Société
L’hôpital national Lamordé (dans la commune 5 de Niamey) porte désormais, le nom de celui qui a été le premier nigérien ministre de la santé publique du premier gouvernement du Niger (du 20 décembre 1958 au 18 octobre 1959), feu Amirou Boubacar Diallo, en hommage à sa mémoire pour les éminents services rendus à la nation. Il fut aussi député membre de l’Assemblée qui a proclamé la République du Niger à la date historique de 18 décembre 1958, et Chef de Canton de Bittinkodji dont le chef-lieu est Lamordé, de 1949 jusqu’à sa mort en 1964. La cérémonie, présidée par le ministre de la santé Publique, Dr. Idi Illiassou Mainassara, a été placée sous le parrainage du premier ministre, chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini. Elle s’est déroulée hier matin, dans l’enceinte dudit hôpital, en présence notamment: du ministre d’Etat à la présidence, M. Hassoumi Massoudou et plusieurs membres du gouvernement; du gouverneur de la région de Niamey; du président de la délégation spéciale de la ville de Niamey; de plusieurs chefs traditionnels venus des diverses horizons du pays et de plusieurs personnalités.
L’événement était un moment plein d’émotion pour les populations de Bittinkodji en général et particulièrement pour les membres de la grande famille de l’illustre Amirou Boubacar Diallo, qui ont pris part massivement à la cérémonie. Le baptême de l’hôpital de Lamordé en son nom est « un hommage à un digne fils de la Nation qui, de par son œuvre a marqué son temps », a déclaré le ministre de santé publique, Dr. Idi Illiassou Mainassara, lors de la cérémonie. Il s’agit là d’une décision consacrée par un décret pris en conseil des ministres, du 23 Aout dernier. En effet, à l’instar des édifices nationaux comme l’Aéroport international et l’échangeur Diori Hamani; le pont Djibo Bakari; l’école nationale de santé publique Damouré Zika; le boulevard Tanimoune ou le 3ème pont Général Seyni Kountché, l’Etat a décidé d’honorer la mémoire d’Amirou Boubacar Diallo.
Autorité coutumière respectée, il a été l’un des artisans de la création de l’Association des Chefs Traditionnels du Niger dont il fut le premier secrétaire général. De par son leadership, « il a joué également un rôle déterminant dans la création, au début des années cinquante, du dispensaire et de l’école primaire de Lamordé; contribuant ainsi à l’amélioration de la prise en charge sanitaire des populations locales d’une part et leur scolarisation d’autre part », a mentionné le ministre de santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara.
«Le génie conciliant du Chef de l’Etat, président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, vient de réhabiliter un homme. Un leader charismatique, premier ministre de la santé publique du premier gouvernement nigérien, l’honorable feu Amirou Boubacar Diallo », a souligné de son côté, le gouverneur de la région de Niamey, M. Hassan Issaka Karanta. Il a, en ce sens salué cette volonté affirmée et éprouvée de réconciliation politique et cohésion sociale intergénérationnelles, consistant à immortaliser les mémoires de nos illustres compatriotes, en baptisant des grands édifices de leurs noms. Autrement dit, réconcilier avec le passé pour un avenir durable, comme l’aspire le programme de la renaissance.
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L’allergie au pollen, appelée pollinose est une manifestation allergique provoquée par le contact des muqueuses nasales, bronchiques ou oculaires avec les pollens d’arbres, de graminées ou d’herbacés. Elle est aussi couramment appelée ‘’rhume des foins’’. Elle est l’une des causes possibles des rhinites allergiques qui peuvent aussi être provoquées par de la poussière ou des microbes. Le pollen est l'agent de fécondation des plantes émises par les fleurs mâles pour féconder les fleurs femelles. C'est ce qui produit les fruits. Le pouvoir allergisant des pollens est différent selon la dimension des grains, le taux de protéines allergisantes, et leurs capacités de transport. L’allergie est devenue un problème de santé publique dans notre pays, mais depuis 2012, le Niger a commencé à s’intéresser à l’allergologie.
Selon Dr Hamidou Tahirou, chef du service allergologie de l’Hôpital National de Lamordé (HNL), l’allergie au pollen est comme toute allergie une réaction de l'organisme se produisant lors d'un contact avec une substance spécifique appelée allergène. Le pollen d'arbre, de graminée, le climat, la présence simultanée de plusieurs allergènes, la pollution atmosphérique et la prédisposition familiale sont autant de facteurs de risque. « Il existe deux types de pollen impliqués dans les pathologies allergiques : Il s’agit des pollens entomophiles, véhiculés par les insectes. C'est du pollen lourd, peu allergisant, diffusé de fleur en fleur par les insectes qui fréquentent ces fleurs à la recherche de nectar. Ensuite le pollen anémophile véhiculé par le vent. Il est léger, très allergisant. Certains arbres ont un mode de pollinisation mixte entomophile et anémophile, appelé ambiopholie. C’est le cas l'azadirachta indica communément appelé Neeme au Sahel », explique le spécialiste.
Parlant du symptôme de ce type d’allergie, Dr Hamidou Tahirou précise qu’elle se traduit par des symptômes généralement saisonniers, qui correspondent à l'apparition des pollens incriminés. On constate ainsi de rhino-conjonctivite et d’asthme dominant le tableau clinique. Parfois une fatigue s'y associe. « Ces signes sont souvent gênants car ils sont répétitifs, intenses et persistants. L'allergie au pollen peut parfois provoquer une baisse de l’attention ou de la concentration, une fatigue chronique. Ces pollinoses déprécient la qualité de vie. Certains patients allergiques au pollen présentent aussi une allergie alimentaire notamment à certains fruits par le biais des allergies croisées pollen/aliment. Car les pollens tout comme les fruits sont issus des mêmes végétaux et partagent certaines protéines analogues qui expliquent ces allergies croisées », explique le chef du Service allergologie de l’HNL.
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A Djirataoua, une commune de Madarounfa dans la région de Maradi, pas une âme dans la salle de consultation du Centre de Santé Intégré en cet après-midi du mois de janvier. Il est environ 13 heures. A l’entrée du centre, seul un homme est assis devant des verres de thé. Gardien ou employé de ménage? Difficile d’y répondre, puisque dès que la voiture de l’ONEP est entrée dans la cour du CSI, il a disparu pour réapparaitre quelques instants après en compagnie d’une des responsables. Mme Hamissou Ramatou est la sage-femme dudit centre.
Après quelques hésitations, elle accepte de dévoiler certaines données de son centre. Le CSI de Djirataoua enregistre 45 accouchements par mois selon Mme Hamissou Ramatou. Les femmes qui accouchent dans ce centre ont un âge compris entre 15 et 40 ans. Certaines d’entre elles pratiquent la contraception selon la sage-femme qui explique les activités qu’elle mène dans ce centre. «Nous faisons le counseling à toutes les femmes qui viennent au CSI: celles qui allaitent et celles qui sont en grossesse. Après l’accouchement, si une femme accepte et choisit une méthode, nous la mettons immédiatement sous contraception», affirme Ramatou. Au total, après l’accouchement, seules 3 à 4 femmes acceptent d’être mises sous contraception à la maternité de Djirataoua. Leurs choix portent généralement selon la sage-femme sur les méthodes de longue durée. Dans le groupe des femmes allaitantes jusqu’à sept femmes par jour viennent demander la PF au CSI de Djirataoua. «Nous présentons toutes les méthodes ; c’est à la femme de choisir celles qu’elle désire», explique Mme Hamissou Ramatou.
A Djirataoua aussi, les femmes attendent d’avoir l’autorisation de leurs maris avant de pratiquer la contraception. Toutefois Mme Hamissou Ramatou ne semble pas faire de l’abandon pourtant réelle, une grande préoccupation. «Si les femmes abandonnent, c’est par désir de grossesse. Certaines viennent signaler ça au CSI, d’autres non», précise Ramatou qui apparemment travaille dur dans la sensibilisation pour la PF. A Djirataoua, il n’existe pas de femmes relais spécifiquement pour la PF. Quant aux religieux, ils ne semblent pas constituer un obstacle et soutiennent selon la sage-femme que l’Islam permet d’allaiter les bébés jusqu’à 2 ans.
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Si le recours à la pharmacopée traditionnelle est bien connu dans nos sociétés, de nos jours c’est une autre médecine qui a le vent en poupe : la médecine dite prophétique. En effet, face à la persistance de certaines maladies ou au désespoir des patients après plusieurs tentatives de la médecine conventionnelle, la médecine prophétique constitue le dernier recours.
La médecine prophétique (en arabe : al-tib al-nabawi) est une forme de médecine islamique essentiellement basée sur les hadiths, c’est-à-dire les traditions attribuées au prophète Mohamed (PSL). Elle joue un rôle multiple dans le traitement curatif des maladies diverses, tels que trouvé dans les hadiths. La médecine prophétique est un procédé de traitement qui se base sur les ingrédients naturels le plus souvent alimentaire.
Amina Abdoul Hamid, une diplômée en soins infirmiers, praticienne en médecine prophétique en a fait l’expérience. «En cas de maladies, je fais d'abord appel à l'alimentation pour corriger le mal et lorsque celui-ci persiste le recours aux plantes médicinales reste fondamental», a-t-elle indiqué. Pour cette soignante, la médecine prophétique va de pair avec la médecine coranique ou divine. «Elle est sans limite parce qu'Allah a déclaré avoir attribué un remède à toutes maladies sauf celle qui est décrétée comme la cause de la mort de la victime. C’est pourquoi une certaine partie des aliments auxquels cette médecine fait recours a été évoquée dans le noble Coran comme aliments du paradis», a-t-elle affirmé.
Toutefois, il ya une différence entre la médecine prophétique et la pharmacopée traditionnelle. Selon, Amina Abdoul Hamid la médecine prophétique est céleste et provient de versets coraniques et des hadiths, tandis que la pharmacopée traditionnelle fait plus recours aux plantes médicinales qu’aux aliments. «Généralement les gens font recours à la médecine prophétique suite aux maladies chroniques ou souvent incurable par la médecine conventionnelle comme les hépatites, les cancers, l’arthrose, les problèmes gynécologiques, l’infertilité, mais aussi les maladies mystiques ou sataniques», explique-t-elle.
Et c’est avec raison que cette diplômée en soins infirmiers s’est lancée dans la pratique de la médecine prophétique. «J'ai été malade pendant une dizaine d'années et la médecine conventionnelle a failli face à mon cas. Du coup, je me suis lancée dans sa découverte. J'ai essayé une multitude de traitements dont je conçois moi même mes recettes et par la grâce du Tout Puissant, j'ai retrouvé ma santé. J'ai aussi travaillé dans une pharmacie qui propose souvent des produits de la médecine prophétique aux malades qui viennent désespérer après plusieurs ordonnances sans succès. Je leur propose des traitements à base de ces produits et ils reviennent satisfaits. C’est là que j'ai réalisé que c'est vraiment un miracle», a confié Amina Abdoul Hamida.
Elle a aussi ajouté qu’avec les traitements alimentaires de la médecine prophétique, les effets secondaires sont trop limités. «Toutefois, cette science recommande la maitrise du dosage pour vaincre le mal et est compatible avec l'état du malade, c'est à dire un remède que le corps du malade pourrait supporter. En effet, pour 2 maladies identiques, il peut y avoir des protocoles de traitement différents selon l’état des malades, puisque dans certains cas l'altération de l'état du malade par la maladie fera en sorte que le patient ne pourrait pas supporter les doses normales donc il faut réduire», affirme-t-elle.
Basée sur des ingrédients naturels et avec des règles et méthodes de pratique précises, la médecine prophétique est de plus en plus sollicitée notamment par les personnes de croyance islamique pour se soigner parce qu’elle a été pratiquée, dit-on, par le prophète PSL.
Indatou Harouna(Stagiaire)
18 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Les Troubles de conversion, ou hystérie de conversion font leur apparition parfois dès l’âge de 7 ans, mais la plupart des cas fréquents, sont observés chez la jeune fille à partir de l’âge de 14 ans selon M. Zourkaleini Issa Maiga, psychologue clinicien. Certains praticiens parlent de maltraitance infantile. En effet, c'est un trouble qui concerne plus le sexe féminin que le sexe masculin. D’après les explications de M. Zourkaleini, l’hystérie se manifeste sous forme de crise avec ou sans perte de connaissance sur un état d’agitation avec ou parfois sans cris ressemblant à des états de possessions ou de transe mais aussi à travers des troubles psychosomatiques et ou neurologiques.
Les crises d’hystérie peuvent ressembler ou se confondre à des crises épileptique mais, révèle le psychologue clinicien, les premières ont une origine organique et les secondes sont sans cause organique, d’où l’appellation «crise psychogène non épileptique ».
Symptômes du trouble de conversion ou hystérie de conversion
Cette crise présente des symptômes neurologiques tels qu'une paresthésie (trouble du sens du toucher), une cécité, une paralysie ou autres déficits similaires sans que le système nerveux central ou périphérique n'ait subi de dommages organiques. Ces symptômes surviennent en tant que réponse dans la vie du patient, et la conversion est considérée comme trouble psychiatrique. Elles sont connues ici au Niger sous l’appellation en milieu scolaire de « génie tchatcheur » affirme le psychologue clinicien, M. Zourkaleini Issa Maiga.
Ce sont des crises qui conduisent à une souffrance psychologique ou un conflit non résolu, indique le psychologue clinicien tout en notifiant que face à une difficulté ou un problème ou encore des conflits, les uns et les autres réagissent différemment. Ainsi, a-t-il expliqué, un premier groupe fait face à la difficulté en l’affrontant. Un deuxième groupe fait «demi-tour », un troisième groupe contourne le problème. Et le quatrième groupe exprime les difficultés par leur corps. « C’est dans ce lot de quatrième groupe que se catégorisent ces crises de conversion. Comme disait le Dr Jean Claude Lebaron ne fait pas des crises qui veut», fait savoir le psychologue clinicien.
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Parler de l’histoire et de la culture de la ville de Ouallam sans évoquer la fameuse mare de Tinga serait un travail inachevé. En effet, l’histoire de cette ville du Zarmaganda est intimement liée à la mare de Tinga. Cette mare était jadis entourée d’une forêt dense où on y trouvait une diversité de bêtes sauvages, féroces. Ce qui rendait du coup la mare inaccessible aux éleveurs et aux quelques habitants qui vivaient dans la zone. Gatti qui est le grand père de l’actuel Chef du village de Ouallam quitta son village qui s’appelle Kokorou dans le département de Téra pour aller se promener dans le Zarmaganda. Il resta d’abord à Sargane puis continua sa promenade jusqu’à Tinga.
La découverte de la mare d’une grande étendue avait tout naturellement attiré l’attention de Gatti pendant une époque où les populations ont besoin des cours d’eau permanents pour s’approvisionner en eau et conduire les troupeaux à s’abreuver. Il fallait de ce fait repérer l’endroit avant d’aller annoncer la bonne nouvelle à Sargane. C’est ainsi que Gatti coupa sur son chemin de retour des branches d’arbres en guise de repère. Après avoir répercuté l’information au village de Sargane, on adjoignit à Gatti une dizaine de personnes pour aller vérifier cette information. Ils arrivèrent à la mare dont l’étendue est extraordinaire. Un des membres de la mission était stupéfait face à l’étendue de cette mare entourée d’une forêt de tous les défis. Cette forêt était à la fois dense et dangereuse parce qu’elle regorgeait des bêtes comme les lions ; les hyènes ; les panthères ; les serpents etc.
Selon le chef du village de Ouallam M. Moumouni Baouna, son grand-père consulta les génies qui lui ont recommandé le sacrifice d’un coq blanc au bord de la Tinga pour que l’eau ne soit davantage invisible aux populations. Le lendemain, Gatti retourna à Tinga pour voir si l’eau est toujours disponible et visible. A sa grande surprise, il retrouva le coq de sacrifice aspergé de sel. Le célèbre Gatti découvrit aussi que la mare de Tinga renferme aussi du sel. L’eau était salée et les populations en consomment. En collaboration avec les génies, Gatti exécuta tous les sacrifices pour que les bêtes sauvages quittèrent la mare afin que les populations puissent accéder à la marre sans incident. Quelques mois après les sacrifices et conformément au souhait de Gatti et des populations, les bêtes sauvages qui attaquaient les gens et les animaux en pâturage abandonnèrent la Tinga. Il ne reste plus que les oiseaux et certains animaux sauvages inoffensifs.
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Voici bientôt deux décennies que l'on nous parle d'énergies alternatives. Des sommets, colloques, des séminaires et quoi d'autres sont organisés en Afrique, en Amérique, en Asie et Europe, sur cet sujet. Et pourtant, depuis 1964, un Nigérien (AFRICAIN), en parlait déjà, jusqu'à écrire un livre : L'énergie solaire dans les pays africains, aux éditions Présence africaine, 1964. Et son nom est inconnu au grand PUBLIC, et pourtant c'est non seulement un des spécialistes mondiaux de l'énergie renouvelable , mais surtout le père de l'énergie solaire en Afrique. Il s'agit du professeur Abdou Moumouni DIOFFO. Dorénavant, c'est un nom qu'il faut désormais garder à l'esprit, chercher à savoir davantage qui est cette illustre personne, cet grand PANAFRICAIN.
Logiquement, de la manière dont nous connaissons et admirons l'Osiris Cheikh Anta DIOP, nous devrions également en faire pour l'intellectuel Abdou Moumouni DIOFFO. Je ne pourri pas tout dire de lui ici, car le temps et l'espace font défaut. Cependant, je ferai, modestement, une présentation de lui de manière non exhaustive.
1. PREMIER AGRÉGÉ DE PHYSIQUE EN AFRIQUE.
Né le 26 juin 1929 à Tessaoua (Niger), d’une famille aristocratique de Kirtachi (kollo), il fit de brillantes études scolaires à l’école régionale de Zinder (Niger) de 1936 à 1942, puis de 1942 à 1944 à l’École primaire supérieure de Niamey (Niger). Ensuite, Abdou Moumouni Dioffo fréquenta l’École normale William Ponty de Sébikotane (Sénégal) de 1944 à 1947. Il entra en 1948 au Lycée Van Hollenhoven de Dakar où il obtint le Brevet de capacité colonial (mathématiques élémentaires) en 1949. Il fut admis en préparation aux grandes écoles au Lycée Saint-Louis de Paris (1949-1951).
Ses études supérieures à la Sorbonne à Paris ont été couronnées par :
- une Licence ès sciences physiques en 1953;
- un Diplôme d’études supérieures de sciences physiques en 1954;
- une Agrégation de sciences physiques en 1956; un Doctorat d’État ès sciences physiques en 1967; une bourse de l’Académie des sciences de l’URSS de 1962 à 1964.
Carrière professionnelle
Abdou Moumouni fut d’abord un enseignant chevronné. Il servit successivement comme professeur :
- au Lycée Van Vollenhoven de Dakar de 1956 à 1958;
- au Lycée Donka de Conakry de 1958 à 1959 après le « Non » (aux accords avec la France) de la Guinée; au Collège classique et moderne de Niamey de 1959 à 1961;
- à l’École normale supérieure de Bamako de 1964 à 1969;
au cours postuniversitaire en énergie solaire de la Faculté de Perpignan de 1974 à 1975.
Comme chercheur, il créa et dirigea, de 1964 à 1969, le Laboratoire de l’énergie solaire de la République du Mali. De retour au Niger à partir de 1969, il dirigea l’Office de l’énergie solaire du Niger (ONERSOL) jusqu’en 1985. Il fut recteur de l’Université de Niamey de 1979 à 1982, et professeur de sciences physiques à la Faculté des sciences de 1975 à 1991.
Comme on vit de le voir, le professeur Abdou Moumouni DIOFFO fut, en 1967, le premier agrégé de sciences physiques de l’Afrique francophone, il fut l’un des grands spécialistes mondiaux des énergies renouvelables.
2. MILITANT PANAFRICAIN ENGAGÉ.
Humaniste et militant engagés, il croyait à la capacité et à la grandeur de l’humain. Militant et politiquement engagés, Abdou Moumouni fut membre fondateur de la Fédération des Étudiants d’Afrique Noire en France (FEANF) et membre fondateur du Parti Africain de l’Indépendance (PAI). Il fait partie, contrairement à Houphouët-Boigny, de ceux qui ont exigé l'indépendance immédiate des pays Africains francophones.
D'ailleurs, il fit partie des intellectuels africains qui ont soutenu la Guinée indépendante de Sékou Touré. Pour joindre l'acte à la parole, il alla enseigner en Guinée, plus précisément au Lycée Donka de Conakry de 1958 à 1959 après le « Non à l'asservissement de la Guinée à la France du général de Gaulle » du 28 septembre 1958 par le vaillant Peuple Guinéen.
Il est donc une figure de combat de gauche pour l’indépendance de l’Afrique.
3. ADULÉ AILLEURS,...
"En raison de sa spécialisation et de ses compétences dans le domaine de l’énergie solaire, le Professeur Abdou Moumouni Dioffo était régulièrement sollicité en tant que consultant. C’est ainsi qu’il fut :
- Président du Conseil Scientifique du CRES, de la CEAO et du CILSS de 1989 à 1991;
- Consultant du gouvernement algérien en 1968;
- Consultant de l’UNESCO sur les problèmes de l’éducation en Afrique de 1967 à 1968;
- Consultant de la Société tunisienne d’Électricité et du Gaz (STEG) sur les possibilités d’utilisation de l’énergie solaire;
- Professeur au cours postuniversitaire en énergie solaire de la Faculté des sciences de Perpignan de 1974 à 1975;
- Membre du Comité scientifique du Congrès international « Le soleil au service de l’Humanité » de l’UNESCO;
- Consultant de la Fondation Internationale pour les Sciences (SUEDE) pour l’attribution de bourses d’études en énergie solaire;
- Consultant de la Banque africaine de développement sur les énergies renouvelables de 1988 à 1990;
- Consultant du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale en 1989.
Il était persuadé que, contrairement au photovoltaïque, la concentration solaire allait permettre de produire de l’énergie en grande quantité. Ses recherches sont à l’origine des immenses fermes de production d’énergie électro-solaire qui ont été réalisées et implantées aux États-Unis et en Espagne, et qui commencent à se développer ailleurs dans le monde aujourd’hui".
4. MAIS IGNORÉ PAR L'ÉLITE GOUVERNANTE SON CONTINENT.
"Alors qu’à de multiples reprises on lui proposa de travailler dans des laboratoires occidentaux, il avait choisi de servir là où personne de son rang ne voulait aller : l’Afrique. C’est donc à partir de l’Afrique qu’il a voulu apporter sa pierre à la recherche au service de l’humanité". Car il était convaincu qu'en mettant ses compétences au service de l'Afrique, il le ferait pour l'humanité. Puisque les défis majeurs de ce continent étaient (et le sont encore) l’éducation et l’environnement. C'est d'ailleurs pour cela qu'en 1964, il écrit un autre livre qui est toujours d'actualité : L'Education en Afrique, Maspéro, Paris, 1964,400 pages.
À Niamey, il a pris en charge la construction et le développement de la jeune université qui portera son nom en 1992.
Son aura, il le mit au service de son pays d'une part, et de son continent d'autre part. Ainsi, "par ses relations, il fit venir à Niamey d’éminents savants mondialement reconnus dans le domaine de l’énergie solaire, notamment le professeur émérite américain John A. Duffie, directeur du laboratoire solaire de l’université du Wisconsin, l’académicienne russe Valentina A. Baum, chef du laboratoire solaire d’Askhabad en Turkménistan, le physicien français Félix Trombe, père du four solaire de Mont Louis et d’Odeillo, et le Turc Dr Kudret Selçuk, spécialiste en séchage solaire. Tous ces scientifiques animèrent à ses côtés un atelier de réflexion sur les perspectives du solaire afin de sensibiliser d’autres scientifiques africains invités à Niamey en cette occasion et susciter l’intérêt quant au déploiement de cette filière technologique au service du développement de notre région".
Et comme toujours, le gros problème de l'Afrique c'est cette élite, surtout gouvermente. Elle est non patriote, extravertie, carriériste et félonne. Et cela est aujourd'hui encore d'actualité. Car malgré le temps qui passe, ce "virus d'anti-Afrique" continue de se transmettre aux générations qui suivent.
5.RECONNU TIMIDEMENT À TITRE POSTHUME EN AFRIQUE.
Le professeur Abdou Moumouni DIOFFO est décédé le 7 avril 1991 à Niamey. Il repose à Kirtachi, son village natal. C'est après sa mort que première université de ce pays porta son nom. Ces travaux ont été mises aux oubliettes. Il n'est même pas enseigné dans les écoles africaines, surtout "francophones".
Seule la fondation créée, en son nom par ses collègues témoignent de son génie. À travers cette fondation, ils "immortalisent et pérennisent sa vision de la science, de l’éducation, et encouragent la recherche sur les énergies renouvelables" .
En plus, "chaque année, cette fondation, dont le principal animateur est Albert Wright, organise une manifestation publique pour fêter la science."
CONCLUSION
Le professeur Abdou Moumouni DIOFFO fait partie des spécialistes mondiaux des énergies renouvelables et surtout solaire. Il était un amoureux de la science et de l'humanité. Panafricain, il a décidé de se mettre au service du Continent-Mère (Afrique). Il avait la soif de transmettre son SAVOIR. Il voulait qu'il soit vulgarisé, non seulement à travers l'Afrique mais le monde entier. C'est pourquoi il voulait "diffuser les résultats de ses recherches à l’ensemble de l’humanité, du paysan à l’artisan, de la ménagère au lycéen".
Malheureusement, l'élite gouvernente africaine, moralement corrompue et aliénée, n'a pas voulu de ses travaux tant de son vivant qu'après sa mort. Cependant, nous gardons espoir avec Frantz Fanon qui, dans les Damnés de la terre, écivait : "Chaque génération, dans une relative opacité doit découvrir sa mission: la trahir ou l'accomplir" .
Fait, le 23 mai 2021.
Tapé GROUBERA, Président du Mouvement pour la Renaissance de l'Afrique (moraf).
Auteur du livre CES AFRICAINS ENNEMIS DES AFRICAINS.
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Scandale à la CNSS Niger : Gestion chaotique des immeubles de rapport au détriment des bénéficiaires
Des pertes de plusieurs millions de francs CFA chaque année depuis plus de 10 ans révèlent une gestion douteuse à la CNSS Niger. Les organismes de prévoyance sociale, tels que les caisses de retraite ou les fonds de pension, sont censés investir dans des immeubles de rapport pour générer des revenus locatifs destinés à soutenir leurs activités et à honorer leurs engagements envers les bénéficiaires. Malheureusement, la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale) au Niger semble avoir détourné son attention de sa mission principale en se transformant en une institution immobilière, révélant un scandale jusque-là inconnu du grand public.
Alors que l’équilibre des branches techniques (accidents de travail et maladies professionnelles, prestations familiales et retraites) semble être maintenu dans l’ensemble, des sources crédibles révèlent une gestion chaotique des immeubles de rapport à la CNSS Niger. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : année après année, la caisse enregistre des pertes dépassant les 400 millions de francs dans la gestion de ces actifs de l’immeuble de rapport. Avec des revenus ne dépassant pas les 300 millions de francs, les gestionnaires de la CNSS Niger dépensent plus de 700 millions de francs en charges (services consommés et dotation aux amortissements). Un investissement immobilier qui n’est pas rentable, qui entraîne une consommation excessive de ressources, mais qui est entretenu car bénéficiant principalement aux managers de la CNSS Niger.
Cette gestion douteuse des immeubles de rapport soulève de sérieuses questions sur l’intégrité et la transparence des dirigeants de la CNSS Niger. Comment se fait-il qu’une institution chargée de gérer la sécurité sociale des travailleurs se retrouve impliquée dans des investissements non rentables et générant des pertes considérables ? Ceux qui devraient être les principaux bénéficiaires de ces revenus locatifs sont-ils conscients de cette situation ?
L’ouverture d’une enquête approfondie, ce que nos sources disent impérative, permettra non seulement de déterminer l’ampleur du désastre, mais également d’identifier les personnes responsables de ce scandale. En attendant, indiquent nos sources, des mesures urgentes doivent être prises pour rétablir la transparence et garantir que les fonds destinés à la sécurité sociale des travailleurs soient utilisés de manière responsable et bénéfique pour tous les bénéficiaires. Il est essentiel, soulignent- ils, que les citoyens se mobilisent pour exiger des réformes au sein de la CNSS et s’assurer que les gestionnaires responsables de ce scandale répondent de leurs actes. La confiance du public dans les organismes de prévoyance sociale est en jeu et il est temps de rétablir l’intégrité et l’efficacité dans la gestion des ressources qui sont essentielles au bien-être des travailleurs du Niger. Le paradoxe, les managers continuent à investir dans l’immobilier. Pour des raisons toutes évidentes, selon nos sources : dans l’immobilier, il est difficile de déceler un quelconque ddétournement de deniers publics.
Alpha
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Jamais dans l'histoire du Niger, le favoritisme, le clientélisme et le népotisme n'ont connu un niveau exponentiel de développement qu'avec l'avènement de l'oligarchie rose au pouvoir. La morale sociale et les bonnes moeurs et pratiques sont reléguées au second plan au profit du favoritisme et du clientélisme. On se rappelle encore et toujours de l'affaire du recrutement d'agents de santé à la fonction publique. Une affaire qui, en 2015, a éclaboussé plusieurs hauts responsables politiques et leurs épouses et qui n'a toujours pas connu son épilogue judiciaire. On se rappelle, également, que dans le même ministère de la Fonction publique, il a été procédé au recrutement sans concours et sur une base illégale de plusieurs enseignants du secondaire. Une affaire qui, à l'époque, a mis à nu les turpitudes de certains thuriféraires du régime.
Aujourd'hui, selon des sources dignes de foi, après les multiples scandales de recrutement qui ont éclaté au ministère de la Fonction publique, c'est la SONIBANK qui prendrait le relais du favoritisme. Selon nos sources, il aurait été procédé dans cette banque au recrutement d'une quinzaine d'agents sous fond de favoritisme. Ce qui ferait, aujourd'hui, grincer des dents et démotiver des agents qui crient au scandale. Une situation d'injustice et de favoritisme derrière laquelle se trouverait une dame bien connue par le grand public pour ces genres de pratiques honteuses. Du reste, dans cette sale affaire, on parlerait également de la complicité de certains responsables de l'institution bancaire. Une affaire qui est au centre des débats dans toutes les autres banques de la capitale. Aux dernières nouvelles, nos sources indiquent qu'une plainte serait en préparation contre certains responsables de la banque et leurs commanditaires. À suivre !
A.S
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Manifestement, tout est à vendre sous Issoufou Mahamadou. Selon des sources concordantes et dignes de foi, l’école Terminus II cesse d’exister définitivement avec cette année scolaire qui vient de s’achever. La vielle école Terminus, créée en vue de rapprocher davantage les enfants de leurs écoles, tire sa révérence par K.O du gouvernement d’Issoufou Mahamadou. Elle a simplement été cédée à un privé pour en construire une université privée qui accueillera des enfants de familles aisées. C’est cette université étrangère installée au Niger depuis une poignée d’années qui a fait main basse sur cette école publique. Selon nos sources, ce sont les associés nationaux, puissants sous le régime actuel, qui ont jeté leur dévolu sur l’établissement scolaire. D’abord pensée sous la forme d’une cession pour 99 ans, l’affaire a finalement évolué vers une vente en bonne et due forme. Actuellement, l’acquéreur est passé à la vitesse supérieure en entreprenant la destruction des classes, le projet étant d’édifier sur le site les infrastructures de base de l’université avant la prochaine année académique. Vendre une école publique à un privé ! Pour les habitants du quartier, qui ne s’en reviennent pas, c’est le summum du mépris des gouvernants actuels pour la chose publique.
L’enfer, dit-on, est pavé de belles intentions
L’école Terminus II est donc désormais une propriété privée de l’université … qui a décidé d’y construire son école là. Implantée au Niger, elle n’a pas cru bon d’acquérir un terrain propre pour y construire ses infrastructures. C’est sur l’école Terminus II qu’elle a jeté son dévolu. Dans le quartier Terminus II et ailleurs où le bruit est parvenu, c’est l’émoi total. On ne parle que de l’affaire.
L’école Terminus II est vendue. Triste sort réservé à l’école publique nigérienne qui subit, en cette fin du dernier mandat d’Issoufou Mahamadou les coups de hache d’un régime qui a affiché, à l’entame de la 7e République, les plus belles intentions. Lors de son investiture, le 2 avril 2011, le Président Issoufou a tenu, dit-il, à rendre un hommage mérité à l’école, cet ascenseur social sans lequel, lui, l’enfant de Dandadji, n’aurait jamais connu ce destin fabuleux. «En ce jour solennel [octobre 1958], a-t-il dit, je ne peux pas ne pas évoquer cette journée mémorable qui a été le point de départ de l’aventure qui m’a amené aujourd’hui au sommet de l’Etat ». « L’école, a-t-il rappelé, m’a donné les outils et les armes qui ont contribué à faire de moi l’un des porteurs des valeurs qui triomphent aujourd’hui …. ». Les Nigériens, les scolaires en particulier, ont accueilli ce discours élogieux pour l’école nigérienne avec un enthousiasme débordant. Pour découvrir, quelques années plus tard, que c’était un pansement sur une plaie malodorante.
Cette vente de l’école Terminus n’est qu’un cas
La vente de l’école publique Terminus II est un scandale de plus. Un scandale qui ne fait pas frémir ceux qui sont derrière. Car, note-t-on, ce n’est pas la première fois que les gouvernants actuels agissent de la sorte vis-à-vis de l’école publique. En 2017, Karidio Mamadou, ancien ministre de la Défense nationale, ancien président de la Haute cour de justice et actuel ministre des Transports, a fait main basse sur l’école publique de Kalley Plateau. Une école publique (jardin d’enfants et école primaire) formellement créée par son homologue de l’Enseignement primaire, Daouda Mamadou Marthe, les classes en paillottes construites, le personnel enseignant affecté, le drapeau national planté. L’ouverture des classes était prévue pour le mois d’octobre 2017.
Face à l’opposition énergique des habitants du quartier, Karidjo a dû employer les gros moyens. C’était quatre véhicules bourrés de policiers qui sont alors envoyés sur le terrain pour veiller à ce que des gorilles acheminés sur place démantèlent tout ce qui indique qu’il y a là une école publique. Les classes sont défaites, le drapeau aussi, sous le regard impuissant des populations et des enseignants de l’école. Motif : Karidjo Mamadou aurait des papiers en bonne et due forme qui feraient de lui le légitime propriétaire du terrain. En réalité, ce sont des papiers qu’il s’est fait faire pour le besoin de la cause. Le terrain lui a été attribué le 9 novembre 2017 alors que la rentrée scolaire est intervenue pour le primaire le 2 octobre 2017. Usant sans doute de son influence au sein de l’appareil d’Etat, Karidjo a utilisé tous les moyens dont il dispose pour se faire attribuer un terrain public qui est réservé pour la construction d’une école publique. Et il l’obtient officiellement des services du ministre de l’Urbanisme un mois après la rentrée scolaire et après que le ministère de l’Enseignement primaire a créé l’école et affecté le personnel enseignant. Karidjo a donc, en utilisant la force publique et d’autres moyens frauduleux, réussi à se faire attribuer l’espace dédié à une école publique pour ses intérêts personnels.
Ceux qui ont vendu l’école Terminus II ne sont-ils pas les mêmes qui ont acheté l’école Terminus ?
Aujourd’hui, c’est une autre école publique qui a formé pas mal de cadres nigériens qui est cédée à des investisseurs privés dont on ignore tout de l’identité véritable. Selon des sources crédibles, il faut se demander si ce ne sont pas ceux qui ont vendu l’école Terminus II qui ont acheté l’école Terminus. Quoi qu’il en soit, céder une école publique à des investisseurs privés, quel que soit le motif et la finalité, relève de l’incurie politique. Pourtant, jusqu’à preuve du contraire, l’on n’a entendu aucun syndicat d’enseignants dénoncer ce deal. Quant au ministère de l’Enseignement primaire, on doute fort qu’il dise un mot sur cette affaire qui l’engage en premier. Comme dans le cas de l’école primaire de Kalley Plateau, Daouda Mamadou Marthé a-t-il fait encore profil bas devant la cupidité d’un autre collègue ou a-t-il marché dans la combine ? Pour le moment, les populations environnantes dont les enfants vont devoir aller plus loin dans d’autres écoles, n’ont pas réagi. Et de source crédible, le Courrier a appris que des démarches seraient en cours pour doucher, par l’argent, toute tentative d’opposition et de contestation éventuelle.
Laboukoye
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Selon des informations dignes de foi, les magasins de vivres et de produits pharmaceutiques, l'hôpital et l'orphelinat de l'ONG, sise à Banifandou, ont été fermés, il y a quelques jours. En cause, des stocks de conserves et de produits pharmaceutiques récemment réceptionnés par l'ONG ont été découverts avariés à l'issue d'une enquête de gendarmerie. Les enfants de cet orphelinat, ainsi que les populations environnantes qui se font soigner à moindres coûts dans cet hôpital, consommeraient ainsi des produits dangereux pour leur santé. L'ONG ne peut prétendre ignorer que ses produits étaient avariés. Les soeurs, qui ne semblent pas avoir pris conscience de la gravité de Leurs actes, font actuellement des pieds et des mains pour obtenir la réouverture de leurs officines, ignorant que la gendarmerie a dressé procès-verbal et qu'une suite judiciaire sera probablement réservée à l'affaire. Et si des enfants et/ou des malades ont déjà payé le prix fort de ces produits avariés ?
