Société

Elles sont nombreuses aujourd’hui les femmes qui ont pris leur destin en mains en exerçant diverses activités génératrices de revenus. Les femmes de l’Union Chawa   font partie de celles qui ont vite compris l’importance de l’autonomisation de la femme. En effet, les femmes de l’Union Chawa, avec comme présidente Mme Hawa Abdou, ont démarré leurs activités en 2009. Au début, elles ont mis un accent sur la transformation agroalimentaire. Après des réflexions, le choix a été porté sur la transformation du niébé qui est une denrée produite en quantité importante dans le terroir.

Pour elles, le niébé est vendu sur les marchés à vil prix. C’est pourquoi, elles ont ciblé le niébé pour réconforter les producteurs en achetant le produit à un prix raisonnable. Sur un tout autre plan, elles ont pris conscience que les femmes souffrent énormément dans le fonctionnement des foyers. En conjuguant leurs efforts, elles peuvent s’entraider mutuellement et participer à l’émergence de leurs ménages. Les femmes se sont mobilisées et chacune apporte sa contribution dans les différentes transformations que peut subir le niébé.

A cet effet, dans le cadre du démarrage des activités, elles ont d’abord bénéficié de l’appui de l’ONG SNV qui a mis à leur disposition du niébé et le PRODEX a appuyé les femmes en formation et en matériel. La formation a essentiellement concerné les domaines dans lesquels les femmes de l’Union n’ont aucune expertise. Elles ont travaillé d’arrache pied pour produire le couscous de niébé, les pâtes alimentaires, la boule à base de niébé, le biscuit, le gâteau. Les femmes de l’Union Chawa ont voyagé au niveau de la région de Zinder où elles ont formé d’autres femmes sur la transformation du niébé. La formation est destinée aux femmes qui se sont organisées en groupement.

La question de la lutte contre les violations des droits des femmes et des filles est une problématique qui se pose avec acuité au Niger. C’est pourquoi, de nombreuses organisations non gouvernementales et associations luttent contre les violations incessantes des droits fondamentaux des femmes et des jeunes filles. Ces ONG et associations mènent le combat pour aider les femmes et les jeunes filles à être autonomes et à vivre dignement. C’est dans cette perspective que l’Union pour la Promotion de la Femme Nigérienne (UPFN), une organisation non gouvernementale a vu le jour.

Créée le 31 Mai 1992 et restructurée en 2001, l’Union pour la promotion de la femme est une ONG qui vise à contribuer, de manière significative, à l’amélioration des conditions de vie de la femme et de l’enfant. A cet effet, l’organisation s’est assignée comme mission, la lutte contre toute forme de violence et  de discrimination à l’égard de la femme et de l’enfant. Ainsi, elle intervient dans des domaines comme la défense des droits de la femme, l’assistance et l’orientation des femmes victimes de violence, l’autonomisation financière des femmes, les formations, le lobbying et le plaidoyer.

Dans cette perspective, l’ONG dispose d’un centre de formation féminin communément appelé ‘’Foyer’’ situé derrière l’OPVN Lazaret. Ce centre comprend une salle de formation en couture, tricotage, broderie, en transformation agro-alimentaire et en cuisine. Il est également doté d’une salle de cours où sont dispensés des cours d’alphabétisation et des cours destinés à l’apprentissage du coran. Cette formation s’étend sur une période de trois (3) ans. A la fin du cycle, toutes les candidates se présentent à un examen que l’Etat organise par le biais du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant à l’endroit des centres de formation féminine.

Une visite audit centre permet de constater que, de nombreuses femmes viennent apprendre un métier. En effet, dans la salle de formation, les apprenantes s’affairent, certaines travaillent sur leur machine à coudre, d’autres des crochets en main, fabriquent des habits et des bonnets contre le froid, et d’autres encore finalisent la production de divers savons dont elles sont en passe de maitriser la technique.  

Mlle. Zoulaiha Zakariaou, une des apprenantes confie que dans ce foyer, les femmes apprennent ‘’beaucoup de choses’’. «De la première à la troisième année, nous avons acquis beaucoup de connaissances dans le domaine de la couture, la confection de gadgets comme les portes clés. Pour cette année, c’est uniquement des rappels des cours antérieurs que nous faisons», a précisé la jeune femme. Aujourd’hui Zoulaiha est en 3ème année, elle ambitionne après l’obtention de son diplôme, d’ouvrir un atelier où elle va, elle aussi partager ses connaissances.

Une autre apprenante répondant au nom de Ramatou Jadi, âgé de 23 ans, en 3ème année également a confié qu’elle est très satisfaite de la formation qu’elle reçoit dans ce centre. Tout comme sa camarade, Ramatou ambitionne d’avoir sa propre entreprise afin de jouir pleinement de ce qu’elle a appris.

Selon la coordinatrice de l’UPFN, Mme Mariama Diallo, l’ONG a, depuis sa création, contribué efficacement à l’initiation de plusieurs femmes dans ces activités génératrices de revenus. Mme Mariama se dit convaincue que toutes les récipiendaires peuvent servir d’exemple à d’autres femmes qui préfèrent rester à la maison. La coordinatrice de l’ONG a fait savoir que l’UPFN prend en charge à 80% des frais de formations des apprenantes. Aussi après l’obtention du diplôme, l’ONG accompagnent financièrement les apprenantes afin de leur permettre de mieux s’intégrer dans la vie active.

Outre le centre de formation, l’ONG apporte sa contribution pour les couches vulnérables à travers des soins médicaux notamment la consultation prénatale, les consultations générales etc. En effet, l’ONG a mis en place, une salle de soins afin de faciliter aux populations vulnérables l’accès aux soins médicaux à moindre coût. Ils sont aussi nombreux les gens qui prennent d’assaut chaque jour, ce centre de soins, pour se faire soigner. Des patients trouvés dans la salle de soins n’ont, de cesse, tari d’éloges à l’endroit de l’ONG.

En effet, L’UPFN met un accent particulier sur la réinsertion des filles déscolarisées et sur l’amélioration de la santé de la femme et de l’enfant. Et pour mener à bien ces activités, la coordinatrice de l’ONG sollicite un appui financier et matériel de la part de l’Etat et de ses partenaires pour mieux agir et atteindre son objectif qui consiste à contribuer de manière significative à l’amélioration des conditions de vie de la femme et de l’enfant.

 Rahila Tagou(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Rabiou Yari 02Ces derniers temps l’affaire dite « Uraniumgate » a défrayé la chronique sur les medias et suscité des commentaires de tout genre. Le soutient des nigériens aux parlementaires de la majorité comme de l’opposition à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour investiguer et faire la lumière sur cette affaire a engendré un engouement de taille de la part de tous. Ce volet m’a amené à analyser les enjeux politico-juridiques  de la situation afin de dégager des perspectives sur les chances de réussite ou l’échec de la commission proposée. Mais commençons par l’appréciation de la grogne populaire sur l’allégation de détournement des 200 milliards et ou des 800 millions de FCFA.

Image d'illustration

Depuis que nous avions fait cas dans nos précédentes publications des grandes constructions faites sur ce plateau, Yawaré est en train de constituer un grand centre d’intérêts pour des organismes, des sociétés et des particuliers nigériens. Aujourd’hui, c’est la course vers ce plateau dont l’avenir est plus que rassurant. Il est devenu une convoitise pour les grandes sociétés immobilières et les industriels de grand renom.

Du reste, sur le plateau de Yawaré poussent des grands chantiers qui illustrent le développement. Des réalisations qui, sans doute, transformeront Niamey en une capitale qui changera l’espérance de vie de ses habitants. Avec des splendeurs et splendides immeubles, les affaires prospérées à travers le tourisme et le commerce, Niamey sera la plaque tournante d’échanges de l’Afrique de l’Ouest. Surtout que le Niger est un grand producteur de l’Uranium, d’Or et du Pétrole. Pour dire que, les regards seront tournés vers le Niger.

Ce qui fera citer son nom dans les rencontres des grandes nations. C’est dans cette perspective que des grandes voies s’élèvent pour demander au gouvernement d’envisager la délocalisation de l’Université vers le plateau de Yawaré. Ainsi, la recherche sera développée et l’Université trouvera toutes ses lettres de noblesse. Cela est possible avec l’engagement du Président de la République de faire de l’éducation la pierre angulaire de sa gouvernance. Un engagement fort qui a suscité dans le milieu universitaire beaucoup d’espérances. Alors, pour que l’éducation puisse être réellement développée, il faut nécessairement un cadre approprié pour l’enseignement. Et le plateau de Yawaré pourrait répondre à toutes les exigences. En tout cas, selon les urbanistes et autres spécialises de l’aménagement, le plateau de Yawaré est un site qui satisfait à beaucoup de critères pour la réussite de la recherche et pour l’épanouissement. Il donne une vue panoramique sur le fleuve et l’ensemble de la ville de Niamey. Il est situé sur la RN6, à la porte d’entrée de la capitale en venant du Burkina Faso, la Cote d’ivoire, le Benin, le Togo et le Ghana. Une situation géographique qui constitue sans nul doute un grand atout.

Ali Soumana

                                                                                       Image d'illustration

Sur la rive droite de la Capitale Niamey se trouve le plateau de Yawaré. Cet endroit devient mine de rien la nouvelle attraction pour la modernisation de cette ville. Déjà, il est acquis la construction de logements sociaux par la société nationale de construction immobilière. Une société immobilière privée envisage elle aussi une opération de ce genre. Au-delà de la mise en valeur nécessaire pour une capitale moderne, c’est un nombre important de fonctionnaires qui trouvera des logements modernes et confortables. Le Système des Nations Unis envisage aussi, sur ce plateau, la construction de magasins. Dans un pays où les aléas climatiques provoquent régulièrement des catastrophes de tous genres, l’entreposage de denrées alimentaires et autres équipements est nécessaire. Surtout que cette rive du fleuve Niger est une zone régulièrement inondée obligeant les autorités à recaser les populations et à leur venir en aide en urgence. La proximité des magasins facilitera leur prise en charge. Il est aussi prévu la construction d’une caserne militaire. Histoire là aussi de faciliter la protection de la Capitale des groupes terroristes qui opèrent à quelques kilomètres dans le Parc du W et à la frontière du Burkina Faso et qui seraient tentés du fait de la proximité de s’en prendre à la ville. L’importance des réserves de ce plateau permet d’autres mises en valeur. Ainsi pour décongestionner la ville, il sera nécessaire de construire sur ce plateau l’école nationale de la police qui se trouve en plein centre ville. L’augmentation des effectifs de ce corps qui recrute régulièrement un nombre important, nécessite un espace conséquent pour la formation et son secret. On peut aussi délocaliser la caserne de la gendarmerie nationale. Un tel nombre d’infrastructures des forces de défense et de sécurité peut permettre d’envisager le transfert de tous les ministères et un certain nombre de services régaliens et même certains domiciles.

A.S

Niamey Nyala Aissainissement 01A la lisière du Sahel et du Sahara, Niamey, métropole ouest-africaine internationale parce que capitale du Niger, est en voie de « poubellisation » accélérée.
Sous les effets conjugués du retard des infrastructures et de leur obsolescence ; de l’envahissement des sables et poussières du désert ; de l’envahissement des plastics à tous usages et du comportement hautement insalubre de tous les citoyens ; Niamey, autrefois petite métropole boisée et coquette est en train de devenir une géante lépreuse.
Les slogans, les punitions verticales, les vœux pieux et la méthode « Coué » ne fourniront aucune solution viable et durable. Parce c’est un problème culturel, et donc multidimensionnel ; un problème pluri – générationnel, pluri – sectoriel au carrefour de plusieurs stratégies :

  • Occupation et aménagement de l’espace ;
  • planification à long terme et modernisation continue des infrastructures et leurs équipements ; 
  • organisation, gestion et gouvernance urbaines ;
  • législation, réglementation et contrôle des fonctions urbaines ;
  • santé publique, assainissement, hygiène publique et salubrité urbaine ;
  • éducation, formation des ressources humaines, éducation civique, etc. ;

Urgence aux UrgencesLe service des Urgences chirurgicales de l’Hôpital national de Niamey (HNN) a vraiment besoin de soutien, non pas seulement celui des pouvoirs publics, mais de toutes les bonnes volontés soucieuses de contribuer, de manière solidaire, à la santé collective. Ce service n’a d’urgence que de nom, tant les conditions de travail sont précaires. Contrairement à l’image qu’on se fait d’un service d’urgence, où des agents accourent accueillir les personnes évacuées avec des fauteuils et des lits médicalisés pour les conduire dans des salles suréquipées avec souvent des appareils médicaux futuristes, aux Urgences de l’HNN, c’est d’abord l’odeur caractéristique des lieux qui vous accueille. Une fois à l’intérieur, le spectacle est encore des plus désolants. Une salle constamment bondée de monde, où les médecins et autres agents de santé eux même débordés, se faufilent difficilement. Les complaintes des patients, se mêlent au désarroi des accompagnants et aux cris menaçants des agents d’une compagnie de sécurité privée qui essaient de mettre, non sans difficulté, un certain ordre.

La quinzaine de lits dont dispose le service est en permanence occupé, obligeant les médecins à placer souvent deux patients notamment les plus jeunes sur un même lit ; d’autres patients sont soignés à même le sol, le temps de les stabiliser. Côté matériels et équipements, le service des urgences n’est pas non plus mieux loti : un four à micro onde pour la stérilisation des outils ; quelques ciseaux, scalpes, fil de suture, du compresse et quelques flacons de Bétadine et de Zylocaine en constituent le kit dont disposent ces courageux agents. Et c’est avec cet équipement, à la limite rudimentaire, que les médecins des Urgences de l’HNN, font des ‘’miracles’’. Le mot n’est pas fort, quand on compare leurs équipements avec ceux dont disposent leurs collègues de l’autre côté de l’Atlantique ou de la Méditerranée. Non seulement, ils sauvent des vies dans des conditions de travail par trop précaires, mais aussi ils ont le temps d’encadrer les jeunes stagiaires venus des universités et autres écoles de santé de la place.

Selon plusieurs sources locales, huit personnes, arrêtées par des présumés éléments des forces de défense et de sécurité à Fiego, dans la commune de Gueskerou, ont été retrouvées mortes aux environs du village de Alla. Il s'agit de messieurs Madou Goubo Elhadji Ngafe, Mamadou Elhadji Ngafe, Madou Abba Gana, Ousmane Mallam Barwama, Daoua Mallam Barwama, Zarami Madou Koura, Madou Koura Katchalla, Mallam Oumara Mamadou.

Les sources locales affirment que ces personnes ont été froidement exécutées et leurs corps laissés sur place. Ce drame intervient quelques semaines après la disparition, à Barwa, de plus de dix (10) personnes, elles aussi arrêtées par des présumés éléments des forces de défense et de sécurité; il indique clairement que les violations des règles élémentaires du droit international humanitaire ne sont toujours pas observées dans les zones affectées par le conflit armé.

Au cours de ces dernières années, à Diffa comme à Tillaberi, plusieurs cas d'exécutions sommaires attribuées à des éléments des forces de défense et de sécurité ont été signalés; mais, aucune mesure conséquente n'a été prise pour rechercher les auteurs de ces actes, qui constituent des crimes de guerre. On se souvient du cas emblématique des exécutions sommaires de civils dans la zone de Inates à Tillaberi, révélé par un rapport bien documenté de la CNDH.
Dans la situation actuelle de notre pays, il est important que les autorités politiques et judiciaires, ainsi que les responsables des forces de défense et de sécurité, prennent leurs responsabilités et sanctionnent, conformément aux lois de la république, des tels actes; car, l'impunité dans ce domaine, comme d'ailleurs dans tout autre, ne fera que profiter aux groupes armés qui écument certaines contrées des régions de Diffa, Tillaberi, Tahoua et Maradi.
La dégradation de la situation sécuritaire dans la région de Tillaberi prouve à suffisance que les exécutions sommaires ne sont pas de nature à arranger les choses; elles viennent ternir l'image de nos forces de défense et de sécurité, qui ont besoin de la confiance des populations civiles pour gagner la guerre. C'est le lieu de souligner que les exactions contre les populations civiles ont partout contribué à l'aggravation de la crise sécuritaire.

Par Moussa Tchangari

25 novembre 2021
Source : Source : https://www.facebook.com/moussa.tchangari.54

Travailleurs Africains Arabie Saoudite NigerImage d'illustration L’accord officiel visant à faciliter l’utilisation de la main-d’oeuvre nigérienne en Arabie Saoudite est suspendu. Ainsi en a décidé le Conseil des Ministres du vendredi 19 janvier dernier.

Qu’est-ce qui peut justifier cette décision du Gouvernement ? Sans être très explicite sur les raisons de cette suspension, le Conseil des Ministres évoque la nécessité de la mise en place « d’un cadre juridique, administratif et technique, de nature à protéger les travailleurs nigériens vivant en Arabie Saoudite ». C’est là un langage diplomatique. Comme quoi, les autorités nigériennes partagent le souci et l’inquiétude exprimés par une large opinion quant à la maltraitance dont fait l’objet beaucoup de travailleurs nigériens expatriés en Terre Sainte.

En 2015, le Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale avait marqué son accord pour l’utilisation de la main-d’oeuvre nigérienne en Arabie Saoudite, via un Bureau National de Placement de la Main-d’oeuvre (BNPM), lui-même en partenariat avec une agence saoudienne travaillant dans le même domaine. L’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi (ANPE) et la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) auraient été associées à l’affaire qui avait suscité espoir mais aussi réprobation. Pour les milliers de jeunes Nigériens sans emploi visés, leurs parents et le gouvernement, l’accord Niger- Arabie Saoudite dans le cadre de la maind’oeuvre allait permettre de résorber le chômage mais aussi de booster quelque peu l’économie de nombreux ménages et par conséquent, celle du pays. Mais aux premières heures de l’accord déjà, nombreux étaient les organisations de défense des Droits de l’Homme qui avaient exprimé leur scepticisme quant au respect des droits des travailleurs nigériens, quoi que l’accord officiel avec un certain nombre de garanties. Ceci au regard de certains antécédents. En effet, il y a de nombreux témoignages ici et ailleurs qui ont mis en cause la sécurité de travailleurs migrants en Arabie Saoudite. En 2008, Human Rights Watch avait publié un rapport accablant sur les conditions de travail des expatriés en Arabie Saoudite.

En cuisine le mot bouillon désigne plusieurs notions : un bouillon désigne le plus souvent la préparation culinaire liquide, dans laquelle on cuit, assez longuement, un ou plusieurs aliments complets d’arôme et d’assaisonnement. Le bouillon est une bonne base pour les plats, ils sont fabriqués à partir d’huile de palme, de sel, de sucre, d’amidon de maïs, d’épices et de caramel. Ces matières premières sont mélangées à l’aide d’une machine (mélangeur). Cela forme la « masse ». Elle passe ensuite dans une sorte de presse, qui va lui donner sa forme (cube ou tablette). A Niamey, il est rare de trouver une femme, préparer à manger sans ajouter ce produit. La plupart des femmes pensent en effet que les bouillons constituent la base qui donne plus de goût au met préparé.

Selon M. Hama Boubacar, un commerçant du Marché de Wadata, les bouillons cubes ont fait leur apparition depuis plusieurs années. Aujourd’hui, ces bouillons sont devenus un ingrédient essentiel dans de nombreux plats quotidiens. Ils sont utilisés pour donner le goût aux plats.

Mme Boubacar Balkissa, une ménagère explique les raisons pour lesquelles elle consomme de l’arôme. Pour elle, les bouillons sont devenus les rois des cuisines. « Les temps sont durs la dépense quotidienne est difficile à gérer, préparer un repas pour une famille de plus de dix personnes est difficile, tout est cher et je n’ai pas le choix que d’utiliser l’arôme (les cubes) pour donner l’illusion du goût.

Par ailleurs, Mme Boubacar Balkissa affirme qu’à chaque fois qu’elle va au marché, elle constate que le marché est inondé de nouvelles gammes de bouillons. « Et moi j’achète pour essayer le goût.  Ça fait un mois que j’utilise un de ces bouillons et c’est très bon. Ça donne un goût délicieux même s’il n’y a pas de viande, il remplace tout dans la sauce » témoigne Balkissa.

Cependant, l’utilisation des bouillons de cube représente un véritable fléau et constitue un danger pour la santé. Cette pratique (la consommation des bouillons) s’est malheureusement généralisée au Niger. De nos jours, l’usage des bouillons est devenu un véritable phénomène. Malgré les risques liés à la consommation de ce type de produit, les gens continuent de les utiliser sans modération.

Selon le nutritionniste Abdoul Razak Bello Plusieurs dangers guettent les consommateurs de ces produits.  « Le premier risque lié à la consommation des bouillons est essentiellement relative au sel.  Dans les bouillons, il y a une quantité non négligeable de sel. Or, la consommation de plus de 5g de sel par jour peut provoquer une augmentation de tension artérielle qui va favoriser des maladies cardiovasculaires. La consommation des bouillons peut provoquer des problèmes digestifs, des maladies cancéreuses etc. »

Dr Abdoul Razak Bello invite la population a une prise de conscience relativement à la consommation des arômes.  « Dans chaque maison si possible d’utiliser le sel plutôt que les bouillons ou tout simplement mettre un tout petit peu d’arôme pour ceux ou celles qui ne peuvent pas s’en passer » conseille le nutritioniste.

Par Nafissa Yahaya(onep)

31 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/  

Image d'illustration (Centre hospitalier Régional de Tahoua)Image d'illustration (Centre hospitalier Régional de Tahoua)Ainsi, donc, Tahoua aurait pu avoir son hôpital régional de référence si des voyous, au sommet de l’Etat, n’ont pas spolié le promoteur, un certain Vallarian Joseph, de nationalité bahreïnie, d’un million de dollars (500 millions de francs CFA) en commissions pour le faire tourner en bourrique. Selon un post publié sur la page facebook de Bana Ibrahim, le bon samaritain a séjourné à l’hôtel Gaweye courant 2017 dans la perspective de pouvoir rencontrer le Président Issoufou et de lui présenter son dossier.

Mais au bout du compte, il a été contraint, sous menaces, de quitter le Niger par ceux qui l’ont préalablement dépouillé d’un million de dollars. Sans avoir jamais rencontré Mahamadou Issoufou. L’affaire fait grand bruit et rappelle vaguement le détournement des 15 000 tonnes de riz basmati vendues à Cotonou pour leurs profits personnels par des personnes tapies au coeur du pouvoir. Elle ne déroge pas de toute façon de l’interminable chapelet de scandales financiers dont est faite la gouvernance de Mahamadou Issoufou. Seule différence peut-être, le contexte actuel et les perspectives politiques au Niger. Autant dire que les auteurs ont de quoi s’inquiéter.

09 juin 2019
Source : Le Canard en Furie

 

 

images/Pharmacie-produits-perimes-douteux-Niger-02.jpgDes dizaines de boîtes de médicaments par terre ou sur une charrette, vendues sans aucun contrôle : c’est contre cette pratique, très courante au Niger, que notre Observateur a souhaité nous alerter, en nous envoyant des photos, prises à la sauvette, de ces vendeurs ambulants.
Lahcen B. (pseudonyme) travaille comme technicien en téléphonie dans la région de Tahoua, dans l’ouest du Niger. Tous les jours, dans la rue, il croise la route de vendeurs ambulants qui proposent des médicaments à des prix imbattables. Il a contacté la rédaction des Observateurs afin de tirer la sonnette d’alarme contre ce fléau de santé publique.  
"Ici, les médicaments sont vendus comme des bonbons"
Tous les médicaments que l’on peut trouver en pharmacie se retrouvent en vente sauvage. Les médicaments se vendent sur des charrettes, comme le montrent les photos que j’ai prises. Mais aussi chez les vendeurs ambulants, qui ont leur petit étalage quasiment à même le sol, ou au marché. Évidemment, ces médicaments ne bénéficient pas du tout des conditions de conservation requises pour les médicaments : ils sont exposés au soleil, alors que les températures peuvent atteindre facilement les 45 degrés ici quand il fait chaud, sans parler de la poussière.

Le Business autour des pièces de rechanges ou appelées pièces «détachées » et autres accessoires de motos et automobiles se développe de plus en plus au Niger en général et à Niamey tout particulièrement. Longtemps exercé et dominé par des étrangers, le business de vente des pièces détachées et accessoires automobiles intéresse ces derniers temps les nigériens qui ont embrassé cette activité. Elle permet de lutter contre le chômage à travers la création des petits emplois qui génèrent des revenus aux jeunes.

La vente de ces pièces détachées joue un grand rôle dans la mobilité des populations des zones urbaines, péri-urbaines et rurales. Depuis quelques années et avec le renforcement de la coopération économique avec la Chine continentale, mais avec des pays européens les nigériens se sont lancés dans ce commerce, permettant à d’autres dont des mécaniciens à installer leurs propres boutiques de vente de pièces détachées. Malgré la résilience prouvée du secteur qui s’autogère plus ou moins, les crises sanitaires et sécuritaires à travers le monde, la ontée subite du dollar face à l’euro, l’interdiction de circuler pour les motos dans plusieurs communes du Niger  la fiscalité, accentuent la pression sur ce business…   

Assis dans sa boutique qui est aussi le lieu de son atelier de réparation, M. Alassane Hamidou dit Lougbi affirme avoir entrepris la vente de pièces détachées pour la première fois en 1984, soit onze ans après avoir embrassé le métier de réparateur de motos à Niamey. « J’ai suspendu la vente pour me consacrer à mes contrats de réparations et de maintenance avec des programmes et projets. A un moment, ces partenaires m’ont informé très tôt de l’arrêt des contrats. Ce qui m’a permis de préparer ma reconversion et de revenir dans la vente de pièces détachées, encore une fois », s’empresse-t-il de souligner pour expliquer son retrait provisoire de ce commerce et son retour avec plus d’assurance. Il a initié ses frères, ses neveus et certains de ses fils dans ce business qu’il chérit tant.

Cet homme dont les qualités de réparateurs de motos et de formateurs sont reconnues au Niger, au Burkina Faso, est aujourd’hui à la tête de l’Association des Réparateurs de Motos du Niger (ARMN), une structure qu’il a créée avec de jeunes réparateurs pour restructurer et assainir le secteur. Avec la venue des entrepreneurs nigériens dans l’import et l’export des pièces détachées de motos, ces réparateurs sont devenus avec le temps l’un des meilleurs clients semi-grossistes » dans le milieu. « Au début, quand on avait commencé, la vente des pièces détachées rapportait un revenu convenable. Mais ces derniers temps, tout est devenu cher. Il n’y a pas plus de marge bénéficiaire », déclare le vieux Lougbi, assis au milieu de centaines de pièces détachées de motos soigneusement rangées sur de solides étagères. Aujourd’hui, poursuit-il, les motos sont plus nombreuses que par le passé avec beaucoup plus de réparateurs qui exercent et de pièces détachées sur le marché. Mais, il faut savoir quoi vendre pour ne pas se retrouver éternellement avec des stocks sur les bras. Selon ses explications les produits les plus vendus sont les pistons, les pneus et les chambres à air, les cylindres, les vilebrequins, et les plateaux de chaine. « En cette période d’hivernage, dit-il, ce sont les phares et les compteurs qui se vendent le plus car les motos tombent fréquemment ; les huiles de moteur, les cylindres, les vilebrequins, et les disques d’embrayage se vendent mieux pendant la saison chaude ».

Elhadj Sofiane Tahirou, un importateur de pièces détachées confirme le rôle de premier plan que jouent les réparateurs dans le développement de ce commerce, surtout à Niamey et réfute les accusations qui imputaient la cherté des pièces aux détaillants. Les importateurs, précise-t-il, achète les pièces à un prix exorbitant dès la source, c’est-à-dire à partir des cités industrielles de la Chine continentale. Une inflation, à en croire ses propos, liée aux différentes crises mondiales qui se succèdent depuis trois (3) ans aujourd’hui. « En Chine déjà, fait-il savoir, le plastique et le fer qui sont les principaux composants de la fabrication des pièces détachées, connaissent une augmentation des prix, la montée du dollar face à l’euro a aussi renforcé la devise chinoise face au CFA et le transport de marchandises est devenu sensiblement cher ces derniers temps. Tous ces facteurs combinés font que les pièces détachées des motos deviennent plus chères ».

De nouvelles complications menacent d’annihiler les acquis du secteur

Cela fait aujourd’hui sept (7) ans que Elhadj Sofiane Tahirou importe des pièces détachées fabriquées essentiellement à Guangzhou, en Chine. Bien avant de s’essayer à l’international, il importait ces mêmes pièces à partir des pays limitrophes du Niger que sont le Burkina Faso, le Mali et le Nigeria. Il explique que les pièces détachées quittent la Chine dans des conteneurs pour rejoindre par bateaux les ports de Lomé et de Cotonou, avant de rejoindre Niamey par voie terrestre. Les commandes se font en fonction de l’écoulement des stocks au Niger, contrairement à d’autres importateurs qui disposent d’un monopole pour l’importation de certaines marques de pièces détachées et qui pouvaient compter sur le soutien de firmes plus grandes.

Pour Elhadj Sofiane Tahirou, les difficultés que vivent les importateurs nigériens dans les ports de la sous-région et l’impraticabilité de certaines routes pour cause d’insécurité, incitent de plus en plus de transporteurs à refuser de convoyer les conteneurs des importateurs de pièces détachées. « Notre voie d’importation favorite, se désole-t-il, était Lomé-Torodi en passant par Kantchari, au Burkina Faso. Cette voie n’est plus praticable actuellement à cause de l’insécurité, ce qui fait que même en Afrique, le transport est devenu plus cher ». Avec ces problèmes couplés à l’augmentation des frais de dédouanement, il dit ne pas être surpris que le prix final des pièces détachées augmente.

Un autre « grand problème » que soulève le jeune importateur est l’effet désastreux de l’insécurité sur la libre circulation des engins à deux (2) roues et des rafles de motos dans les grandes villes. Dans plusieurs départements et communes, rappelle-t-il, les autorités ont interdit la circulation des motos à cause de l’insécurité, alors même que « les plus gros consommateurs de pièces détachées » se retrouvent désormais dans ces zones rouges, sans possibilité d’utiliser leurs moyens de déplacement. Aussi, poursuit-il, les rafles de la Police « ont fait en sorte que presque toutes les vieilles motos de Niamey sont saisies et se retrouvent gardées dans les différents commissariats de la Capitale, amputant de nouveau les vendeurs de pièces détachées d’une autre partie de ses sources de revenus».

Mais le plus grand défis des importateurs de pièces détachées au Niger est lié aujourd’hui aux reformes financières que les autorités chinoises ont entreprises. Il y’a encore peu de temps, les transactions étaient basées sur la confiance et se faisaient selon un système intermédiaire « ni-formel, ni-informel ». Des correspondants recevaient dans des comptes dédiés les payements des importateurs nigériens et effectuaient les commandes en leurs noms moyennant une petite commission. Le taux de change était convenu d’avance et était le meilleur du marché. « L’Etat Chinois a fermé ses comptes et nous devons utiliser des comptes bancaires réguliers, avec leurs corolaires de taxes. En plus, cela peut prendre jusqu’à deux (2) semaines quelques fois pour confirmer un transfert alors qu’avant c’était presque instantané », révèle Elhadj Sofiane.

