladite société. En en effet, à l’origine, la société à été créé pour soulager la souffrance des populations, qui jadis étaient dans l’obligation de sillonner plusieurs services dans l’optique de se conformer aux exigences du code da la route, c’st du moins ce qui ressort de plusieurs té- moignages des initiateurs du système de ladite société dans notre pays. Cependant, dans la pratique loin de soulager la souffrance des citoyens, la société SONILOGA est devenue un calvaire pour les populations qui la jugent comme étant un moyen d’appauvrissement.
La procédure peu complexe et le cout exorbitant des prestations sont les principaux motifs de plainte des usagers de des services de la société.
Selon Hassan, ce qui se passe dans cette société est même une pratique tendant à remettre la crédibilité du pays à l’internationale. En effet pour ce dernier, les documents attestant les puissances initiales des véhicules sont modifiés sur la carte grise dans le dessein de gonfler leur chiffre d’affaire, un acte jugé par celui qui se dit être un des premiers initiateurs du système SONILOGA dans notre pays, comme étant du faux en écriture publique.
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(Lire ci-dessous le Droit de réponse de Mme Bety Aïchatou Habibou Oumani)
Madame Bety Aïchatou Habibou Oumani est une personnalité qui frise vraiment le ridicule. Le droit de réponse qu’elle a cru devoir nous envoyer pour publication est un véritable chef-d’œuvre de comédie qui a fait tellement marrer la rédaction que certains se tenaient les côtes. Elle parle d’injures et de diffamation dont elle aurait été l’objet de la part du Courrier depuis 2014, faisant allusion à l’acquisition, pour le compte du ministère des Enseignements secondaires, d’ouvrages scolaires auprès de la firme française HACHETTE.
Le fait est que, ministre des Enseignements secondaires, Dame Bety a accordé à la firme HACHETTE un marché de gré à gré d’un montant de près de deux milliards de francs CFA, exactement1.856.609.240 FCFA. Le Courrier a révélé le deal et c’est cela, l’injure et la diffamation pour Dame Bety.Laissons tomber ces divagations quant au mercenariat pour le compte d’une tierce personne. Dame Bety nous traite d’intestins fragiles, aspect sur lequel nous laissons aux lecteurs, jusqu’au sein du Pnds, le soin d’apprécier la question et de lui donner une réponse. Par contre, lorsqu’elle parle d’éthique, elle commet la grave erreur de se tirer une balle dans les pattes, comme on dit. L’éthique, c’est la morale, chère Bety. Il faut laisser ça et s’occuper de vos affaires. Quant au fondateur du journal que vous considérez comme un anti-modèle de citoyen sur la base d’une affaire dont vous ignorez les contours véritables, il est bon de savoir, d’une part, que Ali Soumana n’a jamais perdu sa qualité de membre du Csc jusqu’au terme de son mandat, encore moins pour faute grave ; d’autre part, que si des individus mal intentionnés et sans doute instrumentalisés l’ont voulu ainsi, la justice les a depuis lors cloués au pilori en décidant d’un non-lieu à travers une ordonnance rendue dont il est loisible au Courrier de vous donner copie.
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Pourquoi cet éternel recommencement de manque de l'eau potable et de la distribution du courant électrique pendant les mois bénis de ramadan ?
Ça fait trois années successives que le peuple pour lequel nous prétendons assurer le bonheur , manque cruellement les produits de première nécessité, l'eau et l'électricité au moment opportun !
Par conséquent toutes les activités économiques se trouvent bloquées par la faute de deux sociétés , la SEEN et la NIGELEC !
Les hôpitaux, les maternités, les usines , les magasins de vente des produits alimentaires, les administrations publiques et privées, les tailleurs , les vulcanisateurs, les menuisiers, les soudeurs, tous fonctionnent au ralenti. Ces états de fait ont contribué grandement au classement de notre pays au rang dernier de l'indice du développement humain des Nations Unies .
N'est-il pas possible pour ces deux sociétés disposant des monopoles de distribution de l'eau potable et du courant électrique, de prendre des dispositions diligentes et utiles pour permettre à la Oumah islamique du Niger de bien passer au moins ce mois béni de ramadan dans la dignité et le minim de confort , dans cette horrible chaleur ?
Dans le cas échéant les pouvoirs publics se devraient en vertus des pouvoirs exorbitants des droits communs d'user de toutes leurs prerogatives constitutionnelles pour sauver la majorité de notre population de ce calver de manque d'eau potable et du courant électrique, tous deux sources de vie dans ce monde de renouveau.
Un effort est plus que nécessaire pour soulager cette souffrance récurrente pendant les mois bénis de ramadan.
À bon entendeur salut !
Issoufou Boubacar Kado MAGAGI.
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A l’instar des autres pays musulmans, le Niger observera bientôt le mois béni de Ramadan. Mois pendant lequel on assiste à une forte demande des produits aussi bien les céréales que les légumineuses. Cependant, la venue de ce mois rime souvent avec la cherté des produits notamment une flambée considérable des prix. Au marché de Dar Es Salam, certains produits comme les légumes ont en quelques jours seulement connu une hausse des prix.
Vendus à vil prix il y a quelques jours de cela, les légumes ont connu une hausse considérable depuis lundi matin. M. Djaffar, commerçant détaillant au marché de Dar Es Salam nous affirme que depuis lundi matin, ils ont constaté une hausse des prix. En effet, le sac de poivron qui se vendait à 7.000F est aujourd’hui vendu à 15000F ; le sac de piment de 12.000F est passé à 24000F ; le sac de choux de 3500F à 8000F et le carton de tomate de 3000 F à 5000F ; le bouquet de persil de 1000F à 3000F; le sac de pommes de terre est passé de 22500F à 25000F. Pour les unités de mesures comme le seau ou la tasse, les prix varient de 1250 à 1500 F. Selon lui, ces prix peuvent encore augmenter au fil du temps. Un autre revendeur, M. Badjé Hama, a expliqué que cette flambée est surtout liée à la période. « Avec la chaleur, il y a moins de production, ce qui fait que les produits sont peu disponibles sur le marché d’où la hausse des prix», a-t-il dit. Il affirme par contre que le prix de l’oignon a considérablement baissé par rapport aux années précédentes. Jadis vendu à 55000F, le sac de 100kg est aujourd’hui vendu à 13000F.
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La construction du mur de l’immeuble, qui fait face au collège Bosso et qui devrait selon certaines sources abriter le siège de MCC, suscite aujourd’hui beaucoup de commentaires, surtout des grincements de dents au sein des populations de Niamey. Ce mur qui déborde jusqu’au bord de la route sous le nez des responsables de la commune 1 est une véritable insulte contre les usagers en particulier et les populations de Niamey en Général. Des populations qui ont assisté impuissamment à la destruction de leurs petits commerces et autres kiosques par les autorités de Niamey dans le cadre du projet bancal dit « Niamey N’yala ». Avec la construction de ce mur qui apparemment ne respecte aucune norme, les Nigériens se posent la question de savoir à qui appartient l’immeuble ? Une question qui mérite d’être posée, au vu de l’architecture de l’immeuble et du pouvoir dont apparemment dispose son propriétaire. D’ailleurs, selon des sources dignes de foi, d’autres habitants de la commune 1 auraient décidé d’élargir également les murs de leurs maisons sur les mêmes tracées que le mur du bâtiment de MCC. La construction de ce mur renseigne bien sur la pratique de l’injustice par le pouvoir de Niamey. En fait à qui appartient l’immeuble ? Allez-y savoir ! Car les langues comptent bien se délier. Pour l’heure, on se demande pourquoi le programme américain qu’est le MCC n’aurait pas cherché à savoir les contours du bâtiment avant la signature du contrat de bail. Cela est d’autant plus vrai, car les Américains sont attachés à la bonne gouvernance et à la démocratie. Des principes auxquels le Niger s’est éloigné depuis quelques temps. En tout cas, dans des milieux de la commune 1, l’immeuble appartiendrait à quelqu’un qu’on n’imaginait pas. Vrai ou faux. Pour l’instant, l’on sait que le terrain sur lequel se dresse le bâtiment appartenait à un grand militant du PNDS, actuellement très proche du pouvoir. En tout état de cause, Le Courrier cherchera à savoir.
A.S
05 août 2018
Source : Le Courrier
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Promoteur culturel, agent artistique, la trentaine bien sonnée Abdoulaye Abdoul Aziz Seydou alias Sénateur Dicko est le promoteur du restaurant « Nama lounge », un espace gastronomique uniquement dédié à la transformation de la viande locale sur toutes les formes et spécialités culinaires aussi bien africaines qu’européennes, asiatiques ou américaines. Le promoteur s’inspire de l’actualité gastronomique, des livres de cuisine et cours de cuisine en ligne. Nama lounge est l’idée de deux personnes. « Nous étions ensemble avec un cousin en train de déguster de la viande chez un boucher de la capitale du coup nous nous sommes dit pourquoi ne pas nous lancer dans ce secteur », raconte Sénateur Dicko.
Et en quelques mois d’existence Nama lounge fait des merveilles et attire de plus en plus de la clientèle. Nama veux dire viande en langue locale et lounge maison, donc Nama Louage veut dire littéralement ‘’Maison de la viande’’.
« À vrai dire, ce nom nous a été proposé par une tante. En fait nous avons passé un long moment de réflexion, sans arriver à trouver un nom qui convient. C’est de là que cette tante nous a suggéré de mettre Nama lounge », ajoute-t-il.
A Nama-Lounge, c’est la transformation de la viande sur toutes ces formes. Il est ainsi proposé de la grillade, de la rôtisserie, des bouillons de tête. « Nous avons un service traiteur. Nous disposons d’un bar à jus, en Ice-cream, en supérette et un bocal de charcuterie, de poissonnerie etc. Nous faisons la restauration sur commande, à manger sur place ou à emporter. Nama lounge, c’est aussi l’organisation des événements avec des contrats formels et des commandes de méchoui de poulet, pintade, mouton etc. Nous disposons aussi d’un service de livraison partout à Niamey », explique le promoteur. A travers cette initiative, le jeune promoteur Abdoulaye Abdoul Aziz Seydou crée des emplois pour les jeunes. « Ici à Nama lounge, nous avons une vingtaine d’employés qui se donnent à fond nuit et jour pour la prospérité de l’entreprise », dit-il.
Parmi les obstacles auxquels il fait face présentement, ce jeune entrepreneur cite les délestages dus aux sanctions inhumaines et illégitimes de la CEDEAO. Ce qui lui crée des soucis pour la conservation de la viande obligeant cette jeune entreprise à recourir au groupe électronique qui induit des coûts supplémentaires difficilement supportables. « Croyons juste en ce que nous faisons ; dans la vie tout est difficile. Les difficultés font partie des épreuves de la vie qu’il faut savoir surmonter. Personne ne viendra construire ou investir dans notre pays. Le plus important, c’est de se lancer vraiment dans l’entrepreneuriat, de s’armer de beaucoup de courage de patience et d’endurance. Tous ceux qui ont réussi dans la vie n’ont pas brûlé ces étapes ils ont dû batailler pour être là où ils sont aujourd’hui», croit fermement le promoteur de Nama Lounge.
Abdoulaye Abdoul Aziz lance ainsi un appel à l’endroit des plus hautes autorités notamment le CNSP pour mettre plus de moyens pour la formation des jeunes entrepreneurs afin que nous ayons plus d’expériences, d’intercéder auprès des banques et des maisons d’assurances pour qu’elles assouplissement leurs taux d’intérêt et soutenir ainsi les jeunes entrepreneurs. « Dieu merci nous disposons d’énormes potentialités », estime-t-il.
Nama lounge est situé sur la voie allant vers Koubia non loin de Nigelec centrale.
Moumouni Idrissa Abdoul Aziz (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Très actif sur la frontière nigéro-malienne, le djihadiste malien Abou Walid Al-Saharaoui, qui a prêté allégeance à l’Etat islamique, a récupéré, entre février et octobre 2017, pas moins de 40 véhicules lors de différentes attaques perpétrées au Niger. Le djihadiste dissident d’Al-Mourabitoune, une des katibas d’AQMI, est soupçonné d’être derrière l’attaque qui a coûté en octobre 2017, sur la frontière nigéro-malienne, la vie à 4 soldats des forces spéciales américaines et cinq militaires nigériens.
22 janvier 2018
Source : http://mondafrique.com/
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Ces derniers temps, les motocyclistes de la capitale souffrent énormément des abus d’autorité de la Police Nationale. Jamais, dans l’Histoire du Niger contemporain, l’on n’avait connu une telle situation dans la capitale, même pas pendant le régime de dictature militaire. En effet, sous prétexte de contrôle de pièces administratives d’engins à deux roues, l’on assiste à une véritable chasse à la sorcière dans la ville de Niamey contre les conducteurs de motos pas toujours en règle. De jour comme de nuit, des patrouilles de Police, à bord de leurs ‘’4x4 Station’’, qui ne sont même pas d’agents de la circulation, traquent les motos prises à défaut. Ces patrouilles de police font embarquer ces motos arrêtées dans leurs véhicules pour les acheminer, dans un premier temps, au Commissariat de la circulation routière, ensuite à la Société Nigérienne de Logistique Automobile (SONILOGA), la société chargée de l’immatriculation d’engins à moteur au Niger, depuis la mise en concession, en 2017, par l’Etat du Niger de cette mission. Alors, les propriétaires des motos saisies désireux de récupérer celles-ci, sont obligés de se rendre au niveau de SONILOGA pour y effectuer toutes les formalités administratives y afférentes.
Cependant, si ces motocyclistes sont souvent en contravention vis-à-vis de la réglementation en la matière, les pratiques policières en cours présentement pourraient l’être aussi, car c’est parfois en violation flagrante de la loi que ces agents de police agissent. En effet, il est, généralement, admis que le contrôle de la circulation routière est de la seule compétence de la Police de la circulation qui place ses agents sur les différents carrefours de la ville.
Ce contrôle policier devrait concerner uniquement les engins en circulation sur les différentes artères de la ville et non ceux en stationnement, comme le font, aujourd’hui, ces patrouilles de police. De notre point de vue, cet aspect de la question n’est pas du ressort de la Police, mais bien d’autres services de l’Etat, notamment la Douane Nationale qui peut intervenir partout pour contrôler la régularité de l’engin par rapport au dédouanement. Mais, ces derniers temps, dans la capitale, ces patrouilles de police ramassent même d’engins stationnés devant leurs lieux de travail ou devant des commerces de bouchers ou autres vendeuses de nourriture. Quelle formation spécifique ces agents de patrouilles de police ont-ils reçue pour effectuer ce genre de mission ? Souvent, ce sont d’éléments de la Police Secours ou de l’Ecole de Police que l’on rencontre dans ce genre d’opérations, qui n’ont aucune notion en matière de contrôle routier qui exigent, sans doute, une formation particulière. Ainsi, il n’est guère étonnant que l’on assiste à des bavures de la part de ces agents de police étrangers au contrôle routier, comme le fait de pourchasser les motocyclistes qui refusent d’obtempérer, au risque, parfois, de provoquer d’accidents de la circulation, comme par exemple, celui provoqué, récemment, à côté de la Boulangerie Rayyane de la Cité Chinoise ayant entraîné la mort du motard. Les images de cette bavure policière ont fait d’ailleurs le tour des réseaux sociaux de la place, grâce aux caméras de surveillance placées aux alentours ayant permis de filmer la scène macabre.
Pourquoi alors tout cet acharnement contre de simples motocyclistes, souvent de jeunes personnes insouciantes par rapport à la nécessité de se munir de pièces pour leurs engins ? Parfois, ce sont des individus débrouillards de leur état qui n’ont pas souvent les moyens financiers d’accomplir de telles formalités administratives. Cependant, un constat se dégage dans le comportement actuel de la Police Nationale en ce qui concerne ce contrôle routier intempestif, car dans les autres régions du pays, les usagers routiers sont tranquilles et roulent même sans casque. Pourquoi alors, ces deux poids, deux mesure pour les habitants de la capitale ? A ce que l’on sache, la loi doit être la même partout sur le territoire national, mais diable, pourquoi c’est seulement à Niamey que le contrôle routier revêt- il cet aspect très contraignant ? La population de Niamey serait-elle, dans ces conditions, victime de son positionnement politique ?
En tout état de cause, au regard de la gravité de la situation actuelle dans la capitale, l’on est en droit de se demander s’il existe réellement un ministre de l’Intérieur dans ce pays, dans la mesure où l’actuel Directeur Général de la Police Nationale, dont émaneraient toutes ces discutables instructions, semblerait être plus fort que lui. Depuis qu’il est en poste, l’on ne sent pas la patte de celui comme l’on présente comme, probablement, le ministre de l’Intérieur le plus incompétent de toute l’Histoire du Niger contemporain. Demain, si jamais, une pluie torrentielle emportait le bâtiment abritant ce ministère régalien, nul doute que personne ne serait-là, au Niger, pour le regretter, tant ce ministre manque d’épaisseur technique pour diriger ce département ministériel.
L’on pourrait également interpeller, à ce sujet, le Maire central de la région de Niamey, le Député- maire Oumarou Dogari, de plus en plus critiqué, ces derniers temps, pour la démission qu’il semble manifester dans l’accomplissement de son mandat municipal, fréquemment en mission à l’étranger pour un élu local.
Aujourd’hui, ce n’est un secret pour personne, Niamey ne présente pas un visage digne d’une capitale africaine, une ville sale, encombrée. Même la ‘’Voie Express’’, censée fluidifier la circulation urbaine aux abords du Grand Marché n’est plus que l’ombre d’elle-même, car abandonnée désormais aux charretiers ambulants et autres étals de commerce qui en obstruent fortement la circulation. Mieux, pour rajouter à cette ‘’pagaille’’ organisée dans la capitale, des titres de transport viennent récemment d’être accordés aux fameux tricycles qui pullulent dans la ville de Niamey, ces dernières années avec leur cortège d’accidents graves mortels occasionnés régulièrement par la mauvaise conduite due souvent au fait que ces conducteurs sont, pour la plupart d’entre eux, non détenteurs du permis de conduire pour cette catégorie d’engins.
Face aux exactions policières subies par les motocyclistes de Niamey, les élus locaux devraient prendre toutes leurs responsabilités pour interpeller à l’Assemblée nationale le ministre de l’Intérieur pour que, soit la loi s’applique à tous les citoyens, ergonomes (A l’égard de tous), soit cette injustice cesse à l’égard des habitants de la capitale !
A bon entendeur, salut !
Aliou Badara
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La Fondation Bank of Africa (BOA) a procédé, le lundi 28 février dernier à Diakindi sur la route de Say, à la remise officielle d’un forage au profit des populations de ladite localité. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités coutumières, des responsables de la Fondation BOA et bénéficiaires.
Devant les populations enthousiastes, le représentant du président de la Fondation BOA a exprimé sa satisfaction de procéder à l’inauguration du forage de Diakindi. «Cette infrastructure hydraulique s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la population, d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement, pour lequel, la Fondation BOA accorde une importance particulière au même titre que les plus hautes autorités du Niger», a-t-il déclaré.
Le représentant du président de la Fondation a rappelé que ce projet vient de concrétiser un engagement solennel pris par la Fondation pour apporter son aide à la population de ce village afin qu’elle puisse bénéficier d’une eau saine et potable. «Aujourd’hui, nous venons de concrétiser notre engagement conformément à la charte des Fondation Bank of Africa», s’est-t-il réjoui.
Cette action vient s’ajouter à d’autres réalisations tant dans le domaine de l’hydraulique que dans d’autres secteurs où intervient la Fondation BOA. Il s’agit notamment des secteurs de la santé, de l’éducation, à travers entre autres la construction et ou la réhabilitation d’infrastructures, des dons en produits alimentaires en matériel médical pour pallier aux besoins auxquels font face les populations nigériennes.
A ce titre, on peut rappeler que le 11 février 2022, la Fondation Bank of Africa a remis officiellement un lot d’infrastructures éducatives comprenant deux (2) blocs de trois (3) classes neuves équipées de tables bancs et du bureau de l’enseignant ; la réhabilitation de deux (2) autres blocs de deux (2) classes chacun et un (1) bloc de deux (2) sanitaires dans la région de Tahoua. En mai 2021, la Fondation BOA a remis à l’école primaire Route Filingué XV de Niamey, un bloc de trois (3) nouvelles classes et des sanitaires.
A travers ces réalisations, la Fondation BOA entend accompagner les efforts de l’Etat et ceux des autres partenaires dans la prise en charge des préoccupations des populations. Ces actions traduisent aussi l’engagement sociétal du groupe BOA.
Siradji Sanda (Onep)
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L’accès au service de la Justice est un droit fondamental pour tous les citoyens conformément à la Constitution du 25 novembre 2010. Malheureusement, les populations rurales qui constituent l’écrasante majorité de la population nigérienne font face à des difficultés liées à l’accès aux services judiciaires. Pire cette situation est remarquablement observée chez les femmes. Ces difficultés sont inhérentes à plusieurs facteurs dont les pesanteurs socio-culturelles, l’éloignement des services judiciaires, l’incompréhension et surtout l’analphabétisme de la population et la lenteur des procédures judiciaires.
Selon les explications de la directrice générale de l’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire (ANAJJ), de manière générale, ce n’est pas uniquement les femmes mais tous les citoyens qui ont du mal à accéder à la justice. Plusieurs facteurs empêchent les personnes de venir à la Justice. Il s’agit entre autres de l’ignorance de la population car la majeure partie de la population nigérienne est analphabète. Beaucoup de personnes ne savent même pas comment accéder à la justice. Un autre facteur non moins négligeable est la pauvreté. Nombre de personnes pensent que venir à la justice, nécessite des frais à payer. Il y a aussi des personnes qui n’ont pas accès à la Justice du fait de l’éloignement des services judiciaires. Cet état de fait décourage les citoyens à aller vers ces services. Il y a également des pesanteurs socioculturelles qui empêchent les femmes à accéder à la justice. «Dans notre société, si on prend l’aspect patrimonial, la relation d’une femme avec son mari dans le foyer, la société voit mal, une femme porter plainte contre son mari même si elle subit des violences, même si c’est pour d’autres raisons», souligne la DG de l’ANAJJ.
Mme Rabiou Assétou Traoré, a précisé que selon la loi, la mission de l’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire (ANAJJ) est de rendre l’assistance juridique à tout demandeur et l’assistance judiciaire à certaines catégories de personnes. L’assistance juridique est accessible à tous, sans distinction de nationalité, de sexe, d’âge ou de toute autre considération. Elle est totalement gratuite et est applicable à tous les domaines du droit. Quant à l’assistance judiciaire, elle est gratuite et est accordée à toute personne reconnue indigente. Toute personne peut aller demander l’assistance juridique et judiciaire au niveau du Bureau d’Assistance Juridique et judiciaire (BAJJ) de sa localité. «Nous avons des BAJJ dans les 10 Tribunaux de Grande Instance à savoir Niamey, Tillaberi, Dosso, Konni, Tahoua, Maradi, Zinder, Arlit, Agadez et Diffa. Il faut entendre par personne indigente, toute personne dont les moyens matériels et financiers sont insuffisants et ne lui permettent pas de faire face aux frais occasionnées par un procès. Cela est matérialisé par un certificat délivré par la mairie de la localité», a-t-il déclaré.
Il y a aussi des personnes pour qui l’assistance judiciaire est d’office. Il s’agit, selon la DG de l’ANAJJ, des mineurs poursuivis pour crime, délit ou contreventions, des mineurs victimes devant une juridiction répressive, des personnes handicapées prévenues ou parties civiles incapables de se défendre du fait de leurs handicaps, des personnes accusées comparaissant devant une Cour d’assise, des femmes victimes de violences et des femmes qui sollicitent le paiement d’une pension alimentaire, la liquidation d’une succession ou la garde d’enfants.
Actions de sensibilisation
L’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire mène des activités de sensibilisation et de formation. Elle collabore avec les coordonnateurs des cliniques juridiques de l’ANDDH qui ont eu à faire des séances de sensibilisation dans certaines zones d’intervention avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). «En ce qui concerne les formations, nous avons formé beaucoup de jeunes et de femmes leaders des régions. Pour ce qui est de l’assistance juridique, il faut noter qu’en 2022, nous avons totalisé 25.059 bénéficiaires. Quant à l’assistance judiciaire, les bénéficiaires sont au nombre de 1487 dont 135 majeures femmes ; 694 majeurs hommes ; 211 mineures filles et 447 mineurs garçons 447», a-t-elle révélé.
La directrice générale de l’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire a estimé qu’un changement de mentalité s’impose afin d’amener les gens à comprendre que les services judiciaires sont là pour les aider. «Il y a des problèmes de foyers qui peuvent être résolus lorsque ceux-ci ont été pris en charge par les services compétents sans avoir recours au divorce qui est le stade final», a-t-elle expliqué. Par ailleurs, Mme Rabiou Assétou Traoré a déploré la manière par laquelle les dossiers de divorce sont traités au niveau coutumier. «Des fois chez les chefs de quartiers ou les chefs traditionnels on prononce le divorce sans se soucier de l’avenir des enfants du couple. Or, le divorce est un acte qui, généralement, a des répercussions sur la vie des enfants. Ce facteur est beaucoup plus négligé dans le traitement des problèmes des couples au niveau des autorités coutumières», a conclu Mme Rabiou Assetou Traoré.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Plusieurs acteurs intervenant dans la chaine pénale participent à un atelier de réflexion de deux jours sur le thème de l’accès des femmes et des enfants au service public de la justice. Cet atelier dont les résultats permettront de servir la frange vulnérable de la société que constituent les femmes et les enfants, se tient grâce à un financement de la mission civile de l’Union Européenne au Niger (EUCAP-Sahel Niger) et la collaboration de l’association ADEPE-F/Espoir. La cérémonie officielle d’ouverture des travaux a été présidée hier par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Dr Hassan Boubakar, en présence de Colonel Henri Gomez, chef des opérations d’EUCAP-Sahel Niger.
Dans son intervention, le ministre de la Justice a déclaré que l’atelier de réflexion cadre «parfaitement» avec les engagements des autorités nigériennes. Il a rappelé que, dans sa Déclaration de politique générale du
gouvernement, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou soutenait déjà que la justice, l’équité et les droits humains constituent un pilier fondamental pour la construction de l’Etat de droit et la consolidation des institutions démocratiques et républicaines.
«En effet, l’accès à la justice est essentiel pour le respect des droits humains et des libertés fondamentales. Il suppose que le pouvoir judiciaire puisse garantir à toute personne qui le désire d’accéder facilement aux procédures judiciaires, de se faire entendre, de se défendre ou de se faire délivrer tout acte qu’elle est en droit d’obtenir», a-t-il dit. Pour le ministre de la Justice, l’effectivité de l’accès du citoyen au service public de la Justice constitue donc le meilleur gage d’efficacité et de crédibilité du pouvoir judiciaire dans sa fonction de protection des droits humains, ainsi que dans son rôle de gardien des libertés individuelles et collectives.
