Société

hippopotames Fleuve Niger Issa BeriLa région du fleuve est une région à l’agriculture et notamment à la culture irriguée. Des traditions culturales sont développées dans cette zone depuis de longues années, promouvant la production de cultures variées : riz, sorgho, tabac, patate douce, oignon, courge, etc. Naturellement, la pêche reste elle aussi une autre activité que l’on mène tout au long du fleuve apportant ainsi à ces populations des compléments alimentaires importants. A côté de ces activités se développent également l’élevage de bovins surtout et de petits ruminants. Mais depuis quelques années, du fait de la déforestation et de l’érosion des terres, le fleuve est menacé d’ensablement, disons, aussi de disparition quand, aux périodes de l’étiage, il y a aujourd’hui, des branches du fleuve qui se traversent à pieds car complètement desséchées. L’allure majestueuse du fleuve Niger, en période de crue, offre des merveilles touristiques qui rendent à la nature toutes ses beautés violées par la sécheresse qui le menace pour en faire un espace exotique avec la clarté de l’onde qui coule fièrement, la flore aquatique luxuriante que les courants agitent quand survolent ces merveilleux oiseaux gras de races diverses qui tapissent les bordures verdoyantes et les berges dorées du fleuve. Dans ce fleuve charmant qui a tissé toute une culture le long du Niger pendant des siècles, il y a avait des hippopotames que l’on ne retrouvait naguère qu’en amont du fleuve, vers Ayorou,

Invention : Une sonde piézométrique mise au point par le chercheur nigérien Dr Gourouza MarouDocteur Gourouza Marou, Maître de conférences en Chimie et enseignant chercheur à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université, Abdou Moumouni Dioffo de Niamey vient d’inventer une sonde piézométrique pour le suivi des niveaux d’eau. En plus des mesures piézométriques, le nouveau dispositif inventé au Niger permet de déterminer la conductivité du milieu aqueux. « L’appareil que nous venons de mettre au point est une sonde piézométrique qui permet de déterminer la conductivité du milieu, le degré de minéralisation de l’eau et sa correspondance aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé définies pour sa pureté. Cette technologie détermine également la quantité d’ions ; les cations et les anions. Il est accroché à notre sonde, un ruban gradué pouvant déterminer la profondeur du puits. Une fois que la sonde touche l’eau en profondeur, un son est émis et un signal lumineux indiquera que la sonde aura atteint la surface de la nappe», a-t-il expliqué.

Invité - surprise : 47 ministres avec le Premier Mnistre plus 25 ministres avec le Président, cela fait au bas mot 72 ministres ! À l'occasion d'un débat télé sur Tambara hier, M. Sanoussi Tambari Jakou (STJ) a subitement fait irruption pour y participer lui aussi. Il aurait été médusé sinon choqué par certains propos tenus sur le plateau.
Si le VTR n'a pas prévu une telle intrusion inopinée, l'on a au moins appris de la bouche du président du PNA qu'Adal Rhoubeid est le... 25ème Ministre Conseiller du PR. et que chacun suit le travail des différents ministères. Lui-même est Conseiller Transversal, c'est à dire qu'il s'occupe de beaucoup de dossiers.
Alors, faisons le calcul : 47 ministres avec le Premier Mnistre plus 25 ministres avec le Président, cela fait au bas mot 72 ministres ! Que le Trésor national doit grassement entretenir dans le pays le plus pauvre du monde !
Quand la société civile citoyenne exigeait la réduction du train de vie de l'État, ce n'était pas une simple vue de l'esprit ! Mais bien la triste réalité de la prédation des ressources nationales !
Nous espérons vivement que STJ s'invitera encore au prochain débat, cette fois pour nous donner le nombre exact de Conseillers sans portefeuille ministériel et de chargés de mission !
Et vous vous étonnez que le Niger soit dernier sur l'IDH du PNUD !
Et vous vous étonnez qu'environ 10 enfants meurent de malaria chaque jour à Magaria !

Dr Souley Adji

Ismaël Iboune Guèye journaliste à l’ORTN, s’est éteint mardi 1er Mai à Niamey à l’âge de 59 ansPur produit de l’Institut National de l’Audio-visuel de Paris, Ismaël Iboune Guèye s’est éteint mardi, 1er Mai à Niamey, des suites d’une maladie.
Il sera inhumé ce mercredi dans l’après-midi au cimetière de Yantala, un quartier périphérique de la capitale.
  Celui que les auditeurs appellent affectueusement la ‘’ Voix d’Or ‘’ de l’Office de Radiodiffusion et Télévision (ORTN), fit ses premiers pas de journaliste en 1982.
Aux côtés de feu Issaka Mamadou, également journaliste à l’ORTN, le jeune diplômé de l’INA a imprimé sa marque.
De la ‘’Voix du Sahel’’ en début de carrière, Iboune Guèye se retrouvait à Agadez (Nord du pays) comme Chef de Station Régionale, puis à la Télévision Nationale où il est devenu son Rédacteur en chef.

Issoufou - Kidal : un dérapage inutile.« Le statut actuel de Kidal est une menace pour le Niger. L’Etat malien doit impérativement y reprendre ses droits ».

Ces propos, pour le moins surprenants et contreproductifs, tenus par le Président du Niger Mahamadou Issoufou, lors d’une interview accordée au magazine Jeune Afrique (3057-3058 du 11 au 24 Août 2019) ne sont pas de nature à contribuer à l’apaisement et pourraient engendrer des crispations inutiles dans la sous-région.

Les acteurs, partenaires et observateurs de ce qui se passe au Mali, savent que la question de Kidal et de l’Azawad en général, constitue un problème politique que la communauté internationale tente de canaliser à travers les accords d’Alger.

Un pays frère comme le Niger, dont la sécurité et la stabilité sont largement liées à celles du Mali, ne gagnerait rien à s’immiscer dans un conflit aux multiples facettes. Depuis 2012, le Niger a décidément du mal à trouver la posture adéquate permettant de jouer un rôle constructif dans cette situation, tenant compte des enjeux en présence et des intérêts du pays. Pour le Niger, il s’agit là d’un terrain trop glissant sur lequel il serait hasardeux de s’aventurer dans le contexte géopolitique actuel au Sahel.

Quant à l’Etat malien, il n’a malheureusement pas toujours donné l’exemple d’un Etat digne d’être défendu par un démocrate. Avant de souhaiter le retour de l’Etat malien à Kidal, il aurait sans doute été plus prudent de s’entourer de précautions quant à sa capacité à renoncer à ses méthodes du passé qui ont causé la mort de plusieurs centaines de Maliens.

La situation à Kidal résulte de l’échec de l’Etat malien à administrer convenablement le territoire qui lui a été légué par l’administration coloniale. 

L’histoire a montré que les populations de Kidal ont surtout souffert de la violence de l’Etat malien et cherchent aujourd’hui à se mettre à l’abri pour espérer un avenir meilleur. Par conséquent, aider le Mali, c’est contribuer à construire la confiance entre lui et les populations de l’Azawad.

Abdoulahi ATTAYOUB

(Lyon France)                                                                                            

Lyon le 13 aout 2019

Les images sont sur les réseaux de la place, montrant l’ancien président de la république, Issoufou Mahamadou, habillé en Scheik, coiffé du bonnet de la confrérie tidjaniya, tenant un exemplaire du Livre Saint, le Coran. On nous apprend, alors, qu’il vient d’être couronné ‘’Califat des Tidjanes’’. Heureusement, d’ailleurs, car la terminologie de ‘’Califat’’ pourrait prêter à confusion et semer le doute dans les esprits !

En effet, la notion de Califat, dans l’Islam, est fondamentale, car elle souligne parfaitement la dimension de la représentation terrestre de la Divinité parmi ce qu’elle aura choisi dans sa création. Les premiers Califes de Dieu sur Terre furent d’abord les djinns et les hommes ; ensuite les prophètes ; enfin, le terme a désigné les successeurs du Prophète de l’Islam (Paix et Salut sur Lui !) à la tête de la Ummah islamique.

Après ce bref rappel historique du terme de Califat, qui signifie la juste représentation de la Divinité par l’une de ses créatures, le titre s’est progressivement éloigné de cette dimension représentative du royaume céleste pour revêtir d’aspects propres à la nature humaine. Au sein de l’Islam sunnite traditionnel, on ne retient que ceux que les savants musulmans ont qualifiés de ‘’Califes bien guidés’’, correspondant aux quatre grands Califes de la première génération du Prophète (PSL !), à savoir Abou Bakr, Oumarou Ibn Kattab, Ousmane Ibn An fane et Ali Ibn Talib. A l’unanimité des Uléma sunnite, ces quatre grands Califes représentent sans doute l’âge d’or de l’Islam originel, de l’époque de la Révélation, puissant et conquérant. Puis, vint le déclin avec les guerres fratricides entre les clans des Omeyyades et ceux des Abbassides. Car, entre-temps, le Califat s’est transformé en une conquête du pouvoir politique, ce que les spécialistes de la question ont appelé ‘’Sultaniya’’. Aujourd’hui encore, un certain Al Bagdadi, chef terroriste de l’Etat Islamique au Levant, pouvait s’affubler de ce titre en se faisant appeler Calife !

Comme on le voit, la fortune qu’a connue la notion de Califat dans l’Histoire de l’Islam nous oblige à plus de prudence pour ne pas nous laisser abuser par certains esprits malins prêts à tout pour faire parler d’eux. C’est le cas, malheureusement, de ce titre purement honorifique qui vient d’être décerné à Issoufou Mahamadou par la confrérie ‘’Tidjaniya’’ du Niger, apprend-t-on ! Pour quel mérite ? On ne le sait pas. Quelle cause de l’Islam a-t-il pu faire avancer au Niger, si ce n’est participer à une manifestation, à Paris, pour soutenir des auteurs des caricatures du Prophète de l’Islam (PSL), en déclarant qu’il était ‘’Charlie’’ ? Combien de fois, son vaniteux cortège avait empêché à de milliers de croyants de Niamey de se rendre à la mosquée du vendredi pour avoir été bloqués dans les rues de la capitale ? Même la Morgue de l’Hôpital National de Niamey n’était épargnée se voyait fermée, des heures durant, avec à l’intérieur, des personnes venues enlever les corps de leurs proches !

Mais, tout cela ne serait guère surprenant de la part d’Issoufou Mahamadou, l’incarnation suprême de l’imposture à son stade le plus achevé. Le personnage n’est pas, d’ailleurs, à son premier blasphème, car, déjà, dans le passé, il voulait se faire passer pour le Calife Omar qu’il disait être son modèle d’inspiration. Ce qui était sans doute faux, puisque le Calife Omar a incarné dans toute sa quintessence la vertu de la justice, de la droiture morale et de la crainte de Dieu. Le Calife Omar (Qu’Allah soit satisfait de lui) n’avait pas gouverné la Cité par le clientélisme, le népotisme et le clanisme. Il n’avait pas laissé les siens ou autres piller les deniers du ‘’Baitoul Mal’’ –Le Trésor Public de la Ummah islamique). En un mot, le Deuxième Calife avait géré le jeune Etat de Médine dans le respect des lois, dans l’observation d’une justice équitable. Tout ce qui est, aujourd’hui, aux antipodes de la gestion d’Issoufou Mahamadou, une gestion patrimoniale, clanique qui porte profondément atteinte à l’unité nationale et à la cohésion sociale du pays. Quelle imposture ! Quelle usurpation !

Oui pour le Califat de l’imposture, mais non pour celui de l’exemplarité ! Avant tout, les uns et les autres ont le droit d’honorer ceux qu’ils croient le mériter à leurs yeux, y compris le fait de décerner la palme de l’imposture. C’est leur liberté absolue qui ne saurait, en revanche, nous empêcher d’en rire éperdument, surtout lorsqu’une telle distinction provient de milieux où la foi trône en reine suprême.

Sanda

Jeunesse, nation et développement : où va le niger ?Les sociétés humaines procréent pour survire, se développer et se projeter dans la pérennité. Les cellules familiales sont, à la fois le siège de la procréation, de la première éducation à la vie et la rampe de lancement vers l’adolescence et l’âge adulte. La société est le creuset qui encadre, motive et oriente la jeunesse. La Nation est le lieu de convergence, de consensus et de projection collective vers un avenir meilleur.

         Famille, société et Nation ne peuvent opérer de manière cohérente que s’il y a un cadre organisé, institutionnalisé et doté d’une capacité de gouvernance, d’arbitrage et de justice. C’est l’Etat démocratique en ce qu’il met la force publique au service du droit et de la justice qui est dépositaire de la volonté nationale de coexistence pacifique et de construction continue de l’avenir.

La Nation est comme le corps humain qui n’existe et n’évolue que parce qu’il génère en continu des cellules neuves. Or, générer des cellules sans leur permettre d’aboutir à leur pleine expression dans le corps revient à générer du cancer.

Une nation qui ne peut donner à la majorité de sa jeunesse les capacités et les intelligences pour porter son avenir s’effondre sur elle-même.

D’où vient le Niger ?

Avec une population de moins de 3 millions d’habitants en 1960, le pays est en passe d’atteindre 20 millions en 2020. Une population essentiellement jeune – plus de 65% à moins de 30 ans- et analphabète à 80%. Avec un taux de scolarisation primaire qui stagne autour de 20% la jeunesse ne peut pas porter l’avenir de la Nation, surtout lorsque s’y conjugue le mariage de plus en plus précoce des jeunes filles et l’absence de perspectives en termes d’autonomie économique.

Image d'illustration Les sociétés humaines procréent pour survire, se développer et se projeter dans la pérennité. Les cellules familiales sont, à la fois le siège de la procréation, de la première éducation à la vie et la rampe de lancement vers l’adolescence et l’âge adulte. La société est le creuset qui encadre, motive et oriente la jeunesse. La Nation est le lieu de convergence, de consensus et de projection collective vers un avenir meilleur.

Famille, société et Nation ne peuvent opérer de manière cohérente que s’il y a un cadre organisé, institutionnalisé et doté d’une capacité de gouvernance, d’arbitrage et de justice. C’est l’Etat démocratique en ce qu’il met la force publique au service du droit et de la justice qui est dépositaire de la volonté nationale de coexistence pacifique et de construction continue de l’avenir.

La Nation est comme le corps humain qui n’existe et n’évolue que parce qu’il génère en continu des cellules neuves. Or, générer des cellules sans leur permettre d’aboutir à leur pleine expression dans le corps revient à générer du cancer.

Une nation qui ne peut donner à la majorité de sa jeunesse les capacités et les intelligences pour porter son avenir s’effondre sur elle-même.

C'est le n° 700 de votre journal, le Courrier. 700 numéros, cela fait un peu plus de 13 ans de dur labeur et d’abnégation au service, d’une part, du devoir d’informer pour nous et d’autre part, du droit à l’information pour les publics. Plus de 13 ans au service d’un pari, certes noble, mais difficile, voire dangereux dans un pays où même le droit, qui garantit en principe la sécurité juridique pour tout le monde, ne peut pas protéger le journaliste contre ceux qui, au nom du pouvoir, pensent jouir du droit à décider du sort des autres. Un pays dans lequel, parfois, ceux qui ont le devoir de protéger la liberté des journalistes peuvent subitement devenir des vautours cherchant à vivre de leurs carcasses. Bref, ce n’est pas facile d’informer, mais le Courrier, qui a subi les affres de ces travers, conduira, quoi qu’il advienne, sa part de mission dans la quête citoyenne d’une bonne gouvernance dans notre pays.

Accusé tantôt de propager de fausses informations, tantôt de servir des intérêts mesquins quand il ne s’agit pas encore de mener une mission par procuration pour des règlements de compte, le Courrier est resté professionnel. Il ne peut en être autrement, c’est le Niger qui est en jeu. Que ce soit sur l’affaire Africard, l’aide alimentaire pakistanaise ou encore l’uraniumgate pour ne citer que ces dossiers, le Courrier a fait son devoir, uniquement son devoir, d’informer, conformément à sa mission de service public. Notre préoccupation, c’est le Niger, ce ne sont pas les individus.

Ce pari d’informer, au prix de notre liberté et peut-être plus, nous l’avons fait il y a plus d’une décennie et nous continuons, continuerons, n’en déplaise aux prédateurs, à mener notre mission sans faiblesse, mus par la seule volonté d’apporter notre modeste contribution à l’émergence d’un Niger meilleur, un Niger où le bien public sera sacré, où la justice est équitable pour tous et où les gouvernants n’auront qu’un souci : travailler à améliorer les conditions de vie de leurs concitoyens. Tel est notre sacerdoce et nous l’acceptons avec le bonheur d’être convaincus que nous rendons ainsi service au Niger et à son peuple.

Ali Soumana

Le Syndicat National des Journalistes et Communicateurs en Langues nationales (SYNAJOC/L) du Niger a organisé, le samedi 5 février dernier à  Niamey, un atelier de renforcement de capacités techniques et professionnelles de ses militants. L’ouverture de cette formation qui s’est déroulée dans la salle de réunions de la Maison de Presse a été présidée par le Secrétaire général du SYNAJOC/L, Mr Omar Labaran en présence du président de la Maison de Presse, M Harouna Ibrahim. Cet atelier a pour thème ‘’Renforcement de capacités des journalistes et communicateurs en langue nationale sur la maitrise de la communication en langue dans la production des émissions radios et télévisions’’.

Cette formation a regroupé une trentaine de journalistes en langues nationales issus des medias publics et privés provenant de toutes les régions du pays.

D’après le Secrétaire général du SYNAJOC/L, M. Omar Labaran, cet atelier a pour objectifs de renforcer les capacités techniques et professionnelles des participants dans la production audiovisuelle et dans l’utilisation et la maitrise de la communication dans les langues nationales. «70%à 75% des messages qui passent dans nos radios en particulier sont en langues nationales et c’est bien normal pour pouvoir atteindre le plus grand public. C’est pourquoi, il est nécessaire de savoir comment collecter, bien traiter les informations à diffuser à nos auditeurs», a-t-il expliqué. «C’est dans cette optique que nous avons réfléchi au niveau de notre associations pour organiser cette session. Cela parce qu’au regard des insuffisances que nous relevons dans le traitement de l’information, dans les débats, nous sommes souvent interpelés par rapport aux bourdes que commettent certains journalistes», a précisé le Secrétaire Général du SYNAJOC/L.

M. Omar Labaran a par ailleurs indiqué que les technologies de l’information avec notamment les réseaux a beaucoup bouleversé le journalisme de langue. «Si nous voulons garder nos auditeurs, nous devrons nous ressaisir et nous défaire de la dynamique des faknews», a-t-il estimé. Le Secrétaire général du SYNAJOC/L a salué le partenariat avec la Maison de Presse pour son soutien dans l’organisation de cette formation.

De son côté, le président de la Maison de Presse M. Harouna Ibrahim a exprimé sa fierté et son encouragement à l’endroit du Syndicat National de Journalistes et Communicateurs en Langues (SYNAJOC/L) pour la tenue de cet atelier. «L’utilisation des langues locales dans le traitement et la diffusion de l’information est très complexe surtout quand le journaliste ne maitrise pas la grammaire et le vocabulaire de ces langues», a expliqué M. Harouna Ibrahim. Aussi, a-t-il ajouté dans cet exercice, réussir à traduire fidèlement au public constitue probablement l’aspect le plus important et le plus difficile du traitement de l’information dans une langue autre que le français dans notre pays. «Aujourd’hui les citoyens ainsi que les responsables des medias, se plaignent beaucoup de la revue en langue des contenus de nos medias», a-t-il souligné.

Le président de la Maison de Presse a lancé un appel à l’endroit des tous les journalistes en langues: «Ne vous fiez pas à votre seule connaissance de la langue. Recherchez le consensus en vérifiant votre traduction dans au moins deux dictionnaires. Si de nouveaux termes apparaissent trop souvent, constituez progressivement votre propre glossaire. Le temps que vous consacrez à la vérification de vos propres traductions sera rentable à long terme. Il peut arriver qu’un mot, un terme ou une idée n’ait pas d’équivalent dans l’autre langue, ou qu’il en ait plusieurs. Ainsi, dans une langue comme le haoussa, un terme peut avoir trois équivalents selon les régions. L’idée de vérifier vos traductions sur internet est bonne en soi, mais une fois de plus, ne vous fiez pas à un seul site internet ou une seule traduction», a-t-il soutenu.

Abdou Salam Kabirou Mouha (ASCN)

07 février 2022
Source : https://www.lesahel.org/ 

Le Centre de Santé Intégré de  Dar es Salam a servi de cadre, le vendredi 15 Janvier 2021, à la cérémonie de lancement de la campagne de dépistage volontaire du VIH Sida placée sous le parrainage de la Première dame, Hadjia Aissata Issoufou présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure,  marraine de la lutte contre le VIH Sida et membre de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique (OPDAD). Cette campagne s’inscrit dans le cadre des activités de la Journée Mondiale de Lutte contre le VIH Sida célébrée en décembre dernier et qui a pour thème, «Solidarité mondiale et responsabilités partagées». Organisée par la Fondation Guri Vie meilleure avec l’appui de ses partenaires, cette campagne de dépistage volontaire se déroulera du 15 au 24 janvier 2021 à Niamey dans 20 Centres de Santé, grâce à deux camions unités mobiles hospitalières, mobilisés (2 centres par commune). Et du 18 au 24 dans la ville de Tahoua.

L’objectif de cette campagne est de contribuer à accélérer la riposte contre le VIH ainsi que le traitement. C’est le Directeur Exécutif de la Fondation Guri Vie Meilleure, M. Ousmane Kadri Nouhou qui a présidé la cérémonie de lancement de ladite campagne, en présence du coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Sida et les Hépatites,  Dr Assane Abdoul Nasser.

M. Ousmane Kadri Nouhou a, à cette occasion, évoqué le contexte sanitaire lié à la pandémie de Covid 19 qui, a-t-il dit, a marqué les aspects sociaux sanitaires et économiques du pays. En effet, a-t-il poursuivi, l’un des effets de la pandémie est la baisse de l’utilisation des services de santé. Ce qui a des effets remarquables sur les indicateurs de base. «Autrement on aurait organisé la cérémonie au mois de décembre qui est mondialement connu, comme étant celui de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le VIH Sida»,a-t-il indiqué. «La Covid-19 nous impose de revoir les stratégies et les adapter au contexte tout en réduisant les risques de propagation de cette pandémie», a souligné M. Ousmane Kadri Nouhou, tout en précisant que cette campagne sera couplée à une campagne de sensibilisation sur les télévisions, les radios communautaires et les radios rurales.

Pour le coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Sida et les Hépatites (PNLS/H), Dr Assane Abdoul Nasser, malgré le fait que la contingence Covid-19 commande d’éviter les rassemblements, les prestations de santé, les activités au niveau des différentes formations sanitaires ne doivent pas s’arrêter. «Tous les services sont disponibles : du dépistage du VIH et des hépatites à la prise en charge de toutes les autres morbidités», a-t-il fait savoir. Dr Assane a ajouté que l’offre est également disponible dans les autres centres de soin de santé de la Ville et dans l’ensemble du pays durant cette période. «C’est le lieu ici d’inviter la population à se faire dépister car, il est nécessaire que chacun connaisse son statut sérologique à travers notamment le dépistage et au besoin, accéder aux traitements qui sont disponibles dans les formations sanitaires», a-t-il précisé.

Le coordonnateur du PNLS/H, Dr Assane Abdoul Nasser a remercié la Fondation  Guri Vie Meilleure de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou qui ne cesse d’apporter tous les appuis aux formations sanitaires et aux vaillantes populations en termes de dépistage. Il a enfin appelé les populations à continuer d’utiliser les services de santé dans le respect strict des mesures barrières.

Aminatou Seydou Harouna

18 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Dans son allocution d’ouverture de la session, le Directeur des Ressources Humaines du Ministère de la Communication, chargé de Relations avec les Institutions a tenu à féliciter et encourager les délégués du personnel de l’ONEP pour cette initiative opportune. «Cette initiative répond parfaitement aux attentes du ministre Mahaman Lawaly Dan Dano qui fait de la modernisation et de la créativité des organes de presse publics une de ses priorités», a-t-il déclaré. M. Ibrahim Bagna a rappelé que lors de ses rencontres de prise de contact avec les responsables des médias publics, le ministre de la Communication leur a notifié ses attentes qui se résument au travail bien fait, à la créativité et à l’innovation pour s’adapter à cette ère moderne. «Je souhaite que, cette réactivité des agents de l’ONEP soit vite reprise par tous les organes de la presse, car cela permettra à la structure d’avoir un nouveau souffle dans leur travail de communication», a-t-il appelé.

Pour sa part, la Directrice Générale de l’ONEP, Mme Rabiba Aboubacar Bouzou a tout d’abord adressé ses sincères remerciements aux Directeurs centraux du Ministère de la Communication et à ses collègues Directeurs Généraux de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP), l’Agence Nigérienne de Diffusion (AND), l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC) et de la Radio et Télévision du Niger (RTN), présents à cérémonie. Elle s’est réjouie de cette belle et noble initiative des délégués du personnel. Ce genre d’activités nécessite d’être pérennisée. «Toute formation est bénéfique pour des agents surtout en ce qui concerne la connaissance des textes qui lient l’agent et son administration. Je vous exhorte à suivre les exposés qui vous seront présentés par les conférenciers dont je ne doute point de leur expérience», a déclaré Mme Rabiba Aboubacar.

Auparavant, le délégué du personnel M. Seini Seydou Zakaria, a expliqué que les délégués du personnel de l’ONEP ont pris l’initiative d’organiser cette activité dans le cadre de la célébration de la fête des travailleurs, le 1er mai 2022 qui, cette année a coïncidé avec la fête de l'Aïd El fitr. Pour lui, cette journée d'information et de sensibilisation destinée uniquement aux agents de l'ONEP sur la connaissance des textes régissant les Etablissement publics (convention collective interprofessionnelle, code général du travail du Niger et statut autonome de l'ONEP) permettra de renforcer la capacité des agents dans leur milieu de travail. «L’initiative répond à l'appel que le ministre en charge de la Communication, Monsieur Mahamane Lawaly Dan Dano avait lancé lors de sa première rencontre de prise de contact avec les responsables des médias publics, demandant aux responsables et agents d’apporter de l’innovation dans le travail afin d'obtenir à des résultats probants», a dit M. Seini Seydou Zakaria.

Pour le délégué du personnel, l’amélioration du travail nécessite une bonne appropriation des textes par les agents. C'est pourquoi, «nous avons bien voulu mettre l'accent sur la sensibilisation et la formation des agents afin de promouvoir les valeurs patriotiques et que cela soit perçu sur le quotidien, "Le Sahel" et l'hebdomadaire "Sahel Dimanche’’en terme de qualité de travail», a-t-il indiqué.

 M. Seini Seydou Zakaria devait en outre rappeler qu’en dehors de leur mission de représenter les salariés auprès de la direction et de présenter à cette dernière toutes les revendications individuelles ou collectives émanant des salariés, les délégués du personnel sont aussi tenus d'aimer d'abord leur société, la défendre jalousement en tout lieu et à tout moment pour son développement. Enfin, M. Seini Seydou Zakaria, s’est dit persuadé qu'à l'issue de cette journée d’information et de sensibilisation, dont les thèmes tournent autour des droits et des devoirs des agents de l'ONEP, le personnel assimilera plus son statut juridique.

Peu après la cérémonie d’ouverture, les travaux se sont poursuivis avec les communications. Ainsi la première communication présentée par M. Laouali Souleymane, directeur technique de l’ONEP et ancien délégué du personnel a porté sur le Statut particulier de l’ONEP. Par la suite Mme Gaichatou Mohamed, Inspectrice de travail a entretenu les participants sur la Convention collective interprofessionnelle et sur le Code du travail nigérien. Les débats qui s’en sont suivis ont permis aux agents de poser des questions pour mieux comprendre leurs droits et leurs devoirs à la lumière de ces différents textes qui régissent leur cadre de travail.

Ali Mamane(onep)

La Maison de la presse a organisé, le vendredi 14 janvier dernier à Niamey, une journée de réflexion sur les mesures post-signature de la convention collective pour l'accompagnement des médias. L'ouverture de ladite journée a été présidée par le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions M. Zada Mahamadou en présence du président du Conseil Supérieur de la Communication, du ministre de l'Emploi, du travail, et de la Protection Sociale et du président du conseil d’administration de la Maison de la presse.

 La journée a réuni plusieurs responsables des médias publics et privés nationaux, des cadres du ministre de la Communication, ceux du ministère de l'Emploi et du travail ainsi que les représentants des organisations socioprofessionnelles des médias.

Au début des échanges, le ministre en charge de la Communication a rappelé le contexte et les objectifs de la convention collective de la presse signée le 29 novembre 2021. Pour le ministre Zada Mahamadou, elle concourt à «rendre plus viables les entreprises de presse» et créer par là-même, les conditions de l'amélioration du cadre de vie et de travail des employés. Dans cette optique, il a invité les acteurs à s’organiser en vue de cibler et sérier toutes les préoccupations, les plus pertinentes, aux fins d'échanges et de discussions à engager avec le Gouvernement. «Cette journée de réflexion, à laquelle les acteurs ont massivement répondu, participe de cette démarche», a souligné le ministre.

Cependant, «de par les échos qui nous parviennent, certains acteurs considèrent toujours que cette signature était de la poudre aux yeux. Et que les mesures d'accompagnement envisagées étaient simplement des serpents de mer», a déploré Zada Mahamadou. En réponse à ces «considérations pour le moins pessimistes et spécieuses», a-t-il dit, le Gouvernement a fait de ses engagements en la matière un point d'honneur. Raison pour laquelle, a affirmé le ministre de la communication, «il se fait fort, aujourd'hui encore, de les réitérer et de leur donner corps. Bien qu'il soit admis par les experts eux-mêmes, que la convention collective est une chose et que les mesures d'accompagnement en sont une autre».

Le ministre de la Communication M. Zada Mahamadou reconnait que c'est un devoir pour le gouvernement, de continuer à accompagner le processus de la convention collective de la presse, à travers notamment la défense des intérêts des travailleurs, dans le strict respect du Code du travail de la République du Niger.

Lors de cette journée de réflexion post- signature de la Convention collective, sur les mesures d'accompagnement, d'importantes communications ont été présentées par d'éminents spécialistes. Ces communications ont porté, entre autres, sur le Fonds d'aide à la presse, le Fonds de la publicité, les avantages liés à la signature de la Convention collective, le dialogue social.

Par cette occasion, le ministre en charge de la Communication a lancé un vibrant appel aux acteurs de la presse n'ayant pas encore adhéré à la Convention collective, de le faire sans plus tarder et sans davantage hésiter. «C'est seulement ensemble que nous pouvons bâtir une presse digne de ce nom, une presse pour laquelle, des perspectives prometteuses s'ouvrent désormais, après la signature de la Convention collective, et bientôt, In Sha Allah, avec l'ouverture, envisagée, de discussions sectorielles sur les mesures d'accompagnement», a expliqué Zada Mahamadou qui se réjouit de l’annonce faite par certains acteurs, ces dernières semaines, de leur intention d'adhérer à la Convention.

Au sortir des présentes assises, des recommandations pertinentes sont attendues, afin de favoriser la viabilité des entreprises de presse. Pour sa part, le ministre s’est dit persuadé qu'au regard de la qualité des compétences réunies, des propositions concrètes, réalistes et réalisables, seront issues des échanges et réflexions, «ce qui impulsera, sans aucun doute, une dynamique nouvelle à la Presse nigérienne».

Ismaël Chékaré et Indatou Harouna (stagiaire)

17 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

A l’occasion de la célébration de la Journée internationale, l’Association nigérienne pour le bien-être familial (ANBEF-Niger) a organisé une journée d’offres gratuites de services de santé et de planification familiale (PF). Le lancement de ladite journée s’est déroulée au niveau du siège de l’Association à Niamey sous les auspices de la présidente du Comité exécutif national de l’ANBEF Mme Hama Ramatou Tinni en présence du Directeur exécutif de ladite association M. Da Silva Gérard Boukary ; des représentants du ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, des institutions et organisations nationales et internationales tels que la CNDH, l’UNFPA, OXFAM Niger, Care International, Save The Children, des autorités coutumières et de plusieurs invités.

Cette activité, s’inscrit dans le cadre de la mission de l’ANBEF qui est de promouvoir le plein épanouissement de la femme et des jeunes conformément à sa vision qui est ‘’un Niger où chaque individu jouit d’une bonne santé et exerce pleinement ses droits en matière de santé sexuelle et reproductive’’. Ainsi à travers cette journée, l’ANBEF a mené des actons de sensibilisation et de dépistage gratuit des cancers du sein et de l’utérus, le dépistage de plusieurs pathologies chroniques comme le diabète et l’hypertension artérielle, la sensibilisation sur les gestes barrières et la vaccination contre la COVID-19, etc. Cette action de l’ANBEF vise aussi à sensibiliser et mobiliser la communauté notamment les femmes autour de la question de la planification familiale ; de favoriser une meilleur compréhension des enjeux de la PF ; d’améliorer l’accès géographique et financier de la PF aux populations défavorisées ; d’améliorer la qualité des services de santé sexuelle et de la reproduction offerts aux adolescents et aux jeunes, de créer et accroître la demande en PF et de lutter contre les IST/VIH/SIDA.

Dans son intervention à la cérémonie de lancement de la journée, le Directeur exécutif de l’ANBEF a d’abord tenu, à exprimer sa gratitude aux deux principaux partenaires stratégiques de l’Association. Il s’agit de l’Etat (pour la confiance et le soutien constant) et à la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF) pour l’accréditation. M. Da Sylva Gérard Boukary a également remercié les équipes médicales reparties dans les quatre unités à savoir Tillabéri, Niamey, Tahoua et Zinder pour la qualité du travail qu’elles accomplissent au quotidien. Pour le Directeur exécutif de l’ANBEF, cette journée trouve son fondement dans la réalisation et la promotion de l’objectif d’accès universel à la santé et aux droits sexuels et reproductifs, y compris la planification familiale.

Rappelant les constats de la Conférence internationale sur la population et le développement, M. Da Sylva Gérard Boukary a souligné le lien entre la santé reproductive, les droits humains et le développement. «Si les besoins en matière de santé sexuelle et reproductive ne sont pas satisfaits, les personnes se trouvent priver du droit de faire des choix fondamentaux relativement à leur propre corps et à leur propre avenir. Une situation qui a des répercussions sur le bien-être de leur famille et sur les générations futures», a-t-il expliqué. Et c’est pourquoi l’ANBEF œuvre depuis 1992 aux côtés du gouvernement pour contribuer efficacement à l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant. Le Directeur exécutif de l’ANBEF a par ailleurs souligné que le combat des femmes pour le respect de leurs droits est de tous les instants et nécessite la mobilisation et le soutien de tous. «Au niveau de l’ANBEF, le bien-être des femmes est au cœur de nos actions» a conclu M. Da Sylva.

Procédant au lancement des activités de cette journée, la présidente du Comité exécutif national de l’ANBEF a rappelé que l’Association est membre de l’IPPF, un mouvement international pionnier dans l’offre de services de qualité en matière de santé reproductive dans plus de 192 pays à travers le monde. Mme Hama Ramatou Tinni a aussi souligné que l’ANBEF est présente sur l’ensemble du territoire nationale et œuvre à créer un environnement légal permettant l’expression et la jouissance des droits en SSR. La présidente du Comité exécutif de l’ANBEF a cité quelques résultats stratégiques de l’Association notamment celui de permettre à un (1) million de personnes d’exercer et de défendre leurs droits en SSR, d’offrir 4.349.719 services intégrés de SDSR. «Ces résultats cadrent parfaitement avec les objectifs du Plan de développement sanitaire (PDS) 2017-2021», a-t-elle estimé.

D’autres personnalités comme Sanoussi Tambari Jackou ont intervenu au cours de cette cérémonie pour souligner l’importance de la planification familiale.