Les autorités sollicitées pour la pérennité secteur

Les propriétaires des boutiques de revente des pièces détachées de motos, majoritairement des réparateurs, et les importateurs regrettent le manque de soutien des autorités pour soutenir un secteur qui participe à l’employabilité des jeunes au Niger. « Pendant les différentes crises de ces dernières années, l’Etat, à travers des subventions et des réductions de taxes, a permis à plusieurs secteurs de l’économie de ne pas sombrer. Pour notre part, jusqu’à présent nous n’avons pas eu le soutien de l’Etat, ce qui constitue pour nous une rupture d’égalité des citoyens », déplore Elhadj Sofiane Tahirou.

Il est plus que temps, dit-il, que l’Etat se ressaisisse et contribue positivement à l’essor de cette filière très porteuse pour l’économie nationale car, il connait mieux les importateurs « les voies et moyens adaptés pour nous venir en aide ». Il sollicite également l’Etat « pour revoir à la baisse le dédouanement des pièces détachées neuves et aussi pour trouver un mécanisme à même de faciliter le transport de marchandises ».

Pour le président de l’Association des Réparateurs de Motos du Niger, M. Alassane Hamidou dit Lougbi, la résolution des problèmes d’importations ne peut pas, à elle seule, mettre définitivement fin à la flambée des prix des pièces détachées de motos. « L’inflation sur les prix est due à ce qu’en cas de rupture, les premiers à amener le produit concerné augmentent les prix qui ne redescendent plus une fois que le marché est totalement ravitaillé, dit-il. C’était ce qui a amené les premières flambées des prix et aujourd’hui, la situation mondiale s’y est mêlée », soutient-il.

Le vieux Lougbi, qualifié de « nationaliste fier » par la centaine de réparateurs qu’il a formée gratuitement, plaide pour une production locale des pièces les plus demandées pour ravitailler constamment le marché national et avoir ainsi un contrôle efficace sur les prix qui seront naturellement revus à la baisse. Il regrette que le Niger, qui était bien parti pour fabriquer localement ses pièces détachées, ait laissé les techniciens qu’il a formés sombrer dans le désœuvrement total au point de se reconvertir dans d’autres secteurs.

Souleymane Yahaya(onep)

Le voandzou, ‘‘damsi kudurku’’ en zarma, ‘‘el kuruga’’ en haoussa est d’origine de l’Afrique de l’ouest.  Cette légumineuse est cultivée dans toutes les régions du Niger. Niamey, la capitale est ravitaillée par les régions de Maradi, Dosso, le Nigeria, et le Burkina Faso.

A Niamey, le marché de katako et ses alentours sont le lieu de ravitaillement des revendeurs en frais, et les femmes et enfants qui vendent le voandzou cuit.

Selon Hamza Issa, un vendeur en gros et en détail, le sac est vendu à 22000f. «Maintenant c’est la saison du voandzou, ça commence juste à venir sur le marché mais c’est rare. Avec le temps ça va envahir  le marché. Les bénéfices ça ne manque pas, car j’arrive à subvenir à mes besoins et ceux de ma famille. Nous avons des difficultés surtout concernant le transport avec les taxes routières» affirme t-il. Du côté des revendeurs,  ils estiment en  en tirer un large  profit.

Ousseini Hama est un revendeur des produits saisonniers, il témoigne que, cette année la denrée  a accusé  un retard avant d’être  disponible sur le marché. « Je vends les différents produits saisonnière quelqu’en soit le produit si c’est disponible sur le marché j’achète et je  revends. Comme le voandzou vient d’apparaitre sur le marché, c’est ça que, j’ai acheté pour revendre.

Du fait de sa rareté sur le marché les clients viennent acheter. La tasse,  je  la vends à 1100f et la demi-tasse à 550f. Mais si le client à 1000f je peux lui vendre. Quant à la vendeuse du voandzou cuit, Mariama Abdou, elle souligne qu’avec la rareté du voandzou sur le marché elle n’en tire pas grand profit. «J’achète la tasse à 1000f, puis le bois pour la  cuisson, et le transport, si j’enlève la somme de tout cela, j’ai à peine un bénéfice. La mesure des petites boîtes, je la vends à 50f. Mais quand le prix de la tasse sera en baisse, là on va gagner beaucoup. La tasse à 1000f c’est vraiment cher» ajoute-t-elle.

Indatou Harouna (stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org

 L’affaire de 1531 tonnes d’engrais sorties des entrepôts de la Caima et vendues à 6.750 francs le sac de 50kg sur le marché continue encore de défrayer la chronique plusieurs semaines sa révélation à l’opinion. Comment pourrait-il en être autrement quand on apprend que les recettes de la vente du produit, soit la somme de 206.685.000 de francs n’a pas été reversée à la Caima ? Par comment est-ce possible seraiton tenté de se demander, la Caima étant une structure publique ? Et pourtant, c’est bien ce qui s’est passé, provoquant une brouille ouverte entre le Directeur de l’Observatoire du marché des engrais au Niger (OMEN), par ailleurs directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, et le Directeur général de la Caima. Pour éclairer la lanterne de nos lecteurs, il convient de rappeler que cette affaire remonte à 2019- 2020, sous le deuxième mandat du président Issoufou, à s’en tenir aux échanges de correspondances entre le président de l’OMEN et le DG de la Caima. Le premier tir est parti de ce dernier, qui a écrit le 27 juillet 2020, au président de l’OMEN pour réclamer le reversement de la somme en cause. La correspondance est ainsi libellée : ‘’Il vous souviendra que, lors d’une réunion tenue le 26 juin 2020 à la primature sous la présidence du Premier ministre et en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage ainsi que le ministre Délégué au Budget, le Premier ministre vous a instruit de rembourser à la Caima les recettes de vente des engrais mis à la disposition de votre structure et qui ont été vendus à 6.750 francs le sac de 50kg’’. Et le DG de la Caima de préciser : ‘’Les bons de livraison dont nous disposons indiquent que les distributeurs que vous avez désignés ont enlevé au niveau de nos magasins de : Madaoua, Tahoua, Gaya et Niamey, une quantité de 1.531 tonnes qui est vendue à 6.750 francs deviennent en des recettes de 206.685.000 francs’’. Aussi, demanda-t-il au président de l’OMEN de ‘’bien vouloir nous verser dans notre compte engrais logé à la BAGRI le montant’’ en cause ‘’conformément aux instructions du PM’’. La réaction du président de l’OMEN est tombée trois semaines plus tard, précisément le 27 juillet.

Dans sa réponse, il commence par s’étonner de la requête du DG de la Caima lui réclamant le versement des recettes de la vente des 1.531 tonnes d’engrais, avant d’étaler ses arguments de défense. Pour président de l’OMEN, la sortie de ce tonnage des magasins de la Caima s’inscrit dans le cadre d’une opération pilote de subvention ciblée. ‘’Je voudrai tout d’abord vous rappeler que dans le cadre de ladite opération pilote de la subvention ciblée, le mandatement d’un montant de 405.000.000 de francs a été autorisé par le ministre des Finances au profit de la Caima en vue de mettre à la disposition de l’OMEN l’engrais’’, rappelle- t-il. Avant d’indiquer que ‘’la question de remboursement des engrais de la Caima a été évoquée régulièrement dans toutes les rencontres auxquelles ont participé le président de l’OMEN, vous-même ou un de vos représentants’’, énumérant les différentes réunions qui se sont tenues autour de la question.

Lors de ces différentes rencontres, selon lui, les rappels des conditions de la mise à disposition des engrais pour le programme pilote de subvention ciblée ont été donnés. ‘’Il y a lieu donc de considérer, au vu des personnalités présentes et la qualité des participants à ces réunions, que le dessein de publicité que vous recherchez est largement accompli et qu’il convient maintenant de replacer sur un plan plus réel et juste’’, a préconisé le président de l’OMEN, qui semble nier l’instruction du Premier ministre évoquée par le DG de la Caima dans sa correspondance. Selon lui en effet, le PM a plutôt évoqué, lors de la réunion du 26 juin 2020, ‘’l’éventualité d’un versement avant qu’il ne soit éclairé sur les conditions de la mise à disposition des engrais pour le programme pilote de subvention ciblée’’. Sur la base de ces éclaircissements, le président de l’OMEN a qualifié ‘’la démarche’’ du DG de la Caima ‘’de logique extraprofessionnelle, qui n’a pas lieu d’être, si l’on s’en tient à la déontologie administrative et à la simple éthique’. Et de faire cette mise au point selon laquelle ‘’la dépense liée aux engrais mis à la disposition de l’OMEN par la Caima a fait l’objet d’une lettre du ministre d’Etat, en charge de l’Agriculture par laquelle il est mentionné que cette dépense est à la charge de l’Etat et imputable, conformément à l’accord du ministre des Finances, à rubrique engrais du ministère de l’Agriculture et de l’élevage’’. Deuxième volet de la mise au point, ‘’c’est que malgré cette lettre, le DG de la Caima a cru devoir exiger un paiement préalable par l’Etat avant de consentir à libérer les engrais’’. Et enfin, ‘’c’est suite à cette exigence que le ministre délégué au Budget a signé la lettre demandant la libération exceptionnelle de crédit au profit de la Caima et qu’une décision d’autorisation de mandatement du ministère des Finances a été prise au profit de la Caima (en date du 26/09/2019) pour un montant de 405.000.000 de francs, correspondant au montant de la totalité de l’engrais qui devrait être fourni à l’OMEN’’.

Des zones d’ombre à élucider

Nous n’allons pas nous attarder sur les propos, quelque peu discourtois, vis-à-vis du DG de la Caima contenus dans la lettre du président de l’OMEN. Il s’agit ici pour nous de relever quelques détails troublants qui laissent croire qu’il y a anguille sous roche dans le cadre de la gestion de cette opération. Concernant la sortie des engrais des magasins de la Caima par les distributeurs recommandés par le président de l’OMEN, il n’y a pas de débat. Toutes les deux responsables reconnaissent la sortie des 1.531 tonnes d’engrais des magasins de la Caima, même si le président de l’OMEN dit que l’entente porte normalement sur 1620 tonnes. Soit ! L’engrais a été vendu mais apparemment les recettes de la vente ont pris une autre destination. Sinon pourquoi le DG de la Caima va-t-il réclamer avec le président de l’OMEN le versement de la somme sur leur compte engrais logé à la BAGRI s’il a déjà perçu un paiement de 405.000.000 de francs, soit presque le double, imputé sur la rubrique engrais du ministère de l’Agriculture, comme l’a stipulé le président de l’OMEN ? Qui du DG de la Caima et du président de l’OMEN est de mauvaise foi dans cette affaire ? Même à supposer que les 405.000.000 de francs ont été encaissés par la Caima, les recettes de la vente des 1.531 tonnes d’engrais ont pris quelle destination alors ? Qui les empochées ? Ce sont là les questions légitimes qui méritent réponses. L’Etat doit diligenter une enquête autour de cette affaire pour voir ce qui s’est réellement passé dans le cadre de cette opération pilote de la subvention ciblée. Car il n’est pas admissible qu’un tel montant (206.685.000 francs), au centre du différend entre le DG de la Caima et le président de l’OMEN, disparaisse sans qu’on ne sache comment ça s’est passé.

Tawèye

 

Au Niger, selon les saisons, il y a des produits dont la disponibilité est abondante. En cette saison de pluies, parmi les produits disponibles on peut citer les noix du palmier doum. Ainsi, la vente de ce produit saisonnier, constitue  pour  ceux qui la pratiquent une activité génératrice de revenus.   

La vente de noix du palmier doum est pratiquée par des adultes, des femmes et des jeunes écoliers qui profitent des grandes vacances pour s’y adonner et tirer profit. Les jeunes écoliers gagnent de quoi faire des petits achats pour la prochaine rentrée scolaire.

Ainsi, le business du ‘’kologi’’ bat son plein au niveau des marchés de Niamey plus précisément à Katako, dans certains quartiers de la ville. Les clients sont visibles autour des revendeurs. L’activité mobilise divers acteurs notamment des grossistes et des détaillants.

Certains clients s’approvisionnent au marché Katako qui est le centre par excellence de distribution de divers produits à Niamey. D’autres personnes achètent le produit pour leur propre consommation, tandis que d’autres s’adonnent à sa commercialisation en vue de générer des bénéfices.

Bien que saisonnière, et informelle, la vente des noix de palmier doum est une activité commerciale et économique qui rapporte. Les mois de Juin à Septembre est  la période de forte disponibilité du produit du fait de sa présence sur les marchés.

D’après Salissou Elhadj Ada un commerçant au marché Katako, des personnes s’intéressent de plus en plus beaucoup à cette activité en cette période. « Chaque année, des nigériens, jeunes, hommes et femmes, se lancent dans la  vente de la noix du palmier doum. On en trouve partout  sur les étals  du marché et ses alentours, mais aussi dans les rues. Les localités les plus reconnues pour la fourniture de ce produit sont entre autres Torodi, Gaya, Bengou et Say», a-t-il indiqué. « On peut décharger 2500 à 3000 sacs de noix de palmier doum. Le prix de sac varie entre 10.000F et 11.000F CFA en période de disponibilité du produit, jusqu’à 15.000 F CFA à certains moments. La clientèle est essentiellement composée des jeunes hommes et des femmes », a expliqué Salissou Elhadj Ada.

Kabirou un autre revendeur, âgé d’une trentaine d’années, dit qu’il exerce cette activité depuis plusieurs années. Le produit précise-t-il se vend en gros dans les sacs et en détails. « J’achète le sac entre 7 000F et 7 500F et je le revends en détail  à 10 000  voire 10 500F.  J’arrive à gagner de bénéfices de 3 000F à 3 500F », a-t-il indiqué.

Pour sa part, Garba, père de famille, âgé d’une quarantaine d’années, a confié avoir 25 ans d’expérience dans cette activité. Parlant de la provenance du produit, il a expliqué que les marchés locaux sont approvisionnés à partir de Say, Boubon, et Torodi. Il achète le sac de noix de palmier doum à 8.000F ou 9.000F, et le revend entre 10.000F et 10.500F.

Les revendeurs, tirent leur épingle du jeu à travers cette activité prometteuse. C’est le cas d’Abdoul-Wahab un jeune écolier rencontré au marché de Katako. « Chaque année nous payons les noix de palmier doum pour les revendre dans le quartier ; nous gagnons un peu dans cette activité. Nous achetons 6 à 7 noix à 50 F pour revendre 2 à 25 F. Le bénéfice nous permet d’acheter des fournitures scolaires et des tenues, et même à avoir un peu d’argent de poche pour quelques temps. C’est la raison pour laquelle chaque année pendant les vacances je me lance dans ce business», a-t-il déclaré.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Généralement les œuvres sont présentées et vendues par leurs auteurs lors des cérémonies de vernissage. «Pour Apprendre le Tajwid», l’œuvre de M. Hamissou Moussa, présentée au grand public lors d’une cérémonie de vernissage, ce dimanche 30 octobre 2022 au SNAD, fait exception à cette règle. L’évènement est émouvant ! Des livres étalés sur la table, une salle archicomble, pour rendre hommage et saluer la mémoire de cet auteur, décédé le 24 janvier 2017.

Cette cérémonie sobre a été caractérisée par des émotions vives et des témoignages poignants et touchants sur la vie de cet auteur Hamissou Moussa qui a passé et consacré toute sa vie dans l’enseignement coranique. Enseignant chevronné du Coran et du Tajwid, il laissa alors derrière lui ce trésor, un grand héritage pour la communauté musulmane, le manuscrit «Apprendre le Tajwid», pour justement aider ses frères et sœurs francophones à l’apprentissage et à la maîtrise des règles de la lecture du Saint Coran. Il est certes rappelé à Dieu, mais ses proches ont continué son œuvre travaillant jusqu’à l’édition, la présentation, etc. 

Lors de cette cérémonie de présentation, d’éminents érudits dont Imam Ali Ben Salah, Oustaz Ibrahim Seyni, Cheikh Youssouf H. Diallo ont fait des communications sur l’importance de l’apprentissage du Coran et de perpétuer l’Islam, des témoignages sur la vie de M. Hamissou Moussa, etc. «Ce qu’on retient de M. Hamissou Moussa, c’est d’abord le Coran. Et ce livre est un témoignage pour notre frère», déclare Oustaz Ibrahim Seyni, un des amis proches de l’auteur.

Biographie de l’auteur

Malam Hamissou comme aimaient l’appeler affectueusement ses proches, est né en 1958 à Tirmini, un village situé à 20 kilomètres de Zinder. Père de famille, courtois et affable, très accroché à sa religion, l’islam. Il est décédé à l’âge de 58 ans, le 24 janvier 2017. La biographie de feu Hamissou Moussa montre qu’il était un très brillant élève de l’Ecole Nationale d’Administration de Niamey au vu des moyennes qu’il obtenait durant ses deux séjours à l’ENA (17,02 à titre d’exemple). «Tous les enseignants sont intéressés à intervenir dans notre classe. Ils disent apprendre de lui, les maximes et citations notamment avec lesquelles il argumentait ses points de vue sans compter son aspect comique qui détendait l’atmosphère souvent lourde et crispée des cours», témoigne un de ses promotionnaires dans la biographie du défunt.

Ainsi, Hamissou Moussa a reçu une formation en Secrétariat de Direction et Techniques administratives. Cette formation lui a permis d’acquérir une compétence et un savoir-faire en prise de note et rédaction des documents administratifs, financiers, socio-économiques, politiques, commerciaux et juridiques. De son vivant, il lui était reconnu une plume incroyable à travers ses écrits professionnels et privés de qualité. Durant ses trente et une années d’expérience professionnelle, Feu Hamissou a servi la fonction publique nigérienne pendant 10 ans, l’Ambassade du Canada au Niger pendant 6 ans, l’Agence EAN (Entreprendre au Niger) pendant 5 ans avant de rejoindre les Nations Unies à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) où il a servi pendant 10 ans de loyaux services. «Grâce à ces expériences et cette carrière au plan national et international, Feu Hamissou a acquis un savoir-vivre et des qualités professionnelles et personnelles multiculturelles l’ayant beaucoup aidé à contribuer au renforcement des capacités de plusieurs personnes au Niger et à l’extérieur. «Il a toujours été fidèle et présent pour répondre aux sollicitations de ses amis, de ses frères et sœurs évoluant dans des associations islamiques et autres acteurs pour la promotion et le rayonnement de l’Islam et de ses valeurs. Qu’Allah lui reconnaisse tous les efforts déployés et le récompense de son Paradis éternel. Amine», confie Oustaz Ibrahim Seyni, membre de l’association club des jeunes musulmans du Niger.

Notons que cet ouvrage composé des règles de lecture du Coran est rédigé en Français et en Arabe. Très digeste et pratique ce livre dont les retombées sont versées à la famille du défunt est vendu au prix modeste 1500F dans les librairies islamiques notamment la librairie de l’ancienne grande mosquée de l’UAM de Niamey, etc.

 Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Image d'illustrationImage d'illustrationLe conseil des ministres réuni lundi 29 avril sous la présidence du président Issoufou Mahamadou a adopté un projet de loi relative à l’exercice des cultes au Niger.
Le communiqué du conseil des ministres note que ‘’L'exercice du culte est pratiqué au Niger dans un environnement caractérisé par une absence totale de normes rigoureusement définies. Les quelques mesures de contrôle des pratiques confessionnelles qui existent, concernent particulièrement la religion musulmane’’.
Aussi, ajoute –t-il, ‘’ face au développement de tendances religieuses fondamentalistes et extrémistes dans un environnement sous régional marqué par l'apparition d'organisations terroristes se réclamant religieuses, ce faible encadrement juridique de l'exercice du culte peut être source d'instabilité et d'insécurité’’.
Pour prévenir les risques de dérives constatées dans d'autres pays, il s'avère impérieux que l'Etat se donne les moyens de contrôle des pratiques qui ont cours dans la sphère religieuse.
Le gouvernement mentionne que le présent projet de loi a pour objet de doter le Niger d'un cadre juridique qui garantit le libre exercice du culte et l'expression des croyances, conformément à la Constitution.
Au Niger, l’islam la religion dominante coexiste avec les autres confessions religieuses.
AIO/CA/ANP- 00138 Avril 2019

1er mai 2019
Source : http://www.anp.ne/

Election 2nd Tour 2016 NigerLe processus démocratique nigérien a été adopté au début des années 1990, en grande partie grâce à la jeunesse nigérienne, à travers le mouvement légendaire des scolaires. « Vu la situation actuelle, [disait l’un des leaders charismatiques dudit mouvement dans une interview accordée au journal Haské n° 00 de Mai 1990], nous lançons un appel aux patriotes sincères pour que tous unis, nous puissions défendre les acquis de l’ouverture de la démocratie actuelle. Les problèmes scolaires ne peuvent être réglés sans changement politique, notamment, l’adoption du multipartisme. » Et le 15 novembre 1990, sous donc la pression des scolaires, rejoints par d’autres structures syndicales, le Président de la 2ème République prononça, devant les parlementaires, le discours historique consacrant l’acceptation du multipartisme au Niger. Quel bilan pourrait-on dresser de cette expérience pluraliste ? Et quel rôle la jeunesse nigérienne pourrait-elle encore jouer dans l’évolution des pratiques démocratiques et des mœurs politiques du pays ?
L’adoption du multipartisme intégral, a permis la création de nombreux partis politiques et un cadre compétitif, sanctionné par des élections. Mais le bilan du processus enclenché est, pour le moins qu’on puisse dire , mitigé, aussi bien du point de vue de la stabilité politique que des pratiques démocratiques et des liens qu’elles sont censées créer entre les élus et les électeurs.
Concernant la stabilité politique, le Niger a connu 3 interruptions du processus démocratique, à la suite de 2 coups d’État militaires ( 27 janvier 1996 et 18 février 2010) et un assassinat politico-militaire (9 avril 1999). Aussi, de 1992 à 2018, le pays a vécu sous 5 Républiques. Seulement 2 présidents élus ont réussi à atteindre la fin de leurs premiers mandats : le Président Tandja Mamadou en 2004 et l’actuel chef de l’État en 2016. Et aucun Président élu n’a jusque-là remis le pouvoir à un autre Président démocratiquement élu.
Le processus démocratique nigérien est ainsi en attente d’une véritable alternance politique, plus d’un quart de siècle après son inauguration. Ce qui est fort illustratif de sa fragilité et instabilité, en dépit des pas moins de 28 scrutins qu’il a occasionnés.

Image d'illustration Image d'illustration L’une des innovations apportées par le projet de nouvelle loi des finances est la suppression de la Taxe sur la Terminaison du Traffic International Entrant (TATTIE) afin de permettre une reprise des investissements des compagnies de téléphonie mobile, en particulier dans le domaine des infrastructures.

A ce propos il faut relever que la clientèle se plaint beaucoup ces derniers temps de la qualité des prestations de ces sociétés dont l’extension des réseaux n’est pas allée avec l’amélioration du service. Cette taxe qui frappe notamment les compagnies de téléphonie devrait en principe permettre à ces dernières d’améliorer leurs équipements et livrer des prestations de service plus conformes à leur cahier de charge.

La suppression de cette taxe va à priori générer, si l’on fie au précédent budget, un manque à gagner de 19 milliards de CFA. Mais en y regardant de plus près et conformément à une étude d’un cabinet indépendant d’expert, cette taxe était contre-productive dans la mesure où elle affectait les capacités d’investissements des opérateurs du secteur en « rétrécissant » leurs chiffres d’affaires notamment au niveau du trafic international.

Cette bouffée d’oxygène aura donc pour contrepartie d’amener les sociétés de téléphonie d’augmenter leur volume chez leurs fournisseurs et par voie de conséquence à permettre de bénéficier en quelque sorte d’un retour sur investissement.

Victime de sa propre mal gouvernance Affolé, le gouvernement d’Issoufou veut taxer les morts !Deux pour cent (2%), c’est ce que le gouvernement compte empocher dans l’héritage des enfants qui perdront leurs parents à compter du 1er janvier 2018. C’est tout simplement extraordinaire dans ce Niger où la population croule sous le poids pesant de la pauvreté et oùl’héritage constitue souvent sources de conflits entre ayantsdroit. C’est dans cette situation que le gouvernement veut aussi s’insérer parmi les ayants-droit légitimes. C’est à croire que ce régime est vraiment tombé sur la tête pour envisager une telle mesure dans un pays musulman comme le Niger. Mais il doit bien se préparer car en plus de la société civile qui l’attend de pied ferme, les marabouts sont aussi rentrés dans la danse. Selon le prédicateur Ismael Mohamed interrogé par nos confrères de la télévision Labari, il est « in concevable qu’un musulman ose s’opposer à la loi d’Allah (Soubhanahouwataala) ».

Allah a dit : « tout celui qui touche au bien de l’orphelin, il ne mange que le feu » poursuit le prédicateur qui espère que cette loi sera rejetée par les « 98% de musulmans qui composent l’Assemblée nationale. »

Au sein de l’opinion publique nationale, l’on voit la loi de finances 2018 comme une provocation du régime du Président Issoufou à l’égard des populations nigériennes. Comment vouloir soutirer le maximum de sous aux pauvres contribuables alors même qu’il (le régime) mène un train de vie extravagant, s’étonne-t-on. De même que l’enrichissement illicite des tenants du pouvoir crève les yeux des citoyens qui se demandent s’ils vivent dans le même pays que les princes aux commandes de l’État. D’une part, Issoufou Mahamadou ne veut pas toucher à l’insultant train de vie de l’État et de l’autre il veut anéantir le pouvoir d’achat des contribuables pour entretenir la camarilla de la Renaissance. Le choix est pourtant inévitable pour lui : choisir son pouvoir ou le peuple. C’est ce dernier qui lui a donné le pouvoir et donc peut le retirer tandis que le second lui permet de croire qu’il peut aller contre la volonté populaire en tout lieu et en toute circonstance. 

Les tristes souvenirs d’inondations dévastatrices de 2019 n’auront pas suffi pour bannir, de bon, la vie dans des zones à risque. Aussitôt que les eaux se soient retirer, les maisons effondrées sont reconstruites par ceux qu’hier seulement affichaient une mine de tristesse et de désolation, et cela en dépit des dispositions prises par l’Etat et ses partenaires pour qu’à l’avenir de tels sinistres ne se répètent pas dans la capitale.  Parmi les dispositions préventives, figure le recasement des habitants désormais sur  des sites loin du lit du fleuve.

C’est dire que ni l’épisode de 2012, encore moins celui de 2019, n’ont suffi  à ces sinistrés pour tirer les leçons du passé, en s’inscrivant dans la logique du gouvernement qui consiste à reloger définitivement ces habitants sur des sites non inondables.

Devant les comportements observables sur le terrain, il n’est pas exagéré de dire que l’être  humain est insaisissable. Certaines habitudes ont la vie dure. En effet, à quelques jours seulement de la période des fortes pluies au Niger (le mois d’août), ils sont nombreux, les habitants à rester dans les zones inondables pour diverses raisons qui ne tiennent pas. Abdoulaye Ghali habite, depuis une vingtaine d’années dans la vallée de Kirkissoy, en face de la digue qui longe le quartier Gnalga-Saguia, sur la route de Say.

Selon ses propres dires, il n’a pas bénéficié  de parcelle sur le plateau “Enseignant-chercheur”, site de recasement des sinistrés des dernières inondations.  « J’ai hérité de cette maison, je n’ai nulle part autre qu’ici. J’ai pu reconstruire mes toits après le drame de 2019. Tout  s’était effondré. Je n’étais pas sur les lieux lors du recensement des sinistrés. Je n’ai pas eu de parcelle. Chez moi, c’est ici », confie Abdoulaye Ghali.

Il préfère rester chez lui, à ses risques et  périls, à la périphérie de la ville pour la prospérité de son activité de bucheron que de s’installer en brousse. Le  jeune père de deux enfants, trentenaire, ne semble guère regretter son choix car selon lui la digue réhabilitée les protégera en cas d’éventuelle montée des eaux. Il affirme que beaucoup ont eu des parcelles à la cité “Enseignant-chercheur” et certains parmi eux y sont restés, d’autres sont revenus. « Si l’eau arrive, je vais me réfugier au champ où d’ailleurs je pourrai tranquillement développer mon activité de bucheron. Après je reviens me réinstaller », explique Abdoulaye d’un air serein.

Selon d’autres habitants de la vallée, après le passage dévastateur des eaux, les autorités leur ont demandé d’amener des actes des maisons, de s’enregistrer afin de pouvoir bénéficier de l’opération de recasement. Mais certains déplorent une iniquité dans les faits. « Nous ne pouvons pas vivre sur une parcelle de 200m2 avec une grande famille de 10 ménages. Je n’ai pas accepté », affirme Boukary Souna, un octogénaire forgeron qui vit dans le bas fond de Kirkissoye depuis plus de 50 ans. Tapis à l’ombre au milieu d’une cour sans clôture avec des maisons en banco, il dit avoir également tout reconstruit. Certaines constructions ne sont même pas achevées. « Nous sommes toujours là, Seul Dieu nous protège », dixit Boukary.  « L’année dernière, nous avions cru que le drame de cette inondation allait se reproduire, mais, Dieu nous en a épargné », relate-t-il avec un air loquace. 

Cependant, le risque est aussi préoccupant cette année au regard des situations déjà enregistrées dans certaines localités du pays. En effet, faut-il le rappeler, il a été enregistré de nombreuses pertes en vie humaine, ainsi que des blessés dans des inondations à travers le pays, depuis le début du mois de juillet dernier. Cette vague d’inondations a fait des milliers de  sinistrés et des centaines de maisons effondrées.

Ismaël Chékaré(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Depuis quelques jours la quiétude des populations du quartier Niamey 2000 est soumise à rude épreuve. En effet, cette quiétude est troublée par des actes d’une cruauté inqualifiable, posés par des individus sans foi ni loi, et qui demeurent encore non identifiés. Il ya deux semaines de cela, un élève de la classe de 5ème d’un établissement privé du quartier a été enlevé en pleine journée et à quelques pas du domicile parental. Pendant qu’il marchait dans la rue, des individus à bord d’un véhicule se sont arrêtés à sa hauteur et l’ont de force jeté dans la voiture pendant qu’il se débattait et criait au secours.

La rue étant déserte, personne n’a pu répondre à ses appels de détresse. Ils l’emportèrent avec eux jusqu’au niveau de la Ceinture verte où, miracle, le jeune élève parvint à ouvrir la portière et à se jeter hors du véhicule de ses ravisseurs. En parfait connaisseur de la zone, il réussit à les semer et à regagner la maison familiale, mais dans un état lamentable. Et aujourd’hui encore, deux semaines après ce malheureux événement, l’enfant est toujours traumatisé ; il souffre énormément, et sa scolarité est fortement contrariée.

On en était encore là, quand on apprit cette semaine, sur les réseaux sociaux, un autre enlèvement d’un élève de la classe de 1ère d’un lycée de la place, et qui réside au quartier Niamey 2000. Apparemment, c’est le même modus operandi du premier cas qui a été utilisé par les ravisseurs pour effectuer leur second rapt. Selon les informations distillées sur la toile, des individus à bord d’un véhicule 4X4, ont intercepté le jeune homme en question autour de 22 heures pendant qu’il se rendait chez des amis.

