Au-delà d’un accord passé avec le Niger, cette opération d’arrestations dans la capitale est la troisième en un peu plus d’un an.
Selon Jeune Afrique qui citait des sources non précisées, durant les mois de septembre et octobre 2017, « ce sont 7 800 Subsahariens qui auraient été « déversés », par bus, après leur expulsion d’Algérie, dans les parages de Tamanrasset, aux confins du Niger ». Rappelons également que ces expulsions de septembre et d’octobre ont été suivies par des vagues d’indignation. « Comment livrer ainsi des individus, parfois mineurs, aux affres du désert ? », s’insurgent des sommités du Mali ou du Niger, précédées ou relayées par des organisations non gouvernementales à vocation humanitaire. Côté « droits de l’homme », Amnesty International a dénoncé des « arrestations arbitraires », en Algérie, fondées sur « un profilage ethnique » et des expulsions massives « illégales ».
Selon des estimations faites vers la fin de l’an dernier, environ 100 000 Subsahariens vivraient en situation irrégulière en Algérie.
Mahamane Sabo Bachir
02 février 2018
Source : La Nation