Société
Malgré les dénonciations, protestations et mises en demeure d'arrêter les casses entreprises à l'école Terminus 2, les démolitions de classes se poursuivent de plus belle, dans le mépris total de ce que peuvent penser les Nigériens. L'université suisse, SWISS UMEF, l'acquéreur, semble continuer dans le déni de la levée de boucliers nationaux, donnant ainsi l'impression de s'assumer pleinement dans cette mascarade. Elle n'a pas tort d'épouser ce deal qui sent la chose à mille lieues. Elle a trouvé, en la personne du ministre des Domaines et de l'Habitat, Maman Waziri, un excellent avocat pour plaider sa cause. Dans un point de presse qu'il a animé, le ministre Waziri a déclaré que l'école Terminus 2 n'existe plus et qu'elle aurait disparu dans les statistiques et répertoires du ministère de l'Enseignement primaire, " ce que peut confirmer, a-t-il dit, le directeur de Cabinet dudit ministère ". Evidemment, l'annuaire statistique ne mentionne pas les noms des écoles. Il se contente d'en compter les effectifs scolaires et enseignants, les matériels, etc. L'école, elle, existe, avec ses infrastructures et ses effectifs de l'enseignement primaire et de la formation professionnelle et technique. Jusqu'à sa cession et le démarrage de la démolition des classes, l'école Terminus 2 hébergeait un centre de formation professionnelle, bien fréquenté, qui a été créé en 2014. Ce centre comptait 700 apprenants de la formation professionnelle et techniques. Des jeunes qui se formaient en couture, électricité, menuiserie, etc., sous la supervision de 19 enseignantsencadreurs. C'est sans compter les effectifs scolaires du primaire.
Un bail de 33 ans ou une vente camouflée ?
Un bail pour 33 ans ! C'est le minima qu'ils ont accordé à SWISS UMEF, dit fièrement le ministre Waziri qui a même souligné que les Nigériens doivent savoir qu'ils ont opté pour la meilleure proposition puisqu'au départ, il était question de vente. D'ailleurs, de bail, le ministre Waziri n'a fourni à la presse aucune preuve. S'il a gité un document présenté comme le contrat de bail, il n'a toutefois fait publier ledit document pour attester ce qu'il soutient. Dans les milieux syndicaux, les acteurs de l'éducation, vent debout contre ce deal qui sent la duplicité contre l'Etat, soutiennent qu'il s'agit bel et bien d'une vente. La preuve ? SWISS UMEF a aussitôt entrepris de démolir les installations scolaires avec pour perspective de construire de nouveaux immeubles. D'ailleurs, le ministre Waiziri, dont la langue a quelque peu trébuché, a souligné que, dans l'option choisie, si l'Etat décide, demain de vendre pour de vrai, l'université suisse serait prioritaire.
Combien d'écoles privées nigériennes manquent de terrain pour se construire un espace digne de leurs effectifs ?
L'école Terminus 2 a été bel et bien bradée. La sortie du ministre Waziri a jeté davantage de trouble sur l'affaire. Pour s'ériger en défenseur acharné et dévoué, le ministre Waziri prouve à suffisance qu'il y a probablement anguille sous roche. " C'était un terrain vide qui est resté comme ça ", a déclaré le ministre Waiziri dans sa plaidoirie. " L'université suisse a certainement eu écho de ce terrain vide, s'est approchée du ministère de l'Education nationale - qui n'existe plus - pour dire qu'elle souhaiterait avoir ce terrain pour y construire une université comme ils en ont fait dans la sous-région ". Une version pipée de la réalité de l'école Terminus 2. SWISS UMEF, qui est une université privée trop chère, a donc, réussi à rentrer dans les bonnes grâces des autorités nigériennes au point s'approprier une école publique. Combien d'écoles privées nigériennes manquent de terrain pour se construire un espace digne de leurs effectifs ? Ce n'est pas l'affaire du ministre Waziri et il s'en moque probablement.
Les syndicats de l'éducation, vent debout contre ce deal d'un autre âge
" Nous n'avons pas vendu ce terrain, nous avons affecté ce terrain à l'université suisse sous forme de location ". Mais, le ministre Waiziri, qui peinait à convaincre, n'a rien dit des montants versés par l'université suisse, encore moins montrer le moindre reçu de versement dans les caisses de l'Etat. " La mise en bail de l'école Terminus 2, faite dans des conditions des plus troubles, n'est pas acceptable ", a écrit Chebou Dambagi. Dans une déclaration rendue publique sur le site de l'école détruite, les syndicats de l'éducation ont déclaré être contre ce deal d'un autre âge que l'université suisse a visiblement accepté du fait du contexte qui prévaut actuellement au Niger. Ils y dénoncent, non seulement la mascarade, mais disent être à jamais mobilisés pour faire avorter ce projet d'une gravité extrême.
Outre que les syndicats de l'éducation contestent d'avaliser cette cession qu'ils qualifient de honteuse, ils s'interrogent sur ce qui peut motiver le ministre Waziri à faire cette plaidoirie pour défendre cette affaire visiblement tordue dans un pays où l'administration scolaire, elle-même, est à l'étroit.
Laboukoye
Lire aussi >>> Cession de l'école Terminus 2 à SWISS UMEF Le mensonge par omission du ministre Maman Waziri
Dans un point de presse qu'il a animé pour défendre le gombo de ses partenaires de SWISS UMEF, le ministre des Domaines et de l'Habitat, Maman Waziri, a commis la maladresse d'indiquer que depuis 2013-2014, l'école primaire Terminus 2 n'existait plus dans les documents officiels du ministère de l'Education nationale. Or, il se trouve que ce n'est pas du tout exact. Nulle part, dans les annuaires statistiques du ministère de l'Enseignement primaire, il n'est jamais fait cas des appellations des écoles. L'annuaire statistique souligne toutefois le nombre des établissements scolaires, sans identité précise pour chacune d'elle, l'évolution des effectifs scolaires par milieu, par sexe, par région, par zone. Consultez, pour vous en convaincre, l'annuaire 2015- 2016. Il n'est, donc, pas possible, autant pour le ministre Waiziri que pour celui qui veut le démentir, de prouver que l'école Terminus 2 n'était plus comptabilisée dans les statistiques scolaires. Du reste, l'école Terminus 2, jusqu'à sa cession à SWISS UMEF et à la démolition des classes, comptait bien des effectifs scolaires du primaire, bien entendu, mais surtout de la formation professionnelle et technique. Ces derniers sont même au nombre de 700 apprenants qui se formaient à divers métiers (électricité, menuiserie, couture, etc.) et 19 enseignants- formateurs.
Laboukoye
Lire aussi >>> SWISS UMEF et l'école Terminus 2 : L'Université suisse donne une image tordue de la Suisse
Public Eye, vous connaissez ? Eh bien, c'est l'Association de droit suisse qui porte un regard critique sur l'impact de la Suisse et de ses entreprises sur les pays en développement. Une association qui a des bureaux, ici, à Niamey, et dont il faut bien se demander ce qu'elle pense de la main basse de SWISS UMEF, une entreprise suisse sur une école primaire nigérienne dont les effectifs apprenants (primaire et formation pro- fessionnelle et technique) dépassent 800. C'est cette école, dans un pays en développement comme il est écrit sur le frontal de l'Association Public Eye, que SWISS UMEF a annexée, avec la complicité de cadres et grands commis nigériens. L'université suisse ne peut prétendre ne pas savoir que l'acquisition de cette école primaire, quelque soit par ailleurs la forme que ça prend, peut s'avérer problématique et préjudiciable, à la fois pour son image légendaire, mais également pour celle de la Suisse tout entière dont les autorités, à travers maints organismes, s'échinent à donner de leur pays une image d'Etat de droit où la transparence des procédures est de règle. SWISS UMEF, de toute évidence, est mêlée à une affaire trouble et dans les milieux syndicaux, l'on n'hésite pas à soutenir que c'est une affaire de corruption.
Laboukoye
Lire aussi >>> Le ministre Maman Waziri ignore sans doute que le ministère de l'Education n'existe plus pour s'y référer
Selon le ministre des Domaines et de l'Habitat, l'école Terminus 2 qui a été cédée à SWISS UMEF pour un bail de 33 ans, n'existe plus et qu'elle aurait disparu depuis 2013-2014 des statistiques et répertoires du ministère de l'Education nationale, " ce que peut confirmer, a-t-il dit, le directeur de Cabinet dudit ministère " assis à ses côtés. C'est tout de même ahurissant d'entendre un ministre du gouvernement parler d'un ministère qui n'existe plus, l'Education nationale, pour justifier la disparition de l'école Terminus 2 dans les statistiques dudit ministère. Drôle de logique ! Le ministère auquel Maman waziri fait sans doute allusion est appelé aujourd'hui, depuis le gouvernement du 19 octobre 2016, ministère de l'Enseignement primaire, de l'Alphabétisation, de la Promotion des Langues nationales et de l'Education civique (MEP/A/PLN/EC). C'est donc, une bourde inadmissible pour un membre du gouvernement.
Laboukoye
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« L’Etat n’invente pas le prix du Hadj mais étudie toutes les dépenses par rubrique, fait la sommation et fixe un prix plafond par candidat », indique M. Nassirou Seydou, chargé de la Communication du COHO.
Le Hadj ou le pèlerinage à la Mecque est le 5ème pilier de l’Islam. Il a lieu une fois par an et est obligatoire pour tout musulman qui possède les moyens de l’effectuer. De nos jours, pour accomplir cette obligation religieuse, les fidèles dépensent une importante somme d’argent. Au Niger, par exemple, cette année, chaque candidat au Hadj doit payer plus de 2 millions de francs CFA.
Le coût du hadj connait, de plus en plus et d’année en année, une augmentation. Malgré les explications apportées par le COHO et les Agences, des interrogations continuent d’être posées sur cette situation. La principale question que se posent les citoyens, c’est de se demander quelles sont les raisons qui justifient ces augmentations.
Cette année aussi, le hadj 2019 n’a pas fait exception. Dans un arrêté qu’il a officiellement rendu public, le 1eravril 2019, le ministère du commerce a fixé le prix du Hadj à deux millions trois cents six mille francs CFA (2 306 000F), comprenant toutes les prestations. Ce prix était l’année dernière de deux millions deux cents soixante seize mille francs (2 276 000 FCFA), d’où une augmentation de 30 000 fcfa cette année.
Pour le chargé de la Communication du COHO, ce prix est le cumul de l’ensemble des frais qui entrent dans la prise en charge du pèlerin. Il a donné les six (6) rubriques principales qui composent ce prix : le chèque pèlerin qui coûte 150 200 Riyal, la prestation de la Mouassassa (tentes améliorées de Arafat, les couchettes à Mina) qui est à 1323 Riyal, le logement à Médine qui s’élève à 3150 Riyal, la restauration à Mina qui est à Arafat à 315 Riyal, le billet d’avion qui est à 930 000 F CFA et en fin la marge bénéficiaire, c'est-à-dire ce qui revient aux agences, qui s’élève à 395 000 F CFA par pèlerin.
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C’est connu de tous, l’essence importée du Nigeria est beaucoup plus utilisée par les nigériens que celle produite au Niger. Ce carburant fraudé est à la portée de tous. Il est deux fois moins cher que celui de la pompe. Pour s’en procurer, les automobilistes n’ont pas besoin d’y aller plus loin. L’essence est à portée de main. Il suffit de faire quelques pas de chez soi pour apercevoir les étalages de plusieurs bouteilles d’essence au bord de la route. A Dosso particulièrement, les stations-services d’essence sont de moins en moins fréquentées par les automobilistes. Et surtout ce sont les motocyclistes en majeure partie qui ne s’intéressent pas trop aux stations-services d’hydrocarbures.
A Dosso, le prix d’un litre d’essence provenant du Nigeria fluctue entre 300 F à 400 F voire 450 F CFA selon la variation de la devise du Naira. Alors que, le litre de l’essence à la pompe coûte 540 F CFA. Cela dit, les nigériens auraient donc tendance à se pencher beaucoup plus vers la quantité de l’essence fraudée plutôt qu’à la qualité du carburant à la pompe.
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Le chef de canton de Loga Elhadj Aboubacar Tassam dit Wandaré est décédé le jeudi 23 avril aux environs de 19 heures à Loga. Né vers 1933 à Loga, il avait été élu chef de canton le 29 mai 1999 succédant ainsi à son frère ZakouTassam. Il était marié à deux femmes et père d 19 enfants.
Chef affable et respecté par les populations du canton et au-delà, il aimait beaucoup taquiner ses cousins faisant ainsi du cousinage à plaisanterie l’une de ses préoccupations. En cette période du coronavirus et malgré son état de santé, il ne cessait de sensibiliser ses concitoyens sur les mesures préventives pour éviter la maladie.
Les obsèques de feu Wandara qui était âgé de 87 ans se sont déroulés le vendredi 24 avril dans la matinée à Loga en présence du gouverneur de la région de Dosso M. Moussa Ousmane, du ministre des Mines M. Moussa Hassane Baradjé, du sultan de Dosso l’honorable Maïdanda Saidou et des populations de Loga venues rendre un dernier hommage à leur illustre chef de canton. Après l’inhumation, une fatiha a été dite pour le repos de l’illustre disparu
Le gouverneur de Dosso a saisi l’occasion pour saluer tous ceux qui ont effectué le déplacement et a invité les populations à éviter les attroupements tout en respectant les mesures préventives à cause de cette maladie du coronavirus.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
28 avril 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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C’est par Dosso que s’est achevée, le jeudi 9 septembre 2021, la campagne de plaidoyer sur les enjeux de l’actualisation des cadres juridiques protégeant les femmes et les filles des violences dans le cadre de la mise en œuvre du programme Spotlight. La cérémonie de clôture a été placée sous la présidence du Médiateur de la République Me Ali Sirfi Maîga en présence du secrétaire général du gouvernorat de Dosso, des députés nationaux, du président du conseil régional de Dosso, des autorités administratives et coutumières et de nombreux invités de marque.
La fin des travaux a été sanctionnée par une série de recommandations et une déclaration dite Déclaration de Dosso.
Dans le discours de clôture qu’il a prononcé, le Médiateur de la République a soutenu que ‘’il est ressorti des déclarations des différentes régions des recommandations importantes comme celles relatives au statut de la femme répudiée, la déscolarisation de la jeune fille, la protection de la femme fonctionnaire, de la femme salariée, l’accès à la terre pour la femme”. Ces rencontres ont permis d'examiner ''le cadre législatif confronté aux réalités vécues des communautés''.
Les déclarations régionales enregistrées vont permettre d’animer la rencontre au niveau national et qui verra une déclaration dite de Niamey qui sera transformée en déclaration nationale. Cette déclaration sera portée au Président de l’Assemblée nationale par une marche symbolique avec en tête le Médiateur de la République accompagné de femmes, d’hommes, de la société civile, des membres du gouvernement, des leaders communautaires et des élus locaux.
La caravane qui a débuté ses travaux depuis juin 2021 a consisté en deux étapes dont la première a concerné Zinder, Maradi, Tahoua et Tillabéri et la seconde a, quant à elle, concerné Diffa, Agadez et Dosso. Me Ali Sirfi Maïga a saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude à tous les participants pour l’accompagnement et leur contribution active qui est ‘’d’un grand intérêt pour animer les débats’’. Il a, par la même circonstance, remercié les autorités de la 7ème République pour le soutien constant qu’elles apportent au Médiateur de la République ainsi qu’à l’équipe du PNUD pour son accompagnement et sa présentation, brillante et très instructive, sur le programme Spotlight.
Auparavant, le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Assoumana Amadou a, au nom des populations de la région, remercié le Médiateur de la République pour avoir accepté de venir personnellement diriger les travaux de la présente rencontre. Le secrétaire général du gouvernorat de Dosso a espéré que ‘’toutes les recommandations pertinentes issues de cette rencontre seront acceptées ou bénéficieront d’un regard bienveillant du gouvernement pour permettre à la population nigérienne de profiter de ces grands échanges’’.
Mahamane Amadou, ANP-ONEP/Dosso (onep)
13 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le gouvernorat de Dosso a organisé le 23 juin dernier avec l’appui de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), un forum communautaire sur le renforcement de la cohésion sociale, la paix et la sécurité dans la commune rurale de Guéchémé dans le département de Tibiri. La cérémonie d’ouverture du forum a été placée sous le parrainage du Haut Représentant du Président de la République, M. Foumakoye Gado. Etaient également présents le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, M. Seydou Halidou, le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar, le vice-président du conseil régional, les autorités administratives et coutumières, les partenaires techniques et financiers et d’autres invités.
Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a d’abord fait une présentation de la région qui a une forte croissance démographique avec comme corollaires une insoutenable pression foncière, l’appauvrissement des terres agricoles, l’amenuisement des espaces pastoraux, la dégradation des ressources naturelles ainsi que l’occupation d’espaces protégés. « Cette situation est une véritable préoccupation pour les autorités de notre pays et constitue en même temps des enjeux majeurs pour le développement rural et met en évidence les défis auxquels il convient de faire face dans l’immédiat afin d’éviter l’escalade des conflits liés à l’accès aux ressources naturelles », a-t-il relevé.
Parlant de la commune rurale de Guéchémé, le gouverneur de la région de Dosso a souligné que c’est une des communes de la région qui a une forte densité humaine et qui enregistre chaque année de nombreux cas de conflits intercommunautaires autour de la gestion des ressources naturelles. Cette question des conflits intercommunautaires sous toutes leurs formes, a précisé M. Albachir Aboubacar, constitue une problématique essentielle, un réel défi qui pourrait s’il n’est pas relevé entraver notre modèle de vie et les fondements même de notre société, à savoir la solidarité, l’hospitalité, le cousinage et le vivre ensemble.
Le gouverneur de Dosso a rappelé que d’importants efforts de consolidation de la paix et de renforcement de la cohésion sociale sont actuellement entrepris par les autorités de notre pays sous l’impulsion du Président de la République Mohamed Bazoum pour permettre la prévention des conflits et la stabilisation. M. Albachir Aboubacar s’est dit convaincu que le gouvernement n’hésitera pas à mettre en œuvre les conclusions, recommandations et propositions pertinentes du forum.
La représentante de l’OIM, Mme Daalia Ezekwonna s’est beaucoup appesantie sur l’importance de la réunion, qui a-t-elle souhaité, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des programmes et projets d’engagements communautaires conduits par l’unité de gestion des frontières de l’organisation avec le financement du gouvernement des Etats Unis. Evoquant du contenu du forum, Mme Daalia Ezekwonna a indiqué que la thématique répond à un besoin urgent surtout en cette période hivernale et vise principalement à renforcer les liens de confiance entre les communautés, autorités et forces de sécurité intérieure pour une gestion participative et inclusive des frontières et de promouvoir et renforcer le dialogue et la cohésion pacifique entre les communautés locales.
Auparavant, dans son discours de bienvenue, le maire de la commune rurale de Guéchémé, M. Karimoune Ango a présenté la situation socio-économique de cette entité. L’ensemble des populations de la commune rurale de Guéchémé a-t-il souligné ont accueilli favorablement cette initiative soutenue par l’OIM. Il a de ce fait rassuré l’assistance que les communautés de Takassaba sont déterminées à faire prospérer cette noble rencontre.
Ainsi, à l’issue d’une journée d’intenses travaux, les participants à ce forum ont proposé le respect des accords sociaux, (particulièrement l’arrêté pris par la mairie sur délibération du conseil municipal) par l’ensemble des communautés à travers leurs leaders. Il s’agit aussi de la culture de l’impartialité par les autorités administratives, les services techniques, les chefs coutumiers et les autorités religieuses dans le traitement des
différends intra et inter communautaires. Le forum a également proposé d’opérationnaliser les commissions foncières à tous les niveaux (village, commune, département, région). A cet effet, un accompagnement dans la formation s’avère nécessaire.
Les participants au forum ont également proposé l’amélioration de la qualité de la collaboration entre les services techniques, départementaux et les communautés et d’organiser des caravanes d’informations et de sensibilisation sur l’accès, l’utilisation et la gestion des ressources partagées.
La Haut Représentant du Président de la République parrain du forum, M. Foumakoye Gado a salué cette initiative avec l’accompagnement de l’OIM. Ce genre de forum a notifié M. Foumakoye Gado mérite d’être multiplié dans toutes les communes du Niger afin que le vivre ensemble soit pérennisé. M. Foumakoye Gado a invité les communautés à suivre les procédures, de ne pas se faire justice car il y a des étapes de conciliation prévues depuis le chef de village jusqu’à la justice. De préférence a recommandé le parrain du forum que les communautés arrivent à régler par consensus leur problème depuis le village.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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Dosso, à l’instar des autres régions du Niger a changé d’apparence grâce à la fête tournante du 18 Décembre. Une fête qui a occasionné la réalisation de plusieurs infrastructures dans le cadre de programme Dosso Sogha.
Près de 40 milliards de FCFA ont été injectés par l’Etat du Niger, dans la réalisation de ces infrastructures, afin que la ville de Dosso réponde aux normes d’une ville moderne. En effet, des places publiques aménagées, la voirie réhabilitée avec éclairages par des lampadaires, des monuments érigés au niveau des grands carrefours, la réhabilitation de certaines places publiques comme la MJC Garba Loga , l’arène Salma Dan Rani, bref la liste est loin d’être exhaustive.
Ce qui démontre qu’à travers ces gros investissements l’Etat a atteint les objectifs escomptés qui visent à créer un cadre de vie confortable aux populations Nigériennes. La réalisation de l’ensemble de ces infrastructures, fait que Dosso a complètement changé de visage d’où l’entière satisfaction des populations de la région de Dosso. Elhj Abdou Harouna de dire « nous sommes trop content de ces réalisations qui ont aujourd’hui beaucoup contribuées à la modernisation de notre ville car il y a longtemps que nous attendions ces genres d’investissements »
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L’antenne régionale de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication de Dosso a été installée le vendredi dernier au cours d’une cérémonie solennelle présidée par Mme Aïssa Abdoulaye Alfary, 2ème Rapporteur général de l’association.
Le bureau de Dosso ainsi installé est composé de 5 membres à l’image du bureau national. La présidente Mme Rachida Boubacar Nawada élue à l’unanimité des communicatrices de Dosso a comme 1er Rapporteur Haoua Yayé Tori, 2ème Rapporteur général Aïchatou Gani, Trésorière générale Hadiza Abdoulaye et 2ème Trésorière générale Chamssiya Tahirou.
Avant la mise en place de l’antenne régionale, Mme Aïssa Abdoulaye Alfary qui conduisait la mission du bureau national a fait la genèse de la création de l’APAC en 1990. La section du Niger a vu le jour en 1992. Depuis lors a indiqué Mme Aïssa Abdoulaye Alfary, 5 présidentes se sont succédée à la tête de la structure. Il s’agit de Mme Elène Ayika, Mme Ambaly Haoua, Mme Kader Zara Maîna et l’actuelle présidente Mme Amina Niandou qui est à son 2ème mandat.
La 2ème Rapporteur générale de l’APAC Niger s’est longuement appesantie sur la mission et les objectifs que la structure. Elle devait par la suite inviter les communicatrices de Dosso à adhérer massivement à l’association, à se mobiliser pour améliorer l’image de marque de la femme afin qu’à travers les communicatrices, les femmes se sentent associées dans toutes les actions de développement. Les critères d’adhésion à l’APAC ont ensuite été largement expliqués à l’assistance.
A l’issue de la mise en place de l’antenne de Dosso, la présidente Mme Rachida Boubacar Nawada a remercié les communicatrices de Dosso pour cette confiance placée en elle et s’est engagée à ne ménager aucun effort pour la bonne marche de l’association.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
06 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Il ya quelques jours circulait une information selon laquelle la célèbre pierre sacrée de Lougou ‘’Toungouma’’ qui symbolise la justice coutumière a bizarrement disparu. Nous avons approché le préfet du département de Dogondoutchi M. Hamidou Diaouga pour avoir plus d’informations sur cette affaire.
C’était le 2 janvier 2018 que le pré fet Hamidou Diaouga a été saisi au sujet de la disparition de la fameuse pierre : il lui a été rapporté qu’un individu de la commune rurale de Dankassari aurait volé la pierre Toungouma. Selon le préfet les gardiens de la pierre qui ont constaté sa disparition, ont retrouvé sur les lieux des traces de motos qu’ils ont suivies jusqu’au village de Sabaha distant de 7 km de Dankassari. Les traces conduiront les chercheurs à la maison de l’individu qui a emporté la pierre. Ce dernier a reconnu, sans hésiter, être allé prendre la pierre sur instruction du génie maître de la pierre. L’homme pré cisa que de son propre chef, il serait incapable d’accomplir un tel acte. C’est pourquoi il n’a trouvé aucune difficulté à s’emparer de la pierre qu’il ramena chez lui avant de la fracasser en plusieurs morceaux qu’il présenta à ses poursuivants. L’homme se trouve actuellement entre les mains de la justice.
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La communauté musulmane de Dosso a fêté le samedi 09 juillet dans la ferveur religieuse la Tabaski ou fête du mouton. Dans les différentes mosquées de vendredi, les fidèles se sont rassemblés pour accomplir leur devoir religieux. A la grande mosquée de Dosso, la prière a été dirigée par l’iman check Ibrahim Marafa. On notait la présence du gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar ; du Sultan de Dosso, des autorités administratives et coutumières, des députés nationaux et plusieurs personnalités civiles et militaires.
Après les deux Rakaa’t, l’iman de Dosso a prononcé la koutouba au cours de laquelle il a longuement expliqué le sens de la présente fête, puis a procédé à l’immolation de son mouton donnant ainsi le coup d’envoi du sacrifice à travers toute la ville. Le gouverneur de la région de Dosso a saisi l’occasion pour souhaiter bonne fête à l’ensemble de la ouma islamique de la région en particulier et du Niger en général. M. Albachir Aboubacar a émis le souhait que Dieu exauce nos prières, nous gratifie d’une bonne pluviométrie et renforce la paix et la cohésion sociale. Il a évoqué certaines questions de l’heure notamment la sécurité des personnes et des biens. Abondant dans le même sens, le sultan de Dosso Djermakoye Maïdanda Seidou a souhaité une bonne fête à la population.
Quelques instants après le gouverneur de la région et les personnalités qui l’accompagnent se sont rendus au sultanat pour souhaiter bonne fête à l’honorable sultan de Dosso Maïdanda Seydou Djermakoye. Les différentes personnalités ont ensuite présenté bonne fête au gouverneur de la région, M. Albachir Aboubacar.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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Le ministère de la Population a organisé les 8 et 9 octobre dernier à Dosso, un atelier de formation des animateurs des radios communautaires des régions de Dosso, de Tillabéry et de Tahoua sur le dividende démographique. Il s’agit au cours de cette formation de renforcer les capacités des animateurs des radios communautaires sur les enjeux liés à la capture du dividende démographique au Niger. La cérémonie d’ouverture a été présidée par la ministre de la Population, Dr Amadou Aïssata Issa Maïga, en présence du gouverneur de la région de Dosso, du coordonnateur du projet SWEDD et de plusieurs cadres centraux et régionaux du ministère de la population.
Dans le discours qu’elle a prononcé à l’ouverture des travaux, la ministre de la Population a indiqué que le Niger se caractérise par une croissance démographique très rapide. En effet, a-t-elle précisé, en 2001, le recensement général de la population et de l’habitat a donné un effectif de 11 millions d’habitants ; en 2012, on a recensé 17.138.707 habitants. En 2017, cette population a été estimée à plus de 21 millions d’habitants avec une frange importante de jeunes (50,3% ont moins de 15 ans). Le taux d’accroissement annuel est de 3,9% et l’indice synthétique de fécondité est de 7,3 enfants par femme en âge de procréer (EDSN2015).
Avec un tel rythme de croissance démographique, a souligné la ministre de la population, le Niger fait face à des défis énormes pour l’amélioration des conditions de vie de la population tant sur le plan sanitaire, éducatif que celui de l’emploi des jeunes. Ainsi, a-t-elle précisé, la capture du dividende démographique est un choix stratégique fondé sur le changement de comportement face à une population fortement pro-nataliste.
A l’adresse des hommes de médias, Dr Amadou Aïssata Issa Maïga leur a signifié qu’ils sont des acteurs incontournables dans le changement social et de comportement des populations et la réussite des programmes et politiques de développement social. Le ministère de la population, a-t-elle indiqué, a élaboré des supports de communication qui ont été validés et finalisés et seront mis à la disposition des participants pour diffusion. C’est pourquoi Dr Amadou Aïssata Issa Maïga a invité les animateurs des radios communautaires à suivre avec assiduité, engagement et attention les exposés qui leur seront présentés afin d’acquérir les rudiments nécessaires leur permettant de mieux transmettre les messages d’information et de conscientisation des populations.
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Dosso abrite depuis hier un atelier de formation des avocats stagiaires et jeunes avocats sur les procédures judiciaires devant la cour de justice de la CEDEAO et la cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Organisé par l’association TIMIDRIA avec le concours financier du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, cet atelier de trois jours vise à contribuer à la formation des jeunes avocats sur les questions de l’esclavage et les pratiques analogues à l’esclavage devant les juridictions régionales et internationales pour qu’ils les intègrent dans leurs stratégies de défense. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général de TIMIDRIA, en présence de M. Ismaïl Kane représentant le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme.
L’association TIMIDRIA a pour objectif principal la lutte contre toutes les formes d’esclavage et de discrimination au Niger. La présente formation permettra aux jeunes avocats d’acquérir le réflexe d’inclure dans leurs stratégies de défense la saisine des juridictions régionales ou internationales lorsque des cas d’esclavage et de discrimination n’ont pas eu des réponses judiciaires adéquates au Niger.
Même si le Niger fait partie des pays ayant ratifié le Protocole portant Statut de la Cour africaine de justice et des droits, il n’a pas encore signé la Déclaration prévue à l’article 34 (6) du Protocole relatif à la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples portant création d’une Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples. C’est cette déclaration qui permettrait aux citoyens nigériens, personnes physiques et personnes morales de la saisir. Mais la signature de ladite déclaration est un acte politique qui peut intervenir à tout moment au Niger, d’où l’intérêt de former les jeunes avocats sur les procédures et les compétences de cette cour.
Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux le secrétaire général de l’association TIMIDRIA, M. Ali Bouzou a indiqué que cette formation est la dernière à être planifiée dans le programme que TIMIDRIA a avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et cela est une opportunité pour l’association de tirer profit des enseignements qui seront dispensés.
Après avoir rappelé les différentes formations qui ont eu lieu grâce à l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme, M. Ali Bouzou a relevé que l’esclavage est une question trop complexe au Niger et qu’au niveau des juridictions et même au niveau des plaidoiries, il n’y a pas d’avocat qui peut la prendre en charge. Pire, a-t-il souligné, rares sont ceux qui maîtrisent la question de l’esclavage. C’est pourquoi, a-t-il affirmé, il est important que les avocats qui vont sortir dans quelques années aient une connaissance du phénomène de l’esclavage en vue d’être capables d’assister les victimes devant les cours. A titre d’exemple, de 2003 à aujourd’hui, TIMIDRIA a déposé 101 plaintes sur l’esclavage dont 56 poursuites. Et sur ces 56 poursuites il y a eu seulement 6 condamnations. Le secrétaire général de TIMIDRIA a remercié le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme pour l’appui constant qu’il ne cesse d’apporter à l’association tout en souhaitant que ce partenariat se poursuive.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
07 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Dosso est une ville carrefour située à 140 km, à l’Ouest de la capitale Niamey. Cette ville a accueilli en 2014 la fête tournante de 18 décembre. A cette occasion, plusieurs infrastructures ont été construites et équipées. D’autres restent toujours inachevées dont l’Hôtel de ville. Parmi les infrastructures équipées, on peut noter la cité du 18 décembre. Une cité construite et équipée à grand frais pour accueillir les festivaliers de Dosso Sogha. Aujourd’hui, cette cité est victime de pillage de tous ses meubles. Pillage perpétré, selon des sources crédibles, par des responsables politiques et administratifs de la région. Ce sont des moquettes, appareils électroménagers, climatiseurs et autres canapés qui auraient été mis à sac. Un acte indigne et gravissime qui doit être sanctionné avec rigueur et célérité. Pour ce faire, une information judiciaire doit être ouverte par le Parquet de Dosso pour situer et déterminer les responsabilités. En tout cas, l’acte ne doit pas rester impuni.
En ce concerne les travaux de l’Hôtel de ville qui restent inachevés, les responsables de la commune de Dosso doivent prendre la question en charge pour porter plainte devant les juridictions compétentes contre l’entrepreneur. Plus de 7 ans aujourd’hui, l’Hôtel de ville reste toujours en chantier du fait de l’insouciance des autorités municipales et du manque de sentiment patriotique de l’entrepreneur. Il suffit de faire un tour pour constater que ce chantier est devenu un habitat pour les bourricots, les sauve - souris et les déficients mentaux. Vivement que le Parquet s’autosaisisse de cette scabreuse affaire dont les auteurs pensent être intouchables. Nous y reviendrons !
Laboukoye
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L’affaire n’a pas lieu d’être, pire elle tourne au tragique, avec mort d’homme. Au centre de l’affaire, un marabout et un magistrat. Une affaire qui, depuis ce mercredi 14 avril 2021 est sur toutes les lèvres à Dosso. Il ya quelques jours, un monsieur qui se dit marabout s’est présenté dans une famille à Dosso pour réclamer de l’argent et un cheval pour un travail occulte qui serait fait pour l’accession du général Baré au pouvoir, à la demande de Dame Karima. Ladite dame est décédée en 2012. Et c’est Kano Boubacar, la petite soeur de Karima que, dans sa tentative d’escroquerie, le marabout convoque au Sultanat de Dosso. La Cour du Sultan a trouvé la question infondée et insensée et a remis le marabout à sa simple valeur de moralité douteuse et d’escroc. Il ne s’arrête pas là. Il va au cabinet du vice président du Tribunal de Grande Instance de Dosso qui ordonne un mandat d’amener avec réquisition de la police. Ainsi, Kano est amenée dans le bureau du juge qui, en violation du code pénal et de procédure pénal, la soumet à un interrogatoire. Parce que tout simplement elle ne peut pas être tenue responsable des actes de sa s?ur, et d’autant plus qu’au Niger les textes de lois ne prennent pas en compte la science occulte (le maraboutage, sorcellerie et autres). En plus, pour une affaire civile, un juge n’a pas les compétences pour décerner un mandat d’amener. Le plus grave dans cette affaire à laquelle même un néophyte du droit n’accorde de l’importance, est que c’est au cours de l’interrogatoire que la dame succombe dans le bureau du juge. Retenez bien que, la dame qui est décédée n’a rien avoir avec l’affaire en question, elle se trouve simplement être la petite soeur d’une dame qui aurait demandé un travail payant à un marabout. Le marabout lui-même dit que l’affaire concerne sa grande s?ur qui fut militante du général Baré. Le marabout est venu donc réclamer un million FCFA et un cheval pour un travail occulte qu’il aurait fait pour le général Baré avant son avènement au pouvoir, à la demande non pas de Kano, mais de Karima, décédée il y a bientôt 9 ans. Aujourd’hui, il y a lieu de se demander si le juge ne serait pas de connivence avec le marabout. Surtout quand on sait que le code pénal et le code de procédure pénale ne donnent pas droit à un magistrat de connaitre d’une affaire occulte. Et que dame Boubacar Kano n’a rien avoir avec l’affaire. Aux dernières nouvelles, une plainte contre le magistrat serait en préparation pour violation des textes de lois. D’autant que, aucun texte ne traite d’une affaire surnaturelle. Car le Niger n’est pas le Gabon. Et que Kano n’a pas à répondre des actes de quelqu’un, fût-il sa s?ur. Un « Karambani » tragique dont le juge doit rendre compte.