Siradji Sanda(onep)

Fidèle à sa tradition de responsabilité sociale d’entreprise, la société BELVIE a mis à profit la commémoration de la journée internationale des droits de la femme pour manifester sa solidarité aux couches vulnérables. C’est ainsi que les femmes de BELVIE ont fait don d’une importante quantité d’eau minérale à la Maternité Issaka Gazobi (MIG) de Niamey et à l’Hôpital de l’Amitié nigéro-turque, les deux plus grands centres hospitaliers spécialement dédiés à la santé de la mère et de l’enfant dans la capitale nigérienne.

Ainsi dans la matinée du lundi 8 mars, la délégation des femmes travaillant à la société BELVIE s’est rendue à la MIG accompagnée d’un véhicule chargé de bouteilles d’eau minérale. Après la réception officielle du don, les équipes de BELVIE et de la MIG ont procédé à la distribution de l’eau. Ainsi toutes patientes admises dans ce centre ont reçu chacune un paquet de six (6) grandes bouteilles (de 1,5l) d’eau minérale BELVIE. La joie était perceptible sur ces visages bien qu'affectés par la maladie.

La Directrice adjointe de la MIG qui recevait ce don a qualifié ce geste de louable. «BELVIE nous honore. Au nom de tout le personnel et des patientes, nous remercions cette société pour ce genre d’appui combien louable. Nous espérons que cette forme de solidarité va se poursuivre à l’avenir pour aider les malades à recouvrer leur santé et aider le personnel à améliorer ses conditions de travail», a déclaré Mme Gaoh Zaharatou.

Un appel qui semble avoir eu un écho favorable. En effet, le responsable Marketing de la société BELVIE a annoncé que la société entreprendra chaque année des visites de ce genre dans les centres de santé. M. Eric Amoussou et Mme Oumalheri Aboubacar ont encouragé les responsables et tout le personnel de la MIG pour l’accueil et surtout pour leur dévouement au chevet des malades. La société Belvie pense que l'amélioration de la santé de la mère et l'enfant contribue fortement au développement du Niger.

Dans l’après midi, la délégation de la société Belvie a fait le même exercice : cette fois-ci au niveau de l’Hôpital de l’Amitié Nigéro-turque. Là également, les responsables de ce centre ont, par la voix de l’Administratrice de l’hôpital, exprimé leur gratitude à la société Belvie pour cette action salvatrice. «Au nom de toutes les femmes qui sont hospitalisées ici, nous vous remercions et souhaitons bon vent à votre société», a déclaré l’Administratrice de l’Hôpital de l’Amitié nigéro-turque.

Tout comme à la MIG, les équipes de BELVIE et de l’Hôpital de l’Amitié Nigéro-turque ont procédé à la distribution de l’eau minérale.

Il faut par ailleurs noter qu’en plus des patients, la société BELVIE a aussi distribué de l’eau minérale aux personnels des deux structures.

BELVIE est une société de production d’eau minérale et de boissons gazeuses qui a démarré ses activités en décembre 2014 au Niger. Elle emploie plus 100 de personnes.

Siradji Sanda

10 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant avec l’accompagnement du Système des Nations-Unies à travers l’Unicef et Plan-Niger a organisé hier matin à Niamey, le lancement des activités entrant dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la jeune fille, édition 2022. Cette année, la célébration coïncide avec la 10ème édition de ladite journée. Cet évènement est placé sous le thème «L’heure est venue, nos droits, notre avenir». La cérémonie a été présidée par la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini.

A  travers le choix de ce thème, les acteurs veulent mettre l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles, promouvoir leur autonomisation et réaliser de manière effective leurs droits fondamentaux. Pour rappel, au cours des dix dernières années, les gouvernements, les décideurs et le grand public ont accordé une attention accrue aux questions qui concernent les filles et ces dernières ont eu davantage d’occasion de faire entendre leur voix sur la scène mondiale. Pourtant, les investissements en faveur de leurs droits demeurent limités, et une multitude de défis empêchent toujours les filles de réaliser leur potentiel. Partout dans le monde, elles se heurtent encore à des obstacles sans précédent qui menacent leur éducation, leur bien-être physique et mental, et les systèmes de protection dont elles ont besoin pour se prémunir de la violence. La pandémie de Covid-19 a accentué le fardeau qui pesait déjà sur les filles du monde entier et érodé les avancées majeures de la dernière décennie.

C’est pourquoi, les acteurs de la lutte en faveur de la jeune fille appellent à des actions et investissements accrus en vue de soutenir le leadership des filles, à mobiliser des ressources en faveur des filles et à renforcer les services destinés aux filles.

Lors du lancement des activités, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, a indiqué que, le caractère préoccupant de la situation des droits des femmes en général et des filles en particulier, a conduit le gouvernement du Niger à s’engager dans la lutte contre les inégalités du genre et contre les nombreuses discriminations et violences dont elles sont victimes. C’est ainsi qu’elle a rappelé les efforts remarquables consentis par le gouvernement en faveur des filles, les progrès enregistrés et les perspectives face à la persistance de certains défis qui affectent la vie des adolescentes.

Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a cité entre autres efforts l’adoption du Décret portant protection, soutien et accompagnement de la jeune fille en cours de scolarité, la création des internats pour jeunes filles et la mise en place des programmes communautaires holistiques visant à combattre les violences et les pratiques néfastes. «Ces efforts ont certes contribué à l’amélioration des indicateurs de développement, mais des défis restent encore à relever. C’est pourquoi, le gouvernement entend poursuivre la mise en œuvre des politiques sectorielles intervenant dans la promotion des droits des filles», a-t-elle déclaré.

Auparavant, le représentant de l’UNHCR, représentant la représentante du Système des Nations-Unies au Niger (SNU), a au nom des partenaires qui soutiennent ce projet de la protection de la jeune fille dit que, le SNU, en particulier à travers son Plan Cadre de Coopération s’engage aux côtés du gouvernement du Niger et des communautés à améliorer les conditions d’apprentissage des filles, à construire des écoles qui prennent en compte les besoins en eau, en hygiène et en assainissement. «Ce Plan favorise le renforcement des capacités de la jeune fille afin qu’elle gagne en confiance, prenne la parole et prenne sa part dans la construction du Niger de demain», a-t-il déclaré. Pour M. Emmanuel Gignac, la mise en place progressive des comités de protection de l’enfant permettra de responsabiliser davantage les parents et les autres membres de la communauté sur la nécessité de créer un environnement sûr et protecteur pour tous les enfants et particulièrement pour les filles. «Être attentif à l’équité, promouvoir les figures féminines, construire des équipements qui prennent en compte les besoins de cette moitié oubliée de la population, tels sont les défis qu’il nous faut relever», a-t-il relevé.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

La Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou a parrainé le 4 mai dernier à l’Académie des Arts Martiaux de Niamey, la 6eme édition de Maman en Or. "Maman en Or" est une distinction en vue de récompenser la plus méritante parmi les sages-femmes du Niger, à l’occasion de la journée Internationale de la Sage-Femme. Cette année la journée est placée sous le thème : « les Sages-femmes, défenseurs des droits des femmes ». Pour l’édition 2019, c’est Mme Ousmane née Dijé Boubé du CSI de Bangui (Madaoua) région de Tahoua qui est déclarée "Maman en Or". Et Mme Boulama Atcha, sage-femme du CSI Carré du district sanitaire d’Arlit, région d’Agadez, dauphine de la "Maman en Or".

Dans son intervention à la cérémonie, le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara a rappelé que la première commémoration de la journée Internationale de la Sage-femme est intervenue au Niger en 2011. Et, c’est à cette occasion que la première édition de "Maman en Or" a vu le jour. « L’implication et le leadership de la première Dame ont été déterminants dans l’organisation de la première édition et depuis lors chaque année l’édition ‘’Maman en Or’’ est régulièrement organisée à l’honneur des sages-femmes » a précisé Dr Idi Illiassou Maïnassara.

Le ministre de la Santé publique a souligné que la Fondation Tatali Iyali est l’un des partenaires clés qui accompagnent le ministère de la Santé publique dans le cadre de l’amélioration de la santé maternelle et infantile et le renforcement des capacités du système de santé. Parmi les appuis dont le ministère de la Santé a bénéficié de la fondation Tatali Iyali en faveur des enfants et des femmes, Dr Idi Illiassou Mainassara a cité entre autres, des appuis aux femmes vulnérables, la lutte contre le cancer, la lutte contre les fistules gynéco obstétricales et les violences basées sur le genre, le renforcement des capacités des gynécologues et des sages-femmes en matière de la lutte contre le cancer du col utérin, des billets d’avion pour la Mecque à l’endroit des nominées des éditions ‘’Maman en Or’’, l’aide à l’autonomisation des nominées, le plaidoyer à l’endroit des partenaires et des institutions de la République pour le financement de ‘’Maman en Or’’, etc.

A l’instar de plusieurs pays du monde, le Niger célèbre aujourd’hui 5 mai 2021 la Journée Internationale de la Sage-Femme. Le thème de cette année est « les chiffres parlent d’eux-mêmes, investissons dans les Sages-femmes». En prélude à cette journée, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales Dr Idi Illiassou Mainassara a livré, hier matin, un message dans lequel il a rendu hommage à la sage-femme et a rappelé, au grand public, le précieux rôle qu’elle joue dans l’amélioration de la santé maternelle, néonatale et infantile.

Dans son message, le ministre en charge de la Santé a indiqué que le thème de cette année rappelle la nécessité de plaider en faveur des investissements dans les soins de pratique sage-femme de qualité partout dans le monde ; soins qui, selon le ministre, amélioreront de fait la santé sexuelle, reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente.

«Le thème de cette année est tout à fait opportun puisqu’il coïncide avec la sortie du rapport 2021 sur l’état de la pratique sage-femme dans le monde. Codirigé par l’UNFPA, l’OMS et l’ICM, le rapport 2021 fournit des données probantes actualisées et une analyse détaillée sur l’impact des sages-femmes dans les résultats de santé maternelle et néonatale et le retour sur investissement dans les sages-femmes», a souligné le ministre de la santé, Dr Idi Illiassou Mainassara. Selon lui, les sages-femmes jouent un rôle crucial dans l’amélioration de la qualité des soins maternels et néonatals, et dans la fin des décès maternels et néonatals évitables, ainsi que pour atteindre les ODD 3.1 (réduire le ratio de mortalité maternelle mondiale à moins de 70 pour 100.000 accouchements en vie d’ici 2030).

Aussi, a-t-il ajouté, ce thème cadre avec les objectifs du Programme de la Renaissance acte III de SE Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et de son Gouvernement. En effet, a poursuivi le ministre, il cadre aussi avec les missions de son département ministériel qui est fortement engagé dans le combat pour la réduction de la mortalité maternelle et infantile, la promotion de la santé de la reproduction et le droit du couple mère enfant.

«Comme vous le savez, le grand défi reste la répartition inégale des sages-femmes. Car, ces dernières sont toujours concentrées dans les centres urbains au détriment de la zone rurale. C’est pourquoi, nous avons décidé, en collaboration avec nos partenaires sociaux de mieux repartir le personnel de santé, toutes catégories confondues», a indiqué le ministre de la Santé publique. En outre, l’amélioration de la qualité de la formation de base, la conscientisation des agents, la réglementation de la profession restent également autant de défis auxquels l’Association des sages-femmes et le Ministère s’efforcent de relever.

Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a saisi cette occasion pour adresser ses salutations et exprimer ses pensées à toutes les sages-femmes du Niger, particulièrement celles qui étaient restées auprès des familles nigériennes et des réfugiées dans les régions de Diffa, de Tahoua et le Nord Tillabéry en dépit de la pandémie de la Covid 19 et du  contexte sécuritaire assez difficile ces dernières années.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

05 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La trisomie 21 ou syndrome de Down est provoquée par une anomalie génétique. Elle est une malformation génétique très peu connue au Niger. Elle constitue une réelle préoccupation surtout pour les parents des enfants nés avec cette malformation. En effet, ce sont les parents qui transmettent au moment de la conception de l’être humain 46 chromosomes qui constituent par ailleurs le soubassement génétique. Ces chromosomes s’associent pour former 23 paires qui déterminent la couleur des yeux et des cheveux. Et parfois des problèmes peuvent survenir et un chromosome de plus s’ajoute. C’est ce qui explique que l’enfant soit né trisomique. Cette malformation est peu connue dans nos sociétés, mais est bien réelle chez certains enfants. Pour bien défendre la souffrance qu’elles endurent, les mamans des enfants trisomiques ont créé une nouvelle association dénommée ‘’Vivre avec la Trisomie Val T21’’ dont le baptême de feu a eu lieu le 21 mars dernier, journée consacrée à la commémoration de la Journée internationale de la trisomie 21.

Mme Fati Ouali est la présidente de l’Association dénommée ‘’Vivre avec la Trisomie Val T21’’. En tant que présidente de cette association, Mme Fati Ouali est mère de Hassia, une enfant trisomique. Sa fille ‘’Hassia’’ a aujourd’hui 24 ans. Bien qu’elle soit atteinte de la trisomie, Hassia mène une vie épanouie grâce à sa mère qui veille au grain.

La trisomie 21 appelée aussi syndrome de Down existe partout au monde. Elle est due à un arrangement chromosomique naturel qui fait partie de la condition humaine, mais généralement avec des conséquences différentes sur les caractéristiques physiques ou de santé. «L’amélioration du bien-être social est fondamental pour la prise en charge de cette maladie notamment l’accès aux soins de santé, la diversité des programmes d’interventions précoces et l’amélioration d’une bonne éducation ouverte à tous sont tout autant indispensables à la bonne croissance et au développement de ces enfants atteints de cette trisomie», soutient Mme Fati Ouali.

Pour rappel, c’est en décembre 2011 que l’Assemblée Générale des Nations Unies a décidé de proclamer le 21 mars de chaque année ‘’Journée internationale de la trisomie 21’’ en invitant tous les Etats membres à célébrer la journée afin de mener des séances de sensibilisation sur la question.

Selon la présidente de l’Association dénommée ‘’Vivre avec la Trisomie Val T21’’, il n’y a pas  de traitements contre cette aberration chromosomique mis à part ceux destinés à prévenir et ou à corriger les symptômes. «Notre Association est née de la volonté des parents, des enfants vivant avec la trisomie 21. Elle est reconnue par arrêté du 20 avril 2021. Notre organisation intervient dans la prise en charge des enfants trisomiques et ses activités s’étendent sur toute l’étendue de notre pays. Nous avons comme devise ‘’Education, autonomie, insertion’’  avec pour objectifs d’aider à améliorer l’état de santé et les conditions de vie des enfants vivant avec la trisomie», explique Mme Fati Ouali. Mieux, l’association accompagne les parents à comprendre ce handicap et à mieux le prendre en charge. Cette Association vise aussi entre autres à créer des centres de formation socio-éducatifs et d’accompagnement dans les grandes villes du Niger pour les enfants atteints de la trisomie. Ces centres vont permettre de développer leurs capacités de communication et faciliter ainsi leur insertion socioéconomique.

Le 21 mars, une célébration pleine d’activités et d’émotions

Pour le lancement de ses activités, l’association ‘’Vivre avec la Trisomie Val T21’’ a choisi comme thème «J’ai aussi le droit d’aller à l’école». Les filles et garçons vivants avec la trisomie 21 étaient venus des quatre coins de Niamey. Ils étaient tous accompagnés par leurs parents, des proches. «Très peu connue au Niger, la trisomie n’est pas une maladie, mais une malformation congénitale. Elle est due à la présence d’un chromosome surnuméraire sur la 21ème paire de chromosomes, c’est-à-dire qu’au lieu d’avoir au total 46 chromosomes, l’individu trisomique se retrouve avec 47 chromosomes. Nous avions fait le lancement des activités avec la structure tutelle pour montrer notre volonté et notre détermination à aider ces enfants qui sont nés avec la trisomie», a expliqué la présidente de l’association.

Au cours de cette journée internationale du 21 mars, l’association a initié une série d’activités culturelles notamment les chansons nigériennes pour semer la joie dans les cœurs de ces enfants, et les inciter à faire des danses pour bouger un peu leurs corps. Les chants et les danses sont des moyens très efficaces pour favoriser le langage. Chanter, exprimer les besoins et lire sont entre autres les éléments qui facilitent le langage chez les enfants atteints de la trisomie.

Lors de cette activité, un porte-parole des enfants souffrant de la trisomie a lu un mémorandum pour interpeller les pouvoirs publics afin qu’ils facilitent la création des centres socio-éducatifs. Cette journée, a dit la présidente de l’association, ‘’nous a permis aussi de partager des expériences et des connaissances sur ce handicap, de voir comment avoir les moyens de défendre l’égalité des droits pour les personnes atteintes de la trisomie et voir avec tous les partenaires et les medias comment susciter des débats, diffuser des messages pour un réel changement. Nous avons également eu l’occasion de partager une compréhension commune de l’inclusion’’.

A travers cette approche, l’association entend engager une conversation globale qui donnera les moyens de créer des sociétés inclusives pour les personnes touchées par ce handicap, et pour toute l’humanité. L’association est ouverte à tout le monde, à ceux qui sont atteints de la trisomie 21, aux parents de ces personnes et à tous ceux qui sont touchés de près ou de loin par cette ‘’maladie’’.

Des enfants autonomes et en bonne santé pour les habilités sociales

Selon Mme Amadou Fati, il faut juste faire en sorte que ces enfants aient une bonne qualité de vie en essayant de répondre si les moyens le permettent de répondre convenablement à leurs besoins. Il faut leur assurer régulièrement des contrôles médicaux. Il faut aussi faire en sorte que les conditions physiques et mentales de ces enfants soient améliorées. «Ils peuvent bien vivre s’ils bénéficient de l’aide et du soutien de la famille, des parents et des proches. Il faut que chacun s’implique au niveau familial, communautaire, et dès que ces conditions sont réunies, leur intégration sera facile dans la vie sociale. Si nous voulons préparer cette intégration sociale, il faut connaitre la déficience, la maladie et ou le handicap dont l’enfant souffre», soutient la présidente de l’Association ‘’Vivre avec la Trisomie Val T21’’.

Les enfants atteints de la trisomie ont des tonus musculaires très faibles, un langage retardé dû à la morphologie du visage, de la bouche, de la langue et ou de la dentition et plusieurs dysfonctionnements d’où le recours aux techniciens de santé en cas de nécessité pour d’éventuelles mesures et des conseils à prodiguer à l’enfant et ou l’accompagnant pour connaitre leurs goûts, leurs centres d’intérêts, etc. Il est conseillé de se référer à un centre de réadaptation. Ces enfants ne sont pas différents des autres, ils doivent être traités comme les autres, sinon même plus que les autres. Les enfants trisomiques ont juste besoin d’espaces pour se déplacer facilement car ils ont parfois des mouvements involontaires et brusques. Il faut les contrôler de façon minutieuse. Néanmoins, il n’y a pas, la présidente de l’association ‘’Vivre avec la Trisomie Val T21’’, de méthodes appropriées à privilégier. Comme tous les autres enfants, il faut suivre leur rythme et aussi identifier leurs besoins et leurs centres d’intérêt.

 

 Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

Dans le cadre de la célébration, cette année, de la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption, l’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption, section de Transparency International (ANLC-TI), a rendu publique, le jeudi 9 décembre dernier, une déclaration. Le thème choisi, cette année, par l’ONU pour cette célébration est ‘‘votre droit, votre rôle : Dites non à la corruption’’. Dans cette déclaration, le président de l’ANLC-TI M. Maman Wada, a rappelé, en partie, le contenu de la Convention des Nations Unies contre la Corruption avant de dénoncer ensuite les conséquences néfastes de cette pratique et de souligner la nécessité de combattre ce fléau, qui impacte le monde entier et qui n’épargne aucun secteur d’activité.

Pour rappel, c’est le 31 Octobre 2003 que l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté la Convention des Nations contre la Corruption et le 9 décembre 2003, la convention est ouverte à la signature et fermée le 9 décembre 2005. C’est pourquoi le 9 décembre, consacré Journée internationale de lutte contre la corruption. «Le Niger a ratifié la Convention des Nations Unies contre la Corruption en juillet 2008», a rappelé M. Wada. La Convention contient toute une série de normes, de mesures et de règles que tous les pays peuvent appliquer pour renforcer le régime juridique et règlementaire de lutte contre la corruption. Elle prévoit l’adoption de mesures préventives et la criminalisation des formes de corruption les plus répandues dans le secteur public et le secteur privé. Et elle marque un tournant décisif en ce qu’elle exige des Etats qu’ils restituent les fruits de la corruption au pays spolié. Pour le Président de l’ANLC-TI, la corruption est un phénomène très dangereux, qui annihile tous les efforts de construction de l’Etat de droit, de la démocratie et de développement économique et social.

Aucun pays n’est épargné riche ou pauvre, grand et petit. Mais ce sont les pauvres qui paient le plus lourd tribut imposé par la corruption. «En effet des ressources destinées à réaliser des forages, à construire des hôpitaux, des maternités, des routes, des écoles sont détournées par une poignée d’individus bien placés. Des trafics en tous genres échappent au contrôle et ne sont pas du tout combattus efficacement du fait de la corruption des agents chargés de garantir la sécurité des citoyens», a-t-il regretté. La lutte contre la corruption, a poursuivi Maman Wada, est une nécessité vitale, c’est un combat de vie ou de mort. Selon l’intervenant, la Convention des Nations offre d’énormes opportunités pour combattre le phénomène à l’intérieur de chaque Etat et dans le cadre de la coopération Internationale. «Transparency International apporte à travers le secrétariat et ses sections ses contributions très précieuses et au quotidien. La Convention est un instrument stratégique pour les pays pauvres notamment d’Afrique dont les ressources spoliées sont placées dans les paradis fiscaux hors du continent. L’UNCAC facilite le rapatriement des avoirs et leur restitution aux légitimes propriétaires qui sont les populations locales», a-t-il fait remarquer.

Au Niger, indique-t-il, des efforts sont fournis pour la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la Corruption. «C’est dans ce cadre que le Niger s’est prêté à l’évaluation par les pairs. Ayant évalué plusieurs autres pays, il se prépare aussi à connaitre son deuxième cycle d’examen après celui de l’année 2011», annonce-t-il. M. Wada a par la suite cité les efforts consentis par le Niger, au plan législatif et institutionnel, pour mieux combattre la corruption. Il s’agit, entre autres : des différentes réformes du code Pénal et de Procédure Pénale ; de la mise en place des institutions comme la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et des Infractions Assimilées (HALCIA), de l’installation du pôle Judiciaire  économique et financier, de la Cellule de Coordination de la Ligne Verte, de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF). «La lutte contre la corruption nous interpelle tous, nous engage tous car nous avons l’obligation de garantir une vie meilleure aux générations futures. Alors, il est temps de nous réveiller et combattre ensemble le phénomène de corruption, qui du reste est endémique chez nous au Niger en dépit des réformes juridiques et institutionnelles et des actions menées», a conclu le président de l’ANLC/TI-Niger.

Mahamadou Diallo(onep)

15 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

À l’instar des autres pays du monde, le Niger a célébré le 19 juin, la Journée internationale de lutte contre la drépanocytose. L’édition 2022 est placée sous le thème ‘’drépanocytose : stratégies pour améliorer la qualité de vie’’. Le 22 décembre 2009, l'Assemblée Générale des Nations Unies a reconnu la drépanocytose comme un problème de santé publique en consacrant le 19 juin de chaque année comme journée internationale de sensibilisation sur cette maladie. A la veille de cet évènement, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr. Illiassou Idi Maïnassara a livré un message pour lancer la célébration de cette journée au Niger.

Dans ce message, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a souligné que la drépanocytose est la première maladie génétique mondiale, atteignant environ 50 millions de personnes. Citant les données de l’OMS, le ministre en charge de la Santé a précisé que chaque année 300 000 enfants naissent avec une anomalie majeure de l’hémoglobine et l’on recense plus de 200 000 cas en Afrique. Pour le continent africain, « l'OMS indique une prévalence de 13%. Le  Niger fait partie des pays où la drépanocytose constitue un problème majeur de santé publique du fait de sa prévalence élevée, estimée à 23,2% », a-t-il déclaré.

Evoquant, le thème retenu à savoir ‘’drépanocytose : stratégies pour améliorer la qualité de vie’’, le ministre en charge de la Santé a souligné la pertinence d’un tel choix car le nombre de malades ne fait qu’augmenter chaque année et la drépanocytose est une maladie héréditaire et invalidante donnant lieu à une souffrance physique et psychologique. « Il s’agit d’améliorer la prise en charge de cette maladie par des recherches, la formation des professionnels de santé et surtout des campagnes de sensibilisation. Heureusement, au Niger, les autorités de la République, de nombreux professionnels de santé, des associations de patients se mobilisent pour faire bouger les lignes dans ce domaine », s’est réjoui le ministre Illiassou Idi Maïnassara.

Selon le ministre en charge de la Santé, au Niger, la drépanocytose n’est plus  cette maladie ‘’orpheline’’ qui fait de millions de malades, car le Centre National de Référence de la Drépanocytose (CNRD) offre à ces derniers des facilités d’accès aux soins. Il a précisé que ce centre a pour missions entre autres la prise en charge médicale, psychologique et sociale des sujets drépanocytaires, la formation des professionnels de santé à la prise en charge spécifique de la drépanocytose selon les normes validées, la prévention par la sensibilisation, le dépistage et le conseil génétique, la promotion de la recherche médicale sur la drépanocytose et le développement du partenariat scientifique et médical dans le domaine de la lutte contre la drépanocytose.

Le ministre Illiassou Idi Maïnassara a rappelé que le 19 juin, le Centre National de Référence de la Drépanocytose a organisé des séances de dépistage gratuit et volontaire suivies d’un don de sang à son siège sis au  quartier Terminus. « Au cours de la même journée, des focus groups ont été organisés pour sensibiliser les malades et les autres personnes qui viennent pour se faire dépister », a-t-il conclu.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Le Niger célèbre le 16 octobre la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA) sous le thème « Ne laisser personne de côté. Amélioration de la production, de la nutrition, de l’environnement et des conditions de vie ».

Pour l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), « Ne laisser personne de côté » signifie promouvoir des emplois et des services ruraux décents, garantir la protection sociale, mettre fin au travail des enfants, et soutenir la production vivrière locale pour les populations vulnérables des pays victimes de crises alimentaires, tout en favorisant l’égalité des sexes et en soutenant les communautés autochtones, qui sont les gardiennes d’une grande partie de la biodiversité de la planète.

Cette célébration intervient dans un contexte mondial où la faim a franchi un nouveau seuil d’alerte. Plus de 3,1 milliards de personnes soit près de 40% de la population mondiale ne peuvent se permettre une alimentation saine, pendant que 828 millions de personnes sont victimes de la faim, 1 adulte sur 8 souffre d’obésité. Cette situation alarmante s’intensifie dans toutes les régions du monde. Au cours des dernières décennies, selon la FAO, « un nombre croissant d’événements catastrophiques à court terme se sont transformés en crises prolongées caractérisées par une combinaison de chocs multiples et laissant de côté, au fil du temps, des nombres croissants de personnes ».

Au Niger, cette journée est célébrée dans un contexte de défis sécuritaires dans certaines zones, consécutifs aux attaques terroristes, d’une campagne agricole et pastorale suscitant beaucoup d’espoirs, d’une hausse de prix des produits, et des impacts négatifs persistants de la pandémie de la Covid-19.

Face à ce contexte mondial et national, la JMA 2022 appelle non seulement tous les acteurs à devenir des héros de l’alimentation et à construire un avenir durable, mais aussi lance un appel à la solidarité mondiale pour que personne ne soit laissée de côté lorsqu’il s’agit de relever les multiples défis liés à la faim et à la malnutrition sous toutes ses formes, à l’extrême pauvreté, aux conflits, au changement climatique, aux inégalités et aux retombées économiques négatives de la pandémie de la COVID-19.

« Le thème de la Journée Mondiale de l’Alimentation de cette année cadre parfaitement avec le Plan Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (2023- 2027) au Niger, qui sera lancé officiellement au mois de novembre 2022 », a déclaré M. Attaher Maiga, Représentant de la FAO au Niger. « Les populations, notamment les femmes et filles des milieux ruraux, doivent bénéficier des systèmes alimentaires durables et d’une amélioration de leur sécurité alimentaire et nutritionnelle par le développement d’agropoles et de chaînes de valeurs durables autour des petits producteurs, la mise en place des programmes de filets de sécurité élargis et de programmes de protection sociale réactifs aux chocs et une meilleure inclusion financière, qui protègent les ménages pauvres contre les chocs climatiques » a poursuivi M. Attaher Maiga.

« Le Gouvernement a fourni des efforts encore plus importants pour permettre à la population rurale de tirer le meilleur parti de la saison pluviale pour la campagne agricole 2022 » a affirmé Dr. Alambedji Abba Issa, Ministre de l’Agriculture à l’Assemblée Nationale en juin 2022. Pour le Ministre, l’objectif du programme des cultures pluviales est de porter les productions céréalières sous pluie de 3,4 millions de tonnes en 2021 à 6,3 millions de tonnes en 2022, soit une augmentation de la production d’environ 85% par rapport à 2021. En ce qui concerne les cultures de rente, il est visé une croissance de 30% par rapport à 2021, portant la production à environ 3.3 millions de tonnes.

Cette année, les manifestations commémoratives de la journée se dérouleront à Niamey. Cet événement est une occasion de sensibiliser les acteurs pour qu’ils agissent avec compassion en respectant la nourriture et notre planète. Ils seront appelés à agir en solidarité mondiale pour que personne ne soit laissée pour compte, en prenant la parole, en mobilisant les décideurs et en faisant preuve de compassion dans nos actions.

Dans cette perspective, plusieurs activités de sensibilisation et de plaidoyer, dont une conférence réunissant des panels de spécialistes sur les différentes thématiques liées au thème de la journée et une grande exposition suivie de concours, sont prévues dans l’objectif de renforcer le niveau de connaissance et changer la perception du public pour bâtir des systèmes agroalimentaires durables profitables à tous. Les activités de célébration permettront aussi d’inviter les communautés à respecter la nourriture et à devenir des défenseurs du climat en gaspillant moins, en mangeant des aliments sains, saisonniers et produits localement et en prenant soin des ressources naturelles comme les sols et l’eau.

(Source : FAO-Niger)

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Pour la troisième année consécutive, la communauté Hausa du Niger a célébré la semaine dernière, la journée mondiale de la langue Haoussa sous le thème «Le Haoussa et ses métiers». Pour marquer cette journée et malgré la forte pluie tombée toute la matinée du jeudi 26 août sur la ville de Niamey, le comité d’organisation a procédé au lancement de la célébration de la journée dans l’après-midi. Pour l’édition 2021, le comité d’organisation a animé une série de conférences à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’université Abdou (FLSH/UAM), ainsi qu’un salon sur la pharmacopée traditionnelle et une soirée culturelle.

En marge de la célébration de la journée mondiale de la langue Haoussa, Pr Mahamane Laoualy Abdoulaye du département de Linguistique de l’UAM, a expliqué que le Niger, à l’image de la plupart des pays d’Afrique, est un pays multilingues dans lequel les langues nationales et celles coloniales se côtoient, avec le plus souvent peu de citoyens qui parlent ces langues coloniales. «Les langues africaines qui ont un grand nombre de locuteurs sont appelées à jouer un rôle très important. C’est le cas du Haoussa qui est une langue véhiculaire depuis longtemps, bien avant l’arrivée des langues coloniales et qui continue à jouer ce rôle et à se développer davantage», estime-t-il.

Depuis le lancement de la journée mondiale du Haoussa, dit le chercheur Nigérien, la langue a beaucoup évolué et a atteint des sommets inimaginables il y’a encore quelques années. On la retrouve aujourd’hui en utilisation dans beaucoup de medias, notamment la télévision, l’internet, les chansons et l’art. Cette vivacité de la langue Haoussa à travers son utilisation, fait-il remarquer, est un espoir qu’elle devienne un outil de développement en général. Et pour lui, le développement soutenu des outils d’analyse est de bonne augure pour la deuxième langue africaine la plus utilisée après le Swahili car «on ne finira jamais, à mon avis, de développer une langue».

En tant que chercheur, avoue-t-il, Pr Mahamane Laoualy Abdoulaye ne se sent pas préoccupé par la perte de certaines compétences de la langue parlée qui s’observent au niveau des locuteurs Hausa qui vivent dans les centres urbains même si, précise-t-il, certains traditionnalistes peuvent le condamner. «On ne peut pas empêcher les gens de parler la langue comme ils le veulent. L’essentiel est qu’il ait une communauté qui observe des standards communs et après, que ces standards changent d’une région à une autre, d’un moment à un autre, cela ne pose aucun problème scientifique sur la langue de toute façon», a-t-il indiqué.

Unanimement, le président du comité d’organisation de la journée mondiale du Haoussa au Niger, M. Aboubacar Yacouba Maïga, et le chercheur spécialiste de la langue Haoussa, Pr Mahamane Laoualy Abdoulaye, appellent les Nigériens à une prise de conscience indispensable pour son développement. Ils font remarquer que la plupart des autres pays, tout en ayant besoin d’une langue étrangère internationale comme l’Anglais ou le Français, prennent néanmoins soin de leurs langues maternelles. «Si vous êtes éduqués, c’est en ce moment que vous devrez normalement, encore plus, respecter votre langue traditionnelle ou langue maternelle», ajoute Pr Mahamane Laoualy Abdoulaye.

Par Souleymane Yahaya(onep)

03 septembre 2021
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Baba Alpha BonfereyCe jour 3 mai est commémorée la journée internationale de la liberté de la presse. Au Niger, cette journée coïncide avec le 35e jour de détention préventive pour le journaliste de la télévision Bonferey, Baba, par ailleurs, Secrétaire général du SYNATIC, le Syndicat national des travailleurs de l’information et de la communication. Arrêté depuis le 30 mars 2017 sous le fallacieux prétexte de faux et usage de faux en écriture publique, l’homme est détenu à la Maison d’arrêt de Niamey en compagnie de son père de 70 ans et d’un autre poursuivi dans la même affaire pour complicité. Les deux derniers sont les victimes collatérales de Baba Alpha dont les commentaires et analyses dérangent le régime du Président Issoufou à un degré insoupçonné. L’opinion publique nationale est convaincue que la raison invoquée pour le mettre au frais n’est rien de moins qu’une façon de contourner la dépénalisation des délits commis par voie de presse. D’où ce soutien unanime qui lui a été réservé par les populations. Le 1er mai dernier, dans les défilés des travailleurs son ombre a plané sur les manifestants qui brandissaient dans les différentes centrales syndicales des pancartes exigeant sa libération.

La Direction Régionale de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales de Tillabéri a commémoré le vendredi 7 avril 2023, la Journée Mondiale de la Santé. La célébration de cette journée qui coïncide avec celle du 75ème anniversaire de l’OMS a permis aux acteurs du secteur de la santé et les autorités régionales d’organiser plusieurs activités à Tillabéri, notamment des campagnes de dépistage de l’hypertension artérielle et du diabète, une conférence débat autour du thème «Santé pour tous», etc. A cette occasion, les autorités administratives, les élus locaux, les leaders religieux et coutumiers, etc. se sont fortement mobilisés pour donner un cachet particulier aux activités prévues pour la circonstance.

En marge de la commémoration de cette journée, le Gouverneur de la région de Tillabéri M. Yayé Arouna a procédé au lancement d’une caravane qui a pour but de sensibiliser et d’édifier les populations sur des questions de santé. Cette caravane, pilotée par la Direction Régionale de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales de Tillabéri sillonnera les 13 départements de la région de Tillabéri.

