Société

Le Centre Incubateur des Petites et Moyennes Entreprises du Niger (CIPMEN), en collaboration avec l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a organisé vendredi dernier, une visite au Centre de l’ICRISAT à Sadoré pour le lancement des laboratoires d’accélération des objectifs du développement durable. Ce lancement s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Innovation pour le Développement ». C’est le ministre de l’Entreprenariat des Jeunes, M. Ibrahim Issifi Sadou qui a officiellement lancé cette activité en présence de la directrice régionale de l’Afrique pour le PNUD, Mme Ahunna Eziakonwa ainsi que plusieurs jeunes entrepreneurs et étudiants.

La cité de l’innovation pour le développement de l’écosystème informatique au Niger qui sera implantée au centre ICRISAT de Sadoré sera un véritable pôle de formation et de recherche pour un écosystème au Niger. Il s’agit à travers cette cité de l’innovation d’utiliser la jeunesse et la technologie pour transformer le Niger afin que les objectifs de développement durable soient atteints. L’ambition pour le Niger est d’être un centre de référence pour le reste. « Nous ne voudrions pas être qu’en mode réception. On voudrait contribuer aussi parce que nous avons du talent ; un avantage comparatif extraordinaire», a introduit le Directeur général de l’ANSI, M. Ibrahim Guimba Seydou.

En lançant les laboratoires d’accélération des objectifs de développement durable, le ministre de l’Entreprenariat des Jeunes M. Ibrahim Issifi Sadou s’est dit impressionné et émerveillé par l’idée qui lui apparaissait folle au début. « Le Directeur général de l’ANSI est un jeune qui est en train de s’investir dans le capital humain. Et nous savons tous qu’il n’y aura pas développement sans capital humain. J’aimerai que les jeunes entrepreneurs et étudiants profitent au maximum de l’expérience de Guimba pour un Niger émergent et une Afrique émergente » a déclaré le ministre Ibrahim Issifi Sadou.

Le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maiga, a procédé, le vendredi 25 février 2022, au lancement de la cartographie des voies de recours et mécanismes de plaintes ouverts aux citoyens en cas d’inconduite ou d’abus de la part des personnels de sécurité. Il s’agit, à travers cette démarche, de promouvoir la protection et le respect des droits humains par tous les acteurs malgré la complexité du contexte sécuritaire. Cette initiative de l’institution du Médiateur de la République a été concrétisée avec le soutien du centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF).

A cette occasion, le Médiateur de la République du Niger a souligné que le partenariat désormais ancien et fécond entre le DCAF et son institution a abouti, depuis 2018 à l’élaboration d’un grand outil de travail pour les usagers du service public en général et les bénéficiaires des services de sécurité en particulier. Me Ali Sirfi Maiga a indiqué que la sécurité entant que situation de sérénité et de quiétude sociale est aujourd’hui une denrée politique et administrative qui domine la vie. Aussi, a-t-il ajouté «en dominant notre vie elle nous miroite en même temps la nécessité de prévenir, gérer ou résoudre les conflits éventuels entre les agents qui y sont commis et les bénéficiaires de la bonne gouvernance sécuritaire, les citoyens», a-t-il souligné. Il a, à cet effet, notifié que son institution a l’ultime devoir de revoir, analyser et juger la qualité des services publics qui sont offerts aux citoyens, et cela, particulièrement dans le domaine très sensible de la sécurité.

Me Ali Sirfi Maiga a fait savoir que l’institution Médiateur de la République va poursuivre ces initiatives dans le but d’améliorer la qualité des divers services publics, pour la satisfaction de tous les usagers. Aussi a-t-il ajouté, son institution veillera surtout sur les rapports entre les citoyens et les personnels de sécurité, pour les rendre assez souples ou œuvrer pour leur pacification, en cas de malentendus. «Si nous sommes là aujourd’hui, c’est parce qu’il nous reste un petit bout de piste. C’est la question de la vulgarisation de ce document combien important», a déclaré Me Ali Sirfi Maïga

Le Médiateur de la République a, en outre, affirmé que la technicité et la complexité du document imposent une nécessité notamment celle de l’expliquer aux différents acteurs, en termes simples et précis, pour le rendre plus compréhensible, plus opérationnel. C’est qui va selon lui, faciliter son appropriation et son usage constant par les citoyens. D’après Me Ali Sirfi Maiga, il s’agira aussi pour d’autres structures, notamment les associations de défense de droits humains, de se référer à ce document, de l’inscrire dans leurs actions de protection des droits fondamentaux de la personne humaine.

Auparavant, le Coordinateur Résident du DCAF, M. Louis Pasteur Musongera, a dans son allocution, notifié que le centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité mène depuis 2014, plusieurs activités dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance du secteur de la sécurité au Niger. C’est dans ce sens, dit-il, et au regard du contexte sécuritaire qui prévaut au Sahel en général, et particulièrement au Niger, aussi dans le souci de la préservation et la protection des droits humains, le DCAF a appuyé l’institution du Médiateur de la République pour l’élaboration du document de cartographie des voies de recours et mécanismes de plaintes en cas d’abus aux droits humains commis par les membres des forces de défense et de sécurité.

Il a indiqué que ce document a fait l’objet d’une première série de vulgarisations à travers les radios communautaires et la radio publique (La Voix du Sahel) dans les régions sous état d’urgence notamment Diffa, Tahoua et Tillabéry. M. Louis Pasteur Musongera a déclaré que cette première vulgarisation a relevé un intérêt du grand public et motivé le Médiateur ainsi que le DCAF à procéder à la multiplication et la vulgarisation du document au-delà des moyens audio-visuels.

Farida Ibrahim Assoumane (Onep)

La ministre de la Promotion de la femme et de la Protection de l’enfant Mme Elback Zeinabou Tari Bako a présidé, hier matin à l’auditorium Sani Bako, la cérémonie de lancement du projet Développement économique et social des femmes à travers les énergies renouvelables au Sahel (Sénégal, Mali, Niger). Ce projet vise à contribuer à l’autonomisation des femmes au Niger, au Sénégal et au Mali à travers l’institutionnalisation du développement d’activités génératrices de revenus à partir des énergies renouvelables. Le projet sera conduit par un consortium composé de Plan International Niger et de CARE International et est financé par la Commission de l’Union Européenne à travers le fond femmes et énergies renouvelables. La cérémonie s’est déroulée en présence de Dr. IONETE Denisa Elena, Ambassadeur chef de la délégation de l’Union Européenne, de M. Henry Noel, Représentant Résidant de Plan International au Niger et de plusieurs invités.

Ce projet est financé à hauteur de 9,5 millions d’euros pour le Mali, le Niger et le Sénégal (dont 2,8 millions d’euros pour le Niger) et vise à contribuer à l’autonomisation de groupes organisés de femmes dans les trois pays et à l’amélioration de leur statut social à travers l’institutionnalisation d’activités génératrices de revenus d’énergies renouvelables. Au Niger le projet DESFERS couvre les régions de Dosso, de Tillabéri, de Maradi et de Zinder et interviendra dans 39 communes disséminées au niveau de ces régions. Il est mis en œuvre en collaboration avec le ministère de la Protection de la Femme et de la Protection de l’Enfant (MPF/PE), les ministères de l’Energie, du Pétrole et des Enseignements Professionnels et Techniques.

« Cette intervention novatrice au profit des femmes et des filles rentre en effet, dans la droite ligne des préoccupations du gouvernement de la 7ème République du Niger et cadre parfaitement avec la Politique Nationale Genre et la Stratégie Nationale d’Autonomisation Economique de la femme, la stratégie nationale d’électrification rurale, la Stratégie Nationale de Finance Inclusive » a déclaré la ministre Mme Elback Zeinabou Tari Bako.

L’autonomisation des jeunes est l’une des grandes préoccupations des autorités nigériennes pour laquelle plusieurs partenaires accompagnent l’Etat du Niger pour relever les défis liés au chômage des jeunes. C’est dans cette optique que l’USAID a financé à travers Mercy Corps un programme dit "Youth Connect/ Sa’a Matassa" pour un coût global de 19,6 milliards FCFA au profit de près de 65.000 jeunes. Le lancement dudit projet s’est déroulé hier matin à Niamey, sous les auspices du ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Maman Ibrahim Mahaman en présence des représentants de l’USAID et de plusieurs acteurs concernés. 

Exécuté dans les régions de Diffa, de Maradi et de Tillaberi pour une période de 5 ans (2020-2025), le projet ‘’Youth Connect/Sa’a Matassa’’ vise à renforcer les compétences et les capacités des jeunes sur les opportunités du marché ; à établir de meilleurs liens entre les opportunités et les réseaux économiques ; à créer un cadre de participation effective des jeunes à la gouvernance, etc. D’ores et déjà, plusieurs jeunes des régions de Maradi et de Tillaberi ont bénéficié de formations dans divers domaines, grâce à Youth Connect/Sa’a Matassa.

En procédant au lancement du projet, le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire a, au nom du Gouvernement nigérien et des populations bénéficiaires, remercié l’USAID pour l’accompagnement que cette institution apporte au Niger dans l’amélioration des conditions de vie des populations. M. Maman Ibrahim Mahaman a précisé que c’est partant d'un diagnostic ayant mis en exergue l'écart entre les besoins du marché, les aspirations des jeunes et les offres de formation, que l'ONG Mercy Corps a élaboré le projet Sa’a Matassa que l'USAID a bien voulu financer pour répondre à cette problématique. «En effet, l'USAID n'a cessé d'accompagner l'Etat du Niger dans la recherche des solutions durables aux problèmes de développement. Cet accompagnement multiforme se traduit par des actions à  travers plusieurs projets et programmes de développement», a expliqué le ministre Maman Ibrahim Mahaman.

Auparavant, la représentante de l’USAID, Mme Grace Lang a rappelé que le peuple américain s'est engagé à travailler aux côtés du gouvernement du Niger pour augmenter les opportunités économiques pour les jeunes et renforcer leur résilience. Selon Mme Grace Lang le projet Youth Connect est le produit d'une initiative plus large qui vise explicitement et intentionnellement à concevoir des programmes à la croisée de la lutte contre l'extrémisme violent et de la résilience. «Nous tous, ici, faisons le pari d'un avenir meilleur. Nous choisissons d'apporter un soutien adapté et inclusif aux besoins des jeunes du Niger. Ce programme aidera plus de 48 000 jeunes, il facilitera leur accès aux opportunités économiques grâce à une formation technique personnalisée, à la mise en relation avec des structures de financement et à un meilleur accès aux marchés», a-t-elle assuré.

Après un exposé sur Youth Connect présenté par Dr. Nivo Ranaivoarivelo, Chef de projet Youth Connect/Sa’a Matasa, des jeunes bénéficiaires venus de Maradi et de Tillaberi pour la circonstance ont pris la parole pour témoigner sur l’opportunité que présente ce projet pour les jeunes. Aboubacar Issoufou est venu de Tessaoua, région de Maradi. «Je fais partie des jeunes qui ont bénéficié des formations dans le cadre de la mise en œuvre de Youth Connect/Sa’a Matasa. Bien avant ce projet je reparais les téléphones dans le hasard. Mais depuis que j’ai bénéficié de ce projet, je suis devenu un réparateur professionnel et je tire le maximum de profit. Aujourd’hui grâce cette formation j’ai déjà formé d’autres jeunes qui trouvent leur compte aussi dans ce métier», a témoigné Aboubacar Issoufou.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

La ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Elback Zeïnabou Tari Bako, a procédé hier à Kollo au lancement national de la caravane de sensibilisation sur la participation politique des femmes au Niger. L’objectif visé à travers cette caravane, qui concernera les huit (8) régions du Niger, est de vulgariser la loi sur le quota et d’encourager les femmes à se porter candidates aux prochaines élections législatives et locales. Cette cérémonie a enregistré la présence de la ministre de la Population, des autorités administratives et coutumières de la commune urbaine de Kollo et de plusieurs invités.

Dans le souci de permettre à un plus grand nombre de femmes de participer pleinement à la vie politique et en prélude aux élections de 2020 et 2021, le Ministère en charge de la Promotion de la Femme et ses partenaires démarrent, à travers cette activité, la caravane de sensibilisation sur la participation politique des femmes dans les huit (8) régions du Niger, a fait savoir Mme Elback Zeïnabou Tari Bako. La participation des femmes à la prise de décision est un levier de développement social, économique et aussi un moyen pour elles d’influencer les décisions concernant les initiatives de développement en vue d’une prise en compte de leurs besoins pratiques et intérêts stratégiques. Leur pleine participation en tant qu’électrices et candidates aux processus politique et électoral est une solution pour réduire les inégalités de genre, a-t-elle expliqué. « Certes, les obstacles à la participation politique des femmes sont nombreux mais nous devrons faire face à plusieurs contraintes sociales et politiques ainsi que la discrimination au sein des partis politiques», reconnait la ministre en charge de la Promotion de la Femme. Ainsi, souligne-t-elle, au cours de cette caravane, les échanges vont porter sur la nouvelle loi sur le quota adoptée en décembre 2019, l’importance de la participation politique de la femme et l’enrôlement biométrique. C’est pourquoi, Mme Elback Zeïnabou Tari Bako a invité ces dernières à s’armer de courage et de détermination afin de relever ce défi, car l’adoption de cette loi est sans doute une opportunité à saisir, ce qui leur permettra d’être davantage représentées dans les sphères de prise de décisions à tous les niveaux.

C’est le village de Damana, le chef-lieu de la commune rurale de Tondikandia dans le département de Filingué qui a abrité le samedi 19 février dernier, la cérémonie de lancement officiel de la campagne nationale de vente à prix modéré de céréales par l’Office national des produits vivriers du Niger (OPVN). L’opération qui vient en complément de la distribution gratuite ciblée de vivres par le gouvernement dans certaines localités durement frappées par le déficit céréalier de la campagne agricole passée va se dérouler sur 7 phase et durera jusqu’en septembre prochain. A travers cette opération de vente à prix modéré (VPM) de céréales, l’OPVN propose de vendre du mil, du maïs et du sorgho jusqu’à 2 fois moins cher que les prix pratiqués sur les marchés locaux. Ce qui permet d’améliorer la disponibilité des produits sur l’ensemble du territoire afin de réguler les prix, et aussi d’atténuer les effets attendus de la crise alimentaire qui se profile à l’horizon dans le pays.

La vente annuelle de céréales à prix modéré rentre dans le cadre du plan de soutien aux personnes vulnérables et permet au gouvernement de venir en appui en priorité aux populations en insécurité alimentaire. L'objectif de cette vente hautement appréciée par les populations est de rendre les céréales accessibles et à des coûts raisonnables. Pour cette année 2022, le gouvernement a pris la décision de mettre en vente 80.000 tonnes de céréales sur l’ensemble du territoire, allant de ce mois de février à septembre prochain. Environ 150.000 ménages seront concernés par la VPM 2022, soit 1.050.000 personnes.

Lors de la cérémonie de lancement de l’opération à Damana, le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada, a exhorté les parties prenantes à cette opération, à s'activer et à faire preuve de bonne gestion pour faire de l’édition 2022 « un succès éclatant ». Dans cette projection, a-t-il affirmé, le mécanisme de suivi prévu au niveau du dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires doit être rendu opérationnel en vue de l'atteinte de la cible définie par le plan de soutien. « Des enquêtes, a insisté le ministre du Commerce,  doivent être régulièrement menées et générer des informations à même de permettre le suivi des opérations par les plus hautes autorités du pays ».

M. Alkache Alhada a aussi rappelé la décision du Présidant de la République d'assurer personnellement le suivi de l’opération de vente à prix modéré grâce à des interpellations quotidiennes des préfets et gouverneurs à qui il sera demandé par le Chef de l’Etat, d’observer la plus grande transparence possible lors du déroulement des VPM. « Je demande à l'OPVN de prendre dès à présent, les dispositions idoines pour que les céréales soient placées au niveau de tous les chefs-lieux des communes avant le démarrage de chaque phase. Je reste convaincu que les règles ainsi édictées dans l'unique but de permettre à ces opérations d'atteindre pleinement leurs objectifs, seront scrupuleusement respectées par tous », a déclaré le ministre du commerce.

Présent à la cérémonie, M. Diori Dourahamane, gouverneur de la région de Tillabéri, a souligné l’importance du lancement de l’opération de vente de céréales à prix modéré pour les populations de sa région qui « n'a pas échappé à l'important déficit céréalier et pastoral enregistré à l'issue de la campagne agropastorale 2021 qui a battu le record d'année de mauvaise production au Niger ». Selon les chiffres fournis par le gouverneur, 1.768 villages agricoles de sa région qui en compte 2.140, ont enregistré des déficits supérieurs à 50%. M. Diori Dourahamane s’est réjoui de la mise à disposition de 710 tonnes de céréales, à travers l’OPVN, destinées à 13 communes sur les 44 que compte la région de Tillabéri.

 Le lancement de la campagne nationale de vente à prix modéré des céréales intervient à un moment où, dans le canton de Tondikandia, les populations font face à une flambée des prix sur les marchés. La veille de la cérémonie qui était aussi le jour de marché de Damana, le prix du sac de 100kgs de mil a atteint 31.000f CFA, contre 13.000f pour celui mis en vente par le magasin local de l’OPVN dans le cadre l’opération VPM. Le maire de la commune rurale de Tondikandia M. Issa Nouhou a donc remercié les autorités pour le choix de sa commune comme base du lancement de la campagne nationale et pour les multiples efforts qu’elles ne cessent de déployer pour venir en aide aux populations.

 M. Issa Nouhou, a d’abord rappelé aux autorités présentes que les populations de son canton font face à une insécurité alimentaire sans précèdent qui résulte de la mauvaise campagne agricole passée qui n’a pas pu répondre aux attentes des paysans. Avec la situation alimentaire qui demeure inquiétante dans le canton de Tondikandia et dans la plupart des cantons de la région de Tillabéri, le maire de lacommune de Tondi-kandia considère le lancement de la VPM comme « un immense soulagement pour les populations face à la flambée constatée des prix des céréales sur les marchés de la commune ».

Avant que le ministre Alkache Alhada ne procède à l’inspection du stock de céréales qui sera mis en vente et au lancement officiel de l’opération de vente à prix modéré, le vieux Soumana Hamidou dit Gandjo, de sa voix grave a pris la parole pour remercier les autorités pour le choix porté sur le canton de Tondikandia et prier pour que l’opération s’étende le plus tôt possible dans les autres localités du Niger qui sont aussi affectées par l’insécurité alimentaire et permettre aux populations de l’ensemble du pays de communier ensemble dans la joie. Une autre démonstration des valeurs d’unité des populations nigériennes où, pendant les moments difficiles, chaque groupe de la société prie pour que les autres accèdent aussi au bonheur auquel il a eu droit.

Les stocks destinés à la vente à prix modéré de céréales seront placés progressivement dans les chefs-lieux des communes ciblées avant d’être acheminés au niveau des centres secondaires de vente sous la responsabilité des préfets. Pour permettre au plus grand nombre de personnes d’y accéder, les ventes se feront à l'unité de mesure locale et s'étaleront dans le temps afin de favoriser une régulation des prix sur les marchés. Dans le canton de Tondikandia, la tiya locale sera vendue à 325 FCFA, ce qui permettra de tirer 13.000f par sac pour amortir les coûts engendrés.

Devant le ministre du Commerce et les autorités coutumières, régionales et communales, le directeur général de l’Office des produits vivriers du Niger a assuré les responsables présents à la cérémonie de la mise à leur disposition des ressources humaines et matériels dont ils ont besoin pour mener à bien cette opération. Le ministre Alkache Alhada les a en outre instruits de mener à bien l’ensemble de la campagne de VPM avec orthodoxie afin de répondre favorablement à l’implication personnelle du Chef de l’Etat dans cette  opération capitale pour la survie de nombreux compatriotes en situation précaire.

Souleymane Yahaya (Envoyé Spécial Onep)

Ancien diplomate français chassé, pour ses actes impropres et indélicats, de son poste d’Afrique de l’Ouest au Quai d’Orsay, Laurent Bigot s’est fait le connaisseur du Niger dans une interview sur RFI, sur la visite du président français Emmanuel Macron, le 23 décembre 2017. Mais l’on se demande qui est cet ‘’anthropologue’’, connaisseur du Niger, ou du moins ‘’explorateur’’ de ce vaste et riche pays. Apres avoir été débarqué par Fabius du Quai d’Orsay et son passage-éclair à l’ambassade de France au Niger, Bigot est de toute évidence un bigot. Il se lance dans des affaires louches un peu partout dans le sahel. ‘’Monsieur Mali’’, c’est son nom pour ses prétendues connaissances sur le Mali, plus vaste pays du sahel. Il est aussi cité en Mauritanie pour des affaires scabreuses dans un groupe d’affaire (B.S.A) et des affaires de corruption d’élus locaux, de journalistes et de syndicalistes, pour lesquelles la justice mauritanienne l’attend toujours. A cet effet le journal en ligne AFRIACTUEL précise : « … Laurent  Bigot ne connait pas la Mauritanie. Et il ne connait pas les Mauritaniens. Son nom figure, il est vrai, sur le carnet d’adresses d’un homme d’affaires mauritanien , exilé depuis quelques temps et recherché par la justice mauritanienne et sa police économique , pour des affaires de corruption… ».

 Nous disons aussi qu’il ne connait pas le Niger, moins encore, les Nigériens. Mais pour qui se prend ce diplomate de bureau pour parler du Niger ? A-t-il été délégué par la Haye pour surveiller les pays africains, les taxant de mal gouvernance ou de corruption, pour en fin rendre sa sentence ? Il en parle sur le Burkina, le Mali, la Mauritanie, le Niger… Un soi-disant consultant sur l’Afrique subsaharienne dont il ignore les réalités. 

"Habou Lambo, Barkasi kani gandji" sont des vocables connus des mamans nigériennes. Ce sont des noms de plantes qui servent à préparer le ‘’Djitti" en Zarma et "Baouri" ou ‘’Daouri’’ dans certaines régions haoussa. Ces décoctions sont administrées aux nourrissons et aux enfants pour, dit-on, renforcer leur organisme ou pour les soigner de certaines maladies. Il s’agit là d’une pratique aussi courante qu’ancienne qui fait partie intégrante de l’histoire de la médecine traditionnelle et des coutumes. Vendues sous forme d’écorces ou de racines, ces plantes étaient jadis incontournables pour les mamans. En effet, après l’accouchement, les mamans ou les matrones, pour celles vivant au village et ayant connaissance des secrets des plantes, se rendent dans la brousse pour couper des racines ou des écorces qui serviront à la préparation de décoction pour le nouveau-né. En ville, par contre les mamans se rendent dans les marchés auprès des tradipraticiens ou des vendeurs de plantes médicinales pour en acheter. Selon les coutumes locales, l’administration de ces décoctions permet de nettoyer le ventre du bébé en faisant sortir les impuretés mais aussi le préserve ou prévient contre "les petites maladies". Cependant, si jadis le choix était très porté sur ces plantes, de nos jours, les gens ont plus ou moins délaissé la consommation de ces plantes au profit de la médecine moderne.

Beaucoup de mamans ne jurent que par ces écorces et racines qui, affirment-elles, permettent de prévenir et de traiter certains maux. Elles ont coutume de dire que lorsqu’un enfant tombe assez souvent malade, c’est parce qu’il n’a pas suffisamment bu de ces décoctions. Ces plantes que l’on trouve sur place à travers le pays ou en provenance des pays voisins comme le Nigéria, le Mali ou le Togo, seraient selon les témoignages, les produits miracles de la nature.

Assis sous son hangar en banco, dans le petit couloir qui fait face au Commissariat du petit marché de Niamey, le vieux Hama Soumaila, vendeur de ‘’Djitti’’ depuis des années, soutient que ces plantes font partie de notre culture et ont des bienfaits cachés que seuls les anciens et les initiés connaissent. En effet, ayant une grande connaissance des vertus de chaque plante, il sait exactement quoi vendre aux clients.

Selon lui, chaque maman doit commencer à donner les décoctions au bébé, quelques jours après la naissance et cela afin de nettoyer les impuretés du ventre du bébé. Par le passé, ce sont des décoctions à base de plante comme habou lambo, barkasi kani gandji qui sont en premier lieu données au bébé. Certaines mamans les préparent en trois marmites. Par la suite, la mère doit continuer avec d’autres plantes telles que akasantouri, habaka, kobasayi, kambe gou, arkoussou bon koiray, namari ; doré. Et ces plantes peuvent être mélangées et données à l’enfant soit deux fois par jour tout en ajoutant un peu de natron. Et à partir de 3 à 5 mois, a-t-il ajouté, les mamans peuvent augmenter d’autres plantes comme : falounfa et tamarza banda.

Ces plantes, selon le vieux Hama, en plus de prévenir les petits maux, ont également des vertus de protection contre par ce qu’on appelle en jargon local «le mauvais œil et la mauvaise bouche». Et la consommation se fait jusqu’au sevrage de l’enfant.

Parlant de la préparation de ces décoctions, le vieux Hama a confié qu’autrefois, les mamans avaient pour coutume de préparer trois marmites pour les garçons et 4 marmites pour les filles. Toutefois, il affirme que cela n’est pas une obligation mais juste une pratique ancestrale. Et il n’y a pas de gavage, le peu que l’enfant aura avalé suffit. «Nous ne conseillons pas le gavage même si certains le font et vont jusqu’à purger l’enfant avec. C’est là une pratique des côtiers qui font cela et lavent même l’enfant avec», a-t-il précisé.

C’est avec un air nostalgique que le vieux Hama confie que par le passé il y avait une affluence autour de ces plantes. «Autrefois, les vieilles femmes venaient beaucoup payer les écorces pour aller préparer les décoctions pour la nouvelle maman, mais avec le modernisme, la donne a changé. Les gens d’aujourd’hui ne s’intéressent pas trop à la médecine traditionnelle, ils sont plus portés vers la médecine moderne», déplore-t-il. Les prix de ces plantes aux milles vertus varient de 50fcfa, 100fcfa, voire 200fcfa par rouleau.

Gna Aissa, tradipraticienne depuis 22 ans et ayant été plusieurs fois matrone ou «antougay gna» ou «Ngozoma» affirme que les décoctions ont plusieurs bienfaits pour les bébés. «Dès qu’un bébé boit les décoctions, cela se remarque. En effet, il prend du poids, sa peau devient belle et ça immunise son organisme contre les parasites», explique-t-elle. Pour elle, il est important de donner les décoctions aux bébés. Cet avis n’est hélas pas partagé par les médecins.

Des pratiques qui peuvent constituer un danger pour la santé des nourrissons et des enfants, prévient Dr Moulay Ahmed Ali

Même si les vieilles personnes soutiennent que les décoctions sont bénéfiques pour la santé des bébés et des enfants, le Docteur Moulay Ahmed Ali, pédiatre à Niamey ne partage pas cet avis. Cette pratique, estime-t-il, se base sur des considérations culturelles pour prévenir et traiter certaines maladies auxquelles on pense que l’enfant est exposé ou atteint. Par exemple a-t-il affirmé, il existe une forte croyance traditionnelle selon laquelle, le premier lait jaune contient une maladie mortelle appelée «kaikai», qu’il faut soigner par des remèdes traditionnels. Et selon d’autres croyances poursuit-il, il faut donner ces décoctions pour ouvrir la gorge et l’estomac du nouveau-né ou mieux faire une purge pour éliminer les déchets. Les grand-mères et les belles mères, souligne Dr Moulay Ahmed Ali, ont une grande influence sur ces pratiques.

Il relève que l’utilisation de ces décoctions constitue un obstacle à une alimentation adéquate de l’enfant. «De la naissance à 6 mois, l’enfant doit être allaité exclusivement au sein car, le lait est le meilleur aliment qui contient tous les nutriments nécessaires à cet âge», soutient-t-il. De ce fait, cette pratique de donner de décoction à la place des tétées prive l’enfant de cet avantage et l’expose a des conséquences grave sur le plan nutritionnel.