Pour sa part, le chef des opérations de la mission EUCAP-Sahel Niger, le Col Henri Gomez, a souligné que le mandat de la mission civile de l’Union Européenne consiste justement au renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité. Pour lui, cet atelier permettra de faire l’état des lieux sur l’accessibilité de la justice aux couches vulnérables de la population «afin de faire ressortir les forces et les faiblesses des mécanismes mis en place, de suggérer aux pouvoirs publics des mécanismes plus appropriés pour améliorer cette accessibilité».
Comme conditions préalables à l’effectivité de l’accès à la justice, Col Henri Gomez cite la capacité et la volonté du système judiciaire de servir les justiciables, un cadre juridique connu et compris par tous qui protège les droits des citoyens et des frais de justice raisonnables, de même que la disponibilité et l’accessibilité d’un avocat-conseil, la confiance des citoyens en la justice et l’application équitable et efficace des lois. La problématique de l’accès à la justice, poursuit-il, reste au cœur des débats sur le dysfonctionnement et les enjeux des reformes en Afrique et au Niger en particulier où la question «est débattue au quotidien, ce qui permet de constater des améliorations progressives».
A travers son chef des opérations, la mission EUCAP-Sahel a salué «le courage et la détermination» de l’Association pour la défense et la protection de l’enfant et de la femme (ADEPE-F/Espoir) pour ses actions qui visent à défendre et à assister juridiquement et judiciairement les femmes et les enfants en détresse au Niger. Le Colonel Henri Gomez a précisé également que, dans le cadre de la mise en œuvre de son mandat, la mission EUCAP-Sahel Niger travaille avec les organisations de la société civile, surtout «dans le cadre du renforcement du climat de confiance entre les forces de sécurité et la population».
Souleymane Yahaya(onep)
11 août 2021
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Il est environ 19 Heures à Niamey. Un certain calme règne sur la capitale du Niger. Beaucoup de ses habitants, surtout les hommes se préparent pour aller accomplir leur devoir religieux à la mosquée. Bien emmitouflée dans son hijab, Aminata sort clandestinement de la maison familiale. L’air très pressé, elle prend une direction opposée à celle de la mosquée. Après quelques minutes de marche, loin des regards des habitants du quartier pratiquement désert à cette heure-là, elle s’engouffre dans une grande cour. C’est le centre de santé de son quartier. Une habituée des lieux, elle tape à une porte et rentre s’asseoir sur une chaise de fortune en attendant l’infirmière de garde qui est en train d’accomplir la salat. Aussitôt terminée, elle engage les salutations d’usage avec la jeune fille avant de lui remettre une plaquette de comprimés et lui prodiguer quelques conseils. Aminata cache le produit dans son hijab, sort discrètement du centre et retourne tranquillement chez elle.
Certainement qu’après son départ, d’autres jeunes lui emboiteront le pas. C’est en effet à cette heure que, les jeunes fréquentent le centre pour leur besoin en produits contraceptifs. En toute confiance avec le personnel du centre. L’accès des jeunes aux produits contraceptifs était pendant longtemps sensible et même tabou dans notre société. Mais force est de reconnaitre que, de plus en plus, des voix s’élèvent aujourd’hui pour défendre avec énergie ce sujet. Et à raison.
En effet, selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH 2012), 69% des jeunes sont âgés de moins de 25 ans au Niger. Les adolescents de moins de 15 ans représentent 51,6% de la population totale estimée à plus de 20 millions d’habitants. Ce poids numérique des jeunes et adolescents du Niger pose des défis et quelques inquiétudes en matière de santé reproductive et de planification familiale. Fort heureusement, le combat visant à prendre en compte cette préoccupation vient des jeunes eux-mêmes à travers le réseau des jeunes ambassadeurs pour la santé de la reproduction (RJA).
M. Abdoul-Fatah Mahamadou Hassane, président de ce réseau, explique clairement que, la création du RJA en 2015 résulte d’un constat selon lequel les jeunes n’ont pas accès aux services en lien avec la santé de la reproduction et la planification. Ils n’ont pas d’ambassadeurs ou de porteurs de voix qui peuvent véritablement défendre leurs besoins en matière de la SR/PF. «Certes, il existe des structures qui œuvrent dans le domaine mais sans une synergie d’actions, mais chaque structure travaille de son côté. C’est pourquoi nous avons décidé, après réflexion, de créer un réseau dans lequel nous allons désormais unir nos forces pour avoir une voix unique dans la perspective de défendre valablement les intérêts des jeunes par rapport à la santé de la reproduction et la planification familiale », soutient Abdoul-Fatah Mahamadou Hassane.
Mais le combat du RJA ne s’est pas arrêté là. En effet, pour que les jeunes aient accès aux services de la santé de la reproduction et à la planification familiale, le RJA a initié plusieurs actions de sensibilisation. Ces activités ciblent les jeunes et les adolescents scolarisés, déscolarisés et non-scolarisés, surtout dans les villages et les campagnes. Ces activités, a dit le président du RJA, sont d’intérêts communs parce qu’elles regroupent uniquement des jeunes pour leur parler des services en lien avec la santé de la reproduction.
Le RJA a fait aussi des plaidoyers à l’endroit des autorités qui ont la décision finale afin qu’on puisse prendre en compte les préoccupations des jeunes et adolescents. Pour atteindre le maximum de jeunes, le réseau utilise les nouvelles technologies de l’information et de la communication en organisant des campagnes digitales sur les médias sociaux avec un compte tweeter et une page Facebook. Ces plages sont utilisées par le réseau des jeunes ambassadeurs en santé de la reproduction pour animer des causeries éducatives sur la santé de la reproduction et la planification familiale ; des thés-débat et des conférences pour édifier les jeunes et les adolescents par rapport à la thématique de la santé de la reproduction.
La Saint valentin, une occasion
‘’L’une de nos activités phases est organisée chaque 14 février, à l’occasion de la Saint valentin. Cette activité est dénommée ‘’Saint valentin sans grossesse non désirée’’. Cette campagne de sensibilisation, affirme M. Abdoul-Fatah cible les adolescents et les jeunes. La journée du 14 février est une fête célébrée par les jeunes dans nos pays. Malheureusement, les jeunes qui assistent à certains évènements, posent des actes aux conséquences souvent lourdes explique le président des jeunes ambassadeurs. «Cette caravane de sensibilisation est organisée une semaine avant la célébration de la Saint valentin pour prévenir et informer les jeunes et les adolescents», précise M. Abdoul-Fatah.
Heureusement, au Niger, l’offre des services en planification familiale chez les jeunes est importante. Selon Dr Amadou Housseini, directeur de la planification familiale au Ministère de la Santé Publique, les jeunes mariées se présentent au niveau des centres de santé intégrée, des pharmacies, des infirmeries scolaires, des espaces sûrs ou dans les sites de distribution à base communautaire (DBC) pour se ravitailler. Les jeunes non marié (e) se présentent au niveau des centres amis des jeunes, des pharmacies, des infirmeries scolaires, des espaces sûrs ou à des heures tardives au niveau des CSI et des sites DBC.
Ce que confirme Mme Oumarou Fada, responsable du service PF du CSI Gaya I, une localité située à 288 kilomètres de Niamey. «Le service PF est fonctionnel ici 24H/24. Ce qui fait que, les adolescentes préfèrent d’ailleurs venir la nuit où elles sont sûres de ne pas rencontrer d’autres femmes ou hommes. Ce sont généralement les jeunes filles qui ne sont pas mariées. Elles ont peur d’être indexées par la société. Et nous leur assurons le service conformément à leur choix. Elles préfèrent les méthodes de longue durée en l’occurrence, les implants pour trois (3) ou cinq (5) ans avant de s’éclipser dans la nature. Ces adolescentes ont un âge qui varie entre 14 à 20 ans. Faute de statistiques fiables, Mme Oumarou Fada, responsable du service PF du CSI Gaya I se contente de dire que, le profil de ces adolescentes est relativement jeune. «On peut même trouver des filles de 13 à 14 ans» révèle la sage-femme.
Hassane Daouda(onep)
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Le code de la route du Niger a été institué par la loi N°2014-62 du 05 novembre 2014. Il prévoit entre autres dispositions la limitation de vitesse en son article 8 qui stipule qu’en zones urbaines, la vitesse ne doit guère dépasser 50 km/h et 90 km/h sur les routes revêtues ou routes nationales. Toutes ces exigences du code sont connues par les usagers surtout dans les grandes agglomérations. En tout cas, tous ceux qui ont régulièrement passé leur permis de conduire savent pertinemment que cette disposition existe et que toute violation pourrait conduire le récalcitrant en prison. En 2020, le Niger a enregistré 7.248 accidents, avec 1.405 morts et 3.625 blessés, selon les statistiques du ministère des Transports.
Parmi les infractions citées par le code de la route, il y a le fait pour «un conducteur de franchir ou chevaucher une ligne continue, l’usage du téléphone au volant, le changement important d’allure ou de direction sans précautions suffisantes, le non-respect des règles de priorité, la vitesse excessive dans les cas où elle doit être réduite, le dépassement imprudent ou irrégulier, le retour prématuré à sa droite après un dépassement», entre autres. Force est de constater qu’aujourd’hui, toutes ces infractions sont commises à longueur des journées par les conducteurs imprudents. Ce qui est inadmissible surtout, c’est que toutes ces infractions sont commises souvent sous les yeux des agents de la police routière censés être les garants du respect du code. La ville de Niamey enregistre beaucoup d’accidents de la route chaque jour. Selon les statistiques, elle est la ville à accidents nombreux parmi toutes les capitales de la sous-région. Non pas parce qu’elle dispose d’un parc automobile plus important que les autres, mais c’est juste le non-respect des dispositions du code. Les services des urgences des grands hôpitaux de la capitale (Hôpital National, Hôpital Poudrière et le Centre Hospitalier Universitaire) sont remplis des personnes accidentées au point que les lits ne suffisent plus. Pourquoi les autorités nigériennes ne prennent- elles pas des dispositions conséquentes pour limiter cette folie de certains conducteurs intolérants et impatients ? Pourquoi la police nationale, surtout les agents placés sur les carrefours pour réguler la circulation ne verbalisent pas les indélicats conducteurs ? Pourquoi ne pas prévoir des peines lourdes pour tous ceux qui se seraient pris dans la commission de ces infractions ? Le gouvernement nigérien ne doit pas laisser cette situation perdurer. Surtout que les autres infractions, comme le non port de casque de sécurité par les motocyclistes, celui de la ceinture de sécurité et le manque d’assurance par les automobilistes sont quotidiennement sanctionnées par les agents de la circulation. La situation est inquiétante surtout certaines routes de la capitale. Emprunter la voie de Niamey 2000 à sens unique qui relie ce quartier à la ville à toute heure de la journée relève d’un parcours de combattant. Toutes les infractions y sont commises par des conducteurs désagréables avec à la clé des insultes. Il est fréquent chaque matin de trouver deux ou trois accidents sur cet axe. C’est devenu finalement une habitude pour les usagers de la route de voir ces horribles accidents qui n’émeuvent personne. Aucune sanction n’est appliquée contre les récalcitrants, juste le constat de la police et une simple contravention. Pourtant, des personnes perdent leur vie dans ces accidents de la route. Les piétons n’échappent pas non plus à la folie des chauffards, des motos en pièces, c’est le quotidien des habitants des quartiers périphériques. Comment mettre fin à ces accidents ? Seule l’autorité à la solution en reformant, peut-être, notre code de la route et y introduire des sanctions pénales sévères.
Ibou
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La Fondation Noor a reçu, le samedi 1er Octobre 2022, à son siège de Niamey, un chèque de 50 millions de FCFA offert par la Haute Autorité au Waqf destiné aux scolaires et étudiants orphelins des familles des Forces de Défense et de Sécurité tombés sur le champ d’honneur dans le cadre de la mission de la sécurisation du pays. C’est l’épouse du Premier ministre, Mme Hadizatou Ouhoumoudou Mahamadou qui a reçu le chèque, au nom de la Présidente de la Fondation Noor, des mains de Mme Khadijah Diallo, Directrice Générale de la Haute Autorité du Waqf. Par la même occasion, la Fondation Noor a remis le chèque aux représentants des services sociaux des différents corps des FDS.
Initiée en prélude à la rentrée scolaire 2022-2023 par la Haute Autorité du Waqf et la Fondation Noor, cette activité vise à accompagner les familles de nos martyres pour une meilleure rentrée scolaire à leurs enfants. L’enveloppe de 50 millions de Francs CFA est destinée pour l’achat des fournitures scolaires pour les élèves du primaire et du lycée et des bourses pour les nouveaux bacheliers et les veuves étudiantes.
Au cours de cette cérémonie, l’épouse du Premier ministre a, au nom de la Première Dame Khadidja Bazoum, salué et remercié la Haute Autorité au Waqf pour cette œuvre de bienveillance. Elle a aussi rappelé toute l’attention qu’accorde la Première Dame aux familles et aux orphelins de la Nation, en ayant toujours à l’esprit l’héroïsme dont nos martyrs, hommes et femmes, ont fait preuve. «C’est pourquoi elle accepte volontiers de parrainer les initiatives de la Haute Autorité du Waqf et de ses divers partenaires à leur endroit. Et par-delà cette attention largement méritée, il s’agit, également, d’un devoir religieux qui nous rapproche davantage du statut de croyant souhaité et ainsi décrit par notre Prophète Mohamed (Paix et Salut sur Lui)», a-t-elle rapporté, tout en citant la parole du Prophète Mohamed (Paix et Salut sur Lui) qui a dit : «Le tuteur de l’orphelin et moi seront ensemble dans le Paradis comme les deux doigts de la main.»
C’est un moment fort d’expression de solidarité et de communion avec les familles de nos illustres disparus parmi les agents des forces de défense et de sécurité. A travers ce soutien, la Présidente de la Fondation Noor a bien voulu marqué la profonde reconnaissance du Niger, tout entier, pour les sacrifices consentis à la patrie par tous les soldats tombés sur le champ d’honneur. «En prélude à la rentrée scolaire 2022-2023, nous avons jugé utile d’entreprendre cette action sociale au profit de tous les ayants droits scolarisés, ainsi que des veuves étudiantes et celles en formation professionnelle», a-t-elle expliqué. L’épouse du Premier ministre a souligné que, cette somme de cinquante (50) millions de francs CFA, sera remise aux services sociaux des FDS «à qui nous demandons à leur tour de la distribuer sous forme d’allocation pour l’achat de fournitures scolaires pour les élèves du primaire au lycée, et l’attribution des bourses pour les nouveaux bacheliers et les veuves étudiantes», a-t-elle dit.
Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Des manifestations estudiantines violemment réprimées par les forces de l’ordre le 10 Avril dernier et ayant fait un mort ont conduit à la fermeture jusqu’à nouvel ordre du campus de Niamey.
Le mot d’ordre lancé par l’Union des Scolaires Nigériens (USN) et largement suivi a entrainé des échauffourées un peu partout dans le pays et principalement dans la capitale. Le bilan fait état de plusieurs blessés, des arrestations, et d’un cas de décès en la personne de Mala Bagalé, étudiant en 3ème année de sociologie à l’Université de Niamey, tué par un tir de gaz lacrymogène.
C’est donc pour manifester contre cette bavure que l’Association des Etudiants et Stagiaires Nigériens au Ghana (AESNG), en solidarité à l’USN dont elle est une section externe, a tenu à faire une déclaration lue dans l’enceinte de l’ambassade du Niger à Accra.
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Le dimanche 06 octobre 2019, vers 17 h 30 minutes, les éléments du détachement des forces de défense et de sécurité de Dosso basés à Dogon Kiriya ont eu un accrochage avec des terroristes lourdement armés dans la vallée de Bougou située à sept (07) km de ladite localité. A l'issue d'intenses combats, l'ennemi a été repoussé. Le bilan suivant est enregistré :
Côté ami: deux (02) morts et cinq (05) blessés ;
Côté ennemi : non déterminé.
Pour parer à toute éventualité et continuer à assurer la libre circulation des personnes et des biens, l'ensemble des forces de défense et de sécurité sont mobilisées immédiatement pour engager des poursuites afin de neutraliser ces assaillants.
Le ministre d'Etat, de l'Intérieur salue le courage et la détermination de l'ensemble des FDS dans l'accomplissement de leur noble mission et invite par ailleurs l'ensemble de la population à une franche collaboration dans la traque de ces individus sans foi ni loi.
Il adresse, au nom du Président de la République, du gouvernement, du peuple nigérien et à son nom personnel, ses condoléances les plus émues aux familles des disparus et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Que le Tout Puissant accueille les âmes des défunts dans son paradis éternel.
Onep
08 octobre 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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L'itinéraire du Pr André Salifou : Du foyer métis de Zinder au Perchoir de la Conférence nationale Souveraine.
Article publié le C’est grâce à l’ouvrage captivant et pathétique du regretté Albert Ferral consacré à l’histoire des Foyers des métis de la Colonie du Niger que nous avons des informations détaillées sur le parcours exceptionnel de l’ homme de lettre et homme de culture, l’universitaire et intellectuel africain, qu’est le Pr André Salifou.
Etudes, diplômes et grades universitaires
Né en 1942, le pensionnaire du foyer métis de Zinder qui a fréquenté l’école régionale de Zinder s’est intéressé au théâtre dès l’âge de 10 ans. Sa passion pour la scène l’a amené à suivre des cours à l’Institut d’Art Dramatique dans la capitale ivoirienne Abidjan alors qu’il effectuait ses études secondaires au Lycée de Cocody de 1961 à 1963. Il a effectué ses études supérieures à l’Université de Toulouse le Mirail (France). En 1967 il obtint sa licence es-sciences humaines (option Histoire) puis, un doctorat de 3èmecycle sur le Damagaram soutenue en 1970 ; enfin, une thèse de Doctorat d’état sur la colonisation dans l’espace nigérien soutenue en 1979. A l’époque, la thèse de Doctorat d’Etat qui sera supprimée dans les années 1980 était le dernier diplôme universitaire dans le système français.
En ce qui concerne les inscriptions sur les listes d’aptitude aux différentes fonctions et grades universitaires, les universitaires nigériens de la première génération (les Pr Dan Dicko, PR Sidikou H. Harouna, Ba Boubakar, Abdou Moumouni, Diouldé Laya, etc., ont évolué dans le système français. C’est ainsi que le Pr André Salifou est passé Maitre Assistant en 1970 après sa thèse de 3ème cycle, Maitre de conférence en 1979 après sa thèse d’Etat puis Professeur Titulaire en 1981 sur une liste d’aptitude aux fonctions de Professeur Titulaire agrée par le Comité Consultatif universitaire (CCU) de Niamey.
La fonction enseignante
A l’instar de la presque totalité des universitaires nigériens, le Pr André Salifou est un sac à dos, c’est-à-dire qu’il a effectué toute ses études supérieures parallèlement à sa carrière de fonctionnaire de l’Etat nigérien ou fonctionnaire international Il a servi comme enseignant au CEG de Dogondoutchi (1964-1965). Au niveau national le Pr André Salifou va occuper respectivement les fonctions suivantes : professeur puis directeur par Intérim de l’Ecole Normale de Zinder (formule Unesco) ; de 1979 à 1984 Professeur et Doyen de l’Ecole de Pédagogie qui deviendra plus tard Faculté de Pédagogie puis Ecole Normale supérieure.
Fonctions gouvernementales et parlementaires
A y voir de prés, en dépit de son amour pour la carrière enseignante et de ces compétences exceptionnelles pour ce métier, le Pr André Salifou a effectué l’essentiel de sa carrière professionnelle dans les organisations internationales et les fonctions gouvernementales, parlementaires et diplomatiques :
1991 : présidence du Présidium de la conférence nationale souveraine ;
1991-1993 présidence du Haut Conseil de la République ( HCR : Parlement de la période de Transition) 1994 : Député à l’Assemblé Nationale au titre de son parti politique ;
1995-1996 puis 1998-2002 Président du Conseil d’Administration de la COCERTA /filière Uranium)
1996 -1997 : ministre d’Etat chargé de l’enseignent supérieur et puis ministre d’Etat chargé des relations extérieures du premier gouvernent issue du Coup d’Etat du Général Baré
2010 ……Conseiller spécial, avec rang de ministre, à la Présidence (sous Salou Djibo et Mahamadou Issoufou)
Une riche carrière internationale
- 1973-1978 Bureau régional de l’UNESCO BREDA (Dakar) ;
- 1978-1979 : Directeur des Affaires sociales et culturelles de l’OCAM (Bangui / Centrafrique) ;
- 1996- 2001 (Francophonie et OIF) : représentant permanent du Chef de l’Etat, envoyé spécial (Comores)
- 2002 : envoyé spécial de l’Union Africaine puis de la Commission de l U A (Madagascar, Centrafrique, Tchad) ;
- 2003-2005 : représentant spécial de la Commission de l’Union Africaine en Cote d’Ivoire chef du bureau de liaison de l’UA en Côte d’Ivoire, représentant de l ’UA au comité de suivi des accords de Marcoussis.
SEEDA
L’UNIVERSITAIRE ET HOMME POLITIQUE
Une carrière politique mitigée Le Pr André Salifou a présidé la Conférence Nationale Souveraine puis le Haut Conseil de la République de 1991 à 1993 dans un contexte d’instabilité sociopolitique. Puis, il a siégé, à l’Assemblée Nationale au titre de son parti politique. Objectivement, on ne peut pas dire que l’universitaire et homme politique nigérien a connu un grand succès auprès des masses populaires. Il n’a pas échappé au sort réservé à d’autres universitaires africains qui se sont lancés dans la politique. En effet, en Afrique francophone, en dehors du Président malien le Pr Alpha Omar Konaré (Archéologue de son Etat) qui a utilisé un réseau d’associations pour créer son parti politique l’ADEMA, beaucoup d’universitaires qui ont essayé d’accéder au pouvoir par le biais d’un parti politique, n’ont pas pu accéder à la fonction suprême de Chef d’Etat. C’est le cas des professeur J. Ki-Zerbo (Burkina Faso), Cheikh Anta Diop (Sénégal) pour ne citer que ces deux exemples. Le Pr André Salifou (comme d’autres universitaires nigériens d’ailleurs) a connu cette amère expérience.
L’homme de lettre, l’homme de culture
Il est, en raison de ses nombreuses publications (voir liste jointe), l’auteur nigérien le plus prolifique après Boubou HAMA et incontestablement l’universitaire nigérien le plus connu à l’étranger. Il est à la fois historien, romancier, acteur, metteur en scène, etc. Lorsqu’il s’agit du Pr A. Salifou, un personnage controversé, adversaires et partisans s’accordent pour reconnaitre en lui trois qualités certaines : le pionnier de la recherche historique au Niger, l’auteur prolifique et intellectuel courageux. Dans le domaine littéraire, André Salifou a publié des romans (l’oeuvre romanesque peu connu du grand
public a eu moins de succès), de nombreuses pièces de théâtre dont certaines comme Ousmane Dan Fodio, le serviteur d’Allah n’ont pas encore été jouées sur scène. S’inspirant du théâtre populaire, il a initié un théâtre moderne nigérien à partir de pièces théâtrales comme Tanimoune (médaille d’or à la Semaine national de la jeunesse 1968), si les Cavaliers, etc… Il a contribué à la mise en place d’une génération de comédiens nigériens, une Ecole d’art dramatique, la génération connue sous le nom de Yazi Dogo et sa troupe.
Nul ne peut contester qu’André Salifou est un universitaire accompli : mais s’agit t-il d’un grand intellectuel ? les avis sont partagés, car, malheureusement, tous les universitaires ne sont pas des intellectuels. En ce qui concerne le Pr André Salifou ont peut répondre par l’affirmative. De manière générale (spécialistes du domaine excusez mon raccourci pour la définition), on considère comme intellectuel, quelqu’un dont les activités atteignent un certain niveau d’analyse, de réflexion, de recherche ou de création au service de ces contemporains à tel enseigne qu’il est souvent cité comme une référence dans un domaine de compétence précis ; à condition disent certains que cette activité intellectuel ne soit utilisée pour une promotion sociale et politique quelconque notamment pour accéder au pouvoir. Le Pr André Salifou fait partie des universitaires qui, à travers les conférences publiques expose clairement et courageusement ses opinions n’en déplaisent aux pouvoirs en place. Ce furent le cas en 1983 lors de ses conférences publiques sous le règne du Président Kountché, et il y’a une dizaine d’années au cours d’une conférence tenue en 2010 dans l’amphithéâtre 1000 places de la FSEJ.
Pour avoir été un des ses élèves à l’école Normale de Zinder, puis un de ses étudiants au département d’histoire, et plus tard, pour l’avoir côtoyé et bien observé trois mois durant sur le perchoir de la conférence nationale souveraine, j’utiliserai deux mots pour résumer sa personnalité et sa carrière : le Pr A. Salifou est grand acteur, un artiste de talent (l’art recouvrant ici toute sa dimension littéraire (notamment philosophique), scientifique et culturelle. En effet, ce sont les conférences débats, ses prises de positions dans les débats publics et son apport exceptionnel à la naissance d’un théâtre moderne nigérien qui constituent à mes yeux ses contributions les plus significatives à l’oeuvre de construction nationale.
BAG
PUBLICATIONS DU Pr ANDRE SALIFOU
1. Ouvrages d’histoire
- Le Damagaram ou sultanat de Zinder aux XIXème siècle, Etude Nigérienne, N°27,,1971.
- Kaoussan ou la révolte sénousite, Etude Nigérienne N°33, Paris , 1973. • Histoire du Niger, Paris, Nathan,1989.
- La question touarègue au Niger, Paris Karthala, 1993.
- Le Niger, Paris, l’Harmattan, 2002.
- Biographie politique du président Diori Hamani ,Paris , Karthala, 2010.
2. Œuvres littéraires (roman et théâtre)
- Tanimoune, (théâtre), Présence Africaine, Paris, 1973.
- Le fils de sogolon suivi de Si les Cavaliers avaient été là, (théâtres) Niamey 1985.
- Ousmane Dan Fodio serviteur d’Allah, (théâtre) Niamey 1988.
- La valse de vautours ( roman),Paris, Karthala, 2000.
- Tels pères tels fils, Paris Karthala 1996 (Roman) .
- Entretien avec mes enfants sur la démocratie en Afrique, Paris, Présence Africaine, 2005.
3. Manuels scolaires
- Mères et enfants de l’Afrique d’autrefois, (en collaboration) Unicef, 1979.
- Décolonisation et problèmes de l’Afrique Indépendante,(en collaboration) Paris, Edicef, 1983.
- L’Europe et l’Afrique du XVème. siècle aux indépendances, Bruxelles, 1987.
- Esclavage et traite négrière, (Roman) Paris, Nathan ,2006.
Source : SEEDA - Mensuel nigérien d’informations générales
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En cette période du retour progressif de la paix et de l’accalmie, les Activités Civilo-Militaires (ACM) sont des moyens efficaces pour rassurer et confirmer la présence de l’Etat aux cotés des populations en tout lieu et en toute circonstance. C’est ainsi que l’Opération Militaire Niya a organisé une importante ACM (Activités Civilo-Militaires) le vendredi 05 mai 2023 à Bankilaré. Etaient présents à cette activité, le Secrétaire Général de la Préfecture de Bankilaré M. Ammi Katcha, la vice-maire de la commune de Bankilaré, le chef de groupement M. Al-Maimoune Boula, les différents chefs de tribu, les responsables FDS, etc.