Ali Soumana
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Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat M. Mohamed Hamid a présidé, hier à Dosso, l’ouverture d’un forum national sur les dépenses ostentatoires lors des cérémonies au Niger. Cette rencontre qui durera trois jours regroupe les gouverneurs des régions, les présidents des conseils régionaux, les chefs traditionnels, les leaders religieux, les représentants des organisations féminines et des jeunes ainsi que de nombreux invités. Il s’agit au cours des travaux qui dureront trois jours de mettre à contribution les différents acteurs pour comprendre davantage ce phénomène et identifier les voies et moyens pour contribuer significativement à sa réduction et de susciter un engagement fort des différentes parties prenantes dans la communication pour un changement de comportement et de mentalités à travers particulièrement la pédagogie de l’exemple.
Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat M. Mohamed Hamid a indiqué que la culture du gaspillage se développe de plus en plus dans notre société. Jadis comme en milieu rural après les récoltes à travers les mariages et les jeux de hasard, cette culture, a dit en substance M. Mohamed Hamid, caractérise aujourd’hui nos principales manifestations qu’elles soient de joie ou de peine dans tous les milieux, aux dépens de la rationalité qu’impose le contexte socio-économique de notre pays.
Tout au long de son intervention, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a beaucoup insisté sur les dépenses ostentatoires, un phénomène qui se perpétue par le mimétisme qui caractérise notre société, de telle sorte que pauvres et riches ne sont pas épargnés. Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a reconnu le travail méritoire que les chefs traditionnels et leaders religieux, les organisations de la société civile abattent depuis toujours pour accompagner les gouvernements, les institutions et les partenaires au développement dans l’éveil des consciences sur les questions qui constituent les véritables défis de la renaissance culturelle. C’est pourquoi le ministre Mohamed Hamid a, au nom du Président de la République et du Premier ministre, apprécié cette collaboration indispensable pour la construction de notre pays, une collaboration qui, a-t-il notifié, sera perpétuée avec détermination.
Le ministre en charge de la Culture a précisé que le présent forum doit être l’occasion d’échanges entre ceux qui connaissent la société nigérienne et qui ont développé de bonnes pratiques et ceux qui ont puisé dans les saintes écritures et dans nos us et coutumes des références susceptibles de nous permettre d’éviter que nos cérémonies aussi bien de joie que de malheur ne débouchent sur un véritable cauchemar. Au sortir de ce forum, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a souhaité que les différents acteurs soient mobilisés autour de la lutte contre le gaspillage liés aux cérémonies et dégagent des pistes de solutions en vue d’élaborer un véritable plan d’actions y relatif.
Auparavant, le gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar a indiqué qu’en décidant d’organiser la présente rencontre, le ministère de la Culture fait œuvre utile pour la société nigérienne gangrenée par ces pratiques qui jurent non seulement avec nos croyances religieuses, nos us et coutumes mais aussi qui se perpétuent paradoxalement prenant souvent des formes d’exposition de la suffisance. «Ces pratiques ne sauraient perdurer si on veut promouvoir le développement de notre pays à travers des investissements durables», a estimé le gouverneur de Dosso. Il a enfin a espéré que des discussions sortiront les voies à suivre pour faire de cet excès/vanité un vieux souvenir dans notre pays.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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Le gouverneur de la région de Dosso, Elhadji Moussa Ousmane a donné le bilan global des inondations ayant causé d’importants dégâts dans le département de Gaya. Il a aussi expliqué les mesures prises pour palier à ce problème.
Bilan des inondations
« Nous vivons une situation exceptionnelle cette année. Le fleuve est débordé et c’est n’est par la crue habituelle. C’est plutôt l’excès des eaux des cauris et des affluents qui cause le problème dans le département de Gaya. Nous avons environ 25 villages affectés par la montée des eaux. Notre visite avec le Ministre chargé de la gestion des catastrophes nous a permis de classer ces villages en catégories. Il y a 19 villages évacués dans lesquels 825 ménages et 5920 personnes sont affectés. La deuxième catégorie concerne 9 villages de la commune de Tanda et Gaya et a concerné 932 ménages et 8344 personnes. Ces villages de la deuxième catégorie ne sont pas pour le moment évacués. Tous ces villages sont pris en charge par l’Etat et certains organismes humanitaires.
Les mesures de relogement
Ces mesures sont nombreuses. Le Ministre des actions humanitaires a instruis les chefs des villages et des cantons pour viabiliser les sites qui doivent accueillir les sinistrés. D’autres mesures concernent l’hygiène. Le ministère de la Santé a beaucoup contribué dans cette optique. Concernant les écoles, les autorités en charge de la question mettent tout en œuvre pour assurer une rentrée effective dans ces localités.
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Des marchés octroyés dans le cadre de la fête tournante de 18 décembre qui s’était tenue en 2014 à Dosso n’ont toujours pas été exécutés. Ils ont connu un début de réalisation et ont été abandonnés au grand dam de la population qui avait nourri l’espoir de voir la ville de Dosso prendre un visage moderne. Malheureusement, cet espoir s’est envolé avec le comportement de certains entrepreneurs peu soucieux du développement de leur terroir. Des entrepreneurs véreux qui ont peu d’égard pour le bien public. Plus de sept (7) ans, aujourd’hui, après la fête tournante de Dosso l’exécution de certains marchés traine toujours avec des travaux inachevés qui sont devenus des dépotoirs et abris pour des délinquants de tout acabit. Une situation qui, à la place du superlatif Sogha, a complètement défiguré la ville. Contrairement aux autres régions dans lesquelles après la fête les travaux ont continué à être réalisés. A Dosso, aussitôt les rideaux tombés, les entrepreneurs ont déserté la ville abandonnant les chantiers.
Toujours dans l’expectative de voir les travaux réalisés par la population demande aux responsables du pays de dénouer la situation. En exigeant des entrepreneurs la reprise des travaux. Une enquête de la HALCIA serait nécessaire pour mettre à nu toutes les indélicatesses financières commises autour des différents marchés. Les cas les plus flagrants se trouvent dans la construction des caniveaux et de l’Hôtel de ville de Dosso. Des cas qui sont à l’opposé du patriotisme et de l’esprit républicain. C’est pour quoi, à Dosso nombreux sont ceux qui demandent aux limiers de la HALCIA d’investiguer sur ces cas d’escroquerie pour rétablir la ville de Dosso dans ses droits. Vivement que le président de la HALCIA Mai Moussa Basshir qui est un magistrat rompu prenne en charge l’affaire.
Alpha
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Suite aux récentes agressions qui se sont passées dans la ville de Dosso, les autorités militaires de cette ville ont décidé d’organiser des patrouilles mixtes à compter du lundi 11 septembre 2017 jusqu’à ce que cette situation de criminalité soit maitrisée. Force de police, de la garde Nationale et de la gendarmerie se sont mobilisées tout au long de la nuit du lundi passé, afin de faire régner l’ordre et la stabilité dans les rues et ruelles de la ville.
Cette opération a permis de rafler 112 personnes, la saisie d’une vingtaine de motos et deux véhicules pour défaut de papiers. Les mineurs seront mis à la disposition de leurs parents. Les autres seront soumis à une vérification d’identité dans le but de retrouver, certaines personnes recherchées pour délit ou crime.
Il faut le reconnaitre, la délinquance juvénile et la criminalité prennent de plus en plus d’ampleur dans la ville de Dosso. C’est pourquoi, les forces de défense et de sécurité de Dosso ne ménagent aucun effort pour y mettre de l’ordre.
Retenons surtout que cette opération de patrouille mixte composée des éléments de Police, de la Garde Nationale et de la Gendarmerie est survenue après les récentes agressions à l’arme blanche qui se sont opérées dans la ville de Dosso.
Yacouba Habiboulaye (Dosso)
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Depuis sa nomination à la tête de la région, le gouverneur de Dosso se fait remarquer dans la prise de décisions contraires aux objectifs fixés pour le développement de la région. La dernière en date est l’interdiction faite aux stations d’essence de vendre aux détenteurs de bidons. Il expliquerait sa décision que ces derniers pourraient ravitailler des foyers de terrorisme. Une pure imagination qui insulte l’intelligence humaine. Cette décision qui pousse tout simplement à la provocation. Car, pourrait-on se demander, le gouverneur Albachir Aboubacar était où lorsque le carburant fraudé est vendu au vu et au su de tous sur la voie publique dans les villes et villages de la région. Aujourd’hui, avec cette décision, comment faire pour alimenter les groupes électrogènes des centres de santé ? Le gouverneur de Dosso semble faire de la surenchère pour inciter à l’affairisme et à la corruption à travers la délivrance des autorisations. Parce que dit-on, il faut une autorisation pour pouvoir être servi à la station. Dans sa folie politique, le gouverneur aurait fait arrêter plusieurs gérants de stations. Une décision prise, au moment où les nouvelles autorités nigérianes ont pris la décision de rehausser le prix du litre d’essence à 410 FCFA, une façon de lutter contre la fraude. Au Niger, le litre est vendu à 540F. En cette période d’hivernage et avec la modernisation, de plus en plus, de l’agriculture, Albachir Aboubacar se doit de revoir sa copie. Pour ne pas contribuer davantage, à sa façon, à la paupérisation des populations de la région de Dosso.
A suivre !
LBKY
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Dosso / Fin de l’atelier de réflexions pour une synergie d’actions entre l’ONEP et l’ANP : Volonté de dynamiser les deux organes de presse Après quatre jours de travaux, l’atelier de réflexions pour une meilleure synergie d’actions entre l’Agence Nigérienne de Press e (ANP) et l’Office National d’Edition et de Press e (ONEP) a pris fin hier à Dosso. La cérémonie de clôture a été présidée par le secrétaire général du ministère de la communication en présence du secrétaire général du gouvernorat de Dosso, des cadres du ministère de la communication, du président du conseil d’administration de l’ONEP, des directeurs généraux de l’ANP et de l’ONEP, des représentants du personnel et des responsables syndicaux du secteur de la presse.
Au cours des discussions qu’ils ont eues pendant quatre jours, les participants ont procédé à un diagnostic sans complaisance du fonctionnement de l’ANP et de l’ONEP. C’est un véritable état des lieux du fonctionnement des deux structures qui a été établi à travers l’identification des principaux obstacles qui freinent leur bon fonctionnement. Les cadres de l’ANP et de l’ONEP ont proposé un schéma en vue d’une dynamisation des deux entreprises de presse et d’un renforce ment de la complémentarité et de la synergie d’actions qui existent si heureusement entre les deux entreprises de presse à travers la multiplication des initiatives communes notamment les missions conjointes en vue de réaliser des productions en quantité et en qualité sur la vie de nos régions et d’enrichir aussi les contenus des publications des deux organes .
Une série de recommandations à l’endroit du Ministère de la Communication, des Directions Générales de l’ONEP et de l’ANP, des journalistes, ainsi qu’une motion de remerciements ont sanctionné la fin des travaux.
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A l’instar des autres régions du Niger, Dosso a célébré le dimanche 8 mars dernier, la journée internationale de la femme placée sous le thème «Je suis la génération Egalité : levez-vous pour les droits des femmes».
Cette célébration est d’habitude une occasion pour les femmes de faire des réflexions sur les problèmes et les avancées en matière des droits de la femme. Mais, compte tenu des évènements qui se sont déroulés dans notre pays et sur instruction de la ministre de la Promotion de la femme et de la protection de l’enfant, il a été décidé cette année, d’organiser des lectures du Saint coran suivi d’une fatiha en mémoire des éléments des forces de défense et de sécurité tombés sur le champ d’honneur.
C’est pourquoi à Dosso, cette journée a été célébrée dans la communion des cœurs et des esprits et a regroupé les oulémas, les écoles coraniques et les groupements féminins de la cité des Djermakoyes. Cette manifestation a été présidée par le gouverneur de la région de Dosso M. Ousmane Moussa en présence des autorités administratives et coutumières, des cadres techniques et des responsables des forces de défense et de sécurité.
A l’issue de la lecture du coran, une fatiha a été prononcée pour le repos des agents des forces de défense et de sécurité tombés sur le champ d’honneur et pour que la paix, la sécurité et la quiétude que nous avons toujours connues reviennent au Niger. La directrice régionale de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant Mm Badarou Mariama a saisi l’opportunité pour remercier tous eux qui ont effectué le déplacement et a souhaité que Dieu exauce nos prières.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
10 mars 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Décédé le lundi 31 octobre 2022, le Sultan de Dosso Maïdanda Saidou Djermakoye a été inhumé le jeudi 3 novembre 2022 dans le palais royal. Il rejoint ainsi dans le même cimetière son père et son frère Issoufou à qui il a succédé. La cérémonie a été rehaussée par la présence du président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou, du Haut représentant du président de la République, M. Foumakoye Gado, des députés nationaux, de plusieurs membres du gouvernement, des chefs traditionnels et de plusieurs personnalités civiles et militaires. Les marchés, les boutiques de la ville de Dosso étaient fermés pour la circonstance.
Après la levée du corps à la morgue du centre hospitalier mère et enfant, la dépouille a été ensuite transportée à la grande mosquée pour la prière mortuaire au cours de laquelle une fatiha a été prononcée pour le repos de l’âme de l’illustre disparu. La tradition veut qu’après le décès d’un chef le tambour résonne, cette fois encore le tambour a résonné devant le palais du sultan consacrant ainsi un rituel de cette chefferie. Plusieurs interventions ont été prononcées à cette circonstance. Au nom des pharmaciens nigériens, Dr Alio Amadou Maïga, président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens du Niger a rendu un hommage à leur grand chef, le regretté Dr Maïdanda Saidou Djermakoye. «Homme affable, il a connu un parcours élogieux. Le sultan de Dosso était un homme de conviction», a précisé Dr Alio Amadou Maïga.
Prononçant l’oraison funèbre, le chef de canton de Kiota Harikanassou, M. Amadou Seyni a longuement fait la biographie du défunt sultan de Dosso Maïdanda Saidou Djermakoye. Premier sultan de Dosso, Djermakoye Maïdanda Hamadou Saidou est né le 8 mars 1923 à Dosso. Il entra à l’école primaire en 1931 et admit à l’école de Médecine et de Pharmacie de Dakar en 1943, il obtint le diplôme de Pharmacien africain avec mention exceptionnelle en 1947. Après avoir servi comme pharmacien à l’Institut Pasteur de Dakar de 1947 à 1954, il va à Paris pour passer le baccalauréat 1ère et 2ème partie supérieure. Résolument progressiste et panafricaniste, il se rend avec sa famille aux côtés de 198 intellectuels africains en Guinée en septembre 1958. De retour au Niger en 1962, il s’attèle à la création de l’Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques en implantant des pharmacies populaires.
Député en 1989, il fut rappelé à l’ONPPC au titre de Président du Conseil d’Administration (PCA) jusqu’au 12 octobre 2000 veille de sa nomination au prestigieux poste de chef de province de Dosso Djermakoye. Chevalier de l’ordre national du Niger, officier de la légion d’honneur française, il est le 25ème Djermakoye, le 13 octobre 2000. Il devient enfin en 2010 le premier Sultan d’une nouvelle page de l’histoire de la Chefferie de Dosso. Depuis 2015, Djermakoye Maïdanda Saidou assurait les fonctions de président de l’Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN) à l’issue de la 10ème assemblée générale de l’association.
Le sultan de Dosso était marié et père de trois enfants (Aminata, Mariama et Ibrahim).
Intervenant au nom de l’association nationale des chefs traditionnels, le chef de canton de Hamdallaye l’honorable Mayaki a indiqué qu’avec la disparition de Maïdanda Saidou, c’est un baobab qui est tombé. «Il a été, un homme patient et nous souhaitons que le paradis soit sa dernière demeure», a déclaré l’honorable Mayaki.
Le représentant de l’émir d’Argoungou a, de son côté, transmis les condoléances des populations d’Argoungou et de Birni N’Kebbi au Nigéria.
Le président de l’Assemblée nationale et les différentes personnalités se sont ensuite recueillis sur la dépouille du défunt et lui ont rendu un dernier hommage. Le corps a ensuite été enterré dans le cimetière royal. Les différentes personnalités devaient par la suite présenter leurs condoléances à la famille de Maïdanda Saidou.
Notons qu’à l’arrivée des français en 1898, le système de chefferie prit une autre forme au bénéfice des descendants du Djermakoye Kossom Laouzo. C’est ainsi que le canton de Dosso fut fondé en 1902 sous le règne du Djermakoye Aouta Kossom. En 1931, le canton fut érigé en province au temps du Djermakoye Saidou Moussa officier de l’armée française et vaillant combattant de la première guerre mondiale 1914-1918.
La dynastie de Dosso compte 25 Djermakoye dont 16 durant la période précoloniale et 6 à l’époque contemporaine. Il s’agit du Djermakoye Aouta Kossom, Djermakoye Moussa Kossom, Djermakoye Saidou Moussa, Djermakoye Moumouni Aouta, Djermakoye Hamani Saidou, Djermakoye Abdou Aouta, Djermakoye Issoufou Saidou et Djermakoye Maïdanda Saidou. La chefferie de Dosso a été érigée en sultanat en 2010 et c’est Djermakoye Maïdanda Saidou qui en est le premier sultan.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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Birni N’Gaouré la cité des Lamidos était en fête le samedi 28 janvier 2023 à l’occasion de l’intronisation du 17ème chef de canton de ladite localité, M. Ousseyni Soumana Ousseyni élu le 10 septembre 2022. La cérémonie a été rehaussée par la présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, de plusieurs membres du gouvernement, des députés nationaux, des présidents d’institution, des chefs traditionnels et de nombreuses personnalités de haut rang ainsi que de nombreux invités. Des artistes de renom venus de toutes les contrées ont rivalisé de talents à l’occasion de la présente intronisation.
Plusieurs interventions ont marqué la présente cérémonie. Le représentant de la famille, M. Abdoulaye Soumana a d’abord souhaité la bienvenue à tous les invités et a demandé aux autres concurrents de s’unir pour la prospérité du canton. Les représentants de l’Emir de Gondou au Nigéria et celui des chefs traditionnels du Niger ont vivement félicité le nouvel élu. Le préfet du département de Boboye, M. Bachir Mamoudou a, pour sa part, mis l’accent sur les qualités du nouveau chef de canton de Birni N’Gaouré Ousseyni Soumana Ousseyni qui depuis son élection n’a cessé de travailler à rassembler sa communauté autour de l’idéal commun : celui de construire le canton dans la paix et la cohésion qui sont si chères aux autorités de la 7ème République.
Pour sa part, le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a salué à sa juste valeur les descendants de Ali Anna qui ont activement accompagné Chéhou Ousmane Dan Fodio dans l’expansion et le rayonnement de l’empire peulh de Sokoto ce qui, a-t-il indiqué, explique les liens historiques qui unissent cette chefferie à l’Emirat de Gondou.
Le gouverneur de Dosso a, au nom du président de la République Mohamed Bazoum et du gouvernement, réitéré à l’honorable Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni ses félicitations pour sa brillante élection à la tête du canton de Birni N’Gaouré. M. Albachir Aboubacar a rappelé au nouveau chef de canton de Birni N’Gaouré la tâche qui l’attend. Pour cela, a précisé le gouverneur de Dosso, il a besoin de beaucoup de patience et d’être un collaborateur très actif et disponible de l’administration qui a besoin d’un engagement surtout dans ce contexte d’insécurité.
En un mot, le nouveau chef de canton de Birni N’Gaouré doit être un chef impartial et rassembleur pour le bonheur de ses administrés sans aucune distinction. Le gouverneur de Dosso a exhorté les populations du canton de Birni N’Gaouré à s’unir autour de leur chef pour réfléchir ensemble sur des solutions durables pour le renforcement de la sécurité et surtout pour contribuer à la mise en œuvre du programme de renaissance acte III du Président de la République.
Après toutes ces interventions, la famille Sandi de Dosso à qui revient la lourde responsabilité du port du turban n’a pas failli à la tradition héritée des ancêtres depuis la nuit des temps.Instant émotionnel ponctué de contributions, de cadeaux et de messages de félicitations pour le rayonnement et la prospérité du canton
La chefferie de Birni N’Gaouré est l’une des plus anciennes de la région de Dosso; elle date du 17ème siècle. Le fondateur de la chefferie est Ali Anna. Selon la tradition orale, Ali Anna est un marabout originaire du Macina et c’est en se rendant à la Mecque qu’il découvre le Dallol. De retour de la Mecque, il s’installa dans ce beau paysage et épousa une peulh du nom de Penda. Ils eurent des enfants parmi lesquels Sambo qui lui succédera au trône de Birni N’Gaouré. Depuis lors, 17 chefs ont présidé aux destinées du canton de Birni N’Gaouré. Ousseyni Soumana Ousseyni qui vient d’être intronisé a été élu le samedi 10 septembre 2022 succédant ainsi à feu Lamido Abdou Beidi.
Situé dans la région de Dosso à 105 kms de Niamey, le canton de Birni N’Gaouré couvre une superficie de 3679 km2 avec 253 villages administratifs. Sa population estimée à 514.189 habitants est essentiellement composée de zarma et de peulh qui vivent dans 07 communes réparties dans les départements de Boboye et de Falmey. On y trouve aussi des haoussas et des touaregs. Selon plusieurs sources orales, les populations trouvées par les premiers groupes peulhs seraient les Tchangas les Boussantchés, les Tulmey, les Kallé et les Goubé.
Le dallol Bosso qui traverse le canton sur une distance de 1600 km est la plus importante vallée fossile du Niger et va de la frontière de la République du Bénin à la partie sud de la République du Mali. Les activités principales du canton tournent autour de l’agriculture et de l’élevage. Compte tenu de lavégétation variée, la cueillette contribue largement à l’économie à travers notamment la vente de fibres, de fruits, de troncs de palmier doum pour ne citer que cela. La faible profondeur de la nappe phréatique favorise les cultures de contre saison très pratiquées par les femmes. L’exploitation du natron figure aussi en bonne place parmi les activités des populations du canton.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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La commune rurale de Birni N’Gaouré était en effervescence le samedi 10 septembre dernier à l’occasion de l’élection du 17ème chef de canton de Birni N’Gaouré. Les populations du canton étaient venues de tous les coins du pays pour connaître celui qui aura désormais à présider aux destinées du canton des Lamidos. Le collège électoral a été placé sous la présidence du gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar
Ils étaient neuf candidats au départ mais l’un d’eux a désisté pour des raisons personnelles laissant place à 8 prétendants au trône du canton de Birni N’Gaouré. Avant le coup d’envoi des operations de vote, le gouverneur de Dosso a saisi l’occasion pour prodiguer de sages conseils aux candidats tout en souhaitant que les opérations se déroulent dans le calme et la sérénité.
Ainsi après dépouillement sur 189 votants, 2 se sont absentés et 2 bulletins ont été déclarés blancs ou nuls. 185 suffrages ont été exprimés valables. Le nombre de voix par candidats sont repartis ainsi qu’il suit : M Abdoulaye Soumana a obtenu 02 voix ; Amadou Ahidjo 01 voix ; Amadou Oumarou Bayéro 00 voix ; Boubacar Hama Beidi ; 00 voix ; Nouhou Lamido Oumarou 08 voix ; Ousseyni Soumana Ousseyni 118 voix ; Salou Abdou Beidi 46 voix et Soumana Hassane Beidi 10 voix.
Par conséquent, M. Ousseyni Soumana Ousseyni a été élu 17ème chef de canton de Birni N’Gaouré. Il succède à feu Lamido Abdou Beidi décédé le 07 février 2022 dernier. A l’issue de ces élections, le gouverneur de Dosso a félicité l’heureux élu tout en l’invitant à être un chef rassembleur. Le chef de canton de Kiota-Harikanassou Amadou Seyni a, au nom de l’Association des chefs traditionnels du Niger, encouragé le nouveau chef de canton de Birni N’Gaouré dans ses nouvelles fonctions.
Notons que, le canton de Birni N’Gaouré compte 236 villages administratifs. Sur ces 236 villages 47 chefs de villages n’ont pas été autorisés à voter parce qu’ils ont été élus après le décès du chef de canton.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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La commune urbaine de Dosso vient d’être dotée le lundi dernier d’un centre communautaire numérique grâce à un financement de l’Union Européenne à travers l’Agence Nationale pour la Société de l’Information ANSI. Ce centre s’inscrit dans le cadre d’un projet d’un montant de 1,3 milliards de francs CFA et qui concernera les villes de Dosso, Maradi, Zinder et Tahoua. Il vise à promouvoir l’utilisation des technologies de l’information et de la communication en soutien au développement économique. Il s’agit plus spécifiquement de développer un enseignement du numérique de qualité, équitable et utile pour l’expansion des activités économiques à travers le pays.
Dans le discours de bienvenue qu’il a prononcé à cette occasion, le 2ème vice-maire de la commune urbaine de Dosso, M. Ismaël Tahirou s’est réjoui du choix de la cité des Djermakoyes pour abriter la présente cérémonie. Il s’est longuement appesanti sur l’importance des technologies numériques qui, a-t-il précisé, sont de plus en plus porteuses d’espoirs et jouent un rôle catalyseur pour l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030.
Pour sa part, le représentant de l’ANSI a évoqué la mission de ladite agence qui, a-t-il dit, est chargée de concevoir, superviser et évaluer toutes les options en matière de développement de l’information. Pour le représentant de l’ANSI, le centre communautaire numérique de Dosso va servir pour une formation à grande échelle en ce qui concerne les outils bureautiques, la cybersécurité ainsi que l’initiation à l’informatique pour une période de trois mois.
Procédant au lancement officiel dudit centre, le représentant de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, M. Christian Frigeard Rasmussen a indiqué que la Commission Européenne lors de son installation en 2019 a inclus parmi ses priorités, l’idée d’une «Europe numérique» adaptée à l’ère digitale. Cette même priorité a-t-il expliqué a été reprise dans la politique extérieure de l’Union Européenne en intégrant une dimension numérique dans la majorité de ses projets et en finançant des projets permettant aux pays partenaires tels que le Niger d’augmenter le taux d’accès aux services numériques.
Par ailleurs a poursuivi le représentant de l’Union Européenne au Niger, la pandémie de la COVID 19 qui a frappé le monde entier entre 2020 et 2022 a montré l’importance du numérique dans nombre de secteurs tel que l’éducation qui dans certains pays a pu continuer uniquement grâce à l’utilisation de l’enseignement à distance. M. Christian Frigeard Ramussen a émis le souhait que cette cérémonie ne soit qu’un début dans un engagement plus étroit dans le domaine du numérique entre l’Union Européenne et le Niger tout en espérant que les impacts sur la vie socioéconomique de la région de Dosso soient durables.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
Source : http://www.lesahel.org
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Dosso a abrité, du 26 au 28 février dernier, la 5ème Assemblée générale ordinaire de l’Association des Région du Niger (ARENI) placée sous le thème «Décentralisation et Développement local : Quelles stratégies de mobilisation des ressources?». La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le Premier ministre, Chef du gouvernement S.E Brigi Rafini, en présence de la ministre déléguée à la Décentralisation, des présidents des Conseils régionaux, du président du Conseil régional centre-nord du Burkina-Faso, des représentants du corps diplomatique, ceux des partenaires techniques et financiers et de nombreux invités.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette circonstance, le Premier ministre, Chef du a rappelé que le processus de décentralisation engagé au Niger il y a pratiquement aujourd’hui quinze ans, plus précisément depuis février 2005, a été marqué par la volonté de renforcer l’Etat à travers la promotion d’une citoyenneté active et d’un développement économique à la base. La décentralisation fut par la suite marquée par l’installation, en 2011, d’un 2ème niveau d’administration locale : la Région collectivité territoriale. SE. Brigi Rafini s’est longuement appesanti sur la décentralisation régionale qui, a-t-il affirmé, venait ainsi satisfaire la quête d’un échelon de coordination économique entre collectivités locales de base, trop renfermées sur elles-mêmes et l’Etat de plus en plus lointain et absorbé par les préoccupations d’intérêt national, notamment celles tendant aux questions sécuritaires et d’intégration régionale.
Parlant du thème de ces présentes assises, le Premier ministre a indiqué qu’il est révélateur de toute la volonté qui anime les acteurs régionaux et traduit leur sens d’initiative et de devoir afin de mieux faire face aux responsabilités qui sont désormais les leurs sur le terrain du développement régional et local. «Le premier problème auquel sont confrontées les régions collectivités territoriales demeure l’étroitesse de leurs ressources financières, faute d’une fiscalité propre génératrice d’impôts régionaux à grand rendement. Ce qui les rend tributaires des dotations du budget de l’Etat», a estimé SE. Brigi Rafini.
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Moussadeye, c’est ce village situé à 42 km de Dosso. Village autochtone des maouris qui en sont les premiers habitants, Moussadeye est aujourd’hui, un véritable creuset de l’unité nationale où cohabitent plusieurs ethnies dont des djermas, des touaregs et des peulhs. Pour accéder, il faut emprunter un tronçon totalement dégradé surtout en cette saison des pluies. Les 42 km qui séparent Dosso de Moussadeye s’assimilent à un véritable parcours de combattant.
Situé dans le département de Loga, le village de Moussadeye est une grande agglomération disposant d’un marché hebdomadaire qui se tient tous les dimanches. L’histoire raconte que c’est un éleveur venant de l’Azawak nommé Moussa à la recherche d’un point d’eau pour abreuver ses animaux qui découvrit dans ce coin perdu un puits. Non loin, des voix lui parviennent ce qui prouve la présence d’êtres humains dans ces lieux. Quelle ne fut sa surprise en découvrant un peuple qui ignore l’existence de ce puits. Il s’agit d’un cultivateur Souley, un maouri avec ses trois enfants Mahar, Guimba et Aroubéri qui ont quitté Komdili-Béry leur terre natale pour s’installer dans ce nouveau paysage propice aux travaux champêtres.
Après son installation, Moussa et son logeur Souley visitent ensemble le puits. Une large concertation entre les deux hommes a abouti à donner pour la première fois un nom à ce village et c’est le nom de Moussadeye, (le puits de Moussa) qui sera attribué au village et le fils aîné de Souley, Mahar sera désigné premier chef du village de Moussadeye. Après sa mort, son frère Gimba lui succéda. Aroubéry le troisième frère sera lui aussi chef de village de Moussadeye. Selon l’actuel chef de village Elhadj Sadou Moumouni élu le 17 juillet 2021, Moussadeye a connu 21 chefs.
Les habitants de Moussadeye étaient aussi des grands guerriers. Leur prouesse, dit-on, s’étendait jusqu’au Burkina-Faso : un arbre à l’entrée du village étaient leur génie protecteur. Selon la légende, cet arbre rendait invisible le village en cas d’attaque d’ennemis. Le puits découvert par Moussa possédait aussi ses mystères. Tous les sacrifices se déroulaient au puits. Les animaux ou même les humains qui tombent dans ce puits, étaient automatiquement rejetés par une force mystérieuse. Hélas avec le temps, le modernisme aidant, tous ces mystères ont presque disparu.
Aujourd’hui, les populations de Moussadeye ne vivent que de l’agriculture, de l’élevage et du petit commerce. Plusieurs services techniques à l’image de ceux de l’agriculture, de l’élevage, de la santé, de l’éducation etc. ont vu le jour à Moussadeye. Sur le plan commercial, les femmes du village excellent dans l’extraction d’huile d’arrachide, de pâte d’arachide et du tourteau qui leur procurent des revenus substantiels. Cependant elles souhaitent un appui pour moderniser leur activité.
Le marché hebdomadaire de la localité a aussi besoin d’être modernisé estime le chef du village Elhadj Sadou Moumouni qui, par la même occasion, a beaucoup insisté sur l’état très dégradé de la route construite en 1972. «Le goudron qui quitte Niamey en passant par Baleyara s’arrête à Loga. Il est indispensable, a-t-il affirmé, qu’il soit prolongé jusqu’à Dosso pour permettre aux véhicules et aux usagers de voyager dans la commodité».
Dans le domaine de l’éducation, les populations de Moussadeye ont entamé la construction de deux classes, mais compte tenu de leurs moyens très limités un appui des bonnes volontés est indispensable pour achever les travaux a notifié le chef de village. Cette année, la campagne agricole s’annonce prometteuse à Moussadeye et les principaux acteurs que sont les agriculteurs et les éleveurs vivent en parfaite symbiose. Le chef du village souhaite en outre la réhabilitation du site maraîcher pour freiner l’exode des bras valides. Il sollicite enfin l’appui de l’Etat, des projets et programmes dans les grandes actions de développement de la localité.
Mahamane Amadou ONEP/Dosso d’après une interview en djerma de Issa Halidou dit Modikaina
15 septembre 2021
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Depuis bientôt un mois, la commune urbaine de Dosso est confrontée à un problème d’alimentation en eau lié à la panne d’un forage. Pour y remédier un nouveau forage verra très bientôt le jour. Les travaux de réalisation de ce nouveau forage acquis sur instruction du Président de la République ont été lancés mercredi 27 février dernier dans la matinée par le gouverneur de la région de Dosso M. Moussa Ousmane.
Après plusieurs visites du gouverneur de la région de Dosso à la station de production d’eau de la Société d’Exploitation des Eaux du Niger (SEEN), il s’est avéré que la société avait un problème de production pour couvrir les besoins de la ville de Dosso qui avoisine les 350 m3/jour. Le ministre de l’Hydraulique a personnellement effectué le déplacement afin de voir les dispositions à prendre. C’est ainsi que sur instruction du Président de la République, il a été décidé la réhabilitation du forage en panne et la construction d’un ou deux nouveaux forages pour juguler ce problème de déficit d’eau.
Le gouverneur de la région de Dosso M. Moussa Ousmane a remercié le Président de la République M. Issoufou Mahamadou qui a promptement instruit en moins d’un mois le ministre en charge de l’hydraulique pour résoudre ce problème d’eau. Le gouverneur de Dosso a, au passage, remercié le ministre de l’Hydraulique qui s’est investi deux semaines après. Le problème d’eau à Dosso a dit en substance M. Moussa Ousmane sera résolu.
Selon le chef d’exploitation de la SEEN de Dosso M. Abdoulrazak Salifou, l’entreprise FORACO chargée des travaux a essayé en vain de réhabiliter le forage en panne et séance tenante, les autorités ont opté pour le fonçage d’un nouveau forage. Cela a-t-il précisé est une opportunité pour la société qui parviendra à porter à 600 m3/jour la production d’eau et permettre ainsi de faire face au déficit qui va se prononcer en début du mois de mars et avril. Le chef d’exploitation de la SEEN de Dosso a remercié les autorités et les responsables de la société pour avoir permis à la population de Dosso de faire face à la canicule qui va s’annoncer très prochainement.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
1er mars 2019
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Le dimanche aux environs de minuit, un incendie s’est déclaré au petit marché de Dosso. Les secours ne se sont pas faits pas attendre : la population de la cité des Djermakoye s’est promptement mobilisée pour enrayer les dégâts. Malheureusement, une bonne partie du marché a été consumée par les flammes. Les dégâts sont importants, plusieurs marchandises sont parties en fumée, mais l’on ne déplore heureusement aucune perte en vie humaine.
Les autorités régionales étaient sur les lieux depuis le déclenchement de l’incendie pour apporter leurs compassions aux commerçants. Les sapeurs-pompiers appuyés par les Forces de défense et de sécurité se sont lancées à l’assaut des flammes. Cette prompte intervention a permis de sauver une bonne partie des marchandises. Le gouverneur de Dosso a saisi l’opportunité pour remercier de vive voix les populations de Dosso principalement la jeunesse qui s’est illustrée dans ce combat contre l’incendie et pour son comportement exemplaire. En effet, aucun pillage n’a eu lieu pendant toute la durée du combat contre les flammes.
