Société

Après quelques années de répit, la ville de Niamey semble renouer avec les inondations. En effet, depuis celles importantes enregistrées en 2012, une certaine accalmie a été observée jusqu’au mois d’août 2019. Même si les autorités ont alerté, elles n’ont pas pu empêcher la survenue du phénomène. En effet, le jeudi 29 août dernier, le gouverneur de Niamey a, à la suite d’une réunion avec les différents services techniques, animé un point de presse pour informer les populations en particulier celles résidant dans les zones inondables, sur les risques d’inondations. Et la nature a donné raison au gouverneur Issaka Assane Karanta. Le niveau des eaux du fleuve Niger a continué à monter, atteignant la côte de 630cm pour un débit de 2614m3/s au niveau de la station de Niamey, un niveau largement au dessus de la côte d’alerte rouge qui est de 622cm pour un débit 2512m3/s, à la date du Samedi 31 août dernier selon la Direction de l’hydrologie au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Certaines digues de protection (celle de Saga dans l’arrondissement communal Niamey 4) ont commencé à montrer des signes de faiblesse. C’est le branle bas du côté des autorités. L’arrondissement communal 5, habituellement concerné par le phénomène n’y échappe pas cette fois encore. Les premiers à payer le prix fort sont les habitants des quartiers Kirkissoye et surtout les exploitants des périmètres rizicoles de Saguia. Depuis dimanche dernier, leurs rizières sont submergées par les eaux du fleuve.

Dimanche matin, les résidents voisins du périmètre de Saguia tentaient de protéger leurs habitations en plaçant des sacs de sables. Mais, cela n’a pas suffi face à la force des eaux. Quelques heures ont suffi pour que certaines habitations situées en contrebas du pont reliant les quartiers Kirkissoye et Saguia soient envahies par les eaux. En effet, le lit du fleuve est monté de 638 cm dans la matinée du dimanche 1er septembre même,s’il a baissé de 4 cm dans la soirée (pour se situer à 634 cm) selon les relevés de la Direction de l’Hydrologie.

Alertés, les services de la Ville de Niamey imaginent et lancent une solution ponctuelle qui consiste à construire, à partir d’une station service, une route latéritique servant en même temps de digue, pour atteindre et protéger les maisons voisines du périmètre rizicole de Saguia.

Depuis quelque temps, Moov Niger est devenue Moov Africa, une mutation de forme qui annonce toutefois l’ambition pour cet opérateur de téléphonie cellulaire de devenir un géant continental. Pour consacrer cette mutation, la société a fait une campagne de communication et toutes les rues de Niamey notamment ont été placardées de belles affiches géantes. Seulement, il y a un hic. Les belles intentions et projets n’ont pas manifestement bénéficié du leadership managérial qu’il faut pour favoriser l’éclosion de la dynamique interne indispensable. Selon un confrère, les ambitions affichées n’ont pas résisté aux façons de faire de Moustapha Dadi, le tout nouveau directeur général nommé par la maisonmère pour relever ce défi. De fait, l’entreprise semble aller à vau-l’eau, perdant progressivement des parts de marchés importantes. De second derrière le leader du marché, il y a trois ans, Moov Africa est en train de péricliter. Et si les désagréments techniques subis par la clientèle en est pour quelque chose, ils ne constituent toutefois que la face immergée de l’Iceberg, la manifestation grossière d’un management aléatoire qui risque, à terme, de conduire Moov Africa vers des situations catastrophiques.

Un climat délétère et non propice au développement interne de l’entreprise

On le sait depuis toujours, pour réussir sa mission, un manager doit préalablement se préoccuper de la culture d’entreprise, travailler à la construire ou au besoin à la reconstruire et à la faire partager par l’ensemble des membres de l’entreprise.Or, selon des informations recueillies dans les milieux de la régulation du secteur, s’il y a un opérateur qui est en perte de vitesse, c’est bien Moov Africa et cela se justifie nettement par le climat interne qui prévaut depuis que Moustapha Dadi a pris les rênes de la société. Il a tout bouleversé, privilégié la confrontation avec le personnel là où le dialogue est de mise. Tout le monde est angoissé et paniqué car personne n’est à l’abri d’une rétrogradation de la part du directeur général. S’agirait-il pour lui de noyer ses erreurs, ses défaillances, ses échecs ? On l’ignore pour le moment. Ce qui est en revanche sûr, la démotivation est totale au sein de l’entreprise et à la limite, le personnel s’interroge sur la vocation de l’entreprise. L’ambiance de travail est morose et chacun se méfie de l’autre. Les méthodes utilisées par le directeur général pour casser la grève de mai 2018 en sont pour quelque chose. Au lieu de dialoguer avec le personnel pour trouver un compromis utile pour Moov Africa, il a choisi de diviser pour mieux régner. Des têtes ont été écourtées, de nouvelles, promues. S’il semble avoir gagné, le directeur général n’a toutefois pas apporté une solution durable et fructueuse pour l’entreprise. Il a choisi de fragiliser le personnel, au départ compact et solidaire alors que le problème reste entier. Les primes de logement, qui étaient au centre des revendications du personnel restent toujours inchangées, avec leur monstrueux fossé entre cadres marocains et nigériens. Les premiers bénéficient d’un montant compris entre 900 000 FCFA et 1 800 000 FCFA tandis que les seconds sont plafonnés entre 15 000 FCFA et 45 000 FCFA. De quoi créer des frustrations légitimes et démotiver les agents.

Le directeur général, Moustapha Dadi, a même refusé d’obtempérer à une décision de justice

En rétrogradant les uns pour faire monter les autres en grade et en traitements salariaux, Moustapha Dadia créé un climat de méfiance entre les agents et cassé l’élan de solidarité, plutôt une valeur qu’il aurait dû consolider et renforcer. Les droits du personnel sont piétinés. Pour preuve, lors des premiers mouvements de grève, Moustapha Dadi a recouru à des travailleurs temporaires pour remplacer les agents permanents. Il a bien accepté, à un moment, d’ouvrir des négociations directes avec les délégués du personnel, mais il n’a jamais signé le protocole sur lequel les parties sont tombées d’accord. Pire, en octobre 2020, le juge des référés a condamné la direction générale de Moov Niger afin que cesse immédiatement le recours aux travailleurs temporaires, sous astreintes de 5 000 000 FCFA de retard par jour, le sieur Dadi refusa d’obtempérer et poursuivit l’utilisation des agents temporaires.

Plus personne ne comprend les démarches et procédures de Moustapha Dadi, y compris dans le rang de ceux qu’il a utilisés pour briser la solidarité du personnel. Tandis qu’il chante que la société va mal, il recrute de nouveaux agents. Son langage, ses discours vis-à-vis du personnel, sont carrément décevants, selon une source. Et pendant qu’il démotive et démobilise par un discours mal-à-propos, la qualité du réseau et la satisfaction du client devient de plus en plus problématique.

Laboukoye

Télé-Sahel, la télévision publique nigérienne a sans aucun doute une bien bizarre logique d’information. Le professionnel est-il encore de rigueur dans cette maison d’information. Hier, elle a surpris plus d’un, pour ne pas dire qu’elle a profondément choqué les Nigériens en accordant la primauté du passage à une audience de Bazoum Mohamed avec l’ambassadeur de France alors que, dans l’après-midi de ce jour, mardi 13 avril 2021, un incendie a causé la mort d’une enseignante et de 21 élèves de l’école primaire de Pays-bas, un quartier qui a vu le jour, il y a quelques années, dans la zone aéroportuaire. A-t-on besoin d’être professionnel pour savoir que l’information, c’est d’abord la mort de ces jeunes âmes innocentes avant une audience si classique qu’elle est devenue de la routine protocolaire ?
LKY

Fan Patrouille Ayorou NigerAprès l'embuscade du Niger qui a couté la vie à quatre soldats américains et cinq Nigériens, de nouveaux éléments viennent contredire la version officielle des Etats-Unis. Selon un récit détaillé publié par la chaîne ABC citant des sources militaires nigériennes et des services de renseignement américains, il s'agissait en réalité d'une mission de combat.
Selon la version officielle du chef d'état-major américain, il s'agissait d'une simple patrouille de reconnaissance. Douze soldats américains des forces spéciales et trente Nigériens revenaient du village de Tongo Tongo près de la frontière malienne lorsque leur convoi a été attaqué par une cinquantaine de jihadistes de la branche locale du groupe Etat islamique.
Mais d'après le récit de la chaîne ABC, la réalité serait bien différente. S'il s'agissait en effet d'une mission de reconnaissance au départ, en cours de route, l'objectif est devenu beaucoup plus offensif : capturer « mort ou vif » un chef jihadiste de l'EI identifié sous le nom de code Dadou.
« Ils devaient faire l'aller-retour dans la journée, explique une source du renseignement américain à ABC, mais ils sont restés tellement longtemps, car la mission avait changé, qu'ils ont été remarqués et attaqués ».

Plusieurs médias et journaux français, le Parisien, LCI, AFP, France 2, le Point, et bien d’autres, ont relayé l’information à la minute du décès de Jean-Paul Belmondo. L’acteur s’est éteint le lundi 6 septembre à Paris, à l’âge de 88 ans, a annoncé ce lundi son avocat, M Michel Godest. Une personnalité hors norme à la carrière exceptionnelle disparaît. Accroché à l’hélicoptère qui accompagnait sa légende d’acteur casse-cou, Jean-Paul Belmondo est monté au plus haut du ciel à l’âge de 88 ans, a annoncé son avocat ce lundi. La planète cinéma perd une étoile et le firmament en gagne une. Inutile de dire qu’il faudra du temps, ici, pour se faire à l’idée. Bébel, notre As des as, notre Magnifique, notre Marginal, notre Tendre Voyou, notre Animal, notre Pierrot le fou, n’avait pas besoin de coupole pour être immortel.

En guise de consolation, disons-nous que l’histoire du septième art, mais aussi celle du théâtre ne pourraient pas tenir debout sans lui. Belmondo, alias Bébel, un surnom qui lui venait de Pépel, le personnage de Gabin dans «les Bas-fonds» de Jean Renoir en 1936, laisse dans son étincelant sillage 80 films et 30 pièces, dont les triomphes de « Kean » en 1987, et Cyrano » deux ans plus tard.

Adepte des défis

Né à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) dans une famille d’artistes, d’un père sculpteur et d’une mère peintre qu’il révérait l’un comme l’autre, petit-fils d’un forgeron piémontais dont il avait hérité carrure et biscotos, le môme Belmondo n’était pas fait pour la méditation. Ni pour la concentration requise pour les études. Mais pour se battre, en revanche, se pendre au balcon de l’appartement familial du 5e étage, grimper sur les statues du jardin du Luxembourg ou fréquenter les rings, il était le premier. Et jamais à bout de souffle pour les facéties. 

Les hommages se multiplient

Avant les hommages qui lui seront rendu ce jour jeudi  aux invalides par l’Elisée, plusieurs personnalités continuent de lui rendre un hommage. L’annonce a été faite par le Ministre de la Culture Roselyne Bachelot.

Ils sont nombreux à s'être rendus dans rue des Saints-Pères à Paris, devant le domicile de l'acteur. Ces hommages ont aussi été très nombreux dans quelques rues plus loin, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, où Jean-Paul Belmondo a vécu longtemps dans son hôtel particulier, rapporte certains médias français comme LCI.

Sur le plateau du 20 heures de France 2, Michel Drucker revient sur son amitié avec Jean-Paul Belmondo. «Ce qui lui est arrivé, c'est terrible, imaginez l'athlète du cinéma français, le superman, qui est handicapé, alors il est resté absent […], mais un jour, avec sa canne, il a décidé d'affronter le public», se remémore-t-il, évoquant l'AVC qui a diminué l'acteur dans les années 2000. En racontant ses souvenirs, l'animateur lui rend un dernier hommage, rappelant que Jean-Paul Belmondo «est un personnage hors norme […]». Et de poursuivre : «C'est un géant, c'est la tour Eiffel, c'est le Johnny du cinéma, c'est un monument.»

«J'ai toujours voulu lui ressembler, j'ai grandi avec ses films que je regardais en boucle. J'étais ultra fan de l'acteur, de ses personnages...», raconte l'acteur français, Guillaume Canet, sur Instagram, rendant hommage à Jean-Paul Belmondo. «Puis à 18 ans en commençant le métier j'ai eu la chance de le rencontrer et de découvrir un homme humble, généreux, profondément gentil, tellement drôle, passionné par la vie, et si impressionnant ! Avec un mental et une volonté incroyables!», poursuit-il.

«J'étais chaque fois comme un fou de le voir, de lui parler. Et je réalise aujourd'hui que je ne l'ai pas fait assez souvent.... Il restera pour toujours ce héros magnifique qui nous a fait tant rêver, et qui continuera avec les générations suivantes. Merci Jean Paul!», dit-il.

L'animateur français Jean-Pierre Foucault a lui aussi exprimé sa tristesse sur Twitter. «Merci JP le Magnifique pour toutes ces heures de bonheur ! Ici avec sa Maman à Sacrée Soirée...», a-t-il ainsi écrit sur le réseau social.

«Avec la disparition de Jean-Paul Belmondo, la France perd l'un de ses acteurs majeurs, les Français pleurent une personnalité dont ils se sentaient proches», a écrit Nicolas Sarkozy, sur Twitter. Et de poursuivre : «Les amoureux des grands films voient une page magnifique du cinéma français se tourner. Personne n'oubliera Jean-Paul Belmondo. Avec la disparition de Jean-Paul Belmondo,la France perd l’un de ses acteurs majeurs, les Français pleurent une personnalité dont ils se sentaient proches.Les amoureux des grands films voient une page magnifique du cinéma français se tourner.Personne n’oubliera Jean-Paul Belmondo.»

Le football français rend hommage à Jean-Paul Belmondo

Sur Twitter, le Paris Saint-Germain a également rendu hommage à l'acteur français. «C'est avec une immense tristesse que toute la famille du Paris Saint-Germain a appris le décès de Jean-Paul Belmondo ce lundi, à l'âge de 88 ans. Le Club présente ses condoléances à sa famille et à ses proches.» Même chose pour l'Olympique de Marseille, qui écrit : «Une légende du cinéma s'est éteinte. Une pensée pour Jean-Paul Belmondo et ses proches.»

Rassemblé par Ali Maman(onep)

10 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Image d'illustrationMyeshia Johnson affirme que Donald Trump, le président américain, a eu du mal à se souvenir du nom de son mari, un soldat tué au Niger début octobre. Selon Washington, 800 hommes sont déployés dans le pays.

Que s'est-il passé ?

Le 4 octobre dernier, près de Tongo Tongo, dans le Sud-Ouest du Niger, une patrouille conjointe américano-nigérienne est la cible de tirs de mitrailleuse et de roquettes.
Selon le président des chefs d'état-major interarmées, le général Joseph Dunford, les forces spéciales n'appellent des renforts qu'après une heure de combat.
Quelques minutes plus tard, un drone arrive, suivi d'avions français et d'hélicoptères d'attaque.
Après l'attaque, la mort de cinq soldats nigériens est annoncée ainsi que celle de trois membres des forces spéciales de l'armée.
Les troupes françaises transportent deux soldats américains blessés à Niamey, la capitale. Ils seront ensuite envoyés en Allemagne pour y être soignés et, plus tard, aux États-Unis.

Pourquoi les soldats américains n'ont-ils pu repousser leurs assaillants ?

C'est la première fois que des soldats américains sont tués au combat au Niger.

Musée National Boubou Hama : Un véritable centre d’attraction pour les plus jeunes aux lendemains des fêtesComme d’habitude à l’occasion des fêtes, le musée national Boubou Hama de Niamey organise des activités récréatives dans le cadre de la célébration de la Tabaski. Pour cette fête plusieurs spectacles sont aux menus du 11 au 17 août : visites guidées du Musée, de la danse, de la musique, des jeux-concours permettant aux visiteurs de gagner des cadeaux etc. Durant ces festivités ce centre culturel ne désemplit avec l’affluence du public, surtout des jeunes de la communauté urbaine de Niamey et des villages environnants.

Le musée national qui comprend un jardin zoologique, est aussi un centre culturel qui offre ainsi au visiteur l’occasion de voir la faune du Niger et d’ailleurs, de voir certaines expressions des traditions nigériennes etc. Pendant et après les fêtes religieuses, plusieurs endroits, accueillent les jeunes qui ont besoin de se distraire. A chaque fête religieuse, le musée Boubou Hama de Niamey ouvre ses portes pour les visiteurs afin de leur permettre de jouir de toutes les offres artistiques et culturelles entrant dans le cadre des festivités. Cette fois encore, le musée national Boubou Hama de Niamey a suscité de l’engouement auprès de la population (particulièrement les jeunes). Ils viennent de tous les quartiers de Niamey et des villages environnants pour venir visiter le musée et ses offres.

Le premier jour de cette fête de Tabaski, le 11 août visiteurs (surtout les enfants) étaient aux portails du musée comme d’habitude. « Nous sommes là, depuis ce matin pour fêter avec nos amis dans la convivialité et dans l’ambiance du Musée » témoigne un enfant le jour de la fête. Selon les responsables du musée ces manifestations s’inscrivent dans le cadre la fête de Tabaski. Ces festivités sont organisées dans le but d’égayer et de distraire les enfants. « Nous sommes un centre culturel et nous nous sommes dit qu’il faut bien encadrer ces fêtes-là. Et il faut organiser beaucoup de manifestations pour que ces jeunes qui viennent dans ces lieux se sentent comme chez eux. Dans le temps, les enfants venaient, mais il n’y avait pas d’activités festives. Présentement au niveau de l’animation, il y a des groupes de musique qui sont entrain de distraire le public. Il y a aussi plusieurs jeux, que nous appelons des kermesses où les enfants jouent et gagnent en même temps, il y a des salles qui sont dégagées pour permettre aux enfants de danser » affirme un responsable du musée national Boubou Hama de Niamey.

Pour le deuxième et les jours suivants, la fête de Tabaski c’est la satisfaction totale pour les organisateurs. Le nombre des visiteurs a connu une grande affluence à l’occasion de cette fête de Tabaski. De la mairie centrale, en passant par le CCFN, les visiteurs font la queue en file indienne pour pouvoir accéder au sein du musée. C’est pareil de l’autre côté vers la porte d’accès du deuxième échangeur du rond-point de martyrs. Une situation a créé un embouteillage monstre sur les grandes voies passant devant les entrées principales du musée.

Les musées du monde entier font des collections d’objets leur raison. A cet effet, quatre (4) paramètres à savoir : le bâtiment, les collections ou objets, le public et le personnel déterminent le fondement de tout musée quel que soit sa typologie. Malheureusement, en cette ère de mondialisation, les musées sont de plus en plus confrontés à des problèmes de pillage et de Trafic illicite à travers tout un réseau organisé. Selon le Directeur Général du Musée National Boubou Hama de Niamey, M. Haladou Mamane, « pour juguler un tel fléau, tout le personnel du musée dans toutes ses catégories notamment les surveillants des salles, les responsables en charge de la gestion des collections ou objets doivent connaitre les objets et les règles de manipulation y afférentes ».

Pour lui, une collection dans un musée peut se définir comme étant un groupe composé d’un objet A à N objets qui sont intimement liés notamment par une idéologie, des matières ou composantes de l’objet, le lien historique, géographique, religieux, politique et autres secteurs de la vie sociale:  Il donne à titre d’exemple une collection présidentielle, une collection parlementaire, une collection numismatique (ancienne monnaie), une collection d’histoire naturelle ou de biodiversité notamment les animaux et oiseaux empaillés, de poterie, de bijoux et bien d’autres etc. Comme exemple de bien culturel matériel, il a cité la pirogue, le violon, le sabre etc…Et comme bien culturel immatériel, il a parlé du poème, du chant, de  la musique qui sont des éléments qu’on entend et qu’on ne peut pas toucher.

M. Haladou Mamane explique également que le musée quel que soit sa typologie renferme en son sein plusieurs catégories d’objets culturels, naturels qu’on peut présenter comme catégories suivantes: les collections ou objets d’origine végétale que sont entre autres la sculpture en bois, le masque en bois, le chapeau en paille, la pirogue en bois, la corbeille en fibres végétales.

La corne, l’ivoire, les peaux et fourrures, les trophées d’animaux, les boites en peaux, la cornemuse, lacollection d’insectes  constituent des collections d’objets d’origine animale. Il y a également les collections ou objets d’origine minérale, les collections et objets composites, les collections ou les objets d’origine organique transformés  en objets inorganiques et les collections ou  les objets documentaires (les films, les diapos, les disques, la photographie, les manuscrits anciens, etc.

Au point de vue typologique, a t-il confié,  le Musée National Boubou Hama renferme presque toutes les catégories d’objets tant matériels qu’immatériels.· Il dispose dans ses expositions les types de collections suivantes : les collections ethnographiques (composées d’objets organiques et inorganiques), les collections de tissage ou textiles, les collections de la paléontologie et de la préhistoire, les collections archéologiques, les collections de minéralogie (uranium, pétrole), les collections des manuscrits arabes et ajami, les collections  numismatiques, les collections de spécimen  d’histoire naturelle ou de biodiversité, les collections d’animaux du zoo (82 espèces), les collections photos. Au total, notre musée dispose de 1534 objets en exposition et 2013 en réserve. Et 50 objets mis à la disposition du musée régional de Dosso lors de son exposition inaugurale en 1996·

 

Signification de la manipulation dans le musée

 

D’après les explications du DG du musée national , presque dans tous les musées en Afrique comme ailleurs, la mauvaise manipulation constitue la cause de la destruction des collections et objets due à un  manque de formation des agents du musée qui sont en charge de ces biens culturels et naturels pourtant collectés pour être conservés comme mémoire commune·

« Nous entendons par manipulation, l’action d’intervenir en  manipulant ou touchant nos objets et collections dans le cadre des opérations pratiques de protection et de restauration pour prolonger la vie des objets de tout dommage  humain ou naturel » a-t-il précisé avant de déclarer que «  Cette action indispensable pour  nos musées s’articule autour de douze (12) règles fondamentales ».

 Ces douze (12) actions  sont : «  ne jamais  déplacer un objet sans raison valable, de ne jamais déplacer un objet sans savoir où l’amener, de ne jamais toucher un objet sans gant, blouse et masque anti-poussière lors d’une manipulation, de ne jamais prendre un objet volumineux par son support , de ne jamais prendre un objet volumineux d’une seule main, de ne jamais amener à boire et à manger sur le lieu où se passe la manipulation des objets, ne jamais fumer dans les lieux où s’effectue la manipulation ( réserve, entrepôt, salle d’expo) ». Il est également demandé  « de ne jamais  confier la manipulation d’un objet à un agent non formé afin d’éviter de jeter les objets durant l’opération, de dégager les voies ou aires de circulation avant d’entamer toute opération de manipulation, de ne jamais entasser par terre les objets à manipuler, de ne jamais prendre plusieurs objets volumineux sans chariot munis des calles et mousses pour réduire le choc dans le déplacement et aussi de ne jamais tracter derrière soi lors d’un déplacement d’un objet».

Parlant toujours de la manipulation, M. Mamane Haladou a précisé que la communication autour de celle-ci revêt une importance capitale pour l’ensemble du personnel impliqué dans la gestion de ses collections ou objets, étant donné que la question des collections et objets est primordiale pour le musée mais aussi pour l’ensemble des institutions assimilées et particuliers impliqués. Depuis la nuit des temps, les collections et objets déterminent tout le jalonnement de la vie d’un homme quel que soit son origine.· Les collections et objets sont au début et à la fin de tout processus dans l’évolution de la vie sur terre.

Par Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

 28 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/

 

Dans la commune rurale de N’Dounga (région de Tillabéri), à une vingtaine de km de Niamey, à Abada Goungou Sorkoydo, Gala Kaïna Sorkoydo, Diga Banda Sorkoydo, Moli et à Moli Alfa Koira, les 2192 habitants ont tous quitté leurs terres. Ils avaient les pieds sous l’eau, un peu partout. Même les restes de maisons épargnés ont les eaux au-dessous. Selon les sinistrés rencontrés au chef-lieu de la commune, chaque jour, des maisons tombent. Les sinistrés de ces villages se retrouvent, alors, dans des écoles ou chez leurs parents, sur le plateau de la rive gauche, d’autres jusqu’à Kollo. De l’autre côté, dans la vallée, des centaines de périmètres irrigués où l’Etat a investi en 2018 environ 6 milliards de FCFA pour réhabilitation sont également inondés. 

