Pour comble de désespoir, c’est l’opposition elle-même qui établit les procédures de cette entreprise incongrue, en demandant : « l’ouverture d’une information judiciaire sur les origines des dirigeants nigériens d’hier, d’aujourd’hui ainsi que les leaders des partis politiques, celles de leurs épouses, d’en dire qui est qui, et de publier les résultats au journal officiel de la République »
La République qui est au-dessus de ces intrigues, et son journal officiel qui appelle d’autres contenus, se passeraient bien d’une telle consignation.
On était en droit d’attendre de la tempérance et de la pondération de la part d’une opposition qui aspire à la direction du Niger. Mais elle envenime la nigérienneté et s’en sert comme d’une arme (probablement un boomerang) contre son adversaire.
De toute évidence son adversaire, à moins de vouloir sa propre défaite, ne donnera pas suite à cette demande d’ouverture d’information judiciaire. 
Reste à savoir si l’opposition - à la faveur d’une alternance arrivait au pouvoir - nous ferait comparaitre avec femmes et ancêtres devant le tribunal de l’inquisition qu’elle aura érigé.
Farmo M.

10 avril 2017
Source : https://www.facebook.com/groups/niger.s.a.p/