Mais ce qui est formidable dans le Yashi, c’est que c’est une action communautaire. Tout le monde peut se servir dans le puisard creusé par l’autre, témoignant ainsi toute la solidarité et la générosité des populations de cette ville qui accueille chaque année des milliers d’hôtes et de troupeaux à l’occasion de la Cure salée. Cependant, cette pratique ne dure que la saison des pluies au moment où les nappes sont rechargées et sont à fleur du sol. « Lorsque vient la saison sèche, on se rabat sur les puits foncés un peu partout dans la vallée » confie Hadjara, une autre femme rencontrée dans le Kori. Autant dire que le Yashi a encore de beaux jours devant lui.
Siradji Sanda, envoyé spécial(onep)
26 octobre 2018
Source : http://lesahel.org/