Pour Dr Moulay Ahmed Ali, ces décoctions peuvent constituer un grand danger pour la santé des nourrissons et des enfants, puisque associées à la survenue des maladies diarrhéiques avec déshydratation qui peuvent être graves et mortelles. Elles peuvent également être à la base de la survenue de la malnutrition qui comporte aussi beaucoup de complications médicales. «Sur un autre plan, il faut aussi noter la toxicité que peuvent avoir les plantes utilisées sur des organes vitaux tels le foie, les reins engageant le pronostic vital du nourrisson ou de l’enfant», prévient Dr. Moulay.

Pour lui, la maman et les parents en général doivent comprendre que l’utilisation des décoctions est néfaste pour la santé de l’enfant et qu’elle doit être abandonnée. «De 0 à 6 mois l’enfant doit être nourri exclusivement au sein sans lui donner aucune décoction ni même de l’eau. L’enfant doit être traité au centre de santé quand il est malade et non par des décoctions de la grand-mère ou du tradipraticien», tranche Dr Moulay.

Rahila Tagou(onep)

28 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le bal des intouchablesIls sont nombreux au Niger, des individus qui pensent que quel que soit le délit ou même les crimes économiques qu’ils peuvent commettre ils n’auront aucun compte à rendre à la justice. Comme effectivement, l’appareil judiciaire met du temps à s’enclencher car il faut établir des preuves solides avant de condamner quelqu’un, ces gens ont fini par penser que rien ne peut leur arriver. Et pourtant ce n’est pas faute que les autorités au plus haut niveau ne lancent de manière continuelle des mises en garde. Notamment dans le dernier message à la Nation du Chef de l’Etat où il a parlé de la nécessité du respect du bien public dans cette phase de renaissance du Niger. Il faut croire, si l’on se fie aux derniers événements et d’autres inculpations à venir, que des supposés intouchables continuent à faire la sourde oreille.

Etat des lieux
S’il y’a bien un domaine où les Nigériens, quel que soit leur bord politique, aimeraient qu’il y ait des changements significatifs, c’est bien dans le domaine de la lutte contre la corruption et autres malversations qui permettent à des individus de s’en mettre plein les poches au détriment du bien public. En dépit de la création de la HALCIA (Haute autorité de Lutte contre les Infractions Assimilées) et du récent renforcement de ses prérogatives pour rendre cette institution plus efficace, des forcenés continuent à croire que tout ceci n’est que simple gesticulation et que de toutes les façons grâce à leurs protections, rien ne peut leur arriver.

De quelles protections s’agit-il ?

LA PROTECTION POLITIQUE
Le clientélisme politique existe partout en ce sens que le fait d’être membre influent ou ayant dans ses relations un politicien prétendument réputé peut effectivement vous faciliter certaines démarches administratives. Mais pour autant les accointances politiques ne justifient pas les passes-droits ou des manœuvres frauduleuses. Au demeurant, dans un pays soucieux de bonne gouvernance, le premier critère qui préside aux nominations doit être la compétence. Et un responsable digne de ce nom n’est pas enclin à accepter des pratiques qui le mettent en porte-à-faux avec la règlementation. C’est ce qu’on appelle un fonctionnaire consciencieux.

Est-ce que parce que vous êtes membre de la même formation politique qu’un individu, il faut pour autant vous laisser entrainer à des actes qui entachent votre crédibilité ?

Les hauts fonctionnaires qui s’adonnent à des actes délictueux doivent savoir que tôt ou tard, ils seront démasqués et traduits en devant les instances judiciaires. Surtout lorsque le cadre démocratique est régi par la séparation des pouvoirs. Fort heureusement, c’est le cas dans notre pays où la justice, à maintes reprises, a montré son indépendance en condamnant indistinctement des justiciables de la majorité comme de l’opposition et cela quel que soit leur représentativité politique. Par ailleurs, ce qu’il faut savoir est qu’un homme ne va jamais se compromettre pour défendre une cause perdue.

DES PARENTS INFLUENTS
De tout temps, le critère relationnel familial a influencé les dirigeants de ce pays. Y compris du temps du régime d’exception qui a pris le pouvoir avec l’intention avoué de casser l’oligarchie régnante. Un de ces successeurs n’a d’ailleurs pas hésité à affirmer en pleine conférence de cadre que « comment peut-on nommer quelqu’un qu’on ne connait pas ! ». Il va de soi que le cadre qui est promu dans ces conditions pense d’avantage qu’il est au service d’un homme (celui qui l’a nommé) que d’un pays ; d’où sa propension à croire qu’il n’a de compte à rendre à personne d’autre ! A l’évidence, une telle disposition d’esprit est de nature à favoriser le clientélisme.

D’autres individus estiment que le fait d’être issus des familles des leaders communautaires ou religieux leur confèrent un droit particulier. D’autant que certains dirigeants eux-mêmes encouragent ce type de recrutement pour soi-disant conforter leur popularité ! Et l’individu qui s’assit sur ce type de représentativité a souvent tendance à ne pas faire la distinction entre pouvoir traditionnel et pouvoir moderne.

L’ENTRETIEN D’UN RESEAU
C’est bien connu, tous ces gens qui mènent à grand frais sur le dos de l’Etat un train de vie qui ne correspond pas à leurs émoluments entretiennent une multitude de clients de toutes les catégories sociales. Qui pour les éviter des ennuis judiciaires, qui pour leur faire une publicité susceptible de les mettre au-dessus de toute suspicion. Hélas, cette corruption tous azimuts a souvent un effet éphémère car dès que vous arrêtez d’arroser, les effets s’atténuent. Cette pratique est donc tout à fait illusoire.

LE RECOURS AUX SCIENCES OCCULTES
Parmi les attirails de l’homme qui dépense sans compter, il y’a l’inévitable marabout et/ou Zima (féticheur) qu’il croit naïvement peut le prémunir contre tout désagrément de la vie. A coup de sacrifices rituels et de billets de banques, ils entretiennent ces charlatans dont la boulimie est sans limites.

LE BAL DES INTOUCHABLES.
Nous pensons très sincèrement que beaucoup de Nigériens n’ont pas suffisamment pris la mesure de la renaissance culturelle en œuvre et qui exige de chacun qu’il élève sa conscience nationale en manifestant une loyauté vis-à- vis de l’Etat, en adoptant un comportement qui respecte le bien public. Et, ce préalable est incontournable si l’on veut se donner le maximum de chances pour relever le défis de développement durable. C’est dire que les prétendus intouchables et autres personnes qui s’imaginent que la machine pour combattre l’impunité n’est pas en route, vont au-devant de grandes déconvenues.

Ibricheick 
05 janvier 2018
Source : La Nation

La centrale thermique de Gorou BandaQue des coupures d’électricité surviennent de temps en temps, on serait tenté de dire qu’on y ait habitué. Tant, on a du mal à se rappeler de quand date ce qu’il conviendrait de considérer comme des incidents. On y est en quelque sorte habitué…C’est pourquoi, nous nous attarderont pas sur le phénomène en soi. Non, franchement ce qui suscite notre colère dans ce dernier blackout où tout le pays a été privé d’énergie électrique est la réponse à la question de savoir, si oui ou non une telle chose aurait pu être évitée !

Car insidieusement la question qui vient à l’esprit est de savoir à quoi donc sert la Centrale de Gorou Banda ?

Cette « centrale » électrique qui a coûté les yeux de la tête - près d’une centaine de milliards de francs CFA- est constituée en fait de l’importation de quatre groupes électrogène de 20 mégawatts chacun, associé à nos capacités de production actuelles, dont l’électricité produite par la centrale de Goudel, devaient permettre de suppléer de manière relativement efficace à une interruption éventuelle d’énergie fournie par le Nigéria.

Seulement voilà, lorsque l’idée de la construction d’une centrale qui devait permettre à notre pays d’être indépendant de l’électricité fournies par notre voisin, avait été émise, il semblerait que deux options avaient été envisagées au départ :

Perquisition Journaux Les courriers Monde D auj Canard FurieLe bureau des journaux, les Courriers, le Monde d’Aujourd’hui et le Canard en Furie vient d’être perquisitionné et complètement vidé de ses meubles, ordinateurs, imprimantes... par la Direction Générale des impôts. Nous y reviendrons.

 

Oumarou Sanda Kadri uraniumgateL'uraniumgate, à n'en point douter, est un tissu de mensonges dans sa version officielle. S'il est clairement établi que Hassoumi Massoudou, l'ancien ministre des Finances, a raconté des bobards et qu'il s'est d'ailleurs empêtré dans des contradictions, il est tout autant établi que la commission d'enquête parlementaire a oeuvré à couvrir les auteurs, co-auteurs et commanditaires de cette scabreuse affaire. Avec le temps, et les enquêtes supplémentaires en cours, d'autres vérités font surface, déblayées et mises sur la table par des journalistes d'investigation, notamment français. Ainsi, sur la base de documents confidentiels dont Le courrier est entré en possession, ont découvre l'étendue et la complexité de l'affaire. Les pistes que l'argent a empruntées et les identités des sociétés et personnes qui en ont été bénéficiaires, sont épluchées. Sur le tableau de comptabilité du Cabinet Energy standard Td trading FZE. Sur le tableau on note un cabinet associé dont le siège se trouve à Paris et qui dispose de deux représentations en Afrique, précisément au Niger et en Côte d'Ivoire ainsi qu'un bureau aux Emirats arabes unis, figure, entre autres. Le cabinet Steering Legal, représenté au Niger par le cabinet d'avocats KADRI, dirigé par Me Oumarou Sanda Kadri. Ce cabinet Steering Legal a reçu 152 750 euros, soit près de 100 millions de francs CFA. Pour quels services ?

Me Kadri Oumarou Sanda at- il bénéficié de cet argent ?

Avocat établi à Niamey, Me Kadri Oumarou Sanda a notamment été nommé, en 2015, viceprésident de la Commission électorale nationale indépendante, avec le magistrat Boubé Ibrahim, comme président de ladite institution. Il est le représentant légal du cabinet Steering Legal qui s'est implanté à Niamey en 2014 en vue de suivre le développement de ses clients en Afrique de l'Ouest, au travers d'un partenariat avec le cabinet d'avocats KADRI avec qui Steering Legal entretient des relations professionnelles et personnelles historiques privilégiées. Le cabinet développe ainsi son activité sur l'ensemble des pays d'Afrique de l'Ouest. Il accompagne régulièrement des groupes, français et internationaux, dans les domaines suivants des télécommunications, des mines, des énergies, de l'octroi de permis d'exploration et d'exploitation minière et pétrolière, du contentieux et de l'arbitrage, etc. C'est grâce à ce partenariat que Steering Legal accompagne et développe la présence de ses clients, entreprises françaises et européennes, au Niger et en Afrique de l'ouest, y compris physiquement lorsque cela est nécessaire. Il a essentiellement pour missions de les soutenir dans leur développement, notamment dans le cadre de créations d'entités locales, de prises de participations, d'acquisitions ou encore de participations à des appels d'offres ou à des privatisations ; de pouvoir compter sur la présence permanente, l'expérience et le savoir-faire de Me Oumarou Sanda KADRI, de ses équipes ; de bénéficier de ressources locales expérimentées, fins connaisseurs du continent et d'un réseau de correspondants locaux en Afrique répondant aux mêmes critères ; d'offrir à ses clients l'accès à des équipes pluridisciplinaires, résolument mobiles, capables de travailler en français, en anglais, en arabe, en portugais ou encore en chinois.

Malgré le grand nombre de taxis présents dans la ville de Niamey, les usagers de la route, en particulier les clients de ces moyens de transport, se plaignent du coût élevé. Actuellement, même le trajet le plus court coûte 300 francs CFA, mettant fin à l'époque où l'on pouvait faire une course pour 200 francs CFA, à moins que la distance ne soit inférieure à 500 mètres. Il est bien connu que très peu de Nigériens possèdent leur propre moyen de transport. C'est la raison principale pour laquelle la plupart des gens choisissent de compter sur les taxis, malgré les coûts élevés et les risques associés. Il est important de souligner que prendre un taxi aggrave encore la situation précaire à laquelle est confronté le Nigérien moyen. Lorsqu'on compare le revenu quotidien des Nigériens à leurs dépenses quotidiennes de transport, la situation est désastreuse : les frais de transport absorbent presque tous leurs revenus. De nombreux observateurs conviennent que, à Niamey, deux facteurs rendent la vie plus difficile : le loyer et le transport. Les deux sont excessivement chers, ce qui soulève des questions quant à la prise de conscience des autorités responsables de ces problèmes. Ou peut-être est-ce une opportunité lucrative pour ceux qui ont le privilège de se permettre les transports en commun et même de construire rapidement des maisons dans la capitale, comme si elles poussaient comme des champignons.

Difficultés des transports en commun

Aujourd'hui, nous sommes presque tous convaincus que la plupart de nos concitoyens utilisent les taxis par nécessité, plutôt que par choix. En réalité, ils continuent de les utiliser parce qu'ils n'ont pas d'autre option, à moins de marcher ou d'utiliser des moyens de transport encore moins fiables. Il convient de rappeler que ces véhicules ont été introduits pour faciliter la circulation, notamment le déplacement des biens et des personnes, compte tenu des circonstances actuelles. Cette catégorie de transport était censée compléter les moyens existants, même si ces derniers sont toujours présents. Malheureusement, aujourd'hui, ces taxis représentent un véritable calvaire pour les habitants de la capitale. Non seulement les tarifs ne sont pas abordables pour beaucoup, mais choisir de les utiliser signifie également faire preuve de patience et accepter tous les risques liés à la montée à bord de ces véhicules. Face au calvaire financier représenté par le coût des transports à Niamey, les autorités municipales, en particulier M. Oumarou Dogari, le président du conseil de la ville, avaient promis de revitaliser ce secteur en augmentant le nombre de bus exploités par la Sotruni. Cependant, la souffrance de la population persiste ; il semble que les promesses restent en suspens. Il convient de noter que ces bus étaient principalement utilisés par les employés du gouvernement par le passé, même s'ils n'avaient rien à envier au citoyen moyen en termes de revenu mensuel et d'avantages liés à leur poste. Néanmoins, ils faisaient la queue pour attendre les bus, non par avarice, mais pour des raisons valables : économiser de l'argent et éviter le gaspillage. Qu'en est-il alors du citoyen moyen qui peine à gagner sa vie ? Pourtant, il continue de prendre le taxi pour mener ses activités quotidiennes. À cet égard, nous exhortons les autorités responsables de cette question à s'attaquer au problème de manière décisive, afin de faciliter la mobilité urbaine, un levier de développement indéniable. Ailleurs, même dans les régions les plus développées, où l'on estime que le citoyen moyen vit au-dessus du seuil de pauvreté, les autorités mettent en place des mesures pour garantir un coût de la vie abordable, en particulier en ce qui concerne les transports. Par exemple, en Allemagne, les autorités s'engagent en faveur de la durabilité des transports en commun à bas prix. Selon le groupe de presse RND, les embouteillages ont considérablement diminué dans 12 agglomérations sur 14 étudiées, notamment à Stuttgart et Wiesbaden. Une étude en cours à l'université technique de Hambourg démontre également des avantages en termes de justice sociale : le billet à 9 euros a permis aux plus pauvres d'effectuer des déplacements qu'ils n'auraient jamais pu se permettre autrement. En Bavière, le service a été largement utilisé dans les quartiers à faible revenu.

Coûts du logement

À Niamey, il est indéniable que le coût du logement devient de plus en plus élevé et inabordable pour la plupart des gens. Non seulement la plupart des logements manquent de confort, mais leurs prix dépassent leur valeur. Souvent, ces logements sont situés en périphérie de la capitale, mais sont loués au même prix que des logements plus confortables dans des zones viables au cœur de la ville. Les propriétaires fixent leurs prix, tout comme les intermédiaires, au détriment des locataires qui en supportent le poids. Pourtant, il incombe aux autorités d'intervenir et de gérer cette question. Malheureusement, au Niger, où tout semble possible, même l'inconcevable, chacun fait comme bon lui semble dans ce domaine sans se soucier des conséquences. De plus, ces mêmes propriétaires savent que les autorités responsables de cette question ont abandonné leurs responsabilités, ce qui leur permet même de construire des logements qui ne répondent pas aux normes, car ils savent que ces logements ne leur sont pas destinés, mais plutôt aux "sans-abri" (selon ma définition, ceux qui n'ont pas de domicile). Ces propriétaires profitent du fait que les locataires n'ont pas le choix. C'est particulièrement vrai dans une ville où l'on peut trouver un locataire pour une maison encore en construction. C'est une triste réalité. Il incombe donc à nos autorités de réglementer cette question afin de prévenir l'exploitation par ces propriétaires et de mettre fin à leurs pratiques courantes. Dans d'autres pays qui méritent véritablement ce nom, les autorités s'efforcent de mettre enplace des logements sociaux afin d'alléger le coût de la vie pour les populations nécessitant une assistance. Mais qu'en est-il chez nous ? Ici, nous transformons les logements sociaux en bureaux administratifs, comme c'est le cas pour le développement immobilier du "18 décembre" à Dosso Sogha. Au Niger, je le répète, de telles pratiques ne sont pas seulement possibles, mais aussi concevables. Rappelons une chose : le peuple nigérien, en général, souffre, surtout celui de la capitale. Pour cette raison, les autorités actuelles doivent porter un regard attentif sur les problématiques du transport et du logement qui, depuis près d'une décennie, causent d'énormes difficultés à notre population. En somme, nous les exhortons à créer des conditions de vie saine pour les Nigériens, plutôt que de les pousser vers la misère, car ils survivent péniblement depuis un certain temps déjà.

Amadou I.

Comme vous le savez déjà, le Hadj édition 2023 ressemble aux onze éditions précédentes, c’est-à-dire qu'il se déroule dans des conditions abominables pour les pèlerins. Ces derniers ont dû consentir d'énormes efforts pour rendre possible ce rendez-vous important de la foi islamique. Ce calvaire des pèlerins nigériens dans leur périple spirituel dure depuis que le régime de la Renaissance a décidé de confier la question du transport du Hadj à une compagnie privée étrangère, appelée "Max Air", appartenant au riche homme d’affaires du Katsina, Tahirou Mangal. Ce quasi-monopole donné à cette compagnie s'est fait au détriment des compagnies aériennes nationales qui effectuaient le Hadj depuis longtemps, bien avant l'intervention de Max Air en 2011, année de l'accession au pouvoir de qui vous savez. Si ce n'est pas des avions qui attendent les pèlerins pendant des heures, ce sont parfois des aéronefs bons seulement pour la casse et le recyclage. La renaissance et Mangal, quelle combinaison ! Un exemple flagrant de cette situation s'est produit la semaine dernière, lorsque le Boeing 747 de Max Air, avec à son bord 550 pèlerins, n'a pas pu décoller de la piste de l'Aéroport international Diori Hamani de Niamey pour des raisons techniques. Eh bien, les pauvres pèlerins ont dû rester à bord pendant 19 heures, soit 7 heures chrono, avant de pouvoir débarquer. Certains pèlerins ont même commencé à suffoquer dans l'avion. Manifestement, il s'agit là d'une grave violation des règles de la sûreté aérienne, qui stipulent que les passagers ne doivent pas rester plus de deux heures à bord d'un avion en panne en cas de difficultés mécaniques sur un vol commercial. Le principal risque encouru par les passagers dans un avion au sol est précisément le manque d'oxygénation, car il faudrait une alimentation extérieure en énergie pour maintenir la climatisation à bord. En l'absence de cette alimentation, les passagers peuvent avoir des difficultés respiratoires qui peuvent être fatales pour certains d'entre eux, notamment ceux souffrant de maladies respiratoires antérieures. C'est cette catastrophe que les pèlerins nigériens ont vécue à bord de ce vol charter. Pire encore, au lieu d'annuler simplement le vol le temps de chercher un autre avion, étant donné le grand risque de faire embarquer les passagers dans un aéronef qui venait d'être réparé sans avoir effectué de vol d'essai, les pauvres pèlerins ont été envoyés directement à la morgue. Dans tous les cas, en cas de catastrophe aérienne, ces pèlerins ne mourraient pas en vain, mais en martyrs de leur religion, donnant ainsi un sens inachevé à cette aventure spirituelle ! Cependant, pour le transporteur, qui connaissait les risques encourus par les passagers en les faisant voyager sur un appareil réparé pendant plusieurs heures (7 heures), la responsabilité serait immense et lourde à porter sur sa conscience, avant de devoir rendre des comptes devant Dieu, le grand Juge ! Heureusement, ce scénario catastrophe ne s'est pas produit, car l'avion est arrivé à destination, louons Dieu !

Cependant, ce cas soulève la question de la certification aéronautique dans son ensemble, lorsque des aéronefs tels que ceux souvent utilisés par Max Air peuvent être autorisés à circuler dans les cieux. Il est légitime de se demander ce que font réellement nos experts de l'ANAC, qui devraient être les gardiens du respect des règles de sécurité de la navigation aérienne. Leur réponse serait simplement que le propriétaire de ces "cercueils volants" est trop puissant, qu'il est proche du pouvoir et qu'il peut donc faire ce qu'il veut au Niger ! Il aurait même un "permis de tuer", lorsque l'un de ses engins volants peut se permettre de transporter plus d'un demi-millier de pèlerins après plusieurs heures de réparation bricolage au sol !
Aliou Badara

Docteur Issimouha Dille Sos Cancer NigerLe cancer est une maladie de la cellule de l’organisme. détecté précocement et pris en charge de façon rationnelle, le cancer peut être traité et le malade peut guérir totalement. Mais découvert en retard, le malade atteint du cancer, même pris en charge à ce stade, ne peut être sauvé parce qu’à ce moment la maladie devient incurable. au Niger, le cancer ne fait que prendre de l’ampleur et fait beaucoup de ravages. c’est pour remédier à cet état de fait qu’a été créée l’organisation non Gouverne- mentale (onG) sos cancer qui s’est don- née pour mission de combattre le cancer au Niger en faisant entre autres des séances de sensibilisation et de dépistage, d’éducation et de formation des personnels de santé selon les explications données par dr Dillé issimouha,chirurgien oncologue à l’Hôpital national de Niamey et également présidente de l’Ong sos cancer,son institution a été créée en mars 2012 du fait d’un constat :« nous nous sommes rendus compte qu’au Niger, l’on ne parlait pas de cancer.c’était presque un sujet tabou aussi bien au sein du personnel de santé que du commun des mortels », a indiqué Dr Dillé Issimouha. 

Au Niger, le cancer constitue un véritable problème de santé publique où il est responsable de 12,5% des décès, a déclaré vendredi devant l'Assemblée nationale à Niamey, le ministre nigérien de la Santé, Idi Illiassou Maïnassara.

Il ressort de la situation des cas de cancer enregistrés de 2011 à 2018 au laboratoire d'anatomo-pathologie de la Faculté des Sciences de la Santé de l'Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey, que la moyenne annuelle est de 537 cas avec une prédominance chez les femmes avec 57,43% contre 42,56% chez les hommes, a-t-il précisé.

Selon les statistiques de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), à partir de 2005, le Niger doit s'attendre à 8.000 nouveaux cas de cancer chaque année, a poursuivi Maïnassara.

Face à cette situation, le gouvernement a engagé depuis 2006 la construction à Niamey d'un centre national de lutte contre le cancer, dont certains bâtiments sont actuellement au stade de la finition, a fait savoir le ministre de la Santé. Il a ajouté qu'à terme, le centre aura la vocation régionale de prise en charge de toutes les formes de cancer.

1er juin 2019 
Source : http://french.xinhuanet.com/

Abdoul Razak Alfaga Markus Kholoeffe.honoresDimanche après-midi, peu après son arrivée à Berlin, le Président de la République a reçu en audience notre compatriote Abdoul Razak Alfaga, Vice-champion de Taekwondo aux Jeux Olympiques de Rio 2016 et son entraineur de nationalité allemande, M. Markus Kholoeffel.

A cette occasion, SEM. Issoufou Mahamadou a décerné une médaille d’Officier de l’Ordre National du Niger à l’entraineur d’Alfaga.

A l’issue de cette audience, le Vice-champion de Taekwondo a confié à la presse nationale qu’il est venu présenter au Chef de l’Etat la médaille qu’il a obtenue récemment lors de l’OPEN d’Australie.

cheptel nigerienDepuis quelque temps, les éleveurs s’interrogent sur le mutisme entretenu autour de la campagne annuelle contre la Péripneumonie contagieuse bovine. Cette année, la campagne n’est pas encore faite, laissant le cheptel en proie à une épidémie qui risque de faire des ravages. Alors qu’elle se fait habituellement au cours de la période novembre-décembre-janvier ou dans le pire des cas, en décembre-janvier-février, la campagne accuse aujourd’hui un retard de six mois. Le cheptel nigérien n’est donc pas immunisé alors que depuis quelque temps déjà, ce n’est pas la T1 44 (vaccination) qui a une durée de 12 mois qui est pratiquée sur le cheptel, mais plutôt la T1 SR qui a plutôt une durée de vie de six mois. Une histoire sans doute de faire des économies sur le bien-être du cheptel nigérien. Nous y reviendrons en détails.

29 juillet 2018
Source : Le Courrier

Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) a organisé du 19 au 28 octobre 2021 une formation diplomante à l’école doctorale de la Faculté des Sciences de la Santé, de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, sur la Chirurgie de Guerre. Cette formation a permis de renforcer les capacités de cinquante-huit (58) médecins chirurgiens inscrits issus de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS), des services de santé des armées pour le compte du ministère de la Défense Nationale et ceux de la police nationale pour le compte du Ministère de l’Intérieur.

Ce jeudi, matin, lors de la clôture de cette formation, le Doyen de la Faculté des Sciences de la Santé, Pr Rachid Sani a dans son allocution de clôture exprimé toute la gratitude de son institution au CICR pour avoir choisi la FSS pour cette formation.

Il a rappelé que cette formation se tient dans le cadre d’une collaboration entre le CICR et la FSS qui a commencé en 2015. Il a souligné que depuis, ce sont plusieurs médecins qui ont été formés. « Je félicite les initiateurs de cette collaboration, Pr Habibou Abarchi, l’ancien Recteur de l’Université Abdou Moumouni et Pr Mamadou Seydou, ancien Doyen de la FSS. Je demande au CICR de continuer cette formation car de plus en plus, elle crée de l’intérêt chez les médecins nigériens ; en témoigne leur nombre important à l’inscription. Je salue cet intérêt qu’accordent les chirurgiens à ce module. Cette formation permet à notre pays de disposer des chirurgiens qualifiés et capables de prendre en charge les blessés de guerre », s’est-il réjouit.

Pendant les huit (8) jours, les bénéficiaires ont pu approfondir leurs connaissances et partager leurs expériences dans tous les domaines de la chirurgie de guerre, y compris en matière de premiers secours ou de prise en charge d'afflux massifs de blessés. Le Niger fait partie des onze (11) pays à travers le monde dans lesquels cet enseignement global et intégré de chirurgie de guerre est dispensé par le CICR.

C’est pourquoi, dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le représentant du CICR, M. Peter Van Akan a souligné toute l’importance et les opportunités qu’offre ce module. Il a souligné que c’est une formation qui s’inscrit dans le cadre de son partenariat avec le Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES). « Ce module universitaire est donc une occasion de compléter votre formation en chirurgie de guerre. « Au Niger, le CICR soutient plusieurs structures de santé du pays, à savoir 12 CSI, 2 centres de réadaptation physique de Zinder et Niamey et 6 hôpitaux dont les hôpitaux régionaux de Diffa, de Tahoua et de Tillabéri », a souligné M. Peter Van Akan.

Cette formation a été assurée par Dr Fabrice JAMET, chirurgien du CICR venu pour cet enseignement. «Les blessures de guerre nécessitent une prise en charge adaptée selon des principes chirurgicaux appropriés qui sont rarement enseignés durant la formation initiale des chirurgiens dans le cadre des diplômes de spécialisation en chirurgie », a-t-il dit. Cette formation a permis d'exposer des méthodes fiables et efficaces de prise en charge des blessés de guerres, particulièrement dans des situations de ressources limitées.