« Tous les trois périmètres dont dispose N’Dounga sont dans l’eau, complètement inondés », atteste le délégué spécial de la commune rurale, M. Moussa Koda. Les digues qui protègent les villages environnants ainsi que les aménagements sont largement dépassées. Cependant, «aucune perte en vie humaine n’est déplorée », a-t-il déclaré. Les dégâts pèsent sur les périmètres, desquels dépend la majorité des populations locales. « Rien que dans le périmètre de N’Dounga II, l’Etat a investi plus 4. 500. 000. 000 FCFA pour sa réhabilitation. N’Dounga I a été réaménagé à hauteur de 1. 600. 000. 000 FCFA. Dans le cadre des travaux, les digues ont été même rehaussées. Mais l’ampleur est telle que personne ne l’a prévue », regrette l’administrateur délégué de la commune de N’Dounga, M. Moussa Gado.

Difficile d’établir une situation précise de la catastrophe, au regard de l’évolution du drame qui n’a fait qu’empirer, du jour au lendemain, tout au long de cette semaine. «Jusqu’à la date du 7 septembre dernier, ces aménagements étaient épargnés », apprend-on. Impuissants face aux averses insaisissables, autorités et populations n’ont pu subir la force de la nature provoquée, à tout point de vue, par le changement climatique.

Certains sinistrés n’ont pas eu le temps de recourir à la municipalité pour se faire recaser. Entre N’Dounga et Liboré, un petit village s’installe dans un champ visiblement en jachère. Des familles avec leurs bagages et bétails fixent des cases et des hangars. «Nous ne savons pas à qui appartient ce champ. Nous espérons qu’il nous comprendra, et nous laissera séjourner temporairement. Ici, nous sommes de tout bord, mais victimes de la même catastrophe. C’est un regroupement mixte de ressortissants de plusieurs villages sinistrés », explique Boubacar Hama, l’un des occupants du champ. La municipalité de N’Dounga vient de prendre connaissance de leur cas. «Nous avons quitté à la hâte, nous n’avons pas eu le choix », a-t-il rétorqué.

 

Par Ismaël Chékaré (Envoyé Spécial)

11 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/ 

Feu  Amadou Hassane AdamouLe monde de la presse nigérienne est une fois de plus en deuil. En effet, Amadou Hassane Adamou, correspondant régional du journal La Nation et de la radio Anfani, Directeur de publication du journal Le Gardien n’est plus. Il a tiré sa révérence le 26 juin dans la soirée à la suite d’une courte maladie. Personnage affable et courtois, Amadou Hassane Adamou était un journaliste rompu à la tâche. C’était l’un des premiers journalistes que les confrères côtoient lors de leur passage à Maradi. Très professionnel, celui que j’appelle respectueusement ‘Colonel’, savait être à l’écoute de ses interlocuteurs, ce qui lui vaut un profond respect au niveau de ses confrères et de la population du Katsina et du Gobir. Personnage polyvalent, Amadou Hassane Adamou était efficace aussi bien au niveau de la presse écrite qu’au niveau de l’audiovisuelle. Ce sont ses capacités intrinsèques qui l’ont amené à rejoindre l’équipe de la radio Anfani qui va le nommer Rédacteur en Chef de l’antenne de Maradi. Il était membre du réseau de journalistes sensibles au conflit (JSC), mis en place par le projet allemand Deustche Welle Akademie. Toute mort est douloureuse, certes. Mais celle d’Amadou Hassane Adamou l’est d’autant plus que nous l’avons eu au téléphone le jour de la fête de Ramadam pour la traditionnelle « Barka da Salla ». Les échanges chaleureux que nous avons eus la veille, ne nous préparaient pas à recevoir en cette matinée de mardi, la triste et assommante nouvelle de son décès. Amadou Hassane Adamou a rejoint ainsi au ciel d’autres illustres confrères qui nous ont précédés dans l’au delà. Son enterrement a eu lieu hier mardi dans l’après midi. Il avait 43 ans et était père de 4 enfants. L’ensemble du personnel du journal La Nation présente ses condoléances les plus attristées à sa famille éplorée et au personnel de la radio Anfani. Que Dieu l’accueille dans son paradis éternel. Adieu, ‘Colonel’. Nous ne t’oublierons jamais.

Garé Amadou

28 juin 2017
Source : La Nation

 Le Courrier a appris, avec consternation, la disparition de monsieur Barmini Oumarou dit Dogo pour les potes ou La Barbe pour les journalistes qu’il a côtoyés et servis durant de très longues années dans la mise en page de leurs journaux.

Agent de l’Imprimerie nationale du Niger (INN), puis de la Nouvelle imprimerie du Niger (NIN) avant de se mettre à son compte, La Barbe était un homme d’une grande courtoisie, affable et toujours disponible pour faire exactement ce qu’on attend de lui dans le travail.Sans jamais se plaindre. Un travail dont il semblait être un esclave jamais affranchi puisqu’il a continué à faire le montage de plusieurs journaux, pratiquement, jusqu’à son dernier souffle.

Au Courrier, à la Roue de l’Histoire, au sens de l’Histoire, à l’Arbre à palabres, à la Griffe, etc., partout, La Barbe a laissé le souvenir d’un homme avec lequel on a toujours plaisir à travailler. Sans complexe d’âge, il aborde tout le monde avec le même respect, la même considération et la foi d’un homme simple et humble parce que se sachant mourant. Il n’a pas fait que ce travail pour lequel il a été, souvent, misérablement payé. Il a également encadré et formé, avec une extraordinaire réussite, de plus jeunes désireux de faire un chemin dans la mise en page.

Avec la mort de Dogo, le monde de la presse écrite privée perd à coup sûr un soutien de poids. Le Courrier dont il a assuré la mise en page pendant longtemps, ne peut que regretter sa disparition et s’en remettre à Dieu, le Tout Puissant, d’où nous venons et vers qui nous retournons. Que sa famille, éplorée, trouve, ici l’expression de notre compassion et nos condoléances sincères !

Adieu La Barbe et que Dieu t’accueille dans son Paradis éternel !

15 septembre 2019
Source : Le Courrier

Ali Issaka FeuDécès du Député National Ali Issaka, du parti présidentiel PNDS Taraya. Il occupait également le poste de Vice-président de la Haute Cour de Justice, la juridiction compétente pour juger le Président de la République en cas de haute trahison. Il avait été élu pour le compte de la circonscription électorale de Tahoua, et ressortissant du département de Madaoua. Il s’était éteint hier mardi 25 juillet 2017 à son domicile à la suite d’une courte maladie.
Que son âme repose en paix.

Les décès successifs de nos deux mamans nationales ; celui de SE.Hama Amadou, et du Général à la retraite Salou Djibo ont une intentionnalité métaphysico-politique. Dans le langage quotidien, nous entendons bien tous les jours que Dieu ne dort pas ! Dieu veille ! Dieu est contrôle ! etc. Effectivement, sinon Dieu ne serait pas Dieu.Si Dieu Entend et Voit Tout, alors, nos hommes politiques ont intérêt à méditer ces deux événèments qui ont permis même aux adversaires politiques de se rassembler, de prier et de communier ensemble. Il est temps de saisir cette occasion bénie de DIEU, pour enfin décrisper le climat politique, et permettre à tous les Nigériens de se rassembler pour construire ENSEMBLE le PAYS. C’est aussi l’opportunité pour le pouvoir de faire table rase de toutes les inimitiés qui ont déchiré les Nigériens depuis bientôt une décennie. Le bon dirigeant sage, ou qui voudra sortir par la grande porte de l’histoire du Niger, doit savoir appréhender les évènements toujours en Bien, car même dans le Tragique (ces deux décès de nos mamans, Paix et repos pour leurs âmes.Amine), il y a du Bien, si tant est que les évènèments sont déterminés par Dieu. Enfin, c’est politiquement une manière indirecte du Dieu de leur signifier : qu’il est l’alpha et l’oméga de toutes choses : car c’est lui qui donne la Vie et la reprend quand il veut, et c’est encore lui Dieu qui donne le Pouvoir aux mortels, et peut le tirer par la façon dont il estimera juste. Donc nul n’est éternel sur terre. Posons quotidiennement de bonnes actions afin de bien plaire à Dieu. Gageons que SEM. Mahamadou Issoufou comprendra le sens métaphysique et Politique de décès, et qu’il œuvre dans le sens du PARDON et de la PAIX au NIGER. Reposez en Paix Mamans Nationales.

Kio Bourreima

27 octobre 2019
Source : https://www.Nigerdiaspora.Net

Nécrologie : Décès, hier à Paris, de M. Moussa Moumouni Djermakoye, président du CESOC Nous venons d'apprendre , avec une profonde tristesse, le décès de M. Moussa Moumouni Djermakoye, président du Conseil Economique et Social (CESOC), également président de l'Alliance Nigérienne Pour la Démocratie et le Progrès (ANDP Zaman Lahiya) ; décès survenu, hier en fin d'après-midi, à Paris, en France, des suites d'une maladie.

Onep

 

Nécrologie : Hommage à l'Ex Ambasadeur de la République du Niger à Bruxelles, SEM Housseini Abdou-SaleyeChers amis et parents Bonjour.
En ce jour de deuil, marqué par la perte de Ousseini , je vis et mesure en ce moment , autant que vous, le chagrin qui nou accable. L'ami s'est effacé discrètement, tout comme il a su le faire tout au long de son existence , en famille comme au travail, fuiyant les feux de la rampe auquel l'exposait ses diverses fonctions.
Qui d'entre nous l'ayant approché, ou simplement côtoyé n'a su apprécié, dans diverses occasions sa discrétion, sa disponibilité, sa générosité et surtout sa modestie.

De Dieu nous venons, à Dieu nous retournons ! Le 14 mai 2022, le Professeur André Salifou a été rappelé à son Seigneur. Avec cette disparition, le Niger a perdu un grand homme. Enseignant-chercheur, historien, dramaturge, écrivain, le Professeur André Salifou a également marqué la politique nigérienne d’une empreinte indélébile. Il dirigea avec brio la Conférence Nationale Souveraine et présida le Haut Conseil de la République (HCR) l’organe législatif au cours de la transition civile ayant conduit le pays à une vie constitutionnelle normale.

Son retrait de la vie politique ne l’a pas point éloigné des préoccupations du pays. Aussi, représentera-t-il le Niger, au sein de l’UNESCO pendant plusieurs années. Toute sa vie, André Salifou l’aura ainsi consacré à son pays.

La levée du corps de l’illustre disparu est prévue le lundi 16 mai 2022 à Niamey. Que son âme repose en paix ! Amin !


 Lire aussi >>> Acteurs et témoins de notre temps : L'itinéraire du Pr André Salifou


Oumarou Sanda

C’était hier que l’on apprenait, la disparition de l’une de ces dernières grandes figures, garante de nos valeurs coutumières. Et depuis, sur la cité des Koye, une étoile s’est éteinte. 
Dosso est en deuil. Le Niger aussi.

L’Honorable Sultan de Dosso, Djermakoye Maidanda Hamadou Saidou, est élu 24ème Djermakoye de Dosso le 13 octobre 2000, appelé ainsi à perpétuer le règne de la famille sur le trône. C’est sous son règne que la chefferie de Dosso accède au statut de sultanat auquel l’élève la transition militaire de Salou Djibo en 2010.

Un parcours élogieux…

Le premier Sultan de Dosso qui vient ainsi de rejoindre les ancêtres, est un homme affable, discret qui a connu un parcours élogieux. Après l’école primaire en 1931, il est diplômé de l’école de médecine et de pharmacie de Dakar, sortant avec le grade de  pharmacien, parchemin qu’il réussit avec brio, avec la « mention exceptionnelle », notait le journal Toubal Infos dans une parution d'octobre 2010.

Il servit à l’Institut Pasteur de Dakar de 1947 à 1954. Il ne revient au Niger qu’en 1962 après un séjour en Guinée où, foncièrement Panafricaniste, des convictions le poussent à aller animer à l’époque avec d’autres intellectuels africains qui poursuivaient les mêmes combats. Depuis le retour, il fut une des chevilles ouvrières de la création de l’Office National des Produits Pharmaceutiques du Niger (ONPPC). Après avoir été député en 1989, il repart à l’ONPPC pour présider le Conseil d’Administration de la société.

C’est donc un grand homme que le Niger perd aujourd’hui : le bel esprit de celle branche noble de la science qui soigne, le combattant panafricaniste convaincu et infatigable, et par son dernier rôle, le grand Chef coutumier qui s’en va presque avec l’essentialité rattachée à cette fonction héritée de nos coutumes.

Que Dieu Tout-puissant lui pardonne et que l’âme de l’Illustre disparu repose en paix ! Amine.

Aïssa Altiné (nigerdiaspora)

Aboubakar LALO NiameyL’imagerie populaire a longtemps assimilé à tort l’Afrique à un continent rural, évoluant dans un archaïsme qui aurait conditionné son état de sous-développement relatif. Mais l’urbanisation accrue à un taux de 4% par an qui représentera plus de 60% de la population (en 2030) loin d’être un modèle entraine des difficultés comme la surpopulation, la pollution, l’anarchie foncière et la criminalité. En l’absence des plans de développement urbain réactualisé, le moment est venu au Niger, de nous interroger (comme ici dans cette courte réflexion) sur la place de la ville dans la transformation de nos sociétés et d’inventer quelles villes nous voulons vivre dans les années à venir, à l’horizon 2050.

Du village à la ville
La ville tire à l’origine son essence de la volonté des hommes et femmes de vivre en commun, de partager un ensemble territorialisé afin de faire un projet politique (au sens de politis, Cité). Le destin de la plupart des villes actuelles en raison de leur étalement et de leur peuplement va se transformer immanquablement en un processus de métropolisation, de cité-monde.

Cependant, le Niger (malgré un noyau ancien des cités-Etats) reste un pays encore sous-urbanisé (19.3%), dont l’insuffisance compromet la naissance d’une classe moyenne nécessaire pour un développement soutenu. Après avoir été préféré à Zinder par le gouverneur Jules Brévié en 1926, Niamey outre son fulgurant accroissement a subi de profondes mutations : le petit village fondé en 1901 rassemblait une population hétérogène dont le site (excentré géographiquement et situé sur un cours d’eau) favorisait les fonctions d’une nouvelle capitale de la nouvelle colonie du Niger avec un rôle économique plus accru et dont la population, de 1 640 habitants seulement en 1930, s’établit à 11 800 en 1952 pour atteindre 33 000 habitants à l’indépendance. Comparée aux autres capitales des pays de l’AOF, Niamey fait pale figure malgré les ambitions du début avec des plans d’urbanisme établis avant 1930, qui procéda à la disjonction ségrégative duale de la ville entre cité européenne et cantonnement indigène, séparées par le talweg de Gunti Yena, sorte de « tampon sanitaire » ; plus tard entre 1930-37, les plans des grands travaux ont permis de développer les infrastructures de la colonie avec le palais du gouverneur (future Présidence), les administrations, les logements des fonctionnaires et les prémisses de la future Ceinture verte tout en prévoyant une future gare ferroviaire (quartier Terminus). Ainsi, les Européens s’établissent sur les hauteurs de la ville (Plateau), beaucoup plus « saines » tandis que les indigènes peuplent les quartiers historiques de Gaweye, Maourey.

Jadis pratiqué uniquement dans certaines régions du pays, le fameux ‘‘Atchi gwa gwa’’ (qui veut dire ‘‘manger beaucoup’’ en langue nationale) s’est répandu un peu partout au Niger, y compris à Niamey la capitale. ‘’Atchi gwa-gwa’’ est une sorte de tontine basée non pas sur l’argent, mais sur un kit de produits. Dans beaucoup de quartiers et même dans certains services, les femmes souvent avec le concours des hommes organisent cette tontine d’un genre nouveau.

Ainsi, chaque fin de semaine ou de mois, elles se réunissent pour rassembler et remettre à la gagnante les produits collectés. Ces produits peuvent être des pâtes alimentaires, des conserves, du lait, du savon, de l’huile et bien d’autres articles en fonction de la préférence de ‘’celui qui donne’’. Comme, on le voit, le ‘’Atchi gwa gwa’’, contrairement à la tontine d’argent, est une tontine de nourriture uniquement. Elle est organisée dans beaucoup de quartiers de Niamey exclusivement par et pour les femmes, même si celles-là sollicitent souvent l’appui des hommes. Cette pratique est en quelque sorte un moyen qui permet de réduire les dépenses du mari en disposant d’une variété de produits alimentaires et cela pour plusieurs mois.

Au quartier Tchangarey les femmes organisent également cette tontine afin d’assister leur mari dans la gestion du foyer. Elles se constituent généralement en groupe de 20 voire 40 personnes pour faire leur ’’atchi gwa gwa’’. Et c’est à partir d’un tirage au sort que sera déterminée la gagnante. Mme Hassan Amina, résidente du quartier, confie que leur groupe de atchi gwa gwa, comprend 40 femmes dont 37 ont déjà pris. « Chaque samedi nous nous réunissons chez la dame qui a initié la tontine dans notre secteur » a-t-elle expliqué, précisant chacune d’entre elles, ramène exactement ce que la personne lui a donné y compris la marque du produit. « Par exemple lors de ma prise, j’ai récupéré tout ce que j’ai eu à donner comme produit et la même marque excepté un seul des produits reçu qui est un casier d’œuf dont je remettrais à la personne lors de sa prise ». Cependant, ajoute-t-elle, hormis les produits vivriers, chaque membre verse également 250FCFA. « Cette somme, sert à payer un grand récipient dans lequel sera mis les produits. Le reliquat de l’argent est remis à la gagnante », ajoute Mme Hassan.

Le Rassemblement des Jeunes pour la Renaissance du Niger (RJRN) a célébré le 16 janvier dernier à Niamey son onzième anniversaire. Cette célébration a été placée sous le thème «Rôle de la jeunesse pour l’éradication du terrorisme au Niger». A cette occasion, le président du Rassemblement des Jeunes pour la Renaissance du Niger, Anda Garba Moussa a rappelé les objectifs de cette organisation ainsi que sa contribution dans le combat démocratique et pour la liberté au Niger.

Dans la déclaration qu’il a rendu publique, le Rassemblement des Jeunes pour la Renaissance du Niger a relevé que le contexte actuel du pays justifie humblement le choix du thème de cette année à savoir «Rôle de la jeunesse pour l’éradication du terrorisme au Niger». Cela, parce que la jeunesse est le pivot sur lequel s'appuie tout développement durable. Mais elle n'en demeure pas moins une source de déstabilisation et d'insécurité quand elle est mal encadrée et devient une cible à la merci des trafiquants de tout genre. C’est ainsi que le BEN RJRN a lancé un appel à la communauté internationale d'aider les pays du Sahel dans leurs combats pour l'éradication du terrorisme, et la résolution pacifique des crises dans le respect strict de leur souveraineté.

Le BEN RJRN a ensuite appelé la population à la collaboration afin de faciliter aux forces de défense et de sécurité (FDS) leurs missions de sécurisation. Le RJRN a appelé la jeunesse nigérienne pour soutenir les décisions prises par les Chefs d'Etats et de Gouvernement de la CEDEAO lors du quatrième sommet extraordinaire pour faciliter le retour à l'ordre constitutionnel du Mali. Le rassemblement a aussi demandé d’accompagner nos dirigeants en général et le Président de la République du Niger en particulier dans le processus d'instauration de la paix au Sahel.

Le président du RJRN a salué la diplomatie agissante du Président de la République, le pragmatisme du gouvernement quant à la résolution des préoccupations du peuple. M. Anda Garba Moussa a exprimé le soutien indéfectible du RJRN au Président de la République Mohamed Bazoum tout en lui demandant de redoubler d'efforts pour garantir la paix et la sécurité au Niger. Par ailleurs, le président du RJRN a rendu un vibrant hommage à la population de Diffa pour la réussite de la célébration du 63ème anniversaire de la République /Diffa N'Glaa et a présenté aux FDS ainsi qu’aux familles des soldats tombés sur le champ d'honneur les condoléances du RJRN et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Le Président du RJRN a formulé le voeu que 2022 soit une année de paix et que les forces de défense et de sécurité aient le dessus sur les terroristes, que le Sahel en général et le Niger en particulier retrouvent la stabilité, la paix, la quiétude sociale et que cette nouvelle année soit celle de tous les progrès attendus. Il a ensuite demandé au gouvernement de continuer à prendre les mesures pour renforcer l'unité nationale, consolider la démocratie, garantir les libertés publiques, veiller au respect de la constitution et à la séparation des pouvoirs, promouvoir une atmosphère apaisée dans le rapport entre la société civile et le pouvoir.

Le président du RJRN a aussi déploré la guerre asymétrique injustement imposée au Niger depuis 2013 qui continue à endeuiller la nation tout entière, malgré les efforts consentis par les plus hautes autorités pour doter les FDS des moyens logistiques adéquats pour l'accomplissement de leur mission.

 Assad Hamadou(Onep)

18 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le syndicat national indépendant des transports voyageurs du Niger (SNITVN) a organisé le 26 Février 2022 à Niamey, son premier  congrès. Le  congrès consultatif de cette nouvelle structure syndicale a été placé sous le thème «Transport terrestre voyageur dans un contexte d’insécurité’’.

L’ouverture du congrès a été présidée par le représentant du ministre des transports M. Djibo Moussa qui, a saisi l’occasion pour rassurer les congressistes de la disponibilité du ministre qui prend très au sérieux leurs préoccupations.

Pour sa part le Secrétaire Général de l’Union syndical progressiste des travailleurs (USPT), M. Chaibou Tankari a noté que le Syndicat National Indépendant des Transporteurs Voyageur (SNITV) crée il y a 3 ans tient aujourd’hui son 1er congrès. Pour lui, la tenue de ce congrès matérialise l’existence réelle du SNITV et offre l’occasion aux militants d’ici et d’ailleurs de se connaitre physiquement pour avoir accepté de se déplacer et d’être présents aux travaux de cette grande instance. Ce syndicat constitué de transporteurs voyageurs fait de l’auto emploi et c’est ce qui explique l’affiliation du SNITV à l’USPT, selon M. Chaibou Tankari.

Le thème du congrès est une préoccupation de l’heure au Niger, car l’insécurité, est une menace au Niger et dans les pays voisins, a-t-il indiqué. «L’Union syndicale progressiste des travailleurs est prête à accompagner le SNITV dans l’exécution des résolutions et recommandations que ce congrès aura à adopter et je fonde espoir que ce congrès pensera aux coopératives, aux mutuelles que le SNITV créera et gérera pour le plus grand bien de ses militants ; cela est nécessaire car ceux qui gagnent le plus sont ceux qui s’organisent le plus pour promouvoir la solidarité la mutualité contre l’individualisme, l’égoïsme, es défis économiques et sociaux», a-t-il ajouté.

Auparavant, le président du SNITV M. ADAMOU GARBA, a affirmé que c’est ensemble qu’ils mèneront le combat pour trouver des solutions contre cette insécurité qui plane sur le transport.

 

Assad Hamadou(onep)

Niamey Delestage ContinueAlors qu'il mettait en route début avril 2017 une centrale électrique de 100 mégawatts, le Niger espérait résoudre les problèmes de pénurie énergétique dans sa capitale Niamey. Mais les délestages continuent de manière intempestive, avec leur lot de victimes dans les hôpitaux et dans l'économie.

Difficile à admettre pour les Nigériens. Ils ne comprennent plus rien et demandent des explications à leur gouvernement. Malgré l'inauguration en grande pompe le 2 avril dernier de la nouvelle centrale électrique de Gourou Banda, Niamey n'a pas fini avec ses vieux cauchemars. Des problèmes de délestages électriques, parfois de plus d'une demi-journée ou alors de courte durée, mais à un nombre incalculable de fois, meublent le quotidien des citadins. «Ces délestages nous dérangent beaucoup. Le président Mahamadou Issoufou a pourtant fait de la résolution du problème d'électricité son cheval de bataille en construisant la centrale de Gourou Banda. Mais la centrale est inaugurée et le problème n'est pas résolu. Je ne comprends pas», confie Hamadou Garba au micro de RFI.

eImage d'illustrationLe président de la délégation spéciale de la ville de Niamey a procédé au lancement des travaux d’aménagement des feux optiques modernes, équipés des caméras de surveillance. Cette première phase concerne 23 carrefours et durera un mois. Le programme est soutenu par la Banque Mondiale et le PGRC à hauteur d’environ 300 millions de FCFA.

