Société

Tillaberi-Niger Depuis 2015, le Niger est régulièrement l’objet d’attaques de la part des terroristes et autres bandits armés. Leur point commun est assurément le trafic de tous genres : trafics d’armes, de drogues et mêmes d’humains. Et pour réaliser allégrement leur funeste business, ils attaquent civils et militaires, tuent, incendient, violent, prennent des otages pour la libération desquels ils demandent des rançons énormes. A Diffa, le modus vivendi est présentement à l’enlèvement de paisibles citoyens et leur libération contre paiement de lourdes rançons. A Tillabéri plusieurs villages sont le joug des voyous à qui ils paient impôts et taxes sous le nez et la barbe des institutions républicaines. D’aucuns n’hésitent pas à dire que nous sommes en guerre.

Ce fut d’abord l’est du pays, notamment la région de Diffa avec Bokko Haram, né au Nigéria et qui a débordé des frontières nigérianes pour frapper le Niger, le Tchad, le Cameroun. Le bilan économique est inestimable, celui humain est macabre. La région est économiquement meurtrie et peine à se remettre. C’est aujourd’hui autour de la région de Tillabéry de vivre au quotidien les affres des attaques des terroristes et autres trafiquants sanguinaires de grand chemin. Voisine du Mali, où des zones entières échappent au contrôle de l’armée régulière, la région de Tillabéry subit les mêmes assauts meurtriers, sinon pires. Des villages sont sous le contrôle des bandits à qui ils paient désormais tribut pour avoir la vie sauve. Les populations civiles, terrorisées, sont parfois tout simplement tuées, des chefs de villages assassinés. Ils sont nombreux aujourd’hui, les chefs de villages et de cantons dans la région qui ne passent pas la nuit sur place. Les terroristes sont d’ailleurs passés à une vitesse supérieure avec une puissance meurtrière des plus terrifiantes, de 2019 à ce début 2020. Coup sur coup, deux (2) postes militaires avancés, proches de la frontière du Mali, ont été la cible d’attaques dont les bilans humains dépassent l’entendement, par des bandits dont le moyen de déplacement serait des motos. Des motos ? Le doute est permis, car il est difficile d’admettre que de simples motocyclistes puissent massacrer des camps militaires entiers. Et c’est le cas des attaques des deux camps dans la région de Tillabéri. La première attaque, visant le camp militaire d’Inates le 10 décembre 2019, a fait officiellement 71 morts parmi les FDS.

Au cours de la gestion du pouvoir du président sortant, Issoufou Mahamadou, des travaux entrant dans le cadre de la réhabilitation de la digue avaient réalisés. Ceux-ci faut-il le rappeler, ont été initiés pour pallier aux inondations dont étaient victimes les populations environnantes. Ces mêmes travaux ont été exécutés à hauteur d’environ quatre milliards. Colossale est la somme injecté dans ce projet mais force est de constater en retour de maigres résultats. Car, la réhabilitation de ladite digue n’a malgré tout pas sorti lesdites populations de l’auberge notamment celles vivant aux alentours du fleuve. C’est d’ailleurs au cours de sa quatrième année après construction que la digue à céder à la force de l’eau laissant, cette dernière regagner son terrain. Il est tout de même important de souligner que la digue en question a commencé à se dégrader juste au lendemain de sa construction notamment quelques six mois après. Aujourd’hui, cette même digue connait une rénovation. Ce qui donne l’impression d’un travail mal fait. Ce, en dépit du fond aigu qui a été injecté en la matière. Et pourtant les responsables de ladite oeuvre ne se sont jamais inquiétés quant à une probable poursuite concernant la médiocrité des travaux qui s’apparente à un non-respect des clauses du contrat engagé. La raison, nous la connaissons tous. Encore plus surprenant, c’est à pareil moment que les travaux entrant dans le cadre de la rénovation de la digue ont été choisis pour être engagés. Comme si le moment était propice. Cela pourrait en être le cas pour certains, notamment pour les ‘’ingénieurs’’ de ladite oeuvre. Sans quoi, comment comprendre que lesdits travaux battent leur plein en même temps que la saison des pluies. Quel Paradoxe ! Pourquoi n’avoir pas débuté les bien avant la saison ? Y a-t-il un intérêt caché derrière une telle décision qui semble inconséquente mais qui ne l’est pourtant pas. Car, certains concitoyens avancent que c’est même une aubaine pour nos dirigeants que se produise le pire, notamment les inondations. En ce sens que, lorsqu’il y a inondation il y a également action humanitaire ; et à qui cela profite ? Evidemment, plus à celles qui les mettent en oeuvre, à celles qui les obtiennent ou les reçoivent et moindre à celles qui sont censés réellement en bénéficier. Qui n’a pas su dans ce pays, que les dons faits à l’endroit des sinistrées victimes des inondations de 2021 étaient tombés comme une pluie d’Aout. Mais où sont passés tous ces dons ? «Lorsque tu prives autrui de son pain pour calmer ta rage, acceptes de ne pas le condamner pour sa mendicité » Amadou.I

 

Issou Macky SallMonsieur le Président de la République,

Je m’adresse de nouveau à vous, parce que l’heure est grave pour nous autres « sénégalais » d’adoption, après un séjour de plusieurs décennies au Sénégal, et je suppose, pour tous les Nigériens épris de paix et attachés aux relations paisibles avec ce pays.

De quoi est-il question ?

A lire le contenu des médias du Sénégal, comme ceux d’ailleurs et les réseaux sociaux, les relations séculaires tissées depuis des siècles entre les peuples sénégalais et nigérien et par les deux Etats, depuis nos indépendances, sont sérieusement remises en cause. Au vu de cette situation anormale, nous « Sénégalais » du Niger, nous nous sentons interpellés sur l’opportunité d’un tel passage à vide entre deux pays frères, en ces moments de périls sécuritaires multiformes, face auxquels, la stratégie gagnante nous impose plutôt à tous, de resserrer ces liens fraternels, afin de mieux affronter lesdits périls qui menacent l’existence de nos Etats.

Les femmes Chrétiennes de l’Eglise Evangélique du Niger (EERN) venues des quatre coins du pays ont organisé le jeudi 24 mars 2022, une rencontre sur la Convention nationale autour du thème central : ‘’le mariage Chrétien et le défi du siècle.’’

Ces assises qui sont prévues pour durer trois jours se sont déroulées sous la présidence du Secrétaire Général de la Région de Zinder, M. Maman Harou. Ce dernier s’est réjoui de constater que les ‘’participants mettront à profit cette rencontre pour ‘’implorer le Tout Puissant, le Miséricordieux afin  qu’il descende sa clémence sur le Niger notamment autour des questions de paix et de sécurité’’.

Pour le Pasteur principal de l’Eglise Evangélique du Niger (EERN) de Boukoki 2, Sani Nomaou, ces assises seront mises à contribution pour sensibiliser les fidèles sur les sujets de l’heure relatifs au divorce qui constitue un phénomène isolé au sein de la communauté chrétienne il y a quelque temps.

Mme Baré Ibrahim Salomé, présidente du Bureau national des femmes Chrétiennes du Niger a déclaré que le ‘’choix du thème n’est pas fortuit du fait que les foyers se trouvent de plus en plus affectés par le divorce, une pratique qui ne doit pas exister dans le mariage chrétien’’.

«Ces assises, a-t-elle dit, permettront aux participants de mieux comprendre les tenants et les aboutissants du véritable mariage chrétien en vue de ramener les choses à l’ordre».

Le Pasteur Laouali Ibrahim, président régional de l’Eglise Evangélique de la République du Niger (EERN) et le président national de cette organisation sont tour à tour intervenus pour remercier les autorités de la 7ème République pour les efforts immenses qu’elles ne cessent de déployer pour le bien-être des populations nigériennes en général et pour toutes les facilités accordées à l’Eglise Evangélique depuis son installation en 1961 en particulier.

Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder

Avec l’installation, peu à peu, de la saison des pluies et les eaux du fleuve qui inondent, chaque année, l’Université Abdoul Moumouni, Neyni Goungou et des quartiers de Niamey, les autorités du Niger doivent prendre des mesures appropriées pour que les situations malheureuses antérieures ne se reproduisent plus. Pour ce faire, les autorités se doivent d’aller vite pour reloger les habitants de ces sites perpétuellement envahis par les eaux. Cela est une nécessité et une urgence pour épargner les populations de toute intempérie et maladie que pourraient provoquer les inondations.

Le relogement de l’Université Abdou Moumouni, Neyni Goungou et des quartiers inondables sur des nouveaux sites, serait un acte hautement salutaire. Car, les Nigériens qui habitent sur ces sites se retrouvent chaque année dans une situation de désolation voire de détresse. A l’Université par exemple, à chaque saison de pluie, l’inondation des bâtiments provoque un arrêt systématique de l’enseignement et des recherches scientifiques.

A Neyni Goungou, rive droite et au quartier Saga, les populations frôlent toujours la catastrophe humanitaire. C’est pourquoi, pour éviter de tendre toujours la main pour demander un don et l’éternel recommencement dans la reconstruction de bâtiments et logements, il faut que les autorités réfléchissent en vue de trouver une solution définitive au problème. Et la solution définitive ne pourrait être autre chose que le relogement de ces quartiers et établissement d’enseignement sur des nouveaux sites. Il faut donc que les autorités agissent pour parer au plus pressé. En tous cas, c’est ce que pensent beaucoup de spécialistes en aménagement et autres urbanistes. Vaut mieux prévenir que guérir.

Soum

Remaniement ministériel : La rencontre entre Issoufou et Bazoum a eu lieu Selon une source digne de foi, le Président Issoufou Mahamadou aurait rencontré Bazoum Mohamed il y a quelques jours de cela. Les discutions auraient été axées sur la nomination du prochain Premier ministre. Sans passer par des détours, Mahamadou Issoufou aurait dit à son interlocuteur direct de ce qu’il pensait de Bazoum par rapport à ce poste de Premier ministre. Le Président Issoufou lui aurait fait comprendre qu’en réalité il n’a pas la carrure d’un Premier ministre, particulièrement dans un contexte de crise multiforme où il lui faudrait quelqu’un capable de faire face à tous les problèmes actuels que traverse le régime. Actuellement, le gouvernement fait face à une tension de trésorerie très difficile. Où faut-il trouver de l’argent pour faire face à la situation ? Et comment maintenir nos alliés au sein de la mouvance ? Tels sont, entre autres, les défis qu’il faudra relever. « Il n’y a aucun problème entre Bazoum et moi », aurait affirmé Mahamadou Issoufou, mais honnêtement, il lui conseillerait d’aller réfléchir par rapport à ce poste.

22 septembre 2017
Source : Le Monde d'Aujourd'hui

Le Secrétaire général du Ministère du Pétrole a présidé, hier jeudi 8 juin 2023 à l’Ecole des mines, de l’industrie et de la géologie (EMIG) de Niamey, la cérémonie de remise des certificats de fin de stage à 100 jeunes sur le programme systématique de formation et d’évaluation pour les opérateurs de production pour l’année 2023. Le programme qui a duré 10 mois environ est initié par la China national petroleum corporation (CNPC) Niger petroleum S.A. Lancé en septembre dernier, il  vise non seulement à doter les jeunes des connaissances et d’esprit de travail d’équipe, mais également à ouvrir leur esprit en les guidant vers la voie de l’emploi.

Suite à une formation de dur labeur de 10 mois, la famille des cadres et professionnels du secteur pétrolier s’agrandit aujourd’hui avec 100 nouveaux opérateurs de production, occasion pour le Secrétaire général du Ministère Zoubeyrou Maâzou de féliciter les bénéficiaires, la direction de la CNPC NIGER PETROLEUM S.A, les formateurs et tous les participants qui ont contribué pour la réussite de ce projet. «La CNPC-NP s’est fixé comme objectif de promouvoir une formation de qualité qui cadre bien avec ses objectifs et ses orientations stratégiques pour la phase 2 du projet du bloc d’AGADEM. On peut se réjouir de voir aujourd’hui que grâce à la coopération exemplaire gagnant-gagnant, de nombreux cadres sont en train de développer leur savoir-faire dans l’industrie pétrolière. Cette formation doit devenir pour vous une chance d’apprentissage, une chance d’orientation et une chance d’insertion et nous ne doutons point que vous ne ménagerez aucun effort pour appliquer ce savoir-faire dans l’exercice de vos fonctions et le partager avec vos collègues sur le site de la production où vous serez amenés à servir», déclare le secrétaire général du ministère du pétrole.

Le Président-Directeur-Général de la CNPC-NP S.A. M. Zhou Zuokun a prodigué des sages conseils à l’endroit des 100 stagiaires dans leurs nouvelles fonctions et a indiqué que la CNPC-NP offre à tous les stagiaires l’occasion de montrer des talents et devient un berceau du développement des talents de l’industrie pétrolière au Niger. «Veuillez garder à l’esprit que la carrière n’est pas facile, parfois vous serez affectés à travailler jour et nuit, en temps de froid ou chaleur ; vous commencerez par les travaux de fonctionnement de base tels que l’ouverture/fermeture des vannes, le démarrage/arrêt de la pompe, inspection de routine et la vérification des fuites. S’il vous plait rappelez-vous que ce programme n’est qu’un point de départ de votre future carrière, vous devez le pratiquer dans votre travail et apprendre des autres autour de vous pour acquérir plus d’expérience et atteindre votre auto amélioration. Par conséquent, je voudrais profiter de cette occasion pour vous exhorter à faire preuve de plus d’engagement et de discipline dans vos nouvelles fonctions et j’espère que cette formation consolidera davantage vos connaissances théoriques», a souligné M. Zhou Zuokun.

Après la remise des prix aux stagiaires qui se sont distingués, un des stagiaires a exprimé, en ce jour mémorable au nom de tous ses compagnons stagiaires, toutes leurs satisfactions aux autorités, à la direction générale de CNPC-NP pour le suivi constant et rassurant, mais surtout, les efforts d’intégration professionnelle des jeunes. Occasion également pour les stagiaires de remettre aux différents membres de la direction et quelques encadreurs des cadeaux en guise de reconnaissance.

Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)

Source : http://lesahel.org/

 

Le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales Dr. Illiassou Idi Mainassara a procédé, hier matin à Niamey, à la remise officielle d’un don au conseil national des personnes âgées de Dosso et aux auxiliaires à la retraite du ministère de la santé publique. Ce geste s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la Journée personnes âgées placée sous le thème ‘’ repenser la protection des personnes âgées après la pandémie de la covid 19. D’une valeur de 3 958 500, le don est composé essentiellement de 110 sacs de riz de 25 kg, 55 cartons de savon de Marseille, 110 nattes en plastique, 110 bouilloires, 55 bidons d’huile de 5 litres, 35 sacs de mil de 50kg, 55 couvertures, 10 cannes et 9 ballots de moustiquaires imprégnées. Ce don vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires.

A cette occasion, le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales, Dr. Illiassou Idi Mainassara, a rappelé que les Nations Unies considèrent comme personnes âgées, l’ensemble des hommes et des femmes qui ont atteint ou dépassé l’âge de 60 ans. Les personnes âgées constituent la frange la plus susceptible de développer la forme grave de la covid 19. Selon lui, ces personnes sont aussi une source d’inspiration pour les autres. C’est pourquoi, a souligné le ministre de la santé, que les autorités du pays accordent un intérêt particulier pour une mise en œuvre des politiques et des stratégies allant dans le sens d’améliorer les conditions de vie des populations en général et le bien-être des personnes âgées en particulier.

Poursuivant, il a indiqué que la personne âgée a vécu et accumulé de l’expérience, plus une bonne dose de philosophie et de sagesse. Eu égard à son statut social, cette personne mérite respect et considération et doit être ménagée tant du point de vue de sa santé que celui de ses besoins quotidiens.

Plusieurs actions ont été entreprises dont la création d’une direction nationale des personnes âgées et l’installation officielle du conseil national des personnes âgées et ses démembrements au niveau des régions, départements et communes, a ajouté Dr. Illiassou Idi Mainassara.

Le ministre de la santé a en outre relevé que dans toutes les sociétés, les personnes âgées constituent l’une des couches sociales les plus fragiles à cause de la spécificité de leur vulnérabilité. Aussi, la grande majorité d’entre elles est isolée, souvent victimes de maladies handicapantes comme les accidents vasculaires entrainant la paralysie des membres, des troubles de vision et de mémoire. C’est pourquoi, a-t-il dit, elles doivent bénéficier de soins de santé, d’une alimentation adéquate, d’un habillement décent et adapté, de transport et surtout d’affection de la part de leur entourage familiale en particulier et de la communauté en général.

Pour sa part, le président du conseil national des personnes âgées, M. Garba Oumarou a remercié les autorités, et rassuré que cet appui ira là où le besoin se fera sentir plus particulièrement chez les personnes les plus vulnérables.

 Farida Ibrahim Assoumane

27 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Fondation Tattali Iyali a offert un don de vivres notamment du riz, du mil et des dattes au profit des veuves et orphelins des militaires et gendarmes tombés sur le champ d’honneur dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le don a été remis par la Présidente de Tattali Iyali, Dr Lalla Malika Issoufou lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au siège de ladite fondation en présence de la représentante des bénéficiaires.

Il s’agit de 5 tonnes de riz, 5 tonnes de mil et 200 cartons de dattes que la Fondation a mis à la disposition des veuves et orphelins des militaires et gendarmes tombés sur le champ d’honneur dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Ce geste qui intervient au début du mois béni de Ramadan est une tradition pour la Présidente de la Fondation Tattali Iyali. Ce qui traduit l’attachement et la solidarité de la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou aux familles des agents des Forces de Défense et de Sécurité morts dans l’accomplissement de leur mission. Ce don intervient également dans le contexte de la pandémie liée au COVID 19 et permettra aux bénéficiaires de supporter la charge liée à la restriction des mouvements des personnes qu’impose la lutte contre la propagation de la maladie.

Peu à près la remise du don, la Secrétaire Exécutive de la Fondation Tattali Iyali, Mme Sidikou Aichatou Allassane a, au nom de la Première dame Dr Lalla Malika Issoufou, rendu un hommage mérité à toutes les forces de défenses et de sécurité pour le sacrifice ultime dont elles font toujours montre dans l’accomplissement de leur mission. «Ce geste prouve que la Première Dame est éternellement reconnaissante à ces agents des Forces de Défense et de Sécurité qui se sont sacrifiées pour défendre la Nation. Que Dieu les accepte dans son Paradis Eternel et Incha Allah, la Fondation continuera à penser aux veuves et aux orphelins de nos héros», a-t-elle dit. Mme Sidikou a indiqué que ce don s’inscrit dans le cadre de l’assistance que la Présidente de la Fondation Tattali Iyali apporte aux personnes vulnérables pendant ce mois béni de Ramadan. Cela permettra de soulager les charges des familles bénéficiaires pendant ce mois et en ce moment où les mouvements des populations est réduit à cause de la pandémie liée au COVID 19.

Le président national de l’Association des Anciens Gardes Victimes des Conflits Armés, Veuves et Orphelins de la Garde Nationale du Niger (AAGVCAVO/GNN), M. Oumarou Garba a procédé hier matin à Niamey, à la remise d’un important lot de vivres aux veuves. Composé essentiellement de riz et de sucre, cet appui vise à accompagner les veuves en ce mois béni de ramadan.

 Lors de la remise de remise du don, le président national des anciens gardes victimes des conflits armés, veuves et orphelins de la garde nationale du Niger a souligné qu’ils se sont réunis pour une œuvre sociale. M. Oumarou Garba a ensuite rappelé que l’association est une adhésion volontaire qui a pour devise ‘’Union, participation et solidarité’’. Et chaque membre doit participer aux activités et dans les conditions définies par le règlement intérieur. Les membres de ladite association se sont organisés pour cette noble tâche à l’endroit des femmes de leurs anciens. «C’est une association qui est là pour aider surtout les familles de frères d’armes qui sont décédés», a dit le président de l’association. Il a indiqué que cette opération n’est pas la seule. «Même en cas de maladie, de décès, on fait des gestes à l’endroit des familles pour un peu les soulager», a ajouté M. Oumarou Garba.

 Comme d’habitude, chaque année l’association distribue du riz et du sucre aux femmes veuves, celles des retraités et des anciens gardes qui sont décédés. «Je pense que c’est un acte de solidarité, et nous prions le bon Dieu pour nous aider dans cette œuvre sociale», a-t-il souhaité. M. Oumarou Garba a fait savoir que ce n’est pas seulement la région de Niamey qui bénéficie de cette action. «Toutes les régions ont été également servies» a-t-il assuré.

Il a enfin mis à profit cette occasion pour lancer un cri de cœur à l’endroit des ‘’ONG’’ et des Organisations humanitaires pour aider et accompagner les femmes veuves et orphelins des anciens de la garde nationale du Niger victimes des conflits armés.

 Farida Ibrahim  Assoumane(Stagiaire)

Le gouverneur de la région, M. Ibrahim Tidjani Katiella a réceptionné dans l’après-midi du jeudi 19 août 2021, un don offert par les ressortissants du Département de Kollo résidant à Lomé, au profit des populations déplacées d’Anzourou.

Cet appui est composé des pagnes, des chemises, des friperies et des chaussures aux populations déplacées de la Commune rurale d’Anzourou victimes de plusieurs attaques terroristes.

Selon le Préfet de Kollo, M. Sadou Oumarou et le représentant des ressortissants du Département de Kollo résidant à Lomé, M. Ali Hima, les ressortissants nigériens qui résident à Lomé se sont organisés suite à la situation du pays et celle qui sévit dans la région, principalement ce qui s’est passé dans la Commune rurale d’Anzourou. «Malgré la distance qui nous sépare, ils ont suivi les évènements et ont pensé apporter un appui pour venir en aide à ces  populations déplacées de l’Anzourou», a-t-il déclaré. «Ils ont suivi tout ce qu’on fait comme efforts. Ils adressent leurs remerciements et leurs encouragements suite à la bonne initiative que le Président de la République a eu à prendre qui consiste à faire retourner ces déplacés dans leur terroir, dans leurs différents villages pour s’adonner aux travaux champêtres», a ajouté le préfer Sadou Oumarou.

Le gouverneur de la région, M. Ibrahim Tidjani Katiella a, pour sa part, salué «cet élan de solidarité de la diaspora à l’endroit de cette population en détresse». « La diaspora n’est pas à son premier geste», a-t-il fait savoir. «Les membres de la diaspora nigérienne nous ont toujours accompagnés dans des moments difficiles. Et je voudrais leur dire de vive voix qu’au niveau de la région, nous sommes très reconnaissants de toutes les actions louables qu’ils sont en train de mener à l’endroit de cette région», a ajouté le gouverneur.

M. Ibrahim Tidjani Katiella les a rassurés que cette assistance ira aux bénéficiaires. Il leur a réitéré «toute la reconnaissance du Président de la République pour ces efforts qui cadrent avec le Programme de Renaissance Acte III qui consiste à améliorer de manière significative, les conditions de vie des populations». Le gouverneur de la région les a enfin encouragés à aider ces populations, «parce qu’elles en ont vraiment besoin», a-t-il martelé indiquant que « le Président de la République leur a donné des instructions fermes pour sécuriser cette population, afin qu’elle puisse vaquer à ses occupations».

«L’engagement est ferme au niveau régional, les dispositions sécuritaires ont été prises, tout ira bien, et la population retrouvera la paix et la quiétude sociale», a-t-il conclu.

Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP

23 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre des transports, M. Oumarou Malam Alma a décerné un témoignage officiel de satisfaction au directeur général d’Air France/Niger sortant, M. Christian Mercier. Il s’agit d’un acte symbolique signifiant la reconnaissance du mérite du récipiendaire, notamment pour la desserte assurée malgré le contexte contraignant de la pandémie du Covid-19 qui a coïncidé avec ses deux années de services au Niger. La cérémonie sobre organisée hier matin au cabinet  du ministre s’est déroulée en présence du directeur entrant de la compagnie, du Directeur Général de l’ASECNA, des responsables d’autres compagnies aériennes et des plusieurs cadres du Ministère.

Pendant que de nombreux pays voient la chute drastique de leur trafic aérien, voire la fermeture de certaines agences de voyage, Air France y compris à travers le monde, Christian Mercier, alors responsable de la compagnie maintenait la desserte de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, à la grande satisfaction des voyageurs. Le directeur sortant de la compagnie française a été aussi président du Board of Airlines Représentatives (BAR), qui est le cadre de concertation et d’échange d’informations entre l’ensemble des compagnies aériennes desservant les aérodromes du Niger.

C’est en reconnaissance de toutes ses actions positives et palpables que le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma lui a décerné ledit témoignage officiel de satisfaction. «C’est de vous signifier combien votre passage est apprécié au Niger», a indiqué le ministre en remettant le témoignage au récipiendaire. M. Oumarou Malam Alma a invité M. Mercier à être ambassadeur de l’aviation civile nigérienne et du Niger dans son ensemble, dans son pays, la France.

«Terminer par le Niger est pour moi, à la fois, une fierté et une reconnaissance également de la part de ma compagnie. Parce que j’ai rencontré des personnes formidables, une spécificité que je n’ai trouvée nulle part ailleurs», a confié le directeur sortant d’Air France/Niger, M. Christian Mercier au bout de ses 42 ans dans le monde de l’aviation civile. Dans ses relations avec ses partenaires et collaborateurs nigériens, il dit avoir été toujours «entendu et écouté». Il part ainsi avec une amitié forte du Niger et regrette de n’avoir pas pu visiter les merveilles touristiques du terroir, du fait du contexte sécuritaire et sanitaire. M. Christian Mercier soutient que le Niger rayonne avec les impressionnantes images qu’impriment, sur l’échiquier international, son aéroport international Diori Hamani rénové et ses hôtels de grand standing. «Votre pays dévient de plus en plus attractif pour les investissements», a-t-il souligné.

 Ismaël Chékaré(onep)

31 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Un petit groupuscule d'agents de la RTN très mal inspiré et sous la pression de trois délégués de personnel en fin de mandat depuis 3 ans et qui refusent de convoquer les instances pour le renouvellement des délégués de personnel, a cru devoir organiser une simulacre cérémonie de témoignage de satisfaction à la DG sortante de la RTN, Madame Toudou Mariama qui a été chassée. Une cérémonie terne sans grand anthousiasme où Toto du nom du principal instigateur de cette honteuse cérémonie Nasser Hima, a remis un torchon à la DG sortante qui n'a passé que 10 mois à la tête de l'office pour services rendus.

Jugez-en?

Dans le réquisitoire dressé à cette occasion, Toto qui à peine, s'est lire et écrire son nom après plus d'une vingtaine d'années passé à la RTN comme simple agent auxiliaire et qui l'est encore, mais devenu l'homme à tout faire et des sales besognes de tous les responsables qui se sont succédés à la tête de la RTN, a brossé un tableau assez flatteur du passage accidentel de madame Toudou Mariama comme DG de la RTN.

Selon lui, la bonne dame à la morale douteuse et reconnue, a fait des prouesses en 10 mois de gestion plus que tous les Directeurs Généraux qui se sont succédés à la tête de la RTN depuis plus de 10 ans. De l'apurement des arriérés des cotisations de la CNSS des agents, en passant par le paiement des prestations et autres pécules des travailleurs, la dame Toudou, telle hercule a tout réglé dans cet espace de 10 mois et serait la meilleure DG de toute l'histoire de l'ORTN? Quelle infamie ! Mr Nasser Hima alias Toto qui peine à écrire même son propre nom sur un bout de papier, arrête de prendre des agents de la RTN pour des imbéciles, car personne et personne ne croit à tes délires. Si tu as une chose de mieux à faire c'est de convoquer avec les autres délégués, le collège électoral pour le renouvellement des délégués de la RTN pour éviter qu'un sémi illettré décide de l'avenir de centaines d'agents sérieux et dévoués au travail. Le chantage et l'intimidation auxquels tu es habitué et que tu veux soumettre les nouveaux responsables dès leur nomination, pour leur faire peur et te faire une place au soleil sans aucune intelligence, sans aucun travail et sans plus-value est terminé.

L'éloge fait en catimini et à l'absence du vrai personnel de la RTN à la DG sortante de la RTN, lors de la simulacre cérémonie de témoignage de satisfaction par toi et tes semblables et qui est loin de la réalité, a fait sourire les agents de la RTN très nombreux, qui ont bien compris tes motivations. Comme quoi, l'heure du chantage est bien terminé Toto.
Y. T

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Droit de Réponse : Clarifications nécessaires face à des allégations infondées et incomplètes concernant la gestion de la Radio-Télévision du Niger

‘’L’on a coutume de dire que le ridicule ne tue pas’’ et ‘’qu’un tissu de mensonge finit toujours par être dévoilé quel que soit le temps que cela prendra’’. Le 20 novembre 2023, 3 délégués du personnel de la Radio-Télévision du Niger (qui sont d’ailleurs hors mandat) ont décerné un témoignage officiel de satisfaction à la Directrice Générale sortante, Mme Toudou Mariama Issaka. A travers ce geste disent-ils, le personnel de la RTN à l’unanimité, félicite, remercie et rend un hommage mérité et soutenu à son ancienne Directrice Générale pour services rendus à la RTN, dont entre autres :

  • En 10 mois, elle a épongé 118.000.000 de francs CFA d’arriérés de quote-part patronale : il aurait été judicieux d’une manière générale, de porter à la connaissance du personnel le montant global de ces arriérés de la part patronale. De ces arriérés, 118.000.000 de francs CFA ont été épongés sur combien ? Ce qui représenterait ainsi tel taux pour la bonne compréhension dudit personnel.

 

  • 000.000 de francs CFA d’arriérés de l’aide sociale pour les retraités de l’année 2022 réglés : il est très important de noter qu’à ce niveau, tout comme les indemnités de départ à la retraite, les aides sociales accordées par le Comité d’Etablissement sont payées au courant de l’année N+1 pour les agents admis à faire valoir leurs droits à la retraite à compter du 1er janvier de l’année N+1. Ainsi, c’est bien normal et non quelque chose de grandiose  ou d’extraordinaire, que les retraités nés vers 1962, admis à faire valoir leur droit à la retraite à compter du 1er janvier 2023, soient payés courant de l’année 2023. Parlerait-on réellement d’arriérés ?

3) Sept (7) trimestres d’allocations familiales payés en octobre 2023 : c’est-à-dire de janvier 2022 à septembre 2023. Il est très important d’avoir à l’esprit que Mme Toudou Mariama Issaka a pris service en fin janvier 2023.

4) La question de la caisse qui était un tabou dans un passé récent, n’est plus qu’un souvenir aujourd’hui : à cause des erreurs relatives aux différents taux applicables et au plafond à prendre en compte pour le calcul des cotisations, qui ont été décelées sur les déclarations trimestrielles ( concernant une vingtaine d’années) dès le 2e trimestre 2022, et non par manque d’arriérés CNSS antérieurs.

6) Tous les arriérés de la CNSS sont entièrement payés et cela, malgré la baisse de la subvention à hauteur de 70% : par lettre n° 008/23/DRC/CL du 24 février 2023, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a transmis, à la Direction Générale de la RTN, son rapport final suite au contrôle effectué en mai 2022, pour la période allant du 2e trimestre 2017 au 1er trimestre 2022. D’une manière générale, il convient d’abord de rappeler que la situation du compte cotisant de la RTN établie par la CNSS, à la date du 24 février 2023, pour la période allant du 1er trimestre 1983 au 4e trimestre 2022, présente des restants dus d’un montant total de 1.315.998.563 francs CFA.

Il ressort dans ce rapport que la RTN reste devoir à la CNSS, pour la période concernée par le contrôle (2e trimestre 2017 au 1er trimestre 2022), des cotisations d’un montant total de 416.099.959 francs CFA.

Après vérification, il ressort que la RTN reste devoir à la CNSS, pour ladite période, des cotisations d’un montant total de 149.720.479 francs CFA.                   Afin de tenir compte des difficultés réelles de trésorerie de la RTN et pour ne pas pénaliser son personnel dans la perception des allocations familiales auprès des services de la CNSS, un échéancier sur vingt (20) mois, à compter du mois d’avril 2023 et payable chacun cumulativement avec la cotisation du mois en cours a été établi et proposé à la CNSS (Cf. Lettre                                           n° 072/2023/RTN/DG/SG/DRH du 13 mars 2023). A la date du 31 octobre 2023, cet engagement n’a pas été honoré et aucun franc, en guise de paiement d’arriérés, n’a été versé à la CNSS, sous prétexte qu’il s’agissait d’une gestion antérieure à la sienne, comme si l’Administration n’est pas une continuité. Il a fallu attendre les salaires du mois de novembre 2023, signés à la date du 16 novembre 2023, donc après la nomination du nouveau Directeur Général de la RTN et en attendant la passation de service, pour que la Directrice Générale sortante décide de payer les arriérés des 2e et 3e trimestres 2017 d’un montant total de 12.405.241 francs CFA.                              Malgré le paiement de ces 2 mois d’arriérés, la RTN reste devoir à la CNSS de plusieurs centaines de millions.

10) Le recrutement récent de plus d’une trentaine d’auxiliaires toutes catégories confondues sans oublier, enfin, l’accélération du recrutement des contractuels de la RTN dont le processus suit son cours au niveau du Ministère : ‘’rendre le mérite d’une chose à son véritable auteur’’, autrement dit ‘’rendre à César ce qui est à César’’ sont là les termes utilisés par 3 délégués du personnel de la RTN. La question du recrutement à la RTN ne relève pas uniquement du ressort du Ministère de la Communication.                       Le recrutement repose sur un processus bien déterminé : expression des besoins (tout en respectant l’adéquation poste-profil), soumission à l’autorisation du Conseil d’Administration, à l’approbation des 2 tutelles techniques (administrative et financière) et au recrutement proprement dit.                            Le recrutement à la RTN a été autorisé par  le Conseil d’Administration tenu le 29 août 2022 à travers la résolution n° 6 relative au recrutement de nouveaux agents à la RTN. Le procès verbal du Conseil d’Administration a d’abord été transmis au Ministère de la Communication pour approbation avant d’être envoyé au Ministère des Finances.

L’effectivité du transfert du personnel de la Direction Technique de l’ORTN à l’AND a été constaté à compter du 1er janvier 2023 à titre de régularisation (Cf. Arrêté n° 03/MCRI/SG/DRH/L du 10 janvier 2023). La Directrice Générale sortante, Mme Toudou Mariama Issaka avait pris service en fin janvier 2023. Qui est réellement à l’origine de ce recrutement ?

De plus, il est très important de noter que les contractuels de la RTN, à l’heure actuelle, sont des prestataires de services. Certains ont été chassés à un moment donné. Par la suite, ils sont revenus de leur propre gré et ont été accepté par humanisme. Chaque année, les prestataires de la RTN acceptent de signer de nouveaux contrats de prestation de services. Beaucoup d’autres nigériens ayant les mêmes diplômes ou qualifications n’ont pas eu cette chance.

J’ajouterai un point 11 relatif aux arriérés de la Direction Générale des Impôts (DGI) qui concernent plusieurs années d’exercice qui n’ont pas été épongés par la Directrice Générale sortante et dont lesdits délégués du personnel de la RTN n’ont pas évoqués. Il s’agit des droits et pénalités pour un montant global de 1.646.614.292 francs CFA (Cf. lettre  n° 5098/MF/DGI/DME/Div.C/SVG du 31 décembre 2021).

Y T 

 

Le Comité d’Organisation Miss Niger (COMINI) a procédé le samedi 3 juin 2023 à l’Agence de Promotion des Entreprises  et Industries Culturelles du Niger (APEIC-NIGER), à la remise de voiture à Mlle Abdoul Aziz Ousseini Aicha, couronnée en décembre 2022, Miss Niger 2023. Le comité a saisi l’occasion de cette cérémonie pour non seulement remettre officiellement le cadeau qui revient à la Miss mais aussi de clarifier certaines zones d’ombre autour des avantages promis à l’élue et d’expliquer le retard accumulé pour la remise du dernier prix.

Dans son adresse, le directeur général de l’APEIC-NIGER, M. Ibrahim Souleymane a tenu à remercier le Fonds de Développement des Arts et de la Culture (FONDAC) qui est un comité de subvention et qui a accordé 20 millions de FCFA pour l’évènement. Il a ensuite interpellé les entrepreneurs culturels à une meilleure cohésion avant de justifier le retard engendré pour la remise des prix aux différentes candidates dont notamment la Miss Niger 2023 qui, découle des procédures à suivre après l’organisation d’un évènement. «L’État fonctionne avec beaucoup de procédures pour arriver à décaisser un montant. Aujourd’hui, tout le monde a été payé et cette remise de voiture à la Miss Niger 2023 vient clôturer les engagements pris pour cette édition», a-t-il souligné.

Pour sa part, le président du COMINI, M. Abdoulaye Noma Hassane a rappelé que son comité a subi un désengagement de la part d’un partenaire ralentissant ainsi la remise des prix avant de présenter le programme officiel de la nouvelle édition. «Miss Niamey, Tillabéri, Dosso, et Maradi respectivement le 9, 16, 23, 30 septembre 2023, et Miss Zinder, Diffa, Agadez et Tahoua respectivement le 7, 14, 21 et 28 octobre 2023 avant la grande finale prévue le 9 décembre 2023», a-t-il annoncé.