A.S
23 juin 2019
Source : Le Courrier
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Ce sont plus de 660 hectares de terre régulièrement enregistrés aux services des cadastres sous les numéros 28648 et 28685 sis à Kourteré, Arrondissement Communal Niamey 5 appartenant à un certain Ibrahim Sidi et qui ont connu, par la suite, une expropriation pour cause d’utilité publique par l’Etat du Niger par décret N° 2019-053/PRN/MF/ MDN/MDU/L du 25 janvier 2019 du ministère des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement, qu’un conseiller à la Présidence avec la complicité du maire de la Commune rurale du Bitinkodji a lotis et mis en vente. Le conseiller et le maire ont procédé sur le terrain de l’Etat à des lotissements irréguliers avec placement des bornes et aménagement de jardins par installation de forages et des bassins pour pisciculture. En réalité, le terrain de plus 660 hectares a été exproprié en 2019 pour le compte du ministère de la défense nationale. C’est cette vaste étendue de terre appartenant à l’Etat qui a été lotie par un conseiller à la Présidence et le maire de Bitinkodji. Portée devant le Tribunal de l’arrondissement Niamey 5, le Président du Tribunal a ordonné par ordonnance, en date du 04 mars 2022, l’enlèvement des bornes irrégulièrement implantées sur les terrains de l’Etat du Niger. Par la même occasion, le Président du Tribunal a commis un Huissier de Justice pour l’exécution de l’ordonnance. Et qu’en cas de difficulté de se référer au Tribunal. Ce qui plonge le conseiller de Bazoum et son complice dans une situation de sauve-qui-peut. Surtout de sales draps. Car, selon des sources concordantes, ils auraient vendu beaucoup d’actes de cession et offert à des responsables politiques et hauts magistrats. Les sources indiquent que les actes de cession qui ont été distribués aux lutteurs au dernier championnat de lutte de Niamey seraient issus de ce lotissement irrégulier. Et aussi aux agents de l’hôpital national de Lamordé et à des éléments de la Garde nationale qui auraient déjà commencé à se faire prélever des mensualités à la source. Selon nos sources, pour aller au plus pressé dans la vente, la parcelle de quatre cent(400) m2 serait vendue à moins de cent mille francs CFA. Ce qui aurait provoqué une ruée vers le site. Malgré son acte gravissime, le conseiller se la coule douce et circule paisiblement avec son passeport diplomatique. A coeur joie, selon toujours nos sources, il semble dire à qui voudrait l’entendre que lui et Bazoum Mohamed partagent la même assiette.
Nous y reviendrons!
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De rebondissement en rebondissement, la désormais tristement célèbre affaire, ‘’Ibou Karadjé’’, le tube de cet été très mouvementé, aussi bien du point de vue météorologique que judiciaire (les pluies diluviennes actuelles et les inspections d’Etat), n’aura justement pas livré tous ses secrets au public nigérien. Au départ, d’une banale affaire d’escroquerie, comme on en voit tous les jours, nous voici, aujourd’hui, en présence d’un scandale politico-financier dont les tentacules s’étendent jusqu’aux entrailles du régime de la renaissance du Niger d’Issoufou Mahamadou. Après les monstruosités découvertes suite aux inspections d’Etat menées au Ministère de la Défense Nationale sous le régime d’Issoufou Mahamadou, portant sur plusieurs dizaines de milliards de nos francs, le dossier ‘’Ibou Karadjé’’ vient clore, aujourd’hui, cet intermède politique durant lequel la bonne gouvernance, tant claironnée à tue-tête sur tous les toits, aura été soumise à rude épreuve par des pratiques aux antipodes des règles élémentaires de gestion des finances publiques.
Parti de rien, après une aventure infructueuse à Cotonou (Bénin), Ibrahim Amadou Moussa, alias ‘’Ibou Karadjé’’, s’est retrouvé, du jour au lendemain, au coeur d’un savant système de prédation de deniers publics, niché dans les hautes sphères du pouvoir sortant. Il était arrivé à la présidence sur une moto, il en était reparti avec un parc automobile démentiel, sans que cela eût attiré, à l’époque, le moindre soupçon de la part de sa hiérarchie sur son train de vite dont la transformation subite ressemblerait à la découverte de la célèbre caverne d’Ali Baba ! Ibou Karadjé n’avait point peur d’étaler cette réussite, car, il se savait protégé de la part de ceux pour le compte de qui il agissait secrètement. En effet, comment un simple chef de service de la catégorie ‘’B’’ peut-il être émetteur de LAP pour faire sortir de l’argent du trésor public, si, quelque part, il ne bénéficie pas de grandes complicités dans toute la chaîne de dépenses publiques ? Si l’on se trouvait sous d’autres cieux, où les gens marchent sur les pieds et non sur la tête, toute la chaîne de dépenses publiques, c’est-à-dire du Ministère des Finances, au Trésor public en passant par les services financiers de la présidence, serait concernée par l’affaire. Cuisiné par les enquêteurs, l’homme par qui le scandale a éclaté, ‘’Ibou Karadjé’’, aurait décidé de lâcher le morceau en donnant des preuves documentées et des noms de gros ‘’poissons politiques’’ encore présents dans l’aquarium du régime actuel. Si l’on en croit les informations circulant à ce sujet, les accusations actuelles d’Ibou Karadjé auraient de quoi donner le tournis au pouvoir actuel, dont certains de ses grands animateurs sont mêlés de près ou de loin à cette scabreuse affaire. Se sentant sans doute abandonné par ceux pour le compte de qui il agissait, Ibou Karadjé aurait, visiblement, opté pour la stratégie de la balance, ‘’ A taru, alalaché’’, (‘’Périssons ensemble !’’), comme disent les hausas, c’est-à-dire la stratégie de la terre brûlée ! Tête baissée, n’ayant plus d’autres choix possibles, il aurait refusé de se sacrifier pour la ‘’cause’’, en axant, désormais, sa ligne de défense sur l’implication de gros bonnets politiques dans l’espoir de voir le dossier buter sur l’impossibilité pour les enquêteurs d’entendre certains protagonistes cités dans l’affaire, à cause des positions politiques occupées actuellement. C’est à ce périlleux exercice qu’Ibou Karadjé aurait décidé de se livrer, en se disant que le régime actuel n’est que le continuum de celui sous lequel le crime avait eu lieu, car n’est pas le président actuel de la Mauritanie, Mohamed Ould El Gazaouani, qui le veut, c’est-à-dire prêt à envoyer son ancien mentor politique derrière les barreaux pour détournements de fonds !
Cependant, le régime de Mohamed Bazoum semble décidé à aller jusqu’au bout dans ce dossier sur lequel beaucoup de nos compatriotes l’attendent de pied ferme, lui qui n’a cessé, depuis son investiture, de promettre de gérer le Niger dans la justice sociale, en menant une lutte sans merci contre la corruption et les détournements de deniers publics. L’affaire ‘’Ibou Karadjé’’ est donc un test grandeur-nature pour éprouver sa détermination farouche dans ce noble et juste combat citoyen. Toute la crédibilité ultérieure de son pouvoir dépendra largement de sa résolution à aller jusqu’au bout de l’affaire, même si cela eût dû passer par l’épreuve masochique de se mordre le doigt soi-même, c’est-à-ne dire en n’hésitant pas à sévir contre son clan politique, au cas où toutes les preuves nécessaires auraient été réunies dans ce sens.
Pendant ce temps, Ibou Karadjé pourrait continuer à jacasser, à fournir de preuves accablantes supplémentaires, à donner des noms pour chercher sa tête, il n’empêchera que, selon certaines indiscrétions, le régime du président Bazoum serait décidé à aller jusqu’au terme de cette affaire, advienne que pourra ! Affaire à suivre !
Dan Malam
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Hier, encore, de très nombreux pèlerins nigériens sont en sit-in devant le Commissariat au hadj et à la Oumra, incertains d'effectuer le pèlerinage à la Mecque. Alors que les vols seront fermés, au plus tard, le 4 août 2019, des centaines de pèlerins Nigériens n'ont pas encore obtenu leurs visas d'entrée sur le sol saoudien. La raison, c'est que les fonds nécessaires n'ont pas été virés dans le compte indiqué pour le compte des prestataires saoudiens. Exclus les 60 pèlerins qui ont été sauvés par des agences soeurs qui ont accepté de payer leurs visas, ce sont quelques 500 pèlerins qui sont concernés par cette situation angoissante. Ils sont recensés dans les agences de pèlerinage Wafakay, Arayan et Qaswa. Où sont, donc, passés les sous devant servir à l'obtention de leurs visas ? Selon des informations glanées auprès de certaines agences, c'est la SONIBANK, prêteuse du COHO, qui aurait saisi 218 millions de francs CFA des montants ayant transité chez elle. En guise d'un prêt dont le COHO est redevable.
Un Saoudien et un Soudanais soulignent dans une vidéo qu'ils ont donné, chacun, 50 000 riyals (environ huit millions) au Haut commissaire.
C'est le désarroi total dans les rangs de ces pèlerins qui ne savent plus à quel saint se vouer, leur cri de coeur n'ayant pas encore trouvé écho là où il faut. Pendant ce temps, des responsables du COHO sont cités dans des scandales de pots de vin. Selon des sources dignes de foi, c'est 100 000 dollars, soit 60 millions de francs CFA au taux actuel, qui auraient été versés à un haut responsable du COHO par SKY PRIM en vue d'obtenir le marché de transport des pèlerins. Sans satisfaction puisque Mangal a fini par tout rafler, y compris les 1500 pèlerins attribués à Abdoul Aziz Larabou. Les soupçons de corruption portés sur des responsables du COHO ont été corroborés par le témoignage de prestataires habituels de la restauration en Arabie Saoudite. Un Saoudien et un Soudanais qui ont tenu à souligner dans une vidéo qu'ils ont donné, chacun, 50 000 riyals (environ huit millions) au Haut commissaire afin d'obtenir, chacun, la restauration la restauration de 3000 pèlerins. Ils disent par ailleurs être prêts à venir éventuellement au Niger pour témoigner contre Djibril Boukari.
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Niamey abritera dans quelques jours, un symposium sur le Dividende Démographique. Avec un taux de croissance démographique de 3,9 % en 2012, une population jeune (les moins de 15 ans représentent plus de la moitié de la population totale soit (51,7%), le Niger fait face à de nombreux défis, mais peut tirer des avantages du Dividende démographique. Organisée par le Fonds des Nations Unies pour la Population et la chefferie traditionnelle du Niger, cette importante rencontre regroupera plusieurs participants dont des leaders communautaires et religieux. Ils échangeront sur le mariage des enfants, la Planification Familiale, l’éducation et le maintien des filles à l’école. Des sujets qui sont au cœur de l’actualité et qui demandent l’implication de tous au Niger. Particulièrement les leaders communautaires et religieux qui jouent un rôle important dans la société. Leur implication dans les actions de promotion et de développement des populations est tout simplement une initiative à saluer. Respectés et très écoutés dans leur entité, ils n’hésitent d’ailleurs pas depuis quelques années, à prendre des initiatives pour aider les populations.
Les exemples sont nombreux dans plusieurs localités de notre pays. C’est le cas à Tessaoua avec le projet d’amélioration de la santé : une famille, une mesure de mil. En effet, face aux difficultés de certaines familles à évacuer leurs parents malades vers l’hôpital régional de Maradi ou de Zinder, le Chef de Canton de Tessaoua, Maiguizo Kané Mahamane Mansour a initié la mise sur place d’un système de collecte de mil qui, une fois revendu, assure les frais d’évacuation d’urgence aux familles dans le besoin. Selon une source de UNFPA qui rapporte l’information, « le sultan a réussi à collecter en deux mois, 26 tonnes de mil sur la base uniquement de la confiance que les populations ont envers les chefs traditionnels ». Comme dit l’adage, « au lieu de donner du poisson à quelqu’un, mieux vaut lui apprendre à pêcher ». Témoins privilégiés de la situation sociale, sanitaire et économique des populations, les chefs traditionnels ont ainsi donné la preuve qu’ils peuvent introtuire de bonnes pratiques dans leurs entités.
Les Chefs traditionnels initient souvent aussi des rencontres avec les habitants de leur entité pour les sensibiliser en vue d’un changement de comportement. Une initiative qui a donné des fruits dans « le sultanat de Tibiri où, les chefs des cantons de Saé Saboua et de Gangara dans la région de Maradi ont organisé avec les populations de ces localités une rencontre de sensibilisation pour prévenir les violences basées sur le genre y compris le mariage des enfants. Il en est de même dans le canton de Mirriah où selon l’honorable Moutari Moussa cité par UNFPA, « pour l’année 2020, le compteur a marqué zéro en ce qui concerne le mariage des enfants. Nous n’avons enregistré aucun mariage d’enfant dans le canton ». Au cours de l’année 2020, beaucoup d’autres cantons comme Karma, Tagazar, kanembakaché, ont enregistré les mêmes résultats.
En matière de scolarisation par exemple, les chefs expliquent aux populations tout l’intérêt qu’ils tireront en laissant leurs enfants aller à l’école et en évitant toutes formes de violences à l’égard des femmes ».
C’est donc à juste titre que depuis 2012, UNFPA Niger a intensifié sa collaboration avec les chefs traditionnels. L’Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN) est en effet, un partenaire de mise en œuvre de l’institution onusienne. « Ce partenariat se traduit par un Mémorandum d’Accord ainsi que des plans de travail annuels pour la mise en œuvre d’activités à haut impact avec l’appui technique et financier de UNFPA ».
Le symposium de novembre sera donc une occasion pour les participants d’échanger sur leurs expériences relativement à des points importants comme la lutte pour l’élimination du mariage des enfants, la promotion de la Planification Familiale, la scolarisation et le maintien des filles à l’école.
Par Fatouma Idé(onep)
12 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La grande mosquée d’Agadez a servi de cadre, le samedi 16 juillet 2023, dans la matinée, pour une séance de lecture du Saint Coran et des prières conduites par les oulémas et les fidèles. C’est le Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou qui a présidé cette séance. Présente à Agadez dans le cadre d’une mission parlementaire, une délégation de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI), conduite par M. Kalla Moutari, président de ladite Commission a assisté à la clôture de cette séance.
La région d’Agadez en Général et sa légendaire et historique grande mosquée en particulier, sont très bien connues au Niger pour cette tradition de lecture du Saint Coran et des prières spéciales organisées sous l’égide du Sultan de l’Aïr afin d’implorer la clémence d’Allah face à une préoccupation nationale. En effet, notre pays fait face, au quotidien à des multiples défis dont l’insécurité, la crise migratoire, le banditisme et, bien d’autres, qui nécessitent ces genres d’initiatives que le Sultanat de l’Aïr s’efforce de perpétuer.
C’est ainsi et surtout dans cette période d’hivernage caractérisée par la rareté et l’irrégularité des pluies dans plusieurs localités du territoire et particulièrement dans la région d’Agadez, le Sultanat a jugé nécessaire d’apporter sa contribution comme il a l’habitude de le faire à chaque fois que de besoin. Ainsi, toute la journée du Samedi, les fidèles musulmans mobilisés par le Sultan Oumarou Ibrahim Oumarou, ont multiplié la lecture du Saint Coran, les Zikir et les invocations pour demander le pardon et la clémence d’Allah afin qu’il descende sa grâce sur le Niger et son peuple. Ces prières sont particulièrement dites pour implorer Allah afin qu’il gratifie notre pays d’un hivernage fécond.
A la fin de cette séance, le Secrétaire Général de la région d’Agadez a, au nom du Gouverneur empêché transmis au Sultan de l’Aïr, aux oulémas et à l’ensemble des fidèles les salutations du Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum et celles du Gouvernement pour ses multiples efforts. Il a invité l’ensemble des fidèles à renforcer les prières afin d’implorer la clémence divine pour la paix et la sécurité dans notre pays.
Ali Maman ONEP/Agadez
Source : https://www.lesahel.org
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Située à 150 kms de Niamey, la commune rurale de Tombo ou Kourfey centre (Région de Tillabéri dans le département de Filingué) a accueilli du 22 au 23 décembre derniers, une séance de lecture du Saint Coran en faveur de la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Niger. Organisée par l’Union Islamique Africaine (UIA), cette activité a regroupé, en présence du Secrétaire général de la Préfecture de Filingué, M. Abdou Hassane, des centaines d’Oulémas, Khalifas, Cheicks et autres fidèles musulmans en provenance des 48 villages du Kourfey centre mais aussi de plusieurs localités de la région et ceux de la région voisine de Dosso.
C’est ainsi, à l’invitation de la grande famille Tahirou Tombo, originaire de ladite commune, des délégations d’officiels, des chefs de villages et des quartiers, des fidèles musulmans, des amis et des connaissances ont afflué de presque partout pour prendre part à cette cérémonie de lecture du Saint Coran suivie d’une fatiha pour la paix au Niger. C’est d’abord le maire du Kourfey Centre, M. Boucar Harouna qui a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux fidèles et les rassurer de l’hospitalité de sa commune. Il a par ailleurs félicité la tenue, dans la cordialité, l’amour du prochain, la confraternité et les prières, dans lesquels se tiennent ces deux jours de lecture du Saint Coran. «Cette initiative annuelle de la famille Tahirou Tombo est louable. En effet, elle permet aux fidèles de se retrouver pour prier ensemble, pour un mieux vivre, pour une paix et une sécurité durable dans notre pays et pour toute la Ummah islamique», dira, quant à lui, M. Abdou Hassane, S.G de la Préfecture de Filingué.
«Chaque année nous organisons cette rencontre qui nous permet de lire les Saintes paroles coraniques, de prier pour la paix et la sécurité pour notre pays et pour tous les pays musulmans mais aussi pour inciter et encourager les jeunes musulmans à mémoriser et à réciter le Coran, à s’approprier la Sunna de notre Saint Prophète Muhammad (SAW)», a indiqué le président du Comité d’organisation et Coordonnateur adjoint de l’UIA, Cheick Mouhyiddine Tahirou Tombo. Par la suite, plusieurs Ulemas orateurs se sont succédé dont le Mayaki du Kourfeye, Rafiou Marafa, Cheick Oumarou Garou de Dosso, Cheick Moustapha Ahamadou, Cheick Barham Khalifa, Elh Sahabi Korbi Day, Cheick Djibrilla, etc., qui pour rappeler la vie du Prophète Muhammad (PSL), qui pour inciter à lutter contre l’ignorance, l’obscurantisme, l’intolérance, l’extrémisme, qui encore pour louer l’obédience Tidjania, pour prôner le pardon.
Le Coordonnateur adjoint de l’UIA, Cheick Mouhyiddine Tahirou Tombo a été critique relativement au phénomène de la mendicité qui prend de l’ampleur dans notre pays. «Nous condamnons tous ces ulémas qui profitent honteusement des enfants qui leurs ont été confiés pour apprendre le Coran et notre religion. En envoyant ces enfants mendier, ils jettent le discrédit sur cette noble tâche de marabouts», a-t-il estimé avant de lancer un vibrant appel aux autorités nationales et surtout au Président de la République pour qu’elles assistent les Ulemas et leurs talibés. «Car nous aussi, à l’école coranique, nous formons et éduquons les citoyens comme le font les écoles occidentales. Donc nous méritons, au moins le même égard, surtout qu’au Niger, nous sommes majoritairement musulmans. J’en appelle au sens du devoir et de responsabilité de notre Président Mohamed Bazoum», a conclu Cheick Mouhyiddine Tahirou Tombo.
Le vendredi 23 décembre dernier, jour de la grande prière du Djoumah, l’heure était aussi à la ferveur religieuse, à la prière et à l’imploration du Tout Puissant en faveur du raffermissement de la paix et de la quiétude sociale au Niger en général et au village de Tombo. Ainsi, des centaines de femmes, hommes et enfants, parmi lesquels des Cheicks et autres grands érudits, ont envahi l’enceinte de la mosquée de la commune rurale de Kourfeye centre pour la prière collective du vendredi et d’une fatiha pour implorer Dieu, le Tout Puissant à couvrir le Niger de sa Miséricorde et ses immenses.
Mahamadou Diallo(onep),Envoyé Spécial
Source : http://www.lesahel.org
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Suite à l’attaque d’Inatès ayant endeuillé notre pays, l’Association Nigérienne pour l’Appel et la Solidarité Islamique (ANASI) a organisé le 22 décembre dernier, au Centre Culturel Djado Sékou de Niamey, une séance de prêche à l’endroit des femmes musulmanes de la capitale. Cette contribution vise à sensibiliser la femme musulmane du comportement à observer en cas d’épreuve à travers les exhortations aux prières et invocations mais aussi d’exceller dans la promotion et la diffusion du message authentique de l’Islam.
Lors de cette séance de prêche, la conférencière, Mme Sara El Mouctar a dit que cette épreuve du 10 décembre ne concerne pas exclusivement les soldats, leurs familles ou proches mais plutôt la Nation toute entière car ces soldats ont perdu la vie en défendant notre partie, le Niger. « C’est pourquoi, nous dévons implorer Dieu pour le repos de leurs âmes et pour qu’il épargne le Niger d’autres épreuves similaires », a-t-elle déclaré. Pour la conférencière, les femmes musulmanes doivent jouer un rôle central dans cette lutte contre la barbarie. « Souvent, les forces du mal utilisent l’Islam comme justificatif de leurs actes. Cette religion de paix n’enseigne que la paix, la tolérance et le pardon, bref, le vivre ensemble », a-t-elle expliqué.
La conférencière a aussi évoqué le rôle stratégique de l’éducation et de l’instruction dans un pays surtout chez les jeunes qui sont d’ailleurs la cible privilégiée des mouvements extrémistes. « En effet, les jeunes sont souvent embrigadés par les organisations criminelles qui utilisent l’ignorance comme moyen pour les détourner notamment à travers les réseaux sociaux », a expliqué Mme Sara El Mouctar. C’est pour cela qu’elle a invité les uns et les autres à la rétrospection, à prendre comme modèle les enseignements du Prophète à travers la culture de la paix et de la sécurité gage d’un développement durable.
De son côté, la directrice régionale de la Daawa de l’ANASI, Mme Mika Fati Oumar a fermement condamné cette attaque barbare qui a endeuillée le Niger faisant ainsi des veuves et des orphelins. Elle a estimé qu’il est aussi de la responsabilité de la femme musulmane de contribuer à la paix en donnant le bon exemple. Elle a saisi l’occasion pour inviter les Nigériens à persévérer dans la recherche de la miséricorde d’Allah à travers des prières, des invocations et bien d’autres actes de bienfaisance qui concourent dans ce sens. Par ailleurs, elle a invité les participants de ne pas favoriser la psychose en diffusant des fausses informations.
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Les responsables de l’orphelinat MOUDJAMMA AS-SIDIQ ont organisé le 20 Août dernier au siège dudit orphelinat sis au quartier Niamey 2000, une journée de prière pour qu’Allah descende sa miséricorde, la paix, la stabilité sur le peuple Nigérien d’une part. D’autre part, il s’agit pour les organisateurs d’exprimer la reconnaissance de ce centre d’accueil des mineurs envers toutes les bonnes volontés qui l’accompagnent dans la mise en œuvre de son programme notamment la prise en charge des enfants, leur éducation ainsi que leur accompagnement socio-professionnel. Cette activité a été marquée par la présence de certains partenaires engagés dans l’assistance et la protection des mineurs, des encadreurs et des jeunes orphelins.
La cérémonie a débuté par la lecture du Saint Coran puis les chants de bienvenue des enfants et les invocations faites par les oulémas présents. Notons que les responsables du centre ont entretenu l’assistance sur plusieurs points relatifs à la place de la bienfaisance au sein de la société surtout envers les couches vulnérables. Selon leurs explications, celui qui aide son prochain sera un jour lui aussi aidé par un autre. Être orphelin n’est pas un choix, c’est plutôt un destin. En plus, bon nombres d’entre eux sont des proches. Aider l’autre est un acte recommandable par l’Islam. Un acte de piété dont la récompense est le paradis. Par ailleurs, les responsables du centre ont rappelé aux fidèles que c’est un devoir moral de penser à ces jeunes qui veulent s’épanouir et recevoir la même éducation tout comme les autres enfants dont les parents sont vivants.
L’un des responsables de l’orphelinat MOUDJAMMA AS-SIDIQ, M. Mahamadou Aminou Maïnaissara a expliqué que cette journée dédiée aux prières vise à invoquer Allah afin qu’il descende la paix, la sécurité pour tout le pays ainsi que son peuple. Il a aussi rappelé que ledit orphelinat a lancé un cri de cœur récemment. «Dieu merci les bonnes volontés ont réagi avec promptitude», a-t-il ajouté. C’est en reconnaissance de ce geste que les responsables ont organisé cette journée de prière. D’après M. Mahamadou Aminou Maïnaissara, Dieu exauce les invocations des enfants des enfants et peut facilement descendre sa miséricorde et d’autres bienfaits sur notre pays le Niger. Il a expliqué que parmi ces enfants, il y a ceux qui ont perdu tous les parents d’autres un seul. L’orphelinat prend en charge ces enfants et les éduque selon la tradition prophétique et enseignements coraniques.
En termes de perspectives, il a émis le souhait d’ouvrir un atelier d’apprentissage qui leur permettra d’apprendre des activités professionnelles afin qu’ils soient autonomes à la fin de la formation. Le but de la création de ce centre, c’est aussi une contribution à la lutte contre l’analphabétisme ainsi que la délinquance juvénile.
De sa création à nos jours, l’orphelinat a enregistré une centaine d’enfants notamment les garçons qui sont formés pour une période de 4 à 5 ans au bout de laquelle ils sont initiés, grâce au soutien des partenaires, aux activités professionnelles comme l’électricité, la mécanique ou encore la plomberie.
Mamane Abdoulaye(onep)
23 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lecture du Saint Coran, prières collectives et Azkars pour la paix et contre toute agression sur le Niger
La grande mosquée Zawiya Cheikh Chaibou de Niamey a servi de cadre, hier mercredi 13 septembre 2023, dans la matinée, pour une séance de lecture du Saint Coran, de prière collective et des Azkars, conduite par les oulémas et fidèles de la mosquée. C’est l’Imam Malam Oumar Faroukou qui a présidé cette séance de prière pour implorer Allah le Tout Puissant afin qu’il préserve et protège le Niger contre tous les malheurs, toute agression ou conflit préjudiciables à la quiétude sociale et à la paix. Le président de l’organisation du festival islamique de la mosquée Cheikh Chaibou, Oustaz Ali Abdou a assisté à la clôture de cette séance.
La grande mosquée Zawiya Cheikh Chaibou est très bien connue à Niamey pour cette tradition de lecture du Saint Coran et prières collectives suivies des Azkars spéciales sous l’égide de l’Imam de la dite mosquée dans le but d’implorer la clémence d’Allah. En effet notre pays fait face, au quotidien à de multiples défis dont les menaces d’agression ou de conflit préjudiciables à la quiétude sociale. Fidèle à cette tradition, l’Imam de la mosquée Cheikh Chaibou s’efforce de la perpétuer. C’est ainsi qu’en cette période difficile que traverse notre pays, l’Association du festival islamique de la mosquée Cheikh Chaibou a jugé nécessaire d’apporter sa contribution comme elle a l’habitude de le faire chaque 13 septembre du mois de Safar. La lecture du Saint Coran, les prières collectives suivies des Azkars sont de puissants moyens d’invocation pour demander le pardon et la clémence d’Allah afin qu’il descende sa grâce sur le Niger et son peuple.
Dans son intervention à cette occasion, Oustaz Ali Abdou a d’abord souhaité la bienvenue aux fidèles musulmans pour leur participation à cette séance de lecture du Saint Coran et de prière collective. Il a par ailleurs indiqué que ce jour mercredi 13 septembre, correspond au dernier mercredi du mois de Safar. « Cette rencontre est annuelle et c’est à l’occasion du deuxième mois de l’année de Hijir et en ce jour du mercredi, tout ce qui est malheur et mauvais sort de cette année descendent en bloc. Et ils viennent selon les dates, les lieux et les circonstances voulus par Allah (swt). C’est pourquoi nos marabouts nous ont prescrit un remède et une protection selon les enseignants du Prophète Mohammed (saw) ; que ces prières et Azkars nous protègent contre tous les malheurs sur terre», a-t- il expliqué.
Par la suite Oustaz Ali Abdou a détaillé le processus de cette prière suivi des Azkars. « Avant ces Azkars, on fait quatre rakats sans autant dire assalamou alaykoum après les deux prières. Dans chaque rakat après Fatiha, il y a une sourate kaoussar qu’on doit lire 17 fois, il y a ensuite koulwalahou 3 fois, koul azou birabil falak et koul azou birabil nas pour chaque rakat ; après on procède aux zikirs. A la fin on prononce Assalamou alaykoum comme vous l’avez suivi, puis on regarde vers l’est, l’ouest, le nord et le sud en lisant lahaoula walakoita illa billah alyhi Al azim sans un nombre indiqué de fois. On récite inalila wa ilayhi raj’oun une centaine de fois aussi sur chaque côté. Après on prononce Allahouma irfanal jahadah wal ouriak chouada aux quatre points cardinaux plusieurs fois. Après on fait Hasbounallah wa niimal wakil et en fin on fait trois salât Al Nabiou, Salât fatiya évidemment et le cheikh prend une fatiya globale. C’est ainsi que nous l’a enseigné notre guide Cheik Chaibou », a souligné Oustaz Ali Abdou.
Abdoussalam Kabirou Mouha (ONEP)
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Le Président de la République, Chef de l'Etat, SE. Issoufou Mahamadou a convié hier dans l’après-midi les opérateurs économiques du Niger à la traditionnelle séance de rupture collective de jeûne, dénommée «Iftar» au Palais de la Présidence. Ils étaient nombreux à se mobiliser autour du Chef de l'Etat pour partager ce moment de communion et de grandes retrouvailles entre frères musulmans comme le prône l'Islam. Après l'Iftar, le Président de la République a prié le Magrib avec ses invités.
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En prélude au Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique de l’Afrique, une vaste opération de salubrité est enclenchée depuis quelques jours dans la ville de Niamey. Cette action de salubrité autour des grands boulevards de la capitale est menée par des éléments des Sapeurs-Pompiers ; de la Gendarmerie Nationale et de la Garde Nationale. Dans cette tâche, ces acteurs ont été appuyés par l’Agence de Modernisation des Villes (AMV) à travers la mise à disposition de matériel de nettoyage. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Directeur général de ladite Agence, M. Mouctar Mamoudou est allé le vendredi 18 novembre 2022, à la rencontre de ces éléments des Forces de Défense et de Sécurité déployés par leurs responsables respectifs sur le front de la propreté dans la ville de Niamey. Sur le terrain, Mouctar Mamoudou a encouragé l’ensemble de ces forces pour cette action de citoyenneté.
Du service des sapeurs-pompiers Lazaret en passant par le marché Dar-es-salam jusqu’à la double voie menant à la cité des Ambassades (quartier Goudel), les éléments de Forces de Défense et de Sécurité munis des râteaux ; de pelles ; de coupe-coupe ; de brouettes ont débroussaillé, nettoyer et dégager les ordures qui se trouvaient sur ces artères stratégiques pour la mobilité dans la capitale. Partout où il est passé, le directeur général de l’AMV a félicité et encouragé les éléments engagés dans cette opération de salubrité.
A l’issue de cette visite, M. Mouctar Mamoudou a d’abord précisé que tout ce que son service est en train de faire vient en complémentarité aux efforts des autorités de la Ville de Niamey. «C’est un travail de soutien. Nous ne sommes pas là pour nous substituer à la ville, mais plutôt pour l’appuyer et l’accompagner. Les autorités de la ville de Niamey sont en train de redoubler d’efforts dans le cadre de la salubrité, de l’hygiène et de l’assainissement. Je tiens absolument à les encourager dans ce sens et les rassurer que l’Agence est toujours là pour les appuyer dans cet effort», a insisté le DG de l’AMV.
M. Mouctar Mamoudou a expliqué que, le Président de la République attache du prix au succès des différents événements que la ville de Niamey va bientôt accueillir. «Pour que ce succès soit une réalité, nous avons jugé utile de mobiliser les Forces de Défense et de Sécurité en leur donnant le matériel de travail pour cette opération de salubrité. Ces Forces ont toujours accompagné l’Etat dans le cadre des préparatifs des grands événements. La mobilisation de ce matin en est une parfaite illustration», a-t-il dit. La gestion de la ville, a-t-il ajouté, est d’une grande complexité et nécessite par conséquent le concours de toutes les forces. «C’est cette partition que ,nous sommes en train de jouer conformément à la mission de l’agence, tout en respectant les autres interventions dans la ville de Niamey», a ajouté le DG de l’AMV.
Des opérations d’aménagement de certains ronds-points sont en cours dans la ville, ainsi que le rétablissement du fonctionnement des feux optiques défectueux. C’est le cas des ronds-points «Gadafawa» et de la place Anoutab qui connaissent actuellement des travaux d’aménagement ainsi que d’autres travaux au niveau des principales artères de la ville de Niamey. Toutes ces actions visent à faire de Niamey une belle ville. Pour ce faire, chaque habitant de la ville de Niamey doit participer d’une façon ou d’une autre à l’embellissement de la capitale. «Je pense nous allons continuer ce travail aussi bien à Niamey que dans les autres villes du Niger. Nous produisons tous les jours des déchets et par conséquent, nous devons œuvrer au nettoyage constant», a conclu M. Mouctar Mamoudou.
Hassane Daouda(onep)
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La région 11, District 94, Division Q de la Section 58 a organisé, le samedi 10 décembre à Niamey, une séance commune de tous les clubs Taostmasters dudit secteur. Cet évènement intitulé «A la découverte du Secteur 58» a été une occasion pour présenter les activités du mouvement Toastmasters ainsi que ses multiples avantages notamment en termes de communication, de développement personnel et de leadership. Une opportunité aussi pour célébrer les réussites des membres. La rencontre placée sous les auspices de la directrice du Secteur 58, Mme Bassira Ibrahim Abdou a été marquée par la présence des présidents des clubs ainsi que des nombreux Toastmasters.
Le secteur 58 compte quatre (4) clubs à savoir Kouzari, Amintchi, Swiss Umef et Niamey élite. Selon la directrice du Secteur 58, le mouvement Toastmasters est né aux Etats-Unis en 1924, mais il est arrivé au Niger en 2007. «Malgré une certaine implantation de ce mouvement, il reste très peu connu car aujourd’hui encore certains de nos compatriotes le considère comme une secte. Contrairement à la secte, l’activité de ce mouvement se fait à des lieux précis et ouverts au public», a-t-elle ajouté.
Evoquant les avantages de ce mouvement, Mme Bassira Ibrahim Abdou a cité entre autres l’apprentissage de la bonne communication en respectant les règles de rhétorique et grammaticales, le développement du leadership et le développement personnel. «Cela permettra aux membres de développer leurs points forts. Les points à améliorer sont valorisés grâce à l’accompagnement d’un mentor. C’est une pratique qui permet à l’individu de mieux exploiter son potentiel. Notre vœu, c’est voir un grand nombre de gens adhérer à ce mouvement. J’invite particulièrement les professionnels des médias à nous rejoindre car leur apport sera déterminant pour avancer ce secteur au Niger», a-t-elle plaidé.
D’après, le directeur de la division Q, M. Amadou Djibril Gazibo, cette division qualité regroupe les trois secteurs du Niger, chaque secteur comporte quatre clubs. «Je suis directeur de 12 clubs qui existent actuellement au Niger. Nous avons aussi la mission de créer six autres clubs d’ici la fin de notre mandat. Le mandat est lié à l’année fiscale américaine. C’est-à-dire, il débute le 1er juillet et finit le 30 juin. Nous sommes à mi-mandat», a-t-il expliqué.
Pour le directeur de la division qualité, cette rencontre a été organisée par le secteur 58 qui regroupe les clubs Amintchi, Kouzari, Swiss Umef et Niamey élite qui ont décidé de tenir cette séance conjointe afin que tous les membres puissent se connaitre. «En réalité la séance d’aujourd’hui concerne les quatre clubs mais pratiquement tous les Toastmasters des autres clubs se sont mobilisés pour les soutenir», a-t-il déclaré.
Pour M. Amadou Djibril Gazibo, ceci marque la solidarité interclub, inter-toastmasters. «J’invite les deux secteurs de la division à avoir une séance pareille d’ici la fin du mandat ; une séance qui aura l’ambition de réunir les membres de club afin qu’ils puissent se connaitre, échanger leur pratique et développer le secteur. L’objectif, c’est de faire en sorte que notre nouvelle division soit distinguée du président. C’est le plus haut titre qu’une division peut avoir», a-t-il souhaité.
Le directeur de la division qualité a convié les invités à rejoindre ce mouvement, soit en intégrant les clubs existants ou en créant leurs propres clubs en fonction de leurs secteurs d’activités ou groupes d’amis. «Un club est composé d’au moins 20 personnes. Ce cadre d’échange a pour but de s’entraider à travers le développement personnel. Nous organisons deux séances par mois en raison de trois heures chacune (six heures par mois, soit 72 heures par an). C’est une école de partage d’expérience où il n’y a ni enseignants ni enseignés», a-t-il conclu.
Notons que Toastmasters International est un organisme d’éducation à but non lucratif qui enseigne les compétences nécessaires pour prendre la parole en public et occuper des fonctions de leadership au sein d’un réseau mondial de clubs.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Toujours dans le cadre de la sécurisation des personnes et de leurs biens, à Agadez aussi, la police nationale a mis hors d’état de nuire une bande de cinq (5) malfrats, âgés de 20 à 25 ans. Ces jeunes malfrats sont spécialisés dans le vol en série et en réunion, par effraction avec usage de moyens motorisés. Ces derniers ont été présentés aux autorités régionales et à la presse le jeudi 6 mai dernier. Selon l'Officier Samaila Sanda Amadou, chef du service de la police judiciaire d'Agadez, cette bande a opéré récemment, c’est-à-dire dans la nuit du 2 au 3 mai 2020, au cours de laquelle les malfrats ont volé un véhicule Toyota 4x4 Hilux de 2018, appartenant au projet Swiss-Contact. Ils ont aussi emporté des ordinateurs portables, une motopompe solaire et des rouleaux de tuyaux. La géolocalisation a permis à la Police de localiser le véhicule volé dans un quartier d’Agadez. Le lieu concerné a ensuite été bloqué et systématiquement fouillé. « D'autres informations et renseignements nous ont permis très rapidement de remonter aux personnes impliquées. C'est en fait un vol soigneusement planifié par le gardien des lieux », a indiqué l’Officier Samaila Sanda Amadou. Le gouverneur d'Agadez Sadou Soloké, présent à cette présentation, a vivement salué le travail des forces de sécurité qui ont permis de démanteler ce réseau. M. Soloké a ensuite transmis à la police nationale les salutations et les encouragements des autorités, ainsi que les reconnaissances des citoyens d’Agadez, qui en sont les principaux bénéficiaires. « Je vous encourage à davantage de réactivité, pour que nous enregistrions encore et encore des victoires et des résultats positifs, qui vont apaiser et rassurer les populations », a souhaité le gouverneur d’Agadez. Rappelons que du 14 au 15 avril 2020, les agents de la Police de Tchirozérine (Région d’Agadez) ont déjà démantelé une autre bande criminelle qui opère entre Agadez et Tchirozérine.
