Société
Dans la région de Zinder, pendant le mois de ramadam, les habitudes alimentaires font qu’il y a des aliments qui sont les plus consommés. Il s’agit du mil, du riz, du maïs, du sucre, de l’huile, de la viande, des fruits et légumes principalement de la salade, des jus et fruits de la glace et du pain.
La glace, le sucre, la salade et les jus de fruits sont plus consommés que les autres.
A quelques jours seulement du début du mois de ramadam, les prix des relevés effectués sur les marchés Dollé et Kolya de la ville de Zinder, par l’INS, restent globalement acceptables.
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Le Préfet du département de Dungass, M. Mohamed Maraba a présidé, le lundi 20 septembre dernier, la cérémonie de lancement des audiences foraines au profit de la jeunesse. Organisées par la Commission nationale des droits humaines (CNDH), ces audiences ont pour objectif l’établissement de 3.500 actes d’Etat civil dans 15 villages de la Commune rurale de Dungass au profit des jeunes de moins de 18 ans, avec un accent particulier pour les jeunes filles en âge d’aller à l’école.
Pour le préfet de Dungass cette activité s’inscrit dans la droite ligne du Programme de Renaissance Acte 3 du Président de la République Mohamed Bazoum et qui est décliné dans la Déclaration de la Politique Générale du Gouvernement. M. Mohamed Maraba a rendu un vibrant hommage aux autorités de la 7ème République pour les bonnes œuvres accomplies à l’endroit des populations nigériennes en général et à celles du département de Dungass en particulier. Il a enfin saisi l’occasion pour lancer un pressant appel à toute la population du département en particulier aux parents de se mobiliser pour profiter de cette opportunité en vue de faire établir des actes d’état civil à leurs enfants et leur ouvrir ainsi la voie de l’instruction.
Ces activités d’audiences foraines, faut-il le préciser, sont rendues possibles grâce au concours de plusieurs partenaires techniques et financiers dont l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), le Centre Africain Obota (CAO), l’ONG Karkara, la CNDH et l’Etat du Niger à travers le Ministère de l’Intérieur et celui de la Justice.
D’après la Mairesse de Dungass, Mme Goni Nana Mariama, les bénéficiaires de ces audiences foraines sont les enfants de moins de 18 ans et les femmes de la tranche d’âge de 18 à 65 ans. «L’acte de naissance est un droit pour tous et cela sans discrimination aucune et en tant que parents ou autorités, nous avons l’obligation de respecter et de faire respecter ce droit», a-t-elle rappelé. C’est pourquoi, Mme Goni Nana Mariama a lancé un appel à toute la population bénéficiaire de ce projet de saisir cette opportunité qui s’offre à elle pour mettre les cibles dans leur droit.
Le Chef de Canton de Dungass a également appelé ses administrés à faire établir à leurs progénitures les actes d’Etat civil.
Pour sa part, le Représentant de la CNDH, M. Mai Moussa Mamane, a dans son intervention annoncé que le partenaire financier de ces audiences foraines qui se trouve être l’OIF a décidé d’étendre ces activités dans les prochains jours aux Communes rurales de Guidimouni et de Sassoumbroum. M. Mai Moussa Mamane a rassuré les Partenaires Techniques et Financiers que l’objectif assigné à ces audiences foraines sera pleinement atteint au regard de l’engouement suscité chez les populations bénéficiaires.
Sido Yacouba ANP-ONEP Zinder
22 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La Maison de la Presse, en partenariat avec l’Ambassade de France au Niger, dans le cadre du projet FSPI 2022-2023 ‘’Soutien aux défenseurs des droits humains’’, a organisé le week-end dernier à Zinder, un atelier de formation de deux jours à l’intention d’une trentaine de journalistes en langues nationales sur le traitement de l’information aux droits humains.
Cette formation a été conjointement animée par le président du Tribunal de Grande Instance de Zinder, M. Boubacar Mamadou Niandou, et par des responsables de la Maison de la Presse, dont le président de l’ONIMED et le Secrétaire Général.
Pour le président de la Maison de la Presse, M. Ibrahim Harouna, qui présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier, l’objectif de cette formation est de renforcer les capacités des journalistes dans la connaissance des textes relatifs aux droits humains en vue de leur appropriation dans le respect des droits des citoyens dans leurs productions.
Dans le traitement de l’information en langues a-t-il dit, des difficultés sont apparues en ce qui concerne la traduction des contenus et la maitrise des vocabulaires altérant l’information donnée au public.