C’est un appui considérable qui répondra, certainement, aux préoccupations quotidiennes des populations. En effet, certains carrefours sont connus pour les embouteillages et les difficultés de circulations qu’ils posent aux usagers de la route. C’est le cas du rond point ENA. «Tous ces genres d’endroits ont été recensés avec la collaboration de la police. Nous avons, ainsi, fait le choix de démarrer par les lieux prioritaires comme le Rond-point ENA. L’entreprise en charge de l’exécution des travaux nous a donné parole non seulement de faire un travail de qualité mais aussi de respecter le délai », a expliqué le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou

Pour relever le défi de la modernisation et de la mobilité urbaine, dans le cadre du programme Niamey Nyala si cher au président de la République, SE Issoufou Mahamadou, le président de la Délégation spéciale de Niamey a réaffirmé l’engagement de la Délégation spéciale à poursuivre ces efforts sur ses fonds propres, pour les prochains travaux d’aménagement des carrefours. «Ces sont des feux optiques modernes autonomes, qui seront alimentés par des kits d’énergie solaire. Ils ont des caméras intégrées pour renforcer la surveillance. Et des mesures seront prises pour prévenir les actes de vandalisme, afin de limiter les facteurs des accidents que nous enregistrons régulièrement», précise Mouctar Mamoudou. De fait, le président de la Délégation spéciale de la ville de Niamey invite la population à s’approprier jalousement toutes les réalisations d’infrastructures, en particulier aux usagers de la route d’être sereinement prudents et soucieux du bien publique dont on a la responsabilité individuelle et collective de préserver.

Mahamane Chékaré Ismaël

08 octobre 2019
Source : http://www.lesahel.org/

 

delestages Niamey Nigelec Gorou bandaA Niamey, les habitants avaient placé beaucoup d'espoir dans la mise en route de la nouvelle centrale électrique de Gourou Banda, à 5 kilomètres de la capitale, inaugurée le 2 avril 2017. Cette nouvelle installation devait permettre de résoudre les problèmes de délestages électriques dans la capitale nigérienne. Et pourtant, les problèmes demeurent. Niamey connaît des coupures de courant qui durent parfois plus d'une demi-journée.

Malgré l’inauguration récente de la centrale électrique de Gourou Banda et ses 100 mégawatts, les Niameyens continuent de subir la canicule. Alors que la température moyenne est de 42°C à l’ombre, la Nigelec, la société nigérienne d'électricité, n’arrive pas à fournir le précieux jus. Ce que ne « comprend pas » cet habitant rencontré par RFI. Il réclame « des dispositions pour que l’électricité soit stable ».

delestages Niamey Nigelec Gorou bandaA Niamey, les habitants avaient placé beaucoup d'espoir dans la mise en route de la nouvelle centrale électrique de Gourou Banda, à 5 kilomètres de la capitale, inaugurée le 2 avril 2017. Cette nouvelle installation devait permettre de résoudre les problèmes de délestages électriques dans la capitale nigérienne. Et pourtant, les problèmes demeurent. Niamey connaît des coupures de courant qui durent parfois plus d'une demi-journée.

Malgré l’inauguration récente de la centrale électrique de Gourou Banda et ses 100 mégawatts, les Niameyens continuent de subir la canicule. Alors que la température moyenne est de 42°C à l’ombre, la Nigelec, la société nigérienne d'électricité, n’arrive pas à fournir le précieux jus. Ce que ne « comprend pas » cet habitant rencontré par RFI. Il réclame « des dispositions pour que l’électricité soit stable ».

Le président du Conseil de Ville de Niamey, Le député maire Oumarou Dogari Moumouni a réceptionné le vendredi 24 décembre, la nouvelle morgue au cimetière musulman de Yantala. Ce cadre avec les commodités relatives au respect des morts met ainsi fin aux cortèges funéraires qui traversaient la ville. Ce qui éviterait aussi les éventuels accidents qui peuvent se produire sur le chemin et permettra d’accompagner les morts en toute intimité. La cérémonie a été marquée par la présence du promoteur de cet édifice, des responsables de la Ville de Niamey, ainsi que ceux dy système sanitaires et des leaders religieux.

Cette nouvelle unité de conservation de corps avant leur récupération par les familles ou proches répond aux exigences et commodités prévues par l’Islam. Elle a été réalisée par un généreux donateur. Selon les autorités de la ville, elle fonctionnera en discontinue c'est-à-dire du matin jusqu’au soir (8h à 17h). Elle comprend entre autres de blocs administratifs, un bloc d’état civil, quatre salles de lavage de morts en raison de deux pour chacun de deux sexes, une chambre mortuaire comprenant une trentaine de casiers, un espace réservé à la sécurité, les espaces de toilettes et ablutions, un magasin de stockage de produits nécessaires et un grand espace de prière pour les morts.

En réceptionnant les clés de cette nouvelle infrastructure, le président du Conseil de Ville de Niamey a, au nom de ses administrés, remercié le généreux donateur pour ce geste louable qui permet d’accompagner les morts dignement à leur dernière demeure. Pour le député maire, ce geste tant attendu par la population de la capitale vient ainsi soulager certaines préoccupations de celle-ci relatives au rite funéraire. Louant la vision désintéressée du constructeur de cette nouvelle morgue, le président du Conseil de Ville de Niamey a dit que la Ville de Niamey n’a donné que l’autorisation sans contrepartie.

«Aujourd’hui, je suis particulièrement fier de venir récupérer les clés de cet ouvrage pour les remettre au responsable de ce centre. Un centre qui va contribuer à ce que nous accompagnons nos morts de la manière la plus digne possible sans craindre les embouteillages ou d’éventuels accidents de cortège. Désormais pratiquement tout se fera sur place», a assuré M. Oumarou Dogari Moumouni.

Par ailleurs, le président du Conseil de Ville de Niamey a invité la population de la capitale et les leaders religieux à une bonne utilisation de cet édifice. Il a annoncé à la population l’intention du constructeur d’élargir cet espace au besoin à travers des travaux d’extension. M. Oumarou Dogari Moumouni a invité les bonnes volontés à s’inspirer de ce bel exemple pour accomplir des actions bénéfiques et profitables à la communauté. Selon le député maire, la morgue n’est pas seulement dédiée aux morts, c’est aussi un endroit qui doit être vivant, qui a besoin d’un certain nombre d’ingrédients pour son bon fonctionnement. «Toute action entrant dans le cadre du bon fonctionnement de cette infrastructure est la bienvenue», a-t-il ajouté. Le président du Conseil de Ville de Niamey a précisé que les contributeurs peuvent, à tout moment, s’adresser aux responsables de ce centre pour remettre leurs contributions.

Présent à cette cérémonie, le président de l’Association Islamique du Niger (AIN), Cheikh Djibril Soumaila Karanta a, nom de la communauté musulmane, du Niger salué cette initiative qui participe positivement dans la vie de la communauté. Il a prié Allah pour que l’initiateur puisse avoir la rétribution de son geste auprès d’Allah. Le président de l’AIN a ensuite invité les uns et les autres à lui emboiter les pas à travers des actions de ce genre. Selon Cheikh Djibril Soumaila Karanta, ce geste entre dans le cadre de la ‘’Sadaqua Jariya’’, autrement dit une œuvre dont les récompenses parviendront à l’initiateur jusqu’à la fin du temps tant que l’ouvrage est utilisé.

Mamane Abdoulaye(onep)

27 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Kemi Seba Niamey 01Ce devait être un grand rassemblement et force est de constater que le peuple a répondu présent à l’événement.
3500 personnes amassées à la Place AB sous 33 degrés. Plus une place de disponible dans les tribunes, d’autres se trouvant perchés sur les toits. Assez admirable pour le souligner tant dans ce pays il peut être difficile de mobiliser des individus pour un événement politique sans avoir à débourser le moindre argent.
Preuve s’il en fallait de la maturité politique de toute une frange de la jeunesse vis à vis du panafricanisme et de ses enjeux.

Se sont ainsi succéder à la barre des témoins, près d’une vingtaine de personnes, toutes honorées de pouvoir prendre la parole. Un peu comme si en cette occasion le peuple reprenait enfin une parole qui lui a trop longtemps été confisquée par une certaine dite « élite » africaine, passant son temps à squatter les plateaux tv et radio de France24 à Rfi en passant par JeuneAfrique. Le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé en brûlant des affiches de ces médias.

L’autre fait significatif à retenir demeure cette main tendu de Kemi Seba au président de la République lui rappelant qu’il était à la croisée des chemins et à un moment historique important de son Histoire: accepter de défendre les intérêts du peuple et d’être soutenu par ce dernier en cas de tentative de déstabilisations par la France ou alors continuer à se soumettre et risquer d’être débarqué par la colère populaire.

De nos, l’on assiste de plus en plus à une prolifération des chiens errants dans les rues, les quartiers, les places publiques et autour des poubelles à la recherche de la nourriture. Ces animaux ‘’en liberté’’, sans propriétaires. Donc sont souvent agressifs et constituent de ce fait, un danger pour la vie et la sécurité de la population.

Selon la directrice régionale de l’élevage, Dr Issoufou Halimatou Adamou, les chiens et les chats errants sont parfois porteurs du virus de la rage. «Ce virus est rapidement transmis à l’homme et à l’animal essentiellement par morsure, griffure ou même par léchage sur les plaies en particulier par les chiens et ou les chats infectés», prévient-elle, précisant toutefois qu’il y a des vaccins sûrs et efficaces pour prévenir cette maladie. A Niamey, la direction régionale de l’élevage déploie plusieurs moyens pour lutter contre la rage à travers la mise en œuvre d’une stratégie nationale efficace visant l’élimination de la rage. Dans le cadre de cette stratégie, la direction de l’élevage et les services de l’élevage mènent plusieurs actions entre autres la vaccination préventive des populations. «Ainsi, dès qu’une personne est mordue, il faut immédiatement l’amener au niveau des services de santé le plus proche» rappelle Dr Issoufou Halimatou Amadou.

En outre, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la rage, célébrée le 28 septembre de chaque année, les services de l’élevage mènent une campagne de sensibilisation des populations et en particulier pour rappeler aux propriétaires d’amener leurs chiens pour une vaccination gratuite. «C’est aussi une occasion pour mettre en exergue, les effets néfastes de cette maladie sur l’homme et l’animal» a-t-elle dit. Au cours cette campagne, «nous présentons les moyens pour prévenir et réduire sa propagation» a indiqué la Directrice régionale de l’élevage. Mme Issoufou Halimatou Adamou a, en outre, ajouté que les services de l’élevage effectuent aussi chaque fois des sorties répressives et des abatages pour pouvoir diminuer ces chiens errants au niveau de la ceinture verte et des places publiques de la ville car ces chiens constituent une menace. «Quand une personne mordue se présente à notre direction, la première chose à faire c’est de demander au propriétaire d’amener le chien pour le mettre en observation pendant quelque temps et s’assurer que l’animal n’a pas la rage» a-t-elle expliqué.

Concernant le traitement de cette maladie, la directrice régionale de l’élevage précise que quand la rage se déclare, elle évolue inéluctablement vers la mort parce qu’il n’y a pas de traitement efficace contre la rage une fois que le patient manifeste des signes. «C’est pourquoi, dès que il y a un cas de morsure, il faut laver la plaie avec un savon «lavibel» pour désinfecter cette plaie et ensuite l’amener pour qu’elle puisse recevoir les premiers soins à l’hôpital», a-t-elle conseillé. «Au niveau de nos services nous mettons en observation le chien puisque la durée d’incubation est deux semaines. Après les deux semaines d’observation si le chien ne présente aucun signe de rage, nous pouvons déclarer que le chien n’est pas infecté et que la personne mordue peut arrêter le traitement. Mais si le chien est contaminé avant les deux semaines, il (le chien) va mourir» explique-t-elle indiqué.

Niamey Constructions ImmeublesLes maisons à étages poussent comme des champignons, selon la formule consacrée à Niamey depuis quelques années. Le phénomène si on peut l'appeler ainsi, est très perceptible dans les vieux quartiers de Niamey, le centre ville et certains quartiers chics de la périphérie. Dans les vieux quartiers de Niamey, face à l'état dégradé des maisons en banco, les propriétaires ou les héritiers se dépêchent de céder leurs concessions à des hommes fortunés, hommes d'affaires, maisons de commerce… Les maisons les plus prisées sont celles qui sont situées au centre ville et surtout au bord de grandes routes appelées les goudrons, ou aux alentours de certains marchés.

Niamey dit non à la mendicité !Aussitôt interdite par le conseil de ville de Niamey, la question de la mendicité fait l’objet de controverses au sein de l’opinion publique nationale. Si pour certains, il est grand temps de mettre un terme à la professionnalisation de la mendicité à certains endroits de la ville de Niamey car elle ternie l’image de la capitale et déshumanise ceux qui la pratiquent, d’autres par contre estiment que l’Etat, étant une puissance publique, doit créer un centre d’accueil des personnes nécessiteuses. Le phénomène ayant pris déjà de l’ampleur semble difficile à juguler.

Face à la propension du phénomène de la mendicité dans la capitale Niamey, les autorités régionales ont finalement décidé de mettre un terme à une pratique longtemps décriée par l’opinion publique. Dans un communiqué en date du 19 avril 2019, le conseil de ville de Niamey a décidé d’interdire la pratique de la mendicité dans les rues, les carrefours et autour des magasins et places publiques. Quant à la mendicité des mineurs, elle est strictement interdite. Les contrevenants à cette décision sont passibles d’une peine de prison de six à un an de prison, a indiqué le communiqué. Pour l’effectivité de l’application de cette mesure, la police municipale a été instruite pour mener des opérations de contrôles qui seront organisées de jours comme de nuits à partir du mercredi 1 Mai 2019. Seuls une poignée de catégories de personnes reconnues comme mendiants sont autorisées à ‘’exercer’’. Ils doivent aussi se replier au niveau des lieux de cultes et centres sociaux. Les usagers sont conseillés de ne plus encourager cette pratique dans les lieux indiqués. Rappelons que cette mesure fait suite aux conclusions des réunions de concertations organisées par les autorités régionales. Celles-ci ont réuni de nombreux acteurs maitrisant la question. Selon les conclusions de des réunions, trois catégories de mendicité sont autorisées par la religion et la loi notamment en situation de pauvreté extrême, les personnes handicapées ou très âgées, et les personnes très endettées ou ayant subi une catastrophe.

D’ores et déjà, la municipalité a engagé une campagne d’enquête et de sensibilisation à l’endroit des mendiants. Cela permettra de réglementer ce phénomène qui est devenu un véritable fléau.

M.H  
25 avril 2019
Source : L'Actualité

«Quand on est un vrai citoyen, on doit aimer son pays, sa cité. Est citoyen celui qui s’engage à apporter sa contribution, pour le progrès, pour l’intérêt général, au détriment de ses propres intérêts. On doit laisser les critiques, les insultes pour faire place à l’action» ainsi s’exprimait Moussa Issa Rafiou. Lui et ses amis ont mis en place une page Facebook, où ils publient des sketchs pour conscientiser la population. Pour lui, c’est seulement à travers des actions de citoyenneté qu’on peut améliorer le niveau de Gouvernance de la société dans laquelle on évolue. Une autre manière de voir, de vivre et de faire vivre la société et c’est cela dont a besoin le nigérien d’aujourd’hui et précisément le jeunenigérien pour la construction d’un Etat plus fort, plus solide et plus démocratique. Le groupe de Moussa Issa Rafiou,qui s’appelle Niamey Dreams Team (Equipe de rêve de Niamey), est une page Facebook et YouTube créées par Moussa Issa Rafiou pour booster les devoirs des citoyens et donner le bon exemple à travers des sketchs de sensibilisation.

Au quartier Koubia, Moussa et ses amis, mettent en débat les maux qui minent notre société. Ils parlent de la situation sociale, économique de notre pays. Notamment les jeunes gens qui après leur formation restent là à attendre un travail dans un bureau. Tout le monde veut être commis, sans fournir grand effort. Et chaque jour les choses vont de mal en pis, tout devient de plus en plus incertain. Une situation devenue familière pour ces jeunes qui constituent l’avenir de ce pays. Et, ainsi ils ont décidé de faire bouger les choses, inciter les jeunes à faire de leur vie quelque chose de significatif que de rester toujours à la Fada causer. Ils créent des scènes de vidéos sur une thématique bien donnée et qui peut susciter une réaction positive. « Ces montages tirés de nos réalités socio culturelles sont exécutées en moins d’une trentaine de minutes. Et juste après, ils corrigent et recorrigent certaines séquences. Ils les font visionner à des ainés qui apportent des suggestions, des modifications en cas de besoin. Si tout est ok, ils balancent la vidéo sur Facebook, You tube…..

Moussa, l’un des responsables du Groupe revient sur leurs premiers pas, «avant sur ces pages, nous faisons au tout début la promotion des artistes nigériens, rendre hommage aux artistes qui le meritent, les encourager. Par la suite j’ai fait la rencontre des jeunes très talentueux qui partagent la même ambition que moi, que j’ai décidé de présenter au public à travers des vidéos comiques et surtout axées sur des thèmes de sensibilisation. Egalement, plusieurs thématiques sont abordées dans ces vidéos notamment la lutte contre la corruption, la dépravation des mœurs, la scolarisation de la jeune fille, le devoir civique…. L’artiste nigérien a besoin d’une page qui raconte son histoire, raison de la création de Niamey Dreams Team.

Mendiants Routes Niamey La traque des mendiants continue à Niamey. Atterrés, beaucoup n'ont pu, ce 1e Mai investir leurs lieux de prédilection. Cette "salubrité" d'un autre genre menée par la Délégation spéciale semble avoir porté ses fruits. La forêt des mendiants est transformée en désert.

Mendier en solo, en familles ou en groupes est certes écornant pour la dignité humaine.

Si certains s'y adonnent par nécessité vitale, beaucoup en ont fait un métier allant jusqu'aux sollicitations les plus agressives. Du harcèlement à la limite. Mais qu'est ce que l' Etat, ou plutôt la délégation spéciale a prévu pour amortir un peu le coup? Y'a t-il eu des mesures d'accompagnement pour ces mendiants ne serait-ce que leur acheminement dans leurs localités respectives? A-t-on songé à les reconvertir dans des corps de métiers? Et inscrire dans la même foulée leurs enfants à l'école?.....

La pauvreté et la fracture sociale pourraient bien sûr pousser beaucoup à mendier. Y remédier est du devoir du pouvoir public. A ce titre, des projets porteurs et de proximité doivent être initiés afin d'occuper ces masses laborieuses.

En outre, rendre coquette,"nyala", la ville de Niamey ne doit pas être que circonstancielle, ponctuelle motivée par la perspective du sommet de l'UA, mais plutôt une œuvre permanente.

En fait, tout cela nous rappelle "La grève des Bàttu" (Aminata Sow Fall), roman dans lequel ces mendiants étaient qualifiés de "déchets humains" dont il fallait s'en débarrasser. Mais....

Dr. Abdoul Mamane 

16 mai 2019
Source : L'Actualité

Image d'illustration

Le régime sortant était fier de faire de Niamey la nouvelle ville lumière qui rivalise avec Doubaï et Paris, tellement, Niamey aura changé qu’on ne peut la reconnaitre, scintillant de mille deux et de gratte-ciel à la New-yorkaise. Mais reconnaissons qu’il y a eu quelques infrastructures qui ont souvent changé la physionomie de la ville mais sans que ce ne soit véritablement ce dont ont besoin les Nigériens. L’urbanité telle que conçue par le régime Issoufou, inspiré par la brillance, ne correspond à aucune priorité nationale et pour certains, ce ne sont que des chantiers conçus pour s’en mettre les poches, pour s’enrichir au moyen de pots de vin, de dessous de table.

Le plan d’urbanisation de la ville n’est pas un plan intégré qui prend en compte l’ensemble des problèmes qui ne peuvent permettre à la ville de s’urbaniser à l’image d’autres grandes villes du continent. Dans son programme « ambitieux » le régime n’a visé que la bretelle qui va de l’aéroport à la présidence pour impressionner les hôtes qui lui arrivent de l’extérieur afin que ses visiteurs, lorsqu’ils arrivent au perron de la présidence, s’écrient devant lui : mais que vous avez changé Niamey ! Et l’homme que l’on sait, gourmand d’éloges, ne peut que s’extasier devant ses flatteurs intéressés. Et pourtant, le reste de la ville reste le même chaos de désordre et de misère. Les deux échangeurs situés plus loin de sa ville-lumière, aujourd’hui, avec les pluies, offrent un piteux état de son urbanisme échoué car, comme on peut le comprendre aujourd’hui, aucune étude sérieuse n’a été faite avant d’engager de tels travaux. Comment peut-on imaginer un échangeur qui retient de l’eau au point de devenir une mare le temps d’une pluie ? D’ailleurs, comment peut-on apprécier ces travaux quand on voit que, dans la conception, l’on ne s’est intéressé principalement qu’à une voie qu’empruntent les hôtes de marque qui arrivent dans le pays, celle qui conduit de l’aéroport à la présidence ? Pourtant à quelques mètres de la présidence, vers les bureaux de la banque mondiale, dans les alentours du château 1 notamment, l’état de la ville est dégueulasse en ces endroits en cette saison de pluie. Devant ses bureaux la Banque Mondiale pouvait initier un projet de pisciculture pour exploiter l’étang que quelques travaux menés au hasard n’ont pu éviter. Ne parlons pas des autres quartiers oubliés et pour lesquels, l’on n’a consenti aucun investissement sérieux et perrerin pour améliorer leur cadre de vie. Aujourd’hui, les rues sont nombreuses qui, lorsqu’il pleut, deviennent des presque des talwegs avec souvent des torrents impressionnants face auxquels les usagers prennent de grands risques à les traverser avec leurs motos ou leurs véhicules.

La Renaissance, actes I et II, a gouverné par l’improvisation et cela rend compte de ce que le programme qu’il vantait tant n’a rien de sérieux. On se demande même si d’ailleurs l’on en a tenu compte une fois au pouvoir pour la mise en oeuvre d’un certain nombre de chantiers. C’est le cas du projet du rail conduit par Vincent Bolloré et son Groupe qui ainsi que l’a avoué Bolloré lui-même, ont commencé et conduit les travaux sans étude préalable, ne répondant qu’à la seule demande du président qui veut avoir un chemin de fer – sans doute n’importe lequel – pour lui permettre d’aller par le train un 18 décembre à Dosso afin de bluffer les populations les dossolais et être ainsi, dans l’Histoire, le premier président nigérien à voyager par le train dans le pays. Mais Dieu, Tout-puissant a refusé d’exaucer le voeu. Le projet, sans étude, était assez complexe, et l’Ami et entrepreneur français, controversé sur le continent, ne réussit pas le pari, et le président manqua son rendez-vous, du moins par le train. Et l’homme chargé de la diriger les travaux, Albadé Abouba, se rendant compte de l’impossibilité du voyage par le train alors qu’approchait la date, finit par se résigner et dire que le manquer, ce n’est pas pour autant la fin du monde. Un peu, comme pour se consoler du fiasco.

Mais alors que les travaux devraient se poursuivre jusqu’à Dosso, plusieurs années après, le train ne put inaugurer son trafic, cloué quelque part à la Blue Zone, comme une ferraille inutile, vestige de l’industrie ferroviaire qui trouve chez nous sa poubelle alors qu’on ne s’en est jamais servi. La renaissance a donc voulu ces grands travaux pour son image, malheureusement, aucun, ne lui a réussi, à l’instar de son chemin de fer, devenu, par la suite, le « plus grand regret » du grand timonier.

Pourtant, on veut faire croire que jamais homme n’a travaillé pour le pays comme celui-là. Mais là n’est pas le problème. Il s’agit aujourd’hui d’apprécier la qualité de ce travail mené dans le cadre de Niamey Nyala, considéré sous l’urbanité au nom de laquelle, on aimait dire que Niamey n’aurait plus rien à envier aux autres capitales africaines. Ce qui est faux pour qui connait bien de capitales autour de nous.

