Société
Au lieu et place de la mendicité, L’islam prône la solidarité entre musulmans. Il est donc interdit de créer entre croyants une FITNA. Quiconque crée la dite FITNA entre musulmans est voué au feu de l’enfer. Cela est aussi un fait.
Le Niger, c’est ,connu, est un pays, pauvre , ou, disons , économiquement démuni. Malgré cet état de fait, sa voix a longtemps compté dans le concert des nations. Sous le feu General Seyni Kountché, le pays était admiré pour la qualité de ses dirigeants et celle des hommes. En quelques années, que de succès diplomatiques enregistrés : Membre non permanent de l’ONU, le pays, malgré la guerre IRAN –IRAK qui faisait rage dans la décennie 80 , réussit à organiser un sommet de l’organisation de la conférence islamique . Membre créateur de ladite organisation, le pays de Diori et de Kountché a su concilier les contraires et tenir bon, malgré les vents antagonistes. C’est ainsi que le Niger, pays pauvre et très endetté, réussit tout de même a placer un de ses ressortissants a la tête de L’OCI, en l’occurrence HAMID AL GABIT. Depuis, les choses ont changé. Aux hommes d’Etat soucieux de l’intérêt de notre pays ont succédé une catégorie qui n’a mis en avant que l’argent, au détriment de notre dignité, de notre honneur et de notre neutralité. Oui, il faut appeler un chat par son nom. Depuis deux décennies, aucun pays nanti du golfe n’a financé un projet structurant dans notre pays. Qu’il s’agisse du Qatar ou de l’Arabie des saouds, tous ont préféré passer par des canaux d’individus peu scrupuleux pour soit distribuer la zakat, droit des musulmans pauvres sur les nantis, soit financer des activités de propagation d’un islam que l’on nous dit de nos jours radical. Ceci avec la complicité de nos différents dirigeants. C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre l’accaparement de 120000 hectares dans la région de Diffa alors même que la zone est quotidiennement visée par des attaques terroristes de Boko Haram.
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ISSOUFOU MAHAMADOU a refusé le dialogue politique depuis sa réélection stalinienne en faisant cavalier seul dans la mise en place des mécanismes qui vont régir les élections futures et en liquidant le CNDP,
ISSOUFOU MAHAMADOU a systématiquement violé la Constitution ( présence des forces étrangères sans avis de l'assemblée nationale, le refus d'organiser les élections législatives partielles, les élections locales...),
ISSOUFOU MAHAMADOU a choisi le rapport de force dans la crise sociale née de l'adoption de la malheureuse loi des finances 2018,
ISSOUFOU MAHAMADOU a ordonné l'usage de la force, l'arrestation des leaders de la société civile pour étouffer le combat citoyen,
ISSOUFOU MAHAMADOU a consacré la rupture d'égalité des citoyens devant la loi en organisant une chasse aux sorcières contre toutes voix dissidentes, et en protégeant des voleurs des deniers publics notoires.
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Séjournant dans notre pays dans le cadre d’une mission de travail, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso R. Moeti, qu’accompagne le ministre de la Santé Publique Dr Idi Illiassou Mainassara, s’est rendue hier à l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP) Damouré Zika et au Centre de Recherche Médicale et Sanitaire (CERMES). Dr Matshidiso R. Moeti est allée s’enquérir des conditions de travail de ces deux (2) entités stratégiques qui œuvrent pour l’amélioration de la santé des populations nigériennes.
La formation et la recherche constituent deux pôles importants dans lesquels l’Etat du Niger de concert avec ses partenaires particulièrement l’OMS, ont injecté des ressources financières, matérielles et humaines importantes pour améliorer le secteur de la santé au Niger. L’appui inestimable que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne cesse d’apporter au Niger est salutaire du fait qu’il a contribué à offrir des prestations de qualité aux populations. En visite de travail au Niger, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique a visité d’abord l’ENSP Damouré Zika. Dans cette école, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique qu’accompagne le ministre de la Santé Publique ont assisté à une séance de cours dispensée aux étudiantes en 2e année de la section sage-femme. Après avoir suivi, avec intérêt le cours dispensé par l’encadreur avec professionnalisme et éloquence, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique et le ministre de la Santé Publique se sont réjouis de la pertinence de la formatrice et la participation des étudiantes.
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Bamako le 06 Janvier 2021
Inoussa Ousseni vient de nous quitter. Paix à son âme.
Réalisateur de films il a œuvré aux côtés des pionniers du cinéma au combat pour l'émergence de le cinématographie africaine.
Il e ainsi côtoyé dans les années 70 ses compatriotes Oumarou Ganda, Moustapha, Alassane Djingarey Maiga, Moustapha Diop et notre sœur Rahmatou Keita qui ont tissé des liens avec Sembène Ousmane, Tahar Cheria et tant d'autres pour que nos Images soient vues. Et elles étaient vues dans l'enthousiasme général de ces années 70 aux ICC et au FESPACO et dans nos salles de cinéma alors existantes. Ces mêmes années 70 vont voir naître à Ouagadougou en 1975 un embryon de l'industrie cinématographique. C'était le CIDC- CIPROFILMS pour le production et le distribution sur le continent. Cette louable initiative de 14 pays africains fut dirigée par Inoussa Ousseni.
Avant cette mission il avait décidé de s'occuper de l'administration du cinéma de son pays; convaincu que c'était une priorité. Inoussa a donc sacrifié sa carrière d'auteur -réalisateur pour se consacrer à la structuration de l'économie du cinéma. Malheureusement les États ont failli dans le gestion de CIDC- CIPROFILMS qui aurait sûrement transformé le cinéma du continent. Inoussa n'en a pas moins continué son engagement pour notre secteur à l'UNESCO où il représenta son pays le Niger.
Retenons enfin de lui le rôle prépondérant qu'II joua dans la grande réunion de la FEPACI d'où sortit le Manifeste de Niamey en 1972, un texte de référence de notre grande organisation.
La FEPACI présente ses condoléances à le famille du défunt, à l'association des cinéastes Nigériens et au gouvernement du Niger.
Inoussa dort en paix et que la terre te soit légère.
Le secrétaire Général
Cheik Oumar Sissoko
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La fête de l’Aïd el fitr sera bientôt célébrée au Niger. A Niamey, la population doit faire face à une flambée des prix des produits de première nécessité. Les prix des condiments ont en effet connu une hausse vertigineuse et cela malgré que le gouvernement ait lancé les opérations de vente à prix modérés en début du mois de Ramadan. Dans plusieurs marchés de la place comme celui de Dar es Salam, certains commerçants véreux profitent de cette occasion pour rehausser davantage les prix sans pour autant prendre en compte la situation critique de certains nigériens. Les consommateurs impuissants face à cette situation ne peuvent que s’y conformer. Et malheureusement, cet état de fait se répète chaque année avec toujours les mêmes explications spéculatives.
Au niveau du marché de Dar es Salam, à seulement quelques jours de la fête, on a constaté une hausse considérable des prix des condiments. En effet, le lundi 27 Mai, M. Hama, revendeur dans ce marché, nous explique que les prix ont effectivement connu une hausse depuis quelques temps. Il affirme que le carton de tomate fraiche vendu à 5 000 francs en début du mois de Ramadan est aujourd’hui vendu à 16 000 FCFA soit 2000 voire 2500 FCFA la tasse. Le sceau rempli de tomate fraiche est vendu à 4000 ou 4500FCFA. Le prix du sac de carotte aussi a connu une hausse. Il est vendu à 12000 FCFA et les prix des mesures varient de 200 à 500F alors que c’était vendu en sachet à 100FCFA il y a quelques jours. Le sac de poivron quant à lui est passé de 15000 à 25000FCFA. Et tout comme la carotte, le poivron est vendu à partir de 200 voire 500fCFA. L’aubergine et le concombre sont peu disponibles sur le marché du fait de leur indisponibilité avec la période de chaleur. La pomme de terre est cependant toujours vendue à 25000 FCFA le sac de grande taille et le sac de taille moyenne à 7500F. Mais paradoxalement, le kilo, lui, est vendu à 500F voire même 600F chez certains revendeurs. Quant au sac d’oignon, il est vendu 22500F celui de 100kg et 8000F celui de 50kg ; la tasse d’oignon est vendue à 750F et le seau à 1500F. Les prix de l’oignon par contre n’ont pas vraiment connu de hausse. Cependant, malgré les plaintes des clients, certains commerçants spéculateurs n’hésiteront point à rehausser davantage les prix à la veille de la fête alors que, dans certains pays, c’est dans ces derniers jours que les prix baissent afin de permettre à tout un chacun d’avoir au moins un repas de fête.
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Porter un habit neuf le jour de la fête est le souci de tout le monde particulièrement les femmes et les enfants. Chacun doit s’habiller selon son goût. Les habits de fête sont pour beaucoup non seulement une manière de garnir leurs gardes robes, mais aussi et surtout ils confèrent de la considération, du respect et une intégrité sociale. Enfants, jeunes hommes et femmes ne manquent pas d’ardeur pour se le procurer, même si les moyens font parfois défaut. Mais comment faire si la société a ses exigences ?
Depuis quelques jours, on rencontre un peu partout dans les marchés de la place des mamans, accompagnées parfois de leurs enfants, à la recherche d’habits neufs car c’est bientôt la fête de Ramadan. Ces mêmes mouvements des femmes et des enfants, on les observe également dans les foires organisées sur certaines artères de la capitale et chez les couturiers. Il faut dire en vérité que ces foires annoncent la couleur de la fête. Véritable pôle économique, les foires dites commerciales se créent ces dernières années, un peu partout au Niger, particulièrement dans la capitale et surtout en cette veille de fête : Cadres de ventes, d’achats et ou d’échanges commerciaux, ces foires constituent un moyen de renforcer le partenariat entre producteurs, distributeurs et consommateurs. Généralement, ces foires regroupent différents exposants aussi bien nigériens que ceux de la sous-région. Elles ont pour but de promouvoir le commerce entre les pays voisins. Les stands commerciaux sont installés un peu partout. Il y a des sites qui présentent plus d’une centaine de stands comprenant des habits (prêt-à-porter, bazins, costumes et boubous hommes, de la friperie…) ; des bijoux ; des produits de beauté ; des chaussures et des sacs ; des articles de ménage, etc. Il y a des marchés spontanés surtout la nuit, ce sont des marchés qui s’animent régulièrement la nuit à l’approche des fêtes religieuses. Ce sont des marchés qu’on trouve presque un peu partout, en plein air, où alternent les étals de vêtements, les stands des articles de ménage, les accessoires de beauté tels que les bijoux, les foulards, les maquillages, etc.
Des exposants donnent des détails
Outre les pagnes cousus, le prêt-à-porter, abondent aussi les bazins cousus ou non. Selon une exposante venue du Togo nommée Mme Atika, qui participe pour la énième fois à une foire organisée à Niamey, « cette année, la clientèle se fait de plus en plus rare, je ne connais pas fondamentalement les raisons, mais je me dis, nous les africains, c’est au dernier moment, on veut tout régler, faire tout en même temps, Je suis optimiste car c’est la fin du mois, surement bientôt la clientèle va nous inonder
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Le Niger a célébré mardi, 24 Avril, la fête nationale de la concorde, instituée pour immortaliser la signature de l’Accord de paix d’Ouagadougou en 1995 entre la Coordination de la Résistance Armée (CRA, coalition de la rébellion armée touarègue) et le Gouvernement du Niger. Agadez a aussi joint sa voix à celle des autres Régions du pays pour célébrer l’événement.
Pour l’ONG HED-Tamat qui a conçu et mis des activités de promotion d’une culture de la paix au profit des populations la fête de la concorde a aujourd’hui dépassé son cadre historique originelle pour devenir la célébration de l’unité nationale et de la cohésion entre toutes les ethnies du pays, le défi du temps présent étant la consolidation de la Paix à travers un faisceau d’actions en mesure de permettre aux communautés de s’engager résolument dans une dynamique de paix, dans une logique de développement durable et d’activités qui s’inscrivent dans la durée .
Faisant de la paix le socle sur lequel doit se bâtir le Niger d’aujourd’hui et de demain l’ONG, a mis en œuvre tout une batterie d’actions pendant la fête nationale de la concorde qui a regroupé dans la Région d’Agadez, des milliers de citoyens. Aussi, dans la foulée, il a été organisé des activités sportives et récréatives : Sensibilisation sur la culture de la Paix (Timia), match de Football entre civils et militaires (commune d’Iferouāne ), tournois de Pétanque , Soirée culturelle, conférence -débat sur la consolidation de la Paix ( Commune Rurale de Dabaga), match de Football , soirée culturelle (Aderbissanat), Soirée Culturelle ; Conférence débat (Elèves du Centre d’instruction des sous-officiers d’Agadez , Excursion ;Activités culturelles, rencontre sur la valeur de la paix(In ’Gall), Forum de mobilisation de population du Kawar sur les enjeux de la migration clandestine (Dirkou), Conférence sur la Paix dans le milieu scolaire, Concours Poésie (Arlit), Soirée Culturelle ;Conférence Débat (Tanout).
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Depuis un certain temps, plusieurs acteurs de la société civile à travers l'Afrique francophone montent au créneau pour dénoncer les accords monétaires qui lient la France et ses anciennes colonies au lendemain des indépendances. Des accords qui selon leurs détracteurs, maintiendraient encore l'Afrique francophone dans le gouffre de la colonisation ou dirait on, du néo-colonialisme. Au delà des émois que peuvent susciter cette question à tort ou à raison, il convient de l'étudier avec lucidité. Nier les bienfaits d'une véritable indépendance monétaire en Afrique relèverait d'un manque de réalisme, tout comme croire en sa capacité à l'assumer avec succès dans l'immédiat l'est d'autant plus. Il ne s'agit pas en effet, de mettre simplement fin au franc CFA par coup de baguette magique, et voir une Afrique prospère. Mais faudrait il que ces pays soient dans les conditions économiques et structurelles nécessaires pour fonctionner dans une union monétaire indépendante et performante. Laissant de coté l'aspect économique, on va s'en tenir à l'aspect structurel.
A écouter les tenants de la lutte anti CFA, on aurait cru que l'ambition manque pour aller vers cette union monétaire. Ce qui n'est pas vrai, aussi bien la technocratie d'Addis Abeba que celle d'Abuja ont songé il y a bien longtemps à une monnaie africaine. Le projet figure en bonne place dans les Traités fondateurs de l'Union Africaine et de la CEDEAO entre autres. Il est en effet prévu de parvenir à une monnaie commune par blocs sous régionaux avant de converger à terme vers une monnaie unique sur tout le continent. A s'en tenir à la CEDEAO, voyons ce qu'il en est.
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Le samedi 04 Mars 2023, un projet de finance inclusive pour l’autonomisation des jeunes et des femmes sera lancé à la tribune officielle de Maradi à partir de 09H30. Ce projet est destiné aux femmes et aux jeunes n’ayant pas accès aux financements classiques et pratiquant des activités génératrices de revenus.
Le projet de finance inclusive pour l’autonomisation des jeunes et des femmes est issu du partenariat entre le Secrétariat Exécutif de la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive et la Fondation NOOR dirigée par la Première Dame. Il s’agit principalement de faciliter l’accès au financement des personnes vulnérables exclues du système financier classique. A travers ce projet, les cibles pourront bénéficier de crédits financiers sans intérêts.
Populations de Maradi, en particulier les Femmes et les jeunes, mobilisez-vous le Samedi 04 Mars 2023 à partir de 09H30 à la tribune officielle de Maradi pour le lancement de ce micro-crédit.
Faites massivement le déplacement !!!
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Annonce surprise !
Entérinement , surprise !
Sacrées relations monétaires franco-africaines !
"Le projet de loi qui entérine la fin du franc CFA a été adopté le mercredi 20 mai 2020 , en Conseil des ministres, un texte « très attendu » par les pays de l'Union monétaire ouest-africaine, a annoncé la porte-parole du gouvernement , français, Sibeth Ndiaye. Ce texte valide la transformation du franc CFA, qui deviendra l'Eco en maintenant la parité fixe avec l'Euro, ainsi que la fin de la centralisation des réserves de change des Etats d'Afrique de l'ouest auprès du Trésor français, conformément à l'accord conclu fin décembre entre la France et les Etats de l'Union monétaire ouest-africaine, a-t-elle souligné."
La problématique qui se pose : avec la fin de la centralisation des réserves des devises de change des États de l'Afrique de l'Ouest, par le Trésor public français, que deviendront , les réserves de devises et les lingots d'or des pays membres de l' Union Économique et Monétaire Ouest Africaine , l' UEMOA, qui sont actuellement dans le Trésor public français ?
Pour être efficace, au service du développement économique et social des pays membres de l'UEMOA, la parité de la monnaie ECO doit être flexible et tendre vers les modalités de la mise en œuvre de la monnaie, commune unique africaine de la CEDEAO, l'ECO . Tout autre "habillage "ne pourrait être que préjudiciable aux intérêts de l'Afrique.
La fin de la centralisation des devises doit être suivie de la non non-ingérence dans la gestion de l'ECO.
L ' UEMOA n'a aucun intérêt à se laisser opposer à la CDEAO , pour des intérêts sordides d'une minorité des États qui sont à la solde des intérêts étrangers à l'Afrique.
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Ils meurent à petit feu,laissant derrière eux femmes et enfants sans défense et dans le désarroi total.
Ils ne connaissent ni "nous exigeons" ni " nous réclamons ",ils ne savent et ne peuvent dire que " oui chef "et " bien reçu chef ".
Avez-vous cherché à savoir combien perçoivent ces hommes qui nous permettent de vaquer paisiblement à nos occupations?
Savez-vous dans quelles conditions de travail ils nous garantissent la sécurité, la paix?
Je les ai suivis sur le terrain, pendant le froid,la chaleur et ils ne sont à l'abri d'aucune intempérie.
J'étais à leur chevet dans les hôpitaux, certains des membres amputés, d'autres gisant dans un bain de sang.
J'étais à l'enterrement d'une cinquantaine, la plupart sans aucun membres de leurs familles, familles qui n'auront que des échos,certains de leur progéniture ne connaîtront jamais leur père.
La grande muette
Ces braves soldats qui donnent leur sang pour que nous puissions voler ,payer des grosses cylindrées, des belles maisons.
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L’ONG Femmes, Actions et Développement (FAD), a organisé le vendredi 16 juillet 2021 à Niamey, la grande rencontre des femmes et filles leaders du Niger dénommée ‘’face à face’’. L’objectif assigné à cette rencontre est la promotion de la solidarité féminine chez les femmes nigériennes. C’est le conseiller technique du ministère de la Promotion de la femme et de la protection de l’enfant, M. Mado Adamou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ladite rencontre.
A l’ouverture des travaux, le conseiller technique du ministère de la Promotion de la femme et de la protection de l’enfant a déclaré que la rencontre est particulière car, elle marque un pas en avant dans l’engagement commun à accorder à la femme la place qui lui revient au sein de la société. Cet engagement dit-t-il, se traduit par une lutte pour les droits de la femme. Cette lutte ne saurait être sans implication de toutes les femmes.
M. Mado Adamou a rappelé que, le Niger a, au fil des siècles et des années, été et continue d’être un vivrier de femmes de grand courage. Des femmes qui ont porté des luttes quand les hommes ne pouvaient pas, des femmes qui ont lutté aux côtés des hommes. Le SG du Ministère de la Promotion de la femme et de la protection de l’enfant a ensuite souligné qu’au sein de la société traditionnelle, les femmes se sont toujours regroupées par solidarité, par soutien psycho social, dans le but de préserver la communauté. «Et nous devons partir à la reconquête de cette solidarité perdue», a-t-il soutenu.
Selon M. Mado Adamou cette grande rencontre est une aubaine dont les femmes devraient en être jalouses par protection car dit-il, elle offrira l’une des rares tribunes durant lesquelles les femmes pourront se parler en toute honnêteté et sans aucune indifférence, de réfléchir aux défis et solutions des temps actuels.
Pour sa part, la présidente du comité d’organisation, Mme Laoula Aissata Bintou, a rappelé que la population du pays est majoritairement féminine à une échelle excédant les 50%. Aussi, «c’est elles (les femmes) qui façonnent le plus l’avenir du pays car elles s’occupent toujours et partout de l’éducation des enfants. Nous sommes au centre du développement du pays, mais malheureusement nous peinons à émerger et à accéder à des hautes fonctions.», a-t-elle ajouté
Par ailleurs, Mme Laoula Aissata Bintou a indiqué que cette situation handicape très malheureusement les femmes dans leur globalité car sans cohésion, les chances de réussite sont moindres. Selon elle, l’une des raisons qui explique la situation est l’incapacité de créer un véritable élan de solidarité entre les femmes. «Pour cela, il est plus que temps pour nous de nous entraider toujours et partout et cela avec la plus grande énergie.», a conclu Mme Laoula Aissata Bintou
Par Farida Ibrahim Assoumane
23 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Selon une source digne de foi, la HALCIA (la haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées) serait à la chasse des détenteurs de faux diplômes. Elle aurait décidé de traquer tous les détenteurs de faux diplômes tapis dans les services publics et les arcanes du pouvoir. Selon notre source, c’est suite à une enquête minutieusement menée par Ghousmane et ses limiers qu’un réquisitoire sévère aurait été dressé contre des « fonctionnaires » suspectés d’utiliser des faux diplômes pour se faire nommer à des hautes fonctions de l’Etat. D’ores et déjà, selon notre source, elle (HALCIA) aurait envoyé des convocations à plusieurs agents de l’Etat qu’elle suspecte détenir ces faux diplômes. Des convocations dont l’objet est de venir s’expliquer et prouver devant elle de la véracité des diplômes. Aujourd’hui, la panique est générale dans presque tous les services de l’Etat. Des agents courent dans tous les sens pour essayer d’amener la HALCIA à abandonner leur audition. Dans cette furieuse course contre la HALCIA, certains agents de l’Etat, visés par le réquisitoire, auraient contacté les bureaux politiques de leurs partis pour qu’ils intercèdent auprès de Bazoum Mohamed dans le but d’amener Ghousmane et ses gendarmes à abandonner l’enquête. Si cela se confirme et qu’il intercède, Bazoum Mohamed aura violé son serment. Lui qui a juré devant la nation nigérienne de mener une lutte implacable contre la fraude et la corruption. Du reste, dans son discours d’investiture, Bazoum Mohamed n’a-t-il pas dit solennellement qu’ « il est temps que nous nous ressaisissions et que nous fassions preuve de rigueur. C’est pourquoi je voudrais dire clairement ici que quiconque a une responsabilité dans l’administration publique répondra désormais tout seul et entièrement de ses actes. Son parti politique, sa « base », sa famille, sa communauté ne lui seront d’aucun secours. ». Et, il ne semble pas oublier. Car, il n’a même pas encore célébré ses cent (100) jours au pouvoir pour oublier ce qu’il a eu à dire devant la nation. En plus, il semble être différent de Mahamadou Issoufou qui fait le contraire de ce qu’il dit. Alors, que ceux qui pensent qu’ils pourraient se cacher derrière leurs partis pour dissimuler leurs forfaitures se détrompent. Car, chacun répondra et tout seul de son acte. A la HALCIA, également, de ne pas faire un traitement sélectif des dossiers. A suivre !
A.S
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Le décret 2017-525 /PRN/MISP/DI/ACR du 16 juin 2017 portant report de l'élection législative partielle dont le collège avait précédemment été convoqué, n'est pas conforme à l'arrêt du 7 mars 2017. Pourtant, cet arrêt ne donne pas la faculté au Président de la République d'organiser les élections, il lui en fait obligation. En ne satisfaisant pas à cette exigence jurisprudentielle, le Président de la République a méconnu les dispositions constitutionnelles prévues à l'article 124 et par voie de conséquence, offre à ses détracteurs la possibilité d'engager sa responsabilité et dont la résultante serait l'interruption de sa fonction.
En vertu des dispositions constitutionnelles en vigueur dans notre pays, le constituant a consacré à l'article 142 de la Constitution une large définition de la notion de " haute trahison " et, de façon lapidaire, la procédure à suivre. Ainsi, peut- on lire à l'alinéa 2 de cet article " il y'a haute trahison lorsque le Président de la République viole son serment, refuse d'obtempérer à un arrêt de la Cour constitutionnelle, est reconnu auteur, coauteur ou complice des violations graves et caractérisées des droits humains, de cession frauduleuse d'une partie du territoire national, de compromission des intérêts nationaux en matière de gestion des ressources naturelles et du sous-sol et d'introduction des déchets toxiques sur le territoire national ". Quant aux alinéas 3 et 4, ils disposent respectivement que " lorsque le Président de la République est reconnu coupable de haute trahison, il est déchu de ses fonctions ", " la déchéance est constatée par la Cour constitutionnelle au terme de la procédure devant la haute Cour de justice ".
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Les femmes nigériennes s’apprêtent à l’instar des autres femmes du monde entier à commémorer le lundi 8 mars prochain la 164ème Journée internationale de la femme. Officialisée par les Nations unies en 1977, c'est en effet un jour où les femmes sont reconnues pour leurs réalisations, sans égard aux divisions, qu'elles soient nationales, ethniques, linguistiques, culturelles, économiques ou politiques. Cette journée est aussi un moment opportun pour les femmes et les filles de regarder dans la même direction, faire leur analyse critique sur les avancées enregistrées en matière de leurs droits, élaborées des nouvelles stratégies et multiplier des actions en vue de relever les défis auxquels elles font face.
Pour rappel, de nombreux événements et manifestations à travers le monde ont été organisés par des mouvements et associations féminines pour faire entendre leurs revendications afin d’améliorer leurs conditions de travail, d’accéder au même choix que les hommes en matière d’emploi ainsi que la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique. Cette mobilisation sans précédent dans l’histoire de la lutte féminine qui a vu la participation de toutes les couches féminines sans distinction d’âge, du statut, des conditions de vie, d’idéologie sociale ou politique a été le point de départ de plusieurs actions et décisions prises par l’Organisation des Nations Unies afin d’impliquer ces dernières dans toutes les actions de développement permettant d’améliorer leurs conditions de vie.
Au Niger, chaque 8 mars, des activités sont organisées un peu partout surtout au niveau des différentes institutions et organisations féminines pour marquer cette journée. Elles sont intensifiées par l’organisation de conférences-débat sur des thèmes visant à informer, sensibiliser la population sur la participation effective de la femme à la vie politique, économique, sociale et culturelle afin qu’elle puisse jouer pleinement son rôle et bénéficié de ses droits. D’autres femmes mettent cette occasion à profit pour exprimer leur solidarité et compassion aux personnes démunies notamment à travers des visites au niveau des structures d’accueil des couches vulnérables et ou victimes d’exclusion sociale pour leur apporter leur modeste contribution.
Toutes ces actions sont à saluer. Mais, il est temps aussi pour toutes les femmes et à tous les niveaux de se mobiliser pour mettre fin aux violences basées sur le genre, à la discrimination en milieu professionnel, à faire de l’autonomisation économique de la femme un acte concret, et à œuvrer davantage pour que le respect des droits des femmes soit une réalité et non un discours.
Par Aïchatou Hamma Wakasso
05 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Effet de mode ou pratique socioculturelle néfaste, le mariage précoce est devenu de nos jours un phénomène planétaire. Le Niger ne fait pas exception à la règle. Les jeunes filles sont souvent mariées à un âge très précoce, sans leur consentement. Parmi les femmes de 25 à 49 ans, 77% étaient déjà mariées à 18 ans, 30% à 15 ans. L’âge médian de la première union est de 15,7 ans. Les garçons eux sont mariés à un âge tardif 24,2 ans en moyenne. Trois filles sur quatre sont mariées avant 18 ans (Recensement Général de la Population de 2012). Ainsi le Niger bat le record mondial de mariage précoce avec un taux de 72%.
Cette pratique était l’œuvre des populations rurales, surtout les jeunes filles analphabètes. Aujourd’hui le mariage précoce n’épargne pas les citadines et touche aussi les adolescentes en cours de scolarisation. Leur voix compte peu. Ce qui les empêche de poursuivre leurs études et de réaliser leurs vœux, de suivre une formation professionnelle qui leur permettra d’être autonome financièrement; de mieux cerner les questions de santé de reproduction, de droits humains etc. Cette pratique se fait de diverses manières et se retrouve dans les huit régions du Niger. En effet, le plus souvent ces mariages précoces sont arrangés par les parents qui décident de donner leur fille en mariage à un cousin, le fils d’un ami, d’une connaissance, d’un voisin etc. en vue soit de consolider leurs amitiés, pour conserver leurs cultures, leurs traditions, les liens de parenté ou bien ils monnaient leurs filles parce que le prétendant est riche ou détient un pouvoir quelconque, pouvait leur servir, soit pour rembourser des dettes…
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Il est certes une prise de conscience patriotique de profiter de la réunion des maires afin de les viser pénalement de ce qui est une pratique banalisée à tous les échelons de l'administration,tantôt directement,tantôt indirectement. L'affaire du don du Pakistan,volatilise à Cotonou, le virement de l'uraniumgate,Mukurigate et bien d'autres affaires scabreuses doivent avoir le même traitement que les maires indélicats. La justice a deux vitesses ou le voleur de l'oeuf est appréhende alors que celui du boeuf fructifie ses affaires ne règle en rien le phénomène.
Le problème du profit au sein de l'Etat a atteint un degré jamais atteint auparavant. Pendant que les dignitaires et assimiles investissent à tout va, garnissent des comptes inutiles à l'Etranger, Le Peuple souffre du manque de travail, du manque du minimum; les écoles et les hôpitaux dépérissent.
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(Article publié le 07 janvier 2022) La lutte traditionnelle est beaucoup plus culturelle que sportive au Niger. Les combats ne sont pas que physiques, ils sont empreints d’une sorte de mysticisme. La majorité des lutteurs, voire tous, viennent à l’arène chacun chargé de gris-gris de toute sorte, attachés au cou, au bras, à la jambe et ou surtout à la hanche. Avant tout combat, quelques secondes leur sont accordées, pour des invocations et certains protocoles mystiques. Les rites diffèrent et sont de diverses significations. L’on applique des consignes de son marabout, son charlatan, son génie ou les trois à la fois. Protection, courage, force et chance sont entre autres les causes les plus attendues. C’est en effet un aspect caractéristique de nos traditions africaines et nigériennes en particulier, dans des circonstances de confrontation pareille. Cependant, les pratiques des uns sont plus mystérieuses et édifiantes que celles des autres.
Avant, pendant et après les combats, c’est tout un rituel. Balla Harouna de Zinder, Oumarou Bindigaou de Maradi et le journaliste sportif grand spécialiste de la lutte traditionnelle nigérienne Issoufou Kodo nous confirment que les mystères de l’arène sont bien réels. « Il y’a plus de 30 ans, à Agadez, il y’a eu un combat entre Chaibo Mati de Zinder et Sani Moumouni de Maradi, en demi-finale. Etant un peu épuisé, je m’étais mis à l’écart sur une sorte de plateforme en hauteur de notre car de l’ORTN. Je voyais le spectacle du haut, et curieusement, il y’avait un monsieur juste à côté, avec une calebasse et deux marionnettes. Aussitôt le coup de sifflet de l’arbitre donnant le coup d’envoi du combat, il commence à asticoter ses marionnettes. L’eau contenue dans la calebasse a viré au rouge. Je vous assure, de la manière dont il a poussé l’une des marionnettes, c’est de cette façon que Sani Moumouni poussa Chaibo Mati pour le terrasser », nous rapporte Issoufou Kodo qui n’en croyait pas autant avant d’en être témoin oculaire, pas une seule fois, dit-il. Ce spécialiste des arènes soutient qu’aujourd’hui les croyances ont évolué et la religion musulmane bannit certains rituels. De nos jours « les muscles pèsent plus que le kilo d’amulettes », estime Kodo.
