Société

Table ronde sur l’élimination de la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du Centre : Appel à la mobilisation des ressources nécessaires pour l’éradication du fléau

Table ronde sur l’élimination de la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du Centre Appel à la mobilisation des ressources nécessaires pour l’éradication du fléau La présidente de la fondation Tattali Iyali, Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou, a parrainé hier, une table ronde virtuelle sur le thème «Partenariat renforcé et élargi : levier essentiel pour l’élimination de la Fistule Obstétricale en Afrique de l’Ouest et du Centre».

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, du corps diplomatique accrédité au Niger, des responsables d’organisations internationales et le directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre qui a fait le déplacement de Niamey. Plusieurs premières dames africaines ont pris part aux travaux par viséoconférence, de même que les Chefs traditionnels du Niger, fortement impliqués dans la lutte contre la fistule obstétricale, ont été représentés par une forte délégation.

Dans son allocution d’ouverture, la Présidente de la fondation Tattali Iyali, la première dame, Dr Lalla Malika Issoufou s’est réjouie d’une telle initiative destinée à faire le plaidoyer en faveur de l’élimination de la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du Centre. Elle a indiqué que la fistule obstétricale « est un problème de santé majeur pour les femmes  de ces deux sous régions et  témoigne de l’inégalité du genre dans nos sociétés » car, elle touche principalement de jeunes adolescentes données précocement, sans leur consentement, en mariage.

« J’ai une pensée particulière pour les femmes qui sont affectées et je voudrai saisir cette occasion pour leur souhaiter bonne guérison tout en les rassurant que les maux et douleurs qui les assaillent et ressenties quotidiennement dans leur propre chair sont des maux et douleurs partagés avec l’ensemble des premières Dames ici présentes », a ajouté Dr Lalla Malika Issoufou qui a souligné par ailleurs que les premières dames de l’Afrique de l’ouest et du centre œuvrent inlassablement pour le renforcement de la lutte contre ce fléau.  

La Présidente de la fondation Tattali Iyali a rappelé que la fistule obstétricale constitue une pathologie deshumanisante pour les victimes car elles sont généralement rejetées par les familles, discriminées, stigmatisées et montrées du doigt. C’est pourquoi, a –t-elle poursuivi, elles développent tout au long de leur vie un sentiment de honte et un complexe d’infériorité. « Elles sont alors obligées de vivre isolées de la société sans ressources, ou tout simplement élire domicile une bonne partie de leur vie dans les hôpitaux ». 

C’est pourquoi, « lors du forum des Premières Dames de l’espace de la CEDEAO, en décembre 2017, à Niamey, le Président de la République du Niger  son Excellence Issoufou Mahamadou, disait, je le  cite : Ces femmes ne doivent pas être condamnées à passer le reste de leur vie dans les réduits des hôpitaux. Elles doivent pouvoir bénéficier d’une prise en charge médico-sociale y compris la chirurgie réparatrice  pour améliorer significativement leur condition et leur permettre de reprendre leur place dans la société. Compte tenu de leur état d’extrême pauvreté, un élan de solidarité nationale et internationale est nécessaire, fin de citation »

Pour la première dame, Dr Lalla Malika Issoufou, l’élimination de cette pathologie est un appel pour transformer le monde. « Tout comme nous parlons de mettre fin à la polio, au VIH-SIDA, et tant d’autres formes de souffrances, nous devons nous engager à intensifier nos efforts pour éradiquer la fistule obstétricale, une fois pour toute. Aucune femme ne devrait endurer un tel problème de santé alors qu’il peut être évité et traité. Notre objectif à long terme doit être de rendre le problème de la fistule obstétricale aussi exceptionnel dans les pays en développement qu’il l’est déjà dans les pays développés », a-t-elle affirmé, juste avant de rendre « un hommage mérité » aux Fonds des Nations Unies pour la Population qui a lancé en 2003 la campagne mondiale d’élimination de la fistule obstétricale.

L’ensemble des participants à la table ronde adhèrent à l’idée que lutter contre la fistule obstétricale équivaut à lutter pour la dignité des filles, leur bien-être, et pour leurs droits humains fondamentaux. Au vue de la gravité de la situation, la Présidente de la fondation Tattali Iyali, Dr Lalla Malika Issoufou, appelle à mobiliser très rapidement les ressources nécessaires en vue « de mettre fin à cet attentat contre la santé et les droits humains des femmes et des filles, qui les dépouille de leur dignité et leur fait perdre tout espoir ». C’est le lieu de rendre un hommage mérité aux Fonds des Nations Unies pour la Population, a-t-elle dit, qui a lancé en 2003 la campagne mondiale d’élimination de la fistule obstétricale et qui s’articule autour des trois axes stratégiques que sont la prévention, le traitement et la réinsertion socio-économique.

Dr Lalla Malika Issoufou a aussi rappelé que des efforts non négligeables sont en train d’être faits dans les Etats concernés pour adresser ces trois (3) axes. D’ores et déjà, a-t-elle indiqué, « nos gouvernements respectifs ont inscrit dans leur agenda comme priorité l’éradication de la fistule obstétricale », prenant l’exemple du Niger ou l’Etat a considérablement investi dans la prévention, la prise en charge chirurgicale et la réinsertion socioéconomique des femmes victimes de fistule obstétricale. « En dépit des progrès accomplis dans la promotion de la santé maternelle, on estime encore à 30 000, le nombre de nouveaux cas de fistule obstétricale par an dans la région Afrique de l’Ouest et Centrale dont seulement 3000 cas bénéficient d’une prise en charge chirurgicale ».

La Présidente de la fondation Tattali Iyali a attiré l’attention des participants sur la limitation des déplacements qu’imposent la menace sécuritaire et la pandémie de la Covid19 dans la bande sahélienne. Si cette situation devrait perdurer, a-t-elle affirmé, « nous assisterons à une perte significative des résultats acquis au cours des dernières années dans le cadre de la lutte contre la fistule Obstétricale ».

En conclusion, elle a lancé un appel à la mobilisation des ressources nécessaires en vue de mettre fin  à cet attentat contre la santé et les droits humains des femmes et des filles, qui les dépouille de leur dignité et leur fait perdre tout espoir.

 Travaillons ensemble pour effacer la fistule de la carte de l’Afrique de l’Ouest et Centrale.

Présent à Niamey pour prendre physiquement part à la table ronde, le directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’ouest et du centre, M. Mabingue Ngom, s’est félicité de l’initiative qui a pour but de « renforcer notre remobilisation autour de la fistule obstétricale, dont la persistance dans nos sociétés constitue une entrave certaine à tous nos efforts d’autonomisation de la femme africaine, et plus spécifiquement sahélienne ». Il a exprimé sa préoccupation de constater qu’en Afrique de l’ouest et du centre, malgré que la fistule obstétricale soit un problème de santé majeur pour elles, le nombre de femmes atteintes de cette pathologie demeure relativement peu connu.

Selon M. Mabingue Ngom, le mariage des enfants, les grossesses précoces et les mutilations génitales féminines sont des facteurs constitutifs de la fistule obstétricale. Il a ajouté que ces fléaux ont tous en commun l'inégalité entre les sexes et des normes sociales, les violations graves des droits et de l'intégrité des filles et des femmes et empêchent leur autonomisation. Il a invité par ailleurs l’ensemble des partenaires à se battre côte-à-côte pour qu’ensemble « nous éliminions la fistule obstétricale d'ici 2030 et assurions l’accès universel à la santé de la reproduction ».  

M. Mabingue Ngom appelle à sensibiliser les communautés contre la violence basée sur le genre et à les éduquer sur l'importance des accouchements assistés par un personnel de santé qualifié. « Nous devons aussi les sensibiliser contre la stigmatisation et la discrimination associées à la fistule, qui sont encore très répandues, pour que finalement le silence autour de ce handicap soit rompu ».

Avant de conclure son intervention, il a dévoilé la stratégie régionale que nous avons l’honneur de lancer aujourd’hui sous le patronage de la première dame du Niger s’articule autour de plusieurs volets, que mes collègues vont présenteront dans un instant. Orienter nos politiques, nos programmes et nos budgets respectifs vers les priorités des mères, jeunes et adolescents, suppose la mise en place d’initiatives à gain rapide en faveur des femmes, des adolescentes et des jeunes ; tel est notre objectif primordial. Nous devons travailler conjointement de manière efficace : les communautés scientifiques et les sociétés savantes, les organisations de la société civile, les ONGs, les leaders religieux et traditionnels, les agences du Système des Nations Unies, l’Union Africaine, les Commissions Economiques Régionales telles que la CEDEAO et la CEEAC, l'Organisation des Premières Dames et les gouvernements.

  Dan Tanimoune Oumarou

Tahaoua/Chefferie traditionnelle : L’Imam Ahmoudou Mohamed Hamed Elmomine, élu chef du 2ème groupement Kel Aghlal d’AbalakLa population d’Abalak a, depuis vendredi 6 Mars 2020 dernier, un nouveau chef en la personne de l’Imam Ahmoudou Mohamed Hamed Elmomine, élu chef du 2ème groupement d’Abalak à l’issue d’un vote transparent. L’Imam Ahmoudou Mohamed Hamed Elmomine présentait, pour la première fois, sa candidature pour la chefferie du 2ème groupement, suite au décès de son frère Zeinou Ag Mohamed en septembre 2019.

227 chefs de village forment le collège électoral pour le scrutin consacrant l’élection du chef du 2ème groupement d’Abalak. Sur 224 Inscrits, 209 étaient présents au vote et 15 absents. A la fin du dépouillement, le gouverneur de la région de Tahoua, M. Moussa Abdourahmane, par ailleurs président du bureau du vote, a proclamé les résultats comme suit : Tous les 209 présents ont voté ; 209 enveloppes ont été trouvées dans l’urne toutes valables. Et les 209 électeurs ont voté en faveur de l’Imam Ahmoudou Mohamed Hamed ELMOMINE qui a ainsi été élu nouveau chef du 2ème groupement d’Abalak.

Né en 1956, marié, père de 3 enfants dont deux filles, l’Imam Ahmoudou Mohamed fut élu deux fois député national et fut également élu 1er maire de la Commune Urbaine d’Abalak en même temps, membre du CESOC (Conseil Economique et social) de 2004 à 2009. Il succède ainsi à son frère Zeinou Ag Mohamed rappelé à Dieu en début septembre 2019.

La proclamation des résultats du vote a donné lieu à une véritable scène de liesse au sein d’un public venu des 4 coins du département d’Abalak et au-delà en présence des autorités administratives et coutumières de la région, des députés nationaux, d’anciens ministres et de plusieurs autres personnalités.

Tahoua : Célébration de la fête de l’Aïd al-Kebir dans la joie et la solidarité A l'instar de toutes les régions du Niger Tahoua a célébré ce matin fête de l'aïd al ahda. L'Aïd al-Adha, "fête du sacrifice" appelé aussi Aïd al-Kebir "la grande fête", par opposition avec l'Aïd el-Fitr appelé aïd el-seghir, ou petit aïd, est la fête la plus importante de l'islam. Elle a lieu le 10 du mois de dhou al-hijja, le dernier du calendrier musulman, après waqfat Arafa, ou station sur le mont Arafat et marque chaque année la fin du hajj

A Tahoua, des milliers de fidèles ont afflué vers les lieux de la prière du idhi. Les autorités régionales à leur tête le Secrétaire général de la région ont pris part à cette prière au niveau de la Grande mosquée de la ville. Après les deux rakkat, l’imam de Grande mosquée, en prononçant la khoutouba, a expliqué que le jour de l’Aïd el-Kebir constitue un jour de célébration dans la tradition du prophète de l’islam. Cette fête, a-t-il indiqué, célèbre la dévotion d'Ibrahim, l'Abraham judéo-chrétien, à qui Dieu a demandé de sacrifier son fils (Ismaël pour les musulmans, Isaac pour les chrétiens et les juifs) sur un autel. Le sacrifice doit avoir lieu également après la prière de l'Aïd, vers 9h du matin. Alors seulement les sacrificateurs peuvent officier. Il a ajouté que pour la communauté musulmane, c’est l’occasion de promouvoir les valeurs de partage et de solidarité et de pardon.

Selon la tradition, l'animal ne peut pas être étourdi et le mouton ne doit pas voir la lame qui va l'égorger, mais le coup de couteau doit être rapide et très précis afin que l'animal ne souffre pas. L'Aïd el-Kebir est nommé la Tabaski au Sénégal et dans les autres pays d'Afrique de l'Ouest francophone (Guinée, Mali, Côte d'Ivoire, Bénin, Burkina Faso, Togo, Niger, Cameroun) et également au Nigeria.

Le samedi 24 avril 2021 dernier, la localité de Tchintabaraden (région de Tahoua) a accueilli la célébration de la 26ème édition de la journée nationale de la Concorde. Cette fête, faut-il rappeler, marque la fin d'une rébellion armée qui a duré 5 ans avec la signature des accords de paix qui prévoyaient la réintégration des ex-combattants dans l'administration et le développement des zones touchées par le conflit. Le département de Tchintabaraden est considéré comme la localité où est née la rébellion armée qui a ensuite touché d’autres régions dont celle d’Agadez et une partie de la région de Zinder.

Cette cérémonie a été organisée par la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP) créée en 1995 pour suivre la mise en œuvre des accords de paix de 1995 et des autres protocoles additionnels à ces accords intervenus en 1998. Rattachée à la Présidence de la République, la HACP est chargée entre autres de l’analyse prospectrice, de la prévention et de la gestion des crises et des conflits. Selon le président de HACP, le Général Mahamadou Abou Tarka, le Pacte de paix, objet de cette commémoration, a été signé à Ouagadougou au Burkina Faso et paraphé à Niamey par le représentant du gouvernement du Niger et le chef de l’Organisation de la résistance armée (ORA) le 24 avril 1995.

Les festivités entrant dans le cadre de la commémoration de la fête nationale de la Concorde se déroulent chaque année à Tchintabaraden. Dans son discours à l'occasion de cette 26ème édition, le secrétaire général du gouvernorat de Tahoua, M. Ibrahim Miko a tout d'abord transmis aux populations de l'Azawak les salutations fraternelles du Président de la République SE. Mohamed Bazoum et sa reconnaissance pour l'immense confiance placée en lui lors des dernières élections générales. M. Ibrahima Miko a rappelé que cette journée a été instituée, comme fête légale au Niger, pour marquer cette date historique de la signature de l'accord de paix, le 24 avril 1995

Le SG du gouvernorat de Tahoua a rendu un hommage solennel à tous les acteurs qui se sont mobilisés pleinement dans le processus de cet accord de paix et félicité et encouragé les populations de l'Azawak qui sont en marge et en dehors de la situation qui prévaut depuis 2012 au Mali. M. Ibrahim Miko a demandé aux acteurs de la paix et de développement de «poursuivre leurs actions de sensibilisation et d'information des populations afin de bannir tout acte source d'insécurité et de péril grave à la paix et la stabilité acquises à la faveur des accords de paix du 24 avril 1995». Il a, enfin, lancé un vibrant appel à l'ensemble des populations, aux leaders d'opinion et aux cadres de la paix et développement «à continuer à respecter l'accord de paix du 24 avril 1995».

Pour sa part, le préfet du département de Tchintabaraden, M. Oumarou Garba a, auparavant, pris la parole pour souhaiter la chaleureuse bienvenue, au nom des populations de l'Azawak en général et de Tchintabaraden en particulier, en ce jour mémorable avant d'adresser ses remerciements aux plus hautes autorités Nigériennes. Le préfet de Tchinta a aussi rappelé que cette journée a déjà été célébrée ici à Tchintabaraden en 1997, et à cette occasion un monument matérialisé par une épée touareg plantée au sol a été édifié pour marquer la fin des hostilités et l'instauration définitive et durable de la paix. Ce moment, a-t-il expliqué, traduit concrètement l'expression touareg consacrée qui dit «pour la paix, enterrons l'épée de guerre». «Un climat de paix et de sécurité est en train d'être observé au Niger, n’eut été la déstabilisation des États voisins du Mali et de la Libye qui affecte l'Azawak et la bande Nord de notre pays en proie à des menaces de tout genre», a-t-il conclu.

Abdou Abdourahmane, ONEP/Tahoua

26 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Préfet du département d'Abalak M. Adamou Idé a présidé, le lundi le 20 décembre 2021 dernier, un double événement. Il s’agit de l'élection et de l'intronisation du chef du village administratif d’Igdilitimim, un village de la commune urbaine d'abalak situé à 70 km au nord ouest de la ville d'Abalak. La cérémonie s'est déroulée en présence de plusieurs personnalités civiles et militaires.

Érigé en village administratif en septembre 2021, le village de Igdilitimim  situé à 70 km au nord ouest de la ville d'abalak et à quatorze (14) kilomètres à l'Est de Tchintabaraden a élu son premier chef en la personne de Assayid FIZAZI. Ce dernier a été élu lundi dernier par un collège électoral de 31 chefs de familles à l’issue d’un scrutin démocratique et transparent supervisé par le préfet du département d'Abalak

Assayid FIZAZI, seul et unique candidat à cette élection a été plébiscité en présence de plusieurs personnalités et des populations massivement mobilisées pour la circonstance. Après le vote et dépouillement du vote, le préfet du département d'Abalak a proclamé les résultats. «Sur les 31 inscrits, l’on a enregistré 2 bulletins blancs ou nuls, 29 suffrages exprimés valables. Ainsi Monsieur Assayid FIZAZI est élu chef de village administratif de Igdilitimim» a déclaré M. Adamou Idé.

Le nouveau et premier chef du village de Igdilitimim est né  en 1963. Il est marié et père de 7 enfants. Avec son élection à la tête du village de Igdilitimim, c’est une nouvelle page qui s’ouvre dans la vie de ce village.

Aussitôt après la proclamation des résultats suivie de l'intronisation du nouveau chef du village, les membres du comité d'organisation ont tour à tour souligné l'importance de cet événement tout en rappelant l'historique de ce village. Selon le président du comité d'organisation Abdourahamane Fizazi, l’histoire de ce village nous apprend que la population de Igdilitimim a connu un passé glorieux et des phases de détresse. «Notre village a vu la sédentarisation de ses populations depuis 1973 pratiquant l'élevage transhument, l'agriculture, le commerce autour du puisard de Igdilitimim (qui signifie ''qu'il y avait de l'eau à empêcher le Taïmam'')», a-t-il expliqué.

Le chef du 2ème groupement d'Abalak, le préfet, le maire ont tour à tour pris la parole pour donner des sages conseils au nouvel élu en lui demandant de faire preuve de responsabilité et de sagesse, en travaillant de concert  avec tous ses frères. Ils ont par la suite demandé au nouveau chef de village de faire preuve d’équité et d’impartialité envers tous ses administrés.

Prenant la parole à son tour, le porte parole du nouvel élu a tout d'abord remercié l'ensemble des populations pour le déplacement et a promis de travailler dans l’intérêt de la communauté. Il a également réaffirmé son engagement de collaborer avec l'Etat. Enfin, le Chef du village administratif de IGDILITIMIM a sollicité l'appui de l'État et des partenaires techniques et financiers pour faciliter le développement de son village à travers les infrastructures scolaires, sanitaires, d'eau portable, les banques céréalières et toute autre action de développement.

 Abdou Abdourahmane, ONEP TAHOUA

29 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) Pr. Khalid IKIRI a présidé le mercredi 22 septembre 2021 l’ouverture d’un forum sur la recherche des solutions endogènes pour la stabilisation et la coexistence pacifique entre les communautés dans la région de Tahoua.

L’ouverture dudit atelier s’est déroulée dans la salle de réunions du gouvernorat en présence du conseiller juridique du gouverneur de la région de Tahoua ; des cadres de la CNDH ; du président de la Cour d’Appel de Tahoua ; des préfets et maires de Tahoua, de Tillia, de Tchintabaraden, de Tassara et d’Abalak ; des chefs de cantons et chefs de proupements de Tahoua, Tillia, Tassara, Tchintabaraden et Abalak ; des leaders d’opinion ; des représentants du «Cadre Paix, Sécurité et Développement de la région de Tahoua » ; et des responsables des forces de défense et de sécurité.

Le conseiller juridique du gouverneur de la région de Tahoua M. Issa Saidou a dans son mot de bienvenue expliqué que ce forum est d’une importance capitale car, il a réuni la quasi-totalité des acteurs des départements. M. Issa Saidou a ensuite invité tous les acteurs participants à ces assises à mener des riches réflexions afin qu’au sortir de ce forum les pistes des solutions endogènes pour la stabilisation et la coexistence pacifique entre les communautés dans la région de Tahoua puissent être identifiées.

Procédant à l’ouverture des travaux du forum,  le président de la Commission Nationale des Droits Humains le professeur Khalid IKIRI a indiqué que l’attaque terroriste du 21 mars 2021 dans les localités d’Intazayene, Bakorat, Woursanat ainsi que dans plusieurs hameaux et campagnes situés dans le département de Tillia a entrainé la mort de 141 personnes et un nombre important d’animaux emportés.

A cette attaque terroriste s’ajoute l’embuscade tendue le 1er mai 2021 aux éléments de la Garde Nationale du Niger et de la Gendarmerie Nationale en patrouille dans la zone d’Ekinawane et Intazayene par des hommes armés ayant entrainé la mort de 16 éléments, 06 blessés et 01 enlevé. D’autres exactions intercommunautaires avaient également entrainé la mort de plusieurs personnes dans le département de Tillia et le vol d’un important cheptel. «Ces catégories d’exactions préoccupent la Commission Nationale des Droits Humains en tant qu’Institution chargée de la promotion et de la protection des Droits Humains car, elles compromettent la cohésion sociale qui a longtemps prévalu entre les communautés», a déclaré Pr. Khalid IKIRI.

Le président de la CNDH a invité les participants au forum à orienter leurs réflexions sur les préoccupations sécuritaires des populations, les leçons tirées et les  pistes de solutions en termes d’initiative de cohésion sociale pour renforcer la paix et la sécurité. Il s’agit aussi de réfléchir sur les conflits intercommunautaires en mettant l’accès sur leurs origines, leurs causes, leurs effets, la prévention et la gestion pour une cohabitation pacifique des populations et enfin le renforcement du climat de confiance entre les communautés elles-mêmes, et entre les communautés et les FDS avec une implication de l’Etat, des collectivités territoriales et des institutions en charge de la consolidation de la paix,  du développement de la sécurité et des droits humains. «Ces réflexions nous permettront, j’en suis convaincu, de disposer d’un document final qui contient les pistes de solutions endogènes pour la stabilisation et la coexistence pacifique entre les communautés dans la région de Tahoua» a dit Pr Ikiri.

Abdou Abdourahmane  ONEP TAHOUA

27 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Ibrahim Dieye elu chef de Tamaskort TassaraÉrigé en village administratif en avril dernier, le village de Tamaskort situé à 90 km de Tchinta et à une soixantaine de kilomètres de Tassara a élu son premier chef en la personne de Ibrahim Dièye. Ce dernier a été élu jeudi dernier pour être chef de village de Tamaskort par un collège électoral de 48 électeurs à l'issue d'un scrutin démocratique et transparent supervisé par le préfet du département de Tassara.

Ibrahim Dièye, seul et unique candidat à cette élection a été plébiscité en présence de plusieurs personnalités et des populations massivement mobilisées pour la circonstance. Après le dépouillement le préfet du département de Tassara, M. Doulla Hassane, a proclamé les résultats comme suit : « sur les 48 inscrits, on note 11 absents, 0 bulletin blanc ou nul, 37 suffrages exprimés valables, soit un taux de participation de 77,08%. Ainsi Monsieur Ibrahim Dièye est élu chef de village de Tamaskort» a t-il déclaré. Bahai comme l'appel affectueusement ses intimes est né le 23 octobre 1963. Il est marié et père de 8 enfants. Avec son élection à la tête du village de Tamaskort, c'est une nouvelle page qui s'ouvre dans la vie de ce village.

Tahoua UITLa pluie de 60 mm suivie d'une autre de 25mm en l'espace de 24h, ont occasionné la mort de 3 personnes suite à l'effondrement de leur maison à Tchintabaraden. Avant de se rendre hier à Tchintabaraden pour présenter les condoléances du Président de la République chef de l'État son excellence Issoufou Mahamadou et du chef du gouvernement à la famille des regrettés, le gouverneur de la région de Tahoua Abdourahman Moussa était au CHR de Tahoua où les 4 blessés de ce drame suivent des traitements intensifs pour s'enquérir de leur état et leur souhaiter prompt rétablissement. Le Gouverneur de la région de Tahoua était arrivé dans la ville de Tchintabaraden avec sa délégation composée outre des secrétaires généraux, les représentants des organisations humanitaires et les membres du comité régional du système de gestion des risques et catastrophes et les autorités locales. Abdourahman Moussa a visité les quartiers touchés où l'on dénombre 260 ménages sinistrés, 173 murs effondrés, 75 maisons et 4 salles de classes en banco effondrées.

Abdou Kadri Attawela Sarkin Abzin DoguerawaL’honorable Abdou Kadri Attawela a été intronisé, le samedi 27 octobre dernier, 6ème Sarkin Abzin du canton de Doguérawa. C’était au cours d’une cérémonie riche en couleurs rehaussée par la présence du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed, du directeur de cabinet adjoint à la Présidence de la République, de plusieurs membres du gouvernement, des députés nationaux, des présidents et ou des représentants des institutions de la République, des chefs traditionnels du Niger et du Nigeria voisin, des conseillers, des chargés de mission et autres invités de marque.

C'est par une ambiance festive et les chants de la troupe des filles de Doguérawa qu’a débuté la cérémonie pour ce rituel d'intronisation du tout nouveau chef de canton de Doguérawa Abdou Kadri Attawel. Puis, dans leurs interventions de bienvenue le maire de la commune rurale de Doguérawa et le chef de canton d'Illéla Yacouba Habibou Oumani, ont tenu à remercier tous ceux qui ont effectué le déplacement de Doguérawa pour être témoin de ce grand événement. Le représentant de l'Association des chefs traditionnels du Niger, Mayaki Hamdalaye, s’exprimant au nom de ses pairs, a félicité le nouveau chef de canton avant de lui prodiguer des sages conseils qui se rapportent à la culture de la paix, à la tolérance, aux respect des pratiques coutumières, à la défense des administrés, à la justice et à l’impartialité et surtout à faire toujours preuve de dignité et de loyauté.

Tahoua : M. Beyka Ghabidine élu chef du 4ème groupement de Tansan dans le département d’AbalaLe préfet d’Abalak a présidé, le mercredi 30 janvier dernier, l’élection du chef du 4ème groupement du village de Tansan, dans la commune rurale de Tamaya, dans le département d’Abalak. C’était en présence de plusieurs députés, des représentants des chefs traditionnels et plusieurs invités.

C’est dans une ambiance de cohésion sociale que s’est déroulée l’élection du chef du 4ème groupement du village de Tansan, localité située à une quarantaine de Kilomètres du chef-lieu de la commune rurale de Tamaya. En ce mercredi 30 janvier 2019, jour inoubliable pour cette communauté qui vient d’élire son chef Beyka Ghabidine avec un collège électoral de 16 votants qui lui ont tous accorder leurs suffrages. L’élection a été présidée par le préfet du département d’Abalak Mahamadou Idder en présence de celui de Tillia, des députés, des maires, des chefs traditionnels et plusieurs invités.

Le vote s’est déroulé dans la plus grande transparence à la grande satisfaction de l’ensemble de la communauté qui vient d’élire celui qui va désormais la représenter et défendre ses intérêts partout ou besoin sera. Au terme de ce vote le préfet d’Abalak a, au nom du gouvernement, rappelé au chef du 4ème groupement du village de Tansan la noble mission qui l’attend. Le clou de la cérémonie a été marqué par l’intronisation officielle du nouvel élu Beyka Ghabidine. Le nouveau chef du 4ème groupement du village de Tansan est marié et père de 6 enfants. Après intronisation, il a été renvoyé à sa nouvelle fonction du chef du 4ème groupement.

Plusieurs autres interventions ont également marqué cette cérémonie, celles du député Yacine Mohamed, du maire de la commune rurale de Tamaya et du représentant de l’Association des chefs traditionnels du Niger. Ces interventions qui se résument en appel sur la paix, la sécurité, la cohésion sociale, l’éducation des enfants et la protection de l’environnement, le bien-être et le développement local de la communauté. En marge de cette élection, s’est tenu un forum au cours duquel des thèmes riches et variés relatifs aux questions sécuritaires, à la paix et au développement local ont été évoqués par les participants.

Tahoua Immigration Europe 2Le nord de Tahoua est en passe de devenir le nouvel axe de passage de migrants en direction de l'Afrique du nord et l'Europe. Une situation préoccupante qui nécessite la prise des mesures draconiennes pour contrôler le phénomène.

De pat sa position géographique, la région de Tahoua est un couloir de passage des migrants en direction d'Agadez, la Libye et l'Algérie. En effet, les dernières mesures prises par les autorités du pays pour bloquer le flux migratoire à partir de la capitale de l'Aïr se sont traduites par le basculement du trafic vers le nord Tahoua en passant par les départements de Tchintabaraden, Tassara et Assamaka en Algérie. Ils seraient plusieurs centaines de migrants pour la plupart des ressortissants des États de l'Afrique de l'ouest notamment des Maliens, Sénégalais, Sierras léonais, Gambiens, Ghanéens et Béninois qui ont réussi à traverser la zone grâce à un réseau de passeurs et de transporteurs clandestins basés dans la ville de Tahoua. Les patrouilles mixtes qui sillonnent la zone ont intercepté à Telemcen, Tillia, Nord Abalak des groupes de migrants à bord des véhicules 4×4 en situation irrégulière. Devant la multiplicité des pistes des fraudeurs et l'immensité du territoire à surveiller, les autorités locales s'inquiètent de l'ampleur du phénomène et redoutent le développement de l'insécurité dans cet espace très proche du Mali en conflit armé. D'où l'urgence de renforcer le dispositif de sécurité en moyens et créer les infrastructures d'accueil des migrants en difficultés. À l'instar de la région d'Agadez, et de promouvoir des projets de développement, seule alternative pour occuper la jeunesse tentée par la migration.

Le samedi dernier, la ville de Tahoua a connu une ambiance particulière pour avoir abrité deux évènements d’importance nationale : la célébration de la journée nationale de mobilisation contre la traite des personnes et l’inauguration officielle de la toute nouvelle cour d’Appel de Tahoua et l’installation de ses membres dans leur fonction. C’est le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M Marou Amadou, qui a procédé au lancement des activités de la journée nationale de mobilisation et à l’installation de la Cour d’Appel, la troisième désormais opérationnelle au Niger. Elle a pour président le magistrat Kalla Garba. La présidente de la Cour de Cassation et le procureur général, les cadres centraux du ministère, les proches collaborateurs et de nombreux hauts magistrats avaient assisté à la cérémonie d’installation de la Cour, marquant un tournant important pour l’appareil judiciaire nigérien.

Ce 28 septembre restera une date historique pour les populations des régions de Tahoua et d’Agadez en général et les milliers d’hommes et de femmes, adultes comme mineurs, pensionnaires des maisons d’arrêt en particulier desdites régions. En effet, la Cour d’Appel de Tahoua couvrira les deux régions et permettra désormais aux personnes en conflit avec la loi de ne plus avoir à parcourir des centaines de kilomètres pour faire appel d’une décision de Justice ou pour voir leurs cas être jugés aux assises. Des assises qui se faisaient jadis à la Cour d’Appel de Niamey ou de celle de Zinder. Mieux la création et l’installation donc l’opérationnalisation de cette cour, qui dénote de la ferme volonté des autorités de rapprocher la Justice des justiciables pour un ancrage plus accru de l’Etat de droit, réduira significativement le temps d’attente donc la souffrance des prévenus dont les dossiers sont pendants à la Cour d’Appel de Niamey. Car, celle-ci sera dessaisie de tous les dossiers des deux régions y pendants qui seront reversés à la Cour d’Appel de Tahoua dont ils ressortent désormais.

Abdoulahi ATTAYOUB 05La fête du 18 décembre marque l'anniversaire de la naissance de la République. Cette fête constitue donc une formidable occasion pour réaffirmer l'importance du pacte républicain qui lie les Nigériens dans leur diversité socioculturelle et régionale. Elle tend également à accentuer l’impérieuse nécessité de veiller à la cohésion nationale.

Depuis l’instauration de son caractère tournant, cette fête est désormais censée focaliser l’attention de tous les Nigériens sur l’une de leurs régions. En mettant en valeur l’effort de développement de la région concernée, cette fête permet aussi de faire découvrir aux yeux de nous tous et de nos amis étrangers ses spécificités et son dynamisme culturel.

L’édition de 2017, dite « Tahoua Sakola », a été, semble-t-il, caractérisée par un certain nombre d’interrogations et d’insatisfactions d’une partie de la population de la région, qui a estimé avoir été « oubliée » par les organisateurs. Les réalités socioculturelles et historiques de la région n’auraient pas été fidèlement recherchées par les organisateurs. Ceux-ci se seraient limités à une approche tronquée dont les visées tendancieuses sont dangereuses pour la cohésion de la région et du pays. En effet, l’Azawagh n'aurait joué qu’un rôle de figuration essentiellement folklorique et a été curieusement maintenu très à l’écart de cet événement.

Tahoua Sakola : Vaste opération de salubrité Cette vaste opération de salubrité publique, lancée en début de matinée d’hier par le gouverneur de la région de Tahoua Abdourahmane moussa , s’inscrivait dans le cadre des préparatifs de la fête tournante de18 decembre 2017dénommée Tahoua sakola. La mobilisation a été à la hauteur des attentes des autorités municipales qui ont déployé 11 camions et autres moyens indispensables , afin de rendre l’ensemble des quartiers regroupant les deux arrondissements communaux propres . Ceci est d’autant opportun que les ordures ménagères continuent d’occuper les voies publiques en dépit des efforts soutenus des communes. Situation rendue plus difficile par la présence des gravas des constructions démolis pour l’élargissement des rues. Au regard de l’ampleur de la mobilisation des FDS et les structures associatives majoritairement constituer des femmes , le noble objectif Tahoua sakola sera atteint.
Hachim Mohamed.

16 octobre 2017
Source : La Nation

Tahoua Sakola : Vers un échec total des préparatifs ?Dans moins de quatre mois, se dérouleront les festivités rentrant dans le cadre de la fête tournante de la proclamation de la République du Niger, le18 décembre 2017, prévues à Tahoua. Or, selon une source bien informée, les travaux d’embellissement de la ville et autres infrastructures, seraient un fiasco total, donc un échec pour le ministre Issoufou Katambé et consorts. Les ambitions folles affichées par Issoufou Katambé resteront sans doute comme une chimère. Englués dans des difficultés financières inextricables, les membres du comité d’organisation ne savent plus où donner de la tête pour tenir leur pari à date. Une situation qui est d’autant plus compliquée que le pays fait face à des impératifs et que mettre le peu qu’il y a dans la fête tournante sera perçue comme un gaspillage. La problématique est totale et les Nigériens attendent de voir comme tout ça sera géré 

14 septembre 2017
Source :  Le Monde d'Aujourd'hui 

A l'instar des autres régions du pays, la région de Tahoua a célébré le samedi 23 mai 2020 l’Aid El Fitr qui marque la fin du Ramadan, un mois d’abstinence, de dévotion et d’adoration d’Allah. Cette année la fête de l'Aïd El fitr a été célébrée dans un contexte mondial bouleversé par la pandémie du covid 19.