La Miss Niger 2023, Mlle Abdoul Aziz Ousseini Aicha a exprimé toute sa fierté d’occuper ce poste tout en réaffirmant sa détermination à respecter ses engagements dont notamment l’aide aux orphelins et aux personnes vulnérables. Elle a ensuite souhaité que le comité puisse l’accompagner pour y arriver. «J’espère qu’on pourra faire un excellent mandat malgré les retards constatés et que le meilleur est à venir», a-t-elle espéré.

Quant au directeur de la culture, M. Ibrahim Mahamane, il a relevé les insuffisances du comité avant de l’exhorter à une meilleure gestion afin de permettre à chaque Miss de réaliser des activités de visibilité et la mise en œuvre effective de son plan d’action. Selon le directeur de la culture, les sélections doivent aller au-delà de la beauté. «Ce n’est pas simplement que des critères de beauté, c’est des critères de la femme dans sa plénitude mais également la mise en œuvre d’actions concrètes pour le Niger et pour le développement du pays», a-t-il conclu.

Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)

Source : http://lesahel.org/

 

L’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP) a organisé, le 25 novembre 2022 à Niamey, une cérémonie de remise des attestations de fin de formation. Elles sont au total 135 apprenantes Sages-femmes qui ont reçu leur parchemin. Placée sous le thème «Technologie, contraception, genre et hygiène menstruelle», la cérémonie a été présidée par Mme Adamou Rabi, représentante de la direction des ressources humaines au Ministère de la Santé Publique, en présence de plusieurs invités.

Dans ses propos liminaires, la représentante de la direction des ressources humaines a précisé l’un des axes majeurs pour la réduction de la mortalité maternelle, néo natale et infantile est la disponibilité d’un personnel qualifié prêt à répondre de façon adéquate aux besoins de santé des populations. De ce fait, le projet autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD), a fait de la qualité de la formation des ressources humaines en santé, l’une de ses priorités. Ceci pour contribuer à l’amélioration de la qualité du niveau de l’autonomisation des femmes, des adolescentes et des jeunes filles, afin d’accroitre leur accès aux produits et aux services de santé sexuelle et reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle.

Par ailleurs, Mme Adamou Rabi a ajouté que cette formation est également une occasion pour souligner et saluer la résilience des femmes. «Aujourd’hui le ratio de la mortalité maternelle des pays d’Afrique subsaharienne et des pays SWEDD comptent parmi les plus élevés au monde et atteint 510 décès pour 100.000 naissances vivantes. Ainsi la mise à disposition des ressources humaines de qualité constitue un des leviers indispensables à la lutte contre la mortalité maternelle néonatale et infantile. La composante 2 du projet SWEDD notamment ‘’la formation en licence et en gynéco-obstétrique des sages-femmes’’ reste une voie majeure pour atteindre l’objectif visé qui est celui de la réduction de la mortalité maternelle, infantile et néonatale», a-t-elle ajouté.

Mme Adamou Rabi, a souligné que l’ENSP/Damouré Zika a déjà bénéficié de plusieurs appuis du projet SWEDD et ses partenaires dont des équipements pédagogiques, didactiques et logistiques. Dans le même cadre, le projet SWEDD financé par la Banque Mondiale à travers le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) dont le partenaire d’implémentation est le centre humanitaire des métiers de la pharmacie (CHMP), a organisé la formation. C’est un processus d’acquisition de pouvoir au niveau individuel et collectif.

Auparavant, le directeur général de l’ENSP/DZ, Dr Yacouba Moussa a indiqué que cette formation va aider les sages-femmes à intensifier leurs capacités dans leurs domaines», a estimé Dr. Yacouba Moussa. Il devait par la suite s’adresser aux récipiendaires en leur demandant de transmettre généreusement les compétences acquises aux collègues sages-femmes. 

Quant à M. Armand Tobossi, représentant du centre humanitaire des métiers de la pharmacie (CHMP), il a souligné que l’organisation de cette formation s’inscrit dans le cadre de l’appui du projet SWEDD au renforcement des capacités des ressources humaines  en santé de reproduction.

Omar Abdou (Stagiaire)

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Suite à une formation de trois mois organisée par la China Global Solution et le centre de formation Summaker, en collaboration avec la compagnie chinoise China National Petroleum Corporation (CNPC), qui exploite le champ pétrolier nigérien, 102 stagiaires ont reçu leurs certificats de fin de formation sur le Programme Systématique de formation et d’évaluation pour les opérateurs de Production ou Systématique Training and Evaluation Program (STEP), en anglais. Il s’agit d’une sorte de système de formation systématique à long terme pour préparer les stagiaires à l’emploi. La cérémonie de remise de certificats et des cadeaux s’est tenue hier, 26 octobre 2022 à l’EMIG de Niamey, en présence du Directeur Général de la CNPC, M. Zhou Zuokun, des représentants du Ministère du Pétrole, des agents de la CNPC ainsi que de nombreux autres invités.

Dans son discours, le Directeur Général de la CNPC, M. Zhou Zuokun, a indiqué que les jeunes ainsi forméS pour une première étape de trois (3) mois, poursuivront leur formation durant sept (7) autres mois et qu’ils sont censés être les piliers de la CNPC- Niger Petroleum SA (CNPC-NP) et de l’industrie pétrolière nigérienne à l’avenir. Selon M. Zuokun, le STEP est divisé en 5 niveaux, et il est plus pratique, complet, créatif et attrayant que la formation académique traditionnelle. «Avant qu’un débutant ne commence à travailler, la première priorité est de connaître les politiques de l’entreprise/HSE/ compétence générale. C’est cela le programme STEP I», a-t-il précisé. M. Zuokun a ajouté que, les stagiaires dont il est confirmé qu’ils satisfont à la norme STEP I, passeront au programme de formation STEP II. A ce stade, ils rejoindront le département hiérarchique pour une formation de base en connaissance et compétences professionnelles.

« A l’avenir, les stagiaires peuvent également passer au programme de compétences professionnelles STEP III, au programme de compétences de dépannage STEP IV, voir à la formation aux compétences de gestion STEP V. Le STEP peut couvrir entièrement les formations pour toutes les étapes de la carrière, du niveau débutant au niveau manager», a-t-il expliqué. «La porte principale de la CNPCNP est ouverte aux stagiaires qui réussissent l’examen et obtiennent 60% ou plus dans les crédits d’évaluation, Moyens pour ceux qui désirent rejoindre l’entreprise», a ajouté le Directeur Général de la CNPC. Selon M. Zhou Zuokun, la CNPCNP se concentre toujours sur la formation professionnelle et l’amélioration des compétences des employés nationaux. «Depuis 2009, la CNPCNP organise régulièrement de nombreuses formations internes. En outre, 226 employés nationaux ont participé à une formation externe, dont 138 ont suivi une formation à l’étranger notamment en Chine, en Espagne, au Nigéria, au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Bénin, etc.», a noté M. Zuokun.

M. Issia Ada, l’un des stagiaires, son certificat de formation et ses cadeaux à la main, témoigne sa reconnaisse à la CNPCNP et aux formateurs, qui durant trois mois lui ont permis d’acquérir des connaissances théoriques et pratiques qui l’aideront désormais dans sa vie au quotidien. «Je viens de franchir la 1ère étape du Programme STEP. Je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. J’irais jusqu’au STEP 5. Je suis sûr d’être engagé, à la CNPCNP, dès la fin des dix mois de formation. Ce qui me garantira un avenir promoteur et radieux. Je compte m’investir dans la production pétrolière dans l’intérêt de mon pays, le Niger et de ma famille. Je ne peux que remercier la CNPCNP pour cette porte qu’elle m’ouvre grandement pour un meilleur lendemain», exulte le jeune Ada, sourire aux lèvres. Notons que certains parmi les 102 stagiaires, qui ont validé les cours de STEP I, sans faute aborderons le terrain pour être formés sur le plan théorique et pratique et vont effectuer des exercices de remplacement sous la direction de formateurs et de techniciens dans les parties tête de puits, plateforme de puits/OGM/FPF/CPF du secteur de production.

Mahamadou Diallo(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Ousmane-Alassane-Abba-Mariama-Kamara-laureate-du-Prix-Claus-01Mariama-Kamara-laureate-du-Prix-Claus-01Les lauréats des prix prince Claus 2019 ont reçu leur prix, le mercredi 4 décembre dernier au Palais Royal à Amsterdam, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence du Roi Willem–Alexander des Pays-Bas et la famille royale néerlandaise. Parmi, les lauréats de cette année, figure notre compatriote Mariam Kamara, architecte de renommée internationale. D’où la présence, à cette cérémonie, du Directeur de cabinet adjoint en second du Président de la République M. Mahaman Sani Issoufou, et de l’ambassadeur du Niger auprès du Royaume de Belgique, du Royaume des pays Bas et du Grand Duché de Luxembourg, S.E. Ousmane Alassane Abba.
C’est devenu une tradition au Pays-Bas. Depuis 1997, le prix Prince Claus est décerné chaque année pour rendre hommage à des personnes individuelles et des organisations visionnaires pour l’excellence et le caractère novateur de leur travail dans le domaine de la culture et du développement, notamment en Asie, en Afrique, en Amérique Latine, et dans les caraïbes. En figurant parmi les lauréats, Mme Mariam Kamara honore le Niger.
Pour cette édition 2019, elles sont au nombre de sept les lauréates sélectionnées par la fondation Prince Claus pour recevoir leur trophée des mains du Prince Constantijn. Ce qui témoigne d’une tendance actuelle des femmes remarquables qui accomplissent des choses extraordinaires dans leur domaine d’activité. Détentrice d’un master en informatique et d’un diplôme supérieur en architecture, Mme Kamara Mariam Issoufou utilise l’architecture comme moyen pour répondre aux besoins des communautés et améliorer leurs conditions de vie. Elle puise son inspiration dans les traditions précoloniales, rejetant les hautes tours au profit d’habitations compactes à 2 et 3 étages qui offrent à la fois des espaces intimes et privés, et des zones communes.


Dans son discours, le Prince Constantijn, a indiqué que les 7 lauréates n’ont pas été sélectionnées parce que ce sont des femmes, mais parce qu’elles étaient tout simplement meilleures dans leurs catégories. «Autant de femmes ayant des qualifications égales, voire meilleures que leurs homologues hommes, ne sont pas sélectionnés en raison de toutes sortes de préjugés implicites et explicites », précise le prince.
Notons enfin que le grand prix Prince Claus a été décerné à l’artiste plasticienne soudanaise Kamala Ibrahim Ishag, les autres lauréates des prix Prince Claus sont : Mariam Kamara architecte du Niger ; Ambulante réalisatrice de films documentaires du Mexique, Bill Kouéalany artiste- écrivain du Congo-Brazzaville, Djamila Ribeiro philosophe du Brésil et Anocha cinéaste de Thaïlande.
Saadi Sanda AP/Ambassade du Niger à Bruxelles
09 décembre 2019
Source : http://ambaniger-bruxelles.be/

Mariama-Kamara-laureate-du-Prix-Claus-02

 

Remise des Prix de la fondation Prince Claus, à Amsterdam, aux Pays Bas : Notre compatriote Mme Mariama Kamara, lauréate du prix ClausLes lauréats des prix prince Claus 2019 ont reçu leurs prix le mercredi 4 décembre dernier, au Palais Royal à Amsterdam au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence du Roi Willem –Alexander des Pays-Bas et de la famille royale néerlandaise. Parmi, les lauréats de cette année, figure notre compatriote Mariam Kamara, architecte de renommée internationale. D’où la présence, à cette cérémonie, du Directeur de cabinet adjoint en second du Président de la République, M. Mahaman Sani Issoufou, et de l’ambassadeur du Niger auprès du Royaume de Belgique, du Royaume des pays Bas et du Grand Duché de Luxembourg, S.E. Ousmane Alassane Abba.

C’est devenu une tradition au Pays- Bas. Depuis 1997, le prix Prince Claus est décerné chaque année pour rendre hommage à des personnes individuelles et des organisations visionnaires pour l’excellence et le caractère novateur de leur travail dans le domaine de la culture et du développement, notamment en Asie, en Afrique, en Amérique Latine, et dans les caraïbes. En figurant parmi les lauréats, Mme Mariam Kamara honore le Niger.

Pour cette édition 2019, elles sont au nombre de sept les lauréates sélectionnées par la fondation Prince Claus pour recevoir des mains du prince Constantijn leur trophée. Ce qui témoigne d’une tendance actuelle des femmes remarquables qui accomplissent des choses extraordinaires dans leurs domaines d’activité. Détentrice d’un Master en informatique et d’un diplôme supérieur en architecture, Mme Kamara Mariam Issoufou utilise l’architecture comme moyen pour répondre aux besoins des communautés et améliorer leurs conditions de vie. Elle puise son inspiration dans les traditions précoloniales, rejetant les hautes tours au profit d’habitations compactes à 2 et 3 étages qui offrent à la fois des espaces intimes et privés, et des zones communes.

L’ambassade des États-Unis d’Amérique au Niger en collaboration avec l’Association des professionnelles africaines de la communication (APAC) a procédé, le 3 mai dernier, à la remise des prix du concours des meilleures œuvres journalistiques pour des élections apaisées au Niger. Dans la catégorie presse écrite, notre collègue Ali Maman, journaliste de l’Office National d’Édition et de Presse (ONEP), a remporté le premier prix avec son dossier intitulé «2ème tour de l’élection présidentielle au Niger : Institutions et Organisations de la société civile appellent à une campagne  responsable pour des élections apaisées». 

Au total 23 candidatures ont été enregistrées dont 9 en radio, 7 en télévision, 4 en presse écrite et 3 en presse en ligne. Après examens des dossiers par le jury composé des experts dans chaque catégorie, les résultats du concours se présentent comme suit : le premier prix option radio est remporté par Sakinatou Abdou Sanda du groupe de presse Niger 24. Dans la catégorie presse écrite, c’est Ali Maman, journaliste à l’ONEP qui a gagné le premier prix, avec une note de 15, 16 /20,  pour son œuvre «2éme tour de l’élection présidentielle au Niger : Institutions et Organisations de la société civile appellent à une campagne  responsable pour des élections apaisées». M. Algalass Addine de la station régionale ORTN de Tillabéri a remporté le premier  prix télévision. Dans la catégorie presse en ligne, le premier prix revient à Maman Sabo Bachir de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP).

Le lauréat du premier prix de la catégorie presse écrite, M. Ali Maman a exprimé sa reconnaissance aux organisateurs du concours, à savoir l’ambassade des USA et son partenaire APAC-Niger. «Je dédie ce prix à l’ONEP pour la publication de l’article qui m’a valu ce prix», a déclaré le lauréat tout en réitérant ses remerciements à l’endroit des responsables de l’Office.

L’ambassadeur des États-Unis au Niger, SE Eric P. Whitaker a indiqué dans son discours que, «les efforts de l’ambassade  des États-Unis dans le cadre du soutien à la presse nigérienne se poursuivront. Nous continuerons d’offrir des programmes de formation et d’échanges aux États-Unis. Nous ne cesserons d’appuyer les journalistes notamment dans leurs efforts pour assurer une presse libre et impartiale au Niger, qui renforce la démocratie, la liberté d’expression et les libertés civiles». Le diplomate américain a aussi souligné que les États-Unis demeurent un partenaire dans cet effort vital. «Aujourd’hui, à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, nous vous honorons tous ainsi que les autres journalistes qui œuvrent tous les jours pour assurer que le ‘’Niger se lève’’», a ajouté SE Eric P. Whitaker.

Pour sa part, le directeur de la diplomatie publique de l’ambassade des USA, M. Stephen E. Dreikorn, a aussi félicité les journalistes à l’occasion de la journée internationale de la presse avant de souligner que «cette journée est plus spéciale aujourd’hui car, ça coïncide avec le mois béni de Ramadan». «Notre partenariat avec APAC-Niger souligne la vue des États-Unis du rôle essentiel des médias pour une société libre, dynamique et prospère», a déclaré M. Dreikorn.

Oumar Issoufou(onep)

05 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La remise des prix aux lauréats du concours « les héros du journalisme » a eu lieu le 3 mai dernier à Niamey, au cours d’une grande cérémonie en présence du président du Conseil Supérieur de la Communication, du ministre de la Communication, du président de la maison de la presse, ainsi que de plusieurs diplomates et journalistes. A l’issue de cette cérémonie riche en festivités, les lauréats dans les catégories Télé, Radio et Presse en ligne, ont reçu chacun un prix de 1.000.000f CFA, le prix dans la catégorie Presse écrite ayant été annulé. Un autre prix, dédié à la mémoire de Mariama Keita, deux prix du Premier Ministre et un prix de la Maison de la Presse ont aussi été décernés.

D’après la Présidente du jury, Mme Amina Niandou, 35 dossiers de candidatures ont été reçus puis analysés et notés par les douze membres du jury. Il s’agit de 17 candidatures dans la catégorie Radio, 7 pour la Télé, 5 pour la Presse en ligne et 6 pour la Presse écrite. Le prix de cette dernière catégorie a été annulé. Les jurés ont aussi fait plusieurs recommandations qui visent à assurer aux éditions à venir, plus d’impact et de visibilité.

A l’issue des résultats proclamés par le jury, MM. Bachir Mahaman Sabo d’Afrique perspectives, Amadou Hamidou Diop de Tal TV et Salissou Kaka de Saraounia Maradi, remportent successivement les prix des catégories presse en ligne, télé et radio, avec à la clé un trophée et un chèque de 1.000.000f CFA. Mme Amadou Djado Mariama de Tambara remporte le prix spécial « Mariama Keita », doté, d’un chèque de 1.000.000fCFA et d’un autre chèque de 250.000f offert par le Premier Ministre Brigi Rafini.

M. Diallo Mamadou du journal Sahel Horizons et Mlle Aboubacar Kouskoye Balkissa de Anfani Maradi remportent successivement le prix « journaliste expérimenté » et le Prix « jeune journaliste », décernés par le Premier Ministre Brigi Rafini. Le premier a bénéficié d’un cheque de 1.000.000fCFA, d’un ordinateur portable et d’un téléphone cellulaire, tandis que la jeune lauréate empoche, en plus du chèque de 500.000f, un ordinateur portable, un dictaphone et un téléphone cellulaire.

En marge des festivités de la fête de Diffa N’Glaa, une grande foire a été organisée par la Commission Foire du Comité d’organisation de Diffa N’Glaa. Cette foire, qui s’est tenue du 13 au 17 décembre au Village artisanal de Diffa, a vu la participation de toutes les régions du Niger, qui ont procédé à des exposition-ventes des produits locaux transformés et non transformés. Deux concours ont été organisés, un portant sur l’art culinaire local et un autre sur la transformation des produits locaux, ainsi qu’un prix de participation pour chaque région.

Plusieurs prix ont été distribués, par un jury mis en place à cet effet et qui a eu beaucoup de mal à départager les candidats. C’est le Dr Aboubacar Mahamadou, Coordonnateur de la Cellule Nutrition au Haut Commissariat à l’Initiative 3N ‘‘Les Nigériens Nourrissent les Nigériens’’, qui a proclamé les résultats desdits concours. Ainsi pour le concours sur la transformation des produis locaux, le premier prix, d’une valeur de 2.000.000 FCFA, a été remporté par Mme Moussa Marafa Azima de Niamey. Le second prix est revenu à Kadidjatou Seyni de Maradi, qui empoche le somme de 1.000.000 FCFA et Mme Haoua Ali de Zinder remporte la somme de 500.000 FCFA comme troisième prix.

Pour le concours culinaire, c’est Mariam Attaher de Niamey, qui gagne le 1er prix de 2.000.000 FCFA. Quant au 2ème prix, d’un montant de 1.000.000 FCFA, il est remporté par Amsatou Solli, représentante de la région de Dosso et le 3ème prix, de 500.000 FCFA est revenu à Zara Boukar de la région hôte, Diffa. Par ailleurs, un prix de participation de 50.000 FCFA a été octroyé à toutes les régions participantes. Les deux premiers prix ont été respectivement remis aux récipiendaires par le gouverneur de la Région de Diffa, M. Issa Lemine et le Haut Commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Bety.

Plusieurs lauréates des concours précédents ont pris la parole pour témoigner l’apport du HC/3N dans le cadre de leurs activités de transformation des produits locaux ainsi que les investissements, que leurs ont permis de gagner les prix ainsi obtenus. Elles ont demandé aux récipiendaires d’investir, avec ces prix, dans le cadre de l’amélioration de leur activité de production et de transformation des produits locaux. Selon les organisateurs, cette foire a pour but de promouvoir la production, la transformation et la consommation des produits locaux, afin d’atteindre les objectifs assignés à l’Initiative 3N‘‘Le Nigériens Nourrissent les Nigériens’’. 

Mahamadou Diallo(onep) (Envoyé Spécial)

A l’occasion de la commémoration de la journée nationale de la femme le 13 mai, l’Ambassade des Etats-Unis au Niger a organisé hier à Niamey une cérémonie de remise du ‘’Prix de l’Ambassade des Etats-Unis à la Femme Nigérienne de l’Année’’. Ce prix a été remporté par Mme Samira Ben Ousmane suivie de Mme Tékiath Ben Youssouf et Mme Aïcha Macky, la troisième place. Ce prix est une reconnaissance à l’endroit d’une femme nigérienne dont le travail et l’expérience ont positivement contribué au développement du Niger. La cérémonie a été présidée par la Chargée par intérim de l’ambassade des USA au Niger, Mme Susan N’Garnim. L’on retient entre autres de cette femme qu’elle est une ancienne boursière Yali Mandela. Elle est aujourd’hui entrepreneure, formatrice et consultante et passionnée du développement personnel et l’autonomisation économique et sociale des femmes nigériennes. Elle est aussi coordonnatrice du Programme Veuve Autonome qui intervient dans la formation des veuves des FDS victimes du terrorisme. La deuxième, Tékiath Ben Youssouf est agent de police secours et athlète qui a représenté le Niger aux jeux olympiques de Tokyo  au Japon. Elle a occupé  la cinquième place en Taekwondo aux jeux olympiques de Tokyo, elle fait la promotion du sport des femmes. Elle a aussi remporté la médaille d’or au Championnat Africain de Taekwondo en 2021.

Et la troisième place est revenue à Aicha Macky, réalisatrice, sociologue de formation ayant remporté plusieurs fois des prix dont celui du Fespaco 2021. Elle a réalisé entre autres films ‘’l’Arbre Sans fruit’’ et ‘’Zinder’’. Les trois autres ayant aussi reçu des prix, c’est Mme Aichatou Ali Soumaila, chanteuse, compositrice et interprète, chef du Groupe Niger Sogha. Nommée meilleur artiste à la première édition de la semaine des scolaires nigériens en 1992, ambassadrice du Niger aux 5èmes Jeux de la Francophonie en 2005, ambassadrice de la scolarisation de la jeunes fille en 2009. Puis, Mme Amina Samaké Boubacar, est directrice du Projet d’irrigation des accès aux marchés au Millenium Challenge account Niger, et enfin Mme Rabo Mato Hapsatou, est entraineur de football féminin et très engagée dans la promotion du sport féminin ; elle participe à plusieurs tournois sportifs aux USA et au Niger.

Par Mamane Abdoulaye(onep)

Abdoulaye Alfary Aissa 1er Prix meilleure production mediatique femmesLe jury du concours sur la meilleure production médiatique consacrée aux femmes, organisé par l’Institut PANOS Afrique de l’Ouest et l’APAC­Niger avec le financement de DANIDA a procédé hier après midi à la Maison de la presse à la proclamation des résultats. La cérémonie de remise des prix s’est déroulée en présence du président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) M. Abdourahamane Ousmane, des représentants de l’Institut PANOS Afrique de l’Ouest, de la présidente de l’APC­Niger Mme Amina Niandou ainsi que des responsables des médias et des invités.

l’issue du concours, c’est la journaliste Aïssa Abdoulaye Alfary de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) qui a remporté le 1er prix pour son article sur la réinsertion sociale des femmes fistuleuses intitulé « Une autre vie est possible après la maladie », paru dans le Sahel Dimanche du 5 octobre 2017. La récipiendaire a reçu des mains du président du CSC son prix composé d’un ordinateur portable et d’un appareil photo. Le 2ème prix est revenu à la journaliste Balkissa Hamidou du journal La Nation, tandis que le 3e prix a été remporté par M. Oumarou Amadou du journal le Nouveau Républicain.

Prenant la parole à cette occasion, le président du CSC M. Abdourahamane Ousmane a expliqué que l’institution de ce genre d’activité permet d’encourager une meilleure pratique du journalisme centré sur le respect des standards professionnels, mais aussi le traitement de l’information au service de l’intérêt général. « Outre, la reconnaissance et la récompense des œuvres de qualité, le concours permet d’une part de créer l’émulation et l’amour du métier chez les jeunes journalistes, et d’autres part décourager les mauvaises pratiques qui ne cadrent point avec la profession » a­t­il souligné. Il a, à cet effet, noté qu’en tant qu’organe de régulation des médias, le CSC a salué cette initiative. Selon lui, le concours qui porte sur la meilleure œuvre médiatique consacrée aux femmes donne assurément l’opportunité de jauger la compréhension et la perception du rôle et de la place des femmes dans notre société, où cette frange de la population, bien que majoritaire, subit de nombreuses violations de ses droits, en raison notamment des pesanteurs socioculturelles et économiques.


J’aurais pu me taire, mais il est des moments où taire c’est conspirer.
J’aurais pu fermer les yeux, mais quand la réalité crève l’œil, il faut gémir.
J’aurais pu faire semblant, mais le faux semblant est exécrable.
J’aurais pu approuver, mais accorder mon approbation heurterait ma conscience.
On connait les catilinaires : discours prononcés par Cicéron contre Catilina qui conspirait contre la République romaine. Voici les renaissanticides, propos tenus contre le mouvement dit de la Renaissance qui corrompt notre République.
Gens de chez nous,
Je parle au nom de votre humanité, au nom de la responsabilité que vous esquivez, au nom de l’engagement que j’assume.
L’heure, gravissime, n’autorise ni indifférence ni laxisme. Elle exige que s’arrêtent les manigances et les querelles politiciennes, ainsi que l’insouciance criminelle, car ce qui est menacé, c’est notre existence en tant que citoyen, de même que l’existence de notre pays en tant qu’État soucieux du devenir commun.
Derrière les propos que je tiens, ne cherchez aucun parti politique, je n’en ai point. Ne cherchez aucun maître à penser, je n’en ai guère. Je suis seul avec moi-même. Que ma plume soit mon témoin!
Gens du terroir,
Le Niger n’est pas « le havre de paix » que les voix les plus autorisées, mais aussi les plus trompeuses décrivent. Il est assailli de toute part, par l’islamisme, le terrorisme, la mauvaise gouvernance, l’incurie des gouvernants et l’apathie des gouvernés.
N’attendons de personne, sinon de nous-mêmes, la prise en charge et la résolution de nos problèmes.
Ce qui nous unit, ce qui nous est cher, et que nous partageons : la patrie, est en danger. Ce que nous ambitionnons de construire de nos efforts conjugués : la nation, s’éloigne. Et s’épaissit le spectre de la déliquescence.

Dans le cadre de sa politique de promotion de la destination Niger, l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences (ANEC) a prévu d’organiser un Forum «Destination Niger» qui se tiendra du 25 au 27 octobre 2023. En prélude de ce forum, l’ANEC a organisé, hier matin à Niamey, une rencontre avec les partenaires étatiques qui sont concernés par l’économie de conférences. Cette rencontre a été présidée par le directeur de cabinet adjoint en second du Président de la République, M. Oumar Moussa en présence du Directeur Général de l’ANEC, M. Mohamed Saidil Moctar, des conseillers à la Présidence de la République et à la Primature, des Secrétaires généraux des Ministères, des cadres de l’Agence Nationale de l’Economie des conférences, des membres du comité scientifique et du secrétariat permanent dudit Forum.

L’objectif est de donner  les informations nécessaires sur le dispositif envisagé pour le bon déroulement de ce forum, de recueillir des observations et suggestions, d’obtenir l’adhésion, le soutien et l’implication de chacun pour aider activement l’ANEC à accomplir sa mission et atteindre ses objectifs.

Dans son mot introductif, le directeur de cabinet adjoint en second du Président de la République M. Oumar Moussa a rappelé que dans son programme de Renaissance Acte III, le Président de la République, M. Mohamed Bazoum, s’est résolument engagé à améliorer la visibilité du Niger sur la scène africaine et internationale, afin d’en faire une destination préférée pour l’organisation des conférences et autres événements internationaux. Cette vision du Président, a-t-il dit, qui est portée aujourd’hui par l’ANEC, s’est rapidement traduite en des actes concrets et forts. «Après seulement trois années d’existence de l’ANEC, et juste un an après son admission comme membre de l’Association Internationale des Congrès et Conventions (ICCA), le Niger est entré dans le classement mondial des destinations de choix pour les organisateurs des conférences et événements internationaux» s’est-il réjouit.

En effet, a ajouté M. Oumar Moussa, malgré la pandémie de la COVID-19, le Niger a enregistré au 31 décembre 2022, quelque 113 événements internationaux avec plus de 28.000 participants et des retombées économiques d’environ 29 milliards de francs CFA. Aussi, l’ANEC a été certifiée en octobre 2021, membre de PICCA (International Congress and Association). «Cette percée spectaculaire du Niger, et de Niamey en particulier, est le fruit de notre engagement, de notre professionnalisme et du sérieux avec lequel nos événements sont coordonnés et nos infrastructures gérées» a-t-il  estimé avant de féliciter, tous les acteurs (étatiques, prestataires et partenaires de l’économie des conférences) pour leur engagement à soutenir la vision du Président de la République. Il les a enfin encouragé à maintenir cette dynamique afin de continuer à hisser le Niger dans le concert des Nations qui gagnent.

Une vue des participants à la réunion

Lors de sa session du 31 mai dernier, le Conseil d’Orientation et de Contrôle de l’ANEC a approuvé l’institutionnalisation d’un Forum annuel dénommé «Destination Niger» et la tenue de la première édition en octobre 2023. Ce forum a pour objectif principal de faire connaître les capacités du Niger en matière d’accueil et d’organisation des événements internationaux et créer un cadre de rencontres régulières et de partenariat pour les acteurs de l’industrie évènementielle. Selon les explications données par le DG de l’ANEC, il est attendu de cette première édition, environ quatre cents (400) participants, essentiellement des acteurs des Meetings Incentives, Conferencing Exhibitions (MICE) et des partenaires potentiels pour la promotion de la destination du Niger comprenant des décideurs politiques et responsables des institutions internationales spécialisées ; des donneurs d’ordre des conférences, événements internationaux statutaires ou techniques ; des cabinets, agences et prestataires évènementiels ; des responsables des organismes et institutions de financement ; des entreprises de construction, des architectes, des consultants, des opérateurs, des compagnies aériennes, des équipementiers, des associations et réseaux professionnels du secteur des MICE. Il est attendu également des médias, des influenceurs et des lobbyistes, des ambassadeurs et consuls du Niger auprès des pays à forte présence des institutions et organisations internationales et des fonctionnaires internationaux nigériens.

Donnant d’amples explications sur le Forum, le directeur du Développement et de la Promotion de l’ANEC, M. Mohamed Hamed Ghadfi a fait savoir que ‘’Destination Niger’’ est un forum pour faire découvrir les potentialités du Niger dans le domaine de l’économie des conférences. «Nous sommes très contents d’avoir recueilli un certain nombre de recommandations et de suggestions qui vont nous aider à améliorer l’organisation de cette rencontre que nous avons prévu pour le mois d’octobre» a-t-il annoncé.

Aminatou Seydou Harouna (ONEP)
 Source : http://lesahel.org/

 

La rencontre annuelle des chefs traditionnels sur les Ecoles des Maris a débuté hier 06 décembre 2023 Niamey. Cette rencontre organisée par l’UNFPA en collaboration avec l’association des Chefs traditionnels du Niger regroupe, au total, 47 chefs traditionnels venant des huit (8) régions du Niger. La rencontre de deux (2) jours procédera à l’analyse de la 2ème génération de la stratégie « Ecoles des Maris » lancée en septembre 2022.

Le Représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population au Niger M. Saidou Kaboré a rappelé que les « Ecoles des Maris » sont nées d’une analyse effectuée en 2006 pour identifier les obstacles à l’utilisation des services de santé de la reproduction par les femmes. Cette étude a révélé que les barrières à l’accès aux services de santé reproductive sont principalement d’ordres économique, social et culturel. Et c’est pour lever ces obstacles que I’UNFPA et ses partenaires ont initié en 2007 la stratégie des « Ecoles des Maris » dans la région de Zinder.

Les résultats obtenus au début de la mise en œuvre de cette initiative ont motivé l’extension et le déploiement de la stratégie dans les régions de Maradi en (2011), de Tahoua et Dosso en (2012), et de Tillabéri, Diffa et Agadez en (2013). Ces résultats ont conféré aux Ecoles des Maris une reconnaissance internationale. Cette initiative nigérienne a été répliquée dans plusieurs pays dont le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone, la Mauritanie, la Guinée, le Togo, l’Ile Maurice, le Cameroun, le Mali, le Sénégal et la Gambie. « A l’UNFPA, nous sommes convaincus que sous la houlette des chefs traditionnels, l’accès des femmes aux services de santé de la reproduction sera une réalité comme le reconnaît la loi du 21 juin 2006 adoptée par le Parlement du Niger. La fréquentation par les femmes des centres de santé est l’une des conditions clefs pour une meilleure santé maternelle, car c’est en ces lieux que les femmes enceintes et allaitantes bénéficient des soins, conseils et assistance professionnelle », a-t-il indiqué.

M. Saidou Kaboré a aussi ajouté que dans la nouvelle approche, les Chefs traditionnels, appuyés par les superviseurs, sont les principaux acteurs de la mise en œuvre des Ecoles car leur légitimité historique aux yeux des populations est un atout majeur pour la réussite de ce type d’initiative.  « Les chefs traditionnels sont des acteurs stratégiques qui sont vus comme les gardiens des valeurs traditionnelles et locales. En terme des résultats, 21 cantons ont mis en place 150 Ecoles composées de 1800 membres en 2022. Cette année, 26 nouveaux cantons seront concernés. En raison de cette initiative pionnière et de ses résultats obtenus, l’Afrique et le monde nous regardent désormais. Nous n’avons pas le droit d’échouer. Nous devons continuer à avancer », a-t-il conclu.

Quant au Secrétaire général de l’Association des Chefs Traditionnels du Niger l’Honorable Moutari Moussa (chef de canton de Mirriah), il a souligné la pertinence du partenariat entre l’UNFPA et l’Association des Chefs Traditionnels du Niger. Ce partenariat permet, entre autres, de mener des campagnes de sensibilisation des populations et des plaidoyers auprès des autorités compétentes, en vue de promouvoir le changement de mentalité favorable à un comportement responsable en matière de reproduction et pour amener la population à utiliser massivement les techniques contraceptives et à réduire les mariages précoces.

Photo de famille à l’issue de l’ouverture officielle de la rencontre

« L’initiative des Ecoles des Maris à laquelle nous avions adhéré massivement depuis sa création est un exemple de ce bon partenariat au service de nos communautés. De bons résultats ont été enregistrés et nous allons redoubler d’efforts pour encore plus de résultats. Je tiens à remercier tous les membres de notre Association qui se sont activement impliqués et qui travaillent sans relâche pour aider à la création d’un environnement favorable à l’évolution positive des normes sociales », a-t-il conclu.

Assad Hamadou (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

La Présidente de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), Mme Bety Aichatou Habibou Oumani a rencontré, hier matin à Niamey, les responsables des différentes compagnies de téléphonie fixe et mobile du Niger. Cette réunion fait suite à l’annonce et à l’application d’une importante augmentation des tarifs de communication particulièrement de l’internet que les opérateurs de téléphonie mobile appliquent depuis le 15 janvier 2023 et qui a suscité un tollé général notamment sur les réseaux sociaux. A l’issue de cette rencontre, les compagnies de téléphonie fixe et mobile ont décidé de revoir leurs offres tarifaires jugées très élevées par les utilisateurs.

Le Directeur Général d’Airtel Niger, M. Abdellatif Bouziani a précisé que, tous les opérateurs étaient unanimes que cette augmentation est due à une question d’incompréhension de la décision adoptée en août 2022 par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de Poste (ARCEP) pour faire le ménage dans le marché des télécommunications afin de permettre à tous d’avoir un meilleur service, un service de qualité et offrir les tarifs les plus adaptés au service et permettre également aux opérateurs de pouvoir survivre, de continuer à investir et d’offrir une meilleure qualité de service à travers le territoire national. «On s’est tous mis d’accord, chacun va aller vers ses équipes, revoir cette décision et voir comment on peut l’adapter pour être plus près de la décision prise par les pouvoirs publics et essayer de s’adapter pour offrir les meilleurs tarifs et aussi la meilleure qualité le plus tôt possible», a annoncé le Directeur Général de Airtel Niger.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Plan d actions mendicite NigerLes membres du Gouvernement, les autorités de la région de Niamey, les leaders religieux, les représentants des ONG et associations qui œuvrent dans le domaine de la lutte contre la mendicité étaient en conclave le jeudi 11 avril dernier dans la salle de réunions de la Communauté Urbaine de Niamey. Objectif : échanger sur toutes les questions liées au phénomène de la mendicité. Un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur dans toutes les villes au Niger et en particulier à Niamey. 