« Des mystères dans nos arènes ? il y’en a vraiment », rétorque l’ancien champion du sabre national, Oumarou Bindigaou aujourd’hui entraineur de l’écurie de Maradi. « Certains travaillent avec des marabouts, d’autres avec des féticheurs, il y’a aussi ceux qui travaillent avec des génies », indique Bindigaou connu avec ses interminables prières notamment avant d’affronter ses adversaires. Selon lui, les amulettes sont l’équipement du lutteur. C’est dire que celui qui ne fait ni l’un, ni l’autre, c’est qu’il est sans ambition et banalise la lutte traditionnelle.
« Quand nous étions dans les aires de combats, il n’y a pas ce que nous n’avons pas vu. Le lutteur peut venir lutter sans que son esprit ne soit avec lui. Il n’est pas présent dans le combat, il n’y voit rien. C’est pourquoi il est au moins nécessaire de se protéger », explique le champion Oumarou Bindigaou. Comme adversaires les plus mystérieux qu’il a connus dans sa légendaire carrière, il cite Balla Harouna,Halilou Soumaila, Laminou Mai Dabba, Yahaya Nomaou, Issa Dan Gawaro.
« Le rite est l’aspect traditionnel de la lutte. C’est cela même la tradition dont on parle. C’est un patrimoine pour nous. Nous avons des choses à montrer aux autres mieux que ces traditions. C’est notre identité », estime le triple champion du sabre national Balla Harouna, aujourd’hui entraineur de l’écurie de Zinder. Il appelle à la sauvegarde de ces valeurs, à les inscrire dans la mémoire collective des nigériens et dans l’histoire.
Le rite le plus répandu chez les lutteurs nigériens est celui d’amulettes en forme de corde. Ils la tendent entre deux mains en fixant l’adversaire, tout en prononçant quelques prières. La corde d’amulettes est ensuite attachée à la hanche. « C’est le darmou (ligotage). Certains font deux: un pour se défaire d’un éventuel coup pareil venant de l’adversaire et l’autre est offensif sur lui. Il y’a le ligotage d’un seul jour. C’est le plus puissant et c’est très difficile de le contrecarrer », explique Balla Harouna.
Par Ismaël Chékaré(onep)
Source : https://www.lesahel.org
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La gestion des sports au Niger devient une grande problématique difficile à résoudre depuis trois ans !
Doit - on continuer à observer des telles dérives ?
Nous sommes au 3ème championnat de lutte traditionnelle organisé , où des problèmes récurrents d'arbitrage se posent et des bagarres rangées entre les lutteurs et les forces chargées du maintien de l'ordre qui reviennent dans nos arènes de lutte traditionnelle .
Un élément vidéo des dites bagarres est actuellement en circulation à travers les réseaux sociaux.
Dans une déclaration vidéo rendue publique, qui circule également sur les réseaux sociaux, l'ensemble des anciens lutteurs, arbitres et autres techniciens de la lutte reprochent au Ministre en charge des sports des ingérences dans l'arbitrage, dans la gestion technique de la lutte.
Ils lancent un cri de coeur au Président de la République en vue de les secourir à sauver la lutte traditionnelle des telles dérives jamais égalées .
C'est une situation exceptionnelle que nous avons vue à l'arène de lutte traditionnelle de Tillabery.
Il semblerait que le ministre en charge des sports se substituerait à la table technique, autrement dit Il donnerait les victoires à qui il veut .
Pour ceux qui s' en souviennent, le même ministre a des problèmes avec toutes les fédérations des sports.
En effet, avec la FENIFOOT, il avait tenté de créer des difficultés au Président Pelé n'eut été la vigilance de certains responsables nationaux et ceux de la FIFA.
Avec lafédération nigérienne de taekwondo, il a posé des actes qui frisent le sabotage du champion mondial de taekwondo, Issoufou Abdoul Razak Alfaga , n'eut été la vigilance du sponsor officiel de taekwondo au Niger. Suite à des ennuis de santé, Alfaga a pu s'en sortir grâce à l'intervention personnelle du Président de la république SE Issoufou Mahamadou.
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La morgue de l’Hôpital de Niamey, construite dans le cadre des actions de bienfaisance par des opérateurs privés, traverse, ces derniers temps, une situation critique. Une situation déplorable dans sa gestion qui heurte la morale et les enseignements religieux, notamment dans la conduite des toilettes mortuaires. Du reste, c’est une véritable pagaille qui règne aujourd’hui à la morgue de Niamey, une pagaille accompagnée d’un manque crucial des objets usuels destinés aux toilettes funéraires. Ce manque serait consécutif, selon des sources crédibles, au comportement de certains responsables qui s’adonneraient au détournement des matériels et autres dons faits par des personnes morales et physiques pour soutenir et encourager le personnel qui y travaille. Des agents dont la plupart reste sans revenus. Pour la résolution des problèmes auxquels la morgue est confrontée, des réflexions ont été menées pour la création d’un guichet de perception pour les casiers à l’image des tickets d’entrée à l’Hôpital de Niamey fixés à deux (2) mille francs. Mais, cette proposition a été balayée d’un revers de main avec la complicité de certains responsables de la ville de Niamey qui pensent que ça va sonner la fin de leurs affaires. Pour dire qu’il faut sauver la morgue des griffes de certains agents de l’Etat véreux et de moralité douteuse qui cherchent à s’enrichir du deuil et de la douleur des familles endeuillées. Construit et équipé par le général Baré jusqu’à sa mort, ‘’Guidan Sutura’’ a connu des péripéties et des situations difficiles. Pour le faire fonctionner, des initiatives louables ont été prises. Ainsi, Yahaya Baré, de son vivant Président de la communauté urbaine de Niamey, avait écrit à toutes les associations islamiques pour demander leurs contributions pour une meilleure gestion de la maison commune. L’ANASI a répondu favorablement à cette demande en faisant contribuer toutes les Makaranta et en recrutant en son sein des femmes et hommes volontaires chargés de faire les toilettes funéraires. Et le directeur général de l’Hôpital, M. Sabo, a décidé de donner une ristourne qui s’élevait à environ 29 000F aux volontaires. A son arrivée, à la tête de la mairie centrale, Hassane Seydou, à l’issue des négociations avec les responsables de l’ANASI, met sous contrat les agents de la morgue avec une rémunération de 80 000F par mois. Après le départ de Hassane Seydou, les contrats ont été suspendus par Moctar Mamoudou, nouveau locateur de la mairie centrale qui met les agents en statut de temporaire avec une rémunération de 20 000F.
Aujourd’hui, la situation des agents de la morgue et du cimentière ne fait que se détériorer. La mairie n’apporte rien comme solution à leur situation. Seul l’agent détaché à la morgue par l’Hôpital et ses complices tapis dans des bureaux à la marie se la coulent avec les dons et legs faits, notamment dans l’anonymat, à la morgue. C’est donc pour parer à cette situation déplorable qu’il a été pensé à l’affectation d’un agent percepteur à la morgue. En somme, la gestion de la morgue de Niamey a besoin d’une reforme qui prendra en compte la situation des agents et l’installation de caméras de surveillance. Aussi, un appel est lancé aux bonnes volontés et aux associations caritatives pour aider ce terminal qu’est la morgue. Ne frauderait-il pas également lancer un appel dans ce sens au Président de la République ? Nous y reviendrons !
LBKY
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La municipalité doit v unicipalité doit v unicipalité doit venir au secour enir au secour enir au secours de l’hôpital poudrièr de l’hôpital poudrièr de l’hôpital poudrière iamey, c’est indéniable, depuis l’installation du nouveau locataire de l’hôtel de ville, en l’occurrence Moctar Mamoudou, devient progressivement cette belle capitale qu’on veut faire d’elle. En effet, les collines d’ordures qui gâtaient le décor de certains quartiers de la capitale disparaissent peu à peu de l’environnement de vie des citoyens. Les caniveaux bourrés de saletés et obstrués sont en train d’être curés. Autant d’actions qui méritent des encouragements à l’endroit du conseil de ville de Niamey.
Cependant, beaucoup reste à faire dans la ville de Niamey pour qu’elle soit réellement coquette. Pour cause, après le cas des égouts éventrés qui sont en face du nouveau marché de Niamey et qui sont en train d’être réhabilités, un autre cas mérite l’attention du conseil de ville de Niamey. En effet pour tout niaméen qui arrive soit à pied, ou sur une moto ou dans une voiture à l’intersection en face du château 9, il est immédiatement assailli par l’odeur nauséabonde que dégage une partie du caniveau qui jouxte l’hôpital poudrière.
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La Nationalité est le lien juridique et politique qui unit un individu à un Etat.
Au Niger, les règles régissant l'acquisition et la perte de la Nationalité sont fixées par :
- l'ordonnance n°84-33 du 23 août 1984 portant code de la Nationalité Nigérienne modifiée par l'ordonnance n°88-13 du 18 février 1988, modifiée par la loi N° 2014-60 du 05 novembre 2014.
- Et l'ordonnance n°99-17 du 4 juin 1999 et son décret d'application n°84-132/PCMS/MJ du 23 août 1984 modifié par le décret n°88- 58/PCMS/MJ du 18 février 1988.
I- Comment est acquise la nationalité nigérienne ?
1) L'attribution de la nationalité nigérienne
La Nationalité Nigérienne est acquise du fait de la naissance au Niger ou de la filiation.
Ainsi est nigérien par la naissance tout enfant :
- né au Niger d'un ascendant direct qui y est lui-même né ;
- nouveau-né trouvé au Niger. Est aussi nigérien par la filiation tout enfant :
- légitime né d'un père ou d'une mère nigérienne ;
- naturel, lorsque le père ou la mère à l'égard duquel la filiation a été établie est Nigérien.
2) L'acquisition de la nationalité nigérienne du fait du mariage
La femme étrangère qui épouse un Nigérien peut prétendre à la nationalité nigérienne en optant pour elle dans un délai d'un an. Elle doit pour ce faire, déposer son dossier au tribunal civil de la localité de la célébration du mariage ou du consulat du lieu de célébration du mariage si celui-ci a été fait à l'étranger. La nationalité nigérienne peut aussi s'acquérir par le mariage avec une nigérienne depuis l'adoption de la loi n°2014-60, par décret, dans les conditions suivantes :
- justifier d'un mariage légalement formé depuis trois (3) années au moins au moment de l'introduction de la demande ;
- justifier d'une communauté de vie affective et matérielle et ininterrompue depuis le mariage et que le ou la conjoint (e) n'a pas perdu sa nationalité ;
- avoir une résidence habituelle et régulière au Niger depuis trois (3) années au moins ;
- avoir une bonne conduite et être de bonne moralité ;
- n'être pas impliqué dans des activités de banditisme, de terrorisme, de trafic de drogue et de tout autre trafic interdit par la loi et les bonnes mœurs ;
- justifier de moyens d'existence suffisants ;
- être pleinement intégré dans le milieu social nigérien.
3) L'acquisition de la Nationalité Nigérienne par l'adoption
Acquiert la Nationalité Nigérienne par la filiation :
- l'enfant qui a fait l'objet d'une légitimation adoptive, si le père ou la mère adoptif est Nigérien ;
- 'enfant légitime ou légitimé mineur dont le père ou la mère acquiert la nationalité Nigérienne.
- l'enfant naturel mineur, lorsque le père ou la mère à l'égard duquel la filiation a été établie acquiert la Nationalité Nigérienne, même lorsqu'il n'est pas né au Niger.
Le Décret accordant la naturalisation n'est pas motivé. Le rejet formel ou implicite n'est susceptible d'aucun recours. Le bénéficiaire, à partir du décret de naturalisation, jouit de tous les droits attachés à la nationalité nigérienne à l'exclusion des incapaci- tés ci-après :
- pendant un délai de dix ans à partir du Décret, il est inéligible ;
- pendant un délai de cinq ans à partir du Dé- cret, il ne peut être nommé dans la
fonction publique nigérienne ou nommé titu- laire d'un office ministériel.
II- Comment prouver sa nationalité ?
La preuve de la nationalité se fait par un certificat de nationalité. Le demandeur du certificat de nationalité doit produire les pièces ci- après :
- tous documents susceptibles de prouver la Nationalité Nigérienne ; - la copie légalisée de l'acte de naissance du demandeur et de son père ou sa mère ;
- un certificat de résidence ou un certificat de scolarité; - un timbre fiscal d'une valeur de 1500F et un autre d'une valeur de 150F.
III- A qui s'adresser pour demander l'établissement d'un certificat de nationalité ?
L'autorité compétente pour délivrer le certificat de nationalité est le Président du Tribunal de Grande Instance ci-après :
- du lieu de résidence si le pétitionnaire a sa résidence au Niger ;
- du lieu de la naissance si le pétitionnaire, né au Niger, n'y réside plus :
- du lieu de la dernière résidence au Niger si le pétitionnaire, né hors du Niger n'y réside plus ;
- de Niamey, si le pétitionnaire, né hors du Niger.
IV) La perte de la nationalité nigérienne
Perd la nationalité nigérienne :
- le Nigérien employé par le service public ou l'armée d'un Etat étranger qui refuse d'obtempérer à un ordre de résilier son contrat, qui lui a été adressé par le Niger. Pendant un délai de dix (10) ans à compter de l'acquisition de la nationalité nigérienne, peut en être déchu par décret, l'individu :
- condamné pour un acte qualifié crime ou délit contre la sûreté de l'État ;
- condamné pour un acte qualifié crime et ayant entrainé une peine supérieure à cinq (5) ans d'emprisonnement ;
- qui s'est livré au profit d'un État étranger à des actes préjudiciables aux intérêts du Niger.
- La femme étrangère qui a acquis la nationalité nigérienne du fait de son mariage avec un nigérien, peut en être déchue en cas de dissolution des liens de mariage :
- si après le prononcé de la dissolution de son mariage par décision émanant d'une juridiction nigérienne, elle ne réside plus au Niger depuis un (1) an ;
- si elle se remarie avec un étranger, même vivant au Niger.
Toutefois, elle peut conserver la nationalité nigérienne si elle décide de résider au Niger ou si elle se remarie avec un Nigérien, même vivant à l'étranger. Ces mêmes dispositions s'appliquent à l'homme étranger.
IKIZI
05 août 2017
Source : La Nation
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L’usine Mercedes vient de décerner à la Nigérienne de l’Automobile le trophée de la meilleure performance commerciale des véhicules spéciaux. La cérémonie de remise de cette distinction s’est déroulée le lundi dernier lors du séjour à Niamey d’une délégation du groupe Mercedes BENZ venue présenter ses condoléances au personnel de la Nigérienne de l’Automobile et à la famille de son promoteur, feu Haiballa Ben Matani, décédé le Vendredi 15 octobre 2021 des suites d’une attaque armée.
La visite de la délégation du Groupe Mercedes BENZ à la société La Nigérienne de l’Automobile à Niamey s’est passée dans une ambiance empreinte de chaleur et d’émotion. Etaient présents le Directeur commercial de la Nigérienne d’Automobile, M. Zouber Sidi El Moctar, le directeur des véhicules spéciaux en charge de l’Afrique de l’Ouest, M. Sébastian Janzer, le personnel de l’entreprise ainsi que des partenaires venus du Moyen Orient et de l’Afrique de l’Ouest.
Il y a eu dans un premier temps la présentation des condoléances du groupe Mercedes BENZ à la famille du promoteur de la Nigérienne de l’Automobile, au personnel, suite au décès de Haiballa Ben Matani. La délégation s’est rendue au domicile du défunt où elle a rencontré sa famille, avant de se rendre chez son frère ainé, M. Sidi Lamine Matani. Feu Haiballa Ben Matani a été un grand entrepreneur qui a marqué la Nigérienne de l’Automobile. Après ces moments de recueillement la délégation conduite par M. Sebastian Janzer a remis le trophée de la meilleure performance commerciale des véhicules spéciaux au Directeur commercial de la Nigérienne de l’Automobile. Cette distinction est le fruit d’un travail remarquable conduit par l’illustre disparu.
La cérémonie de remise de trophée devait se tenir à Abidjan à l’occasion d’une rencontre des partenaires du réseau de Mercedes Afrique de l’Ouest prévue du 25 au 29 octobre 2021. Le défunt était invité à l’événement où il devrait recevoir le trophée pour son abnégation et son sens de management ayant fait de l’entreprise une référence dans le domaine de l’Automobile au Niger et dans la sous-région. Mais le destin en a décidé autrement. L’usine Mercedes a rendu un vibrant hommage à la société pour avoir vendu 91 véhicules camions spéciaux de types Zetros au profit des partenaires travaillant sur le chantier de pipeline au Niger.
Pour ce qui est des véhicules spéciaux, il est à noter que ce sont des véhicules peu sollicités sur les marchés compte tenu de leur spécificité. C’est la première fois en Afrique de l’Ouest qu’une telle opération, qui est une prouesse a été réalisée, faisant de la Nigérienne de l’Automobile la première Société dans la sous-région ouest-africaine à décrocher le prestigieux trophée de la meilleure performance commerciale des véhicules spéciaux. M. Sebastian Janzer, qu’accompagnent les responsables ouest africains et du Moyen Orient notamment le Directeur général de la Malienne d’Automobile, M. Lamine Niang, le directeur de vente Mercedes-Benz du Bureau régional Abidjan de Tractafric Motors Corporation TMAO, M. Aboubacar Koné, et le directeur de vente de Bus Mercedes Benz- MCV, M. Cherif Maher Habib du Caire, a transmis les lettres de condoléances de son entreprise à la famille et au personnel en témoignage de l’excellent partenariat liant les deux parties. Il a par ailleurs rassuré les responsables de la Nigérienne de l’Automobile de leur disponibilité à œuvrer pour consolider le rapport établi entre la maison mère et la Nigérienne d’Automobile.
Le Directeur Commercial de la Nigérienne de l’Automobile, M. Zouber Sidi El Moctar, a salué la démarche entreprise par la délégation conduite, M. Sebastian Janzer qui honore au-delà de l’entreprise, la famille de l’illustre disparu qui s’est battu pour le rayonnement de la Nigérienne de l’Automobile.
M. Sebastien Janzer et la délégation qui l’accompagne ont visité également l’atelier de la Société sur la route de l’Aéroport. A cette occasion, il a rassuré le personnel que son entreprise poursuivra sa collaboration avec la Nigérienne de l’Automobile selon le même principe conformément à ce qui a été établi avec son défunt promoteur. Il a également loué la qualité de feu Haiballa Ben Matani avec lequel ils ont entretenu un partenariat exemplaire. Il dit avoir gardé de lui l’image d’un chef d’entreprise attaché aux valeurs d’entrepreneuriat et doté d’une culture de réussite.
Laouali Souleymane
03 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN) fête ses 25 ans : 25 années d’impression qui fait impression !
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini, a pris part hier à la cérémonie commémorative du 25ème anniversaire de la Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN). L’entreprise a mis au profit ce moment historique de son existence pour montrer à l’assistance ce qu’elle est en train de faire dans le domaine de l’impression et de l’édition, au Niger et au niveau sous-régional. En 25 ans d’existence, la NIN est à la croisée des chemins.
Elle s’est imposée grâce aux efforts inestimables et à l’énergie déployée par ses agents, son directeur général M. Maman Abou, ainsi que ses proches collaborateurs. En effet, le directeur général de la NIN a cru à ses capacités managériales à relever les défis dans un contexte mondial marqué par une forte concurrence, où seules les entreprises dynamiques et entreprenantes résistent et survivent. Le personnel avait confiance, et le manager, avec des qualités irréfutables d’un bon leader, a su relancer et faire prospérer les affaires de NIN.
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La « Nuit des Idées », est un événement proposé partout au même moment à travers le monde par l’Institut Français de Paris et qui est destiné à développer le débat d’idées sur les cinq continents. Cette année la nuit des idées a pour thème « face au présent ». A cette occasion le mathématicien et député à l’assemblée nationale française, Pr Cédric Villani, médaillé Fields considérés comme l’équivalent du Prix Nobel, a animé deux conférences-débats à Niamey. Le 31 janvier, Pr Cédric Villani était au Centre Culturel Franco-Nigérien (CCFN) Jean-Rouch de Niamey où il a partagé avec le public son parcours à partir de son ouvrage « Théorème Vivant » publié en 2012, qui raconte ses années de recherche. Le 1er février Pr Villani a animé une deuxième conférence à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Abdou Moumouni (FAST/UAM) de Niamey sur le thème « Face au présent ».
Le séjour de Pr Villani à Niamey a été l’occasion pour lui d’échanger avec les intellectuels, les chercheurs, les étudiants et d’autres personnes intéressées par le débat sur les grands défis que l’humanité doit affronter au XXIème. La rencontre du CCFN Jean-Rouch de Niamey a enregistré la participation d’un public varié composé de personnalités scientifiques, politiques, des élèves et étudiants. C’était l’occasion pour le public de connaitre davantage Pr Cédric Villani mais aussi d’échanger avec lui sur plusieurs sujets en lien avec le thème de l’édition 2019 de la nuit des idées.
Dans son mot de bienvenue, le Directeur Général du CCFN Jean-Rouch de Niamey M. Olivier Lange a rappelé l’objectif de cette rencontre dédié aux idées avant de présenter brièvement le conférencier. Ancien Directeur de l'institut Henri-Poincaré, le mathématicien Cédric Villani est devenu un homme politique et occupe actuellement un siège de député à l’Assemblée Nationale Française sous la bannière du Mouvement la République en Marche (LREM).
Cette conférence de Niamey a été l’occasion pour Cédric de répondre à plusieurs questions dont celles liées à son parcours et à la thématique du jour. Parlant de son propre parcours, Pr Cédric Viliani a dit que sa réussite est le résultat d’une scolarité réussie à travers un bon système éducatif français. Il a ensuite souligné que pour arriver au niveau où il se trouve, il faut parcourir un long chemin, surmonter des obstacles et relever des défis.
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La loi n° 98-12 du 1er juin 1998 portant orientation du système éducatif nigérien en ses articles 70, 71 et 72 concernant les structures consultatives en matière d’éducation avait créé le Conseil National, les Conseils Régionaux et les Conseils Sous Régionaux de l’Education. Les missions, composition et fonctionnement desdits conseils ont été fixés par le décret n° 2003-195/MEB1/A/MESSRT du 24 JUILLET 2003. Ces trois conseils forment le cadre majeur de dialogue, d’échanges et de réflexions entre l’Etat et les acteurs du système éducatif. Ces organes ont des attributions très étendues clairement définies dans les termes suivants :
« Le Conseil National de l’Education est l’organe de pilotage, de coordination, de suivi et d’évaluation du système éducatif. A ce titre, il est chargé :
- De veiller au suivi et à l’évaluation des orientations de la politique nationale d’éducation ;
- de sensibiliser les différents partenaires de l’école autour des objectifs de la politique nationale d’éducation ;
- de participer à la détermination des modalités de financement, de gestion et de fonctionnement du système éducatif en rapport avec l’Etat, les collectivités, les familles, les associations, les entreprises, les ONG et autres partenaires techniques et financiers;
- de servir d’organe de médiation et de règlement des conflits entre les différents partenaires du système éducatif »
« Les Conseils Régionaux (CRE) et Sous Régionaux de l’Education (CSRE) sont chargés respectivement au niveau des régions et des départements : - d’assurer le suivi et l’évaluation de la politique éducative
- de sensibiliser les différents partenaires de l’école aux objectifs de la politique nationale d’éducation ;
- de déterminer les priorités en matière d ‘éducation
- de donner un avis sur les propositions de création d’écoles privées et les interventions des ONG et autres partenaires du système éducatif ;
- de servir d’organe de médiation et de règlement des conflits, entre, les différents partenaires du système éducatif ».
Au regard de la loi n° 98-12 du 1er juin 1998 et du le décret n° 2003-195/MEB1/A/MESSRT du 24 juillet 2003, qui restent en vigueur, il est incompréhensible que « sous l’air démocratique », les assises des différents conseils ne se tiennent plus. Pourtant, les missions des trois conseils sont très importantes et plus que jamais d’actualité et les défis qui se posent dans la gestion et la planification de l’éducation sont nombreux avec d’ailleurs d’importantes réformes en cours dans les différents ministères en charge de l’éducation.
Bien au contraire, il faut renforcer et améliorer ce cadre consultatif par la tenue régulière des deux sessions ordinaires prévues par an pour chacun des conseils, dans chaque département, région et au niveau national. Dans le temps, une seule réunion était organisée au mois de septembre pour faire le bilan de l’année scolaire écoulée, préparer la nouvelle rentrée scolaire et recueillir toutes les propositions d’amélioration de notre politique éducative. Pour se conformer aux textes, il faut tenir les deux réunions par an et la deuxième réunion pourrait se tenir au mois de mars en vue d’apprécier l’évolution de l’année scolaire et faire le suivi et l’évaluation des décisions et recommandations prises à la réunion de septembre.
La composition des différents conseils doit aussi être revue pour inclure de nouveaux membres comme les maires, les conseillers régionaux du fait de l’effectivité du transfert des compétences et pourquoi pas des représentants des partis politiques de la majorité et de l’opposition. Il est indispensable de tenir compte de tous les acteurs, de nos réalités, spécificités et contraintes pour arrêter des principes et un large consensus autour de notre politique nationale d’éducation. Les organes consultatifs en matière d’éducation constituent un cadre de dialogue très important, autant important, sinon plus important que le cadre de dialogue politique (soit dit en passant, une excellente trouvaille nigérienne), où tous les nigériens doivent échanger en permanence et se mettre d’accord sur les grandes questions d’éducation en mettant en exergue nos valeurs traditionnelles et islamiques pour un meilleur devenir de l’école républicaine.
Notre système éducatif dans une conjecture difficile avec des besoins de plus en plus croissants en enseignants qualifiés et en nombre à tous les niveaux d’enseignements, en infrastructures et équipements et une situation aggravée par une croissance exponentielle de la population, a besoin « d’un plan Marshall » ou d’investissements colossaux pour amorcer un nouveau départ. Cette relance pourrait se faire par un appui spécial de la présidence de la république et la création d’un fonds spécial de l’éducation. La présidence pourrait faire une pause dans les festivités de modernisation des villes après Zinder 2018 et Tillabéry 2019, pour consacrer la fête de la proclamation de la république de 2020 à un nouveau départ de l’éducation à Niamey. Des fonds beaucoup plus importants doivent alors être mobilisés en 2020, non pour embellir une ville mais, dans le but de réaliser des investissements dans les huit régions du pays en faveur de l’éducation. Les manifestations culturelles de la semaine de fête (chants, représentations théâtrales, sketches, débats, conférences, etc.) doivent porter sur des thèmes éducatifs et pour les manifestations sportives choisir juste une discipline pour chaque niveau d’enseignement, du primaire à l’université, pour organiser des compétitions entre les régions. D’ici là, il revisiter la LOSEN, créer un fond spécial de l’éducation, faire un état des lieux sans complaisances du système éducatif et une large concertation afin de déterminer le rôle que chaque acteur doit jouer pour une éducation de qualité.
Nous avons tous l’obligation de contribuer à la bonne marche de l’école républicaine et au développement de notre pays, quelque soit notre obédience politique, philosophique ou religieuse.
Par M. Moustapha Liman Tinguiri, planificateur de l’Éducation, chef de Division Formation Examens et Concours /DRES Zinder
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Le métalangage est un langage sur le langage. Il faut une herméneutique de type foucaldien pour appréhender le sens latent des propos du Dr. Halidou Yacouba. Il n’est pas de notre ressort de faire la défense du Dr. Halidou Yacouba. Dans une démocratie, il a droit d’office à un avocat. Mais, en tant que philosophos, lui-même est assez compétent pour se défendre devant qui de droit. Mais passons.
Je parcours, (nous parcourons) les posts de nos concitoyens sur la Lutte traditionnelle à Tillabéry, et finalement je suis arrivé à la claire évidence qu'on a commis une erreur d'arrêter le pauvre Dr. Halidou Yacouba. Il y a eu manigance, une sorte d’orchestration du crime sans fondement pour l’arrêter. Pourquoi ?
Pour la simple et bonne raison que ce qu'il fustige refait surface dans les Propos de nos concitoyens:
… Finalement par la dialectique des évènements, la Ruse de la Raison donne raison au Pauvre Dr. Halidou Yacouba privé de Liberté, de famille, d’amis. Pire, vers Diffa les frères nous rapportent leurs inquiétudes sur les comportements d’un certain individu qui se fait passer pour un « OPJ » et essaie d’incriminer toute la population de Diffa de connivence flagrante avec BK (Boko Haram).
Les jeunes s’inquiètent sur la dangerosité de tels propos au nom de la tranquillité publique. S’il a quelqu’un à indexer de trouble à la sûreté nationale, c’est bien cet énergumène dont le nom est facile à trouver sur Facebook : j’ai retenu qu’il se nomme Sanda. Et aux dernières nouvelles sur les réseaux sociaux : Sanda a été interpellé. Histoire de lui signifier, que notre liberté s’arrête, là où commencent celles des autres. Mieux dans un Etat de droit les citoyens doivent être éduqués au respect du Droit, et des Limites à ne pas dépasser.
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Zakaï, c’est cet homme d’affaires politique, non ce grand migrant, ce grand nomade, ce caméléon politique qui a su toujours se dissimuler dans les méandres de la politique nigérienne, contournant des pièges, pour se tirer d’affaire. Connu pour ses largesses politiques, l’homme avait connu ses temps de gloires quand même ses actions bienveillantes ne sont pas innocentes car bien calculées. Son dernier exploit migratoire, l’avait conduit sur les frontières ouvertes de la renaissance avec le tube sensationnel, «Vive la Renaissance, vive Issoufou» qui lui permit d’intégrer le Guriland, le nouveau territoire des exilés, de toux ceux qui ont renié leurs familles politiques pour s’y abriter afin de ne pas répondre de leurs actes. Mais dans le nouveau pays où il s’est hasardé, Zakaï est surtout, ainsi que l’avait baptisé depuis des lustres le PNDS, le tapissier brocanteur, le plus grand mafieux des affaires louches du pays. Mais Zakaï n’a pas créé que des chansons, il avait aussi inauguré une danse qui célèbre la Renaissance, danse que certains, sur les réseaux sociaux, ont adapté au rythme «Tayi Taouri» en vogue, et Zakaï, on l’ignorait encore, n’était pas qu’un bon commerçant, on se doutait bien qu’il avait encore ces talents de danseurs jusque-là ignorés.
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Assise sur un banc en fer, le regard sombre, la tête légèrement baissée, Aicha Issoufou tient un petit carnet vert dans les mains. Le regard pensif, elle porte au dos, un petit bébé de huit (8) jours. Aicha est, elle âgée de 20 ans. Mariée à Aguié dans la région de Maradi, elle est venue ce jeudi 30 janvier au CSI pour choisir une méthode de planification familiale. C’est la première fois qu’elle va pratiquer la contraception pour, dit-elle, se reposer un peu. C’est aussi dans ce CSI qu’elle a beaucoup appris sur la PF et ses avantages avec les sages-femmes, mais aussi avec les autres femmes qui en font un sujet de causerie.
Malgré tout cela, Aicha a d’abord attendu et obtenu l’autorisation de son mari avant de mettre les pieds au CSI pour demander une méthode de contraception. «Comme j’ai l’autorisation,je vais choisir une méthode qui me permettra de me reposer au moins deux à trois ans» dit-elle. Ainsi, elle aura peut être la chance d’avoir 22 ou 23 ans avant de donner naissance à un autre bébé. C’est son souhait et elle a déjà une petite idée de la méthode qu’elle compte choisir. A Aguié, les sages-femmes sensibilisent les femmes sur la contraception et ses avantages sur la santé de la mère et de l’enfant. Elles sont aidées dans leur travail par les relais qui vont trouver les femmes dans leur maison pour les sensibiliser.
