Société

Mallah-Bagale-KelloumiC’est par ces trois mots « Je le jure » que les treize membres de la commission d’enquête sur les évènements du 10 avril 2017 ont prêté serment. « Vous allez vous engager vis-à-vis de votre conscience. La famille du disparu en a besoin, le pays en a besoin, l’Etat en a besoin pour prendre les mesures qui s’imposent », a déclaré Karim Haladou, le procureur de la République lors de la cérémonie. Puis, c’est au tour du président de la Cour d’appel de Niamey d'officialiser la mission des treize membres de la commission. « La Cour donne acte aux récipiendaires de leur prestation de serment, les renvoie dans l’exercice de leur mission », a déclaré le président Gayakoye Abdourahamane

Loi Finances 2018 Niger Manifestants 02De violents affrontements ont éclaté dimanche dans la capitale nigérienne, Niamey, entre des manifestants contre la loi des finances 2018, en discussion au parlement, et les forces de l'ordre, faisant plusieurs blessés et interpellations, a constaté sur place l'agence Xinhua.

Des milliers de personnes se sont rassemblées à la Place Toumo, centre ville, à l'appel des organisations de la société civile nigérienne, pour exprimer leurs griefs contre des mesures fiscales qu'ils jugent "antisociales" contenues dans la loi des finances 2018.

Le meeting que les organisateurs ont au début voulu "pacifique", a malheureusement tourné en véritables affrontements, dans les rues, entre manifestants et forces de l'ordre. Pour cause, certains des manifestants ont voulu marcher à travers les principales artères de la capitale, pour finir devant le parlement, contrairement à l'agenda imposé aux organisateurs par les autorités de la ville de Niamey.

Dans le débordement, des manifestants se sont livrés à des actes de vandalisme en brulant des pneus et en saccageant des biens notamment publics. L'usage par les forces de sécurité du gaz lacrymogènes sur les manifestants a fait dégénérer la situation, provoquant des heurts dans plusieurs quartiers de la ville, durant des heures.

On dénombre plusieurs blessés et des interpellations par la police, selon certains manifestants.

La loi des finances 2018 présentée jeudi dernier devant le parlement nigérien par le ministre des Finances Hassoumi Massoudou, pour adoption, prévoit, entre autres mesures, un impôt sur l'héritage, la hausse des prix d'eau et d'électricité, une taxe sur l'habitation, que les acteurs de la société qualifient "d'antisociales".

Image d'illustration C’est une attaque vraiment osée qui s’est déroulée vers 22h30 environ, heure de Niamey, à seulement 40 kilomètres au nord de la capitale du Niger. Le bilan de cette attaque spectaculaire est de trois gendarmes tués à leurs postes de garde à l’entrée du village de Goubé et un blessé par balle.

Après leur forfait, les assaillants, qui n’ont pas été identifiés pour l’instant, sont repartis en moto en direction du sud-ouest, vers la frontière malienne située à plus de 100 kilomètres du village de Goubé. Précision importante, le village de Goubé n’a pas été attaqué par ces assaillants et les villageois rencontrés ce matin ne comprennent toujours pas comment leur village a pu échapper aux terroristes. Aussitôt, l’alerte donnée, les forces de défense et de sécurité sont parties à leur poursuite. Impossible pour l’instant de savoir si les assaillants ont été rattrapés ou neutralisés.

En tout cas, c’est la première fois qu’une telle attaque, si proche de Niamey, se produit entrainant la mort d’hommes. La dernière s’est produite il y a deux ans. Des terroristes venus du nord du Mali avaient tenté d’attaquer la prison de haute sécurité de Koutoukalé et de libérer leurs camarades. Ils avaient été mis en déroute.

M. Abdoulahi ATTAYOUBLa montée des tensions socio-politiques appelle plus à la nécessité d’un discours d’apaisement qu’à une surenchère guerrière qui risque de conduire le Niger dans une impasse politique. 

Dans un pays qui aspire à s’acheminer vers une gouvernance répondant aux attentes d’une population dont les besoins de base ne sont pas encore satisfaits, la classe politique devrait faire preuve de plus de réalisme et de retenue dans sa pratique et aussi dans l’exercice de la confrontation démocratique.

Le climat politique ne cesse de se détériorer au Niger. La tension suscitée par la dernière loi de finances n’est pourtant finalement que l’expression d’un malaise général que la classe politique ne parvient pas à surmonter. Pouvoir et opposition demeurant figés dans une confrontation dont le pays se passerait bien en ces périodes d’incertitudes !
De plus, les manifestations de rue ne sauraient constituer un élément de légitimation d’une action politique mise à mal par certains comportements arrogants. Des comportements mal perçus qui entretiennent une tension dont le pays n’a, à l’évidence, nul besoin en ce moment. Plusieurs voix tentent ainsi de s’élever pour appeler à l’apaisement et à plus de pragmatisme dans la gestion des affaires de l’Etat par ces temps troublés.
Le président de la République se doit certes, en tant que premier magistrat du pays, de respecter et de veiller au respect de la Constitution, mais il est aussi et avant tout le garant de la cohésion nationale et de l’unité du pays. Par conséquent, il lui appartient de trouver le meilleur usage des outils constitutionnels dont il dispose pour assurer la quiétude et la paix au Niger afin de mettre toutes les potentialités du pays en situation de faire face aux défis du moment.

Niger / une affaire de linge sale : Farmo Moumouni On dit au Niger comme ailleurs, vouloir laver le linge sale en famille. Mais on a plutôt tendance à le laisser pourrir. Lorsque contraint, on se ravise et songe enfin à le laver, on découvre que des corps étrangers : hommes ou insectes, l’ont entamé, et que le linge n’est plus utilisable. On ne dira donc jamais assez que pour prévenir la nudité, le linge sale doit être lavé à temps, et que le labeur de tous les bras de la famille le rendra plus propre.
Le linge, c’est en l’occurrence le Niger, pays qui nous abrite et nous couvre, et sans lequel nous serions nus et apatrides. La famille se compose de tous les Nigériens et de toutes les Nigériennes, sans exclusion aucune. Si l’on veut que la lessive soit bien faite, que le linge soit bien propre, on ne pourra se passer de la force de tous les bras. Il y a de place pour tous, et chacun peut apporter sa contribution même modeste en transportant de l’eau, en fournissant des détergents, en brassant, en essorant ou en séchant.
Or, à entendre ce qui se dit tout bas en privé, et ce qui se dit tout haut en public; en lisant ce qui s’écrit sur le Niger par les Étrangers et par les Nigériens; en observant les situations politique, économique, sociale et sécuritaire, on est bien obligé d’admettre que notre linge est sale.
Nous sommes pris dans l’étau du terrorisme de l’Est et du terrorisme de l’Ouest. Entre Diffa et Tillabéry. On avait dit que le Niger serait le tombeau de Boko Haram, mais au lieu de cela, il ne se passe pas de trimestre, sans que des tombes nouvelles s’ouvrent et enferment des victimes civiles innocentes et de braves soldats tombés sur les champs de bataille. La présence de bases militaires étrangères qui alourdissent notre sol, leurs engins volant qui bourdonnent dans notre ciel, leurs yeux et leurs oreilles métalliques et voient et entendent tout, n’empêchent point qu’il en soit ainsi. Dans les immensités septentrionales du pays, des trafiquants d’armes, d’êtres humains et de drogue circulent et prospèrent.

Depuis 2018, c’est à Niger Poste que l’Etat a donné la mission de payer les pécules des enseignants contractuels. Mais, selon une source digne de foi, dans la gestion des pécules des contractuels, il se passerait des choses peu catholiques. Du reste, selon notre source, des anomalies graves, dignes de ce qu’on appelle désormais l’affaire Ibou Karadjé, auraient été commises dans la gestion des pécules des contractuels par Niger Poste. Aux dires de notre source, la gestion de l’argent destiné à payer les enseignants contractuels serait une véritable catastrophe financière. Au point où notre source se demande même si les pécules des contractuels décédés sont reversés au Trésor. Que dire, alors, des reliquats des pécules ?

En plus, de la mauvaise gestion des pécules des contractuels, on parle, également, de l’achat de plusieurs camions en violation des procédures de passation de marché public. Au surplus, on s’interroge également sur les recettes que génèrent les camions. Aussi, d’autres sources indiquent que le premier responsable aurait doublé son salaire. Cela, pendant que l’Etat peine à assurer les fondamentaux. A toutes ces monstruosités s’ajoute donc la découverte effarante faite par le rapport de vérification générale au centre EMS. Un audit mené par les sieurs Garba Tahirou, Mamane Issoufou et Siradji Tata. Des énormités graves découvertes dans le rapport. Le rapport renseigne, entre autres, sur l’octroi illégal de ristournes à certains responsables. On peut citer comme exemple, le million cinq cent mille (1500000) FCFA qu’un des responsables s’était octroyé sur la facture N° 065 /04/2018 du 12/04 /2018 dont l’imprimerie Albarka est la cliente. C’est pourquoi des voix s’élèvent, de plus en plus, au sein de l’opinion et à Niger Poste, pour demander qu’une inspection d’Etat soit diligentée. Ces patriotes sincères en appellent au Président de la République d’instruire l’inspecteur général d’Etat Zoulkaleini et ses limiers à diligenter une enquête dans cette société. Cela d’autant que NigerPoste souffre du fait d’une mauvaise gestion attristante pour celui qui a un minimum de respect pour le bien public. Il est donc nécessaire de mener l’enquête pour sauver cette société qui se trouve, aujourd’hui, dans une situation de délinquance totale. D’ailleurs, le Président de la République n’avait-il pas dit dans son discours d’investiture qu’il mènera une lutte implacable et sans merci contre la corruption et la mauvaise gestion des deniers publics ? Un engagement réitéré dans son premier message à la nation à l’occasion de la fête de l’indépendance. Le Président de la République se doit, donc, de mener le combat contre la mauvaise gouvernance. Auquel cas, il aura trahi sa conscience et violé son serment coranique pris devant le peuple nigérien et la communauté internationale. Nous y reviendrons !

A.S

Des hommes armés non identifiés ont tué 16 soldats et en ont blessé six autres pris dans une embuscade dans le sud-ouest du Niger, a-t-on appris dimanche de deux sources au sein des services de sécurité.

L'attaque d'une patrouille de l'armée a eu lieu samedi après-midi dans la région de Tahoua, dans une zone où des attaques avaient fait 137 morts au sein de la population civile en mars.

L'origine de l'attaque n'a pas été déterminée mais plusieurs groupes djihadistes liés à Al Qaïda ou à l'Etat islamique sont présents dans la région.

Ces groupes, souvent venus du Mali, ont tué plusieurs centaines de soldats nigériens depuis 2018.

Moussa Aksar

Source : https://www.zonebourse.com/

depart hadj 2017 Niger Arabie Saudia« Sur invitation spéciale du Gouvernement du Royaume d'Arabie Saoudite, le Président de l'Assemblée Nationale de la République du Niger, SEM. Ousseini Tinni, a quitté Niamey le mercredi, 23 août 2017, à la tête d'une délégation composée de quinze (15) membres, à destination des Lieux Saints de l'Islam, où il accomplira les rites du Hadj de cette année 1438 H – 2017 G », indique un communiqué de presse rendu public par l'ambassade d'Arabie Saoudite au Niger.
A cette occasion, note le communiqué, le Chargé d'Affaires a.i de l'Ambassade du Royaume d'Arabie Saoudite au Niger, Monsieur Ibrahim Ahmary, a fait le déplacement de l'Aéroport International Diori Hamani de Niamey, pour accompagner Son Excellence et lui souhaiter un bon voyage et un hadj mabrour (accepté) .
Selon les termes du communiqué, cette invitation adressée à SEM le Président de l'Assemblée Nationale du Niger, témoigne si besoin est, des bonnes relations qui unissent le Royaume d'Arabie Saoudite et la République du Niger, aux niveaux officiel et populaire.

Niger-Etats-Unis : Ali Téra, la rançon d’une diplomatie ? Hier, c’était de la France que les Nigériens doutaient, l’accablant avec les amitiés complaisantes de Hollande qui laissait faire tout le mal y compris la tenue d’élections bancales. Aujourd’hui, ce sont les Etats-Unis, que les Nigériens commencent à ce douter un pays pour lequel, pourtant, l’on avait beaucoup d’estime pour son intransigeance par rapport au respect de certaines valeurs. Pourquoi se servant de l’alibi du séjour irrégulier d’un citoyen nigérien, activiste des réseaux sociaux en Amérique, sachant le traitement inhumain dont il peut faire l’objet toute chose pour laquelle elle avait été avertie, il a si imprudemment jeté dans la gueule d’un régime, un homme dont on se demande ce qu’on fait de ses droits aujourd’hui même lorsque les preuves de sa culpabilité sont établies.

Plus personne ne parle d’Ali Téra, du moins depuis quelques jours, après cette manifestation du Front Patriotique d’Ibrahim Yacoubou où l’on avait vu des pancartes portées par des manifestants, appelant à sa libération. Considéré comme un otage du régime, Ali Téra, dans la dignité de sa conduite, depuis que, par les facilitations et les complicités du gouvernement américain, il a été mis entre les mains revanchardes et rancunières du régime, vit en silence son infortune sans qu’on ait le moindre écho sur les conditions de sa détention et ce comme si nous ne devons plus être dans un état de droit. Pour quelles raisons et au nom de quel droit doit-il être interdit de visite, inaccessible pour les siens ? Pareil abus, peut-il être compris dans un état de droit ? No, because Ali is not a criminal !

Sur les réseaux sociaux, l’on avait appris que le CNDH se serait intéressé à son cas relativement à cette préoccupation ; l’informateur, laissant la primauté à cette organisation de défense des droits humains, de révéler au grand public, ce qui, on l’imagine, pourrait être l’iniquité de son incarcération. Comme on le voit, la Renaissance par l’expression de tant de rancoeur et de haines, pousse la société nigérienne à des extrémismes qui pourraient être dommageables à la quiétude sociale. Mais alors, pourquoi continue-t-il à garder silence autour de son enquête pour que les Nigériens aient plus de lumière sur les conditions de sa vie carcérale ?

Niger-Mali : une frontière à haut risqueAprès l’attaque terroriste contre une patrouille de soldats nigériens et américains dans l’ouest du Niger, le think tank International Crisis Group revient sur l’inquiétante situation sécuritaire qui prévaut dans la zone frontière entre le Niger et le Mali.

Théâtre d’attaques récurrentes contre des militaires, la région est également touchée par de fortes violences commises à l’encontre des populations. “Bien moins médiatisées, la violence armée fait de nombreuses victimes civiles dans les régions de Tillabéry et de Tahoua, en particulier auprès des communautés nomades isolées” notent les chercheurs Jean-Hervé Jézéquel et Hamza Cherbib dans un long entretien.  “Ainsi, en juillet 2017, des représentants locaux de la communauté peul (un des groupes ethniques les plus représentés en Afrique de l’Ouest et qui comptent de nombreux pasteurs) ont déclaré que des milices rivales recrutant parmi les Touareg et les Doosaak (un groupe nomade proche des Touareg et souvent confondu avec eux, mais qui parle une langue distincte), avaient tué 46 civils durant le mois, prétendument dans le cadre d’opérations de lutte contre le terrorisme. A l’inverse, des représentants touareg accusent régulièrement les Peul de tuer les membres de leurs communautés avec le soutien des jihadistes”.

Les groupes terroristes opérant dans la région à l’instar de l’Etat islamique (EI) dans le grand Sahara ou du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) tirent profit de ces tensions communautaires pour l’accès aux ressources naturelles afin d’asseoir leur présence. “(…) la plupart des sources s’accordent pour dire que les groupes jihadistes se sont enracinés au nord de la région de Tillabéry. Ces groupes auraient fait des adeptes en particulier, mais pas uniquement, chez les jeunes Peul désireux de combattre les communautés rivales, de protéger des activités commerciales ou de défendre leur communauté.”

TNT Niger 2018Le Niger, il y a de cela un moment, a décidé de passer au système de la Télévision Numérique Terrestre TNT, une transition qui a trop duré aux dires de beaucoup d’observateurs.

La semaine passée, le Secrétaire Général du ministère de la communication, a procédé à une cérémonie de remise de matériel TNT aux responsables de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger, ORTN. C’était au siège de la télévision nationale, en présence des responsables de certaines chaines privées de la place.

Ce sont : un véhicule équipé, 15 caméras, des faisceaux mobiles etc. acquis sur fonds propre de l’Etat nigérien. Environ « 23 milliards de nos francs ont été débloqués pour l’achat de ce matériel, par le gouvernent, au profit des télévisions publiques et privées du Niger », a dit le SG sur les ondes de la radio nationale Voix du Sahel.

Les premiers essais auront lieu en janvier 2018 sur les chaines nationales Télé Sahel et Tal.TV. Les télévisions privées auront, par la suite, le droit, au même titre que l’ORTN d’envoyer leurs signaux sur satellite et atteindre tout le Niger. Une véritable révolution audio-visuelle et une avancée démocratique significative quand on sait que la presse constitue le quatrième pouvoir en démocratie.

Avec l’arrivée de ce matériel, les choses se précisent de plus en plus dans la transition vers la TNT. Quel impact aura ce passage sur les habitudes de télévision des Nigériens ?
06janvier 2018
Source : http://nigerdiaspora.net

 

Niger, vivement le changement Presque deux ans après le hold up électoral des 21 fevrier et 20 mars 2016, le Niger continue inexorablement de s'enfoncer dans la mal gouvernance. Dimanche 4 fevrier, à Niamey, des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour protester entre autre contre la corruption, le groupe Bolloré et la mauvaise gestion du président Mahamadou Issoufou.

DES MILITANTS DE L'OPPOSITION PLACÉS SOUS MANDAT DE DÉPOT
À Niamey, le dimanche 4 février, des milliers de manifestants avaient battu le pavé pour dénoncer la trés mauvaise gestion du pays et les différentes affaires de corruption liées au pouvoir en place. En effet, des militants de l'opposition au président Mahamadou Issoufou ont organisé un "sit-in" avant d'être sous mandat de dépot. Ils seront jugés prochainement pour troubles à l'ordre public. Parmi eux Alhassane Intinicar, président du parti Akal-kassa et Ibrahim Bana, un activiste et militant du parti Lumana FA.

C'est à l'appel de Mme Bayard Mariama Gamatiéa, présidente du nouveau Front de l’opposition indépendante (FOI), que ce sit-in, avait été organisé.

Ces arrestations arbitraires s'insrivent dans un climat politique conflictuel auquel le pays fait face depuis les dernières élections présidentielles.

PIQÛRE DE RAPPEL DU CONTEXTE POLITIQUE : LES ÉLECTIONS CONTROVERSÉES DE 2016
Pour rappel, prés de 8 millions de Nigériens avaient été appelés aux urnes pour les élections présidentielles et législatives des 21 février et 20 mars 2016. Une quizaine de candidats avaient brigué alors la magistrature suprême dont le controversé chef de l'État sortant au pouvoir depuis 2011 : Mahamadou Issoufou. L'Union africaine avait déployé pour l'occasion une mission d'une quarantaine d'observateurs.

Or Niamey 2017Au Niger, des centaines de personnes, parfois des familles entières, se sont précipitées durant la 2e quinzaine du mois d’avril 2017 vers un site à ciel ouvert près de Niamey, pour tenter de trouver de l'or. La rumeur s'était répandue comme une traînée de poudre, sur la présence du métal jaune dans cette zone de la capitale.

Difficile de savoir d’où la rumeur est partie, mais la fièvre de l’or s’est emparée d’une partie de la ville de Niamey en cette fin du mois d’avril… Des centaines de personnes se sont ruées vers les bas-fonds de Kafa-Koira, près de l’aéroport de la capitale nigérienne, à la recherche de l’or. Et une mission de la direction des Mines de la région de Niamey et du ministère des Mines s’est rendue sur place. « A notre arrivée, nous avons trouvé des centaines, voire même des milliers de personnes », explique Saleh Massaoudou, directeur régional.des Mines.

Niger : 300 000 litres de carburant saisisLa douane nigérienne a saisi plus de 300 000 litres de carburant frauduleusement introduit dans le pays depuis le Nigeria. Une prise qui a eu lieu au cours d'une série d'actions coups de poing dans les rues de la capitale Niamey.

La première phase de l'opération, baptisée "Zéro point de vente illégal" de carburant, a été un succès selon des sources officielles proches des forces de l'ordre du Niger. Des points de ventes illicites de carburant ont été démantelés et des contrevenants appréhendés.

Mais ce n'est pas terminé: l'opération entrera dans sa phase ultime dans les prochains jours pour s'attaquer aux poches de résistance.

A Niamey, des détaillants vendent régulièrement de l'essence de contrebande, n'hésitant pas à s'installer même à proximité des stations service.

Un carburant importé moins cher qu'à la pompe

Depuis 2011, le Niger produit du pétrole avec 20 000 barils jours. Mais les autorités sont préoccupées par l'ampleur de la contrebande de carburant en provenance du Nigeria voisin, premier producteur de brut du continent.

Ce carburant frauduleusement importé coûte souvent deux fois moins cher qu'à la pompe, où l'essence est vendue au Niger 540 FCFA (82 centimes d'euros) le litre.

D'influents commerçants et hommes politiques ont été accusés d'être les organisateurs de ce trafic. Un trafic qui ferait perdre au Trésor nigérien plusieurs milliards de francs CFA par an en taxes et impôts.

28 février 2018
Source : http://www.bbc.com/afrique/region-43220327

Niger: 5 à 15 ans de prison pour des militaires et un civil pour tentative de putschNeuf militaires et un civil ont été condamnés vendredi par un tribunal militaire nigérien de cinq à quinze ans de prison pour avoir tenté de renverser le régime en 2015, a constaté un journaliste de l'AFP.

Trois officiers, dont le général Souleymane Salou, ancien chef d'état-major et ex-membre de la junte - auteur du coup d'Etat de 2010 - et le lieutenant Ousmane Awal Hambaly - qui avait bénéficié d'un non-lieu en 2012 pour un autre putsch présumé contre le président Mahamadou Issoufou - ont écopé de 15 ans de prison.

Le ministère public avait requis 20 ans à leur encontre.

Trois autres militaires sont condamnés à dix ans de prison, tandis que deux autres militaires et un civil, Niandou Salou, le fils du général Salou, écopent de cinq ans. L'accusation avait requis 20 ans contre ce dernier.

Le tribunal les a jugés "coupables d'avoir fomenté entre novembre et décembre 2015 un complot ayant pour but d'attenter à l'autorité ou à la sûreté de l'Etat", selon le délibéré.

Aminata Garba 001Professeure en génie électrique et en informatique à l’université Carnegie Mellon Africa, à Kigali, la Nigérienne Aminata Garba expérimente un système d’irrigation intelligent à bas coût pour les agriculteurs africains. C’est ce qui lui a valu le prix de Next Einstein Fellow lors du Next Einstein Forum (NEF) organisé du 26 au 28 mars derniers à Kigali au Rwanda.

Une performance dont se félicitent les Nigériens, au premier rang desquels Mahamadou Issoufou qui l’a reçue hier dans son Palais. Honorant la scientifique, le chef de l’Etat nigérien, a encouragé les jeunes à « aller vers les sciences et la technologie et à poursuivre l’excellence ».

Satisfaite des honneurs auxquels elle a eu droit, Aminata Garba a dédié son prix à l’Afrique. « Ce travail est le cumul de mes recherches, de mes articles publiés et des brevets d’information, je me suis appliquée et je dédie ce prix à l’Afrique toute entière et à tous ceux qui œuvrent dépendamment de leur secteur d’activité », s’est-elle félicitée.

Effectivement, l’Afrique a besoin de la science et de la technologie pour réaliser le développement tant rêvé par ses filles et fils.

Coquette, Aminata Garba refuse de dévoiler son âge. Après des études à Niamey (Niger), elle a suivi une formation au Canada, à l’université Laval, et décroché un doctorat en génie électrique et informatique à l’université McGill, à Montréal, en 2009. La jeune femme a ensuite dirigé le régulateur des télécoms au Niger pendant deux ans. Puis, elle s’est installée à Kigali comme professeur assistante de la succursale de la prestigieuse université américaine Carnegie-Mellon, où elle dirige depuis un centre de recherche collaboratif.

Niger : des soldats nigériens et américains tués à la frontière du MaliImage d'illustration Des assaillants en provenance du Mali voisin ont attaqué, mercredi 4 octobre, le village de Tongo Tongo dans la région Nord-Tillabery, au Niger. Des hommes du Bataillon Sécurité et Renseignement (BSR) nigérien ont organisé la poursuite mais sont tombés dans un guet-apens. Le bilan - non officiel - serait lourd : plusieurs soldats nigériens et américains ont été tués, d'autres sont portés disparus. Une opération de riposte est en cours.

Le premier accrochage a d’abord eu lieu, mercredi 4 octobre, tout près du village nigérien de Tongo Tongo, non loin de la frontière malienne, au sud de Ménaka. Dans la poursuite engagée contre les assaillants en provenance du Mali voisin, les éléments des forces spéciales nigériennes et leurs formateurs, des commandos américains, sont tombés dans une embuscade tendue par l’ennemi.

Le combat, dit-on, était d’une rare violence. Le bilan, non officiel, est très lourd. Plusieurs soldats nigériens et américains sont morts ou portés disparus, et de nombreux véhicules leur appartenant ont été calcinés.

Boko Haram Niger Tous Unis ContreDes organisations féminines nigériennes ont exhorté Niamey à s'engager davantage en faveur de la libération de 39 personnes.

Au total 33 femmes et 6 garçons ont été enlevés début juillet par le groupe djihadiste Boko Haram dans un village du sud-est.

"Trois semaines après cet acte crapuleux, colère et indignation sont les sentiments qui nous animent devant le faible niveau d'engagement des autorités en vue de leur libération", ont indiqué dimanche dans un communiqué plusieurs organisations féminines basées à N'Guigmi.

Les femmes activistes "sollicitent plus d'engagement" des autorités en vue du "retour des personnes enlevées dans leur foyer" et déplorent que cet enlèvement "soit passé sous silence" dans le pays.

Niger: la montée des eaux menace les populations de l'embouchureL'inquiétude demeure au Niger à la suite des grosses pluies qui se sont abattues ces derniers jours. Vingt-deux villages à la frontière du Bénin ont les pieds dans l'eau suite à la montée des eaux du fleuve Niger, des villages situés dans la zone de Gaya qui entourent l'embouchure du fleuve.

Ces localités n'avaient pas subi d'inondations depuis de nombreuses années. Résultat plusieurs milliers d'habitants se préparent à être évacués.

« Neuf villages sont complètement évacués, témoigne Laouan Magagi, ministre de l'Action humanitaire et de la gestion des catastrophes au Niger, qui s'est rendu sur place. Et il y a un certain nombre de villages, au moins trois, qui prennent de l’eau. Leurs puits sont remplis par les eaux du fleuve, donc c’est cela qu’ils consomment. Nous sommes présentement avec les services techniques et les partenaires pour voir rapidement ce qu’on peut faire pour venir en aide à ces villages qu’on a visités. Par rapport au moins à l’eau potable pour qu’ils puissent, déjà, avoir de quoi traiter l’eau avant de la consommer. Il y a également des grands dégâts en matière de champs de riz qui sont inondés et qui sont perdus à jamais puisque le riz est complètement enseveli par l’eau. Ce n’est pas facile aujourd’hui de considérer qu’ils puissent le récupérer. »

Le Niger a libéré un journaliste qui était détenu depuis un an à Niamey. Mais la justice nigérienne a aussitôt expulsé Baba Alpha vers le Mali. Ce journaliste de la chaîne privée Bonférey était accusé de posséder de faux papiers d’état civil. Reconnu coupable de faux et usage de faux, il avait été déchu de la nationalité nigérienne. Son père, qui avait aussi été condamné sous les mêmes chefs d'accusation, a lui aussi été libéré. RFI a joint Baba Alpha du côté malien de la frontière entre les deux pays.

Je suis très content d’être libre, nous confie Baba Alpha, « c’est toujours un plaisir de sortir d’une prison ! Surtout que, quand vous trouvez que cette prison est injuste pour vous ».

Journaliste d'origine malienne, Baba Alpha avait été condamné en juillet 2017 à deux ans d'emprisonnement ferme et à la privation de ses droits civiques et politiques durant dix ans, pour fausse nationalité, en référence à sa nationalité nigérienne acquise en 2011.

Le journaliste, qui était accusé de posséder de faux papiers d’état civil, interroge au micro de RFI: « Je pose cette question à l’ensemble du peuple nigérien : quelqu’un qui est né au Niger, quelqu’un qui a été enseigné, soigné, éduqué au Niger, marié à une Nigérienne, père de deux fillettes nées au Niger, qu’est-ce qu’il lui faudra de plus pour être Nigérien ?

L’attaque a eu lieu tôt le jeudi matin 23 décembre dans le sud du Niger à Makalondi, non loin de la frontière avec le Burkina Faso. Cette fois, les assaillants s’en sont pris à un poste de police et au pont de bascule de la douane.

C'est le dernier poste de police et de contrôle douanier à la frontière sud avec le Burkina Faso qui a été attaqué, à 90 kilomètres de Niamey. Dans ce poste de la commune rurale de Makalondi, sont positionnés des policiers, des gendarmes et des douaniers. Vraisemblablement en nombre, les jihadistes venus à motos ont simultanément attaqué les deux positions : celle de la police et du pont bascule de la douane.

Un bilan provisoire fait état d'au moins sept morts : deux douaniers, un policier, un gendarme et trois civils, des aides douaniers, précise une source sécuritaire. D'importants dégâts matériels ont été enregistrés. Le pont de bascule et le poste de police ont été entièrement incendiés. Il en est de même pour plusieurs véhicules, dont celui de la police.
Sitôt l'alerte donnée, les forces spéciales de l'opération Saki 2 se sont mises en marche et selon des sources bien informées, les soldats du détachement de Torodi se sont lancés aux trousses des assaillants.

Menace jihadiste
Depuis plusieurs mois, toute la zone frontalière de Téra et Torodi est sous la menace jihadiste. Des écoles sont fermées et les axes routiers sont devenus dangereux pour les usagers.

