Société
Après le triste événement en 1975, jour où les Musulmans célèbrent la Fête du Sacrifice (Aïd Al Adha), fête religieuse la plus importante avec celle de l'Aïd Al Fitr, sanctionnant la fin du Ramadan, au cours de laquelle 350 000 Marocaines et Marocains ont été séparés par le régime boumedieniste pour être renvoyés vers le Maroc dans des conditions atroces, le temps est venu pour les milliers de subsahariens de goûter à l'"hospitalité" algérienne en matière d'accueil.
Nul ne peut ignorer aujourd'hui que des milliers de migrants subsahariens sont devenus la proie des responsables sécuritaires algériens qui cueillent Nigériens, Maliens, Tchadiens, femmes, enfants et hommes, légalement installés en Algérie, pour les abandonner dans le désert afin qu'ils retournent dans leur pays comme ils sont venus, à savoir à pieds.
Cette cueillette aux subsahariens en Algérie, entamée depuis le 1er décembre 2016, soulève l'indignation à travers le monde, qu'il s'agisse des Organisations des Droits de l'Homme, des médias internationaux ou de toute personne préoccupée par le sort qu'endurent ces subsahariens.
Même les bus et taxis ont eu pour ferme consigne des autorités algériennes de ne pas transporter de migrants subsahariens, alors qu'au même moment elles annonçaient à ces malheureux migrants qu'ils seraient relâchés dans le désert.
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Grâce au partenariat engagé en 2012 avec l'Union européenne dans le cadre de l'Eucap Sahel Niger, la police technique et scientifique (PTS) nigérienne a été réorganisée et modernisée. Son laboratoire et ses agents, qui bénéficient de formations de pointe, sont devenus une référence en Afrique de l’Ouest.
Dans la salle de classe, une vingtaine de gendarmes et de policiers nigériens en uniformes écoutent avec attention les recommandations d’un de leurs compatriotes formateur. La plupart prennent des notes. Des questions sont posées, avec discipline. Nous sommes à Niamey, au quartier général de l’Eucap Sahel Niger, l’opération de formation et de conseil aux forces de sécurité menée en partenariat avec l’Union européenne (UE) depuis 2012 pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé dans la sous-région.
Le commissaire Souleymane Daoura, responsable de la division identification au sein de la police technique et scientifique (PTS) nigérienne, a lui-même été formé par les instructeurs européens avant de pouvoir à son tour dispenser les cours. Car les autorités nigériennes ont tenu à ce que les formations, encadrées par les experts de l’UE, soient assurées par des Nigériens, pour faciliter la compréhension et la communication.
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L’embuscade de Tongo Tongo, qui a coûté la vie, le 4 octobre, à quatre soldats américains et cinq nigériens, révèle l’instabilité du pays, entre les zones de conflit de la Libye, du Nigeria et du Mali. Simple patrouille de reconnaissance selon le Pentagone, elle ciblait en fait un chef djihadiste local.
Là-bas, c’est le Mali de tous les périls. On s’y retrouverait aisément au bout de 30 kilomètres en longeant les rives verdoyantes du fleuve Niger à partir d’Ayorou, le dernier bourg d’importance dans le nord-ouest du territoire nigérien. Dire qu’on approche de la frontière n’a guère de sens en ce Sahel qui se moque des bornes factices plantées par les Etats. Ici, les éleveurs et les troupeaux de zébus transhument aussi loin que leurs traditions immémoriales le leur dictent. Longtemps anodine, la porosité pose pourtant aujourd’hui un défi stratégique majeur au Niger, alors que l’instabilité du nord du Mali, tout proche, où la tutelle de Bamako est évanescente face à une myriade de groupes armés, se diffuse alentour. L’embuscade qui a coûté la vie, le 4 octobre, à quatre soldats américains et cinq militaires nigériens à Tongo Tongo, village situé à une centaine de kilomètres à l’est d’Ayorou, illustre cette dangereuse montée aux extrêmes, le long de la frontière.
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Hier, mardi 6 octobre 2020, votre quotidien national ‘’Le Sahel’’ affichait à sa têtière, son numéro10.000. Dans la vie d’un journal, 10.000 éditions, c’est assurément une prouesse ! Dans le cas précis du quotidien ‘’Le Sahel’’, cela correspond à 45 ans d’endurance et de ténacité. Aussi, ce numéro-là méritait bien d’être célébré. Hélas, on ne l’a pas vu venir ! Tellement, les principaux animateurs du journal, à savoir l’équipe rédactionnelle, les agents de la direction technique et ceux de la direction commerciale, étaient pris dans l’engrenage du rouleau compresseur du quotidien, dont la réalisation implique un rythme de travail tout aussi absorbant que harassant.
Pour apprécier à sa juste valeur l’importance de l’avènement de cette 10.000ème édition, il faut avoir une idée claire de toutes les pesanteurs qui entourent la réalisation d’un journal quotidien. Il faut travailler, jour et nuit en mode non-stop, et renoncer à une belle part de votre vie de famille. Ainsi pour aboutir à ce numéro, il a fallu, pour les responsables à tous les niveaux, les journalistes et les photographes, les techniciens du service informatique et ceux de l’imprimerie, les agents commerciaux et ceux de la diffusion routage, sans oublier les chauffeurs trimer 45 ans durant.
La création du quotidien ‘’Le Sahel’’ pour succeder au journal ‘’Le Temps du Niger’’, le 29 avril 1975, soit un an après la prise du pouvoir par le Conseil Militaire Suprême (CMS) présidé par le Lieutenant-colonel Seyni Kountché, répondait à des aspirations réelles du moment. ‘’Le Temps du Niger’’ a vécu. Il a fait son temps. ‘’Le Sahel’’ vient prendre la relève. ‘‘Le Sahel’’ veut être à la fois, un symbole et un message. «Symbole d’abord de la lutte pour la vie dans cette bordure sud du Sahara où la nature n’est pas toujours clémente ; mais aussi message de quatre millions et demi d’hommes et de femmes courageux et dignes, de quatre millions et demi de Nigériennes et Nigériens fiers et décidés à faire de cette terre hospitalière mais rude, une terre verdoyante où il fait bon vivre», écrivait à la Une du N°001 du quotidien ‘’Le Sahel’’, le Directeur de publication de l’époque, Feu Sahidou Alou.
Et les grandes ambitions de départ étaient clairement énoncées : «Tout en s’efforçant d’être le témoin vigilant des actes et mœurs de notre société nouvelle, et le gardien efficace du droit, de la justice, de la liberté, du bonheur et de la probité d’un peuple qui se ressaisit, ‘’Le Sahel’’ viendra aux premières heures de chaque journée rappeler, à ceux qui seraient tentés de l’oublier, qu’il faut redoubler d’effort pour tailler sa propre pierre qui prendra place dans l’édifice à bâtir», peut-on lire à la Une du même numéro. Autrement dit, assigné à une mission de service public, ‘’Le Sahel’’ a pour vocation première d’agir, en tous lieux et en toute circonstance, dans le sens de l’intérêt d’une Nation nigérienne unie et solidaire, pleinement engagée sur la voie de sa dignité, de sa grandeur et du progrès.
Aujourd’hui, soit 45 ans après, l’occasion s’offre à nous de jeter un clin d’œil dans le rétroviseur pour esquisser un bref état des lieux. Et ce regard rétrospectif nous révèle que le chemin a été long, et souvent parsemé d’embuches. Aussi, au grès des soubresauts et des épreuves traversés par le pays, votre journal a connu des hauts et des bas. Ce fût le cas courant 1990, dans les turbulences ayant conduit à la tenue de la Conférence Nationale Souveraine, où ‘’Le Sahel’’ était en quasi-cessation de parution du fait de l’insuffisance (voire manque) des moyens techniques nécessaires à l’impression de ses deux publications.
Mais, aujourd’hui, grâce à l’abnégation des agents soutenue par l’esprit d’initiatives des responsables de l’office et la volonté politique constante des dirigeants au plus haut sommet de l’Etat, ‘’Le Sahel’’a non seulement ressuscité de ses cendres, mais il a grandi en s’affirmant davantage dans son rôle de leader de la presse écrite nationale. C’est dire qu’à l’âge de sa maturité, le petit ‘’bébé’’ d’avril 1975 est encore plus résolu à tenir le cap, en s’inscrivant dans la droite ligne de sa mission première : agir toujours et sans relâche dans le sens de la sauvegarde des intérêts du Niger et des Nigériens !
Ayant une claire conscience de la délicatesse de notre mission, nous tâchons de rester toujours professionnels et soucieux de bannir, dans nos colonnes, tout ce qui peut diviser les Nigériens les uns des autres ou les éloigner des objectifs de développement de notre cher pays. Ainsi faisant, nous honorons valablement la mémoire de tous nos devanciers qui se sont donnés corps et âme pour faire du quotidien ‘’Le Sahel’’ ainsi que de l’hebdomadaire ‘’Sahel Dimanche’’ ces journaux crédibles et sérieux que les lecteurs scrutent avec délectation tous les matins.
Par Assane Soumana(onep)
07 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Alfaga ! Pour l'ensemble des Nigériens, ce nom résonne comme le tambour de la gloire. La gloire du Niger, de ses dirigeants et de l'ensemble de son peuple. Oui, Abdoul Razak Issoufou Alfaga est le symbole de la combativité, voire de la consécration, de toute la Nation nigérienne jalouse de sa grandeur et de sa dignité.
En effet, ce digne fils du pays a su, à chacune de ses participations aux compétitions de haut niveau, faire retentir l'hymne national ''la Nigérienne'' et rayonner les couleurs nationales du plus haut sommet du podium. Il l'a fait en août 2016 à Rio de Janeiro lors des jeux olympiques où il a arraché de haute lutte la médaille d'argent. Il l'a réitéré tout récemment lors de l'OPEN d'Autriche où il a obtenu la médaille d'or, ainsi qu'aux OPEN de Floride, de Belgique et de Croatie. Et, hier, au championnat du monde de Taekwondo à Muju, en Corée, ce fut la consécration pour notre grand champion qui n'eût aucune difficulté en s'imposant champion du monde. Nanti de la médaille d'or dans la catégorie des 87 kg, Alfaga a brandi le titre mondial à la plus haute tribune du podium. L'hymne national a retenti et les couleurs nationales du Niger ont été majestueusement déployées sous les acclamations du public venu des quatre coins du monde. Le Niger, notre pays, est désormais de retour sur la scène internationale pour occuper la place très convoitée des Nations qui gagnent.
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En faisant allusion à l’ampleur de l’œuvre abattue par le Président de la République au bénéfice du Niger, un confrère a récemment titré son article, ’’Les travaux d'Hercule du Président Mahamadou Issoufou’’. Ce grand titre plein de symboles porte en lui toute une charge de pertinence. Oui, le Président Issoufou a une vision ambitieuse pour le Niger ! Oui, il a traduit cette ambition en actes concrets et palpables!
On a déjà vu deux échangeurs surplomber des quartiers de la capitale, Niamey, tandis qu’un troisième autre est en pleine germination entre le Palais du 29 juillet et l’Ecole Diori Hamani. On a vu des somptueuses routes serpentant à l’intérieur de nos villes, et d’autres qui les relient un peu partout dans le pays. On a même vu le chemin de fer côtoyant la RN.1 de Niamey à Dosso.
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Hier, mardi 24 avril 2018, notre pays a commémoré le 23ème anniversaire de la Journée Nationale de la Concorde, une commémoration qui vient nous rappeler la signature, le 24 avril 1995 de l’Accord de paix signé par le gouvernement et les Fronts de l'ex-rébellion armée, marquant ainsi la fin des cruelles hostilités ayant opposé certains fils du Niger à leurs frères, plusieurs années durant, endeuillant de nombreuses familles. A l’époque, faut-il le rappeler, le monde entier avait alors un regard admirateur pour le Niger, pour son peuple qui a su se surpasser et regarder ensemble vers l'avenir.
L'importance de cette commémoration n’est donc plus à démontrer. Aussi, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a-t-il honoré de sa présence, la célébration de l’événement, hier à Tchintabaraden, localité d’où est partie la rébellion et où se trouve érigé le monument du Sabre de la Paix. En effet, au-delà de l’aspect purement festif, la célébration de cette Journée consacrée au raffermissement et à l’exaltation de la concorde nationale, vient ainsi rappeler à la mémoire collective des Nigériens que, absolument, rien ne vaut plus, voire autant, que la paix.
Pour avoir bien compris cette réalité, les autorités nationales, depuis la date historique de la signature de l’Accord de paix, n’ont baissé le bras dans les efforts de consolidation de la paix au Niger. Aussi que, de chemin parcouru dans l’œuvre de raffermissement des liens de fraternité et de solidarité entre les fils du Niger, tous épris de paix. La volonté politique aidant, pratiquement tous les accords de paix signés avec l’ex-rébellion armée ont effectivement été appliqués et les clauses y afférentes ont été respectées. De façon plus large, de nombreux mécanismes institutionnels et même juridiques ont été mis en place pour mieux promouvoir le dialogue politique et social, facteur indispensable à la réalisation de la concorde nationale.
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Suivant de très loin les péripéties de la crise ukrainienne, nous ne pouvions douter un seul instant que ses effets pourraient nous éclabousser d’une façon ou d’une autre. Même quand cette guerre a commencé par créer des perturbations dans l’approvisionnement des produits énergétiques (gaz et pétrole) ainsi que des céréales sur le continent européen, nous étions encore très loin d’imaginer que nous pourrions en être rudement impactés. Avant tout, la ligne de front, c’est à l’autre bout du monde, de l’autre côté de l’immense océan méditerranéen. Mais en dépit de tout cela, en peu de temps qu’il n’en fallait, l’onde de choc s’est répandue jusque dans nos murs, pour finir dans nos stations-services et dans nos réservoirs.
La mondialisation est une réalité, et pour les spéculateurs véreux et aux dents longues, cette crise du marché occidental, sur fond de pénurie d’hydrocarbures et de flambée de prix, se présente comme une opportunité à saisir sans rabais. Au Niger, tout comme dans le reste du monde, les réseaux de spéculateurs en embuscade se sont mis à l’œuvre pour saper le marché des hydrocarbures et, par effet d’entrainement, celui des autres produits de grande consommation.
Dans le cas de notre pays, ils ont surtout jeté leur dévolu sur le gasoil dont le coût reste, de loin, plus compétitif sur le marché sous-régional. En effet, le litre du gasoil se vendait à la pompe à 538 FCFA, tandis que dans les pays voisins, le prix de ce même produit s’élevait pour le plus bas à 638 FCFA/l, pour frôler les 1.200FCFA/l au Nigeria.
Une aubaine dont ne sauraient se retenir de prospérer les amateurs du ‘’toujours plus de profit’’ ! Usant ainsi de mille et une astuces, ils ont développé des réseaux très actifs de trafic du gasoil nigérien vers les pays voisins. Telle une colonie des fourmis devant un dépôt de grains de mil, ils ont lancé une véritable ruée sur le gasoil dans un climat dominé par la raréfaction dudit produit sur le marché régional. Tant si bien que, à un moment, le Niger s’est trouvé quasiment dépourvu de ce produit qui fait tourner une part appréciable du parc automobile national, notamment les camions, les bus de transport voyageurs et autres engins lourds. Du jour au lendemain, de longues files d’attente ont commencé à s’afficher sous les yeux des Niaméens au niveau de quelques rares stations approvisionnées en gasoil. Un spectacle inédit, en tout cas, rarissime au Niger !
Devant cette situation de pénurie en passe de perdurer, les autorités ont prospecté tous les moyens pouvant permettre d’endiguer le problème. Il y avait un choix difficile à faire entre prendre une mesure qui permettrait d’assurer la disponibilité à plein temps du ‘’précieux jus’’ à la pompe, ou ne rien faire au risque de ne plus répondre à la demande nationale en gasoil. Le dernier scénario serait pire, car il mettrait immanquablement l’Etat du Niger face à son devoir régalien de tout faire pour combler le cap, quitte à se tourner vers les autres pays pour acheter du gasoil à des coûts encore plus élevés. Voilà pourquoi le gouvernement s’est finalement résolu à prendre la mesure, certes douloureuse mais efficace, de revoir à la hausse le prix de ce produit pour sauver les meubles. Une telle option présente non seulement l’avantage d’endiguer les actions spéculatives en cours autour du gasoil, mais elle permettra surtout de garantir la disponibilité de ce produit pour tous les consommateurs. Comme l’a lui-même expliqué le Président de la République, lors de ses rencontres avec les acteurs de la société civile, les commerçants et les responsables des sociétés de transports, cette décision s’est imposée au gouvernement comme étant la seule alternative crédible pour estomper la crise du marché du gasoil qui pointait à l’horizon.
Aujourd’hui, après quelques semaines de mise en œuvre de cette mesure, le résultat est simplement édifiant. Car, hier seulement, le Directeur des Hydrocarbures à la SONIDEP assurait que ‘’à l’heure actuelle, grâce à cette mesure portant sur la revue à la hausse du prix du gasoil, la disponibilité du produit est garantie dans toutes les stations-services et sur toute l’étendue du territoire national’’. Exit donc le calvaire des longues heures d’attente pour les usagers.
C’est là une expérience dont nous devons apprendre à grandir, plutôt que de continuer à nous plaindre. Il est clair que, dans un contexte d’édification de l’intégration régionale à travers les vastes marchés communs de l’UEMOA et de la CEDEAO, l’Etat du Niger ne dispose pas d’une grande marge de manœuvre pour contrecarrer les agissements des spéculateurs de tous poils décidés à tirer le maximum de profit du faible coût appliqué sur le gasoil dans notre pays. Aussi, faute de pouvoir empêcher de façon péremptoire aux citernes et aux camions des pays voisins de venir faire le plein dans nos stations, l’on ne peut que jouer sur le tableau des énormes bénéfices dont jouissaient les spéculateurs en la réduisant substantiellement la marge.
En espérant qu’il n’est pas encore tard, l’on ne peut que les exhorter à mettre en sourdine leur boulimie pour laisser s’exprimer leur fibre patriotique. Autrement, il faudra encore trouver d’autres moyens pour annihiler davantage leurs actions sous-jacentes qui sont à la base du dérèglement total du système de stabilisation et régulation des prix des produits de grande consommation, et dans presque tous les secteurs.
Par Assane Soumana(onep)
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La dernière opération de ratissage menée la semaine dernière par les Forces Armées Nigériennes (FAN) pour dénicher et neutraliser les terroristes de Boko Haram tapis dans le Komadougou et le lit du Lac Tchad, a été un franc succès. En effet, selon un communiqué de presse rendu public mercredi dernier par le Ministère de la Défense Nationale, cette foudroyante descente de nos forces armées s’est en effet soldée par un bilan qui en dit long sur la puissance de la tempête de feu qui s’est abattue sur les bases des combattants de Boko Haram. A cet effet 287 terroristes ont été neutralisés, tandis que d’importants lots d’armes, de munitions et autres matériels ont été saisis par nos braves soldats.
A travers cette opération, c’est un véritable coup d’éclat que viennent de réussir les Forces Armées Nigériennes, anéantissant ainsi tous les espoirs et ambitions des membres de Boko Haram d’installer leurs bases dans la zone du Lac Tchad pour y régner en maîtres absolus des lieux et semer la terreur dans les pays avoisinants.
Ne voulant plus laisser l’initiative des affrontements venir d’assaillants sans foi ni loi qui viennent s’attaquer lâchement à nos forces de défense et de sécurité en jouant sur l’avantage de la surprise, les FAN ont décidé de porter le combat sur le terrain de l’ennemi. Aussi, armés de leur courage et de leur rage de vaincre, et ayant une claire conscience de leur sens du devoir et leur professionnalisme, nos vaillants militaires ont alors donné l’assaut sur les bases et les repères des terroristes de Boko Haram. C’est ainsi que, du 28 au 31 décembre dernier, les assoiffés de sang ont connu l’enfer de la démolition et le goût amer de la défaite.
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Ce n’est pas pour encore remuer le couteau dans la plaie. Cependant, la mauvaise manipulation qui a été faite d’un extrait du discours prononcé par le président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, le Général Mahamadou Abou Tarka, lors du Forum de dialogue Administration-population, tenu le 09 janvier 2021 à Ouallam, est d’autant plus grave qu’elle mérite qu’on y revienne pour lever quelques équivoques. Loin de nous l’idée de jouer au ‘’petit avocat’’ commis d’office pour défendre ‘’l’accusé’’, mais franchement, il faut qu’on se ressaisisse pour éviter de sombrer dans certaines dérives malsaines propres à saccager ce que nous avons de plus cher au Niger : l’unité nationale !
Notre intime conviction est que nous sommes dans l’obscur scenario d’un faux procès fait à un homme. D’abord, parce que le Général Abou Tarka est un officier supérieur de notre armée, une institution qui est fondée sur le respect rigoureux d’un certain nombre de valeurs et règles qui mettent en avant la défense du Niger et de son peuple, pris dans leur globalité et leur unité. Et ces valeurs-là sont scrupuleusement cultivées, promues et défendues par chaque officier et homme de rang.
Ensuite, comment a-t-on pu perdre de vue un seul instant que l’intéressé est celui-là même qui préside, depuis environ une décennie, l’institution dont la principale vocation est d’œuvrer pour la consolidation de la paix et de la cohésion sociale dans notre pays ? Lui prêter des mots ou des intentions malveillantes à l’encontre de la cause pour laquelle il continue de se battre depuis des années, à savoir celle de la consolidation de la paix, est proprement insensé.
Pourtant, le discours du Général Mahamadou Abou Tarka est clair comme l’eau de source. Mieux, il comporte des points forts et positifs à tous points de vue. Et, comme pour répondre à tous ses objecteurs, le président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, dans le même discours, disait ceci : « Que cela soit clair. Dans notre République la stigmatisation des communautés n’a pas de place. La République est inclusive, elle est aveugle à l’origine ethnique des individus. La responsabilité des terroristes est et demeure individuelle. Elle ne s’étend pas à leur ethnie. ». A ceux qui avaient émis le moindre doute sur le sens de son discours, et à ceux-là qui s’acharnent à le travestir, voilà votre réponse !
Mais, ces derniers temps, comme si le ‘’malin génie’’ de Descartes a décidé de s’amuser avec notre conscience collective en l’enfonçant dans la brume, on n’arrive même plus à s’écouter dans ce pays. D’où tous ces écarts de langage et ces ‘’gros mots’’ véhiculés à profusion sur les réseaux sociaux et qui participent à saper les fondements de cette Nation nigérienne bâtie sur le piédestal de l’unité et de la cohésion sociale, et bétonnée par la claire conscience que nous avons de notre communauté de destin. En effet, certains propos proférés avec une certaine charge de passion et d’intolérance vont trop loin en foulant du pied les valeurs cardinales de l’équilibre de la Nation. Agir ainsi, c’est pousser l’insouciance jusqu’à oublier que notre société nigérienne tire toute sa substance, sa force et sa dignité des racines profondes de nos traditions ancestrales qui font de notre peuple cet ensemble uni et solidaire.
Aujourd’hui encore, ces mêmes valeurs traditionnelles ancestrales doivent prévaloir ! Ainsi, toujours et en toute circonstance, nous devons rester lucides, tolérants et ne nous laisser guider que par le seul souci de préserver l’unité nationale, dans ce Niger un et indivisible ! Car, nous sommes et nous resterons ce grand peuple soudé par les liens solides et infrangibles de la fraternité et de la solidarité. Nigériens, faisons l’effort de nous parler et de nous écouter, entre nous, sans rancœur ni passion.
Assane Soumana
13 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Occupant une place importante dans le commerce informel, le criquet fait partie des produits dont la valeur est en hausse constante sur le marché national. Cuits et séchés ou frits et assaisonnés ces insectes phytophages constituent un mets de choix et une source de protéines pour les populations sahéliennes. Aussi le commerce florissant des orthoptères occupent des négociants et leurs réseaux de vente sur les marchés nigériens et surtout à Niamey la capitale où le marché de katako est connu pour, le stockage et la vente en gros ou en détails du criquet. Sur des étals par terre, sur des nattes et promenés dans des brouettes, les criquets sont partout. « Les régions les plus reconnues dans la fourniture de ce produit sont, entre autres, Tahoua, Maradi, Zinder, Diffa et le Zarmaganda. Généralement, la période la plus propice est pendant le froid un peu pendant les récoltes », déclare M. Aminou Aboubacar, vendeur de criquet au marché de katako
M. Salissou Ada est un vendeur en gros et en détail de criquets au marché de katako, qui exerce ce métier depuis plusieurs années. Se prix du sac varie entre 50.000 F CFA, 45.000 FCFA et 35.000F CFA, tout dépend de la qualité du criquet. Selon qu’il soit migrateur, pèlerin ou nomade, le criquet présente des critères de taille et d’aspects morphologiques pour sa valeur marchande. La tasse du gros criquet va de 1000F CFA à 1100F CFA et le petit criquet de 800F CFA à 850F CFA la tasse. « Le criquet nous provient de partout, notamment du Nigéria,des régions de Diffa, Maradi, Zinder. Confie ce vendeur précisant qu’il y a différentes catégories de criquets à savoir les types ‘’kahorda’’, ‘’gozaro’’, ‘’babé’’ et ‘’bakar fara’’. D’après lui, le criquet le plus consommé et aimé est le gros rouge qu’est ‘’kahorda’’ le plus beau des criquets.
Le business du criquet est un réseau qui apporte la réussite pour plusieurs femmes au Niger. Elles sont nombreuses ses femmes qui exercent avec fierté cette activité ici à Niamey. C’est le cas de Mme Zara Moussa, revendeuse de criquets frits au grand marché. « Avant de préparer, il faut nettoyer, retirer des cailloux, des ailes, du sable, les pattes de derrière et d’autres saletés », a-t-elle expliqué
« Nous au marché de katako et nous gagnons beaucoup dans cette activité. J’exerce ce métier depuis seize ans », déclare Zara Moussa qui indique qu’en cette période de froid la marchandise leur vient de partout et les prix sont abordables. Mais dans quelques mois les prix vont grimper pour atteindre souvent 1500F à 2000F CFA la tasse. «Mais nous à la revente aussi nous augmentons notre marge bénéficiaire parce que l’assaisonnement nous coute en huile, condiments. Personnellement je vends le produit fini en petits sachets de 100F, 250F et même 500F FCFA. Je m’en sors très bien car j’arrive à subvenir à mes besoins ».
Une amatrice répondant au nom de Hanifa, trouve le criquet très appétissant surtout quand c’est bien assaisonné avec une saveur pimentée. Un vrai amuse-gueule. « Nous sommes habitués à manger le criquet et cela depuis notre enfance, et moi par exemple je peux manger le criquet à tout moment ».
Si auparavant le criquet est plus consommé par les nigériens, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les vendeurs témoignent qu’il leur arrive d’avoir des commandes de certains pays de la sous-région. M. Haddabi Abdoulahi, vendeur de criquets en gros et en détail au marché du rond-point (harobanda), nous explique :« nous nous ravitaillons au Nigéria, à Doutchi, Maradi et autres localités où nous achetons des fois le sac de 33.000 à 35.000 F CFA, pour le revendre de 38.000F à 40.000F CFA et parfois jusqu’à 45. 000F CFA selon les circonstances. Des fois nous prenons soixante à soixante-dix sacs. Nous revendons la mesure appelée « tia » à 1000F CFA. La plupart des gens qui en achètent sont des revendeurs ambulants sur pousse-pousse ou alors la clientèle des femmes spécialisées dans l’assaisonnement des criquets. Il y a également ceux qui viennent en acheter, les préparer pour envoyer à l’étranger pour la consommation ». C’est le cas par exemple de Mme Agaichatou Hama résidente à Gao (Mali), revendeuse du criquet frit. Son témoignage démontre l’intérêt particulier qu’accordent les gens de la ville de Gao. « Alhamdou Lillah, vraiment les gens achètent beaucoup le criquet frit. Et dans tout ça là, y a rien d’extraordinaire, il faut juste savoir très bien le préparer, et bien l’assaisonner. « Quand je prépare un demi- sac de criquet aujourd’hui, il s’épuise en 48 heures car les gens en raffolent et le troisième jour je refais, ainsi de suite. Le prix du sachet du criquet frit varie de 50 FCFA, 100 FCFA à plus et les gens de Gao au Mali, où il est exporté, aiment le criquet frit », a-t-elle expliqué.
Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Vendu en petit sachets, par tasse ou en petit tas, les fruits saisonniers ou ‘’sauvages’’ sont de plus en plus disponibles sur les marchés de Niamey. Au marché de Katako, le constat est juste alléchant, c’est un mélange de couleur allant du rouge pour le jujube (darey-magaria), vert ou jaune pour l’ébénier (tokay-kania), le blanc pour le pain de singe (ko-kuka), le blanc sale pour le palmier doum (kangaw, goruba) et la gomme arabique (déli-jiré), le noir pour le prunier noir (boyi-dumniya) et le vert brillant pour l’aubergine africaine (yalo) qui vous accueille à l’entrée de ce marché. Toute une gamme à vous donner l’eau à la bouche notamment pour ceux qui ont un faible pour la gomme arabique.
Cueillis pour la plupart dans certains villages du Niger sauf pour la gomme arabique qui provient du Burkina Faso et l’aubergine africaine du Nigéria, ces fruits sont très prisés et aimés par les amateurs. Ainsi, disponibles presque toute l’année sur le marché à l’exception de quelques-uns, ces fruits se conservent sans aucune difficulté. Leur vente constitue une source de revenus pour beaucoup de jeunes. En effet, en dehors de certains hommes qui parcourent la ville à s’époumoner (toute la journée) avec le même refrain ‘’déliwala tokay waladaray’’, beaucoup de femmes vendent également ces fruits soit devant leur maison ou dans les écoles afin de se faire un peu d’argent.
Le vieux Abdoulaye vendeur de gomme arabique au marché Katako, a fait savoir que la vente de ce produit est très bénéfique pour celui qui sait le faire. Expliquant avec enthousiasme tout en triant la quantité de gomme arabique se trouvant sur sa petite table délabrée, avec derrière lui plusieurs sacs remplis de gomme arabique, il a confié qu’il prend sa provision au Burkina Faso en raison de 50.000 francs CFA le sac de 100 kilos. Il revend le produit en détail au marché de Katako en raison de 2000 FCFA la tasse. Cela a-t-il dit, lui permet d’en tirer un grand bénéfice. «La gomme arabique que vous me voyez trier, est de bonne qualité, car même celle qui est noire sera vendue à 500f la tasse aux marabouts», a précisé le vieux Abdoulaye. Par conséquent a-t-il ajouté, il n’y a pas de perte dans la vente de la gomme arabique.
Mahamane Lawal, vendeur d’aubergine africaine (yalo), avec un ton d’amusement explique que son commerce ‘’lahialaw né’’ autrement dit ‘’ça va’’. En effet, provenant du Nigéria, l’aubergine africaine est très prisée car ayant plusieurs vertus. Ainsi, Lawal dit acheter le sac à 7000f voir 8000F pour venir le vendre en détail à 50F, 75F pour l’unité les petites et 150f, 200f pour les grandes.
Hormis ces deux vendeurs, un autre comme le vendeur d’ébénier (tokay-kania), ce fruit que l’on aperçoit sur des charrettes (et dont seul un homme doté d’une grande patience peut finir un sachet) a également expliqué que la vente de ce fruit est très rentable. Il dit acheter le carton à 7000f ou 6500f pour venir le revendre en détail à 500f la tasse, 250f la moitié de la tasse et en sachet de 50 f, 75f ou 100f. S’abstenant de donner un chiffre pour son bénéfice, il a soutenu que cela lui permet de subvenir à ses besoins.
Cependant, il n’y a pas que ces fruits qui sont disponibles sur le marché, il y a également des fruits secs comme le pain singe, le palmier doum, les cacahuètes qui sont vendus en cette période et qui peuvent faire l’objet d’une transformation agro-alimentaire.
