A l’issue de cette visite, le ministre Sadou Seydou a d’abord fait remarquer que pour les familles, les dépenses liées à la fête de Tabaski sont plus préoccupantes que celles de la fête de Ramadan. « Nous avons jugé utile de visiter ces différents marchés de bétail pour avoir une idée claire sur les prix. Au Niger, nous n’avons pas un problème d’approvisionnement. Nos marchés de bétail sont bien remplis de moutons. Ils continuent de recevoir de nouveaux arrivages en provenance des marchés de l’intérieur du pays. Comme je l’avais dit lors de mes visites pendant le mois béni de ramadan, il faut que les vendeurs des moutons regardent la population. Quand on peut aider son prochain, il faut le faire sans hésitation », a rappelé le ministre avant de souligner que les prix des moutons sont relativement abordables à deux jours de la fête aussi bien à Niamey qu’à l’intérieur du pays conformément aux informations qui lui sont parvenues.

« Nous avons remarqué une timide affluence des clients dans les marchés. Mais cela est du au fait que les populations craignent surtout les ‘’visiteurs de nuit’’ et la difficulté liée à l’entretien de la bête. C’est ailleurs la raison pour laquelle certains adoptent la stratégie qui consiste à acheter l’animal et le laisser au soin d’un vendeur qu’on connait dans le marché», a conclu le ministre Sadou Seydou.

Hassane Daouda(onep)

21 août 2018
Source : http://lesahel.org/