A cette occasion, le gouverneur de la région de Tahoua Moussa Abdourahmane a assisté dans la matinée du samedi à la prière collective à la grande mosquée de Tahoua, en présence du président du Conseil régional, du président du Conseil de ville, des autorités administratives, coutumières et religieuses, des cadres régionaux et départementaux, des responsables des forces de défense et de sécurité ainsi que de plusieurs fidèles.

Après la prière, l’imam de la mosquée a prononcé un sermon dans lequel il a rappelé les bienfaits du mois de ramadan et a par la même occasion dit une fathia pour demander à Dieu pour qu’il fasse descendre sa miséricorde et la paix dans la région et dans notre pays.

Le chef de canton de Tahoua Mahamadou Moussa dit Addou, le président du Conseil régional, celui du Conseil de ville ont souhaité une bonne fête pour toute la population de Tahoua. Ils ont profité de l’occasion pour appeler chaque citoyen à faire des prières, à implorer Dieu afin de sauver notre pays de cette pandémie mondiale de Covid-19.

Cette année, a indiqué le Gouverneur de la région de Tahoua, la pandémie Covid-19 a fait en sorte que les visites aux parents amis et connaissances sont réduites pour le respect des mesures de protection contre le coronavirus. M. Moussa Abdourahmane a ensuite demandé pardon à toute la population de sa région. «Nous avons une mission celle de protéger notre population, notre région et notre pays en général», a-t-il souligné, tout en réitérant ses remerciements aux oulémas qui ont très vite compris l’enjeu de la crise sanitaire, et en ont sensibilisé la population. «Continuons à respecter les mesures barrières, car la maladie est toujours là; prenons en conscience. Je pris le Tut Puissant Allah pour qu'Il nous gratifie d’un hivernage fécond pour qu'ensemble, au-delà de Covid-19, nous combattions, la famine et l'insécurité sur notre territoire», a conclu le gouverneur de Tahoua.

Le Gouverneur de la région de Tahoua, le Colonel-Major Oumarou Tawayé, à la tête d’une forte délégation, s’est rendu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2023, dans la localité de Kaoura Acha, où il a assisté à la célébration du Maouloud. Le village situé à une trentaine de km au Nord de la Commune de Badaguichiri, dans le département d’Illéla, et à environ 80km de la ville de Tahoua est un fief populaire de la confrérie Tidjania, un village du Khalife Cheik Mahamadou Nassiroudine Kaoura Acha qui selon ses héritiers, est un descendant d’Ousmane Dan Fodio et l’un des disciples de l’illustre Khalife Cheik Ibrahima Inyass. Ainsi, chaque année, ce sont des dizaines de milliers de fidèles venus des villages, villes environnantes et même d’autres contrées lointaines et de l’extérieur du pays qui y affluent, pour célébrer dans la communion et la ferveur, la date anniversaire de la naissance du prophète Mohamed (PSL), aujourd’hui sous l’égide du Khalife Cheikh Khalid Bin Mahamadou Kaoura Acha.

Le gouverneur de la région qu’accompagnent pour la circonstance, le premier Vice-président du Conseil Régional, le président du Conseil de Ville de Tahoua, les responsables régionaux des FDS est arrivé sur les lieux aux environs de 4h30. Après un accueil très chaleureux qui lui a été réservé, le Colonel-major Oumarou Tawayé est allé présenter ses civilités au  Khalife Cheikh Khalid Bin Mahamadou, avant de prendre place dans la tribune. L’ambiance bat son plein, tout le village et ses hôtes, répètent après l’imam Cheik Souraj Bin Mahamadou, des zikrs honorant le bien-aimé prophète Mahomed (PSL). L’on note à cette édition, la présence à Kaoura Acha de Sayyada Rahamatoulah, fille du Khalife Cheik Ibrahima Inyass.

Introduisant une phase de prêche, Cheik Souraj a tenu à exprimer la gratitude et la fierté de la communauté de Kaoura Acha d’accueillir en cette circonstance le « représentant au niveau de la région du Président de la République, Général de brigade Abdourahamane Tiani et du Premier Ministre Lamine Zéine » qu’est le gouverneur. « Le pouvoir est un attribut d’Allah. Il le prête, à qui Il veut et quand Il veut», rappelle Cheik Souraj dans sa lecture de la situation du pays. « Le Niger a su toujours tenir par la prière, il tient encore, et tiendra grâce à Dieu », dixit Cheik Souraj Bin Mahamadou. S’en est suivi ensuite, une séance de lecture du Saint Coran à ce grand rendez-vous religieux de Kaoura Acha, afin qu’Allah protège et assiste davantage le peuple nigérien face à toute menace et à l’embargo injuste imposé depuis les événements du 26 juillet. Cheick Souraj Kaoura Acha a également rappelé que depuis lors, le mot d’ordre porte essentiellement sur la paix, la cohésion sociale et la prospérité au Niger et en Afrique en général.

Après, la prière de Fajr dirigée par Cheikh Souraj, entre 5h30 et 5h45, des invocations sont prononcées toujours pour la paix et le progrès du Niger, contre vents et marrées. C’est aux environs de 7h00 qu’est sorti pour s’installer dans la tribune, le guide de la communauté musulmane de Kaoura, le khalife Khalid Bin Mahamadou. Visage rayonnant au reflet du soleil, son adresse est concise, précise et surtout pleine de sens. « Ce qu’Allah a dit de faire, c’est ce qu’a fait notre prophète Mahamadou (PSL). Ce qu’Il a interdit, c’est ce que Mahamadou (PSL) a évité. Le messager d’Allah nous lègue le Coran et des enseignements de vie, sources des plus beaux et corrects comportements, pour notre salut, ici-bas et pour l’au-delà. Et c’est le prophète Mahamadou (PSL) qui nous dit que le patriotisme est un élément intégrant de la foi, en islam », rappelle le leader religieux. 

Cheik Khalid s’est dit personnellement très préoccupé par la situation du pays. « Nous ne pouvons que prier pour souhaiter la paix, le progrès, et l’unité. C’est ce que doit faire chaque compatriote. Qu’Allah nous épargne de toute violence, impasse et incompréhension, etc. », souhaite le khalife. Il a ensuite attiré l’attention des fidèles quant aux influences des réseaux sociaux qui dans leur facette sombre divertissent et font gober souvent des rumeurs et intox, au détriment de la cohésion entre Nigériens. « Je ne dis pas que le téléphone est mauvais en soi, mais dans une certaine mesure il nous fait parvenir des informations qui déstabilisent la quiétude. Nous dévons être prudents », lance Cheik Khalid Bin Mahamadou Kaoura Acha.

Prenant la parole, le Gouverneur de la région de Tahoua, s’est dit honoré de l’accueil chaleureux réservé à lui et à sa délégation. Le Colonel-major Oumarou Tawayé a ensuite transmis les salutations des autorités, au premier rang desquelles le General de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, et le Premier ministre M. Ali Mahamane Lamine Zeine. « Cette date d’anniversaire du prophète Mahamed (PSL) est effectivement sacré. Puisse Allah nous gratifier de sa bénédiction. Déjà, nos prières portent, l’intention affirmée et réaffirmée de nous attaquer s’amenuise, le départ des soldats français que nous voulons s’est concrétisé. C’est la force de la prière », souligne le gouverneur.

Il faut noter que dans la même nuit, peu avant de mettre le cap sur Kaoura Acha, le gouverneur de la région, a visité plusieurs mosquées de la ville de Tahoua, où sont organisées également des activités de célébration du Maouloud.

Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua

Source : https://www.lesahel.org

Ahmed Gamaje Tahoua M.Ahmed gamaje,  54 ans,   a été élu ce weekend,   au terme d’un scrutin libre et démocratique avec une majorité confortable de 13 voix sur une liste  de 21 électeurs chefs des tribus et villages que comprend le groupement touareg kel gress tagaiss.  Ahmed gamaje remporte ainsi la victoire sur  ses deux frères des ayant-droit.  Il s’agit de Mohamed Algabid  et Atcham kamale. L’heureux élu succède à son père  Aminokal Gamaje Warokel,  décédé  le vendredi 9 décembre2016,  après 61 ans de règne. Selon les récits historiques,   le 1er chef  traditionnel de tagiss kel gress fut Agragum.   Il serait venu du massif de l’Aïr,  région d’Agadez en 1662,   avant de s’établir  à Laway Birni,  avec sa communauté  et c’est  à  partir de 1890 que  le village de Nobi actuel relevant de la commune rurale de Malbaza devient chef lieu de cette chefferie.

Suite au décès, le vendredi 15 mai 2020 au centre hospitalier régional de Tahoua, du célèbre lutteur de la région de Tahoua Harouna Abdou alias ‘’Le taureau de l'Ader’’, le Gouverneur de la région, M. Moussa Abdourahmane, s’est rendu, à la tête d'une forte délégation, à Sabonguida, village natal du disparu sis dans la commune rurale de Tamaské, département de Keïta.

Valeureux lutteur de l’équipe de Tahoua, Harouna Abdou connu sous le nom du ‘’Taureau de l'Ader’’ a tiré sa révérence à l'âge de 46 ans, laissant trois veuves et treize enfants. Le redoutable ‘’Taureau de l'Ader’’ est tombé face à la maladie du diabète, dont il souffrait ces dernières années.

Harouna Abdou, doit-on rappeler, a été deux (2) fois champion national de lutte traditionnelle, en 2007 à Agadez et 2008 à Dosso. Il a également été trois fois, finaliste malheureux en 2002, en 2006 et en 2009 à Tahoua face à Laminou Mai Dabba. Il a aussi participé à plusieurs compétitions de lute dont les éditions de la Coupe du Président de la République et le Tolac.

C’est la mémoire de ce grand lutteur qui a honoré la région de Tahoua et le Niger tout entier que le Gouverneur de la région de Tahoua, M. Moussa Abdourahmane, a voulu honorer en se rendant jusqu’à Sabonguida, village natal du défunt, à la tête d'une forte délégation. En effet, le gouverneur était accompagné du Secrétaire général de la région, du Préfet du département de Keïta, du chef de canton d'Illéla, de plusieurs responsables civiles et militaires ainsi que des membres de la ligue régionale de lutte traditionnelle. Tout ce beau monde a effectué le déplacement du village natal de disparu, commune rurale de Tamaské pour présenter les condoléances des plus hautes autorités à la famille du disparu. La délégation s'est ensuite recueillie sur la tombe du défunt où une prière a été dite pour le repos de son âme.

Abdou Abdrourhamane, ONEP/Tahoua

19 mai 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Tahoua/Election du canton de Doguéraoua : Abdou Kadri Atawel, élu nouveau chef dudit cantonLa population du canton de Doguéraoua a, depuis samedi dernier, un nouveau chef en la personne de Abdou Kadri Atawel, élu chef de canton à l’issue d’un vote transparent mais plein de suspens. Abdou Kadri Atawel présentait, pour la première fois, sa candidature pour la chefferie de Doguéraoua en 2002, suite au décès de son père Kadri Atawel. Celui qui l’avait battu, Ibrahim Atawel, régna pendant 16 ans de 2002 à 2018.

Samedi dernier Abdou Kadri Atawel s’est présenté pour la deuxième fois face à deux autres candidats, à savoir, M. Issoufou Addani (63 ans) et son neveu Almoustapha Ibrahim Atawel (39 ans), fils du défunt chef. Le collège électoral pour le scrutin consacrant l’élection du chef de canton de Doguéraoua, est formé de 85 chefs de villages ou leurs représentants.

A la fin du dépouillement, le gouverneur de la région de Tahoua M. Moussa Abdourahmane, par ailleurs président du bureau du vote, a proclamé les résultats comme suit : sur les 85 suffrages exprimés, 82 enveloppes ont été trouvées dans l’urne toutes valables, avec 81 voix pour Abdou Kadri Atawel, 1 voix pour Almoustapha Ibrahim Atawel et 0 voix pour Issoufou Addani. Ainsi Abdou Kadri Atawel a été élu nouveau chef de canton de Doguéraoua.

Né en 1953, marié à 2 femmes, père de 10 enfants et actuel 1er vice-président du conseil régional de Tahoua, Abdou Kadri Atawel succède ainsi à son frère Ibrahim Atawel rappelé à dieu le 25 juin dernier. La proclamation des résultats du vote a donné lieu à une véritable scène de liesse au sein d’un public venu des 4 coins du canton de Doguéraoua en présence des autorités administratives et coutumières de la région, des députés nationaux, d’anciens ministres et plusieurs autres personnalités.

Le Préfet du département de Tchintabaraden, M. Houma Mohamed, a présidé, le samedi le 20 août 2022 dernier, un double événement. Il s’agit de l’élection suivie de l’intronisation du Chef du village administratif d’Alabo, un village de la commune urbaine de Tchintabaraden situé à 6 km à l’est de la ville de Tchintabaraden. La cérémonie s’est déroulée en présence, des députés, du ministre de la Justice, du Secrétaire général de la région de Tahoua, des maires des communes de Tchinta, Kaou et Abalak ainsi que des personnalités civiles et militaires.

Érigé en village administratif en mars 2022, le village d’Alabo a élu son premier chef en la personne de Fayçal Saidatou. Ce dernier a été élu samedi 20 août 2022 dernier par un collège électoral de 37 chefs de familles à l’issue d’un scrutin démocratique et transparent supervisé par le préfet du département de Tchintabaraden.

Fayçal Saidatou, seul et unique candidat à cette élection a été plébiscité en présence de plusieurs personnalités et des populations massivement mobilisées pour la circonstance. Après le vote et le dépouillement, le préfet du département de Tchintabaraden a proclamé les résultats comme suit : «Sur les 37 inscrits, l’on a enregistré 0 bulletins blancs ou nuls, 37 suffrages exprimés valables. Et 37 voix pour. Ainsi M. Fayçal Saidatou est élu chef de village administratif d’Alabo», a déclaré M. Houma Mohamed.

Le nouveau et premier chef du village d’Alabo est né  en 1969 à Tchintabaraden. Il est marié à deux femmes et père de 6 enfants. Avec son élection à la tête du village d’Alabo, c’est une nouvelle page qui s’ouvre dans la vie de ce village.

Aussitôt après la proclamation des résultats suivie de l’intronisation du nouveau chef du village, les membres du comité d’organisation ont tour à tour souligné l’importance de cet événement tout en rappelant l’historique de ce village. Selon le président du comité d’organisation Mohamed Saidatou, l’histoire de ce

village nous apprend que la vallée d’Alabo était au départ une zone pastorale très fréquentée par les éleveurs à cause de l’eau qu’elle garde pendant une bonne partie de l’année et des variétés de pâturage riches. « Notre village a vu la sédentarisation de ses populations depuis 1982 autour du feu Saidatou IBBA fonctionnaire de son état qui a pris l’initiative au-delà de l’élevage de développer, le jardinage, dans la partie Est de la vallée d’Alabo. Les résultats très encourageants de ce jardinage à inciter ses voisins éleveurs à s’intéresser eux aussi au jardinage. Progressivement Alabo fournissait des légumes à la ville de Tchintabaraden. Ce jardinage est devenu une activité génératrice des revenus permettant d’améliorer les conditions de vie des femmes et des enfants du village » a-t-il ajouté.

Le chef du 3ème  groupement de Tchintabaraden, le préfet et le maire ont  pris la parole pour donner des sages conseils au nouvel élu tout en lui demandant de faire preuve de responsabilité et de sagesse, en travaillant de concert  avec tous ses frères. Ils ont par la suite demandé au nouveau chef de village de faire preuve d’équité et d’impartialité envers tous ses administrés.

Prenant la parole à son tour, le porteparole du nouvel élu a tout d’abord remercié l’ensemble des populations pour le déplacement et a promis de travailler dans l’intérêt de la communauté. Il a également réaffirmé son engagement de collaborer avec l’Etat. Enfin, le Chef du village administratif d’Alabo a sollicité l’appui de l’Etat et des partenaires techniques et financiers pour faciliter le développement de son village. Il a aussi promis la réalisation des infrastructures scolaires, sanitaires, en dehors du mini AEP réalisé sur fonds propres et qui est déjà opérationnel.

 Abdou Abdourahmane, ONEP Tahoua

Source : http://www.lesahel.org

Le nouveau commandant de la Légion N°4 de la Gendarmerie Nationale, Lieutenant-Colonel Sidi Mohamed Agouzoum est entré, officiellement, dans ses fonctions, hier matin à Tahoua. Le fanion de la Légion lui a été remis, solennellement, par le Colonel Garba Issoufou, commandant de la Gendarmerie Territoriale (au Haut commandement de la Gendarmerie Nationale). En mission de travail dans la région, le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire a assisté à la cérémonie, aux côtés du gouverneur de Tahoua, du commandant de la zone et de plusieurs autorités administratives civiles et militaires de la région.

Les officiers, sous-officiers et les éléments de la Gendarmerie de Tahoua sont désormais sous les ordres du Lieutenant – Colonel Sidi Mohamed Agouzoum, nommé à la tête du commandement de la légion N°4. Le nouveau patron de la gendarmerie de Tahoua est un fin stratège militaire, passé par plusieurs et prestigieuses grandes écoles de guerre, avant d’occuper des nombreux postes de commandement au sein de la Gendarmerie Nationale.

Né le 2 octobre 1968, à Tchintabareden, dans la région de Tahoua, titulaire d’une licence es-lettres en Anglais obtenue à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, puis Officier d’Active, formé à l’Académie Militaire d’Antsirabe à Madagascar où il fit «l’application» en Officier de Gendarmerie, Sidi Mohamed Agouzoum a suivi le Cours de Capitaine du corps au Missouri (aux Etats Unis). L’homme au commandement de la légion N°4 de la Gendarmerie a suivi aussi les Cours d’état-major et de Commandement à Nanjing (Chine) d’où il est sorti avec un Master en Sciences Militaires avant de poursuivre en Etudes Stratégiques militaires Internationales à l’Université de Torino en Italie.

Dans le domaine de la lutte contre l’extrémisme violent, qui constitue une grande préoccupation sécuritaire dans notre pays et dont la zone de Tahoua fait partie des régions les plus touchées, le Lieutenant-Colonel Sidi Mohamed Agouzoum pourra, sans nul doute, user d’un savoir-faire prompt, fort des formations spécialisées qu’il a subies en Allemagne et en Chine notamment. Homme de terrain, officier de front, son passage à tête de Groupement de la Gendarmerie nationale à Tillabéri et à Diffa, des régions toutes aussi, sinon plus, touchées par l’insécurité, lui sera d’un grand atout dans l’accomplissement de ses nouvelles fonctions.

Les autorités, au premier rang desquelles, SE. Mohamed Bazoum, président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprêmes des Armées, dont la politique sécuritaire n’exclut pas la participation des partenaires étrangers, misent ici, à travers le Ministère de la Défense et le Haut commandement de la Gendarmerie, sur les compétences d’un leader militaire à l’esprit coopératif, précédemment Directeur de la Coopération Extérieure et des Operations de maintien de la paix au Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale et avec à son actif plusieurs missions internationales notamment comme Expert militaire de l’Union Africaine au Burundi.

 Ismaël Chékaré ONEP-Tahoua

Source : http://www.lesahel.org

Le Gouverneur de Tahoua, a présidé du 26 au 27 mars 2022 à Tillia, un forum sur la paix et la coexistence pacifique. Placé sous le thème ‘’dialogue intercommunautaire sur la paix

et la coexistence pacifique entre les communautés du département de Tillia’’, ce forum est organisé par le député Mahmoud Sagdoun, ressortissant du Tillia, sur instruction du Président de la République, S.E Mohamed Bazoum, et avec la contribution technique et financière de l'ONG ADKOUL, partenaire du département de Tillia dans le cadre de l'assistance et la protection des réfugiés, les personnes déplacées internes et les populations hôtes.

On y notait la présence de l'ambassadeur d'Allemagne au Niger, des députés nationaux ressortissants de la zone, des préfets d'Abalak, de Birni N’Konni, de Tchintabaraden, de Tassara, des maires d’Affala, de Tchintabaraden, de Tillia de Tassara et d’Abalak, des chefs de canton et groupements peuls de la région de Tahoua  ainsi que plusieurs personnalités civiles et militaires.

D'entrée de jeux le maire de la commune rurale de Tillia, M. Attawan Abeytan, a tout d’abord remercié l'État et ses partenaires pour le soutien à l’organisation de ce forum dit forum de Tillia, avant d'expliquer l'importance de cette rencontre organisée à un moment où l'insécurité empêche la libre circulation des populations des départements du nord Tahoua.

Dans son discours d'ouverture, le Gouverneur de la région a souligné que ce forum a pour objectifs de créer un cadre de dialogue intercommunautaire pour la consolidation de la paix et la cohésion sociale, d’identifier, répertorier et partager les contraintes et les défis qui peuvent freiner ou réduire l'engagement des acteurs par rapport à la non violence et la culture de la paix, et de renforcer les capacités des chefs coutumiers, des leaders religieux, des leaders d'opinion, des structures communautaires sur les valeurs et les notions relatives à la culture de la paix, la cohésion sociale, l'unité nationale, la tolérance et la coexistence pacifique.

Le forum de Tillia vise également à sensibiliser les communautés sur les méfaits des conflits et l'importance de la paix et de la coexistence pacifique au Niger. Il s’agit aussi de mettre en marche les stratégies de culture de la paix, de la cohésion sociale, de l'unité nationale, de la tolérance et de la coexistence pacifique au sein des groupes sociaux. Le gouverneur de Tahoua a ensuite remercié l'ambassadeur de l'Allemagne pour sa présence à cette rencontre, ainsi que les autres partenaires du département de Tillia pour leurs appuis dans l'organisation de ce forum. Plusieurs interventions, et débats riches et variés ont été faits par les communautés.

Notons qu'à l'issue des deux jours des travaux, les participants au forum de Tillia ont formulé plusieurs recommandations à l'endroit de l'État, dont entre autres, la création des compagnies militaires à Agando, Midale, Gaweye et Tabatolte, la mise en place d’un mécanisme de renforcement de la cohésion sociale à travers la multiplication des rencontres intercommunautaires et la mise en place d'un comité local de paix mixte.

Les participants au forum ont aussi lancé un vibrant appel à l'État pour demander aux parents des jeunes impliqués dans le banditisme transfrontalier d'exercer leur influence sur eux pour leur retour à une vie normale. Ils ont enfin demandé au gouvernement d’ouvrir des informations judiciaires sur les crimes commis dans toutes les affaires terroristes, cela en vue de poursuivre les acteurs, co-auteurs et complices des actes terroristes.

Abdou Abdourahmane, ONEP/Tahoua

«La boule de mil» communément appelée ‘’Toukoudi’’ en haoussa ou ‘’Labdourou’’ en zarma est une recette qui s’obtient à partir de la transformation des céréales comme le mil, et un mélange avec des dattes, du fromage, du gingembre, du lait en poudre et du sucre. Au village, comme dans les villes cette recette est bien connue et disponible dans les sachets. Très connu des Nigériens depuis de longues dates, le Toukoudi est encore apprécié par les populations des villes et surtout dans les campagnes. Cette préparation rafraichissante est connue surtout dans les régions d’Agadez et Zinder. A Tahoua un jeune Nigérien dénommé Abdoulaye natif de cette ville s’est engagé dans la fabrication modernisée de cette recette.

Dans un écrit publié en mai 1974, M. Laya Diouldé, sociologue a pu recueillir les informations sur les techniques culinaires, les goûts et les habitudes alimentaires chez diverses catégories de populations nigériennes. Dans cet écrit, il affirme qu’on dit souvent que nous sommes qualitativement sous alimentés. ‘’Si, sous le couvert de normes admises dans l’ensemble, on ne cherche pas ajoute-t-il à nous imposer ce que mangent les autres, il est souhaitable que le fondement de cette affirmation soit explicité et à partir de ce que nous pouvons vérifier’’, a-t-il écrit. Laya Diouldé s’est beaucoup appesanti sur le mil, sa valeur nutritive et la boule qui, parce qu’elle est partie prenante des diverses préparations à base de mil cache parfois des mystères.

La boule est selon les quelques préparations du mil de Laya Diouldé un plat très courant, consommé par les Nigériens qui l’appellent ‘’Foura ou Toukoudi’’ en haoussa et ‘’Doonou ou Labdourou ’’ en zarma. Le Toukoudi ou Labdourou est consommé dans toutes les régions du Niger. L’on distingue plusieurs formes de cette recette : celle cuite ou crue, la boule fermentée ou non, la boule granulée ou en poudre.

C’est cette recette que le jeune Abdoulaye a voulu valoriser. Il l’emballe ainsi dans des sachets améliorant ainsi la présentation du produit. Le vendeur, se contente du peut qu’il gagne chaque jour pour mener son activité qui est d’ailleurs une passion, afin de pouvoir lutter contre le chômage, mais aussi et surtout participe à la valorisation de ce produit traditionnel pour sa modernisation. Cela cadre avec les visions des plus hautes autorités de ce pays.

Tchintabaraden :  D’énormes potentialités dans un havre de paixTchintabaraden D’énormes potentialités dans un havre de paix Le département de Tchintabaraden est situé au Nord-Est de la région de Tahoua à environ 160 Km du chef lieu de la région. Il couvre une superficie de 17376 km2 de superficie contre 54000 Km² avant l’érection de Tillia et Tassara en départements par la loi 2011 -22 du 8 Août 2011 .
Il est limité à l’Est par les départements d’Abalak et d’Ingall ; à l’Ouest par le département de Tillia; au sud par les départements de Tahoua et d’Abalak ; au Nord par le département de Tassara. Sur le plan administratif, le département (ancienne Sous préfecture créé en 1964 ), ne compte que 2 communes, à s avoir la Commune Urbaine de Tchintabaraden et la Commune Rurale de Kao. Au plan coutumier, le département est composé de 8 groupements et des représentants des autres entités coutumières vivant sur son territoire. Ce sont le 3 ème groupe Touareg de Tchintabaraden ; le Groupement Kousseilata d’Inaggar ; le 9 ème groupe Peulh de Tchintabaraden ; le 11 ème groupement peulh de Kao ; le Groupement Touareg KelTémet de Kao ; le Groupement Touareg Ichirifan ; le Groupement Ijawanjawatan; et le Groupement peulh Bororo Waddabé.

Sur le plan démographique, la population totale du département de Tchintabaraden est estimée à 145 086 Habitants dont 79 889 habitants pour la commune de Tchintabaraden et 65197 pour celle de Kao selon les résultats du 4e recensement Général de la population et de l’Habitat de 2012. D’une manière générale, 70,23% de ces populations se situent à plus de 15 Km des formations sanitaires. Ce qui démontre le caractère rural de celles-ci. L’essentiel de ces populations sont des nomades en perpétuel déplacement à la recherche du pâturage et des points d’eau. Cependant, on note la présence d’une population sédentaire dans les parties sud et sud-ouest du département. Selon Abankawel Alitinine, le préfet de Tchinta, dans cette zone de la bande pastorale, l’élevage est l’activité dominante de la population, même si l’agriculture est aussi pratiquée dans la partie sud du département. « Néanmoins on trouve des champs de subsistance au nord pendant la saison de pluie autour des gros villages et des cultures de contre saison au niveau des lits des mares semi permanentes dans certaines localités » a ajouté le préfet de Tchintabaraden. Le commerce est également une autre source de revenus des populations. Les échanges commerciaux se font avec certains pays frontaliers comme l’Algérie et le Nigeria.

Tchirozerine NigerDepuis les premières années qui suivirent la découverte des indices d’uranium dans le nord nigérien, tous les voyageurs qui, à l’époque, empruntaient ce qui était une piste Agadez -Arlit, ignoraient en passant qu’ils laissaient sur leur route un bled plein de vie : Tchirozérine. La ville d’Anou Ararène, chef lieu du département de Tchirozérine est très proche d’Agadez. Elle est située à 70 kilomètres par les pistes chamelières ou caravanières et se présente telle une île au creux d’un amoncellement de collines bleues ocre, roses qui semblent contrecarrer l’avancée inexorable du désert.

Le village est d’un contraste frappant avec la paysage qui l’entoure, alors que ce dernier est désertique. Certes, il y a longtemps, très longtemps, des millions d’années peut être l’endroit fut un monde lagunaire comme l’atteste aujourd’hui la présence et l’exploitation du charbon.

Par taxi brousse ou par voiture particulière, hommes et bêtes voyagent comme dans une fable. Plus les kilomètres se réduisent, plus s’établit la sévérité du désert de pierre qui succède à la douceur du kori Anou Ararène qui a donné son nom à la ville où quelque part la vie nomade se déroule au gré du temps qui passe imperturbable.

Des sommets abruptes qui annoncent l’entrée dans ce havre de paix, on jouit d’une vue plongeante sur les maisons construites en briques artisanales, dont les parois de terre ocre méritent qu’on s’y attarde. Tchirozérine est une ville qui grandit vers l’ouest, plus à l’ouest comme si elle tient à gagner une course contre la montre, engagée pour rattraper le kori qui s’étire vers les horizons lointains qui reculent vers là où le désert commence et recommence.

Contrairement à certaines cités minières qui entendent le rester depuis leur création, Anou Ararène n’est pas une ville fermée. Ces dernières années, elle connait une profonde mutation et autant de variations. La cité des cadres, celle des ouvriers, le village tout comme les quartiers Dragage, Tchiro, Kampala, se confondent avec les pierres et les rochers environnants d’un même ton.

Tchirozerine : un véhicule 4×4 et des armes de guerre saisies par une patrouille mixteImage d'illustrationDans le cadre de leur mission régalienne une patrouille mixte départementale de Tchirozerine qui se rendait sur ELMIKI la semaine passée, a campé à TCHIBNITENE un village de la périphérie d’Agadez. Dans un ratissage, les éléments des forces de défense ont mis la main sur un véhicule 4/4 contenants des armes de guerre et des milliers de munitions.

Des éléments des forces de defense encouragés par les autorités

A l’occasion d’une cérémonie organisée à Tchirozerine ce Vendredi 13 octobre 2017, le préfet de Tchirozerine a au nom du président de la République chef suprême des armées décerné des témoignages officiels de satisfactions aux éléments et leurs chefs. Le préfet de Thirozerine confie au journal la NATION ‘’ Dans ce ratissage nos éléments ont constaté la présence d’un véhicule suspect et comme c’est aux environs de 22H ils ont manœuvrer pour aller vers le véhicule , à leur grande surprise y’avais un groupe de quatre personnes mais qui ont pris la fuite, comme c’est la nuit, ce n’est ni facile, ni prudent d’engager des poursuites, les éléments en patrouille ont fait le choix d’aller vers le véhicule’’ dit-il avant de préciser ‘’ Arriver au niveau du véhicule nos éléments ont constater que les véhicules était charger d’armes de guerre comme le M4-20, AK-47 et d’autres avec des milliers de munitions, malheureusement les malfrats ont pris la fuite’’.

Abdou Harouna 3G TurboLa compagnie de téléphonie nationale Niger Télécoms entend offrir bientôt la possibilité à ses abonnés de surfer sur la vague Internet révolutionnaire de troisième génération, l’Internet 3G qui fournit l’Internet Haut débit. L’annonce en a solennellement été faite, hier jeudi 16 novembre, par le directeur général M Abdou Harouna lors d’une conférence de presse. Cette annonce tant attendue par les centaines de milliers d’abonnés de la Nigérienne des Télécommunications intervient seulement quelques jours après que la licence 3G lui ait été octroyée par le gouvernement à l’issue du conseil des ministres du 10 novembre. Décidément, M. Abdou Harouna et son staff n’attendaient que cela pour faire passer la potion Internet et GSM de Niger Télécoms, l’opérateur national, à la vitesse supérieure à la grande satisfaction de sa clientèle : aller à l’Internet haut débit baptisé « 3G TURBO ». Dans le point de presse, animé seulement six jours après l’octroi de la licence, le directeur général n’a pas caché sa joie pour l’attribution de cette licence.   Avec ce précieux quitus, Niger télécoms dispose désormais de quoi repartir de plus bel à la conquête du marché nigérien à armes égales avec les autres opérateurs exerçant sur le territoire national. Mais c’est aussi un moyen de consolider les acquis avec sa clientèle impatiente de naviguer en 3G TURBO et pour en acquérir une autre. Conscients que la demande des abonnés est de plus en plus pressante, l’administration de Niger Télécoms et les techniciens n’ont pas attendu la délivrance de la 3G pour commencer à se préparer a dit le directeur général. M Abdou Harouna a annoncé que les équipes sont à pied d’œuvre pour les réglages définitifs, les tests de fonctionnalité et de qualité. Car, d’ores et déjà le réseau 3G TURBO de Niger Télécoms est installé dans tous les chefs-lieux des régions ainsi que la capitale Niamey et les villes d’Arlit et de Birni N’Konni. Tout est fait pour que la 3G soit donc disponible dans toutes ces villes et alentours dès le premier jour de son lancement. Un lancement qui interviendra très bientôt a assuré le Directeur général. Ce réseau aura la meilleure qualité et la même puissance et vitesse partout où il existe. « C’est pourquoi nous avions décidé de lui donner le nom qui lui convient le plus «TURBO » » a tenu à préciser le directeur général. Pour M Abdou Harouna, Niger Télécoms est une entreprise tournée vers l’avenir qui a à cœur d’offrir à sa clientèle le meilleur service Internet.

Telephone Satellite NigerSelon l'autorité de régulation, à la date 31 décembre 2016, le marché des télécommunications au Niger compte cinq (5) opérateurs titulai res de licences d'établissement et d'exploitation des réseaux et services des télécommunications et d'infrastructures des Télécommunications dont quatre (4) opérateurs titulaires de licence d'établissement et d'exploitation des réseaux et services de télécommunications ouverts au public et un (1) opérateur détenteur de licence d'infrastructures télécoms.

Quant au secteur de la Poste, il dénombre pour la même période sept (7) opérateurs. A la clôture de l'exercice 2016, le Niger compte 7 719 981 abonnés dont 7 559 133 abonnés mobiles et 160.848 abonnés fixes.

Le parc d'abonnés mobiles a connu une croissance de 7,58% en 2016, grâce aux opérateurs Atlantique Télécoms et Niger Télécoms. Cette croissance est relativement faible par rapport à celle de 2015 qui était de 15,80%.

Ce n’est certainement pas l’évènement le plus important du Niger du point de vue historique. Surtout en le comparant au 3 août 1960, qui marque l’accession de notre pays à la souveraineté et à la liberté nationale. Mais force est de remarquer que les 18 décembre étaient mieux ‘’célébrés socialement et politiquement que toute autre fête, fut-elle du 3 août’’, comme le souligne un observateur de la scène politique nigérienne. Pour redonner à la célébration de l’anniversaire de la proclamation de la République tout son éclat d’antan, prêtons-nous au témoignage de ceux qui ont vécu l’évènement; ceux qui ont été marqués à jamais par cette page émouvante du Niger moderne.

