Il précise que « les libertés de pensée, d’opinion, de presse, d’expression, sont des droits civils et politiques extrêmement importants. L’avènement et le développement des nouvelles technologies de communication est venue renforcer la jouissance de ces libertés ». Ainsi selon Souley Oumarou, « les réseaux sociaux comme Facebook et Whatsapp sont aujourd’hui à la portée de toutes les couches sociales. Dans le cas du Niger, on dénote malheureusement un abus qui laisse perplexe ». Il explique que « les jeunes s’adonnent à toutes sortes d’invectives et de propos malencontreux et orduriers. Aucun respect des règles de bienséances, de déontologie ou de principe d’éthique et de morale. Certains nigériens sont de ce fait méchants, violents et agressifs envers leurs frères. D’autres n’hésitent pas à mettre en danger la cohésion sociale et l’unité nationale simplement à cause de leur point de vue ou de leurs intérêts politiques »
Le Président du FCR dit que « cette descente aux enfers doit impérativement s’arrêter pour l’intérêt du vivre ensemble et le progrès de la nation. Nous ne pouvons et ne devons pas continuer à saper les efforts de construction nationale et de sacrifice des générations passées sur l’autel de nos intérêts mesquins ». Souley Oumarou conclut que « la sagesse, la pudeur, le respect mutuel que notre éducation familiale nous recommande, doivent prévaloir ».
Face à cette situation périlleuse, certains abonnés des réseaux sociaux ont décidé depuis belle lurette de supprimer leur profil afin d’éviter la pollution des esprits qui a aujourd’hui cours. Du mensonge à la déformation de la vérité, tout y passe. On ne parle même pas des atteintes à l’unité nationale qui sont légions actuellement sur la toile du fait de certains compatriotes irresponsables..
Un sursaut de la part des certains mordus des réseaux sociaux s’avère plus que jamais nécessaire. A défaut, une interpellation des créateurs des réseaux sociaux et du législateur s’avère plus que jamais nécessaire.
Garé Amadou
03 avril 2018
Source : La Nation