Le gouverneur de Dosso a exprimé sa compassion et sa solidarité aux commerçants sinistrés. Pour l’instant, les investigations se poursuivent pour déterminer les véritables causes de cet incendie. Notons que cet incendie est le deuxième du genre après celui du grand marché de Dosso.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
09 octobre 2019
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A l’instar de la communauté internationale, le Niger a commémoré, le samedi 12 juin dernier, la journée mondiale contre le travail des enfants. Cette année, c’est Dosso qui a été retenue comme région phare pour la célébration de l’évènement placé sous le thème « agissons maintenant pour mettre fin au travail des enfants ». Les activités commémoratives de la présente journée se sont déroulées à l’école primaire Garanké de Dosso sous la présidence du ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, M. Ibrah Boukary, en présence du Secrétaire général de la région de Dosso, du président du Conseil régional de Dosso, des cadres centraux et régionaux du ministère de l’emploi et de nombreux invités.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, M. Ibrahim Boukary, a indiqué que les autorités de notre pays se sont engagées à livrer une bataille sans merci contre le travail des enfants. L’engagement de nos plus hautes autorités se matérialise si besoin est par la création d’un ministère en charge de la protection de l’enfant en plus de tout le dispositif juridique et institutionnel existant.
Le travail des enfants, a souligné le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, est toute activité qui le prive de son enfance, de son potentiel et de sa dignité. En termes simples, a-t-il expliqué, c’est toute activité qui porte atteinte à son intégrité physique et mentale entravant de ce fait son développement normal.
Le ministre de l’emploi, du travail et de la protection sociale a ajouté que la prévalence du travail, dangereux des enfants sur le plan national et international appelle à prendre des mesures immédiates et efficaces afin d’interdire et éliminer le phénomène sous toutes ses formes. M. Ibrahim Boukary a renouvelé les remerciements du gouvernement à l’endroit de toutes les structures nationales et internationales engagées dans cette lutte contre le travail des enfants.
Auparavant, le secrétaire général de la région de Dosso, M. Assoumana Amadou, a félicité et encouragé les enseignants pour tous les efforts qu’ils font dans la conduite des enfants ; l’enseignement a- t-il indiqué est un métier noble. Il est le moteur de l’éducation.
Parlant du travail des enfants, le secrétaire général de la région de Dosso a apprécié à sa juste valeur les chansons des jeunes filles de l’école Garanké, des chansons qui sont plein de sens. C’est pourquoi M. Assoumana Amadou a vivement félicité les enseignants de l’établissement pour avoir inculqué le savoir aux jeunes filles et garçons. En tant que père, a-t-il dit, « nous avons la responsabilité d’éduquer nos enfants. L’école instruit et la famille éduque » .
A programme des manifestations de cette journée, la délégation ministérielle a été impressionnée par les prestations des élèves de Garanké qui retracent les méfaits du travail des enfants et toute l’importance de l’éducation des enfants. Plusieurs prix ont également été remis aux meilleurs élèves de l’établissement.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
15 juin 2021
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Dosso/Mouloud de Kiota : Les fidèles implorent la bénédiction et la protection d’Allah pour le Niger
A l’instar de la communauté musulmane des autres régions du pays, celle de Dosso a célébré dans la nuit du 26 au 27 septembre 2023 dans la communion la fête du Mouloud correspondant au 12ème jour du mois lunaire de l’an hégirien marquant la naissance du prophète Mohamed (PSL). Comme à l’accoutumée, la ville de Kiota qui a accueilli pour la 71ème édition des milliers de fidèles venant de tous les coins du Niger et de plusieurs pays musulmans. Depuis presque une semaine, c’est l’effervescence des préparatifs qui a régné à Kiota. Sur tous les tronçons routiers, les fidèles viennent de partout à telle enseigne qu’il est difficile de se frayer un chemin en véhicule pour accéder à Kiota, les usagers étant obligés de stationner à l’entrée de la ville.
Depuis une semaine, les commerçants, restaurateurs, vendeurs de rafraîchissements et autres vendeurs d’aliments avaient élus domicile à Kiota pour présenter à la communauté islamique, le fruit de leurs ingéniosités. Les vendeurs d’habits, de documents islamiques ne sont pas aussi en reste. A Kiota on trouve du tout à l’occasion de la fête du mouloud. Selon cheick Nouhou Sirfidaye, un des organisateurs du mouloud de Kiota vivant à Dosso, le mouloud est un moment exceptionnel à Kiota.
Comme il aime à le raconter, Nouhou Sirfidaye dira que le Cheick Aboubacar Hassoumi avait commencé à célébrer le mouloud chez lui en famille à l’issue d’un pèlerinage aux lieux saints de l’islam qu’il effectua à pied. Arrivé au Soudan il découvre la célébration du mouloud par les populations. Ainsi, au fil du temps, tous les villages environnants se retrouvent à l’ancien village Kiota pour prendre part au mouloud. L’évènement a alors pris de l’ampleur au point où le Cheick Aboubacar Hassoumi quitta son village natal pour s’installer à l’emplacement actuel de la ville de Kiota.
Le Cheick Aboubacar Hassoumi, père de l’actuel Cheick de Kiota enseigne selon Nouhou Sirfidaye, que « tout celui qui se rend à Kiota pendant le mouloud est un hôte de Dieu et non de la population ». Aussi, il doit être accueilli à bras ouverts. Dans cette perspective, des contributions en vivres, en hébergement sont gracieusement offertes aux hôtes des populations de Kiota. Actuellement, il est difficile de connaître avec exactitude le nombre de pays qui effectuent le Mouloud à Kiota. Grâce au mouloud, le village de Kiota s’est métamorphosé pour devenir une ville moderne qui n’a rien à envier aux autres grandes villes du Niger. Pour suivre en direct le déroulement du mouloud, des haut-parleurs ont été placés un peu partout et des écrans géants installés dans plusieurs endroits de la ville.
L’édition du mouloud 2023 a été marquée par la présence de plusieurs personnalités de haut rang au nombre desquelles le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur de la sécurité publique et de l’administration du territoire, le Général de brigade Mohamed Toumba, le gouverneur de la région de Dosso le Général de brigade Iro Oumarou, les autorités administratives de Boboye, des acteurs de la société civile, des responsables des forces de défense et de sécurité et plusieurs personnalités civiles et militaires. Durant toute la nuit, des oulémas venus de différentes contrées et des marabouts ont longuement fait la genèse de la naissance du prophète. Des lectures du Saint Coran ont aussi été faites jusqu’à l’arrivée du Khalifa Moussa Aboubacar Hassoumi ; un instant émotionnel où tous les fidèles se sont levés pour saluer le successeur du père spirituel de la confrérie Tidjania à Kiota.
Après la prière du Fadjir (l’aube), plusieurs interventions ont été prononcées. C’est ainsi que le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et de l’administration du territoire a transmis les salutations du président du CNSP, le Général de brigade Abddourahamane Tiani, du CNSP et du gouvernement. La commémoration du Mouloud a-t-il dit se tient dans un contexte particulier marqué par plusieurs défis. Les FDS réunis autour du CNSP a-t-il précisé ont décidé de prendre leurs responsabilités. Le Général de brigade Mohamed Toumba a saisi l’opportunité pour aborder les différentes sanctions infligées par la CEDEAO à notre pays dont notamment l’embargo et la fermeture des frontières.
Cependant a indiqué le Général de brigade Mohamed Toumba, face à la détermination du peuple nigérien et à l’appui de certains pays dont le Burkina Faso et le Mali, notre pays est en train de surmonter ces difficultés. Le ministre de l’Intérieur a exhorté les populations à multiplier les prières et à intensifier la sensibilisation à l’endroit de la population pour la cohésion sociale et l’amour du prochain. Il a, de ce fait, souhaité qu’Allah nous accompagne dans cette épreuve déterminante pour l‘histoire contemporaine de notre pays tout en privilégiant l’intérêt général au détriment de l’intérêt individuel.
Le coordonnateur du Front Patriotique pour la Souveraineté Maïkoul Zodi a transmis au nom de la société civile ses salutations à la Ouma islamique pour les prières à l’endroit du peuple nigérien. Le gouverneur de la région de Dosso, le préfet du département de Boboye et le chef de canton de Kiota Harikanassou ont pris la parole pour exprimer leurs remerciements aux populations pour cette grande mobilisation. Ils ont invité les citoyens à prier pour que la sécurité et la prospérité règnent au Niger.
Le Khalife Moussa Aboubacar Hassoumi a, dans son message, adressé ses remerciements à tous les fidèles réunis à Kiota pour les diverses contributions apportées dans tous les domaines et a imploré le Tout Puissant Allah pour que sa bénédiction et sa protection soient sur toutes les populations en particulier et sur tous les musulmans en général afin que règnent la paix dans tous les foyers et surtout dans notre cher pays, le Niger.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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Les populations de la cité des Djermakoyes ont célébré hier dans la simplicité l’Aïd El Fitr dans plusieurs mosquées de Dosso. Cette fête intervient dans une situation sécuritaire marquée par le terrorisme et des attaques de bandits armés dans plusieurs localités de notre pays. C’est la grande mosquée de Dosso qui a accueilli les autorités administratives et coutumières, les députés nationaux et plusieurs personnalités avec à leur tête le gouverneur de Dosso, M. Albachir Aboubacar.
Au cours de cette prière dirigée par l’iman de la grande mosquée, Check Ibrahim Marafa, deux Rakaats ont été accomplies par les fidèles, suivies de la koutouba. A cette occasion, l’iman de Dosso a prononcé une Fatiha pour que la paix, la sécurité et la prospérité règnent dans notre pays et que le tout puissant protège le Niger.
A l’issue de la prière à la grande mosquée, le gouverneur de Dosso, M. Albachir Aboubacar a reçu à sa résidence les vœux des autorités administratives et coutumières, des cadres régionaux et des représentants de toutes les couches socioprofessionnelles. M. Albachir Aboubacar a saisi l’occasion pour transmettre aux populations de la région les salutations fraternelles du Président de la République, M. Mohamed Bazoum et du Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou avant d’aborder plusieurs sujets de l’heure, notamment la sécurité des personnes et de leurs biens ou encore les préparatifs de la campagne agricole. Sur ce dernier point, le gouverneur de Dosso a beaucoup insisté sur la coexistence pacifique entre agriculteurs et éleveurs.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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Le village de Louloudjé dans le département de Boboye a célébré dans la nuit du samedi 5 novembre à dimanche 6 novembre 2022, la 2ème édition du maouloud jour anniversaire de la naissance du prophète Mohamed (PSL). Jadis connu sur le plan religieux, le village de Louloudjé situé dans la commune de N’Gonga disposait de grands érudits à l’image de Boubacar Louloudjé dont le nom a dépassé les frontières du département et ce n’est pas un hasard si aujourd’hui l’Islam connait une grande popularité dans ce village historique.
Pour la présente édition du mouloud, les fidèles sont venus des quatre coins du département et même de l’extérieur du pays avec comme ambition la réussite de l’évènement. Louloudjé, c’est aussi ce village qui accueille plusieurs marabouts dans le cadre des activités religieuses. Les caravaniers aussi passent un séjour dans ce village pour suivre des prêches et assister au maouloud.
La cérémonie a été rehaussée par la présence des autorités administratives et coutumières, de plusieurs personnalités, des Cheicks et grands érudits pour la circonstance. Selon plusieurs témoins et membres du comité d’organisation, le mouloud au village de Louloudjé ne date pas d’aujourd’hui. Louloudjé est en train de renouer avec ses anciennes traditions et l’arrivée du village de Kiota a donné une grande ampleur au maouloud.
Pendant toute la nuit jusqu’au levée du soleil, d’éminents Cheiks se sont succédés pour évoquer la vie du Prophète Mohamed (PSL), la lutte qu’il a menée pour que l’Islam se propage à travers le monde, les différents prophètes qui ont marqué de leur emprunte l’implantation de la religion musulmane. La biographie du Prophète a été longuement développée par les éminents marabouts réunis à Louloudjé pour la circonstance. Des chants religieux, des zikiris ont retenu l’attention des adeptes de la confrérie Tidjania.
C’est aux environs de trois heures du matin que, le Cheikh Laouali Oumarou escorté par une longue file de fidèles fit son entrée dans la grande mosquée de Louloudjé où se déroule le mouloud. L’ambiance était de taille en raison de l’estime et de toute la considération que les populations de Louloudjé et villages environnants ont placée à leur Cheik. Prenant la parole à cette occasion, le chef du village de Louloudjé Maman Sani Insa a souhaité la bienvenue à tous les fidèles et a remercié, de vives voix, le Kalif de Kiota pour l’intérêt qu’il accorde au maouloud.
Les autorités administratives ont présenté les salutations fraternelles des plus hautes autorités de notre pays et remercié les habitants de Louloudjé à leur tête le chef du village et le cheik pour cette initiative. Elles les ont assuré de leur soutien pour le rayonnement de l’Islam et partant du développement de notre pays. Plusieurs thèmes se rapportant à la sécurité, à l’unité nationale ou encore à la cohésion sociale ont été longuement développés par les Cheiks et les autorités coutumières.
Le représentant du Cheik de Kiota Moussa Boubacar Hassoumi a longuement prodigué de sages conseils aux fidèles et a prié pour le bonheur et la prospérité de notre pays. Avant de prendre congé des fidèles, le Cheikh Laouali Oumarou a souhaité pour notre pays une assistance divine afin d’assurer le développement du Niger et la préservation de la quiétude sociale. Il a enfin remercié tous ceux qui ont pris part à ce mouloud et leur a souhaité un bon retour dans leurs localités respectives.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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La campagne de vaccination contre la COVID 19 a été officiellement lancée hier mardi dans la région de Dosso. La cérémonie de lancement a été placée sous la présidence du secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Assoumana Amadou en présence du président du conseil régional, des autorités administratives et coutumières, des cadres techniques, des responsables des forces de défense et de sécurité, des partenaires techniques et financiers et des cadres de la santé. Pour cette phase, la région de Dosso a reçu 85.698 doses de vaccin dont 47.418 doses de sinopharm et 38.280 doses d’AstraZeneca ; 26 centres ont été installés à travers la région avec 216 équipes de vaccinateurs.
Dans le discours de lancement de la campagne, le secrétaire général du gouvernorat de Dosso a indiqué que malgré les différentes mesures de prévention et de promotion de la santé, le nombre de cas de la maladie à COVID19 ne cesse de s’accroître. C’est ainsi, a-t-il précisé, à la date du 3 mai 2021, sur 99.623 personnes testées, 5.261 sont déclarées positives à la COVID19 parmi lesquelles 4.865 sont guéries, 191 décès et 205 cas actifs.
Pour ce qui est de la région de Dosso, à la date du 3 mai 2021, sur 1.728 personnes testées, 80 sont déclarées positives à la COVID19 parmi lesquelles 76 sont guéries et l’on déplore 4 décès. Ces résultats, a notifié le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, sont le fruit de l’engagement ferme de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre cette pandémie. M. Assoumana Amadou a saisi l’opportunité pour remercier de vive voix les agents de santé, les forces de défense et de sécurité, les hommes de médias pour leur dévouement dans leur noble mission
Afin d’arrêter la circulation du COVID19, les autorités du Niger ont élaboré et mis en œuvre un Plan National de Déploiement de Vaccin contre la COVID19 (PNDV). En effet, a indiqué, M. Assoumana Amadou, le mécanisme COVAX dirigé par l’Alliance GAVI/OMS/CEP a été mis en place pour permettre aux pays à faibles revenus de disposer de vaccins efficaces et à moindre coût.
Ces vaccins contre la COVID19 seront utilisés à partir de mai 2021 sur l’ensemble du pays. Les cibles prioritaires retenues dans le cadre de cette vaccination sont le personnel de santé, les personnes avec comorbidité, les personnes âgées de plus de 55 ans, les agents forces de défense et de sécurité, les pèlerins et les voyageurs à l’extérieur du pays. Chaque cible va recevoir deux injections à un ou deux mois d’intervalle selon le type de vaccin
Le secrétaire général du gouvernorat de Dosso a demandé à la population cible de cette phase de vaccination contre la COVID19 de se faire vacciner dans les centres qui ont été installés, dans les institutions publiques et privées ainsi que dans les quartiers des villes et villages de la région.
Mahamane Amadou, ANP-ONEP/Dosso
05 mai 2021
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Le Médiateur de la République Me Ali Sirfi Maïga a présidé, hier mercredi à Dosso, la rencontre de plaidoyer sur les enjeux de l’actualisation des cadres juridiques protégeant les femmes et les filles des violences dans le cadre de la mise en œuvre du programme Spotlight. La cérémonie s’est déroulée en présence des députés nationaux, du Secrétaire général du gouvernorat de Dosso, , du président du Conseil régional de Dosso, des autorités administratives et coutumières et de nombreux invités de marque.
Cette rencontre de plaidoyer de deux jours regroupe les élus locaux, les chefs traditionnels, les leaders religieux, les représentants des organisations de la société civile et les cadres techniques. Elle vise à améliorer le cadre légal et réglementaire et son application effective avec les conventions internationales ratifiées en matière de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le Médiateur de la République Me Ali Sirfi Maïga a souligné que dans nos sociétés, des considérations et des pratiques retardataires empêchent à la femme le plein épanouissement de sa personnalité. Cette situation, a-t-il dit, concerne automatiquement la jeune fille dont les statistiques en ce qui concerne sa scolarité, son devenir inquiètent encore et ce, malgré les efforts des pouvoirs publics et des partenaires techniques et financiers.
«Si nous continuons à ignorer ces rapports et ces constats, nous n’aurions pas accompli notre devoir de constituer une nation prospère et industrieuse attachée aux valeurs de civilisation qui fondent notre personnalité», a fait remarquer le Médiateur de la république. Au Niger, a indiqué Me Ali Sirfi Maïga, l’insuffisance de la protection des droits est surtout constatée pour le cas de la femme et de la jeune fille, qui très souvent est injustement soustraite du système éducatif avant même la fin du cycle primaire.
Il est alors temps martelé le Médiateur de la République, pour les pouvoirs publics à tous les niveaux d’agir dans le prolongement de cet engagement du Chef de l’Etat et en synergie avec les partenaires au développement de notre pays. L’action consiste d’abord à réviser les lois et règlements de la République pour introduire plus d’égalité, de justice et de garantie en consolidant ainsi pour l’avenir les droits de la femme et de la jeune fille. Il faut aussi créer les conditions d’un changement de mentalité à tous les niveaux. Le Médiateur de la République a espéré qu’avec ces discussions et échanges, l’on parviendra à consolider dans le sens de l’effectivité les droits de la femme et de la jeune fille.
Auparavant, la représentante du PNUD Mme Fati Alou a parlé de l’appui de son institution au Médiateur de la République.
Pour sa part, le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Assoumana amadou s’est longuement appesanti sur la situation de la femme et de la fille dans la région de Dosso.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
09 septembre 2021
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La cité des Zarmakoyes a abrité, le vendredi 23 décembre dernier, un atelier de sensibilisation des journalistes et acteurs de la société civile des régions de Dosso, Niamey et Tillabéri. Le présent atelier est organisé par la Commission Nationale des Droits Humains avec l’appui de la Délégation de l’Union Européenne au Niger. Il vise essentiellement à sensibiliser les acteurs ciblés sur la solution informatique de gestion des plaintes de la CNDH dans le cadre de la mise en œuvre du projet ‘’Renforcement du Dispositif de Promotion et Protection des Droits Humains (RDPPDM)’’.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire général adjoint de la CNDH, M. Mahamadou Oumarou en présence du Secrétaire général adjoint du gouvernorat de Dosso, M. Azizou Halidou, des cadres de la CNDH et de nombreux invités. Dans son discours de bienvenue, le secrétaire général adjoint du gouvernorat de Dosso s’est réjouit du choix porté sur la cité des Zarmakoyes pour abriter une telle rencontre qui, a-t-il dit, est une occasion pour davantage parler de la protection des droits humains.
Il s’agit au cours des travaux de cet atelier qui se poursuivra dans les autres régions du pays de sensibiliser les journalistes et les acteurs de la société civile sur l’utilisation de la plateforme de dépôts des plaintes en ligne, la mise en service d’un numéro téléphonique gratuit au sein de la CNDH pour dénoncer entre autres tout cas présumé de violation des droits humains ainsi que la mise en service d’une base de données spécifiques pour accélérer le traitement des dossiers des plaintes déposées au siège ou au niveau des antennes régionales. Les participants seront aussi édifiés sur la possibilité de faire des statistiques des plaintes déposées par nature, par mois ou par an ainsi que la possibilité de tracer un dossier traité par la CNDH.
Procédant à l’ouverture de l’atelier, le Secrétaire général adjoint de la CNDH, M. Mahamadou Oumarou a indiqué que la CNDH s’est doté de cette nouvelle plateforme dans le cadre du renforcement de ses capacités techniques et de ses performances en vue de la promotion et de la protection des droits humains sur toute l’étendue du territoire national. Cette solution informatique de gestion des plaintes, est un nouvel outil acquis dans le cadre de la mise en œuvre du projet ‘’Renforcement du Dispositif de Promotion et Protection des Droits Humains’’.
Un tel outil très précieux a-t-il ajouté, permet entre autres aux citoyens de saisir à distance la CNDH. Il permet également de disposer des statistiques désagrégées en temps réels relativement aux violations des droits humains pour ne citer que ces avantages-là. M. Mahamadou Oumarou a ajouté que la CNDH, collabore avec les acteurs de la société civile conformément aux principes de Paris, au regard de leur rôle éminemment important dans la promotion de l’Etat de droit. C’est pourquoi, il est nécessaire, voire indispensable, pour la CNDH, que les acteursde la société civile et les journalistes soient sensibilisés sur toutes les innovations introduites relativement aux méthodes de travail de la commission.
Le Secrétaire général adjoint de la CNDH a remercié la Délégation de l’Union Européenne au Niger pour ses appuis techniques et financiers multiples en faveur de la promotion et de la protection des droits humains au Niger. M. Mahamadou Oumarou a invité les participants à l’atelier à tirer profit des exposés du consultant dont les qualifications et l’expertise avérées en matière des nouvelles technologies de l’information et de la communication leur serviront de base pour la formation reçue.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
Source : http://www.lesahel.org
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Les accidents de la circulation ont endeuillé ces derniers jours plusieurs familles de la région de Dosso. Les causes de ces accidents sont multiples : excès de vitesse, non respect des panneaux de circulation, fatigue des conducteurs pour ne citer que ceux-là. Face à cette situation inquiétante, le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a rencontré, le dimanche 29 janvier 2023, les autorités administratives, les cadres du transport, les représentants des compagnies de transport au niveau régional, les syndicats du secteur des transports ainsi que les responsables des forces de défense et de sécurité.
Au cours de cette rencontre, le gouverneur de Dosso n’est pas passé par quatre chemins pour tirer la sonnette d’alarme. M. Albachir Aboubacar a d’abord remercié les participants à cette réunion pour prompte disponibilité. Il a relevé que la recrudescence des accidents de la route prend de plus en plus de l’ampleur sur les axes routiers et endeuillent chaque jour des familles dans la région de Dosso et au-delà dans l’ensemble du pays. A titre d’exemple sur une période d’un mois, il y a eu plus de 11 morts suite aux accidents dans la région de Dosso sans compter les blessés.
«Il est de notre devoir de nous asseoir pour prendre nos responsabilités», a indiqué le gouverneur de Dosso. Il s’agit selon M. Albachir Aboubacar de voir les dispositions à prendre pour réduire cette situation, afin sensibiliser les chauffeurs, les responsables des agences de voyages pour que l’esprit de l’arrêté n°005/MT/SG du 18 janvier 2018 soit exécuté.
L’officier de police Issa Abdou du service constat à la direction régionale de la police nationale a, lui, présenté la situation des accidents dans la commune de Dosso. Ainsi au courant de l’année 2022, il a été enregistré 504 cas d’accident de la circulation dans la commune de Dosso dont 18 cas avec homicide involontaire qui ont fait 29 morts, 118 cas avec blessure qui ont fait 213 victimes ainsi que 165 autres cas qui ont été enregistrés, et qui ont aussi fait 401 victimes ; 203 cas ont été enregistrés avec des dégâts matériels. Au total, rien que dans la commune de Dosso, il a été enregistré en 2022, quelque 643 victimes dont 526 hommes et 117 femmes.
Pour les accidents ayant impliqué les bus de transport, durant le deuxième semestre de l’année 2022, il a été enregistré 29 cas qui ont fait quatre (4) morts, 15 blessés graves et 18 blessés légers ainsi que l’accident du 28 janvier qui a fait trois (3) morts, huit (8) blessés graves et 12 blessés légers. «Les principales causes, c’est l’inobservation du code de la route», a ajouté l’officier Issa Abdou.
Un débat riche en enseignements a ensuite été engagé avec comme souci de limiter, voire d’enrayer les accidents de la route dans la région de Dosso. Des mesures allant dans le sens de la limitation de la vitesse, la construction de cassis, la mise en place des panneaux de signalisation ou encore le respect strict des heures de circulation des véhicules de transport public voyageurs sur les axes interurbains ont été envisagées par les participants à la rencontre.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
Source : http://www.lesahel.org/
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Au cours des investigations que nous menons dans l’affaire de surévaluation du rapatriement du corps du colonel John décédé en Belgique, nous avons découvert un autre cas de tricherie à la Direction générale de Douane. Notamment dans la construction du hangar à la devanture de la Direction générale. Selon des douaniers rencontrés sur place, ce hangar aurait été construit à une centaine de millions de FFCA. Un marché de gré à gré qu’un des responsables de la Douane aurait octroyé à son jeune frère. Aujourd’hui, cette affaire de hangar, qui s’ajoute à l’affaire colonel John, fait beaucoup de bruits et de grincements des dents à la direction des douanes. Un délit d’initié condamnable à tout point de vue et qui prouve une fois de plus l’immoralité de certains responsables de la direction des douanes. Une faute grave lourde de conséquences comme l’affaire colonel John qui ne doit pas rester impunie. Nous en appelons vivement la Halcia à ouvrir une enquête sur ces deux affaires qui font honte à la douane nationale. En tout cas, des responsabilités doivent être situées et des sanctions doivent suivre. Nous y reviendrons !
Norbert
05 mai 2019
Source : Le Courrier
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A l’issue de son 1er Conseil syndical, tenu à Tahoua du 19 au 29 aout 2020, le SNAD, a, dans sa résolution N°1, dénoncé les actes attentatoires aux textes en matière de gestion du personnel au sein de l’administration douanière. Ensuite, le SNAD a exigé, du ministre des finances, le respect strict de ses prérogatives et des attributions du Directeur général des douanes dans la gestion de la carrière des agents des douanes. Enfin, le Conseil syndical engage le bureau du SNAD à mener toutes actions visant à mettre fin à toutes formes de distorsions en matière de gestion des ressources humaines au sein de l’administration des douanes. Le mot est donc lâché, le syndicat des douaniers est plus que jamais engagé à combattre toutes les formes de discriminations et d’arbitraire constatées au sein de l’administration de la Douane. Des distorsions mises en oeuvre à la Douane, depuis quelques temps, pour perpétrer des actes de tricherie. Dans le registre des formes de distorsions, figure l’affectation illégale du chef de bureau de Maradi, faite aux antipodes des textes qui encadrent la gestion des ressources humaines au sein de l’administration de la douane. Selon des investigations menées à Maradi, après l’affectation par le ministre des finances du chef de bureau. Il ressort que, cette affection aurait été profitable à certains opérateurs économiques de faire de reversement. Selon nos investigations, à son arrivée à Maradi, l’ancien chef de bureau aurait empêché l’accès aux locaux de la douane aux intermédiaires qui ne vivent que de la fraude. L’ancien chef de bureau aurait, également, fait revenir à la douane tous les camions disséminés dans des parcs privés. Cela pour empêcher le reversement. Des décisions qui ne seraient pas du gout de certains militants du pouvoir. Mais très appréciées par les importateurs des marchandises pour qui le reversement est synonyme de la concurrence déloyale. Nos investigations nous ont permis de découvrir, également, qu’avec ces décisions courageuses, les recettes de la douane ont connu une hausse considérable. Ce qui fait dire à beaucoup d’analystes que, l’affection du chef de bureau serait incitée pour laisser court au reversement. Une tricherie qui profite à des individus au détriment des caisses de l’Etat. C’est donc dans cette logique que s’inscrit la décision du ministre des finances affectant le chef de bureau de Maradi, en violation des textes. Une décision qui, à tout point de vue, ternit pour toujours l’image du ministre Mamadou Diop. Lequel ministre était, à un certain temps, un model pour beaucoup. Mais hélas, cette affaire semble le faire tomber en disgrâce et le discrédite. D’ailleurs, l’opinion qui est répandue à la Douane nationale fait savoir que Mamadou Diop jouerait le jeu de certains militants du PNDS connus dans des sombres affaires. En tout état de cause, cette affaire est un antécédent grave qui milite en faveur de la tricherie et de l’injustice.
Norbert
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Quelques semaines après son exclusion de la présidence d’honneur du Comité Olympique et Sportif Nigérien, une exclusion rendue public à l’occasion de l’assemblée générale du COSNI tenue à Tillabéry, le président de la fédération nigérienne de triathlon, DOULLA TALATA a réagi au cours d’un point de presse qu’il a animé, le samedi 31 mars 2018.
Selon DOULLA TALATA, le processus ayant conduit à son exclusion est totalement illégal et il entend se battre pour prouver cela. Au cours de ce face à face avec la presse, le Président TALATA est revenu sur le début de cette affaire qui prend sa source avec la création de la fédération nigérienne de triathlon, une fédération qui bénéficie de la reconnaissance de la fédération internationale de la discipline, et qui a suivi tout le processus normal avec un dossier en bonne et due forme jusqu’à l’obtention de la délégation de pouvoir de la part du Ministère de tutelle. A la suite de ce processus, le besoin d’adhérer au comite olympique a été exprimé par la fédération, et, c’est face au blocage que ce dossier a connu et compte tenu des préjudices subis que la fédération a saisi les tribunaux de droit commun pour réparation. Cette démarche qui n’a pas été appréciée par les responsables du comité olympique et sportif nigérien qui ont estimé qu’il y a violation de la charte et des statuts du COSNI par le Président d’honneur qui est par ailleurs président de la fédération de triathlon. C’est toute chose dont se défend le Président TALATA pour qui la fédération est libre d’aller où elle veut pour se plaindre face à une injustice. TALATA met au défi tous ceux qui peuvent prouver ou brandir un document signé par sa personne dans ce dossier se trouvant devant les tribunaux. Pour lui, à aucun moment, il n’ a porté atteinte aux textes du COSNI, et si violation il y a, cela provient plus tôt de la part du conseil exécutif du cosni qui, à plusieurs reprises, a eu à poser des actes violant le protocole d’accord faisant de lui président d’honneur. Plusieurs actes négatifs ont été posés sans qu’il n’ait réagit, a-t-il précisé. Il n’a jamais été invité à honorer ses prérogatives de président d’honneur même si les textes sont clairs à ce sujet. Cette exclusion a été faite en toute précipitation. Ce sont des articles datant de 2012 qui ont été évoqués pour prononcer cette exclusion alors que ce sont ceux 2014 qui sont en vigueur. Il y a des sérieux problèmes de droits et DOULLA TALATA entend faire recours même si les correspondances adressées à la commission sont restées lettre morte.
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Notre compatriote, Dr Fadji Zaouna Hassane Mamadou Maina qui, le jeudi 27 aout dernier, a officiellement intégré l’Agence spatiale américaine, la NASA, en tant que Scientifique de la Terre, est assurément une fierté nationale pour le Niger, voir pour toute l’Afrique.
C’est à ce titre qu’elle a d’ailleurs reçu mercredi dernier, par échanges téléphoniques, les vives félicitations et les encouragements du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou. Soulignant que Dr. Fadji Maina, est une fierté nationale, le Chef de l’Etat a émis le souhait qu’elle puisse servir de modèle pour toute la jeunesse nigérienne.
En réponse aux félicitations et aux encouragements du Chef de l’Etat, l’intéressée a écrit sur son compte Facebook ceci : « Je suis très honorée d’avoir reçu l’appel du Président de la République, SE Issoufou Mahamadou qui m’a félicitée et m’a apporté tout son soutien pour ma nouvelle mission scientifique. Je mettrai à profit mes connaissances pour le développement de notre pays, le Niger. Merci beaucoup cher président pour votre soutien, à la jeunesse et aux scientifiques nigériens ».
Il importe de rappeler qu’avant cette consécration, cette tête bien formée a d’abord été distinguée par le magazine Forbes qui l’avait sélectionnée, en décembre 2019, parmi les scientifiques de moins de 30 ans les plus prometteurs (Forbes under 30). Dr Fadji Zaouna Hassane Mamadou Maina, qui est née en 1991 à Zinder, y a effectué ses études de la maternelle jusqu’au Baccalauréat dans la capitale du Damagaram. Elle a précisément passé ses études primaires à l’école Mission de Zinder, avant de fréquenter le complexe scolaire Amadou Dan Bassa (de la 6ème à la Terminale) où elle obtient le Bac D en 2008. Distinguée parmi les meilleurs élèves, elle a été élue au Parlement des Jeunes, comme députée junior. C’est le début d’une carrière très prometteuse qui l’a conduite aujourd’hui au sein de la NASA, véritable temple pour les éminences grises du monde entier.
Assane Soumana(onep)
04 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Dr Sani Kabîr a été élu ce mercredi par ses pairs, Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), a-t-on appris de bonnes sources à Niamey.
Il remplace à ce poste, M Abdourahmane Ousmane en fin de mandat.
MM Hachimou Chinkafa, Ayouba Seini Kaka et Mme Hadiza Khalifa occupent dans le nouveau Bureau du CSC, les postes respectivement de Vice-président et de Rapporteurs.
Au terme de la Constitution de la 7ème République, les membres du CSC dont la durée de mandat est de cinq ans non renouvelable, sont dirigés par un Bureau. Les conseillers élisent en leur sein un président, un vice président et deux rapporteurs. Seul le Bureau est permanent.
Le CSC est composé de 15 membres dont 12 élus. Les 3 autres sont désignés respectivement par le Président de la République, celui de l’Assemble Nationale et le Premier ministre.
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Au début des troubles sociaux relativement à la hausse du prix du pain et de certaines taxes, Louis XVI avait déclaré " c'est tout juste une minorité qui s'agite. Le peuple français est avec son roi ". Guère visionnaire, il n'avait pas vu venir la Révolution française, qui en 1789, mit non seulement un terme à son pouvoir, à la monarchie elle - même, mais le fit également décapiter ainsi que la reine, Marie - Antoinette.
Au Niger, en 1989, au début de la contestation estudiantine des projets Éducation 1 et 2, instaurant la double vacation notamment, le Général Ali Saibou avait parlé d'une minorité de scolaires excités et éternels contestataires, mais que le peuple le soutenait. Il venait alors d'être élu à 99,7% pour un septennat ! Cette minorité disqualifiée a pu entraîner d'autres forces sociales et finalement contraint le Président fraîchement élu à écourter son mandat !
Au Niger, Tandja Mamadou, alors Président de la République avait aussi en 2009 clamé sur tous les toits que les opposants à son projet de néo bonapartisme ou Tazarce ne constituent qu'une minorité négligeable et que le vrai peuple l'y encourage. Le défi à cette prétendue minorité prit fin un matin du 10 février 2010.