Des infrastructures discutables
Ne parlons pas de ces hôtels de trop pour un pays aussi pauvre qui a en plus le plus faible taux de la desserte aérienne, mais aussi de certaines infrastructures construites dans le cadre de la rénovation de la ville et de ce qu’on a pompeusement appelé « Niamey Nyala ». Ces hôtels, souvent inutiles, ne peuvent servir qu’aux mondanités d’une bourgeoisie nouvelle avide de luxure et de bonne vie, et peut-être aussi pour les surprises-parties de sa progéniture faite de gâteries. L’aménagiste placé à la tête de la ville à la suite d’un coup de force du pouvoir de l’époque qui avait défait le conseil élu, pour faire impression, sans doute comme il l’a vu en France, a cru qu’il pouvait aménager quelques espaces de la ville où il peut planter quelques fleurs comme au parc floral pour dire qu’il a beaucoup travaillé pour la ville et pour sa population. Tout le monde pouvait le faire, mais ce n’est pas ce qui est essentiel pour la ville, ce n’est pas ce dont Niamey a besoin prioritairement. La ville manque de grands espaces de verdure c’est vrai, mais plus de marchés modernes à la taille de la ville grandissante, des voies de communications entre les quartiers (routes), un transport urbain de qualité et surtout une sécurité urbaine de plus en plus préoccupante.

On peut par ailleurs évoquer ces monuments faits à grands frais – à quelques 400 millions parfois selon certaines presses – au niveau des grands carrefours de la capitale, et imputés à certaines sociétés de la place forcées de participer au programme d’embellissement de la ville, quelquefois sans que leur comptabilité ne l’autorise. Ces monuments sont contestables par leur conception technique, architecturale et par leur coût exorbitant. Il se trouve qu’en plus de ces défauts, ces monuments surfacturés, par la symbolisation, sont muets, incapables de traduire quelques significations, pour porter quelques messages. Même du point de vue esthétique comme oeuvre d’art, ils ne sont d’aucune bonne facture. Cette ferraille par exemple placée au rond-point Justice, laid et sans envergure, qui ne saurait avoir la fortune de la Tour Eiffel, laisse indifférent tous les passants. Personne ne peut lui donner sens. Et Dieu sait le temps mis à installer ce « monstre ». Ailleurs, au rond-point Gadafawa, devenu pour un temps le rond-point « Danfana », heureusement que l’autre monstre laid y avait été démonté après les vives critiques des populations qui ne reconnaissaient pas en la statue érigée, le dinosaure qu’elle est censée représentée. Un gros margouillat vilain d’une époque oubliée des historiens…

Et aujourd’hui, les pluies qui se sont abattues sur la ville, ont révélé le mensonge d’une politique urbaine menée depuis des années et qui prétendait avoir tout changé dans la ville. Peut-on faire aux Nigériens, l’état des feux optiques solaires que l’on a placés dans plusieurs carrefours, et nous dire leur coût et surtout la durée de leur fonctionnement pour revenir enfin à leur rentabilité comme investissement consenti par la Ville.

Issoufou a échoué son « Niamey Nyala » qui n’était qu’un trompe-l’oeil, comme d’ailleurs plusieurs de ces grands travaux menés pour les mêmes soucis prébendiers. Il n’y a qu’à regarder l’image qu’offre la ville après une pluie avec des habitants qui ont mille et une difficultés pour rejoindre leurs domiciles. Aller chez soi en ces temps de pluie est un véritable parcours de combattant. Quel que soit le prix proposé, certains taximen ne peuvent accepter à s’y hasarder. Ils n’ont pas tort et que ne paient-ils pas pour la municipalité sans avoir le réseau routier adéquat ? Les marchés, les quartiers surtout périphériques, les rues, deviennent après les pluies impraticables et la raison est bien simple : l’aménagiste ne s’est pas attaqué aux vrais problèmes de la ville et notamment la question de l’hygiène et de l’assainissement.

Repenser la politique urbaine de la capitale
Le problème majeur qui se pose à la ville de Niamey et à beaucoup d’autres villes du pays, c’est que lesterrains, avant leur lotissement, n’ont jamais été viabilisés et les terrains, avec leurs crevasses, leurs trous, leurs ravins, sont morcelés pour être vendus, souvent comme terrains viabilisés. Malheureusement, à l’acquisition, pour faire les constructions, les gens à leur tour, n’ayant pas de moyens, n’ont pas essayé de faire un travail de terrassement pour que, à l’occasion des pluies, leurs habitations ne soient pas menacées. Certains ont construit dans des bas-fonds humides et ne peuvent pour la fondation avoir un soubassement en béton sur lequel la construction peut être montée pour tenir durablement.
Le péché originel se situe donc à ce niveau.

L’autre problème est lié à l’assainissement. Comment comprendre qu’une ville comme Niamey manque de grands caniveaux passant souvent sous la ville, alimentés par les petits caniveaux des quartiers et des eaux de pluies qu’ils peuvent recueillir pour vite les déverser en toute discrétion vers le grand. Mais cela ne peut être imputé à la seule gestion des dix dernières années. Il se trouve qu’il n’y a pas ces grands caniveaux et ceux qu’il y a sont souvent mal conçus parce quel mal fermés ou pas du tout pour être ainsi vite remplis de sable et bloquer le passage des eaux, ce qui, dans beaucoup de quartiers, cause problème pour l’évacuation des eaux des ménages et des pluies.

Urbaniser une ville a un coût. Cela revient à défaire des quartiers, à retracer des voies, à réaménager des espaces, en prenant le pari pour que, dans un premier temps, sur un certain rayon, l’on ne puisse avoir nulle part du sable. Tant qu’il y aura du sable, la ville ne peut être propre comme on le voudrait et les eaux de pluies ne peuvent que se stagner, sinon ne peuvent qu’inonder les quartiers, les habitations, les services ainsi qu’on le voit ces derniers jours dans la capitale.

Niamey Nyala est un gros mensonge. Oumarou Dogari le sait et on sait bien pourquoi, depuis quelques temps, il n’a pas de repos : cherchant des partenariats, mobilisant ses équipes, écoutant les populations, peaufinant des projets porteurs pour la ville. Les nouvelles autorités de la ville doivent donc se servir de cet échec pour réussir le réaménagement de la ville pour montrer qu’on avait tort de les chasser injustement. L’autre n’est pas élu ; il a été imposé pour un agenda échoué que tout le monde sait aujourd’hui, et il n’a peut-être pas de compte à rendre et pouvait gérer la ville comme il veut en plantant des fleurs. Elles, sont élues, et devront dans cinq ans rendre compte aux populations qui ont fait confiance. Là est toute la différence.

Par Waz-za 

 

Mendicite Niamey 01C'est connu de tous qu'il est difficile d'entretenir une ribambelle d'enfants dans une grande ville comme Niamey. La première difficulté est d'arriver à loger ces prétendus talibés dans un hangar ou une hutte, au mieux à l'intérieur d'une concession, ou à la devanture d'une maison que le propriétaire aura eu l'amabilité d'autoriser leur installation.Cette installation signifie que le maître des lieux permettra l'utilisation des sanitaires, l'eau et autres. Même si pour la nourriture, les talibés et leurs maîtres se ¨débrouillent¨ comme ils peuvent en comptant sur la générosité des gens du quartier, l'hospitalité offerte n'est pas si désintéressée qu'on le pense. Pour faire payer leurs largesses, les maîtresses de maison où sont installés les talibés utilisent les enfants pour vendre à la criée des sachets d'eau communément appelés ''Pure Water''. Ce sont de véritables chargements qu'ils doivent écouler autour des marchés, aux feux de signalisation. Bref, un peu partout dans la ville ! Ce sont donc des enfants complètement épuisés qui rentrent au ¨dortoir¨ avec bien sûr les fruits de leurs randonnées. Malheur à eux s'ils ne réalisent pas de bonnes affaires. Les invendus sont très peu acceptés par les femmes propriétaires et les maîtres de ces enfants qui sont souvent pris à partie. Pourtant, il suffit simplement d'ouvrir les yeux pour constater qu'ils sont des milliers de gosses qui sont lancés dans la ville pour vendre le "Pure Water", un commerce que chérissent les ''mamans'' des quartiers.

Depuis quelques jours, par les posts de certains lanceurs d’alerte, l’on aurait cru que le président de Conseil de Ville de Niamey, a quelques soucis à se faire relativement à sa gestion. Après plus d’un an et toutes ces belles choses qu’il annonçait pour Niamey, l’on ne peut rien voir. Rien. La fête tournante devrait se passer à Niamey. Mais il n’y a aucun chantier, ni par la ville ni par l’Etat. La République est ainsi célébrée dans la sobriété, presque à l’insu des Nigériens.

Parce que peut-être la situation financière du pays pourrait l’expliquer, il n’a rien de tout ce tintamarre, rien de tous ces chantiers exhibés avec fierté, les autorités du pays ayant choisi d’organiser l’événement à Niamey sans aucun investissement. Pour autant l’on ne peut pas croire que c’est parce que Niamey pour être la capitale du pays, et pour avoir bénéficié dans le cadre du programme Niamey Nyala, n’aurait plus besoin d’infrastructures. En vérité, c’est aujourd’hui même que Niamey attend des investissements car la ville a d’autant grandi, débordant des frontières administratives de la région, pour s’étendre, de tout côté, dans des parties de la région de Tillabéri. Mais au même moment, les infrastructures ne suivent pas. Certains quartier n’ont ni dispensaire, ni commissariat, ni éclairage. Mais le plus grand problème de cette ville qui grandit de manière exponentielle est de manquer d’infrastructures routières. Depuis combien d’années l’on ne construit plus de routes dans la capitale au point où, en toute saison, ou par des voies sableuses après la saison des pluies ou par des espaces submergés d’eau pendant l’hivernage, il est difficile de relier certains quartiers de la ville ? N’est-ce pas là un grand défi à relever pour la modernisation de la capitale qui ne être concentrée sur la seule bretelle qui conduit de l’aéroport à la présidence. 

Si les efforts avaient été faits pour doter la ville de routes viables qui relient tous les nouveaux quartiers – et il y en a beaucoup – au centre ville sans doute que les moyens de transports ne suffiront pas à répondre à la demande. Dans combien de quartiers, les Faba-faba et autres taxis ne se rendent pas, compliquant la mobilité pour les habitants de quartiers excentrés ? C’est sans doute pourquoi, il y a quelques jours, les habitants de la capitale qui savent le problème de transport qu’ils ont dans certains quartiers s’étaient étonnés de la décision de la ville de Niamey d’interdire certains moyens de déplacement dans la ville où pourtant, on ne peut avoir que ces moyens là pour aller vers la ville. Il aurait donc été plus pertinent de trouver les moyens de faire en sorte que le transport par de tels moyens soient encadrés et sécurisés pour protéger des populations qui n’ont, hélas, que ces moyens, pour se déplacer et au moins regagner ce qu’on appelle le goudron qui donne accès au centre ville qui attire chaque matin des foules de personnes.

Les électeurs attendent…

Boubé Boureima 

 

Le Collectif des Organisations des Transporteurs de Marchandises et d’Hydrocarbures du Niger (COTRAMHY – Niger) a tenu le 18 juin dernier à Niamey sa 1ère Assemblée Générale et Elective. Cette instance avait pour ordre du jour l’élection des membres du bureau dudit collectif. La cérémonie d’ouverture de ces assises présidée par le Directeur des transports routiers, M. Dan Issa Samaila  a  enregistré la présence des représentants des structures membres du collectif et plusieurs autres invités.

« La création de ce collectif  est d’une grande importance pour le Ministère des Transports en particulier et en général pour le gouvernement du Niger. Le transport routier est le principal mode utilisé au Niger pour le transport des personnes et de leurs biens. Quoi de plus bon que d’avoir un seul interlocuteur », a déclaré le Directeur des transports routiers, M. Dan Issa Samaila, en ouvrant les travaux de l’assemblée générale. En effet, a-t-il ajouté la multitude des syndicats dans le sous-secteur routier ne leur permet pas de régler les défis auxquels ils ont à faire face. « Nous avons toujours souhaité à ce que l’ensemble des syndicats et des structures syndicales du sous-secteur puissent se retrouver pour créer une organisation collective en vue de défendre l’intérêt des militants et l’intérêt de notre pays le Niger »,  a-t-il affirmé. 

Pour M. Dan Issa Samaila cette initiative cadre avec l’objectif qu’avait fixé le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, et Premier ministre,  M. Ouhoumoudou Mahamadou dans les orientations politiques du programme de renaissance acte 3 et la Déclaration de la Politique Générale, qui visent à améliorer le système  de transport à travers  notamment, le coût, le délai et la sécurité.  Aussi, a-t-il a souhaité que cette assemblée générale offre des perspectives nouvelles au Niger et au sous-secteur de transport  routier.  Le Directeur des transports routiers a réitéré la disponibilité du ministre et des différents services du Ministère des Transports à accompagner et à entretenir un dialogue franc et fraternel avec les partenaires sociaux.

  Le président du Bureau provisoire du Collectif des Organisations des Transporteurs des marchandises et d’Hydrocarbures du Niger, M. Seydou Souley  a  quant à lui souligné qu’à l’instar des autres pays de l’UEMOA et de la CEDEAO, le Niger va aussi disposer de son Collectif des Organisations œuvrant dans les secteurs des transports, de marchandises et d’hydrocarbures. Cette structure devrait être le principal interlocuteur de ses membres auprès de l’Etat du Niger et ses démembrements sur le plan national et international. Le COTRAMHY – Niger a pour objectif de défendre les intérêts matériels et moraux de ses militants, qui sont les organisations membres.

M. Seydou Souley qui a été élu président du Collectif, a saisi cette opportunité pour appeler ses camarades à plus d’engagement et de détermination pour l’atteinte des objectifs de leur cadre organisationnel. Il a assuré de la disponibilité du Collectif pour un dialogue franc et sincère avec les différents partenaires.

Assad Hamadou, (stagiaire )

L’Association Club des Jeunes Musulmans du Niger (ACJMN) a organisé le vendredi 31 décembre 2021 un conseil dit ‘’conseil islamique national’’ au centre technique de la FENIFOOT de Niamey. Au cours de ces assises, les participants ont passé en revue les activités menées pendant l’année dernière et ont donné des nouvelles orientations pour l’année 2022. L’édition 2021 de ce conseil, étalée sur une série d’activités, a été un véritable cadre d’enseignement sur les sciences et valeurs islamiques.

Pour rappel, cette session est placée sous le thème central : ‘’la dépravation des mœurs, quelle responsabilité de la communauté’’. Ainsi, l’Association Club des Jeunes Musulmans du Niger (ACJMN) a organisé une conférence publique, animée par des éminents prédicateurs en langue locale notamment en haussa et en zarma au centre Amirou Soultan sur des sous thèmes: ‘’le pécher et ses conséquences’’ et ‘’la protection de la jeunesse’’.

Lors de la cérémonie d’ouverture des travaux, le président de la coordination nationale de l’Association Club des Jeunes Musulmans du Niger (ACJMN), M. Nouhou Saley a précisé que la session 2021 du conseil islamique national est l’instance qui oriente et évalue les activités menées durant l’année écoulée. «C’est cette instance qui dresse les orientations pour la nouvelle année. Nous accompagnons les jeunes dans les activités terrains. Les clubs des jeunes musulmans sont implantés dans toutes les régions du Niger, les départements, jusqu’au niveau des villages et aussi dans les écoles. Leurs objectifs, c’est la sensibilisation des jeunes sur les principes islamiques, leurs contributions aux actions de développement du pays, l’apprentissage des préceptes islamiques en matière de pratique, la sensibilisation des jeunes pour l’inclusion et l’acceptation de l’autre, le travail en commun avec tous les musulmans quel que soit leur bord parce que les musulmans dans leur ensemble constituent une famille» a notifié M. Nouhou Saley.

Notons que l’Association Club des Jeunes Musulmans du Niger (ACJMN), créée en 1993, organise chaque année plusieurs activités telles que des séminaires, des ateliers de formation, des prêches, des actions sociales en faveurs des déshérités, des malades, des prisonniers, etc. Le président de l’Association Club des Jeunes Musulmans du Niger (ACJMN), M. Nouhou Saley a invité la population à favoriser le vivre ensemble. «Notre appel le plus pressant à l’endroit de la population, particulièrement la jeunesse, c’est de favoriser le vivre ensemble, d’éviter tous les extrémismes et de vivre selon les principes de l’islam, puisque c’est ce qui fonde notre humanité, notre culture, la cohésion sociale au Niger. Nous invitons les jeunes à continuer de s’instruire davantage dans les sciences authentiques de l’islam», a lancé le président de l’Association Club des Jeunes Musulmans du Niger (ACJMN), M. Nouhou Saley.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

 03 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/  

 

 

 

Les musulmans de la confrérie “Tidjaniya” ont organisé le vendredi 5 août dernier, une grande rencontre religieuse dénommée  »Zikir jumma annuel ». Cette activité annuelle est célébrée depuis plusieurs années en début du nouvel an musulman à l’initiative de Cheikh Chouaibou Ali. Pour le nouvel an musulman, 1444 de l’hégire, des fidèles, des marabouts, des talibés, etc. se sont fortement mobilisés autour du guide spirituel Khalif Ibrahim, fils du Cheikh Chouaibou Ali au niveau de la “zawiya” à la mosquée du quartier deuxième arrondissement de Niamey pour prier, lire le saint Coran, animer des conférences, etc. Les fidèles ont mis la soirée à profit pour multiplier les prières et les invocations pour un hivernage fécond,  paix, la stabilité, la tranquillité, etc. soient sur notre pays et l’humanité toute entière.

A cette occasion, le comité d’organisation des festivités religieuses de la Zawiya Cheikh Chouaibou s’est activé pour mobiliser autant de fidèles possibles afin d’intensifier et multiplier les prières et les invocations, car le Niger et le monde en ont absolument besoin. Cette activité n’est pas un fait du hasard. C’est une initiative du défunt Cheikh Chouaibou Ali et bien d’autres guides spirituels pour faire des grandes prières au profit de l’humanité et particulièrement pour notre pays.

Pour perpétuer ce qu’ils ont hérité des grands érudits et guides spirituels, des musulmans de Niamey et ses environs, ainsi que ceux venus des pays amis, notamment le Nigeria, le Sénégal, le Mali, l’Algérie, etc. ont effectué le déplacement pour la circonstance. M. Moussa Issa, membre du comité d’organisation a précisé que cette séance de prière prend de plus en plus de l’ampleur. «Le nombre de fidèles est en train de s’accroître autour de cette activité. Ce sont des milliers de musulmans qui viennent ici chaque année pour implorer Dieu» a-t-il précisé.

Aboubacar Cheikh Ousmane Sanam participe à cette rencontre avec beaucoup de joie de voir les musulmans mobilisés pour la cause de l’islam. En effet, selon lui, cette rencontre est une réponse à l’appel du grand Khalif Cheikh Ibrahim, Cheikh Chouaibou Ali pour faire les grands  »Zikir jumma » afin de demander à Allah le Tout puissant, le Miséricordieux, que la paix, la sérénité, la tranquillité soient sur notre pays ainsi que sur tous les pays du monde.

Pour lui, cette activité est d’une importance indéfinie surtout dans un contexte où les crises se multiplient à travers le monde, notamment sur le plan sécuritaire, sanitaire, économique, etc. «L’importance de ce genre d’activité sont multiples. Le prophète, Paix et Salut sur Lui (PSL) a recommandé à tout le monde de dire et de multiplier  » laa ilaha illala  », il n’y a Dieu hormis Allah, un mot très puissant pour le musulman. Cette rencontre nous montre que, l’islam est une religion de paix, de sérénité, d’amour, de solidarité, etc. Nous faisons du Zikir ici, le oran est aussi du Zikir, etc. Si on savait ce que ce genre d’activités peuvent apporter pour notre pays en termes de bénédiction, de stabilité, de paix, etc. on va demander aux Cheikh et aux Khalifs de les organiser tous les jours» a expliqué Aboubacar Cheikh Ousmane Sanam.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

L’ONG SOS femmes et enfants victimes de violences familiales (FEVVF) a organisé le 6 décembre 2022 à Niamey, une formation sur l’écoute des survivantes de violence. Organisée en partenariat avec le réseau international des femmes avocates  (RIFAV) et la Commission genre du barreau de Liège Huy (Belgique), cette formation s’inscrit dans le cadre de la célébration de la campagne internationale des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes. C’est le Secrétaire général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, M. Hachimou Abdoulkarim qui a présidé l’ouverture de cette session en présence de la présidente de l’ONG SOS FEVVF, Mme Ahmed Mariama Moussa. Ont également pris part à la cérémonie, le Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Niger, Me Oumarou Sanda Kadri et la présidente exécutive  remplaçante du PCA du RISAF, M. Me Bigemi Patricia.

A l’ouverture de la formation, le Secrétaire général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a déclaré avec véhémence que la violence contre les femmes et les filles est inexcusable et inacceptable, elle constitue une atteinte grave à leurs droits humains et à leur dignité. Cette forme de violence, soutient-il, en plus de fragiliser les personnes, met à mal la cohésion sociale au sein des communautés et prive le Niger d’un potentiel humain important. Le gouvernement, a précisé M. Hachimou Abdoulkarim, considère les actes des violences perpétrés contre les femmes comme d’inacceptables atteintes à la dignité humaine. A cet effet on note que, le Niger s’est engagé dans l’élimination de la violence sur toutes ses formes dont entre autres les violences familiales.

Le SG/MPF/PE a fait savoir qu’outre les mesures prises pour protéger les femmes et les filles contre ces violences, le Niger a ratifié, la plupart des normes internationales en faveur de la promotion de l’égalité de genre. Aussi sur le plan politique et institutionnel, un certain nombre de mécanismes a été mis en place dans le cadre de la réponse nationale aux violences sexuelles et sexistes. Et afin de renforcer l’efficacité du dispositif, le Ministère a élaboré un module de référence pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles. Cela dans l’optique de s’assurer que les différents intervenants comprennent pleinement la problématique et peuvent donner des réponses adéquates en termes de protection et de prévention dans une démarche offrant respect, sécurité, confidentialité et non-discrimination. M. Hachimou Abdoulkarim a lancé un appel à tous les partenaires à se mobiliser davantage pour appuyer le gouvernement du Niger et les organisations de la société civile pour éliminer VBG au Niger.

Auparavant, la présidente de l’ONG SOS FEVVF, Mme Ahmed Mariama Moussa a soutenu que bien des efforts ont été accomplis et que des avancées ont été également enregistrées dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, même si les défis à relever restent encore nombreux et complexes. Pour la présidente de l’ONG SOS FEVVF, les communautés ont aussi un rôle crucial à jouer parce qu’elles ont le pouvoir d’influencer l’opinion publique, de sensibiliser la population et d’encourager le débat sur la nécessité de changer les normes sociales et les attitudes discriminatoires.

Présente à cette formation, la présidente exécutive du RIFAV a soutenu qu’il est important de trouver des pistes pour éradiquer les violences faites aux femmes et de minorer l’impact sur les enfants.

Abondant dans le même sens, le Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Niger, Me. Oumarou Sanda a affirmé que, le fléau est tellement grave qu’il faut plus de mobilisation. Il a, par conséquent, exhorté les femmes avocates à être la voix de ces femmes sans voix, ces femmes victimes de violence.

Rahila Tagou(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le président du Conseil de Ville de Niamey, le député maire Oumarou Dogari Moumouni a réceptionné, le vendredi 11 mars dernier, deux camions de balayage de rue et un lot de pièces détachées pour le mécanisme de balayage, offerts par l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences (ANEC). La cérémonie de remise de ce matériel s’est déroulée à l’Hôtel de Ville de la capitale en présence des élus communaux de Niamey, de nombreux agents de la Mairie centrale et de l’ANEC.