L’artisanat nigérien occupe une place importante dans l’économie nationale. C’est un domaine pourvoyeur d’emplois juste après l’agriculture et l’élevage. A Niamey, tout comme dans d’autres régions du Niger, l’artisanat est pratiqué par des professionnels dont l’expérience s’est avérée dans le métier. Le travail du cuir est remarquable. Dans le centre-ville, le village artisanal constitue une référence où les artisans travaillent les articles en cuir.

Le métier du cuir autrefois réservé uniquement aux artisans de naissance est devenu de nos jours un métier générateur de revenu pour toute personne apte à l’exercer. M. Issa Abdou était au chômage pendant un moment, mais aujourd’hui, il est devenu artisan au village artisanal de Niamey grâce à sa dévotion pour le métier. Il travaille le cuir depuis 2018, avec beaucoup de créativité. «Depuis que j’ai commencé ce travail qui est ma passion, je l’exerce tout seul, parce que je n’ai pas les moyens pour embaucher quelqu’un d’autre, afin que lui aussi puisse en bénéficier» a-t-il dit.

Si auparavant le travail du cuir se faisait à la main, de nos jours les artisans ont trouvé une manière de travailler le cuir en suivant un processus bien déterminé. Ainsi, après le tannage, le cuir est transformé en plusieurs articles notamment des sacs, des chaussures, des ceintures et bien d’autres objets utilitaires. «Nous achetons la peau des moutons non travaillée sur place au Niger ou souvent au Nigeria. Ensuite il y’a une machine qui procède au lissage, nous colorons ensuite la matière avant de procéder à son découpage pour la confection des chaussures, des sacs, des ceintures, des boites à bijoux etc.… Actuellement je suis en train de confectionner des chaussures qui vont être vendues à un grossiste. Les prix de nos chaussures varient de 3500 FCFA à plus. Nous pouvons confectionner tout genre de modèle que le client désire», a expliqué M. Issia Abdou.

Du côté de la maroquinerie, Issaka Salissou confectionne des poufs de toute dimension pour la décoration des maisons. Il a hérité ce métier de ses parents et gagne bien sa vie. «J’ai beaucoup gagné dans le métier du cuir. Je suis présentement en train de fabriquer des grands poufs, qui sont des commandes lancées par une autorité de la place», a-t-il révélé.

Cependant, ces artisans se plaignent de quelques difficultés dont la mévente.  Selon eux, les Nigériens ne s’intéressent pas trop aux produits locaux qu’ils trouvent trop chers. La plupart de la clientèle est constituée des touristes, ce qui freine le développement de la filière. C’est pourquoi les artisans lancent un appel à l’endroit de l’Etat pour une valorisation des produits locaux tout en invitant les jeunes à s’investir dans ce secteur.

Depuis plus de 50 ans, le Niger est mondialement connu comme pays producteur et exploiteur des cuirs et peaux. Sa réputation est faite surtout autour de l’excellente qualité de la peau de la chèvre rousse de Maradi, très appréciée par les industriels européens.

Salima Hamadou Mounkaila (ONEP)

 

Massalata Tahoua NigerNiché au pied d’une colline à quelques encablures de la route nationale numéro 1 à l’entrée de la ville de Konni, le village de Massallata n’est pas comme les autres villages en raison certainement des rites animistes qui s’y pratiquent chaque année. Malgré sa proximité avec la ville de Konni, Massallata garde jalousement toutes les caractéristiques d’un village. Il continue à résister à l’influence de la modernité. Autrefois village exclusivement peuplé d’animistes, il existe aujourd’hui des musulmans à Massallata comme en témoigne la présence d’une grande mosquée aux abords de l’artère principale qui désenclave le village. Avec l’urbanisation accélérée de la ville de Konni, le village de Massallata est devenu comme un quartier de ce grand carrefour urbain, mais garde toujours son originalité.

Daguel Ibrahim, est le chef du village de Massallata. Il est le grand dépositaire et le gardien de la tradition des Arnawa de Massalata. Sur le toit de sa maison, on aperçoit des insignes qui symbolisent la chefferie. En effet, l’histoire de ce village est intimement liée à son nom. Elle remonte certainement au début de la pénétration de l’Islam au Niger avec le passage d’Ousmane Dan Fodio comme le témoigne le chef du village de Massallata M. Daguel Ibrahim. L’histoire raconte selon lui, qu’à l’origine deux frères étaient partis de Daguel, un village situé à côté de Wourno, dans l’Etat fédéré de Sokoto au Nigeria, pour venir s’installer à Konni. « Ils étaient venus à Konni à l’époque où les habitants de Konni ne connaissaient pas l’Islam. Avec l’avè­nement de l’Islam dans la ville, l’un des frères vint trouver l’autre et lui dit qu’en allant à la chasse ce matin, il a trouvé un endroit où il compte désormais s’installer. Ce qu’il fit. Quelque temps après son frère l’y rejoint. Et petit à petit, le village grossissait » nous confie Daguel Ibrahim.

UA Niger 2019 Logo En prélude la conférence de l’UA qui est prévue se tenir au Niger en 2019, par ailleurs très chère aux plus hautes autorités de notre pays, notre capitale Niamey connaîtra de grands travaux et sera en honoré d’accueillir ces festivités.

Compte tenu de l’importance de l’évè- nement, un commissaire spécial Niamey U19 a été nommé afin de rendre la ville salubre et accueillante à sa juste valeur.

Ainsi, de grands édifices sont réalisés ou sont déjà en chantiers ; notamment « les échangeurs et la voirie urbaine » pour que notre capitale réponde à l’attente de nos illustres hôtes.

Pour y parvenir, il a d’abord fallu régler le problème de l’occupation anarchique non seulement des voies publiques mais aussi les alentours de certains édifices publiques .Beaucoup de nos citadins ont été déguerpis, mais d’autres y demeurent toujours sous l’œil impuissant des premières victimes.

Cette situation de deux poids deux mesures a frustré plus d’un citoyen au point où une campagne d’intoxication vis-à vis des autorités régionales d’alors en qualifiant ces opérations de règlement de comptes purement et simplement politique. Depuis un certain temps on assiste à un relai de déguerpissement de kiosques, étalages et même des épaves de véhicules et autres objets stationnés sur la voie publique par la ville de Niamey. Mais, le travail serait cette fois aussi ciblé puisque que les vrais points concernés resteraient sans inquiétude : les établissements scolaires des environs de katako, Le CEG 3 faisant face à l’ancien cimetière de Niamey, les alentours de l’université Rive Gauche, le terrain musulman et ses alentours, le stade municipal etc...

Au moment où la ville de Niamey s’active pour opérer des actions de déguerpissement afin de permettre à la ville de Niamey de respirer (décongestionner), les commerçants se débattent pour s’approprier des ces endroits (les espaces publiques) dans le but de poursuivre leurs activités commerciales. En effet, quelques heures seulement après l’opération coup de poing opérée par des autorités municipales de la ville de Niamey hier matin pour dégager les commerçants qui occupent la voie publique de manière anarchique, ces derniers (les commerçants aux alentours de l’ex petit marché et l’ancien Score ) ont regagné leurs places respectives.

Après la réinstallation des déguerpis, nous avons interrogés quelques uns d’entre eux relativement à leur retour après chaque opération de déguerpissement. Selon M. Sayidou un vendeur de tomates, chassé par l’opération sur un des espaces publiques aux alentours de l’esplanade de la mairie centrale (ex petit marché), l’attitude des autorités municipales n’a aucun caractère sérieux. Sayidou assure qu’il paye chaque jour des taxes aux agents de la mairie. « Ce n’est pas la première fois qu’ils viennent nous chasser. Ils nous chassent, ils prennent nos marchandises et après, ils nous demandent de payer. En dehors de ce que nous payons pour récupérer nos marchandises, chaque matin nous payons des tickets de 100F aux agents de la mairie qui sillonnent les artères et les grandes voies. Et tous les vendeurs que vous voyez ici payent ces taxes. C’est pourquoi dès qu’ils tournent le dos, nous ne perdons pas de temps pour revenir et continuer nos activités. C’est vraiment dommage ! On ne sait même pas ce qu’ils veulent exactement » a témoigné M. Sayidou.

Pour un autre vendeur des fruits à coté des têtes des taxis de Harobanda, la descente des agents de la mairie n’est guère une surprise. Il s’est arrangé dans un coin (collé à la porte de l’espace du monument au mort). ‘’Depuis ce matin quand, ils ont commencé l’opération, nous avons demandé à tous les commerçants de se retirer afin de ne pas se faire ramasser par la police municipale. Ils viennent régulièrement pour ramasser et arracher nos charrettes de force. Pourtant, nos installations et nos produits ne dérangent personne. Et nous payons tout ce que la mairie nous demande de payer’’ a déclaré M. Issoufou Hassane commerçant et vendeur de fruits.

Ville_NiameyLe régime en place fait feu de tout bois et n’hésite pas à interpeller et à embastiller les opposants politiques et les acteurs de la société civile « insoumis » alors que les allées du pouvoir sont puantes de malversations, de trafics, de violations de la loi, de détournements massifs de deniers et biens publics, de faux et usage de faux, etc. Le journaliste de la télévision Bonferey, Baba Alpha et son père sont encore sous les verrous alors que des cas patents, dénoncés par des confrères, sont royalement ignorés par le Parquet, décidément prompt sur les affaires concernant l’opposition au régime de Mahamadou Issoufou. À la ville de Niamey, un gros bonnet du parti au pouvoir, le PNDS Tareyya, vice-président du conseil de ville et grand gueulard devant l’Eternel, a utilisé un faux diplôme pour se faire élire conseiller de ville. Moussa Oufana, pour ne pas le nommer, a mis dans son dossier un prétendu diplôme acquis en 2000 à l’ISAG. D’abord, le soi-disant diplôme est truffé de mentions bizarres. Premier couac, la mention « BREVET D’ETUDES PROFESSIONNELLES (BEP) » à l’entête du document  tranche d’avec ce qui est écrit dansle corps du texte où c’est plutôt «  Brevet d’Aptitudes Professionnelles (BAP), option Administration/Gestion.

Violations des droits de l’Homme : La Coalition PCQVP-Mali demande la libération sans condition de leurs camarades du NigerLe président de la Coalition Publiez Ce Que Vous Payez-Mali(PQCV-Mali), Abdoul Wahab Diakité, son secrétaire général, Tiémoko Souleymane Sangaré, sa trésorière Mme Ly Fatoumata Coulibaly, ont  fait part de leur grande inquiétude sur le sort de leurs camarades du Niger: Ali Idrissa, Moussa Tchangari, Idrissa Mama et tous les autres acteurs de la société civile détenus dans le cadre de la marche pacifique contre la loi de finance 2018.

Selon le secrétaire général de la coalition malienne, les trois défenseurs des droits de l’Homme bien qu’ils n’aient pas activement participé à la manifestation du  25 mars ont été accusés d’avoir organisé et participé à la manifestation. Ils sont également accusés de complicité dans un acte de violence, d’agression et de destruction de biens publics.

A en croire Tiémoko Souleymane Sangaré, les détenus ont été ensuite transférés dans diverses prisons au Niger et ont été détenus depuis lors. Il a indiqué que le 10 juillet 2018, premier jour du procès, le procureur a demandé trois ans de prison pour les trois dirigeants de la société civile mentionnés ci-dessus.

Le président de la Coalition Malienne Abdoul Wahab Diakité a renchéri  en disant que la mobilisation ne faiblit pas pour autant et cela du côté de toutes les associations et  organisations de droits de l’Homme. Cependant, il a fait remarquer que d’autres arrestations arbitraires continuent.

Les conférenciers ont expliqué que suite à une autre marche organisée le 15 avril, trois autres dirigeants de la société civile ont été arrêtés. Plus la mobilisation contre cette loi de finance s’accentue, plus les arrestations continuent dans différentes villes du Niger.

Image d'illustration
Ils étaient peu nombreux au Niger. Mais, ils ont marqué, un certain temps, l’histoire du pays. Ils, ce sont les avocats du Barreau du Niger. En tout cas, en 1990, ils ont été intransigeants face aux dérives du régime de l’époque. Suite aux événements du 9 février 1990 qui ont fait trois morts et plusieurs blessés, les avocats au Barreau du Niger, défenseurs des libertés, bouleversés par la situation, avaient réagi avec vigueur à travers une déclaration rendue publique le mercredi 14 février 1990. Dans sa déclaration, à l’époque des faits, le Barreau avait qualifié la mort de trois scolaires de carnage sans précédant dans l’Histoire du Niger. En définissant la bavure, selon le droit, comme étant la conséquence imprévue d’une action licite. Que la prétendue bavure n’était ni licite, ni opportune et ni justifiée. En conséquence, le Barreau avait exigé la libération des personnes arrêtées suite à la marche des scolaire nigériens et l’ouverture d’une information judiciaire conformément au principe constitutionnel de séparation des pouvoirs en vue de déterminer les auteurs de la tuerie et d’en établir les responsabilités avec toutes les conséquences de droit. Et l’Histoire semble s’arrêter là pour le Barreau du Niger. Depuis, les avocats semblent se confiner dans leurs cabinets. Et les violations des droits se multiplient, chaque jour, dans le pays et dans la sous région. Ces défenseurs des droits semblent opter pour le silence face à l’injustice, aux violations des droits constitutionnels des citoyens. En tout cas, rien ne peut expliquer le silence du Barreau suite au drame de Tera. Drame causé, en toute vraisemblance, par des forces étrangères qui auraient tiré à balles réelles avec furie sur des citoyens nigériens. En plus, des nigériens sont quotidiennement arrêtés pour avoir exercé leur droit constitutionnel de manifestation. Le tout semble se passer en violation des principes sacrosaints de séparation des pouvoirs. Les libertés des citoyens sont bafouées et le Barreau semble se plaire dans le silence. Avec un tel comportement, qui est-ce qui va alors défendre les citoyens ?

Vivement que les avocats rompent le silence pour défendre les droits des Citoyens et la Démocratie.

Ils doivent sortir pour soutenir le peuple malien, victime de la méchanceté politique des dirigeants Ouest africains et leurs maitres de conscience français et demander l’ouverture d’enquête judiciaire sur le massacre de Tera. Cela, au nom du rôle éminemment important de défenseurs des Droits de l’Homme qu’ils jouent dans la société. Au quel cas, ils seraient complices de ces dirigeants fossoyeurs des Droits de l’Homme.

A.S

 

Violences Femmes NigerImage d'illustration8 journalistes des medias « mainstream » du Niger suivent depuis hier une formation sur le thème des violences faites aux femmes. Cette formation, qui est initiée par l’institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO), se déroule du 23 au 25 octobre 2017 à l’hôtel Terminus de Niamey. A l’ouverture de l’atelier, le formateur Tidiane Kassé a rappelé que la tenue de l’atelier à Niamey procède de la dynamique du projet « Femmes, occupez les medias ».

Selon Tidiane kassé, l’atelier vise, entre autre objectifs, d’une part à inciter les responsables de rédaction (rédacteur en chef ou chef de desk) à apporter leur contribution dans la lutte contre les violences faites aux femmes, et d’autre part, à outiller davantage les journalistes pour qu’ils s’intéressent et améliorent leur façon de choisir et de traiter les sujets qui ont trait aux violences faites aux femmes . Ainsi, il ressort de cette première journée de formation que le traitement de l’information sur les violences faites aux femmes dans les medias ne rencontre pas un grand engouement. Une nouvelle approche à même d’amener les medias à porter leur attention relativement aux questions qui concerne les violences faites aux femmes est indispensable.

Prenant la parole à son tour, Mme Djataou Ouassa, responsable au sein du CONIPRAT avait exposé sur la situation générale des violences faites aux femmes au Niger. Moussa Tchangari qui est Secrétaire général d’Alternative espace citoyens, a quant à lui abordé le sujet de la montée du fondamentalisme et son impact sur les violences faites aux femmes. Ensuite le thème : le mariage précoce un enjeu récurrent de violence faites aux femmes a été présenté par Mahamane Laouali Madougou directeur de l’école nationale de police.

Le viol et les abus sexuels constituent un problème de société qui prend de plus en plus de l’ampleur dans notre pays. Pourtant ce sujet reste tabou et très peu de victimes dénoncent le phénomène de peur d’être stigmatisées. Ce qui fait que les individus mal intentionnés continuent à abuser des femmes, des petites filles et même des garçons qui n’échappent plus à cet acte ignoble, en dépit des efforts déployés par les autorités et certaines organisations non gouvernementales qui se donnent corps et âme pour éradiquer ce fléau.

Bien qu’il soit pris en charge par une loi spéciale incorporée dans le Code Pénal en ses articles 283 et 284, le viol est de plus en plus répété aussi bien à Niamey qu’à l’intérieur du pays. Ses effets traumatisent les victimes tant sur le plan physique que psychologique. L’article 283 du Code Pénal définit le viol comme ‘’tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise’’. Selon Mme Gogé Maïmouna Gazibo, magistrat et coordinatrice de l’ONG ‘’Chronique Juridique’’, dans l’ancienne version, la loi n’avait pas pris en compte le fait qu’on pouvait violer quelqu‘un par d’autres orifices, et à un moment les mal intentionnés ont compris, au lieu de prendre les victimes par la voie normale, ils les prenaient par les voies non autorisées. Quand le législateur a compris cela et que surtout il y avait beaucoup des petits garçons et dans les prisons des hommes qui ont été pris par des voies pas naturelles, on a élargi la définition pour dire ‘’tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit commis sur la personne d’autrui’’.

Au Niger lorsqu’une personne est reconnue coupable de viol (si les assises jugent une personne coupable) la peine d’emprisonnement prévue est de 10 à 20 ans. Pour le cas spécifique des enfants, lorsque la victime est un ou une mineure (toutes les fois où la victime d’un viol est âgée de moins de 13 ans, le coupable risque un emprisonnement de 15 à 30 ans car, le statut d’enfant constitue une circonstance aggravante. Aussi, les personnes qui abusent de leur autorité (c’est-à-dire lorsque la victime est sous votre autorité), la loi estime que toutes les fois où vous avez abusé de votre statut pour contraindre une personne à avoir de rapport sexuel avec vous, l’emprisonnement est à vie. En matière d’infraction pénale, le retrait de la plainte n’a aucun effet sur la procédure. Très souvent dans les situations de viol, les familles s’entendent après. Mais ça n’empêche pas à la procédure de continuer son cours.

Mieux, quand la victime est mineure quel que soit le pardon accordé par les familles, la procédure se poursuivra. Quand il s’agit d’une fille de moins de 13 ans, même si c’est de commun accord, si les parents portent plainte la personne sera poursuivie. Cependant, a déploré Mme Gogé, en matière de viol, la loi a aussi des insuffisances, car, aujourd’hui la plupart des dossiers de viol qu’on rencontre devant les tribunaux concernent des mineurs car, la plupart des femmes adultes victimes de viol préfèrent garder le silence et refusent de porter plainte par peur de devenir un objet de stigmatisation. «Les pesanteurs socioculturelles font que la procédure en matière de viol doit être revue pour donner une garantie d’anonymat à la victime. Et si on veut réellement lutter contre les agressions sexuelles, il faut qu’on revoie la loi pour que le procureur puisse s’assurer de cette garantie aux victimes qui ne souhaitent pas être jetées à la vindicte populaire», estime Mme Gogé Maïmouna. L’autre insuffisance constatée dans la législation est qu’il n’y a pas d’amende alors que la victime peut demander une réparation pour les préjudices moraux.

Un autre forme de viol fréquente surtout à l’intérieur du pays, c’est le viol en réunion où 3, 4, 5 personnes donnent souvent de l’alcool ou de la drogue à une fille pour abuser d’elle. Pour ce cas de figure aussi, l’emprisonnement est à vie.

Parmi les ONG qui excellent dans la lutte contre ce fléau, figure l’ONG SOS Femmes et Enfants victimes de violence familiale de Mme Mariama Moussa. Le travail de cette organisation consiste à la prise en charge immédiate des survivantes qui nécessitent d’être référées vers la police ou la gendarmerie. Elles sont les seules institutions étatiques qui sont autorisées à décerner une réquisition à la victime de viol et sur la base de cette réquisition que l’expertise est autorisée au niveau des structures de référence identifiées par l’Etat que sont la Maternité Issaka Gazobi et le Centre Hospitalier Régional Poudrière. Ces deux structures sanitaires sont les seules autorisées à faire une expertise médicale sur la base de laquelle la procédure est engagée.

Aussi, la prise en charge du viol à un coût, et l’ONG paie le plus souvent les frais d’expertise médicale qui s’élève à 300.000 FCFA, sans compter d’autres examens auxquels la victime est soumise. «Souvent, les victimes qui n’ont pas les moyens, se réfèrent à l’ONG qui prend en charge par humanisme toutes les charges y compris les produits car, ne disposant pas d’un fonds destiné à cela», explique Mme Moussa Mariama. Seul le centre de Zinder est accompagné par le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, et l’UNFPA. L’ONG assiste également les victimes jusqu’à la poursuite de l’auteur et les accompagne psychologiquement à travers les cliniciens.

Malheureusement, il est imposé au niveau de la Maternité une somme de 30.000 FCFA aux parents des victimes déjà en détresse et qui souvent n’ont même pas de quoi assurer leur pitance quotidienne. Une condition qui peut freiner le processus d’accusation devant les tribunaux.

 Aïchatou Hamma  Wakasso

Source : http://www.lesahel.org

 

Le lundi 22 mai 2023, un incendie d'une rare violence a ravagé la pharmacie du district sanitaire de Madaoua, située à l'intérieur de l'hôpital de district de cette localité. Les dégâts matériels sont considérables, estimés à plus de 100.000.000 de francs CFA. Suite à cette situation, une mission sur le terrain a été dépêchée par le Directeur régional de la santé publique, de la population et des affaires sociales pour évaluer l'étendue des dégâts causés par l'incendie. Lors de cette visite, les autorités administratives, communales et coutumières, ainsi que les responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du département de Madaoua étaient présents.

Nigerdiaspora avec L'ANP

La représentante du représentant de Plan International Niger a participé le 27 avril, à Niamey, à une rencontre par visio-conférence relativement aux recommandations du quatrième Sommet mondial des filles tenu du 20 au 21 octobre dernier au Togo. Cette initiative de Plan International vise à rappeler aux acteurs concernés les recommandations dudit sommet et surtout d’œuvrer ou veiller à leurs applications. A cette occasion, la représentante du Niger à ce sommet, membre également du cadre consultatif nigérien des enfants et jeunes, Mlle Moumoudou Hama Issa Aichatou a remis une copie du mémorandum à la représentante du représentant du bureau pays du Plan International, Niger, Mme Rachata Dawoulak.

Cette rencontre a regroupé les jeunes des différents pays de l’Afrique de l’ouest et centrale. On notait entre autres la présence des pays comme le Togo, pays organisateur dudit sommet, le Sénégal, le Niger, le Nigéria, le Benin, le Togo, la Centrafrique.  Pour rappel, les jeunes filles ayant participé à ce sommet ont fait diverses recommandations à l’endroit de certains décideurs. C’est ainsi que les participants ont encouragé l’intégration de l’éducation complète dans les programmes scolaires et extra-scolaires des pays, garantir la prise en charge gratuite et holistique des victimes de Violences Basées sur le Genre sur toute la chaine de protection et de veiller à la vulgarisation des textes de lois en faveur de l’égalité des sexes au niveau local et nationale.

Au niveau des organisations des jeunes, elles devront par leurs actions de rencontrer les différents gouvernements pour présenter les recommandations des filles du sommer, obtenir un fond régional d'accompagnement des victimes de violences faites aux filles, appuyer les Etats dans la vulgarisation des textes des droits en

faveur des droits des filles au niveau de leurs paires, favoriser la mise en place et la continuité d'un mouvement post sommet pour le suivi des actions et engagements pris par toutes les parties prenantes, assurer la communication à travers les médias sur les actions post sommet, organiser de manière trimestrielle une rencontre virtuelle d'échange entre le bureau régional de Plan International en Afrique de Ouest et du Centre et les jeunes pour faire le point sur l’état de la mise en œuvre des recommandations. Au niveau des institutions internationales de favoriser la mise en place d'un mouvement mondial de jeunes pour les actions post sommet, faciliter l’implication des organisations des jeunes dans la mise en place du parlement des jeunes de la CEDEAO, organiser une rencontre post sommet entre les jeunes délégués de chaque pays pour analyser et évaluer le niveau de réalisation des actions et engagements pris lors du Sommet.

Peu après avoir remis le mémorandum à la représentante du représentant résident du Plan- Niger, la représentante du Niger lors de ce Sommet Mlle Moumoudou Hama Issa Aichatou a rappelé que ce quatrième sommet mondial a réuni en présentielle tout comme virtuellement plusieurs participants qui ont pu débattre d’égalité entre les deux genres. Selon elle, l’on ne peut parler d’égalité lorsque tant le droit des jeunes à une éducation de qualité n’est garanti, sans aussi la liberté d’expression, sans l’accès au service de santé. Selon elle, lors de ce Sommet, les jeunes ont choisi d’apporter leur pierre à la construction de l’édifice, c’est la promotion d’un monde d’égalité qu’elles rêvent la concrétisation. La représentante du Niger au Sommet a précisé que cette rencontre vise aussi à rappeler aux uns et aux autres les recommandations mais aussi de continuer le combat contre toutes les formes d’inégalité entre les genres.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Au quatrième jour des travaux de l’édition 2022 du Forum sur la fragilité, l’organisation Counterpart International a invité trois panelistes nigériens triés sur le volet à présenter aux participants les actions que mènent leurs structures et les résultats concrets obtenus dans la construction de la cohésion sociale à travers une gouvernance collaborative au Sahel. Outre le médiateur de la République, mesdames Safiatou Dan Mallamkindo et ChaibouTankari Bassira ont exposé sur l’expérience de leurs structures et du Niger dans la promotion de la paix, du vivre ensemble, de même que sur l’implication effective des femmes et des jeunes dans la résolution pacifique des conflits.

Au cours de la séance, les trois panelistes qui viennent de Niamey, Tahoua et Tillabery, ont brièvement décrit leurs structures d’action qui sont respectivement le cabinet du médiateur de la République du Niger, l’Initiative Femmes, Paix et Sécurité et Cercle Dev. Toutes ces interventions ont mis le dialogue au centre des interventions visant à construire la cohésion sociale à travers une gouvernance collaborative au Sahel. Ils ont souligné  que les femmes, les filles et les jeunes « peuvent jouer un rôle important dans la consolidation de la paix et la lutte contre la violence ». Les panelistes ont aussi démontré que la lutte contre les facteurs favorisant la fragilité, le conflit et la violence nécessite une collaboration renforcée entre autorités administratives et coutumières et organisations de la société civile au niveau local.

Au terme de la visioconférence, le médiateur de la République du Niger, M. Ali Sirfi Maïga qui est par ailleurs le paneliste principal, s’est réjoui de l’initiative de Counterpart International qui a permis au Niger de partager avec le monde les multiples acquis du pays obtenus grâce à plusieurs années d’engagements de l’ensemble des acteurs et de leurs partenaires. « La paix et la cohésion sociale, a-t-il déclaré, sont des denrées essentielles pour tout citoyen, surtout par les temps qui courent… Pour consolider la paix et la cohésion, il est primordial de réfléchir à des stratégies pour s’informer sur les conflits, leurs causes et leurs conséquences ». Le médiateur de la République a aussi précisé que l’identification formelle des acteurs impliqués est une autre condition vers le succès des actions menées.

Pour sa part, Mme Safiatou Dan Mallamkindo a indiqué que le partage d’expérience auquel elle venait de participer est un bon moyen de renforcer les capacités des acteurs de la paix qui interviennent au Sahel. Les femmes, a-t-elle dit, sont des conseillères écoutées et qui s’occupent majoritairement de l’éducation de leurs enfants. « Si les femmes sont très tôt sensibilisées, elles peuvent efficacement promulguer les valeurs de coexistence pacifique à leurs enfants, dès le bas-âge. Car, partout où il y’a insécurité et discorde, les femmes et les enfants sont les premières victimes », s’est-elle exclamée.

La dernière paneliste, Mme ChaibouTankari Bassira qui milite au sein de Cercle Dev s’est félicitée de l’opportunité qu’elle a eu de prouver, aux côtés du médiateur de la République, l’engagement et la compétence des jeunes dans la résolution pacifique des conflits et la promotion de la cohésion sociale. « C’était un plaisir pour moi de me retrouver parmi eux et partager nos propres expériences à travers les activités que nous menons sur le terrain », a-t-elle ajouté, tout en précisant que la paix passe par une bonne formation éducative et professionnelle de la jeunesse au Niger et au Sahel, et par son autonomisation effective.

Par Souleymane Yahaya(Onep)

Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara, a participé hier 11 août par visioconférence, à une réunion relative à la mise en place d’un certificat de vaccination sécurisé contre la Covid-19 au Niger. Disposer d’un système fiable pour sécuriser les personnes vaccinées au Niger, introduire un certificat de vaccination sûr et reconnu au niveau international et lutter contre les fausses cartes de vaccination, tels sont, entre autres, les objectifs assignés à cette démarche de sécurisation dudit document. En plus, des représentants de l’OMS, de l’Union européenne et de l’ANSI (Agence Nationale pour la Société de l'Information), de nombreux responsables et cadres du Ministère en charge de la Santé publique ont pris part à cette réunion.

Situant le contexte de cette initiative, le ministre Illiassou Maïnassara a indiqué que la sécurisation du certificat de vaccination contre la Covid-19, intervient au moment où la disponibilité des vaccins augmente et que les populations espèrent un retour à la vie normale, en dépit de l’apparition du nouveau variant ‘‘Delta’’. «Dans le monde entier, les pays prennent des mesures pour trouver rapidement une solution fiable pour faciliter les voyages et autres déplacements nécessaires», a-t-il noté. Relevant l’existence de faux certificat dans plusieurs domaines, le ministre de la Santé publique a  souligné la nécessité de sécuriser le certificat de vaccination Covid-19 en mettant en place un système infalsifiable et interopérable, tel que défini par les directives de l’OMS et la Commission de l’Union européenne.

«Cela va à coup sûr permettre de disposer d’un système fiable pour sécuriser nos concitoyens, qui pourraient voyager partout dans le monde», a estimé. Dr Idi Illiassou Maïnassara. Il y a donc nécessité, a-t-il poursuivi, de procéder à la mise en place de systèmes interopérables, flexibles et respectant les principes d’équité et des droits de l’homme. «Nous sommes heureux de constater que l’OMS et l’Union européenne accompagnent ce processus dans notre pays», s’est félicité le ministre de la Santé Publique.

La Représentante de l’OMS au Niger, Dr Blanche Anya et le D.G de l’ANSI ont, par la suite, pris la parole pour expliquer l’intérêt et le bien-fondé de la mise en place d’un certificat de vaccination contre le Covid-19.