Vendus en cette période à des prix plus ou moins abordables, ces fruits saisonniers permettent à celui qui les vend d’en tirer profit. Le seul fait déploré par la plupart des vendeurs, c’est le défaut de mise en valeur de ces produits qui pourtant font partie du patrimoine nigérien. Pour preuve peu de gens connaissent leur véritable nom en langue française. Un retour aux sources devrait être envisagé dans les programmes scolaires afin de mettre en valeur ces produits et conserver ce patrimoine.
RahilaTagou(Onep) et Indatou Harouna(Onep)
Lire aussi : Hausse des prix à Niamey des légumes tomate, poivron, piment frais sur les marchés de la place
Malgré une grande disponibilité des légumes comme la tomate, le poivron, le piment frais sur les marchés de Niamey, les prix connaissent une hausse vertigineuse. Une situation qui ne s’explique pas surtout en cette saison froide où l’essentiel de ces produits sont présents un peu partout dans la ville.
Sur les étals des différents marchés de la capitale, les clients se plaignent de la hausse des prix des légumes. Tomate, poivron, piments frais coûtent du jour au lendemain plus chers, bien que nous soyons en saison froide, période de culture de contre saison dans presque toutes les régions du Niger.
Selon M. Seydou Yacouba, un vendeur de légumes notamment, tomate, poivron piment frais et oignon au petit marché, l’augmentation des prix de ces produits s’explique par le fait que la plus part de ces produits sont cultivés pendant cette saison froide et que jusqu’à présent ils ne sont pas encore consommables. «Le sac d’oignon varie selon la quantité, il y a le gros sac qui coute 40.000 FCFA voire 45 FCFA et le petit sac qui coute entre 35.000F et 25.000 francs CFA et cela dépend de la qualité et de la provenance du produit. Le seau d’oignon est vendu à 2500FCFA», a-t-il précisé.
M. Seydou Yacouba a indiqué que jusqu’à présent, il achète actuellement sur le marché le panier de la tomate 40.000FCFA. Pourtant en cette période de froide ça devrait être à 18.000F, ou même à 10.000F. La tasse est vendue à 1500f.
En outre, Seydou confie qu’il achètait le sac du piment frais à 9.000FCFA mais aujourd’hui, le sac est à 18.000FCFA. «Le sac du poivron est à 45.000 voire 50.000 FCFA. Pour le poivron et le piment frais la tasse est vendue à 1500 FCFA et le piment frais à 750 FCFA», a-t-il indiqué.
Sur les marchés de la capitale les clients se plaignent de cette hausse des prix de ces produits saisonniers. Les consommateurs s’en plaignent. «Je viens acheter des condiments, mais tout est cher. On ne comprend vraiment pas cette affaire-là.», se plaint une femme rencontrée sur place.
Haoua Atta(Stagiaire)
Lire aussi : Hausse des prix des produits de première nécessité sur les marchés de Niamey
Ces derniers temps, on constate une hausse des prix au niveau des produits de première nécessité aussi bien chez les vendeurs des quartiers qu’au niveau des différents marchés de Niamey. En effet, après un tour des différents marchés de la ville, des alimentations et même au niveau des tabliers, on constate des changements brusques des prix des produits. Ce qui se répercute davantage sur le pouvoir d’achat déjà faible de la population. Cette dernière se retrouve impuissante face à cette situation.
Malgré leur forte disponibilité sur les marchés, les produits de première nécessité sont aujourd’hui vendus à des prix qui ‘’déchirent le cœur’’.
Rien ne manque chez Alkassoum, le tablier du quartier. Il a toute une variété de produits, mais peu de clients a notifié le vendeur et cela à cause de la hausse des prix. «Il n’y a pas ces derniers temps un produit dont le prix n’a pas augmenté. Je ne fais que m’adapter», a-t-il dit avec mélancolie face à une situation devant laquelle il est impuissant. Alkassoum fait savoir que le savon de 100F est actuellement à 125F, celui de 150F est à 175F et celui de 300F est à 350F. Il a révélé que le sac de sucre de 50kg est actuellement à 27.000F et le kilo à 600F. Aussi, le carton de sardine qui était à 15.000F, est actuellement à 17.000F soit, 400F l’unité. Le sac de farine de 50kg est à 23.000F et 550F voire 600F le kilo. Le bidon d’huile de 25 litres dont le prix était de 24.000F est à 26.000F, et le litre à 1.200F, le sac de lait de 50kg à 55.500F, le kilo à 1.250F. Et enfin le carton du lait contenant 12 paquets est à 42.000F ; le paquet est à 1750F, 1800F voire 2000F et le sac de riz de 25 kg à 12.000F.
Selon un autre vendeur ambulant rencontré au marché de ‘’Katako’’(il a préféré garder l’anonymat), qui s’approvisionne en savon et Omo au grand marché, le savon de l’Algérie communément appelé savon ‘’la caille’’ coûte 350F l’unité, et celui de la Côte d’Ivoire à 300F CFA tandis que les autres (en petit morceaux) se vendent à 125F l’unité. Relativement au carton, il a fait savoir que le carton contenant 48 morceaux de savons ‘’la caille’’ se vend à treize mille francs (13.000 F), pour avoir un bénéfice de mille francs, et à neuf mille franc le carton du savon ‘’kenté’’ contenant quarante morceaux. Il y a aussi le carton de savon de marque ‘’B-52’’ qui se vend à 6250F et dont l’unité se vend à 150f. Et enfin le carton du savon ‘’Blanco’’ contenant 24 savons est à sept mille francs (7000)F, soit 300F l’unité.
En ce qui concerne le sachet de détergent de marque ‘’viva plus’’, le carton contenant 25 sachets moyens se vend à 6000F, soit 250F l’unité. A ce niveau, il a révélé que le petit sachet qui se vendait à 100F est aujourd’hui vendu à 125F CFA.
L’Association de d Défense de Droits des Consommateurs (ADDC-Wadata appelle le gouvernement à agir et aux consommateurs de diversifier
D’après M. Mamane Nouri, président de l’Association de défense des droits des consommateurs (ADDC-Wadata, les raisons qui expliquent cette situation sont au nombre de deux à trois. La première raison est qu’en 2021, pratiquement au troisième trimestre, la situation des prix des produits de première nécessité sur le territoire national étaient en hausse, liée aux deux pays particulièrement le Burkina Faso et le Bénin qui ont interdit l’exportation à partir de leur territoire des céréales dans notre territoire. Selon lui, Cette décision a créé une rareté des produits, et par conséquent une augmentation des prix sur le marché.
En ce qui concerne la deuxième raison, M. Mamane Nouri a fait savoir que la campagne agricole a été déficitaire avec 34 départements touchés sur le territoire national du Niger. Cela a eu un impact sur la disponibilité des produits sur le marché mais aussi sur le prix. Les deux situations ont fait que les produits n’ont fait qu’augmenter de prix. Ensuite, à cette situation ajoute-t-il, une autre raison s’est greffée. Car avec la situation sécuritaire, le Mali a interdit l’exportation des céréales à partir de son territoire. Aussi, même avec le Bénin, progressivement on constate un ralentissement de l’exportation de ses céréales vers le territoire du Niger.
M. Mamane Nouri a indiqué que chaque jour l’association est touchée par les consommateurs par rapport à la hausse des prix des produits de première nécessité. Cette situation interpelle non seulement les organisations des consommateurs et les autorités. Il a précisé que ce n’est pas les céréales seulement que ça touche, mais également les autres produits de consommation notamment les pâtes alimentaires, le savon, l’huile.
Récemment, ajoute-t-il, l’un des produits phares dont on a augmenté le prix est le pain. «Cette hausse est due à l’augmentation du prix de la farine de blé qui est passée de 330.000F à 360.000 voire 500.000 F la tonne selon la variété. Pratiquement tout a augmenté de prix», souligne le président de l’ADDC Wadata.
M. Mamane Nouri a, à cet effet notifié que leur association mène des actions d’enquêtes sur le terrain pour être sûr de ce qu’ils disent, et aussi des constats sur le marché. «Nous partageons les résultats des constats avec les autorités compétentes particulièrement le ministère du Commerce qui est en charge de l’approvisionnement du territoire et de la veille sur le prix et avec les médias», ajoute-t-il.
«Notre appelons les autorités, et particulièrement le ministère du Commerce pour qu’on active le système d’information du marché et veiller sur la régularité des relevés des prix afin de savoir les raisons qui font que les prix des produits ne font qu’augmenter», a-t-il dit. «Au niveau du gouvernement, il faut qu’il accélère le processus de la reconstruction du stock de sécurité. Cette année, la demande sera forte par rapport à la vente à prix modéré. Rapidement il faut voir les voies et moyens pour reconstruire le stock de sécurité, mais surtout éviter d’acheter sur le terrain parce que cela risque d’impacter la disponibilité des produits sur le marché, mais aussi de renchérir les prix des produits de première nécessité. Nous demandons aux consommateurs de diversifier la consommation des produits de première nécessité», a conseillé le président de l’ADDC Wadata.
Farida Ibrahim Assoumane(Onep)
Lire aussi : Disponible sur le marché, la salade reste encore un peu chère
Depuis un certain temps, on constate dans les grandes rues de Niamey et sur les différentes artères des marchés de la ville, la disponibilité de la salade. En effet, la saison froide est considérée comme étant le moment le plus propice dans la production de ce légume.
Les jardins se trouvant aux abords du fleuve Niger, sont les endroits réservés pour la culture de cette laitue. Inoussa, un jeune jardinier d’origine burkinabé âgé de 25 ans résidant à Niamey pratique cette activité depuis son bas âge. «Il y’a quelques semaines de cela, la salade était chère. On peut vendre une planche de salade entre 10.000 et 15.000 FCFA. Mais ces derniers jours, la salade est abordable du fait qu’on est au moment de la récolte», a-t-il expliqué.
Actuellement Inoussa vend la planche de salade aux revendeurs à 5.000 ou 6.000 FCFA. «Il y’aura un temps où le prix pourrait descendre jusqu’à 3.000 FCFA», ajoute ce jardinier qui a des clients fidèles qui viennent de temps en temps acheter presque toute sa production. «Le client vient très tôt le matin pour récupérer sa marchandise et vaquer à ses occupations. Je vends également aux riverains pour 200 FCFA à plus pour leur consommation», confie-t-il. «Je sème la salade un mois d’avance et après
germination, elle est repiquée dans les différentes planches qu’on entretient. Cela prend environ une vingtaine de jours pour procéder à la cueillette de la laitue», a précisé Inoussa.
M. Déni, un autre producteur affirme également que les clients défilent matin et soir et chacun trouve son compte. «Maintenant, la planche de salade est vendue entre 5.000 à 7.500 FCFA pour les grossistes et à partir de 200 FCFA en détail pour les riverains du quartier. Je dispose de plus de 20 clients par jour. J’ai un grand jardin destiné uniquement à la culture de la salade», a expliqué M. Déni.
Si dans les jardins, la salade semble être abordable cela n’est pas le cas chez les consommateurs qui se plaignent du fait que ce légume n’est toujours pas à la portée de tous, alors qu’on est déjà en pleine saison froide. Amina Zakari, cliente venue acheter de la salade au petit marché affirme que la salade est encore un peu chère. «Jusque-là, les vendeurs ne vendent qu’à partir de 300 FCFA. Dans une famille nucléaire, il faudrait plus de 1.000 FCFA pour préparer une salade bien garnie.», déplore-t-elle.
Rachida Abdou Ibrahim(Onep)
11 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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La production du moringa apporte une contribution importante à l’économie locale de la commune de Djirataoua. Si les grands producteurs s’en tirent avec des millions de francs CFA de recettes consécutivement à la vente de leur production, les femmes constituent un maillon essentiel dans le circuit de commercialisation. Elles y sont très actives et d’autres sont très influentes. «Si ailleurs les gens sont fiers parce qu’ils ont de l’or, du pétrole et d’autres richesses minérales, à Djirataoua nous avons aussi notre or et notre pétrole, c’est le moringa. Dieu merci, nous produisons, nous consommons et nous vendons la part plus importante de la production», confie Tchima Mamadou, membre de l’Union Jindadi.
Il suffit de faire un tour à l’entrée du périmètre pour se rendre compte de l’activisme des femmes dans le circuit de commercialisation du Moringa. En effet, un mini marché communément appelé «Fada» a lieu chaque jour ici. Les récoltes directement prises du périmètre y sont acheminées par moto, charrettes, vélo et même sur la tête. C’est ici que les acheteurs et intermédiaires se retrouvent pour les transactions. C’est aussi ce marché du périmètre qui donne le pouls de ce que sera le prix du moringa sur les différents marchés de la région et même d’ailleurs. Même si elles ne sont productrices, les femmes sont majoritaires au niveau de ce marché en tant qu’acheteuses. Certaines viennent d’autres localités de la région comme Aguié, Tessaoua, Madarounfa, etc.
Grâce à cette activité beaucoup de personnes arrivent à satisfaire les besoins et en particulier ceux de leurs foyers. Certaines y ont trouvé un crédo pour se professionnaliser.
Tchima Mamadou, présidente de l’Union Jindadi, une grossiste
Agée d’environs 45 ans, veuve et mère de 7 enfants dont 3 filles, Tchima Mamadou, rencontrée au marché du moringa du périmètre de Djirataoua, doit tout à cette activité. «J’ai près de 20 ans dans cette activité. C’est grâce à ce que je gagne dans cette activité que j’ai organisé le mariage de 5 de mes enfants. C’est aussi grâce à cette activité que je prends en charge la scolarité de mes enfants et de certains de mes petits (six (6) au total). Aujourd’hui, j’ai construit une maison. Vous comprenez la charge d’une famille où le mari est décédé. Je gère mon foyer sans problème grâce à cette activité. Dieu merci sans cette activité beaucoup de femmes et de jeunes seront en exode», a-t-elle confié. Pour Tchima, le moringa fait la fierté de la population de Djirataoua et même celles des autres villages environnants, précisant qu’elle a même des clientes qui viennent d’Aguié et de très loin pour acheter des sacs du moringa.
A côté d’elle, deux autres femmes sont venues de Tibiri Gobir pour acheter des sacs du moringa. Habi Abdou et Abou Maman, toutes âgées d’une quarantaine ont confié qu’elles sont dans cette activité depuis environs 7 ans. Elles font la navette à Djirataoua pour acheter du moringa et aller le revendre au village dans le nord Tibiri. «Le Sac est à 3000 voire 4000 francs cfa. Nous achetons pour 10.000 à 20.000 mille francs cfa, chaque jour en fonction de la disponibilité. Sur chaque marchandise de 10.000 ou 20 mille francs, on peut gagner 2.000 à 5.000 francs cfa. Il faut comprendre que les choses changent en fonction des saisons, parce qu’il y’a de fois où on ne gagne rien et où on perd même surtout avec le coût élevé de transport», témoigne Habi Abdou.
Mme Rabi Maman Amani, productrice, commerçante et transformatrice du moringa
De toutes les femmes de Djirataoua, Mme Rabi Maman Amani (45 ans) est la plus active et la plus connue dans la commercialisation du Moringa. Cette femme au foyer et mère de 5 enfants a plus de 20 ans d’expérience dans cette activité. Elle a d’abord commencé par la commercialisation avant de devenir productrice, puis transformatrice. Cette expérience est digne d’une ‘’succès story’’ des grands chefs d’entreprise qui souvent partent de rien pour fonder un empire. «J’ai commencé avec 3000 FCFA» confie-t-elle avec beaucoup de fierté.
Aujourd’hui, Rabi a mis en place une petite organisation pour ne pas dire entreprise dans laquelle elle emploie une vingtaine de personnes (hommes et femmes). Ses employées femmes travaillent dans la récolte etla transformation du moringa, tandis leurs collègues hommes s’occupent du transport.
Dans le prolongement de ses activités de production, Rabi est présidente du groupement de transformatrice de moringa appelé ‘’Anfanin Zogala‘’ et d’une union appelée Union Marhaba. Avec ses collègues, Rabi transforment le moringa en poudre (utilisée comme complément alimentaire), en épice, en savon. Elles produisent également de l’huile de moringa, une huile essentielle très prisée et rentable.
A travers leur groupement et union, les femmes de Djirataoua ont développé des initiatives pour l’épargne et la solidarité. «Au niveau de notre groupement chaque membre verse une cotisation de 250 FCFA par semaine. La somme constituée est utilisée comme capital. Pendant les récoltes nous achetons et stockons des céréales ou d’autres produits qu’on revend quand les prix sont bons», confie Rabi Maman Amani. Avec cette épargne, ces femmes louent ou achètent des champs et des parcelles qu’elles exploitent pour la production. «En période de soudure, nous distribuons aussi des vivres aux membres de notre organisation pour soutenir leurs ménages», ajoute la présidente de l’Union Marhaba. Grâce à leurs activités, ces femmes ont pu ouvrir un compte d’épargne qui semble être bien garni même si la présidente évite soigneusement d’en révéler le solde.
A travers ces activités, les femmes de Djirataoua construisent leur autonomisation économique et contribuent à la satisfaction des besoçins de leurs ménages. Ce qui a fini par convaincre leurs conjoints à les soutenir dans leurs activités. «Mon époux m’apporte son appui en aidant souvent les femmes dans la cuisson ou le séchage du moringa», se réjouit Rabi Maman Amani. «Beaucoup d’entre nous soutiennent la scolarisation des enfants. Nous prenons en charge beaucoup de dépenses concernant la charge du foyer», a-t-elle expliqué.
Dans cette activité Mme Rabi Maman Amani a souligné avoir effectué plusieurs voyages dans les autres régions dans le cadre du partage d’expérience, des foires et des formations. Agadez, Zinder, Tillabéri, Niamey, Dosso, Tahoua et Diffa, elle y était grâce à cette activité et avec le soutien des partenaires.
C’est une activité que cette brave femme mène avec conviction. Elle sort le matin souvent dès 7 heures pour être dans les exploitations où elle travaille jusqu’à 17h voire 18h comme ce vendredi 31 juillet où nous l’avons trouvée au niveau de leur plateforme de séchage du moringa. «Nous transformons le moringa pour en faire des aliments nutritifs. Nous transformons le moringa en farine, en thé, en piment, en huile et en bien d’autres produits car, c’est une plantes à diverses vertus. Avec le moringa nous sommes capables de produire de nombreux autres produits alimentaires ou des compléments alimentaires. Malheureusement, nous n’avons pas assez des moyens pour acheter du matériel et les partenaires manquent. Nous avons besoin vraiment des appuis pour aller vers une véritable industrialisation de la transformation du moringa», a-t-elle expliqué.
La plateforme de séchage qu’utilisent les femmes se limite à un petit espace cimenté faisant partie d’un petit magasin abandonné dans le périmètre. Le travail est harassant, les femmes étant obligées de rester au soleil pendant de longues heures à tourner et retourner les feuilles de moringa pour obtenir un séchage homogène.«Nous pouvons faire de bien meilleures choses si nous avions des équipements modernes comme ceux qui j’ai vu à Agadez», déclare Rabi.
Un business qui profite aussi aux jeunes
Ce n’est pas seulement les femmes et les producteurs qui profitent du business créé autour du moringa. Les jeunes y sont aussi très actifs et en tirent leur épingle du jeu. Ils officient notamment dans le transport mais aussi le ‘’courtage’’ pour ceux qui viennent acheter de grosses quantités.
Chaque jours c’est environ une vingtaine de véhicules et de tricycles qui quittent Djirataoua chargés de sacs de feuilles de moringa surtout pendant cette saison. Ils prennent leurs chargements au niveau du marché fada du périmètre.
M. Chamsidine Salissou un conducteur de tricycle est dans le transport des produits du périmètre depuis environs 15 ans. Agé d’environ 35 ans, marié et père de deux enfants, Chamsdine gagne sa vie dans cette dans cette activité. «C’est dans ce transport que je nourris ma famille. J’ai aussi acquis un terrain qui est aujourd’hui en construction. Chaque jour je réalise un chiffre d’affaire qui varie de 4.000 à 6.000 francs cfa. Au début je faisais ce travail avec une moto, mais maintenant j’ai ce tricycle qui me permet de transporter à la fois la marchandise et les propriétaires», a-t-il dit, tout en implorant Dieu pour qu’il bénisse davantage le périmètre et le moringa.
M. Mati Ousseni de la coopérative Jirataoua Nord, un grand producteur, âgé d’envions 50 ans. Il est président d’une coopération composée de 713 membres. Tous produisent du moringa, mais aussi d’autres produits alimentaires, comme le maïs, l’aubergine, le piment rouge et le piment vert, l’oignon, le chou, etc. A lui seul, Mati exploite plus de 0,64 ha, uniquement pour produire du moringa. Tout en reconnaissant l’impact de cette culture sur l’économie locale et celle des ménages, Mati Ousseini souligne aussi les besoins des producteurs en vue de booster la production.
Ces besoins sont de plusieurs ordres. «Nous avons besoin des appuis en termes de partenariats d’investissement, en termes de subvention sur les coûts de l’électricité, en intrants spécifiquement en engrais, la construction ou la réhabilitation des forages, la mise en place des équipements modernes de transformation et ou de conservation. Si ces difficultés sont prises en charge, l’économie locale va en bénéficier et les ménages verront leurs conditions de vie s’améliorer davantage», a-t-il expliqué.
Grâce à son périmètre hydro-agricole, Djirataoua est aujourd’hui la destination de jeunes des autres zones qui viennent en exode. Des milliers des familles issues de plusieurs villages de la région de Maradi s’y rendent pour travailler sur les plantations. Ce périmètre est en somme toute une fierté locale, régionale et même nationale pour sa contribution à l’amélioration des conditions de vie des populations, à la lutte contre le chômage et l’exode des jeunes.
Dans le contexte le sécuritaire complexe que connaissent certaines zones du pays, l’Etat doit davantage investir dans des secteurs à forte valeur ajoutée comme celui de l’irrigation en vue de lutter contre le chômage et la pauvreté des jeunes et des femmes. Le choix du thème de cette année, dans le cadre de la célébration de la fête nationale de l’arbre, commémorant, date de l’Indépendance du Niger, ne doit pas se limiter uniquement à l’aspect festif. Il doit être suivi par des actions concrètes en faveur du développement et l’amélioration de la production du moringa en vue de développer les économies des ménages.
Vers une modernisation de la transformation du moringa
A Maradi, un groupe d’homme (45 au total) s’est organisé en groupement appelé «GA ZUMA» dont l’objectif est la production, la transformation et la commercialisation du moringa et du miel. Après quelques années de démarche et d’initiative pour la matérialisation de cette volonté en réalité, ce groupe a bénéficié de l’appui de la coordination régionale Maradi de l’Initiative 3N pour acquérir une machine neuve de production du thé de moringa.
Le groupement ‘’Ga Zuma’’ est constitué des personnes évoluant dans divers
secteurs d’activités : commerçants, investisseurs, entrepreneurs, agriculteurs, apiculteurs, tradipraticiens et des producteurs. La mise en place de ce groupement confirme, si besoin est, le sens de cet adage qui dit « avec la volonté et la détermination, l’on peut déplacer des montagnes ». M. Abdoul Karim, le président de cette organisation confie que leur objectif est de faire de Maradi une référence en matière de production du moringa, sa transformation et la commercialisation de ces produits. C’est dans cette optique le groupement a fait des démarches auprès du l’Initiative 3N.
«Grâce à cette machine, nous allons produire du thé du moringa (communément appelé lipton) à quantité suffisante et qui sera vendu à un prix très raisonnable. Le choix du moringa n’est pas fortuit. C’est une plante qui a des multiples vertus. Les scientifiques ont souligné que cette feuille sert de remède à plusieurs centaines des maladies», a-t-il dit.
Le président du groupement Ga Zuma a confié que leur structure voulait depuis longtemps acquérir une telle technologie mais ses ressources ne le lui ont pas permis. En effet, la machine en question coûte plus d’une dizaine de millions de FCFA. «C’est pourquoi nous ne pouvons que remercier le gouvernement à travers l’Initiative 3N pour cet appui inestimable à notre organisation», déclare M. Abdoul Karim avant d’ajouter que la machine a été offerte gratuitement à l’organisation.
Un technicien est venu l’installer et la tester. Désormais opérationnelle, mais en phase d’essai, cette machine permet d’avoir du Lipton en sachet plastifié, bien protégé contre la poussière et dans le respect de toutes les conditions d’hygiène. «A l’avenir, nous comptons saisir cette opportunité pour faire de l’emballage de beaucoup d’autres produits et les mettre sur le marché à moindre coût», a souligné M. Abdoul Karim.
A travers cette plateforme, plusieurs jeunes seront formés et recrutés dans la chaine. Ce qui, selon le président Ga Zuma, contribuera dans la lutte contre le chômage et contre l’exode des jeunes.
Ali Maman, envoyé spécial(onep)
18 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Il est un truisme de dire que le Commissaire à l’organisation du hadj et de la oumra (Coho) a toujours été en rébellion contre l’autorité du Premier ministre qui exerce pourtant la tutelle de l’institution qu’il dirige depuis le départ de Bello Garba. Déjà, en fin d’année 2019, le Cabinet de Brigi Rafini a dû lui remonter les bretelles. Le 25 novembre 2019, le directeur de Cabinet adjoint, Aghalki Abdoulkader, celui-là même que Boukari a failli agresser à la résidence du Premier ministre, en présence de celuici, lui a adressé une lettre. Sur instruction, a-t-il précisé, de son supérieur hiérarchique. Dans cette lettre qui cite en référence une lettre « SN du 11 novembre 2019 », le directeur de Cabinet du Premier ministre a saisi le commissaire à l’organisation du Hadj et de la Oumra d’un recours en annulation de la décision n°015/CAB/PM/COHO du 6 novembre 2019 rétrogradant un agent au poste de chef de Division Etudes et programmation du Coho. En réaction au recours en annulation introduit par l’agent rétrogradé, Brigi Rafini, par l’intermédiaire de son directeur de Cabinet adjoint, a instruit Djibrilla Boukari de surseoir à l’exécution de sa décision. À ce jour, près de trois mois depuis cette lettre, le Commissaire au Coho continue de faire la résistance et sa victime constate, avec amertume, qu’il n’est pas près de sortir de l’auberge.
Laboukoye
1er février 2020
Source : Le Courrier
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Le hadj, un rituel que tout musulman souhaite accomplir avec ferveur et dévouement, semble devenir au Niger synonyme d’affairisme et de favoritisme abject.
Malgré les shows médiatiques tendant à prouver une satisfaction sans comme mesure de la bonne tenue du Hadj 2018. Il est regrettable de constater que l’organisateur premier du Hadj au Niger a contourné la vérité pour enfumer les Nigériens. En réalité, selon des acteurs avertis, l’organisation du Hadj au Niger, cette année, est l’une des plus médiocres de tous les temps. En tout cas, selon plusieurs acteurs, notamment des chefs d’agences et des pèlerins, le Hadj 2018 a été lamentable sur le plan organisationnel. Cela par le fait de certains Nigériens qui ont eu à afficher du mépris à l’égard des pèlerins et surtout par leur incompétence notoire sur fond de favoritisme et d’arrogance. Du reste, dans ce scandale, trois noms sont cités : le Haut Commissaire, l’intermédiaire de Max Air, le nommé Boukary Sani dit Zilly et Moustapha Kadi. Ce sont ces trois personnages qui auraient joué des rôles troubles qui ont mis les pèlerins dans des situations inconfortables au péril de la réussite de leur pèlerinage. Le sieur Zilly aurait fait embarquer dans l’avion affrété par notre pays à travers Niger Airways, une cinquantaine de pèlerins du Nigéria, laissant sur les carreaux des pèlerins nigériens à leur sort. Un acte gravissime qui mérite à tout point de vue d’être sanctionné. En ce qui concerne, Moustapha Kadi, il semble trouver un terrain favorable pour s’autoriser tout. Devenu depuis quelques temps « spécialiste » du Hadj, il a été bombardé président du comité accueil, hébergement et restau ration. A c e titre, il est chargé de veiller sur la qualité de la restauration des pèlerins. Hélas, il s’était écarté de ses tâches pour laisser libre cours aux restaurateurs d’affamer les pèlerins, en observant des retards dans la distribution des repas, ou de leur servir des plats avariés. Une situation qui aurait créé de multiples problèmes, jusqu’au boycott d’un diner qui aurait été servi tard la nuit. Aux dires de nos sources, c’est ce même plat en état de décomposition qui aurait été réchauffé et qui a failli être servi le lendemain aux pèlerins. C’est pourquoi, semble-t-il, aujourd’hui, des chefs d’agence de pèlerinage auraient pris l’initiative de porter l’affaire devant les juridictions. Notamment contre Moustapha Kadi pour complicité de mise en danger de la vie d’autrui. Pour ce faire, ils auraient réuni les preuves nécessaires. Vivement alors que la vérité jaillisse pour que des sanctions puissent être prises. Cela au nom de l’Islam , notre religion .
A.S
07 octobre 2018
Source : Le Courrier
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Située à une soixantaine de kms de son chef-lieu de région, Tillabéry, la Commune rurale d’Anzourou n’est pas loin de la frontière nigéro-malienne, dans ce qu’on appelle la zone des trois frontières (Niger-Mali-Burkina Faso). Cette zone, jadis calme et prospère, connait aujourd’hui un véritable problème sécuritaire suite aux attaques de plus en plus récurrentes des terroristes, en provenance du Mali voisin. Cette situation engendre des déplacements des populations vers des localités plus sécurisées dont la commune d’Anzourou et la ville de Tillabéry où affluent des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants. Ils sont près de 7.000 personnes, en provenance d’une douzaine de villages environnants de ladite commune. Ces compatriotes, victimes du terrorisme, l’air fatigué, apeurés, visage sombre, regard triste et absent, témoignent de leurs mésaventures.
«Je me nomme H. A., je viens du village de Zibane-Korazeno. J’ai 35 ans et mère de trois enfants. Mon mari a été tué alors qu’il priait Al Açr (seconde prière de l'après-midi), lors d’une attaque de bandits armés. L’attaque a fait une dizaine de morts et de nombreux blessés. Après les obsèques, je n’ai pas voulu quitter notre village, il a fallu une autre attaque dans un village non loin du nôtre, pour que nous décidions, alors de quitter, surtout que lors de l’attaque de Zibane-Korazeno, les assaillants ont promis de revenir. Avec mes trois enfants, j’ai d’abord fui à Tillabéry. Après quelques jours, les autorités nous ont rendu visite, elles nous ont donné des vivres et ont décidé de nous rapatrier dans nos villages. Une fois au village, la tension et l’insécurité étaient toujours perceptibles car, d’autres villages environnants ont aussi subi des attaques. Alors nous nous sommes retranchés ici à Anzourou où nous nous sentons plus en sécurité. Les gens du Barrage de Kandadji viennent de nous apporter des vivres. Nous en sommes reconnaissants et fiers, mais nous aimerions mieux retourner chez nous pour travailler nos terres, même si nous continuons d’avoir des échos d’attaques terroristes dans notre zone», déclare-t-elle, au bord des larmes.
«Les terroristes nous menacent en permanence et nous avons décidé de partir pour sauver nos vies», explique, quant à lui, le nommé S. H., un des déplacés du village de Gassa-Aoual. «J’ai tout abandonné : ma maison, mon champ, mes greniers, tout. Je ne sais plus dans quels états ils sont. J’ai appris que mon frère, qui lui n’a pas voulu quitter le village, est porté disparu, suite à une autre attaque de notre village, en début du mois. Il faut qu’on nous protège, nous, nos femmes, nos enfants et nos biens, pour que nous retournions dans nos localités. Nous ne pouvons pas continuer à vivre sous assistance. L’Etat doit nous soutenir et nous protéger de ces barbares», lance-t-il, révolté.