Par Mahamadou Diallo(onep)
08 mai 2020
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La Division des Investigations Spéciales de la Directions de la Surveillance du Territoire avec l’appui du projet ECI-Niger (Equipe Conjointe d’Investigation) a démantelé une importante filière de fraude documentaire et de trafic illicite de migrants.
Les investigations ont révélé que la filière est structurée en groupes et par catégories d’activités, avec des rôles bien précis. Certains organisent et facilitent le trafic illicite de migrants à destination de l’Europe par voie aérienne avec l’usage de documents d’identités et ou de voyage frauduleux. Ils ont pu faire passer quelques migrants irrégulièrement à travers des plateformes aéroportuaires de la sous-région, contre des sommes qui varient entre trois (3) et cinq (5) millions de FCFA, par migrant ; tandis que d’autres confectionnent de faux documents administratifs et privés.
Aussi l’enquête a relevé que les trafiquants de migrants opèrent entre la Cote d’Ivoire, le Benin, le Nigeria, le Togo, le Niger et l’Europe.
Après une dizaine d’intenses investigations, il a été interpelé une vingtaine de suspects à Niamey et à Maradi et une multitude d’objets et de faux documents saisis dont entre autres :
- 108 cachets humides
- Une trousse de démontage et de remontage de documents ;
- Des titres et documents de voyages et de séjours ;
- Plusieurs actes de cession d’immeubles ;
- Plusieurs chéquiers et carnets d’épargne ;
- Des fiches de rendu du résultat du diagnostic de la Covid-19 ;
- Des relevés de compte bancaire ;
- Plusieurs pièces de mise en circulation de véhicules ;
- Divers matériels informatiques de dernière génération ;
- Des pièces d’état civil ;
- Des téléphones portables de marques diverses.
Quatre (4) véhicules dont un portant une fausse plaque d’immatriculation « Député National » et soixante-sept (67) numéros de fausses plaques d’immatriculation ont été identifiés.
Vue cet état de fait, les représentations diplomatiques et consulaires, les services publics et les partenaires privés de l’Etat ayant une mission de délivrance de documents administratifs doivent renforcer le niveau de sécurité, non seulement des documents mais aussi des procédures de leur délivrance.
Nous rappelons la population à plus de collaboration pour une meilleure sécurité.
Niamey le 26 Janvier 2022
Directeur de la Surveillance Territoriale
M. Abdourahamane Alpha
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La Police Nationale entame la nouvelle année en mettant fin à l’aventure d’une bande de jeunes qui s’attaquaient aux agences de transfert d’argent. Hier matin dans l’enceinte de la direction de la police judiciaire à Niamey, les hommes en noir ont présenté à la presse, un gang de malfaiteurs composé de trois (3) jeunes hommes d’une vingtaine d’années. Ces casseurs audacieux opèrent à Niamey et ont reconnu être les auteurs de sept (7) casses d’agences de transfert d’argent sur les onze (11) portées à la connaissance de la Police Judiciaire, pour un préjudice financier d’environ 8.000.000 FCFA.
Au vu de ces visages joviaux, une vingtaine d’années, on a du mal à se faire à l’idée que d’aussi jeunes enfants puissent être des malfaiteurs redoutables. Et pour autant, les enquêtes préliminaires et les auditions sont sans appel. A la manière d’une horde d’hyènes en chasse, les membres du gang des casseurs d’agences de transfert d’argent à Niamey sillonnaient la ville pour faire leurs repérages et aiguiller leur funeste mission à venir.
Leur modus operandi révèle néanmoins que les membres du gang savaient ce qu’ils faisaient et avaient des compétences avérées en surveillance et en conduite d’opérations illégales à risque et à main armée. Ils repèrent d’abord les cibles potentielles et s’assurent que les lieux n’étaient pas suffisamment sécurisés. Pour ce faire, les malfaiteurs scrutent la moindre présence de vidéo surveillance et d’autres moyens de sécurité, et privilégient une agence sécurisée par un gardien vulnérable, physiquement.
Lors du point de presse d’hier qui annonçait le démantèlement du gang, l’officier de police Almoctar Abdoulaye, Chef du service information et relation publique à la Police Nationale, a précisé qu’une fois leur cible identifiée, les membres du gang attendent les heures de prières, un moment où les hommes sont dans les mosquées, pour «faire irruption dans les guichets avec une arme et effectuer le forfait avant de s’enfuir sur une moto, généralement neuve, sans plaque d’immatriculation». La bande a, selon l’officier de police, reconnu avoir commis sept (07) cambriolages à mains armées contre les agences de transfert sur les onze (11) cas portés à la connaissance de la Police Judiciaire. Ces cas reconnus ont occasionné un préjudice d’environ 8.000.000 FCFA aux victimes et trois (03) téléphones portables emportés pendant les opérations.
Lors des perquisitions effectuées aux domiciles de ces malfrats après le démantèlement du gang, la Police a saisi une (1) arme à feu provenant d’un vol commis à Niamey, 3 motos neuves, 5 postes téléviseurs et 1 ordinateur portable. Le Chef du service information et relation publique à la Police Nationale, a demandé aux responsables des sociétés de transfert d’argent de «renforcer la sécurité de leurs agences». Il a appelé la population «à plus de vigilance et de collaboration».
Le démantèlement de cette bande de malfaiteurs spécialisée dans le vol en réunion et à mains armées contre des agences de transfert d’argent dans la ville de Niamey est une bonne nouvelle aussi bien pour la Police Nationale, les agences de transfert d’argent, que pour la population de Niamey toute entière. Présent à la cérémonie, le Procureur de la République, Me Chaibou Moussa a félicité la Police Nationale pour cet énième exploit. Il a assuré que ses services prendront les mesures nécessaires pour prendre la relève lorsque le dossier sera transmis au tribunal.
Souleymane Yahaya(onep)
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Le Chef-lieu du département de Téra, région de Tillabéry, abritera bientôt une Compagnie Mobile de Contrôle des Frontières (CMCF). La cérémonie officielle de signature de l’accord de partenariat entre la République Fédérale d’Allemagne et la mission Eucap-Sahel Niger, présidée par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation M. Alkache Alhada, s’est déroulée hier au siège de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) à Niamey.
Le ministre de l’intérieur et de la décentralisation s’est réjoui de la signature de cette convention de partenariat qui permettra au Niger d’avoir une troisième (3e) compagnie mobile de contrôle des frontières (CMCF) qui sera basée dans la zone de Téra. Il salue l’efficacité et le professionnalisme des CMCF qui ont eu à opérer sur des terrains autres que leurs zones initiales de déploiement. «La compagnie mobile de contrôle des frontières n’est pas seulement des bâtiments, de la formation et des équipements. C’est tout cela, mais c’est aussi un esprit qui est en train de naitre et une stratégie qui est en train de faire ses preuves. J’ai le sentiment qu’elles ont une capacité préventive très forte», a affirmé le ministre Alkache Alhada.
Le ministre de l’intérieur et de la décentralisation a indiqué que les compagnies mobiles de contrôle des frontières (CMCF) ont permis de réduire de manière significative le taux de criminalité dans les zones où elles opèrent. C’est pourquoi, il salue la disponibilité et l’engagement des partenaires à accompagner le Niger pour étendre le modèle dans d’autres zones où le besoin se fait sentir. «Les CMCF sont dotées d’une grande autonomie. Ce qui nous permet de les projeter loin sur les terrains d’opérations et pendant longtemps», a-t-il dit.
Pour sa part, l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne SE Hermann Nicolaï dont le pays finance la création de cette 3éme CMCF, s’est dit honoré que son pays puisse participer à cette stratégie nationale de la sécurité intérieure du Niger. Une stratégie, poursuit-il, qui est bien réfléchie et qui a convaincu les autorités allemandes. SE Hermann Nicolaï se félicite aussi du choix du département de Téra. Il estime que ce déploiement «sera une grande contribution qui permettra à terme d’aboutir à la stabilisation de la zone de Téra et de Tillabéri».
La Cheffe de la mission Eucap-Sahel Niger, Mme Antje Pittelkau, a annoncé de son côté que sa mission mettra tout en œuvre et travaillera avec ses différents partenaires pour que la 3ème CMCF de Téra soit opérationnelle le plutôt possible. L’ambassadeur de l’Union Européenne au Niger a rappelé que la signature de la convention de partenariat traduit l’engagement de l’institution et de ses démembrements à appuyer le Niger dans le domaine de la sécurité intérieure.
Les compagnies mobiles de contrôle des frontières sont des unités polyvalentes, multidisciplinaires, spécialisées dans le domaine de la sécurisation des frontières, la criminalité transfrontalière, la lutte contre les trafics d’armes, de drogue, de migrants etc. Elles sont issues de la Police Nationale et opèrent actuellement à Maradi et à Konni.
Souleymane Yahaya(onep)
05 mai 2021
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L’évolution du parc automobile au Niger a soulevé plusieurs inadéquations entre la formation et l’obtention du permis de conduire et les nouvelles normes de sécurité routière. Pour répondre à ces défis, le ministère des Transports avec l’appui de la Banque Mondiale organise depuis hier, un atelier d’échange sur l’adoption du projet d’étude de l’évaluation du système de formation et d’examen du permis de conduire au Niger. Deux (2) jours durant, les participants réunis à Niamey auront à examiner le rapport provisoire de cette étude, l’enrichir et le valider. La cérémonie officielle d’ouverture des travaux a été présidée par le Secrétaire général du Ministère des transports, M. Attaou Zakaouanou
Le Secrétaire général du Ministère des Transports a exhorté les participants à porter leurs observations et recommandations sur le sujet afin de valider ce projet «dans le cadre de la professionnalisation du secteur du transport routier». En effet, a-t-il rappelé, le secteur des transports occupe une place non négligeable dans le développement socio-économique du pays. M. Attaou Zakaouanou a aussi rappelé que le Niger a engagé depuis 2012 des reformes visant à améliorer les conditions de formation et la qualité des examens pour l’obtention du permis de conduire. C’est pourquoi, a-t-il dit, des efforts sont en train d’être déployés par l’Etat et ses partenaires afin de moderniser le système. «Dans cette perspective, un pas est déjà amorcé à travers l’informatisation de la seconde phase qu’est l’édition du permis de conduire biométrique», a-t-il estimé.
Le Secrétaire Général du ministère des transports a souligné que la délivrance des permis de conduire nécessite de la prudence et une très grande vigilance pour la sécurité de tous. Il a ajouté que l’objectif du présent atelier est d’examiner le rapport provisoire de l’étude de l’évaluation du système de formation et d’examen du permis de conduire au Niger, de l’amender en l’enrichissant afin de le valider car, a-t-il soutenu, une reforme approfondie et sans complaisance «nous permettra d’aboutir à la modernisation complète et à la professionnalisation du secteur routier».
Toutefois, a déclaré M. Attaou Zakaouanou, l’insécurité routière est une préoccupation permanente pour les autorités de la 7ème République au rang desquels M. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et M. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Le SG du Ministère des Transports s’est dit confiant qu’au regarda de l’importance du sujet et de la qualité des participants, les résultats de l’atelier ne seront que bénéfiques au Niger. «Il sera important qu’au sortir de ces travaux que le projet d’étude de l’évaluation du système de formation et d’examen du permis de conduire soit enrichi et adopté», a conclu M. Attaou Zakaouanou.
Rachida Abdou Ibrahim(onep)
16 septembre 2021
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En 2007, l’Etat du Niger a décidé de concéder l’exclusivité du service public de contrôle technique automobile sur toute l’étendue du territoire national pour une durée de sept ans renouvelable à un groupe d’opérateurs économiques avec un cahier de charges bien défini. De par une clause dudit cahier de charges, il est fait obligation au concessionnaire une redevance de concession de 5% du chiffre d’affaires annuel pour le financement des actions de prévention et de sécurité. Depuis, rien. Toutes les obligations sont foulées aux pieds. Aujourd’hui, quatorze( 14) ans après la signature de la convention de concession, le concessionnaire s’érige en Etat pour obliger les usagers à se soumettre au contrôle technique automobile. Alors que lui-même semble refuser de se soumettre aux obligations de la convention. Pour se la couler douce dans les différents hôtels de la capitale. Pire, il gèrerait seul, aujourd’hui, la société. Il serait arrivé à mettre tous les autres actionnaires à la porte. Il refuse toujours de convoquer les réunions du conseil d’administration.
Ce qui aurait amené les autres actionnaires de la société à porter l’affaire devant les juridictions compétentes. Avec la suspension du contrôle technique depuis quelques jours, le monsieur semble être rattrapé par ses propres turpitudes.
A.S
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Depuis hier matin, comme par un coup de baguette magique, tous les automobilistes de la capitale se sont subitement mis à la ceinture. Idem pour les motocyclistes qui n’ont pas oublié d’enfiler leur casque sur la tête en sortant de chez eux. Vous avez compris, la décision du président du Conseil de ville de Niamey imposant, à partir du 1er octobre 2018, l’obligation du port de la ceinture pour les automobilistes ainsi que du casque pour les conducteurs des engins à deux roues a eu des échos favorables.
Du quartier SONUCI jusqu’à la Place du Petit marché, nous nous sommes amusé à vérifier le comportement des usagers de la capitale face à l’entrée en vigueur de cette nouvelle règlementation. Et le constat est tout simplement édifiant ! En effet, tout au long du parcours, nous avons pu constater que tout le monde (ou presque), automobilistes comme motocyclistes, a fait l’effort de se conformer à la nouvelle réglementation.
Le constat est surtout frappant chez les taximen et les conducteurs de véhicules de transport urbain, même les ‘’Faba-faba’’, où le port de la ceinture a été totalement adoptée, comme si ils faisaient ça depuis des années déjà. Il semblerait d’ailleurs que, quelques jours avant l’entrée en rigueur de cette nouvelle règlementation, les préparatifs allaient bon train sur le marché de la ferraille où la spéculation sur les prix de la ceinture de sécurité battait son plein. Ainsi, la ceinture que personne n’a jamais demandée sur ce marché était devenue une des pièces les plus recherchées, le prix évoluant en crescendo de 15.000 F jusqu’à frôler souvent les 50.000 F. C’est le cas aussi du casque dont la vente a subitement pris l’allure d’une vraie traite sur les marchés de la capitale.
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Selon une source bien informée, Seïni Oumarou aurait rejoint la majorité présidentielle simplement parce qu’il était complètement paumé, sans un sou, criblé de dettes. Aujourd’hui, ces 500 millions par an qui lui ont été généreusement offerts par Mahamadou Issoufou, lui servent à payer ses créances et à faire face au quotidien. Une misère, en somme ! Les alliés du Mnsd Nassara ne seraient pas d’ailleurs du tout contents, arguant qu’ils ne gagnent rien avec cette alliance. C’est une des raisons qui ont poussé le président Bachar à claquer la porte, quelques semaines après le ralliement du Mnsd Nassara à la mouvance au pouvoir. Selon nos sources, les alliés actuels du Mnsd Nassara, qui tireraient le diable par la queue, seraient divisés actuellement. Il y a ceux qui veulent aller rejoindre le Président Mahamadou Issoufou pour pouvoir joindre les deux bouts comme dirait l’autre ; et les autres qui seraient en train de réfléchir sur un éventuel point de chute.
Arouna Y
29 septembre 2017
Source : Le Canard en Furie
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Les vols de ce Hadj 2023 pour acheminer les pèlerins nigériens sur les lieux saints de l’Islam, se poursuivent dans une belle symphonie. Ainsi après l’arrivée des 1er, 2ème, 3ème ,4ème, 5ème et 6ème vols respectivement le lundi et mardi derniers, les autres vols sont en train de convoyer les pèlerins principalement à Médine, la cité calme et sereine du Prophète Mouhamad (PSL). Plus de 1743 pèlerins nigériens ont effectivement foulé le sol saoudien à la date du mardi 6 juin 2023. Sur place, ces premiers pèlerins sont visibles au niveau de la grande Mosquée du Prophète ou «Masjid Nabawi», qui est prise d’assaut de manière ininterrompue par les milliers de musulmans venus du monde entier pour effectuer la «Ziyara» ou visite de ce haut lieu de l’Islam.
Comme les autres musulmans présents à Médine, les pèlerins nigériens accomplissent les prières quotidiennes dans la sainte mosquée du prophète. Ils profitent ainsi, avant le début du pèlerinage proprement dit, pour chercher le pardon d’Allah SWT, et prier pour leurs familles et pour la paix et la prospérité au Niger. Il faut dire que la Mosquée du Prophète est un chef–d’œuvre architectural d’une beauté inégalée. Elle est composée de divers compartiments, et plusieurs minarets lumineux la surplombent. Elle s’étend sur plusieurs centaines d’hectares, et peut contenir des milliers de pèlerins hommes et femmes. A l’intérieur de cette mosquée aux dimensions incommensurables, les piliers géants qui supportent la toiture sont tout aussi ornés de métaux précieux donnant à cette enceinte un aspect paradisiaque.
Malgré l’immensité de la mosquée, l’éclairage, la climatisation et la sonorisation frisent la perfection. Aucune fausse note ! Les fidèles pèlerins prient dans une incroyable aisance malgré l’affluence constante de la marée humaine dans la mosquée. C’est certainement le signe de la bénédiction du Prophète de l’Islam, Mouhamad (PSL), qui repose en ces lieux. La mosquée de Médine est assurément l’une des places fortes de l’Islam qui accueille sans discontinuer le monde entier : des asiatiques, des européens, des arabes, des indiens, des américains, et des africains. Tous avec pour seul dénominateur commun, l’Islam.
On apprend de l’histoire de la cité du Prophète PSL, que Médine, de l’arabe al-madina (la ville), est le nom d’une oasis située sur la côte Est de l’Arabie Saoudite, dans la région du Hijaz, à 425 km au nord de la Mecque. Le nom «Médine» a remplacé probablement à la période de Mouhamad ou peu après (VIIe siècle), l’appellation originelle de l’endroit était Yathrib. Avant l’Islam, Yathrib était réputée comme une terre fertile, où fleurissait notamment la culture du palmier-dattier. En 622, Mouhamad et ses partisans émigrent à Yathrib : c’est l’hégire, un moment fondamental dans l’histoire de l’islam, qui marque le début du calendrier musulman. Le Prophète consacre l’oasis comme un espace sacré et elle devient la base socio-politique de l’islam des origines. La « constitution de Médine » consacre la naissance d’une communauté musulmane unifiée.
Après la mort du prophète, Yathrib ou Médine devient la capitale de l’empire islamique naissant, sous la direction des califes «bien guidés». La cité occupe en effet une place de choix dans la géographie sacrée de l’islam. Toute une littérature, en partie développée par des savants médinois, vante les «mérites de Médine». Une parole du Prophète, consigné dans le recueil canonique de al-Boukhari, dit ainsi que Yathrib est la cité qui «bannit de son sein les malhonnêtes gens comme le soufflet de forge chasse les impuretés du fer».
Le Hadj, tout comme la Oumra, sont deux formes de pèlerinages que le croyant effectue durant sa vie s’il a les moyens physiques et financiers. La différence entre Hadj et Oumra, comme le disent les Ouléma, réside dans le degré d’accomplissement. Le pèlerinage du Hadj est obligatoire, et est d’ailleurs un des cinq piliers de l’Islam, alors que le pèlerinage de la Oumra est recommandé. Les oulémas ajoutent que la Oumra peut aussi être effectuée à tout moment dans l’année, mais le Hadj est accompli uniquement pendant le douzième mois de l’année islamique, basée sur le calendrier lunaire. Toutes les étapes effectuées lors de la Oumra sont communes à celles du Hadj. Le pèlerinage du Hadj comprend trois étapes supplémentaires.
Oumarou Moussa (ONEP), Envoyé Spécial
Source : http://lesahel.org/
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L’association ‘’Union Dendi’’ organisera du 3 au 5 septembre une semaine culturelle. Cette région géographique est réputée pour sa production culturelle. C’est le ‘’pays’’ de Téllaizé, Adamou Fodi dit Diaye. Dans cette partie du Niger se trouve aussi un groupe ethnique appelé les Tchanga, jaloux de leur culture et qui parle encore, pour certains, certes pas très nombreux, un dialecte à eux. Et si l’on considère que, depuis la démocratisation, la production culturelle est en perte de vitesse du fait de leaders, disent des observateurs, qui semblent avoir perdu leur repère et leur référent, cette semaine culturelle est franchement la bienvenue. C’est une initiative louable. Seulement, le parrainage et le timing de cet évènement posent problème. Il aura lieu sous le ‘’haut parrainage du Haut représentant du président de la République.’’ Foumakoye Gado fut l’inamovible ministre du Pétrole durant les deux mandats du président Issoufou. Il est vice président du PNDS, leader de ce parti dans la région de Dosso, ressortissant du département de Doutchi et originaire de Falwel, dans le département de Loga. Deux départements qui partagent avec Gaya la même région. Capitale du Dendi, Gaya a toujours résisté au PNDS. En dépit des moyens et des promesses d’investissement. Le président Issoufou avait annoncé un programme ‘’Gaya Didjo’’. Rien n’y fit. La culture servira t-elle de porte d’entrée au PNDS à Gaya ? Sûrement. Surtout que l’on soupçonne des ressortissants de ce département, habitués aux décrets, d’être derrière cet évènement. D’autres considérations peuvent bien présider à l’organisation de cette semaine culturelle. Il y a au moins un homme- lige qui a flirté, à un moment ou à un autre, avec tous les leaders fortunés de toutes les formations politiques.
L’autre problème, le timing, est plus inquiétant. La semaine se déroule au moment même où le général à la retraite, Moumouni Boureima, est hospitalisé et en prison pour un délit d’opinions. Leader et défenseur du Dendi, il mériterait quelques égards. Plus grave. L’association a un forum dont une animatrice régulière est Fati Watta qui n’est autre que l’épouse du général. Un tel manquement au vivre ensemble pour une association qui prône l’unité des fils du Dendi ? Heureusement que beaucoup d’animateurs de ce forum se sont rapidement désolidarisés de cette initiative qui ne semble avoir pour objectif l’émergence de nouveaux leaders acquis à la cause du PNDS. On parlerait de Moumouni Hassan qui fut un moment secrétaire général adjoint dans un ministère et de Harouna Fodi qui se serait un temps présenté aux législatives au titre d’un parti aujourd’hui à l’opposition. Un renouvellement de leaders est dans l’ordre normal des choses. Le tout, que cela se fasse sans arrière pensée. Cette semaine culturelle coïncide avec la fin des vacances présidentielles. Et de toute évidence, des chambardements sont en perspective. Des nominations. Est-ce l’objectif des organisateurs ? L’évènement arrive aussi à un moment où le parti au pouvoir doit élire son président. Le parrain de l’évènement de Gaya est vice président. Il est d’usage et de son droit de prendre la succession de Bazoum élu président de la République. Il en a en tout cas les moyens. Si l’on se rappelle qu’il a été centre de l’organisation d’une cérémonie culturelle à Bagagi, haut lieu du fétichisme de l’Aréwa, de Falwel, il est légitime de se demander si Foumakoye Gado n’est pas à la recherche du soutien mystique dans sa quête de la présidence du parti. D’autant que le programme de la semaine culturelle du Dendi prévoit la visite au sanctuaire de Kombolati. Une caverne où résiderait le serpentgénie auquel les dendis vouent un culte. Menacés par un péril, les ancêtres de ce peuple s’étaient retrouvés coincé. Le majestueux fleuve Niger leur empêchait de progresser. Ils n’avaient point de pirogues. Kombolati apparu et s’étala de la rive droite à la rive gauche. Il servira de pont que les ancêtres des dendis emprunteront pour échapper au péril. Et depuis une cérémonie a lieu tous les ans pour remercier le sauveur qui se serait niché dans un caverne au flanc d’une colline au détour du village de pêcheurs, Kombo, entre Gaya et Mallanville au Bénin. A moins que la quête ne soit simplement destinée à empêcher que sa gestion du ministère du Pétrole ne soit passée au crible. Déjà, selon notre confrère l’Enquêteur, le président Bazoum a constitué « son commando pétrolier » sans Foumakoye Gado. Une équipe, sous la supervision de son directeur de cabinet et son adjoint, composée exclusivement des proches du président. Elle a pour mission de trouver les moyens de rééquilibrer les relations entre la CNPC et le Niger. Une boîte de pandore dont l’ouverture risquerait la découverte de choses insoupçonnées.
Modibo
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La Semaine de la presse et des médias dans les Écoles qui est à sa 33ème édition est célébrée du 22 au 25 mars 2022 à Niamey à travers une série d’évènements. Les élèves des lycées La Fontaine, Olinga; de l’école de formation en journalisme, IFTIC se sont mobilisés pour cette célébration placée sous le thème "S'informer pour comprendre le monde".
Pour comprendre le monde qui les entoure, les élèves doivent plus que jamais apprendre à s'informer en exerçant leur esprit critique. Ce qui justifie les activités initiées par le SCAC et co-organisées par le LAF et le CCFN dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias dans les Écoles, célébrée pour la première fois au Niger avec autant de mobilisation. Il s’agit, entre autres, d’amener les élèves à comprendre comment les médias fonctionnent, de la collecte, au traitement jusqu’à la diffusion de l’information ; à distinguer les différentes sources qui concourent à produire une information ; à former un jugement critique sur les informations qui sont données par les medias ; à s’intéresser à l’actualité ; à comprendre les enjeux culturels et démocratiques,….
La table ronde de lancement de la Semaine au lycée français La Fontaine le 22 mars s’inscrit bien dans cet esprit. Pour cette activité inaugurale, trois journalistes, notamment, Maimouna DIADO, journaliste indépendante; Moussa AKSAR, journaliste d’investigation; et Souley MOUTARI, journaliste-rédacteur en chef adjoint du quotidien public Le Sahel ont animé un panel sur le thème: S’informer aujourd’hui, quelles évolutions du métier de journaliste ? Face à des lycéens très enthousiastes les panelistes ont parlé de la liberté d’expression et de presse, de leur travail, sa complexité, des règles sacro-saintes qui régissent le métier de journaliste ; des questions d’éthique et de déontologie ; la responsabilité du journaliste ; les opportunités et les défis du métier de journaliste dans le contexte des nouveaux médias et réseaux sociaux. Les questions des élèves étaient "sans filtre" et les panélistes leur ont apporté des réponses sans langue de bois ; mais aussi conseillé ces jeunes quant à la consommation des informations ou l’utilisation des réseaux sociaux. Ces échanges à bâton rompu pendant environ deux heures d’horloge ont pris fin sur une note de satisfaction des participants et des organisateurs qui ont applaudi les panélistes.
Dans le même élan, une conférence de presse autour de l’exposition numérique «Dessine-moi l’Afrique», a été animée le 23 mars au CCFN Jean Rouch par Willy Zekid, dessinateur de bande dessinée, infographiste, scénariste et dessinateur de presse. De son vrai nom Willy Mouélé qui foule pour la première fois le sol du Niger, est un des pionniers de la bande dessinée au Congo-Brazzaville son pays d’origine, qu’il a fui en 1999, à cause du contexte politico-militaire très tendu. Après la Côte d’Ivoire où il a continué à exercer son métier avec des médias tels que le journal satirique Gbich, il rejoint en 2002 Paris en France où il vit actuellement. Il est ambassadeur de l’association Cartooning for peace regroupant plus de 250 dessinateurs et dessinatrices dans un combat pour la liberté d'expression à travers l'humour. Sous la modération du secrétaire général de la Maison de la presse, Issoufou Tsahirou, les échanges entre Willy Zekid et l’assistance composée essentiellement de lycéens, ont été très interactifs. Les questions révèlent le désir de ces jeunes à tout savoir sur ce travail d’artiste et de journaliste qui consiste à croquer l'actualité, avec humour, humeur et finesse, en faisant émerger du sens.
Comme dans une salle de classe les élèves ont donné libre cours à leur curiosité, interrogeant le conférencier sur ses motivations, ses sources d’inspiration, les risques, liés à son métier, les allusions à certaines caricatures, etc. «Le Dessinateur de presse est un tout petit peu, un journaliste ; il s'informe, vérifie et traite l'information», explique Willy the Kid. «À Travers le dessin de presse on peut toucher beaucoup plus de gens, même ceux qui ne savent pas lire; le dessin est universel», soutient le dessinateur, justifiant ainsi son choix pour cette démarche à la fois artistique et journalistique. Un travail, qui dit-il, est appelé à s’adapter au contexte du numérique et des nouveaux médias. «Je veux que mon dessin passe partout, sans être injurieux, respectueux de la liberté de l'autre ; que l’on dise : son dessin me dérange, mais il n'a pas tort», résume Willy ZeKid, estimant qu’il faut savoir se mettre des limites, même si on a le droit de tout dire. Une position personnelle sur ce à quoi on a droit théoriquement et ce que dicte la responsabilité. Aussi, conseille-t-il au jeune public de faire preuve de beaucoup de prudence en cette ère de nouveaux médias.
Des messages qui participent bien de l’éducation aux médias, un des objectifs visés à travers la célébration de cette Semaine dédiée à la presse dans les écoles. Les autres activités au programme sont des ateliers de création avec des lycéens et des étudiants en journalisme ; une revue de presse théâtralisée mise en scène par Alichina Allakaye.
Par Souley Moutari(onep)
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Cher(e)s compatriotes,
Notre pays fêtera le 03 Août prochain marquant les 58 glorieuses années de l’indépendance, mais franchement quel bilan de qui pour qui ? A mon sens ici l’histoire n’a pas eu raison de nous maintenir dans un ordre établi par l’autre et de vouloir que je m’y revendique. 58 ans de tintamarre mais 58 ans de bâillonnement et d’irrévérence. Pour enfin être nous-mêmes repensons la question de l’indépendance dans la claire conscience d’accepter d’être nigérien. Pour ma part je propose à la jeunesse du Niger de procéder comme vous et moi à organiser La première édition de la semaine nationale de la Citoyenneté et de la paix afin de se comprendre sur quel haillon allons-nous, pour quelle indépendance à quel prix et pour quelle autosatisfaction ? Cette initiative est le fruit d’un constat clair mais douloureux: nous vivons au Niger un manque criard de culture citoyenne et de civisme démocratique.
Et pourtant, chaque Nigérien doit demeurer convaincu de l’importance fondamentale du civisme démocratique pour l’avenir de notre pays.
Cette thématique nous permettra ensemble d’aborder les socles fondamentaux de tous les problèmes nationaux. Car il n’y a pas de paix sans citoyenneté véritable, et par conséquent sans égalité de droits, sans libertés et sans devoirs.
Il n’y a pas de paix sans société civile, qui exige des individus et des groupes d’avoir des comportements responsables et conforment aux lois et aux règles sociales justes et dignes.
L’exigence est de relâcher sans condition les acteurs de la société civile afin de garder à la D E M O C R A T I E ses Dix lettres pour le progrès et le développement dans notre pays.
Il n’y a pas de démocratie sans citoyens responsables et libres, qui donnent tout son sens à toutes nos institutions et à toute leur légitimité. Il n’y a pas non plus de développement sans État effectif, lequel État ne saurait exister sans citoyens véritables.
C’est pourquoi, cette première édition doit décider de choisir un thème comme : « Citoyenneté et civisme pour la Paix, la Démocratie et le Développement»
Au cours de cette première édition, de cette première semaine, de nombreuses activités d’éducation, de sensibilisation, de promotion auront lieu sur l’ensemble du territoire national.
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La coordination nationale de l’UITA-Niger a organisé le 21 septembre dernier à Niamey un séminaire de formation des pairs éducateurs et éducatrices sur le VIH/SIDA en milieu de travail et restitution sur forme de cercles d’études dans les ministères, services et entreprises. C’est le coordonnateur national de l’UITA Niger M. Abdourhimou Diaouga qui a présidé les travaux à la Bourse du travail de l’USTN en présence des secrétaires généraux des syndicats affiliés à l’UITA, membres de la coordination nationale.
Ainsi, après avoir remercié l’UITA pour son soutien constant au programme de formation et d’éducation syndicale sous-régional à ses affiliés, M. Diaouga a saisi l’occasion pour souligner – c’est un rappel – que la législation du travail du Niger a pris en compte dans la loi N°2012-45 du 25 septembre 2012, portant code du travail de la République du Niger ces pathologies à son article 155 qui stipule que : le stress, le tabagisme ; l’alcoolisme, la toxicomanie et le VIH/Sida constituent des risques émergents liés à la santé dans le monde. « Ce qui explique nos efforts sans cesse croissants à continuer à sensibiliser les travailleurs et travailleuses sur le VIH/Sida », a-t-il déclaré. Du reste devait poursuivre le coordonnateur national, les porteurs sains du VIH, ne sont autres que les personnes apparemment saines et qui ne montrent aucun signe ou symptôme du Sida. « C’est pour cette raison et bien d’autres encore, que le test du dépistage du VIH/Sida s’impose. En ce sens qu’à l’heure actuelle, ce n’est un secret pour personne, le sida en plus d’être un problème de santé publique reste et demeure un grave problème de développement », devait ajouter le coordonnateur national de l’UITA. C’est pourquoi M. Diaouga a invité les séminaristes d’être très attentifs tant il est vrai qu’ils ont le devoir de ventiler et de transmettre ce qu’ils ont appris au niveau de leurs services respectifs.
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Du 4 au 5 novembre 2021, se tient à l’hôtel Radison Blu de Niamey, un Séminaire notarial sur le Wafq et la finance islamique. L’objectif visé à travers ce séminaire est d’initier les notaires à la finance sociale islamique, en général et sur l’outil du Wafq en particulier. Il s’agit aussi de former les participants sur la cadre juridique et institutionnel sur le Wafq au Niger et de les sensibiliser sur leur rôle dans la constitution du Wafq et le respect des principes de conformité ‘’chariatiques’’ lors de cette constitution. En somme, cet atelier vise à doter les notaires des compétences nécessaires dans l’accomplissement de leur mission, en matière de Wafq au Niger.
Organisé par la Haute Autorité au Wafq (HAW), en partenariat avec la Banque Islamique de Développement (BID), et la participation d’experts internationaux, ce séminaire a été lancé par le ministre la Justice, Garde des Sceaux, Dr Hassan Boubacar, en présence des responsables de la HAW, de ceux de la Chambre Nationale des Notaires du Niger (CNNN) et de nombreux notaires.
A l’ouverture des travaux, c’est d’abord le président du COC (Conseil d'Orientation et de Contrôle) de la Haute Autorité du Waqf, M. Hamid Algabid, qui pris la parole pour expliquer, textes institutionnels et versets du Coran à l’appui, le fondement légal et coranique du Wafq. «En ratifiant l’ordonnance N0 2019-20 du 20 septembre 2019, fixant les règles relatives au Wafq au Niger, après l’avis N0 23, en date du 18 décembre 2019 de la Cour Constitutionnelle, les autorités nigériennes ont permis à notre pays de se doter d’un instrument efficace de lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales», a indiqué M. Algabid. Le président du COC a rappelé la signification du Wafq qui veut dire immobilisation, c’est-à-dire le fait de se dessaisir de l’usufruit d’un bien pour le mettre à la disposition d’une œuvre de charité ou de bienfaisance et cela de manière temporaire ou perpétuelle. Ces dispositions apparaissent dans de nombreux versets coraniques.
Pour ce qui est de la base juridique, M. Algabid a indiqué que les premiers textes en droit positif nigérien sur le Waqf est l’ordonnance n° 2019-20 du 20 Septembre 2019, fixant les règles relatives au Waf au Niger, ratifiée par la loi n° 2019-49 du 30 Octobre 2019. Au titre des bases islamiques, il a cité le verset 92 de la Sourate 3 du Coran qui dit : «Vous n’atteindriez la vraie pitié que si vous faites largesse de ce que vous chérissez le plus». Le président du COC a aussi souligné que la finance islamique, qui a un caractère social, est un instrument de solidarité Islamique qui comprend entre autres le Waqf et la Zakat. Cependant, «si la Zakat est bien connue de la population nigérienne, le Waqf, quant à lui, apparaît comme un concept nouveau alors qu’il a toujours existé et a été pratiqué par nos compatriotes. «Il convient de se l’approprier et de le développer», a reconnu le président du COC.
La présidente de la CNNN, Maître Aïssata Djibo, elle a évoqué le rôle primordial des notaires dans la constitution du Wafq et s’est félicitée des efforts que fournit la Haute Autorité au Wafq, pour former, sensibiliser et informer les différentes couches socioprofessionnelles de notre pays sur cet outil de finance islamique qu’est le Wafq.
Par la suite, Dr Mohamed Salem, Représentant de la BID, s’est adressé aux participants pour rappeler l’accompagnement de sa banque dans le processus de mise en œuvre du Wafq au Niger et ailleurs.
Quant au ministre la Justice, Garde des Sceaux, Dr Hassan Boubacar, il s’est appesanti sur les efforts et les instruments institutionnels que l’Etat nigérien a mis en place pour l’exécution du programme Wafq ainsi que les différentes réalisations physiques et matérielles dont a bénéficié le Niger dans le cadre du Wafq. «Selon la loi nigérienne, le Wafq s’entend comme tout bien dont la nue-propriété est immobilisée à perpétuité ou à temps et dont la jouissance est affectée à une œuvre de charité et de bienfaisance publique ou privée», a précisé le ministre de la Justice. Il a ensuite insisté sur l’efficacité de cet outil financier pour lutter contre la pauvreté au Niger.
Ce séminaire en faveur des notaires intervient après ceux gouvernemental et parlementaire. La Haute Autorité au Wafq (HAW) compte poursuivre dans cette lancée. Et, dès ce samedi 6 novembre 2021, c’est sont les acteurs du secteur privé nigérien qui bénéficieront du même type de séminaire de formation, de sensibilisation et d’information sur le Wafq et son importance pour le développement du Niger.
Par Mahamadou Diallo
05 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Séminaire parlementaire sur le WAQF : La Haute Autorité au Waqf (HAWaqf) poursuit sa campagne de sensibilisation sur le concept du Waqf au Niger
Placé sous le thème « le Waqf, instrument de la finance sociale islamique au service du développement économique et social du Niger » et tenu sous le haut patronage de la 2ème Vice-Présidente de l’Assemblée Nationale, Mme Hadiza Seyni, ce séminaire parlementaire a pour objectif de renforcer la compréhension des députés nationaux sur le concept du Waqf et de créer un cadre d’échange permettant d’améliorer l’environnement du Waqf au Niger.