Ce module universitaire est donc une occasion de compléter la formation des chirurgiens en chirurgie de guerre et de leur apporter une expérience supplémentaire. En cas de nécessité, ces chirurgiens formés pourront ainsi être immédiatement plus efficaces et s'adapteront mieux à des conditions de travail difficiles dans un contexte général souvent précaire. Il faut noter que le CICR est une organisation humanitaire, neutre, impartiale et indépendante qui a la mission exclusivement humanitaire de protéger la vie et la dignité des victimes de conflits armés et d'autres situations de violence, et de leur porter assistance.

La fin de cette formation a été sanctionnée par la remise des diplômes. L’occasion a été également saisie par certains récipiendaires pour exprimer leurs gratitudes à l’endroit du CICR et de la FSS pour toutes les facilités et les conditions qui ont permis le bon déroulement de leur formation.

Par Ali Maman

29 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

La terrible nouvelle nous est parvenue tôt ce matin du lundi, 1er février 2021. Cette disparition de la mère de notre frère et ami, le Colonel des Douanes Mohamed Abdrahamane est une grande perte dont nous mesurons l'ampleur. Les mots nous manquent face à cette situation très douloureuse, car nous plonge tous dans une immense tristesse. Nous ne pouvons qu'imaginer les moments difficiles que traverse actuellement sa famille. La défunte Rahamatou savait diffuser autour d’elle une atmosphère de tendresse et toujours amicale, grâce à son caractère de mère attentionnée et très attachante. Nous la savions tous souffrante et fatiguée depuis quelque mois. Elle était certainement affectée par le poids de l'âge. Nous sommes sincèrement peinés. Mère de famille exemplaire, sage épouse, elle a apporté beaucoup d'amour à tous ceux qui ont eu la chance de la connaître. On a coutume de dire « une maman formidable donne toujours une grand-mère exceptionnelle ». Oui, elle était toujours disposée à écouter ses petits-enfants, les faire rire, et prête à conseiller ses proches pour le bien-être de la cité.  Selon les personnes que nous avons interrogées, elle etait aimée par tout le monde. Elle avait le don de distribuer du bonheur et rendre chaque instant de la vie, précieux. En cette douloureuse circonstance, je souhaitais m’associer à la douleur de la famille, amis et connaissances. Ma première pensée est pour le Colonel Mohamed Abdrahamane, pour avoir bien entretenue et soignée sa maman avec tant d’amour et d’attention.

A l'ensemble de la Communauté d'Abalak, je tiens à adresser mes plus sincères condoléances, et l'expression de ma sympathie attristée. J'assure de toute mon amitié et de tout mon soutien pendant ces moments difficiles. Soyez l'interprète de ces sentiments auprès de la famille, du corps des Douanes et de ses proches.

Que la terre lui soit légère. Amen !

Moustapha Kadi Oumani

Le Conseil des Ministres du jeudi 27 Avril 2023 a nommé le colonel des Douanes Molimi Barkay en tant que Directeur Général de la Douane. Avec une expérience professionnelle de plus de vingt ans dans le domaine douanier, Molimi Barkay est un inspecteur principal des Douanes de son État et dispose d’un parcours académique et professionnel impressionnant.

Il a obtenu son bac franco-arabe avant de poursuivre une maîtrise en lettres modernes à l’UAMD de Niamey. Il a également suivi une formation à l'ENA Sup en 1999 et est sorti avec le grade de commandant des Douanes. Il a poursuivi ses études supérieures en douane, sanctionnées par un D.E.S obtenu en juin 2005, avec mention <<Bien>>, suite à un concours professionnel au Centre de Formation Douanière (CFD) de Casablanca au Maroc.

Molimi Barkay a également suivi plusieurs stages de formation sur le terrorisme, la criminalité transfrontalière et le blanchiment des capitaux en 2015 et 2017. Il a également participé aux sessions de travail de l'OMD à Bruxelles relatives aux réformes douanières en 2018 et 2019. En outre, il a été formé en leadership à Dakar (Sénégal) du 4 au 12 décembre 2022.

Avec un tel parcours, Molimi Barkay est sans aucun doute un expert en douane qui a fait ses preuves. Sa vaste expérience professionnelle dans divers postes au sein de la Direction Générale des Douanes, notamment en tant que Directeur de la Lutte contre la Fraude et Chef de Cellule Réforme et Modernisation de la Douane, a permis à Molimi Barkay de développer une compréhension approfondie des opérations douanières et de la lutte contre la fraude.

Molimi Barkay est également un spécialiste en planification stratégique et gestion de projet. Il maîtrise plusieurs langues, notamment le français, l'anglais, l'arabe, le toubou, le kanouri, le haoussa et le zarma.

La confiance placée en Molimi Barkay par le président de la République est une preuve de son mérite et de sa capacité à assumer cette fonction importante. Avec cette nomination, il a l'obligation de résultats et doit réussir, même là où les autres ont échoué. Le Niger attend de lui une gestion efficace et transparente de la douane afin de contribuer au développement économique du pays.

Toutefois, le nouveau Directeur Général de la Douane n'est pas seul dans sa mission. Mahamane Mal Ousmane, son cousin proche, est également à la tête de la Direction Générale des Impôts. Tous deux ont la responsabilité de maintenir l’intégrité financière de l’État et de veiller à ce que les recettes fiscales soient collectées de manière efficace et équitable. La réussite de leur mission sera un facteur clé pour la prospérité future du Niger.

Nigerdiaspora 

Le comité exécutif de l’UESNF dénonce et condamne l’attitude du pouvoir sur la privation des allocations de bourses dont les étudiants Nigériens sont victimes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur

  • Vu l’acte n°27 de la conférence nationale souveraine portant reconnaissance juridique de l’USN.
  • Vu l’article n°34 de la constitution de la république du Niger reconnaissant et garantissant le droit syndical.
  • Vu l’article n°14 de l’USN reconnaissant la qualité des sections extérieures.
  • Vu la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association de la république Française.

Le comité exécutif de l’UESNF dénonce et condamne l’attitude du pouvoir sur la privation des allocations de bourses dont les étudiants Nigériens sont victimes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Pourtant, nous avons eu une audience avec l’ambassadeur du Niger en France SEM ADO qui nous a promis que la situation serait régularisée depuis le 15 mai 2017 .

En effet, depuis le début de l’année comment peut-on concevoir que les étudiants boursiers en France n’aient touché qu’une seule allocation de bourse ?
Nous lançons un appel au chef de l’Etat Issoufou Mahamadou à se ressaisir car l’éducation est en danger au Niger !

Aichatou OusmaneLe Commandant Aichatou Ousmane est Directrice Adjointe de l’Action Sociale à la Direction Centrale du Service de Santé des Armées à Niamey. Elle a été distinguée lauréate du Prix du Courage Féminin au titre de l’année 2017. La distinction lui sera remise par le Secrétaire d’État le 29 mars à Washington D.C. L’Ambassade organisera des activités en avril et mai 2017 pour honorer le Commandant Aichatou Issaka Ousmane.

Le Commandant Ousmane est une des premières femmes nigériennes à intégrer l’armée. Elle a à son actif de nombreuses réalisations professionnelles, notamment dans le cadre du renforcement des relations civilo-militaires et la protection des droits des femmes et des enfants affectés par le conflit et la guerre.

Dirigeants NigerChers(es) compatriotes Nigériennnes, Nigériens !

Aujourd'hui, c’est le jour d'après. Heureusement des jours meilleurs sont devant nous mais à condition que le Peuple, en prenant conscience du péril vers lequel nous conduisent ces staliniens des tropiques, se lève pour se battre enfin pour sa liberté et sa souveraineté confisquée.

Ce battre est inévitable car, dans leur lancée suicidaire pour instaurer un pouvoir totalitaire à l’image des Nazis de triste mémoire, ils ont opté de liquider tous ceux qui réfléchissent, tous ceux qui résonnent, qui critiquent ou ont le malheur de ne pas partager leur opinion. Car en effet ces facultés démocratiques sont considérées comme le propre de leurs ennemis politiques.

Ils ont tiré dans la fébrilité et l’amateurisme qui a caractérisé tout les actes de leur gouvernance satanique, leur dernière balle. Cette dernière balle annonce le début de la fin de leur régime que le Peuple Nigérien retiendra comme l’une des pire expériences de son existence depuis l’indépendance du Niger.
Un régime qui a su utiliser les moyens de la haine et du sectarisme outrancier pour paupériser le Peuple et tuer toutes ses espérances.
Ils ont donc, ainsi faisant, posé les fondements de leur disparition probable de la scène politique future.

En espérant nuire définitivement au plus grand Parti politique de l’opposition et à son Président, un Président qu’ils considèrent eux mêmes comme l’une des meilleures Alternatives, la plus crédible pour le salut du Pays.
En s’acharnant ainsi contre un homme et son parti, ils ne nuisent pas seulement au système démocratique mais ils tentent désespérément de liquider toute tentative d’alternance car ils voient dans cette dernière l’arrivée des Gendarmes à leurs portes et leur présentation à cette même Justice qu’ils ont dévoyé.

Suite aux actes de violence ayant suivi la proclamation des résultats globaux provisoires par la Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI) le  Conseil National de la Jeunesse à travers son Président M. Aliou Oumarou appelle  les jeunes à plus  de tolérance et de civisme.

Dans une communication faite pour la circonstance, M. Aliou Oumarou a d’abord indiqué que c’est avec amertume et désolation  qu’il avait suivi les récentes manifestations  de ces derniers jours dans la ville de Niamey, suite à la proclamation des résultats  globaux provisoires des élections Présidentielles 2ème tour, par la Commission Electorale Nationale Indépendante  (CENI). Le Président du CNJ a souligné qu’il y va de leur responsabilité d’attirer l’attention  de la jeunesse nigérienne qui doit se souvenir de la situation de certains pays frères. « L’exemple de la Côte d’Ivoire doit interpeller. Aujourd’hui notre pays fait face à plusieurs défis, notamment la crise sécuritaire qui n’épargne malheureusement pas le Niger, et la COVID 19. Il n’est alors pas question qu’à travers nos propres actes, nous aggravons la situation de notre cher pays », a-t-il dit.

Aussi le Président du CNJ, a fermement condamné le moyen choisi par les jeunes pour exprimer leur colère. «  C’est déplorable que des jeunes pour manifester leur colère prennent du plaisir à saccager les biens publics qui n’appartiennent pas à un parti politique, ni  à un régime, encore moins à un leader d’un groupe politique, ou qui prennent du plaisir à aller saccager des commerces des paisibles citoyens qui n’ont aucun rapport avec des groupements politiques. »

C’est  pourquoi, le CNJ  demande aux uns et aux autres  de mettre en avant l’intérêt de la nation. Selon son président, «  tout peut se résoudre dans le dialogue, tout peut s’obtenir dans les négociations. Nous devons donc privilégier le dialogue seule voie des hommes de cœur et des hommes de valeur. ».

Pour le Président du CNJ, « la jeunesse ne doit pas être instrumentalisée à des fins politiques, pour se retrouver en prison. Les politiciens finissent toujours par avoir un terrain d’entente en fonction de leurs intérêts, en témoignent les différentes alliances politiques entre le 1er et le 2ème tour des dernières élections. Mais s’il faut semer le désordre et le chaos, ils viennent vers les jeunes, qui, en réalité font la guerre sans la comprendre. »

Parlant de la coupure de l’internet qui défraie la chronique, le Président du Conseil National de la Jeunesse a plaidé en faveur d’un rétablissement de la connexion, mais a aussi invité les citoyens notamment les jeunes à un usage rationnel. « Il est indéniable aujourd’hui que le facteur de la mondialisation, notamment les NTIC ont fortement influencé l’économie mondiale. Ils sont nombreux nos compatriotes qui font l’essentiel de leurs business à travers la connexion internet. La couper cause alors préjudice à leurs activités lucratives et les prive de leur pitance quotidienne. Aussi depuis l’avènement de la COVID-19, la plupart des réunions se font en ligne. Comme quoi, le rétablissement de l’internet est vivement souhaité », a-t-il précisé avant d’appeler les usagers à ne pas en abuser et véhiculer des messages de haine susceptible de conduire à des actes de violence.

Par Aïssa Abdoulaye Alfary

05 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Issoufou Brigi Bazoum Hini  S’agirait-il d’une farce ou du sérieux ? On penserait volontiers à un poisson d’avril. Sauf que nous ne sommes pas en avril mais en septembre et qu’au regard de la cérémonie solennelle qui a été organisée à l’occasion, il y a bien des raisons de croire qu’il ne s’agit pas d’une farce. C’est du sé- rieux et cela est grave. Très grave même puisque la dé- cision ne vient ni dans un contexte de succès économique ou de gestion orthodoxe qui autorisent une telle option, ni au tournant d’une embellie économique entrevue, mais dans la dèche totale, le développement de la corruption, les détournements de deniers et biens publics, les passe-droits, les trafics en tous genres, bref, dans un contexte d’Etat profondément malade, avec une économie exsangue et des ressources détournées. N’est-ce pas plus de trois milliards qui seraient détournés par l’ancien président du Conseil de ville de Niamey, Assane Saïdou ?

L’assurance donnée que l’Etat central sera là pour soutenir les collectivités territoriales n’est qu’un leurre, car l’Etat central-même est en faillite, incapable de faire face à ses charges de souveraineté. Tout est pratiquement en lambeaux. Transférer l’école, déjà mal en point, la santé abandonnée, l’hydraulique et l’environnement si déterminants pour les populations semi-urbaines et rurales aux collectivités, c’est leur refiler la patate chaude. Tout le monde l’aura compris. Incapables de faire face à leurs responsabilités, ils essaient, par des faux-fuyants et des choix suicidaires pour les secteurs vitaux, de se décharger sur d’autres.

Le développement au Niger : Pas d’eau, pas d’électricité, en plein mois de Ramadan sous 42 degrésLes Nigériens ne se battent pas que contre la pandémie du COVID 19, mais bien contre d’autres fléaux. Le confinement forcé, décrété par le gouvernement, a de fâcheux corollaires. Enfermés chez eux, sans électricité ni eau, sous une chaleur de plomb, les Nigériens mènent actuellement une vie de supplices et de précarités. En plein mois de Ramadan ! À Agadez, à Zinder ou encore à Niamey où des zones entières n’ont pas accès à l’eau, c’est la même scène, les mêmes misères de populations se démenant pour trouver un peu d’eau leur permettant de boire, de se laver, de faire ses besoins et de faire la lessive. Un vrai calvaire, sous 42 degrés, qui commande de s’interroger sur la destination précise qu’ont pris ces 11 000 milliards investis en neuf ans de pouvoir d’Issoufou Mahamadou. Si, aujourd’hui encore, les Nigériens triment à accéder à l’eau et à l’électricité, le gouvernement, lui, chante ses succès.

02 mai 2020
Source : Le Courrier

Le développement du Niger en question Le Niger est un grand pays, qui a obtenu son indépendance le 03 Août 1960. Tout comme les autres pays du monde qui se développent, le notre doit et peut se développer. Cependant un principe fondamental doit être inculqué au peuple. Celui qui fera comprendre à nos populations qu'aucun autre pays ne viendra changer notre condition de vie. C'est à nous Nigérien de prendre notre destin en main en vue d'inscrire le Niger dans le concert des nations qui progressent. Il n'y a pas de doute, les nigériens qui comprennent la marche du monde, sont mécontents de retrouver leur pays à chaque fois, à la dernière place du classement de l'indice du développement humain. Alors des questions fusent dans les esprits, et beaucoup, se demandent entre autres sommes-nous des damnés de la terre? Où pourquoi d'autres pays arrivent à se développer alors que le nôtre stagne? Tellement le questionnement est énorme.
Pourtant le Niger ne manque pas de potentialités. La première de notre richesse, est notre intelligence. En effet, c'est chez nous qu'on trouve les meilleures idées de développements. La preuve dans notre pays à longueur d'année, un nombre incalculable d'ateliers de réflexions de ceci ou de cela sont organisés. Mais malheureusement les conclusions, les résolutions et les recommandations qui en sont issus ; sont vite rangées dans les tiroirs. Au gré des discussions et des rencontres on entend que d'autres pays proche de nous, se basent sur nos réflexions pour construire leur développement.

Le DG de La CAIMA, interpellé et gardé à vue dans les locaux de la police judiciaire !rDe sources dignes de foi, le DG de la CAIMA Maizama Gaya serait en garde à vue dans les locaux de la police judicaire. Il semblerait que cette interpellation fait suite à une inspection d’Etat au ministère de l’Agriculture ordonnée par les services compétents en la matière. Plus tard, les résultats de cette inspection ont été connus de la HALCIA. En effet, dans le cadre des activités de la compagne agricole de l’année écoulée, le DG Maizama s’est particulièrement activé pour avoir l’autorisation de faire passer un marché de quelques vingt mille(20.0000) tonnes d’engrais, tous types confondus selon la procédure par « entente directe ». Selon les mêmes sources, Après avoir obtenu l’autorisation de la Direction Générale des Contrôles des Marchés Publics et des Engagements Financiers, Le sieur Maizama signe alors un marché avec un fournisseur Marocain FERTIMA GENERAL TRADING pour une valeur de plusieurs milliards de nos francs. La gestion de cette affaire n’ayant pas violé des lois et règlements de notre pays en matière de passation des marchés publics, il est étonnant que l’on demande des comptes à Maizama Gaya. Il faut aussi signaler que, les plus hautes autorités ont eu un œil regardant sur ce marché avant son exécution. De plus, Maizama serait la cible de sombres opérateurs économiques spécialistes en surfacturation, soigneusement « éliminé » par le DG, qui doit alors payer pour son manque de collaboration. Nous y reviendrons en détails dans nos prochaines éditions !

Dan Mallam

07 janvier 2018
Source : L'Actualité 

Le directeur du HCR au Moyen-Orient s′alarme de la situation au NigerAmin Awad appelle la communauté internationale à soutenir le Niger pour garder ouvert le camp de réfugiés libyen.

Depuis la découverte des tortures et traitements inhumains que subissent les migrants africains en Libye, un système d'évacuation a été mis en place par le Haut Commissariat aux réfugiés. 1.342 personnes ont été évacuées ces cinq derniers mois. La grande majorité, plus précisément 1.020 personnes, ont été envoyées au Niger, censé servir de transit avant des départs vers l'Europe. Mais le processus de réinstallation est lent et le Niger montre son impatience. Le 1er mars, le pays a même demandé au HCR de stopper les arrivées depuis la Libye.

Fermeture du camp ?

Une situation qui inquiète désormais Amin Awad, le directeur du bureau du HCR au Moyen Orient et en Afrique du Nord. Il ne cache pas son inquiétude avec le camp ouvert au Niger : "Je vais être franc : cela ne restera pas ouvert longtemps si la communauté internationale ne s'unie pas pour soutenir le Niger et en nous permettant de créer des passages légaux de réinstallation et d'admission directe de catégorie spécifique de personnes vulnérables", exlique-t-il. Pour lui si rien n'est fait, le Niger pourrait se sentir de moins en moins enclin à accueillir les installations du HCR et à garder les installations ouvertes.

Dans le droit civil, le mariage est l'institution par laquelle un homme et une femme s'unissent pour vivre en commun et fonder une famille. Par contre, le divorce est la dissolution d’un valable prononcé par l’autorité de justice, comme sanction d’une faute grave commise par un conjoint envers l’autre. Malheureusement, le phénomène semble prendre de l’ampleur ces derniers temps à Niamey.

Au Niger et particulièrement à Niamey, l’association islamique est la structure qui gère la plupart des cas de divorces avec les tribunaux compétents. Mais les conjoints font plus recours à cette structure. D’après les statistiques de cette structure, 858 cas de divorces ont enregistrés par ses services en 2019. Pour l’année en cours, déjà 361 cas ont été enregistrés en fin juin. Ces chiffres ne prennent pas en compte les divorces prononcés par les tribunaux, ni même les nombreuses répudiations de fait qui ne font recours à aucune autorité. Cette situation dénote ainsi de l’ampleur inquiétante du phénomène du divorce à Niamey.

De la même façon que le nombre de mariages, celui de divorces croit aussi à Niamey. Les histoires et anecdotes aussi insensées que rocambolesques sont véhiculées par les réseaux sociaux sur la dislocation des jeunes couples. C’est le cas récemment de cette histoire de séparation pour une affaire d’habits de fête alors même que le mariage a été scellé quelques jours seulement avant la Tabaski.

Issoufou-Salou.jpgSi Mohamed Bazoum reste ministre de l'Intérieur, c'est-à-dire selon la loi électorale, le tuteur des élections auxquelles il est candidat, le chef de la junte militaire qui a renversé le Président Tanja Mamadou, ne dort pas, non plus. De son côté, le général à la retraite, Djibo Salou, a eu également sa rencontre avec le Président Issoufou. Une rencontre apparemment de haut niveau qui est restée confidentielle entre les deux hommes puisqu'aucun collaborateur du président de la République n'y a pris part. Tous ont été congédiés, y compris le directeur de Cabinet et fidèle serviteur, Ouhoumoudou Mahamadou. Que se sont-ils dit et à propos de quoi ? Rien n'a filtré de cet entretien hermétiquement fermé, mais nos sources craignent qu'il ne s'agisse de ce fameux deal et des modalités de réalisation. 

7 juillet 2019
Source : Le Courrier

Le Président de la République, Mohamed Bazoum a présidé, le vendredi 23 juillet 2021, un conseil des ministres qui a entendu une communication sur le phénomène de la mendicité au Niger.

Selon le  communiqué issu de ce  Conseil, ‘’le phénomène de la mendicité est entretenu par des individus malveillants, qui développent des réseaux qui entrainent des ressortissants nigériens, essentiellement des femmes et des enfants, vers les pays voisins’’.

‘’Ce commerce illicite, qui est une forme de trafic illégal de migrants sous le couvert de la mendicité,  prend des proportions inquiétantes’’ indique le communiqué du conseil.

Selon le même communiqué, ‘’les Ministres concernés ont reçu des instructions fermes pour identifier les auteurs et les complices de cette activité malsaine et avilissante afin de leur infliger les sanctions les plus sévères prévues par la loi’’.

‘’Beaucoup de nigériens traversent les frontières du pays pour se rendre dans les pays voisins, notamment la Libye, la Côte d’ivoire, le Togo. C’est généralement les femmes qui prennent leurs enfants et parfois les enfants des membres de leurs familles, à la recherche du gain facile, traversant des zones dangereuses comme le désert ou la mer’’ rappelle la source gouvernementale.

L’exemple récent est celui des femmes du département de Matamèye dans la région de Zinder.

Rappelons que depuis le 1er mai 2019, les autorités municipales de la Ville de Niamey ont mis en vigueur une loi interdisant la mendicité dans la capitale. Cette loi, puis qu’étant toujours en vigueur, n’autorise la mendicité qu’à, seulement, trois catégories de mendiants qui sont les handicapés, les personnes âgées et endettées, et les sinistrés, victimes de catastrophes naturelles.

Même l’Islam pris comme prétexte par ces mendiants ne l’autorise qu’à un certain nombre de Conditions dont la collecte de fonds pour mettre fin à une querelle, pendant les catastrophes naturelles, et en cas de pauvreté extrême, dont peuvent témoigner trois personnes raisonnables parmi les proches du mendiant.

SML/AS/ANP 0138 juillet 2021

24 juillet 2021
Source : http://www.anp.ne

 

Le Gueni communément appelé en langue haoussa ‘’Jiji’’, et en Zarma ‘’dougoubi’’, est un produit que les femmes utilisent beaucoup dans les ménages pendant les saisons froides ou pluvieuses pour parfumer et réchauffer les chambres. Outre cette utilisation pour embaumer ou réchauffer les maisons, ce produit fait office de protection contre les mauvais esprits. En effet, selon Wikipédia, le Gueni est une plante mystérieuse dont les grains ont un goût mentholé et une odeur enivrante. C’est une plante africaine, qui a un antibiotique puissant naturel et d’importantes vertus qui contribuent à la bonne santé notamment qui purifie le sang, traite les infections, soigne les plaies, les maux de ventre, et beaucoup d’autres choses.

Vendu un peu partout aux alentours des marchés de Niamey, le Gueni est disponible et est très utilisé en ce moment par les Femmes. Au grand marché par exemple, beaucoup de commerçants confirment la disponibilité de ce produit. C’est le cas de Chafiou Mahamadou âgé d’une vingtaine d’années, un vendeur de Gueni au niveau du rond-point ‘’Ali Mossi’’ qui exerce cette activité depuis plusieurs années. Il achète les sacs du Gueni au marché de Katako, et le revend en détail et en gros. Le produit emballé dans des sacs lui provient du Nigéria. Il existe deux sortes de Gueni a précisé Chafiou Mahamadou, à savoir le lourd Gueni qui est essentiellement utilisé dans les mélanges liquides avec les autres encens, et le léger Gueni utilisé avec les bois de ‘’Hano’’. ‘’Hano’’ faut-il le préciser est ce tas de petits bois qui se vend avec le Gueni et qui dégage une bonne odeur naturelle.

Relativement au prix, Chafiou Mahamadou notifie que tout dépend de la période. Ainsi, sur le marché, le prix du sac de Gueni varie de 17.000F à 18.000F CFA, tandis que le sac de ‘’Hano’’ est à 25.000F CFA. La tasse coûte 1000F, la demi tasse à 500F CFA, le sachet de ‘’Gueni’’ et ‘’Hano’’ à 100F CFA.

Tout comme Chafiou, Soumaila Moussa un autre vendeur de Gueni au niveau du grand marché a également fait savoir qu’il s’approvisionne au marché Katako. Selon lui, en cette période les femmes viennent acheter en grande quantité ces encens. «Pendant, la période de chaleur elles ne s’intéressent pas du tout à son utilisation», a-t-il souligné. Il a aussi précisé que sur les différents marchés le sac de ‘’Hano’’ est plus cher que le sac de ‘’Gueni’’.

Selon le témoignage d’une dame âgée rencontrée sur place, l’utilisation du Gueni est très importante dans la maison. Car, traditionnellement ça soigne beaucoup de maladies, mais aussi ça lutte contre les mauvais esprits, soutient-elle. Son mélange avec du savon noir communément appelé ‘’sabounin salo’’ est très efficace contre les hémorroïdes ; il chasse également les moustiques, et aussi le froid.

Mme Balkissa, une mère de deux enfants a expliqué, que c’est devenu une habitude pour elle d’utiliser le Gueni. «Avec ce froid et les moustiques qui dérangent, je préfère chaque soir au coucher du soleil, mettre de la fumée de Gueni afin de faire chauffer la chambre et faire quitter les moustiques», a-t-elle expliqué. «Je suis tellement habituée à cette pratique, chaque soir j’utilise le Gueni», a confié Mme Balkissa.

En effet, nombreuses sont les femmes qui se ruent sur ces encens en cette période de fraicheur. A défaut de disposer d’un système de chauffage  moderne dans les maisons comme en Europe, au Niger ces petits morceaux de bois suffisent pour réchauffer et donner à la fois une bonne odeur à la maison.

Farida Ibrahim Assoumane

19 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

hadj arrivee NigerImage d'illustrationLa campagne de cette année a été lancée depuis le 1er mars au Commissariat chargé de l’organisation du Hadj et de la Oumra (COHO) pour permettre aux pèlerins de se préparer tôt. Selon les autorités de tutelle, cette année, certaines innovations ont été apportées par le pays d’accueil. Pour se conformer aux règlements du pays hôte et ne pas être surpris dans l’accomplissement du Hadj, le chef du groupe Badar, composé de huit (8) associations d’agences privées chargées de l’organisation du hadj, M. Hama Oumarou, a adressé des messages forts à l’ensemble des candidats au pèlerinage de cette année.

Le chef du groupe Badar précise que le Niger, a le même nombre de pèlerins que l’année passée, soit un total de 15.891 places. Ils ont recensé, à la date du 1er mai, quelques 5.333 candidats. «Nous sommes obligés de nous adapter aux nouvelles réformes, et pour cela nous nous sommes mis d’accord pour respecter le chronogramme. L’année passée, Badar avait transporté 718 personnes et cette année, nous espérons dépasser ce taux », dit-il.

