Société

Chantier Construction NigerImage d'illustrationUn ministre du gouvernement de Brigi Rafini sous ce second mandat du Président Mahamadou Issoufou appelé « Renaissance Acte II » suscite l’interrogation et la révolte des populations environnantes du tout nouveau quartier communément appelé ‘’quartier Désert’’, à quelque 300 mètres de l’hôtel les Rôniers. Et pour cause ? Il est en train d’achever un chantier de grand standing alors qu’il n’a même pas deux ans de fonction. Pendant que le Niger est toujours dernier selon le classement de l’IDH, les gouvernants, eux, s’enrichissent en un laps de temps pour devenir multimillionnaire au vu et au su de tout le monde.

Nous y reviendrons

22 septembre 2018
Source : Le Canard en Furie

Apparemment, les deux quinquennats de Mahamadou Issoufou n’ont servi qu’à enrichir des individus sans vergogne qui se sont spécialisés dans le pillage systématique de deniers publics.

Ils se seraient enrichis à la vitesse de lumière par la mise à sac des richesses de l’Etat. Ces derniers temps, l’opinion publique parle, de plus en plus, du cas d’un ancien député qui semble avoir touché le jackpot pendant les dix (10) ans de règne d’Issoufou Mahamadou. En tout cas, il aurait construit une richesse énorme qui suscite beaucoup d’interrogations. Aujourd’hui, tout son entourage s’interroge sur l’origine de sa richesse. En plus de ses belles maisons construites à grand frais, il se fait tailler un hôtel.

A-t-il un génie cracheur d’argent ou une mine d’or ?

Toutes ses interrogations sont légitimement posées. Car l’ancien député n’est pas un opérateur économique. Il n’aura pas également hérité de grandes richesses. Hier encore, simple agent de développement rural avec un salaire de misère, il sera député au cours du premier mandat du président Issoufou. Son poste de président de groupe parlementaire ne pouvait pas lui ouvrir la voie d’un enrichissement pour devenir un Crésus des temps modernes. C’est après les élections de 2016 qu’il sera nommé gouverneur d’une région réputée être un centre commercial. C’est probablement là-bas, loin de sa hiérarchie et surtout de la fouineuse presse, que le gouverneur a trouvé sa caverne d’Ali Baba. Hormis les cadeaux des autorités des Etats fédéraux du puissant voisin, notre gouverneur a, peut être, utilisé sa position pour recevoir de l’argent de la part des commerçants de ces Etats et ceux de la région. Et cela certainement (le doute est permis) contre quelques faveurs qui n’auront pas manqué de grever les caisses des services des impôts de la région. Cette région fut aussi secouée par une affaire d’argent qui donne la mesure de la boulimie de l’homme. Il s’agit d’un sac contenant des devises étrangères qui aurait été retrouvé par des habitants de la région. Au vu de l’importance du montant estimé à plusieurs milliards et surtout l’honnêteté de ceux qui ont retrouvé et remis le sac des devises, beaucoup de nigériens se sont demandé et se demandent toujours la destination prise par cet argent. Un militant de la société civile a même gardé prison après avoir dénoncé le flou qui entoure cette affaire. Devant ce qui pourrait constituer un enrichissement illicite, la justice doit faire son travail. La lutte contre la corruption et l’impunité, dont le nouveau régime entend faire son cheval de bataille, doit commencer par là. Des autorités d’un pays voisin que nos dirigeants traitent mécaniquement de non légales et légitimes le font sans désemparer.

Ali Soumana

Enrôlement biométrique : Quand un député se fait escroquerImage d'illustrationDans le cadre de l’enrôlement biométrique en cours en vue des prochaines élections de 2020-2021, chaque parti politique demande à ses militants et sympathisants d’aller se faire enrôler. C’est dans cette perspective qu’un richissime député d’un parti de la majorité aurait informé des ressortissants de la région de Tahoua désirant aller pour l’enrôlement biométrique, qu’il y a des bus qui seront mis à leur disposition. Selon notre source, chacun doit passer pour décliner son identité et se faire enregistrer, un acte que le richissime député soutient avec une enveloppe de vingt mille francs (20 000 FCFA). Ils étaient nombreux au rendez-vous, le samedi 30 novembre 2019. A tour de rôle, chacun s’est fait enregistrer et a empoché les vingt mille (20 000 FCFA). Les formalités remplies, le bus démarre à destination de Tahoua. Arrivés à une station d’essence pour l’approvisionnement d’usage en carburant, quelle ne fut la surprise du chauffeur en jetant un coup d’œil à l’intérieur du bus, de constater qu’il n’y a plus âme qui vive. Le bus était totalement vide de ses passagers. Tous les occupants se sont évaporés dans la nature sans donner la moindre explication au chauffeur.

11 décembre 2019 
Publié le 04 décembre 
Source : Le Monde d'Aujourd'hui

Résultat de recherche d'images pour "pastoral nigerdiaspora"La semaine dernière une association da la société civile a eu la lumineuse idée d'organiser à Konni dans la région de Tahoua, une rencontre pour évoquer les problèmes entre agriculteurs et éleveurs non seulement dans la zone mais aussi dans tout le pays et même chez nos voisins comme le Nigéria, le Tchadiens et le Mali.

A Konni, il y eut comme invités, les autorités administratives dont le gouverneur de la région de Tahoua, les chefs coutumiers, les cadres techniques, les leaders d'opinion et nombre de nos voisins du Nigéria. Il était question de débattre de ce problème qui affecte beaucoup de familles surtout en cette période dite de soudure.

Ingénieur de formation, en réseaux de données et sécurité à l’Ecole Supérieure de Télécommunication (EST) de Niamey, Mahaman Bachir Moctar est le promoteur de l’entreprise Domtech et du projet E-kondo poubelle intelligente. Âgée de 25 ans, lauréat du concours E-takara 2021 et tout récemment lauréat du concours AgriDigital 2022, ce jeune s’est lancé dans l’entreprenariat par la passion qui l’anime depuis qu’il était en première et deuxième année. Son entreprise Domtech a son siège au centre incubateur de l’Ecole Supérieure de Télécommunication.

«Mon objectif n’est pas seulement d’avoir un diplôme et de me lancer dans la recherche de l’emploi. Mon objectif, c’est plutôt acquérir des compétences et de les mettre en pratique, essayer de cibler un certain nombre de problèmes auxquels la population fait face et d’y proposer une solution. Aujourd’hui, le monde est en train de se développer, les pays sont en train d’utiliser des technologies. Alors la question que je me pose tout le temps est de savoir pourquoi pas le Niger ? Je pense qu’il est temps d’embrasser cette nouvelle ère de technologie qui va non seulement permettre de booster notre économie, mais aussi améliorer les conditions de vie de la population. A travers ces solutions nous pouvons impacter la population, nous pouvons intégrer le TIC dans la société», confie Mahaman Bachir Moctar.

L’entreprise Domtech qu’il a mise en place compte aujourd’hui 5 employés. Le produit fabriqué E-kondo dite “poubelle intelligente” est une poubelle pas comment les autres. Elle a la capacité de s’ouvrir automatiquement lorsque quelqu’un s’approche pour jeter des ordures ; après elle se referme grâce à la composante électronique dont elle dispose. Elle a aussi une fonction décorative, parce que conçue avec soin afin d’embellir l’environnement. La poubelle intelligente E-kondo est vendue à 38.000 FCFA.

Si l’intelligence et les mains qui la conçoivent sont nigériennes, les composantes électroniques eux viennent de la Chine. Et dans la fabrication, Domtech utilise du cuir acheté auprès des artisans dans les villages des régions d’Agadez et Tillabéri. Cette technologie E-kondo, suscite beaucoup de curiosité. «Face à notre produit les clients sont vraiment émerveillés, ils se posent tous la même question : Comment est-ce possible qu’une poubelle s’ouvre automatiquement sans aucun contact ?», confie Mahaman Bachir Moctar.

Toutefois, comme toute entreprise à ses débuts, Domtech fait face à des difficultés. Selon le promoteur, les difficultés rencontrées sont énormes. «Vu l’aspect innovant, il faut faire plusieurs tests et même si on arrive à le faire, il faut observer un temps de suivi afin de voir si la solution est apte à être mise sur le marché», explique-t-il.

 Indatou Harouna (stagiaire)

 

Un adulte qui fait pipi au lit fait face à toute sorte de médisance et parfois de moquerie. Dans la société nigérienne, profondément ancrée dans la tradition, cela constitue un sujet tabou. En effet, le phénomène du pipi au lit est un problème connu chez les enfants. Cependant, pour des raisons multiples, il arrive que ce mal touche également beaucoup d’adultes et dans ce cas, on parle d’énurésie. Ce handicap pourtant involontaire amène les personnes atteintes à se renfermer sur elles mêmes les empêchant parfois de consulter les spécialistes. Les causes de l’énurésie chez l’adulte sont multiples et varient selon les croyances.

Selon, Omar Abdoul Karim, tradipraticien plus connu sous le surnom de  ‘’Docta’ ’ce problème est dû à trois causes. La première cause est liée à ‘’un rituel’’ que les nouvelles mamans ont tendance à négliger. D’après Omar Abdoul Karim, un bébé doit, pendant la période de la quarantaine être bien massé avec de l’eau chaude. On doit explique le tradipraticien lui ‘’brûler le bas ventre ‘’ avec une eau bien chaude afin de permettre à ses organes d’être bien solides et de bien retenir l’urine. «Quand ce n’est pas bien fait, ça donne ce problème de pipi au lit à l’âge adulte», affirme sans ambages Docta.

L’autre cause serait liée au surnaturel ; une œuvre de Sheytan. «La personne touchée par ce mal a tendance à faire des rêves dans lesquels il se voit dans une toilette. C’est Sheytan qui fait cela», explique avec grande conviction le tradipraticien. Enfin la troisième cause du problème de pipi au lit chez l’adulte serait d’après le tradipraticien dû à un mal qu’on appelle en Zarma ‘’yeni ‘’ ou ‘’sanhi’ ’en Haoussa. Il s’agit d’une infection, a-t-il argué, qui touche l’appareil urinaire.

Pour traiter ce problème, Omar Abdoul Karim a fait savoir qu’il y a des écorces spéciales qui permettent d’en finir définitivement avec ce mal. «Il y a des écorces spéciales que nous donnons aux personnes qui en souffrent comme ce qu’on appelle Gounbi-bi, une plante aux feuillages fins que nous prenons en brousse. C’est une plante très efficace et adaptée pour traiter tout mal aussi bien naturel que surnaturel» ajoute-t-il.  Outre cette écorce, le tradipraticien a évoqué une autre, ‘’Gonga-Banda’’. Cependant, Docta devait par la suite préciser que lorsque le problème de pipi au lit est dû à ce qu’on appelle «yeni», c’est l’écorce qu’on appelle ‘’’Komni-tanda kadji’’ avec une autre ‘’garbay-banda ou garbay-kadji ‘’qu’on fait bouillir ou utiliser comme infusion pour donner à la personne touchée par la maladie.

Que dit la médecine moderne ?

D’après Dr. Amadou Saminou, Chirurgien Urologue à la clinique Magori, l’énurésie ou le phénomène de pipi au lit chez l’adulte est un symptôme qui n’a rien à voir avec le surnaturel.

En effet a-t-il expliqué, dans le langage scientifique on parle d’énurésie lorsque ça survient après l’âge de 5 ans. «On pense qu’à partir de cet âge-là, l’enfant ou la personne est capable de contrôler son secteur vésical. Si après cet âge, la personne n’arrive pas à se retenir et continue de faire pipi au lit, on est en face d’un cas d’énurésie. L’énurésie n’est pas une maladie mais un symptôme. C’est-à-dire que c’est le signe d’une maladie», a nuancé l’urologue. Dr. Saminou a ajouté que l’énurésie ‘’n’est pas un drame’’. Il suffit d’en connaitre la cause pour la soigner. «Certes le traitement est long mais c’est efficace», a affirmé le chirurgien urologue avec un ton rassurant.

Les causes de ce symptôme peuvent être, selon le chirurgien urologue, fonctionnelles, organiques ou liées à une mauvaise hygiène de vie ou un trouble psychologique. «Elles sont fonctionnelles, lorsqu’il s’agit d’un défaut de fabrication de l’hormone antidiurétique qu’on appelle ADH. Elles sont organiques quand, cela est causé par une infection urinaire. Toutefois il faut préciser que la cause chez l’adulte qui est très importante c’est la mauvaise hygiène de vie. Par exemple, ceux qui boivent beaucoup d’alcool ou fume beaucoup, peuvent avoir l’énurésie», a argué le spécialiste. D’après Dr. Saminou, les personnes alcooliques ou droguées ont tendance à avoir des illusions. Il leur arrive de se croire dans une toilette en train d’uriner alors qu’en réalité ce n’est pas le cas. La cigarette est un facteur aggravant de l’énurésie selon ce spécialiste, elle agit au niveau du grisol, le muscle de la vessie et ça entraine des contractions.

La dernière cause de l’énurésie chez l’adulte relevé par le chirurgien urologue est celle psychologique notamment les événements malheureux tels que le décès, les séparations, un traumatisme, etc.

Un mal silencieux mais pernicieux

Dr. Amadou Saminou a, de mars 2021 à aujourd’hui reçu en consultation environ 10 patients dont plus de 80% sont des femmes adultes. Les patients, a confié l’urologue viennent généralement en consultation sous couvert des agents de santé. «Soit quelqu’un dans leur quartier est un infirmier, elle ou il va lui en parler et lui aussi vient à son tour dire qu’il a une nièce, une voisine qui a tel problème. Jamais, celui qui souffre d’énurésie ne vient en consultation comme le fait quelqu’un qui souffre d’un palu», a confié Dr. Saminou.

On retient que les femmes qui viennent en consultations chez l’urologue sont des ‘’femmes désespérées’’ qui n’arrivent pas à se marier à cause de ce mal dont elles souffrent silencieusement et des femmes divorcées ou en séparation avec leurs conjoints à cause de ce problème. «Lors des consultations je fais face à des femmes stressées, on sent que c’est un problème qui les dérange beaucoup et entrave leur épanouissement», a indiqué l’urologue.

Pourtant, le traitement est possible et efficace

Pour la prise en charge, le chirurgien urologue conseille dans un premier temps aux patients, ce qu’on appelle les mesures hygiéno-diététique. Il s’agit d’un certain nombre de comportements à adopter qui sont conseillés au patient notamment : la diminution de la consommation d’eau ou de boisson à partir de 18h (bon en fonction de son habitude). Et si la personne prend de l’alcool ou fume, elle doit arrêter. Ensuite Dr. Saminou prescrit à ces patients la desmopressine, une molécule qui joue le rôle de l’hormone antidiurétique qui concentre l’urine et permet aux reins de ne pas secréter continuellement les urines mais de les concentrer pour n’en secréter qu’une petite partie. A cela s’ajoute le système du réveil qui consiste à programmer l’alarme pour chaque 3 heures même si l’envie d’uriner ne se sent pas. Ce traitement selon le spécialiste a été efficace pour tous les patients sauf une qui jusqu’à présent n’arrive pas à avoir satisfaction.

Notons qu’en amont, Dr. Saminou a précisé qu’un petit bilan est fait pour voir si le patient ne souffre pas d’une infection urinaire. «On lui pose aussi un certain nombre de questions pour savoir si il boit beaucoup d’eau dans la soirée et généralement ils répondent oui. Alors on leur dit de ne prendre qu’une petite quantité juste ce qu’il faut» a-t-il ajouté. «Après ces facteurs là on associe un traitement qui est administré en fonction de la cause», a expliqué l’urologue.

Cependant précise Dr. Saminou, la prise en charge psychologique est très importante dans le traitement. D’après le spécialiste, il faut essayer de faire comprendre au patient que ce n’est pas la fin du monde. Il y a toujours une solution possible. «Ce n’est pas un drame en tant que tel ; il faut  consulter un spécialiste. La prise en charge peut être longue, mais elle est efficace», assure-t-il.

L’énurésie est un mal qui place les personnes adultes atteintes en situation inconfortable vis-à-vis de leurs conjoints et de leur entourage. Sujet tabou, ce mal touche à leur dignité. Il peut avoir une répercussion sur l’estime de soi. La méconnaissance des causes scientifiques de ce mal expose les personnes atteintes à toutes sortes de rituels supposés résoudre ce problème. Malgré les progrès de la médecine et la guérison qu’elle apporte, l’énurésie demeure encore un sujet tabou dans la société nigérienne.

Malgré qu’elles soient libérées de ce mal (guéries), les personnes ressources que nous avons contactées pour témoigner ont, ont toujours du mal à en parler. «C’était vraiment difficile et surtout très épuisant mentalement. A la limite ça m’a traumatisé au point où j’avais même peur de dormir les nuits. Il n’y’avait que ma mère qui le savait et elle était très compréhensive. Elle me réconfortait. Mais avec le traitement que m’a prescrit le médecin, je ne peux que dire Alhamdulillah», confie Melle K. B, une patiente qui a préféré gardé l’anonymat.

Une sensibilisation et une information sur les symptômes est d’une nécessité absolue pour aider ces personnes à s’ouvrir et à se libérer de ce mal insidieux qui les ronge et qui affecte leur amour propre.

 Rahila Tagou (onep)

hepatite E NigerSelon le dernier bulletin du Bureau de coordination des Nations Unies pour l’Action humanitaire (OCHA), la région de Diffa continue d’enregistrer des cas d’hépatite E depuis la déclaration de l’épidémie par les autorités sanitaires le 19 avril 2017. Au total, 1 987 cas déclarés suspects ou confirmés dont 38 décès ont été enregistrés au 12 octobre. Le taux de létalité est passé de 29 pour cent au 25 avril à 1,91 pour cent au 12 octobre.

OCHA a souligné qu’on observe également une baisse des cas depuis le 10 juillet. Les femmes et les personnes âgées de 15 ans et plus sont les plus touchées. Le plus grand nombre de cas a été rapporté à Diffa. Le personnel des structures sanitaires et les partenaires humanitaires poursuivent les activités de prise en charge médicale et de prévention.

Pour permettre une meilleure prise en charge de la maladie, OCHA préconise « l’acquisition de tests rapides pour l’hépatite E ; la prise en charge des cas dans les structures sanitaires ; la sensibilisation des communautés ; l’amélioration des conditions d’accès à l’eau, hygiène et assainissement ; et l’évacuation gratuite des cas d’ictères.

Selon l’OMS, l’hépatite E est une maladie du foie due au virus de l’hépatite E (VHE), un petit virus à acide ribonucléique (ARN) monocaténaire de polarité positive. Il en existe au moins 4 types différents: les génotypes 1, 2, 3 et 4. On n’a retrouvé les génotypes 1 et 2 que chez l’être humain. Les génotypes 3 et 4 circulent chez plusieurs espèces animales (porcs, sangliers et daims) sans provoquer de maladie et ils infectent occasionnellement l’être humain.

Escale technique du Président malien : SE. Ibrahim Boubacar Keita accueilli par le Premier ministre Brigi RafiniDe retour de New Delhi, en Inde, où il a participé au Sommet de l’Alliance solaire internationale (ASI), le Président de la République du Mali, SE. Ibrahim Boubacar Keita, a effectué, hier matin, une escale technique à l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey. Il a été accueilli à sa descente d’avion par le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini.

Après les honneurs militaires, le Chef de l’Etat malien a été salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que plusieurs personnalités civiles et militaires. Le Président IBK a ensuite eu un entretien avec le Premier ministre Brigi Rafini au salon d’honneur de l’Aéroport international de Niamey avant de mettre le cap sur Bamako.

Onep

13 mars 2018
Source : http://lesahel.org/

Esclavagisme en Libye L’Europe, les Présidents Issoufou Mahamadou, Idriss Deby Itno et les autorités libyennes ne sont-ils pas en partie responsables ?Selon des sources dignes de foi, le Président Issoufou Mahamadou fait semblant de fustiger et de condamner la vente des migrants africains en terre libyenne. Pourtant, le Niger fait partie des trois pays qui auraient reçu de l’argent des bailleurs de fonds européens. Ce serait pour cette raison que le Président Mahamadou Issoufou s’est pré- cipité pour fustiger et condamner cette pratique libyenne envers les noirs africains, allant jusqu’à demander à la Cour pénale internationale de se saisir de ce dossier, mais sans une condamnation ferme comme certains pays de la sous région l’ont fait. Le Burkina Faso et le Mali, par exemple, ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs. D’après notre source, il y a environ 2000 Nigériens, sinon plus, qui souffrent énormément en ce moment en Libye. Quant à la Côte d’Ivoire, au Cameroun et d’autres pays africains, ils ont envoyé des avions pour rapatrier leurs ressortissants.

La question que beaucoup d’observateurs se pose est de savoir pourquoi le Niger a-t-il rappelé l’ambassadeur du Niger au Qatar alors qu’il ne l’a pas fait pour le cas de la Libye, pourtant plus grave ?
Pourquoi se contenter d’un simple communiqué laconique du gouvernement nigérien au lieu d’une sanction ?

02 décembre 2017
Source : Le Canard en Furie

Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO

Une  année qui passe et  que nous avons déjà effacée  sauf en gardant  de nos mémoires  quelques souvenirs  qui naviguent encore  Des passages qui  se sont logés dans  nos cœurs .Nous sommes  là  dans  une nouvelle, une autre  qui  doit nous conduire  normalement  à une autre dans 365 joursUne compilation de tant de secondes, de minutes, d’heures et de jours  La planète  tourne et l’humanité évolue à travers  une métamorphose :  naissances et décès  pleurs et rires , échecs et réussites , paix et guerres  ect… Des bouleversements qui nous conduisent  vers  des  changements climatiques  qui inquiètent  et qui nous  font peur  Mais  restons là pour dire sans nous résigner que  le destin ou le sort y guettent en permanence notre existence ,  Ainsi  va le monde . J ai commencé à rédiger ce texte l’année dernière en 2017 le 31 Décembre à  23 h  et   voilà  que je  le termine en 2018 , un an après . Ainsi va le monde. C’est donc ma première contribution  disons réflexion  depuis que 2017 a été enterrée. Quel chemin  allons nous dire ?Oui quel chemin avons-nous parcouru depuis hier soir ?   En effet le monde est un champ de successions disons un chassé croisé  de bien de choses qui plaisent et qui fâchent. La roue tourne  dans tous les sens  et comme une boule de Loto . Mais, le temps c’est aussi  un bilan  plus qu’un jeu  de  hasard  , loin des combinaisons  et  des calculs  parfois ridicules C’est la réalité du  vécu sur une  trajectoire  individuelle  ou  collective  Certains diront  une boussole et d’autres  l’addition  des actes et actions humaines Bref , quoi qu’on dise  c’est notre séjour ici bas ,  calculé  en  tranches.

QUE RETENIR DE L’ANNEE 2017 ?
Les évènements que nous avons vécus en  2017 sont si nombreux, presque incalculables . Nous devons les sérier pour ne retenir que ceux qui nous aident à aller ensemble vers de beaux rivages  Ceux qui nous invitent à  créer une  synergie globale pour atteindre notre développement entamé depuis plus d’un demi siècle . Nos vœux formulés en cette année nouvelle portent tous sur le retour à la paix, à l’accalmie , à la tranquillité, , à  la  prospérité, à la santé, a la longévité à la réussite enfin au bonheur tout simplement  . Mais , comment pourrons nous atteindre ce bonheur qui nous file entre les doigts si  , nous ne  nous acceptons  pas, nous ne nous écoutons pas, nous ne nous  tolérons pas ou ne tentons pas de nous asseoir  autour d’une table , à défaut d’un arbre à palabres . Pour nous regarder les yeux dans les yeux  et avoir le courage de nous interpeller, les uns les autres.  Notre avenir en dépend   si nous pensons à cette brave  jeunesse qui se retourne les pouces et paye inutilement de sa  vie si elle n’est pas  abandonnée sur les trottoirs  des villes où elle bat  le pavé dans  de nombreuses revendications légitimes, terminant son  parcours parfois dans des  cellules des postes de police. Nous avons la responsabilité de nous  tourner aussi  vers cette femme rurale qui peine et croule sous le poids  des canaris d’eau, puisée à des dizaines de kilomètres pour effectuer  sa cuisine ,la lessive, consommer et boire .Une eau boueuse , sale des mares ,nids  de toutes les maladies  Souvent incurables là où les soins sont parfois sélectifs et où se soigner devient un casse tête chinois  parce que les ressources financières sont  presque inexistantes  . L’école qui doit relayer l’éducation familiale n’existe que loin, très loin  des  populations concernées Résultat ce sont les populations et leurs enfants qui trinquent alors qu’elles s’acquittent de leurs impôts et diverses taxes imposées . Finalement où allons nous ?    Nous pensons  que s’il  est vrai que nos Etats ont hérité d’une situation  difficile où tout était à faire , il n’en demeure pas non plus que nous devrions mieux faire Surtout si nous retenons que nous avons connu des ruptures  qui ont détruit tout ce que nous avons accompli comme  efforts  Résultat  l’éternel recommence qui perdure  encore même si ici où  là ,nous avons réussi dans quelques domaines .  Souvent refusant de nous remettre en cause  en faisant endosser ces échecs à d’autres .Nous avons en Afrique hérité d’un continent pourtant vierge , riche en tout  aussi bien en ressources naturelles qu’humaines .Mais , le mal pourrait aussi venir de notre refus de nous unir pour protéger et partager nos richesses  communes en  donnant une priorité à  la protection de nos frontières  Tout en construisant notre continent Comme l’Europe qui s’est constituée dans un espace commun viable . Et  pourtant  depuis le 25 Mai  1963 en Ethiopie  à  Addis  Abéba  est née la plus grande Organisation  Panafricaine  l’ OUA  et qui  rassemblait 32  Etats Aujourd’hui au nombre de 54  . Et dont la feuille de route était très claire : construire nos Etats et notre continent en protégeant nos frontières et assurer la Sécurité de nos peuples et de leurs biens. Nous sommes  hélas bien loin  de tous ces bons vœux que contiennent la Charte de cette Unité ou Union Africaine étoffée  par  des nombreuses résolutions. La monnaie  , objet de  toute souveraineté  nationale n’a toujours pas vu le jour et tous les dirigeants africains qui en eu l’ idée sont sous la terre tués par des bombes et des armes criminelles, chez eux dans leur lit Les  peuples  eux sous des  déluges de bombes sans l’avoir mérité  Les autres ceux qui ont la chance ont été extirpés de leur lit aussi et envoyés sans ménagement dans des  geôles, hors du continent dans cette fameuse Cour Pénale Internationale CPI  lls sont  accusés de crime contre l’Humanité  Cette drôle de formule insensée et qui ne s’adresse qu’aux noirs d’Afrique . Sans procès ils égrainent des jours et  en se demandant que sont ils venus chercher dans cette galère ? Mais, curieusement les vrais criminels  continuent de défier l Humanité en nous narguant  depuis leur tour d’Ivoire  ou de Babelle .  D’où ils gèrent  ce monde à leur guise et ont même  le toupet  de  nous envoyer  des tonnes des  poubelles  dans des bateaux  déversées  sur nos terres en  polluant  notre espace vital. Nous sommes ainsi asphyxiés  et  condamnés à  souffrir et  à consommer notre misère  pour mourir à    petit feu   anesthésiés dans le silence. Pendant ce temps le dernier prisonnier du  Tribunal  Pénal International    TPI  s’est  suicidé en plein tribunal lors de son procès   Du coup on a pensé que ce Tribunal a atteint ses objectifs et qu’il doit être fermé Alors qu’attend- on pour fermer sa sœur jumelle  la CPI  qui n’est qu’un gouffre  à finances ?   Voilà, entre autres les  réalités auxquelles  nous avons été confrontés . Cependant au milieu de tous  ces problèmes nous avons ,  heureusement  des actes positifs qui ont été posés .

ET POURTANT  L ESPOIR EST PERMIS     
En effet, malgré et en dépit de tout , le tableau n’est pas totalement sombre, heureusement

Nous pouvons citer quelques  domaines qui nous redonnent l’espoir 
AU NIGER  Je commencerai par  le domaine  littéraire  où nous avons enregistré de grandes signatures  d’auteurs nigériens  qui ont  traité des thèmes relatifs  à notre pays Ces livres sont à recommander  à tous les nigériens  ,  africains  et au-delà  . Un jeune écrivain  qui avait dès son jeune  âge  été hospitalisé  au Maroc  grâce au  soutien  de l’Etat  Nigérien , a recouvré entièrement sa santé  II   a écrit  un livre «  les Estampilles  »  pour raconter ce qu’il a vécu et  encourager tous ceux  auraient contacté comme lui la même  maladie  . Edité à   Paris    Je tiens personnellement à rendre hommage et à encourager ce jeune qui a  donné l’exemple d’un citoyen  qui  est venu ajouter son nom à la grande liste de grands écrivains de notre pays . Félicitations et bonne chance à  Mr MOUBARAK  Abdou  Ibrahim qui poursuit ses études  à l’Université de Tahoua  au Niger  . Et comme disait le Professeur de Napoléon BONAPARTE  parlant de ce dernier   «  Ira loin si les circonstances le favorisent . Et  souhaitant cela à notre  Poulain nigérien .

 Le   deuxième livre  est  celui d’une plume nigérienne,  un auteur bien connu et qui vient de nous doter d’un deuxième livre :L’itinéraire d’un combat  qui retrace les moments de sa longue lutte syndicale au niveau de la Société Civile Nigérienne depuis la Conférence Nationale Souveraine tenue au Niger en 1991. Acteur de cette rencontre  de la famille nigérienne  , il se rangera du côté de ceux qui  voulaient bâtir un Niger reposant sur des Institutions démocratiques  . II  réussira  son pari puisqu’il continuera à mener un courageux combat sur tous les fronts Ce qui aussi permis à notre pays d’entrer dans une hère de multipartisme et le  pluralisme syndical II  est le Président d’un organe des droits de l’Homme  et est l’un des citoyens décorés de la plus haut distinction nationale.  II s’agit de Mustapha KADI  OUMANI , actuel Directeur de Cabinet du Médiateur de la République du Niger  II vient d’écrire un livre  comme je l’annonçais plus haut à  Harmattan à Paris, il  y un mois Une œuvre qu’il est conseillé de lire   Afin de mieux et bien connaître l’homme  son combat et le Niger, de l’Indépendance , à nos jours .  

Le  troisième auteur  que je connais pas est un intellectuel qui s’inscrit dans la lignée des citoyens qui honorent la littérature et son pays Mr Abdrahamane Oumarou LY   vient de faire éditer à l Harmattan, un bon livre dans la série Politique Editions Politiques Africaines  dont le contenu porte sur nos Etats africains avec en filigrane la Démocratie et les Droits de l’Homme . Le titre  est  le suivant : Partis Politiques, Démocratie et  Etat de droit en Afrique, l’exemple du Niger Voilà sans démagogie et avec  lucidité ce que nous livre l’auteur et nous donne un aperçu du vécu et la conception  que nous nous en  faisons en Afrique  A disposer sur les étagères de nos bibliothèques Courage et félicitations quand on sait qu’écrire est une gymnastique  très  difficile    Un livre est une grande richesse dans une Société qui se développe et qui veut  disposer d’une lumière pour  comprendre davantage la vie.

Toujours nous retiendrons ce geste noble, patriotique , républicain  et d’une très  grande prouesse que viennent de réaliser dans le domaine politique , trois grands hommes le 28 Décembre , il y a moins d’une semaine au  Niger à Dosso . En effet c’est cette belle Cité des Djermakoye  que   les leaders de trois formations politiques  Mrs  Ibrahima YACOUBA,  Président du  MPN  KISHIN KASSA ,  Akoli DAOUEL   Président  du PUND SALAMA , Adamou GARBA Président du  RSV – NI’ IMA  avaient choisie pour fusionner ces partis. Trois partis politiques qui vont dans le sens des aspirations du peuple nigérien C’est sans doute un acte de  courage et qui invite à l’unité , au raffermissement et à consolidation des acquis démocratiques et à  un élan de . Retenons que  ce geste est aux antipodes du nomadisme et du débauchage politiques  jusque là utilisés comme mode de fusion C’est sans doute une invite à une plus large union dans un pays ou dans un continent qui a connu tant de divisions. Bonne route

Toujours au Niger il y a lieu de saluer l’initiative de la Diaspora Nigérienne de France  qui de réaliser  une action   le 16 Décembre à Paris en mettant en place la dernière structure qui devrai vient  enfin aboutir à la création d’un Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur au niveau National  Ceci est également à mettre   à l actif de la Diaspora et des responsables de leur mission diplomatique à Paris.

Notre pays a été malheureusement endeuillé par la disparition  de plusieurs de ses dignes fils et grands serviteurs de l’Etat  dont l’illustre Moussa   MOUMOUNI DJERAKOYE Colonel  et Président du CESOC il y a quelques  mois  à Paris  ainsi que plusieurs  de nos confrères journalistes à savoir Amada BACHAR,  Hima Adamou  DAMADA, Abdoua KANTA, Joseph ALLAKEYE,  Mahomed FIMA auxquels  je rends un hommage mérité pour avoir servi dignement leur pays Mes condoléances à  toutes  leurs  respectives  familles  Que la terre leur soit légère  et que la Nation  leur soit reconnaissante Nos pensées vont également  à  nos  braves FDS et plusieurs  civils morts dans la défense  de notre pays  Que leur  sacrifice  trouve  un écho toujours  au près de l Etat   Condoléance  à toutes ces familles  pour avoir personnellement perdu deux  jeunes beaux frères d’intervalle .

ENFIN SUR LE CONTINENT AFRICAIN   
Sur le continent  Africain beaucoup de pays ont effectivement connu de changements notoires.  

Certains  méritent d’être cités et  ils peuvent donner de leçons  au niveau de la gestion du  pouvoir  ici ou là . En   dehors des élections qui se sont tenues au Libéria à qui nous souhaitons bonne route pour une alternance crédible et démocratique, noue pensons aussi au Zimbabwé où   les nouvelles Autorités ont su éviter une guerre civile au pays  pour avoir manœuvré et négocié avec   tact , le départ du vieux dinosaure Robert MUGABE ; Mais  par contre, nous déplorons l’intransigeance  des dirigeants du Togo et de la RDC à vouloir se maintenir coûte que coûte en refusant le dialogue Ce qui n ‘augure pas des lendemains meilleurs   ni  enchanteurs  .  L’ espoir se dessine du  côté du Mali où le Président IBK a fait appel à son  frère  l’ancien  Président ATT,  débarqué par un  coup d’Etat Militaire L’autre  évènement positif est la décision du Président du Faso qui tient à amnistier les auteurs des troubles en dehors de ceux qui ont le sang sur les mains Enfin le Burundi où le Président va amnistier des détenus ou des citoyens , au cas par cas .  Voilà des causes nobles et qui pourrons mettre  fin à des tentions et violences inutiles quand  on sait qu’un pays a forcément  besoin des bras de tous ces fils  pour construire ensemble  Je noterai ici le courage politique  du Président du Faso  qui compte mettre en place une sorte de structure  de Réconciliation Nationale  pour créer une  tribune de pardon et de confiance entre les citoyens  Même si toutes ces idées ne sont que des paroles reste que si chacun et chaque partie y mettent de la bonne volonté, les choses vont sans doute s’améliorer Parce que nous sommes  sérieusement menacés de toutes part Sur le plan sécuritaire  et sur le plan économique disons  financier par la corruption devenue une gangrène qu’il faut combattre sur le même pied d’égalité comme la pauvreté et la dégradation de notre environnement Or, tout est prioritaire et si nous ne nous tendons pas la main ,nous payerons sans aucun doute  ces erreurs . Gageons  seulement  que le bon sens l’emporte sur nos  comportements souvent en décalage  avec la réalité  Je vais terminer mon papier en souhaitant bonne année et  en rendant un hommage  à l’Administrateur du site Nigerdiaspora M. Boubacar Guédé  et sa dynamique équipe pour services rendus à nous tous  Pendant que j’ai encore le bic je tiens à   dire  bonne année et  toute notre gratitude à notre frère Son Excellence  l’Ambassadeur  et Représentant Permanent du Niger à l’UNESCO et Ancien Ministre de la Culture du  Niger  Mr Inoussa OUSSEINI . Pour ces  contributions  écrites qui nous  enseignent l’histoire de notre pays , le Niger   Bonne année 2018  à  tous  .

Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO  
Politologue, Fondateur et Directeur de Publication du Journal Nigérien La Liberté, Ecrivain

Et le temps qui passe / 2018 – 2019, que retenir ? : Dr Abdoulaye HASSANE DIALLOL'année 2018 tire à sa fin dans moins de 48h. Comme toutes les autres années elle aura traversé sa trajectoire, disons en dents de scie, avec des ombres et des lumières. Elle passera le témoin à sa nouvelle sœur qui nous drivera également pendant 365 jours ou 366 jours, selon le calendrier grégorien. Je vais tenter de prospecter cette trajectoire pour comprendre ce qui a beaucoup plus marqué notre pays, le Niger avant de jeter un coup d’œil rétrospectif sur le continent africain. Bien sûr des évènements douloureux mais qu'alternent des moments de joie et de rires ont émaillé cette année aussi.

NOTRE PAYS LE NIGER

Je commence par présenter les condoléances à nos parents et à tous ceux qui sont au Niger et qui ont perdu un époux, un papa, un frère, un oncle parmi nos valeureux FDS et qui ont été lâchement assassinés par ces criminels sans foi ni loi, cette nouvelle race de fous. Qu'Allah les accueille et les bénisse dans son paradis éternel. Amine. Que nos prières et nos pensées les accompagnent sincèrement et quotidiennement à leur dernière demeure. Amine. Que tous ceux et celles qui ont été fauchés par une balle perdue, soient pris en charge au paradis. Amine. Notre pays a connu et subit à tort, un   drame qu'il ne mérite pas et qui nous impose un autre mode de vie : méfiance, manque de solidarité, des habitudes nouvelles, contraires à nos mœurs. Nous avons souffert et souffrons chaque jour à l'idée que l'un ou l'une d'entre nous va mourir dans la rue ou au front , rayant de la vie un citoyen ou une citoyenne. Une vie de moins sur les 21 933 241 de nigériens qui peuplent notre territoire. Faisant une perte si l'on compte les malades ou les affamés qui s'accrochent à leur souffle, en attendant que le Tout Puissant les rappelle à Lui. Depuis le piètre bombardement de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne, nos frontières, malgré la vigilance de nos Forces de Défense et de Sécurité, sont violées par ces assassins et criminels en Puissance. Et qui viennent semer le désordre, la peur, la haine et la mort, là où ils n'ont pas de raison d'être. Je dédie mes pensées et toujours mes prières à tous ces anonymes qui ont eu une existence écourtée pou une raison ou une autre. Je reformule mes condoléances aux familles de tous mes collègues journalistes qui; comme des combattants se sont sacrifiés sur le champ d'Honneur en accomplissant leur difficile mais noble devoir, celui d’informer. Hommage à ces soldats sans peur et sans reproche, toujours au service de la République et du Peuple nigérien. Notre jeunesse fer de lance de notre développement qui paye les frais des politiques parfois inconséquentes de leurs dirigeants qui les amènent également à abandonner tout pour se lancer dans cette folle aventure, à la recherche de l'introuvable. On les appelle migrants alors qu'ils achèvent parfois leur trajectoire au bord des mers ou dans des forêts. II en est de même pour cette mère de l’Humanité qui avec quelques enfants prennent la route des pays du Nord, pensant retrouver une quiétude qui leur faisait défaut chez eux. Alors que sa vie et celle de ses rejetons sont menacées au risque d'un voyage sans retour. Une illusion qu'elle partage parfois même avec le mari qui croit également à l'Eldorado imaginaire. II y a beaucoup de nos compatriotes qui délirent à tort ou à raison lorsque leurs droits sont bafoués par des principes de corruptions, des passes droits des intimidations et de trafics d'influences en tous genres.

Evacuation Niger FranceImage d'illustrationLes récents échanges par médias et réseaux sociaux interposés entre membres de la famille du regretté Ambassadeur Hassane KOUNOU (paix à son âme), la Société EVADEO PRO et le Ministre Porte parole du Gouvernement sont révélateurs d’un malaise profond résultant d’une mauvaise gestion des fonds destinés à soigner les malades du Niger à l’étranger notamment en France. Quels réseaux mafieux se cachent derrière le spectacle scandaleux révélé au grand jour?

Les évacuations pour soins de santé sont autorisées par la loi. Elles se font toujours lorsque le plateau technique disponible au Niger ne permet pas la prise en charge médicale de certains patients.

Aujourd’hui la procédure d’évacuation qui initialement relevait quasiment de la responsabilité du Conseil de Santé regroupant plusieurs médecins spécialisés se trouve quelque peu modifiée. Après la mise en place d’une Cellule de suivi logée au Ministère de la santé publique, l’avis des responsables de l’Hôpital de Référence de Niamey est devenu une composante importante dans le processus d’évacuation. Les attachés médicaux nommés dans les Ambassades du Niger dans les pays les mieux équipés viennent compléter le dispositif.

La construction de l’Hôpital de Référence de Niamey s’inscrit dans le cadre du renforcement du dispositif de soins médicaux au Niger. Toutefois, à ce stade de son équipement et de son fonctionnement l’Hôpital de Référence n’a pas encore atteint la capacité lui permettant de remplir convenablement sa fonction première à savoir prodiguer des soins pointus dans tous les domaines. Ceci dit, il permet de réduire considérablement les cas d’évacuation vers l’extérieur notamment en France, au Maroc ou en Tunisie. Au même moment, on constate que la prise en charge de certains malades se fait maintenant en direction d’autres pays émergeants comme la Turquie ou l’Inde.

Mahmoudane Aghali NigerDepuis l'approche des dernières élections présidentielles,le Niger s’était éloigné de la bonne gouvernance: multiplication des affaires de corruption, arrestations arbitraires de voix discordantes, intimidation de la presse privée, interdiction de manifester, irresponsabilité dans les ministères et incroyable comportement de la police nationale attaquant nos enfants comme si elle lançait un raid sur Bokoharam.

L’exécutif, mis en exercice par le Pm sur accord du Pr en concertation avec toute la mouvance alliée ne répond pas de toute évidence aux attentes des démocrates Nigériens et plus largement à celles de tous les Nigériens.

La responsabilité suprême du Père de la Nation est engagée; il est de son devoir, de regarder de plus près sa gouvernance, d'isoler les pyromanes et les vautours qui l'enfoncent petit a petit dans la honte, dans une impasse sans issue pour un redressement démocratique, social et économique.

Les Nigériens sont déçus de la gouvernance socialiste dans leur pays et l'histoire est éternelle.

Image d'Illustration Du temps où l’actuel Président de la République Issoufou Mahamadou et ses amis étaient à l’opposition, l’exclusion au sein de l’Administration publique nigérienne était un thème qui revenait sans cesse dans leurs déclarations. Les journaux qui leur étaient proches en faisaient leur chou gras et n’hésitaient même pas à citer les noms des services et leurs chefs où cette exclusion avait atteint des pro- portions inadmissibles. Personne ne pourrait donc s’attendre à ce qu’une fois au pouvoir le Président Issoufou Mahamadou accepte que des hommes et des femmes à qui il a confié la gestion de certains services administratifs érigent l’exclusion en mode de gestion des services publics. Mais malheureusement, cette pratique a bien cours dans beaucoup de services et, aux dires de certains agents de l’Etat, a même pris des proportions inimaginables dans certains pans de notre Administration. Et, aussi curieux que cela puisse paraître, c’est au niveau de certains ministères que le seuil de l’intolérable est atteint. Ainsi, au niveau de ces ministères, l’essentiel des services sont détenus par des proches du ministre, tantôt des amis politiques, tantôt des parents ou amis. Or, en dehors de ceux de directeur de cabinet, de chef de cabinet et des conseillers, tous les collaborateurs d’un ministre doivent être des techniciens qui doivent être nommés à des postes de responsabilité sur la base de leurs compétences et expériences. Mais là où on pratique l’exclusion, les agents rapportent que ce sont de fois de personnes sans expérience qu’on a placées à des postes de responsabilité. Bien entendu, une telle situation sème la frustration et provoque la démotivation chez les autres agents qui se voient marginalisés, non pas parce qu’ils ne savent pas faire leur travail, mais parce que simplement ils ne sont pas du même parti politique, parent ou ami du ministre. Dans un pays qui aspire au développement avec la contribution de toutes ses filles et de tous ses fils, des telles pratiques doivent être combattues avec la dernière énergie.

19 octobre 2017
Source : Le Nouveau Républicain

Le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, en collaboration avec la commission promotion du tourisme du Comité en charge de l’organisation de la fête du 18 décembre 2018, a organisé une série d’excursions dans la région de Zinder. Ainsi, après Tirmini, Kantché, Matamèye et Mirriah, la commune urbaine de Zinder et le Département de Tanout ont reçu également la visite de la délégation conduite par le ministre du Tourime M. Ahmed Boto.

La commune de Zinder ou Damagaram, qui a accueilli, le lundi 17 décembre dernier, la délégation, est l’une des plus anciennes villes de notre pays avec son quartier Birni fondé en 1736. Zinder est une ville historique et légendaire, car avant la période coloniale, elle était un important carrefour commercial entre l’Afrique Occidentale et Centrale dans le cadre du commerce transsaharien. Plusieurs missions coloniales sont passées par Zinder. Elle fut la 1ère Capitale de la colonie du Niger (de 1911 à 1926), avant que celle-ci ne soit transférée à Niamey. Cette ville présente un patrimoine culturel riche et varié. C’est pourquoi plusieurs sites ont été proposés aux visiteurs. Ainsi, le site du quartier Birni a reçu, en premier, la visite de la délégation. Cet ancien quartier présente un témoignage vivant de l’architecture traditionnelle et du savoir-faire ancestral des maçons de cette localité. Les maisons sont en banco avec des décorations sur les façades, dont les figures symbolisent certaines réalités sociales.

A travers ces figures, on peut aisément reconnaître la maison d’un notable, d’un marabout, d’un guerrier, d’un riche, etc. Dans ce même quartier se trouve le palais du Sultan de Damagaram, qui a été construit par le sultan Tanimoune (1850-1884). En effet, le palais ou la cour du Chef joue un rôle important dans la vie sociale, politique, économique et culturelle des communautés traditionnelles. Il est le patrimoine de la chefferie et chaque chef élu y habite avec sa famille. C’est aussi le lieu, par excellence de mise en œuvre des différents pouvoirs (judiciaire, religieux et coutumier). C’est aussi le lieu des manifestations culturelles et évènementielles (cérémonies rituelles et d’intronisation des chefs, fantasia, le Hawa-Kaho…). Au niveau du Garou ou la Muraille, les visiteurs ont découvert les vestiges de l’imposant mur de 9 m de haut sur 12 m de large qui entourait Damagaram, pour assurer la protection de la ville contre l’ennemi. Le nom du quartier Birni aurait pour origine cette muraille.

Partout où il fourre son nez, c’est un scandale financier qui est vite débusquer. Il s’agit, vous l’avez sans doute deviné, de Boubé Hima Massi, alias ‘’Petit Boubé’’, cet homme d’affaire nigérien, qui a acquis ces dernières années sa réputation dans les transactions de matériel de militaire, à travers des contrats énormes qu’il décroche avec des démembres des Etats. Après le Nigéria où il a joué un sale tour à l’Etat fédéral dans le cadre de l’exécution d’un contrat de livraison d’armes de guerre, ensuite notre pays où son nom figure en bonne place dans le gros scandale financier au ministère de la Défense nationale, c’est aujourd’hui au Sénégal que son nom défraie la chronique. ‘’Petit Boubé’’ fait la Une de tous les médias du pays de la Téranga, épinglé dans un gros marché d’achat de matériel militaire de 45,3 milliards de francs CFA. L’affaire a été débusquée par un consortium de journalistes d’investigation (OCCRP) parmi lequel des confrères sénégalais suite à des investigations menées autour du contrat. Tout est parti d’un contrat de livraison de matériel militaire accordé à ‘’La société Lavie Commercial Brokers’’ logée en Israël et dirigé par un certain David Benzaquen par le ministère sénégalais de l’Environnement au moment où Abdou Karim Sall occupait le portefeuille ministériel. Les investigations menées par le consortium ont permis de découvrir qu’en vérité c’est Boubé Hima qui se cachait derrière cette société israélienne présumée. Le contrat vise l’acquisition ‘’d’un large éventail de matériel et se services, allant des armes et des munitions, aux bateaux, camionnettes, voitures, uniformes et même des cours de formation aux drones’’.

L’enquête de nos confrères sénégalais a permis de mettre en évidence ‘’des curiosités et zones d’ombre du contrat qui incluait aussi des voyages à Dubaï et des séjours tous frais payés dans des hôtels 5 étoiles’’.

Suite à ces révélations gravissimes, un député sénégalais a saisi le président de l’Assemblée d’une requête pour l’ouverture d’une enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur le fameux contrat.

Si l’enquête s’avère concluante, Boubé Hima risque de se retrouver dans le collimateur de la justice sénégalaise qui ne transige pas avec les affaires de malversations sur les deniers publics. C’est l’une des rares justice, relativement indépendante en Afrique francophone de l’ouest.

Kaillo

 

Après une dizaine d’années de suspension des exercices, les parachutistes nigériens ont repris du service. La cérémonie de cette reprise du saut au parachute a été présidée, hier 25 avril 2019, par le ministre de la Défense nationale, M. Kalla Moutari, en présence des responsables des Forces de défense et de sécurité, dont le Chef d’Etat-major des Armées, le Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre et le Chef d’Etat-major adjoint de l’Armée de l’Air, des formateurs militaires italiens ainsi que de plusieurs hauts gradés et hommes de rang des Forces Armées Nationale. Au total, 59 parachutistes nigériens et 10 parachutistes Italiens ont effectué cet exercice de démonstration et de mise en forme, à Dara, localité situé dans la Commune de Namaro, à 50 km de Niamey.

C’est à 400 m d’altitude que les parachutistes ont été largués, un à un. Tous ont cherché à atterrir sur un point bien indiqué, mais tous n’ont pas réussi surtout à cause du vent qui sévissait. Cet exercice, compliqué et très risquant, suspendu depuis près de 10 ans dans notre pays, a néanmoins créé un sentiment de soulagement, de joie et de fierté dans les rangs des militaires parachutistes nigériens. Saluant et félicitant les officiers et hommes de rang qui viennent d’être parachutés, le ministre Kalla Moutari a indiqué que ‘‘çà valait la peine de passer toute la moitié de cette demie journée pour suivre ces exercices de parachutage de nos militaires et surtout pour voir reprendre cette activité, que nous n’avons pas pratiquée depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui, c’est fait. Les militaires parachutistes ont noué avec le saut par parachute qui est leur métier de prédilection’’. Selon lui, le Niger doit cette reprise à la coopération italienne. ‘‘Nous devons cette reprise d’exercice de saut au parachute au projet futur que nous avons tracé et que nous comptons réaliser pour notre armée. Dans le cadre de la coopération nigéro-italienne, une coopération, très riche et très dynamique, l’Italie nous aide, désormais, à démarrer sur les chapeaux de roue, ce projet’’. M. Kalla Moutari a saisi cette occasion pour vivement remercier les moniteurs, les instructeurs et encadreurs italiens, ainsi que les volontaires nigériens, y compris les retraités, qui pour l’occasion, ont repris du service, pour encadrer les jeunes. ‘‘Félicitations donc à la coopération italienne, félicitations à nos Forces Armées Nationales et à nos retraités, qui ont bien voulu nous prêter main forte’’, s’est réjoui le ministre Moutari. Il a annoncé que dans le cadre de la poursuite nécessaire et indispensable de cet exercice, le Niger attend, dans les prochaines semaines, de nouvelles acquisitions en matériels militaires. ‘‘C’est avec ces nouvelles acquisitions que nous serions à mesure de faire sauter nos parachutistes. C’est vers la fin de cette année et en début 2020, que nous aurons

Explications du rang occupé par le Niger dans le classement mondial de l’IDH 2018 : par Moustapha Liman Tinguiri, planificateur de l’Éducation, chef de Division Formation Examens et Concours /DRES Zinder L’indice de développement humain (IDH), mis au point en 1990 par le Programme des Nations Unies pour le Développement, a pour objectif d’évaluer et de comparer le niveau de développement des pays du monde. L’IDH qui prend en compte la notion du bien-être est plus pertinent que le PIB, qui est somme des valeurs ajoutées des biens et services produits en une année dans un pays et utilisé auparavant pour le classement économique. Le développement est la somme des transformations de l’ensemble des activités dans un pays en vue de l’élévation du niveau de vie. La définition retenue souvent par les économistes est celle de F. Perroux qui note que : « Le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent apte à faire croître, cumulativement et durablement, son produit réel global ».
L’IDH est donc le meilleur indicateur qui existe de nos jours, pour apprécier le développement. C’est est un indicateur composite, qui mesure la longévité, l’éducation (avec deux indicateurs) et le revenu par habitant. Le PUND, agence internationale, démembrement de l’ONU au service des peuples et nations, est évidemment doté de technocrates ou fonctionnaires qualifiés issus de divers pays qui collectent et analysent les données avec expertise, de manière impartiale et sans doute avec la collaboration des différents états membres. Le calcul de l’IDH est basé sur une moyenne géométrique des trois composantes citées plus haut et se présente comme un nombre sans unité compris entre 0 et 1. Plus l’indice se rapproche de 1 et plus le niveau de développement du pays est élevé. Le rapport mondial publié le 14 septembre 2018 par le PNUD porte sur 189 états classés en quatre catégories :

Selon un responsable du gouvernorat de Zinder. "Sept personnes sont mortes dans l'explosion d'un camion-citerne accidenté lorsqu'elles siphonnaient du carburant".

L'accident s’est produite quand le moteur en marche d'une moto a produit des étincelles qui ont provoqués l'embrasement puis l'explosion.

Le camion-citerne transportait 64.000 litres d'essence et roulait en direction de Niamey quand il a été accidenté.

Les accidents liés à l'explosion de camion-citerne  transportant du carburant sont de plus en plus fréquents au Niger.


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Aïssa Altiné 

Une certaine conception du mariage voudrait qu’il tienne dans la durée, tant dans le meilleur que dans le pire. Mais cela c’était à une époque où le projet matrimonial était une affaire de familles, non une affaire d’amoureux qui se croisent sur les chemins de la vie, ivres de passions incontrôlées, ignorant souvent tout de son vis-à-vis que du mariage. Le mariage à l’époque était perçu alors comme un engagement de familles et de personnes pour la vie où les deux partenaires peuvent comprendre qu’on ne se marie pas que pour le meilleur, et que sur les chemins, il y avait aussi à affronter les moments les plus durs de la relations humaine pendant lesquels, l’un et l’autre, doivent se montrer résilients à endurer justement le pire, dans l’effort de comprendre l’autre, le temps que passe l’orage car il est vrai que les problèmes de couples ne manquent jamais, et les Hommes (les femmes aussi !) font preuve de sagesse pour laisser une place même dans la douleur et la souffrance, le temps qu’une âme et qu’un coeur s’apaise car la vie de couple, est une affaire de philosophie de la vie. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas en ces temps lointains de divorces. Il y en avait mais peu car, en cette époque, l’autorité parentale n’était pas encore ébranlée.

C’est une telle compréhension de la vie et du mariage qui font que l’on a l’impression de voir en certains mariés l’image du couple idéal. En vérité, il n’y a pas un seul couple qui n’ait pas de problèmes, de malentendus, de moments de crises ; il y en a qui savent les taire, les gérer dans l’intimité, et les surmonter dans la discrétion. Il n’y a donc pas de couple dans lequel, un homme ou une femme ne souffrirait pas. Mais puisque les jeunes d’aujourd’hui, fous par des histoires de passions filmiques de Télénovelas, croient comme cela est arrivé à Madame Bovary, que l’amour, dans sa construction livresque idéalisée, pouvait se vivre toujours dans ces frasques épiques, faites de tendresse infinies et de désirs inassouvis, de romantisme extravagant.

Oui, c’est cela l’amour tel qu’on le vit dans les représentations, dans l’imaginaire, mais il reste que cette image faite de folies et de passions démesurées et irrationnelles, conduit toujours à de graves chocs souvent difficile à endurer. Le problème est que dans nos sociétés, l’on ne parle que très rarement du mariage, souvent jamais d’ailleurs, à la fille comme au garçon, avant qu’ils n’y entrent pour vivre dans les premiers jours ses dorures éphémères avant de découvrir ses vraies couleurs, de rentrer dans des zones de turbulences, n’ayant pour boussole que ce que les livres et les filmes tissent d’armatures fausses et trompeuses du mariage. Au Niger, depuis que les filles et les garçons – c’est peut-être normal – ont arraché aux familles cette liberté de choisir leur conjoint, le mariage, malgré qu’il soit « attaché » par les cordes pourtant solides de sourates du Noble Coran, ne résiste plus aux intempéries de la vie, et s’effondre très vite car bâti sur des passions aveugles, si ce n’est sur des calculs qui, très vite, débouchent sur le désenchantement.

La situation est grave et cela fait des années qu’on en parle, sans que notre société n’en mesure l’ampleur pour penser le mariage tel qu’il se fait aujourd’hui dans notre société. Et pourtant Dieu sait ce que l’on dépense – tant la famille de la jeune mariée que celle du jeune marié – pour un mariage dans notre société, des fortunes dont on ne peut jamais déterminer la hauteur, tant l’on accepte de dépenser sans compter, hélas pour un mariage qui ne doit pas durer tout le temps.

C’est un drame, une tragédie même quand, ce faisant, l’on est arrivé à dégoûter tant d’hommes et de femmes, souvent jeunes, du mariage pour vivre les bonheurs des libertés que donne le célibat mais pour lequel l’on n’a jamais le respect social auquel donne droit le statut matrimonial.

Quelques chiffres effrayants….

Certains chiffres donnent froid au dos et ces statistiques bouleversantes font dire pourquoi tant de mariages dans notre société si ce n’est que pour aboutir à ces terribles séparations qui laissent, entre des divorcés, souvent des enfants qui ne peuvent plus avoir de repères familiaux, vivant la séparation de parents comme un drame insurmontable, comme une blessure qui ne se cicatrise jamais dans la vie d’enfants issus de mariages hasardeux. Sans compter ces mariages qui ce cassent dans l’insouciance de la conformité civile qui oblige d’aller devant le Juge ou devant les marabouts qui ont « attaché » le mariage, l’on apprend de sources officielles que les mariages connaissent énormément de naufrages dans la capitale, devenu le miroir que tout le Niger voudrait regarder comme un modèle. A Niamey seulement, les statistiques rendent compte du drame social pour une société qui ne sait plus sacraliser le mariage comme fait social qui sert de fondation à toute la société. Pendant les vacances, à l’approche du Ramadan ou de la Tabaski, à l’occasion des vacances du premier et du deuxième trimestres de l’année scolaire, l’on peut voir à quel point la ville vibre de mariages, de faste et de grand bruit. Il y en a d’autant plus que, au lieu du samedi, les mariages se sont étalés sur tout le week-end, avec d’abord le dimanche et le vendredi pour éviter des embouteillages pour des familles qui ne savent où donner de la tête pour répondre à une invitation ou à une autre. C’est à croire que les mariages ne se font que pour les noces non pour la vie, tant ils ne durent pas ! Ainsi, l’on apprend qu’en 2018, dans la seule ville de Niamey, l’on a compté quelques 962 divorces, en 2019, 905 divorces ; en 2020, 905 divorces ; en 2021 plus de 3000 divorces et, en 2022, 600 divorces au 5ème mois de l’année seulement ! Tant de vies brisées et échouées, effraient les jeunes de notre époque du mariage surtout quand, en plus, un ou des enfants(s) en sont issus pour partager avec des parents qui n’ont pas su considérer leur responsabilité à aider une progéniture, si fragile, à se construire à leur ombre, pour avoir confiance en eux-mêmes et en la vie, se laissent aller à des humeurs, guidés par leurs affects.

On peut par exemple remarquer que pour l’année 2021, qui a été une année particulièrement difficile pour les ménages nigériens, l’on a compté plus de 3000 divorces. C’est trop, convenons- en. Et cette situation gravissime impose que l’on questionne aujourd’hui notre société pour répondre à un tel problème de société pour lequel nous aurons tort d’afficher les mêmes indifférences coupables.

Mais qu’est-ce qui peut expliquer ces dérapages ?

Avec les coeurs fougueux de nos jeunes qui rentrent dans le mariage pour n’y espérer que du bonheur, sans aucun esprit de tolérance, l’on ne peut que s’attendre à de tels désastres sociaux. Indépendamment du fait que la plupart des jeunes se marient sans se connaitre quand l’une et l’autre, avant le mariage, ne se disent jamais la vérité, construisant tout sur le mensonge et un paraitre trompeur, il est évident que découvrant les caractères dissimulés pour rentrer dans le mariage, les couples ne sachent plus se supporter car en vérité, ils se trompaient avant de rentrer dans le mariage plus pour le meilleur qui n’existe jamais exclusivement dans aucun mariage. Les quelques furtifs conseils donnés le jour du mariage n’y peuvent rien et vite les mariages se cassent. Mais entre autres raisons officiellement annoncées pour justifier cet état de fait, on peut citer trois essentiellement. Il s’agit d’abord du matérialisme qui aujourd’hui, faut-il le souligner, n’est plus qu’un défaut de femme car au fil des âges les hommes sont devenus plus calculateurs, à l’heure de ce qu’il est convenu d’appeler les « Grandes Familles », pour ne rentrer que les « bonnes familles » pour aller y chercher femme. Et comme on le dit, dès que le besoin rentre dans la maison où vit la précarité, l’amour, par les portes, fout le camp, et les couples se séparent, irréconciliables avec des discours antagoniques. Puis, l’on annonce comme autre raison, l’insincérité car les aspirants au mariage ne se disent jamais la vérité, l’un mentant à l’autre, et vice versa, le but étant pour tous d’arriver n’importe comment au mariage. La dernière raison est l’adultère qui pose aujourd’hui, un vrai problème de phénomène de société. Beaucoup d’hommes et de femmes, vont dans le mariage par des choix qui sont plus de calcul, non de coeur et finissent par ne pas vivre à la fin, le bonheur de l’amour auquel ils aspirent. Et on arrive, lorsqu’on a l’occasion, de tricher avec l’ex, se justifiant d’un mariage qu’on n’aura pas eu le choix de faire. L’Association islamique qui donnait ces chiffres, indexe dans la plupart des cas, le téléphone qui a révélé des infidélités de la femme et de l’homme pour finir sur des brutalités et des séparations. Les pouvoirs publics et les Ulémas sont interpellés pour réfléchir à cette situation afin de réconcilier l’institution mariage avec une jeunesse que les films et les livres ont perdue sur la compréhension qu’il faut en avoir. En entrant dans le mariage, chacun doit comprendre que le mariage ne peut être synonyme de bonheur. Il n’est qu’un moyen qui peut permettre, dans un esprit de tolérance mutuelle, de se créer, même dans les orages de la vie, quelques oasis de bonheur, de joies partagées.

Réfléchissons-y…

Mairiga

Explosion du camion citerne : Les rails de Mahamadou Issoufou à la base de l’hécatombe ?Un accident aura été rarement meurtrier comme celui survenu dans la nuit du 5 au 6 mai 2019, au quartier aéroport, dans la capitale. Plus de 50 morts sur place, suite à l’explosion d’un camion citerne, rempli de 50 mille litres de carburants. Le bilan humain ne fait que s’alourdir, avec le trépas de blessés graves qui, évacués vers les différents hôpitaux de la capitale, qui continuent de succomber à leurs blessures. On parle aujourd’hui de 60 morts, et apparemment ce n’est pas fini, on parle aujourd’hui de 60 morts. Et apparemment ce n’est pas fini. Les dégâts matériels sont également énormes, 5 voitures et plus de 20 motos calcinées. Un deuil national est même décrété à partir de ce mercredi 8 mai et ce pour 3 jours. Quant aux causes de cet accident particulièrement meurtrier, et c’est là que c’est très grave, l’on essaie de charger les victimes d’être à la base de leur propre malheur, sans chercher d’autres causes qui ont engendré même le regroupement de ces infortunés que l’on traite de curieux dans le meilleur de cas, sinon tout simplement de badauds. Pourtant de simples questions se posent et il faut les poser. Quelle est la part du chauffeur du camion, et conséquemment son employeur ou sa maison d’assurance, dans cette affaire ? A quelle vitesse conduisait-il son cercueil ? Combien de temps le camion renversé, avec son chargement dangereux de 50 mille litres de carburant, a-t-il passé dans un quartier aussi peuplé, avec des stations d’essence à chaque 10 mètres ? Quelle est la part des barres de fer de Mahamadou Issoufou et son ami Bolloré dans cette hécatombe ? Voilà quelques questions qui viennent d’elles-mêmes surtout quand on connait la circulation routière à Niamey en particulier, et les contraintes imposées par les maudits rails de Mahamadou Issoufou.

Au lieu de charger gratuitement, pour se donner bonne conscience, et sans aucune compassion des personnes qui par nécessité prennent des risques de toutes sortes pour sortir du besoin. Une précarité dont les gouvernants actuels sont en grande partie responsables, la gouvernance de Mahamadou Issoufou et de ses petits camarades étant des plus chaotiques et des plus prédatrices. L’on sait que Niamey est l’une des rares capitales, la seule d’ailleurs si l’on peut dire, où des gros porteurs peuvent rouler à tombeaux ouverts sans que ça suscite ceux qui ont la charge de la question les agents de la circulation. Ainsi il n’est pas rare de voir des camions dits TLM, des camions 10 Tonnes chargés de viande fraiche dégoulinante non couverte, de bois, de sable ou de graviers ; des bus de transports voyageurs d’une capacité de 70 places débouler à une vitesse d’enfer dans les artères de la capitale sans que ca dise quoi à qui que ce soit. De véritables Mad Max dans la capitale. C’est ainsi que tous les jours que Dieu fait ces bolides, comme sur un terrain de Formule 1, renversent des piétons, surtout les enfants dans les quartiers populaires. En plus, dans la capitale Niamey, il n’est pas rare de voir des camions en panne, stationnée en plein milieu du goudron et ce des jours durant. Tous les usagers de ladite route deviennent les otages de ce camion, obligés de faire des grands détours onéreux et compliqués. Si nul ne peut empêcher un accident en plein milieu de la route, on peut tout au moins donner un ultimatum au propriétaire du camion en panne de la route pour dégager sa ferraille, puisque la route ne lui appartient pas. Tel semble être le cas de ce camion citerne mortifère du quartier aéroport. Pendant plusieurs heures, la substance s’écoulait de la citerne, pour se déverser par terre longeant les barres de fer de Bolloré.

IEn marge du 33ème sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA), l’Association nomade artisanale et culturelle du Niger (KELTANAT) a organisé une exposition qui a drainé beaucoup de monde. L’association nomade artisanale et culturelle du Niger (KELTANAT) est une organisation d’artisans. L’exposition organisée du 4 juillet au 10 juillet par cette association a pour but de promouvoir les valeurs culturelles et artistiques du Niger ainsi que le mode de vie des nomades Touaregs. Les objets exposés sont entre autres des bijoux, des portefeuilles, des poufs, des turbans, des tantes, des outres, du fromage (Tchoukou), des tenues touaregs, etc. Selon M. Alhousseini AL Cheifou, président de l’association nomade, artisanale et culturelle du Niger (KELTANAT), leur association est un groupement de plusieurs artisans ressortissants des différentes régions. Et, l’exposition visait non seulement à promouvoir la diversité artistique du Niger plus précisément des nomades Touaregs, leur mode de vie, tout en essayant de les faire revivre et de montrer la richesse culturelle du Niger.

Par ailleurs, le président de l’association nomade artisanale et culturelle (KELTANAT) s’est réjouit de la bonne tenue de cette exposition. « Nous avons reçu beaucoup de visiteurs parmi lesquelles des personnalités dont le Président de la République SE Issoufou Mahamadou, la première Hadjia Dame Aissata Issoufou et plusieurs Premières Dames d’autres pays qui ont beaucoup apprécié nos produits. Je profite de l’occasion pour féliciter tous ceux qui ont contribué dans la réussite de ce sommet, a confié M. Alhousseini AL Cheifou.

Les visiteurs sont émerveillés par la diversité et surtout la qualité des œuvres exposées par les artisans nigériens de l’association KELTANAT. C’est le cas de madame Téophile Henri Justine, une béninoise rencontrée sur place. « Je suis très ravie de voir à quel point le Niger a tant de valeurs artisanales et culturelles ; j’apprécie surtout les bijoux Touaregs, le décor de la tante, et aussi la manière dont les femmes Touaregs sont habillées avec un style purement Nigérien. Cela m’a donné envie de revenir une autre fois pour bien découvrir le Niger et ses merveilles », a –t-elle témoigné.

Moumouni Idrissa Abdoul Aziz

 18 juillet 2019 
Source : http://www.lesahel.org/

Après un demi-siècle d’exploitation, la Compagnie Minière d’Akouta, la Conimak, a entamé depuis le mois de mai 2021, la phase tant redoutée de réaménagement de son site d’exploitation, une dernière étape avant la fin officielle de ses activités. Pour honorer et immortaliser les hommes et femmes qui ont façonné la Compagnie, la Cominak a organisé hier dans la salle des expositions temporaires du Musée national Boubou Hama de Niamey, une exposition photo qui retrace la vie de la compagnie et de ses employés sur le site d’Akouta. L’exposition a été ouverte en présence de la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, du Directeur général du groupe Orano Mining, M. Nicola Maes, et du directeur général de la Cominak, M. Abdoulaye Mahaman Sani.

Sur le site de l’exposition, le directeur général du groupe Orano Mining a rappelé que les salariés d’une entreprise, en plus des liens qu’ils créent, se retrouvent aussi unis dans des liens d’amitié. Il a exprimé ses pensées envers l’ensemble des salariés de la Cominak et leurs familles pour lesquelles la société, en plus d’être un lieu de travail, est aussi une partie de leur identité. «C'est par la société, a-t-il dit, qu'on avait l'école, les soins de santé, ainsi que les activités sportives et d'amitié».

En se rendant sur le site de l’exposition photo M. Nicola Maes, a voulu ainsi renouveler ses remerciements envers la totalité des équipes qui ont travaillé  pour la société depuis 1974, y compris les derniers employés qui «sont encore aujourd'hui au travail à la Cominak pour rendre ce site sain, sûr et non-polluant et aussi pour accompagner la transition sociale et sociétale dans la région d'Arlit, avec les services compétents du ministère des Mines et les autres services de l'Etat en ce qui est de la transition sociétale».