Dans une communication, qu’il a présenté, lors de la visioconférence, le Responsable de la qualité de l’information sanitaire de l’OMS au Niger, M. Harouna Tomboye a souligné qu’un certificat de vaccination est un document de santé qui enregistre un service de vaccination reçu par une personne, traditionnellement sous la forme d'une carte papier, sur laquelle sont notés les détails clés concernant la personne vaccinée, à savoir le type de vaccin administré, la date d'administration et d'autres données de base. En fait, c’est un document qui présente le statut vaccinal de son possesseur. «Un certificat de vaccination peut être purement numérique (par exemple, stocké dans une application smartphone ou sur un serveur en cloud) et remplacer la carte papier, ou bien il peut être une représentation numérique de la traditionnelle carte sur papier», a ajouté M. Tomboye. Grâce à sa numérisation, le document pourra être sécurisé et accessible uniquement à des sources biens autorisées. Il a précisé que les individus ne sont pas obligés d’avoir un smarphone ou un ordinateur pour detenir un certificat numérique. «Le lien entre le dossier papier et le dossier numérique peut être établi à l'aide d'un code-barres unidimensionnel (1D) ou bidimensionnel (2D), par exemple imprimé ou apposé sur le carnet de vaccination papier», a-t-il précisé.

Mahamadou Diallo(onep)

11 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Visite chantier Agence UA Niger 2019Conformément à son calendrier d’information du public sur l’état d’avancement des projets d’infrastructures, initiés en prélude à la 33ème Conférence de l’UA prévue en Juillet prochain à Niamey, l’Agence UA Niger 2019 a organisé, hier matin, une visite guidée sur le chantier de construction des Résidences Fayel et celui de la Cité Futura. Cette visite conjointement conduite par le Directeur Général de l’Agence UA 2019, M. Mohamed Saïdil Moctar et le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, M. Ahmed Boto, vise à s’enquérir de l’état d’avancement de ces chantiers et à insister sur le respect du délai du mai prochain.

La première étape de la visite a conduit la délégation sur le chantier des Résidences Fayel, situées au quartier Kouara Kano Nord de Niamey, à 100 mètres du boulevard Tanimoune. Ce sont des travaux d’extension qui ont été entrepris depuis le 1er Juin 2018 et qui devraient prendre fin le 31 Mai 2019. Ils consisteront à l’augmentation de la capacité d’accueil de ces résidences pour porter les chambres de 20 à 33 (18 chambres standards et 15 suites), mais aussi à la construction d’un restaurant, d’une salle de réunion, d’une salle de sport, d’une piscine et d’un SPA etc.

Le chantier de la Cité Futura, située non loin du Fleuve Niger, sur la grande voie goudronnée Goudel-Tondibiah, a constitué la seconde étape de ce déplacement. Les travaux qui ont débuté en octobre 2017, vont prendre fin, selon les responsables des chantiers en mai 2019. Cette cité qui s’étend sur une superficie de 40 000 m² est un Complexe de 44 villas ( dont 20 seront livrées avant le Sommet), un Centre Commercial de 41 boutiques, une salle des fêtes et une aire de jeux. Les villas de cette cité sont des duplexes de 238 m² d’emprise au sol construites sur des parcelles de 400 m². Chaque villa est composée de deux Salons, une salle à manger, quatre chambres avec salle d’eau, une cuisine aménagée, trois terrasses, un parking pour trois véhicules, un garage ouvert pour deux véhicules, des locaux annexes (boyerie et cuisine extérieure), une guérite, une grande terrasse et des espaces verts.

Le centre commercial est composé de 41 boutiques de Types 1, 2 et 3 construites sur 2 niveaux : RDC+Mezzanine. La cité dispose en outre d’autres commodités, dont un terrain de tennis.

Hier mercredi 30 juin 2021, dans la matinée, l’ambassadrice de la Grande Bretagne au Niger, SE Mme Catherine Inglehearn a effectué une visite à l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP). A son arrivée aux environs de 9 h 30 mn, elle a été accueillie par le Directeur Général, M. Zakari Alzouma Coulibaly, accompagné des responsables administratifs et ses conseillers. Après avoir visité le service Photos et la Documentation, Mme Catherine Inglehearn est allée à la rencontre des journalistes, au niveau de la salle de réunion de la Rédaction. Mme Inglehearn a eu des fructueux échanges entre les responsables sur les actions de la Grande Bretagne au Niger, le fonctionnement de l’office et surtout la nécessité de la numérisation des archives (photos et articles) dont certains datent de 1958.

De cette présentation, il ressort que l’office a été créé en décembre 1989. L’ONEP, c’est donc plus de trente-deux (32) années de travail et d’abnégation d’un personnel dévoué pour offrir au public nigérien et d’ailleurs des informations de qualité à travers ‘‘Le Sahel’’ créé en 1974 et ‘‘Sahel Dimanche’’ en 1984. Deux publications, selon M. Coulibaly, héritières respectivement du ‘‘Temps du Niger’’ créé en 1958 et de ‘‘Sahel Hebdo’’ créé en 1975. L’ONEP dispose également d’une rédaction en ligne, pour être en phase avec l’évolution technologique, avec pour ambition de créer une chaine complète d’impression pour diversifier ses produits, étant entendu que l’office a aussi vocation à faire de l’édition. «En plus des 5.000 exemplaires du journal ‘‘Le Sahel’’, produits quotidiennement, l’ONEP édite chaque semaine le même nombre d’exemplaires du ‘‘Sahel Dimanche’’, sans compter les numéros spéciaux édités selon les circonstances. Notre service possède aussi des centres régionaux dans les huit régions du pays», a souligné le D.G de l’ONEP.

Selon M. Coulibaly, les journaux édités par l’ONEP donnent non seulement des informations officielles mais sont aussi les journaux nigériens les plus lus, tant au Niger qu’à l’étranger. Il ajouté que grâce à son immense mine d’archives, l’ONEP constitue actuellement la mémoire du Niger qu’il faut absolument préserver. «En effet, l’un des défis que l’ONEP essaye de relever, depuis plusieurs années, est celui relatif à la numérisation des archives (photos et articles) datant, pour certains, de 1958», a indiqué M. Coulibaly.

Mme Catherine Inglehearn, qui s’est décrite elle-même comme une lectrice assidue du quotidien ‘‘Le Sahel’’ et de l’hebdomadaire ‘‘Sahel Dimanche’’, a suivi avec beaucoup d’intérêt le point à elle fait par le 1er responsable de l’office. La diplomate britannique s’est dite honorée et ravie d’être reçue par le directoire et a ajouté qu’elle est venue voir comment les agents travaillent et les féliciter pour la qualité du travail quotidiennement abattu pour informer le public sur tout ce qui se passe tant dans la capitale que dans les régions. «Grâce à votre travail, on découvre le Niger mais aussi ce qui se passe à travers le territoire national», a-t-elle affirmé. Mme Inglehearn a aussi évoqué d’autres aspects relatifs aux activités de coopération qu’effectue son pays au Niger. «Nous intervenons dans plusieurs secteurs dont l’éducation, la migration, l’autonomisation de la femme, la formation sur le plan sécuritaire, l’attribution des bourses pour le niveau Master», a précisé la diplomate.

Mme Catherine Inglehearn a aussi échangé sur la question du Brexit qui, selon elle a relativement divisé son pays. Elle s’est réjouie de l’acceptation par le Président Mohamed Bazoum de prendre part à une rencontre internationale sur le changement climatique, qui aura lieu bientôt à Londres, tout en souhaitant que le Niger participe activement à un sommet sur l’éducation, prévu se tenir dans quelques semaines à Glasgow. Livrant ses impressions après cette visite, la diplomate britannique a expliqué que sa visite est d’une utilité professionnelle et d’un plaisir personnel. Cette visite a été très instructive pour elle. «J’avais hâte de rencontrer le personnel de votre office, de voir votre façon de travailler, votre procédé, vos challenges et vos difficultés éventuelles. J’ai aussi vu des archives très importantes qui représentent en quelque sorte une partie de la mémoire du Niger. Nous allons voir comment prendre en considération la question de la numérisation de ces importants documents historiques», a affirmé la diplomate britannique.

Mme Catherine Inglehearn, a eu droit à des cadeaux d’objets artisanaux nationaux de la part de la Direction générale de l’ONEP. Une photo de famille a bouclé cette visite.

Mahamadou Diallo(onep)

1er juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Visite de la Jeune Chambre Internationale (JCI-Niger) à l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) : Découverte des services de l’office et renforcement du partenariat entre les deux structures Une délégation de la Jeune Chambre Internationale (JCI-Niger) conduite par son président, M. Abdoul Wahid Ibrahim Daoura, a effectué, hier matin, une visite dans les locaux de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP). Cette visite s’inscrit dans le cadre du partenariat qui unit les deux structures. C’est ainsi que la délégation a été d’abord reçue par le Directeur Général de l’office, M. Zakari Alzouma Coulibaly.

Au cours des échanges avec la délégation, le Directeur général de l’ONEP a saisi cette opportunité pour encourager les membres de la JCI pour les actions volontaires et citoyennes qu’ils mènent en direction des jeunes et qui participent à susciter chez eux une prise de conscience quant au devoir de prendre en main leur propre avenir. M. Zakari Alzouma Coulibaly a indiqué que le partenariat entre l’ONEP et la JCI-Niger remonte à des années. D’ailleurs, a-t-il rappelé, il était personnellement aux côtés de la JCI lors du lancement des activités de l’agenda 2019 qui a eu lieu en janvier dernier.

Pour sa part, le président national de la JCI, M. Abdoul Wahid Ibrahim Daoura a expliqué que cette organisation est un réseau mondial des jeunes citoyens actifs âgés de 18 à 40 ans. Au Niger, la JCI est présente dans toutes les régions. « Nous sommes une association de jeunes volontaires qui œuvrent pour rendre service à notre communauté à travers des actions d’autonomisation des jeunes et de la femme, vecteur du développement économique », a-t-il indiqué.

Selon M. Abdoul Wahid Ibrahim Daoura, plusieurs activités sont inscrites dans leur plan d’actions annuel. Ainsi, la JCI a initié des activités de salubrité, des sessions de formation, et aussi des activités sur l’entrepreneuriat des jeunes. A travers ce partenariat, qui date de longtemps, l’ONEP a toujours accompagné la JCI dans la mise en œuvre de ses activités, a indiqué M. Abdoul Wahid Ibrahim Daoura.

Les jeunes de la JCI-Niger ont ensuite eu droit à une visite guidée des différents services de l’ONEP sous la conduite du Directeur de la Rédaction et des Centres Régionaux, M. Assane Soumana. C’est ainsi qu’à la salle de Rédaction ils ont eu des échanges très enrichissants avec les journalistes qui les ont accueillis avec un réel intérêt, mais surtout avec des questions sur leur organisation et le sens de leurs actions. La délégation a ensuite visité les services de la diffusion routage, de la documentation et de l’unité d’impression des journaux.

En visite de travail au Niger, la Vice-présidente de la Banque mondiale pour le Développement Humain, Mme Mamta Murthi s’est rendue mercredi 8 Juin à Ouallam, précisément à Forgueye Gorou où elle est allée constater les actions que mènent le Projet Filets Sociaux Adaptatifs II dénommé ‘’Wadata talaka’’ et le Projet emploi des jeunes et inclusion productive (PJIP) dans la commune de Simiri avant de se rendre à un centre de regroupement dans la ville de Ouallam. L’objectif de la mission est d’évaluer les effets positifs des actions des projets soutenus par cette institution financière en termes d’autonomisation des femmes puis saluer la résilience de cette population victime des effets d’insécurité.

À Simiri, précisément dans le village de Forgueye, la délégation de la Vice-présidente de la Banque mondiale pour le Développement Humain a pu apprécier les résultats issus de la transformation des produits agricoles exposés par les groupements féminins ainsi que les petits ruminants qui leur ont été offerts auparavant dans le but de réduire leur vulnérabilité. Puis, Mme Mamta Murthi s’est rendue sur le site de récupération de la terre dudit village. Un site a vu le jour en 2014, les populations se sont organisées au niveau local pour mettre en place un système de gardiennage des plantations  et un comité de gestion.

Selon les  responsables trouvés sur place, le site a remporté le 3ème prix en 2020 lors de la célébration de la fête de l’indépendance. Cette action vise le renforcement de la résilience des populations grâce à l’exploitation des ressources du site notamment bois et paille et aux effets de réduction des eaux de ruissellement qui ne constituent plus une menace pour les terres agricoles ; du coup, la production est en train d’augmenter et le village est protégé.

Le Projet Filets Sociaux adaptatif couvre 19 villages dans la commune de Simiri, touchant ainsi 1563 ménages directs dont 78 dans le village de Forgueye Gorou à travers sa composante «Transfert monétaire pour la résilience» pour un montant de 562 680 000 FCFA au cours de cette deuxième phase de mise en œuvre du projet. Ce programme a été renforcé par un paquet d’accompagnement destiné à accroître le capital humain y compris le développement de la petite enfance.

Le projet a également appuyé l’extension progressive de programmes de filets sociaux permanents touchant plus de 2000 autres personnes tout au long de la durée de la première phase du projet (2014 – 2018) via des programmes de transferts monétaires pluriannuels et de travail contre rémunération (cash for-work) par des activités d’infrastructures socioéconomiques de base, de construction et récupération des terres dégradées et de plantation d’arbres dont 51 000 plants plantés sur une superficie de 178 hectares dans le seul village de Forgueye Gorou visant ainsi à atténuer la pauvreté, à favoriser la régénération naturelle et à accroître la résilience. Les projets Filets Sociaux et le PJIP à travers leurs activités ont obtenu des résultats satisfaisants.

Dans la commune urbaine de Ouallam, la délégation a aussi visité un centre de regroupement créé en 2020 avec 1222 ménages, 6735 personnes venues de 18 différents villages de la Commune Tondikiwindi et de Banibangou suite aux attaques des bandits. Ce centre dispose d’une école où les enfants des refugiés poursuivent leur apprentissage. Toutefois, la population a besoin d’être appuyée pour initier des activités génératrices de revenus, des formations professionnelles pour les jeunes comme la mécanique, la menuiserie, les activités culinaires, la couture, l’éducation alternative pour les jeunes déscolarisées, l’éclairage, le renouvellement des kits abris.  Une trentaine de centres de type sont répertoriés dans cette zone dont trois à Ouallam.

A l’issue de cette visite, la Vice-présidente de la Banque mondiale pour le Développement Humain s’est réjouie des actions menées par le Projet filets sociaux, financées par la Banque mondiale. « Cette visite nous a permis de partager la joie des bénéficiaires qui ont des retombées positives grâce aux actions menées. Nous avons surtout remarqué que les femmes peuvent se prendre en charge, faire de l’embouche, exercer des activités génératrices de revenus qui leur permettent de s’occuper de leur famille », a-t-elle expliqué. la vice-présidente de la Banque mondiale a dit que ce déplacement lui a permis aussi d’évaluer l’impact positif des programmes surtout dans le domaine de l’autorisation des femmes, la réduction de la pauvreté et le bien être de la communauté.

Par ailleurs, Mme Mamta Murthi a salué les efforts des autorités du Niger à maintenir les enfants à l’école afin qu’il n’y ait pas rupture dans leur cursus scolaire. Selon elle, il est important de ne pas interrompre ce cursus car il serait difficile de se rattraper après. « Nous avons remarqué ici que la situation n’est pas idéale mais les parents d’élèves ainsi que les enseignants sont voués à la cause éducative. Certes, beaucoup reste à faire, mais nous sommes disponibles à discuter avec les autorités pour voir comment nous pourrions apporter d’avantage d’appui au Niger », a-t-elle promis.

Pour sa part, le coordonnateur du projet filets sociaux, M. Moussa Bouda, a expliqué que cette visite s’inscrit dans le cadre du suivi des activités financées par la Banque mondiale au Niger. « C’est dans ce cadre que l’intervention de notre projet a été retenue à travers les cash transfert, les actions de récupération des terres et d’autres actions comme les infrastructures socio-économiques comme la construction des clôtures et des logements pour infirmiers et enseignants », a-t-il ajouté. Selon le coordonnateur du projet filets sociaux, le Projet s’appuie sur les données du système d’alerte précoce et ceux de la Direction du développement pastoral du Ministère de l’Agriculture pour sélectionner les communes les plus vulnérables précisant que les défis à relever, c’est surtout la pérennisation des acquis à travers le mécanisme de gestion durable des sites.

Par Mamane Abdoulaye(onep)

 

Nigelec pylones ligne 132 kilovolts tombes reparationLa Société Nigérienne d’Electricité (Nigelec), a organisé le vendredi 31 mai dernier, une visite de presse sur le site des pylônesde la ligne haute tension tombés dans la nuit du 27 au 28 juin. Cette sortie sur le village de Seti, à 5 kilomètres de la ville de Birni N’Gaouré, a pour objet de constater les dégâts subis par les deux pylônes de cette ligne haute tension qui ravitaille la capitale en électricité, et aussi les efforts déployés par la Nigelec pour remédier au problème.

C’est en début d’après-midi que le convoi de la presse a quitté Niamey pour le village de Seti, situé à 5 kilomètres après la ville de Birni N’Gaouré (à une centaine de km de Niamey). Après 2 heures de routes, le minibus qui transportait les journalistes emprunte une piste  pour s’immobiliser quelques kilomètresplus loin  au milieu de plusieurs "demi-lunes" creusées dans le sol latéritique, mais argileux par endroit. C’est ici dans ce basfond difficile d’accès et qui se trouve au centre d’un vaste site de récupération de terres dégradées, que deux pylônes de la ligne haute tension qui ravitaille Niamey sont tombés dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 mai, perturbant fortement le ravitaillement de la Capitale en énergie électrique.

La délégation de journalistes partie de Niamey a été accueillie sur le site des travaux de réparation par le Directeur Général de la Nigelec entouré de ses plus proches collaborateurs. En effet, depuis le début des travaux, M. Halid Allassane a installé son quartier général sur place, où il a piloté plusieurs réunions de chantiers avec ses conseillers et les cadres de la Nigelec dont le Secrétaire Général, le Directeur de la Distribution et du Marketing et le Directeur des ressources humaines. Une disposition qui a permis aux responsables de la Nigelec de trouver des solutions aux problèmes techniques au fur-et-à-mesure qu’ils adviennent et de s’assurer de la bonne coordination des travaux de réparation.

Après avoir fait le rappel de tout ce qui a été mis en œuvre depuis le déclenchement de la panne jusqu’au déploiement du matériel et des hommes, le Directeur de la Distribution et du Marketing de la Nigelec, M.

Issoufou Adamou, a affirmé que parmi plusieurs options de réparation de la ligne qui s’offraient à la Nigelec, les techniciens ont optés pour « une solution médiane qui consiste à dériver un des deux pylônes et à utiliser des poteaux en béton en quadruplé à la place du deuxième, sur une distance de 630 mètres, soit 5 quadruplés en tout ». Cette solution, poursuit-il, est une solution médiane et provisoire qui a l’avantage d’accélérer les travaux de réparation. Selon M. Issoufou Adamou, les poteaux peuvent tenir.  « La solution en V que nous avons adoptée permet d’éviter le balancement du conducteur, voire de l’immobiliser », a-t-il expliqué.

Le programme de résilience du PAM est en marche. C’est pour apprécier l’impact dudit programme que des représentants du SENAT et de la Chambre des représentants des Etats Unis ont visité des sites d’intervention de l’ONG GOULBI dans le département de Tessaoua.

Le 9 octobre dernier, une délégation composée de staffs de haut niveau des cabinets des sénateurs et élus du congrès des Etats-Unis était en visite de travail à Tessaoua avec le PAM. Il s’agissait pour cette mission conduite par le Directeur Adjoint du PAM/Niger Monsieur Jean Noel gentille de mieux apprécier les réalisations de l’ONG GOULBI dans le département de Tessaoua, en partenariat et sous financement du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Cette visite a permis de se rendre compte des réalisations dans trois secteurs à savoir l’éducation, la nutrition et le développement rural, et leur intégration pour obtenir de meilleurs résultats et durablement renforcer la résilience des communautés face aux chocs climatiques.

La délégation a visité la cantine de Baoudéta. En dehors des trois repas quotidiens garantis aux élèves, l’ONG GOULBI et le PAM fournissent également des bourses aux filles adolescentes issues des familles vulnérables. Ces bourses sont octroyées par trimestre aux élèves du niveau CM1 et CM2 (9 000F), du cycle de collège (12.000F) et au lycée (18.000F). Cette école est aussi dotée de moulins à grain qui allègent les travaux domestiques des femmes du village, et de troupeaux scolaires qui contribuent aussi à l’alimentation et à la promotion de la scolarisation. De l’avis des parents d’élèves, les appuis de l’ONG GOULBI et du PAM, ont créé un engouement qui se traduit d’une part par le soulagement des parents, exonérés de certaines charges, mais surtout le dévouement des élèves qui, accordent un intérêt particulier à leurs études. Cette assistance a permis de booster le taux de fréquentation, mais aussi celui de maintien de la jeune fille à l’école.

Visite des chantiers de Diffa N’glaa : La ville de Diffa, enfin prête pour accueillir la fête

Une trentaine de journalistes de la presse nationale a entamé, hier jeudi 7 janvier 2021, à Diffa une série de visites au niveau des infrastructures phares de la fête tournante du 18 décembre dite Diffa N’glaa. Bien que l’événement tant attendu par les populations du manga (la fête de la République)  est reporté - à  travers une décision prise au sommet de l’Etat - en raison des contingences liées à l’inachèvement de certains chantiers ; l’insécurité que connait la région depuis 2015  et la pandémie à coronavirus qui secoue le monde entier, force est de constater que les chantiers pouvant accueillir la fête Diffa N’glaa sont maintenant entièrement terminés.

De la case de passage présidentielle au nouveau portique d’entrée de la ville de Diffa, en passant par la résidence du gouverneur ; la tribune officielle ; la double voie devant servir au défilé civil et militaire ; la cité Diffa N’glaa et la réhabilitation de 45 chambres dans l’enceinte du complexe hôtelier du 18 décembre, les journalistes ont pu observer la modernisation de la cité du manga, en compagnie du président du comité d’organisation de la fête Diffa N’glaa M. Abdou Lawal Marouma.

La case de passage présidentielle est construite sur le site l’ancienne résidence du gouverneur. C’est  un imposant bâtiment avec un plan architectural moderne. A la devanture de cette case de passage présidentielle se trouvent  un jardin verdoyant et  un jet d’eau construit pour davantage embellir l’espace de la cour.  L’armoirie du Niger qui symbole la République et l’Etat est minutieusement dessinée au-dessus du hall d’entrée de la case de passage présidentielle.  Cette dernière comporte deux ailes de suites présidentielles et une grande suite bien équipées avec toutes les commodités nécessaires. 

Non loin de ce bâtiment de grand standing, il est aussi construit une salle de banquet d’une capacité de 150  places. A l’intérieur de celle-ci, se trouve un chef d’œuvre (le cheval harnaché de Chetima Ganga) symbolisant la culture du Manga. Dans l’enceinte de cette case de passage présidentielle, il existe également un poste dédié à la sécurité ; deux parkings pour les véhicules ; un terrain de sport ; une salle radio et un groupe électrogène d’une puissance de 150 KVA pour pallier aux éventuelles coupures intempestives qui pourraient survenir.  Quant à la résidence du gouverneur qui est contigüe à la case de passage présidentielle, elle connait une extension et une réhabilitation avant être entièrement équipée. 

S’agissant de la tribune officielle, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est opérationnelle. Elle dispose d’un salon présidentiel ; deux salons ministériels et salle de gymnastique. La particularité de cette tribune officielle, c’est que son arrière-cour est clôturée et des eux postes de sécurités sont érigés de part et d’autre.  Les gradins aux couleurs du drapeau du Niger fascinent plus d’un visiteur. Bref, on se rend compte que l’art a prévalu dans la conception de cette infrastructure.  A la cité du 18 décembre Diffa N’glaa, la trentaine de journalistes ont visité de fond en comble ce site qui totalise 13,25 ha. Ce sont des belles villas qui sortent de la terre. D’autres sont complètement achevées à l’image des quatre villas appartenant respectivement à des sociétés d’Etat comme l’ARCEP ; la Nigelec ; la SONIDEP et Niger télécoms ne peuvent pas passer inaperçues parce qu’elles sont entièrement terminées. En dehors de ces villas, il faut reconnaitre que les ressortissants du Manga ne sont pas restés en marge de l’effort de mobilisation. Ils ont acheté des parcelles qui sont en chantier. Une fois ces chantiers achevés, ils seront mis à la disposition du comité Diffa N’glaa pour qu’il puisse héberger les invités lors de la fête. Les propriétaires de ces villas exerceront leur droit juste après l’événement conformément au partenariat qui les lie avec le comité. Celui-ci a facilité l’acquisition des terrains et l’exonération des matériaux de construction au regard du contexte sécuritaire.

Sur les 116 villas prévues pour être construites par les ressortissants du Manga, 68 sont soit au stade de finition, soit en chantier avancé.  En plus, le comité d’organisation Diffa N’glaa est en train de construire sur ce site un siège pour l’association régionale de la Chefferie traditionnelle. Par ailleurs, pour renforcer davantage les liens de voisinage, deux Etats du Nigeria en l’occurrence, l’Etat de Yobé et celui de Borno  ont décidé de construire respectivement 15 et 4 villas sur le site de la cité du 18 décembre Diffa N’glaa.

Sur ce site, une pharmacie ; un super marché ; un hôtel ; une banque et une boulangerie sont en construction. En ce qui concerne le nouveau portique d’entrée dans la ville de Diffa, il a été construit tout en respectant la culture du manga. Sur ce portique, trône le cheval harnaché et bien monté avec l’algaita qui symbolise l’identité culturelle du manga. Seulement, le statut du cheval harnaché n’est pas à la dimension du portique. Toutefois, le président du comité Diffa N’glaa M. Abdou Lawal Marouma rassure en précisant qu’un concours a été ouvert aux artistes pour concevoir  le cheval, reflétant celui du Kanem Bornou.

En outre, le complexe hôtelier du 18 décembre ; le palais du chef de canton de la Komadougou Kazelmari ; la grande mosquée de vendredi de Diffa ; le monument dédié aux Forces de Défense et de Sécurité tombées sur le champ d’honneur et les civils ainsi que la maison des jeunes et de la culture de Diffa ont été visités par les journalistes.  Aujourd’hui, tous ces chantiers sont achevés et n’attendent que l’événement, c’est-à-dire le jour de la célébration de la fête Diffa N’glaa.

Par Hassane Daouda,  Envoyé Spécial

08 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 Une délégation des députés membres de la Commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée Nationale conduite son président, l’honorable Hassoumi Tahirou Mayaki s’est rendue le 24 juillet dernier au cimetière musulman de Yantala à Niamey. Cette visite effectuée sur instruction du président de l’Assemblée Nationale a pour but de constater les dégâts causés par la dernière pluie sur les tombes.

Selon le député Hassoumi Tahirou Mayaki, le spectacle est désolant et l’Assemblée Nationale va promptement réagir en apportant des matériaux de travaux pour refermer certaines tombes.
Sur le terrain, les musulmans de bonne foi se sont déjà mobilisés pour boucher les gros trous causés par les eaux de pluie. L’information des dégâts a été relayée sur les réseaux sociaux et les médias ont fini par convaincre des citoyens sur la nécessité de réparer les tombes endommagées. Ils sont nombreux, des hommes et des femmes de tout âge qui se sont retrouvés au niveau du cimetière pour assainir les lieux.
Les députés se sont mobilisés comme les membres du comité de salubrité du cimetière pour participer à l’action citoyenne. «Nous lançons un appel à la population de Niamey de venir aider ceux qui sont déjà sur place en train de travailler nos dernières demeures», a déclaré le président de la Commission des affaires et sociales de l’Assemblée nationale.

Selon le responsable de la salubrité du cimetière de Yantala, le député maire, président du Conseil de ville de Niamey, M. Oumarou Moumouni Dogari a mis à leur disposition 100 voyages de latérite et de sable. Les acteurs de la salubrité, ne disposant pas de moyens, appellent également au soutien de la population notamment en véhicules pour évacuer les herbes et autres déchets enlevés du cimetière.
Il faut rappeler que, le cimetière est un équipement urbain et un service public. Pour cela, la Ville de Niamey doit prendre des dispositions nécessaires pour renforcer les dispositifs et les équipes affectés sur place, revoir l’organisation et la gestion des cimetières ou mettre en place une meilleure organisation pour qu’il ait de l’ordre, de la discipline et conséquemment des services de qualité.
Enfin, le Prophète (PSL) a recommandé aux musulmans de visiter les tombes afin de se souvenir de la mort et de faire des invocations pour les morts qui doivent être respectés comme les vivants.

Seini Seydou Zakaria(onep)

27 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les pèlerins nigériens au Hadj 2023 continuent à rallier la ville sainte de Médine. Ils sont aujourd’hui plusieurs milliers à accomplir leurs salats dans la sainte Mosquée du Sceau des Prophètes, Mouhamad PSL. Ils multiplient ainsi les invocations pour leurs familles, leurs parents et amis, et pour le Niger tout entier, pour que la paix et la tranquillité reviennent dans notre cher pays. Nos pèlerins profitent également de leur séjour médinois pour visiter des lieux historiques de l’Islam. Il en est ainsi des visites au niveau du Mont Uhud, au niveau de la mosquée Quba, au niveau de la mosquée Qiblatayni, au niveau du cimetière Al Baqi, et sur d’autres lieux de grande importance pour l’Islam.

Le Chef du Département Formation et Encadrement du Commissariat à l’Organisation du Pèlerinage et de la Oumra, M. Nabil Banaga Halirou, en fin connaisseur de l’histoire de ces sites de Médine a dirigé pour un groupe de pèlerins, la visite sur plusieurs sites le vendredi 9 juin dernier. Au cours de cette visite guidée et bien commentée par le membre du COHO, les merveilles des sites se dévoilent dans leur historicité. Le mont Uhud qui est la première étape de notre virée médinoise, est situé à quelques trois kilomètres de la Mosquée du prophète PSL. Ce site a été rendu célèbre par la bataille qui s’y déroula en l’an 3 de l’hégire (625 après. J-C). D’après notre guide la victoire éclatante des musulmans contre les Mecquois lors de la bataille de Badr, un an avant, a été mal digérée par le clan des Quraysh qui a enregistré de nombreuses pertes dans ses rangs. De retour à la Mecque, les vaincus se mirent d’accord pour mettre tous leurs biens au service d’une cause : la guerre contre l’islam et contre les musulmans.

Les Quraysh levèrent donc une armée de trois mille hommes contre les musulmans qui n’étaient que sept cents. Ils devaient venger les leurs tués à la bataille de Badr, et sauver leur honneur devant leurs femmes qui les accompagnaient dans cette bataille. Lorsque les troupes musulmanes arrivèrent à Uhud, le Prophète PSL plaça ses hommes entre le mont Uhud et les lignes ennemies. Il ordonna à quelques archers de rester à ses côtés et à une cinquantaine d’autres de se positionner sur un monticule. Ces cinquante archers reçurent pour ordre de tenir la cavalerie des Quraysh loin des positions musulmanes. Ils ne devaient absolument pas bouger, vaille que vaille : que les musulmans soient défaits ou qu’ils réussissent à vaincre l’ennemi, les archers devaient rester à leur place. Le combat fut âpre, et les soldats du Prophète PSL réussirent à avancer jusqu’à enfoncer les lignes ennemies.