C’est cette activité que Saadé Djigo, 54 ans, a choisi volontairement de mener à Aguié précisément dans son quartier kan djiwa depuis 7 ans. «Dès qu’il y a un message à transmettre, on fait appel à nous pour sensibiliser les populations. Nous sommes pleinement impliquées dans toutes les activités du CSI d’Aguié». La stratégie de Saadé est toute simple : il s’agit d’aller vers les femmes au lieu d’attendre qu’elles viennent vers elle. «Si tu dois convoquer une réunion pour avoir beaucoup de femmes, ça ne marchera pas parce que les femmes ne vont pas sortir. Moi je fais le porte à porte». Connaissant parfaitement les us et coutumes de cette localité d’où elle est ressortissante, Saadé a sa manière pour d’abord instaurer la confiance. «Quand j’arrive devant une porte, je fais d’abord le salam et j’enchaine avec l’objet de ma visite. Aussitôt je suis accueillie dans la joie et on m’invite à rentrer dans la maison. En causant avec les femmes, je transmets le message et je prends congé d’elles». L’exercice semble plus difficile lorsqu’elle trouve un homme devant la porte. Là aussi, Saadé ne manque pas d’astuces pour accéder aux femmes de la maison. «Si je trouve un homme devant sa porte, c’est à lui que j’adresse le salam et je lui explique l’objet de ma visite. Si c’est sur la PF, je commence d’abord par lui expliquer l’intérêt de la pratique et l’importance de laisser les femmes venir aux CSI. Les conseils sont les mêmes en ce qui concerne les consultations prénatales », affirme-t-elle.
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La plante artemisia , appelée "Tezargadé" par la population Haoussaphone, est une plante utilisée contre certaines maladies infectieuses, notamment le paludisme, la grippe et les mauvais esprits, au Niger, depuis la nuit des temps.
C'est une plante qu'on retrouve partout au Niger, dans beaucoup des pays africains , elle est particulièrement cultivée dans la région d'Agades par un groupement féminin.
Une infusion mélangée au citron est donnée aux malades de paludisme, elle guérit le paludisme et la grippe.
Nous avons pris en grande quantité pendant notre tendre enfance sans jamais constater aucun effet secondaire.
Les mamans faisaient des allumettes à base de l' artimisia ou "Tezargadé" , pour protéger les enfants contre les mauvais esprits et certains maladies infectieuses saisonnières.
Nous nous rappelons encore que notre grand-mère paternelle, Ouma Kaltoum , que son âme repose en paix , nous en donnait régulièrement en grande quantité, en guise de protection contre les mauvaises esprits et certains maladies infectieuses, notamment le paludisme et la grippe.
Notre tante , baba Hadjia Hadjara, paix à son âme, était aussi devenue par la force des choses, une grande spécialiste dans le traitement de certaines maladies infectieuses à base de l'artimisia, appelée "Tezargadé", dans la ville de Tessoua et au-delà dans la région de Maradi.
Les chefs traditionnels Haoussa, particulièrement ceux de l'Ader, et de Katchina utilisaient cette plante pour guérir non seulement des malades mais aussi à des fins des sciences occultes , donc c'est une plante médicinale magique, connue de nos traditions africaines.
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Fierté ! « La fierté a rarement un juste milieu, on en a trop ou pas assez ...», pensent certains. Néanmoins, c’est ce mot qui me vient à l’esprit quand je pense aujourd'hui à Me Ali Sirfi Maïga, Médiateur de la République du Niger. Je sais que ceux qui le connaissent et, ceux qui ont travaillé avec lui ; (je suis dans les deux camps), savent que cet Homme incarne le juste milieu de ce mot.
Vaudrait-il rester modeste que ses états de service étalent sa noble fierté : Ancien Député National, Ancien Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Niger, Ancien Ministre de la Justice, Ancien Commissaire National aux Droits Humains, Président en exercice de l'Association des Médiateurs des pays de l'espace UEMOA (AMP-UEMOA), soit plus de 40 ans de sa vie au service de son pays et de ses idéaux !
C’est donc avec une immense fierté que je vous annonce la nomination de ce Grand serviteur de l’État au grade de Grand-croix dans l’Ordre National de la République du Niger par décret N°2021-554/PRN/CHAN, en date du 19 juillet 2021. Cette distinction récompense ses mérites éminents ; elle distingue les rares personnalités qui se sont démarquées par leur contribution exceptionnelle à la construction nationale. C’est, sans aucun doute, une reconnaissance pour son dynamisme et son leadership dans la recherche du bien-être des populations nigériennes.
Rappelons que c’est la première fois que la Médaille de Grand-croix est décernée à un Médiateur de la République dans l’espace UEMOA. Je suis profondément honoré par cette distinction du Niger qui célèbre le premier responsable de notre Institution. Le Président de la République, Bazoum Mohamed a vu juste encore une fois, car élever Me Ali Sirfi Maïga à cette haute distinction, c'est projeté une lumière plus grande aux réalisations exceptionnelles d’un Président d’Institution de la République qui lutte pour une meilleure qualité de vie des Nigériens et qui aspire à rendre pérennes les nobles missions qui visent les générations futures.
Sur le plan interne du fonctionnement de notre administration, pour avoir été à ses côtés, j’ai pu mesurer et apprécier son expérience unique dans le traitement des dossiers, une expérience toujours éclairée par cette expertise juridique, lui permettant de résoudre des problèmes complexes, car pour Me Ali Sirfi Maïga, la loi doit servir le mieux-être de tous.
Les idées novatrices et les initiatives audacieuses de Me Ali Sifi Maïga en font un pionnier dans le domaine de la Médiation institutionnelle. Depuis cinq ans, son rôle déterminant en matière de dialogue, son engagement sans équivoque ont permis à son Institution des avancées notables dans l’amélioration des conditions de vie et de travail des Nigériens. Sous son magistère, l’Institution «Le Médiateur de la République» a quitté les bureaux pour le terrain, la terre profonde auprès des populations rurales du Niger ; c’est donc, sans surprise, que tous reconnaissent son immense action pour le retour des populations déplacées de l’Anzourou, région de Tillabéry sur leurs terres ancestrales…
Excellence Monsieur le Médiateur, recevez nos très sincères félicitations pour cette nomination si méritée au grade de Grand-croix dans l’Ordre National du Niger. Cette distinction vous honore, votre distinction nous honore en tant que collaborateurs, elle honore votre famille, vos amis, les Avocats Nigériens et Africains, elle rend fiers les Nigériens, car un des leurs à gravi la montagne de l’honneur.
La fierté a trouvé son juste "ni".... trop, mais plus qu’assez, je vous l’avais déjà dit...
Moustapha Kadi Oumani
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Le commissaire de police de Bonon, Aka Jean Louis et ses collaborateurs ont sillonné, jeudi 20 mai 2021, les commerces et locaux tenus par la communauté nigérienne et rencontré les jeunes de Bonon à la gare routière pour leur apporter un message d'apaisement, et cultiver la paix.
Le commissaire Aka a tenu à rassurer dans un premier temps les ressortissants du Niger quant à la garantie de leur sécurité, les invitant par ailleurs à vaquer librement à leurs occupations.
A l'égard des jeunes de Bonon, l'autorité policière, a appelé à la responsabilité en ayant à l'esprit que la Côte d'Ivoire, est un pays hospitalier et havre de paix.
Cette initiative de la police de Bonon, saluée d'ailleurs par les deux entités, est consécutive aux violences qui ont eu lieu à Abobo, mercredi 19 mai, suite à la diffusion d'une vidéo faisant croire que des Ivoiriens seraient maltraités au Niger. Une information rapidement démentie par les autorités ivoiriennes qui ont mis aux arrêts certains instigateurs.
Le président de la République, Alassane Ouattara, de retour à Abidjan, vendredi 21 mai 2021, après avoir pris part, à Paris (France), au Sommet sur le financement des économies africaines, mardi 18 mai, demande des sanctions et invite à accélérer les enquêtes pour situer les responsabilités sur les violences qui ont eu cours, mercredi 19 mai.
Il a demandé des sanctions et a invité le grand Commandement des Forces de Défense et de Sécurité à accélérer les enquêtes et la Justice à faire son travail afin que les responsabilités soient situées.
Dressant le bilan, jeudi 20 mai, le Procureur de la République Richard Adou a indiqué, dans un communiqué que “plus d’une vingtaine de personnes ont été interpellées (…)”. Et que “les enquêtes sont en cours pour retrouver les auteurs de ces actes de barbarie et tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ont contribué à leur commission”.
(AIP)
22 mai 2021
Source : https://news.abidjan.net/h/692569.html
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Son efficacité dans le travail est très apprécie par les nigériens. Luttant contre les malfrats de tout genre, la Police nationale se démarque aussi dans la lutte contre le trafic et la consommation de la drogue. La semaine écoulée à Niamey, elle a réussi un nième exploit qui lui a permis de mettre hors d’état de nuire, trois bandes des malfrats qui opéraient dans la ville de Niamey et environnants à travers des vols à main armée. Un de ce groupe des malfrats attaquait des taxis et à leur actif, deux meurtres, des chauffeurs de taxi. Le démantèlement de ces bandes des malfrats est un véritable ouf de soulagement pour la population. A côté de ces malfrats, la police traque aussi au quotidien des trafiquants de drogue.
12 décembre 2018
Source : L'Evènement
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La Police Régionale de Zinder (950kms au sud-est de Niamey) a mis la main la semaine dernière sur un réseau de voleurs de motos et interpellé deux individus en possession de faux billets de banque en coupures de 10.000 FCFA.
L’information n’a été révélée que le dimanche soir par le Directeur Régional de la Police, M. Tongueye Boureima, lors d’un point de presse
Parmi les 11 voleurs de motos, six sont déjà déférés à la Prison Civile de la ville dont un enseignant considéré comme le ‘’cerveau de l’affaire’’.
Au cours de l’opération, la Police a récupéré 11 motos et des armes blanches. Les motos volées sont vendues sur les marchés ruraux de la Région, où ces individus indélicats, procèdent eux-mêmes à l’établissement de faux certificats de vente et de dédouanement.
En outre, deux autres individus en possession de faux billets de banque en coupure de 10.000FCFA ont été écroués par la Police, qui a par ailleurs appréhendé une dizaine de personnes qui se sont constituées en prétendu Comité de Vigilance aux alentours du quartier Sabka Lahiya (Birni), où ils rançonnaient à des heures indues de la nuit de paisibles citoyens à pied ou à motos.
ANP
19 février 2018
Source : La Nation
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Le Niger est un pays d'espoir. De 1960 à nos jours, beaucoup de choses y ont été réalisées. Des routes et des écoles ont été construites. L'urbanisation dans les différentes villes de nos 8 régions a également évolué. Mais en même temps, la démographie ne cesse d'accroître, pour cause, en moyenne une femme nigérienne peut avoir plus de 7 enfants. Cependant en même temps que le temps passe dans notre pays, on se rend compte que le changement de mentalité s'opère très lentement dans l'esprit des nigériens en ce qui concerne le culte du travail. En effet l'impression qui se dégage est des plus désobligeantes, surtout chez la jeunesse. Une jeunesse qui se laisse gagner par la paresse et qui cherche à fournir le moindre effort tout en espérant ramasser le maximum de gains. Sur ce plan, les secteurs public et privé sont tous concernés. Plus particulièrement le secteur de la fonction publique semble être le plus gangrené. A ce niveau au gré des rencontres et des causeries, on découvre que les jeunes, qu'ils soient compétents ou pas ne rêvent que du matricule de la fonction publique. Là, il faut dire la vérité. Ces jeunes ont un peu raison, car actuellement, la fonction publique est considérée comme une caisse de garantie, où qu'on travaille ou pas, on est sûr de toucher à la fin du mois un salaire.
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La possession par le génie-tchatcheur dite « hystérie collective » représente, à l’heure actuelle, un réel problème de santé publique. Phénomène d’une inquiétante étrangeté, d’une ampleur assourdissante, il essaime, en effet, aux quatre coins de notre pays ; telle une gangrène, il se propage au point de devenir quasiment endémique.
Gagnant presque quotidiennement du terrain, il s’agit d’un phénomène qui concernerait, prioritairement, les jeunes filles, en particulier celles ayant atteint l’âge de la puberté. Lorsque le génie-tchatcheur s’incarne dans les corps de ses « juments », il y impose une paralysie partielle ou généralisée. De fait, les activités scolaires sont automatiquement suspendues pour laisser libre cours aux commentaires aussi saugrenus les uns comme les autres. La transe consécutive à la possession par le génie-tchatcheur présente les signes caractéristiques du trouble mental synonyme d’hystérie collective et connu, à travers le jargon spécialisé, sous une diversité d’expressions : « syndrome ou phénomène psychogénétique de masse », « épidémie hystérique », « syndrome collectif d’origine psychogène », « syndrome du bâtiment malsain », etc. Les uns dans les autres, on peut retenir la présence d’un terrain psychogénique associé à une circonstance environnementale, c’est-à-dire l’immersion des victimes au sein d’un univers collectif. Il s’agirait, donc, d’un désordre à caractère névrotique dont les causes sont, en principe, liées à un conflit ancien, réactivé à l’occasion d’évènements actuels. Rappelons, à toutes fins utiles, que la névrose est un mal-être psychique se caractérisant par des troubles du comportement dont le malade est, certes, conscient mais qu’il ne peut dominer.
L’hystérie figure parmi les premières pathologies mentales qui ont été répertoriées à travers les siècles. Quatre cent ans, avant J.- C. (PSL), Hippocrate proposait de la comprendre comme le résultat d’une migration de l’utérus dans le corps de la femme. L’étymologie du mot suggère, d’ailleurs, que c’est une maladie propre aux femmes. On sait, aujourd’hui, qu’elle existe, aussi, chez les hommes, même si elle est trois à quatre fois moins fréquente chez eux. Au début du XXe siècle, Freud formule l’hypothèse de l’origine inconsciente du conflit psychique ayant donné naissance au symptôme hystérique. Depuis, l’évolution des formes symptomatiques témoigne de leur dimension culturelle : les crises proprement dites ont été remplacées par des symptômes culturellement acceptables.
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La Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou, présidente de la Fondation Tattali Iyali, a reçu, hier matin, Mme MBalou F. Cissé Rebaud, Gouverneure du District 403 A1 de Lions Club pour la période 2019-2020.
Au cours de cet entretien qui s’est déroulé en présence de M. Boubé Abdoulkadri, 2ème Vice-gouverneur du District 403 A1 et M. Oumar Aboubacar, président de la Région 17, la Gouverneure du District 403 A1, a tout d’abord notifié à la première Dame, l’objectif de sa visite au Niger. Elle a ensuite exprimé ses remerciements à la Première Dame pour son soutien indéfectible aux Lions du Niger.
Pour sa part, la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou a fait ressortir la complémentarité entre l’action des Lions Club et celle de sa fondation Tattali Iyali qui, consiste à venir en aide aux populations vulnérables. La Première Dame a aussi réitéré son engagement à poursuivre le partenariat avec les Lions Club afin de toucher plus de populations qui sont dans le besoin.
Cette audience a été aussi l’occasion pour la Première Dame et ses hôtes d’échanger sur les perspectives de la collaboration entre leurs structures respectives afin de mieux consolider leurs interventions au profit des populations. Il faut enfin noter que la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou est présidente d’honneur et compagnon de Melvin Johns du Lions Club international.
Source : Fondation Tattali Iyali
05 septembre 2019
Source :http://www.lesahel.org/
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A l’initiative du Réseau Femmes, Sciences et Technologies du Niger, se tient depuis hier au palais des congrès de Niamey, un symposium national sur la sécurité alimentaire. Organisé en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage et celui de l’enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ce symposium a pour thème « Impact des sciences et technologies sur l’autonomisation de la femme et la sécurité alimentaire et nutritionnelle ». L’ouverture de cet événement a été parrainée par la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou, présidente de la Fondation Tattali Iyali, en présence du ministre d’Etat à l’Agriculture et à l’Elevage M. Albadé Abouba, de plusieurs membres du gouvernement et personnalités.
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La Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, Marraine du SAFEM, a procédé hier matin à l’hôtel Radisson Bleu de Niamey, au lancement officiel des activités entrant dans le cadre de la 11ème édition du Salon International pour la Femme (SAFEM). Cette 11ème édition, prévue du 29 novembre au 8 décembre 2019 prochain au palais du 29 juillet de Niamey, est placée sous le thème : «Artisanat et entreprenariat des femmes : solutions innovantes pour l’emploi et le développement durable ».
A l’occasion de ce lancement qui marque le point de départ de l’organisation de la 11ème édition, la Première Dame Aissata Issoufou a rappelé que le véritable développement d'un pays ne peut être envisagé sans la pleine et entière participation de la femme dans tous les secteurs de la vie économique. Selon la marraine de la 11ème édition, le SAFEM constitue aujourd'hui un des plus importants outils d'intégration et d'autonomisation, permettant à la femme d'améliorer sa condition de vie, de contribuer significativement à la lutte contre la pauvreté et au développement économique du pays.
« Les résultats de la 10 édition du SAFEM qui s'est tenue du 24 novembre au 03 décembre 2017 au Palais du 29 juillet de Niamey nous ont fortement édifiés. Notre ambition à l'occasion de cette 11ème édition est de mobiliser mille huit cents (1.800) exposants (es), trente-cinq (35) pays, cent cinquante mille (150 000) visiteurs et de réaliser un chiffre d'affaires de plus d'un milliard cinq cent millions (1 500 000 000) FCFA. Pour ma part, en tant que marraine du SAFEM, je puis vous assurer de tout mon soutien en faveur de la promotion de la femme et de l'artisanat, convaincue de son apport dans la lutte contre la pauvreté », a précisé la Première Dame.
S’agissant de l’organisation de cet événement de grande envergure, l'Agence Nationale pour l’organisation du SAFEM s'est fixée pour mission de contribuer au renforcement de l'autonomisation des femmes artisanes nigériennes et de doter le Niger d'un cadre international pérenne et professionnel de promotion de l'artisanat africain, en mettant en place les moyens nécessaires pour la commercialisation des produits artisanaux suivant une stratégie d'identité aussi bien nationale qu'africaine. « L'objectif visé est de relever le double défi de l’autonomisation de la Femme en général et de la Femme Artisane en particulier. Cette ambition, nous la nourrissons autant pour nos sœurs nigériennes que pour la Femme Africaine, plus sujette à tous les maux récurrents de la pauvreté ainsi qu'à la précarité qui marque nos communautés », assure la Première Dame Aissata Issoufou.
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La Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, présidente de la Fondation ''Guri vie meilleure'' et marraine du Salon International de l’artisanat pour la Femme (SAFEM) s’est entretenu, hier après midi avec les membres de la Commission nationale d’organisation de la 11ème édition dudit salon prévue se tenir du 29 novembre au 8 décembre prochain à Niamey. Cette rencontre s’est déroulée au siège de la Fondation Guri Vie Meilleure en présence du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, M. Ahmed Boto.
Au cours de cette rencontre, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou s’est réjouie de constater que le SAFEM est toujours aussi dynamique que d’habitude. «Voilà qu’aujourd’hui, vous avez mis en place le comité d’organisation et ce comité est de très haute qualité. Je pense que le travail sera encore meilleur», a-t-elle déclaré. La marraine du SAFEM a ensuite invité les membres du comité à se mettre au travail pour que « nous soyons au rendez vous ».
Evoquant les attentes des populations, la Première Dame a dit que « tout ce que nous voulons cette année, c’est de ne pas décevoir les attentes des uns les autres», relevant que cela est à la porté des membres de cette commission. Selon la Première dame, «le SAFEM doit continuer à être ce qu’il est pour la population nigérienne». Hadjia Aissata Issoufou d’expliquer que le SAFEM est une manifestation que tous les Nigériens attendent avec impatience, qu’ils soient de l’intérieur du pays ou au niveau de la capitale. Elle a souhaité que cette édition contribue davantage à l’autonomisation de la femme artisane en particulier et de la femme nigérienne en général.
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Le sous-sol, nigérien est riche en ressources minérales. Il regorge d’importantes réserves d’uranium, de fer, de phosphates, de charbon, d’or, de calcaire, de gypse et bien d’autres minerais. Si l’exploitation de ces minerais nécessite une certaine infrastructure industrielle, il existe d’autres produits minéraux plus accessibles aux populations locales et qui ont fait la renommée. Il s’agit du sel et du natron. La zone du Kawar (Région d’Agadez) est surtout connue pour sa richesse en sel et en natron. En effet, cette zone était depuis les temps immémoriaux sur les routes du commerce caravanier dont les principaux produits d’échange pour les populations du désert étaient justement le sel, le natron et les dattes. Aujourd’hui encore, l’exploitation du sel et du natron continue dans le Kawar.
C’est surtout Dirkou, Bilma et Fachi (appelé aussi Agram, située à 170 km de Bilma, Chef-lieu du département et à environ 800 km à l’Est d’Agadez), qui sont renommées dans l’exploitation et la commercialisation de ces produits miniers intarissables et impérissables.
Depuis les temps immémoriaux, des nombreuses caravanes traversaient cet environnement hostile voire inhospitalier (composé essentiellement des dunes de sables, de collines, des montagnes, des vents violents, de chaleur, de froid). Ces grandes caravanes comprenant des centaines de chameaux vont à la recherche de ces deux denrées, (y compris des dattes), tant appréciées, aussi bien par les hommes que par les animaux. Ces routes de sel et de natron, ainsi nommées par les caravaniers continuent de jouer leurs rôles même si certains défis (insécurité, changement climatique, migration clandestine), contribuent à ralentir considérablement les échanges entre le nord et le sud nigérien. Néanmoins, la production annuelle du sel et du natron kawariens est estimée à 21.000 tonnes.
Selon M. Mahamat Boubacar Djaram, maire de Dirkou, le Kawar est une zone qui possède des gisements de sel et de natron. «Le sel blanc est produit pour la consommation humaine et le sel de couleur brune est destiné à la consommation animale. Quant au natron, il y a aussi deux variétés dont le natron rouge d’Achounouma et le natron blanc d’Argui», indique l’élu local. D’après cet élu local, l’exploitation du natron de la mare d’Achounouma réunit, chaque fin de l’année, entre octobre et novembre, de nombreuses personnes qui installent des maisons temporaires à base des feuilles de palmiers pour la campagne d’extraction du natron. «C’était un trajet de plusieurs kilomètres que nous parcourions à pieds pour assister à ces festivités chaque année», rappelle-t-il.
M. Djaram rappelle aussi que ‘‘la Route du Sel’’ part de l'Air, traverse le désert du Ténéré et arrive enfin à Bilma où se trouvent les salines, lieu d'extraction du sel indispensable aux transactions. «Cette route a fait l'objet d'un commerce caravanier pendant plusieurs siècles. Au cœur de la transaction : l'échange du mil contre du sel et des dattes», ajoute M. Djaram. «L’exploitation des salines qui était du seul ressort des populations autochtones, dépassait le cadre de l’économie locale et le natron constituait la denrée principale du courant commercial. Il est donc important de revaloriser ces deux filières, et cela ne peut se faire qu’à travers ce qu’on appelle le développement économique local (DEL)», suggère-t-il.
Agé de 82 ans, le vieux Kaoura Sabar, un habitant de Fachi témoigne : «Les oasis du Kawar qui produisent le sel et le natron sont à l'origine de la caravane du sel : Ayri ou la tafordé (la route du sel) ou encore tarlam (la file de chameaux). Cet écosystème a été un centre productif depuis la nuit des temps où les populations diverses, Kanouri, berbères, Toubou ont vécu en symbiose dans l'isolement du Sahara», rappelle-t-il. Selon cet octogénaire, la pérennité de cette activité est reflétée depuis l'antiquité et continue jusqu'à nos jours avec très peu de changement. Les salines de Kalala, les plus importantes du Kawar se trouvent à 3 kilomètres de Bilma. Les exploitants y extraient du sel blanc de cuisine ou ‘‘Yargal et le sel gris destiné à l’alimentation du bétail qui est sous forme de galette ou ‘‘Fochi’’ et en pain dit Manda ou ‘‘kour’’.
Une méthode d’exploitation restée archaïque
Kargam Abary, un habitant Bilma, produit du sel et du natron, à travers une dizaine de puits, au niveau du site de Kalala. Expliquant la même méthode d’extraction utilisée depuis plusieurs siècles dans les marais salants, Kargam Abary déclare, qu’il faut, tout d’abord procéder à la construction et la reconstruction des ‘‘abatols’’ (sorte de puits salés), après chaque saison des pluies, surtout ceux qui sont détruits par la pluie. Ces ‘‘abatols’’, se construisent à partir d’une terre glaiseuse, qui une fois séchées et durcies pourrait recevoir l'eau salée. «On passe ensuite, poursuit-il au lavage de la terre. Ce qui permet à l’eau des sources salée, de se charger encore plus du sel de la terre avoisinante. Cette opération se fait dans une grande ‘‘abatol’’ que l'on remplit d'eau et de terre, ensuite une personne piétinera simplement la gadoue pour faciliter le transfert du sel à l'eau. On laisse reposer cette mixture 2 à 3 jours puis on prélève l'eau délicatement pour la déverser dans les petites ‘‘abatols’’. Ensuite on procède au séchage et la mise en boîte. C’est en ce temps-là que le soleil commence alors son œuvre d'évaporation, et rapidement une croûte de sel se forme en surface. On asperge régulièrement d'eau salée sur cette croûte pour la casser et laisser s'évaporer l'eau. Lorsque l'’’abatol’’ ne contient plus que du sel encore humide, on commence à le façonner en galette ou en pain, qui finit de sécher pour le transport», explique M. Abary.
Par rapport au transport, l’exploitant indique qu’à ce sujet, les chameaux restent les rois du transport saharien. Mais, indique-t-il, aujourd'hui chaque occasion est bonne, camions, fraudeurs, passants occasionnels peuvent livrer la production dans les zones de commercialisation comme Agadez, Balleyara, Madaoua, etc. «Cependant, une part de ce sel ou du natron est commercialisée sur place notamment par les chameliers, qui organisent chaque année des caravanes, mais aussi d’aure salée annuelle pour échanger le sel ou le natron, contre le mil et autres étoffes. Une partie est également exportée vers d’autres horizons en échange d’autres produits alimentaires», précise Kargam Abary.
La problématique de l’enclavement et du transport impacte les revenus des producteurs
Selon l’explication du producteur de sel et de natron domicilié à Dirkou, Brah Laouel, le sel de cuisine est constitué de la crème des couches de matières saumâtres, qui se forment sous les effets de l’évaporation tandis que l’aliment du bétail est obtenu par le malaxage de divers résidus (argile, pierre, produit visqueux ou kali). Il précise que l’exploitation des salines est soumise à des règles et des rites respectés par les sauniers. «Il s’agit des mesures de régulation et de promotion dont des prières, des sacrifices et de l’aumône appelés ‘‘Adoumtou’’ et ‘‘Kouroumtou’’. Selon Brah Laouel, les prix du sel et du natron sont fonction de leur qualité mais aussi des périodes. «Par exemple, en moyenne, le natron est vendu à 750 FCFA le sac de 100 kg, et revendu entre 10.000 à 15.000 francs à Kano (Nigeria). 35 FCFA c’est le prix local de la galette de sel, alors qu’elle est vendue à 750 CFA en zone de consommation, le pain de sel est cédé à 750 FCFA, au niveau des sites d’extraction pour être vendu à près de 4.500 FCFA dans les marchés de destination. C’est surtout le transport qui coûte cher dans la commercialisation de ce produit», soupire Laouel.
Il ajoute que la faible valorisation des productions, la menace d’ensablement, le coût de transport dû à l’enclavement des zones de production, la concurrence des produits industriels, constituent aujourd’hui les différents défis liés à l’exploitation et à la commercialisation des filières du sel et du natron. Le Kawar, cette zone enclavée en proie aux flux migratoires dans un contexte d’insécurité et de divers trafics, dispose d’énormes potentialités (dattes, sel, natron, patrimoines culturels, réserves eaux, ressources minières dont or et pétrole) est en butte à l’enclavement, à la faible valorisation de ses richesses et à la faible intervention des partenaires.
Mahamadou Diallo(Onep)(Envoyé spécial)
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Pratique déconseillée en Islam, la mendicité est de plus en plus grimpante dans notre société. Et pourtant, nous sommes dans une société majoritairement musulmane. Alors, quelles sont les causes qui engendrent cette pratique ? Important il est de le préciser, certains se lancent dans cette activité parce que démunis de moyens matériels et d’autres par handicap. Par contre, il y a ceux qui le font par amour de la fainéantise et par amour du gain facile.
En dépit de toutes les mesures qui ont été prises pour éradiquer le phénomène de la mendicité à Niamey la situation ne fait que s’amplifier. Dans ce cadre, le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey à un temps soit peu tenter de mettre en oeuvre des mesures prises par le gouvernement, bien entendu pour légitimer la mendicité. Ainsi donc, suite à ses mesures, nombreux sont ceux à qui il avait été interdit de mendier, car celle-ci à une logique. De ce fait, pouvaient être à même de mendier seule une catégorie de personnes, notamment les personnes sérieusement handicapées. Mais force est de constater que c’est même les biens portants qui se livrent davantage à cette pratique mal vu socialement et religieusement. En réalité, la plupart trouve cette pratique fastueuse, autrement dit intéressante. Ce, parce qu’ils trouvent que c’est l’un des moyens les plus fluides pour se faire de l’argent. Et c’est ceux à qui l’on doit fermement interdire de mendier. Cela ne sous-entend pas qu’il faut encourager la couche censée la pratiquer. En effet, il est très fréquent de rencontrer des bras valides qui préfèrent tendre la main, que d’user de toutes les potentialités dont la nature les a offerts, pour gagner leur pain. Ce qui est inquiétant dans cette affaire, c’est que c’est la couche la plus vulnérable qui s’adonne à la mendicité pour satisfaire les besoins de ceux qui les exploitent, notamment les jeunes qui au lieu de se retrouver à l’école se retrouvent dans la rue. Sur ce, faut-il rappeler qu’il ne s’agit pas seulement de déguerpir ces mendiants, mais faut-il rappeler qu’ils ont besoin d’assistance. Et cela avant tout, relève du devoir de nos caciques qui peuvent et ont les moyens, quelconques qu’ils soient en venant en aide à ses enfants qui risquent d’être pire que ceux qui les entrainent dans la pratique. Et cela, inévitablement ne peut qu’à la longue entrainer des conséquences redoutables et fâcheuses. Prenons alors le phénomène au sérieux et essayons de lui trouver une solution si pérenne et positive. En somme, retenons que l’allure à laquelle évolue ledit phénomène est justement à craindre. Ceci étant il faut que l’on cesse d’exploiter les enfants. Mieux, il serait nécessaire de les assister convenablement avant qu’ils ne soient eux aussi une bombe à retardement. Ainsi dit, il n’est pas tard pour les mettre à l’abri de tous ces dangers qui les guettent en même temps que nous qui n’avions rien à faire que de les regarder autrement, ou le plus souvent les offrir de modiques sommes sous prétexte de faire de l’aumône. En somme venir en aide à ces derniers s’avère nécessaire ! Mais de quelle façon ? C’est ce à quoi nous sommes appelés à réfléchir.
Amadou. I
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La Région de Dosso (139 kms au sud-est de Niamey) a choisi dimanche dernier à l’issue des éliminatoires, ses représentants au concours national de la 7ème Edition du ‘’ Mois de l’expression de la parenté à plaisanterie’’ prévue du 18 au 24 avril prochain à Niamey.