Il y a deux jours, le gouverneur de la région de Tillabéri a décidé de la fermeture de plusieurs dizaines de stations-service. Toutes celles situées sur l'axe Makalondi, frontière du Burkina Faso, sont également fermées. L'objectif de l'État est d'assécher les motos des jihadistes qui se ravitaillent en carburant dans certaines stations-service en zone rurale.

 Moussa Kaka

24 décembre 2021
Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/

Niger: les premiers migrants évacués de Libye sont arrivés à NiameyLe premier vol charter de migrants nigériens rapatriés de Libye est arrivé ce mercredi soir à Niamey. Le gouvernement a mobilisé des avions pour le retour au pays de ses ressortissants avec le concours de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

C’est à bord de la compagnie aérienne nigériane, Max Air, que les 500 premiers Nigériens ont été rapatriés de Libye. Trois heures de vol pour fuir le bourbier libyen, et enfin la liberté pour Omar Mohamed : « Tout ce qu’on dit sur la Libye, c’est la vérité. On tue des hommes, on menace. Moi, je me sens à l’aise maintenant, mon frère. Je suis chez moi ».

Avec son petit baluchon en bandoulière, le premier geste de Souleymane est de s’accroupir et d’embrasser le sol nigérien. Les mauvais traitements subis en Libye le traumatisent encore : « Tout ce qu’on te dit sur la Libye, on le fait réellement. Parce que celui qui est sur le terrain là-bas, il va voir avec ses yeux, même les Libyens ils sont comme ça. Ils ont peur. Même eux, ils ne peuvent pas sortir, ils ne peuvent rien dire ».

Armee Usa Niger Decedes ObsequesLe secrétaire à la Défense Jim Mattis a défendu l'opération qui a coûté la vie à quatre soldats des Forces spéciales au Niger, tout en reconnaissant ne pas disposer de toutes les informations sur les circonstances de l'embuscade.

«Nous sommes très fiers de nos soldats», a affirmé l'ancien général des Marines interrogé par la presse sur ces faits au début d'un entretien avec son homologue israélien, Avigdor Lieberman.

Une enquête a été ouverte mais «nous n'avons pas encore toutes les informations» pour en tirer les conséquences, a-t-il ajouté.

M. Mattis a souligné que les États-Unis avaient déployé un millier de soldats dans la zone pour lutter contre les mouvements islamistes tandis que la France en maintient 4000 depuis plusieurs années.

«Ils ont perdu beaucoup plus de soldats» que les États-Unis, a-t-il fait remarquer.

Niger: N'Gagam ou Des réfugiés nigérians au camp de N'Gagam, dans le sud-est du Niger, le 10 septembre 2017 afp.com/BOUREIMA HAMA N'Gagam (Niger) - "Saï wahala" (+que du calvaire+ en langue haoussa) Canicule, pas à manger, pas de vêtements, pas de travail, pas droit de quitter le camp... c'est un petit enfer ici", dit Zara Moustapha, au camp de N'Gagam, dans une zone désertique du sud-est du Niger.

Originaire de Mallam Fatori (Nord-ouest Nigeria), théâtre de plusieurs affrontements entre l'armée et Boko Haram qui y a commis de nombreuses exactions, cette mère de famille fait partie des 7.000 réfugiés nigérians et 5.500 déplacés internes nigériens vivant dans cet immense bidonville, enchevêtrement de tentes et cases. 

Assis sur une natte étalée sur le sable incandescent sous un hangar improvisé, Mark Lowcock, secrétaire général adjoint des Nations unies pour les secours d'urgence, écoute les doléances des milliers des pensionnaires qui ont fui ou ont été évacués de force. 

Niger: N'Gagam ou Des réfugiés nigérians au camp de N'Gagam, dans le sud-est du Niger, le 10 septembre 2017 afp.com/BOUREIMA HAMA N'Gagam (Niger) - "Saï wahala" (+que du calvaire+ en langue haoussa) Canicule, pas à manger, pas de vêtements, pas de travail, pas droit de quitter le camp... c'est un petit enfer ici", dit Zara Moustapha, au camp de N'Gagam, dans une zone désertique du sud-est du Niger.

Originaire de Mallam Fatori (Nord-ouest Nigeria), théâtre de plusieurs affrontements entre l'armée et Boko Haram qui y a commis de nombreuses exactions, cette mère de famille fait partie des 7.000 réfugiés nigérians et 5.500 déplacés internes nigériens vivant dans cet immense bidonville, enchevêtrement de tentes et cases. 

Assis sur une natte étalée sur le sable incandescent sous un hangar improvisé, Mark Lowcock, secrétaire général adjoint des Nations unies pour les secours d'urgence, écoute les doléances des milliers des pensionnaires qui ont fui ou ont été évacués de force. 

Nige r: neuf civils tués dans une attaque dans le sud-estAu moins neuf personnes ont été tuées et des dizaines d'autres enlevées au cours d'une attaque dans le sud-est du Niger par des combattants présumés de Boko Haram, ont indiqué lundi à l'AFP les autorités locales.

"L'attaque a eu lieu hier (dimanche) soir entre 22h00 et 23h00 locales (19h00 et 20h00 en Belgique) et il y a eu neuf morts. Une trentaine ou quarantaine de femmes et enfants ont été enlevés par les assaillants", a affirmé à l'AFP, Abari El Hadj Daouda, le maire de Kabaléwa. L'attaque a visé dimanche la localité de Ngalewa, à quelques kilomètres de la ville de Kabaléwa, située au nord de la ville Diffa, la capitale du sud-est nigérian où un attentat suicide opéré par deux femmes contre un camp de réfugiés avait fait mercredi deux morts et 11 blessés, a indiqué le maire. Au lendemain de l'attentat-suicide de mercredi, les autorités avaient annoncé que des milliers de réfugiés et déplacés vivant dans le camp onusien de Kabaléwa allaient être transférés dans d'autres camps, loin de la frontière du Nigeria. La région de Diffa, qui compte quelques 600.000 habitants, subit depuis 2015 des attaques du groupe islamiste nigérian Boko Haram. Elle abrite plus de 300.000 réfugiés et déplacés, dont des milliers vivent au milieu d'une population locale déjà très pauvre, selon l'ONU qui demande à la communauté internationale d'accroître son soutien financier. (Belga)

APrès de 1 500 migrants subsahariens sont arrivés ce jeudi à Agadez, dans le nord du Niger. Une information délivrée par l'Organisation internationale pour les migrations, qui assure leur prise en charge après leur avoir porté secours dans le désert. Parmi ces migrants : plusieurs centaines de Camerounais, mais également des Maliens ou encore des Guinéens. La plupart ont été expulsés d'Algérie alors qu'ils se trouvaient dans le pays ou qu'ils tentaient de s'y rendre. D'autres sont parvenus à quitter la Libye. Depuis le 1er janvier 2018, 3 000 personnes ont été ainsi trouvées dans le désert et prises en charge par l'OIM.

05 mai 2018
Source : http://www.rfi.fr/

Mala Bagale Kelloumi obseques Le calme dans le milieu étudiant va-t-il revenir au Niger ? Le campus universitaire de Niamey, le plus important du pays, a rouvert ce week-end. Il avait été fermé la semaine dernière après une manifestation qui a fait un mort dans les rangs des protestataires, des étudiants. L'Union des scolaires nigériens (USN) affirme que la victime a été touchée par une grenade lacrymogène. Les autorités parlent d'une chute, sans lien avec les opérations policières. Une enquête a été ouverte. Quoi qu'il en soit, le corps de Mala Bagalé Kelloumi a quitté la morgue de l'hôpital national de Niamey, lundi matin 17 avril pour être enterré au cimetière de Yantala.

L’étudiant Mala Bagalé Kelloumi repose désormais au cimetière musulman de Niamey. Des milliers d’étudiants, parents et amis de la victime ont mis deux heures pour parcourir la distance entre la morgue de l’hôpital national de Niamey et le cimetière musulman, sa dernière demeure.

Fan Patrouille Au Niger, au moins cinq soldats ont été tués et trois autres blessés après l’attaque qui a visé Midal ce mercredi 5 juillet au matin dans le Tamesna, non loin de la frontière avec le Mali.

C’est un détachement mobile, dont la mission essentielle est de couper la route aux trafiquants de drogue, qui a été pris pour cible au petit matin ce mercredi 5 juillet. L’affrontement a eu lieu dans la vallée de Midal à une centaine de kilomètres à l’ouest de Tasara, vers la frontière malienne.

Venus en surnombre, les assaillants en voiture et à moto ont tué cinq militaires nigériens et en ont blessé trois autres. Ils ont réussi à emporter trois véhicules appartenant aux forces armées nigériennes. Les poursuites aériennes organisées par l’armée nigérienne et les forces Barkhane ont permis de récupérer un des véhicules.

Niger : polémique autour du sort de rebelles tchadiens capturés début octobreSoldats tchadiens devant le tribunal de N'djamena (image d’archive 2007)Au Niger, aucune date n'est arrêtée pour livrer à Ndjamena les quatre rebelles tchadiens capturés depuis le 4 octobre. Mais le Niger donne comme raison de cette arrestation l’existence de leurs noms sur une liste tchadienne de terroristes, et évoque leur transfert à Ndjamena, ce qui inquiète leurs collègues au Conseil de commandement militaire pour le salut de la république (CCSMR) qui craint pour leur sort.

Le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCSMR) exprime sa vive inquiétude concernant le sort des quatre rebelles tchadiens, par ailleurs membres de son bureau politique. Des rebelles qui ont été interpellés au Niger et devraient bientôt être extradés au Tchad. Dans un communiqué, ce mouvement appelle le Niger à ne pas les extrader et tient Niamey pour responsable de ce qui peut leur arriver une fois à Ndjamena. Ce groupe demande à la communauté internationale et les associations de défense des droits de l’homme d’agir en faveur de ses opposants.

Selon le secrétaire général par intérim de ce mouvement, Mohamad Tahir Acheick, ces opposants étaient en mission politique à Niamey, et non aux alentours d'Agadez, comme l'affirment des sources officielles nigériennes.

Justice Niger Diffa Boko haramAu Niger, après une semaine de procès, les premières audiences destinées à juger des membres de Boko Haram ont pris fin à Diffa. Ce dimanche, 17 prévenus ont été condamnés à des peines allant de deux à sept ans de prison et vingt et une personnes ont été relaxées. Les procès de quatre autres accusés ont été renvoyés pour mise en état de leurs dossiers.

Ces audiences foraines ont suscité un véritable engouement au vu du nombre de personnes qui ont suivi de près le déroulé de ces jugements. Six jours durant, les juges du pôle judiciaire spécialisés en matière de lutte contre le terrorisme ont accéléré les audiences.

« Vingt dossiers ont pu être jugés durant cette audience foraine. Dix-sept personnes ont été condamnées et 21 personnes relaxées. Les avocats étaient là, les témoins étaient là, les traducteurs étaient là, les prévenus étaient là, les éléments de preuves ont été rapportés devant eux et discutés contradictoirement », dresse comme premier bilan le procureur de la République Chaibou Samna.

C’était le début d’une longue série de jugements délocalisés à Diffa. Parmi les personnes condamnées ou libérées figurent notamment des Nigérians, des Tchadiens et des Nigériens.

Au Niger, s'ouvre ce lundi 8 janvier le procès des militaires nigériens accusés d'atteinte à la sûreté de l'Etat à travers une présumée tentative de coup d'Etat. L'affaire avait défrayé la chronique en 2015 au temps fort d'une crise politique tendue au Niger. Les militaires sont emprisonnés depuis deux ans et 14 civils incarcérés dans cette même affaire ont été remis en liberté le 24 mars dernier.

C’est dans le grand amphithéâtre de la Gendarmerie nationale de Niamey que s’ouvre l’audience dans le procès des militaires impliqués dans le présumé coup d’Etat de juin 2015. Un procès attendu depuis deux ans par les Nigériens et les familles des prévenus. Au total, une vingtaine de personnes – civils et militaires – sont concernées.

Officiellement, neuf hauts gradés des Forces armées nigériennes ont été identifiés comme étant les meneurs. Il s’agit, entre autres, du général Salou Souleymane, ancien chef d’Etat-major des Forces armées nigériennes, du colonel Idi Na Haoua, commandant de la base aérienne de Niamey à l’époque des faits, le commandant Narey Maidoka, chef du 1er bataillon d’artillerie de Tillabéri et le lieutenant Hambally. Tous ont été arrêtés entre le 14 et le 15 décembre 2015.

MaradiUne église a été incendiée samedi soir à Maradi par des manifestants qui protestaient contre l’arrestation d’un chef religieux musulman. Ce dernier avait qualifié vendredi « d’anti-islam » un projet de loi du gouvernement sur l’organisation de l’exercice du culte dans le pays.
Après les violentes manifestations de samedi soir, le calme est de retour à Maradi. L’influent chef religieux cheikh Rayadoune a pu regagner son domicile après avoir passé plusieurs heures en garde à vue.
Avant sa libération, il a appelé ses fidèles au calme dans un message audio enregistré dans les locaux du commissariat de police et diffusé sur les réseaux sociaux. L’imam de la mosquée a avoué avoir été induit en erreur dans l’interprétation du projet de loi sur le culte au Niger et promis de corriger cette erreur dans son sermon de vendredi prochain, jour de la grande prière.
Avec le gouverneur de la région de Maradi, il s’est présenté dans les locaux de l’église saccagée et brûlée par les manifestants pour présenter, rapporte-t-on, ses excuses publiques aux chrétiens.
Cette mauvaise interprétation du projet de loi a eu pour conséquence des dégâts importants et la résurgence de l’intolérance religieuse. Les manifestants s’en sont pris à des lieux de culte chrétiens. L’église des Assemblées de Dieu a été totalement brûlée dans le quartier Zaria. Dans un autre secteur, c’est l’église Vie abondante qui a connu un début de saccage.
Au total, 178 manifestants ont été interpellés. Ils répondront de leurs actes, assure une source proche du gouvernorat de Maradi. La police de son côté tente de savoir qui a pu manipuler les religieux et dans quel but.

Niger: RSF dément avoir retiré son soutien au journaliste Baba AlphaReporters sans frontières dément avoir retiré son soutien au journaliste nigérien Baba Alpha, contrairement à ce qui a été dit dimanche soir dans le journal de 20h sur Télé Sahel, la chaine officielle.

Journaliste d'origine malienne, Baba Alpha a été condamné la semaine dernière à deux ans d'emprisonnement ferme et à la privation de ses droits civiques et politiques durant dix ans, pour fausse nationalité, en référence à sa nationalité nigérienne acquise en 2011.

Suite à sa condamnation, RSF a diffusé le 19 juillet un communiqué pour dénoncer une procédure politique. Mais Télé Sahel a affirmé dans son édition que RSF regretterait son soutien, et aurait fait marche arrière en découvrant qui était réellement Baba Alpha. « Faux » rétorque RSF.

Medicaments contrefaits Niger IndeImage d'illustrationLa police nigérienne a présenté lundi à la presse plus de 13 tonnes de faux médicaments acheminés à Niamey depuis l’Inde via un port ghanéen, selon un de ses responsables.

«Ce sont 1.813 cartons, soit un peu plus de treize tonnes de produits pharmaceutiques contrefaits que nous avons saisis», a précisé Mme Ousmane Bako Nana, porte-parole des services de répression du trafic illicite des stupéfiants.

Ces faux médicaments, destinés au marché local, ont été commandés par des opérateurs avec «la complicité» d’un agent «corrompu» d’une société officiellement agréée dans la distribution de produits pharmaceutiques.

Parmi les médicaments saisis figurent des antalgiques et des anti-inflammatoires, ne comportant ni référence du fabriquant ni étiquettes. Sur un des emballages on peut même lire : «Laissez à la portée des enfants».

Niger: triple explosion meurtrière à Diffa, près de la frontière nigérianeUne, deux puis trois explosions. Lundi 4 juin 2018 à Diffa, la capitale régionale du sud-est du Niger, à la frontière avec le Nigeria, a été frappée par une série d'attentats-suicides. Le bilan provisoire est d'au moins neuf morts et 37 blessés.

Les attentats sont survenus dans la soirée de lundi. Deux femmes et un homme ont déclenché leurs explosifs aux abords d'une école coranique, dans le vieux quartier de la ville de Diffa. On dénombre plusieurs élèves parmi les victimes.

Ce mardi matin, les écoles et le marché étaient fermés. Des sources, sur place, ont évoqué des patrouilles des forces de sécurité dans les rues. « C'est la première fois qu'une attaque de ce type a lieu à Diffa », confie à RFI un ancien préfet joint par téléphone.

Jusque-là, explique-t-il, les terroristes s'attaquaient aux forces de sécurité. « Cette fois, ils ont vraiment visé la population. » Le vieux quartier est en effet très fréquenté en soirée en cette période de ramadan.

Pourquoi les terroristes changent-ils de stratégie ?

La région de Diffa est la cible régulière d'attaques du groupe Boko Haram venu du Nigeria voisin. Les terroristes avaient jusque-là plutôt tendance à mener des opérations armes à la main, contre des postes militaires. Sept soldats ont ainsi été abattus vers Toumour en janvier.

Depuis l'année dernière, l'usage de kamikazes s'est renforcé. En juin 2017 notamment, deux femmes s'étaient fait exploser dans un camp de réfugiés à Kabalewa.

Niger: une centaine de migrants secourus en plein désertVingt-quatre migrants ouest-africains, abandonnés par leur passeur sur la route de l’Europe via la Libye, ont été secourus dimanche par l’armée du Niger en plein désert du nord du pays, a annoncé lundi une source préfectorale.
Les rescapés ont affirmé avoir été « 70 migrants à avoir embarqué à bord de trois véhicules à partir d’Agadez » (Niger) pour la Libye, avant que « leur passeur ne les abandonne en plein désert sans eau ni nourriture ».
« Ils sont vingt-quatre migrants ouest-africains, qui ont été secourus dimanche après avoir été abandonnés par leur passeur », a précisé à l’AFP Fatoumi Boudou, le préfet de Bilma (nord).
Ces rescapés disent avoir laissé des corps de leurs compagnons de voyage « morts » mais sans être en mesure de préciser de nombre. Des recherches effectuées par les forces de défense et de sécurité (FDS) « dans un rayon de 65 km » ont permis de « découvrir une seule tombe » à côté de laquelle elles ont trouvé « une carte d’identité d’un étudiant du Nigeria », a expliqué le préfet.
Mais, selon le journal en ligne Aïr Info basé à Agadez, citant une source sécuritaire, « plusieurs dizaines de cadavres de migrants ont été enterrés dimanche par des éléments des FDS » avec « l’appui de la population » locale.

Image d'illustrationImage d'illustrationDes soldats nigériens ont mis en déroute un groupe de bandits armés tchadiens dans le nord du pays. Plusieurs accrochages ont eu lieu dans le Grand Sahara entre vendredi et dimanche. En l'absence d'un bilan officiel, les combats ont été d'une rare violence entre les deux camps.

Le premier accrochage avec la colonne de 17 véhicules de bandits lourdement armés a eu lieu en plein Sahara nigérien. Informé sur les agissements de cette colonne étrangère qui coupait les routes et pillait les orpailleurs nigériens dans l’Aïr et le Ténéré, les commandants des zones de défense n°2 et 8 ont été instruits par leur hiérarchie de tout faire pour retrouver la colonne des coupeurs de route.

Des sources sécuritaires précisent que pendant une semaine des patrouilles des forces spéciales ont fouillé toutes les zones sensibles dans le Grand Sahara nigérien, l’Aïr et le Ténéré. Grâce aux renseignements sur le terrain, les commandants nigériens ont vite cerné l’identité des bandits armés, des Tchadiens d’origine. Ils les ont ensuite pistés jusqu’aux confins de la dune 400 aux alentours de l’Arbre du Ténéré, et plus précisément à 400 kilomètres au nord d’Agadez où s’est produit le premier face-à-face il y a deux jours.

Malgré les pertes en vies humaines et les blessés dans leurs rangs en avançant sur l’ennemi, les soldats nigériens ont pris en chasse et mis en déroute les bandits armés qui se sont dirigés vers la frontière libyenne. En attendant le bilan officiel des différents accrochages, on parle de deux soldats nigériens tués et de plusieurs bandits neutralisés. Selon le ministre de la Défense nationale, Kalla Moutari, « les forces nigériennes ne failliront pas, la colonne de 17 véhicules coincés dans l’extrême nord-est du Niger sera détruite sans pitié ».

Enfin, il faut noter que des forces spéciales françaises et américaines se sont également engagées dans le combat à la frontière libyenne.

11 juin 2018
Source : http://www.rfi.fr/afrique

Agadez Trafic VehiculesDepuis l’arrêt du trafic des migrants vers la Libye suite au durcissement de la loi 035/2015 votée par le parlement nigérien, beaucoup de jeunes passeurs se sont reconvertis dans le transport de voitures de la Libye vers Agadez.

Des parcs de vente de ces véhicules flambant neufs sont légion à Agadez. Selon Mahmoud Ali, un jeune libyen installé à Agadez, toutes les maisons qui longent les voies principales de la ville sont en train d’être vendues et aménagées pour servir à des parcs de vente de véhicules.

« On peut compter une quarantaine de parcs à Agadez. C’est un business qui marche fort bien. On a immédiatement compris que le trafic de véhicules de la Libye vers Agadez peut nous rapporter des gros sous », poursuit-il.

Niger/Banque Mondiale/secteur rural :  66 milliards de francs CFA de la Banque Mondiale au profit du secteur rural et des jeunesTrois accords de financement pour un montant de quelque 120 millions de dollars US, soit près de 66 milliards de francs CFA destinés au secteur rural et aux jeunes ont été signés jeudi 28 juin au Ministère de Plan à Niamey entre la Banque Mondiale et le Gouvernement nigérien, rapporte l’ANP.
Le Représentant Résident sortant de la Banque Mondiale à Niamey, M. Siaka Bakayoko et plusieurs membres du Gouvernement nigérien ont, paraphé les documents d’accord.

28 juin 2018
Source : http://www.anp.ne

Issoufou-Patrice-Talon.jpgSelon la Lettre du Continent, les relations entre les Présidents Issoufou du Niger et Talon du Bénin se dégradent continuellement. Dans son numéro 796 du 13 mars 2019, la LC rappelle que « Déjà passablement rafraîchies en raison des sérieuses divergences sur le projet du chemin de fer Niamey-Dosso-Parakou, les relations entre Mahamadou Issoufou et Patrice Talon se distendent encore depuis le début de 2019 ». Et de préciser que « Le Président nigérien reproche notamment à son homologue de fermer les yeux quant aux fréquents séjours au Bénin de son plus farouche opposant, Hama Amadou ». 
18 mars 2019
Source : Le Courrier

 

Niger/Boko Haram : N'Djaména a retiré ses soldats (sources concordantes)Le Tchad a retiré ses soldats envoyés en renfort en 2016 dans le sud-est nigérien après une attaque meurtrière de Boko Haram qui avait fait 26 tués parmi les militaires nigériens et nigérians, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

“Les soldats tchadiens se sont effectivement retirés de la région de Diffa”, a indiqué à l’AFP une source sécuritaire basé dans la zone.

“Le retrait s’est fait de façon progressive, puis les derniers soldats tchadiens sont partis récemment”, a affirmé cette source sans donner la date du début et de la fin du retrait.

Selon cette même source, “les militaires nigériens dotés de moyens impressionnants” ont été “déployés en nombre” dans la zone et “ont déjà occupé les précédentes positions” tchadiennes.

{xtypo_quote}

Le gouvernement (tchadien) dément les allégations faisant état du retrait des forces tchadiennes positionnées à la frontière Tchad-Niger.

{/xtypo_quote}

Le Ministère de l’Action Humanitaire a mis à la disposition des victimes des inondations intervenues les 3 et 4 Septembre à Angoual Zoulou- 20km au Sud –Est de Zinder dans la Commune rurale de Gafati, (département de Mirriah) un appui en vivres.

Composé de 185 sacs de riz, 185 sacs de mil et 166 sacs de haricots, cet appui a été remis aux bénéficiaires, le weekend dernier sous la supervision du Secrétaire général de la région de Zinder, M. Maman Harou.

Les 285 sinistrés du village totalisant 295 ménages ont reçu chacun 2 sacs de riz de 50kg, 1 sac de mil de 50kg et 1 sac de haricot de 50 kg.

Le Maire de la Commune rurale de Gafati, M. Babaye Moussa Waziri et le Chef du village d’Angoual Zoulou, M. Nafiou Idi ont, tour à tour pris la parole au cours de cette cérémonie de remise de don pour ‘’exprimer la gratitude de la population du village au Président de la République, Bazoum Mohamed qui a bien voulu répondre aux besoins prioritaires des sinistrés.’’

Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder


Source : http://www.lesahel.org/

Niger  /  Les   forces  de  défense  et  de  sécurité :  Honneur,  courage ,  gloire,  dignité .Je  reprends  ma  plume  pour  me  retourner  vers  ceux  et celles  qui  depuis  le 1 er   Août   1961,  il y a  56  ,  assurent  la  sécurité  de notre  peuple  nigérien ,   avec  courage  et détermination ,  en  protégeant  nos   frontières    sur  un  Territoire  vaste  de 1 267  OOO  km2 . Certains  écrivains  précisent  d’ailleurs  que  la  surface  de  notre  Territoire  fait  deux  fois  et demi  le territoire  français . Des  hommes  et  des  femmes  qui  ont  payé  un  lourd  tribu , se  sacrifiant  ,  de  jour  comme  de  nuit,  partout  pour   une   République,  unie  et  indivisible,  née  le  18  Décembre  1958,  il  y  a  59  ans . Une  République ,  notre  fierté  avec  son  Drapeau,  son  Hymne  National,  la  Nigérienne,  ses  Armoiries  et  tous  les  autres  garnements  et   garnitures   qui  assurent  une  légitimité  à  notre  Etat  et  à notre  Nation  ,  ce  ciment  qui   scelle  notre  Destin   commun .  L’indépendance  de notre  pays   ,  obtenue  le  3  Août  1960 ,  il   y  a   57 ans  est  le  socle  de notre  existence,  notre  raison  de   vivre   libre   et   en  symbiose   au  sein  de nos  frontières , tout  en  coexistant  pacifiquement  avec  nos  ,  frères  ,  amis  et  voisins .  Dans  un  Continent  et  un  Monde  qui  se  battent  aussi   pour  occuper  toute  leur  place .  Notre  peuple,  depuis  ces  trois  importantes  dates  ,  se  bat   chaque  jour   pour  se fixer  afin    de  se développer  à  travers  des  actions diverses  , dont  les  deux  principales  mamelles  demeurent  l’Agriculture  et  l’Elevage.  Le  Commerce  est  une  activité  qui   permet  aux uns  et  aux  autres  de  se  développer  en  important  notre  savoir faire   au  delà  de nos  frontières  et  vis versa  pour  parvenir à  un  échange  équitable  . Le  Tourisme   et  l’Artisanat  se placent également  parmi  nos principales  activités  qui  nous   permettent  d’accueillir  chaque  années  de nombreux  visiteurs  de  par  les  quatre coins  de   l’horizon   . 

Le groupe nucléaire français est inquiété par la justice dans une affaire de vente présumée douteuse d'uranium nigérien.

Une perquisition avait lieu mardi au siège du groupe nucléaire Areva dans le cadre d'une enquête sur une opération de vente présumée douteuse d'uranium nigérien baptisée "Uraniumgate", ont indiqué des sources concordantes.

Areva "confirme une perquisition ce matin dans le cadre d'une enquête préliminaire", a déclaré un porte-parole du groupe, sans donner d'autres détails. Une source judiciaire a aussi confirmé une perquisition sans préciser dans quelle enquête elle était diligentée.

 

28 novembre 2017
Source : http://www.europe1.fr/

 

Niger cyber citoyen 01À Niamey, capitale du Niger de 700 000 habitants, une vingtaine de personnes ont créé l’association et plate-forme Nigérien Cyber Citoyen. Ses actions de terrain et dans une moindre mesure ses campagnes sur les réseaux sociaux visent à sensibiliser les populations, à rendre les Nigériens acteurs de leur propre environnement, donc de leur santé. Ces actions incitent également les pouvoirs publics à s’engager plus fortement dans la lutte contre l’insalubrité.

Une fois par mois, depuis trois ans, Nigérien Cyber Citoyen mobilise ses membres pour une action dans un quartier de Niamey. À l’instar de Aicha Bolho Aboukhalil, directrice d’un grand hôtel et cofondatrice de la plate-forme, ils sont pour beaucoup cadres ou responsables d’entreprise à faire ainsi du bénévolat. Mais ils sont entourés de nombreux étudiants, et souvent, des jeunes riverains se joignent à eux spontanément sur le lieu d’intervention.NIGÉRIEN CYBER CITOYEN : SENSIBILISER AU BIEN COMMUN

Ce dimanche, Nigérien Cyber Citoyen a choisi de procéder à une collecte des détritus en plastique autour du stade Général Seyni Kountché. La plate-forme espère ainsi attirer l’attention des autorités : fréquenté par de nombreux nigériens qui y viennent courir ou faire de l’exercice, ce stade de 35 000 places doit accueillir la semaine suivante la Coupe Africaine des Nations des moins de 20 ans.

L’action de ce week-end end a été intitulée « Jogging-ramassage » ou « plogging », contraction du mot jogging et du verbe suédois plocka upp qui signifie ramasser. Née en Suède il y a quelques années, l’idée de ramasser des déchets en faisant du jogging connaît un franc succès en Europe du Nord. Nigérien Cyber Citoyen souhaite importer au Niger ce concept qui mêle sport et action environnementale.