 En remettant ce matériel au président du Conseil de Ville, le Directeur Général de l’ANEC, M. Mohamed Saidil Moctar, a rappelé que l’ANEC a été créée au lendemain de l’organisation de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, tenue à Niamey en juillet 2019, avec 54 évènements organisés, la participation de plus de 5.300 personnes dont une trentaine de Chefs d’État et de Gouvernement. Il s’agit à travers cette décision des autorités de consolider les acquis de ce grand évènement. L’ANEC est rattachée à la Présidence de la République. «La mission assignée à cette institution est de faire de notre pays un hub en matière de conférences et des évènements internationaux. L’ANEC doit ainsi, à travers ses actions faire la promotion de notre pays et assurer une contribution positive à l’économie nationale, en faisant désormais des conférences et évènements internationaux une source de création d’emplois et de revenus substantiels pour le Niger», a précisé M. Moctar.

Selon le DG de l’ANEC, le Niger a maintenant les moyens de son ambition avec la construction de nouvelles infrastructures, la disponibilité de compétences humaines et un savoir-faire sur mesure. «A ces atouts, s’ajoute aujourd’hui une forte volonté politique annoncée par SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, qui s’est engagé dans son programme de Renaissance Acte III à améliorer la visibilité du Niger sur la scène africaine et internationale, afin d’en faire une destination préférée pour l’organisation des conférences et autres évènements», a-t-il précisé. Faisant le rappel des réalisations faites par son institution, Mohamed Saidil Moctar a noté que notre pays a abrité plus de 60 évènements internationaux, qui ont généré des retombées économiques de plus de 19 milliards FCFA et ce malgré l’avènement de la Covid-19. «A ce jour, 29 évènements sont enregistrés au titre de 2022, dont la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine, sur l’industrialisation et la diversion économique. Cet évènement pour lequel 4.000 participants sont attendus dont une cinquantaine de Chefs d’Etat, se tiendra du 20 au 25 novembre 2022 à Niamey», a annoncé le DG de l’ANEC.

Pour atteindre ses objectifs, l’ANEC a besoin de tous les acteurs dont la Ville de Niamey en est l’un des principaux. «Nos invités ont besoin pour pleinement s’épanouir à Niamey, d’un cadre agréable, sécurisé, avec une mobilité facile mais aussi et surtout propre, très propre même. Certes de nombreuses actions ont été menées dans ce cadre. C’est pour soutenir cet élan, que l’ANEC met à votre disposition deux (2) camions balayeurs de rue et un lot de pièces détachées pour le mécanisme de balayage», a indiqué M. Moctar. Le DG de l’ANEC a, par la suite, informé que dans le cadre de la promotion de l’économie des conférences au Niger et pour rendre davantage agréable le séjour de nos hôtes, l’ANEC et le Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat envisagent la création, très prochainement, d’un circuit touristique et des sites d’animation dans la Ville de Niamey et ses environs. Aussi, des actions sont envisagées pour le développement de nouvelles infrastructures afin de renforcer les capacités d’accueil du pays. «La ville que vous dirigez, ainsi que tous les acteurs concernés seront pleinement associés dans ces actions. Seule une prise de conscience collective permettra de changer les choses. Nous y avons tous à y gagner», a-t-il conclu.

Réagissant aux propos du DG de l’ANEC, le député maire Oumarou Dogari Moumouni a vivement remercié l’ANEC pour cet appui, ‘‘qui vient renforcer les capacités d’intervention de la Ville de Niamey dans son combat contre l’insalubrité. «Je reconnais tous les efforts que déploient les autorités, au plus haut niveau, pour l’amélioration des conditions de vie des habitants de la capitale. Aussi, je me réjouis des nombreuses actions et réalisations faites pour rendre Niamey la capitale coquette», a déclaré le maire central de Niamey. Une démonstration de balayage avec un camion et une photo de famille a clos la cérémonie.

Mahamadou Diallo(onep)

L’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a présenté hier matin, dans ses locaux, des individus appartenant à un réseau de trafic de drogue à Niamey. Ils sont au total, trois individus interpellés avec en leur possession 149, 93 kg de Cannabis d’une valeur estimée à environ 11.046.000 FCFA.

 A l’issue de la présentation, la Commissaire de Police, Nana Aichatou Ousmane Bako a rappelé que, le 02 septembre 2022, l’OCRTIS a mis la main sur deux individus de nationalité nigérienne en possession de 109,32 Kg de cannabis dont 115 briques et 13 boules d’une variété prisée dans les milieux aisés appelée amnésia et 698 comprimés de Tramadol dans une habitation sis au quartier Koira Tégui de Niamey. Elle a souligné qu’en marge de cette saisie, l’Unité de la Police Secours qui a saisi dans la ville de Niamey 40,61Kg de cannabis, a interpellé une personne de nationalité nigérienne. «La drogue saisie provient de Mallanville (Benin) par pirogue motorisée via le fleuve Niger jusqu’à Gaya où des motocyclistes assurent le transport terrestre sur diverses destinations», a-t-elle affirmé.

Selon la commissaire Nana Aichatou Ousmane Bako, cette saisie, ainsi que bien d’autres effectuées récemment confortent le constat que la région de Dosso devient progressivement le hub d’un important trafic de stupéfiants par le vecteur fluvial en provenance du Benin. «La valeur marchande de la drogue saisie est estimée à environ 11.046.000 FCFA», a-t-elle précisé. Le Commissaire de Police Nana Aichatou Ousmane Bako devait aussi préciser que l’ampleur de cette réorganisation du trafic de stupéfiants révèle l’émergence d’un nouveau mode opératoire. A ce titre, L’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) appelle les populations riveraines du fleuve Niger à plus de vigilance et de collaboration afin de lutter efficacement contre le trafic de drogue au Niger.

 Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org

L’Ambassade des Etats-Unis au Niger en collaboration avec l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC), Section du Niger a procédé au lancement, le lundi 3 janvier 2022 au Centre culturel américain, des ateliers de formation des journalistes et communicateurs des 8 régions du Niger, sous le thème, «la désinformation, le multimédia, les réseaux sociaux et la viabilité des médias». Cette première phase qui durera eux (2) jours a regroupé les journalistes de Dosso, Maradi et Tillabéri.

«Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) se réjouit d’être associé à cette cérémonie de lancement des ateliers de formation des journalistes et communicateurs des 8 régions», a affirmé, le Représentant du président du CSC, M. Ismael Salaou, lors de l’ouverture des travaux.

 «D’abord parce que cette activité participe à la professionnalisation des journalistes, une des attributions du CSC et ensuite parce que les thématiques retenues et qui seront développées par les experts venus des Etats-Unis d’Amérique portent sur des sujets de préoccupation au niveau de la presse nigérienne», a-t-il ajouté. En effet, la désinformation, le multimédia, les réseaux sociaux et la viabilité des médias sont une préoccupation majeure au niveau de la presse nationale. «C’est dire que le renforcement des capacités des journalistes et communicateurs à ce sujet nous parait opportun et pertinent parce que touchant du doigt les principaux défis auxquels fait face la presse nigérienne», a ajouté M. Isamel Salaou.

Il a enfin remercié l’Ambassade des Etats-Unis au Niger pour ses multiples appuis à la presse nigérienne, les confrères américains de l’Université du Missouri qui ont effectué le déplacement de Niamey ainsi que APAC Niger pour ses innombrables initiatives en faveur de la presse.

La Présidente d’APAC-Niger, Mme Amina Niandou a formulé le vœu qu’au delà  de ces formations de deux jours, «qu’un programme formel puisse être établi avec l’Université de Missouri à travers son école de journalisme, pour que des journalistes hommes et femmes nigériens puissent aller se former, se spécialiser parce que la spécialisation est également un des défis des médias nigériens aujourd’hui».

Le Directeur de la diplomatie publique à l’ambassade des USA au Niger, M. Stephen E. Dreikorn a auparavant pris la parole pour indiquer que, cette formation est initiée en raison des défis auxquels les journalistes sont confrontés, dû à l’avancement rapide du journalisme et de son importance pour une démocratie saine et efficace. «Nous le faisons également parce que le Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique est déterminé à soutenir un journalisme responsable», a-t-il ajouté. «Nous croyons que la création d’un corps de presse solide et digne de confiance est un élément essentiel de notre partenariat bilatéral, alors que nous travaillons avec nos partenaires nigériens pour promouvoir le développement économique et la sécurité, nous mettons également l’accent sur le renforcement de la presse à travers la formation et d’autres programmes» a, relevé M. Stephen E. Dreikorn.

Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP -Tillabéri

05 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Niamey/Musée national Boubou Hama : Poursuite des festivités et engouement du public à l’occasion de l’Aïd El FitrC’est une tradition pour le Musée national Boubou Hama de Niamey d’organiser des manifestations à l’occasion des fêtes religieuses. Durant trois jours, les portes du musée seront ouvertes pour permettre aux visiteurs de jouir de toutes les offres artistiques et culturelles entrant dans le cadre des festivités l’Aïd El Fitr. Pour la deuxième journée le nombre des visiteurs a considérablement augmenté.

Pendant et après les fêtes religieuses, plusieurs endroits accueillent les jeunes qui ont besoin de se distraire et de faire des découvertes. C’est le cas du Musée national Boubou Hama de Niamey qui suscite de l’engouement auprès de la population (particulièrement les jeunes). A l’occasion de la fête de Ramadan les visiteurs ont afflué de tous les quartiers de Niamey et des villages environnants. Dès le premier jour de cette fête, de l’Aïd El Fitr qui marque la fin du mois béni de Ramadan, le musée a fait le plein de visiteurs, surtout les enfants. «Nous sommes là, depuis ce matin pour fêter avec nos amis dans la convivialité et dans l’ambiance du musée » témoigne un enfant le jour de la fête.

Pour le deuxième jour, le nombre des visiteurs a considérablement augmenté. Ils sont en file indienne pour pouvoir accéder au sein du musée. Cette situation a créé un embouteillage monstre sur les voies aux alentours des entrées principales du musée. «Cette année, les enfants sont vraiment sortis en masse pour la fête au musée. J’ai fait plus de 30 minutes avant de trouver un passage pour déposer mes enfants au musée» affirme un usager de la route.

Pour répondre au besoin des visiteurs un petit commerce se développe au sein du musée et aux alentours. Ainsi, les vendeurs se frottent les mains. C’est le cas de Nadiya, une vendeuse de Sandwich et de jus, qui souhaite que la fête continue au musée pour toujours. «Nous sommes au musée pour vendre aux visiteurs de la nourriture, des boissons et plusieurs produits nécessaires. Nous profitons beaucoup de cette belle occasion. Je viens d’un quartier périphérique, au cours de ces journées, de fête, je gagne beaucoup », confie-t-elle.  

Niamey/Opération de salubrité : Les structures des femmes apportent leur contribution à l’Agence UA19Pour contribuer à l’assainissement de la ville de Niamey en prélude à la conférence de l’Union Africain UA19 qui se tiendra dans la capitale en juillet 2019, des femmes issues de plusieurs organisations féminines notamment la CONGAFEN, Mata Masu Dubara, Kassey ainsi que les femmes policières, se sont mobilisées massivement pour apporter leur contribution au Comité de l’Assainissement et de la Salubrité de l’Agence UA 19 à travers une opération dite « tasse tasse ». C’est la ministre de la population, Dr Amadou Maiga Aissata qui a procédé le 9 juin dernier à la place de la concertation, au lancement de cette opération de salubrité en présence du gouverneur de Niamey, du président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey.

Elles étaient nombreuses à se mobiliser dans les différents quartiers, les grands carrefours de la capitale, munies des balais, des pelles et des brouettes pour cette opération de salubrité. Pour rappel, le comité de l’assainissement et de salubrité de l’Agence UA 19 initie chaque dimanche une opération de salubrité qui vise le   désencombrement des rues, le balayage et aussi l’embellissement de la ville de Niamey.

Lors du lancement de cette opération de salubrité, la ministre de la Population s’est réjouie de cette initiative. « Aujourd’hui, les différentes structures des femmes dont des structures comme CONGAFEN, Mata Masu Dubara et Kassey sont massivement sorties pour apporter leur appui à l’opération de salubrité de la Ville de Niamey », déclaré Dr Amadou Maiga Aissata. Aussi, elle a souligné l’importance de la salubrité en Islam, qui permet également non seulement de vivre dans un cadre agréable et aussi de prévenir beaucoup de maladies.

Pour la présidente de la CONGAFEN, Mme Kako Fatouma, ce genre d’activités est une bonne initiative.

« Déjà au niveau de notre structure, nous avons dénommé notre slogan une femme un balai et nous avons déjà balayé dans les maisons, dans les rues et Incha Allah ça va continuer au-delà de Niamey, jusqu’au niveau régional parce que nous avons des antennes qui vont elles aussi s’y mettre pour que le Niger soit très propre ». La ministre de la Population a lancé un appel à toute la population pour qu’elle s’engage afin d’avoir un environnement sain, agréable et durable.

Yacine Hassane

11 juin 2019
Source : http://www.lesahel.org

 

La cour d'appel de Niamey a commué aujourd'hui à "deux ans de prison dont un avec sursis", la peine de deux ans ferme prononcée en première instance en juillet 2017 contre Baba Alfa, un journaliste d'une chaîne de télévision indépendante nigérienne, accusé d'usurpation de la nationalité nigérienne, a annoncé son avocat.

"Ce procès de longue haleine a fini par être vidé (par la cour d'appel), Baba Alfa a pris deux ans dont un an assorti de sursis", a affirmé aux journalistes son avocat Oumarou Hassane. Baba Alfa et son père, âgé de 70 ans, sont écroués depuis le 3 avril 2017 à la prison de Niamey, initialement pour "faux et usage de faux en écriture" en lien avec la nationalité nigérienne du journaliste. Le journaliste devrait donc sortir de prison après avoir purgé sa peine début avril, a ajouté l'avocat.

Le 18 juillet 2017, les deux prévenus avaient été condamnés en première instance à deux ans de prison ferme après la requalification en "usage de faux". Les deux prévenus avaient été également condamnés "à dix ans de privation de tout droit civique et politique" et "l'interdiction de tout emploi public". Selon la presse, Baba Alpha serait de "nationalité malienne" et aurait acquis la nationalité nigérienne "de manière irrégulière". La cour d'appel a "annulé le jugement" en première instance et "ne s'est pas prononcée sur la dégradation civique" donc "nous considérons que Baba Alfa retrouve ses droits civiques", a-t-il estimé Me Oumarou.

Deux militaires nigériens ont été tués dans la nuit de lundi à mardi dans l'attaque de leur base par des terroristes du groupe Boko Haram à Chatimari, à environ 25km de Diffa (extrême sud-est), près de la frontière nigériane, selon une source militaire.

Les assaillants sont retournés sur le territoire nigérian en emportant du matériel et l'armée nigérienne s'est lancée à leur poursuite.

La région de Diffa subit depuis plus de trois ans des attaques à répétition de la part de Boko Haram. Lancées depuis les positions nigérianes du groupe, ces attaques ont fait des centaines de victimes civiles et militaires au Niger et des milliers de déplacés des deux côtés de la frontière.

Les interventions très efficaces des Forces de défense et de sécurité (FDS) nigériennes, appuyées par les armées des pays voisins (Tchad, Cameroun et Nigeria) dans le cadre d'une Force mixte multinationale composée des armées du Niger, du Nigeria, du Tchad et du Cameroun, ont ramené dans la zone une relative accalmie.

On constate cependant depuis quelques temps une recrudescence des attaques de la secte dans la région. Ainsi, le 17 janvier, sept militaires nigériens ont été tués à Toumour.

31 janvier 2018
Source : http://french.china.org.cn/

VQuelques semaines seulement après l’apparition de l’épidémie Coronavirus au Niger, 2M INVEST a entamé la croisade contre la propagation de la pandémie en lançant le concept Kurtchia afin de mieux sensibiliser les populations dans l’application des consignes sanitaires. Une trentaine d'animateurs vont sillonner les villages et quartiers de sept régions du pays, pour former les femmes influentes Mata Masu Dubara membres des GK.
Stop Coronavirus! C’est le slogan mis en branle à travers le concept KURTCHIA, par le Centre 2M INVEST que dirige l’égérie de l’entrepreneuriat au Niger, Réki Moussa Djermakoye, qui engage la lutte contre la pandémie. A Lossougoungou, avec les femmes « messagères  » de la coopérative MMD « Moutoumayyiza », le concept  » #kurtchia  » est entré dans sa phase active. Il est initié par le Centre #2MINVEST dans le cadre de la recherche de solutions adaptées pour la diffusion de l’information. Le modèle consiste à identifier et à former dans chaque coopérative Mata Masu Dubara, des femmes influentes qui ont la capacité et le leadership naturel à sensibiliser leurs paires et la communauté, sur les mesures barrières et les consignes de prévention. Chaque groupe « Kurtchia »est composé de cinq (05) femmes volontaires qui s’engagent à mettre en place un plan d’actions pour la sensibilisation des autres femmes qui n’ont pas accès à l’information. 2M INVEST a initié une formation des animatrices de la zone1: Niamey et Tillabery sur le concept « #Groupe #Kurtchia » (GK) pour venir en aide aux femmes, surtout rurales, qui n’ont pas accès à l’information. Au total, une trentaine d’animateurs vont sillonner les villages et quartiers de sept régions du pays, pour former les femmes influentes Mata Masu Dubara membres des GK. Pendant deux semaines, les femmes KURTCHIA auront en charge la sensibilisation de leurs paires, des membres de leurs ménages respectifs et des voisins. A travers cette campagne, le Centre 2M INVEST vise un objectif d’au moins 280 personnes par GK, soit 100 000 bénéficiaires directs pour l’ensemble du réseau. Dans un élan de solidarité nationale, l’entreprise citoyenne 2M INVEST entend jouer sa partition dans la lutte contre le Coronavirus.
 
Par Confidentiel Afrique 

03 mai 2020
Source : http://confidentielafrique.com/leadership/niger-2m-invest

Boko Haram  Diffa Plusieurs organisations féminines du département de N’Nguigmi (région de Diffa dans le Sud-est nigérien) ont appelé, à la libération des 39 otages enlevés par Boko Haram, dans la nuit du 2 au 3 juillet courant dans le village de N’Galewa.

Cet appel a été lancé lors d'une manifestation organisée dans ce département.

«Notre mobilisation vise à demander le retour dans leur foyer des 39 femmes et enfants enlevés par Boko Haram», a déclaré à la presse, une représentante des manifestantes

«Ce sont 33 femmes et 6 garçons qui ont été enlevés dont 35 ont entre 9 mois et 18 ans, y compris 3 élèves du secondaire», a-t- elle ajouté.

Les manifestantes ont, également, exprimé leur indignation «devant le faible niveau d’engagement» des autorités nigériennes pour la libération des personnes enlevées.

morts de soif dans le désert  Huit migrants, dont cinq enfants, ont été retrouvés morts dans le désert nigérien, alors qu'ils tentaient de se rendre en Algérie voisine, devenue une destination privilégiée pour les migrants subsahariens, a indiqué mardi à l'AFP une source sécuritaire nigérienne.

"Ces migrants sont morts de soif en route pour l'Algérie. Ils sont au nombre de huit: un homme, deux femmes et cinq enfants", a précisé à l'AFP cette source sécuritaire basée à Arlit (nord du Niger), proche de l'Algérie.

Les personnes décédées sont toutes des Nigériens et "ont été abandonnées par un passeur". Sans secours et sans repère, "ils sont tous morts de soif", a expliqué la source sécuritaire. Les enfants décédés sont âgés de "six à douze ans", selon cette source.

Selon une autre source sécuritaire, les corps des huit migrants ont été découverts par une patrouille militaire nigérienne.

D'après Aïr-info, un journal nigérien en ligne basé à Agadez (nord), les victimes font partie d'une groupe de migrants en route pour l'Algérie, mais dont le nombre exact n'a pas été déterminé.

UAM PoliciersDerrière les flammes et des barricades, les étudiants de l'université Université Abdou Moumouni de Niamey continuent d'occuper leur établissement et restent mobilisés.  Ils exigent la réhabilitation de cinq d'entre eux exclus en mars dernier. La police a fait usage de gaz lacrymogène à plusieurs reprises, lors d'affrontements violents. 

«Les forces de l'ordre sont intervenues sur le terrain pour chasser les camarades sur le campus. Beaucoup de camarades ont été blessés. Nous ne comprenons pas l'attitude du gouvernement de mater les camarades. Ils sont déterminés à revendiquer vaille que vaille leurs droits." témoigne un étudiant de l'université. 

Selon les étudiants, leurs droits ont été bafoués.  Depuis plusieurs mois, ils réclament le paiement de leurs bourses et le respect des franchises universitaires.

Les forces de l'ordre répriment les manifestations. Une quinzaine de personnes a été atteinte par des douilles et des éclats de grenades lacrymogènes selon des observateurs présents sur place.

Ali Idrissa trublion pouvoir vigie peuple den basLe vent tourne. Sous les études d’une tempête sociale, Ali Idrissa joue son va-tout. Lui l’enfant prodige d’un quartier de Niamey (capitale du Niger), qui a su imposer sa marque de fabrique. Au prix d’une vie rigoriste où seuls les brillants sujets sortent la tête de l’eau. Ali Idrissa incarne les deux caractères: celui d’un résistant repoussant le bling bling ostentatoire d’une oligarchie politique et industrielle et d’un éternel apôtre au chevet de la société opprimée, brimée. Qu’on l’aime ou pas, Ali Idrissa est une voix qui compte au Niger. Une pièce indéboulonnable dans le puzzle des ultra- combattants de l’injustice, à la quête d’une liberté d’expression, d’une démocratie vivante et des droits humains. Aux côtés des poignets de fer, Mounkaila Halidou, à la tête de la grande force syndicale d’éducation du Niger et l’intrépide Nouhoum Arzika. À la tête d’un Groupe de presse RTL ( Radio Télévision Labari ) qu’il a fondé en 2012 et qui caracole au hit parade de la médiatrie, Ali Idrissa a compris une chose: donner la parole aux citoyens est un puissant baromètre pour transcender le mal vivre des nigériens. Il multiplie ses sorties pour fustiger les pratiques peu orthodoxes de dignitaires de la République d’en haut. Son discours s’adresse plus à l’oligarchie. Loi des Finances, cadeaux fiscaux aux compagnies de téléphonie opérant au Niger, l’affaire Areva Gate, confiscation des libertés, etc.. sont sur le compteur du jeune entrepreneur.

Dans un art oratoire magistral civilisé et captivant, dépouillé de vulgarité et de violence verbale. C’est sans doute le grand secret de son talent. Ali Idrissa est aussi à l’épreuve des turpitudes d’un environnement industriel implacable qui piétine le bas peuple et s’obstine à redistribuer les dividendes de sa richesse. Le ROTAB qui lui sert de trépied depuis plusieurs années à travers sa formule de vœu pieu « Publiez ce que vous payez  » fait de Ali Idrissa une voix audible au delà des frontières du Niger. Homme de réseaux, bien introduit dans les chaumières des think tank  et des officines diplomatiques de Paris à Durban, le jeune chef d’entreprise s’efforce à rester un citoyen solidaire du monde.

Niger : arrestations après l’abattage illégal d’un hippopotame Une dizaine de personnes ont été arrêtées et écrouées à Ayorou, une ville de l’ouest du Niger, après l’abattage d’un hippopotame, une espèce protégée. 

«Quinze personnes ont été emprisonnées lundi après l’abattage d’un hippopotame», a déclaré à l’AFP un habitant d’Ayorou, proche d’un élu local qui fait partie des personnes écrouées. L’hippopotame a été abattu parce qu’il avait «attaqué un boeuf», a expliqué cet habitant qui a requis l’anonymat.

Interrogé sur la radio locale Kalanagou, le préfet d’Ayorou, Jando Richi Ag Alher, a confirmé «l’arrestation d’une dizaine de personnes impliquées» dans l’abattage.

Pour protester contre ces arrestations, «une manifestation violente» a été organisée par des habitants, qui sont fréquemment victimes des dégâts commis par les hippopotames sur les cultures et le bétail, a expliqué à l’AFP un autre habitant d’Ayorou, Amadou.

Située sur les berges du fleuve Niger, à 200 km de Niamey, Ayorou a été la perle du tourisme nigérien grâce à sa forte concentration d’hippopotames. En mai, des chefs coutumiers ont déjà alerté sur les dégâts causés par des hippopotames et qui compromettent les récoltes et la navigation sur le fleuve. Face à l’inertie des autorités locales, des victimes se font parfois justice elles-mêmes, en abattant les animaux envahisseurs.

