Selon une source digne de foi, la HALCIA (la haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées) serait à la chasse des détenteurs de faux diplômes. Elle aurait décidé de traquer tous les détenteurs de faux diplômes tapis dans les services publics et les arcanes du pouvoir. Selon notre source, c’est suite à une enquête minutieusement menée par Ghousmane et ses limiers qu’un réquisitoire sévère aurait été dressé contre des « fonctionnaires » suspectés d’utiliser des faux diplômes pour se faire nommer à des hautes fonctions de l’Etat. D’ores et déjà, selon notre source, elle (HALCIA) aurait envoyé des convocations à plusieurs agents de l’Etat qu’elle suspecte détenir ces faux diplômes. Des convocations dont l’objet est de venir s’expliquer et prouver devant elle de la véracité des diplômes. Aujourd’hui, la panique est générale dans presque tous les services de l’Etat. Des agents courent dans tous les sens pour essayer d’amener la HALCIA à abandonner leur audition. Dans cette furieuse course contre la HALCIA, certains agents de l’Etat, visés par le réquisitoire, auraient contacté les bureaux politiques de leurs partis pour qu’ils intercèdent auprès de Bazoum Mohamed dans le but d’amener Ghousmane et ses gendarmes à abandonner l’enquête. Si cela se confirme et qu’il intercède, Bazoum Mohamed aura violé son serment. Lui qui a juré devant la nation nigérienne de mener une lutte implacable contre la fraude et la corruption. Du reste, dans son discours d’investiture, Bazoum Mohamed n’a-t-il pas dit solennellement qu’ « il est temps que nous nous ressaisissions et que nous fassions preuve de rigueur. C’est pourquoi je voudrais dire clairement ici que quiconque a une responsabilité dans l’administration publique répondra désormais tout seul et entièrement de ses actes. Son parti politique, sa « base », sa famille, sa communauté ne lui seront d’aucun secours. ». Et, il ne semble pas oublier. Car, il n’a même pas encore célébré ses cent (100) jours au pouvoir pour oublier ce qu’il a eu à dire devant la nation. En plus, il semble être différent de Mahamadou Issoufou qui fait le contraire de ce qu’il dit. Alors, que ceux qui pensent qu’ils pourraient se cacher derrière leurs partis pour dissimuler leurs forfaitures se détrompent. Car, chacun répondra et tout seul de son acte. A la HALCIA, également, de ne pas faire un traitement sélectif des dossiers. A suivre !
A.S