Au cours de cette réunion qui a duré près de trois heures d’horloge, le ministre de la Renaissance Culturelle, des Art et de la Modernisation sociale M. Assoumana Mallam Issa, la ministre de la Population Mme Amadou Aissata Issa Maiga, le Gouverneur de la Région de Niamey M. Issaka Hassane Karanta, le Président de la Délégation Spéciale de Niamey M. Mouctar Mamoudou et le Procureur de la République Cheibou Samna ont chacun intervenu en langue nationale, pour condamner la mentalité dans la ville de Niamey et surtout la façon de mendier. D’après eux, c’est une mauvaise pratique qui va à l’encontre de nos valeurs et qu’il est temps d’arrêter cette dérive. Ils ont longuement discuté sur ce phénomène social et ont invité l’ensemble des acteurs à mettre en commun les idées, les réflexions et les solutions à envisager pour éradiquer cette pratique. Ils ont tour à tour posé un certain nombre de questions, apporter des réponses à ces questions en vue d’établir un plan d’actions pour pouvoir durablement trouver des solutions justes, des solutions équitables au phénomène de mendicité dans la ville de Niamey et au-delà dans l’ensemble du pays.

Les chefs des quartiers, les leaders religieux, les notables, les acteurs de la société civile, les représentants des ONG et associations qui œuvrent dans le domaine étaient également massivement présents à cette rencontre. Chacun a tenu à apporter sa contribution, son éclairage, son point de vue pour le bien être de la population. A tour de rôle, ils se sont prononcés qui pour éclairer davantage l’assistance sur le concept, sur ce que dit la religion musulmane au sujet de la mendicité ; qui pour détailler les causes de cette mendicité, notamment les pratiques, les formes et les types de mendicité. Mais, ces intervenants ont, à l’unanimité, déploré cet état de fait, tout en condamnant les dérives liées à la mendicité et les complicités qui se créent autour de cette pratique. Ils se sont interrogés sur les mesures à prendre à l‘encontre de ceux qui sont complices et des populations qui, dans une certaine mesure, encouragent cette pratique.

Une rencontre d’échanges a regroupé, hier matin à l’hôtel de Ville de Niamey, les membres du bureau de l’Association des Municipalités du Niger (AMN), sous la conduite de son président, M. Abdou Ouhou Dodo et le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr  Illiassou Idi Maïnassara. La rencontre a permis aux deux parties de faire le point de la mise en œuvre des différents aspects de transfert de compétences et des ressources aux collectivités dans le secteur de la santé ; d’échanger sur les difficultés et préoccupations afin d’améliorer la collaboration entre les municipalités et les différents services décentralisés du ministère de la Santé Publique.

De prime abord, Dr Djibo Garba, rapporteur de la cellule de transfert de compétences au Ministère de la Santé Publique a rappelé les domaines concernés dans le processus de ce transfert de compétences au niveau des communes et régions. Ainsi, au niveau communal, il s’agit de la construction, l’entretien et la gestion des cases de santé ; la construction, l’entretien et la gestion des centres de santé intégrés ; la construction, l’entretien et la gestion des hôpitaux de district. Au Niveau des régions il s’agit de la construction, l’entretien et la gestion des

Centres Hospitaliers Régionaux, des Centres de Santé de la Mère et de l’Enfant, et autres centres régionaux spécialisés ; la gestion du personnel mis à disposition ; la présidence du comité régional de santé ; l’organisation du système de la gratuité des soins, conformément aux textes en vigueur, l’identification des bénéficiaires, la recherche de tiers payant et le remboursement.

D’après le président de l’Association des municipalités du Niger (AMN), M. Abdou Ouhou Dodo, cette rencontre avec le ministre en charge de la Santé Publique a permis de faire un plaidoyer pour solliciter l’accompagnement dudit ministère dans le cadre de la mise en œuvre du programme de transfert de compétences. Pour le président de l’AMN, les efforts de l’État sont indispensables en plus de l’appui important des partenaires aux collectivités. 

À l’issue de la rencontre, le ministre en charge de la Santé publique a indiqué que cette dernière a permis de faire le point sur les difficultés et de dresser des perspectives. Elle a également permis «de toucher du doigt les difficultés liées à la gestion non seulement des centres de santé intégrés au niveau départemental en ce qui concerne les districts et au niveau régional, en ce qui concerne les Centres Hospitaliers Régionaux et les centres de la mère et de l’enfant et tous les autres services régis par la participation communautaire». «Quand on parle de participation communautaire, on doit voir l’implication des municipalités à tous les niveaux de la pyramide. Le maire doit jouer un grand rôle, il doit guider toutes les actions qui concourent à l’amélioration de la santé de la population», a précisé Dr Illiassou Idi Maïnassara.

Le ministre en charge de la Santé publique a ensuite noté que les échanges ont été très fructueux. Il a par ailleurs annoncé la tenue prochaine de forums régionaux afin de pallier le déficit de communication et de partage d’informations. Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a rassuré le bureau de l’Association des municipalités du Niger de la disponibilité de son département ministériel pour l’accompagnement souhaité. Dr Illiassou Idi Maïnassara a enfin encouragé les municipalités pour les énormes réalisations afin d’atteindre les objectifs qui leur sont assignés.

 Oumar Issoufou(onep)

31 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/

L’Ambassadeur des Etats-Unis au Niger a rencontré, le 29 mai 2019 à sa résidence, les jeunes Nigériens lauréats du programme « Young African Leaders Initiative ou Initiative des Jeunes Leaders Africains (YALI 2019) ». Cette année, sept (7) jeunes Nigériens dont 3 filles et 4 hommes participent à ce programme qui vise à renforcer les capacités des jeunes leaders africains. La rencontre a été suivie d’une rupture collective de jeune (Iftar) et d’une présentation sur les termes et conditions de la bourse présentée par Mme Cyttia Faby, directrice du Centre Culturel Américain.

Les candidats du programme YALI entreprennent un voyage physique aux Etats-Unis. Au cours de ce voyage, ils apprendront davantage sur eux-mêmes et sur la manière dont ils réagiront à un pays et un environnement inconnus, a indiqué SE Eric P. Whitaker, ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique qui a précisé que le programme YALI avait transformé la vie des anciens boursiers, les aidant à élargir leurs horizons et gagner une nouvelle confiance alors qu’ils naviguent dans une culture différente. Ainsi, s’est –il convaincu que ce sera également le cas pour les lauréats de cette année. D’où l’invite de saisir toutes les occasions qui s’offrent à eux pour nouer des relations avec les personnes qu’ils rencontreront. Aussi, l’ambassadeur a-t-il fait savoir aux lauréats de mieux renseigner les Américains sur leur pays, le Niger. «Vous pouvez apprendre beaucoup de ceux que vous rencontrez au cours de votre programme. Ces expériences sont au cœur des échanges cultuels et peuvent constituer les moments les plus significatifs de vos voyages », a affirmé l’ambassadeur, rappelant des lauréats que ce n’est que le début de leur expérience en tant que boursier Nelson Mandela. Une fois de retour au Niger, leur travail commencera, a assuré SE P. Whitaker.

La Secrétaire générale du ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Mme Absatou Dan Daddy a présidé, hier matin à Niamey, la rencontre de présentation et de signature des conventions avec les structures privées de la formation professionnelle dans le cadre du Fonds d’appui au secteur privé. Il s’agit, à travers cette rencontre, de présenter et expliquer le document de convention entre les structures bénéficiaires du fonds d’appui au secteur privé et le ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle avant de procéder à la signature.

En 2021 le ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle a mis en place avec l’appui financier de la Banque Mondiale à travers le projet de développement des compétences pour la croissance (PRODEC), un fonds compétitif de soutien au secteur privé de la formation professionnelle de plus de deux (2) milliards de francs FCFA. Ainsi, a indiqué Mme Absatou Dan Daddy, à l’issue du premier appel à candidature lancé en mars 2021, 16 structures bénéficiaires ont été retenues.

Selon Mme Absatou Dan Daddy, l’ambition du ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle et de la Banque mondiale  à travers  la mise en œuvre de ce fonds est d’améliorer la qualité et l’offre de la formation professionnelle dans les centres privés et groupements féminins actifs du domaine afin d’apporter une solution aux difficultés d’employabilité et d’insertion des jeunes nigériens. En effet, a poursuivi la Secrétaire générale du ministère en charge de l’Enseignement technique, la question de l’employabilité  et de l’insertion  des jeunes qui est l’aboutissement naturel de l’acquisition des compétences techniques et professionnelles est d’une importance  capitale pour le développement de notre pays. Elle constitue à ce titre, a-t-elle souligné, l’un des axes du plan de développement économique et social de notre pays.

C’est ainsi que, a-t-elle ajouté, depuis de nombreuses années nombre de partenaires techniques et financiers accompagnent l’État du Niger dans ces questions de développement de compétences. «Depuis 2014, la Banque mondiale appuie ce processus de la formation professionnelle et l’insertion des jeunes. Il faut également noter que le secteur privé accompagne fortement l’État du Niger dans ce processus», a dit Mme Absatou Dan Daddy.

Le coordonnateur du projet de développement des compétences pour la croissance (PRODEC) M. Aoula Yahaya, a félicité les structures bénéficiaires tout en les exhortant aux respects des engagements dans la droite ligne de leurs mises en œuvre.

Oumar Issoufou(onep)

28 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

 

Le Président du Comité d’organisation de Diffa N’Glaa, M. Abdou Lawan Marouma a présidé, hier mercredi, 15 décembre 2021, la cérémonie d’ouverture d’une rencontre de réflexion du Comité des Femmes Diffa N’Glaa sur les conditions socioéconomiques des femmes de la région de Diffa. Cette rencontre vise à contribuer durablement à la stabilisation, à la consolidation de la paix et à la cohésion sociale dans la Région de Diffa. L’ouverture de la rencontre s’est déroulée en présence du Gouverneur de la région de Diffa, M. Issa Lemine, de la Coordinatrice du Comité des Femmes Diffa N’Glaa, Mme Ali Mariama, du président du Conseil Régional de Diffa, de la Maire de Diffa et de plusieurs autres personnalités de la région ainsi que des invités venus de Niamey.

 Dans son allocution d’ouverture des travaux de ladite rencontre, M. Abdou Lawan Marouma, a tout d’abord exprimé sa joie et sa reconnaissance pour l’initiative et rendu un hommage à toutes les femmes qui ont fait le déplacement de Diffa. M. Abdou Lawan Marouma a également saisi cette occasion pour rappeler les peines subies par les femmes de la région de Diffa pendant ces dernières années, du fait des incursions de la secte Boko Haram. Les femmes de Diffa, dit-il, ont fait preuve d’une grande résilience face à cette situation d’insécurité et ont enduré toutes les souffrances que cette situation leur a imposées. «Comme vous le savez, le gouvernement a pris toutes les dispositions pour qu’enfin la paix revienne dans la région de diffa», a-t-il dit, tout en saluant les efforts pour la réinstallation des populations déplacées et la visite du Président de la République à Baroua et dans les villages environnants de cette localité.

C’est avec une joie immense et une grande émotion que le Président du Comité d’organisation de Diffa N’Glaa a salué la reprise des activités socioéconomiques par les populations de ces localités. «Cette dynamique est une nouvelle opportunité donnée, en particulier, aux femmes pour reconstruire leur carde de vie et pour reconstruire les conditions sociales et économiques, donc c’est avec une grande joie que nous accueillons la tenue de cette rencontre (…) en fondant l’espoir qu’elle permettra d’aboutir à des résolutions et à des recommandations qui permettront effectivement à ces femmes de retrouver toute la plénitude de leur dignité», a déclaré M Abdou Lawan Marouma. Il a enfin rendu un vibrant hommage aux forces de défense et de sécurité pour tout le sacrifice consenti afin de contribuer à un retour de la quiétude sociale dans cette région.

Pour sa part, Mme Ali Mariama, Coordinatrice du Comité National des Femmes Diffa N’Glaa, a rendu un hommage à toutes les victimes des affres du terrorisme de Boko Haram, notamment aux femmes et aux enfants. «Je voudrai de prime abord, rendre un hommage mérité aux populations de la Région de Diffa, pour leur résilience face à la crise humanitaire et sécuritaire qui leur a été injustement imposée par des groupes terroristes et qui a occasionné des déplacements massifs, de nombreuses pertes en vie humaines, des enlèvements ainsi qu'une dégradation du tissu économique régional», a-t-elle dit. Elle s’est réjouie aussi de la tenue de cette fête tournante de 18 décembre à Diffa.

Mme Ali Mariama a souligné que cette fête se déroule dans un contexte difficile pour cette population de Diffa, dont la région continue de faire face à des défis multiples notamment économiques, sociaux, environnementaux et sécuritaires, qui pèsent lourdement sur l'atteinte des ODD dont les principaux sont «le faible développement du capital humain, la forte croissance démographique, la dégradation de l'environnement et la faible croissance économique et depuis quelques temps l'impact des problèmes sécuritaires, sous forme de flux migratoires de populations à cause de l'instabilité dans la sous-région». La présidente du Comité des femmes Diffa N’Glaa a salué les efforts et les contributions des partenaires au développement sans oublier l'action centrale de l'Etat (FDS, collectivités locales), la médiation des autorités coutumières et religieuses, les différents plaidoyers pour la paix provenant de multiples acteurs internes et externes.

«Ces efforts ont permis certes de parvenir à une accalmie relative actuelle mais la situation demeure préoccupante car la cohésion sociale est toujours menacée, le désarmement n'est pas suffisant et l'enrôlement des jeunes filles et garçons reste ouvert et potentiellement attractif sans oublier l'apparition d'une nouvelle donne que sont les enlèvements et la demande de rançon. Des réponses multiples existent pour expliquer les contreperformances aux différents niveaux d'intervention. Cependant, la faible implication des femmes d'ici et d'ailleurs dans les processus de recherche et de consolidation de la paix, n'a pas favorisé le traitement efficace et efficient des problèmes en présence», a-t-elle déploré.

C’est pour toutes ces raisons que le Comité Directeur Diffa N'Glaa entend fédérer les différentes structures féminines pour le retour de la paix dans la région de Diffa par l'organisation de cette rencontre de réflexions dont l’un des objectifs est la création d’une plateforme permanente de dialogue et d'échanges sur les mécanismes d'inclusion de la femme dans le processus de consolidation de la paix et de cohésion sociale à Diffa.

Ainsi, durant deux jours, les participants à cette rencontre auront à discuter sur les thématiques suivantes : le rôle de la femme dans la prévention, la gestion des conflits et l'extrémisme violent dans la tradition nigérienne; l'analyse de l'impact de la crise sécuritaire sur les activités économiques des femmes de la région de Diffa; l'importance de l'éducation de la jeune fille dans le leadership féminin ; la contribution des organisations féminines régionales dans la consolidation de la paix à Diffa : Défis et perspectives; la contribution des partenaires au développement dans le processus de cohésion sociale et de la paix dans la région de Diffa.

Pour sa part, le Gouverneur de la Région de Diffa M. Issa Lemine, a présenté la situation et les conditions des femmes de toutes les localités de Diffa. Pendant cette intervention du gouverneur, la salle remplie comme un œuf par des femmes vêtues en blanc, signe de la paix, était silencieuse. L’émotion était fortement sentie. M. Issa Lemine a salué la tenue de cette rencontre qui est un signe fort de solidarité à l’égard des femmes de Diffa. C’est pourquoi le gouverneur a plaidé pour qu’une attention particulière soit accordée aux femmes de Diffa afin de les aider à sortir de cette situation qui a trop duré.

Auparavant, la Maire de la commune urbaine de Diffa, Mme Barmou

Asmaou Kanta a prononcé le mot de bienvenue à cette rencontre. Elle a saisi l’occasion pour lancer un appel à toutes les participantes pour qu’elles s’impliquent davantage dans les débats et réflexions et dans toutes les actions afin d’apporter leur contribution pour le retour de la paix et la quiétude sociale.

Ali Maman(onep)Envoyé spécial   

16 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Rencontre des femmes journalistes leaders de l’Afrique de l’ouest, Women’s Edition 2019 : Pour une approche innovante dans le traitement de l’information sur la contribution des leaders religieux à la promotion de la santé de la reproductionContribuer à une plus forte implication des leaders religieux dans la promotion de la santé de la reproduction dans les pays de l’Afrique de l’ouest aux plans national et régional, tel est l’objectif d’un atelier que Population Référence Bureau (PRB) organise depuis lundi dernier à Dakar au Sénégal.

Douze journalistes des medias privés et publics originaires de sept (7) pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso,

Guinée, Mali, Niger, Sénégal, Togo) sélectionnées après un appel à candidatures prennent part à cet atelier. C’est dans le cadre du programme dénommé Women’s Edition lancé cette année par Population Reference Bureau (PRB) et qui est destiné aux femmes journalistes leaders de l’Afrique de l’Ouest.

C’est en effet un truisme de dire qu’en Islam ou dans le christianisme qui sont les deux principales religions pratiquées par la grande majorité des personnes vivant dans les 15 pays de l’Afrique de l’Ouest, les leaders religieux sont très écoutés et très influents. Leurs discours et enseignements rythment la vie de nombreuses communautés, ils jouent un rôle très important au sein des communautés.

Selon les animateurs de l’atelier, «malgré le caractère laïc des Etats - les gouvernants sont tenus, pour réussir, d’en tenir compte et d’intégrer les leaders religieux dans l’élaboration et la mise en œuvre de certaines politiques, programmes et projets. Cela est encore plus vrai en ce qui concerne les politiques de santé qui souvent veulent changer les comportements. Faire appel aux leaders religieux devient ainsi une nécessité pour changer les comportements des populations en vue d’améliorer leur bien-être, singulièrement celui des familles et des femmes ».

rUne Rencontre des Premières Dames de la CEDEAO sur la lutte contre le mariage d’enfants et la promotion de la scolarisation de la jeune fille en Afrique de l’Ouest sera organisée le 07 juillet 2019, en marge du 33eme sommet de l’union africaine

C’est la Fondation « TATTALI-IYALI » de la Première Dame de la République du Niger, Docteur LALLA MALIKA ISSOUFOU, de concert avec le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, et celui en charge de l’éducation primaire de l’alphabétisation et la promotion de la langue avec le soutien de la Commission des Affaires Sociales et du Genre de la CEDEAO, de l’UNFPA ,Plan International, , ONU FEMMES, PNUD et UNICEF, Word Vision qui vont organiser cette rencontre avec les quinze (15 ) Premières Dames en présence des Chefs d’ Etats en marge de la 33 Emme sommet de l’Union africaine en vue de renforcer le plaidoyer pour la « lutte contre le mariage d’enfants et la promotion de la scolarisation de la jeune fille en Afrique de l’Ouest ».

L’objectif principal de cette rencontre est de renforcer l’engagement des Premières Dames en faveur de l’élimination du mariage des enfants et la promotion de la scolarisation de la jeune fille ; et obtenir une Déclaration Solennelle des Premières Dames pour mettre fin au mariage d’enfants et promouvoir l’éducation pour toutes les filles.

La rencontre de Niamey fera suite à l’événement spécial organisé par la même Fondation TattalyIyali en marge de la 73è session de l'Assemblée Générale des Nations Unies, sur les meilleures pratiques et les interventions communautaires visant à réduire le mariage des enfants et à promouvoir le bien-être des femmes et des filles.

Cet évènement a aussi été un podium pour montrer aux principaux donateurs l’impact de leurs contributions dans ces domaines et de susciter l’engagement de nouveaux donateurs. En effet, au Niger des efforts ont été réalisés à travers l’adoption de la loi sur la Santé de la Reproduction, du Décret et de l’arrêté portant Protection, Soutien et Accompagnement de la jeune fille en cours de scolarité ; la mise en œuvre de plusieurs approches communautaires en vue de la réduction du mariage d’enfants, la mise en place d’un cadre de concertation ,d’un plan stratégique national 2019/2021,pour lutter contre le mariage d’ Enfants et d’ une Plateforme de lutte contre le mariage d’Enfant animée par la société civile et le Ministère de la promotion de la Femme et de la protection de l’Enfant .

Le Directeur de la Promotion des Energies Renouvelables, M. S. Maman Mansour, a présidé, le jeudi 3 mars dernier à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’un atelier d’information et de sensibilisation des acteurs de la composante 1 du NESAP. L’objectif de cette rencontre est de développer le marché des kits solaires autonomes d’éclairage et de pompage.

Procédant à l’ouverture des travaux, M. S. Maman Mansour a indiqué que le gouvernement met en œuvre des programmes et plans d’actions avec pour objectif d’accroitre l’accès à l’électricité par la promotion des énergies renouvelables en portant d’ici 2030 le taux national d’accès à l’électricité à 60% contre 19% actuellement.

Selon le directeur de la promotion des Energies renouvelables, les entreprises d’énergie solaire bénéficient, dans le cadre de la composante 1 du projet d’accès aux services électriques solaires au Niger, d’une ligne de crédit de six millions de dollars et d’une assistance technique afin d’améliorer leurs capacités opérationnelles. M. Maman Mansour, a souligné que cette rencontre est une occasion qui permet de mieux connaitre les opportunités offertes par le projet NESAP, de découvrir la diversité et la variété de technologies et modèles de kits solaires de qualité et leur application multiple, d’échanger sur la distribution des produits et composants, la notion de qualité à travers la certification, le respect des normes, de la règlementation nationale et bien d’autres aspects.

Auparavant, le Secrétaire général de la Chambre de commerce et d’industrie du Niger (CCIN), M. Mahamane Ousmane, a dans son discours affirmé que le taux national d’accès à l’électricité au Niger est l’un des plus faibles de la sous-région et ce, malgré l’immense effort déployé par l’Etat du Niger et ses partenaires financiers et techniques dans ce domaine. Ce taux masque des disparités importantes entre les zones urbaines et rurales. D’où, dit-il, la pertinence du projet d’accès aux services électriques solaires au Niger dont la vocation est de contribuer à augmenter le taux d’électrification en milieu rural du Niger à travers l’énergie solaire.

D’après le secrétaire général de CCIN, il s’agit à travers cette rencontre de présenter la composante 1 du NESAP, sa valeur ajoutée et les opportunités qu’elle offre, de mettre en exergue les avantages des kits solaires autonomes en termes de qualité, durabilité, accessibilité et coût comparativement aux kits solaires vendus sur le marché, d’échanger sur l’importance de la qualité des kits et pompes solaires, d’exposer des kits et pompes solaires des entreprises solaires partenaires et de faciliter les rencontres des entreprises et acheteurs.

Quant à la directrice générale de l’ANERSOL, Dr Sido Nana, elle a indiqué que le NESAP en sa composition n°1 vise le développement du marché des kits solaires autonomes de qualité pour contribuer à accroitre les taux d’accès aux services électriques dans le pays. Le projet NESAP à travers ses différentes composantes, vient en soutien à la SNAE qui prévoit d’atteindre un taux de 80% à l’horizon 2035, et ce, à travers les technologies exploitant la ressource solaire.

S’agissant du cas particulier de la composante qui porte sur les kits solaires, divers mécanismes d’accompagnement sont mis en place notamment une ligne de crédit à un taux de 8% pour faciliter l’accès au financement aux importateurs et distributaires de kits solaires de qualité certifiée, une ligne de micro-crédit pour les revendeurs dans les localités rurales et les consommateurs, des subventions pour les petites entreprises désireuses de prendre le relai de distribution dans les régions, des renforcements de capacités à travers les mécanismes d’accélération réalisés en partenariat avec le CIPMEN, des actions de communication et sensibilisation pour accompagner l’effort de vulgarisation des kits solaires et l’assistance technique à travers le contrôle technique et suivi-évaluation.

Farida Ibrahim  Assoumane (Onep)

 Le Réseau des Journalistes pour les Droits Humains (RJDH) a organisé le vendredi 26 août dernier à Niamey, une rencontre pédagogique au profit des journalistes sur les droits humains. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du lancement du projet «Mobilisation et Engagement citoyen pour la promotion des droits humains au Niger» financé par l’Ambassade de France au Niger à travers son programme «FSPI soutien aux défenseurs des droits humains». C’est le président du RJDH, M. Ibrahim Abdou Tikiré qui a présidé cette rencontre en présence du Secrétaire général de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), M. Maman Sayabou Issa ainsi que plusieurs journalistes participants.

En ouvrant les travaux de cette cérémonie, le président du Réseau des Journalistes pour les Droits Humains, M. Ibrahim Abdou Tikiré a d’abord remercié les participants au lancement du projet « Mobilisation et engagement citoyen pour la promotion des droits humains au Niger» couplé à la rencontre pédagogique autour des droits humains. Le président du RJDH a indiqué que ce projet, d’une durée de dix-huit (18 mois), sera l’occasion pour le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH) d’apporter sa contribution pour une meilleure connaissance et application des droits humains au Niger, à travers le renforcement des capacités et compétences des journalistes dans le domaine de la promotion des droits humains.

L’objectif, a-t-il dit, est d’informer et d’éduquer les citoyennes et citoyens à revendiquer davantage le respect, la protection effective et la garantie durable de leurs droits. Le projet ambitionne également de renforcer les capacités des journalistes pour un meilleur engagement en faveur des droits humains afin d’aboutir à une couverture médiatique professionnelle qui favorise le débat public sur les droits humains. Pour le président du RJDH, les objectifs de cette rencontre pédagogique autour des droits humains visent entre autres, le renforcement des connaissances des journalistes sur les droits humains et par ricochet la société tout entière.

Ainsi, dans un environnement marqué par plusieurs défis, les journalistes ont besoin d’être bien outillés sur les droits humains afin qu’ils puissent contribuer à l’atteinte d’un monde juste et équitable où la jouissance des droits humains est la règle, a souhaité le président du RJDH. M. Ibrahim Abdou Tikiré a enfin remercié l’Ambassade de France au Niger, à travers le service de coopération et d’action culturelle pour son soutien financier dans le cadre du programme «FSPI soutien aux défenseurs des droits humains».

Indatou Harouna  (Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org

La traite des personnes et le trafic illicite des migrants constituent une préoccupation dans la sous-région où les autorités s’activent pour mettre fin à ce fléau. Dans ce cadre une rencontre régionale d’échanges s’est tenue du 28 au 29 avril 2023 à Niamey. Organisée sous l’égide du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, cette réunion se veut un cadre de partage d’expériences et de bonnes pratiques pour résorber la double problématique de la traite des personnes et le trafic illicite des migrants.
Pour le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Seydou Halidou qui a présidé les travaux de cette rencontre, l’efficacité de la lutte contre le trafic de migrants et la traite des personnes peut être significativement améliorée à travers une bonne coopération entre les différentes agences en charge de la question de traite des êtres humains, les forces de sécurité intérieure et les services de renseignement aussi bien au niveau national , régional qu’entre les différents Etats d’origine, de transit et de destination des migrants. Ainsi, cette réunion offre l’opportunité de mettre en commun le savoir-faire pour identifier les actions permettant de renforcer la coopération opérationnelle entre les différents Etats engagés dans la lutte contre la traite des êtres humains et le trafic illicite des migrants. Elle est aussi l’occasion de mettre en place un mécanisme de réseautage entre les différents Etats pour le partage d’information en vue d’une meilleure gestion de la problématique. En effet, la tenue de cette rencontre, a dit le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation,
représente une occasion inestimable pour les pays de montrer leur engagement dans la recherche de réponses communes et humaines à la situation des migrants vulnérables le long des routes migratoires. Abondant dans le même sens, le représentant de la cheffe de mission de l’OIM au Niger, M. Idrissa Somparé a ajouté que ces échanges permettront de discuter des spécificités et défis du Niger dans le domaine de la migration, de la traite des personnes et d’assurer une meilleure dissémination de ces informations au niveau national et sous-régional. A ce niveau, Il convient de préciser qu’au Niger entre 2017 et 2022, l’OIM a fourni une assistance à plus 550 victimes et victimes potentielles de traite des personnes. Aussi, selon une récente étude menée, OIM Niger a confirmé que la traite touche de manière disproportionnée les femmes et les f illes, qui constituent 69% des victimes et des survivants de la traite au Niger. En outre, les victimes d’exploitation sexuelle et de prostitution forcée constituent la majorité des profils relevés (38%), suivies par les victimes de l’exploitation par le travail (21%). Si les victimes sont pour la plupart des adultes (62% ont 18 ans et plus), les enfants représentent un pourcentage significatif des victimes. L’étude révèle aussi que la plupart des victimes viennent du Nigeria (56%) ; du Niger (23%) et d’autres pays d’Afrique subsaharienne, ce phénomène ne connaissant pas de barrière géographique. Pour sa part, le directeur de l’Agence nationale de lutte contre la traite des personnes M. Ousmane Mamane a invité les participants à mettre ensemble les efforts afin de trouver les mécanismes de coopération pour lutter efficacement contre ces deux fléaux.
Rahila Tagou(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

A y regarder de près, on donne l’impression, en particulier dans les anciennes colonies de la France, d’avoir une admiration profonde pour le colonisateur. Au point où nous reprenons, en les reconduisant automatiquement, certains comportements et des actes que ces envahisseurs nous ont imposés pour nous diviser et nous dresser les uns contre les autres. Il en est ainsi de l’utilisation de la mention « ethnie » sur certaines pièces d’état civil. L’acte de mariage et le carnet médical sur la base duquel est établi l’acte de naissance des enfants en sont les parfaites illustrations.

Sur ces pièces existe la mention ‘ethnie’ des mariés pour l’acte de mariage, et des parents du nouveau-né pour le carnet de consultations prénatales. Si le blanc colonisateur avait besoin de ces informations pour catégoriser ses colonisés, en vue d’utiliser leur origine ethnique pour les dresser les uns contre les autres en vue de mieux régner, ce qu’il a su si bien faire, et qui continue d’ailleurs de faire des ravages chez nous l’ignorance aidant, on ne voit pas pourquoi une administration républicaine, dans un Etat souverain, aura besoin de savoir l’origine ethnique des époux, ou bien des parents du nouveau-né. Il est vrai que chacun a une ethnie, et que chacun doit en être fier tout en respectant celle des autres. Mais dans le cadre de l’Etat, la référence doit être la citoyenneté étatique. En France, comme dans tous ces pays impérialistes-colonisateurs qui ont semé la division et la mort en Afrique et dans d’autres parties du monde, en s’appuyant sur la manipulation de l’ethnie, il y a des ethnies. Ainsi on compte parmi les français : les basques, les bretons, les catalans, les corses, les occitans, les kanaks, les mayanas, entre autres. Mais « l’état civil ne mentionne aucune caractéristique ethnique ». Au surplus, La Loi informatique et libertés de 1978 interdit purement et simplement « de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaitre, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques ». Les mêmes qui interdisent ces choses chez eux les cultivent et les entretiennent chez nous, avec notre propre complicité et contre nous. Non pas que la notion d’ethnie n’a pas d’intérêt, bien au contraire. Son intérêt culturel, sociologique, anthropologique, dans le cadre de la recherche, est des plus importants. Mais dans le cadre de l’Etat, surtout démocratique, l’on doit se sentir citoyen d’un Etat et non de telle ou telle ethnie. La raison et la citoyenneté commune nous recommandent de ne pas mettre en valeur un élément susceptible de semer la division entre nous. Car, c’est dangereux que le citoyen se réclame d’abord de son ethnie avant de se reconnaitre membre de quelque chose de plus haut, de plus universel : l’Etat. Il est donc temps de revoir les pièces d’état-civil tout en y rayant les mentions porteuses d’exploitation malencontreuse.

Bisso

SUNU Assurance Vie Niger, dans la perspective de véhiculer l’importance de l’assurance-vie, a organisé une journée d’information sur l’assurance-vie, le jeudi 9 mars 2023 à l’hôtel Ténéré de Niamey. Ils étaient une quinzaine de journalistes, hommes, femmes, issus de la presse écrite, audio-visuel et en lignes, qui ont bénéficié de cette formation qui a été riche en échanges fructueux entre les deux entités.

À l’entame de son propos, le Directeur Général de SUNU Assurance Niger, M Thierno Madiou DIALLO, après avoir remercié ces Hommes de médias de leur présence, a déclaré que cette activité entre dans le cadre d’une vaste campagne de sensibilisation que ladite structure a entamé afin d’informer la population sur les multiples opportunités qu’elle offre à travers l’assurance-vie. M. DIALLO dans son mot, a brièvement rappelé que le Groupe SUNU a été fondé par M. Pathé Dione avec quelques collaborateurs, il y a de 25 ans. Selon lui, Groupe SUNU est une institution solide présent dans 17 pays africain avec plus de 59 milliards FCFA de fonds propres avec vingt-six (26) sociétés d’assurances, dont neuf (9) sociétés assurance-vie et dix-sept (17) sociétés non-vie. M. Abdoulaye MAIGA, Responsable Communication de SUNU Assurances au Niger de poursuivre que le SUNU Assurances Vie Niger, est la première compagnie d’assurance-vie sur le marché nigérien avec plus de 11. 000 assurés et un chiffre d’affaires de 6,7 milliards de FCFA en 2022. Pour lui, le but de cette rencontre est d’amener la population nigérienne avec l’appui des médias à comprendre, c’est qu’est l’assurance-vie, quels est son atout, et quels sont les produits offerts par SUNU Assurance Vie Niger.  

Ainsi, au cours de cette journée, les intervenants ont présenté le Groupe SUNU depuis sa création jusqu’aujourd’hui en Afrique et au Niger, avant s’appesantit sur les différents types de produits, les avantages d’un contrat d’assurance-vie, les prestations d’annulation ou de renonciation d’un contrat et de plusieurs autres aspects. Mais avant, les journalistes ont eu droit à une définition de l’assurance-vie. Ainsi, un contrat d’assurance-vie est un contrat dépendant de la durée de vie de l’Homme et a pour finalité, le paiement de capitaux ou de rente en cas de survie ou de décès de l’assuré ou d’un groupe d’assurés a précisé M. Moustapha Ahmoud, Directeur Central Opérationnel de SUNU Assurances Vie Niger, principal orateur de cette journée. Cette formation d’une journée s’est sanctionnée par des échanges fructueux autour de l’assurance-vie dans sa généralité, mais aussi de deux produits présentés qui sont proposés à la population. De son avis l’avantage de l’assurance-vie pour le client ou l’assuré, c’est de « protéger la personne dans son intégrité physique, dans l’éventualité d’un décès ou de ses chances de survie ». Au-delà de l’assuré lui-même, la plus-value de l’assurance-vie réside dans sa capacité à accompagner le ou les bénéficiaires désignés ou les ayants droits du client sur une certaine durée en fonction des produits contractés. M. AHMOUD a marqué sa disponibilité à répondre aux différentes sollicitations des journalistes.

Pour revenir au Groupe SUNU, il faut noter qu’il ambitionne d’être un groupe panafricain leader dans l’assurance et des services financiers qui accompagne avec succès sur le continent les femmes, hommes et organisations désireux de réaliser leur potentiel soucieux de se protéger et de sécuriser tout ce qui leur est cher. Et pour ce faire, le Groupe SUNU place « le client au centre de tout ! » a martelé le Thierno Madiou DIALLO, DG de SUNU Assurances Vie Niger.

Dans son mot de clôture, M. DIALLO a une fois de plus réitéré ses sincères remerciements à l’assistance tout en leur souhaitant une belle collaboration entre son institution et les Hommes de médias.

Balkissa Ibrahima

cscSur demande des organes de presse non bénéficiaires du fonds d’appui à la presse au titre de l’année 2018, le Conseil supérieur de la communication (CSC) est en train de délivrer les fiches de notation sur la base desquelles lesdits organes ont été disqualifiés. Lorsqu’on parcourt la fiche pour s’imprégner des critères, l’on a vite fait de déceler le caractère pernicieux du travail effectué par le comité technique mis en place par le CSC sur la base d’une délibération interne, qui n’a pas été communiquée aux promoteurs des médias qui ont été délibérément disqualifiés de la course, car il n’est pas évident que les organes qui en ont bénéficié remplissent aussi tous les critères dans les détails près. A ce niveau déjà, la transparence n’a pas prévalu. C’est clair ! Les organes ont déposé des dossiers qui ont été acceptés par le CSC sur la base des critères traditionnels. Pourquoi changer les règles du jeu au moment de la répartition du fonds ? Voici les conditions d’éligibilité qui ont servi de base de notation des organes : avoir comme directeur de publication un journaliste professionnel détenteur d’un contrat de travail visé par l’ANPE et de la carte de presse ; paraître régulièrement ; faire le dépôt légal et ours du journal à jour ; être à jour de ses obligations fiscales ; disposer d’un siège permanent et fonctionnel ; et assurer à son personnel permanent une protection sociale légale (CNSS). Ce n’est pas tout, il y a aussi des critères de performance, qui se déclinent comme suit : respecter l’éthique et la déontologie du métier ; tenir une comptabilité régulière certifiée ; consacrer 65% de sa production à l’information politique, sociale, culturelle ou sportive ; disposer d’une capacité de production et enfin avoir une équipe rédactionnelle composée d’au moins cinq (5) journalistes professionnels détenteurs de la carte de presse et d’un contrat de travail visé par l’ANPE. L’ensemble de ces critères, qui ne sont pas tous pertinents (il faut le souligner au passage), totalise 55 points. Nous sommes tous d’accord qu’un directeur de publication doit être un professionnel du secteur reconnu par ses pairs. Mais cette détention obligatoire d’une carte de presse en cours de validité sert finalement à quoi ? Quelle facilité assure-t-elle à ses détenteurs dans l’exercice du métier ?