Un vieux poste radio collé à l’oreille, H. I., déplacé du village de Gassa-Koufono, indique être informé, par radio, des atrocités des assaillants. «Le vendredi 7 mai, un chef coutumier a été tué dans une attaque armée contre le village de Bongouro situé dans le département de Bankilaré, près la frontière du Burkina Faso. Le mardi 4 mai, d'autres hommes armés ont attaqué le village d’Intoussane, situé du côté de la frontière malienne. Dans la nuit du 2 au 3 mai, le fondateur d'une école privée a été tué dans une attaque menée par des hommes armés dans le village de Dessa, situé à une cinquantaine de Kms de Tillabéry. Depuis 2017, la région de Tillabéry fait face à des attaques des groupes terroristes opérant dans la "zone des trois frontières". Malgré le renouvellement de l’état d’urgence instauré dans l’essentiel des départements de la région, malgré les patrouilles des militaires, ces attaques terroristes demeurent récurrentes dans la région. Ce qui provoque les déplacements des populations, la fermeture des écoles et des centres de santé, la crainte de se rendre aux champs pour les cultivateurs et aux pâturages pour les éleveurs. Bref, la vie quotidienne est bouleversée, sinon même mise entre parenthèses. Que va-t-on devenir ? Que vont devenir nos enfants ?», s’interroge le vieil instituteur Ismaïlou.
Tenant ses deux enfants entre les mains et venue réceptionner sa part de kit alimentaire, Z. K. est amère : « Je viens du village de Sangara. Nous avons marché durant deux jours pour arriver à Anzourou. Ils (les terroristes) ont tué mon mari et deux de mes frères, lors d’une attaque qu’ils ont menée, tard dans la nuit à Sangara. Il y a eu au total 17 morts dont des femmes et des enfants. Après avoir tué les gens et brûlé les maisons, ils ont emporté plusieurs animaux domestiques, même mes poules qui dormaient n’ont pas été épargnés», déplore la dame. «Je pense qu’ils veulent nous obliger à quitter nos villages, nos champs, notre espace pour qu’ils occupent eux le terrain», estime-t-elle.
De la localité de Zibane-Koirategui à celle de Zibane-Korazeno, en passant par Gadabo, Gassa-Aoual, Gassa-Koufono, Molia, Gatali Dangné, Sangara, les villageois vivent dans la peur. Ce qui pousse beaucoup d’entre eux à quitter. C’est peut être ce que les assaillants terroristes cherchent. Même si aucun espace territorial nigérien n’est occupé, il n’en demeure pas moins que la récurrence des attaques terroristes, auxquelles s’ajoutent les éventuels retraits des forces armées partenaires qui soutiennent nos Etats, notamment de l’autre côté de la frontière, doivent interpeller tous les acteurs de la lutte contre le terrorisme, par rapport au comportement qu’il faut adopter face au terrorisme au Sahel, en général, et au Niger, en particulier qui s’attaque indistinctement aux civils n’épargnant ni les femmes ni même les enfants.
Mahamadou Diallo(onep)
23 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les récriminations des populations de la capitale du Dendi à propos de la gestion de cette entité trouvent en partie son explication dans la déclaration du 12 décembre 2021. Elles expliquent aussi l’attitude du préfet sortant à vouloir imposer Boureima Mounkaïla au poste de maire de la commune urbaine de Gaya au mépris des lois de la République. Plus grave, le préfet se serait arrogé les pouvoirs de la justice au cours du simulacre de mise en place des organes dirigeants de la commune le 25 mai 2021. Dans la déclaration des populations de cette commune, il ressort qu’à l’issue de la prise de fonction du maire imposé par le préfet, les caisses de la commune, l’une des plus viable du pays, au regard des ses potentialités et le dynamisme des échanges, ne disposaient que de 7 000 F CFA et une dette d’environ cent cinquante millions (150 000 000). Cette annonce amène les observateurs à se poser des questions. Comment les dirigeants de cette commune se sont-ils débrouillés pour s’endetter à cette hauteur ? Si l’on sait que le maire imposé, Boureima Mounkaïla, était, depuis le début de la décentralisation, depuis quinze ans, vice maire, il est légitime de se demander ce qu’il peut apporter à cette commune. Il est responsable de cet endettement. Comment pourrait-il justifier cet endettement ? En clair, il passera le mandat de cinq ans à payer les dettes. Il ne pourra initier aucun investissement. On comprend alors les raisons du passage en force du préfet pour imposer le maire. L’objectif étant certainement de s’asseoir sur la mauvaise gestion durant les quinze dernières années. Tous les détournements seront passés pour perte et profit. L’autre incongruité dans le caractère faramineux des créances.
Comment Boureima Mounkaïla pourra-t-il les justifiées ? Facile de se mettre dans un coin et produire des documents comptables d’un tel montant sans une expertise indépendante ? Quelle valeur auront ces documents ? Quelle est la part de responsabilité de Boureima Mounkaïla dans ce qui semble être le résultat d’une mauvaise gestion ? La commune n’a-t-elle pas fait de recettes durant les quinze dernières années ? Où sont passées ces recettes ? La suite que le maire a donnée à la déclaration des populations de Gaya en dit long sur l’état d’esprit des responsables actuels de la commune. Le lendemain de la déclaration, le maire écrit au préfet pour se plaindre de son premier adjoint. Il lui reproche l’attribution et l’autorisation d’occupation de places, sans son autorisation ; l’autorisation d’une manifestation sur une place publique ; des absences et boycotts de réunion du conseil.
En fait deux choses ont courroucé Boureima Mounkaïla. En son absence, le premier adjoint a désavoué le deuxième adjoint en autorisant la déclaration des populations de la commune. Quelques jours avant cet épisode, Sani Moussa Ekoye, le premier adjoint, et quelques conseillers ont opposé une fin de non recevoir de dépenses prévues par le maire. La commune a enregistré des entrées d’environ 36 millions et Boureima Mounkaïla a présenté, sans base acceptable, des dépenses de 35 millions. Voulait-il honorer les créances ? On pourrait penser que le fait de produire de telles créances n’est en fait qu’un moyen de dissiper les recettes à venir. Vivement un tour de la HALCIA à Gaya.
Modibo
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Les fidèles musulmans de Mirriah (environ 20 km au Sud –Est de Zinder) ont célébré dimanche la fête de l’Aid El-Fitr marquant la fin du mois béni de Ramadan.
Les autorités administratives et coutumières avec à leur tête la Préfète du département, Mme Youssouf Baraka et l’Honorable Chef de Canton de Mirriah, Elhadj Moutari Moussa se sont rendus à la place de la Grande prière pour accomplir leur devoir religieux à travers les deux Raka’at dirigées par l’Imam de la localité qui a expliqué aux fidèles musulmans le bien fondé de l’Islam, une religion de tolérance. Des invocations ont été formulées afin qu’Allah, le Tout Puissant, le Miséricordieux descende sa clémence sur le Niger.
A la fin de la Prière, sur le chemin de retour, l’honorable Chef de Canton de Mirriah Moutari Moussa et ses compagnons ont marqué un arrêt à la Résidence pour présenter leurs vœux de bonne Fête à la Préfète du département.
Une fantasia a été organisée devant le Palais de l’Honorable Chef de Canton de Mirriah qui a saisi l’occasion pour témoigner sa satisfaction à l’ensemble de la population du département pour le sacrifice consenti à l’occasion du mois béni du Ramadan et émis le vœu de voir les prières et les récompenses exaucées par Dieu ,le Tout Miséricordieux.
Sido YacoubaANP-ONEP/Zinder
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Union des Étudiants Nigériens à l'Université de Niamey
Commission Presse UENUN
Communiqué :
|-CONTEXTE-JUSTIFICATION:
Il vous souviendra que le CD USN a décrété un mot d'ordre de 72 heures après des tentatives de négociation et de conciliation avortées,le CD USN a déjà décrété plusieurs autres mots d'ordre après épuisement de son ultimatum.
Ce mot d'ordre d'aujourdhui mercredi 18Avril 2018 est intervenu dans le même cadre de nos justes et légitimes revendications inscrites comme préalable pour la résolution de la crise Scolaire au Niger,apres un dialogue de sourd entre le CD USN et la partie gouvernementale.
Comme toujours l'UENUN n'a pas dérogé à la tradition dans le cadre du respect strict du mot d'ordre.Mais à la profonde indignation des camarades ,tombe une pluie torrentielle des lacrymogènes ayant provoqué la réaction courageuse des camarades ainsi que des résistances d'une journée.
Cette dernière a eu comme bilan provisoire :
À l'Université Abdou Moumouni entre les dignes et vaillants camarades militantes et militants et les bidasses incultes armées jusqu'aux dents , après un combat chevaleresque des camarades sur le terrain de 8h jusqu'à 17h ayant conduit à la brutale fermeture du campus universitaire par le gouvernement sanguinaire,il ressortirait les conclusions suivantes :
-32 camarades blessés lors de la barbarie sanglante et irrationnelle des forces à la solde de l'oppresseur onze (11) hospitalisés parmi lesquels il ya deux(2) blessés graves et surtout un (1) évacué à l'hôpital de référence depuis 18h suite à une hémorragie crânienne selon des informations provenant des spécialistes (actuellement en soins à l'hôpital de référence),
-Une dizaine des camarades pris et humiliés par des forces dites de l'ordre,puis ,séquestrés par la gendarmerie assassine encore une nouvelle fois après la tragédie du 10Avril 2017,
-Plusieurs dégâts matériels constatés(l'embrigadement du siège UENUN et de la Commission Presse par les gendarmes,une partie du bâtiments ''M'' saccagée et mise à feu ,plusieurs autres biens des camarades saccagées,pillées,une mosquée pleinement gazéifiée de lacrymogène ,etc...)
Le Comité Exécutif de L'UENUN se consterne face à toutes ces injustices(Non respect des préalables posés dans l'ultimatum ,militarisation brusque du campus universitaire et la psychose crée ce jour contre la dignité de l'étudiant et des Scolaires Nigériens en général) et réaffirme son engagement à respecter scrupuleusement le mot d'ordre décrété par le CD USN quelque soit le prix à payer.
Le CE UENUN salue l'engagement inébranlable et la détermination de la grande base malgré les souffrances actuellement endurées par beaucoup des camarades privés de leur domicile(campus universitaire) et lance un vibrant appel à l'Union et à l'engagement et surtout à la vigilance et la solidarité militante car la lutte ne fait que commencer.
Restons unis , solidaires et mobilisés pour l'éventuelle radicalisation de la lutte.
Tous unis nous vaincrons!!!
Vive L'USN!!!
Vive L'UENUN!!!
Pour la C-PRESSE,
Le camarade DGA.
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Chers frères et sœurs,
L’Eglise Universelle est en deuil. En effet, le Saint Siège a annoncé ce samedi, 31 décembre 2022, le décès du Pape émérite, Benoît XVI, à l’âge de 95 ans.
Durant son pontificat, Benoit XVI, Joseph RATZINGER à l’état civil, a beaucoup œuvré pour la paix et la fraternité entre les religions, notamment entre chrétiens et musulmans. Il a aussi été très proche de l’Afrique qui représentait à ses yeux, «l’Espérance de l’Eglise».
C’est pour nous l’occasion de saluer la mémoire de cet illustre disparu.
Ses obsèques sont prévues le jeudi 5 janvier 2023 à Rome.
Une messe sera dite à son intention à la Cathédrale de Niamey le même jour à 19 heures.
En cette douloureuse circonstance, nous, Evêques Catholiques du Niger, invitons toute la communauté chrétienne, ainsi que nos amis des autres confessions religieuses, à faire monter des prières vers Dieu, le Miséricordieux, en faveur de ce grand pasteur.
Que, par la miséricorde de Dieu, son âme repose en paix et qu’il contemple sans cesse le visage de Celui qu’il a aimé et servi !
Un livre de condoléances est ouvert à l’Archevêché Eglise Catholique de Zongo, du mardi 3 au jeudi 5 janvier de 9 heures à 18 heures.
Fait à Niamey, le 2 janvier 2023
Pour les Evêques du Niger
Mgr Laurent LOMPO
Archevêque de Niamey
Source : http://www.lesahel.org
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Le mois de Mars habituellement connu par nos compatriotes par une chaleur accablante -aggravée par l’incapacité de la Nigelec à fournir aux nigériens l’énergie qui leur est nécessaire- a été marqué cette année 2017, par deux décisions de justice en lien avec notre parti :
- D’abord, celle inique de la Cour d’Appel de Niamey rendant (suite à un délibéré dont la célérité interpelle au regard de l’affaire jugée) une décision consistant en la condamnation d’une année de prison du Président du parti Moden Fa Hama Amadou.
- Ensuite, celle cynique du juge en charge de la fantaisiste affaire du vrai coup d’Etat, de libérer faute de charges suffisantes les militants de notre parti injustement retenus en « otage » par Mahamadou ISSOUFOU et son clan depuis 15 mois.
Ces deux décisions de justice sont l’aboutissement d’une cabale politico-judiciaire menée à l’encontre de Hama Amadou et de son parti depuis leur départ de la mouvance présidentielle en août 2013.
A travers ces décisions de justice, le régime nigérien démontre à l’opinion nationale et internationale que le seul dessein poursuivi dans ces « affaires » est d’écarter du jeu électoral un parti et ses dirigeants afin de pouvoir régner en quasi monarchie sur le Niger.
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Le 1er mars 2023 à Paris, Elhadji Souley Abdoulaye, ancien premier ministre du Niger s’en était allé après une longue maladie. En silence. Il laisse derrière lui, le bruissement paisible d’un homme de paix qui a compris ceci : « un corps dont la santé n’est jamais troublée par aucune indisposition est un hôte dangereux pour l’âme ». Elhadji Souley Abdoulaye est parti l’âme en paix. Un Grand Homme qui sait avoir accompli ce qui était convenu : avoir tout mis en ordre avant de partir. Car, en Homme de pouvoir et de foi, il sait que « l’ordre est la première loi du ciel ».
Cette disparition nous rappelle, comme une évidence, que le mérite de la vie est dans le dévouement et les bienfaits. L’une des leçons qu’enseigne la vie est qu’on ne pleure pas un Homme qui n’a pas laissé de richesses : le pays pleure encore un de ses fils méritant ; la famille sèche difficilement ses larmes au souvenir d’un époux aimant, d’un père affectueux ; les amis et connaissances sentent le vide laissé par une oreille attentive. Tous sentent la disparition prématurée d’un Homme taillé par le bien.
Elhadji Souley Abdoulaye peut se réjouir de voir au-delà de sa famille et de ses amis, la nation entière se recueillir et prier pour le repos de son âme. C’est toujours, en devoir de recevabilité, avec une tristesse immense qui nous étreint, que nous vous annonçons la Fathia du 40ème jour, In Shaa Allah, le mercredi 12 avril 2023 à ses domiciles, sis quartiers Kouara Kano et Koubya à partir de 08h30.
Merci d’avance pour votre présence.
Moustapha Kadi Oumani
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Faisant suite à la décision du Conseil d’Administration de la COMINAK du 23 octobre 2019 relative à l’arrêt de ses activités de production, COMINAK annonce l’arrêt de l’exploitation de la mine d’Akouta ce 31 mars 2021. Cette date marque également le début des travaux de réaménagement du site.
Une grande cérémonie a réuni le samedi 27 mars à Akouta les salariés statutaires et sous- traitants, les anciens travailleurs , les autorités administratives et coutumières, le représentant du Ministre des Mines, le directeur général du groupe Orano, le directeur général de SOPAMIN, les employeurs de la sous-traitance, les directeurs généraux de SOMAÏR, IMOURAREN SA, pour rendre hommage aux hommes et aux femmes de la société pour le travail accompli avec professionnalisme pendant près de 50 ans permettant ainsi l’exploitation continue de la mine souterraine jusqu’à cette échéance .
Cet arrêt ouvre une nouvelle ère, celle du réaménagement du site. Ces travaux qui dureront une dizaine d’années et se poursuivront avec un suivi environnemental de 5 ans renouvelables se feront conformément à la réglementation nigérienne et dans le respect des standards internationaux.
Le Réaménagement du Site portera :
Sur le plan social, à un soutien aux salariés et sous-traitants dans le cadre d’un plan de reconversion professionnelle, la mise en place de mesures d’accompagnement adaptées pour chaque salarié, et dans les projets d’entreprenariat. Le personnel admissible bénéficie du suivi médical post-professionnel.
Sur le plan technique, les travaux permettront de restituer un site sûr, sain et non polluant dans le respect des normes nationales et des recommandations internationales avec l’appui de la surveillance environnementale, et tout particulièrement celle des aquifères. COMINAK prend l’engagement de privilégier l’utilisation de sous-traitance et de main d’œuvre locales et nationales pour réaliser les travaux.
Dans le domaine sociétal, COMINAK va mener la transition avec des actions dont les impacts sont pérennes, durables et utiles pour les populations en impliquant les parties prenantes
locales dans le processus de décision. Ces actions comprennent notamment le transfert à l’Etat de l’hôpital de COMINAK, des infrastructures comme les logements et les bâtiments communs. A la cession des réseaux électriques et d’eau potable, s’ajoutent l’accompagnement des maraîchers et un programme de soutien à l’entreprenariat.
COMINAK entend travailler en liaison permanente avec le comité national de suivi, organe de contrôle mis en place par l’Etat, et en concertation avec ses actionnaires, afin de respecter les engagements pris dans le Plan de Réaménagement du Site.
Pour Moussa SOULEY, Directeur Général de COMINAK : « les mineurs ont marqué l’arrêt de la mine avec dignité le 25 mars 2021. Le cycle de vie se poursuit pour COMINAK jusqu’à
la fin des travaux de Réaménagement du Site. L’Equipe en charge de cette activité a un grand défi à porter, le devoir de réussir tous les engagements pris par les actionnaires en matière de performance opérationnelle, de résorption des impacts sécurité et environnement, et de promouvoir des actions utiles et pérennes envers les communautés dans le partage et le dialogue. Merci à tous pour ce que nous avons fait ensemble. Œuvrons dans le même esprit pour ce qui nous reste à faire ».
A propos de COMINAK :
COMPAGNIE MINIERE D’AKOUTA COMINAK – RCCM NI-NIM -2006-B 459 – NIF 1189
Société Anonyme au Capital de 3.500.000.000 FCFA Siège Social NIAMEY / NIGER B.P. 10545 Tél : (+227) 20 73 45 86 Fax : (+227) 20 73 28 55 –
Actionnariat 31/03/2021: SOPAMIN (Niger), 31%, ORANO (France) ,59%, ENUSA (Espagne) 10%)
Contact Presse Akouta : Yacouba GAMATIE, Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Tél : +227. 80.00.20.13
Contact Presse Niamey : Salifou YAYE, Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Tél : +227 80.00.30.02
Adresse site web : orano.group/reamenagement-cominak
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Avec une croissance démographique rapide, l’enseignement général classique du secondaire ne peut à lui seul absorber les flux des jeunes qui viennent du cycle primaire. Dans l’optique de contenir ces flux, le gouvernement a créé des centres de formation dans le domaine des sports et de la culture dénommés Écoles de formation artistique et culturelle (EFAC) et les Centres de promotion des jeunes (CPJ). Il s’agit, à travers cette démarche, d’offrir une formation professionnelle et d’apprendre un métier à ces jeunes dans le domaine du sport et de la culture.
Ces centres d’éducation en sport et culture accueillent aussi bien des jeunes déscolarisés que non scolarisés. La formation associe à la fois des connaissances théoriques et pratiques. Il s’agit en somme de faire de ces jeunes des acteurs culturels en vue de la sauvegarde de l’identité nationale. La formation concerne des domaines tels que le dessin et la peinture, la musique, la couture, le sport, le patrimoine artistique et culturel, etc.
«Les fonds mis à notre disposition nous ont permis de créer et d’équiper un certain nombre d’établissements et de renforcer l’éducation artistique et culturelle» explique M. Moussa Harou, Secrétaire général du Ministère de la Renaissance culturelle, des arts et de la modernisation sociale.
«Au-delà de la construction d’infrastructures, nous recevons aussi de la matière d’œuvre parce qu’il s’agit de formations professionnalisantes. Du reste, avec l’aspect pratique de ces formations, nous enregistrons plus d’apprenants parce que nous disposons de suffisamment de matériel et de matière d’œuvre», précise M. Laouali Abdou, Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse et des sports.
Grâce aux ressources obtenues dans le cadre du Fonds commun sectoriel de l’Éducation (FCSE), plusieurs autres actions ont été menées par le gouvernement. Il s’agit notamment des formations de renforcement de capacités des encadreurs dans les EFAC, l’appui aux EFAC pour renforcer leurs capacités, le soutien au processus de décentralisation, la formation de 48 cadres centraux et régionaux en planification et évaluation, la formation des jeunes aux métiers connexes de jeunesse et de sport, etc. Dans le domaine des infrastructures et équipement, sont à noter : la construction des classes dans les régions de Tillabéri, de Dosso et de Maradi et à l’Institut national de la Jeunesse, des sports et de la culture (INJS/C) de Niamey, la réhabilitation de 16 terrains de sport dans les différentes régions, la construction d’ateliers d’apprentissage, l’acquisition d’un véhicule 4x4 pour le suivi et l’évaluation, etc.
Avec les EFAC, les jeunes sont plus confiants : «La formation est doublement avantageuse : il y a des connaissances théoriques d’un côté, et de l’autre on apprend un métier. J’ai vu que ceux qui ont suivi cette formation s’en sortent bien, je veux être autonome» (Safiatou Hamissou, élève dans un EFAC de la région de Maradi). Cela rassure également les parents : « Ces formations professionnalisantes permettent de lutter contre le chômage. Nous sommes fiers parce que nous sommes rassurés que nos enfants apprennent un métier dans ces centres» (M. Ibrahim Abdou Sidikou, parent d’élève à Aguié, région de Maradi).
« Ces formations vont contribuer à l’affirmation de l’identité culturelle nationale mais aussi au renforcement de l’économie parce que nous formons des producteurs qui ne seront pas des demandeurs d’emplois mais des créateurs d’emplois » explique Moussa Adamou, Directeur régional de la Renaissance culturelle de Niamey. Les EFAC contribueront à réhabiliter certains éléments de la culture nigérienne en voie de disparition.
Le développement des EFAC permettra d’améliorer l’enseignement artistique et culturel et de développer des carrières dans ces deux secteurs jusqu’alors peu valorisés dans le système éducatif nigérien.
À propos du Fonds Commun Sectoriel pour l’Éducation (FCSE)
Dans un contexte mondial caractérisé par la rareté des ressources, le Niger et ses partenaires ont su mettre en place un mécanisme et un outil de financement aligné sur les priorités nationales : le Fonds Commun Sectoriel de l’éducation (FCSE). Créé le 5 juillet 2017, le FCSE regroupe les contributions des partenaires techniques et financiers (les Coopérations Suisse, Luxembourgeoise, Norvégienne, le Partenariat Mondial pour l’Education, l’Agence Française de Développement et l’UNICEF). Il est destiné aux six (6) ministères en charge de l’éducation pour mettre en œuvre les activités du Programme de transition du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle (PTSEF).
Sources : Ambassade de France
20 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Montréal, le 24 mars 2022
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Soutien Niger, une ONG de juridiction canadienne, tient à faire la déclaration suivante en lien avec la situation d’insécurité chronique qui prévaut au Niger.
Le récent événement en la matière est l’attaque terroriste du 16 mars 2022 ayant occasionné la mort atroce de 21 personnes, occupants d’un autobus de transport de voyageurs assurant la liaison entre Ouagadougou et Niamey.
Force est de constater que depuis la destruction de l’État Libyen par l'OTAN et ses alliés en 2011, on a assisté à la prolifération de nombreux groupes terroristes au Sahel et la situation sécuritaire dans cette région ne cesse de se détériorer jour après jour. Et ceci en dépit de la présence depuis une dizaine (10) d’années de forces militaires étrangères en l’occurrence celle de la France au Sahel en général et au Niger en particulier.
Ainsi, après la série de tueries de militaires nigériens sur leurs propres bases à Inates, Chinagoder, Banibangou, etc., par les terroristes c’est désormais le tour des populations civiles innocentes d’être les principales victimes de la folie meurtrière des terroristes. L’impuissance notoire des forces militaires françaises, américaines et européennes supposées appuyer l'armée nigérienne dans sa lutte contre le terrorisme et protéger la vie des personnes et leurs biens ne peut que rendre le citoyen perplexe et interrogateur.
Le caractère de plus en plus sanguinaire et cruel des terroristes mérite l’attention de la justice internationale pour châtier ces criminels et leurs commanditaires qui leur fournissent armes, entrainement et logistiques.
C'est dans ce climat de terreur qu'un autobus de transport de voyageurs de la compagnie STM (une société nigérienne de transport de voyageurs) qui assurait la liaison entre Ouagadougou (Burkina Faso) et Niamey (Niger) fut attaqué par des individus présumés terroristes (qui se déplaçaient sur des engins à deux roues et lourdement armés) dans un village frontalier entre les deux pays. Ces derniers ont incendié l’autobus en tuant vifs les occupants. BILAN : 21 personnes brûlées vives et les deux chauffeurs égorgés.
Face à cette situation insoutenable et inadmissible, Soutien Niger:
- Dénonce vigoureusement la situation d’insécurité qui prévaut au Niger et dit ‘HALTE’ aux tueries de masses des populations civiles;
- Condamne fermement l’attaque terroriste du 16 mars 2021, un acte ignoble, inhumain, inacceptable;
- Dénonce par la même occasion l'incapacité de l’État du Niger à assurer la sécurité et la paix des populations civiles innocentes;
- Dénonce énergiquement aussi le silence coupable des autorités en place relativement aux prélèvements d’impôts illégaux sur les populations par les groupes terroristes. Et ceci d’autant plus que souvent la date de collecte est annoncée d’avance et les populations n’ont pas le choix que de s’exécuter dans l’indifférence de l’autorité publique;
- Dénonce les massacres de populations innocentes et la communication très médiocre des autorités nigériennes qui s’apparente à une manipulation de masse partisane plutôt qu’à contribuer à juguler l’insécurité et;
- Condamne le phénomène récent d’enlèvement ou d’assassinat de personnes au Niger au mépris de l’état de droit.
En définitive, Soutien Niger lance un appel aux autorités nigériennes de prendre toutes leurs responsabilités afin de mettre fin à ce terrorisme qui rend la vie impossible dans les zones affectées du pays.
Soutien Niger demande au gouvernement d’accorder la pleine confiance aux forces de défense et de sécurité du Niger et de réviser sa stratégie sécuritaire qui ne saurait se baser sur des forces étrangères présentes dans la région.
Soutien Niger
Source : https://www.facebook.com/Soutien-Niger-100323825897736
Version anglaise du communiqué de presse
Montreal, March 24, 2022
PRESS RELEASE
Soutien Niger, an NGO under Canadian jurisdiction, wishes to make the following statement in connection with the situation of chronic insecurity prevailing in Niger.
A recent event in the matter is the terrorist attack of March 16, 2022 which caused the horrific death of 21 people, occupants of a passenger transport bus providing the link between Ouagadougou and Niamey.
It is clear that since the destruction of the Libyan State by NATO and its allies in 2011, we have witnessed the proliferation of numerous terrorist groups in the Sahel and the security situation in this region continues to deteriorate day after day; despite the ten (10) year presence of foreign military forces, especially the French, in the Sahel in general and in Niger in particular.
After the series of killings of Nigerien soldiers on their own bases in Inates, Chinagoder, Banibangou, etc., by terrorists, it is now the innocent civilian populations who are the main victims of this murderous madness. The notorious incapacity of the French, American and European military forces supposed to support the Nigerien army in its fight against terrorism and to protect the lives of people and their property can only make the citizen perplexed and questioning.
The increasingly bloodthirsty and cruel nature of the terrorists deserves the attention of international justice to punish these criminals and their sponsors who provide them with weapons, training and logistics.
It is in this climate of terror that a passenger transport bus from STM (a Nigerien passenger transport company) which operated between Ouagadougou (Burkina Faso) and Niamey (Niger) was attacked by suspected terrorists (who traveled on two-wheeled and heavily armed vehicles) in a border village between the two countries. The terrorists set fire to the bus, killing the occupants alive. 21 people were burned alive and the two drivers had their throats slit.
Faced with this unsustainable and unacceptable situation, Soutien Niger:
- Vigorously denounces the situation of insecurity prevailing in Niger and says 'STOP' to the mass killings of the civilian population;
- Strongly condemns the terrorist attack of March 16, 2021, a despicable, inhumane, unacceptable act;
- Denounces at the same time the inability of the State of Niger to ensure the security and peace of the innocent civilian populations;
- Also denounces vigorously the culpable silence of the Nigerien authorities in place with regard to the levying of illegal taxes on the populations by terrorist groups. And this all the more so since often the collection date is announced in advance and the populations have no choice but to comply with the indifference of the public authority;
- Denounces the massacres of innocent populations and the very poor communication of the Nigerien authorities which is akin to partisan mass manipulation rather than helping to curb insecurity and;
- Condemns the recent phenomenon of kidnapping and murder of people in Niger in defiance of the rule of law.
Finally, Soutien Niger appeals to the Nigerien authorities to take all their responsibilities in order to put an end to this terrorism which makes life impossible in the affected areas of the country.
Soutien Niger asks the government to give full confidence to the defense and security forces of Niger and to revise its security strategy which cannot be based on foreign forces present in the region.
Soutien Niger
Source : https://www.facebook.com/Soutien-Niger-100323825897736
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Signature d’une convention de partenariat avec la Société immobilière FUTURA SA pour la construction d’un complexe immobilier à Niamey ce jeudi 16 novembre 2017 dans la salle de réunion de l’Agence UA Niger 2019. Cette convention a été signée par le ministre du Domaine et de de l’Habitat, M. Maman Waziri, le Directeur Général de l’Agence UA Niger 2019, MinistreConseiller du Président de la République, M. Mohamed Saidil Moctar, et la Directrice générale de la Société FUTURA SA, Mme Zada Hamsa, porteuse du projet.
Cette signature a été marquée par deux al locutions : celle de la Directrice Générale de la société FUTURA SA et l’intervention du Chef du département infrastructures de l’Agence, le Lieutenant colonel Mamoudou Amadou Bondabou.
Madame Zada Hamsa a in formé les médias que sa jeune société de droit Nigérien a décidé de construire, grâce à un financement de la SONIBANK, un complexe im mobilier doté de toutes les caractéristiques de sécurité et de confort. C’est une cité de 44 villas, toutes de 4 chambres soit un total de 176 chambres qui seront meublées par la société sis à Gabagoura sur la route de Goudel Tondibia. Elles seront mises à la disposition de l’Agence UA Niger 2019 pour assurer l’hébergement des hôtes du Sommet et seront revendues après la Conférence.
Prenant la parole à son tour, le Chef du département infrastructures de l’Agence UA Niger 2019, s’est réjoui du fait de la construction de ce complexe qui emploiera environ 300 nigériens. Un projet qui est le fruit de l’engagement de l’Agence UA Niger 2019 d’accompagner les partenaires privés dans la construction des infrastructures pouvant être mises à sa disposition pour l’héberge ment des hôtes du Sommet. Ce projet contribue également au renforcement de la capacité de la ville de Niamey en matière de logements d’un très bon standing et répond au souci de l’agence qui envisage la préparation de la dite conférence en faisant recours aux partenaires privés.
Il est à noter que la pose de la première pierre de la Résidence FUTURA interviendra incessamment et le complexe sera livré au plus tard le 31 mai 2019.
Lire la Vidéo du Communiqué de presse de l’Agence UA Niger 2019
20 novembre 2017
Source : http://lesahel.org
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L’Association Nigérienne des Editeurs de la Presse Indépendante (ANEPI) vient d’apprendre avec satisfaction que Gorel Harouna, Directeur de publication du journal Mutations, vient de remporter le procès qui l’oppose depuis plusieurs mois à une société industrielle de la place, la Société de Transformation Alimentaire (STA).
Dans une série d’articles, le journal a mis en lumière certaines mauvaises pratiques de la société en matière de gestion de ses ressources et de son personnel. S’estimant diffamés, les responsables de ladite société avaient porté plainte devant le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, réclamant 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts.