Sur les 8 Départements que compte la Région, 4 ont répondu au rendez-vous. Compte tenu de l’importance que la population accorde à la culture, ils étaient nombreux les dessolais à prendre d’assaut les lieux de spectacle pour suivre les prestations de leurs artistes.
A l’issue des délibérations, en ‘’ chant’’, le Département de Loga occupe la 3ème place avec 11,16 sur 20, 2ème Dogondoutchi avec 11,83 et 1er Gaya qui obtient 12,33 sur 20.
En humour, le Département de Dogondoutchi occupe la 2ème place et Gaya 1er avec 11,66. En sketch, Dogondoutchi est 3ème avec 10,66, Gaya 2ème avec une moyenne de 12 sur 20, et Dosso 1er avec 14,66.
Ainsi donc, de Département de Gaya représentera la Région, en chant et humour, et celui de Dosso en sketch, au ‘’Mois de l’expression de la parenté à plaisanterie’’.
Le jury, par la voix de son Président, M. Moussa Maïguizo Seyni, a remercié les artistes pour leur savoir-faire et surtout leur plus grande participation par rapport aux années antérieures.
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La communauté musulmane de Dosso a fêté le mercredi 28 juin dernier dans la ferveur religieuse la Tabaski ou fête du mouton. Dans les différentes mosquées de vendredi, les fidèles se sont rassemblés pour accomplir leur devoir religieux. A la grande mosquée de Dosso, la prière a été dirigée par l’Iman check Ibrahim Marafa.
On notait la présence du Haut représentant du Président de la République M. Foumakoye Gado, des députés au titre de la région de Dosso, du Secrétaire général adjoint de la région de Dosso M. Azizou Halilou, des autorités administratives et coutumières et plusieurs personnalités civiles et militaires.
Après les deux RaKa’as, l’iman de Dosso a prononcé la khoutba au cours de laquelle il a longuement expliqué le sens de la présente manifestation puis a procédé à l’immolation de son mouton donnant ainsi le top-départ du sacrifice aux autres musulmans à travers toute la ville. Quelques instants après, les différentes personnalités se sont rendues au domicile du Haut Représentant du Président de la République pour lui souhaiter bonne fête. La délégation s’est ensuite retrouvée à la case de passage présidentielle où elle a présenté ses souhaits de bonne fête au Secrétaire général adjoint de la région représentant le gouverneur de Dosso. La fête s’est poursuivie hier avec notamment la traditionnelle distribution de viande aux parents, amis et connaissances et nécessiteux.
Mahamane Amadou ONEP/Dosso
Source : https://www.lesahel.org
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Il n'est pas rare qu'un opérateur économique, une entreprise, ou même le petit tablier du quartier, mettent la clé sous le paillasson. Qu'ils ferment boutique comme on dit, pour cause de faillite. Également, il arrive que des États traversent une mauvaise passe du fait d'une sévère crise de trésorerie. Au Niger, de l'avis de nombreux observateurs, il est fort plausible que le régime d'Issoufou Mahamadou baisse les rideaux, purement et simplement. Une probable faillite étatique imputable à la mal gouvernance dont sont responsables nos pseudos socialistes. Pourtant, en accédant au pouvoir en 2011, le président Issoufou Mahamadou avait hérité d'un pays économiquement et financièrement viable, voire très en forme. Qui plus est, le Niger commençait à exploiter son or noir. C'est dire que toutes les conditions étaient réunies pour amorcer en toute sérénité notre essor social, économique et financier. Mais c'était sans compter avec la boulimie des guristes.
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Depuis hier, chacun a eu le temps de se poser des questions sur l'évènement inédit que constitue notre séquestration à l'aéroport d'Agadez, puis dans un hôtel de la ville ou n'avons que le droit de manger, boire, regarder la télévision, parler entre nous, prier et dormir. C'est presque comme du temps de notre séjour dans les prisons du régime en place, sauf que nous avons ici un confort que nous n'avions pas en prison ; mais, ce confort, nous le devons au fait que ce n'est pas un juge qui a décidé de notre sort, et au "sens de justice " de nos "ravisseurs" qui ont compris qu'il fallait compenser l'interdiction de visite par quelque chose qui laisserait croire que nous ne sommes pas en détention.
Ce confort, nous le devons surtout à l'honorable Sultan de l'Aïr qui, selon le directeur régional de la police, a demandé à ce que nous soyons hébergés dans un endroit digne. Nous disons grand merci au sultan, gardien des valeurs qui ont fait la grandeur de la capitale de l'Aïr, ville ouverte qui n'a jamais dit "Non"à ses hôtes et que certains veulent transformer en ville fermée, cimetière de la libre circulation. Nous disons aussi grand merci aux sages de la ville, grands marabouts, qui ont été les seuls à avoir obtenu l'autorisation de nous rendre visite et de nous réconforter avec des paroles fortes et même une fathia. C'est dire donc que Agadez n'a pas failli, ceux qui la représentent le mieux nous ont fait montre de considération.
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La route nationale DOSSO-Gaya est un véritable calvaire ! Qui plus est cette voie que l’on devrait surnommer « casse-essieu » est éminemment économique car c’est notre principale voie d’évacuation de nos produits essentiels d’importation comme d’exportation. C’est dire combien cette artère est très fréquentée. Si entre Dosso et BELA le tronçon est déjà mal en point à cause de nombreux nids de poule qui jalonnent le trajet, la seconde partie de la route c’est-à-dire BELA-GAYA ne doit plus être qualifié de route. En effet cet assemblage de crevasses est tout simplement indigne de notre pays, c’est-à-dire un pays en plein essor économique comme vient de l’attester encore tout récemment les Institutions de Brettons Woods.
Nous savons que ce n’est pas faute de volonté politique pour réhabiliter cette voie principale, comme tous les Nigériens sont informés de diverses malversations qui ont été à l’origine de la rupture des travaux. Mais pour autant, faut-il baisser les bras ? Il y a nécessité d’œuvrer au plus vite, pour mettre fin au calvaire des automobilistes, mais également donner une image plus gratifiante de notre pays. Car, les infrastructures routières font partie des signes les plus visibles de la santé économique d’un pays.
10 novembre 2017
Source : La Nation
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Nous venons d'apprendre, depuis Perpignan, où nous sommes en visite, que l'hôpital national de Niamey vient de mettre fin au contrat de travail de Dillé Issimoha, médecin chirurgien oncologue dans le dit établissement .
Il semblerait qu'ils sont que deux spécialistes de cancer dans l'hôpital national de Niamey.
Officiellement, nous ne connaissons pas les vraies raisons, qui ont guidé cette prise de décision, mais selon les propos de l'intéressée rapportés par Air- Info , l'hôpital national de Niamey a rompu le contrat de la jeune doctoresse spécialiste du cancer , parce qu'elle a dénoncé récemment dans un message vidéo, certaines pratiques peu orthodoxes qui ont cours dans les procédures des évacuations sanitaires, des pratiques d'ailleurs qui ont amené le gouvernement à prendre des dispositions diligentes pour réorganiser tout récemment le conseil national de la santé en vue d'améliorer la situation.
Malgré cette réorganisation, il faudrait reconnaître que ces mauvaises pratiques survivent encore dans certains milieux sanitaires. D'où la nécessité de créer une ligne verte à l'instar de certains pays de la sous-région pour combattre la mauvaise manière de servir dans le secteur de la santé publique.
Une enquête administrative devrait être diligentée afin de statuer sur les cas des abus dénoncés par Dr Dillé Issimoha au lieu de la sanctionner.
La formation d'un médecin spécialiste a un coût très élevé , la réglementation de travail et le statut particulier des médecins et pharmaciens, ont prévu les voies à suivre pour sanctionner un médecin en cas de faute lourde .
Or ici , l'opinion publique n' a que seule connaissance : la jeune médecin n'a fait que dénoncer certaines magouilles et demander aux autorités compétentes d'enquêter en vue de mettre fin aux dites magouilles.
À notre humble avis il serait hautement souhaitable que les plus hautes autorités fassent faire diligenter une enquête approfondie sur cette affaire.
On ne se débarrasse pas d'une élite formée à grand coût de cette manière , parce qu'elle a dénoncé une pratique préjudiciable à l'intérêt général.
Elle est en outre une responsable d'une ONG nationale de la lutte contre le cancer au Niger qui a fait ses preuves.
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Tous les indices le confirment. La situation de notre pays est extrêmement alarmante. Aucun secteur de la vie nationale n’est à l’abri des conséquences de la mauvaise gestion du régime actuel. L’indifférence du pouvoir face aux problèmes de précarité sociale et de la cherté de la vie a fini par convaincre plus d’un Nigérien du caractère dramatiquement incohérent de la gouvernance actuelle. Et c’est sans surprise donc que nous assistons pétrifiés à l’ensevelissement de l’espérance de tout un peuple, pris par les tourbillons d’une crise multiforme et multidimensionnelle, enfonçant inexorablement le Niger dans l’abîme devenu fatal à son émergence. Cette crise a gangrené le tissu économique, détérioré de manière drastique les finances publiques, installé le désœuvrement et la course effrénée vers le gain facile au sein de certaines formations politiques et fragilisé de façon draconienne la cohésion nationale. L’intérêt personnel et partisan a pris le pas sur l’amour de la patrie et le combat pour le développement. Les méthodes peu orthodoxes du régime pour se maintenir au pouvoir, telles que les manœuvres éhontées ayant présidé à l’accession controversée du Magistrat Suprême aux commandes de l’Etat lui ont fait perdre l’estime populaire.
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La communauté musulmane du Niger, à l’instar de celle des autres pays musulmans, observe depuis quelques jours le jeûne de Ramadan. Quatrième pilier de l’Islam, le Ramadan est une période de dévotion, d’imploration, de partage dans l’espoir de s’approcher davantage du seigneur à travers des bonnes œuvres. Ainsi au cours de la journée, le jeûneur s’abstient de boire et manger de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Après ce moment de privation, l’organisme a besoin d’aliments nutritifs et énergétiques lui permettant de fonctionner normalement. Toutefois, lors de l’iftar ou rupture de jeûne, les fidèles sont tenus de manger avec modération, sans esprit de rattrapage ou de gaspillage.
Selon les explications du président de l'Association Islamique Faouziyya, Assistant Technique du Conseil Islamique du Niger, Dr. Moustapha Ahoumadou qu’il soit en période de jeûne ou non le musulmans doit s’alimenter dans le respect des règles afin de préserver sa bonne santé car l’excès de tout est nuisible « Mangez et buvez et ne commettez pas l’excès, car Allah n’aime pas ceux qui commettent des excès », (S7-V81). Ceci explique clairement que le musulman doit mettre en avant la modération en toute chose y compris dans le manger. Mieux, l’Islam prône le juste milieu. Dans un récit prophétique qu’il nous cite, il est rapporté que le Prophète Mohamed (SAW) disait : « nous sommes des êtres qui ne mangent que quand ils ont faim, quand on mange on ne se gave pas ». Donc le musulman est l’adepte de non gaspillage qui s’éloigne de cette pratique « satanique ». C’est ainsi qu’il a cité un autre hadith qui prône la modestie où le Prophète (SAW) disait aussi, « si l’un d’entre vous veut rompre le jeûne, qu’il le fasse avec des dattes parce qu’elles sont une bénédiction, et s’il ne trouve pas des dattes, qu’il rompe le jeûne avec de l’eau parce qu’elle est une purification », (Abou-Daoud et At-Tirmidhi).
Oustaz Moustapha Ahoumadou a ajouté que le Prophète de l’Islam recommande aussi aux fidèles de subdiviser leurs estomacs en trois parties. Une première partie pour la nourriture (solide), la deuxième partie pour le liquide et la dernière partie pour respirer. Selon ses explications, souvent, c’est l’instinct animal ou le désir du corps qui nous pousse à avoir l’impression que « nous pouvons tout manger car le corps est habitué à la nourriture pendant près de 11 mois. Mais la réalité est tout autre, nous ne pouvons manger qu’une petite quantité et le reste risque de se retrouver dans la poubelle ».
Selon le président de l'Association Islamique Faouziyya, l’Islam a prévu un mécanisme que s’il est respecté nous évitera le risque du gaspillage. C’est ainsi qu’il a aussi cité le fait de soutenir, entres autres, les démunis qui sont d’ailleurs nos frères en situation d’extrême pauvreté en commençant surtout par les plus proches. « Ces derniers sont les témoins de ce que nous vivons, la pauvreté ou l’opulence, et Allah leur réserve plus de droit que les autres », a-t-il déclaré. Ensuite viendront les nécessiteux qui sont éloignés. Puis, les pauvres endettés pour qu’ils aient un assouplissement de leur situation et qu’ils trouvent la sérénité dans leur pratique du jeûne. « L’extrême pauvreté peut mettre le fidèle dans une situation inconfortable pour adorer son seigneur », a-t-il dit. A cela, s’ajoute les voyageurs surtout ceux en rupture de provisions. Il est aussi recommandé, selon notre interlocuteur, de regrouper des gens démunis et autres moins nantis pour leur offrir une rupture collective.
Le président de l'Association Islamique Faouziyya, a expliqué que l’objectif du jeûne ne consiste pas à remplir le ventre, gaspiller ou faire en sorte que la table soit toujours garnie le soir mais plutôt la recherche de la pitié, la purification de l’âme à travers l’endurance, nous aider à nous contrôler, acquérir la patience. « En plus, nous dévons être modestes, nous contenter du minimum et penser aux démunis », a-t-il précisé.
En résumé le jeûne n’est pas une période de surconsommation, source des maladies surtout gastriques ou de gaspillage, mais une période de recherche permanente de la satisfaction d’Allah, du partage et de la solidarité entre les fidèles musulmans.
Par Mamane Abdoulaye(onep)
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Albert Wright avait vu juste. Gorou Banda, selon toute probabilité, n'est pas soutenable à moyen et long terme. Selon le témoignage d'un technicien au fait des conditions difficiles dans lesquelles Gorou Banda tourne, chacune des turbines coûte à l'Etat 52 800 000 par jour, en raison de 200 francs le litre de gasoil. Par mois, ça fait 1 584 000 000, soit 19 008 000 000 FCFA par an. De quoi anéantir financièrement la Sonidep qui souffre déjà des façons de faire de ce client qui consomme sans être en mesure de payer. Car, la Nigelec, censée gérer Gorou Banda n'a pas les capacités financières pour faire face à la voracité de l'ogre de Gorou Banda. Politiquement, Mahamadou Issoufou peut tordre le bras à la Sonidep afin qu'elle continue de livrer le gasoil nécessaire à Gorou Banda. Mais, financièrement, il amplifiera les problèmes financiers du Niger et à terme, conduira à la faillite des deux sociétés. Pour le moment, la Sonidep livre, la mort dans l'âme et l'ogre continue d'avaler. Jusqu'à quand les Nigériens vivront cette insouciance qui frise la folie ?
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Albert Wright avait vu juste. Gorou Banda, selon toute probabilité, n'est pas soutenable à moyen et long terme. Selon le témoignage d'un technicien au fait des conditions difficiles dans lesquelles Gorou Banda tourne, chacune des turbines coûte à l'Etat 52 800 000 par jour, en raison de 200 francs le litre de gasoil. Par mois, ça fait 1 584 000 000, soit 19 008 000 000 FCFA par an. De quoi anéantir financièrement la Sonidep qui souffre déjà des façons de faire de ce client qui consomme sans être en mesure de payer. Car, la Nigelec, censée gérer Gorou Banda n'a pas les capacités financières pour faire face à la voracité de l'ogre de Gorou Banda. Politiquement, Mahamadou Issoufou peut tordre le bras à la Sonidep afin qu'elle continue de livrer le gasoil nécessaire à Gorou Banda. Mais, financièrement, il amplifiera les problèmes financiers du Niger et à terme, conduira à la faillite des deux sociétés. Pour le moment, la Sonidep livre, la mort dans l'âme et l'ogre continue d'avaler. Jusqu'à quand les Nigériens vivront cette insouciance qui frise la folie ?
Albert Wright à propos de Gorou Banda
Les longues semaines de coupures d'énergie électrique enregistrées ces dernières semaines, particulièrement dans les régions de Niamey, Tillabéry et Dosso, ont relancé de vifs débats sur la problématique de l'indépendance énergétique de notre pays. Pour le gouvernement, le début de solution viendrait avec la centrale thermique en construction à Gorou Banda, (non loin de Niamey). Pour en savoir davantage sur ce projet, nous avons approché l'ingénieur énergéticien Albert Wright, ancien collaborateur du Professeur Abdou Moumouni à l'Office de l'énergie solaire de 1972 à 1985.
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Coutume dont l’origine remonte à la nuit des temps, la tauromachie communément appelée « hawon kaho » est une tradition hausa propre au Katsina. Elle se pratique à Maradi devant le Palais Royal Dankassawa deux fois par an, soit la veille des deux grandes fêtes musulmanes, le Ramadan et la Tabaski. La cérémonie de « Hawon Kaho » est un moment d’intense communion entre la population et les autorités administratives et coutumières. C’est sous leurs regards que se déroule la grande parade mettant aux prises un taureau géant choisi pour son agressivité et son extrême irritabilité et les bouchers, sûrs de leurs pouvoirs mystiques ou tout simplement pleins d’audace et d’insouciance. La veille de la cérémonie, le chef des bouchers se charge de préparer l’animal en lui administrant des décoctions et du piment pour le rendre plus agressif. Il reçoit également les jeunes bouchés qui désirent affronter l’animal dans l’arène et leur prodigue les conseils d’usage. Lorsque tout est prêt le matin, la bête est introduite dans l’arène où l’attendent déjà les bouchés gonflés à bloc. Déjà en transe, ces bouchers se mettent à trembler à la seule vue de l’animal, impatients de l’affronter.
Malgré tous les rites et les préparations mystiques qu’il implique, le « Hawon Kaho » est en réalité un divertissement, c’est un jeu consistant à défier un taureau, à l’irriter par des gestes provocateurs afin de le pousser à attaquer pour ensuite lui sauter sur le cou et s’y maintenir le plus longtemps possible. Le but visé est donc de tester chez le jeune boucher certaines qualités comme l’adresse, la souplesse, l’endurance et le courage. Et du courage, il en faut pour affronter une bête enragée, rendue encore plus folle par les sons des tamtams et les cris stridents d’une foule nombreuse dont la seule présence est perçue par l’animal comme une menace.
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Les ventouses font partie de la médecine traditionnelle. Au fil du temps cette pratique se modernise sans perdre son caractère traditionnel. A chaud ou à froid cette pratique est sans effet indésirable et complète sur certains aspects la médecine classique. En général les ventouses servent à décongestionner le sang de certaines toxines et faciliter la circulation sanguine. Bref elle contribue au bien-être de l’individu ou du patient. Au Niger, le secret de cette pratique ancestrale est conservé par les coiffeurs traditionnels communément appelés “Wanzam”. Aujourd’hui, les amateurs de cette thérapie peuvent se faire traiter dans des cabinets ou centres spécialisés.
Selon les avertis en la matière, la ventouse est un moyen très efficace pour traiter les douleurs musculaires, articulaires et les rhumatismes. L’objectif principal du traitement par l’utilisation de ventouses est la levée de la stagnation de tout type de l’organisme. L’aspiration à faible pression des ventouses stimule les vaisseaux capillaires sous-cutanés, ce qui active le fonctionnement des vaisseaux sanguins musculaires. La technique des ventouses est utilisée depuis la nuit des temps, sur tous les continents, avec des moyens différents selon les éléments naturellement trouvés par les soignants. Les cornes d’animaux et les bambous ont été les premières ventouses, avant l’arrivée du métal et du verre.
Selon les explications de Mahamadou Ousseini, un coiffeur traditionnel, les ventouses servent à lutter contre divers maux en lien avec le rhumatisme. « Certains se font poser les ventouses mensuellement, d’autres annuellement en fonction du besoin de l’organisme. Ce qui est sûr beaucoup de clients trouvent manifestement satisfaction ne serait-ce qu’un soulagement grâce à cette technique très simple souvent accompagnée d’une sorte de massage », a-t-il ajouté.
Mahamadou Ousseini précise que les principaux concernés par les ventouses restent les personnes âgées, puis viennent les moins jeunes et rarement les enfants. L’on peut appliquer la ventouse à l’enfant dans certains cas exceptionnels.
Expliquant la particularité de cette pratique, notre interlocuteur prévient : « seuls les initiés en la matière peuvent poser les ventouses compte tenu de certains risques comme l’hémorragie qui peut ne pas s’arrêter. De son point vue, les “Wanzams” en tant que guérisseurs traditionnels disposent de la ‘’science’’ pour stopper le saignement. Seuls les ‘’Sarkin Aski’’ sont habilités ou les initiés ». Aussi, ajoute-t-il « il y a parmi les “Wanzams” des lanceurs de défis qui peuvent créer une situation incontrôlable (hémorragie) dans le but de tester leur collègue.»
Par ailleurs Mahamadou Ousseini invite les jeunes passionnés de ce métier de s’approcher des initiés pour apprendre et comprendre le fonctionnement. Il se dit prêt à partager son expérience avec tout jeune qui aimerait être barbier dans le but de promouvoir les valeurs culturelles.
Interrogé sur cette pratique de ventouses, Malam Ousmane, un leader religieux répond qu’elle n’est pas en contradiction avec les préceptes religieux. C’est une pratique qui n’est pas nuisible à la santé humaine au contraire c’est quelque chose qui concourt à la recherche de celle-ci. « En général tout ce qui n’est pas nuisible à la santé humaine, l’Islam ne l’interdit pas d’office. Il y a beaucoup de choses sur lesquelles notre religion s’est tue. La pose des ventouses fait partie des pratiques traditionnelles qui ne sont pas en opposition avec la foi. Si c’était le cas elle aurait dû être interdite voire combattue », a-t-il confié.
Par ailleurs, les spécialistes notent que les ventouses facilitent l’irrigation sanguine et le flux lymphatique, aide à libérer les toxines accumulées, les blocages, les stagnations, relance la circulation, stimule le système immunitaire, aide à l’élimination de la cellulite, libère les tensions, étire le muscle et les tissus en profondeur, supprime les congestions localisées, et les adhérences tissulaires cicatricielles, soulage l’inflammation, stimule les organes digestifs, décongestionne et dilate les bronches pour améliorer le système respiratoire et stimule le flux d’énergie.
Mamane Abdoulaye(onep)
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A bien observer les choses, constitutionnellement , politiquement et religieusement parlant, la trahison en tout et partout n’est ni plus ni moins qu’un crime politique et une mécréance avérée à la lumière des 2 grandes religions mondiales, à savoir le Christianisme et l’Islam.
Ainsi, au Niger partant de tout ce qui s’est passé depuis 2011 et qui risquerait de se passer selon les rumeurs persistantes, le Président nigérien serait réputé champion d’Afrique en matière de trahison politique.
PREMIÈRE trahison avérée : C’est celle cruellement commise par Issoufou MAHAMADOU à l’encontre de son faiseur de roi, autrement dit celui qui a donné un cachet démocratique, sinon fortement contribué à son élection de 2011 comme Président de la République, à savoir Hama AMADOU. Par ingratitude , ce dernier a été illégalement et inhumainement dégagé de son poste de Président de l’Assemblée nationale du Niger. Comme si tout cela ne suffisait pas, les courtisans du régime se sont vicieusement mis à la tâche indigne de vrais et sincères croyants en dénigrant et en insultant nuit et jour, père et mère ce même Hama AMADOU qui avait pourtant aidé son concitoyen Issoufou MAHAMADOU à être le Président de tous les nigériens. Malheureusement, juste après son élection, la triste réalité sur fond de trahison constitutionnelle est connue de tous, sauf par les hypocrites. En effet, le peuple nigérien hautement trahi est devenu témoin de l’existence de 2 républiques au Niger : la République des intouchables d’un côté ,et celle des citoyens de seconde zone de l’autre, lesquels pour un rien se voyaient arbitrairement emprisonnés et humiliés par des juges aux ordres. Jusqu’ici des opposants politiques et acteurs de la société civile continuent de croupir arbitrairement en prison pour des faux dossiers judiciaires ou opinions constitutionnellement autorisées.
DEUXIÈME trahison avérée : c’est celle du Peuple nigérien TOUT ENTIER. Concrètement c’est la trahison qui a consisté dans l’organisation d’une mascarade électorale flagrante en 2016 par Issoufou MAHAMADOU qui avait pourtant solennellement promis au peuple nigérien au vu et au su du monde entier « qu’il ne va jamais organiser des élections tropicalisées au Niger. » Ainsi, les faits ont honteusement apporté un démenti cinglant aux propos de celui qui est pourtant censé être le Premier Responsable du Niger. Il est particulièrement remarquable que quiconque ne respecte pas la parole donnée est qualifié de coupable de trahison. D’ailleurs, beaucoup de démocrates d’ici et d’ailleurs pensent même que c’est surtout sur le cas du cadre politique du Niger que le président le plus sincère du monde, Donald TRUMP, se serait basé pour qualifier beaucoup de pays du tiers monde de « pays de merde ». En effet , c’était au Niger que pour la première fois dans l’histoire politique mondiale un Président sortant a honteusement emprisonné son opposant politique en pleine campagne électorale qui devait constitutionnellement être compétitive, libre, transparente, équitable et crédible. Le bourrage des urnes s’est avéré flagrant sur l’ensemble du territoire national du Niger.
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La chefferie du canton de Gobir Toudou renoue, cette année, avec les manifestations de Hawan Sallah, à l’occasion de la fête de Tabaski.
L’organisation de ce mini festival, riche en couleurs, découle de la volonté de l’actuel chef de canton de Madaoua, l’honorable Manirou Magagi ROGO, de réhabiliter une tradition des « Gobirawans Toudou », vieille de plusieurs siècles communément appelée Hawan Sallah.
Son objectif est de permettre au chef de canton de Madaoua, suivi de toutes les composantes de la cour royale de monter sur son plus beau cheval, bien harnaché, faire le tour de ville, en empruntant un itinéraire bien tracé pour saluer tout le monde sur son passage.
On notait, outre la présence du gouverneur de la région de Tahou, M. Abdourahmane Moussa, Madame Kaffa Rakiatou Christelle JACKOU, Ministre de la population et d’autres personnalités civiles et militaires.
Le spectacle rappelle le temps des anciens royaumes ; avec comme au programme notamment la parade des cavaliers, à leur tête le chef de canton de Gobir Toudou et sa suite composée des notabilités du canton.
Autres temps forts de ce défilé, le passage très remarqué de la garde royale qui conserve à ce jour son accoutrement et ses fusils portant le sceau de l’antiquité.
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Actuellement à Niamey, une certaine animation est perceptible. Pour raison, le samedi 2 septembre 2017, sera célébrée la fête de Tabaski. Et le point fort de la fête, est le sacrifice qu’offre les musulmans à Dieu, en souvenir de l’épreuve qu’avez subie le prophète Ibrahim qui devait sacrifier son fils Ismaël, que Dieu avait sauvé en le remplaçant par un mouton. Plus qu’un barbecue à grande échelle ; le sacrifice de la fête de tabaski est un acte de foi chez les musulmans, qui recherchent la satisfaction divine. Sur ce plan, beaucoup de musulmans se préparent en conséquence.
A Niamey, le souci majeur de beaucoup de pères de familles, est de se procurer un mouton qu’ils peuvent sacrifier le jour de la fête. Alors dans la capitale, on trouve dans la plupart des quartiers des points de vente occasionnelles de moutons. Au marché de bétail du quartier Tallagué de Niamey, qui est ravitaillé par des moutons en provenance de Ballayara, Mangaizé, Bonkoukou, Aballa, les prix des bêtes sont variés. C’est ainsi qu’on trouve des moutons dont les prix varient entre 70.000 et 150.000. Cependant, selon Lawali Adamou, vendeur de moutons au marché de Tallagué, les prix des moutons ne sont pas fixes et restent ouverts à la négociation pour la clientèle. Néanmoins, Lawali Adamou, de préciser, la spéculation aidant et avec les fonctionnaires qui auront bientôt leurs salaires, les prix des bêtes peuvent connaître des hausses.
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Le paludisme est une maladie qui fait ravage dans notre pays surtout en ce mois d’Août où les pluies sont régulières. La fréquence des patients dans les formations sanitaires montre à quel point le paludisme est un problème de santé publique. Bref, cette maladie sévit beaucoup sur le continent africain en général et surtout dans les pays d’Afrique subsaharienne. Face à l’ampleur de la maladie, les politiques et l’organisation mondiale de la santé conseillent aux populations l’usage régulier des moustiquaires pour éviter au maximum d’être piqué spar les moustiques qui inoculent les parasites.
Les moustiquaires sont aujourd’hui à la portée de tout le monde parce qu’elles sont distribuées gratuitement dans les établissements sanitaires et en vente à vil prix dans quasiment tous les grands centres commerciaux. A Niamey, les alentours du petit marché et le grand marché sont les endroits privilégiés par les vendeurs ambulants des moustiquaires imprégnées et autres produits de lutte contre les moustiques. C’est un véritable business pour les vendeurs de ce moyen de protection. A longueur de la journée, il est fréquent d’observer aussi bien des bras valides ; des jeunes garçons que des hommes moyennement âgés qui arpentent la chaussée du goudron reliant les deux centres commerciaux (petit marché et grand marché) pour proposer aux passants des moustiquaires imprégnées et autres insecticides. Elhadj Moussa, un vendeur grossiste de moustiquaires imprégnées au grand marché, dispose d’une machine qui lui permet de confectionner les moustiquaires avant leur mise en vente sur le marché. « J’ai développé ma propre entreprise dans ce domaine parce que je n’aime pas avoir des problèmes avec l’Etat. Beaucoup des gens pensent que ce sont les moustiquaires imprégnées que, l’Etat distribue gratuitement qui se retrouvent au marché. Je lance ma commande de la matière première (le tissu) à partir de l’extérieur pour procéder à la confection des moustiquaires », a-t-il martelé. Chez Elhadj Moussa, les moustiquaires sont vendues en gros, soit la douzaine à 9.500 F à 10.000 F.
M. Bello Issa, un élève en classe de 1ère D, profite chaque année des grandes vacances pour vendre des moustiquaires afin de préparer la nouvelle rentrée. L’activité lui permet d’acheter des habits et des fournitures scolaires. « J’achète les moustiquaires en gros chez les commerçants du Grand marché. La douzaine de moustiquaires nous coûte 9500 F ou 10.000 F. Ce prix peut varier surtout lorsqu’on rentre dans la période du pic du paludisme. Je revends en détail à 750 ou 1000 F l’unité. En une journée, je peux vendre 3 à 4 douzaines surtout en cette période pluvieuse » a affirme Bello Issa.
« Notre seul problème reste le soupçon qui pèse sur cette activité. Beaucoup des gens pensent que ce sont les moustiquaires imprégnées qu’on distribue gratuitement dans les formations sanitaires qui sont subtilisées pour se retrouver en vente sur le marché. Les clients nous posent cfrémquemment la question », a relevé le jeune Bello avec un air de déception.
Il lance tout de même un appel aux élèves comme lui en particulier et à tous les jeunes en général de ne pas rester les bras croisés. Le travail constitue le seul moyen pour un homme d’arracher sa liberté.
Les autres produits de lutte contre les moustiques sont aussi proposés à la population de Niamey. M. Habibou Zakari est un vendeur ambulant des insecticides aux alentours de l’ex petit marché de Niamey. Il commande ses produits du Nigeria. Parmi la panoplie de ces produits, on trouve de la pommade ; les liquides appelés en langue locale « pia pia » ; Rhaké (un produit anti-moustique dans une boite verte très efficace) et les parfums en tige. Les prix de cette gamme de produits varient de 500 F à 1500 F.