Selon lui, la répartition s’est faite dans les meilleures conditions et les agences privées bénéficiaires doivent se conformer aux normes réglementaires. La prise en charge des pèlerins ne fera pas défaut tant pour les filières gouvernementales que privées. Les promoteurs d’agence privée doivent aussi s’acquitter de leur devoir avec le pays d’accueil au délai du 16 mai.

Le porte-parole des agences du groupe Badar souligne que toutes ces mesures permettront de faciliter le pèlerinage aux pèlerins. Et, soutient-il, s’inscrire tôt permet d’être à l’abri des   désagréments de.dernière minute.

A l’heure actuelle, les candidats enregistrés sont loin du quota attribué au Niger par les autorités d’Arabie Saoudite, qui est de 15.891 pèlerins. «On doit atteindre ce quota et à l’allure où vont les choses, celui-ci ne le sera pas. Un changement de comportement s’impose, il faut changer les habitudes et les mentalités, les gens viennent au dernier moment pour s’inscrire. Les

pèlerins auront à débourser la somme de deux millions deux cent soixante-seize mille FCFA (2.276.000FCFA) ».

Le Hadj : Un voyage de tous les sacrificesDans quelques jours, les pèlerins nigériens convergeront Incha Allah vers les Lieux Saints. Le début des vols à destination de l’Arabie Saoudite dans le cadre du hadj 2018 est en effet prévu pour la fin de ce mois de juillet. Le Hadj ou pèlerinage à la Mecque, est l'un des cinq piliers de l'Islam. Selon la religion musulmane, pour accomplir le hadj il faut croire en Dieu et en l'islam, être sain d'esprit, être majeur, être en bonne santé et avoir l'argent pour le voyage et le séjour, sans compromettre l'existence du reste de la famille. En somme, tout musulman adulte, homme ou femme ayant des moyens financiers suffisants et une bonne aptitude physique, se doit d’accomplir le hadj au moins une fois dans sa vie. Pour respecter ce pilier important de leur religion, certains musulmans nigériens n’ont financièrement aucune difficulté. D’autres par contre mettent les bouchées doubles pour trouver l’argent nécessaire à ce voyage de toute une vie dit on. Cela en économisant pendant des années pour acheter le billet pour la Mecque, ou en mettant sur le marché, maisons, parcelles, animaux et tout autre bien permettant de réunir la somme nécessaire pour le voyage.

Depuis quelques années, cette somme connait malheureusement une augmentation au Niger où, il faut aujourd’hui débloquer plus de 2 millions de F CFA pour effectuer le pèlerinage à la Mecque. Mais cela ne décourage nullement, les candidats au hadj dont le nombre ne cesse de croitre également au point ou des mesures sont prises pour les limiter. Au Niger par exemple, ceux qui ont déjà effectué ce voyage doivent débourser plus de 3 millions de FCFA pour retourner faire un autre pèlerinage. D’autres pays musulmans, ont mis en place, un tirage au sort pour désigner les fidèles qui accompliront le hadj. Ailleurs, il semble que selon une nouvelle réglementation entrée en vigueur lors du hadj 2013, un musulman ne pourra se rendre à la Mecque dans le cadre du hadj qu’une fois tous les 5 ans. Ce qui est sûr, c’est que ces dernières années, chaque pays reçoit un quota déterminant le nombre de pélerins qu’il est tenu de respecter. C’est ainsi que pour le hadj 2018, notre pays a droit à 15.891 pèlerins.

Le Haut Commissariat au Hadj et la Oumra : Déjà le début d’un pourrissement ?Créé en 2012 pour alléger les souffrances des pèlerins avec un président nommé par décret, le Haut Commissariat au Hadj et à la Oumra se voit confronté à diverses difficultés. Le Niger a bénéficié d’un quota de 15 000 pèlerins qui doivent effectuer le Hadj cette année. À cette date, le Coho n’enregistre que 10 500 pèlerins inscrits pour deux compagnies dont Niger Airways et Hambally qui soustraite avec les compagnies saoudiennes.

Sur les 31 groupes d’agences que compte le pays, il y a cinq qui ne font pas partie du lot du tirage au sort. Selon des sources bien informées, 7 500 pèlerins doivent être transportés par la compagnie Niger Airways qui est un sous-traitant de Max Air de Mangal qui ne dispose pas de slots en Arabie Saoudite. C’est cette compagnie nigé- rienne qui en dispose, mais elle aussi a d’énormes problè- mes avec les autorités saoudiennes, car elle n’a pas fini de payer ses honoraires de l’année passée, c’est-à-dire le Hadj de 2016 ; des honoraires que ces autorités saoudiennes continuent de réclamer haut et fort.

Au Lycée Technique Dan Kassawa de Maradi, les récents affrontements, survenus le 26 avril dernier, autour d'un différend mineur concernant la conduite, ont entraîné des conséquences désastreuses, telles que la destruction de plusieurs dortoirs et des dommages matériels significatifs.

Bien que la situation ait été temporairement apaisée, les événements de la nuit du 27 avril dernier ont pris une tournure dramatique avec l'incendie du véhicule du proviseur, qui était stationné dans un garage situé en face du Lycée Technique. Des individus enragés, décrits par les riverains comme étant des élèves de l'établissement, ont été responsables de cet acte de vandalisme. En outre, deux autres véhicules appartenant à des particuliers ont subi des dommages collatéraux.

À ce stade, il convient de se demander jusqu'où ira cette crise, qui, bien qu'initialement décrite comme étant insignifiante, a pris des proportions alarmantes. Il est impératif que tous les acteurs impliqués s'engagent à mettre un terme à cette spirale de violence. Comme on le sait, il est aisé de déclencher une bagarre, mais il est difficile de prédire comment elle se terminera.
Source :  Le Souffle de Maradi

BABY BOOM NIGERIl ne fait aucun doute, qu’il existe un mal nigérien. C’est-à-dire que nos populations dans leurs diversités, connaissent en ce moment un certain mal de vivre dont elles sont souvent capables d’identifier les causes. Ce sentiment de malaise les conduit irrémédiablement à en trouver des boucs émissaires, des responsables chez les tenants du pouvoir. Mais qu’en est-il exactement ?

On entend ici et là dire que, dans beaucoup de foyers, on ne pose pas souvent la marmite, ou quand on le fait ce n’est uniquement qu’une seule fois dans la journée. Autrement dit, de nombreuses familles n’ont plus les moyens de s’offrir les trois repas quotidiens.

Qu’à cela ne tienne, est-ce parce que les travailleurs ne perçoivent pas régulièrement leurs émoluments ou est-ce que le niveau de rémunération des travailleurs est trop bas pour assurer les dépenses régaliennes ? Ou alors, est ce que le coût de la vie est devenu trop élevé à cause de la montée des prix des produits de première nécessité ?

Ces deux assertions ne résistent pas à l’analyse. Car s’il y’a bien quelque chose qui a bien changé au Niger, c’est le fait que, non seulement les agents de l’Etat sont payés régulièrement mais qu’en raison des dispositions prises par nos autorités actuelles, le sort du monde rural n’est plus lié aux aléas climatiques.

Alors qu’est ce qui explique, que certains Nigériens ont le sentiment que l’on vit moins bien qu’avant ?

C’est un jour de marché à Tchadoua ce vendredi 31 janvier 2020. La ville de Tchadoua  accueille beaucoup de monde venant aussi bien des villages environnants que des villes comme Maradi ; Aguié ; Tessaoua ;  Mayahi ; Gazaoua ; Zinder et même des nationalités étrangères.  Tchadoua connait tous les vendredis, jour du marché hebdomadaire de cette localité une ambiance toute particulière. L’animation s’apparente à un jour de fête. Ce jour est doublement sacré pour les populations de Tchadoua parce que c’est un jour de marché d’une part et d’autre part la journée de vendredi constitue est un jour spécial pour cette population à majorité musulmane.  Le jour de marché est une journée de business pour l’ensemble des acteurs qui se rencontrent pour échanger ; s’informer ; acheter ou vendre. Hommes, femmes et enfants viennent de tous les quatre coins et se convergent vers soit au marché de céréales ou celui de bétail. Pendant ce temps, les « kabu-kabu » et les charretiers  font aussi la navette entre les deux marchés. Si le marché de céréales est typiquement rural pace qu’il ne dispose pas d’infrastructures adéquates, ce n’est pas le cas pour le marché de bétail. Ce dernier est moderne et correspond véritablement aux échanges commerciaux des acteurs qui le fréquentent. Il a été construit en matériaux définitifs en 2014 par le PRODEX à plus de 103 milliards de CFA. D’une superficie de 5 ha, le marché de bétail de Tchadoua est composé d’un bloc administratif (des bureaux du groupement d’intérêt économique, du  percepteur des taxes, de la douane ; Elevage) ; quatre enclos dont un pour les bovins ; les ovins ; asins ; camelins ; trois latrines ; un point d’eau ; un magasin d’aliment bétail ; un parc d’embarquement d’animaux et une plantation d’arbres réalisée par le Programme d’Action Communautaire. L’entrée du marché est contrôlée par un agent dédié à cet effet. La droite et  la gauche à la porte principale du marché de bétail sont pris d’assaut par les vendeurs des produits céréaliers et autres vendeurs ambulants. Il faut s’approcher de ceux qui amènent des animaux pour vendre.

Dès qu’ils vendent les animaux, ils viendront acheter nos produits, nous murmure un vendeur de mil qui a requis l’anonymat. A l’intérieur du marché, certains commerçants de friperie commercent à étaler, tandis que les marchands d’autres articles divers ont rattrapé quelques billets. A 11 h 30mn, les quatre enclos du marché de bétail grouillent déjà de monde. Tous les passages pour accéder aux animaux sont obstrués au point où certains prennent le raccourci en escaladant les barres de fer des enclos. Le marché est remplit d’animaux, mais les acheteurs sont quasi absents. Les quelques rares clients qui viennent à compte goutte proposent aux vendeurs des prix qui ne leur conviennent pas du tout. En effet, les vendeurs et acheteurs pointent du doigt la fermeture des frontières du Nigeria. Maazou Seïdou est un commerçant d’animaux il y a de cela une dizaine d’années. Il fait la navette entre les différents marchés ruraux du département d’Aguié et le Nigeria chaque semaine.  La moitié de la journée est écoulée, Maazou n’a acheté que trois moutons et quatre chèvres. ‘’ Comme les frontières du Nigeria sont fermées, on se méfie d’acheter beaucoup d’animaux en raison des multiples tracaceries auxquelles nous sommes exposés tout au long de la route. Les prix sont vraiment abordables parce que l’offre d’animaux dans ce marché est nettement supérieure aux acheteurs (demandeurs). Le prix de la chèvre varie entre 13.000 et 30.000 F, tandis que celui du mouton se trouve dans l’intervalle de 20.000 à 80.000 F ’’, a précisé M. Maazou. Les moutons gros et gras ne sont pas vite vendus parce que les clients sont rares. A l’enclos des petits ruminants, tout comme au niveau des gros ruminants, le contact est le même. Les animaux sont disponibles mais il y a moins d’acheteurs. Les vendeurs scrutent  le moindre geste de ceux qui se dirigent vers eux pensant qu’ils sont des acheteurs. Celui qui est de passage est confondu à l’acheteur par les propriétaires d’animaux ou encore par l’intermédiaire qui, ne doit son salut que lorsque ces animaux sont vendus. Selon Lasseyni Tonko, un intermédiaire des petits ruminants, cette activité est difficile parce que les propriétaires des animaux les considèrent comme étant des complices de la mairie. Ils rechignent  à payer les taxes qui constituent un devoir. A ce niveau, la mairie à un travail de sensibilisation à mener pour que  les citoyens sachent leur droit et leur devoir afin d’éviter tout malentendu susceptible de froisser les rapports sociaux entre les acteurs du marché. A ce sujet, le président du groupement d’intérêt économique M. Maty Kaka dit avoir commencé le travail de sensibilisation. ‘’ Nous aidons la mairie dans le cadre du recouvrement des taxes de marché. Cependant, les recettes collectées par la mairie de Tchadoua sont en baisse depuis la fermeture des frontières du Niger. 

Ce sont surtout les Nigérians qui achètent en grand nombre nos animaux. La vitalité d’un marché de bétail comme le nôtre dépend de ces étrangers là’’ a expliqué’’ le président du groupement d’intérêt économique M. Maty Kaka. Si du coté des ovins et bovins, les enclos sont bien remplis d’animaux, il n’en est pas le cas pour la partie asine.  Cet enclos qui accueillait jusqu'à un passé récent 150 à 200 têtes ne compte aujourd’hui que quelques ânes. Cette partie du marché est clairsemée d’ânes visiblement mal en forme. Ici, la demande est plus importante que l’offre. Par conséquent, les ânes coutent chers à Tchadoua. Mieux, avec la fermeture des frontières, ceux qui font le commerce d’ânes, n’achètent pas beaucoup. Le prix d’un âne varie entre 50.000 à 70.000F.

Baisse drastique des recettes de la mairie de Tchadoua

Le marché de céréale et celui de bétail constituent pour la commune de Tchadoua les deux principales sources des recettes fiscales. Cependant avec, la fermeture des frontières du Nigeria, cette commune rurale, tout comme toutes autres communes du Niger qui commercent avec ce pays connait une baisse sensible de recouvrement des taxes de marchés. Selon Chaibou Adamou qui s’occupe de l’encadrement du groupement d’intérêt économique du marché de bétail de Tchadoua, la fermeture des frontières du Nigeria pèse énormément sur le recouvrement de la mairie. ‘’ A titre illustratif, à la date du 24 janvier 2020, le montant recouvré était de l’ordre de 599.300 F. En temps normal, on peut recouvrer jusqu’à près d’un million.  Lorsque les Burkinabé, Maliens et Nigérians venaient acheter les animaux, les caisses de la commune de Tchadoua étaient renflouées. Plus les étrangers viennent acheter d’animaux, plus la mairie engrange de sous.  C’est dire que la baisse des recettes est imputable à la fermeture des frontières du Nigeria. Ces nationalités sont quasi absentes par rapport au temps ou les frontières étaient ouvertes.

Quant à l’agent communal de l’élevage M. Idi Agada, il s’occupe dans ce marché de bétail des activités classiques qui se résument au comptage des catégories d’animaux présentés sur le marché ; le recueil des informations relatives aux prix des animaux ; le comptage des animaux destinés à l’exportation au niveau de toutes les portes de sortie et le suivi sanitaire. Ces informations permettent de disposer des statistiques fiables par rapport aux entrées et sorties des animaux au marché de Tchadoua.

Par Hassane Daouda,  Envoyé Spécial


30 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

C’est un grand marché bihebdomadaire dont les rendez-vous ont lieu tous les mercredis et dimanches. En dehors des boutiques modernes situées en face de la RN1, la principale partie du marché présente plutôt les caractéristiques d’un marché rural : prédominance des hangars en bois ou tout au plus en tôle de récupération ; des produits marchands exposés sur des nattes, des étals en plastiques noirs ou sur des sacs ; la forte présence du petit commerce exercé par les femmes et les jeunes qui circulaient à longueur de journée etc. Situé au bord du fleuve Niger, le marché de Tillabéri offre pourtant une animation pittoresque tout au long de la journée.

Ce marché reste un grand carrefour d’échanges commerciaux en ce sens qu’il draine surtout les dimanches une foule incommensurable. La proximité de la commune urbaine de Tillabéry avec le Burkina Faso et le Mali permet aux commerçants spécialisés dans la vente de céréales d’assurer l’approvisionnement régulier des marchés pendant cette période de soudure où les réserves des paysans sont épuisées. Il est exactement 12 h 5mn ce dimanche 2 juillet 2017 à Tillabéry. Le marché grouillait du monde. Chacun vaque tranquillement à ses occupations. Les commerçants sont déjà installés et les habitants des villages environnants tels que Garieye ; Yalwani ; Neni ; Sakoira ; Djambala etc. sont présents à ce grand rendez-vous des échanges commerciaux ; de partage d’information et sensibilisation.

Charbon Tabaski 2018 NiameyLa communauté musulmane du monde entier s’apprête à célébrer la fête d’Aïd El Kebir. En ce jour spécial, les Nigériens dans l’ensemble couronnent le sacrifice des moutons de la traditionnelle grillade. De toutes les périodes de l’année, le marché du charbon et du bois ne s’anime autant sur l’étendue du territoire. C’est en effet en ce moment qu’un peu partout dans la ville de Niamey, aux bords des rues et aux alentours des marchés, font surface des étals de ces combustibles.

Au cours de ces dernières années, le charbon a tendance à dominer les marchés urbains des combustibles, même si la vente du bois est aussi florissante en cette veille de tabaski, au regard du crucial besoin d’usage pour les cuissons et grillades. « Certes, nous vendons de plus en plus à ce moment, mais par rapport aux années antérieures, (depuis à peu près 2 ans), le commerce de bois à Niamey connait progressivement une sérieuse baisse », a confié Hama Hamidou, un commerçant de bois de la périphérie du marché Katako. Il témoigne ainsi que pour le cas de son étal, une partie des stocks date de plus d’un an. « Avant, à pareil moment, les stocks se vidaient, on attendait impatiemment le réapprovisionnement », dit-il.

Pour les commerçants de bois, cette baisse du marché est due non seulement à la forte concurrence du charbon mais aussi à une autre nouvelle pratique des clients. Selon Hama Hamidou, certains voisins préfèrent s’organiser collectivement et confier à un des leurs, l’approvisionnement depuis les villages ressources avoisinant Niamey.

D’autre part, on constate que les gens ont tendance à délaisser l’usage du bois au profit du charbon. Alors que son prix demeure stable ou en baisse, celui du charbon connait une hausse. Ainsi, en l’espace de trois ans environ, il est passé de 3000F CFA à 10 000FCFA le grand sac. Il y a quelques mois seulement, cette même quantité coûtait 8 000FCFA.

Pendant le Ramadan, certains produits s’imposent sur le marché d’aliments.  Il s’agit notamment du citron, le gingimbre, les fleurs d’hibiscus (bissap), tamarin, etc... qui entrent dans la production des jus naturels abondamment consommés par les jeûneurs. Les commerçants des ingrédients et ceux des jus naturels finis s’apprêtent à saisir l’aubaine, à la hauteur de la demande. En effet, au niveau des marchés de Niamey, la disponibilité desdits ingrédients se fait de plus en plus remarquer, avec une légère tendance à la hausse des prix.

Selon Sanoussi, un vendeur d’ingrédients pour les jus naturels au petit marché, à l’approche du mois béni du Ramadan, la demande de ces produits augmente très considérablement, même avec la hausse des prix. «  La mesure de citron se vend à 1250 FCFA et la grande tasse à 2500FCFA ; le tamarin est vendu à 1000FCFA et des fois, on accepte de le vendre à 800FCFA ; le gingembre est vendu à 900FCFA mais récemment, il était à 750FCFA », confie-t-il.

Ces produits fortement demandés durant cette période sont pour la plupart importés au Niger. « Nos produits proviennent essentiellement du Nigéria ; le citron qui est vendu présentement provient de la région de Maradi ; le tamarin du Burkina Faso, le bissap est produit localement et le gingembre du Nigéria», affirme Sanoussi.

« La hausse des prix est due à la période de chaleur puisqu’en période de fraicheur, tout est moins cher et à l’approche du mois de Ramadan, chaque année, c’est comme ça, mais ces deux dernières années, la hausse des prix des ingrédients à l’approche du mois de Ramadan est plus élevée. Cette hausse des prix provient des grossistes eux- mêmes et, est due aux frais divers auxquels ils sont confrontés et qui augmentent peu à peu et cela se répercute sur les vendeurs », déclare-t-il.

Alambare Marche TamouSitué à environ 15 km du chef-lieu de la Commune rurale de Tamou, département de Say, le village de Alambaré est l’un des gros village de cette entité administrative. A cheval sur Tapoa et Tamou, le village de Alambaré est un village administratif dirigé par un chef de village en la personne de M. Issiaka Alfari. Ce village est un véritable carrefour entre les ethnies de différents pays grâce à son marché hebdomadaire qui a lieu chaque samedi.

Depuis la nuit des temps, les 40 000 habitants de ce village cohabitaient ensemble dans la paix et la quiétude sociale et avec les habitants des autres pays qui fréquentent le marché. La population de ce village est composée de Zarma, de Peuls, de Hausa, de Touareg, de Gourmantchés. La principale activité de cette population est l’agriculture.

Le village de Alambaré est un village qui dispose de plusieurs services sociaux dont une école primaire, un centre de santé intégré (CSI), un agent d’élevage, une mini adduction d’eau potable. L’ensemble de ses services sont opérationnels car dotés du personnel pour leur fonctionnement. Ces services se situent tous à côté du marché du village.

Le Mena National éliminé de la course à la CAN 2019Le Onze national a déçu plus d’un nigérien, le mardi 16 octobre dernier sur ses propres installations du Stade général Seyni Kountché. Devant son public, le Mena National s’est laissé battre par la Tunisie sur un score de 2 buts à 1. Une contreperformance de plus qui éloigne progressivement le Niger des grandes victoires dont le peuple a grandement soif. Une humiliation pour notre équipe nationale de football, réduite à sa plus simple expression. Par cette défaite intolérable que le Mena a concédé, le Niger est éliminé de la grande messe du ballon africain, la CAN 2019 que le Cameroun accueillera. Dommage pour le Niger, ses poulains n’ont pas véritablement mouillé le maillot.
31 octobre 2018
Source : L'Evènement

Tisserand Amadou Niger MuseeLe Niger est un pays culturellement riche. Cette richesse provient du brassage de la multitude d’ethnies qui compose la population Nigérienne, chacune avec ses us et coutumes, dans leurs différences et leurs similitudes. Dans les lignes qui suivent, nous évoquerons dans cette richesse, le métier de tisserand, qui, sous l’influence du modernisme est en train de prend un grand coup.

Le métier de tisserand, faut-il le rappeler, était très populaire, il n’y a pas si longtemps de cela. En effet, beaucoup de citoyens se remémorent encore ces années pendant lesquelles les étoffes confectionnées avec dextérité par les artisans Nigériens faisaient la fierté des familles. Ces toiles qu’on appelle « kounta tera-tera » ou « sakala » du fait des différents motifs qui sont tissés étaient très prisés. Leurs valeurs apparaissaient surtout lors des grandes fêtes musulmanes au cours desquelles les femmes rivalisaient d’adresse pour tapisser les murs de leurs salons ou de leurs chambres. Une explosion de couleurs qui ne manquait pas de provoquer la joie. Ces étoffes, on se rappelle, étaient tellement considérées au point où elles composaient une part importante du trousseau de la jeune mariée. Phénomène de mode en ce temps, certaines familles bien nanties s’octroyaient les services d’un tisserand qui s’installait chez eux, rien que pour fabriquer à longueur d’année des étoffes. Mais avec le temps qui passe, hélas, l’utilisation de ces étoffes a perdu de son lustre. Aujourd’hui, les « sakala »ou « kounta » ne sont plus utilisés pour embellir les murs des foyers. Persistance d’un passé prestigieux, ces étoffes ne sont mis à profit que pour accompagner actuellement les premiers pas des jeunes mariés dans leurs foyers. La perte de valeur de ces étoffes est telle que pour en trouver ou les voir, il faut se rendre au musée national. Oumarou Mahamadou, vieux tisserand qui a son métier au sein du musée Boubou Hama témoigne : « Oh ! Vous savez, les temps ont changé. La mode aujourd’hui n’est plus à l’utilisation des ‘’kountas’’. Il ne faut pas oublier aussi que les Nigériens sont des grands adeptes de la mode. Et, la mode, aujourd’hui, est de placarder des tableaux dans les maisons. Ce qui en mon sens est une régression.

Le Ministre Bazoum Mohamed réceptionne des armes lourdes remises volontaires par des jeunes de la régionTrente bandits qui opèrent dans les départements d'Ingal et Tchirozerine régions d'Agadez ont remis une importante quantité des armes composés de gros calibres, des munitions et des grenades. La cérémonie de remise s'est déroulé le mardi 20 février 2018 au gouvernorat d'Agadez sous la présidence du ministre d’Etat, en charge de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation, des Affaires Religieuses et Coutumières M. Mohamed BAZOUM, en présence du Gouverneur de la région, du président du Conseil Régional d’Agadez, des responsables des FDS et des nombreux invités.

Une réponse à l’appel du président de la République

En remettant officiellement cet armement lourd au Ministre de l’Intérieur, le responsable qui a contribué à négocier ces bonnes volontés M. Aghali BARKA conseiller à la primature souligne : ‘’ Le Président de la République et le gouvernement de la 7ème République ont lancé un appel pour que toutes les personnes qui détiennent des armes illicites dans la région les déposent. Nous avons entendu cet appel et nous avons mené une démarche qui a donné ses fruits ce matin. Cette importante remise est donc une réponse à l’appel de SEM. Issoufou MAHAMADOU, Président de la République. Ce sont des armes de guerre de gros calibres et petits calibres dont des 12.7 et roquettes et une grande quantité de munitions que ces jeunes ont accepté volontairement de remettre aux autorités de la région d’Agadez. C’est une fierté pour moi en tant que leader de la région mais aussi conseiller à la primature d’avoir convaincu ces jeunes que la paix n’a pas de prix et qu’ils doivent comprendre qu’il est grand temps pour qu’ils contribuent au développement de leur région. Agadez a besoin de paix’’.

Poursuivant son intervention, le conseiller à la primature d’ajouter : ‘’ Nous tenons ici à remercier les autorités régionales qui nous ont appuyés, et qui nous ont écouté dans cette démarche. Nous remercions le Président de la République SEM. Issoufou MAHAMADOU qui est un homme de paix et le gouvernement pour la confiance qu’il nous accorde. Cette cérémonie est d’une grande importance d’autant plus qu’elle se déroule en présence du Ministre de l’Intérieur. Je pense que d’autres cérémonies de ce genre vont se faire très prochainement car nous avons cette volonté d’aller partout où il est nécessaire pour convaincre toutes les personnes qui détiennent des armes illicites de les remettre aux autorités. Nous demandons seulement aux autorités de nous accompagner pour mener une grande sensibilisation en faveur de la paix sur l’ensemble du territoire de la région d’Agadez. La paix est indispensable pour espérer le développement, et nous allons continuer à apporter notre contribution pour consolider cette paix qui est l’une des grandes priorités des autorités de la 7ème République’’.

Yahouza_Sadissou-Min-enseignement-Des étudiants en colère ont pris à partie le ministre de l’Enseignement supérieur, Yahouza Sadissou, aux environs de l’Ecole de mines et de la géologie. Le ministre qui a échappé au lynchage, a vu son véhicule de service caillasse et les quatre pneus crevés. Un acte qui intervient à plus de 24 heures de l’expiration de l’ultimatum lancé par l’Union des étudiants nigériens à l’Université de Niamey qui revendique l’annulation des réformes engagées au niveau de certains cycles de formation à l’Université de Niamey, l’annulation des critères d’attribution de l’aide sociale, le règlement de la bourse de 2016 ainsi que la question des bases militaires étrangères installées au Niger. « Si l’ultimatum s’écoule sans solution, nous allons nous retrancher pour voir les méthodes de lutte que nous allons entamer et ce sont des méthodes qui sont infaillibles », a promis le secrétaire général de l’UENUN, interrogé par nos confrères de la radio et télévision Anfani. 

12 décembre 2018
Source : L'Evènement

Moussa Oumarou DG Adjoint BITL’annonce de la nomination de l’ancien Ministre Moussa Oumarou au poste de Directeur Général Adjoint du Bureau International de Travail (BIT) a été rendu publique en début de semaine. Cette nomination prendra effet à partir de janvier 2018. A partir de cette date, Moussa Oumarou aura en charge les programmes extérieurs et les partenariats du BIT. Cette consécration qui vient s’ajouter à d’autres fait honneur au Niger qui est en train de marquer des points importants au plan international.

Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi sous le régime Baré, Moussa Oumarou a travaillé pour l’OIT tout d’abord comme consultant puis Administrateur national du projet de l’OIT pour la promotion de la Déclaration relative aux principes et droits fondamentaux au travail avant d’être  Conseiller technique principal du Programme régional de l’OIT, basé à Dakar, pour la promotion du dialogue social en Afrique francophone. En 2006, Il rejoindra le Siège de l’OIT à Genève  comme spécialiste principal de l’administration et de l’inspection du travail. En janvier 2010, il est nommé Directeur du Département des Relations Professionnelles et d’Emploi (DIALOGUE). En février 2013, il est Directeur du Département de la Gouvernance et du Tripartisme. C’est donc un connaisseur du monde du travail qui est porté à l’un des prestigieux postes du BIT.

Oumarou Kané

09 novembre 2017
Source : La Nation

Le Niger a saisi près de 30 tonnes de produits pharmaceutiques prohibés sur la frontière avec le Burkina FasoLa brigade de répression des produits illicites de la Police nigérienne a annoncé à la presse mardi à Niamey avoir intercepté 29 tonnes de produits pharmaceutiques prohibés au poste de Makalondi, dans l'ouest du pays, frontière avec le Burkina Faso.

Dans l'enceinte des locaux de la Police judiciaire à Niamey, les produits interceptés ont été montrés mardi matin à la presse. Ils sont composés de "Davigra", "Viagra", "Socomol" et "Antycold", le tout d'une valeur estimée à 560 millions de FCFA. "De Tous ces produits, sauf la commercialisation du Socomol est acceptée sur le territoire national avec une autorisation ; et ici, ce n'est pas le cas", a fait savoir la police.

A la suite de cette opération, trois personnes sont gardées à vue à la Police judiciaire pour nécessité d'enquête.

La Police a exprimé son inquiétude et attiré l'attention de la population sur le danger qu'elle encourt avec la consommation des faux médicaments.

Les saisies de produits pharmaceutiques de contrebande sont légion dans cette zone du Niger, proche du Burkina Faso. Le 21 novembre dernier, la police avait intercepté, au niveau du même poste, un convoi de 13 tonnes de médicaments contrefaits, en provenance d'Inde, vers Niamey, en passant par un port du Ghana, selon une source locale.

 Le Niger accueille plus de 170.000 déplacés des pays voisinsLes conséquences des conflits au Nigeria et au Mali, deux pays voisins, ont déversé actuellement plus de 170.000 réfugiés sur le territoire nigérien, selon le ministre nigérien de l'Action humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, Magagi Laouan.

La situation sécuritaire au Niger, rappelle-t-on, est marquée ces dernières années par la recrudescence des attaques terroristes à partir des frontières malienne et nigériane notamment, perpétrées par des bandes djihadistes et autres narcotrafiquants, et le groupe terroriste Boko Haram, endeuillant plusieurs familles et créant une situation humanitaire préoccupante.

Ces situations, a rappelé Magagi Laouan à l'occasion de la Journée mondiale de l'aide humanitaire, "ont entraîné le mouvement des populations sur le territoire nigérien notamment dans la partie Ouest avec 65.000 réfugiés maliens vivant dans les régions de Tahoua et de Tillabéry tandis que 105.000 réfugiés nigérians vivent dans la partie Est du pays dans la région de Diffa".

Niger adhesion convention cybercriminaliteLe parlement nigérien réuni en séance plénière a entériné ce vendredi 12 octobre le projet de ratification autorisant l’Adhésion du Niger à la convention sur la cybercriminalité signé le 20 janvier 2003 à Strasbourg par les états membres du Conseil de l’Europe et les autres Etats membres signataires.

Après le vote du dit projet, le commissaire du gouvernement le ministre Barkai Issouf s’est félicité de son adoption qui, selon lui  permettra à notre pays, au regard de la numérisation et de l’ampleur que prend le terrorisme de mutualiser les efforts dans la lutte contre la cybercriminalité.
14 octobre 2018
Source : http://www.anp.ne

Le Niger au cœur des nouveaux enjeux sahéliens Le Sahel est devenu en quelques années l’un des points de fixation de l'attention de la communauté internationale, donc du monde médiatique particulièrement. Connu dans les années 70 et 80 comme une zone de désolation dans laquelle sévissaient sécheresses et famines, le Sahel était alors essentiellement synonyme de misère et de souffrances. Cependant, depuis quelques années, on parle à nouveau du Sahel comme, cette fois, un enjeu géostratégique et une plaque tournante d’initiatives destinées à contrôler ou à influencer les équilibres qui se dessinent dans le monde.
La maîtrise des ressources énergétiques et des richesses minières à haute valeur stratégique constitue un enjeu majeur qui structure les équilibres mondiaux, donc la stabilité des Etats et la paix en général.

Le Niger bon dernier :  Par Mahamoudane AGHALILa douche froide est arrivée des statistiques du PNUD. Cette publication, inattendue du coté de la renaissance ne surprend guère le Nigérien ordinaire, confronté à de sérieuses difficultés d’existence depuis la fin de l’ère Tandja dans les villes et les campagnes.
Certes quand on se fie à Télé Sahel, vantant les réalisations de l’Acte 1 et de l’Acte 2 de l’actuel régime et les chiffres astronomiques, plus les innombrables réalisations brandis par les vétérans du parti au pouvoir, on n’en revient pas de cette annonce…
Le PNUD s’est-il trompé ou le gouvernement du Niger mène-t-il allègrement le peuple en bateau ?
Dans le deuxième cas, après de si piètres résultats et si nous sommes dans une démocratie, le gouvernement sait ce qui lui reste à faire.
Le pays va mal, pendant qu’une petite minorité roule sur l’or.
Une correction s’impose
Un frein à la mal gouvernance qui gangrène tout développement et à la corruption des élites au pouvoir est plus que nécessaire sinon l’existence du Niger en temps qu’Etat est en danger.
Mahamoudane AGHALI
France
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Place de la concorde nationale Niger 02Le Niger célèbre ce mercredi 24 Avril la journée nationale de la concorde  marquant le 24ème  anniversaire de la signature des accords de paix entre les mouvements armés et le gouvernement dits les accords de Ouagadougou.
Le 24 avril 1995  est signé à Niamey un accord de paix établissant une paix définitive  entre le  gouvernement nigérien et l’organisation de la résistance armée, mouvement actif dans le Nord.
Les grands axes de cet accord portent sur la décentralisation, la gestion  de la sécurité dans les zones touchées par le conflit et le développement de ces zones  mais aussi l’intégration et la réinsertion socio- économique des ex-combattants et le retour des populations  réfugiées et déplacées  dans leur région d’origine  et leur réinsertion.
Par la suite  le gouvernement  nigérien signe des accords de paix à Alger avec le front de l’union des forces de la résistance armée  le 23 novembre 1997  et à N’djaména avec le front démocratique pour le renouveau  le 21 aout 1998. 
A ces principaux axes s’ajoutent une amnistie et la libération des prisonniers, la réintégration de certains agents de l’Etat et des étudiants, l’éradication de l’insécurité résiduelle du fait du banditisme armé et le désarmement des fronts,  mouvements, milices et comités d’auto défense et la collecte des armes illégalement détenues.
Le gouvernement nigérien a pris une série de textes  ayant abouti à la décentralisation avec la création de 260 communes et leurs modes de gestion ainsi que leur organe délibérant.

Le Niger dément avoir reçu de l'argent pour extrader Saadi Kadhafi vers la LibyeLe gouvernement nigérien dément catégoriquement avoir reçu une quelconque contrepartie pour remettre à Tripoli Saadi Kadhafi. Le fils de l’ancien chef d’Etat libyen s’était réfugié au Niger en septembre 2011, peu avant la chute de son père. La presse libyenne produit depuis quelques jours une lettre adressée à un procureur libyen par Saadi Kadhafi. Il y accuse le Premier ministre de l’époque, Ali Zeidan, d’avoir versé 4 milliards de dollars pour obtenir son extradition du Niger en mars 2014.

« Aucun versement d'argent, aucune contrepartie », affirme le service de presse du premier ministre du Niger dans un communiqué. « Il n'a jamais été question de verser une quelconque somme à l'Etat du Niger pour le rapatriement du fils Khadafi », indique Niamey.

L'Etat du Niger dément les « allégations dénuées de tout fondement »  selon lesquelles la somme de 4 milliards de dollars aurait été versée par Tripoli pour que le Niger accepte d'extrader Saadi Khadafi.

Le Niger en quête d’une meilleure gouvernance : Par Abdoulahi-ATTAYOUBN’ayant de cesse de promouvoir la recherche d’une gouvernance adaptée aux grands enjeux nationaux et internationaux, la classe politique nigérienne consolide le processus démocratique et contribue ainsi à installer un Etat de droit.
Ainsi toutes les activités relevant du politique et du fonctionnement interne de l’Etat doivent être régies dans une totale transparence.

La qualité d'une gouvernance ne peut se mesurer qu’au bon fonctionnement et au contrôle rigoureux des institutions de l’Etat, notamment celles qui garantissent le respect des droits élémentaires du citoyen ainsi qu’à l’éthique et à l’efficacité de l’action publique. Et cette gouvernance doit se caractériser en particulier par une attention portée à l’instauration d’une justice sociale veillant scrupuleusement à l’amélioration des conditions de vie des populations. L’expérience a montré que, au Niger comme partout ailleurs, la bonne gouvernance tient moins aux textes officiels qu’au sens politique et éthique de ceux qui les mettent pleinement en œuvre dans leur gestion de la cité.
Il y a manifestement une carence dans la manière dont la classe politique aborde son rôle dans ses rapports avec l’État et avec les citoyens. Pourtant, un consensus national sur un certain nombre de points devrait être un impératif vital. Il s’agit d’une ligne jaune qui garantit la cohésion nationale et la stabilité du pays où les intérêts supérieurs y seraient identifiés et leur défense relèverait pleinement d’une responsabilité collective.
Pour mettre le pays sur la voie d’une bonne gouvernance, il faudrait apaiser le climat politique afin de conduire les réformes nécessaires au fonctionnement correct de l’Etat. II revient toujours au Président de la République de trouver les voies et moyens de rétablir le dialogue avec l’opposition en usant des prérogatives que lui donne la Constitution et en tenant compte des impératifs qui découlent de la conjoncture actuelle. Le CNDP (Conseil national de dialogue politique) avait été mis en place pour fluidifier les relations entre la majorité et l’opposition. Si cela ne fonctionne pas, il faudrait imaginer un autre mécanisme inclusif dont l’objectif devrait être de constituer un cadre de concertation sur les sujets revêtant la plus haute importance pour la sécurité et la stabilité du pays. Le Niger ne peut s’autoriser pendant encore longtemps une tension permanente qui appesantit la vie politique et menace gravement le fonctionnement normal des institutions de la République.

Le Ministère de la justice du Niger a récemment entrepris une révision complète du code pénal et de la procédure pénale dans le cadre de ses efforts visant à adapter ces textes à la réalité sociale du pays. Cette initiative, lancée en février 2022, a abouti à la création d'un nouveau code pénal dans lequel des sanctions sévères contre l'homosexualité sont envisagées, selon les informations communiquées par le service de communication de la présidence de la République.
Le comité chargé de cette révision avait pour mission spécifique de passer en revue l'ensemble des dispositions contenues dans ces deux textes et de les ajuster aux normes en vigueur dans la société nigérienne. Dans le cadre de ce processus, 304 des 408 articles du code pénal ont été examinés, et environ une centaine de nouveaux articles ont été créés afin de traiter certaines infractions, notamment celles liées à l'homosexualité et à d'autres actes jugés indécents, ainsi que leurs sanctions correspondantes.

Le président du comité, Ousseni Jibaji Maman Sani, a récemment déclaré lors d'une session tenue à Dosso que "parmi les propositions de réforme que nous avons déjà adoptées, il y a la question de l'homosexualité. En effet, nous tenons à rassurer l'opinion que toute une section du projet du nouveau code pénal a été consacrée à son incrimination."

M. Sani a ensuite détaillé les recommandations formulées par le comité en ce qui concerne les sanctions à l'encontre des personnes commettant des actes indécents avec des personnes de même sexe, tels que les relations sexuelles, les mariages, les cérémonies de mariage, ainsi que le soutien financier ou organisationnel aux organisations ou clubs homosexuels. Selon lui, le comité propose des sanctions sévères pour ces pratiques immorales et contre nature.

"Comme vous pouvez le constater, ces pratiques immorales seront à jamais bannies de notre pays une fois que le projet du nouveau code pénal sera adopté", a souligné M. Sani. Il a également tenu à préciser que, contrairement à certains commentaires sur les réseaux sociaux, la législation nigérienne est déterminée à mettre fin à ce phénomène en le criminalisant de manière rigoureuse, tout en préservant les valeurs traditionnelles du pays.

Nigerdiaspora

Le Niger va mal, très mal d’ailleurs. Sa démocratie prise en otage par un président qui au lieu d’en être le défenseur en est au contraire devenu le bourreau. Du socialiste famélique qui se baignait dans les foules, poing levé, il ne reste plus rien qui rappelle l’homme de la gauche qu’il a prétendu, même plus de vocables marxistes ou léninistes, en dehors bien sûr du terme « socialiste » d’ailleurs gauchement attribué à son parti politique parce que dépourvu de tout sens contenu dans le contexte du Niger. Issoufou Mamahamdou, n’est plus le socialiste jacobin qu’il passait pour, perspicace et engagé, ou l’opposant intrépide qui, face au président de l’époque emporté dans une dé- mence politique à imposer Nigériens un bonus inconstitutionnel de son mandat légal connu sous le vocable dégoûtant de Tazartche, a pu, il faut l’avouer, convaincre un tant soit peu les Nigériens sur sa bonhomie et aussi son aptitude à gérer bien les choses, à diriger le pays même si on le lui confiât. C’est donc tout naturellement après la mise entre parenthèses du Tazarche par l’armée, avec le compte a rebours qui s’en est suivi, que les Nigériens tout naturellement décidèrent de parier sur la science dont il se prévalait et qu’il n’a cessé de vanter depuis la conférence nationale de Juillet 1991, celle de la gauche socialiste, comme étant le remède miracle à la maladie endémique du Niger. Ainsi, il fut élu en 2011, passablement il faut le dire, et avec le soutien du Moden FA Lumana de Hama Amadou, la suite est connue.

L’atmosphère devint brusquement nauséabonde avec en toile de fond, des intrigues politiques de tout genre, des guéguerres politiciennes entretenues à dessein, principalement dans le camp présidentiel décidé octroyer un 2e mandat au pré- sident sortant, malgré son bilan unanimes reconnu désastreux. L’entreprise a marché, même si elle ne s’est PAS réalisée de la façon escomptée, c’est-à-dire le coup K.O. Le 20 Mars 2016, Issoufou Mahamadou s’octroie un 2e mandat avec un score à la soviétique lors d’un scrutin dont le souvenir en lui seul fait hisser les poils aux plus sensible, ouvrant ainsi la voie à l’incertitude, au désespoir et à la misère.

 

Comme nous l’avons mentionné plus haut, le Niger sous Issoufou Mahamadou souffre d’une maladie connue sous le vocable de « mal gouvernance » caractérisée par un malaise sans précédent et dont les symptômes visibles à travers presque tous les secteurs de la vie socio- économique et politique du pays sont entre autres, l’injustice et la violation systématique de toute loi pourvu qu’elle serve le prince et ses thuriféraires, la corruption, le clientélisme, le banditisme d’État. Rien, presque rien ne va plus dans le pays. L’environnement y est des plus insalubres, avec des tas d’immondices tendant à engloutir les villes et les villages, aggravant les maladies dont les plus banales telles que le paludisme frappent cruellement et emportent la jeunesse, l’école (éducation de base et enseignement supérieur compris) sur béquilles, le système est dans un état piteux, des hôpitaux surpeuplés sont devenus de véritables mouroirs, l'’économie est sur cale, la corruption et le pillage des ressources sont devenus endémiques, l’insécurité est plus que jamais avérée avec morts de soldats presque au quotidien, les libertés individuelles sont confisqués, du fait de la pensée unique imposée aux citoyens, les medias d’état sont caporalisés et mis au service exclusif du prince et de ses amis, les journalistes sont traqués, poursuivis, forcés de renoncer à leur conviction, l’opposition est sommée de la boucler…

 

Les journalistes font le travail de dénonciation mais qui n’est suivi d’aucun effet, faute de soutien et d’accompagnement. Et pourtant le mécanisme existe, de façon légale, que « par la disposition des choses, la force doit arrêter la force ». Autrement, que vaut une démocratie sans garde-fou ? Et pourtant le président Issoufou continue sans crainte à marcher les Nigériens, sur les lois et les principes de la république, mépriser les citoyens, sans que personne ne trouve mot à dire, a fortiori l’inviter à arrêter cette aventure périlleuse à la fois pour le présent et l’avenir du pays, de ses concitoyens dont l’écrasante majorité arrive à survivre…Est-ce par peur ou par complicité ? A chacun sa réponse. Seule certitude, est qu’entre temps, les Nigériens continuent de broyer du noir, appauvris et régentés, avec la rage dans le cœur, pris dans face un complot qui ne dit pas son nom, ourdi par ceux qui en principe devaient assurer leur protection contre l’arbitraire (comme c’est le cas sous le régime actuel) mais qui se complaisent dans un silence incompréhensible.

Salifou Magagi

14 octobre 2017 
Source : Le Monde d'Aujourd'hui

 

 

Le principal service de coronavirus de cette capitale du désert est vide depuis des mois et des installations d'isolement érigées à la hâte ramassent la poussière. Les masques sont presque inconnus dans les rues et de nombreux jours se passent sans qu'une seule personne ne soit testée positive pour Covid-19. La demande de vaccins est si faible que le gouvernement a envoyé des milliers de doses à l'étranger.

Bienvenue au Niger, la terre que le coronavirus a en quelque sorte oublié.

Ce vaste pays d'Afrique de l'Ouest, qui abrite l'un des taux de natalité et de pauvreté les plus élevés au monde, a été identifié par l'Organisation mondiale de la santé comme l'un des plus vulnérables à l'épidémie de coronavirus sur un continent qui, selon les Nations Unies, tuerait des millions de personnes. Plus d'un an plus tard, de nombreux autres pays d'Afrique sont en proie à la troisième vague de la pandémie, avec de nouvelles variantes envoyant des infections à des niveaux records.

Mais alors que le Niger est aux prises avec une multitude de défis économiques et sécuritaires, il fait partie d'un petit groupe de nations à la lisière sud du Sahara qui jusqu'à présent a pour la plupart échappé au fléau du coronavirus. Les raisons – qui semblent inclure un climat chaud et sec, des établissements peu peuplés et mal connectés et la population la plus jeune du monde – ont fait du Niger une étude de cas cruciale pour les virologues étudiant l’évolution de Covid-19, selon les experts.

Le Niger fait partie d'un petit groupe de nations à la lisière sud du Sahara qui a pour la plupart échappé au coronavirus.

Il y a peu de preuves de la pandémie à Niamey, la capitale du désert perchée sur le fleuve Niger.

Les médecins affirment que la propagation de la variante hautement transmissible du delta et la réouverture des frontières terrestres ces dernières semaines constituent toujours une menace pour le pays en grande partie non vacciné et son système de santé. Mais à Niamey, la capitale tranquille perchée sur le fleuve Niger, il y a peu de preuves de la pandémie qui fait rage dans de nombreux autres pays du continent.

Au Pilier, un restaurant populaire auprès des riches locaux et des expatriés, le propriétaire italien Vittorio Gioni affirme que les week-ends sont pleins et qu'il rapporte à la maison les mêmes recettes quotidiennes qu'il y a deux ans. Les affaires ont plongé au printemps 2020 lorsque les frontières aériennes du pays ont été fermées, mais se sont rapidement rétablies. L'un de ses habitués est Sani Issoufou, le ministre du pétrole : « Ici, on vit encore comme si c'était 2019 », dit-il, le sourire aux lèvres.

À la mi-juin, le Niger, un pays deux fois plus grand que le Texas avec une population un peu plus grande que l'État de New York, à 24 millions, n'a confirmé que 194 décès et environ 5 500 cas de Covid depuis que son premier cas a été enregistré en mars 2020. C'est moins que la minuscule enclave italienne de Saint-Marin, qui compte 34 000 habitants.

Le Niger a déjà été identifié par l'Organisation mondiale de la santé comme l'un des pays les plus vulnérables à l'épidémie de coronavirus.


"Nous nous attendions à être submergés de cas mais cela ne s'est jamais produit", a déclaré Adamou Foumakoye Gado, l'anesthésiste à la tête de la plus grande unité de soins intensifs du pays dédiée au Covid-19.

« Le virus a eu une vie très courte ici », dit-il en parcourant les couloirs vides de son service de 70 lits à l'Hôpital général de référence récemment rénové de Niamey. En l'absence de patients en soins intensifs dans son établissement depuis avril, M. Gado est redéployé pour travailler sur les impacts les plus graves du paludisme. "Maintenant, c'est moi qui suis mis en congé !"

Fin mai, le Niger a même pris la décision inhabituelle de prêter 100 000 vaccins AstraZeneca à la Côte d'Ivoire, un autre pays d'Afrique de l'Ouest avec à peu près la même population, mais quatre fois plus petit géographiquement et avec 10 fois plus de cas. Le Niger a donné la priorité à la vaccination des travailleurs essentiels, et peu de la population générale a reçu le vaccin.

Il n'y a eu aucun patient en réanimation dans le service Covid-19 de l'Hôpital général de référence récemment rénové de Niamey depuis avril.

De nombreux jours se passent sans qu'une seule personne au Niger ne soit testée positive pour le coronavirus.

Pendant ce temps, au centre de test principal de Niamey, plusieurs jours s'écoulent souvent sans que personne ne soit testé positif. Quatre grandes tentes installées pour isoler les patients au début de la pandémie abritent désormais une paire de bottes en caoutchouc boueuses et des seaux de lavage en plastique.

L'évasion apparente du Niger du pire de la pandémie contraste de manière frappante avec de nombreuses régions du continent africain, où l'OMS a averti que les infections étaient en passe de dépasser leur précédent pic de janvier. En Ouganda, situé sur l'équateur, les hôpitaux sont tellement submergés de nouveaux cas de Covid-19 ces dernières semaines que des malades meurent en attendant un lit.

Depuis que le virus est apparu pour la première fois en Afrique au début de 2020, les taux d'infection ont été faibles au Sahel, un territoire semi-aride de 3 000 milles sur la rive sud du Sahara qui comprend également le Burkina Faso, le Mali et le Tchad. Pendant toute la durée de la pandémie, les résultats positifs au Covid au Niger ont été en moyenne de 4,5% pour un total d'environ 125 000 écouvillons, par rapport aux pays ayant des niveaux de test par habitant similaires, l'Afghanistan et Mada.

Benoît Faucon | Photographies d'Ismaël Mahamadou Laouali pour le Wall Street Journal

Article traduit en ligne sur le site de Google Translate

22 juillet 2021
Source : https://www.wsj.com/

Le Niger et ses scandales : Petit Boubé, une victime expiatoire ?Boubacar Hima dit Petit Boubé serait-il le souffre-douleur, la victime expiatoire pour une catégorie de Nigériens qui tendent à ignorer ce qui se passe dans ce pays ? Un pays dans lequel, la presse a régulièrement dénoncé les pratiques mafieuses de nos gouvernants sans que cela ait ému le moins du monde les concernés et sans que la justice ait décidé de la moindre information judiciaire à leur encontre. Les exemples pullulent comme têtards dans un étang au point où on en oublie forcément lorsqu'on veut les citer. N'est-ce pas dans ce pays que le président de l'Assemblée nationale et son premier vice-président ont été dénoncés dans une affaire d'indemnités de départ qu'ils se sont illégalement octroyées en partant de l'ARTP [Ndlr : Agence de régulation des télécommunications et de la Poste] ? N'est ce pas dans ce pays que le ministre du Tourisme gère son entité comme une boutique, élaborant lui-même les termes de référence et gérant personnellement et à sa guise les fonds dédiés par les partenaires financiers à des évènements touristiques de portée nationale ? N'estce pas dans ce pays que des officiels, au plus haut sommet de l'État, ont compromis des intérêts stratégiques du Niger à l'extérieur, dans un contentieux qui est né sur des motivations détestables ?

Niger Avril L'empire Songhay fut détruit par les troupes marocaines le 12 avril 1591 , à la bataille de Tondidi !

Le Kanem-Bornou fut détruit par les troupes françaises le 22 avril 1900 , à la bataille de Kousséri !

La résistance héroïque de Saraounia Mangou à la colonne frrançaise de voulet et Chanoine , fut délenchée le 15 avril 1899 prés de Lougou !

Les violents affrontements entre les militants du MSA-SAWABA et du PPN-RDA débutèrent en avril 1958 ; plus précisement les 08 et 09 avril à Zinder , le 21 avril à Madaoua et les 27 , 28 et 29 avril à Niamey !

Les accords de paix entre l'Etat du Niger et les ex fronts armés , furent signés le 24 avril 1995 à Niamey !

Le 25 avril 2015, l'armée nigérienne subit la plus lourde défaite de son histoire lors de l'attaque de l'île de Karamga par les terroristes de Boko Haram !

Le 15 avril 1974 le lieutenant-colonel Seyni Kountché prend le pouvoir, et écrit l'une des plus belles pages de l'histoire du Niger !

Le 07 avril 2011 l'opposant historique Mahamadou Issoufou arrive au pouvoir , et instaure le régime de la Renaissance!

Ousmane Danfodio l'un des plus illustres héros nigériens , meurt à Sokoto le 20 avril 1817 !

Tegama le dernier Aménokal de l'Aïr précolonial , fut assassiné dans sa cellule par les français le 30 avril 1920 !

ZL’hôpital ultra moderne de Niamey offert par la Chine dispose notamment de 12 blocs pour des opérations chirurgicales complexes. C’est le plus grand d’Afrique de l’Ouest. © Photo AFP/Boureima HamaZL’hôpital ultra moderne de Niamey offert par la Chine dispose notamment de 12 blocs pour des opérations chirurgicales complexes. C’est le plus grand d’Afrique de l’Ouest. © Photo AFP/Boureima HamaLe gouvernement nigérien a tranché. Il veut en finir avec les dépenses scandaleuses consacrées aux évacuations sanitaires dont bénéficient les privilégiés de la république. Des milliards puisés chaque année dans le trésor public qui devraient servir à améliorer l’état calamiteux des hôpitaux du pays.


L’objectif est de réduire sensiblement le nombre d’évacuations sanitaires des députés et des ministres vers les hôpitaux étrangers. Tous ces officiels ne feront plus l’objet d’évacuation aux frais de l’Etat que si les prestations concernées ne peuvent être fournies par l’hôpital général de référence de Niamey, rapporte Télé Sahel, la télévision d’Etat.


Un hôpital de pointe, le plus grand de l’Afrique de l’Ouest.

Selon les médias locaux, le Niger dépense chaque année plus de 5 milliards de francs CFA (10 millions de dollars) pour faire soigner ses officiels en Europe, en Tunisie ou au Maroc. Le pays a donc décidé d’arrêter les frais en investissant dans un centre hospitalier ultra moderne construit par la Chine à Niamey, la capitale.

«C’est un hôpital de pointe, de grande capacité. C’est le plus grand centre hospitalier de l’Afrique de l’Ouest. Il est doté de matériels et de spécialistes de grande qualité venus d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient pour travailler aux côtés des médecins nigériens. Aujourd’hui, cet hôpital peut faire face à la plupart des maladies qu’on a coutume d’évacuer à l’étranger», assure le ministre nigérien de la Santé, le docteur Maïnassara, au micro de la BBC.
L'Hôpital Général de Référence de Niamey : un équipement moderne pour des soins de qualité.L'Hôpital Général de Référence de Niamey : un équipement moderne pour des soins de qualité.

Des spécialités dignes des grands hôpitaux européens

Selon la presse nigérienne, des spécialistes cubains et turcs rejoindront bientôt leurs homologues chinois déjà présents au sein de cette structure hospitalière qui dispose de quelque 37 spécialités dont les services de cardiologie, de gériatrie et toutes les spécialités médico-chirurgicales.