Après avoir parcouru les éléments de l’exposition, la ministre des Mines s’est réjouie d’avoir revisité près de 50 ans d’histoire de ce qui fut la plus grande mine souterraine au monde. «Ces personnes que nous avons vu affichées et dont certains nous ont malheureusement quittés, nous ne pouvons que leur rendre hommage parce qu'elles ont fait la fierté du Niger», a-t-elle déclaré, tout en saluant le courage de générations d’employés de la Cominak qui ont passé la plupart de leur temps à travailler à des kilomètres sous terre et la vision de la société qui a pu doter le pays de compétences diverses dans le secteur des mines. Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a qualifié l’exposition de «travail de mémoire à rééditer» afin de servir de boussole à la jeune génération.

La ministre des Mines a indiqué que son département s’est pleinement investi pour trouver des débouchés professionnels pour les nombreux agents compétents et encore valides qui ont travaillé pour la Compagnie Minière d’Akouta. «Si aujourd'hui j'ai des investisseurs qui viennent et qui cherchent à ouvrir des sociétés d'exploitation, promet-elle, le premier message que je leur donnerai est de s’orienter vers les anciens employés de la Cominak qui sont déjà formés et qui sont unanimement reconnus comme des agents aguerris dans le secteur». Ce qui permettra aux nouvelles sociétés minières, a-t-elle soutenue, de gagner en temps et en efficacité dans leur travail.

Pour sa part, le directeur général de la Cominak a souligné que sa société est également l’image de plusieurs actions sociétales fortes qui dénotent de son engagement dans son milieu local. Malgré la phase de réaménagement de son site qu’elle a entamé, la Cominak continue toujours de soutenir la communauté locale à travers le maraîchage, le sport, la culture et d’autres formes de soutien et contribuer significativement à l’autonomisation durable des populations. «Aujourd'hui, les jardins qui se sont développés autour de la ville d'Akokan supportent l'ensemble de la ville d'Arlit en termes de tout ce qu'il y'a comme légumes. On est assez intégré et on va continuer jusqu'à ce que ces activités puissent survivre après notre départ», a affirmé M. Abdoulaye Mahaman Sani.

 Souleymane Yahaya(onep)

L’exposition des enfants aux écrans, est devenue aujourd’hui un phénomène, qui prend de plus en plus de l’ampleur dans notre société. Cette exposition est dans un premier temps liée à l’usage souvent immodéré que les parents font des écrans. En effet, de nos jours, dès la naissance, les enfants sont exposés aux écrans des appareils de leurs parents qui ont parfois du mal à se passer de leurs smartphones et tablettes en présence des enfants. Aussi certains parents sont tentés malgré tout de s’en servir afin de calmer leurs enfants qui pleurent ou pour canaliser leur attention pendant qu’eux, vaquent à d’autres occupations. Aujourd’hui, il est bien établi que, l’exposition aux écrans, à savoir, la télévision, smartphone, la tablette, les jeux vidéo, l’ordinateur, surtout quand elle est précoce et abusive, comporte des dangers pouvant avoir des conséquences néfastes  sur la santé l’enfant.

Selon les explications de Dr Ahmed Moulaye Ali Pédiatre, une exposition est considérée précoce quand elle concerne les enfants âgés de moins de  2 à  3 ans. En effet, a-t-il dit, l’enfant commence à distinguer la réalité de l’imaginaire à partir de l’âge de 3 ans, donc avant cet âge, les écrans peuvent avoir des perturbations sur son développement. En effet, a-t-il poursuivi, les écrans surtout passifs comme la télévision, sont très peu susceptibles de nourrir leur apprentissage. En revanche les enfants apprennent mieux, lors des échanges directs avec leurs parents et des personnes qui s’occupent d’eux.

Selon le pédiatre cette pratique peut avoir des conséquences sur le développement de l’enfant. « Des études scientifiques ont montré une corrélation significative entre l’exposition précoce aux écrans et un important retard de langage chez les enfants. Parce que chez ces enfants qui sont trop exposés aux écrans, il y a une réduction drastique des échanges intrafamiliaux nécessaires au développement de leur langage.  Et, aussi il a été rapporté des troubles de concentration d’attention et de communication chez ces enfants », a-t-il indiqué.

Aussi, a dit Dr Ahmed Moulaye Ali, la surexposition peut entrainer également des troubles visuels, car  la lumière bleue de  l’écran est reconnue pour ses effets néfastes sur la rétine. « Cette lumière bleue inhibe aussi  la sécrétion d’une substance appelée mélatonine, avec comme conséquence,  dérégler le cycle circadien entrainant des troubles de l’humeur et du sommeil », a-t-il poursuivi.

Sur le plan de la santé physique, a-t-il fait savoir, plusieurs données indiquent que les enfants qui passent beaucoup de leurs temps devant les écrans ont un risque important de développer une obésité. Car cela, diminue beaucoup le temps d’activités physiques chez ces enfants, et favorise un comportement alimentaire inadéquat, les poussant à grignoter beaucoup plus.

Limiter le temps d’utilisation des écrans chez les enfants

Tous ces effets, pris isolément ou conjugués, peuvent avoir une conséquence sur la scolarité de l’enfant.  Et aussi dans ses relations sociales, surtout si l’on ajoute l’effet néfaste que peut avoir le contenu d’un média qui n’est pas adapté (la violence, des contenus érotiques, etc.)

Dr Ahmed Moulaye Ali a, par ailleurs, reconnu que certains contenus peuvent avoir des effets bénéfiques sur les enfants mais avec une utilisation raisonnée et appropriée.

Les parents doivent selon lui, interdire les écrans pour les enfants de moins de deux ans. Ils doivent également limiter le temps d’écran quotidien à une heure sinon maximum deux par jour, chez les enfants âgés de plus de 2 à 5 ans car, selon lui, avant cet âge, l’enfant a exclusivement besoin d’interagir avec son environnement en faisant appel à ses cinq sens. Bien loin de la passivité engendrée par la télévision.  Et aucun programme n’est réellement adapté à ce jeune âge.

Eviter les écrans au moins 1 heure avant le coucher en raison de leurs effets sur l’inhibition de la mélatonine, et accompagner les enfants lors de l’utilisation des écrans et préférer les émissions à contenus éducatifs et interactifs adaptées à l’âge. « L’utilisation des écrans ne doit pas prendre la place des autres activités physiques et ludiques (jeux, lecture etc.) », a conclu Dr Ahmed Moulaye Ali. 

La révolution numérique qui n’a pas épargné les enfants peut se relever nocive ; et de nombreux experts alertent en effet sur l’utilisation précoce et abusive qui ne seraient pas sans risque pour leur développement. Comme l’explique le Professeur Douma Maïga Djibo Psychiatre.

Risque de ralentissement du développement psychomoteur de l’enfant

Le Professeur Douma Maiga Djibo, Psychiatre sur le développement du cerveau en tant qu’organe (développement des neurones), l’usage précoce des écrans n’a pas un impact négatif puisque cette utilisation ne va pas entrainer une lésion ni une tumeur, néanmoins, là où  ça aura un impact négatif c’est au niveau du développement du  fonctionnement du cerveau.  En effet, a-t-il ajouté, « l’être humain se construit par apprentissage, ce que nous sommes aujourd’hui est le résultat des apprentissages que nous avons eu à avoir depuis notre naissance jusqu’à maintenant ».

Or ce à quoi on assiste aujourd’hui, a-t-il souligné, les écrans sont entrain de remplacer les parents  et donc l’enfant va apprendre à partir de ce qu’il voit sur les écrans.

En effet, selon le Professeur Douma Maiga Djibo, l’enfant est une page vierge sur laquelle il faut écrire, ce sont les parents qui écrivent sur cette page vierge à travers ce qu’ils apprennent à l’enfant et l’éducation qu’ils lui donnent.

« Si les parents ne sont pas là et qu’ils sont substitués par ces écrans, alors ce sera l’écran qui éduquera l’enfant », a- t-il déploré.

Pour conséquence, il y’aura un ralentissement du développement psychomoteur de l’enfant, car a-t-il expliqué, pour qu’il se développe sur le plan psycho moteur de façon cohérente il faut que l’enfant soit stimulé par les autres êtres humains, qu’il soit éduqué dans un environnement social. Si les écrans remplacent les parents, l’enfant sera totalement asocial, et ne comprendra pas la valeur de l’humanité de l’autre. 

« Le fonctionnement intellectuel, social, psychologique seront retardés par contre son développement organique ne le sera pas », a-t-il dit.

Dans un second temps, il va se passer une dépendance à ces écrans, ce qu’on appelle, selon lui, les addictions comportementales, l’enfant va devenir totalement dépendant de l’écran comparable à celui qui est dépendant d’une drogue. « Dès qu’il n’y a pas d’écran l’enfant est perdu », a fait savoir le docteur. 

Afin d’éviter cela, le Professeur Douma recommande aux parents de reprendre leur place qu’ils sont entrain de laisser aux écrans. « Éduquer un enfant ce n’est pas seulement de le mettre au monde et lui donner à manger, éduquer un enfant c’est le stimuler, lui apprendre et interagir avec lui », a-t-il dit.  Et le médecin d’ajouter : « ceux qui laissent leur enfant avec les écrans, ils laissent l’éducation de leur enfant à ceux qui fournissent des informations aux réseaux sociaux, aux dessins animés et tous les autres programmes ».

 Aminatou Seydou Harouna

12 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Algerie geste inamical AfriqueDes centaines de migrants subsahariens ont été expulsés ce dimanche à la frontière avec le Niger. Selon FRI, ils avaient été arrêtés à Alger et dans la ville de Blida mercredi et jeudi dernier. Un geste inamical de la part du pouvoir d’Alger qui rappelle des récentes situations pareilles.

Ce sont des centaines de migrants ressortissants des pays africains subsahariens qui ont été acheminés ce dimanche dans des camions de l’armée algérienne vers la frontière avec le Niger. Dans le camp de Tamanrasset, ils ont dû passer environ 24h avant de poursuivre le trajet forcé. Un trajet qui est devenu plus périlleux à partir de la frontière nigérienne où les camions se sont arrêtés et les migrants ont dû marcher jusqu’à Assamaka, en territoire nigérien, pour en fin rejoindre Agadez via Arlit. Ces migrants, originaires de différents pays d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale, avaient été arrêtés à Alger, la capitale ainsi qu’à Blida en milieu de semaine dernière. Aucun commentaire n’a été jusque-là pas fait du côté des autorités algériennes par rapport à ces faits qui rappellent ceux des mois de septembre et d’octobre derniers, où plus d’un millier de personnes avaient été expulsées de façon similaire.

Les malles ou caisses métalliques sont très demandées dans les familles pour divers usages notamment comme valise pour habits ou pour entreposer divers objets personnels. Elles font partie, peut-être de moins en moins maintenant, des objets incontournables dans les effets de la jeune mariée. Au niveau du marché Katako on trouve toute une industrie de forge locale d’ustensiles et autres outils et objets usuels comme ces caisses métalliques. A 43 ans, Soumaila Issa vit de ce métier de fabricant de caisses métalliques depuis plus de 10 ans. Un métier qu’il a appris auprès de son oncle, pour dit-il, à l’époque, ne pas rester au chômage. Aujourd’hui avec l’expérience, Il arrive à fabriquer 10 caisses par jour, bien sûr en fonction de la commande. Selon ses explications, « les caisses sont faites à base de vieux tonneaux métalliques  qui nous viennent la plupart du temps des pays voisins. Cependant, dit-il, avec l’insécurité au Mali, nous avons du mal à nous ravitailler tandis que localement les tonneaux métalliques sont de plus en plus difficiles à trouver et cela se ressent aujourd’hui sur le marché de vente des caisses métalliques. Nous vendons aujourd’hui la plus grande caisse de 1, 20 mètre de long à 35.000 FCFA et les petites, qui coûtaient auparavant 2000 FCFA, se vendent autour de 15000», explique-t-il. Pour Soumaila Issa le marché se porte de plus en plus mal pour les fabricants non seulement à cause de la rareté et la cherté de la matière première mais aussi à cause de la concurrence des caisses métalliques importées « il faut dire que le travail pour forger ces caisses métalliques est éreintant.  Deux de mes employés que je formais ont fini par abandonner, sans doute préférant des métiers où on peut gagner de l’argent plus facilement ». Soumaila Issa nous indique également que la clientèle est composée à majorité de femmes et actuellement il peine à écouler un grand stock qu’il a sur les bras. Comme beaucoup d’artisans, il lance un appel à ses compatriotes de penser à consommer local pour donner une chance à l’artisanat nigérien.

 Par  NafissaYahaya (stagiaire) Onep

Fachi, dit-on, est le ‘’noyau’’ des villes sahariennes du Niger. Cela témoigne que cette localité située au cœur du désert est distante de tout lieu habité de plus de 100 km. Le canton de Fachi couvre une superficie de 35.872 km2. Et comme activités économiques, la population d’Agram exerce le maraichage, l’élevage, l’artisanat, les travaux de sel et des dattes. A l’origine, les premiers occupants de Fachi étaient des Soo (race herculéenne) qui étaient venus du haut Nil. Ces pasteurs nilotiques viennent du Baguirmi et du pays des Sara. Fachi existait depuis 500 à 600 ans avant Jésus Christ.

D’après certaines sources, les érudits narrateurs et l’écrit de Lieutenant Michel Le Sourd intitulé ‘’Tarik El Kawar’’, 1917, le fondateur d’Agram (montagne en tamasheq) serait le nommé El Hadji Califa Fodorblo qui est un arabe. Il s’installa au point dit « Fodorblo » puits, qui se trouvait du côté ouest du dispensaire et eut d’excellents rapports avec les Soo qui à l’époque venaient abreuver leurs bœufs dans la mare auprès de laquelle se trouve construit aujourd’hui le Gassar (Fort). Gassar signifie ‘’koussour’’ ou concession.

Fachi est un village constitué d’un seul canton ayant à sa tête un chef de canton qui porte le titre d’Agramma c’est-à-dire le propriétaire d’Agram. La population l’appelle affectueusement Maï. Il est garant de son intégrité  et de sa sécurité dans le passé. Il est aussi respecté et écouté par sa population.

Le rôle d’Agramma, à l’origine, est celui de défendre le groupe contre les envahisseurs en payant de sa personne, car on choisit le fort, le valeureux, le rusé et surtout marabout c’est-à-dire fervent musulman parmi les princes ou « Maïna ». Il représente aussi le groupe dans les relations pacifiques avec l’extérieur. Il négocie le passage des caravaniers (sud appelé Karakka et ceux de l’ouest appelé Tagalamou Azalai). Il se contente de promulguer ou de rappeler les coutumes, des tarifs, des indemnités, dirige les assemblées pour la récolte des dattes et travaux de sel.

L’Agramma veille à la quiétude sociale, à la conciliation et nomme ses collaborateurs aux fonctions traditionnelles. Malgré l’avènement de l’administration moderne, l’Agramma continue à converser son autorité. Située à plus de 100 Km des zones habitées de part et d’autre au milieu du Sahara, Fachi avait été choisie pour être le premier village intelligent au Niger dans le cadre du programme du gouvernement qui concerne des centaines de localités. Mais, aujourd’hui Fachi est le symbole de l’isolement physique et numérique, aucun réseau mobile ne dessert la zone, les installations en place sont en panne ou inachevées. Dans cette contrée, le téléphone par satellite a encore des beaux jours.

Chégou Abdourahamane et Sani  MamanLawan (ANP)

30 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

La maladie à coronavirus ou Covid-19 est une maladie infectieuse due au virus SARS-COV-2. Elle a été identifiée pour la 1ère fois à Wuhan en Chine. Le covid-19 se transmet par contact direct avec les goulettes respiratoires produites par une personne infectée et au contact de surfaces contaminées par le virus. De par l’impact de cette maladie dans tous les secteurs du monde entier, elle suscite de nombreuses rumeurs et intox tendant à décourager l’opinion publique de se faire vacciner.

Depuis l’avènement du coronavirus au Niger en Mars 2020, le gouvernement nigérien s’est engagé dans la lutte contre cette maladie à travers l’adoption de plusieurs mesures notamment les gestes barrières tels que le lavage fréquent des mains, le port de bavettes, la distanciation physique afin de briser la chaine de contamination. Cette pandémie a sérieusement bouleversé le monde entier en mettant à genoux l’économie mondiale. Fort heureusement, les efforts en matière de recherche scientifique au plan mondial ont porté leur fruit. Il y a désormais plusieurs vaccins qui permettent de lutter efficacement contre cette maladie qui était au départ sans vaccin avec des ravages incommensurables. Ainsi, l’Organisation Mondiale de la Santé, de concert avec les États du monde est à pied d’œuvre pour rendre le vaccin accessible à tous. Il est conseillé de se faire vacciner pour être à l’abri des aléas de la pandémie. Selon le site de l’Unicef au Niger, plus de 348.894 personnes ont été vaccinées dans le pays depuis Mars 2021.

Nonobstant les efforts des États du monde qui investissent des ressources considérables pour éradiquer la pandémie, force est de constater que des éléments contraignants à la vaccination de masse ont été relevés. Ces éléments sont entre autres la désinformation et les rumeurs, les unes plus folles que les autres. Ces désinformateurs tiennent des propos contradictoires à la réalité liés au vaccin. En outre, toutes les informations véhiculées par des personnes pessimistes visent à décourager les populations, cela sans aucun élément fondé sur des bases scientifiques. Ce sont très souvent des procédés dilatoires venant de lobbys opposés au vaccin. Il y a lieu de souligner que les rumeurs qui se propagent ici et là, sont aussi à l’origine de la réticence de certaines personnes qui refusent encore de se faire vacciner. Or, tous les vaccins sur les marchés sont homologués par l’OMS.

Pour Hamani Moussa, comptable de son état et habitant au quartier Harobanda, la qualité du vaccin est douteuse. Il refuse donc catégoriquement de se faire vacciner.

Selon les services d’immunisation de la région de Niamey, toutes ces rumeurs ne sont que des intox. Mme Yahaya Hajia Hawaou, en service à la direction des immunisations à la division vaccination de la région de Niamey, précise que le Niger utilise trois types des vaccins dans sa lutte implacable contre la pandémie du Covid-19 à savoir : Sinopharm, Astra Zeneca, et Johnson and Johnson. Selon elle, toutes les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux n’ont aucun fondement scientifique.

«Concernant la rumeur selon laquelle le vaccin tue à petit feu, je peux vous affirmer que tous les vaccins ont eu l’autorisation d’utilisation d’urgence de l’Organisation Mondiale de la Santé en attendant leur validation définitive. Et si ces vaccins étaient nuisibles, l’OMS n’aurait pas accepté leur utilisation dans le monde», a-t-elle expliqué. Mme Yahaya Hajia Hawaou a par ailleurs souligné que c’est l’utilisation de ces vaccins qui a permis de réduire l’impact de cette pandémie à travers le monde.

En effet, d’après elle, la baisse du nombre de personnes contaminées et celui des décès liés à cette maladie, est à l’actif des vaccins.

«Je ne pense pas que si ce vaccin était dangereux ou nocif, les membres du gouvernement, les autorités coutumières, etc… qui étaient les premiers à le recevoir l’auraient accepté», a-t-elle estimé. Le vaccin est un moyen de se protéger contre la pandémie. C’est pourquoi, il est important que les populations continuent à respecter les mesures de protection édictées par les autorités et à se faire vacciner.

Selon une autre personne qui a requis l’anonymat, le vaccin ne pourrait pas être un moyen pour réduire la population africaine comme le pensent certains individus. «Nous consommons beaucoup de produits conservés venant de l’occident. Si le but de celui-ci était de réduire la population africaine, il aurait pu le faire à travers ces produits que nous mangeons», a-t-elle conclu.

NDLR : Cette vérification des faits ou fact-checking a été réalisée par Rachida Abdou Ibrahim avec le soutien de l’Association des Professionnelles (APAC-Niger) et l’Organisation Néerlandaise Free Press Unlimited dans le cadre du projet Riposte au COVID-19 en Afrique : Ensemble pour une information fiable financée par l’Union Européenne.

 Rachida Abdou Ibrahim(onep)

15 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

L’acte irréparable a été posé la semaine dernière devant le Tribunal d’Arrondissement Niamey 3. Devant ce Tribunal, pour une affaire banale de société, un sousvofficier de la garde nationale s’est donné la mort. Il s’agit d’un adjudant de la garde nationale, chef de sécurité du Président de la Commission nationale des droits humains qui s’est tiré une balle dans la tête. Le sous-officier serait impliqué dans une affaire de litige foncier. Il est question d’une affaire de parcelle portée devant le Tribunal dans laquelle il avait été inculpé. Et pour ne pas aller en prison, il a préféré se donner la mort avec l’arme qu’il portait. Le suicide, un phénomène qu’on croyait disparu, est en train de se développer dans notre société. Il est donc, aujourd’hui, plus que nécessaire que le ministère du développement social puisse se lancer dans le combat contre ce phénomène à travers des campagnes de sensibilisation à l’endroit des jeunes. Cela, en associant les leaders religieux et d’opinion. Il faut, également, créer dans les Tribunaux des services compétents en la matière. Des psychologues et sociologues pour sensibiliser les usagers.

A S

 Ces événements qui remontent au régime du Général Baré méritent, à tous points de vue, d’être connus par la nouvelle génération et ceux qui ont peut être oublié l’affaire. Des faits qui se sont déroulés en 1998 et dont «l’historien » Ali Ramadan Sékou était au centre. Un jour de cette année 1998, Ali R. Sékou, dans ses errements freudiens, a monté un grotesque mensonge cousu de fil blanc qui s’était finalement retourné contre sa lui et la crédibilité de son journal. Des faits qui, à l’époque, ont bouleversé toute la presse privée qui luttait pour la liberté d’expression, un droit fondamental inaliénable. Ces faits, devenus des faits historiques, vont être racontés et pour tout le temps.
En effet, au cours d’une nuit de l’année 1998, Ali R. Sékou était à la rencontre d’une des ses dulcinées, une serveuse dans un bar dont nous taisons le nom mais qui est situé vers le quartier Zabarkan. Une nuit qu’il pensait radieuse pour lui. Car, avec la fille, il faisait couler l’alcool à flot et les caresses aux f… à chaque tournée. La fête était belle et à la hauteur de l’image de l’historien qui exerçait à l’époque le métier de journaliste. C’était une véritable conquête pour lui. Mais hélas, à la fermeture du bar, au petit matin, les vrais amants de la fille étaient venus à sa recherche. Et Ali R. Sékou refuse qu’elle parte avec ses concurrents. Une rixe éclate entre les deux prétendants. Ali Sékou est copieusement corrigé et réduit à l’expression d’un simple clochard de bar. Le lendemain, sans honte, il s’est mis à vociférer dans la presse en attribuant sa correction au régime du Général Baré. En réaction à sa sortie médiatique, ses concurrents auprès de la serveuse convoitée ont déclaré à un organe de presse de la place qu’ils ont décidé de bastonner Ali R. Sékou parce qu’il est toujours derrière leur copine. Et l’information a fait le tour de la capitale. Ali Sékou a menti aux Nigériens. Car, aux dires de ses concurrents, le régime Baré n’était nullement lié à l’affaire. Mais, plutôt, c’est une affaire de f… qui a tourné aux poings. Voilà une histoire qui ne fera l’objet d’aucune contestation. Car les journalistes ont qui recueilli les témoignages de ceux qui l’ont corrigé sont vivants et les journaux parus pour donner l’information doivent avoir été légalement déposés aux archives nationales. N’est ce pas une histoire honteuse qui en dit long sur la personnalité de l’intéressé.

A.S

Fait divers : il drague madame sabot la femme génieLes histoires à dormir debout sur ‘’Madame Sabot’’ ont longtemps alimenté la chronique à Niamey. Ils seraient nombreux les noctambules qui auraient croisé sur leur chemin cette déesse, cette femme génie qui est connue pour donner des leçons de sagesse aux hommes à la conduite pas tout à fait orthodoxe.

Mais, qui vous dira qu’il a un jour croisé cette femme, en chair et en os ? C’est difficile mais pas impossible ; sauf que, on vous dira toujours qu’untel aurait été victime de madame sabot quelque part en pleine nuit dans des circonstances toujours mal définies. Existe-t-elle réellement ?

« Oui ! J’en ai pris une, hier ! ». Encore haletant de peur et d’émotions diverses, celui que les amis appellent allégrement LIASS me comptait sa mésaventure. C’était le vendredi dernier vers deux heures du matin dans un quartier périphérique de Niamey. Il a quitté son bistrot patenté où il a eu du mal à accrocher une fille de joie, le genre de fille qu’il a l’habitude de ramener chez lui pour assouvir ses désirs une fois la boisson montée à la tête. En cours de route, dans la pénombre d’une rue mal éclairée, une jeune demoiselle debout sur le trottoir attire son attention. Liass, en dragueur invétéré, ralentit sa moto et l’aborde. En deux phrases, il réussit à convaincre la jeune demoiselle de le suivre. C’est que Liass est connu pour être fort en la matière. Aucune femme ne lui a jamais résisté ; aucune n’a jamais su résister à ses assauts. Et de l’avis de celles qu’il a eu à traiter avec, on ne fait jamais sans deux avec lui. Ainsi, une fille qui a l’imprudence de raconter ses ébats avec Liass à sa copine, ne manquerait pas de le perdre au profit de celleci. Liass le fait bien et sans remord aucun.

Après plusieurs détours à travers la ville, Liass arrive à son domicile. Il a traversé des rues éclairées et la fille était toujours là ; il a jeté des clins d’oeil à ses pieds ; elle n’avait pas de sabots. Non, cette fille est normale, très normale d’ailleurs car Liass a pris le soin de la dévisager et de mesurer les rondeurs de son corps. Cette fille qui se fait appeler Agaicha est tout simplement époustouflante : un visage plein, une poitrine lourde et des rondeurs à vous couper le souffle. Liass arrive chez lui, range sa vieille moto et fait insinstaller sa conquête dans le salon. Il entreprend de lui faire visionner un film sur sa vidéo car la plupart des chaînes de télévision ont fermé. Surprise, il ne sait par quelle osmose, tous les films CD qu’il essaie ne répondent pas. C’est alors que la jeune fille lui fait comprendre qu’elle n’est pas intéressée par la télévision car, de sa vie, elle n’en a jamais regardée. Mine de rien, au lieu de chercher à en savoir plus, pour tout esprit rationnel, Liass abandonne la télévision et entraîne sa conquête dans la chambre. Il l’installe sur le lit et sans aucun préalable, il entreprend de lui ôter ses habits. La jeune fille se laisse faire. Bientôt, tous les deux se retrouvent nus dans le lit. Liass tire un préservatif de sa poche et le présente à la jeune fille. Elle fait de gros yeux et demande ce que c’est. Surpris, Liass se met à sourire. Comment une fille qui fait ce métier de nos jours peut-elle ignorer ce que c’est qu’un condom ? Toujours est-il que Liass ne s’en souciait guère. Il se dit que peut-être il a affaire à une de ces débutantes qui ne savent pas très bien comment s’en prendre.

Le monsieur dont nous tairons le nom a été pris en flagrant délit de fraude douanière portant sur deux véhicules d’une valeur de 40 millions de nos francs, le dimanche 14 novembre dernier par des éléments de la brigade des douanes de Zinder. Quoi de plus normal diront certains. Mais là n’est pas la question. Chose curieuse le monsieur en question et les deux véhicules Toyota Hilux année 2021 d’une valeur en douane de Vingt (20) millions chacune, qu’il conduisait avec l’aide d’un de ses complices ont échappé au contrôle de toutes les Forces de Défense et de Sécurité situé sur l’axe d’Agadez - Zinder. Alors comment ? L’un des véhicules (celui de devant) était conduit par un homme qui se présentait au niveau des postes de contrôle en tenue règlementaire de la douane jusqu’aux galons de Lieutenant-colonel, jouissant ainsi de tous les honneurs des FDS le long du trajet. Ce n’est qu’à l’entrée de la ville de Zinder, qu’il a été attrapé grâce à la vigilance des agents de la brigade des douanes de Zinder en collaboration avec l’équipe d’Agadez. Après interpellation, il ressort qu’il n’a pas de commission d’emploi, ni de matricule les deux véhicules n’ont aucun document comme titre douanier de circulation, que ce monsieur n’a pas été doté en tenue douanière. Question : Comment et où, notre vrai-faux douanier s’en est-il procuré cette tenue et les galons ?

On se souviendra de la polémique née de l’organisation des concours d’entrée dans le cadre des douanes qui n’en finit pas de défrayer la chronique. On se souviendra aussi que dans une de nos précédentes livraisons nous nous demandions à propos de ces concours : « Faut-il se taire sur les irrégularités et les ruptures d’égalités ou les combattre ? » Nous avons fait cas d’une vague des admissibles du concours des spécialistes qui a été soustraite de façon irrégulière du lot et admise en formation de façon irrégulière à l’EFOFAN. Chose encore curieuse dans cette histoire, le fraudeur en question fait partie de cette première vague et de surcroit juriste de formation et se trouve être dans le processus de recrutement de spécialiste juriste par l’administration des douanes, un vrai spécialiste. Formé à l’EFOFAN, mais n’ayant pas officiellement incorporé incorporé le cadre des douanes, notre bonhomme trouvait probablement l’attente longue. Son comportement semble donner encore raison au syndicat des agents des douanes dans son combat contre ces concours organisés de façons irrégulières ces dernières années. Notre bonhomme est aujourd’hui entre les mains de la justice de Zinder avec comme chefs d’accusations faux et usages de faux, usurpation de titre, détention et circulation portant sur des marchandises d’une valeur de Quarante (40) millions sans aucun document douanier.

M.D

Le pays est, de plus en plus, menacé par une perversion de ses valeurs sociales, morales et religieuses. Pour cause, ces derniers temps, l'infidélité et l'adultère deviennent un fléau social récurrent au Niger. Jusqu'à ce que des hauts commis de l'Etat s'adonnent à la pratique de ce mal qui est en train de salir notre société. Comme dans l'état de la nature, l'état sauvage, des hommes et des femmes mariés organisent des randonnées lucifériennes. Une pratique contraire à la morale et à tous les enseignements religieux. Du reste, il ya quelques temps, l'immoralité a poussé deux femmes mariées à se battre pour un homme. Elles ne sont pas des coépouses (du moins légalement). La rixe, entre les deux tourterelles, a eu lieu au cours d'une cérémonie de mariage dans un quartier de Niamey. L'affaire a conduit les deux femmes à la Police qui découvre l'infamie. Informé de la situation, le tristement célèbre copain des deux femmes a couru dans tous les sens pour essayer de couvrir sa honte. L'affaire mérite d'être contée. Parce que c'est un haut commis de l'Etat qui est à la base de la bagarre. Un haut commis dont l'épouse légitime est connue du grand public nigérien pour avoir assuré des hautes fonctions de l'Etat. Des sources crédibles indiquent que, l'homme assurerait, chaque semaine, des paquets d'argent sortis des caisses de l'Etat aux deux femmes. Lesquelles auraient une faiblesse pour les parures en or. Aujourd'hui, c'est cette affaire qui est au centre des débats dans des cercles restreints de l'Etat. Une affaire qui risque de créer des préjudices graves au monsieur à l'esprit instinctif du plaisir. Surtout que, en attendant que madame (la mère de ses enfants) soit informée de l'affaire, ses adversaires politiques semblent décidés de demander au Président de la République son limogeage.

Nous y reviendrons !

Ali Soumana

 

La scène est digne d’une scène hollywoodienne. Interception de véhicule en plein centre-ville, tir à l’arme automatique sur les pneus du véhicule et braquage. La scène, cette fois réelle, a eu lieu aux environs de 11 heures en plein cœur de Niamey, sur la Place du petit marché, à une cinquantaine de mètres du commissariat spécial du Petit marché.

D’après les témoignages recueillis auprès des riverains, les braqueurs qui sont à bord d’un véhicule noir étaient en embuscade dans les environs, et ils ont attendu pendant plusieurs minutes l’arrivée de leur cible. Il s’agissait d’un véhicule de type Hiace, communément appelé ‘’19 Places’’ qui transporterait, selon certaines indiscrétion un pactole de 600 millions de francs CFA représentant les recettes d’un établissement très connu de Niamey, et que des agents avaient pour charge d’acheminer dans une banque pour y effectuer un dépôt.

Aussitôt, après le passage du véhicule transportant les fonds, les braqueurs l’ont suivi, pour ensuite effectuer une manœuvre dite de ‘’queue de poisson’’, obligeant ainsi le conducteur à freiner, juste en face de la boutique SAHTCO et Rakis.

Alors deux individus descendirent du véhicule noir, dont un portant un fusil AK47 (Kalachnikov) avec lequel il tira d’abord sur les pneus du véhicule et même sur la portière glissante du côté non chauffeur. L’individu à l’arme s’est ensuite mis à tirer en l’air au moment l’autre ouvrait le coffre arrière de la Hiace pour s’emparer du butin. Un des occupants de la Hiace a été blessé ainsi que l’attestent les traces de sang sur les lieux.

Tout autour, ce fut la panique générale, sachant qu’à Niamey les gens ne sont pas habitués aux scènes de braquage. Certains riverains se jetèrent à terre pendant que d’autres couraient dans tous les sens. L’opération s’est déroulée en quelques fractions de secondes. Les braqueurs prirent la voie allant vers le rond-point Justice en passant par l’Hôtel de Ville. Mais arrivés, au niveau de la SONIBANK, ils se sont retrouvés dans un embouteillage. Craignant de se faire coincer et rattraper par les Forces de sécurité, les bandits tirèrent une rafale en l’air pour se frayer un passage. Là aussi, une certaine panique a pris les usagers.

Ce cas de braquage doit interpeller les opérateurs économiques nigériens qui brassent des centaines de millions de francs en espèces sonnantes et trébuchantes dans leurs transactions. De nos jours des solutions, souvent moins coûteuses, sont à la portée de ceux qui veulent sécuriser leurs fonds. Il y a d’abord les sociétés de convoyage de fonds d’une part, et d’autre la digitalisation des opérations. L’environnement social et celui des affaires est en pleine mutation et les opérateurs économiques doivent s’y adapter pour éviter des situations pareilles.

Cette mutation s’impose aussi aux forces de sécurité. En effet, il est, pour les profanes, totalement surréaliste qu’un tel acte puisse se passer, a-t-on envie de dire, presque au nez et à la barbe des policiers, le braquage s’étant déroulé à quelques encablures d’un Commissariat.