Etaient présent à cette assise, le Gouverneur de la région de Niamey M. Oudou Ambouka, la 2ème Vice-Présidente de l’Assemblée Nationale Mme Hadiza Seyni, le Président du Conseil d’Orientation et de Contrôle de la HAWaqf M. Hamid Algabid, la Directrice Générale de la HAWaqf Mme Khadidja Diallo, les députés nationaux, entre autres.
Dans son allocution, la 2ème Vice-Présidente de l’Assemblée Nationale Mme Hadiza Seyni à rappeler les efforts fournit par la Haute Autorité du Waqf dans la vulgarisation de cet instrument de la finance islamique auprès des couches socio-professionnelles. Aussi, rassure-t-elle que « les représentants du peuple mettront un point d’honneur pour consolider les progrès réalisés en matières de Waqf au Niger ».
Les travaux de ce séminaire ont débuté avec une série d’exposés en rapport avec le Waqf dont entre autre une ‘’introduction sur le concept Waqf’’ et une ‘’présentation du cadre juridique et institutionnel du Waqf au Niger’’. Autre moment fort de cette assise, des séances de questions-réponses entre les parlementaires et les initiateurs de ce séminaire sur les différentes thématiques abordées.
Le séminaire des parlementaires sur le Waqf s’est clôturé sur une note de satisfaction à travers une photo de famille.
Pour rappel, le Waqf se présente comme un instrument de la finance sociale islamique qui permet d’organiser la solidarité et de mobiliser les ressources publiques et privées afin de lutter contre les inégalités sociales et intervenir dans les secteurs sociaux de base tel que l’éducation, la santé ou encore l’Agriculture.
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De nos jours, les réseaux sociaux sont des outils incontournables, leur utilité dans la vie professionnelle et sociale est importante, mais souvent avec des conséquences néfastes tendant à remettre en cause la quiétude sociale, l’existence de nos entreprises et leurs réputations. Face à ces dérives, la commission de l’UEMOA a jugé nécessaire d’informer et de sensibiliser les utilisateurs des risques que comportent ces mauvaises pratiques tant pour eux-mêmes que pour les autres en initiant un « Séminaire régional d’information et de sensibilisation relatif aux comportements délictuels sur les réseaux sociaux ». Une session de formation de deux jours qui vise à partager les expériences des experts en matière de prévention et de répression des comportements délictuels sur les réseaux sociaux. Cette formation virtuelle est la première d’une série de rencontres que la Commission envisage d’organiser, dans le but de créer et de renforcer des initiatives d’assainissement et de moralisation du cyber espace.
Ce séminaire virtuel regroupe une soixante de participants dont les acteurs numériques, les autorités en charge de l’audiovisuel, les autorités en charge des communications électroniques, des parlementaires, des autorités judiciaires et auxiliaires de justice et des professionnels des medias de l’espace. Trois jours durant, il y’a eu des présentations par des acteurs spécialisés sur des questions abordées et des expériences de plusieurs Etats membres.
Ouvrant les travaux, le directeur de cabinet du Commissaire chargé du Département du Développement de l’Entreprise, des Mines, de l’énergie et de l’Economie Numérique (DEMEN), M. Guynand Maxime-Thierry Kouame a rappelé le rôle important du numérique comme moyen de facilitation et d’accélération des échanges.
Tout en se réjouissant des avantages qu’offre le numérique en ce temps de crise sanitaire liée à la Covid 19, le représentant de l’UEMOA en tant qu’acteurs du numérique, se félicite de son utilité. « Grâce au numérique, notamment à travers le télétravail, le téléenseignement et le e-Commerce, le monde a pu faire face à la pandémie, atténuant ainsi ses effets négatifs sur l’économie mondiale. Nous sommes en effet à un moment de révolution. L’usage des communications électroniques accrues avec l’avènement d’Internet ont révolutionné le monde. Elles ont significativement modifié les mécanismes classiques de diffusion de l’information ainsi que les moyens de collaboration et d’interaction entre les êtres humains. La situation géographique n’est plus un frein à l’établissement des rapports et des communications, car, avec l’avènement d’Internet, une vie virtuelle s’est développée », a-t-il déclaré.
Il a été relevé que parmi les moyens facilitant cette vie virtuelle, une large part est occupée par les réseaux sociaux, a-t-il indiqué. Les entreprises l’utilisent, dit-il comme outils de communication pour la promotion de ses produits et services.
Parlant des organes de presse et de communication, il soutient que les réseaux sociaux constituent des outils d'information et de partage par lesquels les actualités se relaient en temps réel dans le monde. Les réseaux sociaux sont également des outils de rapprochement par le biais desquels les proches se retrouvent et s’informent des événements les concernant. Il a par ailleurs souligné que des relations se créent et se développent à travers les réseaux sociaux.
En outre, il a non seulement évoqué les avantages qu’offrent les réseaux sociaux, mais aussi des inconvénients majeurs constituant un frein au développement. Retenons que l’utilisation des réseaux sociaux présente aujourd’hui des risques dus à leur mauvaise utilisation notamment la violation de la vie privée, le harcèlement, l’intimidation, la publications de messages inappropriés et de contenus haineux, la propagation d’images violentes, la diffusion d’informations mensongères communément appelées « fake news », la publication de photos ou récits sans l’autorisation des personnes concernées, l’incitation à la haine, au racisme et même l’apologie du terrorisme.
Soulignant que la confiance numérique fait partie des préoccupations majeures des organisations et des Etats, il a précisé que l’espace UEMOA ne saurait être en reste. « Notre espace communautaire est dans une phase de transition numérique indissociable de la sécurité. La réussite de cette transition ne peut être effective sans la confiance des utilisateurs ». Selon lui une bonne information et une sensibilisation bien ciblée contribueront à prévenir les multiples impacts négatifs que la transformation numérique pourrait avoir sur la croissance de nos Etats et la vie des populations.
Quant à la Présidente de la Commission de l’Informatique et des Libertés 5CIL) du Burkina Faso, Mme Margueritte Ouedraogo Bonane, elle a dans son intervention loué les avantages qu’offrent les TIC dans la vie quotidienne, surtout professionnelles avant de déplorer ces effets néfastes sur les activités humaines notamment sur la protection des données personnelles et la vie privée. Elle appelle à un éveil de conscience sur les conséquences négatives des TIC qui nécessitent selon une large conscientisation des utilisateurs.
Selon les intervenants, les défis sont énormes pour assainir la toile certes, mais ils nourrissent bien l’espoir qu’au sortir de ce séminaire, les acteurs du numérique seront suffisamment outillés pour faire face à ce fléau et faire des réseaux sociaux des lieux de rencontres et d’opportunités d’affaires pour tout internaute. A cet effet, la Commission de l’UEMOA compte sur les réflexions et apports des uns et des autres pour atteindre ses objectifs combien importants de sécurisation de l’espace numérique.
Aïssa Abdoulaye Alfary
28 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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C'est pour la Nième fois consécutive que les commerçants du grand marché surtout des quartiers 4 et 5, viennent trouver, tôt le matin, leurs boutiques défoncées par des voleurs qui disparaissent avec les marchandises. On parle de plus de deux millions souvent et sont principalement concernés les basins et les téléphones portables. Or le marché est fermé chaque jour à partir de 18h et n'est rouvert que le lendemain à 9h, avec la présence permanente d'agents de sécurité sensé faire des patrouilles à l'intérieur. Selon les commerçants, à la moindre erreur telle qu'oublier d'éteindre une ampoule ou atteindre 18h30 avant de fermer sa boutique, c'est tout de suite des amendes de plus de 1 000 francs CFA. Et ces commerçants n'arrivent pas à comprendre la multiplication des vols dans leurs boutiques. Une situation qu'ils déplorent et ne comptent pas la laisser perdurer. Selon Sani Chekaraou,
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Le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME), a organisé hier avec l’appui du Projet PAMO/GIZ du Ministère du Plan, une session de formation de "Team Building". Cette formation-action axée sur le thème "Renforcement de l’esprit d’équipe et du travail en équipe", est destinée à l’ensemble du personnel du Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat. La formation est initiée dans le souci d’accompagner et de réussir la mise en œuvre des différents chantiers, dont le pilotage de la cellule du pole gouvernance du PDES (2017-2021). Elle est assurée par Dr Niko Von der Luhe.
Selon le Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat, M.Oumarou Amadou Saley il s’agit d’une formation dont l’objectif est de contribuer à la disponibilité d’une équipe motivée à travailler en équipe et à atteindre les résultats du programme. A l’issue de cette formation, les participants vont pouvoir identifier leurs forces et leurs insuffisances en matière de management des équipes et d’exercice de leur leadership ; s’approprier les outils pour améliorer et adapter leur style de management aux exigences d’efficacité de l’organisation et de bien cerner la nécessité de créer au sein du Haut-Commissariat et au sein de leurs unités respectives la cohésion, l’esprit d’équipe et favoriser le travail en équipe.
Pour rappel, la mission du HCME consiste entre autres en relation avec les Ministères concernés, à concevoir, superviser, coordonner, suivre et évaluer toutes les actions tendant à moderniser l’Etat et les Collectivités Territoriales, conformément aux orientations définies par le Gouvernement. Il a pour but de contribuer à mettre en place des reformes administratives notamment dans le redecoupement administratif, la déconcentration des pouvoirs publics, l’autonomie de gestion financière ainsi que toute proposition rentrant dans le cadre de la lutte contre la pauvreté en mettant sur pied une base permanente de bonne gouvernance locale.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)
16 mai 2019
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Le Ministère de la Santé publique en collaboration avec l'Agence Turque de Coopération et de Coordination (TICA) organise depuis hier une session de formation à destinée aux agents des services des urgences des Hôpitaux nationaux de la capitale. Une équipe médicale forte de plus d'une dizaine de médecins spécialistes et agents de santé sont venus de Turquie pour partager leurs connaissances avec leurs collègues nigériens et contribuer à améliorer la qualité des soins dans les formations sanitaires du pays. C'est le ministre de la Santé publique, M. Idi Illiassou Mainassara qui a présidé l'ouverture de cette session de formation dans les locaux de l'Hôpital général de référence de Niamey, en présence du Chef de la mission, Professeur Hassan Segni Eker, des Directeurs Généraux des différentes institutions hospitalières et de plusieurs agents de santé. ......Pour lire la suite abonnez- vous
06 mars 2018
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A l’heure où notre pays commémore, ce vendredi 10 novembre 2023, le 36ème anniversaire de la mort du Président Seyni Kountché, l'opportunité s'offre à nous de revisiter l'Homme et son oeuvre aux commandes et au service du Niger. L'histoire a retenu, et retiendra davantage, que pour le rayonnement de notre pays, en bon soldat, le Général s'était assidûment investi corps et âme, jusqu'à son dernier souffle, avant de tirer sa révérence, le 10 novembre 1987.
Il est vrai que, à force d’écouter ou de lire les témoignages des hommes et des femmes qui l’ont côtoyé de près, les Nigériens sont clairement édifiés sur les hauts faits cet homme d'État hors paire. Et de façon quasi-unanime, les observateurs s'accordent à reconnaitre l'intransigeance du Général par rapport à un certain nombre de questions, en l'occurrence celles relatives à la défense des valeurs patriotiques et à la sauvegarde de l’unité nationale.
Et la grande attention qu'il accorde à ces questions s'affiche dans tous ses discours. "Les sujets que j'aborde les uns après les autres sont tous d'un intérêt national certain", confiait Seyni Kountché dans le discours- bilan qu'il prononçait le 15 avril 1979.
D'abord, la souveraineté du Niger et la dignité de son peuple ! Pour le Président Seini Kountché, ces deux valeurs ne sont pas négociables, et leur affirmation ne devrait souffrir d'aucune ambiguïté. « Le peuple du nigérien ne pliera plus jamais l’échine ! Patriotes nigériennes et nigériens, nous creuserons ensemble, la tombe de tous les impérialistes, et aujourd’hui ni demain, vous ne laisserez à personne la possibilité de dicter sa loi chez nous ! ».
Et, selon sa vision, l'affirmation de la dignité de notre peuple devrait d'abord se faire sur le front de la bataille pour l'autosuffisance alimentaire, un des sujets majeurs évoqués dans tous ses discours et messages à la Nation. "Aucun Nigérien ne mourra de faim, même si nous devons consacrer à cela la totalité de notre budget !", avait juré Seyni Kountché, un jour de février 1976, de retour d'une tournée à l'intérieur du pays.
La consolidation de l'unité nationale était l'un des sujets les plus marquants du discours de Seyni Kountché. "Nous ne tolérerons aucune velléité de division au sein de notre peuple, aucune propension à la constitution de clans idéologiques ou d'intérêts dont le but sera de distraire nos masses populaires des préoccupations économiques et sociales qui les assaillent", disait-il dans un de ses multiples messages à la Nation.
Pour défendre les valeurs d'unité nationale, il ne lésinait pas sur les mots pour se faire entendre de haute et intelligible vive. "Et là, je m'adresse aux Nigériens dont la nigérienneté est encore verte, qui vivent dans la petitesse et les bas instincts, et qui ne veulent voir et connaître du Niger que leur ethnie, leur région, leurs intérêts sordides et égoïstes. S'il le faut, nous édicterons à leur encontre des sanctions terribles...", rappelait-il dans son message à la Nation lors du 2ème anniversaire de la prise du pouvoir (15 avril 1976).
Quant à l'administration publique, elle était carrément dans le viseur du Président Kountché qui n'hésitait pas à sévir quand il s'agissait d'y remettre les choses dans l'ordre normal du fonctionnement d'une administration digne d'être au seul service du développement. "Nous ne tolérerons plus l'affairisme trop marqué qu'affichent ostensiblement certains agents de l'Etat, et qui les pousse à passer le plus clair de leur temps plus souvent dans les milieux d'affaires que dans leurs bureaux ", avait-il prévenu.
L'Homme du 15 avril 1974 s'était distingué aussi par l'amour et les ambitions qu'il nourrissait pour son pays, le Niger. A ce propos, il disait que ''le Niger est notre bien, certainement notre bien le plus précieux...". Ce sont là quelques mots forts si bien énoncés qui nous éclairent fort opportunément sur les valeurs qu'incarnait Feu Seini Kountché, ses ambitions ainsi que les sujets qui lui étaient très chers.
Nous n’irons pas jusqu’à dire que "Taweye" (le jumeau qu'il est) était un devin, mais force est de constater que, aujourd’hui soit 36 ans après sa disparition, les thèmes et les mots qui dominent la quintessence de son discours politique gardent encore leur sens et leur pertinence dans le contexte actuel de notre pays, le Niger.
Assane Soumana, Journaliste-consultant
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Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou 2018. Dix-neuf (19) prix sont décernés à cette 15ème édition du SIAO dont le plus prestigieux est « le grand prix de son excellence monsieur le Président du Faso. D’un montant de 6,5 millions de FCFA ce prix est subdivisé en trois parts. La Côte d’Ivoire s’adjuge la première place du meilleur stand pays avec 3 millions de FCFA suivi du Niger 2 millions de FCFA et le Cameroun troisième, repart avec un montant de 1,5 million.
Télécharger le fichier Palmarès Final du SIAO 2018
04 novembre 2018
Source : http://www.sig.bf
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Après le département de Banibangou, c’est au tour de celui de Ouallam d’accueillir le dimanche 4 juin 2023 à Tondikiwindi, le forum de la paix où un accord dit «Accord de paix entre les communautés du département de Ouallam» a été signé. Il s’agit à travers la signature de cet accord de mettre fin aux violences intercommunautaires et de promouvoir la coexistence pacifique dans le «Zarmaganda». C’est le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley qui a présidé cette cérémonie en présence du Gouverneur de la région de Tillabéri, M. Yayé Arouna, du président du Conseil Régional de Tillabéri, M. Oumarou Issoufou, du Chef de Mission Sahel du Centre pour le Dialogue Humanitaire, M. Abdoul-Kader Sidibé, des responsables de FDS, des autorités départementales et communales de Ouallam, des leaders religieux et coutumiers, des représentants des structures humanitaires, etc.
Lors de ce forum, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a salué les efforts de tous ceux qui ont participé au processus ayant conduit à la signature de cet accord où des communautés en conflit se tiennent désormais, la main dans la main et marchent ensemble vers la paix, le progrès et le développement. En effet, tous les groupes ethniques et catégories sociales confondues du Zarmaganda ont accepté publiquement de mettre fin aux violences et d’œuvrer en faveurs de la paix. Sans langue de bois, avec une franchise enthousiaste, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a, dans son discours prononcé en langue locale, rappelé aux acteurs que «la parole donnée est sacrée». Par conséquent, chacun est tenu de respecter son engagement. Faute de quoi, force reste et restera à la loi.
Auparavant, le Chef de Mission Sahel du Centre pour le Dialogue Humanitaire, M. Abdoul-Kader Sidibé a précisé que la structure ayant initié cet événement, le Centre pour le Dialogue Humanitaire (HD) est une organisation de diplomatie privée et de médiation pour la paix basée à Genève. Elle est fondée sur les principes d’humanité, d’impartialité et d’indépendance. Sa mission est d’aider à prévenir, atténuer et résoudre les conflits armés par le biais du dialogue et de la médiation. «Nous sommes très heureux que l’accord de paix de Banibangou, ait démontré au Zarmaganda que vivre en paix avec ses frères et sœurs d’une autre communauté est possible. Le Centre HD s’est donc rendu immédiatement disponible lorsque nous avons reçu les sollicitations du Ministre de l’Intérieur et des communautés afin d’engager un nouveau processus de médiation dans le département de Ouallam», a rappelé le Chef de Mission Sahel du Centre pour le Dialogue Humanitaire.
Les différents orateurs qui se sont succédé lors de cet événement ont tous appelé les communautés au calme. Ils ont manifesté leur joie et invité les acteurs à promouvoir le vivre ensemble dans le «Zarmaganda». Ils ont pris l’engagement de respecter et de faire respecter les clauses contenues dans l’accord. «Après de larges consultations avec l’ensemble des acteurs, les groupes armés, les communautés et la diaspora, les parties ont réussi à définir de manière consensuelle des compromis acceptables pour tous et à concrétiser leurs engagements. L’accord qui sera signé aujourd’hui témoigne du difficile chemin qui a dû être accompli par les parties pour aller vers le pardon des actes passés et construire collectivement les conditions du vivre ensemble. Il est important de souligner que cet accord n’aurait pas pu être possible sans l’implication personnelle du Ministre de l’Intérieur et du gouverneur de la région de Tillabéri que nous remercions pour leur confiance et leur accompagnement» a notifié le Chef de Mission Sahel du Centre HD avant de remercier le gouvernement du Canada pour son appui financier ayant permis l’accompagnement du processus de la signature de cet accord.
Cette signature d’accord de paix entre les communautés sera soutenue par un comité de suivi en étroite collaboration avec les autorités locales afin de garantir la sécurité physique, juridique et économique pour tous. Ainsi, une batterie de doléances a été soumise aux autorités pour soutenir et accompagner les communautés dans leur volonté de faire de Ouallam un havre de paix.
Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri
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Le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Magagi Laouan et le représentant directeur Pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM), M. Sory Ouane, ont procédé hier dans la salle de réunion dudit Ministère, à la signature d’un accord de partenariat technique et financier. Cet accord vise à réaffirmer, formaliser et cadrer une collaboration déjà existante et solide entre les deux institutions. Il permettra aussi de renforcer les capacités du Ministère dans le développement et la mise en œuvre de la politique et d’un plan humanitaire et de gestion des catastrophes au Niger
Selon le ministre en charge de l’Action Humanitaire plus de 80% des populations nigériennes vivent de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de la sylviculture. Or, toutes ces activités sont sujettes ces dernières décennies aux aléas climatiques aggravées par le changement et la viabilité climatiques. Aussi, les conséquences qui découlent de ces catastrophes se traduisent par une décapitalisation, une perte croissante de biens et une baisse de la capacité productive et du pouvoir d’achat des ménages. Ce qui expose chaque année plus de 1,5million de personnes à l’insécurité alimentaire. D’après le ministre Laouan, en moyenne 170milliards de FCFA sont investis chaque année pour faire face à cette situation à travers l’Initiative 3N «les Nigériens Nourrissent les Nigériens», et le Plan de Soutien aux vulnérables.
Le ministre en charge de l‘Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes a ainsi souligné que ce partenariat a, entre autres objectifs de renforcer les capacités dut Ministère en matière d’alertes précoces et de suivi des réponses par l’utilisation des technologies appropriées et en matière de réponse rapides aux catastrophes , de contribuer au renforcement du plan de prévention des risques ; de renforcer les capacités du Ministère sur la mobilisation des partenaires et des ressources nécessaires pour des actions rapides face aux catastrophes, de rendre fonctionnel le dispositif de suivi-évaluation du Ministère ; de contribuer à opérationnaliser la mise en œuvre du nexus dans les zones prioritaires ; de renforcer le cadre de coordination de l’action humanitaire et de la gestion des catastrophes.
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La Haute Autorité au Waqf et la Chambre du Commerce et d’Industrie du Niger ont procédé, le 23 juin dernier à Niamey à la signature d’un mémorandum d’entente. Selon les deux responsables des institutions concernées, cette initiative a pour objectif de promouvoir et de développer le Waqf au Niger.
La signature du mémorandum d’entente marque l’aboutissement d’un processus d’échange et de concertation entre les deux institutions. Ainsi, dans leurs interventions respectives après la signature du document, la Directrice Générale du Waqf, Mme Bana Khadijah Diallo et le Président de la Chambre du Commerce M. Sidi Mohamed se sont réjouis d’avoir réussi ce processus. Ce partenariat vise entre autres objectifs à promouvoir et développer le Waqf au Niger.
« On vient de signer un mémorandum d’entente avec la Chambre du Commerce du Niger portant sur la promotion et le développement du Waqf au Niger. En réalité, c’est suite à une collaboration étendue sur plusieurs mois qu’on a entamé avec la Chambre du Commerce du Niger. Au Niger on a plusieurs types de Waqf. On a des Waqf publics qui sont créés par décret en Conseil des Ministres dont nous la Haute Autorité du Waqf ; on a la mission de gérer. On a aussi pour mission de superviser les autres types des Waqf dont les Waqf de familles, les Waqf privés et les Waqf d’intérêt public », a souligné la Directrice Générale de la Haute Autorité du Waqf.
Elle a expliqué que les Waqf de familles et privés sont définis lorsqu’une personne le fait au bénéfice des membres de sa famille ou à des membres plus élargis de sa communauté. Pour ce qui est des WAQF d’intérêts publics, a-t-elle précisé, ce sont des WAQF créés par une personne privée mais au service de la communauté ou de la nation tout entière, c’est-à-dire que, ce sont des Waqf qui rendent un service d’intérêt général. « Nous avons entamé une coopération avec la Chambre de Commerce pour faire connaitre l’outil du Waqf au secteur privé nigérien et pour leur faire connaitre aussi d’abord les outils mis à la disposition pour la création du WAQF et aussi les avantages que concernent les cadres règlementaires du Waqf au Niger, à savoir le statut assez particulier que donne ce cadre au WAQF et les différentes protections qu’ils apportent au Waqf. Parce que le WAQF est constitué par une personne de son vivant qui laisse les recommandations pour que l’objet pour lequel il a créé le WAQF continue d’exister même s’il n’est pas sur terre et la loi lui donne cette garantie et cette protection », a-t-elle expliqué.
D’autre part, a-t-elle encore noté, beaucoup d’acteurs du secteur privé nigérien, les opérateurs économiques notamment ceux qui ont les moyens de faire du Waqf. En effet, plusieurs personnes privées qui en ont les moyens font des écoles, des centres de santé et plein d’autres choses qui se font au bénéfice de la communauté et qui contribuent aux efforts de l’Etat dans le bien être de la société. « Cela mérite d’être encouragé et d’être protégé », a-t-elle dit.
L’autre axe de coopération sur l’objet du mémorandum signé est la coopération entre les deux institutions pour la mise en place d’un environnement de plus en plus favorable au développement de l’investissement Waqf.
Prenant la parole à son tour, le Président de la Chambre du Commerce, M. Sidi Mohamed a tout d’abord félicité la Directrice Générale de la Haute Autorité du Waqf pour tout ce qu’elle fait pour la promotion du Waqf au Niger, mais aussi et surtout pour une coopération avec la Chambre du Commerce. Il a souligné que cette implication du secteur privé nigérien dans le Waqf, a démarré il y’a quelques mois avec un atelier de formation et de sensibilisation à l’endroit des acteurs du secteur privé. « C’est depuis lors que nous avions eu l’idée de préparer cette coopération qui va nous servir de cadre d’encadrement de nos relations entre la chambre de commerce et les hautes autorités du WAQF », a-t-il revelé.
M. Sidi Mohamed Moussa devrait aussi saluer les résultats très concrets obtenus grâce à cet outil qu’est le Waqf, notamment l’Université Islamique des Jeunes filles, une des plus belles de la Sous-région. « Je voudrais vous assurer que le secteur privé et la Chambre du Commerce que j’ai l’opportunité de diriger, on fera tout de notre possible pour sensibiliser et créer le cadre pour amener les acteurs du secteur privé à s’intéresser à la finance sociale et islamique », a -t-il assuré.
Dans la pratique, a souligné M. Sidi Mohamed, en général, dans nos comportements, tous les opérateurs économiques nigériens font du Waqf et c’est à titre purement privé et c’est une bonne initiative de penser à les valoriser pour que l’impact sur la société soit plus important. M. Sidi Mohamed a insisté sur la nécessité de sensibiliser les opérateurs économiques pour qu’ils s’inscrivent dans la logique de valorisation de leurs investissements sociaux pour que cela soit de plus en plus utile à la société, dans le sens de les pérenniser.
« L’investissement est un volet qui nous intéresse beaucoup. C’est une source qui peut créer beaucoup d’investissement et énormément des richesses dans les autres pays à travers le monde, comme en Arabie Saoudite. Donc c’est pour dire que Madame la Directrice vous pouvez compter sur nous, la Chambre du Commerce, pour l’accompagnement et vous dire que le challenge est très grand, vous le maitrisez mieux que moi, mais c’est un challenge important pour que nous lui donnons assez de temps pour le rendre plus visible et amener le maximum des gens à s’intéresser », a-t-il précisé.
Ali Maman(onep)
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Le ministre des Finances M. Hassoumi Massoudou, la Directrice Afrique de l’Agence française de développement (AFD) et la Directrice générale du Trésor français ont signé le 08 octobre dernier à Paris en France une convention d’aide budgétaire pour un montant de 10 millions d’Euros, soit 6,6 milliards de FCFA. Cet appui s’inscrit dans le cadre de l’aide budgétaire française en soutien à la mise en œuvre du Programme économique et financier 2018 de notre pays.
Onep
19 octobre 2018
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Le comité d’organisation de la fête tournante de célébration du 62ème anniversaire de la proclamation de la République, Diffa N’glaa, a organisé le vendredi 2 octobre dernier à son siège national de Niamey, une cérémonie de signature de deux conventions de partenariat avec la Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN) et la société SONIA SARL, productrice de l’eau minérale naturelle DALLOL. Cette cérémonie de signature a été présidée par le Président du Comité Diffa N’glaa, M. Abdou Lawan Marouma, en présence de ses proches collaborateurs.
Après la signature des deux conventions de partenariat, la première du genre avec des sociétés privées, M. Abdou Lawan Marouma a souligné que l’intérêt porté par les sociétés privées à la célébration du 18 décembre 2020 vient en premier de la Nouvelle Imprimerie du Niger, leader de l’imprimerie au Niger, et de la société SONIA SARL, productrice de l’eau minérale naturelle DALLOL. «Nous espérons que ce partenariat soit durable et gagnant-gagnant, pour vous en termes de marketing et de visibilité, et pour nous en termes d’accompagnement matériel, technique et financier afin que la fête du 18 décembre 2020 réponde aux attentes des plus hautes autorités du pays, mais aussi aux défis que nous nous sommes fixés de faire de Diffa N’glaa une fête belle, célébrée dans la joie, l’allégresse, la sécurité la paix et la quiétude», a-t-il indiqué.
En attendant la poursuite du même processus avec d’autres partenaires du secteur privée, le président du Comité Diffa N’glaa a remercié la NIN et SONIA SARL pour cette marque de soutien aux valeurs républicaines du Niger. Il a lancé aussi un appel aux sociétés privées pour qu’elles se manifestent à travers la signature de conventions de partenariat. «On ne cessera jamais de le dire, c’est un devoir pour l’ensemble des sociétés d’Etats et des sociétés privées, d’accompagner les fêtes tournantes qui sont une émanation du Programme de renaissance du Niger, programme cher au Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou», a conclu M. Abdou Lawan Marouma.
Pour sa part le responsable du service marketing et arts graphiques de la Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN), M. Boubacar Boureïma a expliqué qu’à travers cette convention de partenariat, la NIN contribuera financièrement aux festivités à travers une remise exceptionnelle de 45% sur tous les travaux d’impressions en lien avec Diffa N’glaa, au lieu des 40% qu’elle a concédé aux autres fêtes tournantes. La NIN profitera aussi de cette fête «pour vendre son image institutionnelle à travers l’accès aux espaces réservés aux partenaires, et développer ses activités de communication à travers l’animation des stands dédiés et la présence du logo de la NIN sur tous les supports qui vont être édités à l’occasion de cette fête», a-t-il ajouté.
La deuxième convention de partenariat est paraphée entre le comité Diffa N’glaa et la société SONIA SARL, productrice de l’eau minérale naturelle DALLOL. Le Directeur d’exploitation de cette société, M. Yacoubou Fayçal, a rappelé que l’eau embouteillée DALLOL «est un choix de qualité». Il a aussi saisi cet instant pour exprimer «la joie et la fierté» de sa société, en tant que partenaire privilégié, d’accompagner le comité Diffa N’glaa dans l’organisation des festivités du 62ème anniversaire de la proclamation de la République. «Nous vous rassurons, Incha Allah, que notre engagement sera honoré, comme nous avons d’ailleurs l’habitude de le faire durant les éditions précédentes», a rassuré M. Yacoubou Fayçal.
Souleymane Yahaya(onep)
05 octobre 2020
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Le président du comité d’organisation du 62ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger, M. Abdou Lawan Marouma et le directeur général de l’Hôtel Gaweye, M. Sanady Baba Ahmed ont procédé hier matin à la signature d’un accord de partenariat. Le comité a également signé par courrier une convention de partenariat avec la SOPAMINE qui l’accompagne pour un montant de 100 millions de FCFA.
«Par ce geste l’Hôtel Gaweye a bien voulu contribuer, en acceptant d’héberger nos hôtes de marque venant de pays amis, qui seront amenés à faire un certain nombres de nuitées avant d’aller à Diffa et à leur retour de Diffa avant de prendre leurs vols», a annoncé M. Abdou Lawan Marouma à l’issue de la signature de la convention. Ainsi a souligné le président du comité d’organisation Diffa N’Glaa, l’ensemble des invités qui viendront pour le colloque scientifique à l’Université de Diffa (les chercheurs qui viendront des Universités amies), ainsi que ceux qui vont venir pour la fête auront tous des places à l’Hôtel Gaweye pour leur séjour au Niger. M. Abdou Lawan Marouma a apprécié, à juste titre, cette contribution très significative et a adressé par la même occasion ses remerciements au Directeur général et au personnel de l’hôtel Gaweye qui, a toujours accepté d’accompagner les différentes fêtes tournantes, qui s’inscrivent elles-mêmes dans le cadre du programme de modernisation des villes initié par le Président Issoufou Mahamadou.
«La société propriétaire et exploitant de l’Hôtel Gaweye apporte une contribution en nature (nuitée hôtelière) d’une valeur de 5 millions de FCFA pour témoigner, avec enthousiasme et honneur, sa solidarité à ses frères et sœurs de la région de Diffa» a indiqué le Directeur Général, M. Sanady Baba Ahmed. Il a ajouté que l’hôtel Gaweye, a toujours accompagné l’Etat du Niger en matière d’hébergement des hôtes de marque de 1981 à juillet 2019, soit exactement 38 ans des bons et loyaux services. Cette capacité souveraine de logement, a expliqué le Directeur général de l’Hôtel Gaweye est offerte aux invités transitant par Niamey à l’aller et au retour des festivités prévues à l’occasion de la Fête de Diffa N’Glaa. «Nous sommes un hôtel sans aucun risque sanitaire qui va continuer à jouer son rôle de premier logeur des hôtes du Niger», a rassuré le Directeur général de l’Hôtel Gaweye.
Le comité d’organisation de Diffa N’Glaa a également signé par courrier une convention de partenariat avec la SOPAMINE qui accompagne le comité pour un montant de 100 millions de FCFA.
Aïchatou Hamma Wakasso
25 novembre 2020
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Suite au décès du Pape Emérite Benoit XVI, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley s’est rendu hier soir dans les locaux de la Cathédrale de Niamey où il a signé le livre des condoléances ouvert à cet effet. «Nous partageons votre peine et nous faisons part de notre compassion. C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition du Pape Emérite Benoit XVI. Nous vous adressons, au nom du Président de la République, du gouvernement et en notre nom propre nos sincères condoléances. Nous prions Dieu le Tout Miséricordieux, le très Miséricordieux de l’accueillir dans son Paradis Eternel. Amen», a écrit le ministre de l’Intérieur qui, a aussi la charge des questions religieuses.
Pour rappel, le Pape Benoît XVI avait renoncé en 2013 à sa charge à cause de ses forces déclinantes. Il est décédé le samedi 31 décembre 2022 à l’âge de 95 ans. Les funérailles seront célébrées ce jeudi 5 janvier par le pape François.
Yacine Hassane(onep)
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II y a des évènements qu’on ne peut jamais oublier et qui se fixent dans la mémoire collective, d’une Communauté, d’un Peuple ou d’une Société . IIs meublent toute une mémoire Collective. Surtout au Niger où nous avons une culture et des traditions de souvenirs dédiés à nos parents et aux dignes fils de la Nation . Ceux qui ont tout donné à leur pays et qui furent victimes d’un audieux assassinat alors qu’ils se battaient pour l’honneur et la dignité humaine .
IBRAHIM MAINASSARA BARE DEMAIN LA VERITE
Cela fait 18 ans jour pour jour , que le Généra BARE, ancien Président de la République du Niger a été lâchement assassiné sur le Tarmac de l’Escadrille Militaire de Niamey au cours d’une mission qu’il devrait effectuer à l’intérieur du Niger dans la Région de Tillabéri à Inatès . Un complot sans doute qui a abouti à cette indigne liquidation d’un homme qui avait l’intention de réconcilier les nigériens, alors en perte de vitesse . Assassiné par un ou des mains criminelles , dans l’unique objectif de piller les ressources du pays , de créer le désordre et le chaos là où l’espoir commençait à renaitre .Dans un de mes livres, Construire le Niger – Conribution à l’Edifiction d’un Etat de Droit - Imprimerie BON BERI Niamey Niger, 2007 je donnai ma version des faits sur cet assassinat . Je rappelai « que la veille du geste criminel , toute l’opposition avait déclaré que « le Général BARE était un obstacle à la Démocratie » et l’assassin n’avait accompli qu’un voeu » J’ai cité d‘ailleurs tous les leaders politiques de l’époque . Ils s’y reconnaitront sans doute .
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L'histoire se tisse avec des hommes, des événement qui matérialisent notre existence humaine, un passage ou séjour éphémère. II appartient à la mémoire collective de la conserver.
Nous pensons que l'occasion est trop belle pour laisser sous silence ce grand et important événement qui sera organisé par notre pays sous peu. Il s 'agit vous l 'avez déviné de cette rencontre africaine qui rassemblera des centaines de millions de personnes parce que concernant plus d'un milliards des populations de notre continent l'un des 5 qui constituent le globe terrestre .Nous associons notre Tribune et porte voix du site web nigerdiaspora qui a tant donné, tant informé, tant écouté et tant, rapproché notre Pays en nous offrant un lieu d'échanges et de débats parfois contradictoire, mais serein et cordial . Car derrière cet arbre à palabres se cache un Nigérien du nom de Boubacar Guédé qui depuis Bruxelles en Belgique écoute et défend son pays avec toutes ses valeurs traditionnelles. Et cela sans jamais râler ni protester en digne, courageux et honorable fils du pays. Nous lui devons beaucoup et disons merci et encore merci à ce fils qui fait notre fierté.
Notre pays le Niger va abriter au mois de juillet le 33 è Sommet des Chefs d'Etats et de Gouvernements de l'Union Africaine l'UA . À cet effet, les préparatifs vont bon train et toute la population s'est jetée à l'eau pour accueillir nos hôtes de marque venant des 55 Etats et ceux des autres Continents. Pendant que le pays est en chantier les citoyens se sont résolument engagés dans des actions de salubrité et de contributions tous azimuts pour donner à notre pays un visage attractif et rayonnant, digne des belles fêtes. Les divers partenaires du pays ne sont pas en reste comme le FAFPA et l EFOPPRIMES , cette École de Formation Professionnelle Privée aux Métiers de Sécurité a s'est même vue confiée la formation de 350 Agents en Protocole .. C'est durant plusieurs semaines que ces jeunes futurs cadres du Protocole d'Etat ont profité d'une formation en technique de communication protocolaire et de Sécurité également. Cela grâce à des spécialistes en protocole du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération du Niger ainsi que d'imminents experts, anciens diplomates. Une quinzaine de chauffeurs dont 4 conducteurs de bus ont également bénéficié d'une formation dans la conduite sécurisée ainsi que des règles de conduite à travers de bons usages de comportements humains, très chers au peuple nigérien ainsi qu'aux Africains
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Notre continent africain, nos Etats et nos peuples souffrent chaque jour, depuis bientôt une vingtaine d’années. Mais, tous ces déchirements et toutes ces déchirures, toutes ces destructions qui ont pris racine sur notre continent, viennent d’abord d’ailleurs. Disons des règlements de comptes et des confrontations à travers des guerres larvées parfois injustes pour montrer des muscles à des pays souverains que l’on veut tenir en laisse, coûte que coûte. Les grandes Nations, développées se jouent de nous en voulant nous faire marcher à la baguette tels des écoliers qui refusent d’écouter leur ancien Maître. Pour avoir décidé de se prendre en charge en allant encore chercher le savoir ailleurs. Ce que recommande notre livre Saint, le Coran et le Prophète Mohamed Salut soit sur lui, l’a confirmé cela peut coûter et a couté très cher à des Peuples ou à des dirigeants qui tentent d’aller nouer d’autres relations hors du pré-carré traditionnel. Gare à ceux qui veulent changer de pensée pour aller fouiner chez l’autre et prendre leur envol.
