S'agissant de certains reproches à l’endroit de certains conducteurs des faba faba, notamment le non-respect des règles de conduite, Boubacar Chaibou répond : « à ce que je sache, depuis 2018 jusqu'à ce jour, tous les transporteurs disposent d’un permis de conduire et celui de transport en commun, ce qui explique qu'il y a moins d'accident par rapport aux années antérieures », fait-il remarquer. Chaibou Boubacar précise qu'il y a 600 faba faba qui pratiquent le transport urbain à Niamey et chaque chargement de faba faba fait 3600 FCFA. Par jour en moyenne on arrive à faire 10 chargement aller et retour et on travaille presque avec deux chauffeurs dans chaque mini bus. Une activité qui permet à ceux qui la pratique de subvenir aux besoins de leurs familles.
Comme ses collègues, Chaibou Boubacar lance un appel à l'endroit de l'Etat pour la réparation des voies qui sont dégradées, pour alléger le calvaire des transporteurs et des habitants des quartiers périphériques. « Nous sommes obligés de forcer nos mini bus pour arriver à la destination, et on verse des taxes à la mairie; pour chaque numéro de faba faba le montant mensuel est 17500 FCFA et par jour 625 FCFA », relève-t-il.
Une autre préoccupation est celle des gares aux alentours des marchés. «Nous avons passé 6 mois sans gares, on stationne nos bus « faba faba» dans les couloirs ; nous avons besoin d’une gare propre à nous », plaide Boubacar Chaibou.
Selon un passager qui prend régulièrement ce moyen de transport « les problèmes auxquels font face les clients, sont relatifs à l’imprudence de certains conducteurs, la hausse des tarifs. Il invite ainsi les chauffeurs de ces mini bus de revoir ces tarifs dans l’intérêt de tous les riverains des quartiers périphériques.
Zeinab Alassane(Stagiaire)
20 août 2019
Source : http://www.lesahel.org/