Cette Activité Civilo-Militaire de l’opération Niya consiste à faire une donation en vivres, pâtes alimentaires, huile, etc aux populations. « Cette donation a été faite grâce à l’appui des partenaires français et consistait à une donation de vivres aux populations sous formes de kits par ménage (25 kg riz, 50 kg mil, 5L huile, 2 paquets thé et 5 kg sucre) mais aussi des kits pour les jeunes. C’était l’occasion pour l’Opération Niya de rappeler sa présence auprès des populations, leur expliquer sa mission, écouter leurs préoccupations mais aussi demander leur implication pour le retour de la paix dans la zone », a rappelé, le médecin Capitaine Yacine Laouali Officier de l’Opération Niya.
En effet, les autorités départementales, communales ainsi que les leaders traditionnels ont salué et remercié les autorités nigériennes pour les efforts consentis dans le cadre de la lutte contre l’insécurité. Ils ont particulièrement salué l’Opération Niya et ses partenaires pour leur engagement à protéger et sécuriser les populations. « Nous remercions l’Opération Niya pour les actions de sensibilisation, les appuis multiples et multiformes et les écoutes à l’égard des préoccupations des populations afin de faciliter le travail aux FDS et les soutenir dans leur mission » a souligné le Secrétaire Général de la Préfecture de Bankilaré.
Pour rappel, Niya est une opération des Forces Armées Nigériennes, engagée dans les départements de Say, Torodi, Gothey, Téra et Bankillaré. Au-delà de sa mission de sécuriser les populations et leurs biens, l’Opération Niya poursuit et intensifie ses activités civilo-militaire pour soutenir les populations éprouvées et impactées par l’insécurité.
Source : Responsable ACM de l’Opération Niya
Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri
Source : http://lesahel.org/
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L'Association DIMA ou ''Dispositif d'Initiatives pour les Métiers de l'Artisanat'' a organisé hier matin, au quartier Dar-Salam, une rencontre entre ses membres. Cette rencontre coïncidant avec le début d'une formation à l'endroit des jeunes est une occasion pour ces derniers de s'enquérir de la mission de DIMA mais aussi d'être outillés en activités professionnelles (couture et artisanat), une manière pour DIMA de contribuer à la lutte contre le chômage. Cette rencontre s'est déroulée en présence du président de DIMA.
M. Soumana Saley qui a expliqué que cette organisation a pour objectif général de faire de l'organisation un réseau de formation en apprentissage pour être une voie de réussite professionnelle et de promotion sociale au Niger. Spécifiquement ladite organisation compte développer des plateformes d'apprentissage de proximité permettant aux jeunes de pouvoir accéder à l'apprentissage dans les conditions de proximité viables, d'une part, et d'autre part de mettre en place un dispositif d'initiatives pour les métiers de l'artisanat de façon à déterminer le choix d'une orientation professionnelle et l'étalement tout au long de l'année des constats d'apprentissage afin de mieux répondre aux préoccupations des jeunes dans leur évolution vers le choix de l'artisanat. Selon lui, cette organisation conformément à ses objectifs, tient à participer à la réduction du chômage des jeunes qui est devenu endémique en Afrique et dont notre pays ne fait exception.
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Si les Nigériens ne participent pas à son financement, ne serait-ce qu’à travers la redevance prélevée sur les factures d’électricité, ils n’allaient sans doute jamais s’offusquer de l’injustice avec laquelle la télévision nationale Télé Sahel traite les informations. Profitant du laxisme d’un Conseil supérieur de la communication (CSC) prompt à sévir contre les médias malpensants, cette télévision a délibérément choisi de ne diffuser que des informations qui caressent le pouvoir en place dans le sens du poil. Foulant aux pieds le principe élémentaire du journal, qui consacre le droit du public à l’information, Télé Sahel ignore tout ce que l’opposition politique organise comme activité.
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Poursuivant ses actions en faveur des populations nigériennens défavorisées, la Fondation Issoufou Mahamadou (FIM) de l’ancien Président de la République était hier dimanche l’hôte des habitants du village de Bangoula de la commune rurale de Karma dans la région de Tillabéri. Dans ce village situé à quelques encablures de Niamey, la fondation, en collaboration avec l’Association d’Appui aux services humanitaires (AASH), projette de construire une cité d’habitation, un complexe entier comportant toutes les commodités nécessaires pour une vie décente. C’est le Vice-président de la FIM M. Foumakoye Gado, Haut Représentant du Président de la République qui a procédé à la pose de la première pierre pour la construction desdits logements sociaux et des infrastructures connexes.
Lors de la cérémonie qui s’est déroulée sur le plateau de Bangoula, le Vice-président de la FIM avait à ses côtés le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire M. Maman Ibrahim Mahaman, le conseiller du Président de la République et ancien ministre M. Waziri Mamane, des députés nationaux mais aussi les autorités régionales administratives décentralisées ainsi que plusieurs personalités. M. Abass Yacouba, le maire de la commune rurale de Karma dont relève le village de Bangoula bénéficiaire de ladite œuvre de bienfaisance, a dit toute la joie qui anime le conseil communal ainsi que ses administrés pour ce geste de la FIM, qui fort heureusement vient s’ajouter à d’autres actions de ladite organisation dans cette commune. Il a tenu à témoigner de vive voix sa gratitude et celle des populations de Karma aux plus hauts responsables de la FIM qui donnent par cette action la chance à certains habitants de disposer désormais d’un logement décent.
Pour sa part, le président de l’AASH, partenaire de la FIM dans ce projet de construction de logements sociaux M. Mohamed Ahmed AL Mahmoud, a indiqué que le projet bénéficie du financement de Dubai Charity pour un coût global de 784 millions F CFA. Sur ce site de Bangoula où le Vice-président de la FIM a posé la première pierre, seront érigés au total 80 logements. Chaque logement sera doté de deux chambres et salon et équipés d’une douche et d’une cuisine et sera gratuitement offert aux bénéficiaires, sans aucune contrepartie. Dans ce projet porté par la fondation Issoufou Mahamadou et son partenaire AASH, il sera également construit une école, un centre de santé, deux chateaux d’eau et une mosquée a indiqué M. Al Mahmoud. Il y ajoute que son organisation, qui a huit cités à son actif au Niger, entend livrer aux bénéficiaires les logements ainsi que tous les ouvrages connexes dans un délai de 12 mois.
Le Secrétaire général du Ministère de l’Urbanisme a indiqué que l’oeuvre de la FIM cadre bien avec la politique du logement contenue dans le programme de renaissance III du Président Mohamed Bazoum. Il a rassuré les deux partenaires que le Ministère accompagnera ce projet pour son aboutissement au grand bonheur des populations de la commune. Mieux, le Ministère de l’Urbanisme reste disposé à apporter tout autre appui aux deux organisations pour réaliser des projets similaires à travers le pays.
Avant de poser la première pierre, le Vice-président de la Fondation Issoufou Mahamadou, M. Foumakoye Gado a expliqué que la FIM s’emploie à promouvoir le capital humain, à créer les conditions décentes de vie aux populations. C’est dans cette optique qu’elle va construire, avec la collbaoration de son partenaire, ce complexe d’habitations modernes qui servira à abriter 80 familles et cela avec toutes les commodités requises car, le projet a prévu l’accompagnement nécessaire en prenant en compte tous les aspects de la vie sociale à savoir l’éducation, la santé, l’eau et l’hygiène ainsi que l’aspect religieux. M. Foyumakoye Gado a souligné que la FIM poursuivra ses actions envers les partenaires techniques et financiers en vue d’obtenir les moyens et d’apporter sa contribution à la réussite du programme de renaissance III. «C’est l’occasion pour la FIM d’exhorter son partenaire AASH à continuer ses efforts au profit des populations nigériennes», a-t-il conclu.
Zabeirou Moussa(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Entre le Ministre des Sports, Kassoum Moctar et la Directrice Générale de Niger-Lait S.A, Madame Maidah Mamoudou Zeinabou, le courant passe mal. Au centre de leurs divergences, le sponsoring des activités sportives.
Qu'est-ce qui peut bien être la cause de la brouille entre Madame Maidah Mamoudou Zeinabou et Moctar Kassoum ? Surtout qu'ils n'évoluent pas sur le même registre, du moins au regard de leurs occupations, la première est à la tête de la Nigérienne du lait, la société Niger- Lait S.A et le second est le Ministre des Sports. Seulement entre ces deux secteurs, il y a un grand lien, le sponsoring. Dans leurs activités connexes, les sociétés publiques et privées financent le sport et font du social. Sontelles assujetties à le faire ? L'un dans l'autre, cela fait leur promotion. C'est ainsi que la société dirigée par Madame Maidah Mamoudou Zeinabou, elle, a choisi, pour sa visibilité d'accompagner la promotion du taekwondo, se tapant même le label de sponsor officiel de cette discipline sportive. Comme, c'est généralement du donnant-donnant dans ce genre de relation, sans doute qu'avec l'image de notre compatriote, désormais champion du monde, Adoul Razak Issoufou Alfage, chouchouté sur tous les continents, elle voulait se faire un peu de publicité.
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Une grande cérémonie d'intronisation du chef de tribu Ijakarkarane a eu lieu hier à quelques encablures de la falaise de Tiguidit, le dimanche 22 octobre 2017.
Il faut noter que deux candidats étaient en lice pour la chefferie Ijakarkane : Elhadji Mawli Abdourahamane et Ibrahima Alhouseini. Au dernier moment, Mawli Abdourahamane a désisté en faveur de son frère Ibrahima. Ce qui confirmera, après le vote, Ibrahima à la succession de son défunt père.
La tribu Ijakarkarane, vieille de plus de cent ans, est l'une des plus importantes des 32 tribus qui composaient le groupement Kel Ferwan dirigé par Elhaj Abouhamid AZOUHOUR. Son tout premier chef s'appelait El Mounour selon une monographie réalisée en 1913.
Étaient présents à la cérémonie du dimanche 22 octobre 2017, l'honorable Sultan de l'Aïr Elhadj Ibrahim Oumarou Ibrahim, le respecté Elhadji Abouhamid Azouhour, chef de groupement Kel Ferwan et plusieurs autorités venues de Niamey et Agadez pour la circonstance.
Plusieurs allocutions ont sanctionné la cérémonie dans lesquelles les assaillants ont appelé à la cohésion, à la consolidation de la paix, seul gage de développement.
Source Aïr INFO
24 octobre 2017
Source : La Nation
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Décidément, le nouveau poste de police d'Aderbissinat force l'admiration. Pour cause, ces deux derniers jours, neuf armes de marque P.A (Pistolet Automatique) et 100 munitions enveloppées dans du plastique ont été découvertes dans un bidon plein de graisse animale. Ces armes et munitions ont quitté Agadez pour Diffa via Zinder.
Le jour suivant, les éléments de la police découvrent sur un véhicule de marque HIACE 72 kg de chanvre indien coulés dans 72 boîtes à soupe fermées à l'usine au Nigeria et probablement destinées à la Libye via Agadez. Deux individus de nationalité nigériane sont actuellement en garde à vue. Notons enfin que 4900 comprimés de Tramadol ont aussi été découverts dans les bagages d'un autre voyageur de nationalité nigérienne en partance pour Agadez.
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Les passagers du vol de la RAM (Royale Air Maroc) qui ont atterris tard dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 novembre dernier, ont passé un mauvais quart d’heure pour récupérer leurs bagages. Pour cause un gendarme a poussé le zèle de fermer la petite par laquelle transitent les bagages avant d’échoir sur le tapis roulant, et disparaitre avec les clefs. Il aurait fallu plus d’un quart d’heure d’attente aux passagers parmi lesquels des personnalités, pour se voir délivrer leurs bagages. Au moment ou les autorités clament le changement de comportement, et à la veille de l’organisation par notre pays du sommet UA 19, de tels agissements qui écornent l’image du Niger sont à bannir. Il appartient à la hiérarchie de se ressaisir pour que de tels manquements ne se reproduisent.
05 décembre 2018
Source : L'Evènement
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L’information a paru la semaine passée dans les pages du journal Le Canard en furie, le président du Mouvement Patriotique pour la République MPR-Jamhuriya, serait sommé par l’inspection d’Etat de rembourser 5 milliards fcfa qu’il aurait détournés dans le cadre de sa gestion de Dosso Sogha.
Plusieurs militants de ce parti ont, sur le champ démenti l’information sur les réseaux sociaux. Pour eux l’article en question n’est qu’une cabale contre un homme d’Etat qui a fait ses preuves en matière de transparence et de probité morale. Les publications se sont poursuivies cette semaine avec même une sur un nouvel article dans lequel le journal serait revenu sur l’information pour se rétracter et présenter ses excuses à l’ancien ministre d’Etat à la présidence et son parti.
Qu’à cela ne tienne, le directeur de publication du Canard en Furie a été arrêté ce jour mardi 23 janvier 2018 comme l’a rapporté la télévision privée Bonférey dans une brève à son journal de 12h30 avant d'être libéré quelques heures plus tard.
23 janvier 2018
Source : http://nigerdiaspora.net
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Jamais dans ce pays, politique et famille, politique et vie privée n’ont été mêlées si ce n’est sous la Renaissance des petits camarades staliniens. Cherchant sans la manière, le moyen de la spolier, ne trouvant pas de complice dans le sale boulot, on persécute une dame à qui, on veut arracher son « Bébé ». Du reste, ils en sont coutumiers. Au figuré, comme au propre, les bébés n’ont aucun droit. On peut se rappeler, pendant que personne ne réclamait dans le monde ces enfants supposés achetés dont la fresque a marqué la vie politique nationale, les Renaissants avaient eu l’idée maléfique de les retirer de leurs familles pour les envoyer dans des orphelinats. Mais comme nous sommes dans un pays d’hypocrisie, personne, encore moins les organisations de droit de l’homme, n’avaient dénoncé un tel acte aussi inhumain que criminel. Depuis des jours, ASUSU SA est sous les feux de l’actualité. Et enfin, la Directrice Générale de l’institution de la micro-finance, est sortie pour donner un point de presse par lequel, elle donnait de manière technique sa version des choses. Et on aura compris que le harcèlement a commencé depuis une certaine date qui pourrait avoir des imbrications ailleurs, notamment dans le champ politique. Mais dans tout ce qui arrive à son Institution, l’on retient essentiellement deux choses : la volonté de la tutelle à la pousser à démissionner de son poste, pour imposer un autre à qui n’appartient pas la banque en question. Est-il moral, de vouloir arracher à un autre son bien qu’il a bâti pendant de longues années, pour vouloir le récupérer. C’est du gangstérisme d’État et dans un État de droit, de tels comportements ne peuvent avoir droit de cité. Et le Juge l’a bien compris pour refuser de cautionner cette ingérence inadmissible. La deuxième chose – et c’est ce qui choque – est de dire à la Directrice, d’aller informer ses parents et son épouse qu’on lui a demandé de démissionner. Quel lien ? Son travail peut-il avoir de relation quelconque avec sa vie d’épouse, d’enfant d’une famille ou d’une autre ? Il est assez regrettable que nos princes tristement roses ne sachent pas faire du discernement pour gérer administrativement et politiquement sans avoir à impliquer l’homme privé, la famille. Que faut-il alors comprendre ? Pour quel intérêt devrait-elle aller le dire à son époux ? On aurait cru à un jeu d’enfants, franchement puéril. Et ce sont de tels hommes qui ne sont pas capables d’élévation qui nous gouvernent.
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Affaire ASUSU SA : Message de Mme IBRAHIM Yacoubou Reki, Administrateur Directeur Général d'ASUSU SA
Bonjour à toutes et à tous,
Il vous souviendra, qu'il y a quelques jours nous confions le dossier de notre entreprise au plus juste, au plus puissant et au tout miséricordieux. Nous avons annoncé que son choix serait le notre quelles que soient les circonstances. Vous avez certainement suivi avec intérêt l'actualité sur la mise sous administration provisoire de ASUSU S.A par la tutelle, ce, malgré l'avis de la Commission Bancaire et la signature des PV de conciliation avec les différentes sociétés partenaires qui ont reçu l'instruction ferme de réclamer leur Dépôt A Terme (DAT) au même moment, alors que l'institution fait face à des difficultés liées surtout aux risques Pays. Un plan de redéploiement et de relance de l'activité a été approuvé par le Conseil d'Administration en sa session de janvier 2018 et transmis le 25 janvier 2018 au Ministère des finances et à l'Agence de Régulation. C'est avec un sentiment de devoir accompli que je m'incline personnellement au choix du tout puissant; choix qui certainement est le meilleur pour nous dans un contexte d'adversité jamais égalé. Nos valeurs et convictions personnelles, nous imposent en pareille circonstance et en ce mois béni le PARDON. Nous louons le très haut, le tout puissant pour cette situation qui est certes une épreuve aujourd'hui, mais qui sera sans doute, un bonheur demain. Que le plan du plus juste se poursuive et que sa VOLONTÉ soit!
AMEN .
Mme IBRAHIM Yacoubou Reki
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Il est sur que nous n’avons aucun problème avec l’établissement bancaire dénommé Orabank, tout de même, son directeur général nous oblige par certaines de ses activités à citer la banque qu’il dirige dans cette affaire dite CAIMA qui ne cesse de défrayer la chronique. Certes, le Patron de la CAIMA, le sieur Maizama Gaya est sous les verrous et même qu’il est en train de rendre compte de sa gestion cahoteuse des stocks d’engrais de la CAIMA. Ce qui n’a pas été suffisamment dit, est que le sieur Maizama a maladroitement tenté de doubler un opérateur économique de la place, qui pourtant est le principal partenaire du groupe Marocain adjudicateur de la commande désormais objet de litige. L’opérateur économique qui a souhaité garder l’anonymat reproche à Gaya d’avoir trituré ses bons de commande et même utilisé certaines de ses pièces administratives. Non content de l’avoir doublé, Gaya se serait entendu avec le DG d’Orabank Niger qui par des calculs savants lui a faite engranger des millions de FCFA supplémentaires au titre de la transaction entre la CAIMA et le groupe Marocain fournisseur d’engrais. En termes plus évidents, Maizama voulait se taper sur ce seul coup, le beurre et aussi l’argent du beurre. Ainsi grugé et privé de son marché, notre opérateur économique a-t-il d’autre choix que se plaindre devant qui de droit ? Il ne s’est donc pas fait prier pour saisir la HALCIA. C’est elle qui fait le grand ménage que vous connaissez. C’est aussi elle qui a est entrain de démêlé les fils de cette histoire d’engrais Marocain. Pour l’instant Maizama s’en retrouve aux arrêts et il paye pour ses imprudences et autres maladresses dans la gestion de ce dossier. Toutefois, il n’est pas seul fautif, d’autres individus l’ayant aidé dans ses manœuvres se cachent eux derrière les rideaux. La principale victime n’est ni plus, ni moins que l’opérateur économique que certains se sont pressés à dire qu’il est conseiller du pré- sident de la République. Mais à ce titre, rien ne change puisqu’il a été grugé sur toute la ligne et en dépit qu’il soit un soidisant conseiller à la présidence. Maizama aurait de toute évidence, un autre circuit parallèle et des amitiés qui l’ont aidé dans cette affaire d’engrais du Maroc. Ce sont ces amis ou relations de Maizama que les enquêteurs cherchent à débusquer pour que le traitement de l’afaire soit complet.
Amadou El hadj Moussa
21 janvier 2018
Source : L'Actualité
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Depuis le 16 mai 2016, Bakari et ses compagnons d’infortune, en dehors de Idé Kalilou qui vient d’être libéré, croupissent dans les goulags de la Renaissance, accusés d’avoir détourné 30.500 tonnes de céréales, soit l’équivalent de 5 milliards FCFA, une aide gracieuse des partenaires et donateurs du Niger. Une preuve, parmi mille autres, du degré zéro de l’exercice du pouvoir des camarades. Le pouvoir est conçu par les guristes comme le moyen de se faire plaisir et faire le plus grand mal à l’autre. Bakari est ses camarades sont victimes de cet exercice le plus bas du pouvoir, car l’enquête de la Gendarmerie les a innocentés. Leur tort, c’est de ne pas soutenir Mahamadou Issoufou à qui certains veulent donner un certain statu divin, qu’il ne faut ni critiquer ni contredire. Parmi les multiples sources qui innocentent Bakari et ses camarades, il y a l’audit interne commandité par les donateurs eux-mêmes en 2005. Rien d’anormal. Au contraire Bakari a été un gestionnaire hors pair, un mobilisateur des partenaires pour soutenir les personnes vulnérables dans notre pays. C’est pourquoi les représentants de tous les partenaires ont dans une lettre datée du 18 juillet 2008, tenu à Bakari pour son « sens de responsabilité », son « dynamisme », et pour tous les efforts consentis au niveau du Dispositif national, dont il était l’un des principaux piliers. Les partenaires techniques, financiers et autres donateurs sont-ils complices de Bakari, est-on tenté de se demander ? Lisez plutôt.
19 mars 2019
Source : Le Courrier
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Mis aux arrêts depuis 2016 dans le carde de la gestion de la Cellule crise alimentaire en 2005, Mallah Ari, Saidou Bakari, Idé Kallilou et plusieurs autres personnes cités dans le dossier attendent toujours un procès équitable. En effet, des soupçons de détournement pèsent sur les mis en cause. Apres deux ans d’incarcération, l’on se demande pourquoi les concernés ne peuvent-t-ils pas bénéficier d’une mise en liberté conditionnelle du moment que le procès traine ?
L’affaire dans laquelle Mallah Ari, Saidou Bakari et Idé Kalilou sont cités remonte à 2005 sous le régime de l’ancien Président Tandja Mamadou. Considérés comme les oubliés de la justice, l’opinion publique est quelque peu perplexe devant la lenteur de l’instruction. Pour rappel, il s’agit de la gestion d’un don de vivres fait par les partenaires Techniques et Financiers. Au moment des faits, Bakari Saidou était Coordonnateur de la Cellule crise alimentaire et Mallah Ari, Directeur de Cabinet du Premier ministre Hama Amadou. Dans l’affaire, les partenaires ont reconnu que la gestion de ce don a été d’une parfaite transparence comme l’atteste de nombreux documents dont ceux de la réception par l’OPVN. En 2011 Saidou Bakari devenu Député, l’union interparlementaire, saisi, avait estimé que son arrestation est purement politique.
Du fait de la lenteur de l’instruction, le conseil a demandé et obtenu le dessaisissement du dossier.
Dans tous les cas, pour une question de justice l’affaire doit être vidée !
M.H
19 juin 2018
Source : Le Nouveau Républicain
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La nouvelle est tombée ce vendredi 12 mars 2021. Bakari Saidou vient enfin de bénéficier d’une mise en liberté provisoire, après près de 5 ans de détention préventive. C’est la joie dans la famille, chez les amis et connaissances, mais une joie tintée d’amertume et d’incompréhension. La vérité a-t-elle fini par l’emporter ? Tel est le souhait des tous les proches Bakari, ses compagnons d’infortune ainsi que les Nigériens épris de paix et de justice. Mais, il s’agit bien d’une mise en liberté provisoire, et non d’un non-lieu prononcé par un juge. Le dossier n’est pas encore jugé. Le sera-t-il un jour ? C’est encore mieux, afin que les concernés soient davantage fixés sur leur sort et que les Nigériens sachent réellement ce qui s’est passé. En gros, que la vérité soit dite. Toujours est-il que Bakari et ses compagnons d’infortune, Mala Ari, Larabou, Hamadou, Kiari et Idrissa Koubokoye, ont passé presque cinq ans dans les geôles du Guri pour une affaire que bien de Nigériens assimilent à un règlement de compte politique. L’affaire remonte à 2005, où les populations nigériennes, souffrant de pénurie alimentaire, ont bénéficié d’un soutien de la part des partenaires techniques et financiers et autres donateurs. Il s’agit d’un appui céréalier, d’une valeur de 5 milliards de fcfa, géré, sur toute la ligne, par les représentants des donateurs et la CCA dont Bakari était le coordonnateur à l’époque. Sur toute la ligne, de l’avis d’appel d’offres pour l’achat des vivres jusqu’à la réception et l’émission des chèques pour le paiement des fournisseurs, les représentants des donateurs étaient présents pour effectivement contrôler la régularité des opérations. Aucune anomalie n’a été détectée ni par l’audit commandité par les donateurs ni par l’enquête préliminaire de la gendarmerie. Au surplus, les services de l’OPVN où ont été stockés les vivres ont certifié avoir reçu en quantité et en qualité les céréales en question. Bakari Saidou a même été félicité par les partenaires pour sa bonne gestion durant cette période difficile. En fait, Bakari a été arrêté pour un crime impossible puisque n’étant pas détenteur des fonds, selon certains observateurs avertis. Proche de Hama Amadou, Bakari était de 2011 à 2016 député et président du groupe parlementaire Lumana Africa. A ce titre, il a joué son rôle de parlementaire dont l’une des missions est le contrôle de l’action gouvernementale à travers des questions orales et écrites, des interpellations, des motions de censure et autres procédures, toutes choses du reste consacrées par les lois et règlements de la République. Pour bien d’observateurs, Bakari a suscité le courroux d’un régime allergique aux critiques, même les plus fondées, et en a payé le prix. Pour tout simplement avoir joué son rôle d’opposant dans le respect des lois dans un régime qui se dit démocratique. Dans le même temps, ceux qui ont fait allégeance au pouvoir, jouissent d’une impunité totale et narguent les Nigériens au quotidien. Aucun mis en cause dans le prêt Eximbank de Chine, la vente circulaire de l’uranium, l’affaire Africard ou encore le scandale du ministère de la défense n’a jusqu’ici été inquiété. Pourtant, des Nigériens, profitant de leur position au sein de l’appareil d’Etat ont mis en péril les intérêts stratégiques du Niger au profit de leurs intérêts particuliers. C’est cette justice à géométrie variable que les Nigériens décrient et continueront de décrier aussi longtemps qu’elle aura droit de cité, de quelque régime qu’elle vienne. Car, aucune société ne peut prospérer et connaitre la paix dans l ’injustice. Barka Bakari.
Bisso
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Lorsque le Préfet de Gaya défie son ministre de tutelle pour mettre le feu aux poudres dans son espace territorial sous la pression du Gouverneur de Dosso dans le but d’aider ce dernier à s’approprie un domaine public de l’Etat tout peut arriver et à tout moment.
Commencé en 2013 avec l’abattage de plus de 6000 arbres , le désastre écologique dans la zone de Dadji Rijia se transforme en 2018, d’abord en un bras de fer entre le Préfet de Gaya et son ministre, ensuite en une guerre déclarée à la Communauté peule de la zone et enfin en un contentieux qui oppose le Préfet aux éleveurs, à l’Association pour la redynamisation de l’Elevage au Niger (AREN) et au parti Vert (RSV-NI’IMA) pour avoir pris un arrêté portant levée de la mise en défens d’une aire de repos des animaux, sur fond d’abus de pouvoir.