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Depuis l’annonce par la Direction générale des impôts d’une opération de contrôle au niveau des entreprises de presse et après la mise en place de la commission chargée de l’organisation des élections des membres du Conseil Supérieur de la Communication, des inquiétudes se sont manifestées dans la grande famille des médias nigériens. Saisi de la question, le bureau du conseil d’administration de la maison de la presse s’est adressé aux différentes institutions concernées pour s’informer par rapport à l’opération de contrôle décidée par la DGI et apprécier la situation. C’est ainsi qu’une délégation de la maison de la presse a été reçue par le Directeur général des impôts le lundi 12 février 2018.
L’objectif de cette rencontre à la demande du bureau du conseil d’administration de la maison de la presse est de s’assurer de l’équité de l’opération, d’un délai raisonnable de préparation et des voies de recours en cas de contestation des rapports des inspecteurs des finances. Mieux selon la DGI, l’opération du contrôle n’est pas sélective et concerne toutes les entreprises de presse. En ce qui concerne la commission chargée des élections des membres du CSC, le bureau du conseil d’administration de la Maison de la Presse rappelle qu’elle a été instituée par Décret N°2012-528/PRN/MC/NTI du 06 Décembre 2012, publié dans le journal officiel de la République du Niger N°2 du 15 janvier 2013, l’actuelle commission a été mise en place dans les mêmes dispositions et les élections ont été organisées par la maison de la presse avec la participation de toutes les organisations socioprofessionnelles des médias privés.
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Le mois de juillet 2017 a connu un évènement dramatique et sans précèdent dans les annales de l’Histoire du village de N’Guéléwa situé dans le département de N’Guigmi, région de Diffa (Niger).
De quoi s’agit-il ?
Dans la nuit du 02 au 03 juillet 2017, des hommes armés se réclamant du groupe terroriste Boko Haram ont attaqué cette paisible bourgade de la commune urbaine de N’Guigmi. Après avoir semé la peur et la panique, les assaillants ont tué 09 personnes et enlevé 39 majoritairement composées des femmes et enfants avec lesquels ils se sont retranchés dans un endroit non encore identifié.
Ces paisibles populations sans défense se sont retrouvées totalement désemparées et sont condamnées à abandonner leurs habitations et leurs biens pour se réfugier le long de la route nationale n°1, elle-même se trouvant dans un état de dégradation avancée. Certaines familles se sont réfugiées à N’Guigmi et à Kablewa.
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Le Conseil de la Section PNDS TARAYYA de Belgique a tenu son Assemblée Générale le samedi 20 juillet 2019 en vue de procéder au renouvellement du Bureau Exécutif de la Section, conformément aux statuts et règlements du parti. Il s’est tenu dans la Salle Excelsior, Rue Eloy 80 à 1070 Bruxelles, sous la présidence du camarade Oumar Moussa, Président sortant.
Dans son discours d’ouverture, le camarade Oumar Moussa a salué les militants et sympathisants de la section ainsi que la forte délégation des camarades de la section PNDS TARAYYA France conduite par le camarde Amadou Mayaki, Vice-Président de la section, ainsi que la présence de 4 membres du bureau du CEN. L’assemblée a également reçu le soutien des camarades des sections d’Allemagne, des Pays-Bas et de Norvège.
Il a également évoqué et salué tous les efforts fournis par le Président de la République SEM Mahamadou Issoufou et son gouvernement quant au bien-être du peuple nigérien à travers les différentes réalisations dans le secteur social et économique, la promotion de la démocratie et de l’État de droit au Niger et en Afrique. Ce fut ensuite au tour de la Trésorière Hadiza Paraiso de dresser le bilan positif de la section de la Belgique.
Du consensus dégagé par les camarades participant à l’Assemblée Générale, il ressort que Monsieur Salissou Djibo dit Fasso a été élu Président de la Section de Belgique, suivi des autres membres du bureau. On note la mise en place des deux organes relevant du bureau exécutif à savoir l’OFT et l’OJT présidés respectivement par la camarade Balkissa Oumani et le camarade Mahamadou Cissoko.
Dans son discours de remerciement, le nouveau Président élu a loué la participation de tous les camarades visant à soutenir les efforts de promotion des projets de renaissance tant prônés par le Président de la République du Niger SEM Mahamadou Issoufou.
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Réuni en session extraordinaire, le dimanche 28 juillet 2019 à l'effet d’examiner, la situation relative à la vie du Parti, le Bureau Exécutif National de l'Organisation de Jeunes Lumana (OJL) :
Exprime sans réserve sa solidarité, son soutien, sa loyauté et sa fidélité à son SEM. Hama AMADOU, le seul et unique candidat du MODEN/FA LUMANA AFRICA aux prochaines élections présidentielles.
Apporte son soutien plein et entier aux délibérations de la réunion ordinaire du Bureau Politique National en date du vendredi 26 juillet 2019 :
Félicite le Président de la Coordination Régionale de Dosso Monsieur Tahirou SEYDOU pour le choix porté à sa personne pour assurer l'intérim à la présidence du Parti ;
Informe les délégués statutaires de l'Organisation des Jeunes Lumana (OJL) de la tenue du congrès Ordinaire le 4 août 2019 à Niamey.
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Le Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique et des Affaires Coutumières et Religieuses a le regret d'informer la population que suite à un conflit entre agriculteurs et éleveurs dans le village de Débi et alentours (Commune rurale de Maijirgui) Département de Tessaoua, une rixe a opposé dans la journée du lundi 20 novembre 2017 ces deux (2) communautés.
On déplore malheureusement un (1) mort du côté agriculteurs en l'occurrence le chef dudit village et deux (2) morts du côté éleveurs ainsi que de nombreux blessés et d'importants dégâts matériels.
En cette douloureuse circonstance, le Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique et des Affaires Coutumières et Religieuses présente au nom du Président de la République, Chef de l'Etat et du Gouvernement ses condoléances attristées aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Il saisit cette occasion pour rassurer les populations que toutes les dispositions sont prises pour ramener le calme et la sérénité dans la zone.
D'ores et déjà le meurtrier du chef de village a été arrêté. Vingt-trois (23) personnes prises en flagrant délit de commission d'actes d'incendie sur un campement ont été arrêtées. Une enquête est ouverte pour déterminer les responsabilités des uns et des autres dans ces événements tragiques.
L'Etat sera sans faiblesse contre tous ceux qui ont si dangereusement mis en péril la paix sociale. ».
Onep
23 novembre 2017
Source : http://lesahel.org/
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Il est déploré quatre (4) morts dont deux (2) Nigérians, un Béninois et un non identifié. Il a été enregistré dix-huit (18) blessés dont seize (16) Nigériens déjà pris en charge par les services de santé Béninois avec l'assistance de l'Ambassade du Niger à Cotonou.
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Ce lundi 03 Mai 2021, Le Niger commémore, à l’instar de la communauté internationale, la journée internationale de la liberté de la Presse.
Cette année, le thème retenu est : « L’information comme bien public ». Un thème d’une importance capitale dans cette ère de la révolution numérique qui souligne la valeur incontestable d’une information vérifiée et fiable.
L’information en tant que bien public devrait donc répondre aux critères journalistiques de véracité et de rigueur mais également servir l’intérêt public.
Cette exigence devient de plus en plus difficile à satisfaire dans un contexte où le journaliste n’a plus le monopole de l’information, car tout citoyen peut diffuser et commenter l’information sans respecter les règles en matière de collecte et de traitement.
L’édition 2021, de la journée internationale de la liberté de la presse intervient au Niger dans un contexte très difficile pour les professionnels des médias, surtout avec l’adoption en 2019, de la loi sur la cybercriminalité et la détérioration des conditions de vie et de travail des journalistes, aggravée par la pandémie de la COVID 19.
Cette loi constitue une sérieuse entrave à l’exercice du métier de journaliste, dans notre pays, car elle instaure chez les hommes et les femmes des médias, la crainte de subir des sanctions pénales même pour des publications les plus anodines effectuées par voie électronique. Cette autocensure impacte négativement la liberté de la presse et éloigne le journaliste de certains sujets d’intérêt public notamment la gouvernance et la sécurité nationale.
Le contexte national est aussi marqué par l’installation, depuis le 02 Avril 2021, des nouvelles autorités démocratiquement élues et une insécurité grandissante dans plusieurs régions du Niger.
C’est pourquoi, le BEN RJDH appelle ces nouvelles autorités, à revoir certaines dispositions de la loi sur la cybercriminalité, qui jurent avec les standards internationaux en matière de la liberté d’expression.
Le RJDH saisit également cette occasion pour appeler les professionnels des médias au respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie du journaliste, gage de la crédibilité de la profession.
La production et la diffusion des informations de qualité luttent incontestablement contre les fausses informations et d’autres contenus préjudiciables à l’intérêt public.
Le BEN RJDH exhorte aussi les professionnels des médias à mettre leurs actions en synergie, pour obtenir l’adoption de la convention collective, en vue de mettre fin à la précarité des journalistes et restaurer leur dignité.
Le BEN RJDH lance un vibrant appel au Gouvernement pour créer les conditions d’une presse libre, indépendante au Niger.
Bonne fête à toutes t à tous !
Fait à Niamey le 2 mai 2021
Pour le BEN/RJDH
Le Président : Ibrahim Abdou Tikiré
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Le mercredi 25 décembre 2019, un convoi composé d’éléments de la gendarmerie Nationale et de la Garde Nationale du Niger escortant des équipes chargées de l’enrôlement électoral dans la commune de Sanam (département d’Abala) a été victime d’une embuscade tendue par des terroristes lourdement armés.
A l’issue d’une bataille acharnée, plusieurs morts et blessés ont été enregistrés.
Côté ami, sept (7) gendarmes et sept (7) gardes sont décédés. Un garde est porté disparu.
L’équipe de la CENI a été sécurisée et a regagné Sanam en bonne santé.
L’ennemi quant à lui a subi de nombreuses pertes.
En cette circonstance douloureuse, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, et le ministre de la Défense Nationale, présentent, au nom du Président de la République et du Gouvernement, leurs condoléances attristées aux familles et aux camarades des hommes tombés sur le champ d’honneur.
Une vaste opération de ratissage a été immédiatement enclenchée par les forces de défense et de sécurité.
Ils rendent hommage à la vaillance de ces martyrs et implorent Dieu pour le repos de leurs âmes. ».
27 décembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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Suite à la cérémonie organisée à Tibiri par le Gouverneur de Dosso, le 26 août 2017, en vue de la désignation du chef de canton de Tibiri, nous tenons à informer l’opinion nationale régionale et internationale de ce qui suit :
- Le 4 août 2017, le Gouverneur de la Région Dosso avait convoqué verbalement à Dosso les quatorze (14) candidats originaires de la seule communauté Goubawa retenus par l’arrêté n°00501 du 1er août 2017 du Ministre Chargé de l’Intérieur modifiant l’arrêté n°0737/MISPD/ACR/DGAPJ/DAC du 28 octobre 2015, portant liste des candidats autorisés à se présenter aux élections du Chef de Canton de TIBIRI (Département de TIBIRI). Ledit arrêté avait été pris suite à l’Arrêt N°46/17/ CONT du Conseil d’Etat du 24 mai 2017 ;
- Les candidats Sarkin Arewa ayant constaté qu’un arrêté n’avait pas été pris par le Gouverneur de Dosso pour convoquer le collège électoral quinze (15) jours au moins avant la dite l’élection, comme l’y oblige l’article 8 de l’arrêté n°549 du 23 août 2012 et qu’aucune publicité n’a été faite à l’endroit de la communauté Arawa qui constitue la moitié du collège électoral, avaient attaqué cette procédure jugée irrégulière en introduisant un pourvoi en référé à la Chambre du Contentieux du Conseil d’Etat le 18 août 2017 pour annuler l’élection du 26 août 2017 ledit processus parce que l’affaire est en jugement du fait de l’existence d’un pourvoi en révision de l’Arrêt N°46/17/ CONT du 24 mai 2017 introduit le 18 juillet 2017 au Conseil d’Etat, non encore examiné;
- Les candidats Sarki Arewa avaient été déboutés de leur recours le 24 août 2017 et les chefs de villages Arawas et Alliés ont pris acte de la décision dans leur déclaration du 24 août 2017 à Douméga.
Le samedi 26 août 2017, jour de l’élection les chefs de villages Arawa et Alliés, ont commis par l’huissier Moussa DAN INNA qui a fait les constats suivants :
- La présence physique effective de quarante-sept (47) chefs de villages Arawa et Alliés, membres du collège électoral à Douméga à 10 heures à 11 heures, après le démarrage de l’élection. Ces chefs de village avaient par deux déclarations en date des 12 et 24 août 2017, affirmé ne pas participer à l’élection du chef de canton et ne pas reconnaître le Chef de canton qui en sera issue qu’ils l’estimaient irrégulière ;
- S’étant rendu à Tibiri le même jour à 12 h10 pour superviser la cérémonie au nom des chefs de village arawa et Alliés et leurs candidats, l’huissier de justice, après la présentation de sa carte professionnelle, s’est vu refoulé par le Gouverneur de Dosso président du bureau de vote en violation des textes régissant son métier. Il a automatiquement fait un rapport au président du Tribunal d’instance de Dogondoutchi;
- Après l’annonce du résultat de la cérémonie de désignation du chef de canton par voie de presse, l’huissier de justice a constaté que sur le collège électoral de cent vingt et un (121) votants, il a été annoncé soixante-seize (76) voix exprimées et quarante-cinq (45) abstentions. Malgré la présence physique de 47 votants à Douméga et en dépit de l’annonce faite que les procurations ne sont pas admises. Une différence de deux votants supplémentaires reste à expliquer pour assurer la cohérence du processus.
Pour toutes ces raisons et d’autres non encore révélées, cette cérémonie relative à la désignation du chef de canton de Tibiri du 26 août 2017, irrégulière à tout point de vue, sera sans doute attaquée au Conseil d’Etat pour être annulée, en attendant La révision certaine de l’arrêt du 24 mai du Conseil d’Etat.
A Niamey, le 1er septembre 2017
Djibrilla BARE
Ayant droit à la Chefferie Sarkin Arewa
05 septembre 2017
Source : La Nation
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Le 25 novembre 2018, une rencontre a eu lieu à Douméga, entre d’une part, une délégation de cinq (5) chefs de canton de la Région de Dosso, mandatée par l’Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN) conduite par l’Honorable Chef de Canton de Dioundiou, et composée des Honorables chefs de canton du Takatsaba, de Zabori, de Kara-kara, et de Dogondoutchi et, d’autre part, le Lignage Sarkin Arewa représenté par soixante-neuf (69) chefs de villages Arawa et Alliés (non compris 13 absents), avec comme porte-parole le Sarkin Aréwa Chekaraou KOUABO, de Nassaraoua, les personnes ressources et les quinze candidats du Lignage Sarkin Arewa ou leurs représentants.
La délégation des honorables chefs de canton a informé les Arawa et Alliés avoir reçu un mandat de l’ACTN pour une médiation visant à améliorer les relations entre les communautés Arawa et Goubawa, distendues depuis l’arrêt du Conseil d’Etat du 24 mai 2017, écartant le Lignage Sarkin-Aréwa de la succession du chef de canton de Tibiri. En effet le dossier du contentieux de la chefferie du canton de Tibiri est en instance de jugement à la Cour de justice de la CEDEAO et au Conseil d’Etat.
Après avoir vivement remercié les Honorables Chefs de Canton, les Arawa et Alliés ont communiqué sans détours à la prestigieuse délégation venue à leur rencontre, leurs conditions pour un retour à la sérénité, conditions qui doivent nécessairement passer par :
- la reconnaissance de leurs droits de succession à la chefferie du canton de Tibiri par un acte notarié ;
- la reprise intégrale du processus électoral avec l’inclusion de tous les candidats du Lignage Sarkin Arewa retenus par la Commission consultative régionale de Dosso, après le retrait volontaire de Boubacar Marafa, dont le processus de désignation en août 2017 a été entaché d’irrégularités de bout en bout ;
- La cessation des menaces et intimidations des chefs de village ainsi que des diffamations et autres mensonges éhontés sur l’histoire du canton de Tibiri, notamment la prétendue création d’une principauté de Tibiri par Samna Karhé Tounkara.
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Sur le contentieux de la chefferie du canton de Tibiri (Département deTibiri), les candidats Sarkin Arewa viennent de saisir officiellement, depuis ce lundi 16 janvier 2018, la cour de justice de la CEDEAO, compétente pour se prononcer sur les violations des principes fondamentaux des droits de l’homme dont ils estiment être victimes.
Ce contentieux débuté en septembre 2015, suite à l’exclusion de l’ensemble candidats Sarkin Arewa par un premier arrêté du ministre de l’intérieur, malgré la transmission de leurs candidatures validées par la Commission consultative régionale de Dosso instaurée après l’appel à candidatures du fait de la vacance de poste du chef de canton suite au rappel à Dieu du chef de Canton en poste depuis en 1980.
En effet, en dépit de l’élection du chef de canton en 1980 pendant le régime de l’intègre président Seyni Kountché qui avait réuni pour une première fois les candidats des deux (2) lignages antagonistes Sarkin Arawa et goubawa, ceux du lignage Sarkin Arewa ont été écartés de la course au cours du processus électoral.
L’Etat du Niger à travers son ministre de l’intérieur avait estimé en 2015, sous les intrigues d’un candidat, en même temps juge et partie, qu’en organisant cette élection regroupant ces deux lignages en 1980, le défunt président Seyni Kountché (paix à son âme) avait « fraudé ». Et c’est pourquoi, le ministre de l’intérieur, par deux (2) arrêtés, avait éliminé l’intégralité des quinze (15) candidats Sarkin Arewa pourtant sélectionnés par la Commission consultative régionale de Dosso prévue par la loi.
Le délibéré du recours en révision introduit suite à l’arrêt 24 mai 2017 rendu par le Conseil d’Etat consacrant cette exclusion des candidats Sarkin Arewa sera vidé ce mercredi 17 janvier 2018, mais d’ores et déjà, les candidats Sarkin Arewa, au vu de la tournure prise par le dossier, ont pris le devant et saisi la Cour de justice de la CEDEAO par une requête en violations de leurs droits comme les textes de l‘institution régionale les y autorisent.
Ils viennent également d’introduire, le 16 janvier 2018, un recours en annulation de l’arrêté nommant le chef de canton auprès du Conseil d’Etat suite à une élection entachée de nombreuses irrégularités.
Djibril Baré
17 janvier 2018
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Le 4 octobre, des membres des forces armées nigériennes qui circulaient avec les forces spéciales américaines étaient tombés dans une embuscade dans le village de Tongo-Tongo, 100 kilomètres plus à l’ouest. Cinq soldats nigériens et quatre «bérets verts» du Bataillon sécurité et renseignement sont morts.
Le samedi 21 octobre, la Brigade de Gendarmerie d’Ayorou aussi a fait l’objet d’une attaque perpétrée par des individus armés. Cette attaque meurtrière s’est soldée par 13 gendarmes tués et 5 autres blessés.
Face à cette recrudescence d’attaques qui endeuillent l’armée nigérienne ainsi que plusieurs familles, nous, Évêques du Niger ainsi que toute la communauté chrétienne, nous présentons nos sincères condoléances les plus émues aux familles des disparus et notre soutien aux blessés. Nous les assurons de nos prières et nous confions notre pays à Dieu le Clément et le Miséricordieux afin qu’il fasse régner dans notre pays la paix.
Pour la communauté chrétienne au Niger,
Mgr Ambroise Ouédraogo, Évêque de Maradi
Mgr Laurent Lompo, Archevêque de Niamey
26 octobre 2017
Source : http://lesahel.org/
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Le ministre de l'Emploi, du Travail et de la Protection Sociale a l'honneur de rappeler aux employeurs et employés des secteurs public, parapublic et privé que conformément aux dispositions de la loi n° 97-20 du 20 juin 1997 instituant les fêtes légales, la journée du jeudi 22 juin 2017, correspondant au lendemain de la nuit de Lailatoul Qadr (Nuit du Destin), est déclarée chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national.
Onep
21 juin 2016
Source : http://lesahel.org/
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« Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses informe, au nom du Gouvernement, l’opinion que dans la nuit d’hier (lundi dernier NDLR), un peu avant minuit trois terroristes se sont fait exploser à Diffa, dans le quartier Diffa Koura, provoquant 6 morts et 37 blessés, dont 8 graves. Les personnes blessées ont bénéficié d’une prompte prise en charge des services de santé. Ces terroristes, un homme et 2 filles sont morts sur- le champ.
A cette triste occasion, le Ministre d’Etat présente, au nom du Président de la république et du gouvernement ses condoléances émues aux familles des défunts et souhaite un rétablissement rapide aux personnes blessées. Il lance, par ailleurs, un appel aux populations de la région de Diffa à faire preuve de plus de vigilance et à renforcer la coopération avec les forces de défense et de sécurité. Fait à Niamey le 5 juin 2018. »
Onep
06 juin 2018
Source : http://www.lesahel.org/
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Dans la nuit du mardi 18 juin 2019 aux environs de 23 heures, le poste de Police route Ouallam situé à quelques kilomètres de Niamey, a été la cible d'une attaque surprise perpétrée par deux (02) individus armés non encore identifiés.
Le bilan de l'attaque se présente comme suit :
- deux (02) policiers tués ;
- deux (02) policiers blessés
Le Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, au nom du Gouvernement, présente ses condoléances aux familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Une vaste opération de ratissage a été immédiatement enclenchée par les forces de défense et de sécurité.
Des mesures supplémentaires de sécurisation de tels dispositifs seront immédiatement mises en œuvre pour éviter ce genre d'actes criminels.
Onep
20 juin 2019
Source : http://www.lesahel.org
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Dans une déclaration du bureau du Conseil d’Administration de la Maison de la Presse en date du 4 juillet 2017, relayée par l’AFP et certains médias, il est rapporté qu’un journaliste est incarcéré en violation de la loi sur la liberté de la Presse, allusion faite à l’ordonnance N°2010-035 du 04 juin 2010 portant régime de la liberté de la Presse.
Le Ministère de la Communication tient à préciser que le journaliste en question est poursuivi pour complicité de soustraction de pièces de procédure et violation du secret de l’instruction, toutes choses prévues et punies par le code pénal en vigueur au Niger et non couvertes par l’ordonnance 2010-035 du 04 juin 2010 portant régime de la liberté de la Presse.
06 juillet 2017
Source : http://lesahel.org/
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Le jeudi 09 janvier 2020 aux environs de 13h00, le poste militaire avancé de Chinagodar sur la frontière du Mali a repoussé une attaque menée par des éléments terroristes venus à bord de plusieurs véhicules et motos.
La riposte avec l'appui aérien combiné de l'armée de l'Air nigérienne et de nos partenaires a permis d'effectuer des frappes et mettre l'ennemi en déroute hors de nos frontières.
Le bilan provisoire est le suivant :
- Côté ami : on déplore 25 décédés et 6 blessés.
- Côté ennemi : 63 terroristes neutralisés; plusieurs motos calcinées.
Les opérations de ratissage se poursuivent.
Le ministre de la défense nationale, au nom du Président de la République, Chef suprême des armées et au nom du gouvernement, présente ses condoléances attristées aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Onep
10 janvier 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 juillet 2018, aux environs de 23heures, la position militaire de Baroua (à environ 43kn au sud de N’guigmi) a été attaquée par le groupe terroriste Boko Haram.
Le bilan provisoire est le suivant :
Côté ami :
Nous déplorons dans les rangs des Forces armées nigériennes
- Un militaire décédé
-Et deux blessés
Côté ennemi :
Dix (10) terroristes ont été tués suite à la réaction vigoureuse de nos forces.
Les opérations de ratissage engagées par les nos Forces de défense et de sécurité sont en cours.
En cette douloureuse circonstance, le ministre de la Défense nationale au nom du Président de la République, du Gouvernement et du peuple nigérien, présente ses condoléances les plus attristées à la famille du disparu et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Il réitère ses encouragements aux Forces de défense et de sécurité qui se battent avec courage et dévouement pour venir à bout des groupes terroristes.
Onep
23 juillet 2018
Source : http://lesahel.org/
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Les 1er et 2 octobre 2019, s'est réunie, à Bissau en Guinée Bissau, la 48ème réunion du Conseil des Ministres de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). La délégation du Niger était conduite par M. Marou Amadou, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
L'ordre du jour comportait, entre autres, points inscrits, l'élection de deux (2) juges de la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage (CCJA). Trois (3) hauts Magistrats et un haut fonctionnaire de l'administration fiscale ont fait acte de candidature : un (1) Ivoirien ; un (1) Bissau-Guinéen ; un (1) Sénégalais et un (1) Nigérien.
A l'issue du scrutin, notre compatriote Monsieur SABIOU MAMANE NAISSA, Président du Tribunal de Commerce de Niamey et un de ses collègues sénégalais (Monsieur Mountetaga Diouf) sont élus Juges à la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage pour un mandat de sept (7) ans non renouvelable. Il est à préciser que onze pays ont pris part au Conseil des Ministres de l'OHADA : dix d'entre eux ont choisi d'accorder leur confiance au candidat du Niger.
En cette circonstance, le Président de la République et le Gouvernement du Niger présentent leurs sincères remerciements à ces pays frères et amis qui ont bien voulu soutenir le candidat du Niger à la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage (CCJA).
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Le dimanche 17 janvier 2021 vers 20 heures suite à l'attaque terroriste de la position militaire de Chétima Wangou dans la région de Diffa vigoureusement repoussée par les Forces Armées Nigériennes (FAN), une poursuite a été engagée.
Le lundi 18 janvier 2021 aux environs de 15 heures, nos éléments sont tombés sur un Engin Explosif Improvisé (EEI). Le bilan, coté ami est malheureusement de quatre (04) morts et huit (08) blessés graves.
Les opérations de ratissage et les reconnaissances offensives se poursuivent.
En cette circonstance douloureuse, le ministre de la Défense Nationale, adresse au nom du Président de la République, Chef Suprême des Armées et au nom du Gouvernement, ses condoléances attristées aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Il apporte ses encouragements aux Forces de Défense et de Sécurité dans leur mission de défense de l'intégrité du territoire national.
Fait à Niamey, le 18 janvier 2021
20 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Réuni le 14 Mars 2017 à l’effet d’examiner la situation scolaire et universitaire au Niger. Depuis plusieurs mois les cours ne se déroulaient pas dans des bonnes conditions du fait d’un blocage du système éducatif savamment orchestré par le gouvernement de la 7ème République. Les scolaires se plaignent de leurs conditions pénibles de travail, les enseignants sont en débrayage permanent, le gouvernement est incapable de tenir ses engagements.
A peine deux jours après l’interpellation du gouvernement par des députés nationaux au sujet de cette situation grave que traverse l’école publique nigérienne, les manifestations des élèves et étudiants tant à Niamey qu’à l’intérieur du pays montrent au monde entier que les autorités en place n’ont finalement aucune réponse concrète aux légitimes revendications des scolaires et enseignants en dehors de la répression policière.
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Le Président de la République Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, a signé, le vendredi le 06 Octobre 2017, un décret de nomination.
Aux termes de ce décret, Maître Issaka Souna, est nommé Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Onep
09 octobre 2017
Source : http://lesahel.org
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Le Gouverneur de la région de Niamey, M. Issaka Hassane Karanta est décédé ce mercredi 23 décembre à Niamey des suites d'une courte maladie.
Pour rappel, Issaka Hassane Karanta est un enseignant chevronné qui a consacré toute sa vie au service de son peuple. Il a occupé plusieurs postes de responsabilité dont, maire de la Commune III de Niamey, Gouverneur de la région de Niamey, depuis quelques années, jusqu'à ce jour, où la mort, l'arrache à notre affection.
En cette douloureuse circonstance, la rédaction de Nigerdiaspora, présente ses condoléances, à la famille du défunt et à l'ensemble du peuple nigérien.
Aïssa Belko
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, et le gouvernement, ont le regret d’annoncer le décès de SE. Tandja Mamadou, ancien Président de la République du Niger ; décès survenu hier mardi 24 novembre 2020 à Niamey. Un deuil national de trois jours sera observé sur toute l’étendue du territoire national.
25 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Les admis du concours de recrutement au ministère des Affaires Etrangères, organisé il y a de cela quelques temps, retiennent leur souffle. En effet, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) vient de se saisir de la question, après de soupçons de fraudes qui pourraient remettre en cause la régularité dudit concours. Ces soupçons de fraudes proviendraient, d’après certaines informations, du ministère de la Fonction publique même, qui n’était pas le ministère bénéficiaire direct du recrutement, mais pour le compte de celui des Affaires Etrangères. Aussitôt les résultats proclamés, les mauvaises langues se déchaînent pour tenter d’entacher d’irrégularités un test dans lequel la HALCIA avait été impliquée du début jusqu’à la fin. Les soupçons se dirigeraient vers la Directrice des Ressources Humaines du ministère des Affaires Etrangères dont le fils aurait été admis à ce concours ! Où alors le problème, si le garçon en question l’aurait mérité ? Sauf que l’on avance que des fuites d’épreuves auraient eu lieu au profit d’une catégorie de candidats et qui auraient obtenu de très bonnes notes de ce chef. Dans ces conditions, comment prouver que lesdites copies auraient été favorisées par ces prétendues fuites de sujets ? La HALCIA ne risquerait-elle pas de se couvrir de discrédit dans un dossier qu’elle avait certifié valable ? Pourtant, d’après des témoignages dignes de foi, ce concours de recrutement est l’un des plus réguliers qui soient. A en juger par la provenance géographique de la plupart des admis, venus des coins les plus reculés du pays et qui n’ont eu que la baraka d’Allah Le Très-Haut de favoriser parfois les déshérités en certaines circonstances. Malheureusement, c’est ce sage décret divin que certains désireraient remettre en cause, probablement, du côté du ministère de la Fonction publique dont les protégés auraient été recalés. Belle bagarre donc en perspective entre le Ministre d’Etat, Hassoumi Massaoudou, poids lourd du PNDSTarayya, et sa collègue Madame Kafougou de la Fonction publique, jugée très proche d’Abouba Albadé ! Qui l’emportera ?
Aliou Badara
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Jamais un concours n'a fait parler de lui au Niger comme celui-là. En effet, deux ans après pour certains et plusieurs pour d'autres, c'est toujours le silence radio du coté des autorités en charge de ce concours, à savoir le ministère des finances et la Direction Générale des Douanes.
Même le Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD) ne semble pas se préoccuper de la question pour mettre les intéressés dans leurs droits. Pourtant, la mission première de toute organisation syndicale, c'est la défense des intérêts matériels et moraux de ses militants. Ceux-là ne sont-ils pas des futurs adhérents de ce syndicat ?
La démission collective des autorités et du SNAD est inexplicable, injustifiée et incompréhensible. Cela ne dénote-t-il pas d'une incompétence notoire de leur part ? Sinon, comment comprendre leur incapacité à réagir depuis plus de deux ans et à régler ce problème administratif pour enfin pouvoir envoyer les concernés pour leur formation militaire ?
La gestion des affaires publiques ayant pour objectif l'intérêt général, elle doit être la préoccupation permanente des responsables administratifs à tous les niveaux. Mais, comme le dit Maurice DUVERGER, un célèbre juriste Français, " les affaires publiques étant générales, elles doivent être confiées à des hommes capables et non des carotteurs auxquels il faut constamment l'oeil du maitre. "
La responsabilité administrative, ce n'est pas seulement les privilèges et les honneurs, mais c'est aussi être aux services des usagers du service public. C'est aussi leur preuve d'initiatives, or dans cette affaire, ce sont les initiatives qui manquent.
Ces jeunes nigériens n'ont-ils pas droit à un meilleur traitement ? En tout cas, le ministre des Finances et le Directeur Général de la Douane sont interpellés pour trancher définitivement cette affaire qui n'a que trop duré.
M.D
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Jamais concours n’a fait parler de lui au Niger comme celui-là. En effet, trois ans après pour certains et plusieurs mois pour d’autres, le concours d’intégration direct des agents spécialistes à la douane continue de défrayer la chronique.