Comme dans de nombreuses villes africaines, le sachet plastique est devenu une calamité à Niamey. Selon la municipalité, la capitale nigérienne produit 16 000 tonnes de déchets de plastique par an, dont seulement une faible quantité est triée et recyclée. Ces déchets bouchent les caniveaux et collecteurs d’eau, créent des problèmes de santé et d’hygiène publique, des nuisances olfactives et visuelles pour les riverains. En novembre 2014, une loi a pourtant été votée pour interdire la production, l’importation, la commercialisation, le stockage et l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables. Selon les textes de la plate-forme, « La lutte contre les sachets plastique devient notre priorité. Pour mettre les autorités devant leur devoir. La loi a été votée, il faut désormais qu’elle soit appliquée. »Niger cyber citoyen 02

A moins de six (6) mois de la retraite, le commissaire général Oumarou Moussa est nommé à la tête de la direction générale de la Police nationale. Il replace le sortant Boubacar dont il était l’adjoint. Une certaine opinion politique accuse le commissaire Oumarou Moussa, à tort où à raison, d’être partisan voire un thuriféraire de Mahamadou Issoufou. Selon une source politique, c’est un groupe de pression qui aurait pesé de tout son poids politique pour la nomination d’Oumarou Moussa à la tête de la police nationale. Pour notre part, nous ne pouvons que le féliciter et l’encourager à travailler dans l’équité pour une Police nationale digne. Cela, afin de la rendre républicaine pour lui donner toutes ses lettres de noblesse. En tout cas, c’est une nécessité pour la Police dont la notoriété est, depuis un certain temps, trainée dans la boue. Oumarou Moussa se doit de se départir de certaines considérations politiques dont il serait accusé pour se tourner vers le travail bien fait pour ce Niger qui lui a tout donné. Au crépuscule de sa vie de fonctionnaire de l’Etat, il se doit d’unir tous les agents de la police autour des couleurs nationales.

AI 

La récente nomination de M. Abdoulaye Tiemogo, journaliste à la Radio et Télévision du Niger (RTN), en tant que Conseiller Spécial du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a suscité un large consensus depuis l'avènement de cette nouvelle ère. Officialisée par le décret numéro 2023-346 en date du 22 novembre 2023, cette nomination a été chaleureusement applaudie par les Nigériens, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, exprimant ainsi leur joie et satisfaction.

La carrière d'Abdoulaye Tiemogo a atteint son apogée grâce à cette promotion, fruit d'un travail acharné. Depuis les événements du 26 juillet et même avant, Tiemogo Abdoulaye, Journaliste et animateur de l'émission "Grand Débat" sur Télé Sahel, s'est distingué par sa disponibilité et son infatigable engagement. Il a organisé quotidiennement des débats visant à informer et à fournir un maximum d'informations sur la situation du pays. Les thèmes variés des débats ont abordé des questions cruciales engageant la nation nigérienne. Aujourd'hui, de nombreux compatriotes, qu'ils résident dans le pays ou à l'étranger, sont mieux informés sur l'histoire politique, économique et sociale du Niger grâce à l'émission de Tiemogo Abdoulaye.

L'événement du coup d'État de juillet a également ouvert une tribune de libre expression dans l'émission "Grand Débat", permettant à nos concitoyens assoiffés de s'exprimer librement. Cette émission, devenue une véritable référence sur les ondes de la RTN et les réseaux sociaux, est désormais un rendez-vous incontournable pour le public.

La consécration de Tiemogo Abdoulaye en tant que Conseiller Spécial du Président du CNSP en matière de communication vient récompenser ce travail acharné qui a contribué à rendre visible l'action du CNSP. Notre confrère, fort de sa carrière à la RTN et dans la presse privée nigérienne, ainsi que de son expérience au sein des ambassades du Niger à l'étranger, incarne une parfaite connaissance de la communication.

Au cours de ses missions à Bruxelles et dernièrement à Addis-Abeba en Éthiopie, Abdoulaye Tiemogo a rehaussé l'image du Niger à l'étranger et a insufflé une nouvelle vie à la fonction d'attaché de presse au sein des ambassades.

Avec ce professionnel de la communication à la tête du service présidentiel, on peut légitimement s'attendre à un nouveau dynamisme dans la communication du CNSP. Nous adressons nos meilleurs vœux au Grand Abdoulaye Tiemogo, un grand frère et ami de longue date avec qui nous avons partagé de nombreuses expériences lorsqu'il était en poste à Bruxelles. Bon vent dans ses nouvelles fonctions !




Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)

Nord-Niger Les tribulations des orpailleurs ou la menace d’un chaos général Depuis avril 2014, le Nord du Niger est devenu la plaque tournante des chercheurs d'or venus de plusieurs pays. La ruée vers l'eldorado a drainé de milliers de Nigériens, Tchadiens, Soudanais et Libyens au Djado puis dans la zone d'Arlit où de grosses agglomérations spontanées se sont constituées et des marchés installés, en rompant ainsi le silence légendaire du Grand Sahara.

Cette découverte si inattendue, véritable manne tombée du ciel, a fait la prospérité de nombreuses personnes anonymes. Selon des estimations dignes de foi, les quantités enlevées du précieux minerai (qui se ramassait au début à fleur du sol), s’évalueraient à plusieurs milliards de FCFA.

Dans un rapport circonstancié rendu public courant avril 2014, l'Adjoint au maire de la Commune rurale de Djado a soutenu que cette richesse fabuleuse a plutôt profité aux étrangers, plus expérimentés, dotés de moyens plus performants et prompts à soudoyer les Administrateurs locaux. Mais le pire est à venir. Comme quoi les changements les plus souhaités ont leur mélancolie.

Nous sommes ravis d'annoncer que notre compatriote Hadiza Abdou Idé participe au "First-Time Filmmaker Sessions" en mai 2023 avec son film, "Les remplaçants" (The Substitutes), (lire son portrait ci-dessous).

First-Time Filmmaker Sessions est une compétition mensuelle qui offre une plateforme aux nouvelles voix. L'accent est mis sur la création d'une connexion numérique avec de nouveaux publics du monde entier et sur la mise en relation avec un large éventail de talents du cinéma indépendant.

“The Substitutes” raconte l'histoire du professeur John, dont les recherches sont dirigées vers un hameau en raison d'un phénomène étrange. Cependant, il se rend vite compte que sa science ne peut pas détecter ou expliquer ce qui se passe. Cette intrigue intrigante ne manquera pas de susciter l'intérêt du public local, qui sera attiré par le mystère et le suspense du film.

Réalisé, écrit et produit par la talentueuse HADIZA ABDOU IDE, “The Substitutes” témoigne de la puissance du cinéma indépendant. Le festival du film en ligne First-Time Filmmaker Sessions de Lift-Off est la plate-forme idéale pour ce film, et le public peut le regarder dans le confort de sa maison via Vimeo On-Demand.

Ne manquez pas votre chance de soutenir de nouveaux talents cinématographiques et de vivre l'histoire unique et captivante de “The Substitutes”.

Hadiza Abdou Idé présente son film"Les remplaçants" (The Substitutes) dans le Programme 4 intitulé "Portrait de Hadiza Abdou Idé: Une Artiste Multidisciplinaire Passionnée". Nous vous encourageons vivement à soutenir et à apprécier son travail exceptionnel. Le programme est diffusé du lundi 15 mai à 18h BST au lundi 29 mai à 18h BST. 

Hadiza Abdou Idé est une artiste talentueuse aux multiples facettes. Son engagement et sa passion pour les arts visuels se reflètent dans ses réalisations artistiques variées, et "Les remplaçants" (The Substitutes)en est un exemple captivant. Ce film explore des thèmes profonds et offre une perspective unique sur la condition humaine. 

Nous vous invitons à soutenir Hadiza Abdou Idé en regardant "The Substitutes" dans le cadre du programme du "First-Time Filmmaker Sessions". C'est une occasion de découvrir le talent émergent et de contribuer à la promotion des nouvelles voies artistiques. Ne manquez pas cette opportunité de soutenir et d'apprécier le travail créatif de notre compatriote.

Portrait de Hadiza Abdou Idé 

Hadiza Abdou Idé est une artiste talentueuse aux multiples facettes. En tant que directrice artistique, réalisatrice indépendante, conceptrice et développeuse de jeux vidéo et UX, illustratrice, rédactrice publicitaire, scénariste, photographe et peintre. Elle incarne la créativité dans son expression la plus diversifiée. Née à Tahoua, au Niger, Hadiza a parcouru un long chemin pour devenir une artiste polyvalente et accomplie.

Son parcours académique témoigne de son engagement envers les arts visuels et le design. En 2006, elle obtient un diplôme universitaire de technologie en génie électrique et informatique industrielle à la Faculté des Sciences et Techniques de l'Université de Bamako, au Mali. Par la suite, elle obtient en 2007 un certificat en écriture de scénario, puis un autre en 2008, en conception graphique à l'Institut de technologie de l'information et de la communication (IFTIC) à Niamey, au Niger.

Hadiza poursuit ses études en obtenant un diplôme d'études supérieures en communication visuelle de l'École nationale des beaux-arts d'Abidjan (ENBA) en Côte d'Ivoire, de 2009 à 2011. Elle a ensuite élargi ses horizons en obtenant une Maîtrise en Design d'image de la Faculté des beaux-arts de l'Université de Porto, au Portugal, de 2012 à 2014. Elle a également obtenu une post-graduation en Design d'interaction, UX,web et jeux, à la Faculté des beaux-arts de l'Université de Porto en 2020-2021.

Hadiza a développé une expertise dans l'utilisation de nombreux logiciels de création et de conception graphique, tels que Microsoft Office,le pack Adobe CC, InVision, Mudbox, Unity et Blender 3D. Sa maîtrise de ces outils lui permet de donner vie à ses idées créatives avec précision et professionnalisme.

Sur le plan professionnel, Hadiza a travaillé dans divers domaines, mettant à profit ses compétences artistiques. Depuis 2017, elle travaille en tant que responsable de la réglementation d'Airbnb chez Foundever. Avant cela, En 2006, elle a effectué un stage à l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) à Niamey, travaillé en tant que graphiste et communicatrice indépendante à Niamey, au Niger, de 2008 à 2012, et ensuite chez Armatis-Lc de 2015 à 2017. Depuis 2014 à aujourd’hui, Hadiza exerce aussi en tant que Consultante internationale dans le domaine de la communication visuelle.

Outre ses compétences techniques, Hadiza est une polyglotte. Elle parle couramment le français et l'anglais, et elle a une bonne maîtrise du portugais tant à l'écrit qu'à l'oral. Cette compétence linguistique lui permet d'interagir avec des personnes de différentes cultures et d'élargir ses horizons créatifs. 

En dehors de son travail, Hadiza Abdou Idé nourrit de nombreuses passions. Elle est une fervente lectrice et apprécie le sport, la musique, les bandes dessinées, le cinéma et la photographie. Ces formes d'art l'inspirent et influencent souvent ses propres créations. Son intérêt pour le Design et l'archéologie témoigne de sa curiosité intellectuelle et de son amour pour l'Histoire et la Découverte.

Hadiza a également un profond attachement à la nature, à l'agriculture et à l'élevage. Elle trouve une grande satisfaction à cultiver des plantes, à s'occuper d'animaux et à vivre en harmonie avec son environnement. Cette connexion avec la nature se reflète parfois dans son travail artistique, où elle puise inspiration et motifs dans le monde naturel.

En tant que voyageuse passionnée, Hadiza aime explorer de nouveaux endroits, découvrir de nouvelles cultures et s'imprégner des diversités du monde qui l'entoure. Ses voyages lui offrent des expériences riches et lui permettent d'enrichir sa perspective artistique en intégrant des influences culturelles variées dans ses créations.

Enfin, Hadiza est également attirée par la Science de manière générale. Sa curiosité et son intérêt pour la science l'encouragent à continuer à apprendre et à s'inspirer des avancées technologiques et scientifiques pour enrichir son travail artistique.

Hadiza Abdou Idé incarne la créativité dans toutes ses dimensions. Son parcours académique et professionnel diversifié, associé à sa passion pour les arts visuels, le Design et les multiples formes d'expression artistique, font d'elle une artiste polyvalente et talentueuse. Son amour pour la découverte, la nature, la culture et la science lui permet d'apporter une perspective unique à ses créations. Hadiza continue d'évoluer et d'explorer de nouvelles frontières artistiques, repoussant les limites de son talent et de son imagination.

Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Boubé Guédé (Nigerdiaspora)


Kabirou Oumarou M. Kabirou Oumarou

Notre compatriote Kabirou Oumarou est candidat aux élections communales belges qui se tiendront en octobre prochain. Imbu des valeurs sociales, il est bien connu dans le milieu associatif belge, et prêt à mettre ses compétences à la disposition de tout citoyen désireux. Il entend une fois élu faire de l’emploi, de la sécurité, l’enseignement et le mieux vivre ensemble ses priorités. Pour cela il demande massivement vos suffrages. Ci-dessous son message à l'endroit de tous les votants.

Chers amis, chères liégeoises et chers liégeois,

Il y a quelques semaines je vous annonçais ma possible candidature aux élections communales belges d'octobre 2018.

Par la grâce de Dieu, j'ai le plaisir de vous informer que depuis le lundi 16 avril 2018 à minuit, je suis officiellement retenu sur la liste du CDH de Liège. Un parti dont je suis membre depuis maintenant 6 ans et dont je suis membre du Comité Liège Ville.

Malgré que ce soit ma première campagne, j'ai obtenu le numéro 24 sur une liste de 49 candidats ! Et comme par fois, le destin fait bien ses choses, 24, c'est exactement, jour pour jour, le nombre d'années de mon engagement associatif.

Le slogan de la Campagne du CDH Liège est « Liège audacieuse »

De ce slogan général, j’ai créé le mien propre en lien avec mon histoire personnelle avec la Ville de Liège.

Il se décline comme suit : Rend à César ce qui lui appartient, moi, je rends à Liège ce qu'elle m'a donné !

Qui suis –je ?

Belge, issu de l’immigration (originaire du Niger), je me suis engagé dans la promotion des actions interculturelles et intergénérationnelles. C’est ce qui m’a conduit, après 15 ans de vie associative, à fonder une asbl dénommée : Association Jeunesse –Solidarité «AJS TAL-LAFI» et un club sportif des jeunes (Sporting Club Oasis Bressoux) pour soutenir les actions d’intégration, de diversité culturelle et de cohésion sociale.    

Les valeurs sociales basées sur la protection des petites enfances, l’accompagnement des personnes en difficultés en toute dignité et la promotion de vivre ensemble sont mes occupations quotidiennes.

Sur le plan professionnel, je suis diplômé de Master en Sciences du travail d’Uliège, Professeur en Sciences sociales (Spécialiste en Droit social et Droit du travail) et Coordinateur de Projets au sein de l’asbl AJS TAL-LAFI -Belgique, une asbl d’intégration sociale. En ce qui concerne mes formations, au départ, je suis Spécialiste en Santé publique, option : Prise en charge globale des patients infectés par le VIH/Sida d’Afrique Subsaharienne, diplôme inter-Universitaire obtenu à l’Université de Ouagadougou et l’Université Pierre et Marie Curie Paris VI. J’ai travaillé dans ce domaine durant plusieurs années en Afrique et en Europe.

Par la suite, j’ai fait un CAPS en Santé au CERES/Université de Liège, option VIH/Sida et ai suivi des études d’éducateur spécialisé à l’IPEPS/Haute Ecole de Liège. Cette occasion m’a permis de découvrir le monde social et m’engager à suivre d’autres formations, notamment le Master en Sciences de l’éducation à l’UCL et le Master en Sciences du Travail à l’Ulg avant de poursuivre le cours d’agrégation (AESS) en sciences sociales à la même université.

Kabirou Oumarou Sur le plan associatif, je suis :

  • Fondateur de l’asbl AJS Tal-lafi et du Club SC Aosis Bressoux.
  • ancien Secrétaire Régional de la Jeune Chambre Internationale Belgium Wallonie-Bruxelles (JCI BWB) où j’ai été nommé « Meilleur Administrateur 2013 » par la section JCI de Liège.
  • ancien Secrétaire du Comité de Quartier Bressoux Haut – Robermont.
  • Ancien membre suppléant du Conseil Wallon de l’égalité entre Hommes & Femmes (CWEHF) du Conseil Economique et Social de Wallonie (CESW) au nom du Gouvernement wallon au titre du CDH.
  • Membre de l’Assemblée Générale de l’asbl Espace Georges Truffaut de Bressoux.
  • Membre du Festival Africain de Liège (FAL).
  • Ancien Secrétaire Général de l’Association des nigériens de Liège (SONIBEL).
  • Membre du Conseil d’Administration de l’asbl « Vaincre la Pauvreté ».
  • Ancien Secrétaire Général de l’Association des nigériens de Liège (SONIBEL).
  • Ancien Président du Comité de mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE), section de Belgique
  • Bénévole dans plusieurs associations.

Sur le plan familial, je suis marié et père d'un enfant.

Actif dans les milieux associatifs liégeois et dans le cinéma, ancien dirigeant sportif, ayant habité respectivement, dans les quartiers de Saint-Léonard, Bressoux - Haut (où j'ai été Secrétaire du Comité de quartier), dans les Vennes (où je travaille encore), je suis domicilié dans le quartier Sclessin.

Connu dans mes actions de promotion de mieux vivre ensemble, je mettrai mes compétences à disposition des citoyens dans les domaines de l’emploi, la sécurité, le logement, l'enseignement, le mieux vivre ensemble et le soutien du tissu associatif.

Comme vous pouvez le constater, ma polyvalence me donne l’occasion d’être au cœur de la participation citoyenne, et d’être attentif sur le rôle et la place de chacun.

Mes Priorités :

  1. Emploi- Sécurité et logement : Dans ces premiers couplets, il est évident que la Commune, bien qu’elle ait moins de mains mises sur la politique de l’emploi, doit faire des innovations en matière d’accès à l’emploi des jeunes et des personnes en réorientation professionnelle. Les citoyens et la police doivent davantage collaborer pour relever le défi sécuritaire dans un contexte particulier que nous vivons. Le système d’intervention rapide doit être renforcé et l’accès au logement pour tous, doit être une réalité et non un plan reconduit de mandat à mandat.
  2. Enseignement : Dans ce deuxième couplet, améliorer le cadre de vie des enseignants et des élèves et soutenir le développement des crèches et des cantines scolaires seront mon chemin de bataille.
  3. Mieux vivre ensemble et soutien du tissu associatif : Enfin, le renforcement des initiatives d’actions interculturelles et le renforcement des capacités institutionnelles des jeunes associations seront mon combat.

Il faut rappeler que notre liste CDH sera menée par nos deux têtes de liste : Carine CLOTUCHE et Benjamin BODSON.

Elle est soutenue par le Député fédéral et Conseiller Communal à la Ville de Liège, Michel de LAMOTTE, 8ème place, la Ministre Aldo GREOLI, 9ème place, le Député wallon, Député de la Fédération Wallonie- Bruxelles et Conseiller Communal, Benoît DREZE, 10ème place et poussée par notre Premier Echevin de la Ville de Liège, Michel FIRKET, 49ème place.

Je reste à votre disposition pour toute question au sujet de mon engagement.

N’hésitez pas à me contacter pour discuter des sujets qui vous tiennent à cœur afin de cheminer ensemble pour le plus grand bonheur de notre commune.

Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - Tel : +32 (0) 491 13 95 51

Kabirou Oumarou Flyers CDH Liege

17 Juillet 2018
Source : https://www.nigerdiaspora.net

AFFAIRE DITE AFRICARD : Une autre manche remportée par l'Etat du NigerRebondissement dans le contentieux qui oppose l'État du Niger et la société spécialisée dans la fabrication de passepor ts biométriques (AFRICARD). On se rappelle que cette affaire a fait l'objet d'une plainte auprès de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). Cette dernière avait rendu un jugement qui a condamné de notre pays à payer des dommages et intérêts à ladite société. Se basant sur cette condamnation AFRICARD avait saisi des biens du Niger à l'étranger dont une résidence à New-York (USA). Résidence, qu'elle a d'ailleurs mise aux enchères pour le mardi 27 juin 2017. C'est alors que l'État du Niger a sollicité les services d'avocats américains pour que cette partie de notre territoire aux USA ne soit pas vendue. Chose qu'ils ont réussis, du moins pour l'instant. En effet, la décision du Tribunal du district de Columbia est motivée, entre autres, par le fait que le Niger a introduit le 10 janvier 2017 devant la chambre internationale d'arbitrage d'Abidjan, un recours en révision de la sentence arbitrale rendue le 06 octobre 2014 par cette institution au motif qu'elle est entachée d'irrégularité à la suite d'une fraude organisée par la société AFRICARD, et que la procédure est toujours pendante devant la cour. Même si la résidence est toujours sous séquestre et les fonds issus de son loyer gelés la décision tombe bien car au moins elle stoppe la mise aux enchères de notre bien depuis plusieurs décennies. Pour l'instant donc, nous pouvons pousser un grand ouf de soulagement tout en demandant au gouvernement de faire tout ce qu'il est possible pour préserver ce bien, cette fierté de notre pays.
Habibou Amadou

C ’est le 19 Février 2021 que le Président Issoufou Mahamadou procédait à l’inauguration du nouveau marché central moderne de la ville Tahoua. Un complexe commercial, dont les travaux de construction ont duré environ un an. C’est un chef-d’œuvre architectural R+1 composé de 1317 boutiques, un hangar central de 2000 m², une mosquée de 190 places, un bloc administratif de 12 bureaux, trois (3) blocs sanitaires, mais aussi 2800 mètres linéaires (ml) de caniveaux, un canal fermé de 359 ml, 24584 m² de pavage, un parking de stationnement de 224 places, etc. Pour un coût global de près de 22,5 milliards de francs CFA, sur financement de l’Etat nigérien (près de 20 milliards de francs CFA).

« La mise en service de ce marché contribuera au renforcement des activités économiques et au raffermissement de nos échanges commerciaux déjà très fructueux avec nos grands voisins », notamment le Nigeria et l’Algérie, disait le ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement, M. Waziri Maman, lors de la cérémonie d’inauguration. Sauf qu’aujourd’hui, plus de 20 mois après la cérémonie inaugurale en grandes pompes, ce joyau n’est pas encore en service. Rien ne s’y achète, rien ne s’y vend ! Aucune boutique n’a ouvert. Les commerçants de la ville languissent dans les rues et dans certains coins avec leurs marchandises. Ils sont notamment au niveau du Stade, (tout autour et jusqu’à l’intérieur).

« Nous n’avons jamais pensé que nous allons rester aussi longtemps dispersés dans les rues (…) »

Cela fait presque trois années que ces commerçants exercent «en refuge», sortis du site au début des travaux en février 2020. L’espoir d’un renouveau avec le marché grandiose et moderne se dissipe dans l’impasse. Ils ont vécu deux saisons hivernales dans les rues.

Chaque matin ces marchands sortent et étalent leurs produits jusque sur la chaussée, à même le sol et sous le soleil, en fin de journée ils ramassent et rangent tout. Cet exercice se répète tous les jours.

« Nous n’avons jamais pensé que nous allons rester aussi longtemps dispersés dans les rues. Le chantier a été vite et bien achevé. Mais là, c’est le calvaire, surtout pour nous autres commerçants aux petits capitaux, qui exerçons dans l’ombre des grossistes. Parmi ceux qui sont éparpillés dans la ville, certains sont en faillite. La force du commerce c’est quand nous sommes rassemblés. Toute la population converge vers le marché pour ses besoins. Les clients achètent ici et là, chacun s’en sort », témoigne Abou Amar, un jeune commerçant en refuge sur l’aile ouest du stade municipal de Tahoua. « Si le business marchait ici, comme c’était le cas au marché, je n’aurais même pas le temps de vous répondre. Je serais occupé à servir des clients », nous a-t-il confié.

Abou Amar trouve que la situation a trop duré parce qu’en réalité les commerçants ne parlent pas d’une seule et unique voix. Ils seraient de deux bords syndicaux. « Nous sommes dans le doute et nous craignons une répartition inéquitable des boutiques. Des magouilles, c’est tout ce qui justifierait cette lenteur », assène son voisin Abdoul-Aziz Oumarou. A côté de lui, Elhadji Andadji, un autre commerçant justifie cette situation par le fait que le chantier n’est pas encore terminé. Fort de ses 40 années dans le commerce, le grossiste a l’air plutôt serein et optimiste. « C’est des rumeurs qui courent. A l’intérieur tout est fini certes, mais, nous, nous savons qu’il y’a des travaux qui restent, notamment au niveau du petit pont. Les ouvriers ont suspendu à la veille de la fête et ne sont jamais revenus. Ce qui les retient, c’est ce que nous ignorons. Je pense qu’après, interviendra nécessairement une rencontre entre les autorités et nos représentants pour fixer et organiser l’ouverture des boutiques », explique Elhadji Andadji qui ne nie pas cependant la situation difficile du marché dans les rues. « Il se dit convaincu que chaque commerçant enregistré aura sa boutique.  « Tous ceux qui sont enregistrés, les occupants de l’ancien marché, se retrouveront. Les autres pourront avoir aussi des boutiques », espère le commerçant.        

C’est pitoyable, ce que vivent les commerçants dans les rues, estime Elhadji Aboubacar Abouba dit Na-Allah, président de la chambre consulaire de Tahoua. « C’est une situation face à laquelle nous ne pouvons qu’implorer Dieu. Qu’Il nous guide vers une issue heureuse, qu’Il nous montre ce jour tant attendu de l’ouverture du marché. Sinon les gens ont presque perdu espoir », affirme l’opérateur économique représentant les commerçants de la région au niveau de la chambre de commerce. « J’ai plaidé notre cause ici auprès des autorités régionales, jusqu’à Niamey chez les plus hautes autorités du pays. « Je leur ai exprimé notre gratitude pour la réalisation de ce grandiose marché, au profit de nos membres et pour la prospérité de notre économie. C’est vraiment une infrastructure digne, un chef d’œuvre. Mais le silence, ces non-dits d’après nous laissent sans repère. Les travaux sont finis depuis presque deux ans, mais le marché n’est toujours pas ouvert. Nos commerçants, me demandent chaque jour, où en sommes-nous », confie Elhadji Na-Allah.

Selon le président de la chambre consulaire, seuls les travaux de numérotation des boutiques restent. « Et nous savons que c’est juste une tâche de deux ou trois jours. Nous ignorons les raisons qui font tarder cette ouverture du marché. Nous étions assurés d’ailleurs que nous l’aurions occupé au cours du mois d’aout dernier. En vain ! Il y’a vraiment des non-dits dans cette affaire », craint-il. Elhadji Na-Allah précise qu’à cette date (mi-octobre 2022) la question des prix des boutiques n’est pas sur table entre les acteurs. La commission ou le comité devant y statuer n’est pas encore en place.  

« Nous avons l’impression d’être mal considérés… »

Le président du syndicat des commerçants de Tahoua, Elh Halla Mahamadou, révèle que l’entreprise en charge des travaux du marché n’est pas totalement rentrée dans ses droits. Le marché n’est d’ailleurs pas encore réceptionné. « Il y’a des petits travaux qui restent, certes. Mais cela ne suffit pas pour autant pour tarder l’ouverture du marché. Aux dernières nouvelles,  il reste de l’argent que l’Etat doit à l’entreprise, avant que le marché puisse être réceptionné. Quand SATOM (l’entreprise) aura fini, le ministre de l’urbanisme prendra les clés qu’il remettra ensuite au ministre du commerce. Depuis lors, nous n’avons eu aucune information par rapport à la suite. Nous savons du moins que rien n’a évolué au sujet de cette ouverture tant entendue »,  confie le responsable du syndicat des commerçants. 

Elh Halla Mahamadou soutient que cette situation a beaucoup impacté les commerçants, durant ces dernières années. « Déjà dans le cadre des travaux de Tahoua Sakola beaucoup de nos membres ont été déguerpis de leurs places commerciales. Plus de 4.000 boutiques ont été touchées. Et voilà encore cette seconde épreuve. Nous avons l’impression d’être mal considérés. Nos commerçants se plaignent. Ils sont dans les rues, d’autres sont cachés dans les quartiers. Ils n’ont pas de place idéale pour bien exercer leurs commerces. Nous en appelons aux autorités à être regardantes sur notre situation », lance le président du syndicat.

Il ne s’agirait pas forcement de soutenir financièrement les commerçants, après l’ouverture du marché, avec des crédits, ce serait difficile, estime Elh Halla. « Nous attendons juste qu’on nous ouvre le marché. Et comme promis, que chacun des anciens occupants puisse se retrouver dans l’attribution des boutiques. S’il en reste, ceux qui n’y étaient pas aussi qu’ils fassent des demandes pour en avoir. Cela tout en évitant que des géants s’en accaparent pour louer à leur tour, à des tarifs plus chers », propose-t-il. 

Par Ismaël Chékaré(onep)

Source : http://www.lesahel.org

eSoldats nigériens près de Diffa (photo d'illustration)Boko Haram a encore frappé au Niger, dans l’extrême est du pays dans la région du Lac Tchad et non loin de la frontière tchadienne. Des attaques qui surviennent à la veille du premier jugement des éléments de Boko Haram à Diffa, leur région natale.

Les assaillants venus à dos de plusieurs dizaines de chevaux ont mené deux attaques sur deux positions des forces nigériennes, le poste militaire de reconnaissance PMR de Bilabrim et le poste de contrôle frontalier entre le Niger et le Tchad. Selon des sources gouvernementales, le bilan est de 10 victimes, tous des soldats, 4 disparus et trois véhicules de l’armée détruits par les éléments de Boko Haram avant de prendre la fuite en direction des marécages du lac.

Avec la saison des pluies qui s’installe, ces zones sont impraticables. Le seul moyen pour se déplacer sans attirer l’attention est le cheval. La surprise aidant, les éléments de Boko Haram ont frappé et disparu à la faveur de la nuit avec à leurs trousses les hommes du PMR ; des soldats, dit-on, organisés à se défendre eux-mêmes et à mesure également de poursuivre l’ennemi en cas d’attaque.

Nouvelle plaque d’immatriculation automobile : Les ré-immatriculations sont presque terminées sur toute l’étendue du territoire

Repoussée plusieurs fois de suite, la date butoir pour se conformer à la ré-immatriculation des véhicules n’a pas fait l’objet de renouvellement par les autorités en charge des transports alors même qu’elle arrivait à échéance le 31 décembre2020 à minuit. De l’avis des responsables en charge de ce dossier, la plupart des utilisateurs se sont conformés aux nouvelles règles de la circulation routière au Niger en se procurant la nouvelle carte grise numérique. Le taux de ré-immatriculation est donc très élevé et frôle les 100% à Niamey tout comme à l’intérieur du pays. Après plusieurs vagues successives de mobilisation des usagers, le guichet unique automobile peut souffler de nouveau et travailler à un rythme normal.

