En 2007, l’Etat du Niger a décidé de concéder l’exclusivité du service public de contrôle technique automobile sur toute l’étendue du territoire national pour une durée de sept ans renouvelable à un groupe d’opérateurs économiques avec un cahier de charges bien défini. De par une clause dudit cahier de charges, il est fait obligation au concessionnaire une redevance de concession de 5% du chiffre d’affaires annuel pour le financement des actions de prévention et de sécurité. Depuis, rien. Toutes les obligations sont foulées aux pieds. Aujourd’hui, quatorze( 14) ans après la signature de la convention de concession, le concessionnaire s’érige en Etat pour obliger les usagers à se soumettre au contrôle technique automobile. Alors que lui-même semble refuser de se soumettre aux obligations de la convention. Pour se la couler douce dans les différents hôtels de la capitale. Pire, il gèrerait seul, aujourd’hui, la société. Il serait arrivé à mettre tous les autres actionnaires à la porte. Il refuse toujours de convoquer les réunions du conseil d’administration.

Ce qui aurait amené les autres actionnaires de la société à porter l’affaire devant les juridictions compétentes. Avec la suspension du contrôle technique depuis quelques jours, le monsieur semble être rattrapé par ses propres turpitudes.

A.S