Manœuvres politiciennes et actes illégaux
Situé dans le canton de Yélou, le plateau de Dadji Rijia fait partie des aires de repos des animaux (enclaves pastorales) non encore classées et qui attire les convoitises des ressortissants de certains villages situés à une dizaine de kilomètres au risque pour certains politiciens tels le Préfet de Gaya et le Gouverneur de Dosso tous membres du parti politique l’ANDP ZAMAN LAHIYA de mettre leurs postes politiques dans la balance.
Prétextant l’achat d’une partie du plateau auprès de l’imam du village de Adiga, acte non encore rendu public, le Gouverneur de Dosso va pousser les membres de sa famille à défricher la zone. Il va ensuite concocter une conciliation entre les populations des deux Kaoura, Kaoura Ndébé et Kaoura Gohé rivaux de toujours, pour offrir un alibi au Préfet de Gaya pour la levée de la mise en défens de la zone. Malheureusement, cette conciliation déjà contestée dans sa forme tombe comme un cheveu dans la soupe dans ce dossier qui en réalité opposait la famille du Gouverneur à la recherche de nouveaux champs aux éleveurs déjà présents sur les lieux depuis des décennies et décidés à défendre cette enclave pastorale.
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Selon des informations dignes de foi, des hommes politiques et de richissimes hommes d’affaires tels que, Mohamed Rissa, propriétaire de Rimbo Transport voyageurs et bailleur de fonds du Pnds Tarayya, Allomaro, un autre richissime homme d’affaires proche de l’opposition politique ainsi qu’un puissant ministre allié au Pnds sont cités dans une affaire de faux dédouane ments de véhicules de grosses cylindrées. Le dossier aurait été transmis à la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia) où certaines personnalités se seraient rendues pour se conformer à la loi. Comment ? La question reste posée. Par contre, d’autres croient en leur force politique et ne se sont pas dérangées. La Halcia, qui a bouclé son enquête et dressé rapport, aurait été instruite de transmettre le dossier au parquet. Aux dernières nouvelles, le nommé Allomaro se voyant harcelé alors que les autres sont ignorés, aurait quitté le Bénin où il résidait, semble-t-il, pour un autre pays de la sous-région. Pendant ce temps, les autres concernés, parce qu’ils se croient intouchables, circulent tranquillement dans leurs grosses cylindrées non dédouanées suivant les normes, privant l’Etat de dizaines de millions qu’ils ont refusé de verser à la douane. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
Doudou
26 octobre 2018
Source : Le Monde d'Aujourdhui
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Rattrapés par l’affaire, depuis la semaine dernière, des notaires, banquiers et opérateurs économiques seraient convoqués à la Police judiciaire pour être auditionnés à la demande du Parquet général. Ils seraient soupçonnés d’avoir fait main basse sur les biens de feu Abdou Kamba. Des biens estimés à plus de 37 milliards de FCFA. Aujourd’hui, après plusieurs années d’attente, la justice a décidé de voir clair dans l’affaire et de la conduire à son épilogue. C’est pourquoi le Parquet Général, à travers une lettre, a autorisé la Police judiciaire à procéder à l’audition des notaires, banquiers et leurs complices opérateurs économiques, soupçonnés d’être impliqués dans cette vaste escroquerie. Cette affaire rocambolesque a connu un début de traitement en 2016. Mais, restée sans suite, elle rebondit aujourd’hui, au grand dam de tous ceux qui sont soupçonnés d’y être impliqués ou d’avoir une certaine complicité liée à l’affaire.
A suivre.
Laboukoye
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Le 13 mars 2017, la Cour d'appel de Niamey a jugé l'affaire dite de supposition d'enfants et condamné une trentaine de prévenus. Les avocats de la défense ont massivement déserté la salle d'audience. Motif : ils ont soulevé une exception d'inconstitutionnalité. Que dit la Constitution à propos de l'exception d'inconstitutionnalité ? Selon un spécialiste du droit dont l'éclairage a été requis, la Constitution du 25 novembre 2010, en son article 132, dispose que " Toute personne partie à un procès peut soulever l'inconstitutionnalité d'une loi devant toute juridiction, par voie d'exception. Celle-ci doit surseoir à statuer jusqu'à la décision de la Cour constitutionnelle qui doit intervenir dans un délai de trente (30) jours.
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Depuis plusieurs jours déjà, Maradi est au centre de l’actualité sur les réseaux sociaux non pas pour le dynamisme de son économie, pour la richesse de ses traditions ou de son cheptel symbolisé par la très réputée chèvre rousse, encore moins pour le balai de hautes personnalités qui y ont séjourné il y a peu de temps. Non, rien de tout de cela. Si le nom de Maradi nourrit les débats et fait enfler les polémiques aujourd’hui, c’est essentiellement à cause de cette affaire dite de recherche de paternité. Des versions plus incroyables les unes que les autres circulent sur la toile, photos à l’appui, autour de cette affaire qui choque les consciences et suscite une vague d’émotion et d’indignation.
Pour couper court à toutes ces rumeurs totalement infondées, le Procureur de la République, Près le Tribunal de Grande Instance de Maradi, M.Hima Illiassou, a animé le jeudi 12 juillet 2018 un point de presse dans lequel il a apporté toute la lumière sur cette affaire.
D’entrée de jeu, le Procureur de la République a rappelé certaines des versions les plus développées par les internautes. Ainsi, beaucoup résument l’affaire en disant qu’il s’agit de femmes en union libre, dont l’une revendique la paternité de l’enfant de l’autre. Au cas où on ne lui donnerait pas l’enfant, elle aurait demandé à être remboursée à hauteur des dépenses engagées pendant la grossesse de la première femme, soit un million deux cent mille francs CFA. D’aucuns disent que l’affaire est au centre d’un procès à rebondissements au tribunal de grande instance de Maradi. D’autres affirment enfin que l’affaire a été jugée et que les deux femmes ont écopé une peine de 5 ans d’emprisonnement.
Pour le procureur, il n’en est rien, car la vérité dans cette histoire est toute autre.
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Tous les citoyens sont égaux en droit et en devoir devant la loi. C’est écrit noir sur blanc dans la constitution. Ce principe s’observe-t-il dans le cadre du traitement judiciaire de l’affaire Ibou Karadjé ? C’est le sentiment du syndicat national des agents des Finances (SNAF), qui a récemment fustigé le traitement infamant réservé à certains de ses militants interpellés et jetés en prison dans le cadre de la gestion du dossier. Le syndicat dénonce notamment les deux poids deux mesures qui semble être appliqué dans la conduite de la procédure judiciaire.
A chaque fois que les voiles sont levés autour d’une malversation financière au Niger, les vrais auteurs et responsables sont toujours mis à l’abri au détriment de simples exécutants des ordres. C’est bien le cas aujourd’hui encore tant dans l’affaire dite Ibou-Karadjé que celles relatives à la gestion désordonnée du président Issoufou Mahamadou. En tout cas, les syndicats du secteur ne sont absolument pas contents de la manière cavalière et manu militari dans l’enquête, les arrestations et les emprisonnements sont opérés. D’habitude, les sanctions n’interviennent qu’au bout d’une enquête rondement menée et à la fin d’un processus judiciaire à travers lequel l’occasion a été donnée aux incriminés ou au suspects de se défendre en présentant des arguments contraires aux faits qui leurs sont reprochés.
Mais non ! D’après le secrétaire général du SNAF leurs militants sont écroués systématiquement sans qu’on ne leur ait laissé le temps et donner l’occasion de produire et de développer la contradiction. Le secrétaire général reconnaît que ce sont des hauts cadres du ministère et que la loi doit s’appliquer à quiconque aurait été cité dans un quelconque rapport d’Audit ou d’une enquête dûment conduite. Néanmoins, les arrestations sont menées dans le cas précis de manière humiliante. Les gens atterrissent chez vous, effectuent des perquisitions dans les quartiers au vu et au su de tous, alors même que vous n’êtes qu’un simple prévenu. Tout de suite, aux yeux des habitants du quartier, vous devenez un simple voleur ! Alors même que vous êtes un prévenu qui peut ne pas être incriminé suite aux explications et autres arguments que vous allez produire devant les juges en charge de l’affaire. De plus, la gendarmerie ou la police vous jette directement dans une cellule, comme un prisonnier de fait alors que vous n’êtes qu’un simple prévenu, a martelé le secrétaire général du SNAF. La présomption d’innocence est quasiment mise à mal. De plus, le secrétaire général dénonce les traitements de faveurs effectués par la justice dans cette affaire. Il précise que la justice doit sévir de façon orthodoxe, quelle que soit la personne incriminée. Des militants sont écroués depuis un peu plus de deux semaines alors que les vrais responsables sont connus de tous. Pourquoi arrête-t-on X qui a été cité par la même personne et on laisse libre Y qui a également été cité par la même personne ? Permettez cette tautologie, mais il s’agit pour nous d’éclairer l’opinion nationale et même internationale sur ce traitement de faveur dont la justice fait du dossier de l’affaire Ibou-Karadjé notamment. Dans un schéma très clair et avec des exemples terre à terre, le SG explique que la vraie cible est protégée alors que la justice est en train de torturer de simples exécutants. Toutes les personnes ayant mangé les deniers publics doivent répondre de ce délit. Ibou est enfermé et plusieurs agents des finances par qui les dossiers ont passé et qui auraient accordé une quelconque facilité sont tous écroués. Et les personnes qui ont reçu de l’argent, souvent main à main avec Ibou ?
Hey ! Messieurs les juges ! Pensez que vous allez quitter ce monde et vous retrouver devant le SEUL et UNIQUE juge orthodoxe ; pensez à l’Histoire qui rattrape très vite les faussaires. Voyez-vous la situation dans laquelle se retrouvent le président Issoufou Mahamadou et ses proches ? Too ! Attention ; car la roue tourne. Inexorablement !
Mallam
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Le mardi 25 avril 2017, les auditions ont commencé à Palais de Justice de Niamey relativement à l'affaire dite Wallgates pour laquelle plusieurs personnalités membres du régime sont placées en détention à la prison civile de Say. Il s'agit de lever le coin de voile sur cette affaire très commentée dans les médias et aux contours visiblement complexes, . En attendant la conclusion judiciaire, quelques interrogations se posent.
Actuellement, plusieurs personnes liées à cette affaire croupissent en prison parmi lesquels Zarami Abba Tchiari, Conseiller à la cellule Partenariat Public Privé au moment des faits, Ousmane Danté, Conseiller aux affaires économiques à la Présidence de la République, Almoustapha Boubacar dit Cisco, ex-Directeur Général de l'Agence des Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARTP). Bien avant, ces éminentes personnalités, il y a le sieur Daniel Mukuri, Directeur Général de la Société Wallgates au centre de ladite affaire placé en détention. Pour ce dernier, les charges retenues seraient faux et usage de faux et escroquerie.
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Les 22 et 23 février 2019, l’Etat a organisé un concours en vue du recrutement de spécialistes pour le compte de la direction générale des douanes. Depuis, alors que la liste des admissibles est rendue publique et que les intéressés étaient au stade de l’enquête de moralité, c’est le blocage total. Des bruits d’irrégularités ayant entaché le concours ont couru, puis le syndicat des agents des douanes, le Snad, est rentré dans la danse, dénonçant de graves fraudes qui rendraient caduc n’importe quel concours digne du nom. Saisie de l’affaire, la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia) a investigué et déclaré, en fin de compte, que « sur les 162 candidats déclarés admissibles, 102 ont satisfait aux conditions légales et règlementaires requises et doivent en conséquence être déclarés admissibles ». C’est le pavé dans la mare. Le ministre des Finances n’a pas donné de suite à l’enquête de la Halcia. N’y a-t-il pas trouvé du crédit ? On n’en sait pas plus.
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Ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la promotion des Langues nationales et de l’Éducation civique, devenu aujourd’hui ministère de l’Éducation nationale, Daouda Mamadou Marthe a fait main basse sur le parc automobile dudit ministère avant de s’en aller. Une quinzaine de véhicules qu’il s’est partagés, avec quelques collaborateurs proches. Pour arriver à ses fins, probablement réfléchies, planifiées et exécutées sans état d’âme ni le moindre souci d’être, un jour, interpellé par la justice ? l’assurance d’une impunité garantie ? l’ancien ministre Marthe a entrepris d’abord de commander de nouveaux véhicules 4X4 pour le compte du ministère. 11 au total qui sont toujours, pour des raisons inconnues du Courrier, parquées à Soniloga (Société nigérienne de logistique automobile). Seul un véhicule V8 destiné aux déplacements du ministre y est sorti et mis en consommation. C’est ce véhicule qu’utilise l’actuel ministre de l’Éducation, Rabiou Ousmane. Selon nos sources, multiples et concordantes, c’est Daouda Mamadou Marthe qui s’est attribué la plupart de ces véhicules, non sans avoir récompensé quelques privilégiés en leur permettant d’acquérir, au moins, un. Aujourd’hui, le parc-auto dégarni du ministère de l’Éducation nationale laisse une dizaine de chauffeurs au chômage technique, sans véhicules à conduire. Un cas de flagrant délit inédit qui est pourtant passé comme lettre à la poste. Pour le moment, on ignore si Daouda Mamadou Marthe a vendu, à son tour, ces véhicules, s’il les a mis à la disposition des structures régionales de son parti ou s’il en a fait des tacots de transport.
Sur la quinzaine de véhicules emportés par l’ancien ministre de l’Enseignement primaire, il y a :
- Quatre du projet 1 FAD, dont trois véhicules station wagon et un pick-up, immatriculés 32 10, 32 11, 32 12 et 32 14. Six du projet PADEN, dont trois véhicules station wagon, immatriculés 17 13, 17 14, 17 15, 17 16, 1717 et 17 19.
- Un véhicule V8 du Cabinet du ministre immatriculé 8A 36 36.
- Un véhicule immatriculé ARN8 95 85 de la Direction des études et de la planification (DEP). Ce véhicule, selon nos sources, se trouvait à Dosso dans le cadre d’une mission que Daouda Mamadou Marthe a fait écourter parce qu’il venait d’acquérir ledit véhicule…au bout d’une opération plus-que douteuse.
- Deux véhicules du PRODEFA, dont un véhicule station wagon et un pick-up.
- Un bus, presque neuf, de l’IFEANF (Institut de formation en alphabétisation et éducation non formelle).
Laboukoye
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L’affaire du riz pakistanais est une affaire gravissime qui continue toujours de ternir l’image de marque du Niger. Une affaire dans laquelle des nigériens, profitant de leur position politique, se seraient entendus pour détourner et dissiper quinze (15) mille tonnes de riz basmati, don de la République islamique de Pakistan au peuple nigérien. Dans ce vaste détournement présumé seraient impliqués, le cabinet de premier ministre de l’époque Brigi Rafini, la fondation Tatali Iyali de l’épouse de l’ancien président Issoufou Mahamadou et une ONG sans visage du nom de Al Noor Globaux. En mars 2016, c’est un rappel, le Niger était confronté à une insécurité alimentaire aigue due à la mauvaise campagne agricole et à une crise sécuritaire qui a poussé beaucoup de populations à se déplacer dans les régions de Tillabéry et de Diffa. Suite à cette situation déplorable, la République Islamique de Pakistan avait décidé de venir en aide au peuple nigérien. A cet effet, pour essayer de résorber la crise, quinze (15) mille tonnes de riz basmati ont été octroyées au Niger.
Des 15 mille tonnes, cinq mille ont été vendues au port de Cotonou (Benin) pour des questions de logistique. Les dix mille tonnes restantes ont été gracieusement données à la fondation Tatali de Malika Issoufou et à l’ONG Al Noor par le Cabinet de Brigi Rafini. Ainsi, ils ont procédé à la basmatisation du riz pakistanais en lieu et place du peuple nigérien. Une sorte de ‘’garama’’ à laquelle ils ont honteusement participé. Cet acte indigne ne doit pas rester impuni. C’est pourquoi, après les différentes publications, des nigériens nous ont fait remarquer leurs indignations face au scandale. Ils se disent offusqués et outrés face à cet acte sangsue et antipatriotique. Ils demandent par conséquent à la justice de servir avec célérité pour mettre le peuple nigérien dans ses droits. En conséquence, une information judiciaire doit être ouverte pour rendre justice au peuple nigérien. Auquel cas, ils demandent à la représentation nationale, l’Assemblée nationale, de prendre l’affaire en main en mettant en place une commission d’enquête parlementaire. Vivement que l’ancien Premier ministre rompe le silence pour faire jaillir la vérité sur l’affaire. En dévoilant le nom de celui qui l’aurait instruit d’octroyer les dix mille tonnes aux deux ONGs. Cela d’autant que, le bien public est sacré. Il faut alors et nécessairement que le riz soit restitué au peuple au nom duquel le don a été fait. Et à la Justice de sévir au nom du peuple.
Ali Soumana
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Vous vous rappelez, peut être, de cette affaire de mariage clandestin fait par l’actuel ministre de l’Intérieur Hamadou Adamou Souley avec dame Marie. Une affaire qui avait défrayé la chronique et dans laquelle un enfant innocent avait été trainé dans la boue. Avec le refus de l’époux de sa mère, Hamadou Souley, d’accepter sa paternité. L’affaire été portée devant les érudits des percepts islamiques, puis devant les tribunaux coutumiers. Des tribunaux devant lesquels les deux anciens amants avaient convenu de faire un test ADN. Après un premier test fait dans un laboratoire à Niamey qui n’avait pas répondu aux attentes de dame Marie, celle-ci a réclamé sa reprise par une contre expertise en Europe. Une réclamation que le sieur Hamadou Adamou Souley accepte devant le juge en charge du dossier. Cela, en laissant à dame Marie le choix du laboratoire. C’est ainsi que dame Marie avait donné le nom d’un laboratoire français. Les prélèvements de sang effectués, convoyés sous haute protection jusqu’à la passerelle de l’avion, les tubes ont été envoyés en France. Après plus de deux mois d’attente et d’angoisse, les résultants ne sont arrivés que la semaine dernière. Ainsi, le jeudi 03 mars 2022, le Tribunal a convoqué les deux parties pour le dépouillement avec plein de suspens. Et le test a donné un résultat négatif. C’est dire que, selon le résultat, scientifiquement l’enfant n’est pas de Hamadou Souley. C’est donc l’épilogue d’une invraisemblable affaire qui tourne en cauchemar pour dame Marie. C’est vraiment douloureux. Surtout pour cet enfant innocent dont l’image a abondamment circulé sur les réseaux sociaux qui risque d’avoir un avenir gâté. Mais, comme Dieu est le seul à avoir le Pouvoir des choses, il pourvoira.
Dans cette affaire, Hamadou Souley et ses sbires avaient tout imaginé, voire même accuser des proches d’Issoufou Mahamadou pour maintenir le ministère de l’équipement dans leur giron. En état de cause, l’épilogue de cette affaire ne doit pas faire savourer Hamadou Souley. Car l’islam, notre religion, est opposé à une telle démarche dans les foyers musulmans.
A. Soumana
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Beaucoup d’analystes et historiens dénoncent le scandale et le faux qui entourent le document de Hassana Djibo et ses complices, prétendument signé en 1960 par le commandant de cercle adjoint de Dosso. Un document jugé faux et irréel qui ne pourrait avoir une solidité juridique. Et, pour beaucoup de sages de Dosso interrogés sur la question, Hassana Djibo et ses complices invisibles se doivent de craindre Dieu. Car, pour eux, depuis l’avènement de Djermakoye Hamani au trône à Dosso (leur époque) à ce jour, ils n’ont connu d’autres propriétaires pour la maison en litige que la famille de feue Bandado Hamani. Une maison jadis construite en paillottes, puis en banco, avec l’évolution du temps et celle liée au développement de la ville. Donc, c’est un cauchemar pour eux que quelqu’un d’autre puisse avoir le courage de revendiquer un millimètre carré de cette maison. En plus, ils jugent que le papier de Hassana Djibo ne fait aucune indication sur la maison. Il est abstrait, confus et renseigne le faux. C’est donc cette affaire qui fait grand bruit et divise des familles à Dosso au risque d’arriver à l’affrontement. Une tentative d’expropriation et d’escroquerie dont les couleurs ont été annoncées en 2012 après le décès de Bandado Hamani, la légitime propriétaire du terrain. Avec leurs soutiens dans des milieux des micro finances, immobiliers et autres arcanes du pouvoir, Hassana Djibo et autres prétendent que la maison appartiendrait à une certaine Zouma Siddo. Ce malgré, à l’époque, les témoignages du Sandi et d’autres détenteurs des savoirs religieux et coutumiers locaux. Hassana Djibo s’obstine et porte l’affaire devant les juridictions. Pour se mettre dans une démarche qui, apparemment, lui permettrait d’utiliser d’autres artifices. Le premier artifice serait donc l’attestation de vente imaginée et fabriquée pour le besoin du dessein sordide. Ce qui a poussé des journalistes rompus à la tache de mener des investigations. Suite à leurs investigations menées sur le terrain, il ressort que c’est un nouveau riche, un jeune opérateur économique connu pour son nomadisme politique qui semble décidé à faire de cette maison un centre de commerce à Dosso. Il aurait juré à certains de ses confidents qu’il mettrait tout ce dont il dispose comme argent et appui politique pour exproprier la maison des mains de ses légitimes propriétaires. Et, selon des témoignages recueillis sur place, il aurait, également, détourné certaines consciences faibles à travers des petits cadeaux pour le sale besogne. Aujourd’hui, une unanimité se dégage à Dosso pour dire que Hassana Djibo et ses parrains tentent de profiter de la disparition de Bandado Hamani pour s’accaparer indument de la maison. Pour des habitants du quartier Mandjé Koira, la vérité peut jaillir à tout moment pour faire tomber les masques. Pour eux, c’est ce que Dame Hassana Djibo et ses commanditaires n’auraient pas, peut être, compris. D’ores et déjà, les investigations ont permis de lever un coin de voile sur les vrais commanditaires de l’affaire. Mais pour l’heure, on se garde de donner leurs noms. Mais à eux, pour ne pas tomber sous le coup de faux et usage de faux, de dévoiler les noms de ceux qui ont apposé leurs signatures sur la soit disant attestation de vente. Cela est une obligation. Car, de la nuit des temps à ce jour, pour qu’un témoignage puisse faire foi, il est toujours demandé au témoin de décliner son identité. Alors que, dans ce cas d’espèce, la prétendue attestation de vente de Hassana Djibo est sans aucune information sur les témoins de la vente. Ce qui ressemble à la tricherie et à l’usage du faux.
A suivre !
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Par lettre N°000117/MJ/GS/SG, en date du 3 février 2023, adressée au Procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, avec comme objet l’affaire de la succession de feu Maman Abou, le Ministre de la Justice indique que : « suite à une inspection diligentée dans la succession de feu Maman Abou, à sa demande, des dysfonctionnements dans le traitement du dossier ont été relevés ». Pour le ministre de la Justice, Ikta Abdoulaye Mohamed, le traitement réservé à cette affaire relève une violation de la procédure prescrite par l’article 66 du Code de civile selon lequel « le ministère public doit être entendu ou recevoir des communications relatives à l’état des personnes ». Une démarche qui a été totalement méconnue par les juges et qui laisse, selon la lettre, supposer un traitement inéquitable entre les parties et notamment les enfants dont la qualité d’héritiers est contestée. C’est pourquoi le ministre de la Justice, dans sa lettre, demande au Procureur et ce, conformément aux conclusions de l’inspection, de requérir la suspension de la procédure pendante devant le tribunal d’arrondissement communal Niamey 1 pour cause de suspicion légitime et de faire des propositions de désignation d’un administrateur chargé de la gestion provisoire des biens laissés par le défunt. Cela dans l’intérêt d’une bonne administration de la Justice.
La lettre du ministre de la justice est sans équivoques. En plus, elle légitime les suspicions de corruption émises par l’opinion dans le traitement du dossier. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’à faire appliquer la loi en ouvrant une information judiciaire pour des faits de corruption dans un dossier judiciaire. Et à tous points de vue, la lettre du ministre de la justice est venue à son heure. Car, elle essaie de rétablir l’image de marque de la justice. Au procureur d’agir avec diligence pour faire les propositions de désignation de l’administrateur provisoire des biens de feu Maman Abou. A cet effet, il faut un homme intègre qui a foi en Dieu.
A.S
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Pendant que Ibou Karadjé persiste et signe avoir travaillé sous les ordres de certains de ses supérieurs avec lesquels il partage les retombées des LAP, des esprits habités par l’injustice et la partialité, tentent de noyer l’affaire. Du reste, selon une source proche du Tribunal, Ibou Karadjé aurait même demandé à la justice d’organiser une confrontation. Une confrontation entre lui, Ouhoumoudou Mahamadou, Malika Issoufou, Chéloutan Mohamed et Dame OG Hadiza. Des personnalités citées dans le rapport d’inspection d’Etat pour avoir pris de l’argent sale provenant de LAP (lettres d’autorisation par anticipation). Une tricherie, une arnaque, qui a saigné le Trésor public nigérien.
Alors, dans le cadre de la recherche de la vérité les Nigériens s’attendent qu’ils soient entendus par la justice. Cela, au nom du principe d’égalité des Nigériens devant la loi. Parce que, tous les agents du ministère des Finances et du Trésor dont les noms sont cités dans l’affaire ont été entendus par la justice.
Certains sont inculpés et mis sous mandat de dépôt. Il serait, donc, inconcevable pour les Nigériens épris de justice, à ce qu’Ouhoumoudou et les autres ne puissent pas être entendus par la justice. Le principe sacro-saint de l’égalité des citoyens devant la loi doit être appliqué à tous égards. Et, c’est au nom de ce principe d’égalité et de vérité qu’il faut élargir l’instruction judiciaire pour entendre le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, les ministres et autres commis de la Présidence cités par Ibou Karadjé. Pour sûr, Ibou Karadjé ne saurait réussir à subtiliser 8 milliards de francs CFA pendant un peu plus de 4 ans sans des complicités en haut lieu au niveau de la présidence de la République. ‘’Lorsqu’on aperçoit la biche, nul besoin de suivre ses traces’’, comme l’a si bien dit le secrétaire général du syndicat national des agents des Finances sans une récente sortie médiatique.
On ne peut pas prendre des menus fretins et laisser les gros poissons en liberté dans un véritable combat contre la corruption et le détournement des deniers publics. C’est trop facile ! Ibou Karadjé a cité des noms de personnalités dans le dossier, il faut que celles-ci soient aussi entendues par la justice au nom du principe d’égalité de tous les citoyens devant la loi. Si elles parviennent à prouver leur innocence dans l’affaire, tant mieux pour elles ! Mais au cas où elles ont une parcelle de responsabilité dans le détournement, les sanctions prévues par la loi doivent leur être appliquées dans toutes leurs rigueurs.
Vivement une justice républicaine.
Laboukoye
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« Il faut dire la vérité même si elle est amère », a toujours enseigné le prophète Mohamed (PSL) à ses compagnons et à l’endroit de tout musulman. Et dans le cadre de la recherche de cette vérité qui pourrait être amère, Le Courrier a décidé de mener une enquête sur l’affaire dite d’Ibou Karadjé. Dans les investigations, plusieurs sources ont été confrontées et des documentations authentifiées.