Farmo Moumouni Repenser l AfriqueÀ vous qui ne dédaignez pas la lecture, voici l’ouverture de la réflexion que je mène depuis quelques jours sur la démocratie en Afrique

1. La voix des anciens

Il y a plus d’un demi-siècle, Boubou Hama s’adressait à la jeunesse africaine en ces termes : « Vous êtes les enfants de l’Europe » Il aurait pu ajouter, s’il vivait encore aujourd’hui : vous êtes les enfants de l’Orient.

En 1978, Joseph Ki-Zerbo attirait notre attention par ces propos pleins de sagesse : « On ne peut vire avec la mémoire d’autrui » Or, Nous vivons aujourd’hui plus avec les mémoires de l’Europe et de l’Orient, qu’avec notre propre mémoire. Cette manière de vire a pour nom : aliénation.

Déjà en 1974, Cheikh Anta Diop nous mettait en garde contre le risque que l’aliénation nos faisait courir : « un avortement culture qui consacrerait irrémédiablement la mort de notre culture nationale authentique, la fin de notre vie spirituelle et intellectuelle profonde, pour nous réduire au rôle d’éternels pasticheurs ayant manqué leur mission historique en ce monde »

Pour éviter l’avortement culturel annoncé, pour ne pas manquer la mission dont l’histoire nous a investis, il est indispensable que nous redevenions enfants de l’Afrique, que nous descendions au fond de nous-mêmes, pour chercher notre mémoire, pour la hisser à la surface, afin de la placer au-dessus de la mémoire de l’Europe et de de la mémoire de l’Orient.

Pour nous re-faire, pour nous réaliser, nous devons sortir des croyances et des habitudes dans lesquelles les autres nous ont enfermés depuis plusieurs siècles. Nous avons un avenir à bâtir, mais la construction de l’avenir ne se fait uniquement dans une tension vers l’avant, elle passe par la médiation de ce qui est derrière, par le détour du passé. Un peuple « ne peut vraiment affronter son avenir sans avoir une vision de son passé » Pour se sentir concerné par l’avenir, dit Ki-Zerbo, il faut que l’Africain se sente héritier d’un passé.

Prêtons une oreille attentive aux propos de Joseph Ki-Zerbo : « L’histoire africaine doit être une source d’inspiration pour les générations qui montent, pour les politiciens, les poètes, les écrivains, les hommes de théâtre, les musiciens, les savants de toutes sortes et aussi tout simplement pour l’homme de la rue. Ce qui frappe dans les pays européens, c’est cet auto-investissement continuel du passé dans le présent. La continuité n’est pas rompue. Les hommes politiques citent les auteurs du XVIe siècle ou même les écrivains gréco-latins. Le nom des avions ressuscite des réalisations du passé : caravelle, frégate, etc. Les navires et les bars font revivre les grandes figures ou batailles historiques : Richelieu, Pasteur, Jules Verne, Trafalgar, etc. De même l’historien de l’Afrique en ramenant à la vie le passé de ce continent, crée un capital spirituel qui constituera une source multiforme et permanente d’inspiration. Le sacrifice de Aoura Pokou, fondant le peuple Baoulé, animera des romanciers et des dramaturges. Les misères de la traite des Noirs, la tragédie des divisions qui ont affaibli les pays africains, la saga torrentielle du terrible Tchaka, tout cela doit être vivant un bien-fonds inestimable. C’est pourquoi l’histoire doit être vivante et écrite surtout pour les jeunes, à l’âge où l’imagination bâtit des rêves qui moulent les âmes pour la vie. Il faut que le jeune Africain entende piaffer et hennir les chevaux entraînés par la furia religieuse des talibés d’Ousmane dan Fodio. Il faut que dans l’entrepôt infect du bateau négrier, il respire l’atmosphère étouffante et entende gronder autour les vagues de l’océan charrieur de bois d’ébène. Il faut qu’à travers le rictus des crânes préhistoriques amoncelés, il communie au mystère des sacrifices humains »

Rendre l’Afrique aux africains, tel est le chemin que la voix des anciens appelle à emprunter. La tâche est immense, elle est difficile, mais exaltante. Elle s’adresse à tous les Africains aux quatre coins du continent, à toutes les intelligences, à toutes les compétences.

Sur la voie de la restitution de l’Afrique aux Africains, se trouve la démocratie. Situés sur le mont de l’histoire des peuples, nous voyons les hommes emprunter plusieurs sentiers pour parvenir à la démocratie. Ils ont suivi le sentier de la démocratie directe, celui de la démocratie athénienne, celui de la démocratie censitaire; ils ont marché sur le sentier de la démocratie populaire, sur celui de la démocratie libérale; ils ont avancé sur le sentier de la démocratie sociale et sur celui de la démocratie chrétienne.

Au milieu de ces voies d’accès que les hommes, placés dans des temps et des lieux différents, ont ouvert dans leurs tentatives de joindre l’égalité et la liberté, nous tâchons de dégager la nôtre.
Repenser la démocratie en Afrique, c’est au demeurant, créer les conditions permettant aux Africains égaux entre eux, de participer à leur propre gouvernement, de légitimer cette participation par leur histoire et leur culture, et de choisir librement des lois et des institutions qui cessent dès lors de leur être étrangères.

Je crois que la démocratie n’est pas seulement de là-bas, elle n’est pas uniquement d’ici, elle est entre ici et là-bas : là où tous les acteurs deviennent des êtres humains aspirant unanimement à l’égalité et à la liberté; mais, ils la vivent dans les circonstances particulières dans lesquelles le temps et l’espace les confinent.

Farmo M.

 

Repenser la démocratie (2) : Par Moumouni Farmo

2. Sur la voie de la démocratie

Pourquoi, parmi tous les régimes politiques, nos réflexions ne s’arrêtent que sur la démocratie? Pourquoi, ces réflexions qui s’intéressent à l’Afrique, ne choisissent-elles pas de traiter de la monarchie qui a été dans l’histoire de l’Afrique, le régime politique commun?

2.1 Le couple universel : Égalité-Liberté

Notre option appelle quelques explications. Les hommes ne sont pas libres et égaux partout, mais partout, les hommes aspirent à la liberté et à l’égalité. Or, ce sont ces idées de liberté et d’égalité qui fondent la démocratie.

Je sais que des hommes vivent encore dans l’esclavage sous des régimes tyranniques qui les tiennent par l’ignorance et par la force. Mais il n’en sera pas toujours ainsi. L’éducation et l’instruction en éclairant les peuples, briseront les fers de l’esclavage, saperont les régimes tyranniques. Les peuples portant l’éducation dans la tête et l’instruction entre les mains, constituent une force irrésistible et irrépressible : ils revendiquent et obtiennent la liberté et l’égalité.

La démocratie en ce qu’elle est liberté et égalité, me semble donc être le régime politique qui répond le mieux aux aspirations des peuples. Il appartient cependant à chaque peuple de trouver le moyen optimum de les associer dans son vire-ensemble et dans la conduite de ses affaires.

Or, j’ai posé que la démocratie est l’association de l’égalité et de la liberté. Qu’est-ce à dire?
Pour moi, l’égalité est avant tout une idée, un sentiment qui amène l’homme à considérer que l’homme est l’équivalant de l’homme. C’est une aspiration qui pousse l’homme à vouloir être comme son prochain, et à vouloir que son prochain le considère comme tel. C’est une valeur qui institue le respect au cœur des relations humaines. Pour que ce sentiment devienne une croyance, il faut que qu’il se traduise en faits et qu’il repose sur des faits.

En se traduisant dans les faits, l’égalité passe du concept au vécu. Elle devient dynamique, se transforme en action, c’est-à-dire en égalisation. Elle travaille alors à rendre les hommes semblables. Elle entreprend de réduire la distance entre les catégories sociales, d’effacer les différences entre les individus. Sans distinction d’origine, de position sociale, elle les soumet tous aux mêmes règles et aux mêmes lois; accorde à tous les mêmes chances. Elle s’emploie surtout à soigner l’éducation de tous, car c’est elle qui introduit les lumières dans les consciences, permet aux hommes de comprendre, de se comprendre, de comprendre la société, de former des jugements et des opinions, de faire des choix éclairés, de prendre des décisions, de participer à la vie de la société, et, au demeurant, d’être responsables.
Les hommes ne peuvent être égaux sans être libres; ils réclament l’autonomie et deviennent indépendants. Ils ne peuvent vivre dans l’égalité sans vouloir la liberté; ils n’admettent aucune autorité extérieure ou étrangère au-dessus de la leur. Ils conduisent eux-mêmes leurs affaires, et leur association forme le souverain, c’est-à-dire l’autorité suprême. En démocratie, c’est le souverain qui gouverne. La souveraineté est détenue par le peuple. Le peuple ne peut siéger au gouvernement, mais il possède assez de lumière et de discernement pour choisir des mandataires auxquels il accorde une partie de sa souveraineté afin qu’ils le représentent, et agissent en son nom au gouvernement. Ainsi, le peuple participe au gouvernement du peuple.

La démocratie telle que nous l’envisageons est donc l’association de l’égalité et de la liberté dans le gouvernement du peuple.

Dans nos démocraties, les lois fondamentales, les constitutions, qui règlent la vie politique sont étrangères à la majorité des citoyens, notamment parce qu’elles sont rédigées dans des langues que le plus grand nombre ne parle ni n’écrit. Les institutions sont placées au-dessus des citoyens qui ne comprennent ni leurs structures ni leur fonctionnement, parce qu’elles ne correspondent ni à leurs traditions ni à leurs mœurs.

Jusqu’ici, notre démocratie a été pratiquée au détriment des peuples. Ils n’y prennent part que par des élections plus ou moins régulières, souvent contestées, et par le truchement de partis politiques qui servent plus les desseins de quelques élites, que les attentes des grandes masses. Or, la démocratie ne se limite pas seulement à l’expression des suffrages, et au multipartisme.

De surcroît, la démocratie, telle que nous la pratiquons aujourd’hui, est parodie et/ou exigence. Le modèle nous a été imposé du dehors, nous le reproduisons servilement, ou encore, nous concilions exigence et parodie : imposée, nous nous contentons de le reproduire.
Il suffit de consulter l’histoire des hommes, celle de leurs organisations politiques, pour comprendre que le modèle que nous pratiquons, n’est pas le seul modèle démocratique. Cela signifie que nous pouvons nous organiser d’une autre manière démocratique.

Repenser la démocratie répond au souci de donner aux peuples africains la possibilité de participer véritablement à la gestion de leurs affaires, de choisir la forme de gouvernement qui leur convient, leurs institutions et leurs lois, en adéquation avec leurs habitudes et leurs mœurs, et au demeurant, de comprendre et de vivre leur démocratie.
En entreprenant une réflexion sur la démocratie, le but que nous assignons est de l’organiser afin qu’elle réponde à nos besoins particuliers. Pour ce faire, nos réflexions doivent se nourrir d’universaux, mais aussi de l’expérience tirée de notre histoire et des savoirs qui reposent dans notre culture.

2.2 L’essence occidentale de la démocratie : un mythe

Levons un obstacle : cette croyance que la démocratie est d’essence occidentale ou encore que la démocratie est une pratique exclusivement occidentale. Il n’en est rien évidemment. La démocratie n’est l’apanage d’aucun peuple, pas plus que la liberté et l’égalité qui la fondent, qui sont des aspirations pour tous les peuples. Des peuples autres qu’occidentaux ont pratiqué la démocratie, ils ont mis en place des organisations politiques autorisant la participation de tous.
Il faut donc distinguer l’idée de démocratie qui est universelle, et la forme que la démocratie prend quand elle s’adapte aux conditions de vie, aux mœurs et habitudes d’un peuple particulier.
L’idée de démocratie a été si intimement associée à l’Occident, que beaucoup croient qu’on ne peut être démocrate sans ressembler à l’Occident. Il est vrai que le modèle démocratique occidental est le modèle dominant, le modèle le plus parodié, il est aussi vrai que des peuples non occidentaux peuvent s’organiser démocratiquement, en s’inspirant de leurs expériences historiques, culturelles et politiques.

L’Occident n’a pas introduit la démocratie en Afrique, elle y a seulement importé son modèle démocratique.

2.3 La pureté : une utopie

Le second obstacle qui pourrait se présenter sur le chemin de nos réflexions, est celui de la recherche assidue de la pureté. L’Afrique a été première, elle a créé la première civilisation, elle a mis en place les premières structures sociales, culturelles, religieuses et politiques. Des hommes sont partis d’Afrique, munis de ces croyances et de ces savoirs qu’ils ont transformés afin de les adapter à leurs nouvelles conditions d’existences, à leurs besoins nouveaux. Mais, l’Afrique berceau de l’humanité, foyer de civilisation, a eu des contacts. Elle a été envahie, occupée, dominée par des hommes venus d’’ailleurs avec leurs savoirs, leurs cultures, leurs religions, leurs organisations politiques. C’est donc dire que l’Afrique a influencé, mais qu’elle a été elle aussi influencée.

Les civilisations, les cultures et les hommes se rencontrent. Ils se sont rencontrés il y a plusieurs siècles. Et, lorsque ces rencontres se produisent, les idées, les croyances, les manières de se comporter et d’agir, les manières de s’organiser et de vivre, s’interpénètrent, interagissent, s’influencent mutuellement. Aucune civilisation, aucune culture, aucun homme ne sort immaculé de ces rencontres. Mais l’interpénétration, l’imbrication, ne sont pas assimilation, mais métissage et hybridation.

Les rencontres entre les civilisations, les cultures et les hommes, l’interpénétration de leurs idées et de leurs croyances, les influences qu’ils exercent les uns sur les autres ne les rendent pas uniformes, elles ne les rendent pas identiques. Il demeure toujours des spécificités, des particularités reconnaissables dans le métissage. Celles-sedonnent à la fois comme substrats, et comme témoins de la diversité.Quoique nous disions, quoique nous fassions, les apports extérieurs séculaires font partie de notre histoire et de notre culture. Lorsqu’ils sont intégrés, adaptés à nos conditions d’existence pendant des siècles, ils s’y diluent, et finissent par paraître nôtres.
Le cas de l’Afrique est en ce domaine particulier, et doit être mis en évidence. L’Afrique se trouve dans une situation unique, parce qu’elle est au début de l’humanité, parce qu’elle a mis place la première civilisation, parce que c’est à partir d’elle que les autres continents ont été peuplés, et parce qu’enfin elle a instruit les autres civilisations. Sa singularité réside aussi dans le fait que ce qu’elle a donné ou ce qu’on lui a pris, revient transformé et méconnaissable. Dans ce qui est présenté comme étranger, il y a souvent un fond africain. Cela est attesté notamment dans les domaines culturels, religieux, scientifiques, économiques, philosophiques. Mais, le travail des siècles et la nonchalance de la recherche dissimulent cette réalité aux yeux des Africains.

Au demeurant, l’Africain, parce qu’il a donné à l’humanité, est présent partout dans le monde. Nulle part, il n’est donc étranger. Fort de cet enseignement, l’Africain situé sur le continent doit s’ancrer dans sa culture, s’instruire de son histoire, en demeurant ouvert au monde qu’il a contribué à former, et qu’il peut enrichir par sa sagesse plurimillénaire.

Repenser la démocratie, c’est la donner comme objet à nos réflexions. Ce don n’est pas un acte désintéressé, il ne répond pas au plaisir de connaitre pour connaitre. En procédant de cette manière, nous attendons des réflexions qu’elles nous livrent des savoirs qui nous permettent d’agir. En d’autres termes, nous attendons de l’examen des conceptions et pratiques démocratiques actuelles et anciennes qu’elle nous offre des repères et une vision capables de nous guider dans notre œuvre de construction démocratique.

Farmo M.

03 février 2018
Source : https://drfarmo.wordpress.com   / https://www.facebook.com/moumouni.farmo

Djibrilla-M-Bare.jpgNon, M. Mohamed Bazoum, la crise actuelle de l’école, est loin d’être le seul fruit « des mauvais choix des précédents régimes »

Président du CEN/PNDS TARAYYA, et cher frère

Dans votre discours prononcé à l’ouverture de « l’Université d’été » des jeunes Tarayya (OJT) tenue du 29 au 30 septembre 2018 à Niamey, vous avez eu à tenir les propos graves suivants : « En effet, c'est un truisme, le problème numéro 1 de notre pays est celui de son système scolaire, qui lui-même ne saurait être bien appréhendé s'il n'était corrélé à l'évolution de la démographie et aux défis spécifiques qu'elle pose. Évidemment, la problématique de l'emploi des jeunes aussi est indissociable de la question de la qualité de notre système éducatif ainsi que de la croissance démographique. …Or notre école se porte très mal. »

L’un de vos plus célèbres camarades a institué une règle que nous nous efforcerons de respecter à la lettre : « puisque vous avez parlé de nous (acteurs des anciens régimes), nous parlerons de vous ».

Sans verser dans la polémique sur le qualificatif d’Université d’été donnée à votre rencontre à l’instar du parti socialiste français en fin septembre, quelques semaines après la rentrée du cycle secondaire et supérieur, ce sont donc ces propos graves, tenus face à des jeunes de votre parti sans défense, parce que non témoins privilégiés de la période de l’ajustement sauvage des années 90, derrière laquelle « les camarades » tentent de se réfugier, qui m’inspirent les interrogations ci-après :

Au nord-est du Niger, dans la région d’Agadez, à environ 1.300 kms de Niamey la capitale du Niger, se trouve le Djado ou Chirfa, l’une des communes rurales kawariennes du département de Bilma. Selon T. Tillet das son oeuvre institulé “Djado’’, Encyclopédie berbère (1995), le Djado est constitué de trois plateaux gréseux d’une altitude rarement supérieure à 1000 m, entourant la plaine de Madama, à mi-chemin entre le Fezzan et le Kawar. Le plateau le plus septentrional, celui du Manguéni, domine au sud l’Enneri Achelouma et se termine au nord dans les sables de l’Edeyen de Mourzouk. A l’ouest, le plateau même du Djado est profondément entaillé par des ‘‘Enneris’’ dont le principal est l’Enneri Blaka. A l’est, un chaos indescriptible forme le plateau du Tchigaï dans lequel l’érosion éolienne a aménagé des vallées fermées comme celle de Latouma. Au centre, la plaine de Madama débouche au sud sur la dépression du Kawar, au niveau de l’oasis de Seggedim et est dominée à l’est par l’Emi Fezzan (environ 500 m) et au nord Est par la butte de Kpkarama (environ 400 m). La même source note que , les arts rupestres, le désert, les plateaux, les rocheux, l’aridité du climat, les variations exceptionnelles des températures, les dunes coupantes, etc. font de cette zone une exception à tous points de vue. En dépit de cette austérité climatique, où les journées sont exceptionnellement chaudes et les nuits quasiment froides, des hommes et femmes y vivent, tant bien que mal. Des activités légales (commerce, voyages, transports, caravanes, etc.) comme illégales (trafics des migrants, de drogue, orpaillage) attirent de nombreuses personnes, en provenance aussi bien de l’intérieur du pays que de certains pays africains.

Situé sur la grande voie du Sahara central, entre le Fezzan et le Lac Tchad, le Djado fut de tout temps un lieu de passage obligatoire reliant, avant même le début de l’Islam, la région du Soudan central au monde méditerranéen. En 666, selon l’historien Kiari Mamadou, le conquérant du Maghreb, Uqba ben Nafi, est l’un des premiers arabes à emprunter ce passage. Au début du 11ème siècle, poursuit l’historien, le roi animiste du Kanem, Arkù (1023-1067) intègre le Djado, comme le Kawar, à son empire, mais cette annexion n’est vraiment effective qu’au début du 13ème siècle au moment de l’apogée de l’empire du Kanem. Vers 1570, le roi bornouan Idris ben Ali ben Idris conduit une expédition au Kawar, vainc les chefs tomagras et reçoit la soumission des habitants du Djado. « Ensuite, un important commerce, dont celui des esclaves, prolifèrera avec l’Afrique du Nord et l’Egypte et les caravanes rejoignent « Wargla » (Ouargla) d’une part, et le Fezzan, puis l’Egypte d’autre part et transitent obligatoirement par les oasis de Séggedim et de Djado. Les villes fortifiées de Djado, Djaba, Dabassa et Seggedin sont alors des villes étapes sur la piste caravanière », décrit-il. Il ajoute que d’après les Toubbou et Kanouri de la région, ce sont les « Soos » qui seraient les bâtisseurs des villes fortifiées du Djado. Djado, Djaba et Dabassa qui ont été édifiées sur des buttes rocheuses, et l’architecture de la plus importante (Djado), s’élève en gradins à 40 mètres au-dessus de la plaine environnante. « Dans la seconde moitié du 18ème siècle, le Djado est l’enjeu, comme le Kawar, de luttes entre les Touareg de l’Aïr et les Toubbou du Tibesti dont les rezzous massacrent, pillent et détruisent souvent les villages. Djado, comme Djaba et Dabassa, ne se relèvera plus de ces continuels rezzous, même après la colonisation française de la région en 1905 », estime l’historien. Toujours d’après l’historien Kiari Mamadou, cette région a vu un nombre important d’installations humaines fort anciennes depuis l’Acheuléen jusqu’à la période subactuelle. Aujourd’hui hyper-désertique, cette région est particulièrement isolée et pratiquement inhabitée car les sources y sont rares et peu généreuses ; les plus importantes sont Djado, Orida, Dao Timmi, et Toummo, auxquelles il faut ajouter la guelta d’Er Roui.

 


Une végétation essentiellement composée de dattiers

La végétation, extrêmement chétive, demeure cependant assez stable dans les fonds des enneris, où poussent, parmi d’autres espèces, l’Acacia radiana et le tamarix. Les principales palmeraies se trouvent sur la bordure ouest entre Orida et Sara et, au sud, à Séggedim, mais cette dernière est plutôt considérée comme appartenant à la région du Kawar. « Hormis Chirfa et Seggedim, qui sont les deux seuls villages de la région, seuls Yat, Dada, Djaba et Sara abritent quelques campements saisonniers ; quant à Dao Timmi et Madama, ils ne sont occupés que par des militaires. Le peuplement de la région est essentiellement toubbou, ce sont les ‘‘Braoya’’ – le plateau du Djado est appelé « Brao » par les Toubbou -, mais aussi quelques kanouris, descendants des occupants antérieurs à la pénétration toubou », précise l’historien. Que ce soit à Seggedim ou à Chirfa, la population ne représente pas, la plus grande partie de l’année, plus d’une cinquantaine d’habitants, en majorité des femmes et des enfants (elle peut atteindre 200 personnes en septembre, au moment de la récolte des dattes), car les hommes sont de grands voyageurs et s’absentent très fréquemment pour de multiples raisons : visites à leurs nombreux parents des oasis du Kawar, vente de quelques dattes et de sel à Agadez (bien que la majorité de la production soit troquée ou vendue aux caravaniers touareg venus tout spécialement en octobre), inspection de leurs troupeaux à Termit – le Djado et le Kawar étant trop pauvres en pâturages pour pouvoir nourrir des troupeaux importants -, achat de marchandises à Sebha en Libye, nombreux déplacements au Tibesti où les ‘‘Braoyas’’ ont leurs origines. Selon Hassane Abarimi, un octogénaire vivant au Djado, le village de Chirfa se résumait à quelques cases en palmes et tentes en nattes très disséminées avec, au centre, une école nomade comportant trois salles de classe -une seule est aujourd’hui occupée – et le fort, construit en 1933 par l’armée française, aujourd’hui désaffecté après une courte réoccupation entre 1979 et 1981 par les Forces Armées Nigériennes. A Séggedim, les habitations sont plus regroupées au sud-est d’une Sebkha qui couvre un peu moins d’une centaine d’hectares à l’extrémité est de l’oasis. Il s’agit de quelques maisons en terre natronnée (Garin Kawa), perdues parmi les ruines de l’ancien village et s’appuyant sur les hautes murailles déchiquetées du vieux ksar, mais la majorité des habitations reste en palmes et nattes. M. Abarimi explique qu’aujourd’hui la ressource principale des habitants de Chirfa est l’exploitation des dattiers de l’oasis de Djado (distante de 5 km seulement), celle des habitants de Séggedim est l’exploitation du sel. « Les salines de Seggedim sont constituées de petits bassins bordés de déblais pouvant s’élever jusqu’à cinq ou six mètres de hauteur et la production, obtenue par évaporation et concentration, atteint 450 grammes de sel par litre d’eau. Le sel très blanc, est très recherché pour la cuisine, contrairement à celui de Kalala près de Bilma, au Kawar, essentiellement destiné à la consommation animale. Les palmeraies de Djado et de Séggedim sont aujourd’hui un peu laissées à l’abandon, état d’autant plus regrettable que les dattes provenant de ces deux oasis ont la réputation d’être les meilleures du Niger », précise l’octogénaire. Magaram Hassia, rencontré au Dajdo témoigne qu’à Chirfa et à Séggedim, quelques hommes (principalement des Kanouris), se livrent également à divers travaux agricoles en cultivant de petits jardins, alimentés en eau douce par des puits à balancier. « Ils cultivent ainsi quelques tomates, de l’oseille, de la salade, et un peu de luzerne pour les animaux, tandis que les femmes élèvent quelques chèvres et poulets voire un âne. Quant aux enfants, ils sont accueillis dans deux écoles nomades dirigées chacune par un instituteur venu soit d’Agadez soit du sud du pays », indique Magaram. « Bien que l’enseignement primaire soit obligatoire et que le matériel scolaire soit fourni gratuitement aux élèves ainsi qu’un repas quotidien, la fréquentation de l’école est réduite et le pourcentage d’enfants poursuivant leurs études au-delà du primaire est insignifiant (nul en ce qui concerne les filles) », déplore Moussa Boucar, un instituteur de Chirfa.

Une histoire riche des peuplades du Djado, témoignée par des anciennes et expressives sculptures rupestres

Une riche histoire racontée par de nombreux arts rupestres

« L’art rupestre est abondant au Djado mais n’a jamais fait l’objet d’une étude approfondie et si nous connaissons un certain nombre de stations, en particulier dans l’Enneri Blaka-Enneri Domo et dans la région de Dao Timmi, c’est grâce aux nombreuses observations faites à l’époque coloniale par les méharistes lors de leurs déplacements, ainsi qu’à la Mission Berliet Ténéré-Tchad, qui en 1960, permit à des chercheurs de décrire un peu plus en détail la station de Kayaska surnommée « le sous-marin ‘‘du Blaka’’, constate l’historien Kiari Mamadou . Il ajoute que c’est une énorme formation gréseuse qui se dresse au milieu de la vallée. L’étonnant naturalisme des gravures d’éléphants, de rhinocéros, de girafes, d’antilopes et même – chose exceptionnelle – d’hyène, semble correspondre à la période des chasseurs. Sur le versant sud de cette formation, un petit abri présente une frise peinte en ocre-rouge représentant une série de personnages à tête en bâtonnet et robe en forme de cloche pour les femmes, permettant d’attribuer l’ensemble au style équidien. « Proche de cette frise, sous une dalle formant une petite corniche, une scène de chasse à la girafe d’un réalisme frappant, peinte et aux contours gravés, présente un chasseur armé d’un arc et ajustant son tir, un genou posé au sol. Cette scène pourrait être intermédiaire entre les gravures naturalistes de la faune sauvage et la frise de personnages du style équidien et peut-être datée de la phase bovidienne », précise l’historien. Selon la même source, dans une vallée proche, une autre station présente, sous une petite coupole gréseuse, une scène pastorale polychrome montrant un troupeau de bovidés dont certaines bêtes sont montées par des hommes ; le caractère bovidien de l’ensemble ne fait là aucun doute. « A la jonction des enneris Domo et Blaka, la station d’Arkana réunit des milliers de gravures de quatre époques différentes sur une dalle horizontale au centre de l’enneri, et sur les reliefs environnants. La période des chasseurs, la plus ancienne, se caractérise par des lignes profondément incisées et son sujet de prédilection est la grande faune sauvage. Par sa technique et le choix de ses sujets, ce premier style se rapproche du grand style naturaliste des chasseurs du Fezzan et de l’Oued Djerat. Un petit personnage masqué et doté d’un phallus démesuré, est très proche d’autres rencontrés à la Tadrart Acacus, ce qui semble bien indiqué l’existence de rapports étroits entre ces deux régions à l’époque de ce premier style de l’art rupestre saharien », décrypte Kiari Mamadou. Le style bovidien classique, poursuit l’historien, est peu représenté à Arkana, mais on y remarque néanmoins une superbe vache aux cornes déformées ainsi qu’une rangée de veaux attachés à une corde. Au contraire, le style équidien est bien marqué par la présence de plusieurs chars tirés par des bœufs. Le cheval, peu représenté, est monté par un personnage à antenne ; ces scènes correspondent manifestement à deux phases différentes : la première, caractérisée par un trait profondément incisé, la seconde se distingue par la technique du piquetage. Les gravures de la période équidienne sont l’œuvre de groupes libyco-berbères qui ont pu atteindre le Djado par le nord en provenance du Fezzan (d’après l’un des chars et quelques détails dans le style), mais aussi par l’ouest en provenance de l’Aïr (d’après certaines originalités dans le style de la représentation des animaux et surtout des personnages à antennes).

Par Mahamadou Diallo(onep) (Envoyé Spécial)
Source : http://www.lesahel.org 

 

Le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et l’Environnement (REMAPSEN) a organisé le 23 septembre 2021, un webinaire sur le thème « repositionnement de la Planification Familiale en Afrique de l’Ouest et du Centre : défis et perspectives.  Ce webinaire intervient dans un contexte marqué au plan mondial par la pandémie à coronavirus qui a sérieusement secoué le système de santé planétaire. Il intervient aussi dans un contexte où les efforts importants ont été réalisés en Afrique de l’Ouest et du Centre dans le domaine de la Santé de la Reproduction notamment la planification familiale. Deux panelistes en l’occurrence Dr. Fenosao Ratsimanetrimanana, conseiller régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et  le directeur régional de l’ONG IPAS pour l’Afrique Francophone, Dr. Sosthène Dougrou ont expliqué aux participants à ce webinaire, les efforts réalisés en Afrique de l’ouest et du Centre en matière de  planification familiale ; les enjeux y relatifs et les perspectives pour améliorer davantage les indicateurs liés au taux de prévalence contraceptive.

C’est le président du Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et l’Environnement (REMAPSEN)  M. Bamba Youssouf qui a présidé  l’ouverture de cette rencontre qui se veut un cadre approprié pour échanger et partager les expériences en matière de la santé de la reproduction et planification familiale. M. Bamba a souligné le rôle que jouent les journalistes dans le cadre de la prise de conscience des populations  face aux défis liés à la santé de la reproduction.

Introduisant son exposé, Dr. Fenosao Ratsimanetrimanana, conseiller régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a relevé que le taux de prévalence contraceptive en Afrique de l’Ouest et du centre est passé de 16%  en 2012 à 22 % en 2019, soit un bond de 6 points. En effet, les enjeux en matière des besoins liés à la planification familiale sont énormes.  Selon Dr. Fenosao, parmi les pays de la région, près d’un tiers devraient faire partie des deux catégories de besoins non satisfaits les plus  importants d’ici 2030 avec plus de 20% des femmes  mariées présentant un besoin non satisfait pour la planification familiale. Ces pays, a dit le conseiller régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, devront  déployer des efforts considérables pour contribuer à l’élimination des besoins non satisfaits. En plus, les analyses du graphique projeté par le communicateur montrent que dans la plupart des pays de la région, les femmes mariées constituent la majorité des utilisatrices de contraceptifs.

Les disparités sous-nationales dans les besoins non satisfaits peuvent indiquer les obstacles à l’accès rencontrés par les femmes dans les régions mal desservies. Par ailleurs, le conseiller régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre  a souligné qu’au fil du temps, il y a 4 modèles d’évolution de la demande par rapport au taux de prévalence contraceptive  moderne (TPCM) à savoir : l’augmentation de la prévalence mais pas de changement dans les normes liées aux préférences en matière de fécondité ; l’augmentation de la prévalence  et changement dans la prévalence des normes ; peu de changement  dans la prévalence ou les normes ; pas de limite de demande au TPCM.  En perspectives, Dr. Fenosao estime qu’il faut créer  un environnement favorable à la planification familiale basée sur les droits humains en tant que partie intégrante de la santé et des droits en matière de sexualité et de reproduction ; élargir les interventions liées à la demande en fonction des intentions de l’individu en matière de santé de la reproduction ; garantir la disponibilité des services de planification familiale basée sur les droits humains et de bonne qualité etc.

Quant au second intervenant à ce webinaire en l’occurrence Dr. Sosthène Dougrou, directeur régional de l’ONG IPAS, il a axé sa présentation sur le contexte régional ; les principaux défis liés à l’accès aux soins et services contraceptifs et le protocole de Maputo. Le contexte régional est marqué par la mortalité maternelle la plus élevée au monde avec un indice de fécondité de 5,2 enfants par femme. La population de jeunes de 15 à 24 ans  reste très importante, tandis que le taux de prévalence contraceptive est autour de 25 %. S’agissant des défis, le présentateur a noté les défis d’ordre politiques et structurels ; les défis liés à la demande des services de PF ; les défis centrés sur l’offre  des soins et services de planification familiale et enfin les défis relatifs à l’environnement (normes sociales régressives). En ce qui concerne le protocole de Maputo, Dr.  Sosthène DOUGROU a expliqué que ce protocole est un  accord international qui garantit les droits des femmes en Afrique y compris le droit de participer au processus politique, l’égalité sociale et politique avec les hommes. Les échanges qui ont suivi les deux interventions ont davantage permis aux journalistes issus de l’Afrique de l’Ouest et du Centre de saisir les enjeux liés à la thématique.

Par Hassane Daouda

07 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

franc cfa NigerA Niamey, il y' a de belles maisons, des petits châteaux, et de splendides voitures telles que les " harey ban ". Rien que les murs de ces maisons sont des chefs d'œuvre ; design géométriques, marbre, carreaux, jeu de peinture, tout y est fait pour que même le mur vous laisse présager que cette maison ci doit être des plus belles. Des vigiles avec leurs matraques sont assis devant la porte. Il arrive qu'il existe un garage extérieur où sont garées des voitures toutes plus luxueuses les unes que les autres (celles de l'épouse, du fils, de la fille et celle dédiée aux courses de la famille entres autres etc.).

Il s'agit là des biens meubles et immeubles. Qu'en est-il alors du train de vie ? Chez certains notamment chez les Riches, il arrive que pour le dîner du soir, du poulet, du poisson, du méchoui, de l'ordoeuvre, des nems soient prévus. Ainsi, chacun a le choix ! Qui peut se permettre ce train de vie ? Pas le simple fonctionnaire ou même l'agent du secteur privé. Quel salaire peut permettre de financer toutes ces dépenses ? Dans ce contexte de morosité économique qui perdure, quel est l'entrepreneur dont les affaires continuent d'être aussi florissantes ? Peut être l'héritier d'un fortuné mais même là !!! Il est plus facile de supposer, de chuchoter que ce sont là, des signes d'enrichissement illicite. En effet, l'ordonnance n°92-024 du 18 juin 1992 portant répression de l'enrichissement illicite dispose que " le délit d'enrichissement illicite est constitué lorsqu'il est établi qu'une personne possède un patrimoine et/ou mène un train de vie que ses revenus licites ne lui permettent pas de justifier « .