Lors de la séance de dépistage de l’hypertension artérielle et du diabète, le Gouverneur de la région de Tillabéri M. Yayé Arouna a précisé que cette initiative est très louable car elle permettra de prévenir beaucoup de maladies. «Nous souhaitons mettre cette journée à profit pour lancer cette caravane afin de sensibiliser les populations de notre région sur une question très importante dans la vie de l’être humain. La santé est un bien que Dieu nous a donné. Si on a une bonne santé, tout peut aller, mais quand il en maque on perd tout. Nous profitons de cette occasion pour dire à nos populations de sortir massivement pour rencontrer cette caravane afin d’avoir des informations utiles sur leurs états de santé» a déclaré le Gouverneur Yayé Arouna.

D’après le Directeur Régional de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales de Tillabéri, Dr Boubacar Ousseini, cette caravane de sensibilisation va aborder plusieurs thématiques relatives au thème central de la journée qui consiste à mener des actions concrètes pour garantir une meilleure santé pour tous. Ainsi, il a notifié que la caravane est déjà en contact avec les différents responsables des districts sanitaires. Ces responsables vont toucher les responsables administratifs pour mobiliser massivement les populations.

«Nous souhaitons que les populations puissent bénéficier des avantages de cette caravane. Nous sommes en période de Jeûne, c’est l’occasion de sensibiliser la population par rapport au régime alimentaire, etc. Malgré le jeûne, nous avons constaté que beaucoup de visiteurs du stand installé pour cette campagne de dépistage, ont tendance à faire de l’hyperglycémie. Donc cette caravane est une occasion saisie pour mettre l’accent, au-delà des thématiques visées, sur le régime alimentaire qu’il faudrait adopter en cette période de jeûne» a expliqué Dr Boubacar Ousseini.

 Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri

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A l'instar des autres pays membres de Vision 2020 : « le droit à la vue », le Niger célèbre ce jeudi 14 octobre 2021 la Journée mondiale de la vue. Il s'agit d'une journée internationale de sensibilisation qui a lieu chaque année le deuxième jeudi du mois d'octobre afin d'attirer l'attention des acteurs sur le problème mondial de la santé oculaire.

Placée sous le thème : «Aimer ses yeux, tout le monde compte», cette journée vise à sensibiliser davantage sur les aspects promotionnels et préventifs en matière de santé oculaire, ainsi de parler des perspectives et opportunités qui s'offrent aux populations en matière de santé oculaire.

Dans un message que le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales a livré à cette occasion, il ressort qu’en 2021, l'Agence internationale de Prévention de la Cécité, ainsi que ses partenaires mondiaux de la Journée mondiale de la vue, ses mécènes et ses membres, souhaitent encourager chacun à réfléchir à l'importance de sa propre santé oculaire. « A l'occasion de cette Journée mondiale, nous souhaitons que les organisations et le public s'unissent pour encourager les entreprises, les gouvernements, les institutions et les particuliers à soutenir activement l'accès universel à la santé oculaire et à faire en sorte que tout le monde compte. A cette occasion, nous voulons amener plus de 500 000 personnes à s'engager à faire un examen de la vue ou à prendre soin de leurs yeux. Mais nous devons aussi sensibiliser les gens qui, dans le monde entier n'ont pas accès aux soins de la vue », a notifié le ministre en charge de la santé.

Dr. Idi Illiassou Mainassara a précisé que le rapport mondial sur la vision a relevé à quel point la santé oculaire est importante pour que le monde atteigne les objectifs de développement durable. Selon lui, le monde compte actuellement 180 millions de personnes qui souffrent d'une incapacité visuelle, dont 40 à 45 millions d'entre elles sont aveugles.

S’agissant des efforts consentis relativement au thème de l’édition 2021 de cette journée, qui consiste à amener les populations à «Aimer leurs yeux… », Dr. Idi Illiassou Mainassara a précisé que le Niger offre plusieurs opportunités pour la prise en charge des questions oculaires. Le pays compte  8 services régionaux d'ophtalmologie ; 27 unités d'ophtalmologie dans 27 Districts sanitaires; 3 Hôpitaux ophtalmologiques privés ; une école de formation au Diplôme d'Etudes Spécialisées en Ophtalmologie ; une école de formation des Techniciens Supérieurs Ophtalmologie, etc. « En dehors de toutes ces infrastructures il faut ajouter la stratégie avancée qui permet d'offrir une chirurgie de qualité à tous les demandeurs de soins ophtalmologiques grâce aux équipements mobiles. Pour terminer sur la gamme des services et de prestations offertes, tous les jours nos unités de santé oculaire sont ouvertes de jour comme de nuit pour les consultations de routines. Il y a lieu de rappeler que jusqu'à 80% des cas de cécité sont évitables, ou guérissables. En cette journée mondiale de la vue, je me fais l'agréable devoir de saluer et remercier tous les partenaires qui travaillent à nos côtés pour lutter contre la cécité », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude au Président de la République, SE. Bazoum Mohamed pour l'intérêt qu'il porte à la lutte contre la Cécité dans ses actions prioritaires. « Au nom de ces personnes je vous dis merci Excellence mais je sollicite encore plus votre soutien car nous nous devons d'ici 2030, d'éliminer toutes les causes de cécités évitables dans notre pays », a-t-il dit.

Dr. Idi Illiassou Mainassara a saisi l’occasion pour témoigner sa reconnaissance aux partenaires qui travaillent aux côtés des autorités nigériennes pour lutter contre les problèmes oculaires à savoir : l'ONG Association d'Appui pour le secours humanitaire ; l’ONG Association Nationale pour le Secours l'Alphabétisation ; la Banque Islamique de développement ; les Lions Club du Niger, l'ONG Islamic Relief Niger ;  l'ONG Helen Keller International Niger ; l'ONG Muslim Hands Niger ; le Rotary Club du Niger ; l'ONG Hasene Niger ; l'ONG Alborak Charité ; l'ONG Albayane Niger. Grâce à leur appui, plus de 15 000 personnes ont pu retrouver la vue en 2020 nonobstant la pandémie de COVID-19.

Abdoul-Aziz Ibrahim

14 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

A l’instar de la communauté Internationale, le Niger célèbre aujourd’hui 24 mars 2022, la journée Internationale de lutte contre la tuberculose édition 2022. Le thème retenu pour cette édition est ‘’ Investir pour mettre fin à la tuberculose. Sauver des vies’’. A la veille de cette journée, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara a livré un message dans lequel il a félicité tous les acteurs, notamment les ONG, les associations, le secteur privé et les autres ministères engagés dans la lutte contre cette maladie.

La tuberculose est une maladie infectieuse et contagieuse qui, entraine aujourd’hui de profondes conséquences socio-économiques notamment avec l’émergence de la tuberculose multi-résistante dans le contexte de la pandémie de la COVID-19. Elle est aussi considérée comme un problème de santé prioritaire au Niger. Sa prise en charge fait partie intégrante du paquet minimum d’activités des services de santé. 

Pour le ministre de la Santé publique, cette journée est une occasion pour sensibiliser les populations sur le fardeau considérable que représente cette maladie. Elle permet aussi de souligner les efforts mondiaux fournis pour l’atteinte des objectifs de développement durable. «Selon les estimations de l’OMS, au plan mondial, le nombre de personnes nouvellement diagnostiquées et signalées comme tuberculeuses est passé de 7,1 millions en 2019 à 5,8 millions en 2020, soit une baisse de 18% par rapport à 2012 et bien en deçà du niveau de 10 millions de personnes qui ont contracté la tuberculose en 2020», a rappelé le ministre en charge de la Santé publique. Au Niger, 10.270 patients tuberculeux ont été testés au VIH en 2021 avec 326 patients co-infectés TB/VIH. Concernant la tuberculose multi résistante 558.000 cas étaient attendus dans le monde» a-t-il précisé.

Le programme National de Lutte contre la Tuberculose a dépisté de 2018 à 2019, 47.059 cas de tuberculose sensible chez les adultes sur 50.500 cas attendus soit (93%), 1914 cas de tuberculose pédiatrique sur 3700 soit 87% et 327 cas de tuberculose multi résistante sur 866 cas attendus soit 38%, a expliqué le ministre de la Santé.

En ce qui concerne les résultats du traitement a-t-il ajouté, on note une amélioration d'année en année. Ainsi, le taux de succès thérapeutique est passé de 82% en 2019 à 84% en 2020 pour un objectif de 85% fixé par la Programme National de Lutte contre la Tuberculose. Le ministre a rappelé que le Niger a souscrit à la stratégie de l'Organisation Mondiale de la Santé pour mettre fin à la tuberculose (THE END TB STRATEGY) dans sa Vision : «Un monde sans tuberculose » c'est à dire Zéro décès et aucune maladie ni souffrance due à la tuberculose.

Pour renforcer la lutte contre la tuberculose au Niger, le Ministère de la Santé Publique a entamé une réforme du Programme National de Lutte contre la Tuberculose. Le programme bénéficie d’un soutien du gouvernement à travers la gratuité des examens de dépistage pour tout malade suspect de tuberculose ainsi que les soins, le renforcement des capacités humaines et technique du programme, la création d'une ligne budgétaire annuelle pour l'achat de médicaments, réactifs et consommables pour 450 millions de FCFA.

Dr Idi Illiassou Mainassara a sollicité le soutien de tous et de toutes pour atteindre les objectifs que le Niger s’est fixé dans la lutte contre la tuberculose, et  remercié tous les partenaires techniques et financiers qui accompagnent le Niger dans le cadre du contrôle de cette maladie.

 Rachida Abdou Ibrahim(Stagiaire Onep)

Ce jour 4 février, à l’instar du monde entier, notre pays célèbre la Journée Mondiale de lutte contre le cancer. A cette occasion, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires  Sociales, Dr. Illiassou Idi Maïnassara a livré un message, hier matin, dans lequel il a noté que le cancer est responsable d'un décès sur huit dans le monde, soit une mortalité supérieure à celle du sida, de la tuberculose et du paludisme réunis. Le ministre en charge de la Santé Publique a également annoncé que tous les équipements de l'unité de cobaltothérapie du Centre National de Lutte contre le Cancer, ayant coûté à l'Etat plus de 300 millions de francs CFA pour leur achat et installation, sont fonctionnels et permettent de prendre en charge déjà les patients souffrant de cancer dont le plan de traitement comprend la radiothérapie.

La journée de cette année, célébrée sous le slogan retenu par l’Union Internationale Contre le Cancer (UICC), «Pour des soins plus justes » est une journée dédiée à la prévention, la détection et le traitement du cancer dans le monde. Le cancer constitue la première cause de mortalité dans le monde. Il fait beaucoup moins parler de lui, mais il tue, a alerté le ministre en charge de la Santé Publique.En effet, a-t-il illustré, chaque année plus de 12 millions de nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués et 7,6 millions de personnes meurent de suite de la maladie dans le monde.

L'OMS estime que le cancer a fait 84 millions de morts entre 2005 et 2015 à travers le monde. C'est pour cette raison que, a souligné le ministre en charge de la Santé Publique, des moyens importants sont utilisés pour faire reculer le poids de cette maladie partout dans le monde. Ainsi, au Niger, d’ après le ministre en charge de la Santé Publique, le Gouvernement en partenariat avec l'Agence Internationale à l'Energie Atomique a construit le Centre National de Lutte contre le Cancer en vue d'abriter toutes les activités de prise en charge de cette maladie. «Les équipements de cobaltothérapie sont installés et mis en fonction. La radiothérapie est une réalité au Niger depuis le mois de novembre 2021 et plus de 15 patients reçoivent leurs séances de traitement aux rayons », a déclaré Dr. Illiassou Idi Maïnassara. «Bientôt les évacuations liées au cancer seront significativement réduites et par conséquent le coût supporté par le budget de l'Etat et les familles. Les activités de chimiothérapie y ont démarré depuis octobre 2017», a-t-il ajouté.

Le ministre Illiassou Idi Maïnassara  a fait savoir que ce résultat a été obtenu grâce aux offensives de l'Etat et ses partenaires en particulier l'AIEA, la BID, I'OMS, les Fondations des Premières Dames, les ONGs de lutte contre le cancer. «Tous ces efforts ont permis de débloquer plusieurs dossiers du Centre National de Lutte contre le Cancer dont celui de la mise en fonction de la radiothérapie, la finition de la maison de vie et tout récemment la mise en place d'un centre d'écoute et d'échange sur le cancer », a-t-il dit.

Aussi, a poursuivi le ministre en charge de la Santé Publique, un fort plaidoyer auprès des partenaires a permis de soutenir les efforts de l'Etat afin de pérenniser et de renforcer les activités de la prise en charge du cancer par le dépistage, la sensibilisation et le traitement des patients par la chimiothérapie, la chirurgie que par les rayons.

Enfin, le ministre Illiassou Idi Maïnassara a indiqué que la Journée mondiale de lutte contre le cancer est une occasion de rappeler que 30% des décès par cancer sont évitables, car ces derniers sont  liés aux quatre principaux facteurs de risque à savoir le tabagisme, la mauvaise alimentation, le manque d'exercice physique et la consommation d'alcool.

Par  Oumar Issoufou(Onep)

04 février 2022
Source : https://www.lesahel.org/ 

Le Niger se joint à la communauté internationale pour célébrer, aujourd’hui 4 février la Journée mondiale de lutte contre le cancer. Cette journée organisée par l’OMS et l’Union internationale contre le cancer (UICC) est consacrée à la prévention, la détection et le traitement du cancer. Elle est mise à profit par les différents acteurs pour communiquer sur les moyens de prévention, de dépistage et de traitement de cette maladie qui tue quelque 7,6 personnes à travers le monde. A la veille de cette journée, le ministre de la Santé publique Dr Idi Illiassou Maïnassara a livré un message dans lequel il a rappelé la situation de la maladie au Niger ainsi que les actions menées.

D’après les statistiques de l’OMS que cite le ministre de la Santé publique, plus de 12 millions de nouveaux cas sont enregistrés chaque année de par le monde. Le cancer est responsable d’un (1) décès sur huit (8), soit une mortalité supérieure à celle du Sida, de la tuberculose et du paludisme réunis. En outre, ajoute le ministre Idi Illiassou Mainassara, l’OMS estime que le cancer a fait 84 millions de morts entre 2005 et 2015. «Au Niger, d’après l’OMS on assiste à une progression de l’incidence avec 56,3 cas pour 100.000 femmes en 2008 à 71 cas pour 100.000 femmes en 2012. En 2014 il y aurait 4600 décès imputables au cancer dont 52% étaient des femmes. Les mêmes sources ont estimé en 2015 plus de 11.000 nouveaux cas de cancer au Niger, 9,6% de risque de   développer un cancer à la naissance, 8,2% de risque de mourir de cancer avant l’âge de 75 ans», souligne le ministre de la Santé publique.

Conscient de cette situation le gouvernement a, en partenariat avec l’Agence Internationale à l’Energie Atomique (AIEA), construit le Centre National de Lutte contre le Cancer (CNLC) en vue d’abriter toutes les

activités de prise en charge du cancer. «Les activités de chimiothérapie y ont démarré depuis octobre 2017. L’Etat a déjà débloqué 850 millions de FCFA dans le budget 2018 pour la finalisation des travaux des bunkers et annexes. En 2019, environ 300 millions ont été mobilisés pour l’achat et l’installation des appareils de radiothérapie», explique Dr Idi Illiassou Maïnassara.

Le Niger, à l’instar des autres pays du monde, a célébré mercredi 27 avril, la Journée mondiale de lutte contre le paludisme avec pour thème « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies ». Ainsi, dans ce cadre, le programme National de Lutte contre le Paludisme a organisé une journée de réflexion sur l’introduction du vaccin contre le paludisme : défis et perspectives au Niger.

Au cours de ce forum, les participants ont suivi une communication sur la situation épidémiologique du paludisme au Niger, les procédures d’introduction de vaccin au Niger, l’innovation en matière de lutte contre le paludisme, l’introduction du vaccin RTS’S dans les pays africains, la contribution de la Société pour la promotion de la vaccination et la contribution de l’Unicef dans l’introduction de tout nouveau vaccin au Niger. Ces communications ont été présentées par Dr Idi Illiassou Mainassara, ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales, Dr Anya Blanche Philomene, représentante de l’OMS et Dr Magafu, point focal du vaccin antipaludique à l’OMS/Afro, M. Samaila Mamadou Traoré, acteur de la société civile et Dr Moriba Kone, représentant de l’UNICEF. 

Selon Dr Idi Illiassou Mainassara, la question sur la situation épidémiologique du paludisme est une préoccupation de santé publique et c’est l’une des principales causes de morbidité et de mortalité au Niger. « En 2020, le Niger a enregistré plus de 6 000 000 de cas de paludisme, avec les efforts consentis par le gouvernement et les partenaires techniques ; cette tendance a diminué en 2021 pour revenir à 4 000 000 de cas », a-t-il souligné.

Le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales a aussi dit que dans le cadre  de la vaccination systématique des enfants de 0 à 23 mois et ainsi que pour les femmes,  l’introduction d’un nouveau vaccin se  fait à travers une solution. «Cette introduction nécessite la mise en place d’une équipe  pluridisciplinaire qui est chargée de diriger tout ce qui est document de soumission », a-t-il précisé.

Pour la représentante de l’OMS, Dr Anya Blanche Philomene, l’introduction du vaccin RTS’S dans les pays africains est une révolution dans la lutte contre le paludisme. Le vaccin doit se faire en complémentarité en association avec les autres mesures de lutte contre le paludisme. « Le vaccin a fait ces preuves dans trois pays à savoir : le Kenya, le Malawi et le Ghana où près de 900.000 enfants ont été vaccinés et c’est à la suite de cela que l’organisation mondiale de la santé a recommandé au pays de pouvoir étendre l’introduction de ce vaccin dans les autres pays », a-t-elle expliqué.

Par ailleurs, Dr Anya Blanche Philomene a relevé que pour le processus d’introduction de ce vaccin, l’implication du groupe technique de consultation sur la vaccination  est très importante parce que  ce groupe devra regarder et adapter les directives de ce vaccin au contexte du Niger. ‘’Le vaccin se fera à quatre doses, il y a trois doses qui sont séparées d’un mois d’intervalle et puis la quatrième dose sera donnée à 18 mois’’, a-t-elle précisé. 

De son côté, l’acteur de la société civile, M. Samaila Mamadou Traoré a indiqué que la contribution de la société civile en tant que regroupement des ONG et associations se résume en quatre points. Il s’agit de la création pour une synergie d’action, dans le cadre de la promotion de l’équité de la vaccination, la communication, le plaidoyer et le suivi communautaire. Selon lui, la société civile a eu à accompagner la mise en place d’un réseau des parlementaires pour le renforcement du système de santé et la promotion de la vaccination.

Pour sa part, le représentant de l’Unicef, Dr Moriba Kone  s’est réjoui de participer à ce cadre qui consiste à informer la population sur l’introduction du vaccin contre le paludisme au Niger. Il a ajouté que l’Unicef assure la logistique de vaccination dans la partie de l’Asie, de l’Afrique et de l’Europe, tout en indiquant que l’introduction des vaccins contre le paludisme au Niger est une opportunité de renforcer le système de vaccination et de la santé.

Par  Yacine Hassane(onep)

Le Niger, à l’instar de la communauté internationale, célèbre aujourd’hui 25 avril, la journée mondiale de lutte contre le paludisme, instituée par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 2007. Le thème retenu cette année est «Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies». Cette journée est l’occasion de mettre en lumière les efforts fournis dans la lutte contre cette maladie et célébrer les progrès réalisés dans le domaine. Notre pays se joint au partenariat pour faire reculer le paludisme. A cette occasion, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Illiassou Idi Maïnassara a livré hier, un message.

D’après le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, depuis 2000, le monde a fait des progrès historiques dans la lutte contre le paludisme, sauvant des millions de vies humaines. «Cependant, la moitié de la planète est toujours exposée au risque de contracter la maladie évitable et traitable, qui coûte la vie à un enfant toutes les deux minutes. L’OMS appelle à investir et à innover pour trouver de nouvelles approches de lutte contre les vecteurs, de nouveaux produits de diagnostic, de nouveaux médicaments antipaludiques et d’autres outils et stratégies en vue d’accélérer les progrès dans la lutte contre cette maladie», a-t-il expliqué.

Selon M. Illiassou Idi Maïnassara, le paludisme est fortement endémique au Niger. Ce qui signifie que toute la population est exposée à la maladie. «Chaque année, plus de quatre millions de cas de paludisme sont enregistrés dans les différentes formations sanitaires dont la plupart touchent les enfants de moins de cinq ans», a-t-il déclaré. A titre illustratif, le ministre souligne 4.249.208 cas positifs dont 4.170 décès ont été rapportés en 2021. «Chez les enfants de moins de 5 ans, 2.054.482 cas ont été enregistrés et pris en charge par nos formations sanitaires et les relais communautaires», a-t-il précisé.

Le ministre Illiassou Idi Maïnassara a indiqué que des efforts de prévention contre le paludisme ont été intensifiés à travers l’organisation des campagnes de distribution de Moustiquaires Imprégnées d’Insecticide à Longue Durée d’Action (MIILDA) au cours des six dernières années, ayant permis de fournir une moustiquaire pour deux personnes. «Cette distribution de porte en porte a été une opportunité pour les agents de santé communautaires, d’échanger plus directement avec les familles et de s’assurer qu’elles comprennent pourquoi et comment utiliser correctement les moustiquaires», a-t-il déclaré.

Le ministre en charge de la Santé a fait remarquer que ces dernières années, le Programme National de Lutte contre le Paludisme a adopté, en matière de prévention, des nouvelles démarches tenant compte de la pandémie de la COVID-19, en adaptant certaines stratégies pour privilégier la démarche porte à porte concernant certaines interventions, en particulier la distribution gratuite et massive des moustiquaires et la chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS). «La prise en charge des cas a été améliorée au moyen des réseaux d’agents de santé communautaire qui aident à la détection précoce des cas et fournissent des traitements aux patients ou les orientent vers des centres de santé les plus proches», a-t-il soutenu.

L’observance du traitement par la chimio-prévention du paludisme a permis, selon le ministre en charge de la Santé, de constater des difficultés liées au respect de la prise des médicaments. Il a ajouté que la première dose est administrée en présence des agents de santé communautaires. Quant aux deuxième et troisième doses, elles sont données par les mères ou gardiennes d’enfants sans aucune supervision. «De nombreux techniciens ont été formés pour la préparation et la lecture des lames au laboratoire ; ce qui a permis la réussite du diagnostic du paludisme dans les formations sanitaires» a rappelé le ministre en charge de la Santé.

Pour booster davantage ses résultats, le Programme National de Lutte contre le Paludisme a consolidé ses stratégies à travers le parrainage de la première dame, Mme Hadiza Bazoum, le réseau parlementaire pour la lutte contre le paludisme. «Il s’agit d’encourager les leaders communautaires et d’autres secteurs pour renforcer leur engagement en faveur de la lutte contre le paludisme et à contribuer à la mobilisation de ressources domestiques supplémentaires afin de combler les gaps. Nous devons davantage impliquer pleinement les dirigeants politiques et administratifs, les communautés, la société civile, les agents de santé et le secteur privé pour innover afin de sauver les vies humaines», a-t-il exhorté.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Le Niger se joint à la communauté internationale pour célébrer aujourd’hui 1er décembre, la journée mondiale de lutte contre le Sida. Le thème de cette édition est «Solidarité Mondiale et Responsabilité Partagée». A cette occasion, le ministre de la Santé publique Dr Idi Illiassou Mainassara a livré un message dans lequel, il a rappelé les objectifs de cette journée avant de présenter la situation de la maladie au Niger mais aussi et surtout les efforts consentis par le Niger dans le cadre de la lutte cette maladie.

Pour rappel le 1er cas de Sida au Niger a été découvert en 1987. Depuis lors d’importants efforts ont été consentis les pouvoirs publics soutenus par les Partenaires Techniques et Financiers, afin notamment d’assurer la disponibilité et la gratuité de soins aux personnes vivant avec le VIH. Des efforts qui, du reste, ont payé. En effet, «Notre Pays a une faible prévalence du VIH qui est inférieure à 0,4% et enregistre, également, une baisse continue de nombre de décès liés au VIH  dont 4 000 décès en 2012 ; 1.248 en 2018 ; 1.076 en 2019  et 973 décès en  2020», souligne le ministre de la Santé publique. Dr Idi Illiassou Mainassara d’ajouter que le besoin de plus de 21.700 personnes est couvert avec le traitement antirétroviral en 2020, soins assurés sans discontinuité au niveau de 125 centres de dispensation de traitement.

Pour le ministre de la Santé publique, le thème “nous rappelle l’obligation sociale de s’accorder aide et assistance mutuelles, le devoir moral et notre dépendance réciproque  face aux problèmes sociaux”, des valeurs au centre des préoccupations des Autorités de notre Pays au plus Haut niveau.

«C’est dans un élan de concertation, de complémentarité, de sacrifice, malgré la contingence de la Covid-19, que notre pays sous l’impulsion de SE Issoufou Mahamadou Président de la République, Chef de l’Etat et Président du Conseil National de Lutte contre le Sida au Niger continue à déployer tous les efforts pour assurer la continuité des soins aux PVVIH par la disponibilité des ARV», a précisé Dr Idi Illiassou Mainassara. En effet, ajoute le ministre, les Personnes Vivant avec le VIH ont reçu, sur nos instructions des autorités, une dotation de 6 mois de traitement antirétroviral afin de limiter le déplacement des patients et d’éventuels risques d’exposition à la Covid-19.

Le ministre de la Santé publique a ensuite rappelé les objectifs de la célébration de cette journée, qui dit-il, vise à mobiliser les décideurs à tous les niveaux et plus particulièrement au niveau de la communauté pour qu’ils prennent les mesures adéquates afin de lutter efficacement contre le VIH SIDA. Dr Idi Illiassou Mainassara a demandé aux différents acteurs de la riposte contre le VIH de proposer davantage des soins de dépistage et d’accompagner les personnes infectées à bénéficier des offres de traitement et de suivi. Il a ensuite rendu un vibrant  hommage à la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, Présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure et Marraine de lutte contre le Sida au Niger, aux Organisations de la Société Civile, aux ONG engagées dans la lutte contre le Sida, aux Partenaires Techniques et Financiers, aux médias pour leur engagement sans faille auprès des PVVIH en particulier et pour une meilleure santé des populations en général. «C’est tous ensemble que nous arriverons à relever le défi de la lutte contre le Sida», a conclu Dr Idi Illiassou Mainassara.

Siradji Sanda

1er décembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

Journée mondiale de port du hijab :  Une invite aux femmes à porter le voile

La journée mondiale du hijab est célébrée le 1er février de chaque année dans toutes les communautés musulmanes. Cette journée vise à encourager et à soutenir toutes les femmes qui portent le voile partout où elles se trouvent. Mme Nazha Khan est l’instigatrice de ce mouvement, originaire de Bengalie, elle est installée à New York. Le port du hijab n’étant pas la tenue de rigueur, il est, selon l’initiatrice, proposé pour abolir les murs des préjugés et créer des liens entre les femmes musulmanes ou non, celles voilées ou non voilées. Chez nous au Niger, le voile est entré dans les habitudes de  beaucoup de  nigériennes qui le portent fièrement.

Le "hijab" appelé par certaines communautés la "burqa" est une tenue que les femmes portent selon les principes de la religion islamique. En milieu urbain ou rural, on constate que les femmes portent de plus en plus ces genres d’habits. On trouve des voiles grands et petits et les prix dépendent de la taille et de la qualité du tissu confectionné. « Le Coran nous enseigne notamment dans les versets 59 de la sourate 33 et les versets 30 à 32 de la sourate 24. Ces versets disent aux femmes de couvrir effectivement leurs cheveux et de ne pas montrer leurs atours sauf à ceux qui leurs sont interdits au degré de mariage » selon Oustaz Moustapha Ahoumadou Président de l’Association Islamique Faouziyya. Ce prédicateur  explique que  ‘’le voile fait partie de l’habillement islamique, dans notre société, il y a des comportements et un mode vestimentaire qui font partie des règlements de l’islam. Au niveau de la femme, il est fait mention du fait de couvrir sa tête comme les autres parties de son corps. En réalité, il s’agit de l’habillement décent.

Cette idée de célébrer cette journée est salutaire en ce sens qu’elle éveille les consciences et qu’elle incite les femmes à porter le hijab. D’après Oustaz Moustapha, le porter est un devoir, c’est un acte de soumission aux préceptes islamiques car  notre religion veut que la femme cache sa chasteté et la chasteté se trouve dans leurs habits. Quand la femme est  avec les membres de la famille ou avec ceux dont il existe une relation de parenté, elle peut laisser apparaître certaines parties de son corps. Mais au grand public, il est dit que la femme musulmane s’habille en couvrant tout son corps. Elle ne doit pas exhiber son corps, elle n’y a que son corps comme dignité, comme valeur.

 Conformisme ou simple effet de mode.

Parlant d’utilité du port du voile dans la religion musulmane, Mallama Fatouma Oumarou  promotrice d’une école islamique  explique que « le voile est un signe religieux pour les musulmanes et  indique aussi le degré de la croyance de la personne. « Une femme qui ne porte pas  le hijab,  on n’en fera pas un jugement de valeur religieux, c’est le degré de croyance ou d’appartenance à la religion qui est mis en exergue. C’est la foi et le degré de croyance qui sont importants » a-t-elle affirmé.

Rékiatou, une des apprenantes des lois islamiques abonde dans le même sens, et souligne l’importance de se vêtir décemment dans notre société, pense que certaines le font sous l’effet de la mode. ‘’Personnellement je n’aime pas trop porter le hijab ordinaire comme on le voit souvent. Mais je couvre tout mon corps avec un grand foulard et un petit hijab au niveau de la tête, j’apprécie le voile fait de façon moderne avec des “brochures extraordinaires”  Je les porte élégamment car cela fait habiller classe et décent aussi. Et, il y’a certaines filles particulièrement qui portent le hijab pour espérer avoir un mari dans une société où les hommes refusent de plus en plus d’assumer leurs responsabilités et leur devoir religieux. Il faut que ces femmes soient convaincues d’une chose : si elles doivent porter enfin le voile ce n’est pas sous la pression familiale, ou d’une tierce personne mais juste par mesures correctives, elles doivent le faire par conviction. Il y’a aussi, celles qui ignorent les principes fondamentaux de la religion et sans gêne les bafouent allégrement ».

Selon certains observateurs, certes le voile est un signe religieux musulman, mais il fait l’objet d’une exploitation par des personnes selon leurs motivations à elles. Il y’a des femmes qui ne sont pas musulmanes, mais qui portent le hidjab. Elles le portent, parce que ça couvre bien le corps de la femme. Ça dissuade certains esprits malveillants.

Par Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

12 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La cheffe de section d’éducation de l’Unicef par intérim, Mme Salamatou Himou, a présidé le jeudi 15 juillet dernier à Niamey, l’ouverture des travaux de la journée mondiale du développement des compétences des jeunes. L’objectif de cette rencontre est de sensibiliser les jeunes nigériens aux questions d’acquisition des compétences générales «soft skills» et les doter de compétences pour l’emploi, le travail décent et l’entreprenariat.

Dans son mot introductif, la cheffe de section d’éducation de l’Unicef par intérim Mme Salamatou Himou, a rappelé que le Niger est un pays vaste, avec 14 millions d’opportunités pour accompagner le développement du pays. Selon Mme Salamatou Hima, le pays regorge de 14 millions d’enfants et de jeunes de moins de 18 ans. Des jeunes qui ont des souhaits et des rêves pour eux-mêmes, leurs familles et aussi leur pays.

Elle a également indiqué que, plus de 50% des enfants d’âge scolaire n’ont pas la chance d’aller à l’école et d’acquérir les compétences nécessaires pour saisir les opportunités de changer leur vie et le futur de leur pays.

Mme Salamatou Himoua par la suite expliqué que des chiffres et des conclusions du rapport de l’étude sur les enfants et les adolescents en dehors de l’école (EADE) menée en 2018 font ressortir que 53% d’enfants âgés de 7 à 16 ans sont déscolarisés. Aussi, ajoute-t-elle, les disparités se présentent en défaveur des enfants ruraux dont 60% sont en dehors de l’école, ainsi que des filles dont 56% ne fréquentent pas l’école.

La situation est inquiétante déplore Mme Salamatou Himou, surtout au regard de la croissance démographique qui constitue une entrave substantielle à la progression des taux de scolarité. Pour elle, dans un pays comme le Niger dont la population est composée de 60% des jeunes, la seule et ferme volonté est d’apporter le renouveau qui constitue une grande partie de la solution et aussi la qualité des compétences de ces derniers.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

19 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

À l’instar de la Communauté Internationale, le Niger, célèbre aujourd’hui 31 mai, la Journée mondiale Sans Tabac. Cette journée placée sous le thème « le tabac : une menace pour notre environnement » constitue une occasion privilégiée pour rappeler à l’opinion publique nationale et internationale, aux dirigeants, aux fumeurs et non-fumeurs, aux producteurs et firmes du tabac, les problèmes sanitaires, économiques, sociaux et environnementaux liés à la culture, à la fabrication, à la distribution, à la commercialisation et à l’usage de ce produit ainsi que la responsabilité qui incombe à chaque acteur dans la maitrise de la pandémie du tabagisme. A cette occasion, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales,  Dr Illiassou Idi Maïnassara a livré hier matin un message.

Dans ce message, le ministre en charge de la Santé au Niger a rappelé qu’il est scientifiquement démontré que l’usage du tabac est à l’origine de nombreuses maladies débilitantes et mortelles comme les maladies respiratoires, cardiovasculaires et les cancers. Citant les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il a dit que le tabac tue jusqu’à la moitié de ceux qui le consomment.

Selon le ministre Illiassou Idi Maïnassara, actuellement, le tabac fait plus de 8 millions de morts chaque année dans le monde. « Plus de 7 millions d’entre eux sont des consommateurs ou d’anciens consommateurs et environ 1,2 million des non-fumeurs involontairement exposés à la fumée. Parmi le 1,3 milliard de fumeurs que compte le monde, plus de 80 % vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire comme le Niger », a-t-il ajouté.

Pour le ministre en charge de la Santé, l’institutionnalisation de la Journée Mondiale Sans Tabac (MST) le 31 mai de chaque année procède de la prise de conscience au niveau mondial des enjeux sanitaires, économiques et environnementaux liés au tabac. « Notre pays, loin d’être épargné par les multiples conséquences du tabac continue malheureusement d’en payer les frais comme en témoigne les chiffres révélés par la dernière enquête STEPS réalisée en 2021 par le Programme National de Lutte contre les Maladies Non Transmissibles. Aux termes de cette enquête, 6,2% des nigériens fument avec un taux de 11,5 % chez les hommes et 0,2% chez les femmes. Ainsi, le tabac se classe parmi les premiers facteurs de risque des maladies non transmissibles au Niger », a-t-il alerté.

Evoquant le thème retenu à savoir « le tabac: une menace pour notre environnement », le ministre en charge de la Santé a dit que le choix de ce thème, loin d’être fortuit, cadre avec les préoccupations actuelles de notre monde qui, plus que jamais par le passé fait face à des graves problèmes environnementaux. Il vise à sensibiliser le grand public par rapport à l’impact du tabac sur l’environnement tant du point de vue de sa culture, de sa production, de sa distribution que des déchets qui en sont issus. « Les émissions de gaz à effet de serre équivalant à 84 mégatonnes de dioxyde de carbone par an, l’industrie du tabac contribue au changement climatique et amoindrit la résilience face à ces changements, gaspille des ressources et endommage les écosystèmes », a-t-il précisé.

S’agissant des mesures visant à décourager la consommation du tabac, le ministre Illiassou Idi Maïnassara a souligné la nécessité de prendre des mesures urgentes en vue de mieux contrôler l’offre et la demande des produits du tabac à tous les niveaux. Citant entre autres l’application stricte des avertissements sanitaires graphiques, la forte taxation des produits du tabac, la mise en place de mécanisme d’aide au sevrage tabagique, la lutte contre le commerce illicite des produits du tabac, le renforcement de la réglementation, particulièrement sur la prévention de l’ingérence de l’industrie de tabac et la surveillance de mesures de l’interdiction de la publicité, de la promotion et du parrainage des produits du tabac.