Le PR Issoufou Mahamadou connaît sûrement l'histoire des changements politiques dans l'Histoire. Mais, en a t-il tiré des leçons ? Difficile à dire ! Car, Voilà que lui aussi parle allègrement de "minorité" du peuple, comme s'il n'était pas, constitutionnellement parlant, aussi leur président ! Comme si ''la démocratie ne connaît et reconnaît que la majorité ! Erreur ! Comme le dit Albert Camus, "la démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité. "
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Bravo à vous, citoyennes et citoyens épris de paix, de justice et d'équité ! Cette décision enrichira la jurisprudence de notre pays. Elle pourra servir de support juridique à d'autres personnes, soucieuses de combattre des injustices plus ou moins similaires à celle que nous avons vécue. Et nous l'avons suscitée, ensemble. Votre soutien et vos encouragements m'ayant accompagnée, du début jusqu'à la fin de cette procédure. Aussi, permettez-moi de vous adresser mes chaleureuses félicitations. Il est bon, par ces temps qui courent, de savoir qu'ils existent encore dans ce pays des personnes sincères, loyales, intègres qui, courageusement et avec une détermination sans faille, placent certains nobles principes et valeurs, au dessus de l'argent, du pouvoir, de la peur et des particularismes douteux. Bravo et que Dieu vous récompense toutes et tous, au centuple. Plaise à Dieu, unis et déterminés, nous ne pourrons que vaincre ! (Dr. Elisabeth Chérif) Extrait de la décision du Tribunal Le tribunal statuant publiquement et contradictoirement en matière sociale et en premier ressort, après avis délibérants des assesseurs:
En la forme:
Reçoit la requête de Dame Elisabeth Chérif régulière ;
Au fond:
Dit que la rupture par l'université du contrat du travail réputé à durée indéterminée est consécutive de licenciement abusif;
Condamne en conséquence l'Université à verser à Dame Elisabeth Chérif les sommes suivantes:
- 450 370f à titre d'indemnité de licenciement
- 2 251 854f à titre d'indemnité de préavis
- 9 007 416f de dommages-intérêt pour licenciement abusif
- 10 000 000f de dommages et intérêts à titre de licenciement vexatoire
- condamne l'Université à lui délivrer une attestation de travail conforme sous astreinte de 100 000f par jour de retard.
Makinta
30 septembre 2018
Source : L'Actualité
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La semaine dernière, un homme en tenue militaire a été enlevé par des hommes à bord d’un véhicule, alors qu’il venait de quitter le domicile de sa maman au quartier Liberté de Niamey. Selon les premiers témoignages rapportés sur les réseaux sociaux, l’homme est un militaire en service et s’appelle Adamou Maman Mansour. Il serait caporal chef et était avec un de ses amis au moment de son enlèvement. Le rapt et l’assassinat du caporal chef Adamou Maman Mansour inaugurent une dangereuse façon de régler les malentendus. C’est un précédent très fâcheux. La concomitance de l’enlèvement et le meurtre pose problème. Quelles sont les structures qui ont un tel professionnalisme et une telle audace d’organiser, en pleine journée et au vu et au su d’innombrables témoins, une telle opération commando ? Si Adamou Maman Mansour était un haut gradé de l’Armée, on pourrait penser à un soupçon de tentative de déstabilisation. Il n’est que caporal chef. Même dans ces conditions, les services chargés des renseignements généraux ou militaires, n’ont pas le permis de tuer aussi rapidement. On aurait pris le temps de lui soutirer des informations. A moins qu’il n’ait entendu quelque chose qu’il ne devait pas entendre. Aurait-il été témoin de quelque chose qui ne doit pas être su ? A-t-on voulu le faire taire ? Cette affaire doit être rapidement résolue. D’autant que le rapt a eu lieu en présence d’un de ses compagnons. Aurait-il eu de dangereuses liaisons ? La célérité de la justice doit permettre d’apaiser l’inquiétude des Nigériens et permettre à sa vielle maman, à ses neufs enfants et à sa compagne de faire leur deuil.
AI
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Le désert du Ténéré est en train de devenir un véritable "cimetière à ciel ouvert pour les bras valides d'Afrique de l'Ouest et du centre, attirés par le mirage européen", ont expliqué dans un communiqué 37 élus du conseil régional d'Agadez. Depuis plusieurs mois, les drames se multiplient. Des dizaines de migrants sont régulièrement retrouvés morts dans le désert. Conséquence indirecte d'une loi de 2015, appliquée depuis quelques mois à Agadez qui réprime sévèrement les passeurs, les poussant à faire prendre davantage de risques aux migrants. Le comité des passeurs d'Agadez rejette l'accusation.
Bashir AMMA président du comité des passeurs d'Agadez est très choqué par les accusations qui pointe du doigt les passeurs en les accusant d'abandonner les migrants dans le désert. '' Nous sommes tristes d'entendre chaque jour que des migrants sont mort dans le Ténéré, nous tenons a informer l'opinion national et international que nous, passeurs d'Agadez nous avons arrêté cette activité depuis plus de huit mois et nous l'avons dit aux autorités''.
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Suite au drame de l’explosion du camion- citerne, intervenue le 6 mai dernier au quartier aéroport de Niamey et la tuerie d’environ une trentaine de militaires dans la région de Tillabéri, le mardi 14 mai dernier, le gouvernement nigérien a décrété un deuil de trois jours pour chaque douloureux évènement. En règle générale, quand un deuil est décrété dans un pays, on s’abstient de toute activité à caractère festif pendant la période couvrant ce deuil. Malheureusement, qu’il s’agisse du drame du camion- citerne que de la tuerie des militaires, le deuil n’a pas empêché que la présidence de la République continue d’organiser les ruptures collectives de jeûne. Ainsi, le président de la République a continué à accueillir des femmes et hommes de divers secteurs socioprofessionnels au sein du palais présidentiel pour rompre le jeûne. Bien de Nigériens ont été surpris de voir les images de ces femmes et hommes en train de se bousculer autour des plats servis par la présidence, alors même que l’heure devait être au recueillement. A défaut de les annuler, la présidence pouvait pourtant repousser les fameuses ruptures collectives de jeûne, surtout qu’il reste encore près d’une quinzaine de jours avant la fin du Ramadan. Chez de nombreux Nigériens, c’est même l’opportunité de ces ruptures collectives du jeûne à la Présidence qui suscite des interrogations, notamment au vu de la qualité des personnes qui y sont invités. Les uns et les autres se demandent, en effet, comment des ressources publiques peuvent être utilisées pour organiser des ruptures collectives à des fonctionnaires de l’Etat ou des travailleurs privés qui ont une situation sociale acceptable, alors même que la plus grande partie de la population vit sous le seuil de la pauvreté ? Si ces ruptures collectives de jeûne sont désintéressées, les observateurs pensent qu’elles devraient d’abord et avant tout être organisées au profit des personnes vulnérables qui peinent même à se payer la glace de 100 FCFA pour rompre le jeûne. Malheureusement, quand on regarde les choses de près, on s’aperçoit très vite que ces ruptures collectives ne sont pas désintéressées. Chaque soir où elles sont organisées, les médias publiques sont présents et ciblent des personnes qui ne font que l’éloge du président de la République, en le présentant comme le seul président nigérien qui a eu l’ingénieuse et la charitable idée de convier d’autres nigériens à son palais pour rompre le jeûne. On oublie de dire qu’en dehors de permettre à certains bouches à la recherche de certains goûts et à certains ventres insatiables de satisfaire leur faim, ces ruptures collectives n’ont aucun autre mérite.
Salifou Hamidou
27 mai 2019
Source : Le Canard en Furie
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Le Directeur de Publication,
Dans l’article susvisé avec comme source, l’adresse www.anp.ne/, j’ai l’honneur de vous apporter les précisions ci-après.
Il y était mentionné, parlant de la cérémonie d’investiture, qu’« A cette circonstance, tout le canton était en fête », alors même qu’elle avait été la veille précédée d’une déclaration de 60 chefs de villages Arawa et Alliés soutenue par 24 autres chefs absents qui demandaient à l’organisateur d’y surseoir et 39 chefs de villages avaient assigné le chef de canton mal élu et contesté au Tribunal de Grande Instance de Dosso le 4 mai en référé pour la suspendre. En définitive près de 84 chefs de villages représentants près de 70 % de la population du canton, l’ont boycotté.
Les trois (3) Sarkin-Arewa de Takatsaba, actuel Guéchémé, de Kara-Kara et Zabori originaires de la Royauté Sarkin Arewa fondée vers 1600 par Akazama ARI, un prince du Bornou, ont préféré boycotter la cérémonie d’intronisation en solidarité avec ceux du Royaume e l’ex Katarma, actuel Canton de Tibiri.
De même que Son altesse Royale, Seydou Maidanda Djermakoye, Sultan de Dosso, Président de l’Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN) et de la Section Dosso et l’Honorable Chef de Canton de Dioundiou, Adjoint du président de l’ACTN DOSSO et surtout l’Emir de KEBBI annoncés à grandes pompes dans le programme de la cérémonie, n’ont pas fait le déplacement.
Comme ambiance de fête dans le canton, avouons qu’on pouvait avoir mieux.
Contrairement à ce que les auteurs ont écrit, Samna Karhé, notre lointain cousin maternel n’est ni fondateur, ni descendant paternels des familles régnantes de Lougou (Aréwa). L’ancêtre des goubawa de Tibiri est Tollo Tounkara, chasseur originaire de la célèbre ville de KEITA de l’Ader (tous généralement reconnus comme travailleurs infatigables, véridiques et ne mentant jamais) dont curieusement les descendants ne veulent pas entendre parler sans que l’on ne sache pourquoi. Pourquoi renier sa véritable origine ? Son père Tollo Kounda était un aventurier chasseur ba’adéré (de l’Ader) bon teint comme son père ba’adaré. Il s’était effectivement marié à Djingarey, une fille infirme du souverain de Nassarawa Yagi Gagara délaissée qui lui avait été donnée en reconnaissance à son dévouement tout comme il avait autorisé à s’installer à kawara, à 15 km de Nassarawa, pour s’adonner à l’activité qui le nourrissait, la chasse. Les Samna de la lignée de Djingarey tiennent donc leur seule origine royale est cette princesse Djingarèye et c’est pourquoi les dénommés samna qui n’ont pas comme descendance cette princesse de Nassaraoua ne sont pas éligibles à la chefferie du canton. C’est une tolérance des Sarkin Arewa détenteurs authentiques de la royauté dont la tradition est patrilinéaire (descendance paternelle) comme partout au Niger qui sont eux fiers d’être des descendants du Béri béri Mai ARI d’où l’Arewa (espace occupé par ARI venu faire la guerre à KEBBI) et le nom Ba’are dérivé de Ba’ Ari .
Le Gouverneur de la Région de Dosso, en parlant dans son discours de l’élection du chef de canton comme définitivement acquise, a péché même s’il est en mission parce qu’il feint d’ignorer que le lignage Sarkin-Arewa du canton de Tibiri, attend avec sérénité le jugement suivi du verdict de la cour de justice de la CEDEAO saisie du contentieux de la chefferie du Canton de Tibiri depuis le 16 janvier 2018 par une requête pour violations de ses droits légitimes de succession. Puisqu’en effet au terme de l’article 15 du Traité révisé de la CEDEAO dont le Niger est partie, « Les arrêts de la Cour de Justice ont force obligatoire à l’égard des Etats Membres, des Institutions de la Communauté, et des personnes physiques et morales. »
Nous vous prions, pour l’éclairage de vos lecteurs, de bien vouloir publier ce droit de réponse et nous transmettons nos salutations.
Djibrilla Mainassara Baré, Mandataire des Chefs de village Arawa et Alliés- Petit-fils et arrière-petit-fils de Sarkin-Aréwa Maiyaki Ba’aré Kaka (1919-1954) et Sarkin Arewa Maiyaki Kaka Daoura (1876-1910), respectivement 12 ème et 10 ème Souverains du Katarma, actuel Canton de Tibiri
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Vous avez à travers des insinuations fait croire que mon Cabinet serait concerné par ce que vous appelez « Uranuimgate » car il serait le représentant du Cabinet d’Avocats Steering qui aurait reçu la somme de 100 millions de FCFA. Vous poussez l’outrecuidance jusqu’à faire un lien entre cette affaire et mon passage comme Vice-Président de la CENI. Pourtant, ne serait-ce qu’à travers les dates attribuées à cette affaire, vous avez la preuve de l’impossible connexité entre mon passage à la CENI et cette affaire pour la simple raison que cette dernière daterait, selon vos propres dires de 2011, alors que ma nomination comme Vice-Président n’est intervenue qu’en avril 2015.
Votre intention n’étant surement pas de donner la bonne information mais plutôt de jeter l’opprobre sur ma personne et mon Cabinet, je ne sais dans quel dessein.
A la suite de votre écrit, des médias en ligne (nigerdiaspora.net) et certains internautes ont relayé outrageusement et péremptoirement vos insinuations non sans y ajouter leur part de bile.
Aussi, je démens formellement être impliqué dans cette Affaire.
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Dans votre livraison N.331 du 05 Décembre 2017 et dans votre article intitulé « Le bal des charognards s'ouvre! En page 2 vous avez écrit « On
parlerait d'une candidature du très présomptueux député Salifou Mayaki qui avait donné d'ailleurs du fils à retordre à feu Moussa Djermakoye pour le leadership de l'ANDP. Pour rappel, ce jeune homme impétueux avait posé sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale et ce en dépit des consignes de son parti ».
Sans préjudice d'éventuelles poursuites judiciaires pour diffamation, je vous prie de rétablir dès votre prochaine parution la vérité qui peut être corroborée par tous les acteurs concernés et qui sont encore vivants.
Le 22 Avril 2016 s'est tenue une réunion, dans le bureau du Président du CESOC aux environs 16 heures en présence de tous les députés de notre parti politique l’ANDP-Zaman Lahiya c'est-à-dire
1. L’honorable Sani Ousmane dit Dan Digé
2. L'honorable Sani Mahamane Amadou
3. L'honorable Maimouna Hima
4. Et moi-même, Salifou Mayaki
Sur l'initiative du premier nommé, Dan Digé, l'ordre du jour devait se pencher sur une éventuelle candidature d'un militant de notre parti au prestigieux poste de Président du Parlement. Après les échanges de points de vue. il a été arrêté deux noms, dont le mien et celui du député Sani Amadou Mahamane.
Au final, la réunion ne retiendra qu'un seul candidat, c'est-à-dire. votre serviteur et c'est le premier vice-président de notre formation politique, le député DAN DIGE qui a lui-même effectué le dépôt. Il faut noter deux points importants à ce niveau. D'une part, moi-même, le premier concerné, je n'ai participé à aucune tractation subséquente avec les forces en présence, et d'autre part, le Président du parti, feu Moussa Djermakoye (Paix à son âme), n'avait donné son aval à cette démarche qu'à la condition expresse que l'on n'aille pas jusqu'au vote face à un challenger du PNDS-Tarayya.
Il s’en suit que lorsque vous essayez de me dépeindre sous les traits d'un indiscipliné solitaire, vous prenez trop de liberté avec la vérité, Ce que je ne saurais admettre. Vos lecteurs n'ont besoin que de la vérité et non de spéculations.
Salifou Amadou Mayaki
Député National
Chargé de communication
Porte Parole BEN-ANDP/ZL
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Au Niger, malgré l’adoption de la loi n° 2019-62 du 10 décembre 2019 déterminant les principes fondamentaux relatifs à l’insertion des personnes handicapées et son décret d’application adopté le 12 juillet 2021, concernant la promotion et la protection des personnes handicapées, ces dernières sont aujourd’hui confrontées à un certain nombre d’obstacles. Ces problèmes sont liés à l’inclusion dans plusieurs aspects de la vie, notamment le manque d’opportunités socioéconomiques, le faible accès aux services sociaux de base, l’exposition au risque de vivre dans la pauvreté.
Selon le Recensement général de 2012, les personnes handicapées sont estimées à 715.497 soit 4,2% de la population totale du Niger. L’Etat et ses partenaires déploient de multiples efforts pour harmoniser les différents textes relatifs à la promotion et à la protection des personnes handicapées au Niger à travers plusieurs mesures. Parmi ces mesures, il y a entre autres l’appui à la scolarisation des jeunes filles handicapées, la vulgarisation des textes relatifs à la promotion et la protection des droits des personnes handicapées, la sensibilisation de la population et des communautés sur les questions liées au handicap, l’appui en appareillage pour l’autonomisation physique des personnes handicapées et l’édition de la carte d’égalité des chances en faveur des personnes handicapées.
Selon le président de la Fédération Nigérienne des Personnes Handicapés, M. Siddo Nouhou Oumarou, dans le cadre de la protection des handicapés, leur association mène plusieurs activités. Il s’agit essentiellement du plaidoyer pour l’amélioration sociale des personnes handicapées. Sur ce sujet, « le ministère en charge de la protection sociale et de l’emploi travaille beaucoup avec la fédération pour aller vers la révision de la politique de protection sociale », a-t-il dit.
En plus, M. Siddo Nouhou Oumarou a rappelé que récemment, le Niger a ratifié le protocole à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Droits des Personnes Handicapées de l’Afrique. «Aujourd’hui, la volonté des autorités est là. Mais malheureusement, les ressources pour la réalisation des droits des personnes handicapées sont très insignifiantes. C’est pourquoi, l’on constate un certain nombre de mendiants dans nos rues et dans certains pays en Afrique voire au-delà, compte tenu du faible moyen alloué à cette frange de la population dans le cadre de l’amélioration de leur condition de vie », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, M. Siddo Nouhou Oumarou a déclaré que le ministère en charge de la Population a créé une direction chargée de la promotion des personnes handicapées et de l’inclusion sociale. «Mais, par manque des ressources, les droits des personnes handicapées ne sont pas totalement pris en charge au Niger », a-t-il fait remarquer.
« Le fonds national de soutien des personnes handicapées qui a été très durement négocié en 1999 a été suspendu en 2018. Lors de nos rencontres, le Premier ministre a instruit le ministre en charge des questions de handicap pour la réouverture et l’accroissement du soutien au fonds national des personnes handicapées. Mais jusqu’à présent rien n’a changé », s’indigne le président de la FNPH.
Pendant la table ronde sur le financement du PDES 2022-2026 du Niger tenue à Paris, M. Siddo Nouhou Oumarou a souligné que la fédération, avec certaines associations, ont eu à rencontrer le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum pour lui faire part des attentes liées uniquement à la réouverture et l’accroissement substantiel du fonds national de soutien aux personnes handicapées. Selon lui, ce fonds a aidé, dans le passé, beaucoup de personnes handicapées. Avec la réouverture et l’accroissement de ces fonds, l’Etat du Niger pourrait apporter une aide substantielle aux personnes handicapées », a-t-il indiqué.
Evoquant la situation communautaire des personnes handicapées, le président de la FNPH a estimé que beaucoup reste à faire en termes de sensibilisation. « Certains culpabilisent la personne handicapée à fortiori leur droit. La personne handicapée n’est pas responsable de sa situation», a-t-il précisé.
D’après lui, si toute la communauté soutient l’intégration et la participation des personnes handicapées, le handicap sera très bien pris en compte et il sera très vite dépassé par les personnes handicapées. Il a salué les multiples efforts des partenaires qui travaillent avec la fédération sur les questions de la protection sociale des personnes handicapées en particulier des femmes et des enfants.
Toutefois, M. Siddo Nouhou Oumarou a relevé que malgré tous ces efforts, beaucoup reste à faire notamment en ce qui concerne l’accès limité aux services sociaux de base à savoir la santé, l’éducation, la justice et l’emploi. « Actuellement, les personnes handicapées sont environ un million au Niger. Nous avons espoir qu’avec une synergie d’actions entre l’Etat et la fédération, nous pouvons aller vers une stratégie de réadaptation des personnes handicapées au Niger», a-t-il conclu.
Par Yacine Hassane(onep)
Source : http://lesahel.org/
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La Renaissance, comme ce fut en 1960, gère le pouvoir d’Etat même lorsqu’elle se gargarise d’être socialiste, non que pour répondre aux attentes des hommes, mais pour les brimer, en leur faisant vivre les pires humiliations, tant que ces hommes, pensant différemment, ou refusant de s’inféodant à son emprise quand leur métier leur commande neutralité, voudraient s’affranchir de son autorité. Ils sont combien ces hommes que la Renaissance, en se servant de mensonges, avait envoyés en prison ? Accusés de terrorisme, ou d’actes subversifs, de propos calomnieux, il n’y a pas ce que la Renaissance n’a pas inventé pour arrêter des hommes et les parquer quelques jours à la Police Judiciaire, avant de les envoyer sous le Jujubier, à la prison. C’est ainsi que, comme pour répondre à ses 3N, l’opposition FRDDR, parle désormais, des trois (3) célèbres P (3P) à savoir Police judiciaire, Procureur et Prison ; des étapes, que des journalistes, des opposants, et autres acteurs de la société civile ont connu tout au long des six années de règne infernal de socialistes qui semblent être venus au pouvoir, non pas pour servir un pays et un peuple, mais pour se venger et perpétuer le mal dans le pays.
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Depuis la publication, par le journal Le Courrier, d’un article intitulé « Niger Poste, un rapport accablant », le Directeur général de cette société d’Etat, Idrissa Souleymane Kane, court dans tous les sens.
Dans la panique, pour tenter de couvrir sa mauvaise gestion révélée par un rapport d’audit interne au Centre EMS, Idrissa Souleymane Kane semble piquer une crise au point de d’entreprendre tout ce qui lui passe par la tête. Sans parler de la publicité pompeuse qu’il a financée dans un journal de la place, le Directeur général de Niger Poste, dans sa tentative de dissimuler les tricheries, fait feu de tout bois.
D’abord, le 27 juillet 2021, selon des sources dignes de foi, il aurait concocté un rapport complémentaire agrafé au premier rapport qui indiquerait que les 48 millions de FCFA non justifiés par le chef du centre EMS seraient remboursés. En suite, il aurait demandé aux membres du Conseil d’Administration de Niger Poste de tenir une réunion pour le laver de tout soupçon. A ce sujet, il aurait rencontré un refus catégorique du conseil d’administration. C’est ce qui aurait fait tourner sa tête vers l’idée de faire jurer des cadres sur le Saint Coran. Et, le samedi 07 aout 2021, c’est le summum de ses turpitudes. Ce samedi 7 aout 2021, avant de s’envoler sur Abidjan, une vingtaine de cadres supérieurs auraient été réunis dans une salle et contraints par le Directeur général de se justifier devant un marabout en jurant sur le Saint Coran. Parce que, indiquent nos sources, Idrissa Souleymane cherche à savoir celui qui aurait balancé le rapport d’audit au Journal Le Courrier.
Ah ! Il y a-t-il eu de rapport d’audit à Niger Poste ? Pourtant, il dit être diffamé par nos écrits.
Toujours dans sa logique de vouloir dissimuler la vérité, il aurait également fait recours au syndicat de Niger Poste pour lui demander de rendre publique une déclaration le soutenant.
Ces agissements prouvent à suffisance que le premier responsable de Niger Poste cherche à cacher quelque chose. Des agissements qui contredisent le réquisitoire élaboré par son conseil dans la citation à comparaitre. Des agissements qui donnent, à tous points de vue, raison au Courrier.
Que va-t-il, alors chercher devant le tribunal le 27 aout prochain ?
En tout cas, la question mérite d’être déposée. Car, il est trahi par ses agissements et autres tentatives de transformer la vérité en mensonge. Avec des comportements insensés, dignes de quelqu’un qui est embourbé dans ses propres turpitudes, l’informaticien sorti d’une école de quartier de Tunis tente vainement de camoufler sa mauvaise gestion.
Avec ces agissements dignes de quelqu’un est pris la main dans le sac, Idrissa Souleymane Kane est, désormais, nu. Car, tous ses collaborateurs sont, aujourd’hui, témoins de sa duplicité. Tout ce qui lui reste, c’est de savoir, et ce pour toujours, que la vérité appartient à Dieu. Et que nul ne pourra la dissimuler ou transformer. Il se doit, donc, de se remettre en cause pour corriger sa façon de gérer la société. Du reste, vivement une inspection d’Etat à Niger Poste.
A suivre !
Ali Soumana
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Le Dimanche 22 avril 2018, une rencontre des membres du bureau politique et présidents des sections régionales du Parti progressiste nigérien/section du Rassemblement démocratique africain (PPNRDA), a décidé de confier l’intérim de la présidence du parti à Mme Kadidjatou Dandobi. Ce qui met ainsi fin au vide créé par la disparition du patriarche Amadou Hassane qui assumait la fonction de président du parti. Seul le Secrétaire général, Alkassoum Salé, (DG actuel de la Nitra), voulait s’opposer à la nomination de cette dame à la tête du parti. Malheureusement pour lui, il lui est reproché d’avoir contribué à la grande léthargie que connaît le parti, à dessein, note-t-on dans les rangs des militants. Au point que le parti n’a pas pu organiser un congrès depuis belle lurette ou même une simple réunion de bureau politique.La nouvelle présidente aura ainsi pour tâche de remettre le PPN RDA dans la légalité en organisant un congrès dans les prochains jours. Ça pourrait être serré car une dizaine de personnes sont pressenties comme candidats en vue de briguer la tête du parti. Mais on pense dans les rangs du parti qu’un consensus pourrait être rapidement trouvé.
30 avril 2018
Source : Canard en Furiie
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Selon une source crédible, le 16 février 2021, une fondation de bienfaisance aurait organisé une opération de distribution de mille kits de vivres aux populations de Niamey à la grande Mosquée. A la veille de cette opération, le 15 février 2021, un député très proche du régime se serait octroyé une cinquantaine de tickets. Un ticket donne droit à un kit. Et le kit est composé d’un sac de riz, un carton de pattes alimentaires, de l’huile et du sucre. Cela pour permettre aux populations démunies d’avoir pour quelque temps la pitance quotidienne. Mais c’est sans tenir compte de l’esprit frauduleux et insatiable d’un député résidant dans le quartier. Pour mettre en ?uvre sa fraude et sa voracité, le député aurait remis sa cinquantaine de tickets à un de ses amis, ancien joueur de football, qui serait chargé de trouver des jeunes du quartier qui vont récupérer les kits moyennant 500 FCFA. Au cours de la cérémonie de remise des kits à la grande mosquée, les jeunes se seraient rendus compte que les kits leurs reviennent et auraient refusé de les remettre au député et à son acolyte qui attendraient leur butin dans un bureau situé vers le grand marché en quittant le rond point balafon. En plus, les jeunes auraient décidé de porter plainte contre le député et son ami. Lesquels auraient remué ciel et terre pour étouffer l’affaire. C’est cette honteuse affaire qui est au centre des débats dans les fadas du quartier Abidjan. Un député national qui s’adonne à une telle pratique indigne pour vouloir s’accaparer des vivres destinés aux populations démunies. Avec tous les avantages que lui procurent son titre de député et sa proximité avec le pouvoir en place, il saute sur des sébiles distribuées aux pauvres. C’est dans ces pratiques aux antipodes de la morale sociale que le Niger est plongé depuis 2011.
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Pendant notre séjour à Ingall dans le cadre de la fête annuelle des éleveurs, la Cure Salée, un endroit spécifique dans la ville d’Ingall a attiré notre attention. Il s’appelle ‘’jado’’ où jaillit une eau à laquelle on prête des vertus thérapeutiques. De vue, l’on pense que c’est une simple douche publique habituelle, mais c’est un lieu de prise de bain pour guérir des maux.
Alhousseini Salifou, dit Lélé, originaire d’Ingall et gérant de l’endroit nous relate l’histoire de cette eau dite thérapeutique :
«Tout a commencé dans les années 2000 quand un vieil homme était à la recherche de remèdes pour sa fille malade, paralysée. Il l’a amenée même à l’étranger pour des soins sans aucun résultat. Le vieux amena sa fille à cet endroit où il y’a cette eau. C’est ainsi qu’il commença à faire baigner sa fille dans l’eau qui jaillit du sol. Après plusieurs bains, la fille est guérie de tous ses maux. Elle marchait sans aucun handicap. C’est en ce moment que l’histoire de l’eau de cet endroit appelé ‘’jado’’ fut répandue dans la zone et dans les localités des pays voisins», raconte-t-il.
Les gens se sont alors rendu compte des vertus thérapeutiques que cette eau regorge. À partir de cet instant, plusieurs personnes viennent se laver avec l’eau pour résoudre leur problème de santé. En effet, selon Alhousseini Salifou, c’est une eau qui sert de remèdes pour plusieurs maladies dont les maladies cutanées, les douleurs musculaires et elle soulage aussi la fatigue. C’est aussi une eau qui aide le corps à se maintenir en forme.
Aujourd’hui l’espace où jaillit cette eau dite thérapeutique est bâti en matériaux définitifs avec l’appui financier d’un projet. Et l’accès est désormais payant moyennant une somme de 250 F cfa par bain pendant les festivités de la Cure Salée, le moment où le lieu est très fréquenté.
C’est surtout à l’occasion de la fête annuelle des éleveurs, la Cure Salée que l’endroit enregistre sa plus grande fréquentation. Les participants à la fête profitent pour se soigner avec l’eau. D’autres profitent de l’évènement pour visiter Ingall à ce moment mais leur objectif est de se laver uniquement avec l’eau qui a des vertus thérapeutiques. C’est le cas de Ali Mohamed qui est dans la file d’attente depuis plus de 30 minutes. Ali est venu de Bazagor et est fréquent dans cet endroit pour se laver avec cette eau. Pour lui, c’est comme se rendre chez un médecin pour un bilan de santé périodique. Il témoigne avoir maintenu son corps en forme depuis qu’il a commencé à se laver avec l’eau. « À chaque événement de la Cure Salée je ne manque pas de venir me laver avec cette eau. C’est une eau mystérieuse qui soigne beaucoup de maladies ». Etant satisfait des effets de l’eau thérapeutique, Ali dit qu’elle est plus au moins chaude et se baigner avec, aide à se débarrasser de la fatigue facilement ». Ali précise qu’on ne la boit pas et on ne la transporte pas.
« Cette eau est très importante pour le bien être des personnes qui l’utilise. Ça soigne beaucoup de maladies. C’est ma première fois ici et je suis optimiste que d’ici la fin de mon traitement mes problèmes de santé seront résolus », indique le vieux Assoumane en provenance de Gandi.
« Les gens se lavent ici pour guérir leurs maux. C’est une eau qui soigne même des maladies liées aux os. À 3 ou 4 fois de prise de bain, on sent un changement positif dans son organisme. Ma réelle motivation de venir à Ingall, c’est pour bénéficier des vertus thérapeutiques de cette eau » renchérit Atahiru qui vient du village de Bazagor.
Oumar Issoufou, envoyé spécial
14 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’eau, en plus d’être une source nationale que l’on ne peut importer de nulle part, est, par la Loi Fondamentale, un droit humain qui, de ce fait, reste du domaine de la souveraineté d’un Etat qui voudrait assurer la disponibilité et surtout l’accessibilité à une telle denrée, à un tel droit constitutionnel. Car l’eau n’est pas un luxe. C’est un besoin vital. Naturel. Comment peut-on donc comprendre qu’un Etat cède une partie d’une telle ressource vitale à un autre et notamment à un privé étranger pour gérer l’exploitation de nos eaux et nous les vendre à son prix, et souvent sans que nous n’ayons totalement la maîtrise la qualité de l’eau qu’il envoie dans nos robinets. Est-il responsable de continuer à gérer nos eaux de cette manière quand, en ce millénaire, presque partout dans le pays, d’autres Nigériens doivent parcourir de longues distances, dépensant un temps énorme pour trouver de l’eau, et quelle eau ?
C’est d’autant aberrant que c’est l’État qui assure le plus important volet de la chaine de la production du précieux liquide en consentant des investissements colossaux pour mettre en place le réseau d’exploitation, de la source à la distribution. Le seul travail que devra faire la société d’exploitation, la SEEN en l’occurrence, est de savoir mesurer les quantités consommées par les clients et les facturer, plus caricaturalement, son effort se limite à vendre, et à rapatrier les fonds générés par son business, faisant des Nigériens rien que des consommateurs, des clients exploitables et elle en trouve car qui peut vivre sans eau ? Pour une telle denrée incontournable dans la vie des hommes, quel gestionnaire ne peut pas réussir car jamais l’on ne peut bouder son produit pour manquer de demandeurs ?
Rappel…
On peut se souvenir que c’est en 2000 que la société chargée d’exploiter l’eau au Niger a été scindée en deux, la SPEN, Société de Patrimoine des Eaux du Niger et la SEEN, la Société d’Exploitation des Eaux du Niger. La première a en charge la gestion du patrimoine, le développement du sous-secteur, la maîtrise d’ouvrages, la maîtrise d’œuvre des projets et la sensibilisation du public. Et la seconde doit assurer l’exploitation et la maintenance des ouvrages, le renouvellement du matériel d’exploitation, la maîtrise d’œuvre pour les travaux financés sur fonds propres, la facturation et l’encaissement et les relations avec la clientèle. Peut-on croire que le Niger manque de compétences à jouer les rôles confiés à la SEEN pour les confier à un privé étranger et ce alors que le plus difficile du travail, en amant, est assuré par l’Etat et ses fonctionnaires nationaux ? Un tel choix, quand on sait l’importance de l’eau dans la vie des sociétés, est-elle rationnelle ?
Débats…
Depuis que le contrat avec Veolia, la société française qui assure depuis des années la gestion de la SEEN, arrivait à terme, beaucoup de voix s’étaient levées pour dénoncer le contrat, demandant carrément une nationalisation de ce secteur vital, sinon au moins, la rétrocession de sa gestion à des privés nigériens pouvant gérer bien notre eaux et nous rassurer de la qualité de l’eau que les populations consomment.
L’Assemblée Nationale, il y a quelques mois, s’était invitée dans le débat et l’on avait entendu les députés de tous bords, courageusement, dénoncer un contrat qui n’a pas lieu d’être, en tout cas pour gérer une ressource stratégique comme l’eau que l’Etat a le devoir, constitutionnellement, de rendre disponible et accessible. Il suffira de signer avec des privés nationaux des contrats de performance par rapport auxquels ils devront gérer l’exploitation et la vente de l’eau en s’y conformant au risque de se voir dessaisis de la mission à eux confiée. Et parce qu’à l’Assemblée Nationale, l’on a entendu que les Nigériens ne sont pas satisfaits des prestations de Veolia qui n’aura pas respecté la convention d’affermage de la commercialisation de l’eau et de la qualité de l’eau qu’elle commercialise, plus que jamais se pose aujourd’hui l’option de la nationalisation de la société.
L’eau doit donc revenir dans le champ de la souveraineté nationale.
Seyni Wangari
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Le Volet formation est une série de sessions de renforcement des capacités des fonctionnaires de l’Equipe Conjointe d’Investigation (ECI-Niger). Le projet « Equipe Conjointe d’Investigation (ECI-Niger)», rappelle-t-ton, est financé par le Fonds Fiduciaire d’urgence de l’Union européenne en collaboration avec la Division des Investigations Spéciales de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST).
Depuis bientôt cinq (5) ans de mise en œuvre, les formations du Projet ECI-Niger se poursuivent tant au niveau central qu’à l’intérieur du pays afin d’outiller les participants en connaissances théoriques et pratiques pour améliorer leurs méthodes de travail notamment la collecte et le traitement des données fiables d’enquêtes. L’agenda programmatique des formations a débuté par le niveau basique pour évoluer à un niveau plus approfondi de la maitrise de l’outil informatique des fonctionnaires de police plus précisément ceux en service au sein de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) au niveau central et déconcentré.
Avec l’appui financier de l’Union Européenne (UE), le Projet ECI reçoit des dons de matériels informatiques comme en Août dernier le cas du don d’une valeur de 156 000 euros, soit 102 000 000 de FCFA en matériels de fichier d’identification et de traçage biométriques des personnes liées aux réseaux criminels d’immigration irrégulière et de traite des personnes. A l’évidence, ces matériels de dernière génération requièrent des formations pour leur utilisation d’où l’importance du Volet formation du Projet. C’est dans ce sens que quinze (15) fonctionnaires en service au sein de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) au niveau central et déconcentré ont participé à une formation de renforcement des capacités du 18 au 22 avril 2022 à Dosso. Quatre (4) jours durant, la session avait regroupé des participants venus de Niamey, Maradi, Tahoua, Agadez et Zinder avec pour objectif de promouvoir des enquêtes de qualité, à collecter des données fiables permettant de renforcer les capacités opérationnelles de la division des investigations spéciales (DIS) de la surveillance du territoire et ses démembrements territoriaux.