 Siradji Sanda(onep)

L’affaire qui va être contée est à l’opposé de l’éthique et du devoir d’un chef de famille. Elle est une insulte contre la morale, les traditions établies et de toutes les doctrines religieuses. Il ya quelques temps, un homme bien connu de la scène politique nigérienne, devenu actuellement ministre de la République a décidé de convoler, en justes noces, pour devenir polygame. Le mariage a eu lieu dans l’art, dans les rituels et dans les recommandations prescrites par la religion musulmane. Durant des mois, le jeune marié aurait caché son mariage à sa première épouse. Il ne passait que les journées chez la jeune mariée. Par crainte d’être sermonné par sa première épouse. Il avait opté faire la sieste chez sa nouvelle aimée et dormir la nuit chez Hadjia « Ouwar Guida ». Il pensait avoir un système approprié qui empêcherait des foudres de Hadjia, la dame de fer, de tomber sur lui. Lorsque Hadjia a appris la nouvelle du mariage, elle a instruit le ministre d’abandonner sa femme. Mais, il se trouvait déjà que la jeune mariée porte un enfant. Comme les décisions de Hadjia restent sans appel, elle a demandé au ministre d’abandonner la femme. Car, dit-on, elle ne veut pas que ses enfants partagent le même père qu’un autre enfant. Et le ministre s’exécuta. Face à son irresponsabilité, l’affaire est portée devant les juridictions compétentes qui ont, également, approché l’Association Islamique du Niger pour connaitre la vision de l’Islam sur la question. Une décision est tombée comme un couperet. Laquelle décision ordonne au ministre la prise en charge intégrale de la femme et de l’enfant qu’elle porte. Après neuf (9) mois de grossesse, la dame accouche d’un joli garçon. Un accouchement qui s’est déroulé selon les préceptes de l’Islam et des bonnes conditions de maternité. Mais, comme le ministre est soumis aux injonctions de Hadjia, il refuse que l’enfant porte son nom. Une situation qui a agacé les parents de la jeune femme qui ont décidé de prendre en charge le baptême du nouveau né. Une irresponsabilité et un manque de conscience religieuse qui ont poussé la famille de la jeune dame à saisir de nouveau les juridictions. Dos au mur, le ministre accepte de faire le test ADN. Pensant être plus rusé, il aurait usé de sa position politique pour manipuler le résultat du test. Mais, c’est sans compter de l’esprit critique du juge en charge du dossier, une comparaison de sa photo et de celle de l’enfant a été faite. Une comparaison qui fait apparaitre que l’enfant et son père se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Et la justice ordonne la reprise du test ADN. Aujourd’hui, c’est ce fait de société inédit qui s’écarte de toutes les religions et qui met à nu l’irresponsabilité d’un homme politique, sans vergogne, qui est conté dans les salons de Niamey. Un homme politique qui, certainement, est en train de passer des nuits cauchemardesques pour avoir été à l’opposé de la morale de la société nigérienne et des préceptes de toutes les religions révélées.

C’est cet homme irresponsable opposé aux valeurs de la famille et habité par un esprit infâme qui plastronne, aujourd’hui, à la tête d’un ministère de la République du Niger. Un comportement jugé préjudiciable pour la société qui dévoile le visage hideux de l’homme.

A suivre !

Ali Soumana

Cette affaire qui n’a toujours connu son épilogue avait fait le buzz sur les réseaux sociaux et dans les fadas de Niamey. Un jour Amadou et Marie se sont rencontrés vers la grande mosquée de Niamey et, dans un coup de foudre, ont décidé de convoler en justes noces. Le mariage est scellé selon les préceptes de l’islam et les traditions établies par la société. Aussitôt après le mariage, Amadou aurait rencontré toutes les difficultés du monde. Il passait des nuits difficiles et cauchemardesques. Après quelques temps, Marie lui annonça la nouvelle qu’elle est en grossesse de lui. Ce qu’Amadou a, catégoriquement, réfuté. L’affaire est portée devant l’association islamique du Niger qui a demandé à Amadou de prendre Marie et sa grossesse en charge jusqu’à terme. Une prise en charge mensuelle de trois (3) cent mille francs est accordée à Marie. Une prise en charge régulièrement honorée par Amadou jusqu’à l’accouchement. Sans parler d’autres petits cadeaux. Mais, pour certaines raisons, Amadou refuse de donner son nom à l’enfant. Un nouvel épisode s’ouvre, ainsi, dans l’affaire. Cette fois, l’affaire est portée devant les juridictions. Devant le juge du Tribunal communal, Amadou et Marie ont décidé de faire un test ADN. A cet effet, un document a été signé par les deux et contre signé par le juge du Tribunal. Le résultat du test aurait été négatif. Marie conteste le résultat et accuse Amadou l’avoir manipulé. Elle demande une contre expertise. Une demande acceptée par Amadou et le juge qui fait une requête pour la contre expertise. Mais, aux dernières nouvelles, presque tous les laboratoires refusent de faire la contre expertise pour ne pas se faire éclabousser dans l’affaire. Et probablement pour ne pas discréditer le laboratoire qui fait la première expertise. Le corporatisme est-il une valeur au dessus de la manifestation de la vérité ? Surtout que la demande de la contre expertise est sous-tendue d’une requête du juge. Que faire ? Amadou et Marie se doivent de trouver un terrain d’entente. Au nom de l’Islam notre religion et des droits de cet enfant innocent. Surtout que, le Niger a ratifié la convention des droits des enfants.

A.S

Le Niger est un pays majoritairement musulman où la polygamie est admise, souvent même encouragée pour, prétendon aussi, donner la chance à beaucoup d’autres femmes – et elles sont les plus nombreuses – à vivre légalement sous un statut matrimonial sécurisant qui leur offrirait la possibilité de vivre la plénitude de leur bonheur lié à leur féminité. Mais voilà que sans s’en prendre à ceux qui le sont déjà dans le gouvernement d’Ouhoumoudou, Bazoum, un jour, défendant la cause des femmes – toute chose discutable – annonçait que plus aucun de ses ministres ne peut faire ce choix de la polygamie, sinon, il devra quitter le gouvernement pour gérer son émancipation. L’annonce, en vérité, avait divisé les Nigériens, et même, à l’époque, dans la salle où le président de la République, offrait son show, au milieu de femmes souvent inquiètes de manquer de maris. Quels commentaires n’avait-on pas entendus des plus sévères aux plus conciliants ? Une telle parole a très peu de chance d’être entendue dans un pays comme le Niger. Un autre pourrait avoir misé sur cette réalité pour jouer à l’insoumis.

Mais le président avait parlé et l’on avait cru que sa parole donnée pourrait avoir force de loi. Moralement et politiquement. Il y a à s’en préoccuper quand l’on apprend qu’un de ses ministres, depuis des jours, se serait marié, oublieux de la fameuse parole présidentielle anti-polygamie. En effet, les Nigériens se rappellent cette parole du président de la République, lors d’une cérémonie des femmes du Niger, au centre de conférences Mahatma Gandhi où, dans ses envolées lyriques, il annonçait ne pas tolérer la polygamie, avertissant, avec humour peut-être, que tout ministre qui voudrait prendre une « femme supplémentaire », devra quitter le gouvernement. C’était donc un défi que le président nigérien se lançait. Mais avec des informations recoupées, l’on se demande s’il peut être en cohérence avec sa propre parole pour, justement, faire partir du gouvernement tout ministre qui se hasarderait à aller à l’encontre de cette promesse faite pour faire plaisir aux dames qui étaient en face de lui, dans la salle haute en couleurs, brillant de féminités diverses. L’on apprend depuis quelques jours qu’un ministre aurait convolé en justes noces avec une Guadeloupéenne, défiant ainsi la parole du président. Pourtant, selon nos sources, le président serait bien au courant de « l’exploit » de son ministre. Et les Nigériens se demandent pourquoi, pour avoir bravé sa décision faite aux femmes, le «vieux-jeune marié», pour autant, ne peut quitter le gouvernement ? Qu’est-ce qui peut donc expliquer cette faiblesse de sa part ? Une solidarité militante ? La parole du président serait-elle si dévaluée qu’elle ne vaut plus rien au pays des Renaissants ?

Alpha

Faits divers : Un faussaire démasqué par les services de la Direction Générale du Trésor

L’intéressé, Chef du Service Matériel de la Présidence, n’a pas hésité à mettre en place un système frauduleux pour faire main basse sur d’énormes sommes d’argent soutirées des caisses de l’Etat.

Ayant compris les mécanismes de déblocage des fonds, il s’est simplement fait confectionner des faux cachets qu’il utilisait pour introduire des fausses lettres d’autorisation de paiement (LAP) qui lui ont permis de tirer de fortes sommes d’argent au niveau du Trésor Public de l’Etat. Pour ce faire, il lui a suffi d’imiter la signature du Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Finances, contournant ainsi la Direction générale du Budget censée introduire de tels documents.

Hélas, de telles manœuvres ne sauraient perdurer sans éveiller quelques soupçons. Aussi, vers le début de l’Année 2021, le pot-au-rose a été découvert, pour la première fois. A l’époque, le forfait portait sur cinq (5) LAP frauduleusement introduites. Confondu par les preuves qui lui ont été brandies, notre désormais faussaire s’empressa de reverser au Trésor la totalité du montant en cause.

Devant cette situation plutôt confuse, le Ministère des Finances a été amené à procéder à des vérifications plus approfondies. Il ressort des vérifications faites qu’en 2020, cet individu indélicat aurait perçu auprès du Trésor plusieurs centaines de millions de francs CFA en utilisant des LAP frauduleuses.

Estimant qu’il a dû profiter de certaines complicités, une enquête a été diligentée en vue d’en savoir plus. Il faut retenir qu’il a agi seul au niveau de la Présidence. D’ores et déjà, il a été interpelé et écroué.

C’est dire que le Gouvernement s’est fermement engagé à lutter sans complaisance contre la délinquance financière ! Du reste, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, l’avait dit de haute et intelligible voix, lors de son discours d’investiture : « Je voudrais dire clairement ici que quiconque a une responsabilité dans l'administration publique répondra désormais tout seul et entièrement de ses actes. Son parti politique, sa "base", sa famille, sa communauté ne lui seront d'aucun secours au cas où son comportement devrait commander une mesure coercitive à son encontre ».

Le message est clair : les plus hautes autorités n’entendent pas lésiner sur les moyens d’imposer les règles cardinales de l’orthodoxie dans la gestion des fonds publics de l’Etat. Et la règle, c’est celle de ‘’l’impunité zéro’’ contre les auteurs et complices de tout acte de malversations financières.

Assane Soumana(onep)

18 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 Selon une information de faits divers qui circule dans les réseaux sociaux, dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 janvier 2022, aux environs de 3 heures du matin, un groupe de jeunes composé de quatre (4) jeunes hommes accompagnés de 2 filles auraient semé la terreur au Diams night-club de Niamey. Sous l’effet de l’alcool et de la drogue, il semble que l’un d’entre eux portait un pistolet automatique. Il aurait menacé des gens et tiré des coups de feu dans les toilettes de ladite boîte de nuit. Après les coups de feu, ils ont pris la fuite à bord d’une Toyota Hilux V6 de couleur blanche avec une plaque d’immatriculation étrangère.

Selon un activiste des réseaux sociaux, après cette terreur à Diams night-club, la Police Judiciaire est allée sur les lieux pour constater les faits.

Elle aurait trouvé des douilles de balles sur les lieux. Elle a reçu des informations crédibles qui peuvent permettre d’identifier le propriétaire de l’arme en question avec la coopération des amis ou des gens avec lesquels ils étaient à Diams night-club cette nuit là. Il parait que les investigations continuent activement et pourraient conduire la police judiciaire à mettre la main sur ces jeunes gens. Sur un autre plan, le Procureur de la République a animé un point de presse la semaine dernière.

Pour le procureur du Tribunal de Haute Instance de Niamey,« Il n’est pas rare de constater des véhicules sans immatriculations circulant dans la ville de Niamey, surtout des Mercedes 100, 200 ou 350, etc. Il y a des moments ces jeunes gens font des ronds qu’ils appellent ‘’rodéo’’ tout en versant du sable et la poussière sur des paisibles citoyens des quartiers. Ces véhicules sont sans numéro avec des vitres fumées. Il n’est pas rare de voir des jeunes prendre des véhicules sans plaque souvent, soulever de la poussière sans se rendre compte ce qui se passe autour d’eux, à plus forte raison ceux qui sont à côté. Ça, s’appelle purement et simplement mise en danger de la vie des populations, c’est des comportements qui ne sont pas acceptables. Ces comportements prennent de l’ampleur. Je profite de cette occasion pour attirer l’attention des uns et des autres, nous allons être très regardant sur ces genres de pratiques et tout celui qui se ferra prendre, on va le traduire devant les juridictions. Il aura à faire face à la rigueur de la loi. Ce sont des comportements qui ne sont pas tolérables dans une vie en République et nous allons veiller à ce que ça cesse. Je vais veiller que ce message soit clairement entendu ».

A.Y

vvvLa localité de Falanko (Tanout), 90 km Nord-Ouest de Zinder qui était un village indépendant depuis l’époque coloniale est passée en 2017 au statut de Chefferie particulière de 2è catégorie, un rang inférieur à celui d’un canton.
Toutefois, Falanko avait été érigée en commune dans le cadre de la communalisation intégrale.
Le  Chef  Abdoul Aziz de la Chefferie particulière de Falanko est issu de la famille de Sidi Mohamed  Almounafari plaide aujourd’hui pour l’élévation de son entité au rang de canton.
Le premier chef de groupement touareg de Tanout nommé par les colons Français dans les années 1933 avant de  se voir détrôné puis  déporté à Falanko en 1945 pour devenir le chef de ce  village  indépendant  qui avait  été crée dans les années 1922 par un certain Mohamed Ali .
La raison de sa destitution par le Commandant de cercle de l’époque serait imputable  à sa  négligence dans  l’acheminement des vivres par les caravaniers (placés sous sa responsabilité) aux troupes  Françaises basées à Agades,’ ‘, rapporte l’honorable Chef  Abdoul Aziz Illiassou Sidi de Falanko.
Il existe cependant des liens étroits de consanguinité entre la Chefferie coutumière d’Anastafidat (Agades) et la chefferie particulière de Falanko.
Le pôle économique de Falanko  est le  marché hebdomadaire qui s’anime tous les vendredis très fréquenté par les ressortissants de Tessaoua,Ourafan et Tirmini et les communes de Gangara et Olléléwa avec lesquelles cette localié  partage les mêmes  frontières.

Une cérémonie de passation de commandement entre le colonel Moctar Ibrahim Diallo et le lieutenant-colonel Sidi Oummar Ka Ismael Ka s'est déroulée le mercredi 14 juillet dernier. A l’issue de cette cérémonie, le lieutenant-colonel Sidi Oummar Ka Ismael Ka a pris le commandement de la base aérienne 101 de Niamey. La cérémonie s’est déroulée sous les auspices du chef d'Etat-major de l'Armée de l’air, le colonel Salifou Mainassara en présence des sous-officiers, des militaires de rang, etc.

En prononçant la formule consacrant cette passation de commandement, le Chef d'Etat-major de l'Armée de l’Air (CEMAA), le colonel Salifou Mainassara a invité les sous-officiers et les militaires de rang de la Base Aérienne 101 à obéir aux commandements du lieutenant-colonel Sidi Oummar Ka Ismael Ka. La lecture de la formule a été suivie par l’exécution des protocolaires militaires donnant ainsi le commandement effectif de la base aérienne 101 au lieutenant-colonel Sidi Oummar Ka Ismael Ka.

Le nouveau chef de la base aérienne 101 est de la promotion 1998 de l'Ecole Royale de l'Air de Marrakech (Maroc). Né le 2 septembre 1977 à Niamey, le lieutenant-colonel Sidi Oummar Ka Ismael Ka est marié et père de quatre (4) enfants. Breveté pilote de transport, l’actuel commandant de la base aérienne 101 a, à son actif, quatre mille cent (4.100) heures de vol.

Vaillant soldat, le lieutenant-colonel Sidi Oummar Ka Ismael Ka a un parcours militaire et des expériences professionnelles exceptionnelles. Son cursus académique militaire détaillé sur son CV note qu’il a fréquenté l’école Royale de l'Air de Marrakech (Maroc) de 1998-2003; l’école de Spécialisation Transport à Kenitra (Maroc) de 2003-2004. Ensuite il a suivi des cours de perfectionnement à Pékin (Chine) en 2009 ; des cours d'Officier d'état-major (UNSOC) à Nairobi (Kenya) en 2013; des cours d'état-major à Bruxelles (Belgique) en 2014 et l’Ecole de Guerre (Allemagne) 2017-2019.

Le lieutenant-colonel Sidi Oummar Ka Ismael Ka a occupé des postes de responsabilité au sein de l’armée, notamment, Pilote à l'Escadron d'Aviation Légère (EAL) à la Base Aérienne 101 de Niamey de 2005-2008 ; Commandant d'Escadron Avion à la Base Aérienne 101 de Niamey de 2009-2011; Commandant d'Escadron d'Aviation Légère (EAL) à la Base Aérienne 101 de Niamey cumulativement Chef 5ème  bureau adjoint à l'Etat-major de l'Armée de l'Air de 2011-2012 ; Commandant d'Escadron de Reconnaissance et de Surveillance Aérienne (ERESA) à la Base Aérienne 101 de Niamey cumulativement Chef 3ème bureau adjoint à l'Etat-major de l'Armée de l'Air de 2012-2014 ; Commandant d'Escadron de Reconnaissance et de Surveillance Aérienne (ERESA) à la Base Aérienne 101 de Niamey de 2015-2017 et Commandant de la Base Aérienne 501 de Diffa de 2019-2021.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

15 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Fatiha au Camp Garba Hassan (Camp 6ème) pour les soldats tombés à Inatès : Partager la douleur des familles éploréesSuite à l’attaque terroriste intervenue le 10 décembre ayant occasionné la mort de plus de 70 soldats à Inatès, les deux Premières Dames du Niger Hadjia Aissata Issoufou et Dr Lalla Malika Issoufou se sont rendues, le vendredi 13 décembre, au camp 6ème pour présenter leurs condoléances aux familles des disparus. Les Premières Dames étaient accompagnées pour la circonstance par les épouses des personnalités et celles d’autres officiels.

A travers ce déplacement, Hadjia Aissata Issoufou et Dr. Lalla Malika Issoufou ont témoigné leur compassion à l’endroit des familles éplorées par cette tragédie. L’émotion se lisait sur tous les visages. Les larmes sont à peine contenues. Loin de nous séparer, la mort au contraire nous rapproche à travers le geste de consolation comme les présentations de condoléances, une tradition purement religieuse. A cette occasion, une Fatiha a été dite pour le repos des âmes des disparus. Notons par ailleurs, que le Président de la République, Chef de l’Etat a participé dans la matinée de la même journée à la Base Aerienne 101 à la levée des corps de nos soldats martyrs et procédé à leur décoration à titre posthume.

Mamane Abdoulaye

18 décembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/

Fatima Briend : le Niger à fleur de peauÀ l’entendre parler, on se dit qu’un poste de ministre à Niamey lui irait comme un gant. Démographie qui explose, mauvaise gestion étatique, politique de la ville à revoir, crise de l’éducation, soucis sécuritaires avec le groupe terroriste Boko Haram, afflux de migrants… Fatima Briend a réponse à tout.
Avec une éloquence rare, la jeune sexagénaire dresse, en l’espace de deux heures d’entretien, un tableau contemporain du Niger. Guère reluisant certes, malgré « tout l’amour » porté à sa terre d’origine, mais terriblement lucide au regard de la situation actuelle.

{xtypo_quote}« On vit mieux dans la brousse que dans les villes »{/xtypo_quote}

« Quand je suis au pays et que je vois la misère, cela me dégoûte car je ne peux rien y faire. Pourtant, nous sommes un pays riche. On a le soleil, de la terre vierge, de l’or, du pétrole, du charbon, du ciment mais à côté de ça, il n’y a aucune éducation. Quand je rentre chez moi, il y a des élèves qui, au collège, ne savent même pas écrire leur nom. C’est désolant », confie la native d’Agadez, la plus grande ville du nord du pays. Née en 1957 dans un campement, cette Touarègue d’origine « qui n’a pas eu la chance d’aller à l’école », retrouve un large sourire et un ton détendu au moment d’évoquer ses souvenirs d’enfance. Et toutes ces années passées en tant que gardienne de troupeau auprès des chèvres ou en tant que grande sœur responsable à l’égard des bambins, de par son statut d’aînée.

 Image d'illustrationLe Niger est un pays du sahel, avec une population qui tourne actuellement autour de 17 millions d’habitants. La majorité de la population est constituée de jeunes. Dans cet ensemble, les femmes représentent 50,3% de la population. La démographie quant à elle est favorisée par la grande fertilité des femmes nigériennes qui peuvent enfanter jusqu’à 7 enfants en moyenne. Aussi, constate-t-on que le nombre de femmes ne cesse de croitre. Cette situation ne va pas sans engendrer des difficultés à d’innombrables femmes qui n’arrivent pas à entrer dans la vie conjugale.

En Erythrée, un pays de la corne de l’Afrique la polygamie est devenue obligatoire. Dans ce pays, dans le texte de loi qui impose la polygamie, on trouve ce qui suit : « En se basant sur le jugement de Dieu à propos de la polygamie et des circonstances actuelles du pays (beaucoup plus de femmes que d’hommes), le département érythréen des affaires religieuses a pris les décisions suivantes : D’abord, tous les hommes devront marier au moins deux femmes ; et l’homme s’y opposant pourrait purger une peine d’emprisonnement à vie avec travaux forcés ». Les menaces ne sont cependant pas que pour les hommes car, il est précisé : « La femme qui essaye de dissuader son mari d’épouser une autre femme encourt une peine d’emprisonnement à vie ». Dans la foulée des pays qui vont dans le sens de rendre la polygamie obligatoire, on a également le Soudan, où un projet de loi a été proposé par le gouvernement soudanais dans lequel on peut lire : “Tout soudanais à l’âge de 40 ans est désormais obligé de se marier à une deuxième épouse». Dans le pays d’Omar El Bachir, ce projet de loi stipule aussi que toute femme qui empêche son mari de se marier à une deuxième femme sera punie conformément à cette nouvelle règlementation.

Alors, le gouvernement Nigérien peut-il élaborer un projet de loi qui rendra la polygamie obligatoire ? La question est grandement posée. Au regard de la situation que vive une grande partie de la gente féminine, le sujet mérite l’attention particulière du Ministère en charge des affaires religieuses. En effet, à l’heure actuelle, plusieurs femmes sont en train de devenir des vieilles filles sans avoir eu l’opportunité de se marier. Certes, nous sommes dans un pays à majorité musulmane, cependant, la polygamie n’est pas acceptée par les femmes. Pourtant, l’Islam autorise la polygamie, même si l’écrasante majorité des femmes s’y oppose.

Faux chèque : Une affaire qui défraie la chronique-Boukari Sani Zilly -Image d'illustrationL’affaire est sur toutes les langues dans les salons feutrés et fadas de la capitale. Selon des sources dignes de foi, un des fils du député Boukari Sani Zilly serait impliqué dans une sale affaire de faux chèque de près de 51 millions de FCA. Interpellé à la police judiciaire, l’enfant de Sani Zilly aurait été déféré au parquet ce mercredi 5 février 2020. Selon toujours nos sources, son complice qui serait le fils d’un ancien dignitaire du MNSD court toujours dans la nature. Aujourd’hui, l’opinion s’interroge sur la suite qui sera réservée à cette affaire. Cela au vu de la situation qu’occupe le sieur Zilly dans l’establishment des détenteurs du pouvoir de Niamey. En tout état de cause, l’affaire est gravissime et mérite d’être sanctionnée. Et l’opinion attend de voir.

08 février 2020
Source : Le Courrier

De nos jours les femmes excellent dans presque tous les domaines d’activités. Et le milieu artistique et culturel ne fait pas exception. Les stéréotypes commencent à tomber, elles investissent bien ce domaine et arrivent à laisser des empreintes. A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes célébrée chaque année le 8 mars, les filles passionnées de l’art se prononcent sur la journée, sur l’exercice de leurs métiers et donnent des conseils à leurs jeunes sœurs qui veulent  embrasser la carrière. Aujourd’hui nous allons à la découverte de Samira Seyni Djingo, Réalisatrice et Promotrice de la boîte de production audiovisuelle Niger Wood.

«La Journée de la femme est une occasion spéciale qui nous permet de dialoguer, chaque année à travers le monde, autour d'importantes questions sociétales dont la place et le rôle de la femme dans nos différentes communautés. La célébration de cette journée remet ces questions au centre des grands sujets débattus au plus haut niveau des décisions» souligne Samira Seyni Djingo. Aussi, salue-t-elle toutes ces braves femmes qui font des actions salvatrices en faveur de la promotion de la femme. Pour Samira, la femme doit avoir les mêmes chances que les hommes et travailler dur pour s’affirmer au même titre que les hommes.

Elle revient sur son parcours et sa perception de l’égalité homme- femme notamment dans le domaine cinématographique. «Ici, c’est le travail bien fait qui est mis en valeur. Que tu sois homme et ou femme, l’important c’est de t’appliquer et de respecter ce que tu fais. Il faut juste avoir la compétence et montrer ce qu’on peut bien faire. Il faut aussi savoir ce que l’on veut et se donner les moyens de réussir», dit-elle. Pour Samira le métier de cinéaste et celui de réalisateur ne sont pas différents des autres métiers. Les hommes et les femmes se battent pour donner le meilleur d’eux même. «Un bon film, une belle œuvre demande beaucoup de don de soi, de ténacité et surtout d’efficacité», précise-t-elle.

La jeune réalisatrice se réjouit de voir les performances réalisées par certaines femmes dans le domaine. A titre illustratif, elle se réfère à la première génération de femmes comédiennes (Zalika Souley, Kara da kiachi, Sourougna) et les Cantatrices (Dalweize, Zabaya Houssey, Zabaya Mariama Kallou ) qui ont pu s'imposer et réussir sur ce plan. «Et pourquoi pas nous ! Nous suivons leurs traces et grâce à nos talents et à notre travail remarquable, nous pouvons y arriver. Aujourd'hui, nous la nouvelle génération, nous sommes en train de nous professionnaliser et mieux, d'exporter l'art et la culture nigériens à travers le cinéma, la musique, etc. Le Niger regorge de talents, de femmes battantes et valeureuses qui ont fait leurs preuves en leur temps et c’est tout à l’honneur du pays. Et surtout que quelque part, elles constituent des références, des modèles à copier», déclare Samira Seyni Djingo.

Ce nouvel élan, explique-t-elle, augure un bel avenir pour les femmes qui jouent de plus en plus les rôles de premier plan dans le 7ème art. Dans ce domaine Samira confie qu’elle est devenue beaucoup plus endurante et mature. «Quand on gère une équipe, peu importe si t’es la plus jeune, le rôle de la maman te revient. Aujourd’hui dans ma vie de tous les jours, je gère mieux mes émotions ; ma gestion des conflits s’est nettement améliorée aussi», estime la Promotrice de la boîte de production audiovisuelle Niger Wood. 

Samira Seyni Djingo conseille aux femmes qui veulent évoluer dans le domaine culturel de faire preuve de ‘’tetutesse’’. «C’est un domaine où seules les têtues réussissent, elles doivent être des fonceuses, et ne pas avoir peur de l’échec car, l’échec fait partie de la réussite», dit-elle.

 Aïssa Abdoulaye Alfary

10 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Zarami Mamadou Mamane DG DouniaL’information de l’Hebdomadaire « Le Courrier », condamnant les faveurs faites à certains médias indépendants proches du régime en place par rapport au paiement des impôts, a piqué au vif le Directeur de la Télévision Dounia, Zarami Mamadou Mamane. C’est un rappel, nous avons rapporté la semaine dernière que l’organe dirigé par ce communicant hors-pair de « Guri système » n’a pas été soumis à la pression fiscale que subissent de jour comme de nuit les autres organes dont l’indépendance et la rigueur dans le traitement de l’information n’est plus à démontrer. C’est en substance ce que « Le Courrier » a donné comme information. Très dérangé par cette révélation qui l’a mis certainement mal à l’aise, surtout vis-à-vis de ses autres collègues responsables des radios et télévisions privées, le DG de Dounia nous a saisi au téléphone pour donner sa version des faits. Selon lui, le Groupe a été sommé de payer une somme qui avoisine 118 Millions FCFA, montant qu’il s’est engagé à payer sur la base d’un échéancier d’un (1) million par mois. Ce dernier a même promis de nous envoyer une copie de notification de paiement dudit montant, lequel document que nous n’avons pas reçu à cette date. Soit ! « Le courrier » prend acte de ces éléments d’informations mis à sa disposition par le DG de Dounia à travers un échange téléphonique. Il faut souligner que sur la base de cette proposition depaiement, le Groupe de Mamane Mamadou mettra près de dix (10) ans avant de payer l’intégralité du montant qui lui aurait été notifié par les services des impôts. Pourtant les médias qualifiés « d’ennemis » par Massaoudou Hassoumi ont été systématiquement fermés aussitôt après épuisement de leurs délais de grâce alors même qu’ils ont fait la même proposition de paiement que Dounia.

L’ambassadeur, délégué permanent du Niger auprès de l’Unesco, SE Inoussa Ousseini a représenté notre pays, aux cérémonies du Festival des Continents, organisées du 5 au 9 juillet au Fort de Querqueville, Cherbourg-en Cotentin, dans le nord de la France.

Ce festival, dont c’est la première édition, fondé par Monsieur Boubekeur Khelfaoui, a été placé sous la présidence de Monsieur Oumar Keita, ambassadeur, délégué permanent du Mali auprès de l’Unesco, président du groupe africain, sous le parrainage officiel de l’Institution.

Plus d’une centaine de personnes, représentant les 12 délégations africaines auprès de l’Unesco ont pris part aux différentes manifestations. Il y’avait au programme, des conférences, sur des thématiques variées, parmi lesquelles, ‘’la place du patrimoine culturel immatériel dans la sauvegarde des valeurs culturelles’’, ‘’les cultures orales et immatérielles dans les littératures africaines’’, ’’ la route transsaharienne’’, ‘’la parenté plaisante’’, ‘’les routes du savoir entre le Maghreb, le Sahel et l’Europe’’, ‘’l’origine africaine des mathématiques’’.

Des expositions figuraient également au programme de ce festival, sur l’IMZAD, par exemple ; cet instrument de musique partagé par le Niger, l’Algérie et le Mali. A ce propos, il faut signaler, comme l’a fait l’Ambassadeur Inoussa Ousseini, aux invités, que le Niger organisera, à Niamey, du 23 au 30 novembre 2019, des rencontres sahélo-sahariennes qui réuniront les pays ayant le Sahel et le Sahara en partage, avec comme thème central, l’IMZAD.

L’objectif de l’évènement, qui sera parrainé par le G5-Sahel et l’Unesco, est d’engager, a indiqué l’Ambassadeur Inoussa, «un ensemble d’actes symboliques destinés, à donner du sens à l’avenir de cette immense région du continent africain ; d’élargir l’entente entre les membres du G5-Sahel aux pays parties prenantes des accords de paix de Ouagadougou et d’Alger, afin d’ouvrir la perspective de ce développement culturel commun ».

Au troisième jour de festivités organisées par le musée national Boubou Hama de Niamey à l’occasion de la fête de Ramadan, des milliers de personnes dont des femmes, des jeunes filles et enfants ont visité le lieu. Parmi les visiteurs on note surtout beaucoup de jeunes. La Directrice de communication du musée, Mme Niandou Kadi exprime la satisfaction des organisateurs pour la réussite l’événement.

En termes du bilan, la Directrice de la Communication du musée national Boubou Hama de Niamey a indiqué que l’édition 2017 a été particulièrement marquée par une très forte mobilisation du public. Mme Niandou Kadi a souligné qu’ils ont enregistré plus de visiteurs cette année par rapport aux années précédentes. Elle s’est réjouie du fait que chaque année l’engouement devient de plus en plus important. Comparativement aux années passées le nombre des visiteurs a significativement augmenté. « Sur l’ensemble des trois jours de la fête, le nombre atteint plus de 35 000 visiteurs cette année. Ce justifie le mérite, la crédibilité et l’intérêt de l’initiative », a-dit Mme Niandou Kadi. Grâce à cette initiative, les jeunes retrouvent un cadre idéal de loisir et de distraction.  

La ministre déléguée auprès du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, chargée de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, Mme Lamido Ousseini Salamatou Bala Goga, a lancé, hier matin au Collège Mariama, les activités entrant dans le cadre de la commémoration du 47ème anniversaire de la Journée internationale de la Francophonie (JIF), édition 2017, placée cette année sous le thème «j'aime, je partage mon 20 mars». Cette cérémonie de lancement des activités commémorative s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, du doyen du corps diplomatique francophone, des chefs de missions diplomatiques et consulaires, des responsables du collège Mariama et des élèves.

Fête de l'Aïd El-Kebir : Le Chef de l'Etat et des milliers de fidèles participent à la grande prière Les fidèles musulmans de notre pays ont célébré, samedi dernier, la fête de tabaski ou Aïd El-Kebir dans la joie et l'allégresse. Comme à l'accoutumée, le Président de la République, chef de l'Etat SE Issoufou Mahamadou a effectué le déplacement de la grande mosquée de Niamey où il a pris part à la prière. Ce sont des milliers de fidèles qui ont pris d'assaut l'enceinte de la grande prière de Niamey afin d'assister à la prière. L'on notait également la présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, du 2e vice-président de l'Assemblée Nationale, M. Liman Ali Mahamadou, des présidents des institutions de la République, des députés nationaux, des membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique accrédités dans notre pays, des responsables régionaux et municipaux, ainsi que des responsables coutumiers et religieux.
Au terme de la prière, l'imam de la mosquée des grandes prières de Niamey, Cheick Djabiri Ismaël, a prononcé un sermon avant de dire une ''fatiya'' pour que le Tout-Puissant, le Clément, le Miséricordieux protège le Niger et son peuple. Il a ensuite procédé à l'immolation du bélier donnant ainsi le coup d'envoi aux fidèles pour l'accomplissement du rite d'Abraham.

Fête de l’Aid el fitr (Ramadan) : Une forte demande d’habits de fête tant au marché que dans les boutiques de prêt-à-porterL’achat des vêtements pour la fête de l’Aid El Fitr fait partie des préoccupations majeures des derniers jours du mois béni de Ramadan. Depuis quelques jours, les différents marchés de la capitale Niamey sont noirs de monde (majoritairement des femmes et des jeunes). Au grand Marché de Niamey, lieu d’achat par excellence pour la population, les commerçants retrouvent le sourire, ces derniers temps, après une période de rareté de clients due à la pandémie du COVID-19. Aujourd’hui, c’est le sourire aux lèvres pour les vendeurs de prêt-à-porter qui se frottent les mains en profitant à leur guise de la demande qui reste visiblement forte. Oui, la demande des habits de fête est très forte tant dans les marchés comme dans les boutiques de prêt-à-porter.

En date du mercredi 20 mai 2020 correspondant au lendemain de la nuit du ‘’lailatoul qadr’’ ou nuit du destin, l’accès au sein du grand marché relève d’un parcours de combattant. Une belle occasion pour les commerçants. Pour Moussa, le chiffre d’affaire des commerçants dépend toujours des nombres de clients enregistrés. ‘’ On voulait toujours voir ce marché plein de gens qui vont venir faire des achats. En cette occasion justement, les fidèles musulmans se dotent des meilleurs vêtements pour la fête afin de visiter les proches sous une belle apparence. Ce qui se traduit chez nous par une hausse de nos chiffres d’affaires, ces temps-ci. J’arrive à me faire plus de 600.000f cfa par jour, depuis le début de cette semaine’’, a indiqué M. Moussa qui vend des habits pour les enfants et les femmes.

Les vendeurs des ‘’bazins’’ ont à leur niveau multiplié les offres. Dans certaines boutiques, on en trouve de, toute qualité à savoir, des ‘’Djezner’’, ‘’bazin facebook’’, ‘’zayba couleur’’, « Lomassa », « VIP », etc. et les prix tournent autour de 10.000 et 20000 FCFA le mètre. Selon M. Coulibali Ibrahim, collaborateur d’un établissement d’Import-export et de vente de ‘’bazins’’, cette année, la demande de prêt-à-porter a augmenté. « Dans les années antérieures, nous vendons très peu les prêt-à-porter dans notre boutique. Les clients préfèrent acheter les non-cousus pour aller coudre sur mesure. Mais cette année pour la plupart des cas, surtout pour les hommes et les enfants, les gens ont opté pour le prêt-à-porter, c’est-à-dire des bazins bien cousus en divers modèles et tailles. Certainement, c’est parce qu’ils n’ont pas eu d’argent en avance et ils ont peur d’être déçus par les tailleurs à travers les faux RDV », estime M. Coulibali Ibrahim.

