Après le tralala des traditions et des civilités, le nouvel élu a tout naturellement promis de travailler avec tous les fils du canton pour son rayonnement et le bien-être de la population et appelé tout Tibiri à l’union. Seulement, cet appel et tous ceux qui l’ont précédé pour que règne la sérénité tout au long de cette élection ne semble pas avoir été entendu par tous. En effet, dans une déclaration en date du jeudi 24 août 2017, 63 chefs de villages de la zone dont 52 membres du collège électoral en vue de l’élection du chef de canton de Tibiri réunis à Douméga affirmaient de ne pas reconnaître l’autorité de l’élu du 26 août 2017. Le motif de cette fronde est que cette élection ne prend pas en compte les intérêts de la lignée de Sarkin Arawa, prétendante légitime de la chefferie de Tibiri. Comme argumentaire, les ténors de la déclaration de Douméga avance le recours en révision de l’arrêt du 24 mai 2017 du Conseil d’Etat en cours relatif à la recevabilité des candidatures à cette élection de la lignée de Sarkin Arawa introduite le 18 juillet dernier. Cependant au regard de la participation des membres du collège électoral à l’événement du 26 août 2017, 75 votants sur 121, n’y a-t-il pas à conclure que la consécration de M. Boubacar Marafa est déjà actée ? Apparemment dans l’intervalle de la période allant du 24 au 26 août, il y a eu volte-face de certains chefs de villages du collège électoral du canton de Tibiri. Affaire à suivre !
Oumarou Kané
28 août 2017
Source : La Nation