Parmi ces rares personnes à qui «Dieu a prêté longue vie», il y a Soumana Marounfa, élève de 4ème en 1958, aujourd’hui à la retraite après avoir exercé plusieurs fonctions au Niger et à l’étranger dont celles d’inspecteur général de la Jeunesse et des Sports, de formateur des Formateurs à la Confédération Internationale de hand ball. Il fut également ancien Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse (1983-1985) directeur de la jeunesse à la Confejes et expert de la Francophonie. N’oublions pas son mémoire écrit 1972 intitulé ‘’L’animation des Jeunes pour un développement global’’ qui a fait autorité dans un des volets de la politique du CMS notamment, la Samaria

‘’Le 18 décembre 1958? Ah oui, le beau temps ! J’étais sur les bancs de l’école au Cours Normal de Tahoua. A cette époque, tous les enseignants étaient des Blancs, du moins au cours normal, à l’exception d’un seul, un Noir martiniquais, mais qui avait un statut français. A vrai dire, à Tahoua, je n’ai pas remarqué un sentiment particulier de joie à la proclamation de la République. Même pour nous élèves qui avions la chance de comprendre ce que c’est une République en 1958. Ecoutez, il n’y avait pas de moyens de communication en dehors du bouche-à-oreille. Le poste de Radio (surtout pour nous qui sommes à des centaines de Kms de la capitale) était rare. La radio Niger même venait d’être créée.

Dans l’établissement du Cours Normal de Tahoua, en dehors du Directeur, personne n’avait un poste pour suivre les évènements nationaux. Peut-être les Européens. D’ailleurs, ce sont les Européens présents qui nous parlaient de l’actualité dont la proclamation de la  République.

Pour être honnête, il n’y avait pas de changement dans les comportements, dans la vie quotidienne de la population. Le passage de colonisé au statut d’homme libre n’est pas perçu avec la proclamation de la République. On n’oublie cependant pas que le soir, les gens ont afflué à la Maison des Jeunes de Tahoua, puis la nuit venue, l’animation s’est faite au son des tam-tams. Pour me résumer  au risque de me répéter, cela n’avait pas l’écho d’une grande fête ou d’un changement réel qu’on peut apprécier ou qui peut marquer l’histoire.

Les vacances arrivées, celles de juin 1959, nous étions rentrés au village par le même  bus de la Transsaharienne. Là encore, notre état d’esprit n’avait pas changé. Mais les choses commençaient à avoir un début d’ouverture. Mais ailleurs. Par exemple en 1959, nous avons passé le brevet et le concours d’entrée à William Ponty avec, il me semble, moins de pression. ‘’J’ai réussi non seulement au brevet élémentaire, mais aussi au concours d’entrée à William Ponty et  étais classé 4ème de l’ex-AOF. C’est cela que j’ai senti comme changement. Sur le plan administratif, des véritables changements se sont opérés. Pratiquement tous les administrateurs Blancs ont comme adjoints des administrateurs Noirs. Il y en a qui sont devenus des commandants de subdivision. Mais les noms des entités n’ont pas changé. C’est dire qu’au fur et à mesure que les ‘’colons’’ partaient, ils étaient remplacés par des Noirs. Je me rappelle que le dernier commandant à quitter son poste était celui de Doutchi, vers fin 1960.

Vous me demandez pourquoi le 18 décembre est fêté avec apparat, alors que, le 3 août qui est celle de l’accession à l’indépendance ne l’est pas. Je crois d’abord que les citoyens nigériens, dans leur majorité, n’ont pas été à l’école.

A cette époque, le taux d’alphabétisation est l’un des plus bas en Afrique. D’où souvent la confusion qu’on a faite à propos de ces deux fêtes. Les hommes politiques n’ont pas expliqué aux populations ce que c’est la République, ou même l’indépendance. Au niveau de l’Education, les professeurs, les pédagogues, eux aussi, se sont pas donné la peine d’expliquer le contenu de ce que renferment les mots République et Indépendance. Ceci fait que les élèves et étudiants avancent sans se préoccuper de ces terminologies. Cela est encore plus confus au niveau politique. A cette époque, Diori Hamani, à chaque fois qu’il s’adressait  à la Nation à l’occasion d’un 18 décembre, c’était pour marquer les étapes qu’on a pu conquérir dans le développement économique. Il faut noter que le régime de Diori avait fait des performances dans l’économie, avec près de 74 sociétés d’Etat et d’économie mixte avec le slogan ‘’l’indépendance dans l’interdépendance’’.  Donc, ce sont des discours- bilan qu’il dressait aussi bien pendant le 3 août que le 18 décembre.

Petit à petit, les fêtes du 18 décembre se sont affichées comme des évènements importants et incontournables. Je me rappelle  les grandioses défilés de chameliers. Ceux-ci sont invités  de Tahoua, Doutchi, Dosso, Filingué pour marquer au marbre, le 18 décembre. C’est une fête fantastique, avec un défilé militaire et un autre de la Jeunesse du RDA, patronné par des personnalités aussi célèbres que Abdou Gaoh et Djibrilla Hima ; tout Niamey était mobilisé à travers les structures politiques. D’ailleurs, les manifestations se déroulaient sur un terrain où se trouve aujourd’hui l’ONEP.

L’importance du 18 décembre, c’est surtout qu’il est greffé à la semaine de la jeunesse, organisé du 12 au 17 décembre. Elle mobilisait tout le Niger et toutes disciplines sportives y étaient organisées dans un enthousiasme général. L’autre message que le régime voulait faire passer, c’est qu’on reconnaisse Niamey comme la capitale du Niger…

Avec l’avènement du CMS, les 18 décembre ont quelque peu perdu de leur importance. En créant le festival artistique, culturel et sportif à la place de la semaine de la Jeunesse et surtout en l’organisant non pas les 18 décembre mais le 15 avril, date anniversaire de la prise du pouvoir par le CMS, l’évènement n’était marqué que par des prises d’armes le matin avec la veille un discours à la Nation.

Omar Ali

21 décembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

 

 

Les travaux d’aménagement et de restauration des terres dégradées a permis de renforcer les capacités des populations et de mieux les impliquer dans les activités de restauration des terres. En effet, les travaux sont réalisés manuellement par une main-d’œuvre locale. Ils sont au total neuf villages du département de Kollo dans la commune rurale de N’Dounga qui bénéficient d’une réalisation de l’année 2018 de récupération de 50 ha de terres dégradées dans la forêt classée de Guesselbodi, financée par le programme d’action communautaire phase 3 ( PAC 3). Des ouvrages, comme des banquettes, des demi-lunes sont faits par les populations locales, qui ont assimilé aisément la technique d'exécution ainsi que les contraintes de l'entretien. En effet, dans plusieurs cas, ces techniques leur sont déjà familières, ce qui a facilité le travail du programme. La transmission des connaissances et du savoir-faire aux paysans est assurée par les formateurs/encadreurs des agents du programme et de l’environnement. A cet effet, ils sont formés et encadrés sur les normes techniques.

La participation des bénéficiaires à la réalisation des ouvrages est primordiale. Ceci leur a permis de bénéficier d’un apport monétaire consistant. Leur forte participation a également pour effet de renforcer leurs capacités et leur professionnalisme en termes d’organisation, de gestion et de techniques de mise en valeur des aménagements pastoraux. C’est ainsi que les bénéficiaires sont organisés en comité de gestion comprenant six membres. «Depuis la préparation du terrain en passant par les demi-lunes, nous sommes rémunérés pour toute tâche exécutée. Cet argent nous a permis de subvenir à nos besoins quotidiens. Nous sommes au total 252 personnes à travailler sur ce site dont 189 hommes et 63 femmes » a confié le président du comité de gestion, M. Boubacar Yacouba. « Le retour de la flore et de la couche herbacée a entrainé la création d’un milieu vital pour la faune et une modification du paysage jadis dénudé. Cette restauration nous a permis d’améliorer nos conditions de vie en tant que paysans tout en recréant le milieu naturel disparu par le fait des conditions naturelles et humaines » a ajouté M. Boubacar Yacouba.   Cette réalisation, selon les témoignages des membres du comité de gestion, contribue à l’augmentation des productions qui assurent un niveau d’autosuffisance alimentaire important aux villages bénéficiaires. Les actions de production couplées aux petites activités génératrices de revenus, exercées en particulier par les femmes auront aussi un effet positif sur les bourses, évitant ainsi une partie de l’exode rural saisonnier dont le but est la recherche de vivres pour la famille.

Terrorisme : la population d’Abalak demande la libération de Jeffrey Woodke Selon une dépêche de l’Agence France Presse (AFP), les habitants d'Abalak, dans la région de Tahoua, ont réclamé dimanche la "libération" de l’humanitaire américain Jeffrey Woodke enlevé il y a un an, dans la localité par des individus armés non identifiés. L’appel a été lancé à travers un communiqué lu à la télévision nationale. Jeffery Woodke a été enlevé dans la nuit du 14 octobre 2016 à son domicile à Abalak. Lors du rapt, deux personnes dont un soldat nigérien et un gardien civil ont été tuées.

Selon le texte lu par des notables et responsables locaux, il est demandé" la libération sans conditions et sans délais de Jeffery Woodke ». Les auteurs de la déclaration soulignent que « ceux qui l'ont enlevé n'ont pas enlevé un Américain mais un des nôtres". Il faut dire que l’humanitaire américain à la tête d’une ONG était très intégré au sein de la population d’Abalak avec toujours son turban touareg sur la tête. "Nous avons une pensée pour la femme de Jeffery et ses deux enfants: nous sommes solidaires de votre chagrin, nous sommes solidaires de votre espoir de voir qu'un jour il reviendra parmi nous", ont ajouté les habitants d'Abalak. "Quoiqu'il advienne Jeffery Woodke est inscrit sur la lise de nos héros", pour "ses "25 ans d'efforts" au profit "des populations d'Abalak, ont-t-ils annoncé.

Les Nigériens, dans leur écrasante majorité, sont hostiles à la venue annoncée et imposée de Barkhane au Niger, et plus généralement à toute installation militaire étrangère, en l’occurrence française dans le pays. Mais alors que l’opinion nationale en est largement hostile, Emmanuel Macron, ayant encore ses pions aux commandes du pays, peut compter sur les complicités inconscientes de députés godillots instrumentalisés, réglés sur un système d’automatisme et de mécaniques politiques, pour avoir en eux des ouvriers-objets au service d’une Françafrique qui survit au Niger et pour la domination et l’exploitation éternelle que le pays de Sarkozy aspire à exercer sur nos pays. Les Nigériens, tant qu’on pouvait donner les moyens adéquats à leur armée et leurs soldats et qu’on pouvait les gérer sans discrimination, croient en eux et pour ce, n’éprouvent qu’aversion, vis-à-vis de ceux qui ont la prétention de venir nous protéger d’agressions extérieures et qui nous considèrent comme des peuples-enfants, pour venir nous bousculer sur notre territoire et notre souveraineté que rien ne devra remettre en cause. En principe. Mais sans compter avec les servilités du socialisme tropical nigérien…

La société civile et le citoyen lambda n’ont jamais fait mystère de cette position, et pouvaient dire toute l’aversion qu’ils éprouvent à l’encontre des forces étrangères qui se font impotentes dans le pays et qui, nonobstant leur puissance et leurs moyens énormes, ne peuvent pas régler les problèmes sécuritaires pour lesquels elles trouvaient le prétexte de recoloniser les terres sahéliennes riches mais à dessein appauvries pour justifier une assistance intéressée. Alors qu’elles sont présentes avec tout leur armada, les forces du mal continuent de tuer, de semer partout la psychose et la terreur, ne donnant pas à croire à leur capacité à pouvoir assurer la sécurité des populations et de leurs biens. La situation dans le pays et notamment dans la région de Tillabéri ne fait que se dégrader de jour en jour face à un Etat décidemment débordé et incapable, presque invisible et à bout de stratégies. C’est au moment où l’on a cru voir une accalmie sur le front que les attaques reviennent, violentes et meurtrières. On enlève des gens, on emporte du bétail, on prélève l’impôt, on extorque les biens des populations, et l’argent de quelques fortunés des villages. Silencieusement, la région s’appauvrit et se meurt lentement. Les marchés se meurent, le cheptel est enlevé, les cultures deviennent impossibles. Bref, toute l’activité économique est prise en otage par l’insécurité. Pire, de nombreuses écoles sont fermées dans la région de Tillabéri où, depuis des années, des enseignants et des élèves ne peuvent plus aller à l’école et tout le monde se tait, coupable. Terrible destin que celui de cette région où après maints efforts d’une société civile qui a pris sur elle la responsabilité d’agir pour la « paix et la cohésion sociale », et qui a fini par se ramollir quand la mobilisation indispensable des populations pour laquelle elle s’investissait ne suit pas du fait des extrémismes politiques qui la traversent, les uns et les autres se morfondant dans une passivité outrageante et une indolence qui frise l’indifférence compromettante pour l’Histoire et suspicieuse pour leur réputation.
Cependant, l’on ne peut pas ne pas reconnaitre les efforts déployés par Bazoum Mohamed, depuis qu’il a été placé à la tête de l’Etat, ne se donnant jamais de répit à aller à la rencontre des soldats au front et des populations meurtries pour leur remonter le moral et se battant à doter les forces nationales de moyens adéquats pour mener leur mission dans des conditions acceptables. L’approche présidentielle, louable à tout point de vue, depuis plus d’un an, avait donné quelques espoirs vite dissipés, car en dépit du discours qu’on a entendu et des moyens que l’on a dit consentir, la situation sécuritaire ne fait que se tasser et depuis des jours, l’on observe un regain de violence dans les régions de Diffa et surtout Tillabéri.

La situation est très inquiétante. Ces derniers jours, sans que les médias n’en parlent, alors que Barkhane, à la faveur du régime et de ses députés godillots, s’installe sans qu’on ne sache pour quelles actions et pour quels résultats et surtout pour quelle durée vient-elle nous encombrer de ses bruits d’avion inutiles et de ses passages meurtrier sur nos routes. Faut-il que le pays garde cette armée envahissante même lorsque, comme au Mali, elle ne donne pas de résultats tangibles ? La question est primordiale. Désormais, les réseaux sociaux, sont presque les seules sources d’information et cela peut témoigner de ce que la situation embarrasse beaucoup un régime qui croit qu’il fait assez et qui peut ne pas voir les résultats escomptés de son investissement dans l’effort de sécurisation du pays et des populations. Les autorités, elles-mêmes, peuvent-elles ne pas être gênées de voir le mal progresser, alors qu’elles accueillent et hébergent des soldats qui n’arrivent pas à convaincre sur le terrain ?

La région de Tillabéri vit le martyr. Les populations ne savent plus à quel saint se vouer tant la situation est intenable, très fragile. Qui de Torodi, de Tamou, de Téra, de Dargol, de Gothèye, de Méhanna, de Bankilaré, d’Inastes, du Zarmaganda, du Gorouol, peut aujourd’hui, peuvent aller tranquillement chez lui tranquillet, y passer des nuits sereines de partage et de communion avec les siens. Ils sont nombreux à ne plus se rendre dans leurs villages, inquiets de se retrouver au mauvais moment et au mauvais endroit.

Des populations traumatisées…
Les populations de la région de Tillabéri, comme hier celles de Diffa, sont désemparées, traumatisées par une situation qui perdure et se complexifie. L’Etat parle beaucoup et sa parole presque paresseuse et futile ne change rien à la situation. Et on s’inquiète. A juste titre. Les derniers événements qui se sont passés à Adabdab dans la région du Zarmaganda, à Méhanna, à Wabon, à Boura et à Komabangou, dans le département de Gothèye, quand une accalmie précaire s’observe sur Torodi et dans la Gorouol, ne peuvent que davantage ajouter au climat délétère actuel et à la psychose généralisée de l’insécurité dans toute la région. On tue et notamment des chefs traditionnels, rappelant le triste souvenir de ces débuts du terrorisme dans la région où, tous les leaders qui coopèrent avec le pouvoir central pour donner les informations en leur possession, sont systématiquement éliminés au point où, à l’époque, et aujourd’hui sans doute, ces chefs, ne pouvaient avoir de choix que de s’en aller loin de ces attaques et de ces ciblages meurtriers. Mais on ne fait que tuer. La région a été dépouillée de son riche cheptel, et ruinés par « des impôts imposés » par ces forces du mal qu’elle est contrainte de nourrir ainsi par la dîme pour revenir la terroriser et la tuer. Et l’extérieur peut se servir de cette situation importées et « fabriquée » pour nous envahir avec ces organisations humanitaires qui n’ont jamais été un bon signe pour le pays, surtout quand, l’Occident s’en sert aussi pour récupérer l’argent qu’elle prétend donner pour faire face à la situation à travers des grands fonctionnaires expatriés qu’il impose à nos Etats pour réduire le chômage les pays occidentaux.

Combien de fois ces populations ont crié le mal qui les ronge, informant souvent de présences suspectes autour d’elles, sans qu’elles ne voient venir les secours escomptés, les réactions espérées de la part des forces régulières rééquipées et renforcées ? Comment comprendre que plusieurs fois, des populations informent de la présence de préleveurs d’impôt et de racketeurs de bétail sans que jamais, elles ne voient la réaction prompte attendue pour les protéger, eux et leurs biens ? Une telle situation, peut-elle continuer sans mettre à mal la confiance trop mince aujourd’hui entre ces populations et l’Etat impotent devenu absent dans leur vie alors qu’il a, constitutionnellement, le DROIT de les protéger ? On a même appris, selon un acteur de la société civile de la région, que pendant près de dix jours, autour de Méhanna et notamment de Wabon, les populations signalaient à qui de droit des présences suspectes mais la réaction ne vint pas jusqu’à ce qu’elles assistent, impuissantes, au dernier drame qui a coûté la vie au chef de village de Wabon. Dans quel état d’esprit se trouvent aujourd’hui ces populations abandonnées à leur triste sort ? La situation est grave et sérieuse. Bazoum doit encore revoir son système de sécurisation des populations de Tillabéri en particulier et du pays en général car il faut craindre une expansion du mal quand l‘Etat n’arrive plus à s’affirmer sur l’ensemble du territoire.

Les populations, par la recrudescence de la violence, n’en peuvent plus et ne peuvent plus faire confiance à quelque autre discours. Elles en ont ras-le-bol et crient indéfiniment leurs colères et leur mal-être. C’est à juste titre qu’à chaque matin, quand un nouveau soleil se lève, elles se demandent à qui le tour ?
Cette situation ne doit pas continuer et il y a urgence à agir. Il est dommage qu’on n’entende plus ce discours qui prétendait qu’aucun terroriste n’occupe aucune portion du territoire national. Le discours est aujourd’hui caduc car, dans les marchés, dans les villages, dans les brousses de la région, sur les routes, c’est eux qui règnent en maîtres, presque inattaquables comme si quelqu’un aurait signé avec eux, un pacte de non agression alors même qu’elles peuvent, elles, continuer à agresser les populations, les tuer et les dépouiller. C’est grave et triste.

On ne peut donc pas continuer à se lamenter, à laisser verser des larmes inutiles autant qu’humiliantes dans nos régions. L’heure est venue pour notre peuple de se déterminer pour aller au-delà de l’indignation peureuse.
C’est assez !

Waz-ZA

 

Le Sahel, depuis des années, est traversé par différents mouvements terroristes aux revendications obscures, en tout cas jusqu’ici pas connues officiellement. Alors qu’ils tuent dans les mosquées, et qu’il brûle des écoles, s’attaque souvent à des ecclésiastiques, ce qui, du reste, fait confusion, personne ne saurait dire a fortiori comprendre le combat de ces hommes parmi lesquels il faut distinguer deux catégories. Il y a peut-être ceux qui, affiliés à l’E.I. et qui, sans que sur cet espace déjà fortement islamisé, leur lutte ne trouve sens, peuvent prétendre mener un djihadisme au nom d’un Dieu dont ils bafouent les principes notamment du respect de la vie de l’autre. Il y a aussi ceux qui – et ils sont les plus nombreux sans doute – profitant de cette première situation de désordre, se servent de cet alibi, pour mener un banditisme opportuniste par lequel, tuant et volant, terrorisant et arrachant du bétail et imposant une dîme, ils font croire qu’ils sont avec les premiers, et qu’ils mèneraient un combat au nom d’Allah. Et depuis des années, au coeur de ces confusions, le Sahel est devenu le nouveau bled, une poudrière qui a profité de la fragilisation des Etats par une démocratie louvoyée, extravertie, trafiquée pour rendre le Sahel extrêmement vulnérable. Mais alors pourquoi, depuis des semaines, l’on n’entend que des colères au Sahel, au Burkina, au Mali et au Niger notamment ? Les raisons de ces malaises sont politiques, militaires, (les deux étant liées) et géopolitiques.

Des démocraties en faillite dans des Etats en faillite…

Nous l’avons souvent dit, nos démocraties ont eu la malchance de tomber dans les mains de ceux qui, à la faveur des conférences nationales, avaient un discours révolutionnaires mais qui, en réalité, mentaient aux peuples et à la démocratie, et venaient au pouvoir avec un agenda caché à savoir se remplir les poches, ou régler des comptes à l’Histoire, à une certaine classe politique. Depuis trente années que nos Etats sont en démocratie, l’on ne peut voir partout que des régressions, la gouvernance n’ayant jamais connu la qualité que l’on promettait. Au contraire, les tares se sont exacerbées, les maux dénoncés se sont davantage enracinés, et depuis, la démocratie contrefaite qu’on installait, avait fini par promouvoir les contre-valeurs dénoncées. La démocratie est venue plus pour diviser que pour renforcer et cimenter la cohésion nationale, plus pour assoir l’injustice que pour promouvoir une société égalitaire, faite de justice sociale, plus pour mentir aux peuples que pour leur dire la vérité, plus pour dilapider et voler les deniers publics que pour les protéger et les gérer au mieux du bonheur des peuples. Pour ainsi dire notre démocratie a surtout eu la malchance d’être conduite par des gens qui ne sont pas des démocrates et qui, en fait, n’ont jamais cru à la démocratie et à ses valeurs pour en être, dans la pratique, à l’oeuvre, ses garants et ses promoteurs. Pire, dans cet espace, il n’y a jamais eu d’élections qui ne soient pas contestées, et depuis des années, ses pays souffrent d’avoir des dirigeants illégitimes qui ne peuvent souvent se maintenir que par le soutien d’une France qui défend ses intérêts et qui ne peut se passer de larbins à lui assurer l’exploitation et une recolonisation en sourdine de ses anciennes colonies, ou par une armée déviée de son rôle républicain pour en faire, par sa hiérarchisation partisane, régionaliste ou ethnique, une armée au service d’un homme si ce n’est d’un clan.

Or, tant que les pays n’auront pas à leurs têtes, des hommes que les peuples auront choisis, l’on n’aura ni démocratie, ni stabilité, ni progrès. Le malheur du Sahel est la mauvaise gouvernance, la qualité piètre de sa démocratie. Ce sont là, comme dirait l’autre, les péchés originels qui nous causent tant de malheurs. C’est dire que tant qu’on n’aura pas une démocratie de qualité, des élections de qualité et que les peuples auront l’impression que leur démocratie est détournée, braquée, et tant qu’ils auront la conviction qu’on leur aura imposé des dirigeants, alors ces pays ne vivront jamais en paix. Le Mali est un bel exemple quand on voit comment le peuple, se battant à reconquérir sa démocratie, fait bloc derrière ses dirigeants même issus d’un coup d’Etat qui chasse justement des hommes qui ne sont à la hauteur et qu’il peut considérer peut-être comme des pions de la France dans le dispositif françafricain macronien ou comme étant à la base de la situation désastreuse que traverse le pays. Ce combat du peuple malien est noble et juste et dans ses choix, le Mali est déjà allé trop loin pour ne plus envisager un retour en arrière, surprenant la France et sa CEDEAO-marionnette agitée depuis des jours à ne jamais savoir ce qu’elle doit faire face à la situation : aider le peuple malien à se relever de l’abaissement ou aider la France à recoloniser, à agenouiller un Mali qui aspire à être désormais debout ; la seule voie de la dignité qu’il montre aujourd’hui fièrement aux autres peuples qui hésitent, toujours tenus entre les mains de leurs dictateurs, mal élus ou autres pions de Macron dans nos pays. La France sait pourtant que lorsqu’un pays est mal géré, que lorsqu’un peuple n’a pas les dirigeants qu’il s’est choisis et qu’il mérite, jamais il ne peut y avoir de paix dans de tels pays. Pour quel intérêt alors, le sachant, la France continue-t-elle à vouloir tout décider pour nous, à notre place, à la place de nos dirigeants et de nos peuples ? Et les malaises sont d’autant profonds que les fautes sont flagrantes : des élections bancales, souvent terrorisées, un gangstérisme politique par lequel, un homme impose à un peuple ses choix, le pays spolié de ses biens dans l’impunité avec ces nombreux marchés tachés d’irrégularités, avec l’achat dans des conditions douteuses d’armes et de munitions défectueuses, d’un avion présidentiel avec son système anti-missile payé rubis sur ongle mais sans que le pays ne soit jamais posé sur ledit appareil, avec une gestion opaque du pétrole, une gestion sectaire de l’administration publique, avec une réappropriation de sociétés d’Etat par le recrutement abusif et clanique qui s’y opère, avec des résultats scolaires les plus catastrophiques d’une école aujourd’hui à la dérive, avec la réalisation d’infrastructures surfacturées et souvent qui ne servent même pas, qui n’ont jamais servi et qui ne serviront sans doute jamais, avec des aides détournées en nature (riz pakistanais) ou en espèces – Prêt congolais, prêt Eximbank). Pour le cas du Niger, c’est cela le triste record pour lequel des griots du système veulent imposer le panthéon pour un homme dont la politique a pourtant divisé, stratifié les Nigériens en bons et mauvais, et détruit l’économie aujourd’hui placée dans des villas pour être la fortune de particuliers souvent sorti du néant. Mais personne d’échappera au jugement de l’Histoire. Tôt ou tard. N’est-ce pas Blaise ? N’est-ce pas IBK ? N’est-ce pas Alpha Condé ? Un jour ou l’autre, on payera ses laxismes et ses crimes.

Les malaises militaires…
La démocratie, après avoir laissé la politique traverser toutes les couches sociales, même là où les Constitutions lui interdisent formellement de se hasarder, à l’école et au sein de la chefferie notamment, elle finit par infiltrer les syndicats, et même les armées. Dans la peur des coups d’Etat, des hommes politiques sans éthique et sans conviction, ne pouvaient que gérer autrement ces composantes essentielles de la nation, tenues de ne servir que la République. Généralement, par une certaine lecture étriquée, l’on peut accuser des hommes et ne voir le mal que de leur côté oublieux de ce que l’armée est un corps ou plus qu’ailleurs, le sentiment du nationalisme est le mieux cultivé. Il suffisait pour s’en convaincre de se demander, pour le cas du Niger, à qui Kountché faisait un coup d’Etat 1974 ? Sont-ils de la même région ?

Et à qui Baré faisait un autre ? Mais surtout en faisant son coup d’Etat, à qui Salou Djibo remettait le pouvoir en 2011 ? On voit qu’en ne regardant que ces exemples, les allégations de certains hommes politiques sans vision, tombent, presque sans objet, en tout cas pas pour servir l’agenda qu’ils peuvent poursuivre dans leur égarement. Or, ces pays, qu’ils s’appellent ou le Burkina, ou le Mali ou le Niger, restent d’abord, par notre choix forcé de vivre ensemble, des Nations. Il est dommage que ceux qui ont harangué les foules pour aller à la conférence nationale aient ces idées rétrogrades, ces regards limités, trop réducteurs. En rentrant dans les casernes pour déstructurer la hiérarchie militaire sur des considérations qui ignorent les qualités intrinsèquement militaire et humaine des hommes pour inciter à faire de la politique alors que la démocratie les en interdits, l’on a détruit une des bases solides de l’armée à savoir une hiérarchie professionnelle, compétente, valeureuse et l’on a, en sus, ainsi affaibli l’institution militaire à un moment où, du fait du terrorisme et de ses conflits sous-jacents, plus que jamais besoin autant de sa cohésion que de la force des bras pourtant valeureux qui la composent dans la diversité de notre peuple dont elle n’est que le reflet le plus complet. Les contre performances des armées aujourd’hui décriées par les populations ne sont pas étrangères à ces situations sciemment créées au sein des armées. Dans ce domaine aussi essentiel, tant qu’on ne gouverne pas en laissant le critère de compétence et de la valeur intrinsèque des hommes décider au choix des hommes, on ne peut que continuer à avoir des armées boiteuses, peu efficaces. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut, comme dans l’administration, est ici aussi le choix responsable car pour l’armée, c’est moins les redoutables armes dont elle dispose qui font sa puissance que la bravoure et le professionnalisme des mains qui les tiennent pour nous protéger.

De la géopolitique…
L’Europe, et la France en tête, rêve d’une nouvelle occupation de nos pays et d’une recolonisation d’espace qu’elle garde en secret comme des réserves pour les générations futures d’une Europe peu riche en ressources que lui demandent ses progrès et ses ambitions géostratégiques. Beaucoup d’analystes estiment que ce terrorisme a été à dessein importé sur cet espace pour s’en servir comme prétexte à occuper le Sahel et conséquemment, à exploiter les pays sahéliens qui regorgent – c’est connu – d’immenses richesses dont ont besoin la modernité, les progrès des science et l’avenir d’une Europe menacée par les Etats d’Asie qui risquent de la surclasser et qui, de plus en plus, sont présents sur le continent pour lui ravir des marchés et des intérêts. Les pays africains, à travers ce que vit le Sahel, vivent une nouvelle aube pour le saccage de ses richesses. Les populations ont compris cet autre enjeu caché de la guerre en cours au sahel surtout quand sur le front de guerre, elles ne voient rien de ce que les alliances militaires internationales apportent quant à l’amélioration de la situation sécuritaire qui ne fait que s’empirer. Et depuis des semaines, pour ne pas dire des mois, au Sahel, face aux défaillances des armées et les gros discours interminables inefficaces, les colères sont en train de prendre forme au point où les populations excédées, commencent à prendre en main leur sécurité, s’organisant en milices d’auto-défense, ce qu’un certain discours présidentiel dit être normal là où l’Etat n’est plus présent. Une parole qui avait beaucoup effrayé les Nigériens. Puisse-t-il que les Nigériens n’aient plus que cette solution ? Le recadrage du message envoyé chez Jeune Afrique est venu à Banibangou. Mais a-t-il été entendu ?
Ras-le-bol…
Au Mali, le peuple réveillé plus tôt, est loin dans son choix, résistant à tout, soudé derrière les autorités de la transition qui, en écho à l’engagement du peuple, tiennent un discours de fermeté à l’égard de la communauté internationale. Les Maliens sont sur la voie de leur libération définitive et on comprend aujourd’hui que beaucoup d’Africains leur expriment de la compassion, de la solidarité dans leur engagement. Ceux qui condamnent sur le continent, ne sont que ces dirigeants malaimés qui ne gouvernent pas pour les peuples mais pour la France et pour la géopolitique internationale dont l’ambition est désormais claire : recoloniser et re-exploiter l’Afrique.

Ce réveil semble faire école, et ailleurs les consciences sont en train de mûrir et les populations commencent à sortir de leur torpeur pour relever la tête. Et les mouvements de libération en acte ne sont pas prêts de s’éteindre : pour la dignité et pour l’Histoire. Il y a quelques jours au Burkina Faso, autre pays très impacté par le terrorisme, l’opposition sortait de son attentisme face à un peuple qui ne croit plus, pour lancer à la figure de Marc Christiane Kaboré un ultimatum, lui donnant une date buttoir pour mettre fin à la tragédie qui se déroule sous les yeux d’un peuple qui n’en peut plus de supporter les douleurs d’une seule goutte de sang. Les populations ne peuvent plus regarder faire. C’est leur survie même qui est aujourd’hui menacée sur des terres déjà trop souillées de sang humain, et faites de manques divers, et de souffrances multiples. Le peuple burkinabé arrive… Kaboré peut-il déjà avoir oublié le « printemps » du « Burtchnindi » qui lui permit d’arriver au pouvoir pour continuer à se montrer impuissant face au défi sécuritaire ? Et la montre, laborieusement dans le tic-tac tragique de ses aiguilles, avance pour réécrire une nouvelle page de l’histoire grave de ce peuple vaillant et ce à un moment où on juge l’assassinat d’un de ses fils illustre, l’inoubliable Thomas Sankara, un modèle de vie et de courage pour une génération d’Africains.

Au Niger, même si les partis de l’opposition ne sont pas capables de prendre pour le moment une telle position dans la tragédie qui se vit dans le pays, l’on peut entendre les populations excédées, par la voie de la société civile active dans la région, exprimer leur malaise, et dire toutes les colères qui les animent aujourd’hui face à la recrudescence de la violence terroriste dans la zone. En effet, dans sa dernière déclaration, les hommes semblent décidés à sortir de leurs réserves et la gestion du problème sécuritaire devient dès lors délicate. Il en faut plus de tact et de sagesse pour rassurer des populations aujourd’hui debout pour faire face à leur destin et les convaincre à faire confiance, à faire confiance à l’Etat et à ses choix stratégiques pour renverser rapidement la tendance et rendre possible la vie dans la région, le rêve et l’espoir dans les solitudes. Nous ne reviendrons pas sur le cri de gueule de la société civile qui est aussi celle de la région, de tous les enfants, et notamment de la jeunesse de la région. La responsabilité voudrait qu’on prenne au sérieux la profondeur de ces malaises et la radicalité des nouveaux discours. En vérité, depuis des jours, la situation est devenue d’autant plus critique que pour les populations, tout est aujourd’hui une question de vie ou de mort car comment peut-on continuer à attendre, la peur au vendre et dans un sentiment d’abandon, des sanguinaires venir tuer et repartir sans être inquiétés après leur forfait ? Certains sont offusqués de ce que des populations aient pu s’armer pour se défendre, peut-être sans avoir les mêmes répulsions quand, on peut venir, de manière régulière, les tuer sans représailles. Peuvent-ils d’ailleurs s’inquiéter que d’autres parmi nous, ici en ville – et combien sont-ils aujourd’hui ? – puissent avoir et sortir publiquement dans les rues de Niamey avec des armes de guerres qu’ils ne peuvent pour aucune raison posséder quand pour le cas que tout le monde connait, l’on sait qu’il n’est ni militaire en activité, ni même un ancien soldat de l’armée du pays qui, eux-mêmes, ne peuvent pas en disposer chez eux, en tout cas pour menacer des citoyens en manifestation ? Peut-être que celui-là ne venait dans la rue que pour montrer qu’il est devenu un super-citoyen avec un modèle de sa collection qui pourrait orner des coins de sa maison depuis qu’il est devenu l’armurier du pays. Le débat est donc mal posé. Il faut le réexaminer : pour notre sécurité à tous.

Il y a réellement à s’en inquiéter surtout quand on voit qu’après les événements de l’Anzourou et de Banibangou qui ont endeuillé la région, l’on apprend juste après, une incursion d’une file de quarante motos dirigées vers la Commune de Guéladjo pour y semer la terreur après, eut-on appris, une séance de prêche tenue là tranquillement, comme si les terroristes devraient avoir la certitude d’être dans un territoire conquis et qu’ils ne pouvaient pas être attaqués. Il est donc inutile de commenter les dernières déclarations de la société civile de Tillabéri et on comprend que bien de ressortissants, faisant profil bas, peuvent, ne pas se hasarder à se désolidariser d’un malaise généralisé, même en restant à l’ombre. On peut y lire surtout une crise générationnelle : des jeunes déçus des aînés qui font le choix valeureux de relever la tête. Fièrement.

Dans la crise au Sahel, c’est certainement de nouveaux jours difficiles qui s’annoncent. Pour avoir de la lumière à gérer la crise et avoir le plus de sympathie autour de lui, pour en sortir, Bazoum Mohamed, a besoin plus que d’une certaine racaille qui l’entoure, de l’ensemble des Nigériens.