A travers cette formation, les capacités des journalistes en langues seront renforcées dans la production des contenus, éditorial, reportage, émissions radiophoniques etc ….).
« La promotion des droits humains par les journalistes en langues nationales est très importante pour assurer l’ancrage de ces valeurs dans nos sociétés confrontées à plusieurs défis notamment l’insécurité », a fait remarquer le Président de la Maison de la Presse qui indique par ailleurs que l’utilisation des langues locales dans le traitement et la diffusion de l’information est très complexe surtout quand le journaliste ne maitrise pas la grammaire et le vocabulaire de ces langues.
Le problème devient encore plus délicat si la « langue de travail des journalistes ne s’est pas suffisamment adaptée au monde en rapide évolution », a insisté Ibrahim Harouna. « En dépit de certaines difficultés, traiter l’information relative aux droits humains en langues nationales, par écrit, à la radio ou à la télévision, est essentiel pour ‘’informer un public plus large sur l’actualité, et permettre ainsi aux communautés d’être efficacement informées sur l’évolution du monde »,a-t-il expliqué.
Les journalistes en langues nationales ont été édifiés sur certains concepts liés aux droits notamment la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, la charte Africaine des droits de l’homme et des peuples et la promotion des droits humains prévue par la Constitution de la République du Niger où la responsabilité de chacun est engagée pour aller de l’avant.
Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
Source : http://www.lesahel.org
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L’Union Européenne, à travers l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI), a financé l’installation d’un Centre communautaire numérique HotSpot à Zinder dans le cadre de la stratégie Niger 2.0 portant numérisation des zones rurales. La cérémonie d’inauguration de ce centre s’est déroulée le jeudi 8 décembre 2022 dans le 5ème Arrondissement Communal de Zinder sous les auspices du 2ème Vice président du Conseil de Ville de Zinder, M. Abdou Issa, en présence des représentants de l’ANSI et de l’Agence de Développement Numérique (ADN), des autorités communales de Baban Tapki et de plusieurs invités.
Ce centre qui est immédiatement fonctionnel a été doté de vingt ordinateurs portables de marque HP, 20 bureaux individuels, d’un conteneur 40 pieds aménagés, d’un routeur WIFI de portée de 1000m, d’une antenne omnidirectionnelle, d’un serveur raspberry ainsi d’autres accessoires pour un coût total estimé à plus de 40 Millions de FCFA.
Dans son intervention, le 2ème Vice président du Conseil de Ville de Zinder a salué l’installation de ce centre qui contribuera efficacement à réduire la fracture numérique et à renforcer les capacités des communautés de base dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication. M. Abdou Issa a saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage à l’Union Européenne pour avoir soutenu la mise en place de ce Centre.
Le Maire du 5ème Arrondissement communal de Zinder a, au nom des populations, adressé ses remerciements à la Délégation de l’Union Européenne au Niger pour les multiples réalisations accomplies au Niger en général et dans son entité administrative en particulier. Il a exprimé l’engagement pour la conservation et l’utilisation rationnelle de ce grand joyau à travers les Services techniques car ce centre constitue un cadre de formation et de renforcement des capacités en informatique des jeunes et des femmes de sa communauté.
La Commune rurale de Baban Tapki compte une population de 49.794 habitants pour une superficie de 734 km carré. Le Chef de Canton de Baban Tapki a rassuré les uns et les autres que des dispositions particulières seront prises pour sécuriser le Centre communautaire numérique.
Le Représentant de l’ANSI, M. Maman Alassane Ahmed a souligné que l’ANSI est chargée de mettre en œuvre le Programme Niger 2.0 dont le but principal vise l’installation d’un écosystème numérique durable qui améliore le bien-être du citoyen nigérien particulièrement dans les zones rurales pour faire bénéficier les communautés des formidables potentiels de formation, d’apprentissage, d’échange et d’inclusion qu’offrent les technologies de l’information et de la communication. «Ce Hotspot est la preuve que l’Union Européenne est en phase avec la vision des plus hautes autorités du pays pour l’utilisation du numérique en vu de changer la vie des populations et accélérer l’atteinte des objectifs de développement durable», a-t-il déclaré.