Mamane Abdoulaye(onep)

 

Journée nationale de la femme : Ce qu’en pensent les citoyens…

Le Niger a célébré hier la femme nigérienne lors la journée nationale qui lui est dédiée. Cette année encore, la femme nigérienne demande aux autorités l’application effective des textes de lois qui garantissent son plein épanouissement, notamment la loi sur le quota aux postes nominatifs dans le gouvernement et dans les institutions de la République. Dans la rue, plusieurs femmes et hommes demandent une nouvelle approche dans la lutte pour le bienêtre de la femme au Niger, en intégrant leurs compagnons dans les programmes de développement qui leur sont prioritairement destinés.

Rencontrée au sortir d’un magasin de Niamey où elle venait de faire ses courses, Mme Maman Djibo Salamatou se félicite du statut de la femme obtenu après la réalisation de plusieurs progrès dans le cadre de la promotion de la femme au Niger. «Nous les femmes, se réjouit-elle, sommes au-devant de l’actualité. On nous implique dans les activités et on nous concerte plus souvent avant de prendre des décisions d’intérêt général. On nous aide aussi dans nos projets et réalisations ». Elle explique aussi que la femme rurale doit être sensibilisée davantage sur ses droits et soutenue dans la réalisation de ses projets d’autonomisation. «C’est vrai qu’on le fait déjà, mais nous souhaitons que cela prenne plus d’ampleur pour gagner en intensité », ajoute-t-elle.

Cette femme instruite et cultivée de la capitale, se félicite également de la célébration annuelle de la journée nationale de la femme dans le pays et exhorte l’ensemble de la société «à continuer sur cette lancée et à impliquer les femmes, partout où elles se trouvent, dans toutes les activités». Mme Maman Djibo Salamatou exprime sa reconnaissance envers les femmes leaders qui se battent nuit et jour en faveur de l’amélioration des conditions de vie de la femme au Niger. «Sur le quota des femmes aux postes électifs et dans les nominations, les autorités fournissent des efforts. Cependant, nous leur demandons d’accélérer la mise en oeuvre effective de la loi sur le quota car c’est un instrument extrêmement important pour la promotion et l’autonomisation de la femme nigérienne», conclue Mme Maman Djibo Salamatou.

Mmes Hamsatou Dan Tani et Hadiza Illiassou sont toutes deux des habitantes de Niamey, la capitale. La première est femme au foyer tandis que la seconde subvient à ces besoins et à ceux de sa famille en vendant du poisson frais à la place du Petit marché. Ces deux (2) femmes qui sont peu ou pas du tout instruites, affirment que la femme nigérienne vit encore dans une situation précaire. «Ce n’est pas seulement dans les villages que les femmes ont des problèmes. Même ici, dans la capitale Niamey, les femmes souffrent», s’exclame Mme Hamsatou Dan Tani qui espère qu’une solution pérenne sera trouvée pour permettre à la femme de s’épanouir dans sa vie conjugale.

Pour sa part, Mme Hadiza Illiassou, une grand-mère respectée à la place du Petit marché, se plaint de n’avoir jamais reçu d’aide destinée aux femmes et se remet à Dieu et à la mairie qui se montre compréhensive, malgré qu’elle et ses camarades occupent la voie publique avec leurs étals de poisson frais. «Pour nous, les années antérieures sont meilleures que le temps présent. Avant, la ville était animée et nous avons beaucoup de clients. Aujourd’hui, il n’y a rien de cela. Nous patientons seulement. C’est pourquoi nous prions pour que Dieu améliore les conditions de vie de nos maris», affirme-t-elle.

C’est justement l’aide à apporter aux hommes chefs de famille pour qu’ils accompagnent effectivement leurs compagnes dans leur autonomisation, qui semble revenir sur le devant de l’actualité. Yacouba Ali et son ami Alhassan abondent dans le même sens que Mme Hadiza Illiassou. La trentaine résolue pour chacun, ces deux revendeurs ambulants soutiennent que l’épanouissement de la femme est indissociable de celui de son mari. «Quel qu’en soit le degré d’épanouissement d’une femme, elle ne peut pas être heureuse dans son foyer si son mari ne s’épanouit pas aussi. Si on veut vraiment aider la femme, on doit aussi aider son mari afin que le couple vive dans l’harmonie», assène Yacouba Ali.

Par Souleymane Yahaya

14 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Journée nationale de la femme nigérienne : Consolider et renforcer les avancées en matière de la promotion du leadership de la femme et de sa participation politique

Le Niger célèbre ce 13 mai,  la Journée Nationale de la Femme Nigérienne, instituée en 1992 par décret à la suite de la marche historique des femmes nigériennes pour revendiquer une meilleure représentation au sein de la Commission préparatoire de la Conférence Nationale Souveraine.  C’est l’occasion pour les différentes structures en charge de la promotion de la femme de magnifier la femme nigérienne, avec un cachet particulier à l'évènement,à travers notamment, des activités de sensibilisation, de plaidoyer, de solidarité et de réjouissance. Cette année, la journée est placée sous le thème « Renaissance Féminine au Niger: quelles stratégies pour un développement durable? ».

Dans un message qu’elle a livré pour la circonstance, la ministre en charge de la promotion de la femme, Mme. Alahoury Aminata Zourkaleini a rappelé les avancées enregistrées ces dernières années en matière de promotion du leadership féminin et de participation politique des femmes. Autant d’avancées qui, dit-elle,« méritent d'être consolidées et renforcées ».La ministre Alahoury Aminata Zourkaleini évoque entre autres: l’amélioration de l’accès à des emplois de meilleure qualité pour la femme nigérienne; l'accroissement du leadership des femmes à travers le renforcement de capacités en gestion et en management et l’amélioration de lareprésentation des femmes dans les instances de prise de décision et de participation politique. Ceci, évidemment grâce à plusieurs textes législatifs et règlementaires adoptés par le gouvernement du Niger, ayant permis la mise en œuvre de plusieurs stratégies, initiatives, programmes et projets en faveur de la femme. A titre illustratif, la ministre de la promotion a cité la révision à la hausse et l'adoption en 2019 de la loi instituant le système de quota aux fonctions électives, au Gouvernement et dans l'administration de l'Etat, ce qui a permis d'enregistrer 50 femmes au Parlement à l'issue des élections de 2020 contre 29 à celles de 2016.

Cependant, « la persistance des relations d'inégalités, l'insuffisance d'équité entre les hommes et les femmes constituent encore un frein au développement durable du pays », déplore la ministre Alahoury Aminata Zourkaleini pour qui le défi majeur est d’arriver à faire en sorte que les femmes gèrent des postes décisionnels autant que les hommesafin d’être des véritables actrices de développement de notre pays.Ce qui suppose une forte mobilisation de la part du gouvernent, du parlement, des partenaires techniques et financiers, des réseaux des ONG et associations, des leaders d’opinion, des collectifs des syndicats, des chefs traditionnels et des groupements féminins.

C’est dire qu’avec des stratégies adéquates, la dynamique permettra sans nul doute d’aboutir à des résultats plus éclatants dans le renforcement du pouvoir économique des femmes, dans leur émergence politique et leur participation à toutes les actions de développement.

Ismaël Chékaré(onep)

13 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Image d'illustrationImage d'illustrationInstituée en novembre 1992 par un décret présidentiel, la Journée Nationale de la Femme Nigérienne sera célébrée lundi prochain. Le 13 mai rappelle en effet, la marche historique des femmes en 1991, pour réclamer une plus grande représentation au sein de la commission préparatoire de la Conférence Nationale Souveraine. Depuis, des pas ont été franchis relativement à la participation politique et économique des femmes au Niger.

Dressant le bilan lors d’une précédente interview qu’elle nous a accordée, la ministre de la promotion de la femme et de la protection de l’Enfant a relevé quelques   résultats   majeurs notamment sur le plan de la participation politique. Ainsi au Parlement, la proportion des sièges occupés par les femmes est passée de 1,2% (1/83) en 1999 à 12,3% (14/113) en 2004. Aux élections de 2011, ce nombre a été porté à 16 sur 133 soit 14,15 %. Au sein des Gouvernements successifs, la présence des femmes a évolué en dents de scie ces vingt (20) dernières années. De 1993 à 2000, la proportion des femmes membres du Gouvernement est passée de 8,3% (2 femmes ministres sur 24) à 10% (2 femmes ministres sur 20) en 1999 au cours de la transition militaire. Pour passer de 7 femmes sur 42 membres en 2018. Pour les conseillers communaux, on note 579 femmes élues sur un total de 3699 conseillers soit 15,57% en 2011; Au total, sur un nombre global de 4693 conseillers toutes élections locales confondues (communales, municipales et régionales), on dénombre 630 femmes élues (soit 13,42%) dont 8 femmes maires sur 266 en 2011. Alors même qu'en 2004 pour les seules élections municipales, sur 3747 postes à pourvoir, les femmes occupaient 671 sièges soit 17,90%.

Dans les domaines juridique et politique, le Gouvernement nigérien a manifesté sa volonté en élaborant et adopté : la Politique Nationale de Genre en 2008 et révisée en 2017   et son plan d'action 2017-2021; la Stratégie Nationale d'Autonomisation Economique de la Femme et son plan d'action 2018-2022.  

La journée nationale de la femme nigérienne, célébrée chaque 13 mai a été marquée cette année, par des débats forts contradictoires, suscités par l’intervention du Président de la République sur la problématique de la polygamie, lors du lancement des activités de cette journée.

Pourtant, au-delà de cette polémique alimentée par les concitoyens des deux sexes, cette journée devrait tout simplement servir de détonateur aux différents mouvements féminins pour faire, l’état de lieux sur leurs préoccupations communes, et envisager des pistes de solutions.

Il est vrai que, les femmes ont décidé en l’occasion de cette journée, d’exprimer leur solidarité à travers des dons à l’endroit des femmes victimes de l’insécurité dans certaines zones, ou à des femmes démunies. Mais, il aurait été aussi pertinent et utile pour elles, de se prononcer sur les conditions de vie de leurs consœurs du monde rural, de se pencher sur le respect et l’effectivité de la loi sur le quota, de la jouissance du congé de maternité, de la réalité sur le congé de veuvage, de la discrimination faite en matière de pension (la femme cotise dans les mêmes conditions que les hommes, mais sa pension de la retraite s’arrête avec son décès, même si elle est chef de ménage).

Voilà des préoccupations qui sont générales et, qui devraient interpeller les femmes à l’ occasion de cette journée.

A cette liste de problèmes, on peut ajouter le harcèlement sur les lieux de travail et la violence conjugale qui du fait des pesanteurs socioculturelles et, religieuses constituent un véritable tabou. Les femmes citadines et rurales vivent ces harcèlements et  violences en silence.

Il appartient aux organisations féminines bien structurées de sensibiliser et former l’opinion sur ces phénomènes, et même profiter de cette journée pour saisir l’Assemblée nationale qui est d’ailleurs en session des lois, pour voir dans quelle mesure réviser le code pénal afin de prendre en compte de façon spécifique, la violence conjugale ainsi que le harcèlement sur le lieu de travail.

Car le code pénal actuel ne prévoit aucune disposition spécifique à la violence conjugale ou celle sur le lieu du travail. Tout au plus le droit pénal réprime les voies de fait ou tout acte de violence dans le cadre des coups et blessures volontaires, mutilations, castrations, et autres agressions à l’endroit des certains fonctionnaires que le législateur a bien voulu protéger dans l’exercice de leur fonction.

Le code pénal est resté muet sur les violences (physique et morale) dont peuvent être victimes spécifiquement les épouses ou même les époux dans la vie du couple ainsi que, le harcèlement dont les femmes sont victimes sur le lieu de travail. Toutefois, il faut noter que lorsque des telles atrocités surviennent dans un couple, ou dans un service, le tribunal saisi appliquera le droit commun pour réprimer ces actes.

La saisine du parlement en cette journée commémorative de la lutte féminine, permettra sans doute au législateur de prendre acte que la violence conjugale ainsi que celle sur le lieu de travail constituent un phénomène de société à endiguer et, prévoir des sanctions spécifiques. Cela  va du souci de garantir la moralité dans l’éducation des enfants qui sont victimes le plus souvent de traumatismes des actes des violences conjugales vécus dans leurs foyers, mais aussi garantir un lieu de travail exempt de toute violence. 

Oumarou Mahamadou

L’Institut de Recherche en Sciences Humaines (IRSH) a organisé, hier matin dans ses locaux, une journée portes ouvertes placée sous le thème : ‘’Financement de la recherche au Niger’’. L’objectif de cette journée est de faire découvrir aux visiteurs les activités de recherche menées et le patrimoine culturel et historique collecté et conservé depuis près de quatre-vingts ans par les chercheurs nationaux et étrangers. C’est le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd Mamoudou Djibo qui a procédé au lancement de cette journée en présence du président du conseil de Ville de Niamey, des chercheurs et enseignants-chercheurs ainsi que de plusieurs invités.

A cette occasion, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a souligné que depuis sa création en 1944 jusqu’à son intégration à l’université de Niamey en 1974, l’IRSH a accumulé un capital d’expérience et de productions scientifiques. En effet, en huit décennies d’existence, l’IRSH a accompli d’énormes tâches en rapport avec ses missions. Cette journée ‘’portes ouvertes’’ donne l’occasion au public universitaire et non universitaire de découvrir le patrimoine dont regorge l’IRSH. Phd Mamoudou Djibo a précisé que le thème de cette journée est pertinent d’autant plus que le financement de la recherche est la condition sine qua non pour impulser l’innovation et la création, moteurs du développement social et économique d’un pays. «Et nous sommes convaincus qu’aucun progrès n’est possible sans un financement conséquent de recherche. C’est pourquoi, le Niger s’est doté d’une politique nationale d’enseignement supérieur dès 2003. Plus tard, un Fond d’Appui à la Recherche scientifique et à l’Innovation Technologique (FARSIT) est créé par l’ordonnance numéro 2010-64 du 2 octobre 2010», a-t-il indiqué.

Ce fonds, placé sous la tutelle du Ministère en charge de la recherche, a selon Phd Mamoudou Djibo, pour mission d’appuyer le développement économique et social par le financement de nouveaux programmes ou projets de recherche fondamentale ou appliquée, l’accompagnement des innovations technologiques impliquant des laboratoires et des équipements de recherche, ainsi que la promotion et le renforcement des capacités scientifiques.

Auparavant, le représentant du recteur de l’Université Abdou Moumouni, Pr Rabani Adamou s’est réjoui des activités de recherche que l’IRSH a réalisées pour le développement du Niger en presque 80 ans. Il s’agit entre autres de la réalisation au cours des années 1960 et 1970, des études préalables au Projet de mise en valeurs des périmètres rizicoles de Say et Koutoukalé, de l’implication dans la préparation et la mise en œuvre de plusieurs débats, séminaires et ateliers, l’étude sur la tolérance interculturelle et interreligieuse au Niger, l’étude sur la toponymie de la ville de Niamey et l’étude sur la radicalisation et la question sécuritaire au Niger. «Le service de la documentation de l’IRSH dont la création remonte à celle de l’IFAN dispose actuellement de plus de 50.000 volumes et tires, de 250 titres de périodiques dont le lectorat est formé de chercheurs, enseignants chercheurs, enseignants du secondaire, étudiants et élèves du secondaire, fonctionnaire nationaux etc.», a-t-il expliqué

Par ailleurs, Pr Rabani Adamou a ajouté que pour la valorisation et la vulgarisation des résultats de la recherche, l’institut dispose principalement de deux supports à savoir la collection «Etudes nigériennes» et la revue semestrielle «Mu Kara Sani» (qui est à son 36ème numéro). «Plusieurs projets de recherche sont actuellement en cours au sein de l’institution. Il s’agit principalement : des fouilles archéologiques d’urgence réalisées dans la zone du barrage de Kandadji, du programme de recherche «Espaces et Sociétés nigériens : les défis territoriaux durables dont une partie du financement est acquises grâce au Fonds d’Appui à la Recherche scientifique (FARSIT)».

Pour sa part, le Directeur de l’Institut de Recherche en Sciences Humaines l’IRSH, Pr Abdou Bontianti a rappelé que malgré l’absence totale de financement depuis 2017, l’institut arrive à faire fonctionner ses organes de publication : la collection  les études Nigériennes et la célèbre revue de rang A «Mu Kara Sani» reconnue par le CAMES et sollicitée par tous les chercheurs de cet espace scientifique communautaire. «Grace à une collaboration scientifique soutenue avec des institutions de recherche de plusieurs pays notamment la France, la Suède, la Turquie, les Etats Unis d’Amérique, les chercheurs de l’IRSH arrivent à porter haut le flambeau de la recherche scientifique menée au Niger dans le domaine des sciences sociales», a-t-il indiqué.

 Yacine Hassane(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

Les activités entrant dans le cadre de  la journée scientifique qui se tient du 20 au 23 février 2023 à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Abdou Moumouni, se poursuivent activement. C’est ainsi qu’hier matin, plusieurs  exposants ont effectué le déplacement pour présenter diverses variétés de produits agro-alimentaires issus de la transformation. Cette journée a permis aux participants de valoriser les produits agro sylvo-pastoraux à travers une exposition.

Selon Mme Fatoumata promotrice de l’entreprise ‘’Fanta House’’, l’occasion de cette journée scientifique est une véritable aubaine pour les exposants qui peuvent nouer des relations de partenariat à même de faciliter l’écoulement de leurs produits. En effet, l’entreprise ‘’Fanta House’’est une entreprise qui évolue dans le domaine de la transformation agro-alimentaire. L’entreprise s’est précisément spécialisée dans la transformation des céréales, les tubercules, les légumes, les fruits et légumineuses. Nous avons amené à cette exposition du couscous à base de céréales comme le riz, le mil, le sorgo, le maïs et le ‘’niébé’’, des farines à base de toutes ces céréales et les grimons comme le grain de dégué, des piments assaisonnés, du moringa précuit etc. Les prix sont abordables», a-t-elle dit.

En ce qui concerne la contribution dans les questions de nutrition, Mme Fatouma a affirmé qu’il s’agit d’offrir à la population les produits nutritifs. Elle dit avoir bénéficié avec HC 3N d’un équipement  d’une grande valeur qui peut conditionner 1000 kilo de farine à l’heure. Cet équipement permet de conditionner tout genre de  farine surtout la farine infantile qui lutte contre la malnutrition des enfants.

Pour la promotrice ‘’Fanta House’’ la journée scientifique est une bonne opportunité car elle permet aux Enseignants chercheurs et étudiants de découvrir ce qu’ils sont en train de faire et de savoir qu’au Niger, il y a beaucoup de potentiel sur l’agriculture.

 Mme Bachirou Aissata, est la promotrice de  ‘’Sissili lait’’ une entreprise qui œuvre dans la transformation et la commercialisation des produits laitiers locaux, diverses variétés de produits comme le lait frais pasteurisé, le yaourt liquide, le yaourt fermenté. Elle souligne qu’en ce qui concerne les goûts des produits laitiers,  il y en a plusieurs types. Il y a aussi le fromage frais ‘’wagasi’’,  et ’’tchoukou’’, les produits  sont vraiment à la portée de tout le monde puisque il y a pour 300 F, 500F, 1000 F il y a aussi pour 2000 F.« Vraiment cette journée est à féliciter puisque  ceux qui l’ont organisé, ont bien choisi le moment et le lieu puisqu’ il s’agit d’un milieu estudiantin,  le milieu universitaire», a-t-elle souligné.

Quant à  Moussa Sani, il est  l’agent commercial de Misola. Il souligne que Misola est composée  de mil, de soja et d’arachide. « C’est une farine fortifiée infantile qui contribue à la prévention de la malnutrition.  Nous avons plusieurs unités de production et toutes ces unités sont coiffées par une coordination », a-t-il ajouté.

Nafissa Yahaya (Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org

 

Judiciarisation politique ou Politisation judiciaire ? Par Ismaël Oumarou IssakaLe monde en pleine mutation et politiquement instable. L’un des piliers de l’État, le secteur judiciaire, n’est pas épargné. A crime égal, sous différents régimes politiques, le jugement est différent. Le secteur judiciaire garant de l’État de droit fonctionne selon l’orientation politique du régime en place. Voilà pourquoi les preuves n’ont plus de valeurs juridiques. Seule suffit la conviction politique d’un accusé pour que le juge rende son jugement. Les faits qui suivent sont des exemples illustrant l’esprit de cet article.
« Je n’ai aucune preuve mais des convictions ». Cette phrase lapidaire et incongrue dans les instances juridiques, est celle du juge Sergio Moro qui a condamné en première instance l’ancien président brésilien et fondateur du Parti des Travailleur (Partido dos Trabalhadores, PT) Luis Ignacio Lula Da Silva.
Impossible de prouver son implication dans la prétendue corruption qu’il se serait rendu coupable, malgré tous les moyens mis en place dans ce dessein et que sa popularité ne cesse d’augmenter, le juge Sergio Moro le condamne, non pas avec des preuves, qu’il avoue ne pas en détenir, mais plutôt avec des « convictions », comme si ces dernières pouvaient servir de fondement ou base légale d’une quelconque condamnation judiciaire dans un État moderne et démocratique qui se respecte. Tout ceci en violation flagrante des règles élémentaires de la Présomption d’innocence en Droit Pénal.
Figure emblématique de la gauche latino-américaine voir mondiale, qui de surcroit menait avec une avancée confortable tous les sondages qui lui donnait gagnant dès le premier tour aux élections passées de son pays, le juge a requis une peine de 9 ans et un mois de prison lui rendant illico facto inéligible a toute responsabilité politique et publique selon la législation en vigueur de ce pays. Ce comportement abjecte ainsi que le silence complice des « peuples du monde », des institutions des droits de l’Homme ou des Nations qui prétendent défendre le droit international a marqué sans nul doute un avant et un après dans l’histoire politique récente de notre unique et contaminée planète terre. Ce fantasme éhonté de la « judiciarisation de la politique » dans la région latino-américaine à laquelle nous assistons, est entrain de « s’exporter » à grand pas de l’autre côté de l’atlantique, notamment au sud du Sahara, dans nos tropique ou nos dirigeants très « démocrates » sont en train d’usés de ces stratagèmes et autres surdités judiciaires pour ainsi dire à des fins politiciennes dans leurs projets inavoués de bâillonner l’expression véritable de la voix populaire. Cette façade antidémocratique de prétendre exclure des joutes électorales ou purement de la vie politique des leaders d’opinions par conséquent privant nos peuples de leur droit de décider de leur destin est criminelle et de nature à battre en brèche la stabilité de notre jeune démocratie hautement acquise au prix du sang des martyrs et des conférences nationales marathoniennes.

Justice Niger Selon des sources dignes de foi, le directeur du Centre national des oeuvres universitaires (CNOU) serait mis sous mandat de dépôt à la prison civile de Niamey pour détournement de deniers publics. Il aurait été interpellé à la police judiciaire et déféré au parquet pour des faits antérieurs à sa nomination au CNOU. Boubacar Alhassane, c’est son nom, serait présumé d’avoir détourné de l’argent public à l’ANAB (agence nationale d’allocation et de bourse) où il était agent. C’est donc sa gestion à l’ANAB qui le poursuit. Et, selon nos sources, Boubacar Alhassane, à un an de faire valoir ses droits à la retraite, aurait commencé déjà à observer une grève de la faim du fond de sa prison. 

1er mai 2019
Source : Le Courrier

Abass Yacouba Maire KarmaAprès 2 ans de détention préventive à la prison civile de Tillabéri, le maire de Karma, Abass Yacouba, vient d’être acquitté par le tribunal correctionnel. Poursuivi dans une affaire de détournement de deniers publics, Abass Yacouba vient par, cette décision de justice, recouvrer sa liberté, son honneur et sa dignité. Il a été innocenté par la justice qui le lave ainsi de tout soupçon. C’est la baraka alors pour sa famille et pour toute la population de la commune rurale de Karma. Cette libération est une grande victoire pour Abass Yacouba qui a été accusé de détournement des deniers publics. Elu maire de Karma après les élections locales, Abass Yacouba est un des artisans du développement de cette commune. En tout cas, pendant tout le temps qu’il a passé à la tête de la mairie de Karma, Abass n’a cessé d’œuvrer pour le bien-être des populations et pour le développement de cette localité. Ainsi, avec lui, la commune de Karma s’est dotée de plusieurs infrastructures qui font aujourd’hui la fierté de toute la population. Trois mois après sa prise de fonction au Niger, l’ambassadeur de l’union européenne, Denisa Elena Ionete, a rencontré pour la première fois la presse nigérienne, hier mardi 11 décembre. C’était au cours d’un déjeuner de presse en présence de ses plus proches collaborateurs. Une occasion pour la diplomate de l’Union Européenne d’entretenir les hommes des médias sur plusieurs questions concernant la mission et les appuis de l’Union Européenne au Niger. Plusieurs sujets d’actualité du moment ont été abordés, comme la problématique sécuritaire, l’appui budgétaire, lutte contre la migration irrégulière et le cadre futur de la coopération Union Européenne Niger (post Cotonou). Dans son mot d’introduction, le premier élément d’analyse abordé par la patronne de la délégation de l’Union européenne était l’état de santé de la coopération de l’institution qu’elle représente et le Niger. Pour IONETE Denisa-Elena cette coopération instaurée depuis plusieurs années est au beau fixe avec des avancées notoires ces dernières années. « Un partenariat qui a gagné surtout en substance et en qualité ces trois dernières années, conséquence de l’augmentation des ressources financières

A.S 

17 décembre 2018
Source : Le Courrier

Kalla Moutari personnalite

Profitant d'une fenêtre d'accalmie, sur les différents fronts où ses hommes sont engagés pour combattre les terroristes, le ministre de la Défense Nationale Kalla Moutari a effectué le mardi 8 mai dernier, une brève visite privée de 24 h dans la région de Maradi. Il s'agissait pour ce fils du terroir, d'apporter compassion et soutien aux familles des amis et connaissances et même à celles d'adversaires politiques ayant perdu un proche ou " un pilier " au cours de l'année.

Le ministre Kalla Moutari a mis éga- lement à profit cette journée marathon pour visiter des familles de FDS tom- bés sur le champ d'honneur à Diffa. Habitué déjà au mouvement intensif, son périple de solidarité envers ces familles éplorées l'a conduit successi- vement dans les quartiers Zaria, Soura Sabon Gari, Maradawa, Limantchi, Gao et jusque dans les tréfonds de Maza da Jika. Après un chassé-croisé qui l'a conduit dans une dizaine de familles, son convoi s'est ébranlé en direction de Tessaoua, à plus de 120 km à l'est, pour le même rituel. Partout où il était passé, le ministre Kalla a apporté du baume dans les cœurs des veuves et des orphelins, en les dotant d'envelop- pes conséquentes pouvant leur per- mettre de passer sans encombre cette période de ramadan.

https://www.nigerdiaspora.net/images/Dirkou-Niger.jpgL’insécurité sur l’axe Dirkou-Agadez persiste. Des individus lourdement armés venus d’un pays voisin continuent de faire leur loi dans ce vaste désert de notre pays et souvent à quelques kilomètres de la ville d’Agadez. Pourtant, cette situation a été maintes fois dénoncée aux autorités régionales et nationales.

Des promesses qui se font toujours attendre

A plusieurs reprises, les acteurs de la société civile de Bilma ont lancé un appel aux autorités pour prendre leurs responsabilités et assurer la sécurité des personnes et leurs biens menacés par des bandits armés qui opèrent dans des lieux bien précis entre le village de Latey et Seguidime. Le Ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Bazoum Mohamed, en visite dans la zone avait promis des mesures rapides pour faire face au banditisme qui sévit dans la zone notamment le renforcement de l’'effectif des éléments d'escorte des convois et l’équipement des Forces de Défense et des Sécurité des casernes de Dirkou et Bilma en armes et logistiques pour faire face à la situation.

vehicules coupeurs routes Kawar Agadez Le samedi dernier, dix véhicules enlevés ont été ramenés par les Forces de Défense et de Sécurité du Niger en poste à Dirkou. C’était dans la nuit du jeudi 5 avril au vendredi 6 avril dernier que des hommes lourdement armés, à bord de six véhicules, avaient tendu une embuscade à un convoi de voyageurs qui venaient de la Libye en partance sur Agadez par la route passant entre Lateye et Séguédine. Les bandits armés étaient alors repartis avec onze véhicules. Aussitôt, l’armée nigérienne a engagé une poursuite qui a donné ses fruits. Pour l’instant, on ignore ce qui était arrivé à ces coupeurs de route qui perturbent la quiétude des populations depuis plus de trois ans dans le Kawar.

Dix véhicules retrouvés, les assaillants en fuite Dix véhicules sur les onze enlevés ont été retrouvés par le militaire de la zone de Dirkou. Le maire de la dite localité M Boubakar JEROME contacté par le journal " La Nation " confirme : '' Ce sont des hommes armés qui ont intercepté le convoi pour enlever les onze véhicules, mais nos militaires ont réagi dés qu'ils ont été informés. Les FDS ont engagé une poursuite et ils ont réussi à récupérer dix des onze véhicules enlevés. Les assaillants ont pris la fuite. Les véhicules récupérés sont à Madama. Après on va les amener à Dirkou. La suite du travail revient à la gendarmerie. Nous tenons ici à féliciter nos hommes pour leur courage et leur détermination à assurer la sécurité de notre territoire ".

Elhaj TAHER, un acteur de la société civile explique la situation sécuritaire dans la zone en ces termes : '' La présence des hommes lourdement armés a été, plusieurs fois, dénoncée par la population de Kawar. Tout le monde sait d'où viennent ces hommes armés. Cela fait des années qu'ils circulent dans la zone de Kawar. Avant cette embuscade, ils ont enlevés d'autres véhicules, ils ont mené d'autres opérations sur a route Dirkou-Agadez et entre les villages à l'intérieur du département de Bilma. Nous tenons à féliciter les FDS qui font de leur mieux pour assurer la sécurité des personnes et leurs biens. Retrouver dix véhicules sur les onze enlevés est un exploit. On ignore ce que sont devenus les assaillants. Nous avons appris qu'ils ont abandonnés les véhicules et ils ont pris la fuite. Selon nos informations, il s'agit des dissidents du régime tchadien. Pour cela, il faut que le gouvernement renforce la sécurité au Kawar''.

Kemi Seba Niamey 28 04 2018Fort du succès du Front Anti CFA, dont elle est l’initiatrice, l’ONG  Urgences Panafricanistes, du célèbre activiste Kemi Seba remet le couvert; cette fois plus globalement contre la Françafrique et non plus seulement contre le FCfa. Les 28 et 29 avril prochain, l’organisation appelle toute la jeunesse africaine à se mobiliser pour, dit-elle « exprimer son rejet viscéral de la Françafrique « .

« Parce que l’esclavage économique, politique et social, orchestré par l’oligarchie française (avec l’appui de potentats locaux et d’acteurs véreux du show-biz africain) ne trouvera une fin que si définitivement, nous nous levons et nous organisons avec INTELLIGENCE et stratégie sur le terrain », a expliqué Kemi Seba, qui sera lui à Niamey le 28 avril pour l’occasion ( Ndlr il revient à Cotonou le lendemain pour présider l’événement ).

« Pour la première fois, Kemi Seba au Niger. Nous avons décidé de choisir pour capitale de cette nouvelle mobilisation anti-Françafric ce pays pillé par AREVA, l’OLIGARCHIE FRANÇAISE, avec l’accord d’entités endogènes corrompues…Nous appelons TOUTE LA JEUNESSE PANAFRICANISTE NIGERIENNE A SE MOBILISER FORTEMENT et PACIFIQUEMENT ce Samedi 28 AVRIL à la salle de Snad à Niamey à 15h », convie-t-il. 

D’après kemi Seba, la mobilisation du Niger est initiée aussi, en solidarité avec les militants politiques incarcérés, en la mémoire du jeune frère Malah Bagalé ex leader d’ Urgences Panafricanistes Niger, par ailleurs défunte figure du mouvement étudiant nigérien. 

Agro retour champs 2Image d'illustration En cette période de récolte des produits agricoles, l’heure est à la bombance dans nos villages et hameaux du Niger. Surtout dans les zones où la campagne agricole a été relativement féconde. Une ambiance radieuse hélas contrariée, pour beaucoup de ces producteurs ruraux, par les charges inhérentes aux dettes accumulées pendant la période de soudure. Aussi, c’est le moment des comptes pour honorer les engagements contractés par système de troc, dans certains cas, à raison de deux bottes de mil à rembourser pour une empruntée. Ensuite, une bonne partie de la récolte est ventilée sur le marché où elle est carrément bradée. Une bonne affaire pour les spéculateurs aux dents longues qui y viennent pour constituer des stocks de vivres acquis à vil prix en vue de les revendre, quelques mois après, aux mêmes paysans à des coûts inabordables frôlant le double du prix d’achat.

Cette pratique qui frise le gaspillage et la dilapidation s’explique à certains égards par le fait que la période des récoltes correspond à la saison des réjouissances de mariage et autres manifestations culturelles et sociales. Ainsi, pour faire face aux dépenses liées à ces manifestations festives, nos laborieux paysans se sentent en devoir de vendre une bonne partie de leurs récoltes de mil, de haricot, d’arachide de sorgho et autres denrées. Certains excellent dans les dépenses fantaisistes (comme par exemple prendre une 2ème ou 3ème épouse), au détriment des autres membres de la famille. Et là, gare à celui des fils ou des femmes qui oserait hausser le ton devant le ‘’vieux père’’ pour s’opposer à son ruineux projet. Quant aux plus prévoyants soucieux de conserver une grande partie de leurs récoltes dans leurs greniers, ils doivent faire preuve d’une grande vigilance doublée d’endurance pour mettre les stocks à l’abri des regards des vilains ‘’maraudeurs’’ de bottes de mil, tapis dans la verdure et prêts à sévir.

Qu’à cela ne tienne, en période des récoltes, il fait bon vivre au village !... La solidarité et l’hospitalité africaines sont à leurs plus beaux jours. Et surtout, c’est le moment du boom et du grand divertissement. Le soir, la place publique du village retrouve toute son intensité en termes d’animation. Des randonnées inter-village sont organisées à longueur de journées et cela pendant des semaines. Les jeunes affluent de tous les villages voisins, pour des soirées de détente.

L'air du temps/Tabaski : le branle-bas ! (Archive)La communauté musulmane nigérienne se prépare pour la célébration de l’Aïd El Adha, communément appelée ‘’fête du mouton’’, sans doute par allusion aux innombrables moutons qui seront immolés à  cette occasion pour le rituel du sacrifice d’Abraham.
A deux jours de la fête, l’ambiance est déjà bruyante à Niamey où les rues sont bondées d’une foule grouillante. Vendeurs et acheteurs de mouton, de volaille pour le traditionnel repas, d’habits de fête, de bois de chauffe et de broches pour la grillade du mouton, de couteaux et de divers ustensiles, de piment rouge et autres condiments intervenant dans la préparation de la viande, etc.

Tout ce beau monde est déjà  sur pied pour être fin prêt pour le jour ‘’J’’. La ville bouge au rythme des mouvements du marché du bétail. Tandis que presque tous les espaces vides sont érigés en points de vente de moutons, les vendeurs ambulants eux, arpentent jour et nuit les artères de la capitale avec des troupeaux entiers pour aller à la rencontre des potentiels clients.