Le commencement de l’affaire Après toutes les élections, municipales, législatives et présidentielles, Ibou Karadjé s’est fait une place dans la cour de Bazoum Mohamed. Une situation qui perturbait le sommeil de ceux qui se considéraient comme étant les légitimes militants du PNDS. Chaque fois, le président Bazoum fait appel à Ibou et donne exemple sur lui comme le militant mobilisateur jusqu’à l’imposer comme candidat de la majorité à la ville de Niamey. C’était la fin du monde pour beaucoup de militants du PNDS. Après sa défaite face à Oumarou Dogari à la mairie de Niamey, Bazoum Mohamed aurait informé quelques militants de son parti qu’il ferait d’Ibou Karadjé Directeur général d’une des sociétés d’Etat de la place. C’est cette annonce qui serait à la base des problèmes qu’Ibou Karadjé vit aujourd’hui.
Il ne faut donc pas laisser Ibou Karadjé grandir. Il faut, au contraire, vite l’anéantir pour faire obstruction à ses ambitions politiques. C’est ainsi que la machine de son brouillage politique est mise en branle. Avec la fabrication d’une certaine opinion qui le présente comme trafiquant de drogue, une opinion qu’ils ont très vite faite arrêter. Car, elle risquait d’entraîner tout le système. Il faut donc davantage réfléchir. C’est ainsi qu’un document, une sorte de rapport, aurait été élaboré qui ferait cas d’une immense richesse que détiendrait Ibrahim Amadou. Dans le document, il est mentionné qu’Ibou Karadjé détiendrait plus de 250 villas, 400 têtes de boeufs, plusieurs véhicules et un bateau à Lomé, au Togo. C’est ce document de plusieurs pages qui aurait été présenté à Bazoum Mohamed. Mais, avant le démarrage du contrôle des limiers de l’inspection générale, il faut faire garder Ibou Karadjé dans des ennuis.
Et c’est l’affaire de 120 Millions de FCFA qui a été prise pour le secouer
Dans nos investigations, nous avons découvert qu’il ne s’agit pas de 120 millions, mais de 110 millions de FCA. Un crédit qu’Ibou Karadjé a eu à contracter avec un opérateur économique qui s’appellerait Elhadj Kabirou, un soir vers le quartier SONUCI par l’intermédiaire d’un certain Mahamadou Nazirou, ressortissant nigérian. C’est un chèque bancaire qui lui aurait été remis pour le besoin. Deux jours après, l’opérateur économique appelle Ibou pour lui dire qu’il a un problème à résoudre au cabinet du Premier ministre. Le problème est lié à un marché public qui serait sur le point d’être annulé et lui aurait demandé de l’aider. Ibou aurait donné son accord pour l’aider. Un autre jour, le commerçant appelle Ibou pour l’informer que lui, ELH Kabirou, est un ami intime du président de l’OJT, un certain Dawi. C’est dans ces tours d’informations que la plainte contre Ibou Karadjé a été déposée à la police judiciaire. Convoqué à la PJ pour cette affaire de 110 millions de FCA, Ibou Karadjé aurait donné comme garantie un titre foncier d’un immeuble qui aurait pour valeur prés de 256 millions de FCFA. Il a été relaxé puis rappelé pour le besoin d’une enquête sur son patrimoine.
Du rapport de l’inspection générale d’Etat
Selon une source proche du dossier, les LAP dont il est question seraient régulières et aucune signature n’aurait été imitée ou falsifiée. Et toutes les LAP utilisées par Ibrahim Amadou auraient passé par le comité de trésorerie. Ce qu’aurait reconnu d’ailleurs le DGTCP devant les inspecteurs d’Etat. La principale défaillance des LAP, ce qu’elles n’auraient pas de fonds de dossier. Donc, elles pourraient passer inaperçues en cas de régularisation. Selon le rapport, l’utilisation des LAP sans fonds de dossier aurait débuté avec un voyage de Malika Issoufou. Elle aurait demandé à Ibou Karadjé, selon le rapport, de prendre attache directement avec le ministre Jidoud pour faire sortir tous les frais de déplacement. Et c’est le déclenchement d’une affaire qui, au fil du temps, est devenue une tradition. Le payeur par intérim qui aurait démantelé l’affaire ne serait pas au courant de la tradition établie. Trois ans durant, c’est ce qui se passait entre la Présidence, le ministère des Finances et le Trésor. Sans citer des noms, ils sont nombreux ceux qui seraient impliqués dans cette sale affaire. Parmi les noms cités dans le rapport des inspecteurs d’Etat figurent trois (3) ministres actuellement en poste, un haut commis de la Présidence en poste et plusieurs cadres du ministère des Finances et du Trésor public. Et contrairement à ce qui est véhiculé au sein de l’opinion, le rapport montre qu’Ibou Karadjé n’est qu’un petit coursier utilisé pour sortir de l’argent des caisses de l’Etat.
C’est donc pour faire éloigner Ibou Karadjé de Bazoum Mohamed que ses complices d’hier se seraient miss d’accord pour l’abattre. Parce qu’ils ne pourraient cautionner son changement rapide de ‘’tuteur’’. Par crainte de déballage total.
Soum
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Le jugement de l'affaire qui oppose l'Etat du Niger à Africard a eu lieu ce 6 juin à Paris. Les deux parties ont plaidé devant le juge en avançant chacun ses arguments. Le Niger a versé dans le dossier des preuves accablantes d'un complot entre Africard et le juge malien qui a prononcé un verdict de condamnation contre le Niger au niveau de la Cour de justice de l'OHADA.
Il faut rappeler que le fabricant de passeports biométriques Africard accuse le Niger d'avoir rompu abusivement le contrat qui les lie. En conséquence de quoi, Africard exige réparation en termes de pénalités et de dommages et intérêts. Les différentes décisions défavorables au Niger ont abouti à la saisie du fonds logé dans les comptes d'Areva et qui sont destinés au Niger, ainsi que la saisie de certains bâtiments nigériens à l'extérieur. Cette évidente connexion entre le juge de 'OHADA et l'entreprise Africard dénote d'un complot ourdi afin de déposséder le Niger de ses biens, et humilier ses autorités et son peuple. Fort heureusement, malgré les quelques tâtonnements qui ont ponctué la gestion de ce dossier, le gouvernement a vite fait de reprendre la main en prenant le taureau par les cornes. Ces sont les différentes investigations menées qui ont permis de détecter ces messages pour le moins troublants et assez révélateurs du complot ourdi par le juge malien et le groupe Africard. Probablement que dans l'esprit de ces personnes malveillantes, réside une volonté acharnée de vouloir plumer un état et se remplir les poches sans fournir aucun effort.
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Cette affaire rocambolesque de tentative d'escroquerie de plus 83 millions de FCFA autour du rapatriement de la dépouille de colonel John (que Dieu l'accueille dans son paradis éternel) n'a pas fini de faire couler d'encre et de salive. De rebondissement en rebondissement, l'affaire secoue, depuis quelques temps , la Direction générale des douanes, et prendrait aujourd'hui une tournure inquiétante pour un des responsable dont l'enquête révèlerait être le complice du patron de l'Agence africaine de voyage et de tourisme (A. A V.T). Pour rappel, selon des sources dignes de foi, c'est en présence des deux premiers responsables de la Direction des Douanes que le ministre des finances a ordonné une enquête et de poursuite judiciaire contre le responsable de l'agence de voyage pour escroquerie. Surprise, aussitôt après la rencontre, le patron de l'agence de voyage a été informé de l'instruction donnée par le ministre. Ce qui lui a permis de fuir du Niger et de couper tous ses contacts. Toujours selon nos sources, l'enquête menée aurait fait découvrir le complice du fuyard. Aux dernières nouvelles, nous avons appris que le complice traiterait également avec le garage ''cité des députés''. Un garage dans lequel les véhicules de la direction de douane sont réparés. Et dont le propriétaire ne serait que son parent (affaire à suivre). Ainsi donc les masques commencent à tomber et des sanctions doivent suivre.
14 juillet 2019
Source : Le Courrier
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Ziko, c'est le nigérien résidant en Belgique qui s'était porté volontaire pour accompagner à Niamey la dépouille de Younoussa Moumouni Alhassane dit colonel John. Ce Nigérien attaché aux valeurs morales qui fondent notre société indique qu'en réalité, la facture de 4315 Euros, dont il était question dans notre précédente parution, avait servi à payer une société belge dénommée " les pompes funèbres de la Belgique ". C'est cette société qui a prêté ses services pour le rituel mortuaire jusqu'au transport de la dépouille. Ce qui veut dire que les 4315 Euros ont uniquement servi à rapatrier la dépouille mortelle du colonel John à Niamey. Et que, de son arrivée à Niamey à son retour en Belgique, Ziko n'a personnellement ni demandé moins encore reçu un copeck de la Direction Générale des Douanes. C'est ça le sens de responsabilité et du patriotisme. Contrairement à certains responsables de la Douane qui avaient voulu profiter de cette situation de malheur pour se servir et servir leur complice de l'Agence africaine de voyage et de tourisme présentement en fuite. Une fuite qui, d'ailleurs, aurait été organisée avec la complicité de ces mêmes responsables de la Douane nationale.
A.S
30 juin 2019
Source : Le Courrier
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REALIMAR, est une entreprise espagnole qui a débarqué à Niamey entre 2011 et 2012 pour signer un contrat de partenariat public privé (PPP) avec l'Etat en vue de construire un immeuble qui abriterait le siège du gouvernement de la République du Niger. C'est un contrat au financement, conception, construction, équipement (sans mobilier) sur modèle " clé à la main " de trois immeubles de bureaux pour l'administration, dont un (1) de dix (10) plus sous-sol, qui devrait être mis en exécution pour abriter les services du Premier ministre et deux de huit niveaux chacun pour abriter des départements ministériels.
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Selon une source bien informée, nous apprenons aux dernières nouvelles que le fils de Kadhafi aurait envoyé des émissaires auprès des chefs d’Etat africains amis à son défunt père pour leur transmettre des dossiers compromettant certaines personnalités du pouvoir en place, à Niamey, et particulièrement Mohamed Bazoum. C’est en vue de les voir le soutenir dans le processus judiciaire engagé contre ces autorités.
18 avril 2018
Source : Le Canard en Furie
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Le lundi 3 janvier dernier, le Tribunal de grande instance Hors classe de Niamey a vidé sa saisine dans l’affaire Moussa AKASAR, le directeur de publication de L’Événement et la journaliste bloggeuse Samira SABOU. Ils ont été respectivement condamnés à deux mois et un mois de prison avec sursis pour avoir relayé, en mai 2021, une enquête produite par l’Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée (GI-TOC). Une publication qui fait cas d’une quantité de drogue saisie par OCRTIS qui aurait été restituée à des trafiquants au Niger. Aussitôt, leur avocat a interjeté appel pour continuer la bataille au niveau des tribunaux supérieurs. Pour rappel, les deux journalistes ont relayé une publication de Global Initiative.
Dans un point de presse qu’il a tenu le Mardi 04 janvier 2022, l’avocat des deux journalistes, Me Ahamed Mamane, a fait le point sur cette affaire. Maitre AHMED a d’abord tenu à faire la genèse de cette affaire du début jusqu’à la décision de la justice. « Après cette publication, OCRTIS a fait un démenti formel qui a été publié par les deux journalistes à travers les mêmes canaux. Notamment sur la page facebook de Samira et dans le journal en ligne l’Evénement de Moussa Aksar dans le but d’équilibrer l’information conformément à l’éthique et la déontologie du journalisme. C’est qui a poussé l’OCRTIS à cette légèreté pour diffamation commise par voie de communication électronique et également pour diffusion de données de nature à troubler l’ordre public qui peut porter atteinte à la dignité humaine. « Je vous informe qu’à la première audience déjà les avocats de OCRTIS avaient attiré l’attention du tribunal sur le fait que OCRTIS n’avait jamais porté plainte contre les deux journalistes mais sur Global Initiative, l’auteur de l’article. Mais, malheureusement, à notre grande surprise, lors de l’audience du 27 décembre dernier, le ministère public avait requis une peine d’emprisonnement contre mes clients. Ces condamnations sont d’autant plus choquantes que l’Office Central de Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants (OCRTIS) à l’origine des poursuites avait retiré sa plainte le 27 décembre dernier », a ajouté Me AHMED Mamane. L’avocat des deux journalistes poursuit : « Nous sommes en matière de délit privé, nous n’avons pas besoin d’aller dans une faculté de droit pour savoir qu’en matière de délit privé, il faut obligatoirement une plainte pour que même le procureur de la République puisse poursuivre a fortiori pour que le tribunal puisse condamner des justiciables ». C’est un scandale juridique estimé Me AHMED qui poursuit « Cette décision remet en cause la volonté du législateur qui veut en réalité que le délit commis par voie de presse soit dépénalisé au Niger ». C’est en réalité une décision qui vient nous dire que désormais le tribunal n’aura plus besoin d’une plainte au pénal en matière de diffamation pour poursuivre des journalistes qui relatent une information déjà publiée.
« Le combat judiciaire par rapport à cette affaire, nous comptons le mener jusqu’au bout pas seulement pour Samira sabiou ou Moussa Aksar, mais dans l’intérêt de la presse nigérienne dans son ensemble qui a le droit d’informer. Cette affaire est une jurisprudence dangereuse par rapport à la liberté de presse et par rapport au droit à l’information, a conclu Me AHMED Mamane.
A.S
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Lorsqu'en août 2016, le fils de l'ancien Premier ministre gabonais, Léon Mebiane a été arrêté à Brooklyn (New York) par des officiers fédéraux américains pour soupçons de corruption, on était loin, à Niamey, de penser à une éventuelle implication de personnalités nigériennes. Eh bien, c'est chose faite depuis le procès intervenu en décembre 2016. Samuel Mebiame, qui est accusé de corruption, a régulièrement versé, selon la justice américaine, des pots de vin à des responsables publics africains, notamment au Niger pour obtenir des concessions minières au profit d'une structure liée un Fonds d'investissement spéculatif américain. Si la justice américaine n'a pas dévoilé l'identité de la structure en question, il reste que le New York times a révélé qu'il s'agirait de Och-Ziff Capital Management Group, qui gère plus de 39 milliards de dollars d'actifs. Impliqué dans plusieurs opérations illicites dans les trois pays africains (Niger, Tchad, Guinée) concernés par ces pratiques de corruption, Samuel Mebiane a arrosé ses vis-à-vis avec beaucoup d'argent et de belles voitures gracieusement offerts. Au Niger, la presse américaine parle d'un montant de 1,3 million de dollars versés à une société détenue pardes responsables publics ainsi que de rutilantes voitures, sans compter le règlement de frais juridiques.
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- d'un Sublime Procès Judiciaire !
- vers un autre Procès Diplomatique !
En fait, il ne s'agit pas d'un nouveau rebondissement, dans ce dossier dit des "bébés importés " dans lequel Hama Amadou chef de file de l'opposition a été condamné en son absence par contumace, par la Cour d'appel de Niamey à un an d'emprisonnement ferme pour complicité.
Cette affaire avait été jugée en 1ère instance par le juge du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, à l'issue duquel ce 1er juge s'est déclaré incompétent, cela veut dire qu'il a estimé d'après les lois applicables au Niger et selon son intime conviction, que ladite affaire n'est pas du ressort pénal.
En effet, ce dossier Politico-Judiciaire est devenu un livre de poche, de tous les jours, un quotidien du PRIM, car apparemment il est pour lui un cauchemar, sachant plus que quiconque, que Hama Amadou n'a pas fini de jouer ses cartes dans cette affaire, et principalement pour son avenir politique.
Normalement et logiquement ce dossier est censé être clôt concernant Mme Hama Amadou poursuivie au principal dans cette affaire, dont la décision de justice de sa condamnation est non seulement devenue définitive, mais aussi et surtout elle a été exécutée et l'épouse de Mr Hama Amadou a purgé sa peine.
Donc en vertu du principe de l'autorité de la chose jugée, il n'est point d'embêter cette femme concernant la même affaire, sur les mêmes chefs d'inculpation, laquelle femme qui a normalement et honnêtement payé au regard de la décision de sa condamnation devenue définitive et exécutée.
Mais, curieusement tout observateur neutre, averti et éclairé, peut constater une dérogation suivie d'une violation démesurée, du principe de l'autorité de la chose jugée, toute chose qui constitue un véritable harcèlement judiciaire contre cette femme dans ce nouveau cas de la présente procédure diplomatique obscure et inopportune. Ainsi, la présente procédure procède et s'inscrit dans le même cadre des objectifs politiques avérés du PRIM, qui du reste, est un secret de polichinelle. C'est pour la 1ère fois que j'écris sur ce dossier, du fait de cette obsession, à posséder, utiliser et manipuler la justice aux fins politiques.
Cependant, pourquoi ce rebondissement pour Mme Hama Amadou, alors qu'elle a déjà purgé sa peine ?
Cette question mérite d'être posée au regard de la lettre N+CAU/MLA/132/2017 en date du 28/12/2017, du Ministre de la justice de la République Fédérale du Nigeria, Mr Aboubakar Malami (SAM), qui a saisi le Ministre de la justice de la République du Niger d'une requête d'entre aide judiciaire". Dans cette lettre transmise par note verbale du Ministère des affaires étrangères du Nigeria, à celui de l'État du Niger via Ambassade du Nigeria au Niger, il a été question d'un teste ADA sur la personne de Mme Hama Amadou et son époux, pour connaitre le statut parental des deux enfants mineurs soupçonnés de ne pas être des nigériens. C'est tout ce que la lettre contient, pas plus, et rien d'autres que cette demande superficielle.
- I) Exposés points de discussion :
- une entre aide judiciaire, dans une affaire frappée du principe de l'autorité de la chose jugée,
- pourquoi et pour quels intérêts, le Nigeria veut contester la nigérienété des mineurs en lieu et de l'État du Niger ?
- Alors pourquoi la lettre Ministre de la justice du Nigeria n'a pas réclamé la paternité ou la nationalité des 2 enfants mineurs, soupçonnés de ne pas être des nigériens ?
- il est formel que la lettre du Ministre de la justice du Nigeria ne comporte aucune trace, ni de référence ou de mention, de saisine d'une juridiction ou d'une plainte quelconque déposée au Nigeria.
- quant est-il de la requête de Mr Hama Amadou introduite par son Avocat Français, Maître François Serres, à la cour de justice de la CEDEAO, courant mars 2017, concernant la même affaire, pour laquelle les débats des théoriciens, des doctrines et de la jurisprudence en droit, convergent des lors à l'humanité aux arguments fondés en droit avancés par l'avocat Me Serres, par devant la Cour de la CEDEAO.
- de la possibilité de Hama Amadou de faire un pourvoi en cassation, sur la décision de sa condamnation par contumace, c'est à dire en son absence au Niger et à la condition, qu'il rentre au pays pour se constituer prisonnier ?
Suivez cet Exposé Analyse point par point pour se rendre compte d'avantage des équivoques de ce 2ème feuilleton diplomatique, à travers les suivantes remarques et observations.
- De l entre aide judiciaire contenue dans la lettre du Ministre de la justice du Nigeria :
Tout d'abord il faut se poser la question de l'existence préalable d'une convention judiciaire entre le Niger et le Nigeria, Etat demandeur. Sur ce, il y a un accord de coopération judiciaire signé le 18 juillet 1990 à Maiduguri (NIGERIA) entre les deux pays susdits. Mais ce qui est surprenant, le terme "entre aide judiciaire " usité n'existe nulle part dans le texte de l'accord de coopération Aussi, aucune disposition de cet Accord de coopération judiciaire, n'a été citée pour appuyer juridiquement la lettre Ministre de la justice du Nigeria, toute chose qui est pourtant nécessaire et obligatoire.
C'est en ce sens que je qualifie cette nouvelle procédure contre Hama Amadou et son épouse, d'un autre procès diplomatique.
Dans la forme et le fond, le Ministre de la justice du Nigeria a prit le soin de mettre "entre aide judiciaire et enfants mineurs soupçonnés d'être non nigériens" entre guillemets. Ça veut dire, ce que ça veut dire. L'analyse de ladite lettre révèle qu'elle comporte aucun caractère judiciaire, elle n'a aucun support légal matériel d'une réclamation déposée auprès d'un juge, ou d'une plainte aux mains d'un procureur du Nigeria. Cette lettre comporte en elle-même une contraction, des suites de son contenu, qui en quelque sorte remet en cause la décision de la justice nigérienne. Car, du moment ou le juge nigérien à déclaré que les faits sont qualifiés à l'égard de l'épouse de Hama Amadou et de ce dernier comme complice, donc normalement, le juge s'est entouré de toutes garanties et il a eu la ferme conviction de la constitution de l'infraction. C'est pourquoi il a rendu sa décision, que cette dernière est devenue définitive et a été exécutée. A la lecture de l'article 12 de l'accord de coopération judiciaire qui stipule : "chaque partie contractante pourra refuser d'exécuter une commission rogatoire si elle estime qu'elle porte atteinte à la souveraine, à sa sécurité et a l'ordre public. Toutefois, la partie requérante devra dûment être informée du motif du refus"
Il ressort de la lecture de cet article que la demande du Ministre de la justice du Nigeria, dont la mise en œuvre risque une grave atteinte à la décision rendue par la Cour d'Appel de Niamey dans la même affaire, ce qui constitue du coup une entorse à notre indépendance et souveraineté judiciaire. C'est pourquoi, à mon avis, le Ministre de la justice de l'État du Niger doit administrer une fin de non recevoir à la requête de son homologue de la République fédérale du Nigeria. Et ce sera justice.
Alors, comme disent les français le vin est déjà tiré, il faut le boire, il n'est point nécessaire d'un teste ADN dans le cas d'espèce, sauf si encore il s'agit d'un mea-culpa d'un jugement mal rendu au Niger, donc sans fondement, et qu'il faut réconforter les preuves et la décision intervenue et après coup.
De l’opportunité d un pourvoi en cessation
- Mr Hama Amadou peut faire un pourvoi en cassation par devant la Cour de cassation, mais à condition de se constituer prisonnier. Dans ce cas ! deux choses l'une :
*soit la Cour de Cassation rejette son pourvoi, ce qui explique la confirmation de sa condamnation,
*soit elle casse l'arrêt de sa condamnation rendue par la Cour d'appel de Niamey, et renvoie devant une autre Cour d'appel, ou même par devant la cour d'appel de Niamey, mais autrement composée,
- Mr Hama Amadou peut faire une requête de réhabilitation, dans le 1er cas ou sa condamnation devient définitive, ce, pour être inscrit sur la liste électorale et être électeur et éligible, au sens de l'article 6 du code électoral de la République du Niger.
De la requête à la Cour justice CEDEAO
Dans un communiqué Financial-Afrik, courant mars 2017, Maître François Serres Avocat constitué pour la défense de Mr Hama Amadou a introduit une requête par devant la Cour de Justice de la CEDEAO, laquelle saisine est articulée sur ces motifs :
- immunité parlementaire violée, retenons qu'à l'époque des faits Hama Amadou était député et Président de l'Assemblée Nationale de la république du Niger, que de ce fait, son interpellation ou arrestation répondent à des conditions et critères particulières, hors commun d'une procédure ordinaire des citoyens lambda. J'espère que vous vous rappelez du feuilleton du Bureau de l'Assemblée nationale qui a pris la décision de la levée de l'immunité de Mr Hama Amadou, en dehors de tout jugement démocratique, qui devrait consister à un débat en plénière et public à l'hémicycle en présence de tous les députés. Malheureusement cet exercice démocratique et constitutionnel n'a pas eu lieu, c'était le vrai faux pas de la marche démocratique dans une République, qui doit pourtant garantir l'équité à tous les citoyens,
En outre, Maître Serres a évoqué également à l'appuie de la requête :
- une arrestation illégale,
- un emprisonnement arbitraire,
- des accusations imaginaires, là ! Il s'agît d'une jurisprudence sur la responsabilité des cas intimes, qui n'a pas besoin d'être exposés ici, il suffit tout simplement de vous citer, le cas d'un mari, dont l'épouse a été enceinte d'un autre homme,
- une instruction à charge, sans décharge, "in procedendo"
- condamnation pour un crime inexistant en droit, sous fond de pressions de l'exécutif,
De cette requête, Maître Serres avance que toutes les voies de recours au Niger sont inopérantes, étouffées et asphyxiées par l'exécutif dans les seuls intérêts du PRIM.
A cet effet, il a été surligné en "gras" le rôle joué par le Ministre de la justice, qui s'est personnellement substitué au rôle du procureur et procéder lui même à l'arrestation, l'incarcération et même le transfèrement d'une prison à une autre de ce dernier. il a été aussi question de cette incarcération au cours du 2ème tour des élections présidentielles, qui ne lui a pas permis de battre campagne face au PRIM. Ce complot a décrédibilisé les élections 2016, en portant gravement atteinte au à une règle principale de la démocratie.
En sommes, et au surplus de tout ce bataillon d'arguments, Mr Hama Amadou fait valoir en outre, son statut constitutionnel du *membre de conseil de la République aux termes de l'article 69 de la Constitution, en sa *qualité légale du chef de l'opposition au regard de la loi portant statut de l'opposition, d'un *rang protocolaire du Président d'une institution de la République défini comme tel par la loi susdite en son bénéfice.
Ces derniers éléments politiques dans ce dossier, militent en faveur d'une cherche d'un dialogue politique en rupture depuis bientôt 3 ans. C'est pourquoi il est fort probable que la Cour de justice de la CEDEAO accède favorablement à la requête du Sieur Hama Amadou, toute chose qui apportera une accalmie des troubles et des tensions politiques profondes jamais égalées au Niger, dans un contexte social en ébullition et d'un tissu économique fragilisé.
L'appréciation politique va beaucoup peser dans la procédure pendante à la Cour de justice de la CEDEAO, surtout à l'approche des élections politiques en 2021, aminée par le souci de recherche de consensus pour des élections libres et surtout inclusives.
L'exclusivité est la plus grande préoccupation des juges de la CEDEAO, dans le soucis de respecter le choix constitutionnel des nigériens d'un multipartisme qui garantie une multitude de candidatures, en donnant à chaque nigérien le droit et possibilité de voter un candidat de son choix au 1er tour, et ce, même en dehors de tout cadre politique, avec des candidatures indépendantes. C'est en cela que certaines doctrines parlent d'une certaine avancée de notre système démocratique ouvert, par rapport à la démocratie américaine qui offre aux citoyens la possibilité de choix entre seulement deux possibilités, soit le vote du parti démocrate ou républicain.
En perspectives, il faut noter que même dans la pratique la mise en œuvre de la requête du Ministre de la justice va rencontrer de difficultés. C'est le cas ou Mme Hama Amadou fait valoir d'avoir purgé sa peine et ne trouve aucun intérêt à la présente procédure diplomatique. Alors dans ce cas le juge qui sera saisi, peut-il demander un teste ADN forcé sur la personne de Mme Hama Amadou et son époux, sans leur consentement ?
Peut-il poser un acte médical par voie judiciaire et dans quelles conditions ?
Le droit médical et la déontologie de la médecine permettent-elles aux médecins d'agir et poser l'acte médical dans ces conditions, de défaut de consentement ?