Mais il a, comme dans toutes les situations difficiles, les deux choix : choisir ou ne pas choisir…

Par Waz-ZA

TIC, Le Niger compte connecter 5000 villages au cours des prochaines années (Agence gouvernementale)Le Niger où le taux de pénétration de l’internet mobile a enregistré un bond en passant de moins de 2% en 2012 à 24 % en 2017 compte connecter 5000 localités appelées ‘’Villages intelligents’’ dans les prochaines années, a-t-on appris auprès de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI).
‘’On voudrait quand même au minimum connecter cinq milles (5000) sinon plus sur les 15.000 villages administratifs au cours des prochaines années, c’est ambitieux mais c’est faisable’’, a confié à l’ANP dans un entretien M. Ibrahim Guimba Saidou , le Ministre Conseiller Spécial du Président de la République et Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI).
L’opération ‘’villages intelligents’’ s’inscrit dans le cadre du programme stratégique Niger 2.0 visant à accompagner la transformation du Niger vers le numérique en vulgarisant les technologies de l’information et de la communication.
D’ores et déjà, le lancement du premier ‘’village intelligent’’ a eu lieu le 28 juin dernier à Fachi, une commune enclavée dans le Sahara dans le département de Bilma (extrême Nord-Est, plus de 100km de Niamey), précise-t-on.
Selon le Directeur Général de l’ANSI, Le programme gouvernemental Niger.2 se veut un programme le plus holistique possible et surtout qui s’adresse aux véritables questions de développement, parce que le Niger veut faire du numérique un outil pour accompagner son développement, pour répondre au rendez-vous des Objectifs du Développement Durable(ODD).
Au niveau de l’administration, le programme a pour ambition à travers son volet E-gouvernement, de passer à l’administration sans papiers d’ici une dizaine d’années, donc c’est aller vers la dématérialisation, explique le Ministre Conseiller.
Le Directeur Général de l’ANSI détaille ‘’ Un des objectifs qu’on vise est de passer au E-gouvernement, c’est d’avoir une E-administration, donc déjà au cours des prochains mois mettre en place une messagerie gouvernementale, mettre en place un certain nombre d’outils, on veut mettre en place un portail de service pour que certaines transactions des citoyens puissent se faire en ligne, demander certains documents donc, ça c’est un aspect sur lequel on va beaucoup se focaliser, notamment aussi pouvoir faire des paiements en ligne etc.’’
A terme, il s’agit de dématérialiser le processus de création d’entreprise par exemple, ce qui permettra de maintenir ou de faire progresser le classement du Niger au titre de l’indicateur mesurant le climat des affaires à travers ‘’Doing business est qui est en progrès ces dernières années, note-t-on.

Un atelier de partage d’informations avec les collectivités territoriales et les services déconcentrés de l’Etat sur le Programme Promotion d’Emploi et Insertion Professionnelle au Niger (ProEMPLOI) s’est tenu le jeudi 13 janvier 2022, dans la salle de réunions de l’hôtel Djoliba de Tillabéri. L’ouverture des travaux de cet atelier a été présidée par le président du Conseil Régional, M. Issoufou Oumarou en présence du Secrétaire général adjoint de la région, des représentants de la société civile, ceux des femmes et des jeunes de la région et de plusieurs autres invités.

Cet atelier cible 16 communes de la région. A l’ouverture des travaux, le président du Conseil régional a notifié que cet atelier a pour objectif de faire le point de la mise en œuvre du projet et de trouver ensemble des stratégies pour que toutes les 16 communes bénéficient du projet malgré le climat d’insécurité.

«Durant cette nouvelle phase de trois (3) ans (2021-2023), le programme s’est fixé comme objectif, de contribuer à l’amélioration de la situation de l’emploi et des revenus des jeunes et des acteurs économiques dans ses zones d’intervention notamment Agadez, Zinder et Tillabéri», a souligné M. Issoufou Oumarou. Pour le président du Conseil régional de Tillabéri, cet objectif cadre avec les engagements des plus hautes autorités de la 7ème République. «Notre jeunesse s’adonne souvent à des activités illégales comme la fraude des hydrocarbures par faute d’alternatives conséquentes», a-t-il relevé.

«Il nous revient donc, tous tant que nous sommes, de redoubler d’efforts afin de parvenir à leur reconversion dans des activités licites, durables et bénéfiques à eux-mêmes et à nos collectivités», a ajouté M. Issoufou Oumarou. Il a par ailleurs exhorté les participants à cet atelier, à plus d’assiduité et de réactivité. Le président du Conseil régional a, enfin, remercié la coopération allemande au Niger à travers la GIZ pour ses engagements renouvelés aux côtés de notre pays et surtout de la région de Tillabéri à travers les multiples projets en cours d’exécution ou en instance de démarrage et l’Union Européenne qui accompagne la GIZ.

Le Programme ProEMPLOI est un projet de la coopération allemande/GIZ qui intervient au Niger, plus précisément dans les régions d’Agadez et de Zinder depuis 2017. Grâce au cofinancement de l’Union Européenne, il a étendu ses activités à la région de Tillabéri à partir de janvier 2021.

Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP- Tillabéri

17 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Comme dans les autres régions du pays, les fidèles musulmans de la capitale du fleuve (Tillabéri) ont célébré, le samedi 23 mai 2020, la fête de l’Aïd el fitr ou fête de Ramadan dans la joie, l’allégresse et la communion des cœurs.

C’est dans la communion des cœurs et des esprits que les fidèles musulmans de Tillabéri ont convergé, tôt le matin, vers la mosquée des grandes prières pour la prière marquant la fin du jeûne du mois de Ramadan. Au nombre de ces fidèles, on notait la présence du Gouverneur de la région, avec à ses côtés, le Secrétaire général et le Secrétaire général adjoint de la région. Ont également pris part à la prière, le président du Conseil régional, le préfet du département de Tillabéri, le maire de la commune, l’honorable chef de canton de Sakoira, ainsi que des responsables des Forces de défense et de sécurité.

Aussitôt après l’arrivée de l’iman, les fideles ont procédé à la prière par l’exécution des 2 raka’ats. Peu après, l’iman Alfari Hamani de la Grande mosquée procéda à la lecture du sermon avant de dire une fatiya pour que Allah, le Tout Miséricordieux, descende sa miséricorde sur la région de Tillabéri et au-delà sur tout le Niger et son peuple, qu’il gratifie notre pays d'une campagne agricole féconde, de la paix, la sécurité, la santé pour les populations. Aussi, ce moment de réjouissance et de communion des cœurs a été mis à profit par le Gouverneur de la région, M. Ibrahim Tidjani Katiela, pour transmettre à l’ensemble des fidèles de la région, les vœux de bonne fête du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou.

Parlant de la situation sécuritaire dans la région, le Gouverneur de Tillabéri a fait remarquer que les efforts que déploient les plus hautes autorités ont permis d’observer un retour progressif de la paix dans la région. S’agissant de la pandémie de la maladie à coronavirus, M. Ibrahim Tidjani Katiela a réitéré à l’endroit de la population de la région, l’appel du gouvernement et des autorités sanitaires quant au respect des mesures barrières édictées, seul gage pour la réussite de la lutte contre le Covid-19. Le Gouverneur Ibrahim Tidjani Katiela a enfin invité tout un chacun à poursuivre et à multiplier les prières pour la paix, la sécurité et le bonheur pour le Niger.

Zakari Mamane (ONEP/Tillabéri)

27 mai 2020
Source : http://www.lesahel.org/

A l’instar de la communauté musulmane de notre pays, les populations de la région de Tillabéri ont célébré, le dimanche 1er mai 2022, la fête de l’Aïd El fitr  ou fête de Ramadan. Cette année, la fête de Ramadan, marquant la fin du 29 jours de jeûne, s’est déroulée dans un contexte économique difficile.

Ainsi, dans la région du fleuve, les prix des denrées nécessaires aux victuailles, notamment les céréales, les pâtes alimentaires, la volaille, l’huile, entre autres, ont connu une hausse vertigineuse, la veille de la fête.

Ils sont nombreux, les habitants de la commune urbaine de Tillabéri, à se plaindre de la hausse des prix dans cette partie du pays où, le pouvoir d’achat de la population a été durement impacté par plusieurs années d’insécurité.

«La pintade qui se vendait à 3.500f CFA est vendue à 5.000f CFA la veille de la fête», a confié Ali Soumana, un chef de ménage. «Même l’huile et les pâtes alimentaires ont augmenté de prix à l’occasion de cette fête», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, cette année, ce n’est pas tout le monde qui a pu se procurer les habits de fête à l’occasion de la fête de l’Aïd El-fitr. C’est le cas notamment de Seydou Nassirou, qui a déclaré qu’à cause de la situation économique difficile, tout est devenu cher. «Nous nous sommes contentés de la nourriture ma famille et moi, nous n’avons pas pu avoir de quoi faire des habits pour la circonstance», a-t-il confié.

Une situation qui impacte l’activité des autres acteurs. «Cette année, l’affluence des clients n’a pas été aussi forte que les années précédentes», a indiqué Soumaila Habibou, un couturier de la place.

Rappelons que la région de Tillabéri est confrontée depuis plusieurs années à une situation d’insécurité grandissante. Cette insécurité a fortment impacté le secteur socioéconomique de la région d’où, une forte réduction du pouvoir d’achat des populations locales.

Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP 

 

Lire aussi >>>> DIFFA : Célébration de la fête de l’Aid El-fitr dans la communion 

Tôt le dimanche 1er Mai 2022, les fidèles ont pris d’assaut la grande mosquée de Diffa située à 300m du Palais du Chef de Canton de la Koumadougou. Etaient présents le Gouverneur de la région, le président du Conseil, le Préfet, le 1er Adjoint au Maire, l’honorable Chef de Canton de la Koumadougou, les Principaux Responsables en charge de la Sécurité, les Directeurs régionaux et de nombreux fidèles.

Après les deux rakkats, l’Imam Mata Mallam Ligari a prononcé le sermon où il a expliqué clairement l’historique du Ramadan et ses bienfaits. Il a aussi rappelé la vertu du pardon dans notre religion avant d’inviter les fidèles à cultiver la cohésion sociale gage de tout développement. Aussi, il a demandé à la Communauté d’intensifier les prières pour que la paix, le bonheur, la prospérité s’installent dans l’ensemble de notre pays.

Notons que les responsables des différents services et de l’administration se sont rendus à la résidence officielle du Gouverneur pour lui souhaiter bonne fête de Ramadan.

Mato ADAMOU, ONEP Diffa

A l’instar des autres régions du Niger, Tillabéri a célébré le 03 août 2021, le 61ème anniversaire de l’indépendance du Niger couplé à  la 47ème édition de la fête nationale de l’arbre instituée en 1976. C’est le gouverneur de la Région, M. Ibrahim Tidjani Katiella qui a donné le coup d’envoi des activités entrant dans le cadre de la célébration de cette fête dans l’enceinte de l’école Bilingue (Djerma) de Tillabéri.

Le thème retenu pour l’Edition 2021 est ‘’ Valorisons le moringa pour améliorer l’économie locale’’. « A travers le choix de ce thème, les autorités de la 7ème République visent à responsabiliser les populations notamment, les producteurs sur l’importance de cette espèce », a indiqué le gouverneur de la région, précisant que, « le moringa constitue une ressource très précieuse et présente un intérêt alimentaire, économique, social, scientifique et environnemental pour les populations rurales et urbaines ».

« Ce produit forestier non ligneux contribue à l’économie nationale et locale. C’est assurément là, une opportunité à saisir pour développer des actions de promotion d’une gestion participative durable et assurer une production soutenue de ce produit qui fait l’objet d’échanges commerciaux de grande envergure sur les marchés locaux et parfois avec des pays voisins, constituant ainsi de sources diverses de revenus pour les populations notamment rurales », a expliqué M. Ibrahim Tidjani Katiella.

« A titre illustratif cent (100) grammes de feuilles fraîches de Moringa apportent autant de protéines qu’un œuf, autant de calcium qu’un grand verre de lait et autant de fer qu’un morceau de viande », ajoutant que, « cette année, près de 1.850 tonnes de moringa sont exploitées générant un chiffre d’affaire de 693.750.000F aux producteurs de la région de Tillabéri», a-t-il ajouté.

C’est pourquoi, le gouverneur de la région a invité toute la population de la région de Tillabéri en générale et  celle de la Commune urbaine à « s’investir pleinement dans la production du moringa pour non seulement lutter contre les effets du changement climatique en protégeant et en utilisant judicieusement les maigres ressources forestières mais aussi, pour booster l’économie de la région.

Dans la sauvegarde de l’environnement, le Réseau des Associations pour l’adaptation au changement climatique et risques de catastrophes ‘’Tounda Hinay’’ a initié le reverdissement de la station régionale ORTN Tillabéri.

Selon le Président du Conseil Régional, M. Issoufou Oumarou, «  cette initiative est louable car, a-t-il dit, le Niger est un pays sahélien qui fait face aux affres de la désertification et on n’a pas d’autres solutions qui dépassent la plantation d’arbre, le reboisement pour contrecarrer l’avancée de ce désert ».

« Religieusement parlant, la plantation d’arbre fait partie des actes méritoires en Islam », a-t-il ajouté. Le Président du Conseil Régional a  salué et encouragé le réseau à aller de l’avant.

Cette cérémonie a été agrémentée par des jeux, sketch et plusieurs autres manifestations culturelles.

Mahalmoudou  Touré Maïmouna(onep)

05 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Nous apprenons hier, de sources locales, qu’entre midi et 16 heures, des bandits armés, interceptaient deux véhicules de transport entre Tizegorou et Banibangou, à quelques 103km de Ouallam, région dans laquelle sont pourtant stationnées, depuis leur départ du Mali, des forces françaises. Après avoir obligé les occupants à descendre, ils exécutaient sommairement 11 personnes dont six commerçants et cinq autres personnes, des chauffeurs et leurs apprentis.

Après l’exploit macabre, ils partaient avec un troisième véhicule, laissant derrière eux, une désolation qui n’est pas prête de s’estomper même avec une présence militaire française pourtant très visible dans cette partie du pays frontalière avec le Mali.

Cette nième attaque vient confirmer la triste réalité : malgré certains discours très optimistes qu’on peut entendre ces derniers jours, se fondant sur une accalmie fragile et précaire, Tillabéri reste encore potentiellement en insécurité. L’heure est venue de dresser un bilan, notamment de ce fameux forum sur la paix et la cohésion sociale organisé en grande pompe dont ont on ne parle plus. L’heure est grave quand nos populations ne peuvent plus dormir que d’un seul œil, presque dans le sentiment d’abandon !

Binta Mody

Le Gouverneur de la région de Tillabéri, M. Ibrahim Tidjani Katiella, était le mardi 7 mars 2017 à Bankillaré où, il a participé aux cérémonies funéraires des cinq gendarmes tués dans l’attaque du poste de sécurité de Wanzarbé perpétrée le lundi 6 mars 2017 par des individus armés non identifiés. Etaient également présents des députés nationaux, des responsables des Forces de Défense et de Sécurité et la population de Bankillaré.

Pour rappel, le lundi 6 mars 2017, aux environs de 6 h 30 mn du matin, des bandits armés non identifiés ont lâchement perpétré une attaque surprise contre le poste de sécurité de Wanzarbé, dans le département de Téra, où un peloton de la gendarmerie assurait une mission de sécurisation de la zone. L’on déplore malheureusement cinq éléments de la gendarmerie tombés sur le champ d’honneur, un blessé grave, et des dégâts matériels. La cérémonie funèbre des illustres disparus s’est déroulée, le mardi 7 mars 2017 à Bankilaré, en présence du Gouverneur de la région Ibrahim Tidjani Katiella, de députés nationaux, des responsables des FDS, des responsables administratifs et coutumiers, des familles des victimes ainsi que de la population de Bankilaré.

Né le 3 juillet 1962 à Sakoira, (chef-lieu de canton de la commune urbaine de Tillabéri), Dr Moussa Sadou Kalilou a été élu chef de canton de Sakoira, le 22 février 2020, après la disparition de son prédécesseur, le défunt Amirou Sadou Mossi. Le nouveau chef coutumier dudit canton a été intronisé, le samedi 3 juillet dernier. Des députés nationaux, dont le président de l’Assemblée Nationale M. Seyni Oumarou, des membres du gouvernement, le Gouverneur de la région de Tillabéry, M. Ibrahim Tidjani Katiala, des chefs traditionnels et coutumiers de la région de Tillabéri ainsi que des personnalités, venues de l’intérieur et de l’extérieur du Niger, auxquels s’est ajoutée une marée humaine étaient présents à la cérémonie d’investiture. 

C’est par une démonstration des rites sonantché que la cérémonie d’intronisation a débuté, suivie par d’autres prestations culturelles, des hommages et des allocutions.

Parmi les intervenants, Dr Moussa Hamidou Talibi, Rapporteur Général de la CNDH et ressortissant du canton de Sakoira, a retracé la généalogie de la chefferie de Sakoira et présenté la riche biographie du nouveau Amirou Moussa Sadou Kalilou. Après ses études secondaires et supérieures, ce dernier a occupé plusieurs postes de responsabilité dans le domaine de la santé, dont le dernier avant son élection, est celui du directeur régional de la Santé publique de Tillabéry. Sa patience, sa disponibilité, son sens d’écoute et du travail bien fait ont aussi été évoqués par l’intervenant. Dr Moussa Hamidou Talibi a présenté ses vives félicitations au nouveau chef de canton avant de lui présenter ses souhaits de bonne chance dans l’accomplissement de la lourde mission dont il vient d’en être investie.

«Nous souhaitons à notre illustre chef de canton, qui vient de rejoindre notre chefferie traditionnelle, beaucoup de chance, longévité, santé, prospérité, patience, réussite et courage. Nous lui demandons de bien vouloir suivre l'exemple de ses prédécesseurs en  gérant ses administrés avec parcimonie et justice, en les protégeant et en prenant soin d'eux», a souhaité le représentant de l’Association nationale des chefs traditionnel (ANCT).

Pour Ousseïni Boubé, un des doyens de ladite localité, qui a pris la parole, cette cérémonie revêt trois significations. «Elle est d’abord le triomphe de la démocratie consacrée par les élections ; puis elle est la confirmation du choix des populations du canton de Sakoira et de la confiance qu’elles ont placée en leur nouveau chef et enfin, elle marque l’investiture du chef élu dans ses nouvelles fonctions combien difficiles eu égard à la multitude des attentes légitimes et parfois antagoniques à satisfaire. Surtout par ces temps d’insécurité que connait notre région».

A la suite du gouverneur et de Dr Talibi, M. Boubé a, à cet effet, demandé à l’ensemble des populations du canton de Sakoira en général et aux princes héritiers en particulier d’apporter leur concours à leur frère afin de l’aider à bien accomplir sa mission. D’autres sages conseils ont été prodigués à l’honorable Moussa Sadou Kalilou par d’autres intervenants. «A l’égard des autorités constituées, sachez entretenir les relations les plus courtoises et faites preuve de dévouement et de sacrifice dans l’exercice de vos fonctions, soyez patient, attentif, persévérant et animé d’une foi inébranlable dans la recherche du bonheur, de la paix, de la quiétude et de la prospérité des populations de votre canton ; comportez-vous en chef intègre ayant une probité exemplaire ; faites preuve de rigueur morale pour administrer votre canton dans la transparence et la justice», lui ont-t-ils conseillé. 

Rappelons que la chefferie de canton de Sakoira regroupe 11 villages administratifs à savoir Sakoira, Namari Goungou, Bonfeba, Fallelebéri I & II, Diamballa, Tillakayna, Daïze, Mari, Tagantassou, Ayawane. Tous participent au collège électoral pour l’élection du chef de canton.

Mahamadou Diallo(Envoyé Spécial) (onep)

05 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Un atelier de formation de trois (3) jours au profit des agents de santé sur la biosécurité et la gestion des déchets liés à la Covid-19 s’est ouvert le samedi 15 janvier 2022 à Tillabéri. C’est le Secrétaire général du Ministère de la Santé publique, de la population et des affaires sociales Dr Ranaou Abaché qui a présidé la cérémonie d’ouverture, en présence de plusieurs invités.

Entrant dans le cadre de la mise en œuvre de la Composante I du projet d’appui en faveur des pays du G5 Sahel pour lutter contre la pandémie de la Covid-19, cet atelier a pour objectif, selon le Secrétaire général du Ministère de la santé, de sensibiliser les agents de santé sur les risques qu’ils encourent en étant avec les malades et les patients afin qu’ils prennent des mesures nécessaires pour se protéger et protéger les autres en prenant le soin de rassembler les déchets qui sont issus des soins et de les éliminer.

A cet effet, Dr. Ranaou Abaché a attiré l’attention des participants sur l’importance de la formation et les a exhortés à plus d’assiduité. «La gestion de la Covid-19, a-t-il expliqué, génère une production importante des déchets et cela engendre surtout une grande exposition du personnel soignant».

«Ce qui fait que dans la prise en charge de la gestion de la pandémie, le personnel de santé doit non seulement se protéger, d’où, la mise à la disposition de matériels et d’équipements nécessaires de prévention, au profit du personnel notamment, les gans, les masques et éventuellement des équipements individuels et du gel de protection devant un cas suspect », a-t-il ajouté, rappelant que la COVID est une maladie hautement contagieuse », a-t-il conclu.

Quant au Point focal du G5 Sahel, M. Mamane Saidou, il a indiqué que, la région de Tillabéri qui fait partie du fuseau centre de la force conjointe du G5 Sahel est la principale bénéficiaire de ce projet avec trois (3) communes sur les quatre (4) d’intervention à savoir Ayorou, Ouallam et Abala. «Le choix de ces communes n’est pas fortuit car le projet a pour cible les réfugiés, les personnes déplacées internes et les populations autochtones vulnérables», a-t-il notifié. «D’ores et déjà, la région de Tillabéri a bénéficié de distributions gratuites de 307 tonnes de riz, 66 tonnes de niébé, 5 tonnes d’aliments bétails, plus de 6 tonnes de semences, de divers engrais et 200 kits de petits matériels», a ajouté M. Mamane Saidou.

Le SG.A et le Maire de la Commune urbaine de Tillabéri ont, auparavant pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux invités.

Notons que, ce projet est financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) à hauteur de 16 millions d’UC soit environ près de 22 millions de dollars US. 

Mahalmoudou Touré Maïmouna  ANP/ONEP

18 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le gouverneur de la région de Tillabéri, M. Ibrahim Tidjani Katiela, a présidé, le jeudi 14 février dernier, l’ouverture de l’atelier de mise en place de l’antenne régionale de l’association des femmes du secteur des industries extractives du Niger. Cet atelier a regroupé, outre les autorités, les responsables des forces de défense et de sécurité, des acteurs issus des organisations de la société civile du secteur des industries extractives ainsi que les membres du bureau exécutif national de l’Association des femmes du secteur des industries extractives du Niger (AFSIEN).

L’ouverture de cet atelier a été marquée par plusieurs interventions, notamment celle de la présidente de L’association des femmes du secteur des industries extractives du Niger Mme Forera Sotty Maïga. Elle a, de prime abord, rappelé l’objectif de leur association, qui dit-elle, vise l’organisation, la structuration et l’encadrement des femmes vivant sur et autour des sites miniers et pétroliers du Niger. Cette initiative intitulée «Engagement citoyen des femmes riveraines des sites miniers et pétroliers du Niger» a pour but d’identifier les femmes, de les mettre en réseau afin de mettre dans chaque région une antenne de l’association avec pour but d’améliorer les conditions de vie et de travail des femmes concernées mais aussi d’être des relais au niveau régional. Ce projet a-t-elle ajouté est en adéquation avec les objectifs et axes prioritaires de L’AFSIEN dont le principal but est de faire la promotion de la femme travaillant dans les industries extractives sa priorité. Aussi, a poursuivi la présidente de l’AFSIEN, la concrétisation de cette idée du projet a été possible grâce à l’appui technique et financier de Oxfam international Niger.

Pour sa part le Représentant de Oxfam Niger a, dans me brève intervention, expliqué que ce projet s’inscrit dans la ligne des programmes de Oxfam qui est la lutte contre la pauvreté, l’injustice et toute les formes d’inégalités. M. Omar Maman a, par ailleurs, souligné que par ce projet Oxfam appuie l’AFSIEN dans cette thématique pour permettre aux femmes de mieux être prises en compte dans le secteur des industries extractives.

La région de Tillabéri, après celle de Diffa, est aujourd’hui celle qui fait face à une crise sécuritaire qui s’est vite complexifiée et étendue pour envahir toute la région, avec souvent, tous les départements qui sont mis sous état d’urgence sécuritaire. Il est ainsi arrivé que dans la région la mobilité à moto soit interdite, que des marchés soient fermés, et donc que l’économie, depuis des années qui n’en finissent pas, soit étranglée, affectant le niveau de vie déjà précaire des populations quand on sait que depuis quelques années, les pluies sont devenues aléatoires du fait des changements climatiques, obligeant les populations à l’exode, pour encombrer les villes et souvent les sites aurifères qui se sont multipliés ces dernières années dans la région. D’ailleurs, l’école de la région n’est pas victime que de l’insécurité. En effet, dans beaucoup de villages périphériques des sites d’orpaillage, les familles et les enfants sont attirés par l’exploitation de l’or, considérée à tort ou à raison, comme un raccourci pour gagner une vie et ainsi, les écoles sont vidées, situation que peut davantage justifier un contexte national fait de favoritisme notamment quand les diplômes ne sont plus crédibles et qu’ils n’ouvrent plus de perspectives à une jeunesse qui se sent trahie et abandonnée.

La région de Tillabéri fait face à un autre défi, lui aussi très préoccupant. L’on sait que depuis quelques années, du fait de l’insécurité, les populations sont spoliées de leurs biens, notamment de leur cheptel et au moyen d’une dîme que des terroristes leur imposent. Pire, quelquefois, c’est leurs productions agricoles qui sont détruites par des supposées terroristes, avec des greniers à grains vandalisés, incendiés par une horde d’hommes violents qui n’ont aucun idéal à défendre au nom de Dieu et à mettre en avant de leur combat déraisonné. Ce qui se passe aujourd’hui au Sahel est d’autant déroutant, que rien ne le justifie puisque, officiellement, aucune revendication n’a été posée pour fonder cette violence gratuite et cette agression barbare contre les populations et les États de l’espace sahélien. Beaucoup de villages, du fait de l’insécurité, souvent obligées de se déplacer, ne peuvent plus cultiver leurs terres, quand aujourd’hui, carrément, les terroristes ne leur interdisent, réclamant, pour avoir la faveur d’y avoir accès et de cultiver LEURS terres, quelques autres impôts.

Mais, dame nature y met aussi du sien, et aujourd’hui, et elle complique une situation déjà trop difficile des populations. La campagne agricole, en temps normal, serait aujourd’hui déjà à l’étape de la montaison du mil, sinon de l’épiaison. Or cette année, à cette date, les paysans continuent de semer dans certaines parties de la région sous un ciel triste et ce, dans un contexte où, en plus, les pluies sont devenues rares, peu abondantes quand elles arrivent à tomber dans la région. Il y a donc de quoi s’inquiéter pour l’issue de cette campagne agricole qui pourrait alors aggraver la situation humanitaire déjà très préoccupante dans la région.

Etant donné que gouverner c’est prévoir, il y a, pour cette raison à considérer cette situation pour éviter l’effondrement d’une région, du moins une grande partie, qu’une frontière naturelle – le fleuve – coupe du reste du pays.

La situation, en vérité est grave, et l’on ne peut pas continuer à regarder, à se lamenter, à se plaindre notamment sur les réseaux sociaux, à diffuser des déclarations interminables. L’heure est venue de se lever.

L’heure est vraiment grave…

Hamani Garba 

 

 

Dans un point de presse qu’il a animé le vendredi 4 octobre dernier, le préfet du département d’Ayorou a présenté la situation des réalisations enregistrées dans le secteur du développement rural dans le cadre du programme de renaissance du Niger. Les réalisations ainsi enregistrées dans le secteur du développement rural ont impacté, de manière significative la vie des populations rurales, a déclaré M. Hassane Idrissa.

Abordant ainsi le domaine de l’agriculture, le préfet du département d’Ayorou, Hassane Idrissa a indiqué que la 3eme décade du mois de septembre a été non pluvieuse sur l’ensemble du département. A ce jour le département enregistre 17 jours de sècheresse alors que les cultures sont au stade de floraison début grenaison. Ce qui laisse à penser que la situation agricole à Ayorou est très critique. «Jusqu’à ce jour le nouveau mil n’a pas vu le jour ici» a affirmé le préfet Hassane Idrissa.

Quant à la situation alimentaire, elle a, selon le préfet, été marquée par une baisse très sensible des prix des denrées de première nécessité par rapport à la décade précédente. L’on constate un bon niveau d’approvisionnement sur les marchés locaux surtout par les commerçants du Nigeria et du Mali. Pour pallier cette situation de la compagne agricole qui ne répond pas aux attentes des populations, l’Etat a déjà préconisé des dispositions dans le cadre de la distribution gratuite des vivres avec 210 Tonnes de céréales pour la commune d’Ayorou, ainsi que 515,7 tonnes de céréales pour la commune d’Inatès. S’agissant de la vente des céréales à prix modéré l’Etat a placé 500 Tonnes de vivres dans le département pour les 2 communes sus mentionnées.

Dans le domaine de l’élevage, la mise en œuvre du programme de la renaissance a permis de réaliser sur le plan santé du cheptel la vaccination de 250.560 têtes de bétail et le déparasitage de 16.065 autres têtes. A cela s’ajoutent des actions de complémentation alimentaire du cheptel de l’ordre de 210 tonnes de son de blé et 15 Tonnes de tourteaux en vente à prix modéré. Pour l’opération de distribution gratuite des aliments bétail, le département d’Ayorou a bénéficié de 62 Tonnes de son de blé et 25 Tonnes de tourteaux a indiqué le préfet d’Ayorou Hassane Idrissa. Dans le domaine de l’environnement l’on note la récupération de 538,89 ha de Terres dégradées en cash for work pour un coût de plus de 79 millions de Francs.

Conformément à sa mission d’atténuer les souffrances et de protéger les vies des populations civiles vulnérables affectées par le conflit armé et dans le cadre de la réponse à la crise alimentaire et pastorale, le Comité International de la Croix Rouge (CICR) a débuté le vendredi 05 août 2022, une opération de distribution de vivres au profit de près de 4000 ménages de la commune rurale d’Anzourou. Ainsi sur les 24 villages de cette commune, 17 sont classés plus vulnérables et par conséquent bénéficient de  cette distribution qui s’inscrit dans le cadre du Mouvement international de la Croix Rouge.

A travers cette campagne de distribution de vivres, le Mouvement de la Croix Rouge entend apporter une réponse aux besoins des communautés vulnérables les plus affectées. Pour cette phase d’assistance en nourriture, le Mouvement de la Croix Rouge a fourni plus de 1.098 tonnes de vivres composés de maïs, de mil, de riz, de haricot, de l’huile et du sel pour les départements de Ouallam et de Tillabéri.

« La présente opération du CICR constitue la réponse à l’appel du gouvernement lancé au mois de février auprès de ses partenaires pour atténuer les effets de la crise alimentaire et pastorale au Niger », a déclaré M. Alain Didier Darusenzer, Responsable/Sécurité Economique (Tillabéri). 

Par ailleurs, le CICR a choisi les zones  les plus vulnérables  pour répondre aux besoins des populations affectées. C’est ainsi que le département de Ouallam et celui de Tillabéri ont été sélectionnés pour recevoir cette distribution.

M. Alain Didier Darusenzer devait par suite préciser que la 1ère phase a été lancée au mois de mai 2022 et a concerné une distribution de vivres  auprès de 6.380 ménages repartis au niveau du département de Ouallam et la commune rurale d’Anzourou. C’est dire que la présente opération constitue la 2ème phase en réponse à la période de soudure. « Nous avons commencé à Ouallam où, du 20 au 29 juillet, le CICR a distribué l’assistance alimentaire à 2.365 ménages répartis sur 13 villages. Aujourd’hui, nous avons entamé la distribution sur notre 2ème zone de ciblage qui est celle de la commune rurale d’Anzourou où on prévoit jusqu’à la semaine prochaine assister 4.015 ménages », a souligné M. Alain Didier Darusenzer. Il a ensuite indiqué que  « le kit est une ration équilibrée d’un mois et demi et est constitué de céréales, de légumineuses, de l’huile et du sel. Chaque ménage a droit à 172 kg  constitué de 75 kg de mil, 50 kg de niébé, 25 kg de riz, 20 litres d’huile et 2 kg de sel iodé.

Concernant les difficultés rencontrées, M. Alain Didier Darusenzer a relevé  la problématique liée à la logistique en période de pluie où les routes sont impraticables. Toutefois, l’équipe du CICR chargée de la logistique est à pied d’œuvre pour surmonter cette difficulté afin de répondre aux urgences humanitaires. Justifiant le choix de la commune rurale d’Anzourou, M. Alain Didier Darusenzer a expliqué qu’Anzourou est une commune qui a été classée extrêmement vulnérable où, on rencontre près de 80% de la population qui est extrêmement vulnérable et par rapport au ciblage, des réflexions menées au niveau du CICR ont montré qu’il serait très difficile de sélectionner les uns par rapport à l’ensemble de la population. Raison pour laquelle le CICR a opté de distribuer  à tous les ménages de tous ces 17 villages qui ont été déclarés extrêmement vulnérables.

Auparavant, le Maire de la commune rurale d’Anzourou, M. Zibo Halidou  s’est réjoui de cette opération de distribution qui intervient à un moment où les populations en ont tant besoin. En effet, l’extrême vulnérabilité des populations de la commune s’explique par la crise sécuritaire. Celle-ci a impacté aussi bien les populations que les activités socioéconomiques notamment, l’agriculture, l’élevage, le commerce. M. Zibo Halidou a, au nom des bénéficiaires, et au nom de toute  la population de la commune rurale d’Anzourou, réitéré sa gratitude et ses remerciements envers les plus hautes Autorités, le CICR et les autres partenaires qui n’ont cessé d’accompagner les populations.

Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) met en œuvre d’importants programmes humanitaires au Niger. Dans la région de Tillabéri, certains de ces programmes concernent les activités d’assistance et de protection au profit des populations déplacées et résidentes, affectées par les effets conjugués des aléas climatiques et les conséquences du conflit du Liptako Gourma.

Il faut noter qu’en collaboration avec la Croix Rouge Nigérienne (CRN), le CICR fournit des secours d’urgence, soigne des blessés, facilite l’accès à l’eau potable et soutient les éleveurs et agriculteurs.

Il protège et assiste les détenus et les aide à maintenir le contact avec leurs familles. Le CICR veille également au respect du droit humanitaire international.   

Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP

 Le comité national d’orientation et de pilotage du Projet d’Appui à l’Agriculture Sensible aux Risques Climatiques (PASEC) a tenu sa 7eme session ordinaire, le jeudi 13 août 2020 à Tillabéri. Les travaux de cette session se sont déroulés sous la présidence du Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Diamoitou Guessibo Boukari.

Cette 7ème session ordinaire dudit comité, qui intervient après les visites terrain dans la commune de Tagazar, aura permis aux différents acteurs d’examiner et de valider le bilan des activités du premier semestre de l’année en cours, mais aussi de plancher sur le plan de travail et budget annuel 2020 révisé.