Police Arrestations Niger 01Le 10 avril 2017, avec l'invasion de la cité universitaire par les forces de l'ordre, la répression qui s'est abattue sur les étudiants est sans commune mesure. Certains de ces agents, formés pourtant pour maintenir l'ordre, conformément aux strictes règles du respect de la personne et des droits humains, se sont donné à coeur joie à une brutalité inouïe, digne des tontons macoutes, sur des scolaires aux mains nues. Non contents de bastonner copieusement ceux sur lesquels ils ont pu mettre la main, certains policiers se sont permis d'immortaliser leur brutalité en filmant eux-mêmes les actes barbares et les sévices qu'ils infligeaient aux pauvres étudiants. Une vidéo a circulé en boucle sur la toile et les réseaux sociaux dans ce sens. On y voit un étudiant dans une position des plus inconfortables, coincé dans un véhicule accidenté au niveau de l'institut de la ligue mondiale islamique (ILMI), sur lequel pleuvaient les coups des bâtons de policiers. L'étudiant, au lieu d'être secouru par les agents des forces de l'ordre, était plutôt bastonné, et… filmé. Par qui ? Des policiers qui, non contents de le bourrer de coups sans ménagement aucun en même temps qu'ils le filmaient, l'ont contraint à répéter les slogans " Vivent les Policiers ",

Reseaux-Sociaux-Niger Les réseaux sociaux sont connus pour être des plateformes de partage et de discussions sur plusieurs sujets qui touchent à la vie d’une communauté. Tous les sujets sont abordés avec un franc-parler qui frise souvent l’indécence. Mais depuis quelques temps, les limites de cette indécence sont en train d’être franchies par certaines personnes qui font feu de tout bois. Des propos grossiers aux insultes indignes d’une personne bien éduquée, les réseaux sociaux sont en train d’être travestis par une horde de personnes incultes et rustres qui violent allègrement les règles de bienséances ainsi que la morale. Il y a plus que jamais péril en la demeure car ces actes de vandalisme sont en train de détruire ces réseaux sociaux qui ont pourtant un objectif noble

A la faveur du mouvement d’une partie de la société civile contre la loi des finances 2018, les réseaux sociaux sont inondés par des commentaires qui le plus souvent portent atteinte à la dignité et à l’intégrité de la personne humaine. Des propos orduriers sont régulièrement prononcés contre des hautes personnalités et de paisibles citoyens sous le prétexte de la liberté d’expression. Et le plus grave, c’est que lesdits propos proviennent souvent de certaines personnes qui se sont érigées comme leaders des mouvements de contestations, et qui sont sensés donner l’exemple de la bonne conduite dont doivent s’inspirer tout un chacun. En lieu et place de commentaires constructifs et utiles pour les débats contradictoires, des internautes s’adonnent régulièrement à des attaques violentes, sans aucune retenue, au nom souvent d’un combat politique connu sous le couvert de la société civile.

Il est aujourd’hui facile de se faire insulter à cause d’une critique qui ne passe pas. Selon Souley Oumarou, Président du Forum pour une citoyenneté responsable (FCR), « c’est une dégradation sociale ».

C’est parti, un de nos droits fondamentaux, à savoir la liberté d’expression, est, aujourd’hui, sérieusement menacé par l’intrusion de la Justice, à travers la poursuite et la répression des contenus jugés illicites des messages électroniques diffusés sur les plateformes des opérateurs GSM hébergeant les réseaux sociaux ! En effet, dans un communiqué rendu public le 31 août 2021, le Bureau du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors-classe de Niamey a clairement exprimé ses intentions de poursuivre et de punir les auteurs des messages ‘’Whats’ App’’ de nature à porter atteinte à l’unité nationale et à la cohésion sociale. Car, comme vous le savez, cela ne date pas seulement d’hier, mais de bien longtemps, les réseaux sociaux ont été transformés par certains concitoyens en des fora de règlements de comptes personnels, d’attaques gratuites et injustifiées des uns contre les autres, des insultes et autres calomnies à l’encontre de paisibles citoyens, le tout, pour un oui ou pour un non ! Censées rapprocher les hommes sur des préoccupations communes, ces plateformes sociales ont été, aujourd’hui, détournées de cette noble finalité par d’individus sans scrupules, sans morale et sans éducation digne de ce nom. Nobles intentions, diriez-vous ! L’on aimerait bien croire le grand gardien du temple pénal dans ses réquisitions actuelles contre les agissements coupables de ces utilisateurs des réseaux sociaux, mais, l’on ne pourrait, en même temps, s’empêcher de se demander s’il n’y aurait pas, dans ce cas, deux poids, deux mesures, lorsque les mêmes déviances sociétales sont, parfois, observées, dans les faits, au plus haut sommet de l’Etat. Que dire en effet de toutes ces nominations faites, non pas en fonction des compétences techniques et des qualités morales requises, mais en considération de l’appartenance partisane, clanique, régionale ou autres ? Que penser du constat fait par certains observateurs indépendants selon lequel certaines structures ministérielles sont en majorité contrôlées par des cadres ressortissants d’une même région administrative du pays ? Comment expliquer toutes ces affectations arbitraires au niveau du Ministère des Mines, uniquement motivées par des raisons politiques ou autres ?

Les exemples en la matière sont sans doute légion, la liste étant loin très exhaustive, tout cela ne constituant que la partie visible de l’iceberg ! En réalité, le mal semble plus profond que cela, le remède n’en saurait être trouvé dans les menaces pénales brandies par le Bureau du Procureur de la République, jouant sans doute plus le rôle de pompier de service que celui de la prévention politique qui sied, véritablement, à la gravité de la situation. Face aux injustices sociales criardes, face à la mal-gouvernance politique, économique et sociale, face à l’accroissement des inégalités sociales ; face à tout cela, que pourraient signifier ces cas individuels isolés de la part de personnes privées, qui ne sont dépositaires d’aucune autorité publique, parfois inconscientes de la gravité de leurs actes, lorsque ce sont les personnes investies de cette autorité publique elles-mêmes qui sont en première ligne dans ces dérives sociétales ? A ce que l’on sache, le ‘’Whats’App’’ est un espace privé de communication entre proches ou amis, et non un média public, auquel on ne peut accéder sans être membre du réseau de proches ou d’amis ! Pourtant, sur les médias publics, ces mêmes dérives sont souvent observées, sans que cela puisse offenser qui que ce soit. Voyez-vous, le problème semble ailleurs, c’est-à-dire que cela constitue une tendance ‘’normale’’ de notre société ébranlée dans sa classe dirigeante actuelle, défaillante dans sa mission de garantir à la nation une gouvernance vertueuse, responsable et dévouée à la cause patriotique. On aimerait bien croire en la bonne foi du Parquet de la République de Niamey de protéger les hautes valeurs d’unité nationale et de cohésion sociale, cependant, cette sortie médiatique nous laisse un goût d’inachevé, mieux, nous donne plus l’impression de l’expression d’un zèle, d’un appel du pied à l’endroit du pouvoir exécutif, plutôt que de l’aspiration à une justice sociale que tous les citoyens nigériens appellent de leur voeu. Le grand écrivain catholique français du 17ème siècle, Bossuet, dans la célèbre oraison funèbre prononcée en l’honneur de Michel Le Tellier, grand magistrat de Louis XIV, écrivait que « la vraie justice veut que les lois gouvernent, et non les hommes ! ». Sagesse à méditer profondément !

Sanda

 

Respect des horaires de services dans l’administration publique : Beaucoup reste à faire !Après le Ministère de la Fonction publique et de la Reforme administrative et celui de l ’Emploi, du Travail et de la Protection sociale, c’est le tour du Ministère de la Renaissance culturelle, des Arts et de la Modernisation sociale ; celui de la Jeunesse et des sports et le cabinet du ministre Porte Parole du gouvernement de recevoir, hier matin, la visite inopinée des équipes de médias. Une visite conduite par l’attaché de presse du Premier ministre.

Très tôt les équipes des médias se sont rendues au cabinet du Ministre de la Renaissance culturelle, des Arts et de la Modernisation sociale. Il était 7 h 50mn.

A ce moment précis, les bureaux sont encore vides y compris celui du ministre. Pourtant comme sa dénomination le suggère, ce département est chargé d’incarner et d’insuffler le changement de comportement et de donner le bon exemple, tant prôné dans le cadre de la Renaissance culturelle.

Le même retard est observé au niveau du cabinet du ministre de la Jeunesse et des Sports où nos équipes ont trouvé le planton, seul agent encore présent à son poste à 7 h 55 minutes. Cependant le Secrétaire général du Ministère était lui à son poste, de même qu’au niveau de la Direction générale de la Jeunesse et des Sports. Par contre le troisième ministre, qui a son bureau dans ce bâtiment, à savoir le ministre Porte-parole du Gouvernement, lui était à son bureau au passage des équipes des médias. Finalement, il a fallu vers 8h15mn au moment où les équipes des médias s’apprêtaient à quitter les lieux pour que les services commencent à s’animer au niveau de ces trois départements ministériels.

179 personnes victimes des incidents armés au premier trimestre 2021 contre 182 victimes pour le premier trimestre 2023, bilan des Incidents et Victimes Civiles liés Au Terrorisme et au Banditisme armés des premiers Trimestres des années 2021, 2022 Et 2023 au Niger.

Pour ce qui est des Incidents armés, c’est 366 victimes au premier trimestre 2021 contre 88 au premier trimestre de l’année 2023.

L’Etat-major des Armées à travers la Direction de la Sécurité Publique (DSP-DGPN) et la  (DIRPS-EMA), a publié un communiqué sur Traitement et Analyse par le  Centre Nationale d'Alerte Précoce et de réponses aux risques sécuritaires.

Il ressort des constats de l’analyse,  la Persistance de la menace sous forme des petites attaques à mains armées contre des civils.

La Diminution des attaques coordonnées de grande envergure contre les civils, la Réduction de 76% du nombre de victimes civiles entre 2021 et 2023 à la même période.

Les Facteurs de succès ont été la Présence permanente des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sur l'ensemble du territoire, le Déploiement de plusieurs opérations de sécurisation et de protection des populations dans les régions affectées.

Il y a eu l’acquisition des équipements militaires de surveillance et de combat, Professionnalisation des FDS dans la lutte contre le terrorisme.

Le communiqué de l’Etat-major note comme contraintes relevées, la porosité de frontières avec le Nigéria, le Mali et le Burkina Faso où les risques sont élevés, la Faible présence des FDS de certains pays limitrophes sur leurs frontières, et Crainte de la population à collaborer avec les FDS dans certaines localités,

L’Etat-major a aussi émis des Recommandations qui vont dans le sens de Renforcer les actions civilo-militaires en faveur des populations,  Renforcer le système de renseignement humain en plus du renseignement technologique.

Il faut également Renforcer la sécurité de proximité et Reprendre les opérations conjointes avec les pays voisins.

SML/ANP/119/Avril 2023
Source : http://www.anp.ne/ 

IImage d'illustrationDifficile, c’est la situation que traversent beaucoup de travailleurs nigériens par faute de retard dans le paiement des salaires par l’Etat. Des travailleurs qui peinent à joindre les deux bouts et qui tirent le diable par la queue. Surtout en ce mois béni de Ramadan. Du reste, selon certains témoignages, ils sont nombreux, les travailleurs qui n’ont pas jusqu’à ce jour touché leurs salaires de mai. Ils attendent toujours que l’Etat honore sa part de contrat. Ce qui lui semble être difficile ces derniers temps, avec la gabegie et la mise à sac des fonds et biens publics, érigées en mode de gouvernance par les princes de la renaissance. Aujourd’hui, les agents de l’Etat qui n’ont toujours pas été payés sont dans une véritable situation de désespérance. Beaucoup de foyers sont exposés à une désintégration certaine et les plus vulnérables sont poussés à la mendicité. En tout cas, la situation est plus lamentable dans ces foyers plongés dans le besoin quotidien par l’incapacité du régime d’Issoufou Mahamadou et ses thuriféraires à payer les salaires à termes échus. Après la période de 1992- 1994 d’arriérés de salaires, ainsi que la parenthèse noire de Daouda Malam Wanké, le Niger risque de renouer encore avec cette page sombre de son histoire. Et, ce ne sont pas les militants du SYNACEB, (syndicat national des contractuels de l’enseignement de base), les enseignants chercheurs et les vacataires de l’Université de Niamey qui diront le contraire. 

26 mai 2019
Source : Le Courrier

Presidentielles-Niger-2011.jpgImage d'illustration (Présidentielle-Niger 2011, archive Nigerdiaspora)Les propos de certains acteurs politiques, portent à croire que le Niger est à sa première tension politique liée à la révision du code électoral. Ce qui n’est pas tout à fait le cas. Le pays ayant connu une tumultueuse réforme électorale en 2003, qui recèle des leçons pratiques à tirer et en particulier au regard des positions prises à l’époque par les principaux acteurs du débat politique actuel.

Pour rappel, la controverse de la révision du code électoral de 2003, avait eu comme point de départ l’adoption d’un projet de loi modifiant et complétant l’Ordonnance n°99-37 du 4 septembre 1999 portant code électoral, au cours du Conseil des ministres du 4 avril 2003. Les codes électoraux précédents ayant été élaborés et adoptés pendant des périodes de transition et donc de façon collégiale, l’opposition de l’époque, regroupée au sein de la Coordination des Forces Démocratiques (CFD), dénonça aussitôt la procédure de la révision, qu’elle qualifia d’unilatérale, avant de s’attaquer à certaines modifications envisagées.

Parmi les modifications envisagées les plus contestées, figuraient, entres autres, la création d’un Secrétariat Permanent de la CENI, ayant de larges et déterminantes attributions et dont le Secrétaire Général serait « nommé par décret pris en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre chargé de l’Administration territoriale » ; l’attribution des postes du 2nd Vice-Président et du 1er Rapporteur de la CENI à un représentant de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et de Libertés Fondamentales (CNDHLF) et au représentant de l’Etat ; l’octroi de voix délibératives aux représentants de la chefferie traditionnelle, des associations féminines et de la CNDHLF ; la levée de l’obligation de démission pour les ministres candidats aux postes électifs ; la hausse de la caution de participation à la présidentielle, qui devait passer de 10.000.000 à 25.000000, etc.

Ces points, qui soulevaient visiblement les questions de l’indépendance de la CENI, le poids de la société civile en son sein, l’accès équitable à la compétition et ce qui fut qualifié « d’instrumentalisation personnelle des règles », ont donc provoqué la réaction des associations de défense de droits de l’homme, mais surtout celle de l’opposition. Le but étant, d’amener le gouvernement de l’époque à « sursoir au dépôt de son projet de loi devant l’Assemblée Nationale et d’organiser instamment des consultations avec toutes les parties prenantes aux élections afin d’apporter d’éventuelles modifications au code électoral ».

Mohamed-Moussa-dedie-sa-reelection_au_peuple_nigerien

Après sa brillante réélection à la tête de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), en qualité de Directeur Général,  à l’issue du conseil des ministres de ladite organisation, M. Mohamed Moussa  est rentré au pays, hier, en compagnie du ministre des Transports, M. Karidio Mahamadou, ainsi que de plusieurs responsables du secteur des transports.  Un accueil des grands jours  a été réservé au  fils  du Niger par l’ensemble de la communauté aéronautique présente au Niger. Ils étaient nombreux à l’avoir acclamé à sa descente d’avion, avant de le féliciter vivement lors d’un dîner  offert à son honneur.

Réélu au poste de Directeur général de l’ASECNA pour un nouveau mandat de quatre (4) ans, dès le premier tour avec 10 voix sur 18, prenant effet à compter du 1er janvier 2021, M. Mohamed Moussa se voit ainsi confier à nouveau le destin de cette  organisation internationale forte de 18 Etats membres couvrant une espace aérien de plus de 16 millions de Km2. Cette confiance amplement méritée mais âprement disputée constitue une victoire diplomatique pour le Niger sur la scène internationale. Le mérite de Mohamed Moussa est d’avoir réussi le challenge de prendre une association en déliquescence et de la redresser en quatre courtes années au grand bonheur du Président de la République, SE Issoufou Mahamadou qui a cru en lui. 

Mais pour parvenir à sa réélection, M. Mohamed Moussa avait eu des concurrents contre lesquels, il a fallu déployer la machine diplomatique nigérienne, malgré son bilan élogieux. Le ministre des Transports l’a dit et souligné, la désignation de M Mohamed Moussa n’a pas été une simple formalité, mais plutôt le fruit d’un travail bien élaboré et d’un leadership présidentiel avéré ! M Karidio a loué les qualités du candidat qui a fait gagner le Niger, soulignant qu’il a le bon  profil doublé de quatre années d’expérience de gestion de l’agence et estimant qu’il n’y a pas « meilleur candidat » pour bien continuer l’œuvre de redressement  entreprise quatre ans plus tôt. « Quel qu’en soit celui qu’on va prendre, il va tâtonner, perdre du temps avant d’avoir ses marques. Et c’est pourquoi je dis qu’il est le meilleur et on l’a choisi», a dit le ministre. Le sens de responsabilité des uns et des autres aidant, l’engagement a été pris d’aider le directeur général a réaliser son  programme et celui de l’agence pour lui permettre de s’épanouir, d’être plus compétitive et concurrentielle  et rayonner dans la sphère aéronautique mondiale. Le ministre Karidio a tenu à exprimer ses remerciements à l’ensemble du personnel qui ont accompagné le directeur général de l’ASECNA lors de son premier mandat et permis le succès enregistré. Il a en outre salué avec force le leadership du président de la République sur ce dossier pour engranger cette énième victoire, une victoire du peuple du Nigérien, souligne-t-il. 

S’adressant à l’assistance, le Directeur de cabinet du ministre  des transports, M Issifi Diallo, a confié que la réélection de Mohamed Moussa à la tête de l’ASECNA a été une préoccupation permanente pour le ministre Karidio et pour laquelle il avait appuyé sur tous les leviers avec le soutien inconditionnel du Président de la République. Il a rappelé qu’en 2016, lorsque le Président de la République exprimait sa fait confiance à M. Mohamed Moussa, alors que « l’ASECNA était dans le creux de la vague, il s’était adressé à lui ses termes : «  l’ASECNA va mal, tu es un enfant de l’ASECNA, tu va aller nous redresser cette maison ». Ces mots du Président de la République, a dit  M Issifi Diallo, ont résonné dans ses oreilles durant quatre ans, et il s’est  mis au boulot en bon soldat, en mission malgré la difficulté de la tâche, consistant à redresser une agence croulant sous le poids de 138milliards F CFA de  dette, sans grand projet réalisé depuis des décennies.

Zabeirou Moussa(onep)

17 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

L’un des sujets majeurs ayant dominé l’actualité nationale au Niger, en 2021, reste et demeure la pandémie de la Covid-19, avec ses variants. Depuis, le 19 mars 2020, suite à la découverte du premier cas de malade infecté par le coronavirus (COVID-19), cette maladie est dans tous les esprits. Malgré les nombreuses mesures prises par les autorités, la détection, en août 2021, des premiers cas du variant Delta du Covid-19 et celle du 1er cas en fin décembre 2021, du variant Omicron, les inquiétudes persistent au Niger, même si la situation reste sous contrôle, selon le ministre en charge de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara.

Dès le 20 mars 2020, les autorités, en partenariat avec les experts en santé, ont pris des dispositions pour non seulement réduire la circulation du virus mais aussi et surtout pour la prise en charge des patients de cette maladie qui a surpris le monde entier et qui a endeuillé des milliers de familles avec plus de 4.000.000 de décès, dont 274 au Niger.

Tout d’abord près de 40 mesures de préventions ont été édictées par le gouvernement, des campagnes de sensibilisation et de vaccination ont également été initiées, dans toutes les régions. Ainsi, en dépit des fausses informations qui circulent sur cette maladie et de la résistance de certaines personnes à se faire vacciner, à la date du 03 novembre 2021, au total 744.907 personnes ont reçu une première dose de vaccin contre la Covid-19, soit 7,3%, a annoncé le ministre de la Santé. Le Niger a reçu des millions de doses grâce à l’initiative Covax et aux efforts du gouvernement nigérien et des autres partenaires.

Dans la communication qu’il a présentée au Conseil des Ministres, le 30 décembre 2021, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales a d’abord indiqué que l’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. Cependant, selon lui, le nombre de nouveaux cas positifs est en légère hausse par rapport à la semaine précédente. «Un total de 60 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 50 cas la semaine précédente. Parmi les cas de cette semaine, 56,7% ont été notifiés au niveau de la région de Niamey, suivie de la région de Tahoua avec 23,3%. Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 0,21/100.000 habitants la semaine précédente à 0,25/100.000 habitants cette semaine», a précisé Dr Maïnassara.

Il a ajouté qu’à la date du 30 décembre 2021, on notait 7.331 nouveaux cas positifs notifiés ; 6.910 cas sortis guéris ; 274 décès ; 147 cas actifs, dont 23 patients en cours d’hospitalisation. La vaccination se poursuit sur l’ensemble des huit (8) régions du pays. «Le séquençage des cas par le CERMES a permis de détecter un cas de variant OMICRON chez un voyageur» déclarait le ministre en charge de la Santé publique.

Les fausses informations sur la Covid-19, annihilent les efforts des autorités pour combattre la pandémie

Si en dépit des multiples efforts du gouvernement et de ses partenaires, des milliers de Nigériens refusent de se faire vacciner, malgré la disponibilité, l’accessibilité et la gratuité des vaccins, plusieurs raisons expliquent cette situation. Elles sont notamment liées à des ‘‘fakes news’’ ou fausses informations et autres tentatives de manipulation des citoyens. Ces pratiques ont probablement et négativement entaché les campagnes de sensibilisation et de vaccinations dans le pays. «Ainsi, pour mieux se protéger ainsi que les autres, et empêcher la propagation du coronavirus, il est important que chaque citoyen dispose d'informations précises provenant de sources fiables, comme, le Ministère de la Santé Publique, l'Organisation Mondiale de la Santé, l'UNICEF et des experts du pays», a conseillé le Ministère en charge de la Santé publique, qui précise que la désinformation, pendant une pandémie, laisse les gens sans protection, les mets à risque et laisse place à la panique, ce qui conduit souvent à la stigmatisation.

Les spécialistes en santé publique estiment qu’en plus du vaccin, les mesures préventives doivent continuer à être respectées pour en finir avec la Covid-19 en 2022. «Si les vaccins sont importants, le respect des gestes barrières – y compris le lavage des mains et le port du masque, la distanciation physique et la vaccination restent le meilleur moyen d’endiguer la progression de la pandémie», a rappelé Dr Illiassou Idi Mainassara. En effet, cela pourrait contribuer à éviter une Nième vague de cette pandémie.

En 2021, le choléra s’est aussi invité et a fait 156 décès

Absent du territoire nigérien depuis 2018, une situation épidémiologique de choléra s’est invitée au Niger en août 2021. En effet, le 9 août dernier exactement, le pays a enregistré une flambée de cas de gastro entérite/choléra dont le premier cas sur le territoire a été confirmé le 13 mars 2021 et déclaré officiellement par les autorités. Ainsi au 12 octobre 2021, quelque 5.343 cas de choléra dont 156 décès ont été notifiés avec un taux de létalité supérieure à la normale (3%), rappelle-t-on. A l’exception d’Agadez, sept des huit régions que compte le pays en étaient affectées selon les autorités sanitaires. La région de Maradi, épicentre de l’épidémie, a enregistré à elle seule 56% des cas, suivie de Tahoua (23%) et de Zinder (11%). La tranche d'âge comprise entre 15 et 37 ans est la plus touchée par l'épidémie a précisé à l’époque, le Ministère en charge de la Santé publique, qui annonçait ‘‘l'extinction" d'une dizaine de foyers sur les 28 actifs à travers le pays.

Selon un article publié dans le journal ‘‘Le Sahel’’, en date du 2 septembre 2021, le Niger a pu, avec l'appui de Médecins sans frontières (MSF), l'ONU et l'Union européenne, juguler l'épidémie en multipliant les campagnes de sensibilisation, en distribuant des produits pour traiter l’eau et en désinfectant des lieux publics, les transports en commun et les puits dans les villages infectés. Par ailleurs, selon la même source, des stocks de médicaments et des tests de dépistage rapides ont été envoyés dans les régions affectées où les malades sont pris en charge gratuitement sur des sites d’isolement. Pour rappel, en 2018, une précédente épidémie de choléra avait fait 78 décès sur 3.824 cas recensés au Niger, principalement dans des zones proches du Nigeria, selon l'OMS.

27.000 volailles meurent du virus A(H5N1) à Niamey en mars 2021

Un an après la découverte du 1er cas de patient au Covid-19, au Niger, le 19 mars 2021 les autorités sanitaires notifiaient à l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) un foyer de grippe aviaire hautement pathogène à virus A(H5N1), confirmé le 16 mars dans un élevage de 30.000 volailles dont 27.000 sont mortes depuis le 13 mars à la Commune IV de Niamey, la capitale. Le diagnostic a été confirmé par les techniques de biologie moléculaire (RT-PCR) au Laboratoire central de l'Elevage (LABOCEL). En effet, un foyer a été déclaré le 17 février 2021 au quartier Karadjé de Niamey, dans une basse-cour de 40 poules de race ‘‘Brahma’’ où 20 ont été retrouvées mortes. Un deuxième foyer enregistré le 25 février à Niamey, au quartier Saguia, dans une exploitation avicole de 28.000 poules pondeuses de race ‘‘Isa Brown’’, où 200 sont mortes. Là aussi, le diagnostic a été confirmé par la technique de biologie moléculaire (RT-PCR) à LABOCEL.

Mahamadou Diallo(onep)

04 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Après les hauts fonctionnaires des Ministères en charge de l’Industrie et ceux en charge du Développement Economique les 3 et 4 novembre dernier, c’est autour des ministres africains en charge de l’Industrie et la diversification économique des pays membres de l’Union Africaine de se retrouver à Niamey pour leur réunion conjointe. C’est le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou qui a présidé, hier matin au centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la cérémonie d’ouverture de cette réunion ministérielle qui se tient en prélude au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine sur la même thématique, prévu le 25 novembre 2022 dans la capitale nigérienne. Il est attendu de cette réunion des décisions importantes qui constitueront un nouveau départ pour une Afrique industrielle et compétitive.

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs délégations des pays africains, de la Commission de l’Union Africaine et des Nations Unies. On note également la présence de plusieurs personnalités nigériennes et des représentants des organisations internationales accrédités au Niger.

Il faut rappeler que le Sommet de l’Union Africaine (UA) sur l’industrialisation et la diversification économique et les événements parallèles qui l’accompagnent qui seront organisés, du 20 au 25 novembre prochain à Niamey portera sur le thème «Industrialiser l’Afrique : Renouveler les engagements en faveur d’une industrialisation et d’une diversification économique inclusives et durables». Il s’agit donc pour les ministres, à travers cette réunion, de baliser le terrain aux grandes décisions politiques qu’envisageront les Chefs d’Etat à l’occasion de leur Sommet, le 25 novembre prochain à Niamey en vue d’une transformation structurelle de l’économie du continent.

A l’ouverture de cette réunion ministérielle conjointe, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a, au nom du Gouvernement nigérien, exprimé la satisfaction du peuple nigérien pour le choix de Niamey en vue de la tenue de cette rencontre. Il a saisi l’opportunité pour rappeler les objectifs et les attentes de cette rencontre de Niamey qui, dit-il, «vise à souligner la détermination et l’engagement renouvelés de l’Afrique en faveur de l’industrialisation en tant que l’un des piliers centraux de la réalisation des objectifs de croissance économique et de développement du continent, tels qu’énoncés dans l’Agenda 2063 et l’Agenda 2030». Le Chef du gouvernement a relevé que l’Afrique a un important potentiel pour son industrialisation, notamment en ce qui concerne la matière première.

«L’industrialisation de l’Afrique doit nécessairement passer par la modernisation de notre agriculture et de nos industries agroalimentaires et la diversification à partir des matières premières de base. Cela permettra de réduire notre dépendance vis-à-vis des importations notamment des produits alimentaires et d’accroître le commerce intra-africain dans l’agriculture et les produits agricoles transformés. Il y’aura donc besoin de mettre en œuvre des politiques d’actions affirmatives et de plaidoyer en vue d’assurer l’amélioration de l’accès des femmes et des jeunes à la terre et aux intrants, de s’assurer qu’ils accèdent au moins à 30 pour cent du financement agricole qui constitue un prérequis important de l’Agenda 2063», a souligné M. Ouhoumoudou Mahamadou. Pour le Premier ministre, l’utilisation des possibilités qu’offrent les nouvelles technologies de l’information et de communication et l’intelligence artificielle est une autre dimension à prendre en compte pour une industrialisation réussie de notre continent.

Le Chef du Gouvernement a insisté sur la nécessité d’investir dans l’industrialisation en Afrique car, précise-t-il, elle constitue un axe important de cet agenda de l’Union Africaine et doit être au centre des préoccupations de tous les pays. «Toutefois, nous n’y parviendrons aux résultats espérés que si nous déployons des stratégies novatrices notamment une vision continentale et intégratrice. Cela impliquera de transformer, d’accroître et de moderniser nos économies par l’enrichissement et l’apport d’une valeur ajoutée aux ressources naturelles», a-t-il fait remarquer.

D’où, a estimé le Premier ministre, la nécessité de créer un espace pour le dialogue social et sectoriel afin de promouvoir le développement et la mise en œuvre de plans de productivité ainsi que des chaînes de valeur régionales des produits de base pour soutenir l’opérationnalisation de nos politiques industrielles à tous les niveaux. «La priorité consistera à mettre l’accent sur les micros, petites et moyennes entreprises qui sont de grands pourvoyeurs d’emplois. Le développement de ces PME est évidemment lié à la création d’un climat propice des affaires qui favorisent la croissance, la création d’emplois et les investissements pour l’industrialisation», a ajouté M. Ouhoumoudou Mahamadou.

Le Premier ministre a également souligné l’important du progrès enregistré par le Niger en matière de mise en œuvre des politiques et programmes d’industrialisation. «Au Niger, conscient de l’importance que peut jouer l’industrie dans le développement économique et social, mon gouvernement a défini, dans les orientations stratégiques du Programme de Développement Economique et Social (PDES 2022-2026) des actions à mettre en œuvre en faveur de la promotion des industries. Il s’agit notamment de l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique de développement industriel, l’exploitation et l’extension des chaînes de valeurs dans l’agriculture et l’élevage, l’exploitation de notre potentiel économique à travers le programme ‘’Une Région, une Industrie’’, la normalisation des produits et la modernisation des infrastructures industrielles par la création de nouvelles zones industrielles, de zones franches et de zones économiques spéciales», a souligné SE. Ouhoumoudou Mahamadou.

Pour sa part, la ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, Mme Gourouza Magagi Salamatou a rappelé les défis auxquels les différents pays font face, notamment l’encouragement et la consolidation de l’entrepreneuriat, la stimulation d’une capacité d’épargne significative, le développement d’un capital humain adapté, la maîtrise des technologies appropriées et d’un système de gouvernance incitatif qui attire les investissements productifs. «Malgré la mise en œuvre de cadres macroéconomiques appropriés qui nous ont permis globalement une stabilité économique reconnue, cette dernière n’a pas été accompagnée par une diversification économique suffisante qui permette de créer un nombre d’emplois décents, gage infaillible de toute inclusion sociale», a-t-elle relevé.

Mme Gourouza Magagi Salamatou a ensuite rappelé que, l’Afrique n’a pas profité de l’industrialisation massive qui a commencé au début des années 80, marquée par plusieurs changements dans l’ordre économique mondial. C’est pourquoi, elle a souligné la nécessité d’accélérer les processus d’industrialisation en Afrique. «Accélération est ici le mot clé politiquement et techniquement. Nous avons tous compris que l’abondance des ressources naturelles ne signifie pas systématiquement croissance et développement et que nous devions dépasser l’étroitesse de nos marchés pour réfléchir en termes de chaînes de valeurs régionales, d’où le lien fondamental entre nos politiques d’industrialisation et la mise en œuvre de notre zone de libre-échange, car il faut produire pour pouvoir échanger», a expliqué la ministre en charge de l’Industrie.

Auparavant, plusieurs autres interventions ont été enregistrées, particulièrement celles des représentants des institutions africaines et onusiennes en charges du développement économique et industriel.

Le Sommet de Niamey vise à réaffirmer la détermination et le renouvellement de l’engagement de l’Afrique en faveur de l’industrialisation comme l’un des piliers stratégiques de la réalisation des objectifs de croissance économique et de développement du continent, tels qu’énoncés dans l’Agenda 2063 et l’Agenda 2030. Il vise aussi et surtout à mobiliser l’élan politique souhaité, les ressources, les partenariats et les alliances en faveur de l’industrialisation de l’Afrique.

 Ali Maman(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Face à une situation alimentaire et nutritionnelle préoccupante dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en collaboration avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers multiplie des initiatives en vue de trouver des solutions durables à cette situation. C’est dans ce cadre que se tient depuis hier matin à Niamey, une réunion de haut niveau dont les travaux ont été officiellement ouverts par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement M. Gado Sabo Moctar, assurant l’intérim du ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et de l’Elevage.

Cette réunion vise à mieux coordonner les réponses à la situation alimentaire et nutritionnelle de 2020 au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Sur la base d’un diagnostic consensuel fourni par le cadre harmonisé de la situation alimentaire en 2019-2020, environ 8,54 millions de personnes sont en «phase de crise alimentaire à pire» dans l’espace CEDEAO et, ce nombre pourrait atteindre 12,6 millions de personnes en période de soudure (Mai, juin, juillet et Août prochains) si des mesures appropriées ne sont pas immédiatement prises. C’est pourquoi en ouvrant les travaux de cette réunion, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage par intérim M. Gado Sabo Moctar a précisé qu’au regard de la gravité de la situation, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont instruit la commission de la CEDEAO de coordonner avec les pays affectés, les initiatives pour aider les pays et les populations touchés à faire face à la situation alimentaire et nutritionnelle difficile en perspective.

C’est ainsi que le comité de gestion de la réserve régionale a invité les Etats membres concernés à élaborer rapidement les plans nationaux de réponse et à intégrer la contribution potentielle de la réserve régionale de sécurité alimentaire des l’établissement dudit plan, ainsi qu’à mobiliser des tiers payants, pour assurer le  financement ou le remboursement du stock régional mobilisé. L’enjeu, a dit le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage par intérim, est à la fois d’être en mesure de répondre aux besoins des populations au moment opportun, mais surtout de gérer cette crise en s’inscrivant prioritairement dans les dispositifs de gestion de crise nationaux et au plan régional tout en appuyant le développement du système de stockage de sécurité alimentaire aux différents niveaux national et régional, notamment la réserve régionale de sécurité alimentaire.

NRéunion de la Commission tripartite Niger-Mali-UNHCR sur le retour volontaire des réfugiés maliens au Niger : Analyser la situation des réfugiés et les conditions de leur retourLe 11 avril 2019, s’est tenue à Niamey, la 12ème réunion de la commission tripartite Mali-Niger-UNHCR sur le rapatriement volontaire des réfugiés maliens au Niger. L’objectif de cette réunion est d’analyser l’évolution de la situation des réfugiés maliens afin d’échanger sur leur retour volontaire. Les travaux de ce cadre tripartite de réflexion et d’actions a donné l’occasion de passer en revue la situation des réfugiés maliens au Niger afin d’évaluer le niveau et les conditions des retours. Plusieurs personnalités ont tenu à être présentes à cette rencontre dont le Secrétaire Général du Ministère malien de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, les ambassadeurs du Mali au Niger et celui du Niger au Mali, des représentants du ministère nigérien en charge de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, ceux de l’UNHCR ainsi que plusieurs autres invités maliens et nigériens.

Dans son discours d’ouverture, le S.G du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Idder Adamou, a indiqué qu’un peu plus de 55.000 réfugiés maliens vivent au Niger et sont repartis entre les régions de Tillabéry, de Niamey et de Tahoua. « Ces réfugiés vivent malheureusement dans un contexte sécuritaire toujours préoccupant aux frontières des deux pays. Ce contexte est marqué par des attaques terroristes, des violents affrontements intercommunautaires », a rappelé M. Idder Adamou. Pour faire face à cette situation et pour maîtriser les éventuels impacts négatifs de ces phénomènes, le gouvernement nigérien a maintenu l’état d’urgence, décrété depuis mars 2017, dans plusieurs départements de Tillabéry et de Tahoua, deux régions frontalières avec le Mali, où vivent la quasi-totalité de refugiés maliens.

« Malgré les défis sécuritaires à ces frontières et ceux à l’interne, le gouvernement et le peuple du Niger restent intimement attachés à leur valeur d’hospitalité et de convivialité à l’endroit des populations sœurs poussées à l’exil », a-t-il déclaré. M. Adamou a ensuite rassuré que les frontières du Niger restent ouvertes aux frères et sœurs maliens, avec lesquels les Nigériens sont unis par l’histoire et la géographie. « Quel que soit le prix, nous ne ménagerons aucun effort pour leur assurer un meilleur séjour parmi nous ». Il a ensuite indiqué que de juin 2018 à fin mars 2019, 4.587 personnes ont pu bénéficier de la facilitation au retour, 5.366 ont signalé leur intention de retourner au Mali et le processus de leur rapatriement est en cours. Tout en se félicitant de cet engouement pour le retour au pays, M. Idder Adamou a déploré l’arrivée au Niger de 1.833 réfugiés maliens, de juin 2018 à ce jour, enregistrés par les services compétents, pour des raisons sécuritaires.

Fidèle à son engagement d’assurer une meilleure protection et une assistance conséquente, le gouvernement et son partenaire l’UNHCR se sont mobilisés pour faire face à la situation. En effet, l’Etat du Niger, toujours en partenariat avec l’UNHCR, a œuvré pour la réalisation des projets innovants comme la transformation des camps en centres urbanisés et l’autonomisation économique des réfugiés aux fins de les faire sortir progressivement de l’assistanat chronique.