Pour les responsables des transports trouvés sur le site du guichet unique automobile, l’opération de ré-immatriculation des véhicules et des motocyclettes est un succès total dans la mesure où, selon les estimations, seulement moins de 3% des engins en circulation ne possèdent pas encore la nouvelle carte grise numérique. Cela se confirme par des observations aux heures de pointe pendant lesquelles il est de plus en plus difficile de trouver les anciennes plaques d’immatriculation dans la circulation. Les utilisateurs se sont conformés à la loi après moult résistances suite à la fermeté des autorités des transports et les différentes rafles organisées par la police routière appuyée souvent par la Garde Nationale et la Gendarmerie.

Selon les responsables en charge de la ré-immatriculation et des nouvelles immatriculations des véhicules et motocyclettes, le fait que les automobilistes se soient retirés à l’annonce du délai supplémentaire accordé par les autorités en charge des transports, n’a pas empêché qu’ils reviennent progressivement pour se conformer à la loi. «Si vous regardez dans la circulation, au moins 9 véhicules sur 10 ont la nouvelle plaque. Sur la base de ce constat, on peut dire que nous sommes presque à la fin des ré-immatriculations. C’est ce qui fait qu’il n’y a pratiquement rien ici», explique M. Ali Hamadou, Chef par intérim du service d’immatriculation.

A l’intérieur du pays aussi, il ne reste presque pas d’anciennes plaques d’immatriculation à changer, assurent les cadres des transports trouvés surplace. La situation dans ces régions du Niger «n’est pas du tout inquiétante», assure M. Moussa A. Amadou, Chef du service intérieur au guichet unique automobile. «La quasi-totalité des automobilistes se sont conformés à la règlementation et ont pris la nouvelle plaque. Aujourd’hui, je traite moins de 100 dossiers par jour pour l’ensemble des 7 régions de l’intérieur, en ré-immatriculation et nouvelles immatriculations.

Auparavant c’était des centaines de dossiers», relève M. Moussa A. Amadou. Le manque d’affluence en ces jours permet aux usagers d’être en possession de leurs nouvelles plaques dans la même journée, à condition de régler tous les frais dans la matinée, précise-t-il.

Souleymane Yahaya

12 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

ImaComme à l’accoutumé, la Nuit de la Destinée ou ‘’Leylatoul Qadr’’ a été marquée partout au Niger, par des veillées de prières et de lecture du Saint Coran dans les différentes mosquées du pays. A Niamey, au niveau de la mosquée des Grandes prières, ou mosquée Kadhafi, des milliers de fidèles parmi lesquels le Président de l’Assemblée nationale, SE Ousseini Tinni, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, les présidents des institutions, les membres du gouvernement, ceux du corps diplomatique des pays musulmans en poste à Niamey, les autorités régionales et communales ainsi que plusieurs personnalités ont pris part à cette veillée. 

Ces veillées regroupent l’ensemble des couches socioprofessionnelles dans la communion et la dévotion à la religion musulmane. C’est aux environs de 21 heures que la prière dirigée par le président de l’Association islamique du Niger, Cheick Djabir Ismaël a commencé. Et comme, il est de coutume, une fatiha est dite à l’issue de cette prière pour que règne la paix, la quiétude sociale et la prospérité au Niger. A cette occasion, les oulémas rappellent aussi l’importance de la solidarité, de l’union et de la fraternité entre les fidèles et au-delà entre les citoyens d’une même nation.

Un peu partout dans les quartiers de la capitale, il y a eu des grands rassemblements de prières et de lecture du Saint Coran. Durant cette nuit, hommes, femmes, vieux et jeunes convergent vers les mosquées pour prier jusqu’à 4 heures du matin, heure du Souhour (repas que prennent les jeûneurs à l’aube). Dans certaines mosquées, les repas sont offerts aux fidèles.

D’après le Coran, la nuit de Leylatoul Qadr,  correspond à une nuit impaire durant la dernière décade du mois bénis du Ramadan. De ce fait, elle peut être la 21ème, la 23ème, la 25ème, la 27ème ou la 29ème nuit du Ramadan. Mais, suivant une coutume, c’est au cours de la 27ème nuit que les fidèles musulmans cherchent cette nuit au cours de laquelle tous leurs vœux et leurs invocations seront exaucés.

Article 1

Les objectifs de l’Organisation de Coopération islamique sont les suivants :

 

  1. Améliorer et consolider les liens de fraternité et de solidarité entre les Etats

Membres ;

  1. Sauvegarder et protéger les intérêts communs et soutenir les justes causes des

Etats Membres, et coordonner et unifier les efforts des Etats membres face aux défis auxquels se trouvent confrontés le monde islamique en particulier et la communauté internationale en général ;

  1. Respecter le droit à l’autodétermination et la non-ingérence dans les affaires intérieures et respecter la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de chaque Etat membre

 

  1. Soutenir la restauration de la souveraineté complète et l'intégrité territoriale d'un Etat membre sous occupation étrangère par suite d'une agression, sur la base du Droit International et de la coopération avec les organisations internationales et régionales compétentes ;

 

  1. Assurer une participation active des Etats Membres au processus mondial de prise de décision dans les domaines politique, économique et social, afin de garantir leurs intérêts communs ;

 

  1. Promouvoir des relations inter-Etats basées sur la justice, le respect mutuel et le bon voisinage en vue de garantir la paix, la sécurité et l’harmonie dans le monde ;

 

  1. Réaffirmer le soutien aux droits des peuples tels que stipulés par la Charte des

Nations Unies et par le droit international ;

 

  1. Soutenir le peuple palestinien et lui donner les moyens d’exercer son droit à l’autodétermination et à créer son Etat souverain, avec pour capitale al-Qods al-Charif, tout en préservant le caractère historique et islamique ainsi que les Lieux

Saints de cette ville ;

 

  1. Renforcer la coopération économique et commerciale intra-islamique, en vue de réaliser une intégration économique devant aboutir à la création d’un Marché Commun Islamique ;

 

  1. S’efforcer de promouvoir un développement humain intégral et durable et le bien-être économique des Etats membres ;

 

  1. Propager, promouvoir et préserver les enseignements et les valeurs islamiques fondés sur la modération et la tolérance, promouvoir la culture islamique et sauvegarder le patrimoine islamique ;

 

  1. Protéger et défendre la véritable image de l’Islam, lutter contre la diffamation de l’Islam et encourager le dialogue entre les civilisations et les religions ;

 

  1. Promouvoir et développer la science et la technologie et encourager la recherche et la coopération entre les Etats membres dans ces domaines ;

 

  1. Promouvoir et protéger les droits humains et les libertés fondamentales, y compris les droits des femmes, des enfants, des jeunes, des personnes âgées et des personnes à besoins spécifiques, et veiller à la sauvegarde des valeurs inhérentes à la famille islamique ;

 

  1. Réaffirmer, protéger et promouvoir le rôle de la famille en tant que cellule naturelle et fondamentale de la société ;

 

  1. Préserver les droits, la dignité et l’identité religieuse et culturelle des communautés et minorités musulmanes dans les Etats non-Membres ;

 

  1. Promouvoir et défendre des positions unifiées sur les questions d’intérêt commun dans les forums internationaux ;

 

  1. Coopérer à la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations, le crime organisé, le trafic illicite des drogues, la corruption, le blanchiment d’argent et la traite des êtres humains ;

 

  1. Travailler en collaboration et en coordination dans les situations d’urgence humanitaire telles que les catastrophes naturelles ;
  2. Promouvoir la coopération entre les Etats Membres dans le domaine social, culturel et informationnel.

 

Article 2

Les Etats membres, dans la poursuite des objectifs énoncés à l’article 1, doivent être guidés et inspirés par les nobles enseignements et valeurs de l’Islam et agir conformément aux principes ci-après :

  1. Tous les Etats membres s'engagent à respecter les buts et principes de la Charte des Nations unies ;

 

  1. Les Etats membres sont souverains, indépendants et égaux en droits et en obligations ;
  2. Tous les Etats membres règlent leurs différends par des moyens pacifiques et s’abstiennent de tout recours ou menace de recours à la force dans leurs relations;

 

  1. Tous les Etats membres s’engagent à respecter la souveraineté nationale, l’indépendance et l’intégrité territoriale de chacun d’entre eux et s’abstiennent de s’immiscer dans les affaires intérieures des autres ;
  2. Tous les Etats membres s’engagent à participer au maintien de la paix et de la sécurité internationales et à s'abstenir de toute ingérence dans les Affaires intérieures des autres Etats membres, comme le soulignent la présente charte, la Charte de Nations unies, le Droit International et le droit humanitaire international;

 

  1. Comme il a été mentionné à la Charte des Nations unies, aucune disposition de la présente charte n’autorise l’Organisation ni ses organes à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un Etat ou s’y rattachent.

 

  1. Les Etats membres soutiennent et favorisent, aux niveaux national et international, la bonne gouvernance, la démocratie, les droits humains, les libertés fondamentales et l’Etat de droit ;
  2. Les Etats membres veillent à la protection et à la sauvegarde de l’environnement.

 

ONEP

27 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

Moussa Moumouni Obseque DossoLe président du Conseil Economique, Social et Culturel, président du parti ANDP-ZAMAN LAHIYA, feu Moussa Moumouni Djermakoye, décédé le 19 novembre dernier à Paris, des suites d’une maladie, repose désormais dans sa dernière demeure à Dosso. En effet, après les obsèques officielles organisées en sa mémoire, l’ancien officier des FAN et leader politique a été inhumé, hier, à Dosso sa ville natale. Après l’enterrement, les différentes personnalités ont présenté leurs condoléances à la famille de l’illustre disparu.

Le cortège ayant accompagné la dépouille mortelle est arrivé dans la cité des Djermakoye, en fin de matinée. On y notait la présence du président de l’Assemblée Nationale, SEM. Ousseini Tinni, du Haut Représentant du Président de la République, SE. Seyni Oumarou, du Chef d’Etat-major des Armées, le Général d’Armées Seyni Garba, ainsi que de plusieurs membres du gouvernement, des députés nationaux, des responsables des partis politiques des membres de la famille du défunt et de plusieurs personnalités.

Le cortège s’est d’abord rendu à la grande mosquée de Dosso où une fatiha a été dite à la mémoire du défunt. La dépouille a ensuite été transportée à son domicile pour être enterrée. Les populations de la Cité des Djermakoyes sont sorties massivement rendre un dernier hommage au président de l’ANDP-ZAMAN LAHIYA L’iman de Dosso a prononcé à cette occasion une longue koutouba avant de prier pour le repos de l’illustre disparu.

Les témoignages de ceux qui l’ont connu de plus près apprécient les qualités de l’homme affable et sociable doublé des valeurs de grand officier des FAN. Ainsi, l’ancien Président de la République, M. Mahamane Ousmane, ne cache pas ses émotions devant la perte de ce leader politique qu’il a connu. « C’est avec compassion et beaucoup d’émotion que nous avons assisté à la disparition de ce grand homme. Aussi bien dans la vie civile que dans sa carrière militaire, il a toujours été un modèle, d’un bon comportement responsable, très sociable. Je pense qu’il a été un grand inspirateur pour beaucoup de nos concitoyens. Que son âme repose en paix. Que Dieu le tout puissant l’agrée dans son paradis éternel.», a témoigné M. Mahamane Ousmane

À quand la fin de l’anarchie autour du Grand marché de Niamey ? L’espace est bien aménagé suite à la réalisation de la voie expresse et ses voies connexes. Ces travaux ont permis d’assainir l’endroit. Mais depuis l’ouverture des portes menant aux différents quartiers du marché, l’anarchie reprend tout autour.  Ce fait se passe sous l’indifférence totale non seulement, des autorités municipales mais aussi des personnes en charge de la gestion du marché.

 C’est un grand désordre qui obstrue tous les axes qui mènent au Grand marché. Les trottoirs qui étaient réservés aux piétons et même une partie de la chaussée sont presque totalement occupés par les vendeurs rendant ainsi difficile la circulation des personnes et des automobilistes.

À qui la faute? Pourquoi les laisser s’installer d’abord et les chasser ? Pourquoi saisir leurs marchandises et demander de payer une amende pour occupation anarchique? Tous les observateurs se posent des interrogations sur ce laxisme ou cette insouciance. En effet, l’on observe la vente de divers produits et articles sur les voies tout au long du Grand marché. 

À chaque déguerpissement, faut-il le préciser, c’est des pertes pour les commerçants. Mais ces derniers ne s’inquiètent guère de se réinstaller sur la voie publique en encombrant le passage.

Il y a eu beaucoup de réactions pour dénoncer cet état de fait mais il n’y a jamais eu de solutions pérennes puisque le même désordre autour de ce marché achalandé continue. Mais il n’est jamais assez trop d’en parler afin d’appeler à une prise de conscience collective. Des mesures nécessaires doivent être prises pour freiner ce phénomène qui prend du reste de l'ampleur autour de presque tous les marchés de la capitale.

Oumar Issoufou(onep)

05 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Occupation anarchique des artères à Niamey Les vieilles pratiques ont la peau dure !“ On chasse le naturel, il revient toujours au galop’’. Cette assertion illustre bien la persistance de l’occupation anarchique des espaces publics ; établissements scolaires ; centres de formation sanitaire et institutions de la République. Le phénomène a refait surface seulement deux (2) ans après le début du lancement des différentes opérations de déguerpissement méticuleusement menées par des autorités régionales en étroite collaboration avec le premier responsable de la ville de Niamey qui en avait d’ailleurs mobilisé à l’époque d’importants moyens matériels et humains pour le rétablissement de l’ordre dans la capitale Niamey.

Ces opérations de déguerpissement ont débuté comme prévu par les autorités en charge de la question, mais elles n’ont pas été achevées conformément aux alertes indiquées à travers des croix rouges mentionnées aux kiosques ; étals et autres établissements commerciaux susceptibles d’être concernés par l’opération. Cette amorce de rétablissement de l’ordre à Niamey n’a malheureusement pas été suivie comme en témoigne le retour des déguerpis. Le constat est là. Il est tangible.

Les habitudes ont en effet la vie dure parce que les déguerpis d’hier n’ont fait qu’un repli stratégique visant à endormir et faire oublier l’Etat à travers ses structures chargées de la mise en œuvre de cette vaste opération et de son suivi pour envahir à nouveau leurs anciens lieux de commerce. Ainsi, le moins que l’on puisse dire, c’est que le constat est ahurissant et relance le débat sur le changement de comportement des Nigériens pour lequel le régime actuel s’emploie beaucoup afin d’imprimer à la jeunesse une nouvelle vision pour la construction de notre cher et beau pays, le Niger.

Occupation des espaces publics à Niamey : Le retour de l’anarchie aux alentours du Grand marchéAlors que tout le monde se félicitait de la réalisation et de la mise en service de la voie express, reliant l’Aéroport international de Niamey au centre-ville, en passant par des grands carrefours comme celui du Grand-Marché, (réalisation qui a permis de débarrasser les grandes voies et alentours des marchés des occupants anarchiques des espaces publics), voilà que quelques jours seulement après la tenue du Sommet de l’UA, les ‘‘anarchistes’’, reviennent à leurs vieilles habitudes. Celles d’occuper illégalement et anarchiquement les trottoirs et même les voies destinées aux véhicules.

Un des cas les plus flagrants est celui des alentours du Grand-marché. Non content d’avoir ‘‘tué’’, la voie de Tagabati, ces vendeurs inciviques, ont prolongé leur occupation des rues jusqu’à la grande voie qui sort du rond-point Maoureye. Vendeurs d’habits, de chaussures, de bijoux, brouettes, pousse-pousses, tables, tabouret, tous ces mélimélos sont entreposés en pleine rue et sur les trottoirs, obstruant la circulation des véhicules et même des piétons et cela à quelques mètres du grand marché où ils sont censés être. Cette occupation illégale et anarchique des espaces publics se fait au vu et au su des agents de la police municipale, qui feignent de ne rien voir. A se demander finalement à quoi sert une Police Municipale ?

Les Services techniques municipaux de la Ville de Niamey sont donc interpellés, surtout quand on connait les efforts que déploie leur patron, en la personne du Président de la Délégation Spéciale de la ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou. Visites sur le terrain, sensibilisation, réunion avec différents responsables des quartiers, communication, M. Mamoudou ne ménage ni le temps ni les moyens pour rendre Niamey-Nyala et

éviter à notre capitale le désordre dans lequel veulent la jeter certains ‘‘anarchistes’’ cupides. Malheureusement, à l’allure où vont les choses, le grand marché et ses alentours risquent de tomber dans la même anarchie et la même pagaille, connues il y a seulement quelques temps et qui ont poussé les autorités municipales à faire déguerpir des milliers de commerces, qui occupaient illégalement les espaces publics.

M. Alio Daouda,  Directeur Général de  l'ONEPM. Alio Daouda, Directeur Général de l'ONEPAprès avoir terminé les cérémonies de passation de service, le nouveau Directeur Général de l'Office National d'Edition et de Presse (ONEP), M. Alio Daouda a rencontré le staff de l'office, le comité d'établissement et l'ensemble du personnel de l'Office pour décliner les grandes lignes de sa feuille de route. Pour le Directeur Général, cette rencontre avait un double objectif, prendre les pouls de la maison, analyser les préoccupations du personnel et élaborer par voie de conséquence un plan de travail adéquat.

« Je suis venu en mission, j'ai besoin de résultats et je compte sur vous pour atteindre ces résultats », a-t-il martelé au cours de ces différentes rencontres, avant d'appeler les uns et les autres à s'investir davantage pour améliorer leurs prestations de l'Office.
En effet, insuffler une dynamique nouvelle à l'entreprise ; remettre l'ensemble des agents au travail ; améliorer la qualité de nos journaux ; mettre en exergue la politique gouvernementale pour mieux l'expliquer, mieux la rendre visible et lisible ; valoriser le Niger renaissant ; promouvoir l'excellence ; faire connaitre davantage la renaissance culturelle, mieux expliquer les attentes du Président de la République en ce qui concerne le changement de mentalités ; ouvrir davantage les colonnes de Sahel et Sahel Dimanche aux chercheurs, aux intellectuels et aux citoyens ; promouvoir l'éducation citoyenne en matière fiscale ; rendre les journaux de l'office accessible par tous et partout au Niger, telles sont, entre autres, les grandes lignes de cette feuille de route de M. Alio Daouda.
Pour le Directeur Général de l'office, Le Sahel et Sahel Dimanche doivent aller au-delà de l'information institutionnelle, pour devenir progressivement des journaux de reportages vivants, d'analyse et d'enquêtes et couvrir l'ensemble du territoire national. Face à la concurrence de plus en plus rude et à la rareté des sources de financement, l'ONEP doit sans cesse moderniser son plateau technique et insuffler un dynamisme nouveau à ses publications .La Direction générale entend désormais mettre l'accent sur la qualité des journaux, la diversité des articles et le professionnalisme des agents. C'est dans ce sens que le renforcement de la discipline au travail, la culture de la conscience professionnelle et l'obligation de résultat doivent être des vertus cardinales à tous les niveaux.

Une vingtaine de femmes sont assises sous un hangar dans un CSI de Niamey. Bébés soigneusement emmitouflés dans le voile qu’elles portent et qui leur servent également de cache né, certaines attendent l’arrivée du Docteur pour faire consulter leurs enfants. D’autres disent vouloir rencontrer  la sage-femme pour une méthode de contraception. Ce qui frappe dans cet endroit, c’est le silence de mort  qui y règne. Aucune femme n’adresse la parole à une autre  contrairement à leurs  habitudes lorsqu’elles se rencontrent dans un centre de santé.  Attentives seulement à l’appel de l’infirmière de service pour faire consulter les enfants et …quitter les lieux. « Je suis ici  uniquement pour  faire vacciner mon enfant et respecter le calendrier de vaccination », affirme Zeinabou Sani qui dit tout bas, « Avec le coronavirus, nous avons peur maintenant  et nous faisons attention dans les formations sanitaires».

Cette inquiétude de Zeinabou est fondée, car,  le Niger  est depuis le 19 mars 2020 touché par la pandémie du Coronavirus.  A la date du 23 septembre 2020, le Niger a enregistré  1193 personnes testées positives à la Covid 19.  La situation est aujourd’hui sous contrôle, mais le virus continue toujours de circuler dans le pays. La crainte d’être contaminé persiste toujours surtout dans les formations sanitaires. Malgré cela, les formations sanitaires ne désemplissent pas.

Mme  Tanko Hadiza infirmière à Niamey reconnait que  la pandémie au Coronavirus ou COVID 19 a des conséquences sur l’organisation du système de santé dans son ensemble ainsi que sur la santé des populations. « Il fut un moment ou certains services n’étaient même pas disponibles et les gens fréquentaient très peu nos services  surtout au niveau de la Santé de la reproduction», affirme Mme Tanko. 

S’agissant précisément de  l’offre des services SR/PF, un document du Ministère de la santé publique indique  que le ralentissement des activités  est lié au confinement,  aux rumeurs sur le test du vaccin COVID sur les populations et à la peur d’être contaminé ou dépisté positif au COVID19.

Face à la situation, plusieurs stratégies ont été mises en place   selon la même source pour protéger la santé et les droits des femmes et des filles. Parmi elles, « le renforcement de la mise en œuvre des interventions traditionnelles à travers le Tutorat  et les  cliniques mobiles  avec leurs équipes ; la sensibilisation des Relais communautaires sur le COVID, l’appui des Relais communautaires, aux mentors et aux équipes des cliniques mobiles ainsi que la Distribution à Base Communautaire ». L’autre stratégie déployée est selon la même source le renforcement de la sécurisation des produits SR/PF.

La sécurisation des produits est en effet  importante  pendant cette période de Covid 19 où, quelques inquiétudes existent relativement à  la production, au transport et à la distribution des produits vitaux y compris les contraceptifs. C’est ce qui ressort d’une présentation  faite par Mme Néné Fofana-Cissé, Présidente coalition Sécurité Contraceptive en Afrique de l’Ouest (SECONAF/ RHSC)  lors d’un webinaire avec les journalistes de l’Afrique de l’Ouest regroupées au sein de women’s Edition de PRB en       août dernier. Mme  Néné Fofana-Cissé   citant le rapport  de planification et de suivi des achats (PPMR) s’est appesantie sur  la rupture et la possibilité de rupture de stock des principaux contraceptifs dans les mois à venir (DIU, implant, injectables) dans les  pays de la CEDEAO. Elle a également fait cas d’une étude de l’Institut Gutmacher dans 132 pays à faible  et moyen revenus (PFMR, 2020) et qui relève  comme impact de Covid 19 sur l’offre des services de SRMNIA, une perturbation des soins essentiels de santé sexuelle et reproductive. L’étude fait ainsi ressortir «une baisse de 10% de l’utilisation des contraceptifs réversible à courte et longue durée d’action ». 

Au Niger en matière de santé de la reproduction, des données présentées par le directeur de la planification Familiale, Dr Issoufa Harou lors d’une journée d’orientation des journalistes sur la continuité des services SR/PF en temps de Covid-19 font ressortir au total 11 800 accouchements en 2020 dans les formations sanitaires contre 10 325 en 2019 soit un écart de + 1475 accouchements. Selon Dr Harou  « Il y a un écart positif des femmes vues en accouchement dans les formations sanitaires ». Dans le domaine de la planification familiale, les données font cas de 195002  nouvelles bénéficiaires au programme et nouvelles vraies  en 2020 contre 193479 en 2019. Soit un écart de + de 1526 nouvelles bénéficiaires en PF.

Par Fatouma Idé(onep)

25 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

Les Forces armées du Niger et celles du Burkina Faso, ont mené du 2 au 25 avril dernier, une opération conjointe dénommée Taanli 3. Cette opération, la troisième du genre, a, comme les deux qui l’ont précédée, débouché sur des résultats plus que satisfaisants. En effet, d’après le bilan provisoire présenté par le commandement de l’opération, une centaine de terroristes ont été neutralisés et au moins 40 suspects interpellés.

Les militaires nigériens et burkinabè ont également détruit deux (2) bases logistiques et démantelé une (1) base toutes deux appartenant aux groupes terroristes. En outre, de l’armement, des munitions et des moyens roulants ont été saisis ou détruits. Des dizaines de fûts de carburant ont été saisis. A cela, il faut ajouter la saisie et ou la destruction d’une importante quantité de produits prohibés et du matériel pour la fabrication d’engins explosifs. Malheureusement deux (2) militaires sont également tombés sur le champ d’honneur.

Pour mener une telle opération, les forces armées nigériennes (FAN) et les forces armées nationales du Burkina Faso ont chacune déployé plusieurs unités terrestres. Des centaines de personnels ont manœuvré ensemble sous la coordination du poste de commandement conjoint situé à Diori au Burkina Faso. Des aéronefs de surveillance et de combat ont également été mobilisés des deux côtés pour venir en appui aux unités engagées.

Pour le commandement de l’opération, l’un des objectifs majeurs de l’opération Taanli3 est de sécuriser les populations de la zone d’opération et leurs biens. «Toutes les actions ont donc été menées dans cet esprit et les unités engagées sont allées à la rencontre des populations civiles afin de les rassurer et de leur porter secours et assistance», lit-on dans le dossier de presse émanant de l’Etat-major. La même source ajoute aussi que les unités militaires ont réussi à libérer les voies d’accès à certains villages pour permettre à la vie de reprendre.

Par ailleurs, cette opération s’est accompagnée d’actions civilo-militaires pour soulager les populations. C’est ainsi qu’en plus des actions coercitives vis-à-vis des groupes armés terroristes qui sévissent dans la zone d’opérations, les unités militaires ont conduit d’importantes actions, notamment des opérations de ravitaillement en vivres de part et d’autre de la frontière. Au total, près de 200 tonnes de vivres (céréales, sucre, huile, sel, etc.) ont pu être acheminées au cours de l’opération.Aussi, dans chaque localité traversée, les unités militaires ont prodigué des soins médicaux aux populations.Des lots de médicaments ont également été remis dans plusieurs localités au Burkina et au Niger.

Cette sollicitude des militaires a touché les populations aussi bien ducôté burkinabè que nigérien. Les populations ont ainsi manifesté leur joie et leur reconnaissance aux unités pour les efforts considérables déployés à leur profit.

La même satisfaction est manifestée au niveau de la hiérarchie. C’est ainsi que les Chefs d’état-major du Burkina Faso et du Niger, le colonel-major David KABRE et le Général de division Salifou Mody se sont rendus le lundi 25 Avril 2022 au 11ème Régiment d’Infanterie Commando de Dori où est basé le Poste de ce Commandement Conjoint (PCC) de l’opération conjointe TAANLI 3. A l’issue du briefing qui leur a été fait, les deux Chefs d’état-major ont félicité les officiers pour leur professionnalisme et pour les résultats obtenus sur le terrain. Ils se sont chacun félicité de la coopération fructueuse entre les Armées des deux pays qui, selon eux, est la clé du combat contre le terrorisme. Le poste de commandement conjoint a formulé des recommandations aux autorités dans le but d’améliorer l’interopérabilité des deux Armées.

Comme on peut aisément le constater, cette opération planifiée de bout en bout par les officiers d’état-major nigériens et burkinabè a été un franc succès, tout comme les deux autres antérieurement conduites suivant le même format. Elle traduit de manière concrète l’importance et la pertinence de la mutualisation des efforts, des moyens et des compétences dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. C’est ce que traduit aussi la signification du nom de l’opération ‘’Taanli’’ qui veut dire «Alliance», «cohésion» en langue gulmancema. 

Siradji Sanda(onep)

Une vaste opération de réinstallation des populations déplacées internes de la région de Diffa dans leurs villages respectifs qu’elles ont abandonnés à cause de l’insécurité ambiante, a débuté il y a quelques jours. Ce retour volontaire des populations intervient dans un contexte où les Forces de Défense de Sécurité ont multiplié ces dernières semaines des succès sur le terrain contre la secte terroriste qui écume la zone depuis 2015. Cette tendance favorable à la paix et à la stabilité est l’un des arguments tangibles qui justifient la planification par les autorités nigériennes du retour de tous les déplacés internes désirant regagner la terre natale.

Ils sont au total 448 ménages du village de N’gagam qui ont été rapatriés volontairement ce mardi 29 juin 2021, vers cette terre qu’ils ont abandonnée en raison de la menace terroriste pour trouver refuge à quelques encablures de la ville de Diffa, dans des abris de fortune. L’ambiance est particulière et l’émotion perceptible sur les visages des uns et des autres qui attendaient depuis longtemps ce grand jour. Les femmes et les enfants ne cachent pas leur joie. Quant aux chefs de famille, ils affichent le sourire aux lèvres de vivre cet instant historique. Embarquées dans des grands camions, les populations du village de N’gagam affichent une mine de joie et d’émotion. En effet, en donnant le coup d’envoi de ce retour volontairement, le préfet de Diffa M. Aboubé Warzaghan Adamou a précisé que cette opération va concerner à l’échelle de la région les habitants de 300 villages ayant quitté leurs terroirs dont certains pour cause d’insécurité et d’autres pour cause d’inondations récurrentes.

Ainsi, pour ceux qui se sont déplacés à cause de la menace terroriste, ils seront réinstallés progressivement dans la mesure où la volonté politique du gouvernement y est. «Le Président de la République à travers le gouvernement a donné l’ordre de ramener toutes les populations dans leurs villages d’origine parce qu’il y va de leur intérêt. Ce sont en effet, les populations elles-mêmes qui ont formulé la demande au Président de la République lorsqu’il était ministre de l’Intérieur en 2017. A cette époque-là, les conditions ne s’y prêtaient pas pour donner une suite favorable à cette requête, somme toute légitime car, quoi de plus normal que de retourner chez soi. Cette fois-ci, les conditions semblent être bien remplies pour mettre en exécution ce souhait exprimé par les populations. Ces dernières ont compris qu’il vaut mieux retourner chez soi pour reprendre les activités quotidiennes afin de combattre la faim, que d’être assistées de façon indéfinie par quelqu’un d’autre», a dit le préfet de Diffa.