Fête de ramadan 2017 Les fonctionnaires outragés et frustrésChronique de deux jours les plus sulfureux d’une existence elle-même sulfureuse ! Une existence, une vie de chiens errants imposée à d’honnêtes et humbles citoyens et fidèles d’Allah ! Ils ont tous fini par dire ‘’ALLAH y a issa’’, (Dieu est suffisant en toute chose) ! Vendredi et samedi, les deux jours avant la fête de ramadan ont vu une affluence spectaculaire et pas du tout ordinaire autour des institutions bancaires et d’épargne de la place. Motif ? Après avoir jeûné un mois durant, les fonctionnaires nigériens espéraient réunir pour leur famille des conditions idoines pour fêter dans la joie et l’allégresse. Si ce n’est une exigence, ça doit être une recommandation religieuse très forte que d’habiller décemment et de faire manger convenablement sa famille à cette noble fête de l’Islam. C’est donc pour honorer et remplir cette recommandation, que les fonctionnaires nigériens ont pris d’assaut la devanture des banques et d’autres micro finances pour le paiement des salaires et pécules. Deux jours durant, ils ont carrément fait le siège, attendant d’un moment à un autre le fameux «virement» qui les délivrerait de ce fardeau qui leur martyrisait de la tête à la gorge (on n’a pas la voix en tant que chef de famille quand on n’arrive pas à honorer certaines exigences familiales). Le premier jour, vendredi, les visages étaient épanouis, rayonnants et il faisait réellement plaisir à voir ces chefs de famille devisant sur tout et rien.

Fête de Tabaski 2019 : Le Chef de l’Etat, SE M. Issoufou Mahamadou, a pris part à la grande prière collective à Niamey : Le Chef de l’Etat, SE M. Issoufou Mahamadou, a pris part à la grande prière collective à NiameyLa communauté musulmane du Niger a fêté, dimanche dernier, l’Aïd-el-Adha ou fête de Tabaski. A Niamey, l’évènement a donné lieu à la traditionnelle prière collective qui a drainé des milliers de fidèles à la Grande Mosquée de Niamey. Ont pris également part à cette prière, le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, le Président de l’Assemblée nationale, SEM Ousseini Tinni, le Premier ministre, SEM Brigi Rafini, le Haut Représentant du Chef de l’Etat, SEM Seyni Oumarou ainsi que plusieurs officiels, notamment des députés, des membres du Gouvernement et ceux du Corps diplomatique représentant les pays islamiques au Niger.

Après les traditionnelles deux Raka’at dirigées par l’Imam de la Grande Mosquée, Diabiri Ismael, la khoutba et l’acte du sacrifice du mouton sur place, les officiels se sont retrouvés autour du Président de la République au Palais présidentiel pour les présentations de vœux au Chef de l’État. Sur l’ensemble du territoire national la fête a donné lieu au même rituel notamment le sacrifice du mouton dans les familles et l’organisation des réjouissances populaires.

Onep

13 août 2019
Source :  http://www.lesahel.org/

 

 

La commémoration du 62ème anniversaire de l’indépendance de notre pays qui coïncide avec la 47ème  édition de la fête nationale de l’arbre a donné lieu à Maradi à plusieurs évènements. Le 02 Août, une nuit écologique a été organisée à Maradi, évènement au cours duquel, l’importance de la plantation de l’arbre et de son entretien a été révélée à la population. Ensuite, une cérémonie de plantation d’arbre a eu lieu le 3 août au sein du CEG Franco- arabe Gao de Maradi en présence de tous les officiels de la région. Le thème retenu est «lutte contre l’ensablement des cours d’eau : voie pour relèvement et la résilience des communautés locales».

Dans son intervention à cette occasion, le Gouverneur de la Région, M. Chaibou Aboubacar, a rappelé que la région de Maradi qui couvre une superficie

de 41.796 km2 regorge d’énormes potentialités forestières et fauniques. Malheureusement, poursuit-il, cette ressource subit les effets néfastes des aléas climatiques et des mauvaises pratiques de l’homme. Pour lui, la dégradation de l’environnement a atteint un niveau préoccupant, dont les principales causes sont les coupes abusives du bois vert ; la carbonisation ; l’ensablement des terres de culture, des cours et plans d’eau, pour ne citer que ceux-là. «Cette fête nous donne assurément l’occasion pour inviter toute la population de Maradi à une prise de conscience sur les préoccupations environnementales que nous vivons et nous rendre à l’évidence que nos comportements inappropriés vis-à-vis des ressources naturelles, doivent être combattus avec la plus grande détermination» a-t-il dit.

A travers ce thème, il s’agit, selon le gouverneur de Maradi, d’amener les Nigériens à observer des modes d’exploitation durables des arbres et des forêts aussi bien sur les plateaux et les bassins versants que dans les vallées et basfonds. Il s’agit aussi de les encourager à inverser les tendances à l’ensablement des cours et plans d’eau à travers la restauration des terres intégrant la plantation d’arbres et la génération des revenus par la mise en œuvre des travaux à haute intensité de main d’œuvre. M. Chaibou Aboubacar a rappelé qu’au cours de l’année 2022, plusieurs actions de réhabilitation et de protection des écosystèmes agro-sylvo-pastoraux dégradés ont été réalisés dans la région en vue de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire des populations et promouvoir le potentiel fourrager du cheptel prôné par les autorités de la 7ème République.

A l’endroit des  élèves et des professeurs de l’établissement où cette plantation d’arbres a eu lieu, le gouverneur de la région leur a demandé de tout mettre en œuvre pour protéger et entretenir les plants qui ont été plantés afin d’assurer une bonne visibilité de ce site. Il a promis de suivre et évaluer périodiquement l’évolution des plants sur ce site qui rentre désormais dans le catalogue des sites régionaux consacrés à la fête nationale de l’arbre.

Le Directeur régional de l’Environnement et de la lutte contre la désertification, le Colonel Hamza Barmou pour sa part a estimé que, le choix de ce thème trouve toute sa signification car le phénomène de l’ensablement menace non seulement nos infrastructures, mais aussi et surtout nos cours et points d’eau : mares, fleuves, Goulbi. Il a indiqué que 9.085,621 ha de terres agricoles dégradées ont été récupérées ; la fixation de 40 ha de dunes de sable ; l’ouverture de 677,5 km de bandes pare feux ; la réalisation de 29.000 ha de régénération Naturelle Assistée ; la mobilisation de 668556P/J, la création de 5065 emplois temporaires et l’injection de 2.249.671.416 FCFA. «Si tous ces efforts se poursuivent et se consolident avec des résultats concluants, nous pouvons garder l’espoir de gagner le pari de la lutte contre la désertification et la dégradation des terres et des écosystèmes» a-t-il averti.

Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi

À Niamey on compte plusieurs espaces, boutiques et coins de vente des pièces détachées. Oumarou Djibo promoteur de ‘’Ferraille-Niger’’ fait partie des personnes exerçant dans la vente des pièces détachées et accessoires automobiles. Son commerce est situé à l’Arrondissement Communal Niamey V sur la route de Torodi.

Après le célèbre marché de ferraille de Niamey, ‘’ferraille-Niger’’ est le premier espace privé le plus important en matière de vente des pièces détachées et autres accessoires pour les automobiles. En un seul lieu vous avez des solutions à tout ce dont vous avez besoin concernant les pièces détachées et tous autres accessoires pour les véhicules. C’est l’initiative d’un jeune nigérien, en la personne de Oumarou Djibo, la quarantaine, qui a le choisi de prendre une disponibilité pour mettre une « pause » dans la carrière qu’il suivait afin de se lancer dans ce business. Le choix du secteur des pièces détachées d’automobiles se justifie certainement par l’accroissement rapide du parc automobile au Niger, avec des véhicules des marques diverses. En effet souvent des véhicules restent longtemps en panne sans solution par manque de pièces de rechanges parce que non disponibles sur place. Face à ce constat, le jeune Oumarou Djibo a eu l’idée de proposer son service. Depuis cinq ans il part en Europe surtout, d’où proviennent la plupart des cylindres pour se ravitailler en pièce détachées. Aujourd’hui, il a créé un empire des pièces détachées, où il est difficile de manquer ce dont on a besoin. Amortisseurs, boites de vitesse, des pièces des moteurs, les axes, les pneus, et autres éléments sont disponibles à ‘’ferraille-Niger’’. « Nous avons toutes les pièces et cela pour des véhicules quel qu’en soit les marques. Notre ambition c’est de répondre au besoin des populations en matière de pièces détachées et autres accessoires des voitures », assure M. Oumarou Djibo.

A ‘’ferraille-Niger’’, c’est une dizaine de jeunes et de militaires retraités qui y travaillent. Des emplois qui leur permettent de sortir de la précarité économique et sociale. Pour sa part M. Oumarou Djibo apporte ainsi sa contribution à la lutte contre le chômage. « Dans l’ensemble on peut dire que ces personnes sen sortent bien. Chacun gagne ce qui lui revient en fonction de ses efforts », dit-il.

Par ailleurs, les vendeurs des pièces détachées plaident pour en faveur de quelques facilités fiscales pour leur permettre de mieux s’implémenter. Tous apportent leur contribution à l’amélioration des conditions de vie des jeunes et des personnes vulnérables mais aussi au développement du pays à travers leurs investissements.

Ali Maman(onep)

Chaque année, après la saison des pluie, on assiste à un déplacement massif des jeunes, tous âges et sexes confondus, des villages vers les grandes villes, à la recherche d’une vie meilleure. Parmi ces jeunes se trouvent des filles de 10 à 17 ans qui viennent, qui pour faire des petits commerces, qui pour faire le travail domestique (accomplir des tâches ménagères) - une sorte d’assistance aux familles qui les engagent ; elles sont parfois exploitées et mal rémunérées, mal nourries et humiliées.

Selon Kadidja, une jeune fille d’à peine 12 ans que nous avons rencontrée et qui travaille comme domestique chez une dame d’une soixantaine d’années, ce job est la seule issue pour elle de subvenir à ses propres besoins et simultanément aider ses parents qui sont au village. Elle est en fait l’espoir de sa famille à chaque fois que les récoltes ne sont pas bonnes. S’agissant de la scolarité, Mlle Kadidja nous confie n’avoir jamais fréquenté ni l’école moderne, ni l’école coranique. « Je travaille chez une dame qui me fait souffrir car je fais le ménage, la lessive, les courses, etc. », explique notre interlocutrice.

Et, après avoir accompli toutes les tâches qui lui sont confiées, la patronne de Kadidja l’oblige à rester à côté d’elle pour des petits services et tout ça pour seulement 8000 FCFA le mois. ‘’ Mon seul repos ou ma seule distraction, c’est quand je rentre chez moi aux environs de 13 heures pour revenir à 16 heures. Le pire dans tout ça, c’est que ma patronne n’aime pas que je prenne au robinet une quantité d’eau suffisante pour me laver’’, déplore-t-elle avant de préciser que ses moments de prendre une douche sont surveillés. Bref, Kadidja voit sa liberté confisquée par une dame qui n’a pas la moindre pitié.

Travaux pratiques, études de cas, communications sur notamment le leadership, l’efficacité au sein du groupe, les systèmes de santé, les politiques de santé…sont les principales activités menées lors de l’école bilingue de la mi-année du COMCAHPSS qui prend fin aujourd’hui à Accra au Ghana.

Avec un objectif clair de renforcement de capacités, ce premier module a réussi aussi le pari de permettre aux équipes des six pays participants d’échanger leurs expériences dans plusieurs domaines dont le leadership et le travail d’équipe. Relativement à ce point et afin de bien éclairer les participants, les objectifs des groupes et des équipes ont été définismercredi dernier. La communication faite à ce sujet a fait ressortir que le but de ces groupes est celui des individus qui le composent et qui ont chacun un rôle à jouer. Il ressort aussi de cette communication que «l’équipe est une créature compliquée», mais qu’elle doit êtreefficace. Les déterminants de l’efficacité d’un groupe sont les données, le groupe, la tâche, l’environnement, les facteurs d’intervention, le style de leadership, la motivation, les résultats, a ajouté le communicateur avant de s’appesantir sur la tâche du groupe qui doit être « claire, pertinente ».

S’agissant de l’environnement, tous les groupes de travail œuvrent dans un contexte différent. Il est important de comprendre les normes et les attentes.

Les différentes données d’un groupe sont la taille, les caractéristiques des membres, leurs compétences et aptitudes pour effectuer le travail, la compatibilité. Il est conseillé de toujours faire en sorte que les intérêts du groupe dépassent les intérêts individuels. La recette d’une équipe qui gagne est la clarté des objectifs de l’équipe c’est-à-dire quand tout le monde comprend le but et les objectifs de l’équipe.

Les populations de la cité des Djermakoyes sont sorties spontanément fêter la victoire de Kadri Abdou dit Issaka Issaka qui vient de remporter son 5ème sabre national de lutte traditionnelle à Diffa. Toutes les rues de Dosso, les marchés étaient bondés de monde.

Ala devanture du gouvernorat, le premier responsable de la région est sorti présenter ses remerciements à un premier groupe de manifestants. Très ému par cette manifestation spontanée, le gouverneur de Dosso, M. Albachir Aboubacar a chaudement félicité les autorités de la 7ème République qui ont maintenu ce sabre national et qui continuent à l’organiser chaque année.

Ce 5ème sabre de Issaka Issaka, a indiqué M. Albachir Aboubacar, honore toute la région de Dosso. Le gouverneur a saisi l’opportunité pour encourager les lutteurs et remercier tous les ressortissants de Dosso qui ont apporté leur contribution pour mettre les lutteurs de la région dans de bonnes conditions. Les lutteurs et le champion, a-t-il annoncé, auront un accueil hors pair.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Source : http://www.lesahel.org

La 7ème édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Élevage (SAHEL- Niger) s’achève, après 4 jours marqués par une importante participation d'exposants et de visiteurs, avec la participation de 7 pays d'Afrique et 1 pays d'Asie. En clôturant le salon, hier dans l’après-midi, au Palais du 29 Juillet de Niamey, en présence du Haut-commissaire à l’initiative 3N et du président du Réseau des chambres régionales de l’agriculture (RECA), ainsi que de plusieurs personnalités, le ministre de l’Agriculture, Dr Alambedji Abba Issa s’est félicité de l'engouement des opérateurs et des prometteurs des technologies innovantes de production et de transformation des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques (ASP/H), vis-à-vis de cette manifestation.

Cette 7ème édition a été aussi marquée par la qualité et la diversité des produits agro pastoraux et halieutiques présentés. Selon le ministre de l’Agriculture, Dr Alambedji Abba Issa, beaucoup de produits certifiés présentés n'envient rien aux produits importés. «Nos exposants ont en effet présenté des produits normés et certifiés avec le cachet bio, montrant que notre pays est déjà prêt pour la compétition sur les marchés sous régional et continental», a-t-il déclaré.

Les résultats pertinents issus des échanges dans les différents panels animés par les experts sur les thèmes relatifs à la ZLECAF, la labellisation et la certification, et aux chaines de valeur et leur financement innovants, montrent la préoccupation et la détermination de notre pays à rendre plus compétitives les filières à fortes valeurs ajoutées pour répondre aux exigences du marché régional et international. Le ministre de l’Agriculture s’est réjoui de l'engouement du public aussi bien au niveau des stands qu’à celui des conférences, un taux élevé de vente des produits exposés. Dr Alambedji Abba Issa a félicité toutes les délégations et le comité d'organisation pour la réussite de cet important événement et pour les résultats tangibles obtenus. Le ministre de l’Agriculture affirme que le secteur agricole nigérien possède un dynamisme porté par de nombreuses innovations et technologies de pointe utilisées par les jeunes, surtout dans le domaine de l'irrigation. «Ce dynamisme est aussi illustré par un nombre de plus en plus croissant, au fil des éditions, de femmes transformatrices présentant des produits diversifiés et de qualité», a-t-il ajouté.

Ainsi, plusieurs prix ont été remis aux lauréats et des prix de participation aux régions, producteurs et professionnels travaillant dans les domaines agro-sylvo-pastoraux, halieutiques et hydrauliques. Au total, 55 prix ont été remis aux difféfents récipiendaires, pour un montant total de 36.400.000 FCFA.

Le Prix spécial du Président de la République pour la catégorie Agriculture, d’une valeur de 5.000.000 FCFA est remporté par Mme Saoudé Garba de Maradi pour son huile d'arachide fortifiée à la Vitamine A. Dans la catégorie Elevage, c’est Elh Hamissou Harouna de Zinder qui repart avec les 5.000.000 FCFA, pour son Taureau Croisé Azawak-Bororo.

Des Prix spéciaux du Président de l'Assemblée Nationale ont été aussi attribués. Dans la catégorie Environnement, Zabeirou Abdoulkarim de Tillaberi soit 2.000.000 FCFA pour son Kilichi de poisson. En Hydraulique, la Couveuse KP60 de Issa Kimba Massaoudou de Niamey lui a valu également 2.000.000 FCFA. Dans le volet Equipement Matériel de transformation, Bridge Africa Consulting remporte 1.000.000 FCFA pour un «Biodigesteur».

Quatre Prix du Premier Ministre, d’une valeur de 500.000 pour chaque lauréat, ont été décernés pour les catégories Production végétale (à GIE 3B de Niamey), Production Animal (Rabiou Issa de Tahoua, Belier Oudah bicolore blanc fauve), Produit de l'Environnement (Mina Inov, Bouillie enrichi au Moringa de Niamey), et Equipement Hydraulique innovant (à Hamza Alhassane pour son prototype de conservation de la pomme de terre).

Ismaël Chékaré (Onep)

Les activités entrant dans le cadre de la campagne de dépistage du VIH/SIDA dans les districts sanitaires de Niamey ont pris fin samedi 18 Janvier au Centre de Santé Intégré (CSI) Koira Kano Nord, sur une note de satisfaction. Cette campagne placée sous le parrainage de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, marraine de la lutte contre le VIH/Sida au Niger, a été une opportunité pour beaucoup de personnes à se faire dépister afin de connaitre leurs statuts sérologiques. Ladite campagne vise à faciliter la prise en charge des malades, à réduire les infections et à maitriser le taux de la prévalence.

À travers cette campagne, la Fondation Guri Vie Meilleure encourage la population à se faire dépister afin de rehausser le taux de dépistage, de continuer les efforts dans la stabilisation du taux de la prévalence au Niger, qui se situe autour de 0,4%, d’avoir une charge virale supprimée non détectable, de lutter contre la stigmatisation ou discrimination et d’accélérer la marche vers l’élimination de cette maladie conformément aux Objectifs du Développement Durable (ODD). Cette campagne couplée avec la célébration de la Journée Mondiale de la Lutte contre le SIDA est une occasion pour évaluer le chemin parcouru, les défis à relever et renforcer les stratégies pour atteindre les objectifs fixés. Lancée le 9 Janvier dernier par la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, cette action est un appui qui vient soutenir les efforts des services publics et privés de santé en particulier et la population en général dans le cadre de la riposte contre le VIH.

La campagne de dépistage volontaire du VIH Sida à Niamey, a pris fin hier matin au Centre de Santé Intégré (CSI) Lossagoungou. Placée sous le parrainage de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou marraine de la lutte contre le VIH Sida au Niger, cette campagne s’est déroulée du 15 au 24 janvier 2020 dans 20 centres de Santé Intégré de Niamey. Elle a permis aux populations environnantes de se faire dépister afin de connaitre leurs statuts sérologiques. L’objectif est d’accélérer la riposte contre le VIH ainsi que le traitement.

C’est le Directeur Exécutif de la Fondation Guri Vie Meilleure, M. Ousmane Kadri Nouhou qui a présidé la cérémonie de clôture de cette campagne, en présence du coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Sida et les Hépatites, Dr Assane Abdoul Nasser, de l’attaché de l’Ambassade de la Chine aux Niger, M. YIKAI et des cadres de santé.

La campagne a été clôturée par la remise d’un don de kits alimentaires aux personnes vivant avec le VIH Sida. Ce don, destiné à 200 personnes vivants avec le VIH est composé de 5 tomes de riz, 200 paquets de pâtes alimentaires, 1000 litres d’huile, 400 paquets de lait et 400 paquets de sucre.

Le Directeur Exécutif de la Fondation Guri Vie Meilleure, M. Ousmane Kadri Nouhou a invité à cette occasion tous les agents de santé, à tous les niveaux, à exploiter toutes les opportunités qui se présentent pour continuer à conseiller les populations et à les encourager à se faire dépister. «L’intensification du dépistage du VIH est particulièrement importante car, cela nous permet de connaitre notre statut sérologique même dans cette situation de pandémie», a-t-il soutenu.

Cette pandémie de COVID 19, est une réalité et touche tout le monde. «Cette situation est durement ressentie par toutes les personnes vivant avec le VIH. C’est pour soutenir les actions du gouvernement que la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, à travers sa fondation GURI Vie Meilleure, a jugé nécessaire d’apporter cet appui alimentaire au réseau des personnes vivant avec le VIH SIDA», a indiqué M. Ousmane Kadri Nouhou.

Le Directeur Exécutif de Guri a saisi cette occasion pour rassurer le réseau des personnes vivant avec le VIH que la Fondation Guri Vie Meilleure continuera à les appuyer et à les protéger contre toute stigmatisation ou discrimination. Il a par ailleurs remercié l’Ambassade de la République Populaire de Chine pour tous les appuis apportés à la Fondation dans le cadre de la coopération sanitaire du Forum sur la Coopération SINO Africaine.

Le coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Sida et les Hépatites, Dr Assane Abdoul Nasser a, pour sa part, remercié la fondation Guri pour l’appui à l’endroit des personnes vulnérables. Il a annoncé que ces personnes vivant avec le VIH ont également bénéficié d’autres initiatives, notamment un Cash transfert de la part de l’ONU Sida et incessamment un autre cash transfert qui sera organisé par le ministère de Santé Publique, le réseau des ONG avec l’appui du Fonds Mondial. Dr Assane Abdoul Nasser a enfin salué toutes ces différentes interventions qui viennent accompagner globalement la riposte contre le VIH au Niger.

Aminatou Seydou Harouna

25 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 Les autorités de la ville de Niamey ont annoncé dans un communiqué l'interdiction de la mendicité sur les lieux publics - rues, carrefours, alentours magasins- à compter du 1er mai 2019. Cette décision intervient dans le cadre des multiples mesures prises afin de donner à notre capitale une image d’une ville moderne à laquelle les autorités actuelles aspirent depuis 8 ans.

Le phénomène de la mendicité sur les lieux publics fait partie du décor de la ville avec des personnes de tous âges tendant la main aux passants. Un comportement qui donne une mauvaise image à la capitale, pourtant le programme de la renaissance fait des efforts pour donner plus de visibilité aux grandes villes du pays.

Selon le communiqué signé par le Président de la ville de Niamey, seules trois catégories de mendiants autorisés handicapés, personnes âgées et endettés ou victimes de sinistre- sont invitées à se replier sur les lieux de culte et les centres sociaux, précise le texte qui interdit aussi la mendicité des mineurs.

Les parents ou les tuteurs des mineurs encourent des peines d'emprisonnement de 6 mois à un an'', selon le code pénal, rappellent les autorités municipales. Dans le même communiqué, les autorités de la ville de Niamey annoncent l’interdiction du vagabondage, et avertissent que ''des séries de contrôles seront organisées de jour et de nuit à partir du 1er mai par la police nationale.''

Notons que, cette mesure fait suite à plusieurs rencontres avec les différentes parties prenantes. En effet, les autorités de la ville de Niamey ont tenu des réunions à l’issue desquelles, les oulémas ont donné des explications concernant les conditions de la mendicité en islam.

Ousseini Tinni Retour TchadLe président de l'Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni, a regagné Niamey, hier en début d'après midi, de retour de Ouagadougou au Burkina Faso où il a participé aux travaux de la rencontre de haut de niveau des parlementaires de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad qui, se sont déroulés du 20 au 23 juillet dernier dans la capitale burkinabè. A sa descente d'avion à l'Aéroport international Diori Hamani de Niamey, SE. Ousseini Tinni a été accueilli par le 2ème Vice président de l'Assemblée nationale l'honorable Liman Ali Mahamadou, puis salué par les membres du bureau de l'Institution et ceux de son cabinet.

Après deux jours d’intenses travaux, la rencontre de réflexions sur les conditions socio-économiques des femmes dans la Région de Diffa a pris fin, le Jeudi 16 décembre 2021, dans l’après-midi, dans l’amphithéâtre du Lycée Technologique de Diffa. C’est le Président du Comité Diffa N’Glaa, M. Abdou Lawan Marouma qui a présidé la cérémonie de clôture de ladite rencontre en présence des autorités administratives, municipales, coutumières de la Région de Diffa, de la présidente du Comité Directeur des Femmes, Diffa N’Glaa, Mme Ali Mariama et de plusieurs invités.

Cette importante rencontre a regroupé les femmes de toutes les 12 communes de Diffa et les organisations féminines venues de Niamey. Elle s’est déroulée dans de bonnes conditions et les échanges étaient très riches et d’importantes recommandations et résolutions ont été formulées. Les participants ont suivi plusieurs communications sur des thématiques diverses en deux sessions. Ainsi, la première session a pour thème central : « l’importance de l’éducation de la jeune fille dans l’émergence du leadership féminin, du rôle et de la place de la femme dans la prévention et  la gestion des conflits, l’impact de la crise BH sur le développement socioéconomique de la région et l’employabilité des jeunes ». La deuxième session a porté sur : «  la place et le rôle des organisations humanitaires dans l’assistance, le relèvement et la condition de la paix dans la région et les actions menées en faveur de la protection sociale des survivantes de VBG ». Les différentes communications ont été animées par des membres des organisations féminines et des représentantes des ONGs partenaires qui interviennent dans la région de Diffa. 

Les participantes ont recommandé entre autres :  de vulgariser et appliquer les textes en faveur de la femme et de la jeune fille ; améliorer la mise en œuvre des engagements de genre qui apparaissent dans les documents de projets ; promouvoir une  gouvernance inclusive des organisations locales (jeunes, femmes, des personnes vivant avec handicap, etc.). Elles ont aussi recommandé de favoriser la passation d’une génération à une autre (Génération Egalité) ; avoir une enveloppe réservée aux organisations féminines ; associer de façon systématique les organisations locales féminines dans les stratégies d’élaboration et de mise en œuvre des programmes au contexte local. Les participantes ont en outre demandé de mettre un accent sur l’éducation comme conditionnalité de financement des projets du genre dans la réduction des risques et des catastrophes ; renforcer le financement des associations locales de femmes pour assurer leur résilience; promouvoir la prise de conscience du rôle important des femmes dans la prévention de la paix et la reconstruction des zones impactées à travers des discussions constructives ; etc…

Cette rencontre a permis aussi aux participantes de prendre trois engagements forts sous forme de serment. Elles ont ainsi, fait le serment de : rester unies, engagées et déterminées à accompagner et soutenir toute initiative de développement à travers l’instauration d’une paix durable dans notre région. Les participantes s’engagent à soutenir sans faille les initiatives de SE Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, particulièrement en ce qui concerne la consolidation de la cohésion sociale, le retour des déplacés dans leurs villages, et la création des internats et cantines scolaires. Elles ont pris l’engagement d’accompagner l’Etat et ses partenaires dans la formulation et la mise en œuvre des stratégies et programmes visant la cohésion sociale, l’instauration d’une paix durable et la ferme implication des femmes et des jeunes filles dans le processus de développement économique et social de la région de Diffa. 

La rencontre a aussi été sanctionnée par un « appel aux partenaires de l’éducation ». Cet appel vise à solliciter les partenaires techniques et financiers, les organismes privés et toutes les parties prenantes de l’éducation « d’apporter un appui conséquent à l’initiative du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Bazoum Mohamed relative à la création des internats des filles au niveau des communes ».

Le président du comité Diffa N’Glaa s’est réjoui du bon déroulement de cette rencontre et a réitéré son engagement à accompagner toutes les femmes dans leurs initiatives   pour l’amélioration des conditions de bien-être des populations en général et des femmes en particulier de la Région de Diffa.

Pour sa part, la présidente du Comité Directeur des Femmes Diffa N’Glaa a assuré les participants à s'investir pour que les résolutions soient prises en compte et que les recommandations soient mises en œuvre. 

Lors de cette cérémonie de clôture, le Président du Comité d’Organisation Diffa N’Glaa a reçu une somme de 12 millions de FCFA de la part des femmes des 12 communes de la Région de Diffa en guise de contribution pour l’organisation de la fête Diffa N’Glaa. Cette somme lui a été remise par la présidente du Comité Directeur des Femmes Diffa N’Glaa. Le Président Abdou Lawan Marouma n’a pas caché ses vifs sentiments et sa profonde fierté. Il a, au nom des plus hautes autorités et de celui des membres du Comité Diffa N’Glaa, plaidé pour une mobilisation générale de tous pour la réussite de ce grand événement que Diffa accueil, afin de permettre aux hôtes de garder des bons souvenirs de Diffa.

 Ali Maman(onep)  (envoyé spécial)

L’Ecole Militaire Supérieure (EMS) de Niamey a organisé, hier matin, une cérémonie marquant la fin de la formation de la 1ère Promotion du Cours d’Etat-Major des Forces Armées Nigériennes. Au terme de 8 mois de stage, 26 officiers issus de différents corps (2 officiers de la Gendarmerie Nationale, 2 officiers de la Garde Nationale du Niger et 22 officiers des Forces Armées Nigériennes) ont tous reçu leurs diplômes, des mains du ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indattou qui a présidé la cérémonie, en présence notamment de plusieurs hauts responsables des FDS et des parents des récipiendaires.

Selon le commandant de l’école, le Colonel Abdoul Razak Ben Ibrahim, les récipiendaires ont été initiés aux techniques d’Etat-Major, outillés pour le commandement des bataillons et pour le travail en état-major national ou multinational, d’armées ou interarmées et interalliés en prenant en compte nos réalités nationales sur lesquelles cette formation a été calibrée. Ceci, conformément à la vision des plus hautes autorités exprimée par SE Mohamed BAZOUM, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées, le 15 octobre 2021 à l’occasion de la cérémonie de la rentrée solennelle. En effet, le Chef de l’Etat disait «cette Ecole constitue l’expression de notre engagement de nous doter de tous les instruments dont nous avons besoin pour assurer la sécurité de notre pays (…).. Je suis par conséquent confiant quant à la qualité de la formation qui sera assurée dans cette Ecole ainsi que du produit qui en sortira », fin de citation.

«La réussite de ce Cours Etat-Major, impulsée par la hiérarchie militaire qui a mis tous les moyens en œuvre pour son bon déroulement est aussi imputable à la disponibilité et à la résolution des cadres militaires et civils sans lesquels les objectifs de cette formation n’auraient pas été atteints», a dit le commandant de l’école qui a exprimé sa gratitude aux acteurs ayant participé à l’aventure. Le Colonel Abdoul Razak Ben Ibrahim a invité les jeunes diplômés d’état-major à être fiers d’avoir été formés sur un catalogue adapté à nos réalités nationales. Selon le commandant de l’EMS, leurs opinions et leurs contributions compterons pour une meilleure synergie des énergies dans les prises de décisions au regard des responsabilités qui seront les leurs et qui «se situent à l’échelon Tactique dédié à l’action, sous la conduite de l’opératif, l’organisation stratégique et l’ensemble, sous le commandement du Politique».

A l’entame de son discours solennel, le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indattou a transmis à l’ensemble du personnel de l’Ecole Militaire Supérieure des Forces Armées Nigériennes, les vives félicitations du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprême des armées, pour l’investissement passionné dont ils font montre dans la formation de ces officiers. «L’Etat du Niger continuera son investissement pour accroitre d’une part les capacités d’accueil de cette jeune et prestigieuse école mais aussi et surtout finaliser sa montée en puissance», a réaffirmé le ministre de la Défense Nationale.

Avec les diplômes d’état-major, les officiers sont attendus et leur savoir-faire sera mis à la disposition des états-majors qui se feront le plaisir de les occuper. Les officiers formés auront à exercer des responsabilités dans un contexte sécuritaire difficile, mais qui leur permet de se distinguer et d’amener une contribution essentielle à la sécurisation des populations et à la sauvegarde de l’intégrité territoriale de notre pays. «L’analyse du contexte sécuritaire régionale fait apparaitre notre pays comme une digue contre l’avancée du terrorisme dans la sous-région», dixit le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indattou qui salue la résilience de nos Forces de Défense et de Sécurité qui, ont empêché toute implantation de base terroriste dans notre pays et en prêtant main forte aux pays voisins en cas de nécessité. «Nos Forces de Défense et de Sécurité font face à l’ennemi sur cinq fronts avec courage et dévouement. Elles appliquent rigoureusement les directives données par SE Mohamed Bazoum, Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées», a-t-il soutenu.

 Ismaël Chékaré(onep)

Du 21 au 23 février 2023, le Haut-Commissariat à l’Initiative 3N ‘’les Nigériens nourrissent les Nigériens’’ a organisé à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, la première journée scientifique internationale de nutrition et science des aliments. Placée sous le thème : «Nutrition et qualité des aliments dans un contexte d’insécurité alimentaire, quels défis pour le Niger ? », cette rencontre a été l’occasion pour les participants venus de divers horizons d’échanger sur plusieurs thématiques en lien avec la nutrition et science des aliments. La cérémonie de clôture de cette journée scientifique a été présidée par le secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Pr. Ag Arya Moussa en présence de plusieurs personnalités dont le Haut-commissaire à l’initiative 3N, M. Ali Béty et d’autres invités.

A l’issue des travaux, les participants ont adressé une mention spéciale de remerciement à l’endroit des plus hautes autorités pour l’intérêt accordé à la question de nutrition. Au cours de cette journée scientifique, l’occasion a été saisie par les transformatrices des produits agro-alimentaires pour exposer leurs produits naturels au public. Cette démarche entre dans le cadre des priorités de l’initiative 3N qui accompagne les petites et moyennes entreprises afin de valoriser les produits locaux ‘‘made in Niger’’ et promouvoir ainsi la consommation de ces produits par la population. A travers ces rencontres, les transformatrices ont eu l’opportunité de nouer des liens de partenariat à même de faciliter l’écoulement de leurs produits. Cette journée a été aussi une occasion pour le monde universitaire de découvrir les actions menées par les transformatrices.

Lors de la clôture des travaux, le secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a remercié les participants en particulier ceux venus de l’intérieur du pays pour avoir partagé leurs expériences avec ceux de Niamey. Ce qui a permis l’interaction mais aussi de créer des liens de partenariat notamment scientifique et de collaboration pour des projets futurs. Pr Ag Arya Moussa a par la suite exprimé la ferme détermination de son département ministériel à accompagner cette initiative. Il a dit avoir remarqué l’intérêt accordé aux thématiques débattues tout en remerciant les partenaires techniques et financiers dont leur soutien a permis la réalisation de cette journée scientifique.

Notons par ailleurs que la thématique de ces journées scientifiques cadre bien avec les ambitions des autorités et surtout de la politique nationale en matière de la sécurité nutritionnelle au Niger (2016-2025). Conscient du rôle majeur d’une bonne nutrition pour le développement du pays, le Niger a marqué son engagement en s’attaquant au problème de la malnutrition avec l’adoption par le Gouvernement de l’Initiative 3N ‘’les Nigériens nourrissent les Nigériens’’. Celle-ci est une stratégie qui se propose principalement d’une part de renforcer la résilience des populations à la sécheresse, en s’attaquant véritablement aux causes structurelles de l’insécurité alimentaire et d’autre part de créer les conditions favorables à la transformation du secteur agro-sylvo-pastoral pour en faire le soubassement de l’économie nationale et le moteur du développement du pays.