Pour rappel, déjà en son temps, le Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD), dans une sortie médiatique le lundi 9 décembre 2019, attirait à l’époque l’attention des autorités de tutelle sur les irrégularités qui ont émaillé l’organisation de ce concours. Un constat du SNAD qui a été confirmé du reste par la Haute autorité de lutte contre la corruption et infractions assimilées (HALCIA) dans un rapport circonstancié, en date du 30 aout 2019. C’est quoi le problème en termes clairs ?
Au départ, quatre (04) spécialistes, notamment un ingénieur informaticien, un économètre, deux statisticiens, devraient être recrutés par la Fonction Publique et mis à la disposition de la Direction Générale des Douanes (DGD). Et ce, pour un besoin de planification, de conciliation et de traitement des données informatiques relatives aux recettes douanières. A ce niveau déjà l’on constate que les concours, tels qu’ils ont été organisés, ne correspondent nullement aux besoins réels de l’Administration des Douanes qui ont été déterminés par des responsables au niveau du Ministère des Finances. Ce qui est en soi une violation de la loi portant Statut Autonome du Personnel du Cadre des Douanes qui stipulent que « les besoins de l’Administration des Douanes en personnel et en formation sont déterminés par la commission consultative paritaire. » En plus cette loi du 4 juillet 2013, à propos des conditions d’accès aux différents Corps du Cadre des Douanes et l’organisation des concours, dit En substance : « Les inspecteurs principaux, catégorie A1, se recrutent par concours direct parmi les candidats des deux (2) sexes titulaires d’une maitrise, d’un master de l’enseignement supérieur ou de diplôme de niveau et de formation reconnus équivalents par l’Etat et ayant reçu une formation professionnelle d’au moins un (1) an dans une école de référence d’études supérieures en douanes agréée par l’Etat et âgés de dix-huit ans au moins et de quarante ans au plus au 31 décembre de l’année du concours. » A ce niveau, l’arrêté du Ministre des Finances portant ouverture du concours stipule : « par concours direct parmi les candidats des deux (2) sexes titulaires d’une maitrise, d’un master de l’enseignement supérieur ou de diplôme de niveau et de formation reconnus équivalents par l’Etat ou ayant reçu une formation professionnelle d’au moins un (1) an dans une école de référence d’études supérieures en douanes agréée par l’Etat et âgés de dix-huit ans au moins et de quarante ans au plus au 31 décembre de l’année du concours ». Une véritable violation des textes qu’on veut imposer à l’administration des douanes.
Comme si cela ne suffisait pas, en plus des violations des textes, des manquements ont été relevés au cours des épreuves. Des sujets ont été recopiés au tableau en présence des candidats ou présentés dans des chemises, alors même que l’arrêté n°331 du 24 juillet 2018 fixant les conditions de recrutement particulières et les modalités d’organisation des concours d’accès aux différents Corps du Cadre des Douanes en son article 19 stipule : «…Les sujets des épreuves retenus sont mis sous enveloppes fermées et scellées à la cire». Après une enquête de la HALCIA et la recommandation de l’annulation d’une partie des résultats et devant les ruptures d’égalité constatées, deux des trois arrêtés seront annulés. Le concours organisé en 2020 aussi consacrera les ruptures d’égalité et les irrégularités. Ainsi des candidats recalés aux concours de 2018 pour non-conformité de diplôme se sont vus admettre en 2020 et aussi des candidats admis en 2018 ont été recalés en 2020. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les mêmes irrégularités ont refait surface, notamment au niveau des diplômes. En dépit de la lettre du ministère des Enseignements supérieur qui dit clairement que le Master1 n’est pas un diplôme, des candidats titulaires du master 1 ont été déclarés admissibles suivant l’arrêté n°425 MF/DGD/DRH/LF du 19 septembre 2018 (seul arrêté non abrogé). Des candidats qui, au lieu d’être recalés se sont vus vite extirpés des autres pour être retenus dans une première vague envoyée en formation militaire à l’EFOFAN, chose inédite à la Douane.
Cependant beaucoup de nigériens se demandent pourquoi le SNAD n’a-t-il pas fait de recours au niveau du conseil d’Etat ? Le SNAD a pourtant fait plusieurs recours au niveau du Conseil d’Etat, pour dénoncer ces irrégularités constatées dans les arrêtés et la procédure, qu’il estime violer le Statut Autonome. Le Conseil d’Etat a toujours rejeté les recours du SNAD sur la forme, autrement dit pour défaut de qualité. Donc, toutes les saisines du Conseil d’Etat par le SNAD, via son Conseil n’ont jamais été jugées au fond.
Par ailleurs, le Conseil d’Etat a eu rendre plusieurs autres arrêts dont : un des plus importants a annulé les arrêtés n°250 et n°321 MF/DGD/DRH/ LF des 06 juillet et 11 août 2020 du Ministre des Finances aux motifs que celui-ci a fait preuve d’excès de pouvoir.
En somme, l’on se retrouve au stade actuel, avec deux (2) vagues de candidats, dont des déclarés admissibles et des déclarés définitivement admis. Cependant il faut nécessairement clore ce dossier en toute objectivité.
Moussa DODO
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Le concours de lecture et mémorisation du Saint coran du Sultanat de Dosso s’est tenu du samedi 23 avril au dimanche 24 avril 2022 dans la cité des Djermakoyes. Initié par la grande famille Alpha Harouna, cette compétition est à sa troisième édition. C’est une manière pour les organisateurs de valoriser la lecture et la mémorisation du Saint coran.
Chaque année pendant le mois béni de ramadan sur initiative de la grande famille Alpha Harouna, un collectif de marabouts appuyé par des ressortissants de Dosso résidants à Niamey et de la diaspora, organisent un concours de mémorisation du saint coran à l’intention des jeunes de la cité des Djermakoyes. Après une première et une deuxième édition organisées dans le cadre familial au quartier Koiratégui, cette Moussabaka est dorénavant placée sous la présidence du Sultanat de Dosso,
Cette troisième édition, placée sous la présidence de l’honnorable Maidadanda Saidou Djermakoye, a été lancée ce 23 avril 2022 dans la salle de conférence du gouvernorat en présence d’éminents prédicateurs venus de l’intérieur du pays. On note ainsi la présence de Cheick Ahmadou Taha de l’université de Say, ses homologues venus de Zinder et de Niamey, de Oustaz Abdoul-aziz et de plusieurs autres érudits du saint coran. Devant un public composé de femmes et d’enfants venus nombreux, plusieurs responsables invités et organisateurs ont pris la parole pour la circonstance. Au nom de la famille Alpha Harouna, initiatrice de cette Moussabaka, Kalidou Garba a salué la forte mobilisation des populations de Dosso pour faire de cette édition une réussite. Elhadji Kalidou Garba a aussi lancé un vibrant appel aux parents des enfants de faire de l’éducation des enfants une réalité avant de souhaiter une bonne chance aux candidats. Kalidou Garba a indiqué également l’objectif visé a travers ce concours est d’amener les plus jeunes à lire et à mémoriser le saint coran. Quand au représentant du sultan de Dosso a félicité les organisateurs de cette Moussabaka, sans oublier d’inviter les participants à prier pour la paix et la prospérité dans le Niger. La compétition s’est déroulée sous l’égide spirituelle de Dr Ahmad Attaha de l’université de Say président du jury de cette 3ème édition. Dans son intervention, le président du jury de cette troisième édition du Moussabaka du sultanat de Dosso, a tout d’abord remercié Dieu d’avoir facilité les choses à leur guise, avant de saluer le dynamisme des organisateurs qui a conduit à la réussite de cette édition. Dr Ahmadou Attaha a accentué son intervention sur la nécessité pour les parents d’inscrire les jeunes dans l’enseignement du coran et la Sounah du prophète Mohamed (PSL). Après un bref aperçu sur l’historique du coran et les bienfaits de sa lecture, Le président du jury a réitéré son appel aux parents d’enseigner la culture islamique aux enfants.
La compétition proprement dite s’est déroulée dans quatre catégories, la catégorie de 1 ijib pour encourager les plus jeunes à s’adonner à la lecture et la mémorisation du saint coran, la catégorie de 5 ijib, la catégorie de 10 ijib et enfin celle de 15 ijib.
Parlant de l’organisation et du déroulement de cette 3ème édition du Moussabaka du sultanat de Dosso ; Elhadj Kalidou Garba, a rappelé que cette initiative de la famille Alpha Harouna a commencé en 2019 avec un nombre restreint de candidats dans une compétition avec des catégories ne dépassant pas 6 izzib, avec cette troisième édition et u vu de l’engouement que ce concours suscite, nous sommes allés jusqu’à quatre catégories. « Dieu par le coran, attend que nous pratiquons ce qu’il nous recommande afin de nous éloigner de ce qu’il nous interdit. Il est donc du rôle des parents, d’apprendre le coran aux enfants. Et ces genres d’initiatives leurs permettront de les valoriser ». Après les 48 heures de compétition les différents candidats ont fait preuve de beaucoup de talent en matière de mémorisation du coran. La délibération du jury a été sanctionnée par plusieurs lots en nature et en espèces offerts aux lauréats. Des prix d’encouragements ont été également décernés aux apprenants qui n’ont pas démérité. C’est Salim Yahaya qui s’est adjugé le premier prix dans la catégorie 30 izibs, il a eu une moto, trois sacs de riz et une enveloppe de 250 000.
L’objectif général de cette compétition est de promouvoir l4excellence dans la lecture et la mémorisation du saint coran. C’est aussi une façon pour les organisateurs de valoriser les apprenants.
M.D
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Le Syndicat National des Agents des Douanes SNAD est revenu sur le dernier concours organisé par son ministère de tutelle. C’est dans un point de presse tenu le lundi 9 décembre 2019 au siège dudit syndicat. Ce concours, organisé le 22 février dernier, a été contesté par le SNAD qui, à l’époque déjà, a indiqué que l’organisation du concours ne répondait pas aux besoins et aux préoccupations de l’administration douanière.
Ce concours, on se rappelle, a été émaillé par une multitude d’irrégularités criardes, comme l’a confirmé du reste par la Haute autorité de lutte contre la corruption et infractions assimilées (HALICIA), dans un rapport circonstancié. La Halcia a mené, suite au tollé suscité par les différents manquements manifestes, des investigations après des sorties médiatiques du syndicat mais aussi de plusieurs citoyens à travers les réseaux sociaux. Le point de presse du SNAD a aussi été motivé par la récente décision de la ministre de la fonction publique qui a abrogé, pour des raisons similaires, une décision d’intégration des agents à la fonction publique.
Pour rappel, dans un communiqué rendu public le 30 aout dernier, la HALCIA a demandé l’annulation du recrutement de 48 candidats sur les 150 admis au concours d’intégration des spécialistes à la douane. A entendre le communiqué du président Abdourahamane Gousmane, sur l’ensemble des candidats ayant été déclarés admissibles par la commission d’organisation, soit 150 candidats, la HALCIA a relevé que 102 candidats ont satisfait aux dispositions légales et réglementaires relatives à ces concours. Ils doivent donc être déclarés admissibles. Concernant les 48 autres candidats, l’institution a constaté que leur admissibilité n’est pas conforme aux dispositions de la loi pour absence de diplômes requis. Par conséquent, leur admissibilité doit être annulée. La HALCIA a déploré par ailleurs le fait que ces candidats ne répondant pas aux critères de recrutement pour absence de diplômes ou d’équivalence aient été autorisés à concourir. C’est pour toutes ces raisons et sur la base de certaines jurisprudences dans ce sens, notamment la décision de l’actuel directeur de cabinet du président de la République, Ouhoumoudou Mahamadou, lorsqu’il était ministre des finances qui avait annulé un concours d’intégration à la douane à cause d’un seul cas de tricherie décelé ou celle récente de la ministre de la fonction publique qui a annulé la décision d’intégration des agents à la fonction publique après dénonciation des irrégularités par l’opinion publique.
Le Syndicat National des agents des douanes, par la voix de son Secrétaire général, tout en saluant le travail de la HALCIA qui a réconforté le syndicat dans ses dires, exhorte le ministère des finances à annuler ce concours, le processus ayant été pollué dès le début. Ce qui a d’ailleurs poussé le SNAD à quitter en son temps, le comité d’organisation et à demander au ministère de tutelle d’annuler le processus. Le SNAD estime qu’il est inadmissible de dire qu’un concours est bon à moitié et qu’une partie est bien réussie. Dans la mesure où plusieurs irrégularités ont été constatées, il doit être purement et simplement annulé, et ce dans son intégralité.
MD
15 décembre 2019
Source : Le Courrier
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Au marché de Boubon, ils sont de plusieurs villages, les artisans effectuant le déplacement pour vendre et/ou acheter. Parmi la panoplie d’artisans figurent des femmes venues de Namardé Goungou pour exposer des nattes traditionnelles avec des décors au marché du village de Boubon. Elles sont ces tisseuses de natte. Ces derniers temps, elles ont le vent en poupe, car elles sont plus utilisées pour la décoration intérieure. Vendeurs, acheteurs tous tirent leur épingle du jeu en ce jour de marché.
Tissées avec des couleurs vives et des motifs qui varient, les nattes comportent au niveau des finitions souvent des garnitures en cuir véritable. Des femmes qui tissent des nattes avec des matériaux naturels. Pour pouvoir faire une seule natte, elles s’associent à trois pour faire le tissage. C’est toute une technique de travail fait à la main qui entre en jeu passant par le ramassage des tiges, de la paille, des cordes et le tout est bien trempé dans de l’eau pour les rendre un peu mous et facile à manier. Elles peuvent passer presque toute une journée pour confectionner ces articles. La confection de ces nattes requiert du talent, du savoir-faire et surtout de l’innovation dans le seul but de faire connaitre davantage l’artisanat traditionnel. La vente de ces nattes permet à ces femmes artisanes d’avoir des ressources financières. Elles sont revenues en force dans les centres urbains avec la célébration des mariages et ou autres évènements festifs.
Mme Hadjo Nouhou âgée de 76 ans conduit une délégation composée d’une quinzaine de femmes tisseuses de nattes traditionnelles du village de Namardé Goungou.
« Presque chaque jour nous visitons les marchés qui ont le plus d’affluence pour exposer nos nattes. Nous nous déplaçons en groupe pour faciliter le transport terrestre et fluvial car Namardé se trouve de l’autre côté du fleuve. Ce savoir-faire est une tradition transmise de génération en génération et perpétuée à travers les femmes issues des zones rurales. Depuis l’adolescence je me suis intéressée à la confection et à la vente de nattes traditionnelles. Petites ou grandes chez nous, nous faisons la promotion de nos valeurs traditionnelles, ces nattes se vendent presque partout sur les marchés environnants. Ces articles, nous avons appris à les tisser grâce à nos mamans, et comme Boubon est un peu proche de Niamey et un marché bien connu nous ne manquons aucun rendez-vous hebdomadaire. Nous apprécions beaucoup ce marché, car il y a ceux qui viennent des communes environnantes en acheter pour les revendre à nouveau. De nos jours beaucoup s’en servent pour faire des hangars, des maisons en paillottes. Il y a beaucoup à puiser dans notre passé, par la valeur de la paille, son traitement, surtout l’art et le procédé du tissage. Ces nattes sont comme des tapis pour le lit, ce sont des mobiliers de foyers, un des piliers de nos demeures traditionnelles. Nous utilisons également des nattes pour envelopper les corps de nos morts pour leur voyage vers l’au-delà » raconte la septuagénaire.
Par rapport à l’écoulement de ses produits, elle affirme sans ambages.« C’est une mode qui est, et sera toujours d’actualité. Avoir ces genres d’articles était autrefois synonyme de statut social avec ses valeurs et ses codes. Mais aujourd’hui, les créateurs mettent à l’honneur ces tiges de mil ou de paille à travers leurs constructions qui sont relativement plus accessibles et adaptés à certaines architectures d’aujourd’hui. Le prix de nos articles oscillent entre 3500 et 6000 F, mais tout se négocie ici, car nous comptons sur ces ventes pour faire nos emplettes ».
Elle ajoute que depuis près de cinq ans elle vient régulièrement au marché. « j’apprends à bien vendre et j’arrive à gagner des petits sous pour prendre soin de mes enfants et de moi même. J’encourage les jeunes filles à apprendre un métier ; ma fille de sept ans sait déjà en confectionner ; les filles doivent s’intéresser aux petits métiers. Ces designs que nous mettons, c’est pour développer notre propre technique de tissage, une technique non conventionnelle, plus jolie et plus adaptée. Lorsque je tisse ces tiges, mes mains entrent en dialogue avec les tiges, les cordes, les matières. Je passe souvent des heures ou des jours à faire et à défaire pour avoir un très bel article vendable. Nous créons ces pièces avec un design soutenable. Pour créer quelque chose de parfait, il faut suivre son intuition, innover et rester curieuse surtout », explique Hamsatou Hamidou, une autre vendeuse des nattes.
Courageuses et résilientes, ces femmes travaillent quotidiennement pour s’assurer leurs moyens de subsistance et maintenir l’héritage culturel dont elles sont les gardiennes.
Malgré l’adversité, ces femmes ont refusé l’oisiveté en développant une activité dont l’intérêt grandit de plus en plus avec la célébration de certaines réjouissances sociales comme ‘’party kawayen’’ ou des évènements culturels ; ces nattes sont accrochées partout et servent de décoration intérieure.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep),Envoyée Spéciale
Source : http://www.lesahel.org
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Conférence – Débat/ ADM : Au-Delà des Mots pour guérir les Maux. Cette conférence est organisée par l’ONG ICON pour se pencher sur la situation de certaines femmes nigériennes dans un pays du Moyen-Orient, dans le cadre d’un nouveau concept appelé ADM (Au-delà des Mots).
Un premier travail a d’abord été effectué pour analyser le problème et situer l’écosystème qui peut mener à une solution. Ensuite, une restitution sera organisée en présence des parties-prenantes de l’écosystème pour discuter des pistes de solution envisageables. La règle d’or d’ADM est de ne ni chercher des coupables, ni critiquer les parties-prenantes de l’écosystème. Mais de déterminer la responsabilité de chacun dans la résolution du problème. ADM a le mérite de dépassionner les débats et de concentrer les énergies vers la recherche de solution uniquement.
Ainsi, la première édition concerne la situation des femmes nigériennes vivant au Moyen-Orient, qui ont lancé plusieurs messages de détresse (à travers les médias traditionnels et les réseaux sociaux) par rapport à la situation qu’elles vivent. Après quelques mois de travail, ICON a identifié dix-sept (17) acteurs qui peuvent participer à la résolution de ce problème pour préserver l’honneur et la vie de nos sœurs et mères. A travers une approche technique et méthodique, le poids de chaque acteur a été déterminé dans le processus de recherche de solution. Le résultat de ce travail sera restitué sous forme de conférence-débat entre les acteurs et les citoyens.
Entrée libre
Conférenciers:
- Dr Mamane Oumarou,responsable Projetset Initiatives d’ICON
- Mme Gogé Maimouna Gazibo, Directrice Générale de l’Agence Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes et le Trafic Illicite de Migrants (ANLTP/TIM)
- M.Ganiou Kassoua Doka,représentant du Conseil des Nigériens de France(CONIF)
Modérateur :
- M. Djibril Saidou, journaliste, formateur
Date : Le Samedi 04 août 2018
Heure : 10h00 - 12h30
Lieu : Salle de conférence de Niger Poste (siège sis au rond point justice)
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Le ministre de la Jeunesse et des Sports M. Sékou Doro Adamou a présidé le mardi 14 septembre 2021 dans la salle de réunion du gouvernorat de Tillabéri, une conférence dénommée ‘’Matassa Guindey’’ pour les jeunes leaders. S’inscrivant dans le cadre du Projet des jeunes leaders dénommé ‘’ON EST ENSEMBLE’’ cette conférence ‘’Matassa Guindey’’ organisée par l’ONG Search for Common Ground sous le financement de l’Agence des Etats-Unis d’Amérique pour le Développement (USAID), a pour objectif spécifique de renforcer la résilience des jeunes à l’extrémisme violent et de promouvoir la stabilité à long terme dans le nord de Tillabéri.
Dans son discours, le ministre de la Jeunesse et des Sports a indiqué que cette conférence Matassa Guindey dont le centre d’intérêt cadre avec les objectifs de paix a pour objectif, «de partager les idées et les histoires inspirantes des jeunes leaders afin d’inciter d’autres jeunes à croire en leurs capacités, à surmonter les défis et les obstacles qu’ils jugent inaccessibles ». «Cette activité est en adéquation avec le Programme Renaissance Acte 3 et la Déclaration de Politique générale du Gouvernement dont les axes reposent sur la promotion de la paix, la quiétude sociale et la stabilité du pays», a souligné M. Sékou Doro.
Le ministre de la Jeunesse et des sports a souligné que malgré les efforts déployés par l’Etat, la région de Tillabéri continue par endroit d’être victime par des exactions des groupes armés non étatiques, avec plusieurs violations de droits de l’homme, des déplacements des populations et l’accès limité aux personnes déplacées internes à l’assistance humanitaire. «Cette situation compromet les efforts de développement et confirme bien le lien étroit qui existe entre sécurité et développement», a-t-il expliqué ajoutant que, «la question de la jeunesse est fortement liée aux questions sécuritaires et de consolidation de la paix».
M.Sékou Doro a par ailleurs notifié que «les jeunes représentent la majorité de la population de notre pays car, a-t-il dit, les 2/3 ont moins de 24 ans soit 67%». «Il faut alors les protéger et s’appuyer sur eux, établir un dialogue avec eux et leur donner les moyens et les espaces d’expression», a-t-il déclaré, à cet effet. «Avec leurs pairs, les jeunes développent eux-mêmes leurs messages de société inclusive, au lieu d’être des bénéficiaires passifs. Ils sont plutôt des acteurs définissant le développement paisible de leurs communes, de leurs communautés, ce qui va leur permettre de réaliser leur potentiel, d’être des moteurs de changement et des militants de la paix, en faveur de la tolérance», a-t-il fait savoir.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports leur a enfin réaffirmé l’engagement des plus hautes autorités pour le rétablissement de la paix, de la sécurité et de la confiance mutuelle. Il a remercié l’USAID pour son engagement et sa détermination à accompagner l’Etat et ses partenaires dans les efforts de consolidation de la paix et la lutte contre l’extrémisme violent.
Le Secrétaire général adjoint de la Région de Tillabéri, M. Abdou Dan Dada a félicité et encouragé l’ONG Search for Common Ground pour avoir organisé ce genre de rencontre combien importante pour la jeunesse de la région de Tillabéri, soucieuse du devenir de notre pays et pour les efforts dirigés à l’endroit de la région pour lutter contre l’extrémisme violent. «Ce projet revêt une importance capitale pour le développement des communautés, du fait qu’il donne la chance aux jeunes filles et garçons pour qu’ils puissent s’investir pleinement dans les activités de développement à travers la participation active dans les actions communautaires», a-t-il indiqué. Le SG.A a enfin remercié et salué l’ensemble des organisateurs de cette conférence notamment, l’ONG Search for Common Ground, le ComDev et l’USAID, pour tous les efforts dans la consolidation de la paix et la lutte contre l’extrémisme violent dans la région.
Quant à la Cheffe de Mission de l’USAID, Mme. Jo Lesser Oltheten, elle a notifié que cette activité fait partie des investissements annuels des 200 millions de dollars US de l’USAID au Niger pour l’aide humanitaire vitale et les programmes de développement dans les domaines de gouvernances, paix, justice, agriculture, éducation et santé.
La Directrice Pays de Search For Common Ground Niger-Burkina Faso, Mme Béatrice Abouya a pris la parole pour indiquer que le projet a encadré 150 jeunes qui ont accompli un travail incroyable dans toutes les communes du projet. Mme Béatrice Abouya a également fait un plaidoyer à l’endroit des autorités du Niger pour la mise en place de politiques favorables d’encadrement et d’implication des jeunes dans les efforts d’atténuation et de stabilisation des conflits.
Les jeunes leaders bénéficiaires de l’assistance de l’USAID à travers ce projet ont tour à tour pris la parole pour partager leurs expériences et appeler les autres jeunes à leur emboiter le pas.
Soulignons que les communes d’intervention de ce projet sont Abala, Ayorou Banibangou, Bankilaré et Sanam.
Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP Tillabéri
16 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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A l’occasion de la Semaine de la Langue Française et de la Francophonie, le CCFN-Jean Rouch de Niamey a organisé, hier matin, une conférence-débat placée sous le thème, « les nouveaux médias francophones ». Elle a été animée par trois personnalités du monde des médias, à savoir M. Ziad Maalouf,s ancien journaliste de RFI et spécialiste des nouveaux médias, M. Assane Soumana, Directeur de Rédaction et Centre Régionaux de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP), éditeur des journaux « Le Sahel’’ et ‘’Sahel Dimanche’’, et M. Touré Idrissa, Directeur des Etudes de l’IFTIC. La conférence a vu la participation de plusieurs journalistes des médias nigériens, des élèves de l’Institut de Formation en Technique de l’Information et de la Communication et ceux du Lycée la Fontaine de Niamey.
La conférence débat a été précédée de plusieurs interventions marquant le lancement des activités de la Semaine de la Langue Française et de la Francophonie. Il s’agit du discours de lancement prononcé par Mme Amina Djibo Diallo, Secrétaire Général de la Commission Nationale de la Francophonie pour le Niger, de l’intervention de l’Ambassadeur du Canada au Niger avec résidence au Mali, SE Louis Verret, celle du 1er Conseiller de l’Ambassade de France au Niger, M. Yves Nanville, ainsi que le mot de bienvenue du Directeur Général, du CCFN Jean Rouch de Niamey, M. Olivier Lange.
Les différents intervenants ont rappelé la place qu’occupe la langue française à travers le monde. Cinquième langue parlée, quatrième langue de l’internet et 3ème langue d’affaires, le français est, selon ces personnalités, un vecteur d’unité au sein de la communauté francophone. Cette langue fait aussi face à plusieurs défis dont celui de son développement, notamment en ce qui concerne le respect de la syntaxe en cette ère de l’internet (les réseaux sociaux).
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Au terme des travaux de l’atelier de design pour un «Programme pilote de filet social inclusif des personnes handicapées» au Niger qui s’est tenu sur deux jours du 04 au 05 octobre dernier, les parties prenantes, sur une initiative de l’Unicef, ont aminé une conférence de presse à Niamey. Le but de cette communication est de revenir sur certains points débattus pendant l’atelier et aussi d’échanger avec la presse locale sur le thème de l’inclusion sociale des personnes en situation de handicap dans le pays.
En guise d’introduction, M. Siddo Nouhou Oumarou, président de la Fédération Nigérienne des Personnes Handicapées (FNPH), a expliqué que l’atelier de deux jours a permis de réfléchir sur les mécanismes de mise en place d’un programme pilote inclusif au profit de 3.500 personnes handicapées ou ménages ayant en leur sein des personnes handicapées. Ce filet social inclusif, fait-il savoir, s’étalera sur une période de 20 mois à partir de la date de sa mise en œuvre. Ce qui permettra à ce projet de montrer que, les personnes handicapées peuvent être autonomes et peuvent passer de leur situation de charge sociale à de véritables acteurs de transformation afin de contribuer au développement du pays.
M. Siddo Nouhou Oumarou a rappelé que, les personnes handicapées sont parmi les couches sociales les plus marginalisées et discriminées, d’où l’importance de la protection sociale qui peut les aider, non seulement à surmonter ces barrières, mais également à s’intégrer dans la société sur la base égalitaire avec les autres membres de la communauté. En toile de fonds de ces échanges en atelier, les participants visent à significativement «contribuer à la relecture de la Politique Nationale de Protection Sociale (PNPS) qui est envisagée et qui a été prise en compte par le Plan de Développement Economique et Social (PDES), comme l’a précisé le premier responsable de la FNPH.
Répondant aux questions des journalistes, M. Stefano Savi, représentant-résident de l’Unicef au Niger, a déclaré que, l’atelier de design pour un «Programme pilote de filet social inclusif des personnes handicapées» est inédit dans le pays. «Ça fait longtemps, dit-il, qu’on ne se retrouvait pas entre acteurs et discuter de cette question. La pérennisation des projets est l’action du gouvernement car le gouvernement, une fois qu’il s’engage, est redevable à la population». M. Stefano Savi a aussi souligné le rôle clés que doit jouer la presse nigérienne et l’a appelée à intensifier son action pour soutenir la société civile dont elle est par ailleurs membre.
Une partie des échanges a porté sur l’accessibilité des bâtiments publics et certains endroits privés aux personnes en situation d’handicap, la situation précaires des enfants et des handicapés se trouvant dans des zones de conflits, ainsi que l’accompagnement des plus vulnérables pour faciliter leur insertion économique et sociale grâce notamment à leur maintien dans le système éducatif et d’apprentissage. Il est ressorti dans les réponses données que, les enfants handicapés seront prioritaires dans les filets sociaux à venir et qu’une réflexion sera menée pour s’appesantir sur l’accompagnement des enfants et des handicapés vivant dans des zones à risque, aussitôt que la question sécuritaire le permet.
Dans un document de presse distribué quelques instants avant la tenue de la conférence de presse et signé par l’Unicef, l’organisation internationale onusienne indique que, les résultats du programme pilote d’inclusion qui cible 3501 ménages «serviront de base pour un plaidoyer fondé sur des évidences afin d’amener les institutions en charge de la protection sociale de mieux comprendre la problématique de la vulnérabilité des personnes handicapées et de l’intégrer de façon spécifique dans leurs politiques, stratégies et programmes», précise le communiqué.
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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L’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SEM Zhang Lijun, a animé hier en fin d’après-midi, une conférence de presse sur l’évolution de la situation relative au coronavirus (baptisé COVID-19 par l’OMS) dans son pays. En sept points, le conférencier du jour a fait la situation exacte du coronavirus COVID-19 et les efforts déployés par les autorités chinoises pour préserver la santé de leurs concitoyens en général, et celle du monde en particulier, avant de répondre aux questions des journalistes.
C’est dans une atmosphère conviviale que s’est tenue la conférence de presse, en présence de M. Adamou Moustapha, Directeur de la surveillance et de la riposte aux épidémies au Ministère nigérien de la Santé publique. Dès l’entame de ses propos, SEM Zhang Lijun a souligné que depuis le début du mois de février, la progression des cas confirmés en Chine connaît déjà «une chute spectaculaire» passant de 890 cas le 3 février à 377 cas le 11 février, soit une chute de près de 60%. De même, selon lui, dans la province de Hubei, non compris la ville de Wuhan, les cas confirmés sont tombés de 1221 à 534 cas aux mêmes dates. «Pour enrayer la propagation du virus, la Chine maintient des échanges quotidiens avec l’OMS», a affirmé le diplomate chinois, avant d’ajouter que le Directeur général de l’OMS, Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, a «hautement apprécié» les mesures prises et les efforts déployés par le gouvernement chinois lors de sa visite le 28 janvier dernier.
Des mesures prises par l’Ambassade de Chine au Niger pour
L’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, a indiqué qu’au vu des échanges de plus en plus intenses entre la Chine et le Niger et au vu de la «fragilité des moyens sanitaires» sur place, l’ambassade a adopté une conduite de vigilance depuis la flambée de l’épidémie. «Le 27 janvier, le conseiller de l’Ambassade chargé de la coopération sanitaire a rencontré le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique pour alerter le Niger sur le danger potentiel de l’épidémie. Le même jour, dans la soirée, dans un échange téléphonique avec le Ministre chargé des Affaires intérieures, je lui ai communiqué les mesures de préventions prises par l’Ambassade à l’endroit de nos ressortissants au Niger», a-t-il dit.
SEM Zhang Lijun a expliqué avoir rencontré respectivement le 3 et le 5 février derniers, le Ministre de la Santé Publique et la Représentante résidente de l’OMS au Niger pour dit-il «leur communiquer les dernières informations sur l’épidémie et leur présenter les mesures adoptées par l’Ambassade de Chine pour diminuer le risque de prolifération du virus au Niger». Il y a parmi ces mesures l’obligation faite aux entreprises chinoises présentes au Niger de limiter la circulation de leurs personnels au minimum et de reporter le retour de leurs employés en congé en Chine. Il a été ensuite imposé à tous les citoyens chinois qui reviennent de la Chine pour le Niger, de se soumettre à un contrôle de santé en Chine et de détenir «une autorisation de retour» délivrée par leur société-Mère ou d’avoir l’accord de l’Ambassade de Chine à Niamey. Enfin, tous les ressortissants chinois qui arrivent au Niger après le 23 janvier «doivent adopter sans exception un isolement de 14 jours».
