Le grand perdant dans cette situation reste l’Etat, qui investit d’énormes ressources pour former ces cadres supérieurs et dont il profite peu. A qui profite la situation (pour ne pas dire le crime) ? A toute cette masse de commis véreux qui ne jurent que par leurs colorations politiques, maintenant ainsi nos administrations à la routine et condamnant le pays à l’immobilisme. C’est dire que le problème tout comme la solution sont à chercher à un seul niveau : le fonctionnement de notre administration publique. C’est un vrai défi pour la Renaissance culturelle qui est l’axe central du Programme de renaissance.

Siradji Sanda(onep)

09 décembre 2017
Source : http://lesahel.org