Quelle garantie pour ces justiciables (mineurs qui assistent sans défense) du droit au secret médical en cas de la publicité et communication des résultats d'examen ?
La requête du Ministre de la justice du Nigeria peut elle être satisfaite sans remettre en cause la décision de condamnation de la Cour d'appel de Niamey dans ce dossier marathon ?
En tout état de cause ce dossier et loin d'être terminé, car, les enfants mineurs en cause dont les droits et les intérêts ont été catégoriquement ignorés, n'ont pas encore joué leurs cartes dans cette affaire. Ils n'ont même pas bénéficié des garanties humaines de pudeur et d'intimité, pour un procès qui soit commencée par une enquête sociale d'abord, parce que le dossier est plus matrimonial, donc conjugal que pénal. Il devrait passer ensuite en chambre de conseil, à huis clos et à la fin si il y'a des éléments constitutifs d'infractions pénales, ces derniers peuvent être discutés en audience publique garantissant l'intégralité de tous les droits des mineurs en cause. Y compris les droits psychologiques, les droits aux bonnes meurs et à la morale.
La raison de cette discrétion dans les relations matrimoniales et conjugales, a été unanimement admise par l'humanité, " que le l'époux et père légitime de l'enfant de sa femme, quelque soit le concepteur de sa conception, transcrite dans tous les livres révélées, et c'est en cela qu'il est difficile d'établir la culpabilité, de la complicité de Mr Hama Amadou dans ce sublime mensonge, ce que Maitre Serres qualifie d'infraction imaginaire, ayant conduit à un procès fictif et imaginé.
C'est aux termes des dispositions de loi, que ces enfants mineurs ont le droit, qu'ils peuvent les faire valoir par une action en justice, s'ils atteignent la majorité, *soit pour une recherche de paternité et ou *contestation de la paternité lorsque, c'est une décision de justice ou une autorité administrative ou coutumière qui leur a attribué la paternité ou maternité litigieuse, comme dans le cas d'espèce, ou même une considération d'ordre de *possession d'état acquise par l'opinion à un moment donné, ce, pour en faire casser cette croyance.
Aujourd'hui c'est Hama Amadou, demain sera le tour d’une autre nigérien victime, candidat gênant à une élection présidentielle.
Ce dossier est déjà sorti du cadre technique judiciaire, puis devenu purement politique, en outre, il devient de plus en plus une problématique de personnes entre le PRIM et Mr Hama Amadou, avec tous les risques d'une prise de conscience de leur progéniture.
Maitre Lirwana Abdourahama
28 janvier 2018
Source : https://www.facebook.com/profile.php?id=100010671543072
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La fête de l’Aïd El Fitr, communément appelée fête de Ramadan par les musulmans, est une célébration religieuse qui marque le début du retour des fidèles à une vie normale, après un mois lunaire de jeûne, d’invocation et de méditation. Au Niger, cette grande fête, contrairement à celle de l’Aïd El Kebir ou Tabaski, est un jour de surconsommation de viande de volaille en général, et en particulier de pintades, par l’ensemble des couches sociales du pays. Cette année, les prix sont abordables, mais les clients se font rares chez les vendeurs, ce qui fait craindre à ces derniers de rater leur saison de vente.
Cette année, la fête de l’Aïd El Fitr se célèbre dans notre pays après plusieurs semaines de confinement sanitaire de la ville de Niamey à cause de la pandémie mondiale à coronavirus COVID 19. Dans ce contexte global d’alerte sanitaire et de suspension des activités des véhicules de transport de voyageurs, beaucoup ont prédit des problèmes d’acheminement de la volaille à partir des villages environnants, malgré les précautions prises par les autorités pour assurer la libre circulation des véhicules de transport de marchandises et de vivres.
M. Koda est un vendeur de volaille qui cumule plusieurs dizaines d’années d’expérience dans le domaine. Assis devant une centaine de pintades et seulement une demi-douzaine de poulets étalés au bord du goudron dans les environs du petit marché de Niamey, il nous indique ne pas trop craindre la mévente à cause du règlement en avance des salaires du mois de mai pour les employés de l’Etat. « Avec les prix abordables qu’on pratique cette année, les clients vont venir s’approvisionner surtout le jeudi après-midi et le vendredi », assure-t-il, comptant sur son expérience personnelle et la confirmation des virements effectués dans les banques.
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1030 migrants nigériens rapatriés d’Algérie sont arrivés à Agadez, le 26 Août 2017, après plusieurs jours de voyage. On y dénombre 185 enfants, 97 Femmes et 761 hommes. Douze (12) autres migrants de Nationalité Nigériane et un soudanais font partie de la vague. Les autorités régionales les ont pris en charge avec l’appui des partenaires comme l’UNICEF, la croix rouge, l’URC, le PAM. Le gouverneur de la région d’Agadez et une forte délégation ont rendu visite aux migrants à leur lieu d’hébergement, dans l’enceinte de l’école primaire TCHIDNASS, pour constater leur condition d’accueil et d’hébergement. L’acheminement du premier groupe des migrants Nigériens vers leur région d’origine a débuté ce Mardi 29 Août 2017.
Des migrants satisfaits de l’accueil
Les migrants Nigériens rapatriés ont quitté leurs régions d’origines à la quête du travail pour les hommes et les femmes s’adonnent à la mendicité. FASSIMA est originaire de TESSAOUA : « J’ai quitté avec mon enfant de 05 ans ; à TAMANRASSET je faisais la mendicité ; c’est la première fois que je suis allée en Algérie ; on nous a arrêtés et on nous donné à manger avant qu’on nous achemine vers ASSAMAKA. Les autorités de notre pays nous ont bien accueillis », dit-elle. Une autre refoulée nous confie qu’en Algérie on a beaucoup souffert ; elle a deux enfants ; ils les ont surpris, rapporte-t-elle ; certains ont pris la fuite et eux on les arrêtés. Ce n’est pas la joie mais Dieu merci depuis leur arrivée à Agadez, ils sont bien traités ; les autorités sont venues pour voir leurs conditions d’hébergement et ils ont pris toutes les dispositions pour les acheminer chez eux : « moi, je suis de KANTCHE région de Zinder, j’ai l’habitude d’aller et revenir, mais cette fois j’ai pas eu de chance leur dis cette mère de deux enfants.
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Décidément, le rapatriement des migrants de l’Afrique subsaharienne de l’Algérie en direction du Niger est loin d’être fini. Débuté depuis l’année 2014, l’Algérie continue de refouler les Nigériens suite, dit-on, à un protocole signé entre les deux pays. Cette année 2017, du 26 août à ce jour, la cité de l’Amenokal OUMAROU a accueilli neuf (9) vagues des migrants rapatriés composées des femmes, enfants et hommes, originaires d’horizons diverses, principalement des régions de Zinder, Maradi et Tahoua. Ces derniers sont pris en charge par les autorités régionales d’Agadez avec l’appui des partenaires qui interviennent dans le domaine de la migration.
Le droit de l’homme respecté
Cette neuvième vague des migrants arrivée cette semaine à Agadez compte 484 personnes parmi lesquelles 64 femmes, 131 enfants et 289 Hommes. Ils sont arrivés dans des bonnes conditions. Sur le site d’accueil, certains de ces migrants évitent tout contact avec les médias. Tout de même « La Nation » a réussi à rentrer en contact avec certains. L’un d’entre deux confie : ‘’Je veux parler mais il ne faut pas citer pas mon nom. Nous venons d’être refoulés de l’Algérie. A ce sujet, je tiens a précisé que ce refoulement a été fait dans la dignité. Les Algériens nous ont donné le temps de prendre les quelques bagages que nous avons, et tout au long de notre voyage, nous n’avons manqué de rien ». Il poursuit : ‘’Aujourd’hui, j’ai honte de rentrer au village. J’ai quitté parce que les temps sont durs. Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous quittons nos villages et familles pour aller en Algérie. Il faut dire la vérité. En campagne, les gens ont faim. L’Etat a oublié les paysans. En Algérie, on a vu comment l’agriculture et l’élevage sont soutenus, pourquoi pas chez nous ? Dieu merci aujourd’hui, j’ai au moins 60 ans. Je pense que le mieux c’est de remettre ma vie dans les mains du bon Dieu et me consacrer à ma religion le peu de temps qui me reste dans ce monde’’ Un autre refoulé plus jeune ajoute : ‘’ Je me nome ABDOUSSALAMOU. Ce que je regrette dans ma vie est le manque d’études. Je n’ai pas eu la chance d’aller à l’école, mais le peu de temps que j’ai passé en Algérie, j’ai appris et j’ai compris beaucoup de choses ». Revenant sur le sujet, il confirme les témoignages de son prédécesseur : ‘’ Nous avons quitté la terre Algérienne dans la dignité, et Agadez, nous avons été bien accueilli. Moi, je veux continuer au village juste pour revoir les parents, mais j’ai le projet de revenir pour m’installer à Agadez. Je veux m’investir dans la restauration. En Algérie, j’ai un peu travaillé dans certains restaurants, et un ami installé ici m’a expliqué que même à Agadez ça marche autour des marchés. Je veux voir comment débuter et j’espère que ça va me permettre de vivre ma vie’’.
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Une fois de plus la région d’Agadez accueil une énième vague des migrants Nigériens refoulés d’Algérie, ils sont au total 246 personnes rapatriées composés d’hommes, femmes et enfants qui sont arrivés ce dimanche 15 Octobre à Agadez. Aussitôt arrivés dans la ville d'Agadez, ces nigériens rapatriés d'Algérie ont été pris en charge par les autorités de la région d'Agadez.
La mendicité principale activité des rapatriés
Ces rapatriés dont la plus part sont des ressortissants de régions de Zinder, Maradi et Tahoua expliquent la situation dans laquelle ils ont été refoulés, Mme Baraatou est originaire de Korgom région de Maradi, elle nous confie ‘’ ça me fait trois jours seulement que je suis arrivée à TAMANRASSET, je suis allée juste pour avoir de quoi nourrir mes deux enfants, ce que je suis allée faire c’est la mendicité’’ dit-elle avant de poursuivre ‘’ On était en ville quand on nous a pris, ils ont dit Aller ! Vous allez rentrer chez vous au Niger, c’est comme cela qu’on a été regroupé et ramener ici à Agadez’’ et sa voisine du même village ajoute ‘’ Ils ne veulent pas de la mendicité, j’ai deux petits enfants avec moi, vous voyez ils ont souffert et maintenant Dieu merci de voir que nous sommes à Agadez’’.
SARATOU est originaire de Kantché, elle confie au journal la NATION’’ Ce n’est pas la première fois que je suis allé en Algérie, je n’ai pas eu de chance cette fois ci, on m’a refoulée, même si je retourne a Kantché qu’est-ce que je vais faire ? ‘’ Dit-elle avant d’ajouter ‘’ Nos autorités doivent réagir, le mal, même les vivres qu’on amène pour nous accompagner n’arrivent pas dans nos mains, ceux qu’on a refoulé avant nous, attendent encore les vivres que l’Algérie a mis à leur disposition’’ conclut SARATOU.
Mallam SAMINOU est originaire de Tessaoua, il nous confie ‘’ Les autorités Algérienne nous ont rapatrié dans la dignité, ils ont respecté tous nos droits, si quelqu’un parmi nous ,vous dis qu’il a été mal traité, sachez que ce n’est pas vrai’’ dit-il avant de poursuivre ‘’ Moi je ne condamne pas les autorités Algérienne , si aujourd’hui nous sommes rapatriés chez nous au Niger, on a eu beaucoup en Algérie, en tous cas pour ceux qui partent travailler dignement, on a été bien traité, bien nourri et bien transporté jusqu'à Agadez où on a été bien accueilli et j’espère qu’on aura le même traitement pour rentrer enfin chez nous’’ conclut Mallam SAMINOU.
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Une vague de refoulés d’Algérie est arrivée dimanche dernier à Agadez à bord de 26 camions. Ils sont au total 664 personnes, dont 572 Nigériens et 92 d’autres nationalités. Parmi eux, de nombreux malades, qui dés leur arrivée, ont été pris en charge dans le district sanitaire d’Agadez avec l’appui de l’ONG Médecins Du Monde (MDM).
Une vague dans laquelle des nombreux malades
Issoufou Boubacar ABDOURAHMANE, assistant du Secrétaire Permanent du Dispositif National de Prévention, de Gestion des Catastrophes et crises Alimentaires de la région d’Agadez explique au micro du journal « La Nation » : ‘’Les migrants arrivés dans cette vague étaient au nombre de 664 parmi lesquels, on dénombre 572 Nigériens. La particularité de cette vague, on a enregistré en son sein de nombreux malades, à cause certainement des conditions du voyage et de l’état de la route. Certains dans une situation très critique ont été vite pris en charge par le district sanitaire d’Agadez avec l’appui de l’ONG Médecins Du Monde. C’est le partenaire MDM qui prend en charge les cas des personnes très malades. Aux urgences, nous avons enregistré trois personnes dont deux femmes et un homme. Les femmes sont transférées au centre Mère et Enfant et l’homme au Centre Hospitalier Régional. Les trois sont pris en charge par MDM. Une autre grande particularité de cette vague des migrants refoulés d’Algérie que nous avons accueillis ici à Agadez, elle compte un bébé de moins d’un mois qui a perdu sa maman à partir de l’Algérie mais qui été accompagné par la grande sœur de sa maman. A ce propos, nous avons une note des autorités de l’Algérie qui avaient adressé un courrier à l’endroit des autorités d’Agadez pour leur faire signe de ce cas particulier de bébé qui a perdu sa mère. A part ces cas, dans l’ensemble tout va bien. Comme d’habitude avec l’appui de tous nos partenaires comme URC, MDM et OIM qui se chargent de la restauration de ces migrants durant leur séjour à Agadez, nous avons bien accueilli tous les migrants, et ils ont été mis dans des conditions meilleures pour alléger toutes les souffrances qu’ils ont endurées en cours de route. Donc tous les 664 personnes refoulées ont été bien accueillies, bien hébergées, bien nourries. A l’heure où je vous parle, les Nigériens ont tous emprunté le chemin de retour vers leurs régions d’origine. D’autres vagues vont encore suivre mais nous espérons qu’il n’y aura pas des malades même si aujourd’hui au niveau du Dispositif National de Prévention, de Gestion des Catastrophes et Crises Alimentaires de la région d’Agadez nous avons l’habitude de gérer ces refoulés qui arrivent par centaine ».
Il faut noter que depuis le début de cette année 2018, il y a eu au total dix vagues de refoulés d’Algérie, soit un total de 5.518 personnes dont 5.328 Nigériens et 190 de nationalité étrangère.
Issouf Hadan (Agadez)
03 avril 2018
Source : La Nation
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Les bandits armés font, une fois de plus, en moins de deux semaines, parler d’eux sur la route Agadez-Dirkou. Cette dernière attaque s’est déroulée ce vendredi 19 Août 2017 à 25 KM seulement de la ville d’Agadez. Selon nos informations, les maîtres de cet axe sont à bord de deux véhicules TOYOTA, tous armés et ont organisé plusieurs opérations dans la matinée et la soirée du vendredi, interceptant des voyageurs et des commerçants qui reviennent de certains marchés hebdomadaires des villages situés à l’Est de la ville d’Agadez.
Un blessé et des objets de valeurs emportés
Dans la matinée de ce vendredi 19 Août 2017, les premières victimes de ces fauves de l’axe Agadez-Dirkou étaient des paisibles citoyens qui venaient du village d’ARATAN, à 25 KM de la ville d’Agadez. Les passagers se sont retrouvés sous le feu des hommes armés, bilan un blessé par balle, des femmes et enfants traumatisés et plusieurs objets de valeurs emportés.
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Quand on parle d’Agadez, beaucoup voit une ville minée par l’insécurité où les citoyens tombent sous l’effet des crimes les plus rocambolesques ! Eh oui ! Les crimes à Agadez sont une réalité et il ne se passe pas 48 heures sans qu’un odieux meurtre ne soit enregistré. Plusieurs raisons d’une contingence accrue peuvent expliquer cet état de fait. Mais attention à ne pas se limiter à l’arbre qui cache la forêt car se serait rater les bons éléments d’analyse.
A priori, on peut dire que la ville d’Agadez paie le prix du développement. Comme à Niamey, Maradi, Zinder et les autres grandes villes du pays, Agadez est aussi un centre urbain en plein épanouissement ? Agadez grandit, s’élargit, se peuple de plus en plus et finit par devenir un grand centre très attractif. Attractif non pas seulement par son charme et la richesse de ses infrastructures, mais par les activités en tout genre qui s’y mènent. Pôle économique au voisinage des grandes entreprises qui extraient et traitent plusieurs ressources minières du pays, dont l’Uranium d’Arlit. Voilà un élément très déterminant dans l’explication des contingences qui minent la vie des populations d’Agadez.
Néanmoins, penchons-nous un tant soit peu sur les crimes générés par l’évolution, le développement de la ville ; car, tout développement a un prix. En effet dans une ville dont la population évolue vers le million d’habitants, une ville au voisinage de quatre poudrières (L’Algérie, La Libye, Le Mali et le Tchad), une ville qui a échappé de justesse au sort de Gao envahie et prise en otage par les groupes armés déstructurés et éparpillés suite à l’assassinat de Kadhafi…quoi de plus normal que des crimes de développement ne se multiplient ? Les vols, les règlements de compte, les abus de confiance, la jalousie, le proxénétisme, l’avarice, l’égoïsme, la cupidité… sont autant de tares que nous avions héritées des pratiques mafieuses générées par l’évolution et le développement. Franchement on ne saurait faire des omelettes sans casser des oeufs. Ce climat d’insécurité règne aujourd’hui dans toutes nos grandes villes surpeuplées où des chômeurs se débrouillent comme ils peuvent dans un environnement sulfureux. Soit.
Malgré tout ce que nous avions précités comme éléments de causes, il faut évoquer la responsabilité de l’Etat par l’intermédiaire de l’autorité décentralisée. En effet, l’une des causes de l’insécurité grandissante à Agadez est la prolifération de sites aurifères artisanaux. La découverte et la mise en exploitation subite de nombreux sites aurifères a transformé Agadez et ses environs en des endroits très dangereux où la gâchette est très facile. L’un des sites le plus célèbres est celui d’Ibarkaten qui abrite des centaines d’exploitants qui ne cessent de se duper à tour de rôle. En effet aujourd’hui il est très difficile de sortir l’or d’Ibarkaten pour le mener jusqu’à bon port sans que l’on ne soit attaqué par des malfrats. Qui sont-ils ? Ce sont pour la plupart les exploitants eux-mêmes qui entretiennent des groupes armés. Ils se nuisent, se font mal dans un environnement de terreur, de menaces en tout genre. Même si l’or arrive à arriver à bon port dans la capitale, il en demeure qu’il est loin d’être sécurisé. On a encore en mémoire plusieurs vols commis sur des bus en déplacement, certains à la sortie même d’Agadez. Le plus gros acte a été enregistré sur un bus de la SONITRAV où une quantité d’or d’une valeur de 200 millions a été subtilisé par des bandits armés juste à 15 km de la sortie de la ville.
Au vu de nombreux dangers consécutifs à l’exploitation des sites aurifères, le gouvernement et les autorités régionales ont pris des mesures conservatoires dont la fermeture de plusieurs exploitations (Trous) clandestins. Cette mesure a contribué à diminuer les accidents sur les sites ; cependant, elle a produit un effet boomerang incontrôlable. En effet, les jeunes exploitants habitués à manipuler l’argent dans des cérémonies fastidieuses se sont retrouvés pour la plupart sans ressources. Ils sont des jeunes arrivés très vite sur le tas, n’ayant aucune expérience réelle de gestion des affaires. L’argent qu’ils gagnent est gaspillé lors des cérémonies tellement que seuls les Touaregs ont le secret. Il n’est pas rare de voir un jeune se lever et verser tout d’un coup plus d’un million de francs sur un guitariste ou une jeune danseuse de Tendé. Dans la ville, ces jeunes aiment se pavaner dans des parures richissimes et des véhicules Toyota dernier cri de plus de 50 millions. Tout autour d’eux, ces nouveaux parvenus ont mis en place des groupes mafieux versés dans le proxénétisme et le trafic de stupéfiants. Car, de l’or au trafic de stupéfiants il n’y a qu’un pas à franchir ; et ces jeunes ont réussi à le franchir. Pour dire que ce sont toutes ces ramifications qui se retrouvent subitement mises en branle par la décision de chasser plusieurs exploitants des sites aurifères. Que peuvent faire des individus habitués à jouer avec de l’argent ? A leur nombre il faut aussi ajouter tous ceux venus de la Libye qui ont perdu aussi leurs affaires. Voilà comment la ville d’Agadez a fini par se retrouver avec une proportion élevée de jeunes privés de leurs sources de revenus. Faute d’autres choses à faire qui procurent de l’argent aussi facilement que l’or et le trafic, plusieurs se sont alors reconvertis dans le banditisme armé. C’est ce qui explique en grande partie la prolifération des attaques, des vols et des crimes dans la ville d’Agadez.
Somme toute, ne faisons pas ce que nous avons l’habitude de faire : chercher le problème ailleurs alors que nous l’avons sous les bras. Certains spécialistes parlent même d’un plan conçu à volonté pour créer une autre zone d’insécurité. Nous ne savons pas là où ils sont allés chercher de telles chimères. En réalité, Agadez ne souffre que d’une insécurité résiduelle exacerbée par l’arrêt de certaines activités. La fermeture des sites aurifères et la maîtrise de plus en plus efficace des circuits de trafic des stupéfiants ont fait perdre leurs emplois à plusieurs jeunes. Trouvons juste le moyen de relever ces jeunes, de leur proposer autres choses décentes à faire et le problème est résolu. Ne commettons pas les mêmes erreurs qui ont engendré la rébellion : démotiver les gens de leurs activités jugées indécentes et leur braquer les yeux, sans aucun accompagnement.
Amadou Madougou
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Ces derniers jours, la ville d’Agadez a enregistré plusieurs vols et braquage avec motos, les voleurs opèrent de nuit comme de jours dans les concessions, dans les rues sombres de certains quartiers de la ville. De nombreux citoyens soupçonnent les conducteurs des motos taxis communément appelées « KABOUKABOU » et « ADEDETA SAHOU » d’être de connivence avec les voleurs ou être auteurs de ces vols et braquages par des individus à motos. Cette situation inquiétante a été l’objet d’une rencontre entre le procureur près le tribunal de grande instance d’Agadez, les représentants de la commune, de la police et des syndicats des taxis motos, le dimanche dernier.
Objectif de la réunion, la sécurité urbaine
Selon le procureur de la République près le tribunal de grande instance d’Agadez, la réunion fait suite à plusieurs vols et braquages que connaît, ces derniers jours la ville. Le procureur Amadou Moussa ZAKI confie au journal la NATION : « Nous avons fait un tour de la situation avec tous les acteurs présents à la réunion, il s’agit de voir comment réinstaurer la sécurité dans la ville d’Agadez et ses alentours, perturbés, ces derniers jours, par des vols et braquages », dit-il avant de poursuivre y a tellement eu de braquages et de vols à mains armés et qui ont été commis avec usage des motos, on reproche aux conducteurs des motos communément appelés KABOUKABOU et ADEDETA SAHOU d’être de mèche avec ces voleurs-là ».
Selon le procureur ZAKI, la réunion a retenu qu’ on ne peut pas venir dans une ville, acheter une moto ou venir avec la moto et chercher de l’argent avec cette dernière et qu’il ne y ait aucune identification de l’engin ni de la personne détentrice. La mairie n’a rien gagné, la ville aussi. C’est peut être un voleur qui est là avec la population et qui transporte les gens pour aller les donner à ces complices voleurs, nous confie le procureur de la République près le tribunal de grande instance d’Agadez.
Amadou Moussa ZAKI d’ajouter : « Nous avons décidé ensemble de prendre la mesure de les faire identifier par le port des gilets qui sont déjà disponibles au niveau de la mairie ; chaque usager de KABOUKABOU ou de ADEDETA SAHOU devrait avoir son numéro d’identification avec son identité complète et le numéro châssis de sa moto », dit-il. Le procureur pense que cela va mettre les clients en sécurité. « Nous pensons qu’avec ce gilet numéroté, celui qui veut être transporté, il sait déjà avec qui il a affaire, parce que le conducteur est identifié et connu au niveau des différents services : mairie et police », nous confie le procureur ZAKI.
Le procureur près le tribunal de grande instance d’Agadez, précise que cette mesure de port de gilet permettra aussi d’éviter un autre désagrément où souvent ces jeunes KABOUKABOU renversent les gens et continuent sans s’arrêter, avec ce gilet numéroté on peut facilement identifier l’auteur. Ces conducteurs qui ne sont pas en règle on fait trop des victimes à Agadez. Dans un langage clair, le procureur Amadou Moussa ZAKI a dit aux syndicats présents à la réunion, qu’ils doivent prendre leurs responsabilités : « Nous avons dit aux syndicats des KABOUKABOU et ADEDETA SAHOU représentés par trois personnes, qu’à partir du lundi 14 Août, ils devraient essayer de sensibiliser leurs membres pour commencer à aller à la mairie prendre le gilet, ils ont un délai de trois jours pour se conformer à la loi, dit-il avant d’ajouter : « Nous sommes clairs là-dessus, passé ce délai tout conducteur pris sur une moto en train de faire KABOUKABOU sans gilet, va récolter les conséquences de son acte ou disons de cette infraction parce qu’il est déjà informé ».
Le procureur confie au journal la NATION que la plupart de ces conducteurs de taxis motos, n’ont aucun papier, ils n’ont pas d’assurance ; ils sont sans plaque d’immatriculation, sans permis de conduire. Il y a au moins trois infractions que la loi Nigérienne a retenu contre eux et nous allons essayer de les poursuivre pour ces infractions-là », précise M. Amadou Moussa ZAKI, avant de poursuivre : « Je pense qu’on a été clair et bien compris par les différents acteurs présents à la réunion, et je précise que tout contrevenant qui sera pris sera déféré au parquet avec sa moto ; il va purger sa peine et au sortir, il régularise et on lui remet sa moto ; on ne peut plus fermer les yeux, conclut le magistrat ZAKI.
Les représentants des syndicats des taxis motos comprennent l’inquiétude des autorités. Mahamadou AGHALI SG SYNDICAT taxi moto pense ceci : « Les autorités ont raison sur certains points, il y a trop de désordre dans cette activité ; il faut que nos camarades comprennent que c’est dans leur intérêt », dit-il. C’est pour faire la différence entre les vrais conducteurs et les faux qui commettent des crimes et la responsabilité tombe sur nous ». Les représentants des conducteurs taxis motos présents à la réunion ont lancé un appel à leurs membres de respecter la loi et appliquer à la lettre les décisions du procureur.
Un appel rejeté par les conducteurs des taxis motos
Même si leurs représentants présents à la réunion ont trouvé justes les décisions arrêtées par la réunion du dimanche, ce matin du mardi 15 Août, les jeunes conducteurs des KABOUKABOU et ADEDETA SAHOU ont envahi les rues d’Agadez bloquant la circulation pendant plus de trois heures.