Le Centre communautaire numérique est géré par l’Agence de Développement Numérique (ADN), une structure qui repose sur plus de 10 ans d’expérience dans la création et l’exécution de nombreux projets numériques. «C’est un projet visionnaire qui définit les axes stratégiques du développement durable concret basé sur l’économie numérique à l’horizon 2035», a fait remarquer le représentant de l’ANSI. Il s’agira à travers l’installation de ces centres d’initier les populations à la culture numérique, de développer l’éveil, la curiosité des enfants en mettant à leur disposition des outils modernes de communication et d’échanges avec le monde et d’accompagner les startups locales afin de créer des emplois en rapport avec les technologies de l’Information et de la Communication.
La Représentante de l’Agence de Développement Numérique (ADN), Mme Maimouna Zéty Maiga a déclaré que l’ADN ambitionne à travers ces centres communautaires numériques et en collaboration avec les collectivités communales, de dispenser des formations pour permettre aux communautés de profiter des opportunités d’apprentissage liées au numérique afin de faciliter l’insertion des jeunes mais aussi impacter sur l’autonomisation des femmes.
Ainsi grâce à une série de modules interactifs, les participants apprennent à utiliser l’ordinateur et des applications de traitement de texte de base tels que Word. Ceci accéléra la familiarisation des communautés avec les outils informatiques. L’inauguration de ces nouveaux centres numériques dans les régions de Dosso, Tahoua, Maradi et Zinder a entrainé une forte mobilisation des femmes. Ce qui témoigne, a-t-elle dit, de l’intérêt qu’elles manifestent à acquérir des connaissances dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
Source : http://www.lesahel.org
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Le Gouverneur de la région de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou a présidé, le vendredi 18 mars 2022 à Mai Damoussa (80 km au sud de Zinder dans le département de Magaria), la cérémonie de lancement de la deuxième phase de la campagne de vaccination contre le choléra dans la région.
Cette campagne de vaccination contre le Cholera, précise-t-on, concernera neuf (9) Centres de Santé Intégré (CSI) dans les départements de Magaria et de Mirriah. Elle se tient après un premier passage qui s’est déroulé du 9 au 12 Janvier 2022 avec un taux de réussite estimé à plus de 90 %.
Selon le Gouverneur de Zinder, la région a enregistré de Juillet à Novembre 2021, un total de 609 cas avec 21 décès. Cette épidémie a concerné six (6) districts sanitaires dont les plus affectés se trouvent être Magaria et Mirriah avec respectivement 150 et 426 cas enregistrés. Les tranches d’âges les plus touchées varient de cinq (5) à (14) ans, puis de (15) ans et plus. Les départements de Magaria et de Mirriah sont les plus touchés lors de l’épidémie du cholera enregistré en 2021, dont la plus grande majorité des cas enregistrés dans le département de Magaria provenait de l’aire de santé de Mai Damoussa.
Le préfet de Magaria, M. Issoufou Ada, s’est réjoui de la tenue de cette cérémonie qui estime-t-il ‘’permettra à la population de prendre conscience de l’ampleur de la maladie et de l’importance des mesures de prévention dont la vaccination, l’hygiène corporelle et du milieu adéquat’’.
Ce deuxième passage de campagne de vaccination contre le cholera s’est poursuivi jusqu’au 21mars dernier.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
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La situation alimentaire est globalement caractérisée par une faible disponibilité des denrées sur les marchés et une hausse vertigineuse des prix de toutes les denrées de première nécessité par rapport à l'année passée, a fait remarquer le Directeur Régional de l'Agriculture de Zinder.‘’Malgré les différents appuis apportés par l'Etat et ses partenaires dans le cadre de la vente des céréales à prix modérés, les prix des denrées sont restés toujours en hausse’’ a précisé la même source.
La traversée de la période de soudure est, en effet, un véritable casse-tête non seulement chez les familles victimes de l’insécurité alimentaire dans les profondeurs du pays, mais aussi chez les fonctionnaires aux revenus moyens. En effet, au cours des deux derniers mois, le sac de 100 kg de niébé est vendu à Zinder à 65.000 F voire 70.000 F tandis que la mesure du maïs de l’ancien stock est à 850 FCFA soit 28.000 FCFA les 100kg tandis que le nouveau produit de cette même céréale coûte 600 F, a-t-on constaté sur place. La mesure du mil est vendue actuellement sur le marché à 900F, soit 36.000 FCFA le sac de 100 kg.
La mesure du niébé est en train de connaitre une baisse avec les récoltes en cours par endroits dans la région de Zinder où cette dernière est cédée sur le marché à 1.100FCFA au lieu de 1500FCFA, il y a deux semaines. La mesure du maïs nouvellement récolté est vendue sur le marché à 600FCFA.