Autant il est vrai que, pour la clientèle, l’enjeu principal reste de se procurer le précieux mouton du sacrifice d’Abraham, autant pour les vendeurs, le défi reste de pouvoir écouler l’ensemble du troupeau avant la date buttoir  du jour de la fête. Et entre ces deux mondes qui se heurtent quotidiennement, les rapports sont régis par la dure loi du marché. Cette année, force est de constater que cette loi est plutôt favorable aux acheteurs. Ces derniers qui, au cours des années antérieures, ont rudement subi le dictat des vendeurs sur le coût du mouton, sont devenus pour une fois les ‘’maîtres’’ du marché.  En effet, au vu de l’abondance des moutons sur le marché, le prix a tout naturellement baissé. Il se trouve en effet que les autorités compétentes ont anticipé en prenant des mesures dissuasives sur l’exportation de l’essentiel du bétail vers les pays voisins, ce qui allait se traduire par une rareté des moutons, donc le renchérissement de leur prix, sur le marché national. Aussi, cette année, les plus dodus béliers qui étaient exclusivement l’apanage des grosses fortunes, sont accessibles aux revenus moyens. Ainsi, les moutons qui se vendaient jusqu’à 200.000 F, ne dépassent guère les 120.0000 F sur le marché. Quant aux moutons de ‘’gabarit’’ moyen, on peut les acquérir entre 50.000 F et 60.0000 F.

Mais en dépit de tout, la partie est loin d’être gagnée. Car, une chose est de disposer de moutons acquis à  vil prix, une autre est de pouvoir les garder dans sa bergerie à l’abri des voleurs au regard gluant qui hantent les quartiers, prêts à subtiliser les moutons des gens. Tandis que les uns emportent carrément l’animal, d’autres par contre ont adopté un mode opératoire plus audacieux. En effet, ils égorgent l’animal, le dépècent sur place, emportent la carcasse et vous laissent les tripes. Et le matin, le légitime propriétaire découvre l’horreur. Voilà pourquoi nombre de gens n’ont plus le choix que de partager le toit familial avec la précieuse bête, quitte à passer des nuits blanches du fait de ses incessants bêlements.

Assane Soumana

14 août 2018
Publié le 03 septembre 2014
Source : Le Sahel

L'ancien Président de la République, Son Excellence, Mamadou Tandja, est rappelé à Dieu le plus puissant ce mardi 24 novembre 2020 : Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.

Inallilahi wa inna illeyhin  Rajoun !
Alahou Akoubar ! Nous venons tous de Dieu le plus puissant  nous retournons tous vers lui.
Le père du redressement économique et financier du Niger,  nous avons nommé ,
l' ancien Président de la  République, son excellence, Mamadou Tandja, est rappelé à Dieu le plus puissant, mardi 24 novembre 2020.
Que Dieu le plus puissant lui accorde sa grâce infinie et assure sa grande protection à sa descendance.

Nous présentons nos condoléances les plus émues à toute la famille et au peuple Nigérien.

Oui ! nous te pleurons,  grand frère,  président Mamadou TANDJA !
C'est toi le père du Pétrole nigérien ,
C'est toi le père du redressement de la fiscalité de l'uranium au profit du peuple souverain du Niger.

C'est toi  le père de la restauration de la dignité du Niger.

En un mot ,c'est toi le père du redressement économique , financier ,  de la restauration de la dignité du peuple souverain du Niger.
C'est à partir de ta gouvernance que les salaires et traitements des fonctionnaires nigériens avaient recommencé à être payés à terme échu.
Nous t' avons connu, Président  Mamadou Tandja , depuis notre  plus tendre enfance, en 1968 ,quand tu  venais passer les vacances à Mainé-Soroa , tu te  retrouvais  avec tes amis :  notre  defunt grand frère aîné, Idrissa Kado , le defunt , colonel Sory Mamadou Diallo, le défunt,  Inspecteur Général d'Etat,  Maigari Ambalam , que leurs âmes reposent en paix, pour bien échanger avec eux.

Quand notre défunt grand frère aîné   était affecté à Magaria , en tant qu'agent spécial,  l'équivalent du  trésorier départemental actuel, de temps en temps , tu passais ton week-end à Magaria avec notre grand frère, vous  étiez inséparables, jusqu’à la mort vous avait  séparés.

Nous nous rappelons  encore  de certains des vos  amis de  Magaria : Magagi Bawada, Chaibou Nahoum, Dan Kourma du bureau des douanes de frontière Niger  Daoura , tchassoubouroun, avec qui  vous  échangeaient .

À l'époque tu était jeune lieutenant commandant du camp Tanimoune de Zinder . Tu m'étais environ cinquante minutes pour faire le trajet Zinder Magaria, avec ta Peugeot 504 blanche , malgré l'état défectueux de la dite route .

La rumeur publique t' attribuait un pouvoir magique qui te  permettrait de faire le trajet Zinder - Magaria en cinquante minutes au moment où les autres automobilistes le parcouraient à environ 1h40 mm , à deux heures de temps .

 




Que des bons souvenirs !


Lors d'une de viste de courtoisie avec mon épouse,  tu nous avait rappelés , quand tu étais étudiant au Mali , tu  faisais tes sorties de vacances en compagnie de Ilili TARI BAKO, chez le ministre Mamoudou Maidah , que son âme repose en paix.

Les souvenirs de Mamadou Tandja, c'est tout un livre, que Dieu le plus puissant nous donne la force morale nécessaire de l'écrire à l'intention de la génération montante.

Malgré nos divergences idéologiques , nous avons un devoir de mémoire, de reconnaissance,  à l'égard du grand frère !
Un grand bâtisseur nous a quitté , que son âme repose en paix !

Ces photos me rappellent encore les propos très enrichissants pleins d'enseignements, que tu nous avais tenus ,lorsque nous t' avions  rendu  une visite de courtoisie fraternelle , le 30 octobre 2013.



En effet, tu  pointait du doigt la photo suspendue sur le mur du salon d'audience, où tu étais en compagnie du Guide Mohamar Khadafi de la Jamahurya Arabe Lybienne et de  Hugo Chavez de  Venezuela, tu disais entre autres : " Nos problèmes avec certaines puissances impérialistes avaient commencé depuis que nous nous étions retrouvés avec ces deux leaders en vue d' examiner la possibilité de fixer un prix préférentiel du baril de pétrole pour permettre aux pays africains de profiter du pétrole Vénézuélien et libyen , afin d'amorcer ,en fin !  le décollage du développement économique et social de l'Afrique. Depuis cette date ils avaient pris la décision de nous éliminer tous . Nous l'avions su mais le devoir envers  la nation nous empêchait d'abandonner nos projets.

Ils avaient réussi à assassiner le Guide Mohamar Khadafi, Chavez était parti, moi j'avais échappé bel, je m'étais retrouvé vivant suite au coup d'État. Je tenais  à vous le dire pour l'histoire. "

Nous avons compris dès lors que" le tazartché" la prolongation du mandat que nous avons essayé de déconseiller  depuis l'Égypte où nous étions en poste ,en vain,   était un prétexte pour dégager le vieux lion à la crinière blanche à cause de son intransigeance entre autres, sur la révision des clauses relatives à la vente de l'uranium et de la fiscalité de l'uranium.

Les grandes puissances impérialistes pensaient naïvement que le boulevard est déjà tracé, avec le départ de Mohamar Khadafi,  Hugo Chavez,  et Mamadou Tandja du pouvoir, pour continuer à imposer leur vision de notre développement économique et social, c'est à dire continuer à nous maintenir dans la pauvreté , à exploiter nos ressources naturelles, nos matières premières , à leur guise.

C'est sans compter avec la vigilance de la génération montante qui observe bien les choses, et qui ne se laissera pas faire.
Le pays du grand panafricaniste africain, kwame N'krumah, a déjà donné le ton ,il s'est détaché du joug du Fonds Monétaire International , le FMI , le Ghana a pris donc  son destin en main , comme l'avait fait  la Lybie de Mohamar Khadafi, un pays prospère, qui n'avait aucun lien avec les institutions financières internationales , qui  envisageait de financer la création d'un Fonds Monétaire Africain et une monnaie commune Africaine , lorsque son leader est tombé sous les balles de l'impérialisme.

L' économie du Ghana qui prend le relais  aujourd'hui, se porte bien , il est en train d'œuvrer avec la République du Niger pour la création d'une monnaie commune Africaine au sein de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest, la CEDEAO, d'ici 2021/ 2022  , en vue de tendre pour l'avenir, vers la création d'une monnaie commune Africaine.

Par conséquent on peut tuer physiquement un leader mais on ne peut pas  tuer ses idées. C'est le cas de Kwame N'krumah, Patrice Lumumba, Thomas Sankara, Ahmed Sekou Touré, Ibrahim Barré Mainassara etc .

Avec la ratification nécessaire par vingt vingt-deux pays africains,  la mise en œuvre de la zone de Libre-Échange Continental  a été lancée  à Niamey, au Niger, l'espoir est donc  en train de renaître malgré quelques obstacles.réels .

Le vieux Mamadou Tandja  a  déjà joué sa partition , il  appartiendrait à notre génération de marquer l'histoire,  d'améliorer ce qu'il a amorcé , ce que ces prédécesseurs ont initié  et de laisser ainsi des traces indélébiles du  passage de notre génération au pouvoir.

La génération montante a un devoir de bien observer les choses et de tenir bien le bon bout  !
Que l'âme du grand héros repose en paix !

Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.

Dr Elisabeth Sherif Le PNDS fait tout pour cacher ses frictions et dissensions internes. Les stratèges du parti ont même réussi à les camoufler lors de leur dernier congrès, à travers la reconduction « consensuelle » du Président du parti. Mais cet appel pour un 3ème mandat du chef de l'Etat en exercice, que certains qualifient de test, d'autres de provocation ou de diversion, rappelle au moins que la question du candidat du parti à la prochaine élection présidentielle, demeure un enjeu important. Un facteur que l’on pourrait mettre à contribution dans l’examen du rapport des forces au sein du principal parti de la mouvance présidentielle et de la régulation du jeu politique et des libertés publiques.
En effet, beaucoup d'observateurs de la scène politique nigérienne s'accorderont sur le fait que l'actuel président du PNDS, le Ministre de l’Intérieur, est bien trop ambitieux pour ne pas penser à 2021. Il est par ailleurs bien trop intelligent pour ne pas savoir que l’investiture du parti ne lui serait pas facilement acquise. Et surtout, bien trop futé, politiquement, pour ne pas essayer de prendre les devants, d’une façon ou d’une autre, pour clarifier les choses. Déblayer, comme à ses habitudes, le terrain, pour faire aboutir sa stratégie et avoir une parfaite maîtrise de ses effets.
Pour rappel, c’était l’homme qui a, d’une certaine manière, habilement amené l’armée à reconnaitre la souveraineté de la Conférence Nationale, à travers son historique appel, invitant les officiers à rejoindre le forum inédit, pour donner aux forces vives de la nation des gages de leur allégeance au processus enclenché.
Il faisait également partie des artisans du triomphe de la motion de censure du 31 mai 2007, consacrant la chute du gouvernement, avec 62 voix sur 113, alors que l’opposition ne disposait que de 25 députés. Ce qu’il présenta à l’époque comme un signe de la « maturité de la classe politique nigérienne », fut qualifié de « travail de maitre », par le chef du gouvernement dissout.
Avant d’être ce politicien plutôt fin stratège, il avait été un syndicaliste hors pair, défenseur des droits et libertés publiques, que l’on présentait fièrement en 1990 comme le protecteur des élèves syndicalistes de la ville de Maradi contre toutes formes de représailles liées à leurs engagements. Un parcours et un tempérament qui tranchent avec ses postures de ces derniers temps, et notamment le refus du dialogue, les arrestations musclées, la répression des étudiants, les interdictions des manifestations, etc.

Nicolas Beau politique NigerDes figures de la société civile emprisonnées pour avoir manifesté, une insécurité grandissante, des finances publiques en ruine, une opinion publique hostile à la présence de bases militaires étrangères, une diplomatie française moins inconditionnelle sous Macron qu’elle ne l’était sous Hollande et un ministre de l’Intérieur enfin, âme damnée du régime, menacé d’une plainte d’un fils Kadhafi qui l’accuse d’avoir facilité son extradition contre de l’argent: la situation du Niger est juste catastrophique.

Dans un tel contexte,  il semble bien, nous indique-t-on de bonne source, que les militaires nigériens guettent le premier faux pas du pouvoir actuel pour mettre fin à une séquence jugée unanimement désastreuse. Rappelons nous que l’armée nigérienne avait su en 2010 par un coup d’Etat chasser le prédécesseur du président Issoufou et remettre le pays sur les rails de la démocratie. « Il suffirait d’une étincelle, affirme diplomate, une manifestation réprimée de façon sanglante ou des bagarres inter ethniques, pour que l’armée décide d’intervenir ».

L’armée démantelée

Le scénario est d’autant plus plausible que le président Issoufou ne dispose d’aucune vraie popularité au sein de son armée. Il le sait tellement que depuis son arrivée au pouvoir, il n’a cessé de décapiter sa propre armée, en envoyant les meilleurs éléments dans des fonctions d’attachés militaires à l’étranger ou dans des postes subalternes dans des provinces lointaines. A tel point que l’appareil sécuritaire nigérien est totalement fragilisé face aux groupes terroristes qui ont marqué des points ces derniers mois.

Lors du premier tour des dernières élections présidentielles, le vote des casernes l’avait désavoué nettement, Les militaires en effet avaient voté deux jours avant le reste des citoyens. Le résultat n’avait pas pu, lui, être fraudé, car sous bonne surveillance…de l’Armée.

D'aucuns ont essayé, intentionnellement ou non, de faire circuler l'allégation selon laquelle l'Egypte se dissocie de son environnement africain. Ils ont confiné la politique de l'Egypte en Afrique, depuis la révolution du 30 juin 2013, au dossier du barrage éthiopien de la Renaissance, et ont prétendu qu'il représentait le seul prétexte qui justifiait son intégration au continent.

Or celui qui suit l'itinéraire de la politique étrangère égyptienne en Afrique, au cours des six dernières années, voit bien que depuis le premier jour de son mandat, le président Abdel Fattah Al Sissi, a accordé un intérêt particulier à ce dossier, prenant en compte l'importance que représente le contexte africain dans la politique égyptienne aux niveaux politique et économique.

L'action présidentielle repose entièrement sur le crédit des relations panafricaines datant des années 50 que l'Egypte à réussi à développer et qu'elle veut aujourd'hui poursuivre. Il n'était donc pas surprenant que la Guinée Equatoriale, le pays ayant accueilli la 23e session ordinaire du sommet de l'Union Africaine, fasse partie de la toute première tournée présidentielle, commencée en Algérie en juin 2014. Ce sommet a d'ailleurs marqué le retour de l'Egypte à son environnement africain, Et cette participation présidentielle est intervenue au moment ou la suspension de l'adhésion de l'Egypte à l'Union Africaine, décidée après la révolution du 30 juin 2013, a été levée.

Tout au long des six années de son mandat, le président n'a jamais interrompu ses-liens avec les leaders africains. Il a accueilli un certains nombre d'entre eux au Caire et a tenu à être présent dans tous les forums traitant des causes africaines. Ainsi, il est évident que le dossier de l'Afrique a été prioritaire sur l'agenda de la politique étrangère de l'Egypte, ce qui par le passé faisait défaut .

Chefs traditionnels Niger New YorkL'Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN) a reçu à New York, le 22 juin dernier, le prix ''United population Award'' qui récompense son engagement aux côtés des populations nigériennes. Un engagement reconnu aujourd'hui au-delà des frontières du Niger.

Il n’est que 15 heures, pour une cérémonie qui doit débuter à 16h30, mais l’effervescence en cet après midi nuageux du 22 juin 2017 autour du siège des Nations Unies à New York sur la première avenue de Manhattan, indique qu’une grande fête se prépare: la cérémonie de remise du prix dénommé ‘’United population Award’. Ce prix comporte deux catégories de lauréats : individuel et institutionnel. A l’entrée de l’édifice, les agents de sécurité s’activent dans leur rituel quotidien: le contrôle minutieux de tous les visiteurs.  

L’Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN) qui a fait le déplacement de Niamey à New York a été primée dans la catégorie institutionnelle, pour son engagement dans des actions de développement en faveur des populations du Niger. Ainsi le prix gagné par l’ACTN vient en reconnaissance de la contribution exceptionnelle des chefs traditionnels du Niger aux côtés des populations sur les questions de la santé de la mère et de l’enfant.

Au Niger, les constructions anarchiques expliquent en partie le lourd bilan des inondations.

Depuis juin, au moins une quarantaine de personnes sont mortes dans les inondations au Niger. Plus de 8.000 bâtiments se sont effondrés.

Ces drames récurrents irritent les spécialistes de l’urbanisme dans le pays, à l'instar de Boubacar Hassan Chetima, architecte-urbaniste nigérien. Il dénonce le manque de cohérence dans la planification ainsi que les constructions anarchiques. 

Ecoutez Boubacar Chetima :

 

Dans les zones affectées, les pluies ont détruit ou endommagé plus de 7.000 habitations et provoqué l'effondrement de salles de classes, de centres de soins médicaux, de greniers à céréales et de boutiques.

De lourdes pertes chaque année

En dépit de sa courte durée de trois à quatre mois - entre juin et août ou septembre - la saison des pluies est devenue meurtrière ces dernières années, y compris dans les zones désertiques du nord.

En 2021, les fortes précipitations avaient causé la mort d'au moins 70 personnes et fait plus de 200.000 sinistrés, selon les autorités et l'ONU.

"En moyenne ce sont 40 milliards de FCFA (environ 60 millions d'euros) que le Niger perd" chaque année "à cause des inondations et des sécheresses", selon Laouan Magagi, ministre nigérien de l'Action humanitaire, chargé de la gestion des catastrophes.

Rémy Mallet

Source : https://www.dw.com/fr/niger-inondations-urbanisme/a-62902381

images/Hama-Amadou-Lumana-Niamey.jpgDepuis quelques temps circule sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle le Président du MODEN-FA / LUMANA – AFRICA révèle des pratiques malsaines et le coup qui se prépare pour détourner le suffrage des nigériens aux prochaines élections générales. Dans le semblant de démenti apporté par l’ancien ministre de l’intérieur de la transition il a dit qu’il n’a pas pris part à la signature mais n’a pas dit qu’il n’a pas rapporté l’existence de cet accord au Président Hama Amadou. Dans la vidéo nulle part il n’a été fait cas d’une signature entre PNDS et la Transition mais entre deux hommes à savoir le commandant Salou Djibo et Monsieur Issoufou Mahamadou.

Pour celui qui connaît l'ancien Premier Ministre et l'ancien Président de l'Assemblée Nationale du Niger il sait qu'il a toujours eu le courage d'alerter le peuple nigérien sur les dangers qui le guettent.
Mr. Hama Amadou a toujours eu l'honnêteté intellectuelle de dire les choses telles qu’elles sont au risque de s’attirer la foudre de ses adversaires. Mais pour lui c’est un devoir moral de dire la vérité au peuple nigérien qui lui a tout donné car il est aujourd’hui cet homme d’état grâce aux nigériens.
C’est à cause de son franc parlé aussi que ses partisans et une grande partie de la population nigérienne continuent à croire en lui.

C'est pourquoi, chers amis, je vous demande de faire preuve de patience et la vérité sortira au grand jour comme le fameux prêt Exim-Bank dont l’existence a été reconnue publiquement par l’actuel Premier Ministre après près de 4 ans de démenti.

Le Niger est un pays de droit si je ne me trompe pas donc les personnes incriminées dans cette affaire peuvent porter plainte pour éclairer nos concitoyens.

Trente commerçants du marché artisanal de Libreville ont été interpellés par la police après l'attaque au couteau du 16 décembre 2017. © Steve JORDAN / AFPTrente commerçants du marché artisanal de Libreville ont été interpellés par la police après l'attaque au couteau du 16 décembre 2017. © Steve JORDAN / AFPAu Gabon, on en sait un peu plus désormais sur le ressortissant nigérien qui a attaqué au couteau deux reporters danois le 16 décembre. Il s'appelle Arouna Adamou. Il tenait une petite épicerie dans la ville de Boué à environ 350 km de Libreville. Son état psychologique est jugé normal. Selon les premières conclusions de l'enquête rendues publiques par le procureur de la République, Steeve Ndong Essame Ndong, il voulait tuer des Blancs, de préférence des Américains.

Pour sa première sortie, le procureur de la République a communiqué le bilan des arrestations. En dehors d'Arouna Adamou, l'assaillant, 37 personnes sont actuellement en garde à vue après l’attaque au couteau de deux journalistes danois samedi 16 décembre.

Il s'agit des 30 commerçants du village artisanal interpellés pour non-assistance à personne en danger et possible complicité. Il y a aussi sept personnes, dont deux imams interpellés à Boué, la ville où résidait l'auteur de l'agression. Sa résidence a été fouillée. Plusieurs documents ont été trouvés et versés au dossier.

Nous ne nous lasserons jamais de décrier l'indiscipline, l'incivilité et même la folie de certains usagers de la route, pour une raison que nous connaissons tous ; notamment celle de ces individus qui conduisent à toute allure et sans aucun respect du code de la route. Ailleurs on les appelle les cabreurs, certains les appelle les fous de la pilule, mais en réalité ces derniers sont des poisons pour la société. Ils ''ôtent '' des vies humaines, ils paralysent certains êtres au point de les ruiner physiquement comme socialement. Feu Arafat DJ, le roi du coupé décalé ivoirien bien qu'ayant beaucoup lutté contre ce comportement qu'il considère lui-même suicidaire a malheureusement et tristement rendu l'âme dans de telles conditions. Sur les réseaux sociaux certains avancent même que la journaliste de la RTI dont il a percuté le véhicule a fini elle aussi par succomber suite à l'accident. Si ces sources disent vrai, alors cet accident a couté la vie à deux personnes. Bien vrai que le destin est inévitable, mais tout de même la prudence peut nous amener à éviter certains accidents, notamment les plus graves. A Niamey n'eut été l'assistance permanente de Dieu, chaque jour que Dieu fait de tels cas se seraient produits. Il est cependant fréquent de croiser des individus qui en pleine ville roulent au-delà de la vitesse minimale à un point où il devient difficile pour eux de pouvoir éviter un obstacle si celui s'occasionne. L'on se demande souvent si ces conducteurs sont réellement conscients du danger qu'ils courent et font courir aux autres. Et n'allez pas voir, ce n'est d'ailleurs même pas pour de questions d'urgences, c'est juste que ces individus pour la plupart n'arrivent pas à se Contrôler, par contre certains d'entre eux ont comme passion l'excès de vitesse. Bref, toutes ces deux catégories sont des perturbateurs d'ordre social ! Tout ce comportement, n'est-ce pas quelque part l'abus de la consommation de certains stupéfiants, drogues et de l'alcool ? Aussi faudrait-il soulever le comportement de nous autres nigériens, celui de rester les bras croisés face à un problème, qui accentue sincèrement ce mauvais comportement dont on fait preuve en matière de circulation routière.

Onu Refugies Niger 01Les Nations unies déclarent avoir évacué de la Libye vers le Niger 25 réfugiés se trouvant dans une situation "très vulnérable".
La plupart des membres du groupe sont des femmes et des enfants venus d'Érythrée, d'Éthiopie et du Soudan.
Leur évacuation vers le Niger est la première opération de ce genre à être menée par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Le HCR a promis de prendre en charge les réfugiés évacués au Niger, en attendant que d'autres pays acceptent de les accueillir.
Des demandes d'asile ont été faites, selon l'agence de l'ONU.
Elle exhorte les Etats à accueillir des dizaines de milliers de réfugiés dispersés le long des routes migratoires qui mènent de l'Afrique vers les pays d'Europe.
Les migrants en route vers l'Europe peuvent facilement tomber dans les filets de trafiquants d'êtres humains.
Beaucoup d'entre eux tentent de traverser la Libye, un pays politiquement instable depuis 2011.

12 novembre 2017
Source : http://www.bbc.com/afrique/region-41960632

uMonsieur le Directeur,
Hier jeudi 19 avril 2018, étant au déferrement de mes camarades MAIKOUL ZODI et consorts au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey pour leur apporter mon soutien moral, MAIKOUL ZODI m’a fait part de votre mot de menace.
En effet, en présence d’autres personnes, vous lui avez dit de m’informer que vous avez lu mon nom parmi les signataires de la déclaration de la prochaine marche contre la loi de finances 2018 prévue pour le 22 avril 2018 du Cadre de concertation et d’actions citoyennes, et que, comme il fallait s’y attendre à son interdiction systématique, si jamais on m’amène dans les locaux de la police judiciaire, vous avez juré de me mettre en garde à vue dans votre antichambre de torture communément appelée « soullourou ».
En clair, vous avez juré de me TORTURER.
Monsieur le Directeur, je prends acte de votre menace et j’aviserai de la suite à lui donner.
Toutefois, je tiens à vous préciser que vos menaces ne m’intimideront jamais et n’affecteront en rien mon engagement, ma détermination et mes convictions dans ce combat noble.
Au contraire, elles ne font que me galvaniser et me rassurer davantage sur notre lutte qui fait trembler les pouvoirs éphémères.
En réalité, ces mots de menace gratuits ne font que révéler et relayer les pratiques de tortures et des traitements inhumains et dégradants qu’on pensait révolus à jamais dont malheureusement sont encore d’actualité à la police judiciaire.
Monsieur le Directeur, je ne vous ferai pas injure en vous rappeler que la République du Niger est un état de droit et que le Niger a ratifié la plupart des instruments juridiques internationaux relatifs aux droits humains dont la Charte Africaine des Droits de l’Homme et du Peuple.
Dans la hâte de me voir dans votre « SOULLOUROU », le tiens en copie de la présente, les personnes et institutions suivantes :
MAHAMDOU GAMATIE
- Procureur de la République du TGI de Niamey ;
- Président de la CNDH ;
- les OSC ;
- Les médias 

Lettre Mamadou Gamatie Menace DG PJ NY

Abdoulaye-HASSANE-DIALLO-Nigerdiaspora.jpgCette réflexion m’a été inspirée par la dernière séance de l’Assemblée Nationale Française ce jour Mercredi 22 Février 2017. Un moment d’émotion et d’adieu pour ces nombreux députés de la Majorité et de l’Opposition qui se son harcelés, enguelés, disputés et parfois jusqu’aux empoignades tout le long de la législature des 5 ans . Pour d’autres, depuis 30 ans ou plus cet hémicycle est devenu leur tribune, leur arbre à palabres et ils sont aguerris. Pour avoir appartenu à plusieurs, nombreux et divers gouvernements et partis politiques de tous bords sous ce ciel bleu, blanc rouge de France. Des couleurs qu’ils ont défendues avec force et courage, en dépit de leurs idées et idéologies contradictoires ,parfois carrément opposées. Cependant , ils n’ont jamais essayé de trainer la République dans la boue ni d’oublier qu’ils appartiennent à un même pays et à un seul peuple .Certains reviendraient peut être avec un mandat renouvelé, d’autres sont en fin de parcours et vont raccrocher pour passer le témoin à la génération montante. 

Abdoulaye-HASSANE-DIALLO-Nigerdiaspora.jpgCette réflexion m’a été inspirée par la dernière séance de l’Assemblée Nationale Française ce jour Mercredi 22 Février 2017. Un moment d’émotion et d’adieu pour ces nombreux députés de la Majorité et de l’Opposition qui se son harcelés, enguelés, disputés et parfois jusqu’aux empoignades tout le long de la législature des 5 ans . Pour d’autres, depuis 30 ans ou plus cet hémicycle est devenu leur tribune, leur arbre à palabres et ils sont aguerris. Pour avoir appartenu à plusieurs, nombreux et divers gouvernements et partis politiques de tous bords sous ce ciel bleu, blanc rouge de France. Des couleurs qu’ils ont défendues avec force et courage, en dépit de leurs idées et idéologies contradictoires ,parfois carrément opposées. Cependant , ils n’ont jamais essayé de trainer la République dans la boue ni d’oublier qu’ils appartiennent à un même pays et à un seul peuple .Certains reviendraient peut être avec un mandat renouvelé, d’autres sont en fin de parcours et vont raccrocher pour passer le témoin à la génération montante. 

L’Afrique de l’OUA à l’UA : Quel chemin parcouru ? Cela fait 56 ans que naissait l O U A à Addis Abéba en Ethiopie avant d’être transformée en UA qui prendra le relais en 2002 à Syrthe en Lybie et à Durban en Afrique du Sud Ainsi l’avaient décidé les Pères Fondateurs le 25 Mai 1963 . Après bien des débats, des tractations, et parfois presque des empoignades   Ce titre me parait convenir à la situation que vit notre continent , l’Afrique , berceau de l’Humanité. IL n’est donc pas exagéré par rapport à sa trajectoire en dents de scie , qu’elle emprunte depuis les indépendances Soit plus d’un demi-siècle alors qu’elle aurait dû ou devrait afficher des résultats honorables de sa gestion ,disons de la gouvernance .Un continent qui possède toutes les richesses aussi bien humaines que naturelles . Un continent qui a une culture, une histoire forgée depuis la nuit des temps .Un continent qui a accompagné les autres peuples pour se libérer et pour se construire , avec notre intelligence, notre courage, notre don de soi, notre solidarité , notre fidélité . Et qui, hélas fut remboursé en monnaie de singe. En effet, après avoir été découpé comme un gâteau par les européens, autour d’une table de caviar, il fut occupé, charcuté et pillé .Par ceux qui prétendent nous avoir apporté une civilisation et un mode de vie , qui tranche avec nos valeurs et nos traditions ancestrales . Sans oublier que des centaines de bateaux et d’avions étaient envoyés d’Europe pour aller embarquer toute la fleur de notre belle jeunesse africaine, conduite directement sur les champs des batailles, exposée aux balles et aux chars ennemis .Au mouroir. Très loin de sa famille et du pays d’origine .La suite nous la connaissons : retour au pays avec des blessures graves , handicapés ,poitrines bardées de toutes les décorations et enfin une maigre pension comme prime de reconnaissance .Pour avoir vendu et sacrifié cette belle jeunesse . Et quelle pension , quelques billets qu’ils ne perçoivent que périodiquement après s’être endettés , pour entretenir leurs nombreuses familles Puisqu’en Afrique , il n’est un secret pour personne qu’au nom de la solidarité, tout profite à toute la famille ,aux parents et aux amis sinon à tout le village . Souvent toute la communauté reçoit sa part . Lorsqu’on égorge un poulet , les voisins ont chacun un morceau ou un bout . Et parce que la solidarité n’était pas un vain mot. Les nouvelles couraient vite ; et personne n’était oubliée, absente soit- elle . Nous partageons tout, du moins nous devons tout partager, sans laisser personne sur la route ou sur les carreaux, en terme terre à terre .Et qui connait l’Afrique sait que   je suis loin de me tromper , même si de nos jours la donne a changé , imposée par la mondialisation et la perte de la morale et la recherche des biens matériels surtout .

LA CONSTRUCTION NATIONALE

Gouverner, gérer, administrer, voilà des attributions qui doivent avoir un dénominateur commun, disons un tronc commun , le socle d’une Nation qui tend vers son Unité et sa cohésion. C’est d’abord le devoir de ceux à qui le citoyen a délégué son mandat pour le diriger, bien et en lui rendant compte, régulièrement de leurs actions, périodiquement . II revient ainsi au citoyen de contrôler l’action du gouvernement par des mécanismes mis en place , des institutions Etatiques . La construction est une affaire de tous mais , cela suppose aussi l’égalité des chances, droit à l’éducation, à la santé, à la liberté et à l’ implication totale du citoyen dans la gestion du patrimoine commun . La transparence et la concertation doivent guider et caractériser les relations entre les dirigeants et les citoyens .Une relation horizontale et verticale qui permet de conserver les liens . Nous voulons construire nos   Etats pour édifier notre continent en une structure Panafricaine Mais, commençons par  nos quartiers, nos villages, nos villes et nos régions en cassant les barrières souvent régionales ou linguistiques, en utilisant nos propres langues si belles et si riches . Sinon, comment pourrons- nous créer un espace continental viable et vital si , nous nous éloignons de nos valeurs culturelles et traditionnelles qui doivent demeurer notre source d’inspiration ? Les étages ont besoin de solides fondations pour les soutenir et consolider les acquis . Vous conviendrez avec moi qu’en commençant à lire un livre par la dernière page ou par construire une case par le toit, on va dans le sens contraire sinon dans le mur . Tout naturellement .Tous nos problèmes, ceux des peuples africains se trouvent aussi dans la rupture d’égalité entre les dirigeants et ceux-ci  C’est-à-dire des dominants à dominés . Une stratification sociale naturelle . Si nous transcendons toutes ces différences, alors nous pourrons avancer sûrement vers notre principal objectif : créer une synergie au niveau de l’Union Continentale , communément appelée OUA, d’abord puis aujourd’hui UA . Mais , il ne s’agit pas de changer de sigle, il faut surtout que la justice et l’Etat de droit jouent leur rôle afin que chaque citoyen s’y retrouve .Mettre l’homme ou la femme qu’il faut à la place qu’il faut .Vous conviendrez avec moi qu’un charcutier est loin d’être un chirurgien même s’ils sont tous indispensables dans toute communauté .II ne faut pas inverser les rôles d’autant plus que chaque catégorie de personnes a sa place et joue un rôle qui n’est pas dévolu à l’autre . Cette différence constitue la chaine, sinon la maison à construire .Et si dans chaque Etat , s’enracine la démocratie participative,   nous pourrons enfin construire tranquillement notre continent et faire face à toutes les difficultés et fléaux que la nature et les hommes veulent ou tentent de nous imposer . Nous sommes et devons être des peuples mûrs et suffisamment aguerris pour refuser le dicktat d’où qu’il vienne et qui s’oppose à nos intérêts que nous devons défendre en toute circonstance et de lieu . C’est le lieu où il faut mettre tous les citoyens dans des conditions idoines afin d’éviter aux jeunes desoeuvrés des sauts dans l’inconnu et des voyages sans retour Nous ne cesserons de le claironner parce que ce sont nos Etats qui se vident de leur force et de leur substance . Nos dirigeants devraient mettre fin à cette dérive qui nous dérange et déclassifie notre souveraineté et même notre indépendance qui nous est, oh combien chèrement acquise . Et notre propre dignité humaine .

DE LA NATION   AU   PANAFRICANISME    

Ainsi, la Nation une fois consolidée , il serait plus facile d’aller de l’avant et de nous unir sans problème, plus facilement d’ailleurs .II y d’autres préalables et paramètres qui exigent que tous nos pays soient dirigés par des Présidents démocratiquement élus . Sinon comment peut – on concevoir la cohabitation entre celui qui a étranglé ou même déchiré une Constitution pour arracher un pouvoir et celui qui a effectué son orale devant le Peuple Souverain et qui effectue des mandats dans la régularité ? La différence est nette même si certains élus aussi , oublient la Constitution pour aussi s’accrocher au pouvoir en multipliant leurs mandats . L’appétit vient en mangeant dit-on .

AU  NIVEAU     DE L’ UNION AFRICAINE

Cette organisation  qui a pris le relais de sa sœur aînée l’OUA depuis 2002, a aussi effectué quelques pas   dans la consolidation de nos acquis Mais, j’avoue qu’ils sont timides Et    c’est pourquoi nous pensons que l’Union n’est toujours pas au rendez -vous lorsqu’on constate que nous ne parlons presque pas de la même voix lorsqu’il s’agit des Sommets et des grandes rencontres internationales . A la cession des Nations Unies où les Etats , les grands groupes et les Organisations Internationales, défendent becs et ongles leurs intérêts , sans pitié et sans retirer un iyota de leurs revendications , qu’ils trouvent légitimes . Des tribunes qui leur servent de plateformes où il faut vider son sac pour se faire entendre .Nous pensons que si nos Etats sous la coupe de l’UA qui regroupe au moins 54 pays s’organisaient de manière à repartir le temps de parole à des Chefs d’Etats par Région par des thèmes des problèmes qui touchent notre continent, nous aurions gagné du temps et en crédibilité ,surtout Les échos auraient appelé à la raison ces grandes  puissances qui parlent de ce qu’elles veulent et qui ne nous rapporte guère rien . Si nous nous arrêtons un peu sur les dépenses qu’occasionnent ces sessions  pour nos pays avec nos maigres ressources, alors , allons y comprendre quelque chose . Et ce cycle infernal ne s’arrête jamais , quelque soit notre classement au niveau des IDH . Alors que les nombreuses conventions ou « aides »et emprunts et dont la signature se fait sous   les flashs des caméras, n’étanchent pas notre soif .Parce qu’entre la signature et l’encaissement, beaucoup d’eau aura couler sous le pont . Parfois, elle ne viendra que lorsque l’on aura même oublié qu’elle existe ? Au détriment de nos braves populations qui pensent que l’Etat a encaissé ces «  effets d’annonce »

 ALORS   QUELLE SOLUTION D’ALTERNATIVE ?

