« Nous sommes ravis de constater que le marché est bien approvisionné et chacun peut avoir un mouton selon ses moyens. Au cours de cette visite nous avons discuté avec les revendeurs qui nous ont confié qu’il ya des moutons de 40 000F jusqu’à 600 000F aussi», a-t-il expliqué. «Notre préoccupation, c’est surtout les familles modestes car au cours de cette période, certains oublient que le sacrifice du mouton est une prescription divine. Donc, le but ne se réduit pas à satisfaire la famille ou les enfants», a-t-il déclaré.

S’adressant aux vendeurs et revendeurs, le ministre Sadou Seydou leur a dit de bien s’occuper des animaux, car c’est aussi des êtres vivants qui méritent une attention particulière. Donc, il faut s’occuper de leur besoin naturel notamment l’alimentation, leur abreuvement voire aussi leur environnement. Le ministre Sadou Seydou a aussi demandé aux revendeurs de compter sur la rotation, c'est-à-dire de ne pas miser trop sur une grande marge bénéficiaire afin de permettre aux familles modestes de pouvoir se procurer l’animal de sacrifice.

Par ailleurs, le ministre en charge du Commerce, s’est réjoui du fait que 90% du bétail vient de l’intérieur du pays et le reste provient de notre voisin le Mali. «Nous pouvons dire que le Niger est autosuffisant en termes d’élevage», s’est-il réjoui. Notons que le ministre Sadou Seydou a aussi saisi cette occasion pour conseiller les chefs de familles à revenu faible ou modeste de ne pas s’encombrer de dettes. « Il faudrait vivre en fonction de ses moyens. Et comme nous le savons, Allah connait nos intentions et nos capacités. Il n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité», a-t-il conclu.

Mamane Abdoulaye(onep)

10 août 2019
Source : http://www.lesahel.org/