DES CAS CONCRETS
L’ IRAK DE SADDAM HUSSEIN
LA LIBYE DE MOMMAR KADDAFI
LA SYRIE DE BACHAR EL ASSAD
Certes d’autres pays ont connu la foudre de l’ancien colonisateur. Nous n’avons pas le temps de lister les peuples qui ont été victimes des agressions des puissances européennes et autres pays, mais nous avons retenu ces trois pays qui ont en commun une langue et une civilisation. Nous pouvons ignorer les vraies raisons qui ont conduit l’Amérique des Georges BUSH et la France de Nicolas SARKOZY, à vouloir rayer de la terre si non de la carte mondiale ces trois pays, précités . Cependant, quelqu’en soit le crime commis par leurs dirigeants ou le mobile qui a conduit à cet acharnement qui a valu la liquidation physique de Kaddafi et de Saddam, nous pensons et trouvons que cela relève purement et simplement d’un crime contre l’humanité. Mais surtout au regard des seules conventions Internationales, une véritable violation des Droits humains et des lois qui régissent les guerres et qui protègent les droits des pays victimes.
Si tant il faut croire en la grandeur et à la démocratie de ces grandes puissances (qui d’ailleurs n’ont pu le devenir que grâce à nos peuples d’Afrique et d’ailleurs qui les ont sauvés, en versant leur sang) nous décelons en elles également l’instinct de destructeurs.
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La semaine passée encore, les évènements inédits, avaient bousculé l’actualité . ll s’agit , vous le devinez, d’une importante décision juridique , curieusement dictées d’Afrique, de ce continent qui a toujours été mauvais élève de la démocratie depuis l’occupation coloniale .Un continent d’où nous viennent des sirènes qui ne véhiculent pas toujours de bonnes nouvelles , dans tous les domaines , surtout politiques et sociaux . Un continent qui , pourtant possède tout pour réussir mais qui , malheureusement , reste à la traine, à la une de l’actualité qui nous apprend des choses tristes, mauvaises, ignominieuses , bouleversantes et incroyables sur nous .Et pourtant , il se passe parfois de bonnes choses .
L’AFRIQUE POUBELLE ET VICTIME DE TOUTES LES INJUSTICES
Des bateaux entiers ont eu à déverser des tonnes de déchets dans des pays où ceux qui gouvernent ferment les yeux, complices sans doute . De mèche et de connivence avec ces assassins, ces criminels qui viennent raccourcir notre existence, nous laissant avec nos malades et nos morts . En polluant ainsi nos villes également dont l’atmosphère irrespirable, contribue à effacer notre race noire , du moins à la réduire, de la terre sinon de la planète . De nos jours encore , ces populations vivant au bord de la lagune , continuent de réclamer justice aux pouvoirs et aux responsables de cette ignominie , qui restent motus et bouche cousue . Une pollution qui a fait des centaines et des centaines de handicapés . Déjà , depuis la nuit des temps , certains blancs avaient programmé notre mort lente soit en freinant la natalité ou en nous envoyant des produits et autres médicaments pharmaceutiques ou produits de consommation périmés. Après nous avoir dépouillés de toutes nos richesses naturelles brutes, qu’ils transforment chez eux , pour nous les revendre encore dix fois plus chers . Nous sommes ainsi perdants sur toute la ligne , pauvres de nous . En prenant l’exemple de l’arachide que l’on nous avait obligés durant ( l’administration coloniale ) de cultiver, une tonne achetée chez nous coûtera dix fois moins chère qu’un Bounty , espèce « d’amuse gueule » deux gousses d’arachides que l’on achète dans les stations de métros d’Europe . Inutile de calculer les centaines de millions de francs qui nous sont subtilisés, malicieusement. Et on continue de nous traiter de fainéants ou de « bons à rien » . En prenant l’exemple du Niger, notre pays, où nous produisons entre autres de l’uranium qui alimente les trois quarts des immeubles, des habitations, des places publiques, des entreprises, des hôpitaux , des gares , des autoroutes et mêmes les prisons , de France ou d’autres pays , alors que notre pays, y compris la capitale, manquent d’électricité et subissent des incessantes pénuries d’essence . C’est bien le cas du géant Nigéria , grand producteur de pétrole où les queues devant les stations d’essence ne se comptent plus . Ironie du sort ! Une honte pour le continent où d’ailleurs , les autres pays, ne font pas mieux dans ce domaine et dans bien d’autres également .
COMMENT EN SOMMES NOUS ARRIVES-LA ?
La réponse se trouve à côté puisque nous sommes en partie responsables de ces dérives . On ne peut pas faire des omelettes sans casser les œufs . C’est ainsi qu’il n’y a pas de corrompus sans corrupteurs . Nous avons laissé faire en croisant les bras et ceci ne date malheureusement pas d’aujourd’hui . On nous gifle et on nous dit de sourire ou de dire merci . A défaut, de tendre l’autre joue. En dépit de notre colonisation , transformée en souveraineté nationale , nous nous n’avons pas su ou voulu rompre avec ces aspects coloniaux qui entravaient nos aspirations . Et depuis, cela est devenu presqu’une religion puisque de pouvoir en pouvoir et de régime en régime , nous avons reconduit ces manières de faire , sans nous en inquiéter des conséquences . Nous payons le douloureux prix de ces comportements qui nous collent désormais à la peau , mettant en péril notre souveraineté . Et si seulement , nous avions écouté ou suivi les conseils ou les pas de nos devanciers , ceux qui s’étaient révoltés contre cette domination coloniale et qui ont pour noms, Kwamé N’Krumah, Gamal Abdel Nasser, Djibo Bakary, Jomo Kenyatta , Oum Nyobé, Awolowo, Alioune Diop Cheick Hamidou Kane Birago Diop ,Patrice Emery Lumumba, Evariste Kimba , Jérome Anany , Toussaint Louverture, , Léon M’BA, François Tombalbaye, Modibo Keita, Diallo Telli , Sékou Touré, Ousmane Dan Galadima Laurent Gbagbo ect … pour ne citer que ceux-ci et nos cadets Thomas Sankara, Marien N’gouabi , Ibrahim Baré MaÎnassara , tous trois lâchement exécutés Ceux dont l’histoire a retenu les noms. Nous sommes responsables de notre retard puisque nous sommes indépendants depuis plus de 6O ans pour la plupart de nos Etats et d’autres plus .Comment pouvons nous, comprendre que nos Etats ne puissent pas maitriser aujourd’hui nos richesses et notre destin ? L’ une des principales causes est notre manque de cohésion qui pourtant est l’un des articles premiers de la charte de notre Organisation Panafricaine , l’OUA d’abord ensuite l’UA censée légitimement créer ce cadre . Cette Organisation continentale devrait nous éviter ce braquage institutionnel en servant de garant et de caution , sinon d’avocate à nos Etats respectifs , pour parer à ces détournements qui n’ont de nom qu’un enlèvement des nos richesse et des nos biens . Nos Etats trop fragiles auraient gagné en se soutenant les uns les autres dans ce combat inégal qui oppose nos pays à ces monstres qui nous écrasent sans pitié. Et dire que nous sommes au moins 54 Etats et pays qui composent l’UA sur un continent face à 27 pays européens qui nous trainent et qui nous imposent leur dictat, au grand dame du plus grand nombre que nous sommes . Et pourtant, nous sommes la mère de l’humanité d’où tout est parti y compris l’homme de Cro-Magnon l’ancêtre de l’homme . Nous sommes aussi le continent de l’avenir , nous rabâche-t-on à longueur des journées tout au long des grandes rencontres panafricaines et internationales Oui, nous le savons et en sommes conscients, seulement que fait –on pour cela ? Oui, nous sommes le continent de l’avenir à entendre ou lire Anne Cécile Robert , journaliste, écrivain et éditorialiste du journal le Monde diplomatique et qui plaide notre cause dans son livre : « L’Afrique au secours de l’Occident. Editions 2OO4 et 2006 Atelier Paris » Et notre ainé le Pr Joseph Ki Zerbo dans son livre « A quand l’Afrique ? » Edition Aube pour nous interpeller sur notre inertie dans notre propre construction culturelle. Sinon comment comprendre que nous , les peuples d’Afrique auprès de qui les savants et philosophes, écrivains comme Platon , maître d’Aristote, Pythagore et tant d’autres qui avaient quitté leur France et leur Europe natales pour aller chercher le savoir la où il se trouvait que l’on nous ignore ? Plus précisément en Afrique du Sud pour apprendre l’anglais et les mathématiques africaines ainsi qu’au Congo. Depuis plusieurs siècles l’Afrique fut le berceau aussi des mathématiques africaines , et durant plusieurs années ces français savants ou savants français dont le père du Théorème Pythagore aient pu bénéficier des bourses d’études de leurs pays pour aller en Afrique compléter leurs connaissances . Alors que , ni les livres, ni les manuels d’histoire de France ou mondiale, n’en n’ont jamais fait cas ni la moindre allusion On nous parle pourtant des hommes qui ne méritent pas que leurs noms figurent dans des livres, et qui curieusement sont cités en référence à tel ou tel autre exploit . Pendant que les éminences grises noires et le continent africain sont ignorés et considérés comme des personnes et un lieu qui ont tout appris , ailleurs chez les autres. On atteste même que n’avons jamais rien appris aux autres Mais, la question que je pose ici et qui me taraude comme dit l’autre , est celle de savoir si les cerveaux de France ou d’Europe , ont comme référence entre autres Platon, Pythagore, Aristote , que dire de l’Afrique et de ses savants auprès de qui ils sont allés acquérir les mathématiques ? Parce que même si « l’élève a acquis des connaissances comme son maitre , il n’en demeure pas que ce dernier est la source de la réussite , en partie de celui qui est venu apprendre . .II est tout à fait logique, qu’en matière de savoir ou de connaissances, tout le monde peut aller les chercher là où il y en a Notre livre Saint le Coran précise « que l’on peut aller jusqu’en Chine pour chercher le savoir » Ce qui est une bonne chose, mais pourquoi ne fait on pas cas de l’Afrique en tant que détentrice de connaissances depuis la nuit des temps ? Et qui ont aussi servi à d’autres peuples. Cependant , si les Européens ont honte ou ont peur que l’humanité sache que leurs savants étaient allés en Afrique pour se ressourcer , alors qu’attendent les africains qui le savent pour en parler en dénonçant cette supercherie qui fait croire que nous avons toujours été à la remorque des connaissances des autres ? Nous devons en parler et même insister pour remettre l’histoire à l’endroit et que mêmes si nous sommes nègres , nous avons notre part dans l’éveil de la conscience universelle afin que l’on retienne le rôle que notre continent et sa civilisation ont joué depuis la nuit des temps . Nous sommes responsables de ces dérives qui nous mettent en porte à faux avec nos valeurs et la réalité des fais biaisés à notre détriment. A tort. II n’est nullement question d’un tiraillement ni d’un quelconque règlement de comptes mais, de mise à jour d’une vérité longtemps occultée, laissant dans l’ombre une grande partie de l’histoire de l’humanité . Nous ne sommes pas là pour refaire ni le monde ni l’humanité ni pervertir l’histoire. Mais , nous voulons que la vérité soit dite afin que le monde noir et les générations toutes confondues soient éclairés en réhabilitant des faits historiques . Nous avons toujours appris l’histoire des autres et ne l’avons jamais contestée . Alors c’est au nom de cette raison que nous voulons que la notre toujours , sinon parfois écrite et rapportée par d’autres, soit mise également à jour .Ceux qui avaient effacé notre histoire , ont pris une lourde responsabilité et doivent nous restituer le pan de celle qui est restée cachée . Ceux qui pouvaient nous la retrouver sont sous la terre et je ne citerai ici que quelques uns dont les Professeurs Cheick Anta Diop, Hampathé Bâh , Joseph KI Zerbo , Boubacar Bâ . Léopold Kaziendé . IIs sont nombreux hélas qui ne sont plus de ce monde .Et ceux qui sont encore là les Pr Wolé Soyanka, Alioun Nouhoun Diallo , Laurent Gbagbo sont âgés et ont durant toute leur existence été harcelés par le pouvoir colonial et sont hélas craints , dans leur propre pays . Alors , nous n’avons qu’une solution , c’est celle de prendre nos responsabilités en disant toute la vérité historique sur l’époque de nos ancêtres avec naturellement des historiens et scientifiques français . Pourquoi pas avec d’autres qui pourraient se joindre à nos grands chercheurs africains comme le Pr M’Bokolo, afin de creuser plus profondément notre histoire commune enfuie quelque part dans les profondeurs des entrailles de notre mère, cette terre d’Afrique . II est un devoir moral qui nous interpelle tous si nous voulons que nos consciences dorment en paix . Nous avons un porte voix en la personne de notre parent , Mr Alain FOCA, pour nous vulgariser notre histoire en en parlant longuement dans son émission : Archives d’Afrique qu’il a intelligemment créée et qu’il anime avec brio . Comme il le fait souvent et qui nous éclaire sur notre vécu. II est certain que demain ne sera pas la veille pour obtenir gain de cause ni atteindre notre objectif parce que nous rencontrerons les mêmes obstacles dressés par ceux qui n’en veulent pas de la réhabilitation de notre histoire Mais, comme on dit , vouloir c’est pouvoir et parce que l’Afrique dispose d’un nombre suffisant de chercheurs, d’historiens, d’intellectuels , des érudits , des savants et des sages .
LE REVEIL DE LA CONSCIENCE AFRICAINE
Je vais enfin aborder les raisons qui m’ont interpellé en écrivant cette longue plaidoirie, à la place des africains et de l’Afrique . C’est le lieu de justifier le titre de l’article « Afrique : un début sagesse ? » En effet , comme tout le monde, je suis soucieux des dérives et des situations difficiles que vivent les peuples africains . Vous avez compris que nous avons été agréablement surpris en apprenant que sur notre continent , une juridiction africaine a la Cour Suprême a rejeté totalement des résultats électoraux présidentiels Après d’ailleurs que tous les acteurs la CENI les Observateurs Internationaux, la Société Civile les aient avalisés . Dans un pays africain où le Président élu a même reçu des messages de félicitations y compris de Macron , le tout nouveau Président français . Nous sommes au Kenya . Une première à saluer , à encourager et à soutenir par tous les peuples d’Afrique et les politiciens de tous bords , surtout les juridictions et les oppositions et ces conrre- pouvoirs Une lueur d’espoir pour l’assise démocratique dans un continent où seuls les coups bas , les arrangements, les magouilles ont toujours eu raison de la vérité et du droit . Mais si nous jetons un coup un regard dans le rétroviseur, nous nous apercevrons que cette action avait commencé en Gambie avec les élections Présidentielles que curieusement Yaya Djamel avait organisées mais accepté le résultat dans un premier temps avant de les récuser Avant que la pression de la rue et des pays membres ne le fassent partir après plus de 22 de ans de règne sans partage .Laissant un pays qui aura tant à faire avant de se redresser , les habitudes ayant la vie très dure . Cela mettra le temps qu’il faudra, mais nous espérons que tout finira par rentrer dans l’ordre.
LE KENYA : UNE EXCEPTION OU UN CAS D ECOLE ?
Quoi qu’il en soit ou qu’on dise, il s’est produit un phénomène nouveau , celui de voir une Cour Suprême dire le droit, tout le droit, les yeux dans les yeux , sans tergiverser ni avoir peur . C’est une première en Afrique également que de voit un président élu , désavoué après avoir été déclaré vainqueur face à son challenger . La CNI et les traditionnels Observateurs Internationaux, avaient clos le dossier en disant que tout s’était déroulé dans le meilleur du monde et qu’il fallait passer à la prochaine étape : l’investiture . Mais , c’est méconnaitre les capacités juridiques de la Cour Suprême qui avait mis fin à ce dilemme risquant de remettre en cause tout le fondement d’un Etat . Le Président élu avait accepté le verdict de la Cour qui avait décidé de la tenue des nouvelles élections, le 17 Octobre prochain , avant de condamner l’invalidation du scrutin qui lui donnait gagnant puis perdant ensuite. La campagne a déjà débuté et souhaitons tous que le meilleur gagne et qu’à l’issue de cet affrontement , que chaque partie accepte la place, disons le record que le peuple aura donné à chaque candidat .Le droit et le peuple auront gagné en donnant une véritable leçon de démocratie pour les consultations à venir sur l’ensemble du continent africain Mais, comme disait la mère de Napoléon Bonaparte 1er er lorsqu’on lui annonçait que son fils était devenu Empereur de France « Pourvu que çà doura ! » En effet , une sagesse dit qu’il ne s’agit pas d’obtenir ce qu’on cherche mais c’est de pouvoir le garder. Mais, est - ce pas un retour de l’Afrique aux sources de sa démocratie traditionnelle de la nuit des temps pour cette mère de l’humanité ? Attendons de voir .
Abdoulaye HASSANE DIALLO
Dr en Sciences Politiques, Journaliste, Ecrivain
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Je suspends mes séries de publications sur l’OUA et l’UA ainsi que celles que j’ai commencées sur les Indépendances, les Conférences Nationales et les Tables Rondes. Actualité oblige !
En effet, il s’agit de la rencontre traditionnelle de la Diaspora Touarègue en Europe qui a eu lieu du 22 au 23 Juillet 2017 dernier en Normandie. Un rassemblement culturel périodique traditionnel qui est propre à toutes les Communautés non seulement nigériennes mais mondiales, pour échanger et festoyer. Cela depuis la nuit des temps et qui n’a jamais donné lieu à des polémiques ou autres velléités. Chaque année sinon épisodiquement ou périodiquement, ces genres de rassemblements sont mêmes conseillés et s’inscrivent dans une logique de la construction du renforcement de l’unité nationale et de la sauvegarde des acquis. Une Nation et un pays sont construits à l’image d’un puzzle où chaque élément se rattache et s’incruste dans l’autre pour créer la maison ou la bâtisse commune. Les Communautés demeurent ces éléments qui forment l’ossature d’un destin commun : Un pays, un Peuple, une Nation, une République, un Territoire où chaque partie contribue positivement au développement de tous, dans une diversité naturelle.
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Au delà de leur caractère politique et social, il nous revient d’analyser les liens, les similitudes et que dire, les différences, entre ces deux procès retentissants .Disons, quelle marge entre un Procès politique et celui de droit commun ? Où se trouvent la ligne de démarcation et la ligne rouge entre ces deux grandes bêtes politiques que sont HAMA Amadou et Simone GBAGBO qui se nourrissent de sève politique ? Deux politiciens qui dérangent tant , au point où leurs ombres planent sur tous les actes politiques qu’ils posent .Au point où ils sont toujours au cœur des évènements républicains, depuis fort longtemps, chacun au niveau de son pays .C’est aussi, fort de leurs convictions , de leurs idéologies , de leurs engagements et parcours politiques acquis depuis leur jeunesse .L’une avec son compagnon, opposant attitré à Houphouet Boigny .Encore jeune étudiant GBAGBO , s’était laissé endoctriner par celle qui l’aidera à escaler les marches du pouvoir, après avoir connu les emprisonnements et l’exode politiques .
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Dans la vie , il y a des évènements qui marquent et s’affichent , nous distinguant les uns des autres . II y a quelques jours, nous apprenions le départ à la retraite du Général d’Armée Seyni Garba, Chef d’Etat Major Général des Forces Armées Nationales et du Général de Corps d’Armée Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale Mounkaila Issa .
Si j’ai choisi de faire un papier sur ces deux Officiers Généraux c’est sûrement pour l’exception dont ils font au sein de nos FDS, depuis leur création le premier Août 1961 .
Même si les deux sont des corps différents mais , unis nous la même bannière des FDS, il n’en demeure pas qu’il deviennent un modèle pour avoir rempli honorablement et dignement leur belle carrière qui les a conduits des Ecoles Militaires à celles d’Officiers .En effet, notre Armée Nigérienne a une très longue histoire qui l’ a aguerrie et qui fait d’elle notre fierté nationale pour avoir connu et traversé des moments j’allais dire critiques au cours de son évolution . Dans le temps comme dans l’espace . Elle a évolué aux côtés des autres Armées sœurs africaines dont elle a toujours partagé les préoccupations Nos deux Généraux ont donné le meilleur d’eux pour avoir sacrifié toutes leurs vies à la Nation et à la République du Niger . Au cours de leur longue , difficile mais exaltante carrière, ils ont fait montre de bravoure, de courage, de bons cadres qui sont aujourd’hui les pionniers parmi ceux qui ont créé cette belle Armée Nationale . Lorsqu’on sait qu’à sa création l’embryon de notre Armée, se composait de deux contingents de 150 recrues et de quelques cadres qui se limitaient à moins d’une dizaine d’Officiers . Enfin quelques sous -officiers , dont le nombre se comptait au bout des doigts , reversés tous de l’Armée française demeuraient l’encadrement de nos Unités régulières sur l’ensemble du Territoire National D’ailleurs, chiffres à l’appui voici le nombre d’Officiers, Sous Officiers, soldats et hommes de Troupe qui avaient formé l’ossature de ce qui est devenu aujourd’hui en 2O18 une véritable Armée . Sous Officiers Adjudants Chefs 2 Adjudants 3 Sergents Chefs 19 Sergents 46 Hommes de Troupe : Caporal Chef 13 Caporaux 52 1ère classe 1O6 2 ème classe 44 Officiers 6 Récapitulation 6 Officiers Sous-Officiers 76 Hommes de Troupe 225 Total 307 effectifs Dans un prochain article je donnera en détail les Officiers , leurs noms ainsi que les promotions et les Ecoles qui les ont formés en France d’abord puis en Europe et en Afrique de 1956 à 1964 . Retenons tout de même que nos FDS sont loin d’être peuplées de soldats sac à dos ou d’analphabètes qui obéissent et exécutent sans comprendre Les meilleures ingénieurs pilotes, économistes et scientifiques se trouvent dans nos casernes C’est pourquoi notre armée doit aussi, inventer, créer et fabriquer en tant que corps d’intellectuel et d’élites pour mettre à la disposition de nos Etats et du pays la technologie scientifique Afin de nous mettre à l’abri de certaines contraintes que l’on tente de nous faire subir de l’Extérieur .
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« La pluie tombe, toutes les maisons en banco succombent dans mon pays natal le Niger ». Cette chanson du groupe de rap Lakal Kaney a 20 ans mais elle est toujours d’actualité. Au Niger, chaque année, la pluie arrive avec son lot de désolations : sècheresse et famine en cas de mauvaise pluviométrie, et quand elle est forte, inondation et effondrement de maison.
L’hivernage 2017 n’a pas échappé à cette règle. Une fois encore, la pluie a fait des sinistrés. À Niamey, Gabougoura figure parmi les quartiers où les eaux de pluie ont fait le plus de dégâts. En une nuit d’averses, des dizaines de maisons tombées. Sans attendre, a affirmé le Chef de ce village, l’Etat, à travers les autorités régionales, est venu en aide aux populations sinistrées avec des vivres. Plusieurs autres aides ont suivi dont des tentes offertes par un partenaire de l’Etat, toujours selon le Chef de village de Gabougoura qui s’est exprimé au journal de 13h15 de la Radiotélévision Saraounia RTS de Niamey, ce jour jeudi 11/01/2018. Et M. Adamou Saley d’ajouter : « Ce que les populations sinistrées de Gabougoura attendent maintenant, c’est la reconstruction de leurs maisons ».
Dans la réponse qu’il a donné au micro de la même télévision privée Saraounia, M. Seydou Ali Zataou, Gouverneur de la région de Niamey a dit que les fortes précipitations enregistrées cette année ont fait s’effondrer plus de 1000 maisons dans différents quartiers de la ville. Partout l’Etat a fait ce qu’il a pu comme appui aux sinistrés. À Gabougoura, il a même été ouvert un district de santé pour répondre à leurs besoins de santé. L’Etat a donc assez fait, « c’est à chacun de fournir l’effort pour reconstruire sa maison », a fini par dire le Gouverneur Zataou.
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Tout d’abord je tiens à vous remercier de présence parmi nous, ce matin. Comme vous le constatez, je suis devant le Rectorat, pour protester contre l’exclusion discriminatoire dont j’ai fait l’objet en 2012.
En effet, après la soutenance d’une thèse en Science politique, avec la mention très honorable et les félicitations du Jury, à l’Ecole Doctorale de Science Politique de Bordeaux, j’ai été recrutée à l’Université en 2009, et notamment à la FSEJ, en tant qu’enseignante-chercheuse, contractuelle.
En 2012, l’université a rejeté ma 4ème demande de renouvellement de contrat, au motif d’une part qu’il n’y aurait pas de besoin d’enseignants-chercheurs de mon profil et d’autre part de ce qui a été qualifié de mon refus d’obéir à l’injonction de la présence effective au Département.
Je ne m’attarderai pas sur l’argument du manque de besoin d’enseignants avancé. En revanche, pour ce qui est de l’obligation de résider à Niamey, il faudrait savoir qu’on avait diagnostiqué une affection cancéreuse à mon enfant, qui a nécessité son évacuation sur Paris, car ne pouvant pas être soignée ici. Cependant, malgré la situation, j’ai pu m’acquitter de mes obligations contractuelles vis-à-vis de l’Université, mon employeur.
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Le fameux camping qui a accueilli en 2005, la Fête nationale de la concorde, n’est plus à l’état d’accueillir un événement de telle envergure. Victime de l’insécurité qui a lourdement pesé sur son attraction, le Cap’s Tarbanassa agonise dans une véritable situation de délabrement. Il est, en effet, fréquenté de moins en moins et l’entretien des infrastructures qui ne rapportent pratiquement plus rien au promoteur, est devenu insupportable. Son promoteur lance un cri de cœur et garde espoir quant au retour de la quiétude dans la zone pour que reprennent les activités du site.
Barké Doka Mahaman Bachir, natif de Magaria dans la région de Zinder est originaire du département de Filingué. Âgé de 65 ans, il a lancé ses activités économiques à Balleyara en 1997, à travers initialement l’agriculture, avant de transformer son champ en ce centre « agro-sylvo-pastoral et éco-touristique» qui porte le nom de ‘’Cap’s Tarbanassa’’. Barké Doka Mahaman Bachir a bien voulu donc mettre à la disposition de la jeunesse nigérienne en général et celle de Balleyara en particulier un cadre de détente. «C’est un complexe que j’ai conçu principalement sous la forme agricole sur un espace d’environ 5 ha, où il n’y avait aucune végétation. J’avais donc comme ambition première de faire une exploitation agricole. Ainsi la première étape a été de planter des arbres, compte tenu du potentiel hydraulique assez important», confie-t-il.
De l’exploitation pour culture pluviale au maraichage, Barké Doka Mahaman Bachir fait construire cinq cases rondes communément appelées bungalows dans son champ si vaste pour ses courts séjours lorsqu’il venait de Niamey pendant les weekends et les congés. «Le tourisme a commencé avec ces 5 cases. J’ai commencé par inviter mes amis. Nous étions ici quand un jour, un responsable de projet de passage a remarqué notre présence. Il a trouvé intéressant le cadre. Il m’a proposé d’augmenter la capacité d’accueil, pour qu’il puisse organiser des rencontres ici. Au regard du coût insignifiant de la construction d’une case à l’époque (12.000FCFA), je me suis dit autant le faire, surtout qu’il s’agit d’une activité avant tout rentable», raconte le promoteur.
C’est ainsi, qu’il s’est ouvert à la dimension de location, avec de l’hébergement, de la restauration et des salles de conférences. Ce volet hôtellerie sera, chemin faisant, sa plus grande manne pécuniaire. M. Barké abandonne l’agriculture mais conserve l’aspect naturel avec les arbres et les fleurs de l’espace jusqu’à en faire le décor écologique qui caractérise le camping. «Cela m’a amené même à construire une piscine, petite par rapport à la taille olympique classique, mais qui est assez confortable. Nous avons aussi un podium, des gradins et un mur servant d’écran de projections. En plus nous avons un espace de jeu pour enfant, avec des balançoires, des toboggans, etc.», ajoute le promoteur du centre. «L’espace est offert à la communauté, à la mairie. Nous avons accueilli des expositions, des scolaires en voyages d’étude, des événements culturels qu’organisaient fréquemment les jeunes», rappelle-t-il.
Malgré le poids de la menace, le promoteur garde espoir
Aujourd’hui, le site est moins fréquenté. Les principaux visiteurs de Caps Tarbanassa ce sont les acteurs des ONG et des projets de développement. Le poids de l’insécurité empêche ces acteurs de fréquenter le complexe. «L’insécurité qui s’est développée et le fait que cette localité est considérée comme zone rouge, a plombé la fréquentation de ce complexe. Les mesures prises pour limiter la sorties de ces acteurs a compromis nos affaires. L’endroit n’est pas du tout fréquenté ces derniers temps. Autrefois, les jeunes fréquentaient ce complexe jusqu’à ce que les mesures de restriction aient commencé. Avant c’était très bien. Les jeunes venaient pour profiter du cadre, se détendre, parce que c’est extrêmement boisé. Et l’accès au complexe était gratuit», explique-t-il.
Malgré cette période difficile, le promoteur du site touristique garde toujours de bons souvenirs de son aventure dans son domaine d’intervention. «Lors que j’ai fini les travaux et j’ai lancé les activités du complexe, la population a très bien accueilli l’initiative. Il y avait un besoin réel de distraction. Les gens viennent en masse parce qu’à l’époque il n’y a aucun problème de sécurité. J’ai planté des arbres partout comme je suis de sensibilité écologiste et surtout qu’il y a un potentiel hydraulique assez important. La nappe d’eau est à 4 voire 3 m de profondeur», a mentionné le promoteur.
Pour redynamiser ce complexe, le promoteur sollicite l’appui des bonnes volontés pour des partenariats. Il fonde l’espoir sur le retour progressif de la quiétude dans plusieurs localités voisines considérées comme ‘’zone rouge’’. Ce site qui est situé entre le poste de police et le marché à bétail peut servir d’un coin de passage pour les commerçants qui viennent d’ailleurs dès la veille du jour du marché. «Nous invitons la population à visiter ce complexe pour accompagner le développement économique de notre secteur. Les écoles, les instituts, les institutions nationales, etc. peuvent organiser des sorties, etc. de plusieurs jours ici pour séjourner et s’adapter dans l’esprit éco-touristique dans leur compréhension classique. Le cadre est idéal pour faire des découvertes et se détendre», affirme le promoteur du Caps Tarbanassa.
Cependant, si cette fréquentation tant attendue tarde à venir, le promoteur a le choix et la possibilité de revenir à la case départ, c’est-à-dire revenir sur son idée initiale, faire de l’exploitation agricole, surtout la production de la pomme de terre très répandue dans le Tagazar. «Ma première ambition c’est de faire une exploitation agricole. Par la suite je me suis dit que est-ce qu’il n’y a pas moyen de faire plus. C’est ainsi que j’ai commencé à faire du maraichage ici», a rappelé Barké Doka Mahaman Bachir.
Ismael Chekaré(onep) et Abdoul-Aziz Ibrahim(onep), Envoyés spéciaux
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Selon les services de la Direction Générale de la Protection Civile, l’évolution de la situation des inondations causées par les pluies fait ressortir, à la date du 03 août 2022, un bilan de 24 cas de décès (13 par effondrement de maisons et 11 par noyade), 36 blessés, 5.838 maisons effondrées, 6.260 ménages touchés pour 54.653 personnes sinistrées. Par rapport aux dommages occasionnés au niveau du bétail et des vivres, le bilan fait ressortir 608 têtes de bétail emportées, 138 greniers endommagés et 13,1 tonnes de vivres perdues dans les inondations.
Pour les pertes en vie humaine, la région de Zinder a été la plus touchée avec 10 cas de décès enregistrés dont 8 par noyade, 2 par effondrement de maison, et un (1) blessé. Elle est secondée par la région de Maradi où il a été déploré 9 cas de décès enregistrés, et 16 blessés.
Pour ce qui est des dégâts matériels, la région de Zinder est la plus impactée avec 3.547 maisons effondrées, 3.340 ménages touchés avec 28.878 personnes sinistrées, 482 têtes de bétail emportées et 127 murs effondrés. La région de Diffa vient en seconde position avec 1.163 maisons effondrées, 1.071 ménages touchés pour 7.902 personnes sinistrées. La région de Maradi, elle, compte 741 maisons effondrées, 637 ménages sinistrés pour un total de 6.023 personnes sinistrées.
Pour la répartition dans l’espace, ces inondations ont touché au total 26 départements, 52 communes et 238 villages et quartiers. Elles ont concerné les régions de Maradi (avec 7 départements, 14 communes et 48 villages touchés); de Zinder (7 départements, 21 communes et 120 villages) ; Diffa (4 départements, 4 communes et 30 villages) ; Tahoua (4 départements, 6 communes et 18 villages ou quartiers) ; Dosso, avec 02 départements, 5 communes et 16 villages ; et Tillabéri, avec 02 départements, 02 communes et 6 villages ou quartiers impactés.
Il faut noter que les régions d’Agadez et de Niamey n’ont encore enregistré aucun cas déclaré de dégât causé par les inondations.
Assane Soumana(onep)
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Depuis la semaine dernière, le bilan des dégâts occasionnés par les inondations établi par les services de la Direction Générale de la Protection Civile s’est sensiblement aggravé. Ainsi, alors qu’à la date du 23 août 2022, ce bilan faisait ressortir 53 cas de décès, 74 blessés, 9.496 maisons effondrées et 10.310 ménages sinistrés, le 31 août, soit une semaine après, les chiffres ont grimpé pour donner 86 morts, 114 blessés, 12.972 maisons effondrées, et 121.868 personnes sinistrées.
La situation a surtout évolué de façon notable dans les régions de Maradi qui compte à elle seule 33 cas de décès et 54 blessés, suivie de celle de Zinder avec 26 décès et 17 blessés, et Tahoua avec 9 cas de perte en vie humaine et 8 blessés.
Concernant les dommages occasionnés au niveau du bétail et des vivres, les chiffres de la situation établie à la date du 29 août 2022 restent inchangés ; Ainsi, ils portent sur 654 têtes de bétail emportées, 144 greniers endommagés et 14,475 tonnes de vivres perdues dans les inondations.
Pour ce qui est des dégâts matériels, la région de Zinder reste la plus impactée avec 6.326 maisons effondrées, 5.897 ménages touchés pour 47.295 personnes sinistrées, 500 têtes de bétail emportées et 159 murs effondrés. La région de Diffa vient en seconde position avec 2.965 maisons effondrées, 2.852 ménages touchés pour 21.577 personnes sinistrées. La région de Maradi, elle, compte 2027 maisons effondrées, 2.046 ménages sinistrés pour un total de 19. 761 personnes sinistrées.
Dans l’ensemble, ces inondations ont touché au total 38 départements (ou villes) du pays, 89 communes et 570 villages ou quartiers.
Par Assane Soumana(onep)
Source : https://www.lesahel.org
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Il y a quelques semaines de cela, que nous avons appris le communiqué conjoint du Ministère du Pétrole, du commerce et des finances relatif à la situation du prix officiel du prix du gaz sur le marché. Ce communiqué fait en réalité suite au non-respect du prix dudit produit notamment, par les revendeurs. Afin donc, de garantir la protection des consommateurs du gaz, il est écrit en noir sur blanc qu’afin d’assurer la disponibilité du GPL et contenir la spéculation et la fraude, et suite aux différentes rencontres tenues avec les principaux acteurs de la filière, il a été décidé de ce qui suit: A compter du 8 octobre, La fermeture de tous les centres qui ne répondent pas aux normes et le respect strict du tarif officiel de la bouteille de GPL sous peine de sanctions, soit 3750 FCFA la bouteille de 12,5KG et 1800 FCFA celle de 6 KG. Ce communiqué a réjoui un moment donné les consommateurs du Gaz surtout avec la prompte fermeture de certains centres emplisseurs qui ne répondaient pas aux normes à la date du 8 octobre. S’agissant du respect du prix, voici là où le problème se pose, nombreux sont les revendeurs qui jusqu’ici s’entêtent à vendre le gaz au-delà du prix officiel. Pour ne pas donc pas courir le risque d’être sanctionné par l’autorité régulatrice, ces derniers ont carrément refusé de revendre le gaz autrement dit, ils ont fermé boutique. Cette situation faut-il le rappeler, complique davantage la situation pour les consommateurs qui sont souvent tenus de faire le tour de la ville pour pouvoir échanger une seule bouteille. Face à un tel état de fait, certains consommateurs n’ont pas d’autre choix que d’obtempérer que la bouteille de gaz leur soit vendue à un prix illégal. Au vu de la situation, l’autorité en charge de la question puisque ne pouvant pas contraindre les revendeurs à liquider leurs bouteilles doivent songer à trouver des solutions urgentes et adéquates face à cette pénurie de gaz entretenue qui se constate malheureusement ces derniers temps dans la capitale. C’est réellement en ce sens qu’elle sera à même de rassurer les consommateurs en ce qui concerne sa mission de régulateur. Car depuis un certain temps, les consommateurs ne savent plus à quel saint se vouer.
Amadou. I
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Un collectif d’organisations de la société civile a organisé, le vendredi 08 décembre 2023 à Niamey, une rencontre avec la population et la presse au cours de laquelle il a rendu publique une déclaration. L’objet de cette déclaration est un appel des acteurs de la société civile nigérienne ainsi que les forces vives de la nation à l’endroit de la CEDEAO et de l’UEMOA pour la levée immédiate des sanctions infligées au Niger depuis bientôt 5 mois.
Ce collectif regroupe différentes couches socioprofessionnelles dont des religieux, des étudiants, des commerçants, des artisans, des paysans, des femmes et des jeunes sans aucune considération politique. En effet, plus de 200 représentants des organisations de la société civile nigérienne, le Cheick Ben Salah, l’archevêque de Niamey Monseigneur G. Lampo, ainsi que des milliers de citoyens ont, malgré leurs agendas surchargés, répondu présents à cette rencontre.
Après la traditionnelle Fatiha, l’exécution de l’hymne national ‘’L’Honneur de la Patrie’’, cette rencontre a débuté par la projection d’un documentaire émouvant qui retrace les conséquences des sanctions imposées par la CEDEAO et l’UEMOA à notre pays sur le plan économique, social, sanitaire, humanitaire et financier.