Cela fait 56 ans que naissait l'OUA à Addis Abéba en Ethiopie avant d’être transformée en UA qui prendra le relais en 2002 à Syrthe en Lybie et à Durban en Afrique du Sud Ainsi l’avaient décidé les Pères Fondateurs le 25 mai 1963 . Après bien des débats, des tractations, et parfois presque des empoignades Ce titre me parait convenir à la situation que vit notre continent , l’Afrique , berceau de l’Humanité. IL n’est donc pas exagéré par rapport à sa trajectoire en dents de scie, qu’elle emprunte depuis les indépendances soit plus d’un demi-siècle alors qu’elle aurait dû ou devrait afficher des résultats honorables de sa gestion, disons de la gouvernance. Un continent qui possède toutes les richesses aussi bien humaines que naturelles. Un continent qui a une culture, une histoire forgée depuis la nuit des temps. Un continent qui a accompagné les autres peuples pour se libérer et pour se construire, avec notre intelligence, notre courage, notre don de soi, notre solidarité, notre fidélité. Et qui, hélas, fut remboursé en monnaie de singe. En effet, après avoir été découpé comme un gâteau par les Européens, autour d’une table de caviar, il fut occupé, charcuté et pillé. En effet, après avoir été découpé comme un gâteau par les Européens, autour d’une table de caviar, il fut occupé, charcuté et pillé. Sans oublier que des centaines de bateaux et d’avions étaient envoyés d’Europe pour aller embarquer toute la fleur de notre belle jeunesse africaine, conduite directement sur les champs des batailles, exposée aux balles et aux chars ennemis. Au mouroir. Très loin de sa famille et du pays d’origine. La suite, nous la connaissons : retour au pays avec des blessures graves, handicapés, poitrines bardées de toutes les décorations et enfin une maigre pension comme prime de reconnaissance. Pour avoir vendu et sacrifié cette belle jeunesse. Et quelle pension, quelques billets qu’ils ne perçoivent que périodiquement après s’être endettés, pour entretenir leurs nombreuses familles Puisqu’en Afrique, il n’est un secret pour personne qu’au nom de la solidarité, tout profite à toute la famille, aux parents et aux amis sinon à tout le village. Souvent, toute la communauté reçoit sa part. Lorsqu’on égorge un poulet, les voisins ont chacun un morceau ou un bout. Et parce que la solidarité n’était pas un vain mot. Les nouvelles couraient vite ; et personne n’était oubliée, absente soit elle. Nous partageons tout, du moins nous devons tout partager, sans laisser personne sur la route ou sur les carreaux, en terme terre-à-terre. Et qui connait l’Afrique sait que je suis loin de me tromper, même si de nos jours la donne a changé , imposée par la mondialisation et la perte de la morale et la recherche des biens matériels surtout .

LA CONSTRUCTION NATIONALE

Gouverner, gérer, administrer, voilà des attributions qui doivent avoir un dénominateur commun, disons un tronc commun, le socle d’une Nation qui tend vers son Unité et sa cohésion. C’est d’abord le devoir de ceux à qui le citoyen a délégué son mandat pour le diriger, bien et en lui rendant compte, régulièrement de leurs actions, périodiquement. II revient ainsi au citoyen de contrôler l’action du gouvernement par des mécanismes mis en place, des institutions Étatiques. La construction est une affaire de tous mais , cela suppose aussi l’égalité des chances, droit à l’éducation, à la santé, à la liberté et à l’ implication totale du citoyen dans la gestion du patrimoine commun . La transparence et la concertation doivent guider et caractériser les relations entre les dirigeants et les citoyens. Une relation horizontale et verticale qui permet de conserver les liens. Nous voulons construire nos Etats pour édifier notre continent en une structure Panafricaine, mais, commençons par nos quartiers, nos villages, nos villes et nos régions en cassant les barrières souvent régionales ou linguistiques, en utilisant nos propres langues si belles et si riches. Sinon, comment pourrons-nous créer un espace continental viable et vital si , nous nous éloignons de nos valeurs culturelles et traditionnelles qui doivent demeurer notre source d’inspiration ? Les étages ont besoin de solides fondations pour les soutenir et consolider les acquis. Vous conviendrez avec moi qu’en commençant à lire un livre par la dernière page ou par construire une case par le toit, on va dans le sens contraire sinon dans le mur . Tout naturellement. Tous nos problèmes, ceux des peuples africains se trouvent aussi dans la rupture d’égalité entre les dirigeants et ceux-ci, c’est-à-dire des dominants à dominés. Une stratification sociale naturelle. Si nous transcendons toutes ces différences, alors nous pourrons avancer sûrement vers notre principal objectif : créer une synergie au niveau de l’Union Continentale, communément appelée OUA, d’abord puis aujourd’hui UA. Mais il ne s’agit pas de changer de sigle, il faut surtout que la justice et l’Etat de droit jouent leur rôle afin que chaque citoyen s’y retrouve. Mettre l’homme ou la femme qu’il faut à la place qu’il faut. Vous conviendrez avec moi qu’un charcutier est loin d’être un chirurgien même s’ils sont tous indispensables dans toute communauté. II ne faut pas inverser les rôles d’autant plus que chaque catégorie de personnes a sa place et joue un rôle qui n’est pas dévolu à l’autre. Cette différence constitue la chaîne, sinon la maison à construire . Et si dans chaque Etat, s’enracine la démocratie participative, nous pourrons enfin construire tranquillement notre continent et faire face à toutes les difficultés et fléaux que la nature et les hommes veulent ou tentent de nous imposer. Nous sommes et devons être des peuples mûrs et suffisamment aguerris pour refuser le dictat d’où qu’il vienne et qui s’oppose à nos intérêts que nous devons défendre en toute circonstance et de lieu. C’est le lieu où il faut mettre tous les citoyens dans des conditions idoines afin d’éviter aux jeunes désoeuvrés des sauts dans l’inconnu et des voyages sans retour nous ne cesserons de le claironner parce que ce sont nos Etats qui se vident de leur force et de leur substance. Nos dirigeants devraient mettre fin à cette dérive qui nous dérange et déclassifie notre souveraineté, et même notre indépendance qui nous est, oh combien chèrement acquise . Et notre propre dignité humaine.

DE LA NATION AU PANAFRICANISME

Ainsi, la Nation une fois consolidée, il serait plus facile d’aller de l’avant et de nous unir sans problème, plus facilement d’ailleurs. II y a d’autres préalables et paramètres qui exigent que tous nos pays soient dirigés par des Présidents démocratiquement élus . Sinon comment peut-on concevoir la cohabitation entre celui qui a étranglé ou même déchiré une Constitution pour arracher un pouvoir et celui qui a effectué son orale devant le Peuple Souverain et qui effectue des mandats dans la régularité ? La différence est nette même si certains élus aussi, oublient la Constitution pour aussi s’accrocher au pouvoir en multipliant leurs mandats. L’appétit vient en mangeant, dit-on.

AU NIVEAU DE L’ UNION AFRICAINE

Cette organisation qui a pris le relais de sa sœur aînée l’OUA depuis 2002, a aussi effectué quelques pas dans la consolidation de nos acquis Mais, j’avoue qu’ils sont timides Et c’est pourquoi nous pensons que l’Union n’est toujours pas au rendez -vous lorsqu’on constate que nous ne parlons presque pas de la même voix lorsqu’il s’agit des Sommets et des grandes rencontres internationales . A la cession des Nations-Unies où les Etats , les grands groupes et les Organisations Internationales, défendent becs et ongles leurs intérêts , sans pitié et sans retirer un iyota de leurs revendications , qu’ils trouvent légitimes . Des tribunes qui leur servent de plateformes où il faut vider son sac pour se faire entendre. Nous pensons que si nos Etats sous la coupe de l’UA qui regroupe au moins 54 pays s’organisaient de manière à repartir le temps de parole à des Chefs d’Etats par Région par des thèmes des problèmes qui touchent notre continent, nous aurions gagné du temps et en crédibilité, surtout les échos auraient appelé à la raison ces grandes puissances qui parlent de ce qu’elles veulent et qui ne nous rapporte guère rien. Si nous nous arrêtons un peu sur les dépenses qu’occasionnent ces sessions pour nos pays avec nos maigres ressources, alors, allons y comprendre quelque chose. Et ce cycle infernal ne s’arrête jamais, quel que soit notre classement au niveau du IDH. Alors que les nombreuses conventions ou « aides » et emprunts et dont la signature se fait sous les flashs des caméras, n’étanchent pas notre soif.Parce qu’entre la signature et l’encaissement, beaucoup d’eau aura coulé sous le pont. Parfois, elle ne viendra que lorsque l’on aura même oublié qu’elle existe ? Au détriment de nos braves populations qui pensent que l’Etat a encaissé ces « effets d’annonce »

ALORS QUELLE SOLUTION D’ALTERNATIVE ?

Lorsqu’on dort sur la natte des autres, on n’a pas de natte. Cette sagesse de notre aîné le Professeur KI ZERBO Paix à son âme, est aussi claire comme l’eau de Roche Alors s’est une invite à nous retrousser nos manches et à serrer nos coudes pour nous prendre en charge, dans tous les domaines. Cette sagesse de notre aîné le Professeur KI ZERBO Paix à son âme, est aussi claire comme l’eau de Roche Alors s’est une invite à nous retrousser nos manches et à serrer nos coudes pour nous prendre en charge, dans tous les domaines. Nous devons réfléchir sur des méthodes de gestions de nos richesses. Notre continent regorge de véritables hommes de qualité, des intellectuels de très haut niveau, j’allais dire des érudits et des sages Alors où est passée toute cette richesse humaine ? La réponse est toute simple.

LE SOUS-EMPLOIS DES CADRES COMPETANTS

La mauvaise utilisation des compétences en tous genres, les bas salaires et s’ils sont encore payés à terme échu, les passe – droits, le trafique d’influence, l’impunité, parfois, le manque d’outils didactique, le chômage, voilà brièvement ce qui gangrène nos administrations. D’où l’exode vers les pays voisins souvent, on part très loin même en risquant sa peau pour obtenir de quoi vivre. Mais les temps sont durs et de nos jours, rien n’est facile. L’autre handicap se trouve vers notre Diaspora à qui nous avons fait miroiter le devoir de retourner au pays pour le servir, , voire sa patrie Mais, là aussi, le constat est décevant, j’allais dire amer pour celui qui débarque de Paris, de Londres ou de New York, parfois c’est depuis l’aéroport que les soucis commencent au premier contact Parce que celui qui a vécu ailleurs, exerce la liberté de parole , sans se retourner pour savoir si personne n’a entendu ce qu’il vient de dire . Et, cela pour tous les rentrants ou revenants, il y a des écarts de langage avant que l’on ne tombe aussi dans l’escarcelle et devenir « normal » Certains, déçus repartent dans leurs pays d’accueil où parfois, ils avaient rompu leurs contrat, pour regagner le bercail . Là aussi, il y a un grand travail à accomplir pour souder nos frères de l’extérieur, si nous voulons développer nos Etats et notre continent.Afin que nous tirions bénéfices et profit de nos richesses Parce que personne ne viendra construire ou bâtir nos pays et notre continent à notre place Quant à cette jeunesse qui s’en va à la recherche du travail ailleurs, nous lui conseillons de rester au pays mais de se battre pour aussi acquérir ses droits D’ailleurs, nous pensons qu’elle peut se constituer en une structure de Jeunesse Panafricaine, pas pour battre le pavé à longueur des journées en criant mais, de s’organiser pour défendre également ses droits dans le cadre strict du droit tout simplement parce que l’avenir lui appartient . S’agissant de la Diaspora dont nous fûmes parmi les acteurs qui avaient défendu sa reconnaissance, nous lui conseillons de s’unir pour créer une plateforme de retour au pays, de concert avec les autorités des Etats respectifs.

Voilà, brièvement et synthétiquement ce que nous pensons de notre situation, nous africains de nos pays et de notre continent.

Abdoulaye HASSANE DIALLO, Dr en Sciences Politiques,
Ecrivain Contrôleur Général d’EFOPPRIMES

VL’Agence Nigérienne de Presse (ANP) se dote d’un nouveau Directeur Général, Malam Mamane Dalatou, nommé en Conseil des ministres du vendredi 24 janvier 2020 au titre du ministère de la Communication.
Il remplace ainsi Arimi Saddi, qui lui aussi est nommé par le même conseil des ministres, Président du conseil d’administration (PCA) de l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC).
Le tout nouveau Directeur Général est un journaliste communicateur de métier, qui avait occupé la fonction de Directeur de la Rédaction de la même Agence nigérienne de Presse. Il était Conseillé Technique en communication à la Primature avant sa nomination au poste du Directeur Général de l’ANP.
SML/100/ANP/janvier 2020.

26 janvier 2020
Source : http://www.anp.ne

L’Agence UA Niger 2019 et l’ORTN signent une convention de partenariat pour la couverture complète de la 33ème Conférence de l’UADans le cadre de l’organisation de la 33ème Conférence de l’Union Africaine que Niamey, la capitale du Niger, va accueillir en juillet 2019 (Agence UA Niger 2019), une convention de partenariat a été signée, ce lundi 12 février 2018, entre l’Agence UA Niger 2019 et l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger (ORTN).
Cette convention devait permettre la couverture complète de cette rencontre au sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA aussi bien dans sa préparation que dans son organisation. Aussi, l’ORTN s’est-il engagé à la diffusion de publireportages, communiqués, spots publicitaires, couverture médiatique, réalisation de débat, etc. sur l’événement.
Pour sa part, l’Agence UA Niger 2019, qui a identifié l’ORTN comme partenaire officiel, lui apportera en outre des appuis matériels et financiers adéquats, en plus de mettre à sa disposition les éléments et supports de diffusion requis.
Pour le Directeur Général de l’Agence UA Niger 2019, le Ministre-Conseiller à la Présidence de la République, M. Mohamed Saidil Moctar, c’est parce que l’événement nécessite une mobilisation de tous que son Institution a voulu faire appel à l’ORTN pour la sensibilisation et la mobilisation de tous les Nigériens autour de la Conférence. Il s’agit avant, a-t-il dit, de la concrétisation de l’engagement pris par l’Agence lors du lancement de sa campagne de communication intervenue il y a plusieurs mois. Ce partenariat « est une belle opportunité que l’ORTN nous offre pour être en contact permanent avec la population nigérienne et celle de l’Afrique », s’est-il réjoui.
Quant au Directeur Général de l’ORTN, M. Seydou Ousmane, il a d’abord partagé l’honneur qu’il récent en signant ce partenariat, avant d’assurer que la boîte qu’il dirige « est aujourd’hui en mesure de couvrir tous les événements au regard de son récent équipement en matériels TNT acquis grâce à l’appui du ministère de la Communication ». « Nous serons à la hauteur », a-t-il déclaré.
Cette convention de partenariat, note-t-on, vient après celle signée avec le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) pour la formation et le renforcement des capacités de quelque 3300 jeunes Nigériens appelés à soutenir l’organisation de cet événement, mais aussi celle signée avec la Société FUTURA SA pour la construction d’un complexe immobilier de grand standing à Niamey.

Agence-UA-Niger-2019-Cite-FUTURA-S-A-40-pct« Je suis entièrement satisfait de l’état d’avancement des travaux...en ce qu’en seulement quatre (4) mois d’exécution, les gros œuvres sont déjà réalisés à 40%.»Le Ministre Mohamed Saïdil Moctar. Dans le cadre de la 33ème Conférence au sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine que Niamey, la capitale du Niger, va accueillir en juillet 2019, l’Agence UA Niger 2019, chargée de l’organisation matérielle de ce grand rendez-vous africain, a poursuivi, ce jeudi 29 mars 2018, la série de visites guidées qu’elle a entreprise sur les différents chantiers devant accueillir les participants.
S’inscrivant dans le cadre de sa campagne d’information sur l’état d’avancement des projets d’infrastructures prévus dans la capitale nigérienne, la visite de ce jeudi 29 mars 2018 a concerné le chantier de la ‘’Cité FUTURA S.A’’ dont l’Agence assure la supervision. Elle fait suite à celles effectuées il y a quelques semaines au niveau du chantier de construction de l’Hôtel Continental et celui des Cités 1 et 2 de l’Union Africaine.
Il s’agit, note-t-on, d’un complexe résidentiel situé non loin du Fleuve Niger et composé de 44 villas haut standing, d’un centre commercial, d’une salle de fête et d’une aire de jeux. Bâti sur 40 ha, ce complexe résidentiel est réalisé en partenariat avec le secteur privé.
Prévu pour être livré en Mars 2019, il contribuera significativement à l’amélioration de l’offre d’hébergement de Niamey et à la transformation notable de la capitale nigérienne dans la perspective de l’organisation de la 33ème session ordinaire de Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine.
A la fin de cette visite, conduite en présence du Secrétaire Général du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, le Directeur Général de l’Agence UA Niger 2019, le Ministre-Conseiller à la Présidence de la République Mohamed Saïdil  Moctar a expliqué à la presse que cette visite a pour but de constater l’état d’avancement des travaux, mais aussi recueillir les préoccupations du porteur du projet afin de le mener à bien.

L’air du temps Ramadan : le temps des métamorphoses (publié le Vous l'avez sans doute déjà remarqué : en ce mois béni du Ramadan, beaucoup de choses ont changé dans notre environnement immédiat. En effet, la ferveur religieuse aidant, c'est toute une vie nouvelle qui s'offre à nous durant tout le mois du Ramadan. Observez un peu le spectacle autour de vous et vous noterez des signes révélateurs des mutations comportementales des uns et des autres. Les premiers signes apparaissent aux heures de prière où on observe une ruée des fidèles vers les mosquées. Ainsi, ces lieux de culte, dont la plupart restent clairsemés pendant presque tout le reste de l'année, sont pris d'assaut par des vagues de prieurs pressés. Pour être sûr de se frayer une place au sein de la mosquée du quartier, alors il faudra désormais se lever tôt. Il se passe en effet qu'en cette période de grande dévotion, on ne distingue plus les prieurs assidus de ceux-là qui ne fréquentent les mosquées qu'au gré des circonstances. Ignorant que  l'habit ne fait pas le moine, ces ''nouveaux venus'' des maisons de Dieu, arborent boubou, gandoura et bonnet comme pour faire sensation. Ensuite on se précipite pour prendre place dans les premières rangées des fidèles, reléguant ainsi, les habitués des lieux, derrière, sinon carrément à l'extérieur de la mosquée. Face à la démesure de certains fidèles en herbe, les vrais ''rats'' de mosquée n'ont d'autre choix que de garder patience jusqu'à la fin  du Ramadan.

Comme partout ailleurs, l’albinisme est vécu, malheureusement avec beaucoup de peines, par de nombreux Nigériens. Même si l’on ne dispose pas de statistiques officielles certifiées sur cette ‘’maladie’’, il existe quelques centaines d’albinos au Niger. Objet de curiosité pour certains, de discrimination et de stigmatisation pour d’autres, les albinos vivent leur condition, certes difficile, mais avec beaucoup de courage et même d’engagement. Certains se battent, à travers leur association, pour mieux faire connaitre leur situation, contribuer à libérer la société des préjugés sur l’albinisme et améliorer les conditions de vie des personnes vivant avec cette ‘’maladie’’. Pour les médecins comme pour les sociologues, les albinos sont des personnes humaines à part entière. Avec une prise en charge régulière, les albinos peuvent avoir une qualité de vie normale et contribuer comme tous les citoyens, au développement économique et social de leur pays. Mais, faut-il pour cela aller au-delà des préjugés, combattre la discrimination et reconnaître et défendre le statut de ‘’citoyens pleins’’ aux personnes vivant avec l’albinisme.  Depuis 2015, le 13 juin est célébrée la journée internationale de sensibilisation à l’albinisme suite la résolution A/RES/69/170 du 18 décembre 2014.

«Autorité publique, professionnel de la santé,… chacun doit s’impliquer pour que les albinos puissent vivre normalement», affirme, le Médecin Lieutenant-colonel Inoussa Isa Ali

Etre albinos n’est pas une fatalité, mais une qualité de vie, dit-t-on. D’après le Médecin Lieutenant-colonel Inoussa Isa Ali, Dermato-Vénéréologue, à l’hôpital Amirou Boubacar Diallo, l’albinisme comme une maladie métabolique génétique qui associe une hypo-mélanose, c'est-à-dire une blancheur totale de la peau avec des manifestations oculaires caractéristiques. «L’albinisme est une anomalie dont on nait avec. Mais les albinos sont, sur le plan de développement, psychique, physique et intellectuel, etc. normaux. Les albinos n’ont aucun problème à ce niveau. Le seul problème est qu’ils naissent avec un défaut de production de ce pigment qu’on appelle la mélanine; c’est un disfonctionnement génétique qui fait que, la peau est toute blanche, elle n’est pas pigmentée, elle n’a pas sa couleur normale», explique le Médecin Lieutenant-colonel Inoussa Isa Ali, Dermato-Vénéréologue.

Des parents noirs peuvent donner naissance à des enfants avec la peau toute blanche. Selon le dermatologue, la pigmentation  n’est pas anodine. Dans la zone sahélienne, où les rayons ultra-violets dus au soleil sont très forts, les albinos souffrent énormément. Ils n’ont pas la mélanine qui protège le corps humain. «C’est la mélanine qui nous protège des rayons ultra-violets. Quand ce pigment manque, il y a un problème, parce que les gens ne supportent pas du tout la chaleur. Ce qui ouvre une porte pour les cancers. Et les cancers vont se développer à une proportion nettement plus élevée», a-t-il ajouté.

Sur le plan thérapeutique, le Colonel explique qu’il faut sensibiliser les parents que les enfants atteints d’albinisme sont des enfants qui ont un développement physique et intellectuel normal. Il faut que tout le monde s’assure qu’en dehors du manque de la mélanine, les albinos n’ont aucun problème. Ils peuvent aller à l’école, apprendre à faire tout comme tout le monde. «Le patient (l’albinos) doit avoir une prise en charge ophtalmologique pour corriger ses problèmes oculaires, parce le pigment (mélanine) se trouve au niveau de l’iris de l’œil. Quand il manque, l’enfant va avoir beaucoup de problèmes. Toutes les mesures applicables aux malvoyants sont applicables aux albinos. Par conséquent, on doit leur faire des aménagements scolaires, ils doivent avoir des équipements, des verres spéciaux, il faut les aider financièrement, etc.» dit le Dermato-Vénéréologue.

Les mesures de photo-protection vestimentaire contre le soleil

En raison du risque accru du cancer cutané, le médecin Inoussa rappelle que les albinos doivent se protéger contre le soleil. Pour le cas des enfants, leurs parents doivent aussi veiller à ce qu’ils soient protégés contre le soleil. Il faut pour cela, porter des habits de protection très adaptés à longue manche, porter des chapeaux, utiliser les crèmes solaires, appeler aussi ‘’mesures de photo-protection vestimentaire’’. Ils doivent être suivis par des dermatologues. «Avec un suivi régulier, le dermatologue peut détecter, les lésions précancéreuses et traiter. Ce qui réduira le développement de cancer chez les albinos. On voit souvent ces albinos dans la rue, sans aucune mesure de photo-protection vestimentaire contre le soleil. Et dans la plupart des cas, ceux qui sont démunis et vulnérables préfèrent exhiber leur corps pour se promener dans la rue. Cette situation les expose encore à d’autres maladies telles que le cancer, etc.», déplore-t-il avant d’ajouter que les albinos doivent être sensibilisés. «Autorités publiques, professionnels de la santé, etc. chacun doit s’impliquer pour que les albinos puissent vivre normalement», conseille le Médecin Lieutenant-colonel Inoussa Isa Ali, Dermato-Vénéréologue.

Abdoul-Aziz Ibrahim

06 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

SEYNI-SAMI-Youssoufou-Tome2.jpgLa jeunesse constitue de nos jours l’un des principaux piliers dans la vie d’une Nation. Elle constitue également le socle, la pierre angulaire sur lequel forcément doit s’adosser un pouvoir public pour la mise en œuvre de tout programme de développement économique et social.

Pour atteindre ce point de développement, un nouveau terme a fait son apparition. Il s’agit du concept  « d’émergence ». Ce dernier fût apparu dans les années 1980 avec le développement des marchés boursiers dans les pays en développement.      Le premier à utiliser le terme « marchés émergents » en 1981 est Antoine van Agtmael, économiste néerlandais à la Société Financière Internationale, pour parler « de pays en développement offrant des opportunités pour les investisseurs »

Ainsi, un pays émergent, ou économie émergente est un pays dont le produit intérieur brut (PIB) par habitant est inférieur à celui des pays développés, mais qui connait une croissance économique rapide, et dont le niveau de vie ainsi que les structures économiques et sociales convergent vers ceux des pays développés avec une ouverture économique au reste du monde, des transformations structurelles et institutionnelles de grande ampleur et un fort potentiel de croissance. Donc d’une manière générale que le cadrage macro-économique, le budget et la balance de paiement soient dans un bon tempo.

Révolu donc le temps où la jeunesse fut considérée comme étant le ventre mou, le maillon faible durant toutes les précédentes phases de planification qu’a connu notre nation. Ainsi, la jeunesse était en marge durant tous les trois temps fort de la trajectoire économique de notre pays.

L’arrestation de Ali Idrissa et des autres acteurs de la société civile Ce n’est pas la première fois que le régime tente de museler les acteurs de la société civile. Le 20 mai 2017 déjà, une interpellation de Ali Idrissa a été opérée mais quelques heures après sous la pression, il a été libéré. Aujourd’hui, pris de panique face au mécontentement général, le pouvoir décide de jouer son va-tout en arrêtant collectivement et sans mandat judiciaire les acteurs de la société civile pour montrer ses muscles.  Au lieu d’écouter l’opinion et de se mettre à la table de négociation comme d’autres régimes l’ont fait, avant eux, le pouvoir se radicalise en espérant tenir au silence, pour les années à venir, le peuple nigérien.

Et l’arrestation de Ali Idrissa et des autres acteurs de la société civile, suivies de simulacres d’auditions judiciaires et de déportations, ne font qu’attester des dérives autocratiques d’une frange de la majorité au pouvoir. Faudrait-il le rappeler, Ali Idrissa et les autres acteurs de la société civile déportés, ont été de tous les combats pour la démocratie et les droits des plus faibles au Niger. En 2005 déjà, ils étaient au front pour empêcher la mise en œuvre de mesures impopulaires contre les populations du Niger. Le gouvernement a reculé de peur d’un embrasement social.

Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la Drépanocytose le Centre National de Référence de la Drépanocytose (CNRD) et l’Association de Lutte Contre La Drépanocytose au Niger (ALDN), ont organisé aussi bien à Niamey qu’à Zinder des activités. Au niveau du CNRD, la Journée a été marquée par l’organisation des séances de dépistage gratuit et volontaire, un don de sang et des séances d’éducation thérapeutique, à son siège sis au quartier Terminus. A Zinder, l’ALDN a lancé une campagne de sensibilisation en faveur du combat contre la Drépanocytose.

 L’Association de Lutte Contre la Drépanocytose au Niger (ALDN), que préside Mme Hima Fatimatou a organisé à Zinder une campagne de sensibilisation et mobilisation en faveur de la lutte contre la drépanocytose, avec l’implication des leaders religieux et des jeunes. Selon Mme Fatimatou, l’objectif visé est d’impliquer les leaders religieux et les jeunes pour une information sur la lutte contre la drépanocytose. « Nous voulons Informer les jeunes sur la gravité de la drépanocytose, sensibiliser les leaders religieux, à travers les prêches, pour un changement de comportement en faveur de la lutte contre la drépanocytose dans la région de Zinder, informer le public sur l’importance du test pré nuptial et sensibiliser les jeunes pour qu’ils acceptent de faire le test de la drépanocytose (test prénuptial) avant les fiançailles». L’ALDN, poursuit-elle regroupe les parents des drépanocytaires, des agents de santé et des personnes de bonne volonté. « Cette mobilisation a été motivée par les différentes dimensions de la maladie qui sont à la fois d’ordre médical et humain. Les parents des enfants drépanocytaires ont estimé qu’ils ne pouvaient pas rester indifférents face au lourd tribut que payent leurs enfants malades », a indiqué Mme Hima Fatimatou. Ainsi, la section ALDN de Zinder a organisé une conférence-débat publique, qui a porté sur les thématiques suivantes : les causes et les conséquences de la drépanocytose, surtout en milieu scolaire ; les différentes formes de drépanocytose ; l’importance de dépistage ; le traitement de la drépanocytose et le bienfait de don de sang.

 Mahamadou Diallo(onep)

Le Commandant à la retraite, Oumarou Garba, président de l’Association Nationale des Retraités et Pensionnés du Niger, a animé le samedi 20 mai 2023, à Niamey, un point de presse. Cette sortie médiatique de l’ANPRN est relative à la situation des retraités et pensionnés du Niger qui défraie la chronique ces derniers temps. Ce fut l’occasion pour le président de ladite association d’entretenir les hommes des médias sur l’évolution du processus de la mensualisation des pensions et la lutte qu’ils ont menée.

Parlant des reformes au niveau de la Caisse Autonome des Retraites du Niger (CARENI), Oumarou Garba a précisé que le temps accordé à la CARENI était très court par rapport à celui accordé à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale CNSS) qui a débuté ledit processus depuis 2020 pour sa mise en oeuvre en 2021. « Dans l’ensemble, les autorités ont entendu les doléances des retraités à travers la création d’un comité ad hoc regroupant les représentants du Trésor, du Ministère des Finances, de la CARENI et ceux des concernés. Ce comité a pu tenir des réunions d’échanges qui ont permis d’atteindre un certain nombre de résultats», a ajouté le Président de l’Association. Le président de l’ANRPN a tiré un bilan satisfaisant du processus et se réjouit des résultats obtenus malgré la souffrance endurée. Concernant l’état des paiements, Oumarou Garba a annoncé que certains pensionnés de l’intérieur du pays ont déjà reçu la pension de janvier, février et mars. Quant à ceux de Niamey, ils ont perçu celles des mois de janvier et février.

Aujourd’hui, grâce à l’effort de tous, le résultat est là. Selon le président de l’Association Nationale des Retraités et Pensionnés du Niger « le payement a commencé sur l’ensemble du territoire national. Sur instruction de nos autorités, le ministre des Finances a pris ce vendredi 19 mai des mesures fermes allant dans le sens de la réussite de cette opération. Au niveau de Niamey, où se trouve le plus important lot, les retraités auront la pension des mois de mars, avril et mai ». Le président de l’Association des Pensionnés et Retraités a conclu son point de presse en félicitant la CARENI pour le travail abattu malgré la complexité du processus.

Moussa Dodo

Issoufou Bazoum PndsL’on ne peut connaitre et apprécier les hommes que lorsqu’ils changent de position. Dans l’inconfort, ils ont toujours prétendu qu’ils pouvaient être capables du meilleur, prêchant les bonnes manières et proscrivant les mauvaises. Mais dès lors qu’ils changent de position, ils oublient leurs professions de foi, tombant comme par malédiction dans les mêmes travers, cultivant et propageant les mêmes tares. Trompant sur des intentions, on les découvre souvent pires. Comme il en a été ainsi avec les socialistes, grands défenseurs de la démocratie et de la bonne gouvernance devant l’Eternel ! C’est avec eux que les Nigériens ont le plus connu la prison, la Police Judiciaire, l’exclusion, des manifestations férocement réprimées dans le sang, des manifestations interdites, bref tout le mal qu’on peut faire à la démocratie et qu’ils avaient décrié alors qu’ils étaient des opposants intraitables et intrépides. En vérité, ils ne croyaient pas à ce qu’ils disaient.

Des promesses déjà oubliées ?

On se rappelle que pour calmer le jeu dans un pays qu’une élection controversée prédestinait à des turbulences dangereuses, le président Issoufou rassurait, comme Tandja l’avait aussi fait en faisant ce conte de la table desservie, qu’il s’en ira après son deuxième mandat pas très catholique, faut-il le rappeler. Mais les Nigériens avaient écouté l’annonce sans y croire. Le socialisme est berneur. Et pour cause, c’était quand même le même qui disait, à la veille des élections de 2016 qu’une élection truquée, tropicalisée serait son échec personnel et s’en plain. drait de rester au pouvoir par un tel moyen. Bluff. On sait la suite : c’est ce qu’il a fini par avoir, sans en souffrir, s’en félicitant d’ailleurs quand, dans la précipitation, il s’était activé à organiser son investiture mais sans réussir à donner à l’événement sa brillantine. C’est dans cette situation qu’un vocal diffusé par les réseaux sociaux et qui serait venu de Zinder où pour avoir fait le constat du travail d’hercule qu’Issoufou Mahamadou aurait réalisé au grand bonheur des Nigériens, appelait le président à rempiler pour un troisième mandat. Est-ce le scénario à la Tazartché qui commence ? La seule différence pouvant être que les nouveaux scénaristes du nouveau film, ont pensé qu’il faut se réveiller plus tôt et ne pas attendre le dernier moment pour tâter le terrain. On se rappellent qu’avant que Tandja n’y prenne goût c’est d’abord des groupes qui lui avaient passés – s’ils n’étaient pas instrumentalisés – l’appétit de la continuation avant qu’il ne sorte des bois pour annoncer qu’il ne peut pas ne pas répondre à l’appel paternaliste du peuple souverain. Le film changera de nom mais il est construit sur le même scénario. Mais alors, comme Tandja, Issoufou, peut-il oublié sa parole de partir en 2021 ?

Des signes qui ne trompent pas

L’on sait le culte de la personnalité qui entoure le personnage pour ses obligés qui n’arrêtent de le louer et de le présenter comme un incomparable. Quel temps n’avaiton pas passé à présenter sur la télévision nationale devenue une télévision de propagande pour magnifier l’homme en exhibant des réalisations « pharaoniques » comme ce dernier échangeur « qu’on aura jamais vu et qui aurait radicalement changé la physionomie de la capitale. De telles manières de présenter un homme qui est pourtant en passe de partir dans moins de trois ans, ne peuvent avoir que des mobiles cachés. Et on voit le sacrement sortir des nues : le messie doit revenir….

Aussi, depuis qu’un fils, pour la première fois dans l’histoire politique du pays, sans pudeur, est mêlé à la gestion du pouvoir, intégrant le cabinet de la présidence, des observateurs ont vu un signe d’une oligarchie naissante dans une démocratie abâtardie.

Le fait même qu’il n’y ait pas de réaction officielle, pourrait corroborer la thèse du désir du troisième mandat surtout que des partenaires ne seraient plus regardants par rapport à ces « petits principes » d’autant Merkel et Poutine peuvent, sans problème de conscience, se donner un quatrième mandant. Et puis, en Afrique même, cela semble être dans l’air du temps. Le Cameroun, le Tchad et le Gabon l’ont réussi. Kabila fils et Eyadema fils sont dans la résistance, pour tirer aussi leur jackpot. Alors qui est fou ? Le pouvoir est doux, dey ! Et ce n’est pas une première dame qui dira le contraire.

La bombe est donc lâchée. Si ailleurs des gens ont osé le même jeu dangereux avec plus ou moins de succès quand on sait que ces pays sont au bord de l’implosion, peut-on croire qu’au Niger, Issoufou pourra réussir, là où Tandja qui a en plus un passé militaire solide, a dramatiquement échoué. Wait and see.