Manif-Boko-Haram Le groupe islamiste nigerian Boko Haram a fait 141 victimes civiles tuées, enlevées ou blessées en 2017, soit près de la moitié des cas enregistrés en 2015 et 2016 dans le sud-est du Niger, proche du Nigeria, selon un rapport de l’ONU diffusé jeudi à Niamey.

Entre 2015 et 2017, l’ONU a répertorié 582 victimes civiles dans 244 attaques attribuées à Boko Haram dans la région de Diffa (sud-est du Niger), selon des données chiffrées et infographiques du Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha) transmises à l’AFP.

Quelque 141 civils ont été «blessés, tués et enlevés» en 2017, contre 227 en 2016 et 214 en 2015, précise Ocha sans plus de précisions. L’agence ne fournit pas de bilan des militaires nigériens qui paient un lourd tribut avec des dizaines de morts.

Les attaques les plus meurtrières ont été enregistrées dans des villages à la lisière avec le Nigeria et dans des localités riveraines du lac Tchad, à cheval entre le Niger, le Tchad et le Nigeria.

Boko Haram, qui ne dispose pas de base au Niger, a mené ses premières attaques dans ce pays le 6 février 2015. Le Niger continue d’encourager les combattants nigériens de Boko Haram à se repentir et à se rendre aux autorités.

Niger : cinq soldats et un civil tués dans une attaque terroriste à ToumourL'attaque perpétrée par des combattants du groupe terroriste Boko Haram mercredi soir contre une compagnie des forces armées nigériennes à Toumour, dans la région de Diffa (extrême sud-est du Niger), proche de la frontière nigériane, a fait six morts, cinq militaires et un civil, a annoncé jeudi la chaîne de radio privée nigérienne ANFANI.

En outre, une dizaine de véhicules appartenant à l'armée ont été emportés par les assaillants, qui ont aussi brûlé plusieurs autres véhicules, dont un char de combat, a fait savoir la même source, sans donner plus de précisions sur le bilan du côté des assaillants.

Mercredi, des sources de sécurité ont rapporté que cette base militaire avait été attaquée par des hommes lourdement armés. Après de violents combats, les militaires ont mis en déroute les assaillants venus du Nigeria, avant même l'arrivée des renforts dépêchés de Diffa.

La région de Diffa subit depuis près de trois ans des attaques à répétition de la part de Boko Haram. Lancées à partir de ses positions nigérianes, ces attaques ont fait des centaines de victimes civiles et militaires nigériennes et des milliers de déplacés au Niger et au Nigeria.

Niger : Des habitants menacés par le fleuve refusent de partir Selon les pompiers, les risques de submersion de l’île sont « réels », mais ses habitants grondent et refusent leur évacuation malgré les promesses gouvernementales.

« Nous ne bougerons pas d’ici », martèle Oumarou Hamadou, un habitant de l’île. « Nous vivons de pêche et de riziculture, nous ne survivrons pas ailleurs », lance Amadou Hama, un autre résident.

Samedi, Lawan Magadji, le ministre nigérien chargé de la Gestion des catastrophes, a annoncé un plan d’évacuation de l’île et de ses 4.000 habitants.

« Tentes, vivres (…) nous avons tout prépositionné pour les déplacés sur la terre ferme », a assuré à l’AFP Seydou Zataou Ali, le gouverneur de Niamey, croisé sur l’île. Mais les opérations d’évacuation prévues dimanche n’avaient toujours pas eu lieu lundi.

Pourtant, en quelques jours, des superficies vitales ont déjà été englouties par les eaux qui ne cessent de gonfler, a rapporté un journaliste de l’AFP.

De nombreuses maisons en argile sont totalement gorgées d’eau et menacent de s’effondrer à tout moment.

Image d'illustration Image d'illustration La chaîne américaine CNN a obtenu de nouveaux éléments concernant l’attaque menée le 4 octobre à Tongo Tongo dans l’ouest du Niger mettant en avant des soupçons de complicité entre des villageois et les terroristes. L’embuscade tendue par une groupe d’hommes armés contre une patrouille conjointe des forces spéciales nigériennes et américaines a provoqué la mort de cinq Nigériens et de quatre Américains.

Selon les déclarations de survivants à l’attaque rapportées à CNN par un responsable de la défense américaine, les militaires venaient de terminer une réunion avec les dirigeants locaux et retournaient à leurs camionnettes non-blindées quand des échanges de tirs ont éclaté. “Certains des soldats qui ont assisté à la réunion avec les dirigeants locaux ont déclaré qu’ils soupçonnaient les villageois de retarder leur départ (…) des actions qui ont amené certains d’entre eux à soupçonner que les villageois auraient été complices de l’embuscade” rapporte CNN.

Niger : des voitures de Bonferey saccagéesPlusieurs voitures de reportage du groupe de radio et télévision privé Bonféreye, réputé pour sa liberté de ton, ont été saccagés dans la nuit de lundi à mardi par des inconnus, a indiqué sa direction. La police est venue pour "constater" les faits et "a ouvert une enquête", assure un communiqué de la direction de ce groupe de média, qui a déjà "porté plainte contre X".

Les véhicules ciblés étaient stationnés sur le parking du siège de Bonféreye, a expliqué la direction. "Un ou plusieurs assaillants sont venus vers 3 heures du matin, ils ont cassé à coups de pierre tous les pare-brise et les vitres des trois véhicules", a témoigné, Marou Mounkaila, le gardien du bâtiment du siège du groupe de radio-télévision situé dans le centre de Niamey. Le gardien a été blessé au front par une pierre lancée par les assaillants qui ont pris la fuite.

En juillet, un journaliste de la télévision Bonféreye, Baba Alpha, et son père, ont été condamnés à deux ans de prison, les autorités les accusant d'avoir usurpé la nationalité nigérienne. Baba Alfa est "un journaliste très critique à l'égard du régime", qui "apparemment, à défaut de lui trouver une faute dans le cadre de l'exercice de sa profession, est allé trouver une faute de nature privée", avait déclaré son avocat Me Mossi Boubacar après l'arrestation du journaliste début avril.

Le Figaro.fr avec AFP

21 novembre 2017
Source : http://www.lefigaro.fr/

Le directeur de publication de « L’Événement Niger », Moussa Aksar, et la blogueuse Samira Sabou ont été entendus, ce jeudi 9 septembre 2021, par la justice. Il leur est reproché d'avoir relayé dans leurs publications sur internet, une étude de Global Initiative, une ONG internationale qui lutte contre le crime organisé sur le trafic de drogue au Niger. Les faits qui leur sont reprochés tombent sous le coup de l'ordonnance portant sur la répression de la cybercriminalité.

Les journalistes sont exposés à un danger imminent parce qu’aujourd’hui, on leur demande avant de partager un travail ou une publication d’un de leurs confrères, de faire un travail préalable de vérification. Pourtant, en faisant le partage, ils publient la source de cette information. Donc, c’est une façon de dire aux journalistes: ‘Taisez-vous, vous n’avez plus le droit d’informer l’opinion, vous avez plus le droit d’exercer votre métier’. Cette loi sur la cybercriminalité, qui est trop liberticide, qui remet en cause certains valeurs, certains acquis démocratiques sur l’État de droit, comporte beaucoup de lacunes. Ces faits normalement ne doivent même pas tomber sur le coup de cette loi. C’est parce qu’on sait pertinemment qu’il y a des textes qui dépénalisent les infractions commises par voie de presse. Donc, on cherche un raccourci pour faire application de la loi sur la cybercriminalité parce qu’il y a eu des publications sur Facebook en ignorant le métier, ils ont fait le partage en tant que journalistes et cette qualité doit être prise en considération pour faire application de la loi.

Maître Ahmed Mamane, avocat de Moussa Aksar et de Samira Sabou

Gaëlle Laleix

11 septembre 2021
Source : https://www.rfi.fr

Niger : deux morts et des centaines de maisons détruites par les précipitations à Niamey (REPORTAGE)Les pluies diluviennes qui ont durement frappé samedi matin la capitale nigérienne, Niamey, ont fait au moins deux morts et plusieurs blessés dans plusieurs quartiers, a constaté sur place un correspondant de Xinhua.
Plusieurs centaines de maisons ont été détruites, faisant des milliers de sinistrés et d'importants dégâts matériels.
Les quartiers les plus touchés sont Gabagoura, Saga, Koubiah, Boukoki, d'anciens quartiers avec des maisons construites à base d'argile et d'autres matériaux de moindre qualité.
Les différentes chaînes de télévision ont diffusé des images de maisons éventrées, des écoles inondées, des voies impraticables, des populations dans un total désespoir, sans toit ni nourriture.
Au quartier Koubiah, périphérie ouest de Niamey, c'est l'effondrement d'un mur qui a provoqué la mort d'un homme et de son fils.
Debout au milieu des amas de gravas, Soumaila en appelle à l'aide des autorités. "Voilà ce qui reste de ma maison ; habits, matelas, lits, aliments, tout a été détruit", s'alarme-t-il en montrant les ruines de son domaine.
Selon plusieurs témoins, ces inondations sont causées essentiellement par le manque de caniveaux, des caniveaux mal construits ou bouchés, ainsi que par les constructions anarchiques d'habitats sur les passages des eaux.

Dangote Gate Niger 01En effet il vous souviendra qu’il y a 3 ans, le richissime homme d’affaire nigérian  Aliko Dangote s’était intéressé à notre pays afin d’y construire une usine de cimenterie à Kaou entre Abalak Maïroua et Tchinta.
un contrat d’investissement de 300 millions de Dollars US a été signé pour l’occasion entre les autorités du pays et Dangote Group.

Une nouvelle que les nigériens ont accueilli avec enthousiasme vu le pris élevé du ciment, la demande et surtout l’euphorie qu’avait suscitée le fameux programme de renaissance des Soga, Kollia, Sokni et autres Niala.

Mais depuis lors l’eau a coulé sous le Pond Kennedy !!
D’une part Dangote groupe a occupé le site de Kaou et les travaux semblaient démarrer.
D’autre part et paradoxalement chaque jour qui passe les nigériens voient défiler des colonnes de camions poids lourds chargés de ciment du même groupe en provenance du Nigeria. ici il faut reconnaitre que cette entrée du ciment nigérian a contribué à diminuer sensiblement le prix du ciment au Niger.

Depuis le dimanche 14 mai 2023, l’opposant politique nigérien, Mato Laoualy Nassirou est porté disparu. Il aurait été kidnappé aux environs de 20heures par des individus non identifiés lorsqu’il quittait la faculté des lettres de l’Université Abdou Moumouni, où se trouve le bureau d’un de ses amis, pour son domicile. A ce jour, sa famille, parents, amis et compagnons politiques restent sans ses nouvelles. Mato Laoualy Nassirou, dit Bob, est un ancien secrétaire général de l’UENUN, fondateur du parti CRDN – Zamani et coordonnateur de Madina Africa (un regroupement de partis de l’opposition). Il est connu pour ses prises de positions tranchées quand il s’agit de défendre la démocratie, l’Etat de droit et la Souveraineté nationale. Il est également un homme politiquement engagé qui répond toujours aux sollicitations des médias quand il est question d’éclairer l’opinion sur des sujets d’intérêt public. C’est cet homme de grande valeur morale et intellectuelle que des individus à desseins inavoués auraient enlevé le dimanche dernier pour une destination inconnue. Avant son enlèvement, Mato aurait confié à certains de ses amis que le gardien du siège de son parti l’aurait appelé pour l’informer que des individus suspects, à bord d’un véhicule de couleur blanche, sont venus le chercher. Un autre jour, c’est au président d’un minuscule parti politique, conseiller à la Présidence, de l’appeler pour lui demander sa position. Mato lui aurait indiqué qu’il se trouvait à la faculté des lettres. Et le monsieur serait venu dans un véhicule 4X4 le rencontrer. Au cours des échanges, le conseiller lui aurait demandé l’indication de son domicile pour finir de l’informer que son parti va présenter des candidats aux élections législatives de la Diaspora. Selon toujours ses proches, l’opposant politique Laoualy Mato aurait trouvé suspecte la démarche du conseiller et n’aurait pas manqué de douter si l’entretien avec le conseiller ne serait pas en lien avec la visite au siège de son parti des individus inconnus. Aujourd’hui, le sieur Mato est victime d’enlèvement, son épouse, ses enfants et ses amis sont toujours sans ses nouvelles. A l’opposition politique de sortir de son silence pour demander et exiger du pouvoir de Niamey d’élucider cette situation dans laquelle se trouve le président Mato Laoualy Nassirou alias Bob.

LBKY

Niger: fermeture de sites aurifères dans l'ouest Le gouvernement du Niger a ordonné la fermeture définitive de plusieurs sites aurifères artisanaux disséminés dans les zones du sud-ouest du pays où travaillent des milliers d'orpailleurs Nigériens et Ouest-Africains, a appris l'AFP mardi.

"Les sites d'orpaillage du Liptako (une zone du sud-ouest) sont fermés à partir du 15 juillet 2017, par conséquent les orpailleurs sont tenus de cesser toute activité d'exploitation et d'évacuer les sites d'extraction", indique un communiqué du ministère des Mines lu à la radio d'Etat.

Au moins 20.000 personnes -Nigériens mais aussi Burkinabé, Maliens et Sénégalais- travaillent sur ces sites, dont certains sont exploitées depuis une trentaine d'années, selon une source locale.

Le communiqué ne précise pas les raisons de ces fermetures, mais un fonctionnaire du ministère des Mines a expliqué à l'AFP que "le but (était) de mettre un terme à l'anarchie sur ces sites, donc, de réorganiser le secteur en vue d'une exploitation plus moderne et rentable pour l'Etat".

Loi Finances 2018 Niger Manifestants 03Niamey, la capitale nigérienne a en effet été secouée ce dimanche par de violents heurts entre la police et des manifestants qui protestaient contre une loi jugée « antisociale »

A l'appel d'ACTICE-Niger, un collectif d'ONG, plus d'un millier de personnes se sont rassemblées à la place Toumo, près du centre-ville, où devait tenir un meeting de protestation contre la loi des finances 2018.

Une loi, qui, selon ses détracteurs, créée "de nouvelles taxes et de nouveaux impôts". Certains manifestants scandaient des slogans hostiles au gouvernement alors que d'autres brandissaient des pancartes "Non à la loi de Finances 2018".

images/Abdoulahi-ATTAYOUB-05.jpgLe pays est secoué par un indice de développement humain qui le classe à nouveau 189e sur 189 dans le concert des nations ! Une situation dont la responsabilité incombe à la société nigérienne dans son ensemble notamment aux élites politiques qui ont installé un système de gouvernance visiblement inefficace.

Cette dernière place au classement mondial du développement humain devient pour nous tous particulièrement insupportable ! À croire qu’un esprit maléfique s’acharne à clouer le Niger au poteau d’une disgrâce permanente !  Devons-nous admettre qu’une distorsion tenace entre le logiciel socio-politique en vigueur au Niger et le standard international se manifeste ainsi brutalement en matière de gouvernance mondiale ? Ou s’agit-il de tout autre chose ? Qu’en est-il réellement ?

Ainsi les Nigériens ont-ils été une nouvelle fois surpris de découvrir que leur pays était placé en queue du classement du Programme des Nations unies pour développement (PNUD), fermant ainsi la marche du monde vers le développement. Après avoir occupé cette place pendant une décennie, le pays semblait avoir enfin décollé ces deux dernières années ! Un léger vent d’optimisme était ainsi né au regard de progrès socio-économiques sensiblement plus favorables et à l’efficacité des politiques publiques en la matière…
À se demander si le Niger n’est pas frappé de malédiction aux yeux des experts qui mesurent le niveau de développement humain dans le monde ? Il faut bien le croire quand on constate la difficulté du pays à s’extirper de la dernière place du classement du PNUD depuis des années ; se retrouvant ainsi derrière des pays comme le Sud-Soudan ou la République centrafricaine (RCA) qui sont pourtant en déliquescence depuis plusieurs années et dont les populations sont en proie à des famines et autres malheurs. Il est vrai que pour un système censé se mettre en mouvement, le plus difficile est souvent le décollage. Ces deux dernières années nous pensions y être enfin arrivés !
Les indicateurs utilisés pour établir les critères de ce classement conservent évidement leur mystère et réservent à l’évidence une place de choix à des domaines sur lesquels le Niger ne progresse manifestement pas de manière significative. 

Nige r: neuf civils tués dans une attaque dans le sud-est14 civils ont été tués mercredi 5 juillet par des militaires nigériens dans un village situé à la frontière entre le Niger et le Nigeria non loin du lac Tchad, une zone sensible où sévit Boko Haram. Les victimes, toutes des réfugiés, auraient été prises pour des jihadistes. Que sait-on de ce qui semble être une bavure de l'armée nigérienne ?

Selon le secrétaire général du gouvernorat de Diffa, Yahaya Godi, il faut compter parmi les victimes douze Nigérians et deux Nigériens. Ces quatorze personnes, venues semer du poivron sur les rives de la rivière Komadougou, qui sert de frontière entre le Niger et le Nigeria dans cette zone et qui traverse le petit village d'Abadam, ont été prises pour cible par une patrouille de la gendarmerie d'une commune de Bosso.

Les militaires ont pris le groupe pour des éléments de Boko Haram. Selon des sources sécuritaires, les autorités régionales de Diffa ont exploité des renseignements faisant état d'un regroupement de Boko Haram dans la partie nigérienne du village d'Abadam, à cheval entre le Niger et le Nigeria. C'est ainsi que deux détachements des Forces de défense et de sécurité ont été dépêchés sur les lieux, et ce sont les gendarmes qui sont arrivés les premiers dans le village. Ayant aperçu les gendarmes et pris de panique, les paysans qui se reposaient sous des arbres ont pris la fuite en direction de la partie nigériane du village. Les gendarmes ont alors ouvert le feu.

Lucien Bouchardeau NigerL’ancien arbitre international nigérien, Lucien Bouchardeau, est décédé hier, mardi, suite à un arrêt cardiaque a-t-on appris de ses proches, notamment son fils, Issa Lucien Bouchardeau qui a annoncé le décès sur sa page Facebook.

Malade depuis quelques temps, son état nécessitant une intervention à l’étranger dont il n’avait pas les moyens, Lucien Bouchardeau en avait appelé, directement au Chef de l’Etat, pour sa prise en charge.

Son évacuation sanitaire qui requière un montant de 10 millions de Fcfa a été autorisée par le président Issoufou Mahamadou et devait intervenir incessamment. Malheureusement, celui-ci succombera avant. Lucien Bouchardeau était âgé de 57 ans.

Il a eu a officié plusieurs rencontres internationales dont la Coupe du monde de football qui a eu lieu en France en 1998.

Au cours de ce Mondial, lors du match Italie-Chili, il accorda au Chili un penalty qui sera contesté par l’Italie. Il accordera par la  suite une interview à un journal sportif italien pour se justifier. Ce qui est formellement interdit par la FIFA qui décide alors de sa suspension de ce mondial.

En froid avec la Fédération nigérienne de football (FENIFOOT), Lucien Bouchardeau remet sa démission à l’instance du football nigérien en 2001 pour protester, selon lui, contre le mauvais traitement, par cette dernière, qui n’a pu placé aucun arbitre nigérien à la phase finale de la CAN-2002 au Mali et à la Coupe du monde 2002 qui s’est tenue au Japon et en Corée du Sud.

medecins-chinois-Niger-2018-01.jpImage d'illustration La 21e mission médicale chinoise au Niger est arrivée dimanche dernier à Niamey, s'installant à l'Hôpital général de Référence (HGR), fruit de la coopération sino-nigérienne, a-t-on appris jeudi de source officielle.

Composée de 35 médecins spécialistes, cette mission devrait séjourner 18 mois au Niger où elle renforcera à la fois les effectifs et les moyens du personnel médical du HGR à travers un transfert de compétences.

Une cérémonie d'accueil de la 21e mission et de départ de la 20e, en présence de responsables des ministères nigériens de la Santé et des Affaires étrangères, ainsi que de l'ambassade de Chine au Niger, a été organisée mardi au HGR pour leur témoigner toute la reconnaissance du corps médical et particulièrement des plus hautes autorités du pays.

Depuis le démarrage des activités du HGR le 24 novembre 2017, selon son directeur général Oumara Mamane, l'établissement a réalisé près de 37.000 consultations, dont 3.793 hospitalisations, avec un taux global de guérison de 98%. "Ces résultats satisfaisants ont été obtenus grâce aux efforts conjugués et la parfaite collaboration des équipes nigériennes et chinoises", a-t-il salué.

En outre, l'équipe médicale chinoise s'est illustrée par la consultation en 2018 de 4.087 patients, dont 642 ont été hospitalisés et 202 bénéficiant d'une intervention chirurgicale. Elle a aussi doté l'hôpital de médicaments et de consommables d'une valeur de plus de 120 millions de francs CFA (plus de 208.000 dollars), selon son responsable.

Fan Patrouille Nord NigerLa coalition terroriste menée par Iyad Ag Ghali a revendiqué l'attaque du 5 juillet dans la région de Tahoua au Niger. Une attaque qui avait causé la mort de cinq soldats de la compagnie militaire de Midal près de la frontière du Mali, à 500 km de la capitale. Cette revendication a été diffusée dimanche 9 juillet par les canaux habituels du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans. C'est la première fois que l'organisation revendique une attaque au Niger.

Dans son communiqué, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans dit vouloir punir le Niger suite aux exactions répétées de son armée au Mali et surtout pour son engagement aux côtés de la coalition dirigée par la France dans la lutte contre le terrorisme au Sahel..

Mme N’Gadé Hadiza Noma Kaka, militante du MPN Kishin KassaMme N’Gadé Hadiza Noma Kaka, militante du MPN Kishin KassaUn compatriote nigerien vivant en Italie depuis quelques années et militant du MNSD s'etait offusqué lorsqu'il avait appris que Madame Ngade ,Ambassadeur du Niger à Rome, avait été humiliée et éjectée parce qu'elle est membre d'un parti de l'opposition.
Le President de la République, considerant toujours que le niger et les nigeriens lui appartiennent , a donc délibérément violé la Constitution et le statut de la diplomatie pour congédier cette veuve comme une malpropre.

Tous les nigeriens furent déçus de cette mesure cavalière et indigne des gens qui ont passé toute leur vie à pleurer contre l'exclusion .

Mais aujourdhui, en apprenant que cette dame a été remplacée par un certain Abukar abdoulaye Diori,fils de la Présidente de la Cour Constitutionnelle, je realise qu'en fait ces gens se fichent éperdument du Niger et des Nigeriens.

Comment un Président de la République peut- il nommer l'enfant de la Présidente de la Cour Constitutionnelle comme Ambassadeur?S'il était un agent du ministère des affaires étrangères,on aurait dit qu'il s'agit d'un parcours normal d'un citoyen à qui on doit reconnaitre ses chances.Or,il s'agit simplement d'un contractuel qui ne mene aucun travail là où il a été embauché juste pour avoir un peu de sous,puisque tout le monde sait que depuis plus de 10 ans personne ne travaille à la Délégation du Niger à l'UNESCO.

maganin gargajiya NigerAu Niger, la médecine traditionnelle reste le premier recours de 60 à 80% de la population en cas de maladie, a déclaré jeudi le ministre nigérien de la Santé publique, Idi Maïnassara Illiassoua, à l'occasion de la Journée africaine de la Médecine traditionnelle.

Le Niger, à l'instar des autres pays de la région Afrique membres de l'Organisation mondiale de la Santé, célèbre jeudi la 15ème édition de la Journée africaine de la Médecine traditionnelle sous le thème "Intégration de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé : les progrès réalisés".

"Nous nous devons d'intégrer cette médecine dans nos soins de santé au risque de limiter gravement l'accès des populations à une meilleure prise en charge", a déclaré le ministre.

Il a rappelé la Déclaration d'Alma Ata de 1978 sur les soins de santé primaires, invitant les Etats notamment africains à faire appel "au personnel de santé et s'il y a lieu aux praticiens traditionnels", car de la symbiose et de la complémentarité de ces deux médecines dépendra l'amélioration rapide et substantielle de la santé des populations en particulier les populations rurales.