De l’avis du formateur : « Dans l’ensemble le niveau de participation des apprenants est très intéressant car ce n’est pas la toute première formation à laquelle ils participent. Nous avons commencé par des formations préparatoires (niveau basique) telles que l’initiation à l’outil informatique et cela a beaucoup facilité l’assimilation et l’appropriation des modules de formation théorique et pratique de niveau plus approfondi. Tout s’est bien passé comme souhaité ! ».
En théorie, la session a planché sur l’utilisation des bases de données RLP et la base de données biométriques dont le projet ECI-Niger avait équipé la DST. L’aspect pratique de la formation de Dosso a porté sur la manipulation et l’utilisation des moyens technologiques à savoir les drones, les balises GPS et bien d’autres gadgets du genre.
Le projet ECI-Niger est financé par l’Union Européenne et vise à renforcer la lutte contre les réseaux criminels liés à l’immigration irrégulière et au trafic des personnes. Des officiers de la Police nationale du Niger, de l’Espagne et de la France participent à ce projet qui est coordonné par la Fondation internationale et ibéro américaine pour l’administration et les politiques publiques (FIIAPP) basée à Madrid (Espagne). Le Projet ECI-Niger soutient les antennes de la DIS de Niamey, d’Agadez, de Tahoua, Maradi et Zinder, ainsi qu’à Birni Konni et Arlit. La Division des Investigation Spéciales (DIS), unité spécialisée dans les enquêtes sur les faits de traite des personnes, de trafic illicite de migrants et de fraude documentaires a été créée en 2016 au sein de la Direction de la Surveillance du territoire et constitue l’ancrage opérationnel du projet ECI-Niger est appuyée par six (6) experts (03 policiers espagnols et 03 policiers français) qui travaillent avec 36 policiers nigériens.
Par Mahamane Amadou(onep)
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La modernisation des villes du Niger est un projet ambitieux porté par le Président de la République et inscrit dans le Programme de Renaissance. En effet, la cité des Djermakoyes qui a ouvert le bal des investissements tout azimut dans le cadre de la fête tournante du 18 décembre a bénéficié au-delà des infrastructures modernes d’embellissement (Cité du 18 décembre, la voirie urbaine ; la rénovation de plusieurs services publics etc.), de l’éclairage public au niveau des grandes artères de la ville. Ainsi, l’intérêt de l’éclairage public dans une ville en perpétuelle croissance démographique n’est pas à démontrer. Mais, la sempiternelle question ici, est surtout la gestion, le suivi et l’entretien de tous ces 1000 lampadaires solaires minutieusement installés le long de la voirie urbaine pour d’une part embellir la ville de Dosso et d’autre part, minimiser l’insécurité urbaine dans cette ville carrefour.
A l’installation de cet investissement colossal estimé à 1000 lampadaires solaires entièrement financés sur le budget de l’Etat, nombre de dossolais et même certains visiteurs qualifiaient la Cité des Djermakoyes de « petit Paris » pour apprécier de façon positive l’éclairage public de la ville. Selon le maire de la commune urbaine de Dosso M. Idrissa Issoufou, la cité des Djermakoyes est le premier chef lieu de région à bénéficier d’un investissement massif dans le cadre du Programme de Renaissance. La commune urbaine a déjà fait des réalisations relatives à l’éclairage public. L’investissement réalisé sur fonds propres de la mairie de Dosso est estimé à 700 millions de FCFA. A cet investissement vient s’ajouter celui de la puissance publique (l’Etat) en grand nombre fort heureusement. ‘’ Je peux dire qu’en matière d’éclairage public, la ville de Dosso a bénéficié de 1000 lampadaires solaires y compris les villages administratifs rattachés à la commune. C’est l’occasion d’ailleurs pour moi de féliciter et remercier pour la unième fois le Président de la République pour tous les efforts consentis dans notre ville allant dans le sens de sa modernisation. Effectivement, il y a eu un grand changement de la ville à l’occasion du programme « Dosso Sogha », une grande transformation de la ville de Dosso.».
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Depuis quelques temps, des clients des différentes banques de la place se voient honteusement détroussés de leurs petites économies. Du reste, des investigations ont démontré que les comptes de certains clients au niveau des guichets électroniques des différentes banques de Niamey sont, ces derniers jours, trafiqués et vidés de leurs contenus. Ce brigandage aurait été perpétré dans plusieurs établissements bancaires de Niamey. Cela, malgré les dispositions de sécurité recommandées par la BCEAO pour rendre infalsifiables les cartes électroniques. Apparemment, ces mesures de sécurité exigées par la banque centrale n’ont pas fonctionné. Il est donc urgent de prendre des dispositions pour mettre fin à cette insécurité que vivent les déposants. Il est également nécessaire que les responsables des banques et les services de sécurité travaillent en synergie pour mettre les clients à l’abri de tout désagrément. Il y va de la crédibilité des établissements bancaires et de la sécurisation des biens des personnes. Alors, la police doit veiller au grain pour démasquer ces trafiquants qui dérobent les citoyens nigériens de leurs maigres économies. Et aux établissements bancaires de sensibiliser leurs clients sur les précautions à prendre.
A.S
27 octobre 2018
Source : Le Courrier
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Demain 13 mai 2023, le Niger célèbre le 32ème anniversaire de la marche historique des femmes de 1991 pour exiger plus de représentativité dans la Commission préparatoire de la Conférence nationale souveraine. 32 ans après cet acte fondateur du combat pour le respect des droits de la femme nigérienne, que d’acquis obtenus, que de progrès réalisés mais aussi de défis nouveaux.
Le thème retenu pour cette édition de la Journée ‘’Femmes et Développement’’ prouve à suffisance que le chemin à parcourir est encore long. Et pourtant, l’évidence crève les yeux. En effet, selon la Banque Mondiale, les femmes contribuent au PIB mondial à hauteur de 37%. Cela malgré, les multiples obstacles qui freinent le déploiement de leur plein potentiel. Pour un pays comme le Niger où elles représentent plus de 50% de la population, la contribution des femmes au développement pourrait encore être plus déterminante si toutes les conditions sont réunies.
Mais, il faut se féliciter que depuis cette date historique du 13 mai 1991, notre pays ne cesse de prendre des mesures en vue d’une plus grande protection des droits des femmes ainsi que leur pleine implication dans la conduite des affaires de la Nation. Adoption de mesures législatives et règlementaires en lien avec la promotion des droits de la femme, mise en œuvre d’actions pour l’autonomisation des femmes et des filles, etc. Sans être exhaustif, on peut rappeler entre autres, l’adoption de la loi sur le quota (28 octobre 2014), la création de l’Observatoire National pour la Promotion du Genre (02 octobre 2015), l’adoption d’une Politique Nationale du Genre (10 août 2017), l’adoption du décret portant protection, soutien et accompagnement de la jeune fille en cours de scolarité (6 décembre 2017), etc.
S’il est bien vrai que des progrès substantiels sont palpables dans la promotion des droits de la femme notamment en ce qui concerne la représentativité, il n’en demeure pas moins que les défis demeurent encore grands en particulier pour ce qui est de la situation des femmes rurales. Les pesanteurs sociales, les questions d’accès à l’éducation, à la santé, aux ressources foncières, aux crédits constituent encore de véritables défis pour les femmes rurales. Des défis auxquels le quota ne semble pas apporter des réponses adéquates. Pour accompagner le quota, il y a nécessité d’investir massivement dans l’éducation de la jeune fille, l’autonomisation des femmes à travers les secteurs clés où les Nigériennes excellent comme la transformation agroalimentaire, l’élevage, l’artisanat, etc.
Fort heureusement, ces préoccupations trouvent un début de réponses à travers les mesures comme la mise en place des plateformes multifonctionnelles, des espaces sûrs, des internats pour jeunes filles, etc. Ces dispositions spécifiquement destinées aux femmes nigériennes viennent s’ajouter aux mesures et actions que conduisent les autorités de la 7ème République pour l’amélioration des conditions de vie de la population en général.
La célébration de cette journée est l’occasion pour tous les acteurs de jeter un regard rétrospectif sur le chemin parcouru, d’analyser objectivement les avancées enregistrées, les facteurs de stagnation mais aussi les insuffisances. A ce titre, la problématique de la promotion et de l’émancipation de la femme nigérienne ne saurait se résumer et se résoudre par la seule loi sur le quota. Il est, dès lors, opportun pour les défenseurs des droits des femmes de procéder à une analyse critique de l’application du quota que d’aucuns considèrent comme étant la panacée aux défis qui se posent aux femmes nigériennes. Et, il faut peut-être aller au-delà du quota !
Par Rabiba Aboubacar Bouzou(onep)
Source : http://lesahel.org/
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Créée par l’administration coloniale française au début des années 50, la Société Africaine d’Electricité (SAFELEC) était tombée, tout naturellement, dans le giron national après l’indépendance en 1960. Il faut aussi rappeler que cette société était, elle aussi l’héritière du consortium français dénommée Energie AOF. Après l’accession à la souveraineté nationale, dans un souci de nationalisme conquérant, les autorités politiques de l’époque décidèrent de changer la dénomination sociale de l’entité pour lui donner une consonance plus locale. C’est ainsi que fut créée la Nigérienne d’Electricité (NIGELEC) à partir de 1968.
07 Septembre 1968 – 07 Septembre 2018, cela fait exactement donc un demi-siècle que la NIGELEC existe. Il faut dire qu’aux premières années de sa création, les défis à relever pour la NIGELEC étaient immenses : comment fournir en énergie électrique un territoire deux fois et demi plus vaste que la France ? Tel était le défi à relever.
On ne saurait aujourd’hui, à juste titre, mesurer le chemin parcouru par la NIGELEC si on ne se référait pas au contexte historique dans lequel elle avait vu le jour. En effet, à sa création, seule six localités (Niamey, Zinder, Maradi, Tahoua, Magaria et Agadez) étaient électrifiées. Grâce à l’interconnexion avec le barrage de Kanji, au Nigéria, à partir de 1976, progressivement, la lumière fut un peu partout au Niger.
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Notre préoccupation du jour est relative aux dérives informationnelles actuelles préjudiciables à la sécurité intérieure du Niger, dérives qui sont devenues monnaie courante depuis que les réseaux sociaux ont pris une place accrue dans la vie des citoyens. Ici même dans ces colonnes, si vous en souvenez-vous, nous avions stigmatisé l’utilisation abusive qui est parfois faite de ces fameux réseaux sociaux, devenus des plateformes d’informations et de désinformations de toutes sortes, qui peuvent mettre à mal la sécurité intérieure des pays africains en général, comme c’est le cas, ces derniers temps.
Aujourd’hui, par la bénédiction de ces plateformes sociales, une caste d’activistes aux motivations douteuses, qui se réfugie sous le label bien commode de ‘’Société civile’’, exerce un véritable terrorisme informationnel sur l’opinion publique nationale par la distillation de ‘’fake news’’, ‘’d’informations de cabaret’’, par de montages grossiers et grotesques, afin de créer la psychose dans l’esprit des citoyens. Récemment encore, cette soi-disant Société civile, version africaine, était même à l’honneur au Sommet France/Afrique du 08 octobre dernier, à Montpellier, un véritable camouflet infligé par Paris aux autorités attitrées des Etats africains, dans un format inédit qui n’avait pas manqué, d’ailleurs, de susciter des interrogations sur les desseins futurs de l’ancienne métropole coloniale. Sur quels critères et de qui ces organisations de la Société civile avaient-elles été choisies, ou avaient-elles reçu mandat pour représenter l’Afrique à ce forum, parler en son nom et prendre des engagements en son nom ?
En Afrique et au Niger, il existe des autorités légitimes, élues par leur peuple en toute liberté, et par conséquent, qui sont les seules habilitées à parler et à agir pour le compte de leur pays ! Quand même, un peu de considération et surtout d’élégance de style de la part d’une diplomatie hexagonale qui prône une nouvelle approche des relations franco-africaines, loin de cette vision condescendante développée sur les rives de la Seine depuis que le monde est monde ! La lutte contre le terrorisme dans nos pays passe d’abord par le respect des souverainetés nationales exprimées à travers les urnes, pour élire démocratiquement des hommes et des femmes mandatés pour parler et agir au nom des peuples qui leur ont confié leurs destinées.
D’un côté, l’on ne cesse d’appeler à la démocratisation des Etats africains, mais, de l’autre, insidieusement, sournoisement, l’on ne rechigne point à en saper les nobles efforts faits au quotidien par ces Etats dans l’enracinement de ces
valeurs démocratiques, en sous-traitant avec des structures anonymes qui ne peuvent justifier d’aucune aucune onction populaire, sur des questions régaliennes touchant à l’avenir du continent africain. Aujourd’hui, c’est cette même caste d’activistes qui est à l’œuvre sur les réseaux sociaux pour fabriquer, répandre des fausses informations sur des prétendues présences militaires étrangères sur notre territoire. Mieux, cette caste d’activistes rêve même de déterminer, de dicter la conduite à tenir, en lieu et place des autorités légalement élues. Sa dernière trouvaille a été l’instrumentalisation de l’arrivée de forces de l’Opération Barkhane, à Dosso, afin de renforcer les capacités opérationnelles de nos FDS par le biais de la formation. Il ne s’agissait point de l’installation d’une quelconque base militaire étrangère à Dosso.
L’autre aspect de la question a concerné la diversification des partenaires stratégiques dans la lutte contre cette pandémie terroriste avec cet échange téléphonique entre le Président Mohamed Bazoum et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan. De quoi s’agissait-il ? En effet, ces échanges entre les deux hommes d’Etat, à propos des relations de coopération bilatérale nigéro-turque et sur la situation sécuritaire dans le Sahel, comportait des points d’intérêt capital pour notre pays.
En réalité, c’était l’expression d’un pragmatisme pur qu’il fallait voir dans cette démarche du Président Bazoum, sans doute soucieux de trouver les moyens les plus efficaces dans la lutte contre cette guerre asymétrique qui nous est imposée. L’objet des échanges téléphoniques entre les deux Chefs d’Etat avait porté sur l’acquisition d’équipements militaires destinés au renforcement des capacités opérationnelles de nos troupes.
Comme on le voit bien, c’était de tout ce qui suivait plus haut qu’il était plutôt question, mais non de toutes ces fadaises et autres déclarations inopportunes autour d’installation de soi-disant bases militaires étrangères à Dosso. En menant une telle campagne de désinformation qui nous oblige à révéler des accords censés restés top-secrets, cela risque, naturellement, de mettre à rude épreuve la sécurité intérieure du pays, car l’ennemi peut aussi bien profiter de la divulgation de ces informations confidentielles. Partout dans le monde, les accords de défense ne courent pas dans la rue, sauf à Niamey !
Au demeurant, que l’on veuille bien se rendre à l’évidence, dans la lutte contre le terrorisme, il n’y a point de souverainisme qui vaille, car le fléau terroriste n’est pas seulement un fléau à dimension locale, mais bien un péril planétaire auquel le monde entier est exposé. Par conséquent, le combat pour l’éradiquer transcende toujours le cadre étroit d’un Etat, pour embrasser une envergure géostratégique mondiale.
Sur tous les grands théâtres internationaux de lutte contre ce mal du siècle, de l’Afghanistan, en passant par l’Irak, la Syrie, la Libye et au Sahel, ce sont toujours des coalitions des grandes puissances militaires qu’y déploient afin de mener la lutte. Pourquoi le Niger, un des pays les plus meurtris par ce fléau, figurant dans la liste des pays en voie de développement, serait-il cette exception que certains idéalisent, en croyant, naïvement, que nous pouvons y arriver seuls, sans l’aide de nos amis et partenaires stratégiques ? Vision simpliste et surtout meurtrière pour notre pays ! Le terrorisme n’a que faire de telles considérations d’un souverainisme béat et suicidaire.
Le Niger aura plus que besoin de ses amis dans cette lutte contre l’obscurantisme et le fanatisme. Ce ne sont point des déclarations intempestives dénuées de toute légitimité auxquelles il faudrait prêter l’oreille, mais bien, il s’agira de soutenir, en toutes circonstances et en tous lieux, nos autorités politiques souverainement élues ainsi que nos vaillants Forces de Défense et de Sécurité. Toutes autres postures ou interprétations ne sont, en définitive, que démagogie politique ou diversions criminelles. Le Niger contemporain a fait le choix de la rationalité et de vivre dans un monde interdépendant. Que cela soit entendu une fois pour toutes !
Par Zakari Alzouma Coulibaly
26 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Si la journée du 13 mai n’avait pas existé, il aurait fallu alors l’inventer pour honorer la femme nigérienne. Fort heureusement, cette journée particulière s’est matérialisée un jour du mois de Mai 1991 où la voix de la femme nigérienne a retenti dans le ciel de Niamey pour répandre ses échos jusqu’aux portes de la Primature où les femmes de tous âges ont marché, à l’unisson et par un gigantesque cortège, pour exiger une meilleure représentation de la femme à la
tribune de la Conférence Nationale Souveraine en pleine préparation. Cette journée méritait assurément d’être immortalisée. C’est ainsi que la Journée Nationale de la Femme a été instituée en souvenir de cet événement. Ne dit-on pas que ‘’ce que femme veut Dieu le veut’’ ?
Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, mais le parcours est plutôt probant. En effet, que de décisions prises et d’actions entreprises en faveur de la promotion de la femme nigérienne. Il fallait d’abord commencer par combattre les injustices et les discriminations auxquelles était sujette la femme nigérienne.
Sur ce chantier faramineux, le Niger a dû ratifier plusieurs conventions internationales, mais aussi élaborer et adopter des stratégies nationales, toutes choses qui participent aux efforts de protection des droits de la femme. On peut citer, entre autres, la Convention relative à l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) ; la convention relative aux droits des enfants (CDE), la loi du 07 juin 2000 instituant un système de quota dans les fonctions électives ainsi que son décret d'application du 21 février 2001; la Politique Nationale du Genre (PNG); le plan décennal de mise en œuvre de la PNG ; la Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre, la Stratégie nationale d'autonomisation de la femme; et un programme national de promotion du leadership féminin, etc.
S’y ajoutent ensuite des actions décisives s’inscrivant dans la manifestation d’une volonté politique affirmée de faire désormais de la femme nigérienne, non pas seulement une simple actrice, mais un véritable moteur du développement. C’est dans ce cadre qu’il faut saluer la construction des centres multifonctionnels pour les femmes dans certaines régions; les formations en leadership féminin, en entreprenariat et en genre; l'intégration du genre dans les politiques, programmes et projets; le développement de l'entreprenariat féminin, à travers notamment un accès plus facile et plus conséquent des femmes aux crédits; la création de plusieurs institutions de micro- finance; l'équipement des groupements féminins des 8 régions et de certains centres communautaires du pays en matériels; le renforcement des capacités des femmes à travers l'alphabétisation et leur structuration en groupements, réseaux, unions et fédérations, etc.
Et, comme par bonheur, il y a eu l’institutionnalisation du Salon de l'Artisanat pour la Femme (SAFEM), ensuite érigé en Salon International, le souci étant de mieux valoriser et les talents de la femme nigérienne excellant dans le domaine de l’artisanat et dans d’autres secteurs de la vie socio-culturelle et économique. A cela est venu s’ajouter l'organisation de foires agro-sylvo-pastorales qui traduit la volonté d’aller en avant dans les efforts d’autonomisation de la femme. Et à l’heure actuelle, d’autres espoirs s’affichent sur le cadran, avec l’élaboration du Plan d’Actions National sur l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité de Deuxième Génération 2020-2024 pour lequel des consultations sont en cours.
Aujourd’hui, soit plus 31 ans après, le résultat est là ! Des femmes s’affirment valablement aux commandes d’institutions de la République, de ministères et de directions rattachées, ainsi qu’à la tête de certains offices et sociétés d’Etat. Le secteur privé n’est pas en reste. Là, on ne compte plus le nombre des cheffes d’entreprises florissantes et des promotrices de structures émanant du domaine des initiatives privées. Dans le milieu rural, les femmes ne sont pas non plus restées à la traine. Aujourd’hui, à force d’abnégation dans les champs et sur les périmètres irrigués, dans l’élevage, l’agroalimentaire, le commerce, l’artisanat et autres activités génératrices de revenus, les femmes rurales détiennent l’essentiel du pouvoir financier du monde rural. Et c’est tout à leur honneur ! La locomotive de l’autonomisation de la femme est passée par là, et le moteur aborde le plein de son régime !
Cependant, loin de nous complaire d’une autosatisfaction béate, nous estimons que l’occasion de la célébration de cette journée est un podium idéal pour rappeler à l’esprit des décideurs d’autres grands défis qui attendent d’être relevés pour mettre la femme nigérienne dans la plénitude de ses droits et des conditions de son autonomisation. Le chemin est long et encore parsemé de quelques embuches. Il faut avancer avec plus de volonté et de conviction dans le respect du genre, soutenir davantage la femme pour l’aider à se réaliser par elle-même. C’est le cas de souligner toute l’importance d’organiser la filière de commercialisation des produits maraîchers, produits partout au Niger, en abondance par des braves femmes qui ont compris l’adage selon lequel ‘’l’homme doit vivre (et s’épanouir) à la sueur de son front’’ !
Par Rabiba Aboubacar Bouzou(onep)
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Le 18 décembre dernier, le Président de la République, Mohamed Bazoum, s’est adressé à la nation nigérienne, à l’occasion de la commémoration du 63ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger.
Dans cette allocution, le premier magistrat du pays a abordé les grandes questions de préoccupations nationales actuelles, dont notamment la lutte contre la corruption, l’insécurité, la crise sanitaire, l’éducation, etc. Sur toutes ces questions brûlantes de l’heure, votre journal s’est déjà exprimé à plusieurs reprises et dont le traitement exhaustif est impossible à réaliser dans un éditorial préliminaire de ce genre.
Cependant, ce qui aura le plus retenu notre attention dans cette adresse présidentielle à la Nation, c’est, sans doute, le grand intérêt que le Chef de l’Etat Mohamed Bazoum accorde à la lutte contre la corruption au Niger. La corruption, ce grand fléau social du Niger contemporain ! C’est le grand mal, sans doute, à l’origine de tous les maux, la souillure de l’âme, la noirceur du cœur et la faillite des vertus morales !
Lorsqu’il eut pris congé de son séminaire dakarois, au milieu des années 80, nanti d’un D.E.A en épistémologie (une discipline philosophique), ce fut sans doute avec le sentiment de nostalgie et de bons souvenirs laissés à ses condisciples à la Fac pour le rayonnement intellectuel de son cursus universitaire, mais surtout pour son engagement syndical estudiantin qui préfigurait déjà la carrière politique à laquelle il allait être appelé, dans son existence.
Quarante ans après, il revient sur les premiers lieux de cette aventure intellectuelle, non pas dans la peau d’un étudiant à la fleur au fusil, mais dans celle de l’homme d’Etat qu’il est devenu par la suite, pour répondre à l’invitation du 7ème Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique.
Dans un discours (disons une communication !) qu’il avait livré à cette occasion, il avait tenu à préciser que son intervention à cette tribune ne s’inscrivait pas dans un discours solennel, mais se voulait comme une contribution à la compréhension des causes profondes de l’insécurité djihadiste au Sahel. Alors, momentanément, il quitta la robe de Président de la République pour emprunter les apparats universitaires afin de livrer à l’assistance une leçon magistrale de géopolitique du terrorisme islamiste au Sahel.
Le phénomène de la corruption épuiserait à lui seul tout le débat politique et social actuel, tant il est prégnant à tous les échelons de la société nigérienne et n’épargne aucun corps constitué de l’Etat. Dans ces mêmes colonnes, une réflexion avait été exclusivement consacrée à l’analyse des causes, du niveau de gravité et des différents contours de la corruption dans notre pays, vue sous l’angle d’un mal social qui se cancérise. La corruption est protéiforme, subtile parfois, vicieuse bien des fois, en un mot, très difficile souvent à circonscrire avec précision, tant elle peut se dissimuler sous plusieurs oripeaux trompeurs.
Cependant, il n’empêche que ce mal n’est guère incurable, car comme toutes les déviations sociétales, les lois humaines peuvent permettre de lutter contre ce fléau social. Au Niger, sous le régime de la renaissance du Niger d’Issoufou Mahamadou, une institution originale a vu le jour dans ce sens. Il s’agit, en l’occurrence de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), qui a pour mission principale de traquer tous les cas de corruption et autres infractions pernicieuses de ce genre afin de prôner la bonne gouvernance à tous les étages de la société. Cette noble institution, dans son principe, a permis d’ailleurs au Niger de gagner plusieurs places dans le classement annuel établis par l’organisme dénommé ‘’Transparency International’’.
Voyez-vous, la lutte contre la corruption ne saurait se situer au seul niveau institutionnel quel qu’il soit, mais devrait plutôt pénétrer toutes les sphères décisionnelles et politiques du pays, car la corruption est une pathologie des temps modernes. Elle est insidieuse, rampante, ses métatarses annihilent toutes les veines de la société et tuent dans l’œuf tout effort de développement. Lutter ou prétendre lutter efficacement contre ce mal suppose avant tout une réelle volonté politique et l’instauration d’un cadre d’assainissement et de moralisation de la vie publique nationale. Cela devrait signifier, en termes clairs, la fin de l’impunité, des passe-droits et autres fraudes à la loi.
Pour cela, vous en conviendrez sans doute, seule la réaffirmation d’une réelle volonté politique de montrer la bonne voie à suivre par la pédagogie pourrait permettre d’espérer à de meilleurs résultats, c’est-à-dire que personne n’est au-dessus des lois de la république, et que même les grands peuvent en payer le prix s’ils manquent à leurs devoirs et obligations.
Ne dit-on pas souvent que plus les gouvernants font rayonner les bonnes vertus civiques, plus les gouvernés adhèrent et se reconnaissent dans la vision des premiers ? On peut espérer qu’avec les intentions clairement affichées du Président Bazoum de lutter farouchement contre la corruption, notamment en déclarant avoir ‘’donné carte blanche’’ à la HALCIA, les lignes vont bouger dans le bon sens afin de donner à ce combat une plus grande consistance en termes de résultats tangibles. En un mot, le glaive de la justice sociale doit faire son retour et triompher sur la racaille corrompue et corruptrice qui gangrène des pans entiers de notre société.
Avec le Président Bazoum, on peut enfin croire et espérer que la justice sociale à laquelle aspire tout citoyen est bien possible, car la volonté politique est réaffirmée de toutes ses forces. A présent, il appartient à la HALCIA de savoir faire bon usage de cette ‘’carte blanche’’ que lui a donnée, publiquement et solennellement, le premier magistrat du pays. Cette fameuse ‘’carte blanche’’ est très certainement un de ses atouts majeurs pour la reconstruction du pays, voire son joker !
Par Zakari Alzouma Coulibaly
24 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Après maintes péripéties qui l'ont plongé dans les profondeurs insondables et putréfiées d'un système politique dont il a régulièrement révélé la face hideuse, le Courrier refait surface, plus que jamais pointilleux et intraitable. Les bisbilles avec les services des impôts, sur lesquelles il y a beaucoup à dire pour l'histoire, ont permis de comprendre que les coups ne viennent pas toujours que du côté attendu. Ils peuvent venir aussi, et cela est regrettable, du côté le moins attendu. Confronté à des problèmes dont la nature est plus que claire et dont aucun média n'est à l'abri, Le Courrier a été choqué de constater que des confrères ont donné de la voix à cet assaut de la DGI contre les locaux qui lui servent, avec Le Canard en furie et Le Monde d'Aujourd'hui, de siège. Car, si la DGI, qui est un service de l'Etat peut, de bonne guerre, diront certains, se lancer dans cette voie, il ne sied pas à un confrère de jeter de l'huile sur le feu. À moins que l'on ne fasse plus du journalisme et que la confraternité est un mot qu'ils ont banni de leur vocabulaire ! Choqué, mais réaliste, Le Courrier poursuivra son petit bonhomme de chemin, sans la moindre attention à ceux qui n'ont appris qu'à tirer les autres vers le bas et qui en ont fait leur gagne-pain. Autant en emporte le vent... Le Courrier revient dans les kiosques, avec une équipe revigorée par cette épreuve.
Journal d'investigation menant une mission de service public qui doit être plutôt félicitée et encouragée, Le Courrier n'entend garder comme unique boussole que le Niger et son peuple. Jamais mises en cause en termes de véracité, ses enquêtes et ses révélations vont se poursuivre, aussi longtemps que les principes de la bonne gouvernance seront tordus. N'en déplaise aux glaives rouillés du régime !
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L’année 2021 qui s’éclipse, aujourd’hui à minuit, aura été incontestablement marquée par la passation de témoin pacifique entre le Président sortant Issoufou Mahamadou, et celui entrant Mohamed Bazoum, au terme d’un processus électoral jugé régulier par l’ensemble des observateurs nationaux et internationaux déployés dans les différents bureaux de vote du pays.
Le fait mérite d’être inscrit d’être inscrit en lettres d’or. Car, en pratiquement trente ans d’expérience démocratique, ce fut la première fois de l’histoire que le Niger contemporain réussissait ce pari qu’il avait eu toutes les difficultés de réaliser dans les années antérieures pour un tas de raisons qu’il serait fastidieux d’aborder en détails dans un éditorial.
Le monde entier et l’Afrique ont salué cette grande avancée pour la démocratie nigérienne qui regagnait ainsi le gotha très fermé des systèmes démocratiques respectables dans le monde. Faut-il le souligner utilement, l’alternance est une très bonne chose pour tout système démocratique, car elle permet le renouvellement des élites politiques, une nouvelle façon d’approcher des questions nationales et surtout une certaine ré-oxygénation dans les artères de tout le système politique dans son ensemble. L’alternance combat l’immobilisme et le conservatisme qui figent, bien souvent, les initiatives novatrices dans une société.
L’alternance, voyez-vous, prévient une société quelconque de s’endormir sur ses anciens lauriers ou acquis, du fait tout simplement de la versatilité des phénomènes au sein de la société. Cependant, la tentation du pouvoir et le désir de s’y incruster, le culte de l’homme providentiel à la place d’institutions fortes et crédibles, sont souvent les principaux écueils qui se dressent sur les sentiers de la réalisation de cette belle promesse électorale. Les jeunes régimes démocratiques africains ont maintes fois buté sur ces difficultés qui sont pourtant loin d’être incontournables, pour peu que la culture démocratique soit fortement internalisée chez tous les acteurs politiques dans leur ensemble.
Cette exigence, cette obligation politique, un homme d’Etat l’avait pressentie très tôt, il s’agissait, en l’occurrence, du dernier récipiendaire du Prix Mo Ibrahim, Issoufou Mahamadou, qui aspirait profondément, après deux quinquennats, à passer le témoin de manière pacifique et très civilisée à son successeur démocratiquement élu. Il en avait fait la promesse au peuple nigérien, il avait tenu parole à cet effet, il est parti sagement comme il était venu, c’est-à-dire sous les honneurs. Pourtant, ce n’était point la tentation du troisième mandat qui faisait défaut, car ce virus avait fait un bon bout de chemin dans la sous-région.
Aujourd’hui, c’est une démocratie mûre, apaisée que l’on voit s’installer dans le pays sous le magistère du Président Mohamed Bazoum. Il faut espérer que c’est la fin de tous ces jeux politiques puérils que l’on avait observés et qui donnaient de notre démocratie l’image d’une course pour la conquête du pouvoir pour le pouvoir.
On assiste, aujourd’hui, à la gestation d’un Niger mature, responsable, qui prend pleinement conscience des grands défis à relever et qui ne perd point son énergie dans des considérations d’un autre âge. L’avenir a montré que tous les partis politiques qui s’étaient trompés de lutte en basant leurs arguments sur les critères subjectivistes, en faisant l’apologie de l’appartenance régionale ou ethnique ont tous, sans exception, périclité et sont dans les poubelles de l’histoire. Le reste de la cohorte suivra sans doute le même chemin.
Le Niger contemporain se caractérise par des défis bien précis que sont l’éducation de ses enfants, la santé des populations, l’insécurité à ses frontières due à la ‘’djihadisation’’ du banditisme et à la ‘’banditisation du djihadisme’’, selon la belle formule du Président Bazoum, sans oublier les changements climatiques qui bouleversent profondément l’environnement naturel des populations.
Voilà, le tableau de bord du Président Bazoum et son gouvernement ! C’est là que se trouve le curseur présidentiel et qui nécessite une débauche d’énergie tous azimuts pour rechercher les solutions idoines afin de relever tous ces défis majeurs. Depuis son investiture le 02 avril dernier, au quotidien, c’est à cette tâche qu’il s’emploie avec une grande responsabilité et un courage politique à saluer. Il est vrai que tout ne se résoudra point par un simple coup de baguette magique, mais bien par une volonté politique clairement affichée et l’engagement citoyen total pour accompagner cette œuvre de redressement ou reconstruction nationale.
C’est donc face à l’urgence de la situation que l’heure n’est plus aux tergiversations ou autres basses querelles de clochers, mais bien à la construction et à la consolidation d’une unité nationale doublée d’une cohésion sociale entre tous les nigériens autour de son guide pour bâtir un Niger prospère et viable.
Les défis actuels n’ont ni une origine régionale, ni une origine religieuse, ne nous trompons point à ce sujet, car le mal peut frapper partout, indistinctement. Nous osons donc espérer que l’année 2022 qui se profile à l’horizon sera l’année de tous les espoirs pour notre peuple et pour toute l’Afrique sur le chemin de la réalisation des grandes ambitions de progrès économique et social. Et ouvrira la voie au triomphe des forces du bien sur les forces obscurantistes du djihadisme terroriste !
A l’occasion du nouvel an 2022, l’ensemble du personnel de l’Office National d’Edition et de Presse se joint à nous pour souhaiter ‘’Bonne et heureuse année 2022’’ à nos fidèles lecteurs et à tous nos compatriotes. Que l’année 2022 nous apporte la paix, la sécurité et la tranquillité.
Bonne année à tous !
Par Zakari Alzouma Coulibaly(onep)
31 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Depuis 1991, le 16 juin de chaque année, l’Union Africaine et ses partenaires célèbrent la Journée de l’Enfant Africain (JEA), en souvenir des manifestations organisées en 1976 par des écoliers de Soweto (Afrique du Sud) pour revendiquer un certain nombre de droits pouvant se résumer à l’amélioration de leurs conditions de vie. Cette journée constitue une occasion pour les parties prenantes sur les droits de l’enfant, y compris les gouvernements, les organisations non gouvernementales et les entités internationales, de réfléchir sur les questions touchant les enfants dans la région, un accent particulier étant mis sur l’examen de la situation des droits reconnus aux enfants
Au Niger, tous les acteurs qui œuvrent dans le cadre de la protection de l’enfant ont parfaitement intégré cette donne dans leurs programmes et actions. Les centres d’accueil des enfants en situation difficile et les orphelinats déploient d’énormes efforts pour redonner aux enfants, à travers une prise en charge totale, une réelle chance d’être des hommes accomplis, sur lesquels la nation pourra compter. Malgré la modicité des moyens et la complexité de la tâche, ils élèvent, éduquent, et forment les hommes et les femmes de demain dans une « indifférence » quasi générale de la population.
Cette année, la célébration de cette journée coïncide aussi avec un fait qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, et qui est révélateur du traitement malsain infligé à l’enfant dans certaines zones de notre pays. Il s’agit du cas des centaines d’enfants que des trafiquants sans vergogne, ont emmené à Dakar dans le but de pratiquer la mendicité.