La déroute des Quraysh était proche. Leur défaite s’annonçait une nouvelle fois cinglante. Voyant la victoire toute proche, la quarantaine d’archers que le Prophète PSL avait positionné sur le monticule et à qui il avait ordonné de ne pas bouger, dévalèrent la pente qui les mena vers le camp adverse vaincu, pour prendre part au butin. Seule une dizaine parmi eux restèrent sur leur position. Ces derniers combattirent jusqu’à la mort. Les Quraysh reprirent le dessus. Les Compagnons se battirent comme des lions, mais subirent progressivement la supériorité numérique des polythéistes. Les Quraysh finirent par remporter la bataille. Mais lorsque les Compagnons qui n’étaient pas tombés en martyr se rendirent compte que le Prophète PSL n’était pas mort, leur joie fut telle qu’elle en effaça la défaite. Selon M. Nabil Banaga Halirou, on compte des dizaines de versets descendus suite à cette bataille. Le cimetière des martyrs d’Uhud situé sur les mêmes lieux contient les tombes de 70 des grands compagnons du Messager de Dieu (dont Hamza, son oncle), qui ont participé avec lui à la bataille d’Uhud et qui y sont devenus des martyrs.

Le cimetière Al-Baqui au pied de la mosquée du prophète

Après le Mont Uhud, les visiteurs ont eu le loisir de se rendre à la Mosquée de Quba, située dans la même ville de Médine. L’historien Nabil raconte que cette mosquée de Quba fut construite avant la « Masjid Nabawi », l’actuelle Mosquée du prophète PSL. « En 622 le Prophète Mouhamad PSL fit l’hégire avec son compagnon Abu Bakr pour quitter La Mecque, dont les notables lui étaient hostiles, et s’installe à Médine. Ce sont les médinois qui avaient proposé au Prophète de venir s’installer à Médine. Ils furent tous impatients de le voir et de le retrouver une fois arrivé à Médine. Son arrivée se fit alors à Quba, petit village rattaché à Médine. Dès son arrivée, le Prophète PSL entreprit la construction de la mosquée de Quba avec les musulmans présents. Ce fut le premier lieu de culte musulman » souligne le membre du COHO. Il ajoute que le prophète PSL avait pour habitude de se rendre à la mosquée de Quba chaque samedi pour y prier. Il existe un grand mérite de prier dans la mosquée de Quba. En effet, le Prophète PSL l’a exprimé en ces mots : « Celui qui se purifie dans sa maison puis se rend à la mosquée de Quba et y prie aura la récompense d’une Oumra ».

Vue intérieure de la mosquée Qiblatayni

Quant à la Masjid Qiblatayni ou la mosquée aux deux qibla, qui a reçu la visite des pèlerins nigériens, elle porte ce nom car elle témoigne d’un événement d’une grande importance. Le changement de direction vers laquelle les musulmans se tournent pour prier. « Alors que le Prophète PSL priait en ce lieu vers Quds (Jérusalem) il lui a été donné l’ordre divin de changer sa direction de prière vers La Mecque » a dit notre guide. Aujourd’hui l’ancien mihrab qui avait pour qibla Jérusalem n’est plus visible, il y a seulement une plaque au-dessus de la porte d’entrée en mémoire à l’ancienne direction. « Visiter la ville de Médine, qui est la deuxième ville sainte après la Mecque c’est recueillir beaucoup de récompenses. Car c’est à partir de Médine que l’Islam s’est instauré et s’est répandu dans le monde entier » indique le membre du COHO. A Médine, il existe d’après M. Nabil Banaga Halirou, des dizaines d’autres lieux historiques de l’Islam que le temps ne permet pas toujours aux pèlerins de visiter.

Oumarou Moussa (ONEP), Envoyé Spécial

Source : http://lesahel.org/

 

Le directeur général de Niger Telecom, Dr. Abdou Harouna, a effectué mercredi et jeudi derniers une série de visites au niveau de plusieurs centres techniques de la société Niger Telecom dont il a la charge. C’est ainsi qu’il s’est rendu notamment au PK5, au bloc central D, à l’Agence de Koira Kano, au bloc de la rive droite, à Riyad, Talladjé et Banifandou, à l’Agence Cité Fayçal et à la centrale A.

De la première à la dernière étape, le directeur général de Niger Telecom, Dr Abdou Harouna, a reçu des explications de la part des différents responsables sur le fonctionnement des centres ainsi que des difficultés que rencontrent les agents. «C’est une grosse mission scindée en deux parties mais nous avons préféré commencer par la partie technique car nous sommes en saison des pluies et ayant tous le backbone national en fibre optique,  nous sommes conscient du danger qui nous guette à travers les intempéries naturelles ; c’est pourquoi nous avons commencé de Niamey,  Dosso, nous avons fait Tahoua,  Zinder et Maradi», explique le directeur général de Niger Telecom. Aussi, souligne-t-il, tous les tronçons de la fibre optique, tous les points critiques ont été visités et sont actuellement en cours de traitement. Tous les équipements nécessaires sont en train d’être mis en place pour faire passer le backbone de la fibre optique qui est de 10 giga à 80 gigabits afin de permettre à notre pays d’avoir la capacité suffisante en internet, a annoncé Dr Abdou Harouna.

Le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a effectué, hier en début d’après-midi, une visite à l’hôpital National de Niamey où il s’est rendu au chevet des agents des forces de défense et de sécurité (FDS) blessés lors de l’attaque de Petelkolé. Accompagné par son collègue en charge de la Santé publique, Dr. Idi Illiassou Mainassara, le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation est allé s’enquérir de l’état de santé des malades hospitalisés.

Cette visite guidée par le directeur général de l’hôpital national, le Médecin Colonel Oumara Mamane a été l’occasion pour les autorités d’apporter leur soutien et leur compassion aux malades ainsi qu’à leur famille.

A l’issue de la visite, le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation s’est dit très satisfait de la prise charge et de l’évolution de l’état de santé des malades. «Ma première réaction, c’est vraiment une réaction de satisfaction vu l’état dans lequel j’ai trouvé les sept éléments qui sont hospitalisés. Leur état est stable suivant l’avis du médecin chef qui s’occupe d’eux ici. La situation est assez rassurante au point où les médecins nous ont fait comprendre que d’ici vendredi certains vont pouvoir être libérés pour aller chez eux. Ceux qui restent aussi ne vont pas rester longtemps à l’hôpital. L’un dans l’autre, nous les avons trouvés dans un état stable. Nous pensons aussi qu’ils vont être complètement rétablis» a déclaré M. Hamadou Amadou Souley.

Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation a félicité l’ensemble du personnel de l’hôpital pour les efforts dans la prise en charge des patients. «Je félicite l’ensemble du personnel, principalement le directeur général, les médecins, le service en charge qui a accueilli ces éléments depuis leur arrivée. Nous avons trouvé qu’ils ont très bien pris soins de ces éléments depuis leur admission à l’hôpital. Nous ne pouvons que les remercier, les féliciter davantage. Leurs efforts sont à saluer et féliciter, car chaque fois qu’il y a des besoins, les médecins ont promptement réagi pour prendre soin des malades qui sont hospitalisés» a notifié M. M. Hamadou Amadou Souley.

Rappelons que ces blessés font partie des victimes de l’attaque lâche et criminelle du mardi 12 avril 2022 ayant ciblé le poste de police frontalier de Petelkolé.

 Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)et NafissaYahaya (Stagiaire)

Il est désormais une tradition pour le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Sadou Seydou, à l’approche de chaque fête de la Tabaski, d’effectuer une visite au niveau des marchés de bétail pour s’assurer de la disponibilité et du prix du bétail à cette période. C’est ainsi qu’hier matin, le ministre Sadou Seydou s’est rendu au plus grand marché de bétail de Niamey, communément appelé Tourakou.

Accompagné d’une forte délégation composée de ses plus proches collaborateurs, du Secrétaire général de la région de Niamey, du président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Niger et des membres de cette structure, le ministre Sadou Seydou a visité Tourakou. Un lieu par excellence de convergence des clients et des revendeurs. Une place très fréquentée à cette période. D’ores et déjà l’effervescence est remarquable du moment où certains revendeurs se sont déjà installés de part et d’autre de cette voie attendant impatiemment les potentiels clients. Les véhicules de transport ne font que venir de l’intérieur du pays et décharger leurs cargaisons de moutons.

A son arrivé sur les lieux, le ministre en charge du Commerce a été accueilli par les représentants des revendeurs. C’est ainsi qu’il a pu visiter ce marché en marquant plusieurs arrêts pour échanger avec les revendeurs sur les prix du bétail. Visiblement la disponibilité est au rendez-vous et les prix sont, dans l’ensemble, abordables pour l’instant. Toutefois, les prix varient selon la bourse du client qui peut se procurer un petit mouton à 50 000F voire 80 000F. Le mouton moyen se vend à au moins 100 000 F et les plus gros se vendent dans la fourchette de 200 000F à plus. Quant aux caprins, leurs prix varient entre 50 000 F et 150 000F.

A l’issue de cette visite, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé a rappelé que son déplacement fait partie de l’une des missions régaliennes de son institution qui est celle de veiller à l’approvisionnement régulier du pays en produit de consommation en quantité et en qualité. « C’est devenu une habitude pour nous, à cette période, de nous rendre au niveau des marchés de bétail pour nous enquérir du prix mais aussi de la disponibilité du bétail. A l’intérieur du pays, ce sont les directions régionales qui s’occupent de cette tâche en remontant les informations au niveau central» a expliqué M. Sadou Seydou.

Sadou Seydou Visite TourakouLe ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Sadou Seydou a effectué hier, 20 Août 2018, une série de visites dans trois grands marchés de bétail de la capitale pour d’une part s’imprégner de la disponibilité des moutons et d’autre part recueillir des informations sur les prix à l’avant-veille de la fête de l’Aïd el Kébir ou fête de Tabaski. En effet, le sacrifice de mouton ; de chèvre ; de bœuf ou de chameau est recommandé à tous les musulmans ayant les moyens de s’en procurer. Avec une délégation composée du gouverneur de la Région de Niamey ; des cadres centraux du Ministère et des représentants des syndicats des commerçants, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé s’est rendu successivement aux marchés de bétail de Tourakou ; du 5ème arrondissement et de l’aéroport.

La démarche du ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé reste constante. Comme il l’a fait en début du mois béni de Ramadan, le ministre Sadou s’est rendu cette fois-ci en cette veille de la fête de Tabaski dans ces trois grands marchés de bétail de la capitale. En effet, les regards des pères de famille sont, ces derniers temps, tournés vers les marchés de bétail où les moutons du sacrifice se trouvent exposés en vente. De Tourakou en passant par le marché de bétail du 5ème arrondissement et de celui de l’aéroport, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé et sa délégation ont échangé aussi bien avec les responsables de ces marchés que les vendeurs sur la provenance des animaux ; la disponibilité et les prix.

La délégation a remarqué que la spéculation sur des prix a déjà commencé. C’est pourquoi, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur privé a demandé aux vendeurs de ne pas minimiser les petits bénéfices qu’ils gagnent sur les moutons. « Il ne sert à rien d’amener des moutons jusqu'à Niamey, les entretenir une semaine ou plus et retourner au village avec. Le prix d’aujourd’hui sera toujours meilleur au prix d’après la fête », a conseillé le ministre du commerce.

M. Laourdi El Houssaine En séjour à Niamey dans le cadre du Forum des Premières dames de la CEDEAO qui s’est tenu du 2 au 5 octobre 2017 à Niamey, le Ministre marocain de la santé M. Laourdi El Houssaine a eu une séance de travail avec son homologue nigérien, suivi d’une série de visites dans trois (3) centres hospitaliers de Niamey. Il s’est agi au cours de cette rencontre de faire un tour d’horizon de la coopération entre nos deux pays, notamment dans le secteur de la santé et conformément au souhait émis par les autorités sanitaires nigériennes de renforcer cette coopération. Après les échanges, les deux délégations ministérielles se sont rendues successivement à la maternité Issaka Gazobi, au centre de lutte contre le cancer et au centre d’accueil des enfants en difficultés familiales tous situées au centre-ville de Niamey.

Au cours de la rencontre d’échange entre les parties nigérienne et marocaine, le ministre de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara a souligné l’importance de la coopération entre nos deux Etats. « Cette rencontre exprime la consolidation et le dynamisme des relations de coopération qui existent si heureusement entre nos deux pays. Ces liens de coopération datent de longtemps, initiées par nos dirigeants d’antan et tissés au fil des ans par ceux qui les ont succédés » a-t-il dit. Le ministre a, succinctement rappelé les accords de coopération sur le plan sanitaire notamment la formation et le perfectionnement du personnel médical et paramédical, les évacuations sanitaires et les médicaments.

Parlant des évacuations sanitaires, le ministre de la Santé publique a expliqué que les établissements de soins du royaume chérifien est la première destination des malades nigériens à l’étranger, avec la grande satisfaction de ces derniers. Pour lui, le Niger souhaite le renforcement de cette coopération à travers l’appui du nouvel hôpital général de référence en personnels spécialisés ; la concrétisation de nombreux axes de coopération identifiés à travers plusieurs missions d’experts effectuées au Niger et au Maroc, à savoir la création d’un CHU regroupant les trois hôpitaux nationaux, la formation de spécialistes ; les médicaments produits de santé et l’industrie pharmaceutique.

Le Nouvel Ambassadeur de Türkiye au Niger, SE Ozgür Çinar, a effectué une visite, hier jeudi 1er Septembre 2022, à l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP), Etablissement public en charge de la conception et l’Edition des journaux Sahel (quotidien) et Sahel Dimanche (hebdomadaire). Ce déplacement a pour objectif d’encourager les agents et d’apprécier le fonctionnement de l’Office. Il a été accueilli à son arrivée par la Directrice Générale de l’ONEP, Mme Rabiba Aboubacar Bouzou, entourée pour la circonstance de ses proches collaborateurs.

Après les salutations de bienvenue, le diplomate turc a visité quelques services dont ceux relevant de la direction technique (l’imprimerie, la salle PAO, le service fabrication), ceux de la direction de la rédaction et des centres régionaux ainsi que le service de l’archivage et de la documentation qui relève de la Direction commerciale. A toutes les étapes de cette visite, SE Ozgür Çinar a eu droit  à des explications sur le fonctionnement de chacun des services. A la fin de ces visites, l’ambassadeur et le staff de l’office se sont retrouvés dans le bureau de la Directrice Générale où les deux parties ont longuement échangé sur le fonctionnement de l’office. Une présentation globale de l’office lui a été faite par la Directrice Générale qui a vivement remercié l’ambassadeur turc de cette visite. «  C’est un grand plaisir de vous recevoir chez nous », exprime-t-elle. Les échanges ont ainsi permis à l’ambassadeur de comprendre la chaine de la collecte, du traitement de l’information, le processus de la conception, la fabrication et l’impression du quotidien Le Sahel et de l’hebdomadaire Sahel dimanche, mais aussi le service de la documentation où sont conservés tous les journaux. Prenant la parole, il a exprimé toute sa gratitude à la Directrice Générale pour l’accueil et la visite à laquelle il a eu droit. Il a exprimé et réitéré la disponibilité de son institution à garder les contacts avec les responsables de l’office. Sur le plan coopération,  l’ambassadeur a promis de travailler en étroite collaboration avec les partenaires turcs pour renforcer le partenariat sur la formation des journalistes.

Par Ali Maman(onep)
Source : https://www.lesahel.org 

Image d'illustration Image d'illustration Mercredi 08 octobre dernier, le Gouverneur de la Région de Niamey, M. Issaka Hassan Karanta, et le président de la Délégation spéciale de la ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, ont effectué une série de visites sur les différents ronds-points et carrefours de la capitale, en vue d’encourager les policiers chargés de la circulation sur la stricte application de la mesure prise relative au port du casque et de la ceinture de sécurité.

Après la série de mesures prises il y a un an de cela, le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, a tenu à féliciter tous les policiers sur l’infatigable travail abattu, sur la mesure de port de casque et de ceinture de sécurité. « Le bilan est bien. Effectivement, ça fait un an de cela que la mesure sur le port de casque et de ceinture de sécurité a été prise et après un an, nous avons une satisfaction totale par rapport au port de casque plus précisément au port de ceinture de sécurité. Nous avons constaté qu’au niveau du port de casque, il y a encore un non-respect de la mesure », affirme M. Mouctar Mamoudou.

S’agissant de la visite, le président de la délégation spéciale ajoute : « Nous sommes en train de continuer la campagne de communication et de sensibilisation afin que les uns et les autres comprennent à jamais que ces mesures ont été élaborées pour leur propre intérêt, leur sécurité et leur bien être. Et qu’il est indispensable pour un conducteur de moto (motard), ou celui qui est remorqué de circuler librement sans porter de casque, sans oublier que nous venons tous récemment de recevoir le rapport en provenance des hôpitaux, en particulier celui de l’Hôpital National sur la nécessités et l’intérêt du port du casque».

«Aujourd’hui, nous constatons un changement, une évolution même par rapport aux accidents grave qui diminuent de jour en jour, mais on enregistre toujours des accidents puisque certaines personnes ne respectent pas cette mesure. Raison pour laquelle nous avons entrepris une série de visites avec le Gouverneur de la région de Niamey M. Issaka Hassan Karanta pour soutenir et encourager la police qui sans cesse, jour et nuit continue de faire un travail remarquable qui a permis le succès et la réussite de cette mesure » a expliqué M. Mouctar Mamoudou avant de terminer ses propos en les exhortant à garder la constance sur le respect de cette mesure. Nous allons maintenir la pression, il est indispensable que chacun se mette au pas pour que nous puissions vivre en harmonie dans la discipline et dans la sécurité».

Dans le cadre des préparatifs des assises nationales pour le recadrage des interventions des ONG et associations de développement au Niger, le  ministre de l’Aménagement du territoire et du développement communautaire, M.  Maman Ibrahim Mahaman, a entrepris le mardi 28 juin 2022 une série de visites aux membres des groupes thématiques. Il s’agit notamment du cadre législatif régissant les ONG, du partenariat au sein du secteur des ONG et associations de développement, du suivi évaluation et contrôle des interventions des ONG, de la coordination des interventions des ONG, et de la stratégie de financement du secteur des ONG. L’objectif de cette visite est aussi de s’enquérir des conditions et l’évolution des travaux des différents  groupes, sur l’état d’avancement de la problématique dans le cadre du processus du recadrage des interventions des ONG nationales et internationales et des différents Ministères. 

A l’issue des visites, le ministre de l’Aménagement du territoire et du développement communautaire  a déclaré qu’il a trouvé au niveau de l’ensemble des cinq groupes thématiques des participants très engagés, qui sont en train de faire un travail formidable. « Nous sommes venus justement pour les encourager, et pour encore réitérer tout l’accompagnement de l’Etat et toutes les attentes qu’on a de ces travaux des différents groupes thématiques », a-t-il ajouté. « Nous attendons de ces réflexions, de ces travaux de groupes thématiques, le diagnostic de l’ensemble  des questions touchant les interventions des ONG et des recommandations qui seront présentées, discutées et validées au cours des assises nationales », a-t-il espéré.

M. Maman Ibrahim Mahaman a, à cet effet, rappelé que  le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, a rencontré le 1er décembre dernier les ONG, et a  demandé d’organiser ces assises.  « Et nous sommes actuellement en train de préparer les assises ;, nous sommes content de constater que tous les acteurs concernés par cette question notamment les ONG nationales et internationales, les différents Ministères sectoriels et tous les autres partenaires engagés et concernés par cette question, ont marqué leur présence au niveau de ces différents groupes ».

« Nous pensons organiser les assises en fin juillet 2022. Nous sommes actuellement en train de faire les préparations pour qu’avant d’arriver à ces assises, qu’on ait un consensus et une vision globale de l’ensemble des acteurs concernés, et nous comptons faire ces assises sous le haut patronage du premier ministre, chef du gouvernement », a-t-il conclu.

Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)

 

Ambroise Ouedraogo MgrLa communauté musulmane de notre pays, à l’instar de celle du monde entier a célébré, hier la fête de ramadan, consacrant un mois de jeûne, de prière et de partage. En cette circonstance, Mgr Ambroise Ouédraogo, évêque de Maradi a, au nom de toute la communauté chrétienne catholique du Niger, présenté ces vœux à ses frères musulmans.

« C’est une joie pour nous, Evêques du Niger, unis à toutes nos Communautés Chrétiennes du Niger et en leur nom, de vous adresser notre traditionnel message d’amitié à l’occasion de la fête du Ramadam » a dit Mgr Ambroise Ouédraogo. Avec vous, a-t-il continué, nous nous réjouissons de ce temps privilégié de jeûne qui vous a permis, par des pratiques de piété, d’approfondir l’obéissance à Dieu ; valeur qui nous est également chère. Puissent des occasions comme celle du jeûne nous aider aussi à intensifier notre charité les uns envers les autres !

« Chers frères et sœurs croyants, au nom de notre foi en Dieu, nous nous devons tous, Chrétiens et Musulmans, d’être avant tout des éducateurs à la paix, aux droits de l’homme, au respect de la liberté religieuse de chacun, mais aussi, à un vivre-ensemble toujours plus fraternel et épanouissant pour tous, car l’homme a pour devoir de prendre soin de ses frères et sœurs en humanité sans faire de discrimination » a ajouté Mgr Ambroise Ouédraogo. Il indique que tous, issus de traditions religieuses différentes et pourtant appartenant au même Dieu, nous sommes appelés à diffuser un enseignement qui honore toute créature humaine, un message d’amour entre les personnes et les peuples. Pour cette raison, il nous revient de former dans cette optique, les jeunes générations qui auront en charge le monde de demain.

Une fois n’est pas coutume, les femmes nigériennes ont célébré, sans trop de faste, le weekend dernier, la journée nationale qui leur est consacrée depuis la marche historique du 13 mai 1991 quand elles ont revendiqué avec détermination plus de présence au sein de la Commission nationale chargée de préparer les travaux de la conférence nationale souveraine. Car la particularité de la célébration de  l’événement cette année, est qu’elle l’a été sans tambour ni trompette, ou disons plus  exactement, avec moins de folklore et plus de réflexions,  avec moins de bruits et plus de bonnes œuvres, avec moins de profession de foi  et plus  d’appuis conséquents au bénéfice des femmes vulnérables et même des enfants en difficulté familiale. Sans nul doute, la célébration « modeste» de cette journée cette  année, constitue un tournant décisif dans le combat des femmes nigériennes pour leur autonomisation. Au surplus, elle marque la rupture d’avec une pratique qui veut qu’au cours de cette journée, tout ne soit que ripaille, bombance,  festivités, artifices et poudre aux yeux ; une célébration à mille lieues des préoccupations réelles et quotidiennes de la femme nigérienne. 

Ils sont sept ambassadeurs qui ont,  du 23 juillet au 8 août derniers, défendu vaillamment les couleurs du Niger à l’occasion des Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Il s’agit de Abdoulrazak Issoufou Alfaga, et Tekiath Ben Youssef en Taekwondo ;  Ismael Alassane en Judo ; Amina Seyni et Badamassi Sanguirou en athlétisme ; et Alassane Seydou Lancina et Roukaya Moussa Mahamane en Natation. Même s’ils n’ont pas pu ramener la médaille olympique tant souhaitée, ils nous ont tout de même gratifié à Tokyo de belles prestations qui augurent des lendemains meilleurs pour notre sport. A cette occasion, nous avions pu apprécier les merveilles de la capitale nippone qui a accueilli, malgré une 4ème vague de COVID 19 qui y sévissait, les 17000 athlètes venus du monde entier. Reportage !

Tokyo signifie en japonais "La Capitale de l'Est". Avec ses 42 millions d'habitants, elle est 7 fois plus grande que Paris ; c'est le principal centre politique et économique du Japon, avec sa concentration urbaine hors norme. A l'origine, Tokyo n’était qu’un simple petit village de pêcheurs que l'on appelait Edo. Pendant la période d’Edo, la ville se développe et  s’agrandit autour d’un vaste espace vert central, ou « Chiyoda » dans la langue du pays. Lorsqu'on évoque souvent les plus grandes  villes du monde, on cite généralement New York ou Hong Kong. Pourtant, selon ceux qui ont la science infuse en la matière, c'est bel et bien la capitale du Japon, Tokyo, qui détient la palme  de la plus grande ville du monde. Ce qui du reste, n’a rien d’étonnant pour le visiteur  qui débarque pour la première fois à Tokyo. Ici  l'extravagance de la modernité japonaise se découvre aux yeux du visiteur : une concentration incommensurable de gratte-ciel, un réseau routier  et ferroviaire ultramoderne,  des échangeurs hors-normes, sur lesquels défilent des voitures rutilantes etc. Le Japon est véritablement le pays de l’industrie automobile. Toutes les marques japonaises et toutes les formes achèvent de vous convaincre que vous êtes bien au pays du soleil levant, pays par excellence de la voiture.

Tokyo est un mélange d'architecture ultra moderne et de petites ruelles typiques qui rappellent  une autre époque. La mégalopole de Tokyo regroupe à elle seule presque un quart de la population totale du Japon. Ainsi plus de 25% de la population du pays réside sur un peu plus de 2% du territoire national. Cette ville est une véritable concentration d'attractions touristiques toutes plus intéressantes et étranges les unes que les autres. Même si Tokyo semble stressante à première vue, avec son activité débordante, ses train-train quotidiens,  ses habitants ont toujours le loisir de se prélasser dans  de nombreux endroits calmes, à l'écart des grandes artères principales, mais aussi dans de nombreux parcs que compte la ville.  On peut citer entre autres le parc d'Ueno qui est un espace vert apprécié aussi bien des touristes occidentaux que Japonais ; les jardins du Palais impérial Shibuya qui est aussi un quartier très animé la nuit même si la 4ème vague du COVID 19 que connaissait le pays à notre passage en juillet et août derniers, a durement éprouvé cette belle ambiance  ; Shinjuku avec ses beaux parcs et ses gratte-ciel futuristes constituent aussi une autre attraction de la ville. A Akihabara qui est aussi appelé "Electric Town" à cause de nombreux  magasins dédiés à l'électronique on y trouve tout ce qui a trait à la  « high tech » et à l'univers du manga et du jeu vidéo. Des ordinateurs portables, des tablettes de toute marque, des jeux vidéo, des téléphones portables de marques japonaises et étrangères, des gadgets électroniques comme les petits ventilateurs et les humidificateurs, des clés USB, des adaptateurs électriques de toute sorte, des power bank de grande capacité etc. Les boutiques d’Akihabara sont indubitablement une mine d’or, une sorte de caverne d’Ali Baba pour un visiteur venu d’Afrique comme moi. On ne se lasse jamais de faire le tour de ces galeries marchandes car il ya toujours quelque chose de nouveau à découvrir. Le génie japonais en matière d’électronique est incommensurable. Le complexe commercial « Bic camera » situé à quelques encablures du Palais royal de Tokyo offre un impressionnant plateau de choix à ses visiteurs. Sur sept étages et deux niveaux du sous-sol, on découvre avec stupéfaction les merveilles du génie japonais. Ici toutes les fabrications sont de dernière génération avec un niveau de qualité jamais égalé: des téléviseurs écrans plats de toutes les dimensions et formes imaginables, des antennes, des postes radios, des gadgets électroniques, des appareils drones munis de camera, des chaises et des appareils de massages de toute catégorie, des appareils de sonorisation de pointe, du matériel audio-visuel pour les productions documentaires ou cinématographiques, etc.  Non loin de cette industrie quasi-futuriste se trouve l’impressionnant quartier Ginza.

Les japonais : un peuple aux grandes qualités

Ginza est en effet le quartier du luxe et incontestablement l'endroit le plus cher de Tokyo. Les grandes marques ont des bâtiments entiers dédiés à leur univers. Ce quartier situé au cœur de la capitale nippone est d’un charme séduisant. Le shopping est le principal attrait de Ginza et même si les prix sont hors budget pour la plupart d'entre nous, on'hésite pas à déambuler à l'intérieur des nombreux  magasins de jour comme de nuit. Outre les grands magasins de classe, il ya également les grands hôtels qui accueillent quotidiennement une clientèle en majorité japonaise, mais aussi étrangère. De ma fenêtre du Gracery Ginza hotel, je prends souvent plaisir à contempler la vue magnifique qu’offre ce quartier très animé. Malgré l’intensité de la circulation au centre-ville, les japonais ont  un sens élevé de respect pour les piétons. Dans ce pays, le mot accident de la circulation même s’il existe, n’a pas le même contenu que partout ailleurs. Car au Japon, il doit figurer parmi les plus grandes exceptions. La discipline quasi religieuse des japonais les met à l’abri de tout excès et de toute déviance de cette nature. Les japonais sont des personnes pondérées à l’extrême. La chaleur humaine est tout aussi grande chez les japonais. Leur générosité et leur courtoisie équivalent  à leur gentillesse et à leur sens élevé de la responsabilité. Je me souviens encore de cette soirée très pluvieuse,  lorsque le chauffeur qui nous transportait du stade olympique de Tokyo à Gracery Ginza Hotel, ayant constaté que nous n’avions pas de parapluie, s’est arrêté à mi-chemin pour payer deux parapluies qu’il nous  offre gracieusement pour  la suite de notre séjour.   C’est là assurément des traits indélébiles de leur culture millénaire que le modernisme n’a jamais pu effacer. Ce sont autant de qualités du japonais qui resteront gravées dans votre mémoire quand vous quitterez le pays du soleil levant.

Des infrastructures sportives de dernière génération

D’un coût de 1,26 milliard d’euros, le nouveau stade national de Tokyo ou stade olympique de Shinjuku, succède à son ancêtre bâti en 1958 à l'occasion des Jeux asiatiques. Après sa démolition en 2015, la reconstruction de la nouvelle enceinte a débuté en octobre 2016 et s’est achevée en novembre 2019. 2 400 ouvriers ont été mobilisés sur le chantier. "Il s'agit d'un cadeau des anciennes générations pour les nouvelles" expliquent les constructeurs du projet piloté par le Japan Sport Council.

Il compte 68 000 places assises  pour accueillir les spectateurs - un chiffre qui baissera après les Jeux Paralympiques (notamment en raison de la suppression de places en zone média). Deux immenses écrans sont situés dans chacun des virages. L'enceinte utilise également l'énergie éolienne pour climatiser les tribunes à l'aide de ventilateurs. Un gain de 10°c a été projeté. Une mesure plus qu'utile au vue de la chaleur et de l'humidité sur Tokyo au moment des jeux. 

Quant au nouveau centre aquatique de Tokyo, il est d’un coût de 274 millions d’euros. Il est  situé dans le parc Tatsuminomori, dans l’arrondissement de Kōtō, dans la baie de Tokyo à quelques mètres du site de water-polo. Ce complexe sportif a accueilli  toutes les compétitions de natation des JO et aujourd’hui des jeux paralympiques, ainsi que le plongeon et la natation synchronisée. Il peut contenir 15 000 spectateurs. L'enceinte deviendra ensuite le domicile de toutes les compétitions nationales et internationales de natation et sera également ouverte au public en tant que zone de repos. A côté de ce site se trouve celui du tir à l'arc de Tokyo 2020 situé dans le parc Yumenoshima et le site de Nishimachi pour les  épreuves de badminton, de pentathlon moderne et de basket-fauteuil. Construit juste à côté du stade du FC Tokyo, l'Ajinomoto Stadium, le Musashino Forest Sport Plaza a servi de cadre pour plusieurs sports durant les Jeux, notamment les compétitions de badminton, de pentathlon moderne (escrime, natation, équitation, tir au pistolet et course à pied). D’un coût de 280 millions d’euros, le site d’Ariake dans l’arrondissement de koto a accueilli les compétitions de voley ball. Les épreuves d’aviron et de canoë se sont déroulées sur un site à quelques kilomètres de l'île artificielle d'Odaiba. Il a coûté 200 millions d’euros au contribuable japonais. Le hockey sur gazon s’est joué à l'intérieur du Oi Central Seaside Park Sports Forest avec ses 5 000 places. Il faut dire que tous les athlètes qui ont pris part aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 ainsi qu’aux jeux paralympiques ont été hébergés au village olympique de Tokyo. Situé dans le quartier d’Harumi dans la commune de Chuo-ku, ce complexe a coûté la bagatelle de 1,7 milliard d’euros.  C’est un ensemble de 21 buildings résidentiels  construits pour héberger les quelques 17 000 athlètes  des  Jeux  pendant presque un mois. La superficie totale du village olympique est évaluée à 44 hectares.