L’autre préoccupation de l’Ambassade de Chine au Niger, selon son premier responsable, est la sensibilisation du public nigérien sur l’épidémie du COVID-19. «Face au grand public nigérien, l’Ambassade de Chine n’a pas hésité à partager les dernières informations sur l’épidémie par différentes voies, en particulier sur la page officielle Facebook de l’Ambassade dénommée “Ambassade de Chine à Niamey”. Jusqu’à aujourd’hui, les 17 articles sur Facebook ont fait plus de 11000 lus. Grâce aux efforts conjugués de l’Ambassade de Chine, du Ministère de la Santé Publique, de différents partenaires ainsi que du soutien du peuple nigérien, il n’y a jusqu’à aujourd’hui aucun cas confirmés ou suspect du COVID-19 au Niger», s’est-il réjoui.
SEM Zhang Lijun a rassuré nos concitoyens sur la situation de nos étudiants en Chine. «A la date d’aujourd’hui, dit-il, aucun étudiant nigérien en Chine n’a été infecté par le coronavirus COVID-19». A la fin de son exposé et dans les réponses données aux journalistes, il a dénoncé la réaction de certains pays qu’il n’a pas cités, qui profitent de la situation en Chine à des fins des raisons politiques. Par contre, il a salué la solidarité des autorités nigériennes et celle de plusieurs personnalités politiques nommément cités.
Souleymane Yahaya(onep)
13 février 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Dans le cadre des activités entrant dans le cadre de la journée nationale de la femme, célébrée le 13 mai de chaque année, les Femmes Ministres actionnaires du développement de la Femme Nigérienne en collaboration avec l’Association Saraounia Mangou a organisé hier, au siège du Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD), une conférence de presse. L’édition 2017 de la journée est placée sous le thème « l’éducation et la formation de la jeune fille garantissent l’autonomisation de la femme pour un développement durable ». C’est la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako, et son homologue de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Dr Amadou Aissata Issa Maiga, qui se sont prêtées aux questions des journalistes sur notamment les programmes mis en œuvre pour promouvoir les conditions de la femme nigérienne.
La ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant Mme Elback Zeinabou Tari Bako a expliqué de façon détaillée la Politique Nationale Genre (PNG) tout en insistant sur les principaux axes contenus dans le document. « Cette politique a été évaluée, aujourd’hui elle est en train d’être révisée pour prendre en compte l’aspect démographique et les changements climatiques. Dans cette révision, nous comptons également apporter quelques changements notamment la prise en charge de la question humanitaire.
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Au terme d’une visite officielle de travail dans notre pays, la Directrice régionale de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l'Afrique, Dr Matshidiso. R. Moeti, a animé hier dans l’après-midi dans la salle de réunion du Ministère de la Santé Publique, une conférence de presse relativement aux objectifs de sa mission. Au cours de cette rencontre avec la presse, elle a tenu à rassurer que son organisation va continuer à appuyer le Niger dans sa marche vers la couverture sanitaire universelle en suivant le leadership des autorités du pays. La conférence de presse s’est déroulée en présence du ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara, du représentant de l’OMS au Niger, Dr Pana Assimawé, des membres de la délégation et du staff technique du Ministère de la Santé publique.
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Le 21 novembre prochain la Fondation Alphadi Héritage compte organiser une soirée culturelle dénommée Aiguille de paix «élections apaisées». En prélude à cette soirée, une conférence de presse a été organisée le vendredi 30 octobre dernier à Niamey pour annoncer les couleurs. Cette conférence a été animée par M. Seidnaly Sidi Ahmed connu sous le nom de Alphadi. Selon Alphadi, des acteurs qui s’investissent nuit et jour à la recherche de la paix seront récompensés au cours de cette soirée. Ainsi, les distinctions appelées ‘Aiguille de la paix seront décernés au Président de la République SE Issoufou Mahamadou, au Premier Ministre, au Chef de file de l’opposition ainsi qu’à des leaders de la société civile pour leurs efforts qui ont permis de maintenir ce climat de paix indispensable au fonctionnement normal des institutions de notre pays.
Au cours de cette journée de la paix le 21 novembre prochain, il y’aura dans la matinée des conférences débat avec des messages de paix, la pose de la première pierre de l’Ecole Supérieur de la Mode et des Métiers d’Art. La soirée culturelle sera consacrée à la remise des distinctions aux leaders politiques qui ont permis de maintenir un climat de paix dans le pays.
«Le chemin vers la démocratie en Afrique est un long processus semé d’embuches et de désillusions mais sa marche en avant est constante et inexorable. Pour devenir le grand continent exemplaire et prospère auquel nous croyons, l’Afrique a besoin de toutes ses forces , de toutes ses volontés et de ses grands hommes qui ouvrent la voie et montrent la direction vers plus de paix, d’équité et d’alternance démocratique, c’est à cette condition que les économies de nos pays se révèleront et atteindront l’émergence et la réussite économique pour laquelle nous nous battrons», a déclaré M. Alphadi avant de se réjouir que le Niger va, pour la première fois de son histoire, connaitre une alternance démocratique qui verra un président démocratiquement élu succéder à un Président démocratiquement élu. «Cet acte politique fort qui résonne comme un symbole à travers notre pays et à l’étranger a été rendu possible grâce à SE Issoufou Mahamadou dont l’action en faveur de la démocratie est restée sans faille. En décidant de ne pas se représenter pour un 3ème mandat le Président Issoufou marque une fois de plus son attachement aux valeurs de la république et de la constitution et montre l’exemple bien au-delà des frontières», a estimé le principal organisateur de cet évènement M. Alphadi.
C’est donc après ce constat amer du tableau sombre du continent africain qu’en sa qualité d’Ambassadeur et artiste pour la paix de l’UNESCO que Alphadi a initié cette soirée pour passer le message de la paix , de la compréhension et de l’amour du prochain. Il s’agit mais aussi de contribuer à ce que les prochaines élections puissent se tenir dans un climat apaisé tout en épargnant aux couches vulnérables les affres des querelles politiques après la pandémie de COVID 19 qui a déjà plombé les économies et accentué la pauvreté.
«Le Niger m’a tant donné, m’a tout donné ; il m’a donné la possibilité de vivre ma passion pour la couture et de trouver un engagement au-delà de ma personne pour la lutte pour la paix, avec la tenue de la première édition du festival International de la Mode Africaine (FIMA) à Tiguidit. Et Aujourd’hui, j’initie ‘’Aiguille de paix’’ pour qu’à l’instar de l’aiguille, unir les fils et les filles du Niger dans un monde complexe. En effet, l’aiguille coud et en même temps rassemble et nous rassemble, pour que femmes et hommes du Niger s’aiment et se donnent la main. Par son acte, le Président de la République donne le bon exemple, un Président qu’on doit honorer, qu’on doit célébrer» a soutenu M. Alphadi.
Présent à la conférence, M. Mai Manga Oumara, Grand chancelier des ordres nationaux, a tenu d’abord à saluer l’initiative qui selon lui est un grand rassemblement de tous ceux qui prônent la paix, la démocratie. Il a fait un bref rappel de la 1ère édition du FIMA en 1998 alors qu’il était Gouverneur. M. Mai Manga Oumara a appelé les jeunes à plus d’initiatives à l’exemple d’Alphadi qui ne ménage aucun effort pour faire du Niger un havre de paix à travers ces grandes rencontres culturelles.
Pour sa part, le représentant du cabinet du Premier ministre a transmis les encouragements de la Primature à Alphadi et a félicité les organisateurs dudit évènement. D’après lui, le cabinet est fortement engagé à accompagner l’initiative à travers la mobilisation des partenaires pour la réussite de la manifestation. «Nous sommes prêts pour soutenir toute action tendant à prôner la paix au Niger, la paix en Afrique et la paix dans le monde», a déclaré le représentant de la Primature.
Tour à tour, le représentant du ministre de la Renaissance Culturelle ; la présidente de la Fondation Tambara Mata ; le représentant du système des Nations Unies ont pris la parole pour féliciter les membres de la Fondation Alphadi héritage pour l’organisation de ce grand évènement culturel. Ils lui ont souhaité bonne chance avant d’exprimer leur volonté d’appuyer Alphadi dans ce noble combat. Auparavant l’assistance a eu droit à un film documentaire d’une quinzaine de minutes qui retrace le combat mené par Alphadi pour l’aboutissement de ce grand projet. Le film a mis en exergue son combat pour la paix, pour le Niger et pour l’Afrique.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)
03 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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«Chaque jour, 4 000 personnes (dont 1 100 jeunes âgés de 15 à 24 ans) sont infectées par le VIH dans le monde». Le rapport mondial sur le sida qui révèle l’information, précise également que les infections à VIH ont désormais augmenté depuis 2015 dans 38 pays à l’échelle mondiale. Mieux, ‘’si les tendances actuelles se poursuivent, 1,2 million de personnes seront nouvellement infectées par le VIH en 2025 soit trois fois plus que l’objectif de 370 000 nouvelles infections fixé pour 2025. Déjà, 650 000 [500 000-860 000] personnes sont mortes de causes liées au sida soit, une par minute.
Cette situation inquiétante émane du rapport global 2022 de l’ONUSIDA lancé jeudi dernier par la directrice régionale de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, Mme Berthild Gahongayire en présence du Conseiller programme régional de l’ONUSIDA, M. Mach-Houd Kouton. C’était lors d’une conférence de presse régionale virtuelle à laquelle ont pris part les journalistes membres du Réseau des Médias Africains pour la promotion de la santé et de l’Environnement ( REMAPSEN) à l’occasion du lancement du rapport global 2022 de l’ONUSIDA. Si M. Mach-Houd Kouton s’est beaucoup appesanti sur les spécificités régionales, la directrice régionale de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du centre a, elle, souligné toutes les conséquences de l’augmentation des infections à VIH en attirant l’attention de tous sur le fait que «la riposte au Sida est gravement menacée».
Comme le précise également le rapport intitulé, ‘’danger’’, tous les signes sont inquiétants. D’abord, ‘’l’expansion des services de dépistage et de traitement du VIH stagne’’. C’est ainsi que le nombre de personnes sous traitement contre le VIH n’a augmenté que de 1,47 million en 2021, contre des augmentations nettes de plus de 2 millions de personnes les années précédentes. Selon le rapport, ‘’il s’agit de la plus faible augmentation depuis 2009. La plus grande augmentation a été enregistrée en Afrique centrale et de l’Ouest, tandis que l’augmentation en Afrique orientale et australe était inférieure à celle des années précédentes. Mais, la couverture du traitement est la même dans les deux régions : 78 % de personnes vivant avec le VIH recevront une thérapie antirétrovirale.
Il ressort également d’autres inégalités criardes qui d’après le rapport sont ‘’une conséquence et une cause du ralentissement des progrès de la lutte contre le sida.
Et tandis que les trois quarts de toutes les personnes vivant avec le VIH ont accès à un traitement antirétroviral, environ 10 millions de personnes n’y ont pas accès, et seulement la moitié (52%) des enfants vivant avec le VIH ont accès à des médicaments vitaux ; l’écart de couverture du traitement du VIH entre les enfants et les adultes s’agrandit au lieu de se réduire.
«Les personnes les plus vulnérables et marginalisées sont les plus durement touchées». En Afrique subsaharienne, indique le rapport, les adolescentes et les jeunes femmes (âgées de 15 à 24 ans) dont une est infectée par le VIH toutes les trois minutes sont trois fois plus susceptibles de contracter le VIH que les adolescents et les jeunes hommes du même groupe d’âge. En somme, les femmes et les filles courent un risque accru précise la même source.
L’autre facteur d’inquiétudes est le contexte économique de plus en plus tendu. En effet, selon le rapport, les menaces sur le financement pourraient encore davantage compromettre la riposte. Lors de la conférence de presse, la directrice régionale pour l’Afrique de l’ouest et du centre a souligné les conséquences de la diminution des ressources disponibles pour la lutte contre le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Cela ralentit les progrès et privera les pays des ressources nécessaires pour leurs ripostes au VIH de 8 milliards de dollars d’ici 2025. Tout cela intervient à un moment où «les pays à revenu faible et intermédiaire sont en proie à des charges fiscales plus élevées dues par la pandémie de COVID-19», puis à «la guerre en Ukraine».
Toutefois, il y a des points positifs, notamment la forte baisse du nombre annuel des infections à VIH dans les Caraïbes et en Afrique occidentale et centrale. Cette dernière étant en grande partie due à des améliorations au Nigeria. Pour le document «ces baisses des infections représentent une accélération des progrès, mais en chiffres globaux, ces progrès sont toutefois noyés dans l’absence de progrès dans d’autres régions». C’est pourquoi, il soutient que «de nouveaux investissements sont nécessaires dès maintenant pour mettre fin au sida d’ici 2030».
Pour donner une nouvelle impulsion à la prévention du VIH, le rapport 2022 de l’ONUSIDA indique qu’il convient notamment de réaliser les droits de l’homme; soutenir et financer efficacement les ripostes communautaires ; assurer un financement suffisant et durable ; s’attaquer aux inégalités dans l’accès et les résultats de la prévention, du dépistage et du traitement du VIH, et combler les écarts qui existent au niveau de certaines localités et de certains groupes.
Après l’intervention de la directrice régionale pour l’Afrique de l’ouest et du centre et celle du conseiller programme régionale de l’ONUSIDA, la séance a été clôturée par une série de questions posées par les journalistes et les réponses données par les deux intervenants.
Fatouma Idé(onep)
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La Cellule de Communication du Comité interministériel de lutte contre le Covid-19, a organisé hier 21 avril 2020, dans la salle de presse du Palais des congrès de Niamey, une conférence de presse, sur le suivi des cas contacts du coronavirus, aussi bien à Niamey qu’à l’intérieur du pays. Animées par Dr Djibo Issoufou, Chef Division Riposte au Ministère de la Santé Publique et M. Magagi Ali, Epidémiologiste audit Ministère, cette rencontre avec les médias, a permis de faire les point sur la gestion des cas contacts.
Dr Djibo Issoufou a indiqué de prime abord que le suivi des cas contacts est une composante importante dans le cadre de la lutte contre cette pandémie. «Pour lutter contre cette pandémie et gagner ce combat contre le covid-19, il faut nécessairement, parvenir à couper la chaîne ou l’arbre de contamination, en attaquant à la base la pandémie», a-t-il déclaré. «Quand un cas positif est décelé, après examen et confirmation du laboratoire, nous avons la charge de faire le traçage ou l’itinéraire du patient, donc du cas en question. Ce qui va nous permettre de voir les sujets ou les personnes que le cas a eu à rencontrer. Car c’est une maladie extrêmement contagieuse. D’où la nécessité de savoir avec qui était en relation le patient avant l’apparition, quel type de contact a-t-il eu et avec qui », a expliqué Dr Issoufou. Selon ce dernier, ces contacts peuvent être à haut ou à bas risque selon leur type, et aussi la durée et la proximité du contact. «S’il s’agit du conjoint, des enfants ou d’un proche parent, il s’agit d’un contact à haut risque. Par contre, si c’est des contacts plus éloigné, on parle alors de contact à bas risques», a-t-il indiqué.
Cependant, a tenu à préciser Dr Issoufou, un contact n’est pas un malade. C’est plutôt autour du malade qu’on voit les contacts. Le contact d’un malade de covid-19 est défini comme tel, 48 heures avant l’apparition des signes de la maladie chez le malade. «Pour protéger les autres et combattre le covid-19, le malade a l’obligation et la responsabilité morale de déclarer tous ses contacts, qui eux aussi seront suivi par les services compétents. Qu’ils soient en confinement ou isolés», a-t-il précisé.
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L’ambassade des Etats Unis au Niger, en collaboration avec les anciens boursiers du programme des visiteurs internationaux du gouvernement américain (Niger USA IVLP ALUMNI ASSOCIATION) a organisé une conférence débat le mercredi 28 dernier au centre culturel américain sur le thème : prévenir l’extrémisme violent en milieu jeune à travers l’islam. La conférence a été animée par Cheick Oumarou Bizo en présence de plusieurs éminents acteurs socio-professionnels.
Dans son mot de bienvenue, l’attaché culturel du centre culturel américain, M. John Dow a rappelé la récente visite de l’ambassadeur, SEM Eric P. Whitaker,au président de l’association islamique du Niger, Cheikh Diabiri Ismael à l’occasion de la fête de tabaski, visite au cours de laquelle l’ambassadeur s’est adressé à cheick Diabiri Ismael en ces termes «nous pensons que la liberté de religion est un droit fondamental, universel et profond que les Etats-Unis doivent défendre au niveau mondial. Nous croyons que la foi joue un rôle essentiel dans chaque société. Nous avons vu comment le meilleur de la foi peut vaincre le pire de l’extrémisme violent. Les personnes de bonne conscience et de bonne foi jouent un rôle inestimable dans nos communautés »
Pour rappel, Cheik Oumarou Bizo a indiqué que la pénétration de l’islam dans ce qui est aujourd’hui l’espace nigérien, s’est faite d’une manière pacifique depuis l’époque du Khalife Oumar Ibn Khatab contrairement aux autres contrées du monde. Malheureusement, le contexte actuel est marqué par des foyers de tension or l’Islam nous propose le juste milieu. Tout extrémisme, qu’il soit violent ou pas est interdit en islam, a fait savoir le conférencier, Cheikh Oumarou Bizo. Il a en outre expliqué que l’extrémisme en Islam signifie être dur de cœur, exclure les autres, c’est moi seul, je ne suis pas perméable, je ne suis pas flexible alors que l’Islam nous impose d’être exigeant, rigoureux, en soi même, d’être flexible et compréhensible envers les autres. Le conférencier de notifier à travers des illustrations coraniques que l’islam est contre l’extrémisme : «Allah a toujours voulu la facilité pour vous», Sourate 3-Verset 19. «Allah veut toujours vous soulager», Sourate 4- Verset 28, ce verset fait allusion à l’extrémisme comme un poids, a précisé le conférencier.
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A l’occasion du baptême de l’Université de Tahoua qui porte désormais son nom, le Pr Djibo Hamani a animé une conférence sur l’Education et l’Unité Nationale, en décembre dernier. Dans son exposé de près d’une heure d’horloge, l’historien, Enseignant-chercheur à la retraite, estime que les problèmes sont si importants, si lourds, si pressants, et si urgents au Niger qu’il faudrait plutôt un colloque qui réunira toutes les Universités du pays, afin de disséquer la situation de l’enseignement supérieur et de l’éducation de manière générale. L’historien fustige en effet un système dont les programmes au goût des civilisations étrangères ne répondent guère aux aspirations du pays.
La rupture avec les valeurs fondamentales dans notre société aurait commencé avec la disparition de «l’école traditionnelle», l’enseignement de nos valeurs. «Les familles étaient fortes. L’éducation familiale était forte. Les enfants naissent et grandissent avec des valeurs sociales dignes de nos réalités. Et ce sont ces valeurs qui ont sauvé les premières générations des intellectuels. Aujourd’hui, plus les valeurs familiales s’abaissent plus l’école devient impossible», assène Pr Djibo Hamani. Il explique qu’en effet, la rue, la télévision, l’internet impactent plus, de nos jours, dans les attitudes et comportements des enfants. Auteur de «Changer de cap pour renaitre, un impératif», Pr Djibo Hamani invite effectivement à revenir aux valeurs pour une véritable renaissance.
«Il faut que nous arrêtions définitivement de copier les autres. Nous sommes des intellectuels, formés exactement comme ceux d’Amérique ou d’Europe. Nous n’avons rien à envier aux allemands, aux français, etc. Par conséquent, nous sommes capables d’établir notre propre programme d’enseignement qui tient compte d’abord de la situation de notre pays», a-t-il lancé. Pr Djibo Hamani demande à vouloir à priori connaitre et s’approprier l’histoire du pays ainsi que ses valeurs, comprendre ses véritables problèmes, cerner ses besoins, afin d’établir des programmes qui soient conformes aux aspirations, pour que le Niger avance sur ses racines, ses propres racines. «Nous n’avons pas besoin d’imiter. Une fois que nous aurions pris conscience des vrais problèmes de notre pays, nous pouvons établir nos programmes. Pédagogiquement nous pouvons nous inspirer des pays qui ont réussi alors qu’ils étaient aussi pauvres que nous», estime l’historien.
En principe, faut-il le rappeler, l’Université sort des diplômés prêts à être employés dans les fonctions qui existent déjà et celles qui sont en voie de création. «Malheureusement, aujourd’hui nous avons des diplômés qui font 10 ans dans le chômage», déplore l’historien. Ancien recteur de l’Université islamique de Say, il affirme avoir fait, il y a longtemps la proposition d’un colloque étendu sur la question. Bien qu’il soit le fruit de l’école dite coloniale, Pr Djibo Hamani n’est pas de ceux qui croient au salut de celle-ci. «Les français nous ont laissé avec un taux de scolarisation de 3%. C’est un grand service», reconnait l’homme. Cependant il révèle que «l’école moderne» a trop fait fi de notre histoire et des sagesses qu’elle comporte qui nous enseignaient le savoir être et le vivre ensemble.
L’Islam est entré au Niger 32 ans après la mort du prophète Mohamed (SAW), par le biais de Oqba ibn Nafi, en 666, rappelle l’historien. Dès lors, les valeurs traditionnelles préislamiques acceptées par l’Islam et les valeurs islamiques ont façonné notre peuple. «Ce qui ne nous empêche pas de nous adapter à ce qui se passe avec toute cette évolution fulgurante de la technologie notamment, et profiter des autres en ce qui nous avantage réellement sans compromettre nos fondamentaux», estime le conférencier. «Si nous ne cessons pas d’imiter, nous n’allons jamais nous réveiller», prévient Pr Djibo Hamani pour qui le champ de bataille du gouvernement, des enseignants et de leur syndicat, du syndicat des étudiants, est le contenu de l’enseignement. Selon lui, «le nombre des classes, les tables bancs, les fournitures, les salaires, les bourses ne concourent qu’à la réalisation de l’essentiel qui est l’acquisition des connaissances».
Présent à la conférence, Pr Ado Mahaman de l’Université de Tahoua a pris la parole pour soutenir leur enseignant, Pr Djibo Hamani. «Ce sont des réalités du Niger qu’on a tendance à oublier par paresse intellectuelle», a-t-il dit. Par rapport à la question de l’adaptation du système de l’éducation, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD Mamoudou Djibo a indiqué que, en ce qui concerne l’enseignement supérieur, son département ministériel a prévu de procéder aux états généraux du système universitaire, avec l’ensemble des acteurs et partenaires afin de dégager des perspectives. «En mars 2023, et je pense que nous serons à mesure de le faire, puisque, pratiquement tous les préalables sont acquis en termes de préparation», a-t-il annoncé.
La complémentarité entre les communautés, gage de l’Unité Nationale
L’Unité Nationale est une question primordiale. L’historien Djibo Hamani se souvient en avoir déjà débattu à deux reprises, en conférence également, à Arlit et à Bonkoukou, devant des membres d’anciens mouvements de rébellion. «Une rébellion pour créer un Etat ethnique au Niger est d’avance vouée à l’échec», clamait alors l’historien, spécialiste de l’histoire du Soudan central, devenu République du Niger. Pr Djibo Hamani dit avoir été critiqué pour cette assertion. L’historien explique qu’en effet, dans le temps nos communautés se sont beaucoup déplacées pour des raisons diverses, de telle sorte qu’aujourd’hui chacun a des parents dans d’autres régions du pays et ils sont chez eux, depuis des siècles et des siècles. «12 tribus Touaregs sont venus en 1720 s’installer dans l’Ader. Et à Agadez, certains des plus vieux quartiers s’appellent fourgouberi, Tendeberi, Kongoutarey (…).Aussi, l’histoire du Songhaï est étroitement liée à celle de l’Aïr, des pays haoussas et du Bornou. Le Niger entier se retrouve dans l’histoire de l’Ayar. Nous vivons depuis la nuit des temps dans une complémentarité», souligne le conférencier qui parle d’«une unité structurelle» dont il incombe à la responsabilité des dirigeants de sauvegarder.
Les régions du sud, où il pleut suffisamment, produisent des grains et des étoffes pour le Centre et le Nord, les gens du Nord produisaient du sel, du natron, des dattes pour le Centre et le Sud. Le Centre assurait le contact, le transport au moyen des chameaux dans les échanges. «Chacun avait besoin de chacun. Cette complémentarité a été dissoute par la colonisation. Les dirigeants qui sont venus aux premières heures des indépendances ont suivi le courant colonial. Ce dernier a consisté notamment à banaliser notre passé glorieux, harmonieux, et surtout fort des liens étroits qui nous lient les uns des autres. Les conditions permettaient une implication, une complémentarité entre différentes ethnies, différentes régions. Les gens se sont mélangés au Niger, à tel point qu’il est impossible de reconstituer entièrement une communauté, à moins de découper certaines personnes en deux ou plus», affirme l’historien.
La mission première pour sauvegarder cette unité, c’est de revaloriser la complémentarité qui continue d’ailleurs. Par rapport aux facteurs unificateurs historiques évoqués par son Professeur d’histoire du Soudan Central et Oriental notamment, telles qu’il lui les a appris, PHD Mamoudou Djibo ajoute que du point de vue géographique, de N’gourti à Ayerou, il n’existe aucun obstacle naturel, susceptible d’entraver ou de gêner la circulation, les échanges des biens et des idées entres les populations. «C’est un espace ouvert que nous avons hérité. Aussi il n’y a aucune communauté qui dans son histoire n’a pas interagi avec d’autres. Qu’on retrouve des quartiers anciens de noms zarma dans l’Aïr, c’est un fait tout à fait impressionnant qui nous rappelle une cohabitation entre cousins. Et c’est pareil partout au Niger, il n’y a pas une ethnie qui n’a pas de parent à plaisanter au Niger», a-t-il soutenu.
Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua
Source : http://www.lesahel.org
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Dans le cadre des activités commémoratives du 30ème anniversaire de la disparition du Général Seyni Kountché, Chef de l’Etat du Niger du 15 Avril 1974 au 10 Novembre 1987, ses anciens amis et compagnons d’armes ont organisé hier aux Palais de Congrès de Niamey, une conférence et une exposition photos. Il s’agit pour les organisateurs de révéler à travers ces activités, au grand public jeune en particulier, sous l’angle purement historique, quelques aspects de la vision et de l’action du Général Seyni Kountché à la tête de l’Etat du Niger. Ont pris part à ces activités les représentants de différentes couches sociales, les membres de la famille du défunt et plusieurs invités.
Trois thématiques ont été traitées par d’éminents conférenciers lors de cette conférence. Il s’agit de la sécurité et la souveraineté alimentaire, une thématique chère au Président Kountché, qui a été présentée par Pr Boureima Alpha Gado historien ; la vision politique et diplomatique de l’illustre disparu par Sandi Yacouba, diplomate et ancien ministre des Affaires Etrangères et la dimension culturelle de l’époque du régime par M. Harouna Niandou, ancien ministre et journaliste-écrivain.
En prenant la parole à cette occasion, M. Amadou Soumaïla Karanta, membre de la famille du défunt a remercié les organisateurs de cette activité pour l’hommage rendu au Président Kountché. M. Amadou Soumaïla Karanta a par la même occasion informé le public qu’une journée de prière sera dite le vendredi 10 novembre en la mémoire du disparu dans son village natal de Fandou.
À l’entame de son exposé Pr Boureima Alpha Gado a relevé d’abord trois idées forces du Président Kountché qui sont : sa rigueur, son nationalisme et son souci pour une autosuffisance alimentaire. Ainsi, dès sa prise de pouvoir en 1974 suite à un coup d’Etat, le Général Seyni Kountché a exprimé sa volonté politique de garantir une autosuffisance alimentaire à tous les nigériens. Selon le conférencier, cette volonté s’est réaffirmée à travers tous les programmes et de plan de développement mis en œuvre sur le terrain. Pour cela un des premiers reflexes du Président Kountché était de tirer les leçons du passé et d’essayer d’avoir deux objectifs majeurs dont le premier consiste à lutter contre l’insécurité alimentaire conjoncturelle. C’est ce qui a fait en sorte qu’un rôle important a été consacré à l’OPVN avec des centaines de camions qui sillonnaient le pays pour apporter l’aide alimentaire aux populations à travers des centaines de centres secondaires en cas d’insécurité alimentaire temporaire et conjoncturelle.
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L’Initiative pour un Co-développement avec le Niger (ICON) vous invite à cette conférence interactive qui permettrait non seulement d’appréhender le concept IDH mais aussi mettrait en exergue les leviers d’action devant contribuer à l’amélioration de l’IDH au Niger.
La visioconférence Zoom aura lieu le samedi 12 juin 2021 à 14h00 heure du Niger. Le lien zoom ci-dessous:
https://us02web.zoom.us/j/83958515953
La conférence sera animée par Tahirou Assane, membre d’ICON, ingénieur civil et expert en stratégie, transformation, et gestion de projet.
{xtypo_quote}Soyons nombreux à la conférence et ensemble démystifions l’IDH!{/xtypo_quote}
10 juin 2021
Source: NigerStop Corruption
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A l’initiative de l’ONG ComDev, s’est tenue le 26 octobre 2022 à Tillabéri une conférence Matassa Guindey. L’ouverture de cette rencontre placée sous les auspices du gouverneur de la région M. Yayé Arouna s’est déroulée en présence des autorités administratives et coutumières, du directeur général de l’ONG ComDev, des responsables de programmes et projets, ainsi que ceux des ONG et associations des jeunes et de plusieurs invités.
Cette conférence s’inscrit dans le cadre du projet ‘’On est ensemble’’ financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Le projet ‘’On est ensemble’’ est mis en œuvre par un consortium. Il a pour objectif de renforcer la résilience des jeunes faces aux phénomènes de l’extrémisme violent et à promouvoir la stabilité dans la région de Tillabéri, actuellement en proie au terrorisme et à l’insécurité.
La conférence Matassa Guindey a réuni pendant une journée, des jeunes leaders issus de sept (7) communes de la région à savoir Abala, Ayorou, Banibangou, Bankilaré, Kollo, Sanam et Say. Ces jeunes leaders avaient bénéficié, dans le cadre du projet ‘’On est ensemble’’ d’un processus de renforcement de capacités dans le domaine du vivre ensemble, du savoir-faire ainsi que de leur autonomisation économique. «Ces connaissances et compétences acquises tout au long du projet ont permis aux jeunes leaders d’être résilients et forts face aux défis communautaires», a déclaré M. Amadou Mamane Abdoul Karim, représentant du Consortium d’ONG chargé de la mise en œuvre dudit projet.
C’est donc ces jeunes leaders nantis de compétences et d’expériences qui ont voulu partager leur succès avec leurs pairs. Il s’agit à travers les échanges d’inspirer d’autres jeunes à croire en leurs propres capacités à surmonter des défis et des obstacles qu’ils jugeaient auparavant insurmontables. C’est ainsi que durant toute une journée, les participants à la conférence Matassa Guindey ont suivi des présentations sur les parcours de vie des jeunes leaders (filles et garçons). Les échanges ont été ponctués d’animations culturelles en lien avec les thématiques et défis qui se posent à leurs communautés.
Le représentant du Consortium d’ONG s’est réjoui de la présence des autorités et de nombreux acteurs à cette activité. Ce qui, estime M. Amadou Mamane Abdoul Karim, témoigne de l’importance que les uns et les autres accordent aux initiatives de développement et de promotion de la paix dans la région.
Au demeurant, le maire de la Commune urbaine de Tillabéri s’est félicité du choix porté sur sa commune pour abriter une telle rencontre, si pertinente dans le contexte de la région.
