Avec l’installation, peu à peu, de la saison des pluies et les eaux du fleuve qui inondent, chaque année, l’Université Abdoul Moumouni, Neyni Goungou et des quartiers de Niamey, les autorités du Niger doivent prendre des mesures appropriées pour que les situations malheureuses antérieures ne se reproduisent plus. Pour ce faire, les autorités se doivent d’aller vite pour reloger les habitants de ces sites perpétuellement envahis par les eaux. Cela est une nécessité et une urgence pour épargner les populations de toute intempérie et maladie que pourraient provoquer les inondations.

Le relogement de l’Université Abdou Moumouni, Neyni Goungou et des quartiers inondables sur des nouveaux sites, serait un acte hautement salutaire. Car, les Nigériens qui habitent sur ces sites se retrouvent chaque année dans une situation de désolation voire de détresse. A l’Université par exemple, à chaque saison de pluie, l’inondation des bâtiments provoque un arrêt systématique de l’enseignement et des recherches scientifiques.

A Neyni Goungou, rive droite et au quartier Saga, les populations frôlent toujours la catastrophe humanitaire. C’est pourquoi, pour éviter de tendre toujours la main pour demander un don et l’éternel recommencement dans la reconstruction de bâtiments et logements, il faut que les autorités réfléchissent en vue de trouver une solution définitive au problème. Et la solution définitive ne pourrait être autre chose que le relogement de ces quartiers et établissement d’enseignement sur des nouveaux sites. Il faut donc que les autorités agissent pour parer au plus pressé. En tous cas, c’est ce que pensent beaucoup de spécialistes en aménagement et autres urbanistes. Vaut mieux prévenir que guérir.

Soum