Niger: la pluie fait des dégâts considérables dans un village près de NiameyAprès les catastrophes enregistrées la semaine dernière à Maradi et Zinder et qui ont fait 7 morts et plus d’un millier de ménages sinistrés, plusieurs maisons se sont effondrées ce samedi 26 août après des pluies diluviennes à Niamey, la capitale. On parle de plus de 400 maisons effondrées dans le village de Gaba Goura.

Il a fallu que 118 millimètres de pluie tombent sur la ville de Niamey samedi au petit matin, pour que l’un des plus vieux quartiers périphériques de la capitale, Gaba Goura, soit inondé. Plusieurs centaines de maisons se sont effondrées.

Un sinistré témoigne : « C’est ma maman même qui est concernée et voici sa maison, devant moi. On a rien, plus rien. » La catastrophe se lit sur tous les visages. Dès les premières alertes, les villageois ont évacué les maisons en argile. Pour le chef du village de Gaba Goura, Hadamou Souley, sa petite bourgade est sinistrée à 80%.

Niger : le 3ème pont de Niamey, don de la Chine, sera opérationnel avant 2021Le 3ème pont de Niamey sur le Fleuve Niger, dénommé "Pont Général Seyni Kountché" dont les travaux de construction ont été officiellement lancés le 6 avril dernier par le président nigérien Issoufou Mahamadou, sera achevé dans moins de trois ans, avant 2021, apprend-on auprès de la société chinoise chargée de sa réalisation.

Les travaux de construction de cette importante infrastructure, fruit de la coopération sino-nigérienne, exécutés par l'entreprise chinoise China Harbour Engineering Corporation CHEC, ont effectivement démarré depuis mi-décembre dernier et se poursuivent activement, a constaté sur place un correspondant de l'agence Xinhua.

Cet ouvrage, le plus grand projet financé par la Chine au Niger, permettra de relier le premier arrondissement au cinquième arrondissement de la capitale, situé sur la rive droite du fleuve.

Une fois achevé, l'ouvrage aura une route à quatre voies et à double sens avec une longueur de 3,7 kilomètres. En plus de l'éclairage public des deux côtés du pont, il sera également planté des arbres dans le terre-plein central de deux mètres de largeur, selon les techniciens.

Cette infrastructure routière moderne permettra ainsi d'embellir la ville de Niamey, de fluidifier la circulation au centre de la ville et de faciliter le transport à l'ouest du Niger.

Ce sera le deuxième pont, après celui de l'Amitié sino-nigérienne, dont a bénéficié la capitale Niamey, dans le cadre de la coopération entre les deux pays.

Il faut signaler qu'à l'heure actuelle, la coopération sino-nigérienne couvre de larges domaines politique, économique, énergétique, culturel, sécuritaire et des infrastructures.

Niger : le barrage hydroélectrique de Kandadji sera réalisé dans un meilleur délai (entreprise chinoise)La construction du gigantesque barrage hydroélectrique de Kandadji au Niger, sur le fleuve Niger, environ 150 km en amont de Niamey, confiée à l'entreprise chinoise China Gezhouba Group Company (CGGC), "sera exécutée dans un meilleur délai", a rassuré jeudi à Niamey le directeur général de la CGGC Niger SARL, M. Zheng Zufei.

Le responsable de la société chinoise chargée de la construction du barrage de Kandadji a fait cette déclaration à la presse au sortir d'une audience avec le président nigérien Mahamadou Issoufou, ayant porté essentiellement sur la réalisation des travaux dans le délai.

"Le président de la République nous a rassurés de son soutien pour la réalisation de ce projet très important pour le Niger dans le délai, nous allons fournir des efforts pour mobiliser toutes nos ressources pour que le projet puisse être réalisé dans le meilleur délai", a promis M. Zheng.

Il a ajouté que son entreprise est basée au Niger pour aider le pays dans son développement, et renforcer l'amitié sino-africaine.

En rappel, la réalisation de ce barrage a été initialement confiée à une société russe "ZARUBEZHVODSTROY". Après plusieurs péripéties et devant l'incapacité technique constatée de l'entreprise à réaliser dans le délai la construction de ce barrage hydroélectrique de Kandadji, le gouvernement nigérien a décidé en juillet 2013 de résilier le contrat.

Niger : Le journaliste Moussa Aksar brandit l’étendard de la « liberté d’informer »

Le harcèlement judiciaire dont est victime depuis plusieurs mois le journaliste nigérien Moussa Aksar consacre le fléau des dénis de justice qui frappent de nombreux journalistes. Pour le directeur du journal l’Événement, la « liberté d’informer » est un droit constitutionnel inaliénable. Son parcours et son engagement pour l’indépendance des médias en témoignent. 

« Il n’ y a pas de liberté sans liberté d’informer » : la devise est inscrite à la peinture noire, à même le portail du siège de son journal L’Événement, sur l’artère principale de Niamey, la capitale du Niger. À 57 ans, le journaliste Moussa Aksar fait preuve d’une étonnante sérénité. Car depuis 8 mois – comme à de nombreuses autres occasions avant cette nouvelle « affaire » -, le journaliste d’investigation, très respecté dans son pays et au-delà, est victime d’un véritable acharnement judiciaire orchestré par la justice nigérienne. Cinq assignations devant les tribunaux de Niamey depuis l’automne 2020, pour finalement être condamné, le 7 mai 2021, à près de 1900 euros d’amende et dommages et intérêts…

Une corruption devenue « affaire d’État »

En septembre 2020, Moussa Aksar publie une enquête très remarquée et intitulée « Malversations au ministère nigérien de la Défense : 71,8 milliards de francs CFA captés par des seigneurs du faux ». Au fil des années, il multiplie les enquêtes sur des trafics, au Niger, de faux médicaments, d’êtres humains, de drogue et des faits avérés de corruption ou encore l’impolication de Mouamar Kadhafi dans les affaires nigériennes (2007). Ce trravail lui valu de nombreuses poursuites judicacires au Niger et des arrestation et pédiodes d’emprisonnement. Dans sa dernière enquête FinCEN très argumentée, le journaliste montre comment de hauts responsables de l’armée et des proches du pouvoir nigérien sont impliqués dans le détournement de fonds sur des dossiers d’acquisition de matériels militaires.

Grâce aux détails d’un audit gouvernemental et les documents bancaires relatifs à des contrats signés avec des sociétés écrans pour l’achat de divers équipements militaires, Moussa Aksar révélait que le Niger a perdu pas moins de 120 millions de dollars (98,4 millions d’euros) lors de contrats falsifiés de 2017 à 2019. Basée sur des rapports de l’Unité de renseignement du Trésor américain et le Réseau de lutte contre la criminalité financière (FinCEN), cette enquête fouillée faisait alors partie d’une enquête journalistique mondiale dénommée « FinCEN Files » pilotée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) – dont Moussa Aksar est membre. Un travail de longue haleine salué par la profession et qui a valu à ICIJ d’être sur la liste des nominés au Prix Nobel de la Paix 2021.

La « liberté d’informer » inscrite dans la constitution

Les textes fondamentaux du Niger protègent en théorie la « liberté d’informer ». Dans son article 31, la Constitution du pays – encadrée au siège du journal de Moussa Aksar – dispose que « toute personne a le droit d’être informée ». Par ailleurs, l’article 19 du « Pacte international relatif aux droits civils et politiques » (HCDH), librement ratifié par la République du Niger en 1986, aurait dû conduire la justice de ce pays à prononcer un verdict en faveur de cette liberté.

Or, voilà que la justice de Niamey a choisi d’assigner à plusieurs reprises (5 fois en huit mois) Moussa Aksar pour finalement le condamner pour « diffamation » à une amende et des dommages et intérêts pour un montant total 1,2 million de francs CFA (environ 1900 euros). Interrogé chez lui, à Niamey, entre le 11 et le 15 mai 2021, Moussa Aksar réagit vivement à cette condamnation et évoque des étapes de son parcours journalistique.

Un hebdomadaire « indépendant »

C’est en 2002 que le journaliste, déjà expérimenté, fonde L’Événement, conçu comme « un hebdomadaire nigérien indépendant d’informations générales ». « D’emblée je savais qu’avec ce média je pourrais avoir des problèmes dans mon pays, reconnaît Moussa Aksar. Mais je misais alors sur la vitalité démocratique au Niger et le soutien de quelques pays amis, au premier rang desquels figurait la France ». Sur la récente affaire de corruption au ministère de la Défense, il précise que le plaignant à l’origine de la « diffamation » avancée contre lui par le tribunal de Niamey n’est autre qu’un citoyen nigérien résidant en Belgique dont le conseil juridique, maître Ismaril Tambo, est l’avocat d’une des personnes incriminées par l’enquête du journaliste…

Par ailleurs, le directeur de L’Évènement nous apprend que le procureur qui a requis sa condamnation, un certain Saley Ouali Ibrahim, a été directeur de la législation au ministère nigérien de la défense jusqu’en 2019, administration placée au cœur du scandale dénoncé par Moussa Aksar… Comment, dans leur souci de respecter le droit et les procédures, les tribunaux de Niamey peuvent-ils passer outre ces ces faits avérés de « conflit d’intérêts » ? « Il serait tant que les nouvelles autorités du Niger, promues à la tête du pays lors des dernières élections, régissent. Tout comme devraient s’insurger des pays amis, dont les États-Uni, la France et tous les pays soucieux du respect des droits de l’homme et de la démocratie fragilisée au Niger par la corruption, terreau de la menace terroriste…», estime le journaliste.

Un étendard du lien entre médias et démocratie

À Niamey, Moussa Aksar le réaffirme : « Nous n’avons pas fini avec ce dossier et je poursuivrai sans relâche mon travail dans cette affaire d’État ». Car le journaliste a inscrit la lutte pour la liberté et l’indépendance des médias dans son ADN professionnel. Président en exercice de CENOZO depuis 2 ans, le réseau de journalistes d’investigation Norbert Zongo d’Afrique de l’Ouest -, Moussa Alkar a à maintes reprises, défendu des confrères et consoeurs qui, comme lui, on été placés dans les mâchoires de l’étau judiciaire. Le dernier exemple en date est celui du journaliste béninois Ignace Sossou, condamné lui aussi emprisonné à tort au Bénin en 2020. Moussa Aksar s’est démené pour défendre son jeune collègue, allant jusqu’à lui procurer des avocats dignes de ce nom, et lui rendre personnellement visiter en prison à Cotonou, avec des confrères du consortium ICIJ.

Autres combats menés par le journaliste nigérien : l’expertise en sécurité au Sahel et la formation, par divers programmes internationaux (dont OCWAR-M ou M&D), de confrères et consoeurs africains sur des thèmes comme la lutte contre la corruption, le travail d’investigation ou les outils de protection des journalistes. Par ailleurs, le 17 mai 2021, Moussa Aksar annoncera la création, à Niamey, du bureau d’Afrique subsaharienne de la plateforme franco-africaine Médias & Démocratie (M&D) dont il va prendre la présidence avec la devise qu’il a fait sienne, « parce qu’elle va dans le sens de mes intimes propres convictions » : « Pas de médias libres sans démocratie – Pas de démocratie sans médias indépendants ». « C’est un nouvel et précieux outil pour faire avancer le respect de la liberté d’expression et le journalisme d’investigation en Afrique », conclut-il. Avant de préciser que M&D et CENOZO vont ensemble organiser la toute première édition du Prix Africain du journalisme d’Investigation (PAJI 21) qui sera célébré à Dakar en novembre 2021.

Par Frédéric Mantelin à Niamey

16 mai 2021
Source : https://mondafrique.com/niger

Marche en région des agents de santé Image d'illustrationLes médecins spécialistes du Niger ont entamé depuis lundi une grève de trois jours sur l'ensemble du territoire national pour exiger du gouvernement une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, paralysant le secteur de la santé, a constaté à Niamey Xinhua.

Selon le secrétaire général du syndicat des médecins spécialistes, Dr Konguizé Zibérou, il s'agit à travers cet arrêt de travail, de rappeler aux autorités leurs revendications qui restent toujours en souffrance depuis plusieurs années.

Les médecins demandent au gouvernement notamment de mettre un terme à une "injustice sociale" dont les médecins sont victimes, pour instaurer l'équité en rehaussant leur indice de base, proportionnellement à leur niveau d'études (4 à 5 ans de spécialisation après le doctorat), et en leur attribuant une grille salariale propre.

"Tout agent de l'Etat qui part se former pendant un an, bénéficie d'un reclassement à son retour", a fait savoir M. Zibérou, mais "malheureusement pour le médecin, après le doctorat, il fait quatre voire sept ans de spécialisation, sans bénéficier d'un reclassement, ce qui est assez dommage", a-t-il ajouté.

Le gouvernement a rejeté leur revendication et dit ne pas pouvoir supporter le payement d'avantages supplémentaires à ces spécialistes, en dehors de la prime de spécialisation dont ils bénéficient déjà.

/Mariage_precoce_niger.jpgEn moyenne, trois filles sur quatre seront mariées avant leur 18ème anniversaire au Niger qui enregistre le plus fort taux de mariage des enfants dans le monde avec une disparité entre le milieu urbain et rural. Trois régions à savoir Diffa (89%), Zinder (88%) et Maradi (87%) ont le taux le plus élevé contre une moyenne sous régionale de l’Afrique subsaharienne qui est de 37%.
C’est pour renverser  cette tendance que le médiateur de la République, M° Ali Sirfi Maïga  a présidé une session  de dialogue communautaire portant sur le mariage des enfants et le maintien de la jeune fille à l’école. Cette  session s’est  tenue  au  palais du sultan de Tibiri Gobir, l’Honorable Abdou Balla Marafa, en présence des chefs des villages et des leaders religieux
Le Médiateur de la République a relevé que le mariage des enfants est une grave violation des droits de l’enfant avec toutes les conséquences sanitaires, psychologiques et culturels. Pour lui, non seulement ces régions cités plus haut présentent un fort taux de mariage des enfants, mais aussi elles font face à une persistance de ce fléau. « C’est pourquoi nous avons décidé de mener le combat. Et nous ne pouvons mener ce combat qu’avec les leaders d’opinions, les leaders religieux et principalement les chefs traditionnels » a-t-il dit.
Pour lui, l’objectif visé à travers  ce dialogue communautaire c’est d’amener les communautés locales à prendre conscience des  risques  de ce fléau afin de mieux le combattre. Il a fait ressortir les conséquences économiques, culturelles et sanitaires du mariage des enfants.
Quant à la représentante du Plan Niger de Maradi, elle a indiqué que les violences faites aux femmes sont assez répandues, le cadre légal et juridique  largement insuffisant  et les droits reconnus aux femmes sont rarement respectés. Selon elle, les inégalités les plus frappantes se retrouvent en matière de santé reproductive, d’autonomisation de maintien des filles à l’école.

Pluie degat Niger deplacesLes autorités nigériennes ont appelé dimanche des milliers d'habitants de Niamey à évacuer leurs maisons qui menacent de s’effondrer à cause des pluies diluviennes tombées samedi sur la capitale. Seize personnes ont trouvé la mort dans des inondations depuis juin.

« Je lance un appel à tous les habitants à évacuer les zones inondées et à quitter immédiatement les habitations qui sont en voie de s’effondrer », a déclaré à la télévision publique le gouverneur de la région de Niamey, Soumana Ali Zataoua.

Une annonce qui intervient après la mort samedi d’un père et son enfant lors de la chute d’un mur, selon la télévision publique. En l’espace de quelques heures, près de 100 millimètres de pluie sont tombés sur la capitale du Niger, ont relevé les autorités municipales.
« On a perdu maison, argent et vêtements »

Le directeur de la Protection civile nationale, Abdoulaye Bako, a également invité les habitants « à quitter toutes les zones inondables » principalement dans le lit du Gountou-Yéna, un ancien cours d’eau « qui reprend ses droits » au coeur de Niamey. « Plusieurs quartiers sont sérieusement menacés », a-t-il alerté.

Au sud-ouest du Niger, la ville de Tillabéri accueille depuis plus de 11 000 déplacés, qui ont été chassés de leurs villages par des groupes armés. Mardi, le ministre de l'Intérieur leur a rendu visite. Alkasha Alhada leur a promis qu'ils pourraient rentrer chez eux très vite pour cultiver leurs champs, grâce à la protection des forces de sécurité.

Les pluies approchent et, avec elles, l'heure des semis dans la région d'Anzourou. Le ministre Alkasha Alhada a promis aux milliers de déplacés, majoritairement des femmes, accueillies avec leurs enfants à Tillabéri, qu'elles seraient escortées par les forces de sécurité pour rentrer chez elles. Et pour cultiver leurs champs, en toute sécurité.

« Elles vont être accompagnées des forces de défense et de sécurité pour les y amener et repartir, mais pas seulement : les forces vont rester sur place pour assurer leur sécurité. »

Les convois devront, rappelle le chef de la délégation du CICR à Tillabéri Alpha Diallo, respecter la volonté des déplacés de rentrer ou pas, en vertu de la convention de Kampala, ratifiée par le Niger.

« Le retour doit être volontaire, dans les conditions de sécurité acceptable. Les déplacés qui ne souhaitent pas retourner dans leur zone d'origine ne devraient pas être obligés à un retour contraint. Dans ce cas, une solution durable telle qu'une intégration locale ou une réinstallation devrait être offerte. »

Qu'ils restent à Tillabéri ou qu'ils rentrent chez eux, les déplacés auront encore besoin d'aide alimentaire jusqu'aux récoltes : leurs greniers ont été brûlés par les groupes armés.

Regroupés pour l'instant dans l'arène de lutte traditionnelle de la capitale régionale, ils ont reçu des vivres et des produits d'hygiène de la part des autorités nigériennes et des ONG humanitaires.

19 mai 2021
Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210519-niger

Niger : les quatre prisons du pouvoirTout pouvoir politique au Niger, quel qu’il soit, se heurte à une série de contraintes et de pesanteurs, qui limitent ses marges de manœuvre et ses capacités de changements. Ce sont, en quelque sorte, autant de prisons. Le rejet de la classe politique par une très grande partie de la population (rejet largement sous-estimé par les principaux partis politiques, qui n’en mesurent pas l’ampleur, et croient être les représentants du pays réel alors même que celui-ci n’a plus confiance en eux) est une conséquence directe de ces prisons qui enferment le pouvoir : qui croit vraiment encore aux promesses des politiciens ? L’opinion générale est : « Ils sont tous les mêmes » ; « Quels que soient ceux qui sont au pouvoir, rien ne change » ! Chaque lecteur entend surement ces propos quotidiennement, et les a sans doute lui-même pensés, sinon proférés.

Aujourd’hui, le résultat est que le mot « politik », en zarma, signifie discorde, querelles sans fin, conflits et rivalités, il équivaut à fitina, baab-ize tarey, dan unbanci. Cette dérive de la démocratie nigérienne fait que les nostalgiques de la dictature militaire de Seyni Kountché, d’un côté, les partisans d’un régime islamiste de l’autre, sont hélas de plus en plus nombreux… Si l’on veut éviter ces deux maux (une rupture dictatoriale ou une rupture islamiste) il faudra bien qu’une rupture démocratique survienne (sortir de ces prisons dans un cadre démocratique).

Les quatre prisons ont pour gardiens respectifs : (1) les grands commerçants ; (2) les militants, alliés et courtisans ; (3) les bureaucrates ; (4) les experts internationaux.

Ces prisons sont d’abord celles du pouvoir, mais aussi celles de la vie politique toute entière (condamnée à la reproduction sans fin des mêmes pratiques), et de la démocratie elle-même (rendue responsable de cette situation). Elles enferment le pays dans la soumission à un système décrié qui ne satisfait que ceux qui en profitent.

En moins d'une semaine le Niger a enregistré deux attaques à la frontière malienne. Analyse sur la recrudescence de la violence armée dans le pays.
Le Niger de nouveau endeuillé par une attaque de groupes armés qui a fait au moins 34 morts dont 30 militaires et 4 civils le mardi 05.mai 2021.
De sources militaires, ces meurtres ont été commis par environ 200 hommes armés non identifiés qui ont attaqué le village d'Intoussane et un poste militaire voisin dans la région de Tillabéry, non loin de la frontière avec le Mali.

C'est la deuxième attaque en moins d'une semaine survenue dans la même zone. 

Plus de 310 personnes ont été tués depuis janvier 2021. (Human rights watch)

Pour Ibrahim Yahaya Ibrahim, analyste principal à l’International crisis group, le regain d’attaques terroristes au Niger s’expliquerait par la pression que subissent les groupes armés qui étaient jusque-là retranchés dans la zone des trois frontières.

"Depuis plusieurs semaines, il y a eu un déploiement de 1.200 soldats tchadiens qui sont engagés dans des opérations antiterroristes. Ces opérations pourraient avoir limité les marges de manœuvre de certains groupes dans cette zone et les auraient poussés à chercher plus d'espace de l’autre côté de la rive. D'où cette poussée plus à l'est, vers la zone d’Inates, de Banibangou, de Tillia et jusqu'à Tassara", explique l'analyste.

Si pour certains, cette montée d’attaques armées s’expliquerait par le déploiement massif de mercenaires libyens dans la région du Sahel, pour Ibrahim Yahaya Ibrahim cette idée "relève d'abord d'une autre des hypothèses. Car jusque-là, du côté du Sahel central, on n'a rien vu qui confirme de façon concordante la présence de ces mercenaires venus de Libye."

D'où proviennent les motos utilisées par les groupes armés?

Presque à chaque attaque terroriste le mode opératoire est le même : les assaillants viennent par centaines à bord de motos pour commettre leurs crimes.

Un mode opératoire qui suscite des interrogations au sein des populations qui s'interrogent sur la provenance de ces engins à deux roues. Les populations veulent aussi savoir comment les assaillants s'approvisionnent en carburant et d'où il provient. 

Pour Bakary Traoré, expert malien en sécurité, les groupes armés s’approvisionneraient " plutôt de l'Algérie ou bien de la Mauritanie, qui ne sont pas des Etats directement touchés par le phénomène et qui peuvent être pour ces terroristes un lieu d'approvisionnement en carburant." 

Il estime que "la dynamique interne n'est pas non plus occultée".

"La guerre est un business et certains mercenaires ou autres seigneurs de la guerre sont dans une logique d'alimenter ces groupes terroristes. Et concernant la provenance des motos, souvent les Etats africains par manque de coordination au niveau des renseignements peuvent contribuer à alimenter ces réseaux." ajoute l'expert malien en sécurité.

Coordination dynamique entre Etats

Cette coordination entre les Etats concernés et leurs partenaires internationaux serait donc nécessaire pour contrôler les entrées des motos utilisés par les criminels.

Ainsi, l’Allemagne et la mission Eucap-Sahel Niger ont récemment signé un accord de partenariat pour la mise en place d’une compagnie mobile de contrôle des frontières dans la région de Tillabéry. Elle aura pour mission de sécuriser la frontière entre le Niger et le Mali.

06 mai 2021
Source : https://www.dw.com/fr/

Image d'illustration La Confédération nigérienne du travail (CNT) a lancé un appel au gouvernement pour des réformes du système éducatif.
La CNT exige des réformes profondes du système éducatif nigérien qui fait face à plusieurs défis, notamment la qualité et la qualification des enseignants.
Les nombreuses grèves des syndicats d'enseignants pour protester contre de mauvaises conditions de travail sont aussi récurrentes.
Joint au téléphone, Mamadou Sakho, le secrétaire général de de la confédération nigérienne du travail, regrette la situation.
"Durant l'année scolaire passée, il y a eu des grèves perlées pendant plusieurs mois. Et à chaque fois, nous sommes restés sur des positions figées", explique-t-il.
Selon lui, le Niger n'a pas besoin de ça car ils doivent "aller de l'avant".

25 février 2018
Source : http://www.bbc.com/afrique/region-43189091

 

Images d'illustrationImages d'illustrationLes travaux du 3e pont de Niamey sur le fleuve Niger, fruit de la coopération sino-nigérienne, ont atteint un taux d'exécution de 46%, a annoncé jeudi le directeur général des Grands Travaux du ministère nigérien de l'Equipement, Bachir Abba Nokoira.

Il a fait cette annonce à l'occasion d'une visite guidée sur le chantier organisée par la cellule de communication de la présidence nigérienne pour permettre aux journalistes de constater l'état d'avancement de construction de l'ouvrage.