Il faut enfin préciser qu’une étude intitulée ‘’Cost of hangry’’ (ou le coût de la faim) réalisée par le Haut-commissariat à l’initiative 3N et l’Institut National de Logistique en 2018, révèle que le coût de la faim et de la malnutrition s’élève pour le Niger à 7,1% du PIB annuel et il se mesure sur le secteur socio-économique.

Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Les travaux du 1er Forum national sur l’organisation du Hadj et de la Oumra au Niger ont pris fin, le mardi 31 janvier dernier dans l’après-midi à Niamey. A l’issue de deux jours de travaux et d’échanges directs, les acteurs impliqués dans l’organisation du Hadj et de la Oumra se sont engagés à travailler d’arrache-pied pour venir à bout des problèmes que rencontrent les pèlerins Nigériens. Le forum prend ainsi fin sur une note consensuelle alors que le pays s’apprête à mettre en route 15.891 pèlerins pour le Hadj de cette année, soit le double de l’année dernière.

A  la cérémonie de clôture, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley, a indiqué que le forum a été organisé pour rompre avec les échecs constatés dans l’organisation du Hadj et de la Oumra au Niger et tendre vers une meilleure gouvernance du secteur. A partir de ce Forum, a-t-il poursuivi, la volonté du Gouvernement est de ne plus entendre parler d’incertitudes des vols, d’hébergement indécent, de restauration de mauvaise qualité et d’encadrement défaillant.

«L’Etat a décidé de mettre de l’ordre dans ce secteur. C’est pourquoi, le Commissariat chargé de l’Organisation du Hadj et de la Oumra est engagé à faire jouer toute la plénitude des attributions que le Gouvernement lui a confiées», a indiqué le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation. M. Hamadou Adamou Souley a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à rompre avec les mauvaises pratiques récurrentes dans l’organisation du Hadj et de la Oumra et a assuré les acteurs que les recommandations qu’ils ont formulées seront examinées minutieusement par le Gouvernement.

Pour sa part, le président du comité d’organisation du 1er Forum national sur l’organisation du Hadj et de la Oumra au Niger, M. Laouali Chaibou par ailleurs directeur de cabinet du Premier ministre, a souligné le caractère inclusif des travaux qui a permis à toutes les personnes impliquées de s’exprimer librement. Il a remercié les participants et leurs propositions qui peuvent permettre à l’Etat du Niger et aux différents acteurs de l’organisation du Hadj et de la Oumra de réussir une belle édition 202. Il a précisé que les discussions se sont déroulées dans une ambiance de compréhension mutuelle, de respect et même de fraternité afin d’aboutir à une bonne organisation du Hadj et de la Oumra au Niger.

Pour rappel, les travaux du forum ont été lancés par le Premier ministre, Chef du Gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou qui a insisté expressément sur une bonne organisation du Hadj au bénéfice des pèlerins Nigériens.

  Souleymane Yahaya(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

 

Au terme de trois jours de travaux, le forum national sur les dépenses ostentatoires lors des cérémonies au Niger a pris fin le 31 mars dernier à Dosso. La cérémonie de clôture a été placée sous la présidence du ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat M. Mohamed Hamid en présence des gouverneurs des régions, des présidents des Conseils régionaux, des conseillers techniques du Président de la République, du Premier ministre et du Médiateur de la République, des chefs traditionnels et religieux, des représentants des organisations féminines et de jeunesse ainsi que ceux des médias. D’importantes recommandations ont sanctionné la fin des travaux du présent forum.

Ainsi, les participants au forum national sur le dépenses ostentatoires lors des cérémonies recommandent au gouvernement de réglementer le mariage en prenant en compte la suppression du FOYANDI, des uniformes, la valise du marié, des orchestres, des cortèges et en encourageant la célébration des cérémonies dans les lieux de culte, de réglementer le baptême en prenant en compte l’organisation des fatihas à la mosquée ou à l’église, de réglementer en collaboration avec les

leaders religieux les rites funéraires en prenant en compte la nécessité de simplifier le rafraîchissement après l’inhumation, d’accompagner les chefs traditionnels pour les initiatives tendant à faire face à l’étalage des richesses dans notre pays et de prôner la pédagogies de l’exemple en toutes circonstances.

Au ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, il a été recommandé de créer un comité de veille stratégique pour le suivi des recommandations issues du présent forum, d’élaborer un guide de bonnes pratiques culturelles en matière d’organisation des cérémonies dans notre pays. Aux institutions de la République, aux organisations de la société civile, aux organisations féminines, aux organisations des jeunesses, aux médias, le forum a recommandé d’accompagner le gouvernement dans tout ce qu’il entreprendra pour faire face aux dépenses ostentatoires lors des différentes cérémonies à travers notamment des actions de communication, de prôner la pédagogie de l’exemple en toutes circonstances.

Aux leaders religieux, le forum recommande d’accompagner le gouvernement dans tout ce qu’il entreprendra pour faire face aux dépenses ostentatoires lors des différentes cérémonies à travers notamment la multiplication des prêches sur le phénomène, de prôner la pédagogie de l’exemple en toutes circonstances. Aux chefs traditionnels, il a été recommandé d’accompagner le gouvernement dans tout ce qu’il entreprendra pour faire face aux dépenses ostentatoires lors des différentes cérémonies à travers notamment des actions de communication, l’organisation d’une véritable concertation avec leurs administrés pour l’application ou la prise de mesures susceptibles d’atténuer le phénomène, de prôner la pédagogie de l’exemple en toutes circonstances.

Les participants au forum national sur les dépenses ostentatoires ont adressé des motions de remerciements au gouverneur de la région de Dosso, et au président du Conseil régional de Dosso pour toute l’attention dont ils ont fait l’objet ou pour leurs contributions à la réussite du présent forum. Une motion spéciale a été adressée au ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat pour sa disponibilité et son assiduité tout au long du forum.

Dans le discours de clôture qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat M. Mohamed Hamid a félicité tous les participants pour l’important travail abattu. Ce forum, a-t-il indiqué, a été l’occasion d’échanger sur les conclusions du comité technique de réflexions sur la question. Ce comité a été mis en place par le ministère d l’Intérieur, sur la perception et les attentes des jeunes relativement au phénomène, les enseignements religieux sur l’ostentation lors des cérémonies ainsi que les expériences de bonnes pratiques de la chefferie traditionnelle et des organisations féminines.

Pour le ministre de la Culture, les conclusions auxquelles les participants sont parvenus confortent la vision du gouvernement qui, depuis 2018 s’est résolument engagé pour résorber ce fléau. Cet engagement,

a précisé M. Mohamed Hamid, a été réitéré par les autorités du pays. Le ministre de la Culture s’est engagé à tout mettre en œuvre pour que les textes qui doivent être pris le soient tout en espérant que le travail individuel et collectif à travers les différentes organisations peut être d’un impact significatif. De ce fait, Il a appelé à l’engagement de tous pour qu’en attendant que la machine administrative soit mise en marche chaque participant soit un ambassadeur en faveur du changement de comportements sur les questions qui ont été discutées. Le ministre Mohamed Hamid a salué et encouragé le sens élevé de responsabilité de tous les participants et les a assuré que leurs pertinentes recommandations feront l’objet de toute l’attention qu’elles requièrent.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Après un mois d’adoration d’Allah, de dévotion, et de purification pour les fidèles musulmans, les populations nigériennes s’apprêtent à célébrer la fête de Ramadan connue sous l’appellation de l’Aïd El Fitr. C’est une occasion de présentations de bons vœux, et de visites des proches parents, amis et connaissances, ainsi que de partage des fameux plats de la fête. L’Aïd El Fitr est également l’occasion de montrer sa solidarité vis-à-vis de ses voisins, et ses parents, de partager la joie à travers le traditionnel ‘’barka da sallah ou kayessi’’. Pour cette fête, les pintades, les poulets, le poisson, le dindon, les ailes ou cuisses de pintade et/ou de poulet, qui constituent la base des mets de fête sont fortement demandés sur les marchés et au niveau des grandes alimentations de la place.

Comme d’habitude, c’est la ‘’débrouillardise’’ chez les chefs de familles à l’approche de la fête. Ainsi, chaque année, quelques jours avant la fête, on remarque une flambée subite des prix de divers produits de consommation hormis les habits de fête. En ce qui concerne la volaille, c’est la pintade qui fait figure de ‘’reine du moment’’; car  fortement recherchée et prisée par les personnes nanties en pareille circonstance. En somme, c’est déjà un véritable casse-tête pour les pères de familles. 

Du côté des commerçants, chacun cherche coûte que coûte à écouler ses marchandises, tout en cherchant à empocher le plus d’argent possible et donc à réaliser un très bon chiffre d’affaire. Une occasion pour certains vendeurs véreux, loin de toute quête de  bénédiction du mois béni, de gonfler les prix de leurs produits pour compliquer davantage la tâche aux pères de familles. Avec la morosité économique ambiante, les difficultés du moment ne font que se multiplier pour les petites bourses.

Dans tous les marchés de la ville de Niamey, et même aux alentours, apparaissent des points de vente des produits de toute sorte. De la volaille au poisson en passant par les condiments frais. Mais, l’engouement est morose comparativement aux années précédentes.

M. Noma Alzouma est le délégué des vendeurs de poisson au marché Dar Es Salam. Il exerce cette activité depuis des années. «J’ai plus de trente ans d’expérience dans ce domaine». Dès que le carême dépasse les 15 jours, il n’y a plus question de marché, il faut peut-être l’avant-veille ou la veille de la fête. En ce jours mardi 11 avril 2023, le marché est morose, il n’y a pas assez de clientèle. Le prix du poisson n’a pas augmenté, malgré tout, les gens  ne viennent pas. «Ici nous vendons le poisson ‘’capitaine, carpe et silure’’. Le kilo de capitaine est à 3250 F voire 3500 FCFA, le kilo de carpe et silure à 2500 FCF», dit-il. Comparativement à l’année précédente, cette année il n’y a pas de  clientèle selon ce commerce qui précise que cette année, la grande quantité de poisson leur provient de Diffa, et la plupart des gens envoient leur argent là-bas pour qu’on leur en achète. C’est la  raison pour laquelle ils n’arrivent pas à avoir des clients. Le poisson leur provient également du Mali et du Nigéria. «Le problème que nous rencontrons actuellement est surtout lié à la clientèle ; les gens ne viennent pas pour en acheter. Les frigos sont bourrés de poissons, mais il n’y a pas de client», déplore M. Noma Alzouma.

M. Maman Sani est un vendeur de volailles au marché Dar Es Salam de Niamey. C’est une activité qu’il exerce depuis exactement dix ans. A cette date du 11 avril, les gens n’ont pas encore commencé à venir acheter. «Actuellement, la volaille est toujours disponible, mais pas comme les années précédentes. Cette année, il y a deux problèmes. En premier lieu, tout le monde sait que les gens n’ont pas d’argent, et il y a l’insécurité dans la zone pourvoyeuse de  volaille», dit-il. Pour ce qui est du prix de la volaille, ce vendeur note qu’à la date du 11 avril, la pintade est vendue entre 4000 F et 4500F CFA, et le poulet de 2000F à 3000F CFA. «Mais tout peut changer à tout moment. Ça peut descendre tout comme ça peut monter surtout l’avant-veille et la veille de la fête», a fait savoir Maman Sani.

M. Sani, un boucher au petit marché partage le même point de vue que les autres vendeurs. Selon lui, pour le moment les gens n’ont pas commencé à faire l’achat pour la fête. «La viande rouge est fortement consommée les jours de fête. Il ya des gens qui achètent 5 kg voire 10 kg ou plus. Le prix du kilo est toujours intact, 2500 F le kg de viande de bœuf ;  et 3000 FCFA pour celui du mouton», précise-t-il.

M. Saidou quant à lui est un vendeur de condiment au petit marché. Il souligne déjà la hausse des prix de certains légumes comme l’oignon. En effet, le sac de 100 kg qui était à 14.000 F CFA est actuellement à 22.000 FCFA, le seau à 2000 F tandis que la tasse (Tia) coûte 1000 F voire 1250 F CFA. Quant au carton de la tomate fraiche, il coûte actuellement à 18.000F CFA, le seau est à 3500F CFA et la tia à 2000 F CFA. Le grand sac du piment frais est à 40.000 F CFA et le sac moyen à 25.000 F CFA. Le prix du poivron est toujours intact. «A vrai dire, les gens n’ont pas encore commencé à faire l’achat pour la fête», souligne-t-il.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

 

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Durant les derniers jours du mois béni de Ramadan, l’achat des habits pour la fête de l’Aïd El Fitr est une des préoccupations majeures pour les chefs de ménages. A quelques jours de cette fête musulmane, une certaine ferveur s’observe déjà au niveau des différents marchés de la capitale de Niamey où affluent les femmes et les jeunes. Cette affluence fait l’affaire des commerçants notamment ceux du Grand marché de Niamey, l’épicentre par excellence pour se procurer les habits de fête. La même ambiance prévaut au niveau des autres marchés, des boutiques et des foires. La particularité est que cette année, les populations s’intéressent plus aux vêtements «prêt à porter» pour éviter les faux rendez-vous des couturiers.

Pour Ousseini Saley, commerçant grossiste-détaillant d’habits pour femmes et enfants au grand marché de Niamey, les préparatifs de la fête vont bon train. Il se félicite des bons chiffres d’affaires qu’il réalise déjà. «En cette période tout le monde veut avoir les plus beaux habits. C’est pourquoi, le marché est plein à craquer de monde, les gens affluent du matin au soir de tous les côtés» explique-t-il. Ceci traduit, selon Ousseini une montée de leurs chiffres de  vente. «Depuis la semaine passée, j’arrive à vendre de 300.000 à 350.000 FCFA par jour  et cela sans compter les détaillants qui viennent prendre en gros pour revendre», a confié Ousseini. 

Sur les grandes artères du marché, les détaillants n’hésitent pas eux aussi à étaler leurs marchandises pour profiter de l’occasion. Younoussa un jeune âgée de 19 ans, vendeur de robes, chaussures et voiles, affirme, tout content qu’il arrive à s’en sortir ces derniers jours. «Je prends en gros chez un commerçant à l’intérieur du marché pour revendre aux abords du marché. Souvent, si la journée est bonne, je peux vendre pour 30.000 voire 40.000 FCFA. Ce qui permet d’avoir un bénéfice de 10.000 ou 15.000 FCFA», souligne-t-il.

Même constat au niveau de la foire qui se déroule au Palais du 29 juillet de Niamey. Même la chaleur pesante ces derniers jours du Ramadan n’empêche pas certains jeûneurs de faire un tour pour se procurer des vêtements « prêt à être porter ». Imrane Sani, un exposant est satisfait parce que par rapport à l’année passée, son chiffre d’affaires est en hausse. « Dieu merci, je vends du tout cousu, des prêt à porter, des chaussures pour enfants et jeunes, filles et garçons. Les prix varient de 7.000 FCFA à 15.000 FCFA pour les robes et de 6.000 à 8.000 FCFA pour les chaussures, car il y’en a tellement  cette année» indique-t-il. Pendant la journée, Imrane peut avoir 2 à 3 clients, mais, c’est surtout après la rupture du jeûne que les clients viennent visiter les stands. «J’arrive à vendre pour 50.000 ou  60.000 FCFA par jour. Je suis satisfait et d’ici la fête, je suis sûr de faire de bonnes affaires», a-t-il conclu.

Aissa, une commerçante a décidé de venir exposer à cette foire pour se faire davantage de clients. «J’amène des vêtements de la Türkiye et de Lomé et c’est tout ce qui fait la différence puisque c’est de la qualité. Les robes qui viennent de la Türkiye varient de 8.000 à 18.000 FCFA et celles de Lomé sont à 15.000 FCFA. Quant aux chaussures, leurs prix varient de 7000 F à plus. « Cette année, on peut dire que la population s’oriente vraiment vers la foire car plusieurs clients venus ici se plaignent de la cherté dans les marchés», souligne-t-elle.

Par ailleurs, les plateformes e-commerce ne sont pas également en marge de cette ferveur d’avant fête. M. Ibrahim, fonctionnaire et vendeur sur une plateforme, confie qu’il a eu tellement de commandes au point où il les a suspendues jusqu’ après la fête. «Je commande mes articles de la Türkiye, du Togo et quelques fois de la Chine. J’ai suspendu les commandes en provenance de la Chine et de la Türkiye car, elles durent deux semaines», a-t-il mentionné. M. Ibrahim ne sait pas exactement le nombre de clients qu’il a mais il confirme que les gens ont plus tendance, ces derniers temps, à passer beaucoup de commandes en ligne.

Une cliente rencontrée au grand marché qui a voulu garder l’anonymat, affirme qu’elle a préféré payer les habits de fête un peu tôt pour éviter les bousculades à la veille de la fête. «Les prêt à porter sont peu abordables, mais pour les bazins le prix est le même. J’ai payé un ensemble pour ma fille de 6 ans à 12.500 FCFA et les 3 mètres de mon bazin à 28.500 FCFA», déclare-t-elle. Selon cette dame, face aux plaintes des clients, certains commerçants expliquent la cherté de certains articles par la guerre en Ukraine.

Rachida Abdou Ibrahim (Stagiaire)

Source : http://lesahel.org/

Source : http://lesahel.org/

 

Finale de la 3ème édition de la compétition E-Takara : Le Prix du Président de la République attribué à Mahamane Bachir Abdoul Nasser, pour son application ‘’Konzo’’La grande finale de la 3ème édition de la compétition internationale « E-takara » a débuté le 14 décembre 2019 au sein de Codeloccol qui est la première académie dédiée entièrement au numérique située à la cité de l’innovation Sadoré. Après la phase finale du 14 décembre au cours de laquelle les 33 finalistes ont présenté leurs projets, s’est tenue la cérémonie officielle de proclamation des résultats et remise des prix le 16 décembre à sadoré. Cette compétition a été organisée par l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI) en collaboration avec le Centre Incubateur des Petites et Moyennes Entreprises au Niger (CIPMEN) avec l’appui de la Maison de l’Entreprise et d’autres partenaires.

La compétition annuelle des TICS « e-TAKARA » est un concours qui s’inscrit dans le cadre du programme « Niger 2.0 », application digitale du plan Niger 2035. En effet, ce programme vise, entre autres, à numériser l’administration publique afin de rendre ses services plus efficaces et utiles à la population, à instaurer des villages intelligents pour désenclaver les espaces ruraux tout en rendant plus facile l’accès aux services sociaux de base principalement la santé, l’éducation, l’agriculture grâce au numérique. « e-Takara » a pour objectif de détecter et promouvoir les talents dans le numérique, plus spécifiquement de former les porteurs de projets numériques au service du développement, de sensibiliser le maximum de personnes à l’utilité des technologies de l’information et de la communication, de créer et de dynamiser les écosystèmes TICS dans les régions.

Finale mondiale des Mathématiques à Paris : Le Niger représenté par Nassiratou Abdourahmane Elève en classe de 3ème au CSP PENIEL de Niamey au cours de l’année scolaire 2016-2017, désormais détentrice d’un BEPC empoché lors de la session 2017 avec une moyenne de 16/20, Nassiratou Abdourahmane représente le Niger à la finale mondiale des Mathématiques qui se tient actuellement dans la capitale française. Elle participe dans la catégorie C2 (4ème-3ème). Elle a clôturé la classe de 3ème au CSP PENIEL avec une moyenne de 17/20.

Nassiratou Abdourahmane composera aujourd’hui, 30 août 2017 la première épreuve de mathématiques, puis la deuxième le jeudi 31 août 2017.

Débutée le 29 août 2017 avec l’accueil des participants à l’Université Paris Diderot, la finale mondiale des Mathématiques à Paris qui durera deux (2) jours, prendra fin le jeudi 31 août 2017. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années ».

Bonne chance à la représentante du Niger et plein succès à elle !

30 août 2017
Source : La Nation

 

La fistule est une maladie que la femme contracte généralement lors des accouchements, non assistés, et qui fait d’elle souvent la risée de la société si elle n’est pas prise en charge. Cette maladie dont la conséquence est fâcheuse, survient dans la plupart des cas après plusieurs accouchements rapprochés par manque d’information sur l’existence de mesures préventives pour espacer les naissances. Le cas de Dado, une jeune femme mère de deux enfants, victime de la fistule après son deuxième accouchement, est pathétique. Dado ne comprend toujours pas comment après un premier accouchement puis un deuxième, on peut devenir fistuleuse. Critique, stigmatisation et rejet pur du côté de certains membres de sa famille qui voient en elle la malédiction et l’impossibilité de donner encore des enfants au mari. Les conversations tendant à demander au mari de prendre une autre femme ont fini par traumatiser Dado qui ne sait plus à quel saint se vouer.   

Elle a eu l’idée d’aller à la case de santé du village, mais il faut que son mari donne son accord parce que la consultation peut engendrer des frais. Après hésitation et avec la contribution de Dado qui a vendu un gros bœuf lui appartenant, son mari accepta finalement l’évacuation.  Vingt-quatre heures après, tous les moyens ont été débloqués pour transporter Dado sur une charrette bovine au centre de soins se trouvant dans le village voisin. Dado, sa grande sœur et sa tante paternelle qui l’accompagnent, ont séjourné deux jours chez un parent pour attendre qu’un problème technique soit réglé au niveau de l’ambulance qui devrait transporter la jeune dame. Le deuxième jour vers 17 heures, l’ambulance arrive enfin dans le centre-ville où Dado a été prise en charge pour son problème de fistule.   

Les femmes atteintes de cette maladie sont prises en charge par des structures étatiques, mais également par des Ongs comme DIMOL. Aussitôt après les actes chirurgicales, les femmes bénéficient d’un bon suivi pour leur guérison et leur intégration sociale. 

Ces femmes ont droit à la contraception

Durant leur séjour, des séances de  sensibilisation et d’information sont organisées à leur endroit par les responsables de l’ONG sur les différentes méthodes contraceptives. « C’est un droit pour elles de bénéficier d’une méthode contraceptive pour prévenir une grossesse non désirée pendant le traitement », affirme Mme Traoré Salamatou. La présidente de Dimol explique que « celles qui  optent pour la PF sont immédiatement prises en charge pour prévenir des complications et leur permettre une bonne guérison.  Etant sous traitement, une fois au village, certaines femmes peuvent contracter une grossesse, ce qui  entrave le traitement ». Autrement, elles sont libres de choisir les méthodes de contraception qu’elles souhaitent adopter (les méthodes de longue durée, les implants, la pilule etc.). Selon Mme Traoré, en plus de la guérison, le séjour dans le centre leur donne la chance d’échanger entre elles sur les avantages de la PF.

« C’est vrai, reconnait-elle, c’est compliqué parfois surtout avec les femmes qui ont eu la fistule au premier accouchement. Elles sont réticentes pour adopter une méthode contraceptive immédiate surtout de longue durée ».

Comment amener les femmes victimes de la fistule obstétricale à accepter la PF pour leur guérison complète ? Selon Mme Traoré, l’approche consiste d’abord à prendre leur expérience fâcheuse comme exemple, leur expliquer les causes de cette situation et les risques qu’elles encourent si jamais le traitement n’est pas respecté. « Ensuite, il est important de leur donner des soins nécessaires pour leur permettre d’être ‘‘sèche’’. Ce qui établit un climat de confiance entre les patientes et les agents de santé, et offre à ces derniers, l’occasion de les entretenir sur un certain nombre de sujets dont la contraception.  Pour la présidente de l’Ong Dimol, il est toujours important de  mettre en avant le bien-être et l’avenir de la progéniture pour celles qui en ont. Pour les autres, il est bien aussi de leur donner l’assurance d’avoir des enfants  au moment où elles le désirent. Et pour les mettre davantage en confiance, l’ONG invite les patientes qui séjournent au niveau du centre, de raconter leurs histoires aux nouvelles venues, l’impression qu’elles ont de leur santé. Mais aussi leurs impressions sur  les agents de santé,  la communauté et surtout les moyens investis pour qu’elles puissent avoir une situation améliorée ou guérie.

En somme, certaines femmes sortent du centre guéries, avec une méthode de contraception et un leadership fort.

C’est le cas de Mme O., une jeune ressortissante d’un village situé à quelques kilomètres de Niamey qui, suite à deux grossesses rapprochées a contracté la fistule lors de son deuxième accouchement.  « Mme O. a séjourné au centre de l’Ong DIMOL puis a su mettre au service de sa communauté la sensibilisation, l’information et la formation qu’elle a reçues. Ainsi, après guérison et une fois au village, Mme O a amené au centre, douze (12) femmes de son village, atteintes de la fistule obstétricale pour les soins. Elle a aussi sensibilisé les femmes sur les bienfaits de la planification familiale, travaillé aux côtés de l’agent de santé sur cette question, et a amené presque toutes les femmes de sa communauté à adopter des méthodes de contraception » a affirmé la présidente de l’Ong DIMOL.

Mme Traoré a toutefois cité quelques cas  de bénéficiaires de méthodes contraceptives qui leur ont posé des problèmes. « Il s’agit des femmes qui voulaient avoir des grossesses immédiates et qui sont venues nous demander d’enlever les implants car, leurs maris veulent avoir des enfants », a-t-elle indiqué.

Convaincue du fait que la planification familiale permet à la femme d’éviter les conséquences liées à la fistule, l’Ong reçoit en plus des femmes victimes de la fistule obstétricale, des cas sociaux. 

Les responsables travaillent  notamment sur l’espacement des naissances, l’accouchement assisté, les consultations prénatales, et aussi les différents retards pour éviter surtout le risque qu’il y a par rapport à la maternité.  Selon Mme Traoré, « ils ont compris que la fistule n’est qu’une conséquence de manquement à travers le système de maternité sans risque. Pour elle, le fait d’espacer les grossesses permet aussi à la femme d’être autonome parce qu’elle aura un temps assez relaxe pour s’occuper de ses enfants mais également de sa santé ». Il faut que les femmes sachent qu’elles sont accueillies, traitées et qu’elles peuvent bénéficier de méthodes contraceptives gratuitement au centre, a-t-elle ajouté. 

L’autre terrain sur lequel l’Ong est également en train de se battre est la scolarisation de la jeune fille. « Cela pour que  la jeune fille puisse même en cas de mariage précoce avoir accès à une méthode contraceptive pour gagner au moins 2 ou 3 ans et éviter la fistule », a affirmé la présidente de l’Ong DIMOL, Mme Salamatou Traoré

Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep).
Source : http://www.lesahel.org/

/images/Halcia-Renaissance.jpgLa base militaire américaine à Agadez, au Niger, est désormais dans le collimateur de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia). Au centre d’un scandale qui fait beaucoup jaser, ces derniers temps, la base militaire américaine ou plutôt ses responsables est plutôt mal barrée. En fin août, selon des sources dignes de foi, une plainte la visant a été formellement déposée auprès des services de la Halcia par un citoyen nigérien qui avoir requis l’anonymat sur son identité. Dans son courrier portant en objet ‘Déclaration de fraude », le témoin à charge indique que le 21 août 2019, neuf camions citernes immatriculés au Ghana et disposant d’une capacité de 54 000 litres ont livré du gasoil de type 50 pour la base américaine. Ces camions citernes viennent du Ghana et ne disposent d’aucun document les autorisant à importer du carburant au Niger. Pour tout document, les camions- citernes en provenance du Ghana, au nombre de 12 au total, les chauffeurs ont été munis d’un sauf-conduit signé par le deuxième conseiller au nom de l’ambassadeur du Niger, Alhousseïni Ousmane. C’est ce laissez-passer que les conducteurs des camions citernes ont dû montrer à toutes les douanes et polices du Ghana, du Togo, du Bénin et du Niger.

L’ambassadeur Alhousseïni Ousmane, un plus-que-proche de Mahamadou Issoufou

Dans ce document, qu’une source politique a qualifiée de belle insulte pour le Niger, le diplomate nigérien en poste à Accra depuis deux ans, a demandé aux autorités civiles et militaires des pays traversés, y compris le Niger, de laisser passer le convoi qui transporte, a-t-il souligné, du carburant pour la base militaire américaine. Ce plus-que-proche du Président Issoufou dont il a été un conseiller spécial jusqu’à sa nomination au poste d’ambassadeur au Ghana, le vendredi 16 juin 2017, à l’issue d’une réunion du gouvernement. Il soufflait, dit-on dans l’oreille de Mahamadou Issoufou dont il était, confient certaines sources, l’homme des affaires qui ne sauraient être connues de tout le monde. Autant dire que Alhousseïni Ousmane est un homme de confiance du Président Issoufou. Et si de nombreuses spéculations l’ont présenté comme un maure qui ne tient pas sa langue et qui aurait écopé de cet éloignement du centre du pouvoir parce qu’il aurait rapporté plein d’informations confidentielles à Mohamed Bazoum, il reste qu’une source interne au Pnds a confié au Courrier qu’Alhousseïni Ousmane reste et demeure un homme de confiance du Président Issoufou. Formel, il soutient que si vous voyez Alhousseïni Ousmane quelque part, ne cherchez pas loin, Mahamadou Issoufou y est.

 La mendicité prend de plus en plus de l’ampleur dans notre pays, notamment dans les grands centres urbains, en dépit des mesures périodiquement annoncées par le gouvernement en vue de son éradication. Outre les vrais indigents et les impotents, aujourd’hui certaines personnes bien portantes, mues uniquement par la quête de gain facile, se cachent derrière la religion pour faire de la mendicité une profession à part entière.

Or, même religieusement, il n’est pas permis à n’importe qui de mendier. Par exemple, en islam, la mendicité n’est autorisée que quand il s’agit de verser une somme pour mettre fin à une querelle ; en cas de voyage ou de catastrophe naturelle et enfin ; en cas d’extrême pauvreté dont peuvent témoigner trois personnes raisonnables parmi les proches.

Dans la capitale, en dehors des jeunes talibés qui arpentent à longueur de journée les rues avec leurs sébiles, en quête de nourriture, on trouve aussi les enfants de la rue mais aussi de nombreux jeunes et adultes parmi lesquels des femmes qui s’adonnent à l’activité. Ces dernières versent souvent dans la prostitution déguisée. Cet accroissement du nombre de mendiants s’explique par la pauvreté, l’ignorance, l’esprit de dépendance, la paresse et le manque d’opportunité d’emploi dans le pays. A cela s’ajoute l’abandon de certains enfants par leurs propres parents et le rejet de certaines catégories de personnes, surtout les handicapées et les plus vulnérables par la société. La flambée du phénomène de la mendicité peut avoir des conséquences néfastes pour le pays. Sur le plan social, on assiste souvent à la dégradation de nos moeurs et l’accroissement de la délinquance juvénile, de la prostitution, de la violence urbaine.

La mendicité ternit l’image de la société. Raison pour laquelle les autorités compétentes tentent de l’éradiquer. Mais hélas, la situation semble être plus forte que l’Etat, qui n’arrive pas à mettre en place des mesures de lutte hardies contre la pratique.

Tiemogo Zakari

Flambée du tarif hadj 2017 Cette année, n'ira pas au pèlerinage qui le voudra !Deux millions deux cent trente-huit mille huit cent quarante-cinq (2 238 845) francs CFA ! C'est le prix retenu pour le hadj 2017. Comparativement à l'année passée où le tarif était de 2 076 250 francs CFA, cette une hausse vertigineuse. Cette hausse serait due à l'augmentation de nouveaux services en l'Arabie Saoudite. L'on cite les prestations pour la restauration et la " couchette " à Mina. I l y a également une augmentation du service donné au niveau de la station du Mont Arafat. Auparavant, le prix était de 101 250 francs CFA mais cette année, a fluctué allant pour se plafonner à 198 000 francs CFA. Un autre problème soulevé par les syndicats du secteur de la santé, c'est la réduction du nombre des encadreurs médicaux. Un nombre réduit de 24 à 10 agents sous l'argument " fallacieux ", selon eux, des difficultés financières ayant occasionné la révision à la baisse de la subvention de l'État mais aussi pour répondre aux directives des autorités saoudiennes. Sur ce dernier argument, les syndicalistes avancent que ce n'est pas aux autorités saoudiennes qu'il revient de prendre en charge la santé des pèlerins nigériens mais bien au gouvernement du Niger. Et vu que le nombre de pèlerins s'accroit chaque année, le nombre de 10 agents pour l'équipe médicale est " insignifiant " disent-ils.

Fleuraison des buildings à Niamey  : A qui appartienent ces deux grands immeubles de grand luxe sur la route de Goudel ?Il n’est un secret pour personne que depuis l’accession des renaissants aux affaires publiques de notre pays, les nigériens sont témoins de plusieurs affaires les unes plus croustillantes que les autres. Les nigériens sont aussi surpris par les constructions de plusieurs immeubles dans la capitale, et dire que ces buildings poussent comme des champignons, un peu partout dans les différents quartiers de la ville. Cependant, le financement de ces édifices reste encore un véritable casse-tête chez les citoyens qui se demandent bien comment on peut amasser autant de richesse pour réaliser ces ouvrages. Cette problématique semble être légitime, dans la mesure où le pays est caractérisé par la pauvreté généralisée, disons que ‘’TAYI TAWRI’’ est la chose la mieux partagée dans un pays est classé dernier, au titre de l’indice sur le développement humain. Dans la foulée, le débat sur l’identité du propriétaire de deux immeubles sur la route de Lossa-Goungou défraie la chronique. Ils sont situés, le premier à quelques encablures de l’ambassade de chine et le second aux alentours de l’hôtel « les Rôniers ». Selon des sources fiables ces immeubles seraient la propriété d’un grand monsieur du parti au pouvoir, pour ne pas dire l’un des tops décideurs du pouvoir politique actuel. L’un des deux terrains sur lesquels sont bâtis ces maisons aurait couté un milliard de nos francs. Le monsieur en question disons l’excellence en question aurait engagé un démarcheur connu de tous pour l’acquisition des deux terrains. Alors est- ce le énième scandale de la renaissance ? Les nigériens sont impatients de connaitre toute la vérité autours de ces immeubles. Les autorités compétentes doivent se saisir de cette affaire afin d’édifier les paisibles citoyens écrasé eux par la misère et même la faim.

Nous y reviendrons en détails dans nos prochains numéros. Affaira à suivre……

Foire Organisée en marge du sommet de l’Union Africaine qu’abrite le Niger du 6 au 8 juillet, la foire «One Week to Meet Africa » qui se tient depuis quelques jours sur l’esplanade du stade Général Seyni a été officiellement co-lancée hier par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M Brigi Rafini et la Première Dame Malika Issoufou. C’était au cours d’une cérémonie riche en couleur et en animation culturelle à laquelle participaient plusieurs membres du gouvernement que le Premier ministre et la première dame ont coupé le ruban inaugural pour le top départ de l’exposition qui durera jusqu’à la fin du sommet.

Accompagnés de toutes les personnalités et des responsables des structures partenaires de la foire, ils ont visité les différents stands d’exposition où sont présentés les produits « made in Niger » pour d’une part apprécier la qualité et d’autre part voir de plus près le talent nigérien en matière de transformation des produits locaux. Stand après stand, le Premier ministre et la Première Dame ont bravé la chaleur ardente pour apprendre et comprendre davantage sur ces produits que des nigériens mettent sur le marché. Il s’agit des produits alimentaires, cosmétiques, des produits d’entretien des maisons qui ne demandent qu’à être achetés et testés.