La conférence des présidents s’est tenue hier en début d’après – midi dans la salle habituelle des réunions sous la présidence de SE. Ousseini Tinni, président de l’Assemblée nationale, président de la conférence des présidents. Au cours de la réunion, les membres de cette instance parlementaire ont procédé à l’examen et à la modification de l’ordre du jour et du calendrier des travaux de la première session ordinaire au titre de l’année 2019 dite session des lois de l’Assemblée de nationale. Par ailleurs les travaux en séance plénière reprendront ce matin mardi 25 juin 2019 à partir de 9 h30.

Onep

24 juin 2019
Source : http://www.lesahel.org/

Issou Depart Accra 2018Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou se trouve depuis hier à Accra au Ghana, où il prend part à la réunion de la Task Force Présidentielle sur la monnaie unique de la CEDEAO qui débute ce matin dans la capitale ghanéenne. Pour rappel, le Président Issoufou Mahamadou et son homologue ghanéen Nana Akufo Addo, ont été désignés par leurs pairs pour conduire le processus de la réalisation de la monnaie de la Communauté. Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement par M. Mahamadou Ouhoumoudou, ministre Directeur de cabinet du Président de la République et M.  Hassoumi Massoudou, ministre des Finances.
A son départ de Niamey, le Chef de l’Etat a été salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que plusieurs personnalités civiles et militaires avant d’être accompagné au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du gouvernement M. Brigi Rafini.

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21 février 2018 
Source : http://www.lesahel.org/


Lesahel.ne

onep

Du 05 au 07 octobre, le Niger abrite les travaux de la première réunion de préparation d’accord de coordination et de partage des fréquences radioélectriques dans les zones frontalières du Niger et du Nigeria pour les services de terre opérant dans les bandes de 87, 5MHZ à 30GHZ. C’est le Secrétaire général du ministère de la poste et des nouvelles technologies de l’information, M. Sidi Mohamed Raliou qui a présidé, hier matin au Palais des Congrès de Niamey, l’ouverture des travaux de cette rencontre en présence du secrétaire général de la commission mixte Nigéro-Nigériane, des experts du Nigeria et du Niger ainsi que plusieurs invités.

Organisée par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques, de la poste (ARCEP), cette rencontre de trois jours vise à permettre aux participants d’examiner et convenir du modèle d’accord de coordination afin d’élaborer un projet d’accord pour les deux pays dans le respect des lois et règlements régissant les communications électroniques dans les deux pays ainsi que les dispositions édictées par le règlement des radiocommunications de l’union internationale des télécommunications (UIT). 

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du ministère de la poste et des nouvelles technologies de l’information a précisé que le contexte de la réunion de Niamey est caractérisé par la persistance de la pandémie du Covid19 qui sévit dans le monde. « Les radiocommunications utilisatrices des fréquences radioélectriques jouent un rôle majeur dans le développement des services de communications électroniques. Elles constituent aujourd’hui à travers le développement des réseaux mobiles, un véritable outil au service du bien-être de nos populations et de l’intégration communautaire », a-t-il indiqué.

Par la suite, M. Sidi Mohamed Raliou a annoncé que dans l’optique d’une bonne intégration pour les espaces CEDEAO et du G5 Sahel, le Niger vient de supprimer la taxe sur la terminaison du trafic international entrant (TATTIE) au Niger à travers l’adoption de la loi n 2021-022 du 02 août 2021, portant première rectification de la loi n 2020-67 du 10 décembre 2020 portant loi de finances pour l’année budgétaire 2021.  Ainsi, a-t-il souligné, notre pays s’est conformé au règlement C/REG 21/ 12/17 du 16 décembre 2017, portant sur les réseaux de communications mobiles ouverts au public à l’intérieur de l’espace CEDEAO et de la résolution n°0004/G5S/PCM/2018 du 29 octobre 2018, portant suppression des frais d’itinérance au sein des pays du G5 Sahel.

Au vu des enjeux sur le plan sécuritaire et de souveraineté nationale que représente la gestion des fréquences pour nos Etats, M. Sidi Mohamed Raliou a exhorté les participants à trouver les voies et moyens pour aboutir à un projet de document d’accord qui sera validé par nos deux pays. « La mise en œuvre d’un tel accord permettra d’optimiser les ressources spectrales et d’apporter des solutions aux éventuels problèmes de qualité de service », a-t-il précisé.

Pour sa part, le secrétaire général de la commission mixte Nigéro-Nigériane, M. Ibrahim Bala a salué l’organisaiton de cette rencontre par l’ARCEP et le ministère de la poste et des nouvelles technologies de l’information.

Yacine Hassane

06 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Commissaire à l’Organisation du Hadj et de la Oumra, M. Ibrahim Kaigama, a présidé  ce dimanche une réunion avec les chefs de groupes d’agences dans les locaux du COHO, sis au quartier Ar-Rusaifa dans la ville sainte de la Mecque. Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour de la réunion, dont la situation du Hadj 2023, le planing des vols retour, le problème des bagages, et le programme du Hadj 2024 et ses échéances.

Dans les propos liminaires qu’il a tenus à cette occasion, le Commissaire à l’Organisation du Hadj et de la Oumra, a fait un exposé sur la situation du Hadj 2023, sur les souffrances endurées par les pèlerins nigériens, notamment à l’étape de Mina qui a été particulièrement cauchemardesque. M. Ibrahim Kaigama a tenu à donner d’amples explications sur ce problème, qui, en réalité, n’est pas une exclusivité du Niger. En effet,  beaucoup de délégations des pays présents au Hadj ont vécu ces mêmes problèmes. «  Cela n’est ni la faute du COHO, ni celle des groupes d’agences et c’est connu de tout le monde » a dit Ibrahim Kaigama. Selon toute vraisemblance a-t-il  indiqué le nombre des pèlerins présents sur le site de Mina est largement supérieur au nombre des places prévues par les responsables de ce site.

Le Commissaire a exprimé sa satisfaction, de voir qu’au sortir de cette situation difficile,  les pèlerins nigériens sont rentrés à la Mecque. Il a espéré que les responsables saoudiens chargés de  l’organisation du Hadj  prendront les mesures idoines pour que ce genre de désagrément ne puisse plus se reproduire dans les éditions à venir. Evoquant le programme des vols pour le retour des pèlerins, il a annoncé que la compagnie aérienne Ethiopian Airlines débutera ses vols à partir du 13 juillet 2023, et la compagnie Fly nas à partir du 20 juillet. C’est le programme de Max Air qui est pour le moment attendu. Le Commissaire a souligné que dans les prochains jours le programme des départs sera élaboré pour que chacun sache le jour de son départ. Il a insisté sur le respect du poids des bagages à l’embarquement pour éviter des problèmes inutiles avec les compagnies aériennes. M. Ibrahim Kaigama a enfin évoqué le Hadj 2024. Il a annoncé que le quota de 15.891 pèlerins a été reconduit au Niger. Toutes les échéances de ce programme ont été exposées aux chefs de groupes d’agences qui en ont pris bonne note. Le Secrétaire général du COHO, M. Zakari Idrissa, a longuement insisté sur le respect strict de ces échéances. Il a souligné que le COHO fera tout pour que les futurs  pèlerins puissent s’inscrire avant la date limite indiquée. Les chefs de groupes d’agences ont intervenu à cette occasion pour donner leurs avis sur la situation vécue à Mina et sur la préparation du Hadj 2024. Ainsi selon Cheikh Abass Ibrahim, Chef du groupe Sawki Voyage,  ce qui est arrivé à Mina a concerné tous les pays présents au Hadj. « Les quotas étaient supérieurs aux places données aux pays. Les responsables saoudiens ont compris et ont décidé de rectifier le tir » ajoute-t-il. Quant au Chef de groupe  Hambali Voyage, il a déploré que ceux qui ont évoqué le problème de Mina sur les réseaux sociaux ne connaissent rien de ce problème. « Malgré ce problème, les pèlerins nigériens sont restés sereins, et ils ont beaucoup prié pour leur pays, et pour le retour de la paix dans notre pays » a dit M. Hambali.

Oumarou Moussa (ONEP), Envoyé Spécial

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Le Comité d’organisation des festivités du 18 décembre, Diffa N’Glaa s’est réuni le vendredi 5 novembre dernier dans la salle des banquets de la Primature sous la présidence de M. Abdou Lawan Marouma, président dudit Comité.  A cette occasion, le comité s’est penché sur l’élaboration du programme des festivités et le budget des commissions spécialisées. Par la même occasion, le président a annoncé la tenue des festivités cette année dans la capitale du Manga après le report de l’année dernière.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le président du Comité d’organisation Diffa N’Glaa a d’abord rappelé que le Comité qu’il dirige a été mis en place pour administrer un programme triennal de modernisation de la ville de Diffa. M. Abdou Lawan Marouma a relevé que les manifestations entrant dans le cadre de la fête de la proclamation de la République étaient reportées pour raisons diverses et justifiées. Cela a d’ailleurs permis au comité de mieux s’atteler dans l’organisation en vue d’obtenir des résultats probants et éviter les incuries du passé. A cet effet, le comité a redoublé d’efforts à travers le suivi des travaux pour aboutir à la réalisation des infrastructures de qualité répondant aux normes techniques conformément aux directives des ingénieurs.

C’est avec beaucoup d’émotions que M. Lawan Abdou Marouma a informé l’opinion nationale et internationale de la décision des autorités nigériennes de tenir la fête de la République, à l’occasion du 63ème anniversaire de la proclamation de la République, le 18 décembre prochain dans la Capitale du Manga. En outre, il a noté que le comité est à pied d’œuvre pour mobiliser les énergies nécessaires à travers le dynamisme de ses commissions afin de relever le défi d’une organisation réussie. M. Marouma a par ailleurs souligné que les autorités ont, après le report, créé les conditions pour que cette fête puisse se tenir. Par ailleurs, le président du Comité d’Organisation Diffa N’Glaa a notifié que le Président de la République SE Mohamed Bazoum a tout mis en œuvre pour stabiliser la situation sécuritaire dans la région de Diffa à travers entre autres le retour des déplacés internes dans leurs localités respectives et la relance de l’économie locale.

M. Lawan Abdou Marouma a indiqué que la ville de Diffa s’est métamorphosée grâce aux infrastructures modernes qui sont réalisées. La population de Diffa a également retrouvé la paix et la sérénité aspirant à une belle fête du 18 décembre a-t-il déclaré. Le président du Comité Diffa N’Glaa a exhorté les acteurs à s’armer de courage pour réussir le challenge d’une fête répondant aux aspirations des autorités, des populations de la région et du Niger tout entier.

Laouali Souleymane

08 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le comité de pilotage du projet filets sociaux adaptatifs «Wadata Talaka» a tenu hier matin, la 4ème réunion ordinaire de la deuxième phase du projet. Cette réunion intervient quatre mois après l’entrée en vigueur du financement additionnel d’un montant de 130 millions de dollars US soit près de 65 milliards de FCFA accordés par la Banque mondiale à l’Etat du Niger. Au cours de cette session, il s’est agi pour les membres du comité, de débattre sur l’adoption du compte rendu de la réunion du comité de pilotage de Novembre 2020, de présenter le projet restructuré mais aussi, de présenter et adopter le bilan de mise en œuvre du PTBA 2021 et enfin d’examiner et approuver le programme de travail et budget annuel 2022. Cette réunion a été présidée par le Directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, M. Aghali Abdoulkader.

A l’entame de la réunion, le DIRCAB/adjoint du Premier ministre a précisé que le montant total de la 2ème phase du projet filets sociaux adaptatifs «Wadata talaka», s’élève à 210 millions de dollars US dont 160 millions au titre de la tranche Don et 50 millions au titre de la tranche Prêt.Au regard de l’importance stratégique du projet filets sociaux pour le système de protection sociale du Niger et la stratégie nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle, le gouvernement du Niger et la Banque mondiale ont défini un objectif majeur audit projet à savoir bâtir un système efficace de protection sociale adaptative qui soit capable de répondre aux chocs. Cela, en vue de permettre aux personnes pauvres et vulnérables d’accéder à des filets sociaux pluriannuels ainsi que des mesures d’accompagnement. Il a rappelé que la 2ème phase du projet couvrira167 communes réparties entre 61 départements des 8 régions et s’étalera sur une durée de 7 ans couvrant la période 2019-2026.

Par la suite, le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre s’est réjoui de constater qu’à seulement un peu plus de deux ans de mise en œuvre, le projet compte déjà à son actif des résultats très encourageants dont entre autres : 27.781  ménages chroniquement vulnérables touchés sur une prévision de 120.000 (soit un taux de 23%) ; 365.216 ménages victimes

de conséquences socio-économiques de la covid-19 touchés sur une prévision de 400.000 (soit un taux de 94%) ; 13.400 ménages victimes d’inondation touchés sur une prévision de 13500(soit un taux de 99%).En termes de décaissement, il faut noter qu’un montant total de 39.179.360.370 f CFA a été décaissé sur un budget global d’environ 115.500.000.000 f CFA, soit un taux de 34%.

M. Aghali Abdoulkader a saisi cette opportunité pour attirer l’attention du comité sur les fortes attentes des vaillantes populations particulièrement pour cette année caractérisée par un important déficit céréalier et fourrager. Globalement, a-t-il confié, à l’issue de la campagne agricole 2021, il a été

enregistré 6430 villages déficitaires à plus de 50% pour une population estimée à 8.762.358 personnes. Ainsi, la contribution du projet filets sociaux adaptatifs 2 «Wadata talaka» est fortement attendue dans la mise en œuvre du plan national de soutien aux populations vulnérables.

Pour sa part,  le coordonnateur du projet filets sociaux, M. Moussa Bouda, a rappelé que le comité de pilotage est l’organe d’orientation stratégique du projet qui, valide le bilan des activités réalisées,approuve les planifications et définit les orientations pour une meilleure mise en œuvre du projet.Relativement aux résultats du PTBA 2021, il a annoncé que cela a été exécuté à 90% ce qui selon lui est très satisfaisant. M. Moussa Bouda a ensuite noté que le projet a eu à travailler dans le sens d’apporter sa contribution à la mise en œuvre du programme global de réponse à la covid-19 élaboré par le gouvernement. Dans cette optique, le projet a appuyé en 2021, quelque 400.000 ménages dont 150.000 en zone urbaines et 250.000 en zone rurale. Chacun de ces ménages a reçu 45.000 FCFA. En plus de cela, a ajouté M. Moussa Bouda, il y a eu des transferts traditionnels d’argent. Les ménages sélectionnés sur la base d’une formule bien connue ont reçu chaque mois  15.000 FCFA pendant 24 mois.

 

 RahilaTagou(Onep)

 

 

Le ministre de la Santé Publique par Intérim M. Ahmed Boto, a présidé la réunion du Comité Interministériel de lutte contre la Covid-19, hier dans l’après-midi, dans la salle des réunions de l’Immeuble Ex ONAREM. C’était en présence de plusieurs membres du Gouvernement et des membres du Comité Scientifique de riposte contre la COVID 19. A cette occasion, les membres du comité ont examiné les points inscrits à l’ordre du jour et formulé d’importantes recommandations.

Procédant à la présentation de la situation, le ministre de la Santé Publique par intérim a assuré que tendance est actuellement à la baisse du taux d’attaque hebdomadaire. Ce taux est passé de 1,81/100 000 habitants à la semaine du 1er au 8 janvier à 0,43/100 000 habitants à la semaine du 5 février 2021.

Pour ce qui est de la situation au niveau de la sous-région ouest africaine, elle se présente, à la date de 8 février 2021, comme suit : le cumul des cas COVID 19 notifiés est de 347 585. Le Cumul des décès enregistrés est de 4 337 soit 1,25%. Le Total des cas guéris est de 298 949 soit 86%. Le total des cas actifs  est de 44 298 soit 12,7%, répartis comme suit : Niger 472 (10,2%), Nigéria 24 083 (17,2%), Burkina Faso 1 014 (9%), Mali 1 771 (21,6%) et le Bénin 575 (13,7). La situation par rapport à la stratégie de la riposte à la date de 10 février 2021 se présente comme suit : total cas confinés 23 510, total cas sortis du confinement 23 154 et total cas en cours d’auto confinement 356. Quant à la situation de la stratégie de la prise en charge, les données se présente ainsi : un total de 76 575 tests ont été réalisés  à la date de 10 février 2021 répartis comme suit : 4 656 cas confirmés, 4 007 cas guéris, 167 décès enregistrés, 482 patients actifs et 32 en hospitalisation. Cette situation présente une baisse importante du taux de positivité parmi les voyageurs demandeurs de PCR passant de 9,18% au mois de décembre 2020 à 4,8% en janvier 2021. Pour les cas suspects, le taux de positivité est passé de 29% en novembre 2020 (période de pic) à 19% en janvier 2021.

Le ministre a évoqué un certain nombre de difficultés liées entre autres, à la nécessité d’une large diffusion du décret déterminant les infractions relatives à la lutte contre la propagation de la COVID et les sanctions applicables ; la prise des actes d’application du décret pour une application effective des sanctions ; les insuffisances des crédits inscrits sur la ligne Covid dans le budget 2021 ; le retard dans le paiement des motivations des équipes de riposte, l’accompagnement des sites de prise en charge et les investigations ; l’introduction dans le bref délais des vaccins contre la Covid-19 au Niger pour renforcer la prévention et la lutte contre la pandémie et enfin l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de communication robuste sur l’introduction de la vaccination contre la Covid-19.

Le comité a noté avec satisfaction une avancée dans les démarches pour l’acquisition des vaccins. La réunion a formulé d’importantes recommandations qui seront transmises au prochain Conseil des Ministres pour adoption.

 Par Ali Maman (onep)et Hassan Hama Rachida

12 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le comité technique national pour le programme électronucléaire (CTNPEN) a tenu hier matin sa première session au titre de l’année 2022. Cette session qui durera 3 jours permettra de poser un jalon supplémentaire dans la mise en œuvre du programme électronucléaire du Niger. Pour cette session, les participants auront à : examiner l’état de mise en œuvre des recommandations de la session précédente, examiner des thématiques relatives aux recommandations et suggestions de la mission INIR. Ils auront également pour tâche l’actualisation des plans d’actions des sous-comités et l’élaboration des termes de références pour la mise en œuvre des activités déclinées dans les plans d’actions des différents sous-comités. L’ouverture de la session a été présidée par le président de la haute autorité nigérienne à l’énergie atomique, M.Djibo Maiga Abdoul Wahab.

Selon le président de la HANEA, cette session a pour objectif principal d’examiner les suggestions faites par la mission INIR en vue d’améliorer les résultats des travaux du CTNPEN. En effet a expliqué M. Djibo Maiga Abdoul Wahab, le CTNPEN, créé par le gouvernement pour définir, élaborer et mettre en œuvre le programme électronucléaire du Niger, sous la supervision et la coordination de la HANEA, a fait l’état des lieux des infrastructures nationales requises pour la mise en œuvre de ce programme, avant de demander une mission INIR (revue intégrée de l’infrastructure nucléaire ) en 2018, destinée à examiner les rapports de cet état des lieux .

Cette mission INIR a précisé M. Djibo Maiga Abdoul Wahab,  a été menée par douze experts de l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de dix nationalités différentes et s’est tenue du 16 au 23 avril 2018 à Niamey. Après avoir pris connaissance d’une cinquantaine de rapports élaborés par le CTNPEN du Niger, la mission a émis sept recommandations, et dix-sept suggestions avant de relever trois bonnes pratiques dans la mise en œuvre du programme électronucléaire du Niger qui méritent d’être dupliquées ailleurs à travers le monde.  Pour la mise en œuvre de ces recommandations et suggestions, la HANEA et l’AIEA  ont élaboré et discuté, en janvier dernier, un plan intégré de travail.

Conformément à ce plan a fait savoir le président de la HANEA, 13 termes de références (TDRs) ont déjà été envoyés à l’AIEA, relativement aux activités prévues pour l’année 2022. « Le Niger et l’AIEA ont convenu d’un planning pour leur mise en œuvre d’ici la fin de l’année », a annoncé M. Djibo Maiga Abdoul Wahab.

Rahila Tagou(onep)

Le Directeur Général de la Police Nationale, le Commissaire Général de la Police Souley Boubacar a présidé hier après-midi les travaux de la réunion du comité de suivi opérationnel du «Projet d’Appui à l’Opérationnalisation de la Composante Police de la Force Conjointe du G5 Sahel et au processus de judiciarisation des Fuseaux Centre et Est, et leurs zones limitrophes». La rencontre a permis entre autres de faire le point de l’état de mise en œuvre du projet avant d’assister à une série de démonstrations et la remise des attestations aux stagiaires qui sont formés dans le cadre de l’opérationnalisation du projet.

Le projet financé par l’Union Européenne est mis en œuvre par l’ONG COGINTA pour accompagner l’Etat du Niger en particulier et les pays  du G5 Sahel en général dans leur lutte implacable contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, faciliter la libre circulation des biens et des personnes et contribuer au développement de ces pays.

Au cours de la rencontre, le Chef du projet COGINTA, le Général Herry Yannicka a présenté les activités réalisées dans le cadre de la mise en œuvre du projet dans ses zones d’intervention notamment dans les domaines des infrastructures, des équipements, de la formation et de la gouvernance. Des efforts énormes ont été consentis pour créer les conditions appropriées aux éléments du Service Central de Lutte Contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale organisée en vue de mener avec professionnalisme leur mission.

Les stagiaires ont présenté à l’assistance les connaissances acquises en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée à travers les techniques d’interpellation, la démonstration des arts martiaux visant à maitriser les personnes interpellées, etc.

Le Directeur général de la Police Nationale a dans son discours d’ouverture rappelé que c’est en décembre 2017 à Bamako que le comité Défense et de Sécurité a adopté le cadre conceptuel d’organisation et du fonctionnement d’une  composante Police au sein de la force Conjointe du G5 Sahel. Il s’agit de permettre à travers les brigades prévôtales et les unités d’investigation spécialisées (UIS), une judiciarisation efficace des opérations militaires dans le respect des principes fondamentaux de l’Etat de droit, a-t-il indiqué. Le Commissaire Général de la Police Souley Boubacar a souligné que c’est dans ce cadre que l’ONG COGINTA conduit depuis novembre 2019 sur financement de l’Union Européenne un projet visant à renforcer les capacités opérationnelles du Service Central de Lutte Contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale organisée.

Ce projet s’articule principalement autour de quatre axes.Premièrement, il s’agit de faciliter l’installation des UIS au plus près des bataillons nigériens de la FCG5S déployés dans le fuseau Centre pour l’un et dans le fuseau Est à travers la construction d’infrastructures permettant aux agents de travailler dans des conditions fonctionnelles et sécurisées. Le 2ème axe consiste à renforcer les capacités opérationnelles des UIS à travers l’acquisition des équipements et matériels adéquats leur permettant d’accomplir efficacement leurs missions. Le 3ème axe vise à renforcer les capacités du personnel du SCLCT/CTO à travers des formations adaptées pour une judiciarisation efficace des opérations de la FCG5S et enfin le 4ème axe qui vise à améliorer les capacités de gouvernance des UIS pour un meilleur traitement des enquêtes relatives à la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale  organisée dans la zone  d’action de la FCG5S.

Pour sa part, la représentante de l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Niger, Mme Daria Fane a souligné que le Niger est l’un des pays le plus avancé sur la Composante Police.

Laouali Souleymane(onep)

28 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Médiateur de la République Me Ali Sirfi Maiga a présidé, hier matin dans les locaux de la Maison de la presse, la cérémonie d’ouverture de la réunion sur l’accès de l’information sur les femmes et l’accès des femmes à l’information. A cette occasion, Me Ali Sirfi Maiga a indiqué que dans les démocraties contemporaines, l’une des premières  dettes  des représentants du peuple, vis-à-vis de celui-ci, est  l’obligation quotidienne de compte-rendu.

Il a ajouté qu’il faut  que suivant des procédés librement et clairement définis, les citoyens soient pleinement et régulièrement informés de la manière dont ses délégués exécutent les mandats qui leur ont été confiés. «Il est évident que ce droit est escamoté chaque fois que l’information et les documents qui la portent  sont cachés, chaque fois que le secret d’Etat l’emporte sur le devoir de franchise, chaque fois que l’opacité est la règle et la transparence l’exception. Cependant, informer ne saurait s’arrêter à la simple mise à disposition des usagers des textes publics. Il faut en plus que  les intéressés soient à même de percer les mystères de l’écriture, qu’ils puissent comprendre la lettre et l’esprit de chaque acte, de chaque document.  Qu’ils puissent être encadrés non seulement, aux fins qu’ils maitrisent parfaitement les voies de recours mais aussi les mécanismes de plaintes que leur offrent les lois et règlements du pays » a souligné le Médiateur de la République.

«L’Etat a donc en charge une mission quotidienne de formation, d’instruction citoyenne et de vulgarisation des textes publics. C’est conscient de tout cela que le constituant nigérien a proclamé le droit à l’information à travers l’article 31 de la Constitution du 25 novembre 2010, dont le contenu a été précisé par l’ordonnance 2011-22 du 23 février 2011 portant charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs. L’article 28 de ce texte fait du Médiateur de la République l’organe de veille du respect de ce droit », a dit Me Ali Sirfi Maiga.

«Votre réunion d’aujourd’hui, qui a pour thème l’accès à l’information des femmes au Niger, vient à point nommé, en ce qu’elle coïncide avec la création au sein de mes services d’une direction de l’accès à l’information publique et aux documents administratifs, afin de donner une bonne visibilité à nos actions et de mieux canaliser les démarches des usagers » a-t-il dit.

Sur l’intérêt de cette réunion, Me Ali Sirfi a indiqué  qu’elle permettra d’abord, au regard des objectifs visés, de porter un regard critique sur le processus de mise en œuvre de l’ordonnance portant charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs, tout en proposant des solutions idoines pour l’accélération de son application, de manière à mieux organiser l’offensive pour un meilleur exercice de ce droit. «Elle est importante d’autre part en ce que, dans la perspective de la tenue d’un dialogue à l’échelle régionale sur l’accès des femmes à l’information, initié par l’Institut Panos  Afrique de l’Ouest (IPAO), elle se propose de faire aux autorités nationales en charge de la communication, des propositions pour inclure une composante genre dans l’ordonnance portant charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs, pour la constitution d’un front uni sur les intérêts communs relatifs à l’accès à l’information et aux droits des femmes,  ainsi que pour développer des pistes de collaboration de nature à garantir le plein accès des femmes à l’information », a conclu le Médiateur de la République.

Par Oumarou Moussa(onep)

09 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

Les membres de l’Internationale Socialiste des Femmes (ISF) de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sont en conclave de deux jours à Niamey. C’est le Palais des Congrès qui a servi de cadre pour le lancement des travaux de ladite réunion sous la présidence de M Mohamed Bazoum, Président du comité exécutif national du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme, PNDS Tarayya. La cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire général de l’Internationale Socialiste, le Chilien Luiz Ayala, de la présidente de l’Internationale Socialiste des Femmes, la marocaine Wafa Hajji, des nombreuses autres figures l’Internationale Socialiste venues de plusieurs pays ainsi que des responsables de l’Organisation des Femmes Tarayya (OFT), organisation membre de l’ISF et des militants du PNDS.

C’est dans une salle archicomble du Palais des Congrès qu’ont débuté les activités entrant dans le cadre de la réunion régionale Afrique de l’ISF portant sur le thème « la participation des femmes aux processus de prise de décision, quels enjeux pour un monde 50/50 ? ». Outre le thème central, les hôtes de Mme Ousseini Hadiza Yacouba, présidente de l’OFT et vice-présidente de l’Internationale socialiste des femmes de l’Afrique de l’Ouest et du centre auront à discuter également sur les thèmes relatifs à la femme et la gestion du foncier en Afrique ; à la paix et le développement durable ; au leadership féminin, à la gestion et règlements des conflits et à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.

Dans son intervention à cette occasion, le président du PNDS Tarayya a dit son appréciation positive de la tenue de cette rencontre à Niamey et du choix des thèmes qui en constitueront l’ossature, soulignant que ces sujets sont un leitmotiv affirmé dans les instances internationales. Se prononçant sur les différents thèmes, M Bazoum Mohamed a indiqué qu’ils ont fait l’objet de grandes décisions aussi bien au niveau des Nations Unies, de l’Union Africaine que d’autres organisations sous régionales et régionales ainsi que des organismes non gouvernementaux. Il a rappelé que la protection des femmes et filles, leur association dans le processus de règlement des conflits remonte au début des années 2000 au niveau des Nations Unies, matérialisant ainsi la volonté de la communauté internationale de donner aux femmes la place qui leur revient à l’occasion des conflits.

La Haute Autorité du WAQF au Niger a organisé, le lundi 15 mai 2023 à Niamey, une réunion technique de travail entre les responsables de l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire, le réseau inter-islamique sur le développement et la gestion des ressources en eau et le Ministère de l’agriculture. L’objectif de cette rencontre est l’élaboration d’un plan de gestion intégrée des ressources en Eau du Niger, pour accroitre l’accès à l’eau potable aux populations. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre s’est déroulée en présence des membres du Waqf ainsi que de plusieurs partenaires.

Dans ses propos liminaires à cette réunion, le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, M. Yahaya Garba a tenu à exprimer toute sa gratitude au nom des plus hautes autorités du pays, à l’organisation islamique pour la sécurité alimentaire, pour cette initiative au profit du Niger et de 10 autres pays du Sahel. Il a ensuite rappelé, l’importance de cette rencontre eu égard aux thématiques qui seront abordées tout au long des deux jours de travaux conformément au programme établi à cet effet. Ainsi, le plan intégré eau Niger se veut être un outil efficace qui doit permettre à notre pays d’étendre les zones de terres irriguées et de construire des systèmes agricoles et alimentaires intelligents face au climat  ; d’apporter une contribution importante pour atténuer les risques climatiques associés à la sécheresse, la désertification, les fortes pluies, l’inondation, les tempêtes de poussières et de sable, la pollution de l’air atmosphérique, les invasions massives de criquets pèlerins et de criquets migratoires, ainsi que d’autres anomalies métrologiques ; de réduire les impacts économiques du changement climatique et d’aider à stopper le réchauffement climatique.

Pour sa part, la directrice générale de la Haute Autorité du Waqf au Niger, Mme Bana Khadija Diallo s’est d’abord réjouie de la tenue de ce cadre d’échange avant d’évoquer l’objectif visé, qui est la fourniture de ressources durables en eau aux pays du Sahel et les aider à se doter de systèmes de production agricoles “climato-intelligents“ à travers des données et des statistiques qui seront fournies par l’agence spatiale “kazakh“ afin de «faire une détection détaillée des nappes d’eau phréatique et en surface à l’échelle du territoire national, mais aussi de prédire la trajectoire des criquets ravageurs, l’avancée du désert, les quantités d’eau distribuées et reçues au niveau de chaque champ. Il s’agit aussi selon Mme Bana Khadija Diallo d’aider à mieux orienter nos politiques agricoles et nos choix des semences les moins hydrovores, de détecter les mouvements des personnes et des motos dans les forêts les plus denses.

Quant au directeur général de l’organisation islamique pour la sécurité alimentaire, Pr. Yelan Baidaulet, il a réitéré l’engagement de son institution à accompagner le plan de gestion de ressources durables au Niger. La réunion de travail a été sanctionnée par la signature d’une lettre d’intention par les dirigeants et les représentants des institutions présentes.

Salima Hamadou Mounkaila(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

La revendication de l’attaque du domicile du Président de l’Assemble nationale par l’Etat islamique foisonne les réseaux sociaux depuis quelques heures. Selon un petit texte posté sur les réseaux sociaux, c’est l’Etat islamique qui aurait revendiqué l’attaque du domicile de Seini Oumarou causant mort d’homme. Mais, une certaine opinion s’interroge si cette attaque n’entre pas dans une logique de complot politique. Car, cette opinion se demande comment l’Etat islamique aurait pu échapper aux services de renseignements dont dispose le Niger et aux radars des bases militaires étrangères installées à Niamey. Cette piste de l’Etat islamique semble, donc, douteuse. Et si l’information s’avère, le pays est alors en grave danger.

Et pourquoi le domicile de Seini Oumarou ? Aurait-t-il commis un péché politique ? Gênerait-il quelqu’un du haut du perchoir de l’Assemblée nationale ? Aujourd’hui, ce sont des questions que beaucoup de nigériens se posent. Et seule une enquête sérieuse pourrait déterminer le motif de l’attaque de son domicile en mettant la main sur ces terroristes et leurs commanditaires. Du reste, pour une certaine opinion, l’attaque du domicile du président de l’Assemblée nationale pourrait s’apparenter à un complot politique.

AI

 

Brigi Rafini Macron EmmanuelLors du sommet du G5 Sahel au Mali, le jeune président français Emmanuel Macron a eu la maladresse de prononcer ces frustrantes paroles « quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d'y dépenser des milliards d'euros, vous ne stabiliserez rien ». Les réactions ont alors fusées de partout. Les citoyens africains ont très mal pris ces déclarations et chacun y est allé de son commentaire, de son indignation et de sa colère. Tous, sauf les dirigeants africains qui eux, ont peur de mécontenter le Patron Macron. Sur RFI, la réaction du Premier ministre Nigérien Brigi Rafini a été sollicitée par Radio France internationale. A l’occasion, gardant son légendaire langage diplomatique, le chef du gouvernement a assené des vérités au Président français.

Visiblement, il pensait très fort à votre pays, le Niger. Qu’en pensez-vous « Disons que c’est un domaine assez particulier pour nous. Nous préférons l’aborder dans le contexte qui est le nôtre. Parce que je pense qu’il est difficile que, de loin, on puisse savoir exactement comment les choses vont évoluer » déclare Brigi Rafini. En parlant de « domaine assez particulier », le Premier ministre Nigérien veut certainement dire à Emmanuel Macron qu’il s’est mêlé de quelque-chose dont les contours lui échappent absolument. En d’autres termes, il s’est permis de disserter sur un sujet que sa jeune expérience ne lui permet pas de bien comprendre. Et c’est « de loin » qu’il observe la situation. En conséquence, le Président Macron ne saurait trouver la solution à la place du gouvernement Nigérien qui le vit. La suite est édifiante. A peine le Primo cache sa colère : « je pense que nous avons une perception différente, peut-être, de ce point de vue. C’est vrai que nous avons un travail important d’information et de sensibilisation - que nous sommes en train de mener -, mais de là à le qualifier de « problème civilisationnel », je pense que c’est un peu trop fort quand même » note Brigi Rafini. ‘’Un peu trop fort’’, une manière polie de dire au Président Macron qui a été discourtois, peu diplomatique et, par-dessus tout, insultant.

Tanout Zinder RouteSi le tronçon Zinder-Guidimouni sur la RN1 vers Diffa est réceptionné depuis 2015, après sa réhabilitation, celui de Zinder- Magaria frontière du Nigeria est encore en chantier. Depuis le premier coup de pioche donné par le Président de la république Issoufou Mahamadou le 15 octobre 2014, les travaux de réhabilitations trainent encore. Ils sont exécutés par deux entreprises : EGVTT et le groupement d’entreprise (SOMETI-SONATRAP). Pourtant, selon le Directeur régional de l’environnement de Zinder, Mr. Siradji Ibra, les travaux avancent normalement. Le lot 2 sera réceptionné très bientôt. Le lot 1 est aussi dans le délai. Le premier lot concerne un tronçon de 72 km (Zinder-Bandé) et le second de 40,7km (Bandé frontière Nigeria). Sur les 110,02km, il reste 6 km pour le revêtement.

Le troisième chantier routier dans la région de Zinder concerne le tronçon Zinder-Tanout (la RN11 nord, longue de 150 km). Le Directeur régional de l’équipement, Siradji Ibra, annonce pour la semaine du 17 avril 2017 la tenue à Zinder d’un atelier de validation d’actualisation des études. Puis il y aura le lancement du marché et le démarrage des travaux de réhabilitation en deux lots :

Tahoua Artlit CauchemarLe cauchemar des nombreuses personnes d’Agadez est aujourd’hui cette route appelée dans le temps la Route de l’Uranium. Construite, il y a plus de 37 ans, la Route Tahoua-Arlit (RTA) est aujourd’hui dégradée. Des nombreux usagers n’ont plus envie de voyager sur cet axe surnommé à Agadez, « Route Tikrakit Arkanay » (RTA) (‘’route de la honte et du calvaire’’). Les populations de la Région d’Agadez pensent qu’ils ne méritent pas  tout ce calvaire et dénoncent le silence complice de certains leaders de la Région pourtant bien placés pour défendre les droits des citoyens.
Une route oubliée
Ce dernier temps l’état de la route Tahoua-Arlit est sur toutes les lèvres à Agadez. BAHI, un voyageur venant d’Arlit, confie au journal « La Nation » : ‘’La route Tahoua-Arlit est vraiment oubliée par le régime de la 7ème République, nous avons appris que le président de la République en personne a lancé les travaux, mais depuis rien n’est fait’’. Et, il poursuit : ‘’ Sur la  route, nous avons croisé des gros camions qui transportent notre richesse. C’est notre uranium. Et dire qu’il n’y a pas de route de là où partent ces tonnes d’uranium. C’est injuste’’. Cet autre habitant d’Agadez Mohamed ALI nous confie : ‘’ Je trouve anormal que nos autres frères de la société civile au niveau national ne s’intéressent pas à ce calvaire. Ils dénoncent tout sauf cet oubli de l’état de la route Tahoua-Arlit. Ils font semblant d’ignorer même ce calvaire. Irrité, Mohamed ALI charge : ‘’ La route Tahoua-Arlit est aujourd’hui la honte de tous ces grands boubous, tous ces politiciens, nos élus à l’assemblée qui n’ont jamais lever le doigt pour parler de cette route qui a tout donné au Niger grâce aux richesses qui ont transité par elle’’.  