Ainsi, dans la déclaration dénommée ‘‘Appel de Niamey’’ lue par la présidente de l’Association Femme Paix et Développement (AFPAD), Mme Djermakoye Hadiza Jackou, les organisateurs et les associations signataires ont appelé à la levée immédiate des sanctions illégales et injustes prises par la CEDEAO et l’UEMOA contre le Niger. « Toutes ces sanctions que la population nigérienne, première concernée, considère comme injustes et inédites, en violation des textes en vigueur dans ces deux institutions communautaires, ont des répercussions désastreuses sur les populations, notamment les plus vulnérables. Ces sanctions impactent également l’éducation, la santé, l’économie nationale, la sécurité humaine, la stabilité, le développement inclusif des communautés », souligne la déclaration.
Ces sanctions enfreignent aussi les lois, mettant ainsi en péril le cadre légal établi pour protéger les activités économiques et commerciales. « Le non-respect des textes et accord qui n’ont prévu en aucun cas de sanctions scélérates de fermeture de frontières, d’embargo économique et financier contre un Etat membre de la CEDEAO et de l’UEMOA en cas de changement de pouvoir par un coup d’état militaire, viennent enfoncer la situation déjà difficile du peuple nigérien dans une précarité sans précédent », souligne la déclaration.
Par ailleurs les acteurs de la société civile nigérienne lancent un appel pressant pour « établir une communication constructive et saine entre les autorités nigériennes et la communauté régionale, de privilégier les moyens pacifiques de gestion de crise, de nommer des médiateurs nationaux et internationaux, de reprendre les transactions commerciales et financières, de reprendre la coopération bilatérale et multilatérale avec le Niger, bref, de lever immédiatement les sanctions pour permettre la réconciliation, la croissance économique et la stabilité régionale », a conclu Mme Djermakoye Hadiza Jackou.
Ousmane Nazir (Stagiaire)
Source : https://www.lesahel.org
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27 acteurs de la société civile, quelques 300 scolaires, tels sont les nombres de citoyens nigériens embastillés et jetés en prison ces deux derniers mois. Ils ont tous en commun d’avoir protesté et contesté des mesures gouvernementales. En vérité, acteurs de la société civile et étudiants sont vus d’un oeil craintif du fait de leurs capacités de mobilisation. Si les scolaires sont connus pour leur fronde habituelle et leur esprit de rébellion, les acteurs de la société civile nigérienne ont fait changer la peur de camp depuis qu’ils ont entrepris d’organiser des journées d’action citoyenne contre la loi de finances 2018. La mobilisation devenant de plus en plus monstre, le régime a vite craint d’être débordé par cette marée humaine qui bat le macadam deux fois par mois.Alors, il a décidé de sévir. Aux interdictions systématiques et sans fondement juridique qui tienne, succèdent les matraques, les gaz lacrymogènes, les interpellations et les emprisonnements. La démocratie est mise entre parenthèses, les lois sont ignorées et les décisions de justice sont bafouées. Cette gouvernance autocratique vient se greffer à une gestion calamiteuse aux plans social, politique et économique. La tasse est donc pleine. Au plan judiciaire par exemple, le deux poids, deux mesures en vogue a depuis longtemps fini d’achever la faible confiance qu’ont les Nigériens en leur justice. Du jamais vu dans l’histoire du Niger ! Les 27 acteurs de la société civile se trouvent ainsi dans une sorte d’impasse, sans perspective de jugement selon certains observateurs. C’est pourquoi, au lieu d’être jugés en flagrant délit, ils ont été placés sous mandat de dépôt en ouvrant une information judiciaire. Pour bon nombre de leurs collègues, le stratagème est de les oublier en prison en prétendant que l’instruction serait en train de suivre son cours normal. Aux dernières informations en provenance des milieux de la société civile, il y aurait une vive tension entre le Parquet de Niamey et les avocats des acteurs de la société civile. Selon l’information, abondamment relayée sur les réseaux sociaux, la défense accuse le Parquet d’avoir refusé de transmettre la récusation du juge d’instruction.
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Ils sont nombreux, très nombreux peut-on dire, dans les vieux quartiers du Niamey et de sa périphérie. On les voit autour des marchés, des autos-gares et autres endroits où la foule est dense. On les rencontre également devant des concessions, la gamelle en main pour mendier la nourriture. Ils sont aussi aux carrefours et devant les mosquées !
On peut les estimer à des dizaines de milliers, sinon plus, à Niamey surtout en cette saison qualifiée de ''morte'', parce que les travaux champêtres sont finis et les récoltes faites. On a plus besoin de main d'oeuvre dans les villages !
La main d'oeuvre pour les cultivateurs étant leurs enfants scolarisés ou non, la période est donc propice pour confier les gosses non scolarisés à des marabouts pour leur enseigner le livre saint.
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Il n’y a pas si longtemps, en dehors des booms organisés par les clubs de nos grandes agglomérations, pendant les grandes vacances, les jeunes avaient l’habitude d’aller, le soir venu, faire la causette aux jeunes filles. Tantôt pour leur faire la cour, tantôt pour y rencontrer des amis du quartier. C’est ainsi que le succès d’une jeune fille se mesurait au nombre de courtisans qui fréquentaient son cercle. Une tradition qui se perd…
Autorisé par les parents de la jeune fille, le fakarey sans que cela expressément explicité était certainement un moyen de faire le tri entre ses prétendants et faire le choix du meilleur prétendant, sans se compromettre. En fait pendant que les concurrents rivalisaient dans d’interminables joutes oratoires, leur comportement était passé au crible par la fille convoitée qui ne manquait de faire un compte rendu circonstancié à une confidente qui peut être sa mère, mais plus souvent la tante à laquelle est souvent dévolu le choix final. Grâce à ce système de filtrage, les fiançailles puis le mariage devenait une entreprise moins hasardeuse.
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De manière générale le bonnet est un vêtement traditionnel qui se porte sur la tête. Il est de forme arrondie comme une sorte de calotte. Au Niger, notamment chez les haoussas, le bonnet ou ‘’hula’’ est un signe de distinction au plan social et religieux, mais aussi et surtout cela montre la maturité ou la sagesse. A travers le port de bonnet ce sont souvent des messages qui sont véhiculés dans certaines sociétés.
Le bonnet appelé aussi ‘’hula’’ est incontournable pour un habillement traditionnel réussi. Il joue ainsi un rôle important dans notre société et constitue une sorte d’identité culturelle ou religieuse. Mais depuis quelques années, le port du bonnet a complètement baissé, même dans les villages et hameaux de notre pays. Mode ou pas, le changement se remarque surtout au niveau de la jeunesse qui a véritablement tendance à abandonner les bonnets traditionnels au profit des bonnets modernes. Ainsi, dans certaines sociétés, le port du bonnet est considéré comme un signe d’honneur et de responsabilité tandis que chez d’autres le bonnet est porté uniquement pour la beauté ou pour cacher la calvitie où les cheveux blancs.
«Je ne suis pas habitué à porter le bonnet, quand je le porte ça me gêne. J’ai comme l’impression qu’on m’attache la tête avec une corde. Du coup je le porte pour une courte durée. Mais, ne pas porter ‘’le hula’’ avec une tenue traditionnelle (tissu, Bazin, etc.) est un comportement irresponsable et même un sacrilège culturel», selon un porteur de bonnet.
De son côté, Abdallah Ousmane, un jeune affirme avoir vu son père, son grand-père, porter constamment le bonnet. «Pour moi c’est un signe de sagesse, donc il y’a un âge pour porter le bonnet. Je suis encore trop jeune pour porter le bonnet. Même à l’occasion des fêtes religieuses, je ne peux pas mettre le bonnet vraiment», dit-il. Un autre jeune, du nom de Ibrahim Moussa explique qu’il ne porte pas le bonnet puisque ça ne lui plait pas. «Je ne pense pas mettre le bonnet même dans le futur ou une fois âgé puisque ça ne fait pas partie de mes tenues vestimentaires», déclare-t-il.
Visiblement, le bonnet ‘’hula’’ porté par nos ancêtres est aussi un patrimoine malheureusement menacé au regard de cette attitude des jeunes qui, ne semblent pas être prêts à perpétuer cette tradition. Du coup, il est important que les jeunes reviennent sur le port de bonnet pour donner un signe de respect et d’identité en tant que Nigériens (musulmans) afin de contribuer à sauvegarder cet élément de notre patrimoine vestimentaire pour les générations futures.
Nafissa Yahaya(Onep)
20 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Zagoré est un village du canton de Kiota. Il est situé à quelques kilomètreS de Harikanassou, résidence du chef de canton. L’élection du nouveau chef de village risque de fragiliser davantage les relations entre les différents prétendants. Dans cette zone du Boboye, les affaires de chefferie sont d’une complexité qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Dans cette zone, on trouve souvent des villages qui ont deux chefs. On a encore en mémoire l’affaire qui a secoué, il y a quelques années, le village de Zouzou. Selon toute vraisemblance, la zone regroupait plusieurs petites entités qu’Issa Korombé a voulu fédérer. Sa défaite et sa mort amenèrent les différents chefs de guerre — les Mayakis — à reprendre leur indépendance. Plusieurs de ces entités serviront de base, à l’arrivée du colon, à la création des cantons composés principalement des villages dont les chefs sont sous l’autorité du chef de canton qui lui-même devait son autorité grâce aux relations qu’il entretient avec le Société colon. Le régime du PPN RDA, pour conforter son pouvoir au détriment du SAWABA, usera de tout pour s’offrir le soutien des chefs par complicité ou par assujettissement. Tout ceci a contribué à créer de nombreuses lignées prétendantes aux différentes chefferies et chaque lignée, arrivée au pouvoir au gré de ses relations avec les gouvernants du moment, cherche à s’y maintenir en contrôlant les électeurs que sont les chefs de villages. Les élections de ces derniers sont devenues des enjeux. Cela devient une priorité absolue avec le multipartisme.
Dans le cas du village de Zagoré, l’on n’est qu’au stade des enquêtes. Et une partie des habitants du quartier Zagoré Béri soupçonnent des velléités de certaines personnes à vouloir écarter les candidats de leur lignée. L’arrivée, pour la deuxième fois, des enquêteurs de la gendarmerie aurait été à l’origine des appréhensions d’une partie de la population qui estime que deux gros bonnets sont susceptibles de tout mettre en oeuvre pour écarter certains candidats. Il s’agirait d’un richissime ressortissant du village, actif soutien du candidat du PNDS et d’un très proche du général Salou Djibo ayant occupé un poste stratégique sous la transition. Dans un audio parvenu à notre rédaction, l’iman Hamidou du quartier Zagoré Béri s’inquiète de l’éventualité du rejet de la candidature des descendants du chef Abdou qui régnait du temps de l’arrivée du colon. Et c’est lui qui donnait des porteurs pour acheminer les caisses des tirailleurs. Les bras valides du village de Kannaré portaient jusqu’à Zagoré où le chef Abdou désignait des porteurs de son village pour acheminer les caisses jusqu’au village de Tinoma. L’iman Hamidou retrace aussi l’histoire de la création du village et la transmission du pouvoir. Nous y reviendrons.
MODIBO
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« Une première nécessité, née probablement d’une difficulté passagère, les a fait mendiants, le goût de la facilité et la cupidité les y ont maintenus »
S’il y a une seul chose qui frappe l’esprit et la vue de quiconque fait un tour dans nos villes, surtout les grandes, que l’on soit résidant ou de passage, c’est le phénomène de la mendicité et son ampleur dans notre pays.
Des mendiants partout
Les mendiants, chaque jour plus nombreux, sont partout : devant les maisons, dans la rue, au niveau des feux de stop, des ronds-points, les mosquées, aux cérémonies, devant les banques. Désormais, même les services publics ne sont pas épargnés. Jusque dans les écoles, il n’est pas rare de voir des mendiants, le plus souvent des aveugles, tirés par leurs ‘’conducteurs’’. Parmi ces mendiants, il y a des vieux, des hommes et des femmes dont certains semblent en pleine forme, et des handicapés de toutes sortes. Et aussi, de plus en plus, malheureusement, des enfants, filles et garçons, seuls ou accompagnant des personnes âgées, leurs ‘’employeurs’’. Par ailleurs, il ne serait pas faux de dire que parmi, ces jeunes qui mendient, il y a des enfants non scolarisés dont les villages ont été vidés et des élèves dont les écoles ont été contraintes de fermer par les terroristes et qui n’ont jusqu’ici pas eu d’école d’accueil. C’est un spectacle poignant et désolant de voir qu’une bonne partie de la population d’un pays ne compte que sur la mendicité. Nécessité, absence de perspective, paresse ou recherche du gain facile ? Les raisons de ce phénomène sont nombreuses mais peu sont justifiables dans une société humaine bien organisée et basée sur des valeurs. De surcroit fortement islamisée. Non contents de mendier à l’intérieur, au Niger, certains de nos compatriotes se rendent à l’extérieur, dans la sous-région, et même au-delà, pour, disent-ils, mendier.
Le Niger, pays exportateur de la mendicité
De sorte que certains n’hésitent pas à qualifier le Niger de pays exportateur de mendicité. Ce faisant, ces personnes, qui prennent le bus ou tout autre moyen pour aller dans d’autres pays, exposent leur misère aux yeux du monde entier. Pire, ils ternissent, de la plus triste manière, l’image du Niger. Dans les pays où ils vont s’adonner à cette activité qui déshumanise, il y a des personnes comme eux, avec les mêmes handicaps et qui, pourtant, gagnent leur vie autrement. Certains prennent même l’avion, selon des sources, pour l’Arabie Saoudite entre autres, dans l’unique but de mendier. Il y a trente ans, au Niger, dans nos villes et villages, il est rare, pour ne pas dire impossible, de voir un mendiant. Même les fous étaient pris en charge soit par leur propre famille ou une famille d’accueil. Les aveugles pratiquaient un métier. Il y avait des potiers, des cordiers… C’est dire que les objectifs même de la mendicité ont changé, si tant est que certains se paient un billet d’avion, à coups de millions de FCFA, pour aller à la Mecque, non pas pour faire le pèlerinage, mais pour mendier. On passe de la stricte nécessité à la professionnalisation. Pour beaucoup, la mendicité est de nos jours devenue une activité comme les autres, mieux une activité génératrice de revenus. La mendicité : une activité génératrice de revenus (AGR) Ils ne s’y adonnent plus pour manger, mais pour s’enrichir. Des mendiants se targuent d’avoir, au cours de longues années d’exercice de leur activité dégradante, construit des maisons et constitué un cheptel. Pourtant, rien n’autorise la mendicité, elle est même réprimée par la loi, considérée comme un délit. L’islam a tellement bien encadré le phénomène que peu de personnes s’y adonneraient. Aujourd’hui, le phénomène prend une ampleur inquiétante à plusieurs titres. Le nigérien est perçu comme un mendiant et le Niger un pays exportateur de mendicité. Beaucoup de ceux qui mendient peuvent exercer une autre activité. Mais, une première nécessité, née probablement d’une difficulté passagère, les a fait mendiants, le goût de la facilité et la cupidité les y ont maintenus. Car, c’est tentant de gagner de l’argent en ne faisant rien. Et comme certains veulent aller au paradis rien qu’en jetant une pièce de monnaie à un mendiant, le tour est joué, et se ferme le cercle vicieux.
L’utilisation des enfants mineurs dans la mendicité
Le pire dans la mendicité qui gangrène la société nigérienne, c’est que les enfants, filles et garçons, des mineurs, sont les plus nombreux. Il y a parmi eux des talibés, des enfants abandonnés, des enfants utilisés par leurs parents ou tuteurs pour la salle besogne et dont ils ne bénéficient pas, eux-mêmes, du honteux fruit. Mais, rien ne justifie la mendicité des enfants qui doivent être, à leur âge, dans les écoles et les ateliers pour apprendre. L’avenir de ces jeunes filles et garçons utilisés pour mendier, ou condamnés à mendier parce qu’abandonnés, est de ce fait hypothéqué. Au vu et au su de tous. Et c’est inquiétant. Parce que ces enfants, mineurs, qui n’ont pas encore le discernement, peuvent être enrôlés pour exécuter des tâches criminelles : prostitution, pédophilie, terrorisme, vol…Tout ce qui est aux antipodes des valeurs de la société humaine, de notre société. C’est donc une bombe à retardement, cette mendicité des mineurs.
La mendicité : signe d’une démission collective à éradiquer
Le fait que ce phénomène ne fait que s’amplifier de jour en jour est le fruit d’une démission collective : les parents, les leaders d’opinions qui doivent sensibiliser et rappeler chacun à sa responsabilité, l’Etat qui doit protéger les jeunes et créer les conditions pour qu’ils s’épanouissent. L’article 24 de la Constitution stipule à cet effet que « La jeunesse est protégée par l’Etat et les autres collectivités publiques contre l’exploitation et l’abandon. L’Etat veille à l’épanouissement matériel et intellectuel de la jeunesse ». Alors, pourquoi tout le monde laisse faire ? A qui profite la mendicité et, en particulier, la mendicité des filles et garçons mineurs ? Pourtant, tout le monde sait les conséquences graves d’un tel abandon collectif des enfants. Quels types de citoyens serontils dans 10 ou 20 ans? Eux que tout le monde a abandonnés, méprisés, respecteront-ils les valeurs, les lois et règlements d’une société qui, au lieu de les protéger et créer les conditions de leur épanouissement, les a négligés et les as relégués dans l’inhumanité ? Il est temps que tous les acteurs, parents, collectivités, ulémas, associations et l’Etat prennent leurs responsabilités pour mettre fin à ce phénomène dangereux, déshumanisant et qui n’a, nulle part, permis de bâtir une société digne et prospère, une pratique de surcroit interdite pour toutes ces raisons et punie par la loi.
BISSO
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La femme africaine n’a jamais eu besoin de grand choses pour se mettre en valeur, elle est naturellement chic, et depuis la nuit des temps elle a su rendre hommage au pagne africain. Etant un simple tissu attaché autour de la silhouette ou bien cousu, le pagne garde toujours son originalité. Tradition vivace, d’environ un siècle il fait parler de lui en mode. Et, la nigérienne en fait des merveilles, avec le traditionnel pagne Téra Téra, sakala….
Bracelets, colliers, boucles d’oreilles, sacs, chaussures, serres têtes, rousseaux de maquillage inondent l’étal de la boutique de Melle Maî Kellema Saly de la maison de couture et de prêt à porter au 2ème forage du quartier de Yantala de Niamey. Les accessoires en pagne, elle en a fait un créneau porteur.
« Certains pagnes imprimés sont fabriqués à la demande des clients pour des accessoires spéciales et ou historiques » a-t-elle expliqué.
Les accessoires confectionnés à base de pagnes ont pignon sur rue dans plusieurs villes des pays côtiers, et le Niger étant un pays limitrophe ne fait pas exception. Et, également les touristes en raffolent pour les trousseaux d’outils de travail, de maquillage, sac à bidon d’eau. Il n’y a pas seulement que les femmes qui sont concernées par ce style d’habillement. Pour les hommes, il y a aussi des cravates, nœuds, des ceintures et des chaussures entre autres.
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Alors que l’éducation au Niger est en pleine situation de crise, le gouvernement a fait le choix de répondre aux aspirations de sa jeunesse par la violence et la répression syndicale.
Pour le second trimestre consécutif, les aides sociales à destination des jeunes étudiant-e-s n’ont pas été versées, les enfermant ainsi davantage dans la précarité sociale. Cette situation concerne l’ensemble des étudiant-e-s, qu’ils étudient au Niger ou à l’étranger.
Ce contexte particulièrement problématique pour les conditions de vie et d’étude des jeunes se double d’un non-paiement du salaire des enseignants contractuels depuis plusieurs mois, et d’un projet de réforme de l’enseignement supérieur qui vise à restreindre encore davantage l’accès des jeunes aux aides sociales.
Faisant face à cette chape de plomb, les jeunes du Niger - notamment au travers de leur syndicat, l’USN (Union des Scolaires Nigériens) - ont voulu exprimer leur opposition à cette précarité sociale qui leur est imposée. C’est ainsi que, l’ensemble des jeunes du Niger à l’appel de l’USN ont fait le choix de manifester pacifiquement dans toutes les régions du pays pour appeler à une véritable prise en compte de leur quotidien. Plutôt que d’écouter les besoins de la jeunesse, le gouvernement a répondu par la force. Ce sont ainsi plusieurs jeunes qui sont aujourd’hui gravement blessé-e-s en raison des violences policières.
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Ces derniers temps, des préoccupations se font entendre au sein de la Société des mines de l'Air (SOMAIR) concernant le traitement réservé à certains travailleurs, en violation de leurs contrats de travail, ainsi que la mise en place d'un mécanisme de départ négocié qualifié d'escroquerie par certains agents.
Selon des témoignages d'agents de la société, la SOMAIR serait coutumière du non-respect des contrats de travail, notamment en ce qui concerne les soins médicaux des employés atteints de maladies liées à leur travail. Selon nos sources, pour se débarrasser des victimes de ces maladies, la SOMAIR aurait mis en place un mécanisme non officiel appelé "départ négocié". Ce mécanisme consisterait à offrir une somme de 7 millions de FCFA à un agent malade qui accepterait de quitter l'entreprise, en fermant les yeux sur les dispositions de prise en charge médicale prévues par les contrats de travail. Il semblerait qu'il y ait eu trois vagues de départs négociés en 2015, 2017 et 2021, malgré l'existence d'un décret en vigueur, notamment le décret 2015-641/PRN/MET/SS/MEF du 15/12/2015.
Selon nos sources, certaines familles des agents malades ont dénoncé cette situation et ont même menacé de saisir les tribunaux. En effet, un agent victime de violations de ses droits a déposé une plainte contre la SOMAIR, et l'affaire est actuellement devant la Cour d'Appel de Tahoua. Les proches parents du plaignant dénoncent également des manigances de la part des responsables de la société, avec la complicité de certains fonctionnaires de la justice.
Nous suivrons de près l'évolution de cette affaire.
LBKY
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a quitté Niamey ce vendredi matin, 16 novembre 2018 à destination d’Addis-Abeba, en Ethiopie, où il participera au Sommet Extraordinaire de la Conférence de l’Union Africaine (UA) sur le processus de Réforme Institutionnelle qui se tiendra du 17 au 18 novembre 2018.
Le Chef de l’Etat est accompagné, dans ce déplacement, de M. Ouhoumoudou Mahamadou, Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République et M. Kalla Ankouraou, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur.
16 novembre 2018
Source : https://www.presidence.ne
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Le Président Issoufou aime les grandes messes internationales qui lui donnent l’occasion de côtoyer les dirigeants des puissances du monde comme pour se donner l’illusion d’une grandeur qui satisfait ses complexes. Alors que tous ses pairs africains, sont plutôt discrets, communiquant rarement, lui envahit les plateaux des grandes chaînes internationales pour parler, oubliant que ce qui fait la grandeur des grands leaders, c’est moins leurs paroles, mais leurs actions.
Le président du Niger est le champion de la parole, malheureusement, il n’y a pas d’institutions internationales à classer les Etats sur cette qualité, si c’en est une, pour reconnaître à leurs leaders un leadership incontestable.
Au dernier sommet de la Francophonie tenue en Arménie, à Erevan, Issoufou Mahamadou était de la fête avec une forte délégation. Au forum de la langue française, il s’était adressé à la tribune de la famille francophone et comme pour justifier la présence massive du gouvernement nigérien au sommet du «Vivre ensemble», on devrait également entendre le ministre de la Renaissance culturelle qui défendait des idéaux partagés avec la Francophonie. Un sommet qui a montré que la Francophonie est aujourd’hui plus politique que culturelle. Et l’on se demande à juste titre si la Francophonie a vraiment un idéal à poursuivre aujourd’hui lorsqu’elle peut faire la promotion de pays moins regardant vis- à-vis des valeurs que l’Institution dit défendre et soutenir dans le monde car, même si le Rwanda est un exemple de réussite de gestion et de progrès économique, il reste vrai qu’au plan des droits de l’homme et de la démocratie, le pays des mille collines reste une plaie au cœur de l’Afrique forestière. Mais que veut- on, quand le Chef Blanc parle et décide ? Les petits sous-préfets de la France en Afrique, comme dirait Bernard Doza, ne peuvent qu’applaudir, riant qu’un des leurs aura été préféré, oubliant que la Michael Jean, racialement est tout aussi africaine que celle qui est venue lui ravir une place. Pourtant, tous savent bien que c’est pour de petits calculs français que Macron avait fait cette faveur à la ministre rwandaise des Affaires étrangères, et taire une histoire grouillante qui avait profondément séparer les deux pays, éloignant l’un de l’autre. La justice française, comme pour jouer le jeu, quelques deux jours avant ou après le sommet, déclarait un non-lieu pour quelques personnalités rwandaises impliquées dans le génocide dont près de sept (7) qui sont proches de Paul Kagamé. Comme on le voit, la controverse autour de la désignation de la diplomate rwandaise, était bien justifiée car, pouvant être au centre d’un commerce politique entre la France et le Rwanda. Comment ne pas paraphraser l’adage, pour dire par rapport au suivisme aveugle des Africains que «ce que France veut, les Nègres le veulent aussi».
Mais revenons aux paroles des nôtres proférées à Erevan. D’entrée de jeu, il faut reconnaître que les communicateurs du président Mahamadou Issoufou ne l’aident pas trop dans la construction de ses speechs. En tout cas en écoutant le président nigérien à la tribune d’Erevan, l’on a l’impression d’avoir déjà écouté ce discours, tant ça ressemble à du coupé- collé. Les thèmes sont restés les mêmes pour lesquels il court dans le monde pour chercher des partenaires et des appuis. C’est le terrorisme, la migration, le dividende démographique, c’est le défi écologique, c’est la gouvernance mondiale, devenus pour le socialiste nigérien un fonds de commerce pour parcourir le monde. On voit d’ailleurs que le discours ennuyait, il ne semble pas appâter des gens qui attendent de parler du «vivre ensemble», qui est le thème central du sommet et qui, quand on considère les différentes crises qui marquent notre monde, est d’une pertinence évidente. Ainsi, si un enseignant devrait noter le texte, il écrira «Hors sujet».
Un discours fait de contradiction...
On a l’impression en parlant de «Gouvernance mondiale» que le président Issoufou Mahamadou veut faire la leçon à la communauté internationale pour qu’elle comprenne que sa gouvernance n’est ni juste ni bonne car, si les présidents africains gouvernaient bien, leurs concitoyens n’allaient pas fuir leurs pays, pour braver les mers et les déserts. N’est-ce pas de
l’irresponsabilité politique, que de manquer à ses obligations politiques et morales et lorsque les conséquences de sa mal gouvernance s’étalent, l’on se lamente que l’autre, ne soit pas capable de donner les moyens pour aider à les résoudre, notamment dans le cadre de la migration qui n’est que la conséquence désastreuse de leurs politiques. Dit dans ces termes et sous cet angle, les partenaires ne peuvent donc pas écouter un tel discours par lequel les coupables se disculpent pour accuser un autre. D’ailleurs, pourquoi Mahamadou Issoufou, ne peut pas varier ses thèmes, pour trouver autre chose à dire au monde car, dans la vie de notre monde ce ne sont pas des problèmes qui manquent. Pour n’évoquer que la migration, le terrorisme, le dividende démographique, le défi écologique, le discours du Camarade socialiste, est devenu rébarbatif, fastidieux, sans goût.
Ceux qui aident le président à construire ses discours, peuvent-ils savoir qu’un discours de président se passe d’éloges car, c’est rabaisser sa fonction que de le réduire à des flatteries pour un autre, fussent-elles pour le chef de la puissance colonisatrice à qui l’on veut plaire. Les premiers mots du président Issoufou Mahamadou, étaient faits de louanges pour la grande France, pour être, presque le seul pays, eut-on soupçonné, à soutenir les pays du Sahel, et sans doute aussi le Niger dans le combat qu’ils mènent contre le terrorisme et la migration, les deux sujets devenus obsessionnels dans l’agenda présidentiel du Niger quand les pleurs du peuple qui vit mal et crie son ras-le-bol, ne peuvent rien dire à un président plus concerné par des sujets de l’extérieur que de l’intérieur. Pourquoi flatter Macron, devant tant de mondes qui ne peuvent pas être enfants, à ne pas comprendre ce qui vise ce commerce des mots jetés aux pieds du président français comme fleurs ? Les Nigériens doivent avoir souffert de voir à un tel niveau de débat, leur président se prêter à un tel exercice qui galvaude son rang.
Sait-il qu’il ne peut pas, même en poussant Emmanuel Macron à se débattre à trouver les moyens qui ne viennent pas pour le G5 Sahel, arriver à l’amener à faire changer d’avis des partenaires qui ne voient que du flou dans le projet que la France porte sous ce qu’une diplomatie a appelé la force du G5 Sahel. Il y a quelques jours, à ce propos, un journal notait que Macron lui-même était devenu sceptique : sans doute s’est-il rendu compte qu’il ne pouvait pas embarquer toute la communauté internationale dans cette aventure. Mais, ce n’était pas de cela que devrait parler la Francophonie...
Puis, alors que Michael Jean, lâchée par des présidents qui ne seraient pour elle que des lâches, se plaint d’être trahie, le président du Niger, ne manquait pas de mots gentils à son endroit, allant jusqu’à rappeler l’honneur qu’il lui a fait en venant au Niger, il y a quelques mois. Peut-on d’ailleurs croire à la sincérité de ces autres flatteries, quand un jour plus tôt, son ministre des Affaires étrangères, annonçait clairement le choix de leur gouvernement pour la Rwandaise alors qu’il était possible de faire comme les autres, sans trop s’exposer et être plus discret ? Agir ainsi, presque dans la trahison d’un autre qui vous aura tout donné, est-ce franchement savoir «vivre ensemble» ?
Vivre ensemble...
Ce n’est pas un slogan creux. Peut-être que les Nigériens s’en sont rendu compte, après des débats et après leur fameux discours car, l’on a entendu au sortir de la conférence, le ministre de la Renaissance culturelle, expliquer que cette thématique cadre bien avec la politique poursuivie par son gouvernement. Et il avait utilisé de gros mots qui n’ont aucun sens dans ce qui se faut et se vit au Niger : tolérance, acceptation de l’autre, solidarité... Il y a tout au pays d’Issoufou sauf tolérance, acceptation de l’autre et solidarité. Après tout le désordre que le socialisme a semé dans le champ politique nigérien avec des hommes qui se détestent à un tel niveau bestial, qu’ils ne peuvent plus s’adresser la parole, incapables justement de tolérance, de fair-play, on ne saurait parler de ces valeurs dans le pays. Jamais, les Nigériens n’ont été amenés à ne pas être capables de s’aimer par-delà leurs divergences et leurs différences si ce n’est sous la Renaissance, «vivre ensemble», on l’avait sans doute en d’autres temps et ce n’est pas Tonton Sanoussi qui. dira le contraire, lui qui, il y a quelques mois, appelait à l’apaisement en invitant les protagonistes de la crise nigérienne à faire preuve d’humilité et de sagesse, pour donner des chances à la concorde nationale. Le ministre de la Renaissance le sait, lui aussi, mais puisqu’il faut parler, il l’a fait pour montrer que son pays serait aussi dans la même bonne intention du «vivre ensemble». Ou bien veut-il faire allusion à la détente précaire que la récente rencontre au CNDP avait donné l’illusion pour faire croire que les dissensions se seraient déjà dissipées, quand pourtant, les divisions restent toujours profondes.
Le Niger n’est pas une île sur laquelle, on peut se permettre tout pour croire que rien du mal qu’on fait ne peut être su. Les autres savent bien les malaises qu’il y a dans le pays. C’est peut-être d’ailleurs cela qui fait courir le régime depuis des semaines, quand, personne, dans le monde, ne peut plus l’encourager dans sa politique répressive. Issoufou Mahamadou, s’en est-il rendu compte pour comprendre qu’il en a fait trop et qu’il est allé trop loin dans sa politique de harcèlement ?
Des doutes persistent et planent sur le processus du dialogue amorcé...
Pendant que le Front d’opposition indépendant (FOI) sort du CNDP pour poser des exigences, l’on voit Adp Zumuntchi quitter le FRDDR pour la rejoindre, tenant lui aussi un discours extrémiste qui en dit long sur ce qui divise les Nigériens. S’il est vrai qu’une mini-conférence nationale demandée par le FOI pour crever des abcès, reste envisageable quand on sait la profondeur des problèmes que vivent les Nigériens, il reste tout aussi vrai que la question du code et celle de la CENI reste toujours entier, pour ne pas exclure, un retour de beaucoup d’autres partis du processus engagé quand ils se rendront compte que le pouvoir n’a en réalité aucune volonté d’aller à l’apaisement, si ce n’est de divertir pour un temps, les Nigériens et la communauté internationale. Tant il est vrai que le régime ne créera jamais les conditions susceptibles de lui faire perdre le pouvoir.
Sans être pessimiste, il faut croire qu’on n’est pas encore sorti de l’auberge. Il y a encore du chemin à faire.
Gobandy
26 octobre 2018
Source : Le Monde d'Aujourdhui
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La vice-présidente de la République de Tanzanie, SE. Mme Samia Suluhu, est arrivée, hier après-midi à Niamey où elle prendra part, avec les autres dirigeants africains, aux travaux du Sommet de l’Union Africaine.
A sa descente d’avion à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, la vice-présidente tanzanienne a été accueillie par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM. Brigi Rafini, avant d’être saluée par les membres du gouvernement.
Onep
05 juillet 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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On se rappelle qu’à l’occasion du sommet de l’Union Africaine (UA) qui s’est tenu à Niamey en juillet 2019, la République Populaire de Chine a fait un important don au Niger de 36 minibus, 30 véhicules de luxe et plusieurs motos. Aujourd’hui, beaucoup de Nigériens s’interrogent sur la destination de ce don chinois. Ces véhicules sont-ils actuellement visibles au garage administratif ? Sinon, où sont-ils passés ? Ces deux questions méritent de réponses. Cela d’autant que pour certains Nigériens, ces véhicules auraient pris d’autres destinations après le sommet de l’Union Africaine. Seuls les responsables du Comité qui avait organisé la conférence de l’UA ou ceux du garage administratif pourraient éclairer la lanterne des citoyens sur la question. Cet éclairage est d’autant nécessaire que des supputations indiqueraient que des dignitaires de l’ancien régime se seraient accaparés de ces moyens roulants. En tout cas, trois ans après la tenue du sommet, c’est une obligation pour le comité d’organisation de dresser un bilan en vue d’informer le peuple sur l’utilisation des ressources et autres dons reçus à l’occasion de la rencontre. Pour dire que dans son combat contre le détournement des biens publics, le Président Bazoum Mohamed se doit d’exiger un audit des ressources financières et matérielles utilisées dans le cadre de l’UA 2019.
A.S
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Après cinq mois de formation au Groupement d'Instruction de Tondibiah, 1.417 nouveaux soldats dont 138 jeunes femmes, ont été présentés au Drapeau National, hier mercredi 2 mars 2022. Ce contingent promotion 2021, qui est désormais opérationnel a eu droit à une cérémonie en présence du ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou, du Chef d’Etat-major des Armées, le Général de Division Salifou Modi, des Attachés de Défense des pays amis, des responsables des Forces de Défense et de Sécurité ainsi que de nombreux invités. Honneurs militaires, lecture de palmarès, remises de récompenses individuelles et collectives, démonstrations de combat, mouvements d’ensemble, étaient au menu de cette cérémonie.
Dans son intervention, le ministre de la Défense Nationale, après avoir félicité le nouveau contingent, s’est réjoui du nombre, de plus en plus important, des jeunes nigériennes qui optent pour leur recrutement dans le contingent militaire. «Issu de toutes les contrées de notre pays, ce contingent va renforcer les capacités opérationnelles des Forces Armées Nigériennes, qui sont aujourd’hui engagées sur plusieurs théâtres d’opérations, sur lesquels, elles fournissent des prestations très appréciables dans un contexte sécuritaire complexe», a indiqué M. Indatou. Le ministre en charge de la Défense a ensuite transmis à tous les responsables impliqués dans la chaine de la formation ainsi qu’à tout le personnel d’encadrement, les sincères félicitations de SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, ‘‘pour tous les efforts déployés dans le cadre de la formation de ces jeunes soldats’’. «Leurs efforts ont permis à ces jeunes de vite acquérir les rudiments nécessaires à l’exercice du métier des armes, dans lequel ils s’apprêtent à faire carrière, conformément à leur vocation», a-t-il déclaré.
S’adressant au contingent, le ministre Indatou a eu ces mots : «Vous allez bientôt connaître le terrain dans un contexte sécuritaire caractérisé par le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et c’est pourquoi, je vous demande de faire constamment preuve de courage, de patriotisme, d’abnégation, de loyauté, de courage et de professionnalisme dans l’accomplissement de votre devoir. Soyez donc à la hauteur des attentes de l’ensemble du peuple nigérien, qui vous a confié ses armes pour le protéger et le défendre, et surtout pour veiller sur son bien le plus précieux, la terre Nigérienne». M. Indatou a saisi l’occasion pour remercier, à nouveau, le partenaire américain, dont l’investissement multidimensionnel notamment en matière de formation, d’infrastructures et d’équipements au cours de ces dernières années a accru les capacités du GI de Tondibiah. «Je voudrais également saluer la coopération allemande qui a financé les infrastructures de protection contre les inondations sur le site de Tondibiah».
Auparavant, le Chef de Corps du Groupement d’Instruction (GI) de Tondibiah, le Colonel Issoufou Aboubacar a indiqué que le GI, symbole, par excellence, de l’unité nationale, est dévoué, depuis sa création, à inculquer le savoir et le savoir-faire indispensables au noble exercice du métier de soldat, que ces jeunes appelés, ont choisi d’exercer. «C’est après cinq mois de formation, sous la conduite d’Officiers, Sous-officiers et Militaires du Rang férus de compétences militaires, que ces recrues ont appris le maniement des armes ainsi que les connaissances techniques et tactiques de base. Cette cérémonie de présentation au drapeau, tradition dans les Armées, symbolise et témoigne de l’aptitude de ces recrues à désormais servir sous le drapeau», a indiqué le Colonel Aboubacar. «Devant le drapeau national, auquel vous allez être présentés, a-t-il poursuivi, prenez l’engagement partout où vous servirez, de continuer à faire preuve de discipline, de persévérance, d’ardeur au travail et de courage dans l’accomplissement de vos missions et enfin de défendre toujours avec honneur et fidélité notre pays, le Niger, surtout en ces périodes difficiles», a conseillé le Chef de Corps du GI de Tondibiah.