Cette annonce intervient alors que plusieurs audits effectués par des services publics mettent régulièrement en cause la régularité de certaines dépenses liées aux évacuations sanitaires dans le pays. Un problème que le Niger partage avec de nombreux autres pays africains.

«Entre les passe-droits offerts aux uns et aux autres, les petites magouilles dont profitent certains et le laxisme qui prévaut à plusieurs niveaux de responsabilité, le Trésor public en vient à supporter des charges qu’il n’aurait jamais dû supporter», déplore le journal sénégalais Enquête-Plus qui a consacré un dossier à ce phénomène.

«Des évacuations sanitaires dans une totale opacité»

Le journal dénonce une véritable opacité qui règne dans ce domaine. Il explique comment il est difficile de chiffrer les évacuations sanitaires, en termes de coût pour les deniers de l’Etat.

«On ne donne jamais le chiffre exact. Et tout dépend de la personne à évacuer. Si c’est une haute personnalité de l’Etat, la somme est plus importante. Ce qui est déplorable, c’est que des pauvres continuent à mourir dans le pays, à cause d’une simple diarrhée, ou d’un paludisme», écrit le journal qui cite une source médicale sénégalaise.

Des pauvres qui meurent dans les hôpitaux faute de soins, il n’y en pas seulement qu’au Niger ou au Sénégal, mais un peu partout en Afrique où les hôpitaux sont dans un état désastreux.L'Hôpital Général de Référence de Niamey : un équipement moderne pour des soins de qualité.L'Hôpital Général de Référence de Niamey : un équipement moderne pour des soins de qualité.

«Des hôpitaux-mouroirs»

De Ouagadougou à Douala en passant par Dakar et Kinshasa, les cris de détresse se sont multipliés, en vain. Rien n’a changé dans les hôpitaux-mouroirs.

«Les hôpitaux burkinabè sont des mouroirs, parce que les malades y sont juste en sursis, en attendant le jour fatidique si le médecin ne vous demande pas d’aller achever vos derniers jours à domicile», peut-on lire sur le Blog Le Messager d’Afrique du burkinabè Boukari Ouédraogo.

Ces hôpitaux délabrés, sans équipements ni médicaments, se retrouvent parfois investis par toutes sortes de trafics et d’activités incompatibles avec la quiétude due aux malades. C’est le cas à l’hôpital Mama Yemo de Kinshasa dont la renommée ne se discutait pas dans les années 80. Voilà à quoi il ressemble ces dernières années: «Faites un tour à l’entrée de l’hôpital. Tous les espaces entourant l’hôpital sont exploités par des bistrots de tout genre, des églises de fortune, des boutiques transformées en bars dès la nuit tombée et des vendeurs d'effets funéraires. Devant l’entrée principale dorment des indigents qui ont trouvé l’hôpital comme leur dernier refuge», constatait Paul Muland sur son blog Grand Kasai.

«Une honte pour toute l’Afrique»

C’est une honte pour toute l’Afrique, fulmine un observateur sénégalais dans les colonnes du journal

Enquête-plus.

Nos pays devraient faire des efforts pour soigner leurs malades et arrêter de dépenser des milliards dans des hôpitaux étrangers, plaide-t-il.

C’est la voie choisie par le gouvernement du Niger. Si cette annonce porte des fruits, elle fera peut-être tache d’huile dans d’autres pays africains. 

20 mars 2018
Source : http://geopolis.francetvinfo.fr/

http://nigerdiaspora.net/images/Residence-Niger-Central-Park-New-York.jpgLa Résidence du Niger à Central Park à New-York (Etats-Unis d'Amérique)Le Niger a obtenu jeudi 14 décembre la levée des saisies opérées sur trois de ses immeubles par la société Africard. Niamey marque un point, mais plusieurs de ses biens restent cependant encore saisis. Pour rappel, Africard est une société qui avait signé en 2011 un contrat avec Niamey pour la fourniture de passeports biométriques. Suite à une rupture jugée abusive de ce contrat en 2012, Africard a réussi à faire condamner le Niger à des dédommagements, le 6 octobre 2014. Une condamnation qui a donné lieu depuis à de multiples rebondissements judiciaires.

Pour obtenir ses indemnités de dédommagements, Africard a tenté d'effectuer plus d'une dizaine de saisies de biens appartenant au Niger. Certaines ont été infructueuses et les autres contestées par Niamey devant la justice, qui vient de répondre partiellement.

Jeudi dernier, un juge français a fait annuler la saisie de trois immeubles, en banlieue parisienne et à Paris, considérant que ces biens étaient à usage diplomatique et donc protégés. Niamey remporte donc une nouvelle manche.

Les avocats de la société Africard affichent eux leur sérénité, malgré cette défaite judiciaire. Ils comptent toujours sur d'autres saisies, notamment celle d'une résidence à Manhattan. Et celle des avoirs du Niger sur les comptes du groupe nucléaire Areva. Sur ces saisies, les juges américains et français ne se sont pas encore prononcés, donc chacun des camps peut encore espérer sortir vainqueur.

En revanche en septembre dernier le Niger a perdu un recours déposé devant le tribunal de Paris qui visait à faire annuler toute la procédure qui se déroule sur le sol français. Niamey a fait appel et compte aussi toujours en parallèle obtenir l'annulation de l'arbitrage international rendu à Abidjan en 2014.

 19 décembre 2017
Source : http://www.rfi.fr/

Passeport Niger Cedeao

Le « Henley Passport Index » est un classement de tous les passeports du monde en fonction du nombre de pays qui les acceptent sans visa préalable. Le cabinet londonien de conseil en matière de citoyenneté et de résidence est la structure réalisatrice de ce classement chaque année, utilisant les données de l’International Air Transport Association (IATA), complétées par les recherches de ladite structure. Dans l'indexe 2018, le classement africain trusté par les Seychelles, Maurice et l’Afrique du Sud dont les passeports ouvrent les portes de, respectivement, 152, 146 et 102 pays. En Afrique du Nord, la Tunisie se positionne en tête (66 destinations libres), devant le Maroc (61), l’Algérie (50) et l’Egypte (49). En Afrique subsaharienne francophone, c’est le Bénin (61 destinations libres) qui ouvre la marche, suivi de la Mauritanie (58), du Burkina Faso (57) et, à égalité, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée (56). Cependant, le Niger occupe le 30ème rang africain sur 53 pays classés. Au niveau mondial, le passeport japonais est le mieux accueilli dans le monde avec 190 destinations libres, suivi de Singapour (189) et de l’Allemagne, de la France et de la Corée du Sud (188).


06 novembre  2018
Source : L'Evènement

Le Niger va abriter un congrès des notaires d'AfriqueLa capitale nigérienne, Niamey, va accueillir, du 5 au 8 décembre prochain, les assises du 29eme Congrès des notaires d'Afrique sur des thématiques relatives à la question du foncier immobilier en lien avec le rôle du notaire.

Cette rencontre qui regroupera des centaines de participants venus des 19 Etats membres de la Commission des Affaires africaines de l'Union internationale du Notariat, sera précédée, le 4 décembre, par la 4e Conférence internationale de l'Union internationale du Titrement.

Le ministre nigérien de la Justice, Marou Amadou a rencontré à Niamey une délégation de la Commission des Affaires africaines (CAAF) de l'Union internationale du Notariat (UINL) conduite par son président, Achite-Henni Abdelhamid, pour faire le point des préparatifs de l'organisation de ces deux importants évènements.

Robot Rakumi NigerL'Ambassade des États-Unis en collaboration avec le Ministère des Enseignements Secondaires, a organisé, mercredi dernier, une cérémonie d’accueil de l'équipe nigérienne qui a participé, du 16 au 18 juillet aux Etats-Unis d’Amérique, à la compétition de robotique internationale pour les jeunes.

C’est au Centre Culturel Américain de Niamey et en présence de plusieurs invités que la jeune équipe nigérienne composée de deux (2) filles, d'un (1) garçon et de leur mentor, a été présenté. Il s’agit de Mlle Rafiqua Ada Yacouba, Mlle Aïda Ibrahim Abdou et M. Abdoul Aziz Mahamane. Ils fréquentent les lycées Mariama et Koira. Tandis que leur guide, s’appelle M. Souley Moumouni et il relève du Ministère de l’Agriculture.

En adressant ses félicitations à la jeune équipe Robot du Niger, l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique, S.E Mme Eunice S. Reddick, a expliqué que cette équipe a été choisie dans le cadre du Club de mathématiques et des sciences, et plus précisément au cours d’une visite récente de l'administrateur de la NASA au Niger. Selon elle, même si toutes les équipes n'ont pas été primées, elles ont quand même bien fait une très bonne performance.

Le Niger, un barrage sur la route de l’EuropeLe verrouillage du flux des migrants imposé par l’Europe aux autorités nigériennes pèse sur Agadez, dernière étape avant les côtes méditerranéennes. L’impact est lourd pour la population.
C’est une fourrière géante au cœur du Sahara. Cent sept véhicules tout-terrain sont là, immobilisés, pneus enfoncés dans le sable qui monte comme une ligne de flottaison. Sécurité oblige, le précieux parc automobile a été déplacé dans cette cour d’une caserne de l’armée à la sortie d’Agadez, la « capitale » du pays touareg, dans le nord du Niger. Le type pick-up Toyota Hilux, à l’ample plateau arrière, domine. Des bidons d’essence vides, des sandales ou des tubes de dentifrice y sont toujours étalés, témoins dérisoires de traversées inachevées. « Les véhicules sont saisis et à la disposition de la justice », clame le commissaire Haro Amani, silhouette noueuse et verbe assuré.

C’est un véritable butin arraché aux mains des passeurs. A Agadez, ville plate aux maisons de pisé ocre, oasis cernée de lumière, la confiscation de cette coûteuse flotte automobile nourrit bien des ressentiments. Elle a été ravie sur les pistes du désert aux chefs de réseau qui transportaient les migrants subsahariens vers la Libye ou l’Algérie. Le vent a tourné. Agadez n’est plus le grand carrefour que traversaient les centaines de milliers de candidats au rêve européen. Ou, plus précisément, elle ne l’est plus officiellement.

Le Nigérien Maman Sambo Sidikou vient d’être nommé Haut Représentant de l’UA pour le Sahel et le Mali. Il remplace ainsi l’ancien Président burundais Pierre Buyoya, décédé en décembre 2020.

Jusque-là Secrétaire Permanent de la Force conjointe du G5 Sahel, cet ancien journaliste et diplomate nigérien a déjà été Représentant Spécial de l’UA pour la Somalie et celui de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC).

Entre 1999 et 2011, l’ancien Ministre des Affaires Etrangères du Niger a travaillé à la Banque Mondiale à Washington, pour le compte de l’Unicef dans plusieurs pays dont le Nigeria, l’Afghanistan, l’Irak, la Jordanie, et pour "Save the Children" au Royaume-Uni, au Rwanda et en RDC.

Il fut également Ambassadeur du Niger aux États-Unis.

Sa nomination intervient alors que les pays du Sahel font face à une recrudescence des attaques terroristes particulièrement orientées vers les populations civiles qui vivent, en outre, une crise humanitaire sans précédent, marquée notamment par environ 30 millions de personnes qui ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, selon les dernières estimations de l’ONU.

C’est probablement sa connaissance du terrain qui lui a valu cette nomination.

KPM/ANP-091 Mai 2021

19 mai 2021
Source : http://www.anp.ne/ 

 

Amadou Sabo Bozari ArewaLe nouveau chef de canton de l’Arewa, M. Amadou Sabo Bozari La cérémonie d’intronisation s’est déroulée, en  présence des Chefs traditionnels du Niger et du Nigeria, des députés nationaux, des membres du gouvernement, des représentants des corps diplomatiques et institutions républicaines, des élus locaux de la région et de plusieurs autres invités.
En procédant au coup d’envoi de l’intronisation, le gouverneur de la région  de Dosso M .moussa Ousmane a tenu tout d’abord à  rappeler  au nouveau chef de canton qu’il a désormais la lourde et exaltante mission de la destinée du canton .
Le gouverneur de la région de Dosso lui a par la suite prodigué quelques conseils à savoir,  d’ être magnanime et savoir oublier en tendant  la main à ceux-là qui sont hier ses concurrents , de  toujours avoir à  l’esprit que ses derniers sont désormais ses administrés dans le sens le plus large possible.
Il a par la suite appelé tous les candidats malheureux à apporter tous leurs soutiens à l’heureux élu dans l’accomplissement de sa mission pour que prévale la démocratie.
M. Moussa Ousmane a par la suite fait savoir au nouveau chef de canton, qu’en qualité de magistrat de l’ordre administratif, il a le devoir de maintenir l’ordre public en fonction de la limite territoriale du canton ; il a aussi le devoir de transmettre les instructions écrites ou orales  reçues  par ses supérieurs hiérarchiques et rendre compte à ces derniers de tous ce qui touche à la vie administrative du canton ; de veiller à la protection des droits et liberté individuels des citoyens et de la communauté en charge ; de sauvegarder l’harmonie et la cohésion sociale de la communauté ; aux respects de la tolérance religieuse et pratiques coutumières 
Tout en lui souhaitant plein succès dans ses nouvelles fonctions, le gouverneur de la région de Dosso,  assure par la, même occasion de l’entière disponibilité à, lui apporter le soutien nécessaire dans l’accomplissement de sa mission 

 Depuis plus d’une décennie, la construction du nouveau siège social de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) du Niger est devenue un triste rappel du gaspillage financier et de l’indifférence envers la gestion responsable des fonds de sécurité sociale. Malgré le temps écoulé, les dépassements budgétaires et les avenants se sont accumulés, dépassant même les coûts initiaux prévus. La réception de ce nouveau siège, situé à côté du siège actuel de la CNSS Niger, ne semble pas imminente. De nombreux citoyens de la Capitale l’ont déjà surnommé «le plus vieux chantier de Niamey». Il est évident que la construction de ce siège est devenue une entreprise lucrative pour les gestionnaires de la CNSS du Niger qui semblent ignorer complètement les principes financiers fondamentaux qui devraient guider la gestion des fonds de sécurité sociale. Au lieu d’améliorer les conditions de vie des assurés, ils se remplissent les poches avec des sommes considérables. Selon les estimations, les montants engloutis dans la construction de ce siège équivaudraient à plusieurs années de prestations familiales ou de rentes viagères. Pendant ce temps, la CNSS du Niger continue de verser des prestations dérisoires à ses bénéficiaires. Il est évident que ces fonds détournés pour la construction du siège auront un impact dévastateur sur l’équilibre financier futur du régime géré par la CNSS du Niger. Il est grand temps que les assurés, les employeurs et l’État du Niger se réveillent pour dénoncer ces aberrations qui plongent la CNSS du Niger dans une situation lamentable.

Outre les conséquences financières, il est important de mettre en lumière les répercussions environnementales de cette construction interminable. À l’heure où le monde entier s’engage dans la transition écologique et le développement durable, il est préoccupant de constater le gaspillage des ressources naturelles et énergétiques associé à ce projet. Les matériaux utilisés, les émissions de carbone et l’empreinte environnementale de cette construction doivent être sérieusement remis en question. Sans oublier les désagréments (nuisances sonores, blocage des voies et accidents mortels…) causés au voisinage.

Le Niger, en tant que pays en développement, ne peut se permettre de gaspiller de telles sommes dans des projets inachevés, surtout lorsque ces ressources pourraient être utilisées de manière plus responsable et bénéfique pour la société. Les assurés de la CNSS du Niger méritent une meilleure utilisation de leurs cotisations, garantissant ainsi des prestations adéquates et une sécurité financière pour les travailleurs et leurs familles.

Il est grand temps d’exiger une gestion transparente, responsable et respectueuse de l’environnement de la part des dirigeants de la CNSS du Niger. Les citoyens doivent être informés de la réalité de la situation et des détails financiers de cette construction interminable. Les responsables de ce fiasco financier doivent être tenus responsables de leurs actes, et des mesures correctives doivent être prises pour éviter que de tels scandales ne se reproduisent à l’avenir.

En tant que citoyens conscients, il est de notre devoir de nous mobiliser pour réclamer des comptes. Les citoyens nigériens doivent exiger la transparence et la responsabilité dans la gestion des fonds de sécurité sociale, ainsi que la protection de l’environnement. Les assurés et les employeurs doivent être impliqués dans le processus décisionnel afin de garantir une utilisation efficace et éthique des ressources de la CNSS du Niger.

Il est temps également de mettre fin à ce gaspillage financier et environnemental, et de se concentrer sur des investissements durables et bénéfiques pour les assurés et pour l’avenir du Niger. La CNSS du Niger a la responsabilité de rétablir la confiance et de respecter sa mission première : protéger et soutenir les travailleurs du pays. Pour dire que les responsables doivent rendre comptes pour mettre fin à cette situation qui nuit à l’intégrité de la CNSS du Niger et à l’intérêt général des assurés.

Alpha

Le panier de la ménagère : Baisse des prix des produits. Quelques jours après la fête du ramadan les prix des légumes sur le marché commencent  à baisser. En effet,  depuis la veille du mois de ramadan les prix des légumes qui étaient jadis abordables ont connu une hausse considérable, du coup beaucoup de nigériens ne pouvaient se permettre de se procurer ces légumes.   Le sac d’oignon se vendait, avant le ramadan, à 17.000F, a connu une hausse considérable, pour monter à 28.000F actuellement. Pour le même produit,  le seau se vend à 1.500F et la mesure à 1.000F. Le carton de la tomate  coûtait  entre 6.000F et 9.000F, à la même période pour grimper 18.000F et sa mesure à  4.000F. Celle du gombo qui se vendait à 2.500F pendant le mois de carême est actuellement à 2.000F. Le prix du kilo de la pomme de terre était de 750F, contre 250F actuellement. Le sac de l’aubergine coûte actuellement 22.500Fcontre  maintenant,  et en détail,  on peut trouver pour 500F la à plus. Le sac de carotte coûtait 40.000 F  contre 15.000 F aujourd’hui.  Le concombre se vend en détail et lui aussi à 500Fet plus. Le sac de l’ail coûte 45000F et  sa mesure se vend à 2.500F. Celle du piment qui coûtait 1.000F à cette période coûte 2.000F.

Sa Sainteté le Pape François, chef de l'Église catholique, a rencontré, hier mercredi au Vatican, le  Comité indépendant en charge de la sélection des lauréats du ZAHF 2022 (Prix Zayed pour la Fraternité Humaine, édition 2022). Notre compatriote, l’ancien Président de la République, également lauréat du Prix Ibrahim 2020, SE. Issoufou Mahamadou, fait partie des membres du comité.

 

Le Comité indépendant chargé de la sélection des lauréats du Prix Zayed 2022  est composé également d’autres sommités tels que le lauréat du prix Nobel de la paix 1996 et ancien président du Timor oriental S.E. José Ramos-Horta, l’ancien vice-président de l'Afrique du Sud et ancien sous-secrétaire général des Nations Unies S.E. Phumzile Mlambo-Ngcuka, le Sous-secrétaire de la Section des migrants et des réfugiés du Saint-Siège, le cardinal Michael Czerny, le président du Projet, M. Aladin Leah Pisar, et le Secrétaire général du Haut Comité pour la Fraternité Humaine (HCHF), le juge Mohamed Abdelsalam. Ce comité indépendant appelé à jouer le role de jury est nommé par le Comité Supérieur de la Fraternité Humaine.

Au cours de a rencontre avec les membres du comité, le Pape François a indiqué que « nous devons soutenir le chemin de la fraternité humaine ». Pour le Pape François, sa rencontre historique avec Son Éminence le Grand Imam d'Al-Azhar, le professeur Ahmed Al-Tayeb à Abu Dhabi, en 2019 aux Émirats Arabes Unis, est un « premier pas » sur le chemin de la fraternité humaine. Aussi, a-t-il déclaré au jury que « nous devons maintenir et soutenir » la rencontre et son message, contenus dans le Document sur la fraternité humaine.

Pour leur part, les membres du comité de jugement de la ZAHF ont exprimé au Pape leur profonde gratitude pour le soutien de Sa Sainteté au comité et à leur noble mission. « C'est un honneur pour le comité des juges de rencontrer Sa Sainteté le pape François , dont le chemin commun de la fraternité humaine aux côtés du Grand Imam d'Al-Azhar sert d'inspiration au comité et au monde, qui souffre de crises humanitaires et sanitaires, ainsi que des fléaux de l'égoïsme, de l'inégalité et de l'injustice », a déclaré le juge Abdelsalam, ancien conseiller du Grand Imam d'Al-Azhar, également premier musulman arabe à recevoir la plus haute distinction du Pape catholique.

Après la rencontre avec le Pape François, le comité de sélection a tenu sa première réunion à Rome pour discuter des mécanismes d'évaluation mais aussi du choix des lauréats du prix 2022.

Il importe de souligner que l’attribution du Prix Zayed, commémorant la rencontre historique entre le Pape François et le Grand-imam d'Al Azhar Ahmed at-Tayyeb, en 2019 à Abu Dhabi, célèbre "les contributions en vue du progrès de l'humanité et la promotion de la cohabitation pacifique" dans un contexte où le monde reprend vie après les souffrances et les inégalités dues à la pandémie. Chaque année, le Prix est décerné aux lauréats lors d'une cérémonie organisée à Abu Dhabi, le 4 Février, jour anniversaire de la Journée Internationale de la Fraternité Humaine reconnue par l'ONU.

Assane Soumana

07 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Omar Tchiana 001Depuis un certain temps, le parti de ce personnage politique bouillonnant connait des humiliations de tous ordres. Certains de ses militants sont déchus de leurs fonctions et jetés en prison. D'autres sont perçus par des responsables du principal parti au pouvoir comme des pestiférés et des profiteurs. C'est dans Le parti de Ladan Tchana va-t-il quitter la majorité ? cette situation peu enviable que se trouvent le parti AMIN AMEN et ses militants. Une véritable trahison politique dont ils sont aujourd'hui victimes. D'ailleurs, selon des sources dignes de foi, au prochain remaniement du gouvernement, Omar Hamidou Tchana sera évincé de son poste de Ministre d'Etat chargé des transports pour être remplacé par un certain Oubandawaki. Ce qui va être le summum de l'affront et de l'humiliation pour Kollo-boy et ses militants. Mais, le connaissant, il tient beaucoup à son orgueil personnel et à sa dignité. Il pourrait, sans remuer la langue, déclarer son départ de la mouvance présidentielle. Tchana en est capable. Car il ne se laisse jamais humilier et trainer dans la boue.

Adamou 

26 octobre 2017 
Source : Le Courrier 

Depart-Hadj-Niger-2016.jpg Les Nigériens en parlent, s'en plaignent mais semblent buter contre un mur de silence. Un mur de silence et de complicités étendues sur un sujet qui doit pourtant rester en dehors de toutes déviances politiciennes ou mercantilistes. C'est de Dieu qu'il s'agit, dans un pays que l'on dit à 95% musulman et pourtant le pèlerinage est devenu, depuis quelques ans, une affaire d'enrichissement illicite pour de nombreux compatriotes. S'il y a tant de monde qui s'oriente dans la création d'agences de voyages spécialisés dans le hadj, c'est qu'il y a des profits énormes à se faire. Sur le dos de pèlerins qui sont prêts à débourser des fortunes colossales pour réaliser ce 5e pilier de l'islam. Le secteur des agences de voyage hadj et oumra se développe ainsi à un rythme extraordinaire. Hommes, femmes, jeunes, marabouts et prêcheurs de grande renommée ont parfois tout abandonné pour s'adonner à cette activité courte et limitée dans le temps, mais fructueuse. Ça rapporte si fort que pour récompenser d'éventuels démarcheurs et agents commerciaux improvisés, les chefs d'agences offrent un billet d'avion pour le hadj à celui qui arrive à leur procurer 10 candidats au pèlerinage. Manipuler de si grandes sommes d'argent n'est pas toujours facile. Et parfois, des cas d'escroquerie ont eu lieu, certains chefs d'agences faisant, apprend-on, dans des affaires non orthodoxes.

Des responsables du COHO sont réputés buveurs invétérés

Mais le pire est ailleurs. Car, aussi surprenant que cela paraisse, les pèlerins souffrent plus de l'Etat et de ses démembrements que des agences de voyage. Créé pour aider l'Etat à mieux organiser le pèlerinage et apporter du baume au coeur des candidats au hadj, le COHO [Ndlr :commission pour l'organisation du Hadj et la Oumra] a augmenté au désarroi et à la pagaille. Tout est devenu affaires pour rapporter de l'argent à des individus qui, derrière la barbichette et le salam systématique, cachent en eux une âme d'hyènes, poltronnes et voraces. Certains responsables, dans la haute sphère du COHO, sont réputés buveurs invétérés. L'institution a très mauvaise presse, tant auprès des pèlerins que dans l'opinion nationale d'une façon générale. " C'est un échec total et personne ne semble se soucier des dérives pernicieuses en cours dans les couloirs du COHO ", a lâché un chef d'agence qui a requis l'anonymat. Disant. regretter que les gens semblent captivés par les activités des agences et leurs éventuelles insuffisances, notre source indique que le COHO est devenu une instance où se pratique l'escroquerie légalisée.

Le COHO prélève une somme de 73 500 FCFA sur chaque pèlerin, soit un milliard au minimum, chaque saison

La plupart des Nigériens ignorent que le coût exponentiel du hadj ne dépend pas, pour l'essentiel, des agences de voyages. Il est le fait du COHO qui invente et multiplie à volonté les services payants. Par pur esprit mercantiliste et pour des intérêts partisans et/ou personnels. Selon certaines indiscrétions, le chaos habituellement qui s'observe dans le dernier tournant de l'organisation est délibérément créé pour assouvir une certaine soif inextinguible d'argent. Ainsi attend-on le dernier moment pour choisir le transporteur sans appel d'offre pour mieux prendre les pèlerins et les agences à la gorge. Un diktat qui rapporte gros pour ses auteurs. Sans qu'on sache pourquoi, le COHO prélève une somme de 73 500 FCFA sur chaque pèlerin. Rapporté à la dizaine de milliers de pèlerins que l'on compte chaque année, ce montant atteint la somme astronomique d'un milliard de francs CFA. Selon des sources proches d'agences de voyages, le COHO percevrait également plus de 400 millions sur le transport. Une sorte de commission perçue sur les billets d'avion et que lui reverse l'avionneur retenu. Que dire de cette augmentation de 115 000FCFA sur le prix du billet à laquelle le ministère du Commerce, heureusement, aurait opposé un NIET catégorique.

Le Pentagone enquête sur la mort des soldats américains au Niger Le Pentagone tente de déterminer si les forces américaines impliquées dans une embuscade meurtrière au Niger ont détourné la routine de leur patrouille pour se lancer dans une mission non approuvée.

Selon un article publié dans le quotidien américain New York Times, les soldats américains et nigériens ont donné des comptes rendus contradictoires pour savoir s'ils étaient simplement tombés dans une embuscade ou s'ils avaient été attaqués après avoir tenté de poursuivre des insurgés islamistes, selon des responsables militaires des deux pays.

Ces contradictions ont incité les membres du Congrès à exiger des réponses sur ce que les soldats faisaient avant l'attentat du 4 octobre.

Dans des interviews avec le ministère de la Défense et le New York Times, des militaires nigériens ont dit qu'un convoi légèrement armé d'une cinquantaine de soldats nigériens et américains a poursuivi les insurgés islamiques sur des motos, jusqu'à ce que les hommes franchissent la frontière vers le Mali.

Les membres du service américain ont insisté sur le fait qu'ils n'ont pas pourchassé les insurgés, mais simplement les "ont remarqués" dans les environs du village de Tongo Tongo. Ce n'est que lorsque les troupes ont interrogé les chefs de village et se dirigeaient vers leur base, selon le récit américain, que les insurgés ont tendu une embuscade au convoi, les accablant.

Les contradictions s'ajoutent aux autres questions émergeant après l'attaque meurtrière: les soldats avaient-ils agi au-delà de leur mission prévue, sans avoir d'abord obtenu l'approbation? Et si on leur avait donné la permission, qui l'a accordé?