A l’issue de la visite de certains stands, le premier ministre Brigi Rafini a manifesté sa joie de voir ce qu’il a qualifié d’impressionnant à l’occasion de cette foire « consommons Nigériens » et dont il apprécie positivement le niveau d’avancement et d’amélioration depuis son lancement il y a quelques années. Le Chef du gouvernement a dit avoir remarqué que ce sont les femmes qui tiennent haut les flambeaux au niveau des stands, qualifiant cela de « chose extraordinaire ». Pour lui, cette situation démontre que les femmes ont « pris de l’avance dans la transformation et la conservation des matières premières ».

Dans le cadre de la célébration du 63ème anniversaire de la République à Diffa, la Commission Foire du Comité d’organisation de Diffa N’Glaa a organisé une exposition-vente des produits locaux au sein du Village artisanal. C’est le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid, qui a procédé, le jeudi 16 décembre dernier, à l’ouverture officielle de cette foire nationale ‘’Diffa N’Glaa’’, en présence du Gouverneur de la région, M. Issa Lemine et de nombreux autres personnalités et invités. Bien avant ce lancement officiel, une cinquantaine de stands présentant divers produits locaux (transformés et non transformés), ont été dressés depuis le 13 décembre 2021. Des centaines des personnes ont fait durant 5 jours le tour des stands pour découvrir, apprécier et acheter des produits alimentaires, des produits artisanaux et de décoration et autres articles utilitaires.

Lors du lancement officiel de la foire, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a indiqué que la présente foire porte sur la mise en vente de produits industriels, artisanaux, agro-pastoraux, halieutiques, culturels et de services. M. Hamid a ajouté que l’organisation de cette foire a pour objectif général de promouvoir le commerce et les échanges économiques dans un cadre d’intégration nationale et sous régionale. «La problématique du développement du commerce occupe une place de choix dans les priorités du Programme de Renaissance Acte III, du Président de la République, Mohamed Bazoum, qui se traduit par le Programme de Développement Economique et Social (PDES 2017-2021) à travers l’axe stratégique N°3 intitulé ‘‘accélération de la croissance économique’’ et dans la mise en place de la zone de libre-échange continental africaine (Zlecaf), un instrument d’intégration commerciale par excellence», a déclaré Mohamed Hamid. Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a ensuite souhaité aux exposants des bonnes affaires, avant de remercier tous ceux qui ont contribué dans la réussite de cette activité.

Auparavant, le représentant des artisans et exposants de Diffa, M. Sani Abba a, dans son intervention, remercié le gouvernement pour ‘‘cette opportunité offerte aux artisans du Niger afin de tirer de meilleurs profits’’. Après ces interventions, la forte délégation ministérielle a visité les différents stands érigés à cette occasion, parmi lesquels il y a des stands de la foire Diffa N’Glaa, celle du comité des femmes Diffa N’Glaa, de l’initiative 3N, des vendeurs de Kilichi, de transformatrice de patate douce en farine et en biscuits, de vendeuse d’encens, celle de beurre de vache, de produits issus du moringa, des artisans, etc.

Notons qu’au cours de cette foire, de nombreux stands sont estampillés ‘‘HC3N’’ (Haut-Commissariat à l’Initiative ‘‘Les Nigériens Nourrissent les Nigériens’’), indiquant que les exposants desdits stands ont bénéficié de l’appui (formation, matériels) et de l’accompagnement de cette institution. Par ailleurs, les étals sont dominés par des produits artisanaux et alimentaires locaux, comme ceux en provenance des autres régions du pays. Cependant, les visiteurs semblent être plus attirés par les stands des produits les plus prisés localement dont l’encens et le poivron.

Devant son stand de spécialités d’encens et autres parfums, Karima Kiari s’est dite inquiète, les premiers jours, au vu du manque d’affluence des visiteurs bloqués par les entraînements et les répétitions entrant dans le cadre du grand défilé civil et militaire qui se déroulent, depuis plusieurs jours dans la zone. «Nous enregistrons, pour le moment des ventes timides. Mais nous gardons espoir, que dès que les voies seront libérées nous aurons une affluence massive des visiteurs. J’en suis convaincue», se rassure Mme Kiari. Ouma Boukar, qui est venue exposer ses produits alimentaires, à base de farine de manioc témoigne : «La foire ne fait que débuter. Certes nous n’avons pas beaucoup vendu mais le meilleur reste à venir, dans les prochains jours. Nous gardons l’espoir», ajoute-t-elle, toute souriante.

Selon le Vice-président de la Commission Foire, M. Yacouba Noma Mahamadou, au total 125 stands sont installés par la commission, certains stands ont été mis en place par le Haut-commissariat à l’initiative 3N, pour la promotion des produits agricoles. «Dans le cadre de cette foire, nous avons mis à la disposition des huit (8) régions un certain nombre de stands gratuitement. Par la même occasion, nous avons mis à la disposition des délégations des différents départements de la région de Diffa des stands gracieusement», a-t-il ajouté indiqué. Par rapport aux facilités accordées par le Comité d’organisation de Diffa N’Glaa, M. Mahamadou souligne que toutes les femmes invitées à exposer ont bénéficié des stands et des tables gratuits. En plus, les exposantes des communes de Diffa sont transportées gratuitement et bénéficient d’une gratification, selon le Vice président de la Commission Foire.

La cérémonie de lancement, qui a attiré un grand monde, s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, des présidents des institutions, du gouverneur de la région de Diffa, du président du comité Diffa N’Glaa, des élus régionaux et communaux locaux et de plusieurs invités.

Mahamadou Diallo(onep)(Envoyé Spécial)

La Fondation Tattali Iyali a organisé, le vendredi 5 février dernier à son siège, une réception à l’honneur de notre consœur Rabi Bako, journaliste à la télévision nationale et attachée de presse de la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou. Au cours de cette cérémonie, la Première Dame Dr Malika, présidente de la Fondation Tattali Iyali a décerné un témoignage officiel de satisfaction à Mme Saidou Rabi Bako pour les énormes services rendus à la Fondation.

 «Vous vous êtes battue à nos côtés dans le combat que nous menons pour l’amélioration des conditions de vie des couches vulnérables, en particulier les femmes, les enfants, les personnes âgées et celles vivant avec un handicap», a lancé Dr Lalla Malika Issoufou à l’endroit de la récipiendaire. «La Fondation Tattali ne saurait oublier, ni même récompenser votre apport. C’est en reconnaissance de votre engagement que nous décernons ce témoignage», a ajouté la Première Dame avant de souhaiter plein succès à Mme Saidou Rabi Bako qui part pour un poste d’attaché de presse à l’ambassade du Niger à Paris.

Par la même occasion, Dr Lalla Malika Issoufou a tenu à exprimer toute sa reconnaissance à l’endroit des médias qui ont accompagné les actions de sa Fondation depuis sa création. «Votre accompagnement ne nous a jamais fait défaut. Nous vous devons les succès que notre fondation a enregistrés pendant ces années. Je ne cesserai jamais de vous dire merci», a déclaré la Première Dame.

La Secrétaire exécutive de la Fondation et les autres responsables de ladite structure ont remis des tableaux d’art nigérien, en guise de cadeau à leur désormais ancienne collègue. La cérémonie qui s’est déroulée en présence du Directeur général de l’ORTN et de plusieurs confrères, a pris fin dans une grande émotion avec des photos de famille pour immortaliser l’événement.

 Siradji Sanda(onep)

08 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), a rencontré, hier matin au centre international de conférence Mahatma Gandhi, les associations religieuses de toutes les confessions. Il s’agit à travers cette rencontre de déterminer la contribution des associations religieuses dans la stratégie de communication et de sensibilisation du fonds afin de faire adhérer et de faire agir les populations.

Cette rencontre d’échanges et de partage entre les deux parties a, d’abord débuté, sur une présentation sommaire du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie créé par ordonnance n° 2023-13 du 11 octobre 2023. Le décor étant planté, la suite des échanges a eu lieu à huis clos.

Ainsi, à la sortie de ce long échange d’environ deux heures d’horloge, le Secrétaire General Permanent du Conseil Islamique du Niger, M. Adourahamane Amadou a expliqué que les oulémas comptent dès demain lors la prière du vendredi (Djouma’a) de procéder à des sensibilisations sur la nécessité d’adhérer à cette contribution à travers les sermons et les prêches pour que les citoyens apportent leurs contributions aux Forces de Défenses et de Sécurité qui sont sur le terrain et aux personnes déplacées. « Nous allons expliquer et mobiliser toute la population parce qu’il faut qu’on prenne toutes ces questions en charge », affirme-t-il.

Signe de la diversité religieuse et la coexistence pacifique entre les différentes croyances, le Père Anthony Coudjofio, Curé de la cathédrale de Niamey, a expliqué que la solidarité est une activité que chaque chrétien doit mettre au profit de sa foi. « Les textes bibliques le disent bien, nous devons être solidaires et le contexte du Niger aujourd’hui, nous invite à y participer. Et en tant que prêtre ma mission, c’est de rappeler cela une fois de plus à la communauté chrétienne de pouvoir bien se mobiliser pour participer massivement et effectivement à l’appel de ce fonds. Cela va servir à contribuer au développement de notre pays », a-t-il déclaré.

Hamissou Yahaya (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

Force G5 Inaugure 01Les pays du G5 Sahel (Mali, du Niger, du Tchad, du Burkina Faso et Mauritanie) viennent de franchir une nouvelle étape dans la lutte contre le terrorisme, avec l’inauguration par le président malien Ibrahim Boubacar le samedi dernier du siège du commandement opérationnel de la force militaire conjointe à Sévaré. Cette force qui regroupera plus de 5000 hommes, "va être au cœur de la lutte contre le terrorisme" selon le Président malien.

Selon un document officiel portant sur le sujet et dont l’AFP a eu copie, "le premier bataillon de la force (du G5) sera opérationnel" dès le mois de septembre et en octobre. De plus selon ce document, "des opérations militaires transfrontalières se dérouleront dans la zone des trois frontières, communes au Mali, au Niger et au Burkina Faso".

Les stagiaires de la deuxième promotion du cours d’Etat-major de l’Ecole militaire supérieure (EMS) des Forces Armées Nigériennes de Niamey ont entamé hier matin, leur première journée de formation sur la protection des civils et la limitation des dommages causés aux civils en période de conflit. Organisé en partenariat avec l’ONG CIVIC, ce module qui durera 5 jours va permettre aux officiers stagiaires venus des différents Corps d’Armes, de mieux intégrer la composante des civiles dans leurs futures actions opérationnelles.

À travers ce module basé sur les réalités africaines, les stagiaires de la deuxième promotion du cours d’Etat-major vont acquérir, selon le colonel-major Ibrahim Bagadoma Mahamadou, Secrétaire général adjoint du Ministère de la Défense Nationale, des connaissances sur la protection des civiles, en particulier sur l’approche civique, la limitation des dommages causés aux civiles et l’application par les forces armées de cette approche dans la réduction desdits dommages lors des opérations. «Il vous permettra de mieux définir à la fois l’environnement opérationnel et les effets des opérations sur cet environnement. Ce module vous permettra également d’évaluer cette approche protection des civils avec l’intégration d’une annexe concernant la protection des civiles pendant les opérations lors de vos exercices pratiques», a-t-il ajouté, mettant ainsi en exergue l’importance de ce module pour la conduite des futures opérations des stagiaires.

Le Secrétaire général adjoint du ministère de la Défense nationale a rappelé que la thématique du module constitue une préoccupation majeure des plus hautes autorités et s’est réjoui du renforcement des aptitudes des officiers stagiaires que permettra le module par la traduction en langage claire du mandat de la protection des civils, l’approche civique, et l’utilisation judicieuse des outils acquis au cours de la formation pour une bonne analyse dans l’élaboration d’un plan de protection des civils pendant les opérations.

Pour sa part, le directeur régional de CIVIC-Sahel, M. Vianney Bisimwa, a déclaré que dans le contexte assez tendu au Sahel, le Niger demeure pour son organisation «le rempart en ce qui concerne l’espérance que nous avons les interventions et les réponses à l’insécurité vont véritablement mettre la présence et les besoins des civils à leurs cœurs». Il est donc très important, a-t-il poursuivi, que la formation puisse inculquer aux hommes et aux éléments des Forces de Défense et de Sécurité les notions qui leur permettent d’avoir le reflexe approprié afin de pouvoir répondre aux situations critiques qui incluent les civils et cela, dans n’importe quel scénario. «Il est donc important que nous puissions leur accorder, au-delà des moyens militaires et techniques qu’ils ont déjà, des connaissances et des capacités qui leur permettent de maitriser l’environnement, de gérer des questions liées aux rimeurs et aux préjugés et de pouvoir, en collaborant avec les populations locales, renforcer la victoire militaire. Nous croyons, à CIVIC, que la victoire militaire ne consiste pas à vaincre un ennemi, mais elle consiste à protéger les populations civiles», a insisté M. Vianney Bisimwa. Il a également demandé aux officiers stagiaires de réfléchir sur les types d’ordres qu’ils transmettront à leurs éléments dans des situations d’urgences qui pourraient impacter les civils.

Le Commandant des organismes de formation des Forces Armées Nigériennes, Colonel-major Bello Garba Aboul Hassane, est revenu sur le contexte sécuritaire actuel «caractérisé par une imbrication des champs de bataille, une rareté des engagements militaires classiques et l’extrême sollicitude des forces armées dans le cas des opérations asymétriques» pour illustrer l’opportunité et le privilège que constitue le module de formation sur la protection des civils pour les stagiaires de l’EMS. De lors, «il est devenu indispensable aux officiers de notre époque, de se familiariser avec ce nouvel environnement des opérations où l’ennemi est tapi dans la population. Aussi, sachez que l’armée compte beaucoup sur votre professionnalisme et votre sens de responsabilité pour relever le défis de la protection des civils au Niger», a-t-il précisé.

Selon le Colonel Abdoul Razak Ben Ibrahim, commandant de l’Ecole Militaire Supérieure (EMS), le module de formation sur la protection des civils permettra aux officiers stagiaires, en tant que futurs acteurs principaux du terrain, «de maitriser les connaissances théoriques et les règles de la protection des civils, de connaitre les incidents en matière de la protection des civils et les mesures immédiates lors d’un incident, d’appliquer les principes d’engagement communautaire en opération, de connaitre les obligations du commandement en matière de protection des civils, de contribuer au débat sur les sujets en lien avec la protection des civils et enfin, d’intégrer la protection des civils dans les séances interactives». Il s’agira désormais pour les stagiaires, a-t-il ajouté, «d’apprivoiser le nouveau paradigme stratégique de la guerre au sein des populations car, ces dernières sont prisonnières, tout comme vous, du brouillard de la guerre.

C’est le 30 juin 2022 que le Ministère de la Défense nationale a signé un protocole d’accord avec l’ONG CIVIC relatif à la protection des civils en Zone de conflits, complété plus tard par la signature d’un protocole d’accord signé entre l’EMS et CIVIC.

Souleymane Yahaya(onep)

Source : http://www.lesahel.org

La Cellule Norbert Zongo pour le Journalisme d'Investigation en Afrique de l'Ouest (CENOZO) organise une session de formation à Bamako au Mali, sur le storytelling d’une enquête. Cette formation de trois (3) jours regroupe des journalistes du Niger, du Burkina Faso et du Mali. Les travaux de cette formation ont été ouverts par M. David Dambélé, membre du Conseil d’Administration de la CENOZO en présence des membres de l’équipe de la Coordination de ladite organisation

«Votre présence pour participer à cette formation prouve à suffisance l’intérêt que vous accordez à votre métier, mais aussi au journalisme d’investigation. Alors saisissez cette opportunité pour apprendre et pour partager vos expériences. C’est une rencontre de partage d’expérience. Je vous encourage à profiter des expériences des uns des autres», a dit M. David Dambélé aux participants à l’ouverture de la formation.

Parlant de la thématique de cette formation M. David Dambélé a souligné que c’est un outil important qui permet aux journalistes d’améliorer les contenus de leurs productions dans le traitement de l’information en profondeur. Il a ajouté qu’elle permet aussi aux journalistes de trouver les bonnes manières de traiter une information et de donner aux lecteurs, téléspectateurs et auditeurs le goût de rester fidèle à leurs médias. Il s’agit d’apprendre comment chercher, travailler, traiter et raconter une histoire vraie et la porter à la connaissance de l’opinion. La formation est conduite par M. Ignace Sossou, journaliste d’investigation au Bénin.

A propos de la CENOZO

Du 24 au 27 novembre 2014, soixante journalistes d’investigation de 14 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, ainsi que des journalistes de l’Amérique Latine et de l’Europe, se sont réunis à Saly, au Sénégal, pour un atelier régional sur l’enquête et le rapportage de la corruption et du crime organisé dans le Sahel. A l’issue de cet atelier, il est adopté la «Déclaration de Saly» qui recommande «la création d’une cellule pour le journalisme d’investigation afin de promouvoir le renforcement continu des capacités des journalistes dans la région du Sahel et ses pays limitrophes».

Les 8 et 9 juillet 2015, l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), en partenariat avec le Centre National de Presse Norbert Zongo et la République du Danemark, a réuni à Ouagadougou, au Burkina-Faso, dix-huit journalistes d’Afrique de l’Ouest et du Centre pour créer la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO).

Le principal objectif de la CENOZO est de contribuer au renforcement des capacités des journalistes d’investigation ouest-africains à travers des formations, du soutien financier et technique à l’investigation dans divers domaines tels que la corruption, le crime organisé, la mauvaise gouvernance, les violations des droits humains et l’environnement. La CENOZO, a également pour objectif d’éditer des enquêtes, de faire du mentoring et du réseautage aux journalistes d’investigation ainsi que de porter une assistance juridique à ceux qui sont poursuivis pour leur travail. Pour atteindre ses objectifs, la CENOZO s’est entourée de plusieurs partenaires de divers horizons.

Ali Maman Envoyé spécial Bamako(onep)

14 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Consortium des ONG et Association de Développement Franco Arabe au Niger (COADFAN) organise depuis le 25 mars 2022 en collaboration avec l’ONG Al Misk d’Istanbul et l’ONG Al Ber-Charity, un atelier de formation de cinq (5) jours au profit des ONG et Association de Développement sous le thème ‘’Evolution et Créativité’’. La cérémonie d’ouverture de cet atelier a été présidée par le président du COADFAN, M. Abdourahamane Ahmayad en présence du conseiller technique du Premier ministre, M. Kabirou Issa et de deux experts, Dr Othman Al Shérif et Dr Ibrahim Al Ansary.

 A l’ouverture des travaux, le conseiller Technique du Premier ministre, M. Kabirou Issa a souligné l’importance de cette formation qui vise à renforcer les capacités des jeunes dans le domaine de la photographie, de l’infographie, du montage et de l’introduction au journalisme. «Si vous êtes inscrits dans ce cadre, c’est pour l’amélioration des images et vidéos pour présenter textuellement la réalité aux téléspectateurs car à travers les images on peut transmettre beaucoup de choses» a-t-il dit aux participants. Aussi, M. Kabirou Issa a invité les participants à être très attentifs pour qu’au sortir de cet atelier de formation qu’ils soient en mesure d’améliorer leur prestations dans différents domaines tels que la protection des personnes vulnérables, la sécurité alimentaire, la santé et l’éducation.

Selon le président du COADFAN, M. Abdourahamane Ahmayad, ce consortium a pour objectifs de renforcer les capacités et aider les personnes vulnérables dans le secteur du développement communautaire.

Le Secrétaire général du COADFAN, M. Aboubacar Malam Oumarou a, au préalable, rappelé que le COADFAN est un collectif qui regroupe 33 ONG et Associations qui œuvrent  dans l’humanitaire et le développement. Sa vision est de s’unir vers la réalisation d’un but commun (Développement et Inclusion). «L’objectif de ladite formation consiste à amener les ONG et Association de Développement au renforcement des capacités dans le domaine de la photographie, du montage, de l’infographie et de l’introduction au journalisme», a-t-il affirmé.

Aboubacar a aussi indiqué que le COADFAN s’est fixé plusieurs objectifs multisectoriels dans son plan d’action 2022-2025 qui touche différents secteurs notamment celui de la protection des personnes vulnérables, de la sécurité alimentaire, de la santé, de l’éducation et du développement communautaire. Il a noté que cette formation intervient dans le cadre de la réalisation de ces points du statut afin que les ONG participantes puissent améliorer leurs prestations pour un développement durable, équitable et équilibré.

 

Rachida Abdou Ibrahim (stagiaire)

La Convergence pour le Développement Durable (CODD) a organisé, du 2 au 4 Novembre 2021, à Niamey, une formation sur l’orientation des hommes des médias sur la continuité des services SR/PF dans le contexte de crise et de covid19. Cette formation a concerné 25 journalistes des médias audiovisuels, de la presse écrite et en ligne et des animateurs des radios communautaires des régions de Niamey et Tillabéri. Pendant trois jours, les participants ont suivi plusieurs communication sur des thématiques diverses, animées par les spécialistes de la santé et de la communication. C’est le Directeur de la Planification Familiale du Ministère de la Santé Publique M. Houssein Amadou qui a présidé les travaux de la dite formation.

Dans son discours d’ouverture des travaux de cette formation couplé au lancement des activités du projet mobilisation des influenceurs en faveur de la continuité des services SRMNIA en période de covid19/crise dans les régions de Niamey et Tillabéri, le Directeur de la Planification Familiale a souligné toute l’importance que requière cette formation et ce projet pour notre société. Il a salué le choix de cette cible composée des hommes des médias, les journalistes de toutes les sensibilités et les animateurs des radios communautaires.

« Notre pays, le Niger comme l’ensemble des pays du monde est confronté à la pandémie de coronavirus communément appelé covid 19. L’apparition de cette nouvelle maladie a eu des répercussions négatives sur le système de santé en général, et particulièrement l’offre de service SRMNIA, ce qui a de fois affecté la continuité des services. (…) la situation de baisse, voire de rupture de l’offre des services SR/PF durant la pandémie de Covid 19 interpelle tous les acteurs à réagir en vue soutenir les efforts de l’Etat à travers le ministère de la santé pour la continuité des services. Le Directeur de la Planification a invité les participants aux respects stricts de toutes les mesures barrières de lutte contre la propagation de cette maladie. « Les comportements à risque demeurent dans la population malgré les consignes énoncées par le gouvernement. Au nom du Directeur général de la santé de la Reproduction, Dr Houssein Amadou  a  salué cette initiative et réaffirmé la disponibilité du ministère de la santé à accompagner et soutenir les différents partenaires dans le cadre du renforcement des actions  engagées par l’Etat.

Pour sa part, le Secrétaire Exécutif de la Convergence pour le Développement Durable M. Innocent Ibrahim a dans son mot de bienvenue remercié les participants venus de Say et Filingué et ceux de la ville de Niamey pour avoir accepté de répondre présent à cette formation.

Pendant trois jours, les participants ont suivi une communication sur la situation de la covid 19 au Niger, une communication sur la situation de la prestation des services de la SR/PF pendant la période de Covid 19, une autre sur la communication en temps de crise, et enfin une communication sur l’utilisation des outils technologique, pour la diffusion et la publication des informations et sensibilisation des populations. La formation a été une opportunité pour les participants de créer une plante forme électronique d’échange pour le partage d’information. Les participants ont également élaboré un plan d’actions et formulé plusieurs recommandations.

Par Ali Maman

05 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) organise, depuis hier à Niamey, une formation de renforcement des compétences de 50 architectes du Niger sur le métier d'architecte et le Building Information Modeling (BIM), nouvelles répartitions des tâches et des responsabilités. Il s'agit d’outiller les architectes pour faire face à l'évolution de leur métier. C’est le Secrétaire général du FAFPA, M. Maïga Mahamadou Harouna qui a présidé l’ouverture des travaux.

Cette formation vise à faire découvrir et approfondir les connaissances de l'outil Révit pour les architectes en vue de les aider à optimiser leur workflow et leurs conceptions lors, d'un projet BIM. Il est attendu de ces échanges que les enjeux du BIM dans le monde du bâtiment soient connus par les participants ainsi que la création et l’assimilation d'une maquette collaborative ; la maitrise de la gestion des sous projets et de la modélisation architecturale. Concernant les objectifs à atteindre par les participants, l’utilisation d'outils connexes pour la coordination ou 4D : la connaissance de Naviswork, de Tekla et la maitrise du Scénario workflow pour la conception et la production d'une maquette BIM.

Au cours de cette rencontre, le métier d'Architecte et le Building Information Modeling (BIM), nouvelles répartitions des tâches et des responsabilités seront ainsi largement abordés. Le BIM est le sigle anglais de ‘’Building Information Modeling’’, de ‘’Building Information Model’’, ou encore de ‘’Building Information Management’’, et le rétroacronyme de ‘’Bâti immobilier modélisé’’. Il désigne les outils de modélisation des informations de la construction implémentée par des applications qui permettent la modélisation des données du bâtiment, d'une structure, d'un édifice ou d'un ouvrage.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du FAFPA a rappelé que de la conception au suivi de chantier, les compétences techniques et créatives des architectes sont indispensables dans de nombreuses constructions et œuvres architecturales. «Les évolutions dans le domaine de l'architecture sont fréquentes et sont de plus en plus liées à la mise en pratique de la notion de développement durable», a-t-il ajouté. Selon M. Maïga Mahamadou Harouna, de nouvelles techniques, de nouveaux matériaux et de nouvelles règlementations modifient sans cesse le paysage architectural. «De par ses connaissances, l'architecte est le mieux placé pour proposer à ses clients des solutions à la fois innovantes, économes en énergie et respectueuses de l'environnement», a-t-il déclaré.

Evoquant l’avancée que le Niger a enregistrée ces dernières années notamment en termes d’infrastructures, le secrétaire général du FAFPA a précisé que parmi les secteurs porteurs de ce changement figure, il y a celui de la construction des infrastructures. «Cela passe sans aucun doute par la disponibilité d'une main d'œuvre adéquate et de qualité. Le FAFPA, en tant qu'institution de promotion de la formation, œuvre depuis plusieurs années à renforcer la qualité de la formation dans tous les secteurs», a précisé M. Maïga Mahamadou Harouna.

Soulignant le rôle de plus en plus déterminant du FAFPA dans la formation professionnelle, M. Maïga Mahamadou Harouna a rappelé que cette structures est aujourd'hui au cœur de nombreuses sollicitations des partenaires et des couches socioprofessionnelles pour le renforcement des capacités des groupes cibles ou pour des formations sur demande. «Le renforcement des compétences de 50 architectes que nous lançons ce jour, s'inscrit également dans ce cadre», a-t-il dit.

Faisant le rapprochement entre les fêtes tournantes du 18 décembre et la modernisation de nos villes, le secrétaire général du FAFPA a indiqué que ce vaste programme a été instauré pour doter nos villes en infrastructures importantes. Depuis des années, «la capitale du Niger a également changé de visage, du fait des infrastructures importantes qui ont été construites», a-t-il rappelé.

D’après M. Maïga Mahamadou Harouna, cette œuvre de modernisation des villes n'a sûrement été possible que grâce à l'apport combien inestimable des architectes.

Mamane Abdoulaye(onep)

30 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Une formation des chefs de brigades de la division de la protection des mineurs et des femmes (DPMF) a été conjointement organisée hier matin par la direction de la sécurité publique et le bureau du centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF) sur, « les techniques de communication de prise en charge des cas de violences basées sur le genre (VBG) ».  Cette rencontre a réuni une vingtaine de chefs des brigades des régions de Dosso, Tahoua, Tillabéri et Niamey.  L’ouverture des travaux a été présidée par le directeur général adjoint de la police nationale (DGPN/A), M. Assahaba Ebankawel en présence de la cheffe de division de la protection des mineurs et des femmes, le commissaire principal de police Hassane Haousseize Zouera  et du représentant de la DCAF, M. Salissou Salamoun.

Au cours de cet atelier, des formateurs expérimentés de la police nationale en matière de violences basées sur le genre (VBG) accompagneront les participants pour une meilleure maitrise des missions de protection des mineurs et des femmes. Cette formation préparera également à identifier et collecter toutes les preuves physiques qui permettent d’aboutir à une poursuite au parquet.  

Le directeur général adjoint de la police nationale a soutenu que cette rencontre est l’illustration de nombreuses actions par lesquelles la police nationale à travers la DPS et sa DPMF, entend contribuer au renforcement des capacités de ses agents pour une meilleure prise en charge des cas de violences basées sur le genre.

M. Assahaba Ebankawel a fait savoir que le Niger, à l’instar des pays de la sous-région et du monde entier, subit les affres des violences notamment, celles conjugales, domestiques, sexuelles, les cas de traites multiples, de harcèlement divers qui alimentent tous, la vulnérabilité de certaines franges de la société. Ces phénomènes, a-t-il indiqué, constituent des obstacles de taille au bien-être de la société, à la sécurité et à la croissance économique. En un mot, ils constituent une menace à la viabilité même des Etats démocratiques où le droit doit primer sur toute autre considération.

Ainsi, l’organisation de cette formation a dit M. Assahaba Ebankawel répond donc à un impératif, celui du renforcement périodique des compétences des agents chargés de l’application de la loi.

Auparavant, la cheffe de division de la protection des mineurs et des femmes a confié que pour prendre en charge les survivantes de ces pratiques néfastes à la sécurité humaine, il faut tenir compte de plusieurs facteurs notamment la technique de communication.

« L’agent, l’enquêteur ou le chef de brigade qui est le plus souvent le premier à être en contact avec la survivante VBG a l’obligation de respecter un minimum de règles de base lors de son entretien primaire. A défaut, la protection sera compromise et la survivante risque de subir une seconde victimisation », a expliqué le commissaire principal de police.

De ce fait, pour que la prise en charge soit holistique, il est impératif que les chefs de brigade soient formés sur les techniques y afférentes dès le premier contact. A ce niveau la cheffe DPMF  a confié  que la gestion des cas de VBG est en principe très confidentielle et toute action doit être centrée sur l’intérêt de la survivante et son consentement éclairé. Ce qui implique a-t-elle ajouté, que les différents cas de VBG doivent être traités à partir d’une écoute professionnelle et responsable du récit de l’incident après une mise en confiance de la victime.  A cet effet, elle a exhorté les participants  à bien suivre cette formation.

Le représentant du bureau de la DCAF a également exhorté les participants à suivre avec le plus grand intérêt la formation et surtout d’appliquer les connaissances issues de cet atelier afin de mieux contribuer à la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre et de lutter efficacement contre les abus que subissent les femmes et les enfants.

Rahila Tagou(onep)

L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), en collaboration avec le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’eEnfant (MPF/PE), a organisé, hier matin à Niamey, une formation des formateurs sur la protection de l’enfant en mobilité. C’est la représentante de la cheffe de mission de l’OIM, Mme Manon Dos Santos qui a présidé l’ouverture de cette formation.

A  l’ouverture des travaux, la représentante de la cheffe de mission de l’OIM a précisé que l’avènement de ce jour illustre de nombreuses actions que mène l’OIM dans le cadre du partenariat avec le gouvernement du Niger. Aussi a-t-elle ajouté, l’OIM a développé un projet intitulé Renforcer la protection de migrants en Afrique de l’ouest et du centre par une gouvernance consolidée des migrations au Niger et au Mali 2022, financé par l’agence danoise pour la coopération internationale du Ministère en charge des Affaires Etrangères.

Selon Mme Manon Dos Santos, ce projet conjoint entre le Mali et Niger vise à renforcer la gouvernance des migrations dans les deux (2) pays. Il s’agit de renforcer la coordination et la cohérence entre les autorités gouvernementales concernées en relevant les défis de la gestion des migrations. Elle a ensuite souligné que les enfants représentent approximativement un tiers de cette population en mobilité. «Seuls ou accompagnés de leur famille, tuteur ou ami, les filles et les garçons décident de partir à l’aventure en vue de voir leurs conditions de vie et leur futur s’améliorer. Certains sont parfois forcés ou trompés, et se retrouvent dans des situations d’extrême vulnérabilité», a-t-elle relevé.

La représentante de la cheffe de mission l’OIM, a affirmé que bien que beaucoup d’enfants migrants se veulent invisibles et sont difficilement repérables, l’Etat nigérien a un rôle à jouer en vue de garantir la protection, et a l’obligation de protéger tout enfant présent sur son territoire sans aucune discrimination. Mme Manon Dos Santos a enfin précisé que l’organisation de la formation des formateurs répond un double impératif. Il s’agit entre autres de renforcer les compétences des agents chargés de la protection des enfants en mobilité, et de favoriser la coopération entre tous les organismes et organisations en charge de la protection de l’enfant.

Pour sa part, la directrice de la protection de l’enfant, Mme Moussa Amina a, dans son intervention, indiqué que l’OIM offre à travers cette formation, l’opportunité aux agents du Ministère, aux travailleurs sociaux d’avoir les compétences pour une meilleure prise en charge des enfants en mobilité. «Cette question de mobilité est d’actualité et ces derniers temps, il y a eu même des rapatriements des enfants en mobilité. On en a parlé ouvertement sur les dispositions que, l’Etat et toutes les parties prenantes peuvent prendre pour pouvoir endiguer ce phénomène», a-t-elle précisé. Pour la directrice de la protection de l’enfant, cette formation des formateurs est d’une grande utilité pour les travailleurs sociaux de l’ensemble de 8 régions du pays. C’est pourquoi, elle a demandé aux participants d’être attentifs pour pouvoir comprendre tous les paramètres à cette situation de mobilité des enfants.

Omar Abdou(onep)
Source : http://www.lesahel.org

L’ONG Ecole - Parrainage et Actions de Développement de Base «EPAD Niger» en collaboration avec l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique au Niger, a organisé du 28 au 29 décembre 2019, dans la salle de réunion de ladite ONG, une formation au profit des journalistes de la presse nationale nigérienne. Cette formation a regroupé 40 journalistes de la presse écrite, audio-visuelle, presse en ligne et les journalistes de langues nationales. Pendant deux jours ils ont suivi la présentation de plusieurs modules dont entre autres le concept du budget programme, le calendrier budgétaire et la transparence budgétaire. La cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier s’est déroulée en présence du représentant de l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique au Niger, du Rapporteur général du Conseil Supérieur de la Communication (CSC).

Ouverts le 28 décembre sous la coprésidence du Coordonnateur de l’EPAD, M. Sidikou Moussa et le Président de la Maison de la Presse, M. Ibrahim Harouna, les travaux de cet atelier ont porté sur le thème : « Initiation au concept de budget programme ». Dans leurs interventions à l’ouverture des travaux, M. Sidikou Moussa et M. Ibrahim Harouna se sont tous réjouis de cette initiative et ont encouragé les journalistes à profiter au maximum pour s’informer sur cette question.

Le coordonnateur de EPAD, a souligné que le choix des journalistes pour une telle formation, se justifie par le rôle important de la presse dans la société. « En tant que journalistes, votre rôle n’est donc plus à démontrer dans l’information régulière du public, les analyses pertinentes des allocations budgétaires par secteur et l’organisation de débats publics sur la gouvernance et la gestion des finances publiques. Comme vous le savez certainement, l’argent public est au cœur de l’Etat de droit et de la démocratie », a-t-il dit. Il a rappelé que les citoyens ont droit à toutes les informations sur l’utilisation qui sera faite ou qui est faite de leurs contributions, car, a-t-il poursuivi, ils sont à la fois contribuables et usagers des services publics et à ce titre, doivent être régulièrement informés de tout ce qui concerne la gouvernance et la gestion des fonds publics.