Par Oumarou Moussa, Envoyé Spécial(onep) 

10 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Dans le cadre du renforcement de la coopération entre structures évoluant au sein de ['Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), une délégation de l'Autorité de Régulation des Marchés Publics et des Délégations de Service Public (ARMDS) du Mali a séjourné à Niamey du 12 au 17 septembre 2021. Conduite par le Président du Conseil National de Régulation (CNR) de ladite institution, M. Alassane Ba, la délégation a eu des rencontres de partage d'expériences avec les responsables de l'Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP). Cette visite d'échanges qui entre dans le cadre du renforcement de la coopération entre ces deux structures vise à mieux partager les expériences afin d'améliorer le système de gestion de la commande publique des deux pays.

La délégation de l'ARMDS du Mali a entamé sa visite avec une rencontre qui a regroupé la Présidente du Conseil National de Régulation de l'ARMP, Mme Souleymane Gambo, les membres du Conseil National de Régulation, ainsi que le Secrétaire Exécutif, Ibrahim Allassane et ses collaborateurs. Outre le Président du Conseil National de Régulation de l'ARMDS, relevons que la délégation est composée de M. Mohamed Traoré, Conseiller représentant la société civile, M. Hammou Ag Guindo, Conseiller représentant le secteur privé; M. Aliou Tall, Conseiller représentant l'Administration et M. Almoustaph Diarra, Chef de la Cellule des Audits et Enquêtes de l’ARMDS.

Le premier jour, les travaux ont démarré par le mot d'accueil de la Présidente du Conseil National de Régulation de l'ARMP, Mme Souleymane Gambo. En introduction, elle a d'abord souhaité la cordiale bienvenue aux membres de la délégation avant de souligner que cette initiative est une grande opportunité d'échange d'expériences capitalisées par les deux structures.

La Présidente du Conseil a également apprécié la démarche de l'ARMDS du Mali consistant à œuvrer en commun pour améliorer davantage les systèmes de passation des marchés publics des deux pays à travers des échanges mutuels des meilleures pratiques dans la gestion de la commande publique. Elle a également rappelé que des efforts considérables ont été déployés par l'UEMOA et les Etats membres en vue de promouvoir un environnement juridique harmonisé à même de conforter le développement d'une économie régionale dynamique et compétitive qui s'insère avec succès dans l'économie mondiale. "La mise en place de l'Observatoire régional des marchés publics (ORMP), cadre permanent de rencontres et d'échanges, a permis d'engranger des résultats appréciables dans le cadre de la réforme des marchés publics", a-t-elle déclaré.

Pour sa part, le président du CNR de l'ARMDS du Mali a remercié l'ARMP pour sa disponibilité. Cette visite, a-t-il indiqué, s'inscrit dans le cadre d'un partage d'expériences et les échanges qui en résulteront seront inestimables car ils seront le fruit d'une rencontre de deux pays. "De tels rencontres et échanges autour de la problématique de la commande publique constituent un maillon essentiel pour l'atteinte des objectifs que se sont fixés nos gouvernements respectifs en ce sens qu'ils permettront d'orienter efficacement les réflexions en matière de pratique ou de relecture de nos textes fondamentaux", a précisé M. Alassane Ba.

Par ailleurs, il a rappelé que l'ARMDS est née des réformes communautaires de l'UEMOA dans ses Etats membres en matière de marchés publics. Ainsi, a-t-il affirmé, le Mali à l'instar des autres pays de l'UEMOA a créé l’ARMDS chargée de la régulation des marchés publics et dont les missions intègrent désormais le Partenariat Public-Privé à la commande publique en général.

La visite de travail de la délégation de l’ARMDS sur la gestion de la commande publique a été une réussite aussi bien sur le plan organisationnel que sur l'atteinte des objectifs fixés. Des séances de travail ont rythmé la mission. Ces séances ont porté sur des exposés relatifs au mode de fonctionnement de l'ARMP, la gestion de la redevance, la formation des acteurs de la commande publique, le règlement non juridictionnel des différends en matière de gestion des marchés publics et la conduite des audits des marchés publics et des délégations de service public. La mission avait des questions sur lesquelles des réponses très précises ont été fournies.

Au terme de la mission, la délégation a rencontré les responsables de la Direction Générale du Contrôle des marchés publics et des Opérations Budgétaires (DGCMP/OB), organe chargé de la mise en œuvre de la politique de contrôle et d’exécution du Budget de l’Etat et de ses démembrements.

Rappelons que l'ARMP est une Autorité administrative indépendante rattachée au Cabinet du Premier Ministre. Elle a pour mission fondamentale d'assurer la régulation du système national de passation des marchés publics et des délégations de service public. Elle assure également la régulation, le suivi et l'évaluation des marchés publics et des délégations de service public.

C'est dans ce cadre qu'elle est habilitée à proposer des réformes de la réglementation en matière des marchés publics et de délégations de service public; de traiter des plaintes des soumissionnaires ; de former les intervenants du système national de passation des marchés publics et de délégations de service public ; de prononcer les exclusions temporaires de participation à la Commande Publique et de contribuer à l'information des intervenants, entre autres prérogatives.

Par Maharou Habou Oumarou  C.C/RP ARMP

17 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Couze le moment la fin de notre fraternité terrestre est hélas arrivé. Avant de m’adresser à toi, permets moi d’évoquer cet instant par deux citations du célèbre poète Allemand Rainer Maria Rilke qui a consacré sa vie à écrire sur cet événement si particulier; je le cite: <Grande est la mort, le sourire aux lèvres nous lui appartenons> et dire aussi: <On contient sa mort comme le fruit son noyau>

Mais avant tout permets moi de témoigner gratitude, bénédiction, reconnaissance à maman Saa ta maman, notre maman que Dieu A Généreusement Affligé en te Rappelant à Lui au moment où elle a tant espéré et pensé te précéder. Il l’A Dit Il n’Impose à aucune âme, ce qu’elle ne peut supporter. En effet les Voies du Seigneur sont impénétrables.

Couze je me souviens toujours en aîné soucieux du devenir de sa sœur j’initiai, facilitai par la Grace de Dieu l’union entre toi et ma très chère sœur Fati Amarma couramment appelée Mamaye qui devint ton épouse madame Abdoulkarim Goukoye nee Fati Amarma et te donna quatre merveilleux enfants Ousmane, Abdoulaye, Maria et Hakima à qui je rends hommage et implore que Dieu les Bénisse. 

Ce choix, Couz je le fis parce que nonobstant que tu sois mon cousin je vis en toi le modèle d’homme capable en tout de s’occuper de ma sœur car, tant par ton intelligence, ton savoir vivre et être tu incarnais cet idéal. Et c’est le lieu de le dire et reconnaître que tu as a tout point de vue et en toute circonstance été à la hauteur de ce défi. Toi qui par ton essence fait partie de la race des vainqueurs comme tu l’as été à l’école, dans ton parcours professionnel et dans la vie. 

La famille, de Nguigmi, Diffa, Maine, Nguel Lamido, Gouré, Zinder, Aguié, Maradi, Dosso, Niamey au nom de laquelle je me permets de t’adresser ces mots te rend grâce, te remercie et implore Dieu qu’Il t’Accueille À Firdaus le Meilleur de Ses Paradis. Merci Couz pour tout et bravo. Couz ton départ subite me rappelle celui de Baba Halidou et Issoufou Marafa que Dieu les Sanctifie, plus particulièrement celui de Baba Halidou Madougou, comparaison n’est pas raison tant vous vous ressemblez par votre amabilité, votre fraternité surtout votre prompt sens de l’humour pour rassurer et mettre votre interlocuteur à l’aise. 

Couz sans défauts tu n’aurais pas ces qualités si reconnues, louées en ce moment si pénible pour tous d’aurevoir. Tout ça pour expliquer comprendre la complexité de notre être qui fait dire à Edgar Morin: <l’Homme habite poétiquement et prosaïquement la terre>. Qui n’aurait pas de défaut? Défauts et qualités sont les faces d’une même pièce que j’appelle notre je. 

Couz je te pardonne tout et d’ailleurs je ne te reproche rien car sans hier il n’y a pas aujourd’hui, il n’y aurait demain; et celui qui n’a pas compris cela n’est même pas au balbutiement de la foi, la Foi en Dieu par Qui tout arrive et est. 

Couz je suis le grand absent de  cet instant mystérieux, triste et en même temps magique parce que c’est la noce avec l’Eternel, le retour à Lui Fidèle à cette Promesse qu’Il nous Fit au moment du Fameux Questionnement ne Suis Je pas Votre Seigneur? Certes chaque âme goûtera à la mort. C’est ton tour aujourd’hui; le nôtre est imminent. Vas-y serein, pas de crainte car Il t’Aime plus que nous t’aimons, Lui le Véridique, le Miséricordieux, le Clément, le Tout Miséricordieux. Qu’Il te Pardonne et Veille sur toi. Reçois aussi l’amour et l’au revoir de Yacine qui est triste de ne pas pouvoir être de la partie toutefois représentée en la circonstance par celle que tu as toujours fraternellement et affectueusement appelée Amore mio, Tajira. Tu me laisses particulièrement ta famille et je demande à Dieu de me Procurer les ressources morales et matérielles pour essayer du mieux que je pourrais les accompagner.

À ta famille, ma famille, notre famille éplorée notamment ton épouse Fati, tes enfants Ousmane, Abdoulaye, Maria, Hakima toutes nos condoléances émues, profondes, sincères, notre compassion amicale, fraternelle et parentale. 

C’est dur, c’est terrible c’est tout simplement ahurissant. Nous sommes et serons à vos côtés pour essayer du mieux que nous pourrions pour moins sentir son absence. 

Abdoul Karim a déménagé pour rejoindre Le Maître de La Puissance et de La Miséricorde Qui l’Aime plus nous l’aimons, Qui nous Aime plus que nous nous aimons, toujours Fidèle à Sa Promesse d’un retour vers Lui, à Lui parce que nous Lui appartenons. 
Couz say watarana Allah Ya Yi ma ka Rahama.

Colonel Major Abdoulaye Badie
Pretoria

Wallay! 39 enlèvements additionnés à 23 déportations donnent 62 drames : Par Dr Farmo Moumouni Mais ces drames ne sont pas comparables au drame de Dankori faussement maintenu dans nos livres et abusivement enseigné à nos élèves. Ces drames, au nombre de 62, sont véritablement vécus à N’Guelewa, à Say, à Filingué, à Tillabery et à Daykeina.
Les enlèvements de N’Galewa, les déportations de Daykeina, de Say, de Filingué et de Tillabéry préfigurent ce qui peut arriver à chacun. C’est pourquoi, en soutenant ceux qui vivent ces drames, en protestant contre ce qu’ils vivent, nous conjurons un sort qui pourrait s’acharner contre chacun de nous.
Wallay!
En 2016 déjà, Jean-Pierre Olivier de Sardan, directeur de recherches au LASDEL, s’est attiré les foudres de Niamey, en utilisant un modèle carcéral pour analyser le pouvoir nigérien. Le titre de son article : « Niger : les quatre prisons du pouvoir » était fort allusif.
Le pouvoir qui met en prison est lui-même emprisonné. Aujourd’hui, tout porte à croire que ce pouvoir est en train de construire une grande prison à ciel ouvert. Il empêche aux Nigériens de s’asseoir : les sit-in sont interdits. Il empêche aux Nigériens de marcher : les marches sont interdites. Il empêche aux Nigériens de s’exprimer : les meetings sont interdits.

Women’s Edition 2019/ planification Familiale : L’engagement des religieux éclaire les populationsSuivre rigoureusement la femme de la grossesse à l’accouchement dans un centre de santé : tel est la stratégie adoptée au Sénégal pour qu’aucune femme ne perde la vie en donnant la vie. Le personnel de la santé, les religieuses et les Bajenou Gokh (marraine de quartier) qui se sont lancées dans ce combat, ne ménagent ni leur temps, ni leurs efforts pour atteindre cet objectif. Consultations gratuites, visites à domicile, causeries, prêches occupent tout leur temps.

C’est dans cet esprit que la clinique privée Yassine visitée mercredi dernier par les participantes à l’atelier Women’s édition a inscrit les œuvres qu’elle mène à Dakar. Située au quartier Parcelles Assainies de la capitale sénégalaise, cette clinique est gérée par une association de femmes musulmanes. Elle est dirigée par Mme Rokhaya Thiam, sage-femme d’Etat très engagée au point de quitter le public pour s’adonner uniquement à cette œuvre salutaire dans le privé.

D’un petit cabinet de soin, Yassine est devenu clinique en 2005. Dans ce centre doté aujourd’hui de tout le personnel adéquat, Rokhaya Thiam et son équipe (composée de plusieurs spécialistes) font toutes les consultations et traitent surtout gratuitement beaucoup de cas sociaux. La PF occupe une place importante dans les activités de cette clinique qui reçoit, discute et finit par convaincre même les farouches opposants à cette pratique.

Les femmes viennent en consultation, les hommes aussi à l’image de Masser Mar qui mercredi dernier, a amené son bébé de quelques mois en consultation dans cette clinique. Assis aisément sur le banc au milieu de plusieurs femmes venues en consultation, cet homme modèle attendait tranquillement son tour. C’est le premier bébé de M. Masser Mar qui croit à la PF et qui a déjà autorisé sa femme à utiliser une méthode. « C’est pour la santé de ma femme et de mes enfants» dit-il avant d’ajouter que son guide religieux (marabout) lui a expliqué que l’Islam n’interdit pas l’espacement des naissances. Réconforté, Masser n’a depuis lors aucune crainte, ni aucune gêne à se présenter à la clinique pour des consultations.

«Le Dividende Démographique, c’est tout ce qui est en rapport avec le changement structurel de la population et les effets positifs qui vont aller avec. Ces effets positifs sont principalement la jeunesse en Afrique au sud du Sahara », a expliqué Dr Latif Dramani, mardi dernier à Dakar (Sénégal) lors de la rencontre des femmes leaders journalistes, Women’s Edition 2019. Dans sa présentation qui a porté sur ‘’le dividende démographique : quelle place pour les jeunes ?’’, Dr Dramani a d’abord souligné qu’en Afrique au Sud du Sahara, « nos populations sont jeunes et on fait l’hypothèse que si ces jeunes qui sont nombreux arrivent à travailler, on aura un bonus démographique. Lorsque ce bonus va être investi au niveau national, on aura la croissance économique. Et c’est ça le premier dividende » affirme-t-il avant de préciser que la question de la jeunesse est au centre du Dividende Démographique surtout pour les pays africains. Les autres pays européens et asiatiques ne parlent pas selon lui de dividende démographique comme nous.

Pour Dr Latif Dramani, la grande question que tout le monde se pose est comment faire pour avoir des solutions pratiques ? Est-ce que la jeunesse que nous avons aujourd’hui va nous permettre de relever le défi ? Comment faire pour créer des emplois. Est-ce que cette jeunesse sera à la hauteur pour avoir des emplois décents ? Autant de questions posées par Dr Dramani avant de citer des solutions comme la Planification Familiale, l’autonomisation des femmes…

Pour lui, il est clair qu’il y a un dialogue générationnel, un dialogue intergénérationnel. Ce n’est pas un débat courant dit-il, « notre rôle c’est de sonner l’alerte. Le dialogue générationnel, c’est parce qu’on a une cassure générationnelle ». Parfois même les parents ne se rendent pas compte de la cassure générationnelle affirme Dr Dramani qui donnent comme exemple les enfants qui ont dans certaines familles plus d’intimité avec les bonnes que leurs mamans. « Certaines femmes le savent mais n’osent pas en parler » dit-il avant de préciser que c’est ainsi que dans certaines familles, les bonnes se sont imposées parce que les enfants sont plus avec elles qu’avec leurs mamans ». Fort de cela, Dr Dramani estime qu’il faut toujours avoir le contrat social qui fonde les nations. Mais pour lui, même dans l’antiquité ça se faisait, « les princes n’étaient pas éduqués par leurs mamans mais par des gens qui avaient des niveaux et qui peuvent leur transmettre des connaissances. Dans les cours royales aussi ça se faisait. Dans la culture arabe, il y a les frères de lait parce qu’on donnait les enfants à une autre femme pour allaiter. Mais ce n’est pas n’importe quelle femme. Les nourrices sont des femmes qui ont la capacité de transmettre certaines connaissances, certaines valeurs ».

Le samedi  26 février 2022 au quartier Dan Zama Koira a eu lieu l’intronisation de M. Yacine Inoussa en qualité de ‘’Sarkin Bori’’ de la région  Niamey. C’était au cours d’une cérémonie riche en spectacle culturelle organisée par l’Association «Komba du Niger» en présence des représentants du Sarkin Bori de toutes les 8 régions du Niger ainsi que de plusieurs invités.

C’est par des incantations, des prestations des griots au son des calebasses et des chants qu’a débuté la cérémonie de ce rituel d’intronisation de Sarkin Bori de Niamey. Peu après  avoir été choisi à ce poste par les génies, M. Yacine Inoussa a fait son entrée au milieu de la foule pour suivre les différentes étapes de son intronisation. 

A cette occasion, le Président de «Komba du Niger», M. Inoussa Malan Idi Cherif a félicité le nouveau Sarkin Bori  de Niamey avant de lui prodiguer des sages conseils qui se rapportent à la promotion de la paix, au respect  des pratiques traditionnelles et surtout à la tolérance. «La cérémonie d’aujourd’hui est une étape très importante dans notre tradition car le Sarkin Bori était toujours choisi par les génies», a-t-il expliqué.

M. Inoussa Malan Idi Cherif a souligné l’importance et le rôle de Sarkin Bori de la région Niamey dans la tradition. «Il s’agit entre autres de s’occuper de tous les Sarkin Bori issus des tous les 5 arrondissements communaux de Niamey, de travailler aux cotés de l’association «Komba du Niger» dans plusieurs tâches notamment lors des événements ou des consultations auprès des génies», a-t-il indiqué. Par ailleurs, le président de l’association Komba a ajouté que cette cérémonie regroupe tous les différents Sarkins Bori communaux et régionaux du Niger. «Aujourd’hui  nous venons de porter à M. Yacine Inoussa le turban de Sarkin Bori de la région de Niamey et le port de ce turban est important dans notre rituel parce qu’il signifie que la personne est apte pour diriger», a-t-il dit.

Le Président de  «Komba du Niger» a aussi  déploré le manque de soutien de la part les autorités. «Ces derniers temps à chaque fois que nous sollicitons auprès d’elles des moyens financiers pour faire des rituels que les génies nous ont demandé dans l’intérêt du pays, ils disent toujours qu’ils n’ont pas de moyen et d’attendre alors qu’auparavant ce n’était pas pareil», a-t-il affirmé. M. Inoussa Malan Idi Cherif a enfin lancé un appel à l’endroit des différents acteurs pour qu’ils apportent leur soutien à l’association «Komba».

 Yacine Hassane (Onep)

Yashi Ingall7 heures le matin au quartier Aghafey de Ingall. Les visiteurs sont curieux d’assister à un va et vient des femmes et des filles avec leurs récipients accrochés à la main. Ces braves femmes vont chercher de l’eau au niveau du Kori bordé de palmeraies et qui longe la ville d’Ingall à son extrémité Est. La particularité de cette tâche est qu’elle diffère largement de la corvée dans d’autres régions. On l’appelle localement Yashi.

Bien que la ville soit dotée d’une installation d’eau moderne, les habitants d’Ingall restent encore attachés à cette technique ancestrale de ‘’cueillette d’eau’’. En quoi consiste le Yashi ? En saison des pluies, lorsque le Kori charrie d’importantes quantités d’eau, il nettoie le sable fin de son lit. Ainsi pour recueillir l’eau, les femmes creusent de petits puisards de 30 à 60 cm dans le sable. Quelques minutes après, une eau limpide sort pour remplir les puisards. Les femmes remplissent ainsi leurs récipients. « Malgré l’existence des robinets, nos mamans ici préfèrent l’eau du Yashi. Elles disent qu’elle a meilleur goût » confie Oustaz Ibrahim, un étudiant en Master à l’Université Islamique de Say, venu passer ses vacances en famille.

Ce que confirme Khadija, la cinquantaine révolue venue remplir son seau. « Moi je préfère cette eau ; elle n’a pas de sel et elle est meilleure que celle du robinet. En plus, c’est elle que nous connaissons depuis le temps de nos ancêtres » dit-elle. Les propos de la vieille Khadija se justifient en partie. En effet, Ingall est connu pour ses eaux salées, riches en sels minéraux. C’est, du reste ce qui attire des milliers de pasteurs qui conduisent leurs troupeaux pour la Cure salée. Cette salinité des eaux a obligé les services chargés de la fourniture d’eau d’effectuer des travaux complémentaires pour désaliniser l’eau du robinet.

Pharmacie de Garde Zinder NigerDes plaintes des clients et des patients, contre les pharmacies de la ville de Zinder ont été enregistrées les jours qui ont suivi la fête de Tabaski. Depuis cette fête le samedi 2 septembre il est constaté l’absence de services au niveau des pharmacies de garde pendant les nuits. En cette période de pic du paludisme et du neuro-paludisme, où les ordonnances sont signées aux patients depuis les urgences de l’Hôpital National de Zinder (HNZ), sans médicaments le risque de la mort du patient reste élevé. Les services des urgences ne désemplissent pas depuis quelques jours. Plus de la moitié des patients souffrent de paludisme. Les médecins et infirmiers de garde ne dorment pas les nuits à cause des évacuations.

Malheureusement à la pharmacie de l’HNZ il y’a des produits qui manquent. Il faut aller les chercher dans les autres pharmacies. Ils sont nombreux comme Jahadi Amadou Roufai à faire le constat, les nuits entre 0h et 6h aucune pharmacie de garde ne fonctionne. Les pharmacies : Populaires, DU GRAND MARCHE, ASSEMBLEE, N’ WALA, pour ne citer que les principales. C’est un risque pour les malades. Difficile à comprendre qu’une ville comme Zinder qui grandit selon son rythme qu’il n y’ait pas de pharmacies de garde. Ce n’est pas la première fois que ce constat amère est fait par des patients ou leurs parents. Une pharmacie de permanence jusqu’au matin tous les jours, c’est cela qui doit être fait. Puisque à tout moment on a besoin de produits. La maladie peut survenir à tout moment.

Zinder manifestation anti charlie hebdoLes derniers détenus des manifestations « anti-charlie hebdo » viennent d’être libérés ce mercredi 12 avril 2017. Selon une source sûre à la date d’aujourd’hui, il n’existe aucun détenu de l’affaire dite « charlie-hebdo » du 16 et 17 janvier 2015. La dernière vague de libération est celle du mercredi 12 avril avec les détenus en provenance de Takiéta dans la commune rurale de Garagoumssa et du département de Takiéta. Tous ont bénéficié d’une liberté provisoire et qu’ils peuvent être rappelés en cas de nécessité.

Rappelons qu’ils ont été arrêtés, puis juger et condamner à la suite des violentes manifestations du 16 et 17 janvier 2015 à Zinder. Des manifestations dites « anti-charlie » survenues au lendemain des attentats contre les sièges du journal satirique charlie hebdo à Paris en France, et après une journée d’hommage solennel rendu à la mémoire des journalistes qui en ont été les victimes.

L’avènement des compagnies privées de transport a porté un coup sévère aux transporteurs traditionnels de passagers voyageurs. Apparues au début des années 2000, elles ont progressivement occupé tout l’espace de transport vraiment rentable de sorte qu’on assiste, ces dernières années, à la saturation des axes routiers principaux.

Ce qui amène certaines compagnies de transport voyageurs à ouvrir des voies secondaires de desserte. A Zinder, une tentative de desserte de la ligne Zinder-Magaria par une des compagnies implantée à Zinder a provoqué une véritable levée de bouclier des syndicats des transporteurs et conducteurs routiers de Zinder. Une grève de protestation a été évitée de justesse grâce à l’intervention des autorités régionales et du Directeur Régional des Transports de Zinder, Mr. Adamou Halidou. La situation a été clarifiée, car, désormais, toute compagnie de transport désireuse de desservir ces lignes secondaires devrait d’abord avoir l’autorisation du Ministère de Transport, laquelle est conditionnée à l’accord de la Direction Régionale des Transports suite à un rapport résultat d’une inspection régulière du siège régional de la compagnie en question. Ces conditions n’étant pas remplies, la compagnie au bout de 72 h de desserte Zinder-Magaria s’est vu obliger d’arrêter à la grande satisfaction des transporteurs et conducteurs des gares routières de Zinder.

Zinder : 9 morts et 7 blessés graves dans un accident de la route vendredi dernier

Un véhicule de transport (4X4 pick up cabine avancée) de passagers s’est renversé le vendredi 27 novembre dernier aux environs de 19H à 12 km de Zinder sur la route de Mirriah faisant 9 morts et 7 blessés graves. Informé des faits, le Gouverneur de la Région de Zinder, M. Issa Moussa s’est rendu sur le lieu de l’accident dans les heures qui suivent. Un seul passager est sorti indemne de cet accident. Les 7 blessés graves sont admis à l’hôpital national de Zinder. Selon les explications données par les services compétents, l’accident a été provoqué par la défaillance de la crémaillère, pièce  maitresse chargée de la stabilisation du véhicule.

Le gouverneur Issa Moussa a assisté à la levée des corps des disparus pour leur mise à terre avant de se rendre au chevet des blessés dont certains se trouvent dans un état comateux à l’Hôpital national de Zinder. Il a saisi l’occasion pour inviter les transporteurs à plus de prudence dans la conduite, à l’entretien conséquent de leurs véhicules pour épargner aux passagers et aux familles ce genre de drame. «Le chauffeur  du véhicule qui est âgé de 70 ans ne peut pas disposer de tous ses reflexes», soutient par ailleurs le Gouverneur de Zinder.

Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder

02 décembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

Jeudi 30 novembre 2017 à 21h 00 à la Mosquée Alkali ZANGO (3ème arrondissement de la ville de Zinder), l’Imam et chef de quartier Alkali donne le top départ de la séance solennelle de lecture de la biographie du Prophète Mohamed (PSL) et des poèmes consacrant la célébration solennelle de la nuit de Mouloud (l’anniversaire de sa naissance). A l’intérieur comme à l’extérieur de la mosquée, Imams, grands marabouts, érudits, élève des différentes écoles coraniques chacun munis des pages de poèmes, de biographie du Prophète ou d’écriture du Saint Coran, lit, chante, psalmodie le nom du Prophète Mohamed (PSL).Tout ce monde rivalisant de belles voix dans une ambiance spirituelle .Des fidèles venus de la vile pour satisfaire leur curiosité se mettent à écouter. Constitués des personnes de tout âge (les jeunes, les femmes et les enfants étant les plus nombreux), ils passent d’une mosquée à une autre de 21h au dernier appel pour la prière de l‘aube par le Muezzin. Mouloud, c’est une grande nuit de fête à Zinder où rien n’est négligé même la nourriture : des mets délicieux, des dattes, des beignets, des colas, des sucreries et de l’eau sont disponible en quantité et en qualité. Ce qui met les uns et les autres à l’aise et leur donne la force et la certitude de leur croyance en un Dieu et son Prophète Mohamed (PSL). Selon Mahamadou ISSAKA Secrétaire Général de l’union des écoles coraniques du Niger (UENN), ‘’le plus important cette nuit, c’est entendre, comprendre et copier le Prophète Mohamed (PSL)’’. Cette ferveur spirituelle de Mouloud prévaut dans les grandes mosquée de Zinder notamment celles de Birni devant le Sultanat (la 1ère mosquée), à la 2ème mosquée celle de Alkali au quartier ZANGO, à la 3ème celle de l’Imam au quartier GARIN Malam, celle de l’Imam Cheik ISSOUFOU, la mosquée TOURAWA, la mosquée Malam OUMAROU Dan TIDJANIYA, celle du cheik Malam MANIROU, la Mosquée KADRIYA...

Autre particularité de la célébration de Mouloud à Zinder, ces dernières années c’est la participation des écoles coraniques de la ville. Avec elles, la fête débute le 1er jour du mois de RABIWUL AWAL avec un lancement officiel des festivités devant le Palais du Sultan. Elles prennent fin plus d’un mois après avec également une grande cérémonie de clôture. Pour permettre à chaque école coranique d’organiser sa cérémonie, un calendrier de passage est établi par les organisations et les responsables de l’Union des Ecoles Coranique du Niger, explique Mahamadou ISSAKA. C’est l’occasion qui est donnée aux élèves de chaque école coranique de se distinguer par la bonne qualité de lecture du Saint Coran, des poèmes, de la biographie, des Hadiths authentiques. Ainsi pendant plus d’un mois, chacune de 65 écoles coraniques de la ville de Zinder organise avec un éclat particulier l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL).

Le Secrétaire Général du Ministère de la Jeunesse et des Sports M. Laouali Abdou a présidé le dimanche 3 septembre dernier, la cérémonie de clôture de la 11ème édition du Camp national des jeunes qui a regroupé plus de 400 jeunes venus des quatre coins du Niger. Pour rappel, cette 11ème Edition est placée sous le thème : ‘’La jeunesse nigérienne face aux défis de l’extrémisme violent, l’immigration régulière, la citoyenneté et la capture du dividende démographique’’.

Pour le Secrétaire Général du Ministère de la Jeunesse et des Sports, la ‘’dynamique organisationnelle dont ont fait preuve les 400 jeunes, pendant leur séjour du Damagaram, nous ‘’offre une moisson élogieuse. En matière de salubrité, le marché Dolé et l’Hôpital de district au quartier Rouman ont été les principaux bénéficiaires de l’évacuation d’un important tonnage de déchets ménagers et commerciaux.’’ Pour ce qui est du désensablement, les axes Sabkalahia-Sultanat-Arène et Marché dolé Konan Rahama ont été investis par les campeurs et campeuses, avec à la clé, mille deux cents mètres (1200) de voies mis en état de circulation sans encombre.

Les autres activités menées par les jeunes ont consisté au désherbage des cimetières de Birni et la plantation d’arbres au CES de Baban Tapki site du village du Camp et le long du goudron de Magaria qui a bénéficié d’une haie de deux cents plants de neem. Il y a aussi la réalisation d’un dépistage volontaire du VIH/Sida pour 125 jeunes participants, l’alimentation de la banque de sang du Centre Hospitalier Régional de Zinder de 31 poches de sang.

