De sorte que, dans la région de Zinder, pour le moment, il n y’a que les départements intermédiaires comme Gouré, Tanout, Takeita qui servent seulement de transit pour les bus qui vont à Diffa, Agadez ou Niamey via Maradi.
Les transporteurs traditionnels des passagers ont perdu du terrain sur la concurrence impitoyable des compagnies de transport. Avec un vieux parc, ils sont réduits à la desserte des lignes vraiment secondaires comme Zinder-Damagaram-Takaya, Birnin-Kazoué ; Zinder-Mirriah ; Zinder-Wacha-Doungass, etc.
L’étau se resserre de plus en plus. En amont, les bus des compagnies de transport voyageurs et en aval, les motos taxis de brousse.
A Zinder, selon le directeur régional des Transports, Mr. Adamou Halidou, actuellement huit compagnies de transport-voyageurs sont implantées à Zinder contre douze il y a trois ans. Certaines ont dû fermer sous l’effet de la concurrence. Elles ont disparu sans faire un dépôt de bilan. Pour le directeur Adamou Halidou, c’est dommage pour l’économie de la région et du Niger, puisque « si une compagnie est en faillite elle doit l’annoncer officiellement ».
Pour les impôts et la comptabilité des services compétents cela devrait être fait.
Pour le reste l’avènement des compagnies de transport est une bonne chose pour les voyageurs. Car ils ont le choix des compagnies. Ils gagnent du temps, et le confort de plus en plus avec un parc automobile régulièrement renouvelé grâce à la concurrence. N’est ce pas là la modernisation du transport, un des objectifs des autorités Nigériennes.
AMADOU MAHAMADOU
25 avril 2017
Source : La Nation