Heureusement, prenant la mesure de l’ignominie, le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, a promptement réagi en envoyant un vol spécial pour rapatrier ces enfants jusque dans leurs familles dans le département de Kantché. Dans d’autres pays encore, comme le Ghana, la Côte d’Ivoire, l’Algérie et tant d’autres pays, des enfants nigériens ont été emmenés dans les mêmes conditions par les mêmes trafiquants qui les exposent à tous les dangers. Sur ce chantier aussi, le gouvernement a promptement réagi en déployant tous les moyens pour leur rapatriement.
Mais force est de reconnaitre que le chemin est long car le chantier est immense. En effet, en plus de ce cuisant problème de la mendicité en dehors de nos frontières, il y a aussi celui dans nos villes où des milliers d’enfants talibés sont systématiquement jetés dans la rue par des marabouts pour y tendre l’obole. Ainsi faisant, leurs maîtres se montrent plus préoccupés à faire de ces enfants leurs ‘’fonds de commerce’’ qu’à leur inculquer le savoir pour lequel ils leur sont confiés.
Pire, avec la situation sécuritaire difficile que traverse notre pays, il se pose d’autres problèmes plus cruciaux pour les enfants dans les zones de conflit. Il s’agit du phénomène de la fermeture des écoles, ajouté à celui des déplacements massifs des populations, qui viennent interrompre la scolarité normale pour des milliers d’enfants. Or, parmi les droits de l’enfant, l’éducation est un apprentissage nécessaire qui permet à une personne de développer sa personnalité et son identité, ainsi que ses capacités physiques et intellectuelles. Elle offre aux adultes et aux enfants défavorisés une chance de sortir de la pauvreté. Elle est donc un outil essentiel pour le développement économique, social et culturel de toutes les populations.
Partant de ce postulat, tous les enfants doivent pouvoir aller à l’école, et ainsi bénéficier des mêmes opportunités de se construire un avenir. C’est pourquoi le gouvernement s’y attèle. Et comme la plupart des enfants victimes de l’insécurité vivent auprès de leurs parents ou de leurs tuteurs, l’Etat a prévu environ 130 centres de regroupement dont la plupart sont réalisés et opérationnels. Cet effort doit être maintenu et amplifié pour relever le défi de l’éducation, en plus de celui de la sécurité, que nous impose l’hydre terroriste.
Par Rabiba Aboubacar Bouzou(onep)
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Au Niger, la tricherie et le vol s’industrialisent et se légalisent dans l’indifférence des pouvoirs publics devenus eux aussi des acteurs d’un crime qu’ils ne peuvent combattre. Tout le monde, ou presque, trouve normal qu’on s’en sert pour réussir. Comme dirait Machiavel, « la fin justifie les moyens ». Dans ce pays, le mérite et l’effort ne comptent plus. C’est le résultat qui compte, pas le moyen, encore moins la manière. Partout, pour réussir, l’on se sert du système D. Chacun se débrouille comme il le peut. Chacun cherche des raccourcis pour parvenir. On n’a plus honte de voler et de tricher : dans les écoles, c’est à ciel ouvert que les enfants trichent, ça ne leur dit rien. En politique on vole au su et au vu de tout le monde pour se placer sur une fortune que rien ne peut justifier, en tout cas pas des revenus – le salaire en l’occurrence – légalement mérités, et cela ne gêne personne dans le pays, tellement les « voleurs » sont enviés. Ceux qui réussissent l’exploit sont même gonflés de vanité à narguer les honnêtes citoyens, fiers de leur vol, aujourd’hui. Hélas.
C’est donc ce qu’est devenu le Niger. Kountché doit se retourner dans sa tombe. La bonne graine qu’il a semée, par une démocratie louvoyée, a piraté la belle semence pour en donner un produit hybride, contrefait, carrément à l’antipode des valeurs qui ont jusqu’ici défini l’homme nigérien alors connu pour son intégrité, et son abnégation au travail. Cela fait des années qu’on dénonce cette dérive, mais personne ne peut entendre, personne ne peut écouter. Et le pays dégringole du haut de sa belle réputation d’une époque pour être la risée des autres, important sa mendicité pour étaler à la porte des autres notre misère, notre propension à aimer le gain facile alors que des milliardaires poussent dans le pays comme champignons. A l’école, on vient chercher la facilité. En politique on crée la facilité et on vole. Quelles pratiques ne peut-on pas voir aujourd’hui dans notre administration qui jurent d’avec les bonnes manières ? Dès lors que les gens refusent la transparence dans le travail de l’administration, l’on sait que c’est pour cacher des mauvaises pratiques. On croit se cacher, mais on est à ciel-ouvert. Les Nigériens ne sont qu’interloqués à entendre que l’Assemblée Nationale, celle-là même qui soit contrôler l’action du gouvernement pour éviter que le gouvernement ne vole, refuse de se faire auditer sans doute pour qu’on ne voit pas ce qu’elle vole au peuple qu’elle est censée représenter et défendre. Quand celui qui doit empêcher le vol vole, ne devenant ainsi plus crédible, sur qui compter dans le pays pour que les choses aillent mieux ? Nos enfants nous regardent faire, et ils veulent nous ressembler. C’est normal. De qui se plaindre. Nous avons nos enfants. Ils nous ressemblent tragiquement.
On s’étonne depuis des jours des vagues d’arrestations opérées dans les rangs des candidats au baccalauréat, et les Nigériens sont devenus malades à voir leurs enfants partir en prison pour avoir volé, pardon triché, et ce dans le but de gagner leur parchemin parce que sans doute, ils ont appris que c’est de mode dans le pays. Et pour cause, ils ne sont pas formés pour avoir confiance en eux-mêmes, pour croire à leur intelligence. Le mal n’est pas nouveau dans notre école. Et à la vérité, faut-il avoir le courage de le reconnaitre, nous en sommes tous coupables. Responsables scolaires, des enseignants, des parents – donc pas tous – font croire aux enfants qu’une voie existe pour réussir sans effort à l’école : celle de la tricherie, celle de la corruption surtout. C’est ainsi que le phénomène s’est industrialisé, et a pris des proportions inquiétantes, au point où l’on se demande, comment peut-il être possible d’arrêter la dérive. Aussi, depuis que l’enseignant, par la misère qu’il étale, à l’école et dans la société, n’est plus un modèle pour l’apprenant, tous luttent – pardon vole – pour ne pas lui ressembler.
Pourtant, ces enfants ne font que ce que notre société a voulu qu’ils soient, des enfants dignes de leur époque pour être ce à quoi, nous avons tous, par nos démissions, travaillé. Comment s’étonner que le fils sache voler quand le père s’y est bien rodé ? Pourquoi donc condamner un enfant qui aura eu le mérite d’assumer un héritage que les aînés lui lèguent ? Pourquoi donc s’offusquer que le fils, comme pour montrer qu’il est digne de son ascendance, sache poser ses pas dans les pas d’un père qui lui a donné l’exemple pour lui montrer la voie et montrer ainsi qu’il apprend bien de lui ?
On a refusé de leur apprendre la rigueur, la fierté de soi, et surtout de ce que, en tout, il faut compter sur soi. A-t-on franchement raison de s’acharner contre ces enfants qui, malheureusement pour eux, n’ont même pas réussi leur coup pour oublier des pères qui, eux, sans doute plus raffinés dans l’industrie, ont réussi à marauder, devenant même puissants à se placer au-dessus des lois pour être intouchables ? Comment peut-on donc s’agripper à ces enfants que nous avons mal éduqués, surpris dans la tentative, et faire preuve d’une mollesse agaçante à l’égard de ceux qui ont passé à l’acte et ont empoché le magot pour nous narguer par la suite, oublieux de ce que leur acte les couvre d’infamie ?
Lorsqu’on donne des faux diplômes, de faux grades, de faux marchés parce que non exécutés, si souvent ils ne le sont qu’à moitié exécutés mais bien payés rubis sur ongle, lorsqu’on montre qu’on peut toujours arranger pour l’autre et que la Justice ne peut rien contre ceux qui se jouent des lois, croit-on que ces enfants n’aient pas d’audace à braver les intimidations d’une Halcia pour croire que leur expertise dans la triche est d’autant sophistiquée qu’ils peuvent s’en sortir. Et puis, quoi, ils voient, presque tout le monde le faire : tout le monde triche. Le ministre, le grand commis, le gendarme, le policier, l’enseignant, les camarades, les chefs d’établissement, le mari, l’épouse et même les amants. C’est donc cela que l’on est en train de produire, et de reproduire, depuis 1990, quand la démocratie vint nous surprendre, sans savoir trop ce que nous devons en faire.
Le problème, ainsi qu’on peut le voir, est très profond et va au-delà de ces pauvres enfants qui ne sont qu’une extension du problème et qui ont cru que les mêmes méthodes peuvent encore avoir cours pour s’en servir impunément car, peuvent-ils croire, pourquoi ne doivent-ils ne pas mériter les mêmes impunités et les mêmes indulgences qu’on accorde aux grands bandits d’Etat ?
Notre société est dans une faillite morale profonde : pour avoir une belle femme il faut voler, pour avoir une belle maison il faut voler, pour avoir un poste, il faut voler, pour avoir un diplôme il faut voler, pour aller dans de grandes écoles il faut voler, pour aller au pèlerinage il faut voler, et même pour voler, il faut voler un nom, une signature, un cachet, une écriture. Où allons-nous donc ? Et c’est cela que la démocratie nous a apporté avec une élite qui ne croit à rien sinon qu’à sa seule réalisation, n’ayant que faire de ce que le pays avance.
Le mérite ne compte plus. Il faut avoir des relations, sinon avoir de l’argent. Quelquefois, être femme, car cela aussi compte. C’est terrible. Par ces faits, notre société, en elle-même porte ce qui la bloque et l’empêche de progresser car ainsi, elle ne fait que perpétuer la nullité, que promouvoir la médiocrité. Pendant dix ans qu’Opposants, acteurs de la société civile et citoyens lambda crient pour dire qu’on gouverne mal et que personne au coeur du pouvoir ne peut les écouter, l’on ne peut s’étonner d’en arriver là. Les centrales, elles, se sont tues. Par leurs silences complices, elles sont aussi comptables.
Comme dirait l’autre, nous sommes allés loin, très loin, sans nous en rendre compte. Or, il est difficile de s’en sortir, si l’on doit continuer à mal poser le problème, pour ne voir que les complexification externes, incapable de voir ses profondeurs, un peu comme si on ne voit que les feuilles et les fleurs de l’arbre, oubliant de tenir compte des racines qui le font tenir si solidement. Comment donc oublier les racines du mal : nous ne donnons pas le bon exemple à nos enfants. Comment voudra-t-on, quand le père vole au su et au vu de tous, que le fils ne s’en inspire pas pour réussir par les mêmes moyens, dans l’indignité ?
Notre société est aujourd’hui déréglée : elle a érigé le mal et le vol en vertus, l’intégrité et l’effort en tares. Des gens n’ont rien fait, ils n’ont exécuté aucun marché, mais en trafiquant quelques documents ils s’en sont sort avec des milliards et sont devenus riches. C’est la grande industrie de la triche dans le pays qui a produit souvent des milliardaires insolents.
Et la renaissance culturelle n’a rien pu pour renverser la tendance. Au contraire, elle a promu et encouragé les contre-valeurs. Et, peut-être, avec le recul, peut-elle être triste à voir le plus haut tas de voleurs qu’elle a produit en dix années de « wassosso » et d’impunité pour nous humilier à la face du monde.
Pour que tout change, l’école doit changer, c’est crai. Mais, gouvernant, nous devons changer nos comportements pour inspirer par le bien, par un comportement exemplaire, irréprochable, une jeunesse montante qui a besoin de modèle pour se construire.
Elhadj Omar CISSE
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Le Niger traverse des moments difficiles marqués par le doute voire le pessimisme quand on peut voir le désir ardent d’une camarilla, voire d’un clan, décidée à en faire sa chose pour vouloir s’imposer durablement aux Nigériens, n’ayant que faire des conséquences qu’une telle politique peut avoir sur la stabilité du pays et sur la cohésion nationale. Le Niger ne peut pas être apprivoisé pour être domestiqué par des hommes pour lesquels ne compte que leur confort personnel. Accrochés au maigres mamelles de la mère patrie qu’ils prétendait venir sauver de cinquante années de mauvaise gestion, ils ne purent jamais aller au-delà des mots, se servant d’elle pour s’engraisser alors que le pays, lui, tragiquement, se meurt de vandalisme politique, de crimes. C’est à croire qu’ils avaient souffert de leur condition d’une époque pour vouloir par le pouvoir qu’ils détournaient à des fins personnelles, s’embourgeoiser alors même qu’ils se revendiquait du peuple et du socialisme qu’on doutait d’être tropicalisé et remis aux goûts de politiciens aigris et revanchards pour reposer leur gouvernance sur le profit, l’anéantissement de l’autre et la banalisation de la fonction présidentielle et de la République. Pendant dix ans, le Niger était sous la gouvernance obscure d’un socialisme déviant, vicié. On peut d’ailleurs se souvenir qu’il y a quelques mois, un peu avant les élections générales de 2021, le but machiavélique que la mafia du parti rose se proposait était de conserver pendant au moins trente ans le pouvoir pour ne laisser à personne et le passer à tour de rôle à l’establishment du parti. Et les Nigériens encore crédules pouvaient croire qu’au nom d’une légitimité et d’une popularité acquises auprès du peuple, qu’ils pouvaient déjouer le sinistre dessein. Mais déjà pour les plus avertis, l’homme dont il était question – Issoufou en l’occurrence – ne peut jamais accepter que le pouvoir passe dans les mains d’un autre qui ne soit pas de son sérail et qu’il peut croire capable de lui éviter des ennuis après la présidence pour avoir à répondre – lui et les siens – de leur gestion, conscient sans doute des ratés de sa gestion. Et les Nigériens ont vu survivre chez l’homme la tentation du pouvoir pour être le dieu par lequel, le pouvoir dans le pays, devra fonctionner à sa convenance, n’ayant que faire des attentes des Nigériens dont il a ignoré les souffrances et les colères, les misères et les angoisses.
Le peuple a pourtant mûri et ne peut plus adorer ses bourreaux, en l’occurrence un homme qui est incapable d’avoir pour eux de l’écoute, de l’attention surtout. Alors qu’ils attendaient de manger mieux, de se soigner mieux, d’apprendre mieux dans les écoles, il leur construit des hôtels inaccessibles, des échangeurs inutiles, des rails inopérants, des places vertes vite éteinte par la débauche. Tant il est vrai que l’homme veut faire du pouvoir sa chose, le bien dont il est seul à décider et le Niger, presque un territoire conquis dans lequel ne fonctionnent que sa loi et ses désirs de grand monarque. Et les Nigériens commencent à s’inquiéter des désirs envahissants de l’homme, de ses démesures, de ses suffisances débordantes qui peuvent le faire croire qu’il serait seul maître d’un Niger aujourd’hui vibrant pourtant aux coeurs palpitants de plus de vingt millions d’âmes. Il faut avoir l’ambition modeste pour se libérer de vanités futiles et incarner une humilité qui peut faire rappeler à l’humain qu’il n’est ni ange, ni démurge, ni dieu, ni surhomme.
Aussi, plus qu’un autre, c’est celui qui, à la tête du pays depuis quelques mois, a à s’inquiéter des interférences d’un homme dans le champ de son pouvoir sur lequel il laisse planer quelques confusions comme s’il ne devrait être investi que pour la forme pour ne servir que de marionnette à un autre qui pourrait se croire plus légitime à gouverner et donc à manipuler un autre, ne serait-ce que par procuration. Le Niger est en démocratie et dans un tel cadre le pouvoir est au peuple souverain, seul légataire du pouvoir pour investir un homme de son mandat pour le diriger. On ne peut donc pas confisquer au peuple son pouvoir pour le corrompre et le soumettre à ses seuls désidératas. Ceux qui, autour de l’homme, le couvrent de mythes pour faire croire qu’il serait le meilleur de la terre et de l’Histoire, et qu’il serait de ce fait incomparable, se trompent. Le meilleur juge c’est le peuple et il n’appartient pas à des laudateurs de service d’écriture l’Histoire du pays pour ne pas avoir à la contrefaire. Ils peuvent lui écrire ou lui chanter toutes les épopées que leur imagination peut produire pour l’orgueil de leur idole, la vérité de ce qu’aura été sa gestion est, elle, têtue : le pire souvenir que les Nigériens pouvaient avoir de ce qu’un homme élu démocratiquement pourrait à faire de son peuple.
Le nouveau président doit donc s’affirmer, refuser la banalisation de son rôle pour occuper l’espace que lui donne la Constitution qui l’a investi président du Niger un 2 avril 2021 et ce même dans l’indignation et le rejet d’une opposition qui ne reconnaissait pas une victoire fabriquée. Mais c’est surtout parce que le Niger reste aux seuls Nigériens, non à un groupuscule d’hommes et de femmes qu’il doit assumer sa présidence qui ne dépend plus d’un homme mais d’un peuple auquel il doit travailler à plaire, à faire le bien.
Le Niger est donc aux Nigériens. Il ne saurait être l’héritage d’un clan.
Par Elhadj Omar CISSE
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Incontestablement, l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) aura inauguré pour l’humanité une nouvelle ère de progrès social et économique prodigieux à tous égards, exactement comme la révolution industrielle le fut dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle. A la révolution mécanique d’hier a donc succédé la révolution numérique d’aujourd’hui ! L’idéal philosophique poursuivi depuis Descartes, en passant par Malebranche pour aboutir à Bachelard, selon lequel les sciences et les techniques (« être maîtres et possesseurs de la nature ») feraient le bonheur de l’humanité, n’aura jamais semblé aussi accessible que de nos jours avec cette révolution numérique, mieux avec les balbutiements de l’ère quantique qui ouvre désormais de nouveaux champs d’exploration scientifique. Une fois encore, les privilèges des dieux viennent d’être dérobés pour rendre hommage à Epicure dans sa quête du bonheur véritable qu’il nomme ataraxie.
Cependant, la foi inébranlable dans les progrès scientifiques et technologiques pourrait conduire à une illusion suprême, voire à un désenchantement profond chez les hommes, lorsque les inventions sont détournées de leurs finalités premières. Et, c’est ce que l’on appelle couramment le revers de la médaille. En effet, très vite, le culte du scientisme et de la puissance technologique qui en découle, fait apparaître le spectre de l’angoisse de ne pouvoir maîtriser une telle puissance qui peut se retourner contre les hommes. Il en est, hélas, ainsi au Niger et ailleurs dans le monde avec l’usage dévoyé que l’on fait souvent des réseaux sociaux, notamment de cette fameuse application appelée Whatsapp.
Créée en 2009 par deux anciens ingénieurs de Yahoo, Whatsapp est une application de messagerie instantanée par laquelle les messages sont envoyés et reçus grâce à une connexion Internet. C’est un réseau social qui permet donc de communiquer et de s’échanger des messages, des vidéos et même des enregistrements vocaux. L’avantage incomparable de cette application, c’est qu’elle permet de communiquer sans réseau, il suffit simplement d’être connecté à Internet pour pouvoir échanger avec ses, proches, ses amis ou avec d’autres personnes, partout dans le monde. Devant le succès rapide rencontré par cette application, Facebook l’a racheté en 2014 pour près de 19 milliards de dollars, un record dans l’histoire !
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Le pays va mal. Le pays va très mal entre les mains de Mahamadou Issoufou. Étranglés par les révélations interminables sur leur gouvernance scabreuse, Mahamadou Issoufou et les siens, à bout de souffle, se permettent tous les coups.Et dans un élan de désespoir clairement perceptible, ils n’ont rien trouvé à faire pour éteindre le feu qui couve que d’essayer d’étouffer la liberté de presse et sans doute la liberté d’expression. De la réécriture de l’ordonnance portant régime de la liberté de la presse, initiée par le Conseil supérieur de la communication (Csc), à l’étouffement fiscal par la direction générale des impôts en passant par la modification de la loi sur le Csc, tout est combiné pour parvenir à un espace public débarrassé des sons de cloche qui empêchent de dormir. Les manèges entrepris pour faire taire les Nigériens, est à la fois abjecte et dégradante de la part d’individus qui, sous le couvert de la démocratie et de l’État de droit, se sont hissés au sommet de l’État pour donner libre cours à des pratiques dolosives de toutes sortes, notamment les trafics d’armes et de drogue. Le Niger, sous leurs bottes, a cessé depuis bien longtemps, d’être ce havre de paix et de quiétude sociale où, dans la communion des cœurs et des esprits, chacun s’affaire à gagner son pain à la sueur de son front. Aujourd’hui, ce sont les trafiquants de drogue qui ont pris l’État en otage : ils sont au Cabinet du Premier ministre ; ils sont à la présidence de la République ; ils sont à l’Assemblée nationale, jouissant d’un permis à tout faire dans leurs activités criminelles, n’hésitant pas, au vu et au su de tout le monde, à régler les comptes, dans le sang, à ceux qui leur mettent des bâtons dans les roues. Cela a été le cas, récemment, à Tesker, où un homme a été pourchassé, avant d’être abattu par des hommes à la solde d’un ponte de la drogue et conseiller à la présidence de la République. Dans l’impunité totale !
Détournements des deniers et biens publics, trafics d’influence, corruption, fausses exonérations fiscales et douanières, trafics de devises, de drogue et d’armes, contentieux judiciaires à l’international, hold-up électoral, confiscation des libertés publiques, etc., le Niger de Mahamadou Issoufou ressemble à un vaste territoire dédié aux malfaiteurs. C’est dans ce Niger où les voyous et les bandits de tous acabits ont pignon sur rue, ce Niger dans lequel des va-nu-pieds ont construit des empires entiers sur la base de fausses exonérations fiscales et douanières, que l’on s’en prend à des médias sous prétexte qu’ils ne se seraient pas acquittés de leurs obligations fiscales. En réalité, il s’agit d’une cabale contre les médias malpensants. Médias mal-pensant ? Plutôt des médias ennemis, pour reprendre l’expression d’un certain Hassoumi Massoudou, symbole de la mal-gouvernance et personnage central des plus grands scandales financiers. Le Courrier, qui est dans le viseur du régime depuis ses révélations ayant mis à nu les pratiques mafieuses de certaines grandes gueules, a été fermé par le fisc qui s’attend qu’il lui verse 10 millions de francs CFA. De la même façon que, pour émousser l’ardeur de la société civile qui a porté plainte avec constitution de partie civile dans l’affaire de l’uraniumgate, le doyen des juges d’instruction a ré- clamé le paiement d’une caution de 20 millions de francs CFA.Tragique gouvernance où les délinquants et les trafiquants s’en tirent plutôt mieux que les médias qui ont une mission de service public. Ainsi va le Niger sous Mahamadou Issoufou et les…
La rédaction.
12 août 2018
Source : Les Courriers
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Coup de théâtre à Zinder. La glace se brise entre les syndicats de synergie cause synaceb et le DREN. Alors que les 1ers observaient la semaine dernière une grève locale pour exiger le départ sans délai et sans condition dudit Directeur, il y a une décrispation suite à une série de rencontres entre les responsables syndicaux et le DREN Barrou Chékaraou. Après plusieurs heures de négociations, Barrou Chékaraou a fini par lâcher du ''lests''. Selon Yaou Abdou Secrétaire général du Synaceb, sur de nombreux points de revendications, il a cédé ou à promis d'y répondre favorablement aux points suivant s: les affections jugées arbitraires ; les coupures sur pécules et salaires des enseignants pour fait de grève ; les résiliations abusives et arbitraires des contrats... Sur de nombreuses revendications, un accord est trouvé. Il est consigné dans un Procès Verbal qui vient d'être sorti et qui doit être signé par les deux parties. Un procès verbal appelé ''les accords du 24 Mai 2017'' à l'issue des négociations marathon. Au terme de ces accords c'est le retour au calme au niveau régional et à l'enseignement primaire. Mais les syndicats cause-synaceb restent engagés dans tous les mouvements de lutte au niveau national. Ainsi, les enseignants ont décidé après les dernières compositions en cours de l'année scolaire de retenir les notes et de ne signer aucun bulletin tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites par le gouvernement Nigérien.
AMADOU MAHAMADOU
30 mai 2017
Source : La Nation
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Selon le Secrétaire Général du Ministère des Enseignements Secondaires, une commission d’enquête a été menée en vue de démasquer des recrutements qui ont pignon sur rue ces dernières années dans les établissements scolaires publics.
Des agents du ministère, des directions régionales et ceux départementales sont concernées. Les concernés seront sévèrement punis et cela quelque soit le bord politique. Pour le moment seule la région de Niamey est concernée par l’opération. Les prochains jours nous édifieront plus.
Tobo Altiné
18 juin 2018
Source : http://nigerdiaspora.net
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La ville d’Agadez est un point stratégique sur le trajet des demandeurs d’asiles qui espèrent gagner l’Europe en passant par les côtes Algériennes et Libyennes. Pour assurer la protection et l’éducation des enfants et adolescents demandeurs d’asile dans la ville de transit, l’ONG INTERSOS, sur financement de l’Unicef, met en œuvre un projet pour faciliter leur insertion au sein de la communauté locale. Aujourd’hui, grâce aux actions ciblées menées en faveur des demandeurs d’asiles et de la communauté d’Agadez, l’offre de l’éducation a été renforcée en qualité et en infrastructures. Les instruments de protection ont pu être vulgarisés et un comité de gestion des plaintes mis en place.
Le projet «Accès à l’éducation et à la formation professionnelle pour renforcer la résilience et l’intégration des enfants et adolescents demandeurs d’asile à Agadez» financé par l’Unicef, est aujourd’hui salué en matière d’accueil de demandeurs d’asile en général, et des mineurs et adolescents de la communauté en particulier. Pour la base INTERSOS d’Agadez chargée de sa mise en œuvre, les impacts multiformes du projet ont largement contribué au développement de l’enfant à travers des activités culturelles, sportives et professionnelles qui leur sont destinées, mais aussi la réinsertion dans la vie économique des autres membres plus âgés de la communauté des demandeurs d’asile. Ce qui donne encore plus de succès au projet, ce sont les échanges instaurés entre les deux communautés : les demandeurs d’asiles, principalement des soudanais, apprennent la culture du Niger et des Nigériens apprennent leurs cultures.
Mme Delphine Aurore Essa, officier de protection et cheffe de base INTERSOS à Agadez, explique que le succès du projet découle de la pertinence et de l’adéquation des actions qu’il réalise en matière de prévention, de protection et de réinsertion des demandeurs d’asile, en particulier des enfants et adolescents. INTERSOS, poursuit-elle, leur apporte un appui en kits d’articles non alimentaires (kits NFI) et en éducation, en plus des efforts que fournissent l’ONG et ses partenaires pour améliorer les conditions des enfants. «Nous menons des activités psychosociales qui visent à améliorer le bien-être psychosocial des enfants demandeurs d’asile et ceux de la communauté hôte. Nous faisons aussi la gestion des camps». Toutes ces activités permettent de prévenir les abus dont sont parfois victimes les enfants dans les pays d’origine, de transit et d’accueil.
Le bailleur qu’est l’UNICEF et l’ONG de mise en œuvre siègent périodiquement avec l’ensemble des acteurs, précise Mme Delphine Aurore Essa, pour passer en revue les réalisations faites sur le terrain et apporter des améliorations à d’éventuels manquements constatés. Ce panel permet de proposer des décisions qui permettent d’améliorer les conditions de vie de l’enfant, aussi bien à Agadez au Niger, qu’à l’extérieur de cette ville et du pays parce que «ce panel a pour rôle de siéger sur les solutions durables pour l’enfant, notamment la réinstallation qui peut être à l’étranger, la réintégration locale ou la réunification familiale transfrontalière», indique-t-elle. Mme Delphine Aurore Essa plaide ainsi pour la poursuite de ce partenariat qu’elle estime adéquat au regard de son impact durable chez les enfants et les autorités régionales d’Agadez.
Le chef du service communal du développement et de l’aménagement du territoire, point focal communal du projet, abonde dans le même sens que la cheffe de base d’INTERSOS à Agadez. Selon M. Abdoul-Razak Mamane Issaka, cette ONG, dès son arrivée, a opté pour une approche participative. «Elle travaille avec le maximum d’acteurs de la commune et nous en tant que chef de service développement communautaire avons en charge l’accompagnement des ONG dans ce qu’elles font sur le terrain», affirme-t-il, tout en se réjouissant de la signature par INTERSOS d’un protocole de mise en œuvre du projet avant de démarrer ses activités dans la région d’Agadez.
Les échanges transversaux entre l’Unicef, l’ONG de mise en œuvre et les services techniques régionaux de l’Etat, reconnaissent l’ensemble des acteurs, assurent une mise en œuvre judicieuse des activités du projet d’accès à l’éducation et à la formation professionnelle qui vise à renforcer la résilience et l’intégration des enfants et adolescents demandeurs d’asile à Agadez. «On a mis en place un comité de suivi au niveau de la commune, présidé par le maire et dont je suis le rapporteur. C’est un comité qui tient des réunions périodiques, qui fait la situation des activités qui sont réalisées sur le terrain. Ses membres effectuent également, de temps en temps, des missions de supervision pour constater de visu les réalisations de l’ONG sur le terrain», révèle M. Abdoul-Razak Mamane Issaka, chef du service communal du développement et de l’aménagement du territoire et point focal communal du projet.
Eduquer pour redonner confiance et mieux préparer l’avenir
Depuis le début de l’insertion des enfants et adolescents demandeurs d’asile qui a commencé à partir de l’année 2019, une demi-douzaine d’écoles de la ville d’Agadez accueille les enfants de cette communauté. La stratégie adoptée est de créer des classes passerelles pour mieux répondre aux besoins spécifiques des enfants demandeurs d’asile et de les préparer à intégrer des classes traditionnelles, en fonction de leurs connaissances. Il y’a aussi la dotation des écoles partenaires en fournitures scolaires, en plus de la construction de nouvelles classes et la réhabilitation des anciennes. Toutes ces réalisations ont permis d’atteindre des résultats satisfaisants par le projet.
Moussa Ousmane Moutassim et Boubacar Diakité sont deux (2) preuves vivantes du succès du projet «Accès à l’éducation et à la formation professionnelle pour renforcer la résilience et l’intégration des enfants et adolescents demandeurs d’asile à Agadez» financé par l’Unicef. Le premier est un jeune soudanais de 11 ans qui étudie à l’école Sabon Gari, en classe de CE1, alors que le second est un adolescent guinéen qui étudie en 2ème année de mécanique automobile au Centre de formation professionnelle (CFP) d’Agadez. Cet enfant et cet adolescent, bien intégrés dans la communauté locale, sont catégoriques : il n’est point question, nous disent-ils, de retourner dans leurs pays et de revivre les horreurs qu’ils ont vécues.
«Je me sens en sécurité et j’apprends des choses ici, comme la langue française. Je désire devenir médecin ou magistrat après mes études», confie Moussa Ousmane Moutassim, qui se montre particulièrement reconnaissant envers ses bienfaiteurs, l’Unicef et INTERSOS. Boubacar Diakité insiste lui sur son choix pour la formation en mécanique automobile. «J’ai choisi ce métier parce que c’est un métier qui me plait beaucoup et qui est porteur. Je l’ai choisi personnellement. Personne ne m’a imposé de le faire», déclare-t-il fièrement. Le rêve de cet adolescent guinéen venu à Agadez en 2020 est, une fois sa formation terminée, d’ouvrir son propre atelier de réparation de véhicules afin de gagner honnêtement sa vie.
Pour équilibrer les chances, favoriser la coexistence pacifique et contribuer efficacement à l’intégration des demandeurs d’asile, le projet soutient également la scolarisation des enfants de la communauté hôte. Zaliha Ibrahim, une étudiante en électricité de 20 ans qui a quitté le système éducatif traditionnel en classe de 5ème, fait partie du groupe des autochtones choisis pour bénéficier des avantages liées à la mise en œuvre du projet, au même titre que les demandeurs d’asile. «Je suis reconnaissante d’apprendre l’électricité ici, en tant que membre de la communauté locale. Je souhaite que quelques-uns de mes camarades de classe et moi-même s’associent pour créer quelque chose de durable dans le futur», dit-elle. Les camarades de classe auxquels elle fait référence sont tous des garçons demandeurs d’asile. Ce qui ne l’empêche pas de faire un plaidoyer pour plus de filles dans le métier d’électricien.
Face à de tels succès obtenus en si peu de temps, l’inspecteur communal de l’enseignement primaire d’Agadez 1, M. Mahaman Ali, se dit satisfait de l’intervention de l’ONG INTERSOS au niveau de la communauté urbaine d’Agadez. L’exemple qui l’a le plus marqué, relate-t-il, est l’intégration des enfants demandeurs d’asile qui fréquentent l’école Katanga de l’inspection Agadez 1. Timides au début, ces enfants se sont rapidement adaptés et «ont fini par avoir des relations très étroites, non seulement avec les élèves, mais également avec les enseignants», affirme-t-il, avec comme résultat final une 1ère de classe en CM1 issue de la communauté des demandeurs d’asile. M. Mahaman Ali énumère également les appuis multiformes apportés dans le cadre du renforcement des capacités des enseignants et de l’encadrement des conseillers pédagogiques.
Protéger les enfants et adolescents demandeurs d’asile
Pour mieux protéger les enfants, INTERSOS a mis en place, dans le cadre de l’exécution du projet «Accès à l’éducation et à la formation professionnelle pour renforcer la résilience et l’intégration des enfants et adolescents demandeurs d’asile à Agadez», un mécanisme complet de gestion et de prise en charge des plaintes des enfants âgés de zéro (0) à dix-sept (17) ans. En plus des espaces de protection logés à l’intérieur du centre humanitaire et dans la ville, le projet financé par l’Unicef a permis de mettre à la disposition des enfants, un autre espace de protection dénommé «Case de protection».
Dans le processus de protection des enfants qui présentent plus de vulnérabilité par rapport à leur camarade, la case de protection permet de fournir un logement adéquat et de suivre le groupe cible, à l’égard de toute influence négative. Le processus de relogement de ces enfants est assujetti à l’obtention d’une ordonnance de placement délivrée par le juge des mineurs du tribunal de grande instance d’Agadez. Ces enfants avec des conditions psychosociales ou sanitaires spécifiques gardent toujours leur libre arbitre une fois relogés. Le personnel d’encadrement écoute attentivement leurs avis, dans ce cas précis, conformément aux règles de protection qui mettent l’enfant au centre de toute prise de décision le concernant.
A l’intérieur de l’espace sécurisé de la case de protection, une équipe complète formée de travailleurs sociaux, de formateurs et d’un personnel domestique, veille à ce que les enfants retrouvent confiance et surmontent leurs difficultés personnelles. Pour y parvenir, les enfants de la case ont accès à des jeux, des cours de langue française et de formation professionnelle, de même qu’a des sorties récréatives. Ils y resteront dans cet espace douillet, s’ils le désirent, jusqu’à ce que le psychologue pose un diagnostic favorable à leur départ vers les autres centres mis à disposition des enfants et adolescents demandeurs d’asile de la ville d’Agadez.
Mme Delphine Aurore Essa, cheffe de base INTERSOS à Agadez, explique que la protection est entendue comme l’ensemble des activités qui visent la prévention et la protection de toute exploitation ou abus sexuel à l’endroit des enfants. C’est pourquoi, dans l’intérêt supérieur de l’enfant, un panel d’outils a été mis en place à Agadez. Ce panel qui siège régulièrement en comité, regroupe la brigade des mineurs, le juge des mineurs, les officiers de protection de l’enfance de l’Etat du Niger et les partenaires humanitaires que sont INTERSOS et l’Unicef. Ce panel délibère sur les dossiers des enfants qui nécessitent une prise en charge spécifique.
