Ce symposium regroupe différents acteurs intervenant dans le domaine des sciences et technologies et sur les questions de sécurité alimentaire et d’autonomisation des femmes. Il s’agit entre autres des chercheurs et scientifiques, des responsables des administrations publiques et du secteur privé, des organisations féminines, des producteurs, des leaders d’opinion, des organisations de la société civile, etc. Durant les deux (2) jours de travaux, les participants vont procéder à une analyse minutieuse de la thématique en vue de faire des propositions pertinentes. C’est pourquoi dans son intervention, à l’ouverture de ce symposium, la première dame a salué, ce qu’elle a qualifié de ‘’belle initiative’’ du Réseau des femmes scientifiques, avant de souligner la pertinence de cette initiative.
«La sécurité alimentaire et nutritionnelle est indissociable de l’autonomisation de la femme particulièrement dans ce contexte de mondialisation. Elle constitue l’une des principales préoccupations des autorités de la 7ème République », a déclaré Dr Lalla Malika Issoufou. La première dame de souligner ensuite les raisons de son adhésion à cette initiative. « J’ai accepté de parrainer cette activité scientifique pour pouvoir exprimer, de vives voies, l’intérêt et les fortes attentes que suscitent ce projet devenu aujourd’hui réalité, grâce à l’engagement et à la force de caractère des femmes scientifiques du Niger» a-t-elle expliqué, ajoutant que cela doit servir d’exemple aux jeunes filles.
Pour le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, ce symposium est une opportunité d’échanges sur tous les contours de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. « Il permettra non seulement d’examiner cette problématique, mais aussi de proposer les voies et moyens de capitaliser, au mieux, les expériences et les leçons apprises dans l’optimisation des efforts des différents acteurs en faveur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle » a déclaré M. Albadé Abouba qui a salué le courage des femmes scientifiques pour s’être proposé de relever ce défi. Soulignant que les femmes scientifiques représentent des proportions de plus en plus importantes dans notre pays, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a déploré le fait que « ce potentiel de talents pour la science, la technologie et l’innovation reste pratiquement peu exploité ».
Dans son mot de bienvenue, la présidente du Réseau Femmes Sciences et Technologie a émis le vœu de voir les sciences et les technologies prises en compte dans l’autonomisation de la femme. « Nous espérons que cette initiative du réseau soit une opportunité supplémentaire pour le Niger et ses partenaires de prendre davantage en compte les sciences et les technologies dans l’autonomisation de la femme » a déclaré Prof Kadi Alzouma.
Cette initiative, précise-t-elle, constitue un maillon d’une chaîne de mesures favorisant l’intégration et l’incitation des étudiantes dans les domaines des sciences et technologies dédiées au secteur de développement. Après la cérémonie d’ouverture, les travaux se sont poursuivis avec une série de communications sur des thématiques en lien avec les sciences et technologies, la sécurité alimentaire et l’autonomisation de la femme.
Siradji Sanda(onep)
16 mars 2017
Source : http://lesahel.org/