Selon Abdoul Aziz   les problèmes rencontrés   sont entre autres le manque d’une structure, pour organiser l’activité de kabou kabou. Il est convaincu que la structuration du métier, sera plus bénéfique pour les conducteurs ainsi que les propriétaires. Il déplore par contre l’arrivée dans le métier des certains individus qui sont associés à des actes ignobles tendant à ternir leur image.

Parlant des lignes qui existent à Niamey, Abdoul Aziz mentionne celles de Tondigamey-Dagoda-Aéroport, ainsi que Koira-Tégui-Tchangarey.

Pour sa part, M. Youssoufa Issa, dit avoir plus de 15 ans dans ce métier qu’il a commencé à exercer au Nigéria avant de regagner le bercail et continuer la même activité.   « Kabou-Kabou, est un métier qui permet à l’homme de survivre si vous le considère comme une activité professionnelle », dit-il.

Au sujet du versement, précise-t-il, certains propriétaires proposent qu’il s’effectue de manière journalière, tous les trois jours et d’autres acceptent que le payement soit hebdomadaire.  Il y a du profit dans cette activité, confie Youssoufa Issa, assurant que des collègues ont construit leurs maisons dans ce métier, tandis que d’autres ont acheté leurs propres motos ou taxi.

Concernant la règlementation de l’activité, Youssoufa Issa indique que ceux qui l’exercent comptent entreprendre des démarches pour rencontrer les autorités et parler de leur projet de mettre en place une structure légale. «Nous voulons avoir un responsable qui peut nous amener jusqu’aux autorités compétentes afin que notre activité soit formalisée. Il est important pour nous de nous doter d’une structure avec une reconnaissance légale. Ce qui nous permettra de contrôler le métier de Kabou-Kabou. Une fois que   notre structure sera mise en place, nous allons exiger l’uniforme, des papiers complets pour que chaque membre soit en règle » affirme Youssoufa Issa.

Laouali Souleymane(onep)

20 août 2019
Source : http://www.lesahel.org/