Ce mécanisme, précise Mme Atti Tamari, travailleuse sociale au guichet unique d’Agadez et point focal de la gestion des plaintes à la direction régionale de protection des enfants, est une innovation mise entièrement en œuvre par l’ONG INTERSOS, avec la participation de l’Etat du Niger. Ce dernier, poursuit-elle, voudrait s’assurer de la pérennité d’un tel mécanisme qui améliore significativement la protection des enfants âgés de 0 à 17ans. «Ce partenariat avec l’ONG a renforcé nos capacités. De même, on est aussi outillé en matériels de communication, ce qui nous permet de rapidement faire suivre les plaintes des enfants au comité mis en place», dit-elle.
La cheffe de base INTERSOS à Agadez, se réjouit ainsi que ce comité soit devenu un outil important utilisé pour amélioration les conditions de vie de l’enfant dans la région. «Comme nous l’avons dit, les enfants font souvent l’objet de problèmes de violence basée sur le genre. Ils font aussi parfois l’objet de maltraitance basée sur le genre. Ce comité permet de prendre des décisions qui ont pour impact d’améliorer les conditions de vie de l’enfant», déclare Mme Delphine Aurore Essa. Elle fonde l’espoir que le soutien de l’Unicef sera maintenu pour continuer et pérenniser les acquis obtenus grâce au projet «Accès à l’éducation et à la formation professionnelle pour renforcer la résilience et l’intégration des enfants et adolescents demandeurs d’asile à Agadez».
Souleymane Yahaya, Envoyé spécial(onep)
26 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La Fondation NOOR de la Première Dame Hadiza Bazoum a procédé le week-end dernier à la remise des prix d’excellence aux meilleurs élèves de la région de Zinder au titre de l’année 2021 tous cycles confondus. Ces prix ont ainsi concerné les élèves du primaire, du secondaire, de la formation professionnelle et l’Ecole normale.
La cérémonie de remise des prix a été placée sous la présidence du gouverneur de la région en présence des autorités administratives et coutumières, des élus locaux et des responsables régionaux de l’Education.
«La fondation NOOR de la Première Dame est décidé à accompagner le Président de la République à travers la promotion de l’excellence qui consiste à récompenser les meilleurs élèves des régions du Niger», a déclaré à cette occasion le gouverneur Issa Moussa.
«Au nom des récipiendaires et au nom du Président de la République, nous tenons à remercier la Première Dame et sa fondation NOOR pour ce geste combien louable qu’elle vient de faire en appui au système éducatif nigérien», a-t-il ajouté avant de lancer un appel à toutes les bonnes volontés pour lui emboiter les pas.
Après la remise des prix aux deuxièmes et troisièmes de chaque niveau, les élèves classés premiers eux vont recevoir les leurs le 2 septembre des mains de la Première Dame au cours d’une cérémonie solennelle prévue se tenir au Centre International de conférences Mahatma Gandhi à Niamey, apprend-t-on.
Sido Yacouba et Hadiza Ibrahim Dan Zagui ANP-ONEP Zinder
02 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Depuis plusieurs décennies, notre système éducatif connait une expansion rapide grâce à l'appui financier exceptionnel de l'Etat et de ses partenaires techniques et financiers. Cette expansion rapide de l'offre éducative a permis d'accroître substantiellement les indicateurs d'accès.
Les indicateurs de qualités par contre connaissent une chute vertigineuse, mise à nue par les différentes évaluations des acquis scolaires opérées ces dernières années.
La situation actuelle de l'école suscite des commentaires de toutes sortes au point où certains regrettent ce qu'ils appellent " les bons vieux temps " pour ne pas dire à leur temps. Cependant les solutions ne se trouvent pas dans un retour sur le passé, même si certains repèrent d'antan peuvent servir d'inspiration pour enrichir les débats actuels sur l'école. Mais on doit dépasser à notre avis, les comparaisons simples des périodes qui sont contextuellement différentes.
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Le canton de Tibiri a un nouveau chef. Cependant, l’élection du samedi 26 août qui a consacré cette succession soulève quelques contestations.
Pour le déroulement de l’évènement, retenons que l’élection a été supervisée par le gouverneur de la région de Dosso, M. Moussa Ousmane, en présence d’un parterre d’invités. Sur les 14 candidats en lice, 5 se sont retirés en faveur d’autres. 121 chefs de village forment le collège électoral pour l’élection du chef de canton de Tibiri. A la fin du dépouillement, on a dénombré 76 bulletins sur 121, d’où 45 absences constatées. Avec 25 voix, Boubacar Marafa, né vers 1965 à Zinder, marié et père de 5 enfants, fils du précédent chef (qui n’est autre que son père), feu Samna Marafa Kiassa, rappelé à Dieu le 5 janvier 2015 est élu 12ème chef de canton de Tibiri contre 24 voix pour son poursuivant Boubacar Issa.
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La commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine UEMOA a désormais un nouveau président. Le nouvel homme fort de l’organisation d’intégration sous régionale des pays de l’Afrique de l’Ouest ayant le franc CFA en partage s’appelle M Abdallah Boureima de nationalité nigérienne. Il a été élu le lundi à l’issue du sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA tenu à Abidjan en Côte d’Ivoire sous la présidence du président en exercice de l’union M Allassane Dramane Ouattara. Sa désignation intervient après un long voire rebondissant processus qui a duré plus d’une année. Et pour cause Abdallah Boureima succède au sénégalais Cheikh Hadjibou Soumaré arrivé en fin de mandat depuis janvier 2016.
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Dans deux semaines, plaise à Dieu, se tiendra l’élection du Chef de Canton de Say, qui sera choisi parmi la longue et prestigieuse lignée des ‘’Cissé’’. Pour rappel, le poste était resté vacant suite au décès de l’honorable Amadou Issa Cissé, le 19 décembre 2020, après dix-huit ans de règne (2002-2020). Dans cette course, sept (7) candidats sont en lice, conformément aux dispositions de l’arrêté du Ministère de l’Intérieur, tous appartenant à cette lignée historique des ‘’Cissé’’ qui remonte au vénérable cheick Mamane Djobbo Cissé, cet éminent érudit islamique venu de l’empire islamique peul du Macina, au début du dix-neuvième siècle, et qui régna sur Say de 1825 à 1834. Au regard de la particularité de la chefferie de Say, une chefferie à l’origine théocratique, il serait souhaitable que le jeu électoral prochain se déroule dans la paix et la sérénité, car ces dernières années au Niger, les luttes pour la chefferie traditionnelle sont politisées au point que cela entraine, naturellement, des tensions au sein d’une même famille d’ayant-droits au trône. Parfois, cette situation a débouché sur des crises électorales et sociales ayant nécessité l’intervention des pouvoirs publics pour ramener la paix et la quiétude sociales dans ces lieux. Les populations du Canton de Say, éprises des valeurs islamiques de paix et de concorde sociales, n’aspirent qu’à une seule chose : que le pouvoir politique et l’administration publique observent la plus grande neutralité possible dans le déroulement du processus électoral en cours. Sur le terrain, aux dernières nouvelles, l’on apprend qu’un député ressortissant de la région, membre d’un parti politique de la majorité, s’activerait, en coulisses, pour semer le trouble au sein d’une même famille de prétendants ? Les Djerma enseignent que « les enfants d’une même famille peuvent se croquer entre eux, pour une raison ou pour une autre dans la vie, mais, ils ne doivent jamais s’avaler » ! Eh bien, cet élu local devrait savoir et comprendre que les histoires de chefferie concernent toujours des membres issus d’une matrice commune, qui se répartissent, au gré des alliances conjugales, en plusieurs branches et sous-branches qui remontent toutes à l’ancêtre régnant commun. Par conséquent, il devrait cesser toute entreprise de division au sein de ces six prétendants pour la prochaine élection du Chef de Canton de Say. Le pouvoir politique, en tant que garant de l’unité nationale et de la cohésion sociale, devrait également observé la même impartialité entre les six candidats afin que le meilleur d’entre eux gagne ! Amen !
Les différents Chefs de Canton de Say , de 1825 à 2020
1. Alpha Mamane Djobbo Cissé ( L’Ancêtre) Régna 9 ans de 1825 à 1834
2. Boubacar Alpha Mamane Djobbo Cissé dit Modibbo ( Alphaga Izo ) Régna 26 ans de 1834 à 1860
3. Abdourrahmane Alpha Mamane Djobbo Cissé Régna 12 ans de 1860 à 1872
4. Moulay Alpha Mamane Djobbo Cissé Régna 2 ans de 1872 à 1874
5. Abdoul Wahidou Alpha Mamane Djobbo Cissé Régna 6 ans de 1874 à 1880
6. Agaissa Alpha Baba Alpha Mamane Djobbo Cissé Régna 7 ans de 1880 à 1887
7. Ahmadou Satourou Modibbo Cissé Régna 8 ans de 1887 à 1895
8. Halirou Abdoul Wahabi Cissé Régna 1 an 6 mois (18 Mois) de 1895 à 1897
9. Kalilou Abdoul Wahidou Cissé dit Kaka Régna 16 ans de 1897 à 1913
10. Djabiri Modibbo Cissé Régna 3 ans de 1913 à 1916
11. Kaka est revenue au Trône Régna 2 ans de 1916 à 1918
12. Alhassane Hamma Gao Cissé Régna 38 ans de 1918 à 1956
13. Abdoussalami Alhassane Cissé Régna 46 ans du mercredi 14 mars 1956 au lundi 25 mars 2002
14. Ahmadou Issa Cissé Régna 18 ans du dimanche 18 Août 2002 au samedi 19 décembre 2020
Dan Malam
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Le vendredi 15 février 2020, l'ex ministre de l'hydraulique Kalla Moutari entamait une visite dans la région de Maradi, avec une immersion dans son village natal de Ali Gari, département de Dakoro, commune rurale de Kornaka. Selon ses proches, cette visite visait essentiellement à rassurer sa base sur les fausses informations et les rumeurs qui sont racontées à son propos.
" Coïncidence troublante ", il était accompagné dans ce voyage de ses grands amis, dont le Député Assoumane Kouré Jakou, son suppléant aux dernières législatives, avec qui ils ont littéralement laminé le PNA dans son fief électoral (19 000 voix contre 3000), mais surtout petit frère d'un "candidat favori" aux élections prochaines de Kornaka.
Il n'en fallait pas plus, pour mettre le "candidat Jakou" hors de lui. Selon certaines sources, c'est avec force détails, qu'il alertera son collègue ministre, "ami de la fada Gadafawa" réputée être un nid d'opposants, de cette nouvelle "menace" qui plane autour de sa candidature. Assurant un intérim, celui-ci aurait mis en branle la machine administrative, au profit de son ami, pour savoir ce que l'ex ministre et ses amis tramaient dans la brousse de Kornaka.
En réalité, selon des indiscrétions en provenance de Kornaka, "le candidat Jakou", serait totalement aux abois. En l'absence de consensus dans la famille royale, sa candidature serait fortement ballottée par celles de concurrents sérieux, décrits plus proches du peuple, dont celle évoquée ci-haut.
Aussi, à part cette "injonction" de son "ami ministre", l'on apprend selon d'autres sources, que le patron du PNA raconterait à qui voudrait l'entendre que Kalla Moutari aurait pré-positionné 200 millions à Maradi en faveur de la candidature d'un concurrent. De quoi justement affoler le sexagénaire qui tente, au crépuscule de sa vie politique, un ultime baroud d'honneur, en briguant la chefferie de son canton.
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Les délestages et les difficultés de Nigelec concentrent l’attention des citoyens et des pouvoirs publics sur le problème de la satisfaction des villes en électricité. Niamey dépend à plus de 70% du barrage de Kainji au Nigeria et nous attendons impatiemment notre Kandadji et ses 125 MW ; en attendant NIGELEC fait ce qu’elle peut avec toutes les tensions opérationnelles et financières.
Mais si l’on regarde le problème dans son ensemble et qu’on part du principe que tous les Nigériens ont un droit égal à l’énergie électrique, la problématique se pose tout autrement. Il s’agit de l’énergie pour le développement et la sortie de la pauvreté. De ce point de vue il est clair que l’énergie produite par les voies actuelles, si elles sont nécessaires, sont insuffisantes même pour satisfaire totalement les grandes villes.
Actuellement moins de 10% des citoyens ont accès à l’électricité pour une population qui croît au rythme de 3.7% par an. Soyons lucides : les plus de 90% qui n’ont pas accès n’y accèderont jamais par la voie des équipements thermiques. Les 10 000 villages du pays éparpillés sur le territoire sont trop petits pour être connectés économiquement à des réseaux payants ; les gros bourgs et les villes secondaires devront payer l’électricité thermique de plus en plus chère. Et en dehors de Kandadji il n’y a presque pas de site capable de justifier l’investissement hydro-électrique aux coûts actuels.
Il nous reste donc les sources d’énergie renouvelables : le vent et le solaire. Le solaire étant le moins cher en investissement par KWH produit et le plus sûr en stabilité. Pour un pays qui a plus de 300 jours d’ensoleillement par an et dont le développement dépend essentiellement de sa volonté de sortir de la pauvreté (et non des investissements extérieurs à la recherche de profit), il est évident qu’il faut considérer le solaire, don de Dieu, comme un puissant moteur d’action :
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Mon Colonel-Major,
Je vous avais rappelé que vous n’aviez pas observé les recommandations de Cicéron, disant : « La parole, comme la flèche, ne revient plus ; regarde donc, avant de la lancer, si elle n'est ni aiguë ni empoisonnée" quand, parlant des coups d’Etat dans notre pays, vous aviez dit : « …le peuple avait fait appel à nous. Tous les Nigériens ont applaudi…J’ai toujours agi dans l’intérêt du peuple…».
Vous connaissez la règle édictée, vous avez mal parlé et Sali la mémoire du président Baré (PSA), nous ne cesserons de parler de vous, surtout qu’en son temps, vous vous étiez servi de votre casquette de président de la FENIFOOT pour outrager des morts et leur famille, et qu’Adolphe d'Houdetot l’a dit " La parole est un projectile qui tue à distance ". Je saisis l’occasion de l’humiliante, mais prévisible élimination à domicile de notre MENA National de la CAN U 20 2019 pour vous poser des questions sur l’actualité de notre passion commune, le football :
- Un quidam qui se vante publiquement d’avoir pris part à des faits ayant mis fin aux jours de son supérieur hiérarchique, une créature divine, de la manière la plus ignoble et la plus lâche qui soit, car c’est bien de cela qu’il s’était agi le 09 avril 1999 et qui, de surcroit, reçoit une caisse de champagne le lendemain de cette forfaiture en guise de cadeau d’encouragement, en tant que musulman, peut-il espérer aboutir à quelque chose de positif dans la vie ?
- Savez-vous que par votre inertie en tant vice-président du Comité d’Organisation de cette CAN, vous avez infligé à notre pays sa deuxième plus grande humiliation dans le monde du football en ratant son organisation, notamment celle des matchs d’ouverture de la CAN U 20 à Maradi par une défaillance scandaleuse de l’éclairage du stade ? Vous deviez l’admettre le Ministre des sports ne pourrait prendre à lui seul la responsabilité de cette bévue puisque si la réussite était au rendez-vous, vous auriez été le premier sur les médias.
- Avec les importants moyens jamais mis à la disposition d’une fédération par l’Etat, de mémoire de sportif, et l’un des meilleurs centres sportifs mis à notre disposition, comment avez-vous pu organiser l’élimination de notre Mena National à cette CAN U20 2019 à domicile après toutes vos déclarations tapageuses sur les résultats obtenus par le passé, alors même que vous devriez accepter et admettre que l’Etat est une continuité et que vos prédécesseurs ont été à la base des succès obtenus ? Ne saviez-vous donc pas que la haute compétition a des exigences en termes d’alimentation adaptée sur une longue durée pour pouvoir tenir le choc face à des joueurs aguerris évoluant en altitude (les Burundais) et conscients de cet avantage naturel ? Pourquoi ne pas avoir dit la vérité aux Nigériens avant cette compétition sur les capacités réelles de leur équipe, je dis bien équipe puisque les joueurs, eux, sont individuellement talentueux au vu de leurs prestations ?
- Pourquoi n’avez-vous pas pris le taureau par les cornes, depuis la dernière lourde défaite infligée au Mena par les Pharaons d’Egypte en septembre 2018 (6 à 0), synonyme d’élimination à la Coupe d’Afrique des Nations 2019à l’issue de laquelle notre pays a eu droit dans le monde entier à la plus mauvaise publicité sur le« doungouri-hari gate » (alimentation des joueurs du MENA au "haricot à l’eau ») et le non-paiement des primes aux joueurs depuis deux (2) ans mais surtout, de leurs conditions de travail en sélection dans l’émission « Radio foot international »,très suivie de RFI .
- Pourquoi, en tant que « patriote » autoproclamé qui a toujours prétendu « servir le peuple », n’accepteriez-vous pas de rendre le plus grand service qui soit au football de notre cher pays en démissionnant de votre poste de président de la Fenifoot, à l’instar du Sélectionneur Soumaila Témogo qui aura tout donné à la nation, pour laisser ainsi la place aux vrais patriotes désintéressés connus de tous, qui accepteraient de conduire les destinées de notre sport roi vers des lendemains meilleurs ?Je sais par avance et je ne suis pas le seul que vous ne serez jamais capable de relever un tel défi, même si notre football venait à toucher les plus profonds des abimes, dont il n’est du reste pas loin, puisqu’en réalité, vous vivez bien du football et non l’inverse. Je vous lance ce défi pour vous contraindre à plus de modestie et de sagesse et vous demande d’éviter de verser dans la fanfaronnade dès que le plus petit succès est enregistré.
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Avec le pèlerinage et d’autres pratiques, l’aumône est un des piliers reconnus de l’Islam. Comme pour d’autres religions cela est un des signes que tout bien est précaire et que, en définitive, les biens existent pour être partagés. Il y a des aumônes volontaires, informelles et celles obligatoires appelées Zakat. Cette dernière constitue le troisième pilier de l’Islam. Afin de faciliter les opérations de sauvetage, en particulier le vendredi, les pauvres sortent et se montrent avec davantage de solennité. Les petits élèves des innombrables écoles coraniques, les aveugles guidés par des fillettes aux carrefours de la ville, les sourds-muets, les fous et certaines vielles avec le bébé entre les bras. A l’heure de la prière les pauvres stationnent près de la mosquée, sous le soleil implacable de mai. Ils sont des facilitateurs de paradis, experts passeurs des bonnes œuvres pour la rémission, partiel ou total des péchés d’avarice. La mendicité est une dimension irremplaçable de l’humanité et les mendiants sont parmi les bienfaiteurs plus appréciés. Demande-le au monde humanitaire, bourré à Agadez et dans d’autres lieux privilégiés. A Niamey la présence de leurs sièges est sans compter. Comme leur chiffre d’affaires.
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Après l'embuscade tendue à des forces spéciales nigériennes et des soldats américains à la frontière du Mali mercredi 4 octobre, le bilan est désormais de cinq soldats nigériens et trois américains tués. Deux soldats américains blessés ont été évacués en Allemagne. Pas de revendication à l'heure qu'il est mais les regards se tournent principalement vers un homme : Abou Walid al-Sahraoui, un Malien, dissident du mouvement Al-Mourabitoune.
Abou Walid al-Sahraoui ne revendique que très rarement ses attaques. Ce n'est pas un communicant doté d'un réseau qui fait la promotion de ses faits d'armes mais c'est lui qui est indexé depuis plusieurs mois, par les autorités nigériennes, quand on parle d'attaque dans la région de Tillabery.
Ce Malien, dissident d'Al-Mourabitoune, une des katibas d'Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique), est un ancien dirigeant du Mujao qui occupait la ville de Gao en 2012.
Allégeance au groupe EI
Aujourd'hui, Abou Walid al-Sahraoui a prêté allégeance à l'organisation Etat islamique (EI) même si certains doutent de ses liens avec l'organisation.
Il opère dans la zone d'Ansongo et Ménaka, au Mali, mais il mène aussi, depuis un an, des attaques au Burkina et au Niger.
Quand il passe la frontière, sa zone de repli c'est la localité malienne d'Akabar, précisément là où les militaires américains et nigériens sont tombés dans une embuscade mercredi 4 octobre 2017.
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Depuis quelques jours l’heure est à l’alerte générale pour les localités riveraines du fleuve Niger. L’objet de cette inquiétude vient de ce communiqué alarmant rendu public, le 11 août dernier, par le Directeur de l’Hydraulique du Mali, en charge de la Gestion des eaux de la retenue de Sélingué et du barrage de Markala. En effet, le communiqué annonce que « la société Energie du Mali SA procédera à l’ouverture partielle des vannes du barrage de Sélingué à compter du lundi 16 août 2021 à partir de 10 heures.».
Justifiant cette mesure par la forte pression des eaux retenues sur les installations du barrage, le Directeur de l’Hydraulique du Mali souligne que cette situation qui se traduira par des lâchers progressifs d’eau pouvant provoquer en aval une montée franche des niveaux d’eau du fleuve Niger. Aussi, prévient le communiqué, « dans le souci d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, les usagers et les populations riveraines du fleuve Niger sont invités à prendre les dispositions idoines pour éviter tout désagrément ».
Réagissant à cette situation, les autorités compétentes ont déjà entrepris des actions visant, à défaut d’éviter les inondations de certaines localités riveraines, limiter les dégâts. C’est le cas dans la commune rurale de Karma où le maire, M. Abass Diallo, a déjà lancé un cri d’alerte en direction des localités de la commune se trouvant sur les rives du fleuve, leur demandant de quitter les zones à risques d’inondations.
Mais en dépit de tout, l’on peut espérer que cette année, au regard des dispositions prises au niveau des zones à risques, la situation sera sous contrôle sur les rives du fleuve Niger. On se souvient que l’année passée, la situation a été chaotique tout au long des deux rives du fleuve où la montée des eaux a dépassé tous les pronostics, allant jusqu’à provoquer la rupture des digues érigées pour la protection des quartiers riverains, notamment à Lamordé, Saga et Liboré.
C’est ainsi que pour prévenir pareille circonstance malheureuse, au niveau de toutes ces zones, les digues de protection des habitations et des aménagements hydro-agricoles ont été réhabilitées et renforcées. Au niveau par exemple de la digue de protection de Lamordé, les niveaux bas sont rehaussés et les brèches sont colmatées. Les inondations à Niamey ont lieu généralement en saison pluvieuse, particulièrement au mois d’août, période où les pluies sont souvent abondantes et peu espacées. Mais cette année, en ce mois d’août à la rive droite, une zone vulnérable aux inondations, il n’y a pas eu d’inondation comparativement à l’année passée suite à la crue des eaux du fleuve.
Longue de 6 km allant du premier pont jusqu’au pont de Kourtéré, la digue réhabilitée permet de contrecarrer les eaux du fleuve Niger. Avec l’élargissement de cette digue et le curage des drains bouchés, l’on peut estimer que les habitations et les installations hydro-agricoles sont à l’abri des effets dévastateurs de la montée des eaux.
A Saga comme à Liboré c’est un travail de Titan qui a été réalisé dans le cadre de la réhabilitation de digues. Pour le cas de la digue de Liboré, il faut saluer l’action citoyenne des habitants de la localité qui ont mobilisé des moyens financiers et matériels consistants ayant permis la reconstruction l’ouvrage de protection de leurs habitations et des aménagements hydro-agricoles.
Avec toutes ces mesures prises, on est en droit d’espérer que les dégâts seront limités même en cas de montée de la crue du fleuve. Cependant, l’aspect inquiétant, selon tout constat, qui peut provoquer des inondations à la rive droite, sont les effets anthropiques. Il s’agit entre autres de l’obstruction des caniveaux par les déchets, là où ils existent, et l’occupation anarchique des cours d’eau empêchant ainsi le ruissellement des eaux vers le fleuve.
En tout état de cause, comme beaucoup de capitales sahéliennes, Niamey n’est toujours pas à l’abri des inondations malgré les efforts consentis sur le réseau d’assainissement et dans la réhabilitation des digues. En effet, dans les quartiers comme Saga, et ceux de la rive droite – Lamordé, Zarmagandey, Karadjé, Nialga, etc. les causes de ce phénomène récurrent sont diverses et peuvent résulter de la topographie du milieu, de l’insuffisance d’aménagement mais également de l’action des hommes.
Par Oumar Issoufou(onep)
20 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les mots ont une force qui contraste bien avec la légèreté avec laquelle ils sont prononcés, ou la facilité avec laquelle ils sont écrits sur un bout de papier ou sur un écran.
Ils peuvent être à l’origine de la cohésion sociale de tout un peuple, comme ils peuvent être à l’origine de sa déliquescence. C’est pour cela que dans certains cas, le silence est sage.
Dans la société, le « mot » devient un alibi pour agir. Au nom de la « liberté » ou du « droit » ou des « prérogatives », l’on est amené à prendre des décisions qui concernent des millions d’individus, sans qu’ils n’aient le choix de broncher. Au nom de la « démocratie », le « peuple » fait confiance et désigne des hommes et des femmes pour gérer ses affaires. Cette confiance est acquise (dans la plupart des cas) par la force des « mots » utilisés par les postulants lors des « campagnes électorales ». Ils deviennent alors des « élus ». Puis, ils ont accès aux biens publics ainsi qu’aux privilèges de la nation. Quelle force ils ont ? Les mots !
C’est aussi par les « mots » que la société identifie ceux qui sont en charge de la rendre meilleure et attractive. Ainsi on parle de « politicien » et de « société civile », entre autres. Bref, le « mot » devient également un passeport social.
Cependant, dans beaucoup de cas, le comportement ambigu et confus de certaines personnes travestit le sens du « mot » qui est censé les représenter. De ce « mot », ils ne gardent que la prononciation. Leurs actes sont plutôt traduits par des maux. Ils sont alors des usurpateurs de fait.
Politicien OU Politi-sien ?
Un politicien est une personne intègre, au caractère noble, qui se met au service du peuple. De part sa vision élevée, ses actions trouvent échos dans la vie socioéconomique de sa population ainsi que des générations futures.
Pour le politicien, les biens publics sont sacrés et la justice sociale est un préalable non-négociable, car il est conscient que c’est le principal ciment de la société. Il considère que tous les nigériens sont égaux devant la loi (en droit aussi bien qu’en devoir). Il est allergique à la corruption et n’accorde aucune tolérance aux corrupteurs et aux corrompus. Aucune « alliance » politique ou une quelconque amitié de 30 ans ne sauraient le dévier de ces principes.
Après sa mort (et oui, car toute âme goutera à la mort !), il laissera son nom inscrit en lettre d’or dans l’histoire du pays.
Puis il y’a l’usurpateur. Le politi-sien. Il fait de la politique pour les siens (et non pour le peuple).
Pour le politi-sien, le pays est un vaste jardin, où seule la cueillette l’intéresse. Il ne songe pas à « semer » pour les générations futures puisque les greniers sont pleins pour lui et les siens.
De manière générale, les politi-siens considèrent les biens publics comme un butin. Car les élections sont comme une guerre qu’ils ont gagnée. Chaque nomination est alors comme une conquête. Ils se transforment alors en empereurs, et gare à celui qui osera les contrarier.
Ils considèrent que l’amitié et les alliances politiques sont bien au-dessus du peuple et de ses aspirations de base. Pour eux, la corruption qui gangrène la société n’est qu’une illusion des jaloux. Et même s’ils la reconnaissent, ils se considèrent désarmés face à cette amitié et ces alliances qui leur ont permis de « gagner la guerre ». La justice devient alors à géométrie variable. Et on assiste à la naissance des « intouchables ».
Les politi-siens habitent dans de grandes maisons acquises (dans la plupart des cas) à la sueur des autres et circulent dans de grosses voitures, mais se comportent comme des poussins !
En effet, lorsque la mère-poule trouve des graines à manger, elle préfère les laisser à ses poussins et manger, quant à elle, du gravier. Celui qui arrive à « l’arracher » parmi les poussins va se cacher pour manger tout seul.
Remplacez le mot « mère-poule » par « Niger » et les « poussins » par « politi-siens », vous vous rendrez compte que pour les politi-siens, le Niger est un énorme poulailler. C’est celui qui sait « arracher » le plus vite et se cacher rapidement « manger » qui en sort « vainqueur ».
La seule différence est que le poussin mange seul alors que le politi-sien mange avec les siens. Les pauvres vous dites ? Ils n’ont qu’à se rincer les yeux en « admirant » toutes ces « réussites éclairs ».
Société civile OU société si-vile ?
Certains voient la société civile comme l’opposé du monde politique du fait de son rôle de contre-poids qu’elle peut jouer en faveur du peuple, lorsque le pays est mis au service des partis politiques et des individus.
D’autres la voient comme une composante complémentaire au monde politique. Un cadre pour tous ceux qui veulent servir le peuple en dehors du jeu établi par les partis politiques.
Dans tous les cas, la société civile est une organisation à but non lucratif où les acteurs agissent pour l’intérêt exclusif du peuple de manière désintéressée et par conviction aux domaines qu’ils défendent. Ses acteurs gagnent leur vie autrement, car ils considèrent que le cadre de la société civile n’est ni un capital pour s’enrichir, encore moins un fonds de commerce.
La société civile est comme une abeille. Elle pique quand il le faut (critique constructive), mais est surtout connue pour sa production de miel (idées et propositions) au bénéfice de la population.
Puis, il y’a les autres. Les usurpateurs. La société si-vile. Pour ses acteurs, le cadre dans lequel ils agissent est un fonds de commerce. Leur plus-value, c’est la « gueule » et le « courage ». Ils savent crier plus fort que les autres et savent monnayer leurs positions et ralliements (au pouvoir en place ou à l’opposition). Mais rarement au peuple, puisqu’il n’a « rien » à leur offrir.
Ils savent qu’à force de crier et de se faire emprisonner, la magie va opérer. Ils auront ainsi leurs heures de gloire. En quelques mois (voir années pour les plus patients), ils accumulent des signes extérieurs de richesse (villas, voitures, vêtements et voyage de luxe), alors qu’ils ne sont ni commerçants ni entrepreneurs.
Ils sont comme la mouche. Ils ne se posent que sur les sucreries (tous les privilèges qu’ils visent), ou les déchets (les sales affaires des autres). C’est cette énergie qui les fait avancer.
Par ailleurs, ils n’ont pas assez de compétences dans les domaines qu’ils prétendent défendre. Voire aucune dans certains cas. Mais ils apprennent « au fur et à mesure ».
Une fois qu’ils accèdent aux privilèges visés, ils s’adonnent à ce qu’ils savent faire le mieux : trafic et jeu d’influence, « affaires » et autres « business », qui tuent le pays à petit feu. Bref, ils deviennent à leur tour des politi-siens.
Conclusion
A tous les usurpateurs (politi-siens et société si-vile) : sachez que votre procès en légitimité viendra un jour. Soit par l’histoire, soit par la justice divine. Puis vous ferez face à votre supercherie et à tous les maux que vous causez derrière les mots.
Et, rendons hommage à tous ces altruistes (politiciens, société civile…). Dignes fils du pays. Vous sacrifiez votre temps et votre énergie pour que les autres puissent trouver l’énergie d’avancer et l’envie de vivre. L’histoire se souviendra de vous. Et la justice divine le mentionnera un jour, comme pour vous dire : « au nom du peuple, merci pour ces moments ».
Par Mamane Oumarou
11 février 2018
Source : www.cridecigogne.org
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m’éclairer du titre approprié par lequel je dois m’adresser à vous ? Ceci étant, apparemment le dernier séjour du Président de La République à Paris ne vous a pas laissé indifférent. Mieux vous avez choisi de partager votre opinion avec vos compatriotes à travers un billet (« Démocratie nigérienne, l’œuf carré du Président Macron ») publié par un site nigérien proche de l’opposition. Je fais ici le pari qu’ils publieront cette autre opinion différente de la votre et certainement de la leur. La mienne. Eux qui savent la valeur de la liberté d’opinion.
Votre propos commence Docteur par une série d’interrogations. « A quel prix l’Elysée garantit-il la démocratie nigérienne ? », « Et quelle crédibilité accorder au chef de l’Etat français quand il accorde un césar ……? » vous demanderez vous. La question n’est elle pas plutôt de savoir de quel droit l’Elysée passera pour le garant de la démocratie nigérienne ? Quant à la crédibilité de Macron les français qui l’ont élut et dont il est redevable l’apprécieront à sa juste valeur le moment opportun.
Toujours à propos du premier des français vous souligner ses « attitude et comportement biscornus dans son intention de s’ingérer dans les méandres des affaires politiques au Niger ». Entre nous Docteur, si Macron avait adapté une position contraire c'est-à-dire celle à laquelle « la société civile putschiste » et ses mentors s’attendaient auriez-vous la même réaction ? J’en doute fort. J’en doute fort.
Dois-je vous faire une confidence ? Personnellement ça me réconforte que le tapage médiatique de certains, qui depuis longtemps font dans l’excès et l’excessif ne trompe plus personne désormais. Le monde entier a compris. Ils refusent seulement de voir la réalité en face et continuent de faire la politique de l’autriche. Tapage médiatique qui au passage est destiné aux chancelleries occidentales qui n’ont d’autre choix que de le prendre pour parole d’évangile. Si celles-ci ont et expriment un point de vue contraire souvent du fait du respect et de l’admiration que forcent nos dirigeants par leur ténacité et la force de leur convictions elles passent aussi tôt pour impérialistes.
Vous semblez faire dans l’excès en affirmant « tous les défenseurs des droits humains sont en prison » Je refuse d’accepter que les défenseurs de la Démocratie nigérienne se limitent à Tchangari, Nouhou, Maikhol, Lirwana, Ali Idrissa et qui sais-je encore ?. Si telle est le cas (j’en doute fort) bien malheureuse est la démocratie nigérienne et autant dire qu’elle a des défenseurs à se chercher encore.
Décidément l’excès et la démesure vous vont à merveille Docteur en témoignent vos expressions chouchoutées telles que : « Etat patrimonial », « gouvernance calamiteuse », « Bédouin », « pouvoir aux intentions dictatoriales et au style monarchique ».
La dictature Docteur c’est lorsque, même agrégé d’histoire la libre expression n’est pas gagnée d’avance. La dictature c’est quand on envoyait une cohorte d’étudiants dans l’armée au motif d’un mouvement au campus. Politologue et enseignant vous devriez être stricte dans le contenu que vous mettez à ce concept (qui par ailleurs relève de votre Science) afin que vos étudiants ne se fassent pas ridicules sous d’autres cieux.
A propos des bases militaires, Docteur, l’Allemagne en abrite depuis des décennies (La base militaire de Ramstein en est un exemple frappant) en historien vous le savez déjà. J’espère que par honnêteté intellectuelle vous en passez souvent un mot à vos étudiants en ce temps des forts débats sur ces questions. Est-ce pour autant que cela a réduit le rayonnement économique et diplomatique de l’Allemagne. En quoi cela impacterait la souveraineté de ce géant économique mondial ?
Dites aussi souvent à vos étudiants que les choix des politiques économiques sont fonctions des priorités de chacun. Si un temps d’aucuns ont choisi de faire moins du social moins d’étudiants boursiers entre autres il est possible que d’autres fassent le choix inverse (faire du social) quand ils peuvent puisse que c’est leur choix politique.