Les mêmes mises en scène

Des jeunes de Zinder, peut-être instrumentalisés aussi, communiquent au président cette envie de s’incruster au pouvoir surtout que, comme avec l’autre, les mêmes courtisans zélés desquels Dame Bazèye, valeureuse et intègre, l’appelait à se méfier un 7 avril 2011, pourrait lui faire comprendre qu’il n’y a aujourd’hui sur l’échiquier aucun homme d’envergure, autre que lui, le grand protecteur, à qui on pourrait confier le pays en 2021 pour ne pas l’exposer à tous les dangers. Dans la pénurie supposée d’hommes valables, c’est sauver un pays et se sacrifier pour un peuple en mal de leaders que d’accepter alors de rester et surtout pour « parachever des chantiers d’envergure pour le pays ». Comment d’ailleurs – pour te communiquer mon ironie lecteur – peut-on accepter qu’un pays se débarrasse au nom de convenances constitutionnelles alors absurdes d’un aussi grand bâtisseur hors pair ? Puis, les laudateurs, devront investir les médias pour dire tout le bien de l’homme, tout ce qu’il a fait d’exceptionnel et de gigantesque pour le pays. Peut-être même pourra-t-il compter sur un Ben Omar qui a une grande expérience en la matière pour vanter même sans guitare les hauts faits du régime qui se limiterait à la seule personne du messie. L’on sait que les socialistes n’ont jamais reculé en face de leurs projets. Et ils foncent toujours en kamikazes téméraires. S’ils se terrent, laissant, un autre audio répondre, pour démentir la première, disant même ne pas reconnaitre des militants, alors il y a anguille sous roche.

Les socialistes sont venus tout tenter depuis qu’ils auraient conquis et annexé le Niger

Que n’avaient-ils pas essayé et tenté dans ce pays ? Ils ont emprisonné des hommes que des partenaires avaient félicités pour leur gestion qu’une enquête de gendarmerie a également innocentée, ils avaient emprisonné des leaders de la société civile, sans jamais écouter aucune des voix qui appellent à leur libération. Que ne peuvent-ils pas tenter encore dans le pays car pour eux, les Nigériens semblent être ce peuple moutonnier, incapable de se battre et de se défendre.

Après tout, pourquoi ne pas caresser ce rêve qui est passé à la tête de beaucoup d’autres Africains puisque surtout, l’on a essayé le hold-up du 20 mars 2016 et l’on l’a réussi, même si c’était sans art ? La chose est d’autant plus tentante et jouable qu’en amont on a eu l’intelligence de se tailler des textes électoraux sur mesure et d’installer une CENI marionnette dans laquelle, l’on a pris soin, de n’avoir que des hommes acquis à la cause du système. Les alliés sont écartés. Et les opposants, par le jeu mesquin du nombre n’y serviront que de faire-valoir. Kiishin Kassa, n’a pas tort de demander dès aujourd’hui de proclamer les résultats de 2021 qui sont d’ores et déjà connues.

Sans doute que depuis que ce vocal est tombé du ciel, le sieur Bazoum a commencé à douter. Ces autoroutes qu’on semble construire qui conduisent à la présidence en 2021, ce n’est pas pour ses beaux yeux. Si l’on garde encore Albadé et Seini, frustrant d’autres petits alliés pour les pousser à la porte, c’est sans doute pour déblayer le terrain car ces deux forces à l’opposition pourraient gâcher l’aventure annoncée. Tous les Nigériens commencent à voir clair. Et la raison principale, tout le monde la connait : ces hommes ont trop gaffé et ils ont peur de répondre de leurs actes. Qu’un autre vienne, ne fait pas leur affaire. Il faut à tout prix rester au pouvoir pour assurer des arrières. L’instinct de conservation oblige.

Les Nigériens accepteront-il la combine ?

Ce n’est pas si certain car, le Niger reste le Niger. On voit déjà des hommes et des femmes de dignité se désolidariser de la gestion des Renaissants, regagnant peu à peu les forces en lutte contre un système qui vise à aristocratiser le pouvoir au Niger. C’est d’ailleurs une insulte que de vouloir faire croire à un peuple qu’il n’a qu’un seul homme valable alors même qu’on le sait, personne, fut-il un messie imaginaire, ne peut être indispensable au pays. Des hommes ont passé et le Niger demeure. D’autres passeront, le Niger demeurera !

Le parti n’a pas osé piper mot de cet appel sournois

Le parti de Bazoum est-il dans le doute ? Commence-t-il à avoir peur ? C’est sans doute parce qu’une telle intention si elle couve dans certains milieux du pouvoir, risque à terme de faire exploser le parti présidentiel et corrélativement l’alliance au pouvoir qui pourrait commencer à comprendre qu’il ne doit pas se battre pour un jeu de cache-cache au sein du PNDS ? un homme mais pour un pays et des principes. Certains, depuis longtemps, sans doute les plus avisés de la lecture du champ politique nigérien, avaient rassuré que Bazoum, héritier naturel du parti – peut-être pas naturel – pour briguer la magistrature suprême en portant les couleurs du parti rose, n’avait aucune chance d’avoir ce couronnement. Pour mettre les chances de son côté, ayant sans doute compris qu’il pouvait être roulé dans la farine, il s’était résolu à se faire le grand boxeur du régime, tapant sur tout ce qui bouge à l’opposition, dans les médias et dans la société civile. Il mettait alors ses « muscles » que lui donnait l’Intérieur au service de son régime, marchant sur tout ce qui résiste pour anéantir toute contestation et rassurer ainsi le Boss de son utilité à la stabilité de son règne et peutêtre pouvoir compter sur le devoir de gratitude de celui qu’il servait tout en détruisant son image de présidentiable qu’il aurait pu mieux soigner. Il a conscience qu’il y a beaucoup de pavés sur sa route. Peut-être même que dans la perspective du Tazartché rose, il aura compris qu’un intrus, pourrait aussi lui jouer de sales tours quand, le Lion fatigué du pouvoir et qui voudrait quelque repos mériter, pourrait être ensuite tenté par le désir de passer la main à un héritier biologique, à un fils qui est resté dans les arcanes du pouvoir pour regarder comment un père a pu « commander » les Nigériens même quand ils semblent ne pas vouloir de sa gestion.

Bref, cet audio est une alerte. Il revient aux Nigériens de décider. L’oligarchie ou la démocratie ? Un adage du terroir avertit que c’est dès le temps des conquêtes que l’on évite de tomber dans la servilité. Au peuple de décider !

 AI

13 juin 2018
Publié le 28 mai 2018
Source : Le Canard en Furie

Mahoumoudane AGHALI Niger 01«  En commencant ces lignes je tiens à souhaiter aux Nigeriens une heureuse année 2018.Que les souffrances de chacun restent derrière nous »
En regardant à travers le monde, l’on se rend compte que la corruption et les trafics en tous genres, se déroulent beaucoup plus dans les pays à faible revenu par habitant que dans les pays développés. C’est pratiquement un système quasi officiel instauré à tous les niveaux de la société en Afrique.
Essayons de comprendre pourquoi ce fléau a pris tant d’ampleur dans ces pays sous développés. Il se pratique certes en Occident et en Asie, mais se limite à des affaires ponctuelles politico-économiques qui souvent, sont sanctionnées par la justice, quelque soit le rang social des concernés et ne touche ni l’administration, ni la société civile. Pourtant, en Afrique, tout le monde est corruptible. Du ministre au Juge, du journaliste au syndicaliste, du policier au douanier, du maire au gouverneur, du député au conseiller, du tablier au chauffeur du bus…en résumé, tous les habitants sans exception.
Qu’est-ce qui est responsable du déclenchement de cet incivisme ?
Chacun pour soi et son clan ?
On ne peut pas accuser la pauvreté individuelle car ceux qui sont riches s’y adonnent pour des montants plus élevés, plus que les pauvres.
On ne peut dire que c’est par manque de nationalisme, car au Niger par exemple, on est très attaché à sa région et par voie de conséquence à son pays.
Plusieurs pays, sous d’autres cieux, ont émergé uniquement par le travail, le travail véritable. L’exemple du Japon qui importe toutes les matières premières mais a développé une industrie de renommée mondiale et la Chine est plein d’enseignement.
Finalement alors, le meilleur moyen de combattre la corruption, n’est autre que le développement, fruit d’un travail sincère, motivé par le patriotisme et non le profit individuel. Il faut que le Niger détourne ses regards de l’extérieur en quete du gratuit ( qui n’en est pas un ). Il dispose d’assez de ressources naturelles pour se sortir du cycle infernal de la précarité des couches sociales vulnérables.

La mal gouvernance Niger 01L’Etat en Afrique, dans la vision des politiciens, est identique à une denrée commerciale : ceux d’entre eux qui accèdent au pouvoir, n’exercent plus le pouvoir au profit des gouvernés, mais pour leurs intérêts personnels. Il est judicieux donc de parler « d’éclipse du pouvoir » organisé par les gouvernants pour mieux s’occuper de leurs affaires, ou business. C’est dans ce sens que peut se comprendre rigoureusement le concept « d’éclipse de l’Etat », dans l’exacte mesure où la Mal gouvernance est érigée en règle de gouvernance. En d’autres termes, Mal gouverner, n’est-ce pas pour mieux s’enrichir ? On peut donc avancer qu’en Afrique, et particulièrement au Niger, la Mal Gouvernance n’est pas un mal en soi, mais la voie royale pour devenir Crésus. Or, Confucius a écrit : « Gouverner, c’est rectifier ».

Pour l'opinion éclairée nigérienne par exemple, l'arrivée au pouvoir d'un Pré- sident socialiste était l'occasion propice pour une aube nouvelle, pour une « Renaissance » qui ferait de l'exercice des droits de l'homme la règle d’or en vue d’asseoir une démocratie civilisée : par exemple qui s'empêcherait d'interpeller, de mettre en garde à vue des citoyens qui exercent normalement leurs libertés, ou de priver (confisquer) les droits de l'opposition. La Renaissance (I et II) aurait pu être hypostasiée, mais dans la pratique des suppôts militent souterrainement pour la pervertir. Le Prince proclamé Démiurge des Libertés (signature de la Table de la Montagne, et le Trophée historique pour son engagement) s'est métastasé en stoïcien, indifférent à tout ce qui se passe dans la Citadelle. La Ruse de la Raison a-t-elle eu raison du naturel ingénieur démocrate ? A-t-elle leurré tout le monde, au point qu'on pourrait aujourd'hui s'interroger s'il n'y avait pas eu erreur de Casting, comme dans le cas de Donal Trump ? Y aurait-il un miracle au retour du Vrai socialiste Zaki ?

Le domaine des droits de l’homme au cours de l’année 2021 a été marqué par la déclaration d’acceptation de la compétence de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples par l’Etat du Niger. En effet, le 28 octobre 2021, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération a souscrit à l’engagement procédural de l’article 34 (6) du Protocole de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

Que renferme cette disposition (I) et quelles en sont ses implications (II) ?

  1. L’article 34 (6) du Protocole de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

Il résulte de la disposition de l’article 34 (6) du Protocole relatif à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples portant création d’une Cour africaine des droits de l’homme et des peuples que :

« À tout moment à partir de la ratification du présent Protocole, l’Etat doit faire une déclaration acceptant la compétence de la Cour pour recevoir les requêtes énoncées à l’article 5(3) du présent Protocole. La Cour ne reçoit aucune requête en application de l’article 5(3) intéressant un Etat partie qui n’a pas fait une telle déclaration. »

Le Niger fait désormais partie des huit Etats avec le Burkina Faso, la Gambie, le Ghana, la Guinée Bissau, le Malawi, le Mali et la Tunisie ayant déposé la déclaration de l’article 34 (6), dans un contexte où on note une certaine tendance au retrait des déclarations déjà souscrites. Entre 2016 et 2020, quatre États parties au Protocole ont retiré leurs déclarations, à savoir le Rwanda (2016), la Tanzanie (2019), le Bénin (2020) et la Côte d'Ivoire (2020).

Il y a lieu de signaler que le Niger a ratifié la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples depuis le 17 mai 2004 et a déposé l’instrument de ratification le 26 juin de la même année.

  1. Les implications de la déclaration de l’article 34 (6).

La déclaration est une condition à l’examen des requêtes émanant des individus et des ONG ayant le statut d’observateur auprès de la Commission africaine devant la Cour africaine. A travers la déclaration, l’Etat du Niger consent à être traduit par les individus et les ONG. La déclaration s’ajoute aux autres conditions générales de l’article 56 de la Charte africaine, afin que les requêtes émanant des individus et des ONG soient recevables.

La levée du verrou procédural de l’article 34 (6) constitue une avancée judiciaire en ce sens qu’elle offre une solution supplémentaire pour l’accès au prétoire aux victimes pour les violations des droits de l’homme commises par les pouvoirs publics.  La Cour de justice de la CEDEAO étant déjà compétente, et d’ailleurs largement sollicitée, pour statuer notamment sur les violations de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

Abdourahamane Oumarou Ly, contributeur web

L’Emir de Kano chez Tandja En visite officielle de travail au Niger dans le cadre de la conférence sur le thème ‘’Islam et modernisation sociale : expérience de l’Emirat de Kano (Nigéria), l’Emir de Kano Son Altesse Sanusi Lamido Sanusi II a rendu une visite de courtoisie à l’ancien Président Tandja Mamadou. Agé aujourd’hui de 80 ans, l’ancien Président Mamadou Tandja a reçu l’Emir et sa délégation à sa résidence située sur la route de Dosso. C’est un président quelque peu épuisé par le poids de l’âge qui s’affiche sur des photos passées en boucle sur les réseaux sociaux. Tandja Mamadou dont on parle peu dans les médias savoure une retraite méritée après avoir servi le Niger avec dévouement en qualité de militaire, de cadre de commandement, d’administrateur puis de Président de la République. Les chefs traditionnelles particulièrement ceux du Nigéria vouent au Président Tandja un respect digne de sa personnalité.

Aussi, l’Emir de Kano a également profité de son séjour au Niger pour rendre visite au Sultan de Dosso Djermakoye Seydou Maidanda, Président de l’Association des Chefs traditionnels du Niger, et le Khalife Moussa Aboubacar Kiota. Auparavant, il a été reçu en audience par le Président de la République Issoufou Mahamadou.
Il faut souligner que l’Emir Sanusi Lamido Sanusi II est une personnalité de haut rang au Nigéria. Il a été choisi pour succéder à son grand oncle Ado Bayero en tant qu’Emir en 2014. Il est le 14ième Emir de Kano et Chef de l’Ordre des Tujaniya, poste qui est historiquement la deuxième position musulmane la plus importante au Nigeria après le Sultan de Sokoto qui est le Chef de l’Ordre Soufi Qadriyya.

 Encens Diffa NigerL’encens est la forme de communication olfactive la plus reconnaissante principalement chez la femme KANURI ; l’encens émet une fine fumée aromatique qui active le sens et modifie immédiatement l’humeur de ceux qui le sentent. Au Niger, l’encens est appelé ‘’Turaren Wuta’’ (parfum à feu en français). Il est très utilisé par les femmes surtout en cette période hivernale. Fait à partir de résine de plusieurs types d’arbres, mélangés avec différents parfums traditionnels qui donnent une odeur spéciale.

Les femmes de l’ethnie KANURI de la région de Diffa, située au Sud-Est du pays, sont connues pour leur attention particulière et rigoureuse à l’encens. Il est l’élément clé du panier des jeunes mariés de cette zone, également connu centre de la trousse de séduction des femmes mariées. Beaucoup de femmes utilisent l’encens dans leurs maisons surtout en cette période, parce que ça sent bon et détend l’atmosphère de la maison après une bonne pluie. Bref son odeur procure le calme, la paix, l’amour, l’équilibre. L’encens renferme donc beaucoup de vertus.

L’encens ‘’Touraren Wouta’’ ou ‘’Dougou’’ : Mariama Abdou livre le secret du produitL’encens, communément appelé ‘’touraren wouta’’ en haoussa ou ‘’Dougou’’ en Djerma est un produit très apprécié et utilisé par les femmes nigériennes, particulièrement chez les kanouri. C’est un ingrédient précieux pour la femme, il embaume l’environnement dans lequel il est utilisé. Mme Maï Mariama âgée d’une soixantaine d’année connaît les secrets de ce produit. Enseignante à la retraite au quartier Niamey 2000 (cité Salou Djibo), elle est dans la fabrication et la vente de l’encens depuis plus de 20 ans.

Dès l’entrée de la maison de Mme Maï Mariama, le visiteur en découvre la passion de cette courageuse et dynamique femme pour son métier. En effet, il y est exposé un peu les différents types de bois utilisés pour la fabrication du ‘’Touraren Wouta’’. Il s’agit de Al ’out, sandale, Jiji, tafartché, Abba Malan, gagab, drousse, farcé, sable de Médine et dollars, pour ne citer que ceux-là.

Parlant de la provenance de ces bois, Mme Maï Mariama confie qu’ils viennent de Doubaï, du Nigeria, du Tchad, du Soudan, de l’Ethiopie etc. «Ici au Niger, précisément à Niamey, on les trouve notamment au marché de Wadata, au grand marché et aux alentours de l’ex petit marché», a-t-elle fait savoir. Le processus de la préparation de tous ces bois se fait selon Mme Maï Mariama de la même manière. Il suffit juste de mélanger le bois d’encens avec de l’eau de Cologne (de son choix) dans un seau et le laisser fermer pendant une semaine voire dix (10) jours. On y ajoute ensuite les parfums concentrés tels que : Sandal, Paris, Rexonas, Lexus, Nada, Aba rai dadi, kafin kafin, Royal bouquet, Altes, Sarkin touraré, Maina, Kafi rose, Mai bounsourou.

«Et pour rendre l’odeur beaucoup plus agréable on ajoute le Jawi (transformer en poudre accompagné un peu d’eau de Cologne, placé sur le feu doux pendant 2 à 5 minutes pour obtenir une solution unique. On y ajoute ensuite les parfums concentrés et les poudres de Musk de Mountaqa, de Farcé rouge et noir, et Firgamé. On ferme ensuite le produit et qu’on laisse mijoter pendant 24h. C’est comme cela qu’on obtient de l’encens de bonne qualité avec une senteur très agréable», explique Mme Maï Mariama qui se dit fière de pratiquer cette activité. «Grâce à ce métier j’ai effectué le pèlerinage à la Mecque et j’ai construit ma propre maison», se réjouit-elle.

L’enseignant de l’éducation Nationale au Niger : Le diamant (auto)négligé de la mine ?A Rayanatou Djenitondi Boubacar, enseignante à Madaoua : Ton cri de cœur a déchiré le ciel !!!
Depuis plusieurs années, les conditions de l’enseignement se sont détériorées dans les écoles publiques au Niger. Cela a conduit à une dégradation de motivation des enseignants et une baisse de la qualité du contenu des enseignements. L’employeur qu’est l’Etat a-t’ il assumé ses responsabilités ? L’enseignant a-t’ il rendu toute la redevabilité requise face aux parents d’élèves ? Les citoyens nigériens ont-ils tenu une réaction civique pertinente dans ce contexte ?

L’école nigérienne est malade. Ce diagnostic-là est accepté à l’unanimité par les nigériens. Les débats sur le début de sa descente en enfer ; sur laquelle de telle ou telle réforme a été la plus déterminante dans cette traversée du désert ; sur quel régime politique de quels leaders politiques la vache a-t’ elle été la plus amaigrit, sont des analyses qui doivent se faire mais qui ne retiennent pas mon attention ici. Le plus important pour le Niger et pour les nigériens est de s’accorder sur le fait que le moteur est en panne et qu’il faut trouver les thérapies pour remettre la mécanique en marche.

Farmo MoumouniLa Nigérienneté en son fief : le Niger, tient décidemment la vedette. Elle supplante l’économie, l’éducation et la justice qui peinent. On l’évoque plus souvent que la cohésion sociale, l’unité nationale et le développement qu’elle revendique.
Je me serais tu si on faisait bon usage de la nigérienneté. J’aurais fait l’économie de cet écrit si on l’évoquait pour souder le corps social. Je n’aurais rien eu à redire si on invoquait la nigérienneté pour renforcer le patriotisme, et si elle était mise au service du pays dont elle est l’émanation. 
Mais voici qu’on s’en sert pour avilir son prochain et pour le disqualifier. On accuse, on récrimine. On s’immisce dans la vie privée, on perquisitionne dans notre intimité, on scrute notre généalogie. Plus personne n’est à l’abri de l’inquisition, y compris nos ancêtres morts.
Un tribunal est en passe d’être érigé. Chacun de nous pourrait comparaitre avec son ascendance et sa maisonnée.

Ce texte de Docteur Souley Adji, publié en avril 1997, dans les colonnes du journal Alternative, nous a valu, nous membres de l'équipe du journal, à l'époque, des menaces de mort proférées par deux figures du régime de feu général Baré, aujourd'hui disparues : le commissaire Wafy Abdallah et le commandant Tilly Gaoh. L'auteur de cet article a été, un an plus tard enlevé, battu et laissé pour mort. L'année suivante, le général Baré fut assassiné, de manière affreuse, par des éléments de sa propre garde. Comme beaucoup, nous soutenons le combat de sa famille pour une justice sur ce crime; mais, il est important de ne pas oublier qu'un article critique dans un journal pouvait nous valoir, il y a quelques années seulement, des menaces de mort. Qu'Allah pardonne au général Baré, ainsi qu'aux personnages qui, en son temps, menaçaient de mort, enlevaient et battaient les autres pour des articles aussi beaux que celui-ci.

« La Mort et l’Ecuyer du Roi », œuvre du grand dramaturge Wole Soyinka, est certainement l’une des pièces théâtrales africaines qui exprime le mieux l’idée de sacrifice, du patriotisme et le sens de l’honneur. De quoi s’agit-il ?

Le roi vient de mourir et conformément à la tradition, son écuyer, Elesin doit le rejoindre un mois plus tard dans le monde des ancêtres. Au terme de ce délai, le chien et le cheval du roi doivent également être sacrifiés, car autant que l’écuyer, ce sont des êtres chers au monarque. Elesin doit donc se suicider, précisément lors d’une fête organisée pour la circonstance, à une heure précise de la nuit du trentième jour. Dans le cas contraire, une catastrophe sans précédent s’abattra sur la communauté, le chaos s’installera irrémédiablement. De surcroit, l’écuyer plongera sa famille et sa descendance dans le déshonneur le plus total. L’enjeu est donc très important.

Mais voila que dans cette fatidique nuit-là même, Elesin, couvert de cadeaux d’adieu et à qui l’on ne doit rien refuser jusque-là, demande et obtient en mariage la main d’une jeune fille promise à quelqu’un d’autre.

Voila également que les noces célébrées et le mariage consommé, Elesin se rétracte, renonce au sacrifice suprême, au suicide altruiste qu’il doit accomplir – bien qu’il s’y soit préparé en conséquence. Pourquoi une telle volte-face ? Elesin ne veut tout simplement pas se séparer de sa jeune mariée, tellement la vie lui a soudain paru plus belle que jamais ; car, pour rien au monde, il ne détacherait de ce bonheur naissant.

Voila enfin, sans être le personnage direct de ce drame, la situation dans laquelle se trouve le colonel Baré. Dans le contexte nigérien, il s’agira pour lui de se suicider politiquement seulement ; autrement dit, de démissionner au terme de la période de transition pour regagner les casernes. C’est à cela que l’invitent et l’encouragent tous les démocrates, toutes les forces vives non réactionnaires ainsi que la communauté internationale. Faute de cela, ce serait non seulement son honneur de soldat mais sans doute aussi celui de l’armée.

Egalement, ce serait le début d’une ère de nouvelles souffrances et privations pour le Niger, dans la mesure où l’embargo économique et financier sera renforcé par la communauté internationale. Certes, le colonel lui-même clame sur tous les toits que l’armée n’entend pas perdurer après la période transitoire, mais le risque est grand que, comme Elesin, il ne se rebiffe au dernier moment. Car, tout porte à croire, aujourd’hui, qu’il s’est fiancé avec la smuggle démocratie dont le sourire et la fraicheur risquent de le séduire davantage au point de vouloir la marier plus tôt que prévu. Est-il prêt à rompre ces fiançailles grâce auxquelles tous ses vœux sont exaucés, et à se suicider dans l’obscurité de la nuit ?

Il est, en vérité, fort à craindre que les honneurs militaires réitérés, les voyages sans passeport ni billet d’avion, les flagorneries des courtisans et des journalistes, les yoyos des Amazones, ne dissuadent le colonel à sauter le pas le moment venu. Elesin avait eu tout ce qu’il avait demandé ; l’écuyer Baré vient lui aussi d’avoir tout ce qu’il a demandé : régime présidentiel, scrutin majoritaire à un tour, candidatures indépendantes, etc…autant de cadeaux d’adieu, mais qui risquent fort d’être des cadeaux de mariage définitif. Tout cela ne va-t-il pas amener le président du CSN à réfléchir par deux fois, tant la nature humaine, dit-on, est faible devant la chair et la bonne chère ? D’autant plus que les chefs traditionnels viennent pour leur part de l’élever au grade de Général, mettant ainsi la Grande chancellerie devant le fait accompli. La vie et le pouvoir paraitront probablement plus agréables que jamais au colonel et pour rien au monde, comme Elesin, il ne voudra s’en débarrasser. Il n’est pas donné à n’importe qui, laisse entendre Soyinka, de se sacrifier pour le bonheur de la communauté, de cultiver le patriotisme, de renoncer aux plaisirs de la vie terrestre, afin d’être un exemple pour les générations futures.

A ce stade, précisons tout simplement qu’Elesin a fini par mettre fin à ses jours, mais malgré lui : son acte n’a bien entendu rien d’altruiste ; ce ne fut, en effet, que lorsque Olundé, son fils, étudiant en médecine en Angleterre, vint se suicider pour venger l’honneur familial et espérer éviter le chaos à son peuple, qu’il passa à l’acte. Le fils était, en réalité, revenu au village pour assister aux funérailles de son père, qu’il trouva étrangement vivant, voire marié. Il ne le supporta pas, comme toute la communauté d’ailleurs, et ne manqua pas de reprocher cette lâcheté à son père.
Dés lors, au Niger, verra t-on un Olune inciter le…Général Baré à se suicider politiquement au cas où, il voudrait malgré tout, s^éterniser ? Ou à accomplir à sa place, ce qu’il aurait normalement dû faire ? Il ne peut pas manquer sur cette terre de martyrs, des hommes ayant le sens du patriotisme, de la justice et du salut public. Il n’est pas besoin d’ajouter qu’en abandonnant de lui-même, sans donc, qu’on l’y contraigne, les rênes de l’Etat, le colonel Baré sortirait grandi de l’épreuve politique, voire plus grandi que ne le fut l’ex-Président Ali Saibou. Question de destin ! Il aura alors montré son véritable sens du patriotisme, du sacrifice et de l’honneur militaire et sans doute aussi celui de la démocratie véritable. Celle-ci ne saurait en effet s’accommoder d’un galonné à sa tête, même si l’idée venait à celui-ci de troquer momentanément l’uniforme contre un grand boubou.

En tant que représentation du monde et de la vie en société, le théâtre, on le sait, est une mise en scène de personnages qui nous renvoient nos propres comportements, vices, défauts er vertus. Tout ce que montre le théâtre n’est, ni plus, ni moins, que notre vécu, notre propre être et existence.

Au fond, tout ce que nous montre la politique nigérienne n’est-elle pas une grande scène où certains personnages jouent aux « sauveurs du peuple », d’autres aux démocrates d’occasion, le public, lui, se contentant de jouer le rôle d’applaudisseur ; mais sans bien comprendre que ces comédiens cesseront bientôt de faire rire tout le monde ? Tout simplement parce que, au prochain acte, il s’agira des coupures drastiques sur les salaires, de la pénurie généralisée, des restrictions des libertés…y compris celle de rire chez soi. Mais, peut-être aussi que, dans les coulisses de ce théâtre grandiose, d’autres spectateurs se préparent à envahir la scène pour jouer eux-mêmes les vrais rôles de leur existence réelle, et donc de leur propre survie.
SOULEY ADJI,  HEBDOMADAIRE ALTERNATIVE, 7 avril 1997 ; Niamey

aDans une publication de janvier dernier, je rappelais au président de la délégation spéciale de Niamey qui n’a aucune légitimité démocratique puisque non élu, et dont la nomination est en touts points contestable au regard de l’article 164 de la Constitution et de l’ordonnance 2010-54 du 17 septembre 2010 portant code des collectivités territoriales, qu’il ne saurait, sans méconnaître les dispositions pertinentes de l’article 32 de la Constitution qui garantissent le droit à la liberté de manifestation, de cortège et de réunion et sans en abuser, interdire une quelconque manifestation.

En d’autres termes, dans les conditions actuelles, le président de la délégation spéciale, dont l’existence résulte du non-respect du droit, notamment des principes fondamentaux de la libre administration des collectivités territoriales, n’est pas l’autorité indiquée pour apprécier le bien-fondé des manifestations publiques puisqu’il ne dispose ni de la légitimité démocratique ni de l’onction populaire nécessaires. En somme, les nigériens doivent arrêter de se référer à lui pour leur déclaration de manifestation mais au gouverneur de la région qui est l’autorité réglementaire jusqu’à ce qu’une élection régulière puisse investir le conseil de ville.

S’il est vrai que le droit à la liberté peut être encadré, il ne saurait, sous aucun prétexte tendancieux, sévir de base à la restriction des droits et libertés fondamentaux des citoyens.

L’incurie : Par Dr Farmo Moumouni Est-ce la misère et la pauvreté, l’ignorance et le fatalisme, le désamour de la patrie et la dépréciation de l’intérêt général, la lassitude et le désespoir, qui donnent, quand on observe la vie de la nation, cette impression d’insouciance et d’incurie?
Une caste de Nigériens se placent au-dessus de tous les Nigériens, s’accorde des privilèges; s’approprie les richesses qui appartiennent à tous, se moque de la justice; piétine les droits et libertés; confisque le pouvoir qu’il a reçu des Nigériens et l’exerce à son avantage.
Ils sont meurtris dans leur chair, dans leurs familles, dans leurs portemonnaies, dans leur dignité et dans leur vie. Le panier de la ménagère peine à se remplir, les repas deviennent moins copieux. Ils peinent à payer les factures d’eau et d’électricité. Ils se démènent pour honorer les frais de scolarité des enfants et pour acheter leurs fournitures scolaires. Les ordonnances médicales deviennent pour eux des casse-têtes, et la fin du mois est redoutable, elle agite l’épouvantail du logeur réclamant le loyer, alors que le salaire n’est pas payé à terme échu.
Ils disent, pour conjurer tous ces maux qui les assaillent : « Tout a une fin » C’est incontestable, tout ce qui commence finit. Mais il y a de petites fins, des fins courtes, des fins moyennes et de longues fins. Il y a des fins interminables, des fins qui peuvent durer une vie.
Or, l’honneur, la dignité, les droits et libertés, la justice, la satisfaction des besoins fondamentaux : se nourrir, se soigner, se loger, n’attendent pas les fins, ils sont de tous les temps, et doivent être poursuivis et défendus en tous temps.
Pourtant des voix se élevées pour dénoncer ces maux, pour revendiquer leur résolution. J’entends en l’occurrence les voix de Yahaya Badamassi, de Nouhou Arzika, de Sadat Illiya, de Moussa Tchagari, de Maikoul Zodi, d’Ibrahim Diori, d’Ali Idrissa, d’Abdourhamane Idé, d’Abdoulaye Koné. Qu’en a-t-on fait? On les a bâillonnées et embastillées, dans une indifférence quasi générale.
Les maux qu’ils dénonçaient, ces maux dont le traitement appelait l’implication de tous, indépendamment des appartenances particulières, sont encore entiers.

/stories/2011/Ceinture_Verte_Niamey_2.jpgLe phénomène de la criminalité prend de plus en plus de l’ampleur à Niamey. Ces derniers temps, les actes criminels sont monnaie courantes dans notre capitale. En effet, nombreux sont les paisibles citoyens qui ont été dépossédés de leurs biens ; certains blessés et évacués d’urgence aux services sanitaires, tandis que d’autres perdent carrément leur vie. Les actes criminels qui se succèdent se passent malheureusement dans la ceinture verte de Niamey, devenue le coin le moins sécurisé de la ville. Face à la gravité de ces actes, les populations expriment leur raz-bol en appelant l’Etat à une intensification des patrouilles de jour comme de nuit dans cette zone de prédilection pour les criminels.

Certains citoyens ont été rackettés, d’autres blessés ou assassinés, plongeant des familles dans le deuil. Malgré les arrestations et la mise hors d’état de nuire de plusieurs réseaux de malfrats et groupes des gangs (voleurs et criminels) par la Police en étroite collaboration avec les autres forces et la population, le phénomène est loin d’être éradiqué. « Pourquoi les Forces de défense et de sécurité n’arrivent pas au bout de ce phénomène ? » se demandent tous les citoyens interrogés sur la criminalité à Niamey. Une source policière rétorque en ces termes « la Police fait un travail formidable. Tous les efforts et les résultats obtenus par la police témoignent de sa ferme détermination et sa volonté à sécuriser les personnes et leurs biens conformément à la mission qui est la sienne ». Pour cette même source, le problème de l’insécurité autour de la ceinture s’explique par les squatters et autres formes habitations qui s’y trouvent.

« Il faut chasser tous ces gens. Il est inconcevable de croiser les bras et laisser continuer ces genres de pratiques dans une capitale. Nous avons à plusieurs reprises pourchassé lors de nos patrouilles des gens qui finissent par trouver refuge dans ces habitations inappropriées. Avec la complicité de leurs parents qui ne les dénoncent pas, il est difficile de mettre la main sur ces individus sans foi ni loi. Ils sont là comme des mendiants, mais en réalité ils ne le sont pas. Les autorités doivent donner l’ordre de déguerpir ces gens sinon le problème va continuer», a averti un policier qui a préféré garder l’anonymat. Le même agent de police ajoute que suite à l’assassinat d’un jeune homme, une opération coup de poing a été menée. A l’issue de cette opération, plus de 600 personnes ont été interpelées.

A Après le constat de son échec du fait de son incapacité notoire à répondre réellement aux aspirations des populations et d’asseoir la bonne gouvernance au Niger, le système Guri n’a trouvé d’autres solutions de se lancer dans la division des partis politiques à travers des recrutements contre marchés publics, des sacs d’argent ou garantie pour une impunité totale. Le tout auréolé par des rumeurs de tous genres, fausses informations et délations. En tout cas, depuis quelques temps, les Nigériens sont servis par des fausses informations sur fond de calculs politiques erronés et mesquins. Des informations du genre, un tel homme politique aurait quitté son bord pour le PNDS, un tel serait en état d’arrestation, ou demain il y aura une pluie de miel au Niger. De la pure propagande digne d’un régime communiste pour dé- tourner la conscience des citoyens de la réalité. La réalité au Niger, c’est la mauvaise gouvernance, l’impunité, le clanisme, le népotisme et l’intoxication érigés en méthode de gouvernance. L’argent public est mal utilisé, les richesses du sous sol ne profitent qu’à une poignée des citoyens et l’impunité est pratiquée à outrance. L’affaire pour laquelle l’immunité parlementaire de Ben Omar a été levée n’a toujours pas connu son épilogue. Elle semble au contraire être jetée aux oubliettes et le présumé auteur, le sieur Ben Omar, est depuis nommé ministre de la République. Le tapissier brocanteur avec ses fausses factures se la coule douce, après avoir regagné le bateau de la renaissance et plusieurs autres dossiers traités par la HALCIA qui avaient été transmis à qui de droit, c’est-à-dire au cabinet du président de la République, restent toujours en souffrance pour dire sans suite. Aujourd’hui, à la place du bien être et de l’assainissement, le peuple n’a eu. droit qu’à l’intoxication, au matraquage médiatique propagandiste et à la fermeture des médias mal pensants dans la droite ligne d’une posture autocratique. A tous ces maux s’ajoutent l’endettement excessif du pays par le système actuel, les 50 milliards congolais et le prêt EXIM Bank avec l’hypothèque de plusieurs années de production pétrolière et la mise à sac des deniers publics. Le comble de l’impunité s’affiche également dans plusieurs nominations dont certains des nominés sont poursuivis par la justice pour détournement de deniers publics. L’exemple le plus illustratif réside dans l’affaire de la ville de Maradi, une affaire pour laquelle, Kassoum Moctar a été écroué et a bé- néficié d’une liberté provisoire pour être nommé Ministre, contre toute attente. Le train Niger est sur des mauvais rails avec l’abandon de l’école publique, l’effritement du tissu économique et la dégradation continue des valeurs sociales avec des mensonges et promesses illusoires, chimériques et irréalistes.