Mourtala Alhassane (Stagiaire)
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La viande est un aliment qui a de nombreuses vertus grâce à sa richesse en protéine, rappelle M. Abdel-Razak Bello, nutritionniste. En effet, a-t-il indiqué, 100 grammes de viande contiennent pratiquement 30 grammes de protéines. Les protéines jouent un rôle important dans la croissance de l’organisme. La viande contient aussi des éléments nutritifs comme les vitamines B et le fer qui sont aussi des éléments importants surtout pour la femme enceinte. Mais à l’occasion de la fête de Tabaski, on observe une grande consommation de viande et cette consommation excessive n’est pas sans conséquence sur la santé humaine d’après le nutritionniste, M. Abdel-Razak Bello.
Parlant des conséquences liées à une consommation excessive de viande, le nutritionniste, M. Abdel-Razak Bello affirme : « l’être humain a un appareil digestif qui n’est pas adapté à une grande consommation de viande bien qu’étant omnivore, c’est à dire qui doit consommer des aliments aussi bien d’origine végétale que d’origine animale. Lorsque l’on consomme une grande quantité de viande, il y’a des petits signaux qui sont émis par l’organisme sous la forme de nausée qui indiquent qu’il faut arrêter la consommation », explique-t-il. Après ces signaux si l’individu continue la consommation, il est susceptible d’avoir d’intoxication alimentaire et de la diarrhée, souvent accompagnée de vomissement, précise le nutritionniste.
Un autre élément non moins important qui peut favoriser les troubles digestifs, l’intoxication alimentaire et la diarrhée en ce moment de fête de tabaski est que la viande est non seulement consommée en excès mais aussi accompagnée de piment et de boissons sucrées, relève M. Abdel-Razak Bello. « Le mélange viande en excès, associé au piment, aux boissons sucrées vont être un terrain favorable favorisant la survenue d’intoxication alimentaire ou de diarrhée » précise le nutritionniste.
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La saison des pluies s’est définitivement installée sur l’ensemble du territoire national avec des disparités d’une localité à une autre. L’eau qui est une richesse constitue aussi un obstacle au regard de ce qui se passe de par le monde. En effet, les fortes pluies qui sont en train de s’abattre sur Niamey ont d’ores et déjà engendré d’énormes dégâts. C’est une situation qui devient de plus en plus récurrente à Niamey depuis plus d’une décennie. D’importants ouvrages ont cédé, des périmètres irrigués emblavés, des champs ainsi que des maisons effondrées. Bref, des quartiers sont devenus inaccessibles. Il a été souvent déploré des pertes en vies humaines.
Les inondations que Niamey observe ces dernières années inquiètent les populations ainsi que les décideurs politiques aux différents niveaux de prise de décisions. Niamey grandit de manière exponentielle tant sur le plan démographique qu’urbain. Les ouvrages des eaux de pluies sont rares, à savoir les caniveaux et les collecteurs. La croissance urbaine échappe quelque part au contrôle de la municipalité. Ce qui est à l’origine des constructions anarchiques et de crise de logements. De nouveaux quartiers ont vu le jour sans aucune étude technique des autorités compétentes. Pourtant, les autorités municipales doivent avoir un regard sur ce qui se passe en matière d’occupation du sol. Au bout de quelques années, ces nouveaux quartiers sont inaccessibles voire inondés. La politique de l’aménagement urbain doit être au centre des occupations des autorités pour d’une part protéger les populations, et d’autre part promouvoir l’économie nationale au regard des pertes financières et humaines que les inondations occasionnent. Il est constaté que très peu de quartiers sont dotés des caniveaux et des collecteurs.
Notons que les ouvrages existants sont aujourd’hui débordés compte tenu de la forte pression démographique, urbaine, cumulée aux effets du changement climatique. En outre, les fortes pluies du mois d’Août ont entrainé la stagnation des eaux dans de nombreux quartiers parmi lesquels Bassora, Niamey 2.000, Harobanda, SONUCI, Dar-Es-Salam, Lazaret, Koira Tegui, Dan Zama Koira, Zarmagandey, Banga Bana, et bien d’autres. L’occupation anarchique des espaces publics est également une entrave aux écoulements normaux des eaux de ruissellement vers ses points de chute. Le mardi 10 Août aux environs de 20 heures, Niamey, la capitale a été arrosée par une forte pluie qui s’était poursuivie jusqu’au petit matin. A cet effet, ceux qui étaient surpris dehors par la pluie en ville pour diverses raisons ont appris à leurs dépens. C’était un parcours de combattant pour atteindre le domicile. De l’avenue de Zarmakoye en passant par l’avenue Mali Béro, le Rond-point Gadafawa, les rues étaient complètement submergées. Des véhicules étaient stationnés de part et d’autre des goudrons attendant le passage des eaux, tandis que d’autres étaient tombés en panne.
A partir du Camping Touristique, il était quasi impossible de se rendre vers la Cour d’Appel. Il faut des acrobaties pour échapper aux eaux à moins d’être dans un camion. Ce sont des véhicules ayant décidé de changer d’itinéraire par crainte de s’embourber dans certains quartier. Le niveau des eaux atteignait le capot des petits véhicules. C’est un fait qui est aussi vécu sur le boulevard Tanimoune. Cette belle infrastructure réalisée à grands frais est en train de se détériorer à certains endroits. Les eaux occupent une grande partie du goudron vers Dan Zama Koira. Ce qui impacte l’écoulement des eaux. Il est à noter que le véritable obstacle à ce niveau est surtout le manque d’ouvrages d’évacuation. Or, la construction d’une infrastructure de telle envergure doit être accompagnée des caniveaux.
Visiblement, ce qui n’a pas été réalisé. Chaque forte pluie est synonyme de calvaire pour de nombreux habitants de Niamey compte tenu non seulement de la précarité des ouvrages d’évacuations des eaux, mais aussi des risques d’inondations avec toutes ses conséquences. Des quartiers à Niamey sont connus de par leur inaccessibilité.
Les usagers de la latérite menant à la station Petroba SONUCI ont vécu aussi le calvaire du mauvais état de la route du fait que toute la voie était submergée et les eaux en amont convergaient vers l’Ecole FAZA. Dans ce quartier, des mares de circonstance, qui sont des facteurs favorisant le développement de plusieurs maladies, ont vu le jour. Pour dire que les habitants sont exposés aux maladies diarrhéiques, le paludisme et bien d’autres maladies liées à l’hygiène et l’assainissement.
Des travaux sont en cours pour la réalisation des caniveaux. Cela est loin de répondre aux aspirations des habitants du quartier dont certains ont des années abandonné leurs maisons laissant aux eaux qui sont stagnées tout au long de l’année. Ici, on trouve des maisons bâties en matériaux définitifs abandonnées. C’est une perte considérable pour les propriétaires ayant investi des ressources nécessaires en vue de sécuriser leurs familles.
Certes, des ouvrages en cours de réalisation vont soulager certains, tandis que d’autres attendent des actions plus profondes afin de rendre l’ensemble du quartier accessible à toutes les saisons. Le quartier Bobiel est également exposé aux aléas de manque d’ouvrages même si certains sont en train d’être réalisés à des endroits. Cette action doit être élargie sur l’ensemble du quartier pour mettre les populations à l’abri des inondations et des maladies.
Les habitants des quartiers difficiles d’accès sont par ailleurs confrontés au manque des moyens de transports en commun, et les taximen refusent d’y accéder. C’est un dilemme qui s’ajoute à leur préoccupation et nombreux se demandent à quand la fin de ce calvaire ? La vallée de Gounti Yena qui a été aménagée dans le cadre du programme Niamey Gnala a également été affectée. Les ouvrages réalisés à cet effet ont été paralysés par endroit et menacent les infrastructures se trouvant aux environs. Par ailleurs, des routes ont cédé face à la pression des eaux. Les voies sont obstruées par des constructions anarchiques. Précisons que même des services publics ont été victimes de débordement des eaux ayant occasionné des dégâts.
Les problèmes auxquels les populations sont confrontées nécessitent des solutions rapides pour que la saison des pluies ne rime plus avec souffrances. C’est ainsi qu’il est important de réaliser un schéma directeur urbain de la ville de Niamey qui prendra en compte l’ensemble des préoccupations des populations, permettre à l’Etat de faire de l’économie, et éviter des financements infructueux.
Par Laouali Souleymane(onep)
20 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Après Yawaré qui connait, aujourd’hui, un essor fulgurant, le choix est porté par les autorités du pays sur le plateau de Bougoum pour abriter la nouvelle zone industrielle de Niamey. Situé sur la nationale N° 6 axe Niamey – Torodi, Bougoum se trouve à une quinzaine de kilomètre de Niamey. Le plateau connait déjà un aménagement qui fait du site un endroit rassurant. Ce qui fait de Bougoum une convoitise grandissante. D’ors et déjà, il connait(le plateau de Bougoum), une véritable ruée des industriels nigériens et étrangers. C’est dans ce cadre que, par décret N° 2019 -404 / PRN du 26 juillet 2019, l’Etat du Niger a décidé de le déclarer d’utilité publique pour la création de la seconde zone industrielle de Niamey. L’école nationale de la Police y sera transférée. Aussi, il connaitra la construction d’un camp militaire et d’une zone franche. Dans cette perspective, une commission chargée de discuter autour de l’accord des parties sur le montant des indemnités a été créée sous l’égide du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat. Les représentants des Institutions de la République et des ministères chargés de l’application du décret sont, d’ors et déjà, désignés. Pour le compte de l’Assemblée nationale, c’est le député Abba Nouhou qui a été désigné par lettre en date du 04 septembre 2021 pour représenter l’Institution au sein de la commission. Déjà, un mois avant la désignation du représentant de l’Assemblée nationale au sein de la commission, le directeur général de la SONUCI (société nigérienne d’urbanisme et de construction immobilière) informait les propriétaires coutumiers, par lettre en date du 07 juillet 2021 , que le groupe Turc DHAMA est intéressé au projet. Et que pouune première phase, le groupe compte construire sur une superficie de 500 (cinq cent) hectares. Au surplus, des centres commerciaux, récréatifs, sportifs des lieux de culte seront construits. Des bonnes annonces qui procurent joie et fierté pour les populations riveraines du plateau et constituent le fer de lance d’un réel essor de la zone. Avec ces grands projets structurants, la capitale nigérienne connaitra un développement certain à l’image de Johannesburg en Afrique du Sud, d’Abuja au Niger et de Caire en Egypte. Donc, en plus de Yawaré qui est plein essor, le plateau de Bougoum donnera davantage à la ville un visage rayonnant qui va attirer, sans doute, les investisseurs. C’est pour quoi, aujourd’hui, avec la course des sociétés et autres institutions de développement vers les plateaux de Yawaré et de Bougoum, des grandes voies se lèvent pour demander au gouvernement la délocalisation de l’Université de Niamey sur le site Yawaré. Cela d’autant que, le Président de la République, Bazoum Mohamed fait de l’éducation le socle de sa gouvernance. Et pour la réussite de l’éducation, il faut un cadre approprié. A Yawaré, les enseignants pourront bien assurer les enseignements et mener des recherches pour le développent de la science et la technologie au Niger. Comme disent les philosophes : « on pense mieux dans un palais que dans une chaumière ».
Pour dire que, le plateau de Yawaré est très favorable pour le développement de l’esprit. Il suffit, seulement, pour les gouvernants d’avoir le courage, surtout la volonté politique pour surmonter les embuches et aller vers la modernisation de l’Université nécessaire pour le développement notre pays.
Alpha
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La voie express, avec l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, les hôtels Radisson Blu, Noom et Bravia, l’une des infrastructures structurantes réalisées dans le cadre de la Conférence de l’Union Africaine. Avec ses huit voies de circulation, cette route a totalement métamorphosé l’image de la capitale. Elle a été réceptionnée le mardi 2 juillet dernier au cours d’une cérémonie placée sous les auspices du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, M. Bazoum Mohamed.
Longue de 9,650 km, la voie express relie l’aéroport international Diori Hamani de Niamey au quartier administratif, en traversant le centre économique de la capitale (la zone du Grand Marché et du Petit Marché). Son utilité est tout aussi grande, en ce sens qu’elle est conçue et réalisée en vue de fluidifier le trafic routier dans les zones qu’elle traverse, le plus souvent embouteillées. Les travaux exécutés par la société SOGEA SATOM ont couté quelque 23,098 milliards de francs CFA grâce à un cofinancement de la Banque arabe pour le développement (BADEA), du Fonds OPEP pour le développement international (OFID) et la quotte part de l’Etat du Niger.
C’est l’un des chantiers dont le délai d’exécution a été des plus courts (12 mois seulement). Pour rappel, le lancement des travaux a été donné le 18 mai 2018 par le Président de la République Issoufou Mahamadou.
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Dans le cadre de l’opérationnalisation du Projet « Radio Jeunesse Sahel », une cérémonie portant sur le lancement d’une série de modules de formation au profit du personnel nouvellement recruté de ladite radio s’est déroulée, hier lundi 1er août 2022 à Ouagadougou (Burkina Faso). Le président du CSC du Niger, Dr Sani Kabir, et le Secrétaire général du Ministère de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Abdoulaye Coulibaly, prennent part à cette session de formation qui durera un mois
Fruit de la volonté des Chefs d’Etat du G5 Sahel, avec le soutien de l’OIF et de l’Union Européenne, RJS, qui a son siège à Ouagadougou, sera mise en onde en octobre prochain. La radio ‘’Jeunesse Sahel’’ diffusera six heures par jour dans les langues principales du Sahel dont le Hausa et sera dotée d’une antenne nationale dans chacun des cinq Etats membres du G5 Sahel.
Elle est dédiée à la jeunesse sahélienne appelée à s’approprier cet outil majeur à travers une citoyenneté positive. Plus spécifiquement, Il s’agit de contribuer, par une communication transnationale via la radioa afin de relèver les défis qui assaillent la jeunesse : chômage et désœuvrement, tentations multiples dans le contexte sécuritaire sous régional actuel.
Ils sont vingt-cinq (25) cadres au total dont sept (7) jeunes nigériens (aux niveaux du siège et des antennes nationales) à faire désormais partie des effectifs de RJS. Ainsi, le responsable éditorial et celui en charge de l’administration et des finances sont nigériens.
Le G5 Sahel est un regroupement de cinq pays sahéliens qui mutualisent leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
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Le Ministère de la Défense Nationale a procédé, hier matin dans l’enceinte de l’Office des Anciens combattants, au lancement du recrutement de la régence militaire. Cette cérémonie a été présidée par le Colonel-major Noma Dari de la Commission de la réserve militaire en présence du Colonel-Major Abdoulaye Mounkaila, Directeur de l’Office des Anciens Combattants et plusieurs anciens agents des Forces de Défense et de Sécurité. Ce recrutement a pour objectif de sécuriser les projets de développement et de soulager les forces de défense et de sécurité en activité compte tenue de la situation sécuritaire du pays.
A l’issue de la rencontre, le Colonel major Abdoulaye Mounkaila (membre de la Commission de la réserve militaire) a expliqué qu’au cours de cette rencontre, il a été procédé à l’enregistrement du premier élément de la réserve militaire par le commandant de la Commission de réserve militaire. Cet acte, dit-il, lance de manière effective, la première mobilisation de la réserve militaire. Le Colonel major Abdoulaye Mounkaila a ensuite fait une petite rétrospective de la signification de la réserve militaire. «La réserve militaire est consacrée par la loi 2020-065 du 03 décembre 2020 portant statut des personnels militaires des forces armées nigériennes. Il ya également un décret d’application qui a été pris le 25 Mai 2020 portant composition, organisation et commandement de la réserve militaire. De manière pratique, ces deux actes ont été consacrés par l’arrêté 185 du Ministère de la Défense portant aussi composition et les modalités de fonctionnement de la commission», a-t-il expliqué.
C’est dire l’acte d’aujourd’hui est le couronnement d’un processus. Le Colonel-major Abdoulaye Mounkaila devait ensuite préciser que la réserve militaire concerne les agents qui sont partis à la retraite il y’a cinq ans. «Si on fait le point, c’est donc à partir de 2017 pour l’instant», a-t-il indiqué. Il a cependant précisé que le ministre de la Défense Nationale a la latitude, s’il estime nécessaire, de faire reculer ou d’étendre cette période. «Le décret l’autorise mais pour l’instant c’est ce qui est consacré dans le décret qu’il met en œuvre», a noté le Colonel major Abdoulaye Mounkaila.
L’effectif recherché pour l’instant est de mille personnes. «Les réservistes ne seront pas appelés à aller sur le front pour la guerre. Mais ils vont aller sécuriser les projet de développement pour soulager justement ceux qui sont sur le terrain», a-t-il précisé l.
Nafissa Yahaya (stagiaire)
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Le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie de lancement de la formation de 1.000 conducteurs de taxis et minus bus « faba-faba ». Cette formation qui vise un changement de comportement et de mentalité dans la mobilité urbaine est financée par la coopération Suisse en partenariat avec le Haut-commissariat à la modernisation de l’État. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du ministre de la Renaissance culturelle, des Arts et la modernisation sociale, M. Assoumana Mallam Issa, du haut-commissaire à la modernisation de l’État, M. Adamou Saley Oumarou, du SGA du ministère des Transports et du Chef de bureau de la coopération Suisse, M. Christian EGGS.
Les conducteurs sont les acteurs principaux de la mobilité urbaine qui est un service essentiel dans la capitale, Niamey. C’est ainsi que, le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, a relevé la nécessité et l’importance de cette formation à l’endroit des conducteurs de taxis et de mini-bus, communément appelés « faba-faba ». « Cette formation axée sur le changement de comportement est indispensable, elle est aussi une priorité car, sans ce changement de comportement nous aurions du mal à asseoir des stratégies de la mise en œuvre d’un transport urbain moderne dans notre capitale. Je voudrais dans ce sens saluer et remercier la coopération Suisse de cet accompagnement », a déclaré le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey. D’après M. Mouctar Mamoudou, les conducteurs font un travail, souvent, dans des conditions difficiles, a-t-il dit, et « c’est pour cela que nous sommes en train de nous mobiliser pour apporter un changement, une amélioration dans le domaine tant dans les infrastructures que dans le fonctionnement ».
Grace au Programme Niamey Nyala du Président de la République dans le domaine des infrastructures, il y’a eu énormément de réalisation en matière de voirie, de support de transport de mobilité dans notre capitale et cela a contribué significativement à changer la ville et à favoriser la mobilité des personnes et des biens, a rappelé M. Mouctar Mamoudou. Mais, il reste encore du travail à faire a-t-il reconnu ajoutant que c’est pour cela que « nous sommes en train de conjuguer des efforts, la synergie afin de relever les défis ».
Pour sa part, le ministre de la Renaissance culturelle, des Arts et la modernisation sociale, M. Assoumana Mallam Issa a indiqué que le changement de comportement est toujours une des missions qu’il faut remplir pour que « nous puissions emprunter le chemin durable de développement ». Il a salué la mobilisation des conducteurs à cette session de formation. « La mobilisation que je vois ce matin m’enchante et m’encourage à dire que vous êtes des partenaires incontournables et je voudrais remercier les organisateurs et les assurer de notre disponibilité dans la réalisation ce genre d’action », a dit le ministre de la Renaissance culturelle.
Issoufou A. Oumar(onep)
22 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Haut Commissaire au Programme Niamey Nyala, M. Mouctar Mamoudou, président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey a procédé hier matin, à la place du petit marché, au lancement de l’opération 24h /24. Cette opération vise à placer des brigades d’assainissement sur tous les grands axes de la ville de Niamey en vue de les rendre et les maintenir propres 24h/24.
Le haut-commissaire au Programme Niamey Nyala a d’abord félicité et encouragé les acteurs de l’assainissement pour le travail abattu dans la ville de Niamey afin de la rendre « Nyala ». Aussi, M. Mouctar Mamoudou les a exhortés à redoubler d’efforts pour relever le challenge qui est de faire de Niamey une ville coquette conformément à l’ambition exprimée par le Président de la République du Niger, SE. Mahamadou Issoufou qui a mis en œuvre un programme spécial pour la capitale. «Aujourd’hui, la Ville de Niamey est propre grâce à vous, grâce à l’implication de toute la population » a-t-il dit aux groupements des femmes et des jeunes.
Cette opération intervient en prélude au sommet de l’Union Africaine. « Nous devons veiller à ce que la ville soit et reste salubre pour que nos hôtes retrouvent une ville coquette, et qu’ils puissent être les ambassadeurs de notre ville partout dans le monde », a souhaité M. Mouctar Mamoudou.
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A l’occasion du mois béni de Ramadan, la Radio et Télévision du Niger (RTN) organise en collaboration avec la fondation Noor, un concours national de lecture et de mémorisation du saint coran à Niamey dénommée «Moussabaka» en arabe. La cérémonie d’ouverture de ce concours s’est déroulée en présence d’une représentante de la Première Dame ; du Secrétaire général du Ministère de Communication, chargé des Relations avec les Institutions ; du directeur exécutif de la fondation Noor, M. Harou Oumarou, et de la directrice de la Radio-Télévision du Niger (RTN), Mme Toudou Mariama Issaka.
Lors de cette cérémonie, Mme Toudou Mariama Issaka a indiqué qu’il est de tradition pour la Radio et télévision du Niger d’organiser un concours de lecture et de mémorisation du saint Coran pendant le mois béni de Ramadan. L’organisation d’un tel concours entre dans le cadre de la mission de la RTN de promouvoir l’éducation. Les participants venus des quatre régions du Niger sont des jeunes filles et garçons qui vont compétir dans un cadre fraternel pour faire étalage de leur savoir de mémorisation et de lecture du saint Coran dans les différentes catégories retenues à savoir le quart du Coran, la moitié du Coran et le Coran entier.
«L’édition 2023 tout comme celle de l’année dernière a la particularité d’être exclusivement réservée aux orphelins du Niger sur initiative de la 1ère Dame Mme Khadîdja Bazoum, qui, à travers la Fondation Noor, dont elle est la présidente prend totalement en charge la diffusion de cette mussabaka sur les antennes de la voix du Sahel. Cette catégorie sociale que sont les orphelins dont Allah nous recommande pour eux la plus grande attention sera donc aux centres des programmes de la Radio et télévision du Niger durant cette dernière décade de ce mois béni pour le rayonnement de la culture islamique», a indiqué la directrice générale de la RTN.
Mme Toudou Mariama Issaka a, au nom de la RTN et de l’ensemble du comité d’organisation, demandé au directeur exécutif de la Fondation Noor de transmettre à la 1ère Dame du Niger ses sincères remerciements pour l’attention accordée aux orphelins mais aussi pour leur avoir permis de fortifier leur savoir islamique. Elle a remercié également les membres du jury qui ont accepté de mener avec rigueur la noble et difficile tâche qui leur a été confiée.
Pour sa part, le directeur exécutif de la Fondation Noor a, au nom de la 1ère Dame, apprécié cette initiative destinée aux orphelins exclusivement venus de 8 régions du Niger. «Je voudrais à cette occasion indiquer que la Fondation Noor est résolument engagée à accompagner le gouvernement dans la culture islamique d’excellence chez la jeunesse en général et à faire connaitre la capacité des orphelins à la mémorisation du saint coran en particulier. Tout cela dans l’esprit de ne laisser personne de côté. Au regard du défi à relever dans le cadre de l’éducation islamique, la Fondation Noor de la Première Dame a jugé nécessaire d’initier ce concours de lecture et de mémorisation du saint coran conduite par l’association islamique», a souligné M. Harou Oumarou.
Cette moussabaka concerna pendant ce mois béni de Ramadan la lecture et la mémorisation du saint coran en trois catégories : la lecture et mémorisation du saint coran entier ; la lecture et mémorisation du saint coran en moitié et la lecture et mémorisation du quart du saint coran.
Nafissa Yahaya (Stagiaire)
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A l’instar des autres régions du Niger et de la communauté Internationale, la région de Tillabéri commémore, l’édition 2022 de la campagne des 16 jours d’activisme de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Lancée le vendredi 25 novembre 2022 au niveau régional, par le Gouverneur de la région deTillabéri, M. Yayé Arouna, cette campagne est une occasion pour commémorer plusieurs autres journées internationales notamment la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard de la Femme, la Journée Mondiale du SIDA et la Journée Internationale des Droits de l’Homme.
Placée sous le thème «Tous unis! L’activisme pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles», cette campagne a pour objectif de sensibiliser les acteurs sur la problématique des violences faites aux femmes et aux filles. Lors de la cérémonie de lancement, le Gouverneur de la région deTillabéri a précisé que le phénomène des violences faites aux femmes et aux filles, du fait qu’il constitue une atteinte aux droits humains, est un sujet de préoccupation majeure pour notre société. En effet, «elles sont nombreuses, nos femmes, nos sœurs et nos filles qui sont victimes de ces violences avec souvent des graves conséquences», dit-t-il.
Pour M. Yayé Arouna, le choix du thème de l’édition 2022 de cette campagne revêt une importance capitale, en ce sens qu’il cadre parfaitement avec les priorités des autorités de la 7ème Républiquequi font de la promotion des droits de la femme et particulièrement ceux de la jeune fille une priorité de premier rang. Pour le gouverneur de Tillabéri, cette volonté des autorités de la 7ème République s’affiche à travers les différents Ministères sectoriels dont celui de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant avec la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Prévention et de Réponse aux Violences Basées sur le Genre (VBG) et son Plan d’Action de 2017- 2021; le Plan Stratégique National pour mettre fin au mariage des enfants 2019-2021; le renforcement du cadre juridique et judiciaire de prévention et de prise en charge des survivantes de VBG; la création des centres multifonctionnels de prise en charge holistiques des survivantes victimes des VBG, etc.
Il faut noter que cette campagne sera conduite dans tous les départements de la région de Tillabéri à travers des actions de sensibilisation, des rencontres, des formations, etc. C’est un moment approprié pour tous les défenseurs des droits des femmes et des jeunes filles de ladite région de démontrer leur engagement collectif et individuel et leur détermination à travailler ensemble contre toute forme de violence faite aux femmes. A cet effet, les autorités régionales saluent l’engagement des acteurs engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles et demandent à ces derniers de redoubler d’efforts pour que toutes les femmes et les filles soient à l’abri de violences.
Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP/Tillabéri
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Le Directeur général du Fonds d’Appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), M. Abdou Lawal Djerma, a procédé hier matin au Campus Capitaine Hassane Diallo Adamou de Niamey au lancement de la formation continue au profit de 500 dirigeants, cadres et agents des sociétés de sécurité privée. Cette formation financée par le FAFPA a pour objectif de renforcer les capacités opérationnelles de ces bénéficiaires. Cette formation, qui durera 12 jours, a été initiée par le collectif des sociétés de sécurité privée, après une analyse profonde du contexte sécuritaire et du problème d’emploi et des menaces réelles des entreprises multinationales.
Dans son discours, le directeur général du FAFPA a précisé que le FAFPA a pour mission de contribuer à la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière d’enseignement et de formation professionnelle et technique notamment dans le domaine de la formation professionnelle continue, qualifiante par apprentissage de l’orientation , d’accompagnement et de l’insertion professionnelle des jeunes.
Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de formation continue, «le FAFPA a reçu une requête émanant des responsables de l’association de la sécurité privée pour un renforcement de leurs capacités sur la thématique liée à la sécurité des agents à travers des formations continues».
M. Abdou Lawal Djerma a ajouté que cette formation cadre parfaitement avec les missions du FAFPA et elle a pour but de permettre aux agents de sécurité d’être suffisamment outillés en matière de sécurisation des personnes et de leur bien. Le contenu de cette formation sera particulièrement axé sur les thématiques globales de la sécurité à savoir le code de conduites ; la sécurité incendie et secourisme ; la self défense ; la rédaction de rapports, connaissance et positionnement des sociétés de sécurité privées ; environnement juridique et gestion de litige».
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La maternité Madina de Niamey a abrité, hier, la cérémonie de lancement de la journée mondiale de la lutte contre le sida, couplée à une campagne de dépistage volontaire du VIH, sous le parrainage de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, présidente de la fondation Guri Vie Meilleure. Le thème retenu pour cette édition (de décembre 2019) est : « les organisations communautaires font la différence». Cette année, en partenariat avec le ministère de la santé publique et l’ambassade de la Chine, la fondation Guri Vie Meilleure a prévu, à l’instar de l’édition précédente, la campagne de dépistage. L’objectif étant d’accélérer la marche du Niger vers l’élimination du sida en 2030, (à travers les trois 90 horizons 2020 qui vise: 90% des PVVIH connaissent leurs statuts, 90% de ces personnes reçoivent le traitement et 90% de ces personnes sous TARV aient une charge virale supprimée ou indétectable), la campagne s’étendra du 9 au 18 janvier 2020, à Niamey dans 20 centres de santé.
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la santé publique, la ministre de la promotion de la femme et la protection de l’enfant, du ministre porte-parole du gouvernement, de l’ambassadeur de Chine, du Directeur pays de l’ONUSIDA et de plusieurs personnalités.
Le Sida au Niger en chiffres
« Au Niger, depuis la découverte du premier cas de sida en 1987, d’importants efforts sont consentis par le gouvernement et ses partenaires pour prévenir cette maladie et offrir des soins continus aux personnes infectées et affectées par le VIH ».
Selon le ministre de la santé publique, Dr. Idi Illiassou Mainassara en 2018, le nombre de personnes vivant avec le VIH était d’environ 36.000. La prévalence du VIH au sein de la population générale est stabilisée à 0,4% depuis 2012. Le nombre estimé des nouvelles infections au virus est réduit de 70% en 6 ans (de 6.000 cas en 2012 à 1.700 en 2018). D’un site unique (hôpital national de Niamey) de prise en charge de la maladie en 2003, le Niger compte aujourd’hui 110 sites où environ 20.000 personnes suivent le traitement ARV. Le nombre de décès annuels dus au sida a été, ainsi, réduit de 69% (soit de 4.000 en 2012 à 1200 en 2018). Cependant, malgré ces importants efforts, des défis majeurs demeurent et en appellent à la contribution de tous pour les relever, souligne le ministre. Il s’agit, entre autres: du taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant qui est de 12,31% en 2018; de la forte concentration de la prévalence au sein des populations clés qui est de 16,6% chez les professionnelles du sexe en 2015; du faible taux de dépistage du VIH au sein des populations à 21% chez les femmes et 7% pour les hommes.
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Dans le cadre de son programme de Gouvernance Participative et Réceptive-Activité Principale (PRG-PA), financé par l’USAID, l’ONG CounterPart International a développé et mis à la disposition des citoyens et autorités du Niger une plateforme digitale interactive dénommée « Guidan Shawara ». L’outil qui servira d’interface entre les citoyens et l’administration publique a été lancé officiellement, hier lundi 20 octobre dans l’après-midi à Niamey. Il vise à améliorer la bonne gouvernance.
Le projet de cette plateforme a été élaboré avec la collaboration avec le Haut-commissariat à la modernisation de l’Etat (HCME), l’Agence nationale pour la société de l’information (ANSI), le Médiateur de la République et l’Inspection Générale de la gouvernance administrative (IGGA). La cérémonie de lancement officiel a été marquée par la présentation de de plateforme disponible en formats web (http://guidan-shawara.org) et mobile, développés par Shaawa Média et la remise solennelle de l’outil aux institutions étatiques précitées par CounterPart International.
A travers « Guidan Shawara », le citoyen peut désormais, à partir de son village, se faire entendre auprès des autorités centrales, en remplissant des formulaires bien structurés de témoignage, de plainte, de réclamation et ou de suggestion, par rapport à la prestation des services publics. Ce qui améliorera, en effet, la redevabilité sociale de l’administration et la bonne gouvernance. Les préoccupations sont ensuite examinées et orientées par les Inspecteurs généraux des services (IGS) vers les entités concernées pour être prises en charge dans un délai allant de 5 à 15 jours, selon les concepteurs.