A l’échelle de la région, cette opération de rapatriement volontaire touchera 265.000 personnes réparties dans 300 villages administratifs.

Pour Malam Laoual, un septuagénaire, natif du village de N’gagam, cette opération est comme une épine enlevée du pied droit. «Nous avons longtemps prié Dieu pour qu’il nous montre cet événement de portée historique. Nous sommes contents de vivre enfin ce moment qui a été facilité par le Président de la République. Nous allons retourner à la maison pour vaquer à nos activités quotidiennes. Nous souhaitons davantage de succès aux opérations militaires dans la région afin que la sécurité, la paix et la stabilité reviennent», a indiqué MalamLaoual.

Chez M. Moustapha, un jeune déplacé du village de N’gagam la joie est à son paroxysme. «Nous avons vécu des moments extrêmement difficiles à cause de l’insécurité. Nous avons perdu des parents et d’innombrables biens. Ce retour va nous permettre reprendre le cours normal de la vie. Nous souhaitons que la sécurité demeure pour que nous puissions tranquillement mener nos activités champêtres. C’est le lieu pour nous de dire merci aux autorités qui ont diligenté cette opération qui nous réjouit fortement», a-t-il affirmé.

La matérialisation de ces opérations résulte de l’engagement pris par le Président de République de faire de la sécurité une affaire personnelle. Pour joindre l’acte à la parole, il fera le déplacement de Diffa, le 1er Juillet 2021, d’où il se rendra au village de Baroua, dans le département de Bosso et rendre visite aux populations réinstallées. Il s’agit de les rassurer que l’Etat accomplira vaille que vaille sa mission de protection des personnes et des biens à Diffa et dans toutes les régions en proie à l’insécurité. La réinstallation des populations du village de Baroua est considérée comme une phase test qui fera tache d’huile pour la planification d’autres opérations similaires.

Hassane Daouda, Envoyé Spécial(onep)

30 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le président de la Délégation Spéciale (PDS) de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou et le président l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibril Soumaila Karanta ont procédé hier matin à l’ancien cimetière du quartier Yantala au lancement d’une vaste opération de salubrité au niveau des différents cimetières de la capitale. Il s’agit des cimetières de Harobanda, Saga et Yantala. Cette action salvatrice vise à rendre ces espaces publics salubres. A Cette occasion, le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey a annoncé leur volonté d’assurer l’éclairage de ces espaces, de renforcer ces interventions et de mettre de l’ordre dans la gestion de ces cimetières.

Très tôt le matin, plusieurs personnes issues des associations, des clubs ainsi que les agents des mairies se sont investis sur ces différents sites pour dégager les mauvaises herbes. Munis de leurs outils de  travail notamment des pelles, râteaux, hilaires, coupe-coupe, machettes, ces volontaires se sont mis à l’œuvre. L’on remarque aussi la présence de gros engins déployés par la Ville de Niamey pour faciliter le convoyage des déchets. Notons que l’ancien cimetière celui de Yantala est devenu une véritable brousse qui nécessite la synergie d’actions pour le rendre accessible ou visitable. 

Lors du lancement de cette opération, le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou a rappelé que le cimetière est un  équipement urbain mais aussi un service public. Il a ajouté que le travail d’entretien de ces cimetières se fait constamment. « Toutefois, nous avons remarqué qu’il faudrait renforcer ces interventions et mettre de l’ordre au niveau de la gestion de ces cimetières. Il ne s’agit pas seulement de celui de Yantala mais aussi des autres cimetières de Harobanada et de Saga », a-t-il expliqué.

M. Mouctar Mamoudou a aussi remarqué que l’ancien cimetière de Yantala est devenu une brousse qu’il faut absolument débroussailler et aménager les voix d’accès. « Vous remarquez quand les populations viennent à l’enterrement ils enjambent les tombes cela n’est pas du tout commode », a-t-il fait constater.

Le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, a précisé que pendant la saison des pluies il y a eu des travaux de réparation, tout en reconnaissant qu’il faudrait encore redoubler d’effort. « Aujourd’hui toutes nos équipes sont là non seulement pour débroussailler mais aussi aménager les voix d’accès. Nous sommes en train aussi de faire l’estimation pour éclairer les alentours des cimetières et quelques points à l’intérieur pour éviter certaines mauvaises pratiques qui ont cours », a-t-il déclaré.

A ce sujet, le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey a annoncé que la Ville de Niamey prendra des dispositions nécessaires. « Nous allons renforcer les dispositifs, les équipes, revoir l’organisation et la gestion de ces cimetières, renforcer le personnel, installer une meilleure organisation pour qu’il ait de l’ordre, de la discipline pour que ce service à la disposition de la population soit un service de qualité », a-t-il déclaré.

Expliquant le motif de cette collaboration entre les autorités de la Ville de Niamey et celles religieuses, il a  indiqué que c’est pour que le président de l’Association Islamique du Niger puisse observer et faire ses recommandations.

Constatant l’état dans lequel végète l’ancien cimetière de Yantala, le premier responsable de la Ville de Niamey a déclaré que la Ville de Niamey va s’atteler à cet exercice à travers ses équipes.

« A cela s’ajoutent les organisations des bonnes volontés qui s’associent constamment à cette initiative », a-t-il indiqué.

Dans cette dynamique, M. Mouctar Mamoudou a annoncé la mise en place d’un comité qui comprendra les équipes de la Ville de Niamey et les autres volontaires de telle manière que toutes les actions qui seront entreprises dans les cimetières se fassent dans un cadre organisé.

Les cimetières doivent être un lieu de visite et de Dou’a

« Il faudrait bien qu’on s’occupe de nos cimétières de la  même manière que nous aménageons nos villes », a dit le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey.

Par ailleurs, M. Mouctar Mamoudou a annoncé qu’une bonne volonté a fait don d’un terrain sur la route Ouallam qui peut servir de cimetière.

Saluant cette initiative, le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou a remarqué que « nos cimetières se trouvent au centre ville ce qui cause quelques difficultés d’accès auxquelles s’ajoute l’accroissement galopant de cette ville ». Selon lui, il « nous faudrait des cimetières qui correspondent à la taille de la ville ».

Pour sa part, le président l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibril Soumaila Karanta a salué cette initiative des autorités de la Ville de Niamey qui cadre avec les recommandations du Prophète de l’Islam qui encourage les fidèles à visiter les tombes afin de se souvenir de la mort et de faire des invocations pour les morts. Nous devons les respecter de la même manière que nous respectons les vivants, a-t-il dit. Par ailleurs, il a invoqué une parole prophétique dans laquelle le Prophète Mohamed (SAW) annonce à sa communauté qu’un temps viendra pendant lequel l’homme aimerait cinq choses et détestera cinq autres. Il s’agit d’aimer la créature en oubliant son créateur, la vie d’ici-bas au détriment de l’au-delà, construire des maisons en oubliant sa tombe, la richesse en négligeant le jugement dernier (balance), accomplir le péché en oubliant de se repentir.

Mamane Abdoulaye

14 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

L’Organisation pour l’Environnement et le Développement Durable (OEDD) a organisé, le dimanche 13 mars 2022 à Niamey, une activité de salubrité autour de la voie principale allant du Garage de la Mairie jusqu’au rond-point Baré. C’était en présence des maires des arrondissements communaux Niamey 2 et 3 respectivement, M. Boureima Sidibé et M. Amadou Seydou, ainsi que de plusieurs autres bonnes volontés qui se sont mobilisées, balai ou râteau en main, pour accompagner cette action de salubrité publique.

A cette occasion, le président de l’OEDD, M. Idi Ango Omar, a expliqué que cette séance de salubrité s’inscrit dans la droite ligne des objectifs de l’EODD qui visent, entre autre, l’amélioration du cadre de vie par son implication dans la gestion  de la propreté. « Il y a aussi la plantation d’arbres pour rendre beaucoup plus agréable et joli cette avenue et permettre également l’installation de poubelle au niveau de chacune des rues riveraines. Nous avons planifié de nous retrouver le premier dimanche du mois, avec les communes, les chefs de quartier et tous les partenaires pour une opération de salubrité. Cette avenue sera régulièrement entretenue. L’objectif, c’est d’avoir la ville de Niamey toujours propre», a assuré M. Idi Ango Omar.

Pour sa part, le maire de la commune II de Niamey,  M. Boureima Sidibé a salué cette initiative de l’organisation pour l’environnement et le développement durable (OEDD). Il a aussi rappelé que le 10 février 2022, l’OEDD et ses partenaires de la ville de Niamey ont lancé une opération ‘’Adopte une rue’’. Cette opération avait consisté à l’époque à planter des arbres le long de cette rue qui quitte le rond-point mairie garage et jusqu’au boulevard Ibrahim Baré Maïnassara. «Il s’agit aussi de conscientiser la population pour l’entretien de ces arbres mais aussi pour la propreté de cette avenue. Nous avons à cet effet déposé des poubelles pour que la population fasse de cette rue, une rue modèle», a-t-il  ajouté.

Quant à M. Amadou Seydou, maire de la commune III de Niamey, il a exprimé sa joie pour cette action de salubrité et le respect des engagements pris. «Nous sommes là avec la commune II par rapport à cette démarche. J’encourage mon collègue de l’arrondissement communal Niamey 2 dans cette lancée pour qu’il puisse multiplier les actions et toucher encore les autres voies qui sont en intercommunalité avec la commune III», a-t-il conclu.

L’Organisation pour l’Environnement et le développement durable, fau-t-il le préciser, est une ONG qui a des objectifs multiples et surtout axés sur des questions environnementales et l’amélioration du cadre de vie.

Omar Abdou(onep)

Opération Soudoubaba à la frontière Mali-Niger, l'insécurité persisteDu 6 au 13 juillet dernier, les forces françaises de l'opération Barkhane ont mené des opérations militaires communes transfrontalières avec les armées nigériennes et maliennes. Dans un communiqué , Barkhane souligne que la mission qui s'est déroulée le long de la frontière commune entre le Mali et le Niger a enregistré des succès, mais l'insécurité règne toujours dans la région.

Le communiqué de la force Barkhane parle d’opérations transfrontalières de grande envergure et fournit des détails : plus d’un millier d’hommes et près de 200 véhicules des armées française, nigérienne et malienne engagés sur le terrain pendant dix jours dans le cadre de l'opération Soudoubaba, menée du 06 au 13 juillet 2017.

Population rassurée, bandits et terroristes mis en déroute... et de belles photos d’illustration accompagnent le communiqué. On y voit notamment côte à côte des militaires des trois pays en patrouille.

NigerNotre pays le Niger, cela fait plus de 60 ans que notre pays porte ce nom.

Aviez-vous déjà posé la question pourquoi notre Pays a pris le nom du fleuve, alors que nous ne sommes pas le pays le plus arrosé par ce fleuve et encore moins le pays d’où il prend sa source.

Selon une question posée par Pierre Mulot, Lyon, France et publié par jeune Afrique,

Le Niger, en latin, signifie « noir ». En découlent, dans toutes les langues européennes, les mots tournant autour de cette couleur, y compris pour évoquer les hommes qualifiés de noirs. Le negro et le nigger (« nègre ») des Américains ont la même étymologie.
Certes, les Romains parlent de Nigritae pour évoquer les Africains noirs. Mais, contrairement à ce que l’on pourrait croire, le nom du fleuve qui coule entre la Guinée et le Nigeria, en passant par le Mali et le Niger, n’a pas la même origine.
Les Touaregs, le considérant comme le cours d’eau par excellence, l’avaient de longue date baptisé egerou n-igerou, « le fleuve des fleuves » en berbère. Les Arabes reprirent cette expression, la traduisant en nahr al-nahr. La confusion vient du géographe Léon l’Africain qui, dans sa Description de l’Afrique (1526), a confondu le niger latin et le n-igerou berbère.

Bref ce n’est surtout pas ma motivation pour que notre Pays change de nom. La raison que me chagrine c’est que nous sommes éclipsé par un autre Pays qui porte presque le même nom.

Au plan international, bon nombre de personnes ne connaissent pas notre Pays et le confondent très souvent à un autre dont je me garderai de citer ici.

Certains courriers destinés à notre Pays sont envoyés ailleurs.

Inna lillahi wa Inna ilayhi Raji Oune !

Inna lillahi wa Inna ilayhi Raji Oune !

Inna lillahi wa Inna ilayhi Raji Oune !

Les épaules me pèsent, une tristesse profonde m’envahie, en ce jour où la Nation tout entière rend hommage à l’un de ses illustres fils disparu, Elhadji Souley Abdoulaye, mon ami, mon frère.

Ainsi donc, c’est ici que s’arrête ton voyage sur la planète terre. Allah a décidé que c’est toi, qui quitte ce monde avant nous, bien trop tôt, et que ton départ nous rappelle qu’ici-bas, notre vie soit peu de chose.

A l’endroit des éminentes personnalités ici présentes, à leur tête le Président de la République, Son excellence Monsieur Mohamed Bazoum, j’exprime tous les sentiments de profonde reconnaissance de sa famille, ses parents et amis et vous remercie pour la sincère compassion en cette douloureuse circonstance.

Elhadji Souley Abdoulaye, mon frère, je ne prononce pas ici ta bibliographie ; les personnalités présentes maintenant, te connaissaient et elles se souviendront d’un Homme de grande valeur, toujours heureux, fier, généreux et courageux, que tu fus.

Né en 1956 à Kaoura Acha dans le département d’Illéla, Elhadji Souley Abdoulaye, tu as, durant ton jeune âge, escaladé les collines, traversé les vallées, arpenté les sentiers sinueux de nos campagnes et bravé les intempéries pour construire ta vie au point de te hisser à un niveau de responsabilité que nous connaissons, avec l’envie tenace de toujours servir ton pays.

Feu Souley Abdoulaye, tu étais un travailleur infatigable qui a constamment une passion pour le travail. C’est cette passion inlassable qui t’a permis d’intégrer la BDRN au début de ta carrière. Au cours de cette brillante carrière, tu vas gravir les échelons jusqu’à l’occupation du poste de Directeur Central des engagements.

Tu connaissais tout le monde, du plus haut cadre au plus humble de tes collaborateurs, et savais traiter chacun avec civilité et égard au point où certains te qualifiaient de monument de la simplicité et de la générosité.

Ces mérites t’ont valu une expérience des plus enrichissantes. De ce fait, tu fus Ministre du Commerce, des Transports et du Tourisme, Ministre de l’Intérieur et de l’aménagement du Territoire, puis Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Une vie pleine de mérite. Une vie faite d’honneurs et de dignité.

Durant toute ta vie, Elhadji Souley, tu as su faire passer l’intérêt supérieur de la Nation avant le tien. Même au plus haut de tes responsabilités, combien complexes parfois, tu as su garder la foi en notre pays et la loyauté envers les Autorités nationales.

Elhadji Souley Abdoulaye, fidèle à toi-même, tu t’en es allé, comme tu as su vivre modestement. Nous te savions malade depuis plusieurs années, mais fidèle à ta ténacité habituelle, tu n’en faisais jamais cas, poursuivant tes tâches urgentes pour ton pays ou ta famille.

Elhadji Souley Abdoulaye tu étais un homme dont l’intelligence, la modestie et la force de conviction étaient unanimement respectées et faisaient honneur à notre cher pays. Tu symbolisais dans la plus grande courtoisie ce qui nous unit et nous rassemble, par-delà nos différences.

Je voudrais louer devant cette assistance tes hautes qualités personnelles et mérites professionnels au service de l’État. Nous reconnaissons à l’unanimité que tu fus un homme de devoir, un infatigable, fidèle et loyal serviteur de l’État.

Je témoigne que tu as rempli ta part de mission et partout où tu as servi au Niger, en Côte d’Ivoire, au Bénin et au Togo, tu l’as fait avec honneur et dignité. La Nation et la République ont perdu, en toi, un patriote convaincu.

A travers ces mots, je voudrais montrer ce que tu fus, l’homme excellent que nous venons de perdre et qu’ont aimé tous ceux qui t’ont côtoyé.

Elhadji Souley, tous ces mots prononcés ne peuvent à eux seuls exprimer toute la profondeur de la douleur et compassion que nous ressentons suite à ta disparition, à l’endroit de tes épouses Hadjia Rabi et Charifa, tes enfants Zalifatou, Ramatou, Zara, Karima, Ousmane, Habibou, Youssef et Amira, tes parents, tes amis et proches que tu laisses derrière.

En ces moments d’émotion intense, recueillons-nous en silence et en prières tout en implorant qu’Allah l’Omnipotent accorde à Elhadji Souley le Paradis Firdaous.

Au revoir Cher frère et ami, nous savons tous ici présents que toute âme goutera à la mort, Allah l’a prescrite et nous l’acceptons…

Elhadji Souley Abdoulaye, ta famille te dit au revoir !

Elhadji Souley Abdoulaye, ton pays te dit au revoir !

Elhadji Souley Abdoulaye, que le Paradis éternel soit ta dernière demeure !

AMINE !

Par Moustapha Kadi Oumani , le mardi 07 mars 2023

 

La fermeture des mines de la COMINAK semble mettre à nu des pratiques rétrogrades qui courent depuis longtemps dans cette société. Des pratiques dignes d'un âge à jamais révolu dont, selon certains ex-agents de la société qui ont décidé de rompre le silence, un certain Mathieu chef de production serait à l'origine. Selon nos sources, actuellement à la COMINAK, c'est le mépris et le dédain qui prennent le pas sur le respect et la considération. Du reste, aux dires de nos sources, c'est un véritable apartheid que le toubab aurait instauré à la COMINAK. Il serait à l'opposé de la déclaration universelle des droits de l'homme et des valeurs de respect mutuel qui fondent toute société. La discrimination entre les agents serait grande aujourd'hui à la COMINAK. Elle serait allée jusqu'à la séparation des vestiaires. Une discrimination qui n'existait pas par le passé. Apparemment, le chef de la production de la COMINAK serait un nostalgique de la traite négrière. Et pour des ex-agents de la COMINAK, il semble être un adepte de Pieter Botha. C'est ce débat qui fait rage dans les milieux des ex-agents de la société. Lesquels commencent, depuis quelques temps, à claquer leurs langues pour dénoncer les frustrations et les mépris qu'ils auraient subis pendant leur séjour à la COMINAK. Vivement que les autorités interpellent sa hiérarchie pour qu'elles mettent fin à ses pratiques indignes et rétrogrades.

Laboukoye

Le samedi dernier, l’Archevêque de Niamey Mgr Laurent LOMPO a ordonné au sein de l’Eglise Catholique au Niger, un nouveau prêtre en la personne de l’abbé Laurent Djalouona OUOBA. L’Archevêque de Niamey s’est par conséquent réjoui qu’un autre fils du pays rejoigne le clergé.

«Notre Eglise-Famille de Dieu, est heureuse d’accueillir un nouveau pasteur, Laurent Djalouona OUOBA, originaire de la Paroisse Saint Charles de Foucauld de Kankani. D’année en année, le Seigneur accueille favorablement nos demandes au sujet des vocations. Un prêtre au mois d’octobre 2022, un autre le 8 juillet 2023 et deux pour l’année prochaine (les deux diacres). Comme dit l’adage de chez nous : ‘‘C’est petit à petit que la tête du sanglier grossit’’. Nous pouvons dire merci à Dieu par nos applaudissements », a indiqué Mgr Laurent LOMPO.

En s’adressant au nouveau prêtre, l’Archevêque de Niamey lui a signifié que c’est Dieu qui l’a choisi, pris parmi tes frères gurmance de Kankani. « Il faut bien retenir aujourd’hui et pour toujours que ce n’est pas parce que tu es le meilleur que son regard s’est posé sur toi. S’il l’a voulu dans sa bonté, c’est pour que tu suives le chemin que lui-même a emprunté pour sauver les pécheurs que nous sommes », a-t-il dit.

En devenant prêtre, a-t-il ajouté, « je te conseille de suivre ce chemin pour mieux accomplir la mission pour laquelle Dieu lui-même te confie. Pour convertir les cœurs de toutes les personnes vers qui Dieu t’enverrait, cela ne peut se faire que dans l’humilité. Tu ne deviens pas prêtre pour régner en chef comme tes oncles LOMPO, mais pour conduire le troupeau dans l’abaissement. Dieu t’a choisi prêtre pour être serviteur et non un commandant aux multiples galons. (cf l’histoire du Professeur et moi-même à Koumi). Dieu t’a choisi pour être berger d’un troupeau aux brebis tantôt dociles et tantôt galeuses», a rappelé Mgr Laurent LOMPO au nouveau prêtre.

Dans l’Église catholique, l’ordination est le sixième des sept sacrements, avec le baptême, la confirmation, le sacrement de pénitence et de réconciliation, l’Eucharistie, le mariage et l’onction des malades. « Les sacrements sont des signes sensibles et efficaces de la grâce, institués par le Christ et confiés à l’Église, par lesquels nous est donnée la vie divine », a précisé l’Archevêque de Niamey. Il s’agit d’une grâce actuelle de service, dite charismatique et ordonnée à la sanctification des fidèles.

En outre, l’ordination « permet d’exercer un pouvoir sacré au nom et par l’autorité du Christ pour le service du peuple de Dieu ».

La doctrine catholique, exprimée dans la liturgie, le magistère et la pratique constante de l’Église, reconnaît qu’il existe deux degrés de participation ministérielle au sacerdoce du Christ : l’épiscopat et le presbytérat. Le diaconat est destiné à les aider et à les servir. C’est pourquoi le terme sacerdos désigne, dans l’usage actuel, les évêques et les prêtres, mais non pas les diacres. Néanmoins, la doctrine catholique enseigne que les degrés de participation sacerdotale (épiscopat et presbytérat) et le degré de service (diaconat) sont tous les trois conférés par un acte sacramentel appelé « ordination », c’est-à-dire par le sacrement de l’Ordre.

Abandé Moctar (Correspondance particulière)

Source : https://www.lesahel.org

 

Où est passé Assane Seydou ?Depuis son limogeage il y a environ trois semaines, l’ancien maire central de Niamey Assane Seydou a subitement disparu de la vue du grand public. Contrairement à son ami, l’ancien gouverneur de Niamey Hamidou Garba, qui est apparu sur des écrans de télévision en train de verser des larmes, lui ne donne plus signe de vie. Mais n’importe où qu’il se trouve, Assane Seydou doit vivre dans la peur d’être arrêté d’un moment à l’autre, suite aux accusations de détournement dont il fait l’objet selon la Radio France Internationale. A chaque fois que son téléphone sonne l’homme doit certainement trembler avant de dé- crocher. Mais en plus de la peur d’être arrêté, l’ancien maire central de Niamey doit aussi être en train de s’interroger sur tous les actes qu’il a posés, avec un zèle démesuré, pour faire plaisir aux tenants du pouvoir du Guri System, lorsqu’il trônait à la tête du Conseil de ville de Niamey.

La 149ème Session du Conseil d’Administration de l’Agence pour la sécurité de la Navigation  Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) s’est ouverte, hier matin, à Niamey sous les auspices du ministre nigérien des Transports, M. Oumarou Malam Alma. Le Conseil d’Administration est la colonne vertébrale du système de gouvernance de l’ASECNA. Il est chargé de prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement de l’institution. Ainsi, la présente session porte sur l’examen des comptes et des états financiers de l’agence. La session examinera également les performances  opérationnelles et l’évolution des indicateurs de sécurité au cours de l’année.

C’est pour la première fois, depuis la désignation de M. Jean Lamy comme président du conseil d’administration  en avril 2020  que se tient en présentiel complet la réunion du Conseil.  Ce, parce que l’année 2020 a coïncidé  avec l’explosion  de la crise de la COVID-19. «Jamais tous les membres du Conseil d’Administration ne s’étaient retrouvés physiquement tous ensemble pour une réunion du Conseil d’Administration, et il aura donc fallu attendre cette 6ème réunion depuis ma prise de fonctions pour que ce soit le cas », a déclaré M. Jean Lamy, PCA de l’ASECNA. En effet, depuis plus de deux ans, la crise sanitaire a impacté le secteur du transport aérien et, par voie de conséquence, la marche de l’Agence. Mais M. Jean Lamy a indiqué que face à cette crise, les choses s’améliorent petit à petit. S’agissant des recettes, l’année 2021 a été sans contexte meilleure que l’année 2020, mais les niveaux de 2019, avant la crise sanitaire, ne sont pas encore retrouvés, a-t-il-fait remarquer. M. Jean Lamy a ensuite noté  que, dans le budget de fonctionnement voté en décembre dernier pour 2022, les prévisions de recettes sont encore inférieures de 20% à ce qu’elles étaient en 2019. 

Dans ce contexte difficile, M. Jean Lamy a souligné que  l’Agence a pourtant continué d’assurer ses missions essentielles pour remplir le service public de sécurité de la  navigation aérienne qui lui est assignée. « Ceci a été rendu possible notamment par la stratégie de résilience budgétaire menée par le Directeur général soutenu par le Conseil d’Administration, selon les trois axes définis en 2020 par le Comité des Ministres (CM66) ; maîtrise des dépenses de fonctionnement, priorisation des investissements, mobilisation de financements extérieurs», a-t-il relevé.

Procédant à l’ouverture des travaux, le ministre nigérien des Transports, M. Oumarou Malam Alma a déclaré : «J’ai tenu à présider personnellement la présente cérémonie d’ouverture de votre réunion pour attirer votre attention sur l’importance qu’accordent les ministres à vos délibérations ». Il a aussi évoqué le bouleversement majeur lié à la COVID-19 intervenu dans la vie de l’Agence au cours des

dernières années qui a eu un impact certain dans le fonctionnement de l’ASECNA. En effet, a expliqué le ministre des Transports,  la baisse sensible du trafic aérien dans le monde a entrainé une chute drastique des ressources financières de l’Agence au cours des dernières années, engendrant des arbitrages nécessaires dans l’exécution des budgets de fonctionnement et d’investissements. M. Oumarou Malam Alma estime que cette pandémie pourrait avoir des conséquences durables dans le secteur du transport aérien dans le monde en général et en Afrique en particulier.

Pour lui, même si une embellie est observée depuis quelques mois avec la reprise progressive du trafic aérien, il reste entendu que cette crise doit inciter à la réflexion sur la nécessité de mettre en place des mécanismes permettant à l’Agence de mieux faire face à ce type de crises qui pourraient survenir de nouveau dans les prochaines années. « La réflexion doit, à mon sens, porter sur la diversification des sources de revenus de l’Agence. La formation, la calibration des aides à la navigation, les échanges d’expériences sont autant de pistes que je vous invite à explorer pour renforcer la capacité de résilience de notre outil commun de coopération », a dit le ministre  des Transports.

Il a enfin exhorté les membres du Conseil à une analyse large et approfondie de la demande de la République du Rwanda à l’ASECNA afin d’apporter des éléments d’appréciation précis au Comité des ministres qui va traiter de la question lors de sa session de  ce vendredi 29 juillet.

Oumar Issoufou(onep)

Ouverture de l’atelier d’opérationnalisation du Plan Stratégique Pays du PAM au Niger : Contribution aux efforts du gouvernement dans l’objectif faim zéroLe ministre du Développement communautaire et de l’Aménagement du territoire, M. Amani Abdou a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’opérationnalisation du Plan Stratégique Pays (PSP-2020-2024) du Programme Alimentaire Mondial au Niger. Le PSP est l’aboutissement d’un processus consultatif, participatif et inclusif à tous les niveaux, sous le leadership du gouvernement et l’implication des PTF, de la société civile, du secteur privé et des communautés vulnérables.

Ce Plan Stratégique Pays (PSP-2020-2024) est aligné sur le plan de développement économique et social (PDES), le plan cadre des Nations Unies (UNDAF) et la vision du Niger en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, a relevé M. Sory Ouane, Directeur pays-Représentant du PAM au Niger. D’un coût d’un peu plus d’un milliard de dollars américain sur 5 ans, ce plan stratégique du PAM cible plus de 5,5 millions de personnes vulnérables. «Nous sommes réunis aujourd’hui, après son adoption par le conseil   d’administration du PAM en novembre 2019, pour échanger sur son opérationnalisation en vue d’une mise en œuvre réussie» a déclaré le Directeur pays-représentant du PAM au Niger.

M. Sory Ouane a en outre rapporté que, selon les résultats du Cadre Harmonisé de novembre 2019, environ 1,4 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire aigue sévère et ce chiffre atteindra 1,9 millions de personnes pendant la période de soudure de cette année. Il a également souligné qu’environ un tiers de la population (6,8 millions de personnes) est en insécurité alimentaire chronique. Ainsi, a-t-il affirmé, le plan stratégique pays (PSP) vise à soutenir le gouvernement à répondre aux situations d’urgence tout en mettant en œuvre des activités de résilience pour protéger et renforcer les moyens d’existence et le capital humain. Mieux, selon M. Sory Ouane, le PAM vise à renforcer les capacités nationales, au niveau central et décentralisé, selon une approche transversale dans toutes les composantes du PSP 2020-2024.

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH), organise du 2 au 4 novembre 2022 à Maradi, avec l’appui financier du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH), un atelier de formation de trente journalistes sur la prise en compte du genre dans les productions journalistes. L’objectif assigné à cette rencontre dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par la première Vice-présidente du Conseil régional de Maradi, Mme Yérima Zeinabou Waziri, est de renforcer les capacités des hommes et femmes de médias sur la prise en compte du genre dans la production journalistique au Niger.

Au cours de cet atelier, les participants seront entretenus sur des thématiques riches et variées dont la sensibilité au genre des journalistes, la place et le rôle du journaliste dans la lutte contre les préjugés et les stéréotypes, comment les hommes et les femmes sont-ils représentés dans les médias ? Comment ils peuvent changer la donne ? Et bien d’autres.

