Pour les inscriptions, le groupe Badar a eu à enregistrer à la date du 6 mai dernier 350 pèlerins. « Malgré la flambée du prix du transport en Arabie Saoudite, l’Etat a consenti des efforts afin que les coûts soient abordables pour les pèlerins nigériens », dit-il. Au nom des agences de voyage du secteur privé, M. Hama Oumarou explique également que les raisons justifiant ce tarif sont multiples. Entre autres raisons, il évoque qu’en Arabie Saoudite, toutes les prestations ont augmenté de 5%. Tout est à payer, même les tentes à Arafat qui n’étaient pas payantes le sont aujourd’hui.
Il a ensuite évoqué le volet transport et restauration, du fait que, presque tous les ans, les agences du hadj et le COHO font face à ces obstacles. « Il est préférable que les agences signent des contrats avec les avionneurs et chacun s’assume. Le respect des programmes de vols est important et l’hébergement doit être déjà réglé. Il faut respecter les programmes de vols sinon la restauration, l’hébergement, tout ce qui a été payé, tombe à l’eau et ça sera une perte. Tous les cinq jours du hadj, matin, midi et soir, les pèlerins sont pris en charge sur le plan restauration. Il faut signer les contrats avec des prestataires crédibles et professionnels », déclare M. Hama Oumarou.
Aussi, il évoque une autre raison de cette hausse du prix du hadj : « tout le monde sait qu’en tant que privé, on paie les impôts, les employés, les redevances, la maison de location et on n’est pas subventionné ni par l’État, ni par le gouvernement saoudien ».
L’ouverture de la campagne d’inscription à quelques cinq mois du pèlerinage par le Commissariat au Hadj et les agences vise à bien organiser l’édition 2018. Ce qui va permettre d’éviter les bousculades de dernière minute et surtout permettre une bonne formation des pèlerins avant leur départ pour les Lieux Saints de l’Islam. Au niveau du groupe Badar, il y’a quatre (4) centres de formation à l’accomplissement des rites du Hadj. Sur ces quatre, nous avons deux (2) en dehors de Niamey où les formations continuent normalement. « Nous avons déjà fait le point avec les huit agences en ce qui concerne les versements et déjà nous avons 350 pèlerins et nous comptons atteindre les 500 ou les 600 places », confie M. Hama. Enfin, pour le hadj 2019, le chef du Groupe Badar appelle les autorités de tutelle à lancer la campagne dès octobre et faire le maximum de communication pour faire profiter le maximum de Nigériens.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)
20 juillet 2018
Source : http://lesahel.org/