"Si on se réfère à l'avancement physique des travaux, on peut être vraiment assuré que l'ouvrage pourra être livré dans les délais", a estimé le directeur général, ajoutant qu'"en ce qui concerne les quelques soucis relevés par l'entreprise [...], la procédure est suffisamment avancée".

Ce pont, baptisé "Pont Général Seyni Kountché" par le président nigérien Mahamadou Issoufou lors du lancement des travaux de construction le 10 décembre 2017, est construit par l'entreprise chinoise China Harbour Engineering Company (CHEC), dans un délai prévu de 36 mois.

Niger : multiplication des enlèvements dans les régions du lac Tchad et de MaradiUne nouvelle forme de banditisme voit le jour au Niger dans la région du lac Tchad : les  éléments de Boko Haram ont recours à la pratique des enlèvements de civils pour obtenir des rançons. Plusieurs personnes ont été enlevées ces dernières semaines puis libérées moyennant le versement d'importantes sommes d'argent.
Ce phénomène d’enlèvements de personnes civiles contre le paiement d’une rançon prend des proportions inquiétantes depuis quelques semaines dans toute la région de Diffa. Des individus armés en moto font irruption dans une maison ou aux alentours d’un village et enlèvent leurs victimes. Une fois les bandits en lieu sûr, les proches des personnes capturées sont appelés par téléphone pour le versement de la rançon.
Le dernier cas en date est celui d’une vieille dame et sa fille dans le village de Gueskerou à 35 kilomètres de Diffa. La cible a été bien choisie. La vieille dame est la mère d’un député de la région. Les recherches pour retrouver les deux personnes enlevées n’ont rien donné pour l’instant, mais une source proche de la famille précise que les ravisseurs ont exigé le versement de 20 millions de Naira, la monnaie nigériane, soit 34 millions de francs Cfa.

Image d'illustrationUne opération militaire d’envergure est «en cours» dans le bassin du lac Tchad pour débarrasser la zone «des résidus de Boko Haram», a annoncé dimanche soir le ministre nigérien de la Défense.

«Une opération est actuellement en cours. Cette opération est normalement montée pour que nous débarrassions ces zones (du lac Tchad) des résidus de Boko Haram», un groupe jihadiste basé dans le nord-est du Nigeria, a affirmé Kalla Moutari sur la télévision privée Ténéré de Niamey.

Une fois terminée, cette opération permettra également «d’installer nos systèmes de sécurité» et de favoriser le «retour» des milliers de personnes ayant fui depuis 2015 les îles du lac, a déclaré le ministre.

Bien que «totalement affaibli», Boko Haram représente néanmoins «une menace réelle», a estimé le ministre, sans donner de précision sur le début et la fin des opérations, ni sur les contingents qui y participent.

Début avril, le bureau de l’ONU à Niamey avait fait état d'«opérations militaires en cours» dans les îles du lac Tchad par «la Force mixte multinationale» (composée du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Nigeria). Cette «offensive militaire» contre Boko Haram devait être menée «d’avril à juin», selon l’ONU.

Les Nations unies redoutent d’ailleurs que ces opérations n’entraînent le déplacement de «plus de 15 000 personnes» vivant encore sur les îles vers la terre ferme. Après un raid très meurtrier contre des positions de l’armée nigérienne, les autorités de Diffa avaient fait évacuer en mars 2015 quelque 25.000 personnes des îles du lac Tchad.

Orange NigerL'opérateur français a été contraint de quitter le pays du fait de la pression fiscale et des activités à la peine.

Les employés de l'opérateur français Orange ont été déboutés par la justice. Ils en veulent à la direction générale de l'entreprise pour des primes salariales non payées.
Les employés d' Orange en colère.
Si la question de sa succession a déjà été réglée au Niger, Orange est loin d'avoir fini de régler ses affaires dans le pays. La direction générale de l'entreprise est épinglée par ses employés. Ceux-ci annoncent d'ailleurs une nouvelle grève.

Ce nouveau mouvement d'humeur annoncé est consécutif à une décision rendue le 28 août par un tribunal. Les employés d' Orange Niger ont récemment saisi la justice. Mais le tribunal de grande instance de Niamey, a débouté les salariés de l'entreprise pour vice de procédure et a jugé irrecevables certains de leurs arguments. Ce jugement a d'ailleurs mis fin à une autre grève amorcée par le personnel.
Malgré ce revers judiciaire, les employés d' Orange Niger ne baissent pas les bras. Cité par Ecofin, Hachimou Ali, un délégué du personnel, annonce qu'ils vont s'entourer d'avocats avant de lancer une nouvelle grève. Les grévistes revendiquent la reprise des négociations salariales, portant entre autres sur le versement d'une prime s'élevant à 18% du chiffre d'affaires réalisé par l'opérateur français dans le pays en 2018.

Marche Emploi Niger 01Quelque 50000 nouveaux diplômés  sont demandeurs d’emploi au Niger où 32% de la population active est en chômage ou en sous emploi   selon une note  du ministère de l’emploi parvenue à l’Agence Nigérienne de Presse.
5, 9 millions des  personnes sont actives, parmi lesquelles  6 % sont au chômage et 26 pour cent sont sous employées, précisent les données fournies par le ministère de l’emploi, notant que  1,5 millions de jeunes entre 13 ans et 19 ans sont  hors du système éducatif.
Les femmes sont les plus impactées par le chômage avec un taux de 25 %  contre 12 % cent pour les hommes tandis que  la tranche d’âge de 15 à 29 ans est la pus frappée par le chômage,  estime la note du ministère Nigérien de l’emploi.
La situation de l’emploi au Niger est très peu reluisante, en croire  au rapport du ministère de l’emploi qui impute cet état à la croissance démographique très forte,  à l’inadéquation entre les formations  reçues et les besoins réels des entreprises ou encore à la faiblesse du tissu économique.
Le ministère de l’emploi note également la faible  capacité institutionnelle de créations d’emplois : 70%  des 15 000 entreprises  enregistrées en 2016 sont de petite taille, la restructuration des entreprises du secteur moderne et le manque d’organisation du secteur informel.
Le ministère relève en plus déficit de connexion entre le processus de formations des compétences et celui de la création des emplois. Les investigations menées à ce sujet montrent que les deux instances de  l’emploi à savoir les secteurs productifs et employeurs d’un coté et les centres de formations professionnelles et techniques n’entretiennent pas de relation importante entre elles et à cela s’ajoute le manque d’expérience professionnelle des jeunes car le plus souvent les offres d’emploi sont assorties du critère  d’exigence d’expérience professionnelle. Ce qui écarte de facto les jeunes à la recherche de leur premier emploi.la méconnaissance du marché du travail  réduit  aussi la chance de ces jeune à décrocher un emploi  car n’étant pas suffisamment informés  sur les opportunités qui leur sont offertes,  souligne- t-on à la direction nationale  de l’emploi. 

Docteur Idi Illiassou Maïnassara, ministre de la Santé PubliqueDocteur Idi Illiassou Maïnassara, ministre de la Santé PubliquePlusieurs cas d'épidémies de méningite ont été déclarés dans certaines localités du Niger, tandis que le seuil d'alerte est atteint dans plusieurs autres districts sanitaires, a déclaré lundi à Niamey, le ministre nigérien de la Santé M. Illiassou Idi Mainassara.

Selon M. Mainassara, dans un point de presse sur la situation de la méningite et les mesures prises pour faire face à la maladie, à la date d'aujourd'hui, les districts sanitaires de Dan Issa, dans la région de Maradi, Farat et Dewoulé, dans la région de Tahoua (centre), ont franchi le seul épidémique, tandis que quatre autres, Madaroufoun et Aguié (région de Maradi), Keita (Tahoua) et la commune de Zinder (Est), ont atteint le seuil d'alerte (3 cas / 100.000 habitants).

Le ministre qui n'a donné aucun bilan chiffré de malades ou de cas de décès, a jouté que d'autres zones continuent à enregistrer des cas sporadiques "mais n'ont atteint ni le seuil d'alerte, encore moins le seuil épidémique".

Pour faire face à cette situation, le gouvernement a pris d'importantes mesures notamment la gratuité du traitement des malades dans tous les centres de santé, l'organisation de campagne de vaccinations dans les aires de santé en épidémie pour freiner la propagation de la maladie, le renforcement de la surveillance dans tous les centres de santé, l'élaboration d'un plan d'action de riposte, le pré positionnement des médicaments et consommables dans toutes les régions et tous les districts sanitaires du pays, l'élaboration d'un plan de communication à l'endroit de la population.

Abdoulahi ATTAYOUB Niger L’inquiétante évolution de la situation politique et sécuritaire au Niger menace de faire sauter le verrou de stabilité que constitue encore ce pays dans la bande sahélo-saharienne.
Un an après sa réélection à la présidence de la République lors d’un scrutin qui n’avait pas brillé par sa qualité et sa transparence, Issoufou Mahamadou fait face à une situation explosive qui appelle un sursaut national à la mesure des risques encourus par le pays. Aux risques sécuritaires de plus en plus préoccupants s’ajoute une multiplication d’affaires de corruption dont les soupçons pèsent sur des personnalités éminentes du pouvoir.

Niger : Près de 400 migrants sauvés dans le désertCes migrants étaient bloqués dans le désert nigérien avec peu d'eau, et sans nourriture ou papiers d'identification. Ils seront rapatriés dans leur pays d'origine.

Près de 400 migrants africains ont été sauvés in extremis la semaine dernière dans le désert nigérien, proche de l'Algérie, où ils ont été retrouvés «avec peu d'eau», a indiqué mardi l'Organisation internationale des migrations (OIM).

«Pas moins de 386 migrants ressortissants de pays tiers ont été retrouvés, bloqués dans le désert nigérien avec peu d'eau, et sans nourriture ou papiers d'identification», a précisé la représentation de l'OIM au Niger sur sa page Facebook.

Les rescapés, selon l'OIM, ont pu être sauvés par une mission de «recherche et sauvetage de migrants» qui a parcouru 213 km à travers le désert, entre la ville minière d'Arlit et la localité d'Assamaka, près de la frontière algérienne.

L'OIM, qui n'a pas dévoilé les nationalités des migrants, a ajouté que «tous» les survivants sont actuellement hébergés dans un de ses Centres de transit à Arlit «en attendant leur départ vers leur pays d'origine».

images/Ali_Idrissa_.jpgArrêté depuis le 25 mars 2018 et placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Filingué à cause de son engagement à vouloir lutter contre les mesures antisociales contenues dans la loi de finances 2018, M. Ali Idrissa, acteur de la société civile nigérienne et coordonnateur de réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire (ROTAB) est gravement malade depuis quelques jours.

De quoi s’agit-il concrètement ?

Après avoir passé 6 jours en train de souffrir gravement depuis sa cellule de filingué, le major de la prison civile aurait décidé de l’envoyer auprès de centre de santé de filingué. Ainsi, après examen du prisonnier malade, le médecin chef a demandé une radiographie et d’autres examens complémentaires pour bien diagnostiquer le cas Ali. Malheureusement, il se trouve que, pour faire ses examens, il faut absolument procéder à l’évacuation du malade sur Niamey.

Partant de ce fait, le régisseur de la maison d’arrêt de Filingué après avoir pris connaissance de la gravité de la situation, aurait tribunal de filingue afin de lui faire part de la situation. Aussitôt informé, le président à son tour aurait porté l’affaire à la connaissance du doyen des juges en charge des dossiers de tous les détenus anti loi de finances 2018 le sieur Ali Akîne.

C’est dans ce cafouillage total que l’ordre a été donné au fin d’évacuation de M. Ali Idrissa sur Niamey aujourd'hui vendredi. Mais, selon les informations en notre possession, le régisseur avait posé un problème de l’état du véhicule qui doit l’évacuer qui semble avoir des problèmes des pneux. En posant ce problème évident, il lui été demandé quoi faire alors ? C’est ainsi que, M. Ali a proposé un véhicule qui viendra de Niamey pour le conduire à l’hôpital jeudi 4 mai 2018 sous le contrôle du régisseur et son équipe , Il devrait venir ce matin à Niamey faire ses examens et retourné sur Filingué le même jour.

Les joueuses de football nigériennes bousculent les convenances et passent outre les traditions pour s'adonner à leur passion.
À Niamey, on peut voir des Nigériennes pratiquer le football, elles sont même 650 licenciées à travers tout le pays. "Je suis tombée amoureuse du ballon quand j'étais toute petite", explique Sadia Lawali Kaché, joueuse de l'équipe nationale du Niger. "Je jouais avec les garçons dans notre quartier", se souvient-elle. Dans un pays où 99% de la population est musulmane, ces jeunes femmes affrontent les préjugés et les croyances.
"Quand j'ai commencé à jouer, les gens se moquaient de moi en me traitant de garçon manqué. Puis ils ont constaté que je partais ailleurs pour jouer des matchs. Ils m'ont demandé pourquoi je voyage beaucoup. J'ai répondu que c'est grâce au football", confie Kadidja Ousmane, gardienne de la sélection. L'équipe est soutenue par la Fifa et des ONG, car c'est une action qui contribue à l'émancipation des femmes au Niger.

16 octobre 2019
SOurce : https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/niger

Niger : Quel bilan peut-on établir des Accords de paix de 1995 ?Dans un contexte où le pays donne le sentiment d’entrer une fois de plus dans une période de crispation, le sens de cette célébration devrait, au profit de tous les citoyens nigériens, et particulièrement pour les jeunes, être clairement analysé. Rappelons-nous que le 24 avril 1995 précisément ont été signés des Accords de paix censés mettre un terme à un conflit né d’une gouvernance catastrophique qui avait gravement mis à mal à la fois la cohésion nationale et l’unité du pays.
Aujourd’hui, par conséquent, il y a lieu de saluer la pérennisation de cette journée de commémoration. Le pays peut ainsi s’approprier désormais cet élément de son Histoire et rendre un hommage, entre autres, aux martyrs qui ont contribué à éveiller la conscience citoyenne de chaque Nigérien et à lui ouvrir le chemin de la liberté. 
En effet, les martyrs de la rébellion de cette époque sont morts pour qu’advienne une république démocratique assumant sans ambiguïté la diversité de sa population et se donnant les moyens politiques indispensables à la pérennité de son unité. Il s’agit bien, par conséquent, de combattants morts afin que l’idéal d’unité auquel ils aspiraient pour leur pays puisse advenir au plus vite.
Le monument érigé l’année dernière à la mémoire des Martyrs « Populations F.D.S Resistance » a provoqué cependant une source de confusions très préjudiciables à la compréhension des événements en question. Le monument qui a été ainsi érigé était censé rendre hommage à la fois aux combattants de la Rébellion, aux éléments des F.D.S et aux civils innocents victimes d’exactions inadmissibles. Peut-on admettre sans frémir que se retrouvent donc sur un même plan des criminels et leurs victimes ? A-t-on réellement remarqué cette étrange particularité, qui aurait pu être simplement ridicule s’il n’était pas question ici d’actes extrêmement graves et pour les victimes et pour le pays ?
En imposant ce mélange assez détonant, les autorités ont-elles voulu créer un compromis qui aurait dû satisfaire les uns et les autres en les exposant publiquement sur le même plan ? Quel que soit leur dessein, ces autorités ont surtout démissionné devant leur responsabilité à l’égard de la population et des F.D.S. Il s’agit avant tout de populations victimes d’injustices. Cependant, leurs ayants droit attendent toujours que l’Etat reconnaisse sa responsabilité dans les atrocités commises à l’époque en son nom.  L’ambiguïté symbolisée par ce monument dressé au côté de l’épée enterrée à Tchintabaraden illustre parfaitement le malaise qui subsiste encore dans certains cercles du pouvoir, voire du pays, sur le sens à donner à cet épisode de l’Histoire récente du pays.

Boko Haram Flag Niger Cent trente combattants nigériens du groupe islamiste Boko Haram ont déposé les armes et se sont rendus aux autorités nigériennes depuis décembre dans la région de Diffa (sud-est du Niger), a annoncé le président du Niger, Mahamadou Issoufou.

« 130 éléments (nigériens) de Boko Boko Haram se sont déjà rendus » grâce à « notre politique de main tendue », a annoncé samedi soir le président nigérien lors d’une réunion avec les 15 ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU en mission dans les quatre pays confronté au groupe jihadiste nigérian Boko Haram dans le bassin du lac Tchad.

Boko Haram Flag Niger Cent trente combattants nigériens du groupe islamiste Boko Haram ont déposé les armes et se sont rendus aux autorités nigériennes depuis décembre dans la région de Diffa (sud-est du Niger), a annoncé le président du Niger, Mahamadou Issoufou.

« 130 éléments (nigériens) de Boko Boko Haram se sont déjà rendus » grâce à « notre politique de main tendue », a annoncé samedi soir le président nigérien lors d’une réunion avec les 15 ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU en mission dans les quatre pays confronté au groupe jihadiste nigérian Boko Haram dans le bassin du lac Tchad.

Niger : renforcement de l'armée face aux djihadistesEn 2018 pour faire face aux attaques récurrentes des groupes djihadistes.
"En 2017, nous avons été confrontés aux menaces que font peser sur notre pays les organisations terroristes et criminelles", a indiqué le président Issoufou dans son message à l'occasion du Nouvel An.
Selon M. Issoufou, les efforts consentis dans le recrutement, la formation et l'équipement des soldats ne faibliront pas en 2018.
Le chef de l'État nigérien a signalé que "17% du budget seront consacrés en 2018 à la sécurité", avec une légère hausse par rapport à 2017 (15%).
Il a promis un "programme de montée en puissance" de l'armée, avec "la création d'infrastructures militaires partout où cela est nécessaire".

02 janvier 2018
Source : http://www.bbc.com/

Niger : ruée vers l’or en plein Sahara Un filon attire des milliers de mineurs dans un coin reculé, pauvre et désertique du Niger, qui est aussi une zone de passage de migrants, de trafic de drogue et de djihadisme
Un village grouillant de tentes se constitue dans une région reculée du Sahara, où les migrants, le terrorisme djihadiste et le trafic de drogue se croisent souvent.
Ces deux dernières années, quelque 35 000 personnes ont débarqué d’Afrique centrale et de l’Ouest dans cette zone de non-droit qui sépare le Niger de l’Algérie, selon les chiffres du ministère des Mines. La plupart sont là pour l’or.
Tchibarakaten héberge la plus grande mine d’or artisanale du Niger, un Etat frappé par la pauvreté qui détient le record mondial du taux de natalité, et qui est devenu un allié essentiel de l’Occident dans la guerre contre le terrorisme et les actions pour juguler l’immigration.

Armes Saisies Agadez Image d'illustrationAu Niger, la ville d’Agadez est-elle en train de devenir une plaque tournante de trafic d’armes ? Le récent coup de filet de la police locale semble confirmer cette hypothèse. Cinq trafiquants d'armes de guerre, en provenance de Libye, ont été arrêtés lors d'une opération sur l'axe Agadez-Zinder.

Il s’agit de 42 fusils à pompe, de plusieurs chargeurs et de munitions dissimulés dans des baffles de sonorisation.

Cette prise constitue l’une des plus grandes saisies d’armes en provenance de la Libye. Les malfrats ont été arrêtés à la sortie sud d’Agadez, en partance pour le Nigeria, via Zinder, la capitale du Damagaram et frontalière du nord du Nigeria.

Les 42 armes à pompe propulsive sont des fusils puissants et généralement utilisés, dit-on, par des coupeurs de routes.

Des perquisitions au domicile de ces malfrats ont permis aux enquêteurs de la police d’Agadez de bien comprendre ces réseaux de trafic d’armes de guerre. Depuis quelque temps, à la faveur de la migration clandestine, certains passeurs reviennent de la Libye chargés d’armes de guerre qui s’écoulent sans grande difficulté, à Agadez.

Niger: trois policiers retrouvés morts en plein désert vers l’Algérie Trois policiers nigériens ont été retrouvés morts en plein désert après s’être égarés avec leur véhicule en tentant de se rendre à un poste de contrôle à la frontière avec l’Algérie, a indiqué jeudi à l’AFP une source sécuritaire.

«Les corps de trois inspecteurs de police nigériens ont été retrouvés ce jeudi dans le désert. Leur véhicule s’est égaré depuis mardi alors qu’ils se rendaient à la frontière algérienne», a précisé à l’AFP une source sécuritaire.

Leur véhicule «a perdu les traces d’un convoi» des Forces de défense et sécurité en route pour le poste frontalier nigérien d’Assamaka, proche de l’Algérie, a expliqué cette source.

Le Niger 001Comment imaginer en ce 21ème siècle que l'agriculture nigerienne reste dans une posture grégaire où les cultivateurs refusent carrément de quitter leurs hilaires et autres dabas pendant que les pays qui nous entourent travaillent avec les moyens modernes. Pour cela j'ai aimé l'octroi à certains cultivateurs un moment des tracteurs pour améliorer la qualité de leurs productions. Si cette politique avait continué très certainement que les choses allaient changer. J'ai aimé qu'en matière de politique agricole les autres pays de la sous région s'inspirent de notre fameux programme des 3N. C'est peut-être un moyen pour empêcher le Niger de s'effondrer que les nigeriens dans leur laxisme ont laissé tomber pour s'accrocher à des considérations politiques inutiles. Là où je suis aussi d'accord avec l'auteur du livre "Le Niger s'effondre " c'est le rôle que devrait jouer l'institution universitaire pour éviter l'effondrement du Niger. Pour ironiser un politicien nigerien disait un moment parlant des enseignants chercheurs qu'ils cherchent mais ne trouvent rien. C'est laconique mais il a peut-être raison. Sinon nous serions loin aujourd'hui. Ils (enseignants chercheurs) ont laissé le Niger dans les mains des politiciens qui le tournent à leur guise depuis plusieurs années. Un pays va très certainement effondrer quand les citoyens préfèrent tout importer au lieu de rentabiliser ce qui est produit sur place. Combien sommes nous aujourd'hui à consommer le riz produit au Niger ? Peu nombreux et c'est cela qui contribue à effondrer l'économie du Niger.

Niger : Un nouveau vaccin pour faire face à la méningite à méningocoque « A » Le Niger deviendra ainsi le 6ème pays de la Ceinture de la méningite à introduire ce nouveau vaccin dans son PEV après le Soudan, le Ghana, le Mali, le Burkina Faso et la RCA, a dit M. Tidjani au cours d’une rencontre avec la presse.
La méningite à méningocoque « A » est l’une des causes principales des épidémies de méningites en Afrique subsaharienne. Très contagieuse, elle constitue un réel problème de santé publique dans la ceinture de la méningite, qui s’étend du Sénégal à l’Éthiopie soit à travers 26
pays pour une population estimée à 500 millions d’habitants.
Selon Dr Amadou Tidjani, l’épidémie la plus meurtrière notifiée par l’OMS a eu lieu en 1996 avec plus de 250 000 cas dont 25 000 décès. À la même période, le Niger enregistrait 17 326 cas dont 1649 décès.
C’est ainsi, a-t-il expliqué, que le Niger, après avoir organisé en 2010 et 2011 des campagnes nationales de vaccination contre la méningite « A » avec le MenAfriVac, a donc décidé, vu son efficacité, de l’introduire dans le PEV de routine.
Depuis lors, aucun cas d’épidémie de méningite à méningocoque « A » n’a été enregistré au Niger, celle que connait le pays, de manière régulière, étant causée par les autres souches de
la maladie, moins virulentes, indique-t-on.

AS/od/APA

Niger: une centaine de migrants secourus en plein désertUne centaine de migrants ouest-africains, dont des femmes, abandonnés par leur passeur sur la route de l’Europe via la Libye, ont été secourus récemment par l’armée du Niger en plein désert du nord du pays, a rapporté mardi une source sécuritaire à l’AFP.

«Environ cent migrants ouest-africains abandonnés par un passeur ont été secourus ces derniers jours par une patrouille militaire dans le désert» vers la Libye, a déclaré cette source sécuritaire sans donner plus de détails.

Selon le journal en ligne Aïr Info basé à Agadez, ces migrants «ont été sauvés in extremis de la mort par les forces de sécurité» près d’Achegour, une localité qui abrite un puit sur l’axe menant de Bilma à Dirkou en direction de la Libye. «Ils ont subi d’affreuses tortures de la part de leurs passeurs avant d’être abandonnés sans provision d’eau ou de nourriture», souligne le journal, citant une autre source sécuritaire.