Comme l’a souligné la première vice-présidente du Conseil régional de Maradi, les droits humains sont les droits inaliénables de tous les êtres humains, sans distinction aucune, notamment de race, de sexe, de nationalité, d’origine ethnique, de langue, de religion ou de toute autre situation, y compris le droit à la vie et à la liberté. Cependant, a-t-elle relevé, il se trouve que l’égalité de sexe n’est pas toujours observée dans les relations humaines. Ainsi, le sexe dit faible subit des violences et des violations répétées de ses droits. C’est pourquoi l’égalité de genre est au cœur des droits humains et des valeurs des Nations Unies. Aussi, a fait savoir Mme Yérima Zeinabou Waziri, la discrimination fondée sur le genre est interdite dans presque tous les traités relatifs aux droits humains. «Malgré les progrès réalisés pour garantir les droits des femmes dans le monde, des millions de femmes et de filles continuent de subir des discriminations et des violences et sont privées de leur droit à l’égalité, à la dignité et à l’autonomie, voire de leur droit de vivre», a-t-elle déploré.

«Cette discrimination et cette violence à l’égard des femmes et des filles, qui sont profondément ancrées dans nos sociétés, sont persistantes et systématiques et interviennent dans presque tous les aspects des interactions sociales et de la politique publique, y compris la politique de jeunesse et le travail de jeunesse», a soutenu la première Vice-présidente du conseil régional de Maradi.

Mme Yérima Zeinabou Waziri a en outre salué cette initiative du Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH) et du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme qui consiste à renforcer les capacités des hommes et femmes de médias sur la prise en compte du genre dans leur production journalistique.

Pour sa part, le président du RJDH M. Ibrahim Abdou Tikiré a remercié, au nom de tous les membres du Réseau, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme qui a bien voulu accompagner le RJDH dans l’organisation de cette formation et la deuxième édition du concours des meilleures œuvres journalistiques sur les droits humains prévue en décembre prochain à l’occasion de la commémoration de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH). M. Ibrahim Abdou Tikiré a par ailleurs invité les journalistes à postuler à ce concours des meilleures œuvres journalistiques sur les droits humains qui a été lancé il y a quelques jours et dont la clôture du dépôt de dossier est prévue pour le 25 novembre 2022.

Farida Ibrahim Assoumane(onep) Envoyée spéciale

Source : http://www.lesahel.org

Les travaux de l’atelier régional de renforcement des capacités de préparation et de la riposte au Cholera ont débuté hier matin à  Niamey.  Cette rencontre de cinq (5) jours organisée par le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui regroupe les acteurs du Burkina Faso, du Cameroun, du Tchad et du Niger vise à doter chaque pays de personnel d’élite en matière de réponse aux urgences. C’est le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Illiassou Idi Maïnassara qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises.

Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara a rappelé que dans la zone de l’Afrique de l’Ouest entre 2020 et 2021, une épidémie majeure de choléra a fait un total de 129 806 cas dont malheureusement 4005 décès. Au cours de cette même période, le Niger a enregistré 5 591  cas dont malheureusement 166 décès répartis dans 35 districts du pays. C’est pourquoi Dr Illiassou Idi Maïnassara a apprécié à juste titre les efforts consentis par les partenaires pour venir à bout de ces maladies à potentiel épidémique dont le choléra. Il a en outre adressé ses remerciements à l’ensemble des Partenaires Techniques et Financiers du secteur de la Santé, notamment : l’OMS, l’OOAS, Médecin Sans Frontière, la Fédération Internationale de la Croix-Rouge, l’UNICEF ainsi que la plateforme des partenaires et le groupe de travail mondial pour la lutte contre le choléra (GTFCC) pour l’organisation de ces assises.

Auparavant, la représentante de l’OMS au Niger, Dr ANYA Blanche a souligné que malgré les efforts louables pour le développement des plans d’élimination, l’analyse et la cartographie des points chauds du choléra, le renforcement des capacités des équipes d’intervention rapides, beaucoup reste à faire dans chaque pays. Ainsi, a-t-elle fait savoir, une récente évaluation de la capacité de préparation dans les pays à risque pour le choléra montre une capacité limitée de réponse dans 24/47 pays. Aussi, la survenue de récentes épidémies soulève à nouveau la problématique des niveaux de préparation adaptés dans les pays pour prévenir et répondre aux épidémies de choléra. Cette préparation passe par l’existence d’une masse critique de ressources humaines compétentes pour la prévention et gestion des épidémies liées au choléra conformément aux exigences de la sécurité sanitaire mondiale et du RSI (2005). C’est dans ce cadre que s’inscrit cette formation des formateurs qui, une fois de retour dans leurs pays respectifs, vont assurer la formation des équipes techniques dans chaque localité à risque élevé de choléra, a expliqué Dr ANYA Blanche. Elle a par ailleurs réitéré l’engagement de son institution aux cotés de tous les autres partenariats à accompagner nos pays dans la lutte contre les maladies à potentiel épidémique.

Le choléra reste selon le représentant de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), M. Lokossou Virgil, l’une des principales urgences de santé publique dans notre espace, car, le fardeau de la maladie demeure très élevé. L’épidémie de choléra qui a commencé en décembre 2020 au Nigeria a entrainé, a-t-il souligné, près de 130 000 cas avec plus de 4000 décès dans 12 pays africains. Cela constituait une rupture dans la tendance à la baisse signalée au cours de ces dernières années et a servi d’élan pour des nombreux gouvernements et partenaires pour renforcer leurs actions afin de prévenir cette épidémie, a soutenu M. Lokossou Virgil.    

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

 

Le Président de la Cour d’Appel de Zinder, M. Ibbo Lasseini, a présidé le lundi 9 mars dernier, la cérémonie inaugurale de la Cour d’Assises de Zinder au titre de l’année 2020. Cette session prévue pour durer deux semaines compte à son rôle 22 Affaires : 1 cas d’empoisonnement, 1 cas de parricide, 10 cas de viol, 8 cas de coups mortels, 1 cas de vol criminel et 1 cas d’infanticide.

«L’examen attentif du nombre des différents types de crimes inscrits au rôle de la juridiction qui s’installe permet aisément de relever que le crime dominant est le viol, suivi de très près de coups mortels», a déclaré le Président de la Cour d’Appel de Zinder. «En dépit des constantes et louables interventions d’ONG, de projets et d’associations qui sensibilisent et forment les populations sur la culture de la paix, les vertus du dialogue et du règlement des litiges à l’amiable, par voie conciliatoire devant les juridictions, les crimes de mort involontaire d’homme des suites des coups portés et des blessures faites au cours d’affrontements individuels et communautaires ne cessent de figurer en tête des statistiques criminelles», a-t-il fait remarquer.

S’agissant du viol, le président de la Cour d’Appel de Zinder a souligné qu’avant l’avènement du port d’habits très amples dont le Hijab qui s’est de nos jours généralisée comme tenue d’apparition en public aussi bien des femmes mariées que des filles, les vêtements courts et moulants que portaient les jeunes filles, particulièrement scolarisées, étaient indexés comme étant suggestifs, aguichants et affriolant à l’égard des jeunes hommes, incitant ainsi au viol.

Pour le Procureur Général de la Cour d’Appel de Zinder, M. Djibo Souna Hamadou, la Cour d’Assises revêt, au-delà de son aspect répressif, un aspect pédagogique. Il a appelé les jurés à avoir constamment à l’esprit la formule de leur serment pour éviter tout travers répréhensible ici-bas tout comme à l’au-delà. «De par votre serment, vous ne devez écouter ni la haine ou la méchanceté, ni la crainte ou l’affection», leur a-t-il dit.

Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder

12 mars 2020
Source : http://www.lesahel.org/

La première session du Tribunal militaire au titre de l’année 2020 s’est ouverte, hier matin dans les locaux du Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale. C’était  en présence du ministre de la Défense Nationale, du ministre de la Justice Garde des Sceaux, du Chef d’Etat Major des Armées, du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, des officiers généraux, des officiers et sous-officiers, ainsi que de plusieurs invités.   13 dossiers impliquant 22 prévenus sont inscrits au rôle.

Dans la présentation du role de cette première session du Tribunal militaire au titre de l’année 2020, le président dudit Tribunal, M. Alio Daouda, a indiqué que cette session qui durera 5 jours sera suivie par deux autres sessions qui se tiendront en octobre et novembre 2020 pour épuiser le stock de dossier au stade de jugement du Tribunal militaire. Il a ajouté qu’au cours de ces cinq jours, la chambre du jugement de ce Tribunal militaire examinera 13 affaires : quatre cas de viol ; un cas de faux et usage de faux ; 7 cas de désertion ; et un cas d’homicide involontaire.

M. Alio Daouda a relevé que le Tribunal militaire est une juridiction spécialisée qui n’est pas une juridiction d’exception. Son mode de fonctionnement est très peu connu du grand public, des militaires et même des acteurs judiciaires. « Cette juridiction tire sa spécialité en raison de sa compétence, pour connaître en temps de paix les infractions militaires, les infractions commises par les militaires dans le service ou à l’occasion du service et les crimes et délits contre la sureté au regard de la lecture combinée des articles 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, et 39 du code de justice militaire et pour connaître des infractions commises en période d’exception, c'est-à-dire au cours de l’exercice des pouvoirs exceptionnels par le Président de la République, l’état de siège ou d’urgence, et en temps de guerre de toutes infractions commises contre la sureté de l’Etat quel qu’en soit l’auteur ou le complice, les infractions dont l’auteur, l’un des co-auteurs ou complice est militaire et toutes infractions commises contre les Forces Armées Nationales, leurs établissements ou matériels suivant l’analyse des articles 40 et 41 du Code de Justice militaire », a expliqué le président du Tribunal militaire.

Pour ce faire devait-il indiquer les textes déterminant la composition, le fonctionnement, les attributions et les compétences de cette importante juridiction ont besoin d’une large vulgarisation pour casser le mythe qui entoure à tort ou à raison le Tribunal militaire, juridiction spécialisée, très respectueuse des droits de ses justiciables au regard de toutes les garanties qu’elle leur consacre, parfois au prix de la nullité des actes qui les violent. M. Alio Daouda a souligné que la présence d’un avocat professionnel ou d’un défenseur commis d’office aux frais et à la charge de l’Etat est obligatoire devant le Tribunal militaire. Il a ajouté que la notification du droit à avocat est prescrite à peine de nullité dans les actes de citation directe ou de citation à comparaître des prévenus renvoyés par devant le Tribunal militaire en temps de paix. En temps de guerre, ces actes de citation doivent contenir cette notification et même la désignation du défenseur commis d’office, le tout à peine de nullité. Le président a enfin indiqué que les décisions du Tribunal militaire comme toutes les décisions rendues par les juridictions sont susceptibles de recours.

 Le Commissaire du gouvernement, le Général de Brigade Abou Tarka, a souligné que la mise en place d’un Tribunal militaire répond au souci de maintenir au sein des Forces Armées les vertus cardinales que sont la discipline, la loyauté, le courage et l’intégrité. Il a ajouté que le principe de l’obéissance à la loi, de l’obéissance aux ordres de la hiérarchie, de la soumission aux Magistrats civils ainsi qu’aux autorités civiles élues, constitue le fondement de l’institution militaire que le Tribunal a fait le serment de faire appliquer. « On le sait, la discipline est la force principale des Armées, les ordres doivent être obéis sans hésitation ni murmure et l’autorité qui les donne en est responsable», a conclu le Général de Brigade Abou Tarka.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

16 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

La première session de la Cour d’Assises de Zinder pour l’année 2019 s’est ouverte le lundi 4 mars dernier, dans la salle d’audience de la Cour d’Appel sous la présidence du Président de ladite Cour, du Procureur Général et des autorités administratives et coutumières, civiles et militaires.

Il est inscrit au rôle de cette session qui durera 28 jours, 50 Affaires impliquant 87 personnes dont 20 cas de viol, 3 cas de tentative de viol, 4 cas de meurtre, 8 cas de coups mortels, 1 cas d’empoisonnement, 1 cas d’infanticide, 6 cas de vol qualifié, 2 cas d’incendie volontaire des lieux habités et 1 cas de demande de dommages et intérêts par les ayants –droits d’un coup mortel déjà jugé.

Pour le Procureur Général Près la Cour d’Appel de Zinder, M. Salissou Chaibou, si « les coups mortels, les vols qualifiés, les meurtres et même les assassinats constituaient à l’époque le pain quotidien des juridictions, il est aujourd’hui apparu d’autres formes de criminalité aux effets dévastateurs à savoir le trafic illicite des migrants, la traite des personnes, le trafic international de drogue à haut risque et le terrorisme ».  

L’Agence Nationale de l’Economie des Conférences (ANEC) a organisé hier, au centre Mahatma Ghandi de Niamey, une rencontre avec les secrétaires généraux des Institutions de la République et des Ministères. Cette rencontre présidée par le directeur de cabinet du Premier Ministre, M. Laouali Chaïbou, et qui fait suite à celle tenue avec les ministres, vise essentiellement à obtenir l’adhésion, le soutien et l’implication de tous les acteurs pour permettre à l’Agence Nationale d’Economie des Conférences (ANEC) d’accomplir sa mission et d’atteindre ses objectifs

Dans son intervention, le directeur de cabinet du Premier Ministre, M. Laouali Chaïbou a rappelé que le Niger à la faveur de la tenue de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine en juillet 2019 s’est doté d’importantes infrastructures et d’un savoir-faire en matière d’organisation des évènements internationaux. Notre pays a maintenant le moyen de son ambition avec la construction des nouvelles infrastructures, la disponibilité des compétences humaines au point et un savoir-faire sur mesure, a-t-il soutenu. Il s’agit de la modernisation et l’extension de l’Aéroport Diori Hamani de Niamey ; la rénovation et l’extension du Palais des Congrès de Niamey ; la construction d’une cité Présidentielle ; la construction d’une voie expresse ainsi que la construction des Hôtels et appartements de grand standing. Aussi, la construction et l’opérationnalisation du Centre international des Conférences Mahatma Ghandi viennent compléter les dispositifs. Sur le plan humain, près de 10.000 personnes ont été formées dans les domaines de la sécurité, de l’hôtellerie, du protocole, de la santé, du transport et de la communication. Cette volonté politique a été, a souligné le directeur de cabinet du Premier Ministre,  surtout marquée par la création d’une structure dédiée à savoir : l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences (ANEC) qui a pour mission d’assurer une contribution positive à l’économie nationale en faisant désormais des conférences et des évènements internationaux une source de création de revenus substantiels et d’emplois pour le Niger. Cette vision, a-t-il ajouté, a été renforcée dans le programme de Renaissance Acte 3 du Président de la République Mohamed Bazoum. Ainsi, a expliqué M. Laouali Chaïbou, deux mois seulement après sa nomination le Premier Ministre, Chef de Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le 18 juin 2021, un séminaire gouvernemental au cours  duquel un exposé sur le dispositif mis en place pour le développement de l’économie des conférences a été présenté aux ministres. A la suite de ce séminaire, une note circulaire a été adressée le 27 juillet 2021 à tous les chefs d’institution, le ministres et les autres responsables de démembrement de l’Etat pour les inviter à mettre en place toutes les mesures d’accompagnement nécessaire au développement de l’économie des conférences. Malgré l’avènement de la COVID-19, à peine deux ans après sa création, l’ANEC est devenue aujourd’hui opérationnelle, tous les postes essentiels sont pourvus et les outils nécessaires à son fonctionnement sont mis en place, a-t-il indiqué. Ainsi, a souligné le directeur de cabinet du Premier Ministre, des actions de promotion parfois de haut niveau ont été entreprises aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays durant l’année écoulée. Grâce à tous ces efforts et malgré la persistance de cette pandémie notre pays a enregistré plus de 40 événements internationaux en 2021, et à ce jour, plus de 20 évènements sont annoncés pour l’année 2022, a annoncé M. Laouali Chaïbou. Il a en outre relevé avec satisfaction que l’Agence Nationale d’Economie des Conférences (ANEC) a été certifiée membre de l’UCCA, la référence mondiale dans l’industrie des conférences internationales.

L’assistance a également eu droit à une présentation du dispositif mis en place et les enjeux de l’économie des conférences par le directeur général de l’ANEC,  M. Mohamed saidil Moctar.

Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

La ministre de l'industrie et de l'entrepreneuriat des jeunes,  Mme salamatou gourouza magagi a lancé officiellement ce matin à Niamey,  les travaux du 1er Sommet des Femmes Transformatrices Africaines au palais du 29 juillet.

Avec pour thème « Les femmes entrepreneurs transformatrices, un accélérateur du processus d’industrialisation de l’Afrique »,  ce sommet se tient en marge du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernements de l’Union Africaine sur l’Industrialisation et la Diversification Economique et de la session extraordinaire de l’UA sur la ZLECAf.

Ainsi  durant ces  jours, les participants, venus de 26 pays d’Afrique, débattront de plusieurs thématiques à savoir : la création d’un instrument de soutien à l’organisation ou à la gestion des femmes aux niveaux national, régional et continental ainsi que le modèle de financement et d’investissement axé sur le soutien des femmes dans la transformation.

Ils débattront également de la création d’un environnement favorable pour les femmes dans la transformation et aussi sur la plateforme pour dialogue et lobby pour les femmes dans le traitement.

Dans l'allocution prononcée en cette occasion,  la Ministre  de l’Industrie a indiqué que ce premier Sommet des femmes transformatrices africaines constitue une belle opportunité de présenter la situation globale de la transformation des produits africains et de mettre en exergue la contribution importante des femmes dans ce processus.

Elle a invité les leaders africains à faire davantage pour les femmes.

Auparavant,  en prenant la parole , Mme Rabiatou Mahamadou Arzika, Directrice Générale de Tact Dev Consult  et initiatrice de l'événement a rappelé l’importance de la tenue de ce premier sommet des femmes transformatrices.

« Si je suis devant vous ce matin, c’est parce que je me suis battue des années durant pour la cause de la femme transformatrice », s’est réjouie Mme Rabiatou Arzika.

Elle s’est ensuite dite très reconnaissante pour l’engagement de l’Union Africaine d’accompagner ce processus qu’elle a eu à lui présenter, il y’a juste de cela quelques mois, avant de remercier l’ensemble des partenaires qui ont accompagné cette initiative. 

Pour sa part, le Secrétaire Exécutif de la CEN-SAD , M. Birgi Rafini, a voulu témoigner « qu’au Niger, tout comme en Tchad que j’ai commencé à connaitre, et certainement dans beaucoup de pays africains, la dynamique est bien lancée, les femmes ont  pris leur destin en main et il s’agit tout simplement pour nous de prendre acte et de leur apporter tous les soutiens qu’elles méritent, parce que la femme est base de la société ».

Il a aussi souhaité bon vent à ces braves dames, avant de les assurer que pendant ce temps qu’il est à la tête de la CEN-SAD, il y aura une touche spéciale en faveur des femmes au niveau de cette institution.

Le secrétaire exécutif de la CEN-SAD a également souhaité plein succès aux organisateurs qui ont bien voulu associer son institution à cet important évènement.

Il faut noter que plusieurs intervenants ont pris la parole pour témoigner tous leurs soutiens et leurs accompagnements à ces femmes transformatrices africaines, et cela dans plusieurs domaines d’intervention.

Tanko Abdoulkarim

 

   
 

A l’initiative du Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, le gouvernement algérien organise depuis hier lundi 12 décembre 2022, au centre international des conférences Abdelatif Rahal d’Alger, un colloque international sur l’Imam Mohammad Abdul-Karim Al-Maghili, un grand savant et érudit algérien qui a œuvré pendant toute sa vie à l’essor de la connaissance de la religion musulmane en Algérie et dans plusieurs pays africains. Ouvert sur le thème «Gouvernance, stabilité et l’union des peuples africains», ce colloque international a regroupé une quarantaine de pays venus d’Afrique et du reste du monde. Pendant deux jours, les participants composés des chercheurs d’Université, des sommités de la religion islamique vont échanger sur la vie et la production de la connaissance dans plusieurs domaines du Cheick Mohammad Abdul-Karim Al-Maghili. C’est le ministre algérien des Affaires Religieuses, M. Youcef Bel Mahdi, qui a présidé l’ouverture de ce colloque international au nom du Président de la République algérien, M. Abdelmadjid Tebboune en présence des descendants de l’Imam Mohammad Abdul-Karim Al- Maghili d’Algérie, du Nigéria et du Niger.

En organisant ce colloque international, le gouvernement algériens’inscrit dans un vaste programme de réhabilitation de la mémoire d’un savant, un érudit algérien qui avait contribué à travers ses ouvrages au développement de la science islamique en Algérie et dans le reste de l’Afrique où l’influence de sa production continue d’éclairer les adeptes du soufisme.

Intervenant au cours de ce colloque, le ministre algérien des Affaires Religieuses, M. Youcef Bel Mahdi a précisé que cette rencontre est une réunion de lumière en ce sens qu’elle porte sur le nom d’un savant, une éminente personnalité de la religion musulmane en Algérie et dans plusieurs pays africains où Cheick Mohammad Abdul-Karim Al-Maghili avait séjourné pour partager ses connaissances et étendre la religion musulmane entre le 14ème et le 15ème siècles. En effet, avec l’héritage d’Al-Maghili, a dit le ministre Youcef Bel Mahdi, l’Algérie est un pays de secret, de prière et de lumière. Les vertus de pensée de ce grand érudit sont énormes dans la mesure où il a joué un rôle prépondérant dans la prolifération des idées islamiques pendant le 15ème siècle. Il a une profonde dimension dans le domaine de l’enseignement où il a d’ailleurs influencé beaucoup d’écrivains et de savants en Afrique et dans le reste du monde. Les livres écrits par Mohammad  Abdul-Karim Al-Maghili, a expliqué le ministre algérien des Affaires religieuses, sont des références dans des domaines comme la gouvernance, la politique, l’économie, l’éducation etc. Ses productions constituent une base solide pour l’Algérie et à tous les peuples africains parce qu’elles activent le tourisme religieux. La recherche du savoir est pour l’Imam la conquête du développement personnel et la liberté de pensée.

Auparavant, le président du congrès algérien, M. Hassouni Mohamed a indiqué que le theme retenu pour commémorer la mémoire de Mohammad Abdul-Karim Al-Maghili est assez évocateur de la vie de l’homme. Ainsi, cet érudit avait œuvré durant toute sa vie l’édification de la religion musulmane qu’il considère d’ailleurs comme une religion de paix, de tolérance et solidarité. C’est la raison pour laquelle le Président de la République SE. Abdelmadjid Tebboune a jugé utile d’organiser ce colloque pour réhabiliter la mémoire de l’Imam Mohammad  Abdul-Karim Al-Maghili dont la renommée est internationale. «Je ne saurai m’étendre sur la vie de l’Imam qui est une personnalité du monde musulman en Afrique. Les chercheurs vont certainement le faire. C’est le lieu pour moi de remercier l’ensemble des membres du comité scientifique et comité d’organisation pour le travail remarquable accompli dans le cadre de ce colloque», a ajouté le président du congrès algérien.

Pour sa part le président du comité scientifique, M. Djaafri Ahmed, a souligné que dans le cadre de la stratégie régionale, il est nécessaire de s’appuyer sur les références historiques. En effet, l’Imam Mohammad a marqué sa vie en apportant aux musulmans un message juste. Ce message, explique-t-il, a contribué à la stabilité de plusieurs pays musulmans en particulier et des peuples africains en général. De ce point de vue, il est une source d’inspiration pour l’Algérie et le peuple africain. Le thème retenu pour ce colloque est révélateur du combat mené par l’Imam Mohammad Abdul-Karim Al-Maghili. C’est pourquoi, pendant les deux  jours de travaux, plusieurs thématiques allant de la biographie de l’Imam, son patrimoine culturel ; la dimension libératrice et politique ; l’Imam Al-Maghili et l’école du soufisme algérien, en passant par la gouvernance politique seront abordées par des sommités du monde religieux. Selon le président du comité scientifique, l’Afrique est redevable à cette personnalité qui a toujours fait du dialogue le fil conducteur de ses conquêtes musulmanes. Il devait par ailleurs préciser que l’Imam Al-Maghili a, à son actif, une quarantaine de livres et de hadiths. Ce personnage du monde islamique en Afrique est connu pour ses qualités de jurisprudence.

Quant à l’Emir de Kano, Dr. Aminu Ado Bayero, il a noté que la commémoration de la mémoire du Cheick Mohammad  Abdul-Karim Al-Maghili est une bonne initiative en ce sens qu’elle intervient à un moment où nos pays ont fortement besoin de lumière sur la religion musulmane. «Je considère l’Imam comme une icône de la religion musulmane. Il a fait de la loi islamique l’une de ses priorités. C’est un savant de renom qui a influencé les relations algéro-nigérianes», a-t-il relevé.

Il faut aussi noter que les descendants de l’Imam en Algérie, au Nigeria et au Niger ont tour à tour exprimé leur gratitude au Président de la République Démocratique et Populaire de l’Algérie pour son initiative de réhabiliter la mémoire de leur grand père. Un film documentaire retraçant la vie de cet érudit algérien avec des témoignages à l’appui a bouclé l’ouverture de ce colloque international.

 Hassane Daouda, (onep)  Envoyé spécial à Alger

Source : http://www.lesahel.org

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Mohamed Bazoum a procédé, hier au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi, à l’ouverture du symposium de mobilisation des leaders traditionnels autour de la transition démographique. Axé sur le thème «les leaders traditionnels comme agents du changement», ce symposium d’envergure internationale est co-organisé pour la première fois au Niger par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et l’Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN). Ce qui ouvre des perspectives de capitalisation et de réflexions sur des bonnes pratiques de la chefferie traditionnelle et des leaders religieux qui sont les institutions de premier recours dans tous les actes de la vie courante de la communauté.

A l’ouverture des travaux, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de cette rencontre qui doit être l’occasion de méditer ensemble sur des actions urgentes à entreprendre et la contribution des chefs traditionnels dans la réalisation de la transition démographique et le renforcement de la cohésion sociale. «Elle permettra aussi de sentir l’impérative nécessité de permettre aux femmes de mieux maitriser leur vie génétique dans l’intérêt exclusif de leurs enfants et de leur propre bien-être car, plus nous faisons d’enfants moins nous sommes capables de les éduquer et moins nous les éduquons, plus ils feront des enfants à leur tour, facteur dans notre contexte socioéconomique de retard de développement et de croissance», a-t-il déclaré. Le Président Mohamed Bazoum a, à cet effet, demandé aux leaders traditionnels d’organiser, de parrainer et de soutenir toute forme d’hébergements qui peuvent permettre à une jeune fille d’un autre village de fréquenter un collège dans un village qui n’est pas le sien. Le Chef de l’Etat a également demandé aux leaders coutumiers de joindre l’acte à la parole en donnant le bon exemple pour qu’à l’issue de ce symposium ils prennent une résolution par laquelle ils s’engagent à ce que nul sultan, nul chef de canton, nul chef de groupement ne prenne comme épouse, une fille âgée de moins de 18 ans. (Lire l’intégralité du discours prononcé par le Chef de l’Etat en page 3)

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

22 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Niger abritera à partir du lundi 12 décembre prochain, la 11ème réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou.  C’est la toute première fois que notre pays accueille cette importante rencontre des acteurs de la planification familiale. Placée sous le thème développement socio-économique et planification familiale, la réunion de Niamey regroupera les acteurs de la Planification familiale des neufs pays du PO et les différents partenaires.

« Le choix du Niger, pour ce grand rendez-vous n’est pas fortuit », selon l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO) qui précise que, « le Niger a été en mesure de relever de nombreux défis afin de promouvoir l’accès des femmes et des familles aux produits et services de planification familiale».

La situation démographique du Niger a toujours fait couler beaucoup d’encre et de salive. De 3 millions d’habitants en 1960, la population nigérienne est estimée à 24 millions en 2022. Avec un taux de fécondité synthétique de presque 7 enfants par femme, un taux de croissance démographique de 3,9% par an, le Niger est un des   pays du monde où la population croît le plus vite.  La jeunesse de cette population (qui selon le RGPH 2012, compte 69% de jeunes âgés de moins de 25 ans et 51,6% d’adolescents de   moins de 15 ans) pose, selon certains démographes des défis importants en matière d’éducation, de santé notamment en santé reproductive et planification familiale.

Le Président de la République a d’ailleurs fait de ces domaines, ses priorités.  C’est ainsi que le 2 avril 2021, jour de son investiture, S.E Bazoum Mohamed a fait un diagnostic de ces secteurs en ces termes : le « plus grand défi (du Niger) réside depuis son indépendance dans les faiblesses de son système éducatif. Si je considère le défi de l’éducation comme notre plus grand défi, c’est parce que je sais que le faible taux de scolarité et le taux élevé des échecs scolaires ont pour effet de priver des contingents très nombreux d’enfants et de jeunes de réelle chance d’éducation. C’est cette situation qui explique les mariages précoces des jeunes filles (77% sont mariées avant 18 ans, 28% avant 15 ans), la forte prévalence de la polygamie ainsi que la faible prévalence de l’utilisation des contraceptifs. Avec un taux de fécondité synthétique de presque 7 enfants par femme, nous battons le record mondial en la matière. Avec un taux de croissance démographique de 3,9% par an, … Nous sommes du coup dans un cercle vicieux : plus nous faisons d’enfants, moins nous sommes capables de les éduquer, moins nous les éduquons, plus ils feront des enfants à leur tour, facteurs dans notre contexte socioéconomique de retard de développement et de croissance ».

Accès sur le thème : développement socio-économique et planification familiale, la rencontre de Niamey apportera certainement un plus dans ce domaine. Les différents acteurs de la PF du Niger attendent beaucoup de la RAPO 2022 :

Dr Amadou Housseini, directeur de la Planification familiale :

La 11ème réunion du partenariat de Ouagadougou qui va se tenir à Niamey est une belle opportunité pour l’ensemble des participants d’échanger sur des questions clés ayant un lien avec la planification familiale et au-delà des sujets spécifiques et pertinents qui permettent de faire les bilans de mise en œuvre au cours de l’année des différentes actions afin d’atteindre des objectifs. Donc nous attendons de cette rencontre, des échanges fructueux, des partages d’expériences relativement aux différentes interventions mises en œuvre dans les différents pays. 