Pour le moment, les secteurs concernés sont : l’éducation, la santé, l’agriculture, l’environnement et la sécurité intérieure. Quant aux autres domaines, ils seront intégrés progressivement,, indique-t-on.
L’atteinte de la finalité de cette plateforme dépend effectivement de sa vulgarisation et de l’imprégnation des communautés à son usage et à son utilisation. D’ores et déjà, l’ONG CounterPart a formé 66 formateurs dont 28 femmes qui à leur tour ont formé plus de 2.360 points focaux auprès des citoyens, dans plus de 80 communes à travers les huit (8) régions du Niger.
Dans mot à cette cérémonie, Mme Elisabeth Côté de CounterPart a d’abord rappelé que dans le cadre du PRG-PA, des comités de veille citoyenne ont vu le jour à la demande des communautés, suite à des dialogues multi-acteurs. « Beaucoup des membres de ces comités sont impliqués et sont des relais de la vulgarisation de cette plateforme auprès des citoyens », a-t-elle dit. La plateforme vient donc consolider le dialogue citoyen-Etat.
Un outil gage de bonne gouvernance et aussi déterminant dans la promotion de la société de l’information. Le Directeur général de l’ANSI, M. Guimba Saidou estime que même les moins instruits qu’on croit majoritaires parlent le langage digital aujourd’hui, en s’exprimant à travers des outils numériques. Et avec la stratégie Niger 2.0 qui consiste à une culture digitale dans notre pays, « Guidan Shawara » vient à point nommé s’en est-il réjoui. « Nous seront là pour vous accompagner en termes de formation, de vulgarisation de la plateforme et de son évolution technologique pour que cet instrument aille au-delà de nos espérances et que le monde puisse parler le numérique et surtout pour faire en sorte qu’il soit véritablement au service de développement de notre pays », assure le Directeur général de l’ANSI, M. Guimba Saidou.
Ismaël Chékaré
21 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Dans le cadre de l’amélioration de la qualité et de la commercialisation des produits artisanaux locaux en cuirs et peaux, la Chambre de Métiers de l’Artisanat du Niger (CMANI) a organisé, le vendredi 16 septembre 2022 avec l’appui financier de la Délégation de l’Union Européenne, à travers le Programme de Compétitivité pour l’Afrique de l’Ouest (PCAO), la 1ère édition du Hackathon Cuir’Innov 2022. Placé sous le thème «Fabrication de sacs d’écoliers en cuir local», cette édition a été lancée par le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada, en présence du ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, du représentant de la Délégation de l’Union Européenne ainsi que de plusieurs invités.
Pour cette première édition, il s’agit de mettre en compétition des équipes des 5 grands bassins de production de cuirs et peaux à savoir les régions d’Agadez, de Maradi, de Tahoua, de Niamey et de Zinder dans la conception et la fabrication des articles en cuirs et peaux compatibles au pouvoir d’achat des Nigériens. A cette occasion, le ministre du Commerce a précisé que, les chaines de valeurs cuirs et peaux constituent un enjeu stratégique pour le développement économique et social du Niger. En effet, dit il, le développement des chaines de valeurs cuirs et peaux cadre bien avec le Programme de la Renaissance Acte III de SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et du Plan de Développement Economique et Social (PDES 2022 2026), notamment en son axe stratégique N°3 «Transformation structurelle de l’économie».
M. Alkache Alhada devait ajouter que l’organisation d’une compétition dénommée Hackathon Cuir’Innov Edition 2022 est un événement au cours duquel des équipes d’artisans, de designers et de cost-killers se réunissent durant plusieurs jours autour d’un projet collaboratif de création et d’innovation. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du PCAO. «Le choix du thème de la compétition Hackathon Cuir’Innov 2022: «Fabrication de sacs d’écoliers en cuir local» n’est pas fortuit en cette veille de rentrée scolaire pour l’année académique 2022-2023. Cela dénote du souci de tous les acteurs de la chaine de valeurs cuirs et peaux à soutenir les efforts des autorités pour assurer une éducation de qualité à tous les enfants du Niger», a indiqué le ministre du Commerce.
Pour sa part, le président de la Chambre de Métiers de l’Artisanat du Niger (CMANI), M. Alassane Abdou a expliqué que, le Hackathon est un terme anglophone emprunté du domaine de l’informatique qui traduit la mise en compétition des équipes au tour d’un sujet bien défini pour une problématique bien déterminée, parfois pendant deux jours et demi pour booster l’innovation et l’ingéniosité des participants devant un grand public. «Le rôle et la contribution de l’artisanat dans l’économie nationale sont énormes. L’artisanat nigérien est très riche et diversifié à travers ses deux cent quatre-vingt-onze (291) métiers répertoriés, présents aussi bien en milieu urbain que rural. Il est pratiqué en grande partie par les jeunes et les femmes qui sont les couches sociales les plus importantes de la population. Il constitue, à n’en point douter, un réel levier de développement économique et social, créateur d’emplois durables et pourvoyeur de formation et d’employabilité des futures générations des entrepreneurs» a-t-il affirmé.
Par ailleurs, M. Alassane Abdou a salué les autorités pour leur ferme volonté et leur fort engagement en faveur de la promotion de l’artisanat. Il a aussi exprimé sa reconnaissance aux partenaires qui accompagnent le Niger dans l’amélioration de la compétitivité du secteur de l’artisanat et dans la valorisation de la chaine de valeur cuirs et peaux.
Auparavant, le Secrétaire général adjoint du gouvernorat de Niamey, M. Guimbé Koché Rajiou s’est réjoui du choix porté sur la région de Niamey pour abriter cet événement. «Cet événement témoigne de l’intérêt des autorités à améliorer la compétitivité du secteur de l’artisanat, notamment la chaine de valeur cuirs et peaux à travers la promotion, la commercialisation et la consommation de nos produits artisanaux locaux», a-t-il indiqué.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Laoualy Dan-Dano a procédé hier matin, au lancement de la ‘’radio jeunesse sahel (RJS), avec, par et pour les jeunes’’, dans les locaux de la Voix du Sahel. Cette cérémonie a également pour objet la prise de service effective de quatre (4) jeunes sahéliens dont deux nigériens au niveau de l’antenne de RJS. Ce grand projet faut-il le préciser est mise en œuvre par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et voulu par les chefs d’Etats du G5 sahel. L’on notait à cette cérémonie la présence du président du Conseil de la Jeunesse du Niger, M. Alio Oumarou et du Chef du projet de ‘’Radio Jeunesse Sahel’’, M. André Abel Barry.
Le projet RJS vise à impliquer les jeunes dans la construction du vivre-ensemble dans la région du Sahel. Cela à travers des contenus originaux valorisant le dialogue, la solidarité et la culture. En effet, dans le contexte sécuritaire qui caractérise aujourd’hui le Sahel, où les tentations sont multiples particulièrement chez les jeunes, la RJS vise notamment à améliorer la situation socio-économique des populations par une éducation aux meilleures pratiques agricoles et pastorales, aux opportunités de commerce et d’emploi, aux exemples d’activités génératrices de revenus, à travers des émissions de sensibilisation adaptées.
Ainsi, la devise ‘’Avec, par et pour les jeunes’’ n’est pas qu’un slogan. En effet, parmi les agents de la radio jeunesse Sahel, il y a des jeunes des cinq (5) pays du Sahel âgés de tout au plus 35 ans qui accompagnent la mise en œuvre de ce projet. Dans le même cadre de la gouvernance de la radio, il y a, un comité consultatif des jeunes constitué de 17 jeunes issus de 5 pays du G5 Sahel avec une représentante de la diaspora du Sahel. On note également que dans chaque pays du G5 Sahel, il y a un point focal qui est l’interlocuteur de la RJS auprès des autorités pour obtenir les avancées nécessaires sur le terrain. Enfin, la grille des programmes de la RJS ne portera que sur des sujets d’information sur les besoins propres des jeunes (qui ont été définis à travers une consultation très large de plus de milles jeunes du Sahel).
Cette radio, certes promue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), va émettre dans six (6) langues à savoir le français, le peulh, le haoussa, le bamanakan et le moré avec des journalistes polyglotte qui sont appelés à s’adresser à l’ensemble de la jeunesse du Sahel sur des sujets d’intérêt pour eux. Le nombre de langues note-on est appelé à accroitre.
Relativement au recrutement des agents de la RJS, le ministre de la Communication a fait savoir que cela est l’aboutissement d’un processus de recrutement et de contractualisation assuré par un cabinet international et qui a vu l’engagement de 27 jeunes Sahéliens provenant de cinq (5) Etats du G5 Sahel parmi lesquels cinq (5) Nigériens. M. Mahamadou Laoualy Dan Dano a souligné que ses compatriotes tiennent le 2ème rang en terme de nombre de recrutés.
Après la cérémonie de lancement des activités, le ministre de la Communication a visité les locaux de la Radio Jeunesse Sahel où il a suivi l’hymne de la radio qui a été chanté par 5 jeunes artistes dont Kitary du Niger. Cette visite a été marquée par l’enregistrement d’une première émission avec le ministre et le chef de l’antenne RJS Niger, le journaliste Michèle Dedji. Notons que la RJS a déjà commencé à émettre au Niger sur la fréquence 98.5 Mhz.
Rahila Tagou(onep)
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Le président de la Délégation spéciale de la ville de Niamey a procédé, hier matin, au lancement de la seconde phase de la campagne de démoustication. C’est la Commune 4 de Niamey qui a servi de cadre à l’opération en présence des autorités municipales, du chef de quartier, des chefs coutumiers et de la population. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le paludisme et du projet Niamey Nyala.
A son arrivée, le président de la Délégation spéciale de la ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, a reçu un accueil chaleureux de la part des populations du quartier ‘’2 chevaux Garage’’, avec lesquelles il s’est brièvement entretenu sur les objectifs de l’opération. Il a ensuite procédé lui-même au geste de lancement de la première opération de démoustication, en pulvérisant l’insecticide dans les caniveaux qui sont le gite larvaire des moustiques cause principale du paludisme.
Après cette première opération, le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey a exhorté les populations de la ville de Niamey à une mobilisation pour une ville propre, débarrassée des déchets qui font les nids des moustiques.
«La prolifération des moustiques dans la ville de Niamey est dû essentiellement à un manque de salubrité, et je pense qu’aujourd’hui les populations ont constaté avec nous, l’état dans lequel se trouvent ces caniveaux, donc les agents de la ville de Niamey sont entrain non seulement de curer mais parallèlement de les traiter pour détruire les moustiques et les larves qui s’y trouvent. Cette opération se poursuivra pendant deux semaines et ça va concerner tous les quartiers de la ville de Niamey que ça soit la nuit pour les moustiques, mais aussi la journée pour les larves et je pense que cela va donner des résultats très rapidement et permettre à la population de la ville de Niamey de vivre dans de meilleures conditions» affirme le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey.
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La ministre de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie de lancement de la semaine de mobilisation des porteurs d’obligations dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la jeune fille. Avec pour thème « génération numérique, ma génération », la démarche vise à renforcer les organisations de la société civile intervenant dans la protection des droits de l’enfant au Niger pour le développement d’un environnement propice et résilient en leur faveur.
A l’ouverture des travaux, la ministre de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a indiqué que cette journée met l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles pour promouvoir leur autonomisation et le respect de leurs droits. Elle a, à cet effet, poursuivi qu’elles devront faire le point sur les droits des filles et sur les obstacles qui les bloquent dans leur jouissance.
« Nous devrons aussi profiter de cette occasion pour jeter les bases solides de création d’un monde meilleur qui se construit en respect aux droits légitimes des adolescentes, mobilisées et reconnues, sur lesquelles on peut compter comme actrices de développement », a indiqué la ministre.
La ministre de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant a par la suite souligné que les défis sont immenses et a appelé à un changement de comportements et de mentalités en vue de la création des conditions à même de sortir les filles des maux comme le mariage d’enfants, la déscolarisation, les grossesses précoces et non désirées.
Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a en outre rappelé que du point législatif et constitutionnel, de nombreux efforts ont été consentis par l’Etat du Niger en matière de protection de l’enfant. Il y a eu entre autres, l’adoption du document cadre de protection de l’enfant, de la politique de protection judiciaire juvénile, de la loi 2014 portant juridiction pour mineurs, du décret portant protection, soutien et accompagnement de la fille en cours de scolarité, du décret créant les comités de protection de l’enfant, des services de protection des femmes et des mineurs au niveau de la police et de la gendarmerie.
Pour sa part, le président de la CONIDE, M. Moussa Sidikou, a rappelé que cette organisation a, depuis 2019, engagé des actions de formation des jeunes sur l’activisme numérique à Maradi en collaboration avec Plan international. Aussi ajoute-t-il, plusieurs plateformes numériques ont été mises en place à travers les clubs d’écoute dans les écoles et les fadas, dans les quartiers. Ces plateformes ont permis de fédérer les jeunes filles autour des problèmes communs qu’elles vivent, se partagent mutuellement les expériences vécues et procèdent à des dénonciations des cas de mariages d’enfants, abus, violences et harcèlement.
Il a ajouté que EPAD l’associé de la CONIDE dans le projet actions concertées pour une effectivité des droits de l’enfant au Niger à travers le programme d’appui à la société civile, PASOC III, met également en œuvre deux initiatives qui couvrent l’ensemble des régions du Niger et élargies aux communes d’Arlit, Tchirozerine, N’gourti, Malbaza, Gotheye, Olléléwa et Tanout en collaboration avec le Programme d’Appui à la Gouvernance (PAGOD). Aussi, a-t-il indiqué, sur ces deux initiatives, 335 jeunes en parité filles et garçons s’activent sur les réseaux sociaux pour promouvoir une culture de bonne gouvernance et le respect des droits humains.
De son côté, la cheffe de projet PASOC3, Mme Maimouna Mamane, a souligné que de façon spécifique, le projet vise à promouvoir une culture de reddition de comptes au niveau des structures membres de la CONIDE. Cela pour favoriser l’émergence d’un leadership féminin et jeune, à redynamiser les cadres de concertation et de dialogue entre les leaders religieux et coutumiers et les pouvoirs publics dans les huit régions en vue de renforcer l’engagement des organisations d’enfants et jeunes dans le suivi général des droits de l’enfant et le plaidoyer.
Elle a en plus précisé que plusieurs activités sont prévues pour la réalisation de ces objectifs. Il s’agit notamment de la réalisation d’une étude sur l’état des lieux et défis de la scolarisation et maintien de la jeune fille à l’école et le mariage d’enfants, des renforcements de capacités, des émissions radiophoniques, des échanges à travers des plateformes numériques entre jeunes filles, la célébration des journées commémoratives, la tenue des réunions des cadres de concertations dans les huit régions qui seront soutenues par des argumentaires élaborés et présentés par les enfants.
Farida Ibrahim Assoumane
06 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara a procédé, hier matin à Gabagoura, un village périphérique de Niamey, au lancement officiel de la Semaine nationale de solidarité, édition 2021. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, des autorités administratives et coutumières, des représentants des ONG et associations et surtout des populations venues nombreuses écouter le message des autorités. Il s’agit, à travers cette activité, desensibiliser la population sur l’importance de la solidarité, une valeur cardinale longtemps cultivée dans nos sociétés, un moyen séculaire véhiculé dans nos traditions pour aider les personnes en difficulté à se relever.
D’après le ministre en charge des Affaires sociales, la Semaine Nationale de Solidarité a pour objectif de promouvoir une société inclusive en vue d’amorcer un développement à la base de toutes les couches sociales. «Elle est une tribune de plaidoyer et de mobilisation des acteurs pour plus de pensées et d’actions à l’endroit des plus démunis qui sont nombreux parmi nous. Ce ne sont pas seulement les mendiants, le démuni peut-être le voisin qui par pudeur ne mendie pas, mais n’a aucun moyen pour prendre en charge sa famille, c’est aussi celui-là qui n’arrive pas à manger à sa faim, ni boire à sa soif, etc.», a déclaré Dr Idi Illiassou Maïnassara.
La délégation ministérielle n’est pas allée les mains vides à Gabagoura. En effet, pour joindre l’acte à la parole, des vivres et autres articles d’usage quotidien ont été distribués aux personnes vulnérables. Par la même occasion, un prêche a été animé sur les vertus de la solidarité. Cette action a été réalisée par le ministère avec l’appui de quelques partenaires. «C’est un début de l’élan de solidarité que mon département ministériel et quelques partenaires ont bien voulu apporter aux personnes démunies en ce mois de Ramadan. Cet élan de solidarité doit continuer dans nos familles, nos quartiers, partout où le besoin d’assister se fait sentir», a confié le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales qui précise que la solidarité et la cohésion sociale figurent parmi les priorités du Programme du Président Mohamed BAZOUM.
Durant cette semaine, des actions de plaidoyer et de sensibilisation ainsi que des appuis multiformes seront apportés dans toutes les régions du pays à l’endroit des groupes vulnérables. «La Semaine Nationale de Solidarité nous donne l’opportunité de demander encore à toutes les communautés et à tous nos partenaires de poursuivre tout l’intérêt qu’ils accordent à la promotion des groupes défavorisés. Etre solidaire est avant tout un acte humain», estime Dr Idi Illiassou Maïnassara avant de rappeler que les communautés nationales ont; depuis la nuit des temps, entretenu des pratiques de solidarité envers ceux qui sont dans le besoin. C’est pourquoi, il a exhorté la population en général et les bonnes volontés en particulier à une solidarité de proximité, une façon d’aider certains à se relever. Le ministre Idi Illiassou Maïnassara a enfin demandé à tous de prier ‘’pour qu’Allah, le Tout Puissant, le Clément, le Miséricordieux descende sa grâce sur notre pays et que la prochaine campagne agricole réponde à nos attentes dans un Niger épris de paix, de tranquillité et de stabilité’’.
Auparavant le gouverneur de la région de Niamey s’est félicité du choix de son entité administrative pour le lancement de cette semaine. «Le choix de Gabagoura n’est pas fortuit car en plus d’être un village déficitaire, il a aussi connu, durant la campagne agricole 2020, une des inondations sans précédent», a rappelé M. Oudou Ambouka. Il a ensuite évoqué les efforts consentis ces dernières décennies par les pouvoirs publics pour augmenter le taux de couverture des services sociaux de base, en particulier dans la région de Niamey. Pour M. Ambouka, les actions entreprises dans le cadre de cette Semaine cadrent parfaitement avec les orientations de la Politique nationale de protection sociale.
Siradji Sanda(onep)
11 mai 2021
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Dans le cadre de la commémoration de son 75ème anniversaire, couplée à la journée mondiale de la Santé, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a organisé, le week-end dernier au sein du stade Général Seyni Kountché une marche sportive dénommée «Walk the talk» ou ‘’passer de la parole aux actes’’. Au cours de cette journée, plusieurs activités ont été organisées allant de la plantation d’arbres, de panel d’experts sur les réalisations de l’OMS, de causeries avec les étudiants et élèves. Ces activités se poursuivent jusqu’au 7 avril 2023, jour de la célébration de la journée au centre international des Conférences Mahatma Ghandi.
Dans son discours de lancement, le Secrétaire général du Ministère de la Santé publique, de la population et des affaires sociales, Dr Ibrahim Souley a indiqué que la marche contribue à la prévention des maladies non transmissibles. «Contrairement aux maladies transmissibles qui se transmettent d’une personne à une autre par l’entremise d’un agent microbien, les Maladies Non Transmissibles (MNT) sont liées essentiellement à notre mode de vie, c’est à dire, nos comportements. On dénombre plus d’une soixantaine de MNT, dont les principales sont les maladies cardiovasculaires (HTA, AVC…), les cancers, le diabète et les maladies respiratoires chroniques (Asthme, BPCO…)», a-t-il déclaré.
D’après Dr Ibrahim Souley, le Niger à l’instar des autres pays de l’Afrique subsaharienne, est également confronté à des prévalences élevées de maladies non transmissibles en témoigne le rapport de la dernière enquête nationale STEPS Niger 2021, réalisée par le Ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales pour apprécier l’ampleur des MNT et leurs facteurs de risques chez les adultes âgés de 18 à 69 ans. «Selon les résultats de cette enquête, plus d’un quart (1/4) des adultes avait une pression artérielle élevée et 89,7% d’entre eux l’ignoraient, plus de 4/5 d’adultes consommaient moins de 5 portions de fruits et légumes par jour ; 6,2% des personnes âgées de 18 à 69 ans consommaient du tabac ; 12,6% ne pratiquaient pas une activité physique régulière ; environ 1/10 des sujets était en surpoids ; environ 1/20 des sujets était obèse et 94,2% des adultes avaient au moins un facteur de risque des MNT», a-t-il relevé.
Le Secrétaire général du Ministère de la Santé publique a ajouté que l’activité physique joue un rôle important dans le maintien de la santé, du bien-être et de la qualité de vie. «Les personnes qui pratiquent une activité physique régulière améliorent leur santé physique et mentale, ainsi que leur espérance de vie», a déclaré Dr Ibrahim Souley.
Auparavant, la représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé au Niger, Dr Anya Blanche a précisé que l’année du 75ème anniversaire de l’Organisation mondiale de la santé est l’occasion de revenir sur les avancées en matière de santé publique qui ont contribué à améliorer la qualité de vie des populations au cours des sept dernières décennies. C’est également l’occasion d’appeler à l’action pour relever les défis qui se posent aujourd’hui et qui se poseront demain en matière de santé. «Le Walk the Talk» ou ‘’passer de la parole aux actes’’ est une tradition à l’OMS qui démarre tous ses grands rassemblements par cet événement inclusif ouvert aux personnes de tous les âges pour marcher, courir, danser, etc. afin de promouvoir l’activité physique et la santé», a-t-elle expliqué. Selon, Dr Anya Blanche, le manque d’exercice physique accentue le risque des maladies cardiaques, de cancer, du diabète et d’autres infections chroniques qui entrainent trop souvent les décès pourtant évitables.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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L’Agence de Modernisation des Villes (AMV) du Niger a lancé hier matin au quartier Kombo de Niamey, ses activités par une compétition de triathlon et de course de pirogues. Cette activité dénommée première édition ‘’la ville au fil de l’eau’’ est organisée en collaboration avec la Fédération Nigérienne de Triathlon. Le coup d’envoi des compétitions a été donné par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou. Les jeunes de la capitale ont rivalisé à travers ces disciplines sportives et les meilleurs de différentes catégories ont été primés. La cérémonie a été marquée par la présence des députés nationaux, des membres du gouvernement, du Directeur de cabinet du Président de la République, des responsables des fédérations sportives et de nombreux invités.
Cette première édition de aquathlon triathlon a mis en compétition des jeunes venus de Saga, de Gamkallé, de Kombo, de Yantala bas, de Goudel, de Lossa Goungou, de Gabagoura, de Tondibiya, de Neini Goungou, de Gawèye, de Lamordé, et de Nogaré. Ce sont des jeunes venant de tous les quartiers, les villages urbains de Niamey situés le long du fleuve avec une démonstration du Club Nautique de Niamey. La compétition a regroupé quinze équipes de piroguiers et trois groupes des jeunes en aquathlon notamment la catégorie 9 à 12 ans, 13 à 15 ans et 16 ans à plus. Elle a pour but de détecter les jeunes talents et de les accompagner dans leur passion sportive.
Au niveau des piroguiers, c’est l’équipe n°5 qui s’est placée en première place suivie de la n°6 (2ème) et l’équipe n°3 a complèté la liste.
En aquathlon notamment la catégorie 16 ans à plus, c’est Issoufou Sani qui s’est placé en tête de liste suivi respectivement de Alassane Oumarou (2ème), et de Chaibou Adamou (3ème). Côté féminin, Idani Khadija a remporté le trophée suivie de Maryam Yacouba (2ème), et Zalika Abdoulaye (3ème).
Pour la catégorie des plus jeunes de 9 à 12 ans féminins, c’est Laila Harouna qui remporte le trophée suivi respectivement de Rahila Moussa (2ème) et d’Oubeida Moumouni (3ème). Coté garçon Nazifi Inousssa s’est placé premier suivie de Mahamadou Moumouni (2ème) et Soudaiste Seyni (3ème).
Quant à la catégorie 13-15 ans fille, c’est Salima Boureima qui s’est classée première suivie de Rafatou Boubacar (2ème) et de Nadia Zodi (3ème). Pour les garçons dans cette catégorie, c’est Mahamadou Yacouba qui a remporté la première place suivi de Massaoudou Boureima (2ème) et de Oumarou Boureima (3ème).
Notons qu’un prix d’encouragement a été remis au jeune Oumarou Moussa en aquathlon et un témoignage de satisfaction au directeur général de l’AMV décerné par la Fédération Nigérienne de Triathlon.
A l’issue de cette compétition, le directeur général de l'Agence de Modernisation des Villes du Niger, M. Mouctar Mamoudou a dit que l’AMV a choisi une entrée en matière par l'eau à travers un événement sportif. «Cela, pour dire que l'eau, l'environnement seront au cœur des préoccupations urbaines et la jeunesse également. Niamey, au fil de l'eau est un concept que nous allons animer chaque année pour marquer et traiter les problématiques liées à l'eau dans les villes» a-t-il expliqué. «Cette première édition est une façon de créer une ambiance urbaine sur le fleuve intégrant ce fabuleux cours d'eau davantage au tissu urbain par la valorisation des activités nautiques», a-t-il indiqué.
Le directeur général de l’AMV, a ensuite expliqué que c’est dans le cadre du renforcement d’une synergie d’actions et dans le but de satisfaire la demande sociale croissante dans nos villes que le Gouvernement a décidé d'élaborer et de mettre en œuvre un programme de modernisation et développement urbain des Villes du Niger et d'en confier l'exécution à une agence spécialisée, l'AMV, l'Agence de Modernisation des Villes du Niger. Selon M. Mouctar Mamoudou, l’Agence de Modernisation des Villes est une structure de mise en œuvre et d'assistance technique dans la mise en œuvre des projets d'infrastructures et d'équipements ainsi que de gestion urbaine et d'assistance à la gestion des villes.
Il a ajouté que l'AMV conduira un programme qui vise à impulser une dynamique d'urbanisation intégrée et soutenue pour relever le niveau et améliorer la qualité d'accès aux services essentiels dans les centres urbains tout en favorisant leur essor de centre économique, culturel et sportif ainsi que la modernisation du système urbain et de la gestion de nos villes. Ce programme d'urbanisme et d'aménagement concilie, selon M. Moctar Mamoudou, les dimensions économiques environnementales, sociales, culturelles, sportives qui intègrent les enjeux de démographie, de genre, d'étalement urbain, de sécurité, de nouvelles technologies, de changements climatiques pour la construction de villes modernes et durables. «Les actions de l'agence concernent aussi l'innovation et le suivi des outils de gestion urbaine, des opérations d'aménagement, d'embellissement, de rénovation urbaine à réaliser en vue d'améliorer les services à la population, de positionner nos villes au rang des villes les plus attrayantes dans la sous-région ouest-africaine. Le Programme de l'Agence s'exécute dans toutes les villes du Niger en collaboration avec les différents acteurs des villes, sans se substituer aux prérogatives de chacun en exerçant dans la complémentarité et la synergie des efforts», a-t-il expliqué.
Le président de la Fédération Nigérienne de Triathlon, M. Marou Hamadou a salué cette initiative de l'Agence de Modernisation des Villes du Niger. En effet, souligne-t-il cette activité met en exergue les opportunités qu’offre le fleuve Niger, un milieu aquatique intéressant de par ses aspects culturels et sportifs. Il a dit que cette initiative vise à choisir, détecter, puis former les jeunes à la base dont l’âge varie entre 10 à 23 ans. «Nos sportifs sont les meilleurs de la sous-région en attestent les résultats de l’année 2021 où nous avons remporté six médailles dont trois en or, une en argent et deux en bronze. C’est pourquoi, nous sollicitons nos autorités pour appuyer ces jeunes à travers l’aménagement de notre fleuve pour qu’ils puissent accomplir leur passion et défendre les couleurs du pays», a conclu M. Marou Hamadou.
Mamane Abdoulaye
10 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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La salle des Conseils de la Mairie a servi de cadre, le mardi 3 mars dernier, pour le lancement des activités de l’antenne régionale de l’Association des Femmes du Secteur des Industries Extractives du Niger (AFSIEN). La cérémonie présidée par le Gouverneur de la région de Diffa M. Issa Lémine, s’est déroulée en présence du président du Conseil régional, du Secrétaire général du Gouvernorat, des maires, de la Secrétaire générale de l’AFSIEN, du Représentant de l’Ong OXFAM, des membres du Bureau exécutif national de l’AFSIEN, des directeurs régionaux et de plusieurs invités.
Procédant au lancement des activités de l’AFSIEN, le Gouverneur de Diffa s’est réjoui de la forte mobilisation des acteurs concernés par la question. M. Issa Lémine a souligné que suite à l’implantation des industries extractives, la population en général et les femmes riveraines des exploitations des industries extractives en particulier attendent l’amélioration de leurs conditions de vie. Cependant a-t-il noté, force est de constater que les exploitations pétrolières et minières comportent des inconvénients qui affectent notamment l’organisation socio-économique desdites populations et des femmes en particulier. «Les femmes sont souvent en marge de la gestion des activités du secteur des industries extractives à cause des pesanteurs sociales, de la méconnaissance de leurs droits et de la faible capacité financière et ou organisationnelle pour participer auxdites activités» a dit le Gouverneur.
Aussi pour remédier à cet état de fait, a-t-il poursuivi, l’Association des Femmes du Secteur des Industries Extractives du Niger (AFSIEN) s’est fixé pour objectif principal de faire de la promotion de la femme dans le secteur des Industries Extractives son cheval de bataille. M. Issa Lémine a enfin souhaité que cette structure soit représentative, dynamique, pragmatique, engagée et capable de traiter les besoins et les problèmes des femmes vivant, travaillant ou celles impactées par les industries extractives, sans pour autant oublier leurs communautés d’origine.
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Le Secrétaire Général de la région de Niamey, M. Zourkaleini Boureima Maïga a procédé, le 7 Août dernier à Niamey, au lancement officiel des activités de l’Association Fondation Missionnaire au Niger (AFM-N). A l’instar des autres associations des autres pays de la sous-région (Burkina Faso, Côte-d’Ivoire, Ghana, Sénégal, Nigéria, Tchad, Togo etc.), l’AFM Niger a un objectif principal de contribuer à édifier «une société juste et transformée par l’amour divin, pratiqué par les hommes dans le monde en général et au Niger en particulier ».
En lançant les activités de cette association, le Secrétaire général de la région de la Niamey, a dit que sa région accueille avec fierté la naissance de cette association de religieux qui, de par ses objectifs, vise le bien être des laborieuses populations. S’adressant aux membres de cette association, M. Zourkaleini Boureima Maïga a dit ceci « vos objectifs tels que la cohabitation pacifique entre les confessions religieuses, l’assistance aux couches vulnérables et la lutte contre la pauvreté ainsi que les équipements sociaux de base cadrent parfaitement avec les priorités de nos autorités ». Selon M. Zourkaleini Boureima Maïga, la région de Niamey dispose, dans le cadre de la cohabitation pacifique, dispose d’un cadre dynamique de concertation à savoir le Comité de Dialogue Inter et intra religieux (CDIR). «Votre association viendra renforcer les acquis de ce cadre », a-t-il estimé.