Quant au gouverneur de la région, M. Yayé Arouna, il a salué l’initiative et surtout l’engagement des jeunes dans la recherche de solutions au défi du développement, de l’insécurité et de la stabilité et de la paix dans la région. «L’avenir vous appartient, le Niger de demain est à vous. Je vous encourage à persévérer dans ce genre d’initiatives pour la promotion de la paix dans notre région et dans tout le pays», a lancé le gouverneur Yayé Arouna aux participants.
Siradji Sanda(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le ministère de la Défense Nationale en collaboration avec l’Université Abdou Moumouni de Niamey a organisé, hier mardi 21 mars dans l’Amphithéâtre 1000 places de la Faculté des sciences de l’Université, une conférence publique sur la situation sécuritaire au Niger. Cette conférence qui porte sur le thème «Situation sécuritaire et réponse militaire : quel rôle pour la jeunesse» se veut un cadre d’échanges direct entre le monde universitaire et les Forces Armées. Elle a pour principal enjeu de rapprocher la jeunesse de l’armée, de mieux faire corps avec elle afin de sauver ce que le pays a de plus cher, les fondements de l’Etat.
Il s’agit, à travers cette activité, de mieux faire cerner les multiples menaces notamment terroristes auxquelles le Niger fait face et les moyens matériels et humains mis en œuvre pour les endiguer et les annihiler. Il s’agit aussi de mettre en exergue la volonté et la détermination de l’Etat à doter les Forces Armées de moyens majeurs notamment aériens dans le cadre de cette lutte, de mettre en évidence la riposte de l’Etat dans sa lutte contre la criminalité transfrontalière notamment en lien avec le terrorisme, de sensibiliser la communauté universitaire sur le rôle qu’elle peut jouer dans cette lutte d’envergure internationale et de présenter aux étudiants les différentes possibilités qui leur sont offertes pour intégrer les Forces Armées.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Directeur des Relations Publiques, de l’Information et des Sports (DIRPIS) par intérim le Colonel Major Chaibou Idrissa a déclaré que cette conférence publique, la première du genre, en dehors des structures militaires et organisations traitant de Défense et Sécurité, intervient à un moment où les pays du Sahel tels que le Burkina Faso, le Mali et le Niger continuent à faire face à des vagues d’attaques de groupes armés terroristes répandant mort et désolation sur leurs passages. Cette conférence intervient également à un moment où la manipulation et la guerre de l’information font rage sur les réseaux sociaux pendant que les Forces de Défense et de Sécurité se battent nuit et jour pour mettre en échec les attaques de ces groupes sans foi ni loi.
Ces groupes dont l’installation au Sahel remonte, selon le Colonel Major Chaibou Idrissa, à la crise libyenne et à l’effondrement de l’Etat dans ce pays en 2011, sont en phase d’expansion et cherchent à gagner les pays côtiers malgré les efforts des différents pays pour contrer leurs avancées.
Le Niger, malgré sa position géographique le plaçant au cœur de toutes ces menaces, a su contenir et repousser toutes les attaques terroristes venant le plus souvent des pays voisins. «Ainsi, le Niger demeure le seul pays du Sahel Central à avoir le contrôle de tout son territoire et où le Président de la République, Chef Suprême des Armées peut se déplacer à sa guise à Baroua (Diffa) à quelques encablures des bases de Boko Haram dans le Lac Tchad, dans l’Anzourou, le Zarmaganda et à Téra dans la région de Tillabéri sans oublier Tillia dans celle Tahoua» s’est-il réjoui. Le DIRPIS par intérim devait aussi ajouter que cet état de fait traduit non seulement la ferme détermination politique mais aussi le courage et la bravoure de nos soldats sur le terrain. Il a par ailleurs admis que dans ce combat, le pays a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils notamment les plus jeunes exposés à la désinformation, à la manipulation et aux narratifs de ces groupes extrémistes violents. «Je sais d’ores et déjà que les débats qui suivront les différentes présentations seront riches et que chacun partira de cet amphithéâtre mieux éclairé sur les Forces Armées et la lutte sans merci qu’elles livrent aux groupes terroristes» a-t-il conclu.
Le Secrétaire général de l’Union des Etudiants Nigériens à l’Université de Niamey (UENUN) M. Bakin Batouré Almoustapha a, dans son mot introductif, lancé un cri de cœur pour que tous les Nigériens s’intéressent à partir de cet instant aux questions de sécurité et que chacun puisse apporter sa contribution. Il a également ajouté que la réponse à cette situation d’insécurité ne peut être apportée par les FDS seulement. «Nous espérons qu’à travers les conférences qui seront animées, beaucoup seront édifiés sur le travail des FDS sur le terrain, sur le rôle de chaque citoyen pour apporter des réponses idoines à cette situation d’insécurité» a-t-il dit.
Selon le Recteur de l’Université de Niamey, Pr Mamadou Saidou tout le monde doit être concerné par les questions de sécurité. Le Niger a-t-il dit, est au centre de la préoccupation de l’insécurité au Sahel et si jusque-là il tient, c’est parce que des actions sont menées. «Il faudrait maintenir cet état de fait, civil comme militaire pour qu’on garde ce statut et qu’on puisse l’améliorer» a-t-il ajouté.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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Femmes Africa Solidarité (FAS), avec le soutien du Gouvernement et du Bureau Régional d’ONU-Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, organise du 2 au 3 mai, à Niamey, une consultation régionale de haut niveau entre les femmes et les jeunes leaders des pays du Sahel et la composante Forces de Défense et de Sécurité (FDS), y compris de la Force Conjointe G5 Sahel, pour discuter sur la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent. C’est la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako, qui a présidé, hier matin, l’ouverture des travaux.
Cette conférence marquée par la présence de plusieurs invités a pour objectif général de mobiliser les femmes, les jeunes et les FDS pour la recherche de stratégies optimales et adaptées à la protection des droits des femmes et à la prévention de l’extrémisme violent. Elle permettra ainsi d’identifier des initiatives pertinentes pour établir une plateforme de dialogue constructif et de concertation entres les acteurs. Cette réunion aboutira à l’élaboration d’une stratégie concertée de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent. Les débats porteront sur la mise en œuvre de véritables actions de prévention et d’accompagnement des jeunes et des femmes pour une plus grande synergie des initiatives dans la région en vue de vaincre les obstacles structurels à la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation qui gangrènent particulièrement les pays du G5 Sahel.
A l’ouverture des travaux, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako, a expliqué que les objectifs visés sont d’abord « d’approcher les différentes composantes des populations que sont les femmes, les jeunes et les leaders communautaires avec les forces militaires du G5 Sahel» ; ensuite, « de créer des espaces d’échanges et de convergence qui permettront à ces acteurs de participer effectivement à la gestion de la paix, conformément à l’esprit de la résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies et la Déclaration du G5 Sahel relative à la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent, adopté en 2014».
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La cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENEZO), organise depuis hier à Niamey, une conférence régionale de trois (3) jours sur le thème «Impact du journalisme d’investigation dans la lutte contre la corruption en Afrique de l’Ouest». Cette rencontre d’échanges est rendue possible grâce à une collaboration avec la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) et l’Office des Nations Unies de lutte contre la drogue et le crime (ONUDC).
La conférence régionale de Niamey, a indiqué le président de la Halcia, M. Maï Moussa Elhadj Basshir, vise à faire le «diagnostic collectif de la situation des opportunités de partenariats, mais surtout d’identifier les voies et moyens pour maximiser l’impact du journalisme d’investigation de qualité sur la lutte contre la corruption». Par ses effets pervers, a-t-il poursuivi, la corruption annihile le succès des efforts et des stratégies et politiques de développement susceptibles d’être mis au point. «Elle constitue dès lors, un vecteur de maintien en situation de sous-développement et une source d’instabilité sociale avec comme corolaire la pauvreté et l’insécurité», a-t-il insisté.
La volonté politique et l’engagement maintes fois renouvelé du Président de la République, à différentes occasions depuis son discours d’investiture du 2 Avril 2021, ainsi que les actes qu’il a posés, a dit le Secrétaire général du Ministère de la Justice, sont des preuves éloquentes de la place qu’occupe actuellement la lutte contre la corruption dans les priorités de l’Etat au Niger. M. Ibrahim Jean Etienne a, par ailleurs, rappelé qu’à l’instar de la majorité des pays de la sous-région, le Niger s’est doté d’institutions de promotion de la bonne gouvernance et de lutte contre la corruption pour se prémunir des effets pervers de cette dernière «sur la crédibilité des institutions de la République, le développement socio-économique du pays et la gouvernance».
M. Moussa Aksar, président du conseil d’administration du CENEZO, a expliqué que la conférence régionale qui se tient à Niamey va être mise à profit pour «échanger sur les formes de collaboration que la Cellule peut avoir avec les institutions nationales, mais aussi les organisations de la société civile engagées dans la lutte contre la corruption». La conférence, a-t-il dit, se veut un espace de dialogue, de partage d’expériences, et de réflexions collectives sur l’assainissement de la gestion des ressources publiques pour un développement inclusif et durable en Afrique de l’Ouest. «En effet, notre conviction est établie que l’intégrité de la gestion publique est un préalable dans la quête du développement et de la stabilité de nos Etats en Afrique de l’Ouest», a-t-il indiqué.
La coordinatrice nationale de l’ONUDC, Mme Fatima Jumaine, a relevé les avancées notables observées dans la prévention et la répression des pratiques de corruption et des infractions assimilées et l’ancrage progressif des libertés d’expression et de la presse en Afrique de l’Ouest. Néanmoins, a-t-elle regretté, la sous-région est confrontée à d’importants défis en matière de transparence et de responsabilité de la gestion publique. «Je suis intimement convaincu que la liberté et l’indépendance journalistique, respectant des normes de qualité élevées, sont essentielles dans un Etat de droit et permettent aux journalistes de mieux connaitre et de mieux enquêter sur les affaires qui affectent leurs pays respectifs ou revêtent un aspect plus global. Cela permet également de contribuer à la promotion de la démocratie et de replacer la redevabilité au centre des débats», a-t-elle conclu.
Souleymane Yahaya(onep)
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C’est l’Emir de Kano, son Altesse Muhammad Sanusi II qui a animée la grande conférence organisée par le ministère de la Renaissance culturelle, des Arts et de la Modernisation sociale placée sous le haut patronage du Président de la République, Chef de l’Etat SE Issoufou Mahamadou.
L’importance de cette conférence à laquelle avaient pris part de nombreuses personnalités dont les chefs traditionnels et les leaders religieux de notre pays n’est pas à démontrer. En témoigne la mobilisation massive des Nigériens au palais des congrès de Niamey pour écouter le message de l’Emir de Kano qui, on se rappelle, a engagé un programme ambitieux voire audacieux de réformes sociales dans son émirat depuis son arrivée en 2014 au trône. L’Emir a axé sa conférence sur les questions relatives à la vie en communauté mais aussi et surtout sur les relations familiales comme la vie du couple en Islam, les droits et devoirs des époux, la maltraitance des femmes, l’âge idéal du mariage mais aussi les conditions idoines pour un mariage réussi. L’Emir s’est aussi appesanti sur certains sujets comme l’espacement des naissances, la mendicité, l’alphabétisme ou la recherche du savoir religieux ou moderne chez les femmes et les enfants.
L’Emir de Kano a évoqué tous ses aspects sous l’angle de l’Islam, s’inspirant des versets du Saint Coran donc la Parole de Dieu et des Hadiths ou la tradition du Prophète telle que rapportée par les compagnons du Messager de Dieux et ceux qui leur ont succédé, mais aussi de la Fatwa ou jurisprudence des grands ulémas passés ou actuels. Parlant du mariage, notamment l’âge requis pour donner une fille en mariage, l’Emir de Kano a édifié l’assistance sur le fait que la tradition de l’Islam ne fixe pas un âge précis. Toutefois, il est clairement ressorti dans divers écrits authentiques dont il a cité quelques-uns que l’âge idéal se situerait entre 17 et 18 voire 21 ans. Parlant de la maltraitance dont sont victimes beaucoup de femmes, le conférencier a clairement indiqué que l’Islam considère la femme comme une bénédiction. A ce titre, la religion musulmane n’accepte aucune violence ni physique ni morale contre la femme.
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Niger Héritage est un projet qui célèbre le patrimoine paléontologique, archéologique et culturel de classe mondiale du Niger. Un programme qui concerne deux grandes villes du pays Niamey et Agadez, deux(2) espaces inspirants et visionnaires. Niamey, plus précisément au Musée National Boubou Hama, un grand pavillon d’exposition et un centre culturel inédit à Agadez avec des expositions thématiques dans les musées et les écoles locales à proximité des sites patrimoniaux. La présentation du projet et des maquettes de ces musées ont eu lieu mercredi dernier lors d’une conférence dénommée ‘’ Niger Héritage’’sous le haut patronage du Ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale M.Assoumane Mallam Issa.
Un programme assez riche et varié qui comporte quatre(4) exposés qui traitent de plusieurs thèmes en lien avec le projet. Notamment ‘’ le patrimoine de classe mondiale du Niger’’, ‘’la préservation et la célébration de Niger Héritage’’, ‘’ Niamey et Niger Héritage’’ et ‘’ la communauté d’affaires de Niamey et Niger Héritage’’. Niger Héritage est une organisation basée à Chicago aux Etats Unis qui travaille en collaboration avec le Ministère de la Renaissance Culturelle, le Haut-Commissariat du Programme Niamey Nyala , l’ ex Ambassadrice des Etats Unis au Niger, SE Bissa williams et de plusieurs chercheurs d’universités du Niger, des Etats Unis d’ Amérique et de la France
Au cours de cette conférence, l’assistance composée d’étudiants, de chercheurs de l’Institut de Recherche en Sciences Humaines(IRSH), des cadres du Ministère de la Renaissance, des hommes de culture, a entendu plusieurs témoignages. Les mots qui revenaient tout le temps, c’est la préservation, et la promotion des biens culturels, du patrimoine dont le Niger dispose. Faire en sorte d’attirer les touristes afin de visiter le Niger et ses lieux d’exposition de tous ces patrimoines. Aussi, visiter les lieux dans des très bonnes conditions et passer des moments agréables avec des souvenirs inoubliables.
Intervenant lors de la conférence de Niger Héritage, le Ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, M. Assoumane Mallam Issa a fait remarquer que ‘’sous l’ère de la renaissance, il faut repenser les politiques culturelles, adopter des bonnes pratiques, pour protéger et promouvoir les biens culturels. C’est pourquoi, il a tenu à remercier et à féliciter les initiateurs de ce projet, avec une mention spéciale à M. Paul Sereno et son équipe qui ont abattu un travail formidable et qui a duré une trentaine d’années. Selon lui ,ce qui est encourageant , ce sont des chercheurs qui aiment le Niger et qui sont prêts à restituer tous les travaux et les biens à notre pays. Ils ont ramené des articles qui appartiennent au Niger notamment des dinosaures. ‘’L’Université de Chicago a tenu à nous inviter pour voir les biens culturels nigériens qui se trouvent chez eux contrairement à d’autres pays et aujourd’hui ils sont là pour montrer au public nigérien toutes ces potentialités. Pour le projet de ce musée, il nous faut assez d’espace pour construire ces pavillons, pour contenir les animaux, où créer les conditions pour moderniser ce musée » a-t-il déclaré avant de réaffirmer que le Gouvernement jouera sa partition.
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C’est sous le thème «l’éducation de la jeunesse, une préservation de nos valeurs sociétales» que l’Association Club des Jeunes Musulmans du Niger (ACJMN) a tenu du 29 au 31 décembre 2022, dans l’amphithéâtre de l’Université de Dosso, son Conseil Islamique National (CINA). Les délégués des huit régions du pays et de la diaspora ont répondu au rendez-vous. La cérémonie d’ouverture a été placée sous le haut patronage du gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar en présence des autorités administratives et coutumières et de nombreux fidèles.
Plusieurs interventions ont marqué l’ouverture de ce Conseil Islamique National de l’association Club des Jeunes Musulmans du Niger. Le représentant du sultan de Dosso parrain de l’évènement, le président régional de l‘association, le président du Conseil Régional, le conseil national d’orientation et de suivi ont tour à tour pris la parole pour évoquer les maux qui minent la jeunesse nigérienne et les mesures appropriées pour y faire face. Ils ont souhaité que, ces assises se déroulent dans de bonnes conditions dans l’intérêt supérieur de la Oummah islamique.
Dans son intervention en cette circonstance, le président de l’Association Club des Jeunes Musulmans du Niger, M. Nouhou Saley a fait une présentation de l’association reconnue le 17 mai 2021 et s’est appesanti sur ses objectifs et les différentes activités de terrain pour une intégration sociale réussie, l’unité nationale, la protection de l’environnement, la prise en compte des défis sociaux et l’orientation des jeunes. Ces actions, a-t-il indiqué, sont menées dans la transparence, la fraternité et le respect des valeurs religieuses et nationales.
Malgré son apport inestimable dans le développement du pays, la jeunesse nigérienne, a estimé M. Nouhou Saley, reste la proie facile de problèmes cruciaux qui compromettent dangereusement son avenir. Il s’agit entre autres de la dépravation des mœurs avec ses corollaires comme la consommation et le trafic de stupéfiants, la criminalité, la délinquance et les déviations sexuelles. Le président de l’ACIMN a salué les mesures administratives prises par les autorités pour circonscrire ces maux. «Mais au-delà d’actions conjoncturelles, la lutte contre le problème de la dépravation des mœurs, contre l’homosexualité nécessite la prise de mesures structurelles vigoureuses sur les plans législatif, règlementaire et social», a estimé M. Nouhou Saley.
Le président de l’Association Club des Jeunes Musulmans du Niger a précisé que notre pays, profondément religieux et jaloux de ses valeurs islamiques entend préserver la santé morale de sa jeunesse. C’est pourquoi, il a appelé le gouvernement, la représentation nationale, les autorités déconcentrées et décentralisées à prendre ce problème à bras le corps afin de lui apporter des solutions urgentes et durables.
Procédant à l’ouverture, le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a indiqué que le thème de ce conseil est d’une extrême importance car la jeunesse constitue l’avenir d’une nation. A cet effet, il a rappelé l’engagement des plus hautes autorités pour la préservation et la défense de la santé de la jeunesse. Il en a été ainsi, a-t-il souligné, des dernières publications d’images obscènes dans la région de Maradi dont les auteurs ont subi les sanctions appropriées prévues par les textes en vigueur. Il en est également de l’interdiction par le Ministère en charge de l’Intérieur et de la décentralisation de la dernière marche de Run Color prévue se tenir à Niamey.
Dans le même cadre a indiqué le gouverneur de la région de Dosso, à l’occasion de son discours de clôture de la session budgétaire, le président de l’Assemblée nationale a appelé, au nom de la représentation du peuple, le gouvernement à agir fermement pour arrêter ces types de dérives qui portent gravement atteintes à nos bonnes mœurs. M. Albachir Aboubacar a encouragé l’ACIMN dans ses actions multiformes en faveur de la jeunesse et de la nation entière. Les recommandations issues des assises, a-t-il indiqué, permettront certainement aux différents acteurs impliqués dans cette lutte de préservation de nos mœurs sociales de prendre les mesures idoines pour faire face à ce phénomène qui menace dangereusement les bases morales de notre société.
La fin des travaux de ce Conseil Islamique National de l’Association Club des Jeunes Musulmans du Niger a été sanctionnée par plusieurs recommandations à l’endroit du gouvernement et des associations.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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Elles sont très nombreuses les personnes qui consomment aujourd’hui, à Niamey excessivement de la viande sans penser à leurs conséquences. Or, selon les nutritionnistes, la consommation abusive de la viande constitue un danger pour la santé de l’homme. La viande, bien qu’elle procure beaucoup de vitamines à l’organisme, peut entrainer diverses maladies chez l’homme.
Pour le nutritionniste Abdoul-Razack Bello, la viande a plusieurs vertus sur l’organisme. D’abord, la viande est très riche en protéine de qualité. Et que la protéine est importante pour la construction et la réparation de l’organisme. «Quand vous prenez 100 g de viande, vous avez à peu près 20 à 25 de protéine». Ensuite, a ajouté le nutritionniste Bello, elle a une teneur en fer ; c’est pour cette raison que dans la stratégie de lutte contre la carence en fer, on préconise la consommation des produits pour avoir le fer. «Le fer est également important lorsqu’on sait que notre pays le Niger est un pays où la carence en fer touche pratiquement plus de 2/3 des enfants de moins de 5 ans ; la carence en fer peut être résolue à travers une consommation adéquate d’aliments riches en fer comme la viande», a-t-il déclaré. Autre élément nutritif qu’on retrouvera dans la viande, témoigne M. Abdoul-Razack Bello, ce sont les vitamines du groupe B. En effet, les vitamines du groupe B sont des éléments qui sont importants pour la plupart des nombreuses réactions qui se passent dans l’organisme.
En plus des protéines, des vitamines et des sels minéraux, M. Abdoul Razack Bello a précisé qu’il y a aussi des risques liés à la viande. Parmi ces risques, il y a la graisse que peut contenir la viande et qui peut avoir des conséquences sur la santé. Certaines viandes sont riches en acide gras saturé et l’acide gras saturé peut entrainer la survenue des maladies cardiovasculaires. « C’est pour cette raison que la consommation de la viande grasse est déconseillée pour pouvoir éviter les maladies cardiovasculaires. «Dans notre contexte, lorsqu’on va chez les bouchers, on nous sert souvent de la viande avec beaucoup de graisse que nous consommons. Il faut savoir que cette graisse est un concentré d’acide gras saturé qui peut avoir des conséquences sur la survenue des maladies cardiovasculaires». Il a également expliqué que la consommation de la graisse peut avoir une influence sur l’obésité. Pour le nutritionniste, la consommation excessive de la viande va entrainer chez certaines personnes plus âgées la survenue de la goutte parce que cette viande est riche d’un composé qu’on appelle l’urique.
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Le Conseil des Ministres du 6 octobre dernier a examiné et adopté le projet de décret portant approbation de la Structure des tarifs applicables, aux usagers finaux du service public de l’énergie électrique fournie par la Société Nigérienne d’Electricité (NIGELEC). Une mesure qui va apporter du baume aux cœurs des consommateurs, car le paiement de la facture d’électricité est devenu un casse-tête mensuel. Elle permettra également à la NIGELEC de disposer de beaucoup plus de ressources indispensables à un meilleur approvisionnement en énergie électrique.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, « Le gel des tarifs d’énergie électrique applicables aux usagers du service depuis 1994 et les hausses croissantes des charges de combustibles, liées au recours de plus en plus important à la production thermique diesel compromettent sérieusement la viabilité financière de la NIGELEC ». Le communiqué a précisé les principales caractéristiques de la nouvelle structure tarifaire à savoir : « la simplicité et la clarification avec une nouvelle segmentation plus appropriée de la clientèle ; la prise en compte de considérations économiques et sociales conduisant à la création d’un tarif social induisant une réduction de 33 %, au profit des consommateurs ne dépassant pas 50 k Wh, sur la base des principes d’équité sociale et de péréquation d’une part et à l’assouplissement des tarifs pour les aménagements hydro agricoles et l’éclairage public d’autre part ; le rééquilibrage des tarifs pour un signal non seulement économique, mais plus attractif pour les promoteurs privés et plus incitatif à l’économie d’énergie ».
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L’usage de la chicha s’est largement répandu dans le monde et est devenu l’excitant par excellence des jeunes. Jadis consommé dans le monde arabe, la chicha est devenu monnaie courante à travers le continent africain et particulièrement au Niger. Dans les grands centres urbains comme Niamey, les jeunes en ont fait leur véritable passe-temps. En effet, beaucoup de jeunes juniors et seniors s’adonnent à la consommation de ce produit largement disponible. La chicha est en vente un peu partout dans les marchés et dans les quartiers de Niamey.
Munis de leur boite à chicha, composée d’un vase ou réservoir, d’un tuyau, d’un foyer et d’une colonne ou cheminée qui prépare la chicha, ils sont nombreux les jeunes qui détruisent inconsciemment leur santé. La préparation se fait suivant un processus bien défini. Une à deux minutes après la préparation, la chicha est prête à être consommée. Pour plus de fraicheur, il est possible d’ajouter des glaçons dans le vase. Il existe toute une multitude de produits à chicha aux senteurs de pomme, de cerise, de menthe d’ananas, de mangue, de raisin, de vanille, de love, de fraise, etc.
Plusieurs raisons poussent cette jeunesse à aller vers cet excitant. Attirés par les différentes saveurs qu’offre la chicha, beaucoup de fumeurs aiment se retrouver autour d’un dispositif à chicha pour profiter du parfum. Abdourahmane, un jeune étudiant de l’Université Abdou Moumouni explique ses raisons. «J’aime la bonne odeur de la chicha. Personnellement, je consomme la chicha pour me sentir bien et dissiper mes soucis. Franchement, après avoir fumé un bon coup de ce produit, j’arrive toujours à trouver des solutions à mes tracas» a-t-il dit.
Dès au départ, la chicha n’est consommé que par les jeunes garçons, mais aujourd’hui, même des jeunes filles s’adonnent à la consommation de ce produit, comme l’explique Abdourahmane. «Vous savez le monde évolue, et l’on évolue avec. Nous fréquentons des filles qui aiment la chicha, donc nous les invitons pour un peu changer d’air » confie-t-il. Bien que conscient des effets néfastes pour l’organisme, ces jeunes consomment à volonté la chicha. Mieux, Abdourahmane avoue avoir suivi des séances de formation sur les dangers liés à la consommation de la chicha mais il continue toujours à en prendre.
Le sujet est devenu préoccupant au point où, le 8 novembre 2021, la division de la protection des mineurs et des femmes de la sécurité publique de la Police Nationale a entrepris une vaste campagne de sensibilisation des jeunes sur les méfaits de la chicha sur la santé au sein des établissements scolaires, les fadas, et les endroits sensibles de la capitale Niamey. Mais jusque-là, le fléau continue.
A l’occasion de la célébration de la journée mondiale sans tabac, le ministre de la Santé Publique de la population et des affaires sociales a livré un message dans lequel il a souligné qu’en dépit de tous les efforts consentis par l’Etat dans le cadre de la lutte antitabac, d’autres phénomènes nouveaux comme celui de la consommation de la chicha, de la cigarette électronique et des produits chauffés se sont ajoutés à la cigarette électronique classique. « Cette tendance à la consommation effrénée de la chicha, particulièrement pour notre jeunesse constitue un sujet de réelles préoccupations au niveau des individus, des familles, de la société et de l’Etat», a-t-il dit.
Selon une étude du site Europa 1, l’organisation mondiale de la santé est claire sur le sujet. La chicha est aussi nocive que la cigarette. En effet, selon cette étude, la fumée de la chicha libère lors de la combustion environ 4.000 substances chimiques qui vont être soit irritantes, soit toxiques, soit cancérigènes. La durée d’une session de fumage de la chicha est plus importante que celle de la cigarette. En effet, une cigarette est consommée en moins de 12 bouchées pour une durée de 5 minutes environ alors que la chicha est consommée sur plus de 50 bouchées sur une durée de 30 minutes voire une heure. Pour l’OMS, une seule séance de chicha a le même impact sur la santé que le fait de fumer 20 à 30 cigarettes.
Selon M. Abdoul-Wahab Boubacar, un médecin en service dans une clinique de Say, les substances toxiques de la chica attaquent les poumons, les lèvres. «La chicha est plus nocive que la cigarette, elle augmente le risque du cancer, des bronchites chroniques et les problèmes cardiovasculaires», a-t-il dit. En outre, l’utilisation d’un seul tuyau par une masse importante peut engendrer des risques de contamination par des bactéries ou des virus. Le médecin prodigue par ailleurs des conseils à la jeunesse qui est devenue accroc à cette substance. «La chicha détruit l’organisme. Il faut par conséquent éviter d’approcher ce produit car, c’est un danger pour la santé», a-t-il conseillé.
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Le narguilé ou la chicha est une pipe à eau utilisé pour fumer de tabac. La fumée inhalée est comparable à celle de la cigarette et expose potentiellement les fumeurs aux effets du tabac sur la santé. Ce produit est, de l’avis des spécialistes en la matière, plus dangereux que la cigarette car la chicha délivre l’équivalent de 50 cigarettes en monoxyde de carbone. Et dans une certaine mesure, si l’on prend le goudron, elle va délivrer l’équivalent d’une centaine de cigarettes.
Au Niger, malheureusement, la consommation de la chicha est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur surtout chez les jeunes. En plus d’être vecteur potentiel de maladies, ce produit contient de nombreuses substances nuisibles qui le rendent encore plus dangereux.
Ainsi, la plus part des consommateurs de ce produit sont des jeunes (hommes, femmes) âgé de 15 à 20 ans, contrairement à la génération d’avant. De nos jours c’est très rare de voir un groupe de garçon «fada» sans pour autant constater la présence du dispositif de consommation de la chicha. Les jeunes pensent que la chicha a une sensation agréable mais malheureusement trompeuse.
La consommation du narguilé est un fléau qui concerne aussi bien les garçons que les filles. Malgré l’interdiction de sa consommation par les autorités, la chicha continue à séduire beaucoup des jeunes. Par son mode de consommation qui utilise une même pipe pour plusieurs personnes, la chicha peut être une source de transmission de certaines maladies contagieuses comme la Covid -19, les hépatites, la tuberculose en plus des maladies respiratoires et les cancers auxquels elle expose les consommateurs de chicha.
Melle Yahaya Roukaya, biologiste et spécialiste en toxicologie appliquée, cite entre autres risques qu’encourent les consommateurs de chicha, le cancer de la bouche, des poumons et de la gorge. Cette spécialiste explique aussi que la chicha est encore plus dangereuse au plan social, car la fumée de la chicha est d’autant plus comparable à celle de la cigarette. «Prenons le cas d’un père de famille, celui-ci expose toute sa famille notamment sa femme et ses enfants aux maladies pulmonaires», explique-t-elle.
Elle ajoute que la consommation de ce produit peut conduire à la démence. «Cela est logique du moment où ces jeunes associent souvent la chicha avec de la drogue voire de l’alcool», a déclaré Mlle Yahaya Roukaya. Pour cette spécialiste en toxicologie appliquée, la consommation de la chicha par des jeunes va à l’encontre de notre société et cela déshonore certains parents.
Pour pallier ce fléau, la biologiste a exhorté l’autorité à prendre des mesures drastiques afin d’empêcher cette pratique. Les parents aussi doivent de leur côté veiller aux différentes fréquentations de leurs jeunes enfants et faire de la sensibilisation à travers les médias ».
Un jeune garçon consommateur de chicha qui a voulu garder l’anonymat nous explique comment se fait la préparation de chicha et pourquoi sa consommation. «La chicha est composée d’un petit réservoir recouvert d’un papier aluminium. Ensuite on place un ou plusieurs morceaux de charbon ardents qui consument le tabac, dont la fumée passe dans de l’eau pour enfin de compte être aspirée. La chicha donne une sensation agréable; elle est juste un moyen de distraction. Elle m’aide à oublier mes ennuis, le stress et quel que soit les problèmes qui me dérange», a-t-il confié.
Malgré l’interdiction de la consommation de la chicha dans les lieux publics aménagés par les autorités de la Ville à travers un arrêté datant du 16 septembre 2017, aucun changement n’est hélas observable sur le terrain. Les jeunes continuent à consommer sans gêne.
Nafissa Yahaya (ASCN)
08 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Au Niger la majorité de la population a tendance à apprécier une femme en fonction de ses rondeurs et de son poids. Ces caractéristiques physiques sont associées à une certaine aisance. Ce qui pousse de nombreuses femmes à recourir à la prise des compléments alimentaires et autres médicaments couramment appelés ‘’vitamines’’ dans la perspective de grossir. Le problème, c’est que les utilisatrices de ces produits ne demandent pas l’avis des médecins ou des pharmaciens. Elles ignorent totalement les risques que cela peut engendrer sur leur santé. Actuellement, la majorité des médicaments consommés par ces femmes sont achetés soit au niveau des pharmacies ou dans la rue, notamment chez les vendeurs ambulants.
