Des marchés octroyés dans le cadre de la fête tournante de 18 décembre qui s’était tenue en 2014 à Dosso n’ont toujours pas été exécutés. Ils ont connu un début de réalisation et ont été abandonnés au grand dam de la population qui avait nourri l’espoir de voir la ville de Dosso prendre un visage moderne. Malheureusement, cet espoir s’est envolé avec le comportement de certains entrepreneurs peu soucieux du développement de leur terroir. Des entrepreneurs véreux qui ont peu d’égard pour le bien public. Plus de sept (7) ans, aujourd’hui, après la fête tournante de Dosso l’exécution de certains marchés traine toujours avec des travaux inachevés qui sont devenus des dépotoirs et abris pour des délinquants de tout acabit. Une situation qui, à la place du superlatif Sogha, a complètement défiguré la ville. Contrairement aux autres régions dans lesquelles après la fête les travaux ont continué à être réalisés. A Dosso, aussitôt les rideaux tombés, les entrepreneurs ont déserté la ville abandonnant les chantiers.
Toujours dans l’expectative de voir les travaux réalisés par la population demande aux responsables du pays de dénouer la situation. En exigeant des entrepreneurs la reprise des travaux. Une enquête de la HALCIA serait nécessaire pour mettre à nu toutes les indélicatesses financières commises autour des différents marchés. Les cas les plus flagrants se trouvent dans la construction des caniveaux et de l’Hôtel de ville de Dosso. Des cas qui sont à l’opposé du patriotisme et de l’esprit républicain. C’est pour quoi, à Dosso nombreux sont ceux qui demandent aux limiers de la HALCIA d’investiguer sur ces cas d’escroquerie pour rétablir la ville de Dosso dans ses droits. Vivement que le président de la HALCIA Mai Moussa Basshir qui est un magistrat rompu prenne en charge l’affaire.
Alpha