Or ou pas or dans le village de Tanda-Boundou, dans la Commune rurale de Liboré ? C’est la question que se posent aujourd’hui des centaines, voire des milliers d’aventuriers qui font le déplacement sur ce site qui, aux dires de ces orpailleurs amateurs, contiendrait des gisements du précieux métal jaune. Le village de Tanda-Boundou est situé non loin de la route de Saga, à quelque dix (10) kilomètres de l’Hôtel de Ville de Niamey. Pour y aller, arrivé au niveau du village de Garin Malam qui est situé sur la route asphaltée de Saga, on prend une tangente perpendiculaire sur une piste à gauche. Tout droit, à environ six-cent (600) mètres du goudron, sur un tracé de voie jonchée de déchets, on aperçoit ça et là des attroupements de personnes dans un rayon d’environ un hectare. C’est Tanda-Boundou. Sur place, on rencontre des personnes de tout âge, des femmes et des hommes, des jeunes et des vieillards. Tous affirment être venus prendre leur part de ce ‘’Far West’’ dans un décor, comme on en voit dans les films de Western.

Sous les arbres, les femmes ont aménagés des cantines de fortune où elles vendent principalement des breuvages, des sandwichs, et des repas locaux. Elles affirment avoir doublé, voire triplé les prix de leurs articles au moment où l’engouement sur le site de Tanda-Boundou était à son comble. Ainsi, un sachet d’eau communément appelé ‘’Pear Water’’ se vendait, aux premières heures de l’affluence, à 100 Francs CFA au lieu des 25 Francs habituels ; un quart de pain était à 150 Francs au lieu de soixante 75 Francs CFA. Cependant, lors de notre passage, les prix sont revenus à la normale.

Or Ruee Meto ZinderLe village de Méto, sis à environ 10km au sudouest de Zinder, est devenu le weekend dernier un centre d’attraction pour les populations de la région de Zinder qui ont investi les deux collines situées à l’entrée du village. Raison de cette affluence, les collines seraient bourrées d’or.

Les habitants des six villages entourant la localité de Méto ont également investi le site de la chaine montagneuse appelée ‘’Douci Kalla’’, pour des fouiller le sol à la cherche d’hypothétiques morceaux du métal précieux.

Informé des faits, le Directeur Régional des Mines de Zinder, M. Maïdobo Kané, s’est rendu sur le site où il a mobilisé son équipe pour procéder à des vérifications techniques. Après deux jours de recherches ardues, l’équipe de la Direction Régionale des Mines n’a pu trouver la moindre pépite d’or sur les lieux. ‘’Aucun indice de présence d’or n’a été relevé sur un échantillon de roche ou de sédiment. Tous les échantillons présentés sur le site ne constituent pas de valeur d’or, mais plutôt des scories et d’autres minéraux sans valeur’’, a affirmé M. Maïdobo Kané. De même, les détenteurs de détecteurs des métaux qui sont sur ce mystérieux site affirment n’avoir encore rien trouvé comme indice d’or.

Rupture au CNDP :  Par Dr Farmo Moumouni Samedi 3 novembre 2018, l’opposition nigérienne annonce la suspension de sa participation au dialogue portant sur la révision du code électoral, elle quitte le CNDP. D’aucuns parlent précipitamment d’impasse. La situation n’est pas encore sans issue. Le temps long plutôt que court est un allié. La volonté éclairée peut rouvrir le chemin de la Primature. L’échec n’est pas avéré. Le dialogue n’a pas dit son dernier mot, la négociation non plus.
Le Conseil National de Dialogue Politique est un espace de négociation, on y vient pour négocier. Mais a-t-on véritablement négocié au CNDP? A-t-on vraiment observé ces quelques règles essentielles de la négociation?
La première est qu’il ne sert à rien d’ouvrir des négociations quand on envisage de camper sur ses positions.
La seconde est qu’en s’engageant dans une négociation, on se prépare à perdre une chose pour en gagner une autre, on s’oblige à faire des concessions.
La troisième exige qu’en venant aux négociations, on dissocie le problème à traiter des parties impliquées : les individus et les partis politiques.
La quatrième consiste à placer les intérêts des parties au-dessus des positions figées. Mais les négociations sont ici politiques, et en ce domaine, l’intérêt général prime l’intérêt des parties.
Il faut enfin en se rendant aux négociations avoir déjà présent à l’esprit les conséquences que pourraient entraîner leur échec. Avec cela, on ne badine pas, puisque c’est devenir d’un peuple qui est en jeu.
L’échec survient lorsqu’on n’accorde pas à ces règles une place prépondérante. On ouvre alors la porte à une tierce partie : le médiateur, qui reprend le problème là où notre incapacité l’a laissé.
Nous n’en sommes pas encore là, il n’y a pas échec, mais suspension. Nous sommes capables de responsabilité. Nous pouvons et devons régler nos problèmes sans recourir aux bons offices d’un médiateur.

L’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger, SE Mukhild Zaid Alharbi a offert, le vendredi 24 mars 2023 à Niamey, une rupture collective de jeûne ou Iftar. Plusieurs personnalités dont le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopérations, M. Hassoumi Massoudou, des membres du gouvernement ainsi que des ambassadeurs accrédités au Niger et d’autres officiels étaient présents à cette rupture collective de jeûne. Quelques instants après la rupture du jeûne, l’ambassadeur du Royaume de l’Arabie Saoudite au Niger, SE Mukhild Zaid Alharbi et l’ensemble de ses invités ont accompli la prière de Magrib à l’issue de laquelle une Fatiha a été dite pour que règnent la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Niger.

Abdoussalam Kabirou Mouha(onep)

 Source : http://www.lesahel.org

 

Divorcées très jeunes Saadi Idi et Fatsouma Ali, sont deux jeunes femmes de la commune rurale de Doguérawa située à environ 445 km à l’est de Niamey sur la RN1 (département de Malbaza dans la région de Tahoua). Leur expérience et leur courage peuvent servir de leçon à la fois pour les filles qui sont parfois tentées par le mariage et pour les parents qui donnent leurs filles en mariage très jeunes. Toutes deux sont élèves au Centre de formation aux métiers (CFM) de leur localité. Elles racontent leurs expériences.

D’un tempérament très calme et un peu réservée, Saadi Idi est aujourd’hui âgée de 16 ans. Elle a été mariée à l’âge de 15 ans. Son ancien mari était un jeune "exodant" comme bon nombre des jeunes de cette zone du Niger. « J’ai été renvoyée du collège en classe de 6ème et on m’a mariée. En fait, je ne voulais pas aller à l’école et c’est pourquoi j’ai été mariée. Au début j’aimais mon mari, mais après ça n’allait plus entre nous parce qu’après le mariage j’exprimais le désir de reprendre les études. Mais lui ne veut pas que j’étudie que ça soit l’enseignement moderne ou même l’école coranique », dit-elle. Le mariage n’a duré alors qu’un an et le jeune couple s’est séparé sans enfant.

Cette expérience à laissé un goût amer chez la jeune fille. « Ce n’est pas bon d’abandonner l’école pour se marier, parce qu’on le regrette après. Je suis en train de le regretter aujourd’hui», confie-t-elle. Et c’est pourquoi, aussi dès que le Centre de Formation aux Métiers (CFM) de la commune a ouvert ses portes, Saadi Idi est venue s’inscrire. « Je me suis inscrite dans ce centre pour apprendre un métier. J’apprends notamment la couture et le tricotage. Comme ça même si je me remarie, je sais que j’ai un métier qui me permettra de gagner ma vie », dit Saadi Idi, très confiante.

La jeune femme interpelle aussi les parents. « Je prie aussi les parents de laisser leurs filles étudier avant de les marier, parce que l’éducation est très utile », conseille Saadi Idi, qui souhaitait devenir enseignante si elle avait pu poursuivre ses études.

Sahel : Va-t-on vers une recomposition des systèmes de gouvernance politique ?Les atermoiements de la communauté internationale s’ajoutent aux tâtonnements des dirigeants du Sahel pour faire courir un grand risque de dislocation à certains Etats visiblement dépassés par l’ampleur que prend la situation sécuritaire dans la sous-région. Le déphasage manifeste des stratégies sécuritaires eu égard aux problèmes de fond, mine l’architecture même de certains Etats notamment le Mali et le Niger, et constitue un signal alarmant de leur incapacité à se réformer et à tirer les enseignements des échecs du passé. Les quelques voix africaines qui appellent à la réflexion et à une introspection demeurent inaudibles. Les classes intellectuelles de ces pays ont perdu toute leur capacité à débattre. Toute volonté de repenser les schémas de gouvernance y est encore perçue comme un acte antipatriotique.

En effet, la dégradation générale du climat sécuritaire au Sahel est en passe d’entrainer certains pays dans une impasse politique dommageable aux processus démocratiques en cours depuis le début des années 90. Lors du dernier Forum pour la paix à Paris (12 et 13 Novembre 2019), certains dirigeants s’étaient plaints de l’insuffisance de la solidarité internationale avec le Sahel et de leur difficulté à être entendus par la Communauté internationale quand ils réclament des moyens leur permettant de faire face à la situation sécuritaire dans la sous-région. Or, les dispositifs sécuritaires de ces pays souffrent avant tout d’une crise de confiance avec certaines composantes de leurs populations. La décomposition des Etats actuels aboutirait de facto à une réappropriation des territoires par les communautés qui commencent déjà à s’organiser pour assurer leur propre sécurité et à rechercher les moyens de leur développement. Une redéfinition des schémas de gouvernance s’avère en conséquence incontournable afin d’éviter l’enlisement durable dans un cycle de violence et d’instabilité.

Trafiquants-Sahel-Niger.jpgC'est le célèbre narcotrafiquant qui a été extradé le jeudi 19 janvier dernier vers les Etats-Unis qui le considère Comme le « trafiquant le plus dangereux du Monde ».
Ce dernier semble avoir fait des émules au Sahel en la personne de Cherif Ould Tahar, un baron de la cocaïne intouchable au Mali voisin, mais également dans toute la sous région sahélienne. A lui seul Cherif Ould Tahar est un Etat dans des Etats, preuve qu’il peut se permettre d’enlever en toute impunité des citoyens sans que cela n’émeuve les dirigeants sahéliens. Les rapts des citoyens opérés dans la zone d’Agadez, ajoutée à la récente affaire de la drogue impliquant un député nigérien dont la levée de l’immunité semble être le cadet de soucis des princes au pouvoir, suivi du kidnapping de l’humanitaire américain Jeffery Woodke, le vendredi 14 octobre 2016 démontre que l’homme est puissant. Alors qui protège le « El Chapo » du sahel ? Retour sur une affaire rocambolesque de drogue avec comme chef d’œuvre Cherif Ould Tahar.

Trafiquants Sahel NigerJoaquin Guzman Loera, alias « El Chapo dit (« le trapu »), vous connaissez ?
C'est le célèbre narcotrafiquant qui a été extradé le jeudi 19 janvier dernier vers les Etats-Unis qui le considère Comme le « trafiquant le plus dangereux du Monde ».
Ce dernier semble avoir fait des émules au Sahel en la personne de Cherif Ould Tahar, un baron de la cocaïne intouchable au Mali voisin, mais également dans toute la sous région sahélienne. A lui seul Cherif Ould Tahar est un Etat dans des Etats, preuve qu’il peut se permettre d’enlever en toute impunité des citoyens sans que cela n’émeuve les dirigeants sahéliens. Les rapts des citoyens opérés dans la zone d’Agadez, ajoutée à la récente affaire de la drogue impliquant un député nigérien dont la levée de l’immunité semble être le cadet de soucis des princes au pouvoir, suivi du kidnapping de l’humanitaire américain Jeffery Woodke, le vendredi 14 octobre 2016 démontre que l’homme est puissant. Alors qui protège le « El Chapo » du sahel ? Retour sur une affaire rocambolesque de drogue avec comme chef d’œuvre Cherif Ould Tahar.

Selon des sources dignes de foi, les trafiquants de drogue impliqués dans l’affaire du dépôt de 17 tonnes de résines de cannabis saisies à Kalley Plateau, le mardi 2 mars 2021, ont été inculpés, jeudi dernier, et déférés à la prison de haute sécurité de Koutoukalé, à une trentaine de kilomètres de Niamey. Leurs avocats, au nombre de sept, selon notre source, n’ont pu leur obtenir la liberté provisoire. C’est un vaste réseau de trafic de drogue en direction de l’Europe, vie Agadez et la Libye, qui a été démantelé après quatre mois de filature. Pour le moment, on n’en sait pas grand-chose sur leurs réseaux de complicité et leurs commanditaires nationaux. Quoi qu’il en soit, une telle quantité de drogue ne peut être introduite à Niamey et stockée sans de grandes complicités dans les rouages de l’Etat.
Doudou Amadou

Saisie de 2,5 tonnes de résine de cannabis d’une valeur de plus de 3 milliards de FCFA à NiameyLa police nigérienne a annoncé avoir opéré vendredi 15 juin à Niamey  une saisie de 2,5 tonnes de résine de cannabis dont la valeur marchande est estimée à plus de 3 milliards de franc CFA, soit un peu plus de 4,750 millions Euros.
Douze personnes des nationalités nigériennes et étrangères ont été interpellées dans le cadre de ce  vaste réseau international de trafic  qui opère dans la sous-région avec comme pays de transit le Niger en direction du Maghreb et l’Europe, précise la police.
Au total, 12.180 plaquettes de résine , soit deux ( 2 ) tonnes et demi de cette substance  ont été saisies entreposées sur un site de plus de 3000 m2, situé dans un quartier périphérique de Niamey servant de garage, mis sous surveillance par l'Office Central de Répression du Trafic Illicite des stupéfiants ( OCRTIS ), explique la police.
Après plus de huit (8) semaines de surveillance, dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 juin 2018, des narcotrafiquants ont attaqué les agents de l'ORCTIS sur le site surveillé. Il s'en est suivi une réplique des agents de l'OCRTIS appuyés par les éléments du Groupe d'Intervention de la Police Nationale. Certains des assaillants ont pris la fuite et deux (2) mis aux arrêts, annonce-t-on de même source  sans préciser s’il y a eu des blessés.

Trafiquants Drogues Niger arretesPhotos des douze dealers arrêtésL’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS), est assurément à l’avant-garde du combat contre le trafic de drogue au Niger. Une fois encore, cet office vient d’asséner la preuve par quatre que les autorités du Niger ont eu raison de l’avoir porté, il ya trois ans de cela, sur les fonts baptismaux. Malgré le tintamarre, et les fake news qui pullulent sur la question dans les réseaux sociaux, et les colonnes d’une certaine presse à sensation, l’exploit réalisé par l’OCRTIS est digne d’éloges : 12.180 plaquettes de résine de cannabis d'un poids total de 2,5 tonnes, et d’une valeur de près de 3 milliards FCFA, saisies dans la nuit du 13 au 14 juin 2018, après plusieurs mois de filature des « dealers ». Le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, M. Bazoum Mohamed, s’est rendu sur les lieux pour encourager ses hommes et les inciter à plus d’abnégation. ‘‘L’existence des organisations armées dans cette région du Sahel, et qui entretiennent des armées importantes, n’est possible précisément que, parce qu’il y a cet argent du trafic de la drogue. Preuve donc que c’est le trafic de drogue qui entretient le terrorisme’’ a dit en substance le ministre d’Etat, qui a ajouté que les enquêtes continuent pour débusquer les narcotrafiquants. Déjà, une douzaine d’entre eux appréhendés par l’OCRTIS sont sous les verrous à la Prison de Haute Sécurité de Koutoukalé. Si nos Etats veulent réellement affaiblir les mouvements terroristes qui endeuillent quotidiennement les pays du Sahel, ils doivent investir sans compter dans la lutte contre le trafic de drogue. Après cette saisie, et sur instruction du Tribunal de Grandes Instances Hors Classe (TGH/HC) de Niamey, une opération d’incinération de la drogue a été organisée le 22 juin dernier.

Depuis juin la saison des pluies s’est installée au Niger. Cette période, bien qu’étant une bénédiction, puisqu’elle redonne espoir notamment pour les producteurs, s’accompagne aussi de la recrudescence de certaines pathologies. Les populations sont sous la menace de diverses maladies comme le paludisme, le choléra, la dysenterie, la grippe pour ne citer que celles-là. Les plus vulnérables restent les enfants, qui innocemment jouent souvent dans les eaux souillées ignorant les problèmes de santé causés par les infections de toutes sortes.

Force est de constater que pendant cette période, de nombreuses personnes sont tentées de boire l’eau de pluie ou de l’utiliser dans le ménage notamment pour faire la vaisselle ou laver les aliments etc. Cela augmente les risques de contracter ces maladies hydriques qui sont souvent néfastes. Aussi, après les pluies abondantes, les rues se remplissent d’eau, dans certains quartiers de la ville. Ces eaux sont utilisées par les enfants soit pour s’y baigner ou y jouer. Et souvent on se demande où sont les parents et pourquoi autant de négligence ? Paradoxalement, c’est cette même population qui jette des ordures dans les eaux. Les déchets qui se retrouvent dans les eaux contiennent plusieurs objets dangereux y compris des morceaux de verres qui peuvent provoquer des coupures menant aux infections. En fait, les populations se soucient plus du paludisme que de ces autres pathologies. Pourtant, ces maladies sont tout aussi dangereuses que le paludisme.

D’après Dr Sani Hassane, Médecin Chef à la Policlinique Magori, ces maladies peuvent être la dysenterie, le choléra, le tétanos. « Le choléra est une toxi-infection entérique épidémique contagieuse due à la bactérie vibrio-cholera. Elle est caractérisée par des diarrhées graves et abondantes menant à une sévère déshydratation. elle peut causer la mort en l’absence de traitement. La contamination est d’origine fécale ; par l’eau de boisson ou des aliments souillées» explique le médecin. A titre d’illustration, en 2018, il a été enregistré, selon l’UNICEF, 2752 cas dont 2714 (98%) cas pour la seule région de Maradi et 20 cas pour la région de Zinder et plusieurs cas ont causé la mort.

S’agissant du tétanos, elle est une infection bactérienne causée par la bactérie clostridium tétanie. Il peut provoquer des paralysies musculaires. C’est également une maladie néfaste qui se soigne difficilement malgré l’existence d’un vaccin préventif.

Le Directeur de la Météorologie Nationale, M. Katchiella Lawan Gaptia, annonçait, lors d’un point de presse qu’il a animé, le mardi 17 mai dernier, qu’au cours de la période de juillet-août-septembre 2022, il est prévu une saison de pluie humide ou excédentaire à tendance normale sur la bande agropastorale du pays avec des quantités de pluies globalement supérieures aux cumuls moyens de la période 1991-2020. Quant à la fin de la saison, elle est prévue du 28 septembre au 04 octobre 2022. Ce qui donne aux pouvoirs publics, selon lui, un peu de temps pour prendre des dispositions idoines en vue de prévenir tout risque d’inondations à travers le pays. Le 11 août 2022, après des pluies diluviennes qui sont tombés dans plusieurs localités de notre pays, ayant occasionné des pertes en vies humaines et des inondations. Contactées par l’ONEP, M. Katchiella Lawan Gaptia, dit ne pas être surpris par cet état de fait, tout en rappelant qu’au cours de cette année 2022, la pluviométrie sera excédentaires à tendance moyenne, avec une grande probabilité d’avoir d’énormes inondations, ainsi que ceux de gros dégâts qui sont prévisibles. « Actuellement, nous sommes en pleine saison de pluies, en ce mois d’août et jusqu’en septembre 2022, nous attendons encore d’autre évènements pluvieux importants, avec probablement d’autres inondations et autres dégâts et cela surtout sur la bande sud du pays, où d’importants écoulements des eaux sont prévus. Selon lui, à la date de 10 août déjà, plus de 20 décès ont été enregistré au Niger dus essentiellement aux effondrements des maisons et aux noyades, suite aux inondations. «Il faut donc des mesures urgentes et conséquentes dont entre autres : suivre de près les seuils d’alerte dans les différents sites à haut risque, le renforcement de la communication des prévisions saisonnières et la

sensibilisation des communautés vulnérables, la prévention de l’occupation anarchique des zones inondables, en particulier dans les zones urbaines, le curage des caniveaux d’assainissement, l’entretien et le rehaussement des digues, l’entretien des habitations, notamment en banco pour éviter leur effondrement sur les personnes », a précisé le Directeur de la Météorologie Nationale. Il a ajouté que, les périodes des pluies sont aussi des moments propices pour le développement de certaines malades dont le choléra, la malaria, la bilharziose, la diarrhée, etc…, ‘‘d’où la prise de mesures pour les prévenir’’. Selon lui, les grandes villes du Niger sont les premières victimes des inondations. « Il faut par conséquent prendre des mesures drastiques en vue de prévenir tout risque. Il faut, dans l’urgence, poursuivre la vaccination des populations et des animaux et encourager l’utilisation des moustiquaires imprégnées, mais aussi et surtout placer des antipaludéens à la disposition des centres de santé ». Il a ajouté que la protection civile s’est mobilisée pour prévenir toute éventualité, déjà en envoyant des messages d’alerte et des conseillers aux populations, cependant, tous le acteurs et à tous les niveaux, se mobilisent pour sensibiliser, informer et se tenir prêts pour parer à toutes éventualités surtout dans les zones à risques, afin d’amoindrir ou même d’éviter des pertes en vies humaines, animales et matérielles, qu’on enregistre. « En tout état de cause, la vigilance doit être de mise car d’importants évènements pluviaux sont encore attendus dans les jours à venir. Au niveau de la Direction de la Météorologie Nationale, après les différentes annonces de prévisions, que nous livrons, nous travaillons avec la Direction Générale de la Protection Civile pour la mise en place d’un système d’alerte précoce, tout cela pour minimiser les impacts dus à ces inondations », alerte Katchiella Lawan Gaptia. Selon  la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC), à la date du 15 Août 2022, le bilan humain est de 32 morts, 44 blessés et 66.781 sinistrés. La même source indique que les intempéries ont tué, à cette même date, 608 têtes de bétail et détruit 13,7 tonnes de vivres. Rappelons qu’au Niger, en 2021, les inondations ont fait plus de 60 morts et d’importantes pertes d’animaux et de dégâts matériels.

Par Mahamadou Diallo(onep)

 

Sale temps pour Boko Haram dans le lit du Lac Tchad : Les FAN lancent l’assaut et neutralisent 75 terroristesimage d'illustration Il règne encore un sale temps dans le lit du Lac Tchad pour les terroristes de Boko Haram. Ainsi, après la récente expédition punitive de l’Opération ‘’Colère de Boma’’ menée par l’armée tchadienne contre Abubacar Shekau et ses hommes, faisant plus d’un millier de morts dans les rangs de ces derniers, c’est au tour des Forces Armées Nigériennes de sévir, lundi 11 mai 2020, en abattant d’une main lourde sur les ‘’illuminés’’ de la secte terroriste, tuant en une seule journée 75 d’entre eux.

Comme ce fut le cas, lors du déclenchement de l’opération ‘’Colère de Boma’’, cette brusque escalade menée par les Forces Armées Nigériennes à l’encontre des Boko Haram est la réponse du berger à la bergère donnée par nos braves soldats, sous le commandement du Chef d’etat-major des Armées (CEMA), le Général de Division Salifou Modi, à la suite des attaques répétées de Boko Haram sur les positions de nos FDS, dans la région de Diffa.

Comme le précise un communiqué rendu public le 12 mai 2020 par le Ministère de la Défense Nationale, il s’agit notamment des récentes attaques du poste frontalier Niger-Nigeria de Diffa le dimanche 3 et le samedi 9 mai 2020, les forces armées nigériennes ont engagé plusieurs opérations offensives et de ratissage dans le lit du Lac Tchad.

«Après avoir repoussé la seconde attaque le samedi 9 mai 2020, les éléments des Forces Armées Nigériennes du Secteur 4 de la Force Multinationale Mixte (FMM) ont engagé une reconnaissance offensive le long des berges de la Komadougou. Au cours de cette reconnaissance, le lundi 11 mai 2020, aux environs de 15 heures, les éléments engagés ont eu un accrochage avec des combattants terroristes de Boko Haram à Liwur, localité située à 74 km au Sud de Diffa. Bénéficiant de l’appui de l’aviation nigérienne, le Bataillon Spécial d’Intervention a réussi à neutraliser tout le groupe terroriste », explique le communiqué du Ministère de la Défense Nationale.

La même source précise qu’à l’issue des combats, il a été enregistré deux (2) blessés du côté de l’armée nigérienne. Quant à l’ennemi, il a écopé d’un lourd bilan, avec 25 terroristes tués sur place, 4 motos, un véhicule, divers types d’armement, des minutions et autres matériels à usage militaire récupérés par nos soldats. Au cours des affrontements les éléments des Forces Armées Nigériennes ont également détruit 2 motos et une bombe artisanale appartenant à l’ennemi.

La Première Dame,  Mme Bazoum Hadiza, a effectué une visite, hier, après-midi, au Palais du 29 juillet de Niamey, où se tient depuis le 26 Novembre 2021, le Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM). L’objectif de cette visite de la Première Dame, est d’encourager les braves femmes nigériennes pour leur créativité et leur engagement à promouvoir l’entreprenariat féminin. Dans ce déplacement, la Première Dame est accompagnée de la Ministre de la Promotion de la Femme, de la Directrice Générale de l’Agence SAFEM et de plusieurs personnalités. 

A son arrivée, elle a été accueillie par la Directrice Générale de l’Agence SAFEM, Mme Amadou Mairama Ya, puis saluée par les officielles à la tête desquelles la ministre de la Promotion de la Femme Mme Allahoury Aminata Zourkaleini. Elle a par la suite salué les membres du comité d’organisation et ceux des différentes commissions. Après un bref échange avec les organisateurs au Salon d’honneur du Palais du 29 juillet, la Première Dame et la délégation qui l’accompagne ont visité les exposantes installées dans les différents stands. Pendant plus d’une heure d’horloge, la délégation a parcouru les différentes installations où elle a vivement encouragé les femmes exposantes, et apprécié la qualité des différents produits.

Après la visite des stands de toutes les régions du Niger, la Première Dame a aussi visité les stands des pays invités, l’Algérie, la Mauritanie, le Sénégal et bien d’autres. Tout au long de cette visite et à tous les niveaux de ses passages, la première Dame est chaleureusement ovationnée par les artisanes et productrices, ainsi que par les visiteurs. A la fin de sa visite et avant de quitter le lieu, Mme Bazoum Hadiza, s’est adressée à la presse publique qui était présente à cette visite, pour dire de vive voix son appréciation de l’évènement et encourager les équipes participantes et organisatrices. Elle a aussi remercié les pays amis qui ont accepté l’invitation à cette 12ème édition du SAFEM. La première Dame a invité la population de Niamey, à se mobiliser pour venir visiter et encourager ces femmes, en achetant des articles et des produits de qualité. Elle a souhaité bonne chance à toutes les exposantes. 

Par Ali Maman(onep)

03 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Il y a quelques jours, les autorités de la Ville de Niamey ont lancé le programme de salubrité dans la communauté urbaine de Niamey. A travers ce programme, des vastes campagnes de salubrité seront organisées le premier dimanche de chaque mois. Certaines structures se sont déjà appropriées de ce programme. C’est le cas de l’Association des sages femmes du Niger qui, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la Sage Femme a organisé une campagne de salubrité au niveau du district 2 de la communauté urbaine de Niamey, plus précisément à la maternité Boukoki.

A cette occasion, la présidente de ladite association a invité les agents de santé et au-delà toute la population à accompagner les efforts de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey. « Notre action entre dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la Sage femme qui est célébrée le 5 mai de chaque année. L’édition 2019 a pour nous un cachet particulier parce qu’elle coïncide avec le lancement des journées de salubrité initiées le premier dimanche de chaque mois décrété par la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey. Ceci est très important pour nous. Pour nous il est important de rendre l’environnement salubre», a déclaré Mme Gaoh Zaharatou.

C’est pourquoi, la présidente de l’Association des Sages femmes appelle toutes les sages femmes et au-delà toute la population à répondre à l’appel des autorités de la Délégation spéciale pour rendre la Ville de Niamey propre et coquette. «Avant tout, Niamey c’est notre capitale ; c’est la vitrine du Niger. Elle doit être une ville coquette qui doit refléter l’image du Niger surtout que notre pays va accueillir une rencontre internationale à savoir le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine. J’en appelle aussi les agents de santé à faire la même chose. Au lieu que ça soit tous les mois, j’invite les agents de santé à faire, en collaboration avec les populations, des actions de salubrité, chaque semaine si possible. La santé commence par la salubrité, par un environnement sain et je pense que c’est à l’agent de santé de donner l’exemple», a ajouté Mme Gaoh Zaharatou.

Siradji Sanda(onep)

23 mai 2019 
Source : http://lesahel.org/

Salubrité au Musée national Boubou Hama de Niamey en prélude du sommet de l’UA : La Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou aux côtés des femmes FDSA deux semaines de la tenue du sommet de l’Union Africaine (UA Niger-2019) qu’abritera Niamey, les couches socioprofessionnelles s’activent, de plus en plus, aux côtés de l’agence en charge de l’organisation de l’événement et la Communauté urbaine pour assurer le meilleur accueil aux hôtes. Ainsi, dans le cadre des actions citoyennes, les femmes éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont choisi, elles, d’assainir le Musée national Boubou Hama. Pour soutenir ces femmes fortement mobilisées, la Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou a empoigné balai et râteau, prenant ainsi activement part à l’opération de salubrité organisé hier dimanche 23 juin. C’était en compagnie de la ministre de la Promotion de la femme ; celui de la Renaissance culturelle ; du Directeur de l’Agence UA Niger-2019 ; du gouverneur de la région de Niamey et du président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey.

Durant environ une heure d’horloge, la Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou et la délégation qui l’accompagne ont sillonné le musée, pavillon après pavillon, où étaient déployés à plusieurs niveaux des groupes des femmes gendarmes, gardes nationales, douanières et policières, dans l’ambiance des chants de l’artiste militaire Maman Sani. Munie de son balai, Dr Lalla Malika Issoufou, s’est prêtée à la tâche avant de saluer et encourager l’action salutaire de ces braves citoyennes. «Je suis venue soutenir les femmes des FDS, fortement mobilisées pour assainir notre cher patrimoine, qu’est le musée national, en prélude au sommet de l’Union Africaine (UA) Niger 2019. Avec plus de 4000 visiteurs que va accueillir notre capitale, très bientôt, nous devons les recevoir dans une belle ville coquette. Et je suis très fière de ce que je vois aujourd’hui», a témoigné la première Dame, également présidente de la Fondation Tattali Iyali.

La Première Dame s’est référée aux enseignements religieux pour inviter, aussi, l’ensemble des populations à cultiver davantage l’esprit de la propreté qui représente 50% de notre foi. «Même au-delà de ce sommet, il faut que Niamey soit belle et coquette », a-t-elle insisté. Dr. Lalla Malika Issoufou a annoncé qu’en marge de ce sommet de l’Union Africaine, elle fera découvrir le Musée national aux Premières Dames du continent. « On ne peut visiter notre pays sans s’intéresser à cette vitrine de notre histoire et de nos cultures. En l’assainissant nous serons fiers de le faire découvrir à nos hôtes, de faire ressortir au mieux nos merveilleuses traditions dans la dignité », a soutenu Mme Elback Tari Bako, ministre en charge de la Promotion de la femme.

La Société Nigérienne de Néphrologie a organisé un symposium, hier matin, à Niamey. Placé sous le haut parrainage du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd. Mamoudou Djibo, ce symposium qui a pour thème «la prise en charge des maladies rénales en Afrique : difficultés et perspectives» a regroupé des enseignants chercheurs et universitaires venus de la sous-région. Il s’agit pour eux, de discuter des thématiques relatives à la maladie rénale, la dialyse, la transplantation rénale, les stratégies de PEC en 2021 et la présentation des résultats du 1er registre de biopsie rénale du Niger.

Ce symposium a regroupé des universitaires venus entre autres du Sénégal, de la Cote d’Ivoire, de la Guinée et du Nigeria. Pour la présidente de la Société Nigérienne de Néphrologie (SONINEPH), Dr Zeinabou Moussa Tondi Maiga, ce symposium est une occasion pour faire connaitre cette jeune société savante et de maintenir un contact régulier et continu sur la voie du développement de la néphrologie tant méconnue en Afrique subsaharienne et particulièrement au Niger. Dr Zeinabou a par ailleurs rappelé que,  jusqu’en 2010 le Niger ne disposait que d’un seul néphrologue. A ce jour, on en dénombre 14 néphrologues. «Sur les 8 régions que comptent le pays, seulement 2 disposent de centres de dialyses et de spécialistes», a fait remarquer la présidente de la SONINEPH.

Dr Zeinabou Moussa Tondi Maiga a ensuite indiqué que l’OMS prévoit une augmentation de la prévalence de la maladie rénale chronique de 17% dans les 10 ans à venir. Chaque année, a-t-elle noté, en raison d’un diagnostic tardif ce sont des millions de personnes qui décèdent prématurément d’insuffisance rénale chronique et des complications cardiovasculaires qui lui sont associées. «C’est pourquoi, il nous appartient de regarder vers l’avenir, un avenir de défis. Nos efforts présents ne peuvent  masquer l’étendue des taches qui nous restent à accomplir», a estimé la présidente de la SONINEPH.

Quant au ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd. Mamoudou Djibo, il a félicité la Société nigérienne de néphrologie qui s’est donnée pour objectif le développement de la néphrologie au Niger à travers un plaidoyer pour la création du centre de soins spécialisés en néphrologie et surtout pour la formation en ressources humaines de qualité. Selon Phd Mamoudou Djibo, cette ambition cadre avec les ambitions du Président de la République qui consistent à mettre à la disposition des Nigériens des soins de qualité et de haute technicité. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a aussi rassuré la disponibilité de son  département ministériel pour toute sollicitation qui permettra le développement des ressources humaines de qualité pour les besoins des populations.  Car, a-il-souligné, «le capital humain est à développer et nul ne peut penser au développement de son pays s’il ne jouit d’une bonne santé».

Oumar Issoufou(onep)

21 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Depuis le début de la période froide, l’on constate un nombre important de cas de rhume ou de grippe. Certes le rhume est fréquent en cette période froide mais c’est une maladie virale contre laquelle l’organisme se défend naturellement car, selon Dr Hanki Yahayé, infectiologue à l’hôpital national et membre du comité de prise du Covid-19, il n’y a pas un traitement spécifique contre le rhume mais plutôt un traitement symptomatique. Ce qui est inquiétant, l’on assiste à des cas d’infections respiratoires sévères. D’où la manifestation des symptômes, comme la toux, l’éternuement, les maux de tête, la fièvre et la détresse respiratoire chez beaucoup de gens. C’est aussi un phénomène inquiétant d’autant plus que nous sommes dans un contexte mondial de la pandémie du coronavirus (COVID-19) dont les symptômes sont très proches de ceux du rhume ou de la grippe classique. Quoiqu’il en soit, Dr Hanki Yahayé explique le phénomène.

L’infectiologue décrit d’abord que le système respiratoire qui  commence à partir du nez jusqu’au niveau des poumons. Quand on dépasse le nez on a le pharynx, la trachée, les bronches, les petites bronches, et les alvéoles qui sont des petits sacs où l’air rentre et où se passe l’échange entre l’oxygène et le sang. C’est au niveau de ces alvéoles que l’organisme va puiser l’oxygène et va se débarrasser des gaz carboniques pour respirer.

Toute maladie qui se situe au niveau du nez jusqu’aux alvéoles est appelée une infection respiratoire. L’on distingue l’infection respiratoire haute, qui concerne la sphère ORL c’est-à-dire le nez, le pharynx et quelques satellites, comme les sinus. C’est ainsi qu’on parle, selon Dr Hanki Yahayé infectiologue, de sinusites et amygdalites. «Les infections respiratoires hautes sont appelées classiquement rhume ou grippe», explique le médecin.

Quand on descend au niveau des bronches et des poumons, précise Dr Hanki Yayahé, on parle d’infection respiratoire basse. A ce niveau on les appelle les bronchites et les pneumonies. «Que ça soit une infection respiratoire haute ou basse, la majorité des cas, l’infection est causée par des virus comme influenza virus, rhinovirus, le virus respiratoire syncycial. D’une manière générale, toutes les franges de la population peuvent être atteintes mais la pneumonie est plus fréquente et plus grave chez les enfants de moins de 5 ans»,  précise l’infectiologue.