Pour le Secrétaire Général du Ministère de la jeunesse et des Sports, les jeunes venus des huit régions du Niger y compris ceux des dix départements de la région de Zinder, ont fait un important travail qu’il appartient à la jeunesse régionale de consolider et de continuer afin de marquer sa contribution à l’éclat de Zinder Saboua.

Pour leur part, le chef de canton de Baban Tapki, le Secrétaire Général de la région, celui de la Ville de Zinder et le Sultan du Damagaram, Son Altesse Aboubacar Sanda, Parrain de la 11ème Edition sont tour à tour intervenus pour remercier l’ensemble des participants pour leur comportement exemplaire.

ZINDER :  DES BIBLIOTHEQUES AMBULANTES EN ZONES RURALESPour redonner goût à la lecture en milieu rural, on a pensé aux ‘’malles tournantes’’ ou bibliothèques ambulantes, c’est-à-dire ici c’est le livre qui est transporté vers la lecture dans le lieu où il se trouve (à école, au quartier, à la maison pour ne pas dire même au marché). Pour rendre plus rationnel et efficace ce processus, l’Association Niger Lecture : ‘’Lire ici et là’’, avec le concours du Centre National de Réseau des Bibliothèques et de la Lecture Publique du ministère de la renaissance culturelle organise en ce moment à la Maison de la Culture Abdousalam Adam (MCAA) de Zinder, une formation sur la maîtrise des techniques de gestion et d’animations des malles tournantes ou bibliothèques ambulantes. Elle est destinée aux animateurs des bibliothèques villageoises venus de dix (10) villages de la commune rurale de Dakoussa (département de Takiéta) où ces malles tournantes sont placées. Selon Mme Habibou Ramatou (formatrice), les gestionnaires de ces bibliothèques rurales itinérantes doivent connaître les techniques de gestion du livre : la technique de gestion des statistiques, le nombre de lecteurs de ces livres, les types de livres sollicités et lus… comment tourner ces malles , savoir quel type d’animation autour du livre attire et fait venir le lecteur, comment élaborer le rapport trimestriel et annuel et rendre compte au supérieur hiérarchique jusqu’aux partenaires.

Le président du Conseil Régional de Zinder, M Moutari Ousmane, a présidé le vendredi 22 novembre dernier à Zinder, un atelier de formation des leaders religieux, des membres des organisations féminines et de la société civile organisé par l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC/Niger) sur les activités de mobilisation sociale contre les violences faites aux femmes et aux filles. La cérémonie s’est déroulée en présence de la présidente de l’Association APAC/Niger, Mme Amina Niandou et du 1er Vice –Maire du 1er Arrondissement Communal de Zinder.

Cette formation de cinq jours concerne les 1er et 2è Arrondissements communaux de Zinder, les Communes rurales de Wacha, Sasoumbroum et Bouné où le Projet de mobilisation sociale piloté par APAC/Niger s’engage à mener un combat contre les violences faites aux femmes et aux filles en vue de contribuer à inverser la tendance négationniste des droits des femmes au sein des communautés à travers la mise en place des plates-formes multi-acteurs dans la région.

Pour le Président du Conseil Régional, la Communauté internationale célèbre ce lundi 25 novembre la journée pour l’élimination de la violence faite aux femmes. Cette date marquera, a-t-il dit, le lancement des 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence aux femmes, manifestations qui se termineront le 10 décembre, journée internationale des droits de l’homme.

La violence faite aux femmes et aux filles a insisté Moutari Ousmane peut prendre toutes les formes et survenir en des endroits aussi divers et variés que le domicile familial, le foyer conjugal, le lieu de travail ou simplement la place publique. « Elle peut être physique ou verbale, résulter des us et coutumes surannées ou d’institutions sociales ou politiques archaïques ou inadaptées », explique-t-il. Ces violences peuvent aussi se manifester par l’ignorance, du fait de la non scolarisation des femmes et des filles qui les prive du droit à l’éducation, à la science et à la culture, c'est-à-dire à l’épanouissement socio-économique, l’absence de services pour accéder aux soins de qualité, le mariage forcé ou précoce qui entrainent des grossesses trop rapprochées, trop précoces ou trop tardives avec au finish des fistules obstétriques et un taux de mortalité des femmes en accouchement par trop élevé.

La Communauté musulmane de la région de Zinder a célébré également le 9 juillet la fête de Tabaski.  Des milliers de fidèles musulmans se sont rendus à la place de la grande prière parmi lesquels le Gouverneur de la région, M. Laouali Amadou Madougou, l’honorable Sultan du Damagaram  pour accomplir dans la communion des cœurs et des esprits les deux Rakaa’t.

Après avoir dirigé la prière qui se traduit par l’accomplissement des deux Rakaa’t et prononcé la Houtba, l’Imam de la grande mosquée de Zinder, Malam Laminou Moustapha a procédé à l’immolation de son bélier sur place, donnant ainsi le coup d’envoi du sacrifice ou l’Aid El Kébir.

A la fin de la prière, plusieurs personnalités civiles et militaires  se sont rendus au gouvernorat pour présenter leurs vœux de bonne fête au Gouverneur de Zinder qui s’est déclaré émerveillé devant la grande mobilisation des fidèles à participer à la place de la grande  prière à l’occasion  de la fête de l’Aid El Kébir.

Il a au nom du Président de la République, Mohamed Bazoum souhaité bonne fête à tous les fidèles musulmans de la région de Zinder avant d’inviter les marabouts et les Oulémas  qui dirigent les prières de Vendredi ainsi les prières quotidiennes d’implorer Dieu le Tout Puissant, le Miséricordieux afin qu’il

accorde sa clémence sur le Niger  et assister les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui œuvrent  inlassablement nuit et jour pour assurer la sécurité des populations des villes et des profondeurs du Niger.

Sido Yacouba ANP-ONEP /Zinder

 

Zinder : Lancement d’une campagne nationale sur la fraude des hydrocarburesC’est à Zinder que la Direction Générale des Douanes a lancé une vaste campagne de sensibilisation des acteurs impliqués dans la fraude douanière, notamment celle des hydrocarbures pratiquée par ceux qu’on appelle ici les « Yan Rouwa Rouwa ».

Cette mission rentre dans le cadre d’un vaste programme initié par la direction générale des douanes au niveau national. Elle consiste non pas à faire la répression des acteurs qui se livrent à la fraude, mais à sensibiliser les uns et les autres afin qu’ils prennent conscience que la fraude douanière constitue un véritable danger pour l’économie, mais également pour la sécurité des populations. Il s’agit donc de créer une synergie permettant de mener une lutte hardie contre la fraude des hydrocarbures. Certes les débats ont fait ressortir l’une des causes essentielles de ce fléau à savoir le chômage des jeunes, mais le colonel des douanes Mahamadou Yacouba a dit qu’on ne peut pas tolérer une activité de fraude sous couvert de chômage. Cela revient à légaliser la fraude douanière. La jeunesse doit savoir qu’il y a d’autres activités lucratives qu’on peut effectuer en dehors de la fraude des hydrocarbures qui est très nuisible à l’économie mais aussi à  la vie de ceux qui la pratiquent ou la côtoient. Par exemple, un véhicule chargé de 50 à 70 bidons plein de carburant en cas d’accident est susceptible de causer un bilan tragique. Le stockage des hydrocarbures au niveau des habitations est dangereux.

Le gouverneur de Zinder M. Issa Moussa a donné, le mardi 6 mai dernier, le coup d’envoi officiel de la campagne de vaccination contre la pandémie de la maladie à coronavirus au titre de la région de Zinder. La cérémonie solennelle s’est déroulée dans l’enceinte du CSI Charé Zamna  de Zinder en présence des leaders coutumiers, des responsables administratifs régionaux et de plusieurs invités.

Cette campagne a débuté avec 125.600 doses comme première livraison dans le cadre du mécanisme covax.

Dans son intervention devant le  public, le gouverneur de Zinder a félicité le gouvernement qui a planifié cette campagne de vaccination pour le bien-être des populations. M. Issa Moussa a lancé un pressant appel à tous ceux qui hésitent à aller se faire vacciner.

Peu après le lancement officiel, le Secrétaire Général de la Région et plusieurs responsables régionaux ont reçu leurs doses de vaccin. Le gouverneur de la région et le Sultan de Zinder ont été vaccinés il ya quelques jours déjà à Niamey.

Le Directeur régional de la Santé publique, Dr Abou Yahaya a expliqué au public que le vaccin Sinopharm est administré aux personnes âgées de18 ans à 55 ans et Astra Zénéca aux personnes âgées de plus de 55 ans.

Le premier cas du Covid 19, rappelle-t-on, a officiellement été confirmé à Zinder le13 Mars2020. A la date du Mai 2021, quelque 2.319 personnes ont été testées, 325 cas ont été déclarés positifs dont 287 guéris, 32 décès déclarés et 6 malades sous traitement à domicile. 11 Districts sanitaires à l’échelle de la région ont été identifiés par les responsables sanitaires pour recevoir les personnes répondant aux critères de cette première phase de vaccination.

Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder

13 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

ZINDER : Le ''Hawan Kaho'' ou la fête du taureau''Le Hawan Kaho'' ou '' La Corrida'' en Espagne ou en Italie, est une fête traditionnelle des bouchers de Zinder, qui a lieu une fois chaque année pendant le mois de Ramadan, précisément le dernier jour du jeûne de ce mois. De jeunes bouchers, pour montrer leur bravoure, leurs pouvoirs, leurs savoirs mystiques et ésotériques, affrontent les taureaux les plus furieux, les plus forts et les plus gros sur l'esplanade du Palais du Sultan, devant lui et en présence d'un public toujours nombreux et curieux. Avant l'affrontement, du piment ou du tabac est jeté dans les yeux de l'animal en vue de le rendre plus furieux. Les joueurs de leur côté, avant d'aller au contact de l'animal, sont encouragés par le tam-tam et des éloges qui finissent par les mettre en transe. Le temps du jeu dangereux est comme un moment de possession où la sensation de cette douleur est presque nulle. Auparavant, ils ont bu une sorte de potion magique constituée d'écorce, de racine et de feuilles de certains arbres, avec des talismans sur le corps pour rendre le joueur invulnérable aux coups des cornes du taureau et l'animal devient aveugle ou faible au cours du combat, toutes choses permettant au joueur d'avoir le dessus sur la bête, de la dompter finalement. Ousseini Saley, chef des bouchers aujourd'hui, a succédé à son père décédé, qui en son temps a fait ce jeu, dit que la préparation des jeunes bouchers qui font le ''Hawan Kaho'' commence dès l'apparition du croissant lunaire du mois de Ramadan. Elle est physique comme chez les sportifs, matérielle, psychologique et surtout mystique. Parce que si l'objectif principal de ce jeu est d'abord de faire honneur au Sultan, le chef des bouchers, étant un membre des notables du Sultanat, sait aussi prouver le pouvoir qu'ils détiennent dans ce domaine face aux animaux les plus redoutables.

Zinder : Le casse-tête des maisons de locationMaison Location ZinderLa ville de Zinder n’échappe pas aux problèmes qui se posent à toutes les villes du Niger en matière de logement. Malgré l’accélération et la multiplication des chantiers de construction depuis la résolution progressive du problème d’eau avec l’inauguration d’AROUNGOUZA en mai 2005 et Ganaram la 27 janvier 2015, trouver une maison à location relève du parcours du combattant.

Ibrahim Malam (démarcheur d’une agence au marché KOLLIA de Zinder) témoigne :’’ Il est difficile de trouver une maison de location à Zinder. Car les maisons se font rares. Il faut une semaine, voire des mois de recherche avant d’en trouver. Il est encore plus difficile pour les bourses moyennes comprises entre 50 000 FCFA à 60 000 FCFA par mois le loyer. En ce moment par exemple nous avons beaucoup de contrats de location que nous n’arrivons pas à honorer’’. Selon lui, d’autres difficultés résident dans le refus des locataires de payer des avances. Ce qui fait que les propriétaires accusent  les démarcheurs de détourner leur argent du loyer, alors qu’il n’en est rien. Il ya également des locataires qui quittent leurs maisons sans payer les loyers des derniers mois. Eux aussi subissent des tracasseries comme par exemple leurs propriétaires qui leur réclament le loyer avant même les fins du mois. Ce qui est insupportable pour les salariés en cette période où le terme échu n’est plus respecté par le gouvernement ;

Cependant, précise notre démarcheur, même si les maisons sont rares, on en trouve tout de même pour toutes les bourses.

Image d'illustrationA partir du lundi 16 octobre 2017, les gares routières dites pirates ou satellites ont une semaine pour disparaitre. Ce délai passé ‘’tout contrevenant s’exposera aux sanctions prévues par les lois et règlements en vigueur’’ a dit le maire président du conseil de ville de Zinder Bachir Sabo.

Dans son communiqué, on peut lire la mention suivante : ‘’ Il est désormais interdit d’embarquer et débarquer les passagers en dehors de la gare principale et celle appelée Tacha Agadez’’. Les gares pirates concernées sont au nombre de 4 : la gare Kano-Kano en face de la gare routière principale de Zinder. Entre 4h et 8h du matin, les passagers en partance pour Kano au Nigéria y embarquent tous les jours ; la gare kouran Daga juste en face de l’Hôtel Kouran Daga sur la RN1 Zinder-Niamey en partance pour Kantché, Matamèye, Dan Barto frontière du Nigéria ; la gare Sabka Lahiya pour les passagers qui vont à Magaria frontière du Nigeria Dan Tchio- Dungass ; la gare Tacha Zara pour l’axe Zinder Kazoé département de Gouré.

Ces gares sont considérées comme illégalement informelles et dangereuses pour les passagers. Car elles pénalisent les transporteurs qui voyagent par les gares régulières. Par exemple un propriétaire de véhicule qui s’est endetté pour acheter son moyen de transport a toujours du mal à cause de la concurrence des gares satellites à rembourser ses dettes. Il se trouve dans l’incapacité d’honorer ses crédits. Pourtant il est en règle par rapport à la fiscalité de l’Etat, avec le droit de sortie. Leurs véhicules peuvent passer près d’une semaine dans la gare régulière sans avoir de passagers.

Le Président du Comité d’organisation de Zinder Saboua, M. Mansour Hadj Dodo a rencontré, le mardi 06 octobre dernier, les Oulémas de la Ville de Zinder qui organisent des prêches réguliers. Mansour Hadj Dado leur a notifié qu’ils vont, sur recommandations du Président de la République, S.E. Issoufou Mahamadou, bénéficier d’installations à domicile et au niveau des écoles coraniques dans le cadre de l’électrification de la Ville par panneaux solaires pour permettre aux apprenants de disposer de certaines commodités.

Le président du Comité d’organisation de la fête tournante du 18 décembre Zinder Saboua a loué les efforts déployés au quotidien par les marabouts qui s’emploient dans leurs multiples prières à implorer le Tout Puisant pour qu’il descende sa bénédiction sur le Niger d’une manière générale et pour qu’il intervienne pour faciliter le déroulement des festivités du 18 décembre dans la paix et la sérénité.

Au cours de cette rencontre, les oulémas sont tour à tour intervenus pour rendre un vibrant hommage au Chef de l’Etat pour ce geste hautement significatif en faveur de l’enseignement et pour le rayonnement des valeurs sacrées de l’Islam. Ils se sont engagés à intensifier les prières collectives pour que le Niger continue à jouir de la protection de Dieu, le Tout Miséricordieux dans ses efforts de développement et pour la croissance.

Le Secrétaire Général de la Région de Zinder, M. Maman Harou a présidé le samedi 13 octobre dernier dans la matinée, la cérémonie inaugurale d’un Atelier de formation des leaders religieux de la région sur le dividende démographique. Organisé par le Ministère de la Population avec l’appui technique et financier du Royaume du Luxembourg et de l’UNFPA, cet atelier de formation qui durera trois jours permettra aux leaders religieux de renforcer leurs capacités en améliorant leur niveau de compréhension sur les questions de population et développement en vue de la capture du dividende démographique au Niger.

Il s’agira de faire connaitre aux leaders religieux régionaux les principaux concepts sur la maitrise de la croissance démographique, d’opérationnaliser le concept de dividende démographique, de présenter aux participants le projet SWEDD et ses composantes et de partager la stratégie nationale de communication pour un changement social de comportement pour la promotion de la transition démographique au Niger.

Pour le Secrétaire général de la région de Zinder, le Niger se caractérise par une croissance démographique très rapide car « en 1988, la population était de 7.220.089 habitants, elle a atteint 11.060.291 habitants en 2001 d’après le recensement général de la population et de l’Habitat de 2012. Puis on a recensé 17.138.707 habitants en 2016, mais cette population a été estimée à plus de 20 Millions d’habitants ». Dans cette population essentiellement jeune a-t-il dit (53% ont moins de 15 ans), le taux d’accroissement naturel est de 3,9% et celui de fécondité est de 7,6 enfants par femme. De ce fait, le poids démographique actuel du Niger constitue un handicap pour son développement socio-économique car selon les ‘’résultats de l’EDSN réalisée en 2012 ; 12 femmes sur 100 seulement utilisent une méthode contraceptive moderne, puis 16 % expriment des besoins non satisfaits en matière de planification familiale, a-t-il expliqué.

Une mission de sensibilisation des medias dans le cadre de la Convention collective de la presse a tenu une réunion de travail le week-end dernier à Zinder. Il s’agissait à travers cette rencontre qui a regroupé les représentants des organisations professionnelles de la place de sensibiliser ces acteurs sur le processus en cours pour l’adoption de la Convention collective de la presse.

Cette mission conduite par la directrice générale du groupe de presse Niger 24, Mme Ramatou Tchombiano et cheffe de la mission comprend le directeur du travail au Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection sociale et le représentant des Syndicats des travailleurs des medias privés.

Dans son intervention, la cheffe de mission a rappelé l’objet de leur déplacement à l’intérieur du pays qui s’inscrit dans le cadre de la signature de la Convention collective qui concerne les médias publics et privés devant intervenir avant la fin du mois de Novembre 2021. Il s’agit, a-t-elle dit, de rencontrer les travailleurs et les responsables des medias de la région de Zinder, pour leur faire part du contenu des travaux sur le projet de Convention collective qui a été revu par le Ministère en charge de la Communication et le Comité qui entre dans sa phase de parachèvement.

«Pour cela, le ministère de tutelle a jugé utile d’aller au contact avec la base pour expliquer les tenants et les aboutissants de ce projet de convention et le contenu du travail accompli par le comité et les experts», a ajouté Mme Ramatou Tchombiano.

Le directeur du travail  au Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection de sociale devait à son tour prendre la parole pour donner aux participants un éclairage conséquent sur le projet de Convention collective qui doit régir les nouveaux rapports entre employeurs et travailleurs du secteur des médias. Selon M. Soumaila Harouna Bello, les Articles 229 et suivant du Code de travail sont assez explicites sur la définition d’une Convention qui est somme toute, un acte qui fixe les règles de relations entre employeurs et travailleurs.

A l’issue de cet exposé les participants ont posé des questions d’éclaircissement liées à la lenteur dans la mise en application de cette Convention qui vise, à améliorer les conditions de vie et du cadre du travail des employés relevant à la fois des médias  publics et privés au Niger.

Des réponses appropriées ont été fournies aux participants par les trois membres de la mission dépêchée par le Ministère de la Communication.

Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder

18 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

L’Association pour la Prédilection, l’Education et l’Enseignement de l’islam au Niger  Ihya’ous Sunnah a organisé, le samedi 2 janvier dernier à Zinder, son 5ème Congrès statutaire ordinaire à l’effet d’évaluer les activités réalisées dans le cadre du Plan d’actionq des assises antérieures.

La cérémonie inaugurale de ce Congrès dont le Thème central est ‘’La contribution des intellectuels musulmans issus des Universités islamiques  dans la propagation de la Sunnah du Prophète Mohamed (SAW) au Niger’’ a été placée sous la présidence du Gouverneur de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou qui a salué dans son intervention la qualité des participants venus des huit régions du pays.

Il a lancé un pressant appel aux participants à ce congrès afin qu’ils s’investissent nuit et jour pour organiser des prêches à l’endroit des populations autour des thèmes liés aux grandes valeurs de la culture islamique et de la paix sociale.

Pour sa part, le Secrétaire Général de l’Association pour la prédilection, l’Education et l’Enseignement de l’islam au Niger, M. Aboubacar Ango a souligné que ces assises permettront aux participants de mettre en place les  nouveaux organes dirigeants de l’Association pour les cinq prochaines années, asseoir un Plan d’Actions et établir une évaluation exhaustive des activités menées au cours des cinq dernières années.

Auparavant les représentants du Bureau Exécutif  National (BEN), le président du Bureau du Conseil des oulémas ainsi que les présidents des huit structurés régionales de l’Association Ihyas’ous Sunnah ont tour à tour pris la parole pour se féliciter de la tenue de ce congrès avant de mettre un accent particulier sur les valeurs sacrées de l’Islam dans l’optique de promouvoir la cohésion sociale et de la solidarité au sein de la Oumma islamique.

Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder

04 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/  

Zinder-Rencontre-Hadj-Oumra.jpgLe Commissaire au Hadj et la Oumra, M. Djibrilla Boukari a eu le 15 mars dernier à Zinder une séance de travail avec les responsables des Agences de pèlerinage dans le cadre des préparatifs du Hadj 2019.

Il s’est agi pour le Commissaire au Hadj et la Oumra d’entretenir les partenaires sur les nouvelles dispositions prises par les autorités Saoudiennes sur l’augmentation du quota attribué au Niger concernant les pèlerins dont l’effectif dépasse les 15.000 personnes ; le relèvement de 5% de la TVA sur le transport, les empreintes digitales qui conditionnent l’obtention du visa.

Pour éviter aux pèlerins de connaitre des désagréments liés au transport, les autorités Saoudiennes comptent mettre pour le Hadj 2019 des bus flambant neufs, a indiqué   le Commissaire Djibrilla Boukari qui ajoute que les frais divers pour accomplir le HADJ s’élèvent cette année à la somme de 2.432.000 FCFA.

Les nouveaux pèlerins doivent s’inscrire pour le Hadj avant le 4 Mai 2019, a précisé le Commissaire au Hadj et la Oumra qui a rappelé par ailleurs que certaines Agences ont abandonné 167 de leurs clients en terre sainte l’année dernière.

En 2017, plus de 200 pèlerins ont connu le même sort, a insisté le Commissaire Djibrilla Boukari qui a demandé aux Responsables de rompre avec ces maladresses dans l’optique de rendre agréable le séjour des pèlerins aux Lieux Saints de l’Islam et d’assurer le retour au pays dans les mêmes conditions pour leur éviter de vivre dans la clandestinité.  

La Fondation Hanns Seidel, avec l’appui des fonds de l’Institut pour les Relations Extérieures (IFA) du Ministère fédéral Allemand des Affaires Etrangères, organise  depuis hier à Zinder deux ateliers de formation en police citoyenne.

Cette formation regroupe d’une part les agents de l’unité de police routière, de l’identité judiciaire et la police judiciaire et d’autre part la police secours et la Compagnie nigérienne de sécurité ainsi que des éléments de la Gendarmerie et de la Garde nationale.

Dans son intervention à l’ouverture des travaux, le Directeur régional de la Police Nationale de Zinder a exhorté les participants à l’assiduité pour tirer le maximum de connaissances de cette série de formations qui entre dans le cadre du renforcement de leurs capacités pour une meilleure coproduction de la sécurité. « Le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses est en train de mettre sur pied un projet pour soutenir et appuyer la Police dans sa tâche quotidienne pour assurer la sécurité intérieure et l’ordre public et promouvoir par ailleurs des rapports sains entre cette institution et les populations», a-t-il déclaré.

La Fondation Hanns Seidel(FHS) à travers son projet de promotion d’une Police citoyenne entend accompagner pour un changement durable de comportement au sein de la Police Nigérienne. Ce qui du reste va concourir à poser les bases d’une Institution fiable qui place la protection du citoyen et le respect des droits de l’homme  dans la droite ligne de sa mission.

Le Chef de Canton de Tanout, Souleymane Garba Dan Bouzoua dit Papa, élu démocratiquement le 14 Février 2014 suite à des élections libres et transparentes, a été officiellement intronisé le dimanche 19 Septembre à Tanout. Né le 1er Février 1966 à Tanout, marié et père de treize enfants, Souleymane Garba Dan Bouzoua succède au défunt Chef de Canton de Tanout, Ibrahim Yacouba Dan Bouzoua dit Maïnassara rappelé à Dieu en Avril 2013.

 C’est le Secrétaire Général de la Région, Maman Harou qui a présidé la cérémonie en présence du Sultan du Damagaram sa majesté Aboubacar Oumarou Sanda, des députés nationaux et de plusieurs invités. Cette cérémonie a été marquée par plusieurs interventions dont celle du maire de la Commune Urbaine de Tanout et un membre de la famille du Chef intronisé qui ont présenté au public l’historique du Canton allant du transfert du chef-lieu de Canton de Dajjidouna à Tanout.

Après l’intronisation du chef de canton qui a consisté au port du turban exécuté par le grand Imam de la ville entouré de plusieurs notables, l’honorable Sultan de Zinder, Elh Aboubacar Oumarou Sanda a conseillé le nouveau chef de canton sur la nécessité de ‘’se comporter chaque jour que Dieu fait en rassembleur, de faire preuve de grande patience et d’être régulièrement à l’écoute de ses administrés en cultivant les grandes valeurs de paix et de solidarité’’. Il a recommandé aux uns et aux autres ‘’d’implorer Dieu, le Tout Puissant à l’occasion des prières collectives, afin qu’il accorde au Niger la quiétude sociale et une production agricole abondante susceptible de couvrir les besoins nationaux’’.

Prenant la parole à son tour, le Chef de canton de Tanout Souleymane Garba Dan Bouzoua a remercié tous ceux qui ont effectué le déplacement pour honorer de leur présence cette cérémonie d’intronisation. Il a notamment remercié le Secrétaire Général de la région de Zinder Harou Maman, les députés, les chefs traditionnels, les invités et l’ensemble de la population du département de Tanout pour cette marque de considération et de sympathie à son endroit.

Pour joindre l’utile à l’agréable, plusieurs artistes ont tenu en haleine le public dont l’inusable Ali Na Maliki, un chanteur nonagénaire qui a été vivement acclamé par la foule. Ce sont six Chefs de Canton qui se sont succédé au trône de ce canton de 1912 à ce jour, indique-t-on.

Siddo Yacouba,  ANP-ONEP/Zinder

27 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Secrétaire Général Adjoint de la région de Zinder, M. Salaou  Kogo a présidé le samedi 14 novembre dernier au Stade municipal Lawandidi de Zinder, la cérémonie d’ouverture d’un Symposium international islamique communément appelé ‘’Wa’Azin Kasa’’ organisé par deux Associations islamiques –Kitabi Wa Sunna et Ahli Sunna. La cérémonie inaugurale de ce Symposium placé sous le thème ‘’l’Union fait la force» comme le recommande Dieu le Tout Puissant à l’ensemble de la Oumma islamique car la division est source de malheur et de faiblesse, a débuté par la lecture d’une Sourate du Saint Coran.

Dans son intervention, le Secrétaire général Adjoint de la région de Zinder a déclaré que ‘’l’islam appelle les fidèles à l’unité, à la réconciliation et à resserrer les rangs autour d’une croyance commune , une parole commune ‘’La illaha ilallah‘’, un livre commun, le Saint Coran, une prière commune réalisée en groupe et bien d’autres aspects du culte qui se réalisent en groupe tels que le jeûne du mois de ramadan, le pèlerinage et la prière de vendredi’’.

 L’Islam, a dit M. Salaou  Kogo, se distingue par l’existence d’une communauté de foi caractérisée simplement par son humanité et sa croyance à l’unicité divine sur la base de ses principes et de sa valeur islamique. «Nous suivons avec beaucoup d’intérêt les actions de sensibilisation, de développement entreprises par ces associations tels que  les prêches, les réconciliations, la construction des écoles et des mosquées, la lutte contre l’ignorance, la prise en charge des orphelins et d’autres œuvres sociales telles que les aides aux sinistrés victimes des inondations et des difficultés alimentaires», a-t-il expliqué. Le Secrétaire général adjoint de la région de Zinder a réitéré son entière disponibilité et celle du gouvernement pour accompagner ces associations dans leur noble mission de prédication, d’éducation et d’enseignement de l’islam.

Auparavant le Secrétaire général adjoint de la Ville de Zinder et le président de l’association KITABI WA SUNNA ainsi que l’honorable Sultan du Damagaram Elhadj Aboubacar Sanda ont, tour à tour, pris la parole pour remercier le comité d’organisation du choix porté sur la région de Zinder pour abriter cette grande rencontre avant d’exhorter la Oumma Islamique à persévérer dans les prières et invocations afin que Dieu le Tout miséricordieux , le Tout Puissant descende la paix et la quiétude sociale sur le Niger et que les échéances électorales qui se pointent à l’horizon puissent se dérouler dans un climat apaisé.

Ce prêche national ou ‘’Wa azin kasa’’ qui a duré trois jours a enregistré la présence d’éminents marabouts venus de huit régions du Niger et de certains pays voisins.

Razina .A. Moumouni./ASCN S.Y.

ANP-ONEP/Zinder

18 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

A Zinder on les appelle les ‘’In Roua-Roua’’, parce que ce sont des trafiquants du carburant fraudé entre le Nigéria (où ils se procurent à vil prix les produits pétroliers principalement l’essence, le gasoil et les huiles moteurs) et le Niger (où ils les revendent un peu plus cher de façon à obtenir un bénéfice). Ce sont des jeunes nigériens, Zindérois connus de tous, vivant parmi nous qui achètent des véhicules Opel (plus pratique au transport du carburant), puis des plaques immatriculer au Nigeria en vue de circuler sans problème dans ce pays.

Ils ont leurs méthodes, leurs horaires de travail pour déjouer les pièges de contrôle et de saisie que peuvent éventuellement faire les agents des douanes, surtout ceux de la brigade mobile des douanes.

Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara a présidé, le vendredi 26 novembre dernier, la cérémonie d’inauguration de l’hôpital de district de Damagaram Takaya (75 km à l’Est de Zinder) financé à plus d’un milliard de FCFA par le Royaume de Belgique.

La cérémonie s’est déroulée en présence de la Représentante de l’Agence Belge de Développement (ENABEL), du Secrétaire général de la région de Zinder, du préfet du département et une foule nombreuse.

Cette infrastructure hospitalière qui est  bâtie  sur trois hectares comprend des salles d’hospitalisation d’une capacité de 60 lits, des blocs opératoires, des services d’urgence dotés des équipements modernes.

Dans son intervention, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales a réitéré l’engagement des autorités de la 7ème République à placer la santé de la population nigérienne au centre de leurs préoccupations et de leurs combats. Dr Illiassou Idi Mainassara a saisi l’occasion pour adresser ses remerciements au Royaume de Belgique qui a accepté d’accompagner le Niger dans ses efforts de développement en général et dans sa quête pour le bien être des populations en particulier.

Le ministre de la Santé publique a invité les élus locaux du département de Damagaram Takaya à s’investir et à s’impliquer dans la gestion de cette infrastructure car, a-t-il dit, l’ensemble de la population nous observe et il y va de notre capacité à relever les défis relatifs à la bonne marche de cette unité dans l’optique de prouver de l’intérêt aux autres partenaires à nous accompagner’’.

