Le régime de Issoufou Mahamadou a occulté un principe cardinal de l’exercice du pouvoir, à savoir que : la Volonté de gouverner et passion de gouverner, sont diamétralement opposées, voire antithétiques. Dans la volonté de gouverner est subsumé le souci de l’intérêt général, et dans la passion « dévorante » de gouverner, c’est la domination d’une classe, la dictature de la classe au pouvoir (le gurisme) contre le peuple. Cette passion de gouverner fait fi par exemple de la réalité du « Tayi Tawri », fait fi des souffrances causées à des citoyens transformés en « misérables de Victor Hugo, je voudrais parler de tous ces déguerpis, ces laissés pour compte de la Renaissance-II, sans aucun droit à des dédommagements. Et comble des combles : la démocratie de la renaissance II s’attaque violemment aux Etudiants, aux élèves, et vandalise une Bibliothèque universitaire. In fini, la Renaissance II est une pure invention, « une mythologie », une dénégation délibérée de la misère sociale : cela s’appelle du sadisme politique. Gageons que Le Bon Prince peut rebondir en vue de l'accomplissement de sa « Glorieuse Renaissance ». Mé- ditons alors cette pensée de Karl Marx : « Des idées ne peuvent pas mener au-delà d'un ancien état de choses ; elles ne peuvent jamais que mener au-delà des idées de l'ancien état de choses. En fait les idées ne peuvent rien réaliser. Pour réaliser les idées, il faut les hommes, qui mettent en jeu une force pratique. » (La Sainte Famille).
Mika
08 octobre 2017
Source : Le Nouveau Républicain