Auparavant, le Directeur Afrique de l’Union des Missions, M. Joseph Ciringa Balekage a expliqué que ce programme de réforme et de consolidation des entités religieuses dans des aspects sociaux initié par l’Association Fondation Missionnaire Niger a pour objectif de travailler sur l’élévation des niveaux de conscience des populations sur les thématiques de changement de mentalités, à offrir un appui socio-économique pour réduire le niveau de pauvreté des populations et contribuer à la réhabilitation des infrastructures sociales. « En plus, des actions d’urgences réalisées en faveur de la population, nous avons développé un programme national d’où nous avons 12 bases pour générer ce projet et un bureau national à Niamey. Ils bénéficient d’un financement et de formation de la part de l’Union des missions (UM) pour son personnel appelé Missionnaires réformateurs », a-t-il déclaré précisant que ce mouvement est présent dans 28 pays regroupés en régions et sous régions.
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L’Association Nigérienne des Délégués Médicaux a officiellement lancé ses activités, mercredi dernier à l’Hôtel Bravia de Niamey. Les objectifs assignés à cette association sont, entre autres, d’étudier et encourager toute initiative tendant à améliorer la promotion de la profession des délégués médicaux pharmaceutiques ; de veiller au respect des droits et devoir, des délégués médicaux et pharmaceutiques sur le plan professionnel, moral et social ; de veiller au respect de la déontologie médicale et pharmaceutique sur le plan professionnel, moral et social ; veiller au respect par le délégué médical des lois et règlements nationaux en matière de santé et de pharmacie etc.
En prenant la parole à cet occasion, la directrice de la Pharmacie et de la Médecine Traditionnelle, Dr Dan Nouhou Barira qui a représenté le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a d’abord rappelé que le métier de délégué médical est noble et multidisciplinaire. Il est, a-t-elle ajouté, au cœur du système de santé car, il est en contact direct non seulement avec le laboratoire fabricant, les grossistes répartiteurs, les pharmaciens détaillants, les médecins mais également avec l’autorité de règlementation qu’est le Ministère de la Santé, et son travail doit se faire dans le respect de la législation et de la réglementation en vigueur. Au vue de leur place au sein du système de santé, la profession exige que le délégué médical soit à jour des informations relatives aux médicaments et dans cette optique, il doit suivre des formations continues, des séminaires et d’autres activités liées à son domaine, a-t-elle affirmé. Cette profession cadre, selon la représentante du ministre en charge de la Santé Publique, avec la vision des plus hautes autorités du Niger au premier rang desquelles SE Mohamed Bazoum qui fait de l’amélioration de la santé et du bien-être de la population nigérienne une des principales priorités du Programme de Renaissance Acte III. Dr Dan Nouhou Barira a en fin prodigué des sages conseils aux membres de l’Association avant de les encourager à garder le cap.
Auparavant, le président de l’Association Nigérienne des Délégués Médicaux, M. Abbagana Moustapha, a rendu un hommage mérité au délégué médical qui, a-t-il dit, est un maillon de la science sanitaire, il est appelé à collaborer avec le corps médical pour permettre une bonne prise en charge des malades. Cette collaboration doit, a soutenu le président de l’ANDM, être effective dans le cadre de la pharmacovigilance qui est la surveillance des médicaments et la prévention du risque et d’effets indésirables résultants de leur utilisation qu’il soit potentiel ou avéré. En effet, a-t-il expliqué, le délégué médical est connu pour être un représentant d’un laboratoire pharmaceutique qui a mis au point une innovation dans un domaine précis, son rôle est de promouvoir cette nouvelle molécule auprès des professionnels de la santé afin qu’ils l’utilisent dans le cadre de la prise en charge de leurs patients. C’est pourquoi, a ajouté M. Abbagana Moustapha, il doit lui-même bien connaitre les produits qu’il va leur exposer notamment, dans leur indication thérapeutique, l’efficacité, leur tolérance et leur posologie, en garantissant dans ses interviews une information de qualité d’une part, et assurer la concrétisation des objectifs nationaux et régionaux du laboratoire qu’il intègre d’autre part. Aussi, a-t-il souligné,le délégué médical récolte les remarques et avis des professionnels du secteur les aide sur les produits qu’il présente et transfert au laboratoire. Ces remarques permettront au laboratoire de modifier ou d’élaborer des nouvelles stratégies dans le cadre de la recherche des nouveaux produits pour soigner les malades. Malheureusement, a déploré le président de l’ANDM, ce maillon de la science sanitaire n’est pas bien connu par le grand public et même par certains professionnels de la santé. M. Abbagana Moustapha a en outre mis cette occasion à profit pour solliciter auprès de leur Ministère de tutelle, plus de diligence dans la gestion et le traitement des dossiers soumis dans le cadre de l’enregistrement des produits médicaux et plus de facilité dans la fourniture d’information par rapport aux dossiers, ce qui va leur permettre d’aller de l’avant.
Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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Le projet Sahel Humain Voice In Governance Activity (SHIGA) a organisé, hier matin à Niamey, un atelier de lancement officiel de la phase de l’incubation de SHIGA. Cet atelier a pour objectif le renforcement des capacités de la société civile à promouvoir, aider et défendre les politiques publiques. C’est le chef du projet par intérim USAID-SHIGA, M. Thomas Johnson qui a présidé l’ouverture de cet atelier.
Dans ses propos liminaires, M. Thomas Johnson a expliqué que, le projet SHIGA a été mis en œuvre pour les trois dernières années et il ya eu au total 5 à 6 groupes d’incubation y compris dans la capitale Niamey. Ce cycle est donc le troisième cycle d’incubations, mais le premier qui sera focalisé sur le programme «Agenda femme paix et sécurité. «Nous avons travaillé avec des organisations de la société civile qui ont eu tendance à travailler sur des questions liées aux femmes, mais c’est pour nous la première fois qu’on a l’opportunité de travailler avec nos nouveaux partenaires du Ministère qui vont souvent parler du plan d’action national pour la prochaine année. Tout au long de ce processus, vous allez avoir sûrement un expert allié à votre travail de plaidoyer pour que ça soit autour de ce plan d’action national» a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Thomas Johnson a indiqué que ce renforcement de capacité est quelque chose de très important et les données qu’ils ont, partant du premier cycle à Niamey, révèlent que les organisations de la société civile en ont réellement et très bien bénéficié. «En tirant profit de cela, nous allons travailler avec vous tous pour collecter ces données de base pour qu’on puisse comparer les niveaux avec lesquels chacun de vous va commencer», a-t-il ajouté.
Pour sa part, M. Abdourahmane Hassan SG/DC, spécialiste USAID a souligné que, cette activité ne se limite pas à un atelier d’un jour, c’est un cycle d’un an. Il a ensuite ajouté que l’USAID a eu beaucoup de succès et de retours sur les cinq phases initiales dans d’autres domaines, de la part des participants mais aussi de la part des responsables régionaux et nationaux sur le thème de travail.
«Le projet SHIGA a été constitué autour d’un triptyque dont le premier volet est la redevabilité des dirigeants demandé par de la société civile. Il faut savoir ce que font les autorités. C’est pour cela que l’objectif se focalise sur le renforcement des capacités de la société civile à promouvoir, à aider et à défendre les politiques publiques qu’elles disent promouvoir, initier, mettre en œuvre. Ainsi, cette incubation donne des capacités techniques, managériales, organisationnelles, de suivi évaluation et aussi sur le processus de constitution d’une ONG», a-t-il dit.
Il a ajouté qu’un autre objectif de la FSVC SHIGA est de construire un cadre d’OSC dirigé par des femmes à Diffa, Tillabéri et Niamey qui sont plus efficaces, proactives et en phase avec les besoins de la communauté. SHIGA s’associe aux institutions gouvernementales locales pour renforcer leurs capacités à répondre aux besoins des femmes dans la zone du projet, à la fois par une planification et une gestion améliorée ainsi que par un meilleur engagement communautaire.
Nafissa Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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À l’occasion de la journée mondiale de l’AVC placée sous le thème «Agir vite pour le cerveau», l’ONG Alerte AVC Niger a procédé au lancement de ses activités le 29 octobre 2022 à Niamey. L’objectif général de cette ONG est l’information, l’éducation et la communication pour la prévention primaire et la prise en charge des AVC ainsi que des maladies cardiovasculaires au Niger. Alerte AVC Niger, s’engage à œuvrer pour la prévention et de la prise en charge des maladies cardiovasculaires.
Les facteurs de risques cardiovasculaires font partie des préoccupations actuelles de la majorité des politiques de santé à travers le monde en général et au Niger en particulier. Un accident vasculaire cérébral (AVC) est la conséquence de l’interruption de la circulation sanguine vers le cerveau. Il se produit soit lorsqu’un vaisseau sanguin est obstrué (AVC ischémique), soit par déchirure d’un vaisseau sanguin provoquant une hémorragie (AVC hémorragique). 80% des AVC sont ischémiques. La conséquence d’un AVC est que les cellules du cerveau ne reçoivent plus l’oxygène et les nutriments dont elles ont besoin pour fonctionner normalement. Certaines sont endommagées et d’autres meurent.
Lors de la cérémonie de lancement, le président de l’ONG Alerte AVC Niger, Dr Zakaria Mamadou a souligné que, lorsque que survient un AVC, il doit être pris en charge en extrême urgence. Ceci parce que, a-t-il expliqué, chaque minute d’interruption de la circulation sanguine entraine la mort de 2 millions de neurones. «Il faut donc rétablir aussi vite que possible le flux sanguin pour limiter les séquelles», a-t-il précisé. Une fois l’alerte donnée, c’est une course contre la montre qui se déclenche pour les professionnels de santé́ et notamment pour les médecins urgentistes en charge du transport du patient vers une unité́ spécialisée appelée unité des soins intensifs neuro-vasculaire (USINV).
Aucune organisation de cette prise en charge n’existe au Niger et la population n’est pas du tout informée sur les facteurs de risque, les signes d’alerte, l’itinéraire de la prise en charge à suivre et aussi de l’urgence de la prise encharge. Telles sont entre autres raisons qui justifient, selon Dr Zakari Mamadou la création de l’ONG Alerte AVC Niger afin de contribuer à prévenir la maladie et à améliorer de la prise en charge.
Cette cérémonie de lancement a aussi été une occasion pour certains malades rétablis de l’AVC de partager leurs expériences de la maladie. À en croire M. Bozar Mamane, victime d’un AVC et qui jouit aujourd’hui de toutes ses facultés, c’est une maladie qui n’est pas à associer au mysticisme. Pour lui, il est très important de comprendre cette perception afin de vite procéder à une prise en charge immédiate en cas d’AVC. Le témoignage de Mme Issoufou Amina Ousseini dont le mari est victime d’un AVC a créé beaucoup d’émotions et a fait verser des larmes lors de la cérémonie. En effet, son mari était victime d’un AVC depuis le 28 août 2021. Après 3 mois de suivi médical, de kinésithérapie et d’orthophonie, ses membres inferieurs sont rétablis mais sa langue souffrait toujours d’aphasie. «Tout a changé, j’avais perdu tout repère. Je suis donc devenue la garde malade et la personne qui doit guider et consoler les enfants», témoigne Mme Issoufou Amina avec des larmes aux yeux.
Oumar Issoufou(onep)
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Dans la perspective de consolider et de promouvoir les idées défendues par l’illustre homme politique, Sanoussi Tambari Jackou décédé il y a six mois, sa famille et autres héritiers de ses idées ont lancé le samedi 7 janvier 2023 à Niamey, les activités d’une fondation dédiée à son nom ; et cela pour immortaliser ce nom mais surtout pour perpétuer et parachever les actions entreprises par cette personnalité. C’est la présidente de la Fondation Sanoussi Tambari Jackou, Dr Djermakoye Hadiza Jackou, qui a présidé le lancement de cette activité en présence des membres du gouvernement, des partenaires et des membres de ladite fondation.
Pour la présidente de la Fondation Dr Djermakoye Hadiza Jackou, la Fondation a pour objectif principal de promouvoir la démocratie, les droits humains fondamentaux, et la bonne gouvernance. Pour atteindre ses objectifs, la Fondation s’engage dans une démarche inclusive, participative et apolitique afin de fédérer toutes les couches sociales car elle est ouverte à toute personne qui partage les idéaux de Sanoussi Tambari Jackou.
Abondant dans le même sens, le Secrétaire exécutif de la fondation, Dr Malick Haido, a souligné que la présente fondation est le fruit de mûres réflexions et de concertations entre des personnes de tous horizons afin de créer une structure apolitique et non confessionnelle qui diffusera, préservera le patrimoine exceptionnel légué par Sanoussi Tambari Jackou. Il s’agit notamment des aspects relatifs à la bonne gouvernance, l’Etat de droit et la justice sociale, autant de valeurs que le défunt défendait de son vivant. «C’est une belle et grande contribution qui fera connaitre aux générations futures le syndicaliste, l’historien, le politicien, le défenseur, le père et l’ami de tous, que fut Sanoussi Tambari Jackou», a-t-il ajouté.
Lors de la présentation de cette fondation, le directeur de Programme de ladite fondation a expliqué qu’elle vise la promotion de la démocratie, les droits humains fondamentaux et la bonne gouvernance afin de fédérer toutes les couches sociales. M. Ousmane Kadri a ajouté que la Fondation STJ entend contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations en créant les opportunités de développement durable. Les domaines d’intervention de la fondation sont entre autres la démocratie et la paix, l’éducation, la science et la culture ainsi que la justice sociale. Il a aussi souligné que la fondation a entre autres cibles les couches sociales précisément les jeunes, les femmes, les personnes âgées et les couches vulnérables.
En termes de stratégie, le directeur de programme a annoncé que dans les prochains six mois, la fondation aura à mener entre autres activités notamment la promotion de ladite fondation au niveau national et international, à organiser des conférences débats sur des thématiques d’actualité et le développement du partenariat avec les institutions nationales et internationales. Pour ce qui est moyens, il a indiqué que la fondation compte sur les droits d’adhésion, les cotisations annuelles, les subventions des institutions nationales et internationales, les appuis techniques, dons et legs ainsi que toutes autres ressources autorisées.
Pour adhérer à cette organisation, il suffit de partager les idéaux de la fondation, de disposer d’une carte d’adhésion et de participer aux activités de la fondation. Notons que plusieurs personnalités dont le président d’honneur de cette fondation, le professeur Issoufou Katambé ont pris la parole pour partager et souhaiter la réussite des objectifs poursuivis par cette fondation.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le ministre de la Santé Publique, M. Idi Illiassou Maïnassara, a procédé hier au Stade Général Seyni Kountché, au lancement des activités de la 17ème édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle. Placée sous le thème « intégration de la médecine traditionnelle dans le cursus des étudiants des sciences de la santé dans les universités de la région africaine», cet événement est organisé par l’Association des Tradipraticiens du Niger en collaboration avec le Ministère de la Santé Publique et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
Ce thème a souligné le ministre de la Santé Publique M. Idi Illiassou Maïnassara est une opportunité offerte aux pays africains comme le nôtre, de prendre des mesures idoines visant à développer la pharmacopée traditionnelle. Cette médecine traditionnelle a-t-il soutenu, constitue pour l’Afrique en général et le Niger en particulier un patrimoine très riche car elle a fait ses preuves dans la prise en charge des cas de certaines maladies qui constituent un problème de santé publique. M. Idi Illiassou Maïnassara a exprimé le vœu que cette médecine soit davantage valorisée par son intégration dans le cursus des étudiants des Sciences de la Santé au niveau des Universités de la région.
Au Niger, a-t-il fait savoir, un pas a été déjà franchi par l’intégration des modules de formation de la médecine traditionnelle depuis 2007, dans les écoles de Santé, au niveau de la faculté de la Pharmacie où des cours sur les plantes médicinales sont dispensés. Le ministre de la Santé Publique a en outre invité les tradipraticiens et les médecins à joindre leurs efforts en vue de consolider voire renforcer cet acquis pour l’intérêt de la santé de nos populations.
Selon l’OMS, la médecine traditionnelle est la somme de toutes les connaissances, compétences et pratiques reposant sur les théories, croyances et expériences propres à différentes cultures, qu’elles soit explicables ou non, et qui sont utilisés dans la préservation de la santé ainsi que dans la prévention, le diagnostic et l’amélioration ou le traitement des maladies physiques ou mentales a rapporté son représentant M. Didier Désiré Kirongozi Tambwé. Ce qui,a-t-il expliqué, démontre l’intérêt et la nécessité d’intégrer cette médecine dans nos soins de santé au risque de limiter gravement l’accès des populations à une meilleure prise en charge. Cette édition 2019 est donc une opportunité pour les parties prenantes de soutenir activement l’intégration dans le curricula des écoles et universités africaines les connaissances et pratiques de la médecine traditionnelle africaine a soutenu le représentant de l’OMS.
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Le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative en collaboration avec celui des Mines a procédé, le samedi 4 février à Niamey, au lancement du concours de recrutement direct de 23 agents à la fonction publique pour le Ministère des Mines. A travers ce test, quatre options sont retenues. Il s’agit de celles ingénieurs principaux des mines, des ingénieurs techniques des mines, des inspecteurs des trésors et adjoints techniques de mines. Au total, 680 dossiers ont été reçus dont 521 retenus, 159 rejetés.
Le coup d’envoi de ce concours a été donné par le Secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, M. Assoumane Moussa Atta en présence de la Secrétaire générale adjointe du Ministère des Mines, Mme Fatoumata Korgom et les cadres des deux Ministères. L’objectif recherché à travers ce test, est, d’une part, de pouvoir sélectionner les candidats les plus aptes et méritants à occuper les postes qui sont mis en compétition ; d’autre part, de promouvoir l’égalité des chances entre les citoyens qui remplissent les critères déterminés par la loi.
Notons que c’est devenu une tradition pour les autorités d’impliquer la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) parmi les acteurs dans l’organisation des concours ou examens. Cette institution joue son rôle de veille. Cela dans le sens de donner plus de crédibilité ou de fiabilité aux résultats issus de différentes épreuves ou concours.
Peu avant le lancement du concours, la délégation conduite par le Secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, M. Assoumane Moussa Atta, a visité quelques salles réservées à ce concours pour encourager les candidats tout en leur prodiguant des sages conseils.
En lançant ce concours, le Secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, a dans une brève intervention, salué la tenue de ce test organisé par son département ministériel afin de sélectionner les agents les plus compétents qui seront mis à la disposition du Ministère des Mines. M. Assoumane Moussa Atta a ensuite expliqué le processus de sélection des candidats.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Le consortium Organisation pour le Développement Inclusif (ODI Niger) organise un festival inclusif couplé à une foire, du 22 au 26 janvier à Niamey, sur financement de VOICE, un programme du royaume du Danemark qui a pour but de donner la voix aux couches vulnérables à savoir les victimes de discrimination en raison de l’âge, notamment les jeunes et personnes âgées, les femmes victimes d’exploitation, d’abus ou de violence, et les personnes en situation de handicap. Ce festival inclusif, placé sous le thème «le handicap n’est pas une fatalité», s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Innovation et Apprentissage» qui vise l’épanouissement des personnes en situation de handicap. Au cours de ce festival qui durera 5 jours, il est prévu des animations culturelles, des expositions et des activités sportives.
Le programme VOICE vise à renforcer la capacité des organisations de la société civile représentant les voix des groupes les plus marginalisés et les plus discriminés dans dix pays ciblés, dont le Niger à travers l’appui aux personnes en situation de handicap. Le consortium, composé de l’ONG Mourna Yara, l’Union National des Aveugles du Niger (UNAN) et ODI Niger se réjouit du financement de VOICE, qui a donné la voix aux personnes en situation de handicap. Depuis janvier 2019, les actions du programme ont facilité l’autonomisation des personnes en situation de handicap à travers les interventions dans les régions de Tahoua, de Tillabéri et de Niamey, a indiqué le coordonnateur de l’ONG Mourna Yara, M. Mahamadou Oumarou dans son mot de lancement du festival, avant d’exhorter les participants à honorer toutes les activités de leur présence.
Lors de la cérémonie de lancement, il y’a eu des prestations musicales par des personnes en situation de handicap, à travers lesquelles la stigmatisation des personnes en situation de handicap sont dénoncées. Ce sont en effet, des chansons émotives, touchantes mais aussi un appel à considérer l’autre comme une personne entière malgré son handicap. Il y’a également eu de la chorégraphie et des sketches véhiculant des messages sur le handicap, et un défilé de mode des enfants atteints d’handicap pour présenter les habits confectionnées par un groupement de femmes handicapées.
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Promouvoir la gastronomie nigérienne afin de faire rayonner notre culture et la faire évoluer dans un sens éco responsable tel est l’objectif visé à travers la 4ème édition du festival gastronomique ‘’Mille et une bouffes’’ placée cette année sous le thème «la valorisation des sources protéiques alternatives et écologiques’’, un thème qui colle à l’élan de retour à l’alimentation locale prôné par beaucoup de Nigériens. Le lancement des activités a eu lieu vendredi dernier au centre de conférences Mahatma Gandhi de Niamey devant plusieurs membres du Gouvernement et toute une panoplie d’invités. Une édition parrainée par le Haut-commissariat à l’Initiative 3N avec l’Italie comme ‘’Invitée d’honneur’’.
Ils ont tous répondu présent à l’évènement, des chefs d’institutions et d’entreprises, des professionnels de la gastronomie nigérienne, un grand public amoureux de l’art culinaire pour visiter et découvrir le village de la gastronomie, installé pour la circonstance avec près de quarante stands ou sont exposés les différents mets, produits et gadgets qui mettent en valeur cet art. Depuis 2019, le festival dédié à la célébration des mets du Niger propose des manifestations festives et populaires à Niamey en faisant voyager les participants à l’intérieur du pays et par-delà nos frontières. Un festival de trois jours qui donne l’occasion aux acteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la cuisine, du tourisme, de l’écologie, de l’économie sociale et solidaire de rencontrer le grand public à travers leurs produits, leur savoir-faire et leur passion.
Une cérémonie riche en évènements avec en ligne de mire des discours des différents partenaires, des expositions et aussi et surtout l’animation musicale par certains artistes qui ont fredonné de chansons, esquissés des pas de danse pour égayer le public. Le festival ‘’Mille et une bouffes’’, premier et incontournable évènement touristique dédié à la gastronomie nigérienne, se distingue à travers des activités festives à Niamey avec toutes les régions du pays représentées et une ouverture sur d’autres cuisines du monde. Ce festival est placé sous la tutelle du Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat.
C’est pourquoi en lançant les activités de cette édition 2023, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat M. Mohamed Hamid a souligné l’importance de la gastronomie nigérienne, un élément, une identité culturelle, car elle participe pleinement au dynamisme culturel de nos terroirs et fait rayonner le Niger à l’international. Le festival est un levier pour créer de nouvelles opportunités en termes de développement culturel, culinaire, touristique et social. Pour le ministre, cet évènement éduque sur la richesse et la diversité nutritive de nos aliments, il sensibilise également sur la protection écologique de nos terroirs dont sont issus les produits.
Pour le ministre Mohamed Hamid, ce festival est devenu au fil des ans un évènement emblématique de la vie économique nationale, à l’heure où des efforts importants sont déployés par le gouvernement pour assurer le mieux être aux Nigériens. «C’est dire que évènement revêt une importance particulière et témoigne du dynamisme de nos entreprises mais aussi de la vigueur du cadre associatif», a-t-il estimé, précisant cependant malgré sa richesse, la gastronomie nigérienne peine à s’exporter en dehors du kilichi et du moringa.
La Représentante de l’ONG Whh, partenaire de l’évènement a témoigné sa satisfaction d’être associée à ce festival gastronomique, félicitant la promotrice pour les grands efforts qu’elle a fournis pour l’organisation. Elle a présenté sa structure et ses objectifs, précisant que sa mission est d’avoir un monde dans lequel tout le monde a droit à une vie autodéterminée, dans la légalité et la justice. Les interventions de l’ONG Whh ont débuté en 2005 à Tillabéri.
Le Commissariat Général au festival travaille, sous l’égide de l’initiatrice du projet Mme Cissé Nadia Tari Bako, à la mise en place de cet évènement. Il constitue le réfèrent opérationnel pour tous les acteurs de festival «Nous avions décidé de célébrer la bouffe saine et nous aimons tous bouffer. Nos ancêtres mangeaient sainement et ne connaissaient pas toutes ces maladies qui nous touchent actuellement. Nos protéines sont rares et chères, c’est pour cela que nous avions voulu célébrer cette année les sources alternatives saines et améliorer la santé des consommateurs tout en soulageant notre empreinte environnementale», a dit Mme Cissé Nadia Tari Bako, promotrice du festival dans son mot de bienvenue.
Chaque année, un pays d’honneur est choisi pour la démonstration. Cette année, c’est l’Italie qui a eu le privilège d’être à l’honneur. Lors de ce festival, il y’aura la démonstration et la dégustation de la cuisine italienne et des recettes fusion entre les plats italiens et nigériens seront présentés. L’ambassadrice de l’Italie au Niger SE Emilia Gatto a réaffirmé sa volonté d’accompagner ces genres de rencontres avant de témoigner sa gratitude pour avoir honoré son pays. Elle a invoqué des raisons pour lesquelles l’Italie est choisie avec un chef étoilé qui est venu directement de l’Italie pour montrer les spécialités du pays afin de les faire découvrir aux visiteurs. Parmi les exposants il y’a des entrepreneurs issus des programmes de coopération. SE Emilia Gatto a salué l’initiative qui est une importante opportunité, tant sur le plan économique que social. «Le véritable développement du Niger passe par ces genres d’actions», a conclu la diplomate italienne qui s’est dit prête à accompagner ces genres d’actions.
Aissa Abdoulaye Alfary(onep)
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La Directrice régionale de la Promotion de la femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Babadi Mariama, a procédé, hier 22 janvier au lancement officiel du Projet d’Appui à l’Autonomisation et à la Protection des femmes et filles domestiques dans la ville de Niamey. La Cérémonie s’est déroulée en présence notamment de la Représentante d’Oxfam au Niger, de la Coordinatrice dudit projet, des responsables du Ministère en charge de la Promotion de la femme, des ceux du Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection sociale, de l’ANPE, des Agences de placement des travailleuses domestiques, des représentants du Conseil national de la jeunesse, ceux des travailleurs domestiques. Ce nouveau projet qui promeut les droits des travailleuses domestiques est financé par Oxfam et exécuté par l’Ong New Challenges.
Dans son intervention, la Directrice régionale de la Promotion de la femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Babadi Mariama a, au nom de la ministre de tutelle, loué les efforts que mènent l’Ong New Challenges, en faveur des jeunes filles, en particulier et des femmes en général, depuis sa création. «Actuellement, aucune mesure légale, en dehors de celle-ci, liée à la protection de la personne humaine, n’est prise dans le sens de reconnaître officiellement le travail domestique et subséquemment l’imposer dans le cadre de la contribution aux ressources publiques de l’Etat. C’est à la limite de l’informel», a reconnu la Directrice régionale. Ce projet, a dit Mme Babadi, est plus qu’important pour mettre les femmes et filles domestiques dans leurs droits. «A travers ce projet, au-delà des femmes et des jeunes filles, vous redonnez de l’espoir à beaucoup de familles et vous mettez toute la société face à ses responsabilités, à travers la valorisation du travail domestique», a-t-elle indiqué. «Cette initiative, combien louable, cadre parfaitement avec la mission et les objectifs de notre Ministère. Je tiens à réitérer le soutien indéfectible de notre Ministère dans l’accomplissement de la mission de l’Ong New Challenges», a conclu la Directrice régionale.
Dans son mot introductif, la Coordonnatrice de New Challenges, Mme Zeïnab Moussa Kaka, a indiqué que les travailleurs domestiques sont le parfait exemple des travailleuses invisibles. «Cela, du fait du caractère largement informel de leur emploi et qui les expose à toute sorte d’abus, d’exploitation et de maltraitance», a regretté la Coordonnatrice. Selon elle, ces travailleuses bénéficient, très peu, sinon pas du tout de leurs droits dont : le droit civil et politique, le droit socio-économique et culturel, le droit collectif où droit de solidarité. «C’est pour cela que le Projet d’Appui à l’Autonomisation et à la Protection des femmes et filles domestiques, vise à défendre le libre choix du travail de ces travailleuses, leur condition de travail, comme consacré par le Pacte International relatif aux droits socioéconomiques et culturels», a-t-elle indiqué. Mme Zeinab Moussa Kaka a ajouté que ce projet entend contribue à travers trois composantes qui sont la recherche, le plaidoyer et l’empowerment des filles travailleuses, à la reconnaissance et à la valorisation du travail domestique comme tout travail donnant droit à la jouissance de toutes les règlementations qui encadrent tout travail décent.
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Le ministre de l’Education nationale, Dr. Rabiou Ousman a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie de lancement du projet de lutte contre la covid-19 par la promotion de l’innovation et l’entreprenariat des jeunes et des femmes. Financé par la fondation Alwaleed philanthropies en coopération avec l’organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture ICESCO, ce projet vise à accompagner les pays les plus touchés d’Afrique par la COVID-19 en vue d’augmenter leurs capacités de production de produits d’hygiène et d’équipement de protection en donnant la priorité aux organisations et associations des femmes et des jeunes du secteur informel.
Dans son allocution d’ouverture des travaux, le ministre de l’éducation nationale a rappelé que le premier cas de la covid-19 a été enregistré au Niger le 19 mars 2020. Dr. Rabiou Ousman a ensuite noté que la pandémie de la covid-19 qui intervient dans un contexte de fragilité du système de santé au Niger n’a cessé de gagner toutes les régions du pays. Il a indiqué que face à cette situation, les autorités nigériennes en collaboration avec les partenaires ont élaboré et mis en œuvre un plan national de préparation et de réponse à la covid-19.
Le ministre de l’Education a en outre souligné que depuis l’apparition de la covid-19 les pratiques de lavage des mains de la population se sont progressivement améliorées dans les centres communautaires, les écoles, les marchés et d’autres espaces publiques des zones rurales et urbaines. De ce fait, a ajouté
Dr. Rabiou Ousman, un constat a été fait sur les économies africaines notamment dans le secteur informel qui joue un rôle important pour garantir des revenus aux familles, en particulier aux femmes et aux jeunes. Le ministre de l’Education nationale a notifié que le projet ainsi lancé s’inscrit dans la droite ligne du soutien pour l’autonomisation des populations vulnérables pour faire face aux conséquences qui découlent de la pandémie.
Ce projet, a relevé Dr. Rabiou Ousman, cadre parfaitement avec le programme de renaissance acte 3. Et pour le cas de la pandémie de la Covid-19, le gouvernement continuera à porter une attention particulière tant au niveau de la prévention, de la vaccination que de la prise en charge.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
1er juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement du Projet FOR HER : Promouvoir l’excellence de la jeune fille à travers l’ensemble du pays
L’Organisation pour la Promotion de l’Excellence au Niger, OPE-Niger, a procédé hier en fin d’après-midi, au lancement officiel du Projet FOR HER. Cette initiative qui vise à promouvoir l’excellence de la jeune fille à travers l’ensemble du pays s’est déroulée au Centre Culturel Américain de Niamey en présence de la Directrice dudit centre, Mme Cynthia Faby, de la responsable de programme du volet jeunesse de l’UNFPA et des miss présélectionnées pour représenter les huit régions du Niger.
Elles sont au total quatre miss par région qui s’affrontent aujourd’hui pour le titre de miss nationale dans les catégories littérature, entrepreneuriat, mathématiques et technologies de l’information. Le concours miss intellect Niger vise à promouvoir le talent de la jeune fille Nigérienne et l’excellence en milieu scolaire. Ces jeunes filles deviennent ainsi des ambassadeurs auprès de leurs amies pour les encourager d’avantage sur leur développement intellectuel tout au long de leur apprentissage scolaire et académique.