En effet, c’est toujours important d’échanger sur les défis, les difficultés autour des différentes activités notamment les plans d’actions budgétisés et la mobilisation des ressources pour la PF.  Voir ensemble, quelles sont les belles perspectives, les meilleures pour nous, pour atteindre les objectifs assignés dans les différents plans d’actions budgétisés.

Je pense que la RAPO est un cadre adéquat. Le partenariat de ouagadougou est d’ailleurs un bel exemple de communauté des pratiques qui use toute sa force dans l’engagement sans faille, mais aussi la forte volonté de tous les acteurs qui la composent afin d’aller vers cette vision commune qui est l’amélioration des conditions de vie de nos vaillantes populations. Nous avons de belles opportunités pour mobiliser les ressources domestiques et compter sur la mise en œuvre des interventions à haut impact sur lesquelles nous pensons que des efforts supplémentaires doivent être faits en termes d’investissement pour que nous puissions atteindre nos objectifs.

M. Yaou Moussa, Président de la Coalition pour les Acteurs du Repositionnement de la Planification Familiale (CAR/PF)

Nous attendons que les décideurs, partenaires techniques et financiers et autres acteurs de la SR/PF comprennent définitivement que la PF est multisectorielle et que la contribution de tous est plus que nécessaire pour aboutir à un développement socio-économique harmonieux. Nous attendons également que les efforts de tous les acteurs soient connus et partagés et enfin, nous attendons de cette RAPO plus de partages d’expériences et de connaissances sur des projets et thématiques innovants sur la SR/PF

Cheick Bachir Oumarou, président de l’Alliance des religieux pour le développment socio-éducatif-économique et sanitaire (ARDES-Maqasid Wan Nawaya)

Nous attendons la pleine implication des leaders religieux dans le processus, après les multiples appels auprès des partenaires pour mettre fin à la mise à l’écart des religieux. Nous attendons aussi d’avoir de cette rencontre des stratégies constructives qui peuvent permettre d’atteindre nos objectifs assignés par pays à travers l’UCPO et FP 2030. En sommes nos attentes sont d’avoir une nouvelle ère qui va nous permettre tous ensemble de contribuer pour atteindre les objectifs assignés à tous les pays pour une démographie responsable, un développement durable de nos pays. Car sans une démographie saine, on ne peut pas bien cerner les questions de développement, de santé, d’éducation et d’économie

M. Abdoul Fatah, Mahamadou Hassane, président des jeunes ambassadeurs du Niger

Au niveau des jeunes ambassadeurs, nous avons deux attentes par rapport à cette rencontre. D’abord, apprendre des autres pays à travers les différents panels qui seront animés et ensuite que les partenaires techniques et financiers prennent en compte les besoins spécifiques des adolescents et jeunes.

Abdoulaye Idani Kadiatou, présidente de l’Assoiation des jeunes filles pour la santé de la reproduction

Mes attentes sont que la RAPO se passe très bien, dans les meilleures conditions. Que tous les acteurs qui seront là atteignent leurs objectifs et que des nouvelles perspectives de collaboration se dégagent pour le bien-être de tous et surtout des jeunes. Que nous puissions capitaliser et partager aussi, l’ensemble des initiatives, progrès et travail déjà réalisé.

Par  Fatouma Idé(onep)
Source : http://www.lesahel.org

 

Ouverture officielle de la 11ème édition du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) : Pour la promotion de l’artisanat féminin africain et l’autonomisation de la femmeDevenue l’une des plus grandes manifestations commerciales d’envergure internationale dédiées à l’artisanat africain en général et Nigérien en particulier, le Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) est un espace commercial d’échanges, de partage d’expériences et de découvertes des produits artisanaux africains. Evénement biennal le SAFEM est à sa 11ème édition cette année avec comme région phare Niamey et le Sénégal comme pays invité d'honneur. Le thème central de cette édition 2019 est « Artisanat et entrepreneuriat des femmes : solutions innovantes pour l’emploi et le développement durable». C'est la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, marraine du SAFEM qui a officiellement procédé, le vendredi 29 novembre 2019, au Palais du 29 Juillet, avec le premier ministre, S.E Brigi Rafini, à la coupure du ruban qui consacre ainsi l’ouverture officielle de cette édition qui se tiendra du 29 Novembre au 8 décembre 2019. Il y avait également l’Ambassadeur du Sénégal au Niger, représentant du Ministre de l’Emploi, de la formation professionnelle et de l’artisanat du Sénégal, la ministre de l’artisanat du Mali et celui du Togo.

Comme les éditions précédentes, cette 11èmeédition a vu la participation de plusieurs pays d'Afrique. Il est attendu au cours de cet événement, 22 pays participants, 1500 exposants et 130.000 visiteurs. Pour la marraine du SAFEM, Hadjia Aissata Issoufou, la présence massive d’exposants et de visiteurs provenant des pays de plus en plus nombreux est la preuve que le SAFEM contribue à booster les économies Africaines en leur insufflant une dynamique très forte. Selon la Première Dame, le SAFEM s’affirme comme un puissant facteur d’intégration économique régionale, un objectif commun visé par nos Etats respectifs. En assumant le rôle exaltant de marraine de cet évènement, a-t-elle dit, de 2011 à 2019, elle dit constater et apprécier l’engagement des plus hautes Autorités du Niger à promouvoir le secteur de l’artisanat en général, et à soutenir les femmes artisanes en particulier. Selon la marraine du SAFEM, le talent et l’ingéniosité des artisanes sont reconnues et appréciées de tous, du fait de la qualité de leurs produits.

Cependant, Hadjia Aissata Issoufou les a invitées à beaucoup plus d’imagination, d’invention et de créativité, afin de mieux répondre aux tendances du moment caractérisées selon elle, par l’accroissement de la clientèle d’une part et les exigences nouvelles du marché d’autre part. « Vos capacités productives me semblent assez développées pour offrir aux ménages et aux acheteurs professionnels, une diversité de produits, haut de gamme, représentant les meilleures chances dans le cadre d’une compétitivité permanente », a-t-elle dit. Enfin, elle a exhorté les promoteurs ; professionnels de l’artisanat ; les visiteurs et les acheteurs à investir pour la création des micro entreprises et le développement des chaines de valeur des produits agricoles et pastoraux en s’inspirant de l’innovation de cette 11èmeédition : il s’agit des ateliers vivants de produits artisanaux qui sont installés par certaines exposantes, notamment : produits dérivés de l’arachide ; produits laitiers ; farines de céréale, farine de Moringa ; farine de niébé (danwaké).

Visiblement la domiciliation de salaires des enseignants contractuels, santé et éducation réunies, notamment, au niveau de Niger Poste, a de mauvais jours devant elle. En effet, chaque jour que Dieu fait, lors du paiement tardif des pécules et salaires, les contractuels sont malheureusement pris au piège que leurs tendent en complicité certains payeurs et responsables syndicaux. De quoi s’agit-il ? Le jour de paye par exemple et malgré la liste d’arrivée établie par les contractuels eux-mêmes au guichet, certains syndicalistes mal intentionnés qui méconnaissent bien la mission assignée à eux, se permettent maladroitement de monnayer les rangs, moyennent d’une somme allant de mille cinq cent (1.500) à 2000 mille francs CFA pour faire partie de la première liste et de mille (1000) à mille cinq cent (1500) francs CFA pour la seconde. La troisième liste quant à elle, de cinq cent (500) à mille (1000) francs CFA, en parfaite complicité avec certains agents de Niger-Poste. C’est une importante somme  que les deux magouilleurs collectent et partagent gracieusement en fin de chaque paye, en dehors de leurs salaires de fin de mois. Ces pratiques peu orthodoxes et d’un bas niveau, se produisent malheureusement au moment où les nouvelles autorités, font de l’éducation une préoccupation majeure et essentielle pour le développement socioéconomique et culturel du pays. Elles viennent cependant, saper la vision Bazoumiste, et ternissent l’image de Niger-Poste et de ses responsables. Ce n’est pas tout. Il y a un autre comportement ignoble auquel le gouvernement est invité à comprendre les bienfondés, afin de châtier désormais les auteurs et coauteurs. C’est notamment, lorsque certaines structures syndicales, collectent unilatéralement dès la veille, les cartes de certains contractuels favorables à leurs forfaitures, dans l’optique de toucher leurs salaires sous prétexte d’une quelconque procuration où ils prélèvent une somme de cinq mille (5.000) à sept (70000) franc CFA au retour, toujours en complicité avec certains agents de Niger-Peste, pardon, de Niger-Poste. C’est une véritable mafia qui ne dit pas son nom que l’on constate ce dernier temps entre certains syndicalistes et autres agents de Niger-Poste, relativement aux opérations de paiement des pécules et salaires des contractuels, sans que les autorités de tutelle ne réagissent. Or, ces contractuels n’oeuvrent pas pour le compte de Niger-Poste, plutôt, une simple question de domiciliation forcée de salaire et pécules très mal appréciée par ces derniers, compte tenue de la maltraitance et l’humiliation dont ils font l’objet. Sinon, comment comprendre que Niger-Poste refuse toujours, malgré le feu vert du Ministre des finances, de procéder sans la présence des syndicalistes au paiement des pécules et salaires des contractuels ? Niger-Poste et ces syndicalistes nous cachent quelque chose, que seule la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption (HALCIA), peut nous aider à découvrir avec un peu de volonté, car, cette immixtion des syndicalistes dans les opérations de paiement des pécules et salaires des contractuels, nuit gravement à la corporation et au pays tout entier.

Balkissa Ibrahima

Paludisme : Les services de santé débordés face à l’afflux des malades
Image d'illustration

Malgré ses conséquences socio-économiques, la Covid-19 (69 décès) n’aura pas inquiété les nigériens autant que les inondations (77 décès), encore moins le paludisme qui fait des centaines de morts dans le pays. Pour ainsi dire, parmi tant de maladies, le paludisme reste et demeure la première cause de morbidité au Niger. En effet, en 2019,  rien qu’à Niamey, plus de 500 pertes en vies humaines. Pour l’année en cours, on déplore 309 décès à Niamey, à la date du 7 octobre 2020.

Le constat en est suffisamment probant dans les formations sanitaires publiques et  les cliniques privées dans la capitale. Dans les halls d’attentes, d’accueil, à la caisse, les bancs sont tous occupés. Partout, les agents de santé sont « harcelés». Chacun se préoccupe du sien (patient), parent, ami ou connaissance, pour la plupart souffrant du paludisme. Le nouveau coronavirus n’est plus d’actualité. D’ailleurs, seuls quelques agents de santé portent la fameuse bavette. Les patients se distinguent plutôt par un bracelet de cathéter.

« Cette année, nous avons reçu beaucoup plus de cas de paludisme que les années précédentes. Sur plus de 150 patients par jour, en moyenne, environ 80% sont des cas de paludisme, dont aussi la moitié souffre de paludisme de forme sévère, avec souvent des anémies, ces temps-ci. Pour mieux s’y prendre, nous avons renforcé nos équipes, afin de prendre en charge avec plus d’efficacité, autant que faire se peut, les patients, malgré les petites situations de débordement. Les lits d’hospitalisation ne sont plus pris en permanence. Les patients s’alternent. Ce qui nous permet de traiter le maximum des personnes », confie un médecin à la clinique Lafia, qui lance plutôt son cri de cœur pour des dons de sang, afin de répondre promptement aux besoins des situations d’anémies.  

« Les cas de décès sont liés, surtout, au retard de la population à utiliser les services de la santé publique », déplore la directrice régionale de la santé publique de la région de Niamey, Mme Abdoulaye Mariama Moumouni Dioffo, au regard de la tendance plausible vers l’automédication contre le paludisme, comme l’illustre l’affluence devant les pharmacies dont, pour la plupart, sans prescriptions formelles des médecins. Elle estime que s’il y’avait un recours prompt aux services de santé, ces cas de décès auraient beaucoup plus diminué. Justement, beaucoup se sont orientés vers l’automédication ou les cliniques privées.

« L’année passée, il a été enregistré 189.609 cas de paludisme sur l’ensemble des structures sanitaires de Niamey contre 169.079 cas à la date du 7 octobre, en 2020», a déclaré la Directrice régionale de la santé publique, Mme Abdoulaye Mariama Moumouni Dioffo, pour qui la situation de cette année n’est pas aussi grave que celles connues dans le passé, après tous les efforts consentis par l’Etat et ses partenaires. Seulement, la forte affluence de ces jours-ci marquant le pic de la maladie donne l’impression que la situation est assez particulière.   

En matière de structures sanitaires, la région de Niamey compte un Centre Hospitalier Régional (CHR), un Hôpital de District,  62 Centres de Santé Intégrés et 5 Cases de Santé. Ces structures  qui assurent la prise en charge de toutes les maladies, y compris le paludisme, se sont, compte tenu du contexte de la pandémie de Covid-19 et d’inondations dont la région a été victime, réorganisées de manière prompte pour s’y prendre avec plus d’efficacité, selon la directrice régionale de la santé publique. C’est ainsi qu’au niveau du CHR Poudrière, avec l’appui des partenaires du secteur de la santé, l’extension au moyen de tentes commodes a permis d’augmenter la capacité d’hospitalisation.

Dans le même sens, l’Etat a fourni des efforts pour assurer la disponibilité et subventionner des produits de prise en charge du paludisme, outre la distribution gratuite des moustiquaires imprégnées dans le cadre de la prévention. « Toutes les structures sont approvisionnées de manière permanente en antipaludiques », rassure Mme Abdoulaye Mariam Moumouni Dioffo.

Par Ismaël Chékaré(onep)

09 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

Paludisme Maradi LutteVéritable problème de santé publique en Afrique, le paludisme est l’une des premières causes de mortalité dans notre pays. A l’instar des autres régions du Niger, la situation n’est pas reluisante à Maradi, et ce, en dépit de tous les efforts déployés par l’Etat et ses partenaires dans le cadre de la lutte contre cette pandémie. En période hivernale, la situation est encore plus grave. Toutes les tranches d’âges sont concernées.

Ainsi, sur l’ensemble de la région de janvier à août 2017, on dénombre 204.610 cas de paludisme dans la tranche de 1 à ans, dont 92 décès. Dans la tranche d’âge de 5 à 14 ans, on compte 48.256 cas, dont 51 décès. Chez les adultes (15 ans et plus), il a été dénombré 62.620 cas, avec 23 décès. Au niveau des femmes enceintes, les services techniques ont recensé 66.988 cas dont 9 décès. La tranche de 0 à 11 mois est la plus vulnérable, avec 74.427 cas pour 34 décès.

Au niveau des enfants, le nombre élevé de décès liés au paludisme s’explique principalement par le comportement des parents qui, au lieu de se référer à une formation sanitaire dès les premiers signes, préfèrent l’automédication, ce qui donne aux germes le temps de se propager et de compliquer la maladie. Or, le paludisme compliqué est mortel chez les enfants.

Depuis l’annonce des premiers cas au COVID-19 au Niger, on assiste à une stigmatisation (précisément sur les réseaux sociaux) des personnes touchées par la maladie. Cette attitude n’est pas sans conséquence, dans un contexte où les ‘’Fake news’’ prennent de l’ampleur. Face à ce comportement, Pr. Ibrahim Ali Touré, enseignant chercheur à l’université Abdou Moumouni et chef de département de médecine de cardiologie de l’Hôpital national Lamordé invite la population à plus de vigilance et à faire très attention aux fausses informations.

À occasion d’une opération de désinfection au niveau de l’hôpital National de Lamordé (Ex CHU), le chef de département de médecine de cardiologie a félicité les autorités du Niger pour les efforts qui sont en train d’être consentis et pour toutes les actions entrant dans le cadre de la lutte contre le COVID-19. «Un autre aspect qu’il faut saluer, c’est la prise en charge des patients. Cette prise en charge est réellement nécessaire et nous remercions l’Etat et ses partenaires pour les efforts», a-t-il dit. Pr. Ali Ibrahim Touré a par ailleurs interpelé certains citoyens qui se permettent d’envoyer des fausses informations sur les réseaux sociaux. «Il faut arrêter le climat de psychose dans la ville, où certains font des messages à travers les réseaux sociaux pour incriminer des gens ou des structures sous prétexte que des cas positifs ont été diagnostiqués dans la zone. Certains se mettent à instituer et à faire des messages   WhatsApp en abus à leur attitude pour incriminer telle structure ou même nommément des personnes, alors que c’est tout à fait faux. Il est tout à fait normal qu’un médecin voit des malades, donc dans ce cas, il faut que les gens fassent très attention. Ce n’est pas parce que les médecins traitent des patients que les gens vont se mettre à mentir et à faire des faux messages et déclencher une psychose inutile au niveau national», a-t-il expliqué.

La Coalition des Acteurs pour le Repositionnement de la Planification Familiale au Niger (CAR/PF) a organisé hier matin un panel de réflexion sur l’impact de l’instabilité politique sur les actions en faveur de la Santé de la Reproduction (SR) et la Planification Familiale (PF). Ce panel est animé par le président de la coalition M. Moussa Yaou. Il s’est agi au cours de cette rencontre entre acteurs de discuter des difficultés actuelles, faire des recommandations, identifier des pistes d’action pour l’élaboration des plans de contingence afin d’assurer la continuité des actions prédéfinies.

À l’ouverture des travaux, le président de la CAR/PF Niger a rappelé la situation alarmante du Niger née des évènements du 26 juillet 2023 causant ainsi des répercussions sur les actions de développement économique rendant la vie pénible aux couches vulnérables. « Depuis les évènements survenus le 26 juillet dernier, les Nations Unies ont décidé de suspendre toutes les opérations humanitaires menées au Niger. Le nombre de personnes nécessitant une assistance est passé de 1,9 millions en 2017 à 4,3 millions en 2023, selon le bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU », a relevé M. Moussa Yaou.

Il a expliqué la composition du panel avant de donner la parole aux cinq spécialistes présents pour apporter des éléments de réponses par rapport aux préoccupations relevées. Aussi, il y’a eu la présentation des principales actions en cours ou en perspectives en matière des DSSR avant les évènements du 26 juillet 2023 par les différentes parties prenantes et les panélistes présents, les conséquences immédiates ont été abordées, des pistes de solutions ont été suggérées. Parmi les actions suggérées par les panélistes, on note entre autres, la lutte contre les violences basées sur le genre et les mariages précoces, l’amélioration de la santé maternelle et infantile, la réduction des décès maternel et néonatal, le maintien de la jeune fille à l’école, l’inclusion des jeunes filles et femmes en situation de handicap, etc.

En ce qui concerne les conséquences liées à cette situation, les panélistes ont souligné plusieurs points. Il s’agit du ralentissement observé dans la mise en œuvre de plusieurs projets destinés aux couches vulnérables, de l’annulation des lois prédéfinies, du manque de financement des projets. À ce lot s’ajoutent les problèmes de conservation des produits, de l’augmentation des violences basées sur le genre (agression, viol, vol, coups, etc.), du ralentissement des activités en cours et des transactions prévues, les difficultés d’accès et d’approvisionnement du pays. A cela s’ajoutent l’arrêt des subventions des partenaires, l’arrêt de distribution de la PF dans certaines localités et les dégâts causés par les pannes d’électricité entrainant des pertes en vie humaine causées par l’insuffisance du matériel et le manque d’électricité permettant d’effectuer des opérations dans les formations sanitaires et la question épineuse de l’insécurité dans certaines zones rendant difficile les actions d’aide humanitaire.

Au terme des échanges, plusieurs suggestions ont été faites par les panélistes et les spécialistes du domaine. Ainsi, pour résoudre les difficultés rencontrées, il faut mettre l’accent sur le plaidoyer auprès des nouvelles autorités, des structures de haut niveau et accorder au moins 15% du budget national au domaine de la santé. Par ailleurs, il faut mettre des stratégies en place et créer un cadre idéal d’échanges avec les autorités afin de prioriser le secteur concerné. Également, les panélistes ont mis l’accent sur la création d’une cellule de communication efficace, un cadre formel de réorientation des actions à réaliser, mener une campagne de sensibilisation auprès des jeunes sur l’impact de cette situation sur les conditions de vie de la population, créer un cadre inclusif de la société civile et garantir une meilleure organisation des OSC afin qu’elles jouent pleinement leur rôle.

Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

 

Après l’ouverture officielle des travaux du colloque international sur l’IMAN Al-Maghili, une série de panels a été animée sous forme d’ateliers dans les salles de commission du centre international des conférences Abdelatif Rahal. A travers des sous thèmes riches et variés, les différents panelistes ont développé les idées véhiculées par l’iman Al-Maghili dans son pays (l’Algérie) et dans les autres pays d’Afrique qu’il avait visités. L’influence et la portée des écrits de l’Iman Al-Maghili ont fait tâche d’huile auprès des grandes personnalités musulmanes en Afrique et dans les cercles universitaires où, ses ouvrages continuent à être enseignés et à éclairer  plusieurs chercheurs sur la religion musulmane.

Dans la soirée du lundi 12 décembre 2022, plusieurs panels ont été animés dans la salle de commission N°1. Ils ont porté sur les sous-thèmes «l’iman Al-Maghili et ses influences dans la région du Kourara», présenté par le professeur Abdourahamane Al-Djouzi ; «l’iman Al-Maghili et sa doctrine sunnite» brillamment présenté par le professeur Mohamed Salim Abdel-Karim Al-Maghili ; «la complémentarité scientifique et ses impacts dans la formation des personnalités réformatrices : cas de l’iman Al-Maghili, exposé par Dr. Moustapha Ahmed Kambar ; «l’iman Al-Maghili comme rapporteur des hadiths sur les traces d’iman Assayouti», développé par Abdourahamane Hamadou et enfin «la place de la logique dans les ouvrages de l’iman Al-Maghili» présenté par Dr. Abdoul-Kadr Buarfa. Ces différentes communications ont été modérées par Abdourahamane Maïga, enseignant-chercheur à l’Université islamique de Say (Niger) par ailleurs Vice-recteur chargé des Affaires administratives et financières.

A l’issue de la brillante présentation des exposés, M. Abdourahamane Maïga a précisé que sur le premier sous-thème, l’orateur a expliqué l’impact de l’iman Al-Maghili dans la région du Kourara au regard des connaissances produites en termes d’ouvrages écrits. En effet, son héritage est vaste et plusieurs personnalités du monde musulman africain continuent de s’en inspirer. En plus, le présentateur a souligné que l’iman Al-Maghili embrasse divers domaines de la vie. Ce qui fait d’ailleurs la complexité de pouvoir véritablement cerner la dimension de ce célèbre érudit algérien et africain de façon générale. L’Iman Al-Maghili avait développé dans ses œuvres la gouvernance politique ; l’organisation et l’unité des sociétés africaines ; la nécessité de la recherche du savoir à travers une éducation de qualité ; l’économie et la loi islamique sur laquelle il était resté rigoureusement attaché.

En ce qui concerne le sous-thème «l’iman Al-Maghili et sa doctrine sunnite», le modérateur retient de l’exposé que la doctrine sunnite véhiculée par Al-Maghili repose sur le respect des courants religieux même si les interprétations islamiques diffèrent selon les écoles. La doctrine sunnite défendue par Al-Maghili met l’accent sur les valeurs de la religion musulmane telles que le partage de la connaissance ; la solidarité entre les fidèles musulmans et le rassemblement de ceux-ci pour le développement de l’Islam, une religion de paix, de justice, de concorde et de tolérance.

Par rapport au troisième sous-thème, il a fait ressortir la dimension savante de l’iman Al-Maghili. L’exposant a démontré que cet Iman dispose des connaissances dans plusieurs domaines. C’est pourquoi, il l’a qualifié d’un homme hors pair, un modèle de défenseur de la sunna. Il est allé jusqu’à dire qu’il était difficile d’avoir un homme disposant des connaissances pareilles à cette époque là en Algérie et dans le reste du continent africain.

Sur l’avant dernier exposé intitulé «l’iman Al-Maghili comme rapporteur des hadiths sur les traces d’iman Assayouti», il ressort que l’iman Al-Maghili a essayé autant que faire se peut d’imiter Assayouti dans ses ouvrages. Al-Maghili se réclame disciple d’Assayouti qui avait aussi marqué son temps à travers une production prolifique d’ouvrages.

S’agissant du sous-thème «la place de la logique dans les ouvrages de l’iman Al-Maghili», l’exposant a expliqué que contrairement à certains qui disent que la logique est une science qu’il ne faut pas apprendre, l’Iman Al-Maghili s’oppose et encourage l’enseignement de la logique dans la mesure où elle permet de distinguer le bien du mal et le vrai du faux. D’où la nécessité pour l’homme d’apprendre ce qui est bénéfique pour lui et éviter ce qui dérange la Oumah islamique.

 Hassane Daouda, (onep) Envoyé Spécial à Alger

Source : http://www.lesahel.org

Boubacar Ba Pr NigerFeu Pr Boubacar BaNé à Say et déclaré à Diapaga/Fada N’Gourma, Pr Boubacar Ba, à l’image de sa naissance suivie de la déclaration, n’est pas un Nigérien ordinaire mais un Africain convaincu. Après avoir terminé son cursus académique avec brio, l’ancien camarade de classe du profess eur Dan Dicko Dan Koulodo, a parcouru plusieurs pays africains dans le but de contribuer à l’enseignement et à la recherche des sciences en Afrique ; et au-delà, contribuer au développement scientifique de l’Afrique Occidentale Francophone à cette aube des indépendances. Premier recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, cet africain au destin exceptionnel qui compta parmi ses étudiants un certain Issoufou Mahamadou, devenu Président du Niger, est décédé le 19 avril 2013 àParis à l’âge de 7 8 ans

Parcours d’enfance

Le professeur Boubacar Ba, affectueusement appelé le Recteur, est né le 29 décembre 1935 à Say, puis déclaré a Diapaga/Fada N’Goura où son père a travaillé pour l’administration coloniale en tant que fonctionnaire. Dès l’âge de 5 ans et alors qu’il en fallait 8 ans pour entrer à l’école, il suivit son frère de 7 ans à l’école de Diapaga et finit par se faire accepter par le Directeur Ouédraogo, père de l’un des premiers polytechniciens de l’Afrique francophone, le ministre burkinabé Philipe Oué- draogo. Le Directeur d’école voyait surement dans l’entêtement de cet enfant de cinq ans, un courage né- cessaire dans l’apprentissage de tout bon élève. L’école de Diapaga ne pouvait instruire au-delà de la classe de CE2. C’est ainsi que, quatre ans plus tard, Boubacar Ba et ses camarades étaient obligés de partir à Fada N’Goura, à 210 kiomètres de Diapaga, pour s’inscrire en classe de CM1, puis en classe de CM2 un an après.

En 1946, le collège moderne de Niamey fut créé et incluait l’enseignement des langues. Boubacar Ba faisait partie de la première promotion de cette école qu’il inté- gra à l’âge de 11 ans. Il eut pour condisciples Dan Dicko Dan Koulodo, Gonimi Boukar, Hama Idé, etc! Après avoir fini la seconde, le niveau le plus élevé du collège moderne de Niamey, Boubacar Ba, Dan Dicko Dan Koulodo et Yahaya Abdou furent choisis pour intégrer le lycée Van Vollenhoven de Dakar, actuel lycée Lamine Guèye. Ils passèrent deux ans à Dakar, en compagnie d’élèves du Dahomey (actuel Benin), de la Guinée, du Niger et de la Haute Volta (actuel Burkina Faso). Dès son arrivée à Dakar, Boubacar Ba s’est affirmé comme un surdoué en Mathématiques. Apres une première année d’études supérieures à Dakar, il entre en classe de Mathématiques supérieures au lycée Hoche de Versailles puis en Mathématiques spéciales au Lycée Louis le Grand, où il était le premier africain à avoir été admis.

De la France à l’Afrique et de l’Afrique à la France

Agrégé de Mathématiques en 1958, Boubacar Ba devint Attaché de recherche au CNRS et pensionnaire à la Fondation Thiers où il prépara sa thèse. Après un an à l’Université de Princeton aux Etats-Unis, il revint à Paris comme Attaché de recherche au CNRS. Chargé d’Enseignement à l’Université de Rennes, il soutient sa thèse d’Etat en 1965 et devient Maître de conférences. Malgré toutes les opportunités qui s’offraient à lui à cette période, Boubacar Ba décida de rentrer sur le continent africain afin d’apporter sa contribution à l’enseignement et à la recherche. Ainsi, il passa de Dakar où il est Maitre de conférences, à Madagascar où il est nommé Professeur des Universités, puis Directeur du Service de Mathématiques et Directeur de l’Institut de Recherche en Enseignements des Mathématiques. En 1971, Boubacar Ba revint au Niger où il devient Directeur du Centre d’Enseignement Supé- rieur de Niamey. Ce centre deviendra en 1973, l’Université de Niamey avec lui à sa tête en qualité de premier recteur, d’où son surnom affectueux de Monsieur le Recteur. Il sera par la suite nommé Professeur à l’Université Nationale de Côte d’Ivoire à Abidjan où il encadre plusieurs étudiants africains. En 1992, il est nommé à l’Université Paris 13 où il exercera jusqu’à son départ à la retraite en 1995. Paris où la mort l’a surpris en 2013.

Un illustre fils du Niger doublé d’un grand africain

Malade, Professeur Boubacar Ba s’est éteint le 20 avril 2013 entouré des siens à Paris. Comme le suggérait si justement son ami le Professeur Abou TRAORE, le cas du Professeur Boubacar BA doit interpeller les dirigeants africains sur e traitement qu’ils doivent réserver à leurs cadres de hauts niveaux. Pour son Fils Laurent, Monsieur le Recteur était habité par des valeurs telles que le sens de la discipline, la fraternité et la générosité, l’esprit d’analyse et de discernement, le courage mais aussi le cœur à l’ouvrage, sans omettre l’humilité, l’honnêteté et le don de soi, valeurs qui font de nos jours défaut à nos société perturbées.

