« Cette volonté, a-t-il poursuivi, repose sur la conviction que la culture nous offre les moyens de renforcer les liens historiques entre les peuples de cet espace. Trop longtemps négligée, elle apparait aujourd’hui non seulement comme un accélérateur du développement mais aussi comme le meilleur rempart contre l’idéologie djihadiste et les drames humains qu’elle entraine ».

En prélude à ce grand évènement, une dizaine de films nigériens ont été programmés, en projection, au cours de ce festival de Querqueville. Des films classiques tels ‘’Tourou et Bitti’’ de Jean Rouch,’’ les cow-boys sont noirs’’ de Serge Henri Moati, en passant par les plus modernes, comme ‘’Al’ééssi’’ et ‘’Zin’naariya’’ de Ramatou Keita, ou plus récents, ‘’l’Arbre sans fruit’’ d’Aicha Macky, ’’ Koukan Kourcia’’ de Sani Magori.

Au titre des documentaires sur le Niger, citons la Caravane du sel d’Alissa Descotes-Tyosaki, la préparation d’une caravane de sel et la traversée de 3000 kms de désert. Caravane que la réalisatrice compte faire inscrire au patrimoine immatériel de l’Unesco.

Enfin, il est à signaler que des concerts ont ponctué le chronogramme de ces manifestations. Les visiteurs et les participants à ce festival ont pu, en ce qui concerne le Niger, apprécié des prestations musicales des Filles de Illighadad de Tahoua, spécialement dépêchées pour ce festival.

Moussa Hamani AP/ Ambassade du Niger en France

11 juillet 2018
Source : http://www.lesahel.org/