27 ans après la mort du père de l'énergie solaire au Niger, le professeur Abdou Moumouni Dioffo fait toujours parler de lui dans le monde entier. Ce précurseur dans le développement solaire au Niger et où l'université du pays porte son nom a, à son actif, plusieurs brevets d'invention sur les chauffe-eau solaire, les fours solaires, les capteurs solaires et surtout un moteur à vapeur. Sa renommée a dépassé les frontières de son pays.

Ecouter les  Le père de l’énergie solaire au Niger, un savant de renommée internationale

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11 mars 2018
Source :  http://www.rfi.fr/

kPour faire face au chômage, de nombreux jeunes nigériens vivant à Niamey initient des activités qui leur procurent des revenus. A leur initiative le phénomène de taxis-motos ou "Kabou-Kabou" qui est un des moyens des transports dans certaines localités de l’intérieur du pays, est en train de faire son apparition dans certains quartiers périphériques de Niamey.

Niamey s’étend à un rythme rapide et les moyens de transport pour desservir certains quartiers sont insuffisants du fait que les routes sont impraticables voire inaccessibles.     Certains jeunes niaméens font de cette situation une opportunité, en initiant au profit des habitants des quartiers difficiles d’accès, les taxi-motos. C’est une activité lucrative et aussi à but social, au regard d’importants services que les taxi-motos rendent aux populations des quartiers comme Aéroports, Tondigamey, Pays-Bas.

Bien qu’étant une activité informelle, le taxi-moto est un métier qui nourrit son homme. Les activités s’effectuent de diverses façons. Si certains conducteurs sont propriétaires de motos d’autres utilisent celles d’autrui, moyennant un versement.   Selon Abdoul Aziz Amadou dit Boss, pour s’engager dans la profession il faut d’abord se munir du permis de conduire et la moto doit être en règle afin d’être à l’abri en cas de contrôles de la police. Le jeune Abdoul Aziz conduit depuis près de deux ans, la moto de son patron. Il a l’obligation d’honorer ses engagements vis-à-vis de son patron à s’acquittant du versement convenu. Pour une moto neuve, le frais de versement est de 3.000FCFA par jour, tandis que pour une moto moins neuve il est de 2.500FCFA.   Les tarifs de transport varient d’un endroit à un autre. Par exemple, à partir de la voie principale menant à Tondigamey, le prix varie entre 150FCFA et 200 FCFA. Pour ce qui est des longues distances, c'est-à-dire de Tondigamey au village de Sorey le tarif de la course est de 1.000FCFA. De Tondigamey à l’Aéroport, il faut payer 500FCFA. « Notre particularité est que nous sommes plus flexibles et plus rapides. Nous pouvons accéder là où les autres moyens de transports ne peuvent rentrer » explique-t-il, précisant que cette activité lui permet de gagner entre 5.000FCFA à 10.000FCFA par jour. Cela peut changer parce qu’il y a des clients qui sont de bons payeurs, payant au-delà des tarifs ordinaires, pour avoir satisfaction. Et souvent, on arrive juste à avoir le frais de versement, dit-il.

Le point de presse de la HALCIA : Par Boubacar Kado Magagi Nous avons suivi avec un grand intérêt le point de presse animé par le Président de la Haute Autorité Chargée de la Lutte contre la Corruption et Infractions Assimilées, la HALCIA, le Magistrat Gousmane ABDOURAHAMANE .

Deux points ont retenu notre humble attention, la fraude du carburant à l'exportation et la privatisation des services publics assurés auparavant par les services du ministère en charge des transports.
1. La fraude du carburant destiné à l'exportation :

La fraude du carburant destiné à l'exportation consiste à reverser un nombre important de carburant destiné à l'exportation sur le marché national en vue de se faire des bénéfices exhorbitants au détriment de l'intérêt général, du trésor public.

Cette pratique est bien connue de tous ceux qui s'intéressent au sujet, la HALCIA sous la présidence de Issoufou Boureima avait déjà eu à épingler et à démanteler ce réseau des fraudeurs. À l'occasion de la pose de la première pierre de la tour du pétrole, le Président de la République, son excellence Issoufou Mahamadou, avait parlé du manque à gagner à cause de ce fléau.

Il était question que ces fraudeurs remboursent ce qu'ils doivent à l'État du Niger.

À notre humble avis, il serait plus souhaitable de faire le point de ce qui a été recouvré à l'époque et établir la situation des restes à recouvrer. À l'époque aussi c'étaient des milliards de francs CFA que l'État perdait par la faute des trafiquants des hydrocarbures.

Le voile communément appelé ‘’hijab’’ ou ‘’jalbab’’ est une tenue que les femmes portent selon les principes de la religion islamique. Le port du voile est une vieille coutume chez les musulmanes, mais c’est surtout en ce mois béni de ramadan que beaucoup des femmes musulmanes se plient à cette recommandation de la religion. Effet de monde ou conviction religieuse ? Le fait est qu’en ces temps de jeûne de ramadan, la grande majorité des femmes nigériennes, jeunes et moins jeunes portent le hijab.

Les autres mois de l’année, certaines femmes musulmanes portent une écharpe soit sur les épaules, autour du coup ou un petit foulard qui couvre juste la tête. De ce fait le voile dont parle la religion ne correspond pas exactement à cela. Le voile islamique consiste surtout à un grand tissu qui doit couvrir tout le corps de la femme. Un leader religieux, Ibrahim Issa explique que le coran parle du voile à la sourate 24 (La lumière) en ces termes : «Et dit aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté et de ne montrer de leurs atours qu’à leurs maris et aux autres hommes à qui elles sont interdites comme épouses (père, fils, frère…) et qu’elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l’on sache ce qu’elles cachent de leurs parures». Oustaze Ibrahim Issa conseille aux hommes de laisser leurs femmes porter les hijabs car ce dernier est la tenue recommandée en islam.

Quoiqu’il en soit, cette période est propice pour les vendeurs de hijab. L’un d’entre eux rencontré au marché ‘’Tagabati’’ non loin du grand marché de Niamey, confirme cet état de fait. «Pendant tout le mois du ramadan, les hijabs sont recherchés et les prix varient en fonction de la qualité du tissu. Il y a des tissus dont le mètre coûte 1000F CFA, d’autres peuvent varier jusqu'à voir 1500F CFA. On peut aussi avoir des tissus simples moins chère, le prix de la couture varie aussi en fonction du modèle choisi», a-t-il indiqué.

Chaibou Maman, un autre vendeur dit recevoir beaucoup de demandes. «Dieu merci, les clientes viennent acheter en gros et en détail plusieurs types des tissus ; ce sont des tenues sollicitées par les femmes en ce mois. Je connais des femmes qui d’habitude ne se voilent pas mais qui l’achètent uniquement en ce mois de ramadan. J’espère que cette clientèle continuera toujours pour qu’on puisse enfin vendre tous nos tissus d’ici la fête», a-t-il confié.

Mais il est à noter que le port du hijab est une habitude comme c’est le cas de Oubeida Issa. «Depuis mon bas âge, je porte hijab par peur de ce que dit notre malama à travers un hadith du prophète Mohamed (SAW) paix et salut sur lui qui dit que : ’’La femme qui ne se voile pas ne sentira pas l’odeur du paradis’’. «Du coup j’ai grandi avec cette peur. A chaque fois que je pense à ça je porte mon hijab avant de sortir. Il est devenu une habitude au point où je me sens gênée quand je sors sans me couvrir avec le voile surtout qu’aujourd’hui on peut avoir plusieurs types des modèles des hijabs.  De ce fait, j’appelle mes sœurs musulmanes à bien vouloir porter le hijab même après Ramadan», a-t-elle affirmé.

Nafissa Yahaya, (stagiaire)

images/Falke-Bacharou-FRDDR.jpgLe Président par intérim du Front pour la Restauration de la Démocratie et la Défense de la République (FRDDR), M. Falke-Bacharou Le 18 octobre 2018, le président du Front des Partis politiques Non-affiliés pour l’Alternance Démocratique (FPNAD), Hambally Dodo Oumarou a adressé une correspondance au président par intérim du Front pour la Restauration de la Démocratie et la Défense de la République (FRDDR), Falké Bacharou. Dans celle-ci, le patron du FPNAD met en garde son homologue du FRDDR relativement à ses agissements tendant à saper l’unité au sein de l’opposition. Cette correspondance, faut-il le noter, tombe 24 heures après un communiqué de presse signé par le président par intérim Falké Bacharou qui contestait la légitimité du sieur Amadou Boubacar Cissé à la tête du Front Démocratique et Républicain (FDR). Les deux fronts, à savoir le FRDDR et le FPNAD sont membres fondateurs du FDR présenté comme l’union sacrée de l’opposition. Le premier considère Mahamane Ousmane comme le légitime président du FDR tandis que pour le second, c’est Amadou Boubacar Cissé qui est le vrai patron de cette union sacrée de l’opposition. Et, la crise de leadership au sein du FDR s’enlise.

Zeinabou Sanda

22 octobre 2018
Source : https://www.nigerdiaspora.net

Jean Karim Fall Nigerien 04Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, a rendu hommage, samedi, au journaliste et rédacteur en chef de France 24, Jean-Karim Fall, décédé subitement la veille, alors qu'il couvrait le sommet du G7.

"Je garde le souvenir d'un grand professionnel, de quelqu'un qui a toujours donné l'information qu'il faut sur l'Afrique, sur la situation de nos pays, une information objective et rigoureuse sans travestir les réalités africaines." C'est en ces termes élogieux que le président du Niger a tenu, samedi 27 mai, à rendre hommage au journaliste et rédacteur en chef de France 24, Jean-Karim Fall, décédé brusquement la veille, alors qu'il couvrait le sommet du G7 en Sicile. "C'est, je crois, le souvenir que gardent tous les Africains qui l'ont connu", a-t-il ajouté.

Issoufou-Dandadji-VacancesComme chaque année, le président Issoufou Mahamadou a dé- cidé, cette année encore, de se retirer dans son village natal de Dan Daji, région de Tahoua, pour passer ses vacances annuelles. C’est ainsi qu’il a quitté Niamey le samedi dernier pour ses vacances de cette année. Il n’y a rien de si innovant en cela, dans la mesure où en dehors de l’ancien Président de la République Mahamane Ousmane, à qui certains médias reprochaient de passer ses vacances à la Côte d’Azur en France, presque tous les autres présidents de la République et chefs d’Etat que le Niger a connus passaient les vacances dans leurs villes ou villages d’origine. La seule grande différence que le président Issoufou Mahamadou semble marquer par rapport à tous ses prédécesseurs est que ses vacances sont trop bruyantes, autrement dit, il y a trop de tapage médiatique autour. A Tahoua par exemple, ce sont des milliers de femmes et d’hommes que les autorités régionales mobilisent chaque année pour l’accueillir à l’aéroport, alors qu’il est dans un déplacement totalement privé. Les scènes de liesse provoquées à l’occasion sont abondamment transmises par les organes de la presse publique. Une fois dans son bled de Dan Daji le président Issoufou Mahamadou jouit des mê- mes faveurs des médias publics qui le suivent jusque dans ses vaet-vient dans les champs. Tout se passe comme si le président Issoufou Mahamadou est dans une tournée officielle, alors qu’il n’en est rien. La preuve est que même lorsque l’avion présidentiel était disponible, il prend un avion privé pour se rendre à Tahoua. De Feu Diori Hamani à Salou Djibo à qui Issoufou Mahamadou a succédé en 2011, tous les présidents de la République et les chefs l’Etat que le Niger a connus ont toujours passé leurs vacances dans la plus grande discrétion. Leur départ de Niamey n’était su par quelques Nigériens et ils passaient leur sé- jour chez eux loin des objectifs des caméras. Ils savaient sans doute que même en étant président de la République ou chef de l’Etat, on n’a pas droit à certains privilèges de la République lorsqu’on est en vacances. Dans les pays du monde où les institutions de la Ré- publique exercent correctement leurs missions, des procédures ont été engagées contre des hautes personnalités qui se sont servies des moyens de l’Etat pendant qu’elles étaient dans des déplacements privés.

DAN MADOUGOU 

25 août 2018
Source : Le Canard en Furie

Après les distinctions de la société civile nigérienne, décernées le 29 juillet 2021, le Professeur Khalid Ekhiri, Président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), a été honoré cet après-midi du vendredi 06 août par « Le Life Time Achievement Awards », des mains de l’Ambassadeur de la République Islamique du Pakistan auprès de la République du Niger. Le Life Time Achievement Awards couronne l'ensemble d'une carrière, l'ensemble d'une œuvre dans l'accomplissement d'une vie publique dans diverses catégories, telles l'éducation, la médecine, les affaires, la culture, l'art, la science, l'architecture, les sports, l'industrie de la mode et les médias. C’est un prix honorifique remis à des personnalités ayant fait preuve d’un engagement et d’un dévouement unique et contribué à développer la perception et la connaissance.

La cérémonie solennelle de remise s’est déroulée à l’Ambassade du Pakistan à Niamey, en présence de plusieurs personnalités (politique, économique, social, culturel et médiatique). Lors de la remise officielle, l’Ambassadeur du Pakistan, M. Ahmed Ali Sirohey a rendu un vibrant hommage au Professeur Khalid Ekhiri pour son engagement en faveur des Droits Humains et de la recherche.

J’ai connu le Professeur Khalid que j'admire beaucoup, depuis trois décennies. A notre première rencontre, je le revois encore, avec son turban blanc et toujours dans le même accoutrement. Depuis, nous sommes inséparables et il est resté le même, souriant, calme et imperturbable. Durant les deux mandats passés à la CNDH (Huit ans), le Professeur Khalid Ekhiri, s’est régulièrement appuyé sur ma modeste personne. Avec son énergie débordante, son courage sans limite, sa force de persuasion, il est une personnalité humble qui reconnaît ses limites et ses atouts. Il sait qui il est. Cette culture démocratique lui a permis d’être toujours en paix avec tout le monde. Par ses connaissances techniques et relationnelles, il sait se placer au même niveau que ses semblables, même s’il ne dit rien. C’est quelqu’un qui assume pleinement ses prises de positions dont le but est d’être bon avant toute chose. L’amélioration de la vie pour le plus grand nombre était sa mission absolue. Il est réservé, toujours disposé à traiter les dossiers sensibles que bon nombre de Nigériens ne toucheront pas ; je me rappelle récemment encore du dossier d’investigations par rapport à l’attaque sanglante d’Inatès. Pouvons-nous mesurer la profondeur du sacrifice qu’il dut faire pour conduire cette mission délicate ?
Travailleur infatigable, respectueux et respectable, avalant des heures de travail à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, il a le goût des hommes justes et honnêtes. Tout au long de son parcours qui a consacré le retour de la CNDH au statut A, j’ai noté le ferme engagement d’un dirigeant patient et tolérant. C’est pourquoi, nous apprécions inlassablement ses qualités d’homme de terrain, sage et clairvoyant.
Devrais-je évoquer brièvement les qualités personnelles de l’homme ? Le Président Khalid est un bon Chef de famille et un homme simple au quotidien. Son dynamisme et sa persévérance sont contagieux. Il est simplement humain et attentif à tout son entourage. Nous savons de quelles merveilles était capable son tempérament. La rectitude dans la parole, il parle peu, son exigence de fidélité sont autant de raisons pour lui exprimer la grande estime à cause de cette dignité, et de cette droiture dont son beau visage témoignait si bien. Malgré l’avancée en âge, il a du mal à freiner son désir d’aider, son besoin de donner son temps et d’user le reste de ses forces pour partager son savoir faire et ses expériences. Son parcours sans faute à la CNDH, a été justement favorisé par la lucidité et le sang-froid dont il fait montre tout au long de cette noble mission. La grande particularité du Président Khalid, c’est l’importance primordiale qu’il accorde au travail d’équipe et aux traitements des dossiers litigieux. Jamais notre CNDH n’était aussi bien présidée pour promouvoir et dénoncer les violations flagrantes des droits humains en amorçant des changements remarquables qu’au passage de Khalid. Je suis bien placé pour porter ce témoignage, car j’étais Commissaire des droits humains dans les années antérieures. Je saisis donc cette occasion pour présenter mes vives félicitations au Président Khalid, qui n’a ménagé ni son temps, ni ses efforts multiformes pour mériter amplement cette distinction.

Moustapha Kadi Oumani

Le printemps des ‘’Madoff’’De toute évidence, les disciples de Madoff ont encore des moments pour prospérer dans notre pays. Beaucoup d’entre vous connaissent ou du moins ont entendu parler de l’affaire Madoff. Bernard L. Madoff, c’est cet homme d’affaires américain qui était à la base de l’un des plus gros scandales financiers sur les places financières américaines. Les fonds mis en jeu (perdus) dans cette escroquerie avoisinent les 50 milliards de dollars. Madoff avait mis en œuvre le système de la pyramide de Ponzi.

Ce système mis en place par Charles Ponzi (un investisseur italo américain) à Boston en 1920 proposait à ses investisseurs des rendements mirobolants de 50% en 45 jours. Le système de Ponzi est un montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants. Bref, les intérêts payés aux premiers dépositaires étaient pris sur les dépôts des investisseurs suivants. Le système tient tant qu’il ya de nouveaux arrivants, mais tout s’écroule dès qu’il y’a une forte demande simultanée de retraits des fonds. C’est ce qui arriva à Madoff en décembre 2008, lorsqu’il devait faire face à des retraits de 7 milliards de dollars, alors qu'il ne disposait que d'un milliard en banque.

Bref, ça c’est de l’histoire. Cependant deux événements récents, l’un à Niamey il ya de cela quatre mois et l’autre à Zinder dévoilé au courant de cette semaine nous rappellent, ce tristement célèbre montage financier. A Niamey, c’est une obscure mutuelle de crédit montée par des étrangers qui a disparu avec des dizaines de millions de Francs CFA appartenant aux pauvres petits épargnants nigériens. Pendant que cette affaire, n’est pas encore tirée au clair, voilà qu’à l’autre extrémité du territoire national, une autre ONG (elle aussi montée par des étrangers) escroque des épargnants encore plus vulnérables.

« C’est vrai, cela fait quand même des mois que l’inauguration officielle a été faite. Mais il faut retenir qu’après il restait un certain nombre de travaux qui n’étaient pas finalisés. Ces travaux ont été progressivement achevés », indique le gouverneur de la région de Tahoua, M. Moussa Issa. D’autre part, un marché pour le faire fonctionner, il faut décider des mécanicismes de sa gestion. Selon le gouverneur, les réflexions sont en cours. Et de ces discussions, entre le ministère en charge du commerce, les commerçants, et les autorités régionales ainsi que la mairie, il s’avère nécessaire d’avoir pour l’opérationnalisation de ce marché, une Direction générale et un Conseil d’administration. « Un Conseil d’administration qui se réunit pour donner des directives que la Direction générale, elle, mettra en œuvre. Ce Conseil d’administration doit être composé d’un certain nombre d’acteurs. Il nous faut faire ces réflexions, permettre à chacune des composantes concernées de voir qui sont ceux qui peuvent la représenter valablement. C’est tout ce travail qui fait en sorte que le temps s’écoule », explique M. Moussa Issa. Il assure que le processus en cours sous la conduite d’un comité dont il est responsable en rapport avec le ministère du commerce, tire à sa fin.

Interviendra ensuite l’attribution des boutiques en priorité aux commerçants qui étaient dans le marché central, avant sa réhabilitation, puis aux autres commerçants qui désirent en avoir, puisqu’il y’a suffisamment de boutiques, souligne-t-on. « Les anciens occupants sont les prioritaires », réaffirme le gouverneur Moussa Issa. Et, « ce n’est pas le gouvernement qui fixe le prix de location des boutiques », a-t-il précisé. Le gouverneur rassure que le prix ne sera pas cher, d’autant que la finalité c’est de faire prospérer le commerce, l’économie de la région dans un cadre commode et durable. « C’est le comité qui regroupe aussi bien, des représentants de l’Etat, ceux des commerçants, et ceux de la mairie, qui va statuer sur la question. Cela en fonction des dimensions des boutiques et leurs positionnements. Ledit comité fera des propositions », affirme M. Moussa Issa.

Par Ismaël Chékaré(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le Réseau des Communicateurs Panafricains Niger (REZOPANACOM NIGER) interpelle le Président Issoufou.Le bras de fer qui oppose les partis de la mouvance présidentielle et les OSC accompagné par l'opposition sur la fameuse loi de finance 2018 fait la une de l'actualité depuis fin 2017. Face à ce conflit verbal le Président ISSOUFOU semble être indifférent en contrefaisant le sourd et l'aveugle arbitre en tant que 1er responsable du pays.
En cette situation inquiétante , le réseau des communicateurs panafricains représentation du Niger interpelle le président ISSOUFOU à ouvrir un dialogue avec ces antagonistes afin de ressortir une solution à cette loi , profitable pleinement au peuple nigérien. C'est un geste de noblesse et de sagesse que vous aurez à faire. M. le président, préoccupez vous d'abord des problèmes intestinaux, c'est cela qui vous donnera une bonne image aux yeux des nigériens et à l'opinion internationale.
Votre silence met votre responsabilité en doute.
REZOPANACOM NIGER
13 mars 2018
Source : https://www.facebook.com/RezopanacomNiger

Station Oriba NiameyLa capitale nigérienne, Niamey est une ville en évolution. En plus de sa population qui s'accroit d'année en année, ses infrastructures aussi connaissent une augmentation fulgurante. Cette situation agrandit du coup, son parc automobile provoquant ainsi une multiplication massive des stations services d'hydrocarbures. Concernant justement les stations services, la construction de celles-ci doit nécessairement obéir à des normes. Dans ce domaine, c'est une loi de 1966 classant les établissements dangereux, insalubres ou incommodes qui règlemente la question. Elle a été modifiée en février 2013 par l'arrêté N0 010 du Ministère des Mines et du Développement industriel. Au terme de cet arrêt, une station service ne peut être installée à moins d'un kilomètre de la Présidence de la République, du Cabinet du Premier Ministre et de tout camp militaire. Pour les écoles et les marchés, cette distance n'est que de 100 mètres. En dehors de ces dispositions, d'autres mesures plus strictes doivent être respectées.

Le retour a l’école face au Covid-19 : Par Moustapha Liman Tinguiri, Planificateur de l’Éducation à Zinder (2)La pandémie la plus médiatisée de tous les temps, le Coronavirus ou COVID 19, qui est d’ailleurs très loin d’être la plus meurtrière, a développé une peur, une angoisse exagérée dans le monde entier. Les raisons avancées seraient le fait qu’il n’existe pas encore de traitement ni de vaccin, ni de prise en charge médicale rapide pour contenir le COVID-19 et que la maladie se propagerait à une vitesse exponentielle et ferait des millions morts. Les pays occidentaux, fortement secoués après la Chine, et qui continuent de dicter la loi dans le monde, vont alors prendre des mesures draconiennes de prévention en vue de ralentir la propagation de la maladie, dans l’attente de trouver des traitements thérapeutiques ou vaccins pour sauver des vies humaines.

Au Niger, dix premières mesures d'urgence sont prises à l’issue du Conseil des Ministres du vendredi 13 mars, et des mesures complémentaires le 17 mars 2020.
Les mesures phares consistaient en la fermeture des établissements scolaires et universitaires, la fermeture des frontières terrestres et des aéroports, la fermeture des bars, des boites de nuit, salles de cinéma et des lieux de spectacle, l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes, l’institution des mesures d’hygiène obligatoires, le respect d’une distance d’au moins un mètre entre les personnes qui parlent ou travaillent ensemble, la fermeture des lieux de culte et enfin l’instauration d’un couvre-feu et le confinement de Niamey. L’observance de ces mesures serait déjà un grand pas pour gagner la bataille contre le Covid-19 en limitant et en freinant la propagation.
Chemin faisant et compte tenu de « l’amélioration de la situation de la pandémie du COVID 19 » le gouvernement desserre l’étau avec plusieurs mesures d’assouplissement :

  • le 11 mai 2020, Le Ministre de l’enseignement supérieur Mr YAHOUZA SADISSOU, coordinateur des ministères en charge de l’éducation nationale confirme la reprise des cours dans les établissements scolaires à compter du 1 er juin ;
  • le 13 mai le ministre ZAKARIA ABDOURAHAMANE, porte-parole du gouvernement annonce la réouverture des lieux de culte et la levée du couvre-feu à Niamey ;
  • le15 mai, le conseil des ministres a levé l’isolement de la ville Niamey et conséquemment la libération des activités de transport interurbain de passagers.

Lorsqu’en 2016, alors qu’elle n’avait que 15 ans, Zara Amadou abandonna les études à partir de la classe de 5ème, son acte a naturellement contrarié ses parents. Par la suite le choix de la jeune fille va laisser son entourage perplexe. En effet, Zara annonça qu’elle voulait devenir mécanicienne. Surprise et interrogations : envie d’être excentrique ? Caprice d’adolescente ? 

Une fille qui opte pour la mécanique moto, dans un milieu où cette activité est réservée aux hommes, le choix a vraiment de quoi surprendre. Qui plus est, à Dosso ville qui a vu naître et grandir Zara, certains métiers dont justement la mécanique, sont rejetés par la plupart des autochtones, et sont pratiqués surtout par des «étrangers», car étant considérés comme peu honorables. C’est entre autres, ce qu’on apprend dans le documentaire «Le Garage de Zara» sorti en 2022, que le réalisateur nigérien Bawa Kadadé Riba a consacré à l’histoire de cette fille.

«Je n’aimais pas l’école autant que la mécanique, et, puisque les études ne marchaient pas, j’ai alors préféré abandonner pour apprendre un métier plutôt que de rester à ne rien faire», confie Zara, justifiant ainsi son choix.

La jeune fille a bénéficié de la compréhension et du soutien de ses parents. Mieux, elle a eu la chance d’être parmi les bénéficiaires du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage(FAFPA) qui a accepté de l’accompagner sur la voie choisie. C’est chez Daniel, chef mécanicien moto, issu d’une famille de ressortissants béninois que cette institution a placé Zara pour sa formation.

Au fil du temps la nouvelle apprentie mécanicienne s’est intégrée dans le groupe des garçons travaillant auprès de Daniel. Ils se sont habitués à la présence de Zara. Apparemment timide, avec une taille moyenne, Zara ne passe évidemment pas inaperçue dans son uniforme bleu kaki à la coupe masculine que cache en partie un court hidjab qu’elle porte toujours. Elle s’emploie et s’implique aux tâches que leur confie Chef Daniel, comme ils l’appellent. «Un jour le père de Zara est venu m’informer qu’il amène sa fille de la part du FAFPA. J’étais surpris de constater que ce projet m’envoie une fille. Je l’ai acceptée ; au début elle était un peu timide, mais elle a fini par se mettre à l’aise», témoigne Daniel, son formateur.

Les parents de Zara la soutiennent et font montre d’une grande compréhension quant au choix de leur fille. «Quand elle a commencé, les gens l’ont traitée de tous les noms d’oiseaux, disant que la femme ne doit pas faire la mécanique. Pour moi, il n’y a pas de métier pour homme ou femme, l’important est de le faire bien», dit la maman de Zara. Et renchérit-elle : «Son père aussi est d’accord ; je l’encourage à continuer son apprentissage, de ne pas écouter les médisances selon lesquelles la mécanique n’est pas un bon métier surtout pour une femme».

La jeune fille a failli tout de même lâcher, quand elle a connu une période d’hésitation avant de se ressaisir. Sa mère se réjouit de ce qu’elle voit comme une prise de conscience de sa fille qui est passée par des moments difficiles.

 Croyant en ce qu’elle fait, Zara a voulu encourager deux de ses amies à suivre la même voie qu’elle, mais ces dernières ont vite abandonné.

Agée aujourd’hui de 22 ans Zara Amadou poursuit sa formation auprès de Daniel et garde l’espoir d’avoir un jour les moyens nécessaires et la capacité de concrétiser son projet. «Mon souhait dans la mécanique est de devenir cheffe de garage, gagner ma vie, former d’autres comme j’ai été formée», affirme la jeune fille qui est encore célibataire.