A l’ouverture des travaux de cette session, le Secrétaire du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage a indiqué que 2020 constitue la 4ème année de mise en œuvre du projet. Elle est aussi l’année de sa revue à mi-parcours qui, s’est tenue du 3 au 14 février dernier. «L’année 2020, a-t-il précisé, est une année charnière qui doit permettre au projet d’atteindre sa vitesse de croisière».

M. Diamoitou Guessibo Boukari a ensuite indiqué que c’est avec beaucoup de détermination et d’ambition qu’un PTBA d’un montant de plus de 10 milliards de FCFA, dont plus de 9 milliards sur crédit IDA a été adopté au cours de la précédente session. Le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage s’est réjoui de constater qu’après les 6 premiers mois de l’année 2020, le bilan du PTBA fait ressortir une bonne performance dans la mise en œuvre des activités se traduisant par un taux d’exécution du budget de plus de 84% du fait de l’accélération de la mise en œuvre des sous-projets intégrés communaux.

Aussi, a-t-il souligné, dans le cadre de la prise en compte des impacts de la pandémie de la Covid 19, le gouvernement a préparé et soumis aux partenaires techniques et financiers un plan global de riposte à la Covid 19 pour la composante «Renforcement de la résilience des producteurs agropastoraux». Avec ce plan, a-t-il ajouté, il a été suggéré une réallocation des fonds de certains projets financés par la Banque Mondiale pour pallier les importants besoins liés à la pandémie. D’ores et déjà, d’importantes activités ont été réalisées tandis que d’autres sont en cours de réalisation. A ce titre, M. Diamoitou Guessibo Boukari a cité, entre autres,  l’acquisition et la mise à la disposition des producteurs de 6.090 tonnes de semences de variétés améliorées et traitées, l’acquisition de 12.140 tonnes d’aliments pour bétail au bénéfice des communes d’intervention du PASEC, la mise en œuvre de l’opération bouture de manioc pour emblaver 6.400 ha dans 59 communes d’intervention du projet, et enfin l’appui à la mise en œuvre du plan de prévention du risque  acridien.

Suite aux inondations ayant occasionné beaucoup de dégâts, avec plusieurs familles sans abris, les artistes nigériens ne sont pas restés en marge, dans l’élan de solidarité nationale. C’est ainsi, que Salim Jah Peter, un artiste engagé dans la lutte contre le paludisme, a offert un important don à la population de la commune rurale de Liboré durement impactée par les inondations.

Au-delà de ses chansons, pour remonter le moral des sinistrés et montrer son engagement, dans la lutte contre le paludisme, Salim Jah Peter a remis un don, composé, des matériels de santé, des équipements et consommables médicaux aux populations en détresse. Salim Jah Peter, que les jeunes "Niameyens" surnomment ‘’Soboro’’, en référence au titre d’une de ses chansons, n’est pas à son premier geste du genre. Après son succès dans la musique reggae en 2018 avec son album intitulé ‘’Nature’’, l’artiste a mené plusieurs actions de solidarité notamment, de salubrité, de remise de don, dans plusieurs régions du Niger, afin de lutter efficacement contre le paludisme.

Il affirme que, dans le cadre du projet Nature Eco et santé de l’association Racines Profondes, dont il est membre, l’association envisage d’équiper plusieurs centres de santé en matériels. «Puisqu’il fallait faire un choix pour commencer, j’ai donc proposé Liboré», a déclaré l’artiste très fier d’aider les autres. Des paroles et des actes ! Telle est la devise de la star nigérienne. «Je suis engagé dans la lutte contre le paludisme. Cette lutte passe par la sensibilisation, l’assainissement et l’accès aux soins. Notre projet englobe tout ça et là particulièrement nous avons décidé d’équiper ces centres de santé en faveur des femmes et des enfants», a-t-il expliqué.

Cependant, dans l’acheminement de ces dons, Salim Jah rencontre, d’énormes difficultés. «Notre association racines profondes a fait appel à l’ONG bip humanitaire pour ce projet, dit-il. Celle-ci nous a fait un don de matériels de santé. Ainsi, après d’énormes difficultés nous avons réussi à faire quitter le container de la France en avril dernier, période du confinement, pour Niamey à destination de Liboré. Le container est arrivé à la douane de Niamey le 24 juin.

Le 17 juillet dernier, le container a pu, enfin, sortir de la douane. Toute cette lenteur a fait que le container est resté bloqué. De ce fait afin de le récupérer aujourd’hui, l’entreprise qui a transporté le container de Cotonou à Niamey, réclame à l’artiste un montant de 5.300.000 FCFA. Cette somme corresponde aux frais de parking et détention de camion et container.

Pour encourager les bonnes volontés à soutenir les couches vulnérables, l’auteur de ‘’Soboro’’ invite les autorités nigériennes à faciliter les formalités et à veiller afin de régler tous les problèmes liés aux expéditions. «Je continue d’aider la population de mon pays, mais j’ai des difficultés à expliquer cette situation à nos partenaires et amis du Niger. J’ai un sentiment de déception mais pas de découragement, je reste un artiste engagé avant tout», se réjouit Salim Jah.

Abdoul-Aziz Ibrahim Souley

08 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

L’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP) a organisé, du 15 au 16 août 2022, dans la salle des réunions annexe du gouvernorat, un atelier de formation sur le thème « le rôle et la responsabilité des maitres d’ouvrages (Autorités contractantes) dans la gestion des marchés publics ». C’est le Gouverneur de la Région de Tillabéri sortant, M. Diori Dourahamane, qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence des Secrétaires généraux du gouvernorat, du président  du conseil communal de Tillabéri ; les responsables des FDS, les responsables des services techniques et régionaux et de plusieurs invités.

Cet atelier de formation est destiné aux acteurs régionaux tels que les directeurs régionaux de l’administration de la région de Tillabéri, les responsables des EPA sur le rôle et la responsabilité des maitres d’ouvrages à savoir, les Autorités contractantes dans la gestion des marchés publics. En effet, l’intérêt de la présente session de formation est indéniable dans la mesure où elle renforce les efforts du Gouvernement dans la promotion de la bonne gouvernance économique.  En ouvrant les travaux de cet atelier de formation, le gouverneur  de la Région de Tillaberi sortant, M. Diori Dourahamane a souligné que  les plus hautes Autorités du pays attachent du prix à l’efficacité du système de gestion des marchés ». « Il est dès lors de la responsabilité des autorités contractantes d’y veiller à quelque niveau que ce soit, car un système de passation des marchés publics performant permet d’assurer une meilleur gestion des derniers publics et un bon fonctionnement des services publics », a-t-il soutenu avant d’ajouter qu’un système de passation des marchés publics bien géré contribue à l’amélioration du bien-être de la population.

Ainsi, le renforcement régulier des capacités des acteurs intervenants dans la chaine de passation et de contrôle des marchés publics est nécessaire pour assurer une exécution qualitative de la dépense publique. C’est pourquoi le gouverneur de la Région de Tillaberi a précisé que ‘’ pour préserver notre système, l’autorité contractante doit veiller à l’application rigoureuse des règles en matière de gestion des marchés publics. Il y va de la qualité de la dépense. Quant à l’efficacité du système, elle repose sur les compétences professionnelles des acteurs en charge des marchés publics’’. A cet égard,  M. Diori Dourahamane a appelé à l’implication de l’ensemble des participants en vue d’une plus grande appropriation de leur responsabilité dans la bonne marche de la gestion des marchés publics conformément aux textes réglementaires.

Quant au Secrétaire régional de l’Agence de Régulation des Marchés Publics(ARMP) /Tillabéri, M. Boubacar Hassane, il a expliqué qu’il y va de soi que l’ARMP apporte plus d’éclairage et de connaissance aux maitres d’ouvrages qui sont visés notamment, les directeurs régionaux qui sont les responsables des marchés chargés de veiller à la bonne gestion des marchés.

Créée par l’Ordonnance n°2002-007 du 18 décembre 2002, dans le cadre de la réforme des marchés publics, l’ARMP est une Autorité administrative indépendante rattachée au Cabinet du Premier ministre et dotée de l’autonomie financière et de gestion. Elle a pour mission fondamentale d’assurer la régulation du système national de passation des marchés publics et des délégations de service public.  Pour la conduite de ses activités, elle s’appuie sur deux organes : le Conseil National de Régulation et le Secrétariat Exécutif.

Par Mahalmoudou Touré Maïmouna  ANP/ONEP

aLa Direction Département de l’Hydraulique et de l’Assainissement (DDH/A) de Filingué, alors service d’Arrondissement a vu le jour en juin 2001. Selon son premier responsable, M. Boubacar Mahamadou, trois (3) agents seulement composent son service. Néanmoins cette direction a eu à faire plusieurs réalisations, surtout à partir de 2011. Ainsi de 2016 à décembre 2019, quelque 110 équivalents points d’eau (EPE) ont, M. Mahamadou, été réalisés; 87 autres sont en cours de réalisations tandis que 30 autres EPE ont été réhabilités et 8 en cours de réhabilitation. C’est dire que plusieurs milliards FCFA ont été injectés dans ce domaine. «Rien qu’en 2019, c’est près de 1.800.000.000 FCFA qui y ont été injectés par l’Etat et ses partenaires», précise le DDH-A. Côté matériels, la DDH/A dispose d’un véhicule 4x4 en bon état, d’une moto DT 125 neuve, d’une moto Suzuki, acquise en 2012 et d’un ordinateur de bureau et ses accessoires.

Les partenaires qui interviennent dans le domaine de l’Hydraulique et de l’Assainissement dans le département de Filingué sont L’Etat, REGIS-ER, LE PGRC/DU, ALLIANCE SAHEL, BID/UEMOA et le PAC-RC. Cependant, M. Boubacar Mahamadou a soulevé quelques entraves auxquelles fait face sa direction. Il y a d’abord, le fait que le DDH/A de Filingué ne dispose jusqu’à ce jour pas de local propre et occupe le bureau de l’ancienne ‘‘Union Sous Régionale des Coopératives (USRC)’’. «Il faut aussi citer : le retard dans le paiement des décomptes des entreprises, d’où un sérieux retard dans l’exécution des travaux (les entreprises faisant du paiement de leur décompte une condition sine qua non pour poursuivre leurs travaux), les 12 PC en cours datent d’au minimum 3 ans ; le manque de moyens financiers pour effectuer des missions de suivi, contrôle et supervision, ainsi que les actions d’accompagnement (encadrement) des populations, le manque de matériels adéquats (GPS ; Sonde), la prolifération anarchique des points d’eau construits par certaines ONG sans respecter les normes hydrauliques, la non implication de la DDHA par certains intervenants dans le domaine, des difficultés de disposer des coûts et du nombre réels des travaux réalisés par certaines ONGs».

La Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) a organisé le vendredi 18 novembre dernier à Tillabéri, un atelier de formation des magistrats et des agents des Forces de Défense et de Sécurité. Il s’agit, à travers cette session, de renforcer les capacités des acteurs ainsi ciblés en matière de collecte et de traitement des données à caractère personnel. L’ouverture des travaux présidée par Mme. Sanady Tchimaden Hadatan s’est déroulée en présence du gouverneur de Tillabéri, M. Yayé Arouna et de plusieurs invités.

Organisé grâce à un financement de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OMI), l’atelier de Tillabéri fait suite à ceux déjà organisés à Diffa, Zinder, Maradi et Tahoua. Il s’agit, pour la HAPDP, de sensibiliser les différents acteurs pour la compréhension des rôles respectifs dans la protection de la vie privée des citoyens. C’est pourquoi, plusieurs thématiques ont été présentées et discutées lors des travaux. Il s’agit entre autres du cadre juridique et institutionnel de la protection des données ; les principes directeurs, les obligations des responsables de traitement, les droits des personnes concernées et le régime des sanctions. Ce qui a permis d’échanger avec les participants sur les engagements pris par le Niger pour renforcer la protection de la vie privée et les obligations qui en découlent pour les Magistrats et FDS, mais aussi de renforcer leurs connaissances des textes qui encadrent ce domaine et d’insuffler une culture de la protection des données auprès des citoyens.

A l’ouverture des travaux, la présidente de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP), Mme Sanady Tchimaden Hadatan est revenue sur le choix de la cible de cette formation. «Le service public de la protection des données personnelles même s’il se déploie dans un cadre participatif et pédagogique peut en effet générer un contentieux susceptible d’être connu d’abord par les forces de défense et de sécurité en tant qu’officiers ou agents de police judiciaire, ensuite par les magistrats au cours des éventuelles poursuites ou jugements», a-t-elle notifié. C’est pourquoi, il est impératif que cette catégorie d’agents publics soit au fait de la réglementation et des évolutions qui caractérisent ce domaine.

«Les données personnelles sont pour la révolution numérique ce que le pétrole a été dans le domaine de l’énergie au début du XXème siècle et que cette révolution numérique s’invite dans notre intimité, dans nos relations quotidiennes, façonne notre mode de vie, sans même que nous nous en rendions compte et fragilise du coup notre vie privée», a rappelé Mme Sanady Tchimaden Hadatan. En effet, de nos jours, les données sont devenues comme une marchandise prisée par les partis politiques, les commerces, les organisations charitables et surtout les plateformes numériques contrôlées les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazone et Microsoft). C’est pourquoi, elles font l’objet d’une grande attention de la part des pouvoirs publics à travers le monde. «La confidentialité des données est considérée aujourd’hui comme un droit fondamental protégé par une réglementation très stricte», a-t-elle déclaré. Au Niger, comme partout ailleurs, le gouvernement a, face au danger des abus dans la collecte et le traitement des données des citoyens, apporté une réponse à la hauteur de cette préoccupation en adoptant la loi n° 2017-28 du 03 mai 2017, relative à la protection des données à caractère personnel. «Une réglementation stricte mais adaptée a vu le jour à travers cette évolution législative qui a déterminé, outre la nature de l’institution chargée de la protection des données personnelles, les principes directeurs de cette protection, les droits des personnes concernées et le régime des sanctions», a indiqué la présidente de la HAPDP.

Pour sa part, le Gouverneur de la Région de Tillabéri, M. Yayé Arouna a, au nom des populations de la région, remercié le choix porté sur sa ville pour cette session de formation. Il s’est également réjoui de la pertinence des thèmes et des modules qui sont dispensés au cours de cette formation.

Pour rappel, la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) est chargée de veiller à ce que le traitement et l’usage des données à caractère personnel ne portent pas atteinte aux libertés publiques ou ne comportent pas de menace à la vie privée des citoyens, en particulier dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.

Mahalmoudou Touré Maïmouna  ANP/ONEP

Source : http://www.lesahel.org

Tillabéri/Santé : Amélioration sensible de plusieurs indicateurs dans le district sanitaire de FilinguéAvec une population estimée à 364.747 habitants en 2019, on se rend compte que les besoins en santé sont énormes dans le département de Filingué. Celui-ci dispose d’un hôpital de district qui accueille les patients dont la prise en charge dépasse les compétences des cases de santé et des Centres de Santé Intégré (CSI). Mais en dépit d’une forte demande, le District Sanitaire de Filingué arrive à répondre promptement aux besoins des populations en matière de soin de santé. Le département de Filingué a un taux de couverture sanitaire relativement acceptable, soit 50,68% en 2018. Ce taux a été atteint grâce aux efforts consentis par l’Etat du Niger et ses partenaires avec la réalisation de plusieurs infrastructures sanitaires. Ce qui a du coup impacté sur les indicateurs sanitaires de ce département.

Selon le directeur départemental de la santé Dr Abdou Mahamadou Moctar, médecin Chef du district sanitaire, Filingué dispose d’un hôpital de district avec un bloc opératoire fonctionnel ; 24 Centres de Santé Intégrés (CSI) fonctionnels ; deux CSI en cours de finition ; 44 cases de santé ; deux (2) salles de soins privés et une pharmacie populaire. S’agissant du personnel soignant, le département de Filingué compte au total quatre (4) médecins ; 96 infirmiers toutes catégories confondues ; douze (12) sages femmes, soit une densité humaine de 0,4 pour 100.000 habitants. En ce qui concerne les indicateurs sanitaires Dr Abdou Mahamadou Moctara égrené des avancées remarquables par rapport à l’année 2018. Le taux de contraception moderne est passé de 23,64 %à 31,28% entre 2016 et 2019. Il en est de même pour le taux d’accouchement assisté par un personnel qualifié qui est passé de 30,15% à 43,26 % entre 2016 et 2019.

Tillabéry Tchandalo : Lancement Officiel des opérations de Salubrité a TillabéryLe Président du Comité d’Organisation Tillabéry Tchandalo Mr Hama Souley a lancé ce samedi 31 Aout 2019 à Tillabéry une opération de Salubrité organisée par les présidentes des groupements féminins entrant dans le cadre des festivités de la fête tournante du 18 Décembre prochain.

Le Président Mr Hama Souley dans son discours de lancement a tenu «  à  féliciter et encourager les  groupements féminins pour les contributions qu’elles apportent pour rendre la ville de Tillabéry propre et coquette avant la fête du 18 Décembre « .
les présidentes de groupement féminins ont tenu à remercier  toutes les autorités de la région,  le maire, les Chefs traditionnels, ainsi que le président du comité d’organisation.
Elles prennent l’engagement au nom de toutes les femmes de Tillabéry « de rendre la ville de Tillabéry coquette et de la rendre tchandalo comme son nom l’indique ».

Le maire de la commune rurale de Tillabéry Mr Morou Koboye à son tour, a   indiqué devant toutes les autorités ses remerciements aux habitants de la région de Tillabéry en général, et les femmes en particulier pour cette initiative.

Jadis considérée comme incontournable, l’activité du tisserand, le tissage, peine aujourd’hui à retrouver sa place dans la société. Grace à son savoir-faire, le tisserand est l’homme qui habillait du chef jusqu’au simple subalterne. Avec le changement des habitudes vestimentaires, ce travail est délaissé progressivement. Aujourd’hui, rares sont les couples qui commandent de couvertures traditionnelles dites ‘’Téra-Téra’’ lors de leur mariage. La ‘’Sakala’’, une sorte de tissu servant de cache mur est abandonnée, surtout dans les villes. Les principales consommatrices qui sont les femmes se sont tournées vers le made in Doubaï au détriment de la production locale qui peine à résister à la folle concurrence des articles importés.

Aujourd’hui, la réalité est là, mais les étoffes produites par nos artisans ne sont guère utilisées. Les consommateurs ont une préférence pour ce qui vient d’ailleurs, plus moderne et plus à la mode. Les tissus fabriqués par les tisserands qui marquent notre trait culturel seront peut-être un jour, un simple souvenir.  Ils ne sont utilisés pour décoration qu’à des endroits très symboliques comme à la Présidence de la République, l’Assemblée nationale, chez certains privilégiés ou d’autres gardiens de notre culture comme le Musée nationale où ils sont exposés au rarissime visiteurs. D’un autre côté, les ateliers sont désertés. Par manque d’engouement. Les artisans sont visiblement las et ont du mal à vivre de leur activité.

Dans ses explications, le directeur général du Musée National, Boubou Hama, M. Haladou Mamane a rappelé que le tissage fut une activité qui est au cœur de la vie quotidienne, c’est-à-dire observable lors de nos cérémonies de réjouissance, comme de compassion.  Dans une démarche de perpétuation de cet héritage ou pour permettre aux autres d’apprécier les étoffes nigériennes, le Musée national a réservé une place aux tisserands. Aujourd’hui, après près 50 ans, la situation est pitoyable. Selon lui, cette régression s’explique par le fait que les femmes qui étaient les grandes consommatrices de nos étoffes ont aujourd’hui complètement abandonné l’utilisation de la production locale au profit de celle venant des autres pays. En plus, ce n’est plus le moment où chaque famille a son tisserand ; ce dernier est rare et le métier n’arrive plus à nourrir son homme qui peut passer plusieurs mois sur une seule étoffe. D’après le directeur général du Musée National, ils sont nombreux à se convertir à d’autres activités plus rentables. Malgré cette situation économique peu favorable, certain continuent qu’à même à exercer cette fonction dans notre pays.

Des mesures atténuantes

Dans une démarche de sauvegarde de cette marque ou  de ce trait culturel, le Musée national a très tôt introduit l’insertion des tissus de tissage dans diverses productions comme au niveau des sacs à cuir, les portefeuilles, les chaussures, et même les habits. Selon M. Haladou Mamane, l’objectif est de revaloriser cette production afin de combler le manque de consommation. Toutefois, M. Haladou Mamane a fait remarquer que dans certains pays, la consommation de ces articles est rendue obligatoire. Un geste encourageant permettant aux producteurs de développer leur savoir-faire.

Une autre mesure non moins importante encouragé par le directeur général du Musée National est aussi le développement de partenariats entre les musées. Cela facilite le partage d’expériences et la mise à jour. C’est aussi une occasion de s’entre aider surtout dans le travail de collection et de conservation. Il a souligné la nécessité pour chacun de participer à cet effort de conservation et de revalorisation. «Aujourd’hui, ce qui inquiète le plus c’est que même les enfants des tisserands ne veulent pas se spécialiser dans le tissage et le peu de chose que nous disposons certaines usines les copient pour nous revendre les produits finis plus cher » dit-il.  

Les défis

De nombreuses difficultés assaillent le secteur, parmi lesquelles on peut noter la situation économique catastrophique due au manque de clientèle. A cet effet, M. Abdoul-Wahid Goumar, l’un des tisserands travaillant au Musée national, a témoigné qu’à l’époque, il était connu de tous. Les parents lançaient plusieurs commandes afin de mieux se préparer pour les mariages de leurs enfants à travers des commandes pendant plusieurs années. Aujourd’hui, sur une centaine de mariage, il y aura moins de 5% qui pensent au tisserand. A cela s’ajoute les difficultés d’approvisionnement en files qui viennent généralement des pays voisins, Nigéria, Mali ou Burkina-Faso. La fermeture de l’ENITEX est aussi un autre facteur aggravant car celle-ci peut reprendre certains modèles pour les reproduire en quantité au lieu que les autres usines les copient pour nous les revendre plus chers. C’est pourquoi, il a sollicité la création par les bonnes volontés ou par l’Etat d’ateliers à même de permettre à l’artisan d’exécrer son travail dans les conditions optimales sans s’inquiéter des intempéries comme la pluie. En attendant une relance ou une disparition du secteur, les quelques rares artisans qui exercent ce métier continuent d’endurer le coup de la concurrence des vraies industries de textiles qui inondent aujourd’hui le monde avec leur production.

  Mamane Abdoulaye(onep)

L’heure était à la ferveur des compétitions de lutte traditionnelle,  du vendredi 11 au dimanche 13 mars 2022, au sein de la commune rurale de Koré Maïroua. En effet, le conseil communal de la jeunesse de la localité a organisé un championnat de lutte traditionnelle ayant opposé les jeunes des 4 communes du département de Tibiri Doutchi. Des activités entrent dans le cadre de la consolidation de la paix, le renforcement de la cohésion sociale et la lutte contre l’insécurité dans notre pays.

Placé sous le haut patronage du Haut Représentant du Président de la République, SEM. Foumakoye Gado, ce tournoi vise à accompagner les efforts des autorités nigériennes, principalement de soutenir le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum qui, lors de sa Conférence des Cadres tenue le 25 février 2022 au Centre des Conférences Mahatma Ghandi de Niamey, a donné d’amples explications sur sa volonté de contribuer à la consolidation de la cohésion sociale et de lutter efficacement contre l’insécurité.

La cérémonie de la grande finale a eu lieu en présence notamment du Ministre de l’Urbanisme et du Logement, M. Laouali Amadou, parrain du championnat, des députés nationaux, des autorités régionale, départementale et communale et coutumière de la région de Dosso.

Pendant 3 jours,les 40 jeunes lutteurs venus des quatre communes du département de Tibiri-Doutchi ont rivalisé dans un esprit de fair-play et de symbiose. Loin d’être une compétition anodine, la lutte traditionnelle, constitue un facteur de paix et d’entente cordiale entre les fils et les filles du pays et demeure un sport très mobilisateur des citoyens. Dans l’après-midi du dimanche 13 mars, la grande finale a opposé deux jeunes lycéens de la commune de Tibiri-Doutchi qui ont émerveillé le public venu massivement assister à la compétition et montrer leur talent.

Peu avant le début de la finale, le préfet du département de Tibiri-Doutchi, M. Douada Algabid, a dans son discours, expliqué le but de ce tournoi départemental de lutte traditionnelle. Il s’agit dira M. Daouda Algabid de faire la promotion de la lutte traditionnelle, la culture de la paix, de la sécurité et la cohésion sociale entre les jeunes d’abord et entre leurs anciens d’autre part.

Les compétitions se sont déroulées dans la parfaite harmonie à la grande satisfaction des organisateurs. Des prix d’encouragement ont été décernés aux deux finalistes ainsi qu’aux autres participants.

Le Haut Représentant du Président de la République, SEM. Foumakoye Gado a salué et encouragé au nom des plus hautes autorités du pays cette initiative du conseil communal de la jeunesse de Koré Maïroua. Il a ensuite exhorté l’ensemble de la jeunesse à cultiver les valeurs de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale dans leurs communes.

Par Moctar Gazobi, AP/CAB/HRPR

trafic-de-drogue-au-niger.

La saisie, le 2 janvier 2021, de 200 kilos de cocaïne sur la personne du maire en fonction et un autre élu local de la commune rurale de Fachi a quelque chose de répugnant. Non pas qu’il s’agit d’un fait insolite, loin de là, mais qu’à l’instar de tous les autres coups opérés par l’Office central de lutte contre le trafic des …(Octris), celui réussi à la barrière route Dirkou est le fait d’une autorité de l’État. Un fait récurrent depuis une décennie qui traduit l’ampleur du trafic de drogue, devenu l’apanage d’une certaine classe dirigeante. Charou Ramadan, le maire de Fachi, n’est pas seul. Il fait partie d’un vaste réseau criminel qui a pris l’économie nigérienne en otage. S’il utilise pour son ignoble commerce les biens et attributs de l’État, d’autres l’ont fait avant lui, sans conséquence notable, ni pour leur liberté, ni pour leurs activités. Juste une cérémonie pour louer les qualités et les performances de la police nationale qui constate, l’amertume au coeur, que les choses s’arrêtent là. Les trafiquants sont retenus, le temps de faire oublier l’affaire, puis relâchés en liberté. Et les affaires s’accumulent, le trafic s’amplifie et le Niger, perçu par les réseaux internationaux comme un passage facile et tranquille.

Une volonté de protéger peut-être les mis en cause et les barons locaux ?

Le 2 mars, ce sont 17 tonnes de résine de cannabis pour une valeur de 20 milliards de francs CFA qui ont été saisis à Niamey. Les porteurs ? 11 Nigériens et deux Algériens. La drogue saisie, en provenance du Liban, a été entreposée dans un entrepôt construit à cet effet au quartier Kalley plateau. A ce jour, l’opinion nationale n’a pas souvenance d’un procès public des mis en cause, à plus forte raison des leurs condamnations. Pas plus, d’ailleurs, que les mis en cause de l’affaire d’avril 2018. Au bout de l’opération, sur fond d’échanges de coups de feu entre les trafiquants et les policiers de l’Octris, qui a permis de mettre la main sur 12 personnes, ce sont 12 180 plaquettes de résine de cannabis, soit deux tonnes et demi, qui ont été saisies. La valeur marchande de la drogue est estimée à plus de trois milliards de francs CFA. Le président actuel était ministre de l’Intérieur à l’époque. Et à la grande surprise de l’opinion, une cérémonie a été rapidement organisée pour incinérer la drogue saisie. Des photos, de trafiquants sous les verrous depuis 2013, ont même été vulgarisées par le biais des réseaux sociaux pour faire croire qu’il s’agit là des individus arrêtés dans l’opération. Une volonté de protéger peut-être les mis en cause et les barons.

D’autres affaires de drogue, et non des moindres, ont jalonné particulièrement les 10 années de pouvoir de l’ancien président, Issoufou Mahamadou.

En mars 2019, c’est un conseiller du président de l’Assemblée nationale, un certain Mohamed Sidi Mohamed, qui a été arrêté en Guinée Bissau avec 800 kilos de cocaïne. Une affaire qui a éclaboussé Niamey. Son sésame, c’est le passeport diplomatique délivré par les services compétents qui lui sert de couverture. Il n’est pas d’ailleurs le premier. Un autre, du nom de Sidi Lamine, député de son état sous la première législature de la 7e République, a été cité dans une affaire de trafic de drogue. Son nom figurait d’ailleurs parmi les noms des députés proposés à une levée de l’immunité en vue de les présenter au juge. Un complot orchestré au sommet de l’État n’a pas permis cela. D’autres affaires de drogue, et non des moindres, ont jalonné particulièrement les 10 années de pouvoir de l’ancien président, Issoufou qui n’a jamais fait de la lutte contre le fléau, une réelle préoccupation. À Niamey, à Dosso, à Zinder, à Guidimouni, un peu partout sur le territoire national, la police démantèle des réseaux de trafic de drogue et arrête les porteurs. Mais elle n’a jamais pu aller au-delà pour mettre la main sur les commanditaires. Quelque part, on lui met des bâtons dans les roues et l’oblige à mettre un terme à ses enquêtes.

À Niamey, on se contente de saisir et d’incinérer, sans grande conséquence pour les trafiquants.

L’ampleur du fléau a atteint des sommets extrêmement inquiétants pour l’existence de l’État. Selon toute vraisemblance, les barons de la drogue drogue disposent au Niger de pouvoirs immenses pour favoriser une expansion du trafic et garantir un sauf-conduit, sinon une impunité à ses adeptes. Dans les pays où la lutte contre le trafic de drogue est prise au sérieux, des lois draconiennes ont été adoptées et la police a été dotée des moyens, aussi bien du point de vue légal que technique, pour contrer les trafiquants qui font preuve continuellement d’imagination pour contourner les barrières policières À Niamey, on continue de saisir et d’incinérer, sans grande conséquence pour les trafiquants qui s’enrichissent grâce à leurs activités criminelles et investissent le champ politique afin de contrôler les arcanes du pouvoir et être de ceux qui décident au sommet de l’État. Au besoin, ils n’hésitent à faire tuer, comme cela est advenu dans le département de Gouré où un baron local a mis en chasse un passeur qui a été finalement rattrapé et tué.

YAOU

Trafic de faux médicaments : une vigilance nationale s’impose Selon une dépêche de l’AFP, 13 tonnes de médicaments contrefaits, ont été saisies le 21 novembre 2017 à Niamey. Selon la police nigérienne, ces faux médicaments fabriqués en Inde sont arrivés au Niger à partir d’un port ghanéen et étaient destinés au marché local. La police parle de «la complicité d'un agent corrompu» d'une société officiellement agréée dans la distribution de produits pharmaceutiques, selon la dépêche. Cette découverte et d’autres faites pendant les années antérieures, appellent à une mobilisation générale afin de mettre fin à ce fléau qui met en danger des milliers de vies humaines au Niger.
La quantité saisie est composée de 1810 cartons de faux médicaments, dont des antalgiques et des anti-inflammatoires. Leur particularité est de ne comporter ni référence du fabriquant ni étiquettes, selon l’AFP. «Cela fait mal aujourd'hui de constater que le Niger devient le dépotoir de ces produits», a dénoncé Chaïbou Samna, le procureur de la République à Niamey.
Déjà en décembre 2012, la police judiciaire avait interpellé quatre personnes, dont une pharmacienne, un transitaire, un homme d’affaire et un convoyeur, tous mis en cause dans un trafic des faux médicaments au Niger. L’implication présumée d’un conseiller de l’ancien Président de l’Assemblée nationale, avait été mis en exergue par la presse. Lesdites personnes avaient été arrêtées par la Haute autorité à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA), après des investigations menées sur instructions du Chef de l’Etat. En juin 2017, L’Organisation Mondiale de la Santé a lancé une alerte sanitaire suite à la découverte, au Niger, d’un vaccin contre la méningite falsifié.

Image d'illustrationImage d'illustrationDécidément, ces derniers temps, ça circule trop de produits stupéfiants sur nos routes. Les trafiquants de drogue et autres malfrats de tout acabit n’en démordent pas. La police nationale non plus…C’est du moins ce que nous révèlent les récentes saisies opérées par les gants en faction sur différents axes routiers de notre pays.

Le 28 mai 2018, aux environs de 13heures, des fouilles menées par les agents de la Direction Départementale de la Police Nationale d'Abalak, en faction au niveau de la barrière route Tahoua, ont permis de quarante-quatre (44) briquettes de cannabis (44 kg) dissimulées dans un panier et couvert de tomate fraiche. L’intrépide trafiquant, qui était abord d'une moto, venait de Gaya et allait à destination Tibarkatan, dans le département d’Arlit.

Au cours de la même journée du 28 mai 2018, une autre opération similaire effectuée aux environs de 15 heures à Agadez, à la barrière route Zinder, a permis de saisir une arme à feu de type pistolet automatique, son chargeur et une boite de 47 cartouches dissimulées dans un haut-parleur. De même, la fouille rondement menée par les agents de la DRPN d’Agadez ont permis de mettre la main sur trois tenues dont une du genre de la cellule anti-terroriste, une du genre du Maintien de l'Ordre et une tenue de combat vert olive. Une enquête est ouverte pour en savoir plus sur l’usage que le malfrat comptait faire de l’arme et des tenues de nos FDS.

Toujours à Agadez, sur le même axe Agadez-Zinder, une saisie portant sur 6 Kg de chanvre indienne, le 22 Mai 2018. Le trafiquant qui voyageait dans un bus d'une compagnie de transport de la place à cachait la drogue dans un sac à dos qu'il tenait dans ses mains.

Train-Niger-inauguration.jpgLes Nigériens dans leur majorité avaient applaudi l'arrivée du train dans notre pays. Le train au Niger s'inscrit dans un projet de boucle ferroviaire qui doit relier le Benin, voire le Togo à la Côte d'Ivoire en passant par le Niger pour aboutir au Burkina Fasso. Et l'un des maitres d'œuvre de cet ouvrage est Vincent Bolloré, qui avait signé les conventions d'exploitation et de construction des infrastructures du chemin de fer reliant Niamey à Cotonou. Ainsi au Niger après la fébrilité du début de l'installation des rails, un coup d'arrêt survient brusquement. Mais la rencontre intervenue lors du séjour du Président Issoufou Mahamadou en France entre le chef de l'Etat du Niger, Patrice Talon du Benin et Vincent Bolloré, a redonné de l'espoir concernant une prochaine reprise des travaux à la grande satisfaction des populations des deux pays.

Pour rappel, la signature des conventions a eu lieu quelques mois après le début des travaux en avril 2014 par le Groupe Bolloré Africa Logistics. Quelques semaines après cette signature, le groupe Africarail dirigé par Samuel Dossou va engager une procédure auprès de la cour internationale d'arbitrage de la chambre de commerce internationale pour demander l'arrêt des travaux. Il estime détenir les droits concernant ce projet de boucle ferroviaire.

En cette période de forte propagation du paludisme, les établissements sanitaires à Niamey connaissent généralement une affluence des patients. Au centre de santé intégré du quartier Boukoki qui abrite à la fois le District sanitaire de l’arrondissement communal Niamey II et une maternité, les patients ne sont pas nombreux ce lundi du 29 aout 2022. Dans la file d’atteinte, quelques patients qu’on peut compter au bout des doigts. Le protocole de prise en charge des cas de paludisme est suivi à la lettre.