CENOZO Journaliste investigation Ouaga 2018La Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d'investigation en Afrique de l'Ouest (CENOZO) a lancé le 30 juillet à Koubri, une bourgade située à 25km au sud de Ouagadougou la capitale Burkinabé, la première session de formation de son nouveau programme dénommé SAHEL. Un programme qui vise à outiller des journalistes du Burkina Faso, du Mali et du Niger avec des techniques innovantes et opérantes d'investigation journalistique. Cette première session, de quatre jours, a réunit une vingtaine de journalistes en provenance de ces trois pays et a porté sur ''Le Reporting basé sur les preuves et le journalisme d'investigation''.

L'ouverture de la session a été présidée par le chargé de la formation au sein du conseil d'administration de la CENOZO, le Nigérien Moussa AKSAR, qui a particulièrement insisté dans son allocution sur le besoin d'avoir en Afrique, particulièrement au Sahel, un nouveau type de journalisme : ''Un journalisme de vérité, totalement dévoué à la construction démocratique dans nos pays... pour une transformation positive de nos sociétés''. Pour lui, les journalistes réunis à Koubri pour cette session constituent la ''pépinière'' de ce nouveau type de journalisme. Raison pour laquelle il les a invité à saisir l'opportunité qui leur est ainsi offerte ''d'être des acteurs de changement'' dans leur pays respectifs mais aussi dans la sous-région.

«Un mendiant bien portant est plus heureux qu’un roi malade», disait Arthur Schopenhauer. Autrement dit, la santé vaut mieux que tout et est d’ailleurs le meilleur cadeau que Dieu puisse offrir à l’homme. Malheureusement, l’homme se détruit de lui-même à travers la prise des produits qui sont nuisibles à sa santé. Parmi ces produits pernicieux pour la santé de l’homme figure le narguilé ou la chicha dont la consommation prend de plus en plus de l’ampleur à Niamey. En effet, la chicha est une pipe à eau de taille variée, destinée principalement à fumer du tabac ou de l’essence de fruits.

Pendant que les uns se débrouillent tant bien que mal à inventer des raisons subjectives qui les poussent à consommer la chicha, les autres condamnent fermement ce fait et le qualifie de mauvais pour la santé de l’homme. Yahouza Abdou, un amateur de la chicha, explique les raisons qui le poussent à consommer la chicha. «La chicha est juste un moyen de distraction. Elle m’aide à oublier mes ennuis ; quel que soit ce qui me dérange, il suffit juste que je mette le tuyau de la chicha à la bouche pour oublier les stress de la vie et certains problèmes familiaux. Lorsqu’on prend la chicha, on est à l’aise et on passe le clair de notre temps à discuter de plusieurs sujets de la vie», a-t-il expliqué. Ignorant totalement les méfaits de la consommation de ce produit, Yahouza Abdou persiste et signe en soutenant que la chicha n’a aucun effet sur l’organisme du consommateur. « Je prends la chicha, il y a de cela deux à trois ans. Je n’ai aucun malaise lié à la consommation de ce tabac. Ceux qui ont des malaises, ce sont ceux qui la consomment sans manger. Il va de soi qu’elle agisse sur leur organisme», soutient-il.

Ce qui n’est pas de l’avis de M. Abdoul-Razak Barazé, médecin de son état qui relève bel et bien des méfaits de la chicha. «La fumée de la chicha est particulièrement toxique. La chicha est plus dangereuse pour la santé que la cigarette. Elle a des effets nocifs à long terme. Elle a les mêmes risques, sinon plus que la consommation régulière de tabac. En effet, la chicha augmente le risque de cancers, de bronchites chroniques et de problèmes cardiovasculaires. La consommation de la chicha ne fait qu’augmenter au Niger. Les consommateurs ne savent pas qu’ils sont en train de se détruire lentement. C’est pourquoi, j’attire l’attention de la population nigérienne et la jeunesse en particulier d’arrêter de se nuire inutilement et «inconsciemment» car, la santé vaut mieux que tout», soutient ce médecin.

Abondant dans le même sens que le médecin, l’étudiant Iboun Gueye Adamou, indique qu’en réalité la consommation de la chicha est une très mauvaise habitude parce que le fait de s’accrocher à un excitant fait en sorte que les organismes deviennent dépendants. La chicha est un grand danger pour la santé surtout pour ceux qui la consomment abusivement.

 Harouna Souley  Abdourazak (Stagiaire)

19 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Depuis fort longtemps, les bouchers de Madaoua excellent dans la production de la viande boucanée, communément appelée Kilichi. Une activité génératrice de revenus, qui participent au développement économique du département de Madaoua. En effet, plus de 300 jeunes se sont investis dans la vente de Kilichi. Le « Kilichi » de Madaoua est extrêmement prisé tant au Niger qu'à l’extérieur du pays. Selon ces jeunes, des commandes de « Kilichi » leur proviennent des États Unis et même du Japon. Maman Bachir déclare gagner à travers cette activité entre 5000 et 10000f par jour. Toutes fois, en dépit des efforts timides de la municipalité qui a pu construire un hangar aux producteurs de  « Kilichi » au marché, la filière de la production de la viande boucanée ne bénéficie pas de l’attention escomptée  pour qu'elle contribue véritablement aux actions de développement. Ici, c’est l’informel qui est en vigueur. D’où la nécessité, d'une part, aux producteurs de s'organiser, et d'autre part aux institutions financières de s'intéresser au domaine en octroyant des crédits et des facilités. Les jeunes de Madaoua qui s’adonnent à ce commerce, ne demandent qu'à être encadrés et appuyés.

Hachimou Mohamed

23 novembre 2017
Source : La Nation

Hassane Zouera est la colauréate du prix de l'Onu pour la population. La policière prépare aussi la prochaine génération pour le combat pour l'égalité.

Hassane Haousseize Zouera a fait de la lutte contre la violence domestique son combat de tous les jours.

Comme ce jour où habillée de son uniforme de police elle a décidé de rendre visite à plusieurs victimes d’abus domestiques. Des visites qu’elle fait régulièrement. Elle aide même parfois des victimes à échapper à leurs agresseurs. Des situations qui impliquent aussi parfois les plus petits dans les couples...

"Les enfants, vous le savez, sont des êtres sensibles, vulnérables et lorsqu’ils se retrouvent dans des situations de traumatisme à bas-âge, ça peut se répercuter dans leur vie future. Il va falloir jeter un coup d’œil pour venir leur rendre visite, passer du temps avec eux", explique-t-elle.

Une femme, des actions et des records  

C’est pour sa lutte contre la violence faite aux enfants et aux femmes que Hassane Haousseize Zouera a été distinguée cette année.

Chez elle, ce sont les actions et les records qui parlent le mieux. Née en 1983, elle est la plus jeune lauréate du prix des Nations unies pour la population cette année. Elle est aussi, selon les Nations unies, la plus jeune femme à avoir atteint le rang de commissaire de police. Elle dirige depuis janvier 2020 la division de la protection des mineurs et des femmes. Elle coordonne à cet effet plus de 100 brigades. Idéal pour protéger ces personnes vulnérables.

La commissaire principale de police fait savoir que "Que ce soient les femmes, les enfants… Tous les êtres humains ne doivent pas vivre de l’injustice. Et la violence est de l’injustice. J’ai fait de cela mon combat personnel parce que je me dis que ce n’est pas normal. Je suis une femme, je suis une épouse, je suis une mère, je suis une sœur. Je suis en mesure de comprendre la situation des femmes, je suis en mesure de comprendre la situation des enfants".

Violences domestiques récurrentes  

Le Niger salue le dévouement de Hassane Haousseize Zouera dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Dans le pays, les violences contre les femmes et les mariages des enfants sont très fréquents.

Pour lutter, encore, la commissaire principale de police Hassane Haousseize Zouera a mis en place une base de données électroniques pour surveiller ces violences.

Et comme elle ne s'arrête jamais : Zouera essaie aussi de sensibiliser ses collègues sur ces questions. Elle participe à la formation de la prochaine génération de policiers. Pour qu’ils puissent eux aussi identifier et combattre les violences contre les femmes et les enfants.

28 juillet 2021
Source : https://www.dw.com/

dLa communauté musulmane du Niger va célébrer  l’aid El Kebir ou fête de sacrifice du mouton le mercredi 22 Août 2018, a annoncé l’Association islamique du Niger expliquant que le 1èr du jour du Djoul Hidja de l’hégire 1439 étant le lundi 13 août 2018, le 10ème jour coïncide avec le mercredi 22 août  qui est le jour de l’Aid.
L’Aid el kebir ou Aid El Adha est une fête musulmane  en souvenir au  geste du Prophète Ibrahim qui voulut en signe d’obéissance à Allah sacrifier  son fils mais auquel fut substitué un mouton sur ordre d’Allah, selon les enseignements coraniques.
Ce geste   perpétué par les musulmans est une sunnah -recommandation forte- qui marque la fin du Hadj, le pèlerinage annuel à la Mecque, un des 5 piliers de l’islam.
Il est recommandé de sacrifier un bélier à défaut d’autres ruminants.
Au Niger, pays à plus de 90% musulman,  chaque année des milliers de bêtes sont sacrifiées pour l’occasion.
CA/ANP – 0040 Août 2018

14 août 2018
Source : http://www.anp.ne/

La Côte d’Ivoire et le Niger accélèrent le projet de chemin de fer sous régionalLe chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a reçu ce mardi 17 juillet, le ministre des transports du Niger, Mahamadou Karidjo. 
L’émissaire Nigérien était porteur d’un message du Président Nigérien Mahamadou Issoufou.

C’est dans le cadre du  renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Niger dans le domaine de la communication notamment le renforcement du  chemin de fer entre la Côte d’Ivoire et les pays de la sous-région. 

 «  Nous  avons échangé sur les possibilités pour  consolider, réhabiliter et prolonger les  voies  de communication notamment le chemin de fer entre les pays de la sous-région » a relevé Mahamadou Karidjo. Alassane Ouattara a donné l’assurance de la Côte d’Ivoire dans la réalisation de ce vaste projet sous-régional. 

Le ministre Nigérien s’est réjoui de l’attention du Chef de L’Etat ivoirien et a promis rendre fidèlement les instructions du Président Ivoirien à son homologue Nigérien.

Paula K. avec Blackson Dodo Sylvain, Correspondant/Akody.com

19 juillet 2018
Source : https://www.akody.com

La cour constitutionnelle du Niger A l’instar de la plupart des pays africains, le sort de la justice constitutionnelle au Niger a été intimement lié à l’évolution politique du pays.
Jadis chambre constitutionnelle de la cour suprême ou de la cour d’Etat, la cour constitutionnelle a vu le jour avec l’adoption de la constitution du 9 Août 1999. La décennie qu’a durée la cinquième République (1999-2009) a permis aux Nigériens de découvrir l’utilité de cette juridiction, à travers ses arrêts et avis. L’un des arrêts les plus marquants est l’arrêt n°04/CC/ME du 12 juin 2009 qui a annulé le décret n° 2009-178/PRN/MI/SP/D du 5 juin 2009 portant convocation du corps électoral pour le référendum sur la constitution de la sixième République. Malgré tout, la sixième République a vu le jour avec l’adoption d’une nouvelle constitution, le 4 août 2009.

Le coup d’Etat du 18 février 2010 a mis fin à cette sixième République. La cour constitutionnelle est remplacée par un conseil constitutionnel de transition créé par l’ordonnance n°2010-038 du 12 juin 2010.

Dr Sidi Bilan Niger Prof. Dr. Sidi BilanIl est indéniable que la situation socio-politique de notre pays est délétère et préoccupante. L’opposition politique est effritée, affaiblie, quasiment inexistante et elle n’arrive plus à jouer son rôle constitutionnel de contre-pouvoir. Selon beaucoup d’observateurs de la scène socio-politique du Niger, Il y a un recul manifeste des libertés individuelles et une tentative continuelle de museler toute voix dissidente (cf. certains journaux et ONG occidentaux). La preuve est, poursuivent-ils, l’anéantissement progressif et continuel de la société civile depuis l’arrestation de ses leaders accusés de « putschistes » au service de l’opposition. On dénote également, selon l’avis de plusieurs critiques, une justice instrumentalisée et aux « commandes » du politique. Le système éducatif nigérien est en lambeaux et continue d’être systématiquement démantelé. L’éducation au Niger a atteint aujourd’hui un niveau de putréfaction et de déliquescence inqualifiables : Une baisse drastique du niveau des enseignants et des enseignés ; la tricherie sans égale mesure car on pousse même l’outrecuidance à déclarer des morts et des absents admis au baccalauréat 2018. Au demeurant, d’aucuns parlent d’ethnocentrisme, de régionalisme, de repli identitaire et d’autres d’exclusion, d’ostracisme, d’injustice sociale, de pouvoir usurpé, d’oppression, d’arbitraire, de difficultés financières etc.
En outre, notre pays a atteint un niveau de corruption endémique inédit de son histoire posant ainsi l’épineux problème de la mal gouvernance, la négligence et l’incompétence de certains cadres. A tous ceux-ci s’ajoutent le problème sécuritaire, le bradage des ressources nationales et la question de la souveraineté avec la présence des bases militaires occidentales.
En somme, il sied de dire, au-delà de toute démagogie, que la situation politique du Niger est alarmante car elle est potentiellement explosive si rien n’est fait pour désamorcer la tension vive et manifeste. Les élections politiques de 2021 risquent d’être difficiles et même conduire notre pays vers un avenir incertain. Est-ce que ce qui précède est vraiment une réalité ou bien juste un point de vue de l’esprit d’un groupuscule d’individus frustrés à qui le pouvoir a échappé ou qui n’ont pas eu leur part du gâteau ? Est-ce juste des rumeurs ? Pourquoi malgré toutes les réalisations infrastructurelles, une frange de la population continue toujours à se plaindre?
Notre intention ici n’est pas de l’éloge de quelque parti que ce soit. Ce que nous mettons ici en relief n’est ni de l’alarmisme ni de la géomancie. Chaque observateur de la scène politique du Niger peut se forger une idée de la situation. Il suffit d’observer, écouter et analyser ce qui se dit tout bas et se discute souvent ouvertement dans les fadas, sur les réseaux sociaux et dans les journaux locaux.

En matière de réduction des naissances, les mentalités « changent trop lentement », estimait fin août dans « Jeune Afrique » un responsable des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, Mabingué Ngom. Mais l’universitaire nigérien Gado Alzouma voit les choses autrement.

L’augmentation rapide de la population est sans doute la meilleure chose qui soit arrivée au continent depuis au moins cinq siècles. Cette forte croissance démographique doit être soutenue et maintenue au cours des décennies à venir, car elle conditionnera le rang de l’Afrique dans le monde de demain et, surtout, son développement économique.

Paradoxe

Les chiffres le prouvent: contrairement à ce qu’on raconte souvent, la croissance économique du continent et en particulier l’espérance de vie des Africains n’ont jamais progressé autant que depuis que la population augmente à un rythme soutenu. L’exemple du Niger, pays dont on dit que la croissance démographique et le taux de fécondité sont les plus élevés au monde, le prouve amplement.

En effet, le Niger a un taux de fécondité qui frôle les 7 enfants par femme en âge de procréer et un taux de croissance démographique de 3,8 %. C’est aussi le pays le plus pauvre au monde selon l’indice de développement humain (IDH 2020 : dernier des 189 pays classés) et certains ont tôt fait de lier cette pauvreté à la croissance démographique en soutenant que si nous sommes pauvres, c’est parce que nous faisons trop d’enfants. Or, c’est tout le contraire que les chiffres montrent.

Bien souvent, toute hypothèse contre-intuitive se heurte au mur du sens commun

Ce paradoxe provient sans doute du fait que l’assertion selon laquelle la pauvreté est due à la natalité élevée est presque toujours émise sans examen préalable. Elle semble évidente, se suffit à elle-même, et comme bien souvent en science, toute hypothèse contre-intuitive se heurte au mur du sens commun.

Quant aux analystes, ils ne fournissent en général, au mieux, que les chiffres d’augmentation de la population (presque toujours extrapolés sur des décennies) sans les confronter aux autres chiffres, ceux qui donnent une idée de l’amélioration, au cours du temps, des conditions de vie des populations africaines, par exemple l’espérance de vie, la mortalité infantile ou le taux de scolarisation.

Mieux nourris et éduqués

Or, quoi qu’en disent ces observateurs apparemment bien intentionnés, les Africains en général et les Nigériens d’aujourd’hui en particulier sont mieux éduqués, vivent plus longtemps, sont en meilleure santé, sont mieux nourris, etc. que les Africains ou les Nigériens d’hier. Quel que soit l’indicateur que nous prenons aujourd’hui, il est de loin meilleur que ce qu’il était en 1960 ou en 1980 ou même en 1990 relativement aux chiffres de la population de l’époque et ce, au fur et à mesure que la population augmentait.

Pour donner une idée de la rapidité de la croissance démographique au Niger, comparons-la à celle de la France entre 1960 et 2020. En 1960, la France comptait un peu plus de 46 millions d’habitants et le Niger un peu plus de 3 millions d’habitants. La population française était donc à l’époque plus de 15 fois plus élevée que celle du Niger. Or en 2020, la population française (66 millions d’habitants) était seulement un peu plus de 2,5 fois plus élevée que celle du Niger (24 millions d’habitants).

Voyons maintenant ce qu’il en est de l’augmentation de l’espérance de vie. En 1970, l’espérance de vie au Niger était de 35,88 ans et la population d’un peu plus 4,5 millions d’habitants. En 2018, la première était passée à 61,6 ans et la seconde représentait 22,4 millions de personnes. On voit donc qu’en l’espace de 48 ans, l’espérance de vie s’est étendue au Niger de près de 26 ans alors même que sa population a augmenté de près de 18 millions d’individus.

L’évolution de l’espérance de vie est donc remarquable au Niger, et ce, quoi qu’on puisse dire de la rapidité de la croissance démographique. On le voit notamment lorsqu’on se réfère à l’espérance de vie attendue en 2030 (dans bientôt 9 ans) quand on fait des projections sur la base des taux de croissance actuels : 69,8 ans. Dans ce laps de temps, le pays gagnera donc plus de 8 ans.

On observe aussi que cette augmentation s’accélère à mesure qu’on avance dans le temps. Alors qu’entre 1970 et 2018, la progression de l’espérance de vie aura été en moyenne de 5,4 ans tous les 10 ans, elle sera d’environ 7 ans tous les 10 ans entre 2018 et 2030.

D’ailleurs, si l’on se réfère au passé, on constate qu’entre 1950 et 1960, le Niger n’est passé que de 34,29 ans à 35,01 ans. Ce qui veut dire qu’en 10 ans le Niger n’avait même pas gagné un an d’espérance de vie à l’époque. Il en est de même pour les décennies qui suivent puisque le pays n’a ensuite gagné que quelques mois entre 1960 et 1970 et seulement un peu moins de 3 ans entre 1970 et 1980. En comparaison, on notera que le nombre moyen d’années qu’un enfant né au Niger en 2019 peut espérer vivre est de 62,16 ans, ce qui représente un gain de plus d’une demi-année rien que sur 2018. Dans le passé, il nous aurait fallu presque 10 ans pour faire une progression comparable.

Baisse du taux de mortalité

Mieux encore, ceci est vrai non seulement de l’espérance de vie, mais aussi de tout autre indicateur relatif aux conditions de vie des Nigériens. C’est le cas par exemple du taux de mortalité. Au cours de la période 1990-2012, le taux de mortalité est passé de 22,6 pour mille à 11,2 pour mille. Ce qui veut dire que la mortalité a diminué de moitié alors même qu’au cours de la même période, la population passait de 7,523 millions à 17,073 millions d’individus, augmentant ainsi de presque de 10 millions d’habitants. Contrairement à ce qu’aurait laissé entendre le discours catastrophiste sur la population, l’amélioration du taux de mortalité a été concomitante avec l’augmentation de la population.

On peut en dire tout autant de la production agricole, par exemple celle du mil, aliment essentiel au Niger, qui a été multipliée par 3 entre 1990 et 2014 alors même que la population a été multipliée par plus de deux durant la même période. Il en est de même pour la pauvreté, dont l’incidence était de 63 % en 1993 et 48,2 % en 2011. Entre 2011 et 2020, elle a encore continué à reculer pour s’établir à 42,9 %, un chiffre sans doute encore trop élevé mais tout de même significatif si l’on considère le long terme et si les tendances se maintiennent.

L’augmentation de la population est allée de pair avec l’amélioration du taux de scolarisation

Prenons un autre indicateur important : le taux de scolarisation. L’augmentation de la population n’a pas entrainé une réduction des moyens de l’État et un effondrement du taux de scolarisation. Bien au contraire ! Non seulement l’État a été capable de faire face à l’augmentation constante de la population et du nombre d’enfants en âge d’être scolarisés, mais ici aussi, plus on avance dans le temps, plus le taux de scolarisation s’est amélioré. En d’autres termes, l’augmentation de la population est allée de pair avec l’amélioration du taux de scolarisation.

Ainsi par exemple, entre 2003 et 2014, le taux de scolarisation est passé en 10 ans de 43,3 % à 70,6 % alors même que la population passait de 11,834 millions à 19,148 millions de personnes. Pour ce qui est de la période 2012-2020, voici ce qu’écrit l’Unicef: « À la suite d’importants investissements depuis 2012, le nombre d’enfants inscrits à l’école primaire a augmenté de 35 %. L’inscription dans le premier cycle du secondaire a presque doublé depuis 2012. » Encore une fois, entre-temps, la population est passée de près de 18 millions à plus de 24 millions d’habitants. Comme on le voit, ici encore, l’augmentation de la population s’est accompagnée d’une amélioration des indicateurs.

Cette pauvreté s’explique d’abord et avant tout par la corruption généralisée

Il n’en demeure pas moins vrai que ces améliorations sont encore trop lentes et que le Niger, comparé aux autres, est un pays pauvre, le pays le plus pauvre du monde, mais je pense qu’il faut en chercher les raisons ailleurs que dans la croissance démographique. Pour moi, cette pauvreté s’explique d’abord et avant tout par la corruption généralisée, le mauvais choix des politiques nationales de développement, l’insécurité, l’incompétence des dirigeants et le fait que les richesses (abondantes) tirées du sous-sol ne profitent pas au pays et aux populations. La croissance démographique, qui est presque toujours la seule raison mentionnée pour expliquer la pauvreté, n’est qu’un écran de fumée commode derrière lequel on se réfugie pour se refuser à examiner ces réalités.

Par  Gado Alzouma

06 août 2021
Source : https://www.jeuneafrique.com/1225694/societe/la-croissance-demographique-une-chance-pour-le-niger-et-lafrique/

Cure salee, un veritable espace marchandLa Cure Salée ne se limite pas seulement à la jouissance culturelle des communautés nomades ; c’est aussi un véritable cadre du commerce des produits et articles de toute sorte. Ainsi, à quelques jours déjà de la fête, les commerçants de tous produits confondus ont pris place à quelques centaines de mètres de la tribune officielle en plantant leurs tentes et leurs stands.  

Un véritable espace commercial où règne une ambiance extraordinaire ; les hommes, les femmes et les enfants s’adonnent activement à des petits commerces, les activités de tous genres permettant à gagner leur vie, notamment la restauration, la vente d’eau et de la boisson fraiche, la vente des fruits et légumes, celle des condiments et épices. Ce commerce a un double objectif car il permet non seulement à ceux qui le pratiquent de trouver leur compte mais aussi offrir à une majorité de personnes, riveraines et celles venant d’autres localités, et qui ne sont pas prises en charge par les organisateurs, la possibilité de satisfaire leurs besoins de consommation, selon leur bourse.

Sur ce lieu, qui est à lui seul un petit marché, divers plats sont proposés aux clients : haricot avec riz, la pâte de semoule et de la farine avec sauce (arachide, gombo ou facou) ; les pâtes alimentaires ; massa ; frite d’igname, galettes ; boissons importées d’Algérie, du Nigéria et même de Niamey et bien d’autres. M. Laouali dit Bagobiri s’est aussi installé avec tous les équipements nécessaires pour recharge des téléphones portables, le groupe électrogène, les chargeurs universels, les multiprises… de 100 à 200 FCFA par charge.

La démocratie qui décapite : Par Mahamoudane AGHALI

  • Lumana était le premier sur la liste. Son Président est en exil, car, pied à terre à Niamey, l’arrestation est assurée.
  • Kishin kassa est dans la tourmente ; non seulement son Président est « personne non grata » au sein du gouvernement, mais on est parti chercher des poux sur la tète de sa respectable épouse qui n’a cessé d’assister le monde délaissé dans les brousses, pour bien le détruire.
  • L’armée est déhanchée suite à un présumé coup d’Etat qui n’a jamais été prouvé.
  • La Justice est détournée de son rôle ; la Police aussi…et plus grave la Gendarmerie qui a toujours été républicaine au Niger.
  • La société civile est en prison.
  • Les représentants des étudiants sont en prison ; 300 de nos enfants croupissent en prison pour avoir exigé leurs droits !
  • Un journaliste est déchu de sa nationalité et jeté dans un pays qu’il ne connait pas, séparé de sa famille abandonnée à Niamey ; ceux qui sont à Niamey sont terrorisés.
  • Les partis de l’opposition sont priés de se tenir à carreaux, sinon les menaces et les casseroles sortiront.
  • Un climat de terreur qui ne dit pas son nom est installé pour tous ceux qui veulent contredire la pensée unique.
  • Pendant ce temps, la démocratie suit son cours au Niger et, c’est même un exemple d’après Macron !
  • La communauté internationale, ayant pignon sur rue pour ses intérêts (bases militaires un peu partout au Niger, les sociétés de recherche étrangères…) fait semblant de ne pas remarquer la dangereuse dérive du régime en place.

L’ONU, l’UA, la CDEAO regardent, bouche cousue les évènements..

Pendant ce temps, les dignitaires voyagent, détournent et construisent des domaines.

Où va le Niger sous la 7e République ?

Par Mahamoudane AGHALI

Elles sont nombreuses, les femmes à vouloir changer la couleur de leur peau, pour un teint plus clair. Au Niger, cette pratique est connue sous le nom de ‘’Toussou-toussou’’ à travers laquelle les femmes utilisent différents types de laits, gel, crème, savons pour s’éclaircir la peau. Les produits sont appliqués sur tout le corps, ou en association, deux à trois fois par jour, le plus souvent pendant des années, donnant ainsi un teint clair à la peau.

 Le terme ‘’dépigmentation’’ désigne la perte ou l’absence de pigment de la peau. La dépigmentation est aujourd’hui très répandue, et serait accentuée par le discrédit de la couleur de la peau noire.

Ce phenomène qui gagne de terrain incite de nombreuses femmes à se dépigmenter la peau, considérant que la peau blanche est plus attractive, cela sans mesurer les multiples conséquences que l’utilisation de ces produits chimiques peuvent provoquer sur la peau à long terme.

Pourtant, il existe la dépigmentation naturelle qui consiste à blanchir sa peau à l’aide de composants purement naturels comme les fruits, les légumes, les huiles essentielles etc. La dépigmentation naturelle est le plus souvent utilisée par certaines femmes car elles pensent que celle-ci est moins risquée du fait que son action agit lentement. Quant à la dépigmentation artificielle, elle est basée sur l’utilisation massive et régulière des composants artificiels comme le gaz, les lasers, les crèmes, les injections etc. La dépigmentation artificielle est mondialement reconnue et utilisée, autant par les femmes que par les hommes.

Cependant, cette pratique est reconnue dangereuse, car elle mène à de multiples maladies de la peau telle que les infections, les acnés, les vergetures, les troubles de la pigmentation, le diabète, les complications rénales et neurologiques etc. En plus de ces différentes maladies, au moment de fortes chaleurs, les femmes qui se dépigmentent la peau dégagent des mauvaises odeurs quand elles suent.

Dr Aminatou Abdou médecin Généraliste explique que la plupart des femmes qui se dépigmentent la peau, le font pour des raisons familiales (fêtes familiales, imitation d’une amie,…), pour des problèmes d’automédication dans le but d’éliminer des acnés, ou par le fait qu’elles soient influencées dans le milieu où elles vivent.  «Ainsi, pour beaucoup de femmes, avoir une peau claire reste un critère de beauté tout en oubliant les conséquences liées à l’utilisation à court, à moyen et à long terme des produits ‘’dépigmentants’’ sur leur santé» a précisé Dr Aminatou Abdou.

Pour ce médecin, les conséquences corporelles et sociales sont celles, considérées comme étant les plus dramatiques. En termes de conséquences corporelles, Dr Aminatou explique que le phénomène de dépigmentation volontaire de la peau entraine, dans la majorité des cas, des maladies de la peau ou dermatologiques comme l’acné cortisonique lié aux corticoïdes locaux qui peuvent entrainer des acnés en kystes, des pustules (boutons), les infections de la peau telles que les gales, les brûlures graves de la peau, les infections bactériennes, les mycoses, la dyschromie, les vergetures larges très inesthétiques de la peau et irréversibles, les mauvaises odeurs et plus grave encore les risques liés au cancer de la peau. Il y’a également les risques accrus de maladies systématiques comme l’hypertension artérielle, le diabète, les  complications rénales et neurologiques, les risques toxiques en cas d’utilisation chez les femmes enceintes et allaitantes, les pathologies oculaires, les insomnies, les pertes de mémoire, etc.

Les conséquences sociales, sont essentiellement les railleries, la stigmatisation et les teints non uniformes lors des maquillages. «Il est important d’introduire un contenu éducatif dans le programme d’étude scolaire pour sensibiliser les jeunes femmes sur les conséquences liées à la dépigmentation et sur l’importance de garder la couleur naturelle de la peau. Car la belle peau n’a pas de couleur, il en revient à la personne de bien l’entretenir», conseille Dr Aminatou.

Rachida Abdou Ibrahim (ASCN)

ONEP

 

Aboubakar Lalo Ce 31 décembre devait marquer la fin du programme d’amnistie annoncé par les pouvoirs publics pour les repentis de Boko Haram. Ce délai est finalement remis sine die en raison d’une relative dynamique vers la désistance des insurgés radicalisés, ce qui devra permettre aux indécis de franchir le pas. En effet, le 22 décembre 2016, le ministre de l’intérieur Mohamed Bazoum annonçait à Diffa la grâce pour tous les combattants qui déposeraient les armes dans un délai d’un an. Pour le moment, une centaine de redditions ont été constatées et les combattants se trouvent confinés dans le camp de déradicalisation de Goudoumaria qui servira à les désidéologiser en vue de les insérer dans la vie sociale. Comment, avec qui et pour quels résultats ?

Le Niger en entrant officiellement en guerre contre la secte Jamaat ahl sunna lida’awati wal djihad ou Boko Haram en février 2015 entendait prévenir et mettre fin aux fréquentes escarmouches qu’ils lançaient au-delà de la Komadougou, dans l’hinterland de Diffa. Le groupe de Abû Bakr Shekaw détenait déjà sous leur joug, de par les conquêtes territoriales fulgurantes, trois Etats du Nord-Est du Nigeria.

Le projet du Califat de Boko Haram s’articulait autour d’un cercle concentrique avec comme épicentre leur capitale Gwoza et la fameuse forêt de Sambissa, véritables centre de décisions de la terreur. Les marges territoriales que sont les banlieues du radicalisme constituent les zones d’approvisionnement et de repli en ce qui concerne les régions de Diffa au Niger, le Lac Tchad au Nord ; à l’Est, leurs prétentions territoriales vont des monts Mandara au Cameroun, le Mayo Sava avec vues sur la frontière tchadienne.

Trois ans après cette déclaration de guerre, l’heure est aux comptes avec la neutralisation formelle et de la déterritorialisation progressive de la secte nihiliste par les armées de la coalition de la Force Multinationale Mixte (FMM) : la menace est devenue résiduelle et les attaques sporadiques sans pour autant tendre vers la fin de l’état d’urgence et l’extinction du terrorisme actif, en atteste la toute récente attaque de Toumour [1]. Le groupe terroriste le plus sanglant au monde (22 000 morts) a engendré une génération de combattants incorporés pour diverses raisons, qui en fin de cycle voudront d’une réinsertion sociale.

A quelques jours de la fête, les fidèles s’activent pour maximiser les récompenses à travers la multiplication des bonnes actions. Au cours de cette période, beaucoup d’actions sont recommandées aux fidèles pour s’approcher davantage du seigneur. Parmi ces actions, il y a surtout la recherche de la nuit de destin, al Iticafou la retraite spirituelle, la zakat-al Fitr.

Parmi ces rituels, le président de l'Association Islamique Faouziyya a cité l’obstination des fidèles dans la recherche de la nuit du destin qui se fait dans les 10 derniers jours en général et particulièrement dans les jours impairs comme le recommande la tradition prophétique. Cette recherche se fait à travers des veillées des prières ou Tahjoud dans l’espoir d’avoir la nuit de destin qui est meilleure que 1000 mois d’adoration soit plus de 83 ans. Selon lui, c’est une occasion à ne pas rater compte tenu de la brièveté de la vie de l’homme sur cette terre.

A propos de la retraite spirituelle, Dr. Moustapha Ahoumadou a rappelé que celle-ci consiste à s’isoler dans un lieu de culte pendant quelques jours. En ce moment, l’individu ou le groupe d’individus se consacre uniquement à l’adoration du seigneur, tout en restant dans ce lieu de culte jusqu’à l’annonce de l’apparition de la lune.« L’observance de lune fait aussi partie de cette dernière décade car elle permet aux croyants de compléter le jeûne jusqu’au trentième jour au cas où le croissant lunaire  n’est pas aperçu au 29ème jour. Puis viendra une autre étape qui est la zakat-al-Fitr qui est une sorte d’aumône mais qui a la particularité par rapport à l’aumône ordinaire. Selon lui, elle doit être prélevée avant d’aller à la prière de Iddi, donc dès l’apparition de lune. « Cette action vise à soutenir les démunis pour leur permettre à l’instar des autres fidèles de fêter dans des conditions acceptables. Celle-ci est aussi à la charge du chef de famille de prélever à tous les membres de sa famille.  Il a précisé qu’il est préférable d’offrir ce qui est facile à préparer comme les spaghettis, macaroni, couscous, ou des céréales faciles à préparer comme du riz blanc, du blé etc.

Il a précisé que cette zakat est offerte aux démunies les plus proches. « Par exemple, celui qui vit à l’étranger ne doit pas envoyer de l’argent dans son pays d’origine mais plutôt de donner cette zakat aux pauvres qui vivent en son pays de résidence. En conclusion,ce prédicateur a affirmé que le Ramadan a pour but d’enseigner aux musulmans la vie que mène les nécessiteux, encourager l’endurable et cultiver les bons comportements. Par ailleurs, le président de l'Association Islamique Faouziyya a rappelé qu’il fait partie aussi de la souna de jeûner six jours de Shawal après le Ramadan et bien d’autres jours surérogatoires pour celui qui a la capacité ou qui le souhaite.

Par Mamane Abdoulaye(onep)