La responsable du ministère de la santé publique souligne la gratuité de la contraception au Niger ainsi que les avancées enregistrées malgré certaines réticences. Aujourd’hui, avec les multiples campagnes de sensibilisation, la population est en train de comprendre l’enjeu de cette politique. Ainsi, « au cours de l’année 2018, nous avons mené une campagne de sensibilisation dans la région de Diffa. Nous avons enregistré beaucoup de nouvelles utilisatrices et cela nous a permis de rehausser le taux d’utilisation de la PF dans cette région. Nous avons mené aussi des campagnes de sensibilisation dans la région de Maradi. Nous avons sillonné tous les départements, les villages de cette région pour sensibiliser les femmes et les amener à comprendre l’importance de la PF pour leur bien-être et celui des enfants.
Pour les produits contraceptifs, nous n’avons pas de problèmes. Ils sont disponibles jusque dans les villages. Nous avons des relais qui distribuent la contraception par voie orale. Les difficultés existent surtout au niveau de la population elle-même. Certains confondent aujourd’hui encore PF et limitation des naissances. Nous travaillons pour expliquer à la population que la PF, c’est l’espacement des grossesses. Qu’il ait au moins deux ans entre deux grossesses pour le bien-être de la femme et de son enfant. Nous mettons à contribution les maris, les chefs religieux, les chefs coutumiers qui nous aident dans cette sensibilisation » explique la responsable du ministère de la santé publique.
Idé Fatouma
21 août 2019
Source : http://www.lesahel.org/