Chaque patient est tenu d’acheter auprès de la perceptrice le carnet de soins bleu qui coûte mille cinquante (1050) FCFA. Après avoir rempli cette formalité, le patient emprunte un couloir qui mène directement à la salle de consultation. Sur le banc d’attente, quelques patientes et accompagnantes attendent impatiemment leur tour pour accéder à l’infirmière. Visiblement, les enfants et les femmes sont les plus exposés au paludisme. L’infirmière soumet à chaque patiente ou patient à un interrogatoire avant de procéder à tout autre traitement. Il suffit de répondre à trois, voire quatre questions relatives aux symptômes du paludisme pour se faire prescrire des ACT, sans aucun examen approfondi ou vérification de température et autres signes. Elle prescrit systématiquement une plaquette du fameux paracétamol, une autre du Combiart et une ampoule d’injectable avec seringue à un patient.

Pour recevoir les produits antipaludiques, il faut se rendre à la pharmacie du CSI. Chaque patient reçoit sans la moindre difficulté ces produits. Parmi les produits prescrits par l’infirmière à un patient qui a préféré garder l’anonymat, se trouve un antibiotique, précisément l’amoxicilline qui malheureusement n’est pas disponible.

A la corniche de Yantala, la fréquentation au niveau du Centre de santé est faible, même si le quartier est réputé être infesté d’insectes et de reptiles (sources de diverses maladies dont le paludisme) à cause de sa proximité avec le fleuve Niger. La responsable de la structure, Mme Aminata Ousmane dit avoir enregistré cinq (5) patients pendant toute la matinée de ce lundi 29 août 2022. Tous les patients sont testés positifs au paludisme.


Lire aussi >>> Prise en charge des cas de paludisme au Niger : Les populations sous informées de la gratuité des produits antipaludiques


Elle explique cette faible fréquentation par le fait que les populations du quartier, les femmes surtout, ont leurs activités en ville. En cas de malaise, elles préfèrent se soigner dans les formations sanitaires proches de leur lieu de travail. Ces femmes partent généralement, dès l’aube, au petit marché où elles revendent des agrumes. Elles ne rentrent qu’au crépuscule. En plus, les jeunes, les hommes ne viennent que rarement se soigner ici. «Ils disent que nous n’avons pas assez de matériel et un  laboratoire pour faire certains diagnostics», a expliqué la responsable du CSI. Toutefois, Mme Aminata Ousmane assure que le traitement asymptomatique du paludisme est disponible dans ce centre. «Par jour on reçoit  moins d’une dizaine de patients. Tous les patients présentant les signes du paludisme reçoivent les ACT. Ces derniers sont disponibles et nous les offrons gratuitement aux patients conformément à la règlementation en vigueur», a-t-elle conclu.

Ismaël Chékaré(onep)
http://www.lesahel.org/

 

 

D’après les données statistiques, la population de Tahoua est estimée à près de 4 676 698 habitants. Selon les explications du directeur régional de la santé publique, Dr Issoufou Boubé, à la date du 10 Août 2022, la DRSP a pu enregistrer 116 934 cas confirmés du paludisme dont 185 décès en 2022. En 2021, la même localité a enregistré 149 084 cas dont 199 décès. En terme d’incidence du paludisme au niveau de la région, le DRSP de Tahoua a noté qu’en 2022, il y a une prévenance de 45, 1 contre 34, 2 en 2021. D’après lui, ce chiffre montre la présence des cas du paludisme et cette maladie continue de faire des ravages.

Le directeur régional de la santé publique a proposé deux options pour mener cette lutte contre le paludisme à savoir la prise en charge des cas confirmés pour le traitement et la seconde option est les différents modes de prévention pour minimiser la prévalence au niveau de la population. Pour ce qui est de la prise en charge des cas, «nous nous sommes attelés à mettre en place des éléments de prise en charge, c’est à dire les médicaments. Nous avons mis en place dans les différentes structures de santé des médicaments de prise en charge », a-t-il assuré.

Pour ce qui est de la prévention, le directeur régional de la santé publique, a remarqué là aussi deux possibilités : soit la méthode préventive avec la chimio prévention ou encore une prévention physique à travers l’usage des moustiquaires imprégnées. Au niveau de la région, « nous avons pu expérimenter avec le soutien de nos partenaires ces deux moyens de lutte. « La première, c’est la campagne de chimio prévention du paludisme saisonnier que nous avons organisée. Cela a concerné quatre districts sanitaires que sont Keita Bouza Bagaroua et Tahoua commune. Une cible de 110% a été couverte. Nous avons traité 770 445 personnes », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Dr Issoufou Boubé a noté que sur les 13 distincts que compte la région, les huit autres ont déjà fait la campagne l’année dernière. Ainsi, les quatre autres qui ne l’on pas fait ont eux aussi organisé la campagne cette année. «Compte tenu de certaines préoccupations, le cinquième district sanitaire organisera aussi sa campagne très bientôt en début de la première semaine de septembre. Une fois effectuée, la région sera couverte en termes de chimio-prévention », a-t-il précisé. « Nous avons aussi organisé à l’échelle de la région, le deuxième moyen de lutte à savoir la distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action. Celle-ci a concerné toutes les cibles qui sont censées être protégées par rapport à cette maladie, les personnes vulnérables, les femmes et les enfants », a-t-il ajouté.

A l’échelle de la région « nous avons une cible de 1 478 926 personnes. Nous avons pu atteindre une couverture de 102% pour un objectif de 85%. Cela voudrait dire que les acteurs se sont déployés et les partenaires ont mis les moyens pour que la cible soit couverte », a dit le directeur régional de la santé publique, Dr Issoufou Boubé. Avec une telle couverture, il espère que la population vulnérable est à l’abri de cette maladie.

En termes de prévention, « nous sommes plus ou moins confiant que ça soit en matière de  CPS ou en MILDA, les cibles ont été largement couvertes. Cette stratégie est mise en œuvre par l’Etat avec le soutien des partenaires. L’Etat nous donne tout ce qui est médicament sans oublié aussi la gratuité de cette prise en charge du paludisme», rassure-t-il.

Nécessaire collaboration de la population

La préoccupation des agents de santé c’est le fait de ne pas avoir la garantie de l’utilisation que fera la population des moustiquaires. « La logique voudrait certes que la population soit correctement sensibilisée. En ce moment, il y aura effet car l’on remarque que les moustiquaires ne sont pas utilisées à 100%. C’est la même chose au niveau de la chimio prévention, l’agent de santé donne la première dose à l’enfant et les autres doses qu’il confie à la mère ou l’accompagnant leur utilisation est incertaine », a expliqué Dr Issoufou Boubé, Or, selon lui, c’est le respect de cette poursuite du traitement qui détermine son efficacité. Cela prouve la limite d’un agent de santé quant à l’utilisation de la moustiquaire ou de la dose suivante.

S’agissant de la prévention du paludisme en milieu scolaire, Dr Boubé précise que c’est  une expérimentation. Selon lui, l’éducation et la santé sont complémentaires. «Nous avons une grande cible qui se trouve en milieu scolaire que nous cherchons à protéger. C’est dans ce sens que des réflexions ont été menées pour qu’une campagne ou action soit organisée pour essayer d’agir en milieu scolaire en réduisant la survenue des cas en milieu scolaire. C’est dans ce sens que la campagne MILDA a été organisée en milieu scolaire à titre pilote pour voir ses effets ou impacts positifs afin que cela soit vulgarisé», a-t-il déclaré.

Le directeur régional de la santé publique a lancé un appel à l’endroit de la population notamment les parents, d’aider la DRSP à couvrir sa cible pour garantir la sécurité sanitaire de la population. Il a aussi invité la population à conduire le plus rapidement possible les patients aux centres de santé les plus proches en cas de signe de la  maladie pour pouvoir faire un  diagnostic clair et précis et faire le traitement conséquent. « Malheureusement on peut laisser la maladie trainer jusqu’au dernier stade, en ce moment le patient n’a plus le signe de la maladie initiale, d’autres maladies se sont greffées et le traitement devient difficile », a-t-il déploré. 

D’après les explications de Mme Habou Mariama Seyni, majore de la pédiatrie CHR de Tahoua, la période de pique de la maladie n’a pas encore commencée, c’est ce qui justifie en quelque sorte l’effet positif de la chimio prophylaxie par rapport à la prévention du paludisme qu’on donne aux enfants de 0 à 5 ans.  Selon elle, cette méthode a eu un effet positif. «

L’année passée nous avons eu plus des enfants qui ont plus de cinq qui ne reçoivent pas la CPS que ceux de moins de cinq ans. Cela voudrait dire que la CPS a eu un effet positif », a-t-elle confié. Selon la majore, il y a des parents qui respectent les consignes et d’autres non. Certains parents, en s’absence du superviseur, prétextent que l’enfant ne voudrait pas prendre du comprimé. « Nous échangeons avec les parents notamment les femmes qui viennent en consultation sur les mesures préventives à respecter notamment l’utilisation des moustiquaires, l’hygiène et le CPS. Nous les invitons au respect des règles en la matière et nous leur demandons de venir au centre de santé dès les premiers signes de la maladie car le paludisme est une pathologie qui tue plus que tout autre maladie au Niger», a affirmé la majore de la pédiatrie CHR de Tahoua.

Par Mamane Abdoulaye(onep), envoyé spécial
Source : https://www.lesahel.org

L’arachide est un produit de rente dont la culture à grande échelle au Niger remonte à la période coloniale. Cette époque est certes passée mais la culture de ce produit de rente a continué dans les zones à fort potentiel agricole. Parmi ces zones de production de l’arachide, figure la région de Dosso qui regorge de terres fertiles et entièrement favorables à la production de l’arachide. Si les producteurs de la commune rurale de Mokko, de Kargui-bangou, etc. bénéficient énormément de plusieurs avantages liés à la culture de l’arachide, le groupement féminin « tchétchin-bonsé » de Dosso, qui transforme ce produit en dérivés fortement consommés par la population nigérienne, tire son épingle du jeu grâce à l’extraction de l’huile d’arachide, le tourteau et la pâte d’arachide. C’est une activité économiquement rentable dans la cité des Djermakoye. Les graines de l’arachide sont transformées en « pâte d’arachide» communément appelée en langue vernaculaire ‘’Tiga-dagué’’ ; en huile ou encore en tourteau dont la commercialisation est surtout développée aussi bien dans le département de Dosso qu’à Dogondoutchi.

Le groupement féminin « tchétchin bonsé » de Dosso est une unité de transformation de l’arachide. Ce groupement est populaire dans la cité des Djermakoye à travers le sérieux avec lequel des femmes ayant fait le choix de se battre pour leur autonomisation conduisent le processus de transformation jusqu’à la commercialisation du produit fini. En effet, on ne saurait évoquer la transformation et la commercialisation des différents dérivés de l’arachide dans la ville de Dosso sans pour autant citer le nom de ce groupement reconnu comme l’un des plus rigoureux dans le processus de transformation de l’arachide. Ce groupement de référence a élu domicile chez la présidente Mme Fati Maiguizo sis en face de l’ancienne carrière où les habitants de la ville de Dosso fabriquaient ou confectionnaient à l’époque les briques en banco. Pour l’essentiel des maisons en banco de la cité des Djermakoyes, les briques ayant servi à leur édification provenaient de cette ancienne carrière. Cette dernière est devenue un lieu privilégié pour le décorticage de l’arachide. Cette activité est aussi un maillon essentiel dans la chaine de transformation de l’arachide. Ce sont généralement les femmes venant des zones rurales qui s’adonnent à cette activité moyennant une rémunération à la fin du travail.

Plusieurs maladies nécessitent la transfusion sanguine. Il s’agit généralement des situations d’anémie qui se posent et dans lesquelles peuvent se retrouver les femmes enceintes, les drépanocytaires, les accidentés ou simplement ceux qui souffrent d’anémie chronique. A Niamey, le besoin se fait sentir et l’ensemble des structures sanitaires de la ville se ravitaillent uniquement au Centre régional de transfusion sanguine (CRTS). Or, selon les responsables dudit centre, cette structure n’arrive à subvenir qu’au 1/3 de la demande, avec une moyenne de 100 donneurs par jours.

C’est une situation très récurrente qui amène les responsables du CRTS à lancer souvent des alertes en vue de mobiliser des potentiels donneurs. En effet,l’insuffisance de poche de sang contraint les agents de santé à faire, généralement, des transfusions différées, c’est-à-dire au fur et à mesure qu’ils ont à leur disposition les poches requises. Et cela souvent à bout des jours.Cependant, puisqu’il s’agit d’un recours d’urgence, lorsque la transfusion est faite au complet, au moment voulu, elle est d’un apport satisfaisant à même de sauver des vies. Il est donc un défi humanitaire d’en avoir autant, à la hauteur des besoins.

Malheureusement, « la situation estdéplorable,parce que nous n’avons pas suffisamment de donneurs et nous n’arrivons pas à satisfaire toutes les demandes de sang. Nous avons en moyenne 100donneurs par jour. Mais il y’a trop de structures sanitaires qui demandent », a dit Mme Soumana Hadiza, surveillante du Centre régional de transfusion sanguine de Niamey. L’on comprend alors qu’il y’a très peu de donneurs de sang proportionnellement à la démographie de la capitale.« Je crois que c’est dû à une insuffisance de sensibilisation de la population nigérienne. Certaines personnes ne savent même pas qu’on peut donner son sang pour sauver de vie. Elles vont chez les coiffeurs traditionels ou wanzams et faire le kaho ou la saignée et c’est fini. Elles vont jeter ça alors que nous en avons besoin ici pour des transfusions. Je ne suis pas contre ces traditions mais, le mieux c’est de sauver des vies humaines, que d’aller verser son sang par terre », déplore Mme Soumana Hadiza.

Pour parler de la transfusion sanguine, sa faisabilité dépend fondamentalement de deux principales conditions, à savoir : la disponibilité et la compatibilité. Ainsi, les anémies dont les besoins ne trouvent pas de poches conformes, font recours à la famille des patients, chacun pour soi. Et du coup, la démarche fait prendre souvent des jours. Ce qui suppose la transfusion différée. La majeure partie de la population est de catégorie sanguine O. C’est le groupe le plus fréquent de la population, les autres sont des groupes de séries A, B, ou groupe AB. La plus rare c’est le AB (5% de la population) surtout le AB-, souligne Mme Soumana Hadiza. Quand on vient chercher du sang et qu’il n’y en pas, on écrit sur le bon de sang: manque, envoyez les parents. Cela veut dire que les services sont déjà informés qu’il faut envoyer au moins 3 donneurs proches du patient. Et pour chaque patient donc quand le donneur se fait prélever, on écrit sur la fiche: vu et prélevé pour qu’on puisse l’associer à la demande du patient pour qui il a été envoyé. Ensuite, c’est seulement le lendemain à 14h ou 16h que la personne peut avoir le sang. Or, lorsque la disponibilité ne fait pas défaut, les poches compatibles aux demandes des structures sanitaires sont envoyées systématiquement. La transfusion se fait ainsi instantanément », explique la surveillante du centre.

Encourager les donneurs du sang

Par ailleurs, pour encourager le geste noble et humanitaire, les donneurs volontaires ayant fait don de sang, au-delà de deux fois, peuvent recevoir de carte de donneur qu’ils pourront présenter en cas de besoin de transfusion, qu’il s’agisse d’eux-mêmes ou d’un membre de leurs familles, pour bénéficier de prises en charge prioritaires. En outre, selon la surveillante, le CRTS de Niamey a commencé à amener des donneurs au pèlerinage à la Mecque. Beaucoup de grands donneurs sont décorés ou ont reçu des témoignages de satisfaction. « Je pense que la plus grande satisfaction c’est la satisfaction morale que le donneur a, en sachant qu’en donnant du sang il viendra sauver une vie, c’est cette satisfaction de soi-même, pour avoir accompli un geste noble et humain », estime Mme Soumana. 

Au niveau du CRTS, une fonction s’occupe de la promotion du don de sang. Des structures partenaires reçoivent des lettres de sollicitation en cas d’urgence. Ce sont en grande partie, des associations. Certains font le déplacement avec leurs membres jusqu’au centre, pour d’autres c’est la logistique du CRTS qui se déploie vers eux.  « Nous avons un bus pour le transport des donneurs et deux fourgonnettes neuves de collecte de sang qui sont dotées de matériels où on peut même prélever dans les véhicules », a-t-elle indiqué.

La conservation dépend de l’anti coagulant qui a été ajouté dans la poche de sang. Certains anticoagulants font que la poche du sang dure 3semaines. Il y en a qui permettent d’aller jusqu’à 35 jours, voire à 42 jours. Ce ne sont donc pas les dispositions ou capacités pour en avoir assez qui font défaut au centre, encore moins la logistique mais plutôt les 300 donneurs par jour, sur une population de Niamey de plus de 1,8 millions d’habitants. «Quand on donne aujourd’hui quelqu’un fera de même demain pour nous ou un proche », dixit Mme Soumana Hadiza.

Don de sang dans le contexte de Covid-19

Au début du confinement, à la veille du mois de ramadan, le couvre-feu a eu un impact sur l’affluence des donneurs de sang. Pendant le carême, les collectes se faisaient la nuit, après rupture de jeûne. Avec le couvre-feu, c’était interdit de sortir, sauf en cas de force majeure. « Nous avons pu avoir des badges d’autorisation pour que l’on puisse aller et venir. Les donneurs quand ils disent qu’ils partaient donner du sang on les laissait passer. Nous avons demandé à nos agents de venir ici à 18h30 pour qu’après la rupture, ils commencent à prélever pour descendre ensuite à 21h. Et jusqu’à aujourd’hui il est déconseillé de faire de rassemblement de plus de 50 personnes », explique la surveillante du CRTS de Niamey, Mme Soumana Hadiza. Le don de sang se fait au centre régional de transfusion sanguine dans le respect acceptable des mesures barrières.  

Ismaël Chékaré

21 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Transparence des opérations électorales : Qui a peur de l’utilisation du saint Coran ?

Dans un communiqué publié la semaine dernière, la direction de campagne du candidat de l’opposition pour le second tour de la présidentielle a informé l’opinion d’un message radio que le ministre de l’Intérieur a envoyé aux responsables administratifs à propos de l’usage du saint Coran dans les bureaux de vote au moment des élections. Selon ce communiqué, le ministre a instruit les différents responsables pour interdire cette pratique. Dans la même semaine, les autorités régionales de Zinder ont organisé une rencontre autour de cette question. La rencontre a été rehaussée par la présence du procureur de la République de Zinder qui a pris la parole pour mettre en garde tous ceux qui feront recours au saint Coran à l’issue des prochaines élections, notamment le deuxième tour de la présidentielle prévu pour le 21 février prochain. Qualifiant cet acte de «voie de fait», le procureur Chaibou Moussa a indiqué que toute personne qui fera usage du saint Coran fera face à la rigueur de la loi. Comme il fallait s’y attendre, cette réaction du procureur de la République de Zinder a suscité une vague de réactions.

A travers les réseaux sociaux et les médias traditionnels, de nombreux citoyens ont estimé que le procureur Chaibou Moussa n’a aucun droit d’interdire à des citoyens d’user le saint Coran pour éviter des fraudes lors des opérations de vote. Non seulement ces citoyens soutiennent qu’il n’y a aucune loi qui interdit ce procédé, mais ils pensent aussi que dans un pays où même des responsables au plus haut sommet prêtent serment sur le saint Coran, il n’y a rien d’anormal que ce livre saint soit utilisé pour lutter contre les fraudes aux élections, surtout dans une région comme Zinder où le recours au saint Coran pour combattre certaines mauvaises pratiques date depuis plusieurs dizaines d’années. Mais la question que beaucoup d’analystes se posent est celle de savoir qui peut être si dérangé par l’usage du saint Coran dans la lutte contre les fraudes aux élections pour que le ministre de l’Intérieur l’interdise et que le procureur de la République de Zinder fasse une mise en garde sévère à ceux qui en feront recours prochainement. On se rappelle que lors du premier tour de l’élection présidentielle et des législatives du 27 décembre, le saint Coran a été brandi dans certains bureaux de vote, notamment dans la région de Zinder, afin de dissuader tous ceux qui pourront s’associer à des fraudes.

Hamidou Bello

 Les nigériens connaissent Niger Airlines, cette première compagnie nigérienne privée qui a osé se hasarder dans le ciel nigérien, souvent africain, évoluant avec de grandes compagnies, et montrant ainsi que les Nigériens sont capables d’initiatives, de convaincre surtout dans un domaine aussi complexe que celui de l’aéronautique. Mais voilà que Niger Airlines poursuit son chemin, capitalisant une large expérience dans le domaine depuis des années. On ne peut que déplorer, si la lettre de suspension des vols du Fokker 50 s’avère. Cela, au lieu d’aider à encadrer, misant plus sur la pédagogie. La société a un parcours, une belle histoire à raconter au ciel.

La société a osé dans le domaine à un moment où personne encore ne pouvait oser dans un tel domaine assez complexe. Les Nigériens, à juste titre, saluaient son audace. Et il marcha fièrement dans le ciel, fort de son expertise ! Et il a convaincu. Pourquoi donc veut-on le briser aujourd’hui ? Juste au moment où la compagnie, élargissant son réseau, est sur le point de signer des partenariats avec des compagnies européennes pour renforcer ses capacités que cette décision est tombée. Mais à notre humble avis, il faut faire place au dialogue pour trouver une solution durable que de se lancer dans des querelles inutiles.

A.S

Le secteur du transport joue un rôle prépondérant dans l’évolution des marchés ruraux. A Kollo, les véhicules communément appelés ‘’Dogon Baro’’ sont de plus en plus visibles dans le marché hebdomadaire de Kollo. Ces véhicules sont utilisés pour transporter les marchandises diverses et aussi les personnes. Ce qui explique la grande implication des transporteurs dans cette activité de commerce. Malheureusement, les routes latéritiques qui relient les principaux marchés ruraux en cette période de pluies sont dans un état déplorable. Un véritable cauchemar dont se plaignent les transporteurs.

«Le transport est une activité noble et c’est un métier que je pratiquais depuis plus de 40 ans. Ma voiture sert de moyen de transport pour des personnes et leurs marchandises en destination au marché de ‘’Kollo-Zongo’’ et autres marchés hebdomadaires des villages. Après avoir fini leurs activités, ces mêmes personnes nous sollicitent pour le retour à leurs domiciles munis de leurs marchandises. Hormis les personnes nous transportons aussi des céréales et des animaux surtout à l’approche de la fête de Tabaski. Je pars prendre du bétail, plus précisément des moutons dans les localités comme Birni N’Gaouré, Kouré pour le marché de ‘’Kollo-Zongo’’» confie Ali Oumarou, un conducteur de ‘’Dogon-Baro’’.

Ali Oumarou déclare ne rencontrer aucun problème avec les autorités. Il déplore par contre l’état pitoyable des routes empruntées qui endommagent leurs camions. Par ailleurs il a ajouté qu’il existe des taxes à payer chaque jour pour la mairie qui est de 600 F pour les petits véhicules et 1000 F pour les gros véhicules ‘’Dogon-baro’’.

Selon Ibrahim Zazi, un autre chauffeur de camion qui capitalise une expérience de six (6) ans, l’activité nourrit son homme. Il transporte les commerçants et leurs marchandises. Il transporte aussi du bétail notamment des moutons, des vaches, des chèvres. « Certaines marchandises sont à ‘’Kardji-Bangou’’, que nous transportons jusqu’au marché de Birni N’Gaouré, les jeudis, et le lendemain avant 10h, pour les acheminer au marché de ‘’Kollo-Zongo’’. Nous transportons régulièrement les commerçants de marché en marché, du lundi jusqu’au dimanche », a expliqué M. Ibrahim Zazi 

S’agissant des problèmes auxquels sont confrontés les transporteurs, M. Ibrahim Zazi évoque le mauvais état des voies de transport. Il a précisé qu’il est difficile d’emprunter les voies latéritiques surtout quand il  pleut. « Les routes sont en mauvais état avec des nids de poule partout. On se demande où va l’argent que nous versons au péage chaque jour, les taxes, les patentes, les vignettes, nos titres de transport terrestre, et les visites techniques. Nous prenons des tickets de droit de sorti à 600 F à la mairie. Le syndicat nous prélève aussi 500F pour d’autres et 150 fois deux par jour pour certains», s’interroge-t-il.

M. Ibrahim Zazi demande à l’Etat de veiller à l’entretien régulier des routes pour le bonheur des populations. «Le calvaire que nous endurons sur les routes n’a que trop duré», a-t-il conclu.

Assad Hamadou (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

 

Dans l'histoire récente, particulièrement avec cette nouvelle génération de conducteurs, la plupart d'entre eux, qui assurent le transport en commun, sont souvent qualifiés de "fous au volant". Cette étiquette découle non seulement de leur comportement envers les clients mais aussi de leur attitude négligente envers les véhicules dont ils ont la charge. À première vue, certains de ces conducteurs peuvent donner l'impression d'être des individus peu soignés, aussi bien dans leur apparence que dans leur état d'esprit, souvent altéré par l'usage de stupéfiants. C'est regrettablement cette même catégorie de conducteurs qui opère dans nos transports en commun urbains. Lorsqu'ils prennent le volant, ils adoptent souvent une conduite imprudente, en ne respectant ni le code de la route ni les droits des clients. Cette situation représente un véritable calvaire pour les passagers et les usagers de la route en général. Il est important de souligner que ces chauffeurs, dont l'inconduite est souvent à l'origine d'accidents de la route. "Conduite manti fourku Goy no !"

Afin de protéger les usagers, en particulier les clients des transports en commun, des dangers liés au comportement de ces conducteurs imprudents, il est impératif d'envisager des mesures appropriées. Il est donc urgent d'adopter un décret réglementant non seulement la capacité à conduire des véhicules de transport en commun mais également tout autre type de véhicule. Cette initiative vise à remédier à une situation où certains établissements d'auto-écoles semblent délivrer des permis de conduire sans tenir compte de la moralité des futurs conducteurs. Il est primordial de réaliser une enquête approfondie sur la moralité de ceux qui aspirent à devenir conducteurs, car le métier de chauffeur de taxi, de tricycle ou de tout autre véhicule ne doit en aucun cas être associé au banditisme ou à l'indiscipline.

Amadou. I

Les mini bus d’une capacité de 19 places, communément appelés « faba faba » sont des moyens de transport utilisés pour acheminer les habitants des quartiers périphériques de Niamey notamment Aéroport, Lossougongou, Bassora, Koira Tegui,... vers le centre-ville, et vice versa. Entre autres lieux, ces « faba faba » ont leur point de stationnement aux alentours des marchés de Niamey. Le tarif de la course est abordable, variant de 125 FCFA à 200 FCFA.

«Les riverains du quartier Aéroport avaient des problèmes de déplacement pour se rendre au centre-ville. Face à cette situation, la société « faba faba » a mis en place dans les années 1999 des minis bus de transport, communément appelés « faba faba », signifiant littéralement "assistance" pour permettre à certains habitants de   Niamey de se déplacer. Aujourd’hui, cette activité s’est développée dans plusieurs autres quartiers périphériques de Niamey notamment le quartier Bassora, Koira Tegui, Lossougongou etc. », explique Boubacar Chaibou alias Chaibou Maitre, l’un des premiers chauffeurs de « faba faba ».

Le tarif de transport faba faba a connu une hausse comparativement aux années antérieures passant de 125 FCFA à 200 FCFA. Selon, Boubacar Chaibou « cette hausse est due à la dégradation des voies qui mènent dans les quartiers périphériques. Toutes les voies des quartiers que les mini bus empruntent sont dégradées et c’est ça qui explique le prix de 200 FCFA, fixé par le syndicat des conducteur faba faba ». Toutefois, selon Chaibou Boubacar les clients ne se plaignent pas de ce prix de 200 FCFA. « Tous les riverains de ces quartiers savent dans quelle condition, les faba faba les transportent ; des fois, il faut faire des tours et détours pour arriver à la destination à cause de cette dégradation des routes », confie-t-il.

Le transport occupe une place importante dans la vie des habitants des milieux urbains. A Niamey, le besoin en matière de transport augmente de manière considérable. Pour répondre à cette demande plusieurs moyens sont utilisés : il y a les taxis, mais aussi les véhicules de transport en commun, appelés communément "Faba-Faba" expression qui décrit le caractère salutaire de ce genre de moyens de transport ; les motos taxis "Kabou-Kabou", etc. Mais l’un des moyens de transport les plus anciens, à Niamey c’est cette catégorie de véhicules communément appelés "Lazaret-Lazaret" du nom à l’époque d’un quartier périphérique de Niamey. Ces véhicules sont aussi appelés Kongou-Frein signifiant ‘’sans frein’’, car ils ont pour câble de frein, une corde de palmier. A l’unique gare réservée à ces doyens du transport en commun à Niamey, on compte aujourd’hui une vingtaine de voitures encore en circulation. Avec une capacité de chargement de 18 personnes, les "Kongou-Frein" font 6 voire 8 tours par jour sur l’axe Katako-Lazaret.

Les véhicules de transport en commun appelés "Lazaret-Lazaret" ou "Kongou-Frein", sont de marque Peugeot, modèle Pick-up. Malgré leur état de vieillissement avancé, ces véhicules sont retapés et réformés pour leur donner une forme unique à eux. Les modifications qui sont faites par des soudeurs locaux, permettent de renforcer ces véhicules de manière à ce qu’ils puissent prendre assez de passagers et de bagages.

Selon Laouali Garba, chef de ligne Lazaret-Lazaret, ce type de transport a vu le jour dans les années 1970. C’était pour desservir exclusivement l’axe Katako-Lazaret-Koira Tégui. « Au début, c’était à 25F CFA par passager. Avec le temps le prix de transport est passé à 100FCFA par passager. Du fait de l’avènement des mini-bus appelés Faba-Faba, les véhicules Lazaret-lazaret se limitent sur l’axe Katako- Lazaret. A l’époque la concurrence n’était pas aussi rude. C’était une concurrence légère entre les conducteurs de taxis ordinaires et ceux des Lazaret-Lazaret », explique Laouali Garba.

Ces deux dernières décennies la ville de Niamey a connu une importante extension, avec le développement de plusieurs quartiers périphériques. Cependant, les investissements ne semblent pas être à la hauteur de cette expansion en termes d’aménagement et d’infrastructures routières. Aujourd’hui, certains quartiers pourtant très peuplés connaissent des difficultés notamment celles liées au transport. Les habitants de ces quartiers et ceux qui y vont vivent un véritable calvaire surtout pendant la saison pluvieuse. Le quartier aéroport, plus précisément à la Cité enseignants est dans cette situation.

Tôt le matin, aux environs de 7 heures, souvent un peu plus tôt, la plupart des habitants de ce quartier, qui ne possèdent pas des moyens personnels de déplacement, se pointent vers la voie principale (en latérite) du quartier. Cela dans l’espoir de ‘’trouver une occasion’’ selon l’expression utilisé ici une sorte de co-voiturage à la nigérienne. Il s’agit en fait de se faire déposer par un généreux automobiliste ou même un motocycliste à  au bord de la vie principale menant au centre-ville où il est plus facile de trouver les taxi ou mini bus de transport en commun appelés faba-faba qui vont au centre-ville. C’est une distance d’environ 5 km que certains parcourent quotidiennement à pied.

De fois, on remarque une absence de solidarité dans ces genres de situations. «Chaque jour quand je sors de chez moi, je cherche des occasions souvent sans succès. De fois même quand vous arrêtez certains pour vous déposer, les gens ne vous regardent même pas. Les quartiers comme le nôtre font face à des situations d’insécurité, c’est pourquoi les gens ne font pas confiance à d’autres», confie M. Halidou Naméra, habitant du quartier Cité enseignants. M. Halidou ajoute qu’il parcourt cette distance chaque jour à pied en aller comme en retour. Une telle situation est difficilement vécue surtout quand il s’agit des personnes âgées et retraitées, comme Halidou.

Elles sont nombreuses les personnes qui vivent ce calvaire déplorant ces difficultés liées au transport dans plusieurs quartiers périphériques de Niamey. Un problème dont la principale cause est l’insuffisance des routes aménagées, permettant l’accès aux zones concernées par les transporteurs, notamment les taxis et les faba-faba. «Les faba-faba refusent de desservir les quartiers périphériques à cause de l’inaccessibilité de ces quartiers et du fait de l’impraticabilité des routes. Les routes de ces quartiers sont défectueuses surtout pendant la saison de pluie», se plaint M. Abdoul Aziz Soumana.

A l’image des populations du quartier Aéroport, celles des plusieurs autres zones périphériques de Niamey vivent au quotidien ce casse-tête. Cette difficulté explique l’apparition du transport à moto, appelé «Kabou-Kabou». À 400 ou 500 FCFA la course, ce service n’est malheureusement pas à la portée de certaines personnes dans les quartiers périphériques.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

30 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Syndicat national des transporteurs voyageurs Adeltchi du Niger (SNTVAN) a tenu le samedi 26 mars dernier à Niamey, son 3ème congrès ordinaire sous le thème «solidarité syndicale : cas du secteur des transports voyageurs». La cérémonie d’ouverture des assises s’est déroulée en présence des cadres du ministère des Transports, des représentants des autorités régionales et communales de Niamey, ainsi que de plusieurs invités et adhérents du syndicat.

Procédant à l’ouverture des travaux, le représentant du ministre des Transports, M. Dodo Aboubacar, a déclaré que les autorités de la 7ème République ont fait du secteur des transports l’une de leurs priorités. Afin de soutenir cette dynamique du Gouvernement, il a demandé aux membres du SNTVAN de collaborer positivement avec les autorités du Niger «conformément à la règlementation en vigueur» et de promouvoir «un syndicalisme du développement» pour mieux défendre les intérêts des travailleurs qu’ils sont.

Le thème retenu pour les assises du 3ème congrès ordinaire du Syndicat national des transporteurs voyageurs Adeltchi du Niger (SNTVAN) cadre, selon son secrétaire général, M. Abdou Maiyaki, avec le contexte actuel du pays. «C’est pourquoi nous avons la lourde responsabilité de créer les conditions pour une solidarité franche, fructueuse et durable entre syndicats en vue de repartir sur des bonnes bases. Ainsi, le développement d’un secteur des transports voyageurs dynamique et générateur de ressources et d’emploi constitue un impératif», a-t-il souligné.

M. Abdou Maiyaki a reconnu que la tâche est difficile et a appelé ces camarades à «multiplier et diversifier les luttes pour sortir des chantiers battus, car nombreux sont nos camarades qui vivent dans la misère et le désespoir».

Plusieurs responsables du syndicat sont intervenus tout au long de la cérémonie officielle pour rappeler que le SNTVAN est créé pour promouvoir la cohésion au sein de ses membres. Ils se sont également réjouis du rôle joué par leurs leaders pour renforcer la solidarité au sein des membres.

 Omar Abdou(onep)

Depuis quelques semaines, le port des masques et le respect de la distanciation sociale sont obligatoires à Niamey dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus. Les acteurs du transport urbain tels que les conducteurs de taxi set des Faba-Faba, font partie des acteurs clés pour la mise en œuvre de cette décision. Malgré les injonctions des autorités de la Ville de Niamey, ces mesures (plus précisément le port de masque) souffrent dans leurs applications. C’est ce que nous avons constaté le 21 avril dernier. Dans la plupart des cas, ce sont les passagers qui ne respectent pas ces mesures décrétées par les autorités sanitaires.