Pour la Représentante résidente de l’Agence Belge de développement (ENABEL), Sandra Galbusera, le développement des infrastructures sanitaires fait partie des plus grandes préoccupations de son institution. Elle a émis le vœu de voir cet hôpital réussir sa mission en étant au service des populations locales en particulier et de la région de Zinder en général pour offrir aux patients des soins efficaces.

Le Président du COGES (Comité de gestion) M. Mamane Adamou a, quant à lui, salué la réalisation de cette grande infrastructure aussi bien dans sa conception architecturale que dans les équipements qui sont  installés. Il a affirmé la volonté des membres du Comité de gestion à donner un cachet particulier pour veiller à l’entretien de cet hôpital de district.

La cérémonie d’inauguration a été sanctionnée par la coupure du ruban  symbolique par le ministre de la Santé Publique et la Représentante Résidente de l’Agence Belge de Développement, suivie d’une visite guidée de cette nouvelle infrastructure sanitaire réalisée grâce à la coopération du Royaume de Belgique.

En marge de cette cérémonie, le ministre Illiassou Idi Mainassara a visité le Centre d’isolement des malades de la COVID 19, situé dans l’enceinte de l’hôpital national de Zinder.

Sido Yacouba et HIDZ (ASCN)/ANP-ONEP

1er décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Commune rurale de Sassoum Broum dans le département de Magaria a bénéficié samedi 20 novembre dernier du 4ème cycle des audiences foraines pour le compte de l’année 2021. Ces audiences sont organisées par la Commission nationale des droits humains (CNDH) dans le cadre du Projet ‘’Enfants Francophones reconnus et détenteurs de leurs actes d’Etat civil’’ financé par les partenaires de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et l’Association du Notariat Francophone (ANF).

 Pour le Représentant de la Chambre Nationale des Notaires (CNN), M. Maman Manzo, qui présidait la cérémonie de lancement de ces audiences foraines, les partenaires précités  ont accepté de soutenir ces activités à Sassoum Broum au regard des résultats probants obtenus au cours des phases précédentes dans les communes de Bouné, Gouna et Dungass.

Ces audiences foraines, a-t-il dit, constituent une réponse aux besoins d’une population qui éprouve des difficultés à se procurer, pour diverses raisons, des actes d’état civil. C’est pourquoi, il a salué cette initiative heureuse des partenaires nationaux de mise en œuvre qui acceptent dans un esprit volontariste de travailler tous ensemble en vue de permettre aux enfants et aux femmes d’obtenir lesdits actes en général, et en particulier les jeunes filles pour leur permettre de s’inscrire et de poursuivre leur scolarité.

M. Maman Manzo a au nom de la Chambre Nationale des Notaires, du Ministère de la Justice, de la CNDH, du Ministère de l’Intérieur, à travers la direction générale de l’Etat civil, qui se sont associés dans ce projet, à remercier les partenaires techniques et financiers qui ont permis l’organisation et la tenue de ces nouvelles audiences foraines. Il a aussi félicité ces acteurs pour leur brillante contribution à la consolidation du système d’Etat civil et à sa modernisation pour qu’il réponde efficacement aux besoins des populations du Niger.

Le représentant de la CNN a rendu un vibrant hommage aux autorités administratives et coutumières pour leur implication dans la réussite de ce processus et les populations pour leur forte mobilisation pour accueillir les présentes assises. 

D’après M. Maï Moussa Mamane, Superviseur du projet, les ‘’opérations d’établissement des extraits de naissance concernent 15 villages de la commune rurale de Sassoum Broum où plus de 3000 jeunes et femmes vont bénéficier de l’établissement des extraits de naissance. Il s’est félicité de l’engagement des autorités nationales et la volonté affichée des partenaires extérieurs du Niger qui ont apporté un soutien technique et financier conséquent à ces opérations.

Le Maire de Sassoum Broum, M. Zaneidou Seydou  a dans son intervention remercié l’Etat du Niger  et ses partenaires qui ont permis à des milliers de jeunes enfants de son entité administrative de disposer de leurs pièces d’Etat civil.

 Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder

22 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Elhadj Adamaou Dan Dibi est un jeune opérateur économique, âgé d’une cinquantaine d’années, natif de Delko, un village situé à une dizaine de kilomètres de Zinder. Il a créé dans les années 1990 une ferme mixte d’élevage de bovins et de la volaille.
Il a injecté plusieurs millions de FCFA pour installer ces deux unités qui évoluent conformément à son vœu dans leur multiplication, sur une superficie de 1,5 ha. Le compartiment qui abrite la ferme des bovins, avec une vingtaine de têtes, est composée de deux types de race : la race bokoloji (importée de la frontière Tchadienne) et la race Azawak. Elhadj Adamaou Dan Dibi a pour ambition d’installer sous peu une mini- laiterie pour répondre aux attentes du plus grand nombre de consommateurs.

Le Gouverneur de la Région de Zinder, M. Issa Moussa a présidé la semaine dernière, une cérémonie de destruction des stocks de produits stupéfiants placés sous scellés au cours de l’année judiciaire 2016-2017 au Greffe du Tribunal de Grande Instance de Zinder. Cette séance d’incinération intervient à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de Lutte contre l’abus et le trafic illicite de drogue.

Peu avant le coup d’envoi de la destruction de la drogue saisie, le Procureur de la République M. Chaibou Moussa, en sa qualité de Président du Comité Régional de lutte contre le trafic des drogues a déclaré que le trafic et la consommation des stupéfiants affectent surtout les jeunes âgés de moins de 30 ans.

Zinder/ Visite du Directeur Général de l’ASECNA à l’aéroport : A partir du 1er janvier 2020, l’aéroport de Zinder sera placé sous l’autorité de l’ASECNA,  selon Mohamed MoussaLe Directeur Général de l’ASECNA, M. Mohamed Moussa, qu’accompagne le Gouverneur de la région de Zinder, a effectué le mercredi 10 juillet dernier des visites à l’aéroport de Zinder pour apprécier l’impact des travaux accomplis dans le cadre de sa réhabilitation.

L’aéroport de Zinder, il faut le rappeler, a été entièrement rénové à l’occasion de la fête du 18 décembre 2018. Aujourd’hui, il dispose d’une piste de 2.100 mètres susceptible de recevoir les avions gros porteurs, ainsi que de plusieurs autres installations techniques et un salon présidentiel.

Le Directeur Général de l’ASECNA  a visité les installations des sapeurs pompiers, la nouvelle centrale électrique dotée de deux groupes électrogènes, le château d’eau, le guichet unique (qui va permettre aux usagers notamment aux pilotes d’être servis sans difficulté) et les véhicules de lutte contre les incendies.

Au terme de sa visite, le Directeur Général de l’ASECNA a exprimé sa réelle satisfaction au regard de l’importance des travaux réalisés au sein de l’aéroport de Zinder. Il a enfin assuré qu’à partir du 1er janvier 2020, l’aéroport de Zinder sera placé sous l’autorité de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar  (ASECNA).

Sido Yacouba ANP-ONEP

15 juillet 2019 
Source : http://www.lesahel.org/

Le Secrétaire Général adjoint de la Région de Zinder, M. Halidou Adamou a présidé, le jeudi 25 août 2022, la cérémonie d’ouverture du 6ème Congrès  ordinaire du Syndicat des Agents de la Météorologie et de l’Aviation Civile (SAMAC). Placées sous le thème ‘’Mouvement  syndical des travailleurs de la météorologie et de l’aviation civile  au Niger, historique, défis et perspectives», les assises de ce congrès visent essentiellement à renouveler le bureau exécutif national.

Dans ses propos liminaires à l’ouverture du congrès, le Secrétaire Général de la Région de Zinder a indiqué que le SAMAC qui a atteint l’âge majeur avec ses 18 ans d’existence doit ‘’permettre aux militants de faire la genèse du mouvement syndical dans le secteur de la météorologie et de l’aviation civile, un domaine très sensible, qui regroupe plusieurs structures de la météorologie auxquelles les plus hautes autorités du Niger attachent un intérêt particulier.’’

M. Halidou Adamou a  exhorté les congressistes à se munir des textes de qualité et à choisir des hommes et des femmes qui seront à la hauteur de la tâche pour conduire efficacement les activités du SAMAC à l’issue du renouvellement du Bureau Exécutif national.

Auparavant, le Secrétaire Général du Syndicat des Agents  de la Météorologie  et de l’Aviation Civile (SAMAC), M. Ibrahim Mamouda a précisé que, ce congrès se tient dans un contexte particulier où le Niger continue de subir des attaques terroristes par des ennemies de l’Islam. Il a saisi l’occasion pour présenter ses condoléances aux familles éplorées avant d’adresser son soutien aux FDS pour les efforts immenses accomplis dans le cadre de la défense et de l’intégrité territoriale du pays afin pour assurer la sécurité et la inquiétude sociale aux populations.

Le SAMAC, a dit M. Ibrahim Mamouda, s’est beaucoup mobilisé durant la pandémie de COVID-19 pour que les effets de cette maladie soient minimisés afin de préserver les acquis de ses militants avec la disponibilité au dialogue et la responsabilité des autorités de tutelle ainsi celle des différentes structures de ce secteur  pour préserver l’essentiel.

Quant au secrétaire général de l’USTN, M. Alain Adikan, il a  déclaré que, la tenue régulière d’une instance suprême dont le Congrès est l’expression du respect de la démocratie syndicale  du SAMAC. Il a par ailleurs rappelé les multiples soubresauts traversés par ce syndicat qui l’a rendu encore plus fort que jamais pour tenir debout comme un baobab grâce à la clairvoyance des doyens qui participent aux travaux de ce rassemblement.

Le Congrès, a-t-il insisté, constitue une ultime occasion pour faire le bilan complet et sans complaisance de la gestion des mandats, de faire l’état des lieux des préoccupations majeures des travailleurs, de relever les défis et enfin d’élire la nouvelle équipe qui sera chargée de la mise en œuvre de la déclaration de politique générale des différentes résolutions et recommandations issues de ces assises.

Siddo Yacouba et ABK-L ANP-ONEP/Zinder
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Le Secrétaire Général de la Région de Zinder, M. Maman Harou a présidé le dimanche dernier la cérémonie officielle d’ouverture des vannes de l’adduction d’eau potable dans le village de Gogo, situé à 18 Km de Zinder dans la Commune rurale de Droum (département de Mirriah). Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du Programme de Renaissance Acte III du Président de la République SE. Mohamed Bazoum.

C’est ce village peuplé de 5000 âmes qui fournit à partir des années 1955 l’eau de consommation aux habitants de la Ville de Zinder. Il vient de bénéficier après une longue attente de plus de 60 ans, pour la première fois de son propre réseau d’adduction d’eau potable, grâce au Chef de l’Etat qui vient d’injecter plus de 35 millions de FCFA pour les travaux de réalisation suite à la requête transmise par un ressortissant du Village de Gogo, M. Amadou Yahaya au nom des habitants de cette agglomération rurale.

Dans son intervention devant les habitants bénéficiaires qui saluaient cet événement avec une grande fierté, le Secrétaire Général de la Région de Zinder a rendu un vibrant hommage au Chef de l’Etat pour ce geste hautement important au profit de la population de Gogo. M. Maman Harou a rassuré les uns et les autres des «autres engagements du Président de la République qui  se rapportant au désenclavement de la zone pour faciliter le transport des biens et des personnes dans l’optique de promouvoir les activités économiques dans cette partie du département de Mirriah».

Le maire de la Commune rurale de Droum, le Chef de Canton et le Chef de village de Gogo sont tour à tour intervenus pour remercier le Président de la République pour cette belle initiative qui, leur a permis enfin de rompre avec les difficultés d’approvisionnement en eau potable après plusieurs décennies d’attente.

L’initiateur de la requête ayant conduit à la réalisation de cette adduction d’eau potable et Porte parole des habitants de Gogo a également adressé ses vifs remerciements au Chef de l’Etat pour «cette marque d’estime et de sympathie à l’endroit de cette agglomération rurale». M. Amadou Yahaya a enfin invité les contribuables à s’acquitter de leurs impôts grâce auxquels l’Etat réalise les actions de développement.

Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder

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Un accident de circulation s’est produit dans la nuit du mardi à mercredi 2 mars dernier aux environs de 20 heures sur la route nationale 11 à environ 22 km de Zinder sur l’axe Zinder- Tanout (précisément au niveau du village de Garin Sassar). Le bilan est lourd. Il fait état de 21 morts (calcinés et inhumés sur les lieux) et 8 blessés graves selon un agent de la Gendarmerie interrogé sur place.

Il s’agit d’une collision frontale d’une extrême violence entre un véhicule de transport de type Charron en partance pour Tanout et une Land cruiser qui venait du sens contraire. Le gouverneur de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou s’est rendu aussitôt après les faits sur les lieux du drame pour témoigner la compassion des autorités gouvernementales.

Le mercredi matin, le gouverneur de Zinder qu’accompagnent le président du Conseil régional, le maire central et les responsables des Forces de défense et de sécurité s’est rendu à l’Hôpital national de Zinder au chevet des 8 blessés dont quatre ont été libérés.

Dans une brève déclaration devant la presse régionale, le gouverneur de Zinder a exhorté les usagers à la prudence car la ‘’question de la circulation et de la sécurité routière au Niger, a-t-il dit engage certes la responsabilité des autorités mais aussi celle de tous les usagers et à tous les niveaux.’’

Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder

Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid a présidé, le vendredi 10 février 2023 à Zinder, la 7ème édition des festivités de la parenté à plaisanterie prévues pour se dérouler du 10 au 14 février à la Maison de la Culture Abdoussalam Adam de la même localité. Le coup d’envoi de cette cérémonie s’est déroulé dans l’après-midi à la devanture des locaux de la MJC en présence des autorités administratives et coutumières, suivi d’un défilé des huit (8) délégations venues de toutes les régions du pays devant un public nombreux.

Après quelques années d’interruption, le Ministère de la Culture a relancé l’organisation de la célébration des pratiques et expressions de la parenté à plaisanterie avec plus de détermination et d’engagement, selon M. Mohamed Hamid. Le ministre de la Culture a par ailleurs indiqué que conformément aux orientations définies par le gouvernement, cette célébration sera, à partir de cette année, un événement rotatif avec un programme riche et innové, un programme qui fait une place de choix à la découverte du très riche patrimoine culturel des régions hôtes, à la diversité culturelle locale, aux activités de communication en faveur de la paix et de la cohésion sociale.

«La parenté à plaisanterie s’exerce entre les communautés ou groupes ethnolinguistiques et individus à travers des expressions de jeux pour réguler les rapports sociaux, promouvoir la cohésion sociale, la solidarité, la fraternité et la non-violence», a ajouté M. Mohamed Hamid. Cette pratique sociale, a insisté le ministre de la Culture se manifeste partout au Niger en famille, au marché, au champ, dans les cérémonies, au bureau avec comme objectif la consolidation et la promotion des valeurs de paix, de cohésion sociale et d’entraide pour ne citer que celles-là. «Cette école, a-t-il fait remarquer nous unit depuis la nuit des temps et contribue au raffermissement des rapports  sociaux ».

Ces liens forts de cousinage ont permis assurément de contrer pas mal de dérives et de réguler les rapports sociaux. Conscient des menaces qui pèsent de plus en plus sur nos cultures, en particulier sur les valeurs les plus sûres qui les sous-tendent, le gouvernement a institué en 2007, la semaine de l’expression de la parenté à plaisanterie. «Dans le souci de voir les générations actuelles et futures de la sous-région et du monde entier s’approprier cette pratique ancestrale, véhiculant de fortes valeurs, l’Etat du Niger l’a inscrite en 2014 sur la liste  représentative de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel», a déclaré le ministre Hamid.

En 2022, le Ministère en Charge de la Culture a élaboré avec une équipe de techniciens, un Code social et une brochure d’informations sur la parenté à plaisanterie pour éduquer et sensibiliser les générations actuelles et futures sur les tenants  et aboutissants de cette pratique. 

Pour le Gouverneur de Zinder, Laouali Amadou Madougou, cette pratique est le socle de l’unité et de l’harmonie entre les différentes communautés qui partagent les mêmes joies et peines dans une atmosphère de complémentarité et de solidarité. A l’occasion de cette première expérience, a-t-il dit, un programme riche comprenant une série de conférences sur la thématique de la parenté à plaisanterie à l’Université de Zinder et dans les autres établissements scolaires de la ville, des visites au Palais du Sultan du Damagaram et des monuments historiques ont été organisées.

Le Sultan du Damagaram, Sa majesté Aboubacar Oumarou Sanda a déclaré que le cousinage à plaisanterie est un ‘’mécanisme traditionnel très efficace pour la consolidation de la paix et la cohésion sociale entre les différents groupes ethnolinguistiques.’’ Le premier vice –président de Conseil de Ville de Zinder, M. Abdou Issa  estime pour sa part que ‘’l’expression de la parenté à plaisanterie est une importante manifestation culturelle de grande détente au cours de laquelle les artistes gratifieront le public des scènes de rire à partir des faits tirés de la vie quotidienne ‘’.

Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder

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La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a procédé, le mercredi 9 novembre 2022, au lancement de la troisième phase de la caravane d’audiences foraines à Kantché. Cette campagne pour l’établissement des actes de naissance touchera 15 villages de la Commune rurale de Yaouri durant deux semaines dans le cadre du’’Projet Etat civil pour les enfants francophones reconnus et détenteurs de leurs actes de naissance’’.

La cérémonie a été présidée par Mme Karingama Abdourahmane Balkissa, Représentante de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH). La mise en œuvre de ce projet initié depuis 2020 par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a permis, selon la représentante de la CNDH, l’établissement d’environ 31.000 actes de naissances au profit des enfants et des femmes répartis dans les Communes de Wacha, Dogo, Gouna, Bouné, Guidimouni, Sassoum Broum, Dungass, Hamadara et Ichirnawa.

Le Projet Etat civil pour des enfants francophones reconnus et détenteurs de leurs actes de naissance, faut-il le préciser, bénéficie du soutien financier d’un Consortium d’acteurs francophones dont la CNDH, la CNNN, les organisations de la société civile Karkara, FAD, CAO-Niger. C’est pourquoi Mme Karingama Abdourahmane Balkissa a salué, au nom du président de la CNDH, l’ensemble des partenaires techniques et financiers dont l’OIF, l’ANF et le consortium d’acteurs en charge de ce projet.

Le choix de la région de Zinder, a-t-elle insisté, se justifie aisément quand on sait que cette région enregistre le plus faible taux en matière de déclaration des faits d’Etat civil. Mme Karingama Abdourahmane a enfin invité la population de Yaouri à se déployer dans les villages retenus pour abriter les audiences foraines en vue de se faire enregistrer.

Le maire de la Commune rurale de Yaouri et le Chef de Canton de Kantché ont tour à tour pris la parole  pour se féliciter de la tenue de ces audiences foraines qui, offrent une ultime occasion pour leurs administrés d’entrer en possession des actes de naissances notamment pour les enfants en âge d’aller à l’école et même pour certains parents pour l’obtention des actes de naissance , de mariage et de décès, documents dont l’utilité n’est plus à démonter.

L’enregistrement de ces documents d’Etat civil, ont-ils fait remarquer, est un ‘’véritable outil de planification dans la mise en œuvre des actions de développement et dans la maitrise des données statistiques pour une meilleure prise en compte des besoins de la population.’’ Les deux personnalités ont enfin rendu un vibrant hommage aux partenaires techniques et financiers pour leur contribution à la consolidation du système d’Etat civil et à sa modernisation afin qu’il réponde efficacement aux besoins des populations.

Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder

Source : http://www.lesahel.org

L’ONG Grade Africa (Groupe de Recherche et d’Action pour le Développement)  a procédé mardi 14 mars 2023, à  Zinder au lancement officiel du projet « MAZAN DAGA’’. C’est un projet qui s’inscrit dans le cadre de la Santé de la Reproduction. En effet, l’ouverture de la cérémonie a été placée sous la présidence du Secrétaire général Adjoint du gouvernorat M. Halidou Amadou en présence du directeur régional de la Santé publique, de plusieurs responsables des formations sanitaires venus des départements de Tanout, Takeita et Mirriah  et des représentants des  organisations non gouvernementales et Associations  féminines  intervenant dans le domaine de la santé ainsi que les élus locaux  relevant de ces entités administratives précitées.

Le recours à la planification familiale requiert  le consentement du mari ou compagnon. Il est de ce fait important que les partenaires avec lesquels elles vivent maritalement ne s’y opposent’’, a déclaré le Secrétaire Général Adjoint de la région qui indique par ailleurs que le ‘’contexte, ainsi que les données disponibles montrent à suffisance qu’actuellement la question de la santé reproductive au Niger doit être essentiellement appréhendée sur une approche basée sur le couple’’.

‘’Interrogées sur la personne qui prend habituellement les décisions au sujet de l’utilisation de la planification familiale, trois femmes mariées sur 5 (57,3%) ont répondu que les décisions sont concertées au sein du couple’’, affirment-elles.

Il a invité les différents acteurs à s’engager sans réserve afin de conduire la mise en œuvre du projet qui cadre parfaitement avec les objectifs du Programme de Renaissance Acte III du Président de la République, Bazoum Mohamed.

Ce projet, a insisté le Secrétaire Général adjoint de la région ‘’contribuera grandement à la réduction de la maternité à risques, à la promotion de l’exercice des droits à la santé sexuelle et reproductive pour les femmes de la région de Zinder’’.

Dans son intervention, la Chargée des Programmes de Grade Africa, Mme Aminatou Issaka a déclaré que son ‘’institution intervient dans les domaines clés du développement dont la Santé, l’éducation et l’équité du Genre et promouvoir le leadership local, accélérer l’utilisation des évidences dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des programmes de population en Afrique’’.

La ‘’participation des communautés et la valorisation des solutions endogènes constituent les deux éléments clés de la mission dévolue à Grade Africa’’, a-t-elle ajouté.

Les stéréotypes sexospécifiques en lien avec la santé sexuelle et reproductive des femmes constituent un des facteurs qui affectent la santé de la mère et de l’enfant,  a-t-elle fait remarquer. Par ailleurs, il est important d’impliquer les hommes et les communautés pour bâtir une stratégie efficace pour améliorer la santé du couple mère/enfant, a-t-elle suggéré.

‘’Malgré les efforts consentis par l’Etat et les partenaires au développement, soutient Aminatou Issaka, la ‘’santé maternelle et infantile reste encore précaire au Niger.

Le taux de mortalité maternelle est de 535 décès pour 100.000 naissances vivantes et les taux de mortalité néonatale et infantile, respectivement de 24 pour 1000 et 51 pour 1000 selon l’enquête démographique et de santé du Niger  effectuée  2012.

Le projet ‘’Mazan Daga’’ répond à cette préoccupation à travers un modèle qui combine la promotion des rôles masculins, le renforcement des capacités et la sensibilisation des femmes. Il intervient au niveau de 24 CSI  et 11 Communes dans les départements de Takeita, Tanout et Mirriah pour une durée de 36 mois.

Sido Yacouba  A.O ANP-ONEP/Zinder

 Source : http://www.lesahel.org

 

La région de Zinder enregistré après Niamey un nombre élevé de cas positifs du Covid 19, a déclaré le directeur régional de la Santé Publique, M. Abou Yahya qui indique par ailleurs qu’à la date du 19 Mai dernier, ses services ont investigué 229 cas suspects dont 189 dans la Ville de Zinder.

La région a dénombré au total 114 cas positifs (dont dont 76 de sexe masculin et 38 de sexe féminin) avec 16 décès parmi lesquels 9 ont succombé avant même de les mettre sous traitement. Les sept autres malades décédés du Corona virus qui ont été admis dans les centres de soins souffraient aussi des maladies liées à l’Asthme, au paludisme grave, à l’âge avancé, au disfonctionnement rénal etc. Actuellement, 11 malades sont hospitalisés en réanimation dont trois au District sanitaire de Mirriah et 8 à l’Hôpital national de Zinder, a précisé la même source qui ajoute que 36 autres sont sous traitement. En outre 660 sur 828 sont sortis de l’auto-isolement et 332 en cours d’auto isolement.

La contribution des partenaires au développement du Niger à la région de Zinder à travers le Système des Nations Unies a été efficace, soutient M. Abou Yahaya car l’apport est très significatif et multiforme à la hauteur de la lutte qui est en train d’être menée.

Le Comité Régional de gestion de la pandémie s’est investi dans la formation des agents de santé et au niveau des relais communautaires. A cela s’ajoute l’appui accordé aux différents médias de proximité –radios régionales et radios communautaires dans le cadre de la mobilisation sociale.

Plusieurs ONG de la place sont à pied d’œuvre pour la sensibilisation des communautés de base sur les mesures préventives à adopter pour lutter contre le Covid 19. Ces mesures sont axées sur l’hygiène, le dispositif de lavage des mains, l’utilisation des désinfectants, le port des bavettes et la distanciation physique.

Pour renforcer l’appui de l’Etat, ces mêmes partenaires ont fourni des équipements médicaux et autres consommables. Les responsables de la santé poursuivent la sensibilisation au-delà des services de santé pour toucher les zones frontalières du Niger.

Le Secrétaire général de la région, M. Maman Harou, a présidé, jeudi dernier à Zinder, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation sur le droit de la famille, le droit des femmes et des enfants en matière de divorce ou de répudiation. Cette session de formation organisée par l’Association Nigérienne pour la Défense des droits de l’homme (ANDDH), avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH), regroupe les acteurs des organisations de la société civile venues de plusieurs communes de la région, les élus locaux et les para-juristes.

Dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire Général de la Région de Zinder, M. Maman Harou, a indiqué que la tenue d’une telle formation s’inscrit parfaitement dans la droite ligne des ambitions du Président de la République, Bazoum Mohamed, et du Premier Ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou, celles de promouvoir le respect des droits de l’homme et de la dignité humaine au Niger.

Cette formation , a-t-il dit, sur le droit de la famille, le droit des femmes et des enfants en matière de divorce ou de répudiation va ‘’contribuer au renforcement des capacités opérationnelles des défenseurs des droits de l’homme pour être plus efficaces dans le cadre de leurs actions futures’’.

Il a exhorté les participants à prêter une oreille attentive aux communications qui leur seront dispensées, échanger leurs expériences et leurs connaissances afin d’aboutir à des propositions pertinentes qui seront soumises aux Instances décisionnelles.

Quant au représentant du BEN /ANDDH, M. Malam Barka, il a estimé que ces assises témoignent de la vitalité de son organisation et la volonté des autorités de la 7ème République pour promouvoir les droits de l’homme.

A son tour, le président du bureau régional de l’ANDDH, M. Isoufou Gambo, s’est réjoui de la tenue de cette qui permettra aux participants d’approfondir leurs connaissances sur le droit de la famille, le droit des femmes et des enfants en matière de divorce ou de répudiation pour donner un éclairage conséquent aux différents groupes sociaux dans leurs terroirs respectifs.

Le président du Tribunal de Grande Instance de Zinder et le Procureur de la République assurent l’encadrement des participants accompagnés par deux membres du BEN/ANDDH.

Par Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder

Les eaux de ruissellement de la ville de Zinder et des mares de Chiya et Léla ont déversé leur trop plein suite aux précipitations enregistrées les 3 et 4 septembre dernier dans la mare d’Agoual Zoulou (environ 20 km au Sud –Est du chef lieu de région dans la Commune rurale de Gafati (département de Mirriah). Une situation qui a entrainé une perte en vie humaine, l’effondrement des puits et de plusieurs habitations ainsi que des dizaines d’hectares de champs de culture inondés du village qui porte le nom de cette mare, a-t-on constaté sur place.

Les habitants du village d’Angoual Zoulou ont construit deux digues de protection mais qui brillent pour leur inefficacité dans la mesure où la menace de destruction du village devient de plus en plus grande chaque jour que Dieu fait.

Le Secrétaire général de la Région de Zinder, M. Maman Harou qu’accompagnent plusieurs cadres régionaux et représentants des organisations humanitaires s’est rendu le mercredi 7 septembre dernier sur les lieux pour constater l’ampleur des dégâts et apporter le soutien des autorités gouvernementales à la population affectée par le sinistre.

Pour accéder au village d’Angoual Zoulou peuplé de plus de 3000 habitants, la délégation conduite par le Secrétaire général de la Région a du emprunter des charrettes bovines. Arrivée sur place la délégation s’est entretenue avec les  sinistrés et a promis que, des dispositions urgentes seront prises pour venir à bout de leurs difficultés. Il s’agira selon le SG de la région de Zinder, d’envisager le relogement des habitants de ce village sur un nouveau site provisoire en attendant une solution beaucoup plus durable.

M. Maman Harou a ensuite tenu une séance de travail le Jeudi, 8 septembre avec les responsables des organisations humanitaires pour faire le point de la situation des personnes en détresse dans le but de leur apporter les appuis nécessaires.

SiddoYacouba, ANP-ONEP/Zinder

Image d'illustrationDans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 novembre 2017, un commerçant de Guidimouni dans le département de Damagaram Takaya est abattu par trois individus munis d’armes à feu. La victime a selon, toute vraisemblance, été trouvée endormie, seule dans sa chambre dans un hameau situé dans son champ à 9 km de la ville de Guidimouni. A bout portant, il a reçu dans le dos trois balles. Il est mort sur le coup.
Le préfet de Damagaram Takaya Ousmane Magagi, selon les renseignements reçus, nous précise que c’est un commerçant qui a une boutique. Chaque weekend, il se rend à Zinder pour se ravitailler en marchandises. Les assaillants étant sans doute au courant de son agenda, ont préféré l’agresser avant son départ pour Zinder afin de le dépouiller de son argent. Ni la femme, ni les parents et connaissances de la victime n’étaient présents au moment de l’attaque. Il était seul dans sa chambre au moment du crime. Après leur forfait, les assaillants à bord des motos se sont évaporés dans la nature. A cette date, ils restent introuvables.
La première attaque, contre un autre commerçant dans le même département s’est déroulée dans la commune rurale de Kanya Wamé. Elle s’est produite après le retour du commerçant du marché à bétail de Zinder où selon le préfet de Damagaram Takaya, Ousmane Magagi, il a eu à vendre un bœuf à 800 000F CFA. Informé, les 5 assaillants à bord de motos ont tendu une embuscade au convoi des deux véhicules de leur victime à 12 km de Kanya Wamé (département Damagaram Takaya). Malheureusement, la victime était dans le second véhicule. Aussitôt descendu, elle fut assommée et les pieds cassés à coup de balles. Certes, il a pu s’en sortir de ses blessures, mais ses recettes de marché ont été emportées.
Dans le département de Mirriah sur l’axe Gaafati-Zermou c’est un motocycliste qui a été victime de braquage par des coupeurs de route. Il explique : ‘’Ma moto avait une crevaison, j’étais en train de la réparer, lorsque trois personnes à bord de moto sont arrivés à mon niveau. Armés de fusils, ils m’ont demandé de leur remettre ma moto. J’ai voulu m’y opposer, mais ils ont tiré sur moi. Je suis tombé, ils m’ont jeté dans un ravin. Lorsqu’un autre motocycliste arrivait, ils se sont mis en embuscade. Ce dernier n’a pas eu le temps de m’aider lorsqu’ils se sont saisis de sa moto lui aussi, nous laissant dans la nuit avec nos blessures. Nous avons eu la chance d’être en vie. Ils sont partis avec les deux motos’’.