La parenté à plaisanterie est une pratique séculaire qui concerne une dizaine de groupes ethniques du Niger. Depuis la nuit des temps, elle est restée et demeure encore un mécanisme endogène de promotion de la cohésion sociale, de paix, de brassage culturel qui contribue bien souvent à désamorcer ou régler des conflits et des crises susceptibles de menacer la stabilité et l’entente entre les citoyens. La parenté à plaisanterie se présente sous diverses formes touchant à des  liens comme celui de sang, de la profession et de l’histoire commune ou même de la confession religieuse.

La parenté à plaisanterie est une valeur que nos ancêtres nous ont léguée depuis bien longtemps. Elle a plusieurs dimensions notamment familiales (le cousinage qui tire son fondement dans le lien de sang entre les enfants des frères et des sœurs) et la dimension intracommunautaire et intercommunautaire qui met en relation des communautés entre elles. A titre illustratif, au sein de la  communauté Haoussa, les Gobirawa et Katsinawa, les Gobirawa et Daourawa, les Adérawa et les arawa sont respectivement des cousins. Dans la communauté Zarma-sonrai où les Sonraï et les Zarma sont cousins entre eux. La liste n’est pas exhaustive.

En ce qui concerne la dimension intercommunautaire de la parenté à plaisanterie (entre les communautés ethnolinguistiques, l’on constate que des communautés ethnolinguistiques différentes entretiennent ce lien «sacré» à l’instar ceux existant entre les peulh, les Kanuri et les Arawa ; entre les touareg, les zarma-sonrai, les gobirawa et les gourmantché, ou encore entre les kanuri et les gourmantché etc. Il y a également la dimension professionnelle qui entre en ligne de compte dans la parenté à plaisanterie. A travers elle certains corps de métier ont tendance à plaisanter entre eux, à s’estimer mutuellement cousins à l’image des bouchers et des éleveurs, les marabouts et les chasseurs, les forgerons et les cordonniers etc. A ce niveau, il importe de souligner que cette forme de parenté se présente parfois différemment, selon les communautés.

La dimension confessionnelle de cette pratique est observée dans certaines localités à l’exemple des animistes et des marabouts. Chacun en fonction de la religion a tendance, dans la quête de l’harmonie, de la symbiose  entre les communautés,  à jouer et à plaisanter avec son prochain de l’autre bord. Il y a d’autres raisons qui, dans l’histoire, expliquent cette relation de cousinage. C’est la dimension historique. Par exemple les relations d’échanges commerciaux qui ont fait que les gens ont sympathisé et ont entretenu des relations exemplaires, il y a des relations qui sont nées de ce qu’on peut appeler des alliances à l’époque où existaient  des empires et royaumes. Les aïeux ont tissé des pactes de non-agression permanente avec les communautés voisines. Et quand il y a des petits conflits qui surgissent et pour mettre fin à ces conflits nos ancêtres ont imaginé la formule qui consiste à sceller un pacte qui fait des administrés desdits royaumes ou empires des parents à plaisanterie. C’est surtout à travers les actes ou liens sacrés des mariages intercommunautaires.

La richesse de la culture est à l’origine de tout. «Ce que nous sommes en tant que Nigériens, nous le sommes normalement par le biais de notre culture. Si nous sommes bons, c’est de notre culture que cela s’est développé et vice-versa. Elle est notre identité, tout ce que nous avons hérité de nos ancêtres continue à nous suivre. Même si on a tendance à abandonner certaines valeurs culturelles, ça continue à nous suivre, dans certaines de nos pratiques au quotidien. C’est toujours en lien avec notre culture que nous agissons, que nous posons des actes. Même avec la modernité qui nous vient d’ailleurs, il y a toujours un élément de notre culture qui revient et qui fait en sorte que nous  ne pouvons pas paraitre à 100% comme un occidental quelconque», a expliqué M. Madougou Barao, Enseignant Chercheur et Doyen de la Faculté des Sciences de l’Education à l’Université André Salifou de Zinder, qui mène des recherches dans les domaines de la Culture, surtout sur la question de la parenté à plaisanterie.

Du point de vue social, cette pratique permet de décanter l’atmosphère dans les relations humaines (entre les individus et entre les communautés). Aujourd’hui, il n’est pas rare de constater que dans la pratique, dans notre vie quotidienne, quand il y a un problème entre deux individus appartenant à deux communautés différentes, il suffit qu’une troisième personne vienne et décante la situation en se servant souvent de la parenté à plaisanterie. «L’accalmie qu’on a au Niger est donc liée à cette valeur culturelle. On est un peuple qui est tellement soudé à travers cette pratique», estime ce chercheur.

Sur le territoire nigérien presque chacun ou chaque communauté a au moins un parent à plaisanterie. «Il est clair que le problème intercommunautaire ne peut pas se reproduire au Niger car, cette pratique fait de nous des frères. Elle tire son fondement de la pratique du cousinage à plaisanterie au niveau familiale, qui unit les frères et sœurs issus de mêmes grands parents», a insisté M. Madougou Barao. Aussi, les communautés nigériennes sont ouvertes les unes envers les autres parce qu’aujourd’hui il y a les liens de mariage entre pratiquement toutes les communautés. Cet héritage est quelque chose qu’il faut conserver. Cependant, a déploré M. Madougou Barao, «au regard de la réalité ambiante de ce qui se passe actuellement, il y a toute une génération de Nigériens qui, peut-être, joue le jeu de la parenté à plaisanterie sans savoir pourquoi, de telle sorte qu’ils ont tendance à banaliser cela et avec le temps on risque de perdre cette valeur. Il est donc nécessaire de prendre cette valeur en compte dans le système éducatif nigérien en vue de la préserver».

Aïchatou Hamma Wakasso (ONEP)
Source : http://lesahel.org/

 

C'est l'histoire du voyage de Maiga Halido, douanier en poste à Dan Issa. Comme vous le savez, aux années 80, pour bien frimer, les jeunes cadres faisaient tout pour se payer, soit une moto CG 125 ou une Road Master. Et vous connaissez bien la fanfaronnade des cousins Maiga ! Pour faire plus Maiga,  Halido a payé une Road Master toute neuve, histoire d'impressionner les filles. Aussi, pour montrer aux parents qu'il n'est pas n'importe qui, il entreprit un voyage jusqu'à Sakoira, son village natal, bien sûr aux guidons de sa splendide Road Master !!!

Le voyage, une véritable odyssée, s'est bien déroulé jusqu'à l'étape de Dosso. En effet, arrivé au niveau du bar dénommé "Sous les palmiers", Maiga Halido s'arrêta pour la traditionnelle "pause soundou". C'est aussi l'occasion de montrer aux Dossolais qu'un grand Maiga possédant une grosse moto était de passage. Les cousins de Dosso l'accueillèrent avec tous les honneurs dus à un Maiga. Très touché par cette marque de respect et de considération, Halido proposa d'offrir un pot à ces "petits fils de Sofakolley" qui connaissent bien la valeur des Maiga...

Mais pour ça, il a dû laisser sa belle moto à la devanture du bar où elle était entourée par une bande de bambins très admiratifs. Donc, Maiga n'avait aucun souci à se faire pour la sécurité de sa prétendue Harley Davidson. Pourtant, une heure de temps après, notre Maiga qui a presque vidé ses poches à force de distribuer des bières à ces cousins qui le couvraient de tous les qualificatifs flatteurs, décida de poursuivre son voyage. Une fois dehors, surprise ! Il n'y a ni la moto, ni les bambins qui la contemplaient tout à l'heure !!!  Envolée (ou volée), la prestigieuse moto de Maiga ! Dire qu'il venait de l'acheter grâce à un crédit BDRN !...

Pris dans une forte déprime, Halido s'affaissa... Une fois sorti du coma, il reprit ses esprits et décida de jouer au vrai Maiga ! Alors, il marcha droit sur ses pieds jusqu'à l'esplanade en plein centre de la ville où il lança à gorge déployée ce vibrant message sur un ton de défi aux cousins de Dosso: 

 *" Population de Dosso, écoutez moi très très bien !!! C'est moi qui vous parle ! Moi, Maiga Halido, Maiga fils de Maiga, descendant de Sy et de Soni, petit fils de Harakoye Kangakoye, si dans 30 mn, on ne me ramène pas ma moto, wallahi Allah, aï zindirkoye, je vais devoir faire à Dosso ce que j'ai déjà fait à Tchibiri, quand les Bagobiri ont volé ma moto CG 125. Je ne blague pas fa ! Et ce n'est pas un petit mangeur de kopto qui va me faire peur, moi mangeur de kiérawou et dompteur de Karey tchi....Vous êtes prévenus !!!...".* 

Tout Dosso a entendu le vibrant et menaçant message de Maiga Halido. L'affaire a été portée jusqu'à la cour du Djermakoye de Dosso qui ordonna qu'on trouve la foutue moto et qu'on la remette illico presto à ce *"tonitruant Songhoizé qui menace les gens".* Les dogari de la cour n'eurent aucun mal à retrouver la moto qui était en train d'être lavée à la mare de Sofakolley par les mêmes enfants qui l'entouraient devant le bar. Ces derniers voulaient juste faire plaisir au "cousin roubeur". Aussi, c'est dans une ambiance empreinte de solennité que la fameuse bécane a été remise à Halido, avec de l'argent pour faire le plein de carburant,  par le Djermakoye de Dosso, lui-même !

Après les rires et les railleries, un dogari de la cour royale vint s'enquérir auprès de Halido Maiga.  *"Hey, cousin boro yamo, dis-moi irkoissé: qu'est-ce que tu as fait à Tchibiri quand nos cousins Bagoribiri ont volé ta CG 125 ?"* 

Halido Maiga:  *Ben ! En fait, j'avais menacé, mais rien n'y fit ! Finalement j'étais rentré chez moi à pied, le casque à la main. Qu'est-ce que je pouvais faire ?....* 

 *Assane Soumana, pour Cousinage  100*

Farmo Moumouni Nous étions privés de la parole du chef, de cette parole qui engage, qui éclaire et explique, de cette parole qui apaise et rassure. Les jours, les semaines, les mois se sont écoulés, nous désespérions.
Puis, il y a eu Paris. Le Paris de de Gaule, de Maurice Thorez, de Merleaux Ponty, le Paris des grands orateurs. Paris est un lieu de discours, Paris est un lieu d’écoute. À Paris, les orateurs français sont chez eux, ils s’adressent aux Français, en étant chez eux. Ils parlent aux Français. Paris est une tribune, Paris est un porte-voix. À Paris viennent aussi les orateurs étrangers, laissant derrière eux leurs audiences, leurs peuples qui quémandent quelques propos.
Mais Paris libère la parole. Peu importe que l’audience soit ailleurs. Paris c’est Paris, et on écoute Paris. On l’écoute partout, même au Niger, à Niamey, à Say, à Zinder, à Ouallam, à Daykaina, à Kollo, à Tillabéry, au fond des prisons.
Paris nous informe sur nous-mêmes, nous renseigne sur nos propres affaires. Merci ville-lumières.
Nous savons à présent que notre Constitution ne sera pas triturée, que le locataire du palais ne briguera pas un troisième mandat. Mais le texte fondamental de 2010 nous l’a dit déjà. Oui, mais il s’agit d’une confirmation irrévocable. Parole de Paris!
Qu’apprenons-nous encore de la capitale française? Qu’il y au Niger une société civile politique. Cette société civile politique est bicéphale, elle a une tête démocratique, et une tête putschiste. Ah! Cette société est vraiment un monstre hybride. Pour être un monstre normal, il aurait fallu qu’elle ait en même temps une tête représentant la démocratie (qui est un régime politique), et une tête façonnée dans un autre régime politique (aristocratie, despotisme, monarchique ou autre). Elle a des têtes appartenant à des genres différents. C’est en cela que la société civile nigérienne est un monstre abominable.
Quoiqu’il en soit, ceux qui s’en réclament, et qui ont été arrêtés, ne l’ont été ni parce qu’ils appartiennent à la tête démocratique ni parce qu’ils appartiennent à la tête putschiste, mais parce que les derniers voulaient manifester à minuit. Minuit, c’est l’heure du mystère.

eUn nouveau pavillon financé par le groupe Cominak-Somaïr-Orano Mines est inauguré ce mercredi 12 février 2020. Ce bâtiment vient renforcer les capacités d’hospitalisation de l’unité de dialyse de l’hôpital Amirou Boubacar Diallo de Lamordé. Il a une capacité de 34 lits avec 2 salles de garde, un bureau du major, une salle de staff, une d’attente des patients, une autre de ponction biopsie rénale, de deux toilettes pour le personnel, quatre toilettes pour les patients et d’un magasin de stockage des consommables de dialyse.
La cérémonie d’inauguration est présidée par la première Dame Dr. Lalla Malika Issoufou, présidente de la Fondation Tattali Iyali et marraine de l’Association des insuffisants rénaux et hémodialysés du Niger en présence de la ministre de la Population assurant l’intérim du ministre de la Santé Publique, du directeur du réaménagement, responsabilité sociétale et communication d’ORANO Mines, M. Gilles RECOCHE, des responsables d’ORANO Mines, des responsables du groupe NIPRO Europe et de plusieurs hautes personnalités.
En procédant au dévoilement symbolique de la plaque du pavillon, la première Dame Dr. Lalla Malika Issoufou a indiqué que l'insuffisance rénale chronique ou maladie rénale chronique est un problème de santé Publique au niveau mondial. Diverses maladies transmissibles et non transmissibles entraînent des complications rénales. Selon elle plusieurs efforts ont été accomplis par les autorités du Niger et ses partenaires notamment ORANO Mines et NIPRO EUROPE pour le rehaussement du plateau technique du service de la néphrologie-hémodialyse qui est le centre de référence de la prise en charge des maladies rénales dans le pays. La première Dame Dr. Lalla Malika Issoufou a en outre salué le partenariat qui existe entre l’hôpital Amirou Boubacar Diallo, NIPRO EUROPE et ORANO Mines qui a permis la réalisation du bâtiment et les autres réalisations annexes.
Le directeur du réaménagement, responsabilité sociétale et communication d’ORANO Mines, M. Gilles RECOCHE a rappelé qu’en 2017, une dotation au centre de néphrologie et de dialyse en matériels biomédicaux a été assurée, suivie en 2018 du financement de la formation de 10 médecins aux techniques de fistules artérioveineuses. Selon lui ces soutiens réaffirment l’engagement des sociétés minières à contribuer l'amélioration des conditions sanitaires des populations.
Il devait souligner qu’ORANO Mines et les sociétés minières SOMAÏR et COMINAK dont l'engagement va bien au-delà de l'activité industrielle, ont développé au fil des ans une politique ambitieuse visant à promouvoir l'accès aux secteurs sociaux de base notamment la santé au profit des populations, aussi bien dans les zones d'implantation des sites de production que dans le reste du pays.

Niandou Ibrahim 01 Aux hommes champions : c’est vous qui êtes dans le vrai.
Au Niger, les relations des femmes avec les pouvoirs et avec les espaces des pouvoirs sont appréciées diversement, selon les circonstances en question et les référentiels historiques, politiques, sociaux, religieux…du milieu et des personnes en présence. Chaque fois qu’une femme a pris un pouvoir au Niger, quel qu’en soit l’échelle et l’époque, des lignes ont bougé et de la salive a coulé. Chaque émergence extraordinaire d’une femme est tantôt applaudie, tantôt houspillée, mais n’a jamais laissé l’opinion indifférente. Pourquoi donc tant de passion vis-à-vis de l’apparition (somme toute logique) des femmes dans les espaces d’influence ? Comment est perçue et traitée la conquête de ces espaces par les femmes, notamment dans les partis politiques ? Quelles leçons en tirer ?

Statistiquement, les femmes représentent plus de la moitié de la population du Niger (50,3% selon le rapport du recensement général de 2013, INS). Les études antérieures exhibaient à peu près les mêmes proportions, sinon d’avantage aux femmes. L’Islam, la religion majoritaire au Niger, donne d’immense champ de pouvoir aux femmes. Ces donnes devront suffire à elles seules pour garantir une omniprésence des femmes, partout et en tout, dans la gestion de la cité. Pourtant, tous les arguments possibles sont érigés, au fil de l’histoire, pour tenter de les tenir loin, le plus loin possible des centres de la gouvernance, dès qu’il y a un enjeu de visibilité, de gains financier, matériel, politique ou social. Etre femme apparait en soi comme un handicap à la réussite politique au Niger. On aurait dit que cette ardeur (d’in-équité de genre) s’inspire plus de l’histoire de la France post-révolution (jusqu’à la 2e guerre mondiale) plutôt que de l’histoire du Niger et de l’Islam. Quel qu’en soient l’ampleur et les ancrages historiques des thèses et dénégation qui soutiennent cette volonté de relégation des femmes en seconde zone, on constate, en les scrutant de prés, qu’elles (les thèses) ne tiennent pas solidement. Mieux, de nombreuses voix s’élèvent pour démontrer que le silence des savants porte autant de responsabilités en cette injustice, que le bruit exalté de ceux qui ne savent mais s’expriment. Les phénomènes contemporains de réplication (des velléités) de marginalisation des femmes dans les espaces publics sont difficilement défendables mais ses adeptes semblent fournir plus d’énergies à les justifier. Parmi les espaces publics actuels d’expression et de gestion, on compte les sphères de la société civile nationale et locale (institutions communautaires), des structures gouvernementales, des médias (y compris réseaux sociaux), des partis politiques et cadres assimilés, etc Partout en leur sein, on continue de façon diverse, délibérément ou inconsciemment, de prôner le silence de toute tonalité divergente des mères ; l’obéissance absolue des sœurs (faisons la différence entre respect et obéissance), la servitude éternelle des filles. On s’investit becs et ongles à maintenir aveuglement des privilèges phallocratiques (patriarcaux) et ancestraux; On duplique inconsciemment des stéréotypes malsains ; on prétexte la religion pour écraser celles qui nous ont tous enfanté ; on réplique les causes des misères sur nos filles ; on participe à ce qui semble être le plus grave crime contre l’humanité qui ait pu se faire. Les partis politiques, au vu et au su de tous, deviennent petit à petit le pire réceptacle de cette culture nauséabonde de ségrégation. Les partis politiques devront être parfaits sur ce terrain de la culture de l’équité et de l’égalité entre toutes les diversités nationales. Paradoxalement, ces espaces de tous les espoirs réunissent et tolèrent l’ensemble des épars, évidents et révoltants facteurs de cette horrible discrimination. Les injustices à l’égard des femmes ne sont certes pas une invention des partis politiques mais ces derniers restent critiquables non seulement pour leur (les injustices) maintient mais également pour leur exacerbation. Ils ont deux circonstances aggravantes : Les partis politiques doivent être des espaces d’apprentissage et de culture de la démocratie et de l’égalité citoyenne d’une part. D’autre part, les partis politiques se targuent tous d’avoir des projets de défense des droits humains dans la besace. Comment alors comprendre qu’ils tolèrent et/ou entretiennent cet abus ? Si les nigériens avaient opté pour un autre régime que celui dit démocratique, le débat ne se serait posé. On saurait que ce serait une autre force que les desiderata des citoyens qui imposerait ses choix dans la gouvernance du pays. Encore qu’aucun type de régime connu, aussi affreux soit-il, n’ait encore brandi de l’anti-féminisme comme projet politique. Nous avons choisi un état d’égalité des citoyens donc nous n’avons pas le droit de continuer à assister, comme impuissants, à cette aberration inhumaine. Sur 9 élections législatives étalées de 1970 à 2016 (manque les données de celles de 1996), on constate que le taux moyen de femmes élues est inférieur à 10% et, malgré les 13 et 17% respectivement en 2011 et 2016, n’a jamais atteint 20%, et même avec le bond lié à l’application de la loi sur les quota (Nom donné à la loi n° 2000-008 du 07 Juin 2000 et son l’article 3 alinéa 2 qui dispose que « Lors de la proclamation des résultats définitifs, la proportion des candidats élus de l’un ou de l’autre sexe, ne doit pas être inférieure à 10% ». On devrait tous se sentir coupable de constater que le groupe social majoritaire au Niger n’a jamais atteint le quart de présence à la représentation nationale !!! J’accuse la représentation nationale de n’avoir pas pris les dispositions (et c’est de son pouvoir) pour imposer la justice de la présence équitable des femmes en elle.

Une cérémonie de passation de charge s’est déroulée hier matin, au centre régional AGRHYMET (CRA) entre le Dr. Souleymane Ouédraogo et le Dr. Mahalmadoun Hamadoun Maiga respectivement directeur sortant et entrant. Cette cérémonie présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture Dr. Garba Yahaya, a pour but d’investir dans ses nouvelles fonctions, le nouveau directeur du centre régional AGRHYMET. C’était en présence du Secrétaire exécutif du CILSS, Dr. Abdoulaye Mohamadou et des anciens collaborateurs du directeur sortant.

Cette cérémonie intervient deux mois après la 56ème session ordinaire du Conseil des ministres du CILSS tenue le 12 Novembre 2021 à Ndjamena, capitale tchadienne.

Procédant à l’investiture du nouveau directeur général du CRA, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture a rendu un vibrant hommage au directeur sortant pour ces années de service accompli dans la loyauté et l’intégrité. Il a cité à titre d’illustration quelques une des réalisations phares du directeur sortant dont l’endossement du centre régional AGRHYMET comme centre climatique régional pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel par la CEDEAO , l’arrivée prochaine du programme de renforcement de la résilience des systèmes alimentaires  en Afrique de l’ouest  (FSRP) financé par la Banque mondiale, la régularisation du titre foncier du siège de l’AGRHYMET dont la

valeur est estimé à plus de 80 milliards de FCFA et la mise en place d’outils déterminants comme le Géo-portail et la bibliothèque numérique du CILSS. Pour le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Dr. Souleymane Ouédraogo a su maintenir une expertise scientifique de qualité et entretenir un esprit d’équipe, de cohésion et de solidarité agissante au sein de l’ensemble du personnel ce qui en somme ne pourrait que magnifier ses résultats.

Dr. Garba Yahaya a ensuite fait une brève présentation du nouveau directeur du CRA qui a-t-il dit est un homme nanti de qualité et d’une riche expérience professionnelles. Il a ajouté que Dr. Hamadoun Mahalmadoun Maiga a exercé durant plusieurs années au sein de l’institution CILSS. Après lui avoir rappelé que les défis qui se présentent au nouveau directeur demeurent importants, il l’a rassuré de l’appui total et de l’entière disponibilité du ministre de l’Agriculture pour toute sollicitation concourant à la réussite de sa mission.

Le secrétaire exécutif du CILSS a également intervenu pour féliciter Dr. Souleymane Ouédraogo pour avoir su tenir haut le flambeau et insuffler une nouvelle dynamique à la maison AGRHYMET durant son mandat et ce malgré le contexte très difficile qui prévalait lors de sa prise de fonction en 2018. Il a ensuite a fait savoir que la nomination du nouveau directeur du CRA est le résultat d’une consécration, fait d’abnégation et d’une loyauté sans faille aux missions du CILSS qu’il a défendues avec engagement et dans la transparence totale. Il lui a ensuite notifié que sa mission devrait permettre de renforcer le leadership du CRA afin de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à l’augmentation de la production agricole dans les Etats membres du CILSS et de la CEDEAO, l’amélioration de la gestion des ressources naturelles et la lutte contre les effets du changement climatique de la région du Sahel et de l’Afrique de l’ouest tout en assurant une formation de qualité au profit des acteurs du développement.

Pour sa part, le directeur général sortant du CRA a fait une synthèse de la situation du centre régional AGRHYMET de son arrivée en 2018 à aujourd’hui en 2021. En effet, a-t-il expliqué la situation du centre était peu reluisante mais grâce à la collaboration de tous, ils ont su braver les obstacles et redonner ‘’vie ‘’ au CRA.  En témoigne a soutenu Dr. Souleymane Ouédraogo, les résultats obtenus parmi lesquels le passage de la dette sociale de 300 millions FCFA en 2018 à 100 millions de FCFA en 2021, une situation apaisée avec l’arrivée de plusieurs projets et conventions en cours d’exécution, le salaire régulièrement payé… Il a donc remercié tout le personnel pour ces années d’accompagnement sans faille et a souhaité un bon vent au nouveau directeur général du CRA.

Le nouveau directeur du CRA/AGRHYMET Dr. Mahalmadoun Hamadoun Maiga, est titulaire d’un doctorat de 3ème cycle en géographie. Il a exprimé son engagement à travailler sans relâche avec l’ensemble des acteurs afin de relever les défis.

En amont de ces interventions il y en a eu des témoignages et de remise de présents par le personnel du centre régional de l’AGRHYMET. Ce dernier a également rassuré le nouveau directeur quant à sa disponibilité pour hisser encore plus haut AGRHYMET CCR-AOS en particulier et le CILSS en général.

Rahila Tagou(onep)

21 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le vendredi 4 septembre dernier a eu lieu à la Circonscription Militaire de Niamey,  la cérémonie de passation de commandement, entre le colonel-major Oumar Doro, commandant de la Circonscription Militaire de Niamey sortant et le colonel Mamane Sani Kiaou qui prend désormais le commandement de la circonscription militaire de Niamey. Etaient présents à cette cérémonie, le Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre,  le Général de brigade  Saydou Bagué.

En prononçant la formule rituelle consacrant le temps fort de cette passation de commandement, le Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, le Général de brigade  Saydou Bagué a invité les sous-officiers et les militaires du rang de la circonscription militaire de Niamey d’obéir aux commandements du colonel Mamane Sani Kiaou. « Sous-officiers, militaires du rang de la circonscription militaire de Niamey, de par le Président de la République, Chef Suprême des Armées, vous reconnaitrez désormais, pour votre commandant de circonscription militaire, le colonel Mamane Sani Kiaou. Vous lui obéirez à tout ce qu’il vous recommandera pour le bien du service, l’exécution du règlement militaire et l’observation des lois », a dit le Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre, le Général de brigade Saydou Bagué.  

Le nouveau chef de la circonscription militaire de Niamey, le colonel Mamane Sani Kiaou est âgé de 48 ans, marié et père de trois garçons. Il a successivement effectué des formations dans plusieurs pays dont, une formation d’Officier d’Active au Burkina Faso de 1994 à 1996, une formation de base pour Officier de Transmission en Côte d’Ivoire de 1997 à 1998, une formation de base pour Officier d’Infanterie en Chine de 2000 à 2001, etc. En 2014, il obtient son Brevet d’Etude Militaire Supérieure à Paris.

Le colonel Mamane Sani Kiaou a par ailleurs occupé plusieurs fonctions dans l’armée nigérienne dont entres autres, commandant de compagnie d’instruction au groupement d’instruction de Tondibiah, Chef de Division Coopération du Ministère de la Défense Nationale du Niger, Milob en RDC de 2010 à 2011, Commandant du 72ème et 23ème Bataillon  Interarmées, Comzone 8 de Dirkou du 15 juillet 2016 au 31 mai 2020, etc. Aujourd’hui, colonel Mamane Sani Kiaou est à la tête de la circonscription militaire de Niamey.

Abdoul-Aziz Ibrahim Souley (onep)

 
09 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

Le nouveau patron de la Garde Nationale du Niger (GNN), le Colonel-major Midou Guirey, est rentré officiellement dans ses fonctions, hier matin, au camp supérieur Abdou Garba de Niamey. Le Haut-Commandant entrant a réçu le fanion du corps des mains du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley, à qui l’a rendu, peu avant, le Haut-Commandant sortant, le Colonel Sidi Mahamadou.  

Les officiers, sous-officiers et tous les éléments de la Garde Nationale du Niger sont désormais sous les ordres du Colonel-major Midou Guirey, nommé par décret pris en Conseil des Ministres le 22 juin dernier  remplacant ainsi le Colonel Sidi Mahamadou. Le nouveau patron du corps est secondé par le  Colonel Ahmed Sidian, à la tête du commandement.        

Né le 1er janvier 1966 à Yellou (Dosso), Midou Guirey est marié et père de 9 enfants. Il a intégré le corps, de la Garde Républicaine à l’époque, en 1988, deux ans après l’obtention de son Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) à Gaya. Midou Guirey obtint un baccalauréat série A4 à Diffa, en 1989. Après s’être inscrit à l’Université Abdou Moumouni de Niamey en 1992, il est admis au GMIA de N’Djamena (au Tchad), 3 ans plus tard. L’année qui a suivi, Midou Guirey a porté son premier grade d’officier (sous-lieutenant), et occupa une première responsabilité, pas de moindre, car il assurera le commandement du centre d’instruction de la Garde Républicaine (en 1997). Lieutenant à partir de 1998, l’officier est admis à l’Ecole Supérieure de Gendarmerie de Kokodi à Abidjan en Cote d’Ivoire, dans la même année.

Après avoir fréquenté l’Ecole de Perfectionnement de Gendarmerie d’Awé (Cameroun), Capitaine, Midou Guirey a été Commandant de groupement de Niamey, en 2003. Il est devenu ensuite Commandant de région Niamey-Dosso-Tillabéri des Forces Nationales d’Intervention et de Sécurité (FNIS). Diplômé de l’Ecole d’Etat-major à l’EMIA de Yaoundé au Cameroun (2007), l’homme au commandement des régions Tahoua-Maradi devint Chef d’Escadron avant d’être Commandant du Bureau des Opérations de la Statistique et de la Formation des FNIS durant la période 2008-2010. L’homme aujourd’hui à la tête du Haut commandement de la Garde Nationale du Niger est à tout point de vue rompu à la tâche pour, non seulement avoir assuré la responsabilité (intérim en 2010 puis en second de 2011 à 2014) mais aussi et surtout pour ses qualités d’un homme de la situation dans un contexte sécuritaire décisif. En effet, Midou Guirey est outillé sur la riposte anti-terroriste et analyse et planification. Il a une expérience du théâtre des opérations nationales et multinationales. Lieutenant-colonel en 2012, ensuite Colonel en 2017 avant de porter son galon actuel de Colonel-major depuis janvier 2022, il est Grand-Croix dans l’Ordre National du Niger et Grand-Croix dans l’Ordre du Mérite du Niger. Le Colonel-major Midou Guirey est aussi aguerri en sécurité des installations vitales, maintien de l’ordre, officier de police judiciaire et de renseignement, et au triptyque Paix-Sécurité-Développement.

Ismaël Chékaré(onep)