Pour Bachir Elhadj Abba, revendeur de céréales au grand marché de Zinder, les ‘’prix des denrées alimentaires commencent à baisser du fait de la mise en vente des nouveaux produits issus de la présente campagne agricole’’. Les prix pratiqués sur la nouvelle production connaissent une baisse de 40% par rapport à l’ancien stock de ces différents produits dont les prix restent inchangés.
En ce qui concerne le riz, les pâtes alimentaires et l’huile, leurs prix ont également connu une hausse sensible. Le prix du kilogramme du riz varie d’une boutique à une autre et se situe entre 500FCFA et 550FCFA tandis que le sachet de 500 g de pattes alimentaire est à à 350F au lieu de 275F il y a un mois de cela.
S’agissant des légumes et autres fruits qui sont généralement importés du Nigeria mais aussi de Madaoua dans la région de Tahoua et d’Agadez, leurs prix ne connaissent pas de hausse extraordinaire. C’est le cas de l’oignon, de la tomate fraiche ou du poivron frais. Le sac de 100 kg d’oignon est vendu à 22.000F et celui de 50kg à 15.000 F.
La hausse des prix de ces produits sur le marché s’explique du fait que l’essentiel provient du Nigeria et la production en grande quantité de ces fruits et légumes dans la région ne s’effectue que pendant la saison froide.
Pour Dankwari Amadou, acteur de la société civile et coordonnateur du Cadre de Concertation et d’Action Citoyenne de Zinder ‘’cette cherté des produits est due au fait qu’en 2018 les autorités de la 7ème République ont introduit des taxes nouvelles sur certains produits de première nécessité qui sont régulièrement importés et de grande consommation’’. «Le Niger est un pays qui importe tout à travers le monde dans la mesure où il n’est pas encore auto-suffisant au plan alimentaire», regrette Dankwari. «Cette taxe dénommée TVA s’élève à 19%. Après que l’Etat ait décidé de l’application de cette loi, un mouvement de protestation a été engagé par les syndicats afin que les autorités revoient à la baisse les prix de certains produits», a-t-il poursuivi.
«Face aux agissements musclés des gouvernants de l’époque qui ne prenaient pas en compte les revendications des consommateurs, nous étions dans la contrainte de subir les conséquences néfastes de cette loi», a souligné l’acteur de la société civile.
C’est pourquoi, en 2018, rappelle-t-on, le sac de maïs de 50 kg qui était vendu à 8000 FCFA est maintenant cédé sur le marché à 12.000 FCFA. «En outre, la pandémie à Coronavirus est un facteur qui a aussi fortement contribué à la hausse des prix des produits de première nécessité du fait de la fermeture des frontières avec certains Etats voisins et les opérateurs économiques éprouvaient d’énormes tracasseries pour acheminer les marchandises au pays», a indiqué Dankwari.
Ces derniers ne pouvaient aussi s’empêcher de revoir à la hausse leurs marges bénéficiaires sur ces produits importés. «Pour mettre du baume sur les cœurs des consommateurs, l’Etat doit éliminer ces taxes ou procéder à l’exonération de certains produits de première nécessité tels que le riz, le mil, le maïs, l’huile ou organiser des ventes à prix modérés suivies de distributions gratuites ciblées des vivres à grande échelle», a-t-il préconisé.
L’autre difficulté qui affecte les consommateurs de la région se trouve être la hausse du prix du carburant sur le marché noir depuis plus d’un mois. Le litre d’essence qui était vendu à 250F au quotidien revient aujourd’hui à 500F avant de péricliter, il y a une dizaine de jours à 400 voire 350F, selon toujours l’acteur de la société civile.
Cette hausse est intervenue suite à la saisie massive de carburant fraudé récemment opérée par la brigade des douanes de Maradi et de Tahoua, indique-t-on.
SiddoYacouba ANP-ONEP/Zinder
30 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Ce samedi 2 septembre, comme dans le reste du pays, à Zinder, les fidèles musulmans ont célébré l’Aid El Kébir ou le sacrifice d’Abraham. A l’occasion, ils se sont massivement déplacés sur les différents lieux des grandes prières : les mosquées de Garin Malam, De Laouali Balla, des Isalistes de Karkada, celle dite des Larabawa, et bien d’autres. La place de Nassara Idi a accueilli comme il est de tradition les officiels, c’est-à-dire le gouverneur, le président du conseil régional, le sultan, le maire central et ses différents collaborateurs.