Par Souley Moutari(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Sidi Bilan PhilosopheL’intention de ces fragments d’idées est de stimuler à la réflexion sur la présente crise socio-politique du Niger. Ce texte n’a aucune prétention d’être une étude exhaustive. Il reflète simplement le souci d’un citoyen d’échanger sur des questions affèrentes à la vie de son pays. Il s’agit ici de s’interroger sur le rôle du philosophe dans un contexte de crise. La philosophie est vue en Afrique par beaucoup comme un savoir ésotérique complètement détaché de la réalité. Qu’en est-il réellement ? Le philosophe, peut-il vraiment aider à aplanir le déchirement d’une société ?

Il y a véritablement crise lorsque les positions politiques, par exemple, se radicalisent, particularisent jusqu’à se rigidifier et s’ossifier. Il y a donc là rupture de dialogue. Dans ce scenario, c’est la cohésion sociale qui risque d’être affectée si rien n’est entrepris pour déradicaliser les parties en cause. La radicalisation des positions est apparente entre l’opposition politique au Niger et le pouvoir en place et cela porte sur plusieurs points tels que le code électoral, la gouvernance, la loi des finances 2018 etc. Il y a aussi crise lorsque le sentiment d’appartenance au tout de la société est ébranlé ; lorsque des membres de la société pour une raison ou une autre ne se retrouvent plus dans les institutions parce qu’ils en ont plus confiance. Il y a crise lorsque les principes tels que l’égalité, la liberté, la sécurité, la justice sociale etc. sur lesquels repose le contrat social sont remis en cause. La tension sociale est apparente. Le rapport gouvernés/gouvernants est infecté et affecté. Par exemple, la tension sociale causée par la loi des finances 2018; la crise scolaire et universitaire etc.

Chacun des termes du rapport tend à s’autonomiser, à s’absolutiser au point d’accroitre la tension et de constituer une menace potentielle à l’existence même des termes en rapport. La persistance d’une telle crise finit par remettre en cause la possibilité d’un rapport symétrique, base ou condition sine qua non d’un dialogue. Lorsque la tension devient aigue il y a risque d’éclatement de la relation et par conséquent d’effritement du tout.

Abdoulaye Wade Macky Sall ReconciliationLes intérêts supérieurs du pays priment sur les intérêts personnels, en effet, au Sénégal, les chefs religieux musulmans sont des grands régulateurs des tensions sociales quand ils décident, ils sont écoutés par tous, ils ont une grande influence sur la société. 
À l'occasion de l'inauguration de la plus grande mosquée du pays, Massalikoul Djinaane de Colobane à Dakar, le Cheik des Mourides Serigne Mountakha Mbacké , a réussi à réconcilier l'ancien Président de la République du Sénégal, Son excellence, Maître Abdoulaye Wade et l'actuel Président de la République, Son excellence Macky Sall. Cette réconciliation a été suivie par des importantes décisions de remises gracieuses accordées à certaines pointes politiques dont le très populaire maire de Dakar , Khalifa Sall.
Cette réconciliation prouve encore une fois , d'une part, le rôle très important de régulateur de tensions sociales que jouent les chefs religieux musulmans au Sénégal , et d'autre part , montre à la face du monde que les africains sont capables de se surpasser et de trouver des solutions heureuses à leurs conflits et autres contentieux, pour sauvegarder les intérêts supérieurs des peuples souverains d'Afrique , sans ingérence extérieure. 
Encore une fois, le Sénégal montre la voie à suivre aux autres pays africains qui ont tendance à attendre de l'extérieur certaines solutions à leurs contentieux politiques. 
Le Président de la République sénégalaise Macky Sall a fait preuve d'une grande élégance politique en déposant lui-même son mentor, son prédécesseur, le vieux, ancien Président de la République, Maître Abdoulaye Wade , à son domicile, après voir bien échangé avec lui.
C'est une bonne chose , c'est encore l'Afrique qui gagne .
Bravo à la classe politique sénégalaise !
À bon entendeur salut !
I

Issoufou Boubacar Kado MAGAGI

Dr Farmo Moumouni Le Shitoland, c’est le monde, moins les États-Unis et les pays peuplés d’hommes blancs. Cette région ne peut être située sur une mappemonde, elle n’est pas physique, elle n’est pas réelle. Elle est née et n’existe que dans l’imaginaire de Trump. Elle ne pouvait naître que dans cet univers dépourvu de bon sens.

Shitoland serait habité en majorité d’Africains et de Latinos, on y trouverait aussi des minorités arabes et asiatiques. Les habitants du Shitoland ont en commun quelque chose qui relève à la fois du putois et de la moufette. Ils sont indésirables, repoussants, mais n’ont de cesse que s’ils atteignent les États-Unis.

Mais « pourquoi toutes ces personnes issues de pays de merde, viennent-ils ici ? » dixit Trump.

Beaucoup – les Africains en particulier – viennent ici, parce que vous allez là-bas. Ils viennent, parce qu’ici a été construit à la sueur et par le sang de leurs ancêtres. Ils viennent parce que trop souvent, au bout de vos canons, sur les ailes de vos drones, vous transportez chez eux vos excréments. Ils viennent parce les gaz que vous rejetez rendent l’air irrespirable, parce que les flatulences que vous insufflez à la vie, la rendent désagréable.

Mister president, let me tell you : ce que vous dites ne sent pas bon dans la bouche de l’adulte et du représentant de la grande nation que vous êtes. Je ne connais aucun pays construit avec la matière (la merde) que vous évoquez, je suis persuadé que vous non plus.

Le statut de Kidal : Par Mahamoudane AGHALIKidal appartient à l'Etat malien et celui-ci est responsable de la situation s'y étant installée. Il est du devoir du Mali d'aller vers une solution sincère et bannir toute considération ethnique. Rien ne sert de remuer des plaies ou de penser remettre en cause des accords internationaux sans concertation. Le fragile processus de paix en souffrirait. Le Président du Niger peut penser ce qu'il veut de la situation à Kidal, mais ne doit en aucun cas s'ingérer dans les affaires du Mali au risque de raviver le "diable endormi" ! Le statut de Kidal n'est pas unique dans le monde ; pensez à Monaco, à Andorre à la Corse...etc. Tout compromis ramenant la paix et la cohésion est meilleur qu'une instabilité sans fin. Au Niger un officiel peut dire ce qu'il pense; un parti politique peut le supporter pour ne pas dire "l'enfoncer"... mais le peuple n'est pas obligatoirement de son avis. N'oublions pas que Kidal-Tamanrasset-Agadez sont intimement liées et ce qui blesse Un blesse l'autre. Il serait sage de mesurer ses paroles quand ce sont celles d'un grand homme, car elles ont une grande portée.



Par Mahamoudane AGHALI

La Loi d’Orientation du Système Educatif Nigérien (LOSEN) définit L'éducation comme une priorité nationale qui vise le développement des capacités intellectuelles, physiques et morales, l'amélioration de la formation en vue d'une insertion sociale et professionnelle et le plein exercice de la citoyenneté. Que l’éducation soit formelle, informelle ou non formelle, elle a pour principaux objectifs la socialisation et la formation de l’enfant.

Nos enfants sont les êtres que nous chérissons ou aimons le plus et notre responsabilité première est de bien les éduquer.

En effet le rôle des parents est essentiel dans le    développement de la personnalité des enfants et comme l’a souligné le Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam : « Tout enfant naît selon la nature saine et originelle. Ce sont ensuite ses parents qui en font un juif, un chrétien ou un mazdéen.» (Boukhari).

L’article premier de la  Déclaration universelle des droits de l'homme dit à peu prés la même chose : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité». L’article 26  de la même convention précise que :

« 1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.»

Quant à la convention internationale relative aux droits de l’enfant, elle consacre en son article 28  que : «Les Etats parties reconnaissent le droit de l'enfant à l'éducation, et en particulier, en vue d'assurer l'exercice de ce droit progressivement et sur la base de l'égalité des chances :
a) Ils rendent l'enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous;
b) Ils encouragent l'organisation de différentes formes d'enseignement secondaire, tant général que professionnel, les rendent ouvertes et accessibles à tout enfant, et prennent des mesures appropriées, telles que l'instauration de la gratuité de l'enseignement et l'offre d'une aide financière en cas de besoin;
c) Ils assurent à tous l'accès à l'enseignement supérieur, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés;
d) Ils rendent ouvertes et accessibles à tout enfant l'information et l'orientation scolaires et professionnelles;
e) Ils prennent des mesures pour encourager la régularité de la fréquentation scolaire et la réduction des taux d'abandon scolaire.»

Notre religion, l’Islam, et ces deux grandes conventions internationales ratifiées par le Niger, montrent la place de choix accordée à l’éducation et la responsabilité dévolue à l’Etat et aux parents. Dans les lignes qui suivent, nous nous intéresseront au suivi scolaire des parents d’élèves dans le cadre de l’éducation formelle.

En effet, les parents ont un grand rôle à jouer dans le suivi des études et leur action est très importante pour la réussite scolaire. Mais, en pratique, beaucoup de parents, ne s’occupent de rien dés qu’ils inscrivent leurs enfants à l’école. Quelques uns paient des « répétiteurs » ou offrent des cours de soutien scolaire à domicile à leurs enfants. Et bien entendu beaucoup de parents ne peuvent aider les enfants à faire une dissertation ou un exercice de mathématiques. Par contre, il est évident que tous les parents ont l’obligation de veiller à ce que les enfants aient un rythme de travail équilibré. En tant que parents, vous devez aider vos enfants à planifier leur temps, c'est-à-dire déterminer à quels moments faire les devoirs, apprendre les leçons, se distraire ou se reposer. Il faut aussi regarder leurs notes et rencontrer leurs enseignants ou l’administration scolaire, de temps en temps, pour connaitre leur comportement en classe et savoir s’ils ont des difficultés et dans quelles matières. Certains parents d’élèves ne viennent à l’école qu’en fin d’année après la publication de la décision de passage, redoublement et exclusion. Et en ce moment là, il est pratiquement impossible de changer quoi que ça soit. Il est à noter que, les occasions, mêmes formelles pour être à l’école et échanger avec les enseignants ou l’administration sont nombreuses. Ce sont les moments des différentes réunions ou rencontres avec l’association des parents d’élèves, des mères éducatrices, des Conseils Décentralisés des Etablissements Scolaires de l’enseignement primaire (CGDES) ou des Comités de Gestion des Etablissements Scolaires de l’Enseignement Secondaire (COGES/ES) ainsi que les moments de remise des bulletins de notes ou les périodes de fêtes scolaires. Il est également important de noter que tous les enfants sont sensibles à l’opinion de leurs parents et en cas de mauvaises notes ou toutes autres difficultés, il ne faut pas porter rapidement un jugement de valeur mais chercher le pourquoi et les moyens d’y remédier. Les enfants ont aussi besoin d’encouragement, de félicitations et de sentir que leurs parents s’intéressent à ce qu’ils font. Montrer de l’intérêt pour le travail des enfants et leur apporter un soutien manifeste, constituent des coups de pousse nécessaires à la réussite des études. D’une manière générale, il faut montrer aux enfants que vous suivez leurs études et que vous les accompagner tout au long de leur scolarité.

Les parents interviennent également dans l’orientation, qui est le choix d’une filière pour poursuivre les études à la fin d’un cycle scolaire. Les décisions des structures chargées de l’orientation se basent sur les résultats des élèves, les besoins ou exigences de l’administration et du marché du travail et le choix des familles. S’orienter c’est donc prendre une décision en connaissance de cause et les parents doivent tenir compte de la motivation et des potentialités de leurs enfants (les matières principales où l’élève a de bonnes notes) pour favoriser la réussite.

A la fin de l’année scolaire, les élèves du CM2 qui ont la moyenne sont orientés dans les collèges d’enseignement général, collège franco-arabe ou collège d’enseignement technique à l’issue de la tenue des Comités Techniques Régionaux d’Orientation Scolaire, en fonction des vœux des familles et des capacités des écoles. Les élèves qui n’ont pas la moyenne et qui ne peuvent plus redoubler la classe de CM2 sont orientés dans la limite des places disponibles et par ordre de mérite dans les Centres de Formation aux Métiers (CFM) au niveau des communes, ou dans les Ecoles de Formations Artistiques et Culturelles (EFAC) du Ministère des Arts et de la Renaissance Culturelle ou les Centres de Jeunes (CJ) du Ministère de la Jeunesse. Ces deux dernières écoles sont pour l’instant implantées uniquement dans les chefs lieux de région et leur effectif est assez réduit.

Quant aux élèves des classes de troisième, ils reçoivent la visite de conseillers d’orientation au cours du second semestre qui les édifient sur les choix possibles après l’admission au brevet. Les élèves admis à l’examen et qui justifient de la moyenne d’orientation et qui remplissent les critères d’âge (pas plus de 20 ans pour les candidats officiels et 21 ans pour les candidats libres), peuvent poursuivre leurs études aux à la charge de l’Etat, dans les lycées d’enseignement général, les lycées d’enseignement technique, les lycées technologiques ou diverses autres écoles de formation professionnelle ou technique.

Après la réussite au baccalauréat, les candidats qui justifient de la moyenne d’orientation et qui ne dépassent pas 23 ans pour les candidats officiels et 24 ans pour les candidats libres, peuvent obtenir la bourse nationale, la bourse d’excellence ou la bourse de coopération en fonction de leur travail. La bourse est une aide que l’Etat ou un donateur accorde aux étudiants les plus méritants et aux handicapés pour leurs permettre de poursuivre les études, selon des critères bien définis. A l’issue de leur admission au baccalauréat, les étudiants doivent constituer des dossiers de demande d’inscription et les déposer dans différentes institutions (Facultés, Instituts ou Grandes Ecoles). Pour réussir les études universitaires, il est indispensable de faire son choix en tenant compte des résultats enregistrés au baccalauréat et en classe de terminale dans les matières fondamentales de la filière dans laquelle l’étudiant souhaite poursuivre ses études. Pour certaines écoles comme l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM), l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP sup), ou l’Ecole des Mines de l’Industrie et de la Géologie (EMIG), il est nécessaire de se présenter au test d’entrée, même si l’étudiant remplit les critères d’obtention de la bourse pour y accéder. A l’université l’assiduité aux cours n’est pas toujours contrôlée mais assister aux travaux dirigés et pratiques est obligatoire et l’étudiant doit savoir qu’on attend de lui un travail de recherche pour compléter les cours théoriques ou magistraux. Les étudiants doivent prendre conscience qu’ils sont majeurs et que seul le travail paie.

Du primaire à l’université, les parents d’élèves ont un rôle capital à jouer pour booster la réussite des études et aider leurs enfants à faire le bon choix du futur métier qu’ils souhaiteraient exercer.

MOUSTAPHA LIMAN TINGUIRI, planificateur de l’Éducation, chef de Division Formation Examens et Concours /DRES Zinder

Le Sultan Ali Zaki édicte des mesures contre le gaspillage social et la dépravation des mœursAprès celui d'Agadez, de Zinder, c'est autour du Sultan de Maradi Son Altesse Marémawa Ali Zaki d'édicter des mesures visant à mettre un terme au gaspillage social, aux dépenses ostentatoires et inutiles et à la dépravation des mœurs, notamment dans la ville de Maradi.

C'était le samedi 28 avril, à l'occasion d'une rencontre solennelle qui a eu lieu dans l'enceinte du Palais, en présence du Président du Conseil Régional, du Maire central de Maradi, de la Directrice de la promotion de la Femme et de la protection de l'enfant, de la présidente des femmes élues, des acteurs de la société civile et de plusieurs invités prestigieux. S'agissant du gaspillage social, les mesures suivantes ont été prises : Interdiction dans le cadre du mariage de toute dépense non essentielle en dehors de la dot. Il s'agit notamment des uniformes, des réceptions grandioses qui obligent souvent les parties impliquées à s'endetter, des cortèges qui engendrent toutes sortes de pollution et débouchent sur des accidents tragiques. S'agissant des mesures contre la dépravation des mœurs : Interdiction des orchestres qui bloquent la voie publique et où l'on aperçoit de plus en plus des femmes mariées se trémousser ; interdiction du " damou " une tradition déroutée par la modernité qui se passait au départ à 11h, mais différée aujourd'hui à partir de 19h avec en prime une virée sur les plages de la vallée du goulbi (version Pilule locale) entre filles et garçons. S'agissant de la dot elle-même, le Sultan Ali Zaki a été clair. On n'y touche pas. Chaque femme et chaque famille a sa valeur. Seulement, quelque soit le montant donné, il ne sera officiellement considéré que 50 000F. S'agissant des peines encourues par les contrevenants, le Sultan a demandé à tous ceux qui ont assisté à la réunion d'être dans un premier temps ses portes paroles afin que la population soit d'abord informée. Il leur a également demandé de dénoncer auprès de la police et des autorités de la ville tous ceux qui contreviendraient à ses mesures.
09 mai 2018
Source : Le Souffle Maradi

 

Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO Ce titre parmi tant d’autres ne contient ni ne renferme rien d’exceptionnel, sinon qu’il n’est pas dans la liste des titres couramment utilisés. J’en fais mien pour exprimer un point de vue personnel. En relation avec un certain nombre d’évènements que j’ai voulu décrire, dans le temps et dans l’espace .II s’agit d’une rétrospective comparative, Je profite de cette rubrique pour encore aborder d’autres sujets de société qui font corps avec l’actualité, même s’ils fâchent. Ils sont réels et nous interpellent dans tous les cas. Je ne cherche pas à «  réveiller  le chat qui dort  » Et même s’il en est ainsi, tant pis j’en assume D’ailleurs je retiens cette expression inventée par une haute personnalité politique d’un régime victime d’un coup d’ Etat militaire au Niger, le premier du reste de 1974 . A  la recherche des biens de l’Etat, disséminés ici et là étant accompagnée d’un Officier du nouveau régime qui tenait à voir plus clair. Comme dit l’adage «  il faut en effet battre le fer tant qu’il    est chaud  » .Ainsi , un nouveau régime venait de succéder à un autre par la   violence et il fallait procéder à un état des lieux, malgré tout.

POUVOIR OU NON ET SI SEULEMENT NOUS NOUS ECOUTIONS ?

En effet vivre ensemble exige des contraintes pour ne pas dire des comportements, ce que certains appelleraient tout simplement un savoir vivre .Enfin être d’une bonne éducation. Au niveau d’une Société organisée ou d’une communauté qui s’inscrit dans une logique de construction où chaque citoyen et citoyenne posent leurs briques, selon leurs capacités. Selon leurs devoirs et leurs droits, dans un Etat de droit. Tout simplement. La notion de la construction d’un Etat fort, respectable et républicain prend sa source dans les profondeurs d’une culture de valeur .Ciment d’une diversité autour d’un brassage, d’un métissage avec au Niger une richesse qui se nomme cousinage et parenté à plaisanterie Richesse héritée de nos traditions et qui demeure notre force d’attraction et le socle autour duquel nous bâtissons notre Nation et notre avenir . Les nigériens sont assez conscients et mûrs dans ce sens et ils le démontrent chaque jour, partout et en toute circonstance. Un peuple digne, courageux, valeureux et qui fait face à tous ces lâches et meurtriers assassins et autres enlèvements Avec une force de frappe que sont nos FDS qui se battent sur tous les fronts, payant ainsi un lourd tribu. Afin de sécuriser nos vastes frontières .Tout en protégeant nos populations et leurs biens. Honneur Gloire, Dignité.

En Chine, il y a différentes sortes de thé avec différentes préparations. Consommer ce liquide très précieux est très important dans la vie des chinois. Chez un chinois, pour bien débuter une journée, il faut prendre une gorgée de thé. Il y a six différentes formes de thé et de couleurs, le thé vert, le thé rouge, le thé jaune, le thé noir, le thé blanc et le thé oolang. Chaque plante peut produire six différentes formes de thé. L’arôme, le goût, la saveur : chaque thé est diffèrent de l’autre. Tout est important en matière de thé, le type de thé, la préparation, les ustensiles, la température de l’eau, …tous ces ingrédients sont nécessaires pour bien apprécier cette boisson.

Nous avions visité des salons de thé à Beijing pour une démonstration artistique des différents types de thé chinois et avions dans la même foulée suivi plusieurs conférences sur les techniques d’utilisation et de préparation de thé. Les séminaristes nigériens et ivoiriens ont pu déguster le thé chinois et certains ont même eu à acheter plusieurs paquets de thé. Tout y est pour sauvegarder la saveur du thé. Une préparation qui nécessite la maitrise de soi, le calme, l’élégance… La qualité du thé est importante, elle peut être jugée par la couleur, le parfum, la saveur, la qualité de l’eau et même de la théière. A travers des techniques gestuelles, la tenancière du salon nous a montré que pour déguster une tasse de thé, il faut bien le siroter tout en le savourant intensément. Si on prend du thé, on doit le faire avec toute l’attention requise, l’atmosphère, l’environnement, la musique, les relations entre les hôtes et les invités, tout est un art qu’il faut respecter avec diligence. Il faut avoir un esprit de thé caractérisé par la joie, le respect et la bonne foi surtout.

Sur les étals du salon, le thé est là bien emballé dans des paquets, des bouteilles et autres contenants qui scintillent et qui peuvent facilement attirer la clientèle. Il y a du thé cher et moins cher. Nous avions trouvé des bouteilles de thé qui coûtent plus d’un million de FCFA. Toutes les bourses peuvent être servies, tout dépend de la quantité et de la qualité, chacun selon ses moyens.

‘’Kartchi kassa’’, ‘’Issaka Issaka’’, ‘’Dongo ou Aradou’ ’, pour ne citer que ceux-là, sont les noms des différents comprimés consommés pour la plupart par des jeunes à Niamey. Vendus en plaquettes ou par paquets à des prix variant de 500 à 1000 FCFA, ces comprimés bon marché et facilement accessibles font des ravages. Il semble que les travailleurs de force sont les plus adeptes de ces produits toxiques à effets euphorisants et hallucinogènes. Avec ces comprimés, l’impossible devient possible, tout devient facile et faisable. Cependant, cela n’est pas sans conséquences. En effet, ces pilules roses ou blanches sont très dangereuses pour la santé mais aussi pour la sécurité car favorisant la délinquance. Au niveau de plusieurs carrefours de la ville de Niamey, le constat est amer et écœurant. Des jeunes qui, dirait-on, auraient pu avoir un avenir radieux, oscillent de gauche à droite sous l’effet de ces ‘’gâcheurs de vie ‘’.

Vendus par les faux pharmaciens et/ou par les petits vendeurs ambulants de médicaments dans les rues ou encore par les vendeurs de café, ces comprimés sont accessibles à tous. Selon des témoignages, les jeunes s’intéressent à ces comprimés afin de se donner la force de travailler pour certains et pour d’autres pour oublier leurs problèmes. Dilués dans du thé ou du café, les comprimés roses et blancs ne tardent pas à montrer leurs effets souvent contraires aux résultats attendus. En effet, ils sont nombreux ces jeunes qui, après consommation, vadrouillent dans les rues sans destination sous l’effet de ces comprimés. Et parmi eux, on peut distinguer des adolescents et des adultes. Ces comprimés connus sous diverses appellations sont des dérivés du tramadol ou tramol.  Leur consommation est devenue la solution par excellence pour les jeunes à tous leurs maux. Il semble que la prise commence souvent par deux petits comprimés et cela dans le but d’étudier pour certains écoliers jusqu’à des heures impossibles, de travailler sans ressentir la moindre fatigue.

Assis à même le sol dans le sable chaud du quartier centre aéré, le regard vide et l’air pensif, le jeune dénommé x est dans les vapes. Tantôt bafouillant des paroles incompréhensibles et insaisissables ou riant à gorge déployée, il ne se gêne pas de demander aux passants quelques pièces de monnaie pour soit disant manger. Dépendant de ces pilules ‘’gâcheurs de vie et d’avenir’’, il se retrouve à la merci de la rue. Il n’est malheureusement pas le seul ; au niveau du petit marché, ils sont aussi nombreux. Vêtu de haillons, papier plié à la main, il fait semblant de tirer sur son joint. Comme quelqu’un qui se bronze, il reste au soleil jusqu’à la fin de la journée sans se soucier du regard des uns et des autres. Tel un possédé, il est dans un autre monde, celui de l’hallucination et de l’étourdissement. D’aucuns le prendraient pour un fou mais il n’en est pas un. Ceux qui le reconnaitront diront la tranchante phrase ’’Irkoye béri (Dieu est grand), il n’était pas ainsi avant’’ ou ‘’ c’était un crack à l’école’’, ou feront l’habituel geste de la tête à leur vue tandis que les moins tolérants ne manqueront pas de les injurier.

Confondus à des fous ou des mendiants, ils parcourent la ville à la recherche de pièces d’argent pouvant leur permettre de payer leur dose journalière. Certains vont jusqu’à violenter les passants en cas de refus.

Ce fléau gangrène également le système éducatif où certains élèves ne se gênent pas pour consommer des comprimés dilués dans des boissons ou de fumer de l’herbe derrière les salles de cours ou les établissements. Les plus malins se cachent tandis que les audacieux s’en vantent. De deux comprimés, ils deviennent dépendants et finissent par abandonner l’école. Nombre d’élèves violents et virulents ou encore victimes de crise d’épilepsie ou de convulsion sont souvent dépendants de ces pilules. Si dans les écoles, l’espoir de réinsertion de l’élève y est, dans les villes, l’espoir n’y est pas. Pour les travailleurs de force, ce sont des plaquettes qui sont consommées à longueur de journée.

Et pourtant, selon les spécialistes de la santé, le Tramadol est un antalgique prescrit pour soulager en général des douleurs. Il est sous forme de cachets, gélules ou solution buvable, et, est vendu sous présentation d’une ordonnance car une surconsommation a de lourds dégâts sur l’organisme. Malgré tout cela, ces comprimés continuent de circuler clandestinement dans la ville et de gâcher la vie des jeunes. Cela constitue une énorme perte pour le pays.

Par Rahila Tagou

22 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Fabafaba Transport NiigerBien que la libre circulation des personnes et de leurs biens soit un droit fondamental reconnu pour tout être humain, l'effectivité de ce droit est surtout un luxe pour les banlieusards de la capitale. En effet, les habitants des quartiers périphériques de Niamey, pour venir en ville, rencontrent toutes les difficultés 

Malgré les "Faba-Faba ", les " Kabou-kabou" et autres tacots retapés, la desserte est quasi insuffisante et les populations environnantes s'échinent quotidiennement, pour relier la capitale. 

Par exemple, les habitants de Sorey, une banlieue située après le quartier Aéroport, vivent ces calvaires. " Chaque matin je dois dépenser au moins deux mille francs pour mon aller-retour, entre Sorey et Niamey ", affirme Saidou, un habitant de ce tronçon. " D'abord, de Sorey à L'Aéroport, je loue les services d'un taxi-moto appelé " Kabou-Kabou". Ensuite j'emprunte les mini bus qui font la desserte du quartier Aéroport à Niamey ", renchérit -il.

Voile Femmes Musulmane NigerCes dernières années, partout au Niger, on rencontre des femmes et même des petites filles qui portent le voile : le corps est couvert entièrement de la tête jusqu’au pied ; souvent le visage est caché et on ne peut pas reconnaître la personne. Le port du voile est obligatoire dans la religion musulmane, nous enseignent les musulmans. Le "hijab" ou la "burqua" sont des tenues que les femmes musulmanes portent selon les principes de la religion.

Pour les leaders religieux, “le voile est une obéissance à Allah et à son messager“. Il est également dit que “Allah a fait du voile un signe de chasteté“ et il est exprimé en ces termes : « ô prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront vite reconnues ». Ensuite, elles “éviteront d’être offensées“. Un hadith du Prophète dit que “ le visage et les mains ne font pas partie de la “awrah” féminine qu’il faut obligatoirement couvrir“. Un tour au marché, précisément chez les vendeurs de voiles permet de dire que pendant ce mois béni de ramadan, l’offre et la demande sont très importantes. Les marchés de Niamey sont inondés de tissus, de voiles et de foulards pour tous les goûts et pour toutes les couleurs.