Plus encore, on n’a pas besoin d’être un psychologue pour détecter que les habitants de Niamey sont perturbés et désordonnés dans leur manière d’être dans la circulation. Sur ce point, la courtoisie qui doit être de mise dans les relations humaines, doit aussi se retrouver dans les va et vient de la circulation. Ce qui est aujourd’hui loin d’être le cas au vu des innombrables empoignades et autres insultes qui ont lieu souvent en pleine circulation. Pour dire que le Nigérien, plus particulièrement l’habitant de Niamey prompte à l’énervement et à la colère, et qui de toute évidence, doit chercher à se maitriser, surtout lorsqu’il conduit.

Toute maladie dispose d’un remède. Et la conduite traumatisante dans la circulation de la capitale, peut être guérie entre autres : par un contrôle accru de la part de la police routière, la révision rigoureuse de la manière dont sont octroyés les permis de conduire ; mais aussi par une campagne de sensibilisation de la part du ministère du transport à l’endroit des usagers de la routes ,relativement au respect du code de la route ,particulièrement en ce qui concerne la limitation de vitesse en zone urbaine et la conduite en état d’ivresse.

Ali Cissé Ibrahim.

20 septembre 2017
Source : La Nation