Moussa ISSA dit N’KONO de l’Aïr, président conducteur ADEDETA SAHOU pense que la décision ne doit pas concerner les tricycles. Il confie au journal la NATION que le port de gilet n’a aucune importance pour nos gens ; déjà les tricycles sont identifiés, nous avons des numéros portés sur les engins ; à quoi sert de porter un gilet avec numéro ; on est identifié parce qu’en ma connaissance il n’y a pas des gens qui ont le tricycle juste comme moyen de déplacement en ville ou uniquement pour leur famille, dit-il. Nos gens sont en règles ; nous avons tous nos papiers et nous versons nos taxes à la commune. Que veulent ces autorités ? Je pense que c’est une atteinte à nos droits vraiment, conclut le président des tricycles.
Mohamed SARKI, lui, est un jeune KABOUKABOU ; il trouve la décision injuste : « Le procureur parle d’un délai de 72H ; c’est trop court pour être en règle ; ils devraient d’abord mener des sensibilisations avant de donner un délai court », dit-il. A côté de lui, SOULEY confie à votre journal : « Nous rejetons cette décision ; on ne gagne rien dans cette activité ; rien ne marche à Agadez ; et nous trouvons juste de quoi payer le carburant et notre thé et les autorités tranquilles dans leurs climatiseurs nous dérangent, qu’ils arrachent nos motos et en ce moment sans activités on va tomber dans la drogue et le vol », dit-il. Très en colère un autre jeune KABOUKABOU vocifère sous les applaudissements de ses camarades et des klaxons : « Les autorités, à Agadez, veulent étouffer la jeunesse ; toute activité où les jeunes gagnent peu est ciblée ; le procureur va loin en pensant que nous sommes de connivence avec les voleurs ; s’ils ne veulent plus de la jeunesse à Agadez qu’ils nous le disent et eux, nos élus, à la mairie, ils vont revenir un jour vers nous les jeunes. Que le procureur et la mairie sachent qu’on ne va jamais accepter leurs décisions », conclut-il.
Bon nombre d’observateurs de la grogne de ces jeunes, ce matin, demandent aux autorités de tempérer et essayer de calmer la situation ; la jeunesse d’Agadez a subi beaucoup de coups durs cette année ; la fermeture des sites aurifères, la lutte contre la migration, ils ne méritent pas tout ce sort. Ces observateurs lancent un appel au calme dans l’intérêt de tous et pour une meilleure sécurité à Agadez.
Issouf Hadan
16 août 2017
Source : La Nation
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Le Gouverneur de la région d’Agadez, M. Magagi Maman Dada, a présidé, le 25 juin dernier, une session de formation de trois jours destinée aux directeurs régionaux et centraux sur la conception et la mise en œuvre des politiques publiques basées sur des données probantes. Cette formation organisée par le Haut-commissariat à la Modernisation de l’Etat, avec l’appui du programme PAGOD de la Coopération Suisse au Niger a vu la présence du représentant du Cabinet du Premier ministre, de la représentante du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative et de plusieurs cadres du Haut-commissariat à la modernisation de l’Etat.
Cette rencontre est d’une importance particulière dans un contexte mondial caractérisé par les exigences des citoyens et des acteurs de la société civile soucieux d’être informés sur l’utilisation des ressources publiques et de leurs impacts sur leurs conditions de vie, mais aussi l’exigence des partenaires de la coopération très regardants sur la saine utilisation des moyens mis à la disposition des pays.
La formation qui a regroupé les représentants sectoriels et immédiats des ministres que sont les directeurs régionaux, vise à toucher les fondements mêmes de la réussite des programmes du gouvernement à savoir les politiques publiques, depuis leur conception, leur mise en œuvre, leur suivi, leur évaluation et leur capitalisation.
La réunion a permis d’initier les cadres sur la conception et la mise en œuvre des politiques publiques basées sur des données probantes afin de faire face à de telles exigences qui commandent indubitablement l’utilisation d’approches modernes d’élaboration des politiques publiques centrées sur le développement institutionnel et le développement humain.
Dans son discours le gouverneur de la région d’Agadez, a déclaré que la rencontre d’Agadez s’inscrit dans un plan global de renforcement des capacités des cadres de l’Administration déconcentrée afin de mieux les outiller dans la mise en œuvre des orientations du gouvernement. En effet, la formulation des politiques publiques basées sur les données probantes, autrement dit « la formulation des politiques basée sur les preuves » est un processus qui aide les décideurs à formuler de meilleures politiques et à produire de meilleurs résultats traduisant une réelle fierté de ceux qui mettent en œuvre ces politiques et la satisfaction des populations bénéficiaires de celles-ci a indiqué le gouverneur d’Agadez.
Selon M. Soumaila Idi Dan Bouzou, directeur du département formation et renforcement des capacités au Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat l’objectif de la formation est de sensibiliser les différents responsables sur l’utilisation des données probantes afin que qu’ils puissent dans la formulation des politiques sectorielles, explorer toutes les pistes pouvant leur permettre de tirer des bonnes données à partir des sources fiables et variées notamment celles provenant des enquêtes, des évaluations, des travaux de recherche, des études générales ou thématiques, des expériences par les témoignages et les capitalisations, des statistiques, etc.
Abdoulaye Harouna, ANP-ONEP/Agadez
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Une fois de plus la société Nigérienne d’électricité (NIGELEC) plonge la ville d’Agadez dans le noir, la coupure a débuté la veille du 57ème anniversaire de l’indépendance de la République et perdure encore. Certains quartiers ont passé 72 heures d’affilées sans électricité. Cette situation a causé beaucoup de désagréments aux abonnés et aux citoyens en général qui ne comprennent pas les raisons de ces longues et interminables coupures d’électricité à Agadez.
Un arrêt de la production de la SONICHAR
La NIGELEC dit regretter cette situation au niveau de la ville d’Agadez et sa périphérie, selon Brah Bouzou MOUSSA, chef secteur NIGELEC Agadez, en technique tout peut arriver, la situation est délicate car les deux tranches de la SONICHAR sont toutes à l’arrêt, ça peut venir même si on sait que nous avons une centrale au niveau de la SONICHAR qui a atteint un certain âge dans l’exploitation, mais même un matériel neuf peut tomber en panne, à plus forte raison un matériel un peu vieillissant, dit-il.
Le chef secteur de la NIGELEC Agadez confie au journal la NATION que des équipes sont à pied d’œuvre jour et nuit, et des efforts sont conjugués entre la NIGELEC et la SONICHAR pour rétablir cette situation le plutôt que possible. Cela nous fait beaucoup de soucis mais on vit à l’image de toute l’Afrique, nous ne sommes pas à la pointe de la technologie, cela, il faut le reconnaître, précise Mr BOUZOU, avant d’ajouter : « Donc, nos équipements peuvent tomber en panne plus facilement que ceux des sociétés sœurs qui sont au niveau d’autres continents qui ont plus la technologie et plus de moyens, parce que malheureusement c’est le même Etat qui doit faire tout : l’école, assurer la centrale et vu la situation économique régionale malgré les efforts de l’Etat, on n’arrive pas à combler le vide, parce que installer une nouvelle centrale demande beaucoup d’argent et nos Etats ne peuvent pas financer à 1OO%.
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Hier soir, une patrouille de la police d’Agadez, en s’interposant entre groupes de jeunes, suite à une bagarre à l’autogare, a pourchassé certains d’entre eux jusqu’au quartier Katanga, où se trouve aussi le palais de son Altesse, le Sultan d’Agadez. Plusieurs jets de gaz lacrymogène ont eu lieu dans le quartier et deux personnes sont actuellement admises à l’hôpital après avoir inhalé du gaz. Les habitants du quartier sont très remontés suite à la conduite des agents de la police. « Non, c’est un manque de respect à son Altesse. On va porter plainte… », s’indigne un père de famille victime de ces jets de gaz. Aux dernières nouvelles, une délégation de la police se serait rendue auprès de son Altesse pour s’excuser. Ce dernier a alors demandé aux habitants du quartier de pardonner aux agents auteurs de cette maladresse.
Issouf Hadan
10 août 2017
Source : La Nation
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Le comité de sélection des dossiers des acteurs de la migration, dans le cadre du plan de reconversion, initié par les autorités, avec l’appui des partenaires financiers, a sorti une liste des bénéficiaires aptes à recevoir un financement de projet individuel ou collectif, le Jeudi 24 Août 2017, à Agadez. Au total une somme de 145 millions constituant le fonds investi par la haute autorité à la consolidation de la paix et le projet d'Appui à la stabilité socio-économique dans la région d'Agadez PASSERAZ de l’ONG KARKARA sera mis à la disposition de 98 bénéficiaires sélectionnés sur plus de 1.800 dossiers déposés.
Des acteurs de la migration en colère
La proclamation de la liste des dossiers retenus par le comité a créé une tension au niveau de la commune urbaine d’Agadez. Ce vendredi matin, 25 Août 2017, des milliers de passeurs et chauffeurs ont pris d’assaut la mairie. Certains de ces acteurs de la migration qui n'ont pas été sélectionnés étaient très en colère contre le comité de sélection, la mairie et même les partenaires. Ils ont tenu un meeting à la place du citoyen en face de la mairie, pour déverser leur colère et leur désarroi face à ce qu’ils appellent une sélection de ‘’magouille’’ organisée par le comité de sélection composé de leurs représentants, de ceux de la commune et des représentants de la HACP et de l’ONG KARKARA.
AMADOU est un passeur ; il confie au journal la NATION que cela fait des années qu’il exerce ce métier ; depuis 2003 c’est son travail mais il a arrêté avec la loi et on leur a promis qu’on aura une somme pour créer une activité ; même si elle est insuffisante on a consenti mais aujourd’hui on a rejeté son dossier. Il nous assure parmi les 98 dossiers sélectionnés il y a seulement trois qui sont de vrais acteurs de la migration ; ils ont fait ce qu’on a l’habitude de faire dans ce pays : parents, amis et connaissances ; et je jure qu’on ne va jamais accepter cette mascarade.
Un autre acteur hurle à haute voix : « Ces gens du comité ne sont que des escrocs ; on a pris notre argent pour monter des dossiers ; et aujourd’hui de bon matin on nous sort une fausse liste composée de faux acteurs de la migration ; il y a même des femmes que nous connaissons bien et qui n’ont rien à voir avec la migration ; on a arrêté notre activité ; on a même collaboré pour dénoncer des migrants. Résultats aujourd’hui, on sélectionne ceux qui ne sont même pas concernés ; alors je vous dis une chose ; si on veut la paix à Agadez que la HACP qui a financé les projets demande à voir clair. Mais pourquoi on veut faire d’Agadez une ville d’injustice ; la loi est injuste ; la sélection des dossiers est injuste ; je vous assure si les autorités ne mettent pas de l’ordre dans ce processus de reconversion ça va barder », lance-t-il.
ROUFAYE, dit Dan Tchaga confie au journal la NATION : « Nous des passeurs ; on nous traite de tous les maux, criminels, drogués, voleurs, mais aujourd’hui ceux qui nous accusent de tous ces maux ont semé la pagaille dans la sélection des dossiers ; ont volé la place des vrais acteurs pour inscrire leurs sœurs, leurs petites amies et que sais-je encore. Et c’est comme cela qu’on veut arrêter la migration ; on savait que dès que l’argent arrive il y aura cette confusion. Moi aujourd’hui mon souhait c’est de quitter Agadez ; quitter le Niger ; être loin de tout ce brouhaha autour de la migration », conclut Dan Tchaga désespéré.
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Depuis l’installation du bureau du Haut-commissariat aux Réfugiés (HCR), ils sont nombreux des migrants soudanais, pakistanais et bangladais qui affluent vers la ville d’Agadez. Ces migrants qui quittent la Libye arrivent à Agadez où ils espèrent bénéficier des services du HCR et obtenir un asile avant de continuer vers l’Europe en toute légalité.
Déjà dans le cadre de cette migration mixte, grâce au profilage lancé par le bureau du HCR, il a été recensé plus de 1000 migrants demandeurs d’asile qui sont des Nigérians, des Centrafricains, des Soudanais. A ceux-là viennent s’ajouter selon certaines sources, des Soudanais, des Pakistanais et des Bangladais.
Une présence qui inquiète la population d’Agadez
La présence de ces nombreux étrangers originaires des zones qui ont et qui souffrent encore des conflits et terrorisme comme le Pakistan inquiète la population de la ville. Moussa ABAGHAN, un habitant d’Agadez confie au micro du journal « La Nation » : ‘’ Nous sommes habitués à la présence des migrants depuis quelques années. Notre ville est devenue un centre de transit pour les migrants. La ville est encombrée, mais ce qui nous inquiète beaucoup c’est le profilage pour déterminer des demandeurs d’asile. Depuis le début de cette activité, Agadez est devenue une ville d’accueil pour des migrants qui viennent de tous les horizons. C’est inquiétant parce que la plupart de ces migrants ne sont pas contrôlés et on ne sait pas qui ils sont. Je pense que nos autorités doivent être vigilantes. On a peur, surtout avec ces informations qui parlent de la présence des Pakistanais, des Soudanais du Darfour et même des Bangladais. Il y a ceux qui vendent des téléphones portables et d’autres articles mais on ne connait pas leur intention. Que le bon Dieu nous préserve de cette nouvelle situation à Agadez’’.
Ghoumour AKAL un autre habitant d’ajour : ‘’ Notre inquiétude, c’est ce flux migratoire nouveau. Nous voyons des migrants venir à Agadez mais personne ne peut savoir exactement quand est-ce qu’ils sont rentrés dans la ville. Dans la forme de la migration dont nous avons connaissance, c’est l’OIM qui appuie et qui raccompagne les migrants chez eux. Mais, ces derniers mois, on nous parle des migrants demandeurs d’asile donc qui peuvent rester tranquillement à Agadez, circuler librement. Ce qui fait surtout peur à la population, ce que ces demandeurs d’asile sont originaires des pays spécialisés dans des attentats. On a l’habitude d’entendre ce qui se passe au Darfour, au Pakistan et aujourd’hui si on nous dit que ces migrants ont fui les conflits chez eux et en Libye, alors on a peur qu’il n’y ait parmi eux ceux qui ont exporté la violence avec eux. A mon avis, les autorités ne doivent pas badiner avec la sécurité de leurs propres citoyens. Elles doivent être bien informées sur ce qui se passe, c’est-à-dire, qui sont ces demandeurs d’asile. On doit informer la population sur ce que font ces structures qui s’occupent de la migration à Agadez. Ces demandeurs d’asile sont des migrants qu’il faut bien suivre pour la sécurité de la population d’Agadez’’.
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La ville d’Agadez est confrontée, depuis quelques jours, à d’énormes perturbations dans la distribution d’eau, et cela intervient à un moment où les besoins sont cruciaux en ce début de Ramadan avec une chaleur qui dépasse les 45 degré à l’ombre. Les gouttes d’eau des robinets sont de plus en plus rares dans certains quartiers de la ville où les paisibles populations font des distances énormes à la quête de ce liquide vital qui se fait rare.
Au quartier Misrata, c’est une file d’attente sur les quelques bornes fontaines qui arrivent à voir l’eau couler par petits jets, de fois c’est même la bousculade voire même des bagarres autour de ces points d’eau. Ismaeil un habitant du quartier, lui préfère louer le service des vendeurs à pousse-pousse pour payer quelques bidons, histoire de tenir juste 24H. Chaque jour, je dépense une somme énorme pour payer l’eau car les revendeurs eux aussi ont augmenté le prix, confie t-il au journal LA NATION. Almoctar, un autre habitant, nous confie qu’il paye un tonneau à 2000 FCFA depuis le début des coupures d’eau pour les besoins de sa famille. Une femme, en attente à la longue file au niveau d’une borne fontaine, se lamente quant à elle : « je suis venue ici juste après la prière du matin, ça fait des heures que j’attends mon tour juste pour avoir un seul bidon, et avec le jeûne de Ramadan je ne peux plus tenir, pourquoi toute cette souffrance pendant un mois béni »?
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Le gouverneur de la région d’Agadez, M. Sadou Soloké a assisté, le 7 juin dernier dans la matinée à la grande mosquée de vendredi, à une prière collective et une séance de lecture du Saint Coran, initiées par les autorités coutumières et religieuses de la région d’Agadez pour le repos des âmes des éléments des Forces de Défense et de Sécurité tombés sur le champ d’honneur et pour que Dieu le tout puissant gratifie notre pays d’un hivernage fécond. Ont pris part à cette cérémonie le sultan de l’Aïr, son altesse Oumarou Ibrahim Oumarou ; les membres du Conseil régional ; le maire de la Commune d’Agadez et les responsables des Forces de Défense et de Sécurité.
Cette cérémonie de prière est une réponse a dit le Gouverneur de la région d’Agadez, M. Sadou Soloké apportée à la sollicitation des plus hautes autorités de notre pays, qui ont demandé aux autorités coutumières d’organiser des séances de prières collectives et d’invocation pour que la paix règne sur notre pays et pour un hivernage fécond.
« Nous sommes aujourd’hui à la grande mosquée pour des invocations et des prières collectives pour que le tout puissant Allah gratifie notre pays d’une paix durable et d’un hivernage fécond » a indiqué le sultan de l’Aïr son altesse Oumarou Ibrahim Oumarou. « Des invocations ont également été dites pour les repos des âmes des éléments de nos Forces de Défense et de Sécurité tombés sur le champ d’honneur et pour que le tout puissant protège et accompagne nos soldats qui sont sur le terrain afin qu’ils remportent la victoire sur les forces du mal », a ajouté le sultan de l’Aïr.
En outre, son altesse Oumarou Ibrahim Oumarou a invité la Ouma islamique à continuer les prières et les invocations dans les mosquées de leurs quartiers, de leurs villages pour que le tout puissant facilite la tâche aux citoyens nigériens afin de vaquer à leurs préoccupations dans la paix et la sérénité.
Aïchatou Hamma Wakasso, ONEP/Agadez
10 juin 2019
Source : http://www.lesahel.org
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Les actions menées sont axées sur la mise en place d’infrastructures sociales et économiques de base qui contribuent à la réduction de la mortalité maternelle et infantile, au bien-être des femmes et des enfants et à l’amélioration des conditions de vie des populations.
La région d’Agadez, avec ses 667.799 km2, constitue la plus vaste portion du territoire du Niger. Une zone désertique, montagneuse et aride, peuplée pour l’essentiel de populations Touaregs nomades et agropasteurs. Ces populations nomadisent autour des aires de pâturage, mais de plus en plus se sédentarisent autour des oasis pour pratiquer le maraîchage.
Cette partie du territoire national a connu malheureusement un enchaînement de conflits armés qui a réduit considérablement les capacités des autorités et des organisations locales à répondre aux besoins fondamentaux des populations, notamment en matière de soins de santé, d’assainissement et d’accès à l’eau potable. Cet enchevêtrement d’évènements douloureux justifie en partie le retard de cette région en matière de développement des infrastructures au niveau des secteurs sociaux de base.
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De par ces produits artisanaux qui sont connus partout au Niger et dans le monde, reflétant la richesse culturelle du terroir, la région d’Agadez regorge d’énormes potentialités agricoles grâce à la fertilité de son sol. Cette fertilité du sol facilite la pratique culturale et rend accessibles les produits maraichers faisant des communes de la région un véritable réservoir des produits appréciés par les nigériens au nombre desquels la pomme de terre, l’oignon, l’ail, les agrumes et légumes et une sorte de noix sèche de palmier doum communément appelé ‘’takodaré’’ sans oublier les feuilles de ‘’Focou’’. Tous ces produits constituent une source de revenus aux populations locales des zones éloignées et contribuent à faire face aux aléas de la vie quotidienne.
Les produits cultivés sont très prisés par les populations de toutes les contrées du pays ainsi que celles de l’extérieur voire les populations étrangères ayant séjourné dans la localité d’Agadez. Notons que les produits de la zone d’Agadez sont appréciés non seulement grâce à la qualité de l’environnement dans lequel ils sont exploités, mais aussi à leur goût naturel.
Les producteurs d’Agadez sont aussi spécialisés dans la production des plantes tels que l’Artémisia plus connu sous le nom de ‘’Tezaraggadé, et la plante ‘’Aghallashin’’ qui est une espèce végétale unique à la région d’Agadez au Niger. Elle a des vertus thérapeutiques traditionnellement reconnues par les anciens et les initiés. Grâce à leurs odeurs parfumées et attirantes, ces feuilles sont utilisées pour assaisonner le thé et servent surtout à des médicaments traditionnels dans le traitement de certaines maladies comme le rhume, la toux, etc. ‘’Takodaré’’ est une sorte de noix sèche de palmier doum dont seuls les pratiquants de cette activité génératrice de revenus vivant dans les zones reculées connaissent le secret. La noix sèche de palmier doum fait également partie des produits atypiques à la région d’Agadez. Elle symbolise pour de nombreux visiteurs leurs séjours dans la région. Ceux qui connaissent la localité ne tarissent pas de demander aux populations sur place ou celles de passage des cadeaux de noix sèche de palmier doum. Force est de constater que ces produits deviennent aujourd’hui de plus en plus rares sur les marchés locaux. Les légumes et les fruits se trouvant sur les marchés proviennent parfois du Nigéria voisin dont les prix coûtent excessivement cher. Pour ce qui est des produits locaux, il est à déplorer qu’ils ne sont pas à la portée de tous les ménages. Quant à certains vendeurs de ‘’Takodaré’’ qui résistent encore, ils sont juste positionnés au niveau des compagnies des transports, exposant quelques sachets des marchandises qu’ils disposent.
Agadez a aussi bénéficié pendant longtemps d’une situation géographique exceptionnelle compte tenu de sa proximité avec l’Algérie et la Libye faisant de la région un véritable carrefour en matière de commerce. Sa position géographique a favorisé la transaction des produits de première nécessité aux prix abordables notamment les pâtes alimentaires, l’huile, le lait en poudre (Lahda). On trouve aussi les dattes, les bonbons, les draps ‘’couvre lit’’, les salons arabes, les robes ‘’abaya’’, les véhicules et bien d’autres à moindres frais. Les anciens de la région se souviennent encore des années de gloire où le paquet du lait en poudre se vendait à 125 et 200 FCFA, le kilogramme de macaroni, spaghetti et couscous qui se vendait respectivement à 100, 125 et 200 FCFA. A l’annonce de l’arrivée des véhicules venant de la Lybie, les populations se bousculaient pour se rendre à la Douane en vue d’acheter divers articles contribuant à fructifier les chiffres d’affaires avec peu d’argent. Je me rappelle encore de notre discussion en 2013 avec mon cousin mécanicien à Arlit ; excellant dans la vente des véhicules, il s’approvisionne en véhicules à partir d’Assamaka à la frontière algérienne pour aller revendre à Zinder ou au Nigéria. Il m’a dit ceci avec assurance et un visage plein d’espoir : « ma sœur, dans peu de temps, le véhicule ne sera plus un luxe à Agadez ; grâce aux véhicules en provenance de la Lybie et de l’Algérie, chacun peut en avoir proportionnellement à sa bourse ».
Mais aujourd’hui, tout ceci n’est que bons souvenirs, car l’insécurité en Libye, la fermeture de la frontière algérienne et même l’abandon de certains secteurs productifs par les jeunes ont fait que la région se jette dans une situation qui ne dit pas son nom. Les populations sous une émotion inexplicable ont toujours en mémoire Agadez des années 90 offrant un cadre de vie agréable et le coût de la vie était meilleur. L’espoir est permis de dire que les choses s’amélioront un jour au bénéfice des braves populations d’Agadez.
Par Aïchatou Hamma Wakasso
22 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’insécurité résiduelle fait parler d’elle ces derniers jours dans la région d’Agadez à travers plusieurs attaques à mains armées signalées sur les différents axes routiers où des bandits attaquent et rançonnent de paisibles citoyens. Il s’agit des orpailleurs qui reviennent du site de Tchibarakatène, département d’Iferouāne, Tabelot, département Tchirozerine, axe Dirkou-Agadez, Agadez-Arlit, Agadez-Tahoua, ou sur les axes des marchés hebdomadaires et même à la périphérie de la commune d’Agadez.
La peur au ventre
Depuis le réveil de ces coupeurs de route, les usagers qui fréquentent ces différents axes pour leurs affaires ont la peur au ventre. Malam Lawaly a l’habitude de faire le tour des marchés hebdomadaires de certaines communes comme Dabaga et Tabelot. La semaine passée, dit-il, deux bandits armés nous ont attaqués vers Tourayat, à 80 km d’Agadez. Ils nous ont dépouillés de tous nos biens et ont molesté ceux qui ont résisté. Ils sont deux seulement mais comme ils sont armés, on est faible face à eux, ajoute ce commerçant, ils ont pris tout leur temps et sont partis avec une somme énorme, nous confie cet homme, qui dit avoir peur de retourner au prochain marché.
La même semaine deux autres bandits armés ont attaqué le site de traitement de l’or de Tabelot, blessant un policier municipal avant de prendre la fuite, et selon nos informations, ces mêmes coupeurs de route ont rançonné de pauvres jardiniers qui ont écoulé leurs produits sur les marchés d’Agadez.
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Des transitaires des véhicules d'occasion de la Libye sont tombés, ce dimanche sur une patrouille de la garde Nationale à 50 Km d'Agadez, au nombre de trois véhicules. Les transitaires ont été pris pour des trafiquants de migrants par les éléments de la garde Nationale selon un témoin qui est lui-même transitaire et de leur côté le convoi, pensant être en face des bandits armés, ont voulu prendre la fuite.
Malheureusement dans la course poursuite, les éléments de la Garde Nationale ont ouvert le feu sur l'un de véhicule selon un autre témoin qui faisait partie du convoi.
Une personne a été mortellement touchée par les tirs, et ses amis nous confient que les élé- ments en patrouilles malgré le mort, ont continué leurs fouilles mais n'ont rien retrouvé sur les véhicules que nous avons ramené de la Libye pour les écouler à Agadez, disent ils.
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Le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes M. Laouan Magagi a entamé depuis le samedi 23 juillet 2022 la mission ministérielle d’évaluation de l’installation de la Campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique de 2022, dans la région d’Agadez.
Le ministre est accompagné dans ce déplacement par le Gouverneur de la Région d’Agadez, de la Secrétaire Générale Adjointe du gouvernorat, des Conseillers à la (Présidence de République et à la Primature), des cadres centraux des différents ministères et services.
De façon spécifique les objectifs assignés à cette mission sont entre autres de : s’entretenir avec les populations sur l’installation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique de 2022 (situation agricole, situation pastorale et sanitaire, niveau de remplissage des points d’eau de
surface, reboisement, récupération de terres, conséquences des infestations de prédateurs, des inondations et des épisodes de sécheresses etc.) ; s’entretenir avec les niveaux déconcentré et régional des conditions de préparation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique par département (mise à disposition des semences, engrais, produits phytosanitaires, intrants zootechniques vétérinaires tec.) ; échanger avec les principaux acteurs sur les effets induits du plan d’urgence et du plan du soutien sur les conditions de vie de population ainsi que sur le cheptel ; faire le point sur la mise en œuvre de l’Initiative 3N “les nigériens nourrissent les nigériens avec un accent particulier sur la maison de paysan, le Conseil Agricole et le Fonds d’Investissement sur la Sécurités Alimentaire et Nutritionnelle (FISAN) ; échanger avec les populations sur les questions Sociopolitique et économique de l’heure ; la sécurité des personnes et de leurs biens (encouragement et soutiens aux FDS, la gouvernance des collectivités décentralisées, la promotion de nos valeurs culturelles (interdiction de la mendicité à certaines personnes, éducation l’hygiène et assainissement et enfin, échanger sur la mise en œuvre des différents projets et programmes intervenant dans la région.