Ainsi, parmi ces produits utilisés, on peut citer entre autres les antimigraineux, les antihistaminiques H1, les corticoïdes, les somnifères, les anticancéreux, les antiépileptiques, les antihypertensions betabloquant, les antipsychotiques et les antidépresseurs.
La prise du poids est considérée chez certaines personnes comme un des critères de la beauté féminine. Selon une consommatrice rencontrée au quartier Aéroport et qui a préféré garder l’anonymat les motifs qui l’avaient poussée à consommer ces produits tournent autour de la moquerie. «J’étais la risée de mes amies et à chaque fois qu’il y une rencontre entre nous ou ’’foyandi’’ de famille, je fais face à des moqueries de mes proches. Une amie m’avait conseillée un beau jour de prendre des médicaments pour avoir un peu d’appétit. Ce médicament que j’avais acheté s’appelle ‘’Mantala’’ en langue. En trois jours, j’avais pris deux plaquettes. Après, j’ai entamé avec un autre sirop», a-t-elle confié.
Après quelques mois de consommation de ces produits vitaminés, la jeune dame explique qu’elle a pris du poids. Cependant, elle regrette malheureusement cette course à la prise du poids parce que son mari se plaint chaque matin. «Je profite de cette occasion pour conseiller les femmes de faire très attention à la consommation de ces produits notamment ceux qui sont en vente par les vendeurs ambulants. Maintenant je suis là toujours assise on dirait un hippopotame couché. Je n’arrive même pas à réaliser certains petits travaux de ménage. Le poids est juste une question de temps», dit-t-elle, avec regret.
Pour sa part, un vendeur ambulant rencontré aux alentours du petit marché de Niamey explique qu’il ya plusieurs types de produits, certains plus efficaces que d’autres. «Les médicaments que les femmes nous demandent sont les sildenafil citrate, bigger longer, dinawel sirop, dynamogène, venegra etc. Ces derniers sont très efficaces. La majorité de nos clients sont des femmes, souvent des jeunes filles viennent acheter aussi. J’avais même des bonnes clientes à qui j’amène des nouvelles vitamines jusque chez elles», a-t-il souligné.
Selon Dr Sibiakou Iro Moctar, médecin généraliste, les signes qui doivent alerter en cas de prise de ces médicaments sont entre autres, les modifications de l’état général comme une diminution de l’activité physique, la nervosité, l’apparition d’œdèmes ou de gonflement de certaines parties du corps pouvant témoigner d’une rétention d’eau. «Il est également important d’être attentif aux modifications des habitudes alimentaires telle qu’une augmentation de l’appétit, de la soif ou une envie plus prononcée de sucre», a- t-il indiqué.
Le médecin ajoute que les risques liées à la consommation de ces produits permettant la prise du poids et même des vitamines sont de plusieurs ordres. «Par exemple le surdosage en vitamine A, D et E conduit à un trouble de la vision, des maux de tête, des douleurs aux articulations, la fragilité des os, l’hypertrophie du foie. Les Signes cliniques sont les céphalées, la perte d’appétit, l’arrêt de la croissance, la lithiase calcique, les calculs rénaux etc.», prévient Dr Sibiakou Iro Moctar.
Pour ce qui est des risques dans le cas d’excès de la prise de corticoïde, Dr Sibiakou Iro Moctar note entre autres, une prise de poids localisée au niveau du visage ; des troubles sanguins comme la baisse du taux de potassium ; une rétention d’eau et de sel, entraînant des œdèmes et une augmentation de la tension artérielle ; une stimulation de l’appétit ; une intolérance au glucose pouvant révéler ou accentuer un diabète ; une augmentation des taux sanguins de lipides ; des troubles cutanés avec une fragilité de la peau et des capillaires, une acné, des vergetures ou des problèmes de cicatrisation ; une faiblesse musculaire, notamment au niveau des jambes ; une perte de masse osseuse avec un risque marqué d’ostéoporose ; un retard de croissance chez l’enfant ; des troubles sexuels (aménorrhée, impuissance).
En définitive, Dr Sibiakou Iro Moctar affirme que la consommation de vitamines et autres produits n’est pas une solution à la maigreur. Il est préférable de consulter un médecin ou un pharmacien pour toute prise des produits pharmaceutiques.
NafissaYahaya (Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org
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Les consommateurs de gaz au Niger font face à de grandes difficultés pour se procurer du gaz, malgré sa production locale. Non seulement le gaz est vendu à un prix exorbitant, mais il devient également de plus en plus rare et difficile d'accès. Les consommateurs se retrouvent désemparés, même en présence de l'ARSE (Autorité de Régulation du Secteur de l'Énergie). Cette autorité dispose-t-elle des moyens nécessaires pour agir ?
Depuis 2020, le régulateur a diligenté une mission d'investigation sur le respect des prix officiels du GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié). Cette mission s'est déroulée dans la communauté urbaine de Niamey et ses environs, visitant au total 7 centres de remplissage et 150 dépôts et points de vente de GPL. Les résultats de cette mission mettent en évidence une énorme disparité dans le respect des prix du GPL, tant au niveau des centres de remplissage qu'au niveau des détaillants chargés de revendre le produit aux consommateurs.
De nombreuses réunions ont été organisées pour identifier et comprendre le problème. Il a été constaté que les distributeurs se sont désengagés de l'activité de commercialisation, déléguant cette tâche à de nouveaux acteurs appelés revendeurs, qui sont désormais propriétaires des bouteilles de gaz. Ces revendeurs considèrent cette activité comme une simple entreprise commerciale, cherchant avant tout à réaliser des bénéfices. Il est important de souligner que la vente de GPL est réglementée par des dispositions qui fixent officiellement les prix chaque mois, auxquels les vendeurs sont tenus de se conformer.
Malgré de nombreuses tentatives et le manque d'implication de la population, qui est parfois ignorante de l'existence de ces prix officiels, l'Autorité de Régulation du Secteur de l'Énergie a lancé des campagnes médiatiques pour informer la population sur les prix officiels et pour inciter les revendeurs à les respecter. Elle s'est également réunie avec les responsables du groupement des professionnels du gaz, GPG, et il a été convenu de la création de dépôts mixtes dans la communauté urbaine de Niamey. Selon ces accords, la bouteille de 12,5 kg devrait être vendue à 3750 francs CFA, celle de 6 kg à 1800 francs CFA et celle de 3 kg à 900 francs CFA. Cependant, le chaos persiste jusqu'à présent.
Cette initiative démontre clairement que l'autorité de régulation ne parvient pas à inquiéter les revendeurs de gaz, qui détiennent la majorité des bouteilles. Face à cette situation, peut-on espérer que l'autorité de régulation protège les droits des consommateurs et fasse respecter scrupuleusement les réglementations en vigueur ? Il semble que l'ARSE pèse peu face à ces revendeurs qui ont réussi à s'imposer. Mais en réalité, pourquoi ne s'inquiètent-ils pas ? Le gaz se vend à des prix élevés à Niamey et dans tout le Niger, et il est de plus en plus difficile de s'en procurer. Quelles mesures prévoit donc l'ARSE pour protéger les consommateurs de gaz, qui dépendent désormais de cette ressource de manière cruciale ?
Amadou I.
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La viande de poulet fait partie aujourd’hui des aliments les plus consommés par la population. Elles sont nombreuses les personnes qui s’intéressent beaucoup à cet aliment au quotidien sans pour autant connaitre les différents bienfaits qu’il procure à l’organisme.
Selon le nutritionniste Bello Abdoul Razack, la principale vertu du poulet est sa teneur en protéines. Le poulet est généralement classé dans le groupe des aliments constructeurs et en tant qu’aliment constructeur, le poulet est très riche en protéines. « Quand vous prenez 100 g de poulet vous avez autour de 30 g de protéine dans l’organisme c’est-à-dire qu’à peu près un tiers de la viande de poulet est constitué de protéines et que ces protéines jouent un rôle important pour la réparation des cellules et des tissus en tant qu’élément favorisant la croissance », a-t-il expliqué.
En terme de besoin quantitatif du poulet pour l’organisme, M. Bello Abdoul Razack a précisé qu’il n’y a pas en tant que tels des besoins quantitatifs, cependant un être humain a besoin à peu près d’un gramme de protéines par jour et par kilogramme.
« De façon simple on peut dire que pour un adulte, avec 200g de poulet, il arrive à satisfaire ses besoins en protéines », a-t-il dit.
M. Bello Abdoul Razack ajoute qu’en plus, le poulet est riche en protéines de qualité. « Un aliment peut être riche en protéines mais s’il n’est pas riche en protéines de qualité, son utilité pour l’organisme sera de moindre importance », a-t-il souligné. En outre, le poulet contient également selon lui, de la vitamine B et des sels minéraux qui font partie des éléments importants qui participent à de nombreuses réactions au niveau de l’organisme. Il y a également dans le poulet du magnésium, du potassium et du fer. « Le fer étant un élément qui permet de lutter contre des pathologies comme l’anémie », a-t-il affirmé.
Faisant la comparaison entre le poulet et la viande rouge, le spécialiste a relevé que l’avantage du poulet à la différence de la viande rouge c’est que le poulet contient relativement moins de lipide que la viande rouge. « Plus une viande va être maigre mieux elle sera utile pour l’organisme et moins elle va favoriser les risques pour la santé notamment en terme de risque pour les maladies cardiovasculaires ».
Expliquant la différence entre le poulet local et celui importé, il a dit que l’avantage du poulet local, c’est que ce dernier est d’abord élevé à l’air libre avec l’avantage du mouvement de va et vient dans la nature, une activité physique qui a une influence corporelle sur sa viande par conséquent plus riche en protéines et moins riche en acide gras et c’est cela malheureusement le désavantage des poulets importés car ils sont élevés en batterie dans un espace clos ce qui fait que leur viande est pauvre en protéines et plus riche en acide gras.
Autrement dit, le poulet local est meilleur que le poulet importé parce que le poulet local est plus riche en protéines et moins riche en acide gras tandis que le poulet importé contient beaucoup trop de graisse et ces graisses sont favorables à la survenue des maladies cardiovasculaires. Les poulets importés sont riches en cholestérol, ce qui a des conséquences néfastes pour la santé. Le poulet importé peut contenir des germes et ces germes peuvent malheureusement être pathogènes et parmi ces germes qu’on peut avoir dans ce poulet, il y a des germes comme les salmonelles, les staphylocoques, les plasmodiums et tous ces germes peuvent entrainer des intoxications alimentaires (vomissement, diarrhée et la fièvre).
« Même si les poulets locaux sont d’excellentes sources de protéines, il est surtout recommandé d’alterner et de diversifier l’alimentation pour satisfaire ses besoins en d’autres protéines ».
Parlant de quelques risques de la consommation des poulets braisés ou rôtis, le nutritionniste Bello Abdoul Razack affirme que certaines conditions de chauffage peuvent avoir une influence sur l’apparition d’un certain nombre de substances nocives. En effet, le poulet peut être braisé et réchauffé plusieurs fois donc carbonisé et noirci avec la conséquence qu’il perd son goût. Aussi, le consommateur court le risque d’ingérer des composés chimiques susceptibles de se former dans cette viande carbonisée notamment « les hydrocarbures aromatiques polycycliques qui peuvent être nocifs pour la santé », prévient le nutritionniste Bello Abdoul Razack.
Par Yacine Hassane
07 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Se retrouver à la devanture des maisons le soir autour de la théière, discuter entre amis des choses de la vie et des longues journées de durs labeurs en attendant de siroter la 1ère et la 2ème pose, voir même la 3ème pose de thé pour les moins nantis, est une tradition dans nos ville comme en campagne. Au fil des années et au gré des influences qui nous sont parvenues du Maghreb, la Chicha a fait son apparition avant d’être vite interdite par les autorités. Ce comportement peu hygiénique de partage du même verre de thé et de la même pipe à chicha, constitue un facteur à risque dans le contexte de la pandémie mondiale à coronavirus COVID 19. Un danger que n’ignorent pas les jeunes des «fadas» qui rechignent pourtant à changer de comportement.
A la première prise de contact avec les jeunes de la «fada» d’un quartier, dans le 5èmearrondissement de la ville de Niamey, les membres ont voulu jouer la franchise avec leur «grand frère», comme ils aiment m’appeler. «Il est interdit de nous prendre en photo ou de prendre en photo notre base», préviennent-ils par l’intermédiaire de leur président. «Il est aussi interdit de nous identifier formellement, sans quoi nous refuserons de nous entretenir avec vous», ajoutent les jeunes gens. Cette soi-disant «base» se trouve en plein espace public, à l’intersection de deux rues du quartier où il n’existe pas d’éclairage. A cette remarque, le président du groupe, un jeune cadre qui exerce dans le secteur du marketing, me fait savoir que c’est à cause de leur penchant pour la consommation de la chicha à longueur de journée, nonobstant son interdiction et son bannissement des commerces par les autorités. En plus «cela ferait une mauvaise publicité pour un commercial de ma carrure», finit-il par lâcher.
Une fois la confiance établie, plusieurs membres du groupe prennent la parole pour expliquer pourquoi ils n’utilisent que 2 verres de thé pour une douzaine de personnes et une seule pipe à chicha qu’utilisent même les passants. «Nous ici, on est des jeunes dynamiques et en plus nous sommes instruits. On est contre la ségrégation c’est pourquoi nous utilisons tous les mêmes verres. Mais s’il y’a ‘’des grands’’ de passage, on les sert d’abord», indique le jeune commercial qui est surpris de nos inquiétudes concernant le partage de la même pipe de chicha. «Nous sommes tous sains ici. On se connait très bien. Et puis, nous pensons fermement que la fumée de la chicha ou de la cigarette n’est pas favorable au COVID 19», dit-il. Une rumeur à laquelle tiennent mordicus ces amateurs de chicha.
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L' Union Européenne a décidé d' aider le Niger en fourniture d' électricité en finançant la construction de deux(2)centrales électriques, dont une hybride à Agadez et une autre solaire à Niamey. C est un investissement de près de 64 millions d’euros qui sera déployé dans ce sens. C’est dans un communiqué publie par l' Union Européenne en date du 15 juillet dernier. C’est un projet qui entre dans le cadre du Plan d' Investissement Extérieur(PIE)qui a été lancé en 2017 pour attirer des investissements privés dans les pays du voisinage européen et d' Afrique. Pour ce qui est de la construction de la centrale électrique hybride d' Agadez, elle permettra d'alimenter les zones rurales qui n’étaient jusque pas la reliées au réseau. Et la centrale de Niamey dite Solaire de Gorou Banda, elle desservira la banlieue de la capitale.
Binta Mody
18 juillet 2018
Source : https://www.nigerdiaspora.net
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Avec les eaux du fleuve qui inondent, chaque année, des quartiers de Niamey, les autorités du Niger semblent décidées à parer à toute éventualité. A cet effet, des réflexions ont été faites pour aboutir, avec l’aide de certains partenaires, à la construction des digues sur le fleuve Niger. Des digues qui répondront aux normes pour contenir les eaux dans le fleuve. Mais la construction de ces digues n’est-elle pas elle-même sans conséquence pour les populations de l’ile de Neyni Goungou ?
Sans vouloir passer pour un oiseau de mauvais augure, avec la construction de ces digues, Neyni Goungou sera submergée et les dégâts seront énormes au risque de faire disparaitre l’île. Pour éviter une telle situation fâcheuse, il faut songer à faire quitter les habitants de cette ile avant qu’il soit trop tard et les reloger sur un terrain sans grand risque. C’est une réflexion que les autorités se doivent de développer. Parce que, la construction des digues est un réel danger pour ces habitants démunis de Neyni Goungou. Et les autorités doivent agir vite avant que le pire ne se produise. On ne le souhaite pas mais c’est une éventualité.
Ceci est un cri d’alarme de certains habitants de Neyni Goungou. Et ce cri doit être, nécessairement, entendu par les autorités. Vivement donc le relogement des habitants de Neyni Goungou.
A.I
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Parce que, comme disait Charles PÉ- GUY, « une société qui ne s’enseigne pas est une société qui ne s’aime pas ». Et je reste convaincue que la civilisation commence par l’éducation. Or, notre système éducatif est agonisant, donc notre civilisation est en détresse puisqu’étiolée. Rien ne sera fondé de durable, qui ne soit nourri par l’éducation. De cette dernière dépend la construction d’une société où s’affirmeront ces valeurs essentielles que sont la civilisation et la conscience humaine. C’est pourquoi cette cessation de fonction de Madame Elisabeth Shérif, contrainte d’engager une procédure judiciaire pour sa réintégration à l’université de Niamey, est étonnante parce qu’elle ne nous donne pas des raisons d’espérer.
Aurons-nous complètement libéré l’enseignement par cette autonomisation ? Au moment où des si nombreux pays investissent dans l’enseignement supé- rieur et la recherche pour faire face aux défis de notre ère ; au moment où notre pays entendait enfin amorcer le défi d’une libéralisation de l’enseignement avec la création de plusieurs nouvelles universités dans différentes régions, une politique occulte triomphe dans l’enseignement supérieur
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La Renaissance culturelle appelée de tous ses vœux par le Président de la République est vraisemblablement en marche. Des nouvelles attitudes sont en train de se créer pour faire face aux situations du moment. Cela est illustré par la décision récente prise par le Sultan de l’Aïr réglementant les cérémonies de mariage et de baptême.
Le 3 mars 2018, le Sultanat de l’Aïr a rendu publique un communiqué dans lequel sont contenues plusieurs mesures règlementant désormais l’organisation des mariages et des baptêmes sur son territoire. Ces mesures sont les suivantes : interdiction de l’uniforme à l’occasion des événements sociaux notamment les baptêmes et mariages ; interdiction de cortèges de mariage ; interdiction d’organiser des tamtams à l’occasion de mariage ou de baptême dans des lieux autres que ceux conçus pour abriter les manifestations culturelles (Arènes, Maison de la Culture, etc.). Signé par son Altesse, le Sultan de l’Aïr, ce dernier n’a pas manqué d’instruire les chefs de quartiers et autres autorités coutumières relevant de ses compétences à veiller à l’application des mesures ci- dessus énumérées.
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Au vue de la médiatisation quotidienne du problème lié à l’insalubrité dans notre capitale, il apparaît qu’aujourd’hui, plus que jamais, le phénomène prend de l’ampleur et se pose chaque jour avec plus d’acuité.
Aussi, convaincu que l’implication effective des populations dans le processus de la salubrité est le meilleur moyen pour minimiser les mauvais comportements observables en la matière, j’apporte ma pierre à l’édifice en publiant la présente contribution.
Cette contribution est un extrait d’un projet élaboré en 2016 intitulé : Accompagnement social dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité dans la ville de Niamey. Ce projet solidement ficelé détermine clairement :
- La problématique du phénomène de l’insalubrité à Niamey ;
- Les bénéficiaires et la localisation du projet ;
- Les objectifs assignés ;
- Les résultats et impact attendus ;
- Les activités détaillées à mener ;
- La composition, le rôle et les tâches des acteurs concernés ;
- La Description du dispositif de fonctionnement.
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En conclusion de l’article susvisé de votre livraison du 26 août 2017 vous écrivez : « cependant, au regard de la participation des membres du collège électoral à l’évènement du 26 août 2017, 75 votants sur 121, n’y va-t-il pas à conclure que la consécration de M. Boubacar Marafa est déjà actée ? Apparemment dans l’intervalle de la période du 24 au 26 août, il y a eu volteface de certains chefs de village du collège électoral du canton de Tibiri ». Puisque ce dossier particulièrement sensible du canton de Tibiri semble vous intéresser, j’ai le privilège, en tant qu’ayant droit originel à la chefferie du canton, de vous informer que :
1 – Le refus de participer au vote des Arawa et Alliés qui représentent 70% de la population du canton, motivé par le rejet par le Conseil d’Etat, se justifie par le recours en révision de l’arrêt du Conseil d’Etat le 24 mai 2017 introduit par les candidats du lignage Sarkin-Arewa le 18 juillet dernier et qui a toutes les chances d’aboutir puisque les justificatifs des candidatures des ascendants, réclamés dans l’arrêt du Conseil d’Etat, bien que détenus par l’Etat du Niger qui a refusé de les verser au dossier, ont été remis aux avocats des candidats par l’Etat du Niger qui les ont transmis au Conseil d’Etat des candidats ont été transmis ;
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Quelques jours après la création du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, les citoyens nigériens commencent déjà à se manifester à travers des contributions variées. C’est ainsi que le Directeur Général de IMA automobile, M. Issoufou Moussa Amadou a fait un don en vivres et consommables divers au profit des Forces de défense et de sécurité. La cérémonie de réception de cet appui s’est déroulée dans les locaux du Gouvernorat de Niamey.
La contribution de cet opérateur économique nigérien est composée de 10 tonnes de riz en sacs de 25 kg, 50 pneus 750R16 accompagnés de 50 chambres à air et 50 Flap ; 10 fûts de 200 Litres d’huile de moteur ; 10 cartons de 25 x 500ml de liquide de frein ; 10 cartons de 12x 1L d’ATF ; 4 cartons de 12x 1kg de graisse, 30 filtres à gasoil pour camion ; 15 décanteurs pour camion ; et 15 filtres à huile pour camion. La valeur totale de cet appui est estimée à 21.786.600FCFA.
Le DG de IMA Automobile a remis le don au Gouverneur de la région de Niamey, le Général de brigade Assoumane Abdou Harouna qui à son tour l’a remis à la présidente du comité de gestion du Fonds de solidarité pour la sauvegarde la patrie Mme Réki Moussa Djermakoye.
En remettant, le don l’opérateur économique a indiqué que la situation du pays soumis à des sanctions illégales et inhumaines ne saurait et ne doit laisser aucun citoyen indifférent. « Cet appui est notre modeste contribution à l’effort de sauvegarde de la dignité de notre pays », a déclaré M. Issoufou Moussa Amadou.
Pour sa part, le Gouverneur de la région de Niamey a salué la prompte réaction de cet opérateur économique. Le Général de brigade Assoumane Abdou Harouna a tenu, au nom du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat le Général de brigade Abdourahamane Tiani et au nom du gouvernement de Transition, à remercier et féliciter ce geste hautement citoyen. Il a exhorté d’autres bonnes volontés à suivre le pas pour contribuer dans la solidarité et l’union à faire face aux défis imposés à notre pays sur tous les plans.
Quant à la présidente du Comité de gestion du Fonds Mme Réki Moussa Djermakoye, elle a assuré que les contributions ainsi réceptionnées seront utilisées de manière rationnelle et pour l’atteinte des objectifs ayant présidé à la création dudit fonds.
Siradji Sanda (ONEP)
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Contribution de Maître SAMNA Daouda
Avocat, Ancien Batonnier
Membre de plusieurs Organisations internationales de Juriste et Défenseur des Droits et Libertés Fondamentales::
Les princes qui nous gouvernent ont ils perdu la mémoire ?ou se croient ils plus courageux que les autres nigériens pour braver les injustices et refuser l oppression ?.le peuple nigérien n est pas un peuple de mouton ,il ne l était pas hier ,il ne l est pas aujourd’hui ,il ne le sera jamais .jesalue la détermination des acteurs de la société civile pour le combat pour l enracinement de la démocratie et le refus d accepter le bâillonnement des libertés .la justice doit veiller à la protection de ces libertés utiles sans lesquelles il ne saurait y avoir de Republique . Je salue les décisions des tribunaux de Zinder ,Tahoua ,maradi . Ces juges ont fait preuve d impartialité et nous devons nous hommes de Robe veuiller au respect de ces libertés .
Me. Samna Daouda
Niamey / NIGER ??
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Le Niger regorge de nombreuses recettes culinaires traditionnelles pour la préparation des mets traditionnels. Ces recettes culinaires nous ont été léguées par nos grands parents. Nous devons à notre tour les sauvegarder et les transmettre aux futures générations. En fait c’est une composante de notre patrimoine culturel.
Les mets traditionnels sont naturels .Ils sont préparés avec des produits alimentaires naturels locaux tels que : le mil, le niébé, l’arachide, le voandzou, le manioc, l’oignon, l’oseille, les fleurs et fruits de certains arbres, le beurre de vache, l’huile d’arachide, le lait, le natron, le piment, le sel,…….
Ces mets présentent beaucoup d’avantages .Par exemple ils sont : riches en éléments nutritifs, délicieux et sains.
Voici quelques exemples de mets traditionnels des Maouri : loulayé, calappata, sakko, zabou, tarché, zoukouma, dankeda, beroua et gabda. On peut citer entre autres le bourabousco pour les Berberi, le yamri pour les peuls et le commandi pour les Dendi. D’ailleurs toutes les ethnies et régions du Niger ont des mets traditionnels spécifiques à elles. Il y’a aussi des mets nationaux comme le foura (boule).
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Le développement est une œuvre de longue haleine. Mais il ne peut y avoir de développement sans la paix. Ce lien très fort qui lie la paix et le développement a été compris très tôt par les autorités de l’Université de Tillabéri. Certes l’université a été créée avec une orientation agronomique et agro-alimentaire mais comment peut-on produire, transformer et commercialiser dans un contexte de conflit récurent ? A l’image de nombreuses régions du Niger, la région de Tillabéri fait face à des conflits armés et des tensions intercommunautaires qui constituent sans aucun doute une contrainte majeure pour la production agricole et pastorale. Et c’est pour apporter sa contribution dans la recherche de solution à cette situation que l’Université a ouvert un master professionnel en ‘’prévention et gestion des conflits’’
Pays sahélien, le Niger est confronté depuis des décennies à un amenuisement progressif de ses ressources naturelles. Les aléas climatiques et la pression démographique sont les principales causes de cette dégradation. La rareté des ressources engendre des conflits inter et intra-communautaires. Parmi la multitude de conflits qui existent, les conflits liés à la compétition pour l’accès et le contrôle des ressources naturelles restent les principales causes de conflits en milieu rural. En effet, l’accès aux points d’eau, aux espaces pastoraux, aux couloirs de passage des animaux, aux résidus de récolte dans les champs, le non-respect des limites des champs, la divagation des animaux, la défaillance des instances d’arbitrage pour ne citer que ceux-là sont autant de sources potentielles de conflits. En plus des conflits ruraux classiques liés aux ressources naturelles, on observe ces dernières années l’apparition de nouvelles formes de conflits plus violents.
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Le Commissaire à l’Organisation du Hadj et de la Oumra, Kaigama Ibrahim a signé, le mercredi 10 mai 2023 à Djeddah (Arabie Saoudite), un contrat de transport avec Flynas, l’une des trois (3) compagnies choisies pour l’acheminement des pèlerins nigériens aux lieux saints, pour l’édition du Hadj 2023.
Les deux (2) responsables ont salué la signature de ce contrat et ont promis de travailler étroitement, en honorant chacun ses engagements, pour la grande satisfaction des pèlerins nigériens. Il convient de rappeler que la compagnie saoudienne Flynas a en charge le transport de 30% des inscrits en vol charter. Outre la compagnie Flynas, la compagnie Ethiopian airlines et la compagnie Max Air sont en lice pour le convoyage des futurs pèlerins nigériens. Il faut noter qu’en vol régulier, le COHO a enregistré 2631 inscrits pour les différentes lignes.
Source COHO
Source : http://lesahel.org/
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Le 6 varil 2021, le Général de Division Salifou Mody, Chef d’Etat-major des Armées (CEMA) a reçu son homologue nigérian, le Général d’Armée LEO IRABOR, Chef d’Etat-major des Armées de la République Fédérale du Nigeria, dans le cadre d’une rencontre bilatérale d’échange sur la situation sécuritaire le long de a frontière entre nos deux (2) pays.
Le Général d’Armée LEO IRABOR, a d’abord reçu les honneurs militaires à l’EMA suivis d’une rencontre de haut niveau entre les membres de la délégation militaire nigériane et les représentants de l’Etat-major des Forces Armées Nigériennes (FAN).
Les échanges entre les deux (2) délégations ont porté sur la situation sécuritaire dans la sous région en général et sur celle prévalant le long de la frontière commune. Le renforcement de la coopération en matière de défense entre nos deux pays a été également abordé.
Le Chef d’Etat-major des Armées du Nigeria a été ensuite reçu en audience par le ministre de la Défense nationale sortant, le Pr Issoufou Katambé.
(Source : Etat-major des FAN)
07 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Niger et le Royaume du Maroc s’engagent dans l’exécution d’un programme triennal de coopération islamique pour la période 2018-2019-2020. Cet accord a été signé, à Niamey au lendemain de la célébration du nouvel An musulman, par le ministre d’Etat, ministre de l‘intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses M. Mohamed Bazoum et l’Ambassadeur du Royaume du Maroc au Niger M. Allal EL Achab. Il est destiné essentiellement à la formation en terre marocaine des oulémas autrement dit des prêcheurs à travers la fondation Mohamed VI pour les oulémas d’Afrique.
Le ministre d’Etat, en charge des affaires coutumières et religieuses a de prime abord souligné l’importance de la signature ce programme tant attendu qui liera désormais le Niger et le Royaume Chérifien et va donner un autre contenu aux relations bilatérales en ce sens qu’il est un outil de mise en œuvre de l’accord de coopération en matière religieuse sur trois années. Le ministre a relevé les similitudes historiques, religieuses, culturelles et même civilisationnelles qui existent entre les deux pays depuis la nuit des temps pour étayer sur l’importance de cet accord tout en rappelant les invitations adressées par le Roi Mohamed VI aux nigériens pour participer à des évènements religieux tels les causeries religieuses Hassaniennes, les concours de lecture du Saint Coran ou encore les missions des responsables nigériens à l’Institut Mohamed VI pour la formation des Oulémas des pays africains. Pour le ministre d’Etat, le Maroc dispose d’une «expérience singulière dans la définition des normes de la pratique religieuse en Islam » mais aussi d’outils efficaces maintenant l’Islam sur les valeurs qui l’ont fondé. Tout en félicitant le Maroc, M. Bazoum a indiqué qu’il est particulièrement heureux du fait que cet accord permettra au Niger de s’inspirer de ce que ce pays a su capitaliser et donner au ministère la possibilité de disposer lui aussi d’outils pour mieux assurer sa mission. Pour sa part le diplomate marocain a mis en exergue l’engagement et la volonté politique des autorités à créer les conditions d’une meilleure organisation de l’encadrement de la pratique de l’Islam, de favoriser l’ordre dont la religion a besoin, de mettre fin aux discours d’intolérance. Rappelant que l’organisation du forum «prévention de la radicalisation et de l’extrémisme religieux
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Coopération Nigéro-saoudienne : Arrivée d’une délégation saoudienne de médecins chirurgiens à Niamey
L’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger, M. Zaid Mukhli Alharbi a accueilli, dans l’après-midi d’hier 8 décembre 2021, à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey, une délégation saoudienne de médecins chirurgiens, envoyée par le Serviteur des deux saintes Mosquées, le Roi Salman Bin Abdulaziz Al Saoud. Durant plusieurs jours, cette vingtaine de médecins prendra en charge des patients nigériens et procèderont à des opérations de la vessie, entre autres, au niveau de l’Hôpital Général de Référence de Niamey. Les médecins saoudiens débuteront leurs interventions dans les deux jours à venir, annonce-t-on. Cette mission a été organisée en collaboration avec la Ligue islamique mondiale (LIM) basée à La Mecque (Arabie Saoudite), dont une filiale est installée à Niamey.
Mahamadou Diallo(onep)
09 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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- Chers militants, militantes du MODEN/FA LOUMANA d'Europe.
- Chers partis membres du FRDDR(opposition)d'Europe.
- Nigériennes, Nigériens, soucieux de la situation sociopolitique, économique et académique catastrophique de notre pays.
Vous êtes tous appelés à manifester votre mécontentement.
Date : le jeudi 27 avril 2017 à Bruxelles au Rond-point Schuman (devant la Commission européenne).
Heure : à partir de 10H00 précise.
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