Après les 2 rakk’ats, une Fatiha est dite pour le bonheur et la prospérité au Niger. L’Imam a ensuite immolé son mouton, donnant ainsi le feu vert au geste sacrificiel des milliers de fidèles musulmans. Les autorités administratives et coutumières, ont respecté la tradition qui prévaut en pareil circonstance, celle qui consiste à livrer un message de paix, de cohésion, et de solidarité à la population de la région, ainsi que le souhait d’une excellente campagne agricole 2017. La grande fête de Tabaski est également celle des vœux de bonne fête qui abondent partout. La foi oblige. La crainte de Dieu également fait que c’est le jour de la gentillesse, la solidarité, le pardon, la fraternité, la paix, mais surtout le partage et la rencontre. Si cela pouvait durer…
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Le Gouverneur de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou a présidé, le mardi 04 janvier dernier, l’ouverture d’une rencontre d’échanges avec une mission du Comité National de suivi des recommandations du Forum national sur la charge à l’essieu conduite par M. Moustapha Kadi, Chef de mission. La rencontre a réuni les membres du Comité National chargé du suivi des recommandations du Forum national sur la charge à l’essieu, les maires des arrondissements communaux, les responsables des associations et syndicats, ceux de la société civile, les commerçants, transporteurs et conducteurs routiers de la région de Zinder.
Dans son intervention, le Gouverneur de Zinder a, d’entrée de jeu, rassuré les membres du Comité national que la région de Zinder souscrit avec conviction à cette campagne nationale de sensibilisation dont l’ambition est de protéger le patrimoine routier. En effet, depuis décembre 2005, les Etats membres de l’UEMOA, ont décidé, rappelle-t-on d’adopter un code de bonne conduite dénommé Règlement 14 en matière de protection et de préservation du patrimoine routier. Ce règlement qui n’est toujours pas respecté, est relatif à l’harmonisation des normes et des procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport des marchandises
Cette situation de non respect a dit le gouverneur de Zinder a été confirmée par la derrière étude sur la problématique de la préservation des investissements routiers menée dans la sous région. Ainsi, selon les experts de l’UEMOA, dix sept ans après l’adoption du Règlement 14, son application demeure en deçà des résultats escomptés par les autorités nationales. En 2013, une étude indiquait que le niveau de la surcharge sur les routes occasionne une agressivité 5 à 7 fois supérieure à la norme admise par le règlement communautaire, avec pour corolaire une durée de vie moyenne de cinq ans pour des routes dimensionnées pour durer 15 à 20 ans.
Le fléau de la surcharge a insisté le gouverneur Laouali Amadou Madougou, associé à d’autres facteurs naturels notamment la pluviométrie et les dégâts humains constituent un danger majeur pour la survie de nos routes et quelle que soit la technologie utilisée lors de la construction et la valeur du montant injecté. «C’est pourquoi la lutte contre la surcharge devient une impérieuse nécessité au Niger», a-t-il fait remarquer.
Le Chef de mission du Comité national chargé du suivi des recommandations du forum national sur la charge à l’essieu, M. Moustapha Kadi a déclaré que la surcharge au quotidien constitue la principale cause de la dégradation de nos routes qui se trouvent être aujourd’hui dans un piteux état. «Nos principales routes dont la RN1 et la route de l’Uranium sont en dégradation avancée à cause de la surcharge qui est pratiquée au vu et au su de tout le monde», a-t-il expliqué car cette pratique déséquilibre le patrimoine routier en entrainant des accidents mortels et la perte de la compétitivité du fait des gros porteurs. M. Moustapha Kadi a enfin indiqué que la mise en application du Règlement 14 de l’UEMOA interviendra le 1er Février 2022 et ceux qui tenteront d’enfreindre la loi s’exposent aux sanctions prévues à cet effet.
Le premier Vice-président du Conseil régional de Zinder a appelé les uns et les autres à une sensibilisation accrue de tous les acteurs face à l’effondrement du réseau routier quand on sait que les principaux bailleurs de fonds de nos routes sont les partenaires au développement. «Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes», a-t-il dit. «Les conséquences de la surcharge entrainent un coût élevé de transport, la dégradation des routes et des accidents multiples», soutient le 1er Vice-président du Conseil régional.
Le maire central de Zinder a pris l’engagement au nom des élus pour mener cette campagne de sensibilisation en direction des différents groupes-cibles pour assurer son efficacité.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
06 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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