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L’Institut de Recherches en Sciences Humaines (IRSH) à travers son Département des Manuscrits Arabes et Ajami (MARA) avec le soutien de la fondation Gerda Henkel, a procédé hier au lancement du projet Niger Manuscript Préservation Project (MAP). Ce projet qui durera deux (2) ans, a pour objectif principal d’améliorer les conditions de conservation de la collection. La cérémonie de lancement présidée par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD. Mamoudou Djibo en présence de plusieurs invités s’est déroulée dans les locaux de l’Institut.
La collection des manuscrits contient en effet, quatre mille cinq cents (4500) titres composés de manuscrits en langue arabe et de manuscrits en langue locale. Les manuscrits couvrent les périodes du 12ème au 20ème siècle. Des documents uniques sur l’histoire de l’Afrique précoloniale et qui traitent de tous les domaines scientifiques (histoire, religion, société, arts, lettres, sciences). Cependant, il faut noter que les manuscrits sont dans des conditions de conservation déplorables. Ils sont exposés aux aléas climatiques et aux attaques biologiques qui ont, à travers les âges, endommagé et détruit progressivement de nombreux manuscrits.
Le projet Niger Manuscript Préservation Project s’exécutera en 24 mois et se fera en trois phases dont une phase préparatoire et de formation, une phase d’inventaire, une phase de catalogage électronique et numérisation et la mise en boite. La collection contient principalement des manuscrits originaux environ 95% mais aussi des microfilms et des copies environ 5%.
Dans ses propos liminaires, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD. Mamoudou Djibo a indiqué que les sources manuscrites constituent l’une des principales sources de l’historiographie. Les manuscrits contribuent à l’histoire culturelle et contiennent des valeurs d’intégration socioculturelle des peuples. En effet, ils sont les éléments fondamentaux et les moyens essentiels de connaissance des sociétés nigériennes précoloniales et de leurs cultures. Elles sont le patrimoine commun, unique et irremplaçable, leur disparition serait une grande perte pour le Niger et l’humanité.
Pour PHD Mamoudou Djibo, l’Afrique a un problème fondamental dans l’écriture de son histoire car elle l’écrit essentiellement avec les données des autres. «Pratiquement toutes les sources occidentales sont des informations traitées dans un esprit européocentriste souvent déformées lors de la transcription et ce sont ces documents que nous utilisons. Aussi, nous devons nous considérer comme responsables de notre situation car ne ditons pas que l’écriture est née en Afrique ?» a-t-il déclaré.
L’avantage des Ajamis selon le ministre est, qu’ils sont des locuteurs des langues, des propriétaires de ce passé qui ont transcrit ce qu’ils ont appris en alphabet arabe. Aussi, à la différence des documents d’origine occidentale, les Ajamis sont des auteurs locaux et tout cela entreposé dans des conditions difficiles. C’est pourquoi, la préservation de ce patrimoine historique et culturel constitue un défi de taille pour les Etats et les Institutions de Recherche.
Pour sa part, le vice- recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, Pr Rabani Adamou a rappelé que l’IRSH vient une fois de plus de bénéficier du soutien de la fondation Gerda Henkel pour nettoyer, inventorier, cataloguer et valoriser la collection des manuscrits de l’institut constitués principalement par des anciens manuscrits en écriture arabe et langue locale (ajami). De nos jours, les manuscrits constituent une source importante de relecture de l’histoire africaine. «Il s’agit de numériser pour préserver la collection en évitant, autant que possible la manipulation physique des manuscrits originaux et de perte progressive des manuscrits due à une mauvaise condition de conservation», a-t-il souligné.
Quant au Directeur de l’Institut de Recherche en Sciences Humaines, Pr Abdou Bontianti, il a souligné que l’année 2022 a été couronnée de près d’une dizaine de manifestations scientifiques majeures parmi lesquelles les journées d’études, des journées portes-ouvertes, des ateliers de formation sur les manuscrits ajami, la rencontre de presse avec le directeur de l’IRSH et l’atelier sur la Science Ouverte. Le projet Manuscrit Préservation Project (MAP) marque ainsi la rentrée scientifique de l’année 2023 qu’il espère fructueuse et pleine de succès.
Rachida Abdou Ibrahim(onep)
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Le ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Seydou Asman a procédé hier, au centre international de conférence Mahatma Gandhi, mercredi 4 octobre 2023, au lancement de la 7ème édition du salon professionnel 100% made in Niger. Placé sous le thème ; « Accès aux équipements de qualité pour l’émergence de l’industrie au Niger », ce salon qui regroupe l’ensemble des promoteurs d’entreprises agro-alimentaires du Niger est une occasion pour les femmes transformatrices de faire connaitre leurs entreprises et leurs produits aux autorités et aux bailleurs financiers et de lancer un plaidoyer afin d’amorcer l’industrialisation de leur production pour offrir aux Nigériens des produits finis locaux. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique.
Embellie aux couleurs traditionnelles nigériennes, la salle de banquets du centre international de conférence Mahatma Gandhi de Niamey a été métamorphosée en une foire dans laquelle sont exposés les produits uniquement issus du Niger. Du yaourt au couscous traditionnel, en passant par les tisanes, le criquet, les jus naturels, le riz du Niger, le sel et le natron du Kawar, bref, toute une panoplie de produits soigneusement préparés et conditionnés pour le plaisir du consommateur nigérien.
Dans son allocution, le ministre du Commerce et de l’Industrie du Niger, M. Seydou Asman a indiqué que la commémoration de ce mois procède de la recherche de l’amplification du commerce entre les pays de la sous-région qui constitue une des préoccupations majeures pour nos Chefs d’État. C’est pourquoi, depuis octobre 2019, les ministres chargés du Commerce de nos différents États ont adopté à l’unanimité le mois d’octobre, comme «Mois du consommer local » qui a pour but de promouvoir et d’encourager la consommation des produits locaux. Le ministre Asman Seydou a tenu à remercier le Premier ministre pour avoir bien voulu présider cette cérémonie, mais qui a été empêché compte tenu de son agenda. « Cette 4ème édition, dont le thème est ‘’Quelles stratégies pour stimuler la consommation des biens et services locaux’’, nous recommande d’intensifier les actions visant à promouvoir la production, la transformation et la consommation de nos produits et services. Quant au 7ème salon professionnel ‘’100% Made in Niger’’, comme vous le savez, ses thèmes cadrent parfaitement avec les priorités des autorités actuelles », a-t-il expliqué.
Ainsi, selon le ministre du Commerce et de l’Industrie, les autorités du Niger n’ont ménagé aucun effort en vue d’organiser les producteurs pour une meilleure transformation des produits agrosylvopastoraux, car dit-il, « notre ambition n’est pas seulement de faire de cet événement une simple manifestation promotionnelle, mais plutôt de promouvoir la culture de la consommation des produits locaux en vue de contribuer de manière significative à l’épanouissement de notre économie ».
« Ce qui m’a encouragé à travailler dans ce domaine, c’est cette vision de voir les produits nigériens vendus dans les grands marchés d’Istanbul », a déclaré l’ambassadeur de Turquie au Niger, SEM Ozgur Cinar. Il a ainsi ajouté que l’Ambassade de Turquie a développé des projets avec son agence de coopération et de coordination «Tika». Des micro-projets qui étaient destinés aux femmes entrepreneures dans le but d’amener des machines d’emballage et de créer des petites boutiques pour acheminer toutes les productions locales des femmes jusqu’au marché. « Nous avons constaté que c’est un modèle qui marche et nous ambitionnons de créer ce type de centres dans différentes régions du Niger. On sait que le Niger possède beaucoup de sources d’eaux souterraines et il faut en profiter, vous avez le fleuve dans ce pays, je ne crois pas qu’il ait besoin d’importer du riz, il faut le faire, vous avez la capacité », a martelé l’ambassadeur.
Pour la promotrice de ce salon et directrice générale de Tact Dev, Mme Arzika Rabiatou l’artisanat représente la première industrie du Niger, car c’est, le secteur qui représente 291 corps de métiers. « C’est le seul secteur où vous avez les personnes de manière visible, des emplois clairs, des emplois qui ne périssent pas », a-t-elle expliqué.
Hamissou Yahaya (ONEP)
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Le secrétaire général du ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales Dr. Ranaou Abaché, a procédé le jeudi 5 août dernier, au CSI Saga-gourma, au lancement officiel de la campagne de chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) couplée au dépistage de la malnutrition. Cette campagne nationale va permettre d’éviter, lorsqu’elle est correctement mise en œuvre, 75% des cas de paludisme chez les enfants de moins de 5 ans. Elle vise également à combler la faible couverture de prise en charge des malnutris dans les centres de récupération nutritionnelle pendant la période du pic palustre qui coïncide avec le pic de la soudure et de la malnutrition. Aussi, cette journée est mise à profit pour renforcer le plaidoyer et mobiliser les communautés autour des stratégies de lutte contre le paludisme.
Au cours dudit lancement, le secrétaire général du ministère de la Santé publique a souligné que cette campagne est mise en œuvre pour atténuer les lourdes charges de morbidité et de mortalité dues au paludisme et à la malnutrition en période de haute transmission. De ce fait, il s’agit d’une stratégie intermittente qui consiste à l’administration d’un traitement complet avec un médicament antipaludique quatre mois durant (de Juillet à Octobre) pendant la saison de haute transmission du paludisme pour éviter la survenue de cette maladie. La prise de ces médicaments, a expliqué Dr. Ranaou Abaché, vise à maintenir les concentrations du produit dans le sang pendant la période où le risque de contracter le paludisme est plus élevé. «La CPS est recommandée dans les zones de forte transmission saisonnière par l’organisation mondiale de la santé», a-t-il indiqué.
Dr. Ranaou Abaché a souligné que le couplage de la CPS au dépistage de la malnutrition aigüe a débuté depuis 2016 afin de permettre une identification et une prise en charge précoce des cas de malnutrition aigue sévère avec une diminution des cas de complications de la malnutrition. Il a ainsi invité toute la population à réserver un accueil chalereux aux agents de santé qui passeront de porte à porte afin d’administrer le produit de la CPS et de mesurer le périmètre brachial des enfants. Le SG du ministère de la Santé publique a enfin exhorté les parents à présenter les enfants aux quatre passages de la CPS et de leur donner la deuxième dose de médicaments à domicile selon les instructions des agents distributeurs. Ceci, a-t-il souligné, rendra le traitement de la CPS complet et efficace.
Présente à la cérémonie, la représentante de l’OMS au Niger Dr. Anya Blanche a révélé que l’OMS, dans son dernier rapport mondial sur le paludisme, estime à 229 millions le nombre annuel de cas et 409.000 décès au niveau mondial parmi lesquels 94% des cas et décès sont enregistrés en Afrique. Elle précise que le même rapport fait ressortir que six pays africains comptabilisent à eux seuls plus de la moitié des cas et décès du paludisme parmi lesquels le Niger avec 3% des cas et 4% des décès. De plus, les enfants de moins de 5 ans constituent la cible la plus vulnérable avec 67% des décès associés au paludisme dans le monde. «Malgré cette situation, des progrès ont été enregistrés ces dernières années dans la lutte contre le paludisme», a reconnu Mme Anya Blanche.
Pour la représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé au Niger, le Niger a accumulé suffisamment d’expérience dans la mise en œuvre de cette stratégie intégrée de campagne de chimio prévention du paludisme saisonnier. «Nous sommes confiants qu’en tirant les leçons de ce qui a bien fonctionné lors des précédentes éditions et en corrigeant les insuffisances notées, les résultats de cette édition seront largement atteints», a-t-elle conclu.
Le représentant le gouverneur de la région de Niamey, M. Abdou Wada a expliqué que la campagne consiste à l’administration mensuelle d’une dose unique de sulfadoxine pyriméthamine et de 3 doses d’amodiaquine pour prévenir le paludisme saisonnier chez les enfants de 3 à 59 mois. Il a indiqué que pour la campagne de l’année 2020, sur 265.512 enfants de 3 à 59 mois au 1er passage, 248.305 ont reçu les 4 passages au niveau de la région de Niamey soit un taux de 94% et 253.188 enfants ont été dépistés à la malnutrition sur une cible de 222.267 soit 114%. Pour le représentant du gouverneur, le maintien et l’amélioration de tels résultats nécessitent la participation de toutes les parties prenantes. Il a saisi l’opportunité pour réaffirmer l’appui du gouverneur de la région de Niamey et des autorités administratives à faire de cette campagne une réussite.
Notons qu’après ledit lancement, les autorités parmi lesquelles figure la coordinatrice du Programme National de Lutte contre le paludisme, Dr. Djermakoye Hadiza Jackou ont administré à plusieurs enfants les premières doses du CPS. Cela a été également l’occasion de remettre un kit alimentaire composé de pates alimentaires et de lait en poudre aux femmes qui sont assidues au CSI Saga-gourma.
Rahila Tagou(onep)
09 août 2021
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Le secrétaire général adjoint du ministère de l’Équipement, M. Adamou Issoufou, a procédé, le 22 novembre dernier au lancement officiel de la formation de reconversion professionnelle de 120 jeunes dans les domaines de Bâtiments –Travaux -Publics (BTP). La cérémonie s’est déroulée au Centre de Perfectionnement des Travaux Publics de Niamey (CPTP).
Cette formation de reconversion est mise en œuvre par l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) grâce au soutien financier du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC). Ce nombre de 120 jeunes diplômés en difficultés d’insertion est une partie de 400 jeunes qui vont être formés au cours de cette année 2021 dans des domaines assez variés comme l’énergie solaire, le numérique et l’agrobusiness, a indiqué le secrétaire général de l’ANPE, M. Mayaki Narey Mamane. Aussi, selon M. Mayaki Narey Mamane, ces 120 jeunes seront formés dans les métiers suivants : carrelage ; plomberie sanitaire ; peinture bâtiment ; menuiserie aluminium et en chaudronnerie soudure. Le secrétaire général de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) a par ailleurs lancé un appel aux employeurs actifs dans les BTP de faire recours à ces jeunes qui seront dotés « de compétences sûres » à l’issue de leur formation.
Le coordinateur du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC), M. Aoula Yahaya, a, quant à lui, souligné que ce volet de reconversion vise le renforcement des capacités des jeunes dans des domaines porteurs d’emplois afin de pallier leur situation de chômeurs momentanés. Il s’agit en effet pour le PODEC, a rappelé M. Aoula Yahaya, de former pour insérer. Il a auparavant appelé à une prise de conscience généralisée de tous les acteurs pour que les résultats escomptés soient atteints
En procédant au lancement officiel de la formation, le secrétaire général adjoint du ministère de l’Équipement, M. Adamou Issoufou, a rappelé qu’il y’ a de cela un an que le PRODEC a sollicité l’expertise du Centre de Perfectionnement des Travaux Publics (CPTP) pour une formation de 70 jeunes en conduite et maintenance des engins, en staff-décoration, finition-enduit maçonnerie et en coffrage ferraillage. M. Adamou Issoufou a salué le fait que tous les récipiendaires sont présentement embauchés dans des grandes entreprises de BTP et d’autres exercent pour leur propre compte. Il a enfin exprimé les remerciements du ministre de l’Équipement à l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) et au Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC) pour les appuis financiers et techniques qui ont rendu possible l’exécution des activités de la présente formation.
Oumar Issoufou
24 novembre 2021
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Les autorités régionales de Niamey ont procédé, le vendredi 1er septembre 2023, au lancement officiel de la campagne de distribution gratuite ciblée de vivres en faveur des couches vulnérables de la région. Pour acter l’opérationnalisation de cette première phase de l’année, le Gouverneur de la région de Niamey, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna, s’est rendu dans le village de Gorou Kaina Bantaney Do pour remettre les premiers kits aux ménages ciblés. Cette opération concernera à terme 37.800 personnes vulnérables réparties dans 5.400 ménages à travers la région de Niamey.
A cette occasion, le Gouverneur de la région de Niamey a dit que, la région connait depuis un certain temps une vulnérabilité liée aux catastrophes naturelles dont la sécheresse et les inondations. Ces catastrophes naturelles sont devenues récurrentes. Pour preuve de 2012 à 2022 la région de Niamey a enregistré six grandes inondations et des sécheresses ayant occasionné des pertes considérables en matériels et en vies humaines. Le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna a rappelé qu’en 2022, la région a enregistré 164 ménages victimes des inondations dont 154 au niveau de l’Arrondissement Communal Niamey 5 et 10 à l’Arrondissement Communal Niamey 3. A cette situation d’inondation vient s’ajouter une mauvaise campagne agricole.
Toutes ces situations ont amené le Gouvernement à élaborer un plan de contingence multirisque et dans le respect de l’esprit de la charte de l’action humanitaire qui réaffirme le droit des populations affectées par les catastrophes à la protection, à l’assistance et à vivre dans la dignité. Selon le gouverneur, ce plan a pour but, d’identifier les actions à mener dans le cadre des axes stratégiques de la préparation de réponse, la gestion de la réponse, la gestion de l’après crise. « Au nom des plus hautes autorités du Niger au premier rang desquelles, son Excellence le Général de Brigade Abdrahamane Tiani, Président du CNSP, chef de l’Etat et au nom du Premier ministre, M. Lamine Zeine Ali Mahaman, je présente mes vifs remerciements à tous les partenaires, pour ces appuis multiformes qu’ils ne cessent d’apporter aux populations vulnérables de notre région. A l’endroit des équipes chargées de la mise en œuvre sur toute la chaine, je vous demande d’être vigilants et faire en sorte que ces 540 tonnes de vivres à 5.400 ménages soient distribués aux vrais bénéficiaires conformément à la note de cadrage », a-t-il indiqué.
Pour le Maire de l’Arrondissement Communal Niamey II, M. Amadou Boureima Sidibé, cette cérémonie revêt un caractère particulier en ce moment où le Niger est à la croisée des chemins en raison des sanctions disproportionnées, inhumaines et illégales imposées gratuitement à son peuple par une frange de la communauté internationale mal informée des réalités et des aspirations des populations. « Dans un tel contexte exacerbé par la spéculation de certains commerçants véreux qui créent délibérément l’inflation, cette distribution procure aux bénéficiaires, un réconfort moral et un soulagement de leurs peines. La présente phase, l’AC Ny2 a bénéficié de 120 tonnes réparties comme suit: Gorou Kaina Alfa Koira : 21,8 tonnes, Gorou Kaina Bantaney Do 27 tonnes, Gorou Béri Tondobon : 35, 5 tonnes, Bossey Bangou Château : 35, 7 tonnes », a-t-il expliqué. Il a, au nom du Conseil de l’Arrondissement Communal Niamey 2 et des populations de son entité, remercié cette initiative. Il a, par la même, occasion transmis ses salutations aux plus hautes autorités du Pays notamment le Chef de l’Etat, Son Excellence le Général de Brigade Abdrahamane Tiani, et au Premier ministre, M. Lamine Zeine Ali Mahaman, pour toute la bienveillance dont les communautés bénéficient depuis la prise du pouvoir par le CNSP, le 26 juillet 2023.
Assad Hamadou(onep)
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Le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Magagi Laouan, assurant l’intérim de son homologue de la Santé publique et l’Ambassadeur d’Arabie Saoudite au Niger, SE. Tirki Ben Naji Abdoulkadir Al Ali, ont procédé hier dans la matinée, à l’Hôpital Général de Référence, au lancement officiel de la campagne de cardiologie interventionnelle. Cette intervention est assurée par une équipe de médecins spécialistes bénévoles saoudiens, mauritaniens et des spécialistes nigériens.
Dans son intervention à cette occasion, le ministre de la Santé publique par intérim a souligné l’importance de cette campagne prévue, du 5 au 11 octobre qui, a-t-il indiqué est animée par six (6) saoudiens et deux (2) mauritaniens tous experts en cardiologie interventionnelle. Elle s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la santé publique qui constitue un des principaux axes du Programme de Renaissance. En effet explique M. Magagi Laouan, l’amélioration de la santé de la population contribue significativement à sa participation à la construction nationale. « Par cet appui en cardiologie interventionnelle, 53 patients sont programmés parmi lesquels 23 ont déjà bénéficié de cette intervention, avec succès en moins de 72h », se réjouit le ministre de la Santé publique par intérim. Aussi, a ajouté M. Magagi Laouan, cette mission conjointe est venue avec un don en consommables médicaux d’une valeur de 23.555.885 FCFA.
Auparavant, l’Ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger a expliqué l’objectif de ce programme qui vise à effectuer des interventions sur 53 patients afin de les protéger contre l’apoplexie et la crise cardiaque. Ce programme, a précisé SE. Tirki Ben Naji Abdoulkadir Al Ali, est organisé par la Ligue Islamique Mondiale à travers la Fondation Internationale de Secours, Assistance et Développement, en partenariat avec le Centre Roi Salman de Secours et des Actions Humanitaires et le ministère nigérien de la Santé Publique. Ces deux organisations Non Gouvernementales saoudiennes, sont, a-t-il précisé, soutenues par le gouvernement du Royaume d’Arabie Saoudite, afin de les aider à exécuter des projets et des programmes à travers le monde, dans divers domaines, notamment l’éducation, la santé, l’hydraulique, le secours et d’autres actions humanitaires.
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La ville de Kollo, située à 25 km de Niamey, a accueilli, hier mardi 19 juillet 2022, le lancement de la Campagne de la chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) couplée au dépistage de la malnutrition 2022. La présente campagne couvre 67 districts sanitaires et concernera 5 millions d’enfants, dont près d’un million d’enfants âgés de 3 à 11 mois et près de 4 millions d’enfants âgés de 12 à 59 mois et près de 60.000 enfants de 5 à 9 ans. La cérémonie de lancement a été présidée par le ministre de la Santé Publique de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara. Elle a connu une participation massive de la population, des autorités politiques, administratives, religieuses, députés nationaux et des élus locaux de la ville de Kollo ainsi que des partenaires techniques et financiers intervenant dans la chimio prévention du paludisme saisonnier. Des allocutions, de animations, des tests de dépistage de la malnutrition ont notamment été au menu de la cérémonie.
Le ministre, de la Santé Publique de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara a rappelé à cette occasion qu’au Niger le paludisme constitue la première cause de mortalité et de morbidité chez les enfants de moins de cinq ans et représente 30% des motifs de consultations en période de transmission et 80% en période de haute transmission, avec des pics de transmission qui interviennent pendant les périodes de haute pluviométrie, de juillet à septembre. Cette période coïncide également avec le pic de la malnutrition.
« En 2012, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recommandé la CPS, comme un outil efficace de lutte contre le paludisme, à la suite d'études cliniques menées à grande échelle ayant prouvé que la CPS est une stratégie de protection qui contribue à réduire la morbidité et la mortalité chez les enfants âgés de 3 à 59 mois. Surtout pour les 24 millions d’enfants qui vivent dans les zones africaines soumises à une forte incidence saisonnière du paludisme », a indiqué le ministre Idi Illiassou Maïnassara.
Le Programme National de lutte contre le paludisme au Niger a introduit dès 2013 cette stratégie dans sa politique de prévention et de traitement du paludisme, a-t-il ajouté.
En 2018, l’OMS a annoncé que la progression de la lutte contre le paludisme marquait le pas et a donc rappelé la nécessité urgente d’optimiser l’accès aux mesures de prévention. La CPS a été définie comme une priorité. « Cette campagne CPS couplée au dépistage de la malnutrition est un traitement préventif idéal, qui vient en complément à l’utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action, le traitement intermittent chez la femme enceinte, la lutte anti-larvaire par la destruction des gîtes des larves et la pulvérisation intra et extra domiciliaire », a précisé le ministre. Selon Dr Idi Illiassou Maïnassara Maïnassara, elle est une mesure préventive de plus pour protéger nos enfants contre le paludisme et permettre de réduire, de manière significative, la morbidité et la mortalité des enfants de moins de cinq ans. « Face au paludisme, notre pays, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, entreprend, dans le cadre de la campagne, les actions de lutte ci-après : Un projet pilote expérimenté à Damagaram Takaya, pour l’augmentation de la tranche d’âge de 5 à 9 ans, afin de sauver plus d’enfants dans notre pays ; la digitalisation des données de la campagne des districts d’Aguié, Tessaoua, Maradi ville, Matamèye, départements de Kollo, Balleyara, par l’utilisation de 1.815 Smart phones et la mobilisation de 163 techniciens terrain. Le déploiement des superviseurs régionaux et départementaux, l’implication de tous les chefs CSI du Niger, l’implication des Chefs des villages, ceux des quartiers, des crieurs publics des leaders d’opinion, dans la mobilisation sociale. L’objectif principal visé par cette campagne de 2022, selon le ministre en charge de la santé est d’atteindre au moins 95% des enfants âgés de 3 à 59 mois, qui remplissent les critères retenus pour bénéficier de cette campagne et du dépistage de la malnutrition dans notre pays.
Dr Idi Illiassou Maïnassara a demandé aux autorités politiques, administratives, religieuses et coutumières leur engagement et leur pleine implication pour faire de cette campagne une réussite totale. Ainsi, c’est au total près de 5 millions d’enfants qui bénéficieront gratuitement des médicaments de chimio prévention du paludisme à travers les stratégies de postes fixes et de porte en porte, avec la contribution des agents de santé communautaires et des superviseurs.
Auparavant, la Maire de la ville de Kollo, Mme Salamatou Souley, le Gouverneur de Tillabéry, M. Diori Dourhamane, ont rappelé que le paludisme reste endémique au Niger et constitue un problème majeur de santé de publique.
Notons que la chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) est définie comme ‘‘l’administration intermittente de protocoles thérapeutiques complets d’antipaludiques pendant la saison du paludisme pour prévenir l’infection palustre en conservant des taux sanguins thérapeutiques pendant la période où le risque de transmission est le plus élevé’’.
Mahamadou Diallo(onep) (Envoyé Spécial)
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Le directeur de Cabinet du Premier Ministre, M. Laouali Chaibou a présidé le jeudi 12 août dernier à Gabagoura en périphérie de Niamey, la cérémonie de lancement officiel de distribution gratuite ciblée des vivres au titre de l’année 2021. Cette distribution ciblée mise en œuvre par la CCA (la Cellule Crise Alimentaire) a pour but d’accompagner et de soutenir les personnes vulnérables pendant la période de soudure. La cérémonie a été rehaussée par la présence de la cheffe de file des partenaires du dispositif National de prévention et de Gestion de Crises Alimentaires, Mme Magdalena Pruna, des élus locaux, etc.
Pour cette opération de distribution gratuite ciblée des vivres 2021, ce sont 22.000 tonnes de céréales et 2000 tonnes de niébé qui seront distribuées à l’échelle nationale au profit de 770.000 personnes dans 143 communes, en deux phases pendant les mois d’août et septembre 2021. Spécifiquement, la région de Niamey va bénéficier de 350 tonnes de céréales par mois pour toucher 24.500 personnes vulnérables dans les villages déficitaires des 5 communes de la région.
Selon le directeur de Cabinet du Premier Ministre, cette année, avec 2.343.837 personnes dans le besoin d’une assistance alimentaire d’urgence, la cellule Crise Alimentaire a planifié une cible de 770.000 personnes qui seront soutenues au niveau national pendant la période de soudure. «En plus de cette cible, environ 30.000 personnes au niveau de la région de Diffa et 25.000 dans la région de Tillaberi sont en train de bénéficier de l’assistance alimentaire sur trois mois, dans le cadre du programme de retour volontaire des populations dans leurs terroirs d’origine», a déclaré M. LaoualiChaibou.
Le directeur de Cabinet du Premier Ministre a, par ailleurs, précisé que d’autres appuis non moins importants ont été apportés notamment 5.000 tonnes d’aliments bétail et 1000 tonnes de semences aux populations vulnérables. «Pour cette opération de distribution gratuite le choix des localités d’intervention retenues par la CCA n’est pas fortuit. Les analyses faites sous la conduite de la Cellule de Coordination du Système d’Alerte Précoce et de ses partenaires techniques indiquent en priorité les zones extrêmement et moyennement vulnérables, où il y a non seulement une insécurité alimentaire et nutritionnelle conjoncturelle à tendance chronique, mais également des déficits fourragers», a-t-il ajouté.
M. Laouali Chaibou a saisi l’occasion pour remercier, au nom du Président de la République SE. Mohamed Bazoum, l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui accompagnent et soutiennent les autorités nigériennes dans l’amélioration des situations alimentaire, nutritionnelle et pastorale des populations.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
16 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président d’honneur de l'Association des Héritiers pour l'Appui à l'Agenda 2063, M. Nouhou Salaou a présidé le samedi 14 novembre à Niamey, le lancement officiel des activités de l'Association des Héritiers pour l'Appui à l'Agenda 2063, couplé au Rallye Régional des Héritiers placé sous le thème: «l'Agenda 2063 constitue le prolongement des luttes panafricaines pour l'autodétermination, la liberté, le progrès et la prospérité partagée».
Cette activité vise à promouvoir et soutenir cette volonté politique élaborée par les Chefs d'Etats en Mai 2013 dans le but de bâtir une Afrique intégrée dirigée par ses propres citoyens et constituant une force dynamique à l'échelle mondiale. Lors de ce lancement, le président d’honneur de l'Association des Héritiers pour l'Appui à l'Agenda 2063 a rappelé que l’agenda 2063 de l'Union Africaine, adopté en janvier 2015 souligne qu’il est notre plan interne de transformation qui vise à exploiter les avantages comparatifs du continent tels que les habitants, son histoire et ses cultures, des ressources naturelles, sa situation et son positionnement dans le monde, en vue de parvenir à la transformation sociale et économique.
Selon lui, il est trop tôt pour évaluer et préciser les progrès réalisés car cinq ans après à l'échelle d'un continent. Mais on peut toutefois estimer que des avancées se pointent à l'horizon avec notamment l'adoption de la ZLECAf dont la conférence au sommet s'est tenue à Niamey en juillet 2019 avec le succès connu de tous. «C'est à l'honneur du Niger, de son président SE. Issoufou Mahamadou et son gouvernement. Et c'est pourquoi, il faut soutenir, saluer et encourager les initiatives comme celles prises par cette jeune association de contribuer à l'évolution des consciences des jeunes dans le découverte et surtout la compréhension de la justesse et de la pertinence des défis qui se dressent à l'Afrique, que l'agenda 2063 s'est donné comme mission à faire aboutir», a-t-il déclaré.
Auparavant, le président l'Association des Héritiers pour l'Appui à l'Agenda 2063, M. Hassane Gordé Oumarou a dit que cette activité est l'occasion pour les Héritiers d'appeler la jeunesse africaine à s'approprier de l'agenda 2063. En marge de son cadre d'action sur l'agenda 2063, l’AHA2063 a élaboré d'autres programmes à caractère social et humanitaire pour accompagner nos Etats dans leur quête d'une Afrique intégrée, prospère et en paix. «Il s'agit notamment de notre programme phare intitulé «les Héritiers au service de la Nation» comprenant plusieurs activités d'ordre social. Il y a aussi le Rallye des Héritiers ayant comme objectif la promotion des valeurs contenues dans l'agenda 2063, de la charte des Nations unies et de la charte de l'Union africaine», a-t-il expliqué.
M. Hassane Gordé Oumarou a précisé que l’objectif est de répondre à une seule problématique à savoir comment devenir des citoyens qui seraient plus productifs pour l'Afrique et le reste du monde, des citoyens enthousiastes et pragmatiques, dévoués à l'Afrique et à l'humanité. «AHA2063 entend ainsi apporter sa pierre à l'édifice pour construire un monde pacifique où la protection et l'épanouissement de l'être humain et de son environnement constitueront une priorité pour tous», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye
19 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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