« En termes clairs, les citoyens ont un droit de regard sur les finances publiques, les recettes tout comme les priorités de dépenses (…). La loi impose au gouvernement, l’établissement d’un calendrier budgétaire annuel et sa large diffusion au public », a dit le coordonnateur de EPAD, M. Sidikou Moussa. C’est donc conscient de ce rôle éminemment important du journaliste, que l’ONG EPAD a bien voulu porter son choix sur cette corporation, afin de renforcer, dans un premier temps ses capacités à mieux connaître l’approche du budget programme, la maitrise du calendrier budgétaire et la transparence. Il s’agit dans un second temps d’organiser les journalistes en réseau sur les questions de transparence budgétaire par un engagement sans faille sur la sensibilisation du public sur le budget et la production d’articles de presse pertinents sur la transparence fiscale.

L’Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, M. Pinto Da França Salvador a présidé, le lundi 20 mars dernier à la Maison de la Presse à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation des journalistes sur la lutte contre le phénomène de la désinformation. L’objectif visé est de renforcer les capacités des journalistes et des médias nigériens sur la notion de la désinformation.

Au cours de ces jours de travaux, les journalistes auront à échanger sur les phénomènes de fausses nouvelles, les méthodes et les techniques de vérification des faits, ainsi que les techniques de collectes et d’investigations journalistiques.

A l’ouverture des travaux, l’Ambassadeur Chef de la Délégation de l’Union européenne au Niger, a souligné que cette session vise à outiller les journalistes afin de combattre la propagation des fausses nouvelles. En effet, la garantie de la transparence, la sensibilisation des acteurs et la vérification des faits figurent parmi les outils les plus importants pour contrer la désinformation en ligne. Cet atelier a poursuivi M. Pinto Da França, se veut un espace d’apprentissage pour récupérer et combattre la désinformation. A travers cette formation, l’UE vise à favoriser un journalisme de qualité au Niger. La désinformation est liée au phénomène d’internet et le taux de pénétration d’internet croit chaque jour un peu plus au Niger. Il est estimé à 30% actuellement, mais on constate aussi que 79% des ménages au Niger possèdent un téléphone mobile et ce pourcentage monte à plus de 95% à Niamey.

M. Pinto Da França Salvador a en outre indiqué que le Niger vit également de crises multiformes. Il s’agit notamment de l’insécurité, de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, une crise humanitaire, les effets du changement climatique. A cela s’ajoutent divers défis notamment l’éducation, l’accès à l’eau. Dans ce contexte, l’utilisation d’internet pose des questions relatives à la prise en compte des besoins et attentes des populations, aux droits à l’information, à la liberté d’expression et la garantie du respect de la vie privée. Pour le Chef de la Délégation de l’UE au Niger, l’information est devenue une véritable arme comme cela n’avait été le cas auparavant. «Des nouvelles technologies puissantes facilitent la manipulation et la fabrication des contenus, tandis que les réseaux sociaux amplifient de façon spectaculaire les fausses nouvelles. Il est important pour un journaliste de se rappeler au quotidien l’éthique professionnelle, d’éviter la publication d’information non vérifiée», a conclu M. Pinto Da França Salvador.

Quant au président de l’Observatoire Nigérienne des médias pour l’éthique et la déontologie (ONIMED), M. Mamane Jaharou, il a indiqué qu’avec l’avènement des médis sociaux, les médias traditionnels n’ont plus le monopole et l’exclusivité de l’information. A cet effet, a-t-il dit, les journalistes cohabitent avec le journaliste citoyen qui s’invite dans l’activité et dans le champ de l’information avec toutes les préoccupations dont la manipulation de l’information, le mensonge, l’intoxication, l’incitation à la haine, l’atteinte à la dignité, à la vie privée. Face au contexte sécuritaire du Niger, les journalistes doivent être à mesure de distinguer le vrai de l’ivraie.

Pour sa part, le président du conseil d’administration de la Maison de la Presse, M. Harouna Ibrahim, a dans ses propos liminaires relevé que cet atelier porte sur une thématique d’actualité dont l’importance dépasse les frontières. D’après lui, le fact-checking est une forme de traitement journalistique qui vise à examiner et à vérifier les dires d’un responsable politique, la gestion, les trafics de tout genre. Minimiser la désinformation du grand public est l’un des avantages principaux de cette nouvelle forme de traitement de l’information. Pour les informations pertinentes et authentiques, le fact-checking est une technique journalistique qui révolutionne le milieu du journalisme à l’heure actuelle. Face à ce défi, a ajouté M. Harouna Ibrahim, la nécessité de former et renforcer les capacités des journalistes s’avère urgente.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

 Source : http://www.lesahel.org

 

Une session de formation sur les actes constitutifs de violence à l'égard des femmes et sur les sanctions encourues par les auteurs a ouvert ses travaux, mardi 09 novembre 2021 à l’hôtel Tarka de Tahoua. La cérémonie d’ouverture de cette session organisée par l’Association Nigérienne de Défense des Droits de l'Homme (ANDDH), avec l’appui technique et financier du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, a été placée sous la présidence le Secrétaire général du Conseil de ville de Tahoua.

Selon Mahamadou Moussa Konaté, membre du Bureau Exécutif National de l’ANDDH, cet atelier de formation à l’intention des responsables des Organisations des Sociétés Civiles communales, des élus locaux et des para-juristes sur les actes constitutifs de violence à l’égard des femmes et sur les sanctions encourues par les acteurs rentre dans le cadre de l’élimination de la violence à l’égard des femmes. En effet, a-t-il poursuivi, selon l’Article premier de la Déclaration du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, « les termes "violence à l'égard des femmes’’ désignent tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ». 

Il a rappelé les objectifs spécifiques de cet atelier visent à former les responsables des OSC communales, les élus (es) et les para juristes sur les actes constitutifs de violence à l’égard des femmes ; les responsables des OSC communales, les élus (es) et les para juristes sur l’accès des femmes au droit et aux institutions judiciaires, sur les voies de recours, ainsi que sur les traités internationaux des droits de l’homme, (la Convention sur les droits de l’enfant, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes,) ; et les responsables des OSC communales, les élus (es) et les para juristes sur les sanctions encourues par les acteurs d’actes constitutifs de violence à l’égard des femmes.

En ouvrant les travaux de cet atelier, le Secrétaire général du Conseil de ville de Tahoua a indiqué que  malgré l’arsenal juridique favorable et les efforts menés par l'État et ses partenaires pour éradiquer la les violences à l'égard des femmes, les femmes continuent à être soumises à des formes de  pratiques néfastes qui constituent une violation des droits de l’homme, qui affectent en premier lieu les filles dont la plupart sont démunies, sous-éduquées et vivent en milieu rural.

Selon lui, la persistance de ces cas est liée à l’impunité dont jouissent les auteurs d’actes répréhensibles, mais aussi aux difficultés l’accès aux institutions judiciaires qu’éprouvent les femmes victimes du fait des pesanteurs sociales mais surtout de la méconnaissance de leurs droits ou des voies de recours.  Aussi, a-t-il estimé, une meilleure connaissance de la saisine des institutions judiciaires permettra aux femmes, comme à tout autre citoyen, de revendiquer leurs droits et obtenir la réparation des dommages subis.

Abdou Abdourahmane ONEP Tahoua

11 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Centre culturel américain de Niamey a abrité le vendredi 23 avril dernier, la cérémonie officielle de lancement du programme «Autonomisation des femmes entrepreneures afin de développer leurs compétences entrepreneuriales en temps de crise». Ce programme qui durera neuf (9) mois vise à renforcer la croissance économique inclusive et durable au Niger. Ce lancement intervenu en début de soirée a été couplé à une rupture collective de jeûne organisée pour les femmes entrepreneures qui prennent part à la formation.

Au lancement des activités, le directeur de la diplomatie publique, M. Stephen Dreikorn, a salué un programme qui respecte les femmes et les aide à développer leurs entreprises au Niger, en lien avec les préceptes de l’islam et de son Prophète. Il s’est dit enthousiasmé par ce programme en raison de son approche multidimensionnelle. Le formateur des femmes entrepreneures et le personnel de l’ambassade a précisé le diplomate, tiendront des séances de formation mensuelles, visiteront les places d’affaires, offriront du mentorat et d’autres formations qui «aideront les femmes entrepreneures à commercialiser leurs produits, à soutenir des idées novatrices et à renforcer leur résilience en période de crise».

M. Stephen Dreikorn a annoncé aussi que l’ambassade organisera, sur la durée du programme, deux (2) concours «Shark tank» qui seront utilisés par les femmes entrepreneures pour perfectionner leurs compétences de vente et réfléchir stratégiquement à la façon de présenter leurs produits. Il a en outre précisé que l’ambassade des Etats-Unis au Niger accueillera toujours en lien avec le programme une foire artisanale afin de fournir un lieu de commercialisation aux entrepreneures. «Je suis émerveillé de votre talent et j’ai hâte de voir votre sens aigu des affaires grandir. J’ai également hâte de voir comment chacune d’entre vous contribuera à stabiliser l’économie du Niger», a-t-il dit.

A la fin de la cérémonie officielle de lancement, Mme Fatoumata Keffi, présidente des femmes entrepreneures, a exprimé la reconnaissance des femmes de leur groupement à l’endroit de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Niger pour «son soutien marqué en faveur de l’autonomisation et du bien-être de la femme» au Niger. Elle a rappelé que la présente formation vient après plusieurs autres initiées par le même partenaire à destination des femmes de son groupement. Mme Fatoumata Keffi a souligné que grâce à ce partenariat avec la représentation diplomatique au Niger, des points focaux ont été formées parmi les femmes et mises à disposition de leurs consœurs dans chaque région du pays. «Nous demandons que ce partenariat se renforce davantage et qu’au-delà de l’organisation de foires périodiques, les femmes entrepreneures soient dotées d’instruments entrepreneuriaux à même d’assurer la pérennité des acquis», a-t-elle souhaité.

A l’appel du Muezzin, l’ambassade américaine a offert une rupture collective aux femmes entrepreneures qui suivent la formation. Auparavant dans son discours, le directeur de la diplomatie publique a appelé l’ensemble des citoyens à continuer de travailler pour la paix, «pas seulement pour ce mois-ci, mais tout au long de l’année». M. Stephen Dreikorn les a appelés à garder perpétuellement dans leurs cœurs «l’esprit de Ramadan alors que nous poursuivons des objectifs communs et que nous travaillons à ce que le Niger se lève». Pour le diplomate américain, l’esprit de Ramadan est de rendre service aux autres, de compatir et de demeurer solidaire.

Souleymane Yahaya(onep)

28 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Formations et qualifications des enseignants au Niger : par Moustapha Liman Tinguiri, Planificateur de l’Education DRES ZinderLes qualifications aux différents niveaux d’enseignement
Au primaire le corps enseignant est constitué d’instituteurs ou d’instituteurs adjoints, issus des écoles normales mais aussi de jeunes, sans aucune formation pédagogique, titulaires du BEPC (Brevet d’Etude du Premier Cycle), ou du baccalauréat ou de tout autre diplôme jugé équivalent.
Dans l’enseignement secondaire, les professeurs des collèges et lycées sont issus de l’Ecole Normale Supérieure (ENS de Niamey), du Centre Amir Sultan (enseignants du Franco-arabe) des Facultés des Sciences de l’Education (FSE de Maradi, Tahoua ou Zinder) ou alors ce sont des jeunes nantis de titres universitaires très divers, également sans formation pédagogique. Généralement ceux qui ont des diplômes correspondant au baccalauréat plus deux ans (DUEG, DUEL, DUES, DUT, etc.) enseignent dans les collèges et ceux qui ont le baccalauréat plus trois ans (Licence, etc.) et plus (Maitrise, CAPES, etc.) dans les lycées. On trouve parfois des bacheliers C ou D qui enseignent les disciplines scientifiques (Maths, PC, SVT) dans les collèges, par insuffisance d’enseignants ayant le profil requis. Cette mauvaise conjecture fait que par exemple le français est enseigné dans les CEG, CES et lycées par des diplômés de lettres modernes (ce qu’il faut) mais aussi des linguistes, sociologues, communicateurs, philosophes, juristes etc. et les sciences par des économistes, agronomes, topographes, ou des techniciens de commerce, marketing etc.
Dans l’enseignement secondaire technique, il faut avoir soit le diplôme universitaire de technologie (DUT) ou le brevet de technicien supérieur (DUT) pour le premier cycle, soit la licence ou le diplôme d’ingénieur pour le second cycle.
Au niveau de l’enseignement supérieur, on trouve les enseignants technologues et les enseignants chercheurs, titulaires de doctorat, parmi lesquels beaucoup n’ont pas de certificat d’aptitude pédagogique approprié à l’enseignement du supérieur. Les enseignants technologues assurent un enseignement intégré avec des cours théoriques et des travaux dirigés, pratiques et d’application. Quant aux enseignants chercheurs, ils assurent la double activité d’enseignement des étudiants et la recherche scientifique dans la discipline exercée.

Forte pluie à Niamey : De la joie, mais aussi des soucis  Impatiemment attendue, la pluie est enfin arrivée à Niamey, et abondamment. C’est une grosse pluie qui s’est abattue sur la capitale le mardi en début de nuit, et a continué pratiquement jusqu’au petit matin. Une situation qui fait la satisfaction des jeûneurs en ce mois de ramadan, car la température frôlait les 40°C ces derniers jours à Niamey. C’est le soulagement pour les agriculteurs qui attendaient la pluie. Mais à côté de cette satisfaction, il y a aussi des inquiétudes ou des soucis pour les populations, surtout celles des quartiers périphériques souvent mal lotis et où manquent des systèmes adéquats d’évacuation des eaux.

Comme d’habitude, dès qu’il y a une grosse pluie c’est l’inquiétude pour certains habitants de Niamey car ils savent que les conséquences, notamment les inondations vont suivre. C’est encore le cas avec la dernière pluie, qui a provoqué des inondations en certains endroits, l’installation des flaques d’eau permanentes pour ne pas dire des mares bloquant l’accès de beaucoup de quartiers. Ce qui oblige les populations à faire des tours ou des détours pour contourner les obstacles et se rendre d’un lieu à un autre. C’est la situation au quartier Wadata à la devanture de la Caisse Mutuelle où une partie de la double voie menant au rond point Wadata a été bloquée par les eaux. Non loin de là, à quelques centaines de mètres, la situation est presque similaire à la devanture du centre ophtalmologique (Makka).

Zinder inondation La pluie diluvienne de 110 mm, accompagnée de vents violents, enregistrée lundi dernier en fin de matinée à Zinder, a entrainé d'importants dégâts dans plusieurs quartiers de la capitale du Damagaram.
Les quartiers les plus touchés par ce phénomène se trouvent être notamment les quartiers Alkali, Gangarin Jida et Nassarawa Idi où une trentaine de maisons se sont écroulées sous le poids des eaux de ruissellement faisant plusieurs personnes sans abri. On ne déplore aucune perte en vie humaine.
«La ville de Zinder compte une dizaine de mares collectrices des eaux de pluies. Dans les vieux quartiers de Zinder comme Alkali et Djedda, les habitants ont construit leurs maisons sur les lits de ces mares et sur des caniveaux pourtant bien curés avant l'installation de l'hivernage », affirme le Maire Bachir Sabo. Cependant, reconnait-il, ces caniveaux évacuent très lentement les eaux à cause de l'étroitesse de leur exécutoire.
Face à la gravité du sinistre, les Sapeurs-pompiers et les Services techniques de la Ville de Zinder se sont mobilisés pour libérer les quartiers envahis par ces eaux de ruissellement.

L’ONG OCDD sensibilise les communautés sur la nécessité des services de santé même en période de criseL’ONG Convergence pour le Développement Durable (OCDD) a organisé un forum communautaire, le dimanche 19 juin 2022, à l’Hippodrome de Niamey, à l’intention des femmes sinistrées des Arrondissements Communaux 3 et 4 de Niamey, installées sur le champ de course. Ce forum a pour objectif, a expliqué Melle Agaicha Issoufou Diallo, la Cheffe le Projet, de sensibiliser les communautés sur la continuité des services et fréquentation des centres de santé pour les services de santé maternelle, néonatale et infantile et sur la nutrition en période de COVID-19 et/ou de crise. Ce forum a ainsi enregistré la participation des Secrétaires Généraux des Arrondissements Communaux 3 et 4 de Niamey, les Chefs des quartiers, les leaders religieux, les organisations féminines et plusieurs autres invités.

Le Secrétaire Général du 4ème Arrondissement de Niamey et le Chef de quartier de Talladjé ont au nom des autorités communales et des communautés de leurs entités respectives, salué l’initiative et ont invité les femmes, qui sont la principale cible, à suivre avec attention les messages qui leur sont adressés. 

La Cheffe du Projet, Melle Agaicha Issoufou Diallo a également expliqué le contexte de leur projet mais aussi les objectifs dudit forum. Elle a souligné que le Projet de Mobilisation des Influenceurs en Faveur de la Continuité des Services « SRMNIA » en Période de COVID-19/Crise est une initiative de l’ONG Convergence pour le Développement Durable (OCDD). « Ce forum Communautaire est une des activités de ce projet dont l’objectif est de sensibiliser les communautés sur la continuité des services et fréquentation des centres de santé pour les services de santé maternelle, néonatale et infantile et sur la nutrition en période de COVID-19 et/ou de crise », a-t-elle précisé. Elle a indiqué que cette activité a été déjà précédée de plusieurs autres organisées par le projet dont  celle de mobiliser au moins cent (100) influenceurs pour la continuité des services en période d’urgence et COVID-19. Cette activité a aussi concerné les cibles dans les arrondissements communaux de Niamey et les départements de Say, Tillabéri et Fillingué dans la région de Tillabéri. 

Ce forum, a souligné la Cheffe du projet, cadre avec les objectifs spécifiques du projet notamment ceux qui visent à : initier des fora communautaires sur les risques, la prévention de la COVID-19 et la continuité des services ; renforcer l’interaction entre les communautés et les prestataires sur la continuité des services en période d’urgence /Covid-19.

Cette intervention de la Cheffe du projet a été suivie des échanges coordonnés par un spécialiste de la santé de l’arrondissement communal convié à cet effet. L’infirmier a souligné l’importance d’une telle action. Après son introduction, les hommes et les femmes, surtout qui ceux se sont mobilisés pour participer à ce forum ouvert ont soit posé des questions ou apporté des témoignages. L’infirmier a apporté des réponses précises. A la fin des échanges, les femmes se sont engagées à poursuivre la sensibilisation auprès de leurs sœurs qui n’ont pas eu la chance de venir.  Très satisfaite, de la tenue de ce forum, la Cheffe du projet n’a pas caché ses sentiments de joie et de fierté pour l’engagement et la mobilisation de toutes ces femmes qui ont particulièrement pris la parole. Elle a remercié les partenaires de ce projet à savoir le Ministère de la Santé Publique, le Réseau des Communicateurs en Population et Développement, The Catalyst For Country-Led Haelth and Nutrition, The Partnership for Maternal, Newbom & Child Haelth et Mouvement Social for Health.

Par  Ali Maman(onep)

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture du forum d’information et de planification sur l’initiative «d’une charge élevée à un fort impact». Ce forum a été organisé par le Ministère de la Santé Publique à travers le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), en partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA), et le partenariat pour la Lutte contre le Paludisme (RBM).

Le Niger s’est engagé à combattre le paludisme en mettant en œuvre plusieurs plans stratégiques dont le Plan National Stratégique actuel qui couvre la période 2017-2021. La mise en œuvre des interventions a permis d’obtenir des résultats encourageants. Selon les statistiques sanitaires, l’incidence et la létalité du paludisme ont connu une régression significative. Malgré les efforts consentis, beaucoup reste à réaliser du fait que la charge du paludisme demeure toujours élevée dans le pays. Les progrès dans la riposte mondiale contre le paludisme stagnent ces dernières années. Pour impulser une réponse adéquate, l’OMS a appelé à une nouvelle approche dynamique visant à relancer les progrès de la lutte contre le paludisme dénommée « d’une charge élevée à un fort impact ». Cette initiative concerne 11 pays, dont 10 en Afrique.

L’initiative se fonde par ailleurs sur quatre piliers dont la volonté politique pour réduire la morbidité et la mortalité dues au paludisme à travers entre autres, des structures politiques habilitées qui soutiennent la lutte contre le paludisme ; la responsabilité des acteurs politiques de s’engager et d’agir dans la lutte contre le paludisme ; la traduction de la volonté politique par la mise à disposition des ressources conséquentes à travers l’augmentation de la ligne budgétaire allouée à la lutte contre le paludisme et la mobilisation des ressources multisectorielles ; une forte implication des autorités administratives, coutumières, religieuses en faveur de la lutte contre le paludisme ; un fort engagement et une participation active du secteur privé, des collectivités, de la société civile à la prévention du paludisme à travers des initiatives locales.

Le représentant de l’OMS, Dr Andrea Bosman a rappelé que l’objectif de l’initiative « d’une charge élevée à un fort impact » est de faire reculer la paludisme et atteindre les objectifs de la stratégie technique mondiale approuvée par l’Assemblée Mondiale de la Santé en 2015, de réduction de la mortalité et de la morbidité du paludisme de 90% d’ici 2030. En outre, il a indiqué que cette semaine, le débat entre scientifiques et experts du paludisme a tourné autour des dates possibles pour éradiquer le paludisme dans le monde qui reste, pour tous, l’objectif ultime de la lutte antipaludique.

L’Association des journalistes pour la Sécurité et les Migrations (AJ-SEM) a organisé du 15 au 16 décembre 2021, un forum d’échange avec les journalistes et les managers des medias sur l’information et les migrations dans le contexte de la crise de la covid 19 au Niger. Il s’est agi d’échanger avec les journalistes, les managers et les experts en medias sur les enjeux et la démarche de la mise en place de «desk migration» au sein de leurs rédactions afin de produire des contenus de qualité sur les migrations.

A l’ouverture des travaux dudit forum, le Secrétaire général du ministère de la Communication, Chargé des relations avec les institutions, M. Abdoulaye Coulibaly a rappelé que ce forum lance la 2ème phase de l’appui du projet autonomiser les jeunes en Afrique à travers les médias et la communication que l’UNESCO met en œuvre dans huit (8) pays de l’Afrique de l’ouest et du centre. «Un appui ayant permis durant six mois, à six médias de produire une centaine de contenus de qualité sur divers aspects de la migration à savoir : la migration irrégulière, la migration légale, la migration féminine, les relations migrants, réfugiés et communautés d’accueil, les migrants de retour dans le contexte de la crise de la Covid-19», a-t-il expliqué.

Par ailleurs, M. Abdoulaye Coulibaly devait ajouter que grâce à cet appui ces six médias disposent aujourd’hui chacun d’un «desk migration» au sein de leur rédaction. «C’est dire qu’ils sont en voie de spécialisation sur la thématique. Toute chose que notre département ministériel salue à sa juste valeur», s’est- il réjoui, ajoutant que la spécialisation est un levier important de la professionnalisation du métier de journaliste.

De son coté, le Représentant du Conseil Supérieur de la Communication, M. Souleymane Anza a indiqué que tout comme la première, cette seconde phase qui débute à partir de ce mois de décembre 2021 à Mai 2022 concernera, au total, six médias toutes catégories confondues. «Ces medias seront sélectionnés sur la base de critères rigoureux, après analyse et évaluation des propositions de leurs plans de production et de diffusion qu’ils soumettront à l’AJ-SEM», a-t-il précisé.

Selon M. Souleymane Anza la question de la production et de la diffusion de contenus éditoriaux de qualité sur les migrants par les médias cadre parfaitement avec les orientations du document de politique nationale de lutte contre la migration et son plan d’actions, élaborés et adoptés récemment par le gouvernement nigérien. «Ce document prévoit en effet, une approche basée sur la communication pour le changement de comportement et le plaidoyer à destination des différents groupes cibles, concernés par la migration», a-t-il expliqué.

Auparavant, le Président de l’Association des journalistes pour la Sécurité et les Migration (AJ-SEM), M. Abdoul Razak Idrissa a d’abord rendu un hommage à la journaliste feue Bouli Adamou Idé et aux autres journalistes membres des «desks migrations» des medias retenus, pour la réussite de la première phase pilote. «Grâce à ce succès le bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel) a, de nouveau, fait confiance à l’AJ-SEM pour poursuivre cette activité à travers cette phase 2», a-t-il conclu.

 Yacine Hassane(onep)

21 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Beaucoup pensent aujourd’hui que la lutte contre le sida est terminée. Pourtant, cette maladie continue  de faire des victimes, de tuer en silence, hommes, femmes et enfants à travers le monde. Selon le rapport 2022 de l’Onusida, chaque jour, 4000 personnes dont 1100 jeunes âgés de 15 à 24 ans sont infectés par le VIH. L’enlisement de la riposte au VIH commence à susciter des inquiétudes. Nombre de spécialistes du domaine pointent du doigt la Covid 19 ainsi que d’autres instabilités économiques et humanitaires.

C’est pourquoi, depuis quelques temps, des voix se lèvent de partout pour annoncer la menace qui pèse sur la riposte mondiale au sida. C’est dans ce cadre qu’une quarantaine de journalistes venus de 17 pays d’Afrique organisent depuis mardi dernier à Dakar au Sénégal un forum sous le thème : Médias, VIH, Genre et Droits humains dans un contexte de covid 19 en Afrique de l’ouest et du centre. Il s’agit pour ces journalistes d’échanger pour contribuer à redynamiser la lutte contre le VIH en Afrique. Il s’agit surtout pour ces journalistes qui œuvrent déjà pour promouvoir la santé et l’environnement à travers le Remapsen (Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement) de s’engager dans un nouveau départ pour relever les inégalités et booster les actions de lutte contre le VIH.

Cette initiative a été saluée par tous les acteurs de la lutte contre le Sida particulièrement la secrétaire exécutive de la CNLS du Sénégal, Docteur Safiatou Thiam et la directrice régionale de l’ONUSIDA, Berthilde Gahongayire qui se sont retrouvées avec les journalistes à l’ouverture des travaux à l’hôtel Axil de Dakar pour soutenir et encourager le Remapsen.

Le Directeur Général de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal qui a représenté la ministre a d’abord rappelé la menace qui pèse sur l’Afrique subsaharienne qui, abrite selon lui, deux tiers des personnes vivant avec le VIH dont moins de 3% avaient reçu une dose de vaccin en juillet 2021. Pour M Bernabé Gning qui a «salué l’engagement et le leadership des acteurs de la réponse à l’épidémie du VIH en particulier la presse, la situation mérite que chacun prenne ses responsabilités.

La Directrice régionale de l’ONUSIDA a clairement affirmé que la lutte contre le sida est à un point charnière. Berthilde Gahongayire s’est beaucoup appesantie sur le dernier rapport de l’ONUSIDA intitulé ‘’EN DANGER’’ avant de souligner tout de même quelques progrès réalisés au cours des décennies, «grâce à nos pays, les partenaires et les donateurs». On a vu, a-t-elle ajouté, la prévalence du VIH et le nombre de personnes mourant de maladies au sida décroitre d’année en année depuis 2000 et c’est le résultat d’énormes efforts consentis au cours des trente dernières années. «Malheureusement depuis quelques années notamment avec la pandémie de la covid 19, mais également avec les inégalités croissantes, auxquelles le monde fait face, nous sommes confrontés au risque de voir ces progrès s’inverser et de voir nos efforts réduits à néant», a décrié la directrice régionale de l’ONUSIDA.

Pour Mme Berthilde Gahongayire, «nous devons remettre la lutte contre le VIH dans le sens de la marche, lui donner une nouvelle dynamique, lutter sur les inégalités de façon plus efficace, intégrer plus efficacement les questions de genre et de droits humains et adresser enfin la problématique du VIH chez les enfants qui gangrène la région de l’Afrique de l’ouest et du centre en particulier et qui est intolérable».

La secrétaire exécutive de la CNLS est allée dans le même sens en insistant sur les inégalités qui existent entre les hommes, les femmes et les enfants et qui se sont exacerbés avec la covid-19. Docteur Safiatou Thiam s’est réjouie de ce cadre d’échange avec les journalistes dont elle a souligné le rôle dans la lutte contre le sida. S’agissant de la situation au Sénégal, elle a relevé les progrès réalisés, mais aussi les efforts à fournir davantage. «Aujourd’hui après 40 ans d’efforts, d’acquis, de résultats et à quelques  encablures de l’échéance de 2030, l’ONUSIDA nous appelle à égaliser pour réduire les gaps et corriger les inégalités qui sont à la fois, une cause et une conséquence du ralentissement des progrès dans la lutte contre le sida», a-t-elle dit.

Le président du Remapsen Bamba Youssouf a auparavant réaffirmé la volonté et la détermination des journalistes à jouer un rôle important dans la lutte contre le sida. Le jeu en vaut la chandelle. Selon le dernier rapport de l’ ONUSIDA, 4000 personnes sont infectées chaque jour dans le monde. Si les tendances se poursuivent ajoute la même source, 1,2 million de personnes seront nouvellement infectées par le VIH en 2025- soit trois fois plus que l’objectif de 370.000 nouvelles infections fixé pour 2025. L’autre inquiétude est forcément liée à l’impact de  l’enlisement de la riposte au VIH. Du fait de cette situation, en 2021 selon  l’ONUSIDA,  650.000 personnes sont mortes de causes liées au sida. Soit une par minute. Or, poursuit la même source, «avec la disponibilité de médicaments antirétroviraux de pointe et d’outils efficaces pour prévenir, détecter et traiter correctement les infections opportunistes telles que la méningite cryptococcique et la tuberculose, ces décès sont évitables».

Outre la publication de ces données révélatrices des dangers qui guettent particulièrement l’Afrique de l’Ouest et du centre relativement au sida le forum des médias a été marqué par plusieurs présentations mardi er mercredi. C’est ainsi que les participants ont été édifiés sur l’état des lieux et enjeux de la réponse au VIH en Afrique de l’Ouest et du centre, la vulnérabilité des adolescents et des jeunes femmes en santé sexuelle et reproductive, l’accompagnement communautaire des femmes enceintes et allaitantes au Niger, état des lieux et enjeux du VIH pédiatrique en Afrique de l’Ouest et du centre…

Ce forum des médias intervient au lendemain des hautes journées scientifiques de lutte contre le sida tenues également à Dakar. Aujourd’hui, toutes  les réflexions sont orientés vers l’élimination du Sida d’ici 2030.

Fatouma Idé(onep),Envoyée spéciale
Source : http://www.lesahel.org/

Le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN-Niger) a organisé le mercredi 24 mars 2021 à Niamey un forum national sur l’imprégnation des hommes et des femmes de Médias en droit de la santé sexuelle et reproductive (DSSR). Au cours de ce forum, les participants ont suivi une communication sur la prise en charge des risques liés à l’avortement, la perception jurisprudentielle islamique sur l’avortement et une communication sur le choix de l’angle dans le traitement des sujets sensibles. Ces communications ont été présentées par Dr Mahamadou Garba, Gynécologue-obstétricien au CHR de Niamey, Cheik Oumarou Elh. Mahaman Bachir, membre de l’Association pour le Dialogue Interreligieux et M Harouna Niandou, journaliste, enseignant et ancien ministre de la République du Niger.

Le 1er communicateur Dr Mahamadou Garba a expliqué les différents types d’avortements et les conditions de leurs survenus. Il a précisé qu’avant de prendre la décision pour un avortement, il faut qu’un certain nombre de conditions se réunissent. Il s’agit entre autres de l’état de santé de l’enfant ou de la mère. «Lorsque l’un d’eux présente un risque de survie à l’autre ou lorsque l’enfant présente un handicap et que la prise en charge pourra causer des difficultés à ses parents, lorsque la mère présente d’autres complications sanitaire telles que, les maladies cardiovasculaires. Tout ceux-ci sont des situations qui peuvent conduire à un avortement, parce que dans tous les cas il s’agit de sauver l’une des vies», a-t-il dit. Dr Mahamadou Garba a évoqué d’autres cas en précisant que jusqu’à présent aucune loi n’autorise l’avortement au Niger.

La deuxième communication a porté sur la perception jurisprudentielle islamique sur l’avortement. Selon Cheik Oumarou Elh. Mahaman Bachir, trois positions se dégagent à ce niveau. La première qui soutient que «pendant la première période de grossesse (40 premiers jours), si l’avortement présente un intérêt juridiquement reconnu ou permet de repousser un éventuel préjudice, il est alors permis». La deuxième quant à elle soutient que «l’avortement n’est pas permis au cours des phases d’adhérence «alaqa» et de «modgha» sauf si une commission médicale fiable stipule que la continuité de la grossesse présente un danger pour la santé de la mère, par exemple si l’on craint pour sa vie. Dans ce cas, et après avoir épuisé tous les moyens pour éviter ces dangers, l’interruption de la grossesse est permise». Et la troisième position est celle qui soutient que, «après la troisième période, au terme de quatre mois de grossesse, l’avortement n’est pas permis jusqu’à ce qu’un groupe de spécialistes fiables jugent que la présence du fœtus dans le ventre de sa mère causera la mort de celle-ci et ce, après épuisement de tous les moyens nécessaires pour le sauver». Cheik Oumarou Elh. Mahaman Bachir a soutenu toutes ces positions par des versets coraniques, la sounna et le consensus des oulémas.

Le troisième communicateur, Harouna Niandou, a, quant à lui, entretenu les participants, sur le choix de l’angle dans le traitement des sujets sensibles. Dans cette communication il a rappelé aux journalistes leurs rôles dans la société. Ensuite, parlant des sujets sensibles, le communicateur a édifié les participants sur comment traiter des sujets délicats et quelle communication pour une société. «Il arrive, quelques fois, hélas, que les sujets que le journaliste traite nécessitent une vérification introspective, un examen de conscience, ou, à tout le moins, un exercice d’équilibriste. En effet, certains sujets tabous ou interdits, délicats ou spécifiques, requièrent, pour sauvegarder ou entretenir le «vivre ensemble» des précautions inouïes, un langage raffiné, une précision d’orfèvre et des expressions appropriées pour les exposer au public. C’est ici que l’on est amené à apprécier, à juste titre, la qualité du journaliste. La question qui se pose alors est comment recueillir, traiter et diffuser l’information quelle que soit la nature de celle-ci ? Ou bien comment le journaliste doit-il agir, et que faut-il pour qu’il réussisse à «faire passer la pilule», comme on le dit dans le langage populaire», a-t-il expliqué.

Parlant de la thématique proprement dite de ce forum, M. Harouna Niandou souligne qu’elle pose bien le problème d’éthique religieuse, de morale tout court plus que de qualification professionnelle. «Pour traiter ces genres de sujet, le journaliste devient alors «diplomate», c'est-à-dire qu’il est dans l’obligation d’emprunter un langage plein de souplesse, d’exemples convaincants, d’images rassurantes et d’avoir un talent oratoire et/ou une plume qui ne dérape pas», estime M. Niandou.

A l’issue des travaux, les participants ont recommandé à l’IPAS et au REMAPSEN de multiplier des formations et ateliers regroupant les leaders religieux, la société civile et les hommes des médias sur les questions de la santé sexuelle et reproductive ; d’associer les acteurs de l’intérieur du pays à toutes les formations. A l’Etat, les participants au forum on recommandé de faciliter l’accès des médias à l’information sur toutes les questions de la santé de la population, notamment les DSSR. Aux journalistes et animateurs, le forum a recommandé d’accentuer les productions sur les thématiques préoccupantes et de privilégier les témoignages de spécialistes dans toutes les productions surtout sur des thématiques sensibles.

Ali Maman

1er avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/