Plusieurs récompenses ont été attribuées aussi bien aux soldats individuellement pris qu’aux bataillons qui se sont fait remarquer dans diverses disciplines militaires.
Mahamadou Diallo (Onep)
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Les médias nigériens, forcément, avaient été marqués par des figures de proue qui laissent aux Nigériens le beau souvenir de la place qu’occupaient les médias et notamment la radio dans la vie des populations. Elles n’eurent pas de comparables si bien qu’on aurait cru qu’elles partaient, en prenant leur retraite, avec toute la belle réputation de la radio et, avec elle, les liens affectifs qu’elle a tissés avec les populations nigériennes. L’une de ces figures qui a marqué la radio et sa culture au Niger est incontestablement Soumana Zataou, connu par le public sous l’appellation affectueuse et déférente de Alpha Zazi. Depuis qu’il fit valoir ses droits à la retraite alors méritée, il a laissé presque un vide, lorsque personne ne peut occuper la place qu’il y laissait, tellement l’homme est un monument de la parole qui laisse aux Nigériens le beau souvenir d’une époque, aujourd’hui évoquée par tous avec nostalgie.
L’on ne peut pas comprendre cette mythification de son passage à « Radio Niger » sans saisir ce qu’est l’homme. Soumana Zataou dit Alpha Zazi est d’abord un homme total qui a l’avantage de maitriser parfaitement les deux langues fondamentales du pays, le haoussa et le Djerma. A l’aise dans la parole, toujours belle chez lui, il pouvait sans rien forcer, séduire les auditeurs, ces nombreux Nigériens qui, des quatre coins du pays, l’écoutaient toujours avec un intérêt particulier.
Qui, au Niger, d’une certaine génération, ne connait pas l’homme, celui-là que tous appelaient Alpha Zazi ? Il a imposé son image de journaliste animateur autodidacte à la radio par sa culture riche, sa connaissance immense du Niger, le tout versé dans son savoir coranique et la sagesse qu’il avait pour savoir parler aux hommes, éduquant et amusant, non sans cet humour dont il avait la maîtrise pour fidéliser les auditeurs à ses différentes émissions dont la plus emblématique est la « Boîte aux Questions » du mercredi soir et ses commentaires époustouflants, teintés de plaisanteries innocentes et amusantes. Ce fut avec les mêmes talents qu’il décrivait en direct les combats de lutte que sa parole mesurée savait tellement rendre présente au point où personne ne voulait manquer ses commentaires à un moment où, la télévision et la fréquence de modulation (FM) n’étaient pas encore très développées pour donner la meilleure écoute de cette voix imposante, longtemps « invisible », presque mystérieuse. Qui ne se rappelle, avec quel entrain, dans les villages et les quartiers du pays, des hommes et des femmes, des enfants et des jeunes, se retrouvaient autour d’un poste radio pour vivre la chaleur des combats de lutte, par les commentaires de cet homme qui a convaincu qu’il est le meilleur ?
Son verbe confortable, par le talent épique de sa parole, donnait vie aux combats, et aux scènes de l’arène « envoutée » l’illusion de la présence du climat festif de l’événement.
Je tenais – pour des raisons très personnelles – pour cet homme qui a marqué la vie du pays et des médias, et aussi une part de ma vie par sa voix entendue sur la Voix du Sahel, et ce comme une dette morale, à lui rendre cet hommage – et de son vivant – quand, par des tentatives infructueuses, je ne réussis par à lui arracher une interview. Je sais que cette belle et grande voix qui nous à jamais pénétrés est aujourd’hui terrassée par l’âge après une vie accomplie et une excellente carrière. Il a eu la vie professionnelle la plus accomplie, dédiée à la nation qui doit lui en être forcément reconnaissante.
Depuis, tu nous as manqué Papa Alpha Zazi. Tu nous as fait vivre et vivre des moments heureux de la vie nationale. Tu nous as fait nous sentir Nigériens, nous communiquant une certaine fierté de l’être.
Que Dieu pour lequel tu as tant prié et ce peuple pour lequel tu t’es tant voué ne manquant aucun rendez-vous, te donnent des jours heureux à venir.
Ecouter Alfa Zazi lors de quelques rediffusions des combats de lutte traditionnelle.
Langalanga
Chaibo Maty
Boubacar Guede (Nigerdiaspora)
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Camarades membres du Présidium,
Camarades membres du PNDS,
Chers compatriotes,
Comme pressenti dans la précédente analyse, le site Niger Inter a publié un article qui porte la signature du militant PNDS, le journaliste Abdoul Aziz Moussa, intitulé les « vraies raisons du limogeage de HM ».
La nature ayant horreur du vide, il fallait que la nomenklatura du PNDS Tarayya s’atèle à jeter en pâture aux médias, aussi vite qu’elle le pouvait, le camarade de lutte de 30 ans, le ministre HM.
Et comme il fallait s’y attendre, HM devrait subir le rouleau compresseur des instances du parti.
Redouté pour être un militant intrépide, un combattant farouche, un adversaire persévérant et un camarade à la loyauté inébranlable, l’herbe devrait lui être rapidement coupée des pieds, afin d’étouffer en lui toutes velléités de conquête du pouvoir.
Pour ce faire, faudra t-il l’accabler, l’acculer, le pousser à bout.
Tous les vices et péchés peuvent être déversés, les uns aussi farfelus que le autres.
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Du jamais vu à la fête "Arwa " des" Aznas " de Birni N'Konni, une bagarre avec mort d'hommes et plusieurs blessés, cette année, le bilan est triste !
Nous voudrons apporter notre vibrant témoignage sur cette pratique ancestrale, non violente , pleine de solidarité et de fraternité légendaire reconnue aux peuples animistes, le" Arwa" de Massalata.
Depuis notre plus tendre enfance, jusqu’à l'âge adulte, nous avions toujours assisté à la fête "Arwa " ,des Aznas , communément appelés animistes par les français .
Ces dernières années nous avions beaucoup manqué à ce rendez-vous des grands féticheurs de Birni N'Konni.
Nous nous rappellons encore ,du vivant de notre défunt père, après le " Arwa" , c'est à dire la science géomancienne, où les Aznas après consultation de la terre, communiquaient aux autorités administratives et coutumières , les résultats issus de la géomancie, de la consultation des génies, sur l'avenir de la région en particulier et du pays en général.
En général, par le passé, ils se trompaient très rarement dans leur prédiction.
Le chef des Aznas, " Massafi " présentait aux cérémonies, une calebasse pleine des graines du mil et un pain de natron, au cheval du chef de carton de Birni N'Konni ,si le cheval lèche le natron et mange le mil , l'année sera bonne, les récoltes seront abondantes. Mais si le cheval ne lèche pas le natron et ne mange pas le dit mil, l'année sera très difficile.
Après le" Arwa", on procède à la chasse, " le Boudin Daaji " , nous nous rappellons encore , à une des ses chasses traditionnelles, nous avions participé, dans une Land -Rover , du service de l'agriculture, à l'époque dirigé par un ami , un parent, de notre regreté papa, KADO MAGAGI, le regreté tonton , Elhadji OUMAROU TCHANI, que leurs âmes reposent en paix !
Le grand Azné Barmou Massafi, un très proche de notre famille, le frère de chef Deguel de Dada Garka, l'invulnérable , Achapa , Barmou sur son cheval, avec ses six chiens de chasse, nous accompagnaient. Dès que les chiens attrapaient les gibiers , en général, des lièvres ou des pintades sauvages, Barmou nous faisait cadeau.
Aucun Dan Tawri, invulnérable, n'osait s'approcher du gibier attrapé par les chiens de Barmou Massafi, il était craint et respecté par les chasseurs.
Il faudrait aussi souligner, selon la tradition des invulnérables, quand un gibier est abattu, pour prouver son invulnérabilité, sa bravoure , "le Dan Tawri" , soulevait le gibier vers le ciel avec sa main droite, les autres tenteront de l'arracher , s' il était vraiment bien préparé , ils ne réussiront pas, par contre s'il n'était pas bien préparé, bien protégé par la science occulte, ils arracheront bien le gibier, et souvent le blessaient avec leurs armes blanches, chose très rare, c'étaient les seuls incidents très mineurs qu'on notait à l'époque.
Après la chasse, les invulnérables organisaient des danses guerrières avec des démonstrations de leur pouvoirs magiques devant la cour du chef des Aznas de Massalata et souvent la fête se poursuivait jusqu'à devant la cour du chef de carton de Birni N'Konni, pendant plusieurs jours .
Nous nous rappellons encore d' une cérémonie organisée à Dada Garka, devant la concession de Barmou Massafi, les invulnérables faisaient leurs incantations , "le kirari" avec leurs sabres très tranchants à la main, devant le griot qui chantait leurs louanges. Chacun montrait son pouvoir magique, en faisant plier en plusieurs morceaux les couteaux, les sabres.
Nous nous sommes permis en tant que "bakatchiné " , cousin des gobirawas, de taquiner le fils aîné de Barmou, Souley, nous lui avions dit , si c'étaient nos invulnérables de Katchina Maradi, desqu'ils se chauffent, quand ils prennent le sabre , il se plis tout seul. Il repliqua en disant, même chez nous ,ce ci est faisable, alors il souffla au griot de changer de rythme, le griot commença à chanter les louanges de Barmou, ce dernier se leva, cria de toutes ses forces , et tous les objets en fer autour de lui se mettaient à plier , ceux qui sont sous terre sortaient déformés ,c'était vraiment miraculeux ! C'était ça les mystères de l'Afrique !
Notre ami "Dan tawri " ,invulnérable, Jadi, nous souffla à l'oreille , montres ,toi aussi à ces gobirawas que tu es aussi initié à leur science malgré que tu sois descendant de MAGAGI BAKABE Ibrahim de Tessaoua, un guerrier aussi, il me remit alors un sabre très tranchant, desque je souvela le sabre ,celui ci se plia en deux morceaux à la surprise générale.
Il me demandait, de faire le kirari ,j'avais décliné l'offre.
Ce ci pour temoigner que l'invulnerabilité aux armes blanches des "Dan Tawri " était , et est aujourd'hui une réalité .
Une autre anecdote qui témoignait , que mon confident, mon grand-père maternel, le regreté, Léopold Kaziendé, ancien enseignant à l'école coloniale de Birni N'Konni, me raconta : Des voleurs armées des armes blanches avaient attaqué dans la nuit , Keita, le grand menuisier , ils avaient essayé de le couper avec leurs sabres tranchants, en vain, pour satisfaire sa curiosité l'instituteur, Léopold Kaziendé demanda à Keita, s'il avait été initié à la science occulte des "Dan Tawri" , le menuisier Keita lui répondit tout ce qu'il savait quand il était jeune, ses parents lui donnaient des infusions des plantes médicinales, magiques , à boire pour le protéger, il pensait que c'était ça qui le sauva.
Le vieux Léopold Kaziendé de conclure: "C'était à partir de Birni N'Konni que j'avais commencé à croire à la science occulte des Aznas. En tant que chrétien , avant je ne croyais pas" .
Mon ancien planton Amadou Oumarou dit Bakono, avait tenté de m'embarquer dans ces histoires des sciences mystiques, j'avais refusé." Mais je savais à partir de ce que j'avais vécu à Birni N'Konni, que les grands mystères de l'Afrique existent encore ".
Donc les mystères existent toujours en Afrique, prenons soins de nos traditions et coutumes traditionnelles.
En général, ceux qui assistaient à ces genres des cérémonies de Massalata , étaient bien préparés par leurs familles , on ne vient pas aux cérémonies de Massalata en tant qu'invulnérable et se faire tuer ou se faire blesser par une arme blanche. Nous n'avions jamais vu ça avec les aznas de Birni N'Konni , c'est pourquoi nous sommes très surpris d'apprendre après le" Arwa" , traditionnel il y a eu bagarre avec mort d'hommes.
Ça veut dire que les jeunes gens sont en train de perdre leurs traditions ancestrales léguées par les aïeux.
Le "Arwa" , était une fête où tous les Aznas participaient, ceux de Maradi , de Doutchi , du Nigéria voisin , particulièrement les envoyés spéciaux du sultan de Sokoto, les choses se passaient toujours dans une atmosphère de joie et de fraternité légendaire, reconnue aux peuples animistes.
Les Aznas étaient très honnêtes, intègres, rigoureux, dans leurs conduites en société.
Un vrai, bon " Azné" ne fait jamais des relations sexuellles avant le mariage.
Il ne commet jamais l'adultère, il ne trichait pas, il ne volait pas, il ne mentait pas, vértue qui manque aujourd’hui chez les jeunes Aznas.
Leur comportement en société est identique à celui que recommande la religion islamique, mais curieusement ils ne croient pas à nos pratiques de la religion islamique !
Ils croient aux génies créées par Dieu le plus puissant ! Ils ne haïssent jamais les musulmans, ils jouent à la plaisanterie de cousinage avec les musulmans, c'est une communauté très pacifique.
Maintenant les choses ont changé, des instrus sont rentrés dans les rites, ils se droguent et viennent perturber les cérémonies traditionnelles, c'est une des raisons qui expliquent ces derives.
Ce que nous retenons des Aznas , ils étaient très attachés à l'amitié, malgré la différence de religion, ils respectaient nos pratiques de la religion Islamique.
Ils se comportaient en cousin des musulmans , ils blaguaient beaucoup avec les marabouts. Ils ne mangeaient pas la viande de la bête égorgée par le marabout . Ils ne font pas le rite ' des musulmans ," bis millahi " avant d'égorger une bête. Ils blaguaient à contredire la science Islamique.
Les Aznas sont des gens très hospitaliers, généreux, honnêtes et courtois.
Il semblerait que des intrus non initiés à la science, se sont introduits dans les rites des cérémonies, de cette année, et ont voulu défier les vrais détenteurs de la science , c'est tourné en bagarre avec mort d'hommes , quatre personnes tuées et plusieurs blessées graves.
Le ministère en charge des affaires coutumières et religieuses se devrait de bien accorder une attention particulière à cette grande fête, " le Arwa," des Aznas, de Massalata, du canton de Birni N'Konni.
C'est une pratique qui régulait les tensions sociales , malheureusement cette année , il y a eu bagarre avec mort d'hommes, ce qui sous entend qu'il y a eu négligence quelque part dans la sécurisation des sites.
Maintenant les choses ont changé, des drogués de toutes sortes peuvent s'introduire pour saboter ces pratiques ancestrales bien respectées par les musulmans, notamment le sultan de Sokoto , bien que dépositaire de la science Islamique, il est toujours à l'écoute des ces animistes.
Nous devrions prendre soins de nos bonnes pratiques coutumières et ancestrales.
C'est le Niger qui gagne et qui se ressource dans son passé.
A bon entendeur salut !
Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.
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Le sport est connu comme un élément régulateur du fonctionnement de l’organisme humain. Il est, dans certaines conditions, conseillé non seulement pour prévenir, mais aussi pour lutter contre des maladies cardiovasculaires, l’obésité, le diabète ainsi que la sédentarité, le stress, l’anxiété. Certes, le sport est nécessaire pour se maintenir en bonne santé, mais il est aussi important de se renseigner sur ce qu’il faut pratiquer, comment et quand. A cet effet, il faut demander l’avis des médecins et spécialistes du sport pour que les normes soient respectées en vue d’éviter d’éventuels risques.
A Niamey les infrastructures sportives sont devenues de plus en plus rares, et les populations ont besoin des cadres récréatifs pour s’épanouir. Le Stade Général Seyni Kountché est une référence permettant aux populations de pratiquer le sport. Les populations se constituent entre autres en groupe pour se livrer à des activités sportives pour des raisons de santé.
Si les jeunes ont la capacité physique d’exercer diverses disciplines sportives, les plus âgés eux s’adonnent généralement à la marche et à des exercices recommandés par des spécialistes. Chaque acteur opère son choix selon son besoin. Une visite au Stade Général Seyni Kountché est assez édifiante pour comprendre l’engouement que le sport suscite de plus en plus chez les populations. De parcours de santé à la salle de gymnastique on trouve toutes les catégories d’âges. C’est surtout le soir que l’animation est perceptible. Certains en tenues de sports, d’autres en tenues de ville, effectuent des simples marches de 30 à 45 minutes accompagnées de quelques exercices physiques. En outre, la construction du Boulevard Timimoune est aujourd’hui d’une grande utilité pour les populations de Niamey. Hormis son rôle de facilité la circulation aux usagers, ce Boulevard sert de cadre de pratique de toute sorte de sports. De Goudel au rond-point Francophonie, les gens trouvent le cadre approprié pour faire du sport à travers le trottoir. Le choix de ce cadre s’explique par le fait qu’il y a moins de poussière, contrairement à d’autres endroits de la ville, et le risque d’être percuté par des engins à deux voire quatre roues, est réduit. Au niveau de cette grande artère l’ambiance est observée le soir, tandis que le matin il y a peu de gens. Par contre, le week-end, aussitôt la prière du petit matin terminée, ils suivent leur chemin de la marche pour atteindre l’objectif. Le Centre National Technique de la FENIFOOT, reçoit également des sportifs qui s’entrainent. Ils sont organisés pour jouer au Football sur le terrain de « maracana » aménagé, tandis que d’autres sont intéressés à la salle de gymnastique et à la marche à l’air libre.
L’insuffisance et la forte demande des infrastructures sportives ont amené des particuliers à multiplier des actions en vue de créer des salles des sports. D’après Issa Ibrahim Garba, préparateur physique à la salle de gymnastique KHT Gym sise au Rond-point Terrain musulman, «le promoteur a créé la salle pour faciliter aux populations l’accès aux infrastructures sportives. La Salle est dotée de vélo, des tapis roulants, etc. les clients sont suivis par des spécialistes conformément à leurs objectifs. A 14 heures déjà la salle est occupée par des clients qui étaient là pour l’aérobic visant à développer les muscles. Le préparateur circule dans la salle pour assister et contrôler les mouvements des uns et des autres afin d’éviter d’éventuels accidents. M. Issa a confié qu’il y a des gens qui s’entrainent pour des raisons de santé à savoir le diabète, l’hypertension artérielle, l’obésité, etc. Pour ceux qui sont malades d’hypertension, il est conseillé de suivre l’exercice de cardio consacré à faire, entre autres le vélo, le tapis roulant. Il a noté que le volume d’entrainement est de 5 fois par semaine pour ceux qui ont la tension élevée entre 30 minutes et 45 minutes. Lorsque l’hypertension est en baisse, il est conseillé de s’entrainer 3 fois par semaines. Pour ceux qui veulent dégraisser, d’autres formes d’exercices spécifiques sont proposés à ceux qui en expriment le besoin. M. Issa a témoigné que les gens comprennent de plus en plus l’importance du sport. Parlant des modalités de fréquentation de la salle, il a souligné que le mois est à 15.000FCFA, 5.000FCFA de frais d’inscription, tandis que d’autres préfèrent payer 500 FCFA par jour en vue de s’entrainer. Il a révélé que pour des raisons sociales, d’autres viennent s’entrainer gratuitement. Les prix fixés par le promoteur, est étudié pour faciliter l’accès aux uns et aux autres connaissant les difficultés auxquelles certains sont confrontés pour s’entrainer. La salle fait appel à deux kinésithérapeutes à la demande des clients.
La Salle de Gymnastique Londi elle est située sur le nouveau pavé de Dar-es-Salam et reçoit également des visiteurs de toute catégorie. La Salle offre une gamme de prestations à sa clientèle à des frais raisonnables. Le promoteur a mis à la disposition des clients, des sportifs pour les accompagner. D’après un des formateurs, leur prestation est très sollicitée. En effet, dès son arrivée, le client doit remplir une fiche à la réception qui permettra aux spécialistes de la salle de connaitre entre autres le sport qu’il a pratiqué, connaitre aussi s’il a des antécédents. S’agissant d’un client qui ne souffre d’aucune pathologie, il est soumis à un programme qu’il suivra à travers un coaching selon un suivi et un accompagnement. Pour ce qui est du client souffrant d’hypertension, de diabète, ou les femmes ayant suivi une intervention chirurgicale, il est demandé d’aller consulter un médecin afin de les conseiller quant à l’attitude et le comportement à adopter. Dans ce cas précis c’est au médecin qu’incombe la responsabilité de leur établir un certificat les autorisant à pratiquer ou non le sport. « Cela fait partie de notre principe pour accepter un client souffrant d’une pathologie a indiqué un des moniteurs de la Salle. Pour ce qui est des prestations, la salle est équipée de trois catégories de machines notamment les machines de cardio à savoir les tapis et le vélo ; les machines de renforcement ; et les machines de musculation, bref, un matériel consistant à prendre en charge toute sorte de clients. Notons que la salle comprend des coachs disponibles à accompagner la clientèle. La salle envisage d’instituer un programme qui prendra en charge les malades souffrant d’hypertension, de diabète, de problèmes de genoux. Le centre va trouver des kiné-thérapeutes et des coachs qui vont suivre efficacement les clients. Le centre deviendra à cet effet, un centre médico-sportif. Les responsables de Londi sont à pied d’œuvre pour aider les personnes souffrant de certaines pathologies.
Sur un tout autre plan, il nous confié que le centre dispose des nutritionnistes, des massothérapeutes. Concernant la kinésithérapie, le centre est en train de faire des démarches en vue d’obtenir un technicien en la matière. Le Centre est ouvert tous les jours de 6 heures du matin à 22 heures. Précisons que le centre recevait plus des clients avant la pandémie de COVID-19. Les frais d’inscription ordinaires sont de 30.000FCFA par mois. Il est parfois organisé des offres promotionnelles allant de 40 à 50% pour encourager les gens à s’intéresser davantage à la pratique des sports. « Nous recevons des clients de tout âge, mais chaque client à son programme en tenant compte de l’âge de chacun » a-t-il déclaré. Il a également expliqué que l’aspect genre est pris en compte dans le fonctionnement du centre. Par ailleurs, le centre assure aussi la formation en arts martiaux à savoir le taekwondo, le Karaté, le self-défense. Selon lui, il a été enregistré des avancées significatives dans la pratique de sports de façon générale à travers la réalisation de quelques infrastructures sportives. Au nombre des infrastructures construites, il y a entre autres des installations sportives au niveau des carrefours ce qui favorise la pratique des sports. Il est nécessaire d’investir davantage pour que la pratique du sport se développe davantage. « Nous conseillons les populations à s’intéresser au sport de façon motivée pour leur propre santé. Il ne faut pas attendre qu’on tombe malade pour s’adonner à la pratique du sport.
Par Laouali Souleymane(onep)
Lire aussi >>> Dr. Souley Kimba médecin de Sport : En cardiologie, l’activité physique est un traitement adjuvant en plus du traitement médicamenteux
Les maladies cardiovasculaires sont des maladies du cœur et des vaisseaux regroupant essentiellement les atteintes cardiaques, mais également vasculaires.
En effet, les maladies cardiovasculaires constituent de nos jours un problème de santé publique. Parmi les maladies cardiovasculaires les plus fréquentes il y a l’hypertension artérielle, les accidents vasculaires cérébraux, les infarctus du myocarde, les insuffisances cardiaques, les maladies veineuses, thromboemboliques, et les artériopathies des membres inférieurs. La prise en charge de ces pathologies est pluridisciplinaire. Il s’agit de la prise en charge médicamenteuse, et non médicamenteuse. La prise en charge non médicamenteuse concerne les règles hygieno diététiques, et une activité physique adaptée.
Il est important de mentionner que l’activité physique rentre dans le cadre de la prise en charge des maladies cardiovasculaires. En cardiologie, l’activité physique est un traitement adjuvant en plus du traitement médicamenteux. Il est indiqué à cet effet chez les patients porteurs d’une hypertension artérielle, d’une insuffisance cardiaque, d’un infarctus du myocarde, d’une maladie veineuse thronbo-embolique ou d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs. Tous ces patients doivent bénéficier d’un programme d’activités physiques.
Par ailleurs, il a parlé de la sédentarité qui est un handicap majeur pour l’organisme humain. Selon l’OMS, est sédentaire tout celui ne faisant pas 30 minutes de marche par jour. La sédentarité favorise entre autres le développement de l’hypertension artérielle, du diabète, l’hyper cholestérolémie qui sont des facteurs des risques cardiovasculaires importants. Actuellement, les accidents vasculaires cérébraux et l’infarctus du myocarde sont essentiellement des maladies dues au développement de l’athérome.
L’athérome est favorisé par les facteurs des risques cardiovasculaires que sont les diabètes, HTA, le tabagisme, la sédentarité, l’hyper cholestérolémie.
Le risque majeur et la survenue d’un infarctus du myocarde fatal, d’un AVC ou d’une mort subite.
La réadaptation cardiovasculaire est un atout pour les patients atteints d’insuffisance cardiaque, d’infarctus du myocarde, d’artériopathie Oblitérante des membres inférieurs (d’AOMI).
Elle permet d’améliorer la qualité de vie des patients, d’assurer leur autonomie et de favoriser l’observance des traitements médicamenteux
La réadaptation cardiovasculaire se compose de trois phases à savoir une phase hospitalière assurée par l’équipe médicale où le patient est rapidement mis au fauteuil, puis levée précoce et déambulation ; la phase pré hospitalière ou phase 2 qui est la phase la plus importante se déroulant en unité de réadaptation. L’importance de cette phase consiste à adapter le cœur à l’effort. Une prise en charge psychologique et une éducation thérapeutique optimale. Quant à la troisième ou la phase d’entretien, elle se fait avec le médicin traitant. Elle a pour but la consolidation des acquis de la phase 1 et de la phase 2.
Les bienfaits de l’activité physique sur la santé en général
Précisons que l’activité physique contribue à la santé du cœur, du corps et de l’esprit. Elle contribue à la prévention et à la prise en charge des maladies chroniques non transmissibles dont les maladies cardiovasculaires, la dépression, l’anxiété, les maladies respiratoires chroniques, et certains cancers dont le cancer digestif. L’activité physique améliore aussi les capacités de réflexion, d’apprentissage et du jugement d’où son intérêt chez les plus jeunes. Elle garantit une croissance et un développement sain chez les jeunes.
Malgré les bienfaits de l’activité physique, Il a été relevé qu’au niveau mondial un quart des adultes ne pratique pas une activité physique aux normes recommandées. Selon l’OMS, 5 millions de décès sont évitables par an grâce à une bonne pratique de l’activité physique. Ainsi les adultes ayant une activité physique insuffisante ont un risque de décès de 20 à 30% par rapport à ceux qui pratiquent une activité physique répondant aux normes de l’OMS.
Volume d’activités physiques recommandées
S’agissant du volume d’activités à exercer, il est recommandé chez les enfants de moins de cinq(5) ans d’intensifier plus les jeux au sol, tandis que pour ceux de 1 à 2 ans, il leur faut un minimum de 180 minutes d’activités avec 60 minutes d’activités d’intensités modérées à soutenue par jour. Pour ce qui est des enfants de 5 à 17 ans, il est recommandé 60 minutes d’intensité modérée à soutenue par jour en raison de trois fois par semaine. Chez l’adulte il faut 150 à 300 minutes par semaine d’activité d’intensité modérée.
Par Laouali Souleymane(onep)
12 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Depuis des décennies, le nigérien continue de déverser les eaux usées dans la rue et à même le sol. Et ce, parce que cela est devenu une simple habitude pour lui. Cette attitude, faut-il le rappeler n’est pas sans conséquences et représente un véritable frein au projet d’embellissement de la capitale qui peine à se concrétiser.
Ces eaux usées que l’on déverse un peu partout dans nos rues à Niamey et à la devanture de nos habitats représentent aujourd’hui un véritable calvaire pour l’ensemble des nigériens, notamment ceux vivant à Niamey. Quotidiennement nous déversons ses eaux de vaisselles, ou de lessives dans nos ruelles sous prétexte que nous n’avons pas le choix. Non seulement elles représentent un risque majeur pour notre santé et en plus elles sont contraires à la politique sociale engagée par nos autorités, celle de rénover la capitale et de la moderniser à travers le programme Niamey Nyala et sont également contradictoires aux valeurs islamiques. « Face à ces eaux, c’est vraiment le calvaire et pourtant nous en sommes responsables » souligne un habitant de la capitale. Au cours de nos déplacements, nous sommes tenus de dévier certaines voies censées être praticables, compte tenu de ces eaux sales déversées un peu partout et dont l’odeur s’avère nauséabonde, ajoute-t-il. « Lorsque vous voyez un véhicule s’amener vers vous et qu’au même moment vous êtes par exemple sur le pavé menant à la Polyclinique Lahiya de wadata, vous êtes tenus de vous mettre à l’abri car pratiquement sur tout le long du pavé stagnent ces eaux puantes » nous explique un riverain du quartier Wadata. Malgré la métamorphose de notre capitale sur plan infrastructurel, Niamey demeure moins attrayant à cause de ses ordures et du comportement indécent de certains de nos concitoyens qui laisse à désirer. Notons en effet que Niamey Nyala ne se résume pas qu’à l’embellissement de la ville mais inclut aussi la salubrité. Et c’est ce que nous devons comprendre et retenir. Ainsi dit, Niamey Nyala ne peut se réaliser qu’avec la participation de tous les habitants de la capitale et ce, en faisant preuve d’efforts individuel et collectif dans le cadre de la salubrité et de tout ce qui concourt à sa durabilité. En somme, nous lançons un appel à l’endroit des autorités compétentes en vu de mettre fin à cette pratique qui consiste à déverser les eaux usées un peu partout dans nos rues, en trouvant notamment des solutions adéquates au problème et en toute équité.
Amadou. I
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Selon des sources crédibles, le climat social est en forte ébullition à Birni N’gaouré. Et pour cause, l’élection du nouveau chef de canton divise profondément les populations qui se regardent en chiens de faïence. En attendant peutêtre le pire qui risque d’arriver si le gouvernement laisse les choses pourrir. Hassoumi Massoudou, l’actuel ministre des Affaires étrangères, est mis en cause. Selon des sources locales, son oncle serait parmi les candidats à la prétention au trône. Une candidature dont des candidats et leurs partisans contestent fortement la validité. Mais, ce n’est pas tant la candidature de l’oncle du ministre des Affaires étrangères qui fait tant polémique et suscitent de vives inquiétudes que les manoeuvres qui sont en cours pour lui garantir toutes les chances d’être le prochain chef de Boboye.
Toujours selon les mêmes sources locales, sur les 180 chefs de village composant le collège électoral, une centaine serait emmenés à Niamey et séquestrés quelque part. Nourris, blanchis, ils ne repartiraient à Birni N’gaouré que le jour du vote, programmé pour le 10 septembre prochain afin de faire ce qu’ils ont à faire avant de regagner leurs villages. Une pratique que dénoncent avec véhémence les parties prenantes, mais aussi des observateurs qui craignent la survenance d’actes de violence pendant ou après ce qu’ils appellent une mascarade inadmissible que les autres ne cautionneront jamais.
Le 9 avril déjà, le ministre de l’Intérieur, sans doute informé de cette pratique prêtée à l’oncle de Hassoumi Massoudou, a fait faire un message radio de mise en garde assortie des risques de sanction pénale auxquels les auteurs s’exposent. Curieusement, il l’adresse à tous les gouverneurs et préfets du pays, noyant ainsi le cas, explicite et actuel, de Boboye qui mérite une réaction spontanée et appropriée du gouvernement.
Dans ce message-radio, le ministre de l’Intérieur écrit ceci : « il m’est revenu d’apprendre que certains candidats aux élections des chefs traditionnels rassemblent, internent et cachent des électeurs (chefs de village, de tribus et de quartiers), les rendant ainsi inaccessibles aux autres candidats ».Hamadou Souley poursuit en précisant que « tout candidat contrevenant sera poursuivi en justice et que tout électeur contrevenant se verra traduit devant la commission de discipline en vue de sa destitution ». Le message du ministre de l’Intérieur est plus que clair.
Pourtant, des chefs de village, une centaine, serait actuellement quelque part, à Niamey, en attendant le 10 septembre. Par-delà la personne de l’oncle-candidat, beaucoup de sources locales voient la main de Hassoumi Massoudou et l’accusent sans ambages d’être celui qui est derrière cette pratique de séquestration d’un nombre majoritaire d’électeurs. Des électeurs qui n’ont pas leur libre arbitre pour choisir, préparés et formatés qu’ils sont pour agir selon les attentes de leur “hôte” de Niamey. Selon certaines sources, le Coran serait même invoqué parmi les moyens utilisés pour qu’ils votent conformément au choix attendu. À trois jours de la date de l’élection, les esprits sont échauffés. Le gouvernement, pour le moment joue au spectateur engagé. Or, il ne peut ignorer que des chefs représentant la majorité de l’électorat sont “séquestrés” à Niamey en vue de faire un choix qu’ils ne feraient peut-être pas s’ils ont la liberté de voter qui ils veulent. Il faut peut-être arrêter les contrevenants au message- radio du ministre de l’Intérieur avant qu’il ne soit tard.
YAOU
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Depuis la disparition, le 31 octobre 2022, du Sultan l’honorable Djermakoye Maïdanda Saïdou (à l’âge de 101 ans), que de supputations, faites d’interrogations et d’inquiétudes quant à l’attitude du pouvoir en place dans l’observance stricte des rites et usages coutumiers propres à la chefferie de Dosso ! Les ayants-droits au trône l’espèrent, non sans appréhension de voir le pouvoir en place chercher à déroger à la règle jusqu’ici observée à propos de succession dans les sultanats. Des inquiétudes pourtant minimes, pour ne pas dire inexistantes, le régime ne pouvant lui-même prendre le risque de jouer au pyromane. Si, jusqu’ici le pouvoir en place a strictement respecté les dispositions de l’article 9 de la loi portant statut de la Chefferie traditionnelle, les légitimes dépositaires de la chefferie de Dosso semblent s’être faits adeptes de l’adage « mieux vaut prévenir que guérir ». Ils ont ainsi adressé, le 20 novembre 2022, une lettre dans ce sens, au ministre de l’Intérieur. Dans cette lettre, co-signée par l’ensemble des représentants légitimes de toutes les branches de la chefferie traditionnelle de Dosso, les signataires ont tout de suite rappelé les dispositions de la loi 2015-01 du 13 janvier 2015, portant statut de la chefferie traditionnelle en République du Niger, modifiée par la loi 2019- 57 du 25 novembre 2019. Selon la loi invoquée, « Les sultans et les chefs de provinces sont désignés selon le mode de nomination consacré par leurs communautés respectives. Les conditions de désignation et le déroulement du processus de désignation du sultan et du chef de province sont fixés par arrêté du ministre chargé de l’Administration territoriale conformément à la coutume de la communauté considérée. ». De fait,récemment, le sultanat de Katchina a traversé la même épreuve, avec la succession de feu Marémawa Ali Zaki, décédé le 24 juin 2021. Une épreuve surmontée sans embûches, le sultanat ayant procédé le 5 novembre 2022 à la désignation d’un nouveau sultan, l’honorable Ahmed Ali Zaki, selon le rite coutumier consacré. Un rite qui veut, suivant la coutume, que ce soit un collège électoral de quatre dignitaires (le Galadima, le Durbi, le Kaoura et le Yan daka) qui procède à l’élection du sultan parmi les nombreuses candidatures qui lui sont soumises. Tous les chefs qui se sont succédé à la tête du Katchina ont été élus sur cette base. D’où proviennent alors les inquiétudes des princes de Dosso puisqu’au Katchina, un autre sultanat, le pouvoir en place n’a pas interféré dans la désignation du nouveau sultan suivant le rite coutumier ?
Les dignes successeurs de l’honorable Djermakoye Maïdanda Saïdou ne demandent pas plus que ce qui est reconnu aux autres sultanats.
« L’initiative de cette lettre, peuton lire, découle de l’expression d’un réel sentiment de frustration des populations exaspérées par ce qu’elles considèrent comme une négation par l’administration de la coutume de Dosso en matière de dévolution successorale au trône à l’inverse des autres sultanats du pays dont l’élection récente du sultan de Maradi selon la coutume du Katchina est une parfaite illustration ». Le mot est lâché. Le sultanat de Dosso a l’impression d’être l’objet de discrimination de la part des pouvoirs publics. L’initiative d’écrire au ministre de l’Intérieur sur un sujet sur lequel, en principe, il ne peut se permettre de faire deux poids, deux mesures, procéderait, donc, si l’on s’en tient à la lettre susmentionnée, à une volonté farouche d’éviter une situation préjudiciable à la paix sociale. Le climat est assez tendu, la suspicion à l’endroit du pouvoir en place d’entreprendre une action malheureuse étant grande. Les signataires de la lettre n’ont pas pris de gants pour le dire. Notre initiative, indiquent-ils, « nécessite de votre part la suspension de toute action engagée dans le cadre du processus de désignation du prochain sultan ». Un avertissement à peine voilé quant au risque de voir le gouvernement s’aventurer sur des pistes hasardeuses. Selon une source proche du sultanat, les dignes successeurs de l’honorable Djermakoye Maïdanda Saïdou ne demandent pas plus que ce qui est reconnu aux autres sultanats. Toujours, selon la même source, il y a de quoi craindre le pire si Dosso est traité différemment que les autres sultanats. L’unité d’ensemble des communautés représentant les différentes branches de la chefferie de Dosso est un signal fort qu’il ne faut pas négliger.
Ce réveil culturel pour un retour aux procédures coutumières en matière de dévolution du pouvoir à la tête de la chefferie de Dosso, selon le vieux dogme « Dosso-Dosso » ne date pas d’aujourd’hui. Il est quelque part le fruit du travail du défunt sultan Djermakoye Maïdanda Saïdou qui a initié la reconstitution de la cour de notables représentant les différents quartiers et villages originels. Une vieille tradition longtemps oubliée qu’il a ressuscitée, au grand bonheur des Dossolais. Attention au feu aux poudres, dit un observateur, non sans souligner que si la loi et le principe qui a prévalu au Katchina sont respectés pour le cas de Dosso, il n’y a pas de raison de nourrir la moindre inquiétude. La balle, peut-on dire, est dans le camp du gouvernement. Selon nos sources, une délégation des quartiers et villages originels de la chefferie de Dosso a d’ailleurs fait, hier, le déplacement du ministère de l’Intérieur pour s’enquérir de la suite réservée à leur lettre. Il leur a été répondu que ladite lettre est dans le bureau du Secrétaire général pour lecture. Autant dire que les choses sont en «standby» au niveau du gouvernement que les signataires ont appelé à prendre toutes les dispositions utiles permettant d’observer et garantir une juste application de la loi citée. Dosso, comme le reste du Niger, est, donc, suspendu à la décision du pouvoir en place. C’est dire que la signature, par le ministre de l’Intérieur, de l’arrêté fixant les conditions de désignation et le déroulement du processus de désignation du sultan de Dosso est attendue avec anxiété. Ce sera pile ou face.