Selon M. Ibrahim Amadou conducteur de taxi, bon nombre de clients qu’il transporte disent ignorer ou ne pas toujours croire pas aux dégâts que le COVID peut causer, si les gens ne respectent pas les mesures préventives. «Il nous arrive souvent de ne pas prendre des gens qui sont insouciants. Mais compte tenu du contexte et de la rareté des passagers on ne peut rien faire que de fermer les yeux. Nous avons beaucoup de difficultés ces derniers temps. Nous prenons ce mal en patience, car le problème est général. Cette situation a frappé tout le monde et nos clients doivent se conformer comme nous le faisions. Le plus grand problème c’est le manque de clients. Ce qui nous pousse à prendre n’importe qui et n’importe comment. Depuis l’arrivée de cette maladie, c’est difficile pour un conducteur de taxi d’avoir des clients suffisants pour pouvoir supporter les charges. Nous demandons aux autorités de réduire les prix du carburant à la pompe. Aujourd’hui nous n’avons pas le droit de prendre plus de 3 personnes», confie M. Ibrahim, conducteur de taxi.

Malgré la situation, les prix des courses de taxis restent inchangés selon M. Soumana Abdou, chef de ligne ‘’tête de taxi Yantala et Lazaret’’. «Sur notre axe, les prix restent le même. Nous n’avons rien changé. Tout celui qui ne dépasse pas, Yantala ne paye que 200 CFA et pour Koubiya c’est les deux courses que les gens payent. Aujourd’hui, beaucoup de conducteurs ont remis les clés des véhicules à leurs propriétaires. Tout simplement parce qu’ils n’arrivent plus à supporter les charges notamment les papiers et le carburant. Toute la journée on prend juste une ou deux personnes. C’est difficilement qu’on arrive à trouver les trois passagers», affirme M. Soumana Abdou, qui ajoute que le respect des mesures s’impose à tous.

L’histoire nationale d’un pays est la toute première chose qu’un citoyen véritable devrait connaitre au préalable. La connaissance de l’histoire de son pays par un citoyen est d’autant plus que nécessaire pour un ensemble de raisons. La première des raisons, c’est que la connaissance de l’histoire de son pays aiguise le sentiment patriotique. La deuxième des raisons, c’est que la connaissance de l’histoire est quelque chose qui a un caractère pédagogique. La troisième des raisons, c’est que la connaissance de l’histoire de son pays est quelque chose qui renforce la culture générale.

La connaissance de l’histoire nationale comme « un levain » suscitant le sentiment patriotique

Lorsque le citoyen sait que l’histoire de son pays foisonne de faits historiques, glorieux-œuvres mémorables de ses devanciers-, cela suscite en lui l’amour inaltérable de son pays. C’est cela que l’on appelle communément : patriotisme. Et tant que, ce n’est pas cet amour véritable pour son pays que ce citoyen a incontestablement, il ne ferait que se servir de son pays, plutôt que de servir son pays. Et dès que le pays est en difficulté conjoncturelle, il a tôt fait de fuir au lieu de rester pour participer à la lutte du peuple souverain et héroïque. Le coup d’Etat militaire et historique du 26 juillet 2023, nous a suffisamment édifiés par rapport à l’attitude des faux patriotes qui n’œuvraient que pour leurs propres intérêts, plutôt que pour les intérêts du peuple glorieux et éternel du Niger.

A titre exemplatif, lorsque à l’école primaire les maitres d’école – les premiers historiens – nous  ont appris que le Niger, avant la colonisation française, avait participé à la « construction » des empires comme celui du Kanem-Bornou, du Songhay, de l’Empire  Sokoto, les sultanats de l’Aïr et du Damagaram, quel ne fût le Nigérien authentique qui n’était pas rempli d’orgueil ; quel ne fût le Nigérien patriote véritable, dont l’adrénaline patriotique n’avait pas montée. En tout cas, tant que ces faits historiques et mémorables étaient évoqués artistement par les maitres d’école chevronnés, par conséquent imbus de leur sacerdoce éducatif, un sentiment patriotique indicible nous submergeait ; une joie immense inondait nos cœurs, pour avoir su que nos ancêtres n’avaient pas vécu inutilement, parce qu’ayant eu une histoire glorieuse.

Toujours à titre d’exemple, lorsque le Général Seyni Kountché était allé le 20 juillet 1985 à Addis Abeba au Sommet de l’organisation continentale africaine, pour obtenir à l’arrachée le poste prestigieux de Secrétaire Général de l’OUA, quel ne fût le Nigérien de souche qui n’avait pas « vibré » de fierté légitime. En tout cas en cette année-là et des années après les Nigériens de souche furent fiers d’appartenir à un pays comme le Niger, dont le leadership incontestable de son Chef Suprême du moment était avéré.

La connaissance de l’histoire nationale comme un vecteur pédagogique  

L’une des fonctions principales de l’histoire c’est de former les êtres humains. L’histoire est donc d’essence pédagogique. Aucun individu n’était parti de rien pour inventer quelque chose. On avait eu toujours une source d’inspiration ; on s’était toujours inspiré de quelqu’un ; de quelque chose. Et c’est tant mieux, parce qu’en s’inspirant de quelqu’un ou de quelque chose, on arrive à mieux bâtir, à mieux construire. Ce n’est pas sans raison que Hébrart a dit avec justesse ceci de très fondé : « Si tu veux tracer tout droit ton sillon, attache ta charrue à une étoile ».

Les grands hommes de l’histoire qui avaient fait l’histoire positive s’étaient inspirés de leurs devanciers qui avaient eu à faire quelque chose de grand, quelque chose de noble, quelque chose de mémorable. S’il y avait eu des grands hommes de l’histoire comme les premiers leaders politique nigériens, de la période coloniale, c’était parce qu’ils avaient puisé dans l’histoire glorieuse de leurs ancêtres pour se faire valoir et lutter pour libérer notre pays de la première servitude coloniale.

S’il y avait eu des grands hommes de l’histoire comme Ahmed Sékou Touré, Houari Boumediène, Patrice Lumumba, Nelson Mandela, Martin Luther King, Kwamé N’Krumah, Houphouët Boigny, Diori Hamani, Modibo Keita, Thomas Sankara, Mathieu Kérékou, Seyni Kountché, Léopold Sédar Senghor, Yacoubou Gowon, Gamal Abdel Nasser,  Mouammar Kadhafi, le Général Charles de Gaulle, Winston Churchill, Staline, Roosevelt, Ho Chi  Minh, Mao Tsé toung, pour ne citer que ces quelques grands hommes de l’histoire mondiale contemporaine, c’était parce que ceux-ci avaient tenu compte de ce que leurs devanciers avaient fait auparavant pour leurs pays pour contribuer à leur gloire.

En 1871, lorsque la Prusse (l’Allemagne actuelle) avait vaincu la France au cours d’une guerre que les deux pays eurent à se livrer, l’homme politique français, comme pour se dédouaner de la défaite cinglante subie, avait eu à dire que c’était l’Instituteur Prussien qui avait gagné l’Instituteur Français, parce qu’à ses yeux, l’Instituteur Français avait mal enseigné l’histoire des héros Français, ce qui expliquait en partie la défaite mémorable connue par la France. Dès lors l’enseignement de l’histoire des héros français devint pour le Ministère de l’Instruction Publique et des arts, la priorité des priorités. 

Au Niger glorieux et éternel, jusqu’à cette année 2023, la gouvernance féconde du Général Seyni Kountché reste et demeure pour les Nigériens, la meilleure des références. Et les citoyens nigériens conscients et patriotes, ont tôt fait de dire, si c’était au temps de l’Homme du 15 avril 1974 (autre nom du Général Seyni Kountché), cela ne se serait pas fait. Ou bien cela aurait été fait autrement, c’est-à-dire de la meilleure des manières. A telle enseigne que certains individus mal intentionnés trouvent cette référence permanente, comme une sorte de nostalgie quelque peu agaçante. Mais laquelle à nos yeux se justifie amplement. Tant il est vrai que le Père Hic, un homme de culture Chinois a vu juste en ayant eu les propos suivants : « Le souvenir des temps glorieux de Tamerlan nous poursuit sans cesse. Où est-il le Chef qui va se rendre à notre tête et nous rendre guerriers ? ».  D’ailleurs, nombreux sont les citoyens nigériens qui eussent voulu voir les hommes politiques nigériens de l’après Conférence Nationale complaisamment dite Souveraine, s’inspirer du Général Seyni Kountché, faire valoir les actes positifs qu’il avait fait valoir pour favoriser le développement national tous azimuts. Malheureusement pour des parvenus de fraiche date dont ce n’était la priorité, cela ne fut pas fait, et le Niger avait eu à en pâtir de 2011 à 2023.  

La connaissance de l’histoire nationale renforce la culture générale

L’histoire nationale contribue au renforcement de la culture générale. Et d’ailleurs tout homme politique qui a la volonté manifeste de s’affirmer comme un véritable leader politique doit connaitre amplement l’histoire nationale de son pays. Dans le concert des nations, lors des réunions internationales, il est bon qu’un dirigeant politique d’un pays digne de ce nom, fasse valoir des faits historiques qui sont propres à son pays, afin de renforcer la position géopolitique de son pays. Ce faisant, il fait montre d’une vaste culture, mais favorise le respect et la considération de son pays. En clair, l’homme politique qui a le souci évident de faire quelque chose de positif pour son pays et d’entrer dans l’histoire par la grande porte doit connaitre amplement l’histoire nationale, mais doit s’en inspirer fortement pour réussir son sacerdoce politique.

Pour tout ce qui vient d’être développé antérieurement, pour expliquer l’importance de l’histoire nationale, il est impérativement nécessaire de connaitre ladite histoire nationale. Mais avant que cette histoire nationale ne fût connue amplement, il urge de la « revisiter » ; c’est-à-dire qu’il est absolument nécessaire de la réécrire pour la restituer dans toute sa limpidité historique et dans toute sa vérité scientifique.

Pour que l’histoire nationale fût « revisitée », il va falloir reprendre les programmes de l’enseignement de l’histoire de l’Ecole Primaire à l’Université en passant par le Collège et le Lycée. De nouveaux curricula pour l’enseignement de l’histoire, mais surtout pour l’enseignement de l’histoire nationale devraient être conçus absolument. Cela est le devoir impérieux des techniciens du Ministère de l’Education Nationale qui devraient déjà songer à cela, d’autant plus que cela est d’une importance capitale incontestable.     

Les Intellectuels nigériens devraient se mettre à table pour réécrire l’histoire nationale de leur pays afin de la « décaper » de toute contrevérité flagrante et de tout mensonge historique concocté à dessein. L’histoire ne devrait pas être faite par les seuls historiens attitrés. Tout homme de culture qui avait eu à faire des recherches concernant son terroir, tout vieillard qui disposerait de la moindre connaissance historique devrait la transmettre, avant qu’il ne soit trop tard. Tant il est vrai qu’Amadou Hampaté Bâ a eu raison de dire : « En Afrique, chaque fois qu’un vieillard traditionnaliste meurt, c’est une bibliothèque inexploitée qui brûle ».

Cela va sans dire, depuis plusieurs décennies des travaux de Thèses d’Etat, des travaux de Mémoires en histoire, ont mis en exergue, un certain nombre de connaissances historiques importantes. Toutefois cela reste dans le cadre du domaine universitaire. Lesdites Thèses d’Etat, lesdits Mémoires, ne sont pas publiés à grande échelle afin que le citoyen lambda pût prendre connaissance. Il serait donc judicieux que les importants travaux universitaires en histoire qui ont été conçus, puissent faire l’objet de publication à grande échelle en vue d’une large diffusion.

De nombreux pans de l’histoire nationale du Niger restent encore inconnus des Nigériens. Depuis un certain temps, de notre propre chef, nous avions entamé la rédaction d’un certain nombre d’ouvrages d’histoire. Ainsi nous avions écrit et publié l’histoire de Gabelinga Hama Kassa : le héros Songhay, l’histoire d’Ahamadou/Ahamadou : dernier Roi Peul Barri du Macina (1852-1862), l’histoire de Mahamadou II de Birni N’Konni, l’histoire des Arawas ou Mawris du Niger du 14ème siècle au 19ème siècle, l’histoire d’un Peuple Malinké : les Zarmas/Zarmalés du Niger du 13ème siècle au 19ème siècle, l’histoire de l’histoire de l’école nigérienne de 1898 à nos jours, la Formation Initiale dans les Ecoles d’Instituteurs du Niger de 1945 à nos jours : Historique et Perspectives, Rétrospective sur l’exercice de pouvoir par le PPN/RDA : Bilan de seize années de gestion d’un Etat (1958-1974), le Général Seyni Kountché et sa légende : l’Avènement au pouvoir d’un Homme d’Etat Exceptionnel (1974-1987), l’histoire de la Parenté à Plaisanterie…

Nous envisageons d’écrire, si Dieu le veut, l’histoire de Lanta Gondi de N’Dounga, l’histoire d’Oumarou de Karma Sonwèye, l’histoire d’Amadou Dan Bassa du Damagaram, l’histoire de Mohamed Kaoussan Wan Tagguida, l’histoire de Firhoun Ag El Insar, l’histoire des Reines du Niger de la période précoloniale, l’histoire des grands hommes de l’histoire contemporaine du Niger…  Depuis plus de quinze ans, en collaborant à l’émission historique et radiophonique : Mémoire du Niger de la Voix du Sahel, nous n’avons eu de cesse de faire un plaidoyer pour la revalorisation de l’histoire nationale. Mais notre cri de cœur resta un cri de cœur. Nous eûmes alors l’impression d’avoir prêché en plein désert. Les récents événements historiques et mémorables que notre pays connait depuis le 26 juillet 2023, nous a convaincus de la nécessité de « revisiter » l’histoire nationale et de la faire connaitre amplement des nigériens, afin que le patriotisme ardent valorisé dans notre pays se raffermisse davantage et admirablement. Ainsi il nous est loisible de conclure avec Ernest Renan qui a si bien dit et nous citons si bien : « Pour obtenir des hommes, le simple devoir, il faut leur montrer l’exemple de ceux qui les dépassent ; la morale se maintient par les héros ». Fin de citation.

Par Elhadj Moumouni Mahamane Sani,

Inspecteur de l’Enseignement du Premier Degré à la retraite à Niamey. Cellulaire : 96. 88. 25.38.

La Pandémie du coronavirus secoue la planète entière. Au regard de son ampleur, les institutions et organisations internationales spécialisées prédisent des conséquences sans précédent sur divers plans : économique, social, démographique, politique et géostratégiques. Au-delà de l’alerte sanitaire lancée par l’ONU, l’OMS, le mal du coronavirus a créé chez bien d’Etats, le réflexe de repli nationaliste : fermeture des frontières, rapatriement des nationaux, stigmatisation des étrangers. Le multilatéralisme est mis à rude épreuve. La pandémie du COVID-19 risque-t-elle de marquer un tournant dans les relations internationales ? Certains spécialistes prédisent un nouvel ordre mondial, tant la guerre est totale touchant tous les domaines stratégiques.

La Chine-Afrique mal préparée

Au moment où les Africains commencent à applaudir une Chine qui a su contenir la pandémie du Coronavirus sur son territoire, les ressortissants africains vivant en Chine lancent un appel au secours pour les traitements «inhumains» et «discriminatoires» infligés à eux dans la foulée des mesures chinoises contre le COVID-19. La gravité des agissements à l’encontre des Africains en Chine a obligé certains pays africains à réagir contre ce qu’ils appellent le «racisme» et la «xénophobie» des autorités chinoise à l’égard des Africains. Les relations Chine-Afrique qui commencent à prospérer sont-elles déjà mises à rude épreuve ?

L’appel de détresse des ressortissants africains en Chine a vite alerté le monde qui s’est à nouveau focalisé sur la Chine. Il a suscité une réunion d’urgence des Ambassadeurs africains en Chine pour protester contre «les tests forcés, la mise en quarantaine et les mauvais traitements en cours contre les ressortissants africains en Chine», notamment à Guangzhou (province du Guangdong).Les Ambassadeurs africains en Chine protestent auprès des autorités Chinoises contre le traitement discriminatoire infligé aux ressortissants africains et informent l’Union africaine.

ABDOURAHAMANE OUSMANE Tribune LibreM, Abdourahamane Ousmane, Consultant en Communication, Médias et ElectionsLes assises du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) tenues le lundi 1er octobre 2018, ont débouché sur la mise en place d’un Comité tripartite , chargé de réfléchir sur la révision du Code Electoral. Il faut d’emblée se réjouir du fait que la surenchère de l’opposition et la psychorigidité de la majorité aient, enfin, cédé la place à la raison et au réalisme.
Pour rappel, le CNDP a été officiellement créé en 2004 pour aplanir par consensus les divergences entre les acteurs politiques. Tant qu’il ait fonctionné sur cette base, il a permis de surmonter nombre d’obstacles. Du reste, cette démarche consensuelle a fondé son originalité et sa valeur de référence.
Cependant, le CNDP ne doit pas continuer à fonctionner comme le seul« espace légitime du débat politique et de l’action collective. » En effet, les questions électorales, sujet de préoccupation actuelle, ne sont pas l’apanage exclusif des candidats et des partis politiques. La transparence et la régularité des élections intéressent également les citoyens, qui ne sont pas tous partisans, mais qui y attachent un fort prix au nom de l’impératif de légitimité des élus et des institutions, fondement de tout système démocratique. Par conséquent, bien qu’exclus d’office du CNDP, les citoyens ont droit au chapitre. Ils ont même le devoir d’occuper l’espace du débat politique, pour exprimer librement leurs critiques, positions et propositions. Tel est le sens de cette tribune libre !
Le trilogue entamé au sein du Comité va certainement se focaliser autour des points de désaccord entre les parties prenantes : composition de la CENI, configuration des bureaux de vote, critères d’éligibilité, fonctionnement du CNDP, accès aux médias publics, libertés individuelles et collectives, etc.
Ces points sont certes importants. Un consensus peut aboutir à la révision du Code Electoral, au cours de la présente session de l’Assemblée Nationale. Ainsi, les représentants de l’opposition pourront siéger à la CENI et le processus électoral sera inclusif à ce stade décisif de la confection du fichier biométrique.

Maman Sidikou Pdes ParisM. Maman S. SIDIKOU Au moment où se tient à Paris la Conférence de la Renaissance « Un Niger renaissant pour un peuple prospère », dans un contexte mondial particulièrement instable, un environnement immédiat sous haute tension, avec notamment la crise sécuritaire multiforme qui sévit dans la région du Sahel, nul doute que beaucoup d’observateurs sont surpris de voir notre pays réussir malgré tout à « sortir la tête de l’eau » et à se doter d’un instrument de qualité pour faire face à ses défis de développement durable au cours des prochaines années.

J’observe certes de loin, mais avec attention, la situation de notre pays. Et, c’est l’occasion ici de féliciter l’ensemble de notre peuple pour le succès que constitue d’ores et déjà l’élaboration consensuelle du Plan de Développement Économique et Social (PDES) / 2017-2021, ce document phare d’orientation et de mobilisation des ressources techniques et financières récemment approuvé par notre Gouvernement et qui est au cœur des échanges durant ces deux jours de conférence à Paris.

Félicitations aussi plus particulièrement au Président Issoufou Mahamadou pour sa vision et l’impulsion qu’il donne dans l’action au service du progrès du Niger et dont le PDES est aujourd’hui la pierre angulaire, sans oublier l’ensemble du gouvernement et spécialement la « capitaine de l’équipe chargée du PDES », la Ministre du Plan Madame Kane Aichatou Boulama.

Maintenant que nous avons « notre feuille de route » qui devra nous guider vers le progrès global de notre Nation, que nous sommes en passe de boucler son financement, l’un des prochains défis majeurs sera de s’assurer de l’adhésion continue et consolidée de la majorité des nigériens au pays et dans la diaspora durant la phase cruciale de mise en œuvre du PDES. En l’occurrence, cette initiative majeure qui va permettre d’établir les bases de lendemains plus radieux pour notre Nation est l’affaire de tous les nigériens et nigériennes, surtout dans chacune des étapes de sa mise en œuvre au cours des prochaines années.

Gendarmerie Niger

Trois gendarmes nigériens ont été tués dans l’explosion d’une mine, dans la région de Tillabéri située à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso. Ce nouveau drame au Niger où trois gendarmes ont perdu la vie dans l’explosion d’une mine, survenue vendredi 7 janvier, dans la région de Tillabéri, au Sud-Ouest, non loin de la frontière avec le Burkina Faso.L’information a été donnée par le Président du Niger, Mohamed Bazoum alors qu’il s’exprimait devant des membres de son gouvernement.
 L’explosion, qui a eu lieu entre la localité de Torodi et celle de Makalondi, toutes deux situées dans la région de Tillabéri, non loin de la frontière du Burkina Faso, n’est pas un acte isolé. En effet, il y a un peu plus de deux semaines, des hommes armés ont lancé une double attaque contre un poste de contrôle de police et un autre de pesage de la douane, dans la localité de Makalondi, frontalière avec le Burkina Faso.

A.B

 

 

Nouhou Arzika Moussa Tchagari Ali Idrissa 3Cela fait en effet trois mois que les leaders de la société civile ont été arrêtés, déportés et coupés du mouvement qu’ils ont initié, contre les aspects impopulaires de la loi des finances 2018. Quel bilan pourrait-on dresser de ces trois mois de détention ? Où en est la mobilisation ? Comment se présente le rapport de forces sur le terrain ? Et dans quel état se trouvent les libertés publiques ?

Concernant la mobilisation, elle semble avoir pris un sérieux coup. En effet, depuis l’arrestation des principaux leaders de la société civile, on assiste à une espèce de guerre de tranchées, entre les acteurs de la société civile en liberté et le pouvoir. Les premiers ne cessent de déposer des demandes de manifestation que les seconds rejettent systématiquement.

Du côté de l'opposition, l'heure est toujours à l'organisation. On crée de nouvelles structures, à partir des organes existants. On multiplie les déclarations, pour prendre l’opinion nationale et internationale à témoins, des choses que tout le monde sait pourtant et feint d’ignorer. On scrute l’évolution de l’humeur de celle qu’on appelait la « grande muette ». Le dénuement pourrait surgir de son côté, encore une fois. Il pourrait aussi « tomber » d’ailleurs. Mais peu importe. Le tout serait de l’attendre, patiemment et de façon presque imperturbable.

En attendant, les leaders de la société civile continuent de faire face, dignement, à l’épreuve d’incarcération qui leur a été imposée. La corruption, la détérioration du service public, la paupérisation croissante des populations, l'évidente fracture sociale en cours, etc., tous ces maux qu'ils dénonçaient, continuent de suivre les contours des courbes clairement ascendantes. Et la rue est de plus en plus assiégée par des agents et engins de répression.

Du coup, les lignes ne semblent bouger que sur les réseaux sociaux et en face des micros. Les micros des sièges des partis politiques et des associations. La scène parlementaire étant aussi assiégée, depuis 2016, par une majorité fabriquée de toutes pièces, qui a transformé le temple de la représentation nationale en un simple lieu de rencontre d’une caste, dont la principale mission est de sécuriser le train de vie spectaculairement fastueux des oligarques qui la constituent.

Des oligarques, de plus en plus coupés du peuple et de ses pénibles réalités. La fracture sociale s’invite et s’observe désormais y compris sur des lieux de culte, où un périmètre « de sécurité » sépare les puissants, les parents, amis et connaissances, du reste des fidèles, lors des cérémonies religieuses.

Aussi, baignant dans le luxe que leur procure une gestion à la fois hasardeuse et patrimoniale des ressources d’un État de plus en plus privatisé, « extériorisé » et affaibli, les plus radicaux de ces oligarques, s’activent à forger le mythe de l’invulnérabilité de leur pouvoir. Ils arrivent à penser et à faire croire que leur règne serait éternel. Ils font et défont les choses à leur guise, y compris au mépris des principes démocratiques les plus élémentaires.

L’histoire récente du continent regorge pourtant des faits qui incitent à la retenue, appellent à la raison et exaltent les mérites du dialogue, en rappelant les coûts et les limites de l’injustice, de l’arbitraire, de l’autoritarisme et de la dictature. Où sont passés les régimes oppressifs, de ségrégation et d’apartheid qui ont sévi à une certaine époque sur une bonne partie de l’Afrique australe et orientale ? Leurs dirigeants ne se prévalaient-ils pas de la force de leurs appareils répressifs et du soutien de certaines puissances étrangères ?

Un peu plus récemment et pas très loin du pays, doit-on oublier que Ben Ali aussi avait eu droit aux éloges du Président français, Nicolas Sarkozy, lors de sa visite en Tunisie, en avril 2008 ? « J’ai pleinement confiance en votre volonté de continuer à élargir l’espace des liber-tés », avait-il dit à l’occasion, en s’adressant à son homologue tunisien. Et à l’endroit de ceux qui se préoccupaient des dérives autoritaires et liberticides de son hôte, il a tout simplement précisé : « je ne vois pas au nom de quoi je me permettrais, dans ce pays où je suis venu en ami, de m’ériger en donneur de leçons ».

Mais l’histoire retiendra que lorsque le peuple tunisien s’est enfin décidé à administrer de leçons au régime de Ben Ali, le même président français a été contraint d’en prendre note. Et le personnel politique français a tellement bien compris la leçon, qu'il n'a pas souhaité accorder un asile à Ben Ali et son clan.

Ces exemples démontrent par ailleurs, que la soif de liberté et la détermination des peuples, finissent presque toujours par venir à bout des liens de la servitude et du joug de l’oppression. Autant dire, de ce point de vue, que le processus démocratique nigérien ne sera, en définitive, que le reflet de l'attachement des forces vives de la nation nigérienne aux principes démocratiques et de leur engagement à les défendre.

Point donc besoin de se voiler la face. L’aile radicale des oligarques de la 7ème République, et plus précisément les éléments qui représentent le noyau dure du principal parti de la coalition au pouvoir, continueront de jubiler, en contemplant un rapport de forces condamné à rester à leur avantage, aussi longtemps que les calculs politico-politiciens, les intérêts personnels et visées électoralistes primeront sur l'intérêt général, tout en sapant l'unité des forces populaires résistantes, ainsi que la visibilité et l’efficacité de leurs actions.

Et comme l’a si bien souligné l’un des plus remarquables activistes et analystes de la scène politique espagnole de ces dernières années : « contrairement à ce que certains croient, l’organisation et la participation par internet ne remplaceront pas le travail de terrain ni cette dimension fondamentale qu’est la présence dans la rue ». C’est une réalité, parfaitement transposable à l'actuel contexte socio-politique nigérien.

Les forces vives de la nation, qui entendent résister au projet de la mise entre parenthèses des libertés publiques et des pratiques démocratiques au Niger, doivent par conséquent s’activer davantage, en redoublant d’efforts et d’ingéniosité, en vue d’un retour concerté, pacifique et efficace sur la terrain de la lutte. Il est grand temps, d’explorer davantage les perspectives et les possibilités de la création d’un rapport de forces susceptible de faire bouger les lignes, dans le sens des aspirations profondes et de la souveraineté du peuple nigérien.

Cependant, contrairement à ce qui a été récemment suggéré, le Niger n’a pas besoin d’un rapport de forces qui serait à l’image de ce que l’on voit dans certains pays de la sous-région, où les populations n’ont pratiquement, à certains égards, que des différences en commun. Les échanges politiques sont certes rigides et ponctués de tensions et crises récurrentes au Niger. Mais le pays a su garder un certain niveau de cohésion et mixité sociales, introuvable dans beaucoup de pays africains et que l’on aurait tort de sacrifier sur l’autel des ambitions politiques personnelles.

Aussi, le rapport de forces dont il est ici question, et qu’il importe de susciter dans les meilleurs délais, ne renvoie aucunement pas aux affrontements violents et autres scènes de guérilla urbaines. Tant il doit être le fruit de multiples initiatives et actions militantes pacifiques, conçues et menées de manière à maximiser les possibilités de l’ouverture d’un dialogue serein, sincère, profond, patriote et productif entre les citoyens nigériens. Un rapport de forces, qui requiert donc l'implication de toutes les forces progressistes de ce pays, soucieuses de la mise en œuvre consensuelle, efficiente et effective du projet démocratique qui a été adopté, en partie sous la pression du légendaire mouvement scolaire nigérien que certains de ces leaders de la société incarcérés ont eu à diriger. Vivement…

Par Dr Elisabeth Sherif

26 mai 2018
Source : https://www.facebook.com/profile.php?id=100007473317000

Brigi Investiture Erdogan 2018C'est en fin d'après-midi que le président turc Recep Tayyip Erdogan réélu président de la république a prêté serment le lundi 9 juillet dernier. 25 coups de canon, une entrée en pompe devant une haie d'honneur composée de la population d’Ankara sortie en grand nombre pour voir leur président. Une quinzaine de chefs d'Etat et de gouvernement ont fait le déplacement. Au nombre de ces hôtes de marque figure le Premier ministre, Chef du gouvernement Brigi Rafini.

Après une allocution dans laquelle le président turc a longuement remercié Dieu le tout puissant pour sa miséricorde sur la Turquie et son peuple, Erdogan a souhaité que cette nouvelle ère qui s'ouvre pour son pays soit jalonnée de succès et de paix. En rappel, le mandat nouveau qui commence en ce jour d'investiture est de type présidentiel. Le poste de Premier ministre n'existant plus, tout le pouvoir est entre les mains du Chef de l'État. Un dîner de gala a marqué la fin de cette cérémonie d'investiture. Avant d'assister à la cérémonie d'investiture du président Recep Tayyip Erdogan le premier ministre s'est rendu à l'hôpital national Ataturk où il a rendu visite aux patients nigériens en soins dans cet hôpital.

Traoré Daouda Amadou

CT/AP/PM

Niamey Proprete UA 2019Des organisations féminines appuyées par la police nationale  ont participé ce dimanche à une opération de salubrité dans la ville de Niamey en prélude au sommet de l’UA qu’accueille la capitale nigérienne en juillet prochain.
La Ministre de la population Mme Amadou Maïga Aïssata a supervisé  cette activité en présence du Président du conseil de ville de Niamey Moctar Mamoudou, du gouverneur de la région  Monsieur Issaka Assane Karanta.
En lançant l’opération, la Ministre de la population, Mme Amadou Maïga Aïssata a affirmé que ‘’aujourd’hui toutes les femmes ont décidé de sortir pour apporter leur appui à la salubrité de la ville de Niamey’’.
‘’ Comme vous le savez la salubrité même en islam, on dit que c’est 50% de la foi, et la salubrité également permet non seulement de vivre dans un cadre agréable et lutter contre beaucoup de maladies’’ a-t-elle poursuivi.
‘’Nous encourageons les femmes à continuer à rendre la ville de Niamey propre’’,  a lancé Mme Amadou Maïga Aïssata à l’endroit des femmes.
Après cette cérémonie la délégation a organisé une visite, avec la presse, sur les différents sites retenus pour cette opération. Il s’agit du Centre Nigérien de Promotion Touristique (CNPT), les sites des ronds-points Eglise, Ecole Canada, , Wadata, Gadafawa et de celui du Maourey.

Le samedi 15 janvier 2022, en début d’après-midi, lors d’une opération sur le chantier de démantèlement de l’usine de la Compagnie Minière d’Akouta (COMINAK) à Arlit (Région d’Agadez), l’effondrement d’une structure a causé la mort de deux (2) personnes du groupement de sous-traitants AD/MIGAS et a fait 2 blessés (deux), selon le journal Aïr Infos, information confirmée par un Communiqué de presse de la Direction générale de ladite Société .

La chute d'une grue serait à la base du tragique accident, rapporte le journal, qui précise également qu'un expatrié répondant au nom de Antonio Simao et un nigérien nommé Salim Moctar Sabo ont perdu la vie. Selon les mêmes sources, l’un des employés est décédé sur le coup et le second évacué à l’hôpital a succombé à ses blessures. Les employés blessés ont été admis à l’hôpital de la localité, pour des soins. Leur pronostic vital n’est pas engagé, précise le communiqué. ‘‘Les équipes de secours sont rapidement intervenues pour la

désincarcération des personnes et la sécurisation de la zone. Toutes les activités des chantiers ont été mises à l’arrêt jusqu’à nouvel ordre et une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l’accident’’, peut-on lire dans le document.

La source ajoute qu’une cellule psychologique a été mise en place pour soutenir l’ensemble des équipes. Réagissant à cet accident, le Directeur Général de la COMINAK, M. Mahaman Sani Abdoulaye, a indiqué: «Nous déplorons cet évènement tragique et présentons nos condoléances les plus émues aux familles des victimes ainsi qu’à l’ensemble des sous-traitants et salariés de COMINAK. Ce drame nous rappelle à quel point la sécurité de nos salariés et des intervenants est et doit rester la priorité».

Rappelons que, la COMINAK est une filiale nigérienne du groupe français Orano, anciennement Areva, qui exploite, depuis plus de 40 ans, l’uranium dans la région. Selon la compagnie, la mine d’Akouta doit fermer car elle a épuisé ses ressources. Elle laisse 600 salariés sans emploi et un impact environnemental important. La COMINAK exploitait des gisements d'uranium dans la zone d’Arlit, après l’épuisement de l'uranate, le Conseil d’Administration de la COMINAK avait voté en octobre 2019, l’arrêt de production des gisements d’Akouta, Akola et Ebba, pour le 31 mars 2021.

 Mahamadou Diallo(Onep)

18 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

La Commune rurale de Chirfa et la vieille ville du Djado semblent sortir d’un hallucinant récit cinématographique, à mi-chemin entre rêve et réalité. Au pied de reliefs roses sont éparpillés des bâtiments en banco adossés à des touffes de dattiers, et des zéribas en feuilles de palme, tressées autour de quelques acacias tordus. Sur ce décor ample et paisible règne un magnifique fortin en ruine, le fort Pacot, un rare vestige colonial édifié en 1933. Issouf Korey, le chef local à la voix de fausset et à la dentition en détresse, accueille les visiteurs dans une simple maison, quatre murs en terre et des nattes déroulées au sol, après nous avoir accueilli avec le récurrent ‘‘Klaha, klaha !’’ (bonjour!), suivi de ‘‘Woshé, woshé !’’ (merci) !, nous saluons une assemblée d’hommes secs et dignes, l’air martial, venus commenter le déroulement du jour, comme tous les jours. Des jeunes filles apportent du thé, du lait et des dattes. Autant dire un accueil munificent, ici, où l’on sait ce que les mots disette et dépouillement veulent dire. « Les Kanouris venus du Yémen prirent ensuite possession du Djado, et le fortifièrent, il y a plus de mille ans. Puis les Touaregs des Ajjers et de l’Aïr vinrent exploiter nos salines. Enfin, les Toubous descendus des versants occidentaux du Tibesti, il y a un siècle, s’installèrent ici. C’était l’époque des dernières grandes caravanes, fortes de trois mille chameaux ou davantage, les azalaï, qui apportaient du Sahel des étoffes et des céréales, et repartaient quelques jours plus tard chargées de sel et de dattes », explique Korey. Les azalaï touarègues, poursuit-il, furent victimes de rezzou mémorables, par les clans toubous aidés de pillards arabes, à tel point que la grande caravane de sel cessa en 1923. L’arrivée des Français pacifia la région et permit une reprise de ce commerce, mais ce dernier prospéra alors depuis les salines de Bilma (Kalala), dans le Kawar voisin. Selon lui, à huit kilomètres de Chirfa, se dresse la première merveille du Djado, une citadelle éponyme et ruinée, bâtie sur une butte dominant un marécage, et ceinte d’une magnifique palmeraie. Murailles imposantes, portes cintrées, couloirs labyrinthiques, chambres royales, écuries et greniers, avec en prime des vues panoramiques. Nous dénicherons même ce qui serait « une antique chapelle », aux portes surmontées des dessins de la tarik, la selle de dromadaire des Touaregs. Au pied des remparts, deux cimetières, animiste et musulman, se font face ; autre mystère… Derrière l’échancrure d’un feston de crêtes sableuses, vers le nord, surgit la formidable falaise de l’Emi Warek, semblant adossée à une houle de pitons gréseux hérissant les dunes, un tableau minéral à couper le souffle. « Notre eau est transparente, elle n’est qu’à deux à trois mètres sous le sol. C’est le premier miracle du Djado, le secret de ses palmeraies, de ses salines, de ses jardins d’agrumes sortis du désert comme par enchantement : une nappe fossile d’eau claire et fraîche, juste sous le sable brûlant…Tout cela fait la particularité, l’histoire et le miracle du plateau du Djado », exulte le chef Issouf Korey.