Concernant la migration et toutes les insinuations qui y sont associées ces temps-ci, je côtoie chaque jour le Grand Minaret et les migrants j’en vois passer de toute sorte je peux vous affirmer que certaines analyses sur ce sujet sont toutes simples et simplistes. A commencer par le commencement c'est-à-dire le profil type du migrant. Qui au passage n’est pas le pécheur du bord du fleuve Sénégal ou le paysan cultivateur du riz à Kouroussa sur les rives du Niger qui vivent avec moins de un dollar jour. C’est souvent un homme. Entre 18 et 30 ans, ayant fait le secondaire voir les études supérieurs et qui aspire (c’est là l’important) à un mode de consommation qu’inculque la société de consommation inhérente au système capitaliste à travers la publicité ambiante. Il rêve moins du développement dans son village (c’est d’ailleurs pas son affaire) que du téléphone dernier cri, d’une villa avec piscine et d’un véhicule 4x4. Un « homos consumericus » en fait prêt à défier les océans et les aridités sahariennes pour assouvir ses besoins de consommation. D’où le paradoxe des sociétés civiles africaines et d’une certaine intelligentsia actives en ce domaine qui semblent être en mal d’inspiration : encourager indirectement le dépeuplement de l’Afrique par ses bras et ses cerveaux (une décennie après la polémique sur la fuite des cerveaux), faire des pieds et des mains pour que l’Afrique enfante dans la douleur instruit malgré la misère et finit par renvoyer le produit fini, l’out put (ses fils) développer ailleurs par la force de leur intelligence et de leurs bras. Par ailleurs l’Histoire (votre Science Docteur) nous apprend que quand on migre on élu un nouveau chez. On acquiert une nouvelle personnalité et une nouvelle citoyenneté. On oublie qui on était on devient qui ont est. On produit où on est. On consomme où on est. On enrichi où on est. On développe où on est. On coupe le lien avec d’où l’on vient. L’exemple américain est instructif à cet effet. L’Amérique formée par des vagues successives des migrations européennes n’entretient avec ce continent que des relations d’intérêts à la limite s’en rappelle juste pour le besoin de l’histoire.
Ce paradoxe de la société civile africaine qui se trompe souvent de combat n’est pas malheureusement son seul défaut. Il faut lire Boubacar Boris Diop dans la préface du livre d’Anne Cécile Robert « l’Afrique au secours de l’Occident » pour s’en convaincre. Boubacar Boris Diop invite à être lucide et à tempérer tout enthousiasme s’agissant de la société civile africaine « Les leviers de la société civile africaine sont bien souvent discrètement actionnés du dehors, par ceux qui, au Nord, ont les moyens de financer ses activités. Si rien n’est fait en Afrique même, pour inverser la tendance, la société civile deviendra un nouvel instrument, particulièrement efficace, de domination du continent. Elle a peut-être aussi pour fonction de faire émerger de ses flancs de nouvelles élites, complices d’un pacte colonial sans cesse recommencé depuis plusieurs siècles. »
Enfin si comme vous l’affirmer « Les Partenaires traditionnels ont choisi leur camp, celui du pouvoir » alors tant mieux pour Le Niger et tant pis pour ses détracteurs y compris certains de ses propre fils mus par l’égoïsme.
Du haut du Grand Minaret de la mosquée d’Emisikni je réaffirme tant mieux pour le Niger qui empoche une quarantaine de milliards dont vingt contribueront à la construction d’une centrale électrique solaire à Agadez. J’aurai dit la même chose s’il s’agissait d’une centrale électrique à Diffa ou Tillabéry. La visite du Président a été fructueuse et a surtout été un moment historique de clarification.
ELHADJI ABALACAN Ahmad
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Il n’y a pas encore longtemps, c’était l’occupation anarchique des trottoirs qui posait problème dans la ville de Niamey notamment à cause de l’usage abusif de ces passages piétons par les vendeurs ambulants à chariots. Aujourd’hui, les trottoirs ont disparu dans certaines rues et de nombreux chariots se retrouvent sur l’asphalte pour continuer à commercer, tranquillement, malgré le désagrément que cela pose pour la fluidité de la circulation et la sécurité routière. Les conducteurs se plaignent des embouteillages monstres que cela occasionne, des dégâts sur les véhicules et des accidents occasionnés, sans compter les rixes, parfois violentes.
« C’est l’indifférence qui nous a amenés ici. Ça commence doucement, personne ne parle et on se retrouve dans une situation pareille », dit le jeune taximan Djibo, pointant son indexe vers un vendeur ambulant du petit marché qui vend au milieu de la route goudronnée sans se soucier de l’embouteillage qu’il a créé. C’est ce genre de comportement au nez et à la barbe des décideurs, poursuit-il, qui me font regretter d’avoir voulu être un taximan dans la ville de Niamey. Il a fallu une dizaine de minutes pour que le chariot daigne se déplacer et partir à la recherche de son prochain client.
Au détour d’un croisement, en fin d’après-midi, nous sommes tombés sur un jeune homme à bout de souffle qui faisait une halte pour reprendre des forces. Ça ne fait qu’un mois que Dahirou, c’est son prénom, s’est lancé dans le commerce ambulant, se faufilant difficilement entre les véhicules, les motocyclistes et d’autres chariots et piétons. L’adaptation à ce type de commerce, confie-t-il, est difficile pour les débutants mais la volonté de gagner dignement sa vie l’emporte. « Qu’est-ce qu’on peut faire ? C’est soit ça, gagner dignement sa vie, ou partir en exode, ou même sombrer dans la petite délinquance », questionne-t-il, comme pour se donner du courage.
Dahirou dit avoir entendu parler d’altercations et de plaintes par ses ainés. Après un mois à travailler comme vendeur ambulant, il s’étonne de la tenue de tels propos. « Les automobilistes constituent la grande majorité de nos clients. Ils aiment acheter avec nous car ils n’auront pas à se soucier de trouver un parking. Avec nous, ils sont servis en une fraction de temps », se défend-t-il. Il exerce essentiellement dans la vente de condiments non-périssables car, affirme-t-il, c’est dans ce secteur qu’il a ses connaissances et ses mentors.
D’ailleurs, si Dahirou se sent une âme dans ce travail, c’est avant tout parce qu’il est soutenu et coaché par son grand frère, lui-même vendeur ambulant dans les rues de Niamey.
Les tricycles, comme dans les cascades hindous
Les barbaritas, nom donnés aux tricycles dans plusieurs quartiers périphériques, sont un autre phénomène dangereux qui s’est développé très vite dans la capitale. Ces fous du volant se comportent sur la route comme s’ils conduisent un bolide à 2 roues spécialement conçues pour les cascades professionnelles. Le spectacle qu’ils donnent est effrayant pour ceux qui les croisent pour la première fois sur les routes de Niamey où ils sont « les maitres ». Les barbaritas se faufilent à vive allure entre usagers de la route, marchandises et piétons, causant souvent de graves accidents.
« L’autre jour, un conducteur de barbarita (tricycle) arrivait à vive allure sur moi j’ai stoppé net le taxi mais lui avançait, donnant plus de puissance au moteur. A quelques dizaines de centimètres de l’impact, il soulève sa roue gauche qui venait sur mon véhicule et a continué avec sa roue en l’air, comme si de rien n’était », témoigne Moussa « Mai Benne », un ancien chauffeur de camion benne reconverti dans la conduite de taxi.
Pourtant, l’introduction récente des tricycles au Niger était partie d’une bonne intention. Elle a commencé dans les grandes villes nigériennes frontalières du Nigeria où les tricycles sont utilisés comme moyens de transport urbain. Plus tard, d’autres types de tricycles sont introduits par les entrepreneurs et affectés au transport de marchandises. Progressivement, ces derniers tricycles se sont retrouvés dans les zones sous état d’urgence et dans les quartiers périphériques de la capitale pour servir de moyens de transport de personnes. Se servant d’une règlementation vieille de 3 ans, la mairie centrale a, en vain, tenté de mettre de l’ordre dans le secteur et de collecter au passage des taxes dont la ville a tant besoin.
M. Moussa qui côtoie plusieurs conducteurs de tricycles, dit qu’il y a des pères de familles respectables, dans ce métier. « De jeunes pères de famille gagnent honnêtement leur pain quotidien dans le transport de marchandises avec les tricycles. D’ailleurs, la plupart de mes amis se sont conformés aux directives de la ville de Niamey et payent leurs taxes », plaide-t-il. Même s’il reconnait que de telles personnes sont rares dans le métier, Moussa Mai Benne se dit « extrêmement gêné » par les surnoms peu flatteurs qu’on donne aux conducteurs de tricycles à Niamey. Une omerta semble s’être installée à l’intérieur de ce groupe de travailleurs dans lequel les interviews et les journalistes ne sont pas les bienvenus.
A quand la fin du calvaire ? Se demandent les usagers de la route. A chaque fois qu’une solution semble trouvée pour rendre la circulation routière fluide et sécuriser les usagers, un nouveau problème survient…
Par Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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- quatre députés que l'Assemblée nationale élit en son sein après chaque renouvellement général ;
- trois magistrats dont un désigné par la Cour de cassation, un par le Conseil d'État et un par la Cour des comptes.
Lu sur le mur de Bana Ibrahim Kaza et soumis par K.M
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L’interpellation, la semaine dernière, de la ministre de l’Energie par le député Nassirou Halidou du groupe parlementaire Zam-zam Lumana africa/Hankuri a permis de lever un coin de voile sur la catastrophe financière qu’est la centrale électrique de Gorou Banda. Selon le député Nassirou Halidou, une seule tribune consomme rien qu’en carburant 53 Millions par jour, 1 Milliard 59 Millions par Mois et 19 Milliards par An. Les 4 tribunes consommeront rien qu’en carburant 87 Milliards de FCFA par an. Si l’on y ajoute le coût de l’huile, la production annuelle s’élève à 107 Milliards de nos francs. Cela, sans prendre en compte le personnel et les autres charge. La centrale de Gorou Banda n’est pas un instrument de développement malgré l’énergie qu’elle produit mais bien un frein au développement.
10 novembre 2017
Source : L'Eclosion
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Le préfet d’Ayorou, ville proche de la frontière avec le Mali, a expliqué que l’homme a été attaqué alors qu’il rentrait d’une mission. Un humanitaire allemand a été enlevé mercredi 11 avril au Niger par des hommes armés près d’Ayorou. Cette région frontalière du Mali est en proie à des attaques djihadistes récurrentes. « Il y a eu enlèvement d’un ressortissant allemand à 30 kilomètres d’Ayorou alors qu’il rentrait d’une mission dans la partie nord de la zone », a déclaré à l’Agence France-Presse le préfet de la ville Jando Rhichi Algaher par téléphone. La localité se trouve à quelque 200 km au nord-ouest de la capitale Niamey, dans la région du Tillaberi.
L’humanitaire et ses collaborateurs s’étaient rendus dans la matinée à la préfecture pour informer les autorités locales de leur intention de « faire un aller-retour ». « C’est au retour que lui et son chauffeur ont été interceptés par des individus armés à bord de quatre motos. Ils les ont passés à tabac, ils ont pris le Blanc et ils ont brûlé le véhicule », a expliqué le préfet, qui explique tenir ce témoignage du conducteur. Le ressortissant allemand travaille pour l’ONG Help.
Grand exercice militaire Flintlock
La région est devenue très instable en raison de nombreuses attaques meurtrières attribuées à des groupes djihadistes. Celles-ci visent régulièrement des positions de l’armée et des camps de réfugiés.
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Le lundi 18 juin, vers 18h, les habitants du village de Rankama, appuyés d'hommes de deux villages voisins, attaquent le hameau voisin de Zangon Samaila. 4 personnes dont le chef du village, la jambe cassée précédemment dans un accident de moto, un de ses frères, un des ses fils et une femme, annoncée au début comme " portée disparue ", n'avaient eu cette chance. Telle est la version communément racontée.
Informées des horribles évènements qui se passaient dans la commune rurale de Dan Goulbi, les autorités régionales et départementales se sont immédiatement précipitées sur les lieux pour apporter les premières compassions aux populations meurtries et participer à l'inhumation des premiers corps retrouvés. Que s'est-il réellement passé ce jour là entre les deux communautés de Rankama et de Zangon Samaila ? Comment en est on arrivé à cette extrémité ?
Une soirée de provocation et d'horreur !
Sur place les témoignages recueillis décrivent une soirée de vendetta, digne d'un film d'horreur classique. En ce jour fatidique, deux personnes de Zangon de Samaila, dont le frère du chef récemment venu du Nigéria, armées d'un fusil et d'un sabre, se rendent à Rankama situé à moins d'un km de leur hameau. Pour des raisons non encore établies, le frère du chef aurait tiré sur un groupe de personnes assises à la place du village. Mais les habitants de Rankama étaient réputés invulnérables. Personne n'avait été touché. Egalement armés, l'un d'eux avait pris son fusil et d'une seule salve, avait " neutralisé l'assaillant ". Le deuxième, armé seulement d'un sabre, sentant le rapport de force basculer, prit ses jambes à son cou, mais serait vite rattrapé et exécuté à son tour. C'est alors que la folie vengeresse prend le dessus. Arrivés autour du hameau, les poursuivants de Rankama avaient commencé le feu sur tout ce qui pouvait consumer. Les cases, les clôtures, les hangars et les greniers, rien n'a été oublié par la folie vengeresse des hommes de Rankama. Puis un groupe s'était directement rendu chez le chef qu'ils savaient déjà incapable de fuir. Il fut froidement abattu et son corps jeté dans un brasier incandescent. Un quatrième corps, celui de la femme annoncée au départ comme disparue, a été retrouvée le lendemain dans l'un des cendriers encore fumant du hameau incendié.
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Deux blocs de 3 classes à l’école Maida Mamoudou, deux autres blocs identiques à l’école Noma Kaka 1, un bloc à Noma Kaka 2, 2 blocs de R2 au CES Raouda, … Dans les établissements scolaires publics de la ville de Maradi et de sa région, le spectacle des chantiers non terminés, agresse les yeux du visiteur. Des chantiers tout simplement abandonnés, depuis trois à quatre ans et pour certains, depuis déjà 2012 !
Quel est l’ampleur du phénomène dans les écoles publiques de la région de Maradi ? Quel est son impact sur la scolarisation des enfants de la région ? Qui sont les principaux responsables de cette forfaiture ? Enquête autour d’un gros scandale qui prive des milliers d’enfants de la Région de leur Droit à l’Education !
Vendetta infrastructurelle !
Ce sont des centaines de salles de classes en construction qui sont présentement abandonnées depuis 2012 dans les écoles primaires de la région de Maradi. « Un peu partout, le spectacle des classes non finies est la première chose qui nous accueille… », déplore le nouveau Directeur Régional de l’Enseignement Primaire (DREP) monsieur Maman Abdou Namadi. En effet, confirme-t-il après avoir fait le tour de la région, « il est rare de rencontrer une école qui n’a pas son chantier abandonné ».
Selon des sources proches de la DREP et du Gouvernorat de Maradi, quelques 436 classes abandonnées ont été recensées dans les écoles primaires publiques de la région. Les départements de Tessaoua, Guidan Roumdji, Mayahi et la Ville de Maradi arrivent en tête de ce décompte scandaleux. En effet dans les confins des départements et des communes, loin des yeux des responsables nationaux et des journalistes, la fréquence des chantiers abandonnés prend l’allure d’une véritable vendetta infrastructurelle. Là-bas, certains entrepreneurs ont poussé l’outrecuidance jusqu’à aller nuitamment démolir le peu qu’ils ont construit pour récupérer les briques. D’autres ont disparu dans la nature avec l’argent de la main d’œuvre locale qu’ils ont sollicitée…
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L’Institut national de la statistique a présenté hier lors d’un café statistique, les résultats préliminaires de l’enquête nationale sur la fécondité et la mortalité des enfants de moins de 5 ans (ENAFEME Niger 2021). Ces résultats démontrent une forte baisse de l’indice synthétique de fécondité et de la mortalité des enfants âgés de moins de cinq ans, ce qui annonce l’amorce d’une transition démographique au Niger. C’est un moment critique pour le développement du pays qui demande un fort accompagnement par les autorités, plaide le directeur de l’INS qui a présidé les présentations et les débats.
Les résultats préliminaires de l’ENAFEME Niger 2021 révèlent que l’indice synthétique de fécondité qui mesure le nombre moyen d’enfants qu’une femme a au cours de sa vie génésique est passé de 7,5 en 1992, à 6,2 en 2021, après être resté stable à plus de 7 enfants pendant une trentaine d’années. « C’est une très grande avancée réalisée par le Niger et qu’il convient de souligner », a indiqué l’Institut national des statistiques (INS). Cette importante baisse vient confirmer les impacts positifs des politiques économiques, des plans et programmes de développement qui ont été élaborés et mis en œuvre par le gouvernement et ses partenaires au cours de la dernière décennie.
Par rapport à la mortalité des enfants de moins de cinq ans, les résultats préliminaires montrent qu’elle est passée de 318 0/00 en 1992 à 55 0/00 en 2021. Ces résultats, a expliqué l’INS, sont les fruits de la mobilisation et de la détermination du gouvernement et ses partenaires, de même qu’il révèle que la mortalité des enfants de moins de un an a connu un rebond entre 2012 et 2021, après sa forte baisse dans les années 1992 à 2021. Les résultats montrent également une légère baisse des consultations prénatales recommandées et « une nette amélioration des conditions d’accouchement » qui passent de 14,9% des naissances assistées par un prestataire formé en 1992, à 44% en 2021.
Avant la présentation des résultats préliminaires de l’ENAFEME Niger 2021 et les débats qui ont suivi, le Directeur Général de l’Institut National des Statistiques, M. Idrissa Alichina a affirmé que les cafés statistiques sont des moments d'échanges, de discutions et de partage d'expériences que l'INS a vécu sur le terrain au cours des opérations de collectes de données que sa structure organise. « Ce café est très important pour nous parce qu'il nous permet aujourd'hui de partager avec les participants, particulièrement les utilisateurs de nos données, les résultats d'une enquête extrêmement importante pour le pays sur la fécondité et la mortalité des enfants de moins de 5 ans ».
M. Idrissa Alichina précise que ces instants sont une opportunité pour l'Institut national des statistiques et les autres producteurs de données statistiques publiques « d'écouter et de recueillir les observations, les suggestions et propositions des utilisateurs de nos produits, pour que nous sachions ce qu'ils en pensent, ce qu'ils veulent, et que nous apprenons leurs préoccupations afin que nous puissions améliorer régulièrement la collecte des données statistiques ». Il a salué enfin la collaboration avec les chefs traditionnels du Niger qui permet à l’INS et mener sa mission sur l’ensemble du territoire dans la quiétude requise.
Par Souleymane Yahaya
29 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Vraisemblablement, les choses ne fonctionnent pas dans les règles de l’art à la Régie financière de l’Assistance en Escale (RAE). Le principal syndicat du ‘’coin’’, le SAMAC (Syndicat des Agents de la Météorologie et de l’Aviation Civile) n’est pas content de la gestion de la ‘’boîte’’ ; ce qui a sans doute attiré l’attention, d’où l’enquête policière en cours.
Selon une source proche du SAMAC, le vendredi 4 août dernier, la Police Judiciaire de Niamey aurait procédé à l’interpellation du caissier de la RAE. Le début d’une investigation qui serait poursuivie (d’après la même source) par une autre interpellation, celle du comptable, le lundi 7 août 2017. Le premier responsable de la Régie (le Superviseur Général) ne tardera pas à être écouté s’il ne l’est pas déjà. Au centre de cette investigation, une présomption de détournement de deniers publics portant sur la somme de plusieurs dizaines de millions de FCFA. Si c’est la première fois que ce service sous la tutelle du Ministère des Transports méconnu du grand public est au centre d’une investigation, ce n’est pas le cas de plusieurs autres services dudit ministère abonnés ces derniers temps de la justice. Aussi, faut-il bien le préciser, l’expression « ces derniers temps » remonte avant l’arrivée de Ministre d’Etat, Omar Hamidou Tchiana à la tête de ce département ministériel.
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Depuis quelques années, l’extrémisme religieux est devenu une source de préoccupation majeure. Avec l’expérience douloureuse de Boko Haram et d’autres groupes terroristes prétendant agir au nom de l’islam, l’extrémisme religieux s’apparente plus à l’extrémisme violent et au terrorisme. Sa propagation est donc une source d’inquiétude pour les pouvoirs publics des pays du Sahel.
Au Niger, l’alerte a été donnée depuis belle lurette et des interprétations malheureuses des faits et propos ont conduit à de tragiques évènements. Par exemple, en janvier 2015, le Président Issoufou Mahamadou, au lendemain des attentats terroristes contre Charlie hebdo, déclarait à Paris, en signe de solidarité avec le Président et le Peuple Français : « Moi aussi, je suis Charlie hebdo, nous sommes tous Charlie hebdo ». Des propos jugés attentatoires à la religion musulmane, Charlie Hebdo étant un journal qui a caricaturé le prophète Mohamed ( PSL). À Niamey et dans d’autres villes du Niger, c’est pratiquement l’insurrection. Des églises et des bars ont été saccagés et brûlés, avec des morts à la clé. Le Niger, peut-on dire, l’a échappé belle, ce jour-là. L’extrémisme religieux n’est, donc, pas l’apanage des seuls groupes terroristes. Si ces derniers prospèrent, c’est d’ailleurs parce qu’ils bénéficient, d’une façon ou d’une autre, de complicités avérées au sein de la société. Chat échaudé, craint l’eau froide, dit-on. Le gouvernement nigérien, sérieusement secoué par les évènements de janvier 2015, essaie, prudemment, d’encadrer la pratique du culte religieux. Un pas a été franchi dans ce sens avec l’adoption de la loi relative à l’exercice du culte religieux, mais il reste que cela ne suffit guère à étouffer les germes qui couvent dans les rangs d’une certaine jeunesse. « L’extrémisme religieux, comme l’a si bien relevé un observateur, n’est pas ailleurs, il est dans nos murs ». Un constat que confirme l’enquête menée par le courrier à l’Universitaire Abdou Moumouni (UAM) de Niamey.
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Voici ce que la fille du président Baré Rayana Alia Baré a écrit dans sa pétition lancée au mois de février 2018 « Depuis lors, l’Etat et son système judiciaire sont restés sourds à nos appels pour l’ouverture d’une enquête indépendante afin de faire la lumière sur cette triste page de notre histoire et celle de l’Afrique ! J’ose croire que le contexte international, actuellement en mutation en matière de justice, ne saurait tolérer qu’une telle omerta sur la Vérité persiste….»
Ainsi comment faire pour que cette brave, femme, puisqu’elle en est une maintenant, sache une partie de la vérité sur la mort de son père puisque la vérité dans l’absolu n’existe pas ?
Si chacun disait une partie de ce qu’il sait, il est possible d’approcher la vérité.
J’ai promis aux orphelins de me battre pour qu’ils sachent la partie qui me concerne. Aux autres acteurs d’en faire de même.
Puisque les acteurs s’en vont un à un, écrasés par les pieds du temps, je m’autorise l’interpellation d’un des acteurs majeurs de ce drame du 9 avril 1999. En l’occurrence Tahirou Albarka dit Guériel, un proche des proches du président Baré à l’époque, organisateur du fameux voyage sur Inatès, près de la frontière malienne en vue d’assister des réfugiés arabes, dont l’issue fut fatale.
Je lui donne ainsi l’occasion, par une lettre ouverte, de dire sa part de vérité avant que lui et moi soyons à notre tour appelés pour le voyage sans retour.
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L’on apprend que c’est IDEMIA qui cherche, sans passer par les procédures normales consacrées, à s’accaparer du marché de confection de la carte nationale d’identité biométrique au Niger. Selon de sources crédibles, il y a quelques agitations pour attribuer le marché de confection de la carte d’identité nationale biométrique à une de ces sociétés françaises à travers le BOT.
Depuis quelques jours, l’on peut lire sur les réseaux sociaux, des Nigériens s’interrogent sur le fait que leur pays, depuis plus de soixante ans, garde toujours la même carte d’identité nationale comme si le Niger devrait être cette société qui refuse d’évoluer. Cela est d’autant vrai que la carte d’identité nationale du Niger, ceux qui voyagent le savent bien, n’est pas respectée chez d’autres voisins qui la considèrent comme un objet de la préhistoire, ou en tout cas, pour dire vrai, de l’époque coloniale. Ils n’ont pas tort. Comment comprendre qu’à cette ère du numérique, les Nigériens en soient restés à avoir ce papier démodé qui leur sert de carte d’identité nationale ?
Ce débat opportun, il va sans dire, est sans doute provoqué pour justifier de requérir les services de sociétés étrangères pour, soi-disant, corriger une telle anomalie que les Nigériens ne pourront qu’apprécier surtout quand, on leur remettra dans les mains, cette nouvelle carte esthétisée et moderne qui leur donnera le sentiment de vivre dans leur temps et dans la modernité. Seulement, ceux qui veulent s’en servir pour régler le problème ont plus d’autres raisons que ces considérations objectives soulevées plus haut. En effet, l’on apprend que c’est IDEMIA qui cherche, sans passer par les procédures normales consacrées, à s’accaparer du marché de confection de la carte nationale d’identité biométrique au Niger. Selon de sources crédibles, il y a quelques agitations pour attribuer le marché de confection de la carte d’identité nationale biométrique à une de ces sociétés françaises à travers le BOT.
C’est quoi donc le BOT ?
Le Build-Operate-Transfer, est un modèle contractuel dans lequel une organisation publique (par exemple un gouvernement) s’associe à une entreprise privée pour financer, concevoir, construire et exploiter un projet pendant une période définie après le transfert du projet à l’entité publique ». C’est un conseiller étranger à la Présidence de la République qui serait à la manoeuvre pour arracher le marché au profit d’Idemia ou, à défaut, à l’Imprimerie Nationale de France.
Sauf que, dans le premier cas comme dans le deuxième, il s’agit de deux sociétés qui n’ont pas bonne presse car prises, toutes, la main corrompue dans le sac à travers bien d’affaires notamment en Roumanie, au Sénégal, au Népal, au Mali, etc.
On comprend donc que le Niger prenne de gros risques à aller vers ces sociétés car le faire c’est permettre, peuvent alerter des spécialistes, à ces sociétés d’avoir en leur possession des informations précieuses sur des Nigériens, informations qu’elles pourraient « vendre » à des organisations terroristes, criminelles. Et avec le sentiment anti français qui se développe au Sahel la jeunesse nigérienne risque de boycotter le processus. Les inquiétudes sont d’autant sérieuses qu’il y a à s’en méfier, ce d’autant que les sociétés françaises ne sont pas les seules et les meilleures dans le domaine de la production de cartes ou de passeports biométriques.
Nos alertes sont bien fondées et nous avons enquêté sur les deux sociétés afin que les autorités nigériennes s’en méfient pour faire d’autres choix plus conséquents au regard du caractère très sensible du produit. Sur plusieurs sites que nous allions évoquer, il est possible de se renseigner sur ces deux sociétés et sur leur image pour comprendre qu’elles ne sont pas forcément fréquentables, en tout cas pas les plus indiquées pour un tel contrat et surtout quand on apprend que c’est ce conseiller qui joue de ses proximités avec la Présidence du Niger pour favoriser les sociétés françaises évoquées.
Mais d’abord qui est EDEMIA ?
Par un titre paru sur le site d’Africanews, l’on apprend que le groupe Idemia (ex- Oberthur) est « Visé par une enquête pour corruption. Sur une dernière mise à jour du 14/04/2017, l’on apprend qu’un allié de Kabila a même reçu un paiement de 700.000$ lié à l’accord de passeport biométrique de 2015. Le site de la World Bank Announces, à travers « Settlement with Oberthur Technologies », « IDEMIA, l’un de nos concurrents s’appelait Oberthur technologies, l’on apprend davantage sur IDEMIA. En effet, ils ont changé de nom pour IDEMIA depuis la décision de la Banque Mondiale de les exclure des marchés africains ». On comprend donc que cette société soit déconseillée formellement par la Banque Mondiale aux Etats africains.
Sur un autre site, l’on apprend que la CJIP, Convention Judiciaire d’Intérêt Public, entre IDEMIA France et la PNF [sont visés par une enquête] pour des faits de corruption commis au Bangladesh. C’était entre 2014 et 2016. On peut lire sur ce site tout le dispositif de corruption qui a été mis en place. Un autre site renseigne sur la société française, corroborant ces accusations graves portées contre elle. Il s’agit du site de la Confédération maritime. On y évoque l’implication des Le Drian dans des affaires de corruption au Mali à travers un article ayant pour titre : « Famille Le Drian : la corruption comme mode de vie ! ». On y lit également que « Thomas Le Drian, le fils de papa Jean Yves, tous deux sont convoqués devant le tribunal du Mali ». L’enquête qui en fait cas est publiée le 25 juin 2021. On apprend qu’ « Après un lobbying douteux, des pressions et complicités diverses trop longues à citer ici, la société IDEMIA proche de Thomas Le Drian, avec l’aide [de] papa Jean Yves, obtient le marché malien contre une société canadienne [pourtant] plus économique », et peutêtre plus professionnelle. On peut donc craindre les mêmes favoritismes par lesquels – c’est bien connu des Africains, et notamment des Nigériens chez qui venait Le Drian avant même que les dernières élections de 2021 ne se tiennent pour dire qu’elles sont les meilleures qu’on n’ait jamais eues sur la terre – ailleurs la société a posé ses tentacules et joué à la corruption. Ces flatteries pour un processus électoral qui n’en vaut pas la peine, pourraient bien cacher ce projet qui vise à s’accaparer de marchés dans le pays. Comment ne pas le croire quand on apprend sur le site de la Confédération Maritime qu’ « Ainsi l’Etat du Mali est escroqué et Thomas empocha de grosses commissions. La Corruption, [apprend-on] est confirmé ! C’est ainsi que débute le naufrage de la France en Afrique, virée de partout sur le continent ». On ne peut donc pas croire à ce narratif de la France qui se fait saine dans son rapport avec l’Afrique, faisant croire qu’elle ne venait en Afrique que pour le bien des Africains alors même que ces derniers, pour des raisons bien fondées, se plaignent d’elle depuis des siècles et cela a continué avec les indépendances et s’est prolongé avec la démocratie. On voit bien, qu’usant de proximités familiales, la France peut continuer à exploiter l’Afrique, avec dans le cas malien un ministre de France qui est capable de jouer au grand corrupteur sur le continent pour créer des espaces de prédation à sa progéniture. Il ne faut donc pas s’étonner que quelques années plus tard, la même France revienne à salir des familles qu’elle a utilisées sur le continent comme au Gabon avec les Bongo, et parler pour leur nuire de « biens mal acquis ».
Yahoo !finance dans Challenge, à travers cet article, « Le groupe Idemia (ex- Oberthur) [pour sa part annonce que la société est] visée par une enquête pour corruption ». IDEMIA n’est donc pas recommandable et les Nigériens ont de bonnes raisons de s’en méfier. Il en est de même pour l’autre société française.
L’Imprimerie Nationale de France tout aussi suspecte…
L’Imprimerie Nationale de France, ellemême n’est pas épargnée par de telles accusations compromettantes car développant les mêmes pratiques corruptives que l’on décrie chez IDEMIA qui a eu cette stratégie de mode en France, pour se débarrasser de son nom premier, Oberthur en l’occurrence, et se rhabiller d’une nouvelle appellation avec laquelle elle croit pouvoir faire peau neuve, se faire invisible pour ses fautes et se débarrasser de son passif lourd qui ne peut lui faire de la bonne publicité. N’est-ce pas Cogéra , alias Areva , alias Orano… ?
Sur le site du Figaro, l’article « La prestigieuse imprimerie nationale dans le viseur de l’Agence Française anticorruption », écrit par Etienne Jacob et mis à jour le 18/02/2022 à 17h09, nous apprend que, malgré la gravité des accusations portées contre elle, « aucune communication officielle n’a à l’heure actuelle été faite de la part d’IN Group et de l’AFA concernant cette inspection ». Sur un autre site, on lit : « L’imprimerie nationale au coeur d’une enquête pour corruption », publié le 01/ 09/2009 à 19h58 et modifié le 01/09/ 2009 à 22h29. Comme IDEMIA, l’Imprimerie Nationale de France n’est pas une bonne adresse pour se faire établir des cartes ou passeports biométriques. Comment ne pas le croire quand le site nous informe que « l’imprimerie nationale, chargée de fabriquer des documents officiels (cartes d’identité, passeports, etc.), fait l’objet d’une information judiciaire pour «corruption d’agent public» dans l’attribution de plusieurs marchés à l’étranger ».
L’information compromettante est confirmée sur un autre site, celle d’Africa Intelligence en l’occurrence. Il nous apprend dans « Corruption à l’imprimerie française : le Sénégal est l’un des pays cités dans une vaste entreprise de corruption à l’imprimerie nationale française (édition du 10/09/2009 ». Le Niger, à moins de vouloir davantage se discréditer, ne peut donc pas se rapprocher de telles sociétés pour commercer avec elles. On apprend d’ailleurs, pour être plus précis sur les griefs portés contre la société, parlant de « Pots de vins à l’imprimerie nationale de France [que] les intermédiaires sénégalais ont touché 20 pour cent » du marché, ce qui, peut-on s’en rendre compte, est colossal comme dessous de table.
Un autre site, dans un article, « Passeports biométriques : la justice française soupçonne l’imprimerie nationale d’avoir obtenu des marchés en Roumanie, en Géorgie, en Syrie et au Sénégal contre versement de pots-de-vin », confortant les mêmes accusations compromettantes. Un autre site parle même de « Blanchiment & Corruption » par des « Soupçons de corruption [qui] entachent un contrat d’IN Group au Népal ». Comme on peut le remarquer, partout où vont ces sociétés, c’est pour user de corruption pour mettre des marchés dans leur escarcelle. Au Niger, il y a quelques agitations, pour attribuer le marché de confection de carte d’identité nationale biométrique à une de ces sociétés à travers le BOT. Qu’il s’agisse d’Idemia ou de l’Imprimerie Nationale de France, la corruption reste, partout où elles sont allées, leur label. Au Niger, Bazoum doit d’autant faire attention que cela se trame sous son ombre.
A suivre !
Ali Soumana
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Les dix (10) ans de règne de Mahamadou Issoufou ont été un mal profond pour le Niger. Le pays a été plongé dans une pauvreté indescriptible, avec ses ressources détournées par des individus cupides et sans vergogne. Du reste, les dix années au pouvoir d’Issoufou Mahamadou n’ont servi qu’à enrichir un clan au détriment du pays. En tout cas, durant son règne, le Niger a été toujours dernier de la planète au classement de l’indice de développement humain (IDH). Avec l’effondrement du système éducatif dont une partie des fonds investis par les partenaires auraient été détournés. Les centres de santé sont en lambeau par manque de moyens et l’eau potable manque dans les villages et hameaux. A la défense, c’est la catastrophe. Ils ne sont pas nombreux les nigériens qui savent où vont les ressources tirées du pétrole. Aussi, le pouvoir d’Issoufou Mahamadou a démantelé le tissu économique avec la destruction des kiosques des petits commerçants dans les gros centres du pays. La ruine était totale. Même le tissu social n’était pas épargné. Avec la catégorisation des citoyens, le concassage des partis politiques et les arrestations arbitraires. En son temps, le climat social et politique était très tendu. Un moment favorable pour certains de ses partisans et autres sbires de son régime de procéder à la mise à sac systématique des ressources publiques. A travers des marchés fictifs, des surfacturations, par lettres d’autorisation de paiement (LAP) et achat par procuration des biens de l’Etat. Avec Issoufou Mahamadou, c’est le gangstérisme économique qui a pris naissance au Niger.
C’est le milliard qui est devenu l’unité de compte. Des individus se sont, exponentiellement, enrichis. Et l’Etat dangereusement appauvri. Des immeubles construits avec l’argent public volé poussent comme des champignons dans les nouveaux quartiers de Niamey. Des immeubles construits à des centaines de millions de FCFA pullulent dans chaque coin et recoin des nouveaux quartiers. A l’exemple de ce bâtiment en construction dans un coin perdu de Niamey dont le propriétaire serait un haut responsable de l’Etat. At- il eu l’argent où pour construire un tel bâtiment ? Vraiment l’Etat sauve beaucoup de gens.
Nous y reviendrons !
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