Laboukoye
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Tous les coups sont permis ! », c’est le titre d’un film légendaire de l’américano-belge, Jean-Claude Van Damme, sorti en salle, en février 88, qui traitait d’une compétition d’arts martiaux clandestine qui se déroulait à Hong-Kong et qui réunissait les meilleurs combattants du Karaté du monde. Les candidats au titre étaient sans pitié pour la conquête du titre suprême, en utilisant tous les coups possibles, sauf les armes à feu. Aujourd’hui, nous ne sommes guère loin de cette situation, lorsque, pour faire entendre sa cause, la partie de Dame Tamo n’hésite pas à recourir aux services mercenaires d’un confrère de la place pour tenter d’établir un lien factice entre le différend autour de la succession de Maman Abou et la gestion de Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (H.A.C.P), dirigée par le général Mahamadou Abou Tarka. Il faut rappeler que le confrère en question, qui parlait de ‘’presse mouillée’’, était celui-là même qui soutenait, dans les colonnes de son journal, lors de l’affaire dite des bébés importés, mordicus, que les jumeaux de Dame Tamo n’avaient pas pour père Maman Abou, et qui, contre toute attente, défend, aujourd’hui, le contraire ! Allez donc comprendre que, si les espèces sonnantes et trébuchantes n’avaient pas opéré leur magie anesthésiante sur le jugement de celui-ci, peut-être qu’il aurait eu une vision soudaine dans ce sens pour le faire revenir sur ses allégations antérieures. Dans tous les cas, il a dû se passer quelque-chose pour être capable de négocier un tel virage à 180 degrés, et se permettre, ainsi, d’accuser, gratuitement, les autres de s’être vendus pour plaider la cause du général Mahamadou Abou Tarka dans ce dossier successoral ! Exactement l’image du voleur qui crie au voleur ! La décence aurait recommandé, tout simplement, d’adopter un profil bas en baissant le regard au passage des gens. Mais, ce n’était pas là le problème essentiel. En réalité, devant le manque criard d’arguments de droit comme de fait pour étayer les prétentions de Dame Tamo dans ce dossier, un raccourci commode, simpliste à la limite, semblait avoir été trouvé dans la gestion de l’institution étatique dirigée par le général Tarka, en l’accusant de népotisme pour avoir fait de la place à de proches parents dans cet organisme. Même si une telle assertion était vérifiée, quelle institution publique échapperait-elle, du reste, de nos jours, à ce genre de pratiques devenues monnaie courante ? L’essentiel n’étant pas que ces personnes cooptées soient des Nigériens et compétentes pour faire le travail demandé ? Ensuite, on insinue qu’il y aurait eu des détournements de plusieurs milliards de nos francs de certains bailleurs de fonds, dont l’Agence Française de Développement (AFD), sans en apporter la moindre preuve. Comment peut-on penser, un seul instant, que l’argent de ces organismes de coopération bilatérale, très pointilleux dans leurs procédures de décaissement, puisse être facilement détourné sans susciter de réactions officielles de la part de ces donateurs ? Comme on le voit, le prétendu lien que l’on voudrait établir entre la gestion de la H.A.C.P et celle de l’héritage de Maman Abou est un pur artifice devant la vacuité des arguments de droit et de fait de la défense de Dame Tamo. En littérature, ce raccourci malheureux a une appellation bien contrôlée : Cela se nomme hors-sujet et est sanctionné, le plus souvent, de la pire note en droit de 3/20. Pour notre part, nous dirions tout simplement qu’il s’agissait d’un amalgame dont le bon sens n’éprouvera aucune difficulté à le lever afin d’éclairer la lanterne des gens de bonne foi.
Sanda
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Suite à l'attaque d'une patrouille des forces Armées Nigériennes par des éléments terroristes le 22 février 2017 à INTIRZAWEN, dans la région de Tillabéri, attaque qui a occasionné un lourd bilan, le Gouvernement présente ses condoléances émues aux familles des disparus et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
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Le vendredi 14 juillet 2023, une étape cruciale a été franchie dans le processus de désignation du futur sultan de Dosso, alors que le Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, Hamma Adamou Souley, a apposé sa signature sur l'arrêté déterminant la liste des candidats habilités à briguer ce prestigieux titre.
Au total, ce sont 17 candidats qui ont été reconnus comme éligibles par le ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation pour participer à cette élection historique. L'enjeu est de taille, car il s'agit de trouver le successeur du regretté Sultan Maidanda Saidou Djemarkoye, décédé en octobre 2022, après avoir assumé la fonction de 25ème Djermakoye de la région de Dosso depuis l'an 2000. C'est en 2010 qu'il avait marqué l'histoire en devenant le tout premier Sultan de cette région.
Ce scrutin revêt une importance capitale pour la région de Dosso, dont le futur sultan devra incarner la tradition et l'héritage de cette prestigieuse lignée de dirigeants. La liste officielle des candidats autorisés à participer à cette élection majeure ouvre ainsi la voie à une compétition passionnante et hautement symbolique pour l'avenir de la région de Dosso.
Les regards sont désormais tournés vers le processus électoral qui se déroulera dans les jours à venir. Les candidats rivaliseront d'efforts pour convaincre les électeurs de leur capacité à perpétuer la grandeur et la sagesse qui ont toujours caractérisé la vénérable chefferie de Dosso.
Les enjeux sont considérables, car le futur sultan devra non seulement être le gardien des traditions et du patrimoine, mais aussi jouer un rôle essentiel dans le développement et le bien-être de cette région emblématique du Niger.
Au sein de la population locale, les souvenirs de l'ancien Sultan Maidanda Saidou Djemarkoye, qui a laissé une empreinte indélébile sur l'histoire de Dosso, continuent de susciter émotion et respect.
Boubé Guédé (Nigerdiaspora)
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Dans une décision, en date du 17 octobre 2022, le vénérable Sultan de Dosso a abrogé dans toutes ses dispositions le document intitulé : « Règles de fonctionnement du Sultanat de Dosso ». Un document qui a fait grand bruit et dévoilé les turpitudes et le visage hideux d’un certain Boureima Bana. Celui-ci aurait voulu, à travers le document s’offrir une place de choix dans la Cour royale de Dosso et tisser une filiation qu’il ne saurait prouver pour pouvoir convoiter le trône. Dans sa décision qui est sans appel, l’honorable Sultan Maidanda Djermakoye a estimé que le document est faux et inexistant. Ce qui pousse des notables à douter que le document procèderait d’un acte de trahison et un vaste complot contre le Sultanat. C’est pourquoi des voix s’élèvent pour demander la déchéance de son instigateur. En tout état de cause, l’annulation du document dans ses dispositions est un revers cinglant pour le Maifada. En plus, l’histoire retiendra son nom dans ses annales les plus sombres.
Sales temps donc pour celui que d’aucuns qualifient, pompeusement, de ‘’ golden boy ‘’. Nous y reviendrons !
Mairiga
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Monsieur Hima Adamou dit ‘‘Dama-Dama’’ a été intronisé Zaroumeye (adjoint du Marafa) du Sultanat de Dosso. Cette cérémonie, qui honore le doyen de la presse nigérienne, s’est tenue le Samedi dernier à la devanture du sultanat de Dosso en présence de plusieurs invités.
Le processus de réorganisation initié par son Altesse Djarmakoye Maidanda Seidou se poursuit comme prévu. Après l’intronisation du wonkoye, Maï Fada, Waziri, Bafada, Sandi, Magagi, c’est au tour du Zaroumeye en cette cérémonie. Zaroumeye signifie le brave, le courageux défenseur des droits de la Cité.
Comme à l’accoutumée, les dossolais étaient sortis massivement pour assister à cette cérémonie de grand jour. A ceux-là s’ajoutent le président du Conseil Economique Social et Culture (CESOC) et des différents chefs de canton de la région de Dosso dont entre autres le Chef de Canton de Sokorbé, le chef du groupement peulh de Tibiri, sarkin Arewa Kara Kara…..
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L’affaire fait grand bruit dans les cercles de causerie des ressortissants de Dosso, tant à Niamey que dans la cité des Zarmakoye où l’on s’interroge avec inquiétude sur les desseins des auteurs d’un document dont le Journal Le Courrier a obtenu copie. Un document qui semble avoir été signé par le vénérable Sultan de Dosso mais dont l’intéressé ne se souviendrait guère, à plus forte raison y avoir apposé sa signature. Quoi qu’il en soit, ledit document, qui porte en titre « Règles de fonctionnement du sultanat de Dosso », est particulièrement explosif au regard de son contenu pour ceux qui connaissent les réalités du sultanat, avec ses traditions et ses coutumes, mais également ses lignées de pouvoir et ses ayants-droits. Il y a de quoi. Lorsque des gens, quelles que soient par ailleurs leurs intentions, se glissent dans les rangs des ayants droits à la faveur d’un texte aussi insolite que celui dont il est question, cela suscite nécessairement des craintes et appréhensions légitimes. Elaboré autour de 12 articles, le 11 en particulier intrigue. Conférant un rôle et un statut de plaque tournante au Maïfada, cet article 11 est libellé ainsi qu’il suit :
« une réunion, sous forme d’assemblée générale regroupant les notables de la cour, les chefs de secteurs, les chefs de quartiers et les chefs de village, doit se tenir au moins une fois par an sur convocation du Maïfada de la cour qui fixe la date et l’ordre du jour après avis du sultan ».
Rien d’autre sur les missions et les attributions de cette assemblée générale ! Autant dire que le texte confère de ce fait des pouvoirs illimités au Maïfada qui fixe l’ordre du jour de cette assemblée générale.
Selon, donc, ce texte, le Maïfada, même s’il n’appartiendrait à aucune lignée de la chefferie de Dosso, peut, s’il a une âme d’intrigant, se hisser à la tête du sultanat en usant de ses prérogatives. Régnant sur l’ensemble des structures coutumières composant le sultanat de Dosso, le Maïfada est une sorte de prince régent qui ne dit pas son nom, le sultan, âgé de près d’un siècle — Il a clôturé ses 99 ans le 23 mars 2022 — pouvant donner un avis qui peut susciter de graves remous sociaux. Pour un observateur avisé qui a requis l’anonymat, il faut rapidement crever l’abcès avant qu’il ne soit tard en arrêtant la dérive incarnée par ce document « Règles de fonctionnement du Sultanat de Dosso » pendant qu’il est encore temps.
Ali Soumana
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Il était une fois l'histoire fabuleuse du sultanat de l’Ader. Une chefferie traditionnelle pour ce qu’elle a pu apporter à l’histoire de l’humanité, reste encore très vivace au Niger et dans les pays voisins. Curieusement, on ne retrouve pas ses traces dans les programmes d’enseignements secondaires parce que des populations et civilisations africaines ont participé activement et vaillamment à construire chez elles une admirable histoire d’un sultanat. Son créateur, Muhammed Agabba, conquit avec bravoure son immense territoire dans l’honorabilité et la respectabilité.
Origine de Muhammed Agabba, sultan de l’Ader.
Sur la base des fonds d’archives familiales issues de la chefferie d’Illéla et des nombreux écrits, notamment du professeur Djibo Hamani, « L’Adar précolonial, contribution à l’étude de l’histoire des états Hausa », et dans l’ouvrage du capitaine Yves Urvoy, « Histoire des populations du soudan central » et, des manuscrits authentiques et inédits dont beaucoup ne sont pas disponibles en langue Française, Muhammed Aggaba créa le sultanat de l’Ader au XVIIème siècle. Il est le descendant du premier sultan de l’Aïr, Yunus, fils de Tagag Tahanna-zaneit, sœur de Ahinaç, d’origine turque. Selon les écrits, le sultan Ottoman Yildirim, premier Bayezid envoya son fils Yunus de la famille de Aghaïni et de Ta’azarete dans l’Aïr à la demande d’une délégation de cinq tribus Touarègues Sandales, parties demander au sultan Constantinople une protection. Sur autorisation du roi, son fils Yunus partit au pays A’aren çattafane, une ville du Fezzan (localité de Bilma) en compagnie de 400 guerriers pour prendre le contrôle de l’Aïr de 1405 à 1424. Il fut successivement remplacé par Ag Assane et ses frères, tous fils de Tagag Tahanna-zaneit. Le nom « Agadez » daterait de cette époque et dériverait de Tagadez, qui veut dire « visite ». Les premiers dirigeants menaient une existence nomade à Assodé dans le centre de l’Aïr, puis à Tadeliza qu’ils abandonnèrent pour s’établir à côté de la marre de Tin Chamane près de la ville d’Agadez. Les successeurs s’installèrent sur les territoires de l’actuel nord-Niger et fondèrent le sultanat de l’Aïr. La région du Kawar, faisait partie du Sandjak du Fezzan dans l’empire Ottoman turc en 1400. Ce sont les descendants de cette lignée qui sont désignés « Istanboulawas ». Ils règnent de nos jours aux trônes des chefferies d’Agadez, Illéla, Doguéraoua et Tamasqué.
Muhammed Agabba, conquit le roi Kanta de Kébi.
Avant le XVIIème siècle, l’actuelle région de Tahoua, fut appelée « région des Azna » ou « Aznan ramous », sous la domination du roi de Kébi (actuel Argungu du Nigéria), dirigée par Muhammad Kanta. Vers 1674, Muhammed Aggaba, conduisit une guerre victorieuse contre le souverain de Kébi. Le sultan Agabba, passa de statut de prince au héros de la guerre. Après cette victoire, le peuple Azna l’accueillit avec enthousiasme. « Nous sommes ravis que tu sois venu à nos côtés », clamèrent-ils. Il accéda très jeune au trône. La région prit la dénomination de « Adel » qui signifie Adar, en Tamasheq (une zone ravinée géographiquement). Le jeune sultan Agabba régit son royaume qui s’étendait de Kébi à l’actuel Ader, de manière stratégique et imposa la paix et la sécurité. Sa polyvalence et sa logistique permettraient aux cavaleries de s'adapter à tous les milieux. L’expérience guerrière de Agabba fut le fruit d'une participation active dans plusieurs guerres. Il eut pour objectif de travailler pour le progrès et le bien-être de ses administrés, et fut l’un des rois le plus riche de la contrée. Il arriva à faire du royaume un modèle et un pôle d’attractivité économique. L’action de Muhammed Agabba dans le domaine militaire qu’idéologique eut durablement marqué la société touarègue. Son règne atteignit la prospérité du sultanat pendant plus de siècles. Il ne tolérait aucune défaite, aucune erreur. En 1689 commença un nouvel épisode de la lutte contre les Gobirs, qui se termina par la victoire des Touaregs. Une importante caravane de Kel-Air, guidée par Saley, frère d’Agabba revenant du Kebbi, fut attaquée et pillée par les Gobirs, dans la localité nord-ouest de l’actuel Madaoua. Le désastre fut complet, et les Touaregs durent s’enfuir à pied avec leurs seuls vêtements dans l’Ader. Agabba partit lui-même venger cet affront. « Dieu donna à Aggaba, contre les coupeurs de route, une victoire complète ». Il détruisit leurs villages, pilla et ramassa toutes leurs richesses et emmena en captivité leurs enfants et femmes. Il leur fit ainsi plus fort et plus fort et plus grand qu’ils en avaient fait à son frère Saleh. Le sultan Agabba envoya quelques-uns des captifs vers les villes du Touat et d’autres au Fezzan. Il en garda le restant de ceux-ci dans sa cité. Après cette cuisante défaite, les Gobirs capitulèrent.
Retour de Muhammed Agabba au sultanat de l’Aïr.
A la fin de la stabilisation du royaume qu’il érigea en sultanat de l’Ader, Muhammed Agabba décida de retourner à Agadez pour poursuivre ses expéditions. Après la mort de son père El Mobareck dans la nuit du dimanche, Mohammed Agabba, son fils ainé prit le pouvoir en cette même nuit avant l’apparition de l’aube. Il fut intronisé sultan de l’Aïr qu’il dirigea pendant trente-quatre ans avant de repartir dans l’Ader gouverner le royaume pour une seconde fois. En 1702 et 1703, divers combats avaient éclaté à Chawwouzni, Eç-Çatour et Tazmak. En 1703, de nouveaux troubles éclatèrent obligeant Agabba à se retirer à In-Gall. La même année, un combat intervenait à Takarkar et un accord de paix fut signé à Anoumarane. Le combat de Djikat eut lieu en 1711 et celui d’In-Gall en 1712. La ville d’Assodé est prise par le sultan en 1713, les habitants s’étant soulevés. La vision de cet homme, très courageux et fort, l’inspira à envoyer le Fqih Ayyoub Ben Mohammed Baba, le fqih El-Derfane, Ibn El Azmane, Abou’l Qasim Ben Moallam, et Abd El Kerim Ben Teloua, vers les Touaregs pour leur demander de faire la paix entre eux. Cette paix fut acceptée dans la montagne des Tarouadjis. A l’époque, Muhammed Agabba eut l'une des armées les plus coriaces dotées d'une détermination démesurée. Une crise survint entre le palais et les notables. Un désaccord avec son frère vit le jour. En raison de son âge, Agabba fut renversé par son frère Mohammed El Amine, qui régna neuf mois, fut détrôné à son tour par son frère El Ouali, chassé lui-même au bout de quatorze mois par Mohammed El Moumine en 1724. Celui-ci neuf mois après, en 1724-1725, fut remplacé par Mohammed Ag Aïcha, fils de Muhammed Agabba, qui régna pendant dix ans.
Retour de Muhammed Agabba au sultanat de l’Ader.
En 1721, intervient la destitution de Muhammed Aggaba du trône du sultanat de l’Aïr. Pour éviter le soulèvement des tribus dépendantes du sultanat, les sages recommandèrent aux deux frères de s’entendre sur l’héritage en suggérant à Muhammed Agabba de retourner s’installer dans l’Ader, pays qu’il avait conquis trente-sept ans auparavant et où les Itissines étaient installés. Il s’y rendit alors, en compagnie des tribus de certains groupes ethniques comme les Illissawans, Tawantakass et Tazgamawa qui lui sont restés fidèles. A son retour dans l’Ader, le Prince conquérant réorganisa son sultanat en quatre secteurs dans lesquels on retrouve les localités de Bouza, Keita, Déoulé, Tahoua, Illéla, Bambeye, Garhanga, Tamaské, Kalfou et une partie de Dogaraoua. Les quatre secteurs étaient structurés de la manière suivante : le secteur de Keita-Tamaské, dirigé par les Illissawan (actuels cantons de Tamaské et de Keita). Le chef de secteur porte le titre de Amattaza, nom que porte l’actuel chef de canton de Keita ; le secteur d’Alamtei, dans lequel sont localisés les départements actuels de Keita, Tahoua et Bouza ; le secteur de Serkin Magori et de ses vassaux basés à Déoulé, ville des « Magorawa », située dans l’actuel département de Bouza. Le chef de canton de Déoulé porte toujours le titre de Sarkin Magori, et sa région s’étend jusqu’au département de Madaoua ; le secteur centre qui s’étend de l’ouest de Keita à l’actuel département d’Illéla et allant jusqu’à la zone de Guidan Idder, (Canton de Dogaraoua). Agabba créa de ce fait un Etat rival de l’Aïr, avec une nouvelle capitale Birni Ader, et un clan de privilégiés, les Lissaouanes. Il étendit son influence jusqu’à l’Aréwa et le Kourfeye. Il régna tranquillement sur son sultanat jusqu’à sa mort, en 1738. Son règne engendra une nouvelle dynastie des Sarki Ader. C’est ainsi que depuis la fin du XVIIème siècle, la lignée de Muhammed Aggaba, s’est installée à la tête de l’Ader-Doutchi qui prit comme capitale, dans un premier temps, Birni Ader, non loin de Dareye (actuel canton de Garhanga) et dans un deuxième à Azao (située à 10 km environ d’Illéla), et enfin dans un troisième à Illéla. Trois siècles durant, les membres de cette famille se sont succédés à la tête du royaume.
La réhabilitation du sultanat de l’Ader s’impose.
Les héritiers de Muhammed Agabba avaient conscience de l’impact que pouvait avoir l’emprise des colons sur leurs territoires et, face à cette situation qui pouvait remettre en cause leur mode de vie, des mouvements de résistance contre la colonisation virent le jour, (refus de rencontrer les colons français, drame humain sans précédent à Libatan qui occasionna des milliers de morts). Les colons réquisitionnèrent toutes les armes du sultanat pour une destination inconnue. Une fois encore, un héritage national dilapidé. Le sultanat de l’Ader fut injustement réorganisé en canton en 1900 avec l’arrestation et l’emprisonnement du Sultan Attou Wachar, (une nouvelle appellation des colons Français). La raison avancée est le refus de collaboration avec ses représentants dans le cadre de la constitution du stock alimentaire dans le territoire considérer de grenier du Niger. C’est l’occasion saisie par le colon pour destituer le Sarki Ader Boubé. Lorsque la colonisation étendit sa domination, c’est toujours avec la dynastie des Sarki Ader (descendants du sultan Agabba) qu’elle avait composé parce qu’elle ne trouvait aucune alternative. Le Sarki Ader d’Illéla occupe aujourd’hui le territoire de deux départements : Illéla et Bagaroua, demeurant l’unique exemple au Niger où les frontières d’un canton sont confondues à celles de deux départements distincts. Depuis cette réorganisation, le canton a été administré par les Sarki Ader Attou Wachar, Boubé Wachar, Oumani Attou, Kadi Oumani, et Yacouba Habibou qui sont les arrières petits fils du sultan Muhammed Aggaba. Plusieurs tentatives de réhabilitation du sultanat ont été enregistrées : d’abord, sous le commandement du capitaine Broun, une tentative de restauration du sultanat de l’Ader fut proposée. A cette occasion, il avait été demandé au Sarki Ader, Oumani Attou, de désigner ses frères à la tête des nouveaux cantons qui seront créés dans le territoire qu’il dirige ; mais, en raison de son attachement à l’unité de son territoire, il rejeta catégoriquement l’offre. Ensuite, au cours d’un important débat à la plénière de l’Assemblée nationale de la première République sur la création de la province de Tahoua, les 50 députés avaient estimé que, pour une question de bon sens, si le canton d’Illéla, berceau de l’histoire de l’Ader, n’est pas érigé en province, aucune autre localité ne pourrait l’être dans cette région. De plus, à l’amorce de la décentralisation, les débats ont montré que Ader et Maggia ont toujours formé un tandem. Si l’appellation « région de l’Ader » était maintenue, il va falloir transférer la capitale de la région de Tahoua dans la ville d’Illéla, afin de coïncider avec la référence historique. Ledit débat a été abandonné pour s’accorder au maintien de la dénomination « région de Tahoua ». Après la visite officielle du président français, Jacques CHIRAC, il écrit, le 30 octobre 2003 à Elhadji Kadi Oumani, une lettre où il a témoigné au chef de province de l’Ader « sa satisfaction pour l’accueil qui lui a été réservé et le témoignage d’amitié à l’égard de la France ». Le président CHIRAC, se référant aux archives de l’administration française, a relevé que le Sarki Ader, était bien le chef de province d’Illéla, selon la documentation de l’administration française. Il ressort de ces faits et événements que la transformation du canton d’Illéla en sultanat, n’est qu’un acte juste et une reconnaissance de nos valeurs ancestrales au moment où plusieurs pays africains s’inscrivent dans cette dynamique. L’histoire retiendra le souvenir de cette décision héroïque et les noms des restaurateurs de nos valeurs ancestrales. Une décision qui s’inscrira dans une tendance en cours dans de nombreux pays en Afrique, où des hauts dirigeants tiennent à ce que les citoyens n’oublient point les faits marquants de leur histoire. En Ouganda, le Président Yoweri Museveni avait pris la sage décision de restaurer un ancien royaume détruit par les colons anglais il y a un siècle. Nous sommes convaincus qu’un jour ce sultanat de l’Ader sera de nouveau réhabilité au Niger. Un dicton n’enseigne-t-il pas qu’un peuple sans histoire est un peuple sans âme ?
Moustapha Kadi Oumani
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Vous voici, cinquante et quatre, formant aréopage
Niamey vous salue et vous accueille
Au carrefour des réminiscences
Au tournant des remembrances.
Voici Nia, la mère qui n’oublie pas
Voici Mey, la bouche qui rappelle
La mémoire pluriséculaire des déportés.
Niamey est mère, comme l’Afrique
Elle me prête sa bouche qui parle
De la procession des enchaînés sur la voie du non-retour
De la complainte des entassés dans les cales qui tanguent
Les âmes qui errent, demandent repos.
Me voici porte-voix d’outre-mer, d’outre-tombe
Dans ma mémoire tournent sans cesse
Depuis Addis-Abeba, depuis Durban
Le spectre des caravelles qui engouffrent
Le spectre des caravanes qui emportent.
Par la bouche de Niamey avertie
Par cinquante-quatre voix unies
Conjurez, je vous prie
L’esprit de la traite
L’ombre de la servitude.
Proclamez pour le continent, pour l’homme
Pour sa descendance et pour la postérité
Le jour convenu, le jour bienvenu
De la commémoration attendue
Des siècles meurtris de notre histoire.
Farmo M.
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Quand l’Europe renvoie la crise migratoire de l’autre côté de la Méditerranée (2). Le pouvoir nigérien a durci ses contrôles d’identité afin d’enrayer le flux de migrants qui convergent au Niger pour rallier la Libye.
ls sont assis en tailleur sur une natte déroulée à même les carreaux durs. Certains sont allongés, épuisés, tête calée sur leur sac de voyage. En cette fin octobre, les voyageurs patientent. Un vieux monsieur, barbe blanche et volumineux turban noir noué sur la tête, est plongé dans la lecture d’un document. C’est l’heure creuse dans cette salle d’attente de la compagnie de transport Sonef, l’une des plus importantes de Niamey, capitale du Niger. Les bus démarreront un peu plus tard dans la journée. À l’extérieur de la grille d’entrée, dans la poussière de la rue, des épiceries de fortune offrent sur leurs étals des sodas et des biscuits. Les passagers s’approvisionnent ici avant leur long trajet vers le nord du pays.
« Il y a deux ans, ces salles d’attente étaient pleines à craquer », note un cadre de la Sonef qui a souhaité rester anonyme. C’était assurément une autre ère. A l’époque, le flux migratoire qui traversait le Niger pour la Libye, plate-forme de projection vers l’Europe, ne cessait d’enfler. Parmi les 180 000 migrants ayant réussi à atteindre en 2016 les côtes italiennes à partir de la Libye – ce que les experts appellent la « route de la Méditerranée centrale » – environ 75 % avaient transité par le Niger en provenance de l’Afrique centrale et occidentale.
Le bâton et la carotte
Les dirigeants européens, en butte à la montée des courants populistes et anti-migrants au sein de leur opinion publique, ont tenté d’endiguer le phénomène en multipliant les pressions sur ces pays de transit, aux premiers rangs desquels la Libye et le Niger. Niamey s’est ainsi vu promettre par l’Union européenne (UE) une enveloppe de 140 millions d’euros en 2016 pour démanteler les filières de passeurs et trouver des activités de substitution aux communautés locales qui vivaient de cette économie migratoire (routiers, logeurs, restaurateurs, etc.). Une politique mêlant la carotte et le bâton que le gouvernement nigérien est censé assumer.
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Suite à un grave accident de la route ayant causé la mort de 26 personnes dans la région de Dosso, le gouvernement a décidé de suspension de la compagnie de transport voyageurs STM impliqué dans cette catastrophe. Une décision salutaire dans la mesure où le non-respect est protocoles de sécurité contenu dans le Code de la route sont à la base de la majorité des accidents. Autant, elle est courageuse et salutaire, autant cette décision du ministère des Transport suscite des interrogations. Pourquoi STM seulement ? En tout cas l’on ne peut que s’étonner du fait que la compagnie Rimbo transport voyageurs qui enregistre, de loin, plus d’accidents que ses consœurs soit épargnée. En tout cas, en dehors des accointances de son patron Rhissa Mohamed avec le régime aucune autre explication ne nous paraît sérieuse. Et pourquoi pas la compagnie SONEF transport voyageurs qui a aussi à son actif un taux d’accidents non négligeable. En outre, ce ne sont pas seulement des morts et des blessés que ces sociétés de transports causent comme dégâts dans notre pays. Elles sont, à tort ou à raison, indexées dans la dé- pravation de certaines mœurs tout autant que des soupçons de blanchiment d’argent pèsent sur certaines d’entre elles. Et à voir le fulgurant enrichissement de leurs promoteurs aussitôt après les avoir créé, le gouvernement doit aller audelà de la suspension temporaire pour mener de véritables investigations dans les activités de ces compagnies dites de transports.
Les affaires louches …
Selon des indiscrétions, certains de ces « transporteurs » seraient dans le viseur des journalistes fouineurs relativement au Panama papers pour avoir des comptes bancaires dans des « paradis fiscaux » un peu partout dans le monde. D’autres seraient impliqués dans des trafics en tous genres sans que personne ne lève le petit doigt pour leur demander d’expliquer la véritable provenance de leurs subites fortunes hors du commun. Enrichissement pourtant visible à travers les dizaines voire centaines villas et immeubles, les stations-service qui poussent comme des champignons ainsi que les voitures grosses cylindrées que ces riches d’un genre nouveau ont à Niamey et en région. Cela, sans compter la vie de prince qu’ils mènent entre le Niger, l’Europe, les USA, bref, partout dans le monde. Voilà une piste dans laquelle le gouvernement devait chercher de l’argent au lieu de vouloir taxer des pauvres orphelins. Avis
Amadou Madougou
03 novembre 2017
Source : Le Canrd en Furie
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Le Sixième Congrès ordinaire du Syndicat des travailleurs de la poste et de l’Epargne (Syntraposte) s’est achevé, le dimanche 28 novembre dernier à Zinder après deux jours de travaux sanctionnés par le renouvellement du Bureau Exécutif National(BEN).
A l’issue de ce Congrès, un nouveau bureau exécutif national a vu le jour par consensus, composé d’une trentaine de membres qui a comme Secrétaire général Mahaman Alguima, secondé de Mounkaila Oumarou (SGA) et Siradji Tata au poste de Trésorier général.
Durant deux jours, les participants à ces assises ont mené des réflexions aussi bien sur la vie de leur organisation syndicale que sur l’entreprise Niger Poste. Dans son intervention, le représentant du Directeur général de Niger Poste, M. Assada Mahaman Manirou s’est réjoui de cette démarche consensuelle qui a prévalu à la fin du congrès témoignant ainsi de l’unité de cette organisation pour aller de l’avant. Il a, au nom du Directeur général de la Poste et de l’Epargne, saisi l’ occasion pour féliciter les nouveaux membres du bureau exécutif national du SYNTRAPOSTE avant de les rassurer que son Institution mettra tout en œuvre pour offrir aux travailleurs les moyens nécessaires devant leur permettre d’améliorer leurs conditions de travail.
Le nouveau Secrétaire général du BEN SYNTRAPOSTE, M. Alguima Mahaman s’est félicité de la confiance qui a été placée en sa modeste personne pour conduire et défendre en tous lieux et en toutes circonstances les intérêts matériels et moraux des travailleurs de la Poste et de l’Epargne.
Les participants au 6e Congrès du Syndicat National des travailleurs de la Poste et de l’Epargne ont formulé des résolutions et des recommandations pour demander à la Direction générale de Niger Poste d’élaborer un Plan de formation du personnel en tenant compte du volet formation initiale et continue.
Les militants du SYNTRAPOSTE exigent par ailleurs ‘’la révision à la hausse du quota des professionnels de la décentralisation, du déroulement des concours dans les directions régionales et la prise en compte des matières enseignées dans la proposition des épreuves.’’ Le Congrès demande en outre de ’’mettre à la disposition des bureaux de paie les ressources financières suffisantes pour payer les salaires et doter ces derniers des personnels adéquats.’’ Les congressistes ont enfin à l’unanimité désigné l’ancien Secrétaire général du BEN SYNTRAPOSTE M. Aboubacar Tourba comme président d’honneur de cette organisation syndicale.
Par Sido Yacouba et HIDZ ANP-ONEP/Zinder
03 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Depuis le 1er novembre 2016, les formalités de mise en consommation des véhicules se font sur un site unique, au Niger. C’est la société Soniloga [Ndlr : Société nigérienne de logistique] qui s’en charge dans le cadre d’un partenariat publicprivé visant à instaurer un guichet unique pour toutes les formalités de dédouanement et d’immatriculation de tous les véhicules importés et destinés à la mise en circulation au Niger. L’objectif avoué est de faciliter ces formalités en faisant gagner, d’une part, du temps aux usagers, d’autre part, de l’argent à l’État. En concentrant les divers services intervenant dans la mise en consommation des véhicules importés, l’État minimise, à défaut de l’arrêter net, l’évasion de fonds massifs mise en évidence par de multiples enquêtes douanières et fiscales.
La société Sonilogamarche à son rythme, avec des difficultés inhérentes à tout début, mais aussi avec un cafouillage dû à la très grande abondance de la clientèle. Mais le problème est ailleurs. Car, si elle a été pensée et mise en place en vue de réduire considérablement le temps consacré aux tractations de dédouanement et d’immatriculation, Soniloga a abouti curieusement à un accroissement inexplicable du temps d’attente. Les usagers ne comprennent pas et nombre d’interrogations fusent au sein de l’opinion. C’est peut-être cette faille qui a été perçue par des individus non encore épinglés comme une source d’enrichissement facile. Ils montent alors un réseau parallèle à Soniloga où, nonseulement le temps est considérablement réduit, mais les coûts de dédouanement et d’immatriculation aussi. En un temps record, on vous sort votre véhicule avec papiers de dé- douanement et une immatriculation conformes à tous points de vue aux normes de Soniloga. L’alerte a été donnée par la police routière qui a constaté un nombre de plus en plus croissant de véhicules possédant la même plaque d’identification. Le constat a été si régulièrement fait par nombre d’agents de la circulation routière qu’une enquête a été diligentée en vue d’en savoir davantage. Les autorités policières tenaient à avoir le cœur net. L’enquête n’a pas duré longtemps, mais la moisson est importante et digne d’inquiétudes. Mise sur l’affaire, une équipe de fins limiers a obtenu et rassemblé tous les fragments du réseau. La liste des véhicules incriminés par ce trafic, les propriétaires concernés, les responsables du réseau, leur mode opératoire, leurs rabatteurs, etc. les limiers ont tout mis en lumière. Ce réseau parallèle à Soniloga a déjà causé à l’Etat la perte de centaines de millions de FCFA et continue à opérer comme s’il bénéficie d’une licence pour ce faire. Dans la liste des véhicules incriminés dont Le Courrier a obtenu copie, on remarque une forte prééminence des véhicules qui doivent remplacer leurs anciennes plaques d’immatriculation par les nouvelles de Soniloga. Mais il y a également une bonne gamme de véhicules nouvellement importés et devant être dédouanés. À l’instar de l’État qui fait les frais de cette grosse arnaque, Soniloga encaisse également le coût. Les pertes d’argent sont importantes. Tout autant que l’impact désastreux sur l’image de la société, présentée au regard de ces doublons d’immatriculations constatées, comme une société négligente, désorganisée et médiocre.
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A l’instar de la communauté musulmane du monde entier, celle du Niger s’apprête à commémorer dans quelques jours le sacrifice d’Abraham ou l’Aïd El Kebir. Niamey la capitale vibre au rythme de l’ambiance de la fête. Les grands marchés à bétail sont les lieux les plus fréquentés. Chaque père de famille se bat afin de se procurer le précieux bélier proportionnellement à sa bourse. Les grandes artères de la ville sont aussi de plus en plus envahies par des marchands ambulants et d’autres revendeurs de circonstance. Chacun s’active pour tirer son épingle du jeu.
Le marché à bétail de Tourakou est réputé à Niamey dans la commercialisation des animaux. C’est un cadre approprié pour s’offrir un bélier. Les moutons sont disponibles et on en trouve pour toutes les bourses. Chacun peut avoir proportionnellement à sa disponibilité financière du fait que le marché est animé par des revendeurs qui se ravitaillent à partir des villages environnants.
Assis sous le hangar devant ses animaux, M. Boubé attendait impatiemment ses clients. C’est une activité qu’il exerce depuis des années. Selon lui, il reçoit beaucoup de ses fidèles clients à l’approche de la fête. Il a précisé que les prix des animaux varient d’un marché à un autre. En effet, malgré l’engouement que suscitent la vente et la commercialisation des béliers, Boubé rassure ses clients en leur proposant des prix raisonnables.
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A quelques jours de la fête de Tabaski, les marchés de bétails d’Agadez sont inondés de moutons qui arrivent de tous les villages de l’AÏR ; mais les clients répondent absents. On ne constate pas un engouement des acheteurs au niveau du marché principal d’Agadez. Pourtant, le mouton pour accomplir ce sacrifice recommandé à tout musulman qui peut ne manque pas, on en trouve pour toutes les bourses de 40.000 FCFA à plus de 100.000 FCFA pour les plus aisés.
Une crise économique
Dans les différents marchés d’Agadez, les revendeurs et intermédiaires ne comprennent pas cette absence de clients. Chaque matin, le bétail et surtout les moutons viennent en quantité et en qualité. BAZO est revendeur ; il confie au journal la NATION : « On ne comprend pas le manque d’afflux des acheteurs ; nous sommes à quatre jours de la fête ; mais les clients sont très rares. Ici j’ai de moutons de 35, 40, 50.000 FCA et même plus mais vous voyez, les clients sont rares ; les quelques-uns qui viennent rodent seulement ; nous posent des questions sur les prix et continuent. C’est vraiment inquiétant ; avant, dans les années antérieures, on arrive à faire un bon chiffre d’affaires à la même période. Certains nous disent les salaires ne sont pas encore tombés ; ils espèrent avoir leur salaire la veille pour payer leur mouton de sacrifice. On espère que d’ici ces trois jours les clients vont venir », conclut BAZO qui nous quitte voyant deux clients venir vers ses moutons.
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