Le fait que les virus agressent l’appareil respiratoire est un mécanisme favorisant que des bactéries se greffent sur les plaies. D’où la cause de la surinfection bronchite qui provoque la pneumonie qui, elle, est une maladie grave et dangereuse, indique Dr Hanki.

Les affections respiratoires du moment concernent plus les adultes et les personnes âgées que les enfants. En effet, selon Dr Hanki Yahayé, «actuellement à Niamey, c’est beaucoup plus le coronavirus qui circule. Ce n’est pas uniquement les influenzas virus, les rhinovirus et autres qui provoquent le rhume ou la grippe. Ce nombre important de cas de rhume ou de grippe provoquant même des infections respiratoires est dû à ça». L’infectiologue explique davantage qu’il n’y a aucune différence entre les symptômes du rhume et ceux du coronavirus. «La fièvre, la toux, les éternuements, l’écoulement nasal, des céphalées et des douleurs articulaires sont des signes grippaux qui sont communs à toutes les infections respiratoires», prévient-il.

Ces infections se propagent vite et la contagion se fait d’une manière directe et indirecte. La contagion directe consiste à respirer les particules éjectées dans l’air par une personne malade à travers la toux et les éternuements. L’on parle de contagion indirecte lors qu’on touche un objet ou une surface ayant été en contact avec une personne souffrante d’infection respiratoire haute ou basse.

Pour les maladies virales, il n’y a pas un traitement spécifique qui permet de les guérir mais plutôt un traitement symptomatique pour aider l’organisme à se défendre. En cas de détresse respiratoire, le sujet est soumis à une oxygénothérapie qui consiste à lui procurer de l’oxygène. Toutefois, Dr Hanki souligne qu’en cas de surinfection bactérienne, le sujet est soumis sous antibiotiques comme l’amoxicilline car la bactérie la plus fréquente est le pneumocoque. L’infectiologue épouse l’idée selon laquelle les infusions ou la fumigation qui consiste à inhaler la vapeur sont un traitement symptomatique contre les infections respiratoires. «La fraicheur favorise les infections respiratoires et les virus supportent mal la chaleur, ainsi les infusions et la fumigation permettent de fluidifier les muqueuses respiratoires. C’est également un traitement symptomatique», dit-il.

Issoufou A. Oumar

13 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Gouverneur de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou, a présidé, le lundi 11 janvier dernier à Mai Damoussa dans la commune urbaine de Magaria, la cérémonie de lancement de la campagne de vaccination contre le choléra dans les districts sanitaires de Mirriah et de Magaria.

La région de Zinder a connu une recrudescence des maladies à potentiel épidémique dont la méningite, la rougeole et le choléra. En ce qui concerne le choléra, la région de Zinder a enregistré de Juillet à Novembre 2021, quelque 609 cas avec 21 décès.

«Cette épidémie a concerné 6 districts sanitaires dont les plus affectés se trouvent être Magaria et Mirriah avec respectivement 150 cas et 426 cas enregistrés dont les tranches d’âge les plus touchées sont celles de 5 à 14 ans et 15 ans et plus», a déclaré le Gouverneur Amadou Laouali Madougou.

Pour cette campagne de vaccination, au total 258.362 personnes âgées de plus d’un an seront concernées et recevront la dose de vaccin oral. Pour réussir cette campagne, les chefs de canton et de groupement, les chefs de villages et de quartiers, les relais communautaires ainsi que les radios communautaires ont été mis à contribution en vue de faire passer des messages de sensibilisation en faveur de la vaccination.

Le Gouverneur de Zinder a exhorté les uns et les autres à s’approprier cette activité pour que la mobilisation et l’adhésion des populations concernées soient un acquis en vue d’une campagne réussie.

Auparavant, le préfet de Magaria et le Sultan du Damagaram ont tour à tour pris la parole pour se réjouir de la tenue de cette campagne initiée par les autorités de la 7ème  République avec l’appui des partenaires au développement notamment MSF, l’UNICEF et l’OMS en vue de venir à bout de cette maladie qui continue à faire des victimes. Ils ont lancé un pressant appel aux communautés de base à s’investir pour la réussite de cette vaste opération.

Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder

12 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le député national M. Soumana Sanda a offert une ambulance au centre de santé intégré de Foulan koira. C’est M. Ousseini Maiga,  représentant du généreux donateur qui a procédé à la remise officielle du don, le 11 septembre  au maire de l’arrondissement communal Niamey II, M. Amadou Sidibé dans les locaux du CSI en présence du chef de village de Foulan- Koira, M. Daouda Amadou Biramou et de plusieurs autres dignitaires du Village.

 Lors de la remise des clés de l’ambulance, M. Ousseini Maiga a dit à la population de Foulan Koira que M. Soumana Sanda connait leurs préoccupations d’ordre général. La résolution de ces préoccupations sert l’intérêt de tous et de chacun. Au nombre de celles-ci, a indiqué M. Ousseini Maiga, figure la vétusté de l’unique ambulance au service des quelque 30.000 habitants du village et de ses environs. Ainsi, ce don fait suite, a-t-il déclaré, «au cri de cœur du personnel de santé dont nous saluons le dévouement, appuyé par le chef de village et relayé de manière soutenue par les conseillers élus du village. Il est apparu nécessaire d’en faire la priorité parmi les priorités». Il a aussi réaffirmé le souhait du député Soumana Sanda qui est, «qu’à compter de ce jour, plus aucun concitoyen du village et de ses environs ne succombe par manque de moyens appropriés pour son évacuation».

En réceptionnant le don, le maire de l’arrondissement communal Niamey II, M. Amadou Sidibé a transmis ses vifs remerciements pour ce geste hautement salutaire du député Soumana Sanda. Il  a par ailleurs exhorté le personnel de santé à un usage rationnel de cette ambulance qui vient d’être mise à leur disposition pour le bénéfice de la population. Le maire a aussi rassuré la population et le donateur de l’accompagnement et l’appui de son entité administrative pour l’entretien et pour d’autres aspects liés à la prise en charge du véhicule.

Pour leur part, le médecin chef du district II, Dr Maï Moussa Salamatou et le  Chef de Village de Foulan Koira, M. Daouda Amadou Biramou ont exprimé leurs gratitudes et remerciements au généreux donateur.

 Oumar Issoufou(onep)

14 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de la Santé Publique, de la Population et de l’Action Sociale Dr Idi Illiassou Mainassara a présidé, hier matin au garage de son Ministère sis au quartier zone industrielle, la cérémonie de réception d’un don de 55 ambulances offertes par l’UNFPA grâce à un financement de la Banque Islamique de Développement (BID) et du Fonds de la Vie et de la Subsistance (Lives and Livelihoods Fund, LLF). La cérémonie s’est déroulée en présence du Représentant de l’UNFPA, des cadres du ministère de la Santé Publique et des représentants des institutions donatrices.

En receptionnant ce don, le ministre en charge de la Santé publique a souligné que ces ambulances ont été acquises dans le cadre de l’accord conclu, le 16 octobre 2018, entre le gouvernement du Niger et ces deux partenaires que sont la Banque Islamique de Développement et le Fonds pour la vie et la subsistance. L’accord était destiné à mettre en place un projet en conformité avec le Plan de Développement sanitaire (PDS 2017-2021) du Niger, la Feuille de route pour la réduction accélérée du taux de mortalité maternelle et infantile et avec le Plan national de Protection sociale, à travers la mise en œuvre du Projet de Renforcement du Système de Santé avec un accent sur la santé maternelle, néonatale et infantile au Niger. Dr Idi Illiassou Mainassara a souligné que l’objectif du projet est d’accélérer la réduction du taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile et d’améliorer le fonctionnement du système de santé au Niger. «En effet, il s’agissait de passer de 198 à 98/1000 naissances vivantes, notamment dans les régions de Dosso, Maradi et Zinder où cet indicateur est  encore bien trop élevé», a-t-il déclaré.

Ces 55 ambulances qui ont été réceptionnées ont une valeur estimée à environ 2,4 milliards de Francs cfa. C’est pourquoi, le Ministre de la Santé a, au nom du gouvernement, salué et remercié les donateurs pour avoir accepté d’accompagner le Niger dans son effort d’amélioration de la santé des populations.

Auparavant, M. Ismaila Mbengue représentant de l’UNFPA a salué l'excellence des relations entre le Gouvernement du Niger et les Agences du Système des Nations Unies. «A travers ce partenariat, l'UNFPA apporte entre autres, son expertise technique à travers l'utilisation de la plateforme des achats groupés des biens et services, qui offre une facilité dans le processus de passation de marchés grâce à la pré-qualification des fournisseurs», a-t-il dit. M. Ismaila Mbengue a souligné que ce projet de renforcement du système de santé financé par la Banque Islamique de Développement (BID) et le Fonds de la Vie et de la Subsistance (Lives and Livelihoods Fund, LLF) est une opportunité pour catalyser les efforts du Gouvernement et des partenaires techniques et financiers dans l'amélioration de la santé maternelle, néonatale et infantile. «A cet effet, les efforts sont orientés vers les actions à haut impact pour la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile», a-t-il indiqué.

Il faut noter que ces ambulances équipées de système de communication radio HF, constituent un moyen de renforcement technique et opérationnel du système de référence et contre-référence entre les différents niveaux de la pyramide des soins pour le transfert rapide des femmes et des nouveau-nés présentant des complications. «En outre, l'amélioration de la communication, indépendamment du réseau GSM, permet aux CSI de fournir aux structures de référence les premiers éléments de diagnostic qui faciliteront la préparation des équipes d'intervention. Ce gain de temps est essentiel pour sauver des vies», a précisé le représentant de l’UNFPA. Il a réitéré l’engagement et la disponibilité de son institution à poursuivre son accompagnement au gouvernement du Niger. Dans le cadre de ce projet financé par la BID, l'UNFPA continuera à apporter son assistance technique pour rendre plus performant le système de référence et de contre-référence, en renforçant les liens fonctionnels entre les différents niveaux de soins.

Ces actions seront soutenues par les activités de renforcement de capacités, l'équipement des centres de santé de référence, l'approvisionnement en médicaments vitaux de la santé maternelle et les activités de communication en faveur de l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant. «Le combat de l'UNFPA aux côtés du Gouvernement est l'atteinte de l'objectif de zéro décès maternelle à l'horizon 2030. A cet effet, l'UNFPA accompagne le Gouvernement avec l'achat des produits de santé de la reproduction y compris les produits vitaux de la santé maternelle (Ocytocine, sulfate de magnésium) pour une valeur de plus d'un milliard de Francs CFA malgré les restrictions budgétaires imposées par la COVID-19», a déclaré M. Ismaila Mbengue. Il a saisi cette opportunité pour annoncer solennellement que l’UNFPA mettra incessamment à la disposition du Ministère, 24 véhicules Cliniques Mobiles en vue de renforcer la mise en œuvre de l'offre intégrée de service SR/PF et des activités de promotion de la santé de la mère, de l'enfant, des adolescents et jeunes.

Ali Maman(onep)

23 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Direction de la santé de la mère et de l’enfant (DSME) avec l’appui financier de la Banque islamique de développement (BID) à travers l’Unicef organise, du 7 au 9 décembre à Niamey, un atelier de renforcement de capacités des journalistes sur la santé maternelle, néonatale et infantile. Il s’agit en effet d’outiller les acteurs des médias afin de leur permettre de promouvoir l’usage des services de la santé de la reproduction d’une manière générale et de la santé maternelle, néonatale et infantile en particulier.

Au cours de cet atelier, les participants ont débattu sur des notions relatives à la santé de la mère et de l’enfant. Il s’agit entre autres, de la situation de la mortalité maternelle et néonatale dans le monde et au Niger en particulier ; les services de santé maternelle et néonatale et les composantes de la santé maternelle néonatale et enfin sur l’accouchement assisté par un personnel qualifié, la consultation post natale et la connaissance des signes de dangers chez la femme.

Pour la Directrice de la santé de la mère et de l’enfant (DSME), Dr Tidjani Fati, la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale ne peut être une réalité qu’avec une communication pour un changement social de comportement. Dr Tidjani Fati devait souligner qu’il est important de mener des actions de communication pour sensibiliser la population pour une amélioration  de la santé  en général et celle de la mère et de l’enfant en particulier qui sont des domaines dans lesquels les médias devraient être mieux formés.

Par ailleurs, a-t-elle noté, le contexte sociodémographique du Niger est caractérisé par un taux de mortalité maternelle à 520 pour 100.000 naissances vivantes selon le PMA 2020 (une enquête auprès des ménages et des installations pour la planification familiale, l'eau et l’assainissement). Aussi, d’après l’EDSN-MICS III 2012 (une enquête nationale), l’on constate un taux de mortalité néonatale à 24 pour 1000, un taux de mortalité infantile à 28 pour 1000 et un taux de mortalité infanto-juvénile de 95 pour 1000.

C’est pourquoi, a fait remarquer Dr Tidjani Fati, le gouvernement du Niger a défini des orientations stratégiques susceptibles de permettre la mise en œuvre des actions conduisant à améliorer la santé de la mère et de l’enfant dont entres autres, la gratuité des soins aux enfants de moins de 5 ans et celle de la césarienne, la prise en charge des enfants de zéro à 5 ans, la prise en charge des cancers gynécologiques, la consultation prénatale et le planning familial.

Parmi les orientations figurent aussi le renforcement du système de santé en personnel qualifié ; le renforcement des soins obstétricaux et néonataux d’urgence ; la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant, la vaccination et la nutrition ainsi que la promotion de la santé reproductive au niveau communautaire. Malgré toutes ces injonctions, précise la Directrice, la santé de la mère et de l’enfant est confrontée à des défis d’ordre structurel, parfois culturel, le plus souvent organisationnel. Cependant, pour «lever les goulots d’étranglement dans la conduite de leur mission», les acteurs à tous les niveaux ont développé localement des stratégies contextuelles, a ajouté Dr Tidjani Fati.

Oumar  Issoufou(onep)

09 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministère nigérien de la Santé Publique, de la Population et de l’Action Sociale, depuis le vendredi 14 octobre, procédait, à la suite d’inspections diligentées dans les centres, à la fermeture de deux (2) centres de santé privés et à la mise en demeure de quatorze (14) autres. Si la tutelle en est arrivée à prendre de telles mesures, c’est qu’elle a pu constater des situations qui sont incompatibles à l’exercice du métier. Il n’est du reste que normal, que le ministère ait un œil regardant sur la gestion de ces centres privées qui pillent et qui pourraient, au lieu de soigner les populations, causer d’énormes problèmes de santé, quand leurs prestations, et être de piètre qualité parce que ni les cadres ni les moyens ni les compétences ne sont réunis pour assurer les services de soins pour lesquels, seul l’aspect commercial, pourrait motiver certains promoteurs dont certains seraient venus par opportunisme dans le secteurs car pouvant ne pas être du métier.

La mesure ne peut donc qu’être salutaire car il s’agit d’obliger ceux qui viennent dans le secteur à se conformer aux normes édictées afin d’offrir aux populations des soins de qualité. L’initiative de la tutelle est d’autant louable qu’elle touche au secteur privé des soins, où, si l’on n’y prend pas garde, l’on pourrait arriver à des situations incontrôlables. De telles inspections, pour cela, ne devraient pas être ponctuelles. Il faut les initier dans la durée pour que les services privés de santé sachent qu’on sait qu’ils existent et surtout qu’on s’intéresse à leur gestion autant qu’à leurs prestations.

Mais, il serait judicieux que de telles initiatives s’étalent également dans le public d’où, très souvent, les populations se détournent, notamment à cause de la qualité de l’accueil et même des soins, et ce, afin que là également, la rigueur et le contrôle obligent à avoir dans le pays des services de santé aux normes et de qualité dans le pays. D’ailleurs, c’est parce que, comme dans le cas de l’école souvent, le Public déçoit que l’on va vers le Privé, qui en a profité pour se développer, hélas, sans la qualité dans bien de cas.

Nayé Doulla

Santé de la femme et de l’enfant au Niger : Le combat d’une sage femme pour une planification familiale réussieEnviron 8 H à Niamey. Un vent froid et poussiéreux souffle sur la capitale.  Au quartier Dar Salam qui abrite le marché du même nom et celui de ‘’dolé’’, une véritable ambiance règne depuis des heures. Automobilistes, motocyclistes, cyclistes et piétons circulent dans tous les sens, indifférents à cette baisse de la température, fortement ressentie par tout sahélien. Quelque part dans un centre de soins dudit quartier, les femmes sont assises sous un hangar, les bébés soigneusement recouverts d’un pagne ou du voile que portent les mamans. Nous sommes au centre de soins de l’ANBEF (Association Nigérienne pour le Bien Etre Familial). En attendant l’arrivée de la sage femme, les femmes causent et rient à belles dents, tous les sujets sont abordés. Dés que la sage femme fait son entrée sous le hangar, l’atmosphère devient plus ambiant avec la première question qu’elle leur pose : nous sommes dans quelle période ? demande Mme Ibrahim Balkissa. La période de froid répondent-elles en chœur. Et que doit on faire aux enfants pendant cette période ? demande t-elle à nouveau ? On doit les protéger en leur mettant des bonnets, des chaussettes, des pulls…répondent elles encore. Oui, approuve Balkissa tout en faisant un tour dans les rangs des femmes pour doigter celles dont les enfants sont mal protégés contre le froid. Aussitôt le constat fait, elle leur explique quel genre de bonnet les mamans doivent faire porter aux enfants pour les protéger contre le froid et leur éviter certaines maladies.

Estimant que son message est véritablement passé, Balkissa passe à un autre sujet, celui de la planification familiale. Là aussi, la séance est ponctuée de questions posées par la sage femme et de réponses données par les femmes. Les questions portent notamment sur la définition de la PF, ses avantages, les différentes méthodes contraceptives modernes…A toutes les questions posées par Balkissa, les femmes donnent des réponses exactes comme pour montrer qu’elles ont parfaitement assimilé les informations données lors des séances journalières précédentes sur la PF. Seules quelques unes réagissent en manifestant leurs inquiétudes relativement à l’usage du stérilet. Simples rumeurs répond la sage femme qui leur donne automatiquement plus de précisions sur cette méthode moderne de contraception. Mieux, Balkissa leur demande de ne pas se fier aux ont dit, d’éviter l’auto médication, et de venir plutôt au centre où elles peuvent avoir toutes les informations nécessaires sur toutes les méthodes. Selon elle, les produits contraceptifs modernes ne sont pas administrés au hasard.

Des méthodes orales et injectables au DIU et aux préservatifs, le centre de soins de l’ANBEF qui n’est jamais en rupture de produits contraceptifs selon Balkissa propose toutes les méthodes modernes de contraception. La sage femme précise toutefois que la méthode la plus utilisée, est la voie orale avec l’usage de la pilule. 25 à 30 femmes visitent quotidiennement ce centre pour pratiquer la PF. Ce nombre a nettement augmenté par rapport à l’année dernière affirme Balkissa qui sous estime en fait ces chiffres. Une situation qu’elle explique d’abord par la réticence de certains maris qui ne permettent pas à leur femme de pratiquer la PF et ensuite par les rumeurs sur les méthodes contraceptives. A l’ANBEF dit la sage femme, nous faisons de notre mieux. «Chaque matin, nous faisons des séances de sensibilisation pour édifier les femmes sur les méthodes contraceptives. A travers ces séances, certaines femmes prennent conscience de l’importance de la PF, y adhèrent et optent pour une méthode ».

C’est le cas de Salamatou Kindo 35 ans rencontrée au cours de cette séance. Elle a quatre (4) enfants et pratique la PF depuis neuf (9) ans. Pour elle, la PF a des avantages parce qu’elle permet d’espacer les naissances et surtout à la femme de se reposer. « Je pratique la PF avec l’accord de mon mari », affirme Salamatou qui précise qu’elle prend la pilule sans aucun souci sur sa santé. Pour une bonne efficacité de la méthode qu’elle a choisie et suivant les conseils des sages femmes, Salamatou dit prendre ses produits à une heure fixe que lui rappelle son réveil qu’elle a programmé à cet effet. Très satisfaite, elle appelle les femmes à pratiquer la PF pour leur santé et celle de leurs enfants.

Située à 288 kilomètres de Niamey la capitale, Gaya est une ville culturelle où les traditions sont jalousement gardées et perpétuées par les populations. Comme beaucoup d’autres villes du Niger, elle dispose d’une maternité qui prend en charge les besoins liés à la santé de la reproduction des populations. Mais, malgré le poids de la tradition,  Gaya se distingue par la forte fréquentation de son CSI. Au-delà des consultations prénatales et postnatales le CSI  prend aussi en charge les besoins liés à la planification familiale. Et ce n’est pas la fréquentation des femmes qui fait défaut. Les sages-femmes sont quelquefois débordées par  le travail. Il existe plusieurs méthodes contraceptives dans cette maternité. Chaque femme qui se présente à ce service sanitaire est libre de choisir la méthode qu’elle désire.

Ce lundi 6 septembre 2021, le centre de santé intégré de Gaya II grouille de monde. Après le week-end, le service reprend de plus belle.Les usagers sont présents dans la cour. C’est le brouhaha un peu partout en cette fin de matinée. Sous un arbre, le responsable adjoint du CSI est assis devant une table, son registre de travail entre les mains. A ses côtés, une femme en blouse. Visiblement, ils se préparent à recevoir une à une, les nombreuses femmes regroupées sous un hangar en tôle. 

Il est 11 h 55mn lorsque l’une d’entre elles (Biba Nouhou) entre dans le bureau des sages-femmes. Sur  le bureau de la sage-femme en service, divers produits contraceptifs sont exposés.  Avec une fille emmitouflée au dos, Biba va devoir se soumettre au counseling de Mme Touré Kadidiatou, la sage-femme de service. Le counseling est un bref interrogatoire auquel chaque femme désireuse de s’inscrire au service de la planification familiale doit répondre. Quel est votre âge? Combien d’enfants avez-vous? Quel est l’âge du grand frère ou la grande sœur de l’enfant au dos ?  Etes-vous mariée ou pas? Etc. Telles sont entre autres, les questions posées à Biba par Mme Touré Kadidiatou, la sage-femme de garde avant de passer à l’étape suivante qui est celle de lui montrer les différents produits contraceptifs. Parmi eux, des comprimés tels que les pilules ;  des injectables ; des implants ; des préservatifs féminins et masculins etc. Certaines méthodes prennent un temps court, tandis que d’autres sont de longue durée comme les implants et les injectables. «Ces méthodes de longue durée ont l’avantage de donner la latitude à la femme de se reposer pendant trois (3) ans ; cinq (5) ans ; sept (7) ans ou bien quinze (15) ans. Tout dépend du choix opéré par l’utilisatrice », explique la sage-femme. Elle ajoute que les comprimés se prennent chaque jour selon le temps de la journée que la femme aura choisi dès le début.

Biba n’a jamais mis pied à l’école. Elle a 27 ans et  a eu son second enfant baptisé Safia, il y a de cela deux mois. Elle affirme qu’elle a été informée par une de ses voisines de l’existence des produits  contraceptifs  au CSI de Gaya I.  Elle m’a surtout précisé que l’usage de ces  produits permet de se reposer pendant un temps avant de contracter une nouvelle grossesse. ‘’Aussi, je voyais les femmes fréquenter cette salle chaque fois que je venais pour les consultations prénatales. Sinon, après mon premier accouchement, j’ai pratiqué la méthode naturelle d’allaitement. Il n’y avait pas de problème. Le cycle menstruel s’était carrément arrêté pendant toute la période d’allaitement’’. Biba Nouhou précise que cette fois-ci, la situation a complétement changé. « La menstruation a repris après seulement deux mois d’allaitement. C’est pourquoi, j’ai couru vers ce centre pour chercher  des produits contraceptifs ».

Elle comprend aujourd’hui que « lorsqu’on allaite pendant deux à trois ans, l’enfant sera en mesure d’avoir une croissance normale. Et la mère se repose tranquillement.Tout cela est un avantage qu’offre la planification familiale ’’, a expliqué Mme Biba. A la question de savoir si son mari l’a autorisée à adopter une méthode de Planification Familiale, Biba répond sans ambages par l’affirmatif.  ‘’ C’est bien mon mari qui m’a autorisé à venir chercher des produits contraceptifs’’, rassure-t-elle avec un air souriant. Elle opte pour les comprimés. Autrement dit la pilule qu’elle va devoir avaler chaque soir. La sage-femme lui explique clairement comment elle va procéder. ‘’ Attention à ne pas oublier d’avaler le produit. En cas d’oubli, le risque de contracter une grossesse indésirable est élevé’’, alerte Mme Touré Kadidiatou dans une envolée lyrique.

30 à 40 femmes nouvelles utilisatrices par mois

Si la mère de Safia est une nouvelle adhérente au programme de la planification familiale, ce n’est pas le cas pour Samira Seydou. Agée de 21 ans, elle est déjà à sa visite retour pour récupérer ses comprimés. Elle est aussi analphabète à l’image de Biba Nouhou. Le protocole est moins long cette fois-ci. La sage-femme se contente juste de prendre la tension pour écarter le risque d’hypertension et le poids de Samira avant de lui tendre les plaquettes de comprimés. Elle en a pour un mois avant de revenir à la maternité, ajoute Mme Touré. Selon Samira, les avantages des produits contraceptifs sont multiples. Les femmes qui y  sont inscrites allaitent leurs enfants sans crainte et sans problème.Les enfants ont une croissance normale ‘’. Dès que je constate une anomalie liée à la prise de la pilule, je reviens informer la sage-femme pour qu’elle m’éclaire et éventuellement trouver la solution à mon problème. A chaque fois que je me déplace pour fréquenter les services sanitaires, mon mari est au courant. C’est avec son accord que je me suis inscrite au programme de la planification familiale’’, précise Samira Seydou en dorlotant au dos son bébé de trois mois. Les produits contraceptifs sont délivrés à toutes les femmes qui le désirent de façon gratuite. Le CSI s’approvisionne à l’hôpital de district de Gaya qui se trouve à un jet de pierre de cette maternité.

Dans ce CSI, la fréquentation des services de la Planification Familiale est de plus en plus importante. Selon Mme Hamidou Roumanatou, une autre- sage-femme, il y a des moments ou nous enregistrons jusqu’à 20 à 30 femmes par jour. Les types de contraception disponibles sont entre autres : par la voie orale (microzino et microlite) ; injectables (sous-cutanée ; Sayana etc.) et des implants d’une durée de trois ; cinq (5) ans etc. ‘’

Au CSI de Gaya II,  les femmes s’orientent beaucoup plus vers les contraceptifs par voie orale et les injectables. Il y a des femmes qui viennent en cachette s’inscrire au programme de la Planification Familiale. Avec l’influence de la religion, certains pensent que la planification familiale est une entrave à la procréation’’, a relevé Mme Hamidou. Alors qu’il n’en est rien. Elle favorise au contraire le bien-être familial auquel chaque être aspire dans la cellule familiale. Ces derniers temps, ce sont surtout les nouvelles candidates au programme de la planification familiale qui sont élevées. Il est fréquent de dénombrer dans un mois 30 à 40 femmes nouvelles au programme.Le taux d’abandon est faible. Cette fréquentation des femmes est selon la sage-femme du CSI Gaya II, le fruit d’une campagne de sensibilisation intense aussi bien dans la ville du dendi que dans les villages les plus reculés de cette zone frontalière avec le Bénin et le Nigeria. S’agissant des difficultés, la sage-femme relève simplement des cas momentanés de rupture des contraceptifs injectables  au début de l’année 2020.

Si l’affluence des femmes est perceptible au CSI Gaya II, on constate par contre qu’au centre de santé intégré Gaya I, la fréquentation est faible ce mercredi 8 septembre 2021. Une sage-femme de ce centre sanitaire qui a préféré garder l’anonymat tente d’expliquer  cet état de fait. ‘’ Il faut jeter un coup d’œil sous le hangar de consultation prénatale, pour voir un nombre important de femmes enceintes. L’inscription au service de la PF se fait après l’accouchement ou bien avant de contracter la grossesse. ‘’Au mois d’Août 2021, nous avons eu 104 nouvelles au programme de la planification familiale. Le service PF est fonctionnel ici 24 H/24. Ce qui fait que les adolescentes préfèrent d’ailleurs venir la nuit où elles sont sûres de ne pas rencontrer d’autres femmes ou hommes. Ce sont généralement les jeunes filles qui ne sont pas mariées. Elles ont peur d’être indexées par la société. Et nous leur assurons le service conformément à leur choix. Elles préfèrent les méthodes de longue durée en l’occurrence,  les implants pour trois (3) ou cinq (5) ans  avant de s’éclipser dans la nature. Ces adolescentes ont un âge qui varie entre 14 à 20 ans.  Faute de statistiques fiables,  Mme Oumarou Fada, responsable du service PF du CSI Gaya I se contente de dire que le profil  de ces adolescentes est relativement jeune.  On peut  même trouver des filles de 13 à 14 ans ».

Par Hassane Daouda, Envoyé Spécial(onep)

24 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La problématique traite de la protection des travailleurs contre les maladies, les accidents et les risques professionnels, garantis par le droit international du travail. Cette problématique est l’une des plus importantes préoccupations des autorités, des syndicats des travailleurs et des employeurs. Au Niger, les autorités nationales expriment une forte volonté politique d’assurer et de garantir les meilleures conditions de travail aux employés, en veillant au respect et à l’application des textes, nationaux et internationaux, de santé et sécurité au travail.

Dans l’entretien qu’il nous a accordé, M. Ibrahim Saley Yacouba, Inspecteur Principal du Travail, Directeur de la Sécurité et de la Santé au Travail au ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, explique les missions des services en charge de cette question au Niger.

Qu'est-ce que la santé et la sécurité des travailleurs?

M. Ibrahim Saley Yacouba souligne que la sécurité et la santé des travailleurs est une discipline très large qui recouvre de nombreux domaines spécialisés. Dans son sens le plus général, dit-il, cette problématique vise à : promouvoir et maintenir le plus haut degré possible de bien-être physique, mental et social des travailleurs dans tous les métiers ; prévenir les effets néfastes sur la santé des travailleurs dus à leurs conditions de travail ; protéger les travailleurs contre les dangers qui menacent leur santé ; placer et maintenir les travailleurs dans un environnement de travail adapté à leurs besoins physiques et mentaux ; adapter le travail aux hommes.

« En d'autres termes, la santé et la sécurité des travailleurs visent tous les aspects du bien-être social, psychique et physique des travailleurs », conclut-il.

La connaissance de certains signes de dangers pendant la grossesse, le travail et l’accouchement, est cruciale pour la survie de la mère et de l’enfant. Ces signes doivent être connus aussi bien par les femmes que les  hommes afin de contribuer à l’amélioration de la santé maternelle et infantile dans notre société.

Au Niger, la santé de la mère et de la reproduction reste malheureusement très peu connue par un grand nombre de femmes, en particulier celles des zones reculées qui n’ont pas accès aux soins de santé primaire. D’où la nécessité de promouvoir davantage la sensibilisation des femmes tout en impliquant les communautés dans lesquelles elles vivent.

Le CSI de Foulan Koira est dans cette démarche participative. «Nous travaillons avec des femmes que nous appelons ‘’les relais communautaires’’ pour leur faire intérioriser les connaissances en matière de santé de la mère et de la reproduction», déclarait Dr Salamatou Maï Moussa elle expliquait davantage que, pendant la grossesse, le travail et l’accouchement, les signes de dangers chez la femme sont entre autres, la vision floue, les vertiges, une forte fièvre, et le saignement abondant. En cas de manifestation de ces signes parmi tant d’autres, il est donc urgent de se rendre dans un centre de santé. «Si l’on ne s’y prend pas à temps pour une prise en charge, ces symptômes peuvent s’aggraver et déclencher une crise d’éclampsie pouvant conduire à la mort de la femme en grossesse ou de son enfant», a-t-elle précisé.

Les femmes ne sont pas seules dans cette situation…

Aïcha Salifou, âgée de 22 ans a confié que, c’est grâce aux activités de sensibilisation des agents de santé qu’elle a eu connaissance de certains signes de dangers. «Et dès qu’un des signes se manifeste, je me rends directement au centre de santé», dit-elle. Parmi ces signes, Aicha cite le vomissement, le vertige et la fièvre. Pour elle, le vomissement constitue le grand signe de danger pour une femme pendant la grossesse. Mais selon les spécialistes de santé, le vomissement continu montre un signe de danger après les 3 premiers mois de la grossesse avec altération de l’état général de la femme.

Hadjara Souley, mère de deux enfants dit connaître les signes de dangers parmi lesquels, elle reconnait la fièvre qui l’a fait souffrir pendant la grossesse. «Quand je suis enceinte, c’est la fièvre qui me fait beaucoup souffrir. Avant l’accouchement, il me faut des perfusions», confie-t-elle. «Malgré les prises en charges, après l’accouchement la peau de mes enfants se pèle», ajoute-t-elle.

Mère de 2 enfants et âgée de 26 ans, Mariama Soumana pense que, le manque d’appétit est un signe de danger. Elle souligne tout de même que lors des consultations prénatales, les agents de santé sensibilisent les femmes sur les précautions à prendre à chaque étape de la grossesse. Il s’agit entre autres de la bonne alimentation et du respect du calendrier des consultations.

Haoua Ibrah est une jeune femme, mère d’un enfant. Elle est enceinte de 6 mois de son second bébé. Curieusement, elle n’a pas connaissance des signes pouvant mettre la femme enceinte en danger et de son bébé. «Il y’a des signes de dangers chez la femme pendant la grossesse, par exemple les fausses couches, les kystes, les fibromes utérins, qui conduisent à des malformations, des accouchements prématurés, des saignements», croît-elle. De par son témoignage, l’on se rend compte que cette jeune maman n’a pas une bonne compréhension des signes de dangers pour la femme pendant la grossesse.

Haoua, n’est pas seule dans cette situation. En effet, sur la vingtaine de femmes que nous avons interrogées sur les signes de dangers chez la femme pendant la grossesse, aucune n’a une bonne connaissance des signes de dangers comme l’atteste les témoignages présentés ci-haut. Il est important de renforcer la sensibilisation des femmes sur ces signes de dangers qui pourraient nuire à leur santé et à celle de leurs enfants. Cela est possible notamment à l’occasion des différentes consultations gynécologiques, prénatales ou postnatales, mais aussi à travers l’usage d’autres canaux de communication. Dans ce cadre l’on peut utiliser les radios communautaires en milieu urbain tout comme rural pour informer et sensibiliser les populations cibles sur les signes de dangers chez la femme pendant la grossesse.

Il est également nécessaire pour les hommes d’avoir une notion des signes de dangers chez la femme quand elle est enceinte. Cela pour que, des dispositions soient prises à temps en cas de manifestation de ces signes pour sauver la vie de la femme et de l’enfant. Mais il ressort que beaucoup d’hommes n’ont pas une bonne maitrise de ces signes selon les témoignages recueillis soit en ‘’focus group’’ ou individuellement. Ceci pourrait s’expliquer par le manque de communication suffisante au niveau communautaire sur la santé de la mère et de l’enfant à l’endroit des hommes.

Nécessité de sensibiliser les maris

Comme le témoigne M. Zakari Hinsa rencontré dans les locaux du CSI Foulan Koira, il ya de rares occasions où les hommes se réunissent dans le centre de santé intégré pour discuter des questions communautaires, des thèmes relatifs à la santé maternelle et infantile. C’est dire que les hommes ne sont pas sensibilisés sur les signes de dangers chez la femme enceinte. Âgé de 55 ans, marié et père de 8 enfants, Zakari ne reconnait pas les signes de dangers chez la femme au cours de la grossesse pouvant mettre sa vie et celle de l’enfant en péril. Il témoigne ne reconnaitre les signes de dangers que si la femme s’exprime sur ce que qu’elle ressent. «En tant qu’homme, ma responsabilité est de l’autoriser à  se rendre dans un centre de santé le plus tôt que possible. Sinon personnellement je ne connais aucun des signes de dangers chez la femme pendant la grossesse», dit-il. Cependant, Zakari se rappelle que lors des causeries dans les fadas et ou autres lieux de regroupement des hommes, certains d’entre eux parlent de l’enflamment des pieds de leurs femmes pendant la grossesse. «Pour nous les hommes, c’est un signe qui prouve que quelque chose ne va pas et il faut dire à la femme de se rendre  au CSI», affirme-t-il.

Notons que selon les spécialistes de la santé, les signes de dangers pendant la grossesse sont enter autre l’hémorragie utérine, les pertes vaginales; les douleurs intenses au ventre; les œdèmes du visage, des mains et des jambes; le sentiment  de trouble de la vision ; les maux de tête intenses et permanents; l’absence d’activité du fœtus ; la fièvre ; l’hypertension artérielle ; les vomissements continus après les 3 premiers mois de la grossesse avec altération de l’état général de la femme. Une connaissance de ces signes par les hommes contribuerait alors à une amélioration significative de la santé de la mère et de l’enfant et permettrait aussi de réduire ou d’éviter la mortalité maternelle et néonatale.

 Oumar Issoufou(onep)

Source : http://www.lesahel.org/