Par Mahamadou Diallo(onep)  (Envoyé Spécial)
Source : http://www.lesahel.org 

Maternite Issaka GazobiL’affaire est tellement gravissime qu’elle est aujourd’hui sur toutes les lèvres et a été portée devant les juridictions de notre pays. C’est l’affaire d’une jeune femme qui avait été admise à la maternité pour opération chirurgicale bénigne en apparence et qui tourne en tragédie.

Après des examens échographiques de plus de six (6) mois qui ont décelé qu’elle souffre de fibrome ou myome selon les terminologies, la jeune dame a été admise dans ce centre sanitaire. Mais le médecin, une certaine FT, au lieu de faire reprendre les examens, elle a plutôt passé au couteau pour procéder à l’opération. Mais au lieu d’enlever le fibrome, c’est plutôt l’utérus de la dame qui a été coupé. Mettant aujourd’hui la victime dans une situation de désespoir total. Une véritable défaillance de la part du médecin. En tout cas, elle a fait preuve d’un manque de sérieux dans son travail de médecin professionnel pour foutre en l’air l’espoir de cette dame qui a tant souhaité devenir une maman . Face à cette situation de désespoir, la jeune dame a porté l’affaire devant les juridictions. Laquelle affaire a été classée sans suite. Faisant vivre à la victime un second drame. Son Etat qui a l’obligation de la protéger refuse de lui rendre justice. Aujourd’hui, c’est dans ce désespoir que se trouve cette dame qui peine à prendre son mal en patience. Vivement que les autorités de tutelles de la maternité de Gazobi prennent les choses en main avec célérité pour sanctionner ce médecin qui fait honte à sa profession. Cela au nom de la justice sociale.
ALPHA

24 juillet 2018
Source : Le Courrier

Selon une source très proche de la présidence, c’est l’info qui fait la Une des coulisses de la présidence. Il s’agit d’un agent d’un’ ministère détaché à la présidence de la République qui vient d’être rattrapé par ses actes. Comme Ibou Karadjé qui croupit depuis l’année dernière en prison pour un détournement présumé d’environ 8 milliards de francs sur les comptes de la présidence logés au Trésor national, d’après les estimations faites par le président Bazoum en personne lors d’une sortie médiatique, l’agent en question s’adonnerait aussi à des détournements réguliers de fonds destinés au paiement de la pension du défunt Mamadou Tandja, ancien président de la République, et des frais de missions de certains agents.

Selon notre source, la supercherie ayant été découverte, les services compétents de la présidence ont décidé de mettre purement et simplement fin au détachement du monsieur à la présidence pour le renvoyer à son ministère de tutelle. À combien se chiffre le volume total du montant qu’il a détourné avant la découverte de la supercherie ? Nous ne saurons le dire pour le moment. La seule certitude, c’est qu’il a de la veine pour avoir été simplement congédié de la présidence, malgré la gravité des actes qu’il a posés pendant une longue période, certainement. Il n’a pas connu le même sort qu’Ibou Karadjé qui croupit actuelleactuellement en prison, à Filingué. Mais au lieu d’adopter le profil bas qui sied en pareille circonstance, remercier Dieu pour avoir échappé à la prison, il semble que notre agent indélicat ferait des pieds et des mains pour son maintien à la présidence. Il a pris goût à l’argent facile. Se contenter de son seul salaire et quelques retombées liées à son poste ne lui permettrait pas de maintenir le train de vie auquel il est habitué en étant à la présidence.

Pour ne pas retomber dans la galère de l’attente des fins de mois, l’on apprend que notre agent a envoyé des émissaires auprès de l’ancien président Issoufou Mahamadou pour lui demander d’intervenir afin que la décision de son reversement à son ministère d’origine soit annulée et qu’il soit maintenu à la présidence de la République, la principale vache laitière du pays. La carte de visite dont il se serait servie pour plaider sa cause est originaire de la région de Tahoua, d’après notre source. L’ancien président Issoufou va-t-il intervenir pour qu’on le maintienne à son poste à la présidence ? Le faire conforterait définitivement les Nigériens dans leur conviction que c’est Issoufou qui dirige vraiment le pays ; que Bazoum n’est qu’un représentant, un gérant qui n’a véritablement aucun pouvoir de décision.

Amadou Garba

 

Un cadre diplomatique illégalement licencé adresse une lettre de recours hiérarchique au Premier ministre Après son licenciement illégal du ministère des Affaires étrangères et les tentatives pour sa réhabilitation à travers des démarches administratives et judiciaires, le sieur Ali Issoufou a adressé récemment une lettre de recours hiérarchique au Premier ministre. Dans sa lettre, Ali Issoufou demande, en toute humilité, à Birgi Rafini de bien vouloir intercéder en sa faveur en vue de le faire entrer dans ses droits en demandant sa réhabilitation dans son corps d’origine, le corps diplomatique et consulaire et la reconstitution de sa carrière administrative ainsi que le remboursement de ses salaires suspendus illégalement depuis septembre 2015, comme l’a du reste fait le médiateur de la République, le 26 août 2019)

Il vous souviendra que suite au recours hiérarchique introduit le 26 octobre 2018, votre directeur de cabinet par la lettre n° 0045/DIRCAB/PM/ DG/MS en date du 08 janvier 2019, me rappelait que l’examen de mon dossier fait ressortir ma détermination à régler par la voie judiciaire, les contentieux qui m’opposent à l’administration diplomatique, en témoignent les recours en annulation contre les arrêtés de reversement d’agents relevant d’autres cadres dans le cadre diplomatique et consulaire et contre l’arrêté me remettant à la disposition du ministère de la fonction publique et de la réforme administrative et que je dois poursuivre la procédure judiciaire engagée, arguant que la réhabilitation demandée ne pourrait être examinée et introduite auprès de l’autorité compétente qu’après épuisement de la procédure ainsi engagée. Seulement, monsieur le directeur de cabinet, ancien DIRCABA du Président de la République, signataire de la lettre n°00011/ PRN/DIRCABA du 11 avril 2016 ayant motivé l’Arrêté de révocation n° 0387/MFP/RA/ DDC du 09 Mai 2016, ne sait peut-être pas que les recours contre les arrêtés de reversement et la décision de mise à la disposition du MFP/ RA ont déjà fait l’objet d’arrêts (voir Arrêt n° 72/15/Cont. du 23 décembre 2015 et Arrêt n°44/CE du 27/04/2016 sur la base de documents visiblement faux tels la lettre n° 001463/MFP/RA/DGFP/ DDC du 20 août 2015 portant sur l’affaire Ali Issoufou/ Etat du Niger en réf. à la lettre n° 511/CE/CAB/GEC du 30/07/2015. La lettre portant le cachet probablement dérobé du ministre Laoualy Chaibou à l’époque ne comporte pas de signature de l’intéressé, ce qui accrédite la thèse du faux et usage de faux en écriture publique.

Inates Tillabery NigerAu moins deux civils dont le chef du groupement de la commune d'Inates, région de Tillabéry (ouest du Niger), frontalière du Mali, ont été tués par des bandits armés dans la nuit du vendredi à samedi, a-t-on appris samedi de sources sécuritaires.

Les assaillants qui seraient venus du Mali voisin à bord de motos, se sont introduits dans la ville d'Inates aux environs de 04h00 heure locale, où ils se sont dirigés chez le chef du groupement qu'ils ont tué par balles ainsi qu'un autre habitant, ont précisé les mêmes sources, ajoutant qu'ils ont repris la direction du Mali après leur forfait.

Le Niger et le Mali partagent une frontière longue de plus de 800 km avec de part et d'autre les mêmes populations (Touarègues, Peuhles, Zarma-Songhaï).

Plusieurs dizaines de civils ont été tués depuis 2018 dans des violences dans cette zone dont certaines opinions accusent les milices armées créées par les communautés touarègues et peuhles d'en être responsables.

De même, la partie nord du Mali abrite depuis près de six ans plusieurs groupes terroristes proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d'Ansar Dine et d'autres mouvements islamistes, ainsi que des narcotrafiquants qui mènent des attaques meurtrières de part et d'autre de la frontière commune au deux pays.

28 avril 2019
Source : http://french.xinhuanet.com/

Farmo Moumouni 05Un décret est tombé, impromptu, époustouflant!
Ce bout de papier signé de la main la plus haute de la République, ce document recherché, quémandé, qui fait et défait des vies, qui ouvre et ferme des carrières, qui donne accès au réfectoire national ou en interdit l’accès, ce décret est venu le 21 septembre 2018, nommant Monsieur Adal Rhoubeid, conseiller spécial avec rang de ministre à la présidence de la République.

Les décrets nommant le personnel de la présidence de la République sont légion, mais celui du 21 septembre portant une figure virulente de la nouvelle opposition au poste de conseiller spécial avec rang de ministre, est bien spécial, et mérite qu’on s’y attarde.
Il faut bien entendre que Monsieur Adal Roubheib est libre de ses choix, qu’il n’est point question d’entrer dans sa vie privée. On ne s’intéressera à ce décret et à son bénéficiaire que dans la mesure où ce décret et le choix de son bénéficiaire concernent la vie publique, la conduite des affaires nigériennes.
Autant qu’on se souvienne, les portes de la forteresse MRN Mouvement pour la Renaissance du Niger, majorité au pouvoir, furent pour la première fois défoncées par Monsieur Rhoubeid. Le désapparentement avec la mouvance présidentielle jeta le leader du Mouvement Démocratique pour le Renouveau (MDR-Tarna) dans les bras du Front des partis Politiques Non Affiliés pour l’Alternance Démocratique (FPNAD) en 2017.
Avec le boom des fronts politiques, il passa allègrement d’un front à un autre : du Front Démocratique et Républicain (FDR) au Front Patriotique (FP). Tous ces fronts s’affichent clairement dans le camp de l’opposition au régime de Mahamadou Issoufou.

Adnan Abou Walid Sahraoui 01L'organisation jihadiste d'Adnan Abou Walid Sahraoui, qui a prêté allégeance au groupe Etat islamique (EI), a revendiqué une série d'attaques dans le Sahel, notamment contre des militaires français et américains, dans un communiqué relayé vendredi par l'agence privée mauritanienne ANI.

Il proclame sa "responsabilité dans l'attaque contre un commando américain en octobre au Niger, dans la région de Tongo Tongo", jusqu'alors largement attribuée au groupe, mais qui n'a pas été revendiquée, ainsi que contre celle qui a frappé jeudi la force française Barkhane au Mali, selon le communiqué cité par l'ANI (Agence Nouakchott Information).

Le 4 octobre, quatre soldats américains et quatre militaires nigériens ont été tués dans une embuscade tendue par des jihadistes à Tongo Tongo, un village proche du Mali.

Anne P MSF NigerLes autorités nigériennes annoncent l'expulsion d'une pédiatre employée de Médecins Sans Frontières Suisse basée à Magaria, dans le sud du pays.

L'employée est accusée d'avoir tourné une vidéo dans laquelle, elle aurait manipulé des informations affirmant qu'il y a 10 décès par jour, soit 298 à 300 décès par mois dus à la malnutrition et au paludisme à Magaria

Le ministre nigérien de la santé Idy Iliassou Mainassara, joint par Samba Djalimpa Badji, explique la décision des autorités.

Ecouter le ministre nigérien de la santé Idy Iliassou Mainassara, joint par Samba Djalimpa Badji, expliquer la décision des autorités.

 

03 octobre 2018
Source : https://www.bbc.com/afrique/sports-45741612

Deux armes, dont une AK47 et une Tokarev ainsi que 236 cartouches G3 et 100 munitions AK47, tel est le fruit d'une minutieuse fouille d'un véhicule de transport appartenant à une compagnie de transport de la place menée par la brigade de Tahoua le samedi 17 aout dernier. Le bus en question en partance sur Tahoua provenait de Madaoua. Ces armes contenues dans un colis d'envoi, portent comme expéditeur, le nom d'un agent de la police de Madaoua. L'intéressé se trouve présentement gardé à vue dans les locaux de la police de Madoua ou les enquêtes se poursuivent pour traquer le destinateur domicilié à Tahoua. Ceux qui sont censé protéger les populations et leurs biens sont eux désormais qui alimentent les flous de Dieu en armes, assurément venant du Nigeria voisin. Il y a péril à la demeure. Ce n'est pas pour la première fois que des agents de force de l'ordre sont soupçonnés dans de pratiques peu orthodoxes, ternissant utilement leur corps et leur profession, tout simplement parce qu'ils veulent se faire de l'argent en un clin d'oeil. Mais la question que se posent beaucoup de citoyens, est de savoir comment ce policier a trompé avec autant de facilité la vigilance des receveurs des colis de cette compagnie de transport ? Y a-t-il une complicité de certains agents de la compagnie en question puisque le poids d'armes et de munitions diffère de ceux d'autres produits ou articles ? L'enquête entamée va certainement nous apporté les éléments de réponses dans les prochains jours. Ainsi, pour venir à bout de ce mécanisme d'envoi d'armes et de minutions, les différentes compagnies de transport doivent disposer des équipements nécessaires leur permettant de les détecter par signalisation, à défaut de déployer des agents chargés de lutte contre le trafic des armes, de drogues et d'enfants au sein desdites compagnies de transport.

C’est un jeune nigérien qui, avec le développement des nouvelles technologies, a eu l’ingéniosité avec ses idées innovantes de créer une application pour pouvoir relever les défis du moment. Pour la réalisation de son projet, il aurait approché plusieurs fois le cabinet du Président de la République pour un soutien financier. Mais hélas, les projets portés par le jeune nigérien du nom de Souleymane Badjo Toudou auraient rencontré l’insensibilité des proches collaborateurs de Bazoum Mohamed. Et l’espoir de Souleymane s’envole au fil du temps. Au dernier moment, il découvre son projet exposé à la Présidence sur les réseaux sociaux. Le projet est une application d’e-commerce dénommé « grand marché » qui porterait désormais avec le présumé plagiat le nom de « Kassouwa –niger ». Une application qui serait, selon son initiateur non payante et accessible pour vendre et acheter. Aujourd’hui, il pointe un doigt accusateur au cabinet du président de la République pour plagiat voire usurpation de projet.
Mairiga 

Pier Luigi MaccalliPier Luigi Maccalli, prêtre missionnaire italien de la Société des Missions Africaines, a été enlevé lundi 17 septembre à son domicile de Bamoanga, dans le sud-ouest du Niger. Selon des témoins, les ravisseurs ont fui vers le Burkina Faso tout proche.

« L’enlèvement a eu lieu vers 21 heures (20H00 GMT). Selon les témoignages des habitants, les assaillants étaient environ huit et sont venus en moto », affirme Thomas Codjovi, chargé de la communication de la mission catholique au Niger.

« Ils ont enlevé le prêtre à son domicile situé en face de son église », a-t-il précisé à l’AFP, citant des sources locales du village de Bamoanga. Ce village de la préfecture de Makalondi, est situé à environ 125 km au sud-ouest de Niamey, dans la région de Tillaberi, à quelques kilomètres seulement de l’est du Burkina Faso.
Les ravisseurs ont fuit vers le Burkina

Il y avait également des sœurs mais c’est lui seul qu’ils ont enlevé

« Ils ont d’abord cassé [la porte de] sa maison avant de l’extraire et de partir avec lui sur une de leurs motos et ont piqué droit vers la frontière du Burkina Faso. Dix minutes après, ils sont revenus pour tirer en l’air, manifestement pour intimider les populations », relate Thomas Codjovi, avant de préciser qu’« il y avait également des sœurs, mais c’est lui seul qu’ils ont enlevé ».

L’Est du Burkina Faso est le théâtre d’une forte montée de l’insécurité depuis plusieurs mois avec, notamment, des attaques récurrentes visant des civils, des chefs religieux et les forces de sécurité burkinabè. Début septembre, après une série d’attaques qui a fait une vingtaine de morts en un mois dans cette région, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a promis la mise en place de nouvelles « dispositions sécuritaires » pour « éradiquer le fléau du terrorisme ».

Un projet d'accord UMOA et la France, brandi comme la fin du franc CFA ! : Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGICe projet d'accord est une mise en scène politique pour nous divertir. L 'accord qui circule actuellement sur les réseaux sociaux, devrait être signé par l'UEMOA et non l' UMOA, s'il consacre la mise en œuvre de l'ECO transitoire, qui doit converger vers l'ECO original selvateur de la CEDEAO.
C'est l'UEMOA qui s'occupe de la politique de l'intégration économique et monétaire depuis 1994, date de sa création. La BCEAO, la commission bancaire, le comité chargé de la politique monétaire de l'UMOA, sont des institutions qui doivent coordonner leurs actions au sein de l'UEMOA.
En principe général de droit international et des finances publiques , le conseil des experts, doit donner d'abord, un avis technique au conseil des ministres de l'UEMOA, qui doit se prononcer, puis soumettre sa proposition à la conférence des chefs d'États de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine, l' UEMOA qui décident en dernier ressort, en fin la Commission de l'Union Économique et Monétaire Ouest-africaine , l'UEMOA, en informe le public par un communiqué officiel du Président de la dite commission.

L' UEMOA et la CEDEAO sont parties prenantes à la création de la monnaie commune unique Africaine, l'ECO, en juin 2019.

La France signe un accord avec l'UMOA et voudrait que ça engage l'UEMOA, organisme sous-regional chargé de l'intégration économique et monétaire qui a déjà participé à la création de la monnaie ECO de la CEDEAO.
Nous sommes dans quelle procédure, dans quelle logique ?

La CEDEAO et l'UEMOA se devraient de se ressaisir, de prendre leur destin commun en main.
La France se devrait de respecter les pays africains, le monde a évolué, l'Afrique dispose aujourd'hui des grands économistes patriotes qui comprennent vite les choses.
Ce projet d'accord n'a rien à voir avec la décision prise à Abuja, en juin 2019 portant création d'une monnaie commune unique Africaine , ECO par les quinze pays membres de la CEDEAO.

Un projet d'accord UMOA et la France, brandi comme la fin du franc CFA ! : Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGICe projet d'accord est une mise en scène politique pour nous divertir. L 'accord qui circule actuellement sur les réseaux sociaux, devrait être signé par l'UEMOA et non l' UMOA, s'il consacre la mise en œuvre de l'ECO transitoire, qui doit converger vers l'ECO original selvateur de la CEDEAO.
C'est l'UEMOA qui s'occupe de la politique de l'intégration économique et monétaire depuis 1994, date de sa création. La BCEAO, la commission bancaire, le comité chargé de la politique monétaire de l'UMOA, sont des institutions qui doivent coordonner leurs actions au sein de l'UEMOA.
En principe général de droit international et des finances publiques , le conseil des experts, doit donner d'abord, un avis technique au conseil des ministres de l'UEMOA, qui doit se prononcer, puis soumettre sa proposition à la conférence des chefs d'États de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine, l' UEMOA qui décident en dernier ressort, en fin la Commission de l'Union Économique et Monétaire Ouest-africaine , l'UEMOA, en informe le public par un communiqué officiel du Président de la dite commission.

L' UEMOA et la CEDEAO sont parties prenantes à la création de la monnaie commune unique Africaine, l'ECO, en juin 2019.

La France signe un accord avec l'UMOA et voudrait que ça engage l'UEMOA, organisme sous-regional chargé de l'intégration économique et monétaire qui a déjà participé à la création de la monnaie ECO de la CEDEAO.
Nous sommes dans quelle procédure, dans quelle logique ?

La CEDEAO et l'UEMOA se devraient de se ressaisir, de prendre leur destin commun en main.
La France se devrait de respecter les pays africains, le monde a évolué, l'Afrique dispose aujourd'hui des grands économistes patriotes qui comprennent vite les choses.
Ce projet d'accord n'a rien à voir avec la décision prise à Abuja, en juin 2019 portant création d'une monnaie commune unique Africaine , ECO par les quinze pays membres de la CEDEAO.

Dans la nuit du 27 février 2019, les agents de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) ont mis la main sur un réseau clandestin de fabrication de produits pharmaceutiques, opérant entre Niamey, Maradi et le Nigeria. Le service de l’information et des relations publiques de la police nationale a rendu public, hier matin à Niamey, ce succès de l’OCRTIS qui a abouti au démantèlement du réseau, fabricant clandestin des produits pharmaceutiques, implanté au Niger.

Lors de la présentation de la saisie, au bureau de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants, le chef du service information et relations publiques de la police nationale, Commissaire Adili Toro a déclaré que les 9 individus interpelés sont tous de nationalité nigérienne. Suite à l’opération, il a été saisi 650 cartons, contenant chacun 40 à 50 bouteilles, soit environ la masse de 10 tonnes. Les produits sont repartis, principalement, en quatre types, à savoir: le « Koko » qui est un médicament destiné au traitement de l’hémorroïde; le «Dinawel» qui permet de prendre du poids ; le «Super Bazooka», un aphrodisiaque pour homme et enfin le  «Bobaraba » un médicament supposé développer la poitrine et le postérieur de la femme selon les explications de la Police.

Selon toujours, les explications données par la police, ces produits sont fabriqués localement, à base des plantes. Puis l’emballage (bouteilles, étiquettes) et d’autres composants, tels que : le colorant et le conservateur sont importés. D’après le CP. Adili Toro, une partie est consommée au Niger, plus précisément à   Niamey et à Maradi. Et, une autre est exportée vers le  Nigéria.

Nous venons de passer le cap d’une nouvelle année, laissant derrière nous, une année au cours de laquelle, nous avons connu joies et difficultés ; mais pour tout dire une année, franchement difficile, une année qui aura été éprouvante par la cherté de la vie, et par nos rêves avortés de paix sociale et de paix tout court. Mais depuis deux jours, de nouvelles portes s’ouvrent pour nous : et nous portons, entrant dans la nouvelle année, pour notre pays, pour sa classe politique, toutes les filles et tous les fils du pays, tous les rêves de bonheur et de réussite, de santé et de paix auxquels ils ont droit.

L’année passée nous laisse les tristes souvenirs de ces attaques incessantes du terrorisme, situation inquiétante qui ont obligé des populations à l’exil, et des enfants à ne plus pouvoir aller à l’école, et réduisant la mobilité dans bien d’espaces du pays. Nous pouvons saluer – même s’il reste encore beaucoup à faire – une certaine accalmie au nom de laquelle, nos prières vont vers l’armée afin qu’elle remporte encore plus de victoires sur l’ennemi ainsi que certains de ses communiqués nous les apprend depuis des jours. En 2023, nous avons droit au rêve, à l’espoir. Et le Niger devra être celui de nos rêves. Une nouvelle année commence, et au plan politique, nous osons espérer que la classe politique, enfin, taise ses rancoeurs, aille au pardon et à la tolérance pour rendre possible, la reconstruction rêvée de notre pays et de notre démocratie. Quelques lueurs d’espoirs avaient été données après l’amorce il y a quelques mois du dialogue politique dans le cadre du CNDP, mais elles se sont vite estompées, ramenant le doute dans nos coeurs endoloris. La situation politique reste ainsi au point mort, le régime, acculés à ses devoirs de gratitude, ne pouvant plus avancer sur son choix de la décrispation surtout quand il peut, après près de deux ans, s’accommoder de prisonniers dont les sorts ne sont toujours pas élucidés par la justice, parce qu’il se montre faible à faire payer à bien de brigands politiques leurs crimes. Nous sommes rentrés dans une nouvelle année que nous voulons faite de rêves et d’espoir. Nous continuerons à jouer notre rôle, à éveiller les consciences, à faire voir le Niger vrai que les discours officiels nous cachent souvent. Mais nous le feront non par animosité, mais pour aider notre nation et notre démocratie à progresser. C’est pour cela que nous voulons ici souhaiter à tous les Nigériens qui souffrent et qui sont inquiets du fait de l’insécurité et de la maladie, de la solitude ou du chômage, une nouvelle année de bonheur et de joie, d’espoir et de succès.

Bonne et heureuse année 2023 !

M. Omar Cissé, Promoteur du journal L’Actualité

La pêche occupe une place importante dans les activités économiques de la population de Gaya. Plusieurs localités de la zone, dont le chef-lieu du département, sont situées au bord du fleuve Niger. Certaines disposent des cours d’eau permanents et ou semi-permanents. Avec ce potentiel, l’on y trouve pratiquement toutes les espèces de poissons. Pour l’exploitation de cette ressource, les pêcheurs et les mareyeuses se sont organisés en structures avec l’accompagnement des services techniques des Eaux et Forêts.

Selon le directeur départemental de l’Environnement et de la Lutte contre la désertification de Gaya, il y a une vingtaine de coopératives dans le secteur.  » C’est une véritable source de revenus pour les pêcheurs qui contribuent au développement de l’économie locale », affirme le Lieutenant-Colonel Alloké Gilbert don’t le service a délivré 445 permis de pêche en 2020 pour une recette de 4.450.000 FCFA au profit du trésor public. En effet, aujourd’hui le département compte plus de 3.000 pêcheurs qui rapportent 5.000.000 FCFA/an au trésor par le biais de la direction de l’environnement. En 2020, les données rapportées par les agents des Eaux et Forêts parlent de 540 tonnes de poissons contrôlées. Au cours de l’année 2019, c’était pourtant plus de 1.300 tonnes de poissons qui ont été enregistrées.  » Il y’a une nette et large différence entre les deux années. Mais cela ne suppose pas que la production n’était pas d’envergure. Nous parlons de situation des productions contrôlées et l’année dernière nous avons fait six mois sans agents pour compiler les données. Le remplaçant de celui qui assurait la tâche a pris fonction ici récemment. Sinon, en moyenne, chaque année, la production est d’au moins 1.000 tonnes », explique le directeur départemental de l’environnement.

En ce qui concerne la réglementation du secteur, certains engins sont prohibés au Niger et tout pêcheur est tenu d’avoir un permis pour l’activité de pêche commerciale. Cependant, ici nous sommes sur des eaux de la frontière avec le Bénin et le Nigéria précisément. Les règlementations different selon le pays.  »Il arrive que nous mettions la main sur des pêcheurs qui viennent du Nigeria et entrent dans la partie nigérienne du fleuve avec des engins que nous interdisons. C’est des vrais problèmes récurrents que nous vivons », déplore le directeur département de l’environnement.

L’insuffisance de l’effectif du personnel des services techniques qui compte 32 agents des Eaux et Forêts pour tout le département, dont 1 agent point focal au niveau de chacune des 6 communes de Gaya, rend difficile la tâche de contrôle de toutes les activités du secteur de l’environnement. La pêche n’en fait pas exception. Le Lieutenant- Colonel Alloké Gilbert estime que la production non contrôlée de poisson   serait aussi importante, puisqu’il y’a des pêcheurs des deux pays voisins de la zone qui exploitent souvent y compris la partie nigérienne. La situation contrôlée est alors celle des pêcheurs nationaux enregistrés et organisés en coopératives.

« Nous faisons la formation de tous les acteurs de la pêche ( 3.000 pêcheurs, plus de 200 mareyeuses , et 67 pisciculteurs), à travers leurs coopératives. Mais ces dernières années (2019-2020) par insuffisance de moyens et des partenaires nous n’avons pas pu organiser ces formations. Nous maintenons quand-même le cadre d’encadrement minimum avec eux, sur les questions de la réglementation », a-t-il souligné.

Le Lieutenant colonel Alloké Gilbert précise que la pêche est pratiquée dans toutes les 6 communes du département.  » La commune de Gaya comme vous le voyez est longée par le fleuve. Quant aux autres 5 communes il y’a partout des mares à potentiel piscicole qui ont été empoissonnées », a-t-il mentionné avant d’annoncer qu’en perspective les services techniques envisagent une lutte contre l’ensablement et surtout les plantes envahissantes qui menacent les mares.

Par Ismaël Chékaré, Envoyé Spécial(onep)

12 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Une quarantaine de combattants de Boko Haram tués au Niger L’armée nigérienne annonce avoir tué une quarantaine combattants de Boko Haram dans la zone de Barwa, au nord-ouest de Diffa.

Au moins un soldat de l’armée nigérienne a également perdu la vie à la suite des blessures reçues dans des combats, ont indiqué au correspondant de VOA Afrique au Niger des sources militaires et gouvernementales.

Les Forces de défense de sécurité (FDS) ont menée une opération de ratissage dans la zone du 19 au 20 août.

21 août 2017
Source : https://www.voaafrique.com

 

Une quarantaine de morts de l'hépatite E dans le sud-est du NigerL'épidémie sévit surtout dans les camps des réfugiés et déplacés de Diffa, qui abrite quelques 300.000 personnes qui ont fui les violences du groupe jihadiste nigérian Boko Haram. Les femmes sont les plus touchées avec 58% des cas.

L'hépatite E a tué depuis janvier 38 personnes dans la région de Diffa, dans le sud-est du Niger, proche du Nigeria, et la maladie s'est récemment étendue à deux autres grandes régions du pays, a annoncé samedi l'ONU.

"Au total 1.446 cas et 38 décès ont été enregistrés entre le 2 janvier et le 22 juillet 2017 dans la région de Diffa", a relevé le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) à Niamey sur son site.

Au tout début de l'épidémie, en avril, les autorités avaient notifié 25 morts et seulement 86 cas à Diffa.

L'épidémie sévit surtout dans les camps des réfugiés et déplacés de Diffa, qui abrite quelques 300.000 personnes qui ont fui les violences du groupe jihadiste nigérian Boko Haram. Les femmes sont les plus touchées avec 58% des cas.

C’est un homme connaissant bien la maison UNESCO et le terrain qui prend la tête du Centre du patrimoine mondial. Le camerounais Lazare Eloundou Assomo qui devient ainsi le premier africain Directeur du Centre du patrimoine mondial a été nommé à ce poste le 6 décembre par la Directrice générale de l'UNESCO, Mme Audrey Azoulay. Sa promotion vient à la veille des 50 ans de la Convention du patrimoine mondial.

L’arrivée de M. Lazare Eloundou Assomo à la tête du Centre du patrimoine mondial n’est pas simplement une promotion interne. La candidature de ce camerounais âgé de 53 ans, Diplômé en architecture en urbanisme a été retenue par la directrice générale à l’issue d’un appel à candidatures (interne et externe) pour remplacer la précédente directrice, Mme Mechtild Rössler qui a pris sa retraite le 30 septembre 2021. Avec 26 ans d’expérience professionnelle dont 21 ans dans le domaine du patrimoine mondial, Lazare Eloundou Assomo est bien à sa place. Il prendra ses fonctions début janvier 2022 en tant que Directeur du Centre du Patrimoine mondial, créé en 1992 et qui coordonne au sein de l’UNESCO toutes les actions relatives au patrimoine mondial.

Rompu aux plaidoyers pour la protection du patrimoine auprès des gouvernements, M. Lazare Eloundou Assomo va diriger ce centre qui a en charge l’organisation des sessions annuelles du Comité du patrimoine mondial et de son Bureau, ou encore la mission de conseiller les Etats parties pour la préparation de leurs propositions d’inscription. C’est aussi ce Centre qui coordonne le processus de production des rapports sur l’état des sites et les actions urgentes à mener en cas de menace. Il organise également sur demande, l’assistance internationale du Fonds du patrimoine mondial et est en charge de l’information du public de la sensibilisation des jeunes à la protection du patrimoine.

Un parcours bien marqué

C’est à l’âge de 17 ans que Lazare Eloundou Assomo a quitté le Cameron pour la France afin de suivre des études d'architecte et d'urbaniste. Il a commencé sa carrière en tant que chercheur associé au Centre international de la construction en terre de l’école d’Architecture de Grenoble en 1996.  Le jeune architecte est ainsi chargé de mettre en œuvre des projets d’habitat en Afrique, puis de la coordination pédagogique du programme de conservation Africa 2009 mis en place par le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO et l’ICCROM. L’Afrique du Sud où il travailla à la réalisation des logements sociaux dans les townships est un de ses premiers et plus mémorables terrains car le président Neslon Mandela a remarqué et salué l’œuvre du jeune architecte.

Depuis son entrée à l’UNESCO en 2003 au sein de l’Unité Afrique du Centre du Patrimoine mondial, Lazare Eloundou Assomo imprime sans cesse ses marques dans sa carrière au service du patrimoine et de la diversité culturelle. Il a contribué à la création du Fonds pour le patrimoine mondial africain et au développement du Programme du patrimoine mondial pour l'architecture de terre (WHEAP).

De 2008 à 2013, il est Chef de l’Unité Afrique du Centre du Patrimoine mondial. Il coordonne pendant cette période plusieurs projets de restauration au Mozambique (forteresse du site du patrimoine mondial d’Ilha), en Ouganda et au Mali, ainsi que des initiatives de développement des capacités dans cette région. On lui doit l’ouvrage Patrimoine mondial africain : une diversité remarquable, co-écrit avec Ishanlosen Odiaua et publié en 2012 par l’UNESCO.

En 2013, il rejoint le bureau de l’UNESCO à Bamako, et en prend la direction en 2014. Il devient alors le chef de file de l’UNESCO au Mali. Tandis que le pays est frappé par un violent conflit armé, Lazare Eloundou Assomo est en charge de la protection du patrimoine culturel malien, conduit avec succès la reconstruction des mausolées de Tombouctou et la sauvegarde des manuscrits anciens.

Au siège de l’UNESCO à Paris qu’il a intégré en 2016, Lazare Eloundou Assomo a d’abord été Directeur adjoint de la Division du patrimoine et du Centre du patrimoine mondial. En 2018, il devient Directeur «Culture et situations d’urgence» et coordonne à ce titre les réponses aux urgences du patrimoine affecté par les conflits et les désastres et la restitution des biens culturels au titre de la Convention de 1970. A propos de la Convention du patrimoine mondial de l'Unesco adoptée en 1972, le nouveau directeur déclare : «Les 50 ans de la Convention du patrimoine mondial, qui seront célébrés en novembre 2022, seront l’occasion d’une grande rétrospective mais aussi d’une réflexion collective sur les meilleures façons de faire prospérer notre démarche pour les cinquante ans à venir. Nous avons notamment deux défis à relever : d’une part rendre la liste du patrimoine mondial toujours plus représentative de la diversité culturelle et géographique mondiale ; d’autre part renforcer la protection des sites inscrits face aux nouveaux défis de notre siècle, liés au développement, aux conflits et au dérèglement climatique.»

 Souley Moutari(onep)Source : UNESCO

09 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/