Le département d’Iferouāne, d’Arlit et de Tchirozérine ont constitué les premières étapes d’un périple qui le conduira outre ces trois localités, dans les départements d’Ingall, d’Aderbissanat et de Bilma.
L’installation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique dans les départements visités se caractérise par des faibles précipitations, dans la majorité des villages agricoles.
En effet, selon les rapports de synthèse produits par les différents services techniques des départements visités, il ressort que, sur les 36 villages agricoles que compte le département d’Iferouāne, aucun n’a semé à la date du passage de la délégation ministérielle. Idem également sur les 26 villages que compte le département d’Arlit. Cependant sur les 166 villages agricoles que compte le département de Tchirozérine 16 villages ont pu semer à la date du passage de la mission ministérielle.
De façon globale l’espoir est permis quant à la poursuite des pluies car selon les prévisions météorologiques, les précipitations sont attendues dans les mois de juillet, août et septembre 2022 dans la région. Partout où il s’était rendu le ministre a transmis les salutations du Président de la République et du Premier ministre aux populations avant de développer les thèmes sur les objectifs assignés à la mission dans un débat franc, ouvert et sans tabous avec les principaux acteurs notamment les élus locaux, les chefs coutumiers, les représentants des producteurs ruraux, les représentants des organisations de la société civile, des jeunes et des femmes.
Le ministre et sa délégation ont effectué une série de visites de terrains, afin de constater les travaux de seuils d’épandage dans le cadre de la protection des communautés contre les risques d’inondations, les jardins, les sites de production maraîchère et les magasins de stockage de céréales dans le cadre de la vente à prix modéré et les distributions gratuites ciblées aux populations vulnérables.
M. Tahirou AP/MAH/GC
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Agadez, la ville qui rêve de retrouver sa grandeur : située dans le nord du Niger, à 1000 kilomètres de la capitale Niamey, elle fit la gloire du Paris-Dakar...Mais depuis plusieurs années maintenant, Agadez est tombée dans l’oubli, classée en zone rouge, à cause de la menace djihadiste aux frontières du pays.
Agadez, la porte du Ténéré
"La ville qui vivait grâce au tourisme a été oubliée depuis qu’elle est entourée de régions formellement déconseillées à cause de la présence de jihadistes" : Alissa Descotes-Toyosaki et le photographe Pascal Maître sont retournés dans cette ville inscrite au patrimoine mondial de l'Humanité depuis 2013.
Dans le magazine Géo, tous deux racontent la destinée de cette cité aux ruelles étroites où la terre et les murs sont ocres, les maisons à toits plats faites en banco, ce mélange d’argile et de paille.
"Cette ancienne cité caravanière a toujours été un carrefour du commerce transsaharien, elle a vécu du tourisme, jusque dans les années 1990. Le Paris-Dakar en a fait sa gloire."
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Les membres du bureau exécutif national de l’Association Nigérienne pour la Sensibilisation sur la Migration Clandestine et Alternatives Liées (ANSMICAL) ont effectué selon le président de ladite association une visite de terrain le vendredi 21 février dernier à Arlit. Il s’est agi pour les membres de la délégation d’aller sur le site qui vient d’être identifié pour la mise en œuvre prochaine d’un ambitieux Projet Agro-Sylvo-pastoral.
Notons que le site qui a été identifié, est doté entre autres d’un Centre de formation socioprofessionnelle des jeunes en agro-sylvo-pastoralisme, GPL-gaz, menuiserie, soudure, mécanique, électricité etc. D’une superficie de quinze (15) hectares, le site appartient aux producteurs ruraux. Il est situé au Sud de la Ville d’Arlit dans la région d’Agadez en allant vers Akokan 2 près des jardins de Tasilim 1.
L’Association a également formulé une demande de terrain auprès de la Mairie d’Arlit en vue d’exploiter le site dans le cadre dudit projet. Cette visite a été également mise à profit par le Bureau Exécutif National de l’ANSMICAL pour s’entretenir avec les responsables des Coopératives et autres regroupements associatifs des maraichers de Taslim qui ont favorablement accueilli et soutenu l’initiative du projet.
Parlant de ce projet, le président de l’ANSMICAL M. Amadou Abdoul Karimou a indiqué que le Projet Agro-sylvo-pastoral va contribuer entre autres au développement communautaire de la ville d’Arlit, à réduire le flux migratoire dans la zone et à servir de meilleure alternative au problème de chômage auquel seront inévitablement exposés les agents et autres sous-traitants des Sociétés minières basées à Arlit. En effet, précise-t-il, la mise en œuvre de ce projet s’inscrit en prélude à la fermeture des sociétés minières. A cet effet, l’association est en train d’envisager une reconversion qui permettra aux uns et aux autres de se spécialiser dans un métier quelconque afin de mieux affronter la situation.
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Construit en 2013 et perçu par ses concepteurs comme le plus important jamais réalisé dans la région, l’ouvrage sur le Telwa s’est effondré, comme un château de cartes la semaine dernière, sous l’effet des précipitations coupant ainsi les cités minières d’Arlit, d’Akokan et de Tchirozérine du reste du pays et occasionnant du coup d’énormes pertes économiques pour la région et le pays.
L’ouvrage qui a cédé avait été réalisé à grands frais en 2013 pour remplacer l’ancien endommagé suite aux précipitations du 15 aout 2012. Tout a été mis en œuvre à l’époque pour réaliser une infrastructure à la hauteur des aspirations légitimes des usagers. Mais hélas ! L’effondrement de l’ouvrage de Telwa a faussé tous les calculs des techniciens, car c’est à la construction d’un nouvel ouvrage qu’il faut penser à présent. L’ouvrage qui devrait avoir une durée de vie au moins égale à celle de l’ancien ouvrage (37ans, puisque réalisé dans les années 80), n’a tenu que pour trois ans tout au plus.
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La Secrétaire Générale Adjointe du gouvernorat d’Agadez, Hadjia Aldjouma Mahamane Delley, a présidé, le mercredi 16 septembre dernier à Agadez, une cérémonie de remise d’attestations à trente(30) femmes de la commune urbaine d’Agadez ayant été formées en couture et teinture batik par l’ONG HED-Tamat. En plus du diplôme, les couturières ont désormais leurs propres machines à coudre et des kits complets en tissu, paraffine, pinceaux, fusain, teintures, bacs pour teintures, gants caoutchouc, planche à repasser et fer, planche à pain ou mitaine de four pour débuter leurs activités. Toutes ces femmes ont reçu des attestations à l’issue de leur formation. Grâce aux compétences acquises, elles pourront créer de petites entreprises pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.
Intervenant à cette occasion, la Secrétaire Générale Adjointe du gouvernorat d’Agadez, Hadjia Aldjouma Mahamane Delley, a vivement salué l’Ong HED-Tamat pour cette action qui participe aux efforts d’autonomisation économique des femmes, mais aussi elle s’inscrit dans le cadre des activités portant sur la consolidation de la paix et la prévention de l´extrémisme religieux. Elle a par ailleurs mis l’accent sur le renforcement des activités qui sont menées dans les régions d’Agadez, Tahoua et Zinder par l’Ong HED-Tamat. En effet, l’autonomisation des femmes est l’une des priorités inscrite dans le Programme de la renaissance du Niger.
Le Secrétaire permanent, M. Assalek Ibrahim a de son côté indiqué que les femmes jouent un rôle indéniable dans nos familles dans notre administration et dans notre pays tout entier. Il a en outre précisé que les femmes garantissent la sécurité alimentaire de leurs communautés, améliorent la résistance au changement climatique et renforcent les économies. Nous comptons plus tard les suivre et les accompagner et éventuellement, leur donner la chance d’avoir des recyclages pour se perfectionner davantage, a noté M. Assalek Ibrahim .N’oublions pas que les femmes sont les facteurs de la stabilité, elles sont les gardiennes de nos valeurs traditionnelles.
Dans son intervention le Directeur Régional de la Formation professionnelle et technique, M. Ary Kolo Amadou, a rappelé le rôle important que joue l’ONG HED-Tamat dans la promotion du développement du monde rural, notamment l’incitation des populations à participer aux activités économiques et sociales, etc. Ces actions, a-t-il dit viennent en soutien aux politiques et stratégies de développement en faveur des populations dans ses zones d’intervention qui vont au-delà des frontières nationales.
Quant au PCA de l’ONG HED-Tamat, l’honorable député national Mano Aghali, il a exprimé son ferme espoir de voir toutes ces femmes formées démarrer chacune dans son foyer une activité rémunératrice de revenus. « Cela ne se fera pas par miracle, mais je sais qu’en cas de persévérance d’assiduité, de courage elles pourront rendre des services à leur communauté, elles pourront aussi gagner en retour un minimum de revenus substantiels ».
L’ONG, a précisé M. Mano Aghali, intervient aussi dans la région de Tillabéry (16 communes), frontière Mali-Burkina (16), région de Tahoua (9 communes), Zinder (5 communes), Agadez (15 communes) et aujourd’hui dans les communes de Bosso et N’gourti.
Abdoulaye Harouna ANP-ONEP/Agadez
23 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Une importante quantité d’eau drainée par les crues du kori Telwa, l’un des 28 bassins versants de l’Aïr, a temporairement inondé, le 30 Août dernier, presque toutes les parties nord-est et nord-ouest de la ville d’Agadez, principalement dans les quartiers Dubai, Tadalanfaye, Jeune cadre, Tajajarat, Pays-bas. L’eau de la Telwa a traversé sa voie traditionnelle pour former des vastes points d’eau au sein de la ville. Le Centre Hospitalier Régional n’en a pas été épargné, mais les responsables n’ont pas signalé de dégâts.
Cette scène rappelle à l’esprit des habitants de la capitale de l’Aïr les événements du 1er septembre 2009 où la ville d’Agadez a été victime du même débordement de Telwa faisant des dégâts très dramatiques (destructions de maisons, pertes en vies humaines etc.). La même année, la Société AREVA avait financé la construction d’une digue pour protéger la ville des crues de la Telwa.
Ce sont 28 bassins versants de l’Aïr qui alimentent les nappes phréatiques qui sont d’une importance capitale pour les populations nomades de la région dont le maraîchage constitue la principale activité économique.
Dans la région d’Agadez, en particulier dans la zone Aïr, ces dernières années, les inondations ont occasionné d’importants dégâts aux producteurs à travers la perte des moyens de subsistance (matériels, récoltes, animaux, terres cultivables, etc.). En effet, pendant l’hivernage, des orages violents s’abattent sur le massif montagneux de l’Aïr dont les eaux s’écoulent le long des koris des vallées de Zilalat, Boughoul, Issegh Seghan, Telwa, Abardek, Iférouane, induisant une forte érosion des berges qui ronge progressivement les terres cultivables, l’une des ressources des populations, occasionnant des inondations au pied des massifs.
En 2015, le débordement des eaux des koris a provoqué de fortes inondations ayant causé des dégâts considérables dans les zones de productions maraîchères où plusieurs jardins ont été sérieusement endommagés, des haies de protection littéralement emportées, des puits ensevelis, des berges de protection de kori dégradées, sans oublier les puits maraichers et de motopompes ensevelis ou inondés.
En 2013, les inondations avaient créé des situations difficiles dans l’Aïr où au total 207 ménages, dont 123 à Timia et 84 à Iférouane, ont été déclarés sinistrés, des cases effondrées, des boutiques détruites, 57 puits maraichers et 4 pastoraux emportés ou ensevelis, ainsi que 22 motopompes et 8.446 mètres linéaires de haies de clôture des jardins emportés par les eaux en furie.
C’est un impératif pour l’Etat et ses partenaire de jeter les bases d’une action plus efficace en matière de renforcement de la résilience conjuguant action humanitaire, coopération au développement sur le long terme et engagement politique. L’approche de la résilience a pour avantage de réduire les besoins humanitaires et permet des gains plus durables et équitables en matière de développement.
Les planificateurs et décideurs politiques doivent faire plus d’efforts au niveau de l’identification des scenarii à risque, de la réduction des vulnérabilités et du renforcement des capacités des personnes, et des communautés à absorber et se remettre des chocs écologiques liés aux variabilités climatiques.
Les zones maraichères des massifs de l’Aïr ne sont pas que des îlots granitiques parsemés de villages perdus dans le désert. Des jardiniers, caravaniers et éleveurs, y vivent le long des koris dont les nappes se rechargent pendant la saison des pluies, ce qui permet aux sédentaires, aux nomades et à leur bétail de subsister.
Abdoulaye Harouna, ONEP-ANP/Agadez
1er septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Sultan de l’Aïr Son Altesse Ibrahim Oumarou Ibrahim a procédé, le mercredi 13 septembre dernier, au lancement des activités de l’édition 2023 du Maouloud à Agadez. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du Gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Brigade Ibra Boulama Issa et de plusieurs personnalités civiles et militaires de la région. De nombreuses sessions de lecture du Saint Coran et de prières sont généralement organisées par les oulémas pour commémorer la naissance du Prophète Mohamed (PSL).
Ils étaient venus nombreux à répondre à cet appel, des centaines de fidèles musulmans de tout l’Aïr, particulièrement ceux de la ville d’Agadez à avoir fait le déplacement de la vieille ville, précisément dans l’enceinte de la toute première école coranique de la région d’Agadez pour assister au lancement de cet évènement religieux et historique. L’événement a été marqué par la lecture des versets coraniques, des zikrs et des louanges sur la personnalité du Prophète Mohamed (PSL). Moment également choisi par les grands oulémas pour réciter des longues invocations en faveur de notre pays, mais surtout en faveur de son armée et de son peuple pour une victoire certaine sur tous les ennemis apparents et cachés du Niger.
Compte tenu du contexte actuel marqué par ces sanctions injustement imposées à notre pays par la CEDEAO et l’UEMOA ainsi que toutes ces menaces d’intervention militaire, le Sultan de l’Aïr a exhorté les fidèles musulmans de la région à renforcer les prières et à implorer la clémence d’Allah afin que notre pays sorte vainqueur et grandi à jamais de cette épreuve douloureuse qui lui est imposée.
Après la Fatiha et le retrait des autorités, les fidèles sont restés poursuivre la lecture du Saint Coran et les prières. Occasion pour le Sultan de l’Aïr de rendre un hommage mérité à toutes les grandes figures religieuses de la région, mais aussi à l’ensemble des fidèles musulmans, hommes, femmes et jeunes, pour leurs efforts en faveur du Niger d’abord et en faveur de la région d’Agadez ensuite. Son Altesse Ibrahim Oumarou Ibrahim s’est réjoui de la présence du gouverneur de la région d’Agadez le général de brigade Ibra Boulama Issa qui a, au nom du Président du CNSP et des membres du Gouvernement de la transition, pris part au lancement de cet événement. Le Sultan a par la même occasion invité les fidèles musulmans du Niger de manière générale à saisir ces opportunités pour renforcer les prières et la lecture du Saint Coran afin que la bénédiction d’Allah soit avec le Niger et son peuple.
Pour rappel, le Maouloud est une fête musulmane qui célèbre la naissance du prophète Mahomed (PSL). Elle est célébrée le 12 de Rabia al Awal, c’est-à-dire, le 12ème jour du troisième mois de l’année musulmane. La première trace de célébration de Maouloud date de l’an 362 de l’Hégire, ensuite annulée en 972 (soit 490 de l’Hégire), avant d’être rétablie en 1207. Le Maouloud reste une fête populaire, édifiante, joyeuse et charitable pour les populations d’Agadez.
Ali Maman ONEP/Agadez
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D'après des sources médicales contactées par Aïr Info le 26 juin dernier, 23 migrants sont actuellement en observation au centre de soins intégré (CSI) de Seguedine. Selon ces rescapés joints par notre correspondant : " Les migrants au nombre de 75 au total étaient à bord de trois véhicules mais ont été abandonnés par leurs passeurs craignant la répression des forces de sécurité.".
Effectivement, de source sécuritaire, plusieurs dizaines de cadavres ont été enterrés aujourd'hui par des éléments de la garde nationale ou de la police municipale en poste à Seguedine avec l'appui de la population. D'autres migrants sont encore portés disparus".
A ce sujet, selon une dépêche de RFI, un groupe de migrants a été abandonné par ses passeurs. 52 sont portés disparus. 23 autres ont été sauvés dans le nord-est du pays. RFI précise que c’est un groupe de plusieurs dizaines de migrants clandestins à bord de trois véhicules tout terrain, des pick-up, qui ont été localisés tout près du puits de l’Espoir. Un puits situé entre la ville garnison de Dirkou et l’oasis de Séguédine, plus précisément, à environ cinq kilomètres de la frontière libyenne. Selon des témoignages recueillis auprès des rescapés, le groupe de migrants abandonné par leurs passeurs est resté quatre jours sans eau. Les 23 rescapés ont été donc été retrouvés assoiffés et désorientés non loin du puits de l’Espoir par une patrouille de l’armée nigérienne.
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Depuis quelque temps, l'affaire fait grand bruit au ministère des Finances. En tout cas, les gens parlent beaucoup de cette affaire de faux et usage de faux dont un haut responsable de l'Agence de régulation du secteur de la micro finance (ARSM) serait à l'origine. Selon des sources proches du ministère des Finances, l'agent en question aurait utilisé les attributs d'un cabinet d'experts comptables pour établir des fausses factures. Aujourd'hui, c'est ce grand faussaire qui mérite d'être en prison qui fait la pluie et le beau temps à l'agence de régulation de la micro finance, apparemment, avec la complicité de certains responsables du ministère. En tout cas, au vu de ses agissements, l'on se demande si le bonhomme n'a pas la bénédiction du ministre Mamadou Diop. Ou bien, assiste-t-on à la politique du deux poids, deux mesures que les nigériens décrient tant ? Récemment, un autre agent pris également en flagrant délit d'une faute similaire aurait été systématiquement remercié. Pour dire que, les mêmes causes ne produisent pas toujours les mêmes effets. Selon certaines confidences, l'agent indélicat jouirait de la couverture du ministre des Finances et clamerait d'ailleurs à qui veut l'entendre que c'est eux le pouvoir, ils en font ce qu'ils veulent. Nous y reviendrons !
Norbert
22 avril 2019
Source : Le Courrier
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Des membres du comité d’investiture du Président de la République ont accueilli, hier dans l’après midi, dans les locaux de l’ANEC, un marcheur de la paix, venu exclusivement à Niamey pour l’investiture du nouveau Président de la République SE Mohamed Bazoum. Le marcheur Harika Kilbori, âgé de 54 ans a parcouru 802 km de Tamaya (région de Tahoua) à Niamey en 24 jours.
Au nom du directoire chargé d’organiser l’investiture du président de la République, une délégation composée, entre autres, du Grand Chancelier des Ordres Nationaux du Niger, le Général de Division à la retraite Mai Manga Oumara, le directeur général de l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences, a accueilli le marcheur dans les locaux de l’ANEC. Harika Kilbori a officiellement remis au comité d’accueil le drapeau qui l’a accompagné de Tamaya jusqu’à Niamey.
Après avoir pris le drapeau des mains du marcheur, le Grand Chancelier des Ordres Nationaux du Niger, le général à la retraite Mai Manga Oumara a rappelé qu’à chaque grand événement vient s’ajouter un certain nombre d’activités. «Dans le cadre de l’investiture du Président de la république, nous avons eu ce généreux compatriote qui est venu pour agrémenter la fête. Il a porté le drapeau national depuis son village de Tamaya jusqu’à Niamey pour nous le remettre. Je pense que c’est vraiment sa contribution à l’événement et on ne peut que saluer ces genres de concitoyens», a dit le général à la retraite Mai Manga Oumara.
Rappelons que le marcheur de la paix est arrivé à Niamey, la veille de l’investiture (1er avril). Il a voulu accéder au Centre de Conférence International Mahatma Gandhi de Niamey pour remettre le drapeau, symbole de la paix au nouveau Président, mais hélas, compte tenu du contexte et de l’agenda de la cérémonie surchargé, Harika Kilbori a dû trouver la bonne formule, c’est-à-dire, remettre le drapeau au moment opportun aux membres du comité d’organisation.
Très heureux d’avoir parcouru cette distance au nom de la paix, le marcheur Harika Kilbori de Tamaya félicite le Président de la République pour son accession à la magistrature suprême de notre pays. Il se félicite également d’avoir honoré son engagement. «C’est une décision que j’avais prise de marcher de mon village jusqu’à Niamey, si les élections se déroulent comme je le souhaite. J’ai fait 24 jours de route. Dieu merci, je n’ai rencontré aucune difficulté majeure, à part la fatigue indescriptible. C’est un challenge que je me suis donné de venir de manière symbolique assister à l’alternance démocratique que vient de réaliser notre pays» a dit M. Harika Kilbori.
Au nom du directoire chargé d’organiser l’investiture du président de la République, le comité d’accueil a remis un prix d’encouragement de 1 million de Frans CFA au marcheur de la paix. Pour joindre l’utile à l’agréable les ressortissants du département d’Abalak ont également remis une enveloppe de 900.000FCFA au marcheur de la paix.
Abdoul-Aziz Ibrahim
14 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les travaux de construction de la Cité FUTURA, prévue pour la tenue de la 33ème conférence de l’Union Africaine en 2019 à Niamey, avancent normalement. Ils sont exécutés à 40%. Le constat a été fait hier, jeudi 29 mars, par le ministreconseiller à la présidence de la République et directeur général de l’Agence UA-19 M. Mohamed Saidil Moctar lors d’une visite guidée à l’intention des médias.
Cette visite sur le terrain rentre dans le cadre de la campagne d’information sur l’état d’avancement des projets d’infrastructures pour accueillir les travaux de la 33ème conférence de l’UA.
La visite a été conduite par le ministre Mohamed Saidi Moctar en compagnie du Secrétaire général du ministère de l’artisanat et du tourisme, M. Moumouni Amadou et les cadres de l’agence UA-19.
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D’année en année, les prix grimpent dans les marchés de bétail communément appelés « Tourakou », particulièrement à Niamey où la fête de la Tabaski qui préconise aux fidèles musulmans d’en immoler à titre de rite fait monter les enchères. Cette année encore, la barre est poussée plus haut et frôle l’inaccessible pour la bourse moyenne. Feutrés, les clients se font rares au niveau des marchés et semblent être plus orientés à aller eux-mêmes ou commissionner pour payer à la source (dans les localités pastorales environnantes) ou à attendre les « dernières heures » dans l’espoir que des véreux revendeurs reviennent « les pieds sur terre » et acceptent de céder à des prix raisonnables à défaut de rentrer avec leurs troupeaux, comme ce fut le cas, l’année dernière, pour beaucoup d’entre eux.
Si l’on tient au principe d’éligibilité de mouton au culte d’Aid el Kebir, selon lequel celui-ci doit avoir au moins un an, cette année le plus bas prix à Niamey tourne autour de 80.000FCFA. Or, rien qu’en 2021, il y’en avait pour 60.000FCFA, nous confient de revendeurs de Tourakou de la Rive Droite. Un mouton « mature » de 120.000FCFA à 130.000FCFA est passé à 150.000FCFA voire 160.000FCFA. Quant aux plus engraissés, les béliers, l’on parle en terme des centaines de milliers de FCFA.
« Les moutons sont vraiment chers cette année, parce qu’avec l’insécurité nous ne pouvons pas aller dans certaines localités pourvoyeuses de bétail. Ici à Niamey, c’est surtout des moutons qui proviennent de Torodi et Mangayzé (région de Tillabéri) qui sont revendus », indique Abdoul Aziz Moussa. La quarantaine révolue, il ne mâche pas pourtant qu’il a pu se ravitailler récemment à Torodi sans difficulté particulière.
« Nous payons 1.500FCFA à 2.000FCFA par tête pour l’acheminement jusqu’ici », précise Abdoul Aziz. Selon ses explications, c’est auprès des éleveurs même que les moutons sont chers. « Avec l’insécurité, nous ne pouvons pas aller plus loin pour avoir moins cher. La zone de Tillabéri qui est touchée a beaucoup plus de ressources que d’autres contrées. C’est cela le problème », souligne le revendeur.
A la même période (dans la semaine d’avant fête), rien que l’année passée, les marchés étaient déjà bondés de moutons. « Voyez maintenant c’est presque vide, puisque la bonne partie de ce que nous avons ici sont marqués, c’est-à-dire qu’ils sont vendus mais les propriétaires préfèrent les récupérer la veille », prévient Abdoul Aziz qui estime que d’ici le Jour-j qu’attendent les gens, la disponibilité n’est pas garantie.
Dans la même foulée, un autre revendeur à côté d’une dizaine de béliers dont les prix varient de 200.000FCFA à 300.000FCFA, Boubacar Abdou ajoute qu’il préférerait rentrer avec son bétail comme l’année dernière où il a ramené 5 moutons que de rouler à perte. « Mais c’est possible qu’on vende tout d’ici la fête, plaise à Dieu », espère le revendeur.
Situé en plein cœur de la ville de Niamey, Tourakou de Lazaret est naturellement le marché à bétail de référence. Mais, là aussi, seuls quelques intéressés se manifestent. Et certains repartent sans bélier, ni chèvre. En effet, les prix font fuir les clients. « Les clients ne viennent vraiment pas », nous confirme un berger qui a amené ses béliers de Mangayzé. Il estime que les moutons sont abordables mais ne comprend pas les raisons de la réticence des clients qui se font rares. Les vendeurs passent tout leur temps sous les hangars faute de clients. Selon lui, le marché est difficile. «On achète les moutons depuis les marchés lointains. Pour les moutons que nous avons achetés nous-mêmes à 100.000 FCFA, on nous propose moins de 75.000 FCFA, etc. », ajoute un revendeur. Ce dernier ne partage pas le hangar de Tourakou avec l’homme de Mangayzé, il partage aussi le désarroi de n’avoir eu aucun client, toute une demi-journée de ce lundi 4 juillet 2022.
Yacouba Moussa constate qu’au marché de bétail Tourakou de Taladjé, les prix sont également élevés, très élevés, dit-il, après avoir marchandé en vain un mouton à 170.000FCFA. « Je ne sais ce qui explique cette hausse. Peut-être que c’est juste lié au contexte de la fête où la demande est forte, cela peut jouer », a-t-il indiqué. « En bon musulman, on doit se rappeler que la fête de Tabaski n’impose à personne un sacrifice qui le dépasse. Il n’y a pas que le mouton, on peut faire avec la chèvre ou autre ruminant, selon ses moyens. Ce n’est pas une obligation pour celui qui n’a pas les moyens », dixit Yacouba.
Par Ismael Chékaré
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